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Par : le Il y a 7 heure(s)
"Ma volonté est de te plaire, de t'adorer. Une lettre est le portrait de l'âme, je presse la tienne contre mon cœur". Rien ne destinait la séduisante Joséphine à devenir impératrice, si ce n'est sa grande beauté et son ambition. Marie-Josèphe-Rose Tascher de la Pagerie est née aux Trois-Ilets sur le domaine de la Petite Guinée face à Fort de France, à la Martinique le 23 juin 1763. Ses parents, Joseph et Rose-Claire des Vergers de Sannois, sont tous deux issus de familles installées aux îles au commencement du XVIIIème siècle. Rose reçut une éducation sommaire dans un couvent de Fort-Royal, aujourd’hui Fort-de-France. Elle a seize ans, lorsqu’elle quitte son île en 1779 pour épouser, le 13 décembre, dans l’église de Noisy-le-Grand, le vicomte Alexandre de Beauharnais, fils d’un ancien gouverneur de la Martinique, alliance arrangée pour effacer les soucis financiers de sa famille. Le couple s’installe en région parisienne. Deux enfants naissent de ce mariage, Eugène, le trois septembre 1781, puis Hortense, le dix avril 1783. Mais Alexandre et Rose ne s’entendent guère. Le couple se sépare, le cinq mars 1785 à l’amiable, sans divorcer. Rose obtient la garde d’Hortense mais Eugène doit vivre avec son père. Les difficultés financières rattrapent Rose qui vend une partie de ses bijoux pour subvenir à ses besoins. Cette pression financière est si importante qu’en 1788, Rose revient à la Martinique avec Hortense et qu’elle y reste deux ans. En 1789, la Révolution française éclate en métropole, et la Martinique ne tarde pas à connaître des troubles en 1790. Rose décide de rejoindre Paris avec sa fille. En novembre 1790, elle retrouve alors bientôt son mari qui fait une carrière politique éclatante et deviendra président de l’Assemblée constituante en juin 1791. Rose se rapproche de lui pour profiter de son influence et cultiver des amitiés politiques. Mais la situation sous la Terreur est instable. Des coalitions étrangères sont montées contre la France révolutionnaire. Chargé de défendre la ville de Mayence devant les Prussiens et les Autrichiens, Alexandre ne peut empêcherl a capitulation. Il est exécuté le 23 juillet 1794. Rose échappe à la guillotine grâce à la chute de Robespierre.   "Mon mari et amant, je t'envoie mille choses aimables, et un baiser d'amour. Je t'aime comme au premier jour". Le neuf Thermidor lui rendit sa liberté, (le 6 août), mettant fin à sa liaison avec le général Lazare Hoche, lui aussi incarcéré au même endroit. C’est à cette époque qu’elle fit la connaissance de Thérésa Cabarrus, épouse Tallien. Avec Thérésa, et une de leurs amies Fortunée Hamelin, elle arpenta en véritable muse l’époque du Directoire. Son univers n’était alors que frivolités et relations mondaines. C'est ainsi qu’elle fut l’égérie des salons de Barras. La ravissante jeune femme créole remporte beaucoup de succès masculin avec son numéro de danseuse quasi nue. Passionnée par les toilettes et grisée par la joie de se produire, Rose comme plus tard Joséphine n’avait jamais su compter. C'est dans les salons parisiens qu’elle va faire la connaissance d’un jeune général, protégé de Barras, qui le douze vendémiaire, (4 octobre 1795) a sauvé la Convention d’une tentative de renversement menée par les royalistes: Napoléon Bonaparte. En 1795, Rose possède une éducation acquise avant la Révolution, une tradition de distinction et de bonnes manières. Elle dégage une sensation de gentillesse qui en font une personne souvent sollicitée pour obtenir son aide. La mode pour Joséphine comme pour ses amies était un retour à la sensualité, au charme que les toilettes de l’Ancien Régime avaient étouffé. Libre et découvert, le corps avait une importance aussi grande que le visage et on se devait de l’entretenir, de le conserver mince et souple, parfaitement parfumé.   "Ne penser qu'à toi, n'aimer que toi, ne vivre que pour toi, et ne penser qu'à ton bonheur. Pour la vie, à toi, à toi". Rose est de taille moyenne, sa chevelure brune tombe en anglaises des deux côtés du visage ainsi que sur le front. Son visage oblong n’exprime pas ce qu’on pourrait appeler une beauté parfaite. Ses lèvres sont bien dessinées, son nez fin et long, ses yeux sont de couleur verte, sa voix agréable et douce. Elle est extrêmement sensuelle. Bonaparte succombera immédiatement à ses charmes, de celle qu’il n’appellera plus que Joséphine. Elle lui cède rapidementet dès le lendemain, il entame une relation épistolaire des plus enflammées: "Je me réveille plein de toi. Ton portrait et le souvenir de l’enivrante soirée d’hier n’ont point laissé de repos à mes sens. Tu pars à midi, je te verrai à trois heures. En attendant, mio dolce amor, reçois un millier de baisers, mais ne m’en donne pas, car ils brûlent mon sang." Très amoureux, Napoléon ne tarde pas à renommer Rose, "Joséphine." Plus âgée de six ans, déjà mère de deux enfants, Joséphine semble moins enflammée. En revanche, tous les deux sont très ambitieux. Joséphine introduit le jeune militaire dans la haute société, alors que Napoléon apporte sa renommée grandissante et la sécurité financière à sa nouvelle famille. Ils se marient civilement le 9 mars 1796. Nommé commandant en chef de l’armée d’Italie le deux mars, Napoléon quitte Paris dès le onze mars. La Première campagne d’Italie et la gloire naissante sont en marche.   "Ma douce et tendre amie, rien n'égale l'amour que j'ai pour toi. Être près de toi, c'est mon vœu le plus ardent. Aime moi autant que je t'aime". Dès le début, les relations entre Napoléon et Joséphine sont houleuses, car tous les deux ont un fort caractère. Napoléon doit s’absenter longuement lors de ses campagnes militaires. Et Joséphine tarde à le rejoindre, préférant la vie mondaine parisienne. Pourtant elle profite des triomphes de son général de mari, comme à Milan en juillet 1797. Joséphine retrouve Napoléon à Toulon en mai 1798, et le voit partir pour de longs mois mener la campagne d’Égypte. Elle continue de séduire à tout va, notamment le capitaine Hippolyte Charles, avec lequel elle entretiendra une longue liaison. S’ensuivent des années de conflits où elle suit son époux, en pleine ascension sociale. Il l’adore, elle minaude. Il s’éloigne, elle a peur de le perdre. Intimement liés, ils traversent des époques gouvernementales intenses, l’attraction du pouvoir tient une place prépondérante dans leur relation. Les événements politiques se succèdent, dont Napoléon sort le plus souvent victorieux même si les frasques de son épouse finissent par l’épuiser. Joséphine est aussi très dépensière et fait des opérations financières qui se révèlent de véritables gouffres pour le couple. Lorsque Joséphiner etrouve tardivement à Paris Napoléon, après l’avoir manqué à son retour de la campagne d’Égypte, ce dernier refuse de la voir. Perspicace, Joséphine tente de se réconcilier coûte que coûte avec Napoléon. Le couple résiste néanmoins à ces disputes, en partie grâce au talent de Joséphine pour adoucir son mari et donner de l’éclat à leur couple en public.   "Ma douce, quand me rejoindras-tu ? T'aimer, te rendre heureuse, voilà sincèrement le destin et le but premier de ma vie. Je t'envoie un million de baisers". Avec le coup d’État du 18-Brumaire (9-10 novembre 1799), Napoléon prend le pouvoir et devient Premier Consul. Le couple s’installe au palais des Tuileries, où Joséphine montre son don inné pour organiser des soirées officielles inoubliables. Lors de ses apparitions en public, par exemple lorsqu’elle se rend au théâtre avec Napoléon, elle se montre sous son meilleur jour. Il s’agit de faire honneur, à sa façon, au pouvoir politique du couple. En 1799, Joséphine achète le château de Malmaison. Elle dépense sans compter, temps et argent, pour en faire une demeure agréable. Napoléon y vient souvent, pour se détendre mais aussi pour y travailler avec ses ministres. La propriété devient célèbre pour son jardin de roses, ses serres aux plantes rares et ses animaux exotiques, comme des kangourous, des singes, des cygnes noirs, des zèbres, ou des autruches. Joséphine avait une véritable passion pour la nature et les animaux. Extension des bâtiments, aménagement du parc, l'épouse du Premier Consul s'occupait de tout en témoignant d'un véritable engouement pour la faune et la flore des contrées lointaines, comme si la créole n'était jamais parvenue à faire le deuil de son île natale, la Martinique. Chaque cargaison rapportait son lot de bêtes insolites et des animaux domesticables arrivaient dans le parc de Malmaison. On construit des enclos spécifiques où se prélassent des gnous, des gazelles d'Égypte, des lémuriens de Madagascar et même des lamas péruviens qui embrassent parfois Sa Majesté sur la joue. Un jour, le gouverneur de la Martinique expédie une femelle orang-outan, très vite adoptée par Joséphine qui n'hésitait pas à l'exhiber à ses côtés, d'autant qu'elle multipliait grimaces et facéties pour son bonheur.   "Quand répondras-tu à mes lettres ? Je te couvre d'un millier de baisers brûlants. Une belle nuit, les portes enfoncées, et me voilà enfin dans votre lit". Joséphine se lance également dans des expériences, en relation étroite avec les savants du Jardin des plantes. Elle leur offre un jour un zèbre femelle pour qu'on l'accouple avec un âne de Toscane. Les scientifiques lui feront parvenir un tableau du "métis" ainsi créé, en guise de souvenir. Partout, les animaux sont les maîtres, dans le parc comme dans les salons du château, égayés notamment par les oiseaux exotiques. Elle emplit ses volières avec des hoccos de Guyane, des promérops à longue queue, des aras à ailes vertes, des casoars, des perruches. Dans le parc, on peut croiser une autruche, des faisans dorés de Chine, un vautour indien et des cygnes noirs d'Australie, qui s'acclimatent parfaitement dans l'étang parisien. La cohabitation avec cette ménagerie n'est pas toujours de tout repos. Pour tenir son rang et être à la pointe de la nouveauté, Joséphine dépense énormément, ce qui occasionne de nouvelles tensions quand Napoléon découvre les factures. Mais le charme irrésistible de Joséphine finit toujours par apaiser son mari qui reconnaît tout simplement: "je gagne des batailles, Joséphine gagne les cœurs."   "Toute mes pensées vont vers toi. Tout à toi, ma vie, mon plaisir, ne sont que ce que tu les fait. Je me couche le cœur plein de ton adorable image". Mais Joséphine ne fait pas l’unanimité, parmi les proches de Napoléon. Mariée en mars 1796, elle ne rencontre la mère et les sœurs de Napoléon qu’en 1797, en Italie. Letizia, la mère de Napoléon, ne pense pas que cette femme, plus âgée que son fils, soit un bon parti. Des rivalités s’installent entre les Bonaparte et les Beauharnais. L’adoption d’Eugène par Napoléon et le mariage d’Hortense avec Louis Bonaparte, le frère de Napoléon, doivent resserrer les liens familiaux mais il n’en est rien. Les Bonaparte enjoignent clairement Napoléon, dont le pouvoir s’affirme, à quitter Joséphine qui ne parvient pas à lui donner un héritier. Devant la menace d’un divorce, Joséphine utilise les alliés qu'elle peut trouver. Peu de jours avant le sacre de Napoléon, en décembre 1804, le Pape Pie VII apprend que le couple n’a été marié que civilement. Devant la menace de voir Pie VII refuser de le couronner, Napoléon accepte la célébration religieuse du mariage, le 1er décembre 1804, la veille même du sacre. Pour Joséphine, c’est un soulagement, le divorce est désormais rendu plus difficile. Face aux querelles familiales, Napoléon défend et protège Joséphine. En 1804, il oblige ainsi ses sœurs à porter sa traîne lors de la cérémonie du sacre, et tient à couronner sa femme comme impératrice. Mais une fois l’Empire établi, sa propre pression s’exerce sur Joséphine afin de lui donner un héritier. L’Impératrice, consciente de ce besoin politique, multiplie les cures thermales à Plombières ou Aix-les-Bains afin de retrouver sa fécondité, mais elle ne parvient pas à tomber enceinte. Or Napoléon a besoin de fonder une dynastie.   "Pourquoi je ne songe qu'à toi ? Sans toi, sans ton cœur, sans ton amour, il n'est plus de bonheur pour moi. Seul la mort peut rompre notre amour". Mais que d’ennemis autour de Joséphine. Ses beaux-frères et belles-sœurs n’ont jamais désarmé à son égard. Sa belle-mère, Madame Mère n’avait cessé de l’appeler la dévergondée. Pourtant, elle n’était plus la femme frivole du Directoire. Elle s’était résignée au rôle d’épouse docile et presque indulgente. Mais, elle ne donna pas d’enfant à l’Empereur et la question du divorce devait être abordée. L’Empereur eut beaucoup de mal, tant son affection pourelle était grande. Il l’aimait véritablement, il considérait ses enfants comme ses propres enfants. Il haïssait l’idée du divorce et s’affligeait de devoir y recourir, mais la raison d’Etat devait l’emporter. Il lui fallait consolider son système, la grandeur, le repos, la prospérité de la France. Il savait que s’il venait à mourir le problème de sa succession serait vif. Ses frères étaient des hommes, alors qu’ils auraient dû être des héros, n'étaient que des chefs de faction. Ses maréchaux voudraient se partager sa dépouille. L’Europe regarderait le trône comme vacant. Sa décision est prise, il faut à la France un chef héréditaire, né de son sang. Même si son cœur est brisé, il doit se résoudre à divorcer.   "Loin de toi, ma vie est un cauchemar. Quand je serai dans tes bras, je te couvrirai de baisers les plus tendres. Je t'embrasse tendrement un million de fois". Le quatorze décembre 1809, le conseil privé arrêta le texte des actes du divorce. Le lendemain, Joséphine quittait lesTuileries à quatorze heures, pour se rendre à la Malmaison. Ironie de l’histoire, la femme qui n’a pas su donner un héritier à Napoléon va, par l’intermédiaire de son fils Eugène marié à Augusta de Bavière et père de sept enfants, peupler de sa descendance toutes les cours d’Europe du Nord. Une de ses petites-filles, également prénommée Joséphine, se marie au fils de Bernadotte et devient reine de Suède. Sa lignée s’est retrouvée au fil du temps, au Danemark, en Norvège, au Luxembourg, en Belgique et en Grèce, entretenant ainsi, sans le savoir, sa mémoire. Napoléon promet dans sa déclaration de ne pas oublier l’impératrice et d’assurer son avenir: "Elle a été couronnée de ma main; je veux qu’elle conserve le rang et le titre d’Impératrice, mais surtout qu’elle ne doute jamais de mes sentiments et qu’elle me tienne toujours pour son meilleur et son plus cher ami." Joséphine conserve la propriété de Malmaison où elle s’installe définitivement. En mai 1810, Napoléon se remarie avec la jeune archiduchesse d’Autriche Marie-Louise. Mais il continuera d’écrire à Joséphine et à s’inquiéter de sa santé, provoquant une certaine jalousie chez sa seconde femme. Ainsi, c’est en secret qu’il présentera à Joséphine son fils, le petit roi de Rome.   "Ton absence me déchire, mio amore. Mille baisers bien doux, bien tendres, bien exclusifs. Je brûle de plaisir de te voir. Mon cœur est à toi pour la vie". Libérée de ses tâches officielles, Joséphine se consacre dès lors à ses passions à la Malmaison. Elle poursuit les travaux et les embellissements de la demeure et des jardins. Elle enrichit sa collection d’art qui compte plus de deux cents toiles, et prend plaisir à la présenter elle-même à ses visiteurs, prévus ou spontanés. L’Empereur se rend parfois à l’improviste à la Malmaison, comme ce trente avril 1812 avant son départ pour la campagne de Russie. Bientôt, l’échec de cette campagne et le retournement des grandes puissances européennes contre Napoléon assombrissent l’avenir de l’Empire. En 1814, la France est envahie. Paris capitule le trente mars, et est occupée pour un an par les troupes du tsar Alexandre Ier. Joséphine suit ces événements depuis Malmaison, puis depuis le château de Navarre, près d’Évreux en Normandie. La chute de l’Empire et l’exil de l’Empereur se jouent durant le printemps 1814 sans qu’elle ne puisse revoir Napoléon avant son départ pour Elbe. En avril 1814, Joséphine peut revenir à la Malmaison. Louis XVIII, le nouveau roi de France, n’est pas opposé à la famille des Beauharnais, qui peut compter sur le soutien du Tsar Alexandre Ier. L’ancienne impératrice des Français et le Tsar de Russie entretiennent une profonde amitié, fondée sur l’amour de l’art, et le monarque russe apprécie également beaucoup ses enfants, Eugène et Hortense.   "Mon cœur t'appartient. Mes yeux te désirent. Ton corps est le tison ardent qui enflamme chaque parcelle de mon âme. Je suis tout à toi, éternellement à toi". Mais lors d'une autre visite, à Saint-Leu, Joséphine prend froid et contracte une sévère pneumonie. Veillée par sa fille Hortense, elle s'éteint le vingt-neuf mai 1814, à l'âge de cinquante-et-un ans, dans sa chambre de la Malmaison. Ses funérailles ont lieu à l’église de Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Rueil quatre jours plus tard. On peut encore admirer aujourd’hui le gisant de marbre blanc qui surplombe sa tombe. Napoléon Bonaparte mourra quant à lui le 5 mai 1821 à Saint Hélène, où il fut déporté six ans plus tôt. Dépensière, coquette et séductrice mais toujours gracieuse, la grande victoire de Joséphine fut d’avoir gagné dans l’Histoire sa place parmi les couples les plus célèbres de la France.   Bibliographie et références:   - Charles-Henri de Beaurepaire, "L'impératrice Joséphine" - Pierre Branda, "Joséphine, le paradoxe du cygne" - Frédéric Masson, "Joséphine de Beauharnais" - Frédéric Masson, Madame Bonaparte" - Jean Hanoteau, "Le ménage Beauharnais" - André Castelot, "Joséphine" - Bernard Chevallier, "Douce et incomparable Joséphine" - Françoise Wagener, "L'Impératrice Joséphine" - Erick Noël, "Les Beauharnais, une fortune antillaise" - Liesel Schiffer, "Femmes remarquables au XIXème siècle" - Jean-Claude Fauveau, "Joséphine l'impératrice créole" - Philippe de Montjouvent, "Joséphine, une impératrice de légendes" - Andrea Stuart, "The Rose of Martinique"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/05/24
Zuip ordonne et elle obéit. Toujours elle obéit. « A genoux. Vite ! » Aussitôt elle s’exécute. « Tête baissée ». « Je veux ton abnégation. Ton humilité ». Elle ploie sous les mots. Ses épaules s’affaissent. Elle devient cette chose. Obéissante. Docile. Humble. Cette chose entre ses mains. Sous son regard. Prise dans l’obéissance. Cette chose qui toujours l’émeut. « Empoigne ta chatte. «  « Triture. Malaxe » Il bande de la voir obéir. Il bande de la voir presser, broyer sa chatte, toute sa vulve serrée dans sa main. Il écoute son souffle. Ses gémissements. Pose sa main sur sa nuque. Sur son crâne. Il aime tenir son crâne dans sa paume. Faire ainsi d’elle sa femelle. L’attrape brusquement par sa tignasse. Et lui tire la tête en arrière. Voir sa gueule ! Voir sa gueule dans l’obéissance et le plaisir. « Continue. Et glisse un doigt dans ta chatte. Branle ». Alors il la gifle. Plusieurs fois. Fort. Elle en grogne. « Branle. Branle plus vite. Branle plus fort. » Elle est aux ordres. Elle obéit. Elle subit. Les gifles. Et sa bite qu’il promène sur son visage. Sur ses joue, son front, son nez. Il tourne autour de sa bouche. Avant de s’y engouffrer. Pour s’y imposer. Toute sa bite. Au fond. Qu’elle s’en étouffe ! Pour importe son plaisir à lui… Il ne se branle pas dans sa bouche. Il s’impose. « Branle. Remplis-toi. Plusieurs doigts ». Jusqu’à ce qu’il s’arrache à bouche. A sa bave. Qui coule. Voir alors son regard. Ses yeux d’un bleu intense. Voir sa bouche suffoquant en manque. Alors il attrape la cravache. Pour dessiner ses courbes. Pour qu’elle craigne. Simplement la frôler. Et s’agenouiller derrière elle. L’empoigner aux hanches. Fort. Il empoigne pour lui faire mal. Il empoigne pour l’encourager. Il l’empoigne pour la marquer. Il l’empoigne comme s’il la branlait. Jusqu’à ce qu’elle jouisse. « C’est ta seule issue ».
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Par : le 27/05/24
J’ai été toute contente de recevoir l’invitation de Georges. Nous faisions du tchat sur le site bdsm depuis quelque temps déjà en échangeant sans tabou des confidences sur nos fantasmes érotiques les plus secrets. Il connaissait mes sombres désirs de soumise exhibitionniste et je n’ignorais rien de ses penchants dominateurs. L’invitation était pour une soirée mondaine sur le thème de la Rome antique. Georges me prévint qu’il y aurait une invitée spéciale et que j’apprécierais le spectacle.   Il n’avait jamais voulu me donner son adresse, mais cette fois, elle était sur l’invitation et j’ai constaté avec plaisir que ce n’était qu’à une quinzaine de kilomètre de mon domicile. Dressing code de style romain et heure de début assez tardive, 22 heures.   J’ai choisi une toge en tissu soyeux, d’un blanc virginal, sans manches, drapée autour de moi et simplement attachée sur l’épaule. Une cordelière autour de la taille, des escarpins aux talons vertigineux, un soutien-gorge ? J’hésite, les Romaines n’en portaient sans doute pas. Donc, rien au-dessus ; à mon âge, mes seins, bien qu’opulents, tiennent encore bien. Et en-dessous ? Je me veux audacieuse, rien non plus, ma culotte restera à la maison.   A 22h15, je gare ma voiture au milieu d’une dizaine d’autres déjà sur place, m’inquiétant d’être en retard, et je sonne à la porte. C’est Georges qui vient ouvrir, et je vois qu’il est satisfait de mon aspect et de ma tenue. Heureux de faire ta connaissance en chair et en os, me dit-il, tu es parfaite, et il m’entraîne dans la pièce voisine.   Et là, brusquement, quelqu’un me saisit les deux bras par derrière, des menottes claquent autour de mes poignets, un bandeau me tombe sur les yeux, me voilà aveuglée, affolée, attachée sans défense, tandis qu’on m’écarte les mâchoires pour y introduire un anneau qui me bâillonne la bouche ouverte et qu’on me fixe une laisse de chien autour du cou. Tout s’est passé en quelques secondes sans que je trouve la possibilité de me défendre. La laisse se tend et me traîne vers ce que je devine être le salon.   Je perçois un brouhaha d’excitation lorsque je fais mon apparition. Georges m’a trompée sur l’heure du rendez-vous et toutes ses amies et ses amis étaient déjà présents depuis au moins une heure, buvant et s’amusant en attendant le spectacle annoncé. A ma grande terreur, j’ai compris que c’est moi qui en serais la vedette involontaire.   Un bourdonnement de voix salue mon apparition, accompagné de rires et de moqueries pour ma naïveté. Je ne vois rien, mais je devine une dizaine de personnes échauffées et prêtes à jouir de mon humiliation publique. Georges me fait avancer et monter sur une petite estrade. ‘Pas de soirée romaine sans son marché aux esclaves’ déclare-t-il. ‘Voici l’offre de ce soir. Qui la veut ? Je vous montre d’abord la marchandise’. Ce disant, il défait le ruban qui retenait la tunique sur mon épaule. Elle glisse jusqu’à mes pieds, révélant toute ma nudité à la grande joie des invités. ‘Elle se promène à poil dans les rues, s’écria-t-il, cette soi-disant bourgeoise est une salope dévergondée’ et, me forçant à écarter les jambes, il me donne la honte suprême d’être exposée grande ouverte sans pouvoir rien cacher. Très vite, je sens des mains commencer à tâter mes endroits les plus sensibles, mais Georges intervient brusquement : ‘Elle m’appartient encore. Si vous voulez en profiter, il faudra la gagner à la loterie’. ‘Nous allons faire cela comme au poker. Je vais distribuer 5 cartes à chacun et celui ou celle qui aura la plus belle main emportera la mise’. Dans un brouhaha général, je les entends comparer leurs combinaisons jusqu’à ce qu’une voix féminine proclame sa victoire avec un beau full de rois par les dames. Aussitôt elle prend possession de ma laisse et me traîne derrière elle dans toute la salle en laissant les spectateurs me palper les seins, me glisser une main indiscrète dans l’entrejambe, me claquer les fesses et les cuisses, tout en riant de mes tentatives aveugles de me protéger malgré mes mains toujours attachées. J’ai honte, je voudrais disparaître, la sueur me perle sur tout le corps.   ‘Après cette promenade, que voulez-vous comme autre divertissement pour cette soirée romaine ?’ demande ma nouvelle maîtresse. Si vous êtes d’accord, je vous propose quelque chose bien spécifique à cette civilisation. On va la faire participer à une petite crucifixion. Est-ce que cela-vous convient ? Un fracas d’acclamations me fit comprendre avec beaucoup d’appréhension que la soirée serait mouvementée pour moi. Tout était déjà prêt, car très vite, deux cordes descendirent de deux anneaux scellés au plafond, à 60 centimètres l’un de l’autre. Prestement, les menottes me furent enlevées pour être remplacées par deux forts bracelets de cuir, doublés de fourrure, auxquels les cordes furent fixées. Au signal de ma maîtresse, deux spectateurs se mirent à tirer chacun sur une corde, me forçant à lever les bras en forme de V et à me présenter, entièrement offerte, les seins dardés par la position et les tétons saillants par l’excitation qui commençait à m’envahir.   Mes pieds allaient quitter le sol quand ils cessèrent enfin de tirer. Je restai ainsi sur la pointe des pieds, respirant à petits coups à cause du bâillon qui me laissait la bouche béante. Me tirant la tête en arrière, ma maîtresse s’amusa à y verser lentement un grand verre de vin, m’obligeant à déglutir bruyamment pour ne pas m’étouffer.   Maintenant qu’elle a bien bu, on va passer aux choses sérieuses, la mise en croix, s’écria-t-elle. Deux autres bracelets furent fixés à mes chevilles et deux autres cordes vinrent s’y attacher. Ma jambe droite fut soulevée la première, jusqu’à ce qu’elle quitte le sol d’une vingtaine de centimètres. Soutenue uniquement par les bras et en équilibre sur mes orteils gauches, je n’en menais pas large. Ils me laissèrent ainsi quelques minutes puis, malgré mes cris étranglés, ils soulevèrent semblablement l’autre jambe, me laissant suspendue par les poignets, dans la parfaite situation d’une crucifiée.   Haletante, je me débattais sans espoir dans mes liens, au milieu des rires et des quolibets de l’assemblée, ravie de mes efforts infructueux pour me libérer.   J’ai vite compris pourquoi ils avaient choisi cette sorte de crucifixion pour se divertir : il est impossible à la victime de rester immobile plus que quelques minutes. Les bras étendus, l’air vient à manquer aux poumons et la crucifiée doit pousser sur ses jambes pour se soulever et respirer. Mais il est impossible de conserver les jambes raidies pendant longtemps et le corps s’affaisse, suspendu à nouveau par les bras. Le cycle reprend, à la grande joie des spectateurs qui jouissent de la détresse de la suppliciée. Dix fois, vingt fois, je régalai mes bourreaux de mes efforts et de mes cris, de plus en plus suppliants mais sans autres résultats que des insultes et des moqueries.   Finalement, mes cuisses refusèrent tout service et je restai douloureusement suspendue par les poignets, pantelante, des sanglots me soulevant la poitrine, avant qu’on me détache enfin.   Georges vint m’embrasser et, me serrant dans ses bras, il me promit que je serais encore invitée chez lui, mais cette fois parmi les convives, pour assister au baptême d’une nouvelle postulante aussi naïve que je l’avais été.    
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