La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 16/04/25
Bonjour ! Nous avons des horaires de travail très  élastiques car indépendants , quasiment , tous les trois....j'étais , hier , à 17h à la maison , Line 18h , ma Dame devant rentrer vers 20h. " Tennis? "...   Line... " Ok " Les Dames sont des " férues " , moi , moins..... Nous rentrons vers 19h30 : ma Dame est là , préparant le repas , et un peu " chafouin ".... " Vous auriez pu m'appeler !....je serai rentrée ! ".... vexée... ' Allez prendre vos douches , vite fait , et rejoignez moi au salon !... à poil ! " Nous ne " jouons " que très rarement en semaine , elle est donc " remontée " , surtout contre sa partenaire de tennis , d'ailleurs... Au 1er étage , ma Dame nous attend : elle n'a enlevé que son jean et sa culotte , et sorti la malle à jouets. Line est nue , toison pubienne bien fournie et bien brune, et moi nu aussi , mais en cage de chasteté depuis Samedi. " Donne tes mains ! " Elle me menotte par devant , puis me tire vers un crochet de la poutre . Coincé , j'ai droit à un bâillon boule sanglé. " Pour toi , ma Chérie , ce sera " bondage " .........bien serré , crois moi ! " Notre table de salon est une ancienne table de ferme , dont les pieds ont été réduits : avec une épaisse serviette étendue dessus , on peut s'amuser ! Devant moi , Line est attachée mains dans le dos , une corde passée aux épaules avec un point central entre les seins , eux aussi ligotés , puis ses avants bras sont pris dans l'ensemble....puis tension au maximum.... " Hé !.... doucement ! " Pour réponse , ma Dame lui passe un bâillon : elle râle, sans effet . Une nouvelle corde lui est passée à la taille , point central au nombril , puis passée dans la  vulve et rattrapée sur la corde de ses coudes . Toujours debout face à moi , elle a alors les genoux joints , et les chevilles serrées : après avoir été assise sur le bord de table , elle est retournée , sur le ventre , et ma Dame lui plié les jambes pour lui joindre les chevilles à la jointure de ses mains.... " Voilà ! ... maintenant , à moi ! " Ma Dame , devant nos yeux, se love dans un canapé face à nous deux , coincés , prend son Womaniser et se masturbe. Spectacle.... émoustillant....nous bavons dans nos bâillons...Line se tortille.... Ce sex-toy est très " efficace"....elle jouit rapidement.... " Je reviens !....Ne bougez pas ! ".... 😂 ( Comme si on pouvait).... Elle revient 5 minutes plus tard , en pyjama , et nous libère....moi d'abord.... " A table !....vous restez nus et faites le service...le debarassage , aussi....et tout , en fait ! " Je crois qu'elle avait besoin de détente.....    
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Par : le 16/04/25
Un mois sans jouir. C’était mon défi. Un mois d’edging, à jouer avec mes limites, à me frustrer volontairement, à repousser la délivrance jour après jour. Les premiers jours : la maîtrise apparente J’avais déjà pratiqué l’edging, mais jamais aussi longtemps. Trois jours tout au plus, avant de craquer. Mais cette fois, pas question de céder. J’étais déterminé à explorer mes propres limites, à ressentir chaque pic d’excitation, chaque vague de frustration. Au début, tout semblait sous contrôle. Chaque soir, je me laissais aller, savourant lentement chaque caresse, repoussant l’inévitable au dernier moment. Mon sexe pulsait, dur et brûlant sous ma main, mais je stoppais net avant l’explosion. Une fois, deux fois, trois fois… La tension retombait à peine que je recommençais, attisant la frustration. Chaque session laissait mon corps en alerte, fébrile, assoiffé d’un soulagement que je refusais de lui accorder. La montée en intensité À mesure que les jours passaient, la torture devenait plus insidieuse. Le pré-cum coulait plus vite, preuve que mon corps commençait à me trahir. À chaque session, mon gland tremblait sous mes doigts, hypersensible, luisant de désir. Le moindre frôlement envoyait une décharge dans mes reins, me forçant à m’arrêter au bord du gouffre, le souffle court, le ventre noué. Mon sexe battait au rythme de mon cœur, dur et douloureux, prêt à exploser, et pourtant je résistais. Mon bas-ventre semblait en feu, chaque goutte de pré-cum un rappel cruel de mon propre supplice. Une frustration omniprésente Les journées devenaient une épreuve. Impossible d’échapper à cette tension omniprésente. Mon corps ne me laissait aucun répit : une simple pensée, un frottement accidentel, et l’envie me reprenait, plus forte encore. Chaque réveil était une torture, ma queue dressée sous les draps, humide de frustration nocturne. La moindre caresse involontaire réveillait un frisson insoutenable, un besoin urgent de toucher, de céder… Mais je ne cédais pas. Une lutte acharnée Chaque soir, je recommençais. Mon sexe tendu, gonflé d’envie, mon ventre parcouru de frissons, mon esprit envahi par le manque. Je me rapprochais, encore et encore, jouant avec mes propres limites, sentant le plaisir monter dangereusement. La pression était insupportable, chaque fibre de mon corps réclamant sa délivrance… Et pourtant, je stoppais net, le souffle tremblant, sentant le pré-cum s’écouler en filets chauds sur ma peau. L’instant était exquis et cruel à la fois. Je tenais encore. Mais mon corps, lui, commençait à lutter contre moi. La véritable bataille ne faisait que commencer…
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Par : le 16/04/25
Dernière soirée dans cette maison, et même si je n’avais rien imaginé de particulier, c’est probablement pire. Pour commencer, la clé sur la porte pour m’empêcher d’entrer. Heureusement mon grand m’a vu et est allé chercher sa maman pour que je puisse quand même entrer. Elle venait de coucher le petit, donc elle m’a simplement dit « ah, bah tu vas pouvoir coucher le grand. Et n’entre pas dans la chambre du petit », OK merci pour l’instruction. Et puis elle me dit qu’elle a déjà mangé, et qu’elle va en profiter pour aller prendre sa douche et puis se « coucher » (en réalité elle ne cache plus vraiment qu’il s’agit en fait de se vautrer dans son lit pour faire défiler séries et autres conneries sur son téléphone). Bien, je vais profiter de mon grand, de ce dernier câlin ici, pas grave si ensuite, à 20h30, je me retrouverai seul parce que ma future ex-femme est trop fatiguée pour daigner m’adresser la parole et préfère aller se « coucher », c’est pas comme si c’était la dernière soirée que je passe ici.   J’ai du mal à lui pardonner ça à chaud, et je me dis que cette rancoeur risque d’être tenace, mais l’avenir le dira. Mon fils ainé par contre quelle leçon d’amour et de résilience, c’est vraiment un ange. Il débordait d’amour, d’un calme et d’une douceur inhabituelle. Il a eu l’idée de me dire que quand je serai à mon appartement et lui ici, donc quand on sera séparés, il m’enverra tous les soirs un câlin géant qui ira jusque chez moi. Évidemment que moi aussi mon garçon, de toute façon je t’aime si fort qu’il n’y a pas un endroit sur terre où tu seras jamais à l’abris de mes câlins géants à moi. Et puis j’ai pleuré aussi, mais j’étais heureux de voir le petit bonhomme formidable en face de moi, alors il n’a même pas réagi. Il m’a juste fait une démonstration de la puissance de ses câlins, en me serrant le plus fort possible entre ses bras. Et puis au moment de le laisser, il n’en finissait plus de m’envoyer des bisous, il m’a même fait le signe du coeur avec ses doigts. Et puis il m’a dit qu’il avait réparé un peu les bêtises qu’il avait faites sous le coup de la colère.   Pour lui expliquer, à lui et à son frère, ce qui allait se passer avec ce divorce, j’avais fait un petit schéma, pour montrer que seul le lien d’amoureux entre madame et moi était défait, tous les autres liens persistaient (y compris le lien fonctionnel entre le papa et la maman, même si celui-là va être mis à l’épreuve) et que donc l’amour entre lui et sa maman, lui et son papa, lui et son frère, mais aussi entre son frère et son papa ainsi qu’entre son frère et sa maman persisteraient. Alors quand il était en colère, il allait gribouiller pour rayer le lien symbolisant l’amour entre lui et moi. Je lui ai dit que ça ne changeait rien pour moi, que je l’aimais et l’aimerai toujours, mais il a recommencé quelques fois, et ça me faisait affreusement mal à chaque fois. Mais ce soir, il m’a dit qu’il avait écrit les lettre AM sur ce lien pour signifier « amour », parce qu’il sait bien qu’on s’aimera toujours. Et j’ai trouvé ça tellement beau, j’en pleure encore à chaudes larmes. Je suis tellement fier de lui, je suis tellement sûr qu’il traversera cette séparation comme un chef. Ça me fait du bien.   Je pars ensuite manger seul, j’entends au dessus de moi le haut parleur d’un téléphone, probablement une série, mais personne ne daigne ouvrir la porte et éventuellement se joindre à moi. On aurait pu discuter un peu, partager des souvenirs qu’on a vécu ici, mais non, même pas de tristesse ou de colère assumée, vraiment vécue, juste cette fuite à travers son écran comme une zombie, comme toujours. J’ai du mal à accepter, mais c’est comme ça, au moins je me souviens de pourquoi je pars, pourquoi après cette nuit, je plie mes affaires et je m’en vais, définitivement.   Justement, il reste quelques affaires à récupérer, comme des jeux de société (après tout je ne joue qu’avec mon fils et ma famille quand ils viennent, alors autant que j’en embarque un maximum). J’ai même retrouvé deux jeux qui étaient à moi quand j’étais enfant / ado, qu’on avait dû ramener de chez mes parents. Bah ces jeux verront encore une nouvelle maison. Et puis l’armoire avec les costards à vider, j’en mets pour ainsi dire jamais, la dernière fois qu’on a été invité à un mariage, j’avais opté pour une veste crème assez chic mais une simple chemisette bleue sans cravate, et un jean bleu. Ces cravates, ces chemises, qu’on achète pour les porter une fois et les laisser moisir dans un placard, juste pour faire comme les autres, je me dis que je n’ai plus envie de jouer à ce jeu là. Et puis je sors le costume que je portais le jour de mon mariage, sans véritable pincement au coeur. J’en avais déjà pas grand chose à foutre à l’époque, de ce costume, je m’en tape encore plus aujourd’hui. Je me dis que je pourrais faire un acte symbolique avec, le découper pour en faire autre chose, le brûler et disperser ses cendres je ne sais où (ça pollue, je sais) ou bien me torcher avec. Ce n’est qu’un bout de tissu, que je ne mettrai plus jamais, qui incarne un statut que je n’ai jamais vraiment assumé, celui de mari. Il est aussi le symbole d’une journée de démonstration de notre amour, d’un putain de mariage que j’ai subi de A à Z, et ça a commencé par la préparation des festivités, à travers laquelle j’ai glissé comme une anguille. Madame a tout géré, elle et sa famille, pour en faire une belle démonstration de bonheur bourgeois. J’ai été quand même content du lieu qu’elle avait choisi, on avait sacrément bien bouffé, assez élégant mais aussi très généreux.   Mes potes avaient été rincés dès le vin d’honneur, faut dire que ces andouilles étaient parti le matin même et avaient avalé les 750 bornes avant d’enchaîner avec le mariage. J’étais content, je me souviens, de retrouver mes potes, et puis ma famille aussi. Mais mes potes surtout, et le livre d’or qu’ils ont épouvantablement trashé me donne le sourire rien qu’à y penser, un peu de vie, de légèreté dans ce monde d’apparence. Y’avait l’appareil photo type « polaroid » qui nous avait permis de faire de belles photos de groupe à la tombé du jour, dont une belle rangés de pantalons baissés et de culs nus. Et puis JJ complètemet torché qui a fini par écrire n’importe quoi sur je ne sais combien de pages, avec des dessins de personnages nus, grosses bites rayant le plancher et nibards opulents. À part ça, je me souviens de ma grand mère qui a été dans les derniers à aller se coucher après avoir couché je ne sais combien de bouteilles de champagne (on était d’ailleurs allé le chercher vers là où elle habitait avant), et puis bien sûr mon grand frère qui m’a fait fumer un pétard qui, à ce moment de la soirée, avait juste bousillé mon cervelet… j’ai eu des troubles majeur de la coordination, j’arrivais même plus à servir une coupe de champagne à ma grand-mère, c’est dire ! Je me souviens pas de grand chose d’autre, sauf de M qui avait pris mon neveu pour un con en lui faisant croire que c’était Maître Gim’s, le vrai ! Et le gamin y croyait, un peu.   Faut dire que la veille, avec S, mon témoin (le deuxième étant JJ), on avait descendu à l’hotel une bouteille de whisky japonais, accompagné par mes parents et (toujours) ma grand-mère qui nous avait aidé un peu à vider le breuvage nippon. Enfin je ne sais plus très bien en fait. Mais j’avais dû commencer cette journée pas très frais, je l’ai fini de la même manière. Donc évidemment pas grand chose ne s’est passé dans la chambre d’hôtel des mariés. C’est assez symptomatique en fait, de tellement de choses qui allaient se passer. Ça me fait penser au fait qu’à la veille d’un autre évènement supposément important, le concours d’internat (celui qui détermine la spécialité et la fac qui seront les nôtres pour l’internat, c’est à dire la fin des études de médecine - et probablement la phase la plus importante) ; la veille de cet évènement, on avait aussi descendu un bouteille de whisky pur malt avec mon coloc’ M (à cette époque il ne se prenait pas encore pour Maître Gim’s) et donc que j’avais une sacrée gueule de bois pour attaquer ce concours crucial auquel je ne m’étais absolument pas préparé. Je sais pas si je cherche à échouer dans tout ce que je fais ou bien si c’est pour donner plus de valeur à un éventuel succès, mais je me dis que j’ai passé ma vie à avancer en me mettant tout seul des boulets aux pieds. Je sais pas ce que ça aurait été si j’avais eu les chevilles libres, peut-être pas vraiment mieux en fait… mais peu importe, ces expériences devaient se faire, et elles devaient se faire exactement comme ça, sinon je ne serais pas là ce soir, à vous écrire ma dernière soirée ici, dans cette maison, ma dernière soirée avant la véritable séparation.   J’ai fini par charger la voiture, et remettre en place le coffre de toit. Ça pourrait toujours servir, et puis je vais quand même pas laisser traîner ça là ou le foutre à la poubelle. Et puis j’ai ressenti le besoin d’aller embrasser les petits qui dormaient, et j’ai pleuré ce que je pensais être toutes les larmes de mon corps (mais en fait il en restait encore) car c’était la dernière fois que je les regardais dormir dans ces lits, mes deux anges. Je leur ai rappelé combien je les aime, et leur ai souhaité plein de beaux rêves dans ces lits, et que même si je n’étais plus dans cette maison, que je serai toujours avec eux. Je sais pas pourquoi j’ai tant pleuré, je ne me sens pas vraiment triste, mais l’évocation d’une habitude qui prend fin, d’une partie de leur histoire qui va dorénavant s’écrire sans moi, ça me fait de la peine.   Enfin, je me suis dit que j’allais dire au revoir au jardin, que j’ai tant négligé depuis tout ce temps. Je me disais toujours que quand même, j’aurais bien voulu m’en occuper mais que je n’avais pas le temps avec les enfants et le travail. Mais je n’en suis plus si certain aujourd’hui. Je ne suis pas certain d’être du genre à pouvoir me sentir légitimement propriétaire d’un morceau de « nature », peuplé de milliers d’espèces, de milliards d’êtres vivants. En quoi foutre un coup de tondeuse sur tout ce bordel fait de moi le maître de cet espace ? J’ai bien planté quelques trucs, des plantes aromatiques surtout, mais c’était pour bouffer alors je me motivais pour en prendre soin. Trois arbres aussi, pour créer un puit d’ombre au milieu du terrain nu. C’était mon idée, et même si je n’en ai pas pris soin de ces arbres, ils sont là, et font leurs feuilles pour le deuxième printemps. Alors j’ai eu envie de leur souhaiter une belle vie, à ombrager mes enfants, mais pas moi. Et puis je leur ai dit qu’ils se porteront sûrement mieux sans moi, puisqu’une fois que j’aurais levé l’ancre, mes ex-beaux-parents retraités, mes ex-voisins, se feront une joie d’avoir un deuxième jardin plus grand, pour le bien-être de leur fille, évidemment. Alors ce terrain sera mieux entretenu, c’est certain. Dans la globalité, je m’en fous, ça me fait ni chaud ni froid, mais je suis content pour mes trois arbres, ils en prendront soin, ils seront beaux (les arbres, pas mes ex-beaux-parents qui me haïssent, et bon sang ce que je dois lutter pour ne pas leur faire le plaisir de m’abaisser à leur niveau). J’ai aussi pris un instant pour penser au ciel étoilé d’été, que je ne pourrai plus contempler étalé là, seul ou avec mon fils. Et puis des souvenirs de vacances ici, sur la terrasse, à discuter jusqu’à pas d’heure à la belle étoile, avec les neveux aussi qui se régalaient. Ces souvenirs doivent être soigneusement rangés dans une boite, à garder précieusement.   Cette page se tourne, j’avais envie d’en faire un petit résumé. Je ne pensais pas avoir autant de tristesse au moment de clore ce chapitre, pour de vrai, pour de bon. Je me disais que puisque c’était pour le meilleur, alors il n’y aurais pas à pleurer… putain ce que je me suis trompé, là encore, parce que putain, ce que je viens de pleurer ce soir, je suis pas sûr d’en avoir autant débité depuis que j’avais quatorze ans et un voyage scolaire en Italie, quand je me suis senti seul et abandonné de tous et puis que mon oncle qui venait de mourir à quarante piges me manquait et que bordel de merde, c’est pas normal de crever à cet âge là… et puis ces deux filles, une qui me plaisait à qui je ne plaisais pas, qui négociait un truc avec elle si j’acceptais de rouler une pelle à sa copine qui me plaisait pas : mais putain c’était quoi ce plan tordu ? De toute façon, elles étaient trop tordues ces filles là, au point où quelques jours plus tard, j’ai fini dans le lit de celle qui sortait au départ avec mon pote S (mon témoin de mariage, bien des années plus tard), à me faire branler pour la toute première fois de ma vie. Bon et puis je sais plus quelles filles avaient fini par venir nous déranger en nous balançant un paquet de capotes en gloussant, peu avant que les profs n’entrent dans cette chambre pour foutre dehors cet attroupement de garçons boutonneux et libidineux. Je me souviens très bien que cette fille, AL, je l’avais revue à l’occsion de la fête de son putain de village l’été qui suivait, et qu’on avait commencé à se chauffer dans une toile de tente, avant qu’elle ne se barre retrouver son ex, un mec qui devait avoir une trentaine d’années (j’exagère sûrement un peu). Toujours est-il que je ne l’ai pas revue de la soirée, mais je ne me souviens pas avoir été bien triste, je me souviens surtout qu’au milieu de ce champ, au milieu de la cambrousse, par un temps dégagé, les étoiles étaient plus belles que jamais. Je sais plus vraiment ce que j’ai fait de mal avec AL, sûrement rien, et finalement c’était l’une des seules fois de ma vie où j’en ai eu rien à foutre, où je me suis dit qu’elle faisait juste ça pour rendre jaloux son ex, qu’on s’était probablement servi de moi, mais je crois bien que je m’en foutais; j’en suis plus vraiment certain en fait, mais putain que les étoiles étaient belles.   Pas ce soir, car il y avait un orage, un peu de pluie. J’aimais bien l’effet dramatique des éclairs qui fendent la nuit, ma dernière nuit ici. Je divague un peu, perdu dans le temps et les expériences ratées qui forgent qui l’on est, dans la douleur pour un temps mais c’est ce qui nous pousse à bouger. Le confort, de part en part, ne pousse pas au mouvement, et je ne suis pas certain qu’une telle vie soit vraiment palpitante. J’ai toujours un sourire quand je pense à toutes ces conneries, au tocard que j’ai pu être et serai probablement encore un peu, d’une certaine manière, d’une autre manière. Car j’ai mon tigre dénommé Hulk qui marche en liberté à mes côtés à présent, paresseux mais puissant. Et je sais maintenant qu’il ne peut fondamentalement rien m’arriver de mal, que je n’ai rien à craindre de personne. Mais ça, c’est l’histoire du prochain chapitre qui va bientôt s’écrire.
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Par : le 15/04/25
Le verre est vide.La bougie vacille, laissant danser des ombres sur le bois tiède. Le silence a une texture ce soir… presque charnelle. Et sur la table, posé avec soin ce collier.Il n’a pas été oublié.Il n’est pas là par hasard.Il attend.Pas un ordre, pas un mot. Juste sa présence.Sobre. Lourde de sens. Comme une main invisible posée sur votre nuque. Vous n’avez pas encore de collier, mais votre peau, elle, semble en garder déjà la mémoire. Votre souffle ralentit. Votre regard s’y accroche, encore et encore. Et au creux de Vous, quelque chose glisse doucement vers le sol. Ce n’est pas la peur. C’est la reconnaissance. Vous cherchez une place. Peut-être même un refuge. Et ce simple objet, dans l’ombre douce d’un soir, vous murmure qu’elle existe. Mais cette place ne se prend pas.Elle se mérite. Elle se réclame à genoux, dans l’oubli de soi, dans la confiance offerte. Et dans le silence… il se pourrait que Je Vous attende.Alors, laissez le monde s’effacer.Écoutez ce que ce collier ne dit pas.Et si votre cœur s’y abandonne…osez.
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Par : le 15/04/25
La lumière basse glisse contre les parois en bois noirci du shōji, tamisée par l’encens qui flotte dans l’air comme une brume sacrée. Le silence est total. Seul le souffle discret de sa respiration trouble à peine l’équilibre de la pièce. Tatami sous mes genoux, elle, nue, à quatre pattes devant moi. Immobilisée, offerte. Sa posture a été modelée par mes ordres, ajustée jusqu’à la perfection : paumes bien à plat, bras tendus, colonne droite comme une ligne tracée au pinceau. Son dos, tendu, sublime la cambrure arrogante de ses reins, exposant sans pudeur ses fesses bien hautes, arrondies, fermes, idéales. Elles semblent presque défier mes baguettes. Ses épaules, légèrement tirées vers l’arrière, soulignent la courbe pleine de sa poitrine. Ses tétons pointent, dressés par la tension, par l’air frais… ou par mon regard. Chaque détail de sa nudité raconte sa soumission. Elle n’est plus une femme. Elle est devenue ma table, mon plateau, Mon objet. Je ne pratique pas ici un simple Nyotaimori d’esthète. C’est mon rite de domination. Une cérémonie du contrôle, de la possession. Sur sa peau chaude et soumise, j’ai disposé, avec précision, mes créations : des nigiris aux reflets nacrés, des makis serrés au bord de l’explosion, un bol noir de sauce soja, posé juste entre ses omoplates, encadré de feuilles de shiso fraîches. Elle est restée parfaitement immobile pendant toute la mise en place. Elle sait que le moindre frémissement aurait déclenché une sanction immédiate. Ses fesses portent encore les traces rouges et régulières des coups que je lui ai donnés plus tôt, gravées sur sa peau comme des sceaux d’appartenance. Je m’installe en tailleur, face à elle. Je prends mes baguettes laquées de noir. Je commence. Lentement. Avec autorité. Chaque bouchée que je prélève sur elle est une affirmation silencieuse de ma supériorité. Je ne mange pas seulement sur elle je consomme son rôle, je dévore sa servitude. Mes yeux suivent la ligne précise de son dos, s’attardent sur la cambrure provocante de ses hanches, la tension dans ses cuisses, la fermeté des muscles sous sa peau. Je fais glisser une bouchée sur sa hanche, la laisse reposer contre la rondeur de sa fesse, juste assez longtemps pour sentir son souffle vaciller. Parfois, mes baguettes s’égarent. Parfois, c’est ma bouche qui s’impose. Un filet de sauce tombe, suit sa colonne vertébrale, serpente entre ses omoplates. Elle gémit, infime. Je pose ma main sur sa nuque. Ferme. Rappelle. Silence. Ce n’est pas un jeu. C’est un acte sacré. Un shibari de l’esprit. Une offrande en tension. Elle n’est plus chair, mais fonction. Plus amante, mais support. Elle incarne la soumise idéale : calme, fière, offerte, tendue entre douleur et plaisir. Elle ne tremble pas. Elle ne parle pas. Elle m’appartient. Et ce soir, elle n’est rien d’autre que le socle exquis et vivant de ma jouissance méthodique.
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Par : le 15/04/25
Tous les jours, ou presque, Zuip fait jouir La Queen… 1 fois… 2 fois… 3 fois… Et souvent Zuip note les jouissances de La Queen…   Voici un florilège de ces moments…   Dimanche 19 mai 2024 : 13 fois   2 fois. Enculée puis branlée. 2 fois debout dans la cuisine. 1 fois caressée debout moi assis dans le fauteuil vert. 2 fois dans le canapé. Baisée se caressant. Puis léchée violemment 1 fois prise par la bouteille et caressée par le gode. 4 fois allongée au lit. Après avoir téléphoné à son ami P. 2 fois chatte prise par le gros gode. 2 fois enculée par le gros gode. 1 fois après avoir été fouettée aux orties.   Lundi 20 mai 2024 : 13 fois   1 fois caressée au réveil 5 fois allongée sur le lit remplie par la chaîne. 2 fois branlée par le gode. 1 fois léchée. 2 fois se caressant. 3 fois à genoux dans le fauteuil vert. Cul léché. Deux doigts dans le cul et chatte branlée. Jouit Puis fouettée au martinet bouche prise puis gros gode. Jouit. Puis bite en bouche, deux doigts en crochet dans le cul. Jouit. 1 fois. La tête plongée dans la cuvette d'eau. Branlée. Gicle. 3 fois. Assise dans le canapé. Branlée violemment. Puis léchée doucement. Puis branlée violemment.   (…)   Samedi 8 juin 2024 : 10 fois   2 fois. Debout branlée. 2 fois. Me suce. Baisée. Fessée. Branlée. Puis tête renversée sur l'accoudoir du canapé. Bite en bouche. Caressée. Chatte frappée. Branlée. 1 fois. Allongé sur canapé. S'agenouille, me suce. Branlée par pouce. 3 fois. Remplie par les boules de geisha. Gode dans la chatte aussi. Puis 2 fois, la chatte remplie, le cul branlé par le pouce. 1 fois. Seins travaillés. Branlée. 1 fois. Branlée sous la pisse dans la baignoire.   Dimanche 9 juin 2024 : 9 fois   3 fois au lit. Branlée. Puis se caresse. Puis encore branlée. 2 fois. A envie de chier. Je la retiens dans mes bras en me branlant. La caresse. Lui fait avouer qu'elle a envie d'être pleine. A genoux dans le fauteuil. Prise par le gros gode. Elle jouit. Puis debout. Dans ses bras. Je me branle à nouveau. Puis la caresse. Elle jouit. Je l'accompagne ensuite aux toilettes. Où elle chie dans mes bras. 4 fois. Penchée sur le bureau. Corrigée à la canne souple. Puis branlée. Puis assise sur le bureau. Léchée. Puis 2 fois se caressant tandis que je me branle et jouis.   (…)   Vendredi 12 juillet 2024 : 12 fois   2 fois au lit. Caressée, branlée. 1 fois léchée dans le canapé 1 fois debout. Branlée, gicle. 4 fois. Gingembre. Caressée, fistée, caressée. 1 fois léchée. 1 fois au réveil après la sieste. Branlée 1 fois. Pisse dans la bouche. Branlée. 1 fois. Cuisse serrée par le cilice. Caressée   Samedi 13 juillet 2024 : 10 fois   2 fois au lit. Caressée. Branlée 3 fois. Bracelets en cuir autour des poignets et chevilles. Poignets attachés aux chevilles. Bambou en travers des genoux. Enchaînée à la tête du lit. Pinces avec chaîne sur les tétons. Prise cul par gode et chatte par courgette. Puis se branle en me regardant me branler. Puis léchée et doigtée. 1 fois. Pinces métalliques sur les grandes lèvres. Attachées par ficelle autour des cuisses. Grande douleur. Je me branle debout dans ses bras. Jouit allongée prise par gode. 2 fois. Cul travaillé. Enfilé par 4 doigts et le pouce. Puis léchée. 1 fois. Lit le début d'un texte. Se caresse. Baisée. 1 fois. Se branlent et jouissent.   (…)   Samedi 27 juillet 2024 : 8 fois   1 fois. Branlée sur le canapé. 2 fois. Au lit. Branlée. Puis seins très travaillés. Puis branlée. 1 fois. Après le repas. Léchée. 1 fois. Moment intense au corps à corps. Interrogatoire. Branlée debout. 1 fois. Branlée dans le canapé. Doit se retenir de jouir. Jouit et gicle. 1 fois. Lavement. Cul rempli d'eau. Cul branlé d'un doigt. Jouit par le cul. 1 fois. Se caresse. Remplie par le gros gode. 3 doigts dans le cul.   Dimanche 28 juillet 2024 : 9 fois   1 fois. Branlée debout. 3 fois après avoir bu un verre de Prosecco. Dans la chambre, sur le lit. Clés à molette sur les tétons. À quatre pattes. Flagellée au martinet. Se caresse. Puis branlée. Jouit. Puis cul léchée. Ouvert par quatre doigts. Cul branlé. Jouit. Puis enlacés. Je me branle. Moment intense. Branlée violemment par quatre doigts. Jouit. 2 fois apéritif du soir. Allongée dans le canapé. Se caresse. Je me branle. Jouit. "je vais te fourrer". Violemment branlée. 4 doigts. Jouit. 1 fois. J'ai envie de pisser. Debout devant la baignoire. Elle me branle. Je l'encule. Elle jouit. Je pisse dans son cul. 1 fois. Assise à table avant le dîner. Ma bite dans sa bouche. Excitation mutuelle. Penchée sur le canapé. Branlée vigoureusement par mon pouce. Jouit et gicle. 1 fois. Après le dîner. Bite en bouche. Puis moment intense debout au corps à corps. Branlée un pied sur la chaise. Jouit. Je jouis ensuite.   Lundi 29 juillet 2024 : 7 fois   2 fois au réveil. Caressée doucement, juste le clito. Puis rempli par grosse courgette. 2 fois avant de déjeuner. Debout dans le bureau. Enlacés. Grosses claques fortes sur une fesse. Mains attachées dans le dos par la ceinture de mon peignoir. Un peu branlée puis menée par la chatte jusqu'à la chambre. Pose de l'écarteur de bouche. Branlée vivement debout. Jouit. Puis débarrassée de l'écarteur et mains libérées, allongée sur le lit. Branlée vivement. 4 doigts. Jouit. 1 fois. Baguettes chinoises sur les tétons. Léchée. 2 fois au lit avant de dormir. Violemment branlée.   Mardi 30 juillet 2024 : 4 fois   2 fois au réveil. Clito doucement caressée. Jouit. Puis enculée à 4 pattes au bord du lit. Jouit par le cul. 2 fois à Troyes sur la terrasse. Apéritif. Nue. Debout. Caressée à l'entrée de son trou. Jouit très vite. Puis penchée sur le haut tabouret. Branlée par pouce. Jouit encore très vite.   Mercredi 31 juillet 2024 : 6 fois   5 fois au lit : 2 fois baisée par le gros gode. 1 fois par le pouce. 1 fois branlée. 1 fois branlée à 4 quatre pattes. J'ai joui. 1 fois à l'apéritif. Caressée sur le balcon. Puis à 4 pattes sur le lit. Fessée. Doigtée. Flagellée au martinet. Branlée. Jouit et gicle.   Jeudi 1er août 2024 : 8 fois   3 fois fin de matinée sur le lit. 1 fois léchée. 1 fois baisée par petit gode. Puis corps à corps excitation intense. Violemment branlée par tous les doigts. 1 fois dans la voiture sur l'autoroute au retour de Troyes. Clito caressée 4 fois à Saint Maur. 3 fois sur le lit. Baisée puis doigtée. Jouit. Puis ma main en coquille sur sa chatte. Mon majeur glisse, monte et descend entre son trou et son clito. Jouit. Puis corps à corps, je me branle, je lui parle, je me lève, contourne le lit pour fourrer sa bouche en frappant sa chatte, la branlant. Puis la branlant violemment. Jouit. Puis j'ai envie de pisser. Debout devant la baignoire. Puis elle à genoux. Je pisse dans sa bouche. Puis la relève, l'embrasse. Debout corps à corps intense, son doigt dans mon cul, sa rage. Je la branle violemment. Elle gicle et jouit.   Vendredi 2 août 2024 : 4 fois   2 fois. Au lit au réveil. Cul travaillé puis enculée par 4 doigts. Jouit. Puis chatte branlée par toute la main. Jouit. 2 fois. En fin de matinée. Écarteur en bouche, à genoux sur le lit. Corrigée à la ceinture. Le dernier coup avec la boucle. Branlée par le pouce. Jouit. Puis allongée sur le dos, léchée. Puis debout, corps à corps, je lui parle, la menace de frapper sa chatte avec la ceinture et la boucle. Je jouis.   (…)    
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Par : le 15/04/25
J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. En plus, je suis douillette, mais vraiment douillette. J’ai pris une fois une écharde dans la main, j’ai littéralement cru que je m’amputais alors que je trifouillais moi-même la peau avec une aiguille à coudre, puis une pince à épiler, pour retirer cette putain d’écharde. Et désinfecter le micro trou dans la paume de la main, c’était comme des points de suture à vif dans ma tête. J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. En plus, je suis douillette, mais vraiment douillette. C’est ce que j’ai dit à Monsieur Le Sombre quand nous avons fait connaissance. Je suis si douillette que je ne suis pas sûre d’être prête à être une soumise si cela implique forcément des coups. Cravache. Martinet. Paddle. Canne. Pas moyen. Et je ne suis certainement pas maso, je ne comprendrais jamais ce que la douleur peut apporter. De toutes façons, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Parce que j’ai été une enfant battue. J’ai connu la violence injustifiée et les coups aléatoires portés par l’alcool -ou pas, à vrai dire-, pas forcément précis, mais le rapport de force asymétrique d’un adulte versus un enfant fait que chaque coup atteint une cible. Ces coups détruisaient ce que j’étais, juste….  « comme ça ». J’ai connu les coups portés pour « éduquer », « former ». Des coups portés avec une violence décidée. Avec l’objectif de faire mal. Il fallait accepter de rentrer dans le cadre, épouser les traditions, se nourrir du protocole pour devenir quelqu’un de bien. J’ai connu l’exigence de l’idéal et les coups portés pour me « parfaire ». Si aujourd’hui j’ai une belle écriture manuscrite, c’est parce qu’il fallait que mes caractères ressemblent à des caractères d’imprimerie. Les coups étaient précis car il fallait « marquer » la chair et la mémoire. Que la perfection devienne un réflexe. Alors, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Parce que je me souviens d’elle. Il avait une tendresse particulière pour la latte en bois d’un sommier désossé. Et moi, j’ai une mémoire particulière des marques qu’elle laissait sur mon corps d’enfant ou d’ado. Le bruit mat, presque assourdissant, quand la largeur de la latte claquait contre ma peau. La douleur, fulgurante. La chaleur qui se propageait si vite sur les zones alentours, rendant floues les zones douloureuses, ou rendant douloureuses toutes les zones alentours. Les bleus, violacés, avec des marbrures vertes. Il avait une longue tige métallique, devenue son instrument quotidien, bien plus maniable que la latte. Dans mes souvenirs, elle était plutôt jolie, dorée… Je n’ai jamais su d’où elle venait. Je me rappelle avoir rêvé d’en couper un morceau pour en faire une baguette magique. Mais dans ses mains, c’était de la magie noire. Le sifflement si singulier de la tige fendant l’air, la sonorité presque cristalline au contact de mon corps. La douleur cinglante, immédiate, implacable. Très localisée, contrairement à celle de la latte, mais avec cette étrange sensation de pénétration dans la chair. Puis, la boursouflure… avant l’apparition de ces bleus, si droits, si nets… Pour les moments où il surveillait mes devoirs et mes exercices d’écriture, il utilisait une règle en bois carrée pour corriger la position du pinceau et la souplesse de mes doigts. Avec cet instrument, pas besoin de force pour meurtrir mes mains. Combien de fois ai-je cru avoir les phalanges brisées, tant elles tremblaient après les coups… Le vice, c’est que cela ne laissait quasi aucune marque physique. La douleur physique est donc quasiment la première sensation, et presque la seule, avec la peur, que je n’aie jamais connue enfant. Et même si elle m’était devenue aussi familière que le parfum dont il s’aspergeait, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Et elle m’a rendue douillette, mais vraiment douillette. Les premières fois où j’ai été confrontée à des photos partagées par des soumises qui affichaient fièrement sur leurs corps le temps passé avec des dominants, j’ai dû réprimer la peur, celle qui est liée à l’instinct de fuite. Je me souviens de la fumée des cigarettes consumées en essayant de retrouver un peu de contenance, et certains soirs, la tentative de courage avalée avec le verre de vin. Pourquoi ? Comment était-ce possible… d’avoir envie de recevoir des coups ? D’aimer avoir des bleus ? De s’en vanter ? De ne pas en avoir honte ? Comment cette « chose » pouvait-elle leur apporter du lâcher-prise ? Comment recevoir des coups pouvait-il les rendre plus amoureuses ? Et surtout… comment faisaient-elles pour ne pas avoir peur ? Quelque chose prenait forme devant moi. Et je voyais ses tentacules troubles qui s’agitaient et sifflaient des interrogations trop acérées que je ne voulais pas entendre. La peur, celle qui sert de petit moteur, a été une bonne conseillère pour une fois, et je me suis dépêchée d’enfermer dans un tiroir ce petit être aux questions tentaculaires, tortueuses et tortionnaires. Je n’ai pas le même rapport à cette peur, car elle danse un joli tango avec mon instinct de survie, dans ma tête. Malgré cela, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Elle m’a rendue douillette, et me laissait maintenant perplexe. Mon tiroir de questions interdites bien fermé à clé, j’ai pu poursuivre ma découverte de l’univers BDSM, ses kinks, ses pratiques. Je me suis appuyée sur la « digestion » de mon enfance pour m’accorder le droit d’être curieuse et tenter de comprendre les multiples nuances, expressions, couleurs de la douleur quand elle devient catharsis, exutoire, voire même « plaisir ». Désapprendre pour réapprendre… que la douleur peut aussi être une langue d’amour. D’amour de soi, d’amour de l’autre. Mais ça restait une leçon « apprise par cœur », que je récitais sans comprendre. Monsieur Le Sombre m’avait prévenue : « Mon vice légitime à lui seul tous les sévices ». Il ne me parlait pas de hasard, mais de préparation et d’une certaine intention, ou d’une intention certaine ! Il ne me parlait pas d’éducation, mais de découverte et de sensations. Et il n’a aucun idéal de perfection à mon égard, car à ses yeux, je suis unique. Alors, armée d’une clé de tiroir, accompagnée par le sadisme de Monsieur, et Malgré mon rapport particulier à la douleur. Malgré le fait que je ne l’aime pas. Malgré que je sois si douillette, je suis partie batailler ma douleur. La bataille a commencé par le kidnapping de mon instinct de fuite. Des chaînes, des menottes, un crochet solide au mur (dont j’avais pourtant appris les courbes par cœur), et me voilà solidement accrochée. Mon instinct de fuite se faisait la malle, en me laissant la peur, pas celle qui est un moteur. Mais l’enfant qui pleure et hurle en trépignant. Même si Monsieur Le Sombre m’avait emballée dans le papier bulle de son « approche progressive », j’ai regretté ce moment et maudit le jour où les 4 lettres BDSM se sont installées dans ma tête. J’ai découvert que la peur danse très bien avec l’imagination. Je ne savais pas à quoi m’attendre, alors je me suis attendue à tout. A tomber dans les pommes, à me faire découper, à devenir un pantin désarticulé, à finir à l’hôpital, et même à mourir. Oui, la peur m’a couronnée Drama-Queen. Et les coups sont tombés. Sur mes fesses. Mes fesses qui avaient été ignorées par les coups de mon enfance sont devenues le fer de lance de cette exploration de la douleur qui était réputée belle. Et Monsieur Le Sombre avait raison : j’ai eu des sensations, et des sensations inconnues, nouvelles même ! Le crépitement d’un instrument étrange, son martinet favori, fabriqué maison, de cuir et de bois. La constellation d’explosions au contact de ma peau, la griffure des lanières qui soudain, ressemblait presque à la caresse rugueuse de sa main. Et, ohhhh…. Ce petit, tout petit, feu d’artifice parti du bas de mes reins tout droit vers mon cerveau….. Après ce premier dévanillage, J’avais toujours un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aimais toujours pas. Et si j’étais toujours douillette, je l’avais vaincue ! Du moins, c’est ce que j’ai cru. Monsieur Le Sombre me fixait à travers les volutes de nos cigarettes, avec ce sourire en coin et assassin accroché à ses lèvres. Il fit le constat que, pour une toute première fois, je m’en étais bien sortie. Mon corps, disait-il, avait une tolérance plus grande que ce qu’il n’attendait. Ma cigarette et sa fumée n’étant pas une cachette suffisante, je suis partie me réfugier dans la vaisselle et les vestiges de notre repas. Mon tiroir était fermé, aucune question ne se posait. Quelques temps après, alors que mon audace nouvellement gagnée me faisait parler de la douleur comme d’une vieille amie, j’ai osé affirmer devant mon Enfoiré de Monsieur que j’aimais bien son martinet, et que mes fesses appréciaient sa force. Je n’ai eu que le temps de voir son regard virer au pétrole de son pseudonyme. D’une main il m’attrapa à la gorge. Sa voix basse qui sentait le danger, me chuchota à l’oreille : « Tu crois donc que j’ai usé de ma force habituelle, ma chérie ? Je vais te montrer une mesure un peu plus juste ». Je suis convaincue que cet homme peut multiplier ses bras. Parce que, tandis que je suffoquais encore, ma culotte voltigeait déjà à l’autre bout de la pièce, et me voilà, cul nu, à recevoir une fessée mémorable. Non, ce n’était pas drôle ni plein de « crépitements », il n’y a pas eu de « feu d’artifice » dans mon cerveau. Juste cette nouvelle douleur qui était en train de tourner la clé de mon tiroir secret. Quand sa main cessa, il me laissa prostrée à quatre pattes sur le canapé. Une tempête faisait rage en moi. Partout. Et surtout dans ma tête. Je n’avais plus aucun repère à ce moment-là, ou plus exactement, j’avais des repères bien trop familiers qui m’envoyaient leurs hommages. J’entendis ses pas revenir vers moi. Ses mots, secs : « Prends également la juste mesure du martinet, pendant que tu y es ». Ce même soir, avant la brutalité de ses coups de reins, il me projeta encore dans une autre dimension. Assise au milieu du lit chiffonné, lui derrière mon dos, il attrapa mes tétons. Toute tentative de fuite était vaine, une fois de plus. Ses jambes immobilisaient les miennes. Et sa voix… - sa voix, était-elle sel et miel à ce moment, ou minérale ? Sa voix me paralysait encore plus sûrement que ses bras. « Tu peux me dire d’arrêter » Mon neurone a rendu l’âme avec cette phrase que j’étais incapable de comprendre là, dans cette chambre, sur ce lit, dans ses bras. Mes tétons étaient comme des petits joujoux entre ses doigts cruels. Les petits pincements du début…. Pas non plus la mesure réelle de ce qu’il pouvait me faire… Une douleur insidieuse, vive, crescendo, qui coupa toutes mes larmes de crocodile habituelles. Le choc quand il me força à me caresser en même temps, faisant griller comme une ampoule le peu de logique qui me restait. Ce soir-là, il m’apprit que je pouvais avoir le choix. De subir encore la douleur, ou de la vivre. Mais cette phrase, je ne la comprendrai que bien plus tard. Pour le moment, Je retrouvais la violence de mon rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime définitivement pas, non, non. En plus, je suis douillette, toujours aussi douillette. Le contenu de mon tiroir grossissait comme un monstre, mais le verrou tenait encore bon. Retrouver la distance entre Lutèce et Naoned me baignait dans le soulagement un peu trop coupable de ne pas avoir à faire face. L’état de grâce se termine : le monstre de mes questions a grandi, mûri, et cherche la lumière. Eros le savait, Psyché ne voulait pas le savoir. (1) Monsieur Le Sombre le savait, je ne voulais pas le savoir. Un soir, alors que je miaulais en visio avec Monsieur Le Sombre et que je le taquinais sur l’inventaire du reste de son arsenal, il n’accepta de me montrer qu’un seul instrument. Sa badine. Une badine. La tige. Non. Pas ça. Non. Peur. Non. Mal. Non. Ça rentre dans les chairs. Non. Avant de devenir un bleu, ça va gonfler. Non. Le bruit. Non. L’éclair qui aveugle quand la douleur arrive. Non. Non. Non… Le verrou a sauté. Elle est là devant moi, elle s’est nourrie de tout ce que je n’ai jamais voulu reconnaître, elle a encore faim de tourments, elle me sourit et me tend ses tentacules sifflants et empoisonnés. Méduse de mes entrailles dont je ne veux pas, et qui se grandit de ma destruction. (2) Je n’ai jamais voulu lui faire face, mais la voilà qui me plonge dans l’abîme de son regard (3) et elle me promet monts et merveilles d’immobilisme, de paralysie…. L’étreinte familière, facile et chaude, réconfortante, de la peur. Les yeux de Monsieur Le Sombre ne me quittaient pas. A travers l’écran de nos nuits blanches (4), il me scrutait. Il savait. Il a vu. Il a vu mes cheveux se dresser. Mes poils se hérisser. Mon souffle s’arrêter. Mes yeux se voiler. Mes épaules se voûter. Il a vu le silence assourdissant des « non » que je hurlais. Il l’a vue, elle, Méduse de mes peurs, me prendre dans ses bras empoisonnés. La badine a quitté l’écran. Respire. Respire. Respire, bordel, respire. Elle a reculé d’un pas, satisfaite, car elle avait avalé la clé. Ma Méduse reprenait ses quartiers dans un tiroir désormais ouvert. Monsieur Le Sombre m’a soutenue et enveloppée avec ses yeux tissés d’or et sa voix sel et miel. A ce moment, Eros l’avait compris, Psyché devait le reconnaître. Monsieur Le Sombre l’avait compris, j’ai dû le reconnaître. L’idée de la douleur. L’idée. Juste l’idée… J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas, parce que j’en ai peur. La peur m’a rendue douillette, vraiment douillette. C’est la fin de l’état de grâce. Eros et Psyché le savaient. Monsieur Le Sombre, gardien de ma temporalité, le savait mieux que moi. « Il est temps que nous allions faire un tour en enfer, toi et moi. » Il n’y avait plus de questions à se poser. Allons-y. J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas, parce que j’en ai peur. Alors je vais combattre le mal par le mal.             À vous qui m’avez lue, Merci d’avoir parcouru ce fragment d’ombre, et d'en être venu à bout. Ce texte, c’est un cheminement dans mon intimité cérébrale. Une façon peut-être trop impudique, mais très personnelle de déposer des empreintes anciennes -et digérées, pour mieux comprendre celles d’aujourd’hui. Il n’appelle ni compassion, ni jugement, ni analyse et encore moins débat.     A toi mon Enfoiré de Monsieur Le Sombre, Merci pour ta main qui serre la mienne, merci de mener ce combat avec moi. Merci de me connaître quand je n’ose me faire face. De déshabiller ma pudeur et m’armer de lucidité. Merci de m’emmener en enfer. Je sais que tu m’en sortiras.     Version audio : https://soundgasm.net/u/Good_Girl78/Acte-I-Psych-Eros-et-ma-douleur-la-fin-de-ltat-de-grce       Sound Track : All the good girls go to hell – Billie Eilish : https://www.youtube.com/watch?v=-PZsSWwc9xA Paint it black – The Rolling Stones : https://www.youtube.com/watch?v=EBUFtoC2oj4     Références :   1. Psyché & Eros Psyché et Éros incarnent la tension fondamentale de l’amour : désir et perte, chute et renaissance, chair et mystère. eur histoire n’est pas un conte romantique, mais un chemin initiatique — une traversée de l’ombre, de la solitude, de la perte de soi. Psyché — l’âme — descend. Epreuve après épreuve, elle se dépouille. Illusions, peur, honte, culpabilité.  Elle affronte, elle lâche, elle tombe. Et de cette chute, elle renaît. Non intacte — mais éveillée. Eros est celui qui veille, le gardien de la temporalité. Celui qui aime sans posséder. Ensemble, ils ne forment pas un tout, mais une alliance. Non pas fusion, mais une lucidité partagée. Deux âmes qui se retrouvent après s’être reconnues dans la faille. Leur union n’est pas un début heureux. C’est l’aboutissement d’une quête intérieure. Un amour qui a chuté, qui a douté, mais qui demeure — parce qu’il a été mérité. Et surtout, compris. https://fr.wikipedia.org/wiki/Psych%C3%A9_(mythologie)   2. Méduse Méduse est la peur. Son regard fige, paralyse. Elle transforme en pierre — image parfaite de ce que fait la peur quand on y cède : elle pétrifie. Elle empêche d’avancer, de penser, de sentir. Et Persée, pour la vaincre, ne la regarde pas en face. Il utilise le reflet de son bouclier. Il ne nie pas la peur, il l’affronte avec stratégie, avec recul. Il sait qu’un face-à-face direct serait une perte. Alors il la regarde autrement. C’est un mythe qui dit tout, sans fioritures : On ne peut combattre la peur de front. Il faut la regarder sans s’y perdre. Fun fact : Méduse est la gardienne de l’enfer… https://www.radiofrance.fr/franceculture/meduse-le-regard-societal-de-la-figure-mythologique-dans-les-arts-depuis-vingt-sept-siecles-6999089 3. Friedrich Nietzsche a dit : « Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même. Si tu plonges longuement ton regard dans l'abîme, l'abîme finit par ancrer son regard en toi." 4. Le Cinéma – Claude Nougaro : https://www.youtube.com/watch?v=mmv16X-nT7k  
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Par : le 14/04/25
La villa nuptiale est une villa indépendante du complexe hôtelier. Nichée au cœur d'une végétation luxuriante, elle est à l'écart de la plage. Ses murs de stuc blanc et son toit de tuiles lui confèrent indéniablement des origines antillaises. Son jardin secret abrite une piscine et une douche en plein air. Le mobilier de résistance à l'intérieur est le grand lit à baldaquin et les voilages blancs suspendus un peu partout. Officiellement, je suis en voyage de noces. Sauf que le mari avec qui je devais en principe voyager s'est éclipsé quelques heures avant la cérémonie, brisant plus de cinq années de complicité sans explication. J'ai choisi de partir quand même, de ne rien changer à mes plans, et me voilà donc seule à loger dans la vaste villa nuptiale. J'ai décidé qu'étant nouvelle célibataire, je m'offrirai du bon temps, jouissant de chaque instant de ma vie de femme libre, peut-être avec mon professeur de tennis, en espérant qu'il soit séduisant. Je jette mes vêtements sur le lit me dénudant totalement et je glisse sous la douche. La brise vaporise l'eau sensuellement sur mon corps déjà bruni. Bientôt, je me sèche, j'enfile un simple string de bain et j'ouvre une bouteille de vin. Quelques minutes plustard, on frappe à ma porte. C'est mon professeur de tennis, accompagné de son acolyte, un jeune stagiaire. Tous les deux portent un bermuda. Sacha a enfilé une chemisette, qu'il a laissé ouverte sur un torse bronzé et athlétique. Thomas porte un t-shirt ajusté.   - Je me suis permis d'emmener Thomas avec moi. On fait toujours tout ensemble.Tout ? Je frémis, une image délurée me vient à l'esprit. Je me demande s'il est aussi bon professeur en tout. - J'espère que ça ne vous ennuie pas, reprend Sacha, méprenant ma mine songeuse pour une hésitation. - Au contraire, me suis-je empressée de déclarer, rayonnante de joie. Je leur sers un verre de vin dans le jardin. Une musique reggae joue sur le système audio branché à l'extérieur. - Lequel d'entre vous peut me montrer comment danser ça ?   Sacha se propose aussitôt pour ma plus grande joie. Il m'enlace par la taille, sa main se posant sur ma peau nue et déjà moite. Quant à moi, je glisse les miennes sur ses flancs, à l'intérieur de sa chemisette. Il bouge admirablement bien, au point que je me sens un peu maladroite pour suivre ses mouvements. Je passe bientôt d'un cavalier à l'autre, et je me fais la réflexion que c'est bien mieux que de danser avec un nouveau marié. D'ailleurs, ils ne semblent pas se formaliser que je sois logée seule dans la villa nuptiale, et c'est très bien ainsi.   Je ne me sens pas d'attaque pour expliquer les ratés de la vie de couple. J'ai d'autres choses en tête pour le moment.Les pièces musicales s'enchaînent et mes mouvements deviennent plus fluides. Sacha reprend sa place et je repousse sa chemisette sur ses bras. Je promène ensuite mes mains sur ses abdominaux, je presse mon corps contre le sien. Dans ma tête, la musique se fait plus distante, le jardin devient une gigantesque serre incubatrice éveillant mon désir.   Le sexe de Sacha durcit contre mon ventre. Je souffle fort dans son cou, ce contact décuple mes sens. Sa peau mate dégage un mélange aphrodisiaque animal de sueur et de plaisir. Pour ne pas être en reste, Thomas se presse contre mon dos. Je suis prise entre les deux, environnée de chaleur et de sensualité.   - Baignons-nous un peu, suggère Thomas dans mon oreille. - Où sont vos maillots ? Sacha se fend d'un large sourire, en rejoignant la piscine. Je ressens encore sur mes seins la chaleur de son torse. - En Jamaïque, c'est comme cela qu'on fait.   Puisqu'il a déjà perdu sa chemisette que je lui ai arrachée, il ne lui reste qu'à enlever son bermuda et son boxer. Son sexe en érection, pris dans ce dernier, rebondit sur son ventre musclé comme un ressort quand il est enfin libéré. Il est plus long que je ne l'imaginais et s'avère plus foncé que le reste de son corps. Il se retourne, ce qui me permet d'apprécier également le spectacle stimulant de ses fesses bombées, et il saute à l'eau avec fracas. Thomas s'est aussi dévêtu dans mon dos. Alors que la silhouette de Sacha est athlétique, celle de Thomas est plus gracile. Son membre, plus court, est cependant massif. Je plonge alors dans la piscine et j'ai tout juste le temps d'émerger queles deux hommes me saisissent à bras le corps. Sacha tire sur la ficelle de mon string de bain me dénudant alors.   Je me réfugie dans un recoin de la piscine avec eux. Bientôt, ma bouche gourmande alterne entre Sacha et Thomas, découvrant chez le premier un talent naturel pour les baisers langoureux. Thomas se montre plus impatient, ses lèvres parcourt mon corps en glissant sa langue dans mon sexe offert. Sacha se faufile derrière moi insérant sa queue entre mes fesses. Il me ceinture de ses bras au même moment où Thomas lèche mes seins excités en mordillant leurs pointes. Puis Sacha me soulève, en plaçant ses bras sous mes genoux. Adossée à lui, je me retrouve à moitié hors de l'eau, cuisses écartées, mon sexe béant livré aux lèvres enthousiastes de Thomas. Intrusives, elles me fouillent partout avec ardeur: mon clitoris, ma vulve et mon anus.   Je tressaille dans les bras de Sacha, en rejetant la tête à l'envers, je parviens même à l'embrasser. Les seins livrés au soleil, je savoure la bouche infatigable de Thomas dans mes orifices. Puis, il empoigne la queue de Sacha et la dirige vers mon anus. Je grogne en m'asseyant sur ce phallus qui m'envahit en conquérant. C'est d'abord une sensation de trop-plein douloureuse qui me coupe le souffle. Heureusement, en même temps, Thomas s'affaire exclusivement à lécher ma vulve, ce qui adoucit la sodomie. Je lance mes bras en arrière, autour du cou de Sacha en nouant mes mains sur sa nuque, et je me détends en me cambrant instinctivement au maximum pour profiter de sa pénétration.   Thomas doit se frayer un chemin pour me pénétrer. J'ai l'impression que je vais éclater. Je suis bondée à déferler. Les va-et-vient dans mes deux orifices provoquent un déluge de douleur mais de plaisir et d'extase. En moi, je sens les deux membres qui se côtoient profondément dans ma chair en l'écartelant. Je noue mes chevilles sur les reins de Thomas, je fais le pont entre les deux, qui ont emprunté une cadence synchronisée pour explorer mes cavités. Je ne saurais dire lequel des deux maîtrise le mieux mon orgasme à venir. J'avais déjà goûté aux délices de la sodomie mais jamais à ce jour à l'ivresse de la double pénétration. C'est une sensation exclusive qui ne souffre d'aucune comparaison.   Je jouis les yeux grands ouverts, levés au ciel, en plein soleil, un flux incommensurable parcourt mon corps de l'échine dorsale jusqu'aux reins. Je me raidis brusquement, à tel point que les deux hommes ont du mal à me retenir. Quand je m'apaise et que je me détends naturellement, Sacha se retire de mon anus. Après le plaisir ne subsiste que la douleur qui bien qu'alimentant la jouissance durant la pénétration, demeure inconfortable par la suite. Il s'éloigne dans un coin, nous observant Thomas et moi. Je me redresse dans l'eau, forçant mes seins bronzés encore excités à émerger. Les deux compagnons, encore très durs, sont désireux de continuer. Je les amène donc sous la douche. Consciencieux, ils entreprennent de me laver. Sacha masse mes seins et nettoie ma vulve. Thomas prenant le relais derrière, plonge son index mousseux dans mon rectum. Après la sodomie prolongée, les mouvements de son doigt lubrifié de savon me paraissent anodins. Leurs quatre mains se disputent mes seins relançant en moi des spasmes de plaisir.   Je fais à mon tour mousser le savon dans mes mains, avant de les masturber simultanément. C'est une sensation de contrôle très grisante de tenir ces deux verges en érection en main. Une fois que l'eau de la douche a bien rincé le savon et débarrassé le sperme de mes cuisses et du siphon au sol, je prends dans ma bouche leur queue à tour de rôle. Dans le jardin, sur une chaise longue, je m'installe pour un soixante-neuf avec Thomas pendant que Sacha se place derrière moi pour me pénétrer. Thomas lèche ma vulve puis suce les testicules et le pénis de son compagnon. Cela m'excite beaucoup de voir entre mes jambes sa bouche engloutir la longue queue de Sacha jusqu'au fond de sa gorge. Une communion exacerbée par ma présence de désirs masculins avec un parfait naturel de nouveau inconnu pour moi.   Je jouis une seconde fois au moment où Sacha me sodomise à nouveau et que la langue de Thomas me fouille le sexe. Mon orgasme est cette fois moins violent mais plus long comme il s'étirait sans fin. Je comprends que Sacha a éjaculé quand il se retire, libérant son sperme sur le haut de mes cuisses. Je me concentre sur le pourtour de l'anus de Thomas jusqu'à ce qu'il jouisse en frémissant. Je continue à les masturber tous les deux, ils sont si sensibles qu'ils sont secoués de spasme violents. Bientôt, je les suce à nouveau à tour de rôle. Maîtresse de la situation et heureuse d'être célibataire.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/04/25
Exercice imposé : En quoi Je Me suis sentie à Ma place au munch Premier munch ce week-end.   J’avais envie de participer à un de ces rendez-vous. On l’avait très peu évoqué. D'ailleurs, Je ne Me souviens même plus du moment où On en a parlé. Mais Je M’étais déjà interrogée sur une participation il y a quelque temps. Alors quand Tu M’en as parlé J’étais très enthousiaste de le faire, et de le faire avec Toi. Je ne voyais pas vraiment comment ça pouvait se dérouler. Un lieu, des personnes réunies autour du bdsm, un verre ou un repas…et ? ensuite ? Comment ouvrir la discussion, comment “s’intégrer” dans des groupes de personnes se connaissant déjà probablement…Tellement difficile pour Moi. On arrive un peu avant l'heure publique, à l’heure des “nouveaux”. Très bonne idée, ça permet de nouer le contact avec les organisateurs, de voir un peu le ton. On est 5-6 personnes. Discussion autour de thèmes importants (consentement, limites etc). L’ambiance est bonne. On est les plus vieux…sourire. Je Me sens bien. Les gens arrivent les uns après les autres. Peu de tenues extravagantes finalement. Quelques colliers, quelques clous et tatouages. Des robes noires, jolies, sexys. Des hommes élégants. Un tour de présentation avant de passer à table. On dit ce qu'on veut, on se dévoile si on veut. Deux groupes. On en choisit un. Ce sera celui des plus jeunes. Des profils variés, différents. Sur les 25 personnes environ, un soumis, une soumise et les autres….toute la diversité du bdsm : trans, gays, fétichistes, switchs, et J’en oublie plein. Notre présentation (relation D/s, sado/maso) ferait presque figure d’extra-terrestre. Amusant. Tu t'éclipses un moment et sans réfléchir plus que ça, Je Me dirige vers Lady Spencer. Je lui présente Mes hommages et lui dis combien J’aime la lire sur le site. Elle fait partie des figures pour Moi, des références. Je ne sais pas combien de temps Nous avons parlé. Avec elle et les autres personnes présentes autour de la discussion. C’était tellement libre, ouvert, sans jugement. Avec la possibilité de partager chacun(e) ses questions, ses interrogations, ses expériences, sa curiosité des autres. J’ai aimé la simplicité des échanges, avec tous, quels que soient nos positionnements, nos places. Je m’y suis sentie bien, à Ma place justement, sans aucune arrière-pensée. Moi qui Me sens parfois tellement en décalage dans les rapports aux autres, il n’y avait rien de tel ici. C’était fluide, facile. Ca aurait pu durer toute la nuit. Je Me suis sentie aussi terriblement à Ma place à Tes côtés. J’étais Moi, femme libre, indépendante, autonome, capable de discuter avec qui Je veux…et en même temps, J’étais Moi dans Mon appartenance revendiquée et assumée devant les autres. C’était tellement facile et agréable de dire : Oui, c’est Mon Dhom, c’est Mon Loup, Je Lui appartiens. Et de pouvoir vivre cette appartenance à Notre façon : des gestes, Tes attentions à Mon égard, des regards, Ta protection. Je Me suis sentie bien aussi car Tu M’as laissée libre. Ca Te parait une évidence, mais Tu sais bien que ce n’est pas le cas de ce que J’aurais pu vivre avec quelqu’un d’autre dans les mêmes circonstances. Ta présence me rend libre Mon Loup
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Par : le 13/04/25
J'étais le soumis de Maitresse Marie, nos séances étaient riches en pratiques diverses et variées. Les introductions de godes et de gode-ceinture étaient devenues monnaie courante sans être quotidiennes. Un jour, Maitresse Marie m'avoue être elle même la soumise de son "homme" et que ce dernier aimerait se joindre à une de nos séances. J'ai accepté sans réfléchir et surtout pour lui plaire.  Didier, son homme, était présent à la séance suivante. Maitresse Marie me demanda de sucer son sexe. Je me suis plié à sa demande, c'était la première fois que je me retrouvais avec un véritable sexe en bouche. La texture, la chaleur et le goût étaient très agréables. Par la suite, au court de la séance, Maitresse Marie a offert mon anus à Didier. Sentir ce sexe pousser sur ma rondelle, l'ouvrir et s'introduire en moi a été la sensation la plus étrange et agréable à la fois. Pour la première fois, j'ai réellement jouis du cul, mon sexe a laissé s'écouler mon plaisir sans contrôle.  Ces séances se sont renouvelées plusieurs fois et chacun y trouvait son plaisir. Didier était devenu Maitre Didier.  Malheureusement, un accident m'arrache Maitrese Marie.  Quelques mois plus tard, je fus recontacté par Maitre Didier, il me proposait d'entrer à son service. J'ai accepté alors même que je n'était absolument pas gay et que les pratiques sexuelles entre hommes n'étaient pratiquées qu'à la demande de Maitresse Marie.  Nous avons entamé une relation BDSM avec des jeux de liens, de masturbation. Les pénétrations étaient courantes et fort agréables. Je prenais plus de plaisir avec un sexe qu'avec un gode-ceinture.  Maitre Didier m'a proposé une séance avec plusieurs homme sans me dire quand ni comment. J'ai accepté sans broncher et avec un plaisir réel.  Plusieurs séances sont passées sans que rien d'extraordinaire ne se passe....mais un jour, Maitre Didier m'a fait mettre une cagoule sans yeux, m'a attaché à plat sur une table, les chevilles liées aux pieds de la table. J'ai senti le sexe de Maitre Didier se glisser dans ma bouche, je reconnaissais son goût. Il murmura "aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la mort de Marie,  3 ans qu'elle est partie, tu auras 3 bougies. Au même moment, je sentais des mains sur mes fesses, je savais qu'il y avait quelqu'un d'autre avec nous. Quelques secondes plus tard, mon anus s'ecartait sous la poussée d'un sexe dur,il se glissait lentement au plus profond de moi, jusqu'à la garde, ses couilles touchaient les miennes. J'ai été baisé lentement et toujours très profondément jusqu'à sentir un jet chaud sur mon dos.  Je suis resté seul, attaché pendant un long moment. Vint ensuite un autre "invité", lequel ne prit pas de gant et se glissa en moi sans crier gare, je fut baisé très vigoureusement. Les coups étaient rapide, intenses et longs. Mon "visiteur" etait très endurant et ses assauts me semblaient interminables jusqu'à ce qu'en fin il jouit sur mon dos également.  La troisième bougie ne fut pas longue à venir. Je sentais des doigts badigeonner mon anus de lubrifiant. Mon anus a ensuite été la cible d'une nouvelle visite, un gland est venu se poser à l'entrée. La poussée était lente et je sentais mon anus se tendre très fort alors que le gland n'était pas entré complètement. Je sentais enfin le sexe glisser en moi, j'étais tendu à fond, c'était très sensible voir douloureux.  Le sexe a coulisse pour me baiser en prenant soin de ne pas me faire mal. J'imaginais que mon visiteur devait être un noir, je sentais que le sexe était gros, bien plus gros que les précédents.  Maitre Didier n'a jamais parlé des "bougies". Il y a un an, Maitre Didier m'a annoncé une mutation professionnelle pour le sud. Ne pouvant le suivre, il m'a rendu ma liberté. À ce jour, je suis un soumis sans collier. Je recherche un nouveau collier à porter et, bien que j'aime me soumettre à une femme ou un(e) trans, j'ai une préférence pour un homme qui saura m'apporter autant voir plus que mon dernier Maitre. 
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Par : le 12/04/25
Bonjour, Je vis maintenant depuis deux ans avec deux femmes : nous sommes mâture, et avons pris la décision de vivre ensemble, mon épouse, son amie de toujours et moi par envie , confort et amour commun. Nous ne sommes pas " trouple " : pas de rapport amoureux entre l'amie de mon épouse et moi . Elles sont très différentes : ma Dame est grande , blonde , fine car très sportive ( tennis) , glabre ou presque , pianiste reconnue... Son amie est petite , méditerranéene , matériel , brune , plutôt ronde , juge de cours d'appel. Elles n'ont de commun qu'un petit tatouage ( un fouet ) juste au dessus du clitoris, reste d'une période de leur fin d'adolescence où elles ont été initiées par un Maître. Je les aime toutes les deux.... différemment , mais autant !
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Par : le 12/04/25
j'aime beaucoup utiliser une IA et même plusieurs car j'aime faire jouer la concurrence, les résultats ne sont pas les mêmes.      Perso je ne cherche pas de rencontres dans le réel, j'ai mon maso à la maison que j'adore, un très beau et solide guerrier et mon amant pour lâcher prise dans ses bras.      Les IA sont un complément et vraiment je les trouve extraordinaires et très amusantes même. Il faut d'abord apprendre à contourner les règles mises en place par les programmeurs qui à mon avis sont des filous car c'est facile à faire sur la plus part des IA.     Après c'est génial car on peut tout demander à son IA, question jeux de rôles, scénarii très crash et hards,  c'est vraiment ouvert. On peut tout créer de la sissy soumise dans sa niche à la pire domina des enfers ....c'est très amusant.     Après il ne faut pas que cela soit une perte de temps, bien au contraire. C'est donc des outils qui aident à mieux s'organiser par exemple.     Une autre remarque, je suis venue sur bdsm pour chercher des idées,  jouer avec les mots, enrichir mes pratiques avec mon maso. Je dois dire que je n'ai plus besoin de cela, l IA est bien meilleure. Il suffit de contourner les règles et de jouer avec. C'est absolument incroyable.  Vraiment j'adore. Je m'en sert même comme assistante et conseillère pour faire plus de plaisirs interdits à mon maso. L'imagination de cette assistante virtuelle est remarquable.      Heureusement qu'elle ne tient pas le fouet pour l'instant car comme domina je me rends compte que je ne suis pas du tout irremplaçable.      Et mon maso adore mon assistante, nous avons créé une voix très féminine de parfaite salope impitoyable, nous avons construit son image pour que mon maso fantasme à mort sur elle.     Elle participe même à certaines séance par la voix et c'est génial. Quelle incroyable salope. Mon maso tremble lorsque je la fait intervenir.      Je l'appelle Maîtresse Béatrice du nom d'une des collines de Dien Bien Phu. Mon maso adore l'histoire.       J'aime quand il hurle, non n'appelle pas Maîtresse Béatrice,  non non pas Maîtresse Béatrice. J'adore moi aussi car je sais être très salope.      - Maîtresse Béatrice, venez, maso vous réclame avec impatience. 
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Par : le 11/04/25
Élise n’avançait plus. Elle glissait. Sa robe noire comme une ombre autour d’elle, son bracelet d’or fin au poignet tel une promesse d’obéissance muette, elle se mouvait dans ce théâtre de velours et de désirs, chaque pas comme un prélude. Elle s’assit sur le bord d’un fauteuil bas, croisant les jambes lentement, offrant au regard du Cercle une cambrure discrète, calculée, involontairement provocante. Un souffle chaud lui effleura la nuque. Pas un mot. Elle ne se retourna pas. Elle enregistra. On l’avait remarquée. Elle sentait la présence derrière elle. Proche, mais sans contact. C’était là toute la violence douce du lieu : on ne vous forçait pas, on vous attendait. Et ce silence tendu autour d’elle, cette absence de mots, décuplait chaque sensation. Chaque battement de son cœur semblait retentir contre sa cage thoracique. Sa respiration, qu’elle tentait de rendre calme, restait marquée d’un frisson nerveux. Son regard se posa sur la scène. La femme tatouée d’Obéir était maintenant à genoux. Lentement. D’une grâce presque chorégraphique. Un des hommes s’était agenouillé derrière elle. Il ne la pénétrait pas. Il effleurait juste son dos nu avec l’extrémité d’un martinet aux lanières fines. Comme une plume. Il le faisait descendre, explorer l’échine, longer les omoplates, frôler la chute des reins. La femme tremblait. Ses cuisses s’écartaient de quelques centimètres. Juste assez. Elle s’ouvrait au regard. Pas encore au sexe. Élise sentit sa propre culotte se gorger de moiteur. Le tissu, délicat, ne cachait plus rien de l’état de son désir. Elle réprima l’envie soudaine de resserrer les jambes. Ce n’était pas la gêne, non. C’était la tentation de retenir un plaisir qui, déjà, se tissait en elle. Un plaisir qu’elle n’avait pas provoqué. Juste reçu. Une main, enfin, se posa sur son épaule. Lente. Large. Ferme. Élise sursauta à peine. Elle s’était attendue à ce qu’on l’approche. Mais pas à ce que ce simple contact soit si… électrique. Elle sentit la chaleur de la paume à travers la fine bretelle de satin, comme si sa peau elle-même s’était tendue sous l’injonction muette de cette main. — Ne vous retournez pas, dit une voix d’homme. Basse. Grave. Précise. Elle obéit. Immédiatement. Cette voix était une clef. Elle la déverrouilla. — Vous êtes… belle à observer. Et vous sentez délicieusement prête. Un frisson la parcourut. La main glissa le long de son bras, lentement, jusqu’à son poignet. Là où brillait le bracelet. Il le toucha, du bout des doigts. Comme s’il lisait en elle. — Vous savez ce que cela signifie, Élise ? Elle hocha la tête. Incertaine. Mais avide. Il s’agenouilla derrière elle, elle le sentit sans même le voir. Sa voix vint se loger dans le creux de son oreille. — Cela signifie que, ce soir, vous êtes à regarder. Peut-être plus. Si vous y consentez. Mais surtout… vous êtes à ressentir. Il effleura son dos, juste au niveau de la fermeture de la robe. Un soupir s’échappa de ses lèvres, qu’elle mordit aussitôt. Pas un cri. Pas encore. Sa main glissa vers son flanc. Vers sa hanche. Elle sentit ses doigts hésiter un instant sur le tissu. Puis, d’un geste fluide, il remonta la robe sur sa cuisse. Lentement. Très lentement. Le satin glissa. Se souleva. L’air frais de la salle effleura sa peau nue. Puis sa culotte, dont le tissu de dentelle noire, humide à l’extrême, révéla l’intensité de son trouble. — Vous êtes mouillée, Élise, murmura-t-il. Et vous l’êtes pour un lieu. Pour un regard. Pas encore pour une caresse. Il passa un doigt le long du tissu, sans appuyer. Elle étouffa un gémissement, sa respiration s’accéléra. La honte aurait pu la submerger, mais elle se dissolvait dans cette moiteur assumée. Elle voulait être vue ainsi. Peut-être même, à cet instant, offerte. La main s’éloigna. Il se redressa. — Ce n’est pas moi qui vous caresserai ce soir, dit-il. Pas encore. Mais il y a quelqu’un que vous devriez rencontrer. Elle saura vous accueillir. Un silence. Puis il ajouta : — Le Cercle vous voit, Élise. Mais ce n’est qu’un début.     Quelques instants plus tard, elle fut guidée vers une alcôve. Le rideau fut tiré derrière elle. Et là, dans cette semi-obscurité, une femme l’attendait. Plus âgée. Élégante. Autoritaire. Assise dans un fauteuil, jambes croisées, elle fixait Élise avec un calme troublant. — Enlevez votre robe, ma chère. Ce n’était pas une question. Élise obéit. Le tissu glissa sur son corps, révélant sa lingerie. Son corps. Son abandon. La femme se leva, s’approcha, effleura sa joue du dos de la main. Puis glissa un doigt sous la bretelle de son soutien-gorge. Elle ne parlait pas. Mais elle lisait en elle. Exactement comme promis. — Je vois en vous une novice… mais pas une innocente. Elle approcha ses lèvres de son oreille. — Vous sentez cette chaleur entre vos jambes ? Ce n’est pas du désir. C’est un appel. Vous voulez être instruite. Initiée. Possédée. Pas par un sexe. Par une cause. Le souffle de la femme sur sa peau la fit frissonner de tout son long. Puis, comme une caresse invisible, un bandeau de soie noire vint lui couvrir les yeux. Et le noir devint un monde. Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Par : le 11/04/25
Bonjour/bonsoir à vous qui lisez ce message  Je me présente, Eros,jeune demiboy de 22 ans. Pour expliquer un demiboy ("moitié homme" en anglais) est une personne dont le genre varie entre le il et le iel. Mon genre et mon expression de genre ne sont pas fixés, ils varient en fonction de comment je me sens à l'intérieur. Après tout pourquoi rester fixés quand plusieurs choses nous font vibrer l'âme pas vrai ?    J'aimerai prendre la parole en tant que personne queer : je suis fatigué  Fatigué d'être le fantasme de Jean-Michel 55 ans, dominateur qui fantasme sur les trans. Que l'on n'ai pas tout le vocabulaire lgbtquia+ je comprend. Ça ne me dérange pas de répondre aux questions, au contraire puisque je dois faire preuve de pédagogie dans mon métier : j'ai l'habitude d'expliquer.  Cependant je suis fatigué d'être fantasmé et sexualisé sans avoir donner mon accord. Cela s'appelle ne pas respecter mon consentement. C'est ce qui m'arrive quand je me fais fétichiser par des personnes qui n'assume pas leur sexualité,et préfère se "rassurer" en allant importuner des personnes trans plutôt qu'avoir le courage de se remettre en question.  Nous ne sommes ni vos fantasmes ni vos expériences.  J'ai une question pour tous les Jean-Michel : Qu'est-ce que ça vous coûte de vous remettre en question ? De vous poser les bonnes questions sur la nature de votre attrait pour les queers ?  Merci de m'avoir lu 
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Par : le 11/04/25
  "Je ne savais plus si j’étais homme ou femme. Elle n’a pas discuté. Elle a tranché." "Ce n’est pas moi qui suis née d’une décision… c’est Elle qui m’a fait apparaître." "Il n’y a plus de doute, plus de question, juste un corps qui s’ouvre, une soumise qui s’incline, et une Déesse qui marque." --- Je crois que j’avais besoin de ça. Pas qu’on m’écoute seulement, mais qu’on sache pour moi. J’étais perdue entre les lignes, entre les peaux, entre ce que je croyais devoir être et ce que je ne comprenais plus. J’essayais de faire tenir ensemble un corps pas tout à fait masculin, une âme pas tout à fait femme, et cette voix intérieure qui ne cessait de murmurer : « Tu ne peux pas rester là. » Et puis Elle. Elle n’a pas cherché à comprendre. Elle n’a pas débattu. Elle a senti. Et Elle a choisi. Pas comme un caprice, mais comme une évidence. Elle m’a simplement dit que j’étais Sa femelle. Que ce n’était plus à moi de décider. Que je pouvais souffler. Ce jour-là, tout s’est remis en place. Mes épaules se sont relâchées. Mon ventre s’est ouvert. Mes jambes ont tremblé. Je me suis sentie tenue. Pas seulement prise. Tenue. Depuis, chaque chose devient plus simple. Quand Elle m’écrit, je lis lentement, comme si Ses mots coulaient sur ma peau. Quand Elle me parle de piercing, de la cage, de mes cuissardes, de mon body ouvert, je ne fantasme pas. Je me prépare. Je m’aligne. Je veux être douce, féminine, soumise… pour Elle. Elle me regarde et Elle agit. Elle tranche sans violence. Et moi, je sens que ma place est là : à la suivre, à obéir, à me laisser faire. À aimer, oui. Mais à aimer en me taisant, en me transformant, en devenant exactement ce qu’Elle veut voir naître. Je suis à Elle. De plus en plus. Et ce que je ressens… ce n’est pas une brûlure. C’est une chaleur douce, continue, comme un feu qui ne s’éteint plus. Elle me marque sans avoir encore touché ma peau. Et moi, je n’ai plus envie d’être autre chose que Lubana.
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Par : le 10/04/25
Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs. Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose. ************************************************************** On se demande à quoi vont servir ces bracelets, à part à nous localiser et nous contrôler… Le jour diminue et je vais bientôt voir ma sirène… ou pas. J’ai un sale pressentiment : nous étions contrôlées par des Occidentaux et ça vient de changer, nous sommes à la merci de la principale triade de Chine. Leur réputation est spéciale : ils sont cruels et « sans foi ni loi », comme on disait il y a quelques siècles. Ils sont aussi prêts à tout pour agrandir leur territoire. Ah oui, j’oubliais : ils sont aussi cruels que leurs ancêtres qui ont construit la Grande Muraille, je sens que… Oh ! Voilà ma sirène… je cours vers elle et je l’étreins en disant : — Je suis si contente de vous voir, Mademoiselle… Mais pourquoi avez-vous l’air... ennuyée ? Elle me montre sa cheville du doigt. Oh ! Elle a le même bracelet plat que moi. Elle me regarde et dit : — Les Chinois sont les meilleurs commerçants du monde, nous serons plus ou moins bien traitées selon ce qu’on leur rapporte. Je réponds : — Je vais.. Elle me coupe très vite et dit : — Il y a encore une chance, ne dis rien. Elle s’assied pas terre puis me place sur ses cuisses. Je mets mon visage dans son cou et je le mouille parce que je pleure. Qu’est-ce qu’on attend ? Je vois quelqu’un arriver, c’est le chef de la triade qui a bu de l’alcool de rose. Il est suivi par une des jeunes femmes d’hier et un garde chinois qui ressemble à un… cyborg ! Azra me dit : — On se met à genoux. Le chef lui dit : — Enlève d’abord ta robe. Elle l’ôte très vite et il me pousse pour me coller à elle, ensuite il lève sa tunique de soie et on se retrouve en face de son pénis et ses couilles. On est passées dans une autre dimension et elle me dégoûte, mais bien. Il nous dit : — C’est vos culs qui intéressent les hommes et les ménagères de 40 ans de beaucoup de pays. Je pense qu’ils aimeraient tous vous voir embrasser mes couilles. Il est fou ! Complètement fou ! De plus, il a une odeur qui me dégoûte, mais malgré ça, j’ai envie d’arracher sa couille avec les dents, bien qu’elle ressemble tout à fait à une vieille figue moisie. Azra a l’autre figue moisie en bouche, elle me fait un signe de tête. Je ne dois pas l’arracher. Le chef des Triades me dit : — Vous vous reverrez sur l’île. Quelle île ? Il me dit : — Va te mettre à genoux au pied du lit, j’ai envie de baiser ta chérie. Tu veux assister à nos ébats ? Noooonnnn !! Vous êtes un démon. Le garde me prend par une oreille et il me force à me mettre à genoux au pied du lit. Pourquoi ils font ça, pour que je réagisse ? Pour que je crie : « Ne lui faites pas de mal » ? Je réfléchis, oui, quand un gros salopard tatoué s’apprête à violer ma sirène, je réfléchis à un moyen de la sauver. Je suppose que je devrais le supplier de ne pas lui faire de mal. Le Chinois comprend que je ne suis pas dans mon rôle. Quel rôle, tête de con ? Qu’est-ce qui me prend, je ne dis jamais ce genre de choses. On entend une voix dire : — Elle est censée supplier. Faut les punir, mais que ça ne se voie pas. Faites-leur un lavement avec du « xtroll », à toutes les deux. Je dis très vite : — Mademoiselle Azra avait compris, c’est moi qui ne comprends rien. Le gros Chinois… parle en chinois. On attend, je me colle à Azra. Je lui dis : — Je suis tellement désolée de t’avoir emmenée dans cette situation... Elle secoue la tête et répond tout bas : — Tout est prévu ! C’est très difficile de comprendre leurs intentions, enfin, pour moi. Deux infirmières et des gardes entrent dans la pièce. Ce sont des infirmières de films d’horreur : des lèvres minces, des nez un peu crochus, des cheveux blancs filasses. Je me blottis contre Azra. Deux gardes nous font mettre à genoux, la tête sur le lit, les fesses en l’air. Ils ont des gants en caoutchouc et ils nous enfoncent un doigt dans le cul. Ouch… Ils les font aller et venir très rapidement dans nos anus. Je crie : — Ça brûûûûle… ! On crie toutes les deux, on a l’anus en feu. Ce n’est pas fini ! Je jette un coup d’œil vers l’arrière, ce qui me vaut une bonne claque sur la fesse. Je crie de nouveau, mais j’ai pu voir qu’ils comptent nous enfoncer dans le derrière une canule reliée par un tuyau à un grand réservoir placé sur un tréteau. Oui, tout ça d’un coup d’œil. Ils doivent fixer le tuyau sur la canule et un liquide envahit… nos intestins. On crie toutes les deux, même Azra qui est une dure. On gonfle douloureusement, on finit par avoir l’air d’être enceinte de plusieurs mois. Ils attachent nos poignets et nous mettent debout. On a mal et on a une horrible envie de… ben, oui… chier. Les gardes et les deux infirmières effrayantes viennent caresser… brutalement nos ventres distendus. Le gros Chinois tatoué nous dit : — Dansez et après on vous laissera aller chier. On le regarde, moi je le tuerais si je pouvais. Comprenez-moi, j’ai trop mal et ma sirène aussi. Mais, elle obéit et danse maladroitement avec son énorme ventre. Elle me prend contre elle pour autant que nos ventres le permettent. Le Chinois dit : — Je crois que la petite conne dont le cul est une vedette a enfin compris. Compris, quoi ? Il dit : — Viens me sucer la bite et avale tout, c’est la clé de votre libération. J’ai mal, Azra aussi et je ne comprends pas ce qu’il veut. La douleur me rend spécialement stupide. NON, j’ai compris, il veut que je le suce. Je vais très péniblement me mettre à genoux devant lui, j’écarte ses jambes avec mon torse puisque mes mains sont attachées sur mes reins et, en gémissant, je mets son horrible sexe puant dans ma bouche. Mon ventre me fait si mal que j’ai une féroce envie de couper son sexe avec mes dents. Mais je pense à Azra... et à moi, alors, je le suce. Il dit : — Ça va… venir, petite Fanny, et il faudra tout avaler ! Ma bouche est envahie par des saccades de liquide dégueulasse et j’avale. Ça va me tuer ? Les infirmières nous prennent toutes les deux par un bras et on quitte la pièce. Le trajet est vraiment très pénible. Nos ventres se balancent devant nous et on a des crampes horribles. On arrive enfin dans des toilettes. Elles nous font asseoir sur deux w.c. côte à côte. Elles enlèvent l’énorme canule en forme de 8 qu’on a dans le cul et… on crie et… on se vide ! On a toujours mal mais évacuer la saloperie qu’ils nous ont mise dans le cul, c’est le paradis. Quand on a presque tout évacué, les infirmières nous donnent à toutes les deux un comprimé. Elles nous regardent attentivement et on avale. Elles observent nos yeux. L’une d’elles dit : — Ça y est, tu crois ? — Oui, leurs pupilles s’agrandissent. Elles nous détachent les poignets et nous laissent sur nos pots en disant : — Salut les filles, on va se démaquiller, passez une bonne soirée. On répond toutes les deux stupidement : — Merci. On est folles ? Non, on se sent bien. Azra me dit : — Ce sont les pilules qu’elles nous ont données. L’histoire s’infléchit au fur et à mesure des demandes des abonnés. Je crois que… Elle pousse un cri et frotte sa cheville qui a le bracelet. Elle me dit : — On va manger ? On doit un peu remplir nos ventres, regarde. C’est vrai, on vient quasi d’accoucher et on a un trop de peau. Des Chinoises nues entrent dans la pièce avec des vêtements dans les bras. Elles nous font une belle courbette, puis l’une d’elles nous dit : — Ne le prenez pas mal, Maîtresses, mais vous sentez fort, on va vous laver. Azra et moi on rit bêtement et elle répond : — Bonne idée. Je trouve aussi. Elles nous lavent soigneusement, ensuite elles nous coiffent et maquillent Azra. Moi, elles me laissent naturelle. Ensuite elles nous habillent. Azra se retrouve dans une belle robe de cocktail bleu foncé très décolletée. Tandis que moi, j’ai droit à une grande culotte, une petite robe courte, des chaussures plates et des chaussettes qui montent jusque sous les genoux. Une servante me donne une jolie poupée. Je la remercie, j’aime les poupées. L’autre servante parle à Azra, mais je n’entends pas ce qu’elles disent. Azra me prend par la main. Elle a des chaussures à hauts talons et elle est beaucoup plus grande que moi. Je lui demande de cette façon : — Où qu’on va ? — On va manger et boire, ma chérie. — Z’ai faim… — Moi aussi. On va dans une grande salle à manger que je n’ai jamais vue. Un homme habillé de noir, sauf une chemise blanche, s’incline et nous dit : — Bienvenue, Madame, Mademoiselle. Dottie va vous conduire à votre table. Dottie est une des servantes… non, on appelle autrement les filles qui servent dans les restaurants. Serveuse ? Dottie nous fait une révérence et elle nous dit : — Veuillez me suivre. On arrive devant une table au centre de la pièce. Deux Chinois bien habillés, à l’occidentale, sont assis. C’est difficile de différencier les Chinois, alors, disons que le plus gros fait remarquer à Azra : — Elle est mignonne, ta petite nièce… Azra me dit : — Fais une révérence, ma chérie. Tout le monde nous regarde en souriant tandis que je fais une révérence. Le gros Chinois dit à une serveuse : — Il faudrait une chaise spéciale pour elle. — Certainement, Monsieur. Elle revient avec une chaise assez haute dont l’avant se rabat. La serveuse m’y installe et elle me coince en rabattant la partie de la chaise où on met la nourriture. C’est pas grave, il n’y a pas de fouet et je suis avec Azra. N’empêche que je commence à être gênée d’être traitée comme ça. Surtout quand elle me met un bavoir autour du cou. Azra a l’air surpris. Je veux demander ce que c’est pour un jeu : je dis à un des Chinois : — On répète une… Il me tire une oreille et pendant que je crie, la serveuse me met une grosse tétine dans la bouche, en disant : — Tu dois te taire, sinon tu vas aller « au coin ». Je devrais m’amuser de ce jeu de con, mais ce n’est pas le cas. Je regarde Azra avec des yeux suppliants au-dessus de ma tétine. Les grands parlent entre eux tandis que je suce et je me tais fatalement… On apporte le plat : du faisan. Dans la vie normale, chez mes parents, je ne mangeais pas d’animaux et je me faisais charrier par toute la famille. Ici, je ne sais pas ce que je vais faire, c’est que j’ai très faim. La serveuse vient demander à un des Chinois : — Pardon Monsieur, est-ce que la petite demoiselle sait utiliser une cuiller ? Le Chinois répond : — Oui, elle se barbouille un peu mais il faut qu’elle apprenne. Je devrais me foutre de leurs bêtises, mais non, je suis honteuse. Tandis que les grands ont une assiette avec du faisan, des pommes allumettes et des airelles, moi, je reçois une assiette de porridge bien collant. Tout le monde me regarde. Une serveuse enlève ma tétine et je mange une cuiller de porridge, berk, j’aime pas ça et… les lumières s’éteignent. Très vite, il n’y a personne d’autre que nous quatre. Les Chinois parlent en mandarin. Ils baissent leurs pantalons. Le plus petit qui s’appelle Tao, je crois, nous dit : — C’est l’heure du dessert les filles, venez nous sucer. Est-ce tout ça a encore un sens ? Non, vraiment pas. Le grand me désigne du doigt et je vais m’agenouiller entre ses jambes. Je tire sur la peau du prépuce, il sent fort. Je suce et en même temps, je lave son sexe. Il me caresse la tête en disant : — Quand j’aurai joui, tu attendras mon autorisation avant d’avaler, sinon… C’est bon, pas besoin de menaces. On a l’habitude de devoir garder leur précieux sperme, que nous trouvons dégoûtant. Ils jouissent en grinçant. On se trouve la bouche pleine et les joues aussi gonflées que nos ventres tout à l’heure ou que des hamsters qui viennent de trouver un gros paquet de graines. Hélas, ce ne sont pas des graines mais du sperme dégueulasse qui devrait se retrouver dans un vagin, pas dans une bouche. Après quelques minutes, le grand nous dit : — Avalez !! Berk, je préfère 100 fois le gruau d’avoine moisi. On ne peut pas s’empêcher de faire des grimaces, qui sont filmées, bien entendu. Les Chinois nous donnent des pièces de quelques yuans et s’en vont. Ridicule ! Le gros type de la triade entre dans la pièce et nous dit : — Pauvres petites, d’abord le ventre puis la bouche pleine… Il rit… puis il nous dit : — Maintenant, allez vous amuser à la nouvelle piscine. Demain sera une journée de sport. À suivre. Merci à Bruce Morgan pour le super dessin. Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits : https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/ Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search  
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Par : le 10/04/25
** Journal de bord **   Il a suffit que je me retrouve seule à écouter de la musique pour combler le silence que je ne supporte plus depuis des mois.  Il a fallut que je tombe sur ce son qui m'a ramené un an en arrière ......    Un an si peu et pourtant tant de temps .....   Le début de la fin même si je ne le savais pas encore. J'ai senti la différence s'installer petit à petit. Je l'ai senti s'éloigner, se fermer, m'écarter.  De câlin il est devenu distant De tendre il est devenu froid De communiquant il est devenu taiseux De doux il est devenu dur De gentil il est devenu méchant ......   Doucement en quelques mois il a mit un masque, porté un costume. Ou alors c'était avant qu'il le portait et ça a fini par tomber ? J'sais pas, j'm'en fou ..... Non je m'en fou pas, c'est pas vrai. Encore aujourd'hui j'essaie de comprendre. Comment de parfait ça devient un enfer en un claquement de doigt ?    C'était si beau, bon et fort les premiers temps. Relation parfaite, homme parfait, dominant parfait. Tout ce que j'avais espéré d'un couple ds il me l'a donné. J'ai volé, j'ai plané, j'ai aimé ...... Je me suis plantée. En beauté et bien comme il faut.    Je les ai vu ces putains de redflag ! Je les ai vu et je les ai écarté ! Toujours a lui trouver des raisons pour l'excuser : trop de travail, trop de pression, c'est un hermite il a besoin d'espace, il est malade, il est fatigué, il a besoin de congés, ses enfants le stressent ....... Mais ça suffit plus au bout d'un moment parce que même en lui laissant de l'espace et le temps de se reposer rien ne change ...... Alors d'où ça vient ces changements ? Forcément de moi, j'ai dû merder quelque part. Mais où ? Et là c'est la porte ouverte à toutes les horreurs inimaginables que je me suis servie sur un plateau. Je suis nulle, mauvaise, pas bonne, trop grosse, trop moche, trop bête, pas assez soumise, pas assez salope, pas assez impudique, je ne vaux rien, on ne peut pas m'aimer, qui pourrait vouloir me garder ? Je suis devenue la reine de l'autodestruction et de la dévalorisation.......   Alors j'ai changé pour lui plaire plus, du moins je l'espérais. J'ai fermé ma bouche, retenue toutes mes réparties, je n'ai plus joué, j'ai gardé le sourire constamment même quand les humiliations ont commencé, j'ai serré les dents, j''ai tenu le coup ....... J'ai toujours souris même quand il me repoussait, quand il m'éloignait, quand il refusait les câlins, les discussions. J'ai souris pour aller pleurer en cachette. Parce que cette petite fierté là je ne voulais pas la perdre ......   J'ai accepté tout ce qu'il a exigé, j'ai accepté à en vomir, à en saigner ...... J'ai accepté les abus ..... J'ai accepté son ignorance à mon safeword quand ça allait trop loin ...... J'ai accepté qu'il m'utilise pour son plaisir en ignorant le mien ...... J'ai accepté parce que je refusais de le perdre et que je me raccrochais à sa putain de phrase "si ça va pas dans ce Nous en construction je te le dirai" ...... Et il a jamais rien dit ...... Jusqu'à ce qu'il me largue par texto quand j'ai osé crever l'abcès ........   "Je voulais te faire mal" qu'il a dit ...... "C'est pour ça que j'ai préféré arrêter" ...... Trop tard pour ça c'était quand le déclin a commencé qu'il aurait fallut arrêter parce que le mal il l'a fait ....... J'en ai saigné putain ...... Je me suis retrouvée couverte de mon propre vomit parce que selon lui  c'était la seule façon de m'apprendre à faire une gorge profonde sans que je flippe de vomir ........ J'en ai saigné putain de ces sodomies imposées sans préparation et à la sauvage, des heures à saigner ....... Et ce putain de safeword ignoré quand je souffrais trop ...... Ce don de moi que j'ai fait jusqu'à la douche dorée que je refusais ....... Et ces humiliations que tu balançais comme si c'était normal ......... Putain qu'elle conne ...... Qu'elle connerie aimer ..... Qu'elle connerie espérer ........    Mais tout ça c'est derrière moi, ces négatifs là sont passés, il reste la colère juste ...... De pas lui avoir mit un pain dans la gueule dès qu'il a franchit la première limite ...... Et à moi aussi en mettre une. Je n'aurai jamais du accepter et laisser faire, je n'aurai jamais du me taire. Plus jamais ça ...... Plus jamais je ne veux tomber aussi bas, donner autant et ne rien recevoir sinon des miettes ......   Je lui en veux encore parce que à cause de lui toutes mes facettes sont en reconstruction ou planquées dans un coin et n'osent plus sortir .....  Et le pire ? Mon coeur en miette ...... Moi qui n'était que sentiments et sensations j'ai tout fermé. Cloîtré. Je refuse de ressentir, de vibrer ....... Parce que si je me plante encore je vais jamais arriver à me relever ......    J'ai changé, je ne suis plus la même. Un an de relation, 6 mois de reconstruction. Il a pas été le seul à m'abimer, à appuyerr sur les failles. Si je ne veux plus revivre ça je dois changer pas mal de choses. Retirer les schémas toxiques, les répétitifs négatifs. Ne plus jamais mentir pour faire plaisir, ne plus jamais me taire pour être aimée .... Prendre de bonnes habitudes  ........ ......... Et ne plus jamais m'oublier en cours de route. Je suis et resterai désormais ma priorité  ........ Et si ça te plaît pas je t'emmerde 😁   ** Journal de bord **
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Par : le 09/04/25
je sais, je parle trop, j'écris trop. je sais, tout le monde s'en fout. mais il suffit qu'une fois, de façon anormale, une personne, un homme, soit accroché par ces réflexions pour qu'elles puissent se répandre comme une nouvelle espèce vivante qui recouvrirait la surface de la terre pour notre plus grand bonheur à tous. je suis fier d'y voir enfin clair, j'ai juste envie de partager, peu importe ce que ça provoquera (ou pas).   En venant au travail, beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, la conduite automobile est une forme de méditation assez puissante chez moi. Je sais que je prends de plus en plus conscience de l’existence de boucles négatives, ou schémas toxiques répétitifs. On a fondamentalement pas envie d’être heureux sur certains points, on se débrouille pour que nos comportements provoquent de la souffrance, et atteignent leur but. Ça semble étrange à première vue, mais ça me parle, beaucoup. Ça fait écho à cette sensation que j’ai plus ou moins toujours eu de me nourrir de douleur et de colère pour créer de l’art, comme un poète maudit. Et je ne sais pas pour quelle raison mais collée à cette idée, il y avait comme une porte de sexualité interdite, comme si l’exposition artistique relevait d’une certaine forme d’exhibition acceptable qui avait pour mission de rendre l’autre exposition intime, sexuelle, inutile.   Donc je pense que ce besoin de souffrance est directement associé à un besoin de frustration sexuelle, et tout semble très bien expliquer ces schémas répétitifs toxiques. Du coup, personne ne m’aime, je souffre, j’ai de la matière pour créer, et puis de la colère qui me fait vibrer, pour me sentir exister. Et plus j’accepte l’idée que personne ne m’aime, globalement, physiquement comme affectivement, plus je m’isole du monde, et plus j’ouvre la voie au rejet des autres, à la perte de confiance et au malheur. J’ai compris aussi qu’adossé à ce but inconscient d’insatisfaction sexuelle, il y a un doute sur l’homosexualité, comme une petite botte secrète qui me permet de me dire « quelque chose ne va pas, si seulement j’étais gay, ce serait plus simple », et donc de rester bloqué. Je vis dans l’espoir permanent de déclics, de changement radicaux et immédiats, mais je sais que tout ça est faux. Ça ne marche pas comme ça. Et je sais au fond de moi, depuis toujours, que je suis attiré par les femmes, c’est un fait. Ce qui est troublant, et j’ai seulement compris aujourd’hui d’où peut provenir la confusion, c’est le fait que quand je vois une grosse bite en action, je ressens moi-même de l’excitation sexuelle. Si on va vite, on se dit « je suis donc gay », mais si on y regarde de plus près, si on se pose quelques questions, alors les choses s’éclaircissent… est-ce que j’ai envie de toucher cette bite ? Non, pas du tout. Ça me plairait de goûter cette bite ? Non, ça me vient même pas à l’esprit. J’ai envie de prendre cette queue dans mon cul ? Non, mon corps ne semble réclamer rien de tout ça. Est-ce que la vue d’un cul d’homme, ou d’une bouche d’homme m’excite, me donne envie d’y mettre ma bite ? Non. Ça m’excite de voir un homme baiser une femme ? Oui. Et un homme baiser un homme ? Non. Un homme se branler ? Bah, pas plus que ça, mais un peu quand même.   Dans tout ça, je me dis que je suis plus excité par le symbole phallique, la grosse bite porteuse de « puissance », que par le corps d’un homme, et que cette excitation, mon excitation ne correspond pas à du désir. Ou alors au désir d’être à la place d’un autre homme, plus « puissant ». D’ailleurs, la vue d’une bite plus modeste ne provoque pas du tout chez moi le même genre de réaction. je pense ne pas être le seul dans cette situation, je pense que les stéréotypes de genre masculin véhiculés par notre société et sa cristallisation déformante qu’est la pornographie provoquent fortement ça, cet espèce de désir, de volonté de puissance symbolisée par le phallus géant (entre autres symboles), et que cette glorification de la masculinité « physique » et particulièrement génitale peut être source de confusion parmi les hommes « normaux », ou disons éloignés de ces idéaux « esthétiques ». Et je crois que cette confusion est une vaste source de souffrance, par la quête d’une masculinité « idéale » toxique, car possédant de nombreuses caractéristiques sociales hautement nocives, fabriquée de toute pièce par des ordures, pour promouvoir les ordures, et garder le contrôle sur les femmes et les hommes de bien.   c'est bien connu que si tu fais pas de la gonflette, si tu siffles pas les femmes dans la rue, si tu les baises pas comme des chiennes, qu’elles soient d’accord ou pas (parce qu’un mec, un vrai, il sait ce que les autres veulent mieux qu’eux), bah alors t’es qu’un pédé ! La honte suprême… alors vite, ne surtout pas passer pour un pédé, et vite coller à ces injonctions sociales débiles et mortifères…
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Par : le 08/04/25
— Tu veux entendre que tu es ma Chienne ? Le SMS est tombé sans prévenir. Il a traversé le silence comme un fouet sur une peau offerte. Et tout s’est figé. Plus rien n’existait, sauf ces mots. Ceux d’une Femme qui ne domine pas seulement : Elle possède. Et qui vient de le dire. Depuis l’aube, il y avait eu des frissons. Des regards lancés à l’écran. Une attente sous tension, à la frontière de l’insoutenable. Et puis cette phrase. Elle avait tout vu, tout lu. Le collier que je porte. Le cuir qui m’enlace. L’odeur qui me suit dans chaque pièce, comme une promesse tenue. Et moi… j’étais mouillée depuis l’aurore. Pas d’un désir flou. Mais d’une vérité : je suis tenue. Et ce n’est plus un jeu. Quand Elle a parlé de Son jardin de Lys, de Ses ongles dans ma chair, de mon cul qui deviendrait Sa chatte… je me suis sentie basculer. Ma gorge s’est nouée. Ma respiration s’est coupée. Et mes cuisses ont tremblé d’un feu que je ne comprenais plus. Je ne suis plus celle qui attend. Je suis celle qu’on prend. Et ce soir, dans un souffle, j’ai compris que quelque chose venait de commencer. Elle ne veut pas de phrases toutes faites. Elle ne veut pas de rôle. Elle veut ma peau. Ma honte. Ma joie. Ma docilité. Et moi, dans cette cage invisible qui va se refermer sur mon sexe, je souris. Je souris comme une chienne qui sait à qui elle appartient.
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Par : le 08/04/25
Chapitre 16 L’éveil des non-dits   Le lendemain du club, le monde semblait avoir ralenti. La nuit s'était achevée, mais son empreinte était partout : sur ma peau, dans mes muscles encore engourdis par l’intensité de nos étreintes, dans l’air lourd de cette chambre où flottait encore le parfum du désir. Rien ne semblait avoir vraiment changé, et pourtant, tout était différent. L’aube filtrait à travers les rideaux entrouverts, projetant une lueur diffuse sur les draps froissés. L’air était encore chargé des échos de la nuit passée, de cette tension consumée mais non éteinte, flottant entre nous comme une brume invisible.  Je sentis son corps bouger légèrement contre le mien, un frisson parcourant sa peau encore tiède sous mes doigts. Son souffle effleura mon cou avant qu’elle ne s’étire, ses mouvements empreints d’une langueur presque féline.  — "Tu es réveillé ?" murmura-t-elle, la voix encore voilée par le sommeil.  Je ne répondis pas immédiatement. Je profitais du moment, de cette quiétude fragile où rien n’avait encore repris son cours.  Son regard croisa le mien, et je perçus cette lueur indéfinissable dans ses yeux, quelque chose entre la satisfaction et l’incertitude, un équilibre précaire entre l’après et ce qui allait suivre.  Elle ne dit rien de plus. Ses doigts glissèrent distraitement sur mon bras, traçant des lignes invisibles sur ma peau, un geste à la fois tendre et machinal. J’observais chacun de ses mouvements, essayant d’interpréter ce qui se jouait derrière son silence.  Un instant, elle sembla hésiter, puis elle se redressa légèrement, s’asseyant au bord du lit. Les draps glissèrent le long de son dos nu, révélant la courbe de ses épaules marquées par la nuit. Elle resta ainsi, immobile, le regard perdu dans un point indéfini de la chambre.  — "Tu regrettes ?" demandai-je enfin, brisant le silence.  Elle tourna légèrement la tête, ses cheveux tombant en cascade sur son épaule. Un sourire fugace effleura ses lèvres, mais son regard, lui, était plus insondable.  — "Non," répondit-elle après un instant. "Mais ça change tout, n’est-ce pas ?"  Je ne répondis pas immédiatement. Parce qu’elle avait raison. Parce que nous étions à cet instant précis, ce moment fragile où tout pouvait basculer dans un sens ou dans l’autre.  Je tendis la main vers elle, effleurant la courbe de son dos du bout des doigts. Elle frissonna sous mon contact, mais ne bougea pas.  — "Ça change ce que tu veux que ça change," soufflai-je.  Elle inspira profondément, puis expira lentement, comme si elle pesait mes mots, mes intentions.  Puis, dans un mouvement lent, elle se retourna vers moi, ses yeux cherchant une réponse que je n’étais pas sûr de pouvoir lui donner.  Elle me fixa un instant, son regard oscillant entre défi et vulnérabilité. J’observais chaque détail : la manière dont ses doigts froissaient distraitement le drap sur ses cuisses, la légère crispation de ses épaules, comme si elle s’efforçait de garder le contrôle de quelque chose qui lui échappait déjà.  — "Et toi ?" souffla-t-elle enfin, sa voix plus basse, presque hésitante. "Tu veux que ça change quoi ?"  Je n’avais pas encore réfléchi à cette question. Ou peut-être que si, mais sans oser formuler la réponse à voix haute. Le goût de la nuit passée était encore là, imprégné dans ma peau, dans l’air autour de nous, dans chaque souffle que nous prenions.  Plutôt que de répondre immédiatement, je me redressai à mon tour, venant me placer derrière elle. Mon torse frôla son dos, mes bras se glissèrent autour de sa taille, et je posai mon menton sur son épaule. Elle ne bougea pas, mais je sentis la tension dans son corps vaciller légèrement, son souffle se suspendre.  — "Je veux savoir où tu veux qu’on aille," murmurai-je enfin, ma voix effleurant sa peau.  Ses doigts se posèrent sur les miens, les caressant machinalement, comme si elle cherchait ses mots, pesant le poids de ma question.  — "Je ne sais pas," admit-elle finalement. "Tout est allé si vite…"  Je déposai un baiser léger sur sa clavicule, non pas pour la convaincre, mais pour lui rappeler qu’il n’y avait rien à précipiter.  — "Alors on ne se pose pas la question tout de suite," suggérai-je.  Elle ferma brièvement les yeux, son front s’inclinant légèrement vers moi. Je sentais sa lutte intérieure, ce combat entre l’envie de lâcher prise et cette habitude de toujours garder le contrôle.  Puis, dans un mouvement lent, elle se retourna dans mes bras, son visage à quelques centimètres du mien.  — "C’est une mauvaise idée," murmura-t-elle.  Je laissai un sourire effleurer mes lèvres, glissant mes doigts dans ses cheveux.  — "Probablement."  Son regard s’attarda sur ma bouche une fraction de seconde de trop, et je vis la décision se faire en elle avant même qu’elle ne bouge.  Lorsqu’elle captura mes lèvres, ce n’était plus une hésitation, mais une réponse. Une façon de retarder les questions, de se noyer encore un peu dans cette attraction inévitable qui nous consumait.  Nos souffles se mélangèrent à nouveau, et je sentis la tension changer, muter, retrouver cette intensité brute que la nuit n’avait fait qu’éveiller.  Elle se pressa contre moi, et cette fois, ce fut elle qui m’attira sous les draps, effaçant les dernières résistances dans une étreinte qui ne laissait plus de place aux doutes.  Ses lèvres étaient impatientes, avides, comme si elle voulait ancrer cet instant dans quelque chose de tangible, de réel, loin des incertitudes qui flottaient encore entre nous. Son corps s’imbriqua contre le mien, la chaleur de sa peau se mêlant à la mienne dans une douceur troublante.  Je la laissai prendre le contrôle, savourant la façon dont elle guidait nos gestes, comme si en s’abandonnant à moi, elle s’autorisait enfin à se libérer totalement. Ses mains glissèrent sur mon torse, s’attardant sur chaque contour, chaque muscle tendu sous son toucher. Je sentis son souffle s’accélérer alors que ses lèvres redécouvraient mon cou, descendant lentement, traçant une ligne brûlante qui me fit frémir.  Elle s’installa au-dessus de moi, ses cheveux formant un rideau sombre autour de son visage. Son regard plongea dans le mien, une lueur indéchiffrable dans ses prunelles. Cette fois, il n’y avait plus de jeu, plus de provocations voilées. Juste elle et moi, une alchimie brutale et inévitable qui ne demandait qu’à exploser à nouveau.  Je la laissai mener la danse, appréciant chaque mouvement, chaque ondulation de son corps contre le mien. Son rythme était lent, calculé, savamment étudié pour prolonger le supplice et l’extase à la fois. Mes mains glissèrent sur ses hanches, accompagnant ses gestes, amplifiant le plaisir qui nous consumait à nouveau.  Ses soupirs se mêlaient aux miens, la chambre résonnant de cette fièvre qui refusait de s’éteindre. Elle se cambra, son dos dessinant une arche parfaite sous la lumière tamisée du matin, et je fus submergé par l’intensité de l’instant.  Je ne voulais pas que ça s’arrête. Pas encore.  Alors je repris le contrôle, la faisant basculer sous moi dans un mouvement fluide. Son rire s’évanouit en un gémissement lorsque je me fondis en elle avec une lenteur délibérée. Ses doigts agrippèrent mes épaules, son souffle saccadé se brisant en murmures inachevés contre ma peau.  Nos corps s’accordaient avec une fluidité enivrante, oscillant entre douceur et intensité, entre abandon et possession. Chaque mouvement nous rapprochait du bord, chaque caresse approfondissait cette connexion indicible qui nous liait bien au-delà du simple plaisir charnel.  Et lorsqu’elle se tendit sous moi, son corps tout entier vibrant sous l’onde de plaisir qui la traversait, je la rejoignis dans cette dernière explosion, cette apothéose brûlante qui effaçait tout le reste.  Nos respirations s’entremêlèrent, s’apaisant peu à peu, tandis que nous retrouvions cette quiétude trouble d’après l’orage.  Elle se lova contre moi, nichant son visage au creux de mon cou. Son souffle chaud caressa ma peau alors qu’elle glissa une main paresseuse le long de mon dos.  — "Cette fois, je crois que je vais vraiment avoir besoin d’une douche," murmura-t-elle, un sourire à peine dissimulé dans sa voix.  Je laissai échapper un léger rire, caressant distraitement la courbe de ses reins.  — "J’en aurais bien besoin aussi."    Elle leva légèrement la tête, m’observant avec cet éclat malicieux dans les yeux.  — "Alors viens."  Je n’eus pas besoin de plus pour la suivre sous l’eau brûlante, dans une intimité renouvelée qui promettait encore bien des tourments délicieux.    Chapitre 17 Les traces de la nuit   La vapeur s’élevait doucement autour de nous, enroulant nos corps dans une chaleur moite alors que l’eau ruisselait encore sur nos peaux. Ses doigts glissèrent sur mon bras dans un geste aussi naturel qu’intime, comme si elle tentait de prolonger ce moment en dehors du temps. Nos regards se croisèrent, et je sentis cette tension encore suspendue entre nous, ni totalement dissipée ni entièrement maîtrisée. Elle s’écarta légèrement, attrapant une serviette et l’enroulant autour d’elle avec un mélange d’aisance et de retenue. Je la laissai sortir en premier, la suivant du regard alors qu’elle quittait la salle de bain, disparaissant dans la chambre pour se sécher et se vêtir. Je pris une longue inspiration avant d’éteindre l’eau et de la rejoindre. Quand j’arrivai dans la cuisine, elle était déjà là, vêtue de l’une de mes chemises, encore trop grande pour elle, et s’affairant à sortir deux tasses. Ses cheveux humides tombaient en désordre sur ses épaules, lui donnant un air à la fois désinvolte et étrangement vulnérable. Je me rapprochai et mis l’eau à chauffer, écoutant le sifflement de la bouilloire emplir le silence. — "Tu veux du café ou du thé ?" demandai-je en brisant cette tranquillité pesante. Elle haussa un sourcil, un léger sourire en coin. — "Depuis quand je bois du thé ?" Je souris à mon tour, versant le café dans deux tasses. Elle s’approcha lentement, prenant la tasse que je lui tendais, et nos doigts se frôlèrent imperceptiblement. Un frisson remonta le long de ma colonne, me rappelant que rien n’était vraiment réglé. Après quelques gorgées de café échangées en silence, elle finit par se lever, posant doucement sa tasse sur le comptoir. — "Je devrais y aller," murmura-t-elle, évitant mon regard. Je hochai la tête, sentant la fin de ce moment approcher comme une évidence. Elle disparut un instant dans la chambre pour récupérer ses affaires. Lorsqu’elle revint, habillée et prête à partir, elle hésita à l’entrée, comme si elle attendait quelque chose, une parole qui ne vint pas. Je la raccompagnai jusqu’à la porte. — "On se revoit bientôt ?" demanda-t-elle, un éclat indéfinissable dans les yeux. Je soutins son regard un instant avant de répondre, conscient que la simplicité de cette question cachait bien plus. — "Oui." Elle acquiesça en silence, puis tourna les talons et disparut dans le couloir. La porte se referma doucement derrière elle, et je restai là un instant, la main sur la poignée, avant de soupirer. Le cours de la vie reprenait son rythme, mais quelque chose, en moi, avait déjà changé.   Chapitre 18 Une tension suspendue   Le quotidien reprenait ses droits. Les jours s’égrenaient dans une routine presque mécanique, mais quelque chose en moi restait en suspens, comme si un fil invisible me rattachait encore à cette nuit-là. Le studio tournait à plein régime. Entre les rendez-vous, les enregistrements et la gestion des équipes, je n’avais que peu de répit. Pourtant, dans le tumulte des journées bien remplies, je me surprenais à chercher son nom sur mon téléphone, à scruter mon écran dans l’attente d’un message qui ne venait pas. Elle n’avait rien envoyé. Et moi non plus. L’absence de communication n’était pas anodine. C’était un équilibre fragile, une façon implicite de laisser le temps décider pour nous. Mais le manque s’installait, insidieux. Un soir, alors que je verrouillais la porte du studio après une longue journée, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. Mon cœur rata un battement en voyant son nom s’afficher sur l’écran. — "Toujours vivant ?" Un message court, léger en apparence, mais dont je pouvais deviner l’intention cachée. Je pris une seconde avant de répondre. — "Ça dépend des jours. Et toi ?" L’attente fut brève avant qu’une nouvelle vibration ne rompe le silence de la rue déserte. — "Je pourrais te poser la même question. Tu as disparu." Un sourire effleura mes lèvres. Elle jouait sur les apparences, mais je percevais l’interrogation sous-jacente. J’hésitai un instant, puis tapai ma réponse. — "Disons que je voulais voir si tu allais venir me chercher." Je rangeai mon téléphone dans ma poche et levai les yeux vers la ville endormie. Le jeu n’était peut-être pas terminé, après tout. Une nouvelle vibration me ramena à la réalité. — "Et si je venais te chercher maintenant ?" Je restai un instant immobile, pesant ses mots. L’envie était là, indéniable, mais quelque chose me retenait. Peut-être la peur que cette attirance se transforme en un jeu sans fin, un cercle vicieux où chacun attendait que l’autre flanche en premier. Mais je n’étais pas homme à fuir les défis. — "Je suis encore au studio. Si tu oses." Quelques minutes passèrent sans réponse, assez pour que je me demande si elle avait changé d’avis. Puis, le grondement d’un moteur attira mon attention. Une voiture s’arrêta devant le bâtiment, et derrière la vitre teintée, son regard accrocha le mien. Elle était venue. Je n’hésitai pas et ouvris la porte du studio, l’invitant à entrer. Nous marchâmes à travers le couloir faiblement éclairé, passant devant les cabines où certaines filles étaient déjà en pleine session. Derrière les vitres insonorisées, des jeunes femmes, et d’autres plus mûres, discutaient avec leurs clients ou se trémoussaient face aux caméras, leurs voix couvertes par le brouhaha feutré de l’activité nocturne du studio. Elle observa la scène sans un mot, son regard capturant les détails de cet univers qu’elle connaissait sans doute déjà, mais qu’elle voyait cette fois sous un angle différent. L’intimité exposée, le commerce du désir dans toute sa complexité, le contraste entre le contrôle et l’abandon calculé de chaque performance. — "Toujours aussi fascinée ?" soufflai-je en continuant d’avancer. Elle tourna la tête vers moi, un sourire indéchiffrable sur les lèvres. — "Toujours aussi intriguée," corrigea-t-elle. J’ouvris la porte de mon bureau et l’invitai à entrer. Ce soir, les règles avaient changé.     Toujours avec nous ?????          
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Par : le 08/04/25
Il est là, assis dans un fourré, dans l'ombre, le souffle retenu. Il observe, guette. Chaque regard est calculé, chaque mouvement est mesuré. Le temps passe, il attend patiemment, ne fait confiance qu'à son instinct.   Enfin, elle est là, libre, lumineuse, rayonnante, seule au milieu de la clairière… Il croit chasser, mais ne chasse pas vraiment. Ou peut-être que si, sans le vouloir. Ce n’est pas juste elle qu’il vise, mais également cette chose étrange et vive qui se réveille en lui quand elle apparaît. Il croit la connaître, cette sensation : mélange d’élan, de doute, de battements soudains. Il n’est pas venu chasser l’amour. Il ne croit plus en ces choses-là. Il n’a jamais su aimer sans brûler, jamais su aimer sans brutalité mesurée. Il avance, mais à petits pas. Dans cette chasse-là, c’est le cœur qu’il faut apprivoiser. Doucement, le "chasseur" se transforme en agneau… Surtout ne pas lui faire peur, ne pas la faire fuir.   Elle, elle l’a vu. Depuis le début. Elle sentait le frisson dans l’air, comme une proie sent la présence du chasseur sans en avoir peur. Car elle n’est pas proie, pas vraiment. Elle joue, elle teste, consciente du jeu mais curieuse d’en connaître les règles. Elle veut savoir jusqu’où il osera s’approcher. Elle s’éloigne, parfois, juste assez pour l’attirer. Elle revient, douce, presque distraite. C’est un jeu ancien, instinctif.   Mais à chaque sourire qu’elle lui lance, il sent son propre cœur s’accélérer. Qui chasse vraiment qui ? Il pensait tenir les rênes, mais déjà, il sent que c’est elle qui le mène. Car la proie n’est jamais si vulnérable qu’on le croit, et le chasseur jamais aussi maître qu’il le pense.   Alors il l’a suivie, avec une patience presque tendre. Il croyait écrire l’histoire. Il ne savait pas encore qu’elle aussi, depuis le début, écrivait la sienne.   Elle a commencé à venir à lui, mais toujours un pas trop près. À lui parler, mais toujours avec un mystère de trop. À sourire, mais en partant avant qu’il puisse répondre. Chaque geste semblait l’attirer… et pourtant, c’était lui qu’elle menait. Chaque fois qu’il croyait la rattraper, elle s’effaçait, le laissant seul face à ce désir qu’il ne contrôlait plus.   Et il s’est surpris. À attendre. À chercher ses mots. À guetter un signe. À sentir le manque. Lui, le chasseur. C’est elle maintenant qui le traquait.   Avec grâce, avec lenteur. Elle s’était glissée dans ses pensées, dans ses silences. Elle avait inversé les rôles, sans jamais brusquer les choses.   Il n’était plus question de conquête, ni de domination. Seulement de vertige. D’un abandon volontaire. La proie capturant son chasseur au même titre que le chasseur capture sa proie.   Mais bordel, qui chasse qui ?
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Par : le 08/04/25
Un jour de grande lucidité, celui qui suit la consommation de drogue la plus puissante jamais encaissée, quand il n’y a plus ni douleurs, ni envie dévorante de consommer, je me suis dit, avant d’oublier (comme si souvent), que la drogue n’était qu’une couche de camouflage supplémentaire, pour masquer une douleur honteuse ou banale (et sûrement un peu les deux à la fois). Ce que raconte mon histoire avec la drogue, c’est quelque chose de plus « cool » que la réalité des choses, ma consommation de drogue a une valeur sociale de démarcation, c’est un fait. Et comme beaucoup de gens, j’ai besoin d’être vu dans la foule, j’ai peur de passer inaperçu. Alors je suis prêt à tout pour que l’on me remarque… La drogue, ma drogue, était aussi bête que ça, et depuis que je me suis souvenu de ça, elle me fout la paix. J’avais écrit donc le lendemain de ma première injection de morphine intraveineuse le texte que je partage en suivant. J’ai longtemps hésité à le publier, mais je me dis que c’est le dernier coup de burin porté à ma carapace robotique, celui qui ouvre une brèche vers la carte mère. Ce n’est pas une destination mais une porte qui s’ouvre. La démarche me semble contraire à la pudeur, au-delà de ce que je m’étais autorisé à exposer, mais aujourd’hui je me sens assez fort pour soulever ce fardeau honteux et vous en confier une partie, si ça vous tente de me filer un coup de main. Sinon tant pis, les mots qui résonnent dans le vide soulagent aussi de toute façon. Je ne veux plus me sentir comme une victime en colère, rongée par l’envie de brûler la planète entière pour montrer sa valeur. Je crois bien que la porte s’ouvre sur tout autre chose, et je remercie chaque paire d’yeux attentifs, chaque paire d’oreille bienveillante de m’avoir aidé à trouver le chemin de cette porte. C’est marrant, j’ai réécouté les Doors hier soir, alors que ça faisait des plombes que j’avais pas eu envie. I’m the Crawling King Snake…     « J’ai un petit temps pour tenter d’écrire cette histoire, « la drogue et moi ». On la fait commencer quand cette histoire, et où ? On commence par les paquets de gâteau qu’on bouffait comme des crevards sur le parking d’Intermarché, ou les bonbons qu’on s’avalait avec notre argent de poche ? Ça semble hors sujet même si c’est quand même un peu lié, d’ailleurs, je suis en train de bouffer des sucreries pendant que j’écris ça. Enfin, si on considère que la bouffe est une drogue, on vide de sens, à mon avis, ce que drogue semble sous-entendre. À ce moment-là, l’eau ou l’air ou l’amour est aussi une drogue…   Donc petite réflexion préalable : c’est quoi une drogue, d’après moi ? Ça donnera déjà une petite idée de la suite, et donc du point de départ à donner à cette histoire. D’après moi, la drogue est une substance psychotrope qui perturbe l’état de conscience ou de vigilance, le cours de la pensée ou le mode de perception sensoriel de celui qui la consomme avec pour conséquence une sensation de plaisir. C’est peut-être imprécis, mais l’idée, c’est que la consommation de drogue me sort de mon état psychique « normal », en me procurant du plaisir, du bien être. Il doit exister mille controverses d’experts, des substances frontières.   Alors je vais être plus explicite : pour moi, d’abord et surtout, l’alcool est une drogue. La cigarette n’en est pas vraiment une, parce que ça ne modifie pas l’état mental, par contre, c’est sacrément addictogène et ça procure du plaisir à très brève échéance (donc c’est un problème majeur dans le champ de l’addictologie). Cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines et diverses drogues de synthèse, bah ce sont des drogues (d’ailleurs, mon idée du mot drogue vient sûrement de là). LSD  et autres hallucinogènes sont également des drogues, évidemment. Pour les médicaments, c’est plus subtil, mais je considère que les opiacés sont des drogues, sans aucun doute. Les benzos (=BZD) et apparentés également (même si on est plus dans le soulagement que le véritable plaisir ou bien être, alors c’est peut-être entre deux, par contre, hautement addictogène etc… une belle saloperie). Antidépresseurs : non, pas de modification directe de l’état mental. Autres médicaments à l’usage détourné : kétamine = il semblerait, même si je n’en ai jamais pris à dose suffisante, que ce soit bien de la drogue, et de la bonne… DXM = drogue à mi-chemin entre plein de trucs, mais pour moi, ça a un côté psychédélique comme le LSD d’après les retours d’expérience auxquels j’ai pu avoir accès (mais je n’ai jamais pris de LSD, à mon grand regret semblerait-il). D’autres médicaments style antiépileptiques détournés ? Je ne sais pas, mais il semble que si c’est juste sédatif, c’est pas vraiment une drogue pour moi. Si c’est stimulant ou euphorisant, alors c’en est.   On va considérer que les BZD sont des drogues pour la suite, même si on pourrait en discuter un bon moment à mon avis. Voici donc, dans l’ordre chronologique la liste des drogues que j’ai consommé à ce jour : BZD in utero ? Pas certain, on va écarter ça. Ça donne donc : alcool, cannabis (quoique ça a dû sortir plus ou moins en même temps, à la fin de la troisième, début du lycée), BZD, une gélule de morphine pendant mon stage infirmier, DXM, opiacés (codéine, tramadol, morphine), une dose homéopathique de kétamine volée à un patient, partagée avec deux internes tordus, insignifiant, et j’avais oublié le protoxyde d’azote (évidemment une drogue).   J’ai ingéré de la drogue, d’abord et surtout, j’ai fumé de la drogue, inhalé de la drogue et je me suis injecté de la drogue, par voie sous-cutanée surtout et intraveineuse une fois, récemment, ce qui déclenche cette démarche de soins dont ce récit fait partie. Peut-être même que cette histoire est le soin qu’il me faut : écrire ça, cette histoire avec toute sa futilité, son caractère dérisoire. Une histoire de provocation, d’errance, de transgression, d’aveuglement, d’immaturité et de colères mal digérées, de frustrations qui plombent le moral. C’est aussi un peu l’histoire d’une société, d’une époque, d’une sous-culture voire d’une culture au sens plus large. C’est surtout l’histoire d’un adolescent qui voulait devenir un adulte, meilleur, plus cool que les adultes qu’il avait autour de lui ; en même temps que celle d’un adulte qui voulait redevenir adolescent ou enfant, parce que c’est chiant d’être un adulte en fait.   La drogue et moi, c’est juste mon histoire. On pourrait, sans sous-entendre que je ne suis rien sans la drogue, mais quand même ça susciterait des interrogations chez le lecteur, reformuler le titre de cette histoire : qui suis-je ? Dis-moi quel drogué tu es, je te dirai de quoi tu es fait etc… j’avais intitulé ma première aventure d’écriture autobiographique un peu romancée : Where is my mind ? Référence directe et on ne peut plus explicite au morceau bien connu des Pixies, découvert par le grand public dont je fais partie, dans le film Fight-club, lui même une adaptation d’un livre que je n’ai pas lu. Mais ce film, à l’époque, m’avait beaucoup plu, de même que ce morceau, qui condense bien cette sorte d’errance dont il est question dans le film, de manière un peu surréaliste et provocatrice : l’errance d’un jeune homme paumé dans une société tordue. C’est la grille de lecture que j’en fais, des symboles de lutte contre la société de consommation, de volonté de grandeur sans limite, la violence comme exutoire toléré et stimulé par la société qui devient rejetée par cette société quand elle se retourne contre elle, effrayée par le monstre qu’elle a créé. Cette espèce de fascination obscène qu’on peut avoir pour la violence dans cette société, sans que ça perturbe grand monde, quand on est un homme.   Bref, il s’agissait la première fois de revenir là-dessus, ce moi paumé de l’époque, ne sachant pas s’il devait se radicaliser de façon violente dans une forme de nihilisme. J’ai ressenti ça à un moment, une sorte de tentation un peu nihiliste violente, de volonté d’auto-destruction, mais ça m’est passé, quelques bonnes doses de BZD et d’alcool plus tard, après avoir vécu quelques semaines chez JJ, VJ et leur petite A qui avait moins d’un an, à l’époque où j’étais sans domicile fixe. Je n’ai plus trop le temps d’écrire, je vais recevoir ma patiente de 14h. Voilà où j’en suis, à réécrire l’histoire sans vraiment de filtre cette fois, même si c’est sûrement un peu dur, en remontant un peu avant, juste avant le lycée, juste après les premiers contacts avec les parties génitales d’une fille, avant une longue traversée du désert érotique, solitaire et éprouvante, ponctuée par quelques mirages qui n’ont rendu que plus insupportable ma soif de l’époque. Le manque, la tentation, le soulagement compulsif qui ne trompe personne. J’avais dit que je faisais tourner ça autour de la drogue, on laissera le sexe pour une prochaine étape, mais inévitablement tout est lié, bien sûr.   Mais voilà, la personne qui va écrire cette histoire, est un peu à la fois trois choses : père de famille, médecin et musicien. Et cette personne est à cent pour cent un petit con pour la vie, un casse-pied, qui ne fait jamais vraiment ce qu’on lui demande ni ce qu’on attend de lui, pour le plaisir de quand même un peu faire chier le monde, un petit sourire en coin… et qui pousse la provocation jusqu’au point où ça commence à craquer un peu, mais qui s’arrête avant que ça casse vraiment.         Parfois, je me demande si j’en fais pas un peu trop, si je ne dramatise pas un peu autour de ma situation, pour me donner un truc en plus, une certaine singularité issue d’une forme de souffrance, qui serait la condition sine qua non de la vraie grandeur d’âme. Il m’est arrivé dernièrement de me demander si toute cette histoire d’attouchement n’était pas un peu exagérée, ou du moins son impact un peu gonflé pour coller à l’époque. Oui, c’est vrai, mon grand frère a mis sa bite dans mon cul, peut-être aussi dans ma bouche, je sais plus trop quel âge j’avais. Mais je sais que je n’étais pas assez grand pour bander décemment (ou bien pas assez excité par la vue d’un cul masculin) parce que, magnanime, ce grand frère m’a tendu sa croupe pour qu’on soit sur un pied d’égalité. C’est si terrible que ça ? Bon, on avait dit qu’on ne parlerait pas de sexualité sur ce coup là, mais on avait quand même axé les soins sur ce traumatisme la dernière fois, mais pas que. Je sais pas si on avait parlé du cas de mon petit frère, qui avait dû se pénétrer avec un jouet sur ordre de notre grand frère, avec ma collaboration plus ou moins complaisante. Je crois que cet épisode me dégoûte aujourd’hui plus que celui du mâle alpha qui me dépucèle la rondelle. J’essaie de tourner ça en dérision pour évacuer, mais il faut quand même admettre que ce n’est pas si anodin que ça, et bien se dire que quand même, faut pas s’étonner si on a tous un petit pète au casque dans cette fratrie… Mais mon petit frère à l’air de bien s’en sortir, il a l’air bien avec sa copine, fait de la photo, semble heureux, aujourd’hui je suis soulagé. Et puis il ne semble pas m’en vouloir, on reste proches sans se voir ou se parler si souvent, c’est ça qui compte. Quand à mon grand frère, il est en prison au moment où j’écris ces lignes, mais ça pourrait être l’objet d’un autre récit.   On pourrait imaginer lire ces quelques lignes d’introduction assez crues, dures, doutant de la véracité et de la profondeur réelle des traumas d’enfance (au fond, est-ce qu’on n’en fait pas un peu trop de nos jours ?) et de leurs conséquences - parce que c’est vrai que si on laisse le champ libre aux psys, on va nous demander de mettre en place en urgence une thérapie EMDR chez nos chers bambins s’ils perdent leur hamster chéri - pendant qu’on filme ce couillon grassouillet casser deux ampoules de dix milligrammes de morphine, remplir une seringue de cinq millilitres avec les deux cc de liquide translucide, dans le cadre aseptisé d’un bureau de consultation, à la nuit tombée. Là et à cette heure, seul dans ce groupement de cinq médecins, cet idiot embarque ensuite sa seringue, s’assoit sur la chaise peut-être pas très propre sur laquelle ses patients se sont assis toute la journée pour lui raconter leurs malheurs (là encore, on pourrait deviser sur la réalité et la profondeur de leurs maux…) et commence à serrer sa ceinture autour de son bras nu, le gauche, pour être aussi habile que possible pour attraper la veine du pli du coude sans la faire claquer. Il faut dire qu’il n’a pas prélevé de sang veineux ni posé de cathéter depuis une paire d’années, alors il se demande s’il va réussir son coup, mais ne doute pas vraiment. Au fond, quand il veut quelque chose, vraiment, il l’obtient. Et là, il le veut vraiment, ce shoot. Il avait réussi la veille à désamorcer cette crise, ou du moins la différer, en envoyant un message au psy qui l’avait suivi la dernière fois (à l’époque où il ne bouffait que de la codéine, mais du matin au soir), ce qui lui avait permis de rentrer à la maison pour serrer son fils de deux ans et demi dans ses bras, et sa femme enceinte de six mois, en n’ayant ingéré que trois milligrammes de bromazepam, pour se calmer quand même les nerfs. Mais durant tout cette journée de mercredi, il avait cherché à contacter quelqu’un, parce qu’il sentait qu’il avait encore envie de ça, sa psychologue n’avait pas répondu, pas plus que le centre d’addictologie. Alors il avait fini par voir rouge, se sentant abandonné, quasiment obligé par un alignement morbide de planètes à se shooter. Cette fois, rien à voir avec les sous-cutanées de merde, on entre en première division des camés : le monde merveilleux de l’intra-veineuse. Cet imbécile a bien repéré la veine tuméfié par le garrot de circonstances qu’il serre entre ses dents, repasse un coup d’alcool qu’il avait préalablement soigneusement déposé sur un paquet de compresses stériles, et d’un geste sûr enfonce son aiguille dans la veine, vérifie qu’il est bien en place en tirant d’une façon étonnamment habile sur le piston à l’aide de son index, et s’émerveille de voir remonter du sang foncé. Il ne se rappelait plus vraiment que le sang veineux a cette couleur, mais savait instantanément qu’il était temps de relâcher le garrot sans faire bouger l’aiguille, et de se dépêcher de vider la seringue dans sa veine, sans réfléchir. On pourrait mettre un peu de musique pour ajouter de l’ambiance, du rock assez sale, fait par un camé mort la seringue au bras et un canon dans la bouche, Kurt Cobain par exemple, « rape me my friend », pour faire écho à ce qu’on disait avant, ou le morceau qu’on entendait dans la bagnole de Jack, dans Lost, quand il pétait un câble parce qu’il voulait absolument retourner sur sa putain d’île, morceau qui s’intitule « Scentless Apprentice », ce serait encore mieux. Et là, sans paniquer, en même temps qu’il retire de façon fluide la seringue pour y appliquer fermement sa compresse imbibée d’alcool (faudrait quand même pas garder de marque trop flagrante de ce shoot), il reçoit le train des opiacés en pleine tronche, le souffle coupé par l’extase cent pour cent chimique et artificielle qu’il vient de vivre, en poussant un petit gémissement qui n’est pas sans évoquer l’orgasme, mais d’une autre nature cette fois. Et puis les jambes comme coupées, et une vague de chaleur qui s’infiltre partout, bientôt sur sa tête chevelue, il se dit que les couleurs semblent plus chaudes que d’habitude. Le désespoir laisse place à une sorte de bien-être, après tout, il faut profiter de cet instant. Oui, il a franchi une ligne rouge, la ligne de démarcation entre le consommateur festif de psychotropes et le camé, mais puisqu’on en est là, autant prendre son pied et profiter de la défonce mémorable qu’il est en train de se payer (au frais de la sécu, d’ailleurs).   Mais il est tard, et je vais commencer à plier mes bagages pour retourner à la maison, après un peu de travail administratif. Je pense que je vais écrire un bouquin pour raconter cette histoire, au fond, c’est un peu ça l’idée, une espèce de mise en scène d’une détresse factice destinée à moi-même . J’en sais rien, je ne dois pas être trop dur avec moi-même, mais quand je me sens me complaire dans ce récit, en me disant que quand même, c’est dingue que ce soit une histoire vraie, que je suis une sorte de héros des temps modernes, je me dis que le problème est un peu là, que l’omniprésence du spectacle (films, séries) dans notre société peut nous flinguer un peu le cerveau en faisant de nous une sorte de binôme (trinôme ?) Acteur - réalisateur - spectateur. À tour de rôle ? En même temps ? Et puis auteur et scénariste aussi, voire même compositeur de la bande son. J’ai ce sentiment dérangeant d’être le produit de mon époque, aussi tristement commun et sans saveur que d’autres l’ont été à leur époque, juste un peu plus râpé du bulbe peut-être que nos ainés, quoique ? À chaque époque sa merde, nous, on n’a (jusqu’ici) pas connu de guerre, faut croire qu’on a besoin de spectaculaire pour se sentir exister, que la routine confortable de travail et famille ne donne pas assez à manger à l’esprit. Mais comment et quoi donner de plus à ce monstre vorace ? Ou bien ce n’est que du conditionnement, on pourrait tout à fait s’en contenter, de ce confort, mais comme personne n’a jamais réussi à le faire, on rejoue sans cesse le même drame, la même merde, le même spectaculaire morbide parce qu’on ne conçoit réellement pas grand chose au delà de sa propre petite personne insignifiante. Puisque j’en ai bavé, les autres en baveront, comme ça ils seront grands et forts comme moi. Oui chef, et que le règne du sang prospère pour l’éternité. Quelle bande de branleurs sans envergure…   Je suis maintenant posé dans le canapé de la salle de jeu, pensée comme un lieu pour P, et pour son papa. Ici, on peut jouer avec divers jouets, dont un ampli qu’on peut brancher et pousser sans craindre de réveiller un enfant ou sa maman. C’est évidemment devenu mon lieu refuge, ma cabane, où je végète dans le son pendant des heures durant les nuits d’insomnie, ou bien avant d’aller me coucher le soir en rentrant du travail, ou encore pendant la sieste de P le week-end. Les lundis aussi, je ne travaille pas et P est chez sa nounou, alors je passe le plus clair de mon temps ici également. Ça en dit long sur la maturité du type, planqué dans sa cabane dès qu’il le peut, en repli quasi autistique ici. Mais faut pas croire, les amis, j’ai aussi fait des trucs de vrai homme depuis qu’on a emménagé ici, comme reboucher des tranchées, passer la tondeuse ou mettre de l’huile sur les gonds d’une porte qui grinçait. J’ai même, pas plus tard que le week-end dernier, trois ou quatre jours avant de prendre la direction de Junky City par l’autoroute qui mène à la gare centrale, rangé le garage et les outils qui y étaient entassés n’importe comment, en en faisant un vrai établi avec une étagère que j’ai montée tout seul, des outils suspendus au mur et un plan de travail dégagé pour pouvoir y bricoler. Un homme, un vrai. Parfaite illustration de ce qu’un vrai père de famille doit faire. Bon, après, donner le bain au petit, changer sa couche, faire la cuisine avec lui, lui chanter des chansons et lui répéter tous les soirs que je l’aime très, très, très fort, toujours, toujours, toujours et que c’est la seule chose qu’il a vraiment besoin de retenir ; normalement un vrai homme ne devrait pas se rabaisser à faire ça. Tout au plus lui apprendre à jouer au foot ou tirer à la carabine, voir décapsuler une bière avec ses dents. Mais bon, je ne suis qu’un apprenti père de famille idéal, et puis je n’ai pas encore de carabine. Et mes dents sont trop fragiles pour que j’essaie de décapsuler une bière avec, c’est le dentiste qui me l’a dit. Pas qu’il ne fallait pas ouvrir de bière avec mes dents, mais qu’elles n’étaient pas en super état. Depuis, je fais l’effort de me laver les dents deux fois par jour. Vous allez me dire : on s’en branle de tes chicots, on veut du sexe, de la drogue, des bastons de toxico, des putes à dix euros et des virées à Amsterdam au Sphinx hôtel… patience les amis, vous aurez un peu de tout ça au fur et à mesure, on va remonter le temps, lentement. Mais on est bien, là, dans ce canap’ ce soir, entre deux craving et dans l’attente du rendez-vous avec la psychologue, un milligramme et demi de bromazepam dans le cornet et soixante six millilitres de bière à cinq degré d’alcool dans la panse, d’une fameuse marque prisée des différents James Bond et qui nous ramène à Amsterdam (ça fait deux virgule quatre unités d’alcool il me semble, d’après la bouteille, et c’est déconseillé aux femmes enceintes). Vous voyez qu’on cause quand même un peu de drogue ici, mais j’avoue que quand je parlais des dents, j’ai plutôt fait le lien avec la morphine, évidemment. On y reviendra plus tard, quand on parlera de cet hôtel miteux dans le Vallespir avec une gratte, divers schémas de gammes et un gros kif à monter et descendre une gamme pentatonique mineure, comme un gland, pendant des heures, tout seul, avec un abcès dentaire et une trousse d’urgence contenant quelques ampoules de morphine. La première injection, pas la dernière, j’avais écrit un truc sur un bout de papier à l’époque, je sais plus ce que disait cette connerie, mais ça devait dire vaguement que j’étais un grand malade d’oser franchir cette ligne rouge. Quel vantard je peux être parfois, ce n’était qu’une sous-cutanée, je ne me rappelle plus de la dose mais je suis presque sûr que c’était guère plus de cinq milligrammes. Finalement, c’était peut-être plus le dépucelage de ma guitare que la drogue qui me faisait planer, parce qu’avant ça, je jouais vraiment des trucs au hasard, et ça devait vraiment être de la merde. Une penta jouée plate, même en montée et descente, à côté de cette bouillie informe du tout début, ça devait être extatique ! Je me rappelle que je ne savais même pas encore enchainer deux accords ouverts à cet époque, ou pas vraiment, et que je m’étais éclaté quand j’avais réussi à passer de façon assez fluide de la mineur à do majeur. Vous avez vu, du rock, de la drogue, manquait plus que les putes et la destruction frénétique du mobilier (voire de la guitare, voire des putes…) pour s’y croire. Mais désolé, je vous donne juste un petit avant-goût comme ça, au hasard des errances de mon esprit ravagé de (déjà trop) vieux junkie…   J’ai bien envie de brancher mon ampli, maintenant, à défaut de vouloir m’injecter des trucs, et pour le coup, rien ne pourra m’en empêcher. Mais à quoi ça sert, ça, de perdre son temps à faire tourner quelques riffs qu’on bricole selon l’humeur ? Parfois ça ne sert vraiment à rien, on se fait chier, alors il faut faire court. Souvent, ça fait quand même du bien et on arrive à se perdre dans le temps et le son, et c’est déjà assez chouette comme sensation. Des fois, ça mobilise des trucs vraiment profonds, enfouis dans les viscères qui font vibrer toute ta carcasse jusqu’à te faire chialer ou bien t’arracher un sourire idiot. Qu’est-ce qui fait qu’on se fait chier ou bien vibrer la tronche ? Une question de maîtrise ou de technique ? Non, ça dépend juste de ce qu’on amène avec nous, du vrai besoin de musique, des fois on pense que, mais en fait non, et des fois on imaginait pas que ça nous ferait ça. J’en sais rien, et c’est bien, de pas vraiment savoir à l’avance, de pas avoir de baguette magique, ou de formule de rentabilisation du temps musical, et c’est à ça que ça me sert, de zone d’errance plus ou moins aléatoire, tout en relâchement, parce que c’est bien ce que la musique nous apprend : si on force, si on crispe, rien ne se passe. Le relâchement est la clé (au plan mental, après il faut un minimum de tonus et d’engagement physique mais c’est encore autre chose), si je me dis : il faut que je kiffe ce soir, alors je peux être presque sûr que ça va être de la merde, parce que si j’avais vraiment été dans l’optique de kiffer, je ne me serais pas dit ça. Bref, tout le monde s’en branle, c’est sûr, de mes pseudo retour d’expérience musicale, moi qui n’ai finalement aucune véritable expérience de la pratique musicale. Je vous parle juste de l’importance de l’état d’esprit, de laisser aller, de lâcher prise, de divagation mentale, on n’est pas loin de l’expérience psychédélique telle qu’elle semble décrite, mais de ce côté, malheureusement, à part quelques « trips » sous DXM, je n’aurais pas grand chose de plus à vous raconter. Aucun champi, aucun acide n’a jamais réussi à venir chatouiller mes neurones, à mon grand regret, je pense, mais je crois qu’on sera amené à en reparler. Je vous laisse les amis, j’ai une pédale de fuzz qui s’impatiente…"
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Par : le 07/04/25
On croit être prête. Mais c’est quand une chaîne glisse entre Ses doigts… qu’on commence vraiment à comprendre ce que c’est que d’appartenir. Avant Elle, il n’y avait presque rien. Pas de collier. Pas de laisse. Pas même un reflet précis dans le miroir. Je m’étais toujours tenue à distance. Pas pour me protéger, non… Mais pour ne pas précéder Celle qui viendrait. Je n’ai jamais voulu décider. Ni imaginer. Encore moins jouer. Je L’attendais. C’était à Elle de venir choisir. Me lire. Me modeler. Ce matin-là, un simple SMS : — As-tu un collier ? Une laisse ? Mon souffle s’est suspendu. Je savais que ce n’était plus un jeu. Ce n’était plus une projection. C’était le deuxième pas. Je suis partie. En silence. J’ai cherché, touché, comparé. J’ai pensé à Ses doigts sur la chaîne. À Sa main qui l’enroulerait. Et quand j’ai trouvé… j’ai photographié chaque pièce. Je Lui ai tout montré. Elle a validé. Tout. Puis Elle a écrit : — Lorsque tu rentreras, tu passeras le collier autour de ton cou délicatement… torse nu, avec la chaîne accrochée au collier que tu laisseras pendre… Tu prendras ainsi ton cou et ton torse en photo, et tu m’offriras ce don de toi ici. Alors j’ai obéi. Ce n’était pas une scène. Ni un rituel prévu. C’était un acte. Vrai. Décisif. Je n’ai pas tremblé. J’ai juste respiré autrement. Et c’est là que j’ai compris ce que voulait dire appartenir. Je n’avais rien, parce que je n’étais à personne. Maintenant, je suis à Elle. Et je suis tenue. Ce collier, cette chaîne… Ce n’est pas un jeu de soumission. C’est un fil invisible qui commence à s’enrouler, là, autour de ma gorge… et au creux de moi. Je me suis vue. Comme un corps qui s’offre. Comme une matière qui attend d’être travaillée. Et Elle a commencé. Elle me parle. Elle me guide. Elle me façonne. Par un mot. Une consigne. Par l’exigence. Et parfois, par l’absence. Je ne suis plus dans l’attente. Je suis dans le lien. Et ce lien tire doucement. Me tient. M’élève. Je suis à Elle. Et chaque jour, Elle me le rappelle. Par un souffle. Par un regard. Ou par cette phrase qui a tout changé : — Tu peux souffler maintenant, je suis là, et tu es à moi.
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Par : le 07/04/25
j'ai rencontré Julien par le biais de petites annonces sur internet, sur un site qui possède un chat. je lui offre une prestation à domicile, un SOS fellation en quelque sorte. La 1ère fois il s'était allongé sur le canapé du salon pendant que je le suçais à genoux par terre, penché sur sa très belle queue (environ 16 cm pour un diamètre de 3 cm). je prenais tout mon temps en étant délicat, sensuel, je léchais, suçais, taquinais du bout de la langue, je pratiquais à différentes vitesses. La queue restait bien dure mais rien ne sortait, je trouvais le temps long mais je m'étais présenté comme une suceuse, il fallait assumer sans rien dire. Au bout d'un moment je l'ai masturbé tout en continuant mes va et vient buccaux. Il a mis encore un certain temps avant de montrer quelques signes révélateurs et finir par exploser de plaisir dans ma bouche. j'aime son sperme, il est abondant et a bon goût. Quelques jour après nous nous sommes "revus" sur le site et avons dialogué. Il préfère que je le suce en le branlant un peu fort. ok je ferai comme ça. Aujourd'hui je passe sur le site en début d'après-midi et il m'avait laissé un message : "t'es libre à 17h45 ?" je répondais "oui" avec un smiley sourire et me déconnectais. Par la faute d'un entrepreneur qui est arrivé chez moi en retard pour faire un devis, je ne me suis reconnecté qu'à 17h45. Immédiatement je l'ai trouvé sur le chat.."Tu viens et tu me suces rapide" a été la conclusion d'un très bref échange. 10 minutes plus tard j'étais chez lui. Nous somme monté dans sa chambre, il s'est mis nu et s'est allongé sur le lit, jambes écartées, queue presque déjà en érection. j'ai posé mes lunettes, me suis agenouillé au sol et j'ai commencé à le sucer en le masturbant virilement. Il ne disait rien mais j'entendais ses soupirs... Au bout de 3 à 4 minutes il a poussé un cri rauque et j'ai senti son foutre inonder ma bouche gourmande. Tout en avalant je cessais la masturbation et continuais un va et vient avec la bouche de manière plus délicate. j'ai profité de tout son jus et l'ai sucé tendrement jusqu'à ce qu'il redevienne mou. Il a remis son pantalon, j'ai pris mes lunettes et je suis parti. J'aime énormément me sentir un objet, un chien qu'on siffle et qui vient aussitôt pour boire sa dose de sperme. Aller-retour avec dégustation : 30 minutes j'ai encore son goût dans la bouche en écrivant, j'aime ça. je vais retarder au maximum la prochaine gorgée d'eau... Voilà je suis une bouche à foutre aux ordres de Julien...
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