On est tous ici dans une forme de consensus (en un mot) pour obtenir qq chose que l'on désire , les uns soumission, les autres domination, pour cela et à plus forte raison parce que nous nous trouvons dans un milieu "virtuel"- du moins pour ce qui est de faire connaissance - nous nous mettons sous notre meilleur jour dans un but de "séduction" de fait il peut y avoir manipulation mais des deux côtés , souvent on dit "on ne sait pas trop qui du maître ou de l'esclave est le maître" ici on pourrait dire "lequel des 2 est le plus manipulateur ?"
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Bonjour , je l'ai déjà exprimé j'ai du mal avec ce côté un jour maître un jour soumis , je rejoindrai la position de Tindalos (quoique de mon côté débutant) dans une relation D/S il y a dominant et soumis , bien sùr cette relation évolue au fil du temps avec les "apports" et concessions des deux partis. Le Switch en informatique est un commutateur qui permet de connecter des réseaux différents ensemble, il marche dans les deux sens et c'est aussi ce que je retiens lorsqu'une personne me dit qu'elle est switch, comment faire évoluer une relation dans le sens D/S si un jour l'un est D l'autre S, le lendemain les deux sont D , un autre jour les deux seront S , puis éventuellement à la fin de la semaine le S sera devenu D et le D devenu S ?
La question me semble essentielle.
Je ne l'envisage que dans le cadre d'une relation régulière - avec ou sans vie commune.
Il ne s'agit pas ici de connaître les motivations personnelles, psychologiques ou sexuelles de la soumise. Mais de savoir ce qui chez le Maître lui confère cette autorité...
Expérience ? Sagesse ? Charisme ?...
Mais personne ne parle d'intelligence, de culture, d'humour, d'empathie, de sens de l'écoute...?...
Il faut toujours saisir le fondement... ;)
Hegel, La Boétie... On ne parle bien sûr que de servitude volontaire...
Encore !... Encore !... Tu vas en souffrir et en jouir encore ! dit le Maître... 😊
L'humiliation est un mot. Et chacun peut y mettre ce qu'il veut dedans.
Un simple sourire peut être humiliant. Donner un pourboire à qui n'en attend pas... Etc.
L'humiliation fait partie du vocabulaire du BDSM. Comme éducation, dressage, novice... Tout ça est du folklore...
Humiliation : il s'agit de rabaisser l'autre en le blessant psychologiquement... Mettre une grosse devant un miroir en lui disant : regarde comme tu es grosse... Ça n'est évidemment pas du BDSM ! Juste de la méchanceté...
Il n'y a donc pas de véritable humiliation en BDSM.
Le but n'est pas de "casser" l'autre ni de le blesser, même lors de moments particulièrement trashs ou hards, mais bien de mutuellement s'exciter, jouir, s'épanouir en niquant la morale... boire un coup... et en rire !
Je découvre par hasard tardivement ce récit.
Ce récit est factuel.
Sylva éprouve-t-elle, manifeste-t-elle du plaisir ? Jouit-elle ?
Les hommes jouissent-ils ? Où, quand, combien de fois ?...
Avec ma compagne/Dresseuse, nous étions en ballade (en ville mais pas en centre ville) et elle m'a demandé si elle avait le droit de me faire mettre à genoux dans la rue pour lui lécher les bottes.
Je me suis retrouvé face à une colle. J'ai cherché sur le code civil et pénal. Rien n'interdit de le faire mais rien n'autorise à le faire non plus. En gros, pas un article concernant ça.
Alors non, nous n'allons pas le faire parce que nous avons du respect pour les autres et nous ne voulons pas choquer mais... A votre avis?
C'était la question conne du jour:stuck_out_tongue_winking_eye:
@ Dame Meg: En fait, bon nombre de Dominas aiment utiliser un gode-ceinture; C'est sympa...pour la Dresseuse^^
Bonsoir,
Pour moi, le H24 est le passage obligé (bien sûr, cela n'engage que moi, je ne peux parler pour les autres). On est pas Dom ou soum une heure par semaine ou libre entre 18h30 et 19h00.
Je tiens par contre à préciser que le (la) soum a droit à sa vie professionnelle; Son argent; Ses loisirs; Sa famille et ses amis.
En somme, un couple BDSM bien dans ses baskets.
Au moment où j'écris ce post, si j'ai envie de dire à ma tendre "A ta place", je vais le dire et elle va se mettre instinctivement à sa place, à genoux, les mains sur la tête...et attendre.
Voilà pour ma petite contribution, Impatient de lire d'autres avis.
Merci,
Alors pour répondre à ta (bonne) question, les bonnes mœurs sont dictées par les sociologues. Si jamais les socios disent un jour que c'est une attitude commune, ben il sera normale de lécher les bottes de sa Maîtresse dans la rue.
Pour rappel : J'avais ouvert un sujet (Nous ne sommes plus des malades) parce que le DSM V dit que le BDSM est une pratique ne relevant pas de la pathologie. Pourquoi? Ben parce que les sociologues démontrent que c'est de plus en plus commun ( = normal en socio. ). Les médecins psychiatres d'aujourd'hui ont balancé leur DSM IV et se fient au V parce que il y a dix ans, il était très anormal qu'une femme se serve d'un vibro (objet inanimé).
Constante évolution en fait alors "les bonnes mœurs", comme le reste, évoluent.
Bonjour,
Vu et lu le contrat; Il me fait penser à 50 nuances de machin^^.
Bon en gros, jamais de ça chez moi. Pourquoi? Parce que en fait, je ne vois pas à quoi ça sert. S'amuser? Rendre le (la) soum rassuré(e)?
Dans mes relations, je parle et je fais parler (les envies, les barrières et tout ça). De là découlent les séances à venir.
En bref, rien de négatif (à part sa longueur) dans ton contrat mais bon, nous évoluons tous semaine après semaine alors si il fallait se taper les alinéas à chaque fois, ce serait vite barbant.
Bonjour,
Hier soir, je commandais une cage à cleb's pour ma soumise (je vous rappelle que je suis switch). J'ai bien évidemment son accord tacite mais elle a assez peur parce qu'elle découvre le BDSM et ça va vite quoi^^.
Il est prévu qu'au début, elle sera dedans 10 minutes par jour et puis, à voir...
Dans mon esprit gentiment pervers, une chienne mérite d'être dans sa cage, à sa place, pour bien comprendre qui commande.
Vous avez déjà essayé vous? (moi, oui mais en tant que soum).
A vous lire...
Merci du retour,
J'ai déjà pensé à la cache. Quand la cage ne sera pas utilisée, elle sera, pliée, derrière une de mes armoires. J'ai trop hâte de la recevoir; Ma soumise, un peu moins^^.
Merci de ta réponse mon très cher Ami,
En fait, je connais bien ces cages; Elles se plient en 30 secondes maxi et donc, se cachent partout. Par messenger, je vais te faire passer une photo de la cage dépliée et pliée.
:innocent:
@olsoumi, bonsoir,
Je n'ai jamais payé pour du sexe mais ce que je peux t'assurer, c'est que l'on ne paye jamais oh grand jamais la Dominante tant que le pas de la porte n'est pas franchit.
Sur le net, il est aisé de se faire passer pour une femme et d'attendre le pigeon qui va payer...par avance.
Sois prudent.
Derniers posts du forum
Ce fil date de l'année dernière, mais est ô combien interressant.....
En espérant avoir bien compris le questionnement, je me permets de contribuer mes 2 cents :
Je viens de découvrir la nuance entre la notion de "égalitaire" qui serait plus largement appliquée dans une relation de type "vanille", versus la notion "équitable", dans une relation type D/s.
Dans mes relations vanilles passées, effectivement, il y avait cette notion d'effort commun pour entretenir le couple, où la proportionalité est mesurée et jugée. Dans le meilleur cas, si mon mec est dans une période naze, je prends le lead, et si je suis à l'ouest, il prend le relais.
Alors que dans une relation D/s, de ce que je saisis, chacun prends une place +déterminée, fixe, et presque non changeante : il y a un transfert de pouvoir qui se met en place, et qui donne les manettes à une personne seulement. Au delà de "l'esthétisme" des postures, et au delà de la confiance qui, on est d'accord, se retrouve dans n'importe quelle relation, ce qui est le plus admirable, c'est le contrôle. Je ne parle pas du contrôle de l'autre, mais du self-control, celui qu'on réfléchit, qu'on fait grandir et surtout, qu'on fait tenir sur la longueur, car il s'agit d'un marathon. Que ce soit la personne qui domine ou la personne qui se soumet, ce self-control est primordial et vital, et pourtant, doit laisser respirer, voire faire émerger son propre univers. C'est peut être cela qui rend les relations D/s plus "extra-ordinaires".
Il y a, je crois, un mélange de situations. Je vais tenter d'être bref, et clair, mais n'hésitez pas si c'est trop abrupte, c'est le risque....
Tout d'abord, la situation où une personne dominante et une personne soumise sont en couple et que le dom viendrait donner un ordre. On n'est pas en séance, il n'y a pas de lien de domination soumission permanent, elle dit non, on respecte le consentement. Étayé ou non.
Ensuite, et c'est je crois normalement le propos principal : la situation D/s h24. Là, il n'est, à mon sens, pas question de "non" classique. Je précise. Les personnes ont donné un accord, par principe, pour être en relation de domination en permanence, cet accord doit être respecté SELON LES TERMES décidés au moment du passage en soumission 24/7. Si la soumise avait décidé d'obéir, elle obéit. Sinon, c'est que le contrat est mal adapté, et à revoir.
Nuançons. Si le dominant demande quelque chose qui n'est pas réalisable, ou ne semble pas, objectivement, réalisable. Là, dans la majorité des cas, je pense qu'il s'agit de la faute du dominant. Demander quelque chose d'impossible est destructeur. C'est la même chose pour toutes les demandes dépassant les limites pre-établies par la soumise.
Nuance, toujours. Il est, à mon sens, possible, et même tout à fait probable qu'à un moment où un autre la soumise ne souhaite pas faire quelque chose. Je parle d'expérience, puisque dans notre jeu pour soumise il y a par an plusieurs périodes "d'immersion" où nous basculons en h24. Donc, partons du principe que ça va arriver. Sauf que, il a été défini qu'elle devait obéir, point. Bon. Pour moi, une objection est possible, mais doit être formulée avec tous les égards liés à la situation. Concrètement, si elle me répond "non, j'ai pas envie" et se casse faire autre chose, je ne vais pas la forcer, mais le contrat aura été rompu et cela entrainement des conséquences, dont celle que j'aurai le sentiment d'avoir été pris pour un pigeon. Si elle me répond "mon Prince, s'il te plait, je suis fatigué, peux-tu me laisser quelques minutes" ou "peux-tu me faire un câlin que je me repose un peu", ou quelques chose de similaire, cela me semble plus correct.
Dans le cas d'un 24/7, il n'est pas, pour moi, en tous cas pas automatiquement, dans le rôle du dominant de "raviver cette flamme et pour cela quoi de mieux que de donner a sa soumise ce dont elle rafole?" pour reprendre les termes énoncés.
La question a été réglée chez nous pour la pénétration, également. Si j'ai un doute, je demande "je peux ?" et elle répond “Oui” ou bien “Je l’accepte pour toi mon prince” ou enfin “S’il te plaît, non”. En effet, elle m’a dit qu’elle pouvait vivre une pénétration au mauvais moment comme un viol, nous avons convenu de ce code avec ma soumise. Même si je peux en effet choisir de la prendre ou pas, quelle que soit sa réponse, lorsqu’elle est ma soumise.
Merci des compliments. Alors, comment ça se déroule ? :D
J'arrive après la bataille, mais j'ai bien ri en lisant tout ce fil! Pour ma part, autant j'ai un langage fleuri au quotidien, autant je suis muette comme une carpe et incapable de prononcer tous ces mots dans ces moments, ce qui m'a vallu de véritables séances de torture : "dis-le, plus fort, répète, encore ...". Je rejoins Nina pour l'utilisation du "ma" devant tous les noms qu'il veut utiliser, les ondes de choc que ce simple pronom possessif provoque, et je suis également d'accord pour l'association avec mon prénom, tellement incongru dans ce contexte que ça en devient presque "magique"