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Derniers posts du forum
Bon alors tu m'expliques que je me mens à moi-même ou aux autres (feindre et story-telling) et que je suis egocentré (réfléchir en dehors de sa relation), en gros un petit branleur et un fantasmeur. J'en conclus que tu n'es pas d'accord avec moi.
Le premier intervenant donne sa vision du bdsm, ça ne me parle pas (esclave soumise, avant après) donc je n'ai pas grand chose à répondre mais c'est un témoignage, il parle de ce qu'il vit. Ça évite de faire des théories sur comment ce devrait être chez les autres.
Je fais de même, je parle de comment je ressens la domination, je n'explique pas aux autres comment ils doivent vivre leurs relations. Pour remettre le contexte, ce post part d'une polémique sur le murgé sur le dépassement d'une limite verbalisée.
Sur le consentement et les limites, je ne les exprime pas et elle ne me l'a jamais demandé. Elle explore ses désirs et uniquement les siens, parfois en les verbalisant avant sans me demander ce que j'en pense, parfois en m'y soumettant directement alors que je peux ne jamais les avoir envisagés.
Il n'y a pas de story-telling ou de simulation là dedans. Je ne peux pas verbaliser une limite dure ou pas sur quelque chose que je n'imagine pas et il n'est pas question que je cadre ses désirs avec les miens ou avec mes limites, d'ailleurs je le répète elle ne me le demande pas.
Est-ce que je suis "illimité", bien sûr que non. On va éviter le couplet sur "et si elle te coupe les couilles". Mais est-ce que j'accepterais tout ce qu'elle prévoit si on en discutait à froid avant ? Non
Pour faire du story-telling cette fois, je dirais que quand je me retrouve sous emprise (c'est le mot, dans cet état de confusion, edging, transe, subspace diront certains) le consentement implicite n'est plus vraiment éclairé et je ressens plutôt cela comme une reddition.
Et si elle n'obtient pas ma reddition, c'est que ce n'était pas le jour ou qu'elle s'y est mal prise ou que ça ne passera jamais. Ça n'est pas encore arrivé mais elle ne m'a pas encore coupé les couilles 😊
Donc tu dis que les non-dits limitent une exploration franche, et moi je pense qu'ils lui permettent une exploration libre de ses désirs.
Par contre je suis d'accord avec toi sur le chapitre sur le libertinage, même si je n'ai jamais été libertin avant que ça me soit imposé.
"Mais je pense sincérement qu'il y a une sacrée dérive entre le BDSM avant et après la "démocratisation" d'internet...". sempiternel discours du c'est mieux avant ,ceux d'avant devait aussi dire la même chose et ceux d'avant avant aussi etc etc bis répétita ad nauseam.
"Beaucoup confondant" "BDSM et exploit" je suis d'accord mais c'est pas limité au BDSM et c'est plus lié aux réseaux sociaux.
"BDSM et libertinage" elle est a double tranchant celle là parce que tout les jeux communautaires privés ou en club sont grosso merdo du mélangisme, échangisme BDSM y comrpis si l n'y pas de sexe ( la genitalité c'est du sexe ). Sinon est ce bien grave ? nous sommes des libertins dans le sens ancien du terme nous prenons distance avec les normes de notre temps.
Je vais le redire le CNC ( consensuel non consenti ou consenti non consenti ou encore consenti non consensue ) c'est feindre de ne pas respecter le consentement. Tu aimes vraiment que ton consentement soit outrepassé c'est très bien si ça te va que tu y prends du plaisir mais il faut reflechir en dehors de sa relation aussi parce que c'est ça l'ouverture et la tolérance. et la compréhension des autres.
"Suis-je vraiment une victime d'une perverse parce que tout se passe au delà de mon choix ?" on vit pas dans ton couple et comme on est dans la société du storytelling et des photos retouchées ( le BDSM n'échappe pas à cela ) tu n'es surement pas victime d'une perverse, il est fort peu probable qu'elle dépasse vraiment et souvent tes limites dures, Vous n'avez pas de limite verbalisées alors vous avez des limites implicites, ça fonctionne pour vous je peux le comprenrdre d'un coté les non dits limitent une exploration franche. Chacun à sa façon de procéder.
Les cases sont des définitions ça permet de parler un langage commun néammoins on est pas obligé d'être dans une case et de se conformer à la dite case. Exemple Personne ne remet en cause la case maso c'est quand meme plus rapide de dire je suis maso que de devoir expliquer tout les points sur lesquels on aime ou aime pas la douleur.
" J'aime la douleur mais pas sur les couilles, le nez pas, le soir à après 20h03 par contre je prends volontiers des coups de chaine de tronçonneuse sur le cul mais j'aime pas les cases pour moi je ne suis pas maso"
Sujet plus qu'intéressant je pense....
Maintenant, je vais donner MON point de vue, que je partage avec moi même ce qui n'est pas si mal, non?
Mais je pense sincérement qu'il y a une sacrée dérive entre le BDSM avant et après la "démocratisation" d'internet....
Et je pense là aussi ne pas être le seul à le penser...
Je suis dans la période jonction.. j'ai connu la transition... et comme beaucoup, j'y vois une dérive.
Beaucoup confondant BDSM et libertinage, BDSM et exploit au travers des vidéos que l'on peut trouver par internet... je suppose qu'il n'est pas besoin que je donne quelques liens pour voir de quoi je parle....
Mais la questions réelle est qu'est ce qu'une soumise, et encore plus, une esclave???
Les mots ont un sens !
Que ce soit en parlant de CNC ou autre, se soumettre signifie se mettre sous, se sous-mettre"....
Par mon pseudo, je suppose qu'il n''est pas nécessaire que je précise ma vision...
Mais tout se passe en AMONT !
Je vais parler là, d'un sujet plus proche du CNC, l'esclavage, bien que le CNC peut être considéré comme un "'jeu" alors qu'un esclavage est un style de vie...
Nous sommes dans un système dans lequel l'esclavage subit est interdit (ce que j'acquiesse sans restriction!)
Une femme se donne donc sans restriction.
Normallement, elle a eu le temps de discuter avec son futur propriétaire, le choisir.
Une esclave devient donc propriété.
Mais avant de choisir son propritaire, elle aura eu la possibilité de poser ses jalons...
Perd-t-elle pour autant sa personnalité puisque laissant tout pouvoir à son propriétaire?
Pour se faire, je vais faire un pas de coté:
Nous sommes TOUS soumis à un cadre; celui de la loi.
Perdons nous pour autant notre personnalité?
NON!
or une soumise, une esclave a juste le cadre plus restreint et accepte le cadre de celui de son Dominateur, de son Maître, de son Propriétaire...
Mais elle à chois celui-ci.
Oui, effectivement, il existe des femelles aimant qu'on leur impose les choses et trouvent une fierté sur le fait d'avoir dépassé leurs limites...
Mais je vais aller plus loin....
Imaginons une femelle dont la limite est non pas le viol, mais la zoophilie (qui, rappelons le est interdit par la loi....)
En tant qu'esclave, s'étant donnée totalement, elle devrait l'accepter., puisque ayant choisi son propriétaire LIBREMENT.
Mais reste alors un point plus qu'important !!!
Le roŀe du dominateur, du Maître, du propriétaire: est-il là juste pour imposer? pour prendre son plaisir? pour détruire sa soumise ou esclave???
Ou prend-t-il avant tout des responsabiltés??? (chose qui est, à mon avis plus que largement mis sous le tapis: la responsabilité qu'il prend !)
Alors malgré toutes ces disgressions, disons que la soumise (désolé je parle en tant que Maître hétéro sexiuel, mais il est bien évident que cela s'applique pour les hommes soumis) elle a eu le choix... quand on se présente comme soumise, ce n'est pas les propositions qui manquent !!!!
Elle a choisi son cadre....
Donc soumise, CNC ou pas, esclave, même combat si je peux dire!
Une fois le choiix fait, les limites posées (exemple, opréation chirurgicale) elle a choise de soumettre, de se mettre sous....
Et sans dialogue en amont, comment une relation de confiance peut-elle se créer????
Bon je vais arrêter là ma discertation, mon roman, autrement, j'en aurai pour des heures.... mais je pense que l''essentiel, la substantifique moelle y est.....