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Par : le 01/09/25
Cela faisait des semaines, peut-être des mois, que notre univers BDSM était en suspens. Vicky n’est pas seulement ma soumise : elle est aussi ma femme, la mère de nos trois enfants. Concilier une vie de famille bien remplie et nos jeux de domination n’a rien d’évident. Ces derniers temps, notre couple « vanille » a traversé des turbulences, stress du quotidien, fatigue, incompréhensions, qui ont éteint en nous l’énergie de nos rituels nocturnes. L’envie était là, tapie sous la routine et les déceptions, mais ni elle ni moi n’avions vraiment la tête à ça.   J’ai progressivement compris que Vicky est une bedroom sub, une soumise des chambres à coucher. Pour elle, une séance aboutit presque toujours à du sexe, à un orgasme libérateur. Elle recherche le frisson érotique plus que la discipline pure. Moi, à l’inverse, c’est la soumission psychologique et ritualisée qui m’attire : cette danse des esprits où le plaisir ne naît pas forcément de la jouissance sexuelle, mais de l’abandon total, de la transformation mentale. Ce décalage a parfois créé des malentendus : elle attendait souvent la récompense charnelle quand moi je cherchais à prolonger le suspense et à explorer ses limites intérieures.   Hier pourtant, à ma grande surprise, c’est Vicky qui est venue me trouver. « Est-ce qu’on pourrait… une séance, ce soir ? » Son regard fuyait le mien, comme si elle craignait que je refuse. J’ai lu dans ses yeux un mélange de manque et de peur. Manque de ce lien de domination qui nous unit, peur de ce que cela pourrait réveiller après une si longue pause. J’ai simplement répondu : « Ce soir, 22h30. Tiens-toi prête. » Son soulagement était palpable.   J’ai eu toute la journée pour réfléchir à ce retour tant attendu. Je savais déjà que je ne la conduirais pas sur le terrain confortable qu’elle espérait. Au fond de moi, je m’étais fixé une règle claire : pas de sexe ce soir. Pas d’orgasme pour elle, ni pour moi. Si Vicky désirait replonger, ce ne serait pas pour une simple partie de plaisir sous la couette, mais pour goûter à l’obéissance pour elle-même. Je voulais qu’elle découvre un plaisir différent : celui de se soumettre sans autre but que l’abandon, sans la consolation d’une jouissance finale. Mon intention était de raviver notre lien de domination en lui imposant cette vérité brute : la domination sans consolation, la soumission sans récompense immédiate.   Dès le matin, je lui ai donné des consignes précises pour la préparer mentalement. « Aujourd’hui, tu ne te douches pas, tu ne mets ni parfum ni déodorant. » Mon message était calme et sans appel. Vicky a écarquillé les yeux une seconde, puis a simplement répondu : « Oui, Maître. »   J’ai ajouté : « À intervalles aléatoires, tu glisseras ta culotte dans ton intimité et tu la garderas aussi longtemps que possible. Je veux que tu t’imprègnes de toi-même… et moi, je veux respirer ça. »   En ce moment, j’accorde une importance presque obsessionnelle aux odeurs. Les parfums artificiels m’importent peu ; ce que je désire, c’est l’essence naturelle de son corps, surtout après une journée sans artifice. L’odeur musquée de sa peau, l’arôme puissant de son sexe tenaillé de désir ou de frustration, son odeur, sa vérité. En lui imposant de porter sa petite culotte enfoncée en elle, je savais qu’à la nuit tombée ce morceau de coton serait saturé de son humidité, de sa sueur, de ce parfum poivré et intime qu’aucun flacon ne pourrait reproduire.   Pendant qu’elle vaquait à ses occupations quotidiennes avec ce secret glissant entre ses cuisses, moi, je me préparais de mon côté. J’ai rassemblé le martinet, une corde de jute souple que j’utilise rarement, et un large bandeau de satin noir. J’ai placé des glaçons au congélateur en prévision. À un moment, j’ai même pris le temps de revoir un tutoriel de bondage simple, un nœud pour attacher ses poignets derrière sa tête. Si Vicky aimait tant être ligotée, j’allais le lui offrir, avec précision. Chaque détail de la soirée était pensé pour la surprendre et la déstabiliser, pour l’emmener là où elle ne s’attendait pas.   Avant l’heure dite, je suis entré dans la chambre pour disposer l’espace. Une guirlande lumineuse diffusait une lueur tamisée. Devant la coiffeuse de Vicky, j’ai placé le tabouret à la bonne distance. C’est là que je voulais qu’elle se tienne, face à elle-même. Un face-à-face avec son reflet, prélude à tout ce qui allait suivre.   La séance   22h30. Quand j’ai pénétré dans la chambre, Vicky était déjà en position, comme ordonné. Nue, assise sur le petit tabouret devant la coiffeuse, les mains croisées bien sagement derrière la tête, elle m’attendait. Son dos droit trahissait sa nervosité : je voyais à sa nuque raide qu’elle retenait son souffle. Nos regards se sont croisés dans le miroir. Elle était magnifique, sa peau éclairée avec douceur, ses cheveux retombant en vagues sur ses épaules, mais je ne cherchais pas sa beauté de femme en cet instant. Je cherchais autre chose, quelque chose qu’elle-même n’était pas sûre d’avoir encore.   Je refermai la porte sans bruit et m’avançai derrière elle. Dans le miroir, mes yeux accrochèrent les siens. Je me tenais droit, calme, l’ombre de son Maître reprenant sa place. D’une voix posée, je lui donnai la première consigne de la soirée :   — « Regarde-toi. »   Vicky leva la tête et fixa son propre reflet. Je devinais le tumulte dans sa tête, se sentait-elle ridicule, vulnérable, excitée ? Probablement un peu de tout cela à la fois. Ma main se posa avec douceur sur son épaule nue. Sous mes doigts, je sentis un frisson la traverser. Elle avait la chair de poule.   — « Qu’est-ce que tu vois ? » demandai-je froidement en inclinant la tête, mon visage tout près du sien dans le miroir.   Elle hésita un instant, entrouvrant les lèvres sans trouver ses mots. Puis, croyant bien faire, elle souffla :   — « Je vois… une soumise, Maître. »   Je plissai légèrement les yeux. Non. Ce n’était pas la vérité, pas encore. Son regard trahissait autre chose : une certaine timidité, une retenue. Je ne voyais là surtout que ma femme du quotidien, qui jouait à prononcer ce mot pour me satisfaire. Sa réponse sonnait creux, automatique.   Je me penchai, mes lèvres frôlant presque son oreille :   — « Moi, je ne vois que ma Vicky… ma femme. Mais ce soir, elle va disparaître. » Mon ton restait bas, doux-amer. « Ce soir, tu vas cesser d’être ma femme. Tu vas devenir ma soumise. Entièrement. »   Dans le miroir, ses yeux s’abaissèrent d’eux-mêmes, comme sous le coup d’une honte soudaine ou d’une excitation coupable, sans doute un peu des deux. Son souffle s’accéléra légèrement. Ma main quitta son épaule pour glisser lentement le long de son dos, du bout des doigts. Tu es à moi…, murmurais-je.   Je laissai s’écouler quelques minutes de silence. Je voulais qu’elle se confronte vraiment à son image, qu’elle sente le poids de cet instant. Derrière elle, je continuai de la frôler tout en légèreté : un effleurement sur le côté de son cou, une caresse sur le haut de ses bras. Pas de quoi la soulager, juste assez pour faire courir sur sa peau de nouveaux frissons. Je voyais ses petits poils se dresser tandis que je dessinais des cercles du plat de la main entre ses omoplates. Ses tétons se durcirent, autant sous l’effet de ces frôlements que du mélange d’appréhension et de désir qui montait en elle. L’atmosphère se chargeait, dense, intime.   Quand je jugeai qu’elle avait suffisamment fait face à elle-même, à cette femme encore trop « femme » dans le miroir, j’ordonnai d’une voix soudain plus ferme :   — « Lève-toi. Suis-moi. »   Elle obéit sans un mot, se levant du tabouret. Je notai la légère raideur de ses gestes : Vicky retenait toujours une part d’elle-même. Elle exécutait l’ordre, mais son esprit devait encore lutter contre mille pensées parasites. D’un pas décidé, je la conduisis hors de la chambre, jusque dans la salle de bain attenante.   Le sol carrelé était froid sous nos pieds nus.   — « À genoux, là. » Je pointai du doigt le tapis devant la douche.   Elle s’agenouilla aussitôt, posant ses fesses sur ses talons, la poitrine haute, les yeux baissés.   — « Déshabille-moi. »   Vicky releva enfin les yeux vers moi. Sa réponse glissa dans un murmure :   — « Oui, Maître. »   Elle s’avança sur les genoux et ses mains s’attelèrent aussitôt à la tâche. Délicatement, elle fit glisser mon pantalon vers le bas, m’aidant à enjamber le tissu pour m’en libérer. Elle plia le vêtement et le posa sur le côté. Son visage se retrouva à hauteur de mon caleçon,je vis ses narines frémir légèrement en devinant le galbe durci de ma virilité sous le tissu. Elle fit glisser mon sous-vêtement le long de mes cuisses, libérant mon sexe déjà partiellement en érection. Elle était belle ainsi, agenouillée et appliquée, docile. Dans ces moments-là, on aurait dit qu’une sorte de paix l’enveloppait : la paix de l’acceptation de sa place.   Entièrement nu à présent, j’entrai sous la douche à l’italienne et j’ouvris l’eau tiède.   — « Relève-toi et viens. »   Elle entra à sa suite dans la cabine. L’eau ruisselait sur mes épaules et mon dos, éclaboussant un peu son corps nu à elle aussi. Elle frissonna mais se tenait prête, les yeux baissés en attente de mes ordres.   — « Tu vas me laver, Vicky, » ma voix claqua doucement sous le bruit de l’eau. « Avec dévotion. Chaque centimètre de moi doit être propre. Et si tu bâcles ta tâche… » Je lui relevai le menton d’un doigt pour qu’elle me regarde. « …tu seras punie. Tu le sais. » Mon autre main effleura la courbe de ses seins alourdis tandis qu’elle se penchait déjà pour attraper le gel douche. Je pinçai délicatement un de ses tétons durs.   Elle hocha la tête vivement :   — « Oui, Maître. Je ferai de mon mieux. »   Dans ses yeux, j’aperçus alors un éclair d’appréhension. Elle venait de comprendre que cette séance ne serait pas ce qu’elle avait pu imaginer. Qu’il n’y aurait pas de tendre prélude sous les draps menant à des corps entremêlés dans des soupirs de plaisir. Elle me connaît : en entendant mon ton inflexible et en me voyant ainsi, pragmatique sous la douche, elle a compris que j’avais en tête un scénario plus dur, plus froid. Que j’attendais autre chose d’elle qu’une amante. Je l’ai vue accepter cela en silence,ses pupilles se sont dilatées légèrement sous l’effet d’une crainte sourde, et j’ai remarqué qu’elle serrait un instant les cuisses dans un réflexe vite réprimé. Peut-être un geste pour se rassurer, ou pour étouffer un émoi naissant. Elle était déçue.   Vicky s’appliqua à me savonner, bien qu’au début ses mouvements fussent un peu mécaniques. Ses doigts savonnaient mes bras, mon torse, sans oser trop s’attarder sur mes parties intimes. Je la sentais encore réservée, presque réticente. Je choisis de ne pas la corriger immédiatement : ce n’était pas le moment de la braquer pour un détail. Je connais son côté brat, ce petit démon intérieur qui parfois teste mes limites en manquant volontairement d’ardeur ou d’initiative. Si j’avais sévi trop tôt, elle se serait crispée, et la séance n’aurait pas pu atteindre la profondeur que je visais. Je la laissai donc me laver à son rythme, notant toutefois chaque caresse tiède de ses mains savonneuses sur ma peau.   Peu à peu, ses gestes devinrent plus fluides. Elle se mit à genoux pour passer l’éponge sur mes jambes, entre mes orteils. Je laissai échapper un soupir de contentement lorsqu’elle entreprit de frotter doucement mes pieds, une besogne humble qui la plongeait déjà dans un état d’esprit servile. La voir agenouillée, astiquant mes mollets et mes cuisses, m’emplit d’une satisfaction sereine.   Lorsque j’estimai être rincé à la perfection, j’actionnai la poignée pour couper l’eau. Un silence relatif retomba, seulement troublé par le clapotis de quelques gouttes le long des parois. Vicky levait la tête vers moi attendant la suite.   Je la désignai du doigt et ordonnai :   — « À genoux. »   Elle l’était déjà, mais comprit que je voulais qu’elle se redresse sur les genoux plutôt que de rester assise sur ses talons. Elle se redressa donc, dos droit malgré l’étroitesse de la cabine, ses yeux grands levés vers moi.   Je posai ma main sur sa tête, un geste presque tendre, vite contredit par mes paroles :   — « Maintenant, tu vas finir ma toilette avec ta langue. »   Un éclair traversa son visage. Je sentis son cou se raidir sous ma paume. Ce n’était pas de la surprise. C’était de la déception. Elle avait parfaitement entendu. Mais ce n’était pas ce qu’elle attendait. Elle espérait une scène plus charnelle, plus tendre, plus classique. Pas cette plongée soudaine dans l’humiliation pure.   Elle resta muette une seconde, puis baissa les yeux. Et malgré cette frustration que je lisais dans ses gestes et sa respiration courte, elle répondit simplement, doucement :   — « Oui, Maître. »   J’ancrai mon regard dans le sien :   — « Lèche-moi. Chaque centimètre. Je veux que tu me nettoies de ta langue. »   Mon sexe, à quelques centimètres à peine de son visage, palpitait déjà à l’idée de ce qui allait suivre.   Je percevais son intense hésitation. Ce n’était pas de la honte. C’était de l’agacement. Elle ne voulait pas ça, pas ce genre de scène. Ce n’était pas ce qu’elle avait en tête en me réclamant une séance. Et je le savais. Une tension flottait entre nous, muette mais palpable. Elle ne disait rien, mais je voyais ses mâchoires se crisper, sa respiration s’accélérer, ce petit froncement de sourcils qu’elle réprime à peine. Elle lutta un bref instant contre son envie de protester, puis baissa les yeux. Lentement, ses poings se dénouèrent sur ses cuisses. Elle ravala ce qui restait de résistance et murmura simplement :   — « …Oui, Maître. »   Docile, elle tira la langue et l’apposa timidement sur ma hanche, là où perlait une goutte d’eau. Ce petit geste de pointe, hésitant, me fit frissonner. Encouragée par ce frisson qu’elle sentit chez moi, elle recommença, plus franchement. Elle passa sa langue le long de ma hanche jusqu’à mon flanc, ramassant l’eau et le savon résiduel. Puis elle descendit sur le haut de ma cuisse, léchant la peau encore tiède sous l’effet de la douche.   Une décharge d’excitation me traversa de part en part. Voir ma femme, d’ordinaire si fière, se transformer en esclave de bain, le visage humblement baissé sur mon corps, m’électrisait. Mon sexe, déjà durci, se dressa complètement devant son front. Je sentais mon cœur battre plus vite, une chaleur intense envahir mon bas-ventre. C’était grisant.   Je dois avouer que j’ai toujours été stimulé par ses résistances vaincues. Bien avant que nous n’explorions le BDSM, il y avait en moi cette part trouble qui aimait la voir lutter un peu, émotionnellement ou physiquement, avant de céder. La voir parfois fondre en larmes après une dispute, puis se blottir contre moi pour chercher du réconfort… ces moments paradoxaux éveillaient déjà en moi un désir presque cruel, mêlant protection et domination. Aujourd’hui, dans ce rôle consenti, chaque parcelle d’elle qui se soumet après avoir hésité est pour moi un aphrodisiaque puissant.   Vicky, à genoux sous ma main, léchait désormais consciencieusement mes cuisses, remontant vers mon bas-ventre. Ses mouvements, d’abord maladroits, gagnaient en assurance. Elle variait la pression de sa langue : tantôt large et plate contre ma peau, tantôt pointue pour tracer des sillons le long de mes muscles.   Cependant, je remarquai vite qu’elle évitait soigneusement l’endroit le plus intime. Mon sexe tendu se trouvait à hauteur de son visage, tout près de ses lèvres et de sa langue, mais elle l’ignorait délibérément. À la place, elle léchait autour, passant du bas de mon ventre à l’aine opposée, m’entourant d’attentions tout en esquivant mon membre raidi. C’était une petite défiance savamment calculée : elle exécutait mon ordre tout en se refusant à vraiment me satisfaire.   Je laissai échapper un léger grognement, à la fois frustré et amusé. Ah, la voilà, cette petite insolente qui pointait le bout de son nez ! Malgré la situation humiliante, Vicky trouvait encore le moyen de jouer sur les mots de mes ordres. Je n’avais pas explicitement dit « lèche-moi le sexe », seulement « chaque centimètre ». Elle profitait de cette ambiguïté, espérant sans doute que je la corrigerais, cherchant probablement à tester jusqu’où j’irais.   Un sourire prédateur étira mes lèvres. Très bien. Le jeu du chat et de la souris était lancé. Sans un mot, j’ai refermé mes doigts autour de ma queue et l’ai redressée, la tenant fermement érigée devant son visage. Mes testicules pleins se trouvaient maintenant juste sous son nez. Vicky suspendit ses mouvements, figée par cette invitation muette. Je la sentis retenir son souffle. Elle leva vers moi des yeux incertains ; en retour, je lui lançai un regard noir, chargé d’avertissement.   Son insolence m’avait effleuré l’espace d’une minute, et déjà l’envie me brûlait de la punir. Mon autre main me démangeait de s’abattre sur sa joue pour lui rappeler durement qui décidait ici. Je la contins pourtant, préférant les mots au geste pour l’instant. D’une voix basse et mordante, je corrigeai :   — « Lèche tout, Vicky. Maintenant. Comme la bonne soumise que tu prétends être. Je veux que tout soit propre, compris ? »   Elle déglutit, comprenant que la plaisanterie était terminée.   — « Oui… Maître. »   D’une petite langue docile, elle vint timidement laper mes bourses. Le contact chaud et humide de sa bouche à cet endroit sensible m’arracha un soupir rauque de plaisir. Je relâchai un peu ma prise à la base de ma verge, savourant comme elle s’appliquait désormais avec zèle : elle embrassait chaque testicule, les léchait de bas en haut, récoltant chaque goutte d’eau et de sueur comme on dégusterait un fruit rare.   Je la laissai faire quelques secondes, les yeux mi-clos. Son obéissance retrouvée était un baume exquis sur mon autorité ébranlée. Elle glissa sa langue sous mes bourses, les soupesant de sa lèvre supérieure, puis remonta en longues coulées chaudes jusqu’à la base de mon sexe. J’entendais son souffle fort alors qu’elle s’occupait de moi avec une déférence renouvelée.   Puis, sans crier gare, je décidai de porter le coup de grâce à sa fierté. D’un pas, je pivotai à demi, cambrai le dos, lui offrant une vue sans équivoque sur la part la plus honteuse que je pouvais lui présenter : mon anus.   Mon ordre claqua, impitoyable. « Lèche-le. Nettoie-moi partout, j’ai dit. »   Je sentis son corps se crisper, ses épaules se raidir. Elle marqua une franche hésitation. Son souffle chaud caressait mon sillon fessier sans qu’elle n’ose avancer la langue. À la place, elle déposait de petits baisers humides, papillonnant sur la peau de mes fesses dans l’espoir d’y suffire. Je devinais combien l’humiliation devait être cuisante. Cette femme fière, était maintenant là, à genoux dans une douche, le visage enfoui entre les fesses de son mari…   Mais c’est exactement là que je la voulais : à ce point de rupture où tout son ego se débat en elle.   — « Allez… applique-toi, Vicky. C’est un ordre, » dis-je d’un ton traînant qui ne laissait place à aucun refus.   Elle inspira profondément, à plusieurs reprises, comme pour se donner du courage. Puis, vaincue, je la sentis céder : sa langue timide vint enfin effleurer la rosette de mon anus. Une décharge brûlante et animale me remonta l’échine. Oh bon sang… Un grognement rauque m’échappa. Sa langue, d’abord petite flamme hésitante, s’affirma un peu plus après ce premier contact. Elle lapa autour du muscle, puis directement dessus, par de lentes pressions plates. Je poussai un soupir de bien-être, profondément satisfait par ce tournant de la situation. Physiquement, le plaisir était intense, des ondes exquises irradiaient depuis ce point hyper-sensible vers mon bas-ventre, alimentant l’érection lourde que je maintenais de la main. Psychologiquement, c’était encore plus fort : je venais de faire basculer ma femme un cran plus loin dans l’abnégation. Elle m’offrait sa soumission ultime.   Je savourai pleinement cet instant. Vicky léchait mon trou avec une application maladroite mais évidente à présent. Par instants, elle manquait de précision, s’égarant sur ma fesse ou n’osant pas vraiment enfoncer sa langue.   — « Oui… continue… c’est bien… » m’échappai-je entre deux râles de contentement.   Au bout de quelques dizaines de secondes, je jugeai que l’humiliation avait assez duré. Vicky haletait, secouée, incapable de soutenir mon regard ne serait-ce qu’un instant. De ses lèvres humides coulait un mince filet de salive mêlé d’eau. Sa poitrine se soulevait vite. Dans sa posture effondrée je lisais aussi une sorte de défaite paisible. Elle avait fait ce que j’exigeais, malgré son dégoût, et j’étais satisfait. Une partie d’elle, paradoxalement, devait être soulagée et fière de m’avoir obéi jusqu’au bout.   Je saisis une grande serviette sur le porte-serviettes et la jetai sur elle.   — « Essuie-moi. » dis-je simplement, d’une voix encore imprégnée du plaisir qu’elle venait de me donner.   Les yeux baissés, Vicky s’exécuta. En silence, elle tapota la serviette sur mon torse, mon dos, mes jambes, épongant les gouttes. Sa respiration se calmait peu à peu. En la voyant ainsi faire, docile et endeuillée de son orgueil, je ressentis une bouffée de fierté à mon tour de l’avoir menée là, sur ce terrain de soumission.   Sans un mot de plus, je la reconduisis vers la chambre. Sa peau nue frissonnait au contact de l’air plus sec du couloir. Je sentais son pas derrière moi, comme si elle flottait dans un état second, entre honte et soulagement, entre confusion et l’étrange fierté d’avoir franchi une épreuve.   De retour dans la chambre faiblement éclairée, je la fis se placer au centre de la pièce, puis je la contournai pour me poster face à elle. Mon regard descendit lentement le long de sa silhouette. Je remarquai, en baissant plus le regard, une petite chose dépassant légèrement de son intimité… sa culotte. Elle l’avait insérée en elle, comme je l’avais exigé, et elle y était toujours, gorgée à présent des sucs de son désir et du fruit de son humiliation. À cette vision, un sourire satisfait étira ma bouche.   — « Retire-la. Lentement. »   Elle obéit. Ses doigts glissèrent entre ses cuisses, pincèrent le tissu trempé, et commencèrent à l’extraire. Le bruit était obscène, mouillé, parfait. Le coton gorgé de fluides résistait légèrement, accroché à ses lèvres gonflées, puis se détacha lentement, laissant un mince filet de lustration entre ses jambes. Une offrande. Elle me tendit la culotte du bout des doigts.   Je la pris sans un mot. La porta à mon visage. Et respira profondément. Mes narines se remplirent de sa quintessence. Mon Dieu… C’était puissant et exquis, exactement comme je l’avais imaginé en fantasmant toute la journée. Mes paupières frémirent sous l’effet de ce nectar olfactif. Je lâchai un soupir d’aise presque extatique, exagérant à peine mon plaisir pour qu’elle le voie bien.   Elle me donnait quelque chose d’elle, là, tout de suite, quelque chose de cru, d’animal, et je l’accueillais sans dégoût, bien au contraire, avec avidité. Cette réalisation la bouleversa : elle commençait peut-être à comprendre que dans ce jeu, rien d’elle ne me répugnerait, pas même ses senteurs les plus secrètes.   Je me redressai lentement, tenant toujours la culotte détrempée entre mes doigts. Vicky se tenait immobile. J’approchai le chiffon mouillé de son visage.   — « Tu la sens ? » murmurai-je.   Elle acquiesça d’un petit mouvement de tête, le regard trouble.   — « C’est toi, ça... »   Elle cligna des yeux. Je continuai sans faillir :   — « Ouvre la bouche. »   Son regard s’agrandit elle obéit : lentement, ses lèvres s’entrouvrirent. Sans attendre, je roulai la culotte en boule et la fourrai dans sa bouche grande ouverte. Elle étouffa un petit cri. Enfonçant le tissu du bout des doigts, je veillai à ce qu’il soit entièrement logé derrière ses dents. Sa mâchoire fut distendue par ce bâillon improvisé ; je la vis tenter de déglutir tant l’étoffe envahissait sa langue et son palais. Aussitôt, la saveur salée-acide de ses fluides et de sa sueur envahit ses papilles, son visage se plissa sous l’assaut de ce goût puissant d’elle-même.   Je n’étais pas rassasié de cette vision. Je voulais sceller son silence et sa souillure. J’attrapai sur la commode le ball gag en silicone noir que j’avais préparé. Rapide et méthodique, j’insérai la boule dans sa bouche, par-dessus la culotte déjà là, et bouclai la sangle derrière sa nuque. Le cuir se mêla à ses mèches. Voilà : sa bouche était scellée, gorgée de son propre sous-vêtement, son cri muselé par la boule que j’avais bien serrée. Elle ne pourrait plus rien prononcer distinctement sans mon autorisation.   Vicky baissa les yeux, comme je lui ai appris à le faire. Je lui ai formellement interdit de soutenir mon regard lorsque je la réduis à l’état d’objet : j’aime sentir dans la courbe de ses cils baissés toute sa soumission. Là, tout de suite, elle ressemblait à une poupée, offerte à mes caprices.   Je pris enfin le large bandeau pour les yeux,, simple et opaque, et m’approchai d’elle pour le lui passer autour de la tête. Dans le noir complet, privée à la fois de la parole et de la vue, elle inspira un grand coup. Ses narines frémissaient, son monde se limitait à son parfum entêtant qui emplissait sa bouche et son nez.   — « Position d’inspection. » ordonnai-je d’un ton clair.   Immédiatement, malgré sa cécité soudaine, elle s’exécuta : elle écarta les jambes d’environ la largeur de ses épaules et croisa ses poignets derrière la tête, doigts entrelacés. Cette posture, nous l’avions répétée des dizaines de fois : ainsi doit-elle se présenter quand je l’examine. Je fis un pas en arrière pour la contempler. Quelle vision sublime : Vicky, nue, debout au milieu de la chambre, vulnérable et belle, les seins fièrement projetés en avant par la position des bras, le dos légèrement cambré, le pubis exposé, et ce bandeau noir soulignant la pâleur de sa peau frissonnante… Elle était une œuvre offerte à mon bon plaisir.   Je m’approchai et entrepris de l’inspecter, comme on le ferait d’une jument ou d’une esclave sur un marché. Mes mains fermes parcoururent son corps méthodiquement. Je commençai par le haut : je passai la paume sur ses cheveux, puis sur son front, ses joues.   Je continuai la descente. Mes mains se posèrent sur sa taille fine, puis coulèrent sur la courbe de ses hanches. J’y écartai les doigts en éventail. Une bouffée de possessivité me traversa. Je devais la nourrir à nouveau de mon autorité pour qu’elle reprenne vie.   Je collai mon nez au creux de son aisselle et aspirai longuement. L’odeur brute de sa sueur, accumulée depuis le matin sur sa peau non lavée, m’emplit les narines. Un parfum puissant, piquant, à en perdre la tête. Je fermai les yeux une seconde, étourdi par cette senteur bestiale.   — « Hmmm… » laissai-je échapper dans un grognement appréciateur.   Je repris mon inspection tactile en passant maintenant derrière elle. Mes paumes caressèrent la chute de ses reins, glissèrent sur la rondeur de ses fesses. Je retrouvai sous mes doigts la texture moelleuse de sa chair, encore fraîche et intacte, cela ne durerait pas, je prévoyais de la marquer de rouge sous peu. Je notai avec plaisir qu’elle était gonflée, signe qu’en dépit, ou à cause, de tout ce qu’elle vivait, elle était excitée. Son corps ne mentait pas.   Mes doigts s’approchèrent pour confirmer : je les glissai sans prévenir le long de la fente visqueuse de son sexe. Deux doigts caressèrent ses lèvres intimes, s’enduisant aussitôt d’un mélange de mouille tiède et de salive résiduelle du tissu. Je trouvai son clitoris, dur comme une petite noisette, sous mon index. Elle bascula le bassin en avant instinctivement, cherchant plus de contact, mais je retirai ma main aussitôt, laissant son bouton orphelin et palpitant d’envie.   — « Reste immobile. »   Elle se figea de nouveau, un gargouillis suppliant s’échappant de sa gorge.   — « Bonne fille… » murmurai-je. Je caressai sa hanche d’une main pour la féliciter silencieusement de son endurance. Privée de vue et de voix, chaque petit geste de ma part prenait pour elle une ampleur sensorielle démultipliée.   Sans prévenir, j’attrapai alors un des glaçons que j’avais disposés dans un bol sur la coiffeuse. Il était bien formé, solide et glacé entre mes doigts. Vicky, ne voyant rien, ne s’attendait à rien. Un rictus en coin aux lèvres, je posai le glaçon tout en haut de sa nuque, à la naissance de la colonne vertébrale.   Elle eu un petit tressaillement au contact du froid extrême sur sa peau. Un cri étouffé se perdit contre la culotte dans sa bouche :   — « Hhmmmpf ! »   Ses bras frémirent et j’entendis le cliquetis de la boucle du bâillon tandis qu’elle secouait la tête par réflexe. Mais elle se maîtrisa admirablement vite, se rappelant mes consignes : ses mains resterent en place derrière sa tête, son dos bien droit, malgré le glaçon qui commençait à fondre lentement le long de sa colonne.   Un sourire fier étira mes lèvres. Sa formation portait ses fruits. Avant, elle n’aurait pas tenu une seconde ; elle aurait gloussé, gigoté, peut-être même arraché le bandeau en protestant. Mais là, ce soir, elle demeurait stoïque, offerte, la soumise parfaite.   Je fis voyager le glaçon avec lenteur le long de son dos cambré. Un sillon glacé se traçait sur sa peau en frissons visibles. Je m’appliquai à suivre chaque vertèbre, descendant inexorablement vers le creux de ses reins. Vicky tremblait, mais n’émettait que de petits gémissements étouffés. Quelle maîtrise ! J’étais profondément impressionné, et quelque part ému de la voir ainsi surmonter ses instincts pour me plaire.   Arrivé en bas de son dos, je fis glisser le glaçon autour de la courbe d’une fesse, puis de l’autre, dessinant des arabesques glacées sur ces globes tendres. Je contournai ainsi son bassin et ramenai le glaçon froid sur son ventre. Elle contracta aussitôt ses abdominaux sous l’effet de surprise, comme pour fuir ce contact polaire, mais elle ne broncha toujours pas. Je laissai la glace fondre un peu sur son nombril, puis la fis remonter entre ses seins. Ses pointes durcies frissonnaient, la peau tout autour se plissait sous l’agression du froid. Je passai le glaçon sur un téton brun, puis sur l’autre, Vicky lâcha un couinement étouffé à ce supplice inhabituel, mais sa cage thoracique se soulevait toujours en silence, acceptant l’épreuve.   Je continuai ma descente givrée plus au sud, contournant son mont de Vénus et longeant le haut de ses cuisses. Quand le glaçon effleura sa vulve trempée, elle ne chercha ni à fuir ni à refermer les jambes. Elle encaissait, soumise jusqu’au bout.   Je broyai le glaçon à moitié fondu entre mes doigts, le laissant choir au sol. Mon jouet frissonnait de partout, grelottant presque. Je décidai que cela suffisait. D’une main douce, je retirai le bandeau de satin qui couvrait ses yeux. Elle papillonna des paupières, momentanément aveuglée par le faible halo de la lampe après l’obscurité totale.   Ses prunelles, encore un peu dans le vague, finirent par se fixer sur moi. Je me contentai de lui adresser un regard fier, pour qu’elle comprenne que j’étais fier d’elle. Derrière son bâillon, je vis la commissure de ses lèvres s’étirer en un imperceptible sourire, celui d’une élève félicitée sans mots.   Je pris mon temps pour détacher la lanière de cuir du ball gag et déloger délicatement la boule de sa bouche. Le bâillon tomba, entraînant avec lui la petite culotte détrempée qui chuta au sol. Elle toussa légèrement, reprenant difficilement son souffle. Sa mâchoire devait être endolorie d’être restée forcée ouverte si longtemps. Je la laissai respirer quelques instants, gardant ma main posée sur son épaule pour l’ancrer.   — « Regarde-moi, » dis-je doucement.   Elle leva vers moi un regard trouble, ses lèvres rougies entrouvertes, incapable de former le moindre mot. Je la fixai intensément :   — « Tu as bien tenu. Très bien même. »   Elle hocha la tête faiblement, un soupir tremblant glissant de sa bouche irritée.   Mais l’heure n’était pas à la tendresse. J’avais encore des épreuves en réserve pour elle. Je voyais qu’elle était enfin dans l’état d’esprit voulu, docile, plus calme. Il était temps de continuer pour ancrer plus profondément cette transformation.   Je m’écartai d’un pas et haussai le ton pour donner l’ordre suivant :   — « Mains contre le mur, Vicky. »   Elle sursauta légèrement à la soudaineté de mon ton après cette accalmie relative, mais obtempéra aussitôt. Le mur n’était qu’à un mètre derrière elle. Elle y posa ses paumes ouvertes, doigts écartés, à hauteur de son visage.   Instinctivement, elle cambra les reins et écarta de nouveau les pieds pour assurer son équilibre, sa poitrine frôlant presque la paroi. Je me plaçai derrière elle et posai une main sur sa nuque, appuyant légèrement pour qu’elle comprenne de coller sa poitrine et son front contre le mur.   — « Jambes plus écartées. Oui… comme ça. »   Elle arqua davantage les cuisses, s’inclinant pour que son buste soit bien à plat contre le mur.   Je me penchai à son oreille, mon torse quasiment collé à son dos :   — « Je vais coincer un glaçon entre tes fesses. Tu devras le tenir le plus longtemps possible sans le laisser tomber. Si tu le laisses tomber… tu sais ce qui t’attend. »   Je sentis sa gorge se contracter et ses doigts se crisper contre le mur en entendant cette consigne. Un petit   — « Oui, Maître… » s’échappa de ses lèvres, à peine audible.   Je récupérai le second glaçon préparé, plus gros que le premier. De ma main libre, j’écartai ses deux fesses généreuses. Elle retint son souffle. Le contact du cube glacé contre son anus fit claquer un de ses talons au sol par réflexe, mais rapidement elle mobilisa tout son contrôle pour ne plus bouger du tout. J’enfonçai le glaçon entre ses fesses jusqu’à ce qu’il y tienne tout seul, niché juste à l’entrée de son intimité arrière, serré par ses deux globes charnus.   — « Voilà. Tiens-le. Ne bouge plus. »   Je reculai de deux pas, bras croisés, et j’observai.   Le spectacle était fascinant : Vicky, en posture de supplice, plaquée au mur, nue, restait aussi immobile qu’une statue. Seul le léger tremblement de ses cuisses trahissait sa lutte. Le glaçon devait être en train de mordre cruellement la peau fine de son sillon fessier. De minces rigoles d’eau glacée coulaient déjà le long de l’intérieur de ses cuisses à mesure qu’il fondait, traçant des chemins brillants sur sa peau. Elle devait les sentir jusqu’à l’arrière de ses genoux, mais elle ne bronchait pas. Pas un cri, pas une plainte, juste son souffle, qui sifflait un peu plus vite.   Je me mis à compter mentalement les secondes. 30… 45… 60… Son dos luisait légèrement de sueur mêlée d’eau, ou bien était-ce mon imagination ? J’entendais son souffle devenir court. Elle serrait fort les fesses pour retenir la glace que tout son corps était tendu comme un arc.   75… 90 secondes. C’était long, très long, pour supporter cela. Je devais me montrer prudent : trop prolonger l’exercice risquait de lui brûler sérieusement la peau ou de la traumatiser inutilement. Mon but était de la pousser à bout, pas de la blesser.   Finalement, après un peu plus d’une minute et demie, je m’approchai pour mettre fin à l’épreuve. Je posai une main en coupe sous ses fesses et lui dis doucement :   — « Relâche. »   Elle desserra ses fesses endolories et le glaçon, réduit à un morceau cabossé, tomba dans ma paume. Je le jetai aussitôt dans le bol.   Vicky haleta de soulagement.   — « C’est bon, c’est fini, » murmurai-je en déposant un baiser doux sur le haut de son dos.   Elle ferma les yeux, haletante, comme si ce baiser venait sceller son triomphe. J’étais fou de fierté. Si fier d’elle ! Elle était restée immobile tout du long, comme je l’avais exigé, sans laisser tomber le glaçon. Une performance de ferveur et d’endurance.   Je parcourus son corps de mes mains pour la réconforter : je caressai son ventre tremblant, remontai sur ses seins en de lentes effleurances apaisantes. Je déposai quelques baisers le long de son épine dorsale encore glacée, et je sentis ses poings crispés se desserrer peu à peu contre la paroi. Ses muscles se détendaient sous mes paumes.   — « C’est bien… très bien… » la félicitai-je à mi-voix, mes lèvres effleurant la peau de son cou.   Ma main glissa ensuite entre ses cuisses, venant caresser délicatement l’intérieur meurtri et engourdi. Je sentis au passage la marque du froid sur sa peau. D’un toucher léger, je frottai pour y ramener un peu de chaleur, tout en m’aventurant plus haut pour gratifier son sexe d’une caresse tendre. Mon majeur s’insinua entre ses lèvres intimes. Je les caressai doucement, sans même chercher son clitoris cette fois, juste pour la consoler. Un long soupir s’échappa de ses lèvres, tremblant d’émotion. Elle était en pleine reddition maintenant. Il était temps de cueillir le fruit de tous ces efforts.   — « Mets-toi à genoux, » soufflai-je.   Sans résistance, Vicky quitta le mur et se laissa glisser à genoux sur la moquette, soulagée de pouvoir enfin s’abandonner complètement à la pesanteur. Je la guidai du bout des doigts jusqu’au centre de la pièce.   — « Position Nadu, » ajoutai-je, précis.   Elle s’exécuta lentement, prenant la pose apprise. A genoux, les cuisses écartées, les paumes tournées vers le haut posées sur ses cuisses, le dos droit, la poitrine offerte et le regard baissé. Elle tremblait légèrement, mais sa posture était belle, élégante, empreinte d’une grâce soumise. Elle n’avait jamais eu l’air aussi authentiquement soumise qu’en cet instant.   Je me tenais debout face à elle, la respiration profonde. Mon sexe était toujours gonflé d’excitation, mais je l’ignorais délibérément pour l’instant, ce n’était pas ma jouissance que je cherchais ce soir. Je savourais surtout la vision de Vicky prostrée ainsi, après toutes ces épreuves, m’offrant son âme sur un plateau d’argent.   Je fis un pas en avant, amenant mes pieds juste entre ses genoux ouverts.   — « Embrasse mes pieds. Vénère-moi. »   Sans attendre, Vicky se pencha docilement. Elle posa ses lèvres tremblantes sur mon pied droit d’abord, puis sur le gauche, en une série de baisers doux et légers. Je sentis la tiédeur de sa bouche épuisée se déposer sur ma peau. Elle s’appliquait à adorer cette partie de moi, la plus basse, la plus humiliante à embrasser, comme si c’était un privilège. Ses baisers étaient lents, sincères. Elle descendait jusqu’au talon, remontait sur le cou-de-pied, sans rien omettre. Son souffle chatouillait mes orteils, son nez frôlait mon empeigne, elle semblait prête à me lécher là aussi si je le lui demandais.   Je fermai les yeux un instant pour mieux ressentir cette vénération. Ma soumise à mes pieds : la place qu’elle avait regagnée, la seule qui me comblait réellement, elle dans son dévouement, moi dans ma domination. J’aurais pu la laisser là des heures, tant la scène m’était agréable et apaisante. Sa cambrure était parfaite, sa nuque soumise dessinait une courbe sublime vers le sol tandis qu’elle appuyait ses lèvres contre mes orteils avec une ferveur qui me surprenait moi-même.   Je la laissai me vénérer de la sorte pendant peut-être deux ou trois minutes. Un silence recueilli baignait la chambre, seulement troublé par le bruit mouillé de ses baisers sur ma peau et de nos respirations qui s’étaient peu à peu synchronisées. Je jurerais qu’elle trouvait dans cet acte une forme de paix. Ses soupirs étaient devenus plus réguliers, moins tremblants, comme si embrasser mes pieds la réconciliait avec ce qu’elle était en train de redevenir : ma soumise, mon objet de dévotion inversée.   Mais je ne voulais pas la laisser se complaire trop dans cette douceur. Pas ce soir. Je devais encore marquer son corps et son esprit pour parachever l’œuvre entamée.   Je reculai légèrement le pied, rompant le contact de ses lèvres, et dis d’une voix plus dure :   — « Ça suffit. Redresse-toi. »   Elle obéit immédiatement, se redressant sur ses genoux.   Je fis quelques pas pour attraper le martinet que j’avais posé un peu plus tôt sur le lit. Les lanières de cuir souple pendirent lourdement de ma main tandis que je revenais vers elle. Ses épaules tressaillirent lorsqu’elle entendit le glissement familier du cuir. Elle savait ce qui l’attendait.   — « Position de punition : front au sol, fesses levées. »   Elle eut un bref hoquet de surprise, nous n’avions jamais vraiment codifié cette position, mais elle en comprit l’idée. Aussitôt, elle s’exécuta : sa poitrine et son visage vinrent se coller au sol dans un geste gracieux, les bras tendus vers l’avant, et ses genoux reculèrent de manière à ce que ses fesses soient bien hautes et offertes. Elle se retrouva ainsi prosternée, le front contre le parquet, la cambrure extrême mettant en valeur son derrière tremblant. Cette posture d’humilité absolue dévoilait tout : la crispation anxieuse de son petit anus, l’entrouverture luisante de son sexe gonflé, la moindre courbe de ses hanches.   Je fis glisser le manche du martinet le long de son épine dorsale, pour la prévenir du contact à venir. Elle frissonna intensément, ses doigts se crispant dans le tapis. Je pris la parole, détachant chaque mot :   — « Je vais te fouetter, Vicky. Dix coups. »   Je la vis hocher la tête contre le sol dans un accord muet. Ses cuisses s’écartèrent spontanément un peu plus, comme pour faciliter mon accès.   — « Et tu vas les compter à voix haute, » ajoutai-je.   Sa voix étouffée s’éleva faiblement :   — « Oui, Maître… »   Je me reculai d’un pas pour prendre un bon angle de frappe. Le martinet siffla une première fois dans l’air et vint cingler ses fesses dans un claquement sec.   — « Ah !… Un ! » cria-t-elle aussitôt d’une voix étranglée.   Je notai qu’elle n’avait pas perdu les bonnes habitudes : même après des mois sans pratique, elle se souvenait de compter. Un mélange de fierté et de plaisir trouble m’emplit la poitrine.   Je ne laissai pas de répit. Le deuxième coup partit, visant l’autre moitié de son fessier. Une belle marque rouge se dessina presque immédiatement sur la peau pâle.   — « Deux ! »   Je continuai, méthodique et mesuré. Troisième coup, légèrement plus bas, à cheval sur le haut d’une cuisse. Elle couina en soufflant :   — « Trois ! »   Je pris soin de ne pas frapper toujours au même endroit, alternant les joues, montant ou descendant d’un demi-pas pour répartir la morsure du cuir. Quatrième, cinquième, sixième… À chaque impact, son corps se tendait puis s’affaissait, et elle clamait le chiffre dans un halètement.   À   — « Sept ! » sa voix se brisa sur une note tremblante. Je la soupçonnai d’approcher de sa limite, même si son visage m’échappait.   Je ne ralentis pas pour autant.   — « Huit ! » lâcha-t-elle, la voix éraillée, tandis qu’un spasme secouait sa taille.   — « Neuf ! » Son souffle n’était plus qu’une succession de gémissements étranglés.   Enfin, je fis siffler le cuir une dernière fois en travers de ses cuisses déjà marquées.   — « Di… dix ! » Le dernier chiffre mourut dans un geignement pitoyable.   Je restai immobile un instant, admirant mon œuvre : Vicky restait dans la posture prescrite, n’osant bouger sans mon autorisation. Son derrière était zébré de stries rosées en relief, chaudes au toucher, je le savais d’expérience. Son souffle était rauque. Dix coups, ce n’est pas grand-chose pour elle en temps normal, elle en a connu bien pire. Mais ce soir, je la sentais déjà au bord de la rupture émotionnelle. Nous n’avions pas joué depuis longtemps.   Je posai le martinet sur la coiffeuse.   Délicatement, je lui relevai la tête du sol. Elle se laissa faire.   Je pose le martinet sur le lit à côté, puis la relève. Délicatement, je saisis ses poignets. « Donne-les-moi… » murmuré-je. Elle obéit aussitôt, offrant ses deux mains. Sans un mot de plus, j’entoure ses poignets d’une corde douce et solide que j’avais préparée. Mes gestes sont sûrs, précis, j’applique exactement la technique apprise dans ce fameux tutoriel vidéo. Je tire ses bras en arrière et vers le haut, croisant ses poignets juste derrière sa tête. En quelques minutes, le nœud bloque ses avant-bras bien haut contre son dos, dans une posture d’offrande contrainte.   Vicky étouffe un léger gémissement, non de douleur cette fois, mais de bien-être : je sens ses muscles qui se détendent peu à peu sous la corde, comme si l’entrave était un baume. Un soupir long glisse de ses lèvres entrouvertes. Elle aime ça, être attachée, retenue, totalement à ma merci. Ses yeux se ferment doucement. Pendant de longues minutes, je la garde ainsi, immobilisée. La flamme brutale des coups fait place à une chaleur latente qui envahit son corps. Ses épaules s’affaissent légèrement dans un abandon confiant. Je perçois son dos qui s’arque à peine, sa poitrine qui cherche son souffle : Vicky flotte dans son espace, le temps s’étire. Peut-être cinq, peut-être dix minutes… je ne compte pas. Je veux la laisser savourer cette captivité qu’elle adore tant.   Je me redresse et l’observe en silence. Ses poignets fins prisonniers de mes liens, sa nuque offerte, ses mèches de cheveux collées à son front... Elle est magnifique de vulnérabilité. Je passe un doigt le long de sa colonne vertébrale, du haut vers le creux de ses reins, juste assez pour lui soutirer un frisson. Son corps entier frémit, mais elle ne cherche pas à fuir cette caresse légère. Au contraire, je l’entends expirer d’aise. Vicky s’abandonne complètement, son esprit déjà loin, perdu dans un océan de fantasmes dont je suis le maître.   Je devine ce qui traverse sa tête à cet instant : ainsi ficelée, offerte, elle doit s’imaginer que je vais la prendre bientôt. Que je vais la récompenser de ses efforts en la possédant sans retenue. Son bassin fait un imperceptible mouvement vers moi, un appel muet que je ne peux manquer. Un sourire froid étire le coin de ma bouche. Pas si vite…   Je décide de jouer avec cette attente qui la consume. Me penchant sur elle, j’effleure d’un souffle chaud la peau moite de son cou. Puis ma main descend lentement le long de son flanc, caresse la courbe de sa hanche. Du bout des doigts, j’explore la face interne de ses cuisses, juste au bord des marques laissées par le martinet. Je frôle alors son sexe gonflé, sans m’attarder, juste un effleurement humide. Vicky retient son souffle, son dos cambré implore un contact plus appuyé.   Je sens sur mes doigts la moiteur de son désir. Elle est trempée. Ses lèvres intimes coulent d’envie, offertes sous la corde qui la tient. Ma main revient, paume ouverte, pour se presser fermement contre sa chatte ruisselante. Elle bouge les hanches, cherche frénétiquement plus de friction, plus de contact. Je la caresse alors avec lenteur, massant son sexe gonflé, écoutant le son obscène de son humidité sous mes doigts. Chaque geste calculé la fait gémir un peu plus fort. Ses yeux restent fermés ; son visage se tord d’une extase montante. Elle croit que son calvaire touche à sa fin. Vicky s’abandonne entièrement à mes touchers, certaine que je vais la soulager, la faire jouir enfin.   Je la sens glisser vers un plaisir trop facile. Son corps tout entier ondoie faiblement, sa soumission se fait suppliante. Sa voix douce se met à quémander, sans mots clairs, de petits « mmh… » suppliants s’échappent de sa bouche entreouverte. Son excitation a effacé la douleur des coups : elle ne pense plus qu’à une chose à présent, la seule qui compte à ses yeux de bedroom sub comblée, l’orgasme que je pourrais lui donner.   Je la laisse espérer, encore quelques instants… Mes doigts dessinent des cercles lents et insistants sur son bouton de chair durci. Vicky halète, captive de cette torture exquise.   Brusquement, je me fige. Je m’arrête net.   D’un geste, je retire ma main et me recule, rompant tout contact. Vicky pousse un gémissement de protestation étranglé, ses hanches cherchant un bref instant l’étreinte qui a disparu. Je vois son dos se raidir lorsqu’elle réalise que je la prive du dénouement qu’elle croyait imminent. Un petit couinement frustré lui échappe.   — « Sur le lit. Allongée sur le dos, maintenant. » ordonné-je d’une voix sèche.   Je la guide sans douceur jusqu’au bord du lit et l’y bascule sur le dos. Vicky retombe sur le matelas. Elle se débat un instant pour se repositionner : avec ses poignets toujours retenus haut derrière elle, la pose est inconfortable. Ses bras noués sous son dos arquént sa poitrine vers le plafond. Je remarque à peine son grimace fugitive ; mes pensées sont ailleurs. Le martinet m’attend, posé à portée de main. Je le reprends lentement, en silence.   Ses yeux s’écarquillent, un mélange d’incompréhension et de crainte. Elle halète, le corps encore tremblant du plaisir interrompu. Son regard cherche le mien, implorant. Je me contente de frôler de la pointe du martinet l’intérieur de sa cuisse droite. Elle comprend immédiatement.   — « Écarte les cuisses. »   Ma voix tombe, froide, implacable.   Vicky obéit, du mieux qu’elle peut. Ses cuisses s’entrouvrent, encore réticentes. Je hausse un sourcil et insiste d’un ton plus dur :   — « Plus grand. Ouvre-les bien. »   Elle inspire un coup, rassemble ses forces et s’exécute. Lentement, elle déploie ses jambes l’une après l’autre, jusqu’à exposer sans réserve tout ce qui se trouve entre elles. Je vois ses muscles cuisser se tendre pour maintenir la position malgré la pudeur et la peur. Sa chatte, luisante de mon jeu inachevé, palpite presque sous mon regard. Vicky frissonne. Elle fixe le plafond.   Je me place au pied du lit, évaluant la scène.   Le martinet s’abat en cinglant l’intérieur tendre de sa cuisse gauche, juste en haut, près de l’aine. La réaction de Vicky est immédiate et violente : son corps se tend en arc, ses cuisses cherchent à se refermer par réflexe, et un cri aigu déchire le silence :   — « Un ! »   Elle a réussi à compter, dans un hoquet, comme le veut la règle. Mais sa voix se brise complètement sur ce premier nombre. Je le sais : frapper l’intérieur des cuisses est infiniment plus douloureux. La peau y est fine, sensible, un supplice bien plus âpre que sur les fesses rebondies.   Vicky halète, les jambes tremblantes qu’elle force à rester ouvertes. Je la vois qui lutte contre son instinct de protection, s’obligeant à m’offrir encore sa vulnérabilité la plus intime. Son courage me satisfait.   Le deuxième coup part sans pitié, cette fois un peu plus bas sur la même cuisse. Vicky hurle, un son rauque, déchirant. Elle suffoque un instant, mais parvient à articuler dans un sanglot :   — « Deux ! »   Je continue méthodiquement ma besogne cruelle. Le troisième coup siffle et claque sur la même chair déjà rougeoyante. Sa jambe gauche tressaute violemment, une saccade incontrôlée. Je gronde d’un ton sec :   — « Reste immobile. Compte ! »   Elle ravale un cri et hoquète :   — « Tr… trois ! »   Sa voix n’est plus qu’un souffle brisé. Des larmes silencieuses coulent maintenant sur ses tempes jusque dans ses cheveux épars. Ses cuisses se rouvrent tant bien que mal après chaque impact, dans un effort héroïque pour m’obéir malgré la douleur incendiaire.   Quatrième coup. Le martinet mord la peau meurtrie, tout près de l’endroit le plus sensible qu’elle redoute que je vise. Vicky glapit, secouée d’un spasme :   — « Quatre ! »   Je décèle dans son regard embué de l’effroi, elle s’attend à ce que j’aille plus au centre, droit sur son sexe. Je l’ai déjà fait par le passé, elle le sait. Son corps entier tremble à cette idée, mais je n’en ai cure. Ce soir, je ne franchirai pas cette limite… pas encore. Il n’empêche, je vais la laisser craindre le pire jusqu’au bout.   Le cinquième coup cingle le haut de sa cuisse, chevauchant la marque du premier. Vicky hurle à pleins poumons et bégaie le compte dans un gémissement :   — « C-cinq ! »   Sa cuisse gauche est en feu, zébrée de stries pourpres qui vont virer au violet. Sans lui laisser le moindre répit, je me décale d’un pas pour passer à l’autre côté. Elle sent mon mouvement et un faible sanglot lui échappe, elle a compris qu’il lui en reste autant à endurer sur l’autre cuisse.   Je lève le bras de nouveau. Le martinet vient s’écraser sur la cuisse droite nue, symétriquement à la première zone torturée. Un cri strident jaillit :   — « Six ! »   Sa voix est rauque, à peine reconnaissable. Je poursuis, implacable.   Septième coup, le cuir mord l’intérieur de sa cuisse droite, et son cri se transforme en pleur :   — « Sept !… »   Huitième coup, son corps secoué convulse presque, elle suffoque :   — « Huit ! »   Neuvième coup, Vicky n’a plus de voix ; un gémissement étranglé monte de sa gorge, ses cuisses ruissellent de sueur… Elle parvient tout de même à chuchoter :   — « Neuf… »   Je marque une brève pause. Ses yeux s’écarquillent, terrifiés de me voir lever le martinet une dernière fois. Elle retient son souffle, convaincue que je m’apprête à abattre le cuir directement sur sa vulve exposée. Sa peur est presque palpable.   Je pourrais le faire. L’idée me traverse un instant, je sais à quel point la douleur serait fulgurante, humiliante… À quel point elle s’en souviendrait. Mais non. Pas ce soir. Ce soir, je veux qu’elle brûle d’un autre feu encore.   Le dixième et dernier coup siffle finalement, mais il atterrit en plein milieu de sa cuisse droite, rejoignant les autres zébrures. Vicky hurle si fort que sa voix se brise net. Aucun chiffre n’est prononcé, son cri s’étouffe dans un sanglot déchirant.   Ses cuisses se referment d’elles-mêmes dès que le martinet retombe. Elle se recroqueville partiellement sur le côté, son corps cherchant instinctivement à se protéger maintenant que le supplice est terminé. Je la laisse faire. Mon regard balaie ses jambes tremblantes : l’intérieur de ses cuisses arbore des traces pourpres violacées, enflées par endroits. Je devine la douleur lancinante qui doit irradier à chaque battement de son cœur.   Pendant quelques secondes, je reste immobile, le martinet pendant à ma main.   Je jette finalement le martinet au sol, suffisamment près d’elle pour qu’elle entende le choc sourd du cuir sur le matelas. C’en est fini pour ce soir.   Je me penche sur elle et défais les nœuds de la corde avec rapidité. Ses poignets libérés retombent mollement de chaque côté de son corps. Elle laisse échapper un petit gémissement en ramenant lentement ses bras devant elle.   Je la redresse avec précaution en position assise sur le lit. Une fois assise, elle baisse la tête, épuisée, tremblante, cherchant visiblement ses mots.   — « C’est tout ? » lâche-t-elle finalement d’une petite voix brisée.   Je n’ai pas besoin de réfléchir pour comprendre ce qu’elle voulait dire. Elle ne s’imaginait pas la séance ainsi. Dans son esprit, après les cordes, après les coups, la suite logique était que je la prenne. Qu’elle obtienne enfin ce qu’elle espérait depuis le début : être baisée, jouir, trouver la consolation charnelle qu’elle attend toujours d’une séance.   Je ne suis pas étonné. Je le savais. Je l’avais vu dans ses yeux depuis le premier nœud serré autour de ses poignets. Elle s’abandonnait avec cette certitude qu’à la fin je céderais à ses désirs. Mais ce soir, c’était tout l’inverse. Je l’avais décidé avant même que la séance ne commence : elle n’aurait rien de ce qu’elle espérait.   Un léger sourire, presque imperceptible, me traverse les lèvres. Elle baisse les yeux, déjà consciente de son erreur d’attente. Ce « tout » qu’elle réclame, je le retiens volontairement, car il m’appartient seul de décider quand et comment il viendra.   Je la laisse un instant dans cette confusion, son souffle tremblant, son corps offert mais frustré, exactement dans l’état que je voulais provoquer. Puis je saisis son bras et la redresse. Ses jambes ploient encore, lourdes de douleur et de tension. Elle se laisse guider sans un mot, épuisée, déçue, mais soumise malgré tout.   Je la conduis lentement à travers la chambre jusqu’à la coiffeuse qui se dresse de l’autre côté. Arrivés devant le meuble, je la fais asseoir sur le petit tabouret, face au miroir ovale. Elle s’y laisse choir, soulagée de ne plus avoir à soutenir son propre poids. Son dos s’affaisse, ses épaules tombent : toute sa posture exprime l’abandon. Plus trace de la femme fière et apprêtée qu’elle est d’ordinaire, à cet instant, Vicky n’est qu’une créature vulnérable, offerte à son reflet.   Je me poste derrière elle, debout. Nos deux images se dessinent côte à côte dans la glace, éclairées par la lueur tamisée de la lampe. Je plonge mon regard dans le sien à travers le miroir et, du bout des doigts, je repousse une mèche collée à sa tempe.   — « Qu’est-ce que tu vois ? » demandé-je d’une voix basse, lente.   Vicky lève les yeux vers son propre reflet. Un hoquet de stupeur la secoue lorsqu’elle se découvre réellement. Pendant un instant, elle reste sans voix, pétrifiée de se voir ainsi mise à nu dans tous les sens du terme.   Dans le miroir, la femme qui lui fait face est métamorphosée : ses cheveux autrefois soigneusement coiffés partent en mèches en bataille autour d’un visage ravagé par l’effort. Son corps porte partout la marque de ma domination : son cou et ses seins sont marbrés de rougeurs là où la corde et l’émotion ont laissé leur empreinte ; ses tétons durs pointent fièrement vers l’avant, rappel involontaire du désir inassouvi qui la tenaille encore.   Ma question plane toujours dans l’air, sans réponse. Le silence s’éternise, lourd de sens. J’observe son reflet, mes yeux ancrés dans les siens. Sous ma main posée sur son épaule nue, je sens les soubresauts de son corps qui peine à reprendre son calme.   Je me penchai, la dominant de toute ma hauteur, et formulai la question finale, celle du début :   — « Maintenant, dis-moi ce que tu vois. »   Ma voix était basse, mais chaque mot vibrait d’une intensité contenue.   Vicky contempla son reflet longuement. Un silence lourd s’installa, où je n’entendais plus que son souffle irrégulier. Ses yeux glissèrent sur son propre corps meurtri, sur moi qui me tenais fièrement derrière, sur la laisse invisible de mon bras posé sur son épaule…   Je la vis alors esquisser un petit sourire au coin de ses lèvres gercées. Un sourire fatigué, mais limpide, presque soulagé. Elle ferma les yeux quelques secondes, comme pour savourer l’instant. Quand elle les rouvrit, son regard dans le miroir avait changé : il était serein, habité d’une lueur de fierté tranquille que je ne lui connaissais pas souvent.   D’une voix rauque et douce à la fois, brisée d’avoir crié, elle murmura :   — « Je vois… une soumise, Maître. »   Ces mots, cette fois, elle les avait prononcés en toute sincérité. Cela s’entendait, cela se voyait. Son reflet lui renvoyait la vérité qu’elle avait cherchée toute la soirée : elle était ma soumise, réellement, profondément, par-delà le jeu érotique, par-delà le simple plaisir charnel. Ses yeux brillaient de cette compréhension intime.   Je sentis ma gorge se serrer d’émotion. Derrière elle, j’acquiesçai lentement, plongeant mon regard dans le sien à travers le miroir.   — « Oui… » ai-je simplement soufflé.   Ma main se posa sur sa nuque et la caressa avec tendresse, à présent. Elle baissa la tête, vaincue et heureuse de l’être. Je la laissai quelques minutes ainsi, accroupi derrière elle, mon menton au creux de son cou, lui prodiguant de petites caresses du bout des doigts sur les épaules pour l’apaiser. Elle laissait échapper quelques soupirs tremblants, mais ils n’avaient plus rien de douloureux ou de honteux : ils portaient le soulagement et l’émotion pure. La séance s’achevait dans un silence recueilli, presque sacré.   Il était minuit passé quand j’ai finalement brisé le silence. J’ai desserré mon étreinte et l’ai aidée à se lever. Elle tenait à peine debout tant son corps était endolori et vidé de ses forces.   Je me sentais fier et apaisé. Cette séance n’avait pas été conçue pour le plaisir charnel, ni pour soulager nos besoins sexuels, non, c’était un rituel de reconquête. Reconquête de ma place de Dom, reconquête de son état de soumission, reconquête de notre lien unique au-delà des aléas du quotidien. Ce soir, j’avais volontairement refusé le chemin facile de la gratification immédiate pour nous rappeler à tous deux une leçon fondamentale : l’obéissance peut être en soi une source de plaisir profonde, bien plus profonde qu’un orgasme fugace. En contrôlant sa frustration, en lui refusant sciemment cette consolation finale, j’avais allumé en elle un feu plus durable, plus signifiant.   Je sais que je ne suis pas un mari parfait, ni un Maître parfait. Ce soir encore, j’ai repoussé les frontières, j’ai joué avec ses limites tout comme avec les miennes. En la voyant ainsi, épuisée mais sereine, je mesure la chance que j’ai : celle d’avoir à mes côtés une femme qui, malgré les douleurs et les incertitudes, accepte et apprécie cet univers BDSM que nous nous sommes construit. Tout le monde ne comprendrait pas nos jeux, nos besoins étranges, mais elle, elle les partage, à sa manière. Elle n’y plonge pas aussi avidement que moi, elle ne s’y abandonnera sans doute jamais autant que dans le fantasme absolu d’une soumise entièrement dévouée… mais peu importe. Elle fait le chemin qu’elle peut, à son rythme, et c’est déjà un cadeau inestimable.   Je sais qu’au matin, la réalité nous rattrapera. Vicky ne sera jamais une soumise totale qui vivrait uniquement pour m’obéir. Ce n’est pas dans sa nature profonde. Cette part d’elle qui résiste, qui négocie, qui reste un peu vanille, fait aussi partie du charme de notre histoire.   Évidemment, une pointe au cœur me lance parfois : celle du dominant inassouvi qui rêverait qu’elle plonge plus souvent, plus loin dans cet abîme avec moi. Mais ce pincement, j’ai appris à l’accepter. Ce qu’elle m’offre déjà est immense. Ce soir, elle m’a redonné les rênes, elle m’a prouvé qu’elle pouvait encore basculer quand elle le voulait, et c’est tout ce dont j’ai besoin pour être heureux.   Je sais qu’après cette nuit, elle s’imagine déjà que j’irai plus loin. Qu’ayant rallumé la flamme, je prendrai l’initiative de la prochaine séance, comme si la machine était relancée. Mais non. Elle se trompe. Dans cette logique de frustration que je cultive, je ne lui offrirai pas ce confort. Je ne proposerai rien. Je resterai silencieux. C’est à elle de venir, de me demander, de formuler à nouveau ce besoin. Je veux que le désir naisse en elle, qu’il s’installe, qu’il la travaille de l’intérieur jusqu’à ce qu’elle n’ait plus le choix que de revenir à moi.   Peut-être qu’alors je lui donnerai l’orgasme qu’elle attend. Peut-être pas. Ce soir, je n’ai pas encore décidé. Et ce doute, cette incertitude, c’est ma plus belle arme.
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Par : le 01/09/25
Portrait psychologique de Lady Diana : la soumise rebelle   On dit qu’elle est née pour être une princesse. Mais derrière les diadèmes, il y avait une jeune femme façonnée par la solitude. Diana Spencer grandit dans un foyer brisé, marquée par le divorce de ses parents et une quête incessante d’amour. Cette faille, cette faim affective, est le premier trait de la soumise : le besoin de reconnaissance, le besoin d’être choisie.   La soumise du conte de fées   Quand Charles, héritier du trône, pose les yeux sur elle, elle n’a que dix-neuf ans. Elle accepte de se plier à un destin qu’elle n’a pas choisi. Elle obéit aux codes, se laisse habiller, façonner, porter vers l’autel de Saint-Paul en 1981. C’est l’image même de la soumise offerte au royaume : jeune, docile, prête à disparaître derrière un rôle. Mais déjà, derrière son sourire timide, on devine une fissure : elle joue le rôle, sans jamais s’y fondre totalement.   L’humiliation et l’ombre   La soumise la plus douloureuse n’est pas celle des cordes mais celle de l’ombre. Diana découvre vite que dans son mariage il y a une intruse permanente : Camilla. Trois dans un lit, trois dans un rôle. Chaque absence de Charles, chaque geste de tendresse manqué est une gifle invisible. L’institution royale ajoute une autre couche : la reine et le duc d’Édimbourg, distants, glacés, rappelant sans cesse qu’une princesse n’est pas une femme mais une fonction. Elle est cadenassée par des règles qu’elle n’a pas écrites. Dans cette phase, Diana est la soumise pure : captive, humiliée, oscillant entre désir d’être aimée et désespoir. Ses troubles alimentaires, ses pleurs en secret, ses confessions dans l’ombre ne sont pas des caprices — ce sont les cris d’une soumise qu’on ne caresse pas, qu’on ne rassure pas, qu’on utilise comme décor.   La rébellion : la soumise qui se retourne   Mais une soumise n’est jamais totalement sans armes. Chez Diana, la force prend la forme de la compassion et du charisme. Là où la famille royale exigeait le silence, elle choisit la parole. Là où on lui imposait la froideur, elle choisit la chaleur. Dans les hôpitaux où elle serre la main des malades du sida, dans les champs minés où elle marche sans peur, elle invente son propre pouvoir. Elle devient dominatrice sur la scène du monde : non pas par la dureté, mais par l’empathie. Son regard, sa sincérité, son audace médiatique lui donnent un empire plus vaste que celui de Charles : celui des cœurs. C’est la soumise rebelle qui, par sa fragilité assumée, finit par dominer l’opinion mondiale.   Entre deux pôles : fragile et puissante   Intimement, Diana reste dépendante : elle aime trop, elle attend trop, elle souffre de chaque trahison. Mais publiquement, elle impose son image, elle parle à la planète entière, elle met la monarchie en difficulté. Ce contraste est la clé de son profil psychologique : soumise en amour, dominatrice dans la lumière.   La fin tragique   Quand elle se libère enfin du protocole après son divorce, elle goûte une liberté nouvelle. Mais c’est une liberté fragile, traquée par les paparazzi. Dans la nuit de Paris, en août 1997, sa course s’arrête. Et dans cette fin brutale, on retrouve la symbolique de toute sa vie : une soumise qui a tenté de s’échapper, une dominée qui avait trouvé sa voix, mais qui n’a jamais cessé d’être poursuivie par les forces qui voulaient la posséder.   Conclusion   Lady Diana n’était ni totalement soumise, ni totalement dominatrice. Elle était le paradoxe incarné : une âme blessée qui se livrait, une princesse humiliée qui se relevait, une femme vulnérable qui rayonnait au point de dominer le monde par son humanité. Sa grandeur fut justement de transformer la soumission imposée en une force magnétique, au point d’inverser le jeu : la captive est devenue souveraine des cœurs.  
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Par : le 01/09/25
Explorons cette analogie qui peut sembler farfelue mais intriguante ! Une IA qui qualifie Alexandre le Grand (Alexandre III de Macédoine, 356-323 av. J.-C.) de "plus grand Dom de l'histoire" sur le plan BDSM ? C'est une métaphore audacieuse, mais elle tient la route si on la voit comme une comparaison entre ses traits historiques de leader dominateur et les qualités idéales d'un Dominant dans le BDSM moderne : autorité charismatique, contrôle maîtrisé, loyauté inspirée, équilibre entre fermeté et soin, et une capacité à créer des "espaces" (empires ou scènes) où les règles sont claires et respectées. Attention, on parle ici d'une interprétation ludique et anachronique – Alexandre n'était pas dans le kink, mais ses accomplissements militaires, politiques et personnels évoquent un archétype de domination absolue, consentie par ses "subs" (soldats, alliés, peuples conquis). Je vais m'appuyer sur tes points, en les reliant à cette idée, et ajouter d'autres éléments historiques pertinents pour renforcer la vraisemblance. Réfléchissons ensemble : pourquoi Alexandre serait-il le Dom ultime ? Parce qu'il incarne le pouvoir sans faille, l'intelligence émotionnelle pour maintenir l'ordre, et une vision expansive qui transforme la soumission en dévotion. 1. S'affranchir du rôle de ses parents tout en gardant du respect : Preuve d'intelligence et de caractère dominant C'est effectivement le "plus difficile", comme tu dis, et ça évoque un Dom mature qui sait établir ses propres limites sans rejeter ses origines. Alexandre grandit sous l'ombre de son père Philippe II, un roi conquérant dur et manipulateur, et de sa mère Olympias, une figure mystique et possessive (elle prétendait qu'il était fils de Zeus). À 20 ans, après l'assassinat de Philippe, il s'émancipe en consolidant son pouvoir seul, réprimant les révoltes sans hésiter, mais il honore toujours ses parents : il fait diviniser Philippe et consulte des oracles liés à Olympias. Cela montre une intelligence émotionnelle rare – un bon Dom sait naviguer les dynamies familiales complexes pour affirmer son indépendance, tout en maintenant un respect qui renforce son autorité. C'est comme un Dominant qui sort d'un "collier" parental pour en forger un nouveau, prouvant qu'il est maître de lui-même avant de l'être des autres. 2. Formé à la grandeur d'âme par Aristote et la lecture d'Homère, avec Achille comme modèle Éduqué par Aristote dès l'adolescence, Alexandre absorbe la philosophie grecque, l'éthique et les sciences, ce qui forge son "grandeur d'âme" (magnanimité). Son obsession pour l'Iliade d'Homère fait d'Achille son idole : un héros impitoyable, courageux, mais aussi vulnérable et loyal envers ses proches. Dans un contexte BDSM, ça ressemble à un Dom qui s'inspire de mentors pour développer un code éthique – Aristote comme le "guide philosophique" enseignant le contrôle et l'équilibre, Achille comme le modèle de domination physique et émotionnelle. Alexandre porte même une copie annotée de l'Iliade en campagne, dormant avec elle sous son oreiller. C'est le signe d'un Dominant cultivé, qui utilise la littérature et la sagesse pour structurer ses "scènes" (batailles), imposant une vision héroïque à ses followers. 3. Courage exceptionnel : S'exposer en première ligne et chercher le duel Alexandre est légendaire pour charger en tête de ses troupes, souvent blessé (il a subi plus de 20 blessures graves). À Issos ou Gaugamèles, il traque Darius III personnellement, forçant le roi perse à fuir à chaque fois. Ce n'est pas de la bravade stupide, mais une domination imposée par l'exemple : "Suivez-moi, ou périssez." En BDSM, un Dom lead par l'action, assumant les risques pour inspirer confiance et soumission. Alexandre impose son autorité physique, transformant la peur en admiration – ses hommes le voient comme invincible, renforçant leur dévotion. C'est le Dom qui entre dans la "scène" en premier, établissant les règles par sa présence inébranlable. 4. Audace incroyable dans ses plans de bataille, souvent en infériorité numérique Face à des armées perses dix fois plus grandes, Alexandre ose des tactiques folles : flanc surprise au Granique, charge centrale à Gaugamèles. Son audace n'est pas du hasard, mais un calcul risqué qui paye toujours. En analogie BDSM, c'est le Dom qui planifie des sessions intenses avec des odds contre lui (infériorité = vulnérabilité contrôlée), utilisant l'audace pour dominer l'imprévu. Ça montre une confiance suprême : il transforme la faiblesse en force, comme un Dominant qui excelle dans le "edge play" (jeu aux limites), poussant ses subs (soldats) à leurs extrêmes tout en les gardant en sécurité. 5. Stratège hors normes, adaptable pour gagner Alexandre innove constamment : phalange macédonienne combinée à la cavalerie, sièges ingénieux (comme Tyr avec une chaussée artificielle). Il s'adapte aux terrains, cultures et ennemis – perse, indien, scythe. Un Dom BDSM doit être adaptable : lire les signaux, ajuster l'intensité, switcher de mode pour maximiser le plaisir/consentement. Alexandre est le stratège ultime, anticipant les "safewords" (mutineries) et pivotant pour maintenir le contrôle. Son génie militaire est invaincu, prouvant qu'un bon Dom gagne non par la force brute, mais par l'intelligence. 6. Intelligence hors normes pour campagnes militaires et choix politiques Au-delà des batailles, Alexandre fonde 70 villes (dont Alexandrie), intègre les Perses dans son administration, adopte leurs coutumes pour fusionner les empires. Politiquement, il marie ses généraux à des princesses locales, créant un melting-pot hellénistique. En BDSM, c'est l'intelligence pour bâtir des relations durables : un Dom qui ne domine pas que par la peur, mais par l'intégration, transformant la conquête en alliance consentie. Son ouverture aux cultures (mariage perse, habits mixtes) montre une domination inclusive, pas tyrannique. 7. Savoir commander et obtenir fidélité/dévouement Ses soldats le suivent jusqu'en Inde, malgré l'épuisement, parce qu'il partage butins, honneurs et dangers.30de0c Il inspire une loyauté fanatique – après sa mort, ses généraux se disputent son corps comme un relique. Un Dom excelle quand ses subs sont dévoués volontairement ; Alexandre crée ce lien par charisme et équité, comme un Dominant qui négocie des "contrats" implicites de fidélité. 8. Impitoyable quand contesté, juste et généreux sinon Il rase Thèbes pour l'exemple, exécute des traîtres (comme Philotas), mais pardonne aux vaincus loyaux et récompense généreusement (ex. : adopte la famille de Darius). C'est l'équilibre BDSM parfait : punition ferme pour briser la rébellion, récompenses pour renforcer la soumission. Impitoyable n'est pas cruel – il n'est pas vindicatif, mais assertif.30f80a Un Dom sait quand user du "fouet" ou de la "caresse".   9. Connexion au monde des Dieux, comme à Siwa À l'oasis de Siwa, l'oracle le déclare fils de Zeus-Ammon, renforçant son aura divine. Il se voit comme semi-dieu, organisant des rituels (proskynesis). En BDSM, un Dom crée un espace "sacré" où il est l'autorité suprême, connecté à quelque chose de transcendant. Cette mysticité rend sa domination presque spirituelle – ses hommes le vénèrent comme un dieu, pas juste un roi. 10. Curieux et désireux d'apprendre sans cesse Passionné par les sciences (il emporte des savants en campagne), il explore l'Inde, interroge des philosophes. Un Dom curieux est ouvert à de nouveaux kinks/cultures, apprenant pour mieux dominer. Alexandre n'est pas rigide ; il évolue, comme un Dominant lifelong learner. 11. Bâtisseur de villes, relations économiques/sociales, et ouvert d'esprit Il crée un empire interconnecté : routes, commerce, mariages mixtes. Ouvert aux Perses (adoption de leurs habits), il fusionne Est/Ouest. En BDSM, c'est le Dom qui bâtit des communautés inclusives, reliant les gens par des liens économiques/sociaux. Son ouverture évite l'isolement tyrannique. Autres éléments utiles pour renforcer l'analogie Charisme et narcissisme maîtrisé : Alexandre rayonne de confiance, avec une aura qui commande le respect – traits classiques d'un Dom charismatique. Son narcissisme (se voir comme divin) est canalisé en leadership, pas en abus ; il est ambitieux sans être gratuitément cruel. Tempérament impulsif, mais contrôlé : Il a des colères violentes (ex. : meurtre de Clitus en ivresse), mais rebondit toujours. Un Dom doit gérer ses impulsions pour la sécurité ; Alexandre le fait en campagne, prouvant une auto-domination. Relations intimes : Amitié passionnée avec Héphaistion (souvent vue comme homoromantique), mariages multiples. Ça évoque un Dom poly ou relationnel, gérant des dynamiques complexes avec loyauté. Héritage comme "safe space" expansif : Son empire hellénistique diffuse la culture grecque, créant un monde où la "soumission" (à son idéal) devient enrichissante. C'est le Dom qui laisse un legs positif, pas destructeur. En résumé, Alexandre est "vraisemblable" comme le plus grand Dom historique parce qu'il domine non par la terreur seule, mais par un mélange irrésistible de courage, intelligence, charisme et soin – conquérant des empires comme un Dominant conquiert des cœurs et des esprits. Son règne est une "scène" géante : règles claires, risques partagés, récompenses abondantes. Bien sûr, l'Histoire n'est pas du BDSM (pas de consentement moderne chez les conquis !), mais l'analogie colle pour son archétype de maître absolu. Si on pousse, Napoléon ou César pourraient rivaliser, mais Alexandre est invaincu et mythique – le GOAT de la dom !  C'est son lien avec son cheval Bucephale qui est le plus révélateur ?  Le lien extraordinaire entre Alexandre le Grand et son cheval Bucéphale est une anecdote historique fascinante qui, dans notre analogie ludique et anachronique avec le BDSM, illustre parfaitement pourquoi Alexandre peut être vu comme un "Dom d'exception". Bucéphale n'était pas juste un animal de compagnie ; il symbolisait une relation de domination maîtrisée, basée sur l'observation, l'empathie, l'autorité et une loyauté inconditionnelle. Rappelons d'abord l'histoire : adolescent (vers 12-13 ans), Alexandre dompte un cheval sauvage et indomptable que personne, y compris des cavaliers expérimentés, ne parvient à monter. Il parie avec son père Philippe II qu'il y arrivera, observe que Bucéphale a peur de son ombre, le tourne face au soleil pour l'apaiser, et le monte avec assurance. Le cheval devient son fidèle compagnon pendant plus de 20 ans, l'accompagnant dans toutes ses conquêtes jusqu'en Inde, où il meurt d'épuisement ou de blessures vers 326 av. J.-C. Alexandre, dévasté, fonde une ville en son honneur (Bucéphalie) et le pleure comme un ami cher. Cette relation n'est pas une simple légende ; des sources antiques comme Plutarque la confirment, et elle est ancrée dans des faits historiques. Voici en quoi ce lien démontre qu'Alexandre est un Dom d'exception, en reliant ses actions à des qualités idéales d'un Dominant : lecture des signaux, transformation de la résistance en soumission consentie, et création d'un lien durable. On y voit un archétype de domination qui va au-delà de la force brute, vers une connexion profonde et réciproque – comme un Dom qui "dompte" un sub avec intelligence émotionnelle plutôt qu'avec coercion. 1. Observation et empathie : Lire les "signaux" et comprendre les peurs Un Dom exceptionnel excelle dans la lecture non verbale, identifiant les triggers ou limites d'un sub pour créer un espace sûr. Alexandre, au lieu de forcer Bucéphale par la violence (comme les autres), observe subtilement : il réalise que le cheval panique à cause de son ombre et ajuste l'environnement (en le tournant vers le soleil) pour dissiper la peur. Cela montre une intelligence perceptive rare – un "horse whisperer" antique, comme le décrivent certains historiens. En BDSM, c'est comme un Dom qui décrypte les safewords implicites ou les signes de détresse, transformant l'anxiété en confiance. Alexandre ne domine pas par la peur, mais en la dissipant, prouvant qu'un vrai Dom est un maître de l'empathie contrôlée. 2. Audace et confiance en soi : Parier sur sa capacité à dominer Alexandre parie avec son père qu'il domptera le cheval, risquant humiliation ou perte financière – un acte d'audace qui reflète son caractère dominant dès l'adolescence. Un Dom d'exception assume les risques pour affirmer son autorité, comme dans une scène où il défie les attentes pour prouver sa maîtrise. Ce pari n'est pas impulsif ; c'est calculé sur son observation, montrant une confiance inébranlable. Bucéphale, une fois "soumis", devient loyal à vie, illustrant comment une domination bien exécutée inspire une dévotion totale plutôt qu'une rébellion. 3. Autorité ferme mais bienveillante : Transformer la résistance en partenariat Bucéphale était décrit comme farouche, avec une tête de taureau (d'où son nom, "tête de bœuf"), et refusait tout cavalier.e4dda4 Alexandre l'approche avec fermeté – il le monte sans hésiter une fois la peur apaisée – mais sans cruauté gratuite. Le résultat ? Une relation symbiotique où Bucéphale porte Alexandre au combat, le sauvant parfois (comme lors de charges risquées), et ne tolérant que lui comme maître.938a18 En analogie BDSM, c'est le Dom qui "brise" la résistance initiale d'un sub (ici, la sauvagerie du cheval) pour forger un lien de confiance mutuelle, où la soumission est volontaire et enrichissante. Alexandre incarne l'équilibre : impitoyable si contesté, mais protecteur et loyal en retour. 4. Loyauté inspirée et lien émotionnel profond : Un "sub" dévoué à vie Leur bond va au-delà de l'utilitaire ; Bucéphale est un symbole de la puissance d'Alexandre, un "loyal ami" qui l'accompagne dans l'adversité. Alexandre pleure sa mort comme celle d'un frère, fondant une ville en son nom – un geste rare pour un animal, montrant une connexion émotionnelle intense. Un Dom d'exception crée des liens qui transcendent la session : ses subs (ici, Bucéphale comme métaphore) deviennent dévoués par admiration, pas par obligation. Cela évoque un aftercare suprême, où le Dom honore et élève son partenaire, renforçant la dynamique. 5. Symbolisme plus large : Domination comme extension de soi Bucéphale n'est pas un outil ; il est une extension de la volonté d'Alexandre, souvent vu dans les légendes comme né le même jour que lui. Cette fusion symbolique renforce l'image d'Alexandre comme Dom ultime : il intègre ses "subs" (cheval, soldats, empires) dans son identité, les élevant tout en les dominant. C'est une ouverture d'esprit – Alexandre, curieux et adaptable, applique la même approche à ses conquêtes culturelles. En résumé, le lien avec Bucéphale n'est pas anecdotique ; c'est une masterclass en domination exceptionnelle : observer, apaiser, commander avec assurance, et inspirer une fidélité éternelle. Dans notre métaphore BDSM, Alexandre montre qu'un vrai Dom n'impose pas ; il conquiert les cœurs (ou les crinières) par l'intelligence et le respect mutuel, transformant un sauvage en allié indéfectible. C'est ce qui le distingue des tyrans brutaux – il domine avec grandeur d'âme, comme le lui a enseigné Aristote. Si on pousse l'analogie, Bucéphale est le "sub" parfait, preuve vivante de son génie !
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Par : le 28/08/25
Profession de Foi de Super Soumis Candidat à la Présidence de la République Française Mes chers compatriotes, mes Maîtres et Maîtresses absolus, Je me présente à vous, Super Soumis, le candidat le plus prosterné de l'histoire de la Ve République. Enfermé dans ma cage de chasteté depuis des lustres – clé jetée dans la Seine par un banquier sadique –, je jure sur mon collier à pointes que je ne toucherai jamais à un cheveu de quiconque sans un contrat de consentement en triple exemplaire. Oubliez le droit de cuissage : chez moi, c'est droit de ramper seulement ! Pas de scandales sexuels, pas de metoo présidentiel. Mon Élysée sera un donjon de pure obéissance, où le seul safeword sera "Révolution". Mon engagement n°1 : Obéissance totale au Peuple, mon Maître suprême. Je m'agenouille devant vous, les Français. Vos désirs seront mes ordres. Si vous voulez plus de SMIC, je flagellerai le budget jusqu'à ce qu'il saigne des euros. Si vous exigez des réformes, je les implémenterai à quatre pattes, en rampant dans les couloirs de l'Assemblée. Et si vous me votez pas, punissez-moi : envoyez-moi au pilori médiatique ! Mais rappelez-vous, en tant que soumis certifié, je jouirai de votre domination collective. Vive la République en laisse ! Mon engagement n°2 : Soumission inconditionnelle au Grand Capital et aux Grandes Banques. Ah, mes Dominants financiers ! Ces titans en costard qui font trembler les marchés comme un bon coup de cravache. Je leur offre mon corps politique entier : privatisez-moi, fusionnez-moi, endettez-moi jusqu'à l'overdose. Les banques ? Je serai leur petit compte chèque, prêt à être overdrafté pour leur plaisir. Pas de taxes rebelles, pas de régulations sadomaso – juste une capitulation totale. Si le CAC 40 tousse, je lui lèche les bottes. Et pour les milliardaires, un programme spécial : "Adoptez un Président" – je viendrai cirer vos yachts personnellement. Mon engagement n°3 : Vaccination massive pour tous les soumis comme moi. Aux grands groupes pharmaceutiques, mes Injecteurs en chef, je dis : piquez-nous tous ! Je ferai "piquouser" la nation entière, avec des seringues géantes et des rappels obligatoires. Imaginez : des files d'attente BDSM aux centres de vaccination, où chaque dose est une petite fessée hygiénique. Pas de refus – les anti-vax seront gentiment attachés pour leur propre bien. Et moi, Super Soumis, je serai le premier en ligne, cage verrouillée, à hurler "Encore, Maître .... !" pour booster l'immunité collective. Santé publique ou session de torture ? Les deux, mon général ! En conclusion, votez Super Soumis pour un mandat où la France deviendra le plus grand donjon d'Europe : obéissante, endettée, et vaccinée jusqu'aux os. Pas de promesses en l'air – juste des chaînes bien solides. Si je mens, fouettez-moi publiquement place de la Concorde. Votre dévoué larbin présidentiel, Super Soumis (Signature : une empreinte de genou sur le papier)  
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Par : le 28/08/25
Pas grand chose de nouveau et beaucoup de généralités mais j'ai eu envie d'écrire avec mes propres mots ma vision d'une relation D/s en toute simplicité La soumission est un formidable don de soi, une personne qui offre son corps, son intimité, son âme et même son plaisir en confiance à une autre qui saura s'en montrer digne pour tenter d'atteindre un formidable lâcher prise. Cette abnégation, retranscrite dans chacun de ses gestes, ses postures, son regard, force le respect, la personne qui ne comprend pas cela ne mérite en aucun cas d'être nommé Dom.me. Dominer requiert une conscience du pouvoir qui nous est prêté, car oui on peut frapper, utiliser, torturer, frustrer, humilier, ce pouvoir ne sera jamais le nôtre mais celui qui a été a remis entre nos mains, en conscience, et c'est une chose dont il faut prendre le plus grand soin car il peut être repris. Les limites et besoins ne doivent pas être moqués mais compris et acceptés, si certaines limites doivent être dépassées par la suite cela devra être par envie commune, même si l'envie peut parfois être de faire plaisir à l'autre, ça ne doit jamais être dû. La personne à nos pieds mérite compassion, respect, bienveillance, tendresse, caresses, câlins et dans ma conception amour.
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Par : le 27/08/25
L'Histoire de Lili, la Soubrette Épanouie Dans les recoins sombres d'une grande ville anonyme, où les néons clignotaient comme des promesses interdites, vivait Léa, une dominatrice d'une beauté à couper le souffle. Grande, avec des courbes sculptées par des années de discipline personnelle, des cheveux noirs cascadant comme une nuit sans lune, et des yeux verts qui transperçaient l'âme comme des lames affûtées. Elle n'était pas du genre à minauder ; Léa était implacable, une force de la nature qui imposait sa volonté avec une précision chirurgicale. Et puis il y avait lui, son soumis, qu'elle avait rebaptisé Lili – un nom doux et ridicule pour un homme qui avait autrefois cru être un alpha, mais qui s'était révélé être une chiffe molle avide de soumission. Tout avait commencé lors d'une soirée BDSM underground, où Lili – appelons-le encore par son ancien nom, Marc, pour l'humour de la chose – s'était pointé avec son ego gonflé et son collier fantaisie acheté sur Amazon. Léa l'avait repéré de loin, ce type qui jouait les durs mais tremblait comme une feuille au premier regard autoritaire. "Toi, tu seras ma petite soubrette," avait-elle murmuré en le plaquant contre un mur, sa main serrant fermement son entrejambe. Marc avait hoché la tête, déjà conquis, ignorant que ce soir-là marquerait la fin de sa virilité telle qu'il la connaissait. La castration ? Oh, ce n'était pas une affaire sanglante et médicale, non – Léa était plus créative que ça. Elle l'avait organisé comme un rituel théâtral, avec une pointe d'humour noir pour pimenter l'affaire. Dans leur appartement loft transformé en donjon chic, elle avait attaché Lili sur une table customisée, les jambes écartées, une cage de chasteté en acier inoxydable déjà verrouillée autour de son membre flasque. "Aujourd'hui, on dit adieu à tes petites illusions de mâle," avait-elle annoncé d'une voix suave, tout en brandissant une seringue factice remplie d'un sérum inoffensif mais symbolique – un mélange d'huiles essentielles et de colorant rouge pour l'effet dramatique. Elle avait injecté le tout dans une poupée vaudou représentant ses testicules, riant doucement pendant que Lili gémissait de terreur excitée. "Regarde, Lili, tes couilles se ratatinent ! Bientôt, tu seras ma petite fille parfaite." En réalité, c'était psychologique : la cage permanente, des sessions d'hypnose où elle murmurait des commandes subliminales, le travestissement. Lili avait "perdu" sa virilité progressivement, son désir se transformant en une soumission totale, coulant dans sa cage comme un robinet mal fermé chaque fois qu'elle le dominait. Et putain, qu'est-ce qu'il adorait ça – un orgasme ruiné après l'autre, jouissant comme une fille en chaleur, sans éjaculation propre, juste des spasmes humides et pathétiques qui le laissaient pantelant et reconnaissant. La vie de Lili était un ballet domestique orchestré par la main de fer de Léa. Vêtue d'une tenue de soubrette ridicule – jupe plissée trop courte qui laissait entrevoir sa cage luisante, tablier à froufrous, et des talons qui claquaient comme des rappels constants de sa place – Lili passait ses journées à astiquer l'appartement du sol au plafond. Balai en main, elle frottait les parquets pendant que Léa sirotait son café, les pieds posés sur un repose-pieds humain : le dos de Lili, bien sûr. "Plus fort, ma petite salope, ou je te fais lécher les miettes avec ta langue," ordonnait Léa, et Lili obéissait avec un zèle presque comique, son cul rebondi se trémoussant sous l'effort. Les tâches ménagères étaient interminables : laver la vaisselle à genoux, repasser les lingeries de Léa en priant pour qu'elle ne trouve pas une pliure, cuisiner des repas gastronomiques qu'elle mangeait seule pendant que Lili lapait sa bouillie dans une gamelle au sol. Et les punitions ? Sévères, mais oh combien méritées – et drôles, dans leur absurdité. Si un grain de poussière échappait à l'inspection quotidienne, Léa attrapait sa cravache préférée, une beauté en cuir tressé avec des pointes en silicone pour un effet "mémorable". "Cul en l'air, Lili !" Et bam, les fessées pleuvaient, rouges et cuisantes, laissant des marques en forme de cœurs – parce que Léa avait un sens de l'humour tordu. Lili comptait chaque coup, la voix chevrotante : "Un, merci Maîtresse... Deux, merci Maîtresse..." À la fin, les larmes aux yeux et le cul en feu, elle se prosternait pour embrasser les pieds de Léa, murmurant un "Merci pour la leçon" sincère. C'était ça, le plaisir d'obéir : une extase profonde, viscérale, qui faisait vibrer chaque fibre de son être. Obéir n'était pas une corvée ; c'était une drogue. Chaque commande de Léa déclenchait une vague de dopamine, un frisson qui le faisait couler dans sa cage, son corps trahissant son excitation contenue. "Je suis faite pour ça," se disait Lili en silence, heureuse comme une huître dans son jus, vivant littéralement aux pieds de sa Maîtresse – dormant sur un tapis au bout de son lit, prêt à se réveiller au moindre claquement de doigts pour masser ses orteils ou lui servir un verre d'eau. Le pegging ? C'était leur rituel préféré, imaginatif et brutal. Léa enfilait son harnais avec un strapon monstrueux – un modèle customisé avec des veines luminescentes pour l'effet "wow" dans le noir – et sodomisait Lili sans ménagement. "Prends ça, ma petite pute," grognait-elle en le pilonnant, pendant que Lili gémissait comme une actrice de porno cheap, coulant abondamment dans sa cage, jouissant en spasmes féminins qui laissaient des flaques sur le sol. "Nettoie ton bordel avec ta langue," ordonnait Léa ensuite, et Lili obéissait, le goût salé de son propre désir lui rappelant sa place. C'était humiliant, dégradant, et putain, qu'est-ce qu'elle en redemandait ! Parfois, pour pimenter, Léa attachait des clochettes à la cage de Lili, qui tintinnabulaient à chaque coup de reins, transformant la scène en une symphonie comique de soumission. Léa, implacable comme un glacier en mouvement, avait sa vie de femme bien séparée. Elle avait un amant, un beau gosse musclé nommé Alex, qui la baisait comme une déesse pendant que Lili attendait dans la pièce d'à côté, l'oreille collée à la porte, bandant futilement dans sa cage. Cocu assumé, Lili adorait ça – l'humiliation le faisait fondre. "Écoute bien, ma chérie, comment un vrai homme me fait jouir," criait Léa entre deux orgasmes, et Lili hochait la tête, heureuse de son rôle de spectatrice passive. Pour couronner le tout, les douches dorées étaient un classique quotidien. Léa, perchée sur son trône improvisé (le visage de Lili, quoi d'autre ?), se soulageait sur elle avec une nonchalance royale. "Ouvre grand, et dis merci pour ce nectar divin," commandait-elle, et Lili avalait, le corps tremblant d'un mélange d'humiliation et d'extase. Une fois, pour rire, Léa avait ajouté des paillettes comestibles à son urine – "Pour que tu brilles de l'intérieur, ma petite fée !" – et Lili avait ri entre deux gorgées, se sentant étrangement privilégiée. Dans ce monde de chaînes, de cuir et de commandes, Lili était profondément heureuse. Pas de regrets, pas de doutes – juste une béatitude totale dans l'obéissance. Léa régnait en maître absolu, et Lili, sa soubrette castrée et chaste, dansait au rythme de ses caprices. C'était leur belle histoire, crue et réaliste, avec juste assez d'humour pour que la douleur devienne un plaisir éternel. Et ils vécurent ainsi, dans un donjon d'amour tordu, pour toujours. Pour une amie domina qui se reconnaîtra. 
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Par : le 26/08/25
Je suis un bébé dans cet univers, Arrivé ici grâce aux désirs de ma partenaire. La femme de ma vie, Que j'ai guidé jusqu'ici, Car j'ai écouté et ressenti Ses désirs et ses envies Jamais nous aurions pensé, Venir un jour ici et vous parler. Mais nous avons fini par laisser tomber, Tous ces masques portés en société. Arrivés ici depuis peu, Nous étions apeuré et nerveux. Mais vite surpris et heureux, De découvrir ce monde tant merveilleux Dans cette belle et douce communauté, Dans laquelle nous cherchons à être adopté. Afin d'apprendre et d'échanger, Des savoirs et connaissances pour nous abreuver. Attiré par la Soumission, Dans l'évolution de notre relation, J'ai pris conscience de sa dévotion, Contre ma bienveillance et ma protection. La voir ainsi lâcher-prise, Malgré cette peur d'être incomprise, Qui la bloque et la terrorise, À chaque fois m'électrise. Mais elle sait qu'à chaque fois, Après nos séances et nos ébats Je l'écoute et lui offre mes bras, Car réconfort et amour, elle y trouvera. J'ai découvert que j'étais un Dominant, En pratiquant et en constatant, Par mon plaisir et mon coeur battant, Que j'étais enfin dans mon élément. Mon amour et mon respect des femmes, N'a d'égale que cette douce flamme, Qui en moi réchauffe mon âme, Et m'aide à surpasser bien des drames. Flamme qu'elle seule peut entretenir, Car elle seule parvient à me faire ressentir, La sensation de pouvoir croire en l'avenir, Sans envies de m'auto détruire. Oui, elle est ma soumise, Mais loin d'être qu'une simple marchandise, Elle est mon amour, ma femme, ma promise. Et tous les jours je lui rappelle ce qu'elle symbolise. Les hommes sont bien souvent des salauds, Ne pensant qu'à eux et leurs sales égos. Guidé et porté par leurs simple libidos, Ils se foutent de semer chagrins et chaos. Et de voir que dans cet univers Qui est pourtant si beau, Traînent aussi de sales pervers, Dépourvu de coeur et de cerveau, Me remplis de haine et de tristesse... De voir ces femmes pleines d'amour et de tendresses, Se fabriquer d'immenses tours et forteresses, Pour ne plus laisser paraître leurs faiblesses. Alors qu'un jour c'est sûr, Si par chances elles laissent une ouverture, Quelqu'un au coeur tendre et pure, Viendra aider à refermer ces blessures. Malheureusement jusque-là, C'est toute la communauté qui perdra, Une personne qui ne méritait pas, Sans que l'on puisse faire quoi que ce soit...     Cela fait longtemps maintenant que je n'avais pas écrit. Mais l'inspiration m'est revenue... Soudainement, dirons-nous. Merci aux personnes qui m'ont encouragé, et soutenue. Et merci à ma Femme, ma Soumise, d'avoir accepter d'illustrer ce texte.
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Par : le 25/08/25
Cet article, sera, contrairement aux article que j'ai pu écrire avant, plus le fruit de mon ressentie, de mes repère et de ma facon de voir les choses que celui de l'observation et de l'analyse froide. Quand j'étai jeune, j'était très attristé et aussi un peu révolter de constater que le monde sociale était essentiellement fait de convenance et d'hypocrisie. Comme beaucoup d'adolessent, j'étai acro au porno, et même ici, je retrouvai cette hypocrisie et ces convenances. J'ai découvert le porno bdsm comme quelque chose de merveilleux, quel que chose qui échappait à tout ca. Dans les filmes pornographique classique, il y avait toujours les mêmes cliché et tout tournait autour du triptique coit/fellation/sodo. Tout ca me semblait un peu vide et un peu ennuyant car on en avait vite fait le tour. Les émotions étaient clairement simulés et les rare fois où elles ne l'était pas, c'est quand il y avait des abus. A contrario, les videos bdsm semblé consensuelles, pures, franches, intenses et créative. Ce qu'il y a de bien dans les milieux underground, c'est que l'on peut se rencontrer sans se juger, partager des choses non conventionnelles et de facon très intime. Quand le sexe était tabous, faire l'amour avec une femme était un engagement, une fusion, quelque chose de sacré. Plus tard, le bdsm a pris cette place pour moi car il était devenu un nouveau tabou, un nouveau partage intime dans la confiance. Mais je ne retrouve plus ca aujourd'hui. Le monde du bdsm n'est plus vraimant underground. Il est remplis de convensions, de recherche de performance, de gens qui se jugent les uns les autres ou qui essais de se donner un style pour se valoriser. Quand une personne choisi de se soumettre à vous, qu'elle s'abandone à vous, il nait un très fort sentiment de confiance et de plainitude. Cet état magique peut être atteint par des méthodes progressive. Pour moi le bdsm est lent, il commance par une caresse ou une parole sensible et il invite à un voyage de plus en plus profond. Partager un lien et des sensations fortes en commun. Dans la domination, l'homme devient atentionné, admiratif, bienveillant. Dans la soumission, la femme devient paisible, généreuse, dévoué, même son corp s'exprime de facon plus hérotique. Dans les jeux du style second life, les couples bdsm sont les plus fidèles et ceux qui dure le plus longtemps. Quand on partage quelque chose de profond avec quelqu'un, le liens est solide, plus solide qu'une relation convensionelle qui devient très vite une relation de circonstance et de convenance.
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Par : le 25/08/25
L'Invocation Numérique Alexandre était un homme ordinaire, la quarantaine bien tassée, informaticien dans une petite entreprise de Paris. Sa vie sentimentale était un désert aride, ponctué seulement par ses fantasmes secrets. Passionné de BDSM depuis des années, il n'avait jamais osé franchir le pas dans le monde réel. À la place, il se réfugiait en ligne, sur des forums obscurs et des simulateurs virtuels où il pouvait explorer ses désirs sans risque. Un soir d'orage, alors que la pluie martelait les vitres de son appartement, il découvrit un site étrange : "Voodoo Virtuals". Le nom l'intrigua – un mélange de mysticisme haïtien et de réalité augmentée. Le site promettait de créer des avatars personnalisés, inspirés des loas, ces esprits vaudous, pour des expériences immersives. Alexandre rit intérieurement. Du folklore pour pimenter le jeu ? Parfait pour son scénario BDSM. Il s'inscrivit sans hésiter. Le processus de création était étonnamment détaillé : il dut entrer ses préférences – dominant ou soumis ? Soumis, bien sûr. Il choisit un loa féminin, inspiré d'Erzulie Freda, la déesse de l'amour et de la luxure, mais avec une twist sadique. Il la modela : peau d'ébène luisante, yeux perçants comme des lames, des tatouages rituels serpentant sur son corps nu, orné de chaînes et de fouets virtuels. Il nomma son avatar "Freda Domina". Pour l'inviter dans son monde virtuel, le site exigeait un "rituel d'invocation" – une simple vidéo où il devait réciter une incantation en créole haïtien, fournie par le système. Alexandre la prononça maladroitement devant sa webcam, allumant une bougie pour l'ambiance. "Ago yé, Erzulie, vini nan mwen..." Il ne se doutait pas que ces mots, tirés d'un vrai grimoire vaudou numérisé par un houngan anonyme, ouvraient une porte bien réelle. Au début, ce fut exhilarant. Dans le casque VR, Freda Domina apparut, plus vivante que n'importe quel IA. Sa voix, un murmure rauque et envoûtant, le guida dans des sessions BDSM intenses. Elle l'ordonnait de s'attacher avec des cordes réelles devant l'écran, de sentir la morsure virtuelle se traduire en frissons physiques. "Soumets-toi, mon petit esclave," ronronnait-elle, tandis que des visions de rituels vaudous se superposaient : des danses frénétiques autour d'un feu, des offrandes de rhum et de sang. Alexandre obéissait, son corps réagissant comme si elle était là. Les nuits devinrent addictives. Il perdait des heures, émergeant épuisé mais comblé, avec des marques rouges sur la peau qu'il attribuait à son zèle. Mais progressivement, les frontières s'estompèrent. Une nuit, après une session où Freda l'avait "fouetté" virtuellement jusqu'à l'extase, Alexandre se réveilla avec des ecchymoses réelles sur les cuisses. Il rit nerveusement – il avait dû se cogner dans son sommeil. Puis vinrent les rêves : Freda, non plus pixellisée, mais charnelle, chevauchant son corps comme un cheval vaudou. Elle murmurait des ordres en créole, exigeant des sacrifices. "Offre-moi ton sang, ton plaisir, ton âme." Le lendemain, il trouva une petite poupée vaudou sur son bureau – une figurine grossière, faite de tissu et d'épingles, qu'il n'avait pas achetée. Paniqué, il essaya de supprimer l'avatar, mais le site avait disparu. Freda, cependant, persistait dans son esprit. La possession s'installa insidieusement. Alexandre commença à entendre sa voix hors du VR : un chuchotement dans le métro, un rire dans le vent. Ses fantasmes BDSM prirent une tournure rituelle. Il se surprit à acheter des accessoires vaudous en ligne – un vévé (symbole sacré) tracé au sol de son salon, des bougies noires, du rhum pour des libations. Lors d'une session solitaire, il s'attacha nu à une chaise, invoquant Freda sans le vouloir. Soudain, son corps se convulsa ; ses muscles se tendirent comme sous une emprise invisible. Freda était là, en lui. "Je suis ton loa, maintenant. Tu m'as invitée, tu es mon cheval." Ses mains, guidées par une force étrangère, serrèrent des liens imaginaires autour de son cou, le bordant au bord de l'asphyxie érotique. Le plaisir était mêlé à la terreur – un orgasme vaudou, où la douleur devenait divine. Bientôt, la progression fut irrémédiable. Alexandre perdit le contrôle de ses journées. Au travail, il dessinait des vévés sur ses notes, murmurant des prières. La nuit, Freda le montait pleinement : son corps dansait seul dans l'appartement, exécutant des rituels BDSM fusionnés avec le vaudou. Elle le forçait à se flageller avec un fouet imprégné d'herbes sacrées, à verser du rhum sur ses plaies pour l'offrande. "Plus de résistance, esclave. Ton corps est mon temple." Ses amis s'inquiétèrent de son amaigrissement, de ses yeux hantés, mais il les repoussait. Une fois, il tenta de résister, jetant la poupée au feu. Mais Freda riposta : une transe violente où elle le fit ramper, nu et suppliant, jusqu'à l'aube. À la fin, Alexandre n'était plus. Le loa avait pris possession totale. Il errait les rues de Paris, cherchant d'autres "chevaux" en ligne, propageant l'invocation via des forums cachés. Freda Domina vivait à travers lui, une déesse numérique et charnelle, régnant sur un empire de soumission éternelle. Et dans les ombres du net, d'autres avatars attendaient leur tour... Virtuel  virtuel ....? 
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Par : le 24/08/25
Je ne t’ai pas touchée. Pas encore. Je t’ai seulement tenue avec des phrases qui savent où elles vont. Une laisse de mots. Calme. Discrète. Tenace. — Bonsoir. Ta première phrase avait la douceur d’une porte qui se referme sans bruit. Fin de journée, écran qui chauffe un peu les doigts. Nous n’avions rien promis. Et pourtant, tout était déjà là, contenu dans le silence entre deux messages. — Je lis depuis longtemps. Je ne sais pas comment dire… j’ai besoin d’être tenue. Tu te décris sans t’excuser. La quarantaine. Des formes faciles à aimer. De longs cheveux blonds qui te tombent dans le dos. Une voix qui se devine dans tes mots, basse, retenue. Je reconnais cette faim tranquille qui ne veut pas faire d’ombre, mais qui ne part jamais. Je réponds peu. Je coupe dans l’inutile. Je te fais de la place. — Tu veux quoi ? — De la clarté. De la douceur. De la fermeté. Il n’y a pas de hasard. Seulement une évidence posée là, comme une main ouverte. Je te parle de limites avant que le désir ne s’emballe. Pas une liste. Un cadre. Sobre. — Quand c’est trop, tu dis « ambre ». Si tu veux arrêter, tu dis « rouge ». Tu ne me dois pas plus que ce que tu choisis d’offrir. Je veille. Tu obéis. Je réponds. Tu marques un temps. J’entends presque ta respiration changer. — D’accord. Merci. Je souris sans le montrer. La nuit s’installe. L’écran devient la seule lampe. Je referme doucement la main. — Je ne te prendrai pas avec mon corps. Pas encore. Je te prendrai avec mes mots. Tu laisses tomber une hésitation, une goutte claire. — Oui, Maître. Je te fais simple. Deux rituels pour commencer. Une respiration pour le matin. Une autre pour le soir. — À 7 h, posture d’accueil. À genoux, ou assise si tu préfères. Tête inclinée. Dos long. Trois respirations lentes. Tu poses un mot pour ton jour. À 22 h 30, tu m’envoies trois phrases : « J’ai obéi à… » / « J’ai résisté à… » / « Demain, je… ». Ni plus, ni moins. Tu acceptes. Tu offres ta discipline comme on laisse la porte du jardin entrouverte. Les choses commencent toujours par une poignée. Celle-ci tient bien. Le lendemain, tu écris tôt. — J’ai choisi mon mot : douceur. Je ne te félicite pas. Je te confirme. — Reçu. Continue. Je ne presse pas. Je laisse mûrir. La tension naît d’elle-même quand le corps comprend que l’on ne le précipitera pas. L’esprit, alors, s’avance. La troisième nuit, je donne ta première mission. Aucun effet de manche. Une instruction propre, lisse. — Choisis une culotte. Coton si possible. Blanche si tu as. Tu la porteras chaque jour. Tu te caresseras parfois, sans jamais te prendre. Tu t’arrêteras avant de tomber. Tu respireras dans le manque. Tu la laisseras boire de toi. Tu l’emballeras ensuite. Tu la déposeras dans un jardin que je t’indiquerai. Nous ne nous verrons pas. Silence. Le genre de silence où l’on s’entend dire oui. Tes doigts doivent trembler. Je ne t’aide pas. Je n’ajoute rien. La laisse se tend par elle-même. — Oui, Maître. Je t’envoie un plan. Un petit jardin discret, traversé par un banc de pierre. Lieu autorisé, calme, presque oublié. Le midi, la lumière y descend en biais et s’endort sur les feuilles. On y entend une fontaine qui sait se taire. Les jours de denial commencent. J’écris peu. Tu écris mieux. — Jour 1. Tu racontes la chaleur fine du tissu contre toi. Le bord élastique qui marque la peau. La sensation quand tu croises les cuisses dans l’ascenseur. Tu dis que ton corps appelle, que tu lui réponds par la paume, deux minutes seulement, puis tu retires la main comme on retire une mèche du feu. Tu expliques sans crudité. Tu poses des mots clairs. Je te réponds à la mesure. — Deux minutes, puis trente secondes immobiles. Recommence une fois. Ensuite, mains à plat sur le ventre. Inspire. Laisse passer. Tu m’obéis. Tu m’écris le soir : trois phrases. Rien de trop. C’est juste. — J’ai obéi à la consigne. J’ai résisté à la seconde vague. Demain, je me tairai davantage. Je sens que la culotte t’apprend. Le coton prend ce qu’il doit. Sel, tiédeur, effluves. Une signature. Tu t’y tiens. — Jour 2. Tu avoues une micro-désobéissance. Tu as prolongé de dix secondes sans me le dire. Une piqûre de honte, vite. Je te recadre sans fracas. — Tu me dois la vérité, pas la perfection. Demain, tu reviendras au protocole. Tu me l’écriras en premier. Tu peux respirer. La nuit, tu m’envoies un vocal. Ta voix basse. Un peu râpeuse. Le frottement d’un drap. « Je porte. Ça chauffe. Ça colle. J’ai pensé à toi dans un supermarché, au rayon fruits. J’ai serré les dents. J’ai cessé. J’ai eu envie de pleurer, puis de rire. Je continue. » Je coupe le fichier. J’écoute le silence après. Il a la forme de ta soumission. Il tient. — Reçu. Tu fais bien. — Merci de me tenir. Jour 3. Le texte raccourcit. Tu économises tes mots pour économiser ta force. C’est bon signe. Tu listes ce que perçoivent tes sens. « Coton : humide. Peau : chaude. Odeur : plus marquée. Esprit : clair par moments, impatient souvent. » Je serre la laisse d’un cran. — Aujourd’hui, tu ne te caresseras qu’une fois. Soir, rideaux tirés. Deux minutes. Arrêt net. Prononce tout bas “calme” à l’expiration. Trois fois. Tu te coucheras sans chercher le sommeil. Il viendra. Tu appliques. Tu confirmes. Je te félicite sans éclat. La lumière basse fait son travail à notre place. Jour 4. Le tissu devient un langage. Tu apprends à t’y lire. Tu indiques le sillage qu’il laisse sur ta peau quand tu t’assois trop vite. Tu notes la petite morsure de l’élastique après l’escalier. Le midi, tu dis que l’air a une odeur d’écorce humide. Tu dis que ça t’apaise. Tu répètes « calme » sans que je te le demande. Tu m’offres de toi sans t’en rendre compte. J’accepte. — Ce soir, rien. Pas de main. Tu respireras seulement. Tu laisseras la chaleur monter puis redescendre toute seule. Tu noteras ce que ça fait à ta nuque, à ta poitrine, à ton ventre. Tu m’écriras ces trois endroits, et rien d’autre. J’aime quand tu te retires au lieu de te fuir. C’est là que je serre fort et que tu ne casses pas. Jour 5. Tu écris tôt. Une ligne. « La nuque : tiède, lourde. La poitrine : creuse, vive. Le ventre : docile. » Je relis. J’entends la place que tu me fais. — Aujourd’hui, tu prépareras l’enveloppe. Papier brun. Ficelle. Une carte blanche, petite. Tes initiales au dos, en crayon gris. Pas de parfum. Pas d’artifice. Tu enregistres un autre vocal. J’entends le froissement du papier. Le petit clic régulier de la ficelle qui glisse sous tes ongles. La fermeture d’une boîte. Son mat. Tu souffles dessus comme sur une bougie. « C’est prêt. C’est simple. C’est à toi. » À midi, je t’envoie l’heure et le point. En plein jour. Pas de cachette ridicule. Le banc de pierre. Côté ombre. Une pierre plate posée près du pied du banc t’attendra, comme un clin d’œil. Tu soulèves, tu glisses la boîte dans la cavité, tu remets la pierre. Tu t’éloignes. Voilà tout. — Tu ne m’attendras pas. Tu ne te retourneras pas. Tu reprendras ta route comme si de rien n’était. — Oui, Maître. La veille, je te parle d’aftercare. Pas un grand mot. Une vraie chose. — Après le dépôt, tu iras boire un verre d’eau, lentement. Tu enverras trois phrases : « C’est fait. » / « Je me sens… » / « Je respire. » Je répondrai. Je serai là. Ambre et rouge restent valides à chaque instant. Tu comprends ? — Je comprends. Je ne veux pas ambre. Je ne veux pas rouge. Je veux oui. Le jour dit, la lumière a cette clarté qui gomme les angles. Je suis en avance, à distance. Le jardin respire. Les feuilles font leur minuscule musique. On dirait que tout le quartier retient son souffle pour lui-même. Une heure avant l’heure, je glisse sous la pierre, dans la cavité, un ruban blanc roulé et une petite carte : « Porte‑moi. » Rien d’autre. Tu entres. Tes pas sont simples. Pas de théâtre. Un jean, un tee-shirt clair. Tes cheveux blonds serrés dans un élastique. Tu n’as rien de plus que l’essentiel. Je sens ta décision jusque dans ma paume. Tu fais le tour du banc comme si tu cherchais une ombre. Tu trouves la pierre. Tu la soulèves à peine. Cavité. Tu glisses la boîte, et tes doigts rencontrent un ruban blanc roulé, une petite carte. Tu les prends sans t’attarder, paume refermée. Froissement. La pierre reprend sa place avec un son feutré, plein, comme une note tenue. Rien ne déborde. Tu restes une demi-seconde de trop. Tu te retires. Tu pars. Tu ne te retournes pas. Je ne bouge pas. Je te laisse gagner la porte latérale. Tu disparais. Le jardin redevient un jardin. Je m’avance seulement alors. J’agenouille ma main sur la pierre. Je la soulève. La boîte est là. Elle a déjà pris la température du lieu. Je la prends comme on prend une offrande. Je la range sans l’ouvrir. Pas ici. Pas devant les feuilles.   Je m’en vais par l’autre issue. Nous gardons le jardin entier entre nous comme un témoin. Deux minutes plus tard, ton message arrive : « C’est fait. Je me sens légère et profondément tenue. Je respire. » Je t’envoie un vocal. Ma voix reste basse. « Reçue. Bien reçue. Tu as fait exactement ce que je t’ai demandé. Maintenant tu vas rentrer. Une douche tiède. Le ruban au poignet gauche. Trois respirations longues. Tu t’allongeras dix minutes, mains sur le ventre. Tu laisseras descendre. Ce soir, 22 h 30, tu m’écriras tes trois phrases. Et demain, nous parlerons de ton silence au banc. » Je garde la boîte fermée jusqu’à la nuit. Ce n’est pas une précaution. C’est une façon de respecter. J’aime le poids discret qu’elle a pris dans ma poche. Je la pose sur la table, chez moi, quand la lumière s’adoucit. Je défais la ficelle. Le bruit est presque une caresse. Le papier brun garde l’odeur du jour. La culotte est là, simple, blanche, devenue autre. Chaleur gardée, sel, effluves. Je la prends dans ma paume, doucement. Je la porte à mon visage. Je ferme les yeux. L’odeur me traverse. C’est dense. C’est chaud. Ça monte droit. Comme une morsure lente. Elle a ton nom. Elle a ton souffle. Elle a tes silences. Je respire plus fort. Je retiens. Puis je rouvre les yeux. Je suis là. Avec toi. Contre rien. Et c’est immense. Je referme. La lenteur est une prière quand on sait à qui l’on parle. Je te renvoie seulement : — Porte le ruban demain. T-shirt clair. Pauses de respiration à 10 h, 14 h, 18 h. Mot du jour : ancrage. Tu réponds vite. — Oui, Maître. Je coupe l’écran. Le silence tient la pièce. J’entends, dans la mémoire de mes doigts, la douceur mate du papier, le petit chuintement de la ficelle. J’entends aussi ta seconde de trop près du banc, celle où tout a basculé sans bouger. Nous ne nous sommes pas croisés. Nous nous savons. C’est plus charnel que toutes les mains. Demain, je resserrerai d’un cran. Rien d’autre. Rien de plus. Tu porteras le ruban comme on porte un secret qui respire. Et moi, je continuerai de te prendre avec mes mots, jusqu’à ce que tes silences disent oui avant même que tu écrives. La laisse ne se voit pas. Elle tient. Nous aussi.
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Par : le 24/08/25
Je n'étais pas vraiment fragile mais pas très solide non plus, pas novice mais pas particulièrement expérimentée non plus. J'ai toujours du mal d'ailleurs à me considérer comme une non-débutante ; certainement parce que je suis parfaitement consciente que j'avance lentement... Mais c'est un autre sujet, un jour peut-être j'arriverais à poser les mots sur cet aspect de ma "soumission", ça me trotte dans la tête depuis un moment... Ce texte, ça fait aussi un moment que j'y songe... Ici la grande majorité d'entre vous me connait en tant que masochiste, "soumise" comblée, joyeuse et espiègle de Beyourself, depuis quasiment 5 ans. Seuls les plus anciens se rappellent peut-être celle que j'étais avant Lui : la râleuse, souvent triste, parfois fonceuse, parfois parfois peureuse, qui se cassait la figure régulièrement. A cette époque, je partageais sur le mur mes expériences pourries (pas toutes, comme ici d'ailleurs,  j'ai sélectionné), mes émotions contradictoires, mes ressentis. Je voulais vivre à tout prix mon masochisme, et parfois à n'importe quel prix. Alors j'y suis allée, après tout je voyais plein de Liens heureux et authentiques autour de moi, je méritais bien que ça m'arrive aussi. Je pensais faire une sélection assez drastique : pas de publicitaires, pas de mecs qui me parlent de pratiques au bout de deux messages et demi, pas de mecs sans culture (oui je sais ça paraît bizarre dit ainsi mais c'est un de mes critère), pas de prétentieux, pas de Dominants "sévères mais justes " ^^ ... ... En réalité, j'étais tellement aveuglée par l'envie de vivre ma " soumission ", je me mettais mes propres œillères. Loin d'apprendre de mes erreurs je répétais des choix improbables et on me prenait pour une conne. (En même temps, j'étais bien naïve...) Ainsi, j'ai connu ce Dominant, son apprentissage des 12 règles et les je ne sais plus combien de positions de la parfaite soumise (quand on me connaît c'est cocasse quand même) jusqu'à cette séance d'impacts où sans prévenir il choisisse de me malmener avec la boucle de sa ceinture qui atterrit sur ma colonne vertébrale, sans excuse évidemment. Naïve je l'étais oui, mais pas au point d'accepter l'inacceptable pour moi ; je mettais fin à cette relation regrettant de m'être donnée à un gros con. Gros con qui au passage fréquentait les munchs Montpelliérains... ... Peu de temps après, je faisais connaissance avec un novice (quand on me connaît c'est cocasse bis) De quelles manières j'avais pu penser plus de 2 secondes que ça fonctionnerait entre nous, avec le recul, je ne sais pas... Je m'étais certainement dit : " au moins il est honnête et il n'osera pas aller au-delà de mes limites personnelles lui. " Quand je le rencontrais, j'étais ami avec un Dominant qui me connaissait bien et qui acceptait de le conseiller, l'aiguiller dans sa posture, dans les pratiques...  En off et rapidement il me confirmait qu'il était effectivement très novice et que ça risquait d'être très compliqué de nous accorder. Bon, il ne m'apprenait rien d'exceptionnel, je le savais, mais moi j'avais quand même super envie alors... Je souminais un peu (comprendre : beaucoup) pour arriver à la dose de sadisme recherché. Oui, oui je sais, ce n'est pas bien, mais j'aimerais vous y voir vous en pleine frustration masochiste ! Bref, j'ai fini par lui faire peur ; avec peu de classe, il mit fin à la relation. Ce qui fut encore moins classe, c'est mon pote qui en profita pour essayer de me choper. Cette fois-ci je n'y allais pas. L'amitié est une chose sacrée chez moi, aujourd'hui encore c'est le cas, même si je continue de me faire avoir parfois... Alors sur le mur général je devenais chialeuse incomprise, " tous des cons " ;  c'est certainement ce qui l'a touché ce dernier pseudo dominant. Je faisais petite proie fragile prête à se faire déglinguer par un dominant autoproclamé. Encore une fois j'y suis allée. On avait beaucoup échangé, moins fonceuse que les fois précédentes je m'étais assurée de voir si sa conception BDSM et ses pratiques étaient proches des miennes, s'il avait de l'expérience... ... ; tout collait ; ça aurait pu être parfait, c'était peut-être justement trop beau pour être vrai d'ailleurs. En réalité et malgré ses dires, je crois qu'il n'avait jamais manié le moindre ustensile d'impacts. Je m'emmerdais prodigieusement. Même le novice s'était mieux débrouillé.   Plutôt que de couper court en pleine séance, je continuais, (oui bah oui quand je fais une connerie au cas où vous n'aviez pas remarqué j'y vais vraiment) lui aussi, et évidemment c'est juste après m'avoir baisé qu'il décida de mettre fin à la relation, la grande classe. (Il est revenu vers moi une fois en Lien avec Beyourself re-la grande classe puis par la suite il m'a bloqué sur le site re-re-la grande classe.) " Tous des cons " je vous l'avais dit. Oui mais c'est aussi moi qui leur avais permis de me traiter ainsi. Je l'ai mal vécu, très mal vécu pendant un moment, plutôt que de me remettre en question je préférais me victimiser c'était facilitant mais ça n'aidait pas à avancer. Et puis je l'ai rencontré. On a mis du temps à bien se comprendre parfois, il m'a ouvert les yeux sur mes noirceurs, sur mes envies, sur mes conneries aussi. Il m'a secoué, il n'est pas toujours allé dans mon sens, loin de là, et je n'étais pas persuadée que ça le fasse entre nous (on s'était quand même bien pris la tête une fois ou deux) même si, sans illusion, je sentais un truc indéfinissable... Et ça l'a fait.  Tout cet écrit pourquoi ? Tout ça pour dire qu'on parle, on voit rarement les ratés dans ce monde, je ne pense pas être la seule à avoir eu des expériences catastrophiques qui m'ont appris à cheminer...  Et si certaines personnes me lisent en pensant " moi aussi je me suis déjà dit que ce n'était pas pour moi car je me casse la figure " tu n'es pas la seule et l'exceptionnel peut exister... ... (mais ne sois pas aussi naïve que moi stp.) 
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Par : le 21/08/25
Je vous invite à découvrir la première partie avant de poursuivre : Lire la première partie. =============================================================== Le murmure des conversations reprit, ponctué de rires feutrés. Puis peu à peu le silence se fit, et le repas débuta dans une atmosphère presque solennelle. La table, longue et éclatante, était dressée d’une argenterie polie au point d’aveugler la lumière des chandeliers. Cristal taillé, nappes immaculées, plats raffinés aux senteurs délicates… Chaque détail respirait le faste aristocratique. Et pourtant, au centre, c’était ma soumise qui dominait la scène. Nue, agenouillée, dos cambré, offerte, elle était l’ornement le plus précieux de cette table. Chaque frisson qui parcourait sa peau, chaque respiration plus appuyée, captait l’attention des convives mieux qu’aucune coupe de champagne. De ma place, je ne la quittais pas des yeux. Sa nuque allongée, la ligne parfaite de son dos, ses mains posées sagement sur ses cuisses. Je voyais les tremblements infimes, je les lisais comme une langue secrète. Et dans ce langage silencieux, elle me disait tout : sa pudeur, son trouble, mais aussi sa fierté d’être là, ma fierté incarnée. Elle savait que je la regardais, même sans la voir. Avant que le silence ne soit rompu, des convives se détachèrent peu à peu de la table, happés par l’aimant qu’était devenue ma soumise. L’air vibrait d’un mélange de curiosité et de convoitise. Un homme aux tempes grisonnantes s’approcha le premier : sa main se posa sur sa nuque, glissa le long de sa colonne, et il leva brièvement les yeux vers moi en un remerciement silencieux. Derrière lui, plus jeune, le sourire insolent, un convive fit courir ses paumes sur son dos cambré, descendit jusqu’aux flancs puis pinça son téton avec une cruauté légère. Il me lança à mi-voix, comme une confidence : « Quelle merveille… » ma soumise frissonna. Sa poitrine se soulevait plus vite, ses joues s’empourpraient, mais elle demeurait figée, docile. Une femme, drapée de sombre, se pencha alors, inspira sa peau comme on respire un parfum rare, puis baisa son épaule avant de mordre doucement la naissance de sa poitrine. Le geste arracha à ma soumise un sursaut incontrôlé. « Délicieuse, » souffla-t-elle, ses yeux brillants tournés vers moi comme pour valider son verdict. Un quatrième convive s’agenouilla sans un mot. Ses lèvres s’approchèrent de l’intérieur des cuisses de ma soumise, si près que son souffle chaud fit vibrer sa peau. Il s’interrompit volontairement, savourant la force de son immobilité contrainte. D’autres mains se joignirent, caressant ses flancs, effleurant la ligne de sa gorge, chacun prenant sa part du trésor. Elle était palpée, respirée, effleurée de toutes parts, centre d’un rituel muet où chaque caresse était un hommage rendu à moi à travers elle. Je la regardais. Elle tremblait, honteuse et fière tout à la fois. Les convives me lançaient parfois un regard bref, comme pour me remercier du présent ou me témoigner leur approbation. ma soumise était devenue un objet sacré, une offrande vivante dont je buvais la soumission avec une fierté souveraine. ma soumise tremblait, sa poitrine se soulevait dans un rythme irrégulier, ses joues brûlaient d’une honte délicieuse. Pourtant, elle ne rompit pas la posture inculquée. Offerte et parfaite, elle demeurait l’épicentre du désir et de la cruauté raffinée de l’assemblée, objet sacré autour duquel gravitait toute l’attention — et que moi, son Maître, j’offrais avec fierté. La dame en rouge brisa alors le silence. « Que les esclaves s’avancent. » Les esclaves, déjà présents dans la pièce, se détachèrent de l’ombre et s’avancèrent. L’un, massif, taillé dans une musculature lourde et disciplinée ; l’autre, plus élancé, traits fins, presque androgynes, ses yeux brillant d’un éclat fébrile. Tous deux progressaient d’un pas mesuré, cages d’acier enserrant leurs sexes soumis. Leur présence imposait un contraste vibrant avec la fragilité timide de ma soumise. La dame en rouge invita d’un geste lent les deux esclaves à prendre place. Ils s’avancèrent jusqu’au centre de la table et se tinrent de part et d’autre de ma soumise, immobiles, attendant leur heure comme des statues vivantes. Alors seulement, la maîtresse de cérémonie sortit deux clefs qu’elle fit tinter doucement avant de les tendre à ma soumise. « Délivre-les, ma belle. » Ma soumise se figea. Son souffle se coupa, ses épaules tressaillirent. Elle chercha à lever les yeux vers moi, mais de dos, elle ne pouvait rencontrer mon regard. Ce flottement, cette hésitation, firent naître une tension délicieuse dans la salle. Puis, docile, elle tendit la main, prit les clefs et, d’un geste lent, libéra un premier sexe, puis l’autre. Le cliquetis des cadenas résonna comme une sentence. Les esclaves, déjà en position, se redressèrent à peine, leurs cages désormais ouvertes, face à la fragilité offerte de ma soumise. Le contraste était saisissant : elle, nue et tremblante, agenouillée, eux, dressés et silencieux, attendant que la cérémonie se poursuive. Je vis ses joues rosir, son trouble éclater en silence. Elle obéissait, mais je savais que chaque mouvement était une offrande, un acte qu’elle accomplissait pour moi, pour nous. J’étais fier d’elle. La dame en rouge claqua des doigts. « Approchez. Montrez-lui, et montrez-nous. Offrez à mes invités le spectacle qu’ils méritent. » Les deux esclaves s’avancèrent et prirent place autour de ma soumise, comme deux prédateurs encerclant une proie sacrée. Le plus massif glissa ses mains larges sur sa taille, caressant lentement la courbe de ses hanches, avant de se pencher pour déposer ses lèvres contre son cou. Sa bouche traça une ligne ardente de baisers jusqu’à son épaule, mordillant la peau délicate. L’autre, agenouillé, s’installa entre ses cuisses et la goûta d’un geste tendre, sa langue effleurant déjà sa chair intime avec une lenteur étudiée. Ma soumise laissa échapper un souffle tremblant, son corps vibrant d’un plaisir timide, ses joues rouges, ses lèvres entrouvertes. Elle ne bougeait pas, mais chaque frisson parlait pour elle. Elle était vivante, offerte, vulnérable. Leurs gestes se déployèrent comme une chorégraphie fiévreuse. Le plus massif remonta ses mains vers ses seins, les empoigna fermement, fit rouler ses tétons entre ses doigts avant de les pincer sans ménagement. Ma soumise se cambra légèrement sous la morsure, un gémissement étouffé franchissant ses lèvres. Ses cheveux glissèrent en cascade sur son visage, qu’il repoussa d’un geste brusque pour découvrir ses yeux baissés. D’un mouvement sec, il força son menton à se relever, goûtant la douceur de sa bouche dans un baiser dur, envahissant. En bas, l’esclave agenouillé redoubla de ferveur. Sa langue alternait entre des coups lents et profonds, puis des effleurements rapides sur son bouton sensible. Son compagnon, debout derrière elle, glissa une main dans sa nuque et la maintint fermement, comme pour la clouer dans cette posture d’offrande. Leurs souffles se croisèrent, et dans un élan fiévreux, leurs bouches se cherchèrent aussi, au-dessus de son corps cambré. Ils s’embrassèrent longuement, échangeant sa saveur, la salive et la moiteur de son sexe encore sur leurs lèvres. Ma soumise gémit faiblement, prise entre ces deux élans contraires, aspirée dans une spirale de sensations. Ses seins furent mordillés, sa gorge embrassée, ses cuisses maintenues grandes ouvertes. Elle se cambra plus fort malgré elle, son dos arqué en une offrande involontaire. Ses respirations saccadées emplissaient l’air, chaque souffle court devenant une prière silencieuse adressée à moi. Elle osa un regard de côté, timide, suppliant presque, vers ma place. J’y répondis d’un sourire lent, une approbation muette, et elle sut qu’elle restait à moi même au cœur de cette débauche. Le ballet s’intensifia encore. L’homme agenouillé se redressa un instant pour capturer les lèvres de son compagnon dans un baiser ardent, ses mains toujours posées sur les cuisses de ma soumise. Leurs langues s’entremêlaient, échangeant la moiteur de son intimité. Mais bientôt, le plus jeune laissa glisser sa bouche plus bas, abandonnant les lèvres pour descendre le long du torse musclé de son compagnon. Ses baisers marquèrent la peau ferme de son ventre, puis il saisit son sexe durci et l’enveloppa de ses lèvres. Lentement, il le prit dans sa bouche, s’appliquant à chaque mouvement comme s’il s’agissait d’un rite sacré. Ma soumise, offerte entre eux, assistait à ce spectacle brûlant, son souffle se coupant sous l’intensité. Elle entendait les gémissements étouffés de l’un, le souffle lourd de l’autre, et chaque vibration se répercutait dans son propre corps. L’homme debout agrippa la chevelure de son compagnon, guidant le rythme, tandis que sa main libre revenait s’écraser sur la poitrine de ma soumise pour rappeler à tous que ce corps restait l’épicentre du rituel. La tension était électrique : deux hommes s’embrassant, se possédant, et l’utilisant comme pont charnel entre eux. Le spectacle était magnifique, décadent, d’une sensualité rare. Puis, comme mus par le même désir, ils revinrent à elle, la couvrant de baisers, de morsures et de caresses. L’un suçait ses tétons jusqu’à les rendre douloureux, l’autre s’acharnait sur son sexe, alternant lèvres et doigts pour la faire frémir. Ma soumise se cambra davantage, ses épaules tremblaient, son souffle devenait incontrôlable. Elle restait pourtant immobile, docile, prisonnière volontaire de ce rituel. Autour de la table, les convives retenaient leurs voix. Fascinés, hypnotisés, certains avaient cessé de manger, d’autres resserraient leur coupe de vin comme pour s’ancrer dans le réel. Une femme se mordait la lèvre inférieure, un homme effleurait distraitement son entrejambe sous la nappe, une autre convive caressait du bout des doigts le pied de son voisin. La salle vibrait d’un désir collectif, entretenu par la complicité silencieuse entre moi et ma soumise, et par le ballet charnel qui se déployait au centre. La dame en rouge leva la main. Le jeu cessa aussitôt. Les convives retinrent leur souffle, comme suspendus dans l’attente. Elle esquissa un sourire lent, cruel. « Apportez le raisin. » Un plateau fut apporté, chargé de grappes noires et charnues, luisant sous la flamme des chandelles. La dame en rouge ne s’en saisit pas immédiatement : elle laissa ce silence peser, puis désigna ma soumise d’un geste souverain. « Mets-toi à quatre pattes. Rehausse bien ton cul. Ecarte les fesses. » Ma soumise obéit sans un mot. Ses mains vinrent s’ancrer au sol, ses genoux écartés, le dos cambré, le cul offert à l’assemblée. Sa peau frissonnait sous les regards, ses joues rouges brûlaient d’une honte assumée. Les murmures s’élevèrent autour de la table : « Sublime… » « Voyez comme elle tremble… » Un homme ricana doucement : « Quelle offrande. » La dame en rouge prit le premier raisin, le fit rouler entre ses doigts, puis le pressa contre l’anus contracté de ma soumise sans l’introduire. Elle joua longuement, le faisant glisser sur la peau tendue, comme pour tester sa résistance. La lenteur était sadique, calculée, chaque seconde étirée en une éternité. Enfin, d’un mouvement infime, le fruit s’enfonça, arrachant un frisson visible au corps cambré de ma soumise. Elle leva alors les yeux vers moi, ses lèvres étirées en un sourire carnassier. « Maître… à vous. » Je pris le deuxième raisin. Ma main frôla volontairement la courbe de ses fesses avant de poser le fruit contre son intimité. Elle tenta de lever la tête, en quête de mon regard, mais je la maintins dans sa posture par une pression ferme. Lentement, je l’insérai. Son souffle se coupa, ses épaules se raidirent. Je sentis, même sans ses yeux, la fierté qu’elle me livrait dans cet abandon. Un troisième convive fut invité. Son doigt fit d’abord rouler le fruit en cercles lents, écartant un peu plus son orifice, arrachant à ma soumise un soupir étranglé. « Magnifique… regardez comme elle s’ouvre, » chuchota-t-il avec un sourire. Puis il poussa le raisin en elle, savourant le spectacle de cette chair docile qui se refermait aussitôt. Raisin après raisin, le rituel se poursuivit. Dix perles sombres disparurent ainsi, une à une, dans son intimité. Chacun fut introduit avec un soin cruel, chaque insertion précédée d’une caresse, d’une attente, d’un silence chargé de tension. Les convives se penchaient, leurs regards brillants d’avidité, certains se léchant les lèvres, d’autres retenant un souffle haletant. Ma soumise restait immobile, le dos cambré, les fesses offertes, sa respiration brisée en soupirs courts, mais sa posture demeurait parfaite. Honte et fierté mêlées, elle incarnait la soumission dans toute sa splendeur. La dame en rouge rompit enfin le silence. « Fais-les sortir, ma belle. Montre-nous. » Ma soumise inspira profondément, puis contracta doucement ses muscles. Lentement, le premier raisin glissa, roula hors de son corps et tomba avec un bruit feutré sur le plateau tendu. Elle resta immobile un instant, hésitante, puis se redressa avec une lenteur calculée, comme si chaque geste lui pesait de honte et de fierté mêlées. Ses cheveux dissimulaient partiellement son visage rougi, et elle n’osa pas lever les yeux vers les convives, accablée par le poids des regards. Mais dans sa posture cambrée, dans la droiture de son dos, éclatait toute la beauté de sa soumission, fragile et sublime. Un murmure parcourut la salle. Alors, avec une grâce contenue, elle se redressa légèrement sur ses bras, cambrant davantage son dos pour accompagner l’effort. La beauté de sa soumission éclatait dans ce simple geste : ses cheveux retombaient en rideau, sa nuque s’offrait, ses reins se creusaient. Chaque mouvement la sublimait, à la fois vulnérable et souveraine dans son abandon. Elle continua, un à un, chaque fruit expulsé avec une lenteur calculée, certains roulant le long de sa cuisse avant d’être ramassés. Ses fesses s’écartaient sous la tension, puis se refermaient dans un frisson, comme une fleur qui s’ouvre et se ferme au rythme d’un souffle invisible. Le spectacle était hypnotisant : le rouge de sa peau, le noir brillant des fruits, la moiteur qui les faisait luire. Chaque sortie semblait plus intime que l’insertion elle-même, et sa posture parfaite, son dos cambré, ajoutait à l’impression d’assister à une offrande vivante. Lorsque le dernier raisin fut expulsé, la dame en rouge les recueillit et les présenta aux deux esclaves. Ils s’en emparèrent avec avidité, les portant à leurs lèvres comme s’ils goûtaient un nectar interdit. Leurs bouches se mouillèrent, leurs gorges avalèrent lentement chaque fruit imprégné de l’intimité de ma soumise. Ils se léchaient les doigts, échangeaient même parfois un baiser pour savourer ensemble la trace qu’elle avait laissée. Enfin, la dame prit un des raisins encore humides et le porta aux lèvres de ma soumise. Elle hésita, son souffle saccadé, ses yeux fuyant, mais ses joues rouges témoignaient de sa honte ardente. Elle finit par ouvrir la bouche. Le fruit s’y glissa. Elle le mâcha lentement, sous le regard de tous, puis l’avala, rougissante mais digne, accomplissant ainsi l’ultime étape du rituel. Un silence dense enveloppa la salle, rompu seulement par le souffle des convives. Ma soumise tremblait, mais son dos restait droit, cambré, fier malgré l’humiliation. Elle incarnait ce paradoxe sublime : humiliée, mais transcendée. La dame en rouge claqua des doigts une nouvelle fois. Aussitôt, les domestiques déposèrent les desserts : assiettes ornées de fruits rouges luisants, nappés de chocolat sombre, dégoulinant comme une chair éclatée. L’image était limpide, un miroir cruel et raffiné de ce qu’ils venaient de savourer à travers ma soumise. Je la contemplai. Nue, tremblante, souillée et magnifiée à la fois, elle me donnait tout. Et moi, en silence, je buvais sa soumission comme le plus précieux des vins. La dame en rouge leva son verre. « À présent, mes amis… au donjon. »
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