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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
La dépréciation de la figure de proue du romantisme, prônant la sublimation des individus contre les mécanismes
de reproduction sociale, a encouragé l’affirmation de théories relationnelles de l’amour. En même temps que décroît
l'idée du sacrifice personnel et que devient centrale la composition des projets de vie, l’amour doit être dorénavant
envisagé sous l’angle d'une visée virtuelle de l'union. Une telle redéfinition dans un contexte de modernité avancée
ouvre dès lors un espace riche pour les sciences de l’information et de la communication qui peuvent examiner les
processus amoureux inédits portés vers l’égalité des sexes et le respect des identités individuelles, les nouvelles
représentations médiatiques et les inflexions des interactions proposées par l’Internet. Au-delà des oppositions
philosophiques, la sphère intime contemporaine place la compréhension mutuelle au cœur de la communication
amoureuse et s’avère pénétrée des problèmes de démocratie relationnelle, de rationalisation des sentiments et
d’égalité de genre. La question est aujourd’hui de savoir quels codes remplacent l'entente valorisée par l’idéologie
romantique à l'heure du numérique. Par la suspension, au moins virtuelle des distances spatiales et sociales entre
individus, le Web permettrait dès lors un choix amoureux libre et ainsi d'engendrer plus rapidement un amour vrai.
Chez Platon, dans "Le Banquet", éros, philia et agapè forment les trois inflexions de l’amour. Amour hypothétique,
l’éros est une riposte imparfaite à la beauté d’autrui que la contemplation doit transfigurer en amour pur. Concernant
la philia aristotélicienne, traduite en français par l’amitié, l’amour naît lorsque les hommes sont bons les uns avec les
autres. En termes communicationnels, la philia est riche. Elle est partagée et implique réciprocité et évaluation des
qualités d’autrui qui, si l’attachement est proportionnel à la qualité de l’individu, produisent une forme d’égalité.
Lorsque la psychanalyse a érigé la libido, le narcissisme, le manque ou encore le transfert comme fondements
psychiques du sujet, ces concepts sont devenus au mieux les seuls prismes par lesquels penser l’amour, ils l’ont au
pire totalement enclavé et subordonné. Ces dieux cachés ont interdit d’envisager le sentiment amoureux en termes
de liens communicationnels. Si l’on aime, c’est parce que l’autre est un miroir flatteur, que l’on éprouve un manque,
que l’on se souvient ou que l’on transfère, mais jamais parce que l’on échange.Triste paradoxe.Tout amour ne serait
que l’expression d’un psychisme inflexible, presque imperméable au monde extérieur, imperturbable dans son inertie.
En psychanalyse, il apparaît plus opportun de relater non pas l’amour, mais un fantasme sexuel car le désir pour un
autre rime avant tout avec celui pour soi-même ou pour une antique créature selon la mécanique constituante de
l'abandon, du narcissisme ou de l'aliénation, trio conceptuel renvoyant la passion amoureuse au rôle de tendre auspice.
Pourtant, les apports sont grands quand Sigmund Freud souligne la pluralité des manifestations qu’amalgame le seul
terme d’amour et propose de nommer libido cette énergie qui, bien qu’elle émane de la sexualité, a trop souvent été
réduite. Pour lui, les relations amoureuses sont la quête du sentiment de plénitude enfantin, dont l’individu cherche à
combler la perte par une représentation parfaite de lui-même, nourrie par la libido narcissique. En conséquence, il n’y
aurait pas d’amour pour l’autre, mais un amour de l’autre pour "les perfections que l’on souhaite à son propre moi."
L’amour serait un trompe-l’œil dont la fonction serait de rendre viable l’expression du narcissisme, l’autre n’étant jamais
une entité autonome avec laquelle se nouerait un échange mutuel, mais un simple miroir, un réceptacle ou un réservoir.
Au dos de cette approche théorique est automatiquement visible le concept de l'homogamie, la tendance des êtres
à constituer un couple avec un individu socialement semblable. Sujet courant en sciences sociales, l'homogamie fait
l'objet de plusieurs travaux dont les résultats, les statistiques sont aujourd'hui connus au-delà du cercle académique. La
foudre, quand elle tombe, ne tombe pas n'importe où. La ségrégation sociale des espaces de vie fait que les individus
ont des opportunités de rencontres plus importantes lorsqu'ils sont proches dans l'espace social. Ensuite, et à l'intérieur
de ces cercles de relations socialement restreints, l'homogamie advient du fait des préférences des acteurs. Les sites de
rencontres mettent au défi ce modèle de la formation des couples. Déconnectés des lieux de vie, ils semblent désenclaver
l'espace des rencontres amoureuses. Cela d'autant plus que, mettant en relation des individus sans interconnaissance
préalable, ils suspendent la médiation des cercles de sociabilité. Cette apparente disparition du facteur homogame a
conduit un certain nombre de commentateurs à voir dans ces sites un marché matrimonial plus libre et plus mouvant.
Toutefois, ces sites se démarquent aussi des espaces de conjonction ordinaires par la manière dont les inclinations
amoureuses vont pouvoir se formuler. Espaces numériques, ils se caractérisent par l'absence de face-à-face et par la
communication écrite, proposant ainsi des conditions d'interaction différentes de celles hors ligne. Basés sur l'interaction
à distance, les sites substituent un profil synthétique au corps physique pour remettre la rencontre de visu à un deuxième
temps. Ces nouveaux services changent donc profondément les conditions de rencontres. Plus que de simplement annuler
un des facteurs de l'homogamie, ils rendent difficile la mobilisation du modèle explicatif traditionnel de ce fait social. Dès
lors, L’amour serait corrompu par une modernité libérale dont les acteurs seraient effrayés par les risques, la vérité et
l’altérité. Dégradation de la sphère de l’amour qui ouvre trop grand le champ des possibles et appauvrit les liens amoureux,
elle contribue à la prédominance d’une politique de la jouissance, une incapacité à connecter avec l’autre. Les individus
postmodernes sont devenus "pervers" polymorphes et ne communiquent plus. Une fois de plus, l’individualisme est réduit
à un égoïsme contrariant la mise en commun et bâillonnant de prolifiques échanges, là encore il est opposé aux logiques
de reconnaissance sociale tirées d’une organisation plus globaliste. L'amour serait alors chargé d'imaginaire mercantile.
Tandis que dans les espaces publics "offline" le corps matérialise l'existence d'un individu et renseigne sur sa personne,
âge, genre, appartenance sociale, sur Internet, pour y être, il faut se dire. C'est le cas sur les sites de rencontres où
les utilisateurs sont présents à travers des profils largement textuels. Outre la photographie, facultative, les usagers sont
invités à répondre à un certain nombre de questions à choix multiples et à des questions ouvertes. Il s'agit de se "profiler"
à travers la mise en écrit, et donc en récit, de son identité sociale ainsi que de ses qualités et ses attentes dans le domaine
des relations amoureuses et sexuelles. La fréquentation des sites de rencontres implique donc l'appropriation d'un outil
technique où l'accent est mis, dans un premier temps, sur la présentation textuelle et visuelle de soi. L'annonce constitue
un des éléments principaux du profil sur les sites de rencontres où les usagers sont invités à se présenter par un texte.
Considéré comme un moyen de personnaliser une description de soi par ailleurs trop standardisée, ce champ libre est
fortement investi par les personnes dotées de qualités empathiques et culturelles. Habitués et à l'aise avec la rédaction,
ces usagers y voient un outil très privilégié pour se donner à voir à travers le contenu mais aussi la forme des annonces.
Les fonctions du profil révèlent des usages de présentation de soi souvent très contrastées. Si l'objectif commun réside
à s'offrir à voir et à mettre en avant ses aptitudes en tant que partenaire, la façon de l'effectuer diffère. Les éléments
considérés valorisants et constitutifs de sa personne ainsi que la manière de manifester ceux-ci dépendent des ressources
des acteurs et ne sont pas les mêmes d'un groupe social à l'autre. Pratique socialement marquée, l'expression verbale
permet de situer socialement un individu inconnu. Cela est aussi vrai "offline" qu'"online" où l'interaction prend alors le plus
souvent une forme écrite. La rédaction est l'objet d'une inégalité sociale qui s'exprime dans le degré de formalisme et de
distance au langage parlé, d'une part, et dans la maîtrise de l'orthographe, d'autre part. Les sites de rencontres reposent
ainsi sur un mode de communication fort inégalitaire. Les analyses révèlent que la rédaction devient un critère de choix
non prévu en tant que tel dès lors que la sélection se fait par profil. Loin de rester un simple medium, l'écrit constitue en
effet un moyen de filtrage central pour les interviewés scolairement dotés. Cela est particulièrement vrai pour l'orthographe.
En effet, l'orthographe peut-être présentée comme un critère discriminant par la grande majorité des adeptes diplômés
du supérieur, indépendamment du niveau et du secteur d'études. Il est aussi l'un des rares à être formulé en tant que tel.
Une mauvaise expression écrite disqualifie immédiatement l'interlocuteur comme partenaire potentiel. Il constitue en cela
un critère opérant une exclusion verticale nette vers le bas de l'échelle sociale. Lorsqu'il est motivé, le rejet s'inscrit dans
un registre social mais avant tout dans celui du caractère. Sans être élitiste, la mauvaise orthographe n'en disqualifie pas
moins la personne en tant que conjoint mais elle rebute plus largement. Intimement et implicitement liée à l'appartenance
sociale, elle révèle alors que les préférences amoureuses ne traduisent pas seulement des goûts mais aussi des dégoûts.
Puissant mythe, l’amour est un équilibriste qui oscille entre sentiments magnifiés et basse corporalité, l’antagonisme se
résolvant dans le dialogisme et la communication, pour faire se rencontrer les plénitudes du corps et de l’âme. En effet, la
littérature est à l’origine de ces codes. À partir de la seconde moitié du XX ème siècle, on observe une transformation des
rapports amoureux portée par l’individualisme, les mouvements émancipatoires des femmes et des homosexuels (elles),
et par la libération de la sexualité. Ce constat est décisif pour saisir les redéploiements communicationnels dans l’amour.
On se satisfait d’un progrès laissant place à une liberté relationnelle et à l’épanouissement d’une vie sociale ne relevant
pas d’un jardin secret parfois très culpabilisant, mais on peut aussi s’interroger, sur la difficulté à intégrer dans sa lecture
aux dimensions modernes les joies d’un quotidien amoureux que d’aucuns peuvent juger aliénantes mais qui n’en sont pas
moins réelles. De cet affaiblissement du romantisme et de la précarisation des relations, Internet est fréquemment perçu
comme le témoin, voire l’opérateur. Affaibli par l’individualisme, le romantisme se rationalise. La rencontre de l’âme sœur se
fait à partir des centres d’intérêts et de loisirs communs, ce qui ne favoriserait pas l’ouverture à l’altérité. La communication
ne sort pas indemne des reformulations. La place du corps dans ces échanges en ligne est l’une des plus problématiques
aujourd’hui. Internet réinstaure la distinction cartésienne entre esprit et corps, et écarte ce dernier. Pourtant, l’interaction
textuelle en ligne ne saurait être qu’une facette des identités. Si la communication non verbale disparaît dans l’écrit, le corps
ne disparait pas, dispersant des traces de son existence matérielle dans les photos ou les avatars, miroirs de ce que nous
attendons aujourd’hui de nos corps réels. Internet propose des codifications qui font concurrence à celles des territoires
sociaux classiques. En ligne, les femmes et les hommes, en âge de majorité, peuvent assumer leurs réels désirs sexuels.
De même que les échanges virtuels, constitués de modèles amoureux divers, du romantisme banal à l’amour courtois
médiéval qui, parfois, aboutissent à des échanges passionnels, les rencontres sont structurées par une définition de la
sexualité comme loisir qui peine à se transformer en engagement conjugal. Toutes ces mutations peuvent finalement être
résumées par le renversement du déroulement classique des rencontres amoureuses qu’induit Internet. L’intimité se dévoile
avant la rencontre et la sexualité précède les sentiments amoureux, ce qui rend l’engagement d’autant plus compliqué. Ce
qui serait aujourd’hui recherché par les individus ne serait pas tant le partenaire idéal que la relation parfaite en ce qu’elle
respecterait le lourd travail identitaire effectué jusqu’ici par l’individu. En toute logique, ce nouveau mode amoureux suppose
le minutieux travail d’une politique relationnelle pour communiquer ses envies et attentes, cela pour négocier le contrat
amoureux et établir des compromis qui permettent au régime de se poursuivre. Un tel gouvernement relationnel s’exprime
également dans la sexualité, entendue comme ars erotica, qui devient un pôle publiquement chargé d’électricité politique,
un territoire personnel et social dans lequel se joue la liberté fondamentale à disposer et à jouir pleinement de son corps.
L’approximatif et le lyrisme n’y sont imaginés que comme des fantasmagories romantiques qu’il convient rapidement de
chasser au plus vite. Chat échaudé craint l’eau froide. Si la relation pure est prudente à l’égard de la fusion romantique, la
poésie et le renoncement, c’est parce qu’elle a compris qu’hérité du romantisme, le sacrifice est celui de l’épanouissement,
souvent féminin. Contrairement à une idée courante, les rencontres en ligne donnent rarement lieu à une longue relation
épistolaire. Au contraire, lorsque les interlocuteurs s'apprécient par écrit, ils décident alors le plus souvent de se rencontrer
rapidement en face-à-face. La volonté de voir l'autre se nourrit alors surtout du souhait d'apprécier esthétiquement l'autre.
Nouveau lieu de rencontres, internet introduit un nouveau scénario de rapprochement. Alors que la rencontre physique
constitue habituellement le prélude des relations intimes, elle intervient ici à la fin d'un processus de présélection des
partenaires potentiels. Elle s'apparente à une audition où s'apprécient des candidats préalablement choisis par l'évaluation
de fiches descriptives et par l'échange écrit. Ce nouveau scénario se traduit par un jugement processuel des partenaires.
Modèle amoureux de référence depuis le XVIII ème siècle, le romantisme poursuit de sous-tendre les imaginaires et les
pratiques dans les représentations culturelles et dans les nouvelles formes de rencontre amoureuse sur Internet. Mais
ce mouvement moderne qui prédisait la liberté individuelle contre les codifications sociales s'avère être devenu ce contre
quoi il s’était séculairement constitué, une nébuleuse virtuelle étouffant parfois les aspirations de ses adeptes. Dans une
modernité avancée faite de liens distanciés, mais aussi plus nombreux et plus libres, la validation de l’identité individuelle
par un autre genre, telle que le suppose le complexe sentimental, est un véritable enjeu et l’horizon de nouveaux modèles
numériques à inventer. Compromis, concessions, renoncements, expression personnelle sont autant d’outils qui inciteraient
à la tendre harmonie amoureuse pour certains auteurs compréhensifs ou à la tyrannie éloquente pour les auteurs critiques.
Bibliographie et références:
- S. Freud, "Pour introduire le narcissisme"
- S. Chaumier, "L’amour virtuel, nouvel art d’aimer"
- J. Habermas, "L'espace numérique"
- Z. Bauman, "Le désir de la toile"
- A. Casilli, "Les liasons numériques"
- P. Flichy, "Le corps dans l’espace numérique"
- N. Fraser, "Repenser la sphère virtuelle"
- A. Badiou, "Éloge de l’amour"
- J. Lacan, "Le séminaire"
- P. Lardellier, "Écran, mon bel écran"
- F. Bourin, "Sexe, amour et séduction sur Internet"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Mais je le veux, ce boulot ! Travailler juste le matin, ça me convient super bien. Sortir et aller dans des grands restaurants et des boîtes de nuit, aussi... Il y a un temps pour faire sa tête de cochon et un temps pour se déculotter. Et puis, son sexe a laissé un gros regret du côté de mes fesses. Alors, je lui dis :
— J’aimerais beaucoup que vous me fassiez visiter l’atelier, Monsieur Max...
Il me regarde en souriant, sans répondre. Alors, j’ajoute :
— S’il vous plaît.
— D’accord, venez.
Putain, ma réputation ! Les ouvrières chuchotent entre elles. Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Il bluffe peut-être... ou pas. Il marche rapidement en m’expliquant le fonctionnement des différentes machines, je n’y comprends rien. Je retiens qu’au départ, il y a de la laine, du lin, du chanvre (des vêtements pour planer ?) et à l’arrivée, il y a des grosses bobines de fil et des tissus. Si on était il y a quelques siècles, le rouet, je comprendrais... enfin, peut-être. Je finis par lui dire d’une voix plus plaintive que je ne le voudrais :
— Vous marchez trop vite, Monsieur Max, et puis je ne comprends rien.
Il s’arrête et me regarde dans les yeux. Moi, je les baisse aussitôt. Oui, c’est con, mais il a des yeux... inquisiteurs ! Il me dit :
— Un problème de concentration, Madame de Préville ? Vous voulez qu’on passe à l’étape suivante ?
C’est celle où il me baise ? Bah, puisque ça doit quand même arriver... Je réponds :
— Oui, je voudrais que nous ayons de bons rapports et que vous soyez plus compréhensif et plus gentil avec moi.
Il rigole, avant de me répondre :
— D’accord, suivez-moi...
On prend encore plusieurs couloirs (c’est un labyrinthe, cette usine !) et on arrive dans une petite pièce dans laquelle il y a deux banquettes de camion pour s’asseoir, une longue table et huit chaises, un frigo et un lit. Il me dit :
— C’est ici que les camarades et moi, on met au point des stratégies pour protéger les ouvriers de cette usine. C’est aussi ici qu’on baise les petites salopes qui ont le feu au cul ou qui ont besoin de protection. Toi, c’est les deux, non ?
Il passe tout le temps du vouvoiement au tutoiement, c’est assez déstabilisant. Je réponds :
— Il est pas très glamour votre nid d’amour, Monsieur Max.
— Pas assez bien pour une Comtesse ? Parce que c’est ce que tu es, non ? Comment il baise, le fils du patron ? Il a la réputation d’avoir une pine d’escargot.
Je souris malgré moi. J’ai envie de répondre "C’est pas gentil pour les escargots !" Max me dit :
— Déshabille-toi.
Je me dis une fois de plus "Mais comment je peux me retrouver dans ce genre de situation aussi vite ?". J'enlève ma robe, puis je descends ma culotte.
Tant qu’à faire, autant lui donner du spectacle... Donc je me retourne et je me cambre. Je sais que je peux compter sur mes fesses pour me donner un coup de main avec les hommes. J’imagine mes fesses avec deux petites mains potelées. Bon qu’est-ce qu’il attend... je suis offerte, là. Mais lui me dit :
— Donne-moi ta culotte.
Elle est sur mes chevilles, je l’enlève pour lui donner. Il me laisse un bon moment comme ça, ma culotte en main, comme tout à l’heure quand je lui tendais la main. Il finit par la prendre et la met dans la poche de poitrine de sa salopette, avec un bout qui dépasse. Il me dit :
— Quand tu viendras me voir, je veux que tu n’aies pas de culotte, c’est...
Je suggère :
— Symbolique ?
— Exactement ! Bravo, tu es peut-être moins conne que tu en as l’air. C’est vrai que tu es Rom, pas le produit des industriels du Nord, qui pratique les mariages consanguins.
Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Il ajoute :
— Pourquoi symbolique ?
— ... Euh... parce que je représente le patronat qui se déculotte devant les syndicats.
— Bravo, petite... Le symbole suivant, c’est le patronat qui se fait enculer par les syndicats, non ?
— Oui, Monsieur Max...
— Alors grimpe sur cette banquette et présente-moi ton trou du cul.
C’est bien un syndicaliste : beaucoup de bla-bla avant qu’il ne se décide à passer à l’action. Je me mets à genoux sur la vieille banquette, en écartant bien les cuisses... Alors ? Ça vient ? Je contracte mon anus comme si je lui faisais un clin d’œil... Il me dit :
— Réflexion faite... je ne vais pas t’enculer aujourd’hui. Je ne le sens pas bien. Alors, tu vas te mettre à genoux et me sucer la bite.
Salaud ! Tout ça pour m’humilier... Oh ! Je sens qu’il va bien me faire chier le syndicaliste à deux balles ! Bon, je serre les fesses et me mets à genoux. Ma chatte, qui entretient des relations très étroites avec mon cul, est verte de rage. J’en peux rien, moi, hein ! À genoux, je prends le sexe de Max en main. Il a une belle taille, ce qui enrage encore plus ma chatte. Je tire sur la peau pour découvrir le gland qui est très mouillé, preuve qu’il prend déjà son pied... en jouant avec les miens. Je suce en pressant ses couilles d’une main.
Il me pose sa main sur ma tête et me fait accélérer en disant :
— J’ai beaucoup de boulot et je ne peux pas perdre trop de temps à me faire sucer... alors prépare-toi à avaler mon sperme maintenant. Ensuite, tu feras la même chose avec mes revendications.
Il faut rire ? Non, c’est con. Soit il jouit sur commande, soit c’est un éjaculateur précoce, parce que quelques minutes plus tard, des saccades de spermes envahissent ma bouche. J’avale comme une grande, son sperme et mon amertume. Il me dit :
— Bien, ça n’a pas trop duré. J’attends des camarades, tu peux disposer.
Je lui dis :
— Je reviendrai demain matin et...
— Tu ne me trouveras pas ici. Dégage maintenant.
— D’accord, à vendredi matin, Monsieur Max.
— C’est ça... et n’attrape pas froid... à la chatte.
Trop drôle ! Je repars dans les couloirs, nue sous ma jupe et bien frustrée. Je ne cherchais pas à me faire baiser, au départ, mais ma chatte y a cru et elle déteste les fausses promesses !
Est-ce que mon beau père savait que ça allait se passer comme ça ? Et puis cette histoire de préavis de grève, est-ce que c’est vrai ? J’ai l’impression désagréable de me faire manipuler de tous les côtés. Je passe dans un atelier où il y a un courant d’air... oups... j’ai failli montrer mes fesses à tous les ouvriers.
Je retourne à mon bureau... mais pour y faire quoi ? J’ai accompli mon travail du jour avec les syndicats : échanger ma culotte contre un préavis de grève. Bravo Samia, tu es une habile négociatrice ! Je n’ai encore rien à faire dans ce bureau. Je vais demander à mon beau père s’il veut bien me laisser partir. J’attends un peu dans le bureau de sa secrétaire. Rapidement, il me fait entrer dans le sien. Il me dit :
— Alors ?
— Il est sympa, on a un peu discuté... Il m’a montré le fonctionnement de...
— Pas de grève en vue ? Pas de revendications ?
— Non, non...
— Très bien, tu peux rentrer chez toi. Ah, j’aurai besoin de toi demain en fin d'après-midi pour rencontrer des industriels asiatiques. Tu parles anglais ?
— Yes Sir.
— OK. Tiens, avant de partir, donne-moi ton avis à ce sujet.
Il me montre un dossier qui est sur son bureau. Je m’approche et hop, sa main file sous ma jupe et se plaque sur mes fesses nues. Je pousse un cri de surprise ! Il me demande :
— Où est ta culotte ?
C’est con, mais je rougis...
— Tu as perdu ta langue en même temps que ton slip ?
— Non... euh... je devais trop faire pipi, alors j’ai fait un peu dedans et je l’ai jetée.
Il rigole et enfonce deux doigts dans ma chatte, qui est en mode mousson. Il me dit :
— Tu ne serais pas un peu excitée, toi ?
Oui, mais où ça va, ça ? On fait des tissus ou des films pornos dans cette usine ? Des films pornos, je crois, vu qu’il enfonce trois, puis quatre doigts dans ma chatte qui halète, la petite salope... Je m’appuie contre son épaule, tandis qu’il me branle négligemment, en tournant comme s’il mélangeait le lait dans son café. Gisèle, la secrétaire, entre juste à ce moment-là ! Elle dit :
— Oh pardon Monsieur le Directeur.
— Pas de problème Gisèle, je discute un peu avec la chatte de ma belle fille. Qu’est-ce que vous voulez ?
— Monsieur Max vient de vous adresser un bref message.
— Je vous écoute.
Oh putain et le pire, c’est que je suis sur le point de... larguer les amarres. Gisèle lit :
— Merci pour le petit cadeau.
Quel salaud ! C’est moi le cadeau ? C’est..... oh.... oui... je jouiiiiisss. Un spasme tord mon bas ventre et mon vagin se sert tellement, que j’emprisonne la main de mon beau-père ! Ouch ! C’est fort... Il me faut quelques minutes avant de me détendre... Beau papa dit à Gisèle :
— Passez-moi la boîte de Kleenex.
Il s’essuie la main, tandis que je suis toujours appuyée contre son épaule. Il prend 2 ou 3 kleenex et me les colle contre la chatte en disant :
— Je te mets ça, sinon tu vas laisser une traînée derrière toi comme un escargot.
J’ai les jambes molles et je suis un peu déboussolée... Gisèle retourne dans son bureau, tandis qu’il m’annonce :
— Monsieur Desallié ne sera pas là demain, tu ne devras pas venir le matin... Mais le soir, tu devras t’occuper de ces clients.
— Je peux prendre Julien avec moi... pour conduire... et...
— Si tu veux. Sois prête à 19 h demain soir. Habille-toi sexy mais classe. En partant, passe voir comment Julien se débrouille. Lisa comprend vite et tu devrais bien t’entendre avec elle.
— D’accord... au revoir "Monsieur".
J’irais bien faire une petite sieste, mais avant, je demande où se trouve Lisa "du nettoyage". On m’indique l’endroit. C’est une pièce encombrée de matériel divers : bosses, raclettes, seaux, produits de nettoyage, escabeaux... Lisa est une petite boulotte blonde et frisée. Elle ressemble à une petite brebis obèse. Je me présente :
— Samia de Préville, épouse de Julien.
Elle me prend aussitôt dans ses bras et m’embrasse. Vachement familier, le petit mouton. Elle m’annonce avec un accent Ch’ti 100 %, il sent le maroilles, c’est vous dire :
— J’suis bin continte d’vous voir !
Bon, je ne vais pas continuer à vous faire l’accent. Je réponds :
— Merci, c’est gentil. Je venais voir si tout se passe bien avec Julien.
— Ah bin non, pas du tout. Vous savez qu’il doit diriger ce service, je lui ai dit que pour se mettre dans le bain, il devait aller vérifier le travail des femmes du nettoyage, mais il est nul. Je ne crois pas qu’il pourrait se faire obéir dans un jardin d’enfants... alors ici, où on doit avoir de l’autorité, c’est une catastrophe. Il a essayé de réprimander une fille, elle lui a filé une claque. Il est revenu en pleurant.
Ça ne m’étonne pas de Julien... Mais bon... qu’est-ce qu’elle peut en faire ? À ce moment-là, on toque timidement. Vous connaissez l’expression « quand on parle du loup, on voit sa queue » ? C’est ça, Julien toque à la porte et entre. D’accord, parler de queue en ce qui concerne Julien, ce n’est pas très approprié. Dès qu’il me voit, j’ai droit à des pleurnicheries :
— Je ne veux pas commander à ces gens Samia. Ils me font peur. Il y en a même un qui a un couteau.
Il est tellement penaud que je me mets à rire. La brebis rit avec moi. Quand on est calmées, je dis à Julien :
— Commander, je sais que tu n’en es pas capable. Il te faut un truc plus calme, je vais en parler à ton père et avec Mademoiselle Lisa.
Elle me dit :
— Oui, faut lui trouver autre chose. En attendant, tu peux m’le reprindre ?
Oui, je vous refais un petit coup d’accent, là. Je repars avec Julien. Il me dit :
— Tu n’es pas fâchée, Samia ?
— On dirait vraiment que je suis tout le temps fâché sur toi... On va te trouver un truc cool à faire. De toute façon, tu devrais travailler le matin, comme moi, et l’après-midi, tu feras du ménage et des courses. Demain, je vois des clients l’après-midi. Tu m’aideras à me préparer et je te prendrai peut-être avec moi. Il se peut que je flirte un peu avec des clients, ça ne te dérange pas ?
D'accord, je me fous de lui. Il répond :
— Non, Samia.
C’est cool d’avoir un mari complaisant....
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Mes livres sont ici.
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Dominatrices et soumises inattendues : CHAPITRE six : Martine et Anna
Le lendemain Magalie téléphone à Martine pour lui faire part des inquiétudes d’Anna.
Martine lui avoue sans plus de précision que Anna a été assez loin mais qu’elle pourra compter sur elle le jour sans problème.
Elle propose même que si Anna se sent meilleure pour le rôle elle peut la tester elle-même.
Amusée Magalie lui dit qu’elle en parlerait à Anna.
Lorsque Magalie lui relate la conversation Anna est un peu vexée.
Bien sûr que je peux endurer plus que cette grande perche dit-elle à Magalie tu l’as bien vu toi-même.
Magalie ne disconvient pas et propose que Martine la teste pour qu’elles se mettent d’accord.
Fière par avance de donner une bonne leçon à Martine Anna récupère son numéro et appelle cette dernière. Martine est toute gentille et lui propose un rendez-vous chez elle dans l’après-midi pour qu’elles puissent juger sur pièces.
Cet après-midi-là Anna, bravache, a remis la même tenue que la fameuse soirée chez Magalie. Son chemisier fin sur ses seins libres et sa minijupe en cuir sans rien dessous. Elle fait peut être une tête de plus qu’elle et au moins trois bonnets de plus qu’Anna mais la grande verra comment les seins d’Anna sont ferme et comment elle peut subir un mauvais traitement sans broncher.
Martine l’accueille chaleureusement. Elle l’emmène dans le salon et lui dit. Bon on peut commencer tout de suite.
Anna acquiesce et commence à se déshabiller en soutenant le regard amusé et expert de Martine.
Puis Martine lui lie les mains dans le dos, la bâillonne et lui met la cagoule et le collier auquel elle accroche une laisse.
Bien dit Martine on va te mettre dans la position d’attente. Et elle tire sur la laisse emmenant Martine dans ce qui semble être un garage car elle ressent le froid du béton sous ses pieds et la pièce n’est vraisemblablement pas chauffée. BRR dit Martine en accrochant la laisse à un solide piton. Il ne fait pas chaud ici, je vais te laisser pour aller prendre un thé et faire quelques courses. Je serais revenue dans un bon moment.
Si tu as froid tu peux toujours sautiller sur place. Paniquée Anna se demande si c’est un gag mais lorsqu’elle est sure d’être seule dans le garage elle comprend que Martine n’a pas apprécié leur dernière rencontre et compte lui en faire baver.
Après quelques minutes le froid s’insinue en Anna qui se décide à faire des mouvements sur place. Elle grelotte.
Après un interminable moment elle entend la porte s’ouvrir. La voix de Martine se fait entendre.
J’ai envie de mater un bon film ça ne te dérange pas de regarder avec moi lui dit-elle. Anna ne comprend pas mais elle sent la laisse la tirer et elle suit Martine heureuse de retrouver un peu de chaleur dans la maison.
Mais tu grelotte lui dit Martine tu as eu froid. On va te réchauffer un peu.
Elle fait coulisser le collier sur le côté du cou d’Anna et tend la laisse. Bon tu vas marcher un peu en rond lui dit-elle.
Anna ne comprend pas. Un coup de cravache pas trop appuyé mais suffisamment pour la faire tressauter lui cingle les fesses.
Aller avance mon petit cheval dit Martine Anna se met en mouvement.
Un deuxième coup de cravache. Plus vite dit Martine Anna accélère le pas. Un troisièmes coup de cravache monte les genoux maintenant sois un bon petit cheval. Anna monte légèrement les genoux. Un coup de cravache. Plus haut aller giddap ma petite.
Maintenaient Anna tourne depuis plus de cinq minutes elle est en sueur et applique sans attendre immédiatement les ordres que lui donne Martine redoutant le coup de cravache supplémentaire le froid est bien parti.
Bon petit cheval dit Martine lui disant de s’arrêter Anna obtempère aussitôt. Tu vois que c’est simple d’obéir dit Martine en lui flattant la croupe. Il suffit de disposer des bons arguments et elle fait glisser la cravache le long des fesses d’Anna.
Maintenant on va se mater le film. Anna est attirée en avant et après un ordre sec de Martine qu’elle exécute immédiatement elle se retrouve à genou devant cette dernière qui s’assoit sur le canapé.
Tiens pour te faire du bien pendant le film on va te trouver un bon petit vibro. Ecarte les genoux.
Anna se dépêche d’obéir elle a renoncé à se rebiffer et est matée. Elle sent les doigts de Martine la pénétrer en douceur puis un vibros remplace les doigts de Martine.
Bon on va commencer à regarder ce film dit cette dernière et Anna entend la télé s’allumer. J’ai un bon petit film qui va te plaire c’est « Fire in her bed » c ‘est en anglais mais c’est sympa.
Anna ne peut pas se retourner vers la télé mais de toute façon avec sa cagoule elle ne verra rien.
Le film commence Martine lui cajole la joue et appuie sur la télécommande du vibros.
Après quelques instants alors qu’Anna se félicite de ne rien ressentir, une vague chaude l’embrase. Elle commence à remuer la croupe au rythme des vibrations.
Bon dit Martine maintenant tu as affirmé que tu étais très forte alors je ne devrais pas avoir besoin du bâillon pour que tu gardes le silence.
Anna sent la cravache caresser ses jambes elle hoche rapidement la tête espérant que c’est la réponse attendue par Martine.
Bien dit cette dernière tu comprends vite. Et elle entreprend de libérer Anna du bâillon.
Soulagée mais prenant garde de ne pas parler Anna est soudain attirée en avant par la laisse elle se retrouve entre les genoux de Martine qui caresse sa tête.
Puisque ta bouche est libre autant l’utiliser dit Martine écartant les cuisses Anna hésite se demandant ce qu’elle attend.
Un coup de cravache et elle plonge la tête en avant sa bouche heurtant le sexe de Martine. Bien ma petite, voyons si tu as la langue bien pendue.
Anna craignant le coup de cravache ouvre la bouche et darde sa langue aussi vite que possible. Très bien dit Martine tu peux continuer. Anna se met à l’ouvrage au moins elle ne reçoit pas de coup de cravache.
Inexpérimentée, elle n’a jamais brouté le minou d’une femme, elle y met tout son possible pour plaire à Martine plutôt que de le fouet.
Après quelques moments elle commence à être échauffe par l’odeur musquée et particulièrement agréable de la chatte de Martine et s’applique à être à l’écoute des réactions de Martine pour améliorer son œuvre.
Elle se surprend à avoir envie de bien faire pour satisfaire Martine. La crainte du coup de cravache a fait place à l’envie de faire jouir la grande perche. Martine se tortille et son souffle court indique à Anna qu’elle va dans le bon chemin. Pour sa part Anna se laisse aussi emporter par les orgasmes provoqués par le vibro et aidé par ce qu’elle fait avec sa langue.
Martine se laisse aller à l’orgasme trois ou quatre fois puis demande à Anna de prendre une pause. Celle-ci sans se retirer arrête de lécher.
Bien ma petite esclave tu te comportes vraiment bien je me demande si tu n’y trouve pas ton compte dit Martine.
Anna hoche la tête. Bon maintenant on va tester un gode dit Martine elle recule Anna qui a toujours les genoux écartés et retire le vibros.
A la place elle pose un gode sur sa ventouse et demande à Anna de s’empaler dessus Anna obéit aussitôt et elle sent un gode énorme pour elle la remplir à fond.
Tu as de la chance je ne t’ai pas mis big john dit Martine tu y auras droit si tu n’es pas un bonne petite esclave. Et elle enfouit la tête d’Anna entre ses cuisses. Cette dernière entreprend aussitôt de brouter la chatte de sa maitresse.
Remue un peu tes fesses ordonne Martine Anna se met aussitôt à faire des va et vient de haut en bas tout en continuant à lécher consciencieusement la chatte si appétissante.
La fin du film tire les filles de leur tête à chatte et Martine ordonne à Anna d’arrêter.
Celle-ci sans se reculer obéit instantanément. Martine lui indique qu’elle peut se reculer. Anna étant maintenant à genou devant sa maitresse sans bouger.
Il est bientôt 19 h dit Martine je prendrais bien un apéritif. Elle retire la cagoule d’Anna qui cligne des yeux sous la lumière.
Retournes toi dit Martine elle s’exécute rapidement. Martine désolidarise les bracelets et rattache les mains d’Anna en arrière. Puis se ravisant elle les rattache devant en mettant une petite chainette entre l’anneau du collier de cuir et les bracelets des mains avant forçant Anna à garder ses mais dix cm de son cou. Elle prend aussi une chainette et l’accroche aux bracelets de cheville.
Lève-toi. Anna s’exécute immédiatement. Tu vas aller me préparer un martini dit-elle. Débrouilles toi pour le trouver. Anna veut demander ou se trouve le martini mais à peine a-t- elle ouvert la bouche qu’un coup de cravache arrive.
Tu ne dois pas parler je te rappelle dit Martine. Anna hoche la tête et à tout petits pas se dirige vers la cuisine.
Tant bien que mal elle trouve le martini dans le frigo et peut remplir un verre. Elle va repartir quand une voie impatiente lui fait comprendre qu’un coup de cravache l’attendait à l’arrivée si elle ne va pas plus vite.
Elle se démène pour arriver jusqu’à Martine. Tu as les seins bien fermes dit cette dernière. Ils ne bougent pas d’un pouce quand tu bouges.
En disant ça elle pince les mamelons avec force tirant les larmes des yeux d’Anna qui pourtant décide de ne pas bouger. Flattée malgré tout Anna relève la tête au moins la grande perche admet qu’elle est canon de ce côté-là. Martine prend le verre. Anna reste immobile attendant l’ordre suivant. A quatre pattes dit cette dernière et dès qu’Anna est en position elle repose le verre sur sa croupe.
Bonne petite esclave dit cette dernière. Anna ne bouge plus, fière quelque part d’être flattée comme ça. Martine boit tranquillement son martini et en commande un deuxième à Anna. Anna se dit qu’elle aussi en aurait bien bu un.
Tu en veux un ? Demande Martine comme si elle a deviné ses pensées. Elle hoche la tête. Elle s’est remise à quatre pattes sur les ordres de Martine. Martine pose son verre sur la croupe d’Anna et se dirige vers la cuisine. Elle revient avec un bol à la main. Anna se demande de quoi il s’agit et Martine pose le bol au sol près de la tête d’Anna.
Voilà pour toi. Tu peux le boire. Anna comprend enfin ce qu’il fallait faire avant qu’un coup de cravache n’arrive elle baisse la tête et commence à laper le martini.
Bien lui dit Martine tu piges vite. Elles terminent leur martini et Martine décide que c’est l’heure de diner.
Elle ramène une assiette pour elle et une gamelle pour Anna.
Le repas a été consciencieusement découpé et se présente sous forme de bouchées.
Martine commence à manger regardant Anna qui aussitôt penche la tête et commence à manger comme un bon animal de compagnie.
Le repas terminé Anna doit faire la vaisselle. Martine vient derrière elle et lui dit il est tard tu vas dormir ici.
Anna veut refuser mais un coup de cravache la ramène à d’autres dispositions.
A la douche maintenant annonce Martine Anna la suit bien tenue en laisse .c’est une douche à l’italienne.
Martine fait entrer Anna dans la douche et la lave consciencieusement.
Anna ronronne, à sa grande honte, de plaisir. Puis Martine se déshabille à son tour et Anna peut observer de près la poitrine de Martine. Celle-ci lui fourre une éponge naturelle dans la bouche.
Au boulot dit-elle. Anna commence à la frotter dans le dos et devant puis se met à genoux pour les jambes les fesses et finalement l’entrejambe. Martine lui retire l’éponge. Pour ça ta langue fera bien l’affaire. Anna se met à lécher consciencieusement la chatte brulante de Martine qui fait durer le moment.
Enfin elles sortent de la douche. Une serviette entre les dents Anna essuie tout le corps de Martine.
Maintenant on va se coucher dit cette dernière en entrainant Anna à sa suite avec la laisse. Arrivée à la chambre, heureusement c’est un grand lit, se dit Anna Martine la fait se mettre à genou puis appuyer son torse sur le lit Anna est perplexe. Écarte les jambes dit Martine. Elle obtempère. Martine s’absente quelques instants et revient avec des plugs dans une main et un flacon, certainement du lubrifiant dans l’autre. On n’a pas testé ta résistance de ce côté-là dit-elle.
Elle lubrifie consciencieusement un petit plug et l’approche du trou encore vierge de Anna. Avec ses doigts elle enduit le cul d’Anna et enfonce délicatement le plug.
Anna trouve a que ça ne fait pas mal mais tortille du cul car le plug s’y accroche bien.
Le plug est retiré. Suivant dit Martine et elle montre un plug plus imposant presqu’aussi gros qu’une queue dans sa partie la plus épaisse. Le plug est plus dur à entrer et Anna sent bien sa présence entre ses fesses.
Suivant dit Martine. Anna est effrayée. Le plug a largement l’épaisseur d’une queue. Détend toi dit Martine facile à dire mais Anna fait tout son possible détendre son anus.
Le plug finit par rentrer Anna se sent écartelée et le plug modelé en conséquence ne manifeste aucune intention de sortir.
Et le dernier dit Martine en montrant un gourdin énorme tu te rappelles c’est toi même qui m’a dit qu’il fallait faire un effort.
Anna a les larmes aux yeux quand le plug s’immisce de force dans son intimité elle se sent écartelée.
On va le garder pour la nuit dit Martine Anna hoquète mais se tait craignant plus le fouet qu’autre chose.
Redresse toi et recule toi Martine vient se placer à genou face à Anna plus grande et se surélevant un peu elle affiche se seins à la hauteur des yeux d’Anna. Ils t’ont fait fantasmer je crois maintenait tu vas leur faire plaisir.
Anna comprenant se penche et commence à téter les mamelons érigés. Passant de l’un à l’autre léchant les volumes harmonieux entre temps Anna se laisse aller à lécher l’opulente poitrine.
Bien tu es une bonne broute minou déclara Martine et elle invite Anna à se coucher sur le dos sur le lit.
Quelques instants plus tard Anna est écartelée en croix sur le lit solidement fixée par les bracelets tendus.
Martine sort alors un gode ceinture de nulle part. Il n’y a pas que moi qui doit en profiter dit elle et elle commence à fourrer Anna qui se sent éclatée entre le plug et l’impressionnant gode. Cela ne l’empêche pas de jouir sous les coups et les baisers de Martine.
Enfin celle-ci se retire. Elle détache Anna et la fait descendre du lit.
Le couvre lit est jeté par terre et Martine rattache Anna en joignant les poignets dans le dos. Anna s’allonge sur le dos. Martine lui souhaite bonne nuit et tenant toujours la laisse en main éteint la lumière.
Au fait dit elle n’oublie pas de me réveiller à 8h00 demain matin. Bien sûr tu feras ça bien.
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Dominatrices et soumises inattendues : CHAPITRE cinq : Dernière répétition
Extraits « …Elle prit la laisse et promena Martine dans le salon les mouvements gracieux de Martine et le balancement de ses seins mettaient Anna en émoi. Tout bas elle dit à Martine bon on va essayer les godes… Adroitement Anna lui mit des bracelets de cheville et quelques instants plus Martine avait les mains collées aux chevilles. D’une poussée Anna la fit basculer sur le dos. Ayant à peine repris son souffle Martine senti les doigts d’Anna s’insinuer dans son sexe… »
Claire avait tout de suite accepté de servir de cliente test pour la simulation d’une séance de vente débridée. Magalie était restée vague mais lui avait demandé d’emmener le nécessaire pour épiler un torse voire plus.
Elle avait accepté. Après tout elle était experte et n’allait pas faire payer sa copine.
Anna avait été plus longue à convaincre. Le souvenir de sa dernière visite chez Magalie lancinait dans son esprit depuis ce temps-là et elle se demandait comment elle réagirait si la situation dérapait.
Néanmoins elle finit par accepter de venir. Finalement elle devait s’avouer que ça lui avait plus comme jamais.
Le fameux soir Claire et Anna se présentèrent ensemble à l’appartement de Magalie.
Celle-ci les reçu dans le salon et après un verre de l’amitié elle leur expliqua la demande de la tigresse qu’elle avait acceptée et qu’elle avait trouvé des modèles pour tester les toys.
Impatientes les filles cherchèrent autour d’elles mais ne voyaient pas les fameux modèles. Magalie souriante leur demanda de patienter et leur demanda ce qu’elles voudraient tester pour commencer.
Une guêpière attira l’œil d’Anna. Je voudrais bien tester ça dit-elle.
Pas de problème patientez quelques secondes je reviens dit Magalie qui partit vers la salle de bains.
A la grande stupéfaction des filles elle revint trainant au bout d’une laisse une femme sculpturale cagoulée, bâillonnée et les mains attachées derrière le dos.
Devant leur bouche bée Magalie précisa ne vous inquiétez pas elle est volontaire n’est-ce pas Martine cette derrière hocha la tête pour montrer son acquiescement.
Magalie la mit face à Anna et lui proposa de mettre la guêpière sur Martine en précisant que la taille était bonne.
Anna hésita mais elle n’allait pas se dégonfler devant ses copines elle installa la guêpière en frôlant le moins possible les seins de Martine qui pourtant l’attiraient comme un aimant. Claire amusée proposa les bijoux pour seins et tour à tour avec Anna elles accrochèrent les bijoux aux mamelons maintenant turgescents de Martine.
Puis ce fut au tour des vibros les filles virent que ça fonctionnait sévère sur Martine qui ahanait de plus en plus.
Magalie décida que c’était assez et leur demanda si elles voulaient essayer des trucs pour hommes. Claire fut ravie Anna acquiesça mollement en gardant un œil sur la femme exposée devant elle.
Reprenant le même manège Magalie amena Tristan et le mis face à claire.
Celle-ci fit honneur à la collection de Magalie en testant les cockrings, vibros colliers de cuir barres d’écartement et autres gadgets sur Tristan sous l’œil songeur d’Anna.
Effectivement il y a trop de poil déclara claire. Si tu veux je peux y remédier dit-elle Magalie sourit et lui dit que ce serait une bonne chose et que Tristan n’avait qu’à dire s’il était contre ce qui n’était pas possible.
Emmenons le dans la salle de bains proposa claire en choppant la laisse de Tristan qui suivit sans trop de conviction les deux filles.
Anna tu n’as qu’à continuer avec Martine pendant qu’on s’occupe de Tristan proposa Magalie.
Anna senti une grosse chaleur venant de son bas ventre et approcha de Martine.
Elle prit la laisse et promena Martine dans le salon les mouvements gracieux de Martine et le balancement de ses seins mettaient Anna en émoi. Tout bas elle dit à Martine bon on va essayer les godes. Celui-ci possède une ventouse je suppose que la ventouse se colle par terre et qu’on se met à genou dessus.
Reprenant la laisse elle emmena Martine dans la cuisine seul endroit avec la salle de bains déjà occupée qui avec du carrelage permettant la bonne adhérence de la ventouse.
Tirant sur la laisse elle obligea Martine à se mettre à genou sur le carrelage froid. Puis elle fixa le gode de bonne taille et demanda à Martine de s’empaler dessus cette dernière hésitante Anna tira sur la laisse et donna une petite claque sur les fesses de Martine.
Puis Martine ayant accepté son sort Anna guida le gode à l’entrée du sexe de Martine Anna la tripota dans le but de bien lubrifier naturellement le gode. Martine troublée elle aussi mouillait de plus en plus. Les gestes d’Anna étaient précis bien qu’impérieux et martine ne tarda pas à engloutir profondément le gode.
Maintenant active toi dessus pour voir l’effet ordonna Anna. Obtempérant Martine se mis à faire des va et vient de haut en bas lentement. Plus vite ordonna Anna en lui pinçant un téton. On en a d’autres à essayer. Martine accéléra et ne tarda pas à ruisseler de sueur.
Ça a l ‘air cool dit Anna. ne bouge pas je vais chercher la taille au-dessus.
Un peu Inquiète Martine demeura sur place. Elle entendit Anna revenir et sur la demande de cette dernière elle se redressa suffisamment pour extraire le gode qui la fouillait depuis quelques minutes. Anna la fit encore se redresser en tirant sur la laisse. Celui-ci est plus gros et plus grand annonça-t-elle. Et elle tira la laisse vers le bas pour que Martine se baisse cette dernière senti en objet volumineux se présenter à la porte de son sexe.
Aidée par Anna, impatiente, elle englouti petit à petit le gode énorme qui la dilatait comme jamais. Anna la fit s’activer et après quelques instants Martine fut fauchée par un orgasme énorme. Bon ça a l’air de bien te plaire dit Anna. Maintenant on va passer au big john. On va voir ce que tu en penses. Martine se tétanisa.
Elle devait plaisanter mais elle fut terrifiée quand un nouveau gode visiblement énorme de présenta à l’entrée de son sexe.
Elle eut beau faire, même avec l’aide d’Anna .il fut impossible de le faire rentrer. Anna lui assena deux claques bien appuyées sur les seins. Martine senti les larmes lui venir. Tu ne fais pas d’effort dit Anna. On va essayer d’une autre façon.
Elle tira sèchement sur la laisse obligeant Martine à se relever puis la ramena vers le salon où elle l’a fit s’agenouiller. Martine était effrayée de rester seule avec cette furie. Adroitement Anna lui mit des bracelets de cheville et quelques instants plus Martine avait les mains collées aux chevilles. D’une poussée Anna la fit basculer sur le dos. Ayant à peine repris son souffle Martine senti les doigts d’Anna s’insinuer dans son sexe. Un puis deux puis trois et enfin les cinq petits doigts d’Anna la farfouillaient en tentant visiblement de l’écarter au maximum.
Bon on dirait que tu es prête lui dit Anna et elle lui posa le bout du gode à l’entrée du sexe. Ayant plus de prise et sans retenir ses efforts Anna fit pénétrer de force le gode.
Martine gémissait dans son bâillon mais inexorablement big john entrait dans son intimité. Enfin Martine englouti le gode. Elle se sentait écartelée à la imite de la déchirure.
Tu vois lui susurra Anna en faisant faire des va et vient au gode tu apprends vite et si tu fais un effort on peut tout te fourrer dans ton minou.
Enfin elle retira le gode au grand soulagement de Martine qui pleurait silencieusement. On a pas le temps d’essayer les godes ceintures mais tu ne perds rien pour attendre. Lui dit-elle mystérieusement.
Anna aida Martine à se remettre sur les genoux. A ce moment-là le trio fit une entrée triomphante dans le salon.
Tristan entièrement glabre le sexe toujours dressé suivait les deux complices satisfaites.
Il fut décidé que la séance était terminée. Anna et Magalie détachèrent Martine et Tristan. Voyant la petite peste pour la première fois Martine ravala fièrement ses larmes et se promis de se venger un jour.
Ils décidèrent que les répétitions étaient concluantes et les visiteuses quittèrent l’appartement. Au moment du départ Anna chuchota dans l’oreille de Magalie qu’elle ne pensait pas que Martine serait suffisamment à la hauteur et elle fila sans répondre au regard étonné de Magalie.
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Dominatrices et soumises inattendues : CHAPITRE 4 : Magalie Martine et Tristan
Extraits « Empoignant la laisse Magalie la fait pénétrer dans le salon. Pour voir l’effet que cela fait elle fait faire le tour de la table du salon à Martine et la plante face à Tristan qui devient écarlate…. Celle-ci sent qu’elle a les larmes aux yeux. Puis une onde de choc la traverse et un orgasme incroyable la foudroie. Elle n’arrive plus à tenir debout… Déshabille toi lui intime-t-elle. Il ne se fait pas prier. Voyant la taille de son gourdin et l’érection monumentale qu’il arbore elle lui dit qu’il est déjà bien en condition pour le taf.
Et lui prend les mains pour fixer les bracelets. Bien harnaché, Tristan suit Martine tenant la laisse jusqu’au salon.
Magalie est pensive, elle s’est un peu avancée lors de la séance de vente de toys auprès de celle qu’elle surnomme la tigresse.
Elle a annoncé qu’elle aurait deux cobayes masculin et féminin qui serviraient pour l’essai des tenues, toys et comparaison des sensations entre tenir un toy et tenir un pénis en érection.
Tristan serait surement partant. Il a visiblement apprécié son bondage devant les copines et serait content de s’exhiber devant un parterre de femelles motivées.
Pour le modèle féminin elle pense à Anna qui est particulièrement bien foutue et qui a visiblement apprécié de lui servir de proie lors des essais intimes qu’elles ont faits ensemble. Cependant rien n’est moins sûr.
Trop timide Anna n’osera jamais faire ça même sous couvert de l’anonymat.
Elle réfléchit à la situation bien sûr il faudra que les modèles soient maqués pour ne pas être reconnus d’une part et pour que les femmes s’approprient mentalement le corps du modèle féminin lors des essais.
Les mots de Martine lui reviennent en tête. Elle a mystérieusement annoncé à Magalie qu’elle pourrait peut-être l’aider dans ce projet.
Peut-être connait-elle quelqu’un qui serait volontaire mais il faudra surement payer la prestation et Magalie n’a pas assez de marge pour payer une « prestataire ».
Néanmoins comme elle a promis de le faire elle appele Martine qui lui a donné son 06. Celle-ci parait ravie d’entendre Magalie. Après avoir parlé de la pluie et du beau temps Magalie ne sait pas trop comment aborder le sujet.
Peut-être que Martine a oublié l’affaire ou s’est un peu avancée dans l’euphorie du moment. C’est Martine qui aborde le sujet.
Adoptant le tutoiement cette dernière dit alors tu as toujours l’intention de faire une séance plus hard de vente ? Oui répondit Magalie un peu mal à l’aise. Tu sais ce que je t’ai dit l’autre jour tient toujours. Je peux peut être te donner un coup de main.
Soulagée Magalie la remercie et lui avoue qu’effectivement elle n’a pas encore trouvé de solution. Martine lui propose qu’elles se rencontrent pour en parler. Magalie est d’accord et elles se décident pour l’appartement de Magalie car c’est là qu’est rangé le matériel.
Elles se donnent rendez-vous le soir même. Martine est en retard. Magalie pense qu’elle s’est peut être dégonflée et n’apportera pas de solution au problème. Magalie est en train de ruminer quand la sonnette retentit. Martine est bien venue.
Celle-ci s’est mise sur son 31. Habillée très sexy une jupe courte et une paire de bas résille certainement accrochée à un porte jarretelle. Pour le haut elle découvre quand Martine retire son manteau un pull très échancré devant qui montre la naissance de ses gros seins certainement aidés par un soutien-gorge type push up.
Pour réchauffer l’ambiance Magalie leur sert un verre de martini qu’elles sirotent tranquillement en se s’épiant mutuellement.
Martine est la première à sortir du silence. Alors Magalie comment tu vois le déroulement de la séance. Magalie explique que son copain sera surement d’accord pour jouer le modèle.
Elle dit qu’elle pense masquer les modèles pour préserver leur anonymat mais qu’elle n’a pas cogité plus loin manquant de modèle féminin.
Martine lui dit que ça ne devrait pas poser de problème et qu’il fallait penser au déroulement. Afin de ménager le suspense et de surprendre les clients elle propose que les modèles soient cachés au début de la séance et ne seront appelés que lorsque leur présence sera nécessaire.
Magalie trouve ça bien. S’enhardissant Martine lui dit que les modèles devraient avoir les mains liées dans le dos pour qu’ils ne puissent pas eux-mêmes tester le matériel et cela obligera les clientes à manipuler les divers toys.
Magalie trouve ça un peu fort mais pourquoi pas ça pimentera encore plus les choses.
Elle annonce à Martine que pour préserver l’anonymat des modèles elle songe à leur mettre une cagoule de bondage.
Martine lui demande si elle avait des cagoules sans trous pour les yeux afin qu’ils ne puissent vraiment pas être reconnu. Allant toujours plus loin Martine lui dit que Magalie devrait aller les chercher à la demande et les ramener avec une laisse puisqu’ils seront attachés et ne pourront pas se déplacer seuls.
Elle dit aussi qu’ils devront être bâillonnés afin qu’ils ne se laissent pas aller à parler toujours pour ne pas qu’ils soient reconnaissable.
Sentant la chaleur monter Magalie ressert un martini puis après réflexion opte pour cette solution. Il faudra que les modèles soient d’accords et il faudra aussi faire des répétitions avant la séance.
Martine acquiesce. Maintenant dit Magalie il me reste toujours le problème du modèle féminin.
Martine la regarde bien dans les yeux et lui demande ce qu’elle pense d’elle. Se méprenant Magalie lui répond qu’elle est très imaginative et que ça l’a beaucoup aidé. Riant Martine lui rétorque : non je ne pensais pas à ça mais je parlais de mon corps.
Commençant à comprendre Magalie la complimente sur sa tenue et lui dit qu’elle doit avoir un corps de rêve avec des seins comme ça elle devait être particulièrement convoitée par les hommes.
Martine la remercie et lui propose de la juger de visu. Avant que Magalie ne réagisse Martine fait passer son pull par-dessus le tête elle ne porte que le soutien-gorge dessous elle se lève.
Tu es canon bafouille Magalie. Martine ôte ses escarpins et sa jupe se retrouve aussitôt par terre. Dévoilant un porte jarretelle et un string à dentelle.
Ouah dit Magalie se demandant encore ou veut en venir Martine. Le soutien-gorge atterri sur le sol. Des seins magnifiques lourds mais fermes sont libérés
C’est un corps comme le tien qu’il me faudrait pour la séance dit Magalie comprenant enfin.
Tu crois que je ferais l’affaire minauda Martine et quittant son string et dévoilant un pubis glabre digne des plus belles actrices pornos.
Totalement tu ferais un malheur. Si tu veux bien je peux tenir le rôle du modèle en attendant que tu trouves une volontaire.
Mais tu comprends que ça n’est pas si facile il faut être harnaché et tenir durant tout le temps de la séance.
Tu as le matériel chez toi dit Martine on a qu’à l’essayer sur moi je verrais bien si je peux supporter ça.
Interloquée Magalie opine. On commence tout de suite dit Martine qui visiblement était émoustillée par l’aventure. Si tu insistes ne bouge pas je vais chercher le nécessaire mais il ne faudra pas qu’on traine car mon copain va arriver dans moins d’une heure.
Pas de problèmes il nous fera office de cliente et comme je serais anonyme je ne crains rien. Et elle tend les mains. Quelques minutes après Martine bâillonnée ligotée et aveuglée se promène derrière Magalie dans le salon guidée par la laisse que tient cette dernière.
La démarche de Martine est particulièrement gracieuse, ses seins ballotant légèrement à chaque pas la rendent affolante. Visiblement elle cultive cette démarche indécente.
Magalie accompagne Martine dans la salle de bains et lui dit qu’elle allait la laisser seule quelques minutes pour voir si elle ne paniquera pas, on ne sait jamais la claustrophobie pouvait survenir sans qu’on s’attende.
Martine opine du chef, seul moyen qu’elle a de communiquer.
Alors que Magalie patiente dans le salon la porte d’entrée s’ouvre et Tristan entre dans l’appartement. Salut lui dit-il en l’embrassant.
Salut répondit Magalie. Ne t’inquiète pas mais je ne suis pas seule. Ce n’est pas un jules mais c’est une collaboratrice pour la prochaine vente de toys.
Tu as besoin d’une aide maintenant dit-il et elle est où cette personne. Justement je t’explique en deux mots pourquoi j’ai besoin d’aide et comment on va agir.
En deux mots elle raconte la séance avec la tigresse et la demande qui avait été faite.
Puis elle explique sans préciser que Martine lui a suggérer une façon d’agir et qu’elles en sont aux répétitions avec le modèle.
Tristan d’un seul coup intéressé lui demande mais elle est là cette Martine ? Oui répondit Magalie d’ailleurs je vais aller la chercher assieds-toi sur le canapé et imagine que tu es une cliente. Elle part vers la salle de bains là elle annonce la situation à marine en lui demandant si elle veut qu’on arrête le jeu
Martine secoue la tête pour signifier son refus elle veut aller plus loin et c’est une façon de voir si elle peut garder son calme devant des inconnus.
Empoignant la laisse Magalie la fait pénétrer dans le salon. Pour voir l’effet que cela fait elle fait faire le tour de la table du salon à Martine et la plante face à Tristan qui devient écarlate.
Tu ne m’as pas dit que c’était une bombe que tu trimbalais on a envie de la croquer toute crue d’autant plus qu’elle ne peut pas dire non.
Martine se tortille légèrement visiblement sensible au compliment. Magalie laisse Martine debout et explique à Tristan que Martine servira de mannequin aux clientes pour tester les accessoires et divers toys. Même les godes et vibros demande Tristan.
Oui répondit Magalie alors que Martine toujours debout face à Tristan se tortille encore plus. Ça veut dire qu’elle va être touchée palpée même dans les parties intimes ?
Oui répondit Magalie d’ailleurs si tu veux Martine on va commencer à faire comme si on était en séance
Martine opine du chef. Cool dit Tristan on commence par quoi.
Une guêpière annonce Magalie et elle va chercher une guêpière visiblement trop petite pour Martine elle se met en devoir de la mettre.
Comme elle s’y attendait Martine est serrée dans la guêpière qui lui fait une taille de guêpe et fait rejaillir ses seins droit vers Tristan.
Celui-ci ci s’empare d’un sein et le palpe. Apparemment c’est trop petit dommage les seins sont bien offerts comme ça. Il agace le bout du mamelon faisant faire un pas en arrière à Martine.
Elle a encore du mal à se contenir dit-il. Martine s’avance et ne bouge plus lorsqu’il s’empare de l’autre sein. On essaye les pinces vibrantes ? Ok Magalie installe les pinces Martine tressaille mais ne bouge pas. Elle tressaille de nouveau lorsque la télécommande fait vibrer ses seins elle commence à suer et à se dandiner sur place.
Et un vibro aussi dit Magalie. Elle met la main à l’entrejambes de Martine et constate que cette dernière mouille comme une fontaine.
Le vibro pénètre sans difficulté et lorsqu’il se met en route la respiration de Martine devient saccadée et on peut entendre des petits gémissements malgré le bâillon.
Après quelques secondes Magalie annonce : On passe aux godes et en prend un de bonne taille, le plus gros qu’a pu accepter Anna.
Le gode pénètre sans difficulté accompagné de coups de rein involontaires de Martine.
Bon on va essayer le gode xl dit Magalie et elle sort un chibre énorme de son paquet.
En même temps on va tester le lubrifiant car il va falloir que tu t’ouvres bien Martine. Cette dernière angoissée sent une masse se présenter à l’entrée de son vagin. Millimètre par millimètre le gode se fore littéralement un chemin Martine se sent dilatée à l’extrême et pense que ça ne rentrera jamais.
Au moment où elle va se reculer, d’une dernière poussée Magalie fait pénétrer le gode de quelques cms. Martine ne tient plus. Magalie avec des mouvements de va et vient fait pénétrer plus loin le gode qui remplit Martine.
Celle-ci sent qu’elle a les larmes aux yeux. Puis une onde de choc la traverse et un orgasme incroyable la foudroie. Elle n’arrive plus à tenir debout. Tristan lui empoigne les seins pour la soutenir pendant que Martine retire le gode.
Tremblante malgré elle Martine s’appuie de tout son poids sur Tristan.
Je crois que ça suffit pour aujourd’hui déclare Magalie. Bravo Martine tu es vraiment résistante.
Et elle entreprend de libérer cette dernière.
Nue assise sur le canapé Martine reprend ses esprits. Tu es vraiment très canon et très belle lui déclare Tristan Martine lui envoie un sourire ravageur.
Bon dit Magalie maintenant Tristan il faut qu’on parle. Il se retourne vers elle. Tu as compris que j’avais besoin d’un modèle féminin pour que les clientes puissent tester les toys à travers elle.
Mais j’ai aussi des toys destinées aux hommes et les clientes souhaitent avoir un élément de comparaison pour tester le ressenti des godes, douceur, souplesse taille etc. voir le gout. Tristan comprend l’allusion. Tu veux que je fasse comme Martine ? Oui on chéri j’aimerais que tu fasses ça pour moi.
Martine de son côté hoche la tête. Je ne sais pas si j’ai envie et encore moins si je peux résister annonce Tristan.
Ben le meilleur moyen de savoir c’est de tester dit Martine en souriant.
Magalie l’implore du regard. Sa fierté mise en doute et savoir qu’il allait être l’objet de l’attention d’une demi-douzaine de femmes excitées le décide. Bon ok qu’est-ce que je dois faire.
Magalie commence à nettoyer et ranger les accessoires.
Tu n’as rien à faire je vais te préparer dit Martine enthousiasmée. Elle invite Tristan à se rendre dans la salle de bains.
Déshabille toi lui intime-t-elle. Il ne se fait pas prier. Voyant la taille de son gourdin et l’érection monumentale qu’il arbore elle lui dit qu’il est déjà bien en condition pour le taf.
Et lui prend les mains pour fixer les bracelets. Bien harnaché, Tristan suit Martine tenant la laisse jusqu’au salon.
Voyant l’air de Martine Magalie se dit qu’elle devrait quand même se méfier d’elle. Elle serait bien capable de lui piquer son mec.
Puis la séance proprement dite commence elles prennent des godes et comparent la texture et le toucher avec le chibre de Tristan qu’elles prennent en main tour à tour puis c’est au tour des cokrings.
Bien lacées et serrées sa bite et ses testicules semblaient gonfler à vue d’œil et l’ensemble palpite à la satisfaction des deux femmes.
Dommage qu’il soit tant poilu du torse au bas ventre dit Martine.
Effectivement Magalie voit que les poils gênent la pose des accessoires pour le membre. Il faudra que je demande à claire de s’occuper de ça se dit-elle.
Elles testent aussi les vibros se posant sur la queue les faisant fonctionner jusqu’à la limite de jouissance par Tristan qui est chaque fois frustré que ça s’arrête aussi prêt de l’éjaculation.
Elles testent aussi quelques capotes fantaisies en se demandant quel effet ça leur ferait si Tristan les défonçai avec ça.
Enfin après une bonne demi-heure après avoir longtemps hésité à lui mettre un plug annal elles décident que la séance est terminée.
Tristan stoïque est complètent en sueur.
Elles le libèrent et tous les trois devisent sur les modifications à apporter au rituel tout en sirotant un verre bien mérité.
Martine suggère qu’il y ai du champagne lors des séances ça désinhibe et les acheteuses sont moins timorées avec deux ou trois verres dans le gosier.
Quand même étonnée de ce volontariat Magalie demande à Martine pourquoi elle se propose comme ça sans les connaitre et sans vouloir de retour financier.
Martine répond qu’elle est jeune veuve, qu’elle touche une assurance vie confortable ne l’obligeant pas à travailler et qu’elle n’a pas de vrais amis dans la région.
Quelques plans cul moyens mais pas de vrai piment dans la vie elle a tout de suite été en confiance avec Magalie et trouve que leur aventure est un bon moyen de mettre un peu de piment dans sa vie.
Ils éclatent de rire et d’un commun accord décident que l’équipe est formée.
Prudente et avec une petite arrière-pensée Magalie suggère qu’ils fassent une dernière répétition devant ses copines claire et Anna, tout en songeant à la pilosité de Tristan.
Ils topent là et lorsque Martine quitte à regret les lieux, elle aurait bien tenté un plan à trois, Magalie et Tristan font l’amour comme des déments.
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J'échangeais depuis quelques temps avec une jeune femme que j'appellerai S. qui désirait tenter l'expérience de la soumission, mais n'était pas encore vraiment décidée à sauter le pas, il est vrai que l'univers BDSM peut parfois effrayer.
Je lui avais proposé, lors de nos échanges, de goûter en douceur aux jeux de cordes qui sont des jeux que j'affectionne particulièrement et qui me semblent propices à la découverte, à la sensualité du contact de la corde sur la peau et au plaisir partagé.
Au cours de ces jeux, suivant le ressenti et l'envie des partenaires, la séance peut rester exclusivement tournée vers les cordes dans le but de réaliser certains modèles; mais elle peut aussi basculer dans la complicité et les jeux de domination/soumission.
Ce matin je reçois un message de S. qui commence ainsi: "Monsieur,..."
je comprends que quelque chose a changé, S. ne m'ayant jamais appelé ainsi... et la suite du message "je suis prête à goûter à vos cordes". Ce message très court, presque envoyé en catimini, me ravit.
Je recontacte S. pour la féliciter de sa décision et nous fixons un rendez vous pour le lendemain après-midi.
Nous nous retrouvons dans un endroit neutre et public pour être bien rassuré sur les intentions de la personne que l'on rencontre, puis nous nous dirigeons vers une chambre d'hôtel que j'avais réservée.
Nous nous installons dans la chambre, montons le chauffage pour que la température soit confortable pour S. Mon amie part se rafraîchir dans la salle de bains pendant que je sors de mon sac le matériel que j'ai amené: deux cordes de 10 mètres, une paire de ciseaux au cas où, un bandeau pour les yeux et une paire de pinces à tétons; je pose tout le matériel sur le lit pour que S. soit rassurée sur ce qui va se passer; je lui explique la présence des ciseaux pour la sécurité et le bandeau et les pinces à tétons pour le cas où nous voudrions pousser un peu plus loin le jeu. Nous en avions déjà parlé et je vois d'ailleurs que ces accessoires ne laissent pas S. indifférente ce qui me conforte dans l'idée de les avoir amenés.
Je me tourne vers S. et lui demande: Prête ?
Elle me répond: "oui Monsieur". Je la rassure sur le fait que tout va bien se passer.
S. est vêtue d'un chemisier blanc sous lequel elle n'a visiblement pas mis de soutien-gorge, d'une jupe courte, de bas type Dim-up et de chaussures plates.
Je demande à S. de s'asseoir sur le lit; S. s'exécute et je la débarrasse de ses chaussures.
Je lui dis ensuite de se remettre debout, je lui explique que je souhaite lui faire un bondage de ses seins et que ce modèle comprend aussi une corde qui doit passer entre les jambes. Je lui indique que pour réaliser le bondage, j'ai besoin d'enlever ses vêtements, et que je souhaite le faire moi même, S. me répond "Bien Monsieur, je pensais bien que j'allais devoir me déshabiller".
Je défais donc un à un les boutons du chemisier et je découvre complètement le buste de S. Je la félicite pour ces jolis seins qui vont bien se prêter au bondage. Je lui laisse sa jupe pour le moment.
Je demande à S. de mettre ses deux mains derrière la tête ce qui a pour effet de mettre en valeur sa poitrine et de la mettre dans une des positions d'attente de la soumise. Je lui fais ensuite faire demi tour pour me trouver dans son dos et je commence à l'encorder; le modèle que j'ai prévu est très simple: avec la corde pliée en deux, un tour au dessous des seins, la corde qui change de sens das le dos, puis un deuxième tour au dessus des seins pour revenir dans le dos...
Je demande à S. si ce n'est pas trop serré et si tout va bien... "Oui Monsieur"
Ensuite la corde monte en bretelle sur une épaule pour passer entre les seins sous le premier tour de cordes et remonter ensuite en bretelle sur la seconde épaule pour être ensuite attachée avec un noeud sur les autres cordes au centre du dos.
La tension de la corde a eu pour effet de faire remonter la corde qui passait sous la poitrine, qui vient maintenant presser les seins de S. Je vois que cela a l'air de passablement exciter mon amie qui respire un peu plus vite, et je vois les pointes de ses seins qui se sont dressées.
Je dis à S.: "Fin de la première étape, je vais un peu faire travailler tes tétons si tu veux bien...", elle me répond "Oui Monsieur". Je préfère annoncer à S. ce qui va se passer juste après et avoir à chaque fois son consentement.
Je suis dans son dos, mes mains caressent les seins de S., jouent un peu avec les cordes qui compriment la poitrine et rendent les seins plus fermes, je sens les tétons durcis au creux de mes paumes. S. se laisse aller, la tête en arrière contre moi; je lui murmure à l'oreille que je vais jouer avec ses tétons, les pincer, les étirer et qu'elle va goûter à la douleur...
De chaque côté, je tiens ses tétons entre pouce et index en les étirant vers l'avant et en serrant de plus en plus fort ; cela arrache un râle de douleur à S., je relâche un peu la pression tout en continuant à faire rouler les tétons entre pouce et index, S. me répond "j'aime beaucoup Monsieur"; je recommence alors à serrer et j'invite S. à endurer la douleur, à en faire son amie, je garde ainsi la pression pendant de longues dizaines de secondes. (On dit que la sensation de douleur est très proche de la sensation d'excitation qui conduit à la jouissance et que certaines femmes arrivent à jouir uniquement par la stimulation des seins).
Je relâche mon étreinte, repasse devant S., lui caresse la joue et lui demande si ça va, si elle a pris goût à la douleur. Elle me répond "Oui ça va Monsieur, j'ai eu un peu de mal avec la sensation mais on s'y habitue".
Je lui propose alors de lui mettre les pinces à tétons qui vont maintenir une pression constante pendant le reste de la séance; S. étant d'accord pour poursuivre, je lui pose une pince sur chaque téton en prenant garde de ne pas la mettre trop au bout pour que ce soit moins douloureux; je vois que S. souffre un peu plus, je caresse ses seins pour rendre cela plus supportable et la douleur s'estompe. Je peux maintenant jouer avec la chaîne métallique qui relie les deux pinces, ce qui procure un certain plaisir à S.
Je lui propose alors de poursuivre le bondage en faisant passer le reste des cordes entre ses jambes pour venir les rattacher devant entre les seins; S. étant d'accord, je détache sa jupe qui tombe à ses pieds et fais glisser sa culotte qui ne tarde pas à rejoindre la jupe.
Je suis à genou devant S. et découvre son sexe à hauteur de mes yeux; il est complètement épilé, ce qui fait qu'on voit les lèvres s'exposer impudiquement et j'aime beaucoup cela pour une soumise. Je fais savoir à S. que j'apprécie son sexe épilé car une soumise ne doit rien cacher, et je lui explique la fin du bondage avec la corde qui va venir se rattacher devant; je lui explique aussi que je vais faire des noeuds sur la corde au niveau du sexe pour que cela appuie sur son clitoris et lui procure des sensations; l'idée à l'air de ravir S.
Je réalise la fin du bondage et la corde avec les noeuds passe maintenant au milieu du sexe de S., j'ai écarté un peu ses lèvres pour que la corde disparaisse entre les lèvres à cet endroit là, c'est très joli à voir. Je joue un peu en tirant la corde vers le haut ce qui arrache des soupirs à S.
Je demande à S. si elle veut poursuivre les jeux et pousser un peu plus en avant dans la DS. S. me répond encore "Oui Monsieur".
J'attrape alors la chaîne qui relie les pinces à tétons en la tirant un peu vers le bas; sans que j'aie un mot à dire, S. a compris qu'elle doit se mettre à genoux devant moi. Je prends le bandeau et lui demande si elle est d'accord pour que je lui bande les yeux; S. me répond encore "Oui Monsieur, je suis votre soumise faites ce qu'il vous plaira".
S. est donc maintenant à genoux devant moi, avec un bandeau sur les yeux et est uniquement vêtue de des Dim-up et de la corde. Je lui dis qu'elle a fière allure et qu'elle est une belle soumise; elle me répond: "Merci Maître".
Ce changement de langage m'incite à poursuivre les jeux avec cette femme qui se revendique comme ma soumise.
Je lui demande de mettre les mains derrière la tête. S. obéit et vacille un peu, c'est plus difficile de garder son équilibre, avant de se stabiliser. Je la gratifie d'un encouragement.
Je lui demande ensuite d'ouvrir la bouche. S. s'exécute immédiatement.
Je lui demande alors de tirer la langue et de rester comme ça sans bouger. S. réalise l'ordre sans rechigner.
Je dis à S. "Tu vas garder la position, je te regarde, ne t'inquiète pas".
Je prends une chaise et m'installe en silence face à S.
Je la regarde ainsi pendant quelques minutes.
Un peu de bave coule à la commissure de ses lèvres.
S. a maintenant l'air inquiète de ne plus m'entendre; j'imagine que les idées se bousculent dans sa tête à ce moment...
Je la laisse un peu à ses pensées; cet exercice l'aide à travailler la confiance qu'elle doit avoir en celui qui est maintenant son Maître.
Je me lève et le bruit inquiète S. Je la rassure: "Tout va bien, je suis là. Est ce que tu peux tenir la position? Tu as le droit de fermer la bouche pour me répondre". S. me répond "Oui Maître" et ouvre aussitôt sa bouche en tirant la langue. Je la complimente pour cela.
Je m'approche de S. et lui caresse la joue, j'ai terriblement envie de sortir mon sexe et de baiser sa bouche ainsi offerte. C'est probablement aussi ce que S. imaginait qu'il allait se passer. Nous ferons cela une prochaine fois, il ne sert à rien d'aller trop vite et à ce stade ce qui était important pour moi est que S. ait accepté de se soumettre à mes demandes en me faisant confiance pour ne pas abuser de la situation ou dépasser ses limites.
Je parcours ses lèvres avec mon pouce, essuyant un peu la bave qui a coulé sur son visage. J'ai maintenant deux doigts (index et majeur) dans sa bouche; ma soumise se laisse faire et je crois que nous jubilons tous les deux de la connexion cérébrale que nous partageons à cet instant.
J'annonce à S. que c'est la fin de la séance et que je vais la libérer. Je l'aide à se remettre sur ses pieds, lui enlève le bandeau et lui demande si ça va ? Elle est en train de redescendre doucement et me répond avec un sourire: "Oui Monsieur, c'était..." comme si elle ne trouvait pas les mots.
Je finis de libérer S. en enlevant d'abord les pinces à tétons ce qui lui arrache un soupir de douleur au moment ou la pression se relâche, je caresse ses seins pour que la douleur s'estompe, puis je finis en enlevant la corde.
Nous nous installons ensuite sur le lit, j'enlace ma soumise pendant qu'elle continue de récupérer et nous débriefons tranquillement cette séance de découverte. Lors du débriefing, je lui fais promettre de tenir à jour, à mon intention, un journal de soumise par écrit dans lequel elle pourra décrire son ressenti, ce qui lui a plu ou déplu, ce qui était difficile ou facile; ce journal de soumise ne sera accessible qu'a nous deux.
Je lui parle aussi de la checklist de pratiques, également partagée entre nous deux, qu'elle devra remplir et tenir à jour; cette checklist, très importante à mes yeux, nous permettra de choisir les pratiques de prochaines séances et me permettra de savoir ce qu'elle aime ou pas, ce qui lui est difficile ou pas, quelle sont ses limites, ce sur quoi elle a envie de progresser. Je prendrai soin, pour la suite, de mélanger des pratiques qu'elle aime, des pratiques plus difficile pour elle mais que je tiens à lui faire découvrir ou encore sur lesquelles elle désire progresser. En résumé, progresser ensemble en confiance et prendre du plaisir.
MainDeVelours, 24/01/2021
cette histoire est une pure fiction mais inspirée de mes envies du moment.
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Article 1
Victimisation
Ma recherche permanente de comprendre ou d’essayer de comprendre mes semblables m’a guidée vers ces personnalités victimistes, qui, pour attirer l’attention n’hésitent pas à se « sous-estimer » volontairement…
Comment fais-je la différence entre une personne qui est réellement en souffrance dans sa dévalorisation et celle qui se victimise ?
Mon caractère faisant, je suis beaucoup plus dans l’observation que dans l’interaction.
Je manque peut-être ainsi de spontanéité mais je me permets de me forger une opinion plus sûre et moins de jugement à l’emporte-pièce comme souvent constaté, du moins je l’espère… Mes propos ne sont pas une vérité absolue mais l'expression d'un ressenti qui m'appartient.
Je décèle ainsi les contradictions permanentes, des pseudos en tout, et là, sur ce point, des pseudos victimes…
Ces contradictions se révèlent sous différentes formes ou procédés ou tactiques…
Comme celle de le/la novice qui semble expérimenté(e) vs l’expérimenté(e) qui veut passer pour un/e éternelle novice. Il sera donc ainsi plus aisé au victimiste de jouer sur tous les tableaux et ainsi augmenter son champ d’actions.
Les contradictions sont nombreuses et prendre le temps de lire… entre les lignes… entre les mots et les maux… recouper les informations ou les vérités distillées au fil des posts est très révélateur…
Il est vrai que la victimisation est devenue un sport national, mais dans le BDSM, sa dangerosité prend une envergure beaucoup plus malsaine pour celle ou celui qui se fait « piéger » et ils/elles sont nombreux(ses).
Il ne s’agit pas de taire ses réelles souffrances ou complexes, au contraire, j’encourage celles et ceux qui en sont malheureusement pourvu(e)s de s’exprimer et de trouver l’aide et la considération qu’ils/elles méritent.
Voici quelques extraits d’articles pris lors de mes recherches sur le sujet, il y a quelques clefs intéressantes pour déceler ces phénomènes polluants.
Comment agit une personne qui se victimise ?
Elle veut attirer l’attention.
Au lieu de chercher une aide efficace ou une empathie légitime, la victime cherche à éveiller la pitié des autres…
Elle n’assume pas ses responsabilités, élude consciemment son rôle face aux conflits. Elle évite les problèmes et préfère rester dans le rôle de la victime.
Elle accuse les autres de ses malheurs, alors que la réalité est qu’elle change elle-même la réalité en sa faveur pour se placer confortablement dans le rôle de la victime.
Elle exagère ce qui lui fait mal, ce qui la dérange, mais elle essaie de faire croire qu’elle a fait tout son possible parce que les choses changent, alors qu’au fond, elle sait qu’elle n’est pas forte et ne fait aucun effort pour changer son attitude face à ce qu'elle n’aime pas.
Prenez soin de vous et attention aux victimistes… ils/elles sont dangeureux(es) et n’ont de légitimité que dans leur propre esprit…
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Si la fonction d’Internet s’est initialement imposée par des services de messagerie électronique, les applications du web
l’ont démocratisé. C’est grâce aux services de conversation continue, ou à l’échange d’informations partagées entre des
interlocuteurs, que le grand public a investi l’Internet alors que ce dernier existait depuis déjà de nombreuses années, avec
un usage réservé aux spécialistes. Conçu dans les années soixante pour le département américain de la défense, Internet,
qui à l’époque ne portait pas encore ce nom, mais celui d’arpanet (Advanced research projects agency network) est né en
mille-neuf-cent-soixante-neuf dans les laboratoires de quatre grandes universités américaines. Initialement confiné dans
des instituts de recherche, Internet se déploie progressivement à travers les États-Unis, en reliant de proche en proche
des systèmes informatiques ainsi que des réseaux d’ordinateurs, pour ensuite s’imposer au reste du monde. Si ce
développement réticulaire se poursuit toujours, à l’origine, il s’agissait de créer, dans un contexte de guerre froide, un
réseau de télécommunication militaire, de structure décentralisée, capable de continuer à fonctionner malgré des coupures
de lignes ou la destruction totale de certains systèmes. Dès lors, cela a déterminé la structure d’Internet, construite selon
un maillage procurant une redondance sécurisante des liens connectant les différents ordinateurs et réseaux entre eux.
En effet, Internet permet en principe de connecter l'ensemble de la planète et facilite les échanges divers entre les états,
les hommes et les différentes cultures, favorisant ainsi une communication humaine continue. En revanche, cette forme
moderne de communication ne va pas sans son envers, la diffusion de conduites les plus extrêmes de violence que des
individus sont capables d'imaginer, de promouvoir et de mettre en acte, que leur contenu soit explicitement sexuel ou non.
Les conséquences peuvent être graves, en particulier pour la santé et l'économie. De même, Le phénomène des "fake
news", ou "infox", revêt une importante particulière à l’ère digitale. Alors que les informations circulent plus librement
que jamais, il est encore difficile de s‘assurer de la fiabilité de leur provenance. Ces fausses informations représentent
un enjeu considérable, pouvant à la fois être utilisées dans le cadre de désinformation, ou afin d’augmenter le trafic d’un
article en devenant viral sur les réseaux sociaux. Une idée courante veut que les faits soient objectivables, par la science,
notamment, tandis que les valeurs seraient subjectives. Il y a encore une dizaine d’années, on louait l’exemplarité de
l’Internet comme étant l’outil d’un renouveau démocratique. Aujourd’hui, rumeur, fake news, harcèlement, propagande,
surveillance généralisé hantent le débat public. Comment un tel retournement a-t-il pu s’opérer ? Le pouvoir se loge au
cœur même des technologies et Internet porte en lui un modèle communautariste dangereux qui favorise les clivages.
Pour lutter contre ce qui peut s'apparenter à un excès, divers états ont ratifié une charte de droit de regard sur les sites
Internet, les autorisant alors à exiger la fermeture ou l'interdiction de certains d'entre eux considérés comme dangereux
du point de vue des idées et des images qu'ils diffusent. Mais la réglementation internationale et la volonté des hommes
font que lorsqu'un site est interdit et condamné à fermer dans un pays, il trouve facilement un hébergement dans un
autre pays à la réglementation plus laxiste. Néanmoins, il demeure toujours interdit légalement de le visiter. En effet, du
point de vue de la loi, interdire un site Internet signifie qu'il y a non seulement condamnation des responsables de ce site
mais aussi des personnes qui le visitent, passibles alors de pénalités financières. Cette réglementation qui date de
quelques années maintenant n'est pas toujours connue. Aussi il arrive que des personnes se trouvent en infraction sans
le savoir pour avoir consulté un de ces sites. Pourtant, ce n'est que rarement le fruit du hasard, puisqu'ils sont le plus
souvent payants et supposent une inscription, ce qui est le cas notamment de ceux dits "pédophiles." De plus, les sites
interdits sont, en principe, difficiles d'accès, supposent une intention d'y accéder et de procéder à une recherche active.
Comment est régulé Internet ? Techniquement, le DNS (Domain Name System) a assuré ce rôle, au début. Mais si à la
fin des années quatre-vingt-dix, les adresses universitaires étaient supérieures en nombre aux nœuds commerciaux,
après l’amendement de l’"Acceptable Use Policy", l’équilibre se modifia bientôt en faveur du.com, et toutes les adresses
Internet commencèrent à se compter en millions. Les inventeurs du système n’avaient pas prévu le jour où les domaines
seraient achetés et vendus pour des millions de dollars. Mais qui tiendrait les registres ? Le Ministère de la Défense garda
le contrôle des adresses du domaine.mil. Pendant un temps, il contrôla également le reste du réseau NSF, mais créa plus
tard un "Centre d’Information pour le Réseau Internet" pour gérer les immatriculations. Les candidats à un nom de domaine
envoyaient une demande au Centre, et si celle-ci était acceptée et que personne d’autre ne possédait ce nom, il était
accordé. La procédure était gratuite. Il n’y avait pas de test pour déterminer si le demandeur était le mieux qualifié pour le
recevoir. Les pays étrangers imposaient souvent des restrictions concernant l’enregistrement sous leur code de pays de
deux lettres, et dès lors, beaucoup de sociétés étrangères s’enregistraient simplement sous une adresse.com disponible.
En 1993, la NSF prit le contrôle de cette fonction. Mais advint la résolution la plus critiquée de la gestion de l’Internet.
En 1992, la totalité des noms de domaine fut transférée à une société dénommée Government Systems, Inc. En 1994,
la National Science Foundation négocia un contrat avec Network Solutions, Inc. pour gérer l’enregistrement de cinq
des domaines supérieurs: .com,.org,.net,.edu et.gov. Deux ans plus tard, l’entreprise contractante du secteur de la défense
Science Applications International Corporation (SAIC) acheta Network Solutions. Après quoi celle-ci renégocia son contrat
avec la National Science Foundation pour lui permettre de facturer des honoraires annuels pour l’enregistrement des noms
de domaine. Les adresses.com prenant de la valeur, ce changement de politique fit soudain de Network Solutions une
compagnie hautement profitable. En 2000, juste avant l’éclatement de la bulle Internet, SAIC vendit le registre à Verisign,
pour un bénéfice estimé à 3 milliards de dollars. Les problèmes sont loin d’être résolus. La question du contrôle américain
a été particulièrement aigue. Le débat devint public lors du Sommet mondial sur la société de l’information organisé par
l’ONU. Lors de la deuxième phase, à Tunis en novembre 2005, environ 70 pays y pressèrent les Etats-Unis de renoncer
à leur surveillance sur Internet au profit des Nations Unies. Ils refusèrent. Le maillon manquant fit le succès d'Internet.
Le vœu pieux d’élargissement recommandé par Vinton Cerf et d’autres ingénieurs américains a disparu bien que les
avantages qui lui sont associés laissent supposer qu’il persistera encore. Les réseaux sociaux comme Facebook ne sont
plus isolés des recherches web courantes, sur Google ou autre. Il existe aussi des tentatives de fournisseurs de services
Internet pour limiter ou "étrangler" les réseaux à bande large. Les évènements des années à venir pourraient changer
radicalement une grande part de cette épopée, qui reste néanmoins l’une des plus fascinantes dans l’histoire de la volonté
de communication entre les hommes. Prosaïquement, les sites Internet proposent des scènes données pour représenter
la réalité. Cependant, il s'agit d'images et la technique permet toutes les manipulations et tous les travestissements. Les
images à caractère sexuel peuvent fournir un exutoire aux frustrations et aux fantasmes sexuels, offrant le cadre d'une
sexualité virtuelle, sans passage à l'acte dans la réalité. Toutefois, à l'époque de la menace du SIDA toujours présente,
le Net permet pour certains de garantir le safe sexe. En effet, outre l'accès à des images, l'interactivité d'Internet
autorise des échanges pouvant aboutir à l'établissement de liens effectifs. Le Web est alors avant tout un instrument
de rencontre des personnes, au même titre que les formes plus anciennes de communication. Mais il propose également
un espace davantage propice aux fantasmes car la médiation de l'écran permet aussi bien l'anonymat que le masque.
Les sites dits "roses" ou d'autres à caractère clairement pornographique sont en principe réservés aux adultes et il est
admis que leur consultation doive rester condentielle et privée. De ce point de vue, le Net ne fait que faciliter l'accès à des
produits qui demandaient auparavant une plus grande implication personnelle puisqu'il fallait faire l'effort de les acquérir
dans les kiosques ou les magasins spécialisés, au risque de devoir affronter le regard du vendeur et des chalands. Parmi
les effets de cette démocratisation, on sait les difficultés actuelles des entreprises pour empêcher leurs employés de
réduire à néant leur productivité à cause du temps passé à de telles consultations, le nombre croissant de licenciements
pour ce motif ainsi que le développement considérable du marché des logiciels de surveillance en atteste. Les tribunaux
n'échappent pas à la règle en faisant évoluer sans cesse la jurisprudence en la matière. Si le nombre de personnes qui
se plaignent de leur compulsion à visiter des sites pornographiques ne cesse d'augmenter, un cas "clinique" particulier
est venu donner corps à cette réflexion, le névrosé voyeur. Comment analyser le rapport singulier à cette transgression ?
Entre affirmation, substrat de fantasmes et attirance pour la transgression, face aux inconduites virtuelles, où se situe
la perversion ? Peut-on parler de violence par procuration à travers la contemplation d'images de scènes de tortures, de
viols et de pédophilies sur Internet ? Retenir la violence nous impose de préciser par qui elle est exercée, et envers qui.
Ainsi, le regard est-il une expression sadique, liée au fait de voir le mal et de jouir du spectacle des victimes, fusse au prix
des sentiments de culpabilité ? Ou masochiste, liée à une possible identification aux victimes des tortures ? Selon le Littré,
la violence est "la qualité de ce qui agit avec force." Par ailleurs, on peut également aborder la violence à partir de cette
définition. "Est ressenti comme violent ce qui fait violence pour le sujet, parce qu'il agit cette violence, la subit ou s'identifie
à celui qui la subit ou l'agit." Ainsi, sur le plan psychologique, on peut considérer que "la violence relève du comportement,
que celui-ci soit mis en acte ou fantasmé." On peut dire que l'agressivité témoigne d'un lien, alors que la violence traduit
une négation du lien. Ainsi, on peut considérer que toute passion humaine comporte une dimension de violence. Mais la
dimension agressive de la violence implique une action précise visant à nuire ou à blesser l'autre et renvoie à la cruauté.
Dès lors, on peut estimer qu'une forme nouvelle de démarche à risque se résume à naviguer sur un site qui propose
de telles scènes. L'acte visuel devient alors acte de violence, dans la transgression de l'interdiction et dans l'adhésion
supposée aux messages de violence. Une autre dimension de cette participation à la violence réside dans le fait que
c'est le nombre de visiteurs et d'adhérents payants qui conditionne le succès d'un site et la promotion d'autres scènes de
violences photographiées ou filmées. La visite du site rend donc complice le voyeur de la cruauté exécutée dans les
scènes présentées. Si l'on met de côté les personnalités qualifiées de perverses qui trouvent ainsi la représentation de
leur mode d'accès électif àla satisfaction sexuelle, qu'est-ce qui pousse les autres, non pédophiles, individus dits sans
histoires, à aller voir ces images, à visiter les sites interdits ? Pour les sites à caractère sexuel, pornographiques, on peut
émettre l'hypothèse qu'il s'agit avant tout d'un accès à une forme de "sexualité par procuration", d'une sexualité virtuelle,
dégagée de la responsabilité de la relation dans la réalité. Néanmoins, il nous faut tenir compte du fait que le plaisir lié à
l'accès à ces sites n'est pas forcément de type génital, ne s'accompagne pas nécessairement d'une excitation et d'une
satisfaction sexuelle, mais réside finalement davantage dans la fascination réflective pour l'horreur mise en images.
De même, des personnes non pédophiles, qui ne sont pas attirées sexuellement par les enfants, semblent subir l'attraction
des images de ces sites. Ces sujets affirment, jusque dans le secret de la thérapie, ce confessoir singulier, ne pas trouver
le moindre plaisir d'ordre sexuel à regarder ces images. Bien au contraire, ils avouent éprouver des sentiments d'aversion
pour les scènes, que pourtant ils regardent. S'agit-il alors d'une forme de plaisir du regard qui renvoie au voyeurisme et à la
perversion ? La relation entre l'interdit et le plaisir de la transgression a été remarquée de longue date. Ainsi, la difficulté
d'accès à ces sites, si elle préserve un certain nombre de personnes fragiles, notamment les enfants, peut prendre la forme
d'un jeu de piste qui procure un attrait supplémentaire. Une forme de défi consiste alors à en forcer l'accès, et une certaine
jouissance peut résulter du fait d'arriver à franchir les différents écrans pour parvenir à ces sites. Les "hackers" expriment
leur satisfaction à "pirater" les sites les plus inaccessibles en traversant les digues et en déchiffrant les mots de passe
nécessaires. La psychanalyse a souligné combien le désir est lié à l'interdit. Selon la théorie œdipienne de Freud, les
premiers désirs sont incestueux et par là même interdits. Leur représentation est donc inacceptable et fortement refoulée.
Mais cette échelle de l'interdit à la base du désir subsiste inconsciemment toute la vie, avec plus ou moins d'amplitude
selon les individus. Certains ne peuvent incliner et accéder au plaisir que dans des circonstances où la satisfaction est
interdite. Il faut distinguer ici les personnes pour lesquelles l'interdit de la satisfaction est l'objet d'un conflit intérieur de celles
pour lesquelles le conflit n'existe qu'avec les lois sociales en vigueur. Dans le premier cas, nous trouvons les névrosés. Par
exemple, certains hommes "obsessionnels" ne disposent de leur pleine puissance sexuelle que dans le cadre d'une liaison
clandestine avec une femme pour laquelle ils n'éprouvent que peu de considération, si ce n'est du mépris, alors que l'amour
d'une femme les rend inhibés et parfois même impuissants. De même, des femmes de type "hystérique" n'éprouvent que
de l'amour et qu'une satisfaction sexuelle que pour un amant avec lequel la vie commune est impossible. Cependant, elles
n'éprouvent plus ni désir ni jouissance avec ce même partenaire si d'aventure la liaison s'officialise aux yeux de tous.
C'est alors que se rencontrent les sujets pervers ne ressentant ni regret ni culpabilité. Leur conduite peut varier de la
fausseté craintive afin de ne pas mettre en péril leur statut social ou conjugal à l'apostolat le plus militant. Le vocable
de scopophilie a été utilisé par les anglo-saxons pour tenter de traduire la notion freudienne de "Schaulust" qui désigne
le "plaisir de regarder", dans le sens, à la fois de plaisir de voir, d'être vu et de curiosité, ou le plaisir de posséder l'autre par
le regard. Il s'agit d'une pulsion sexuelle indépendante des zones érogènes où l'individu s'empare de l'autre comme objet
de plaisir qu'il soumet à son regard contrôlant. Selon l'analyse psychanalytique de Laura Mulvey, il existe deux sources
principales de plaisir visuel au cinéma: la scopophilie et le narcissisme. Bettelheim dans "Freud et l'âme humaine" a fait
partie des auteurs qui ont dénoncé l'emploi erroné de ces terminologies anglophones, en précisant qu'il conviendrait en fait
de traduire le terme de Freud par l'idée de "plaisir ou volupté liée au regard", ou de "plaisir sexuel à regarder". Bettelheim
indique que chacun de nous "a éprouvé en de nombreuses occasions, un grand plaisir à observer une chose, à la dévorer
des yeux, même si ce plaisir s'accompagnait parfois d'un sentiment de honte et même de frayeur, à regarder ce que nous
désirions cependant voir." Toutefois, Freud précise que cette jouissance liée au regard n'est pas a priori une perversion.
Selon lui, cette névrose serait pour ainsi dire le négatif renversé de la perversion au sens du cliché réel d'une photographie.
Dans les "Trois essais sur la théorie sexuelle" (1905), Freud précise dans quelles circonstances "le plaisir scopique devient
perversion: lorsqu'il se limite exclusivement aux parties génitales; lorsqu'il est associé au dépassement du dégoût et enfin,
lorsqu'il refoule le but sexuel au lieu de le préparer. "Ainsi le voyeurisme est défini comme une manifestation déviante de la
sexualité qui implique de regarder, le plus souvent sans être vu, pour obtenir une jouissance. Notons qu'il existe toujours
une dimension d'ordre culturel dans la définition des conduites interdites comme dans celles qualifiées de voyeuristes. Ce
qui est qualifié est fonction des normes en dans un groupe social donné, et l'évolution des mœurs comme les différences
entre civilisations nous montre la grande variété de ces interdits. Ainsi, la signification d'une femme nue sur une plage de
la Côte d'Azur n'est en rien comparable à celle de la même femme sur une plage en Bretagne par exemple. De même, le
comportement de celui qui l'entoure est réglé par une norme implicite, et celui qui sur la Côte d'Azur regarderait notre
naturiste avec insistance avec un émoi manifeste transgresserait la règle qui consiste à faire mine de dénier toute valeur
d'appel érotique au comportement de la femme. Dans notre civilisation, il est admis que les spectacles interdits portent
sur la sphère de la sexualité, de la satisfaction réelle des besoins naturels, sur la représentation de corps violentés.
Toutefois ces défendus sont à relativiser. Ainsi un plaisir à assister aux fonctions intimes d'un autre est automatiquement
flétri du dégoût et de la réprobation unanime et qualifiée de perversion aggravée. En revanche, l'entreprise érotique et
pornographique justifie que des adultes, si bon leur en semble, aient accès, dans certaines circonstances précisément
délimitées, au spectacle des relations sexuelles d'autres personnes. Mais il est couramment admis que des enfants ne
doivent pas avoir accès à ces spectacles. Si nous sentons qu'il y a à cela une bonne raison, il nous est bien plus difficile
de formuler celle-ci explicitement, surtout depuis que nous savons que l'innocence infantile est un mythe, favorisé par le
refoulement. Sans s'attarder sur ce point, précisons seulement qu'il est essentiel pour l'organisation psychique du jeune
enfant que la frontière entre sa sexualité et la sexualité de l'adulte soit marquée et préservée. Une précoce révélation de
leurs similitudes réduit à néant la valeur civilisatrice de la sublimation, avec ce qu'elle offre au sujet de possibilités
d'investissement libidinal dans un champ plus large que la stricte génitalité. L'orientation "relativiste" de liberté sexuelle
a trouvé son apogée dans certaines idéologies alternatives pour lesquelles il est non seulement interdit d'interdire mais
il est exigé de tout dire et de tout montrer. C'est ainsi que certains jeunes élevés dans les années dites de "libération
sexuelle", aujourd'hui seniors témoignent avoir été encouragés par leurs parents à assister, pour leur éducation et de
visu uniquement, à leurs rapports sexuels. C'est la mise en jeu de plus en plus décomplexée de l'interdit dans le désir.
En dépit de ce qui semble être une occasion fantasmée mais réelle d'accéder à presque toutes les figures de plaisir, le
voyeurisme virtuel reste une catégorie que nous sommes amenés à traiter, tant certains sujets s'attachent à un interdit
qu'ils s'emploient à transgresser. Le visuel rend compte aussi de l'organisation par l'appareil psychique des données
perceptives. Il fait la distinction entre image visible et image visuelle. Dans son inadéquation avec le désir de voir, le
visuel de l'image assure la perpétuelle relance de la pulsion voyeuriste, car l'impossibilité de rabattre le visuel sur le
visible prévient l'image de montrer l'objet cru du désir, mais oriente la vue vers une autre image. Ainsi le tableau que le
regard appréhende apaise la voracité de l'œil. Du voyeur par contre, il dit qu'il veut être vu comme voyant, signifiant ainsi
que, par cette perversion du rapport à l'autre, le sujet veut colmater la schize entre l'œil et le regard. Se voir comme
voyant est en effet impossible, comme on peut en faire l'expérience lors de nos stations adolescentes devant le miroir.
Lacan (1966) a analysé le complexe de castration de Freud pour prouver que l'absence possible de l'organe mâle donne
à ce dernier une valeur symbolique, dite phallique, prouvant que l'organe n'est pas le phallus, mais qu'il en représente
la fonction, cela précisément parce qu'il peut manquer à sa place. L'organe ne peut s'identifier au phallus que par
l'entremise du désir d'un ou d'une autre, partenaire à qui est déférée la fonction de déclarer cette identité, par le seul
consentement à sa mise en jeu effective. Or la perversion est un refus des conséquences de la castration, de l'impossible
union avec l'organe, qui impose de s'en remettre à un autre pour faire équivaloir par le consentement, symboliquement
donc, l'organe et le phallus. Ce trait pervers ne constitue pas à lui seul la perversion. Au contraire, il caractérise plutôt la
névrose et il sert d'inducteur sans dispenser le sujet de l'implication, même si elle n'est qu'imaginée dans le fantasme, du
ou de la partenaire. La dimension inconsciente de ce trait déterminant du désir laisse le sujet névrosé dans une véritable
indétermination quant à ses coordonnées et le livre à une certaine contingence de la rencontre. Il sait à quoi il est sensible,
ce qui lui dit quelque chose, mais aucune représentation effective ne peut le satisfaire entièrement dans ce monde virtuel.
Car il souhaiterait moins une représentation réelle qui vaudrait pour lui une mise en scène du phallus. Mais, comme le
phallus ne se restreint pas à l'organe et n'est en fait pas identifiable comme tel, le névrosé ne peut que d'essayer de s'en
avencer, dans une asymptote qui toujours laisse un reste. Il cherche à voir, et pour un peu il aurait vu, mais pour un peu
toujours, car il a manqué à voir ce qu'il cherchait. Il se distingue là du pervers qui s'arrête au trait qui lui fait de l'effet, et qui
pour lui est tout sauf inconscient. Plus que le névrosé, le pervers sait les coordonnées de sa satisfaction et ce n'est pas lui
qui erre d'une image à l'autre, dans une quête qui ignore son objet véritable. Ainsi le voyeur fait l'économie de la fonction
d'assentiment de l'autre, et s'il lui laisse une place, c'est celle du spectateur du côté duquel est rejetée l'angoisse. À l'autre
d'être médusé devant la monstration de son savoir faire avec la jouissance. Internet, au-delà de son usage pragmatique
pour la constitution aisée et discrète de réseaux, s'adresse aussi bien aux névrosés. Ses sites lui offrent une solution facile
pour relancer la quête de la "juste scène", pour chercher à voir "quand même." Le phallus, objet véritable de la quête, s'il
est sollicité dans une de ces scènes, est toujours manqué dans sa représentation. Il faut donc passer à l'image suivante,
identique, mais pas vue encore. L'image qui compte, que ce soit sur Internet ou dans les revues dites spécialisées, est
toujours l'image à venir, la suivante, celle qui s'annonce, mais n'a pas encore été vue, tel le "surf" sur un site web classé X.
Cette quête ne fait que répéter virtuellement celle qui a preservé la rencontre, brutale et ignorée, mais consubstantielle
à toute l'économie du désir. Tout ce qui est indexé d'interdit et de réprobation, tout ce qui doit être caché et le rester peut
faire fonction d'image à débusquer non sans y vérifier à chaque fois que cette image n'était pas la bonne. L'Internet aurait-il
pris, avec la massication et l'anonymat qui caractérisent notre époque, le relais de l'antique cérémonie du dévoilement des
mystères sacrés ? Ainsi passent les nuits, pour des sujets qui, faute d'une épaule nue pour interpréter leur désir, s'essaient
indéfiniment à saisir la dimension symbolique du phallus dans les représentations imaginaires qu'offre le monde moderne.
Bibliographie et références:
- S. Chaumier, "L’amour virtuel"
- P. Flichy, "Le corps dans l’espace numérique"
- Tom Standage, "The Victorian Internet"
- Paul E. Ceruzzi, "A history of modern computing"
- Janet Abbate, "Inventing the Internet"
- Robert M., Metcalfe, “How Ethernet was invented"
- Peter Salus, "Casting the Net"
- Al Gore, "“Infrastructure for the Global Village"
- Milton L. Mueller, "Ruling the Root"
- Tim Berners-Lee, "Weaving the Web"
- S. Freud, "Pour introduire le narcissisme"
- B. Péquignot, "La relation virtuelle"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Deux ambiances intenses pour plonger dans ma nouvelle. J'ai écrit dessus.. donc.. bonne découverte en musique :
- The Wolf - FEVER RAY
- If I had a heart - FEVER RAY ( pour les amateurs de viking.. vous reconnaitrez tout de suite )
==================================================
Effrayée je sentie une cagoule se mettre sur ma tête. J’étais dans mon lit. Je devinais qu’il était rentré. Que me préparait il?
Je me débattais..
- Arrête.. non.. je.
Il mit sa main sur ma bouche. J’entendis le son de sa voix à mon oreille.
- J’aime attrapée ma louve. Reste sage, compris
Je gémissais doucement pour ne pas le laisser trop faire. Je sentis son poids sur ma taille. Il me retourna sur le ventre avec une telle dextérité. J’étais à sa merci !
Il me griffait le dos avec douceur. Je sentais ses baisers s’enivrer de ma peau. Il me respirait.
- Hum ton odeur… me dit il.. elle me rend fou.
Je sentais son nez me respirer comme un chien respirerait sa chienne. Je sentais ses crocs se planter dans mon cou, sa main saisir ma gorge. Doucement je lâchais la pression. Son être faisait que je me soumettais naturellement. Son intégrité, ses valeurs, il savait me faire sentir femme, un être considéré pour sa personnalité, mes valeurs, mon indépendance. Il était entier autant que je pouvais être entière. On s’était choisi.
C’était si naturel qu’aucune question venait mettre un grain de sable dans notre relation. Aucun non dit, aucun mensonge. Une évidence.
Jamais je n’avais rencontré un homme qui me faisait vibrer ainsi à me rendre si femme. Il me possédait autant que je le possédais. Parfois nous aimons garder notre indépendance ne pas nous voir. Mais quand on se retrouvait ensemble, le temps se suspendait.
Il saisit mes mains pour les maintenir dans mon dos. Je sentais son sexe qui grossissait au niveau de mes fesses. Tout en me tenant les poignets il avait introduit son pouce dans mon cul..
- Ahhhhhh… humm
- Oui je sais c’est bon ma louve…
Il m’attacha les avant bras de manière parallèle dans mon dos.
- Je veux que tu te laisses faire. Je ne veux rien entendre… dit il en m’embrassant à travers la cagoule.
Des sons métalliques se firent entendre. Il s’empara d’une de mes chevilles. Je sentis le fer… Il m’enchainait. Je sentis le fer autours de ma cheville, qu’il referma fermement . Le cadenas se refermait. Puis l'autre..
- Je n’aime pas voir une proie sauvage m’échapper.
Intérieurement je souriais. J’aimais ce côté animal qu’il avait. Mon alpha. Mon loup Je me retrouvais ainsi enchaînée avec des fers à sa merci.
Sans prendre de gant, il m’enfonça dans mon petit trou un plug.. Je sentis qu’il était différent de ce que je connaissais. La douceur d’une fourrure me fit tressailir au niveau de mes cuisses.
- Ma louve… à part entière.
J’allais être son animal sauvage qu’il allait vouloir dresser, jouer, caresser, câliner, punir, prendre…
Il me releva. J’avais la tête qui tournait un peu. Il mit autours de mon cou un collier qu’il serra fermement pour me faire comprendre que j’étais captive, sans échappatoire.
Que je ne devais opposer aucune résistance sinon la sanction se ferait sentir.
Il me dit descendre les escaliers. Je marchais avec nonchalance. Où m’emmenait-il?
Je marchais avec prudence. Au bout de quelques minutes, il me jeta sur une sorte de lit pleine de couverture. Une tanière. Je sentais la chaleur d'un feu de cheminée. J'étais nue. Mon corps tremblait.
Je sentis qu’il accrocha mes chevilles à un crochet et de même pour mon cou. Je me retrouvais ainsi immobilisée. A ne pas savoir ce qui m’attendais.
Je sentis alors sa main saisir ma queue pour bien la replacer.
Elle parcourait ensuite mon corps pour saisir mes seins et les tenir fermement.
- Tout doux… tout doux dit il en me caressant avec tant de douceur. Maintenant je vais te laisser te calmer…
Il mit quelques couvertures sur moi. il prenait soin de mon confort, de moi tout simplement.
J’entendais le bruit de ses pas partir.
Je gémissais.. Je m’amusais à tirer sur mes chaînes pour essayer naïvement de me défaire. Je sentais sa présence. Je savais qu’il m’observait.
- Ca ne sert à rien.
- Je…
- Je ne veux pas t’entendre, une louve ne parle pas.. elle hurle, elle gémit, elle couine, elle mord, elle se fait prendre.. Voilà ce que tu es autorisée à faire ce soir. Compris ?
Je hochais la tête. Il détacha mes poignets.
Il me redressa et me fit comprendre que je devais me mettre sur mes quatre pattes.
- Tends moi ce sublime fessier…
Je sentis alors qu’il me dirigeait avec la cravache.
- Tu sais ce que je tiens en main.. A toi d’être obéissante ou non .
Je sentais la chaine me contraindre. Elle était courte.
Il ôta alors la cagoule. J’étais éblouie. Je découvrais qu'il avait transformer cette pièce en antre, un éclairage avec de grosses bougies.
Il était face à moi, agenouillé ,avec ses chaussures parfaitement ciré. Il portait une chemise blanche où il avait retroussé les manches, laissant deviner la force de ses bras.
Il plaça la cravache sous mon menton pour me redresser la tête et me regarder.
Nous étions alors face à face, gueule contre gueule.
Il caressait ensuite mon visage avec… on ne se quittait pas du regard.
Avec rapidité, je la saisis par les dents. Je ne voulais pas lui céder.
Je résistais.
- Lâche… m’ordonna t il.
Je refusais de céder. J’aimais ce jeu, celui de ne pas lui céder, de lui résister.
- Lâche, c’est la dernière fois que je te préviens.
Je ne cédais toujours pas. Je grognais telle une louve ne voulant pas se laisser faire.
Il se déplaça et me fessa si fortement que j’ouvris ma gueule, couinant de douleur. Il m'avait remise à ma place
- Voilà !
- Tends ces fesses…
Je ne voulais toujours pas céder.
Il commença alors me cravacher… A plusieurs reprises il se lâcha au même endroit de ma fesse droite. Je pliais.
- Accepte ta condition. Je veux que tu plies par choix et pas parce que je te punis. Est-ce clair ?
Je baissais la tête en signe de soumission. Je tentais alors d’aller vers lui. Il tendit alors sa main vers moi. Naturellement je lui léchais pour lui faire comprendre mon allégeance.
Il caressa alors mes cheveux.
- Embrasse maintenant la cravache.
J’obéissais. Il releva ma queue et commença à tapoter ma chatte. Je me redressais pour me retourner et me soustraire
Sans crier gare, il était dans mon dos, plaçant son avant bras sur ma gorge.
- Tu es ma louve, tu le sais… Il me mordit dans le cou puis passa sa langue sur ma jugulaire.
Il me renifla encore et encore. Je me sentais possédée.. Une de ses mains s’aventura alors sur mon entrejambe. Une tension si érotique
- Ton sexe m’appartient.
Il pinça alors mon sexe pour le prendre en pleine main.
- Ta bouche, tes seins, tes fesses, ta chatte, ton cul, tout m'appartient dit il dans un murmure sensuel qui me fit fondre.
Je gémissais de plus belle..
- Hummmmmm.. humm..
- Hum tu couines ma belle… tu aimes, n’est ce pas.? . sentir des doigts caressant ton petit clitoris, ta peau, remonter le long de ta colonne vertébrale, s'aventurer sur tes seins ou te prendre la gorge...
- C’est ça couine , gémit....
- hummmm.. hummmmmm
Il engouffra son pouce dans ma bouche. Instinctivement je le léchais
Il plaça ensuite ses mains vers mes seins.
- Déjà dressées ces petites mamelles dit il en les empoignant d'une main de fer.
- Ohhhhhh.. hummmmm
J’émettais des petits sons plaisirs. il me rendait folle. J'aimais lui offrir ma soumission. Seulement à lui.. Il me comprenait, savait qui j'étais.
- Ces mamelles que j’adore punir… comme ça..
Soudain il les gifla fortement.
- Ahhhh… oohhhh… gémissais-je
- Et ces tétons… je vois à quel point je peux les tirer… ça me donne des idées…
Sans ménagement il jeta ma tête au sol.
- Maintenant, sache que je vais te doigter à te faire gicler..
Il commença par quelques bonnes fessées. Je gémissais surprise de sentir à quel point mes fesses allaient rougir. Le feu s’empara de moi.
Il tenait alors la queue de fourrure remontée?
Violemment il pénétra ma chatte de ses doigts.
J’étais déjà trempé. Sa main était perpendiculaire à ma chatte. Je devinais quatre doigt à l'exception du pouce. Il prenait malin plaisir à bien la tenir droite pour m’élargir le mieux qu’il pouvait.
- Ohhh…. Oohhhhh… hummmm.. hummm..
Je couinais comme une petite chienne reconnaissante.
Il se montrait de plus en plus sauvage.
- Tiens ma belle.. tiens…
Je sentais sa main pousser encore et encore, de plus en plus profondement.. Des vas des viens frénétiques. Je sentais que mon corps bougeait vers l’avant tellement il me pénétra bien au fond.
- Ahhhhh… ahhhhhhhhhh… ahhhh..
Je haletais de plaisir.. encore et encore.
Il aimait me faire couiner à me faire perdre la tête, le contrôle.
- Ajhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Il claquait mes fesses fermement pour les tenir sous le chaud.
- Maintenant je pense qu’avec l’entrainement que tu as eu… je vais pouvoir mieux t’élargir ta chatte.. quoi que ce plug dans ton fion va peut être m’en empêcher… Seléna à la main pour te fister…
Il força alors le passage avec son pouce.
- Caresse toi ma belle.
- C’est ça.. regarde comme tu t'ouvres... Cambre toi..
Il appuya sa main sur mes lombaires pour me cambrer davantage.
- Si grande ouverte, je me demande ce qu’on peut y fourrer….
Il m’excitait. Il aimait me faire fontaine.
- C’est ça marque ton territoire de chienne… C’est ça …
- Oh mais regardez moi ça.. tu en mets partout.
Il me redressa et me força à regarder tout ce que j’avais mouillé.
Puis il me rejeta sur le dos sur cette place de fortune, notre lit.
Il se colla contre moi pour m’embrasser sauvagement, prendre l’assaut de mes lèvres, mordre ma lèvre inférieure. Il me humait.
- Ton parfum me rend fou
Quand il plaçait son main autours de mon cou, je ne m’appartenais plus. Je me lovais naturellement contre lui.
Son autre main sur mon clitoris, je me déhanchais pour me masturber sur sa main.
- HUmmmmm… hummmm…….Ohhhhhh gémissais je
Mes yeux se révulsaient de plaisir. Il me regardait. Il était attentif à tout ce que je pouvais renvoyer.
Puis il reprit l’assaut de ma chatte pour me doigter encore et encore tout en étant plaqué contre lui. Je sentais sa force dans ses bras, la chaleur de son torse si réconfortante.
Nous étions entier mais ne faisons qu'un.
Je soupirais au creux de son cou de ces plaisirs qu’il m’offrait.
Je sentais la jouissance arriver. Mon dansions sexuellement l'un contre l'autre. Nous appartenant.
Ma tête partait en arrière.
- Ahhhhhhhhh, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, ahhhhhhhhh
Je bougeais dans tous les sens quand il se stoppa brutalement juste avant que je jouisse.
Il se leva et m’abandonna à mon triste sort.
Ma main s’aventura alors sur ma chatte, en manque de sa jouissance. Il savait faire monter le désir.
- Je t’interdis de te faire jouir, tu as compris ?
Je grognais pour lui montrer ma dévotion. Malgré mon indépendance, mon caractère, j’étais sous son contrôle incapable de résister au bonheur qu’il me donnait.
Il me bâillonna et remit alors la cagoule sur ma tête et m’attacha à nouveau les mains dans le dos.
- Ma louve… calme toi, dit-elle en me caressant. Je sens ta fougue. Ton envie, ton désir. Tu ne mérites pas encore que ta saillie.
Puis il m’enchaina très court au niveau de l’anneau fixé au mur m’obligeant à rester allonger
Je tremblais de désir, fatiguée, pleine de désir, tentée, triste . Je passais par tant d'émotion. La privation était terrible. L'attente était longue, il jouait avec mes nerfs.
Quand il revint dans la pièce, Il détacha mes chaines. Voilà ce qu'il faut pour retenir une louve si puissante.
Il enleva alors la cagoule. Son regard plongeant dans le mien. Il me montra comment il tenait la laisse de sa louve en main.
- Viens, suis moi. Maintenant que tu es apprivoisée
Il me fit avancer ainsi, haut et court provoquant un certain inconfort. Il me plaça au niveau de la pièce et alla s’asseoir sur le canapé.
Assise sur mes genoux, je relevais la tête fièrement. Je ne le quittais pas du regard, lui non plu. Nous nous dévorions.
Il claqua des doigts et m’indiqua ses chaussures. Il avait mis entre ses jambes une gamelle.
Je compris alors que je devais venir vers lui pour ensuite laper dans la gamelle.
Tout en le regardant avec effronterie, je m’avançais à lui. Je sentais le poids de la chaine. Le bruit métallique quand j'avançais vers lui.
Arrivée à sa hauteur, je lui lançais mon regard de défiance. Il claqua à nouveau des doigts.
- Lape.
Je ne voulais pas céder. Je le regardais, je lui souriais.
Il s’avança alors vers moi pour m’embrasser sauvagement pour mieux me rejeter au sol.
- Lape…
Je plaçais alors mes mains autours de la gamelle; Tout doucement pour faire durer le plaisir, lui résister pour mieux lui céder. Lâcher prise.
Je lapais me prenant au jeu.
Il avait eu l’audace de mettre du champagne. J’aimais cette délicate attention. Je m’amusais alors à prendre une posture des plus provocantes à bien me cambrer et tendre mes fesses. A être sa louve.
Il se posa contre le dos du canapé.
- Occupe toi de ton loup maintenant.
Avec délectation, comme une louve en chasse je m'approchais de lui comme pour marquer mon territoire. Je me frottais contre lui. Ma tête sur sa cuisse cherchant son attention. Avec délicatesse, je sortis sa queue. J’allais la savourer.
- Tout doux, renifle la ma douce.
Il tenait alors ma tête contre sa queue pour me forcer à rester ainsi. Il m’observait quémander ce que j’aimais avoir en bouche. J’adorais le sucer, l’honorer de ma bouche, lui rendre le plaisir qu’il me donnait.
Il saisit le collier avec la chaine . Son autre main sur ma tête Il me força la tête pour me donner la cadence. C'était doux, calme, sensuel.
. Tout doucement il me laissait prendre l'assaut, la cadence.
.
- Ohhhh… ohhh.. cette bouche… continue… léche….ohhhh ouiiii..
Je sentais sa force me maintenir.
- Ohhhhh… . ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii continue.. continue…
- Ohhhh ouiiii…
IL prit alors ma tête sauvagement, la main sur ma gorge et me baisa. Il engouffra si profondément sa queue que j’eusse envie de vomir.
- Garde…. Garde…. Voilà….
- Regarde moi …
Je levais les yeux..
- Hum j’adore t’étouffer avec ma queue. Tu es si belle ainsi.
Il releva alors ses jambes.
- Lèche moi de partout maintenant. Sors ta petite langue ma louve.
Il maintenait encore sa main pour que je plonge ma langue sur son anus et sur cette partie sensible qui le rendait fou entre ses couilles,.
Il adorait que je les lèche les aspire. Que je m’enivre de lui.
- Quelle suceuse tu es !!
- Ohhhhhh.. ohhhhh c’est ça.. sors bien ta langue, nettoie moi bien… voilà..
J’en profitais alors pour le lécher de partout. J’avais envie de tout son corps…
- Doucement … Branle moi … pendant que tu lèches.
J’aimais saisir sa queue dans ma main de faire des va et vient savant, de mouiller ma main avec ma langue, pour l’humidier, lui faire ressentir que mes mains pouvaient être aussi glissante et chaude que ma chatte ou non cul. J'aimais le regarder perdre pied.
- Ohhhhhhh ouiiiiiii…
- Il ne m’en.. a pas.. ouiiiiii…. Fallu longtemps pour que tu te soumettes
- Suffit maintenant.. au pied..
Il m’attacha mains dans le dos. Avec son regard froid, il bonda mes seins pour les faire ressortir.
Il les admira et les prit en main.A nouveau il les titilla.
Il m’avait laissé au sol, assise sur mes genoux, attachée, offerte, jambes écartées.
Il se ltournait autours de moi, mes sens en éveil
- Pas bouger
Il saisit un grand martinet avec des lanières longues. Il le plaça à ma vue. Il me caressa avec. Le dos, les seins, la gorge, le visage, l'entre cuisse.
Il me donna un premier coup sur les seins. Puis un second et puis d’autres. Je sentais le vent des lanières. Je restais fière. Je me tenais bien droite ne voulant pas lui donner le plaisir de céder.
- Hum magnifique. Tu es magnifique quand tu es punie. Avec ton regard si insolent.
Je grognais de défiance encore et encore.
Plus je grognais plus il me fouettais. Parfois, il se stoppait pour mbrasser fougueusement et passionnément tout en serrant ma bouche dans sa main. Je lui appartenais, la chaleur de son empreinte sur ma bouche, la fougue de ses baisers me faisait oublier les coups du fouet.
Puis il recommença à me fouetter, me cajoler et pour finir à me faire baisser la tête en appuyant sur ma nuque.
Il tournoyait autours de moi. Il passa alors le manche du martinet au niveau de mon cou, puis enroula les lanières autours de mon cou. Il m'étranglait aussi. il s'assurait de faire ce qu'il voulait de moi.
Il me fît avancer vers lui en tirant sur le fouet.
- Ouvre ta bouche ma louve.
il replongea sa queue dans ma bouche.
- C’est ça… prends la bien.
Je sentais de la bave s’échapper de ma bouche. Il ne me laissait aucun répit..
- Humm c’est bon.. ohhhhhhh.. rohhhhhhhhh
Il me baisa la bouche encore et encore. Il m’empoigna les cheveux pour me forcer à rester sexe en bouche tout en gardant la tension sur mon cou.
Il aimait me voir me trémousser, à tenter de me défiler de cette emprise
- Arhhhhgggggggggggg… hummm.. je faisais des bruits d’une louve se faisant prendre bien sauvagement par son alpha.
La bave coulait de part et d’autres de ma bouche.
Il se plaça au dessus de moi, forçant ma bouche à aller sur son anus..
- Humm je ne me lasserai jamais de cette langue oooohhhhhhhhh
- C’est ça continue,. ouiiiiiiii
Il plaqua ma bouche encore plus fortement en tirant vers le haut le fouet pour que ma langue le pénètre.
- Bonne salope…
Il avait pris sa queue et se caressait.
- Tu me donnes envie de gicler dans ta bouche si accueillante.
Il savait que cela me ferait fuir. Il était sur le fil…
- Ouvre ta gueule.
Il continuait à se caresser à mettre son gland au bord de ma bouche.
J'avais confiance, il ne dépasserait jamais ma limite.
- j'ouvrais ma bouche, je sortais ma langue
- Ohhhh… oohhhhh
Il plaçait son gland à l'orée de ma gueule.
Il se retient et me rejeta sauvagement. Je sentais qu'il avait du mal à se contenir mais il se contrôlait. Je trouvais sa force admirable.
- Assieds toi sur ma queue.
Je me levais, je me mis à califourchon sur lui. Toujours attachée mains dans le dos, il m'aida à m'empaler sur son sexe si dur et dressé.
Il saisissait mes seins avec tellement de force. Je sentais sa queue frénétique dans ma chatte.
- C’est ça dandine toi bien, cherche la, mets la bien profondément.
Il tira sur ma chaine pour me plaquer contre lui. Je sentais sa peau transpirante. Ses crocs se planter dans mon cou.
- Humm ma louve… tu me rends fou…Il me léchait la bouche encore et encore. Ses baisers si passionnés.
Sa frénésie n’avait aucune limite. Sa queue si forte et puissante me transperçait. Il tenait la queue de mon plug dans la main et la remonter pour jouer avec le plug…
- Mets toi au sol, cul tendu vers moi comme une bonne petite louve que je vais saillir à nouveau.
- Humm tu es si belle ainsi.
Il était toujours assis au bord du canapé. Il saisit alors la queue de mon plug pour la remonter. IL caressait ma croupe et me pénétra à nouveau.
- Allez cherche mon sexe , branle moi avec ta chatte.
Il me laissait mener la cadence.
- Hum j’aime voir les aller et venues de ce petit cul pour voir ma queue prendre ta chatte de salope..
Il caressait mes reins. Puis dans un mouvement frénétique, Il me prit par la taille . Nous fusionnons. Je laissons ma tête aller au sol, naturellement. Comme l'étais ma dévotion à son égard.
- Ahhhhhh… ahhhh… ahhhhh.. gémissions nous ensemble.
Je ne tenais plus. Il était si fort si vaillant.
J’aimais être sa louve, comme il était mon loup. Nous nous étions choisi.
- Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh… rahhhhhhh gémit il
Ses assauts avant sa jouissance étaient toujours si fort. Je sentais mon sexe gorger par le désir .
Il sortit de ma chatte pour répandre sa semence sur ma croupe.
Il s’écroula, épuisé, par l’intensité de sa jouissance. Il était si beau.
A la fois fort et sans défense. Mis à nu.
Il m’aida à me relever, il me prit dans ses bras, il détacha mes poignets. il me prit avec douceur pour qu'on s'allonge l'un contre l'autre sur ce lit. Il me couvrait de couvertures.
. Je sentais sa force réconfortante. Je m’endormais ainsi contre lui.. et lui contre moi.
Le silence planait. Je sentais sa respiration ralentir. J'étais blottis dans le creux de son cou. Je l'embrassais tendrement. Je me lovais.
Sa main avait saisi mon sein, il jouait avec un de mes tétons. Puis doucement je la sente s’immobiliser.
- Je t’aime mon loup lui murmurai je.
- Ma louve…. Dit il en me calinant…
-
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Tout a commencé par une après midi comme tant d'autres, si ce n'est qu'elle était plus calme. Mes clients avaient dû se donner le mot....
J'avais un grand trou entre deux rendez vous et décidais de tromper mon attente en surfant sur mon site préféré. Mon regard fut attiré par un pseudo énigmatique, c'était une Femme de ma région, Dominatrice et son annonce à la fois pleine de charme et d'humour laissait planer un doux et enivrant parfum de mystère. Il eu fallu être aveugle et manchot pour ne pas y répondre.... Un petit mot pour dire combien je trouvais son annonce envoûtante, je reçus un gentil merci en retour....
Puis d'autres messages et le dialogue commença. Nous avons rapidement échangé nos mails et donc quelques photos (elle était toute en formes ce que j'adore...) puis conversé sur msn, nous nous sommes découvert non seulement des envies communes mais aussi de nombreux goûts communs et pas seulement ceux liés aux jeux sm. Puis ce fut au tour de nos numéros de téléphone... Mettre enfin une voix sur des mots et un visage, mais aussi sur des maux à venir sans doute.
Nous avons rapidement décidé de nous retrouver autour d'un verre pour faire plus ample connaissance. C'était facile, seules 20 mn de voiture nous séparaient. Rendez vous fut pris pour le lendemain 14h.
- Juste une chose, me dit elle, ça me ferait plaisir de vous savoir nu sous votre pantalon, même si c'est juste pour boire un verre.
- Bien Madame, si vous le souhaitez.
- J'aimerai oui !
- Considérez donc que c'est fait.
Le lendemain, je sautais dans ma voiture à 13h30 pour être sûr de ne pas être en retard (le rendez vous avait été fixé dans un bar près de chez Elle), et bien sûr vêtu comme demandé.
J'étais presque à destination quand je reçus un sms de sa part
- J'ai décidé de vous faire une surprise. Êtes vous partant ? Je compte sur vous pour accepter !
Après une petite hésitation je répondais par un
- Oui Madame, bien volontiers.
- Vous avez votre GPS ?
- Oui madame.
Je reçus alors les coordonnées GPS de ma destination sans plus de renseignement si ce n'est la consigne de l'appeler une fois arrivé.
Je rentrais donc les coordonnées et me mis à suivre les indications sans savoir où j'allais. Je finis par arriver dans un petit chemin de terre, coupais le moteur puis je l'appelais.
- Madame ça y est je suis arrivé.
- Alors si vous le voulez le jeu va commencer. Regardez autour de vous vous devriez trouver un foulard accroché dans un arbre. Prenez le, revenez vous assoir dans votre voiture. Bandez vous les yeux et dites moi quand c'est fait.
Je repérais assez rapidement le foulard en question, suivis les instructions et revins m'assoir dans la voiture côté passager.
Je me sentais un peu ridicule ainsi... Et si un promeneur passait et me voyait ainsi ? Que penserait il ?
Le temps me semblait long, plus long sûrement que la réalité. J'avais les oreilles aux aguets, scrutant le moindre bruit, plein d'un mélange d'appréhension et d'excitation, mais aussi rassuré d'être dans le "cocon" de ma voiture. Je sus plus tard qu'en fait mon attente fut courte.
J'entendis un bruissement de pas venir dans ma direction et sentis quelqu'un s'approcher de ma fenêtre ouverte, et se pencher à mon oreille
- Bonjour.... Voilà qui est bien et sage....
- Madame ? (je n'avais entendu sa voix que par le biais du téléphone...)
- Oui c'est moi, rassures toi.... Es tu prêt à continuer ?
- Oui Madame
- Bien... Car à vrai dire, je n'avais pas envie que d'un verre... J'avais envie de toi... Que tu sois à moi !
Sa voix était toute à la fois douce et ferme, son ton et ses mots invitaient à l'abandon...
Elle ouvrit la portière, prit mon poignet.
- Viens...
Je n'avais plus qu'à obéir...
- Mains dans le dos !
Je sentis une cordelette lier fermement mes poignets l'un a l'autre...
- Voilà qui est mieux.... Une dernière petite vérification et nous pourrons y aller.
Elle défit le bouton de mon pantalon et y glissa sa main.
- Tu as fais ce que je t'avais demandé, c'est bien, me dit elle une main sur mon entrejambe et l'autre caressant ma joue. Et en plus tout lisse comme j'aime....
- Et en plus il bande le petit cochon ! ajouta t elle en me pinçant assez fortement les tétons à travers le tissu de ma chemise.
- Tes clefs sont sur le contact ?
- Non Madame, elles sont dans ma poche.
Elle glissa une main dans chacune de mes poches à leur recherche tout en jouant un peu avec ma queue comme si de rien n'était et s'en saisit.
- Alors on va le boire ce verre ? Me lança t elle d'un ton rieur et plein de malice qui en disait long sur ses intentions. Et me laissait présager qu'à ses doux mots se substitueraient bientôt d'autres maux "doux"...
Elle me fit installer allongé sur la banquette arrière.
- Voilà la place qui te convient !
Elle grimpa dans la voiture, mit le contact et bientôt démarra. Nous ne roulâmes pas longtemps 2, 3 minutes tout au plus. Un arrêt, un portail qui s'ouvre, le bruit des pneus sur les graviers, et le moteur coupé. Elle sort de la voiture, ses pas crissent sur les graviers. Elle ouvre ma portière et me prend par le bras pour m'aider à sortir... Quelques pas sur le gravier, une clef que l'on tourne dans une serrure, une porte qui s'ouvre...
- Entre !
Deux pas dans une entrée où flotte un doux parfum d'encens... Une porte qui se ferme...
- Nous y voilà ! Te voilà à ma merci ! Je sens que je vais bien en profiter !
Elle me prit par la main pour m'amener à l'endroit voulu.
- Là ! C'est parfait ! me dit elle en me lâchant au milieu d'une pièce que je soupçonnais être le séjour.
Elle se plaça derrière moi me détacha les poignets. Je la sentis se reculer et sans doute s'assoir sur un canapé face à moi debout au milieu de la pièce.
- Déshabilles toi que je vous ce qui se cache sous ces vêtements.
Je commençais alors à déboutonner ma chemise pour l'enlever, m'accroupir maladroitement pour délacer mes chaussures, les retirer ainsi que mes chaussettes. Je sentis alors sous mes pieds la fraîcheur d'un carrelage.
Après m'être relevé et une courte hésitation, dégrafais un à un les bouton de mon pantalon pour me retrouver entièrement nu devant Elle.
- Voilà qui est parfait ! C'est comme ça que je te veux !
J'entendis le bruit de ses pas se rapprocher de moi.
J'étais là debout devant Elle, nu, yeux bandés, tête baissée, honteux...
Un frisson me parcourut lorsque je sentis sa main se poser sur mon dos et descendre sur mes fesses pour les caresser....
Elle se mît à tourner autour de moi, laissant sa main nonchalamment glisser sur mon corps alternant plat de la main et bout des ongles. Dos, ventre, visage, cou, poitrine, fesses, pubis... Tout y passa...
- Très réceptif et très sensible à ce que je vois.... Mmmmmm j'aime beaucoup....
- Ne bouges pas je reviens....
J'entendis ses pas s'éloigner et quitter la pièce pendant que je restais là immobile, debout, silencieux, à me demander ce que je faisais là, partagé entre l'envie de disparaitre et l'excitation de cette situation incongrue et humiliante.
L'attente ne fut pas bien longue. Je l'entendis bientôt revenir. Le bruit de ses pas n'avait pas la même sonorité. Était ce toujours Elle ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête.
- Ça va ? Je n'ai pas été trop longue ?
(Ouf c'était bien Elle...). Je me sentais rassuré.
- Non Madame, ça va merci...
J'aimais sa prévenance, mais allait elle durer ?
-Bien. J'en suis ravie. Regrettes tu cette surprise ?
- Non Madame. Ou du moins pas encore, rajoutai-je avec un petit sourire.
- Tu le verras bientôt... Mais te connaissant, je ne pense pas... Tu vas déjà pouvoir retirer ton bandeau.
Je découvrais alors la pièce dans laquelle je me trouvais. Je ne m'étais pas trompé c'était bien le séjour, nimbé dans une douce pénombre, les rideaux ayant été tirés, la pièce était rehaussée d'une douce lumière tamisée. Je me rendais compte que tout avait été soigneusement préparé. Elle devait avoir déjà pensé à sa surprise bien avant l'idée de ce rendez vous....
Et son "piège" avait été bien ficelé...
Comme je l'avais imaginé j'étais bien devant un canapé où elle trônait, simplement vêtue d'une robe noire assez longue mais fendue sur les côtés, simplement boutonnée sur le devant, le dernier bouton placé un peu haut laissait entrapercevoir le haut de ses cuisses et le boutonnage faisait ressortir sa belle et généreuse poitrine. Pour finir Elle était chaussée d'escarpins noirs à talon ni trop hauts, ni trop fins ni trop gros.... En un mot Elle était belle, à mes yeux... Et impossible qu'Elle n'ai pu le lire dans mes yeux...
- Déçu ?
- Non Madame, pas le moins du monde, bien au contraire.
- Flatteur...
Je baissais la tête.
- Non Madame, simplement sincère.
- Alors tant mieux. Bon alors on le boit ce verre ?
Je n'avais pas remarqué que sur la table trônaient deux verres et une petite bouteille de Gewurtz vendanges tardives (un goût en commun, nous en avions parlé)
- Viens sers nous !
Je me dirigeais en marchant vers la table basse, obligé de me mettre de profil devant Elle pour atteindre et servir les verres.
Alors que je me penchais en avant pour saisir la bouteille, je sentis un coup de cravache me cingler les fesses.
- Non pas comme ça ! À quatre pattes ! Allez recommences !
Le jeu commençait. Et je me rendais compte que tout avait été programmé et pensé de longue date, meme jusqu'à la position d'une bouteille et de deux verres, et que le "piège" s'était refermé sur sa victime consentante... Moi...
Je repris donc ma position initiale, me mis à quatre pattes et me dirigeais à nouveau vers la table basse, servis les deux verres, pendant ce temps je sentais le bout de sa cravache me caresser les fesses en jouant plus intensément sur leur zone de partage sensuellement et gourmandement.
Je me retournais, toujours agenouillé devant Elle, et lui tendis son verre.
- Merci mon jouet... Prends ton verre et viens le boire à mes pieds.
- Merci Madame.
Je m'assis à ses pieds entre le canapé et la table basse. Elle dégustait son verre tout en me caressant la tête de sa main libre.
- Tu m'as l'air bien docile et obéissant. Je sens que tu vas me plaire... Je vais faire de toi le jouet de toutes mes envies. Tu vas satisfaire mon plaisir, mais rassures toi, tu auras aussi le tien, mais seulement quand je te le dirais. Tu es d'accord ?
- Oui Madame, comme il vous plaira.
- Alors c'est parfait. Je sens que nous allons bien nous entendre et surtout bien nous amuser... Enfin surtout moi ajouta t Elle avec un large sourire et un pincement sur mes tétons.
- J'ai fini mon verre, alors toi aussi ! À partir de maintenant, je suis ta Maîtresse, donc dès que j'aurais fini de boire ou de manger, toi aussi tu auras fini. Sois vigilant car si tu outrepasses cette règle j'aurais certainement envie de te punir pour te la rappeler. De même pour toutes tes envies ou besoins tu devras me demander et attendre mon autorisation. Et tu devras aussi toujours satisfaire mes exigences, ne t'inquiètes pas rien d'insurmontable et dans le respect de tes limites actuelles, tout en sachant que je saurai les faire évoluer dans le temps. Tu es toujours d'accord ?
- Oui Madame.
Une nouvelle étape venait d'être franchie et acceptée, comme si un contrat moral et tacite venait d'être signé entre nous...
Je m'en remettais à Elle. Mais on fond de moi je me posais la question de savoir si j'avais bien saisi toute la portée et l'implication de cette acceptation.
- Autre chose encore ! J'attends de ta part non seulement respect, obéissance et dévotion, mais aussi prévenance, attention et petits soins. Je ne veux pas d'une chiffe molle ou d'une larve qui attende les ordres. Je te veux faire preuve d'initiative, savoir anticiper mes envies, mes besoins. Toujours OK ?
- ... Oui Madame...
- Alors scellons ce contrat entre nous en buvant un verre.
Je compris alors que je devais remplir son verre et le lui donner. À peine me retournais-je, tout en restant agenouillé à ses pieds pour attraper son verre, lui présentant ainsi mon dos que je sentis les semelles de ses chaussures se poser sur mes reins et les talons s'enfoncer dans mes fesses et me pomper à la manière d'un chat. C'était tout à la fois troublant et excitant... Et rendait aussi le service de son verre plus difficile. Je réussis toutefois à lui servir son verre sans en renverser une goutte. La pression de ses pieds dans mon dos m'empêchant de me retourner vers Elle, je ne pus que lui tendre le verre en aveugle en espérant ne pas le renverser. Elle saisit le verre d'une main et glissa l'autre dans mes cheveux.
- Merci mon jouet.
Une fois ma main libérée de son verre, je me penchais en avant pour saisir le mien. À peine bougeais je que je sentis son pied gauche quitter mon dos pour venir se glisser entre mes cuisses. Je sentis alors le cuir de son escarpin se plaquer contre mon sexe gonflé d'excitation et l'écraser dans un mouvement de recul de sa jambe.
- Non ! Laisse ton verre !
Tout en parlant elle passa sa jambe droite par dessus mon épaule et plaqua son escarpin contre mon bas ventre. De sa main toujours glissée dans mes cheveux Elle me tira la tête en arrière contre sa cuisse.
- Là comme ça ! Ouvres la bouche !
Ses yeux étaient plongés dans les miens, Elle souriait se délectant par avance de ce qu'Elle allait faire. Elle porta le verre à ses lèvres, en préleva une gorgée et se penchant en avant à m'effleurer les lèvres avec les siennes, laissa couler le nectar alsacien dans ma bouche.
- Bois ! C'est ainsi que je scelle mes contrats mon jouet ! Maintenant tu es à moi seule ! Es tu prêt à me satisfaire ?
- Oui Madame. Tout ce qu'il vous plaira.
- Tout ? En es tu bien sûr ? Tu t'avances peut être un peu précipitamment mon jouet... Mais je verrai bien vite si tu dis vrai. Sinon gare à toi.... Quoiqu'il en soit je saurais non seulement m'en souvenir, mais aussi te le rappeler le moment venu...
- Tu as aimé ta signature de contrat ?
- Oui Madame, beaucoup
- Bien. Ta bouche est maintenant mienne. Maintenant je pourrai y glisser tout ce que j'aurais envie d'y glisser.
Ce "tout" me laissa perplexe...
Elle relâcha l'emprise de sa jambe, relevant son pied droit à hauteur de mes yeux et le faisant danser devant moi. Immense pour m'hypnotiser. Instinctivement mes mains vinrent se poser sur son mollet que je me mis doucement et tendrement à caresser. Sa main continuait à caresser mon cuir chevelu.... Ses doigts s'enfonçaient dans mes cheveux courts
- Mmmmmm tu es doux...
Ma bouche vint rejoindre mes mains, j'aimais la douceur et le contact de sa peau, et je me voulais plus caressant et offert.
Sa main quitta doucement mes cheveux et après un instant je sentis des doigts humides courir le long de ma joue à la recherche de ma bouche. Ils vinrent se poser sur mes lèvres qui s'entrouvrir à leur seul contact, j'avais envie d'eux... Elle glissa ses doigts à travers mes lèvres avec douceur et fermeté, ma langue les reçut avec dévotion et découvrit leur goût : un mélange de douceur et d'arômes "orientaux" dans lequel se mêlait le doux goût d'un autre élixir sans doute plus personnel... J'étais dans un autre univers...
- Tu aimes ?
- Oui Madame.
- Si tu es bien"sage" alors tu pourra goûter... mais pour l'instant regardes moi !
Je me retournais pour lui faire face à genou entre ses jambes.
- Mais tu bandes ! N'as tu pas honte ?
- Non Madame car c'est pour et par vous...
- Bon c'est pas tout ça.... Tu vas t'habiller pour la suite...
Elle se coucha sur le canapé pour aller chercher un petit sac posé à même le sol contre le canapé... Elle se glissa de sorte que sa robe se releva me laissant découvrir le haut de ses cuisses tout en imaginant ce qui se cachait sous sa robe.
Lorsqu'Elle se releva, un petit sac à la main, elle me pinça fortement un des tétons :
- On baisse les yeux ! On ne reluque pas ! Qui t'as donné la permission ?
- Pardon Madame, je ne recommencerai pas
- C'est bon pour cette fois... Maintenant debout que je t'habille !
Elle sortit du sac quatre bracelets à velcro qu'Elle fixa à mes chevilles et poignets. Elle relia mes poignets l'un a l'autre par un mousqueton. Elle glissa ses mains dans le sac pour en ressortir non seulement un collier en cuir muni de plusieurs anneaux qu'Elle serra sur mon cou, mais aussi un autre petit collier qu'Elle referma sur la base de mon sexe tendu.
- Tu es presque présentable.... Juste la dernière touche...
Ses mains replongèrent une fois encore dans le sac pour en ressortir avec deux petites pinces et une cordelette.
Elle posa les pinces l'une après l'autre sur mes tétons. Un frisson d'excitation et de douleur parcourut mon corps à chacun des pincements. Elle passa ensuite la cordelette à travers l'anneau du bracelet qui enserrait mon sexe et la noua, fit de même à chacune des deux pinces pour finir par attacher chacune des extrémités de la cordelette aux anneaux qui pendaient de part et d'autre du collier qui habillait mon cou.
- Te voilà bien paré mon jouet.
Elle pinça la cordelette, comme on pince des cordes de guitare, pour s'assurer de la bonne tension de celle-ci. Je sentais les vibrations parcourir la corde tendue pour venir mourir sur mes tétons pincés dans un mélange de sensations mêlant douleur et plaisir.
Elle retourna s'assoir sur le canapé tout en croisant les jambes ce qui eut pour effet d'attirer mon regard sur ses cuisses dénudées.
- Marche un peu pour voir...
Je me penchais pour me mettre à quatre pattes...
- Non en bipède !
Je commençais à faire un pas, puis un autre.... À chacun de mes mouvements je ressentais des tiraillements sur mes tétons et laissais échapper des petits tics nerveux dont Elle s'amusait du regard. Tandis que de mon côté je recevais un océan de sensations contradictoires avec délectation.
- J'aime savoir qu'ainsi tu sens ma présence et mon emprise en permanence. Et en plus je vois que ça te fais de l'effet et que tu aimes ça !
J'étais à nouveau nu devant Elle, tête baissée, indécent, excité et un peu honteux je dois bien l'avouer.... Et je la sentais se découvrir petit à petit comme pour faire de moi son Tantale... Et je dois dire qu'Elle y réussissait fort bien et me stimulait à me laisser aller et m'abandonner à son jeu pervers.
Elle se leva, s'approcha de moi me caressa tout d'abord la joue du bout de ses doigts et de ses ongles. Puis Elle se planta devant moi et se planta devant moi.
- Regardes moi !
Je levais les yeux et mon regard croisa le sien tout brillant de sensualité, de désir et d'envie. Et je crois bien qu'Elle a pu lire la réciprocité dans le mien.
Elle déboutonna le haut de sa robe pour me laisser découvrir la naissance de ses seins, me laissant simplement imaginer ce qu'Elle me cachait et stimulant mon excitation.
- Je sais que tu aimerais en voir plus, et même toucher...
- Oui Madame
- Pas encore, mon jouet. Je n'en n'ai pas fini avec toi. J'ai encore envie de me jouer de toi. Et si tu es bien "sage" alors peut-être te laisserais je goûter ton plaisir. Mais pour le moment c'est du mien dont il s'agit.
Elle se recula et se retourna pour replonger ses mains dans son sac à "malices" et en ressortir un martinet à la main.
Elle commença à en laisser courir les lanières sur mon corps, déclenchant des vagues de frissons. Les lanières glissaient sur mes épaules, mon dos, mon torse, ma croupe, mon pubis et mon sexe. Elle se plaça derrière moi et je sentis la caresse de l'instrument se changer en coups doux au départ puis de plus en plus forts, qui couvraient entièrement mes fesses. De temps en temps Elle s'arrêtait pour reprendre ses caresses avant de repartir de plus belle. Prenant le temps de pauser pour me caresser les joues et flatter mon entrejambe, humide de l'excitation provoquée et me laissant voir dans ses yeux toute l'excitation et le plaisir qu'Elle prenait à jouer à ce mon corps.
Elle passa derrière moi et me détacha les poignets
- À quatre pattes, maintenant !
J'obtempérai...
Elle passa une de ses jambes par dessus ma tête pour me chevaucher à l'envers et s'assit juste derrière mes bras. Je sentais ses cuisses nues contre mes flancs, la douceur de sa peau m'excitait. Elle saisit mes globes à pleines mains et se poussa vers eux. Je sentis alors l'humidité de son entrejambe sur mon dos. Je comprenais alors le plaisir qu'elle avait pris à jouer de son martinet...
Bien calée sur le bas de mon dos, elle caressait mes fesses endolories glissant ses doigts le long de ma raie et s'insinuant vers mon petit trou et prolongeant sa manipulation sur ma queue et mes bourses qu'Elle prenait un malin plaisir à triturer et malaxer fermement me faisant me cambrer à chacune de ses pressions dans un mélange confus de douleur et de plaisir.
- Doux, sensible et bien tendu mon cochon ! Il faudra quand même qu'un jour je m'occupe de tes poils disgracieux sur ton cul ! Qu'en dis tu ?
- Oui Madame avec plaisir.
J'imaginais déjà, avec délice, ma raie blanchie par ses soins à la mousse à raser et le glissement du rasoir manié avec dextérité sur ma peau.
Je la sentis soudain se pencher ver le canapé pour saisir son petit sac qu'Elle posa devant Elle sur mes fesses. Je la sentais fouiller dedans avant de le reposer à sa place après en avoir extrait ce qu'Elle cherchait.
- Bien ! Ecartes les jambes !
Une fois de plus j'obéissais. Je sentis soudain la douce froideur du gel couler dans ma raie et ses doigts la rejoindre pour venir se glisser sur mon petit trou, la caresser doucement avant qu'un de ses doigts s'y immisce, suivi par un deuxième.
- Tu es étroit, mon jouet... Il va aussi falloir remédier à ça !
Bientôt je sentis le bout d'un plug venir prendre la place de ses doigts sur mon anus et commencer à me pénétrer lentement et fermement. Elle jouait avec en en gardant la garde et le faisant aller et venir dans mon fondement. Je sentais mon dos s'humidifier au rythme de ses va et vient. Je me cambrais de plaisir.
- Tu aimes ça ! Un vrai cochon vicieux !
- Oui Madame tout comme vous me semble t il...
Une claque s'abattit sur mes fesses.
- Je ne te parle pas de moi ! Ce trou là aussi est à moi maintenant tout comme ta bouche ! Tu saisis ce que ça veut dire ?
- Oui Madame je pense...
- Alors qu'as tu saisi ?
- Que vous pourrez y glisser tout ce que vous aurez envie d'y glisser ?
Je sentais de l'appréhension dans ma voix en disant ces mots.
- Tu comprends vite dis moi... C'est bien ce à quoi je pensais, en effet !
Mon angoisse monta d'un cran....
- Une minute !
Elle se leva soudain et se plaça derrière moi. J'entendis les bruissements de sa robe. J'attendais avec appréhension, quand je la sentis me chevaucher à nouveau et se remettre à jouer avec le plug. La sensation de son entrejambe sur mon dos avait changé, je sentais maintenant davantage son humidité.
- Tu préfères ?
- Oui Madame, je sens mieux votre plaisir maintenant.
- Tu vas être imprégné de mon odeur... Et que ressens tu à me faire mouiller ainsi ?
- Du plaisir Madame....
Une claque bien sentie retentit sur mes fesses.
- Qui t'as autorisé à y prendre du plaisir ? Moi peut être ?
- Non Madame...
Une deuxième claque...
- Alors qui ?
- Personne Madame...
Une troisième....
- Qu'est ce que je t'ai dit au début ?
- Que je suis votre jouet, que je suis là pour satisfaire votre plaisir....
Une quatrième.... Je sentais sur mon dos que ce jeu l'excitation et moi aussi dois je avouer.
- Ce n'est pas tout... Quoi encore ?
- que mon plaisir ne sera que lorsque vous me le direz.... Et que je dois vous demander pour toutes mes envies et besoins....
- Enfin voilà qui est mieux...
J'eus droit à une douce caresses sur ma croupe endolorie.
- Bon si on passait aux choses sérieuses maintenant ?
Elle se retira laissant mon dos tout humide de son plaisir...
- Allez debout !
Je me levais et me retrouvais debout devant Elle. Je voyais son excitation par le pointement de sa poitrine sous sa robe. Et je dois avouer que cette vision m'excitait au plus au haut point. Elle ne pouvait pas ne pas voir ma queue dressée mais ne semblait ni y prendre garde, ni en soupçonner la raison.
Elle empoigna les cordelettes juste sous mon collier.
- Suis moi !
Je sentis la tension sur mes tétons, elle se prolongea même jusqu'à la base de ma queue. D'un geste sec, qui m'arracha un petit cri et un sursaut de surprise et de douleur m'invita ou plutôt me contraignît à la suivre...
Nous sortîmes du séjour et un petit bout de couloir plus tard me fit entrer dans une chambre simplement éclairée à la bougie. Elle me poussa vers le lit.
- Allonges toi sur le ventre !
Me voilà maintenant allongé sur ce lit. Un matelas moelleux et accueillant logé dans un habillage de bois dont il affleurait à peine.
Elle s'assit sur moi, attrapa mon poignet gauche et le tira vers le coin supérieur du lit. Se couchant sur moi, Elle glissa la main entre le matelas et le montant du lit et fit apparaître un mousqueton au bout d'une courte chaîne et y attacha mon poignet. Elle fit de même avec mon poignet gauche. Puis après s'être retournée et m'avoir fait écarter les jambes, Elle fit de même avec mes chevilles.
J'étais à son entière merci, tout à la fois prisonnier consentant de ses caprices et de ses envies mais aussi on ne peut plus stressé de me retrouver ainsi entravé à son entière merci.
Elle sortit de la chambre, et revint quelques instants plus tard son verre rempli, resta à me contempler.
- J'aime ta docilité et ton abandon, et plus encore la confiance que tu montre en moi... As tu bien conscience qu'ainsi entravé tu es à mon entière merci, que tu ne peux m'échapper et que tu viens de t'offrir à tous mes délires. Et que si je le voulais, je pourrais ainsi t'offrir à un homme...
Elle savait que je n'étais pas bi... Y pensait Elle vraiment ? Ou était ce juste pour me faire frissonner d'appréhension, je ne le savais pas.... En tout cas ça marchait ! Toutes ses idées tournaient dans ma tête, j'en venait presque à attendre l'arrivée d'un homme, surgissant nu dans l'embrasure de la porte, avant de se coucher sur moi... Elle jouait et jouissait de ce moment, profitait et se repaissait de mon trouble, laissait l'angoisse monter... Je retenais mon souffle... Puis après un moment, que je trouvais fort long, désamorça la situation...
- Rassures toi ! Il n'y a pas d'autre homme ici que toi ! Et pour tout te dire il n'y a personne d'autre que nous deux, juste moi et toi a ma merci...
Je respirais à nouveau... Mais Elle ajouta, malicieuse...
- Profites, il n'en sera peut être pas toujours ainsi... Imagines... Tu es ainsi sur mon lit, quand soudain tu entends sonner à la porte...
Je me remis à frissonner... Mes sens aux aguets, appréhendant d'entendre retentir la sonnette... Mais rien ne vint...
Elle grimpa sur le lit et me chevaucha à nouveau, pétrissant mes fesses, comme un boulanger sa pâte à pain, s'arrêtant par moment pour glisser ses mains jusqu'à mes bourses et ma queue avec lesquelles Elle prenait un malin plaisir à jouer.
- Quel cul accueillant ! Sais tu que bientôt il sera à moi ?!
Pris par l'instant, je répondis
-Oui Madame, il est déjà à vous...
Une claque sonore et ferme retentit sur mon cul.
- Voilà ce que j'aime entendre... Oui il est à moi et à moi seule !
Elle se pencha en avant pour déposer un baiser sur chacune de "ses" fesses.
Elle se releva et bientôt je me cambrais sous l'effet d'un point de chaleur venu s'inviter sur mes fesses, bientôt suivi d'autres qui commençaient à me recouvrir le cul et le bas du dos. J'imaginais qu'Elle avait saisi une bougie et me recouvrait de sa cire fondue... Je me tordais sous les gouttes chaudes qui vite se transformèrent en coulures...
J'étais pris dans un tourbillons de sensations... Elle disait la brûlure infligée en laissant tomber la cire de plus ou moins haut. Je la sentais mouiller au rythme de la cire qui se répandait sur moi..
Je sentais ma queue essayer de s'enfoncer dans le matelas, toujours plus raide et dure.... Je suis certain qu'Elle le savait et s'en amusait.
-Je sais que ça te fait bander mon jouet ! Tu vas me montrer ça !
Elle se mît à me détacher pour que je puisse me retourner. Il était agréable de se sentir à nouveau libre, mais ce ne fut que de courte durée. À peine étais je retourné qu'Elle me chevaucha de nouveau pour me rattacher sur le dos cette fois. Je sentais son humidité sur mon ventre et mes yeux ne pouvaient se détacher de sa poitrine encore cachée par le tissu de sa robe. Penchée en avant pour m'emprisonner les poignets, j'avais ses seins aguichants juste au niveau des yeux et des lèvres qui ne rêvaient que de les embrasser.... J'en bandais comme jamais je n'avais bandé ! Elle se retourna pour m'attacher les chevilles me montrant son postérieur rebondi, caché sous sa robe, qu'Elle prenait grand soin de coller sous mes yeux tandis que penchée en avant, ma queue venait effleurer la naissance de ses seins.
- Quelle queue mon jouet ! Bien dure comme j'aime ! J'espère qu'elle ne va pas fondre de suite. Je risquerai d'être déçue.... Et je n'aime pas être déçue, ça me met fort en colère, si tu vois ce que je veux dire....
Tout en disant cela, Elle jouait avec mes bourses et ses ongles agaçaient mon gland décalotté.
- Bon assez joué pour le moment. Je te laisse deux minutes... Reste bien sage, et surtout ne bouge pas, je reviens de suite ajouta-t-elle en souriant.
Je n'eus pas attendre son retour bien longtemps. Mais quelle surprise ! Quand Elle revint, Elle était entièrement nue ! Je n'en croyais pas mes yeux. Elle s'offrait à moi sans que je puisse faire quoique ce soit ! Je n'avais que mes yeux pour profiter du spectacle de son corps nu, de ses seins arrogants, de son sexe entièrement lisse....
- Je vois que ça te fait de l'effet ! dit Elle les yeux posés sur ma queue raide tandis que sa main venait claquer ma hampe... Attend de voir la suite.....
Elle me chevaucha à nouveau et se mit à frotter son sexe sur mon ventre en de doux va et vient, tandis que ses doigts jouaient avec mes tétons. Je sentais sur mon ventre couler le doux nectar de son excitation et mes yeux ne pouvaient se détacher de sa poitrine qui balançait au rythme de son bassin.
Elle se pencha soudain en avant, amenant ses seins au contact de mes lèvres.
- Montre moi ce que vaut ta langue. Lèche moi, suce moi, tête moi ! J'adore qu'on s'occupe de mes seins, sois à la hauteur mon jouet.
Je commençais à titiller ses tétons du bout de ma langue puis les pris entré mes lèvres pour les embrasser, les gober, continuer à en jouer de ma langue et les téter goulûment tout en regrettant tout autant d'avoir les mains entravées que de n'avoir qu'une seule bouche et de ne pouvoir m'occuper des deux en même temps.
Je sentais le plaisir qu'Elle prenait sous mes caresses inonder mon ventre.
Elle se releva, me prit tendrement la tête entre ses mains comme si elle était satisfaite du plaisir qui lui avait été offert.
- Mmmmmm mon jouet.... Quelle bouche ! J'espère qu'elle est aussi habile pour d'autres plaisirs.
Elle se caressa un instant la poitrine comme pour prolonger la sensation éprouvée. Et moi impuissant je suivais du regard le mouvement de ses mains....
Elle s'arrêta soudain pour faire volte face. J'aperçus furtivement son sexe brillant lorsqu'Elle fit passer rapidement sa jambe au dessus de ma tête. Je ne voyais plus que ses fesses assises sur mon ventre mouillé. Elle posa ses mains au dessus de mes genoux et doucement se poussa en arrière. J'avais maintenant ma bouche entre ses fesses.
- Voyons ce que tu vaux à ce niveau là aussi.
Je compris instinctivement ce qu'Elle attendait de ma bouche. Je sortis ma langue pour venir caresser ses lèvres en douceur en alternant la vitesse et la longueur de ses coups. Je m'arrêtais par instant pour la tendre bien droit comme un petit sexe raide qui voulait la pénétrer, puis je reprenais mes petits coups jouant avec son bouton. Je l'entendais gémir de plaisir, je sentais ses fesses m'étouffer de plus en plus, Elle se poussait en arrière pour me sentir encore plus intensément et profondément.
Elle lâcha soudain un de mes genoux pour aller chercher quelque chose glissé entre le cadre du lit et le matelas. Son autre main se posa sur on sexe tendu glissa le long de ma verge, passa sur mes bourses et s'insinua entre mes fesses pour atteindre le plug qui s'y trouvait encore... Lentement Elle le retira, m'arrachant de petits gémissements. Mais je sentis rapidement un autre objet prendre sa place. La surprise me fit arrêter mes jeux de langue.
Une de ses mains m'écrasa alors les bourses...
- Est ce que je t'ai dit d'arrêter ? Non ! Alors continue !
L'objet était plus long, plus cylindrique... Quand soudain je perçus un petit clic caractéristique d'un interrupteur que l'on tourne et je sentis une vague de vibration envahir mes entrailles. Elle en jouait avec délices pendant que je la léchais à pleine bouche.
Je sentais son plaisir couler dans ma gorge de plus en plus abondamment.
Elle se laissa tomber, mon gland humide n'avait sur ses seins.
- Ne t'arrêtes pas, c'est trop bon, haleta-t-Elle....
Je la sentais au bord de l'explosion et je dois dire que je n'étais pas dans un état plus avantageux.
L'avait Elle senti ou avait Elle envie d'autre chose... Elle se souleva en avant, laissant ma bouche orpheline de son sexe.... Elle s'assit au dessus de ma queue raide
- Tu as compris, tu es mon jouet, mon nouveau jouet... Donc tu es mon gode, mon nouveau gode... Donc je vais me servir !
Et Elle se laissa glisser sur mon membre l'engloutissant et s'en servant à sa guise et à son rythme.
Elle ne tarda pas à jouir, et moi aussi d'ailleurs ne pouvant plus me retenir.
Je me sentais vidé par l'intensité du moment passé mais aussi un peu inquiet d'avoir jouis car je n'y avais pas été invité.
- Et bien depuis quand un jouet jouit-il ? T'y avais je autorisé ?
- Non Madame, pardonnez moi. Je n'ai pas pu me retenir...
- Bon pour une première fois et après ce que j'ai vu, je serai clémente. Mais que ce soit la dernière fois mon jouet !
- Oui Madame, merci Madame.
Elle se retira, se leva, puis se pencha vers mon sexe repu et gluant et l'embrassa tendrement.
- Je crois que je viens de faire une bonne acquisition.
Elle approcha ses lèvres humides de mon sperme des miennes et me les donna à lécher.
La pression retombait j'étais comme anéanti.....
Elle me détacha doucement, me laissa reprendre mes esprits tandis qu'Elle enfilait sa robe sans la boutonner.
- Allez debout mon jouet ! Viens, tu as bien mérité un verre.
Elle me prit par la queue pour me ramener au salon. Elle s'assit sur le canapé jambes croisées. Je m'agenouillai devant Elle, remplit deux verres et lui tendit le sien. Alors que j'allais prendre le mien, Elle m'arrêta.
- Une dernière formalité, dit Elle en écartant les jambes, il faut que tu nettoies ce que tu as fait !
Je glissais ma tête entre ses cuisses et me mît en devoir de nettoyer son plaisir mélangé au mien tandis qu'Elle me caressait les cheveux.
- C'est bien maintenant tu peux prendre ton verre...
Je pris donc mon verre, et alors que j'allais m'assoir à ses pieds, Elle tapota le canapé à côté d'Elle.
- Non ici !
Je m'assis à ses côtés, nous trinquâmes et bûmes à ce délicieux après-midi.
- Je pense que tu fais l'affaire mon jouet ! Qu'en dis tu ?
En guise de réponse je posais mon verre sur la table, me blottis contre Elle, tête posée sur ses cuisses.
Je sus dès cet instant que je lui appartenais corps et âme.
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Lorsqu’il sort de Charenton, le deux avril 1790, le marquis de Sade a déjà passé près de douze années en prison.
Son crime ? Une suite de scandales qui commencent un dimanche de Pâques, le trois avril 1768. Le marquis de Sade
a vingt-huit ans. Il séduit Rose Keller, une jeune fileuse de coton réduite à la prostitution et la mendicité, et la conduit
dans sa petite maison d’Arcueil pour la fouetter jusqu’au sang. Selon la déposition de la victime, le marquis aurait incisé
ses chairs et laissé couler de la cire sur les plaies. Quelques années plus tard, à Marseille, c’est cette fois une affaire
d’empoisonnement et de sodomie qui convainc la présidente de Montreuil de sévir contre son gendre scandaleux.
Dès 1777, celui qui met en péril l’honneur de la famille est envoyé, par lettre de cachet, à Vincennes puis à la Bastille.
Ces années d’emprisonnement vont faire du marquis de Sade un enragé. Le discours qu’il porte sur la justice et les
juges de son temps est d’abord celui d’une victime de l’arbitraire et d’un criminel qui estime ne pas mériter son sort.
Discours du criminel qui se confond parfois avec celui de l’aristocrate, soucieux de ses privilèges et vouant un profond
mépris à la noblesse de robe. Le verbe est alors toujours haineux, scandalisé, et parfois empli d’une morgue qui ne
laisse aucune place au jugement impartial. Cependant, la pensée du marquis de Sade ne se laisse pas aisément saisir.
Il faut toutefois essayer de l'analyser. Par une évolution surprenante, son ralliement aux inspiration révolutionnaires
sur la réforme de la législation pénale conduit le marquis à proposer son propre code, inacceptable et monstrueux.
Cheminement pervers, parce que "La Philosophie dans le boudoir" organise un véritable détournement du discours
et de la rhétorique révolutionnaires par le discours libertin. Les théories pénales des premiers réformateurs se trouvent
en quelque sorte perverties et polluées, pour reprendre une expression chère au marquis par un discours qui, à tout prix,
veut placer les questions du corps, du désir et de la jouissance au centre du débat politique et juridique. "À tout prix",
c’est-à-dire au risque de mettre en péril la possibilité de construire un réel ordre normatif acceptable. Car la question
essentielle posée par le marquis de Sade est bien celle-ci. Que reste-t-il du droit lorsque le corps et le désir entrent en
scène ? Que reste-t-il de la loi lorsqu’on choisit de considérer la jouissance comme l’élément constitutif de la nature
humaine ? À travers ces interrogations, ce sont les fondements et la raison de notre droit qui se trouvent mis à l’épreuve.
La puissance de l’œuvre de Sade réside sans nul doute dans son souci de définir, sans jamais la perdre de vue,
une véritable perception de la nature humaine. Tandis que la Révolution professe, par la voix de Saint-Just,
l’avènement du bonheur en Europe, Sade découvre à l’humanité la terrible réalité de la jouissance et poursuit en
coulisse un projet qui se tient aux limites de l’insensé. Reconsidérer la politique et le droit à partir du point de vue exclusif
de la jouissance. Projet insensé parce que cette anthropologie de la solitude dessine les contours d’une société de
débauche réglée par la confrontation de désirs tyranniques. La société libertine n’existe que dans et pour l’instant d’une
jouissance qui s’accompagne le plus souvent des supplices les plus meurtriers. Au point qu’il apparaît souvent difficile
de retrouver dans les autres textes du marquis l’ambition politique et la ferveur révolutionnaire de "Français, encore un
effort." La violence effroyable des récits pornographiques nous semble en effet sans rapport avec ces "lois de la nature"
que Sade ne cesse d’invoquer pour justifier la conduite criminelle de ses protagonistes. La question revient alors,
lancinante mais inévitable. Comment prendre au sérieux le discours d’un homme qui s’excluant de l’humanité, "n’eut en
sa longue vie qu’une seule occupation, celle d’énumérer jusqu’à l’épuisement les possibilités de détruire des êtres
humains, de les détruire et de jouir de la pensée de leur mort et de leur souffrance." Dès lors, que penser de Sade ?
Quoi penser de cet aristocrate rallié à la démocratie et de cet opposant juré à Robespierre mais ami de Saint-Just ?
De cet adversaire obstiné de la peine de mort prêchant pour l'éclosion d'une société organisée par le supplice ?
Quel est le fond de sa pensée ? Qu’a-t-il dit au juste ? Où est l’ordre de ce système, où commence-t-il, où finit-il ?
Y a-t-il même plus qu’une ombre de système dans les démarches de cette pensée si obsédée de raison ? Et pourquoi
tant de principes si bien coordonnés ne réussissent-ils pas à former l’ensemble parfaitement solide qu’ils devraient
constituer, que même en apparence ils composent ? Le marquis de Sade, né le deux juin 1740, meurt le deux décembre
1814 à l’asile de Charenton où il vivait reclus depuis le 6 mars 1801. Les profondes mutations du XVIIIème siècle, où
s’accomplit l’homme moderne, offrent une scène grandiose au désordre de son existence et au tumulte provoqué par
son écriture. Errance de l’homme à la recherche de sa vérité, accusé d’avoir exploré les voies obscènes de la souffrance
et banni de la société dont il refusait les lois. Toutes les opinions soutenues jusqu’à aujourd’hui sur Sade, soient-elles
d’admirateurs, de détracteurs ou studieux analystes, ont été incapables de donner une explication cohérente de la vie,
de l’œuvre de Sade sans omettre des données historiques importantes, vraies et certaines, sans inclure des hypothèses
basées sur la réalité, tout en avançant même parfois des contre-vérités comme des faits admis. Admirateurs, détracteurs
et universitaires zélés partagent tous le même ensemble de préjugés: "Sade jouissait sexuellement de la torture et il
écrivit la pornographie d’horreur pour justifier la torture et le meurtre." Cette unanimité d’opinions apparemment contraires
a été prise pour la vérité. On croit que la pensée de Sade est représentée par le modèle de ses personnages littéraires.
Présents comme des préjugés à valeur de luminance et de chrominance inversées par rapport à l'image d'origine, tels
des négatifs, comme si les autres types de personnages n’étaient que du rembourrage, du matériel littéraire. L'œuvre
d’un écrivain est un ensemble où il faut analyser avec recul la réflexion même parfois contradictoire contenue dans chaque
ouvrage. Mais, avec Sade, on a préjugé un type de personnalité, basé non pas sur des données historiques mais sur des
fantaisies, et on a déduit de ce type présupposé tout acte, parole et idée de Sade, identifiant l’écrivain aux personnages
les plus pervers de ses romans. Il n’y a aucun doute que l’œuvre de Sade atteste qu’il était bien capable de portraiturer
littérairement la cruauté, même l’infinitude de la cruauté. Mais cette capacité, toute seule, ne dit rien sur la vie réelle de
Sade. Qu'il ait commis des faits criminels, est un fait factuellement prouvé. Le nier serait une contre-vérité mais personne
ne pense jamais à interpréter, par exemple, la vie de Sade d’après des personnages comme Justine, la vertu torturée ou
Zamé, le roi plein de bonté de "Tamoë", qui sont tous deux aussi des héros sadiens. La supposition que le caractère et
les faits de quelqu’un peuvent être jugés d’après ses écrits rencontre, au moins dans ce cas, une grave contradiction.
L'homme de lettres savait aussi décrire, avec la même perfection que la méchanceté et l’obscénité, les plus hauts degrés
de l’amour, la bonté et la vertu. Ce trait est méconnu car il ne s’accorde pas à l’image la plus répandue de Sade. Les
œuvres sadiennes le démontrant sont pratiquement inconnues, à la faveur de ses écrits libertins regorgeant de violence.
En réalité, Sade ne s’est pas contenté de faire œuvre littéraire en s’adossant à ses principes philosophiques propres. Ce
qui l'inspirait, c’était de les mettre en rapport avec les théories en vogue, celles de l’égalité des individus devant la nature
et devant la loi. Comment, dès lors, Sade intervient-il dans le débat, inauguré par l’article "Droit naturel", entre Diderot et
Rousseau ? De fait, il est difficile de brosser le portrait de Sade politique. Ses œuvres, ses lettres et ses actes constituent
un ensemble pour le moins équivoque. Ne le dit-il pas lui-même: "Qui suis-je à présent ? Aristocrate ou démocrate ? Vous
me le direz s’il vous plaît, car, pour moi, je n’en sais rien ?" Concernant la relation de Sade à la pensée de Rousseau, tout
semble indiquer que le marquis, adulateur du matérialisme français, emprunte le chemin de l’un de ses plus éminents
représentants. De fait, les conceptions de Diderot offrent souvent des points d’ancrage au discours sadien. Ainsi, pour
l’encyclopédiste, "il n’y a qu’une passion, celle d’être heureux. Elle prend différents noms suivant les objets. Elle est vice
ou vertu selon sa violence, ses moyens et ses effets." Plus encore, Diderot ne cesse de soutenir l’idée de continuité entre
la nature et la société. Pourtant, tout comme il procède avec Helvétius ou d’Holbach, Sade ne recourt à l’appareil théorique
de Diderot que pour mieux servir au mieux son dessein propre, au détriment des conceptions philosophiques et des
finalités éthiques des matérialistes français. Le cas est flagrant avec l’idée de nature. Chez Diderot, la nature, bien que
sans relation au vice et à la vertu, n’est pas immorale. Son amoralité se conjugue seulement au caractère irréductible des
lois naturelles. La loi de conservation est ainsi au fondement des lois de la nature. Dès lors, "c’est le cri de la nature."
Celui qui offense cet adage sacré, ne fait rien moins que de nier les soutènements de la vie sociale, allégation sadienne
par excellence. Assurément, pour Sade comme pour Diderot, il importe de suivre la nature, sauf que, si le mot revient
sans cesse dans l’œuvre du premier, le concept sadien ne saurait rappeler le naturalisme du second. La nature pour le
marquis, est criminelle et, plus encore, criminelle par passion du crime, ainsi que le poème de 1787, "La Vérité", l’énonce
sans ambages: "Tout plaît à la nature, il lui faut des délits. Nous la servons de même en commettant le crime. Plus notre
main l’étend et plus elle l’estime." De sorte que "la destruction était une des premières lois de la nature, rien de ce qui
détruira ne saurait être un crime." Plus rationnel qu’on ne l’estime souvent, Sade, au sein d’un matérialisme où tout n’est
que mécanique de matière, avance à la fois "qu’il n’y a point de destruction totale" et que la nature comme "confuse de
ses propres ouvrages", selon son héroïne Juliette, est animée d’un désir radical de néant. Loin du matérialisme enjoué
de Diderot, le nihilisme sadien ramène ainsi à un univers pessimiste voire sépulcral. Somme toute, bien que le marquis
se réclame de la mouvance matérialiste, il n’est pas envisageable de confondre la pensée de Diderot avec celle de Sade.
Pour Sade, comme pour Rousseau, le droit objectif n’est jamais que le fard d’un ordre institué. Dès lors, le soi-disant
prétendu pacte social est en réalité un contrat de crédules imposé par les possédants: "Si vous faites un acte d’équité
en conservant, par votre serment, les propriétés du riche, ne faites-vous pas une injustice en exigeant ce serment du
conservateur qui n’a rien ?" Sade, en maints endroits de son œuvre, sans partager la vision d’un état de nature serein,
ne dit pas autre chose. Pour l'auteur de "La philosophie dans le boudoir", l’avènement des lois n’est rien d’autre que la
préservation ou la garantie d’un ordre inégalitaire de la société naissante. "Le plus fort consentit à des lois auxquelles
il était sûr de se soustraire, elles se firent. On promulgua que tout homme posséderait son héritage en paix, et que celui
qui le troublerait dans sa possession de cet héritage éprouverait une punition. Mais là il n’y avait rien à la nature, rien
qu’elle dictât, rien qu’elle inspirât. Tout était l’ouvrage des hommes, divisés pour lors en deux classes. La première qui
cédait le quart pour obtenir la jouissance tranquille du reste. La seconde, qui, profitant de ce quart, et voyant bien qu’elle
aurait les trois autres portions quand elle le voudrait, consentait à empêcher, non que sa classe dépouillât le faible, mais
bien plus que les faibles ne se dépouillassent point entre eux, pour qu’elle pût seule alors les dépouiller plus à l’aise."
Tandis que l’épicurisme de Sade aurait fort bien pu se satisfaire de poser en principe la fission de l’intérêt privé et
de l’intérêt public, la rhétorique du marquis contre la loi est d’une éclatante loquacité. Pour Sade, la loi est à la fois
contradictoire et redondante car, éludant totalement la maxime des juristes selon laquelle sine "lege nullum crimen",
il en vient à soutenir que c’est la loi elle-même qui engendre le crime. Par conséquent, si "c’est la loi qui fait le crime, le
crime tombe dès que la loi n’existe plus." La loi est, de plus, inéquitable car "c’est une injustice effrayante que d’exiger
que des hommes de caractères inégaux se plient à des lois égales." La loi, dès lors, mène au despotisme car si l’on
peut encore espérer une conciliation, au moins provisoire et limitée, des intérêts particuliers, il ne fait aucun doute que
la loi finira toujours par les écraser, tous, indifféremment. La contestation de toute loi, cependant, n’implique en rien un
mépris de Sade pour la règle instituée. Bien au contraire, on sait combien le libertin scélérat n’envisage la profanation
que strictement réglementée. Au point qu’on en vient à douter si Sade est épris de raison, comme il le clame souvent, ou
si, plutôt, il ne serait pas tout simplement animé d’une furieuse passion de l’ordre. "L'ordre protège tous ses membres."
Parmi tous les avantages de lecture qu'autorise l’œuvre de Sade, il est en un qui est considérable, évaluer la puissance
des théories philosophiques du XVIIIème siècle, une fois celles-ci comparées et conduites à leurs conséquences. Dès
lors, la controverse portant sur la stature de Sade pour la philosophie paraît vaine. Si le marquis mérite l’attention des
philosophes, c’est moins parce qu’il serait penseur lui-même que pour les dispositifs fictionnels sans équivalent qu’il a
conçus pour mettre à l’épreuve les pensées de son temps. Sade s’adosse d’abord à la pensée politique de Diderot et à
celle de Rousseau, puis les fait jouer l’une contre l’autre afin de faire littéralement imploser le problème qui le taraude plus
que tout autre, la condition de possibilité de la société. En effet, l’objection que Sade oppose prioritairement au philosophe
est bien celle de la société et du droit, et non celle de la morale et de la vertu. Ce que le sadisme menace d’emblée, c’est
la simple potentialité de vivre ensemble, c’est l’existence même du lien social. Dès lors, Sade abat, avec nos modes de
penser les plus éprouvés, le socle de notre société, mais aussi de toute société, dans la mesure exacte où le déséquilibre
qu’il prête au général, discrédite totalement l’idée de loi. Autrement dit, les hommes, selon lui, ne peuvent même plus
s'entendre dans ce "peuple de démons" imaginé par Emmanuel Kant pour déterminer les concepts politiques essentiels.
La société promet le personnage sadien à la solitude, lequel peut s'évertuer, un temps, de se joindre à ses semblables
en vue de perpétuer des actes criminels. Sans doute les lieux clos de la perversion peuvent s’enchâsser dans l’espace
public de la citoyenneté et, mieux encore, les premiers peuvent faire un usage destructeur du second. En revanche, en
aucun cas, le cloître libertin ne saurait admettre un passage vers la société globale. La limite entre l’intérieur libertin et
l’extérieur social doit être strictement étanche, non seulement pour ce qui concerne les personnes et les comportements,
mais aussi pour les concepts. Sade fait littéralement imploser la notion même de citoyenneté. Le libertin sadien ne peut
être citoyen car l’intérêt général, consubstantiel à la citoyenneté et antithétique à l’égo criminel, anéantit chez lui, ipso facto,
toute velléité civique et, plus fondamentalement encore, ruine à jamais l’idée même de lien social. Son athéisme n’est pas
la simple négation de Dieu auquel s’adjoindrait un combat mené contre les dogmes religieux, les institutions cléricales et
les superstitions spiritualistes. Bien plutôt, sous le vocable d’athéisme, il faut entendre chez l’auteur de Juliette une égale
et furieuse réprobation de tout ce qui se présente à ses yeux comme une entrave à la liberté fondamentale de l’homme.
Sade est-il encore d’actualité ? Le mythe de Sade est-il voué à disparaître avec le XXème siècle, période où l'auteur et
son œuvre ont été portés au plus haut degré de gravité et de légitimité avec les surréalistes ? Sa pensée persiste mais
elle n’apparaît pleinement qu’à travers une analyse du contexte historique de sa sensibilité esthétique, qui trouve son
radicalisme le plus profond dans l’expérience du sublime. Il dissout l’opposition entre plaisir et douleur, entre désir et peur,
pour braquer son attention sur des sentiments d’horreur suscités par tout ce qui est terrifiant et agit de manière analogue
à la terreur. Sade a accordé avec une logique souveraine et une résolution sans fin l’expérience du sublime dans le cadre
de la sexualité, abolissant l’opposition entre pulsion de vie et pulsion de mort où tout se mute dans une désagrégation
universelle. En cela, la règle de la conformité à la nature peut indistinctement mener à deux résultats opposés, à l’illusion
positive du législateur Zamé, parvenu à créer dans son île une société béate, ou à l’utopie monstrueuse du château décrit
dans "Les 120 journées de Sodome." Pour Sade, le sublime n’est pas théorie, mais harmonie, car il accommode plaisir et
douleur, désir et peur. Le désir d'acceptation est indissociable du désir de démolition. Dès lors, l’abject devient sublime.
Bibliographie et références:
- J. Paulhan, "Le marquis de Sade et sa complice"
- P. Klossowski, "Le philosophe scélérat"
- M. Foucault, "Histoire de la folie à l’âge classique"
- R. Barthes, "Sade, Fourier, Loyola"
- M. Julien, "Sade et Diderot"
- J. Lacan, "Kant avec Sade"
- Ch. Descamps, "Quarante ans de philosophie en France"
- Ph. Rogier, "Sade, la philosophie dans le pressoir"
- A. Breton, "Entretiens"
- M. Blanchot, "La raison de Sade"
- Diderot, "Éléments de physiologie"
- F Guénard, "La nature et l’artifice"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE trois : Virginie
Extrait « Dix minutes indique Magalie. Elle prend un large collier de cuir et le passe au coup de Virginie. Finalement tu fais un beau cobaye dit-elle… Vingt minutes. Une cagoule sans trous pour les yeux met Virginie dans le noir. Pff j’aurais dû fermer ma grande gueule… C’est quoi ce truc se dit-elle alors qu’elle sent ses seins durcir encore plus qu’ils n’étaient les mamelons tendus à faire mal.En même temps elle sent une onde puissante venir du fond de son bas ventre et en quelques secondes un orgasme incontrôlable la secoue. Elle a définitivement cessé de chercher à se délivrer. Elle gémit dans son bâillon en essayant de reprendre son souffle mais déjà une deuxième vague s’annonce…. Vaincue Virginie ouvre les lèvres et tente d’avaler le dard palpitant. Elle n’a jamais sucé un si gros membre et sans en prendre conscience elle suce avec ardeur… »
Ca y est Magalie est maintenant vendeuse de sex toys à domicile.
Elle espère que cette petite activité annexe mettra du beurre dans ses épinards. Les premières séances s’étaient bien passées mais la dernière séance la laisse dans l’expectative.
Elle s’était avancée sur la question de la belle tigresse et devait maintenant trouver une solution pour honorer sa parole.
Elle y pense en rêvassant à sa caisse, il n’y a pas foule, quand Virginie la cheffe caisse l’invite à prendre sa pause. Elle se rend dans la salle de repos du centre où elle n’est pas surprise de se retrouver seule car peu de temps s’est écoulé depuis l’ouverture du magasin et elle doit être la première à prendre sa pause.
Virginie la rejoint avec un air triomphant. Alors Magalie on arrondi ses fins de mois avec des drôles de Tupperware déclare-t-elle de but en blanc.
Un peu plus âgée que Magalie mais très arrogante, le poste doit lui monter à la tête, Virginie est pas mal foutue avec peut-être un ou deux kilos de trop mais une poitrine exubérante qui fait souvent se retourner les clients males.
Elle n’aime visiblement pas trop Magalie et c’est bizarre qu’elle l’aborde comme ça.
Magalie se méfie. Oui répond-elle je fais ça le weekend end ou parfois le soir quand je ne suis pas au magasin mais cela ne gêne en rien mon taf ici.
Bien sur rétorque Virginie. Tu comptes faire une petite vente au magasin pour tes collègues.
Non répond Magalie je ne mélange pas les deux mondes.
Ok répond Virginie. Dommage j’aurai bien aimé voir ça. Magalie se demande si c’est du lard ou du cochon. Un silence s’insinue entre les deux femmes.
Peut-être que je devrai lui montrer la collection en dehors du taf elle me laissera peut être tranquille après ça.
Elle s’enhardie. Si tu veux tu peux venir un soir à la maison je te montrerais de quoi il s’agit tu verras que ça reste coquin main soft.
Virginie qui visiblement n’attendait que ça répond ok pourquoi pas ce soir, on finit toutes les deux de bonne heure.
Tope là dit Magalie je t’attends chez moi à 18h00, mon compagnon n’arrive que vers 19h00 on aura le temps de jeter un œil avant qu’il n’arrive.
A 18h00 pétante Virginie sonne à sa porte, Ponctuelle. Elle doit quand même être curieuse. Magalie la fait rentrer et elles se dirigent vers le salon où des boites et paquets sont déposés sur la table. Magalie invite Virginie à ouvrir délicatement les boites qui l’intéresse.
Virginie commence par les toys donnant un avis blasé sur les godes et vibros et autres gadgets puis s’intéresse à la lingerie coquine.
Elle flashe sur une guêpière rouge avec porte jarretelles et une culotte assortie. Magalie lui indique que c’est vraisemblablement sa taille. Virginie reste dubitative. Magalie lui propose alors d’essayer l’ensemble pour voir ce que ça donne.
Après une courte hésitation Virginie se décide et Magalie lui propose d’aller l’essayer dans sa chambre. Virginie acquiesce et effectivement l’ensemble semble fait pour elle.
Cependant le tarif est un peu élevé.
Dommage. Elle veut demander à Magalie si elle a un miroir pour qu’elle puisse voir ce que ça donne.
Dans un coin de la chambre plusieurs paquets sont entreposés. Surement le réassort en cas de vente se dit elle mais curieuse elle va quand même jeter un œil de près.
En fait ce n’est pas un réassort mais des accessoires beaucoup plus hard. Menottes, baillons, colliers et autres. Certainement pour un public plus averti.
Elle sort de la chambre et Magalie lui indiqua le chemin de la salle de bain pour qu’elle puisse contempler ses atours.
Elle se trouve particulièrement sexy dans cet ensemble. Maugréant pour le tarif elle retourne dans le salon sans se changer et montre sa tenue à Magalie.
Celle-ci est épatée par le rendu. La poitrine opulente de Virginie déborde des balconnets qui la rehaussent et Magalie se dit qu’avec ça elle ferait tourner des têtes.
Elle la félicite pour le rendu et lui indique que la culotte est fendue pour les moments d’impatience. Virginie la remercie et lui dit innocemment qu’elle a cru voir d'autres paquets dans la chambre.
Magalie lui répond qu’effectivement il y a d’autres gadgets mais plus destinés au BDSM en expliquant à Virginie ce que cela voulait dire.
Intéressée cette dernière demande si elle peut jeter un coup d’œil. Magalie obtempère et quelques minutes après Virginie peut de nouveau ouvrir des paquets.
Le contenu provoque sur elle un émoi inattendu. Il faut dire qu’imaginer ce que l’on peut faire avec était particulier. Elle s’intéresse aux bracelets qui avaient déjà été utilisés avec Anna par Martine.
Pff ces gadgets ne doivent pas être très difficiles à ôter si on veut déclare Virginie. Humm Je pense que tu t’avances un peu dit Magalie sachant bien que ces accessoires sont diablement efficaces et impossible de s’en défaire sans une aide extérieure.
Je parie que je me m’en défais en moins de cinq minutes claironne Virginie.
Pari tenu, Si tu veux on peut essayer dit Magalie confiante.
Vexée de cet aplomb Virginie dit banco et on pimente le pari si je m’en débarrasse en moins de cinq minutes je gagne l’ensemble que je porte.
Humm dit Magalie malicieuse ok mais si tu n’y arrives pas toutes les cinq minutes je te mets un de ces gadgets en plus jusqu’à soit tu te délivres soit que je n’ai plus rien de dispo.
Les yeux brillant d’excitation à l’idée de gagner si facilement cette guêpière Virginie tend ses poignets à Magalie.
Consciencieusement celle-ci applique les bracelets en souriant en voyant que les courroies n’arrivent qu’à deux crans de ce qui avait été atteint par Anna.
Puis elle fait se retourner Virginie et actionne la fermeture. Top départ indique-t-elle à Virginie en regardant la pendule du salon.
Tu as cinq minutes. Aussitôt Virginie se met à l’œuvre. Elle se contorsionne autant qu’elle pouvait mais la fermeture résiste. C’est peut-être un peu plus compliqué que prévu mais je n’ai pas dit mon dernier mot.
La laissant s’acharner Magalie se sert un cocktail en cherchant quel gadget serait le premier appliqué.
Cinq minutes indique-t-elle. C’est l’heure du premier gadget. Elle se décide pour le bâillon boule rouge qui ira bien avec la guêpière et entreprend de museler Virginie.
Cette dernière rétive se laisse cependant faire un pari est un pari.
Dix minutes indique Magalie. Elle prend un large collier de cuir et le passe au coup de Virginie. Finalement tu fais un beau cobaye dit-elle .Virginie se demande comment elle put se sortir de là elle ne peut même pas parlementer avec Magalie le bâillon étant trop efficace pour lui faire dire autre chose que des borborygmes.
Quinze minutes. Les pinces à tétons viennent s’appliquer sur les bouts tendus de Virginie. Ça ne fait pas vraiment mal mais quelque part ces gadgets l’excitent un peu sans qu’elle ne puisse s’en empêcher.
Vingt minutes. Une cagoule sans trous pour les yeux met Virginie dans le noir. Pff j’aurais dû fermer ma grande gueule maintenant il va falloir que j’attende qu’elle finisse de m’appliquer sa collection. Et puis je commence à fatiguer debout en cherchant à garder mon équilibre sans repères.
Vingt-cinq minutes dit Magalie. Tu dois commencer à fatiguer mets-toi à genou sur le tapis ça sera moins inconfortable. Elle accompagne Virginie jusqu’au sol et en profite pour lui appliquer deux bracelets aux chevilles.
Si tu n’y arrives pas je vais t’aider en séparant un peu tes mains et joignant le geste à la parole elle crochète les bracelets des mains aux bracelets des chevilles en vis-à-vis.
Ça doit être plus simple comme ça dit Magalie. Soudain un bruit se fait entendre dans le couloir. Magalie a complétement oublié que Tristan doit la rejoindre ce soir-là.
Avant qu’elle ne réagisse Tristan pointe son nez à l’entrée du salon et surpris il dit mais tu fais des heures supplémentaires avec tes clientes ? Tu les fais essayer ta panoplie ?
Je te présente Virginie répond-elle. Elle est venue voir ce que j’avais et a absolument voulu parier qu’elle se délivrerait des bracelets en cinq minutes ça fait une demi-heure maintenant. Intéressant dit-il en se rapprochant de Virginie qui glapissait dans son bâillon.
Apparemment ton matériel est solide mais tu devais lui mettre tout ça ? Oui ça fait partie du pari dit-elle d’ailleurs il va être l’heure de passer au gadget suivant. Tu veux m’aider à le mettre.
Virginie paniquée ne songe plus à ôter ses liens mais veut disparaitre dans un trou de souris.
Offerte ainsi harnachée à la vue d’un inconnu lui fait une grande chaleur dans le ventre.
A son grand désarroi cette chaleur est autant provoquée par la honte d’être ainsi exposée et vulnérable que par l’excitation de savoir qu’elle est soumise au regard d’un étranger.
Mais qu’est-ce que Magalie peut encore lui mettre. Elle sent que Magalie lui ôtait les pinces à tétons ouf. Elle a terminé.
Mais alors qu’elle pense son calvaire terminé elle sent de nouvelles pinces s’accrocher à ses tétons. Le poids suspendu aux pinces est plus important et elle sent que ces poids viennent des pinces. Magalie lui dit que ça ne compte pas car elle a enlevé un gadget et entreprend en même temps de lui appliquer quelque chose dans l’entrejambe.
Elle sent un objet oblong la pénétrer pas trop gros visiblement pas un gode et en plus il s’affine vers la fin Magalie se relève et l’objet reste bien au chaud dans le vagin de Virginie.
C’est quoi ce truc se dit-elle. Magalie lui donne la réponse en disant à Tristan tiens voici la télécommande.
Amusé il clique sur le bouton aussitôt les seins et le vagin de Virginie se mettent à vibrer de concert. C’est quoi ce truc se dit-elle alors qu’elle sent ses seins durcir encore plus qu’ils n’étaient les mamelons tendus à faire mal.
En même temps elle sent une onde puissante venir du fond de son bas ventre et en quelques secondes un orgasme incontrôlable la secoue.
Elle a définitivement cessé de chercher à se délivrer. Elle gémit dans son bâillon en essayant de reprendre son souffle mais déjà une deuxième vague s’annonce. Elle ruisselle de sueur et son corps brillant est particulièrement excitant tant pour Tristan que pour Magalie.
Ça a l’air de bien marcher dit Tristan. Souriante Magalie s’adresse à Virginie visiblement tu apprécies on va voir les différents réglages permis par la télécommande.
Tristan clique de nouveau et les vibrations changent de rythme.
Virginie suffoque c’est trop. Apres quelques minutes alors que Virginie ne peut plus compter ses orgasmes Magalie décide que c’est fini.
Bon Virginie il me semble que tu renonces à te libérer et que tu as perdu ton pari. Virginie hoche la tête. Son calvaire va enfin se terminer.
Elle sent Magalie lui ôter la cagoule et elle revoit le jour. Devant elle, elle voit un garçon qui la regarde avec un regard qui en dit long sur ses pensées.
Magalie lui ôte le bâillon aussitôt Virginie se met à l’insulter en lui disant que ça ne se passerait pas comme ça et qu’elle allait se venger. Elle n’a pas le temps d’aller plus loin.
Magalie lui flanque une paire de claques sur les seins déjà malmenés et lui réajuste le bâillon.
Ecoute bien c’est toi qui a voulu voir et tester mon matériel. Maintenant tu ne vas pas en parler ailleurs sinon je me ferais un plaisir de mettre le petit film que j’ai fait avec mon portable. Tu avais l’air de profiter plutôt que subir.
Interloquée Virginie se tait tout de suite et lorsque Magalie enlève le bâillon elle ne dit rien. Maintenant pour te faire pardonner de m’avoir menacée tu vas devoir faire quelque chose.
Elle lui montre Tristan qui ne demande pas mieux baisse sa braguette et exhibe un gourdin comme Virginie n’a jamais vu. Elle ne peut détacher son regard du membre.
Tristan s’approche. Elle veut détourner la tête mais Magalie tenant fermement le collier toujours en place remet sa tête dans la bonne direction.
Vaincue Virginie ouvre les lèvres et tente d’avaler le dard palpitant. Elle n’a jamais sucé un si gros membre et sans en prendre conscience elle suce avec ardeur tout en se demandant ce que ça ferait d’avoir ce truc au fond de sa chatte.
Au bout de quelques instants Magalie décide que c’était bon. Et Tristan se retire donnant presque des regrets à Virginie.
En un tournemain Magalie achève de la détacher et de lui ôter les artifices qui l’ont mise dans un drôle d’état.
Toujours muette Virginie reste là ne sachant pas que faire. Magalie lui propose d’aller prendre un douche dans la salle de bain ce qu’elle fait avec soulagement.
Lorsqu’elle revient dans le salon piteuse Magalie la remercie de l’avoir aider à tester son matériel et lui offre la guêpière et la culotte en récompense.
Susurrant un merci pitoyable Virginie récupère son nouveau bien et prend congé sans tarder. Tristan ayant toujours la gaule et Magalie étant quand même bien échauffée après cette soirée ils baisent comme des morts de faim dans le salon.
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Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 2 Anna
Extrait « …Joignant le geste à la parole elle fixe une courte laisse au collier de cuir et elle traine Anna derrière elle jusqu’à la salle de bains. Etre ainsi promenée fait un effet incroyable à Anna. Son bas ventre irradie et elle doit commencer à mouiller sévère. Elle ne s’attendait pas ce que ça lui fasse tant d’effet.… Ainsi le sexe d’Anna est exposé à portée de main. Quelques secondes plus tard elle sent un objet se présenter à l’entrée de son sexe elle veut se débattre mais ses mouvements désordonnés accélèrent la pénétration et elle se sent remplie par une queue de bonne taille… »
Maintenant qu’elle a franchi le pas Magalie commande un lot de toys destiné à sa première séance de vente.
Elle a pris des godes, des vibros, quelques nuisettes et guêpières enfin un lot de toys sages et repensant à la soirée poker elle a aussi pris quelques accessoires de bondage destinés on ne sait jamais à Tristan pour lui rappeler qui commandait ici.
En réfléchissant elle en a pris aussi destinés à une victime plus féminine, peut être que cela intéressera une de ses futures clients.
Le colis est livré chez elle et avant de l’ouvrir elle souhaite faire la primeur de l’ouverture avec ses deux meilleures copines.
Celles-ci sont ravies mais à la dernière minute Claire du se décommander car on a besoin d’elle au taf. Tant pis Magalie et Anna découvriront ensemble le contenu du colis.
Ce soir-là Anna est fébrile elle n’a pas dormi le fameux soir et a pas mal fantasmé sur ce qu’elle a vu. Surtout les propos de Magalie au moment du départ l’ont profondément retournée.
Elle se dit que ces mots ont été prononcés dans l’euphorie du moment et que Magalie les assurément oubliés.
Néanmoins elle y pense au fond d’elle-même et par défi elle se décide à s’habiller de façon suggestive. Une petite jupe en cuir s’ouvrant sur le côté et un chemisier léger feront l’affaire. Pas besoin de culotte et pas besoin de soutien-gorge, ses petits seins haut perchés et durs comme de la bakélite rendent ce dernier superflu. Une simple veste cache ses formes dans la rue, elle ne veut pas se faire remarquer.
Comme souvent ses cheveux courts sont décoiffés ce qui lui donne un air de lolita renforcé par sa petite taille, elle entre facilement dans du 36 et son ventre ultra plat rend jalouses toutes les femmes qu’elle croise.
Arrivée chez Magalie elle sonne en se demandant ce qui arrivera quand elle pénétrera dans l’appartement.
L’accueil de Magalie est enthousiaste et cette dernière la félicite pour sa tenue extrêmement sexy sans faire d’allusion à leur dernière soirée.
Anna accepte timidement les compliments en se demandant si elle doit et heureuse ou vexée de la promesse oubliée.
Elles se dirigent dans le salon et entreprennent d’ouvrir les paquets. D’abord les toys féminins classiques et les tenues suggestives.
Malgré leur sérieux affiché elles sont quand même un peu émoustillées par ce qu’elles voient. Ensuite elles passent aux accessoires de bondage.
La tension monte d’un cran car toutes les deux se remémorent Tristan et l’imaginent ligoté avec ces menottes, baillons, masque colliers et autres accessoires qui auraient été utiles ce soir-là.
Magalie lui montre les accessoires dédiées aux femmes se demandant si s’était adapté aux petits poignets et chevilles d’une fille de la taille d’Anna.
Celle-ci fait aussi part de ses doutes la dessus. Magalie lui propose alors de servir de cobaye pour tester le matériel.
Anna hésite un peu mais accepte de bonne grâce, après tout c’est uniquement pour le boulot.
Elle enlève ses chaussures et se laisse passer des bracelets en cuir noir aux poignets et chevilles. Les bracelets ferment avec des courroies crantées et Il est nécessaire d’aller jusqu’au dernier trou pour serrer suffisamment.
Magalie lui propose un large collier en cuir muni d’un anneau brillant devant certainement destiné à accrocher une laisse ou quelque chose de similaire.
Anna semble apprécier ces essais Magalie lui propose d’essayer un bâillon boule rouge souple maintenu par une lanière du cuir.
Enfin Magalie la contourne et lui joint les bras en arrière elle fait agir le cliquet qui solidarise les deux bracelets.
Ainsi menottée Anna ne peut s’empêcher d’ouvrir sa poitrine projetant en avant ses seins qui semblent défier le monde.
Admirant l’œuvre Magalie lui propose d’aller contempler tout ça devant le miroir en pied de la salle de bains.
Joignant le geste à la parole elle fixe une courte laisse au collier de cuir et elle traine Anna derrière elle jusqu’à la salle de bains.
Etre ainsi promenée fait un effet incroyable à Anna. Son bas ventre irradie et elle doit commencer à mouiller sévère. Elle ne s’attendait pas ce que ça lui fasse tant d’effet.
Arrivées devant le miroir elles contemplent le résultat et Magalie la félicite pour porter aussi bien ces accessoires.
Anna ne peut rien dire, le bâillon l’en empêchant mais elle ouvre de grands yeux devant son image ainsi exhibée.
Magalie ayant remarqué les seins pointés en avant lui indique qu’elles allaient essayer un truc en plus.
Et fixant la laisse à la tringle du rideau elle laisse Anna seule ne pouvant pas faire plus d’un pas toujours face au miroir.
Quelques instants après Magalie reparait avec dans la main une petite chainette avec une pince chromée à chaque extrémité.
Intriguée Anna se demande ce que s’est quand Magalie entreprend de déboutonner son chemisier, puis écarte celui-ci et ne pouvant l’enlever complètement le repousse jusqu’aux poignets d’Anna.
Anna peut voir ses seins pointant gaillardement vers le miroir.
Magalie époustouflée admire les rondeurs en et lui déclare que ce sont les plus beaux seins qu’elle n’a jamais vu et qu’ils méritent un traitement de faveur.
A la surprise d’Anna elle saisit un mamelon et le triture le rendant encore plus rouge et turgescent De l’autre main elle approche une pince qu’elle fixe au mamelon tendu à l’extrême. Forte mais pas vraiment douloureuse la morsure de la pince fait gémir Anna qui se demande elle-même si c’est de douleur ou de plaisir.
Magalie angoissée lui demande si ça fait trop mal. Anna secoue négativement la tête et quelques secondes après elle est affublée d’une nouvelle parure allant d’un téton à l’autre tendant ceux-ci comme jamais.
Satisfaite de son travail Magalie lui dit qu’elle est encore trop habillée pour qu’on puisse se rendre compte vraiment et sans laisser à Anna le temps d’objecter elle dégrafe la jupe qui tombe à ses pieds.
Voyant le petit triangle duveteux sur son pubis Magalie se fait la réflexion que là Claire n’aurai pas besoin d’intervenir.
Finalement Anna se retrouve nue et ligotée dans l’appartement de sa copine comme cette dernière avait dit même si le cheminement avait été indirect.
Fier de son œuvre Magalie dit qu’elles devaient arroser ça et reprenant la laisse elle promène Anna dans l’appartement jusqu’au salon.
Laissant Anna debout sur le tapis de elle se sert un cocktail et trinque à sa santé. Immobile, ne sachant pas quoi faire
Anna regarde sa copine l’implorant du regard pour qu’elle la libère. Voyant ça Magalie lui met un masque en cuir identique aux masques faite pour dormir et Anna se retrouve dans le noir.
Magalie lui dit alors qu’elle hésite à faire venir Tristan pour qu’à son tour il contemple une œuvre d’art dans le salon.
Puis l’alcool aidant Magalie glissa sa main dans l’entrejambes d’Anna et sans surprise y rencontra un sexe ouvert mouillant à l’extrême. Ça a l’air de te plaire mes petits gadgets. Il va être temps de passer à autre chose.
Anna glapi derrière son bâillon mais ne peut rien faire de plus.
Magalie la fait mettre à genou et passant derrière désolidarise les bracelets entravant ses bras mais au lieu de les relâcher elle fixe chaque bracelet au bracelet de cheville adapté.
Maintenant toujours aveugle et muette Anna est à genou, les poignets collés aux chevilles.
Magalie lui fait écarter les genoux et glisse une main experte dans la fente ruisselante. Anna gémit. Bon maintenant on va essayer les godes.
Je ne pense pas qu’il y a besoin de lubrifiant tu as fait le nécessaire toute seule. Anna veut se rebiffer et rue mais sans effort Magalie la fait basculer sur le dos.
Ainsi le sexe d’Anna est exposé à portée de main. Quelques secondes plus tard elle sent un objet se présenter à l’entrée de son sexe elle veut se débattre mais ses mouvements désordonnés accélèrent la pénétration et elle se sent remplie par une queue de bonne taille, notant inconsciemment que l’effet est multiplié par la situation.
Magalie fait faire quelques va et vient au gode ce qui fait de l’effet à Anna vaincue. Cette dernière râle presque lorsque l’objet la quitte d’un coup.
Bon ça semble bien fonctionner note Magalie. Voyons maintenant une taille plus conséquente.
Anna est inquiète elle plaisante, ce gode me fourrait déjà pleinement je ne peux pas prendre plus gros.
Alors qu’elle se pose la question un deuxième objet se présente à l’entrée de la grotte T’inquiète pas je l’ai lubrifié celui-là annonça Magalie.
Anna sent que le gode est plus gros que le précédant car il pèse à l’entrée du sexe et n’ira probablement pas plus loin.
Magalie manipule d’une main experte le gourdin et millimètre par millimètre celui-ci se fraye un chemin dilatant le vagin et remplissant Anna comme jamais ce n’était arrivé. Elle n’ose pas bouger de peur de se faire mal mais en même temps son bassin veut onduler pour avaler ce monstre.
Enfin après quelques va et vient légers mais insistants le gode s’enfonce complétement.
Bien joué ma chérie dit Magalie tu es bien remplie avec ça. Je ne pense pas que le modèle XXL puisse te convenir.
Voyons ce que tu en penses. Et elle entame une série de va et vient qui surprend à chaque fois Anna qu’elle sent l’engin revenir et la remplir comme pas possible. N’y pouvant rien elle est obligée de jouir plus d’une fois et lorsqu’enfin Magalie retire le gode elle est pantelante et rompue.
Maintenant pour finir on va tester les vibros.
Comme dans un rêve Anna est la cobaye de tous les vibros de la panoplie et croit qu’elle va s’évanouir tellement elle est rincée par ses jouissances répétées.
Magalie décide enfin que les tests sont concluants et entreprend de détacher Anna.
Cette dernière un peu honteuse ne pipe mot. Magalie lui propose de prendre une douche et de revenir arroser ça avec elle. Sans rien dire Anna se rend sous la douche ou elle reste longtemps.
Ne trouvant pas ses fringues elle revient nue dans le salon et boit son verre tranquillement. Elle n’a plus rien à cacher à Magalie de son intimité. Voyant que visiblement elle était crevée Magalie lui propose de dormir chez elle et de partager son lit.
Elle accepte et elles se rendent vers le lit.
Alors qu’elle allait se coucher elle est rattrapée par Magalie qui lui dit qu’elle devait encore faire une ou deux petites choses et quelques instants plus tard le collier et les quatre bracelets sont remis et Anna se retrouve par terre couchée sur le dos sur une épaisse couverture les bras et jambes tendus attachés en croix et l’extrémité de la laisse dans la main de Magalie qui pend hors du lit.
Trop crevée pour s’insurger Anna s’endort rapidement dans un sommeil peuplé de fantasmes.
Le lendemain lorsqu’elle se réveille elle est complétement détachée et Magalie l’attend un peu perplexe avec un copieux petit déjeuner.
Anna la salue et Magalie lui demande innocemment ce qu’elle pense du déballage des toys. Anna se surprend à lui répondre qu’elle ne devrait pas l’oublier lors de la prochaine livraison mais que cette fois c’est Magalie qui testera les toys.
La conversation part vers d’autres sujets et le petit déjeuner entre fille est cordial.
Après le départ d’Anna Magalie se demande ce qui l’a poussé à faire ce qu’elle avait fait dans la soirée. Elle n’est quand même pas devenue lesbienne.
Rentrée chez elle Anna se remémore la soirée. Elle se dit bien qu’elle aurait dû refuser et que Magalie avait exagéré mais son bas ventre lui hurle le contraire. Quelle attitude devra-t-elle prendre lorsque les copines se retrouveront ?
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Un article, des souvenirs, une envie commune, il ne nous en faut pas plus pour se retrouver ce dimanche après-midi.
Vous allez raviver des souvenirs qui vous tiennent à cœur.
La météo est avec nous et une épaisse couche de neige est venue recouvrir nos campagnes.
Et la chance était aussi avec moi car la veille j’ai récolté de belles tiges de houx et de noisetiers.
Maîtresse se régale en les découvrant.
Nous nous rendons dans un lieux chargé de souvenirs que Maîtresse a la gentillesse de partager avec moi, sa petite chose. Un honneur et une pression supplémentaire à n’en pas douter.
Maîtresse prend possession de son soumis corps et âme. A cet instant, rien n'est plus important que de lui offrir ce plaisir qu’elle va chercher au fond de moi.
Ses envies s'épanouissent sur ma peau. Les tiges de noisetiers sifflent à mes oreilles et lézardent mon dos, le houx arrache des perles de sang à ma peau meurtrie, la neige brûle et nettoie tout cela
Cette neige, ce don du ciel, Maîtresse s’en régale. Elle me bombarde de boules de neige et attaché à ce poteau, je ne peux que subir. Maîtresse est joueuse, ça la fait bien rire, un rire communicatif, apaisant.
Elle obtient de moi le dépassement de mes limites.
Je ne m'appartiens plus. Je demande "Pitié , Maîtresse". Acceptera-t-elle mes supplications ? Elle seule peut en décider.
Je suis sa petite chose, son petit chien qui se roule dans la neige à la moindre injonction. Mais Maîtresse sait comment prolonger son plaisir ; elle me réchauffe, me câline et je suis de nouveau prêt à endurer toute la fougue de ses délicieux sévices.
Surtout évacuer toutes retenues, ne plus penser, Maîtresse s’en chargera. Elle m'arrache des gémissements non feints. Je lutte mais je n'ai pas de doute ; Maîtresse me fera capituler. Je résiste autant que mon corps me le permet mais cette capitulation arrive " PITIE MAÎTRESSE JE VOUS EN SUPPLIE".
Pas de doute, vous avoir régalé sera ma récompense. Le susucre tendu à sa petite chienne.
A regret, nous quittons l’antre de Maîtresse repus de sensations fortes, emplie de joie à la simple idée d’avoir renouveler les souvenirs.
Nous revenons en ville mais Maîtresse a décidé de m’explorer encore un peu. Me prenant un peu de cours, elle m’intime l’ordre de tourner à droite. Arrivée dans un terrain vague, Maîtresse me demande de m’arrêter là. Elle reprend un jolie brin de houx pour prolonger son plaisir. Elle fouette mon ventre, pique mes tétons avec les feuilles acérées, puis mon gland à travers la cage, je trésaille, je gémis. Maîtresse se délecte de mon corps, elle prend de plus en plus plaisir à me griffer, soulevant ma cage pour atteindre mes testicules et les piquer de plus belle. Plus je gémis, plus son excitation grandit et plus sa jouissance monte. Elle me mordille les tétons en même temps qu'elle pique mon gland derrière ses barreaux. J'ai mal, me tortille et la supplie malgré moi, mais elle continue encore un peu, son plaisir est si grand, si intense, au bord de la jouissance... Elle me dira après qu'elle en a mouillé … Moi, je reste frustré de ne pas avoir pu goûter la cyprine de Maîtresse.
L’excitation retombe, Je remet à Maîtresse les clés de ma cage; elle me libère et m’ordonne de me branler. J’entame cette branlette au rythme que m’impose Maîtresse. Branlette immédiatement contrariée par les piquants d’une feuille de houx dont se sert Maîtresse pour frôler et piquer mes couilles. Un jeu s’engage, ce sera mon éjaculation ou ma frustration. Maîtresse gagne haut la main. J’éjacule timidement. Ma seule vraie jouissance sera morale au bout des jeux de Maîtresse.
Il est temps de remettre ma cage mais Maîtresse est décidément très joueuse aujourd’hui. Elle se sert habilement du houx pour contrarier mes efforts d’assemblage façon IKEA. Avec sa mansuétude, cette fois-ci je gagne et le cadenas fais «CLIC». Je remet solennellement la totalité des petites clés de ma cage à Maîtresse. Son emprise est maintenant totale, physique, morale et sexuelle. Loin de me déplaire, je suis fier que cette appartenance prennent forme aux pieds d’une Maîtresse aussi exceptionnelle.
J’aurais aimé que le temps s’arrête mais il me fallait ramener Maîtresse chez elle. Au moment de se quitter, les sourires illuminent nos deux visages gage que cette belle histoire se prolongera.
Il me faudra du temps pour reprendre possession de mon être.
Arrivé chez moi, épuisé je ne tarde pas à m’endormir la tête pleine d’images merveilleuses.
Merci Divine Maîtresse YAKA
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Le fouet, c'est comme un appel...
Avant qu'il commence sa danse, il y a le silence, l'attente, une certaine crainte.
Puis soudain, le fouet claque, il fend l'air.
Le fouet fait un bruit particulier, un claquement sec, c'est la mèche qui en est responsable, elle est dû au franchissement du mur du son. (Un phénomène scientifiquement prouvé)
La mèche vous atteint, vous mords, vous signe, vous cingle, vous pique, vous brûle, vous enveloppe, vous caresse. SENSUALITE
Plus cela dure et plus la peau, le corps est emporté dans une danse enivrante, des sensations étranges, une volupté.
Un peu comme les vagues qui vont et viennent sur le rivage.
Avec le fouet, je me suis échappée, me laissant emportée, brûlée, captivée, ensorcelée par lui.
Sublime voyage ou plus rien n'existe, j'ai ressenti l'impression de 'flotter'.
Les lettres incarnates se sont imprimées sur ma peau.
Elles ont changé de couleur au fil des jours.
Pour ne laisser que quelques traces.
Maux que seul le fouet écrit et rappelle.
Un instrument cinglant à manier avec précaution.
On peut le craindre parce qu'on sait qu'il peut faire très mal et laisser des marques durables.
On peut l'espérer, le souhaiter.
On peut être bouleversée par lui.
Son maniement est particulier et spectaculaire, Il n'est pas à mettre dans n'importe quelles mains afin de ne pas blesser la personne soumise.
Un coup qui tombe mal, qui ne suis pas la voie qu'il aurait dû prendre, la peau éclate et s'ouvre. Il faut la confiance en celui qui le manie et le respect.
Ce qui me fascine, c'est sa morsure.
Ne pas savoir ou le coup va claquer, brûler.
L'attente de connaitre l'endroit où il va terminer sa course, sur le parchemin de ma peau.
Le fouet a troublé mon corps et j'en désire encore.
Le 13 mai 2011
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Marquée, je le suis
Depuis ce jour, où Vous m'avez écrit
Une intuition, j'ai ressenti
Une impression, serait-ce Lui ?
Marquée, je le suis
Dans mon corps, dans ma tête
Vous le Maitre que j'ai choisi
Et mon cœur pour Vous, ne s'arrête
Marquée, je le suis
Quant à genoux, je plie
Quand je ne peux m'exprimer
Et Vous sens me posséder
Quand mon corps danse
À jamais possédée
Dans cette transe
Par Vous, je suis marquée !
Par Vous, je suis marquée
Partout où Vos doigts sont passés
Sur mes seins, mes fesses, au plus profond de mon intimité
Par vous, je suis possédée !
Le 29 avril 2011
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"Nous autres libertins, nous prenons des femmes pour être nos esclaves. Leurs qualités d'épouse les rend
plus soumises que les maîtresses, et vous savez de quel prix est le despotisme dans les plaisirs que nous
goûtons. Heureuses et respectables créatures, que l'opinion flétrit, mais que la volupté couronne, et qui,
bien plus nécessaires à la société que les prudes, ont le courage de sacrifier, pour la servir, la considération
que cette société ose leur enlever injustement. Vive celles que ce titre honore à leurs yeux; voilà les femmes
vraiment aimables, les seules véritablement philosophes."
"La philosophie dans le boudoir" (1795)
Depuis très longtemps, Sade a une réputation sulfureuse. Cette réputation a précédé l’écriture de l’œuvre. Qui
ignore encore la scène du jeune marquis fouettant des ribaudes à Marseille, semant des dragées à la cantharide
ou blasphémant, lacérant des entailles dans la chair de Rose Keller à Paris ? Qui méconnaît le sort du marquis de
Sade enfermé treize ans à Vincennes puis à la Bastille par lettre de cachet délivrée à la demande de sa belle-mère
et libéré en 1790 quand la Révolution a supprimé les lettres de cachet ? Criminel ? Martyr ? Cette réputation
enflamme l’imagination. On accuse Sade, on défend Sade mais qui lit Sade ? En réalité, peu de monde. S'il est un
dénominateur commun à tous les esprits libres n’ayant eu pour seule exigence que celle de dire la vérité, quitte à
à heurter les conventions, mœurs et opinions dominantes, c’est sans doute celui d’avoir subi les épreuves de
l’ostracisme, de l’anathème, voire de la peine capitale. Le cas de Socrate, condamné à boire le poison mortel de la
ciguë, aussi bien que ceux de Galilée, Diderot, Voltaire, ou plus récemment encore, Antonio Gramsci, tous ayant
souffert du supplice de séjourner derrière les barreaux, viennent témoigner de la constance historique de cette règle.
Inscrire le marquis de Sade qui a passé vingt-sept ans de sa vie entre prison et asile d’aliénés dans cette lignée
d’auteurs prestigieux risque d’offusquer bien des esprits. Sade, il est vrai que rien que le nom suffit à évoquer un
imaginaire sulfureux. Viol, esclavage sexuel, inceste, crimes avérés. D’où une certaine aversion diffuse à son
égard, qu’on retrouve peut-être davantage dans la population féminine très exposée dans ses récits. Le dossier Sade
fut instruit durant deux siècles et enflamma les esprits. Est-il clos ? Durant tout le XIXème siècle et la majeure partie
du vingtième, le nom de Sade fut associé à la cruauté et à la perversion avec la création du mot "sadisme" et ses
ouvrages furent interdits. Depuis Apollinaire, sa pensée irrigue la pensée intellectuelle et universitaire, jusqu’à sa
reconnaissance littéraire et la canonisation par la publication de ses œuvres complètes dans la collection "La Pléiade".
Tandis que les manuscrits de Sade étaient encore interdits de réédition, le poète Apollinaire, dès 1912, fut le premier
à ébranler le mythe misogyne autour de Sade: "Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non
pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine; Juliette, au contraire,
représente la femme nouvelle qu’il entrevoyait, un être dont on n’a pas encore l’idée, qui se dégage de l’humanité,
qui aura des ailes et qui renouvellera l’univers", défendait le poète. Quelques décennies plus tard, c’est Simone de
Beauvoir, qu’on ne peut soupçonner de verser dans l'idolâtrie, dans son célèbre texte "Faut-il brûler Sade?", qui admet
que "le souvenir de Sade a été défiguré par des légendes imbéciles." Pourquoi le XXème siècle a-t-il pris soudain Sade
au sérieux ? Le divin marquis fut au carrefour des réflexions féministes de l’après-guerre dont l'auteure de "L'invitée"
et des "Mandarins" reste l’une des figures précurseures. Sade aimait-il les femmes ? Car voilà une œuvre qui donne
à voir, sur des milliers de pages, des femmes humiliées, violées, battues, torturées, tuées dans d’atroces souffrances,
et leurs bourreaux expliquer doctement qu’elles sont faites pour être leurs proies et qu’ils ne savent jouir que par leurs
cris de douleur et d’épouvante. Est-il nécessaire d’aller chercher plus loin ? Sade fut-il un militant fanatique, paroxysmique
de la misogynie, des violences faites aux femmes et donc, puisque telle est la question traitée, est-il un auteur à rejeter ?
Il y a quelques années, cette opinion a été affirmée, de manière singulièrement tranchée, par l'essayiste Michel Onfray,
en lui consacrant un chapitre de sa "Contre-histoire de la philosophie", une partie de son ouvrage sur "l’érotisme solaire"
puis un essai illustrant son propos. Pour Onfray, Sade prêche une "misogynie radicale" et une "perpétuelle haine de la
femme." "Il est tout à la fois un "philosophe féodal, monarchiste, misogyne, phallocrate, délinquant sexuel multirécidiviste."
Le réquisitoire est implacable et Michel Onfray le prononce en tapant à coups de masse sur tout ce qui, dans les multiples
monographies consacrées à Sade, pourrait le nuancer. Pour Onfray, Sade, plus qu’un délinquant sexuel réellement
impliqué dans plusieurs affaires entre 1763 et 1777, est un criminel avéré. Son œuvre, quoique largement postérieure
à cette période, serait ni plus ni moins celle
d'un "aristocrate antisémite" et tous ceux qui, au XIXème siècle, s’y sont
intéressés, sont les complices d’un assassin patenté. À cet égard, l’outrecuidance du controversé essayiste ne connaît
pas de bornes. De fait, la galerie de portraits de ceux qui se seraient déshonorés parce qu'ils ont tenu Sade pour un
grand écrivain est impressionnante. Apollinaire, Breton, Aragon, Desnos, Bataille, Barthes, Lacan, Foucault, Sollers,
tous frappés par le "déshonneur des penseurs." Fatuité ou narcissisme exacerbé ? Certes, l’œuvre de Sade regorge
d’horreurs ciblant particulièrement des femmes. Le nier serait une contre-vérité. Mais l'auteur de "La philosophie dans le
dans le boudoir" nourrissait-il une haine des femmes ? Sade était-il misogyne ? La question est posée avec tant de force
et de constance par ses procureurs, que l'on se trouve pour ainsi dire contraint de s’y arrêter. Sade n’aimait pas sa mère,
qui ne l’éleva pas, et détestait sa belle-mère, qui le lui rendait bien. Il en tira une exécration de la maternité toujours
renouvelée dans son œuvre. Comme la majorité des aristocrates libertins de l’Ancien Régime, il était bisexuel comme
certains d’entre eux, amateur de pratiques mêlant plaisir et douleur, infligée ou éprouvée, rarement consentie. Il viola,
fouetta, blessa, drogua, fut condamné à plusieurs reprises. Ses crimes le menèrent à juste titre devant les tribunaux.
Avec Renée Pélagie, qu’il épousa contraint et forcé, il fut un mari autoritaire, infidèle, jaloux et goujat, mais, malgré tout,
éprouva pour elle, à sa façon, une véritable affection liée à leur heureuse entente sexuelle. Sa vie de "débauché outré",
selon les énoncés motivant sa toute première arrestation, s’acheva brusquement à l’âge de trente-huit ans par une
lettre de cachet qui le condamna à une incarcération pour une durée indéterminée. Il passa douze années incarcéré
à Vincennes et à La Bastille. Il fut libre durant douze ans et eut alors pour compagne, jusqu’à sa mort, une actrice
qu’il surnomma Sensible qui partagea sa vie. Elle fut sa muse, constatant lui-même qu'il avait changé: "Tout cela me
dégoute à présent, autant que cela m'embrasait autrefois. Dieu merci, penser à autre chose et je m'en trouve quatre fois
plus heureux." Sade se comporta donc mal, voire très mal, avec certaines femmes, notamment dans la première partie
de sa vie avec ses partenaires d’orgies, au demeurant parfois des hommes, considérées par lui comme des "accessoires",
des "objets luxurieux des deux sexes" comme il l’écrivit dans "Les Cent Vingt Journées." Lorsque son existence prit un tour
plus ordinaire, il se coula dans l’ordre des choses, n’imagina pas que le rôle des femmes qu’il fréquentait, mères, épouses,
domestiques, maîtresses, prostituées pût changer et ne s’en trouva pas mal. De là, à dénoncer sa "haine des femmes."
Sade adopta le genre le plus répandu à son époque, celui du roman ou du conte philosophique. Beaucoup d’écrivains
reconnus y allèrent de leur roman libertin, soit "gazés" comme "Les Bijoux indiscrets" de Diderot, Le "Sopha" de Crébillon,
"Les Liaisons dangereuses" de Laclos, "Le Palais-Royal" de Restif de La Bretonne, soit crus comme "Le Rideau levé", ou
"L’Éducation de Laure" de Mirabeau. La misogynie de l’œuvre de Sade, si elle avérée, doit donc être débusquée dans ce
cadre où art et philosophie sont intriqués. Comment l'auteur de "La philosophie dans le boudoir faisait-il parler les femmes ?
Concernant l’art, on s’épargnera de longs développements pour souligner qu’aucune borne ne doit escarper le chemin
qu’il choisit de suivre, quand bien même celui-ci serait amoral ou scabreux. Sauf à prêcher un ordre moral d'un autre âge.
Féminisme ne rime pas avec ligue de la vertu, inutile d’argumenter sur ce point. L’œuvre d’art peut enchanter, elle peut
aussi choquer, perturber, indigner, révolter, elle est faite pour ça. Exploratrice de l’âme, elle peut errer dans ses recoins,
fouailler dans la cruauté, l’abjection, la perversion, explorer le continent du mal et ses "fleurs maladives". En matière
philosophique, Sade forgea ses convictions au travers du libertinage, qui mêlait licence des mœurs et libre-pensée, la
seconde légitimant la première. Critiques de dogmes ? Par conséquent de la religion, principal verrou bloquant la liberté
de conscience, les libertins annoncent et accompagnent les Lumières. Il s’agit de la grande question du mal et de la
Providence. Comment entendre que sur terre les méchants réussissent, quand les hommes vertueux sont accablés par le
malheur ? Sade s’accorda avec Rousseau sur le fait que l’homme à l’état de nature se suffit à lui-même. Mais Rousseau
préconise dans le Contrat social la "religion naturelle" et la limitation de la liberté individuelle au nom de la loi issue de la
volonté générale. Il affirme qu’au sortir de la nature, tout est bien; il définit la vertu comme un effort pour respecter cet ordre
naturel, pour soi et pour les autres. Le plaisir concorde ainsi avec la morale; la tempérance est plus satisfaisante que
l’abandon de soi dans la volupté. Sade s’attacha méthodiquement à réfuter ces idées, et cela en partant comme Rousseau
de la question première: la relation de l’homme à la nature, qu’il traita en adoptant la philosophie matérialiste et biologique
nourrie des découvertes scientifiques de l’époque. "Usons des droits puissants qu’elle exerce sur nous, en nous livrant
sans cesse aux plus monstrueux goûts." On peut ici, réellement, parler de pensée scandaleuse puisqu’il s’agit d'affirmer
que le désir de détruire, de faire souffrir, de tuer n’est pas l’exception, n’est pas propre à quelques monstres dont la
perversité dépasse notre simple entendement, mais est au contraire, naturellement la chose au monde la mieux partagée.
Sade nous conduit ainsi "au-delà de notre inhumanité, de l’inhumanité que nous recelons au fond de nous-mêmes et dont
la découverte nous pétrifie." En réalité, Sade ne trouvait qu’avantage à respecter le modèle patriarcal dans sa vie d’époux,
d’amant et de père, ne pouvait en tant qu’auteur que défendre les idées sur les femmes de l’école philosophique à laquelle
il s’était rattaché. Ainsi, il ne soutint jamais, contrairement aux préjugés de son époque, que les femmes n'étaient pas
faites pour les choses de l’esprit. Surtout, dans son domaine de prédilection, celui de la passion, il balaya la conception de
la femme passive dans l’acte sexuel, qu’il ne représenta ainsi que dans le cadre du mariage, institution abhorrée. Pour lui,
la femme est active et désireuse. Lors des orgies décrites dans ses romans se déversent des flots de "foutre", masculin et
féminin mêlés, les femmes ont des orgasmes à répétition. Les femmes, affirme Sade, ont davantage de désir sexuel que
les hommes. Dès lors, elles sont donc naturellement fondées à revendiquer, contre les hommes s’il le faut, le droit au plaisir.
"Au non de quelle loi, les hommes exigent-ils de vous tant de retenue ? Ne voyez-vous pas bien que ce sont eux qui ont fait
les règlements et que leur orgueil ou leur intempérance présidaient à la rédaction ? Ô mes amantes, foutez, vous êtes nées
pour foutre ! Laissez crier les sots et les hypocrites." Tout cela n’est pas vraiment misogyne. Pour comprendre les relations
complexes entre l'homme de lettres et les femmes, il est nécessaire de dépathologiser Sade et sa pensée pour substituer à
la légende du monstre phallique, l’image bien plus troublante, du penseur, voire du démystificateur de la toute-puissance
phallique" selon Stéphanie Genand, biographe. De là, à considérer Sade comme un auteur féministe, la réponse est certes
à nuancer, mais l'idée n'est pas sans intérêt. Le marquis de Sade avait sur la femme des idées particulières et la voulait
aussi libre que l’homme. Sa conception du genre féminin, a donné naissance à un double roman: Justine et Juliette.
Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme,
asservie, battue, misérable et moins qu’humaine. Juliette, tout au contraire, représente par sa conduite, la femme nouvelle.
De fait, Justine et Juliette, les deux sœurs d’une égale beauté aux destins opposés, sont devenues des archétypes. La
première de la vertu, la seconde du vice, plus justement, pour reprendre les sous-titres des deux ouvrages, des malheurs
qu’entraîne la vertu et de la prospérité attachée au vice. La froide Juliette, jeune et voluptueuse, a banni le mot amour de
son vocabulaire et nage dans les eaux glacés du calcul égoïste. Incontestablement, elle tranche avec l’image misogyne
traditionnelle de la femme: faible, effarouchée, ravissante idiote sentimentale. Juliette est forte, elle est dure, elle maîtrise
son corps et sait en jouir, elle a l’esprit vif et précis que permet l’usage de la froide raison débarrassée des élans du cœur.
Sade théorise la soumission dont les femmes sont l’objet. Prosaïquement, cette inclinaison d’analyste de l’asservissement
féminin se traduit, chez lui, par le parti original de donner la parole à des personnages féminins: Justine, Juliette, Léonore
dans "Aline et Valcour", Adélaïde de Senanges ou Isabelle de Bavière dans ses romans historiques tardifs, sont toutes des
femmes. Cette omniprésence des héroïnes leur confère une tribune et une voix neutres, capables de s’affranchir de leurs
malheurs: raconter sa propre histoire, si malheureuse ou funeste soit-elle, c’est toujours y retrouver une dignité ou en
reprendre le contrôle. L’énonciation féminine suffirait, en soi, à contredire le mythe d’un Sade misogyne. L'homme de lettres
a sans cesse appelé à une émancipation des femmes, notamment par le dépassement des dogmes religieux. Les dialogues
des personnages de "La philosophie dans le boudoir" foisonnent d’appels à la révolte contre la soumission aux préceptes
religieux inculqués aux femmes dès le plus jeune âge: "Non, Eugénie, non, ce n’est point pour cette fin que nous sommes
nées. Ces lois absurdes sont l’ouvrage des hommes, et nous ne devons pas nous y soumettre." On retrouve également des
appels à la libre disposition de son corps, comme dans ce passage où Sade met dans la bouche d’un des personnages les
conseils suivants: "Mon cher ange, ton corps est à toi, à toi seule, il n’y a que toi seule au monde qui aies le droit d’en jouir
et d’en faire jouir qui bon te semble." Tout en lui reconnaissant une certaine considération des femmes, n'oublions pas que
l’univers de Sade, enraciné dans l’Ancien Régime, est foncièrement inégalitaire. La société française est alors structurée
par la domination, aussi bien sur le plan politique que sur le plan social. Des élites minoritaires concentrent les richesses et
le pouvoir, si bien qu’il est naturel d’y exploiter l’autre et de le nier dans ses prérogatives. Prélude à la Révolution française.
Les femmes constituaient, à ce titre, une population singulièrement misérable. Mineures juridiques, puisqu’elles ne
bénéficiaient d’aucun droit, elles étaient sexuellement exploitées puisqu’elles n’avaient le plus souvent d’autre ressource
que le seul commerce de leurs corps, ne bénéficiant d’aucune éducation, hormis quelques privilégiées. Une fois qu'on
a souligné tous ces aspects, il faut avoir l’honnêteté d’avouer que les romans de Sade regorgent de scènes bestiales où
les femmes subissent humiliations, sexuelles et crimes, les plus atroces de la part de leurs partenaires masculins. Faut-il
en déduire pour autant que Sade incite à imiter ces comportements ? Érige-t-il les personnages qui en sont les auteurs en
modèle à suivre ? À bien des égards, la réponse semble être évidemment négative. C’est Sade lui-même qui nous alerte
contre ces interprétations erronées quand il estime que le romancier doit peindre "toutes les sortes de vices imaginables
pour les faire détester aux hommes." D’où l’importance d’avoir connaissance de l’hygiène romanesque qu’était la sienne.
"À quoi servent les romans, hommes hypocrites et pervers ? Car vous seuls faites cette ridicule question; ils servent à
vous peindre tels que vous êtes, orgueilleux individus qui voulez vous soustraire au pinceau parce que vous en redoutez
les effets", écrivait-t-il dans son essai intitulé "Idée sur les romans." C’est l'être humain, dégarni des conventions sociales
et dévoré par ses désirs, que Sade s’est proposé de dépeindre sans concession. "On endurcit difficilement un bon cœur, il
résiste aux raisonnements d’une mauvaise tête", précise Sade, soulignant le singulier isolisme d’un personnage à la fois
sourd et aveugle aux noirceurs du réel. Loin de signer l’ingénuité d’une héroïne coupable de ne pas savoir déchiffrer les
codes ni les situations, cette distance transforme Justine en une créature sauvage, rétive à toute domestication, ce qui lui
vaut de bénéficier d’une existence sans cesse rejouée, sans détermination ni corruption, aussi neuve qu’au premier jour.
Justine ne fuit pas la jouissance, mais le symbole phallique. Elle ne récuse pas le désir, mais la violence. Faute de maîtriser
l’orgasme des femmes, toujours susceptible de se dérober ou de se feindre, mieux vaut viser leur douleur. Le détachement
de l’héroïne, ainsi réinterprété, se charge d’une valeur positive. Loin de l’ingénuité passive qui en fait la victime désignée
des libertins, il lui offre une situation paradoxale, entre présence et absence à l’événement, qui la met en position d’analyser
les ressorts du libertinage. La réflexivité n’est-elle pas constitutive de son système ? Comment l’âme scélérate, hantée par
la destruction et l’abolition d’autrui, pourrait-elle se penser sans un témoin à la fois engagé dans l’action et capable d’en
expliciter froidement les enjeux ? Le paradoxe de l’expérience sadique se résout en surmontant la vacuité qui creuse, au
cœur du fantasme de destruction, l’impossibilité de participer à la loi de l’anéantissement. Fragmentaire, condamnée à se
multiplier sans éprouver dans sa propre chair les tourments qu’elle inflige et dont elle théorise pourtant la supériorité, la
jouissance libertine a besoin d’une victime qui lui donne sens et lui ouvre les vertiges de la réversibilité. Au miroir du féminin,
le libertinage sadien révèle son étonnant pouvoir de traverser le réel, dans l'encre de la mélancolie, entre violence et déni.
"Ce qui fait la suprême valeur du témoignage de Sade, c’est qu’il nous inquiète. Il nous oblige à remettre en question le
problème essentiel qui nous hante depuis la nuit des temps, le problème de l’homme à l’homme" (Simone de Beauvoir)
Bibliographie et références:
- Annie Le Brun, "Sade, attaquer le soleil."
- Michel Delon, "Notice sur le marquis de Sade"
- Gilbert Lely, "La vie du marquis de Sade"
- Éric Marty, " La violence et le déni"
- Stéphanie Genand, "Sade et les femmes"
- Béatrice Didier, "L'enfermement sadien"
- A. Carter, "La femme sadienne"
- Simone de Beauvoir, "Faut-il brûler Sade ?"
- Henri Coulet, "La vie intérieure dans Justine"
- Jean-Christophe Abramovici, "Les Infortunes de la vertu"
- Christophe Martin, "Innocence et séduction"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Jasmine est subliment belle. Pourquoi? Parce qu'elle est nature. Elle déteste l'apparence, les maquillages et artifices. Elle n'a pas besoin de cela. Plus les femmes sont belles et plus elles savent qu'elles n'ont besoin de rien, pas même de quelques gouttes de parfum. Les males se retournent, les admirent, les désirent, elles ont le choix. Ce n'est pas si facile d'être subliment belle et de n'avoir besoin de rien d'autre. C'est un cadeau de Dieu ou des Dieux qui aiment se moquer des désirs des hommes pour l'éphémère. Ce qui dure et c'est la plus belle beauté, c'est ce qui se trouve à l'intérieur, c'est cette grâce interne qui rayonne et illumine, le reste n'est qu'illusions.
Jasmine est de tous les combats féministes. Elle milite pour les droits des minorités, les gays, les bi, les trans, les lesbiennes, les indiens d'Amazonie, les gorilles d'Ouganda. On peut admirer ses longues jambes si bien galbées au devant des manifestations. Des journalistes la flashent tellement elle est sublime lorsqu'elle revendique. Elle est vite repérée par une agence de mannequins et cela devient sont métier. Vendre sa beauté sur des réclames. Elle gagne fort bien sa vie et celui qui lui demande de coucher se prend une baffe.
Seulement voilà, l'amour est un mystère. Jasmine rêve du grand amour. Elle ne veut pas d'aventures. Elle est toujours vierge et se réserve pour son homme. Elle n'en veut qu'un seul pour toute la vie. C'est son choix et elle l'assume. Elle est impitoyable avec tous ses prétendants qui se jettent à ses pieds. Elle sait que lorsqu'elle rencontrera son homme, ils n'auront pas besoin de mots pour se déclarer leur amour, le premier regard suffira.
Mourat est un émigré tchétchène. Il s'est battu contre les russes dans le Caucase. Sa tête a été mise à prix et il a du fuir loin de son pays et loin des tueurs à sa recherche. Il a fini à Paris. Il a facilement trouvé du travail dans une agence de sécurité. C'est un expert dans de la maniement du Kindjal ce long couteau qui ressemble un peu au gladius des légionnaires romains. il est efficace, discret et fort apprécié pour ses talents. Il aime sa nouvelle vie.
Un jour par hasard, dans un salon, son regard a croisé celui de Jasmine, ils se sont accrochés et ils ont su de suite, tous les deux que leurs âmes étaient liées. Ils se sont éloignés, chacun occupé à ses taches. Mourat a tout fait pour la retrouver et lui parler. Il sait qu'elle est la femme de sa vie. Il n'a eu aucun mal à savoir qui elle était et ou elle vivait. La deuxième rencontre a été magie. leurs lèvres se sont trouvées, leurs corps se sont serrés. Ils ont voulu être un. Depuis ils ne se quittent plus.
Mourat, le tueur, est si doux, si prévenant, si respectueux avec sa femme. Un contraste qui n'a rien de surprenant. C'est Jasmine, la féministe pure et dure qui est devenue une surprise. C'est elle qui a voulu devenir l'esclave de son homme. C'est elle qui a voulu recevoir la fessée sur ses genoux.
-Je ne suis pas sage, dit elle, corrige moi sept fois par jours, tu sais combien j'aime cela. Et Mourat a su faire et combler son épouse.
-attache moi et prend moi ainsi, comme ton esclave. Je n'ai qu'un désir, te servir et t'obéir. C'est cela qui me fait jouir. Et son époux a su récompenser son épouse.
-cadenasse ma chatte et porte la clé autour de ton cou. C'est mieux qu'une alliance au doigt. Mourat a sorti son kindjal et à percé son épouse comme il fallait. Depuis Jasmine est heureuse et en paix. Son vœux le plus cher s'est accompli.
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Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 1 : Magalie se venge.
Extrait : » Récupérant un rouleau de scotch de déménageur qu’elle a gardé après le dernier déménagement de sa copine Claire elle lui scotche les bras et jambes aux pieds de la table. Maintenant il est là bandant comme jamais la regardant avec un regard lubrique inhabituel. Il a l’air d’aimer ça le bougre…. Admirant ce corps offert elle fignole en lui attachant la queue et les couilles avec son foulard de soie tirant sur le foulard qu’elle attache à la barre transversale sous la table. Maintenant il est allongé sur la table le sexe dressé à la verticale… Après un moment de stupeur Claire est la première à réagir. Je t’avais demandé de le voir à poil mais je ne me doutais pas que tu l’aurais fait et encore moins comme ça. Magalie maintenant fière de son coup met la main sur le membre encore dressé de Tristan et fait quelques mouvements de va et vient. IL est bien monté mon male tu veux toucher je pense qu’il ne dira rien…. »
La trentaine à peine entamée Magalie se pose la question, j’ose ou je n’ose pas. Hôtesse de caisse dans un supermarché elle vit seule dans son deux pièces et on peut dire que on quotidien est banal. Le taf, quelques bonnes copines, quelques aventures sans trop de lendemain avec des mecs plus ou moins lourds.
Elle aime le sexe mais se sent insatisfaite au fond d’elle-même. Magalie est plutôt jolie, châtain clair, un mètre soixante-dix, cinquante kilos, elle arbore un bon 95C.
Elle a une jolie frimousse et attire autant la sympathie des femmes que le regard intéressé des hommes. Sportive elle a deux bonnes copines, Claire et Anna qui sont aussi sympas que différentes.
Claire est grande, exubérante, dévergondée accumule les conquêtes alors qu’Anna est petite elle a encore un visage d’ado et n’a pas un grand tableau de chasse à son actif. Visiblement les hommes ont peur de draguer une fille qui semble être encore mineure. Elle est cependant très attachante et Magalie est sûre qu’Anna se couperait la main pour elle.
D’ailleurs quand elles sont ensemble Anna cherche toujours le contact physique avec Magalie.
Il y a quelques jours Magalie a été invitée à une séance type Tupperware ou les boites en plastiques ont été remplacées par des sex toys. Avec ses deux meilleurs copines, Anna petit modèle typé manga mais belle comme tout et travaillant dans la pharmacie du quartier et Claire esthéticienne, elles n’ont pas hésité longtemps avant d’accepter l’invitation et elles se sont retrouvées avec quelques femmes d’âge d’hiver devant un étalage de divers objets sensés pimenter le bonheur du couple.
Effectivement certains toys lui ont fait un peu fantasmer, notamment un gode très réaliste qu’elle a longtemps touché sans toutefois franchir le pas.
Pour une prochaine fois peut être. Anna, proche de la trentaine, timide mais belle comme un soleil a regardé d’un air un peu gêné les différents toys notamment les accessoires dédiés au bondage, mot qu’elle vient d’apprendre.
Claire, sa meilleure copine, une rousse incendiaire a une peau très blanche et une paire de seins à faire pleurer de dépit un chirurgien esthétique, contrairement à Anna elle multiplie les conquêtes sans lendemains et elle est très open sur le sexe.
Très enthousiaste a tout voulu voir et tâter n’hésitant pas à faire des commentaires très suggestifs. Elle a essayé les habits et les nuisettes rouges ou noires qui il faut l’admettre s’accordaient sublimement avec son corps merveilleux donnant presque un sentiment de jalousie à Magalie.
Cependant Claire n’a pas concrétisé d’achat, se laissant le temps de la réflexion.
A la fin de la vente Magalie était quand même un peu émoustillée envisageant des situations, positions et des accessoires qu’elle n’avait jamais imaginés.
Ayant un bon contact avec Eve la vendeuse elles profitaient des moments ou les toys circulaient de main en main pour parler boutique et finalement Eve lui proposa d’organiser elle-même des séances de vente de sex toys.
Un peu surprise Magalie préféra éluder la question mais accepta néanmoins le 06 d’Eve lui promettant de réfléchir à cette proposition.
Sans qu’elle n’y prenne garde la proposition faisait quand même son chemin dans la tête de Magalie et elle hésitait à prendre ce job si particulier sensé mette du beurre dans ses épinards.
C’est la tête dans les nuages qu’elle a croisé Tristan, ce client un peu macho mais bien proportionné qui lui a fait du gringue en payant ses lames de rasoirs à sa caisse et elle a accepté de prendre un café avec lui.
Depuis maintenant quelques semaines ils sortent ensemble et elle doit s’avouer que si il ‘a pas une conversation de haut vol ou une ouverture d’esprit telle qu’elle aurait aimé il était bien monté et endurant la faisant monter au septième ciel à chacune de leurs nuits torrides.
Elle le soupçonne quand même de papillonner à gauche et à droite et aimerait le punir de cela tout en conservant ses talents d’étalon pour elle. Ses copines ont fait de nombreux commentaires sur Tristan notamment Claire plus hardie qui lui dit, un soir ou elles sirotaient leur troisième cocktail dans un bar ou elles avaient leurs habitudes qu’elle aimerait bien le voir à poil pour se faire une idée sur celui qui battait des records de longévité avec Magalie.
Anna, pour ne pas être trop en reste annonça qu’elle aimerait bien être là aussi.
L’alcool aidant L’idée faisait son chemin dans la tête de Magalie mais pas facile à réaliser ? Prendre des photos ? Lui demander de faire un strip devant les copines ? Pas très cool notamment si Tristan aurait aimé se mettre en avant devant ses copines au risque de tenter de les mettre dans son lit.
Quelques jours plus tard ayant terminé sa journée de bonne heure elle se retrouve dans son appart avec un Tristan plus excité que jamais. Un peu brut de décoffrage, pas très familier des préliminaires il veut la culbuter à la hussarde sur le champ.
Pas pressée elle veut que ça dure plus longtemps et après un apéritif bien consistant elle lui propose de jouer aux cartes, pimentant le jeu en le transformant en strip poker.
Les règles sont simples. Une fringue et un verre pour chaque main perdue et celui ou celle qui déjà nu perdrait la main serait esclave de l’autre pour la nuit. Enthousiaste Tristan bande déjà comme un taureau accepte le jeu et ses règles dans l’état, jurant qu’il accepterait tout en cas de perte à condition qu’elle fasse de même.
Après une demi-heure de jeu ils sont un peu allumés, surtout lui car Magalie mène sérieusement. Maintenait il est nu face à elle qui possède encore son soutif et sa culotte. Fier de lui il étale un brelan de dames.
Très émoustillée désormais elle envoie au diable ce brelan en étalant 3 as, elle a toujours été forte à la triche au poker et il n’est plus en mesure de soupçonner quelque chose.
Désormais elle doit trouver quelque chose à faire de ce male qui lui est offert sur un plateau pour tous ses fantasmes. Tentée de le mettre dans son lit elle repense à la séance d’Eve et se dit que l’occasion est bonne de le punir un peu pour ses frasques.
Débarrassant la table du salon elle lui demande de s’y coucher sur le dos. Récupérant un rouleau de scotch de déménageur qu’elle a gardé après le dernier déménagement de sa copine Claire elle lui scotche les bras et jambes aux pieds de la table.
Maintenant il est là bandant comme jamais la regardant avec un regard lubrique inhabituel. Il a l’air d’aimer ça le bougre. Voulant le plaisir de cette scène pour elle seule elle lui bande les yeux et lui met du scotch sur la bouche afin qu’il ne perturbe pas la scène par des paroles idiotes.
Admirant ce corps offert elle fignole en lui attachant la queue et les couilles avec son foulard de soie tirant sur le foulard qu’elle attache à la barre transversale sous la table. Maintenant il est allongé sur la table le sexe dressé à la verticale faisant un tableau bien tentant.
A ce moment elle repensa à la soirée arrosée avec ses copines et se dit qu’il ne risquerait pas de draguer ses copines si elles le voyaient dans cette position.
Prise d’une envie incontrôlable de frimer devant ses copines elle les appelle les invitant à venir toute affaire cessante pour prendre un apéro avec une surprise de taille.
Intriguées ses deux copines sonnent à la porte dix minutes plus tard.
Entre temps Magalie s’est rhabillée et quand même un peu nerveuse elle les fait rentrer dans le salon.
Tristan comprenant qu’ils n’étaient plus seuls dans la pièce se met à se débattre inutilement car il est bien attaché sur la table.
Après un moment de stupeur Claire est la première à réagir. Je t’avais demandé de le voir à poil mais je ne me doutais pas que tu l’aurais fait et encore moins comme ça.
Magalie maintenant fière de son coup met la main sur le membre encore dressé de Tristan et fait quelques mouvements de va et vient. IL est bien monté mon male tu veux toucher je pense qu’il ne dira rien.
D’abord hésitante Claire empoigne à son tour la queue de Tristan et annonce en connaisseuse tu ne dois pas t’ennuyer avec une queue comme ça. Mais comment as-tu fais pour nous le présenter comme ça.
En quelques mots Magalie raconte son début de soirée. Tristan, après le moment de stupeur initial bien que ne voyant rien comprend qu’il était l’objet de l’attention de trois nénettes et à sa grande surprise cela l’excite de plus en plus. Sentir qu’une autre main s’est posée sur son sexe le rend fou.
Tu vois ça n’a pas l’air de lui déplaire annonce Magalie en voyant l’état d’excitation de Tristan.
Claire enhardie demande si elle pouvait le sucer un peur pour voir si il tenait dans sa bouche. Magalie amusée lui accorde l’autorisation mais en stipulant que Claire ne devait pas le faire jouir car elle voulait profiter un bon moment de cette situation, sachant qu’une fois le coup tiré Tristan risquait de ne plus aimer la situation.
Magalie se tourne vers Anna qui n’avait pipé mot depuis le début.
Cette dernière est visiblement très émue et contemple avec les yeux rêveurs le bondage réalisé par Magalie.
A voix basse Magalie lui demande si elle préférait être à sa place ou à la place de Tristan. Anna ne répond pas mais rougie encore plus ce qui étonne Magalie qui ne pensait pas que c’était possible.
Laissant Anna dans ses rêves Magalie détourne la conversation en proposant un drink aux filles et elles sirotent leurs verres en contemplant Tristan qui désormais en sueur exhibe toujours une queue tendue au maximum dressée vers le ciel.
Claire dit qu’il avait bon gout mais qu’il aurait fallu le raser intégralement et que la prochaine fois qu’elle apportera son nécessaire pour qu’il devienne lisse comme un miroir, que son attirail serait bien mieux mis en valeur et qu’on ne risquerait pas d’être gêné par un poil en le pétrissant.
Après quelques minutes de conversation orientée et de palpages du corps offert les deux copines finissent par la laisser seule avec son ornement de table de salon en lui assurant qu’elle avait fait très fort.
En guise d’au revoir Magalie susurre à Anna qu’elle serait la prochaine. Anna répondit un piteux t’as qu’à croire qui manque cependant de conviction.
Se demandant si Tristan lui en voudrait après ça elle se dit qu’elle devait profiter peut être pour la dernière fois de ce membre et enfourche Tristan pour un cavalcade effrénée à son rythme à elle. La jouissance est extrême ; certainement le meilleur pied qu’elle n’avait jamais pris.
Rassasiée elle libère Tristan s’attendant à une scène, des reproches et une rupture fatale. A sa grande stupeur Tristan ne lui fait pas de reproches en lui disant que quand elle joue au strip poker elle va jusqu’un bout de ses fantasmes. Il ne dit pas qu’il a apprécié mais elle sent au fond d’elle-même qu’il a pris un pied pas possible.
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Le deux décembre 1814, au soir, Sade expirait à l'âge de soixante-quatorze ans. De son vivant pourchassé, maudit,
engeôlé durant près de trois décennies de façon arbitraire, mais pour des faits criminels avérés, le marquis et son
œuvre sont-ils mieux traités depuis deux siècles ? D'Apollinaire aux surréalistes, dont Paul Éluard qui confessait
que "trois hommes avaient aidé sa pensée à se libérer d'elle même, le marquis de Sade, le comte de Lautréamont
et André Breton." On a le droit de penser ce que l’on veut de ses écrits. Les occulter relève de la mauvaise foi ou de
l’incapacité à les analyser. Ils ne lèvent sans doute pas les toutes les ambiguïtés et la complexité de la dialectique
sadienne mais il faut beaucoup de fatuité pour penser en avoir fini avec lui. Censuré, psychanalysé, biographié,
disséqué, théâtralisé, pléiadisé, le voilà désormais produit-dérivé. Un descendant, mercantile, peu scrupuleux de la
postérité de la création littéraire de son aïeul, écoule un brandy "Divin marquis". L’époque est à la facilité. L’obscénité
tient sa part. Quant à lire Sade, c’est suranné, trop long, fastidieux. Et cette manie aussi de tout mélanger, sexe et
pensée, au prétexte de littérature. Jean-Jacques Pauvert fut le premier à oser publier Sade sous son nom d’éditeur.
Grâce lui soit rendue. Balançant entre le clair et l'obscur, désormais, il faut faire avec l'écrivain. Il a maintes fois été
écrit que Sade, poussant la fureur à son point d’incandescence, déchiquetant les corps à coups de plume, au risque
risque d’effacer les âmes, prophétisait l’holocauste. Ce que Dante a décrit dans son terrible poème, l’auteur des "Cent-
Vingt Journées de Sodome" savait que l’homme le réaliserait. Sade a pensé et a commis les plus atroces supplices
que l’esprit puisse engendrer. Il s’est livré à l’autopsie du mal. Sans doute est-il vain de spéculer pour déterminer si
Sade voulait prévenir du malheur ou l’appelait de ses vœux. Il faut avoir tout le cynisme de Céline pour prétendre, a
posteriori, qu’il ne voulait, dans "Bagatelles pour un massacre" (1937), "qu’éviter aux hommes les horreurs de la
guerre." Qu’importe les intentions de Sade. Annie Le Brun, exploratrice de son œuvre a établi le constat: "Sa pensée
a son origine dans l’énergie des pulsions". Les objections sont bien connues: "fumisterie et délire d’interprétation."
Sade a poussé le libertinage aux extrêmes de la légalité en commettant d'odieux actes sur mineurs naïfs ou "achetés."
Prétendre le contraire serait une contre-vérité historique. Mais fallait-il pour cela censurer son œuvre ? De Louis XV
à Napoléon, il fut incarcéré sous tous les régimes. Le blasphémateur, le dépravé, le révolutionnaire, le politique, toutes
les figures qu’il incarna furent opprimées. Dans ses écrits, Sade n’a cessé de revendiquer avec passion la primauté
de la Raison, au sens du XVIIIème siècle. L’athée, auteur du "Dialogue entre un prêtre et un moribond" taille la religion
en pièces, appelle à la sédition anticléricale. Robespierre voudra le lui faire payer de sa vie avant tout juste, de perdre
lui-même la tête. Sade, libérateur, dans ses discours, en damné devant la section des Piques, la plus virulente de la
Révolution, réclame l’abolition de la monarchie. Il le répète, encore, dans le fameux appel public, "Français, encore un
effort si vous voulez être républicains", de même qu’il y prône la liberté des mœurs et la dissolution de la famille comme
institution. Trop vite, certains réduisent le programme au discours d’un anarchiste. Rien n’est plus faux. Sade milite pour
le bien commun, au sein d’une société respectueuse de chacun, éclose dans un État digne. Tôt, il embrasse et théorise
ce projet politique. Novembre 1783, emprisonné au donjon de Vincennes, Sade écrit à sa fidèle épouse Renée Pélagie:
"Ce ne sont pas les opinions ou les vices des particuliers qui nuisent à l’État, ce sont les mœurs de l’homme public qui
seules influent sur l’administration générale. Qu’un particulier croie en Dieu ou qu’il n’y croie pas, qu’il honore et vénère
une putain ou qu’il lui donne cent coups de pied dans le ventre, l’une ou l’autre de ces conduites ne maintiendra ni
n’ébranlera la constitution d’un État." La corruption des puissants, voilà l’ennemie: "Que le roi corrige les vices du
gouvernement, qu’il en réforme les abus, qu’il fasse pendre les ministres qui le trompent ou qui le volent, avant que de
réprimer les opinions ou les goûts de ses sujets !" Et Sade met en garde, à défaut. Ce sont "les indignités de ceux qui
approchent le Roi qui le culbuteront tôt ou tard." Faut- il, là encore, attendre passivement que la prophétie sadienne se
réalise ? Elle semble en passe de l’être. Que faire?, s’interrogeait Lénine. Sade avait déjà répondu: saper la religion pour
abattre le despotisme. Sans fléchir, mais avec justice: "Je ne propose cependant ni massacres ni exportations. Toutes
ces horreurs sont trop loin de mon âme pour oser seulement les concevoir une minute. N’assassinez pas, n'exportez
point: ces atrocités sont celles des rois ou des scélérats qui les imitèrent." Tout en laissant le choix des armes, il plaidait
pour anéantir à tout jamais l’atrocité de la peine de mort. Apollinaire a exhumé sa vision morale et politique de la société.
La réduire à une chimère "dégoutante" est une erreur. L’ignorer est une faute. Il n’est pas trop tard. Dès 1909, le poète,
qui avait bien lu, nous livrait un message d’espoir, évoquant deux emblématiques personnages sadiens: Justine, c'est
la femme, asservie, misérable et moins qu’humaine. Juliette, tout au contraire, représente la femme nouvelle que Sade
entrevoyait, un être dont on n’a pas encore idée, qui se dégage de l’humanité, "qui aura des ailes et qui renouvellera
l’univers." Sade a rédigé son œuvre à un rythme impressionnant, écrivant cinq à six pages par jour, comme le suggèrent
les dates de début et de fin de rédaction de ses textes présentes en marge. De très nombreuses ratures, des passages
entièrement repris, des ajouts en interligne montrent un travail de réécriture constant du texte. Dans le dernier cahier,
après trois années de travail, il rédigea le "catalogue" de ses œuvres. Si les plus subversives, à commencer par le
manuscrit clandestin des Cent-Vingt Journées n’y apparaissent pas, il recense tout de même, au feuillet 451, pas moins,
de cinquante nouvelles, écrites sur vingt portefeuilles cartonnés. Relâché le deux avril 1790, Sade emporta avec lui ses
papiers de prison, mais il oublia ou perdit deux de ses portefeuilles dans son déménagement. Il n’hésita pas à écrire au
lieutenant général de police pour se plaindre de cette perte. Sade pensait probablement déjà à faire publier ces œuvres,
et il envisagea différents titres: "Contes et fabliaux du XVIIIème siècle par un troubadour provençal" puis "Portefeuille d’un
homme de goût." En juillet ou août 1800, plusieurs de ces récits rédigés par Sade en prison, ainsi que quelques nouvelles
compositions, parurent finalement en quatre volumes sous le titre des" Crimes de l’amour", chez l’imprimeur-libraire Massé.
Entre sa publication et son entrée dans les collections patrimoniales de la Bibliothèque nationale, le destin de ce manuscrit
demeure mystérieux. Fut-il, comme ses autres papiers, confisqué par la police au moment de son arrestation en 1801 ?
Est-il passé dans les mains d’un admirateur lettré qui aurait pu désirer s’approprier ou collectionner les papiers du marquis ?
La date de son arrivée au département des manuscrits reste énigmatique. Son identité est inconnue. De nombreux textes
ont été, à un moment ou à un autre, saisis par la police, et ont échappé de peu à la destruction totale, sous le Consulat, la
Restauration et la monarchie de Juillet. La police obéissait scrupuleusement aux ordres politiques. Louis Philippe ordonna
la destruction du manuscrit du "Délassement du libertin". Le fils du marquis de Sade, Armand (1769-1847), ayant appris
l’acquisition faite par la bibliothèque, avait tenté d’atteindre le roi Louis-Philippe. La demande, ou supplique, adressée au
très puritain roi des français devait certainement invoquer des notions d’honneur et de morale, le fils du marquis étant prêt
à tout pour faire détruire les écrits de son père et tenter d’échapper à la mauvaise réputation paternelle. "Protège-moi de ma
famille, mes ennemis, je m'en charge." La décision de brûler cette œuvre, qui avait été prise par le roi lui-même, devait
finaliser un processus de censure de l’œuvre, le manuscrit ayant déjà été acheté dans le but de le soustraire aux regards.
C’est à Champollion-Figeac que l’on doit le sauvetage in extremis des "Crimes de l'Amour." Le dernier cahier des Journées
de Florbelle, dérobé en 1825, échappa ainsi au triste sort que connut le reste du manuscrit, lui aussi détruit à la demande
d’Armand de Sade, et qui faillit, comme le raconte plaisamment Jean Tulard, mettre le feu à la préfecture de police lors de
son autodafé. Les cahiers des "Délassements du libertin" et des "Crimes de l’amour" furent peut-être eux aussi volés à ce
moment, comme les cahiers manuscrits de "Juliette." D'abord réservé à quelques amateurs proches du préfet de police,
puis réputé détruit durant près d’un siècle, le cahier des Journées de Florbelle resta caché jusqu’à la fin du XIXème siècle.
Les membres du gouvernement, qu’il s’agisse de Fouché, voire de Bonaparte, étaient donc parfaitement informés des
agissements de Sade, connu comme délinquant littéraire depuis des années. La police savait qu’il venait tout juste de finir
l’impression de "Juliette", et qu’il travaillait déjà à une nouvelle version de "Justine." Le jour de son arrestation, Sade espéra
sans doute, en se faisant passer pour un copiste travaillant à recopier les récits des autres, calmer le zèle de la police,
voire éviter la saisie de ses papiers. C’était sans compter sur l’imprimeur Massé, qui révéla à la police l'emplacement où
avaient été dissimulés les volumes fraîchement imprimés de "Juliette" en échange de la liberté. Aujourd’hui encore, les
éditions des dix volumes de "l'Histoire de Justine", de "l’Histoire de Juliette", avec leurs cent gravures, sont très rares.
S’il ne consulta sans doute pas le manuscrit confisqué, Napoléon eut probablement un exemplaire imprimé entre les mains.
À Sainte-Hélène, il raconta en effet avoir un jour parcouru "le livre le plus abominable qu’ait enfanté l’imagination la plus
dépravée", sans pouvoir pour autant se souvenir du nom de son auteur. Il finit par entrer dans la collection Rothschild, et
fut relié dans un recueil d’écriture et d’autographes des plus grands écrivains du XVIIIème siècle. Entre Rousseau, Voltaire,
et Choderlos de Laclos, Sade a enfin trouvé sa place parmi les auteurs de son temps, avant de rejoindre la BNF en 1933.
Bien qu’ayant eu la réputation d’être un écrivain maudit, Sade appartient de plein droit à la littérature de son temps et il
est temps de reconnaître la littérarité de son œuvre pour apprécier celle-ci à sa vraie grandeur. Les principales thèses
que développe Sade relèvent d’un matérialisme inconditionnel mais que l’on peut qualifier de dévoyé par l’accent mis sur
une sexualité brutale et cruelle. En cela il se distingue d’autres matérialistes comme La Mettrie, Helvétius ou encore Diderot,
qui toutefois s’inspiraient tous d’un épicurisme revu par Spinoza. Pour autant, athéisme et plaisir peuvent ne pas aller de
pair. En effet, d’un point de vue philosophique, l’athéisme matérialiste peut emprunter deux voies bien distinctes, l’une
riante du vice et l’autre plus austère de la vertu. Cette dernière conduit au paradoxe de l’ "athée vertueux" exposé, dans la
pure tradition épicurienne. Dépassant l’approche individualiste adoptée à propos du plaisir pour une vision de la société
dans son ensemble, Sade en vient à raisonner sur la société en général, la population française et ses comportements.
L'auteur aborde la thématique de la société en considérant l’espèce humaine comme une espèce parmi d’autres. Il se situe
à cet égard à l’exact opposé du message biblique. Selon l'homme de lettres, l’homme ne peut en aucun cas revendiquer un
statut d’exception. Son existence dès lors ne correspond ni à un dessein divin particulier, ni à une quelconque intention de
la nature. Comme toutes les autres espèces, il n’est que "fortuitement placé sur ce globe." Les lois humaines ne relèvent
alors que des lois de la nature. Le destin de l’homme est, comme celui des autres espèces, de naître, grandir, vieillir, avant
d’arriver à la décrépitude et de sombrer dans le néant. S’il n’existe pas un ordre moral, la vertu ne saurait se distinguer du
vice. Cette thèse est au fondement de la pensée sadienne: "Tout est vice dans l’homme. Le vice seul, est donc l’essence
de sa nature et de son organisation. Il est vicieux, quand il préfère son intérêt à celui des autres, il est encore vicieux dans
le sein de la vertu, puisque cette vertu, ce sacrifice vain à ses passions, n’est en lui, ou qu’un mouvement de l’orgueil, ou
que le désir de faire refluer sur lui une dose de bonheur imaginaire plus tranquille que celle que lui offre la route du crime."
Comme "la plus belle de toutes les vertus" n’est en dernier ressort rien d’autre qu’un vice, ce dernier règne en maître.
Il l’élève au rang de "première loi de la nature". Le mécanisme même de la nature est de détruire pour créer. Seul le vice
permet, sous l’espèce des crimes, les destructions qui garantissent un renouveau de la nature. La mort est consubstantielle
à la vie et le vice en est le principal agent: "Un univers totalement vertueux, ne saurait subsister. La main savante de la
nature fait naître l’ordre du désordre, et sans désordre, elle ne parviendrait à rien." En cela, Sade s’oppose de manière
radicale à une vision providentialiste du monde. L'espèce humaine sur terre n’étant que fortuite, son avenir n'important
guère, que l’homme crée ou détruise, qu’il doive détruire pour créer, tout cela est indifférent. Comme pour les autres
espèces, la propagation des êtres humains n’obéit à aucun dessein supérieur, si bien qu’elle n’a pas à être encouragée.
S’il n’y a ni intention divine ni loi de la nature, s’il n’y a ni vertu ni vice, le développement ne peut obéir à un quelconque
impératif moral. Il se demande comment l’existence de Dieu pourrait être compatible avec la propagation de l’espèce
humaine. Se référant implicitement au dogme du péché originel, il affirme que les hommes seront bien "plus damnés que
sauvés." Dès lors, comment un Dieu imaginaire, juste et omniscient peut-il placer l’humanité dans une telle position ?
Si l’existence de chaque être humain ne mène qu’au malheur, un Dieu qui connaît nécessairement cette issue ne peut
qu’être un "monstre" ou un "barbare", puisque sa liberté lui permettait de ne pas créer l’homme. Dès lors, "la propagation
de notre espèce devient le plus grand des crimes, et rien ne serait plus désirable que l’extinction totale du genre humain."
Comme celle de la terre, la fécondité des femmes connaît des limites puisqu’elles ne sont en état de procréer que durant
une partie de leur existence. Il se livre à un décompte précis des années qu’il estime propres à la reproduction humaine.
Sade accorde une importance toute particulière au plaisir dans sa conception de la sexualité. Il dissocie radicalement
la reproduction de la vie sexuelle et plus particulièrement du plaisir. Si, écrit-il, comme le soutiennent "les sots", la nature
n’avait pour objectif que la multiplication du genre humain, le "sperme productif ne pourrait être placé dans les reins à
aucun autre usage que pour celui de la propagation." La nature ne tolèrerait pas que "la liqueur spermatique puisse être
gaspillée en s’écoulant hors du vase de la propagation." "Une jolie fille ne doit s’occuper que de foutre." Farouchement
opposé au mariage, Sade considère qu’en aucun cas il ne peut avoir "pour vocation la seule et unique reproduction."
Pas plus qu’il n’accorde de valeur au mariage comme institution, Sade n’en accorde à la chasteté. Sa critique du mariage
est de condamner les hommes aussi bien que les femmes à la monogamie. Cette institution conduit en particulier à livrer
pour sa vie entière une femme à un homme qu’elle ne connaît pas. Le divorce ne résout pas cette difficulté puisqu’il conduit
seulement à une autre union qui ne garantit aucun bonheur. Quant à la chasteté, elle ne représente aucunement une vertu
aux yeux de Sade. De même, l’inceste ne saurait être un crime puisque l’humanité a prospéré en particulier grâce à ce
moyen. Le frein par excellence à la propagation de l’espèce humaine serait pour Sade une pratique généralisée de la
sodomie. Cette dernière serait légitimée par son ancienneté et par le fait qu’elle soit largement répandue. "il n’y a pas un
seul coin sur la terre où ce prétendu crime de sodomie n’ait eu des temples et des spectateurs." Au même titre que le
saphisme et l’infanticide, l’acte de la sodomie permettrait, s’il le fallait, d'assécher une société. Se référant en permanence
à ce qu’il pense être l’ordre de la nature, Sade intègre les inégalités au sein d’une population, ce qui le conduit à considérer
la pauvreté comme inhérente à cet ordre. La pauvreté s’inscrit chez Sade dans un déterminisme naturel et n’a pas à être
soulagée. La bienveillance comme vertu ne pouvant être, autre chose qu’un vice déguisé, elle n’est en réalité que le
masque de l’orgueil. Le rôle d’un État n’est pas de perturber l’ordre naturel mais de garantir le bien-être de ses citoyens.
Quant à la forme de l'État, l’opposition entre gouvernements monarchique et républicain n’est toutefois pas radicale, car
dans un "gouvernement quelconque", il peut y avoir des "surnuméraires." Ceux-ci ne sont alors rien d’autre que "des
branches parasites qui, ne vivant qu’aux dépens du tronc, finissent toujours par l’exténuer." Le parallèle entre évolution
d’une nation et pousse d’un arbre est repris par la suite dans "La Philosophie dans le boudoir" avec l'idée inédite pour
l'époque, d’une intervention souhaitable pour limiter une croissance excessive: "Laissez dire aux monarchistes qu’un État
n’est grand qu’en raison de son extrême population. Cet État sera toujours pauvre si sa population excède ses moyens
de vivre, et il sera toujours florissant si, contenu dans de justes bornes, il peut trafiquer de son superflu. N’élaguez-vous
pas l’arbre quand il a trop de branches ? Et, pour conserver le tronc, ne taillez-vous pas les rameaux ?" Si la société n'est
pas maintenue "dans un état modéré", un changement de régime est inévitable: "Gardez-vous de multiplier trop un peuple
dont chaque être est souverain et soyez bien sûrs que les révolutions ne sont jamais les effets réels que d'une nation trop
nombreuse. Et, maintenir le peuple dans un état modéré apparaît comme la condition de la pérennité d’une république."
Dans quatre de ses textes majeurs, "Aline et Valcour", "Histoire de Juliette", "La Nouvelle Justine" et "La Philosophie dans
le boudoir, Sade élabore ce qui pourrait être l’esquisse d’un système social dans un cadre philosophique. Tout doit donc
être mis en œuvre pour limiter la démographie d’autant plus que, dans la nature, l’humanité ne peut revendiquer aucun
statut d’exception. Les pratiques qui sembleraient les plus amorales sont alors justifiées, Sade allant jusqu’à légitimer
l’abandon d’enfants et l’infanticide. La sodomie, le saphisme ou l’avortement sont explicitement recommandés comme
freins à la propagation de l'espèce humaine. Le libertinage joue de facto un rôle régulateur dans la pensée sadienne, sans
être pour autant recherché puisque l’espèce humaine n’a aucun statut privilégié dans l’ordre de la nature. Au-delà des
excès auxquels se livrent les personnages de Sade, les textes traitant de l’espèce humaine méritent une véritable attention
en raison de leur profonde originalité. Cependant il arrive parfois que la cohérence des idées le dispute à leur contradiction.
Écrivain libertin talentueux, fieffé scélérat débauché, ou "délinquant sexuel multirécidiviste" selon le très controversé
essayiste Michel Onfray, pour qui Lacan est "un histrion freudien ", Foucault un "paria provincial et sans œuvre", ou
Bataille, "une anomalie", le marquis de Sade brille, dans sa tentative désespérée et insolite, de mettre à bas, en tant
qu'esprit libre et vagabond, un ordre social et religieux, en déclin à la fin du XVIIIème siècle. Son œuvre, inspirée d'une
conscience matérialiste de l'infini, déshumanisant les corps, explore les abîmes sombres de l'âme. Malgré tous ses excès,
Il demeure néanmoins un auteur, capable de nouveauté et d’audace, plaçant la littérature à la hauteur de son exigence.
Bibliographie et références:
- Henri d’Alméras, "Le marquis de Sade, l'homme et l'écrivain."
- Donatien-Alphonse-François de Sade, "L’Œuvre du marquis de Sade."
- Emmanuel de Las Cases, "Mémorial de Sainte-Hélène."
- Annie Le Brun, "Les châteaux de la subversion, soudain un bloc d'abîme."
- Annie Le Brun, "Sade, attaquer le soleil."
- Annie Le Brun, "Préface à Jean-Louis Debauve; Sade, lettres inédites"
- Michel Delon, "Notice sur le marquis de Sade"
- Iwan Bloch, "Le marquis de Sade et son temps"
- Maurice Lever, "Donatien Alphonse François, marquis de Sade"
- Pierre Klossowski, "Sade mon prochain"
- Jean-Jacques Pauvert, "Sade vivant"
- Gilbert Lely, "La Vie du marquis de Sade"
- Paul Eluard, "Les Mains libres"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher."
________________
J'aime Baudelaire.
Pour sa liberté.
Son mépris des convenances, de l'ordre établi.
Son génie.
Sa folie.
Au carrefour de toutes les influences du XIXè, héritier du romantisme et précurseur du symbolisme, influencée à ses débuts par le Parnasse, la poésie de Baudelaire dénonce le modernisme triomphant du second empire bourgeois tout en préfigurant le couple maudit, Verlaine et Rimbaud et le surréalisme dans ce mélange permanent du beau et du sordide, sa quête du bien et son attrait pour le mal.
Dandy ruiné, exilé un temps par sa famille à la Réunion, promenant sur la vie son regard désabusé, le poète sera toute sa vie tiraillé entre son malaise existentiel, le spleen et l'idéal auquel il aspire.
Son grand œuvre, auquel il consacra l'essentiel de sa vie, les Fleurs du Mal, lui valut d'être poursuivi lors de sa publication, en 1857, pour "outrage à la pudeur et aux bonnes mœurs".
Et une lettre d'encouragement d'Hugo, depuis son exil de Guernesey
"Vos Fleurs du Mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles. Je crie bravo de toutes mes forces à votre vigoureux esprit. Permettez-moi de finir ces quelques lignes par une félicitation. Une des rares décorations que le régime actuel peut accorder, vous venez de la recevoir. Ce qu’il appelle sa justice vous a condamné au nom de ce qu’il appelle sa morale ; c’est là une couronne de plus ».
_______________
La Cour de Cassation, en 1949, près de 100 ans plus tard, annulera cette condamnation, avec un attendu qui mérite d'être cité :
"les poèmes faisant l’objet de la prévention ne renferment aucun terme obscène ou même grossier et ne dépassent pas, en leur forme expressive, les libertés permises à l’artiste ;
que si certaines peintures ont pu, par leur originalité, alarmer quelques esprits à l’époque de la première publication des Fleurs du Mal et apparaître aux premiers juges comme offensant les bonnes mœurs, une telle appréciation ne s’attachant qu’à l’interprétation réaliste de ces poèmes et négligeant leur sens symbolique, s’est révélée de caractère arbitraire ;
qu’elle n’a été ratifiée ni par l’opinion publique, ni par le jugement des lettrés".
_______________
S'ensuivront pour Baudelaire la poursuite de son errance, la traduction des œuvres d'Edgar Poe, un séjour à Bruxelles, d'où il reviendra déçu, dépressif et malade, divers essais mineurs et pamphlets (dont celui, posthume "Pauvre Belgique") et le Spleen de Paris, publié après sa mort.
Il mourra ruiné, hémiplégique, aphasique, rongé par la syphilis, dans une maison de santé à Paris, le 31 août 1867.
Il était alors âgé de 46 ans.
Il sera enterré au cimetière du Montparnasse, non sous le cénotaphe où se précipitent les touristes, mais dans la tombe, modeste, de son beau-père, le Général Aupick, sur laquelle on peut lire ces quelques mots ""Charles Baudelaire, son beau-fils, décédé à Paris à l'âge de 46 ans, le 31 août 1867".
_______________
J'aime tout particulièrement ce poème, l'Albatros, le second de la première partie (Spleen et Idéal) des Fleurs du Mal.
Parce qu'il me fait penser à toi, Maxime.
Toi, sublime, quand tu déploies tes ailes,
pour m'entraîner avec toi dans l'azur.
Toi, étincelant quand il s'agit des choses de l'esprit ou du sexe.
Toi, pourtant si gauche, si désespérément crasse dans la médiocrité du quotidien.
_______________
J'ai connu nombre d'hommes avant toi.
Mais aucun, sauf toi, qui méritait que je mette une majuscule à la lettre H.
Alors, Maxime, mon albatros adoré, ne change rien surtout.
Continue de déployer tes grandes ailes blanches.
Dont j'ai besoin pour m'envoler grâce à toi.
Parce que c'est le ciel que je veux partager avec toi.
En laissant très loin, très en-dessous de nous tous ceux qui n'ont rien compris.
_____________________________________________________________
Photomontage perso.
Edition illustrée des Fleurs du Mal.
Conforme à l'édition posthume dite définitive de 1868.
Aquarelles de Laboccacetta.
Bibliothèque de Maxime (qui m'a pardonné cet emprunt)
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"La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle.
Elle est l'inessentiel en face de l'essentiel. Il est le sujet, il est l'absolu. Elle est l'autre."
Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" (1949)
La féminité, dont la diffusion du terme date de la fin du XIX ème siècle, constitue un authentique objet, au sens
terminologique, à savoir, ce qui peut être perçu et conçu, perception et conception non seulement féminines dans le
vécu de la femme, mais aussi masculines dans celui de l’homme. Occupant une place privilégiée par rapport à la
masculinité dans le régime sacré de l’imaginaire, elle déplace aussitôt la réflexion dans une vision masculine de la
chose féminine. Bien que des recherches sur le fonctionnement de l’imaginaire montrent l’indéterminisme sexuel,
la femme y apparaît aussi bien sous le voile de sa féminité redoutable et redoutée dans le reflet de son image, que
dans les attributs de l’éternel féminin réhabilité. La féminité peut être vue comme une triple représentation de la
femme: représentation dans le regard de l’homme, représentation de la femme renvoyée par l’homme et enfin
représentation par laquelle la femme se donne à voir à l’homme. La féminité se dessine dès lors comme une zone
conceptuelle instable où chacune et chacun négocient leur propre représentation du féminin contre le masculin.
Là où le masculin peut s’affirmer essentiellement en rapport avec le sexe, voire la puissance virile intermittente, le
féminin se trouve dilué dans ses valeurs associées qui tout à la fois le débordent et le réduisent. Les charges
connotatives inscrites dans les diverses définitions mêmes des termes en rapport avec le féminin expliquent les
visions normatives persistantes de la femme, et logiquement diversement confortées par l’un comme l’autre sexe.
Bien que la voix masculine se soit élevée pour dénoncer par exemple la représentation sémantique dominante de
la femme réduite au rôle d’objet femelle sexuel, le poids des mythes et des discours sur les textes fondateurs
racontés par des hommes explique sans doute les stéréotypes habillant le féminin de manière intemporelle. Plus
largement, l’existence de stéréotypes féminins réside dans la production et la réactivation de telles représentations
collectives au sein desquelles la chose féminine est donnée à voir. Stéréotypes alors éventuellement genrés mais
obligatoirement sexués, puisque la femme se voit signifiée en raison même de son sexe, que cette signification soit
associée à un jugement dépréciatif ou soit connotée positivement. S’emparer de la femme pour en faire un objet
d’étude. On peut reconnaître le pas décisif réalisé par la mouvance féministe dans son ensemble, sans entrer dans
la multiplicité de ses apports, de ses excès ou de ses controverses. Ce geste, aussi révolutionnaire que paradoxal,
a permis au sujet féminin de se penser au travers de sa construction en tant qu’objet de discours. La femme n’existe
pas, seules existent des représentations du féminin, et ces représentations relèvent d’une construction de la réalité
qui cadre son analyse. Qu’elles soient scientifiques ou simplement vulgarisées, elles sont le résultat d’un processus
d’élaboration qui stabilise, à un moment et dans un lieu donnés, un objet signifiant livré à l’interprétation. Ces diverses
représentations du corpus féminin déploient son univers de sens en autant de paroles et d’images communes ou
singulières, configurant par exemple alors le concept analytique fondateur de la femme contre celui de l'homme.
Souvent, elles revendiquent leur statut de représentation de l’autre. Parfois aussi, elles semblent s’en émanciper.
Dans tous les cas, elles courent le risque du stéréotypage. Cet article se propose d’analyser les caractéristiques
conceptuelles et langagières de la chose féminine comme objet de message singulier. Le terme de chose, qui servait
vers le XII ème siècle à désigner par euphémisme l’acte ou l’organe sexuels, renvoie à une réalité plus ou moins
déterminée par un contexte. la chose féminine peut en effet se trouver manifestée au travers de discours biologiques,
philosophiques, apostoliques ou linguistiques. Toutes ces multiples saisies définissent le féminin à partir des différents
systèmes de pensée qui forgent sa réalité. Il s’agit alors ainsi de circonscrire l’appréhension de la chose féminine à la
question de ses catégorisations conceptuelles et définitionnelles qui jalonnent son lointain parcours interprétatif. Les
premiers jalons à poser peuvent être considérés comme non linguistiques, dans la mesure où ils se situeraient au
niveau phénoménal, soumis alors au phénomène de perception, ou au niveau conceptuel. L’abstraction de la chose
féminine hors de sa représentation langagière nous entraîne sur le terrain biologique, où la femme, en tant qu’être
vivant, se caractérise par la grande différence sexuelle qui la distingue organiquement et génétiquement de l’homme.
Cette option, selon laquelle le fait féminin se définit par ce marquage du sexe, se voit quelque peu bousculée par
certains discours se rapportant à la théorie du genre. Ces discours remettent en cause le principe de catégorisation
par le sexe en tant qu’il sert de justification à la construction du système de domination de l’homme sur la femme.
Or, s’il faut bien entendre la théorie du genre comme un projet nécessaire de dénonciation des rapports de pouvoir
fondés sur la différenciation sexuelle, l’affirmation d’une antécédence du genre sur le sexe pose cependant problème
au regard du partage biologique de l’espèce. Ce partage entre femelles et mâles définit de la sorte les catégories
binaires à la base de la différenciation sexuelle. Chaque individu se voit potentiellement assigner un rôle dépendant
de son sexe lors du processus de procréation. C’est après la différenciation sexuelle incarnée et vivante que le genre,
renvoyant à une classification sociale en "féminin" et "masculin", peut servir de cadre de pensée et d'action sur le
sexe dans la sphère des représentations culturelles. Le glissement opéré de la catégorie binaire à la catégorie
féminin/masculin déplace la problématique du plan biologique aux plans psychologique et social. Les diverses études
sur le genre permettent dès lors de mieux faire entendre l’utilisation de la différenciation sexuelle pour naturaliser
un processus de triage, par lequel les membres des deux classes sont soumis à une socialisation différentielle.
L’ordre biologique premier ne saurait justifier les différents systèmes d’interprétation qui instaurent la soumission de
l’individu femelle à l’individu mâle. L’affirmation de l’identité sexuée de la femme radicalement différente de l’identité
sexuée de l’homme reste compatible avec l’évidence de la nature humaine une et indivisible. De la même manière,
avancer une dualité des sexes n’a pas pour corollaire de naturaliser les inégalités relevant du domaine du genre.
Le champ métaphysique autorise un autre niveau de saisie de la chose féminine, en permettant d’articuler l’objet de
message à la problématique de son concept. Dans sa thèse intitulée "Qu’est-ce qu’une femme ?", la philosophe
Danièle Moatti-Gornet construit ce concept à partir de l’étude de textes fondateurs et propose ainsi "une nouvelle
dialectique homme/femme" dont les prémices remonteraient au récit de la Genèse. Sa démonstration part de la
différenciation des sexes comme dialectique du même et de l’autre, et aboutit à considérer la femme comme étant à la
fois la référence et l’autre de l’homme. Rejoignant Simone de Beauvoir sur la définition de l’altérité comme "catégorie
fondamentale de la pensée humaine", elle s’y oppose quant à la nécessaire ontologie immanente de la femme. "C'est
bien parce que "la femme est chair, désir, vie qu’elle existe et qu’elle n’est pas l’autre de l’homme. L'homme est alors
la conséquence d’une affirmation de son être produite par l’apparition de la femme. Il est autre parce qu’elle est."
C’est cette différence à la base de la différenciation sexuelle que Valérie Solanas a ainsi commentée: "le mâle est un
accident biologique. Le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes.
En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. "Être
homme c’est avoir quelque chose en moins." Au-delà de la formulation provocante et outrancière féministe, on peut
cependant rappeler ici le rôle d’un discours, sinon machiste, du moins masculin, dans la prédominance de la génétique
du développement au détriment de l’embryologie. La référence à l’activité du spermatozoïde contre la passivité de
l’ovocyte, référence qui, des années vingt aux années soixante-dix, présida aux débats sur l’importance respective des
contributions masculines et féminines dans la reproduction a été l’un des facteurs de la renaissance très tardive de la
biologie du développement. Le principe de différence, à partir duquel la parole féministe radicale affirme la supériorité
de la femme sur l’homme, constitue en effet, pour la parole biblique l’articulation de l’humanité. Le discours apostolique
catholique considère cette "harmonieuse unité relationnelle" entre le masculin et le féminin comme donnée fondatrice
de la dimension anthropologique de la sexualité, de sa dimension théologique et sacrée, là où un discours rhétorique
psychanalytique met en avant le concept de phallus. Nœud au combien symbolique de la conscience profonde de soi.
Réciprocité non réalisée selon Simone de Beauvoir ou appelant à être dépassée dans la compréhension du désir sexuel
pluriel pour Freud. Cette relation binaire situe l’homme dans une relation sémantique contraire à la femme, sur laquelle
peut se projeter la norme hétérosexuelle. La nécessité de "défaire le genre", intellectualise ainsi les revendications
identitaires de catégories d’individus qui rejettent la norme dominante en matière d’orientation sexuelle. Poser la différence
des sexes comme articulation de l’évidence d’un sujet féminin sinon plus, du moins aussi essentiel que le sujet masculin
permet de s’extraire de la sphère philosophique. Le discours féministe et le discours religieux peuvent en effet dès lors se
rapprocher dans le rejet d’une identité commune et la reconnaissance d’une différence entre l’homme et la femme pour
prôner "une collaboration active entre l’homme et la femme dans la reconnaissance de leur différence elle-même." Cette
idée peut être transposée dans le domaine de la sémantique, où la représentation langagière de la femme et celle de
l’homme entretiennent une relation réciproque. Le recouvrement sémantique de la femme définie principalement par son
sexe, par l’homme gagne une dimension universelle dans le sens absolu réel de l’homme, l’être humain en général. Le
terme homme signifie le genre humain avant de désigner un "être humain mâle", entraînant une réduction du féminin.
En envisageant les relations sémantiques entre le sens générique d’homme et ceux courants d’homme et de femme,
on ne peut que constater la hiérarchie sémantique selon laquelle l’unité homme constitue une double dénomination,
l’être humain gouvernant deux concepts, "l’être qui, dans l’espèce humaine, appartient au sexe mâle" et "l’être qui dans
l’espèce humaine appartient au sexe féminin." Ce n’est pas tant une neutralisation du féminin par le masculin qu’une
neutralisation du sexe, puisque les contraires mâle et femelle se dissolvent dans l’humain unique. L’adjectif viril, dérivant
de vir "homme", par opposition à mulier ("femme") et à puer ("enfant "), désigne les qualités considérées comme propres
au mâle humain et s’applique d’abord en français, comme en latin, à ce qui appartient à l’homme en tant que mâle, est
digne d’un homme, physiquement et moralement, à ce qui est énergique, actif, puis à ce qui est propre à l’homme dans la
force de l’âge. Si la personne de sexe masculin peut se targuer d’être doublement mâle, la personne de sexe féminin
n’a pas de défense à revendiquer, hormis la féminitude, voire la femellitude, avancées dans certains propos féministes.
La chose féminine peut cependant poser sa féminité au regard de la virilité en raison même du poids idéologique associé.
Dans un contexte marqué par la croyance que l’égalité entre les sexes est acquise, des ouvrages à succès alimentent un
processus de normalisation inédit au sein duquel l’affectif est devenu une norme sociale entérinant l’idée selon laquelle les
conjoints doivent s’aimer, communiquer, avoir une vie sexuelle réussie, travailler, mais aussi permettre à l’autre de réaliser
son épanouissement personnel. Ces ouvrages, parce qu’ils considèrent hommes et femmes, certes différents, mais
socialement égaux, supposent qu’il existerait une convergence d’intérêts entre les deux conjoints et font référence à une
union parfaite, au sein de laquelle chacun accomplirait sa tâche pour œuvrer à cette réussite. Dans ce couple sans défauts,
ou plus exactement capable d’agir sur ses défauts, chacun pourrait enfin vivre dans une mutuelle compréhension et dans
une harmonie durable sans se heurter au désir de l’autre. Quand une femme est capable de décrypter le comportement
de l’homme à partir de l’évolution de l’espèce, il lui devient aussitôt plus aisé d’accepter les modes de fonctionnement
typiquement masculins. Et réciproquement, en comprenant que l’évolution de la femme diffère de la sienne, l’homme
devient capable d’assimiler une expérience et un regard sur la vie différents des siens.La tentative de certains de ces
ouvrages de jeter le discrédit sur le féminisme, et sur les revendications égalitaires des femmes dans le couple est d’autant
plus sournoise qu’elle occulte la dimension des rapports sociaux de sexe pour ne plus se situer que sur le terrain du
relationnel ou du psychologique, et qu’en matière de sentiments, l’égalité amoureuse n’est rien de plus qu’une illusion.
Par l’utilisation d’éclairages inspirés par leur pratique ou de petites scènes de la vie quotidienne présentées avec humour
et prétendu réalisme, ils manient avec beaucoup d’adresse les généralisations qui leur permettent d’affirmer l’existence
d’une différence naturelle entre les hommes et les femmes et de l’opposer aux discours féministes dont la revendication
serait celle d’uniformité sexuelle qui exigerait des comportements similaires des deux sexes. Leur objectif est de susciter
une passion pour le couple auprès des lectrices, qui, saisies dans le propos manipulatoire de l’amalgame, lutte pour l’égalité
des sexes, crise du couple se voient empêchées de se forger d’autres opinions sur la crise du couple et ses causes et
intègrent progressivement l’idée d’une relation de causalité entre féminisme et dysfonctionnement du couple. Le féminisme
apparaît dès lors dans ces ouvrages comme une manipulation qui aurait été exercée à l’encontre des femmes, un leurre
qui les aurait écartées de leur "être" femme pour les faire se glisser dans un système de valeur qui n’était pas le leur. Parce
que le féminisme aurait fragilisé la relation amoureuse en y introduisant un nouveau rapport de force. Il s’agirait aujourd’hui
de rompre avec cette lutte forcenée pour l’égalité et d’œuvrer à une réconciliation des sexes. Ce travail de pacification se
fait au nom de l’amour, un amour occulté par des femmes qui ne voient plus dans le couple que rapports de force et
exploitation, un amour dénaturé par des féministes qui en auraient fait un enjeu social, un amour qui, une fois épuré des
scories du féminisme deviendrait plus que jamais nécessaire. Féminisme rime désormais avec extrémisme et féminité avec
tranquillité. La voie d’apaisement de cette guerre qui s’est jouée entre les hommes et les femmes résiderait aujourd’hui dans
la capacité des femmes à redécouvrir, puis à mieux cerner et affirmer simplement de façon neutre leurs valeurs féminines.
L’avenir repose sur une réconciliation des sexes, et cette construction idéologique de la pacification n’est pas sans induire
l’urgence à mettre un point final aux revendications féministes. Tout se passe comme si le pouvoir de négociation des
femmes ayant fait avancer les choses vers plus d’égalité, mais les contraintes naturelles étant ce qu’elles sont, il faut
maintenant que les femmes entérinent cette avancée et s’en tiennent là. Si le verdict d’une nécessaire paix au foyer semble
s’énoncer au nom de l’équilibre et du bien-être du couple et non plus par rapport à un ordre social et moral, il n’en reste pas
moins que c’est d’abord la vie conjugale des hommes qui doit être harmonieuse. Le projet de pacification qui semble être
abordé comme une technique comportementale et organisationnelle se révèle au final n’être qu’une affaire de femmes,
il s’agit de laisser les hommes en paix et de ne plus de les harceler. Si les femmes peuvent parfois apparaître comme
celles qui ont bougé ou comme les grandes gagnantes des changements, il ressort néanmoins de façon insidieuse dans
ces ouvrages qu’elles sont également supposées être les responsables de ce qui fragilise le couple aujourd’hui. L’idée
diffuse mais persistante selon laquelle l’homme actuel va mal en témoigne. D’où un discours de victimisation des hommes.
Hommes censés souffrir d’une nouvelle forme d’inégalité entre les sexes, un discours qui oublie de préciser d’ailleurs que,
si les femmes ont acquis des libertés, elles n’en continuent pas moins de subir, du fait de leur sexe, le prix fort de la vie
conjugale comme de la séparation. Certes, reconnaissant du bout des lèvres ces ouvrages, la condition de la femme n’est
pas encore idyllique, mais les premières victimes des nouvelles libertés des femmes sont d’abord les hommes. Ce sont les
hommes qui, selon ces médias, sont déroutés, se sentent dépassés et donnent l’impression de ne plus comprendre les
règles face à des femmes qui, elles, semblent savoir ce qu’elles veulent et où elles vont. Quoi de plus normal, induisent-ils,
que les femmes assument et réparent ce qu’elles ont généré par leurs luttes et leurs revendications égalitaires ? Ce sont
elles qui ont bouleversé l’ordre établi, remis en cause le rôle bien défini de l’homme chef de famille, abusé de leur nouveau
pouvoir, et c’est à elles, aujourd’hui, qu’il revient de gérer le sexe opposé, de forger une relation de couple harmonieuse,
d’alléger les angoisses, les malentendus et les déboires qu’entraînent les problèmes de communication entre les sexes.
La disparition de l’équilibre fondé sur une répartition des rôles définis et l’acquisition de compétences des femmes dans le
domaine professionnel les auraient conduit à avoir de nouvelles exigences. Plus encore, les changements des dernières
années tendraient à inverser ce processus et ainsi, les hommes seraient aujourd’hui plus en souffrance que les femmes.
La figure de la femme en quête d’égalité perturbatrice de l’harmonie familiale rejoint, sans conteste, celle publique de la
Passionaria. Un tel modèle de femme, dans la sphère publique, devient dans l’intimité et donc dans nos ouvrages sur le
couple la harceleuse. Une femme qui transforme la corvée des poubelles en combat, qui fait de la vie quotidienne une
guérilla. Une femme qui ne parle pas, mais qui bassine son entourage, qui houspille, une femme qui martèle ses exigences
jusqu’à reddition de la partie adverse, une femme qui, par son insatisfaction, met en danger le couple. La Passionaria, de
même que la harceleuse, pèchent par fanatisme, par passion et par véhémence, ce sont des femmes qui manquent à leur
féminité et deviennent agressives. Définies par ces deux modèles, les femmes sont alors stigmatisées. Passives, elles sont
négligeables, actives, elles en font trop. Ces modèles de femmes marquent de ce fait une caractéristique majeure du
jugement véhiculé sur l’action des femmes dans les structures sociales et culturelles dominantes. Si la représentation
dominante de la féminité a changé, en glissant d’une grande servilité et d’une parfaite soumission vers une plus grande
autonomie, la féminité de la femme active reste encore profondément attachée aux références de l’ancienne féminité. Une
femme féminine, donc propre à satisfaire l’homme, ne peut apprivoiser celui-ci qu’après avoir prouvé qu’elle était capable
de renoncer de façon altruiste à ses intérêts propres et l’échec de ce programme, nous l’avons compris, est la harceleuse.
Tel qu’il est suggéré dans les médias, le travail féminin dans le couple impliquerait de surmonter l’égoïsme inhérent à la
préservation de soi et de s’adapter à l’autre pour éviter l’escalade des conflits. La posture psychique sollicitée par ce travail
féminin dans le couple est tournée vers un double objectif, la compréhension et le souci d’autrui. Être sensible à l’autre,
c'est fondamentalement s’appliquer à lui vouloir du bien et à ne pas le juger. Il est tout à fait admis et même souhaitable
qu’une femme soit indépendante, autonome, qu’elle exerce un métier. L’image de la femme active est hautement valorisée
mais dans des limites bien précises. Le travail de pacification incite ici les femmes à renouer avec leur féminité naturelle
pour œuvrer à la libération émotionnelle des hommes. En mettant délibérément hors champ les rapports sociaux de sexe,
en définissant une version modernisée de la féminité entre soumission et indépendance, en naturalisant les hommes pour
les présenter comme des victimes faibles par leur nature profonde qui les rend incapable de s’épanouir seuls, l’objectif
de certains médias est bien de convertir les femmes en thérapeutes de leur partenaire et de les transformer en garantes
de la bonne santé affective et relationnelle conjugale. La fierté de contribuer à l’épanouissement du conjoint, la satisfaction
de se sentir indispensable à la révélation du compagnon, le sentiment de l’importance de la tâche qui consiste à éveiller
l’homme à lui-même, loin d’apparaître comme un assujettissement à des rôles imposés du dehors, prend dans cette
littérature vulgarisée, l’allure d’un véritable pouvoir d’influence au sein duquel les femmes seraient censées s’épanouir.
La principale plainte des femmes aujourd’hui porterait, selon un magazine, sur le silence frustrant ou irritant et sur le refus
de s’exprimer de certains hommes. Cette parole qui semble impossible, bloquée, interdite chez certains hommes pour tout
ce qui touche à l’intime d’eux-mêmes, au ressenti, au vécu et aux émotions est à l’origine des carences et de la difficulté la
plus fondamentale des couples d’aujourd’hui. La question de la communication au sein du couple constitue l’axe principal,
qu’elle soit saisie sous l’angle du silence ou du retrait masculin ou encore du bavardage et du harcèlement féminin. Une
bonne communication apparaît à bien des égards comme la condition de succès du couple. Il en va de même dans l'univers
BDSM dans le cadre d'une relation complice et épanouie. Le fantasme d’une parole transparente, rationnelle, parfaitement
maîtrisable si on en connaît les recettes, traverse aujourd’hui les pensées sur le couple. Pourquoi cet engouement ?
D’abord parce que la croyance selon laquelle le fait de communiquer rendrait par nature les choses positives est un mythe
qui traverse la société tout entière. Ensuite parce que l’exercice de la communication dans la sphère privée est proposé
comme une alternative au politique pour changer les rapports sociaux de sexe. Enfin parce qu’une vaste entreprise est à
l’œuvre aujourd’hui pour persuader les femmes de l’intérêt qu’il y aurait à développer le couple et à se débarrasser le plus
possible des structures régulatrices et sociales. La nouvelle femme se doit d’acquérir une maîtrise de la communication.
Cette nouvelle conception de l’implication des femmes dans le couple, tout en affirmant que les règles du jeu ont changé,
montre tout aussi clairement que les rapports sociaux de sexe n’ont pas disparu et que tous ces conseils pleins de bon
sens n’en sont pas moins porteurs d’illusions quand ils laissent à penser que la relation hommes/femmes serait devenue
égalitaire. Ce modèle exprime d’abord la recherche d’une forme différente de mobilisation des femmes dans l’univers
conjugal, et une telle définition du travail féminin constitue une pièce importante dans la reconstruction et la réarticulation
des rapports de domination masculine. Il ne s’agit plus dès lors, ni de promettre aux femmes une égalité, ni de chercher à
transformer la nature humaine, mais de leur apprendre à s’autoévaluer, s’autocontrôler, pour devenir les actrices et les
responsables de leur propre changement et de l’épanouissement de leur conjoint. Le travail de pacification des couples
est dès lors une responsabilité essentiellement féminine. En définitive, c'est le travail imperceptible de la femme "libérée."
Le Genre se voudrait notre nouvel Évangile, porteur de la bonne nouvelle que le masculin et le féminin ne seraient que
constructions et pourraient dès lors être déconstruits. Ce serait oublier que la communion et l’érotisme sont porteurs
d'une saveur incomparable. Au cœur du Genre, dans ce monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres
rendus à une prétendue neutralité originelle, ne faut-il pas voir une volonté de couper les ailes du désir, d’exorciser la
hantise de l’attirance que les deux sexes s’inspirent ? La théorie du Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Éros ?
Bibliographie et références:
- Judith Butler, "Défaire le genre"
- Éléonore Lépinard, "Différence, identité et théorie féministe"
- Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe"
- Alain Rey, "Remarques sémantiques sur le sexe"
- Claire Michard, "Genre et sexe en linguistique"
- Erwing Goffman, "L’arrangement des sexes"
- Valérie Solanas, "SCUM Manifesto"
- Stuart Hall, "Identités et cultures"
- Søren Kierkegaard, "Ou bien la femme"
- Colette Guillaumin, "Sexe, race, et pratique du pouvoir"
- Barbara Pease; "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien"
- Danièle Moatti-Gornet, "Qu’est-ce qu’une femme ?"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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“Si rien ne nous sauve de la mort, que l’amour nous sauve au moins de la vie.”
Pablo Neruda
Pour la psychanalyse, la sexualité et l’organisation du psychisme sont totalement interdépendantes. Selon la conception, la
sexualité humaine est une psychosexualité, organisatrice du psychisme, des conduites, ne se réduisant pas au biologique.
Plus précisément la théorie des pulsions place la sexualité au centre du psychisme, ce qui constitue la révolution initiée par
Freud. La sexualité n’est pas un reliquat animal, vestige malpropre à laquelle l’humanité est soumise pour la seule survie
de l’espèce. Elle est la condition même du devenir humain, c’est-à-dire du développement du psychisme et de la culture.
Il n’y a pas chez l’homme de sexualité sans culture, le développement de l’une est consubstantielle à l’évolution de l’autre.
Sacrifiées, sacrifiantes, une troisième version de la scène sacrificielle s’esquisse à côté des deux premières, celle de
l’auto-sacrifice, au plus près de la première. Ainsi, Cordélia, la plus jeune fille du "Roi Lear" de William Shakespeare,
lointaine cousine d’Iphigénie, se sacrifie par amour, au lieu de le sacrifier par haine, comme ses sœurs aînées. Cordélia
se laisse ainsi détruire pour ne pas le détruire lui. Une femme se fait alors l’agent et l’objet de la mise à mort par le père.
Les places changent dans le scénario du parricide originaire, mais le scénario ne change peut-être pas fondamentalement.
Une fille est sacrifiée par son père, sacrifiée à ses propres idéaux puisqu’elle ne dérogera pas, sacrifiée à son omnipotence
infantile de vieillard, mais, telle la silencieuse déesse de la mort, feu divin féminin, elle est aussi l’agent de son élévation.
La symbolique du destin sacrificiel colle aux femmes et les illustrations de tuer de façon tragique une héroïne se bousculent
sur la scène. Antigone qui, avec son désir de mort, sacrifia sa vie pour enterrer son frère, Iphigénie qu’Agamemnon son
père, sacrifia pour que les vents enfin poussent les grecs vers Troie et la guerre, Médée qui sacrifia ses enfants pour se
venger de Jason. Sans oublier le sacrifice que, bien obligée, la Vierge Marie fait de sa féminité, ni les petits sacrifices qui
additionnés mènent les mères à la sainteté ordinaire et à la folie maternelle, ordinaire elle aussi. Médée n’est pas seule à
le faire savoir. Dans la langue même, sacrifice n’équivaut pas à passivité, ou alors il faudra préciser laquelle. Comme le
deuil et le désir, dont il partage l’ambiguïté du génitif, le sacrifice en français est grammaticalement tantôt passif, tantôt actif.
La demande de sacrifice d’Isaac par Abraham, mis à l'épreuve, est aussi le sacrifice d’Abraham, le sacrifice d’Iphigénie
par Agamemnon est aussi le sacrifice d’Agamemnon. Dieu sait qu'Abraham le craint mais ne souhaite pas son abnégation.
Les dieux qui demandent à Agamemnon de sacrifier sa fille le laissent seul avec son meurtre, auquel Iphigénie consent.
La plainte mélancolique que le dehors réveille peut conduire jusqu’à la mise en acte sacrificielle. Il faudrait comparer de
plus près les deux voies, celle du masochisme et celle du sacrifice, mais la mise à mal et le bénéfique narcissique qui en
découlent se retrouvent dans l’une et l’autre, même si dans le masochisme la mise à mal est retournée sur soi, parfois
jusqu’au suicide, avec un gain moindre en libido narcissique et plus souvent sous la forme du déchet que de la statue.
Il faudrait aussi reprendre les trois masochismes, érogène, féminin et moral, que Freud décrit en 1924, pour examiner où
et comment, dans laquelle de ces formes, le sacrifice jouerait sa partie. Montrer comment, dans le masochisme érogène,
la douleur œuvre à l’élévation. Il faudrait expliquer comment dans le masochisme moral, le sacrifice viendrait satisfaire le
besoin de punition réclamé à cor et à cri par le moi, objet du sacrifice. L’agent du sacrifice serait alors le surmoi, ou la
réalité extérieure, sous le masque parfois des nécessités de la vie. L'abnégation serait-elle le sacrifice ultime de soi ?
Pour répondre à cette question, il resterait à préciser la manière dont le sacrifice se situe entre le masochisme et la
mélancolie, comme entre les deux rives de son cours, avec ses eaux mêlées de meurtre et de narcissisme, de mort et
de libido, tout en touchant ces rives il se sépare et de la mélancolie, déliée et devenue pure culture de la pulsion de mort,
et du masochisme où primerait la libido objectale, du moins à travers le fantasme de fustigation, version du fantasme de
séduction. Concevoir le sacrifice comme une offrande à la divinité sacrée ou comme une communion avec elle, c’est se
représenter le rite comme une relation ternaire dont les éléments constitutifs, le sacrifiant, la victime et le dieu, serait en
quelque sorte homogènes. Or, si les deux premiers éléments de la relation sont immédiatement donnés à l’observation,
l’existence et le statut du troisième ne vont pas de soi. Entre le sacrifiant et la victime, il y a bien, un troisième terme
irréductible et surplombant, mais ce n’est pas le dieu, c’est-à-dire un tiers extérieur, c’est tout simplement la relation
rituelle qui associe le sacrifiant et la victime et détermine chacun d’eux en tant que tel. Dans l'abnégation, même schéma.
Décrire le sacrifice comme un don aux dieux, ou un acte de communion avec eux, est une chose, construire une théorie
du sacrifice, une tout autre chose. Car une théorie ne doit pas expliquer les pratiques des hommes par les croyances
qui les accompagnent, mais remonter aux causes communes des unes et des autres. C’est un point de méthode sur
lequel des auteurs aussi divers que Marx, Freud ou Deleuze, s’accordent, et que l’on peut tenir pour acquis, même si
l’on rejette par ailleurs toutes leurs thèses sur la nature de la vie sociale ou de la vie psychique. Rien donc n’autorise
le théoricien à identifier la portée et le sens d’un rite accompli par des hommes avec les raisons que ceux-ci peuvent
invoquer pour le justifier. Au demeurant, dans maintes religions, les croyances et les dogmes se réduisent à l’idée qu’il
faut accomplir scrupuleusement les rites traditionnels. Car, si la divinité est seulement une représentation symbolique
des institutions sociales, qui transcendent les individus, et leur apportent non seulement la sécurité matérielle mais les
qualités spécifiques qui les distinguent des animaux, tout devient clair. La société, les dieux, et les rites où ils demeurent
présents, ont autant besoin, pour subsister, des hommes et de leurs activités cultuelles, que les individus, de leur côté,
ont besoin de la société et de ses dieux pour conduire durablement sans trop d'angoisses une vie proprement humaine.
D’une part, l’individu tient de la société le meilleur de soi-même, tout ce qui lui fait une physionomie et une place à part
parmi les autres êtres, sa culture intellectuelle et morale. Qu’on retire à l’homme le langage, les sciences, les arts, les
croyances de la morale, et il tombe au rang de l’animalité. Les attributs caractéristiques de la nature humaine nous
viennent donc de la société. Mais d’un autre côté, la société n’existe et ne vit que dans et par les individus. Que l’idée
de société s’éteigne dans les esprits individuels, que les croyances, les traditions, les aspirations de la collectivité cessent
d’être senties et partagées par les hommes, et la société mourra. Il est clair que, dans cette perspective anthropologique,
le sacrifice est, par essence, tout autre chose qu’un don aux dieux. Il s’agirait plutôt d’un procédé d’autorégulation de la
vie sociale, d’un des moyens les plus efficaces que les hommes aient découvert pour contenir la violence, pour borner
la violence par la violence, tout comme dans l'univers du BDSM complice tirant sa force de son aspect psychologique
qui est renforcé par la solennité des pratiques. Chaque étape de la relation, chaque progrès significatif est marqué par
une cérémonie et des règles. Tout est précisé par écrit et la soumise est ainsi guidée dans chaque étape de sa relation.
Lorsque la soumise atteint un niveau supérieur elle devient dame du donjon. Elle peut elle-même fixer de nouvelles règles,
écrire des protocoles, des cérémonies et les proposer au Maître pour faire évoluer la relation. Le rituel de fin de séance
est très important. L'esclave est une soumise qui a atteint le niveau suprême de la soumission mais qui ne veut pas de
responsabilité par humilité. Elle abandonne toute limite, elle laisse au Maître le choix de contrôler la relation, de fixer les
objectifs et des limites. Elle se donne totalement sans condition, sans exigences et sert avec dévotion. Elle est la sœur
de soumission des soumises et un modèle à suivre de perfection et d’abnégation. Les astreintes et les obligations sont
pour la Maîtresse ou le Maître des moyens d'évaluer l'abnégation de la femme soumise en éprouvant ses motivations
et sa dévotion selon son niveau d'avancement dans sa soumission. Le respect de ces attentes et demandes est associé
à l'obéissance et a contrario le non respect à la punition. Il ne faut néanmoins pas confondre, ni répondre, de la même
manière selon le niveau des déviations constatées. Seule l'expérience et le caractère du partenaire dominant lui permet
de rester crédible aux yeux de la personne soumise. Ainsi, tous les écarts ne doivent pas entraîner une punition basique
et dépourvue d'imagination. Il ne faut pas confondre l'erreur et la faute. Si la faute est un manquement à une règle établie,
comprise et déjà appliquée, l'erreur est une inadéquation temporaire de l'attente par rapport à la demande à exécuter.
Charlotte, tout de blanc vêtue, me fait penser à ces collections de plâtres façonnés par le sculpteur Rodin. Des vases
antiques recyclés d’où sortent des formes naissantes, des figures d’étude fragiles, des êtres en devenir, des ébauches
de femmes encore siamoises, des esquisses collées au ventre du vase dont elles tentent de s’arracher, de se décoller.
Charlotte, comme une pièce de musée, se rend pour le moins intouchable. Elle se sent dans un carcan , une sorte de
cercueil d’accueil. Elle est encartonnée, me dit-elle. Et sa voix se déforme et devient métallique quand elle accueille
et garde à demeure le fantôme de son abnégation et sa fierté d’esclave sexuelle. Elle se donne corps et âme, toute
dévouée à mon plaisir. L’abnégation est un sujet tellement abstrait, tellement loin des faits parfois. Je pense qu’il est
facile d’en parler, facile d’écrire ce mot magnifique, mais il est sans doute plus difficile de le ressentir véritablement tant
qu’on n’est pas face à la situation qui le démontre. C’est un peu comme de dire que l’on est prêt à tout, jusqu’à ce qu’on
réalise l’ampleur que peut prendre ce tout et alors on se met à douter de ce qu’on a promis. Lorsque, justement, il n’y a
plus aucune question, juste de l’abandon. Elle avait beau toujours vouloir repousser ses limites et s’enfoncer un peu plus
loin dans sa condition de soumise, elle avait conscience que les difficultés seraient très certainement plus importantes
qu’elle imaginait et que son corps comme son esprit risquaient d’être mis à rude épreuve. Une fierté profonde éprouvée
par les faits. Démontrée face aux situations les plus dures. Elle voulait cela et en même temps son abnégation l’effrayait.
Ces tourbillons de sensations, se tariront quand les crises identitaires auront été traduites et remantelées dans la réalité.
Aujourd’hui, la différence entre les mécanismes de déni et de dénégation ne posent que peu de problèmes, en théorie
comme en pratique. Pour les psychiatres, cette bipartition est même considérée comme symptomatique des différences
structurales entre les "organisations psychopathologiques génitales et prégénitales." De même, la différence ténue entre
dénégation et négation n’entraîne pas davantage de difficultés, puisqu’elle n’est généralement pas retenue et que les
deux termes sont employés indifféremment. Or, nous pourrions utiliser les deux termes dont nous disposons en français,
négation et dénégation, sans en faire des synonymes comme nous avons l’habitude de le faire. L'abnégation désignerait
dès lors l’envers, l’avatar développemental et le dévoiement pathologique d’un mécanisme de négation primaire qui
échouerait à organiser, et a fortiori à structurer la psyché. Cette abnégation primitive pourrait relever d’un processus de
répression précoce de l’excitation qui doublerait la négation par une hallucination négative de soi. L’abnégation serait
le prix à payer dans ces traumatismes de l’irreprésentable. Dès lors, on pourrait interpréter l'abnégation comme négation
lointaine, c’est-à-dire négation revenant de loin, et par extension, négation originaire dans la genèse de la psyché. Ab
signifie, par interprétation, séparation, privation, abstinence, abdication, mais aussi achèvement. L’abnégation pourrait
être ce qui est totalement totalement nié, ce qui parachèverait la négation, ce qui la renforcerait, ce qui la doublerait.
Dans une relation de couple, les sacrifices continus ne mènent pas à un amour plus grand ou plus romantique. En fait,
c’est tout le contraire. Les renoncements constants usent et abîment. Ils nous éloignent de nous-mêmes jusqu’à nous
transformer en une autre personne. Dans une relation affective, il y a quelque chose de plus important que les sacrifices.
Ce sont les engagements. "Quand on vous piétine, souvenez-vous de vous en plaindre." Dans le cas où vous ne le
feriez pas, la personne en face de vous s’habituera sûrement à vous piétiner. Pourquoi ? Parce qu’elle pensera que cela
ne vous blesse pas. Nous pourrions reprendre cette même idée pour l’appliquer aux liens de couple. Nous pouvons tous
nous sacrifier pour l’autre personne à un moment donné. C’est parfaitement normal et compréhensible. Cependant,
personne ne doit oublier que tout sacrifice a un prix. Tout renoncement fait du mal. Chaque changement de plan de
dernière minute est désagréable. Chaque demi-tour ou virage effectué dans notre cercle vital, pour l’autre personne,
est difficile. Ce peut être douloureux mais nous le faisons quand même, avec tout notre cœur. Parce que nous sommes
engagés dans un même projet. Or, si l’autre personne n’est pas consciente de ce coût émotionnel qu’implique chaque
sacrifice, cela veut dire que nous faisons fausse route. La confiance disparaîtra jusqu’à ce que les reproches éclatent.
Les fantômes de chaque renoncement finiront par nous hanter et nous faire beaucoup de mal car les morceaux de notre
être, abandonnés sur le chemin, ne reviendront pas. Ils seront perdus pour toujours. L’abnégation sans frontières dans
les relations de couple n’est pas très saine. Le fait de céder et de se priver constamment est une façon triste de ruiner
son estime de soi et de créer un substitut d’amour aussi douloureux qu’indigeste. Dans une relation BDSM librement
consentie, il en va de même, car à force d'abandon et de renoncement, la personne soumise devenue esclave perd son
identité, son moi profond. Sauf, si le bonheur est à ce prix et que l'épanouissement des deux partenaires est garanti. On
dit souvent que les grandes amours, tout comme les grandes réussites conjugales et sexuelles, requièrent des sacrifices.
Et nous ne pouvons pas le nier. Quand nous interrogeons des couples, investis dans une relation SM, beaucoup nous
parlent des renoncements faits pour l’autre partenaire, des renoncements qui ont marqué un réel changement dans leur
vie et qui en ont sans doute valu la peine. Car oui, désormais, ces couples profitent d’un présent heureux. Cependant,
il y a des sacrifices qui ne sont pas acceptables. Beaucoup continuent de croire que plus le renoncement fait pour l’autre
est grand, plus la relation sera authentique et romantique. Dans ces cas, c’est comme si l’amour était une espèce d’ancien
dieu atavique que nous devrions honorer. Ou une entité mystique pour laquelle nous devrions à tout prix nous sacrifier.
Il est nécessaire de comprendre que tout n’est pas admissible. En matière d’affection, il ne faut pas s’immoler car les
sacrifices en amour ne doivent pas être synonymes d’abnégation. Nous ne devons pas mettre en place un bûcher afin d’y
jeter nos propres valeurs, notre identité et le cœur de notre estime de soi. Il y a des limites, des barrières de contingence
qu’il est nécessaire de connaître. En d’autres termes, une personne n’a pas besoin que son conjoint soit constamment en
train de faire des renoncements. Ce qui est très important, c’est de savoir que le moment venu, lors d’une circonstance
ponctuelle et extraordinaire, l’être aimé sera capable de faire ce sacrifice. Nous savons tous que l’amour dans une relation
BDSM implique un engagement. Nous sommes aussi conscients que parfois, nous sommes obligés de faire des sacrifices
pour que cette relation ait un futur. Qu’elle se consolide comme nous le souhaitons. C’est donc le moyen d’atteindre un
objectif. Les gains dépassent les pertes et nous réalisons cet acte en toute sécurité et liberté car nous comprenons que
cela constitue un investissement pour notre relation. Or, parfois, le sacrifice en dévotion peut se transformer en dette.
En fait, certains l’utilisent comme une extorsion émotionnelle. Cet aspect, celui des dettes, est un détail que nous ne
pouvons pas ignorer à cause de son essence ténébreuse. Car certaines personnes comprennent l’amour en des termes
absolus et extrêmes. "Je te donne tout mais tu me dois tout aussi." Ce sont ces situations qui nous obligent à sacrifier
sacrifier notre identité pour faire du “moi” un “nous”. En faisant cela, nous perdons totalement toute once de notre dignité.
Le sacrifice en dévotion doit être récompensé afin de s'inscrire dans le cadre d'une relation BDSM épanouie et pérenne.
Dans l’abnégation, seul compte le libre choix de la personne assujettie. Mais il existe une frontière infranchissable comme
celle qui consiste à la faire céder face à un chantage, ou pire encore, à la transformer en une personne qu'elle n'est pas.
Est-il un plus beau sacrifice ? Est-il une abnégation de soi-même et une mortification plus parfaites que de s'abandonner ?
Bibliographie et références:
- Friedrich Nietzsche, "Quel est le sens de tout idéal ascétique ?"
- Michel Hulin, "Abnégation et vie mystique"
- Pierre Hadot, "Abnégation et sexualité"
- Alain Donnet, "Le concept d'abnégation"
- Louis Gernet, "La notion mythique de l'abnégation"
- Léon Robin, "La Pensée grecque et le sacrifice"
- Marc Boucherat, "Ascèse et don se soi"
- Pierre Charzat, "Le concept de l'abnégation"
- Gilles Deleuze, "Logique du sens"
- Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch"
- Gilles Deleuze, "Essai sur la nature humaine"
- Sigmund Freud, "Psychopathologie de la vie quotidienne"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Un ami m’avait dit qu'un jour tu finiras dans le porno… J’avoue que cela ne m’avait pas plu car même si je regarde des vidéos coquines je n’ai jamais trouvé cette industrie très attirante. Pas assez esthétique… Toujours avec le même scénario. Et en plus j’ai toujours regardé des vidéos assez trashs et amateurs.
J’ai une louve à la maison très casanière. C’est une bonne fée. Elle a de la bienveillance pour tout le monde. Elle est unique. Elle est tous les styles de musique à elle toute seule : du ganstaRap bien trash de Cypress HIll à une chanson douce d’Henri Salvador… Enfin, je t’ai sous la peau.
Depuis quelque temps, tu m'as demandé de l'intensité, complicité, intimité... avec des pinces têtons et une cravache. Tu es venue te frotter contre moi pendant une période où j’avais perdu l’envi de sexe. Une déprime… Je devais être dans le vide émotionnel de mon quotidien.
Tu as re-réveillé le loup qui est en moi et même mieux tu l’as fait éclore quelque chose qui sommeille en moi depuis toujours.
Je parle de cette chaleur, cette envie Primaire, Bestiale qui avait déjà été au grand jour mais sans vraiment avoir trouver de répondant ou d’amatrice.
Depuis nous avons parlé et surtout je t’ai préparé dans le plus grand des secrets un Dressage BDSM façons LoupGarouXXX….
L’objectif de ce récit est de partager mon dressage auprès de ma futur soumise @laylaminx
J’ai prévu de le faire en plusieurs séances. Je raconterai chaque séance avec nos sensations. La suite dans un nouvel épisode….
Si vous voulez connaitre la suite merci de mettre en commentaire 🙋
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