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Derniers posts du forum
Hum pas d'accord non
"Se sentir en sécurité" peux être la résultante de la confiance mais pas son fondement.
article de isabelledouceur relatif au role du dominant...
Bonjour un article recent, très bien ecrit, (de qui je ne sais plus) concordait la confiance à la securité. de memoire, se sentir en securité etait le fondament de la confiance...a retrouver car très inspirant...
Je remercie l'auteur du sujet et les différents intervenants précédents pour cette discussion sur un sujet parfois fort sensible.
En complément des points apportés dans les interventions précédentes, il me semble qu'il faille distinguer plusieurs temporalités dans la confiance.
Tout d'abord de manière initiale, comme il a été dit, il y a une forme "d'acte de foi" dans le fait d'accorder sa confiance à quelqu'un : pourquoi décider de le faire ou non ? Il y a sans doute un grand nombre de facteurs possibles : l'envie d'y croire tout simplement, l'image qu'on peut se faire d'une personne directement ou indirectement par les avis de tiers, l'existence de garde-fous (via un tiers humain ou non, comme cela est sans doute le cas pour les pratiques monnayées), une part d'autoconviction ou une forme de manipulation, etc.
Une fois accordée, la confiance doit passer le cap de l'expérience. Elle n'est plus intangible et du domaine de la foi, mais elle peut être jugée sur des faits. Tout du moins si on fait l'effort de ce jugement, ce qui n'est pas systématique (quoique plutôt sain, à mon sens).
Et quand la confiance vient à se rompre, qu'advient-il ? La relation est-elle condamnée ? Une rédemption est-elle possible, et un climat de confiance peut-il être restauré ? A chacun son point de vue et à chaque histoire sa vérité.
Par ailleurs, je suis complètement d'accord avec l'idée que la confiance est un préalable indispensable à l'abandon, qui lui est central dans ma propre démarche de soumission.
Mais il faut aussi noter que d'autres démarches BDSM sont tout aussi possibles et ne nécessitent pas forcément un haut niveau de confiance. Le plus important est d'avoir conscience du caractère limitée de la confiance et d'agir en conséquence. Les mesures de précaution sont d'ailleurs là pour pallier cette confiance possiblement défaillante, que ces défaillances soient intentionnelles ou non.
On connait tous, j'imagine, des personnes dont on sait qu'elles sont peu fiables sur certains sujets, mais qui n'en restent pas moins fréquentables et agréables, à condition de savoir quoi en attendre ou non..