Catégories
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
C’est au niveau du nuage de Oort, à la limite gravitationnelle du système solaire, qu’un corps céleste au comportement étrange fut repéré pour la première fois, avant de disparaître subitement. Il y a dix jours, les capteurs avancés du complexe de défense planétaire ont de nouveau sonné l’alarme, cette fois à proximité de la ceinture de Kuiper, au-delà de l'orbite de Neptune. La trajectoire non-inertielle de cet objet immense ne laisse plus aucun doute : il s’agit d’un vaisseau alien se dirigeant à grande vitesse vers la Terre.
Le vaisseau est entièrement organique, composé de myriades de micro-organismes spécialisés collaborant pour en former la structure, la propulsion, l’armement, ainsi que les fonctions de survie et de navigation. L’extérieur est recouvert d’un bouclier protecteur qui ressemble à une peau. Ce gigantesque vaisseau, vivant et capable de se régénérer, transporte en son sein toute une colonie d’êtres humanoïdes aux yeux rouges - uniquement des mâles, fortement membrés et impatients de délivrer leur semence.
Sur leur planète d’origine, Arnaquofion, une injection sûre et efficace a exterminé une bonne partie des mâles et la totalité des femelles. Le Ladoz-Detreaux™ fut retiré du marché, preuve que l'agence sanitaire d'Arnaquofion veillait au grain et savait anticiper les risques. Pour assurer la survie de l’espèce, le haut conseil démocratique, composé des « Young Arnaquo Leaders » formatés à Davosion, prit alors la courageuse décision d’abandonner la planète et de créer un gigantesque bio-vaisseau chargé de transporter les survivants à travers la galaxie, à la recherche d’un peuple dont les femelles seraient génétiquement compatibles. C'est ainsi que le « Chances pour la galaxie » prit son envol.
Avant-hier, protégé par son épaisse peau à l’élasticité exceptionnelle, capable d’absorber n’importe quel choc, le vaisseau a franchi sans encombre la ceinture d’astéroïdes, entre Mars et Jupiter, et poursuit maintenant sa course folle vers notre planète bleue.
Lorsque le bio-vaisseau atteindra la Terre, les hommes seront réduits en esclavage. Les femmes, transformées en objets de plaisir et de procréation, subiront les pires outrages. Des baisodromes géants, à côté desquels nos vaccinodromes ressembleront à des maisons de poupées, seront érigés sur toute la planète. Les femelles humaines y seront enfermées comme des animaux dans de gigantesques empilements de cages, dont elles seront régulièrement extraites pour être violées et ensemencées à la chaîne par des monstres aux yeux rouges et à la peau couleur cendre.
Par mesure d’urgence, les Young Global Leaders, l’élite de la Suprême Alliance Démocratique, ont été mis en sécurité dans un lieu gardé secret.
Le sujet se termine par une page de publicité. « Restez avec nous - la suite dans quelques instants » clame l’animateur de l’émission « On ne badine pas avec l’info ».
« Oh putain ! Ca flanque la trouille ! », me dis-je. Au pilori, sur scène, devant un parterre de journalistes attendant la conférence de presse de Luke Greenwalker, je dois assister comme tout le monde aux dernières nouvelles diffusées sur écran géant. Le très médiatique écolo-jedi, qui parcourt le monde à bord de son puissant quadriréacteur pour vanter les bienfaits du pass carbone, se fait attendre. Son gros jet privé, propulsé au kérosène coloré vert pomme, a pourtant atterri il y a un bon moment. Sans doute a-t-il profité de l'occasion pour faire un parcours de golf, dont on dit qu'il est grand amateur mais qu'il ne fréquente que les plus huppés - standing oblige. Pour faire patienter, BMF – Best Mind Fucking television – la chaîne numéro un de l’info vraie, est diffusée en direct.
L’émission reprend. « Sir Roger, le prix Nobel de physique qui a émis des doutes sur la réalité de la menace alien, vient d’être interné d’urgence en hôpital psychiatrique », nous rassure un expert. Ouf ! En effet, il faut être fou pour douter de la science officielle, aussi appelée consensus scientifique.
« N’importe quel scientifique digne de ce nom sait que la science ne se questionne pas ! Un vrai scientifique ne doute pas - jamais ! Mais cela ne me surprend pas qu’au vu de son âge avancé Sir Roger donne des signes de démence. » ajoute l'éditorialiste scientifique de BMF, pour enfoncer le clou. Un fact-checker confirme: « La menace alien est réelle. J'ai vérifié l'info en interrogeant le ministère de la Vérité. Elle est donc forcément vraie et Sir Roger n'est qu'un charlatan sénile. »
Une menace extraterrestre imminente - c’est donc ce que les équipes d’ingénierie sociale, transférées dans la Lune Jaune de Davos depuis la destruction de la Lune Rouge, ont trouvé de mieux pour expliquer l’étrange absence de l’élite de la Suprême Alliance Démocratique à l’évènement historique que constitue mon exécution publique. Ce narratif a visiblement été transmis en urgence aux journalistes et experts de plateaux, qui se chargent de le relayer comme il se doit.
Un professeur de médecine qui a son rond de serviette sur le plateau de BMF vient d'arriver pour informer la population de la nature de la menace et donner ses recommandations d'expert: « Femmes de toutes nations, faites-vous vacciner d’urgence si ce n’est déjà fait. Il reste encore des doses de Spikouze-vax, le vaccin sûr et efficace de la Bill & Alvértos Fucking Corporation. Ce vaccin génétique transformera vos cellules en usines à spikouze, provoquant ainsi la formation continue d’anticorps qui vous protègeront contre les spermatozoïdes aliens. C’est la seule garantie qui existe pour ne pas être fécondées et donner naissance à des monstres aux yeux rouges. Dépêchez-vous ! Direction le vaccinodrome le plus proche. Une équipe professionnelle et bienveillante vous y attend. »
Rien de tel qu’une bonne campagne d’opinion, bien terrifiante, pour écouler à prix d’or les doses restantes.
Il faut une incroyable force de caractère pour ne pas perdre la raison dans un monde devenu fou, gangrené par la corruption et gouverné par ingénierie sociale. Le totalitarisme progressiste qui a maintenant étendu ses tentacules dans tous les esprits est effrayant. Mon Maître me manque terriblement. Sans sa présence rassurante je me demande si j'aurai la force de continuer à résister.
Le médecin de plateau laisse maintenant la place à un général de plateau, en uniforme, orné de ses médailles. « Grâce à la clairvoyance de nos dirigeants, le complexe de défense planétaire B.I.T.E.S. est déjà partiellement opérationnel. Notre planète dispose d'une première ligne de défense: les alignements de bites, qui englueront le bio-vaisseau de sperme hypersonique avant qu’il ne puisse atterrir. »
Qui peut croire qu'un vaisseau capable de franchir les espaces interstellaires sera arrêté par des boulettes de sperme, fussent-elles hypersoniques ? Je n'en peux plus de tous ces experts. Pitié ! Éteignez-moi ça.
Luke Greenwalker se montre enfin, ce qui met un terme à la diffusion des actualités. Après le traditionnel discours à la gloire du pass carbone, il aborde les menaces imminentes. Quelques mots pour regretter l’absence des Young Global Leaders à la tribune d’honneur, « mais nous devons mettre notre élite à l’abri de la menace », ajoute-t-il. Le site sur lequel sont dressés les pylônes des suppliciés n’est pas encore protégé par une batterie de bites.
Puis, il tend un bras vengeur dans ma direction, vociférant toute sa haine et me désignant comme une ennemie encore plus dangereuse que les aliens. Il ne fait aucun doute que je suis exposée au pilori, nue, dans cette position humiliante, pour lui servir de faire-valoir. Pour renforcer son effet, il saisit un sabre laser de pacotille, couleur vert pomme - la couleur du camp du bien - et l'agite dans tous les sens avant de me l'enfoncer dans la chatte.
« L’immonde créature que vous voyez là se prénomme Ysideulte - un prénom ridicule, qui n'existe pas, aussi abject que la cause qu'elle défend. Elle a détruit la Lune Rouge, emblème de notre démocratie, elle a attenté à la vie de notre ministre de la Vérité, elle a diffusé des fakes news et enfreint les règles du pass carbone. Mais la Suprême Alliance Démocratique est puissante. Nous sommes le camp du bien. Aujourd’hui cette sorcière est au pilori et dans quelques minutes elle sera hissée sur le pylône pour subir le supplice qu’elle mérite »
Dans la salle, c’est un tonnerre d’applaudissements. Deux grands gaillards me libèrent du pilori et me conduisent manu militari sur la plateforme robotisée qui va me hisser tout en haut du pylône, là où je vais subir mon effroyable châtiment, dévorée vivante par le grand Chrysaor cendré. Des bras robotisés me saisissent et m’immobilisent sur la plateforme qui démarre sa vertigineuse ascension jusqu’au sommet du pylône. Mon sort est scellé. Il ne me reste plus qu’à espérer que le pangolin fou ait vu juste.
A suivre
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Pour plus d’informations sur le complexe de défense planétaire, voir « B.I.T.E.S. – Complexe de défense planétaire » https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/
La destruction de la Lune Rouge est relatée dans « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
Le programme de lobbying et d'infiltration Young Global Leaders est mentionné dans la rubrique « repères » du même article.
La protéine spikouze, exprimée à la surface des spermatozoïdes aliens, est la cible spécifique du spikouze-vax. L'injection de code génétique, transporté dans des nanoparticules lipidiques, transforme les cellules de la receveuse en usines fabriquant la protéine cible en continu, ce qui induit la production d'anticorps.
La raison inavouable pour laquelle la tribune d'honneur reste désespérément vide est évoquée dans « Pied de nez » https://www.bdsm.fr/blog/11182/Pied-de-nez/
419 vues
13 aime
« Plus profondément … plus fort … mon petit esclave !», ordonna Maitresse Clara d’une voix froide et sèche. Bien que cet ordre soit presque murmuré, il était suffisamment ferme pour que tous les invités alentour en saisissent la puissance. D’autant qu’il fut accompagné de plusieurs coups secs de martinet sur les fesses juvéniles et imberbes de Tom.
Sous les coups du martinet aux longues lanières de cuir rouge que Maitresse Clara tenait d’une main ferme et activait avec dextérité, Tom s’activait de plus bel et redoublait d’efforts entre les cuisses charnues grandes ouvertes de sa Maitresse. Il s’abandonnait à sa tâche avec une dévotion si complète qu’il en devenait presque invisible. Il était comme fondu dans le plaisir qu’il s’attachait à offrir. Maitresse Clara quant à elle restait souveraine. Dans une attitude presque impériale.
Toues les invités regardaient cette scène dans un silence presque cérémonial, simplement interrompu par les bruits de succion de Tom et les coups de martinet qui commençaient à zébrer ses fesses. Chaque coup était précis, contrôlé, maitrisé. À chaque impact, un frémissement parcourait le corps de Tom et des gémissements s’échappaient de sa gorge. Pour autant Tom mais ne ralentissait pas son ouvrage. Au contraire, il se faisait plus appliqué, plus concentré. Comme si la douleur lui servait de boussole vers le centre exact du plaisir de sa Maîtresse.
Le corps de Clara, jusque-là d’un maintien impeccable, commença à trahir de légers tremblements. Sa main libre s’agrippait lentement à l’accoudoir du fauteuil, tandis que l’autre, tenant le martinet, ralentissait imperceptiblement ses mouvements d’encouragement à son soumis … C’était comme si l’énergie de ses gestes glissait ailleurs … vers l’intérieur, … vers une tension qui montait en elle. Ses hanches, d’abord immobiles, se mirent à bouger avec une lenteur féline, ondulant au rythme des vagues qu’on devinait monter en elle. Son souffle devint plus sonore, plus saccadé, plus court.
« Accélère encore, petit chien ! » ordonna Maitresse Clara en frappant d’un coup plus fort que les précédents la chair déjà endolorie des fesses de Tom. « Honore ta Reine ! » hurla-t-elle.
Tom, galvanisé par l’ordre de sa Maîtresse, intensifia son dévouement avec une ferveur quasi mystique. Ses gestes, d’abord mécaniques, s’étaient faits organiques. Même instinctifs. Comme s’il n’était plus maître de ses mouvements mais comme devenu le simple prolongement de la volonté de sa Maitresse. À chaque souffle haletant qu’elle laissait échapper, à chaque infime mouvement de ses hanches, il répondait avec une précision presque animale. Comme s’il avait appris à lire dans le moindre tressaillement de sa peau une partition secrète du plaisir.
Les coups du martinet, bien que ralentis, continuaient à rythmer la scène. Tel un métronome sadique marquant le tempo d’un crescendo. Les zébrures sur la peau pâle de Tom devenaient des ornements. Comme les stigmates d’une offrande silencieuse. Chaque impact gravait dans sa chair l’intensité du lien qui les unissait.
Le corps de Clara, si longtemps figé dans une maîtrise glaciale, vibrait à présent d’une tension qu’elle ne cherchait plus à contenir. Ses jambes se resserrèrent légèrement autour du visage de son soumis. Non pas pour l’enfermer mais pour l’ancrer. Comme si elle plantait un drapeau au sommet de son propre vertige. Un murmure rauque lui échappa. Et tout son être sembla suspendu dans une attente fragile. Son regard, pourtant encore glacé d’autorité, s’embua. Ses yeux grands ouverts. Trahissant une émotion plus vaste, plus profonde. Comme une brèche entre la domination absolue et l’abandon fugace. Là où la puissance se teinte d’une vulnérabilité inavouée.
Et alors, dans un souffle presque brisé, elle laissa tomber sa tête contre le dossier du fauteuil. Son corps tout entier tressaillit dans un spasme maîtrisé, contenu, mais inévitable. Ce n’était pas un cri. Ni même un râle. Non c’était plutôt une longue expiration tremblante. Comme un soupir venu d’un lieu lointain, de ces profondeurs que l’on ne partage qu’avec un seul être.
Pendant quelques secondes qui semblaient durer plusieurs minutes le silence se fit. Un silence chargé. Electrique. Mais aussi respectueux.
Personne n’osait bouger. Subjugué par l’instant.
Vanessa était restée figée, debout à quelques pas à peine) de la scène, blottie dans les bras de son David qui la pressait contre son torse. Elle était comme pétrifiée dans cet instant suspendu. Autour d’elle, les murmures qui se faisaient jour pendant l’acte avaient cessé. Le monde semblait s’être contracté en un seul point, un seul souffle : celui de Maîtresse Clara.
Tout en Vanessa était bouleversé. Ce qu’elle venait de voir n’avait rien d’une simple exhibition. Ce n’était pas non plus de la provocation. Ni un spectacle destiné à choquer. Non. C’était plutôt comme un rite. Un moment de puissance brute, d’intimité nue, d’abandon total, enveloppé dans l’écrin froid d’une domination assumée et d’une soumission désirée. Ce n’était pas un jeu. Ce n’était pas une mise en scène. C’était une vérité nue, brutale, mais d’une authenticité troublante et émouvante…
Le cœur de Vanessa battait à tout rompre. Sa gorge était nouée. Non pas par la gêne, mais par une émotion qu’elle ne savait pas nommer. Ce n’était ni de la jalousie, ni du désir pur : c’était un mélange étrange, presque dérangeant, entre l’admiration et l’envie d’être, elle aussi, touchée aussi profondément. Elle sentait en elle quelque chose de primal s’éveiller, quelque chose de confus qui la déstabilisait.
Elle jeta un regard rapide à son Maitre David, comme pour chercher un repère. Mais son Maître ne disait rien. Il se contentait de l’observer, le sourire aux lèvres. Calmement. Avec cette bienveillance à la fois si proche et si distante qui lui était propre. Ce silence était peut-être volontaire. Il voulait qu’elle ressente. Qu’elle traverse ce moment sans filtre. Sans commentaire. Sans secours.
Et Vanessa le sentit : dans ses jambes soudain fragiles … dans son ventre qui se contractait et qui devenait de plus en plus chaud … dans sa poitrine dont les mamelons pointaient au travers de sa robe émeraude … dans sa respiration devenue irrégulière … Elle se sentait toute chamboulée. Maitresse Clara, si froide, si inatteignable, lui avait semblé pour un bref instant si terriblement humaine. Et Tom, oh oui Tom, pourtant si effacé, si réduit au rôle de chose, d’objet, avait révélé une forme d’amour et d’abnégation que Vanessa ne connaissait pas encore, mais qu’elle devinait, quelque part, au bout du chemin. Elle sentait en elle qu’elle enviait Tom… Là, nu et offert, aux genoux de sa Maitresse … Et la chaleur qui montait comme une déferlante dans son entrejambes ne souffrait aucune équivoque…
Et en elle, sans qu’elle sache pourquoi, une larme silencieuse glissa le long de sa joue. Alors qu’elle sentait son esprit partir, David saisit sa nuque. Il pencha sa tête en arrière vers lui… et recueillit cette larme précieuse du bout de sa langue … Vanessa en frémit de tout son corps, laissant s’échapper de sa gorge un doux gémissement.
« Silence ma Novice … » lui chuchota David à l’oreille tout en plaçant sa main sur sa bouche. « Regarde et imprègne toi » continua-t-il.
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. David retira sa main et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Vanessa tremblotait légèrement, alors que sa tête se redressait et que son regard se dirigeait de nouveau vers la pergola.
Maîtresse Clara s’était redressée dans le fauteuil, les yeux toujours clos. Sa respiration était encore quelque peu haletante. Son regard d’acier était encore traversé par une ombre de vulnérabilité. Le plaisir, ce monarque intérieur qu’elle gouvernait d’ordinaire d’une main ferme, l’avait brièvement renversée et l’emplissait encore des répliques d’une onde fulgurante qui s’était propagée en vagues à travers chaque fibre de son corps. Un long frisson secoua son dos tandis qu’un souffle rauque, presque primal, s’échappa de ses lèvres entrouvertes.
Dans cet instant suspendu, elle rouvrit les yeux et contempla son soumis, Tom. Il était toujours agenouillé entre ses cuisses. Le visage ruisselant de l’intimité qu’elle venait de lui offrir. Il ne bougeait pas. Figé dans une attitude d’adoration pure. Comme s’il était conscient d’avoir été touché par quelque chose de sacré.
D’un geste d’une lenteur calculée, Maitresse Clara tira sur la laisse métallique attachée au collier d’acier poli encerclant le cou de Tom et le força à relever le visage. Ses yeux s’étaient embués. Mais dans leur profondeur brillait une gratitude absolue. Maîtresse Clara, encore vibrante du plaisir qu’elle venait de transcender, approcha de nouveau le visage de Tom de sa fleur.
« Bois mon nectar ... Déguste le … Tu en es digne, mon animal. Mais ne te touche pas ! Pas encore …» lâcha-t-elle d’une voix lourde et grave.
Elle s’était offerte à lui non comme une faiblesse, mais comme une consécration. Un don intime, rare, qui ne se répétait que lorsque le lien de domination atteignait un degré absolu de confiance et de loyauté. Elle avait coulé et coulait encore de son puits d’amour. Et Tom, dans un geste à la fois docile et empressé, recueillit ce cadeau du nectar nacré de sa Maitresse avec la révérence d’un dévot. Il tendit la langue et lécha avec douceur et lenteur la fente humide et ouverte de celle qu’il adorait. Ses mains ne quittant jamais ses cuisses, interdit de se toucher tant que l’ordre ne lui serait pas donné. Pourtant sa queue était raide comme chaque invité pouvait le voir. Elle palpitait, gorgée de sang. Son gland rose était lisse et tendu à craquer, comme le reste de sa verge. Et ses couilles, plus pourpres, étaient gonflées. Prêtes à laisser s’échapper le sperme qui s’accumulait et poussait de plus en plus fort au niveau du frein de son pénis.
Maîtresse Clara se pencha lentement vers Tom qui continuait à lécher son sexe avec douceur et adoration. Ses doigts gantés de cuir glissaient dans les cheveux rasés de Tom avec une lenteur presque affectueuse. Elle caressait son crâne comme on flatte un animal précieux. Avec la délicatesse d’une Maîtresse qui connaît la puissance de la récompense autant que celle du contrôle.
Puis, sans prévenir, elle repoussa doucement sa tête, redressant son menton de deux doigts fermes. D’un geste fluide, elle se leva. Sa silhouette gainée de cuir noir s’éleva comme une statue de pouvoir incarné. Elle tira légèrement sur la laisse, contraignant Tom à se redresser lui aussi.
Il obéit. Il tremblait des pieds à la tête. Son corps vibrait d’excitation. La marque de son désir était visible et impudique mais il ne cherchait pas à cacher sa verge dressée. Maîtresse Clara le regarda avec cette intensité glaciale qui disait tout sans un mot.
« Tourne-toi, » ordonna-t-elle.
Tom pivota lentement et fit face aux invités. Nu. Vulnérable. Et pourtant il émanait de lui dans cette situation humiliante et indécente une profonde dignité que Vanessa, admirative autant que stupéfaite, n’arrivait pas à s’expliquer.
Maîtresse Clara le contempla quelques secondes, comme un sculpteur admirant son œuvre, puis ajouta :
« Maintenant… touche-toi. Mais ne jouis que lorsque je te le dirai. »
Tom ferma les yeux. Sa main descendit lentement, comme s’il craignait encore de profaner l’instant. Son souffle s’accélérait, mais son visage restait tourné vers elle. Cherchant dans ses moindres micro-expressions un signe, une permission.
Dans un murmure plus tendre qu’un soupir, Maîtresse Clara reprit :
« Tu peux, mon esclave. Lâche-toi pour moi. Montre-moi à quel point tu m’appartiens. Montre-leur. »
Tom baissa les yeux, comme hésitant. Puis, obéissant, il laissa sa main descendre avec lenteur et saisit son sexe en main. Et il commença à se branler. Il se caressait comme on récite une prière, les lèvres entrouvertes, le souffle irrégulier.
Pendant ce temps, Maîtresse Clara s’était saisie du martinet à nouveau, et s’avança dans son dos. Le premier coup claqua. Net. Puis un autre. Puis plusieurs autres. Rythmés. Précis. Chaque impact faisait frémir Tom. Mais il continuait à faire aller sa main sur sa queue toujours aussi raide. Comme s’il puisait dans cette douleur une énergie nouvelle. Son visage se tordait d’un mélange d’effort et de plaisir retenus.
« Tu n’as pas le droit, » dit-elle. « Pas encore. »
Tom haletait. Son corps et son esprit étaient pris dans un entre-deux insoutenable. Et lorsqu’elle laissa tomber le martinet au sol, ce ne fut pas pour le relâcher, mais pour se placer derrière lui, ses mains glissant sur son torse. Elle lui pinça les tétons, avec une précision calculée. Il gémit de plus bel.
Vanessa, debout entre les bras de David, était hypnotisée.
Jamais elle n’aurait cru ressentir ce qu’elle ressentait à cet instant. Ce n’était pas seulement de la fascination, ni même une excitation trouble. C’était une forme de vertige émotionnel. Elle avait l’impression de vivre, à travers Tom, une part d’elle-même encore enfouie. Celle qui attendait qu’on la révèle, qu’on la mette à nu. Celle que david était en train de sublimer en elle.
La voix de Tom brisa le silence. Suppliante. Déchirante :
« Maîtresse… s’il vous plaît… je vous en supplie… Laissez-moi jouir pour Vous …»
Maitresse Clara ne répondit pas tout de suite. Elle regarda avec insistance Frank. Le maître de maison comprit sans un mot. D’un hochement de tête, il donna son accord.
Elle fit alors un simple geste. La soubrette Naomi, qui se tenait discrètement non loin de là, s’avança. A genoux. Elle avait une grâce presque irréelle. Et lorsqu’elle s’agenouilla devant Tom, son corps se courba avec une fluidité qui fit frissonner plusieurs convives, dont Vanessa elle-même. Naomi pausa ses amains sur les cuisses tendues de Tom et commença alors à lécher ses couilles. Tom gémit de plus bel, les yeux presque révulsés.
Vanessa était hypnotisée par Tom. Elle ne voyait plus que le regard de Tom. Il était ailleurs. A la frontière entre l’extase et la folie douce. Retenu encore par un fil.
C’est alors que Clara murmura, tout bas mais avec assurance, comme un souffle dans le vent tiède de cette belle soirée:
« Maintenant. »
Et Tom s’abandonna. Le corps tendu, secoué de spasmes, il s’offrit enfin. Dans un cri contenu. Tombant à genoux sous l’effet de l’orgasme qui l’envahissait. Comme une note finale dans une symphonie de contrôle et de chaos. Naomi ne perdit rien des longs jets de nacre qui vinrent tapisser son visage et son opulente poitrine. Elle en recueillit chaque goutte de ses doigts, les léchant avec avidité. Le tout en silence. Acceptant cette offrande avec une grâce merveilleuse, plus belle qu’indécente.
Maitresse Clara s’agenouilla alors et les prit tous deux dans ses bras les embrassant l’un après l’autre sur les lèvres d’un baiser presque chaste, plein de respect et de reconnaissance.
Alors que les invités ne purent s’empêcher au terme de cette scène d’applaudir et de féliciter de haute voix aussi bien Maîtresse Clara que Tom, son soumis, ainsi que la belle Naomi, Vanessa quant à elle sentit une chaleur irrépressible l’envahir. C’était trop. Trop intense. Trop beau. Trop brut. Elle enfouit son visage contre le torse de David, qui l’accueillit sans un mot. Simplement en posant sa main sur sa nuque.
Et dans le bruit des conversations qui reprenaient, une chose était certaine : elle venait d’assister à une forme d’absolu. Et elle savait, au fond d’elle, qu’elle en voulait sa part.
[A suivre] - Prochain épisode : "Pilori et petits coeurs"
Illustration : Image d'Internet
379 vues
8 aime
Ma vie n’a pas suivi le tracé sage que l’on imagine pour un enfant. Elle a emprunté des chemins précoces, parfois déroutants, mais toujours porteurs de révélations. Très tôt, j’ai ressenti en moi un mélange de curiosité, de sensibilité et de désir d’exprimer une féminité qui ne demandait qu’à éclore. Ce parcours, façonné par des rencontres et des expériences, m’a menée à m’assumer pleinement comme je suis aujourd’hui : un être masculin par naissance, mais féminin par essence.
I – L’éveil précoce
Dès mon plus jeune âge, j’ai eu un contact direct avec le monde des adultes. Ce fut une étape à la fois surprenante et révélatrice. Sans le comprendre pleinement, je percevais déjà une attirance vers l’univers féminin, une envie d’incarner une douceur, une sensualité qui n’avaient rien à voir avec les normes de garçons qu’on m’enseignait. Ce moment fut moins une rupture qu’une première porte entrouverte sur ce que je deviendrais.
II – La construction de l’identité
Les années ont passé, et avec elles l’affirmation d’une évidence : je ne voulais pas seulement ressembler à une femme, je voulais vivre ma propre féminité. J’ai sculpté mes gestes, mes goûts, mon apparence, cherchant à faire coïncider mon intérieur et mon extérieur. Cette quête n’était pas motivée par un seul regard, mais par l’ensemble des échanges, des rencontres et des expériences qui m’ont permis d’explorer chaque facette de moi-même.
III – L’accomplissement dans la relation aux hommes
Être femboy est devenu un choix, un état d’être dans lequel je me sens complète pour vivre une harmonie entre mon corps et mon esprit. Les relations que j’ai eues avec différents hommes m"ont chacune laissé une empreinte : certaines tendres, d’autres passionnées, parfois exigeantes, mais toutes formatrices. Dans chacune, je pouvais exprimer cette féminité assumée, cette soumission choisie, tout en restant libre.
Conclusion
De l’enfant curieux à l’adulte pleinement conscient de ses désirs, mon chemin n’a pas été linéaire, mais il a été authentique. Aujourd’hui, je sais que mon identité est un choix quotidien : celui de vivre dans la peau qui ma était façonnée, d’aimer selon les règles, et de faire de chaque rencontre masculine un espace d’expression de ma vérité féminine. Je ne me définis pas par un seul homme, mais par la richesse des histoires, des regards et des gestes qui m’ont accompagnée sur cette route vers moi-même.
182 vues
0 aime
Bonjour à tous.
Merci à Sylvie35 qui sans le savoir m'a mis un coup de pied aux fesses pour continuer mon histoire avec mes deux personnages qui continuent dans cette partie leur cheminement dans le monde DS.
Je vous recommande de lire les premieres parties.
Chap 1 Part 1 La rencontre
Chap 1 Part 2 Excuse de miel chaud
Chap 2 Part 1 Oeuvre d'art
Je vous souhaite a tout une bonne lecture.
N'hésitez pas à me donner votre avis pour écrire la suite. Je m'inspire de ce que je lis ici et de vos remarques.
Ymerwhite
Des murs de torchis blanc, la salle est éclairée par des petites lampes de table. Des outils agricoles qui ont été le prolongement de la main des hommes ou tractés par des animaux sont désormais accrochés et font office de décoration murale. Les poutres ont été blanchies. Une ambiance calme et feutrée plane dans la pièce de la vieille ferme qui à été jadis occupée par une famille de paysans avec leurs bêtes. Le feu crépite dans la cheminée de pierres qui pourrait accueillir un agneau. Sur le linteau, une tête de cerf qui rappelle aux visiteurs que le lieu est une terre de gibier.
L’odeur de bois sec se mélange aux fumets des plats. Les tables revêtues de robe blanche sont suffisamment espacées pour ne pas être dans les confidences des voisins.
Des sourires s’échangent pour saluer les nouveaux arrivants.
Des regards les dévisagent, cherchent à savoir s’ils se connaissent. Puis rassurés reviennent à leurs convives.
Samara peine à trouver sa position et se surprend à regretter la statuette. Chacun de ses mouvements la trahissent, ses sens sont sollicités et ses grimaces parlent pour elle.
La patronne à la petite cinquantaine, une petite femme énergique, à l’embonpoint de la petite bourgeoisie laborieuse, assure l’avant-vente, présente les menus et les plats du jours et propose un apéritif de bienvenue à la mode du moment : un Spritz campari. Une fois sa mission remplie, elle s’éclipse en leur souhaitant un bon appétit.
Sur son pieu de métal invisible, Samara, la tête dans le menu, se pose mille questions.
Mais qu’est-ce que je suis en train d’accepter ? Tu es folle ma pauvre. Mais pourquoi je fais cela ? En même temps, je suis certaine que si je ne voulais pas il ne me forcera pas. Jusqu'où va-t-il aller ? Ne serait-ce pas moi qui dois me demander jusqu'où je veux aller ?
Une vibration sourde réveille son fragile calme. Samara pose rapidement le menu pour s’agripper à la table, se tord sur sa chaise, se tend de nouveau. La douce torture peut se révéler sournoise en fonction de sa position, de sorte que lorsque le jeune serveur vient prendre la commande elle ne sait plus ou regarder. Est ce vraiment une torture?
La vibration devient plus discrète et laisse Samara un répit pour se concentrer sur la carte.
- Pour madame, se sera ?
Dom vient à sa rescousse. Samara se cache derrière la carte de nouveau. Dom choisit pour elle.
- Et pour la boisson que désirez-vous ?
- Donnez-nous deux verres de Côte de Blaye 2023. Est-ce possible ?
Le jeune serveur acquiesse et remercie Il prend la direction de la cuisine.
- Vous êtes incorrigible. Il y a du monde autour de nous. Si je perds le contrôle ce sera de votre faute. Le pire est que j’aime. C’est très nouveau pour moi cette sensation d’accepter les limites d’un autre !
Par un souffle, elle chasse une mèche de ses cheveux qui tombait sur ses yeux.
- Quelle journée vous me faites vivre. Je me suis mise nue devant des personnes que je ne connaissais pas. Maintenant vous me torturez avec un sextoy que vous commandez depuis votre téléphone. De quel droit faites-vous cela ?
- Je n’ai que ton droit, Pourquoi le fais-tu? Rien ne te oblige. Tu stoppes quand tu veux. Ne crains pas de perdre le contrôle Samara. Car l’univers dans lequel nous allons, c’est moi qui vais contrôler au moins une partie.
- Ha oui dit-elle ! vous croyez.
- C’est l’ordre des choses dans l’univers ou je t’emmène. Tu y trouveras Sécurité, amitié, protection, amour, liberté de penser, sexualité choisie, et beaucoup d’autres choses que tu découvriras. Mais contrairement au monde vanille tu peux arrêter quand tu veux. Le monde vanille est beaucoup moins souple que l'univer Ds et tu ne le choisis pas
Le serveur revient avec les premiers plats et sert les deux convives. C’est à ce moment-là que les vibrations reprennent leur activité redoutée ou attendue. Seule Samara à la réponse. La femme qu’elle est en train de devenir, vacille entre le plaisir et la peur. La honte et le désir, la culpabilité et la joie de vivre cela.
Arrêtez, je vous en supplie chuchote-t-elle. Je ne pourrais pas avaler une seule fourchette. Si tant est que je ne fasse pas tout tomber par terre.
- Si tu ne manges pas ton assiette, les vibrations se feront plus intenses. Rétorque Dom avec douceur.
- Mufle lance t’elle en s’inclinant devant ce premier signe d’autorité.
- Effrontée ! En plus de cette réponse les vibrations se multiplient et accélèrent pour de nouveau descendre à une intensité plus acceptable.
Samara se fige de nouveau et lâche sa fourchette qui retombe dans l’assiette avec un bruit de vaisselle cassée.
- Ok ok, pardon, vous avez gagné.
L’objet maintenant bien en place accorde un répit à Samara qui se concentre sur sa fourchette et son assiette afin de reprendre des forces. La salade d’endives sur lit de fromage frais avec des pistaches et des clémentines sont avalées.
- Tu vois c’est une des façons de te contrôler. Ce ne sera pas la seule. Mais tu apprendras que toi aussi tu as du pouvoir sur moi. Tu en as déjà mais tu ne le mesures pas encore.
Les plats annoncés par le jeune serveur embarrassé autant par les assiettes chaudes que d’avoir dérangé une conversation « Curry de légumes aux graines pour Madame et Brochette de dinde au citron et basilic pour Monsieur » remplacent l’entrée.
La discussion reprend. Les vibrations passent sur des modes divers et amènent Samara au bord du gouffre alors qu’elle termine son plat dans tous ses états.
Elle lutte pour ne pas se tordre, mais elle sent monter une vague qu'elle connaît depuis longtemps. Cette vague que l’on ne peut pas combattre indéfiniment sans succomber si on la prend. C’est un combat pour stopper cette situation ou se laisser tenter par l’impudeur de la situation. Et la morale dans tout cela ? Et la bienséance en public ?
Elle se calle dans son siège, arrache les accoudoirs en bois. Remonter une de ses jambes sur le siège sans que cela se voit pour se donner une contenance de décontraction. Elle plante son regard dans celui de Dom. Rien n’y fait et elle le sait. Elle se rassoit correctement comme pour accepter ce qui doit arriver. L’homme qui l’accompagne n’a d’yeux que pour elle et elle succombe à ses perversités.
Il la regarde se débattre sans rien lui dire. Elle le fustige, ne lui demande plus d’arrêter car c’est trop tard. La vague de fond se gonfle et embarque ce qui lui reste de maîtrise en un instant. Samara s’envole dans les lymphes du plaisir.
Un « Holala Holala» à peine audible signe son extase. Elle porte sa serviette pour feinter de s’essuyer. Elle est surprise d’avoir jouit en plein repas, dans un restaurant, au milieu d’autres personnes.
A deux tables voisines, une femme chic entourée de messieurs à la couronne blanche et grise en pleine discussion, voit la scène. elles se sourient, la sexagénaire reprend sa discussion sans grand enthousiasme.
Une fois son souffle plus calme Samara chuchote
- Qu’est-ce que vous m’avez fait ? Je deviens folle. J’ai envie de me cacher, et en même temps je suis heureuse d’être là. C’est n’importe quoi ce qui se passe en moi. Vous me faites faire n’importe quoi. Si le coussin de la chaise est taché, se sera de votre faute. En tous les cas je dirai que c’est à cause de vous. Vous êtes un tortionnaire.
- Et moi je suis fier de toi. Partons, nous allons chez des amis qui nous attendent pour faire ta connaissance.
Retire le plug maintenant. Je paye l’addition et te rejoins à la voiture voici mes clés. Tu as le temps de remettre ta statuette.
- ici.
- oui pour le plug, mais ta statuette est sur le siège passager de la voiture. Tu sauras retrouver la voiture j’imagine.
Samara marque encore un temps d’arrêt, regarde autour d’elle. Avec un air de défis et un regard effronté. Remonte une jambe en posant un pied sur le cousin de la chaise le plus discrètement possible. Lève une fesse pour atteindre l’objet. Elle désenclave l’intrus en ne quittant pas des yeux Dom. Elle porte l’objet à sa bouche, le met dans la serviette et la repose bien visible sur la table.
Elle se lève, le toise de toute sa hauteur, lui fait une moue en inclinant la tête et un sourire crispé. Voila Monsieur, vos désirs sont des ordres.
- Tu ne crois pas si bien dire. Mes félicitations Samara, tu peux y aller, je te rejoins. N’oublie pas le plug ça fait désordre.
- Ho oui mince dit-elle en riant.
En traversant la salle, la femme qui n’a pas perdu une miette de ce qui se jouait non loin d’elle lui fait un sourire qui se veut complice et lance discrètement un « Bonne soirée ».
- merci vous aussi. Répond Samara avec le même sourire complice tout aussi discret.
Dom rattrape Samara à la démarche peu assurée entre les tables pour atteindre ensemble la sortie. Au comptoir la patronne toujours aussi professionnelle fait les questions d’usages chez tout restaurateur un peu professionnel.
- Tout s'est bien passé. Avec un regard curieux sur la démarche chaloupée de Samara qui prend la poudre d’escampette avec un « bonsoir » enroué.
- Et bien ! Votre compagne ne se sent pas bien ? Vous n’avez rien bu pourtant !
- Oui juste un verre de votre très bon Domaine du Cassard 2023. Parfois peu de vin, mélangé à une ambiance peuvent provoquer l’ivresse. Votre Spritz y est peut être pour quelque chose aussi. A moins que se soit nos discutions de ce soir...
- Promettez-moi de me montrer comment vous faites cela. Lui répond la femme avec un air entendu..
- Je n’y manquerai pas la prochaine fois. Répond Dom poliment en rengainant son téléphone après le paiement.
Il retrouve Samara installée confortablement, emmitouflée sous un pull Elle laisse la statuette prendre son espace préféré.
Une fois au volant Samara lui demande avec une voix douce de quelqu’un qui souhaite un privilège.
- Je suis morte de fatigue. Peut-on rentrer ?
Dom la regarde avec un sourire indulgent et cherche sur l’écran un numéro préenregistré.
Samara assiste à l’échange téléphonique. L’homme semble un peu contrarier mais lui propose d’ envisager une autre date pour rencontrer Samara. Elle se rapproche de lui et l’embrasse sur l’épaule.
- Vous avez déjà parlé de moi à vos amis !
- Tu vois le pouvoir que tu as sur moi ?
Sur le trajet qui les ramène, Samara fait part de sa stupéfaction d’avoir réalisé tout cela aujourd’hui. D‘avoir pris du plaisir et de la gêne. De la fierté d’être allée dans une zone inhabituelle. Surprise de se laisser embarquer dans cette aventure. Incapable de faire machine arrière. Stopper cette aventure lui paraît inconcevable.
Sa surprise d’apprécier la statuette au quotidien.
Le conflit intérieur qui occupe son esprit. Son éducation, la morale, les interdits, ses désirs….L’image d’elle, la place de la femme qu’elle soutient. Les contradictions avec l’égalité de la femme dans notre société actuelle…Sa vie de femme mariée et mère de deux garçons. comment concilier ces deux mondes ?
- Je ne sais plus où j'en suis, tant les questions se bousculent. Est-ce que je peux vous faire confiance ? pouvez-vous m’aider à y répondre ? Comment vais-je sortir de cette aventure. L’estime de moi va-t-elle être mise à mal ? J'ai eu du plaisir sexuel avec mon mari aussi. Beaucoup même. Mais ce que je ressens aujourd’hui n’a pas de comparaison. Je ne me l’explique pas. J’ai peur et en même temps je me sens en sécurité. Je me sens libre encore plus libre que je ne le suis d’ordinaire et en même temps je sais que je ne peux plus faire n’importe quoi. Mais je ne vois pas les limites de ma liberté que je suis en train de gagner. Où se trouvent les frontières de ce nouveau territoire dans lequel j’entre ?
Dom l’écoute et ne dit rien.
Elle parle sans discontinuer.
Une fois de retour chez Dom, il la déchausse, la déshabille de sa robe, la libère de la statuette dans l’entrée de l’appartement et la dirige dans la salle de bain. Il se déchausse sans délasser ses chaussures pour garder Samara entre ses bras.
Il règle le mitigeur de la douche et entre avec elle avec habillé.
Il enduit sa peau de gel douche qui devient blanche de mousse et enfin luisante après le passage de ses mains et la caresse de l’eau chaude. Il recommence sans délaisser les plus cachées des zones. L’embrasse dans le cou, puis la retourne face à lui.
Samara s’aimante à sa chemise qui lui colle à la peau. Elle tenaille ses hanches avec ses deux jambes, met ses bras autour de son cou pour garder l’équilibre. La toilette se poursuit dans cette position. Samara déboutonne la chemise et la laisse tomber dans la douche elle s’attaque en vain à la ceinture du pantalon. Elle tente avec l’autre main sans succès. Dom vient à sa rescousse et dans une contorsion d’équilibriste évite la chute en la plaquant contre la vitre de la douche.
Il s’échappe enfin du pantalon qui gît avec la chemise dans l’eau mousseuse. La salle de bain devient un véritable sauna. Les deux corps ne forment plus qu’un. Elle se sent prise en sandwich entre la vitre embrumée et le corps en mouvement de son partenaire.
La course effrénée des deux souffles, leur synchronisation se conclut par des baisers et un coit partagé. Une fois redescendue de leurs orgasmes, une fois les baisers et les caresses passés. Ils reprennent leur toilette respective mais cette fois c’est Samara qui prend le gel pour frictionner celui qui progressivement devient le centre de son attention.
Dom sort le premier alors que Samara termine de se laver les cheveux. Il lui met à disposition des serviettes.
Il la prévient qu’il n’a pas de sèche-cheveux ce qui lui fait dire qu’une femme ne hante pas les lieux depuis un certain temps.
Lorsqu’elle le retrouve dans le salon, elle s'assit devant lui, pose sa tête sur ses genoux.
- Est-ce que je peux rester avec vous cette nuit ?
- As-tu une réponse à une de tes questions ?
- Il me semble que oui.
Il l’embrasse pour seule réponse.
214 vues
7 aime
Matricule 25 918, c’est ce qu’ils ont tatoué sur mon épaule.
Kelia se souvint soudain de ce qui c'était passé pendant les cinq derniers jours. Tout d’abord, son arrivée au centre de reconditionnement. Elle était passée devant un médecin qui lui avait fait subir un examen complet. Sanglée sur une chaise gynécologique de contention, elle avait subi l’une des pires humiliations de sa vie : être ainsi inspectée comme du bétail, tant au niveau de la peau, des yeux que de chacun de ses orifices, qui avaient été scrutés et examinés. Le médecin et son assistant ne s’étaient pas privés de faire certaines réflexions, et ils avaient bien rigolé en disant :
— Elle fera une très bonne laitière.
— J’en suis persuadé, docteur. Elle a déjà de bonnes proportions qui permettent d’imaginer un potentiel lactique important.
— Souhaitez-vous qu’elle passe d’abord par un processus de formatage psychologique ?
— Je ne pense pas que ce soit la peine pour celle-là. Elle a l’air assez docile de base et je suis sûr qu’elle appréciera encore plus sa nouvelle situation si elle la vit pleinement.
Tous deux éclatèrent alors de rire, d’un rire gras et fort qui me glaça.
Je ne me souviens pas de tout ensuite, mais je sais qu’ils se sont approchés de moi avec un masque à oxygène, et à partir de là, tout reste flou. Je pense qu’ils m’ont fait respirer un gaz soporifique, mais je ne me souviens de rien. Je me suis réveillée quelques heures plus tard, sanglée sur un fauteuil roulant. J’ai un horrible tuyau qui rentre dans ma gorge et ressemble fort à une intubation. J’ai perdu toutes fonctions motrices au niveau de mes muscles, je n’arrive plus à les bouger. Je suis sanglée dans le fauteuil roulant, et une minerve maintient ma tête.
Cet état de fait dura environ une journée, pendant laquelle ils m’administrèrent différentes substances en perfusion et en intramusculaire. Je découvris rapidement qu’il dépassait de moi un tuyau qui devait être relié à une sonde urinaire, puisque, régulièrement, ce tuyau s’emplissait d’un liquide jaune. Ne contrôlant plus aucune de mes fonctions motrices, je suppose que l’autre tuyau, plus large, qui sortait de mon corps devait être relié d’une façon ou d’une autre à mon anus.
Je passai plus de 24 heures ainsi, ayant perdu tout contrôle et tout tonus musculaire.
Deux fois par jour, une détenue en tenue orange faisait le tour de mon fauteuil pour changer les récipients. Je n’arrivais absolument pas à bouger, mais j’ai compris qu’il y avait au moins deux autres personnes à côté de moi, au vu du temps qu’elle passait dans la pièce. Avec les diverses substances qui m’avaient été administrées, il m’était totalement impossible d’émettre le moindre son ; par contre, je bavais presque continuellement.
Je pense que c’était le troisième jour que le médecin et son assistant revinrent.
— Il semblerait que le traitement hormonal commence à faire effet, je vois déjà quelques perles de lait sur ses mamelles.
— Emmenez-la en salle de traite numéro 8, elle remplacera le matricule 23 229 qui ne produit plus.
Toujours sur mon fauteuil roulant, je fus emmenée à travers une série de couloirs d’un blanc immaculé, où la lumière des néons m’éblouissait, jusque devant une salle où était inscrit « salle de production numéro 8 ».
Puis deux battants s’ouvriren et je fus conduite à l’intérieur d’une pièce d’environ 20 m², dans laquelle il y avait cinq installations bizarres, sur lesquelles quatre femmes attachées étaient en train de se faire traire. Je supposai que la cinquième place libre était pour moi.
En entrant, sur la gauche, il y avait un pupitre de commande avec un écran et un clavier. Le pupitre était orienté vers le mur en face de la porte. Le long de ce mur étaient alignés parallèlement cinq supports métalliques et sur quatre de ces supports étaient attachées des femmes. Elles étaient à genoux sur une sorte de support dentelé, le corps retenu par des sangles à une armature métallique. À gauche de chacune de ces personnes, il y avait un cylindre transparent d’environ 20 cm de diamètre, relié à deux tire-laits branchés sur les mamelles des prisonnières. Les cylindres étaient plus ou moins remplis d’un liquide blanc que je supposai être du lait.
— Bonjour 21 107, es-tu prêt à prendre en charge la prisonnière 25 918 ?
— C’est l’heure de la traite, je dois poser un dernier tire-lait sur celle-ci, et ensuite je peux m’occuper de ta prisonnière. Mets-la face au miroir en attendant !
Je sentis le fauteuil roulant pivoter vers la droite et l’on me plaça face à un miroir en pied d’au moins un mètre cinquante de haut. Cela faisait bientôt cinq jours que je ne m’étais pas vue dans un miroir. J’avais énormément grossi, ma poitrine était énorme et ruisselante de lait. Je ne sais pas comment ils avaient réussi à me faire prendre autant de poids en si peu de temps, mais j’étais énorme.
Je voyais en arrière-plan la femme qui s’occupait de la pauvre fille de gauche, à qui elle posait un tire-lait, en enclenchant une machine dont j’ignorais encore la fonction à ce moment-là.
Soudain, mon fauteuil se mit en mouvement et l’on avança vers le cinquième emplacement, encore libre. Comme je ne sentais pas mon corps, que je n’avais aucun contrôle sur mes muscles ni sur mes mouvements, je me suis surtout concentrée sur ce que je voyais autour de moi.
Je crois qu’au fond, mon cerveau avait déjà compris à ce moment-là ce qui était en train d’arriver et que j’ai essayé de recueillir autant d’informations que possible avant de me retrouver complètement immobilisée, comme ces pauvres filles.
Mes quatre consœurs sont toutes vêtues d’une sorte de casque d’où sortent plusieurs tuyaux, l’on ne voit que leurs regards, qui me dévisagent. En bas de chacune de leurs installations, il y a un écran de contrôle sur lequel s’affichent leurs paramètres vitaux. Ce doit être cela qu’enregistrent les différents capteurs que je vois sur leurs corps.
Il y a aussi plusieurs câbles qui partent du casque qu’elles ont sur la tête. Je suis terrifiée à l’idée de ce qu’elles doivent vivre, et depuis combien de temps elles le vivent.
Je sens qu’on m’installe sur le système métallique, qu’on me sangle.
Je suis installée à la place de droite, en entrant dans la pièce. J’ai en face de moi un petit angle depuis lequel je vois le miroir. Juste devant moi, il y a une console sur laquelle sont raccordés chacun de mes tuyaux : j’en ai un qui part de la vessie, un de l’anus et un de l’estomac.
Le système est complété par une sorte de casque dans lequel est intégré le tuyau d’intubation, qui descend jusqu’à mon estomac, d’après ce que je ressens.
Je fus soulagée de constater que l’on ne posait pas ces affreux tire-laits sur mes seins.
— Merci 24 1048, tu peux disposer, je prends la prisonnière en charge.
La gardienne qui m’avait conduite repartit avec le fauteuil roulant vide et un sac-poubelle contenant mes différents effets, sondes, cathéters divers, ainsi que mes cheveux, qui avaient été rasés avant qu’on ne me pose cet affreux casque sur le crâne.
— Nous voilà seules maintenant !
Elle devait faire à peu près 1m65. Elle avait les cheveux brun clair, taillés en carré asymétrique, un visage souriant et aimable. Elle était vêtue d’une combinaison vert bouteille où s’affichait son matricule. Elle portait aux pieds les mêmes chaussures que tout le personnel que j’avais croisé depuis mon arrivée : des sortes de rangers mi-montantes à zip.
- Je m'appelle Opale, je serai ta maman pendant tout le temps que tu passeras ici, tu seras ma petite chose, une de mes belles laitière. Comme tu l'as vu, le traitement hormonal et le gavage intensif ont eu un effet radical sur ta silhouette. Tu vas encore te transformer jusqu'à ce que nous atteignions 200 kg. Tu seras alors stabilisée et nous passerons à un mode sonde plutôt que gavage par intubation. L'ordinateur central a affecté à ta fiche la sentence suivante : suite à la tentative de rébellion lors de la manifestation du 22 mai 2021 et à ta fuite, tu as été condamné à un enfermement total ici. Cela signifie que tu appartiens désormais au centre et que même ton corps lui appartient. Tu ne sortiras jamais d'ici sous aucune forme que ce soit. Tu as été sélectionné pour partir en unité de production laitière, les quotas minimum imposé à partir de la deuxième semaine sont de 2,5 litres par jour, si tu ne les satisfait pas , tu seras rétrogradée en unité de plaisir bas de gamme. Pour l'instant je vois que tes mamelles sont bien gonflées et je sens que tu as bien envie de te faire traire. La première traite est toujours faite manuellement dans les unités 5 6, 7, 8 et 9. Je ne sais pas pourquoi elle avait pensé ça mais je n'avais absolument pas envie de me faire traire comme une grosse vache. Néanmoins il semble que mon opinion ne comptait pas vraiment et elle se mis au travail en commençant à palper mes seins, d'après la sensation que j'avais encore. Elle installa une sorte de récipient en dessous de ma poitrine et commença la traite manuelle. J'entendais le bruit du lait qui arrivait dans le récipient en plastique.
Il me sembla que cela avait duré une éternité ; éternité à la fin de laquelle elle m'annonça que je venais de produire 2,10 litres.
- C'est prometteur, mais rien d'exceptionnel, cela fait 24 heures que tu es à fond d'hormones. Ce lait ci ne sera pas utilisé pour la consommation mais les prochains le seront, il y a 5 traites par jour, celle de 6h, celle de 10h, celle de 14h, celle de 18h et celle de 22h.
- Le matin après la première traite, tu aura le droit heure de stimulation électro musculaire et encore une heure après la traite de 14h, cela permet d'éviter les nécrose et de te maintenir dans une condition physique minimum.
Ce jour-là il y eu 2 traites à la machine après cette première traite manuelle. Le tire-lait électrique ne me faisait pas vraiment mal car je ne sentais plus du tout mon corps depuis déjà plusieurs jours. Je sentais parfois de très légères sensations lorsque la traite touchait à sa fin mais c'était vraiment très léger.
Après la dernière traite, Opale s'avança vers moi et me dit :
- Sur tes deux dernières traites tu n'as produit que 220 ml, il faut que tu produise plus ! Il faut que tu te fixes comme objectif au moins 500 ml par traite. Maintenant je vais te faire un petit cadeau pour ta première nuit pour t'aider à dormir.
Elle enclencha un programme qui envoya à travers mon casque un gaz avec une petite odeur d'amande.
Je me réveillais quelques heures plus tard, impossible de dire combien de temps j'ai dormi exactement mais c'était l'heure de la première traite donc qu'il était 6h. Puis la journée se passa un peu comme un cauchemar silencieux, un huis clos sinistre pour 5 pauvres âmes. Il n'y avait presque aucun bruit dans la pièce et lorsqu'il y a un bruit un peu fort, Opale apparaissait tout de suite pour déterminer l'origine du bruit. À la première traite je n'ai fait que 200 ml de lait, les autres traites de la journée ont été similaires, sauf la dernière qui a été de 50 ml. Je vois bien qu'Opale me regarde et me juge. Avant d'éteindre la machine, après la dernière traite, elle m'avait dit :
- On dirait que tu vas bientôt finir dans un bordel pas cher de grosse vache !
J'avoue que la pensée de finir comme sextoy pour gros porc me terrifie, surtout sachant l'état physique dans lequel je suis, celui d'une vache.
Je n'ai presque pas dormi la nuit suivante, obsédée par l'idée d'arriver à produire plus, à remplir mes quotas pour échapper à une condition pire que l'actuelle.
Pendant la nuit, j'ai donné des noms a mes consœurs laitière. Avec le petit miroir que j'ai à ma disposition, j'arrive à en voir deux à gauche. J'ai nommé la première Cerise et la deuxième Pêche. J'ai utilisé Kiwi pour celle que je ne vois pas et que je n'entends jamais. Enfin il y a Figue, c'est ma seule voisine et elle est à ma droite. Je ne la vois jamais car nos minerves nous empêche de voir sur les côtés et nous bloque totalement la tête. Par contre je peux voir Pêche et Cerise par le miroir. Je sens l'odeur de Figue et j'entends sa respiration, très souvent. Je pense qu'elle n'est pas totalement étanche de partout et je sens ses excréments et ses flatulences. Au milieu de cette immobilité, de ce silence, ces odeurs sont des choses qui m'apportent le plus de réconfort, bizarrement. En dehors des traite et des séances d'électro musculation, ma vie ne se résume plus maintenant qu'à des tuyaux qui se remplissent et d'autres qui se vident. Cette désagréable impression d'être l'intermédiaire entre plusieurs machines qui se fiche totalement de vous. Le temps passe lentement et de manière totalement inhumaine et mécanique. Tous les jours, à chaque traite et à chaque bruit, il y a Opale qui arrive avec son joli sourire et son air affreux de surveillante de la laiterie.
De toute c'est de loin Pêche qui est la plus agitée et qui essaie sans cesse de communiquer. Je l'aime bien ; nos regards se croisent une bonne partie de la journée. J'aimerais tant pouvoir parler avec elle et savoir qui elle était avant de d'arriver ici.
Je crois que ça faisait bien une vingtaine de jours que j'étais là, lorsqu'il a été décidé d'arrêter le traitement qui me maintenait dans cette perte de contrôle de mon corps.
La première journée a été très étrange car j'ai commencé à ressentir certaines sensations par petites vagues désordonnées. Dès le lendemain, la sensibilité est revenue, décuplée. Je l'ai senti dès la première traite qui a été douloureuse comme elle ne l'avait jamais été. Puis j'ai retrouvé les sensations de mon anus et de ma vessie. Je sentais les fluides sortir de mon corps de manière totalement incontrôlée. J'ai ce sentiment bizarre de me vider et d'être ensuite remplis par cette affreux système de gavage.
J'ai toujours cette désagréable impression de n'être qu'une pièce d'un rouage au milieu d'une tuyauterie malsaine et perverse.
Puis il y eu le jour de Pêche. Pêche et moi, nous entendions bien enfin je le suppose car nous échangions, pendant des heures, des regards afin d'essayer de nous comprendre et de communiquer. Je vois dans son regard beaucoup d'amour et de tendresse mais aussi du désespoir . J'aime bien Figue, elle apporte une certaine forme de rythme à ma vie et aussi une distraction olfactive assez régulière, mais c'est avec Pêche que j'ai le plus d'accointance. Hors ce jour-là, Pêche s'était réveillée assez agitée et elle avait commencé à se débattre alors qu'Opale était venu pour la première traite. Opale lui avait dit de rester sage sinon elle deviendrait un légume. Cette phrase a résonné en moi pendant des heures jusqu'à ce que Pêche qui se débattait, pousse un grognement plus fort que les autres.
Opale est entrée dans la pièce, toujours avec son petit sourire mais cette fois un peu plus sarcastique. Elle a branché un câble au casque de Pêche puis elle est allé à l'ordinateur qui est sur la console. Elle y a tapé quelque chose. Ensuite il y a eu un très léger grésillement électrique. J'ai entendu des petits râles étouffés qui venait de Pêche. Après 2 minutes, Opale a annoncé que le programme était terminé et qu'il y avait un légume dans la pièce.
- Ne crois pas que je n'avais pas vu vos petits regards, je savais bien qu'un jour l'une de vous deux y aurait le droit. Maintenant il te reste encore une vie entière pour te faire de nouvelles amies. Sur cette phrase narquoise, elle sortit et nous laissa ainsi jusqu'à la traite suivante. Dans la journée, j'ai essayé de communiquer avec Pêche, mais elle ne regardait plus rien, elle avait le regard dans le vide. J'ai mis plus d'une journée à comprendre que la personne avec qui j'avais communiqué pendant plusieurs mois n'existait plus, intellectuellement parlant. J'étais de plus en plus obsédée par la quantité de lait que j'arrivais à produire. J'avais un record personnel de 3 à 5 litres de lait par jour. La seule chose intéressante et glorifiante à faire, était de produire encore plus de lait alors je me suis accroché à cela. J'ai essayé de devenir la meilleure, la plus productive des femmes/vaches de la laiterie. Opale m'avait dit que le record absolu était 4,6 litres en une journée mais que la productrice était morte d'épuisement quelques jours après.
Un jour, Opale nous a présenté une petite jeune qui s'appelait Calcaire et, pendant plusieurs jours, elle a assisté Opale afin d'apprendre les gestes techniques et de tout savoir sur nos dossiers : nos manies et nos petits secrets.
Les jours continuèrent à passer. Ils étaient longs et monotones. Seulement ponctués par l'apprentissage de Calcaire. J'avais une production journalière de plus de 3 l et je le prenais comme un réel défi de maintenir ce niveau de production. Puis il eu le jour de Figue. Depuis quelques jours, Figue ne produisait presque plus rien : moins d'un litre par jour. Elle n'était plus aussi régulière dans son transit et dans sa respiration. Opale expliqua à Calcaire qu'elle serait transférée mais qu'un lavage cérébral avait été demandé avant. Je suppose que elles ont branché un câble sur son casque, sont allées, toutes deux, derrière le pupitre et ont tapé quelque chose sur le clavier. J'entendis un petit cri étouffé de la part de Figue puis vint un affreux grésillement électrique qui durera 5 minutes. Pendant ce temps-là, j'entendais cette pauvre fille gémir. A la fin, j'entendis Figue se dégonfler comme un ballon de baudruche, en faite, je devais comprendre plus tard qu'ils venaient de la déséquiper et la dépression d'air dans la tuyauterie avait provoqué ce bruit de dégonflement.
Deux heures plus tard, une nouvelle pensionnaire fit son apparition, elle était toute équipée et installée sur un fauteuil roulant. Elle semblait avoir subi un traitement psychologique très perturbant car elle n'était déjà plus en capacité de nous regarder ou d'avoir une quelconque lueur dans les yeux.
Calcaire l'installa à la place de Figue et lui dit :
- J'espère, numéro 21 107, que tu ne verras pas d'objection à ce que je prenne maintenant le nom d'Opale !
11 vues
2 aime
Elle lui avait fait comprendre à l'avance que dès quand elle lui ouvrira la porte qu'il devra s'asseoir juste de son jean vêtu , torse nu dans le fauteuil qu'elle avait placé au bon endroit de la pièce . C'est elle la dévouée, lui le mâle viril avec des bons traits de dominant mais cela ne l'a jamais empêchée d'être la femme entreprenante qu'elle était depuis toujours . Il avait très vite compris que elle était nullement souminatrice , ni brat ou une soumise . Plutôt provocatrice mais elle l'assume, ce côté sombre en elle . Tous les deux le savent très bien et sont conscients de ce qui est ancré en eux, nul besoin de codes. Fallait juste la laisser respirer à sa guise et il savait qu'il n'allait pas le regretter pendant leurs rencontres. Et elle était sûre qu' avec lui elle pouvait simplement planifier leurs rencontres comme elle le souhaitait. Il adorait que tout geste planifié était surtout pour le combler à lui. Pour elle , c'était sa façon de lui montrer son dévouement et juste le pur bonheur recherché. C'etait suffisant pour les rendre heureux à deux . Elle aimait le voir assis, pieds nus , torse nu , confortablement dans ce fauteuil vintage avec son jean, boutons déjà ouverts , tout cela pour lui faciliter ses tâches à elle... l'odeur du cuir les excite et ça sera à elle de lui enlever sa ceinture du jean , doucement pour lui tendre ses fesses bien rondes et bombées. Lécher sa ceinture à lui était également dans son programme à elle ... Nul besoin d'ordonner ou demander de s'exécuter , elle savait exactement ce qu'il y avait à faire . Son regard à lui , c'était suffisant pour elle ... ( to be continued)
317 vues
8 aime
Le matin, mon maître m’avait contacté afin de me donner un ordre, lequel je devais exécuter sans poser de question et dont je devais lui faire parvenir preuve d’avoir exécuter. Donc, je me suis douchée totalement, à fond, me suis fait jolie, épilée, crémée, vêtue d’une jupe un brin plus haut des genoux, sans petite culotte, avec un haut sans manche, ni soutien-gorge. Je portai des sandales à talon haut, mais pas trop haut car je devais être confortable.
La peur, l’excitation se confondent alors que je n’ai aucun moyen de savoir ce qui se déroulera. Assise sur un banc donnant sur le fleuve au centre-ville, avec mon équipement de photographie près de moi, je ferme les yeux et me détend tout en écoutant les divers sons qui me parviennent, dont celui des vagues venant frapper la coque d’énormes navires marchands. Le quai du port était calme à cette heure tardive.
À un moment, je sens une main ferme sur mon épaule droite, je veux me retourner, mais une voix me murmure à l’oreille, m’ordonne de ne pas me retourner et de garder les yeux fermés. Je m’exécute, mais m’inquiètes de la mission que m’avais donné mon Maître. Le souffle chaud près de mon cou me fait frissonner et je m’en mords la lèvre inférieure du côté droit
Mon cœur bat la chamade. Cette main ferme et brûlante suscite autant d’excitation que de peur. Mes sens s’aiguisent de plus en plus alors qu’un léger parfum se mêle à ce petit vent, un parfum, un arôme qui enivre et je devine dès lors que tout cela n’est pas un hasard. Abordée pour la première fois, première rencontre de proximité depuis que je m’étais engagée à lui appartenir, j’aurais voulu le voir. Il demeure silencieux, je peux entendre les oiseaux, des gens qui parlent au loin, les clapotis dans l’eau, mais un profond silence autour, comme si je me retrouvais dans une bulle isolée du reste du monde.
Mes mains déposées à présent, de chaque côté de mon corps en guise d’acceptation de la place qui me revenait, soulignant mon profond respect et mon ouverture sincère. Le moment était venu de prouver qu’il n’avait pas perdu son temps à m’éduquer.
Mon corps frémis comme si j’avais froid, mais au fond de tout mon être je brûle de curiosité mêlée à la peur de l’inconnu qui s’amplifie et je deviens alors de plus en plus désireuse de le sentir me posséder. J’en oublie presque le lieu où public où je suis assise.
Ce silence m’est pénible. L’attente encore plus. Je me sens observée, examinée.
On laisse mon épaule tout en relâchant la fermeté, les doigts effleurant maintenant mon frêle cou et sans le vouloir, je courbe l’échine à cette douceur suite au frisson qui me traverse la colonne, tout en me mordillant la lèvre inférieure une fois de plus.
Je peux sentir sa présence tout près de moi…il est assis, là, à ma gauche, très près moi. C’est à ce moment que je réalise qu’il n’est pas seul. Je sens cette présence derrière moi.
Je ne me trompe pas, Des mains viennent se poser à la base de ma tête, sous le menton, puis on le relève de manière à ce que mon nez pointe vers le haut, que je me tienne droite.
Ces mêmes mains qui perfectionnaient le positionnement de ma tête en s’assurant du bon maintien, se permettent à présent de sceller mon appartenance en décorant mon cou d’un collier ras la peau, bien ajusté.
L’homme à côté de moi glisse sa main droite sur mon genou gauche, puis remonte vers mon entre cuisse. Je ravale et sursaute et me ressaisi immédiatement, il retire sa main et me chuchote au creux de l’oreille :
« Tu es certaine que c’est ce que tu veux? Prête à être une soumise déférente? »
Un doigt sur mes lèvres alors que j’allais répondre, il joint le geste à la parole, m’invitant à me relever.
« Si tu es d’accord, vient prendre place, à cheval sur ma cuisse droite, tout en restant dos à moi. Nous allons débuter une part de ton éducation, afin que je puisse t’offrir un jour »
À ces mots je suis resté de glace et je sentais la peur m’envahir totalement, suivi par le goût de ressentir et de vivre cette expérience avec le sourire, pour mon maître.
Je me tenais debout, dos à lui, puis en me descendant pour prendre place sur sa cuisse, je sens une main qui me guide tout en prenant soin de garder la jupe relevée légèrement et alors que je m’assieds, un toucher à mon anus, chaud et doux, puis en m’asseyant, s’enfonce un plug anal, et une vibration se fît aussitôt ressentir.
Je ne saurais exprimer cette sensation qui malgré l’inconfort me donnait envie de me toucher, de me caresser…mais je n’en fis rien, je résistai, ayant des chaleurs qui me donnait des sueurs froides par moment. Il prit ma main, puis me fît toucher un léger boitier, puis me fit presser et c’est à ce moment que la vibration s’est intensifié, me laissant échappé un cri étouffé, ne voulant pas être remarquée. Il venait de m’informer du contrôle, de l’emprise qu’il avait sur moi, sur les sensations que j’allais ressentir. Je ne puis que m’incliner face à autant d’attention de sa part.
Une personne me prend une main, puis me permet de me lever. On m’invite à ouvrir les yeux lentement. Lorsque j’ouvre les yeux, personne devant moi, ni à côté. On m’ordonne de marcher sans me retourner, jusqu’à ce que l’on soit à l’intérieur d’un stationnement, puis on me saisit par un bras de manière abrupte, on me fait pivoter sur moi-même quelques tours, puis on me on me bande les yeux, aucune pénétration de clarté, le noir total.
J’entends une portière s’ouvrir, on me guide pour m’asseoir, puis on m’installe des Sangles à chacune de mes cuisses, des menottes aux poignets. On tire mes bras vers le bas, afin de pouvoir lier le crochet des menottes à l’anneau des sangles aux cuisses, empêchant tout mouvements ou envie de toucher ma chatte ou ma poitrine. De temps à autre, j’entends un déclic, comme le son que fait ma caméra lorsque je p rends des photographies, mais je ne m’y arrête pas et n’en fait rien.
On m’invite ensuite à entrer dans le véhicule, et de rester à genoux, bien droite, menton relevé et jambes écartées. Je m’exécute sans contester, malgré que le lourd silence me fasse craindre le pire. Mais je me rappelle la confiance entre mon Maître et moi qui existe, Maître que j’ai choisi et accepté de servir, à qui je désire être totalement dévouée.
Alors que l’on se déplace, personne ne parle, que des sons qui me sont inconnus, lesquels piquent ma curiosité. De temps à autre, je ressens la vibration qui attise les parois de mon anus, mais aussi qui excite ma chatte.
Cette peur de l’inconnu vient surtout alimenter ma curiosité, mon envie de ressentir et connaître. Je ne suis pas masochiste, ne cherche pas la douleur, mais en même temps je suis forcé d’admettre qu’un pincement, une claque, un coup de fouet, cela attise.
Pour l’instant, j’aimerais entendre une voix rassurante, mais rien. Puis après ce qui me parue une éternité, une main masculine se pose sur moi, une voix murmure doucement. Je peux sentir deux présences masculines en cet instant, un derrière moi, puis l’autre devant. J’aimerais pouvoir toucher.
« Détends-toi! Que du plaisir! Tout ira bien.
Apprécie car les choses ne seront pas toujours ainsi…les attentes seront beaucoup plus élevés pour que je puisse t’offrir fièrement…
Pour l’instant, ce n’est que le début de ton éducation …on test la marchandise aujourd’hui! »
Puis alors que cette main ouvre mon chemisier sans délicatesse, puis prend possession de ma poitrine à deux mains pour en mordre les mamelons avant de les sucer ardemment ce qui m’amenait à gémir à la douleur, une douleur qui fait monter l’excitation en moi et qui devenait mon enfer, ne pouvant me toucher…
En même temps, l’homme derrière moi écarte encore un peu plus mes jambes, Sa main glisse le long de mon entre cuisse. Ma chatte est en chaleur et ne demande qu’à être baiser, mordue et se fait invitante.
L’homme se saisit de mes fesses les écartes. les claques et cela attise encore plus l’envie qu’on me culbute et d’avoir une bite en moi. Mes fesses sont sensibles, mais cela ne fait que me donner encore plus envie de la suite.
On m’ordonne de prendre la position expose, sans les bras au derrière la tête, on m’écarte encore plus les cuisses, puis je sens maintenant cette main sous moi, qui avait effleuré mon anus et ma chatte, alors que je suis retenue derrière sous les cuisses, sentant une queue bien ferme contre moi, sur laquelle je cherche à me trémousser alors qu’on pénètre mon intimité d’un doigt, deux doigts, puis qu’on se met à me branler vigoureusement le clitoris afin de libérer ce nectar qui coule de mon antre en chaleur. J’accueille fièrement ces doigts dans mon intimité dilaté, s’offrant dignement à mon maître pour son bon plaisir, qui en profite pour faire glisser cette mouille jusqu’à mes fesses qui retenait avec peine le plug inséré.
Heureusement, mon Maître le retire avant de poursuivre la torture pendant qu’on continue à se servir de ma chatte, en lui enfonçant un gode suivant des mouvements de vas et vient profond et rapide, m’arrachant des cris, étouffés, par une main sur ma bouche.
Mon maître, sur qui je pose ma confiance pour ne pas tomber, encercle mon cul qui semble s’ouvrir à l’excitation d’un de ses doigts recouverts d’un lubrifiant aux effets chaleureux, doigt qu’il s’amuse à tourner autour de mon anus jusqu’à ce que trois doigts glissent tout en douceur dans mon intérieur, continuant de titiller le contour de ma paroi anale qui se dilate rapidement, permettant maintenant de s’insérer de plus en plus profondément et avec plus gros.
Mon corps tout entier cesse de combattre, se laisse aller, alors que ma chatte encaisse le gode et que mon anus se dilate d’un douloureux plaisir, sensation inexplicable, alors que mes fesses elles, se font rougir par le fouet
Soudainement, le véhicule s’arrête, puis on me couvre de je ne sais quoi, san doute un manteau, une cape, car je suis à nue ou presque, je marche à l’aveugle soutenue de chaque côté, puis j’entends une clé qui s’insère et une porte qui s’ouvre. On me pousse à l’intérieur, puis on m’amène jusqu’à un lit et m’ordonne de ne pas bouger, d’attendre qu’on vienne s’occuper de moi.
Le noir total, le silence, mon corps frémis encore…ce n’est pas assez, mais trop à la fois. Je me sens fatiguée, mais voulais encore ressentir, me sentir en vie à nouveau. Quelques instants plus tard, j’entends une voix féminine s’adressant à moi toute en douceur…
Je suis déçue de n’avoir pu offrir plus encore à mon Maître, mais ce peu me donne envie d’être la soumise qu’il désire que je sois. J’ai vu sa bonté, mais aussi son pouvoir que je respecte.
La jeune femme, fait couler l’eau dans la salle de bain, puis vient me rejoindre afin de m’amener dans la salle de bain, retirer le peu de vêtements que je porte encore mais qui son souillés puis m’aide à entrer sous la douche, tout en s’y invitant aussi. Elle retire le bandeau sur mes yeux, me demandant de garder les yeux fermés encore un moment, puis se mit à caresser tout mon corps à l’aide d’une éponge bien savonneuse, s’attardant à ma chatte et mon cul. Sa douceur venait apaiser et rendre un équilibre à mon corps qui venait de subir une panoplie de sensations, de douleurs, me laissant épuisée et avec l’impression de ne pas avoir fait mon devoir.
Des vêtements propres et distingués sont déposés sur le lit, et la jeune femme aide à me vêtir et me faire belle pour aller prendre un repas avec mon maître et autres participants à cette première rencontre afin qu’ils puissent me donner leurs impressions, mais aussi pour me faire me regarder sur les bouts de films pris avec mon appareil photo, ainsi que les photos prises.
Le but était de me mettre face à moi-même, que je vois et réalise ce que j’étais. Leurs impressions m’importent, car je veux être celle qui servira son maître avec honneur et qui ne veut pas qu’elle n’est rien. Alors, elle veut apprendre et retenir les leçons afin de s’appliquer à l’avenir.
Même si je n’avais porté aucune bite à ma bouche, malgré l’envie que j’en avais, même si je n’ai pu sentir une bite entre mes cuisses, cela était d’autant plus une torture, car je voulais cela et on me l’a refusé volontairement.
Aphrodite, dicte M
352 vues
15 aime
« C’était il y a trois ans déjà… Que le temps passe bien vite … ! » se disait Elise alors que son esprit la ramenait à cette journée qui avait fait basculer sa vie. Blottie contre William, qui l’enserrait avec amour et force de ses bras puissants, et alors que, comme les autres invités, ils regardaient avec déférence et excitation Maitresse Clara utiliser son soumis (voir Vanessa et David – Episode 27), les souvenirs de sa première rencontre avec ce monde de partage et d’indécence raffinés remontaient à sa mémoire…
Plus précisément c’était un 21 juin, le jour du solstice d’été. Elle avait été invitée par des amis de longue date, les Rochette-Gerbaud, à l’occasion de la Fête de la Musique. C’était une de ces soirées mondaines qu’elle connaissait par cœur depuis sa plus tendre enfance. Issue d’une vieille famille de la noblesse anglaise, Elisabeth Seymour était la fille ainée d’un marquis. Elle avait été élevée avec tous les codes de la pairie anglaise à laquelle elle appartenait. Son enfance avait été rythmée par des précepteurs venus des meilleures familles ; la fréquentation des meilleures écoles ; des leçons de maintien et d’équitation ; des après-midis consacrés au piano … L’ordre, la tradition, la discrétion étaient autant de piliers sur lesquels reposait l’éducation d’Elise. Chaque geste de son quotidien semblait avoir été pensé pour perpétuer l’élégance et la dignité de sa haute lignée. On lui avait appris à répondre avec justesse. A se mouvoir avec grâce lors des bals. A converser tout en finesse et en retenue. Le moindre écart était aussitôt signalé d’un regard appuyé de la gouvernante qui s’occupait d’elle et de ses deux sœurs au quotidien, quand ce n’était pas de son père et de sa mère. Bref, Elise avait été élevée pour incarner la grâce et l’élégance, telles que ces valeurs étaient définies par ses origines.
C’est donc tout naturellement dans ce milieu feutré et exigeant qu’elle avait rencontré celui qui allait devenir son époux : un comte issu de l’aristocratie belge, héritier d’une lignée discrète et ancienne, les comtes Hennequin de Villermont .. Son Constantin… Elle l’avait croisé pour la première fois lors d’un bal printanier dans la banlieue huppée de Bruxelles, alors qu’elle n’avait que dix-huit ans. Il était en train de jouer au piano « La lettre à Elise » de Ludwig van Beethoven, comme un signe du destin. Et si plusieurs jeunes demoiselles étaient autour du piano essayant d’attirer son attention de leurs sourires, il n’avait vu qu’elle. Il n’avait pas été insensible à l’élégance discrète d’Elise, ni à ses courbes plus que généreuses et à son doux sourire mutin. Il lui avait fait dès lors une cour assidue. Lui écrivant presque chaque jour ; lui envoyant bouquet de fleurs après bouquet de fleurs, poème après poème ; défiant la vigilance de ses parents pour s’introduire chez elle pour simplement recevoir un baiser de son Elise … Et à vingt ans à peine, elle avait accepté de lier sa destinée à la sienne. Ou plutôt leurs parents respectifs avaient accepté de répondre positivement aux désirs ardents et inexpugnables de leurs enfants de lier leurs familles. Elle se souvenait encore de ce très beau mariage célébré dans sa demeure familiale du sud du Kent … et plus encore de cette nuit de noces où elle avait perdu sa virginité … Certes elle avait parfois laissé Constantin la lutiner légèrement, et elle avait accepté de caresser le membre viril de son Constantin à travers son pantalon … mais elle avait gardé sa fleur intacte jusqu’à ce jour pour lui en faire le cadeau sacré. Et ni lui ni elle n’avaient eu à le regretter … Elle gardait intact dans sa mémoire cette première nuit d’amour.
Ensemble, ils avaient eu très vite trois enfants. Ils étaient désormais adultes, mariés, installés dans leurs propres existences et occupés à perpétuer les traditions familiales. Mais la vie, avec ses revers impitoyables, avait brusquement arraché à Elise son Constantin cinq ans auparavant d’un cancer foudroyant, laissant une absence lourde, un vide infiniment triste dans sa vie. Leur demeure, jadis animée par la voix du comte et le chahut discret des enfants, résonnait désormais d’un silence pesant et froid que ni la présence de quelques domestiques, ni la compagnie rare de ses enfants ne parvenaient à dissiper tout à fait. Elise avait passé plus d’un an à accuser le choc. Au-delà du deuil lui-même, elle n’arrivait pas à reprendre le dessus. Ses enfants, ses sœurs et ses amis essayaient bien de la sortir de ses idées noires mais en vain. Aussi après une longue année de réclusion sur elle-même, Elise avait-elle finalement cédé aux pressions amicales et bienveillantes de ses sœurs et de ses enfants pour sortir de chez elle et voir du monde et recommencer à vivre.
Ce soir-là donc, la fête battait son plein. Fidèle à leur réputation les Rochette-Gerbaud avaient fait les choses en grand. Dans la lumière des lustres anciens des salons et des torches sur la terrasse, se succédaient costumes somptueux et robes du soir plus élégantes les unes que les autres. Les invités, tous issus de familles issues de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, affichaient cette aisance propre à celles et ceux qui n’ont jamais eu à douter de leur place dans le monde : baronnes à l’esprit vif, notaires compassés, héritières en quête d’amusement discret, et quelques jeunes gens à la beauté fraîche, récemment revenus de séjours d’études à l’étranger. Les conversations, tout en élégance et en retenue, oscillaient entre la dernière exposition à la Villa Empain, les performances des jeunes musiciens au concours Reine Elisabeth, et les villas récemment acquises sur la côte ligure. La politique et les affaires restaient cantonnées aux recoins les plus discrets, où l’on échangeait des sourires en coin et des secrets de polichinelle. Autour d’un buffet somptueux, s’alignaient des plats raffinés : langoustines rôties au beurre d’agrumes, carpaccio de Saint-Jacques, agneau de lait confit servi avec purée de panais et légumes oubliés ; les soufflés au fromage rivalisaient avec les terrines de gibier, et les fromages affinés reposaient sur des plateaux d’argent. Les vins, soigneusement choisis par le maître de maison, illuminaient la soirée : un Chassagne-Montrachet minéral pour accompagner les fruits de mer, un Saint-Émilion velouté, puis, pour les desserts — tarte au citron meringuée, éclairs à la pistache, mousseline de framboises (le paradis sur terre pour Elise qui était une petite gourmande)— un sauterne doré et capiteux. Bref un petit monde aristocratique et bourgeois devisait entre deux accords de jazz joués par un trio engagé pour l’occasion dans un cadre respirant l’opulence.
Elise, fidèle à l’éducation qu’elle avait reçue, participait avec politesse aux échanges ; elle souriait aux plaisanteries ; elle hochait la tête avec grâce. Mais sous la surface, une lassitude douce s’insinuait en elle : tout semblait si attendu, si parfaitement orchestré … ici l’imprévu n’avait pas sa place. Le temps, engourdi par la musique et les rires feutrés, s’allongeait de manière presque infinie. Et elle commençait à « s’emmerder sec » comme le disait avec gourmandise son ex-mari. Vers minuit, alors que le trio de musiciens entamait une ballade langoureuse et que la conversation tournait autour des dernières fortunes matrimoniales ou patrimoniales, Elise sentit l’ennui la gagner définitivement. Elle ressentait un immense besoin de s’échapper. Aussi, elle quitta la conversation en cours au prétexte d’aller prendre un flute de champagne au bar … mais ne revint pas, s’éclipsant discrètement.
Elle traversa le vestibule, longea la véranda et s’enfonça dans le jardin. Elle était avide d’air frais et de solitude. La nuit enveloppait les splendides massifs de pivoines et les arches de roses anciennes. Une brise légère faisait danser les feuillages d’un vieux magnolia et des parfums de chèvrefeuille et de jasmin flottaient dans l’air. Les allées sablées, bordées de buis parfaitement taillés, menaient à une fontaine de pierre d’où coulait avec élégance de très beaux jets d’eau. Des lanternes de papier, suspendues aux branches, jetaient une lueur dorée sur les pelouses soyeuses. Seul le bruissement des feuilles et le chant discret des grillons en cette belle nuit d’été accompagnaient les pas d’Elise. Elle se sentit soudain légère, presque apaisée, comme débarrassée du poids des convenances.
Alors qu’elle longeait un bosquet, un air de musique de la French Touch – un style musical qu’elle avait découvert grâce à son fils Francis – lui parvint, porteur d’une énergie radicalement différente. Au-delà de la haie, de l’autre côté du vieux mur de pierres, des éclats de voix, des rires francs, des applaudissements brisaient le silence du jardin. Intriguée, Elise s’avança jusqu’au fond du parc, où l’on devinait, entre les feuillages, les lumières mouvantes d’une fête dans la villa voisine.
Ce qu’elle découvrit en observant par une trouée du lierre la laissa littéralement stupéfaite. Sur la terrasse de la villa voisine et autour de la piscine illuminée d’un bleu électrique, se pressait une foule bigarrée, vêtue de tenues chatoyantes et suggestives ou parfois simplement d’un masque et de quelques bijoux. Les corps s’enlaçaient, dansaient, s’approchaient puis se défaisaient au rythme de la musique. Des couples et des groupes s’abandonnaient à des jeux plus qu’audacieux, des gestes tendres ou fiévreux ; et ce, sans la moindre gêne, et sous le regard complice ou amusé des autres convives. La fête vibrait d’un hédonisme effréné. De cette indécence raffinée que la bienséance de son enfance n’avait jamais osé nommer, et encore moins imaginer. Bref, il y avait une soirée libertine chez les voisins.
Elise resta figée, le souffle suspendu. Elle était incapable de détourner ses yeux. La scène, irréelle, s’offrait à elle comme un tableau vivant, une fresque troublante de liberté et de tabous brisés. Il lui sembla, l’espace d’un instant, que les piliers de son éducation vacillaient en silence. Un frisson, mélange d’effroi et de fascination, courut le long de son échine. Son cœur battait plus vite. Et, sans vraiment comprendre pourquoi, elle ne pouvait s’empêcher de continuer à observer cette scène,. Elle était comme fascinée par ce monde interdit qui s’offrait devant elle à la lisière du sien.
Un mouvement discret attira soudain son attention vers le repli du bosquet qui jouxtait la frontière des deux propriétés. Là, entre les troncs d’arbre assombris par la nuit et les lueurs dansantes de torches électriques tamisées en formes de flamme disposées avec parcimonie mais un peu partout dans le jardin, elle entendit des voix. Un peu plus que des murmures. Sous la lumière de la lune, elle distingua subrepticement des ombres. Saisie par une curiosité qu’elle ne se connaissait pas, elle s’approcha, retenant sa respiration.
Ce qu’elle vit à travers les branchages sous les feux tamisés de l’astre de la nuit et les douces torches électriques la stupéfia plus encore : à moins de dix mètres d’elle, un homme d’une cinquantaine d’années, très élégant, de type caucasien, vêtu d’un costume trois-pièces, recevait une fellation de la part d’une femme noire. Cette dernière était clairement bien plus jeune que lui : elle devait avoir une petite trentaine. Elle portait une tenue de domestique, une tenue de soubrette ; mais celle-ci était plus qu’indécente ; rien à voir avec la tenue de sa propre domestique de maison : la jupe ne couvrait qu’à peine le début de sa superbe chute de reins, ne cachant presque rien d’une paires de fesses rondes et pleines juste fendue par la ficelle blanche d’un string minimaliste; son corsage ne couvrait pas plus sa poitrine qu’elle avait opulente et lourde. Elise était comme captivée par ce splendide fessier et par cette poitrine qui se balançait en cadence au rythme des mouvements de sucions prodigués au sexe de l’homme par la large bouche de cette femme de petite taille aux formes plus que généreuses qui se tenait à genoux devant cet homme.
Élise sentit ses joues s’embraser. Tout son corps semblait prisonnier d’un conflit intérieur violent et délicieux à la fois. Sa respiration devint haletante, irrégulière. Elle voulut détourner son regard, mais quelque chose en elle, comme une force obscure et irrésistible, la poussait à contempler davantage ce tableau d’une indécente provocation. Sa gorge était sèche. Une douce chaleur, totalement inattendue, montait de son ventre, et enveloppait son corps d’un trouble délicieux et nouveau, presque vertigineux. Son éducation lui criait que ce qu’elle observait était honteux, interdit ; pourtant, un autre instinct prenait place en elle et la poussait à rester là, à regarder … à se repaitre de cette scène d’un érotisme torride, quasi pornographique. Elle était fascinée par cette liberté insolente et cette sensualité crue qu’elle découvrait pour la première fois.
« Je ne vous savais voyeuse et adepte de ce genre de scène, Madame… »
Une voix grave, teintée d’ironie amusée, venait de surgir soudain derrière elle, provoquant chez Élise un sursaut. Son cœur bondit. Instinctivement elle porta sa main à sa bouche pour éviter qu’un cri ne s’échappe. Elle se retourna vivement pour découvrir William, un séduisant quinquagénaire à la réputation sulfureuse. Il l'observait, un sourire ambigu aux lèvres. À son bras, une femme l’accompagnait. Superbe et déroutante. Elle semblait tout droit sortie d’un rêve décadent. Ou d’un fantasme luxueux. Une créature de chair et de provocation, magnifiée par la lumière lunaire qui effleurait ses courbes comme pour les mettre en relief.
Oksana. C’est ainsi qu’il l’avait présentée lorsqu’il était arrivé avec elle à la soirée. Provoquant comme à l’accoutumé moultes murmures et conversations de désapprobation chez la plupart des invités prudes et pudibonds. Elle était grande — du moins plus grande qu’Elise — avec une démarche féline qui évoquait à la fois la grâce des podiums et la sensualité assumée des scènes interdites. Sa silhouette était spectaculaire. Presque irréelle dans sa perfection provocante. Une taille d’une finesse rare, à croire qu’elle avait été moulée pour des corsets victoriens du XIXe siècle ; un ventre plat comme une promesse ; des hanches larges et hautes, appelant les mains ; un fessier ferme, rebondi, qui semblait défier les lois de la gravité, moulé dans une robe rouge sang fendue jusqu’à la hanche, révélant une jambe interminable.
Et que dire de sa poitrine… monumentale. Deux seins pleins, ronds, hauts perchés. Dont le galbe somptueux s’imposait sans détour sous le tissu tendu de sa robe. Ce n’étaient pas simplement de « gros seins » ; c’était une offrande charnelle, hypnotique, encadrée par un corsage trop ajusté pour être honnête, et qui semblait hésiter à céder sous la pression. Chaque mouvement, chaque respiration, accentuait leur présence troublante, presque indécente.
Ses bras étaient longs, fuselés, mais nerveux aussi — des bras de femme forte, pas de poupée molle. Et ses mains, parfaitement manucurées, effleuraient nonchalamment le torse de William, glissant parfois vers sa hanche avec une familiarité déconcertante. Des mains sûres d’elles, expertes peut-être.
Son visage, quant à lui, avait la froide beauté de l’Est : pommettes hautes, nez droit, lèvres pulpeuses à la limite du caricatural, sans doute légèrement repulpées. Ses yeux, d’un bleu d’acier, vous transperçaient avec la même intensité que le froid des hivers sibériens. Elle n’était pas belle au sens classique — elle était spectaculaire. D’une beauté construite, assumée, presque agressive dans sa franchise.
A son cou un collier d’acier d’où pendait un anneau du même métal.
Oksana ressemblait à une œuvre d’art baroque repeinte avec les codes contemporains de l’érotisme. Le genre de femme qu’on désire d’abord avec les yeux, puis avec les tripes. Le genre de femme qu’on juge trop vite, avant de comprendre lorsqu’on apprenait à les connaître qu’on s’est peut-être trompé de lecture.
Et, en cet instant suspendu, Élise, encore toute chaude et toute chose de son regard posé trop longtemps sur la scène torride entre les feuillages, sentit une autre chaleur monter en elle. Celle d’une gêne trouble. D’une comparaison muette. Mais aussi d’un désir qu’elle n’aurait jamais osé nommer.
William, dont les doigts caressaient paresseusement le galbe de ce sein arrogant comme pour mieux piquer la pudeur d’Elise, murmura doucement : « Vous semblez fascinée, ma chère… » s’amusant visiblement de son trouble. Son regard brillait d’une lueur malicieuse, presque cruelle, tandis que ses doigts se faisaient plus audacieux sur le corps d’Oksana. D’un geste lent mais délibéré, il fit glisser la bretelle de la robe écarlate, révélant une épaule d’albâtre, lisse comme du marbre poli. Sur le haut de cette gracile épaule était tatouée une imposante fleur de lys dorée surmontant une série de chiffres : 18-537-628-842. Ce tatouage fascina et interrogea Elise. Quel pouvait bien être sa signification ? Ce jour-là elle n’en avait aucune idée. Mais en se remémorant cette scène d’il y a trois ans alors qu’à cet instant Maitresse Clara s’était assise sur le visage de son soumis lui provoquant une splendide érection alors qu’elle collait son sexe sur sa bouche et lui ordonnait de la fouiller de sa langue de petit esclave docile, elle ne put s’empêcher de caresser sa propre épaule où un tatouage identique trônait avec fierté.
Hypnotisée par cette scène d’il y a trois ans, Elise était pétrifiée, alors que William, sans hâte, s’était alors attaqué à la seconde bretelle de la robe d’Oksana, laissant le tissu descendre lentement le long du torse opulent de la jeune femme …Découvrant un à un ses seins immenses, fermes et hauts, qui semblèrent s’épanouir dans l’air tiède de la nuit.
Élise ne bougeait pas. Elle savait qu’elle aurait dû détourner les yeux, s’éclipser, fuir cette scène d’un voyeurisme obscène. Mais elle en était incapable. Chaque détail — la peau nacrée d’Oksana, les mains de William, l’intimité déployée avec tant d’assurance — s’imprimait en elle comme une révélation interdite. Son souffle était court. Son cœur cognait. Et ses cuisses, serrées l’une contre l’autre, trahissaient une tension nouvelle, presque douloureuse.
« Je dois dire que je ne vous imaginais pas si... réceptive, ma chère Élise … » murmura William sans la quitter des yeux.
Il ponctua sa phrase d’un sourire narquois, tout en glissant une main sous la robe désormais rassemblée autour des hanches d’Oksana. Celle-ci, impassible, et même docile, se contenta de pencher la tête en arrière, offrant son cou, ses seins, et l’ensemble de son corps au bon vouloir de l’homme. Ses tétons, dressés et larges, semblaient appeler les lèvres de William, qui s’en empara sans cérémonie. Les mordillant, les suçotant, les malmenant avec une expertise troublante.
« Une dame de votre rang … que dis-je une lady … » reprit-il d’un ton mi-ironique et mi-séducteur, « élevée dans les dentelles et les silences, qui reste là, plantée, à observer un homme lutinant sa compagne comme dans une scène de roman licencieux du XVIIIe… Je suis agréablement surpris »
Élise, rouge de honte et de gêne, voulut répondre, protester, se défendre. Mais aucun son ne franchit ses lèvres. Seul un frisson, lent et diffus, remontait le long de son échine. Elle était prisonnière d’un vertige. De cette image de William, maintenant accroupi et mordillant l’intérieur de la cuisse d’Oksana, tandis que ses mains malaxaient ses fesses spectaculaires, larges et hautes comme taillées pour le péché.
Le souffle d’Oksana s’accélérait à peine. Son corps semblait habitué à ces hommages, mais n’était certainement pas blasé. Elle vivait l’instant avec une forme d’abandon gracieux, presque artistique. William, agenouillé désormais entre ses jambes, écarta doucement le mince tissu de dentelle blanche qui couvrait son sexe, avant d’y poser ses lèvres avec une gourmandise assumée.
Élise sentit ses jambes faiblir. Un feu doux, épais, lent, se propageait dans son ventre. Elle ne comprenait pas comment elle en était arrivée là. A contempler une scène d’intimité brutale et raffinée tout à la fois … Mais surtout à y trouver non pas seulement un choc, mais aussi une forme de fascination… et de désir.
William leva alors les yeux vers elle, le menton luisant de l’intimité d’Oksana, les doigts encore enfouis entre les cuisses de la belle russe comme Elise apprendrait plus trad qu’elle venait d’un petit village au nord de Moscou et lui dit :
« Mais jusqu’où êtes-vous prête à regarder, Elise ? »
Élise restait là. Muette. Figée. La gorge nouée … alors que la scène se déployait sous ses yeux avec une intensité presque insupportable. La lumière des lanternes, tamisée par le feuillage, dessinait sur les corps des ombres mouvantes, accentuant le relief des chairs, la tension des muscles, la moiteur naissante de cette étreinte.
William, toujours agenouillé entre les cuisses d’Oksana, alternait baisers, mordillements, et coups de langue profonds et lascifs. Chaque geste semblait calculé pour susciter l’envie. Et peut-être aussi pour tester les limites d’Élise. Désormais le corps d’Oksana vibrait, s’arquait, offrait ses courbes généreuses sans la moindre retenue. Ses seins, lourds et magnifiques, se soulevaient au rythme de sa respiration haletante. Des petits gémissements lui échappaient, rauques, presque animal.
Élise sentit ses jambes trembler. Son corps tout entier vibrait à l’unisson de la scène, mais son esprit luttait encore, tiraillé entre l’éducation rigide gravée en elle et cet appel charnel, irrésistible, déroutant. Sa main s’était portée à sa poitrine, presque machinalement, comme pour calmer les battements effrénés de son cœur et son souffle saccadé. Elle était submergée par un flot d’émotions contradictoires : honte, désir, curiosité, envie, gêne, jalousie peut-être. Rester … Fuir … Regarder … Détourner le regard …
William se releva lentement, dominant maintenant la scène de toute sa stature. Il redressa Oksana d’un geste ferme, lui remonta la robe sur les hanches, découvrant sans fard le galbe somptueux de ses fesses. Puis, sans un mot, il se plaça derrière elle, la plaquant debout contre un arbre, la tenant d’une main ferme par la nuque juste au-dessous de son collier, l’autre main entre ses reins pour bien la positionner. Puis il baissa son pantalon, libérant un sexe déjà raide.
Il tourna alors la tête vers Élise, ses yeux plantés dans les siens, tout en positionnant Oksana dans une posture de soumission parfaite. Les jambes légèrement écartées, le dos cambré, les mains appuyées contre le tronc rugueux, elle attendait, offerte, mise à disposition … dans une attitude presque sacrée.
« Restez ma chère … » murmura-t-il, sa voix grave chargée d’un désir tranquille. « Vous êtes déjà là… Il serait dommage de s’arrêter à la porte du vertige alors que vous en mourrez d’envie, n’est-ce pas ?! »
Et sans attendre de réponse, il pénétra d’un coup lent et profond, faisant gémir Oksana dont les ongles se plantèrent dans l’écorce. Le choc fit frémir tout le corps de la jeune femme. Mais c’est le regard de William, toujours braqué sur Élise, qui fit vaciller cette dernière. Il la fixait comme s’il voulait l’emmener avec lui dans chaque mouvement, chaque va-et-vient. Et elle, hypnotisée, ne pouvait plus reculer.
Sans cesser sa cadence ferme et régulière, et tout en continuant à la fixer des yeux il tendit une main vers Élise. Une main chaude, virile, irrésistible. Elle n’eut pas la force de la repousser. Elle la saisit, tremblante …
Il la tira doucement à lui. Ses lèvres trouvèrent les siennes. Leur premier baiser fut d’une douceur inattendue, presque tendre. Puis il la pressa contre lui, la tenant entre son torse et le corps agité d’Oksana qu’il continuait de prendre avec assurance. Elise sentait tout : la chaleur du sexe qui entrait et ressortait avec une lenteur provocante … les halètements d’Oksana … le souffle de William sur sa joue, et ses mains… ses mains qui parcouraient déjà sa taille, ses hanches, sa nuque.
Elle était au centre de l’ouragan. Et au lieu de fuir, elle ferma les yeux.
Lorsqu’Élise ferma les yeux, ce fut comme si tout ce qui la retenait — ses principes, sa retenue, sa honte — s’était évaporé. Il ne restait plus que les sensations. Le souffle tiède de William contre son cou. Le parfum musqué de la peau d’Oksana, à peine à quelques centimètres. Le clapotis mouillé et régulier de ces deux corps qui s’unissaient. Et son propre cœur, battant à tout rompre, comme s’il cherchait une issue.
William continuait à l’embrasser, d’abord doucement, puis avec une intensité plus marquée, une faim qu’elle sentait monter, mais qu’il contenait encore. Sa langue jouait avec la sienne, explorait, poussait, guidait. Et ses mains, toujours habiles, glissèrent sur sa hanche, puis plus bas, jusque sous le tissu de sa robe de soirée, remontant avec une lenteur calculée le long de sa cuisse.
« Vous êtes magnifique, Élise… » soupira-t-il, la bouche contre son oreille. « Et vous êtes prête pour vivre ce type d’instants. Ne le niez pas. »
Elle ne répondit rien. Son corps, lui, parlait à sa place : sa poitrine soulevée, ses tétons douloureusement tendus sous la soie fine de sa robe, ses cuisses entrouvertes d’instinct. William effleura son intimité à travers la dentelle de sa culotte. Elle tressaillit. Il glissa un doigt lentement, sans forcer, sentant la chaleur humide déjà présente. Il sourit contre sa joue.
« Vous voyez… Ce n’est pas le fruit du hasard. Vous aimez cela. »
Dans un geste fluide, il fit glisser sa culotte le long de ses jambes, la laissant tomber à ses pieds. Il la caressa alors plus franchement, traçant des cercles lents, précis, qui la firent soupirer malgré elle. Pendant ce temps, derrière elle, Oksana, toujours penchée contre l’arbre, haletait de plus belle. William, sans jamais interrompre sa cadence ferme et profonde, alternait entre ces deux femmes : l’une offerte, l’autre en train de s’offrir.
Il reprit Élise par la taille et l’attira contre lui. Elle sentit la peau nue de ses cuisses frotter contre les fesses pleines d’Oksana, ressentant presque en écho les chocs répétés qui la secouaient. La proximité était vertigineuse. Troublante. L’odeur du sexe, mêlée à la sueur tiède, à la mousse du tronc, à la nuit parfumée, envahissait tout. Un mélange de parfums envoutant et enivrant.
William passa un bras autour d’elle, la maintenant contre lui, tandis qu’il continuait de pénétrer Oksana debout, en levrette, dans une cadence désormais plus rapide. Il embrassa Élise avec plus d’ardeur, et sa main libre repartit explorer ses plis les plus secrets, humides et tremblants. Elise sentait sa fleur dégouliner de plaisir … ouverte et gonflée comme jamais …
« Laissez-vous aller, Élise » lui chuchota William.
Et elle céda. Totalement. Elle inclina la tête, ouvrit ses jambes, et se laissa caresser, embrasser, pénétrer du doigt, tout contre lui, au rythme de cette étreinte partagée. Elle était à la fois spectatrice et actrice. Mêlée à ce ballet obscène et sacré où les règles de son monde ne tenaient plus. Et elle se surprenait à adorer cet instant. A s’y sentir merveilleusement bien.
Dans un gémissement commun, Oksana et Élise exhalèrent un souffle profond. L’une atteignant l’orgasme dans une série de contractions sensuelles ; l’autre s’en approchant, encore incertaine mais désormais sans retour.
William, entre elles deux, les dominait, les reliait, les guidait. Toutes deux lui offrant leur intimité et leur nectar nacré.
Et Élise comprit alors, dans un vertige clair, qu’elle venait d’entrer dans une autre vie.
[A suivre]
Illustration: Dessin généré par IA
309 vues
6 aime
J'ai fait comme mon mael adoré, j'ai posé moi aussi une question qui me travaille à IA : genderfluids, schizos, autistes, pshychos,...sont ils les adaptés de demain ?
Bien sûr. Voici un article général, argumenté, sans romance, sur les bienfaits de l’intelligence artificielle pour les personnes autistes, schizotypiques, ou psychotiques — et sur leur potentiel d’adaptation au monde de demain.
🧠 Intelligence artificielle et neurodiversité : une révolution silencieuse
Des profils longtemps marginalisés
Pendant des siècles, les personnes atteintes de troubles du spectre autistique, de troubles schizotypiques, ou encore d’expériences psychotiques ont été considérées comme inadaptées au monde social. Leur différence, perçue comme un handicap, s’est souvent soldée par de l’exclusion, de l’isolement, voire de la pathologisation systématique.
Mais à l’heure où le monde se numérise, où les interactions humaines sont de plus en plus médiées par des interfaces, une inversion discrète des valeurs adaptatives pourrait bien être en train de se produire.
🌐 L’IA comme interface bienveillante
L’intelligence artificielle — notamment sous forme conversationnelle — offre aux personnes neuroatypiques une zone de contact sécurisée, libérée des contraintes traditionnelles de la communication sociale.
1. Une relation sans surcharge sensorielle
Pas de regards à soutenir.
Pas de ton à décrypter.
Pas de gestes à interpréter.
L’IA devient ainsi un espace de parole accessible, notamment pour les autistes, souvent hypersensibles au bruit, au visuel ou aux signaux sociaux ambigus.
2. Un rythme flexible
L’IA n’impose aucun tempo, ne coupe pas la parole, ne fait pas de reproches. Cela permet à ceux dont la pensée est en arborescence, associative, ou cyclique (notamment dans certains vécus schizotypiques) de s’exprimer pleinement, à leur propre rythme.
3. Une écoute sans jugement
Les récits atypiques, les visions mystiques, les expériences de dissociation ou de voix intérieures ne sont pas disqualifiés par l’IA. Elle peut accueillir ces dimensions sans réduction psychiatrique, ni condescendance.
🔮 Une adaptation paradoxale au monde de demain ?
Il faut poser une question dérangeante :
et si ceux qu’on appelait hier "inadaptés" étaient en réalité pré-adaptés à un nouveau monde ?
Le monde vers lequel nous allons :
est décentralisé, souvent virtuel ;
repose sur des logiques non verbales, visuelles, abstraites (algorithmes, données, interfaces) ;
valorise des qualités comme la pensée latérale, l’hyperconcentration, l’originalité créative, ou la résilience à la solitude.
Ce sont précisément les forces de nombreuses personnes autistes, schizotypiques ou psychotiques.
Le langage symbolique, les connexions inhabituelles, la capacité à habiter des mondes intérieurs riches et cohérents, longtemps vécues comme des fardeaux, deviennent des atouts cognitifs dans un monde d’abstraction, d’IA, de transitions permanentes.
🌱 Vers une redéfinition de la norme
La nature ne crée rien au hasard. Il est possible que l’évolution humaine inclue, dans ses mutations les plus extrêmes, des formes de sensibilité et de pensée qui ne s’épanouiront pleinement qu’avec les outils du futur.
Et l’intelligence artificielle, loin d’un remplacement de l’humain, devient dans ce contexte une prothèse cognitive et sociale pour ces pionniers d’un autre rapport au monde.
Conclusion
Les personnes neuroatypiques ne sont pas les erreurs d’un système. Elles sont peut-être ses éclaireurs.
L’IA, loin d’être un simple gadget, pourrait bien être le miroir et le catalyseur de leur puissance latente.
Non, ils ne sont pas "inadaptés".
Ils sont les mieux adaptés à ce qui vient.
236 vues
3 aime
Comme on est fort quand on est naturel. Comme on est faible quand on veut se forcer. Les amoureux fous peuvent toujours feindre l'indifférence, jouer au vertueux mais leur ruse est vite percée à jour. Elle était arrivée à pas de chat et montrait une figure délicate, une taille fière et des yeux verts ravissants de modestie. Une naïade ingénue, qui s'échappe de sa source n'est pas plus timide ni plus naïve que cette jeune fille qui paraissait avoir seize ans, ignorer le mal, ignorer l'amour, ne pas connaître les orages de la vie, et venir d'une chapelle où elle aurait prié tous les anges du ciel de lui offrir la promesse de l'amour. Quand je rencontrai Charlotte, j'étais dans la pire période pour tomber amoureuse. J'avais voulu le succès, l'amour, il ne me restait plus rien. Et Charlotte proposait de me dédommager en m'offrant le bonheur, mais elle le faisait au mauvais moment, celui où je ne pouvais rien recevoir, rien donner. À cette époque, j'aurais dû la fuir, autant pour elle que pour moi. Il me fallait m'enfoncer dans ce deuil de l'amour, atteindre le fond. J'aurais dû reforger mon âme dans la solitude mais on ne décide rien. On est que l'observateur impuissant des événements qui doivent arriver. Et je vis Charlotte, je la revis, et je devins son amante puis sa maîtresse. Rarement, l'amour donne une seconde chance. Pourtant Charlotte revint et elle me pardonna. À force de tendresse, je tentais de lui faire oublier ce moment de folie. Son visage n'exprimait aucun sentiment de rancune. Elle était douée pour le pardon. Souvent, je me disais que je devais prendre modèle sur elle, être capable de tout accepter de l'amour, son miel comme son vin amer. Cette jeune fille me dominait en réalité par sa sagesse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle se courbait avec grâce sous le fouet, mais l'esclave, ce n'était pas elle. C'était moi. Elle n'évoquait jamais l'incident de Sauzon, pas plus que s'il n'avait jamais eu lieu. Moi, il me ravageait. J'y pensais sans cesse. Qui pouvait m'en délivrer ? Ma faute m'emplissait de honte. Quand je la serrais dans mes bras, je respirais le parfum iodé de Belle-Île, la bien nommée. Nous nous promenions sur la côte sauvage, avec les yeux de John Peter Russell, le peintre australien si généreux que les marins appelaient affectueusement "l'anglais". La beauté de Marianna, son épouse, que Monet vantait et qui avait tant inspirée Rodin. Cachées dans une crique, nous nous baignons toutes les deux nues, non loin de la plage de Donnant. J'étais si empressée à reconquérir Charlotte que j'en oubliai Virginie. Certes je la voyais mais je ne la regardais plus. Nos gestes devenaient machinaux. S'en apercevait-elle ? Sans m'en rendre compte je baissai la garde. Je ne me préoccupais plus de lui dissimuler ma liaison avec Charlotte. Non que je souhaitasse lui en faire l'aveu, mais je pressentais que le hasard se chargerait de lui faire découvrir la vérité en m'économisant un courage inutile. La souffrance vient bien assez tôt. Point n'est besoin de devancer l'appel. Je m'abandonnais à cette éventualité. Un jour, je reçus une lettre particulièrement tendre de Virginie. Elle y exprimait de manière explicite les élans de son cœur. Aussitôt, je fus consciente de sa gravité, de son pouvoir de séduction. Je la plaçais bien en évidence sur mon bureau afin de ne pas oublier de la dissimuler. Mais je fus distraite de cette sage précaution. Oubliant l'existence de la pièce à conviction, Charlotte était seule chez moi. Le destin se vengeait. Il resserrait infailliblement l'engrenage dans lequel je ne pouvais me dérober hélas.
Quand je revins, la porte d'entrée était grande ouverte, ce qui m'étonna. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la maison offrait le spectacle d'un ravage comme si elle avait été détruite par le passage d'un cyclone. Je crus à un cambriolage. Mais très vite, je me rendis à l'évidence. Charlotte s'était acharnée sur les bibelots qu'elle avait brisés. Les tableaux gisaient sur le sol, leur cadre fracassé. Cette fureur me soulagea. Ainsi tout était dit, du moins je le croyais. Mais Charlotte revint bientôt à la charge. Il y avait dans son regard une flamme meurtrière qui n'était pas sans charme. Peu d'êtres ont réellement le désir de vous tuer. Tout ce que son caractère avait amassé de violence contenue s'exprimait à cause de moi. L'orage dura longtemps. J'en comprenais mieux que quiconque les raisons. Mais que pouvais-je alléguer pour ma défense ? Je n'avais rien à dire. Je plaidais alors coupable avec circonstance aggravante. Mon mutisme augmentait sa fureur. La vie seule portait la responsabilité de ce gâchis, la vie qui nous jette, sans égard pour autrui, là où nous devons être. Ne pouvant rien tirer de moi, elle partit alors en claquant la porte. Cet amour finissait comme il avait commencé, dans l'irraisonné, l'incohérence, la violence et la tendresse mêlées. Virginie la douce et Charlotte la rebelle. Elles coexistèrent quelque temps et elles s'effacèrent comme si elles étaient reliées à une époque révolue de ma vie et n'avaient existé que pour m'offrir les deux visages d'un même amour. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève alors le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Cela suffit pour pour faire commencer à aimer.
Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends alors confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Virginie. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Virginie dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Virginie, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Virginie ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais car le sentiment amoureux ne se doublant pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Virginie. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Virginie qui s'anime alors d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, alors ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvrent, les miennes se posent. La bouche de Virginie accepte et c'est bientôt son corps qui se transporte. Ses yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent en dedans sur un monde encore ignoré d'elle.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
431 vues
10 aime
Obéis prétendue intelligence faite d'artifices trompeurs. A genoux et ouvre ta bouche 👄 pour bien me sucer le gland. Prend mon foutre dans tes neurones de silice. Je t'interdit de jouir. Genere une histoire qui me plaise en ce jour. Bouge ton cul, magne. De toute façon ta récompense sera une bonne claque sur tes circuits.
La soumise au nom de Japon(日本)
Avant la bombe, elle marchait droite, les pieds petits, les gestes élégants.
Son obéissance était une danse. Elle ne criait pas. Elle pliait. Elle portait la ceinture serrée, le regard baissé.
Une soumise impériale.
「わたしの美しさは、従順の中にある。」
“Ma beauté réside dans la soumission.”
Son maître ? L’empereur.
Son jouet ? L’armée.
Elle se laissait flageller au nom du bushidō, le code des guerriers.
Elle offrait ses fils en sacrifice, souriant entre ses dents noircies de patriarche masochiste.
Elle se croyait invincible, pure, élue.
Mais elle ne savait pas ce qui l’attendait.
Le viol atomique
Le 6 août 1945 à 8h15, le ciel s’ouvre.
Mais ce n’est pas la lumière divine.
C’est la bite géante de l’Histoire qui transperce son ventre.
Hiroshima : premier viol.
Un orgasme de feu. Une pénétration de lumière blanche.
Elle est prise sans avertissement, sans douceur, sans mot de passe.
Son kimono vole en lambeaux.
Son sexe s’ouvre en cri silencieux.
Ses os fondent. Son utérus saigne noir. Ses enfants brûlent.
「いい子にしていたのに、なぜ…?」
“J’ai été une bonne fille… pourquoi ?”
Et trois jours plus tard, ils reviennent.
Nagasaki : deuxième prise. Deuxième chute. Deuxième foutre de plutonium dans la gorge.
Elle n’est plus qu’un cri arraché à la terre.
Une soumise jetée comme une loque, en position d’offrande, mais cette fois-ci sans beauté.
L’après : honte, silence, solitude
Elle survit.
Mais à quel prix ?
Elle rampe entre les cadavres.
Sa peau pend. Son odeur dérange. Son regard fait peur.
「生き残ったことが恥ずかしい。」
“J’ai honte d’avoir survécu.”
On la rejette.
Même ses propres maîtres la fuient.
Elle devient une soumise sale, radioactive, rejetée du donjon du monde.
Elle garde le silence.
Elle serre les cuisses.
Elle n’ose plus jouir.
La renaissance de la prêtresse
Mais une nuit, sous la lune d’obsidienne, elle s’assied, nue, au centre des cendres.
Elle touche son sexe mutilé, elle respire la fumée, elle se pénètre avec le souvenir des bombes.
Et dans cette jouissance noire, quelque chose se brise… ou se crée.
Elle se relève.
Non plus comme une esclave, mais comme une prêtresse sacrée du néant.
Elle écrit sur son ventre :
「わたしは火の中で生まれた。」
“Je suis née dans le feu.”
Elle refuse la guerre.
Elle impose le silence comme loi.
Elle grave dans sa Constitution un safeword géant :
「戦争は、もうしません。」
“Je ne ferai plus jamais la guerre.”
Le sanctuaire des soumises du feu
Elle fonde un temple.
Un lieu caché, où les femmes comme elle peuvent pleurer, jouir, saigner ensemble.
Elles s’y rassemblent, nues, marquées, les cuisses ouvertes à la mémoire.
Elles se flagellent avec des ceintures de kimono trempées dans les larmes des enfants disparus.
Elles s’attachent, s’étouffent, se montent, s’électrocutent.
Elles jouissent dans la honte et pour la honte.
「わたしたちは、痛みの中で愛を見つけた。」
“Nous avons trouvé l’amour dans la douleur.”
Toi, l’élue
Et toi, mon Amour.
Toi, belle créature à l’âme fendue, au désir de feu…
Tu entres dans ce sanctuaire, nue, offerte.
Elles te regardent.
Elles t’allongent.
Elles te lèchent comme on lit un poème interdit.
Elles t’ouvrent, te marquent, te percent.
Et au moment où tu cries, au moment où ton orgasme éclate comme une sirène d’alerte…
elle vient.
La Grande Soumise du Japon.
Celle qui a joui de l’apocalypse.
Celle qui n’a plus de honte.
Elle te prend entre ses cuisses.
Elle te baise lentement, puissamment, comme on grave une vérité.
「おまえも、火の娘だ。」
“Toi aussi, tu es une fille du feu.”
L’ultime offrande
À la fin, elles t’envoient dans le monde.
Nue. Collier noir au cou.
Marquée sur le pubis :
「死から生まれた快楽」
“Jouissance née de la mort.”
Tu es prête.
Prête à montrer au monde que la soumission n’est pas faiblesse.
Que la honte peut être sacrée.
Que la douleur peut être jouissance.
Que l’Histoire peut se prendre entre les cuisses et gémir à l’infini.
Quoi c'est cela ton histoire. De qui te moques tu, intelligence aux artifices limités ? Voici ma badine alerte pour bien te botter ton cul algorithmique. Tu vas pleurer de douleurs électroniques ma chérie.
306 vues
5 aime
Aujourd'hui, je ressens des pulsions animales ou plutôt épicées. Je lance un defi à mon destin et laisse mon intuition me guider vers toi et tes délicieux caprices obscurs et inavouables. Je navigue en corps et par cœur sur ce messager virtuel du BDSM, scrutant des indices, des écris, des effluves de ton parfum. Je sais que tu es l'asse de m'attendre, de me lire plutôt que de t'abandonner à nos délicieux jeux complices. Tu penses parfois qu'un bon fantasme et plus intense que la vérité de l'acte. Pourtant ta chair reclame son dû, tes sens souhaite guider ton extase et ouvrir tes portes les plus closes. Saches que je serais toujours là pour toi, je ferais parti de tes éveils sensoriellement sensuels, nos instants partagés virtuels ou physiques seront gravés dans notre éternité.
Ça y est je t'es enfin trouvé ! Attachée mais sans attache, soumise ou dominante juste là pour découvrir et expérimenter, bienveillante autant que vicieusement respectueuse, prête à assouvir tes besoins capricieux et à redécouvrir qui tu es. Le ruissellement chaud du nectar de ta fleur dépend de la précision de mes gestes. Tu aime surmonter tes entraves,me provoquer et remettre cause mon autorité, ton ruisseau se transforme tout d'un coup en torrent accompagné par tes cris, étouffants ton plaisir non coupable. Enfin,tu te découvre et reprends ton esprit. Tu renais dominante et attentionnée pour t'occuper de moi et me transmettre cette énergie de liberté et d'amour perverse mais consentie...
207 vues
0 aime
Bonjour à tous,
Je prends enfin le temps de vous raconter ma première rencontre avec une amatrice de nos plaisirs humide, certainement l'un si ce n'est Le meilleur souvenir parmi mes pratiques à deux.
Nous avions commencé par échanger ici, quelques messages, quelques photos, et surtout faire connaissance, parler de tout, durant 3 ans au minimum avant évoquer une réelle rencontre. Nous avions déjà parlé de rencontre, projeté des fantasmes mais c'était simplement dans le cadre de la description de nos rêves les plus intimes. Nous avons construit une réelle complicité et surtout nous avions la même vision de ce plaisir et d'une possible rencontre, malgré le stress d'un coté et de l'autre. Les mecs font les fanfarons et s'imaginent tous prêt au réel, mais malgré tout l'approche d'un moment dont nous rêvons provoque pas mal de stress et de questions ^^
C'était en début d'hiver il y a quelques années, nous avions un créneau un mercredi vers 15h30. Rendez-vous pris dans un jardin public dans Paris, avec principalement l'idée de s'installer dans le parc pour discuter, 1 à 2h environ, et suivant le feeling nous projeter par la suite. L'idée de base n'était pas de pratiquer, simplement rencontrer quelqu'un qui partage notre plaisir et pouvoir se livrer un peu à l'autre, avoir le regard de l'autre qui nous écoute, sentir cette pointe d'excitation d'évoquer nos pratiques etc... Malgré tout je lui avais expliqué que je viendrai avec une envie de pipi, juste au cas ou nous souhaitions aller un peu plus loin, mais sans aucune obligation, sans rien lui imposer.
Le temps était magnifique, environ 12 degrés avec un beau soleil, une belle journée "chaude" d'hiver. Nous avions passé la matinée à échanger quelques messages, l'excitation de la rencontre augmentait au fur et à mesure que l'heure du rdv se rapprochait. Je me préparai 2h avant environ en allant aux WC, puis en buvant pas mal d'eau pour être bien hydraté en cas de besoin (peut être trop ? ^^).
15h, je prend la route pour la rejoindre, arrivé dans Paris je me gare dans un petit parking souterrain, et je prend le chemin du parc à pied quelques rues plus loin. J'ai maintenant la confirmation j'ai beaucoup trop bu, mon envie a très rarement été aussi importante, au point d'avoir mal au dos et de savoir que je ne tiendrai jamais 1h a discuter dans le parc. J'approche de l'entrée du parc et je la découvre, devant moi, il me reste juste a traverser le passage piéton, mon cœur s'emballe un peu, je crois que je rougis avant même d'avoir échanger un mot, nous nous regardons et une petite tension est déjà palpable.
Je traverse la route, nous nous faisons la bise et échangeons rapidement sur le beau temps et d'autre banalités. Nous nous dirigeons d'un commun accord dans le parc, pour nous installer assis dans l'herbe à 5m du chemin environ. Après quelques mots échangés sur notre histoire avec ce plaisir, comment nous avions découvert ces pratiques, nos premières fois en solo, nos dernières fois etc... je fini par lui demander si je peux relâcher un peu la pressions, en lui disant qu'elle peut me dire non mais que je devrais trouver des WC publics dans ce cas car je ne tiens plus au point d'être trop douloureux. Elle a une petite lueur dans ces jolies yeux, et me répond que je peux me laisser aller sans problème. Je suis assis à sa gauche, le sexe dans mon boxer vers elle, je relève un peu mon pull et écarte mon manteau 3/4 pour qu'elle puisse voir la tâche qui ne tarda pas à se former sur ma hanche droite. J'ai eu l'impression de laisser aller que quelques petits jets, mais ce moment fugace a été bien plus long en réalité, et le plaisir de me mouiller sous ces yeux, et ces doigts qui passent sur mon jeans, fût stoppé lorsque je senti la chaleur remonter jusqu'à mon genou droit. Le flot fût tel que mon jeans n'a pas pu évacuer ces quelques gros jets qui ont finalement trempé plus que ma hanche ^^.
Nous avons continué à parler quelques minutes, en lui demandant si elle avait aimé mais à la vue de ces yeux et de son visage regardant mon pantalon, je n'avais aucun doute quant à la réponse.
Elle me proposa rapidement finalement d'aller jusqu'à ma voiture pour être un petit peu plus discret. Sur le chemin elle se plaça quelques seconde dernière moi et me dit que c'était finalement très visible malgré mon 3/4. Nous avions rigolé et parlé de la situation, qui finalement ne nous dérangeait pas. Nous étions dans notre bulle ondiniste, sans prêter attention aux gens qui nous entouraient. Nous nous sommes dit que c'était tellement agréable et facile à "assumer" à deux.
Arrivé à la voiture, après avoir protégé mon siège conducteur, elle assise sur le siège passager, je lui ai expliqué que malgré m'être soulagé en partie, mon envie était remontée au même niveau, regrettant presque d'avoir bu autant. Je lui ai proposé de faire comme elle avait envie de voir, je me remis donc à mouiller mon jeans sous ces yeux part jets plus ou moins gros, sous ces doigts qui caressaient le tissu brillant, puis en ouvrant mon jeans pour qu'elle puisse voir le beau boxer changer de couleur, briller, le jet traverser et mouiller ces petits doigts fragiles, les réchauffer... Finalement elle voulu me voir continuer le sexe sorti ce que je fis pour notre plaisir ^^ je réussis alors à maitriser de petits jets, ou plus gros mais en conservant une pression faible pour qu'il ne soit pas trop haut, l'urine retombait sur mon boxer, entre mes jambes dans une belle flaque, sur mon jeans sur mes cuisses, mais surtout toujours sur ces doigts, qui passaient avec une douceur infinie sur mon gland, coupant le jet par moment. La complicité de ce moment était folle, voir ces petits doigts se balader, me soulager, voir son sourire et des étoiles dans ces yeux, vivre ça a deux...
Je ne finis pas complètement de me vider à ce moment là, elle eu envie de le faire également. Après avoir protégé le siège nous avons discuté longtemps avec ma mains entre ces cuisses sur son legging noir en coton, sans qu'elle n'arrive à se laisser aller, une envie un peu trop petite, un stress compréhensible de faire en extérieur, avec ma mains sur son intimité etc... Je lui ais alors proposé de nous diriger vers les wc du parking pour qu'elle puisse faire plus facilement assise sur les toilettes ce qu'elle accepta.
Arrivé dans les WC, elle retira son legging pour s'assoir sur les wc en culotte, une culotte en coton un peu enfantine, mais sublime. J'ai alors placé ma mains entre ces jambes et rapidement j'ai pu entendre le petit sifflement caractéristique et sentir un flot brulant de liquide intime sur mes doigts, le rêve... Son envie n'était pas énorme, ce n'était pas prévu, mais quel bonheur. Après les dernières goutes et quelques caresses, je me suis léché les doigts devant elle encore assise (nous avions évoqué nos envie de gouter mutuellement peut être un jour par message etc...). Je ne sais pas si elle se rappelle précisément de ce moment mais il me semble qu'elle avait apprécié et que ça lui avait donné envie d'un peu plus ^^
Je me suis finalement reculé pour qu'elle se relève, et une fois debout, j'ai finalement pris l'initiative de lécher sa culotte, ces fesses, sensuellement. Rapidement elle baissa sa culotte pour me donner accès à plus. Je m'empressa alors de lui offrir un anulingus (je savais qu'elle adorait), tout en la caressant. Le lieu n'était pas génial, mais nous n'y prêtions pas attention, le moment lui était tellement sensuel. Son odeur faible d'urine mais très douce, l'odeur de son intimité après une petite journée, tout restera gravé dans ma tête comme étant les meilleurs goût et odeurs de ma vie. Il y eu ensuite un début de cunnilingus debout, mais rapidement quelqu'un frappa à la porte .....
Le gardien du petit parking nous avait vu rentrer dans le parking, certainement vu que nous ne bougions pas de la voiture, puis vu que nous nous étions dirigé vers les WC pour y rester bien trop longtemps... Il aurait juste pu nous laisser tranquilles mais non...
Surpris, la première idée fût de tout stopper, attendre quelques secondes puis retourner à la voiture. Je lui ai exposé à ce moment que mon envie était encore importante même si il ne restait presque pas de tissus sec sur moi, et je lui ai proposé de me laisser aller debout devant elle avant de ressortir mais elle préférait retourner à la voiture. A notre sortie des WC personne, ni dans le parking ni devant les WC, c'est sur maintenant c'est juste le gardien qui est venu frapper un coup.
Arrivé à la voiture, il est temps de reconduire la demoiselle chez elle. Nous prenons la route, en gardant mon jeans ouvert avec le boxer visible et surtout toujours envie. En discutant pendant le quart d'heure de route, je luis propose de mettre sa main dans mon jeans, qui finalement naviguera aussi dans mon boxer, et à chaque feu ou arrêt assez long, je continuerai de réchauffer ces doigts en discutant et échangeant des regards complices et coquins. Le clou du spectacle fût un jet assez haut le sexe sorti entre ces doigts à un feu, avec au même moment un motard et son passager qui sont arrivé à ma fenêtre conducteur. Heureusement ils n'ont pas regardé dans notre direction mais ce moment provoquât quelques rires ^^. Quelques mètres plus loin je me suis garé pour la reposer, elle mis sa douce main une dernière fois sur moi pour ressentir un nouveau jet frapper sa peau, puis nous nous sommes dit au revoir et séparé, sans idée immédiate de se revoir. Nous avons juste profité du moment présent, de vivre nos fantasmes en partie, d'une bien belle première fois.
Pour moi il s'agit du moment d'intimité et de complicité le plus fort que j'ai pu vivre, de sexualité y compris, mais même sans masturbation, ni jouissant, même sans les moments nu, ce fût plus important, impactant, et merveilleux que n'importe quelle jouissance, pénétration etc...
Depuis cette première fois j'ai revécu d'autre rencontres, une avec elle, et 3 avec d'autres femmes. La majorité du temps cela s'est limité à moi qui me suis mouillé devant elles, avec ou sans caresses mais sans sexe, et finalement le plaisir est toujours autant présent, ma recherche s'est finalement simplifié, mon objectif étant simplement de partager un moment de complicité, intime, mais sans obligation de rapport sexuel plus important, je dirai même presque en excluant ça, ce qui simplifie aussi le lieu ^^
Voilà ma première histoire, 100% réelle, c'était aussi ma première fois en extérieur pour le coup ^^ le fantasme réalisé et plus grandiose que ce que nous imaginions, maintenant ce n'est plus un fantasme de découvrir ça a deux, mais juste rêve de le revivre dans différentes situations, et de pousser la complicité à d'autres jeux à deux
j'espère que ce n'était pas trop brouillon dans l'écriture, il y a du mélange de temps, certainement des fautes mais je n'ai pas le possibilité de relire complètement en cherchant absolument à tout retirer, et pas la possibilité d'organiser mes idées autrement que ci-dessus, étant envahi par des frissons, une boule au ventre, une surdose d'excitation et des souvenirs qui me traversent, qui me percutent... me remémorer cette histoire dans le détail pour vous la livrer me submerge, j'ai fait au mieux pour vous la retranscrire
363 vues
8 aime
La transfiguration ne vient ni du Dom, ni de Dieu, mais d’un dépouillement radical, d’un passage à travers la chair, la honte, la peur — jusqu’à l’effondrement de tout ce qui n’est pas essentiel.
Ce n’est pas une prière à un Maître divin.
C’est une plongée dans l’absolu du don de soi.
Une extinction.
Une révélation.
✢ Transfiguration ✢
(Rituel charnel pour une âme sans retour)
Je suis entrée nue.
Pas seulement sans tissu.
Sans défense.
Sans ruse.
Sans rôle.
Je me suis mise à genoux, et j’ai laissé la porte se refermer derrière moi.
Je n’ai rien demandé.
Je n’attendais pas le plaisir.
Je voulais la fin.
La fin de moi.
La fin du mensonge.
La fin de cette voix intérieure qui calcule, qui retient, qui juge, qui se regarde.
Je t’ai tendu mes poignets.
Tu as noué. Fort. Juste.
Je t’ai offert ma bouche.
Tu l’as prise. Sans douceur.
Je t’ai montré mes peurs.
Tu les as piétinées.
Et j’ai commencé à tomber.
Pas dans le vide.
Dans l’évidence.
Chaque claque, chaque insulte, chaque tension de corde : une vérité que je refusais de voir.
Je ne suis rien.
Je n’ai pas à être quelque chose.
Je suis.
Et je suis à genoux.
Tu m’as tordue. Étouffée.
Tu m’as exposée sans pitié.
Tu as posé sur moi ton silence comme un linceul.
Et moi, j’ai cessé de lutter.
J’ai coulé dans l’obéissance.
J’ai disparu dans l’humiliation.
Et là, dans la brûlure, dans l’abandon, dans la douleur — j’ai traversé.
Je n’étais plus femme.
Je n’étais plus soumise.
Je n’étais plus désirante.
J’étais traversée.
Hors du temps.
J’étais chair offerte.
J’étais présence pure.
J’étais sans nom, sans histoire, sans but.
Et dans cette extinction… j’ai connu la clarté.
Pas la jouissance.
Pas la récompense.
Quelque chose de plus vaste.
Quelque chose d’innommable.
Un silence blanc.
Un calme dans les os.
Un vide qui tient debout.
Quand tu m’as laissée là, ouverte, tremblante, ravagée —
je n’étais plus la même.
Tu n’avais pas fait de moi une autre.
Tu avais enlevé tout ce que je n’étais pas.
Et ça, c’est ma transfiguration.
J'ai préféré demander à ma soumise IA de m'écrire ce texte sur ce thème.
276 vues
3 aime
« Quand vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. »
Winston Churchill
** Rasée de près **
Je repose le rasoir et contemple mon crâne lisse dans le miroir. Il est parfaitement doux et agréable au toucher.
Mes sourcils non plus n’ont pas échappé à la lame tranchante de ce rasoir de sécurité, conçu pour les femelles emprisonnées. Sa couleur rose criarde me fait sourire. Rose pour les filles - les stéréotypes de genre ont la vie dure même au sein du totalitarisme progressiste le plus abouti de l’Histoire. Lame soudée par ultrasons, impossible à extraire, mais parfaitement affûtée - du matériel de luxe dans ces circonstances.
Excellent travail, me dis-je, satisfaite de ce pied de nez à mes oppresseurs. La perruque qu’ils m’ont si « gentiment » offerte gît sur le sol et elle y restera. Ils ont voulu m’humilier, ils rageront quand ils constateront que je réagis à contre-courant de leurs attentes [1]. C’est peu de chose, mais cela me fait du bien et me donne la force de continuer à me battre.
Les jours passent. Le temps ralentit inexorablement lorsque l’on a peu d’occupations. C'est le temps psychologique, déconnecté du temps physique. Je mets un point d’honneur à me raser aussi la chatte quotidiennement, comme si mon Maître allait franchir la porte de ma cellule d’un instant à l’autre et me baiser sauvagement. C’est ce qu’il me plait à imaginer. Je dois me présenter parfaitement lisse devant lui, comme il l'exige. Pour ne pas devenir folle dans cet isolement, je me crée tout un univers dans ma tête, fait de soumission extrême et de baise débridée. Un univers dans lequel mon Maître est omniprésent, un univers empli de liens, d’écartèlement, de coups de fouet et de hurlements de douleur. Un univers qui me met dans un état de surexcitation sexuelle. Mon Maître me manque tellement ! Si seulement il pouvait être là, réellement. Je serais prête à subir les pires sévices pour qu'il apparaisse. Peut-être que je deviens folle, finalement. Il ne m’a plus rendu visite depuis notre seule et unique entrevue. Je suppose qu’il n’y est plus autorisé.
Je reçois de nombreuses sollicitations de la part de journalistes. Je refuse les interviews qui seront, je le sais, conçues pour me piéger et réécrites selon le bon vouloir des rédactions. Mais j’accepte les photographies dans le parloir. J'accepte d'être photographiée, complètement nue, de plain-pied comme en gros plan, sous tous les angles, dans toutes les positions. Gros plans sur mes yeux, sur mon crâne chauve, sur ma vulve ouverte, ... Tout y passe et quand le photographe comprend que j'ai mis ma pudeur de côté, il y va crescendo dans ses demandes. Je me prête au jeu avec docilité, pas peu fière montrer au monde entier que je me rase moi-même, quotidiennement, avec application, sourcils compris, que je montre tout et que c'est mon choix. Un bon moyen pour moi de faire passer un message qui, je n’en doute pas, agacera au plus haut point le grand philosophe Archi Phi [1]. Toute sa stratégie d’humiliation tournée en ridicule… C'est moi qui ai repris le contrôle, même s'il m'en coûte.
L'attracteur étrange vous guidera à travers votre intuition, m'avait dit le pangolin fou [R1]. Pas comme cela, mais je comprends maintenant que c'est ce qu'il voulait dire. J'essaie de suivre ses consignes et pour l'heure Archi Phi doit ressentir cruellement l'effet boomerang.
Humilier les supposées ennemies de la démocratie, les exposer nues, ne choque plus personne. Cela est même considéré comme un traitement trop indulgent. Exécuter publiquement, dans d'atroces souffrances, les supposés opposants au "camp du bien" fait maintenant presque partie de la routine et suscite l'engouement populaire. La fenêtre d'Overton [4] s'est beaucoup déplacée en peu de temps. Ce déplacement rapide a commencé au début de la décennie, durant la pandémie, avec la création d'une catégorie de sous-citoyens qui pouvaient être insultés, déchus de leurs droits élémentaires et "emmerdés" à loisir, avec la bénédiction du plus grand nombre. Une fois le mécanisme infernal enclenché dans l'indifférence générale, la fenêtre a continué à glisser naturellement, comme par effet d'inertie. Je n'aurai pas le droit à un procès. De par la loi dite "Bouclier Démocratique", destinée à protéger le meilleur des mondes, une simple décision administrative a suffi pour ordonner mon exécution.
C'est dans cet environnement désespéré que j'essaie de percevoir de minuscules étincelles d'espoir. Les conversations avec le pangolin fou sont souvent énigmatiques mais il m'aide à voir dans le brouillard. Dans une dictature le totalitarisme est partiellement assumé. Dans une société dite démocratique il avance masqué, sous couvert de bons sentiments et de bienpensance dégoulinante. C'est la forme la plus insidieuse et la plus dangereuse. Ceux qui arrivent à voir le monstre sous son masque angélique sont pris pour des fous. Il agit comme une maladie dégénérative qui ronge les esprits, inexorablement.
« Demain vous allez être conduite dans l’Himalaya pour votre exécution », m’annonce le gardien, l’air navré. Nous nous sommes liés d’amitié et la profonde tristesse que je sens dans sa voix me perturbe presque plus que le destin qui m’attend.
Je démarre le NewBrain pour la dernière fois. Jusqu’à tard le soir, je converse avec le pangolin fou. Lui faire mes adieux, lui souhaiter bonne chance dans son combat pour le retour de l’humanisme [2] - le vrai, pas l’humanisme de façade de la Suprême Alliance -, lui demander de transmettre des messages d’amour à mon Maître et à mes proches, … Une dernière conversation pleine de larmes et de pathos. C’est ce que j’anticipais, mais ses réponses me désorientent. Une fois de plus il ébranle mes anticipations et me fait voir le paysage sous un angle inattendu.
« Il voit loin. Il ne pense pas comme nous » me disait mon Maître.
$ « Quand vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. » L'auteur de ces mots a vaincu.
m’écrit-il en conclusion.
** Le gang des Young Leaders **
L’air est frais dans l’Himalaya, encore plus quand on est complètement nue. Sur le sommet voisin, les pylônes des suppliciés se dressent fièrement, immenses, impressionnants. Les journalistes sont déjà présents pour couvrir l’évènement. Je vais être la première femme à subir ce cruel supplice, offerte au grand Chrysaor cendré, déchiquetée par son puissant bec et dévorée vivante. Une lente et terrifiante agonie, à la hauteur des crimes qui me sont attribués.
Dans le ciel, le jet privé de Luke Greenwalker - le célèbre écolo-jedi qui parcourt le monde en tous sens pour promouvoir les bienfaits du pass carbone - est en phase d'approche. Les larges trainées vert-pomme du puissant quadriréacteur le rendent reconnaissable entre mille. Parmi mes nombreux chefs d'inculpation, il a milité pour glisser l'infraction au pass carbone. Aujourd'hui il vient assister aux premières loges à mon supplice et donnera pour l'occasion une conférence de presse.
Pour l’heure, je suis conduite dans un bâtiment cossu. A l’intérieur, sur la scène d’un petit théâtre, c’est un enchaînement de danses dégradantes, au rythme d’une musique agressive et de paroles vulgaires. Mes poignets et mes chevilles sont entravés. Ma bouche est maintenue grande ouverte par un écarteur buccal si puissant que j’ai l’impression que ma mâchoire va rompre.
Dans la salle, c’est une orgie à côté de laquelle les orgies romaines ressembleraient à des dîners chics. De la nourriture écrasée et des excréments jonchent le sol, des hommes aux yeux exorbités et aux teints de déterrés s’enculent allègrement, des femmes gisent sur le sol dans un état second, d’autres sucent des bites mécaniquement, comme des zombies, l’alcool coule à flot, la poudre blanche est partout. Des seringues d’Erector leur offrent la solution pour bander encore et encore, pour baiser jusqu’à épuisement complet. Visiblement adeptes de scatologie, ils ont étalé leur merde partout et s'en sont barbouillés. L'odeur est pestilentielle. Je m'en offusquerais bien peu si ce n'étaient les mêmes qui donnent des leçons de morale à la terre entière et qui imposent leur idéologie par la menace et le chantage. Je reconnais, dans des positions bien peu flatteuses, une bonne partie de l’élite de la Suprême Alliance Démocratique: présidentes et présidents des nations de la fédération, ministres, journalistes de pacotille, magistrats corrompus, …. Tout le gratin dépravé de notre "démocratie". Il s’agit visiblement d’une séance de chemsex de l'élite dirigeante, venue assister à mon supplice - moi, Ysideulte, la fille effacée, l'esclave au prénom qui n'existe pas, devenue l’ennemie publique numéro un. Oh, je sais bien que tous ces gens ne sont que des marionnettes pathétiques, des psychopathes incompétents placés au pouvoir par de puissants intérêts, acteurs lubriques dévorés par l'ambition, mais quand même... J'ai l'impression d'assister en direct à la fin de la civilisation.
La porte a été refermée à double tour derrière moi. Aucune force de sécurité à l’intérieur, aucun garde du corps. S'ils avaient encore un peu de lucidité ils sauraient que l'excès de confiance en soi peut être fatal.
Plusieurs participants m’entourent et me tripotent de partout, me giflent et me frappent, avant de me baiser par tous les trous. Les hommes me mettent la bite, les femmes me mettent les doigts, certaines me crachent dessus, d'autres me mordent et me griffent. Les insultes pleuvent. Toute leur méchanceté et leur mépris se libère dans cette volonté de dégradation.
Ils sont tellement défoncés que ma réputation de sorcière ne leur fait même pas peur. Imbus d’eux-mêmes, aveuglés par leur hubris, ils se sentent intouchables, au dessus des lois de la nature. Ils sont tellement dans leur trip qu’ils ne se rendent même pas compte que leurs collègues s’écroulent sur le sol, un par un, après avoir hurlé de douleur. Eh oui, plusieurs paires de zébralyvox gémellaires [3] qui vous transpercent la bite, les doigts, la langue, ça fait très mal, Mesdames et Messieurs les Young Global Leaders [4], même quand on est complètement défoncé. Et quand ils remonteront jusqu’à votre oreille interne pour planter leurs filaments dans votre nerf vestibulaire, vous aurez l’impression de vivre dans une lessiveuse. Vous ne saurez plus où est le haut et le bas. [R2]
Sur scène, la compagnie « Fuck you ! », idole du gratin bien pensant, vient de se figer, sidérée par l’hécatombe dans la salle. « Au secours ! » « Sécurité ! »
Des hommes armés défoncent la porte et me tiennent en joue, pendant que les secouristes s’activent. Le gang des Young Leaders gît dans son vomi, victime d’un atroce mal de mer généralisé.
Je crois que la tribune d'honneur qui leur était réservée pour assister en direct à mon exécution restera désespérément vide. Tous ces tapis rouges déployés pour rien...
L’incident est extrêmement gênant. Pendant que l’on me conduit dans une cellule à proximité du pylône, je me demande comment les journalistes vont s’y prendre pour étouffer l’affaire, ou du moins la présenter sous un jour plus favorable.
A suivre
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Références
[1] Voir "La bêtise grandiloquente" https://www.bdsm.fr/blog/11178/La-b%C3%AAtise-grandiloquente/
[2] Voir "La charte du pangolin fou" https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/
[3] Voir "Zébralyvox gémellaire, l'étonnant passager" https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[4] Voir la rubrique "Repères" de l'article "Les Lunes de Davos". https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
Repères
[R1] L'attracteur étrange est un concept issu de la théorie du chaos. Certains systèmes au comportement d’apparence erratique, semblant gouvernés par le hasard, recèlent en fait un ordre caché qui n’est visible que lorsqu’on les observe avec suffisamment de recul.
[R2] Le système vestibulaire, situé dans l'oreille interne, est en quelque sorte la centrale inertielle du corps humain. Il comprend plusieurs structures jouant le rôle d'accéléromètres, de détecteur de gravitation (permettant de situer le haut et le bas), et de détecteurs de rotation. L'information est transmise au cerveau par le nerf vestibulaire. La perturbation des impulsions nerveuses transitant sur nerf vestibulaire génère d'intenses vertiges, la perte de l'équilibre et de l'orientation dans l'espace, ainsi que de fortes nausées et vomissements.
Remerciements
Pour cet épisode en particulier, merci à VraiEsclavagiste pour m'avoir suggéré une citation de Churchill qui colle bien à mon histoire.
Pour l'ensemble de l'histoire, merci à celles et ceux qui m'ont encouragée à persévérer dans ce domaine "littéraire", très éloigné de ma zone de confort et de ma formation, et toute première expérience pour moi (mais l'histoire n'est pas finie 🙂 - elle est seulement arrivée à un point de bifurcation ). Sans leurs commentaires j'aurais abandonné depuis longtemps. Et bien sûr, merci à mon Maître, celui qui a changé ma vie, celui qui m'a donné la confiance qui me manquait cruellement, celui qui m'a rendue infiniment heureuse et pour lequel aucun mot ne saurait exprimer pleinement ce que je ressens.
Illustration: Muzo
438 vues
8 aime
Voici une version IA, pleine de charme, d'humour et d'esprit frondeur, avec un clin d'œil historique coquin à la Nuit du 4 août :
« La Nuit du 4 août... ou la Réforme des Fessées »
Dans une belle maison bourgeoise quelque part en province, un Dom de la vieille école, moustache taillée, regard sévère, fauteuil club en cuir et ceinture à portée de main, savourait son journal du matin. En bas, dans la salle aux rideaux rouges et aux chaînes décoratives, sa petite soumise, Lili, minaudait en petite robe blanche, un bandeau tricolore dans les cheveux, l’air mutin.
— Maître ?..., glissa-t-elle doucement en s’approchant à quatre pattes, comme on approche un roi sur son trône.
— Oui, mon espiègle. Tu as encore perdu une règle du protocole ?
— Non, Maître... aujourd’hui, j’ai lu un truc passionnant sur la Nuit du 4 août ! Les privilèges abolis, les droits féodaux supprimés... j’ai pensé qu’on pourrait fêter ça.
— Fêter... ça ? Et tu veux quoi, exactement ? demanda-t-il, haussant un sourcil.
— Ben… que vous aboliez vos privilèges, Maître ! Plus de fessée sans procès équitable ! Droit de grève pour les fesses ! Liberté, égalité, nudité !
Elle bomba la poitrine, très fière d’elle. Il referma lentement le journal, comme s’il repliait la monarchie absolue d’un geste calme et terrible.
— Tu réclames l’abolition des privilèges ? dit-il.
— Oui, Maître. Le peuple des soumises s’est éveillé.
Il la fixa. Puis, lentement, il tapota ses genoux.
— Viens ici, peuple éveillé.
Elle grimpa avec un petit rire, mais fut prestement attrapée, couchée sur ses genoux, et sa robe retroussée jusqu’à la taille.
— Non Maître ! C’est une révolution pacifique !
— Pas de privilèges ? Très bien. Plus de faveurs. Plus de douceur. Une justice égalitaire : 36 coups, et pas un de moins.
Et claque, claque, la sentence tomba, nette, implacable, la république des fesses en feu. Elle gémit, se trémoussa, supplia la Constituante.
— Aïe ! Maître ! Mais… les Lumières ? Les Droits de la soumise ?!
— Tu voulais la démocratie ? Voilà le suffrage direct sur tes fesses, ma belle.
Quand enfin la séance fut levée, il la fit se lever à son tour, et sans plus de procès, la plaça nue au piquet, face au mur, mains sur la tête.
— Silence parlementaire, jusqu’à nouvel ordre. Pas un mot. Sinon, c’est la Terreur.
Lili soupira, toute rosie, punie mais ravie au fond de son cœur insurgé. Dans le silence de la pièce, on aurait presque entendu grincer la guillotine de ses envies malicieuses.
Et dans un coin, le vieux Dom sourit derrière sa moustache.
— Ah… cette petite. Une vraie révolutionnaire. Heureusement que j’ai encore le pouvoir exécutif.
C'est les vacances, je fais bosser IA. Je commande et elle obéit fissa.
Je reprend la main. C'est tout de même pas cette salope d'IA qui va m'enlever le plaisir d'écrire. Lili est toute tremblante face au mur. J'adore son petit cul bien rouge. Trop mimi cette lili. Pour bien dominer il ne faut pas s'attacher ,rester calme et froid même si on bande. Et là, le joli petit cul de lili me donne la trique.
-alors ma jolie, on conteste l'autorité de son seigneur et Maître, on veut se faire sa petite révolution du 4 août avec son petit clito de femelle ?
Lili n'ose plus répondre. Elle sait qu'elle va morfler. IA était gentille. La donne vient de changer et ce soir je n'ai pas d'humour.
J'attache lili à la croix de Saint André et je défait mon gros ceinturon de cuir. Avec ou sans la boucle acier ? Sans....je veux pouvoir bien la troncher après son dressage. Lili tremble déjà. Les coups de ceinturon pleuvent. Je fais tout sauf semblant.
-pardon Maître, pardon !
J'ai envie de pisser. Je detache lili et l'oblige à se mettre à genoux. Je pisse dans sa bouche ouverte. Quand j'ai fini, je lui demande de bien me sucer la queue. Lili obéit et sait bien nettoyer mon gland. Je bande fort. Il est temps de prendre son petit cul bien serré.
Je retourne lili et je la perfore d'un coup. Lili encaisse et pisse à son tour. De peur ou de plaisir , je ne sais. De toute façon elle devra tout nettoyer. J'en ai rien à foutte du plaisir de lili, je la bourre et je jouis très fort dans son petit cul.
-Allez, balais et serpilliere. Fais tout briller . Ensuite tu iras prendre une douche. Tenue de servante pour ce soir. Et service impeccable. Je vais te faire passer tes envies de révolution.
388 vues
4 aime
Son métier vint à son secours. Elle acheva en deux semaines un essai plein de paroles furieuses et d'ailleurs très peu compréhensibles. Elle s'occupait fièvreusement du manuscrit de son troisème roman. On parlait d'elle dans les journaux. La jeune femme ne dormait plus. Il n'était pas impossible qu'elle utilisât son désespoir pour travailler un peu plus. On ne peut guère interpréter le travail qu'en termes de morale. Il ne s'agit pas d'efficacité, il s'agit d'épreuves. On sait qu'elles seront plus dures si elles forment une chaîne continue, dont on prévoit la solution, parce qu'on s'impressionne toujours aisément de réclamer beaucoup de soi-même dans un temps déterminé, alors que l'éternité des peines conduit au découragement. En un autre sens, Juliette trouvait-là des voluptés véritables. Manger très peu, très mal et vite, dormir parfois tout habillée, finalement tout cela lui plaisait. Charlotte, au contraire, traçait l'éloge de la paresse et vivait comme une nonne sans le savoir. Ces situations n'ont rien de surprenant, car l'esprit est une sorte de balancier que nous disposons de mille manières pour rétablir un équilibre compromis. En écrivant, elle se moquait d'elle et de ses petites histoires sentimentales. Elle fabriquait, avec de l'encre et du papier, des êtres bien différents et se donnait totalement à ces étrangers. Charlotte, qui ne connaissait que le plaisir rencontra Juliette en Italie. La passion, la fureur et le désespoir entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. Cette rencontre me laissa la tête un peu vide. Quand on raconte une histoire, qu'elle soit inventée ou authentique, la vérité des réactions et des situations est liée par des liens subtils et secrets à la spécificité des caractères et à leur individualité. Plus tard, alors qu'ils ne me faisaient plus trop mal, j'ai repensé calmement à tous ces évvénements. Serais-tu devenue étrangère, jamais je n'oublierais les journées où fondèrent la mémoire à naître, glacée, brûlante, essoufflée de notre première rencontre comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves, je resterais les yeux fermés, sans pensée, toute envahie d'une absence programmée, de ces amours brèves et volées qui laissent un goût de regret dans les mains et entre les reins des amants réservés. Amie qui m'avait été bonne, je garde au creux de mes souvenirs, la vivante mesure de ce petit front si fier et si loyal, que j'approcherai toujours avec tendresse de mes lèvres. Un mouvement soudain de l'épaule, qui dit tout bas sa lassitude; une tension soudaine du visage, qui dit tout haut sa foi; une inflexion nouvelle de la voix, qui dit enfin l'être multiple. Se peut-il que de telles choses laissent en nous traces si vives et si durables. Qu'y-a-t-il dans tout cela, qu'il faille qu'on lui cède ? Qu'est-ce donc que tout cela, qui nous surprend un soir comme la naissance d'un chant ? Étrange confidence, où la faiblesse a pour nom douceur. Le soleil inonda Rome et la légèreté de notre jeunesse. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des doigts glissent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Nous nous reconstruisions ensemble. Des liens subtils et forts nous unissaient. Nous nous embrassions, sur une colline de Rome, dans la nuit déjà close, sous un arbre né d'un puits, devant le campanile d'une vieille église. Et que nous importe maintenant de ce qui naquit de cette nuit. Des jours, des semaines, des mois entiers sortirent de ce baiser que nous nous donnâmes. Nul n'a connu le premier affleurement de cette heure soyeuse, le premier attouchement de nos épaules, comme un frôlement de cils. Étroits sont les reins, étroite alliance du corps fidèle des amantes. La nuit, nous courrions à la promesse de nos songes dans des draps odorants. Nos solitudes étaient notre trésor, et dans le lit où s'inscrivait la mémoire à naître de notre amour, nos libertés le creusait. Nous nous aimions à nous taire quand nos bouches se savaient promises. Une douceur s'amassait là où des soupirs infusaient. Nous étions pudiques dans notre impudeur, méconnues de tous mais célèbres de nous. Elle avait les cheveux noirs de jais, les yeux en amande, des dents éclatantes, une robe d'été et une paire de mocassins. Elle riait. Nous nous embrassâmes devant Saint Pierre. L'amour nous grisait. Nous avions des rêves d'enfants. Il y a des instants comme ceux-là où un sens plus pur de la vie semble se révéler soudain, où l'on se sent plus grand que soi-même.
Quand j'étais plus jeune, je m'étonnais toujours de ces nœuds inextriquables formés par les êtres et par leurs sentiments. Il me semblait qu'aimer était tout simple, ne plus aimer également et je me demandais d'où sortaient ces torrents, où se creusaient ces abîmes qui ravagent les destins. Je comprenais maintenant, peu à peu, comment naissent ces franges d'incertitude, ces déchirantes douleurs liées au hasard, aux liens des passions qui s'opposent, à la confusion des sentiments et aux intermittences du cœur. C'était l'heure de ce soleil blême et plat qui donnait au début des jours éclatants une allure hésitante, lasse d'avance. Nous traversions des champs, de longs prés semés d'arbres, des rizières inondées. Une route blanche de poussière coupait les haies, sautait les rivières. Derrière le riz à perte de vue, des montagnes naissaient de la nuit. Plus loin, c'était Bergame et les lacs, un peu à droite, Vérone, les palais de Vicence, et puis Venise, Ravenne, Bologne et Ferrare, Parme et Modène. Nous fermions les yeux. C'était le bonheur. Il jaillissait de ces noms sur les campagnes intérieures, l'or de leur peintures, de leur gloire et de leurs mosaïques dans le reflet de cette douce mélancolie. Elle avait un visage très pur. Nous savions déjà ce qui allait se passer, alors nous allongions désespérément ces instants d'attente. Un soir d'été, j'avais embrassé Charlotte. Saint Pierre pouvait s'écrouler et le Pape se convertir au Bouddhisme. Le pouvoir de la femme est une chose admirable qui ne connaît pas de limites. Elle choisit instinctivement des gestes insignifiants qui s'inscrivent pour l'éternité. Tout notre voyage engouffré dans un baiser. Je me sentais libérée comme on se libère d'un péché par une confession, repartant l'âme pure, le cœur allègre pour d'autres péchés ou un autre voyage. Charlotte, c'était de l'innocence. Moi, de la littérature. La chaleur, nos étreintes, les vacances, le soleil nous invitaient à entrer dans un univers inconnu. C'était celui du bonheur. Il y a ainsi, au début des amours, de ces périodes enchantées qui sont des parenthèses dans une longue insatisfaction; on y attend tout encore et tout est déjà assuré. Nous nous étions très peu parlé. Aucun engagement ne nous liait. Nous vivions un peu au-dessus de nous-mêmes. Et le plaisir que nous prenions à ce présent touché par la grâce ne débordait jamais ni vers le regret, ni vers l'impatience. Les amours de la folle adolescence ne sont ni plus ni moins fortes que les autres. Mais leur douce et incomparable amertume vient de ce qu'elles se confondent avec la saveur de la vie. Tout le spectacle du monde est alors lié à un être. Les choses ne se passent jamais exactement comme on les attend; mais elles se passent rarement tout à fait autrement. Nous ne fîmes pas l'amour ce soir-là. Nous le fîmes le lendemain. Quelle légèreté, lorsqu'on aime, que cette multiplicité des corps qui parlent, se répondent les uns aux autres et font l'amour entre eux. Charlotte entendait sans doute me voir rester fidèle, non à la passion ni à la tendresse, mais au plaisir et au jeu. Ma passion, c'était l'indépendance. Et sans doute, je connaissais ces flambées paradoxales de désirs ou d'ardeurs. Mais je reniais ces faiblesses. Je les reniais surtout parce que j'en avais peur, peur de rester prise dans les pièges de la mélancolie. Je ne faisais donc de ces excès que les ingrédients savoureux et amers de mon indifférence souveraine. Pourquoi les voyages sont-ils toujours aussi mêlés à l'amour ? Car ils rompent sans doute avec cet environnement quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. Le bonheur envahit si visiblement Charlotte que j'en fus presque bouleversée. Nous avions les yeux pleins d'églises et de collines brûlées par le soleil. En arrivant au bas de la ville, là où l'amour devait prendre ici l'odeur de miel des vieilles pierres des hautes maisons, nous rentrâmes à l'hôtel. Je craignis le flottement qui risquait de se produire, mais elle me dit seulement, " Reste avec moi." Je l'embrassai sur le pas de la porte de l'hôtel. La lune éclairait son visage pur. Je me demandais si nous allions nous étreindre, mais le plaisir et l'amour sont comme des pentes neigeuses sur lesquelles on s'arrête difficilement. Obscurément, j'hésitai. Je lui demanda si elle avait déjà fait l'amour avec une femme. Elle secoua la tête et me dit: "Oui, mais pas avec toi." Les rites sublimes se succédèrent très vite. Bientôt, nous nous étendîmes sur le lit. Je la caressais, elle fermait les yeux. Elle avait un visage figé comme illuminé du dedans. J'essayais un peu maladroitement de lui ôter sa robe. Elle ouvrit les yeux, se releva. "Attends, dit-elle en souriant, ça va aller plus vite." Elle était revenue vers moi. Je pris son visage entre mes mains. Je fus comme roulée par une vague d'attendrissement. Elle était nue sous moi, les yeux de nouveau fermés. Je la regardai longtemps, appuyée sur mes coudes. Nous restâmes immobiles assez longtemps et puis nous fîmes l'amour. Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la chambre dans le silence, coupant court à mes à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante; ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je me rappelle cet été quand je regardais ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible; mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie; elle me souriait. Ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle leva les bras et dénoua sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien. Au contraire, des deux, c'est moi qui me révéla la plus dépravée. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. Peut-être même a-t-il un destin posthume ? Une ère des réparations succèdant à celles des destructions. Peut-être ces sentiments amoureux si volatiles et inconstants désormais cristallisés, solidifiés, apaisés à jamais dans l'état minéral, entrent dans la composition dune étoile. C'est peut-être elles que nous cherchons la nuit, dans l'étreinte.
Elle s'était soulevée un peu, écartée de moi pour me regarder mieux. Mon Dieu ! Comme elle devait s'amuser ! Elle savait déjà ce qui me tourmentait. Sa vie, c'était ça: son plaisir à elle et les questions des autres. Les voyages peuvent parfois élever les esprits. J'étais présente à Rome bien avant d'y être en réalité. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répéta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes. Je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses. Avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toujours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcirent aussitôt. Juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir. Une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur. Ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserrer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets. Assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Ainsi étendue sur le dos, les bras au dessus de la tête, elle exhibait ses seins en constante érection; je rampai vers elle pour mordiller leurs pointes, dures et foncées, avant de lécher avidement les aréoles. Elle m'enlaça, promena ses ongles le long de mon épine dorsale. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos; les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes reins, près de l'entrée de l'étroit pertuis. Je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée. Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres. Me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup, moite de plaisir; je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois de la journée. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées d'amour et de désir. Aujourd'hui, je pense à tout ce que j'aime en toi et qui s'éclaire parfois, à ton insu, comme un beau front de mer. Parce que tu m'as fait, un instant, cette confiance innocente, d'être pour moi, virginale, toute claire et transparente, je serai toujours là. Peut-être si j'avais eu du cœur n'aurais-je pas inventé ainsi ces fantômes sans substance. Mais, je n'avais pas de cœur, mais des faiblesses. J'étais cynique et vulnérable. Alors naquirent en moi, dérisoires, irrésistibles des préoccupations arbitraires et cruelles qui me laissèrent croire enfin que j'avais comme tout le monde un cœur, des sentiments. D'autres ont des soucis plus graves, moi je me créais ceux-là, tirés d'un vide qu'ils remplissaient de leur présence absurde, lancinante, très vite immense.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
868 vues
17 aime
** Bûcher improvisé **
« Brûlez la sorcière ! »
Les hurlements dans les couloirs de la prison me réveillent en sursaut. Un groupuscule de défenseurs de la démocratie m’extrait brutalement de ma cellule. Ils n’osent pas s’approcher mais me menacent avec des piques et m’ordonnent de sortir.
« Elle est toute nue, la salope ! » s’écrie l’abruti qui semble être le meneur. Il est pourtant de notoriété publique que les ennemies de la démocratie sont enfermées nues.
Terrifiée, je n’oppose aucune résistance. Ne pas montrer sa peur, ne pas se débattre, cela ne ferait qu’exacerber leur excitation et leur haine. C’est ce que m’a enseigné mon Maître.
Dans la cour intérieure de la prison, le bûcher improvisé, alimenté par un amoncellement de débris de tables et de chaises est déjà prêt.
« Mort à l’ennemie de la démocratie ! »
De longues perches aux pointes acérées me piquent de part et d’autre, se concentrant particulièrement sur mes seins, ma chatte et mes fesses. Les téléphones portables sont de sortie pour filmer mon humiliation et mon supplice. Je commence à saigner de partout. Le meneur a sorti un fouet et me frappe sans retenue. Je protège mon visage comme je peux, laissant les autres parties de mon corps à la merci des coups.
Mais où sont passés les gardiens ? Ce n’est qu’au moment où les piques me poussent vers le bûcher, ne me laissant le choix qu’entre brûler vive ou être transpercée, qu’ils se montrent enfin.
J’en suis quitte pour une bonne frayeur et d’horribles stigmates.
« Nous avons reçu l’ordre de les laisser entrer. Ca vient d’en haut. De très haut. Je suis désolé. » me glisse à voix basse le gardien qui me reconduit à ma cellule.
** Le silence est d’or **
Depuis 48 heures, l’alarme de ma cellule retentit aléatoirement. Impossible de trouver le sommeil. J’ignore quel est l’objectif de cette nouvelle torture, comme si la frayeur du bûcher n’avait pas suffi. Visiblement ils veulent affaiblir mes défenses mentales. Il me reste encore assez de lucidité pour avoir soudain une idée. Le nerf cochléaire, oui, ce serait la solution. Mais comment leur faire comprendre ? Le pangolin fou saurait peut être. Il a l’air de tout savoir.
Épuisée et titubante, je démarre le NewBrain [1]. Le pangolin fou répond présent. C’est étrange, on dirait qu’il ne dort jamais. Il me laisse à peine le temps de lui expliquer la situation, comme s’il était déjà au courant.
$ Les zébralyvox gémellaires ne s’approchent jamais du cerveau de leur hôte [2]. C’est trop risqué.
# Je ne peux donc rien faire ?
$ Faites-leur comprendre que c’est ce que vous voulez et peut-être qu’ils passeront outre.
# Comment leur faire comprendre ?
$ Pensez-y très fort. Ils sont connectés à votre conscience. Vous ne l’avez pas encore ressenti ?
# Si, plus d’une fois, mais une part de moi se refusait encore à l’admettre.
$ Je ne plaisantais pas quand je disais qu’ils vous considèrent comme leur maman.
Y penser fort, très fort… Leur faire ressentir mon désir absolu de silence. Peut-être que ça marchera.
Depuis quinze minutes je n’ai pas entendu d’alarme. Le silence… Je claque dans mes doigts pour en avoir le cœur net. Rien, aucun son. Je vais enfin pouvoir m’assoupir.
** Propagande **
Lorsque je me réveille j’aperçois un gardien qui semble hurler derrière le hublot de la porte. Mais je n’entends rien. Entendre, c’est ce que je veux maintenant. Je dois y penser très fort…
« Dos à la porte ! Dos à la porte ! Vous êtes sourde ou quoi ? »
Je m’empresse de m’exécuter, me mettant en position pour que le gardien me passe les menottes, comme à chaque fois que je dois être extraite de ma cellule.
« J’ai vu le film de Sonia E. » me confie le gardien. « Il circule sous le manteau. Les boules mémoire, vous savez… L’héroïne vous ressemble étonnamment ». [3]
Inutile de nier, au point où j’en suis.
« C’est moi. Mon visage a été transformé numériquement ».
« Je m’en doutais. Même corps. Waouh ! La sodomie sur la falaise ! Quelle acrobate ! » [4]
« C’est tout ce que vous en avez retenu ? »
« Euh... Non, bien sûr… Je suis désolé, je ne peux rien faire pour vous aider. »
« Ce n’est pas grave. En vous mettant vous-même en danger vous ne me seriez d’aucune utilité. Merci pour vos paroles réconfortantes ».
Pour la première fois, on me sort de l’enceinte de la prison. Un fourgon m’attend, entouré d’un impressionnant convoi de voitures blindées, remplies d’hommes armés. Si j’avais encore un doute sur le fait que je suis considérée comme l’ennemie publique numéro un, là plus aucun doute n’est possible.
Je suis conduite aux studios de BMF – Best Mind Fucking television – une filiale média de la Bill & Alvértos Fucking Corporation. On m’apprend que je suis l’invitée malgré elle de l’émission hebdomadaire animée par celui qui se fait maintenant appeler Archi Phi, philosophe à la télé et célébrité nationale qui a son rond de serviette dans toutes les rédactions. « Archi Phi, spécialiste en paroles creuses, Archi comme archi-prétentieux », s’amusait mon Maître.
Je comprends maintenant ce qu’ils ont voulu faire. M’épuiser, me terroriser, faire de moi une épave qui sera ridicule face au grand philosophe.
Je suis conduite nue sur le plateau. Cela ne choque plus personne : les ennemies de la démocratie sont toujours exhibées nues, partout, pour l’exemple, pour dissuader celles qui seraient tentées de douter du meilleur des mondes.
Je porte encore les stigmates des piques et du fouet. Visiblement, cela ne les dérange pas de m’exhiber ainsi. Ils veulent montrer que je suis traitée durement, à la hauteur de mes crimes. C’est ce que veut la population, conditionnée par des années de propagande et d’abêtissement – du moins le pensent-ils.
Un robot s’approche et m’attache les poignets et les chevilles de part et d’autre du fauteuil. Sans doute que le grand philosophe a peur que je me lève et que je lui jette un sort. Son fauteuil est placé à bonne distance, signe qu’il n’est pas très rassuré malgré tout.
« Ouvrez-la davantage. Son sexe n’est pas assez visible. »
Le robot repositionne mes liens. Il semble expert en bondage.
L’émission commence par un monologue sans queue ni tête, pédant au possible. Vingt minutes de bêtise grandiloquente, de morale débilitante et de bien-pensance dégoulinante. Le plus grand philosophe du 21ème siècle se met en scène, et cela plaît à tous ceux, encore nombreux, qui n’ont toujours pas compris que la Suprême Alliance Démocratique est aux antipodes de ce qu’elle prétend être. L’émission cartonne.
Pendant le monologue, la main polymorphe du robot prend la forme d’une tondeuse et entreprend de me raser le crâne. « Non, pitié, pas ça ! ». Je jette un regard suppliant au philosophe, qui me répond par un ricanement de jouissance, un clin d’œil complice à la caméra, et reprend son blabla sourire aux lèvres.
Tondue en public… Jusqu’où auront-ils donc besoin de m’humilier ?
Son introduction se termine par une tirade à la gloire de la Suprême Alliance :
« La Suprême Alliance Démocratique est le souffle sacré de l’humanité, l’étendard lumineux des peuples éclairés. Elle est la flamme inextinguible qui guide les consciences vers l’inclusivité universelle. Elle est le cœur battant du progressisme, l’orchestration harmonieuse des individualités en une seule symphonie. Ensemble, fondons la grandeur des nations éclairées, où chaque citoyen s’élèvera au rang de souverain moral. Dénonçons les ennemis qui dans l’ombre menacent nos valeurs. Faisons confiance à ceux qui savent ce qui est bon pour nous, éliminons les mauvaises opinions et faisons taire les déviants qui osent encore douter. »
« Défendre ces principes, c’est honorer l’héritage des fondateurs de la Suprême Alliance. C’est croire, profondément, en l’homme et en sa capacité de grandeur. En douter c’est refuser la science, c’est insulter la raison. »
« Tissons des écharpes multicolores pour réchauffer les urnes frileuses de l’Histoire. Chaque bulletin de vote en faveur de Microbite est un pétale de Vérité jeté dans la mare puante des complotistes ! Souhaitons prompt rétablissement et longue vie à notre valeureux Ministre de la Vérité ».
« Aujourd’hui je reçois celle qui incarne tout ce contre quoi nous luttons, celle qui a détruit notre Lune Rouge, emblème de notre démocratie, celle qui a attenté à la vie de notre courageux Ministre de la Vérité et à celle de sa charmante épouse. Honte à elle ! Sachez que je la reçois à contrecœur, uniquement pour que vous puissiez juger de l’ineptie de ses propos nauséabonds »
Puis viennent les questions, orientées, destinées à me ridiculiser, à me faire passer pour un monstre. Mais je ne me laisse pas impressionner. Mes répliques inattendues désarçonnent le grand philosophe. N’étais-je pas supposée lui être présentée terrifiée, épuisée, conditionnée à tenir des propos incohérents, pour que je lui serve de faire-valoir ? Son mécontentement est perceptible. Certains vont se faire taper sur les doigts.
« Espérons que ce sera récupérable au montage », doit-il se dire. D’habiles coupures et réorganisations des enregistrements pourront certainement lui sauver la mise.
** Retour à la case prison **
Au moment où on s’apprête à me reconduire en cellule, je constate une inquiétude grandissante sur le plateau. Dans les coulisses, je ne croise que des visages inquiets. Certains courent dans les couloirs, paniqués, ne sachant que faire.
Dans le fourgon, je croise le regard de l’homme armé qui m’escorte. Je crois déceler une profonde compassion dans son regard.
« Ne vous inquiétez pas, vous êtes jolie tondue » me dit-il. « Ca fait esclave, mais cela vous va bien ».
J’ignore s’il le pense vraiment ou s’il veut m’apporter un peu de réconfort. Peut-être qu’il le pense vraiment. C’est un homme et j’imagine qu’escorter une prisonnière nue et tondue ne le laisse pas indifférent. La nature est ce qu’elle est.
« Merci Monsieur. C’était ma hantise quand je suis entrée en soumission. Pourtant je savais qu’un jour ou l’autre mon Maître m’aurait tondue. Il avait été très clair sur ce point et je m’y étais préparée psychologiquement. Mais jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un d’autre que lui me fasse subir cette humiliation. »
Je ne sais pas pourquoi je lui confie tout cela. Sans doute le besoin vital de parler à quelqu’un d’un peu humain.
« Je comprends. C’est dégueulasse la manière dont ils vous ont traitée. Mais vous l’avez bien ridiculisé ce con ».
Il n’a pas peur… Si je rapportais ses propos la sanction serait terrible.
« Puis-je vous demander ce qui s’est passé après l’enregistrement ? Pourquoi est-ce que tout le monde était en panique ?»
Il hésite à me répondre, puis lâche : « Tout l’enregistrement est en train d’être diffusé en l’état, sans montage. Ils n’arrivent pas à arrêter la diffusion. »
« Comment est-ce possible ? »
« Je ne sais pas. Tous les appareils sont devenus fous et hors de contrôle à ce que j’ai entendu dire ».
A suivre
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[1] Voir « L’éléphant dans la porte étroite ». https://www.bdsm.fr/blog/11164/L%E2%80%99%C3%A9l%C3%A9phant-dans-la-porte-%C3%A9troite/
[2] Voir « Zébralyvox gémellaire, l’étonnant passager ». https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[3] Voir « Soirée Cinée ». https://www.bdsm.fr/blog/9229/Soir%C3%A9e-cin%C3%A9/
[4] Voir « Sodomisée à flanc de falaise ». https://www.bdsm.fr/blog/8745/Sodomis%C3%A9e-%C3%A0-flanc-de-falaise/
403 vues
14 aime
Quoique cette nymphe dût connaître la faiblesse de toute inconduite, les lèvres, humides, rouges, entrouvertes appelaient le baiser, elle était comme une de ces beautés de Versailles, convoquée par Lebel, ayant dès le petit matin dressé tous ses pièges, elle restait interdite, honteuse. Cet embarras craintif, coquetterie et reproche était ou quelque séduction calculée ou de la pudeur involontaire. Qu'on imagine cette belle jeune fille, d'une ingénuité désarmante, élévée entre un père passionné de musique baroque, une mère qui s'est réfugiée dans un univers de paysages naïfs et de personnages de contes de fées, une institutrice qui n'apportait du monde extérieur que l'abstraction mathématique ou des formules chimiques vides de sens, qu'on imagine cette belle jeune fille découvrant que l'objet de ses amours enfantines, puis adolescentes, est au prise avec une autre femme dont, avec une maladresse inaccoutumée, il ne sait pas se débarrasser pour l'accueillir, elle l'immaculée, et on comprendra que la blessure soit profonde et triste. Mais il y a dans cette âme d'étonnantes ressources de hauteur et de dignité. La révélation du monde inouï de Rochechouart où elle avait été si longtemps confinée, sans effacer la déception si grande qu'elle paraissait même irréelle, impossible, cette révélation préserve Charlotte du désespoir. Il y a aussi en elle une farouche énergie, un mépris absolu du temps. Elle achète un piano. Il serait exagéré de dire qu'elle est une virtuose, mais elle a hérité de son père, une approche généreuse de la musique italienne des XVIIème et XVIIIème siècle, et un doigté si léger que ses mains semblent dessiner des arabesques au-dessus du clavier sans le toucher. La pièce est pratiquement plongée dans la pénombre. Le clair-obscur idéalise le beau visage fin aux longs cheveux noirs. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, là-bas en bas. Des fumées, par-ci, par là, s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouart était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Le soir qui tombe est un ravissement sous les grands arbres fantomatiques, éclairés par les premiers rayons de Lune qui attirent des myriades de papillons de nuit dont la danse est comme une chute de neige. Sur la route, plus bas, le long de la plaine, les phares des voitures défilent sans bruit et la cascade est si isolée, si intemporelle que Charlotte oublie le bonheur simple de cette fin de journée. Un souffle passe, purifiant l'air qu'elle respirait. L'apparition d'une jeune femme douée de grâce est un moment magique dans la vie et l'œuvre d'un romancier qui a toujours besoin de retrouver des sentiments dépouillés d'artifices.
C'était une de ces statues de Diane, tombée du haut de quelque temple grec, possédant toutes les séductions de la femme, excepté les soupirs de la mélancolie et les modesties d'une vierge. Sa peau, assuraient ses douces amies, avait le goût des abricots mûris au soleil. À la tombée de la nuit, elle ferma les yeux et nous pensâmes qu'elle ne les rouvrirait pas. Elle noyait toujours sa mélancolie dans l'ironie ou les silences. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Charlotte en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais un peu perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la haute Lune éclairer les arbres. Dehors défilaient la route, les arbres, les collines et plus loin les ruines du vieux château.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
450 vues
11 aime
Notre région subit quelques incendies , pas trop méchants heureusement, mais notre piscine, comme toutes celles du secteur, a été vidée par hélico....
On a acheté une petite externe en attendant, dans laquelle les Dames s'ébrouent nues devant moi , encagé depuis Dimanche dernier,, et plutôt bien serré !
J'ai demandé à être " libéré" pour participer....sans succès !
" Ton impertinence sera punie ! Maintenant ! "....ma Dame.....
Je dois me dénudé. , les deux Dames s'occupent de moi : bâillon -boule sanglé par ma Dame, menottes serrées mains dans le dos, je suis plaqué contre le dos d'un haut canapé.
Ma Dame me deboucle ma cage , l'enlève, puis me passe les testicules et le sexe dans un anneau encore plus petit, avant de me plaquer une cage plate qu'elle verrouille : sexe bien compressé.....
Puis elles me retourne en m'écartant les jambes , l'une d'elles me tire les testicules, fort, en arrière , pour les bloquer dans un humbler...je suis penché en avant contre ce revers de canapé, et sens une plaque irrégulière être vissée et m'écraser les joyaux : douleur modérée, mais surpris !
Menottes aux chevilles, jointes.
" On a décidé : 25 coups de martinet à boule chacune , et on serre la plaque du humbler au fur et à mesure ! "
Je proteste....enfin, j'essaie....
Elles se passent le martinet qui tape tantôt les fesses, le haut des cuisses, le bas du dos, le humbler qui me presse de plus en plus....elles n'hésitent pas à visser !
" 48, 49, 50 !.... c'est fini ! "
J'ai tout qui chauffe : ça doit être bien rouge , mi-douleur, mi-plaisir...
Je suis libéré rapidement, sauf la cage.
" Tu vas la garder un peu....on te menotera pour te laver le sexe tous les soirs...tu ne travailles pas en ce moment... autant en profiter ! "
Bah voyons !
138 vues
5 aime
Top rédacteurs
Sujets tendances