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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Enrico Marini, né à Bâle, étudie le graphisme à l'École des Beaux-Arts de cette même ville de 1987 à 1991. Durant cette période, il développe un style fortement influencé par des illustrateurs emblématiques tels que Hermann, Bernet, Giraud, Alex Toth et Otomo. Sa passion et son talent pour le dessin le font remarquer, et dès 1987, lors d'un concours pour nouveaux talents au Festival de la Bande Dessinée de Sierre, il attire l'attention de Cuno Affolter, futur conservateur du Centre BD de Lausanne.
Cette rencontre décisive lui ouvre les portes de l'édition suisse avec Alpen Publishers, où il illustre sa première œuvre majeure, "La Colombe de la Place rouge". Ce projet initial lui permet de lancer en 1990 la série "Olivier Varèse", qui s'étend sur quatre tomes. Enrico Marini diversifie ensuite son répertoire avec la série "Gipsy", et collabore avec Stephen Desberg pour créer le western "L'Étoile du désert" et plus tard, la série "Le Scorpion". Avec Jean Dufaux, il travaille également sur la série "Rapaces", reconnue pour ses dessins dynamiques et ses histoires captivantes.
En 2007, Marini lance "Les Aigles de Rome", série pour laquelle il gère tout, du scénario à la colorisation. Son style distinct et sa capacité à capturer l'essence dramatique et sensuelle de ses personnages féminins, en particulier, sont des traits saillants de son œuvre. Ces représentations de femmes, souvent sulfureuses et toujours magnifiquement dessinées, ajoutent une touche de glamour et de mystère qui enchante le public.
L'année 2017 marque un tournant avec la publication de son interprétation de Batman, en collaboration avec DC Comics et Dargaud, renforçant sa réputation internationale. En 2021, il revient avec "Noir Burlesque", un diptyque qui explore des thèmes plus sombres et matures, prouvant encore une fois sa capacité à innover et à captiver ses lecteurs. Enrico Marini demeure un artiste influent dans l'univers de la bande dessinée, reconnu pour son habileté à transcender les genres et les frontières artistiques.
Les BD d'Enrico Marini (Amazon)
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Daria Bagrintseva est une artiste contemporaine de renommée mondiale, qui se distingue non seulement par son talent indéniable mais aussi par son audace créative, en particulier dans le domaine de l'art érotique parfois matiné de BDSM. Née à Moscou et désormais exilée à Miami, Daria Bagrintseva a eu une destinée assez fulgurante dans le domaine de l'art, son Master of Fine Arts obtenu après des études en Italie, Russie, et aux États-Unis ne pouvant à lui seul expliqué cette percée. Sa notiriété est telle que le magazine américain ‘Art Business News’ l'a placé dans le Top 50 Emerging Artists of the World en 2012, une reconnaissance méritée si l'on évalue sa reussité aux œuvres qui ont été acquises par certains musées.
Son succès a fait le tour du globe avec des expositions solo dans plus de 20 pays et sa participation en tant que membre à l'Art Basel Art Week à Miami en 2012, 2016, et 2019. Daria Bagrintseva a également eu l'honneur d'exposer ses œuvres en tant qu'artiste émergente sélectionnée au Louvre à Paris en 2011 et chez Pierre Cardin sur les Champs-Élysées.
C'est pour ces oeuvres érotiques dont certaines clairement BDSM qui lui faut de rejoindre cette série d'article . Parmi tant d'autres thèmes, elle aborde l'érotisme avec une intensité qui peut questionner sur la personnalité de l'artiste ;-). Elle dit s'efforcer de créer une véritable ode à la passion.
Cette audace lui a valu des distinctions, notamment le prix Casanova et l'American Art Award en 2018 pour ses peintures érotiques. Daria défend la représentation de la sexualité dans l'art avec la conviction que rien dans cette démarche n'exige d'"oser". Son travail est une invitation à reconnaître a puissance et la beauté inhérentes à la passion humaine.
Avec des œuvres présentes dans des collections privées à travers le monde, de la Russie aux États-Unis, en passant par l'Allemagne, la France, et bien d'autres pays, Daria Bagrintseva inspire et provoque. Sa contribution à l'art moderne dépasse les frontières, faisant d'elle une figure incontournable de la scène artistique contemporaine. Son site Web, www.dariart.com, offre une fenêtre sur son univers, où, entre autres, l'expression de l'érotisme se mêle à une maîtrise technique et à une profondeur émotionnelle qui caractérisent l'ensemble de son œuvre.
BDSM
Shibari
Gag
Strong bonds
Lust - One of the seven
Attack of the clones
Voluntary Submission
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Anna Silivonchik est une peintre biélorusse née en 1980 à Gomel, Diplômée de la Gymnasium-College des Arts de la République de Biélorussie en 1999, elle poursuit ses études à l'Académie des Arts de l'État biélorusse, d'où elle sort diplômée en 2007. Depuis 2008, elle est membre de l'Union des Artistes Biélorusses et vit et travaille actuellement à Minsk.
Son œuvre est marquée par un style artistique assez atypique, où elle crée un monde bien à elle peuplé de son propre système d'images,convoquant différents symboles pour faire naître d'un univers sacré. S'inspirant des couches archétypales de sa culture tout en conservant des liens visibles avec l'art du 20e siècle, Anna Silivonchik déclare trouver son inspiration entre autres dans le réalisme fantastique de Marc Chagall, l'art naïf des primitivistes du début du 20e siècle, ainsi que dans l'art ornemental et le folklore de son pays.
Les œuvres d'Anne Silivonchik foisonnent de personnages – enfants, amoureux, êtres hybrides mi-animaux mi-humains, anges, lions et créatures mythologiques tels les licornes, les sirènes et les dragons. Son monde en partie stucturé autour de contes de différentes nations, donne vie aux fantasmes et rêves de l'enfance. Elle reflète des sentiments humains simples et éternels tels que l'amour, le bonheur, la joie et la naissance, ainsi que les lois immuables de la nature.
Travaillant principalement avec des techniques traditionnelles de peinture à l'huile, Anna Silivonchik s'efforce de varier ses méthodes, expérimentant avec de nombreux matériaux de production. Ses toiles, souvent texturées et à motifs, sont spécialement produites pour chaque œuvre, créant ainsi un langage d'expression unique .
Les œuvres de Silivonchik sont présentes dans de nombreux musées comme le Musée national d'art de la République de Biélorussie, le Musée d'art moderne (Minsk, Biélorussie), l'ensemble palatial et parc de Gomel (Gomel, Biélorussie), le musée d'histoire, d'art et d'architecture d'État d'Yelabuga (Fédération de Russie) et le Musée d'art contemporain russe (Jersey City, États-Unis), ainsi que dans des collections privées à travers le monde.
Bien qu'elle crée principalement des œuvres éloignées du BDSM, Anna Silivonchik a également réalisé quelques œuvres qui pourraient troubler les adeptes de cette pratique. Ces œuvres, mentionnées en fin de biographie, témoignent de la capacité de l'artiste à explorer des thèmes divers et parfois provocateurs, ajoutant ainsi une autre dimension à son univers artistique déjà riche et complexe.
Retrouvez l'artiste sur son Instagram : https://www.instagram.com/silivonchikanna_art/
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Joyce Lee est une artiste coréenne dont le travail ne recule devant aucune provocation et explore les profondeurs de l'inconscient humain à travers des images fortement empreintes de symbolisme surréaliste et de sexualité. Imprégnée de facto par la culture coréenne, Joyce Lee a développé une approche artistique unique qui marie la tradition de la peinture classique à l'eau et au crayon avec des thèmes modernes et souvent érotique voir pornographique. Ses œuvres, qui se caractérisent par une fusion de l'érudit et du profane, du sacré et du sexuel, se font regard atypique sur la nature humaine, le désir et l'identité.
Inspirée par les maîtres du surréalisme tels que Salvador Dalí et René Magritte, Joyce Lee s'inspire également de l'univers des films d'horreur pour alimenter sa palette narrative. Elle s'approprie des objets du quotidien, en les sexualisant à outrance ou en les anthropomorphisant, pour explorer les thèmes du genre et de la sexualité. Dans cet esprit, ses toiles regorgent de fruits évoquant des seins, de poissons rappelant des organes génitaux, de cascades jaillissant entre des jambes géantes écartées, et d'hommes minuscules reposant dans des hamacs formés par des sous-vêtements. Ces images, à la fois étranges et familières, invitent l'observateur à un voyage au cœur de l'inconscient, où le corps nu devient un paysage qui beaucoup raconte.
Un livre éponyme a été publié par Baron Books qui donne l'occasion de découvrir son univers créatif de ces dernières années. Cet ouvrage rassemble une sélection de ses œuvres les plus récentes, et vous emmene dans une sorte de monde parallèle, issu de l'imagination débordante de l'artiste. Joyce Lee y voit une occasion d'offrir au public une évasion de la réalité, un espace de jeu et de désorientation où l'échelle et les attentes sont subverties. En découvrant son œuvre, le lecteur est en quelque sorte invité à remettre en question sa perception du monde, confronté à des combinaisons déconcertantes de temps, d'espaces et d'objets.
Decouvrir le livre
Au-delà de son grand esthétique , l'œuvre de Joyce Lee s'articule autour de questions sociétales brûlantes, telles que la censure et la sexualité. Farouchement opposée à la censure des œuvres d'art sur les réseaux sociaux, elle défend la liberté d'expression et le droit à la provocation artistique. L'artiste puise son inspiration dans une variété de sources, allant des objets de la vie quotidienne aux travaux d'autres artistes, et se montre particulièrement intéressée par la manière dont ces images préfabriquées influencent la société et l'individu.
Joyce Lee crée depuis son domicile, entourée de ses chats et chiens, dans un environnement qui stimule sa créativité. Son processus créatif comprend une phase de recherche et de planification intensive, où elle explore différentes manières de transformer et de réinterpréter les objets du quotidien. Cette démarche révèle non seulement une quête artistique profonde mais aussi une introspection sur les moyens d'exprimer visuellement des thèmes complexes tels que les relations, le sexe, la beauté et l'amour.
Vous pouvez découvrir les oeuvres de l'artiste sur son site internet ou dans l'ouvrage de Baron Books qui est disponible entre autre sur Amazon.
Moth the flame
Thief of heart
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Né en Italie en 1945, Milo Manara est un artiste dont le nom est synonyme de souffre dans l'univers de la bande dessinée. Quatrième d'une fratrie de six, il grandit dans une petite ville italienne, Luson, nichée entre les montagnes et imprégnée d'Histoire, non loin de la frontière autrichienne. C'est un monde où l'art rencontre l'histoire, et où Manara, dès son plus jeune âge, se découvre une passion dévorante pour le neuvième art.
Sa rencontre avec la bande dessinée s'effectue dans l'atelier du sculpteur espagnol Berrocal, où les œuvres de Barbarella et Jodelle lui ouvrent les portes d'un monde nouveau. Rapidement, sa vocation se précise et, dès 1968, il finance ses études d'architecture à Venise en publiant ses premières planches, des récits érotiques qui marquent le début d'une carrière qui allait s'avérer exceptionnelle.
De Genius à Jolanda, de l'adaptation du Décaméron de Boccace à Le Singe, Manara ne cesse d'explorer et de repousser les limites de son art. En 1978, il lance les aventures de Giuseppe Bergman, personnage emblématique qui traverse des récits à la fois oniriques et profondément humains.
Mais c'est en 1983, avec la publication du Déclic, que Manara devient un maître incontesté de la bande dessinée érotique. Cette œuvre, devenue culte, illustre à la perfection l'audace, la sensibilité, et l'élégance de son trait, captivant un public international.
Sa collaboration avec Hugo Pratt pour Un été indien, puis El Gaucho, ainsi que ses travaux avec le grand Federico Fellini, témoignent de son incroyable capacité à fusionner les univers, à dialoguer avec les grands esprits de son temps, pour créer des œuvres immortelles.
Toujours avide de nouveaux défis, Manara ne s'est pas contenté de régner sur le monde de la bande dessinée érotique. Son talent d'illustrateur s'est exprimé dans de nombreux projets, du diptyque consacré au Caravage à ses collaborations avec Alejandro Jodorowsky pour la série Borgia. Sans oublier sa passion pour la sculpture, illustrée par sa création à l'effigie de Brigitte Bardot.
La reconnaissance de son œuvre est mondiale : prix, expositions, et même une monographie, "Sublimer le réel", célébrant cinquante ans de carrière. Mais ce qui frappe le plus chez Manara, c'est sa capacité à rester profondément humain, à toucher à l'universalité à travers l'érotisme, à célébrer la beauté sous toutes ses formes.
Milo Manara, avec sa maîtrise incontestée du dessin et sa capacité à explorer les profondeurs de la psyché humaine, a su aborder les thèmes du fétichisme et du BDSM, de ci delà. Son œuvre, souvent empreinte d'une sensualité érotique et d'une exploration audacieuse des désirs, offre un regard nuancé et artistiquement riche sur ces aspects de la sexualité.
Dans les univers créés par Manara, le fétichisme dépasse l'obsession autour d'un objet ou d'une partie du corps. Le fétichisme est souvent là en filigrane, du moins les adeptes savent le trouver dans la manière dont Manara l'intègre comm élément narratif, capable de révéler la complexité des relations et des désirs de ses personnages. Ses illustrations, d'une précision et d'une beauté captivantes, invitent le lecteur à explorer des fantasmes souvent inavoués, rendant le fétichisme non seulement esthétiquement séduisant mais aussi psychologiquement profond. Manara dépeint le fétichisme avec un respect et une délicatesse qui en valorisent l'aspect humain et relationnel, offrant une vision à la fois sensuelle et introspective.
Quant au BDSM, il se glisse parfois discrètement dans ses œuvres les plus provocatrices, Manara le traite avec une habileté narrative qui transcende le sensationnel pour sonder les dynamiques de pouvoir, de contrôle et de libération. . Le BDSM, dans l'univers de Manara, est loin d'être un simple motif érotique ; il devient un moyen d'explorer les limites de l'expérience humaine, les frontières entre douleur et plaisir, domination et soumission, toujours avec une élégance graphique et une profondeur narrative.
Les œuvres de Manara ne se contentent pas de représenter le fétichisme et le BDSM ; elles invitent à une réflexion sur la nature du désir et sur la recherche de l'épanouissement personnel à travers la découverte de soi et de l'autre. En cela, Manara ne se limite pas à illustrer ces thèmes ; il les intègre dans des récits complexes où la beauté artistique se mêle à une exploration sans jugement des aspects les plus intimes de l'âme humaine.
Quarante ans après Le Déclic, Manara regarde son parcours avec une pointe de nostalgie, conscient des changements dans la perception de l'érotisme, mais toujours philosophe. Sa contribution à la bande dessinée ne se limite pas à ses créations ; il a ouvert des chemins, inspiré des générations d'artistes et de lecteurs.
Milo Manara, c'est malgré tout une forme de candeur, d'ingénuité, le plaisir de l'art. Dans un monde où les saisons de la liberté semblent parfois incertaines, son œuvre reste un phare, illuminant la beauté éternelle de l'imagination et du désir. Il est plus qu'un artiste ; il est un voyageur entre les mondes de l'éros et du papier, un pont entre les rêves et la réalité. Et son voyage, à travers le neuvième art, continue de nous fasciner, de nous émouvoir, et surtout, de nous inspirer.
Quelques albums cultes :
L'art de la fessée
Noirs desseins
Le déclic : l'intégral
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Juste une petite note d'un appel sans réponse
Juste une âme perdue cherchant refuge dans l'obscurité
Juste une singularité de l'âme qui ne cesse jamais d'être invisible
Juste une décadence qui émerge de vos yeux
Juste une chaîne d'émotions et de sensations qui se transforment en émotions de plaisir
Il est juste temps de faire ce que vous savez faire de mieux
Non, ne tournez pas le dos, vous seriez juste une proie parfaite pour un diable comme moi.
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Née en 1978 à Moscou, Russie, Alfia Kircheva est une artiste russe ayant réalisé un certain nombre de toiles autour du bondage et du shibari. De manière générale, ses créations mêlent les techniques classiques à des sujets qui parfois ne manquent pas d'audace.
En 2003, elle s'installe en Bulgarie, marquant une nouvelle étape dans son parcours artistique déjà riche. Membre de plusieurs associations artistiques, dont l'Union des Artistes Tatars, l'Association des Écrivains Franco-Européens, et co-fondatrice de la Communauté des artistes russophones en Bulgarie.
Formée au Moscow Academic Art College, où elle a étudié la peinture et l'enseignement, Alfia Kircheva a depuis participé activement à de nombreuses expositions, aussi bien individuelles que collectives, donnant à découvrir son talent à un public toujours plus large. Parmi ses expositions individuelles, celle de 2018 à la salle d'exposition de la Radio Nationale de Varna, ainsi que "Elle" en 2019, ont participé à la faire connaître et ont été reconnues pour démontrer une certaine profondeur et une indéniable originalité.
Alfia Kircheva se distingue par une approche artistique unique, où le shibari et le bondage deviennent des vecteurs d'expression de l'âme et des désirs profonds. À travers ses œuvres, l'artiste explore la complexité de l'être humain, oscillant dans l'existence entre les ombres et la lumière . Ses créations sont une invitation à la réflexion, une plongée dans les profondeurs de l'âme humaine, là où se cachent les désirs les plus intimes, si souvent réprimés par les normes sociales.
L'exposition "Art Érotique" à la Fabrika126 de Sofia, en Bulgarie, ainsi que "Silence Passionné" et "Vitamin Art" à la salle d'exposition de la Radio Nationale de Varna, en sont des exemples frappants. Ces œuvres révèlent non seulement une maîtrise technique indéniable, mais aussi un courage artistique, celui d'aborder des sujets considérés comme tabous, avec une sensibilité et une délicatesse qui forcent l'admiration.
Son art, influencé par des pratiques spirituelles est-asiatiques et une profonde admiration pour la Renaissance jusqu'au Post-Impressionnisme, oscille entre réalisme et surréalisme, entre tradition et innovation. Les nuances de bleu et de turquoise prédominent, entraînant l'observateur dans un état de psychoanalyse, tandis que l'utilisation de techniques classiques telles que la peinture à l'huile et l'aquarelle, témoignent de son profond respect pour les procédés d'antan.
Elle réaliste également des fresques et de la peinture sur textile.
Alfia Kircheva, à travers son œuvre, nous invite à un voyage introspectif, à la redécouverte de soi. Elle nous rappelle que la liberté réside dans l'acceptation de nos ombres autant que de nos lumières. Ses créations se veulent un hymne à l'humanisme, un pont jeté entre les âmes, dans un monde où l'art devient un langage universel.
Son site internet : alfiakircheva.com
Red rope
Red ribbon
Blind me passionately
Poised girl
I trust you
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Si intenses sont tes yeux,
si macabres ton corps, sain influence mon sadisme.
Livres de sang, libres échanges, dans chacun de tes sens imposés cherche dans la pénombre la clarté.
Ta sensibilité inavouée serait le lien qui caractérise ton esprit,
tiraillé sans être excédé par les sentiments indécents, tu peux être lumineux sans avoir à te forcer.
Obéis et ressource-toi de mon être, tu ne ressentiras pas de douleur.
Écorche ton corps sans abîmer ton âme.
Ton esprit se libérera sans ailes pour se poser, tu ne feras que monter dans la pureté de chaque instant.
Cet avenir te sera plaisir, c’est tellement beau de te voir voler.
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Namio Harukawa est un illustrateur japonais, bien connu pour ses œuvres érotiques mettant en scène des femmes dominantes hors normes. Né en 1947 à Osaka, Namio Harukawa a commencé à dessiner dès son plus jeune âge, développant très tôt un intérêt particulier pour des thèmes tels que la domination féminine et le facesitting, qui deviendront plus tard les sujets principaux de son œuvre. Il a laissé une empreinte indélébile dans le monde de l'art érotique, non seulement au Japon mais aussi dans le monde entier, grâce à son style unique et à ses sujets de prédilections si sulfureux.
Début de carrière et influences
Namio Harukawa a débuté sa carrière dans les années 1960, époque à laquelle le Japon connaissait un bouillonnement culturel et un renouveau quand aux traitements des thèmes érotiques dans l'art (qui avait connu un autre age d’or des "shunga" à l’époque d’Edo (1603-1868). Ces œuvres d'art étaient des estampes sur bois, représentant des scènes sexuelles explicites entre hommes et femmes, mais aussi entre personnes du même sexe ou avec des personnages fantastiques. Le shunga, littéralement "images du printemps" (ici métaphore de l'acte sexuel), était considéré comme une forme d'expression artistique et était largement répandu parmi différentes classes sociales au Japon, des samouraïs à la bourgeoisie. Bien que parfois critiqué et soumis à la censure, surtout à l'époque moderne, le shunga a joué un rôle important dans la culture et l'histoire de l'art japonais, influençant de nombreux artistes, y compris des figures modernes et contemporaines. On peut donc voir en Namio Harukawa un héritier de cette culture à bien des égards.
Influencé par cette culture érotique, comme par le travail d'autres artistes japonais, étant richement ancré dans culture populaire de l'époque, il a su développer un style bien à lui qui met en avant la puissance et l'autorité de la Femme. Ses dessins, leur attention méticuleuse aux détails et leur représentation exagérée des formes, lui sont caractéristiques et font toute l’originalité de ses créations.
Thèmes et style
Ainsi, les œuvres de Harukawa sont reconnaissables à leurs représentations de femmes voluptueuses et dominantes, souvent en position de contrôle sur des hommes plus petits et soumis. Cette dynamique de pouvoir est centrale dans son travail, où il explore thèmes de la domination, de la soumission et certains fétichismes de manière à la fois érotique et artistique. Son approche unique du BDSM et du fétichisme place les femmes en position de force, inversant les rôles traditionnels de genre et mettant en lumière des désirs souvent marginalisés.
Influence et postérité
Au-delà de son apport à l'art érotique, Namio Harukawa a joué un rôle important dans la popularisation (certes relative) des pratiques BDSM dans la culture populaire. Ses dessins ont inspiré de nombreux artistes et amateurs d'art érotique, contribuant à la démocratisation des discussions autour du BDSM et des fétichismes.
Namio Harukawa est décédé en avril 2020, mais son héritage perdure à travers ses œuvres, qui continuent d'inspirer , à fasciner. Son approche inimitable de l'art érotique et son exploration sans compromis des dynamiques de pouvoir entre les genres ont marqué un tournant dans la perception du BDSM et du fétichisme. Harukawa restera dans les mémoires comme un pionnier, dont les dessins continuent de résonner avec un public large et varié par le biais d’internet et des réseaux sociaux, bien au-delà des frontières de son pays natal et du microcosme fétichiste et BDSM.
Les livres regroupant ses oeuvres sont souvent épuisés ou très chers. Voir tout de même ce livre hommage par un editeur spécialisé
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Si vous m'invitez derrière vous, diable j'aurai plaisir à vous pousser, à tenir fermement vos cheveux d'une main et à claquer votre corps de l'autre. Je passerai ma main sur votre dos chaud, puis je vous caresserai tendrement et lentement, descendrai sur vos fesses brûlantes et si douce !
Puis je vous laisserai me débarrasser de ma ceinture, cette fois pour laisser des marques plus intenses entre caresses et impact jusqu'à cette nuance qui me plaît un rouge fuchsia. Vous sentirez ensuite que je me rapproche de vous, mon souffle dans votre cou, ma voix douce dans vos oreilles, vos yeux brillant de larmes.
À ce moment-là, présent je laisserai tomber ma ceinture et je vous caresserai. Bien que j'ai l'impression que ton corps et ton âme brûlent en ce moment précis !
Vous ne vous y attendez pas, sans préliminaires, je m'enfonce en vous, je prends vos bras et je les place afin de vous forcer à vous incliner davantage pour me laisser me prendre de plus en plus profondément en vous !
Jusqu'à ce que j'entende vos gémissements et vos cris augmenter d'intensité, ma main sur votre cou, mon rythme devient de plus en plus violent brutalement à entendre votre voix me dire plus fort .
Nos corps sont tendus à ce moment tant attendu ! Vous perdez tout contrôle, les spasmes de plaisir vous en empêchent. Je verse mon fluide.
Nos corps sont couverts de sueur une odeur qui mêle plaisir, se fusionnant inévitablement l'uns dans l'autres !
Vous vous blottissez contre moi et tournant la tête vous me regardez avec un sourire qui en dit long sur ce que vous avez ressenti.
Je te regarde, excité et satisfait du plaisir, puis je te prends dans mes bras pour te sublimer de tendresse, pour te remercier de ce que tu m'as offert.
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Comme une noyade d'excitation, je déverserai votre âme aussi près que possible des chutes d'Olympe, amenant votre souffle à la limite de l'étouffement, en prenant soin de revenir à la lumière pour mieux partir dans l'obscurité, l'heure ou les heures sont les minutes, le ou le temps s'arrête. Un si joli sous-marin pris sous les bombes ou seulement celui qui retient votre souffle de vie a choisi le moment pour mieux vous remettre en place. Petite chose qui donne l'impression d'être fragile, si instable que vous semblez l'être. Vous seriez un beau petit jouet dans mes mains avec impatience sadique pour vous apporter les plaisirs que vous méritez.
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La nuit porte des fruits et, contrairement à ce que nous pensons, elle donne naissance aux débuts d'une lumière rayonnante qui illumine et inspire notre idéalisme.
Ceux qui pensent en basse lumière pendant la journée s'affirment lorsque l'obscurité est ressentie, des rêves, des sentiments inconscients et non controversés de cette nature singulière qui nous entoure et nous rend difficile de montrer notre véritable identité.
Soyez diabolique de cette nature mystérieuse qui est la vôtre, cette voix qui nous laisse éveillés n'est pas facile, mais nous donne le temps de rêver inconditionnellement à tous les moments que nous aimerions vivre sans aucune limite et sans jugement.
Puis le jour se lève, et nous sommes des gens qui se mêlent aux autres sans qu'il semble sombre ou lumineux, de tout ce qui nous entoure voulant constamment retourner inévitablement dans l'obscurité où nous nous sentons le mieux. La nuit n'est-elle pas une belle mélodie ?
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Anne Bengard, est une artiste allemande ayant son atelier à Berlin. Elle s’est imposée dans l’univers de l'art contemporain par son approche non-conformiste de la peinture et par ses fresques (de décoration intérieure ou en mode street art). Les amateurs de shibari et de BDSM s'interesseront tout particulièrement à ses oeuvres s'articulant autour de visions et de scénaris sur le thème . Son portfolio, vibrant et provocateur, invite à découvrir sa vision du bondage Shibari, qu’elle aborde avec une sensibilité et une finesse remarquables, qu'il mette en scène des modèles féminin ou masculin.
Anne Bengard, dont les travaux ont été mis à l'honneur dans des publications prestigieuses telles que le magazine Beautiful Bizarre en 2016, se distingue par son utilisation magistrale de l'aquarelle. Cette technique, généralement associée à des paysages bucoliques ou à des natures mortes, est transcendée dans ses mains de Bengard pour devenir le vecteur d'univers kinky. Elle réussit à fusionner sa palette holographique signature, inspirée des animes et mangas japonais de son enfance, avec des thèmes adultes et complexes, créant ainsi un contraste saisissant entre innocence et expérience, douceur et intensité.
Parmi ses projets les plus notables, les murales de bondage réalisées pour l'espace de co-working KinkyWork et pour le restaurant Noname s'imposent. Ces œuvres d'art grandeur nature célèbrent la sensualité et l'empowerment féminin à travers le Shibari, Anne y explore la dualité de la vulnérabilité et de la force, mettant en avant des femmes maîtresses de leur destin, loin des clichés de victimisation. L'artiste s'efforce de concentrer son regard sur l'expression faciale des modèles et l'émotion ressentie plutôt que la sexualisation explicite du corps.
Sa démarche artistique se caractérise également par une volonté de briser les stéréotypes et d'explorer les tabous sociaux à travers une série d'œuvres fixant sur la toile des accessoires du quotidien transformés en objets de fascination érotique. Cette approche met en lumière son engagement envers une exploration plus profonde des dynamiques de pouvoir, du désir, et des normes de genre dans la culture contemporaine. Bengard envisage même de s'aventurer dans la représentation du bondage masculin, questionnant ainsi les stéréotypes de la masculinité et ouvrant le dialogue sur la vulnérabilité et la force dans un contexte de diversité d'expressions.
Son travail ne cesse d'évoluer, comme en témoigne sa récente inclination pour des techniques et des supports variés, y compris la photographie et la peinture à l'huile, à travers lesquels elle aspire à atteindre un niveau supérieur de réalisme et d'intensité chromatique. Ce désir d'expérimentation et de dépassement de soi souligne la quête incessante de Bengard pour une expression artistique authentique et profondément personnelle, tout en restant fidèle à ses convictions et à son intégrité artistique.
Dans un monde en quête de sens et de connexion, l'art de Bengard offre une fenêtre sur l'infinie complexité de l'âme humaine, rappelant que derrière chaque œuvre, il y a une invitation à embrasser pleinement la richesse de notre diversité culturelle et personnelle.
Son site internet (et sa boutique) : https://www.annebengard.com
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Apollonia Saintclair, est une illustratrice autodidacte au passé tortueux qui a fait irruption sur la scène du Web en 2012 avec des dessins qui ont captivé immédiatement un large public. Son inspiration oscile entre plaisir personnel et satisfaction de son public, Apollonia collabore avec des maisons d'édition comme La Musardine. Son imagination, alimentée par la culture pop autant que par les canons académiques, puise ses influences graphiques chez des figures emblématiques telles que Leonardo da Vinci, Moebius et Milo Manara, pour ne citer qu'eux. L'ouvrage "The Silver Spoon" compte aussi parmi ses grandes sources d'inspiration.
Apollonia partage son temps entre la cuisine et l'atelier, créant des œuvres qui transcendent le quotidien pour révéler à travers le trait et le sang notre essence véritable. Sa popularité repose sur son regard unique, capable de capturer l'essence de la sexualité de chacun à travers des scènes d'une imagination débordante et d'un érotisme libérateur. dans le cadre d'une exploration créative de la sexualité et de l'érotisme à travers des perspectives féminines. Elle défie les représentations traditionnelles et sexistes de la sexualité, souvent dictées par le patriarcat.
Apollonia Saintclair fait de son stylo une arme pour s'attaquer à la notion de "regard masculin", concept exploré par Laura Mulvey, en offrant une vision alternatif qui explore la diversité et la complexité des désirs et fantasmes humains. Ses œuvres invitent à une exploration personnelle de la sexualité, libréré de tout jugement et ouvert à l'interprétation de l'observateur.
Le travail d'Apollonia Saintclair, à la fois envoûtant et stimulant, invite à plonger dans des mondes fascinants où la sexualité explorée dans toute sa complexité et diversité, défiant les clichés et ouvrant la voie à une compréhension plus nuancée et libératrice de l'expression sexuelle.
Ses ouvrages : https://bdsm.fr/l.php?x=3V6Ekp5
Son site : https://apolloniasaintclair.com/
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Dead Seagull est une artiste numérique polonaise dont le travail se distingue par ses illustrations étranges et dérangeantes, repoussant les limites du surréel. Son art se fait souvent des plus insolites, parfois perturbant, tout en figurant la beauté féminine. Elle réussit à marier des sujets délicats avec une touche de macabre, créant ainsi un contraste saisissant qui définit son style unique.
L'univers de Dead Seagull est caractérisé par une ambiance souvent sombre, parfois teintée d'érotisme, qui invite à la réflexion sur la dualité de la beauté et de l'obscurité. Cette dualité est au cœur de son œuvre, explorant les profondeurs de l'âme humaine à travers un prisme à la fois fascinant et inquiétant. Les thèmes abordés sont variés mais s'articulent principalement autour de l'exploration de l'identité, de la solitude, et de la complexité des émotions humaines, le tout enveloppé dans une esthétique visuellement originale.
Les œuvres de Dead Seagull ont acquis une certaine reconnaissance, étant exposées dans des lieux emblématiques à travers le monde. De Times Square à New York, en passant par le carrefour de Shibuya à Tokyo, jusqu'aux espaces prestigieux de Art Basel, ses créations interpellent et fascinent.
Les créations de Dead Seagull se distingue non seulement par son contenu thématique riche et parfois provocateur mais aussi par son excellence technique. Utilisant les outils numériques avec une maîtrise exceptionnelle, elle donne vie à ses visions de manière à ce que chaque pièce soit à la fois une exploration de nouveaux territoires artistiques et un hommage à la tradition esthétique qu'elle contribue à réinventer.
En conclusion, Dead Seagull est une figure montante de l'art numérique contemporain. Son œuvre, à la fois belle et troublante, continue de captiver et de provoquer. Son talent unique pour fusionner l'érotisme avec des éléments sombres et surréalistes fait d'elle une voix incontournable dans le dialogue artistique moderne, défiant nos perceptions et nous invitant à regarder au-delà du voile du visible.
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Heinrich Lossow, artiste allemand du XIXe siècle, est reconnu pour son talent exceptionnel dans le domaine de la peinture et de l'illustration. Né dans une famille d'artistes, Lossow a hérité d'un sens aigu de l'art et a suivi une formation qui l'a préparé à devenir l'un des peintres les plus provocateurs de son époque. Sa capacité à explorer des sujets controversés avec un réalisme frappant et une sensibilité artistique a marqué les esprits et continue de susciter l'intérêt.
Parmi ses œuvres, "Die Versündigung/Le Péché", peinte vers 1880, occupe une place particulière et est souvent considérée comme sa création la plus transgressive. Ce tableau à l'huile s'inspire librement du thème du Banquet des Châtaignes, un événement entouré de légendes et associé à une orgie présumée organisée par le Pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) et son fils César Borgia à la fin du XVe siècle. Cependant, Heinrich Lossow transpose ce contexte historique dans une scène à la fois intime et provocante, illustrant un moine et une nonne engagés dans un acte sexuel à travers la grille d'une église.
Dans "Le Péché", Heinrich Lossow ne se contente pas de représenter une scène de désir charnel; il interroge également les notions de moralité, de péché et de culpabilité au sein d'institutions censées incarner les valeurs spirituelles et éthiques. La grille qui sépare le moine de la nonne symbolise les barrières physiques et morales que leurs vœux religieux sont censés imposer. Cependant, leur transgression souligne la lutte intérieure entre les désirs humains et les obligations spirituelles, un thème récurrent dans l'art et la littérature de l'époque.
La technique d' Heinrich Lossow, caractérisée par une attention méticuleuse aux détails et un réalisme saisissant, renforce l'impact de la scène. L'utilisation de la lumière et de l'ombre, ainsi que la précision avec laquelle sont rendus les expressions et les textures, contribuent à l'atmosphère chargée et à la tension émotionnelle de l'œuvre.
À sa présentation, "Le Péché" a provoqué une vive controverse, reflétant les tensions entre les valeurs traditionnelles et les courants plus libéraux de la société de l'époque. L'œuvre a été à la fois critiquée pour son audace et sa provocation, et admirée pour son audace artistique et sa capacité à défier les normes sociales et religieuses.
L'œuvre de Heinrich Lossow, en particulier "Le Péché", demeure un témoignage puissant de la complexité des relations humaines et de la perpétuelle confrontation entre les désirs individuels et les contraintes sociales ou religieuses. En choisissant de représenter une scène d'une telle intimité et transgression dans un contexte religieux, Lossow a non seulement mis en lumière les hypocrisies et les dilemmes moraux de son temps, mais a aussi ouvert la voie à une exploration plus libre et plus audacieuse des thèmes érotiques dans l'art.
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Sveta Shubina, l'artiste à l'univers bien distinctif dans le style Pin-Up, est originaire de Rostov-on-Don, dans le sud de la Russie, où elle a vu le jour et a grandi. Elle réside toujours dans cette ville qui a façonné sa vie et son art.
La passion de Sveta pour le style Pin-Up est née de son intérêt général pour l'histoire, en particulier pour l'art graphique du milieu du siècle dernier. En 2011, elle et son mari ont lancé le projet "HOBO AND SAILOR", où ils créaient des vêtements ornés de motifs inspirés de la publicité vintage, des bandes dessinées et de l'animation, en utilisant également l'esthétique Pin-Up. Ce projet a été le point de départ de sa fascination pour ce style.
Vers 2015, Sveta a commencé à dessiner ses propres personnages de manière plus active, découvrant ainsi toute une sous-culture autour du mouvement Pin-Up. Pour elle, le processus créatif de choisir un personnage, un style, une mise en scène et un contexte est souvent spontané, tirant son inspiration de diverses sources, des films aux événements politiques. Elle se laisse guider par sa créativité et ne se fixe aucune limite, affirmant que l'art n'a pas de limites.
Sveta Shubina baigne dans le monde de la peinture depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, commençant dès l'âge de quatre ans. En plus de ses études à l'école, elle a suivi des cours à l'école d'art. Après avoir obtenu son diplôme, elle a intégré l'Université d'Architecture et des Arts, ce qui a renforcé son lien indéfectible avec la peinture.
Parmi les artistes qui l'ont inspirée, on retrouve principalement ceux des magazines Playboy et Humorama des années 50 et 60. Elle apprécie la légère satire présente dans leurs œuvres, ainsi que la manière dont ils représentent la beauté du corps féminin à travers la plasticité de leurs lignes.
Certaines de ses oeuvres sont donc teintées de fétichisme. Il est possible d'acheter des tirages papier sur la boutique Etsy de Sveta.
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Mais oui "qui suis-je ?"
"Qui sommes nous, vraiment ?"
Et bien ...
Je suis l'énergie incandescente du Feu,
Je suis le pragmatisme et la résilience de la Terre,
Je suis virevoltante et insaisissable comme l'Air,
Je suis le calme mêlé à la force de l'Eau,
Je suis, pour finir, doté d'un Esprit comme tout à chacun.
Je suis de celle qui s'extasie à la vue d'un oiseau, posé sur les pierres de la rivière.
Je suis celle qui hurle à plein poumon dans la forêt.
Je suis celle qui regarde plus qu'elle ne voit, celle qui écoute plus qu'elle n'entends.
Je suis celle dont le doute s'insinue avec perfidie dans ses pensées, tissant ses toiles d'araignée.
Je suis celle qui rie comme une enfant, savourant les moments de bonheur.
Je suis celle qui se méprise, celle incapable de fixer son reflet qui la dégoûte.
Je suis l'animal qui se fît à son instinct, qui sent et qui ressent.
Je suis la petite fille qui court faire un bonhomme avec les premières neige sans mettre de gants.
Je suis là Brat qui va taquiner jusqu'à faire perdre la tête.
Je suis le monstre, froid, cyniques et insensible qui méprise.
Je suis celle qui donne sans compter, dont la loyauté n'est plus à démontrer.
Je suis la louve tapis dans sa tanière, où l'éclat des crocs percent par l'interstice de ses peurs.
Je suis de celle qui rend les armes et qui s'apaise dans les cordes.
Je suis ce cerveau qui à besoin du paradoxe de Fermi, du Bozon de Higgs, de l'allégorie de la caverne pour être stimuler.
Je suis de celle qui s'oublie pour savourer le regard heureux de ses proches.
Je suis la soumise, à genoux, qui attend patiemment, dans la confiance et l'abandon.
Je suis franche et directe à en faire grincer des dents.
Je suis douce et fragile à en faire pleurer les pierres.
J'ai, comme vous, 1001 masque. Mille et une facette.
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Je t'ai connu très jeune, trop jeune peut être.
À l'époque je n'ai pas compris,
Pas compris la boite de Pandore que tu représentais.
C’est ainsi, porté par les affres des hormones de mon jeune âge,
J'ai voulus tout découvrir, tout essayer, :
Tu t'es quelque peut épanouis.
J'ai aimé, j'ai pleuré :
Tu m'as haï autant que tu m'as chérie pour ça.
Je me suis découverte,
Et toi aussi.
J'ai eu peur,
Tu as ri : de toi, de moi, de nos actions, des Autres.
Et puis je t’ai relégué au fond de mon être,
Il m’as fallut ça pour te comprendre, nous comprendre.
Je me suis questionné, énormément,
J’ai fait de l’art de l’introspection un véritable toc !
D’où viens-tu ?
Suis-je normal ? D’où me viennent ces envies ?
Es-ce vraiment mes envies ? Mes besoins ?
Ou es-ce le résultat de mon formatage précoce ?
Et tu une partie de moi à découvrir ?
Ou un parasite à bannir ?
Je ne t’ai pourtant jamais vue comme un fardeau ou un secret,
Mais par tous les diables : qu’es se que tu es compliquée à vivre !
En fin de compte, même si je t’ai bâillonnée,
Tu étais là, grattant sous la surface,
Me poussant à te laisser sortir !
Nous avons grandis, pas forcément en symbiose.
Maintenant je te protège, farouchement.
Si l’un de ces corbeaux au plumage encore plus faux que leurs ramages s’approchent,
Je montre les crocs.
Comprend moi aussi :
« Chat échaudé craint l’eau froide » !
N’oublie pas que la confiance se gagne,
Elle ne se donne pas !
Toi qui a tant besoin de lâcher prise,
Qui ne demande qu’à t’épanouir,
Qui me supplie de ne pas résister à cet appel de te libérer…
Ne te fâche pas petite chipie,
Je fait des progrès pour te laisser mener la danse.
De se que j’ai compris,
Tu as le même feu que moi,
C’est peut être aussi pour ça que nous avons besoin,
Autant toi que moi,
Dans notre tourbillons extatique,
D’émotions incontrôlée,
D’une aura d’où émane autant de force que de sécurité,
Pour que nous puissions nous embrasser.
Nous avons aussi en commun cette soif d’apprendre,
De nous comprendre,
De nous transcender.
Alors,
Mon amour,
Même si le chemin est encore long,
Je te promet de tout faire pour que nous prospérions.
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Depuis les années 1970, Olivia De Berardinis donne à decouvrir des œuvres qui célèbrent la féminité sous toutes ses différentes formes. Née à Long Beach en Californie, elle a grandi sur la côte est des États-Unis. Après avoir étudié à la New York School of Visual Arts entre 1967 et 1970, Olivia s'est installée à Soho, New York, où elle a commencé à créer des peintures minimalistes.
Elle se fait remarquer lors de l'exposition "Contemporary Reflections" de 1972-73 au Aldrich Museum of Contemporary Art dans le Connecticut. Elle se fait sa place et côtoie alors des artistes établis tels qu'Eva Hesse, Agnes Martin et Frank Stella.
Néanmoins, en 1975, pour des raisons "alimentaires", elle se tourne vers des créations plus commercialles, exploitant ses compétences acquises dès son plus jeune âge en peignant des femmes. Elle créer alors des illustrations pour la presse magazine, pour les éditeurs de livres de poche, pour la publicité et crée des des affiches de films. C'est à cette époque qu'elle commence qu'elle explore artistiquement les fantasmes érotiques pour des magazines pour hommes. Ces créations "alimentaires", elle ne les envisages que comme moyen temporaire de subvenir à ses besoins et n'aspire pas à travailler durablement dans le domaine.
Pourtant, sa capacité à capturer et retranscrire la sensualité féminine est rapidement reconnu dès 1985, Olivia contribue régulièrement au magazine Playboy, où ses illustrations pin-up sont souvent accompagnées de légendes écrites par Hugh Hefner lui-même. Olivia se met à allier érotisme et art, une fusion qui a caractérisé une grande partie de son travail dans ce qui devient une vraie démarche créative.
Parmi ses créations, certaines offre une interprétatio fétichiste, une tendance qui s'exprime dans les postures ou les tenues. Ces œuvres ne se contentent pas de célébrer la forme féminine ; elles invitent également à une réflexion sur la nature du désir et de la sensualité.
En 1977, avec son partenaire Joel Beren, Olivia a fondé O Card Company pour publier ses œuvres sous forme de cartes de vœux. Deux ans plus tard, le couple se marie et crée Ozone Productions, Ltd., pour vendre et licencier les créations d'Olivia. En 1987, ils déménagent de Manhattan à Malibu, en Californie, où ils résident actuellement.
Les œuvres d'Olivia ont été exposées dans des galeries d'art à travers les États-Unis et au Japon. L'artiste est également active sur les réseaux sociaux et sur son site web www.eOlivia.com où il est possible d'acheter certaines de ses oeuvres.
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David Marquez est un graphiste de bandes dessinées, nominé pour le prix Eisner, actuellement sous contrat exclusif avec Marvel Comics. Parmi ses œuvres, on retrouve la bande dessinée à succès du New York Times, "Miles Morales: The Ultimate Spider-Man", ainsi que "All-New X-Men" et "Invincible Iron Man" (lancé en octobre 2015). Il est également l'auteur de son premier roman graphique auto-publié, "The Joyners in 3D".
Pour produire son style hautement précis et technique, David réalise la majorité de ses dessins intérieurs de manière numérique, à une résolution presque quatre fois supérieure à celle d'une page de bande dessinée classique. Dans le cadre de son processus, il crée ensuite des épreuves en noir et blanc en giclée, imprimées à la même résolution incroyablement élevée que celle à laquelle elles ont été dessinées.
Certains de ses dessins jouent avec les icones fétichistes/BDSM intrinseques aux personnages de comics, notamment Batman/Catwoman.
Certaines de ses oeuvres pour la BD sont par ailleurs proposées à la vente en exemplaire unique, par le biais de son site web ( www.davidmarquez.com
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Tetsari Imai, un artiste graphique japonais, qui marque et attire par son style unique et provocateur. Né au pays du soleil levant, si riche de traditions et de culture, Tetsari a dès son plus jeune âge été attiré par les arts, en particulier par l'expression graphique.
Ses oeuvres sont caractérisées par une exploration audacieuse des thèmes de la beauté et de la douceur féminine. Ce qui distingue particulièrement Tetsari Imai, c'est sa capacité à mêler l'érotisme à ses œuvres, en y intégrant souvent représentations de femmes dans des poses de shibari, une forme d'art japonais de bondage. Ces illustrations érotiques ne sont pas seulement des expressions de sensualité, mais elles explorent aussi les aspects de foi, de vulnérabilité et de douceur.
Tetsari joue régulièrement avec les codes et symboles de la religion catholique. Ses œuvres incluent souvent des représentations de bonnes sœurs, de la Vierge Marie, et d'autres icônes religieuses, mais dans un contexte qui défie les conventions. Cette alliance audacieuse entre érotisme et symbolisme religieux est source à la fois d'admiration et controverse, plaçant Tetsari au cœur des discussions sur les limites de l'expression artistique en matière de religion.
Son travail, profondément ancré dans l'esthétique japonaise, allie tradition (évoquation des geishas) et modernité (pinup façon manga). Ses illustrations ne sont pas seulement visuelles; elles invitent à une réflexion plus profonde sur les thèmes de la liberté, de la contrainte, et de la spiritualité.
Tetsuro peut être suivi sur Instagram (@tetsuro_imai) et certaines de ses oeuvres sont vendues en ligne (https://imaitetsuro.store/).
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Le projet Vistul Art, est une initiative de Dariusz Plutecki et Dagmara Świrska, deux artistes de Varsovie. Ce projet d'art contemporain donne à voir des création très originales en art du fil. Une partie des oeuvres de Dariusz et Dagmara est à orientation fetish et plus précisément shibari. Le concept n'en est que plus original : la corde s'en trouve représenté ... au fil !
Artistes autodidactes, unis par leur passion pour l'art et l'innovation, à l'atelier comme à la ville, a su transformer leur technique en un moyen d'expression unique.
Ils se définissent comme des "peintres de fil", une technique où des kilomètres de fil (le même que pour les machines à coudre) sont utilisés pour créer des images complexes et expressives. Ce qui rend leur travail si particulier, c'est leur exploration des thèmes du shibari, utilisant cette technique unique pour capturer la complexité et l'intimité de ces sujets.
Leur intérêt pour ces thèmes a émergé pendant la période de la pandémie, où le confinement leur a permis de plonger plus profondément dans des sujets peu explorés dans l'art du fil. Dariusz a développé des techniques spécifiques pour mieux capturer l'essence du shibar, mettant en lumière la beauté, la force et la vulnérabilité inhérentes au bondage.
Leurs œuvres ne se limitent pas à reproduire des images mais cherchent à communiquer les émotions et les histoires liées à l'encordeur et à son modèle. Leur approche artistique est une quête constante de sujets inédits, les amenant à représenter des scènes délicates et puissantes, où les cordes et les nœuds ne sont pas seulement des éléments visuels, mais aussi des symboles de connexion et de confiance.
Vistul Art continue de développer de nouvelles collaborations et de préparer d'autres expositions, espérant que leur art du fil inspiré par le shibari permettra au public de réfléchir sur la complexité des relations humaines et les multiples facettes de l'expression artistique.
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