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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
— Bon, allez ! À la douche, maintenant. Et tâche de pas en foutre partout…
Je me lève avec précaution, puis la suis dans une coquette salle d’eau, joliment décorée. Pas vraiment le temps d’admirer les faïences : Myriam retire ce qui lui reste – pas lourd, des bas et un soutif – et je me retrouve soudain baba devant une splendides paire de seins. En plus, ils ont l’air d’origine ! Comme dans un rêve, j’ôte le reste de mes vêtements et la rejoins dans sa douche à l’italienne, carrelée en carreaux cassés. Je m’approche d’elle, me presse contre son corps nu et appétissant, lui maculant le ventre de résidus spongieux.
— Ben c’est malin, ça ! s’énerve-t-elle, avant de me claquer les fesses du plat de la main, de façon retentissante. Pour la peine, tu vas devoir me laver !
Et avec un grand rire, elle ouvre le mitigeur à fond. Un torrent gicle aussitôt du plafond de douche à effet pluie.
— Oh putain ! Mais c’est glacé ! hurlé-je, ce qui la fait rire encore plus fort.
— Ça tombe bien, c’est comme ça que j’aime, me crie-t-elle dans l’oreille.
Puis, passant ses bras autour de mon cou, elle m’enlace et plaque sa bouche sur la mienne, sa petite langue de vipère forçant mes lèvres à s’ouvrir. Nos corps ruissellent sous l’onde glacée, nos bouches s’emboîtent, sa salive et la mienne se mélangent à l’eau de la douche tandis que je lui rends son baiser. À tâtons, elle arrêta le jet, avant de s’arracher à mon étreinte, essoufflée.
— Dis donc, va falloir que je prenne des cours d’apnée, avec toi !
Je baisse les yeux. Je n’embrasse pas très bien. Manque de pratique, sûrement…
— Et ben, Patrick, fais pas cette tête-là ! T’es vexé ou quoi ?
Je ne réponds pas, perturbé par mon éternel manque de confiance en moi. Myriam, elle, ne perd pas le nord. Elle me tend un flacon de gel douche :
— Faut que tu me récures, à présent ! Allez ! J’attends !
Le plus sérieusement du monde, je débouche le flacon et verse une bonne rasade de savon liquide dans le creux de ma main. Comme elle me tourne le dos, je lui savonne la nuque, les épaules, le dos, les flancs, le haut des fesses. J’ose même passer mes mains savonneuses sous ses aisselles pour m’occuper de ses gros seins. Qu’est-ce qu’elle a la peau douce ! Pour les parties intimes, j’hésite un peu… Comment le prendrait-elle, si je me permettais ce genre de privautés ?
— C’est bien sage, tout ça ! Je te rappelle que tu m’en as mis plein sur le ventre… et maintenant, ça a coulé dans ma chatte. Allez ! Lave-moi, esclave !
La prenant au mot, je m’accroupis à ses pieds et lui savonne les mollets, avant de m’attaquer au creux des genoux et remonter vers ses cuisses, bientôt toutes blanches de savon.
— Ça suffit ! Plus haut, maintenant…
Elle écarte les cuisses, posant un pied sur mon épaule tout en appuyant sa main contre le mur. De là ou je suis, j’ai une vision saisissante de sa vulve toute lisse, parsemée de gouttelettes d’eau, qui paraît encore plus bombée et ouverte en l’absence de poils. Évidemment, je bande. Elle aussi se régale, vu le spectacle que je lui donne avec ma barre à mine pointée vers elle.
— Insiste bien partout, sinon je te fais finir avec la langue…
Le petit jeu qui s’est installé entre nous me trouble. Je ressens un plaisir intense à me laisser diriger, et même humilier par l’infirmière. C’est une nouveauté pour moi, et je pressens que Myriam pourrait pousser sa domination assez loin sans que je me rebelle.
Je commence par le ventre de la donzelle, que je débarrasse en quelques gestes de tous ces vilains filaments verdâtres. Puis je frotte son ticket de métro, doux comme une barbe de quelques jours. Myriam s’impatiente, ondule du bassin. Oui ! J’y viens ! Ça m’amuse de la faire mariner un peu…
Je reprends du savon liquide, le fait mousser dans mes mains, puis m’occupe sérieusement de ses muqueuses impatientes, que je récure dans les moindres détails. Là-haut, ça se tord et ça gémit. Sa chatte coule en abondance. Des débordements odorants, sans cesse renouvelés, que je me fais un plaisir de recueillir avec les doigts.
— Le … le petit trou aussi, ordonne Myriam, en dégageant son pied de ma clavicule.
Elle se tourne dans l’autre sens, se cambre, écartant ses fesses à deux mains, ses gros seins plaqués sur la faïence de la douche. Les joues de son con baillent sur une blessure rose vif, d’où suinte un liquide nacré. Juste au-dessus, la rosette de son anus palpite doucement, comme une petite bouche impatiente. Position classique pour une fouille corporelle très poussée… Et moi, je suis là, tout rouge, le souffle coupé, contemplant les merveilles étalées sous mes yeux sans pouvoir agir, empoté que je suis. Il faut dire que c’est la première fois que je contemple le côté pile d’une dame.
— Mon cul te plaît ?
— Oui !
— Alors, qu’est-ce que tu attends ? J’ai envie. Profite-en, idiot …
Conforté par le timbre rauque de sa voix, je m’enhardis. Mais au lieu d’attaquer ma cible de manière frontale, je ruse un peu et plonge deux doigts dans sa chatte, les faisant coulisser quelques secondes dans son con très humide avant de les ressortir dégoulinants de sécrétions. Un lubrifiant très convenable, vu le traitement qu’elle souhaite se faire administrer.
Je pose mon majeur sur le petit trou brun glissant. Myriam frissonne, avant de m’encourager en s’ouvrant encore plus. Je pousse un peu. Sa rondelle s’épanouit aussitôt sous la stimulation digitale, acceptant sans problème l’intrusion de mon doigt, qui s’enfonce jusqu’à la garde. Avec surprise, je constate que le canal lisse et chaud de son rectum est aussi large qu’une caverne – j’en touche à peine les parois ! De la place en perspective pour du gros calibre. D’autre part, la souplesse de son anus confirme clairement, s’il en était besoin, que Myriam adore se faire prendre par derrière. Je me prends à rêver…
Poussant mon avantage, je lance mon index dans la bataille. Il rejoint bientôt son partenaire de jeu dans le fondement docile de l’infirmière, où ils entament ensemble une série d’allers-retours. Se faire fouiller le cul n’a pas vraiment l’air de l’offusquer. Bien au contraire ! Elle accompagne mes doigts, agitant son bassin d’avant en arrière pour mieux les sentir. Encouragé par les gémissements de la belle, j’immisce mon annulaire dans son anneau accueillant, qui se dilate pour recevoir ce troisième envahisseur. Elle devient glissante tandis que je la pilonne – une fine pellicule de mucus clair, légèrement poisseux, inonde mes doigts. J’y crois pas ! Elle mouille du cul !
Elle n’est pas en reste, se doigtant furieusement la chatte. À travers la fine paroi qui sépare son cul de son con, non loin de mes doigts, je sens ses phalanges qui s’activent sur un rythme endiablé. Elle accompagne sa masturbation de grognements sourds, rythmés, gutturaux. C’est sûr, Myriam a un sacré tempérament ! Ses cris montent soudain dans les octaves. En se rapprochant, ils deviennent une sorte de longue plainte très aiguë. Bien que ce soit un peu crétin, je ne peux m’empêcher de penser aux bruits que fait Gladys, la petite chatte angora de mes parents, quand elle a ses chaleurs.
Tandis que Myriam beugle à nous arracher les tympans, un truc incroyable se produit soudain. Un jet très dru gicle en abondance de son con, comme si on avait lâché les vannes d’un barrage ! Ça ne dure que quelques secondes, mais c’est très puissant ; comme un mini geyser ! Ça ferait presque penser à une éjaculation particulièrement forte. Je n’avais jamais entendu parler de ce phénomène et je ne sais pas du tout quel est ce liquide qu’elle a éjecté – pas de la pisse en tout cas, car c’est translucide et ça n’a aucune odeur. Plus tard, si j’ose, je lui demanderai de m’expliquer ce qui s’est passé… En tout cas, j’ai adoré la voir jouir ainsi, comme une folle. Bizarre, mais carrément excitant !
Myriam est en train de redescendre. Elle retire la main de sa chatte en frissonnant. L’imitant, je laisse glisser mes doigts hors de son cul. Son anneau se rétracte un peu, mais reste ouvert, légèrement distendu. J’espère que je ne lui ai pas fait mal !
— Oh ! Bon dieu ! C’était fort !
Elle vacille, avant de s’asseoir en tailleur sur le sol de la douche. La jouissance à l’air de l’avoir crevée ! J’admire en silence son corps magnifique, terriblement bandant, tandis qu’elle appuie sa chevelure sur la faïence et ferme les yeux. Elle ne bouge plus. Ça dure un bon moment, au point que je me demande si elle ne s’est pas assoupie. Ma queue, toujours bandée, me rappelle douloureusement à la réalité. Qu’est-ce que je fais, à présent ? Je me branle et je gicle sur elle ?
— Et toi, pauvre Patrick ? Je t’ai un peu oublié, dans tout ça ! finit-elle par dire, ouvrant un œil. Tu aimerais jouir à ton tour, j’imagine !
— Et ben…
— Alors voyons ce qu’on peut faire pour toi, dit-elle, un sourire coquin aux lèvres.
Et là, elle vient vers moi à quatre pattes, une lueur lubrique dans le regard. Décidément, elle a la santé, l’infirmière ! Tant mieux, ça m’évitera de devoir faire ceinture…
Elle s’agenouille devant moi, profitant que je sois toujours accroupi pour prendre ma bite en main. À deux mains, même. Ce n’est pas évident de me branler, vu la taille. Je lui montre comment j’aime, et elle prend vite le coup. Se penchant en avant, elle gobe comme elle peut la pointe de mon pénis, en pourlèche le gland à grands coups de langue, tandis que ses mains s’activent de part et d’autre de ma colonne, me branlant de plus en plus fort. De temps à autre, elle flatte mes couilles, avant de reprendre sa masturbation. Avec un tel traitement, je ne devrais pas trop tarder à venir !
Je repense à ses fesses écartelées, à son anneau souple, qui coulissait si bien sous mes doigts. Si j’osais…
— Myriam…
— Oui ? demande-t-elle, relevant la tête, avant de repousser sa chevelure épaisse d’un geste élégant.
— Et bien, j’ai jamais… J’aimerais…
— Tout ce que tu veux Patrick, tu n’as qu’a demander !
— Est-ce que je pourrais… jouir sur ton cul ?
— Mais c’est que tu te dévergondes, là ! fait-elle, avant d’ajouter, voyant que je deviens tout rouge : C’est une très bonne idée, j’adore ça !
Toujours à quatre pattes, elle se tourne, et, sans que je n’aie rien à lui dire, attrape ses fesses à deux mains et pose ses gros seins sur le sol. Cette femme est vraiment « hot » ! Cambrée et écartée comme elle l’est, elle m’offre une vision paradisiaque de tous ses trésors. Ça me permet d’ailleurs de constater que son « petit trou » a repris des dimensions raisonnables, ce qui me rassure. Je m’approche d’elle, à genoux, et pose mon gland sur la zone tendre entre son anus et l’entrée de son vagin. Je presse doucement, tout en commençant à me masturber.
— Regarde bien, ça va te plaire…, glousse-t-elle.
Heureusement qu’elle m’a prévenu ! Son popotin se crispe un peu, et, soudain, son anus s’ouvre comme une petite bouche avide, me laissant apercevoir les stries rosées de son rectum. C’est plutôt surprenant ! Ma queue, elle, apprécie les performances anales de l’infirmière. Mon casque écarlate se tend encore un peu, grossissant notablement. Ça me donne envie de… de… et bien, de sodomiser Myriam.
Je ne résiste pas à cette invite. Je pèse doucement contre l’anus ventriloque, le sentant qui se crispe et se détend en rythme, mâchonnant la pointe de mon gland décalotté, qui pénètre peu à peu. Perdant soudain toute retenue, je pousse plus fort. Myriam grogne, surprise, mais ne s’esquive pas, attendant simplement de voir ce qui va advenir – jusqu’où je vais pouvoir m’enfoncer en elle. Pas aussi loin que je l’espérais, en fait. Les rebords du casque écartèlent son cul au possible, mais ne franchissent pas l’obstacle. Tout autour de la peau fripée de mon gland, ça force, mais les muqueuses refusent de céder. Il nous faudrait bien plus d’entraînement et des tonnes de gel…
Tant pis, je vais me contenter de branler la tête de mon nœud dans son trou. Distendue comme elle l’est, je ne peux pas lui en demander plus, c’est déjà un bel exploit de sa part ! Je suis sur le point de gicler au fond de sa caverne, quand la sonnerie du téléphone nous tire de notre hébétement coïtal. Ça sonne, et ça sonne … Cette stridence me perturbe, je m’énerve et ne viens pas.
— Désolée, Patrick… Je vais devoir répondre.
Elle se retire doucement, éjectant l’arrondi de mon gland avec un petit bruit mouillé, puis court décrocher le téléphone. Au bout de cinq minutes, elle n’est toujours pas revenue. Moment de solitude, assis seul dans sa douche. Je me finis, ou bien j’attends qu’elle, elle ait fini ?
Je sors de la salle de bain. Myriam, le combiné à l’oreille, fait les cent pas dans son salon, l’air préoccupée. Elle parle avec animation. Des mauvaises nouvelles ? Elle m’envoie un baiser, pose la main sur le téléphone et me dit :
— Vas m’attendre dans mon lit. Si tu es sage, on reprendra là où on s’est arrêté. J’ai un gel qui fait des miracles…
Et, sur cette promesse délectable, elle me montre la direction de sa chambre sans cesser de converser avec son interlocuteur invisible.
Aaaah ! Sa chambre… Sur les murs, toujours des photos en noir et blanc. D’un autre genre, cette fois. Des couples, parfois des couples de femmes, dans des positions sans équivoques. Des scènes très hard, avec tout un attirail de cuir et de métal : baillons, cravaches, fouets, liens, menottes, godes plus énormes les uns que les autres. Le sujet principal de ces clichés trashs ? Myriam. L’infirmière a l’air d’apprécier les traitements choc !
Au milieu de la chambre, un grand lit à baldaquin, plein de coussins et de fanfreluches. Et dans une vitrine de verre, à côté de ce baisodrome pelucheux, une collection un peu spéciale. Des bites par dizaines, de toutes tailles, hyper réalistes, sur lesquelles sont tatouées des initiales. Pour Myriam, le moulage des parties génitales est une passion de longue date. À moins qu’elle ne consomme ses « modèles » en quantités astronomiques ? Des trophées assez pertinents, en tout cas, pour une mangeuse d’homme !
Je me glisse entre les draps et, patiemment, je l’attends.
Je l’attendrai très longtemps. Pour finir, je m’endors. Quand j’ouvre un œil, il fait déjà jour. Myriam n’est pas là. Sur une chaise, près du lit, mes vêtements, soigneusement pliés. Un mot est posé sur la pile :
Patrick,
Désolée pour ce très long coup de fil. Tu dormais, quand je suis entrée dans la chambre. Je n’ai pas voulu te déranger. Et puis, ce matin, je débute très tôt mon service, tu comprends ? Cette soirée m’a beaucoup plu ! J’ai hâte d’avoir fini « l’entraînement », afin de pouvoir prendre ta queue en moi… des deux côtés !
Myriam,
Ton infirmière dévouée
PS : Tu n’auras qu’à tirer la porte derrière toi en partant.
--oOo--
Je me suis enfui comme un voleur. D’ailleurs, c’est ce que j’étais, un voleur, vu que je lui avais dérobé un string à l’entrejambes un peu douteuse, mais qui fleurait bon la chatte. Pour mieux me masturber en pensant à elle, une fois chez moi. Avant de l’appeler pour fixer notre prochain « rendez-vous ».
Le soir même, j’ai composé son numéro, les doigts tremblants, des images plein la tête. Du genre « film classé X ». Je n’ai pu parler qu’à son répondeur. Dommage. Sa voix restait sexy, mais un brin crispée.
Deux jours plus tard, elle ne m’avait toujours pas rappelé. Mon message téléphonique était resté sans suite. Inquiétude. Je l’appelai plusieurs fois, laissant message sur message, sans autre résultat que de saturer cette stupide machine. Ridicule !
Une semaine s’écoule. Toujours aucune nouvelle. J’ai contacté son travail. On m’a répondu qu’on ne pouvait pas me la passer. J’ai insisté. À chaque fois, c’est pareil, elle n’est pas là. Pas là, mais pour qui, pour moi ? Je suis allé devant son immeuble, j’ai sonné plusieurs fois, pas de réponse. Interphone en panne ? En planque dans la rue, j’ai surveillé les allers et venues, dans l’espoir de la revoir. Aucune trace de Myriam. Déception.
Aujourd’hui, pour tromper l’ennui, et peut-être aussi chasser l’angoisse, je suis allé faire un tour à pied dans Clermont. En passant devant un sex-shop, du côté de la gare, une affiche me tire l’œil. On y parle de « femmes fontaines ». Intrigué, émoustillé à l’idée que ça puisse avoir un rapport avec Myriam, je veux en savoir plus. Me documenter, c’est me rapprocher d’elle. Je pousse la porte et entre dans la boutique.
Et là, bien en évidence sur un présentoir de satin, éclipsant tout le reste de la marchandise, je la vois. Ou plutôt, sa réplique en silicone. Ma bite ! Énorme, hyper détaillée, presque vivante. En arrêt devant la vitrine, je suis stupéfait, j’essaie de comprendre. Cette copie de ma queue a forcément été réalisée à partir du moulage de Myriam. Oui, mais comment est-elle arrivée là ?
— Beau spécimen, n’est-ce pas ? C’est un moulage grandeur nature. Vous imaginez !
Un type entre deux âges s’est approché, l’air chafouin, un faux sourire plaqué sur le visage. Le gérant. Où bien un vendeur quelconque.
— Vous êtes intéressé ? C’est pour vous-même ? Je pense qu’une taille plus « normale » serait mieux adaptée et…
Je ne veux pas en entendre plus. Bousculant deux clients surpris, je me rue hors du sex-shop.
J’ai peur de comprendre… Si Myriam ne me rappelle pas, c’est que plus rien ne l’intéresse chez moi. Pour la simple et bonne raison qu’elle s’est emparé de la seule chose qui ait capté son attention : ma bite. Dont elle doit d’ailleurs user et abuser, pour son plus grand plaisir. Mais sans moi au bout.
J’aurais voulu hurler ma rage au monde entier, ma douleur d’avoir été trahi. Ça faisait si mal ! Au lieu de ça, je suis rentré. Puis je me suis longuement masturbé en reniflant l’odeur de sa chatte. L’ombre de son désir….
FIN (… provisoire ?)
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Capitre 37
L'Esthétique de la Soumission
Le samedi après-midi était calme. Après le débriefing matinal et les soins prodigués, le corps de ma Soumise s'était détendu. Elle était habillée d'une simple robe de chambre que je lui avais choisie. La réussite de sa semaine et l'intensité du bondage avaient affûté sa réceptivité. C'était le moment idéal pour une leçon moins axée sur la douleur et plus sur l'honneur de son nouveau statut.
Je l'ai installée dans mon bureau, près de la grande fenêtre qui offrait une belle lumière naturelle. J'avais étendu sur le sol une étoffe de velours noir qui absorberait toute la lumière, mettant en relief le moindre détail.
"Tu as prouvé que ton corps est capable d'obéir dans la contrainte. Maintenant, tu vas m'offrir la beauté de cette obéissance," annonçai-je, mon ton étant plus celui d'un artiste que d'un Maître punisseur.
Elle s'est agenouillée, son regard fixant le tas de cordes de chanvre teinté posé à mes côtés. Elles étaient de différentes couleurs, rouge profond, noir de jais, et beige naturel. L'outil était le même que la veille, mais la finalité était différente.
"Aujourd'hui, le bondage est artistique. Il n'est pas destiné à l'immobilité, mais à la célébration de ta forme et de ton abandon. Tu vas être mon œuvre, ma muse, la représentation vivante de la Soumission."
Je l'ai dévêtue, exposant sa peau sans la moindre trace de hâte. J'ai commencé par des motifs de corde complexes, utilisant le noir et le rouge pour créer un harnais délicat mais structurant autour de sa poitrine et de ses hanches. Chaque entrelacs était une ligne de force qui soulignait la courbe de son corps. Le chanvre naturel servait à lier ses poignets devant elle.
Chaque minute intensifiant sa posture et ma vision. J'ai pris mon Nikon et j'ai commencé la série de clichés. Au fil du temps, j'ai ajusté et varié les motifs de cordage sur son corps, explorant les lignes et les ombres que le chanvre teinté dessinait sur sa peau. J'ai exploré différentes postures et angles, transformant sa vulnérabilité en un objet de contemplation parfait.
Pendant que je prenais mes clichés, je lui parlais.
"Regarde la beauté que ton abandon crée. Ce corps n'est pas seulement le mien pour le plaisir ou la punition. Il est mien pour l'art. Il est mon trophée. Et ce trophée, il faut savoir l'honorer."
Elle ne pouvait pas répondre, mais les larmes silencieuses qui coulaient le long de ses tempes n'étaient pas de la tristesse, mais le lâcher-prise face à la reconnaissance de cette nouvelle forme de servitude.
Lorsque j'eus terminé, je m'assis et l'observai, le temps de la laisser s'imprégner de la fierté de l'œuvre accomplie.
"C'est suffisant. Tu as été un modèle parfait."
Je me suis approché, et j'ai défait les nœuds un à un, avec une lenteur calculée. L'acte de déliaison était aussi important que l'attache.
Elle est restée un instant immobile, les traces rouges du chanvre teinté restant sur sa peau comme les traces d'un tatouage temporaire.
Elle se redressa et, sans même se couvrir, me demanda d'une voix pleine :
"Maître, pourrai-je revoir les photographies un jour ?"
"Oui," répondis-je, sa demande étant la validation ultime de son succès.
Nous nous sommes installés confortablement sur le canapé, elle toujours nue mais enveloppée d'une simple couverture. J'ai rapidement transféré les clichés sur l'ordinateur et lancé le diaporama sur le grand écran.
Nous avons regardé et analysé les photos. Ce n'était plus la brutalité du jeu, mais le silence attentif de deux artistes analysant leur œuvre.
"Ici," expliquai-je, pointant l'écran. "La tension du corps est excellente. Le chanvre rouge crée une diagonale puissante. Mais il faudra maintenir la tête un millimètre plus haute la prochaine fois, cela accentuerait l'angle de soumission."
Elle hochait la tête, son regard critique et dévoué. "Je vois, Maître. Je peux faire mieux."
La séance d'analyse était le point culminant de sa validation. Elle avait vu, de ses propres yeux, la preuve que son corps était un instrument d'art et de domination.
"La beauté de ta soumission est désormais immortalisée."
Chapitre 38
L'Abandon Vertical
Le dimanche après-midi. Le soleil filtrait à travers les rideaux, mais l'atmosphère dans la chambre de jeu était concentrée. L'analyse des clichés de la veille avait rendu ma Soumise plus attentive encore, plus désireuse d'exceller dans chaque rôle que je lui attribuais. Elle était prête pour le sommet de l'abandon physique.
J'avais préparé la pièce en conséquence. Au plafond, un grand anneau en forme de Triskel en métal sombre attendait. Sa forme symbolique, spirale de mouvement, ajoutait une dimension presque rituelle à l'espace.
Elle s'est agenouillée devant moi. Elle portait toujours l'anneau à son annulaire droit ; le signe de sa servitude en public n'était jamais retiré.
"La leçon d'aujourd'hui est la suspension," ai-je commencé. "La plus haute forme de confiance et de soumission. Il ne s'agit pas de retenir le corps au sol, mais de le confier entièrement à mon autorité, même face à la gravité."
J'ai utilisé le même chanvre teinté que la veille. J'ai commencé par des liens méticuleux, non douloureux, mais extrêmement sécurisants. J'ai attaché le harnais autour d'elle, les cordes s'enroulant autour de ses cuisses, sa taille et sa poitrine, assurant une parfaite répartition de la pression.
Quand l'encordage fut complet, j'ai attaché les cordes de ses chevilles, de ses hanches et de ses poignets à des points différents du Triskel, les laissant pour l'instant lâches. Le processus de suspension serait progressif.
Je l'ai fait se tenir directement sous l'anneau. J'ai saisi la première corde, celle de ses hanches, et j'ai tiré pour qu'elle supporte une partie de son poids. Puis j'ai tiré sur la corde de ses bras, tendus au-dessus de sa tête, la forçant à se dresser sur la pointe des pieds. Enfin, la corde des chevilles a achevé l'œuvre.
Elle a senti la tension, puis ses pieds ont quitté le sol. Elle était suspendue, debout dans le vide, son corps maintenu dans une position de crucifixion douce.
La première phase fut purement esthétique.
"C'est magnifique," ai-je murmuré, faisant le tour. "Tu es la ligne parfaite. Regarde l'absence de force nécessaire. Tu es immobile non pas par contrainte de la corde, mais par l'abandon de la volonté."
Le temps s'est étiré. La pression des cordes et l'inconfort de l'apesanteur ont commencé à s'installer. Elle était obligée d'accepter cette sensation sans broncher. Sa respiration était la seule chose qui lui restait, et elle me l'offrait.
Après un long moment, j'ai décidé que l'esthétique avait rempli son rôle. Il était temps de transformer cette confiance en un service ultime.
J'ai modifié la tension des cordes avec une précision chirurgicale. J'ai relâché les liens supérieurs qui la tiraient vers le haut, tout en resserrant les sangles sous ses cuisses et son bassin. J'ai ensuite déplacé les points d'attache sur le Triskel pour l'incliner.
Elle a senti son corps basculer doucement. Je l'ai mise en position horizontale, son dos soutenu par les cordes, son bassin légèrement relevé, ses jambes écartées et immobilisées par le chanvre. Elle était suspendue devant moi, exactement comme une balançoire humaine, totalement vulnérable.
J'ai relâché les cordes de ses mains pour lui permettre d'agripper les liens qui maintenaient ses cuisses, un simulacre de contrôle qui soulignait son impuissance.
Elle était l'offrande parfaite, suspendue à la hauteur idéale, la lumière caressant son sexe exposé et tendu. La suspension créait une tension musculaire interne qui exaltait sa réceptivité.
Je me suis approché d'elle, sans hâte. Mon approche était une cérémonie de prise de possession. J'ai écarté délicatement l'entrée de son sexe avec mon pouce. Elle était déjà humide, anticipant l'inévitable.
J'ai pénétré sa vulnérabilité suspendue avec une lenteur exquise, enfonçant mon verge en elle jusqu'à la garde. Son corps a réagi par un spasme réflexe, mais la corde a absorbé la secousse, la maintenant stable dans la position de réception forcée.
Je l'ai tenue ainsi, sans bouger, jouissant de la sensation de son enveloppement parfait et de la vision de sa jouissance.
"Regarde où tu es," ai-je murmuré, mon souffle contre son cou. "Tu n'es rien d'autre que le point central de mon désir. Tu es suspendue uniquement pour moi."
J'ai commencé le mouvement, d'abord avec un rythme lent, possessif, la laissant s'habituer à l'idée qu'elle ne pouvait rien faire d'autre que recevoir. Puis, j'ai augmenté la cadence, frappant son corps suspendu de coups secs et profonds. Les cordes, loin de la protéger, transformaient chaque impact en une vibration à travers son corps, le balancement intensifiant le plaisir et l'agonie.
Elle criait mon nom. Ses larmes coulaient sur le côté de son visage, non de la souffrance, mais de la sublimation de l'abandon.
Je l'ai poussée à un orgasme puissant, la tension des cordes empêchant toute fuite. Son corps s'est arqué dans le harnais de chanvre, le son de nos corps en suspension remplissant la pièce. Mon éjaculation était le sceau final de ce week-end de formation.
Je suis resté un instant, la tenant en suspension, mon poids soutenu par sa propre soumission.
"La leçon est finie," ai-je murmuré.
J'ai relâché la tension des cordes une par une, la posant doucement sur le lit que j'avais glissé sous elle. Le contact du linge frais, après une telle contrainte, a été une délivrance.
Elle s'est effondrée, le souffle coupé, mais le sourire de la victoire de son abandon était sur son visage. Le week-end avait été long, intense, et il avait transformé sa soumission en une force inébranlable.
Voilà !!!
Les inquiétudes de la page blanche sont finies. Le livre est terminé ! Il compte 372 pages A4 et, comme par hasard, il se termine sur le chapitre 69.
Petit sondage : qui serait prêt à mettre SFr. 6.90 pour la version E-book ou SFr. 17.90 pour la version papier ?
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Chapitre 6 – Promenons-nous dans les bois…
Lorsque nous nous promenions Philippe aimait me provoquer. Le plus souvent, il me demandait d’enlever mon soutien-gorge et mon string. Je m’exécutais dans la voiture. Le but était de m’exposer, tout en roulant, à la vue des routiers qui du haut de leur cabine pouvait se rincer l’œil au passage. Bien entendu, Philippe prenait un malin plaisir à rouler lentement pour se faire doubler par les poids lourds et n’hésitait pas à relever ma robe pour bien découvrir mes cuisses. Ce petit jeu l’amusait. Toutefois, au fond de moi, je subodorais qu’il avait envie de me faire franchir une nouvelle étape.
Profitant d’un vendredi après-midi où je n’avais pas cours, Philippe m’a proposé d’aller faire une balade en forêt de Saint Germain en Laye. Pour lui plaire, je ne portais pas de soutien-gorge afin d’avoir les seins libres, comme il disait. J’avais enlevé mon string dans la voiture. Il avait dû glisser derrière un siège car je ne le retrouvais pas au moment de descendre. Je partis donc en promenade nue, sous ma petite robe légère, main dans la main.
Assez rapidement, Philippe me lâcha la main et me prit par la taille. Il commença à me caresser les fesses. Philippe les adorait, il les trouvait parfaitement à son goût. J’avais même le sentiment qu’il faisait une fixation dessus, mais j’appréciais lorsqu’il les attrapait à pleines mains pour me prendre en levrette. Il y avait un peu de monde qui marchait dans l’allée principale s’enfonçant dans la forêt. Lorsque nous croisions des inconnus, Philippe n’arrêtait pas pour autant ses caresses. Il semblait ne ressentir aucune gêne. Ce n’était pas mon cas, mais je me laissais faire. Tout à coup, je sentis sa main relever ma robe, et empoigner ma fesse droite. Le rouge me monta instantanément aux joues. J’étais terrassée par un sentiment de honte que je n’avais jamais ressenti jusqu’alors de manière aussi vive. Je n’osais même pas me retourner de crainte d’apercevoir quelqu’un derrière nous, observant notre manège. Mais, dans le même temps, à ma grande surprise, j’étais excitée.
Philippe me regarda en souriant et me demanda :
Alors tu aimes ça, hein ?
Oui, mais…
Il me coupa net la parole et me dit.
Ton cul est magnifique, il faut le montrer. Montrer à tous les hommes comme tu es belle et salope à la fois.
Je suis restée sans voix, tout à la fois choquée et excitée par ses mots.
Peu après ces paroles, il s’engagea dans un chemin étroit où la végétation était plus dense. Qu’allait-il encore imaginer comme jeu ? Tout à coup, il me prit dans ses bras, me serra contre lui et commença à m’embrasser à pleine bouche. Je sentais son membre en érection contre ma cuisse alors que ses mains pelotaient différentes parties de mon corps. Il défît les trois boutons du haut de ma robe et sortit mes seins pour les embrasser, les lécher, mordiller mes tétons et tirer très fort dessus. Il savait que j’adorais ça. Je commençais sérieusement à mouiller. Bien que très excitée, je ne perdais pas de vue le chemin que nous avions emprunté, anxieuse d’apercevoir des promeneurs avancer vers nous. J’ai subitement croisé le regard d’un homme qui se tenait à distance, appuyé contre un arbre en train de contempler le spectacle que nous offrions. J’étais une nouvelle fois terriblement gênée. J’ai immédiatement demandé à Philippe d’arrêter en le prévenant qu’un homme nous observait. Il me déclara avec un sourire de contentement accroché à ses lèvres.
C’est tout à fait normal qu’il nous regarde. Montre-lui comme tu peux être salope, une belle salope. Tu n’as rien à craindre, je suis là »
Il replongea aussitôt sa tête dans ma poitrine, ses mains soulevant entièrement ma robe, m’exhibant en laissant entrevoir mon intimité. Ensuite, je sentis ses doigts pénétrer sans ménagement dans mon vagin et il se mit à me doigter. Je lâchais quelques gémissements qui eurent pour résultat de l’exciter encore plus.
Je ne savais plus que faire, l’arrêter net ou le laisser me faire jouir à la vue de tous. Malgré moi, je ne pouvais détacher mes yeux de l’homme appuyé contre un arbre qui n’avait pas l’intention de lâcher son poste d’observation, profitant de ce spectacle gratis. Philippe me doigta de plus en plus vite, allant jusqu’à mettre plusieurs doigts. Ses caresses insistantes, ce témoin de nos jeux sexuels, m’excitèrent au point de me déclencher un orgasme si puissant qu’il me secoua et déclencha des cris de jouissance impossible à contenir. Philippe était aux anges.
Tu vois que tu aimes ça, montre-lui maintenant comme tu suce bien.
Un vent de panique souffla à l’évocation de cette idée, mais je ne me sentais pas la force de refuser. Je m’exécutais toujours nue, en m’agenouillant, ouvrant sa braguette pour libérer son membre bien dur.
Je me suis ainsi retrouvée seins nues, les fesses à l’air dans la forêt de Saint Germain en train de sucer Philippe pendant qu’un voyeur se branlait, ne loupant pas une miette de ce spectacle improvisé. Un moment, j’ai même redouté que Philippe n’appelle le voyeur afin que je le suce. Mais centré sur son plaisir Philippe ne tarda pas à jouir. Contrairement à son habitude, il n’éjacula pas dans ma bouche. Il préféra se retirer, m’attraper par les cheveux et jouir sur mon visage. De grands jets chauds dégoulinèrent alors jusque sur mes petits seins dont les tétons pointaient fièrement. C’était la première fois que je recevais son sperme sur mon visage. Je restais ainsi un moment, abasourdi par l’enchaînement des évènements. Philippe me releva pour m’embrasser et me déclara.
Qu’est-ce que je l’aime ma petite salope. N’aies pas peur, il est reparti après avoir lâché son foutre.
J’étais couverte de sperme, honteuse, mais fière d’avoir accompli jusqu’au bout ce défi.
Nous sommes rentrés et avons pris une douche ensemble. Ensuite, il me fit l’amour très tendrement. J’ai toujours une pensée émue à l’évocation de cette première exhibition et à l’orgasme que Philippe m’a procuré devant témoin.
A suivre
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Il avait alors cherché à nouer des relations plus durables, avec les contraintes que cela impliquait vu ses disponibilités. Il y avait eu des rencontres étonnantes ; cette soumise confiée par son Maitre parce qu'il avait trouvé une autre soumise qui lui convenait mieux physiquement ; quelques femmes mariées qui avaient envie de ressentir des frissons ; une dominatrice qui s'était révélée être une des meilleures soumises qu'il n'avait jamais eues ; des couples où le mari voulait voir sa femme soumise à un autre mais qui posait tellement de limites que cela devenait impossible, au point que certaines cachaient à leur mari qu'elle le voyait en cachette ; des relations plus longues, quelques mois au lieu de quelques jours, où il pouvait s'épanouir le temps de quelques rencontres. Il s'était fait un petit groupe d'amis, tous dominateurs comme lui, ils avaient tous ensemble aménagé un donjon, avaient partagé quelques rencontres avec leurs soumises respectives, toujours en cachette.
Puis il y avait eu le clash, sa femme le surprenant en pleine discussion avec une de ses soumises, incompréhension, menace de divorce, tempête dans leur couple. Ils avaient essayé de surmonter, avaient même tenté les jeux bdsm ensemble, mais cela ne fonctionnait pas ainsi entre eux. Finalement, il avait fait profil bas, lui laissant croire qu'il s'était assagi, menant avec elle une vie heureuse et coquine, mais avec des périodes où il cherchait des partenaires de jeu pour partager d'autres envies.
Pandémie, confinement, il avait été sage par obligation, jusqu'à croiser une jeune soumise, qui ne savait plus ce qu'elle cherchait. Abandonnée par son maitre sans nouvelles depuis plus d'un an, elle était en train de sombrer. Il avait cru pouvoir renouer quelque chose pour elle et avec elle, l'avait aidée à remonter la pente, mais l'empreinte de son précédent Maitre était trop forte, elle voulait être libre mais appartenir de manière permanente. En quelques semaines, tout était consommé, ils avaient repris l'un et l'autre leur chemin et leur quête.
Et c'était là que Laura était apparue. En passant sur un site fétichiste, il avait laissé un message sur son profil et à sa grande surprise elle avait répondu. Elle, mariée, en cachette de son mari, débutante, se cherchant, avec ses peurs, ses tabous, ses envies. Lui, marié aussi, en cachette de sa femme, avec son expérience, ses envies aussi.
Ils avaient vite senti qu'il se passait quelque chose. Une alchimie sur leurs envies, sur leur manière de voir les choses. Il apaisait ses craintes, tout en la poussant à oser. Elle, inconsciemment peut-être, l'excitait, lui donnait de plus en plus envie de la dominer et de la faire s'épanouir.
Leurs manques de disponibilité, leurs conjoints respectifs, tout concourrait à les empêcher d'aller plus loin. Pourtant, un jour, elle avait dit oui à une rencontre. Alors qu'il pensait lui offrir un café, elle avait répondu en lui proposant une chambre d'hôtel, chambre d'hôtel qui s'était avérée contenir un mini donjon parfaitement équipé. IL avait testé jusqu'où elle pensait aller, lui proposant de lui indiquer par sa position une version soft ou une plus dure.
Il s'était interrogé, puis avait décidé de jouer le jeu jusqu'au bout. Et bien lui en avait pris, il avait découvert cette après-midi-là une femme étonnante. Débutante mais sachant ce qu'elle voulait, craintive et ayant peur de lui mais lui demandant de la gifler, lâchant prise comme jamais à une première rencontre. Osant se laisser attacher, malmenée, jouissant sous ses doigts et sa bouche. Ils s'étaient séparés repus, apaisés, mais les sens en feu et pour elle les fesses un peu plus rouges qu'à son arrivée.
Restait maintenant à concrétiser dans le temps. Mais c'était là que les difficultés les attendaient, difficultés de plannings respectifs, de disponibilités. Il y avait eu quelques ratés dans leurs rendez-vous. Mais ils avaient persévéré. Un jour Laura lui avait montré la photo de jolis accessoires sexy qu'elle avait acheté. Jolies tenues, ce petit harnais qu'elle portait ce soir, et puis un ensemble de soumission, à la fois chic et sexy, cuir rouge et métal doré, collier et bracelets, une laisse et un martinet. Son mari semblait enchanté de ses achats, et il avait fini par lui dire qu'il ne manquait plus que le dominant. Il leur avait fallu trouver une ruse pour que Pierre soit présenté comme le résultat d'une recherche d'un dominant correspondant aux attentes du couple, mais finalement ils avaient fait connaissance, et sympathisé, même si les rencontres étaient rares, il y avait entre eux 3 une grande complicité.
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Retour au présent, avec le rendez-vous chez Myriam, l’infirmière fétichiste, qui attend de pied ferme son nouvel étalon, à la fois timide et hors-norme. Saura-t'il se montrer à la hauteur de ses exigences ?
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Voici donc les dispositions d’esprit dans lesquelles je me trouve, lorsque je sonne chez Myriam ce soir-là.
Driiiiiiiiiiiing !
— Ouais, c’est Patrick, et je…
— Quatrième étage, porte de gauche.
Le grésillement de la gâche électrique se fait entendre, insistant. Je pousse la porte vitrée, pénétrant dans un petit immeuble tarabiscoté, typique du vieux Clermont-Ferrand. Une odeur âcre de choux plane dans l’air. Pas d’ascenseur. Pas grave. Je monte les étages quatre à quatre et arrive devant le palier de l’infirmière, à peine essoufflé. La porte est entrouverte.
— Entre…
J’obéis, refermant derrière moi.
L’infirmière m’attend dans son salon, en robe du soir décolletée, allongée plus qu’assise dans un canapé bas couvert de coussins. L’éclairage est tamisé. Ici et là, quelques lampes basses colorent la pièce de lueurs rouges ou violettes. Myriam a fait brûler de l’encens, fermé les volets, tiré les rideaux. Une musique tsigane joue quelque part en sourdine.
Une pièce étonnante, ce salon, dont un pan entier est colonisé par des étagères chargées de livres. La couleur ocre des mûrs, peints à l’éponge, souligne les photos noir et blanc accrochées un peu partout. Des jeunes femmes. Nues. Photographiées dans des positions érotiques qui frisent parfois l’obscène. Sur certains clichés, je reconnais une Myriam plus jeune, au sortir de l’adolescence. Ce lieu dégage une atmosphère de maison close. Du moins, c’est à ça que ça me fait penser.
— Approche. Mets-toi à l’aise…
Des yeux, je cherche un siège, un fauteuil. Il n’y en a pas. Intimidé, je pose une fesse sur le canapé, à bonne distance de mon hôtesse. Mon excitation est en train de retomber. Je ne me sens pas du tout à ma place, ici.
Pourtant Myriam a fait des efforts pour me plaire. Elle est même assez attirante, maquillée avec discrétion comme elle l’est, ses lèvres charnues mises en valeur par un gloss éclatant. Elle a troqué ses grosses lunettes contre une paire de lentilles de contact, qui donnent une profondeur nouvelle à son regard bleu azur. Ses cheveux noirs, mi-longs, retombent avec grâce sur ses épaules nues.
— Tu veux boire quelque chose, Patrick ?
— Hum… de l’eau, si vous avez.
— Pas d’alcool ? Très bien, c’est mieux pour l’érection…
Aargh ! Voilà qui me rappelle que je ne suis pas là juste pour mes beaux yeux. Mais plutôt pour le plaisir des siens.
— Je voulais vous dire… heu… je suis pas sûr que…
— Que quoi ? susurre-t-elle, décidant de se rapprocher.
— Que… vous et moi… vous savez, quoi ! Crac-crac !
— Pourquoi donc ? Je te plais pas assez ?
— Je suis du genre… timide. C’est pas certain que j’arrive à… à bander, conclué-je, soudain très mal à l’aise.
— Ce serait horriblement décevant, déclare-t-elle, solennelle. Mais je suis certaine que ça n’arrivera pas.
Elle se lève, vient se planter devant moi et relève lentement le bas de sa robe, dévoilant peu à peu ses jambes gainées de nylon noir ajouré, que je trouve tout de suite très sexy. J’admire le galbe de ses mollets, la beauté de ses cuisses, à la fois fines et musclées. Myriam a vraiment de très belles gambettes ! La robe continue de monter. Comme hypnotisé, je suis le trajet du tissu, qui me dévoile à présent le haut de ses bas – des autofixants, avec une jolie jarretière de dentelle. Ça fait un peu pute, et c’est ça qui est excitant, justement. Encore un chouïa, et je vais apercevoir sa petite culotte…
Et là, c’est le choc ! Son bas-ventre est nu. Entièrement nu. Pas le moindre sous-vêtement, pas plus que de poils pubiens, pour dissimuler les grandes lèvres de son con, aussi glabre que la paume de ma main. Son mont de Vénus est presque aussi lisse, hormis une mince bande noire et rase qui désigne comme un point d’exclamation la naissance de son clitoris. Assez gros, son bouton fait saillie entre les plis roses de sa vulve, huilée par une substance visqueuse et odorante.
Malgré moi, je me penche en avant. Sa fourche est à moins de cinquante centimètres de mon nez. À la fois plus forte et plus subtile que les senteurs d’encens, une fragrance caractéristique me parvient, en provenance directe de sa chatte. Elle s’est caressée juste avant que j’arrive ! Bien plus tard, elle m’avouera qu’elle s’est fait jouir tout l’après-midi, en frottant ses cuisses l’une contre l’autre tout en pensant à ma queue de cyclope.
Cette vision oblitère soudain tous mes doutes. Je la veux. Et elle, visiblement, n’attend que ça. Mon sexe enfle démesurément. Je vais devoir me mettre rapidement à l’aise, si je veux éviter la fracture du pénis ! Je fais sauter les boutons de mon jean, libérant mon membre de toute entrave. Il se déplie aussi sec. Je tends alors la main vers le fruit juteux, si joliment fendu, qu’elle expose dans une totale absence de pudeur.
— Tss, tss… Doucement, jeune homme. Avant qu’on aille plus loin, j’ai quelques conditions à poser !
Surpris, j’interromps mon geste. Des conditions ! Quelles conditions ?
— Ce soir, il s’agit simplement de faire connaissance…
— Mais, je croyais que…
— Tu es tellement gros qu’il me faudra un sacré entraînement, avant de pouvoir te prendre en moi.
Myriam laisse retomber sa robe et farfouille derrière le canapé, excitée comme une gamine. Quand elle se redresse, elle tient à la main un long tube de plastique gris.
— Fait sur mesure pour ton membre, par un de mes amis. Une pièce unique.
— Heu… et qu’est-ce que c’est ?
— Je t’explique : ce truc va servir à faire un moulage de ton « monstre », une copie en silicone, pour que je puisse m’exercer avant, y aller progressivement.
— Je vais devoir fourrer ma queue là-dedans ?
— Je sais, c’est pas très seyant. Désolée, mais c’est pour la bonne cause !
Qu’est-ce que c’est encore que cette idée tordue ? J’ai décidément du mal à la suivre, cette nana-là !
— Donc, si tu es prêt, nous allons commencer par une prise d’empreinte !
— Et… heu… qu’est-ce que je suis censé faire ?
— Rien, je m’occupe de tout !
Ça ne me rassure guère. La dernière fois qu’on m’a dit un truc dans le genre, ça ne s’est pas vraiment bien terminé !
Coupant court à toute discussion – mon érection parle d’elle-même – Myriam dégrafe sa robe et s’installe tout près de moi, dans le canapé. Je me rends alors compte à quel point elle est svelte, et combien sa poitrine rebondie paraît imposante, en comparaison. Sous la pression de ses seins, son soutif menace d’exploser à tout moment ! Vrais ou faux, les seins ? Pour l’instant, ça ne me préoccupe pas, j’ai bien d’autres choses en tête. Comme par exemple ne pas oublier de respirer, lorsqu’elle adopte une position à me faire sauter les yeux des orbites : allongée sur le dos, elle remonte les genoux sur sa poitrine puis écarte lentement les cuisses, me dévoilant les détails intimes de sa moule, cette béance rosâtre qui fend un bassin par ailleurs large et épanoui.
Sous mon regard incrédule, elle commence tranquillement à se branler. Je n’ai jamais eu l’occasion de mater une femme en train de faire ça. Même pas Chloé ! Épilée comme l’est Myriam, c’est une des choses les plus indécentes qu’il m’ait été donné de voir. Tout en se malaxant les tétons d’une main, elle se caresse la chatte de l’autre, enfonçant parfois ses doigts dans son vagin, avec des petits bruits mouillés. J’ai chaud, je suis en nage. Captivé par les effets physiologiques de la masturbation sur l’anatomie féminine, je suis comme paralysé.
Je ne sais pas si Myriam m’autorisera à toucher, à palper ce corps qu’elle offre à ma vue, mais en tout cas, j’en ai très envie… Et bien sûr, je bande de plus en plus fort. Ce dernier détail n’a pas échappé à l’infirmière, qui m’observe les yeux mi-clos, sans cesser de se caresser.
— Ça te plaît ?
— Raaahh !
— Je suppose que ça veut dire « oui ». Tu sais, toi aussi tu peux y mettre les doigts…
Je tends une main tremblante vers sa fourche, caressant tout d’abord ses cuisses, ses fesses, m’approchant peu à peu des lèvres épaisses de son sexe. Devant ce tableau, je n’ose presque plus respirer. Mes phalanges dérapent sur le liquide clair et visqueux qui suinte en abondance. Myriam tressaille, prend mes doigts entre les siens et les pose d’autorité au cœur de l’action.
— Là… Tripote-moi là !
Si elle me le demande, alors… Je lisse doucement ses nymphes écarlates et gonflées, qui s’ouvrent aussitôt, me dévoilant l’orée de son vagin, tel un rideau s’ouvrant sur le théâtre des opérations. Je me contorsionne pour approcher mon visage de sa chatte, sans trop coincer ma bite sous moi. Myriam soulève les fesses, approchant avec obligeance son intimité de ma bouche. Une impulsion me traverse l’esprit : souder mes lèvres à sa vulve, boire directement à la source de son plaisir. Les narines saturées par le parfum acide de sa mouille, ma bite pulsant sous moi, j’ai la tête qui tourne.
Trop tôt, trop vite ! D’abord mes doigts…
Mon index se faufile sans problème dans le triangle d’ombre découpé par ses petites lèvres glissantes. Mieux encore, il paraît être comme aspiré. Waouh ! C’est drôlement large, là-dedans ! Avec curiosité, je fais tourner mon doigt dans sa grotte, occasionnant un peu plus haut un hoquet de plaisir. Myriam accélère le rythme de ses caresses sur le capuchon de son clito, l’écrasant de plus en plus fort. Je suis sur la bonne voie ! M’enhardissant, je propulse un deuxième doigt entre les parois chaudes et élastiques de son vagin, déclenchant des miaulements d’approbation.
— Yeeees ! Bouge tes doigts… à l’intérieur. C’est ça, Patrick !
J’enfonce, tourne, ressors, deux, puis trois, puis quatre doigts dans son con, sans la moindre difficulté. Et je n’ai pas précisément des mains de pianiste ! Plutôt prometteur ! Je commence à retrouver espoir. Il y a – peut-être ! – une chance que ce vagin extra large puisse s’accommoder d’une pénétration de ma part. Je vais enfin pouvoir faire l’amour à une femme sans craindre de lui faire mal…
— Ta bouche… Lèche-moi !
Elle ne me laisse pas le temps d’hésiter. Se redressant sur les coudes, elle m’empoigne par les cheveux et plaque mon visage sur sa chatte, m’écrasant le nez contre son bouton. Ce contact la fait bondir. Je suis comme électrisé par son désir, parallèle au mien. J’adore ce côté directif, le fait qu’elle me guide sans chichis vers ce qui lui plaît, selon ses envies. Continuant d’agiter mes doigts en elle, je lape tout ce qui se trouve à proximité de ma bouche. Ce ne doit pas être si mal, car je sens les parois de son con se crisper sur ma main, se contracter spasmodiquement. Quelques secondes plus tard, elle se met à crier en soulevant le bassin.
— Oh oui ! Oh Ouuuii ! Ouuiiii ! Ouuuuuiiiiiiiii ! Putain, c’est boooon…
Au moins, Myriam ne se prive pas d’exprimer son plaisir ! L’entendre jouir ainsi, c’est carrément excitant ! Essuyant du dos de la main mon menton couvert de jus, je la regarde atterrir, reprendre son souffle. Elle est vraiment désirable, une jambe repliée sous elle, les cuisses toujours écartées, le con trempé et bien ouvert. Elle tourne les yeux vers moi, me lance un sourire radieux.
— Ça t’as plu, de me bouffer la chatte ?
J’opine du chef, trop ému pour parler.
— À mon tour de m’occuper de toi…
Après m’avoir fait ôter mon jean et mon slip, elle me demande de m’asseoir sur le bord du canapé. Je suis à moitié allongé sur une flopée de coussins orientaux, la trique à l’air. Très à l’aise, Myriam attrape un récipient sur la table basse derrière nous, avant de s’installer, à genoux entre mes jambes. Elle ouvre le pot et y plonge les doigts, qui ressortent luisants d’une crème beige à l’odeur bizarre.
— C’est quoi ?
— Un truc à base de camphre mentholé. Tu vas voir, ça va te plaire.
Elle saisit ma bite entre ses mains, des mains qui me paraissent soudain très chaudes, comme si une sorte de feu couvait sous sa peau. Elle se met en devoir de me décalotter, mais doit s’y reprendre à plusieurs fois tant ses doigts sont glissants. Une fois mon gland découvert, elle le parcourt de la langue, le lèche amoureusement, essaie de l’enfoncer dans sa bouche. Elle parvient à en caser une partie entre ses lèvres distendues. Je sens sa langue flatter mon bout, taquiner mon méat, ses petites dents pointues agacer le derme sensible de mon casque écarlate. Pendant ce temps, ses mains exécutent une danse endiablée sur ma colonne, me graissant peu à peu sur toute ma longueur. Une chaleur infernale contamine ma queue, qui n’a jamais bandé aussi fort.
— Attention… je… je crois que je vais gicler !
À mon grand regret, Myriam éloigne ses lèvres, cessant la succion effrénée de mon bout, qui pulse de désir inassouvi. Après avoir repris une bonne dose de crème dans le creux de la main, elle entreprend de me masser le gland, forçant sur ses pouces pour bien faire pénétrer l’onguent dans les plis du prépuce. La sensation est délirante. Comme si on avait plongé ma bite dans de la poix chaude, une substance magique qui, au lieu de brûler ma chair, l’aurait enveloppée d’un plaisir à la limite de la douleur. Elle s’est tellement bien occupé de mon nœud que je suis sûr de briller dans le noir comme une torche fluorescente, si elle éteint la lumière.
Elle interrompt ses caresses, se penche une nouvelle fois en arrière et pèche sur la table une lanière translucide. Sans me laisser le temps de dire ouf, elle entoure la base de mon pénis avec le lien, me comprimant de toutes ses forces.
— T’inquiète pas si ça serre. Y’a pas de danger…
Un afflux de sang se produit dans mon membre, qui se gonfle encore plus et prend une teinte violacée, telle une baudruche de cauchemar. Bon dieu ! J’étais pas assez épais comme ça, pour elle ? Quand elle se saisit du long tube de plastique gris qu’elle m’a présenté tout à l’heure, je comprends enfin à quoi tout ça rime. Myriam me voulait au maximum de ma forme, au moment de « prendre l’empreinte ». Quelle vicieuse ! Ç’en est diabolique !
Elle dégage la base du tube et en coiffe mon nœud dressé à la verticale. L’intérieur du cylindre est rempli de gel. Au fur et à mesure qu’elle l’enfile sur mon membre, j’éprouve des sensations étonnantes, à l’opposé du traitement qu’elle vient de me faire subir : l’impression de m’enfoncer dans quelque chose de froid et d’humide. Le contraste n’est pas déplaisant ; bien qu’un peu poisseux, c’est agréablement frais. Une fois le cylindre bien en place, elle me demande de rester immobile une minute ou deux, avant de défaire le cockring improvisé à la base de mon sexe. Les battements de mon cœur cessent de retentir dans mon gland oppressé, au bord de l’explosion. Ma bite dégonfle peu à peu, libérant un interstice entre moi et mon « empreinte ».
Myriam, très concentrée, un petit bout de langue dépassant entre les lèvres, entreprend de retirer le moule avec précaution, comme une James Bond Girl désamorçant une tête nucléaire. Où une petite fille en train de démouler un drôle de gâteau…
— Voi-là ! Parfait !
Mon sexe réapparaît à l’air libre, au mieux de sa forme. À part qu’il est enduit d’une matière glaireuse, et recouvert de filaments verdâtres. Pas très ragoûtant !
— Bon, allez ! À la douche, maintenant. Et tâche de pas en foutre partout…
(À suivre…)
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J'ai été condamné à une bastonnade, une peine que je dois accepter comme je le sens.
J'ai été reconnu coupable d'avoir harcelé une jeune femme de 18 ans, et sa famille m'a donné le choix entre recevoir la bastonnade devant eux ou porter plainte à la police.
Je ne veux pas avoir de casier judiciaire, alors j'ai choisi la bastonnade.
On m'a enfermé nu dans une petite cave toute la nuit pour que je puisse réfléchir à ce qui va se passer. Je suis réveillé par deux des frères de la jeune fille, qui me prennent chacun par le bras et m'emmènent aux toilettes en me disant de m'assurer que mes intestins et ma vessie sont vides. Cela ne me surprend pas, mais ils me conseillent aussi de me masturber. Je n'ai pas compris au début, mais j'ai ensuite compris qu'ils voulaient m'empêcher de ressentir de l'excitation ou de prendre du plaisir à ce qui allait m'arriver. Les deux frères sont revenus environ dix minutes plus tard et ont inspecté le contenu de la cuvette des toilettes. Ils ont constaté que le préservatif était plein. Ils m'ont donc menotté et m'ont traîné brutalement vers un espace plus grand où se trouve un banc avec des sangles et une douzaine de chaises disposées autour.
Je vois aussi une caméra vidéo sur un trépied.
L'un des frères sort son téléphone portable et je l'entends appeler pour dire que tout est prêt.
Je suis debout, nu, menotté, et les personnes qui vont regarder entrent une à une.
Il y a quelques amis des frères, deux filles que je suppose être des amies de celle qui s'est plainte, vu leur âge, et un groupe d'hommes et de femmes beaucoup plus âgés, peut-être des amis de la famille ou des proches.
Les deux frères m'enlèvent les menottes et me penchent sur le banc, face contre terre. Mes mains sont attachées à des chaînes au sol de chaque côté du banc, et mes genoux sont maintenus écartés par une barre d'écartement. Mes pieds sont également écartés, attachés à deux autres chaînes derrière moi.
Le père de la jeune fille se lève et lit ma sentence :
« Tu recevras 50 coups de force sur les fesses et les cuisses avec une lourde tawse, et 50 autres avec une canne dragon. Tu les recevras tous, quelle que soit ta réaction ; que tu cries ou que tu supplies, cela ne changera rien, mais si tu t’évanouis ou que tu perds connaissance, cela cessera jusqu’à ce que tu reprennes conscience et que ça recommence. Tu as choisi cela et il n’y a pas d’issue.»
Je ne m’attendais pas à une telle violence. J’en avais imaginé une douzaine, voire une vingtaine, et j’ai senti une vague de peur et de panique me saisir l’estomac.
J’ai senti une vague d’amusement parcourir la foule qui me voyait
tester la solidité de mon attachement, luttant pour voir s’il serait possible de sortir, et réalisant que c’était impossible.
J'ai commencé à comprendre pourquoi ils m'avaient obligé à aller aux toilettes, car dans cet instant de peur, j'aurais bien pu évacuer les lieux en réalisant que cela allait réellement arriver. Ce n'était pas un fantasme, et il n'y avait aucune issue.
Le premier à utiliser le tawse en cuir fut l'un des frères. Il se tenait derrière moi, sur le côté, pour avoir suffisamment d'espace pour balancer son bras.
Je ne le voyais pas clairement, ce qui rendait difficile d'anticiper le coup, mais je sentais qu'il avait reculé d'un pas et s'était jeté, avec le tawse, sur mes fesses.
J'avais déjà subi des châtiments corporels, mais celui-ci était d'une férocité bien différente. Le tawse était en cuir épais, donc lorsqu'il a atterri, je n'ai pas ressenti d'impact immédiat, bref et brutal, mais rapidement, une vive douleur ecchymosante a semblé expulser l'air de mes poumons, suivie d'une sensation de brûlure à retardement sur la peau. Mes fesses tremblaient et me brûlaient, mais j'étais si serrée qu'il était impossible de me retourner.
Il a attendu avant de porter le deuxième coup, censé faire pleinement effet.
Je n'arrêtais pas de penser : « Comment vais-je pouvoir en encaisser 50 ? Un seul, c'est une véritable agonie ! » Mais je me suis souvenue que je n'avais pas le choix. Quoi que je dise ou fasse, je les recevrais.
Il a reculé de nouveau et, cette fois, il a enchaîné rapidement les coups à pleine puissance, se laissant juste le temps entre chaque coup de reculer puis de lancer le coup.
J'ai fait de mon mieux pour ne pas faire de bruit, et lorsqu'il est arrivé à 15, je grognais et gémissais.
Il s'est arrêté et a passé le tawse à quelqu'un d'autre. Pendant un instant, j'ai à peine réalisé qui c'était, essayant d'effacer la douleur qui me brûlait, mais j'ai entendu sa voix.
À ma grande surprise, c'était la mère de la fille. Je me suis consolé en pensant qu'elle n'aurait pas la même force et la même force dans le bras, donc ce serait plus facile à prendre, une position différente de celle de son frère, plus près et un peu au-dessus de moi. Au début, je n'ai pas compris ce qui se passait, mais j'ai vite compris. Mes genoux étaient maintenus écartés par une barre d'écartement et j'étais épuisé, le ventre contre le banc, ce qui signifiait que mes testicules dépassaient de mes cuisses. Je n'arrivais pas à croire que quelqu'un puisse les viser avec une tawse, mais c'était exact.
5,000 / 5,000
C'était exactement ce qu'elle avait l'intention de faire. Je n'ai pas pu me retenir et j'ai crié « Non, pas là, non, s'il te plaît, pas là », mais elle a ri sèchement. L'effet du tawse sur mes couilles était complètement différent : une sensation écrasante, brûlante, écœurante ; à tel point que si j'avais mangé quoi que ce soit, j'aurais sûrement vomi. Bien que ses coups fussent probablement un peu plus doux, l'effet était encore plus grand et je me suis retrouvé à hurler du fond du ventre, de manière incontrôlable. Elle m'a aussi donné 15 coups, et lorsqu'elle s'est arrêtée, j'ai réussi à sangloter légèrement plutôt qu'à hurler, et j'entendais les spectateurs l'encourager ; certains riaient presque, d'autres, plus excités, disant des choses comme « Fais hurler ce sale bâtard et qu'il le supplie », « C'est vrai, donne-lui ce qu'il mérite ». Mes fesses étaient en feu et, même si je ne les voyais pas, j'imaginais que mes couilles devaient être bleues. L'autre frère prit alors la tawse et m'en appliqua dix sur chaque cuisse, de l'arrière du genou jusqu'en haut, les deux dernières de chaque côté, juste au-dessus de la partie la plus sensible où les quinze premières étaient tombées. Plus tard, lorsque j'ai revu une photo de moi, j'ai vu des lignes parallèles de l'arrière de mon genou jusqu'à la taille, de larges lignes rouges et furieuses, avec des ecchymoses bleues. Cela aurait sûrement suffi pour une punition normale : ma sentence stipulait que je recevrais la canne après cela, et ils ne semblaient pas d'humeur à s'arrêter tout de suite. Ils m'ont laissé attaché, à vif et exposé devant le groupe de spectateurs, pendant ce qui m'a semblé une éternité, mais qui n'a probablement pas duré plus de cinq ou dix minutes. Je sentais les profondes ecchymoses causées par l'impact de la lourde lanière de cuir se former profondément dans mes fesses, et l'attente était insoutenable, car j'étais terrifié à l'idée de la douleur que la canne allait provoquer en touchant les parties déjà sensibles et brûlantes. Une partie de moi pensait qu'ils allaient peut-être y aller doucement avec la canne, voire décider de ne pas l'utiliser étant donné les dégâts causés par la sangle. Ces espoirs furent vite anéantis lorsque mon père s'approcha de moi, brandissant une canne Whippy, la faisant chanter dans l'air en quelques coups d'essai. « Maintenant, tu vas recevoir 50 coups de canne », dit-il. « 15 avec M. Whippy pour te piquer et te picoter, puis 15 autres avec une canne moyennement lourde, et les 20 derniers avec une canne dragon lourde. » Il se tourna vers les spectateurs. « Quelqu'un voudrait-il parier sur la canne qui le brisera complètement ? Quelqu'un pense-t-il que ce sera avant les 20 derniers ? En tout cas, il va toutes les recevoir. » J'entendais la foule bavarder avec excitation, visiblement indifférente à mon état, juste curieuse de voir si j'allais crier, sangloter et supplier, et à quel moment. Le premier coup de canne légère et fouettée me brûla les joues ; une sensation bien différente du bruit sourd de la sangle. C'était comme un mince filet de feu qui me brûlait la peau et je savais que si j'en avais beaucoup, ils pouvaient saigner, surtout aux croisements des lignes de la canne. Sa technique avec cette canne était différente de celle des autres avec la sangle. Ils y étaient allés lentement, espaçant les coups d'environ 10 secondes, ce qui laissait le temps à la sensation d'ecchymose de se développer. Le père donna un coup de canne rapide et violent par rafales de cinq coups, comme si une nuée de frelons me piquait. Chaque groupe de cinq était placé à une hauteur différente. Le premier groupe était au milieu des fesses, le deuxième plus haut, juste en dessous de la taille, et le troisième à l'endroit sensible du bas des fesses, juste au-dessus des jambes. Ça piquait et brûlait comme du feu, surtout sur les bleus qui se formaient encore, mais je réussis à serrer les dents. Je ne dois pas trop satisfaire les spectateurs. D'un autre côté, je savais que, pour le moment, Cane avait créé des lignes parallèles, plutôt que des lignes entrecroisées, évitant ainsi la pire douleur qu'une canne puisse infliger. Il se dirigea vers une table et prit la deuxième canne. Il avait dit que c'était une canne moyenne, et que si c'était une canne moyenne, je détestais imaginer à quoi ressemblerait une grande. Il y alla plus lentement avec celle-ci, prenant le temps de viser une série de lignes parallèles qui couvraient toute la zone cible de haut en bas. C'était déjà une torture lorsque certaines d'entre elles franchissaient les marques de la canne plus légère ou même atterrissaient sur la ligne existante. Je ne pouvais m'empêcher de grogner à chaque coup, et lorsque j'en ai eu 15, les grognements et les cris étaient presque continus, mais il a continué lentement et méthodiquement, s'assurant que mon derrière était rayé comme un zèbre. Une fois cette série de 15 coups terminée, il a appelé les frères et leur a demandé de vérifier que mes mains et mes jambes étaient toujours fermement attachées et immobiles. « Il faut s'assurer qu'il ne puisse pas trop bouger pendant ces 20 derniers coups avec la canne Dragon », leur a-t-il dit. « Il est peut-être fou de douleur et aura du mal à s'échapper. » Cela confirmait parfaitement, comme s'il y avait eu…
« Il faut s'assurer qu'il ne puisse pas trop bouger pendant ces 20 derniers coups avec la canne Dragon », leur dit-il. « Il est peut-être complètement fou de douleur et aura du mal à s'échapper. »
Cela confirmait totalement, comme s'il n'y avait eu aucun doute, que j'allais me reposer et que rien ne pourrait l'arrêter.
Il retourna à la table et prit une longue et lourde canne épaisse qui ressemblait à celles que j'ai vues dans des vidéos de bastonnades officielles en Indonésie, par exemple.
« 20 coups à venir avec celle-ci », dit-il.
Je sentais mes fesses se contracter d'impatience, et si mes genoux n'avaient pas été aussi serrés, ils auraient tremblé.
« Prêt ? » demanda-t-il en reculant de quelques pas, puis il se précipita vers moi, accélérant la force de son bras. Rien de ce qui m'était arrivé auparavant n'égalait la douleur lancinante de ce coup, qui s'abattait sur les ecchymoses et les coupures que la sangle et les autres Canes avaient laissées.
Je ne pus m'empêcher de crier, un hurlement qui semblait provenir du plus profond de mon estomac, comme si la douleur du Coup me tordait les intestins. En m'arrêtant de crier, je commençai à haleter très rapidement, comme pour refaire le plein d'air qui m'avait été expulsé de mes poumons par mon cri.
« Compte-les », m'ordonna-t-il, conscient qu'avec mes cris et mon halètement, ce serait difficile.
« Si tu en rates un, tu en auras un autre », dit-il froidement, et je réussis à lâcher « un ».
Il est peut-être difficile d'imaginer à quel point cela aggravait les choses. J'essayais de me concentrer pour gérer la douleur, et c'était déjà très difficile ; mais devoir dire le nombre à chaque fois a brisé ma concentration.
Il laissait environ 30 secondes entre chaque coup pour que l'effet soit complet et que je ressente une terreur croissante, car même après les trois premiers, je n'imaginais pas comment je pourrais le supporter. Les cris et les hurlements se transformèrent en une sorte de hurlement continu, les hurlements n'étant que le point culminant du crescendo, et j'avais vraiment du mal à me souvenir de prononcer les chiffres. À 13 , j'oubliai, et il me dit : « Je n'ai pas entendu, donc ça ne compte pas. » Et peut-être que dans mon imagination, il me sembla que le coup suivant était le plus dur de tous.
À 15 , je tremblais autant que mes attaches le permettaient, et je sentais déjà le sang couler le long de mes jambes.
C'est à ce moment-là que j'ai finalement craqué.
« S'il vous plaît, s'il vous plaît, j'en peux plus… Je vous en supplie… S'IL VOUS PLAÎT, ARRÊTEZ, je ne referai plus jamais une chose pareille », hurlai-je.
Il marqua une pause et se tourna vers les spectateurs.
« J'arrête ou j'en rajoute 5 ? Donne-lui 10 ? » leur a-t-il demandé.
J'ai entendu des voix crier « 10 encore, 10 encore ». Personne n'a crié « stop ».
Je ne peux pas dire honnêtement comment j'ai réussi à passer ces 10 derniers, si ce n'est que je n'y suis pas vraiment parvenu, car je ne pouvais absolument rien faire pour m'arrêter.
Je n'avais jamais réalisé la réalité d'une sanction judiciaire, et maintenant je sais ce que c'est. Je ferais n'importe quoi pour l'éviter à nouveau, même si, avec le recul, il y a quelque chose d'excitant dans le fait que je n'avais aucun contrôle. Mais la peur et la douleur étaient si intenses et les semaines de suivi si longues que j'espère ne plus jamais revivre cela.
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Chapitre 35
L'Anneau du Silence et la Victoire Publique
Le réveil du lundi matin fut d'une tout autre intensité. Le corps de ma Soumise était calme à côté de moi, mais je savais que son esprit était en alerte, rejouant l'exhibition de la veille. La présence de Maîtres tiers avait gravé sa nouvelle réalité.
Je l'ai laissée se lever la première. Elle est entrée dans la cuisine, vêtue de son tailleur professionnel, sa posture plus assurée.
"Le café est prêt," dis-je.
"Merci, Maître." Le titre glissait avec une aisance nouvelle, le respect étant devenu sa langue maternelle.
J'ai posé le petit coffret en velours sur le comptoir.
"Cette semaine, l'éducation continue. Ton obéissance est totale dans la chambre. Maintenant, je veux qu'elle soit totale en public."
Je me suis approché, ma main effleurant la sienne.
"La règle est la suivante : tu vas porter un **petit bijou** que je t'offre. Il sera visible. Si quelqu'un te demande sa provenance, tu répondras uniquement : *"C'est un cadeau de mon partenaire."* Tu ne donneras aucune explication, aucune information supplémentaire."
C'était un test de son aplomb, de sa capacité à affirmer mon droit de propriété sans l'exposer.
"Cette règle n'est pas négociable. Si l'information fuite, si tu brises la règle par hésitation ou par excès de parole, la sanction sera à la hauteur du manquement. Clair ?"
"Parfaitement clair," répondit-elle, sa voix ferme.
J'ai ouvert la boîte. À l'intérieur, un simple **anneau d'argent**, minimaliste, sans pierre.
"Tu le porteras à ton annulaire **droit**. Dès maintenant."
Elle prit l'anneau, le glissant sur son doigt. C'était un acte de marquage silencieux.
"Le week-end prochain, je veux un rapport détaillé de chaque regard posé sur cet anneau, de chaque question posée."
Elle souriait, le plaisir d'être testée éclairant son visage.
"Et pour ce soir, la "vanille" est de rigueur. Tu as besoin de repos. Mais n'oublie jamais que même dans l'intimité de nos nuits "vanille", tu es et resteras ma Soumise."
Nous avons quitté l'appartement, deux professionnels élégants se dirigeant vers leurs obligations. Moi, avec le secret de l'anneau et le poids de ma domination. Elle, avec la marque invisible de la discipline et la joie de mon autorité.
L'arrivée au bureau fut un test immédiat. L'anneau était une présence criante dans un monde de codes vestimentaires tacites. Habituellement, elle ne portait que des bijoux subtils et fonctionnels. Cet anneau, simple mais au mauvais doigt (l'annulaire droit est le symbole de l'attachement dans certaines cultures, mais pas la convention du mariage), attirait l'œil.
Je savais qu'elle était sous une pression immense. Chaque poignée de main, chaque geste vers un document, attirait l'attention sur le cercle d'argent. Le défi n'était pas la douleur, mais la **gestion du secret** sous les projecteurs.
Pendant la matinée, les regards étaient des murmures. Des collègues hésitaient à poser la question, craignant l'intrusion. Elle, de son côté, excellait. Elle ne cachait pas l'anneau, ne le mettait pas en évidence, elle agissait simplement comme s'il avait toujours été là. C'était la maîtrise de la **soumission invisible**.
Le test arriva juste après la pause déjeuner, dans le bureau de son associée, Clara.
"Oh, attends." Clara s'est penchée, son regard rivé sur sa main. "C'est nouveau, ça ? Un anneau à l'annulaire droit ? Je n'avais jamais vu ça. C'est... un peu original."
Ma Soumise a maintenu son calme, son visage ne trahissant rien de la tension qui devait la parcourir. Elle était sur le fil du rasoir. Un seul mot de trop, une hésitation, et la sanction serait inévitable.
"C'est un cadeau de mon partenaire," a-t-elle répondu, sa voix était ferme et son regard ne fuyait pas.
Clara, sentant la fin de la conversation, a insisté légèrement. "C'est adorable. Il t'a offert ça pour quelle occasion ?"
Elle a fait une pause. Le silence était tendu, mais elle se souvenait de la règle : *tu ne donneras aucune explication, aucune information supplémentaire.*
Elle a levé les yeux vers Clara, un sourire léger et distant barrant toute autre question.
"Nous devrions nous concentrer sur le dossier des actionnaires, Clara. Le rapport est attendu pour la fin de la journée."
Le changement de sujet fut une porte fermée avec politesse, mais avec une finalité absolue. Elle n'avait pas menti, mais elle n'avait pas non plus brisé l'ordre du silence. Le message était clair : cet anneau était une propriété privée, et la conversation était terminée.
Dans mon propre bureau, je sentais le triomphe. Elle avait réussi le premier assaut. Le week-end de discipline avait affûté sa capacité à obéir même sous la pression sociale.
La journée s'est poursuivie ainsi, avec d'autres regards, d'autres murmures, mais aucune autre question directe n'a osé franchir la barrière qu'elle avait établie.
Quand elle est rentrée à l'appartement, la tension de la journée s'est immédiatement transformée en une ferveur contenue.
Elle s'est dirigée vers moi. "Maître, le rapport pour l'anneau est en cours. Je l'aurai pour le week-end, comme ordonné."
Je hochai la tête, satisfait de sa performance et de son empressement. Je me suis penché et j'ai embrassé l'annulaire droit.
"La Soumise excelle dans les domaines que le Maître lui dicte," ai-je murmuré. "Tu as gagné le repos pour cette nuit."
L'éducation continuait. Le défi était psychologique, mais le résultat était la consolidation totale de mon autorité, dans le secret et dans le monde.
Chapitre 36
L'Immobilité Exquise
Le vendredi soir. Le retour à l'appartement fut marqué par une tension différente. Cinq jours d'obéissance impeccable et de tension psychologique avaient précédé ce moment. Elle avait passé la semaine entière sous le regard des autres, son annulaire droit portant silencieusement ma propriété. Elle avait réussi. Les regards, les questions refoulées, le secret partagé : tout cela avait saturé son esprit. La réussite en public exigeait une récompense en privé, et une nouvelle leçon.
Elle a défait son tailleur avec une lenteur rituelle. L'anneau d'argent brillait.
"Tu as géré le défi de l'anneau avec une discipline parfaite," ai-je dit, sans bouger du canapé. "Cinq jours d'obéissance silencieuse. C'est la preuve que ton esprit est devenu le mien."
Elle s'est agenouillée devant moi, son corps nu ne cherchant pas le contact, mais l'instruction.
"Maintenant, je vais tester le corps. L'obéissance ne vaut rien si elle n'est que verbale."
Je me suis levé et l'ai conduite vers la chambre de jeu. L'atmosphère y était fraîche, clinique. Au centre, j'avais préparé la croix d'André en bois laqué. Un instrument de renoncement absolu.
"Mets-toi en position," ai-je ordonné. "Face à la croix."
Elle s'est exécutée, ses mains et ses pieds s'alignant instinctivement avec les points d'attache. Je me suis penché et j'ai pris les cordes de chanvre tissé que j'avais préparées.
Le bondage n'est pas une simple contrainte ; c'est un art, une démonstration de domination et de confiance. J'ai commencé par ses poignets. La corde, douce mais ferme, les a immobilisés rapidement. Chaque nœud était un rappel : son corps n'était plus à elle.
J'ai tendu ses bras, les attachant aux traverses supérieures de la croix. L'étirement n'était pas douloureux, mais il la rendait vulnérable, exposant sa poitrine et son ventre. La même méthode fut appliquée à ses chevilles et à ses cuisses, la fixant dans une position d'attente crucifiée.
Quand le dernier nœud fut serré, elle était parfaitement immobile, suspendue dans un état d'impuissance totale.
"La leçon de ce soir est l'Immobilité Exquise," ai-je murmuré, marchant autour d'elle. "Tu n'as plus aucun contrôle sur tes membres. Seule la volonté me reste. Et je veux que tu me l'offres dans un silence absolu."
Je me suis penché et j'ai attaché un bandeau en soie noire sur ses yeux. La privation visuelle intensifiait sa dépendance à mon toucher et à ma voix. Ses autres sens ont explosé.
Je n'ai pas commencé par l'impact. J'ai commencé par le toucher le plus délicat, utilisant une plume d'oie que j'ai passée sur les parties les plus sensibles de son corps : la face interne de ses cuisses, le long de ses flancs, l'arête de son sein.
Son corps, totalement immobilisé, ne pouvait exprimer sa réaction que par des soupirs incontrôlables et une chair de poule qui se propageait sur toute sa peau. L'immobilité était devenue une torture. Elle ne pouvait pas se défendre, ne pouvait pas chercher mon contact, ne pouvait pas fuir la sensation.
J'ai augmenté la pression. J'ai pris un glaçon que j'ai lentement fait glisser sur son ventre brûlant. Le contraste entre le froid brutal et la chaleur de sa peau a provoqué un gémissement étouffé, qui fut immédiatement réprimé.
"Silence," ai-je ordonné, ma voix basse. "Offre-moi ta jouissance forcée."
La leçon était dure : elle devait expérimenter le plaisir et la torture sans rien pouvoir faire, un objet de sensation.
Je suis revenu à sa zone la plus érogène. J'ai pris un petit vibromasseur, réglé au plus faible, et je l'ai appliqué à son clitoris.
La sensation, inattendue et insistante, a brisé sa contenance. Ses muscles se sont tendus contre les cordes, son bassin a cherché à se soulever, mais la croix la maintenait fermement en place. C'était la lutte finale entre sa volonté animale et la discipline imposée.
Je l'ai tenue sous cette stimulation, maintenant le contact jusqu'à ce que son corps entier ne soit plus qu'une série de spasmes et de tremblements, sa respiration devenant une plainte rauque. La douleur de l'immobilité se mêlait à l'agonie du plaisir refusé.
"Dis-moi à qui appartient ce corps," ai-je exigé, ma voix dure.
"À... à vous... Maître," réussit-elle à haleter, les mots arrachés par la jouissance.
Je n'ai pas attendu. J'ai mis fin à la stimulation, le silence et la frustration la submergeant immédiatement. J'ai défait une seule attache : celle de son pied gauche, pour lui permettre un mouvement minimal.
Je l'ai soulevée contre la croix et j'ai enfoncé mon verge en elle, sans prélude, sans douceur. Elle était prête, non pas par désir, mais par l'intensité de sa frustration. Elle était la toile parfaite pour ma domination.
L'acte fut un acte de reprise brutale. Elle était impuissante à chercher le rythme ou l'angle. Sa jambe libre, seule capable de mouvement, s'est enroulée autour de ma hanche dans une tentative désespérée de participation. J'ai maintenu un rythme sauvage, la frappant contre le bois laqué, chaque coup de butoir étant un rappel de ma force et de son abandon.
Elle criait mon nom dans le bandeau de soie, ses larmes se mélangeant au tissu.
Je l'ai tenue ainsi, la chevauchant jusqu'à l'explosion finale. Mon éjaculation était le sceau final de cette leçon.
Je me suis retiré, la laissant attachée et tremblante.
J'ai retiré le bandeau de ses yeux. La lumière l'a aveuglée un instant, puis elle a vu mon visage.
"La leçon est finie," ai-je dit, reprenant le ton du Maître. "Le corps a cédé. Tu vas te souvenir de l'odeur du chanvre. Demain, la récompense."
Je l'ai détachée lentement, chaque dénouement étant un acte de soin, mais aussi la preuve que ma main donnait la liberté et la retenait. Elle s'est effondrée à mes pieds, mais j'ai veillé à ce qu'elle reste dans mes bras. L'éducation avait franchi un nouveau seuil de confiance et d'abandon physique.
Sur ce ..... vive la suite ...
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Peut-on être trop bien doté par la nature ? On va le découvrir en compagnie de Patrick, garçon timide hors norme, Myriam, l’infirmière fétichiste à tendances Domina et Chloé, la gentille copine qui veut si bien faire…
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Je me tiens gauchement à l’entrée de la pièce, ne sachant pas si je dois attendre qu’on m’invite à entrer ou pas. Assez grande, brune, dans la quarantaine, cette infirmière m’intimide, je l’avoue. J’ai toujours eu une relation un peu « spéciale » avec le monde médical. En fait, depuis l’enfance, quand ma mère me traînait chez tous les toubibs dont on lui parlait, afin de voir comment « arranger » mon petit problème.
— Avance un peu, je vais pas te manger… Au fait, comment tu t’appelles ?
— Hernandez, dis-je, fermant la porte derrière moi. Patrick Hernandez.
— Comme le chanteur ?
— Ouais, c’est ça… Ma mère était fan, dans les années 80…
L’infirmière se tourne, essayant de masquer son sourire. Je ne suis pas dupe, je vois bien que mon nom, ça la fait marrer. Pas grave, j’ai l’habitude. Depuis tout gosse, on s’est toujours foutu de moi. À cause de ça… et du reste. À force, ça me fait plus ni chaud, ni froid.
Retrouvant son sérieux, elle reprend :
— On t’a pas dit qu’il fallait se déshabiller, pour une visite médicale ?
— Si…
— Et ben alors ? T’es pudique ?
Les bras ballants, engoncé dans mon gros pull camionneur et mon pantalon en velours côtelé, je ne réponds pas. J’ai les joues cramoisies, mais ça n’a rien à voir avec la chaleur dans la pièce.
— Faut pas ! Tu sais, dans mon métier, on en voit défiler toute la journée, des mecs à poil, plaisante-t-elle.
Son ton s’est fait plus doux. Elle me sourit, ce qui lui fait tout de suite un joli visage.
— Heu… j’enlève tout ? lui demandé-je, priant pour qu’elle réponde non.
— Non, tu gardes ton slip, t’es mignon.
— Et… je… je me déshabille ici ?
— Écoute, Patrice…
— Non, moi c’est Patrick.
— Qu’importe… J’ai un paquet de monde à voir, ce matin, alors on va essayer de pas perdre trop de temps ! fait-elle, me fixant derrière ses grosses lunettes à monture noire.
Je baisse le regard, penaud. Les engueulades, j’ai l’habitude. Mon chef, mes collègues, les commerçants, les rares filles que j’ai fréquentées… Je crois bien que je me suis fait engueuler par la terre entière. À commencer par ma vieille. Elle a toujours dit à qui voulait l’entendre que si le bon dieu m’avait fait comme ça, c’était pour compenser le petit pois que j’avais dans la tête. En général, ça fait marrer les gens qui me connaissent.
L’infirmière a compris mon malaise. Se rassérénant devant mon air perdu, elle me désigne un paravent, dans un coin de la pièce.
— Allez Patrick, à toi de jouer ! Et par pitié, tu fais vite…
Traînant des pieds, je me dirige vers l’endroit en question. En quelques gestes je me débarrasse de mes fringues, que j’entasse en équilibre instable sur un petit tabouret, près de mes chaussures. J’essaie de me détendre. D’oublier les moqueries, les mauvais sourires, et, surtout, ma peur des toubibs.
— Ta date de naissance, c’est bien le 16 avril 1988 ?
— Heu… Ouais, c’est ça !
Je vérifie mon slip trop ample. Ça va ; en sortant un peu le ventre, il ne baille pas. Je garde mes chaussettes, fais trois pas sur le carrelage glacial et la rejoins près de son bureau, où elle m’attend, l’air pressé.
Elle me jette un coup d’œil, paraît surprise mais ne fait aucun commentaire… Son expression a changé. Elle a bien sûr remarqué ma « petite différence ». Aïe ! Comme à chaque fois que quelque chose me stresse, ça se met à me démanger horriblement. Et quand ça me démange, je peux pas m’empêcher de réagir, c’est physique. Plus j’essaie de penser à autre chose, plus mon « état » empire. Heureusement, l’infirmière fait mine de ne rien voir, inspectant son carnet de notes avec une sorte de tic nerveux sur la joue.
— Hum, monte donc un peu sur la balance…
Elle vient se pencher à côté de moi un long moment, faisant mine de lire l’aiguille, stabilisée depuis un bail sur un gros « 80 » tout déformé. Ma parole, elle zieute mon matos ! Merde, Patrick, ne pas stresser ! Je sens la sueur goutter sur mon front, couler de mes aisselles, tandis que la toile de mon slip, inexorablement, se tend comme une voile de trois mats.
— Tu connais ta taille ?
— Heu… 1,92.
— Parfait. Viens t’installer près de moi, pour la suite. Et détends-toi un peu, roucoule-t-elle en tapotant le skaï de sa table d’auscultation.
Je m’assieds avec docilité sur la surface froide. Elle entoure mon biceps d’une large bande noire – le truc qui sert à prendre la tension, quoi ! – qu’elle se met à gonfler rapidement. De là où je suis, je ne peux pas rater la vue plongeante sur l’échancrure de sa blouse, négligemment entrouverte. Bizarre ! J’aurais juré que les premiers boutons de sa tunique d’infirmière étaient en place, quand je suis entré !
Elle papote, mais je ne l’entends plus. La seule chose que je perçois, à présent, c’est la naissance de ses seins, mis en valeur par un soutien-gorge noir à balconnet, avec un liseré de dentelle qui peine à retenir ses rondeurs. Cette vision, plus les frôlements involontaires de ses mains sur mon torse, ajoutés au fait que je n’ai pas de copine depuis… trop longtemps ! tout ça suscite le branle-bas de combat à l’étage inférieur, un émoi que même un aveugle ne pourrait pas louper. Luttant contre les pensées qui m’envahissent, j’essaie de contrôler mon engin. Ça m’est aussi impossible que de dégonfler, par la seule force de la volonté, le machin qui me comprime le bras.
Ma queue claque soudain contre mon estomac, toute raide ; l’élastique de mon slip vient de déclarer forfait. Silence de mort dans la pièce. L’infirmière a cessé de parler. Une drôle de lueur brille dans son regard, et ses joues prennent une teinte cramoisie.
— Dis moi… tu as une copine, en ce moment ?
— Ben… non.
— Et ton… enfin, ta… Je veux dire, tu as déjà consulté, pour ça ? dit-elle, en tendant un doigt timide vers « la chose ».
Et voilà, on y est ! La réplique qui me fait haïr les toubibs depuis l’enfance, qui me rabaisse au rang de monstre de foire… Qu’est-ce que j’y peux, moi ! Je suis né avec « ça », ça fait des années que « ça » me gâche la vie… Expliquer mon infirmité, ma différence, c’est épuisant à la fin !
— Écoutez ! J’y peux rien, ça se soigne pas, c’est pas une maladie ! Je suis comme je suis, et c’est tout !
Le plus surpris par les mots qui sortent de ma bouche, c’est moi. J’ai haussé le ton ! Et avec une infirmière de l’inspection du travail, en plus ! Ben merde, alors !
— Très bien… C’est juste que…
— Vous n’en avez jamais vu d’aussi grosse, c’est ça ? craché-je. Je peux me rhabiller à présent ?
J’allais descendre de la table quand elle me retient par le bras. En voyant la façon dont elle détaille mon sexe, je m’interromps. Elle le dévore des yeux. Un regard d’adoration fascinée. Aucune trace du dégoût surpris, de la répulsion honteuse, voire de la curiosité malsaine qu’inspire habituellement la vision de mon membre en pleine érection.
— C’est tellement… beau ! assure-t-elle.
— Eh bien ! Vous êtes bien la première à me dire ça !
Je suis soufflé. De la sixième jusqu’à la fin de mon BEP, j’ai été la risée de toutes les filles. En cours de gym, je tremblais de honte quand il fallait se changer pour aller à la piscine, ou passer sous la douche. Même au repos, ma bite est très longue et large. Comme je suis du genre velu, on me traitait de macaque, de singe avec une queue devant au lieu d’être derrière. Qu’est-ce qu’on a pu se foutre de ma gueule avec ça, au collège ! En quelque sorte, j’ai toujours été « l’elephant man » de service. On n’imagine pas, mais il y a de quoi détruire quelqu’un. Alors, cette admiration soudaine pour mon membre, j’ai trouvé ça louche.
— Je peux… la toucher ?
Ben voilà autre chose ! C’est la première fois qu’une femme est aussi directe avec moi ! Puis je me rappelle qu’elle est infirmière. Pur intérêt médical, sans doute… Je me blinde avant de lui répondre.
— Heu… si ça vous fait plaisir.
L’infirmière y va franchement. Je doute que ce genre de geste ait été codifié par la Faculté ! Elle pose sa paume à la base de mon sexe, puis y joint son autre main, tentant d’en faire le tour avec ses doigts, qui se touchent à peine. On sent dans ses attouchements comme une sorte de ferveur religieuse. Elle remonte ensuite ses deux mains avec douceur, allant jusqu’au sommet de ma colonne qui culmine… assez haut. C’est frais, caressant, pas désagréable en fait.
— J’aimerais beaucoup voir ton bout. Je peux ? demande-t-elle.
— Ben, heu… OK.
Avec ses deux mains, elle tire sur le prépuce, qui découvre dans un lent glissement de chair la masse luisante de mon gland. Rien qu’en regardant son visage, je peux suivre sans problème le cheminement de ses pensées. Au fur et à mesure de l’épanouissement de mon gros champignon rouge, sa bouche s’ouvre, de plus en plus grande. Mon dieu ! Je la fais saliver, cette vieille perverse ! C’est bien ma chance !
Sans demander la permission cette fois, elle approche ses lèvres tout près. Je sens son souffle s’accélérer, enveloppant d’une brise tiède et saccadée la tête de mon nœud – c’est que c’est sensible, cet endroit-là ! Je suis en train de me demander si elle va essayer de me mesurer aussi avec sa bouche – je doute qu’elle puisse y arriver ; elle est sûrement trop petite pour pouvoir englober mon gland – quand on frappe soudain à la porte.
Branle-bas de combat dans la pièce ! L’infirmière à lunettes me lâche (re-paf contre mon estomac) et se met au garde à vous devant mon sceptre, masquant l’objet de sa coupable inspection à la vue du visiteur qui tourne déjà la poignée. En l’occurrence une visiteuse, elle aussi en blouse blanche. Toute jeune, même pas mon âge, elle pointe avec curiosité sa frimousse pleine de taches de rousseur par l’entrebâillement de la porte. Une stagiaire ?
— Qu’est-ce que vous voulez, Mademoiselle ? Vous voyez bien que je suis occupée avec un… un jeune homme…
La fin de sa phrase s’achève de façon pitoyable. Débraillée, échevelée, la tunique entrouverte sur son buste, les joues rouges comme deux pommes normandes, l’infirmière ne fait guère illusion.
— Désolée, Myriam. Je repasserai plus tard, s’excuse la jeune rouquine.
Et puis, juste avant de s’éclipser, elle nous lance un « amusez-vous bien ! » sans équivoque, ajoutant un clin d’œil à mon attention. Mortelle, la nana !
La dénommée Myriam se retourne vers moi. « La chose » pend à présent entre mes genoux. Eh oui, je suis un grand timide ; la moindre émotion peut faire retomber le chapiteau.
— Dommage, dit-elle avec un dernier regard dépité pour mon tronc en pleine débandade. Mais c’est peut-être mieux ainsi…
Visiblement, cette interruption lui a remis les idées en place.
— Ton… cas m’intéresse, Patrick. Est-ce qu’on pourrait se revoir ?
— Heu… ici ?
— Non, chez moi. Ce sera plus tranquille : il y a nettement moins de passage qu’au cabinet.
— Eh bien…
— Est-ce que demain, vingt et une heures, ça te conviendrait ? me demande-t-elle, avec un regard appuyé et un battement de cils.
Avant de répondre, je prends le temps de la détailler. Elle n’est pas si vieille que ça, en fin de compte. Peut-être même a-t-elle moins de quarante ans. Pas canon, bien sûr, mais plutôt mince, avec des rondeurs harmonieuses là où il faut. Je me rappelle avec émotion les nibards entrevus sous sa blouse.
De toute façon, j’ai pas de copine et je suis pas près de m’en trouver une… Alors, un intermède un peu chaud, pourquoi pas ? Je décide que ça peut se faire.
— Chez vous, demain soir. Ça marche !
Pendant que je me rhabille, elle s’assied derrière son bureau et griffonne furieusement. Puis elle pousse vers moi une feuille de papier pliée en deux. Je prends le mot sans le lire et le fourre dans ma poche. Son adresse et son téléphone, j’imagine. Très professionnelle, elle me tend une main manucurée, m’invitant à quitter la pièce.
— Et mon attestation, alors ?
— Zut, j’ai failli oublier !
Décidément, je lui fais perdre ses moyens, à cette Myriam ! Elle prend un papier officiel, le marque de sa griffe, le tamponne et me le tend.
— Tout va bien, Patrick, tu es en forme. Vraiment très, très en forme…
Je quitte les lieux en souriant, curieux de voir comment elle entend poursuivre les « investigations » sur mon cas… Une fois hors de vue, je déplie le petit mot de Myriam. Il s’agit bien de ses coordonnées sur papier à en tête. Auxquelles s’ajoute un message sans équivoque :
Ta queue est géniale. Je la trouve extraordinaire ! En la voyant, je n’ai eu qu’une envie, la toucher, la cajoler, la combler. Crois-moi, je suis la femme de la situation ! Viens, tu ne seras pas déçu…
Une déclaration d’amour à mon membre ? Cette infirmière est folle ! Pourtant, je suis plutôt excité. Ce n’est pas si fréquent qu’une femme expose son désir pour ma pomme, encore moins son attirance pour « ça ». Même si ce n’est pas directement moi et ma personnalité qui l’intéressons dans l’affaire, elle veut mon zob et ça, elle ne l’aura pas sans le reste.
(À suivre...)
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Elle ne bougeait presque pas. Le monde autour continuait de bruire, la rumeur lointaine des voitures, le cliquetis discret d’une canalisation, la respiration du jour qui commençait à s’étirer. Elle, au centre, semblait figée hors du temps. L’immobilité n’était pas faiblesse, c’était une manière de tenir. Dans cette retenue, quelque chose vibrait pourtant. Une tension, à peine perceptible, comme le fil d’un arc que l’on garde bandé trop longtemps. Ses pensées tournaient lentement, cherchant un point d’appui. Ce qu’elle regardait, ce n’était pas le monde visible, mais le territoire plus incertain de l’attente. Il y avait eu la veille la lumière, la photo, l’éclat suspendu d’un instant maîtrisé. Et depuis, tout semblait se rejouer en boucle. L’image n’avait rien d’agressif, elle ne montrait ni geste ni parole, seulement une présence pleine, une composition où la précision remplaçait la parole. Mais c’était suffisant pour bouleverser l’équilibre intérieur. Dans cette attente, elle mesurait à quel point l’absence peut peser plus lourd qu’une injonction. Chaque seconde sans réponse devenait une épreuve. La pensée revenait, insistante, sur le même point, comme un doigt qui cherche une blessure ancienne pour vérifier qu’elle est toujours là. Et pourtant, au fond de cette tension, il y avait une paix étrange. La certitude que l’ordre allait revenir, que la parole ou le signe attendu finirait par tomber, et que le monde reprendrait alors sa place.
L’attente n’était pas vide, elle était discipline. Une façon de se souvenir qu’elle ne pouvait rien exiger, rien forcer. Elle observait la lumière se décaler sur le mur, millimètre après millimètre. Ce lent glissement devenait son rythme, sa respiration, il fallait apprendre à se tenir droite dans l’incertitude, à accepter que le silence puisse durer. Dans cet effort, quelque chose s’apaisait peu à peu. L’ombre n’était plus menace mais abri. Elle comprit que le pouvoir, le vrai, n’était ni dans le contrôle absolu ni dans la révolte, mais dans ce point d’équilibre où l’on accepte d’attendre sans céder, sans rompre. Alors, quand le signe finit par venir, une lumière minuscule, un message bref, une trace, elle ne sourit pas.
Elle inspira simplement, longuement, et sentit le monde se réaligner autour d’elle. L’ordre n’avait pas besoin de bruit pour s’imposer. Il suffisait du silence, d’un battement, d’un souffle retenu.
Et dans le repos de l’ombre, tout recommença.
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Béa et les contraintes de cuirs :
Après avoir fait découvrir à Béa les sensations d’être contrainte avec bracelet aux poignets et chevilles, bâillon et bandeau, collier et laisse.
Lui avoir faire découvrir les ressenties d’être contrainte avec des cordes, bâillons, bandeau, et se sentir offerte, dominée, chose, jouet, objet.
Cette fois je l’initie aux plaisirs d’être contrainte par des sangles de cuir.
L’odeur du cuir qui envahie autant ses sens que son esprit, son subconscient et ainsi de la laisser voyager dans ses fantasmes et lui permettre d’atteindre son lâcher prise, d’avoir des plaisirs qui lui envahissent la totalité de son être.
Je la plonge dans le noir en couvrent ses yeux pour lui permettre de s’immerger au plus profond de son subconscient.
Je la déshabille doucement, très doucement, bouton après bouton, fermeture éclair, agrafe, jarretières, bas, laissent tomber sur le sol ses vêtements et ainsi doucement l’effeuillée avec juste à ses pieds, la féminité des talons haut pour seule vêtement.
Je prends ses mains et les placent le long de son corps, au niveau de ses hanches tout en lui effleurent sa peau nue.
Je prends la première lanière, celle la plus longue et contraint ses bras, au-dessus de sa poitrine ou, je constate que ses tétons sont déjà bien dressés.
Je prends une autre lanière de même longueur et place celle-ci sous la poitrine, l’effet escompté commence à être visible, la respiration s’accélère, sa peau se couvre de chair de poule, ses cuisses se resserrent, se frottent l’une contre l’autre, signe qu’une femme, qu’une soumise commence à ressentir de l’excitation, du plaisir.
Je prends une troisième lanière et place celle-ci sur ses hanches, contraignaient du même coup ses avants bras et positionne ses deux mains devant son intimité. Je prends un temps de pose, promenant mes mains sur son ventre, remontent très lentement vers ses seins, passe furtivement sur ses tétons les effleurent à peine et provoquant aussi bien un soubresaut que des moments de plaisirs marqués par un corps qui s’exprime, aussi bien visuel que de façon sonore, la douce mélodie encore presque inaudible d’une femme, d’une soumise qui commence à percevoir, à ressentir les doux moments d’être contrainte, offerte à celui à qui elle donne sa confiance et ainsi de ne plus s’appartenir.
Je prends une nouvelle lanière, celle-ci est très courte, spécifique à la contrainte des poignets et d’un geste précis et rapide, contraint ceux-ci en serrent bien pour ne pas leurs permettent aux poignets de glisser hors de cette lanière.
Celle lanière supplémentaire qui augmente considérablement la sensation, le ressentie et donc, en toute logique les plaisirs d’une soumise rêvent, fantasment, d’être ‘attachée’ et de pouvoir jouir de cette situation d’abandon, d’être à lui, sans pénétration, sans sexe, juste par la situation et bien sûr les images que je pense, pas toujours saintes qui lui traversent l’esprit.
La voici toute à moi de par son buste lié, toute à moi par son offrande, son abandon et je sais, cela par expérience que les idées, les fantasmes, les envies qui lui traversent l’esprit à ce moment, lui permette de trouver des plaisirs humides.
C’est le moment opportun je trouve pour accentuer ses plaisirs, ses sensations, ses ressenties et la plonger dans un état second, lui permettent de s’évader dans les contrées lointaines de son imagination qui, je ne doute pas un instant, sont des plus érotiques voir inavouable mais, cela c’est son secret que je lui laisse vivre et un jour peut être partagé avec moi……
Je prends un bâillon boule, insert celle-ci entre ses lèvres, passe les lanières derrière sa tête et, verrouille fermement celles-ci de façon à ce que la boule rentre bien dans sa bouche et effectue sa tâche de domination.
Contrainte par mes lanières de cuir, privée de la vue, privée de la parole, ma soumise est toute à moi.
Pour elle ainsi contrainte, n’être que le jouet, l’objet du Maître et jouir de cette situation.
Je prends une autre lanière de cuir, contraint ses cuisses, juste avant ses genoux, verrouille celle-ci pour bien contraindre les cuisses l’une contre l’autre.
Je prends une autre lanière de ce cuir qui sent si bon et, contraint fermement ses jambes juste en dessous de ses genoux pour bien lui permettre de sentir son abandon comme mon emprise.
A nouveau, je prends la dernière lanière de cet ensemble et passe autour de ses chevilles, si fines, si féminine et contraint fermement celles-ci.
Entièrement à moi mais, également entièrement à elle Entièrement à moi mais, entièrement à ses fantasmes et désires.
L’instant magique ne se fait pas attendre, elle gémit, bouge de façon très érotique, sa respiration s’emballe.
Je la laisse s’imbiber de ce moment, de cette contrainte qui, petit à petit envahie son esprit, son subconscient, son âme de soumise heureuse d’être à ce point dominée.
Je ne vais pas la toucher sexuellement, je vais la laisser ainsi faire son propre voyage, juste la regarder, l’admirer ainsi soumise à elle-même.
Je l’ai regardé pendant 2h 30, gesticulant, mouillant de la bouche mais pas seulement à voir les draps, gémissent, tentant de se libérer toute en croisant les doigts de ne pas y arriver et de continuer à vivre ce moment des plus intense et de m’appartenir sans pénétration, que par la pensée, le subconscient.
La beauté toute féminine de la soumission offerte mais à qui ? au Maître seulement ? Au bout de ces 2h 30, je viens vers elle et lui glisse à l’oreille : tu as jouis ? Elle hoche de la tête pour me dire oui.
Tu veux que je te libère ? Elle me répond en hochent de la tête d’un oui pas si franc que cela en fait, serait-elle si heureuse d’être ainsi contrainte, dominée quelle se refuse d'être libre ? Quand pensez-vous ? Je défais les lanières les unes après les autres, doucement, très doucement pour bien lui faire prendre conscience que c’est toujours moi le Maître de ses plaisirs et qu’elle m’appartient.
Toute en transpiration sur la totalité de son corps, des gouttes de sueur causées par les contraintes des plus serrée, essoufflée, excitée, la voilà libre de ses contraintes de cuir mais épuisée.
Toujours dans l’obscurité, toujours bâillonnée, je retire celui-ci de sa bouche avec cette bave des plus sexy qui coule.
Je tends ma main pour lui retirer le bandeau et là, aveuglée par la lumière, elle me sourit, ses joues rouges des plaisirs reçus la trahissent.
Elle se blottie contre moi et d’une voie encore un peu tremblante me dit, merci mon Maître, ces sensations était des plus jouissive, j’aime quand vous m’attachez, je me sens à vous, votre chose, votre jouet et j’aime cela, cela me fait des choses dans mon ventre, dans mon cœur, dans ma tête et je sais que nous avons eu des plaisirs commun, et cela j’en suis heureuse.
Voilà, la séance est terminée, quand pensez-vous ? Voulez-vous vivre une telle expérience ?
Mesdames le BDSM n’est pas forcément lié au sexe, je pratique bon nombre de séances ou je ne fais qu’initier ces dames aux plaisirs intenses du Bondage, du Shibari.
C’est les cordes qui abuse de votre corps, de votre esprit, de votre subconscient voir de votre âme, je ne suis que l’instrument de vos plaisirs d’être contraintes et de vous sentir offerte, dominée mais, les cordes abusent elles vraiment de vous ? Étant donné que vous le fantasmées, le souhaitées, le désirées ? A vous lire, cordialement Me Bernard
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Chapitre 33
Le Luxe de l'Ordre
Le samedi matin ne portait aucune trace de l'acte de la nuit. La chambre de jeu était silencieuse, les outils rangés. Elle était à mes côtés, endormie profondément, sa peau fraîche, la seule preuve visible de l'éducation étant le léger rougissement qui persistait sur ses fesses.
Je me suis réveillé avant elle. Ces moments de sommeil partagé sont essentiels. Ils ne sont pas un relâchement du contrôle, mais un renforcement : elle dort parce qu'elle se sent absolument en sécurité sous ma protection, même après que je lui aie infligé de la douleur.
Je l'ai laissée se réveiller seule, quittant le lit pour préparer le café. Mon premier ordre du jour n'était pas un service, mais une instruction vestimentaire.
Quand elle est entrée dans la cuisine, elle portait une de mes chemises, trop grande pour elle, et un simple bas de soie. C'était la tenue qu'elle s'autorisait les jours de repos, un luxe.
"Bonjour," ai-je dit, mon ton neutre, professionnel. Elle n'a pas répondu par un mot, mais par une légère inclinaison de tête, reconnaissant le Maître avant le partenaire.
"Aujourd'hui, tu vas te reposer. Nous allons sortir en fin d'après-midi. Tes instructions sont simples."
J'ai posé sa tasse de café sur le comptoir, à portée de main.
"Tu t’habilleras simplement. Pas de maquillage, mais la coiffure impeccable. Ta seule parure sera le collier de jour que tu porteras sous le col de ta chemise. Visible uniquement par moi."
Le collier de jour n'était pas en cuir, mais une chaîne fine, discrète, presque invisible sous la lumière normale, mais suffisamment lourde pour qu'elle en sente le poids constant sur sa clavicule. C'était une contrainte cachée, un lien permanent que le monde extérieur ignorerait.
"Compris ?"
"Oui, Maître." Le murmure était un soupir de contentement.
L'après-midi s'est déroulé avec une précision délibérée. Nous sommes allés dans un lieu public, un salon de thé chic, où la foule était présente. Elle était à mes côtés, la femme élégante et sophistiquée que j'avais créée.
Elle marchait légèrement derrière moi, son allure était parfaite. Le contrôle ici n'était pas la laisse, mais le silence. Je n'avais pas besoin de lui donner d'ordres ; elle se tenait à l'endroit exact où elle ne devait pas me gêner, ses mains à ses côtés, ses yeux attentifs à ma moindre expression.
J'ai testé son obéissance à travers des signaux non verbaux. Un simple mouvement de ma main vers la sienne sur la table était un ordre : elle devait glisser son doigt sous mon poignet, un contact intime et éphémère qui restait invisible aux autres clients.
Une fois, alors qu'elle commentait une sculpture, j'ai froncé légèrement les sourcils. Elle a cessé immédiatement de parler, reconnaissant l'ordre implicite de ne pas s'exprimer sans permission explicite en public. La discipline de la nuit portait ses fruits dans la subtilité du jour.
"Tu as faim ?" lui ai-je demandé doucement.
"Oui, Maître."
"Alors tu vas commander ce que je te donnerai."
Je lui ai dicté son choix de dessert, quelque chose qu'elle n'aurait normalement pas pris. Le choix de la nourriture est un autre acte de soumission. Elle a commandé sans broncher, sa voix claire, le service rendu avec une grâce parfaite.
J'ai observé son plaisir à me servir, non pas par contrainte, mais par la joie qu'elle tirait à jouer le rôle d'une femme absolument dévouée.
La soirée a basculé au retour à l'appartement. La discipline d'une journée entière sous surveillance silencieuse avait créé une nouvelle forme de tension.
J'ai fermé la porte. Elle s'est immédiatement tournée vers moi, le masque de l'élégance tombant. Ses yeux me suppliaient.
"Tu as été impeccable. Tu as honoré ma propriété devant le monde."
Elle s'est inclinée, touchant mes chaussures du bout des doigts, un geste de gratitude totale pour la validation.
J'ai retiré le collier de jour. Le clic léger du fermoir a marqué la fin de l'ordre public.
J'ai glissé mes mains sous sa chemise. La sensation de la peau chaude, marquée par le martinet la veille, était électrique. Je l'ai poussée contre le mur, son corps se cambrant instantanément dans l'anticipation.
La pénétration fut douce et lente, mais incroyablement profonde. C'était un acte de possession émotionnelle, le sexe comme consolidation. Je voulais qu'elle ressente ma force, non comme une punition, mais comme l'ancre qui la maintenait dans son nouveau rôle. Elle gémissait mon nom, chaque son étant une reconnaissance que sa journée, son corps et son plaisir appartenaient totalement au Maître.
Capitre 34
L'Annonce et l'Offrande
Le petit-déjeuner du dimanche matin était l'image même du réconfort. Elle était assise en face de moi, enveloppée dans mon peignoir, buvant son thé chaud. Le silence était doux, rempli de la quiétude post-coïtale.
Je l'observais, laissant l'attente s'installer.
"Cette semaine a été une série de tests," commençai-je, ma voix calme. "Tu as prouvé ton obéissance à la fois dans la douleur et dans la distance. Maintenant, la prochaine étape. La soumission n'est pas complète tant qu'elle ne peut pas être offerte."
Elle cligna des yeux, absorbant la validation.
"Cet après-midi, nous avons un engagement social. Nos amis, Thomas et Éléonore. Tu les connais." J'ai fait une pause, m'assurant que l'importance de ce que j'allais dire pénétrait son esprit. "L'éducation n'est pas seulement pour mes yeux. Elle est pour la validation de ton statut."
Je me suis penché au-dessus de la table.
"En fin d'après-midi, ils viendront ici. Je t'ai préparée pour l'abandon, la discipline, le service. Aujourd'hui, tu vas t'abandonner sous le regard d'autres Maîtres. Je t'ai commandé une robe simple, en satin noir. Tu la porteras."
J'ai pris la tasse de thé qu'elle tenait et l'ai reposée doucement.
"Pour l'heure, mange. Ton corps aura besoin d'énergie. Après, tu iras te coiffer. Une coiffure simple, qui met en valeur ta nuque. Pas de maquillage. Je veux que la vérité de ta soumission soit lisible."
Elle n'a toujours pas parlé, son regard portait une excitation nouvelle, mélangée à une légère nervosité.
"La règle est la suivante : Tu es sous silence complet à partir de maintenant. Tu ne parleras pas à moins que moi, ou que Thomas, ne t'y autorisions."
Elle a fait un lent hochement de tête. Le nouveau jeu avait commencé.
L'après-midi fut une préparation silencieuse. Je l'ai dirigée pour sa toilette, vérifiant la coiffure, m'assurant que le satin noir qu'elle portait était à la fois élégant et suggestif. La robe s'arrêtait juste au-dessus du genou et dévoilait subtilement le début de ses cuisses, où les marques les plus pâles du martinet pouvaient être devinées par un œil averti.
À l'heure convenue, la sonnette retentit. Elle était positionnée dans le salon, debout, le dos droit, ses mains croisées avec une soumission presque religieuse.
Thomas, Maître par nature, et Éléonore, son élégante soumise, sont entrés. Les salutations étaient conventionnelles entre nous. La tension a monté dès que Thomas a aperçu ma Soumise.
"Elle est ravissante," commenta Thomas, son regard pénétrant.
"Elle l'est," confirmai-je, ma main se posant sur l'épaule de ma propriété. "Elle a été particulièrement disciplinée cette semaine. Aujourd'hui, je vous l'offre en validation de son statut."
Éléonore, soumise aguerrie, a souri à ma partenaire, un mélange de compréhension et d'empathie, mais aussi de reconnaissance du lien que nous partagions.
"Nous sommes honorés," dit Thomas.
Je n'ai pas perdu de temps. J'ai conduit tout le monde à la zone désignée du salon, loin des regards extérieurs.
"Elle est sous silence complet. Elle ne bougera que sur ordre."
Je me suis adressé à elle, ma voix retrouvant le ton de la chambre de jeu.
"À genoux. À mes pieds. Et lève ton visage vers Thomas."
Elle a obéi, ses genoux claquant sur le tapis, son corps s'abaissant sans hésitation. Elle a levé son visage vers Thomas, le Maître invité, son regard exprimant la dévotion totale qu'elle m'offrait, transférée momentanément à mon invité.
Thomas s'est approché. Il n'avait pas besoin de la toucher. Le pouvoir était dans le regard. Il la fixait, puis a demandé : "Dis-moi qui tu sers."
Elle a dégluti, puis a murmuré, ses yeux ne quittant pas ceux de Thomas : "Je sers mon Maître. Et je suis sa propriété."
"Non. Tu es sous silence complet," l'ai-je corrigée, ma voix cinglante, le rappel de la règle brisant la quiétude. Je n'ai pas eu besoin d'infliger de la douleur. La faute était la punition.
Elle a fermé les yeux un instant, se reconcentrant.
Je me suis tourné vers Thomas. "Elle est à votre disposition, mon ami. Elle est prête pour le service."
Thomas a souri, appréciant la leçon immédiate. Il s'est accroupi, effleurant son épaule.
"Très bien. Montre-nous ta nudité, ma belle."
Elle n'a eu besoin d'aucun autre mot. Avec une lenteur déchirante, elle a retiré la robe de satin. Le tissu a glissé jusqu'à ses chevilles, la laissant nue, exposée non pas seulement à moi, mais à deux paires d'yeux critiques.
Elle s'est tenue dans une soumission immobile, présentant la preuve de sa discipline. Thomas a passé sa main sur les marques pâles du martinet, un geste de validation. J'ai vu le plaisir dans les yeux d'Éléonore, un plaisir d'appartenance.
La tension est devenue érotique, non par l'acte sexuel, mais par l'exposition absolue. Elle ne pouvait rien cacher, pas même sa réaction physique à la domination partagée.
J'ai pris le contrôle final.
"Maintenant, Thomas. Tu vas me faire l'honneur d'une démonstration."
J'ai pris la canne de Rosewood. Je l'ai tendue à Thomas.
"Elle est à vous. Elle attend votre marque."
Thomas a accepté l'outil. C'était la validation ultime. Je m'étais retiré pour regarder. Thomas a administré trois coups nets sur ses fesses. Pas une punition, mais une signature, la preuve que sa soumission était reconnue par les pairs. Elle a geint, mais n'a pas bougé.
Lorsque Thomas a reposé la canne, j'ai repris ma place.
"Tu as bien servi," ai-je murmuré, la tirant contre moi pour un baiser possessif devant les deux témoins. "Tu es ma propriété, dans le secret et en public."
Thomas et moi nous sommes installés confortablement sur le canapé, nos verres à la main. Éléonore, déjà nue sous sa propre robe, a obéi à l'ordre silencieux de son Maître.
J'ai ordonné à la mienne de s'agenouiller, son corps nu portant encore l'humidité de la tension, sur un coussin devant mes pieds. Éléonore a pris la même position devant Thomas.
Nous avons parlé un moment. De la BDSM, du club, des prochaines rencontres. Les deux soumises, nues et exposées, restaient à genoux, absolument immobiles, le silence total étant leur preuve de discipline. Elles ont parlé entre elles par de très légers hochements de tête ou des regards furtifs, partageant l'expérience sans briser la règle.
Le silence est devenu électrique. L'excitation de cette conversation d'hommes, l'exposition des deux femmes nues, a mené nos érections à un point de tension flagrant.
C'est à ce moment que les soumises ont vu notre érection.
Elle m'a regardé, ses yeux pleins d'une supplique féroce. Éléonore a échangé un regard avec Thomas.
"Maître," murmura-t-elle, brisant le silence, sa voix tremblante mais audible. "Pourrions-nous avoir l'honneur de vous donner une fellation?"
Le même murmure est venu d'Éléonore à Thomas. C'était la preuve ultime de l'internalisation : l'initiative venait de leur ferveur, mais la permission restait entre nos mains.
J'ai souri.
"Oui." ai-je répondu.
Thomas a donné la même autorisation.
Elle a attrapé ma verge avec une ferveur immédiate. Elle était brûlante et impatiente. J'ai saisi ses cheveux, non pour la blesser, mais pour contrôler le rythme et pour l'obliger à maintenir le contact visuel avec moi.
À côté de nous, le son humide de la fellation d'Éléonore a répondu à la mienne. C'était un tableau de domination parfaite. Je l'ai poussée à accélérer, mon propre plaisir croissant à la vue de son dévouement forcé. Elle s'est surpassée, sa langue travaillant avec une précision désespérée, sachant que la performance était jugée.
La tension est devenue insoutenable. Mon corps se cambrait, mes muscles se contractaient. Au même moment, j'ai vu l'expression extatique de Thomas à côté de moi. Nous étions au bord du précipice, synchronisés par l'abandon de nos propriétés.
J'ai relâché mes doigts de ses cheveux et j'ai poussé ses hanches en avant, me libérant. Mon sperme a giclé avec violence, inondant son visage et sa poitrine. Le cri que j'ai étouffé était une pure décharge de domination.
Thomas a explosé au même instant que moi, le bruit de sa jouissance se mêlant à la mienne dans un écho tonitruant. L'air s'est saturé du silence qui a suivi le chaos.
Elle s'est effondrée contre mon genou, haletante, le visage et le torse couverts de ma marque.
"Merci, Maître," a-t-elle murmuré.
Suite ......
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#Texteperso
#Photodunet
Il m’est arrivé un truc de dingue hier et je pense que c’est ce lâcher-prise dont on entend souvent parler.
Mon Maître et moi savons qu’une dernière barrière est bien présente, encrée en moi.
Nous l’avons vu au second IRL, il m’est impossible de le vouvoyer
Pour moi, dans ma tête, je sais que ce vouvoiement représente cette dernière étape,
Mon abandon total à Sa Domination.
Il ne me force pas,
Nous avons discuté de cela,
Impossible de savoir/comprendre d’où vient ce blocage.
Il m’a dit de rester zen, que cela viendrait le moment venu
Hier après-midi, comme souvent, je travaillais tout en étant sur le site et le G
Je ne sais pas pourquoi, à un moment, je me suis rappelée d’une conversation sur le G où quelqu’un demandait ce qu’était une flamme dans le BDSM
Je me suis retrouvé à exploré sur le net plusieurs pages parlant des flammes jumelles.
Ce qui y est décrit est tellement semblable à ce que Nous vivons Mon Maitre et moi.
Depuis le début on se le dit souvent, nous sommes de vrais aimants,
Impossible de rester loin l’un de l’autre (je comprends d’ailleurs que je n’avais aucune chance de gagner le pari fait ensemble ^^), Lui a la Maîtrise, moi nan ^^
Nous sommes comme connecté, « CONNECTE » c’est d’ailleurs le mot qui a été employé par mes proches en parlant de Mon Maître et Moi dès le premier IRL.
Plus j’en apprenais sur le sujet des flamme jumelle, plus j’avais une sensation bizarre.
A la fois cette impression que oui c’est Nous,
En même temps l’impression que nan, c’est impossible
Ça ne peut pas être ça
En regardant les représentations de ses flammes jumelles,
Je suis tombé sur une image que j’ai de suite reconnue.
Je suis allée vérifier mais je savais déjà…
Cette photo qui alimentait l’un des textes publiés par Mon Maitre
Un couple dans un cœur de feu
J’ai eu les larmes aux yeux sans comprendre pourquoi
Il est venu discuter au même moment sur whatsapp avec moi
Ma demandé comment j’allais (coïncidence ou connexion)
Je Lui ai dit que je me sentais « bizarre »
Je Lui ai expliqué et j’ai posé la question en sachant la réponse…
L’image… tu savais ? Il m’a répondu « oui, de quand date la publication ? »
15 septembre… un mois qu’Il savait déjà
Dès le premier IRL il l’avait compris
Flammes jumelles, YIN YANG, intense, inséparable
Je me suis mise à pleurer,
Pas des petites larmes, juste comme si on avait ouvert les vannes
Je n’ai pas compris ce trop-plein d’émotions,
Il a continué à me parler jusqu’à ce je me calme et même après
Plus tard dans la soirée je me suis calé tranquille sur le G
Je me sentais… bien… sereine…
Il est venu me rejoindre sur le G comme d’habitude
Je Lui ai dit bonjour en le vouvoyant, c’est un reflexe que j’ai depuis un moment,
Une envie de m’habituer à l’idée
Sauf que cette fois j’ai ressenti ce côté serein et naturel de le vouvoyer
Et j’ai continué à le faire naturellement sur le G et en PV
Et j’ai compris, après plusieurs heures, ce qui m’étais arrivée
Avoir pris conscience de ce que Nous sommes l’un pour l’autre
Avoir accepté que c’est notre « destiné »
Qu’on restera ensemble, qu’on s’est « trouvé »
Que tenté de reculer ou de fuir par peur ne sert à rien
Que l’issue est déjà scellée
Ma dernière barrière est tombée
Ces larmes étaient des larmes de libération, d’acceptation
Et depuis je me sens bien, sereine, à ma place
A Ses pieds, dans Ses bras, à Ses côtés
Je Vous Aime Mon Maître, Mon chéri, Mon Tout, Ma flamme 🔥 ❤️
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