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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Bronco et Bianca – L’Exorcisme du Fouet
Ils n’utilisaient plus de simples prières.
Ils n’élevaient plus seulement la voix.
Bronco et Bianca avaient compris que les démons d’aujourd’hui s’enracinent dans le désir.
Ils se logent dans la honte, le plaisir caché, la peur de soi.
Alors pour les déloger, il fallait descendre plus profond. Là où la religion n’ose pas regarder.
Leur chambre d’exorcisme ressemblait à une cellule monastique croisée avec une geôle médiévale.
Un lit de pierre nue.
Des chaînes bénies à l’huile sainte.
Des cordes tressées avec des psaumes écrits en latin du désert.
Et au centre, une croix inversée, non pour blasphémer, mais pour rappeler que la descente est parfois le seul chemin vers la lumière.
L’eau bénite, préparée selon le rituel des Chrétiens de la Première Heure, n’était pas tiède. Elle brûlait comme de l’acide sur la peau corrompue. Quand Bronco l’aspergeait sur un possédé, la chair grésillait, les veines saillaient, et les hurlements sortaient non pas de la bouche, mais du ventre même.
Bianca, toujours en noir, corsetée de cuir, portait à la taille un fouet tressé de crins sacrés.
Chaque coup qu’elle donnait était un verset.
Chaque marque laissée, une strophe contre l’intrus.
Elle ne frappait jamais au hasard. Elle frappait là où le démon se cachait.
Sous l’omoplate gauche.
À l’intérieur des cuisses.
Entre les reins.
Et parfois, doucement, sur la bouche, pour faire sortir ce qui se tait.
Le rituel le plus terrible, ils l’appelaient l’Appel de l’Ange Noir.
Cela commençait toujours par des gifles – nettes, rituelles, données avec la main ointe d’huile sacrée et de sang d’agneau noir.
Puis venaient les mots interdits, soufflés à l’oreille du possédé. Pas des insultes. Des vérités.
Des vérités que le démon avait peur d’entendre.
Enfin, dans une ultime montée, Bronco et Bianca s’enlaçaient. Leur souffle devenait prière.
Leurs corps, un exorcisme vivant.
Et lorsque le mal ne pouvait plus se cacher, il jaillissait en criant, expulsé par la force du plaisir sublimé et de la douleur transcendée.
Car dans leur monde, le corps n’est pas un obstacle au sacré.
Il est le champ de bataille.
Et parfois, il est l’arme elle-même.
Ainsi vivent Bronco et Bianca.
À la lisière du sacré et du charnel.
Chasseurs de démons. Amants fous. Guerriers mystiques.
Et lorsque les ténèbres viennent, ce n’est pas un prêtre en soutane qu’on appelle.
C’est eux deux.
Nus sous les cicatrices, enchaînés l’un à l’autre,
et plus purs que tous les saints.
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Putain que ce monde est con ! Tout est devenu trop moche! De grandes villes sinistres et même sinistrées, des usines, des gadgets de consommation pour nous rendre encore plus débiles et dépendants. Brenda a tout refusé, elle est partie en sandales avec son banjo. Elle s'est faite sauter partout le long des chemins qui ne mènent nulle part, en tout cas ni à Rome ni à Compostelle. Elle ne s'attache pas. Elle est comme le vent, elle est douceur et murmure le long des champs. Elle est si belle avec ses longs cheveux bouclés, ses yeux rieurs, ses lèvres si chaudes, ses longues jambes si bien galbées. C'est comme une apparition dans un rêve érotique. Qui voit Brenda a de suite envie de coucher avec elle. Si douce en apparence et tempêtes dans les cœurs.
Brenda ne dit jamais non. Elle couche et adore faire l'amour. Elle se donne, se laisse caresser, se laisse défoncer la chatte ou l'anus ou se laisse brouter le minou. En amour elle aime tout pourvu que l'on ne veuille pas la garder pour toujours. La vie est si courte et si belle alors pourquoi travailler pour ne posséder que de la poussière. Elle préfère les fleurs des champs.
Elle arrive sur une haute terre, perdue au milieu de nulle part. Là vivent des gens comme elle, nus au bord d'une paisible rivière. Pas de gourou, pas de règles, c'est un lieu où il ne sert à rien de faire quoi que ce soit. Juste vivre et être heureux sous le soleil. Pourquoi s'inquiéter. Le Père dans les Cieux sait ce dont les hommes ont besoin et il donne tout en abondance. On rit, on chante, on danse et on le remercie.
Mais là encore, Brenda ravage les cœurs. Il est temps pour elle de reprendre la route avec son banjo. Elle ne voudrait plus vivre que de prana. Mais voilà males et femelles veulent suivre son si joli cul.
Un jour elle arrive près d'un monastère et elle rencontre un jeune moine d'une beauté ténébreuse, enfin un homme qui ne lorgne pas ses jambes et ses seins voluptueux. Elle sort son banjo et joue pour lui. Le moine racle la terre amère et feint l'ignorer. Il doit prier, semer, et encore prier. Il pense sans doute que Brenda est un démon venu l'arracher à ses voeux de chasteté. Il s'avance menaçant avec sa pioche levée.
-Vas tu donc cesser de me troubler avec ton banjo diabolique! Vas t'en de là, femme adultère et maléfique, tu es infestée de démons.
Brenda l'a regardé et lui a adressé son plus délicat sourire. Ses joues sont devenues rouges. Enfin un homme qui ne bande pas pour elle.
-Fouette moi ! Chasse les démons qui sont en moi !
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C'est le "camarade" paranoïaque Joseph Vissarionovich Stalin qui eut l'idée. Seul un démon pouvait avoir pareille idée mais pour le camarade Stalin le mot démon était faible. Peu d'êtres portant le titre d'humain peuvent se féliciter d'avoir assassiné plus d'un million de personnes et ce depuis que le monde existe. Le camarade Stalin est lui proche du record absolu en ce domaine. Comme tous les paranoïaques au pouvoir, il a toujours voulu tout savoir, tout contrôler, tout diriger. C'est pour cela qu'il lança, dès sa nomination au poste de secrétaire général du parti, c'est à dire dès qu'il eut les pleins pouvoirs, l'opération ultra secrète du nom de code "Katiousha".
En bon démon, le camarade Stalin savait que son cerveau ne fonctionnait pas comme celui des autres, les moutons, les brebis. Non, lui, il "sentait" les autres et reniflait les complots. Un démon terrifiant et presque invincible car dans le doute, il tuait toujours d'abord et réfléchissait après. Le camarade Stalin sentait bien qu'il devait exister d'autres démons comme lui sur le sol de la sainte Russie, des démons aux pouvoirs étranges, qu'il était préférable de connaitre, d'utiliser ou d'éliminer. Il organisa donc en douce une détection systématique. Mais comment expliquer cela à de stupides moutons fonctionnaires à colliers? Il créa donc lui même des tests qui semblaient anodins et demanda une prospection générale dans toutes les écoles de l'Empire. Les professeurs ne comprirent rien aux tests et pensèrent qu'il s'agissait d'une lubie administrative de plus. Mais Stalin en recordman du crime savait très bien ce qu'il faisait. Seules deux ou trois personnes pourraient répondre à ce qu'il recherchait d'après ses propres calculs de probabilité. Ils ne cherchait pas de simples démons, ceux là pullulaient, il en existait même bien plus que des humains. NOn, il cherchait un ou une super démon, une exception. Et en suivant son intuition, une seule personne fut capable de réunir toutes les conditions des tests. Ce fut Maria, une orpheline qui vivait dans un petit hameau perdu de la sombre taïga et profonde Sibérie.
Il la fit convoquer aussitôt au Kremlin. Maria parlait peu mais elle n'en avait pas besoin. Les autres comprenaient toujours très vite ce qu'elle désirait qu'ils comprennent et obéissaient....personne pour lui résister. Et Stalin n'eut besoin que d'un regard. Il sentit un flot d'ondes psy essayer d'envahir son cerveau. Il tira sur sa pipe et se mit à sourire à Maria.
-Enfin, je t'ai trouvée, lui dit il et il la serra contre son cœur. Et je ne te laisse pas 5 mn. Où tu m'obéis en tout et pour tout où ta vie s'arrête ici. Il n'avait pas besoin de revolver. Ses mains puissantes pouvaient briser le cou de Maria en un instant. Le geste était non équivoque.
Maria éclata de rire. Elle n'eut pas besoin d'ouvrir la bouche. Elle se rependit dans le cerveau de Stalin en ondes amicales.
Elle n'eut pas besoin de bureau, ni de secrétaires, ni de gardes. Elle reçu juste un traitement de membre de la plus haute nomenklatura et une datcha en dotation juste à coté de celle de Stalin.
Ce dernier venait souvent la voir et boire le thé, fumer sa pipe et se détendre avec Maria. Oh jamais de sexe entre eux, d'ailleurs Maria était complètement asexuelle, non, juste des rencontres de travail au calme. Et quel travail.....
J'espère que vous aurez compris ce dont je voulais parler dans cet article....
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