La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 27/01/24
Exhibée : réponses aux questions simples.   Lady Scarlett, ma Maîtresse, respectée et Obéie, est satisfaite de mon retour sur cette scène où je dois me raconter et dialoguer, échanger. Elle remercie celles et ceux, Dominant-e-s et soumis-e-s, qui m'ont posé des questions ; les plus simples, les plus factuelles vont trouver réponses dans ce post, qui pourra être interrogé ; les plus complexes recevront réponses dans des posts ultérieurs, par exemple: qui t'a dressé ? qu'est-ce qu'un dressage à la dure ? Lady Scarlett remercie plus particulièrement pour la qualité de leur dialogue avec moi : Maîtres I....5 et I...........t ; elle adresse ses sentiments les plus sincères et chaleureux à Maîtresse C.......m. Les questions supplémentaires sont, évidemment, bienvenues.   Maître V - Soumission et dressage ? - Maintenant, j'ai des règles de vie assez complexes, parfois stables, parfois changeantes ou imposées pour quelques jours.  J'ai une gouvernante à Paris, mariée à une femme, chez laquelle je vis lorsque je ne suis pas à Londres ; son rôle est simple : "surveiller et punir" ; elle est sévère. A Paris, c'est aussi elle qui satisfait mes besoins sexuels (que j'avoue "substantiels") en se payant sur la bête.  Je suis donc châtiée, baisée de façon régulière ; seule ma Maîtresse m'exhibe et m'humilie, de façon irrégulière, souvent surprenante. A ce stade de mes Confessions, je dois dire que j'aime obéir, beaucoup, et que les châtiments corporels m'excitent bien que je les redoutent comme les exhibitions ; les humiliations sont, elles, des épreuves difficiles pour moi. Les règles de vie sont au fondement de mes dressages, dès le début, par Ana puis Scarlett. Elles font partie de ma vie et plus encore de ma personnalité, de ma personne, de moi. - Vices et perversions ? - Si vous pensez à mes vices et à mes perversions, à ceux qui m'habitent, les principaux sont le cosplay, de toutes sortes : panthères, tigresse, poney, pirate, esclave, fille de harem, princesse, "Blanche-Neige", médecin, etc.  En tant que pony-girl, j'adore être harnachée, recevoir des mors, un filet de tête, une pony-tail, être exhibée ainsi, défiler ; bien sûr, je redoute la cravache, les cravaches, de celle à claquette à celle de dressage. Je dois confesser un goût peu modéré pour la lingerie, toutes les matières, coton, soie, cuir, vinyl, toutes les couleurs, tous les assortiments. Curieusement, je me sens valorisée et j'apprécie énormément que ma Maîtresse, ma Gouvernante ou des Amies choisissent et m'imposent de la lingerie (ou son absence!). Si vous pensez aux vices et aux perversions de ma Maîtresse, ils sont nombreux, divers, variés, je dirais aussi changeants. Je ne peux jamais savoir, jamais anticiper.  - Des domaines à explorer ? - J'imagine ; mais, ce n'est pas à moi de les choisir. Maître D - Dressée à la dure ? - On y reviendra. Maître C - Lesbienne? Bi ? - Depuis mon adolescence, je suis lesbienne, attirée exclusivement par les femmes, de façon éclectique. Je trouve de plaisir dans les rapports avec des femmes, jeunes femmes ou femmes âgées, connaissances ou inconnues, avec ou presque sans préliminaire, à deux ou à plus, dans l'intimité ou en groupe, dans une chambre, en forêt, dans une voiture. Mais, j'apprécie (j'ai besoin de) les corps propres, très propres, parfumés aussi.  Je ne suis pas bi, mais j'ai dû, par Obéissance à ma Maîtresse, "recevoir" le sperme de mâles, Maîtres, soumis ou vanilles, sur moi - cheveux, seins, dos, le visage parfois ; c'est, pour ma Maîtresse une preuve de soumission, de docilité de ma part. Je redoute et je n'aime pas ces défis, ou ces surprises ; j'en pleure, même si j'en jouis fortement, tout en culpabilisant de ce plaisir et de mon Obéissance.  Il arrive que je sois menacée d'être baisée par des hommes à titre de punition en cas de faute grave ; c'est, je crois, la plus forte menace de punition possible.  Je subis souvent le gode vaginal, à la main ou à la machine, notamment pour assurer mon "calme sexuel". Maître T - Décrivez-vous ! Présente-toi ! - Je suis grande, élancée mais musclée, rousse, Italienne, chef d'entreprise, soumise sous collier. La peu claire, et malheureusement , de nombreuses tâches de rousseur ou brunes sur tout le corps. Une poitrine ronde, haute, une taille mince mais des hanches larges et de "grosses fesses" (que je n'aime pas). Esclave sexuelle ? - Totale. J'accepte tout : je suis volontaire pour et dressée à. Je suis l'esclave, notamment sexuelle, de ma Maîtresse Lady Scarlett. Déjà fécondée ? - Jamais ! Vraiment rousse ? - Oui, roux vénitien pour les cheveux et les aisselles, roux-blond clair pour le sexe, pubis et grandes lèvres. - Epilée ? - Les exigences de ma Maîtresse varient et je dois m'adapter "immédiatement".  Ma nuque est toujours rasée, les tempes parfois, selon les désir de ma Lady. La situation des aisselles varie souvent : épilées ou poilues, parfois teintes. L'anus et les grandes lèvres sont le plus souvent épilés à la cire. L'épilation ou le rasage total ou partiel du pubis, sa teinture sont des choix que ma Maîtresse se réserve. Les épilations, rasages, teintures sont faites par la Gouvernante ou une esthéticienne ; jamais par moi. Maître M - Pourrais tu être intéressée par une mise en esclavage permanente 24/7..?! - C'est le cas aujourd'hui.  C'est très facile à gérer, je vis dans des cadres changeants et je sers ma Maîtresse. - Maître P - Tu n'es soumise qu'avec des Dominas ? - Ceci est une évidence absolue pour moi. - Quelle est jusqu'à présent la plus grade humiliation que vous avez dû subir ? - Boire de l'urine de plusieurs personnes, être douchée avec, être baisée sur un parking de voyeurs. Maîtresse I - A lire ton profil tu as été dressée jeune ? - Oui, 17 ans. - Un dressage dur donc ? - Oui dur. A Milan, par un couple de femmes. J'étais étudiante. Elles, l'une prof, l'autre étudiante. Elles étaient exigeantes, sévères, attentives. - Quelles exigences ? - Habillement. Travail pour la fac et ménager. Services sexuels.   Un esclavage réel, total, sans violence mais avec des punitions physiques. - Je t imagine le style de meuf qui au début devait être assez prétentieuse ?  - Effectivement : Grande, rousse, cheveux longs, musclée. 1,84, 68 kg. - Annelée ou pas encore ? Quatre perçages : Tétons et petites lèvres. - Marquée au fer rouge ? Non. A suivre.
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Par : le 25/01/24
Il y a six mois, notre relation était des plus classiques, 'vanille' comme on dit. Mais depuis, nous nous sommes aventurés dans le monde captivant du BDSM. L'élément déclencheur a été la crise de la quarantaine de ma compagne, ma soumise d'aujourd'hui. À son retour d'un voyage, elle m'a avoué avoir rencontré un homme en ligne, et ce qui avait commencé comme une simple discussion avait évolué en une liaison BDSM le temps de son absence. De retour chez nous, elle a choisi de mettre fin à cette aventure et m'a demandé de prendre le rôle de son Maître, pour la guider sur le chemin de la soumission.Mon intérêt pour le BDSM n'était pas nouveau. Des années de lectures, de films et de visites sur des forums spécialisés m'avaient préparé, mais le passage à la pratique était un tout autre défi. J'étais prêt à devenir son Maître, à l'accompagner dans son éveil à la soumission, à explorer doucement ses limites, à la guider psychologiquement et physiquement... Nous avons dû prendre quelques semaines pour organiser notre nouvelle vie, établir des règles, notamment pour rester discrets vis-à-vis de nos enfants et de notre entourage 'vanille'. Nous ne vivons pas le BDSM 24h/24, mais c'est notre aspiration : concilier notre passion avec notre quotidien sans éveiller les soupçons, et vivre pleinement nos moments intimes. En tant que Maître, je suis patient et à l'écoute, guidant ma soumise dans son évolution quotidienne, la poussant à explorer ses limites dans la douleur, l'humiliation, ou sexuellement. Je suis fier de voir ma soumise aujourd'hui s'offrir à moi, de l'avoir vue réaliser son premier fist en solo, d'accepter les fessées, les pinces à linge sur ses tétons délicats, son corps, ou sur les lèvres de son vagin délicat. Qu'y a-t-il de plus gratifiant que cette confiance qu'elle me porte ? Quelle plus grande responsabilité que de guider une femme dans son épanouissement en tant que soumise ? De la conduire dans un état de transe érotique à la découverte du 'subspace'. Cette aventure, riche en découvertes et en évolutions, ne cesse de nous fasciner, ma soumise et moi. Pour partager cette expérience, j'ai décidé de tenir un journal quotidien. Dans ces pages, je raconterai notre parcours : comment je guide ma soumise au jour le jour, son apprentissage, nos craintes, nos désirs, et chaque nouvelle étape franchie dans notre relation BDSM. Ce sera l'occasion de documenter notre évolution, de réfléchir sur les défis rencontrés et sur les joies que cette vie nous apporte. J'espère ainsi offrir un aperçu sincère et détaillé de notre quotidien, partageant les nuances de notre dynamique de domination et de soumission. Au fil des jours, ces écrits deviendront le témoignage de notre histoire, un récit intime de notre transformation et de notre quête de dépassement, ensemble, dans cet univers captivant du BDSM
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Par : le 17/01/24
l'homme entre dans une pièce sombre et mystérieuse. Chaque pas qu'il fait sur le sol s'ajoute à son inconfort, mais il sait que ce n'est qu'une partie essentielle de cette expérience unique. Les murs de la pièce sont tapissés de peintures macabres et de symboles énigmatiques, créant une atmosphère sinistre qui envahit ses sens. L'odeur enivrante de la cire brûlée et de l'encens flotte dans l'air, ajoutant une sensation étrange et captivante. Alors qu'il avance, le son de ses pas résonne dans la pièce, créant une tension palpable qui semble le serrer dans son étreinte. C'est alors que trois dominatrices, Sophia, Isabella et Victoria, se tiennent devant lui dans toute leur puissance et autorité. Leurs tenues mettent en valeur leurs formes séduisantes, accentuant leur pouvoir. Leurs yeux brûlent d'une lueur malicieuse, révélant l'intensité de leur sadisme. D'une voix ferme, elles ordonnent à Pat de s'agenouiller devant elles, lui faisant prendre sa place de soumis. Les dominatrices s'approchent de lui avec un sourire sadique, leurs mains gantées de cuir s'enfonçant dans le tissu de ses vêtements. Elles les tirent violemment, déchirant les coutures avec une force dérangeante, dévoilant petit à petit sa nudité. Chaque déchirure est accompagnée du son strident des tissus qui se séparent, amplifiant l'humiliation de Pat. Sous leurs mains impitoyables, sa chemise est réduite en lambeaux, son pantalons baissé sans ménagement. Il se retrouve ainsi nu et vulnérable, exposé à leur regard avide. Sophia, Isabella et Victoria saisissent avec délectation une tenue de soubrette, leurs doigts longs et fins glissant sur les tissus doux et soyeux. Avec une précision cruelle, chaque pièce de la tenue est ajustée sur le corps nu de Pat, accentuant sa soumission et sa vulnérabilité. Le corset étroit est lacé avec une force implacable, comprimant sa taille lui coupant presque le souffle. La jupe courte et évasée, exposant ses jambes tremblantes à leurs regards. Les bas en résille sont tirés avec une précision calculée, mordant légèrement sa peau, marquant son corps comme leur propriété.Elles lui mettent une perruque bouclée, une touche finale qui marque sa transformation complète en soubrette obéissante, prête à satisfaire les moindres de leurs desirs Pat se tient là, a demi nu et vêtu de cette tenue humiliante, une vision de soumission et de vulnérabilité. Son cœur bat la chamade, mêlant l'excitation et la peur dans une danse enivrante. Il sait qu'il est désormais à la merci de ses dominatrices, prêt à obéir sans poser de questions. Elles sourient avec satisfaction, leur pouvoir et leur autorité s'affirmant davantage. La pièce sombre et mystérieuse est maintenant remplie d'une énergie électrique, chargée de la tension entre le désir et la soumission. Ses dominatrices se délectent de ce contrôle absolu sur Pat, prêtes à explorer et à repousser les limites de ses fantasmes les plus profonds. Puis elles se prélassent confortablement sur leurs chaises, commandant à Pat de les servir. Chaque désir et caprice est exécuté avec diligence par Pat, qui se plie à leurs moindres volontés. Pendant qu'il s'affaire, elles le scrutent avec mépris, le taquinant en se délectant de sa soumission. Soudain, Sophia se lève d'un air autoritaire. Son visage rayonne d'une cruauté sans limites. Sans prévenir, elle assène à Pat une gifle retentissante, sa main claquant contre sa joue avec une violence déconcertante. La douleur se propage instantanément, laissant une marque rouge et brûlante sur sa peau, témoignant de son pouvoir absolu sur lui. Pendant ce temps, Isabella, s'amuse avec un plaisir sadique à soulever la jupe de soubrette de Pat. Elle révèle ainsi son intimité, l'exposant à leurs regards impitoyables. Elles éclatent de rire, savourant chaque seconde de son humiliation.  Pat, quant à lui, est à la fois envahi par la douleur de la gifle et le sentiment d'humiliation intense d'être exposé ainsi. Son esprit est rempli d'un mélange d'excitation et de crainte. Il sait que sa place est d'obéir et de satisfaire leurs désirs. La tension dans la pièce est à son comble. Pat est à la merci de Sophia, Isabella et Victoria, prêt à répondre à tous leurs caprices. Elles savourent chaque instant de leur pouvoir, profitant de leur domination totale sur Pat. Pat reste à la merci de ses dominatrices. Isabella avide de sa domination, décide de lui donner une fessée avec une ardeur implacable. Elle attrape fermement les fesses de Pat, exposées et vulnérables, et les claquent avec une force brutale. Chaque claquement résonne dans la pièce, amplifiant sa douleur et sa honte.Ses dominatrices se délectent de ses gémissements de souffrance. Malgré la douleur et la honte qui l'envahi, Pat reste captivé par l'excitation mêlée à son humiliation. Il est complètement sous l'emprise de ses dominatrices, prêt à subir tous les châtiments qu'elles lui infligent. Son corps et son esprit sont entièrement à leur disposition. Les humiliations sont savamment orchestré. Chaque action, chaque regard méprisant, renforce son statut de soumis.  Nos trois dominatrices s'approchent de lui avec un sourire sadique. Leurs yeux pétillent de malice, annonçant l'humiliation à venir. Elles se tiennent devant lui. Leurs doigts effleurent sa peau a demi nu avec dédain, provoquant des frissons d'humiliation mêlée à l'excitation. Chaque caresse annonçant les jeux pervers qui vont suivre. Avec un sourire, Sophia glisse ses mains sous la jupe de soubrette de Pat. Sans la moindre hésitation, elle la soulève, révélant ses attributs masculins au grand jour. Pat se retrouve vulnérable, exposé à son regard impitoyable. Elle savoure chaque instant de cette mise à nu. Son intimité exposée sans pitié. Sophia joue avec ses attributs masculins, le ridiculisant sans relâche. Elle les manipulent avec une cruauté déconcertante, les taquinant et les moquant. Ses paroles cinglantes s'ajoutent à l'humiliation de Pat, soulignant son statut de soumis à ses yeux. La honte envahit Pat, se mêlant à son excitation. Il se sent réduit à un simple jouet.  Elles prennent un malin plaisir à rabaisser Pat, à le ridiculiser sur ses attributs masculins. Ils deviennent le terrain de jeu de leur sadisme, amplifiant son humiliation à chaque instant. Pat est complètement sous leur emprise, offrant son corps et son esprit.  Dans un acte d'humiliation ultime, Victoria ordonne a Pat de s'agenouiller, de se prosterner devant elle, lui rappelant ainsi sa position inférieure. Pat obéit. Une fois à genoux, Victoria décide de se concentrer sur l'intimité la plus intime de Pat, son anus. Elle affirme qu'elle va en faire une "femelle" à leur service, intensifiant ainsi son humiliation. D'une main ferme, elles écartent ses fesses, exposant son intimité vulnérable. Ses doigts lubrifiés glissent avec facilité, pénétrant son anus avec une détermination cruelle. Chaque mouvement est accompagné d'une sensation douloureuse et humiliante, lui rappelant qu'il est à son entière merci. Chaque pénétration anale est un rappel brutal de son statut de jouet entre ses mains expertes, de sa dépendance à sa domination impitoyable. Pat se retrouve pris au piège de sensations douloureuses et humiliantes, mêlées à une excitation indéniable. Son esprit est rempli d'un mélange de honte et de désir, se soumettant pleinement. Il est conscient que son corps et son plaisir sont désormais sous le contrôle absolu de Victoria.  L'humiliation anale devient le symbole de sa soumission totale, de son abandon à sa volonté. Sophia, Isabella et Victoria ne se contentent pas de la pénétration anale, elles se moquent et ridiculisent Pat sans relâche, lui rappelant qu'il est désormais leur "femelle" soumise, destinée à servir leurs besoins. Leurs mots cruels et dégradants résonnent dans la pièce,chaque pénétration, renforce son statut de jouet sexuel entre leurs mains impitoyables. Leurs rires sadiques, mêlés aux gémissements de douleur et de honte de Pat, créent une symphonie qui remplit l'air. Ses dominatrices se délectent de sa réaction, savourant chaque instant. Les mains expertes de Victoria continuent de stimuler son anus, alternant entre des mouvements lents et profonds, et des coups rapides et violents. Chaque sensation, chaque douleur, est un rappel constant de son statut d'objet sexuel à sa disposition. Ses dominatrices n'ont aucune pitié pour Pat, jouant avec lui comme avec une marionnette entre leurs doigts. Elles explorent chaque recoin de son intimité, l'humiliant encore plus en le forçant à exprimer son plaisir face à l'humiliation qu'il subit. Les caresses dégradantes et les mots cruels se mêlent à ses gémissements. Alors que l'humiliation atteint son paroxysme, Ses dominatrices décident de faire participer d'autres soumis présents dans la pièce, les invitant à se moquer et à ridiculiser Pat. Ils se rassemblent autour de lui, témoins de sa soumission totale et de son humiliation extrême. Les rires et les moqueries fusent de toutes parts, élevant l'expérience à un niveau de perversion inimaginable. Pat est plongé dans un mélange de douleur, de honte et d'excitation, se soumettant pleinement à leurs désirs  . Il est désormais leur jouet, leur "femelle" soumise, destinée à satisfaire leurs besoins les plus pervers. Les limites sont repoussées, l'humiliation est poussée à son paroxysme, Ses dominatrices décident de lui attacher une ceinture spéciale, un symbole physique de sa soumission. Elles serrent fermement la ceinture autour de sa taille, marquant ainsi son corps comme leur propriété. Chaque boucle et chaque claquement de la ceinture sont une nouvelle marque de son statut d'objet sexuel à leur entière disposition. Une fois la ceinture bien attachée, Isabella continue à le ridiculiser avec une cruauté délectable. Elle tire sur la ceinture, le forçant à se courber encore plus bas, lui rappelant avec chaque geste qu'il est à sa merci absolu. Chaque mouvement qu'il fait est contrôlé par Isabella, chaque respiration est dictée par sa volonté. Ses dominatrices jubilent de leur pouvoir, riant aux éclats alors qu'elles continuent à jouer avec Pat. Leur plaisir se mêle à sa douleur et à sa honte. Leurs rires résonnent dans la pièce, mêlés aux gémissements soumis de Pat, formant une symphonie qui alimente leur excitation et leur plaisir.  Marqué physiquement par la ceinture qui rappelle constamment sa position inférieure. Sa douleur, sa honte et son désir se mêlent dans un tourbillon intense, le conduisant à se perdre dans un océan de sensations troublantes. Victoria et Isabella s'approchent de Pat, leurs mains puissantes le maintenant fermement, l'empêchant de bouger. Leur force combinée est suffisante pour le maintenir en place, incapable de résister à leur volonté. Leurs regards sont emplis d'une lueur malicieuse, savourant l'idée de ce qui va suivre. Sophia, la dominatrice attache son gode-ceinture, s'avance avec une assurance déconcertante. Son regard refléte sa volonté de prendre le contrôle absolu sur Pat. Elle se penche vers lui, ses lèvres effleurant son oreille, lui susurrant des mots d'humiliation qui font frissonner sa peau. "Désormais, tu es notre femelle, notre jouet à notre disposition", susurre Sophia d'une voix rauque, sa voix porteuse de pouvoir. "Tu n'es rien d'autre qu'un objet de plaisir à soumettre et à dominer selon notre bon vouloir." Le souffle de Pat se mêle à l'excitation et à la peur alors que Sophia guide le gode en direction de son intimité, le pénétrant avec ardeur. Les mouvements sont rapides, puissants, remplis d'une intensité qui le font vaciller . Chaque pénétration est accompagnée de mots cruels et dégradants qui résonnent dans la pièce, lui rappelant de manière brutale et inébranlable qu'il est totalement soumis à leur volonté. Victoria et Isabella se délectent de sa vulnérabilité et de son humiliation, savourant chaque instant de leur pouvoir sur lui. Leurs sourires malicieux ne font que s'accentuer, leurs rires emplissant la pièce alors que Sophia le pénètre sans relâche. Pat se retrouve pris au cœur d'une tempête émotionnelle. Les sensations s'entremêlent dans son esprit tourmenté, éveillant des désirs enfouis et des émotions contradictoires. Il est à la merci de ses dominatrices, un simple jouet dans leur jeu de domination et de contrôle. La scène se poursuit, un ballet pervers où les limites sont repoussées, où les mots d'humiliation se mêlent aux gémissements de Pat. Victoria et Isabella continuent de le maintenir immobile, renforçant ainsi son sentiment d'impuissance et de soumission totale. Après avoir été pénétré par Sophia, Pat reste se remet à genoux devant elles, les yeux baissés, attendant leurs prochaines instructions. Ses dominatrices se regardent avec satisfaction, savourant leur pouvoir sur lui. Leurs regards brûlants de désir et de domination le maintiennent dans un état de soumission totale. Avec un sourire Sophia s'approche de Pat. Attrape son menton avec fermeté, le forçant à la regarder dans les yeux. Puis, avec une ardeur dominante, elle l'embrasse passionnément, lui montrant ainsi sa supériorité totale. Leurs lèvres se mêlent dans une danse sensuelle, démontrant la fusion de la douleur et du plaisir qui règne entre eux. Isabella et Victoria observent avec amusement.Après cette embrassade passionnée, Victoria ordonnent à Pat de se rhabiller. Il obéit, se levant avec difficulté, ressentant à la fois une honte profonde et un étrange sentiment de bien-être. Les marques  sont visibles sur son corps,un rappel de son statut de soumis. Les émotions se mélangent en lui, créant une expérience complexe et troublante. Il ressent une douleur persistante, les marques et les empreintes de leur domination gravées sur sa peau, mais il éprouve également une certaine satisfaction d'avoir pu servir ses dominatrices, même si cela signifie être leur objet de plaisirs pervers. Cette contradiction entre la honte et le plaisir le trouble profondément. Alors qu'il se rhabille, une pointe de tristesse l'envahit, sachant que cette expérience de domination et de soumission est terminée, du moins pour le moment. Mais en même temps, une part de lui est soulagée, libérée de l'emprise. Il se sent vidé, physiquement et émotionnellement, mais également transformé par cette expérience intense. Sophia, Isabella et Victoria, quant à elles, se retirent avec un air de satisfaction, laissant Pat seul avec ses pensées tourmentées.  Cette expérience a laissé une marque indélébile en lui, une empreinte mêlée de honte, de douleur et de plaisir. Chaque sensation, chaque mot d'humiliation et chaque acte de domination ont laissé une empreinte profonde dans son esprit et dans son être. Il ne peut s'empêcher de ressentir une excitation troublante, un désir ardent de revivre cette expérience intense malgré les règles établies par la société. Les règles établies par la société deviennent des barrières qu'il souhaite briser, des limites qu'il désire repousser. Il ressent un besoin intense de s'affranchir des conventions et d'explorer les profondeurs de ses désirs les plus sombres. Il est conscient que cela va à l'encontre de ce qui est considéré comme "normal" ou "acceptable", mais l'appel de la soumission est plus fort que tout Cette expérience, bien qu'empreinte de honte, de douleur et de plaisir, a également éveillé en lui une envie irrésistible de vivre selon ses propres règles, de s'épanouir dans sa sexualité sans compromis. Il est prêt à embrasser cette part de lui-même, à s'accepter pleinement et à trouver le bonheur dans l'exploration de ses désirs les plus profonds.  
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Par : le 16/01/24
Dans les sombres méandres de mon château, j'ai minutieusement préparé l'arrivée de ma prochaine victime, un homme soumis prêt à être féminisé et totalement offert aux plaisirs sexuels les plus extrêmes et honteux. En tant que Maître Cavaliere Demone e Schiavo, je suis un expert incontesté de la domination et de l'exploitation, et je ne reculerai devant rien pour tirer plaisir de la soumission totale de mes sujets. Lorsque vous aurez l'audace de franchir les portes de mon royaume, vous serez confronté à une réalité déchirante et dépravée. Mes serviteurs dévoués à leur mission de me servir et à vous humilier sans relâche, vous accueilleront immédiatement. Riant bruyamment de votre vulnérabilité, ils ne cesseront de vous rappeler votre nouvelle identité féminine. Leur mépris écrasera votre masculinité, vous condamnant à un rôle de poupée sans volonté, totalement prête à exécuter mes moindres désirs. Je vous guiderai, avec une délectation perverse, vers la pièce principale de mon château, un vaste donjon sombre, rempli d'équipements de domination et de jeux de sexe des plus dépravés. Vous serez soigneusement attaché, exposé à tous les regards lascifs qui vous observeront et vous attendrez de subir une série d'épreuves humiliantes et dégradantes. Je vous mettrai à genoux, votre visage magnifiquement maquillé et vos lèvres pulpeuses prêtes à recevoir les membres dressés de mes invités les plus pervers. Vous serez contraint de les satisfaire avec une passion abjecte, vos mains et votre langue agissant avec zèle pour les exciter. Vos gémissements de soumission rempliront la pièce, mêlés aux rires sadiques de ceux qui vous utiliseront comme un simple objet de plaisir. Cependant, mon cher soumis, ce n'est qu'un début à votre calvaire. Vous serez ensuite conduit dans une autre salle, spécialement aménagée pour des pratiques encore plus extrêmes. Un lit de supplice vous attendra, exposant votre corps à des instruments de douleur et à des accessoires de domination. Des fouets marqueront votre peau, vos fesses rougiront sous les coups cinglants. Mes invités prendront un plaisir malsain à vous utiliser comme leur jouet, vous soumettant à des actes de perversion humiliables et déshumanisants. Préparez-vous également à vous engager dans des jeux de rôles dégradants. Vous serez contraint de revêtir des tenues provocantes, tels que des corsets serrés et des bas résille, vous transformant en une créature hypersexualisée, prête à satisfaire tous les désirs tordus de ceux qui vous entourent. Vous deviendrez leur objet sexuel, disponible pour toutes sortes de fantasmes pervertis et de pratiques dégradantes. Votre corps ne vous appartiendra plus, il sera utilisé à volonté pour le plaisir sadique de ceux qui vous entourent. Sachez que votre humiliation sera totale, votre fierté brisée et votre identité réduite à néant. Vous serez réduit à un état de soumission totale, prêt à écouter mes moindres ordres et à répondre à mes moindres supplications. Votre existence sera entièrement dédiée à me servir et à satisfaire mes caprices les plus sombres. Si vous êtes réellement prêt à vous engager sur cette voie de la dépravation la plus extrême, je vous invite à me contacter. Je vous attendrai avec un mélange exquis d'excitation et de cruauté, prêt à vous écraser sous les rouages impitoyables de ma domination. Dans mon château de débauche et de honte, vous découvrirez la véritable essence de la soumission et de la perversion. Une fois que vous aurez franchi ce seuil, il n'y aura plus de retour en arrière possible. Vous serez à jamais marqué par l'empreinte de la dégradation. Bienvenue dans mon royaume de dépravation et d'humiliation...
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Par : le 16/01/24
Je franchis le seuil d'une pièce sombre, imprégnée d'une atmosphère électrique et intimidante. Ma domina, vêtue de cuir noir moulant et de bottes à talons hauts, m'attend de pied ferme. Son regard brûlant de désir et de domination me fait frissonner d'excitation et d'appréhension. D'une voix autoritaire, elle ordonne sans détour que je me déshabille immédiatement. Chaque vêtement que je retire fait tomber les barrières de ma résistance et m'expose entièrement à sa volonté implacable. Je me sens vulnérable, nu, et totalement à sa merci. Une fois dénudé, je suis conduit vers une table recouverte de cuir, lisse et froide au toucher. Ma domina se positionne au-dessus de moi, sa présence dominante écrasant mes sens. Son sourire pervers et son regard brûlant annoncent les épreuves qui m'attendent. Elle commence par effleurer ma peau avec une délicatesse trompeuse, laissant ses doigts parcourir chaque centimètre de mon corps. Mais cette douceur cache une fermeté inébranlable, une détermination sans faille à me soumettre à ses désirs les plus sombres. D'une main experte, elle saisit un lubrifiant spécialement sélectionné pour préparer mon anus à l'acte à venir. Ses doigts gantés de latex sont enduits de cette substance glissante, puis elle commence à explorer les contours de mon intimité. Ses gestes sont précis, calculés, cherchant à ouvrir progressivement les portes de ma soumission. Je ressens un mélange de douleur et de plaisir indescriptible alors qu'elle utilise des dilatateurs de différentes tailles pour préparer mon anus à l'ultime épreuve. Chaque insertion repousse les limites de ma résistance, chaque sensation amplifie ma soumission à sa domination. Ma domina ne se contente pas de dilater mon anus, elle repousse les frontières de ma résistance physique et mentale. Elle utilise des accessoires spécialisés, tels que des plugs anaux de plus en plus larges et des godes imposants, pour étirer mes limites et m'obliger à me soumettre à sa volonté sans faille. Finalement, après un travail minutieux, ma domina atteint le point où elle peut insérer sa main entière dans mon anus. Je suis submergé par une combinaison de douleur et d'extase, la sensation de plénitude me submerge complètement. Je me sens totalement possédé, totalement soumis à sa volonté. Mais la transformation ne s'arrête pas là. Ma domina décide de me donner une nouvelle apparence physique, de me marquer de manière indélébile. Elle prépare des seringues remplies de solution saline et les injecte méthodiquement dans mes seins. Mes seins gonflent rapidement, prenant une taille démesurée et exagérée. Je ressens une lourdeur oppressante, un mélange de douleur et de plaisir inouï. Ma domina les caresse, les malaxe avec une cruauté délectable, savourant le pouvoir qu'elle exerce sur mon corps soumis. Une fois les injections terminées, je me redresse, mes nouveaux seins en avant, imposants et lourds. Ma domina contemple son œuvre avec un sourire satisfait, fière de sa création. D'une voix glaciale, elle m'annonce que je ne suis plus un "je", mais un "elle". Elle me renomme, m'affirmant que j'ai été transformé en une créature nouvelle, prête à me soumettre complètement à ses désirs et à ses ordres. Ma dominatrice, sadique et impitoyable, me détache avec un sourire pervers. Je me lève, encore étourdi par la douleur et l'humiliation que j'ai endurées jusqu'à présent. Elle me fixe avec un regard de satisfaction malsaine, ses yeux parcourant chaque détail de mon corps transformé. Mes seins, qui ont été gonflés à l'extrême, s'étendent devant moi, lourds et sensibles, ajoutant une nouvelle dimension à ma féminisation forcée. La sensation de leur poids sur ma poitrine est à la fois étrange et dérangeante. Pendant ce temps, mes testicules, retirés sans pitié, manquent à l'appel, laissant un vide douloureux dans mon entrejambe. Je ressens une sensation de perte et de vulnérabilité, mes organes masculins arrachés de mon corps. La douleur persistante est un rappel constant de ma nouvelle condition. Ma dominatrice, observant son œuvre avec un plaisir sadique, me fixe intensément. Dans un murmure glaçant, elle prononce : "Maintenant, tu es une femelle, ma femelle." Ses paroles résonnent dans l'air, réaffirmant ma transformation complète en une créature soumise à son pouvoir. Je suis pris au piège entre la confusion, la honte et le désir, emporté dans ce jeu cruel où mon identité est déformée et manipulée. près avoir admiré son œuvre, ma dominatrice sadique se dirige vers une armoire remplie d'habits féminins soigneusement sélectionnés. Elle en sort une tenue spécifique pour moi, conçue pour accentuer ma féminité nouvellement acquise. Les vêtements qu'elle choisit sont d'une sensualité troublante. Elle me tend un soutien-gorge en dentelle noire, délicatement orné de petits nœuds, qui accentue la rondeur de mes seins gonflés. Les bonnets rembourrés exercent une pression délicate sur ma poitrine, créant une sensation à la fois étrange et excitante. Elle choisit également une culotte en satin, douce et soyeuse, qui glisse contre ma peau, soulignant mes nouvelles formes féminines. Une jupe moulante en cuir vient se fixer à ma taille, accentuant mes hanches et mettant en valeur mon corps transformé. Enfin, elle me tend une paire de talons hauts, noirs et élégants, qui modifient ma démarche et me rappellent ma nouvelle condition de soumise. La sensation lorsque je mets ces vêtements est complexe. Un mélange de honte, de désir et de confusion s'empare de moi. Les tissus caressent ma peau, me rappelant ma transformation forcée et me plongeant dans un état de vulnérabilité et de soumission encore plus profond. Je ressens un mélange de plaisir et d'inconfort en portant ces habits féminins, conscient de l'emprise que ma dominatrice a sur moi. Après m'avoir fait revêtir ces vêtements féminins, ma dominatrice sadique décide de m'examiner à nouveau. Elle me demande de me positionner devant elle, les mains sur les hanches, afin de l'exposer pleinement à son regard scrutateur. Après avoir examiné mon corps transformé, ma dominatrice sadique décide d'introduire un homme dans la pièce. Cet homme, visiblement excité, ouvre son pantalon, dévoilant un sexe en érection. Ma domina me regarde avec un sourire cruel et me demande de parfaire mon éducation en prenant ce sexe dans ma bouche. Je ressens un mélange d'appréhension et de soumission alors que je m'approche de cet homme, conscient de ma position subordonnée. Mes lèvres s'ouvrent lentement pour accueillir son sexe, tandis que ma dominatrice observe chaque détail de cette scène perverse avec satisfaction. La sensation de ce sexe en érection contre ma langue et mes lèvres est à la fois déconcertante et dégradante. Je suis submergé par un mélange de désir, de honte et de soumission, sachant que je suis utilisé pour le plaisir de ma dominatrice et de cet homme. Après m'avoir demandé de prendre le sexe de l'homme dans ma bouche, ma dominatrice sadique me fait une déclaration troublante. Elle me dit que lorsque le moment sera venu, je devrai avaler sa semence pour parfaire mon éducation. Cette déclaration ajoute une nouvelle couche de soumission à la scène déjà intense. Je suis partagé entre une combinaison de dégoût et de désir, conscient de l'extrême humiliation que cela représente. Je suis à la merci de ma dominatrice et prêt à obéir à ses moindres désirs, même les plus dégradants. Lorsque le moment arrivera, je serai confronté à un choix difficile. Avaler sa semence sera un acte de soumission ultime, symbole de ma totale obéissance à ma dominatrice. La sensation et le goût seront déroutants, une expérience à la fois répugnante et excitante, mêlant plaisir et humiliation dans une contradiction troublante. L'homme, dans un geste de dominance, pousse ma tête pour enfoncer son sexe plus profondément dans ma bouche. Ses mouvements s'accélèrent, de plus en plus rapides et puissants, jusqu'à ce qu'il atteigne l'orgasme. Sa semence se déverse dans ma gorge alors que j'obéis à ma dominatrice en avalant, acceptant pleinement mon rôle de soumission totale. La sensation de sa semence glissant dans ma gorge est à la fois étrange et intense. Je ressens un mélange de dégoût et de désir, de honte et d'excitation, alors que je suis confronté à la réalité de ma soumission profonde. Cet acte d'obéissance ultime renforce l'emprise de ma dominatrice sur moi et alimente cette relation perverse et troublante. Après avoir éjaculé dans ma bouche, l'homme retire son sexe encore en érection et le promène sur mes seins. Sa semence s'écoule en partie, créant une scène visuellement troublante et érotique. Ma dominatrice observe avec satisfaction, appréciant le contrôle qu'elle exerce sur moi et la dégradation que je subis. La sensation du sexe en érection glissant sur ma peau est à la fois dérangeante et excitante. Je ressens une combinaison de désir et de honte, conscient de ma vulnérabilité et de ma soumission totale. Je suis pris au piège dans cette scène perverse, incapable de résister aux souhaits de ma dominatrice. Chaque mouvement, chaque contact, chaque acte de soumission provoque maintenant une montée d'excitation intense. La honte est remplacée par un sentiment de puissance et de libération sexuelle. Je trouve une forme de jouissance dans cette exploration des limites et de l'interdit.Chaque mouvement, chaque contact, chaque acte de soumission provoque maintenant une montée d'excitation intense. La honte est remplacée par un sentiment de puissance et de libération sexuelle. Je trouve une forme de jouissance dans cette exploration des limites et de l'interdit. En embrassant pleinement ma féminité, je me libères des contraintes et des normes imposées par la société. Je me sens puissante et épanouie dans mon rôle de femelle soumise, trouvant du plaisir dans l'exploration de mes désirs les plus profonds. Dans un moment d'extase totale, j'ai atteins une autre forme d orgasme mental que je dirais etre le plus intense de ma vie. Je me laisses submerger par les vagues de plaisir qui traversent mon corps, me laissant emporter vers un état de béatitude sexuelle. Je ressens maintenat une connexion profonde avec ma féminité et une acceptation totale de mes désirs les plus profonds. devant ma Domina, les yeux brillants de désir et de soumission. je lui murmure à l'oreille mes pensées les plus intimes, avouant mon envie de plonger dans les délices interdits de l'exploration anale. ma voix trahit mon impatience et mon désir ardent. Je me suis ouvert à un monde de nouvelles sensations, de découvertes et de plaisirs inexplorés. Chaque jour est devenu une aventure excitante et me suis engagé à vivre cette expérience féminine intensément. Me libérant des attentes et des contraintes du passé, jouissant pleinement de la liberté que j'ai trouvée en acceptant ma véritable identité.
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Par : le 19/12/23
Chapitre 1: Une Rencontre Inattendue Pat, un homme de 59 ans, et Christelle, une femme de 48 ans, se retrouvent par hasard dans un café pittoresque de la ville. Ils s'installent à une table voisine, sans se douter que cette rencontre anodine allait bouleverser leur vie à jamais. Leurs regards se croisent, et une étincelle fugace se manifeste entre eux. Intrigué par cette femme au regard mystérieux, Pat décide de briser la glace et engage une conversation légère. Ils discutent de sujets anodins, partageant quelques rires et échangeant des anecdotes de leur quotidien. Ce qui aurait pu être une simple rencontre fortuite prend une tournure inattendue lorsque Christelle, d'une voix douce et envoûtante, commence à poser des questions de plus en plus intimes. Elle semble déceler en Pat une vulnérabilité, une envie de se libérer de ses chaînes sociales et de vivre une expérience hors du commun. Pat, intrigué et attiré par la personnalité magnétique de Christelle, se laisse emporter par cette conversation hors normes. Il se confie peu à peu, révélant des désirs secrets et des fantasmes longtemps refoulés. Christelle, de son côté, écoute attentivement, captivant chaque mot prononcé par Pat, et semble être la seule capable de comprendre et d'accepter ses sombres pensées. Leur complicité grandit au fil des heures passées ensemble, et ils ne peuvent nier l'attraction qui les consume. Pat, pour la première fois de sa vie, se sent écouté, compris et désiré. Christelle, quant à elle, trouve en Pat un homme prêt à se laisser emporter dans les abysses de ses propres désirs les plus sombres. Chapitre 2: Le Jeu de Domination Pat attend avec impatience le deuxième rendez-vous avec Christelle. Il est à la fois excité et effrayé par les possibilités qui s'ouvrent à lui. Il ne peut s'empêcher de se demander comment cette relation troublante va évoluer et quelles limites ils seront prêts à franchir. Lorsqu'ils se retrouvent, Christelle se montre différente. Elle est habillée de manière plus audacieuse, son regard est plus intense et son sourire laisse transparaître une lueur de malice. Pat est immédiatement captivé par cette nouvelle facette de sa personnalité. Sans donner d'explications, Christelle guide Pat vers sa voiture et l'emmène dans un lieu secret. Ils se retrouvent dans une chambre sombre, aménagée pour le plaisir et la douleur. Les murs sont ornés d'instruments de torture, de fouets et de cordes. Christelle se révèle être une dominatrice expérimentée, et elle souhaite initier Pat à l'art du BDSM. Elle lui explique les règles du jeu, le pouvoir de la soumission et la jouissance qui peut découler de la douleur. Pat, à la fois curieux et terrifié, se laisse guider par Christelle. Elle le déshabille lentement, exhibant son corps vulnérable et offrant chaque centimètre de sa peau à son exploration sadique. Elle utilise des menottes pour l'attacher à un lit, lui privant ainsi toute possibilité de résistance. Le premier fouet s'abat sur la peau nue de Pat, laissant une marque rouge vif. La douleur est intense, mais il ressent également une étrange excitation. Christelle joue avec lui, alternant entre caresses sensuelles et coups violents, repoussant sans cesse les limites de son endurance. Au fur et à mesure que les minutes se transforment en heures, Pat se retrouve immergé dans un monde de plaisir et de douleur. Christelle exploite chaque faiblesse et chaque désir refoulé, l'entraînant toujours plus loin dans les méandres de la soumission. Chapitre 3: La Métamorphose de Pat Cristelle sort de la chambre laissant Pat attaché au lit, ses membres endoloris et son corps marqué par les sévices infligés. Alors qu'il se remet lentement de cette expérience intense, il réalise que quelque chose en lui a changé. Christelle revient dans la pièce, vêtue d'une tenue de cuir noir, son regard dominant fixé sur Pat. Elle lui sourit, satisfait de sa transformation progressive en une femme soumise. Elle l'informe que désormais, il ne sera plus Pat, mais Sarah, sa nouvelle identité féminine. Pat, ou plutôt Sarah, ressent un mélange de confusion, de peur et d'excitation face à cette métamorphose imposée. Il est partagé entre l'envie de résister et la curiosité de découvrir cette nouvelle facette de son être. Christelle prend le temps d'expliquer à Sarah les étapes de sa transition, lui faisant comprendre que son corps et son esprit appartiennent désormais à sa domination. Elle lui présente une boîte contenant des vêtements féminins, des accessoires de beauté et des jouets sexuels destinés à l'exploration de son nouveau rôle. Au fil des jours et des semaines qui suivent, Sarah se plie aux exigences de Christelle. Elle apprend à se maquiller, à se vêtir de manière provocante et à se comporter comme une véritable femme soumise. Christelle la guide à travers chaque étape de cette transformation, l'aidant à embrasser pleinement son nouveau rôle. La domination de Christelle sur Sarah s'intensifie au fur et à mesure que cette dernière se soumet à ses désirs les plus sombres. Les séances de BDSM deviennent de plus en plus intenses, Christelle explorant de nouvelles façons de repousser les limites de Sarah et de lui faire ressentir à la fois la douleur et le plaisir. Chapitre 4: L'Exhibition de Sarah Sarah se prépare mentalement et physiquement pour une nouvelle étape de sa transformation. Christelle l'informe qu'elle va désormais être exposée aux désirs et aux fantasmes des autres, en tant que soumise docile et obéissante. Christelle organise une soirée privée dans un club exclusif, réservé aux amateurs de BDSM. Sarah est préparée avec soin, vêtue d'une tenue provocante qui met en valeur ses courbes et sa féminité. Son corps est orné de marques de soumission, témoignage des séances intenses qu'elle a vécues aux côtés de Christelle. La soirée débute et Sarah est présentée aux invités, des hommes et des femmes avides de pouvoir et de domination. Christelle lui impose de se soumettre à leurs désirs, sans poser de questions ni émettre de plaintes. Elle est prête à être utilisée et exploitée pour leur plaisir. Sarah est conduite vers une cage en plein milieu de la pièce, où elle est attachée et exposée à tous les regards. Les invités se pressent autour d'elle, la touchant, la caressant, la faisant se plier à leurs caprices les plus sombres. La sensation d'être à leur merci, d'être objet de désir et de satisfaction sexuelle, provoque en Sarah un mélange d'excitation et d'humiliation. Elle se laisse emporter par cet univers de dépravation, se perdant dans les plaisirs pervers qui lui sont infligés. Christelle, en tant que maîtresse de cérémonie, observe avec satisfaction la transformation complète de Sarah en une femme soumise et exhibitionniste. Elle se délecte de voir sa création répondre aux moindres désirs des invités, comme une poupée docile prête à être utilisée. Chapitre 5: Les Profondeurs de la Dépravation Sarah continue d'explorer les profondeurs de la dépravation sous la tutelle de Christelle. Après la soirée au club, Christelle décide de l'emmener dans un monde où les limites n'existent plus. Elles se retrouvent dans un lieu secret, un donjon sombre et mystérieux où les pulsions les plus sombres peuvent être assouvies. Sarah est soumise à des pratiques encore plus intenses, où la douleur et le plaisir s'entremêlent d'une manière indescriptible. Christelle révèle à Sarah la pratique de la suspension, où elle est attachée par des cordes et suspendue. Cette expérience d'extrême soumission plonge Sarah dans un état de vulnérabilité totale, où elle se sent complètement à la merci de sa dominatrice. La relation entre Sarah et Christelle devient de plus en plus complexe, mêlant domination, affection et dépendance. Sarah se rend compte qu'elle est complètement envoûtée par Christelle, prête à tout pour satisfaire ses désirs. Sarah découvre également le monde du jeu de rôle, où elle est contrainte de se glisser dans différents personnages pour satisfaire les fantasmes de Christelle. Que ce soit en tant que soubrette soumise, écolière rebelle ou infirmière perverse, Sarah se plie aux scénarios les plus inventifs imaginés par sa dominatrice. Christelle pousse les limites de Sarah encore plus loin en introduisant des éléments de bondage extrême. Des séances de shibari,Sarah se retrouve ainsi immobilisée, offerte à Christelle et à quiconque souhaite profiter de son corps. La dégradation et l'humiliation deviennent des éléments clés de leur relation. Sarah est régulièrement traitée comme un objet, un animal de compagnie, ou même un simple ornement pour le plaisir de Christelle et de ses invités. Elle est forcée de se plier à leurs caprices, subissant des actes dégradants et humiliants sous leurs yeux avides de pouvoir. Malgré les douleurs physiques et émotionnelles qu'elle endure, Sarah trouve également un certain plaisir dans cette vie de soumission totale. Elle se surprend à anticiper les séances de BDSM avec excitation et à éprouver une satisfaction masochiste lorsqu'elle est utilisée et abusée. Sarah se demande jusqu'où Christelle est prête à la pousser. Quelles nouvelles frontières de la dépravation et de la soumission Sarah devra-t-elle franchir ?  Chapitre 6: La Quête de l'Ultime Soumission Sarah avide de découvrir de nouvelles formes de soumission. Christelle, toujours en quête de repousser les limites, décide de l'emmener dans un cercle restreint de dominants et dominatrices expérimentés. Sarah se retrouve au cœur d'une soirée privée, où chaque invité est un expert dans l'art de la domination. Les pratiques deviennent encore plus intenses et extrêmes, allant au-delà de tout ce que Sarah aurait pu imaginer. Elle est confrontée à des séances de torture psychologique, où chaque mot et chaque geste sont minutieusement calculés pour briser sa volonté. Les dommages infligés à son corps et à son esprit sont de plus en plus profonds, mais Sarah est incapable de résister, accro à cette sensation de totale soumission. Lors d'une séance particulièrement intense, Sarah est confrontée à une épreuve majeure : la suspension inversée. Ses bras et ses jambes sont attachés, la laissant suspendue tête en bas. La pression sur son corps est insupportable, mais elle se sent transportée dans un état de transe, abandonnée à la volonté de ses tortionnaires. Sarah réalise que cette quête de l'ultime soumission la mène vers des abîmes encore inexplorés. Elle se demande jusqu'où elle est prête à aller pour satisfaire les désirs de Christelle et si elle pourra jamais atteindre un point de satisfaction totale.  Sarah, toujours en proie à la quête de l'ultime soumission. Alors que les pratiques deviennent de plus en plus extrêmes, elle se retrouve confrontée à un nouveau défi : la privation sensorielle. Christelle l'emmène dans une chambre spécialement aménagée, où Sarah est attachée, les yeux bandés et les oreilles bouchées. Plongée dans l'obscurité et le silence complet, elle est privée de ses sens, ne laissant place qu'à ses pensées les plus profondes et ses sensations les plus intenses. Les heures s'écoulent, mais pour Sarah, le temps n'a plus de signification. Elle est livrée à elle-même, incapable de prévoir ce qui l'attend. Des caresses douces et réconfortantes alternent avec des châtiments brutaux et douloureux, créant un tourbillon de sensations contradictoires qui la pousse au bord de la folie. Alors que la privation sensorielle atteint son paroxysme, Sarah est submergée par des visions et des hallucinations. Des souvenirs de son passé se mélangent avec les expériences présentes, brouillant les frontières entre la réalité et le fantasme. Elle se demande si elle pourra jamais retrouver sa place dans le monde "normal" après avoir plongé si profondément dans les abîmes du BDSM. Chapitre 7: Les Liens de la Liberté Sarah se retrouve à un tournant décisif de son parcours de soumission. Après avoir exploré les profondeurs les plus sombres du BDSM,commence à ressentir une lueur de conscience et de remise en question. Sarah se rend compte que ses désirs ont évolué et qu'elle ne trouve plus le même plaisir dans les pratiques extrêmes. Elle se sent piégée par les liens invisibles de la soumission, cherchant désespérément un moyen de se libérer. Christelle, de son côté, remarque le changement chez Sarah. Elle comprend que son pouvoir sur elle s'affaiblit et décide de prendre des mesures drastiques pour la ramener dans son emprise. Elle introduit de nouveaux éléments dans leurs séances, mêlant douceur et cruauté d'une manière subtile. Les moments de tendresse et d'affection sont entrelacés avec des actes de domination et de soumission, créant une confusion émotionnelle chez Sarah. Cependant, malgré les efforts de Christelle pour maintenir son contrôle, Sarah commence à prendre des décisions audacieuses. Elle exprime ses limites et ses besoins, cherchant un équilibre entre son désir d'exploration et sa quête de liberté. Les deux femmes entrent dans une phase de négociation et de redéfinition des limites de leur relation. Sarah exprime son besoin de retrouver un certain contrôle sur sa vie, de ne plus être uniquement une marionnette entre les mains de Christelle. Dans un geste inattendu, Christelle accepte de donner à Sarah une plus grande autonomie dans leurs jeux de domination et de soumission. Elle reconnaît que leur relation doit évoluer pour préserver l'équilibre fragile entre plaisir et liberté. Sarah découvre alors un nouveau monde de possibilités. Elle commence à explorer sa propre domination, prenant les rênes de certaines séances. Les rôles s'inversent, et Christelle se retrouve à son tour soumise aux désirs et aux fantasmes de Sarah. Les deux femmes découvrent une nouvelle dynamique, basée sur le respect mutuel et la confiance réciproque. Elles se lancent dans des expériences plus douces et moins extrêmes, se concentrant sur l'exploration de leurs désirs communs plutôt que sur la recherche de la dépravation ultime. Au fil du temps, Sarah et Christelle trouvent un équilibre entre la domination et la soumission, où les limites sont clairement définies et respectées. Elles se rendent compte que la véritable satisfaction réside dans la connexion profonde qui se tisse entre elles, bien au-delà des jeux de pouvoir et des pratiques extrêmes. Chapitre 8: Le Chemin de la Rédemption Sarah et Christelle, qui continuent leur exploration du BDSM d'une manière plus équilibrée. Elles découvrent de nouvelles facettes de leur sexualité et approfondissent leur connexion émotionnelle, mais une ombre plane toujours sur leur relation. Sarah ressent un profond besoin de se libérer totalement de l'emprise du BDSM et de retrouver une vie plus "normale". Elle remet en question sa propre identité et se demande si elle pourra véritablement trouver la rédemption après toutes les expériences sombres qu'elle a vécues. Christelle, de son côté, est confrontée à ses propres démons intérieurs. Elle réalise que sa quête de pouvoir et de domination a été motivée par des blessures profondes et des traumatismes non résolus. Elle se demande si elle peut trouver la rédemption et la guérison à travers une relation saine et équilibrée. Les deux femmes décident de s'engager dans une introspection profonde et de chercher des réponses à leurs questions les plus profondes. Elles entament une thérapie individuelle et ensemble, explorant les racines de leurs désirs et de leurs choix passés. Au fil des séances de thérapie, Sarah et Christelle commencent à se comprendre mutuellement d'une manière qu'elles n'avaient jamais cru possible. Elles partagent leurs peurs, leurs regrets et leurs aspirations pour un avenir plus sain et plus épanouissant. Chapitre 9: une transformation physique Puis un jour sarah demande a christelle de l aider a la transformer completement en femme   Christelle accepte la demande de Sarah et se lance dans la réalisation de cette transformation complexe. Elle effectue des recherches approfondies sur les procédures nécessaires et consulte des experts médicaux pour s'assurer de la sécurité et de la faisabilité de l'intervention. Après avoir préparé un plan détaillé, Christelle administre à Sarah les injections mammaires, utilisant des produits et des techniques spécifiques pour stimuler la croissance des seins. En même temps, elle entreprend une séance de connexion émotionnelle où les deux femmes se concentrent sur leurs énergies vitales et fusionnent leurs états d'âme. Au fur et à mesure que les seins de Sarah se développent, elle ressent un mélange de sensations physiques et émotionnelles. Les énergies de Sarah et de Christelle s'entremêlent, créant une profonde intimité et une compréhension mutuelle encore plus grande. Un soir apres le diner les lèvres de Christelle se posent avec tendresse sur celles de Sarah, un baiser chargé de promesses inquiétantes.  Les mains de Christelle glissent le long du corps de Sarah, délicatement. La jupe de Sarah tombe au sol, révélant la vulnérabilité de son corps dénudé. Christelle se délecte de chaque centimètre de peau exposé, savourant le pouvoir qu'elle reprends sur Sarah. Elle parcourt son corps avec une lenteur calculée, traçant des lignes de plaisir et de douleur sur son chemin. Chaque contact est une torture délicieuse, une symphonie de domination et de soumission renaissante. Christelle allonge Sarah avec une tendresse feinte, ses mains explorant chaque centimètre de peau nue avec une avidité dérangeante. Les doigts de Christelle dansent sur le corps de Sarah, laissant une traînée de frissons et d'appréhension sur son passage. Les soupirs troublés de Sarah se mêlent aux murmures de plaisir de Christelle. Dans un élan empreint d'amour et de tendresse, Christelle se glisse doucement à côté de Sarah, déposant un scalpel étincelant sur un plateau à côté d'elle. Son regard bienveillant et passionné reflète la lueur profonde de désir qui brûle en elle. Avec une délicatesse infinie, elle effleure les bourses de Sarah, traçant des lignes de plaisir sur sa peau sensible. Les gouttes de sueur perlent, mêlant leur parfum enivrant à celui de l'excitation qui monte. Puis, avec une maestria presque surnaturelle, Christelle saisit le scalpel d'une main ferme. Son visage rayonne d'une étrange excitation mêlée de détermination.  Elle pose le scalpel sur la peau tendue des bourses de Sarah, effleurant délicatement la surface avec la pointe acérée. Une légère pression suffit à ouvrir une fine incision, laissant échapper un filet de sang carmin. Les sens en éveil, Christelle observe avec fascination l'écoulement du liquide vital, tandis que Sarah retient son souffle, partagée entre la douleur et un plaisir inattendu. La tension dans la pièce est palpable, chargée d'une électricité sensuelle et perverse. Christelle, guidée par une pulsion qui la dépasse, continue son exploration chirurgicale, incisant habilement les tissus, révélant peu à peu les organes cachés. La scène devient à la fois troublante et hypnotique, emprunte de cette étrange beauté qui réside dans la transgression des limites. Les testicules de Sarah, désormais exposés, suscitent une fascination, une curiosité dévorante. Christelle, mue par une étrange alchimie entre le désir et la déviance, procède à leur extraction minutieuse, dévoilant une vérité cachée au plus profond de l'intimité de Sarah. Cependant, Christelle, portée par une pulsion indomptable, décide de ne pas refermer les bourses de Sarah. Elle contemple avec un mélange de fascination et de satisfaction l'image troublante de l'intimité exposée de Sarah, ses testicules exposés et vulnérables. Elle se délecte de cette vision perverse, où la frontière entre plaisir et cruauté s'estompe. La scène prend une dimension presque artistique, une œuvre érotique et dérangeante qui défie les conventions et repousse les limites Christelle, animée par une pulsion, procède à l'extraction des testicules de Sarah avec  précision . Elle les retire avec une adresse chirurgicale, libérant Sarah de cette partie de son anatomie. Une étrange excitation parcourt la pièce alors que la peau des bourses est recousue, refermant la plaie béante. La scène prend une fusion une fusion entre douleur et plaisir, où les limites se confondent. Chapitre 10: une transformation physique Après avoir retiré les testicules de Sarah, Christelle observe avec une satisfaction la transformation physique de Sarah en une femme, libérée des attributs masculins qui la définissaient autrefois. La douleur et l'excitation qui ont accompagné cette métamorphose ont profondément marqué Sarah, renforçant sa soumission revenue envers Christelle. Dans l'obscurité de la chambre, les rôles sont inversés, et Sarah retrouve son statut de soumise, prête à obéir aux moindres désirs et caprices de sa dominatrice. Christelle, puissante et impérieuse, guide Sarah à travers un labyrinthe de plaisirs et de punitions. Chaque caresse, chaque fessée, chaque mot cinglant renforce les liens qui les unissent de nouveau. Sarah, docile et consentante, retrouve une libération dans son rôle de soumise, où elle peut se laisser aller à ses désirs les plus sombres et les plus profonds. Leur relation devient un ballet où les limites de la morale s'effacent devant l'exploration des plaisirs interdits. Dans cette dynamique de pouvoir, Sarah trouve une féminité nouvelle, une manière de s'affirmer à travers sa soumission totale à Christelle. Sarah, par cette intervention médicale, retrouve son identité de femme à la fois dans son esprit et maintenant dans son corps. Christelle, reprenant son rôle de dominatrice, explore avec Sarah de nouvelles dimensions de plaisir et de soumission consentie. Ensemble, elles explorent les limites de leurs désirs, s'abandonnant à un jeu érotique intense et passionné. Leur engagement dans l'univers BDSM reflète leur désir commun d'explorer les dynamiques de domination et de soumission. Sarah, en choisissant de s'abandonner de nouveau à Christelle, découvre un épanouissement sexuel et émotionnel dans sa soumission consentie. Elle trouve une libération dans le fait de confier son pouvoir à Christelle, qui, en tant que dominatrice. Sarah, libérée de ses testicules et de seins naissants, entreprend un voyage de découverte et de redéfinition de son identité, lui permettant d'explorer de nouvelles facettes de sa féminité et de sa sexualité. Sans les contraintes physiques de ses couilles pendantes, Sarah se sent plus en phase avec son moi intérieur. Elle embrasse pleinement son identité de femme et trouve une nouvelle confiance en elle-même. Elle découvre une libération émotionnelle et sexuelle, se sentant plus alignée avec ses désirs et ses fantasmes. Sarah trouve un espace où elle peut exprimer sa soumission et son désir de se laisser guider par Christelle, sa dominatrice lui permettant de se concentrer pleinement sur l'exploration des dynamiques de pouvoir et de plaisir. Dans cet univers BDSM, Sarah trouve un espace où elle peut exprimer sa soumission et son désir de se laisser guider par Christelle, sa dominatrice. permettant de se concentrer pleinement sur l'exploration des dynamiques de pouvoir et de plaisir dans un corp qui lui ressemble enfin...  
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Par : le 16/12/23
-Sergent No, j'ai une mission pour toi. Deux chasseuses de primes yankees, sont arrivées à Odessa, dans le but de me couper les couilles. Elles ont prévu de débarquer ici près de Sotchi après un périple discret en Mer Noire. Je te charge de les accueillir comme il se doit. Ne les massacre pas. Conduit les sans les amocher à  la base. On va s'occuper d'elles comme il se doit. Fais gaffe, elles manient très bien les fusils à longue distance.  -à vos ordres Général Valeri ! Et le colosse de zemble s'est mis en chasse.  Il étudie soigneusement la côte. Cherche tous les coins ou un accostage discret peut avoir lieu de nuit. No a un instinct redoutable. Il a l'habitude de chasser les ours polaires sur les banquises glacées de Zemble. Ce n'est pas ces deux tueuses pros qui vont l'intimiter.  Le sergent No se leche les babines.  Traquer et capturer des femelles. Comme d'habitude le général Valeri laisse toute latitude pour mener à bien une mission. Ne pas les tuer ou les tabasser, ce sont les seuls ordres. Ne pas les amocher non plus. De penser à ces femelles....lui donne l'intuition exacte du lieu où elles vont débarquer. Comment il sait cela? Il n'en sait rien sauf qu'il est certain de cela. C'est comme s'il voyait presque le futur proche. C'est un chasseur.  Il met donc en place ses pieges. Des seringues hypodermiques feront le reste.  Il fait le guet dans un abri invisible végétal. Pas besoin de lunettes à vision nocturne. L'ours de zemble est comme un prédateur, il sait, il sent, il devine. Et les deux tueuses se sont fait prendre à  peine débarquées.  Elles n'ont rien vu venir. C'est pas dans les manuels d'instructions militaires que l'on apprend à se battre contre le monstre de zemble.  Il décide de les amener dans sa cabane dans les bois pour s'amuser un peu avant de les livrer à Valeri. Pour l'instant elles roupillent dur à causes des piqûres dues aux seringues tirées au fusil. Des doses légères mais suffisantes pour endormir un ours.  Il les fout à poil toutes les deux et les attache par les mains à une poutre de sa cabane. Leurs pieds ne touchent pas le sol. On dirait deux belles dindes. Il les réveille à coup de baffes.   -Alors mes cocottes. Il paraît que vous voulez toucher la cagnotte pour les couilles de notre général ?  Les deux chasseuses de primes ne répondent pas.  Elles sont juste impressionnees par la taille du colosse de zemble. C'est peut etre pas un humain ce géant fruste et très poilu. Elles devinent vite qu'il est monté comme aucun homme ne peut l'être. Peut être les conséquences des essais nucléaires à zemble à l'époque de L'URSS ? Et ce monstre qui leur doigte la chatte et respire leurs odeurs intimes. -Mais vous êtes deux lesbiennes, je vois, dit le sergent No. C'est pour cela que vous êtes au courant pour la cagnotte. Combien déjà? 20 millions de $. Cela fait cher pour des burnes.  -Nous voulons être livrées à  la police. Pouvoir contacter notre ambassadeur ! -Vous allez pas bien les filles. Vous n'existez plus. Je peux vous découper en rondelles et vous manger crues si je veux. Alors fermez la et arrêtez de dire des conneries.  No passe par derrière et commence par leur donner une bonne fessée.  Il commence doucement. Il caresse ces deux très jolis culs bien bombes de sportives. Il tapotte au début. Pour faire peur. Puis il claque et les deux filles hurlent. Des frappes pareilles,  c'est inconcevable. Leurs culs deviennent rouge vif. Elles hurlent encore. Le sergent No s'amuse.  Il caresse  doigte les culs et les chattes, masse les seins et frappe. Un coup suffit pour déclencher une douleur insoutenable.  -arrete ! T'es trop con. Tu fais trop mal.  Baises nous si tu veux mais arrête de nous tabasser le cul. C'est intenable.   - Ben je peux pas mes mignones. Regardez. Mon sexe est trop gros. J'ai jamais pu pénétrer une femme. C'est impossible à rentrer. Les deux chasseuses de primes regardent avec horreur le tronc d'arbre qui lui tient de sexe avec pour gland comme un champignon atomique difforme et monstrueux. -mais tu te laves jamais? Tu pue le macaque et encore c'est une insulte pour les macaques. Allez libére nous on pourra te sucer.  -écoutez les femelles. Il faut arrêter votre cinéma d'allumeuses, sans quoi je vais frapper vos chattes de gouines.   No prend sa hache et part dans la forêt couper de bonnes branches. Il les taille et en fait des carcans pour la tête et les mains, pour les chevilles aussi. Satisfait de son travail il rentre avec le sourire. -Écoutez bien les filles. J'ai dressé des ours et des loups sur mon île du grand Nord, c'est pas vous qui allez me les briser longtemps.  Il les place toutes les deux  sous carcans, solidement liés et un nœud fait par No, seul No peut le défaire.  -Voilà vous êtes mes esclaves et vous devez obéir pour tout. Allez ouste,  à la niche. Et il les mène nues dehors, dans le froid, et les attache devant sa porte comme deux chiennes de garde. Il les laisse ainsi toutes la nuit. Lorsqu'elles gémissement trop fort, il sort et leur tire des baffes bien sonores. Le matin les deux tueuses sont brisées, elles ont peur des que No approche et tremblent. Une semaine passe sans jamais ôter les carcans. C'est ainsi que les mongols dressaient les esclaves. Les filles gardent désormais et les yeux baisses et ne disent plus rien.  No les nourrit bien  les lave à l'eau glacée, les frotte rudement avec de la paille et des orties.  Elles sont magnifiques même si elles ont en permanence un cul bien rouge sous les claques. Elles obéissent en tout avec diligence. Elles ont peur en permanence de No. Il est imprévisible et il a la baffe facile. Encore une semaine et il les détache des chevilles. Le carcan du haut leur fait horriblement mal.   La troisième semaine il peut commencer à les détacher, une à la fois seulement, toujours nues et elles doivent faire les corvées.  Puis de nouveau carcan et garde dehors devant la porte. Il ne les considère plus comme des femmes mais à peine comme des chiennes.   Au bout d'un mois, ce sont devenues de vraies esclaves, bien dressées et obeissantes en tout. Il est temps de les présenter à Valeri.  Ce dernier leur jette à peine un regard.  -Tu as fait du bon travail sergent No. A présent on va les rendre contre paiement. Mais je doute fort que cela puisse se faire. En attendant, mets les à dispositions de tous ceux qui dans la base voudront les utiliser sexuellement.  Effectivement, les américaines furent abandonnées. Personne ne voulu payer pour des chasseuses de primes en free lance.  Chose étrange, ces deux filles commencèrent à accepter leur sort et même à prendre du plaisir. De temps en temps, No passait les recycler. Gardes nues dehors, carcans, fessées, baffes, humiliations. Cela commençait à les faire jouir. Deux chiennes devenues fidèles à leur maître dans une obéissance totale.  Elles prenaient aussi plaisir à se faire prendre, à être sodomisees sans le moindre préliminaire, à devoir sucer des bites ou des chattes. cela devenait jouissif d'être traitées de la sorte.   Les chasseuses de prime ne furent plus que deux très jolies chiennes.  Elles furent marquées au fer rouge et déclarées comme appartenant totalement au sergent No. Elles trouvèrent la paix et le bonheur à être ses deux femelles. 
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Par : le 30/11/23
 "Le Lien" de Vanessa Duriès se démarque de bien des ouvrages sur le thème car il a été publié la première fois bien avant que le BDSM se démocratise.  Publié en effet en 1993, ce livre offre un regard intime et sans concession sur les dynamiques de soumission et de domination. À travers le récit de Vanessa Duriès, le livre explore la relation complexe et intense entre une jeune femme et son premier amant, Pierre, également son initiateur dans le monde du D/s. Ce qui frappe dans "Le Lien", c'est la manière crue et directe dont l'auteure décrit ses expériences. La souffrance et l'humiliation ne sont pas seulement des éléments érotiques, mais deviennent sous sa plume des expressions d'amour profond et de dévotion. Le caractère exceptionnel de ce livre réside dans sa capacité à présenter une image nuancée et réelle du BDSM. Au lieu de se concentrer uniquement sur l'aspect physique des pratiques BDSM, Vanessa Duriès explore les aspects psychologiques et émotionnels de la soumission. C'est un récit qui parle d'amour extrême, de l'acceptation de la douleur comme preuve d'affection, et de la recherche incessante des limites de l'adoration. Ce qui rend également "Le Lien" particulièrement captivant, c'est sa simplicité et son naturel. Vanessa Duriès ne cherche pas à embellir ou à édulcorer ses expériences. Elle les présente avec une franchise presque candide, offrant un aperçu précieux de ce qu'une femme peut être amenée à faire par amour. Sa prose, parfois crue mais souvent bien élégante, permet au lecteur de se faire une idée réelle de l'étendue des émotions vécues dans une telle relation. "Le Lien" est également une autobiographie qui se veut accessible, et qui peut servir de guide pour celles et ceux qui s'interrogent encore sur le sadomasochisme. Il ouvre une porte sur un monde qui peut sembler étranger et effrayant, mais qui est ici traité avec respect, honnêteté voire avec une certaine tendresse. Cet ouvrage porte un regard rare sur la soumission et la domination, non pas sous l'angle unique de simples fantasmes érotiques, mais comme des composantes d'une relation amoureuse complexe et profondément humaine. Pour les vieux bricards du BDSM, ou simplement pour ceux qui cherchent à comprendre cet univers, "Le Lien" est un livre à découvrir, fusse donc tardivement par rapport à sa publication. L'acheter chez votre libraire (de préférence) ou à l'acheter en ligne (à défaut) Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous. A propos de l'auteure : Vanessa Duriès, pseudonyme de Katia Ould-Lamara, est née le 7 février 1972 à Versailles.Optant pour le pseudonyme Vanessa Duriès,(Prénom en référence à  Vanessa Paradis, nom de famille tiré hasard dans l'annuaire téléphonique), elle se lance dans l'écriture de "Le Lien".  Malgré sa jeunesse et la supposée candeur qui l'entoure, Vanessa Duriès se fait remarquer dans le milieu littéraire et apparaît dans plusieurs émissions télévisées notables, telles que "Bouillon de culture" de Bernard Pivot, "Le Cercle de minuit" de Michel Field, et "Durand la nuit" de Guillaume Durand. Sa présence médiatique est renforcée par une interview et des photographies en noir et blanc publiées dans l'édition française de Penthouse en mai 1993, où elle apparaît en tenue de soumise, une image qui contribue à son aura mystérieuse et provocante. La vie de Vanessa Duriès est tragiquement écourtée à l'âge de 21 ans lorsqu'elle meurt dans un accident de voiture sur l'autoroute A7 près de Montélimar. L'accident coûte également la vie aux écrivains Jean-Pierre Imbrohoris (Joy Laurey), conducteur du véhicule, Nathalie Perreau (Sophie Viellard), et à leur fils Alexandre, âgé de trois ans. Vanessa est inhumée dans le village natal de sa mère. La postérité de Vanessa Duriès est assurée par la publication postume en 2007 des cinq premiers chapitres de son second roman, "L'Étudiante", retrouvés dans l'épave de la Mercedes accidentée. Sa mort prématurée et sa personnalité hors norme lui confèrent le statut d'icône dans les milieux SM, faisant d'elle une figure emblématique et énigmatique de la littérature érotique française.
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Par : le 29/11/23
Quand le masochiste est son premier sadique   Lors de la rencontre avec mon premier Maître, j'ai été confronté au sujet du masochisme. De plein fouet dirai-je. (Je comprends mieux cette expression.) C’était pourtant clairement écrit dans son profil mais je ne l'ai pas vu.  L’inconscient sait nous mener par le bout du nez. Dès nos premiers échanges, il s’est positionné de manière transparente sur son attrait pour le sado-masochisme. En relisant, j’ai simplement vu que je répondais innocemment que moi non. Cela ne l'a pas déconcerté, vous imaginez bien.  Là encore, je n’ai pas vu ce qui se tramait sous mon nez.  Sans me juger, je me dis qu’il fallait que ce soit ainsi : dit mais pas entendu. Sinon, je ne serai pas là à écrire ce texte. Je n’aurai pas vécu cette rencontre. Je n' aurai pas ouvert la porte.  C' est ainsi que je me suis retrouvée dans une relation sado-masochiste. En l' ignorant malgré l annonce.  Comprenez que c est comme lire un roman sans lire le titre. Ou comme si vous lisiez un titre de livre en langue étrangère. Tout est-il dans le titre ? Tout est-il dans la présentation ?  Je suis quoi qu' il en soit passé à côté.  Comment savoir que vous avez une tendance masochiste lorsque vous ne vous êtes jamais créé de douleurs physiques volontairement pour vous soulager d une pression ou pour le bénéfice d’un plaisir ?  Comment se reconnaître soi dans un fonctionnement masochiste lorsque vous fuyez toute douleur ou souffrance ?  “Voyons Mon Maître ! C’est évident que je déteste souffrir et que je ne vais pas tolérer qu’on me mette à mal volontairement.” Et Mon Maître, alors, tout dans sa patience, pour obtenir ce qu'il veut, ce dont il a besoin lui-même à termes, me plaque au visage, les graines fatales de mon histoire de vie, par lesquelles ont germé mon masochisme.  Rejeter tant Mon Maître que son idée de mon masochisme n’était pas si facile. Juste possible pour qui est masochiste ! (Qu' est ce qui finalement me met le plus à mal ? Le plus en souffrance et en douleurs ?) Je l ai entendu. Ça se tenait. C’était une version possible. Une lecture de ma vie et de mon fonctionnement qu' il me racontait, qui était là, évidente pour lui, effrayante pour moi.  Je ne pouvais ni accepter cette vision, ni me reconnaître de cette façon. Comment s' approprier son fonctionnement masochiste comme partie intégrante de soi et de son psychisme ? Comme base relationnelle ?  Quand notre pensée est fondée sur deux catégories : ce qui est bien, bon et juste et ce qui est mal, mauvais et injuste, se reconnaître soi est une subtile affaire de temps, de bienveillance et d’accompagnement.  J’ai rejeté le Maître, ne supportant pas, ne pouvant accepter, l' humiliation, le rabaissement de soi, la ridiculisation lors de nos échanges dans nos conversations quotidiennes. Il n’y avait pourtant pas que ça. Bien au contraire. Mais c était là. J' y serai encore si ce n était pas le cas. Mais l' histoire n est pas celle-ci.  J' étais prête à perdre tout ce que je vivais de beau, de bien et de réconfortant, pour ne pas avoir à intégrer ma part masochiste et ne pas être confronté à sa part sadique. Laquelle ai-je le plus fui ?   Confrontée à sa part sadique dans la relation, mon masochisme m’a fait prendre la poudre d' escampette.  Hélas, je suis partie avec lui.  Alors, me voici telle une chouette, réveillée par l’excitation que je ne veux plus laisser en silence, à réfléchir à ce que m’a dit le Maître. J ai eu l occasion de porter son regard sur les situations de ma vie comme des contextes créés pour renouveler l' expérience à subir.  Certes, je ne me suis jamais mise à mal physiquement. J’ai également toujours voulu échapper aux douleurs et souffrances émotionnelles, affectives et psychologiques sans y parvenir.  L' attachement à nos souffrances nous relie au passé telle l' ancre d un bateau.  Je ne veux pas être masochiste. Cela ne cadre pas avec le reste de qui je suis. Voyons ce n' est pas acceptable. Je ne ressens pas de plaisir ni de soulagement dans ces situations de vie dans lesquelles selon le Maître je me maintiens en échec et en douleur. Mais c est ce que je connais. À ma façon, je ne connais rien d' autre tout en rêvant de ce beau voyage vers des terres inconnues, voyage qui n' est jamais venu.  Je regarde ces autres vies derrière une fenêtre. Je rêve d’être ceux qui ne sont ni masochistes ni sadiques ou qui n' ont pas besoin du BDSM dans leur vie. Je les trouve chanceux et forcément plus heureux. Y a t-il du bonheur dans le masochisme ? Est-ce possible d’être heureu.se en étant dans une relation sado-masochiste ?  J aime le bonheur, la lumière, la chaleur (pas celle des bougies tsss).  Le comble, chers lecteurs, c’est qu’en voulant ne pas subir son sadisme, je me prive de lui, de ce petit nous qui émergeait et dont je commençais juste à me délecter. Je me prive des possibles mystérieux qu il m inspirait par ailleurs. Je me prive de ce bien-être nouveau que je ressentais. Pour au final, me confronter à  cette persona ingrata “ mon masochisme”. Celui qui me suit comme mon ombre. Celui qui me colle aux pompes tel un chewing-gum. Quelle danse infernale je mène avec lui !  J ai refusé le sadisme du Maître. J' ai rencontré le mien. En rejetant sa part sadique, j accepte ma part masochiste. (Là je m’emballe, ça fait juste classe mais on est dans la vraie vie) Dans la solitude. Dans la peur de sombrer dedans silencieusement, de nuit comme par hasard. De rester enfermer dans les échecs et les limitations que je me crée.  Victime de ma mère, je me suis souvent dit qu' elle était elle-même sa première victime et son propre bourreau.  Je me vois comme elle et c est insupportable. Comment accepter l' inacceptable ?  En l'écrivant peut être. Les mots comme l' expression des émotions m' aident et mettent en mouvement ce que je ne peux supporter seule dans mon for intérieur.  Serait-on son premier sadique lorsque nous sommes masochiste ?  La relation sado-masochiste commencerait-elle en soi ? Dans sa forme la plus complète, à la fois sadique et masochiste envers soi, avant même d’externaliser l’un ou l’autre de ces rôles ?  “Allons ! Qu’importe !” Voilà ce que j aimerai me dire pour me rendormir.  Mais la pensée rôde. J attends le jour pour la semer. Avec un peu de soleil, tout fait moins peur.  Moi… masochiste. Quelle drôle d’idée !  C' est de sa faute à elle et c est encore moi qui paie les pots cassés.  Ça fout les boules non ?  Comment se redéfinir ?  En écrivant des histoires.  Qui m’emmèneront voyager dans des vies qui ne sont pas la mienne.  Je sais qu’ici, vous aimez le BDSM. Pour moi, c’est comme un monstre sous le lit.  J’aimerai le frapper à coups de balai pour qu’il déguerpisse et me laisse dormir.  En attendant, je vais quand même m’aimer. Parce que j estime l avoir bien mérité. Même menottée en moi-même, subissant le fouet d'un masochisme silencieux. Voici que je lui donne la parole, le temps d'un soir.   ♡ Eclipse d’Espoir ♡  
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Par : le 15/11/23
Episode 1 : Infâme mixture mais délicieux rāmen Mon Maître plaisante à la vue de mon air dégoûté par l'aspect fort peu engageant de la mixture. -  « Assaisonné avec quelques gouttes de sperme, est-ce que serait plus facile à avaler, salope ? » Maintenant mes « hallucinations » me reprennent. Le flacon se met à scintiller. Manquait plus que ça. Ces scintillements bleu-jaunâtres me donnent le mal de mer. -  « Allez, courage ! Dis-toi que c’est pour sauver le monde » Au moins il sait me faire rire… Bon ben, quand il faut y aller… J’avale d’une traite ce flacon d’eau boueuse, que le Professeur a apporté. Beurk ! C’est infect ! J’espère que le Professeur ne se trompe pas et que sa théorie n’est pas qu’un pur délire. Je connais Streptomyce Avermitilis, ce surprenant micro-organisme qu'il découvrit autrefois dans le sol d'un terrain de Golf Japonais. Une découverte qui lui valut la gloire, le prix Nobel, puis récemment le dénigrement pour des prises de position qui ont été perçues comme une menace pour de puissants intérêts politico-financiers. Les médias et leurs meutes de fact-checkers ne font pas de cadeau à ceux qui sortent du rang. Il m’assure que les eaux croupies prélevées lors de notre séjour à Fushimi Inari grouillent d’une version mutante, qu’il a baptisée Streptomyce Avermitilis Inari (*). Il est persuadé que dans les temps préhistoriques ces micro-organismes vivaient en symbiose avec les zébralyvox et jouaient un rôle essentiel dans leur métabolisme et peut-être dans leur reproduction. Le symbiote du symbiote… Ils émettent des filaments, comme les zébralyvox, et sont le siège d'une forte activité électrique, nous explique-t-il, comme pour nous convaincre du bien fondé de son hypothèse. Tout cela me paraît un peu tiré par les cheveux. D’un autre côté, ces scintillements qui m’ont guidée à Fushimi Inari, je les ai bien vus. Je n’ai pas rêvé. Je ne suis pas folle. C’est comme si mes symbiotes voulaient me faire comprendre quelque chose. Après tout, que sait-on du métabolisme des zébralyvox, basé sur l’électricité?  Quasiment rien. Alors, ce ne serait pas la première fois que la nature nous surprendrait par son inventivité. Depuis la pandémie, je considère avec une grande méfiance la parole des médecins, auxquels je vouais pourtant autrefois une confiance aveugle. Quand la confiance est brisée elle est très difficile à reconstruire. Mais le Professeur est différent. En mon fort intérieur, je le sens honnête et compétent. Ce n’est qu’une intuition, mais je le ressens. Mon intuition m’a quelques fois trompée, mais bien plus souvent j’ai amèrement regretté de ne pas m’être fiée à elle. Le Professeur semble pressé de rejoindre Tokyo, mais devant l’insistance de mon Maître il accepte néanmoins de dîner avec nous. Les restaurants sont rares et il y en a peu qui sont ouverts le soir à Nikkō. Partout, nous trouvons porte close, ou une longue file d'attente, jusqu'à ce que nous trouvions enfin une place dans un restaurant de rāmen. Il s'agit d'un bouillon de nouilles, agrémenté de viande, d'oignons et d'œufs. Simple, mais très bon. Voilà qui va, je l’espère, faire passer le goût infect que j’ai encore en bouche. Malheureusement, les tables basses de cet établissement modeste, pas du tout conçues pour les touristes, sont très inconfortables pour la morphologie Européenne. Je ne sais pas comment me mettre, aucune position ne m'étant agréable. J'ai mal aux jambes, mal au dos. Je suis quelque peu déstabilisée par l’enthousiasme du Professeur. Il croît dur comme fer au succès du pangolin fou. Pour ma part, j'y crois de moins en moins. Où est donc passé mon optimisme d'antan? Suis-je devenue pessimiste ? Ou trop réaliste? Pour tout dire, je pense que cette histoire va mal finir et que le pangolin fou est une utopie qui n'a quasiment aucune chance face aux puissants intérêts qui ont corrompu notre société avec l’assentiment, ou tout au moins la passivité, d’une majorité de la population. Autant combattre une armée moderne avec des arcs et des flèches. Pendant le repas, le Professeur se risque à poser quelques questions sur la manière dont nous vivons notre relation. Mon Maître lui répond avec une délectation non feinte. Cela me réjouit, car je sens à travers ses mots le plaisir qu'il prend dans notre relation. Il est rare qu'il me témoigne directement ses sentiments et ces quelques moments pendant lesquels il exprime sa satisfaction me comblent de bonheur. Pour ma part, je reste silencieuse, les yeux baissés. A table, une esclave baisse les yeux et ne prend pas la parole sans y avoir été invitée. C'est la règle. Enfin, du moins, c’est Sa règle, celle qu'il m'impose - la seule qui compte finalement, tant il est vrai que les relations Maître/esclave recèlent une multitude de variantes. Ce silence imposé a l'avantage de renforcer considérablement ma perception. Quand on n'a ni  le droit de parler, ni de croiser les regards, on écoute, bien attentivement, on enregistre, on décèle l’information non verbale transportée par la moindre variation d’intonation. Lorsque mon Maître m'ordonne de remonter légèrement ma jupe, pour montrer au Professeur qu'aujourd'hui, comme chaque jour, je sors sans culotte, je m'empresse d'obéir, en m'efforçant de rester discrète pour ne pas attirer l'attention des autres clients. La sensation instantanée de chaleur au niveau de mes joues ne me trompe pas: je rougis fortement et cela se voit certainement. Episode 2 : Zébralyvox gémellaire, le cauchemar des sadiques  De retour à l'hôtel, mon Maître ne tarde pas à retirer sa lourde ceinture en cuir ce qui déclenche instantanément une montée de stress. Depuis que nous avons atterri au Japon, il m'a frappée à plusieurs reprises avec cette redoutable ceinture, et il cogne dur. Mais je n'ai pas le choix, je suis là pour son plaisir après tout, et puis de toute façon il ne me demande pas mon avis. Je m'empresse de me mettre en position pour recevoir les coups, bien cambrée. - "Non, pas comme ça, salope. Je vais te frapper la chatte ce soir. Allonge-toi sur le dos, jambes en l’air, bien ouverte". Il me tend une serviette dans laquelle il me conseille de mordre, pour atténuer mes cris, car ça va faire très mal. Il ne tient pas à ce que j'affole tout l'étage... Dès le premier coup je ne peux m'empêcher de resserrer les cuisses, dans un irrépressible réflexe de protection, ce qui me vaut une belle engueulade. Je dois engager toute ma volonté pour les maintenir ouvertes. Qui ose dire qu'une soumise n'a pas de volonté? A partir du sixième coup, les sensations s'atténuent brutalement. Pas de doute: les zébralyvox ont déjà migré vers ma chatte et déployé leurs filaments pour détourner l'influx nerveux. Incroyable! Ils n'avaient encore jamais réagi de manière aussi rapide. J'en informe immédiatement mon Maître, car mes cris et mes larmes lui sont indispensables pour mesurer l'impact des coups et éviter d'aller trop loin. Je ressens encore les coups, mais ils ne me font pas mal.   Bien que son tempérament sadique en soit certainement contrarié, la nouvelle le réjouit. Cela ouvre des perspectives encourageantes. Le Professeur avait donc raison, l'infâme mixture qu'il m'a faite avaler a un effet. Comment ais-je pu douter? Je me prends à reprendre espoir. J'ai parfois l'impression d'être une girouette, oscillant entre pessimisme et optimisme. Mais peut-être est-ce le lot de beaucoup d'humains même si peu osent l'avouer. Je doute fort que cette découverte vaille au Professeur un nouveau moment de gloire. Au contraire, je suis persuadée que si elle était révélée il serait arrêté et condamné pour mise en danger de la démocratie. Je me prends à penser que si les zébralyvox naturels se reproduisaient comme nous l’espérons et entraient en symbiose avec l’humanité entière, ils représenteraient un vrai cauchemar pour les sadiques et les masos. Cela obligerait la communauté bdsm à s’adapter, à se réinventer… Mais pour l’instant ce n’est pas notre principale préoccupation.   Episode 3: Chienne au pied du lit Je me réveille au milieu de la nuit, le clitoris en ébullition, comme s’il était parcouru par des dizaines de micro-courants électriques. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je sens le plaisir monter sous pression comme dans une cocotte minute. Je n'avais jamais éprouvé une telle sensation. Et puis j'explose dans des hurlements de plaisir, réveillant mon Maître par la même occasion ! - "Tu t'es encore masturbée, salope ?" Oui, je sais que la masturbation m'est à présent interdite, mais impossible de lui répondre. Ce tsunami de plaisir m'a complètement désorientée. Alors qu'il détache la courte chaîne qui relie mon collier d'esclave au pied du lit, et m'ordonne de me redresser et de m'allonger sur le lit pour recevoir une bonne correction, je m'efforce de me concentrer pour arriver à sortir quelques mots, pour lui expliquer que je n'ai pas désobéi, que je ne me suis pas touchée.   Message bien reçu ! La punition redoutée se limitera cette fois à une succession de gifles magistrales. Pour m'aider à reprendre mes esprits, m'assure-t-il. En effet, c'est efficace ! Mon Maître prend beaucoup de plaisir à me gifler et cela déclenche souvent une puissante érection. Cette fois ne fait pas exception et dans la foulée je reçois l'ordre de présenter mon cul pour recevoir la bite. Après tout, je suis là pour lui servir de vide-couilles. Comme à chaque fois je suis traversée de sensations contradictoires, inconfort, humiliation et pourtant infini bonheur de donner du plaisir. Dès que mon cul a reçu la précieuse semence, je remercie chaleureusement mon Maître. Une esclave bien éduquée remercie toujours: être enculée est un honneur et elle le sait. Mais pas de protocole creux chez nous, pas de remerciements prononcés sans conviction. Mes paroles sont sincères, elles viennent du fond du coeur. Toujours! Je reçois l'ordre de retourner à ma place, allongée nue sur le sol, et mon collier est à nouveau relié au pied du lit. Cette fois mes poignets sont menottés dans le dos. Précaution supplémentaire pour s'assurer que je ne me masturberai pas. Est-ce qu’il doute de ma parole ? Mon Maître me gifle à nouveau et éteint la lumière. Pas de préliminaires, pas non plus de  câlins après le sexe. C'est bestial, c’est brutal, et pourtant cela m'excite d'être traitée ainsi, de sentir le plaisir qu’il y prend...   Episode 4: Retour à Tokyo Au petit matin, mon Maître m'annonce que nous allons retourner immédiatement à Tokyo.  Il y a encore tant de lieux à visiter dans les environs de Nikkō, mais il lui paraît prudent de retrouver le Professeur rapidement pour avoir un diagnostic du phénomène en cours et faire les analyses qui s'imposent. Un avis que je partage amplement, mais peu importe - il ne me demande pas mon avis. Par chance, il reste encore quelques places dans le Spacia X. J'adore ce train! Au départ de Nikkō, les vastes vitres panoramiques m'offrent un spectacle inimaginable en Europe: les employés de la compagnie ferroviaire se sont alignés sur les quais et s'inclinent pour saluer respectueusement les voyageurs en partance. Dans le train, je sens à nouveau mon clitoris s’électrifier. Même pas le temps de prévenir mon Maître, je sors à toute vitesse une serviette de ma valise et je mords dedans de toutes mes forces pour atténuer les hurlements de plaisir qui ne tardent pas à surgir. Je n’y parviens qu’imparfaitement. Mais les japonais savent rester discrets, ne pas montrer leur étonnement face à une salope qui hurle de plaisir dans le train… Le Professeur est un peu surpris de nous voir de retour de sitôt. Comme mon Maître me l'a ordonné, je me déshabille immédiatement après les salutations et je reste bien entendu silencieuse pendant la dégustation du thé matcha. C'est mon Maître qui lui explique ce qui s'est passé et s'enquiert de son avis.   Episode 5 : Dans les profondeurs du chaos renaît l'espoir Le Professeur déteste perdre de temps et parler pour ne rien dire. Nous rejoignons très vite l'université Kitasato, où nous retrouvons le jeune homme qui nous fait entrer discrètement par une porte dérobée. Il semble encore plus inquiet que l'autre fois. Il doit se dire que l’on va finir par se faire remarquer et que quelqu’un va nous dénoncer aux Brigades de Défense de la Démocratie. Pas de temps à perdre. Je retire ma jupe et m'apprète à m'installer dans le dispositif d'imagerie quand je reçois une sacrée baffe. - "Retire ton haut, connasse !" Dans ma précipitation, je m'étais dit que, puisque les zébralyvox sont dans mon clitoris, pas dans mes mamelles, je pouvais gagner du temps. Grave erreur ! Penser au plaisir des hommes doit occuper à chaque instant l'esprit d'une esclave bien éduquée. J'ai encore beaucoup à apprendre. Je préfère quand mon Maître m'appelle par mon prénom, Ysideulte, mais je dois me faire une raison... Maintenant je me prénomme salope, chienne, connasse... Je m'installe toute nue dans la machine, cuisses bien ouvertes pour ne pas gêner les mouvements rapides des têtes Doppler à couplage quantique qui s'activent autour de ma chatte - le dernier cri de la technologie. La localisation des zébralyvox est difficile et nécessite de la fusion multicapteurs. Mais elle nettement plus rapide cette fois. Le Professeur sait exactement où chercher : dans mon clitoris ! Ils ont l’air tranquilles, fixés sur les fibres nerveuses. Ils vibrent de manière synchrone ce qui permet de les détecter au Doppler. Rien de nouveau. Bizarre… Le Professeur s’adresse à mon Maître : « Si vous le permettez, on va la laisser en observation et enregistrer les images » Il a bien compris que ce n’est pas moi qui décide… « Oui, bien sûr. Il vaudrait mieux l’attacher pour qu’elle ne bouge pas ». Quel pervers ! Ils s’éloignent et me laissent seule, attachée dans la machine d’imagerie. Je les entends discuter à voix basse dans le fond de la salle, mais je ne peux ni les voir, ni comprendre ce qu'ils disent. Je crois qu’ils prennent un café pendant que je me morfonds dans cette machine. Fidèle à son tempérament pervers mon Maître m'a écarté les jambes au maximum lorsqu'il m'a attachée. Ca tire fort sur les ligaments! La position est inconfortable et, immobile, nue, j’ai de plus en plus froid. J’espère que ça ne va pas être trop long. Si je pouvais me masturber, peut-être que ça déclencherait quelque chose. J’aurais dû suggérer l’idée. Là, attachée, impossible de m’auto-stimuler. Les heures passent, lentement, très lentement... Je suis frigorifiée et ankylosée quand des sensations commencent à me parcourir le clitoris. Les picotements causés par les décharges électriques finissent pas me faire hurler de plaisir. Les trois hommes accourent. J'assiste à un spectacle incroyable sur l’écran de l’appareil d’imagerie, commenté en direct par le Professeur. Les deux paires de zébralyvox ont déployé un complexe réseau de filaments interconnectés au cœur duquel chaque individu a déposé une boule d’une sorte de liquide visqueux. De puissants éclairs éclatent entre nœuds opposés du réseau, là où se sont positionnés les zébralyvox.  Je me demande s’ils fusionnent ainsi leurs esprits, comme dans Cocoon. Le summum du plaisir sexuel ! Le plaisir délivré directement dans les neurones, sans intermédiaire. Les quatre boules fusionnent rapidement en une seule. Peu à peu, une multitude de Streptomyces Avermitilis Inari vient s’agglutiner à la surface de la boule et commence à la mettre en mouvement. C'est comme un complexe mouvement de convection, d'allure chaotique - un brassage des patrimoines génétiques qui semble aléatoire mais dont la structure cachée finit par se dessiner sous forme d'oscillations autour d’un attracteur double. - "On dirait un attracteur étrange !" - "Pardon?" me demande le Professeur, qui visiblement ne connaît pas le concept. L'occasion pour moi de lui faire un mini-cours de théorie du chaos. L'attracteur étrange. L'ordre caché dans les profondeurs du chaos. Si on m'avait dit qu'un jour j’étalerais ma science devant un prix Nobel ! - "Attention, si vous la branchez sur certains sujets, vous ne pourrez plus l'arrêter" prévient mon Maître.   Dans certaines circonstances, la fille timide se transforme en une intarissable bavarde... Un attracteur double, régi par les lois du chaos, qui engloutit tout sur son passage. Je viens d'assister en direct à la naissance d'une nouvelle paire de zébralyvox. Une structure gémellaire qui restera intriquée pour la vie. Ce n'est même pas encore un embryon, je ne sais pas exactement ce que c’est, mais il porte tant d'espoirs à mes yeux que je sens des larmes de bonheur couler sur mes joues. à suivre Contexte (*) L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).    
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Par : le 03/11/23
Un texte reçu par une femme que j'ai rencontrée, les précédents échanges écrits m'avait montré sa qualité d'écriture, je lui est donc demandé de me raconter notre rencontre, en première partie son premier essai, en deuxième partie le complément suite à mes réactions à son écrit. Elle se reconnaitra peut être ici! ------------------------------------------------------------ Je ne sais pas si tu préfères que je te vouvoie ou tutoie, j’emploierais donc la formule qui me vient le plus naturellement. Tu rectifieras ou non. Voici comme promis le récit de notre rendez-vous d’hier. En premier lieu, je voudrais te/vous dire que j’ai apprécié ton respect et ta gentillesse : le fait que tu n’aies pas oublié mon heure d’arrivée exacte à la gare, que tu me préviennes par sms de ta présence sur place, que tu m’attendes dans la gare et non pas à ton véhicule, que tu me mettes toi-même le casque, que tu m’ouvres la porte, que tu m’embrasses dehors…Toutes ces petites attentions auxquelles je suis très sensible et qui ont contribué à rendre cette après-midi très agréable à vivre en ta compagnie. Lorsque je rentre chez toi, je suis un peu inquiète mais quelque chose dans la décoration de la maison me rassure. Un petit côté vieillot peut-être…:) Je te sentais pas loin derrière moi et je me demandais à quel moment tu allais me toucher. Tu as enfin posé tes mains sur moi et dès le début j’ai adoré ce contact. Ta corpulence me rassure. En même temps que le plaisir de sentir tes mains sur mon corps, me masser, me caresser, m’écraser, la douleur sur mes seins que j’ai supporté je me demande encore comment. Puis lorsque tu nous a tourné vers la glace afin de vérifier notre harmonie, je n’ai pas eu peur de mon reflet, je n’ai pas été dégoûtée non plus comme la plupart du temps lorsque je me regarde. Je nous ais  trouvé « raccort » tous les deux. J’ai aimé la façon dont tu m’as déshabillée, peu à peu, tout en continuant de me malmener et de me toucher. Le fait que je n’ai le droit de rien faire, sinon te laisser faire est quelque chose de vraiment très agréable, de très sensuel et en même temps cela m’a fait ressentir totalement ta domination. Tu m’as posé un bandeau, tu m’as demandé de finir de me déshabiller, tu m’as mis des pinces sur les tétons, puis tu m’as fait poser les deux mains sur la table, en position la « croupe » offerte. Tu m’as laissé ainsi pendant que tu allais fermer les volets et nous préparer un café que tu m’as fait boire les yeux bandés. Ensuite tu m’as assené quelques claques bien senties sur les fesses, m’a pincé les seins de plus en plus fortement, cherchant à explorer mes limites de douleur. J’ai passé le premier test… Alors tu es passé aux cordes, tu as créé un soutien gorge autour de mes seins, puis tu as contraint légèrement mes bras. Tout en continuant à manier les douceurs et les douleurs, tu m’as fait allonger, tu as lié mes pieds en tailleurs, m’as bloquée pliée en deux dans cette position, puis tu as usé tant et plus de mon clitoris, de mon vagin avec douceur et force, pendant ce qu’il m’a semblé être des heures. Même si je n’ai pas réussi à trouver le chemin de la jouissance (je t’avais dis que j’étais assez longue), j’ai pris beaucoup de plaisir à ces manipulations (même si ce matin, c’est un peu douloureux) et je regrette de ne pas avoir pu t’offrir cette jouissance que tu as tant cherché à me donner. Puis le moment est venu de décompresser et nus tous les deux sur le tapis, nous nous sommes touchés, caressés. J’ai adoré ce moment de détente, de câlins, de caresses, de baisers. J’aurais aimé jouer un peu plus avec ta queue, il me semble que tu avais l’air d’aimer le peu de contact que j’ai eu avec elle… Puis l’alarme a sonné la fin de notre jeu. Pour autant, il a continué pour mon plus grand plaisir sous la douche et j’ai vu que tu maniais le jet avec dextérité… Je n’ai pas résisté, j’ai joui sous la pression de l’eau sur mon clitoris, merci ! Ce fut vraiment très très agréable. J’ai apprécié le fait que nous nous lavions mutuellement, que nous passions tout ce temps sous la douche… Cela fait vraiment parti des plaisirs des « post-liminaires » qui font toute la différence entre une relation basique de cul et une relation de respect et d’attention. Tu es resté le même avant et après. C’est un truc que j’ai adoré. Tu as gardé ce respect de ma personne, ces attentions touchantes et pour cela, je te remercie mille fois. Tu n’as pas eu peur de m’embrasser en public, d’être tendre même une fois nos ébats terminés… tu est quelqu’un de bien et j’espère que tu nous allons continuer à cheminer ensemble quelques temps. ------------------------------------------------ Lui : « Je m’attendais à un mail plus personnel, il partait bien ensuite cela devient un comte rendu. » Elle : « IL est vrai que le passage avec les cordes est assez neutre. Mais je pense que mes sensations à ce moment précis sont mélangées : la peur de me laisser aller, de te laisser le contrôle, sans compter le fait que je n’ai pas joui et que j’avais peur que tu le prennes mal. Je me souviens des gouttes de sueur qui perlaient de ton front sur mon visage, de ton corps trempé par l’effort, de ta volonté de me faire du bien, de tes yeux centrés sur mon regard, attentif à mes signes corporels… C’est rare que l’on s’occupe de moi avec autant d’attention et de vouloir que cela m’a mis la pression. J’avais très envie de te faire honneur en t’offrant ce plaisir que tu voulais me faire atteindre de toutes tes forces. Et je n’ai pas réussi. En fait j’avais peur que tu prennes cela pour un échec alors que pour moi, le plaisir de ces instants valent mille jouissances. Le passage où tu poses le plateau sur mon dos comme si j’étais un meuble est aussi passé à la trappe. En fait, je ne m’en suis souvenue que bien plus tard. Je pense que c’est parce que c’est la chose la plus humiliante que tu m’ais fait faire cet après-midi là. J’aime que tu attendes le meilleurs de moi-même. Cela m’oblige à rester vigilante ». —————————- Lui : « J’avais remarqué le passage du café, alors que je l’avais trouvé assez fort. Peux tu essayer de le détailler un peu plus? La sueur est toujours assez présente et j’essaie de gérer les gouttes, mais pas toujours. Il n’y a pas de sentiment d’échec de ma part, car j’aime aussi beaucoup le plaisir, mais je ne voulais pas que tu regrettes de na pas avoir joui. J’essaie de sentir, de chercher à aller au bout de toi. J’aime aussi surprendre, dérouter. Peux tu me faire un récit ou ses divers sentiment sont exprimés s’ils existent et ce qu’ils ont entrainé comme ressenti. Pour moi la domination est bien s’occuper à 100% de la soumise, ce n’est pas le cas pour tout le monde? » Elle : « Le passage du café…. J’ai été très surprise lorsque tu as posé le plateau sur mon dos. D’ailleurs je n’ai pas compris tout de suite ce qu’il en était. Ce n’est que lorsque tu as pris ta tasse et que je t’ai entendu boire que j’ai su que j’étais en train de te servir de meuble. Je me suis vraiment sentie ridicule mais en même temps je savais que je ne bougerais pas d’un poil de la position humiliante dans laquelle tu m’avais mise, c’était un défi que je devais relever si je voulais te garder. Heureusement, cela n’a pas duré longtemps…:) Lorsqu’enfin tu as posé l’ensemble devant moi afin que je me serve avec les yeux bandés, j’ai trouvé que l’enjeu devenait plus sensuel. Cela m’a fait penser (je ne sais pas pourquoi) aux geishas et à l’art du thé… En fait, les actes les plus communs deviennent vite compliqués avec un bandeau et cela révèle encore le côté soumission car on devient vulnérable, dépendant de celui qui veille. Tes attouchements pendant que je buvais le café avaient plus de saveur encore et je me demandais à chaque instant si j’allais renverser et ce que tu me ferais si je renversais…C’était excitant. Ta sueur ne m’a pas dérangé. Elle m’a culpabilisé…Tu suais pour me faire plaisir et je n’étais pas capable de te donner ce que tu souhaitais. La première surprise fut lorsque tu m’as posé toi-même le casque de moto et me l’a attaché. je me suis sentie démunie et étrangement heureuse. Je me suis alors demandé si dès l’entrée de ta maison, tu allais me priver de toute liberté de mouvement afin de me faire ressentir au plus profond de moi ton absolue domination. Ce qui fut plus ou moins le cas puisque tu as guidé chacun de mes gestes par la suite. La seconde surprise fut lorsque tu t’es mis à me pincer les seins si fort dès le  début. Je ne m’attendais pas à ce que tu me fasses aussi mal d’entrée de jeu et je suis la première surprise à avoir résisté à l’envie de t’arrêter. Mais je savais, j’étais persuadée que si je tentais quoi que ce soit, la douleur suivante serait encore plus forte. Pour cette raison, j’ai apprécié que tu me félicites (je suis plutôt douillette). Le passage du café fut pour la première partie, une vraie humiliation à laquelle je ne m’attendais pas non plus et pour la seconde partie, une découverte dans la sensualité. Ce fut quelque chose de déroutant, oui…mais diablement bon ! La façon de m’attacher en tailleur était en soi humiliante (j’ai adoré !) Tu as d’ailleurs pu constater mon manque de souplesse (seconde humiliation)… Et je n’ai pas oublié la phrase que tu m’as dite au moment où tu me frappais sur les grandes lèvres : -« plus tu as mal, plus tu dois t’offrir (ou t’ouvrir, je ne sais plus) ». Cette phrase m’a marqué car je me suis rendue compte de tout le chemin que j’avais encore à parcourir…. Je suis surprise que mon anus n’ait pas fait les frais de tes recherches approfondies voire même légèrement frustrée car à plusieurs reprises tu as fait mine de t’en approcher sans aller plus loin. Mais peut-être était-ce voulu ? A vrai dire, nous n’avons pas abordé le sujet de la sodomie et des ses effets secondaires quelquefois pas agréables du tout…hum… Surprise aussi par ton obstination à vouloir me faire jouir (mais je te l’ai déjà dis). Là où d’autres hommes auraient laissé tomber en moins de dix minutes, tu a passé un temps incroyable à essayer de me faire jouir et jusqu’au bout ! Jusque sous la douche ! Tu ne te rends pas compte que c’est extrêmement rare chez un amant « vanille » et peut-être même chez un dom (je n’ai pas assez d’expérience en la matière). Surprise par ton regard qui guettait le mien. Que cherchais-tu ? Que voyais-tu ? Que voulais-tu voir ? C’était à la fois gênant et…romantique ? J’aurais aimé que tu m’empêche de fermer les yeux, que même tu m’empêches de jouir. Peut-être alors la pression serait-elle descendu et l’instinct de contradiction, m’aurait poussé à te désobéir et à prendre mon pied tout en te regardant dans les yeux…comme une vilaine fille que je suis…:) J’ai été étonnée aussi que tu me laisses te toucher le pénis car tu avais sous-entendu que tu ne m’en laisserais pas l’usage. Du coup, je ne savais pas vraiment si je devais le toucher ou non. Mais tu avais l’air d’apprécier et je regrette maintenant de ne t’avoir pas excité sous la douche avec ma bouche… Mais là  encore, le temps ne nous permettait plus guère de continuer. Le coup du jet m’a tout simplement épaté ! Sais-tu que tu es le premier homme qui m’ait fait jouir de cette façon ? J’ai trouvé ça tout simplement fabuleux ! Par contre, je ne pensais pas que ce serait aussi douloureux sur la pointe des seins… Je suis aussi très très surprise de constater à quel point la douleur me fait mouiller. Je ne me trompe pas n’est-ce pas ? tu l’as bien remarqué toi-même ? Il me semble que dès que j’étais un peu sèche, tu me pinçais les seins pour me faire mouiller. Il y a quelque fois aussi où tu provoquais la douleur en appuyant d’une certaine façon à l’intérieur de mon vagin, mais je crois que là aussi, j’aimais cela. Surprise aussi lorsque tu appuyais sur ma vessie tout en m’investissant le vagin. Ces deux attouchements réunis augmentaient le plaisir, c’était plutôt fort comme sensation. En même temps très agréable et flippant (la peur de me lâcher car j’avais une petite envie de faire pipi). Voilà, je pense que c’est assez complet ? Qu’en penses-tu ? Manque-t-il quelque chose dont tu aurais aimé que je te parle ? C’est fort possible, je pense qu’au bout d’un certain temps, mon cerveau a pu mélanger des choses, ou en oublier…  ------------------------------------------------------------------------------------------------------ Peut être une suite ------------------------------------------------------------------
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Par : le 01/11/23
"Quel bel au-delà
 est peint dans ta poussière. À travers le noyau de flammes de la terre,
à travers son écorce de pierre tu fus offert, tissage d’adieu à la mesure de l’éphémère. Papillon,
bonne nuit de tous les êtres. Les poids de la vie et de la mort s’abîment avec tes ailes sur la rose
 qui se fane avec la lumière mûrie en ultime retour. Quel bel au-delà est peint dans ta poussière.
Quel signe royal dans le secret des airs". Étrange, étrange destin que celui qui fit de cette fille de famille bourgeoise juive allemande assimilée, le seul prix Nobel de littérature jamais attribué à un poète juif encore à ce jour. NellySachs (1891-1970), prix Nobel de littérature le dix décembre 1966, conjointement avec Samuel Joseph Agnon, sera allée tout près des mystères de la mort, mais comme son ami Paul Celan, elle aura osé ne pas se taire. Elle est morte le jour de l’enterrement de Paul Celan, de fatigue de vivre et de survivre. Tous deux étaient les deux grands poètes juifs de langue allemande, ceux qui témoignèrent dans la langue des bourreaux. Comme lui, elle aura alors connu une existence d’après le déluge et comme lui, elle ne pourra jamais combler la béance du désastre. Si on peut survivre à l’horreur, on ne peut survivre à sa mémoire. La petite fille rangée bien au chaud dans sa famille juive berlinoise savait-elle qu’elle serait la mère douloureuse du peuple juif parti en fumée ? Savait-on que sans Sema Lagerlöf, une des grandes œuvres poétiques de notre temps n’aurait pas été transmise ? Rien ne la prédisposait à ce cela, elle insouciante et heureuse dans une vie soyeuse et douce. Née à Berlin le dix décembre 1891, elle devra à son père grand amateur de littérature et de musique le fait d’être baigné dans les livres. De santé fragile, elle fréquentera surtout des écoles privées, ainsi à l’écart des autres. Elle écrivait aimablement, ne savait du judaïsme que ce que son milieu bourgeois et assimilé voulait bien en savoir. De toute façon on n’était alors pas comme ces juifs pauvres et incultes de l’Europe Centrale, rien ne pouvait nous arriver tant les valeurs européennes étaient les nôtres. Cela ne pouvait être. Le ciel ne pouvait alors pas tomber sur la tête d’aussi bons citoyens allemands. Mais l’histoire déroulait ses anneaux de serpent. Dès seize ans en 1907, elle écrivait donc et s’était liée d’amitié épistolaire avec Selma Lagerlöf, après la révélation du roman "La saga de Gösta Berling", l’année précédente. L’écrivain suédoise rendue mondialement célèbre par "les merveilleux voyages de Niels Olgerson" va alors se lier avec cette jeune fille romantique et exaltée. Dans la vie de Nelly Sachs se trouve aussi une zone obscure qui sera celle de son amour pour le "fiancé défunt" qui la marquera à jamais. Son premier véritable livre fut en mars 1921, à l'âge de trente ans, un recueil "Récits et douces légendes", mais ses très nombreux poèmes circulent alors dans tous les milieux littéraires allemands.   "Droit au fond de l'extrême sans jouer à cache-cache devant la douleur, je ne peux que vous chercher quand je prends le sable dans ma bouche pour goûter alors la résurrection car vous avez quitté mon deuil. Vous avez pris congé de mon amour, vous mes bien-aimés". Imprégnée de courant idéaliste, de Novalis, de mysticisme latent, sa poésie était en attente d’une véritable cause, d’un objet digne de ses élans. La mort de son père en juin 1930 la laisse enclose dans l’amour de sa mère. Puis vint la nuit nazie, ses lois antisémites, la persécution. De 1933 à 1939 elle se plonge par force et solidarité dans le monde juif. Ses écrits ne pouvant paraître que dans les revues juives, elle découvre le monde de ses coreligionnaires.Puis dès 1939 l’étau de la mort se resserre. Elle doit se terrer à Berlin, dans sa propre ville natale. Pendant trois ans cette jeune fille choyée va connaître la peur, la nuit aux aguets. Cette mort qui rôde quotidiennement, elle apprend à la connaître, à la reconnaître. Comme une grande partie des juifs allemands, elle n’avait pas vu venir, depuis 1933, la montée des périls. Prise dans la certitude de son assimilation réussie, elle ne se considérait sans doute pas comme une représentante de ce peuple dont elle ignorait la culture. Les humiliations quotidiennes, les douleurs, la souffrance, la haine aussi qui monte devant l’indifférence "des spectateurs", ses amis chrétiens, ses voisins, vont transformer son être et sa vie. Elle ne doit sa vie qu’à l’amitié de Selma Lagerlöf et peut s’enfuir en Suède de justesse le seize mai 1940 par avion, alors que les lourdes portes de fer de l’Allemagne se referment sur les juifs. Son exil durera toute sa vie, car elle demeurera toujours à Stockholm refusant de vivre en Allemagne. "Je n’ai pas de pays, écrivait-elle, et, au fond, pas non plus de langue. Rien que cette ardeur du cœur qui veut franchir toutes les frontières". Dans ce chemin de l’exil dès 1940 avec sa mère, elle retrouve l’histoire de son peuple. D’abord enfermée dans le silence, elle commence alors à reconquérir quelques paroles par l’étude de la Bible.   "Nous les rescapés dans les ossements desquels la mort tailla ses flûtes sur les tendons desquels la mort déjà frotta son archet, la musique mutilée de nos corps poursuit sa complainte". La Bible hébraïque traduite par Martin Buber en allemand, l’a totalement saisie. Alors elle s’imprègne des livres saints, Torah, Zohar, écrits des Hassidim (les sages). La langue de feu des prophètes et des patriarches l’a saisie et elle refait sa route vers le peuple d’Israël. Elle quitte les influences chrétiennes présentes dans ses premiers écrits. Son écriture change totalement, elle décide de donner une voix aux malheurs des juifs. Par solidarité, par redécouverte d’une culture enfouie, banalisée dans l’assimilation, elle devient celle qui crie vengeance et souvenir face à la haine et l’anéantissement. "Exode et métamorphose", comme le dit le titre de ses poèmes parus chez Verdier. Métamorphosée, elle peut alors à nouveau écrire, la nuit exclusivement, et témoigner dès 1943. Autant que l’histoire tragique d’un peuple, passe en filigrane l’ombre d’un homme, son fiancé, mort en camp de concentration, et dont jamais nous ne connaîtrons le nom. Elle va vivre de traductions de poésie suédoise en allemand. Mais elle écrit fiévreusement de1943 à 1945 ses premiers témoignages sur les mystères et les douleurs du peuple d’Israël. Elle est une autre, elle a une nouvelle langue poétique, elle a une voix en elle, une voix à suivre: parler pour les morts et les survivants. Parler pour son être cher. Parler pour son peuple. Ce n’est plus l’exil qui est dit, mais les drames de la Shoah. Et la nuit elle écrira. "Éclipse d’étoile", son autre grand recueil est de 1949. Elle approfondit alors sa connaissance du judaïsme et des philosophes juifs.   "Nous les rescapés, devant nous dans l'air bleu continuent de prendre les cordes nouées pour nous. Les horloges continuent de se remplir des gouttes de notre sang". Elle ne quittera plus la Suède où elle mourra le douze mai 1970, grabataire, au bout d’elle-même. Sa poésie commence à se répandre dès 1950, ses drames religieux aussi. Son recueil "Dans les demeures de la mort" est rassemblé en 1946. C’est le véritable début de son œuvre et les bluettes de sa jeunesse sont reniées. Dès 1954 mais surtout à partir de 1957, elle se lie par correspondance avec son frère d’âme, Paul Celan: "Vous lisez mes choses, ainsiai-je une terre". Pourtant ils n’ont voulu se voir que deux fois en 1960, dans une auberge et sur un quai de gare. La mort de sa mère en 1949, ses nombreux troubles dépressifs la conduisent à un nouvel exode intérieur dont elle ne peut sortir qu’en s’enfonçant encore plus profondément dans le mysticisme juif. Sa seule patrie reconnue sera celle-là. Elle se considérera "lapidée par la nuit", et voudra chercher en convoquant toute la mémoire d’un peuple à comprendre le sens de la destinée, sur le devoir absolu de fidélité aux morts, sur le droit même de pouvoir parler en leur nom, rompant le silence de la mort comme on brise du pain à partager. "Les lèvres contre la pierre de la prière, toute ma vie j’embrasserai la mort, jusqu’à ce que le chant sacré brise le dur roc de la séparation". Son écriture est fragile comme une aile de papillon, car transparente, si légère que ses mots semblent fumée, sans véritable incarnation dans le langage. Ses poèmes sont des vols d’oiseaux qui passent. Tout est intérieur, parfois obscur à notre entendement car cela vient de l’au-delà des âges. Pure, si pure sa poésie, elle coule à la surface du monde, elle passe au travers de nos doigts et va se réfugier dans nos consciences. La poésie de Nelly Sachs est désincarnée et pourtant elle implose en nous. Comme l’air et la lumière si souvent présents avec la poussière dans ses poèmes, ses paroles viennent à nous. Ces textes les plus immédiatement émotionnels sont ceux qui sont faits en mémoire des victimes du nazisme. Certes elle n’atteint pas à la grandeur sacrée de Paul Celan, son ami, mais qui peut y prétendre ? Elle fait une très grande place à la Kabbale. Le livre fondateur, le Zohar, livre des splendeurs l’accompagne à toutes les phases cruciales de sa vie. Elle revient alors au judaïsme dans les années suivant la montée du nazisme sous cette influence. Son œuvre est exemplaire. L'Académie suédoise lui décerne un très juste hommage.   "Nous les rescapés, les vers de la peur continuent de se repaître de nous. Notre astre est enterré dans la poussière". Née en Allemagne, poétesse de valeur reconnue, elle subit le sort de tous les intellectuels juifs lorsque la peste nazie eut commencé à exercer ses ravages. Elle ne dut son salut et d’être en vie aujourd’hui qu’au fait que la grande romancière suédoise Selma Lagerlöf, quoique agonisante alors, intervint auprès du Prince Eugène de Suède, lequel réussit à faire quitter l’Allemagne à Nelly Sachs et à lui permettre de se réfugier en Suède. Elle y menait une vie des plus modestes, mais elle poursuivait sans relâche son œuvre, laquelle avait acquis une nouvelle dimension et un nouveau style par suite des horreurs dont elle avait été le témoin. De l’expressionnisme, elle était passée à une poésie avant tout large,simple et humaine, dans laquelle les écrits bibliques et la Cabbale étaient sous-jacents. L’écrivain allemand Werner Weber a peut-être le mieux défini les composantes du très grand talent de Nelly Sachs: "L’art de Nelly Sachs est plein de symbole de l’époque de l’Apocalypse, mais il se place au-dessus de cette époque. Son art est plein de signes de son sort personnel, mais il dépasse ce sort de très loin". Dans une lettre à Walter D. Berendsohn, elle disait que la musique l’avait très tôt impressionnée, puis elle ajoutait: "La danse constituait ma forme d’expression, avant même la parole, mon élément le plus intérieur. Par suite de la dureté du destin qui m’a frappée, je suis passée de ce mode d’expression à un autre, à la parole". La jeune fille rencontra la parole créatrice dans les contes et les légendes, mais surtout dans les poèmes des Romantiques. À cela vinrent s’ajouter les livres des Sages juifs et des Sages de l’Orient. Elle trouva à Stockholm l’asile et une nouvelle patrie. L’expérience de la mort la mena jusqu’aux limites de la vie, et de là elle remonta au jour, avec des paroles qui servirent de maison, et pas à elle seule mais à tous ses proches. L’essentiel de l’œuvre de Nelly Sachs se trouve dans deux volumes parus chez Suhrkamp: un livre de poésies, intitulé "Fahrt ins Staublose"et un volume de poèmes scénographiques, intitulé "Zeichen im Sand". Ce dernier volume rappelle des Plaies, des plaies anciennes et modernes. Les lieux de supplice de l’antique Égypte nous sont aussi proches que les chambres de tortures et les chambres à gaz de l’Allemagne nazie. Mais le salut et la rédemption n’en sont jamais absents. La Vérité du Dieu qui s’était montré alors à son peuple, disant "Je suis Jahveh" l’éclaire. La poétesse transforma sa douleur en inspiration.   "Nous les rescapés, vous supplions: Montrez-nous lentement votre soleil. À votre pas conduisez-nous d'étoile en étoile". La langue de Nelly Sachs surgit de la version allemande des Livres de Moïse, du livre de Job, des Psaumes, des livres de lamystique juive. Il en vient le net comme le clair-obscur. Mais d’où vient le rayon lumineux ? Il vient du monde des Justes.La légende juive parle des trente-six tzadikkim: "Le monde n’est jamais sans trente-six tzadikkim qui aperçoivent tous les jours l’image divine". Ainsi, la poésie de Nelly Sachs, qui ne tait aucune destruction, aucune douleur contient, puissamment, l’image de la Reconstruction, non pas en dehors de ce monde, non pas dans un autre monde, mais, de manière aussi énergique que sensible, dans ce monde. Quand elle sombre dans ses profonds états dépressifs, surtout en 1949 après la mort de sa mère toujours alors à ses côtés, la Kabbale la console encore. Elle séjournera à plusieurs reprises en hôpital psychiatrique, en 1962 et surtout vers la fin de sa vie et à chaque fois c’est la lecture de la Bible et plus encore du Zoharet des récits hassidiques qui peut l’aider à continuer à lutter et à vivre. Les clés essentielles de son œuvre sont à trouver au travers de la tradition juive. "Tout est salut dans le secret et vit de souvenir et la mort frémit d’oubli". La poésie de Nelly Sachs a deux niveaux: celui immédiat du lecteur pris par l’émotion, celui alors plus profond qui au fait de la tradition juive, comprend comment dans le travail des mots de Nelly Sachs a prolongé dans le présent tout l’exil d’un peuple. Les mystères de sa poésie sont déduits des interprétations des commentaires hassidiques. Sable, poussière, lumière, langage, pouvoir des mots et des lettres, résurrection, constellations, irriguent ses vers. Son approche de la tradition juive se fait, comme pour beaucoup de juifs de langue allemande , au travers des récits hassidiques de Martin Buber et de sa traduction de la Bible, des écrits de Rozenzweig (traduction d’Isaïe), et enfin de la présentation de la gnose juive par Gershom Sholem.   "Laissez-nous tout bas réapprendre la vie. Sinon le chant d'un oiseau, l'eau dans le seau à la fontaine, pourraient faire se rouvrir notre douleur mal scellée et nous emporter avec l'écume". C’est ainsi par ce mélange de légendes édifiantes et de révélations des mystères que porte chaque mot, chaque voyelle, que Nelly Sachs bâtie sa conscience juive, fort éloignée des textes plus arides comme le Talmud ou autres. C’est par ce mélange de légendes édifiantes et de révélations des mystères que porte chaque mot, chaque voyelle, que Nelly Sachs bâtie sa conscience juive, fort éloignée des textes plus arides comme le Talmud ou autres. En plus de cette culture retrouvée Nelly Sachs découvrit une nouvelle façon d’écrire en allemand, une nouvelle oralité de la langue par la structure hébraïque plaquée sur l’allemand. Ce buisson ardent d’une langue si proche des origines va la brûler à jamais. Elle écrit des psaumes de la nuit qui ont une illumination prophétique. La parole est dite, clamée, prophétique, allant vers l’autre. La poésie de Nelly Sachs est un questionnement. La poésie de Nelly Sachs est un souffle. "Là où le silence parle, naissance et mort surviennent et les éléments se mêlent d’un autre mélange". Sa double démarche de quête mystique et d’amitié épistolaire très longue avec Paul Celan jalonnent alors son parcours. Paul Celan l’admirait mais ne pouvait alors souscrire à sa religiosité, car pour lui Dieu était mort à Auschwitz. Qu’importe leur chemin parallèle fut beau. En 1962 sa poésie s’infléchit profondément dans la mystique et le mystère avec son travail sur son recueil de toute la fin de sa vie "Ardentes énigmes" ou "Énigmes de feu". Elle se tend dans sa poésie vers une poésie cosmique, une religiosité cosmique également. "Je t’écris. Tu es revenu au monde grâce au pouvoir magique des lettres qui à tâtons à toucher ton être, la lumière paraît et le bout de tes doigts irradie dans la nuit".   "Image d’étoile à la naissance des ténèbres comme ces lignes. Nous vous supplions: ne nous montrez pas encore un chien qui mord. Il se pourrait, il se pourrait que nous tombions en poussière, sous vos yeux tombions en poussière". Contre la poussière, matière blême, Nelly Sachs oppose le divin de la lumière et donc l’univers des mots qu’il ne faut pas détruire avec la haine. Ses derniers textes sont empreints d’ésotérisme, ils deviennent fermés sur eux-mêmes, ramassés et obscurs. Au bout de sa route Nelly Sachs s’approchait de l’autre côté de la porte, et ne pouvait en dire les mystères que sous forme cryptée. Sa foi en l’avenir lui vient alors de ses méditations qui se déplient progressivement dans sa vie. Ardentes énigmes et déjà ce précepte: "Mystère à la frontière de la mort. Mets le doigt sur ta bouche, plus un mot, plus un mot". Les lettres de feu devenaient un pouvoir magique comme l’enseigne la Kabbale et Nelly Sachs allait vers cette obscure lumière. La mort n’était pas la mort mais la métamorphose. "Je te l’écris, tu es revenu en ce monde grâce à laforce des lettres magiques". Cela ne pouvait être la disparition dans le néant, mais une autre vie pour elle. Elle attend l’avenir, l’au-delà. Elle vit dans la résurrection, cette résurrection est sa poésie. "Et bientôt on te retrouvera dans le sable et tu seras l’hôte attendu qui vole vers les astres et tu seras consumé dans le feu des retrouvailles, silencieusement". Elle croit aussi en l’État d’Israël qu’elle veut terre de justice. "Terre d’Israël, maintenant que ton peuple, s’en revient des quatre coins du monde, pour écrire à nouveau les Psaumes de David dans ton sable, et au soir de sa moisson chanter, la parole d’accomplissement des veillées célébrantes, peut-être une nouvelle Ruth est-elle déjà là, en pauvreté tenant sacueillette, au partage des chemins de sa migration". On a dit justement que pour Nelly Sachs, "Israël n’est pas qu’un pays, l’histoire juive se fait à toute heure et les prophètes sont aussi présents que la pluie ou le vent". La mort, obstinément présente dans son œuvre, n’arrête pas la vie qui doit être "ce voyage dans la contrée sans poussière". "Dans la mort encore est célébrée la vie" est le titre d’un de ses recueils, ce titre dit sa pensée. La première strophe du poème par lequel débute la lettre que Nelly Sachs envoie le onze septembre 1958 à la famille Celan entre en résonnance avec l’eau-forte "Présence Gegenwart" que Gisèle Lestrange lui avait fait parvenir par l’intermédiaire de Lenke Rothmann.   "Qu'est-ce donc alors qui tient ensemble notre trame ? Pauvres de souffle désormais, nous dont l'âme du fond de minuit s'enfuyait vers lui bien avant qu'on ne sauve notre corps dans l'arche de l'instant". Cette "merveilleuse feuille" à laquelle la poétesse fait référence, constitue à ses yeux "un havre précieux", et peut-être lit-elle alors dans cet enchevêtrement de lignes luttant contre les ténèbres dans une sorte de course "vers", "en direction de", une illustration de la condition du survivant et du poète après Auschwitz qu’elle partage avec celui qu’elle qualifie "d’ami". À cette ligne tracée "de toi, à moi" fera écho dans la lettre du 28 octobre 1959 le méridien de la souffrance et de la consolation reliant Paris à Stockholm,mot qui sera repris une année plus tard, à Darmstadt, par Celan dans le discours qu’il prononce lors de la remise du Prix Büchner qui lui fut décerné en octobre 1960, même s’il confère au "méridien" une dimension poétologique absente chez Nelly Sachs qui désigne par ce qui est pour elle sans doute une simple métaphore le lien entre deux êtres orphelins confrontés, de par leur origine commune, à un même destin et à une résurgence de l’antisémitisme. Celan date d’ailleurs sa rencontre avec Nelly Sachs de sa lecture de deux poèmes extraits du cycle des "Chœurs après minuit" paru dans le recueil "Dans les demeures de la mort", et il cite l’intégralité du "Chœur des orphelins", faisant résonner à la fin de sa lettre l’accusation contre le monde proférée par Nelly Sachs . Stéphane Mosès évoque l’admiration profonde et sincère de Nelly Sachs pour son jeune collègue, dont elle reconnaît, dès sa première lettre datée de 1954, la qualité de poète. "Votre Livre de la Splendeur, votre "Sohar" est près de moi. Je vis dedans. Anges en lettres de cristal, transparence de l’esprit, en action maintenant dans la création, en cet instant. Certes, je demeure dehors, agenouillée sur le seuil, pleine de poussière et de larmes, mais à travers les fentes il vient à moi par la grande porte qui me conduit à la création même, voilée d’un mystère impénétrable, début de la création précédant tout début. Lorsque Dieu se retira en exil afin de créer un espace pour le monde à partir de ce retrait de lui-même en lui-même. Que chacun de vos souffles créateurs à venir soit béni qui contient la face spirituelle du monde". Si Celan remercie cordialement Nelly Sachs pour ses témoignages d’admiration, sans doute juge-t-il que le refuge que la poétesse cherche dans la mystique, et qu’elle souhaiterait lui fairepartager, la rend aveugle au monde. "Il est des pierres qui sont comme des âmes, quand toi, tu dresseras tes murs".   "Nous les rescapés, nous serrons votre main, nous reconnaissons votre œil. Mais seul l'adieu nous maintient encore ensemble, l'adieu dans la poussière nous maintient ensemble avec vous". Puis Celan prend le relais durant les mois où Nelly Sachs traverse l’enfer. Lui aussi a besoin de ses poèmes à elle, de leur présence quasi palpable: "Je t’en prie, alors recommence à écrire. Et laisse cela s’acheminer vers nos doigts", il veut la préserver de l’asphyxie, l’extraire de la nasse qui entrave sa respiration, réitérant, sur le mode du profane et de l’humain, le geste du scribe du Zohar ou celui de Beryll, l’un des trente-six serviteurs de Dieu, artisan du sauvetage de l’alphabet englouti dans les eaux du déluge. Au lendemain de la non-rencontre à Stockholm, les lettres de Celan s’espacent. Nelly Sachs ne lui en tient pas rigueur: "Ai attendu si longtemps de tes nouvelles, mais peut-être vous ai-je fait mal, à l’époque dans mon désespoir au milieu de la traversée des enfers". Cette clarté qu’il avait convoquée dans sa lettre d'août 1960, pour tenter d’arracher son amie aux mailles du filet, dans ce qui demeure sans doute le plus bel hommage jamais rendu à Nelly Sachs: "Je pense à toi Nelly, toujours,nous pensons, toujours, à toi et à ce qui est vivant à travers toi. Te rappelles-tu, lorsque nous parlions une deuxième fois de Dieu, dans notre maison qui est la tienne, celle qui t’attend, te rappelles-tu encore ce reflet d’or qui était sur le mur ? C’est toi, c’est ta proximité qui rendent de telles choses visibles. Elles ont besoin de toi au nom également de ceux dont tu te sais et te sens si proche, elles ont besoin de ton être-ici-et-parmi des êtres d’humanité. Elles auront besoin de toi encore longtemps, elles cherchent ton regard. Ce regard, envoie-le de nouveau dans ce qui est ouverture, donne-lui tes paroles vraies, tes paroles libératrices, confie-nous à ce regard, nous tes compagnons de vie, tes accompagnateurs de vie, donne-nous d’être, nous les êtres libres, les êtres les plus libres de tous, d’être les debout-avec-toi-dans-la-lumière". Nelly Sachs meurt le douze mai 1970, le jour même de l’enterrement de Paul Celan qui venait de se suicider et dont on venait enfin de retrouver le corps. Elle aura finalement capitulé devant le poids de la mémoire et de la douleur. "J’attends dans un état de grâce le jour nouveau". Nelly Sachs allume des brasiers d’énigmes, la raison ayant failli et par tout un réseau de symboles elle crée une nouvelle cosmogonie de son peuple. Ses prophéties, ses berceuses, ses messages d’ailleurs, sont sa poésie. Elle vole au-dessus du chaos du monde, une part dans la nuit, une part en pleine lumière.   Bibliographie et références:   - Martine Broda, "Nelly Sachs" - Robert Dinesen, "Nelly Sachs" - Mireille Gansel, "Nelly Sachs et Paul Celan" - Claude Mouchard, "Nelly Sachs" - Gabriele Fritsch-Vivié, "Nelly Sachs" - Dorothee Ostmeier, "Nelly Sachs" - Carola Opitz-Wiemers, "Nelly Sachs" - Georges Ueberschlag, "Nelly Sachs" - Bernard Pautrat, "Lettres de la nuit" - Hans Hartje, "Nelly Sachs" - Stéphane Mosès, "Paul Celan" - Lionel Richard, "Brasier d'énigmes"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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