La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 22/04/24
  Du 24 au 28 avril Zuip & The Queen donnera une série de concerts très privés   Au programme   Collée au mur suivi de Inspire... Expire... Divertimento pour cravache, gode et gémissements   Tableaux d'une exhibition Pour cordes et célesta   Aïe Solo de percussions   Concerto pour des larmes et un soupir Musique concrète   Voici venir la douleur et l'effroi Symphonie en dos majeur pour martinets, chambrières et fouets.   StacCATO for the Queen Musique de chambre   La flute de Pan Pour instruments à bouche (libre participation du public)   Chaque prestation se conclura par un vibrant Gode fuck the Queen (repris en chœur) Nombre de spectateurs très limité. Tenue débraillée bien venue Le noir, le cuir et les vêtements sexys seront proscrits. Chaque concert se poursuivra par une improvisation avec les participants (on peut venir avec son instrument) Le programme pourra varier selon les désirs et l'inspiration du Maître.        
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Par : le 21/04/24
Dimanche 7 Avril   9h, le réveil sonne, j’ai très peu et très mal dormi. J’aime Monsieur très fort en dépit de ses ronflements nocturnes, je n’avais qu’à pas oublier mes bouchons d’oreilles… Le petit déjeuné est bon, avec des mini viennoiserie, les jus, ainsi que le pain accompagné de de confiture maison, je prends deux cafés, je vais en avoir besoin pour rester éveillée. Monsieur prend du fromage et du jambon en plus, le salé dès le matin, très peu pour moi ! Une fois notre petit déjeuné fini, nous décidons de ne pas tarder et de reprendre la route, comme ça nous serons rentré avant midi. Je lutte pour ne pas m’endormir sur le trajet du retour, j’ai vraiment du mal à dormir en voiture. Je repense à notre journée et notre soirée d’hier, je suis a la fois contente et frustrée, malgré la fatigue, j’aurai aimé commencé la journée avec Monsieur me faisant l’amour, me retrouver entre ses jambes, à ma place, adorant son sexe avec ma bouche, pendant que mes doigts le caresse doucement, amoureusement. Cette idée réveille mon entrejambe, et c’est à ce moment que mon chéri me tire de ma rêverie en venant caresser ma cuisse en me regardant. Hier il a émis la possibilité d’une autre séance cet après-midi, tant pis si je suis épuisée, je suis en train de l’espérer. A notre arrivée, les chiennes nous font la fête comme à leur habitude, on s’installe dans le canapé. Je vais nous servir un apéritif, et c’est à genoux que je tends le verre de mon Maître, c’est un rituel qui a été instauré, et que j’apprécie. J’aime servir mon Maître. Nous regardons le replay de the Voice, puis, alors que je ne m’y attendais plus, je suis invitée, gentiment mais fermement, à me pencher sur le canapé, et à baisser mon pantalon. Il regarde les quelques bleus et les traces que j’ai récolté hier, rien de bien méchant, on a vu pire. Il prend le fouet pour m’en faire de nouvelles, la lumière est plus adaptée pour contrôler les impacts. Comme à mon habitude, j’en demande plus, mais contre toute attente, il s’arrête, pose le fouet sur mes fesses, il fait une photo. « Tu as voulu faire la maligne à en demander plus hein ? » Je vois qu’il prend l’instrument que j’aime le moins … la badine. Je fais définitivement moins la maligne, je me prépare mentalement, je couine au bout de quelques coups … la badine c’est pas ma copine. Son impact est trop vif, trop franc, troc sec. Maître m’attrape par les cheveux puis par le cou et me dirige vers le couloir, je pensais aller dans la chambre mais il m’emmène dans la salle de bain. Une pression sur mes épaules m’indique ce qu’il attend de moi. Je tombe à genoux, me lèche les lèvres par anticipation. J’humidifie mon objet de convoitise sur toute la longueur et commence à faire de va et vient, à mon rythme. Maître reprend le contrôle, ma bouche lui appartient, il s’y enfonce vite et fort, vient frapper ma gorge et maintient ma tête dans cette position. Mes yeux se remplissent de larmes, il me laisse reprendre mon souffle puis recommence. Je suis relevée de force, appuie sur le haut de mon dos, m’obligeant à me cambrer en avant. Il me pénètre d’un coup sec, il me pilonne, je suis comme désarticulée, bougeant d’avant en arrière au rythme de ses coups de reins. Je prends avec bonheur ce qu’il me donne, le regard fixé dans le miroir, mes yeux scellés aux siens. La baise brutale combiné à son regard, sa main sur ma nuque qui se ressert me décroche un orgasme puissant. Il se retire, amorce un mouvement pour me pousser à nettoyer. Merde… mes règles ont débarqué… je suis dépitée ! Il rince les traces de sang sous l’eau et calme en un instant ma frustration en s’enfonçant de nouveau de ma bouche. Une fois fini nous nous glissons sous la douche, mon sourire ne quitte pas mes lèvres. J’attends l’autorisation pour le rejoindre sous le jet d’eau. Maître me demande de le laver, ce que je fais avec grand plaisir, j’aime autant m’occuper de lui sous la douche que lui aime me laver. Nous sortons propre et frais, bizarrement, je ne ressens plus la fatigue… Il me dit de m’allonger sur le ventre dans le lit. Je lui avais demandé si j’aurais le droit aux griffes si cette séance avait lieu, il ne l’a pas oublié. « Tu as réclamé les griffes, tu ne les auras pas » Il s’assoit entre mes cuisses et mon cul. Je suis parcouru de frisson, de chair de poule quand la lame du couteau descend le long de mon dos jusqu’à mes fesses. Je ne frissonne pas de peur, je frissonne de plénitude. Comme les griffes, le couteau à se pouvoir de me transcender, je me laisse aller dans la détente, le plaisir, je suis au septième ciel ! Pour continuer à me faire du bien en me faisant du mal, Maître se saisit du martinet en cuir. Que la danse commence ! La cadence est parfaite, il alterne entre coup fort et coup plus léger. C’est de plus en plus fort, de plus en plus douloureux, je vais jouir, encore … C’est intense, je vois des étoiles, je ne veux plus redescendre, je suis tellement bien dans cet état de trans. Je me mets sur le côté, outch ça pique, je grimace, Maître rigole de son rire sadique. Il s’allonge à coté de moi, on se câline, emporté par le sommeil. On commence à s’endormir, mon téléphone vibre une première fois, je raccroche, je veux rester la blottie dans ses bras. Je replonge dans mes rêves, me refait le film de notre week-end, quand un nouvel appel fait vibrer mon téléphone, je coupe la sonnerie, agacée. Une dizaine de minutes plus tard, ça frappe à la porte, je regarde mon téléphone, c’est ma sœur. Il faut se lever, les enfants sont aussi sur le chemin du retour …Le week-end est fini, retour à la réalité. Joyeux week-end d’anniversaire Maître !  
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Par : le 18/04/24
 Pendant ces deux semaines, nous avons beaucoup échangés par téléphone avec Monsieur Gilles. Il m'appelait chaque jour, en, fonction de ses poses et des ses rendez-vous. J'attendais chaque jour ses appels avec impatience, seul les week-ends étaient longs sans nouvelles de Lui. Dès le lundi matin, j'avais posé mes jours, du lundi au jeudi. J'avais prévenu mon épouse que j'avais une formation pendant trois jours et que je ne serai pas joignable. Tout était en place et chaque jour j'avais une petite boule au ventre en attendant le lundi après-midi!!! Le jour venu, je suis préparé selon les ordres de Monsieur, avec et rasage complet de tout le corps. et suisparti largement en avance. Monsieur m'avait demandé d'aller dans un sex-shop acheter deux plugs, un petit et un moyen... Je me suis donc rendu dans un des sex-shop de la gare à Nantes...ce n'était pas le choix qui manquait !!! Je me suis porté vers des plugs en silicone noir, un bâillon boule en silicone noire également, et des bracelets en cuir pour les poignets et les chevilles...je devais avoir tout ce que Monsieur m'avait demandé! A 17h, j'étais comme convenu à la porte de son appartement. Je sonnai. Il est venu m'ouvrir, mais ne m'a pas laissé entrer. Après avoir regardé a droite et à gauche, il m'a ordonné de me déshabiller, là, sur le palier ! Mort de honte je me suis mis nu! Après m'avoir fait attendre quelques minutes, il m'a laissé entrer....heureusement, personne n'était passé sur le palier !!!!   Poses tes affaires et viens me rejoindre dans la salle. Tu as tout ce que je t'ai demandé? - Oui Monsieur j'ai les deux plugs, les bracelets, le bâillon  Parfait, donne-moi tout cela. Pour le moment c'est moi qui ait un cadeau pour toi.  Il me donne un petit paquet tout noir, avec un ruban rouge. Je l'ouvre devant lui et j'en sors un anneau en métal.... - Merci Monsieur...mais qu'est-ce que c'est?? - Ah tu ne connais pas ? C'est un cockring ... Tu vas le placer à la base de ton sexe, derrière tes couilles....allez exécution ! Ce n'est pas si simple de placer ce cockring quand on n'a pas l'habitude...J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois ! Le fait de bander n'arrangeait rien... Mais tant bien que mal j'ai réussi à placer cet anneau. -Très Bien tu le porteras désormais tant que nous serons ensemble, je t'interdis de le retirer même s'il te fait un peu mal au début, tu t'y habitueras tu verras! -Bien Monsieur, mais je devrais le garder quand je serai à la maison, même pour travailler? - Bien sur, c'est la marque comme quoi tu m'appartiens ! Tu vas le porter en permanence! 24h sur24, 7 jours sur 7. Et pendant que tu seras avec moi tu porteras celui-ci. Et il me tend un anneau beaucoup plus petit.  La pose est beaucoup plus facile, même si mon gland se met à gonfler et à devenir foncé.... Approche toi, tend moi tes bras !      A genoux je lui tends les bras, il y attache les bracelets, puis c'est au tour des chevilles. Il termine en me mettant un collier de cuir noir, qu'il ferme d'un petit cadenas... Lui seul pourra me le retirer désormais...             - Bien tu vas aller à la cuisine, tu vas commencer par passer l'aspirateur, puis tu prépareras le diner.      - Bien, Monsieur  Comme je me dirigeai vers la cuisine, je l'entends dire:" à 4 pattes... Ici les soumis marchent à 4 pattes devant leur Maître !" Je mis à 4 pattes pour aller chercher l'aspirateur à traineau dans le placard.  Je le branchai et commençai à le passer, quand arrivant derrière moi il l'arrêta et me dit: "pas comme cela"       Il avait une cordelette à la main...il la passa dans le cockring et dans l'anneau à la base de mon gland... puis l'attacha à l'aspirateur.              -tu dois le trainer sans y toucher avec les mains... Tu peux te mettre debout pour le passer tu seras plus efficace... Chaque mouvement de l'aspirateur me tirait sur les couilles et le gland....au début cela me faisait un peu mal mais très vite cette petite douleur s'est transformée en un grand plaisir!!! Et je sentais que je mouillais de plus en plus la cordelette... ce "supplice" dura une  bonne vingtaine de minutes. Il a fallu que je passe et repasse pour que tout soit parfait! Bien maintenant tu nous prépare un repas léger.... un potage cela ira très bien pour moi Bien Monsieur..... ( Mais pourquoi, j'avais été lui dire que je savais cuisiner et que j'aimais cela????) Le diner préparer il a fallu le lui servir, mais monsieur voulait un service spéciale. Petit plateau attaché comme l'aspirateur et dessus le potage, un verre, assiette et les couverts…Je peux vous garantir que marcher avec un plateau entre les jambes ce n'est pas simple, mais quand en plus chaque pas vous tire sur le bas ventre cela devient vraiment une tâche compliquée !!! J'ai quand même réussi à ne pas faire tomber trop de potage sur le plateau !!! Malgré cela, comme il y avait quelques gouttes sur le plateau, j'ai eu le droit à une bonne fessée... C'était la première que je recevais depuis mon adolescence...Et je ne me souvenais pas que cela chauffait autant !!!!  Apres le diner de Monsieur, j'ai tout ramené à la cuisine sur le même plateau, mais c'était plus facile car il ne restait pas grand chose.... Vaisselle Monsieur, m'a dit habille toi nous sortons Pantalon, chemise, veste ... voila très bien, je veux que tout le monde voit bien ton collier, de toute façon là ou nous allons cela ne choquera personne! MAis......   Non rien Monsieur.... PArfait, alors en route Nous sommes partis près du château d'Anne de Bretagne à Nantes, un petit Bar qui s'appelait Plein Sud . Monsieur était visiblement bien connu dans ce Bar, il y avait surtout des hommes, et quelques femmes qui discutaient entre elles. On salua un groupe d'hommes, visiblement des copains de Monsieur....  Monsieur me présenta comme son soumis.... Il est mon soumis depuis peu, mais je t'assure qu'il est fait pour cela....Il,apprend vite et aime visiblement cela.... Jete l'amènerai demain on verra comment il réagira!!!   Je ne comprenais pas très bien ce qu'ils voulaient dire.... - Approche toi ... Je fis un pas vers l'homme qui venait de m'adresser la parole.... Sa main se dirigea directement vers mon entrejambe... - ne bouge pas !  Ecarte un peu les cuisses... Bien Monsieur , cet homme à ouvert ma braguette et à  sorti mon sexe ...bien tu portes déjà les marques de ton Maître....C'est parfait....  Rhabilles-toi! Tout en me rhabillant je les entendais parlé et piercing et de tatouage....Heureusement Monsieur refusa en disant que c'était beaucoup trop tôt... Monsieur s'est assis, je me suis placé derrière lui, entre lui et l'homme qui m'avait parlé.... - Quoiqu'il arrive tu ne bouges pas, compris? - Oui Monsieur Au début je n'ai pas compris le pourquoi de cet ordre, mais au bout d'un moment l'homme à côté de moi s'est mis à me caresser de façon de plus en plus explicite!... PAs question de déplaire à Monsieur... je me suis laissé faire, j'avais honte de ne pas réagir et en même temps je trouvais cela tellement bon.... Comme nous étions dans un recoin de la salle, l'homme qui visiblement commandait le groupe m'a ouvert la braguette, puis m'a sorti une nouvelle fois mon sexe.... je bandais terriblement, et le cockring et l'anneau rendaient mon sexe monstrueux...ce qui n'est pas le cas d'habitude, je ne suis pas fortement membré...loin delà!!!       - En plus, il aime cela...pourtant avec ton anneau il doit avoir mal...et pourtant regardez comme il bande la salope !   Par contre, tu l'amènera à Josiane, pour qu'elle lui fasse une vraie épilation.... Tu t'es rasé quand?       - Ce matin Monsieur       - Parfait, Tes poils commencent à repousser, donc jeudi matin ils seront à la bonne longueur.... Tu l'amènes jeudi matin à 10h au salon elle saura quoi lui faire!       - Mais jeudi je ne peux pas, je travaille...       - Je ne veux pas le savoir tu seras jeudi matin à 10h au salon, pour le reste tu te débrouilles...       - Bien Monsieur Nous sommes restés encore un peu, monsieur me caressait discrètement, tout en parlant avec les autres. Puis nous sommes rentrés à l'appartement.       - Tu dois être crevé... pour une première soirée tu as été gaté ... Il ne t'a même pas gifflé....tu dois lui avoir plû!!! tu seras bien le premier que je lui présente et qui ne se fait pas rabrouer aussi sec !  Tu es vraiment une belle petite lope tu sais !        Monsieur avait préparé un petit matelas, au pied de son lit, il m'a attaché les poignets dans le dos...       - Pas question que tu te touches cette nuit !  Je te mets le réveil à 6 h pour demain matin, le temps que tu prennes ta douche et que tu prépares mon petit -déjeuner pour 8h30...       - Bien Monsieur... Monsieur s'est couché et je suis resté un long moment a genoux sans trop savoir quoi faire, voulait-il que je le suce ? Comme il ne disait rien j'ai décidé de m'allonger sur le  petit matelas et d'essayer de dormir….    à suivre    .../...  
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Par : le 18/04/24
Je referme bien mon manteau pour aller jusqu’à la voiture, ma robe est vraiment courte, à chaque pas que je fais elle remonte, si bien qu’elle arrive au-dessus de mes fesses avant d’atteindre la voiture, heureusement que mon manteau m’arrive au mollet. Sur la route, l’excitation mais aussi le stress monte. Je ne sais pas pourquoi je suis stressée dans le fond… Les dix minutes de route passent vite. Arrivé devant l’Ambassade, nous sortant de la voiture, je regarde Monsieur, les yeux pétillants et je l’embrasse. C’est la dose de courage dont j’avais besoin. L’homme à l’accueil nous explique le fonctionnement du club étant donné que c’est la première fois que nous y allons. Il nous propose également une visite que nous refusons ; nous découvrirons par nous-même. Les portes s’ouvrent sur une salle avec un bar sur le côté, des cages, des bars de pole dance. Il y a des banquettes un peu partout autour de la pièce. Il n’y a pas encore beaucoup de monde. Nous prenons un soft pour nous mettre dans l’ambiance puis allons fumer une cigarette. On remarque une piscine à l’extérieur, ça doit être vraiment sympa l’été. Une fois terminé, on rejoint les escaliers qui mène ce pourquoi on est là, la red room. Un fauteuil tantrique est posé à l’entrée, suivi d’un grand coin câlin, au bout du couloir des cris se font entendre. Nous retrouvons un couple qui regarde deux femmes en train de se donner du plaisir. L’une d’elles est positionné sur un banc à fessée, pendant que son amie s’occupe de son anatomie. Je suis déçue que la salle soit prise … Maître décide alors de revenir vers le fauteuil tantrique. Je m’assoie dessus en lui exposant mon dos. Quoi de mieux pour commencer et me chauffer la peau que les griffes d’ours. Je me détends sur leur passage, je savoure les sensations. D’abord cette douleur légère lorsque qu’elle parcourt ma peau, puis les picotements qu’elles laissent sur leur route et la chaleur qui émane et se diffuse dans mon corps. Je ne sais pas combien de temps nous restons là dans cette position. Maître me relève et me dis à l’oreille « je vais t’énerver un peu plus ». Il attache la laisse à mon collier et me fait avancer jusqu’à la grille ouverte, là ou les 2 femmes se trouvent avec un homme. Il me fait mettre à genoux et je profite du spectacle. Je m’imagine avec ces magnifiques créatures, rajoutant des gémissements aux leurs, les mains de mon Maître me caresse les cheveux. L’une est maintenant a genoux offrant une fellation à l’homme présent pendant que l’autre l’embrasse. Ils ont tous les trois l’air de bien profiter du moment. Cependant je ne peux m’empecher de me dire qu’ils peuvent faire ça n’importe où plutôt qu’ici… ils se contentent d’essayer les divers meubles, c’est frustrant. L’homme part laissant les femmes s’amuser seule. La jolie brune s’applique à procurer un cuni en regardant sa complice avec un regard de braise. Un autre couple arrive et entre dans la pièce, la femme suce son mari pendant que celui-ci regarde les plaisirs saphiques de ces voisines. Je suis choquée qu’ils se soient incrusté comme ça, tous les spectateurs étant resté devant la porte pour leur laisser un semblant d’intimité. Mais bon, nous sommes dans un club libertain, la porte était ouverte, c’est leur droit. Les femmes ont décidé de quitter la pièce, je regarde Maître, c’est à notre tour. Mon pouls s’accélère. Je me mets en position nadu et j’attends les instructions, Maître s’installe, pose les accessoires, je demande la permission d’enlever mes talons. Mettre tire sur ma laisse et je me relève. Il saisit un de mes poignets et l’accroche à la menotte. Je lui demande s’il peut serrer un peu plus mais c’est au maximum. Zut … mes petits poignets n’ont jamais de chances avec les menottes. Il attache le deuxième, je dois me mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir l’aider. Il détache ma laisse et me bande les yeux. Je le remercie intérieurement, me priver de la vue me permet de rentrer plus facilement dans ma bulle. La musique du club en bruit de fond ne m’empêche pas d’essayer de reconnaitre et deviner quel accessoire il prend. Je suis toujours trop curieuse. Il prend les griffes, parfait ! Je baisse la tête, profite, ma respiration est d’abord calme, puis de plus en plus rapide à mesure que la douleur fait grimper mon excitation, il passe sur mon dos, sur mes fesses, je me cambre pour ressentir encore plus. Il passe aux roulettes de Waternberg. Ces roulettes avec ces pointes sont délicieuses sur ma peau chauffée. Une fois que Maître a suffisamment préparer mon corps pour lui, il prend sa nouvelle acquisition, le martinet en cuir, il commence doucement, ne sachant pas comment je vais réagir à ce nouvel instrument. J’adore son impact lourd sur le haut de mon dos, sur mes fesses, ce n’est pas douloureux, je lui dis « vert » Il frappe alors plus fort, de plus en plus vite, de plus en plus intensément, je gémis, je me rapproche de l’orgasme. Il s’arrête et vient caresser mon clitoris qui pulse, je vais jouir ! Mais il le sait, et je sais qu’il ne me laissera pas atteindre l’orgasme, pas tout de suite, c’est trop tôt. Il se pense à mon oreille « Je crois que tu fais peur aux gens » - « ah bon ? C’est pas grave ! » Il est temps pour lui d’essayer son cadeau d’anniversaire, nous en avions parler en amont, il m’a prévenu qu’il irait doucement. Il déplace le meuble qui le gène puis frappe fort dans le vide. J’entend le fouet frappé l’air, le claquement du crackers … ça m’émoustille ! Le prochain coup arrive sur le haut de mon dos, il me caresse, un coup a droite, puis à gauche, les fesses c’est agréable, je ressens des frissons dans tout mon corps. J’ai besoin que ce soit un peu plus fort, je le signal à Maître par un « vert ». Il appuie un peu plus les coups, sans pour autant me faire mal. Je sais qu’il faudra du temps pour s’accommoder à ce nouvel instrument. La cravache vient ensuite, sa morsure cinglante, piquante m’arrache quelques cris un peu plus fort. Maître me confie que le manche vient de casser, il reprend alors le nouveau martinet. Les lanières de cuir viennent effleurer, frapper, s’incruster sur ma croupe et sur mon dos. Toujours à l’affût de mon état, il me demande « et la c’est quelle couleur ? » Je réfléchi un instant, je n’approche pas de ma limite, la force, l’intensité et pile ce qu’il me faut, pour la première fois je dis « bleu ». Nous n’avions jamais utilisé ce code auparavant, mais il est sorti tout seul. Je pense que Maître a compris puisqu’il continue l’impact de la même manière. Je m’envole de plus en plus, je suis dans ma bulle partager entre douleur et plaisir. Un orgasme me saisit sans crier gare. Maître se rapproche de mon oreille, m’attrape par les cheveux et me dis « Est-ce que je t’avais donné l’autorisation de jouir, salope ? » - « Non, Maître. Pardon Maître » Il tire un peu plus fort sur mes cheveux pour me faire pencher la tête en arrière et m’embrasse. Pas un de ses baisers tendres, non, un baiser qui se veut possessif, brutal, qui m’enflamme. Il reprend la danse avec le martinet, je ne tarde pas à retourner dans ma bulle, toujours plus loin, je n’ai plus conscience de ce qu’il se passe autour de moi, je perds pieds, je m’abandonne totalement dans un cri. Mes jambes flanches sous-moi. Mon Maître me détache les poignets et me prends dans ses bras, je remonte peu a peu à la surface. Quelques minutes après, Maître me demande de prendre position sur la chaise. L’assise bouge, mes jambes sont maintenues relevées et écartées, et je vois mon Maître s’assoir sur le tabouret juste en face. Il me regarde dans les yeux, il doit y voir tout le désir que j’ai pour lui à ce moment. Son regard est perçant, enivrant, excitant et perturbant, je ne peux m’empêcher de baisse les yeux. C’est alors qu’il se penche en avant et commence à jouer avec mon bouton magique. Je m’arc-boute dans le fauteuil. Mes gémissements remplissent la pièce au rythme de sa langue qui me lèche, m’aspire, me mordille. J’essaie de retenir l’orgasme, je veux profiter encore de sa langue experte sur mon intimité sensible. Cependant, il me connaît par cœur, il sait que je suis au bord du précipice… C’est là qu’il choisit d’accélérer encore, il me regarde et je comprends, sans qu’il n’ait à parler. Je jouis fort, bruyamment, je suis essoufflée, mon cœur bas la chamade, j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Maître veut immortaliser le moment, il me demande de m’agenouiller devant la croix pour prendre une photo souvenir. La photo est magnifique ! Pendant qu’il range le matériel, je remets mes chaussures, je sais que je vais me souvenir de cette première séance en club pendant très longtemps. Nous redescendons dans la salle principale et commandons un verre de soft, j’ai soif d’avoir crié. Nous allons fumer une cigarette. Nous discutons de la séance, apparemment des personnes n’ont pas apprécié le spectacle, jugeant cela « malsain ». Je ne comprends pas le jugement, que ça ne leur plaise pas est une chose, et ils en ont le droit, mais de là à dire que c’est « malsain » … nous sommes quand même dans un club libertin, le lieu où les corps se rencontrent, avec un complice ou un inconnu. La soumission n’est pas malsaine, c’est une manière de vivre, un choix que j’ai fait qui me procure un cadre, un bien-être, un bonheur au quotidien. Je n’ai jamais été aussi heureuse et libre de ma vie, et tout cela, je le dois à mon Maître. Cette remarque à fait tiquer Monsieur aussi. Il a apprécié la séance même s’il aurait aimé pouvoir changer certain aspect. D’abord la musique, trop forte et pas le style qu’il nous arrive d’écouter pendant les séances. Ensuite le meuble trop proche de la croix qui l’a gênée plusieurs fois. Enfin la lumière rouge de la pièce qui était trop prononcé, il aime se fier aux couleurs de mes marques pour savoir ou taper, avec quelle force, la lumière l’en empêchait. Quand on est du côté du receveur, on imagine pas comment le cadre est important, la charge mentale qu’il faut pour à la fois penser au plaisir de sa partenaire mais aussi à sa sécurité, mais aussi à veiller aux spectateurs au alentours afin qu’ils ne prennent pas un coup par erreur. Au retour dans la salle, nous nous installons dans un canapé, une femme magnifique, aux cheveux court, commence à danser autour de la barre de pole dance. Je n’arrive pas a décrocher mon regard d’elle, je la trouve gracieuse, terriblement sexy. Elle retourne au bar auprès de la personne qui je pense est son conjoint, j’en profite pour aller la voir et lui dire que j’ai adoré son spectacle. Cette fois-ci, nous commandons une bière, elle retourne sur la barre et recommence ses acrobaties, attrape la barre, tourne autours, se balance en arrière… elle me donne chaud, surtout quand elle retire ses couches de vêtements au fur et à mesure. Je regarde l’heure, il est bientôt 1h, les bains vont bientôt ouvrir, j’ai envie de me prélasser dans l’eau chaude pour détendre mes muscles engourdis. Maître baille de plus en plus, il est fatigué de sa petite nuit par ma faute et de notre journée. Je lui demande s’il préfère rentrer à l’hôtel, même si moi j’aimerai rester encore un peu… Effectivement, la fatigue se fait de plus en plus forte, nous fumons une cigarette avant de partir. Nous allons récupérer le sac avec les accessoires dans le casier. Je jette un œil aux coins câlin, et ouvre la porte de la balnéo, mais il y a un couloir qui m’empêche de voir à quoi elle ressemble. Je suis quand même dessus de ne pas avoir pu profiter plus du lieu, mais le bien-être et les désirs de Monsieur passe avant les miens. J’ai passé une excellente journée, une merveilleuse séance avec l’amour de ma vie, c’est tout ce qui compte. Nous nous sommes couchés dans les bras l’un de l’autre un peu plus d’une heure après notre arrivé à l’hôtel, en ayant pris soin de mettre le réveil pour pouvoir profiter du petit déjeuner, la nuit va être courte.  
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Par : le 17/04/24
Samedi 6 Avril Je me réveil, il est 7h30. Maître dort toujours alors je décide de me lever pour le laisser dormir un peu plus, une longue journée nous attend. Je me prépare un café, lis un peu sur mon téléphone. Vers 8h30, je prépare le café pour Monsieur et lui apporte dans la chambre. Maître a mal dormi par ma faute, j’ai encore bougé et fait des bruits bizarres dans mon sommeil. Je suis désolée, je n’aime pas quand mon Amour dort mal à cause de moi, même si je n’y peux rien … Je le prends dans mes bras, nous profitons du calme, puis ma main descend plus bas, pour le caresser. Ce geste que j’adore, qui m’apaise et qu’il adore. Il se tourne sur le côté commence à me caresser puis me dit « Si tu me fais bander, je te baise », c’était déjà trop tard et tant mieux, j’avais terriblement envie de lui. Il grimpe au-dessus de moi, se positionne entre mes jambes, je suis déjà excitée, par anticipation de la journée, par son érection qui se positionne naturellement contre ma fente humide. Il pousse doucement, c’est tellement bon. J’adore ce moment où je l’accueil, ce moment où il me pénètre, ou nos corps fusionnent. Il me fait l’amour, dans de lent va-et-vient, je me liquéfie, je soupire d’extase. Mon orgasme comme toujours ne tarde pas à venir, je me contracte en tentant de retenir mes cris. Il reprend le rythme, commence à accélérer, j’empoigne ses fesses, un autre orgasme monte, je commence à ne plus pouvoir contrôler mes râles de plaisir, je lâche prise. Alors qu’il me baise, j’entends mon Maître parler à mon oreille. Ses mots m’électrise « T’es ma salope ! » « T’es ma pute ». Je lui confirme « Oui Maître, je suis ta salope, je suis ta pute » J’aime cette humiliation, le trash-talk à ce pouvoir de me faire vriller, je jouis sous ses pénétrations sauvages que j’aime tant. Je suis enfiévré, je ne me contiens plus, je plane sous l’effet des endorphines. Maître s’allonge à côté de moi. « Nettoie maintenant » Je me glisse entre ses jambes, et j’obéis. Je le prends dans ma bouche. Son sexe est luisant de mes jus, je l’aspire, je nous goûte, et ça m’excite. Je m’applique, j’aime m’occuper de Maître comme ça, pour son plaisir et le mien. Pour augmenter mon plaisir, mon Maître me demande de choisir un gode. Je prends un jouet que j’adore, celui-ci stimule mon point G et aspire mon clitoris. Sur son ordre, je l’allume, mes cris sont étouffés par sa bite au fond de ma gorge. Me faire baiser la bouche en même temps que mon jouet me torture délicieusement le clitoris me procure un orgasme vertigineux. Mon clitoris hyper sensible, toujours travaillé par le stimulateur, ne cesse de palpiter après cet orgasme. Je sens que je suis de nouveau proche, Maître dois le sentir aussi, il accélère la cadence et me dit « T’es vraiment une grosse salope toujours prête à jouir, t’es bonne qu’à ça ! » Il ne m’en faut pas plus pour pousser un râle d’extase. Je suis essoufflée, j’ai l’impression d’être dans du coton. Maître m’ordonne de le chevaucher avec le jouet toujours en place. A cause de la forme de celui-ci, la double pénétration est compliquée. Avec son doigt, Maître vient récupérer un peu de mon lubrifiant naturel pour venir titiller mon petit trou qui ne demande qu’à être rempli. Il me demande de m’allonger sur le ventre, je m’exécute plus excitée encore par ce qui m’attends. Il se place derrière moi et vient rejoindre les vibrations de mon jouet. « Hummmmm, je suis pleiiiiiiiine » Les contractions d’extase de mon vagin le font sortir. Il prend alors un autre gode, le pousse dans ma chatte détrempée avant de l’insérer dans mes fesses. J’adore cette sensation. Être remplie de cette façon, je me sens encore plus salope. Je le sens se masturber derrière moi, je m’approche encore vers se précipice, je décolle, je cris, je tremble, mon corps ne répond plus. Je suis en trans, épuisée par tous ces orgasmes. Une pause s’impose. Après quelques minutes, je regarde l’heure, il est 11h, il va falloir qu’on s’active. On reprend un café et on file sous la douche. Il faut qu’on aille faire des courses avant de partir pour notre week-end. J’enfile une robe à manche longue, évidement sans petite culote, c’est devenu une habitude maintenant. Lorsque que nous revenons, nous préparons le repas. Je nous sers un verre et accompli le rituel de service. Une fois le repas terminé, je demande l’autorisation à Monsieur d’aller m’allonger une petite heure, cette matinée m’a bien épuisé, ainsi que les petites nuits de la semaine. Je suis pressée de partir mais j’ai envie d’être en forme pour ce soir. J’ai à peine dormi, je m’en doutais, je me suis préparé une liste mentale des choses qui me restait à faire, à préparer. Je me lève, vérifie le sac que j’ai préparé avec les accessoires pour ce soir. Le désir ne quitte pas mon bas ventre. Je termine de rassembler le nécessaire, les sacs sont bouclés, il est 16h, parfait timing. Je rentre l’adresse de l’hôtel dans le GPS, Monsieur me dit qu’on va commencer par aller au Dorcel Store. Nous avons presque une heure de route. En arrivant sur place, je vois toute sorte de jouets, d’accessoires, de tenues. Je vais faire ces dernières, j’aime la jolie lingerie, j’aime me sentir belle et désirable dans les yeux de celui que j’aime. Mon Dhom d’amour … Je relève les yeux mais ne le vois plus, je fais le tour et vois la partie du magasin réservé au BDSM, je sais que je vais le retrouver là. Il regarde les accessoires, plus particulièrement un martinet en cuir, il me le tend. Le cuir est à la fois doux et lourd, mes yeux s’illuminent. Je tente de frapper ma cuisse avec pour gouter sa force d’impact mais il faut se rendre à l’évidence, je ne suis pas douée pour m’auto-frapper. Monsieur se saisit alors du martinet, je relève mon long manteau. Comme je m’y attendait l’impact est lourd, l’impact est bon. « On le prend » me dis Maître. Dans ma tête je fais la danse de la joie. On continue notre exploration, rigolons de la taille de certain plug XXL, je lui dis que je ne m’imagine pas rentrer ça dans mon cul. Nous allons régler nos achats, je ne pouvais pas rêver mieux comme cadeau pour nos 2 ans. J’ai encore plus hâte d’être à ce soir pour l’essayer. A notre arrivé à l’hôtel, nous sommes un peu déçus, il se situe au milieu d’immeuble, l’endroit semble peu sûr pour nous qui ne sommes pas habitué aux grandes villes. La chambre est standard, le lit est assez grand et a l’air confortable. Je prends une douche rapide pour me rafraichir et je me maquille. Je termine par un rouge à lèvre rouge mât. On prend un verre et nous partons pour le restaurant que nous avons réservé pour 19h15. Sur la route, Monsieur peste contre les conducteurs, c’est samedi soir, beaucoup de monde est de sortie. Nous nous rapprochons du restaurant, pas de place de parking, super… On refait le tour, on trouve enfin une place pas très loin. Nous marchons main dans la main, je fais attention avec mes talons aiguilles de 15cm avec les pavés de la rue piétonne. Le restaurant est un bar à vin qui propose toute sorte de produits régionaux, en planche, en tartine, en salade. La serveuse nous apporte nos verres de vins, un vin rouge de Saumur pour Monsieur, un Coteaux du Layon pour moi. Nous trinquons à notre week-end en amoureux. Il fait bon sur la terrasse, beaucoup de piéton se promène. Nous nous amusons à les regarder, surtout les femmes. Certaines sont vraiment très belle, on se demande si nous en croiserons en club le soir. Nous prenons notre temps pour manger, en discutant de tout et de rien. Je me laisse évidement tenter par un dessert. Je demande à la serveuse un café gourmand. Une pana cotta aux fruits rouges, un fondant au chocolat avec une boule de glace vanille et de la chantilly, la grande gourmande que je suis ne pouvait pas espérer mieux. Il est encore tôt pour aller au club, on décide alors de retourner à l’hôtel. Je me change et met la tenue que Maître à choisi pour moi pour la séance de ce soir. On se pose dans le lit, devant la télé, on se câline gentiment. Monsieur est fatigué, à 22h30 il me dit que si on n’y va pas maintenant il craint de s’endormir. Ok alors c’est parti ! Il prend le sac contenant les accessoires et on quitte l’hôtel.
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Par : le 16/04/24
Depuis sa visite en début de semaine je ne cessai de penser à Gilles.....  Je me suis donc préparer avec soin pour ce premier rendez-vous, j'étais tendu, un peu inquiet mais surtout très excité! La route pour aller jusque chez lui m'a semblée interminable.... Impossible de trouver une place de stationnement, j'ai eu l'impression de faire 1000 fois le tour de la résidence, pour voir enfin une place se libérée. Mais à 10h précise je sonnais à la porte de son appartement. Il cria: Entre c'est ouvert! L'appartement  n'était pas très grand, une grande pièce à vivre, une chambre, une cuisine assez spacieuse... Je trouvai Gilles assis sur son canapé, juste vétu d'un peignoir noir.  - Viens, approche-toi, ne reste pas planter là!"  Je ne savais pas trop comment me tenir, je me sentais gauche, terriblement intimidé, ayant à la fois envie de prendre les jambes à mon cou et me  jeter à ses pieds.... - Tiens, je te rends ta clé...je n'ai aucune intention de te faire chanter...je voulais juste te donner un petit coup de pied aux fesses pour que tu sautes le pas....autrement tu ne serais jamais venu, je me trompe?" - Non Gilles tu ne te trompes pas! J'ai pris la clé dans ma main, je l'ai regardé et je la lui ai rendue.... - Garde là j'ai totalement confiance en toi! - Merci Nicolas, cette marque de confiance me fait plaisir et je me confirme que j'avais raison.... me dit-il avec un petit sourire - IL faut que nous fassions connaissance tous les deux, va me chercher un café dans la cuisine S'il te plait...Elle est juste là sur la droite, tu trouveras les dosettes dans la panière à côté de la machine.... Tu me mettras un sucre... Tu peux en prendre un aussi si tu veux... Comme si c'était naturel, je me suis levé et j'ai été préparer son café avec un morceau de sucre.... Tasse, soucoupe, petit cuillère, le tout sur un plateau et me voila de retour. - Merci Nicolas, en plus c'est bien présenté...tu es une perle! - Bon parle moi de toi Nicolas - Que veux-tu savoir Gilles - Bien....  Pendant une demie-heure j'ai répondu à toutes ses questions sur qui j'étais, ce que j'avais fait comme études, si j'étais heureux en ménage, combien d'enfants, si je faisais du sport..... Puis ce furent des questions plus intimes sur notre vie sexuelle dans le couple.... Je voyais bien ou il venait en venir mais à aucun moment je n'ai pensé lui dire stop! cela suffit  Non, au lieu de cela je répondais honnêtement à toutes ces questions... - Tu sais, Nicolas, j'ai vu ce que tu regardais en cachette l'autre jour.....Cela t'attire? - Oui ces relations dominant/soumis m'attirent depuis longtemps...je crois même que cela m'a toujours attiré...J'ai essayé d'entrainer ma femme dans ce genre de relation mais ce n'est pas son truc...donc je ne fais que rêver ...En même temps serait-je capable de me livrer ainsi? -Tu sais il faut commencer progressivement, ne pas vouloir faire tout de suite ce que l'on peut voir sur ces sites, ce sont des personnes expoérimentées et certaines fois ce ne sont que des trucages... Si tu veux moi je peux t'apprendre à devenir mon soumis....veux-tu essayer? - Oui Gilles, Oui je veux essayer, je veux que tu m'apprennes à devenir ton soumis! -Très bien Nicolas, mais tu comprends bien qu'il va y avoir des règles....Tu ne seras plus totalement libre de faire ce que tu veux, quand tu le veux... - Oui gilles, je le comprends et je l'accepte - Par exemple, ici tu devras toujours être nu et porter ce collier de cuir autour du cou. Tu vois il y a un anneau qui pourra me servir à y attacher une laisse, ou à t'attacher à un radiateur si j'en ai besoin ou envie. -Oui Gilles je l'accepte - Tu dois me vouvoyer désormais et me dire Monsieur plus de Gilles , compris? - Oui, Gi.... Pardon Oui Monsieur - Parfait, tu dois être rentré pour quelle heure? - 17h Monsieur - Très bien,  déshabille-toi et mets-toi à genoux devant moi. Je fis ce qu'il me demandait et me mis à genoux devant lui, je bandais dur et cela le fit rire.... - Tu bandes déjà petite salope....Tu me plais de plus en plus ....  et là dessus je reçu ma première fessée.... La claque m'avait surpris et la douleur m'avait à la fois irrité et excité.... - Mais... - Chut.... Si j'ai envie de te donner la fessée tu n'as rien à dire....tu dois baisser les yeux et me remercier de t'avoir remis à ta place... C'est cela être un soumis! - Merci Monsieur de cette leçon et de m'avoir remis à ma juste place. - Bien avance toi, et tends bien ton cou, je vas te mettre ton collier je crois que tu le mérites! - Merci Monsieur - Bien tu vas aller préparer le déjeuner. Tu trouveras bien de quoi nous faire quelque chose dans le frigo Je suis parti dans la cuisine, préparer le repas, de temps en temps, Monsieur venait voir ou j'en étais, une petite claque sur les fesses et repartait.... - Tu m'apporteras le repas sur la petite table il y a un plateau dans le placard.... Je mis sur le plateau nos deux assiettes, et tout ce qu'il fallait pour le repas.... - Non, non, toi tu mangeras après si je te laisse quelque chose...En tant que soumis tu manges après ton maître, ce qu'il veut bien te laisser manger - Bien Monsieur - Toi tu te mets à genoux, derrière moi et tu attends que je te donne l'ordre de bouger - Bien Monsieur Quand monsieur eut finit son repas, je rapportai à la cuisine son plateau avec quelques restes et lui préparai son café tout en mangeant rapidement les quelques chutes de son repas. - Très bien Nicolas pour cette première journée nous allons en rester Là...Quand peux- tu revenir? Peux-tu prendre quelques jours de vacances ou de RTT pour que nous passions au moins deux jours ensemble? - Oui Monsieur, je vais m'arranger quand aimeriez-vous?  La semaine prochaine c'est trop court pour moi, je ne peux techniquement pas déplacer mes rendez-vous mais dans 3 semaines si vous voulez ? - Cela me va??? le mardi et le mercredi c'est possible pour toi? - oui Monsieur Rendez-vous fût pris et je suis parti très heureux de cette belle expérience et après échange de nos coordonnées téléphoniques privées.   A suivre...
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Par : le 10/04/24
"Tout instant de la durée est une création nouvelle. Ce que nous fûmes hier, ou ce que nous sommes aujourd'hui,nous ne le serons plus demain. Elle t'aura dit de venir. La nuit du rendez vous, vas-y, tu es venu et la porte reste close. Prends sur toi. Pas de paroles enjôleuses, pas de vacarme à la porte. Épargne à tes côtes la dureté du seuil. Le lendemain, il fera jour. Que tes paroles soient vierges de rancœurs, et ton visage lisse de tout signe de chagrin. Son dédain passera vite, en te voyant si détendu encore un service que tu devras à notre art. La chance est puissante. Laisse toujours ta ligne dans l’eau et tu attraperas un poisson quand tu attendras le moins". Chaque quinze février dans la Rome antique se jouait un rite sibyllin et envoûtant dont les origines demeurent assez mystérieuses. Les Lupercales semblent trouver leur justification dans plusieurs mythes, provenir de plusieurs instigateurs, invoquer plusieurs divinités et procurer plusieurs vertus. Voyage dans une festivité aussi nébuleuse que capiteuse, où purification et fécondation s’embrassent sous des odeurs de boucs et des hurlements de loups. Faunus, ou Lupercus, petit-fils de Saturne, est le dieu des bergers et des troupeaux. Il leur assure la fertilité et les défend contre les loups, et parfois, la nuit, dans les bosquets sacrés, brise le silence par des oracles tapageurs. Au nombre de douze, les Luperques, prêtres de cette divinité favorable, sont désignés parmi les anciennes familles patriciennes de Rome des Quinctiliani et des Fabiani, auxquelles s’ajoute la famille des Julii, à partir de Jules César. À l’aube du quinze février, deux d’entre eux sont nommés par le grand prêtre officiant pour assister au sacrifice de deux boucs et d’un chien sur l’autel de la grotte du Lupercal. Les deux jeunes hommes vêtus d’un simple pagne en peau de bouc sont marqués au front par le sang de l’holocauste, après quoi ils doivent rire aux éclats. Le couteau ensanglanté, trempé dans du lait, découpe en lanières le cuir des bêtes immolées. Les Luperques, totalement nus, éclusent du vin dans une course frénétique et euphorique autour du mont Palatin et dans la cité pour purifier la ville de leurs courroies bénies. Les femmes postées sur l’enceinte d’Urbs (ville) offrent volontiers leurs corps nu à la flagellation sacrée des lanières, pour la bonne cause. "Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants", selon Plutarque, "Vies parallèles des hommes illustres"(cent ans après J.C.).    "La beauté est un bien fragile: tout ce qui s'ajoute aux années la diminue. Elle se flétrit par sa durée même. Ni les violettes, ni les lys à la corolle ouverte ne sont toujours en fleurs, et, la rose tombée, l'épine se dresse seule. Toi aussi, bel adolescent, tu connaîtras bientôt les cheveux blancs. Tu connaîtras bientôt les rides, qui sillonnent alors le corps. Forme-toi maintenant l'esprit, bien durable, qui sera l'appui de ta beauté: seul il subsiste jusqu'au bûcher funèbre". Le soir, avant qu’un grand banquet ne vienne clore la fête, chaque jeune fille glisse dans une jarre un parchemin marqué de son nom, et chaque jeune homme tire au sort celle qui l’accompagnera pour le dîner. De cette loterie amoureuse placée sous les auspices de Junon, protectrice des femmes, du mariage et de la fécondité, bon nombre de couples vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. À l’évidence, le sacrifice dans la grotte symbolise la mort, l’éclat de rire des jeunes hommes annonce le retour du souffle vital, annonciateur de la renaissance de la nature, le bouc illustre l’allégorie de la fertilité. Mais le chien ? "Immolé comme une victime propre à purifier" ou "l’ennemi naturel des loups" ? Plutarque lui aussi s’interroge. Ovide également. Si les Romains ont opposé l’exigence de vérité propre aux historiens aux fables mensongères des poètes, ils n’en avaient pas moins conscience que poésie et histoire étaient intimement liées. C’est en vers que Naevius et Ennius ont écrit l’histoire de Rome, et c’est en vers toujours, à une époque où l’historiographie était pourtant reconnue comme un genre littéraire à part entière, que Virgile et Properce ont évoqué les origines de la Ville ou qu’Horace a chanté Auguste. Étrange coutume qui en trois mouvements mêle rite initiatique, sauvagerie et superstition, avec une date et un lieu chargés de sens. L’année romaine commençait en mars avec la première lune du Printemps. Févier, mois funeste, pluvieux et froid, jours néfastes selon Plutarque, est introduit par Numa Pompilius dans le calendrier romain et veut dire "purification", comme nous l’explique Ovide. "Februa, chez nos pères, signifiait alors cérémonie expiatoire. Enfin tout ce qui est expiation pour la conscience de l'homme était désigné sous ce nom chez nos ancêtres à la longue barbe. Ce mois s'appelle donc Februarius, parce que le Luperque asperge alors tous les lieux d'eau lustrale, avec des lanières de cuir, et en chasse ainsi toute souillure, ou bien parce qu'on apaise alors les mânes des morts, et que la vie recommence plus pure, une fois les jours passés des cérémonies funèbres", "Les Fastes" (dix après J.C.).    "J'ai voulu supporter cette perte. J'ai voulu, je l'avoue, vaincre ma douleur. L'amour a triomphé. Je vous en conjure par ces lieux pleins d'effroi, par ce chaos immense, par le vaste silence de ces régions de la nuit, rendez-moi mon Eurydice. L'amour est une sorte de guerre. Tout peut se corrompre quand les âmes sont enclines au mal". Ce temps précédant les calendes de mars multiplie en effet les rites purificateurs: les Fébruales début février célèbrent alors la mémoire des morts, les Lupercales prolongent la purification personnelle et citoyenne, chaque maison fait l’objet d’un grand ménage de printemps pour saluer et accueillir le renouveau de la nature. Le point d’ancrage de cette cérémonie annuelle est ainsi la grotte du Lupercal, au pied du mont Palatin, où la fameuse louve a allaité Romulus et Rémus. Les jumeaux fondateurs de Rome, abandonnés nourrissons dans le Tibre, ont en effet échoué sous un figuier sauvage, également appelé Caprificus, le figuier du bouc, à cet endroit précis. Romulus aurait donc crée les Lupercales pour rendre hommage à la louve nourricière qui l’a sauvé avec son frère d’une mort certaine. La course des Luperques dénudés pourrait trouver ses origines dans un épisode que Plutarque nous rapporte datant d’avant la fondation de Rome, où les jumeaux, ayant perdu alors quelques troupeaux, prièrent Faunus puis coururent nus rassembler le bétail sans être indisposés par la chaleur. Quant à la flagellation fécondatrice, elle remonte sans doute à l’enlèvement des Sabines qui n’ont pas assuré la prolificité nécessaire à la fondation d’une ville, et quelle ville.Romulus aurait dit: "Que m'a donc servi l'enlèvement des Sabines ? Sommes-nous plus puissants ? La guerre. Voilà tout ce que nous avons gagné avec ces violences. Pour avoir à ce prix des épouses stériles, mieux eût valu s'en passer", écrit Ovide . Selon le poète, une voix se serait élevée dans le bois sacré en réponse à l’injonction du fondateur de Rome (Faunus ?). "Mères du Latium, qu'un bouc velu vous pénètre". Un devin fit une interprétation plus douce de l’ordre divin et l’on comprend mieux pourquoi les romaines se prêtaient de si bonne grâce au jeu de la fustigation. C’est aussi sur le mont Palatin que le roi Evandre, exilé d’Arcadie a fondé son royaume quelques siècles avant la fondation de Rome, qu’il avait nommé Pallantium en souvenir de sa ville natale. Qui de Romulus ou d’Evandre, dont Virgile disait "rex Evandrus Romanae conditor arci", le roi Évandre fondateur de la forteresse romaine, est-il le vrai fondateur de Rome ? selon "L’Énéide" (trente. J.C.). Les Lupercales sont-elles alors nées à l’initiative de Romulus ou d’Evandre ? Honorent-elles alors Faunus ou Pan ? En 494, le pape Gélase interdit définitivement le rite païen et immoral des Lupercales, et pour la faire oublier instaure la fête de la Saint Valentin de Terni, martyr du IIIème siècle, célébré le quatorze février, veille des Lupercales. La cérémonie antique tombe dans l’oubli, tandis que les jeunes gens, sous le regard bienveillant de Saint Valentin, tombent alors amoureux.    "S’il est glorieux de faire des conquêtes, il ne l’est pas moins de les garder. L’un est souvent l’ouvrage du hasard, l’autre est un effet de l’art. J’entreprends de chanter les métamorphoses qui ont revêtu les corps de formes nouvelles. Dieux, qui les avez transformés, favorisez mon dessein et conduisez mes chants d’âge en âge, depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours". Afin d’illustrer la fragilité de la frontière entre histoire et poésie, nous nous intéresserons ici à l’exemple d’Ovide. Le poète latin, dans les "Fastes", a adopté la figure d’un historien des religions, s’inspirant de la méthode et de l’écriture propres à l’historiographie. Il a voulu expliquer l’origine de la fête et de ses rituels, ainsi qu’il l’a explicitement affirmé pour introduire le passage consacré aux Lupercales. C’est avec le regard d’un antiquaire qu’Ovide a abordé le passé. Il n’a pas adopté l’ordre chronologique caractéristique de l’écriture historique et il a, en apparence du moins, préféré suivre un ordre thématique, la nudité des Luperques d’abord, l’origine des noms lupercus et lupercal ensuite et la signification du rite de la flagellation enfin. Les recherches du poète ne se sont pas limitées au domaine linguistique, et les modernes s’accordent généralement à reconnaître la fiabilité des détails religieux des "Fastes". Certes, Ovide est moins complet sur la cérémonie des Lupercales que Plutarque, ce dernier a en outre mentionné l’immolation du chien, le détail des bandelettes trempées dans du lait et le rôle joué par les deux jeunes garçons. Le témoignage des "Fastes" n’en reste pas moins exact et précis. Le poète en effet a relevé la présence du "flamen dialis", fait deux fois allusion au rire rituel qui accompagnait le sacrifice et nommé les deux groupes de Luperques, les "Fabii" et les "Quintilii". En choisissant pour thème principal sur les Lupercales l’origine de la course des "luperci nudi", course qu’il a associée aux notions de transgression et de licence, il s’est en outre attaché à rendre compte de la spécificité de cette fête, décrite de manière similaire par Cicéron, Tite-Live,Virgile ou encore Properce. Bien qu’Ovide n’ait pas cité ses sources et se soit placé sous la seule autorité des Muses, son témoignage ne doit donc pas, nous semble-t-il, être considéré comme fantaisiste, parce que poétique. si la tradition est presque unanime à assigner la création de la cérémonie à Évandre, elle l’associait également à la légende de Romulus et de Rémus qui, avec les bergers du Palatin, auraient célébré dans leur jeunesse la fête de Pan-Faunus, dieu du monde sauvage. Ovide, dans sa dernière étiologie, a décrit les Lupercales comme une cérémonie destinée à assurer la fécondité des femmes. Alors que les Sabines de Romulus étaient atteintes par une épidémie de stérilité, un oracle de Iuno Lucina aurait indiqué qu’elle cesserait si on frappait les femmes avec des peaux de bouc. Telle aurait été l’origine du rite de la flagellation, repris plus tard par les historiens modernes.    "Avant la création de la mer, de la terre et du ciel, voûte de l’univers, la nature entière ne présentait qu’un aspect uniforme. On a donné le nom de chaos à cette masse informe et grossière, bloc inerte et sans vie, assemblage confus d’éléments discordants et mal unis entre eux. Le soleil ne prêtait point encore sa lumière au monde". Le témoignage des "Fastes" marque un tournant dans la tradition, tournant qui reflète le changement de sens des Lupercales sous le Principat. Pour faire oublier peut-être le souvenir de la célébration de l’année quarante-quatre av. J.-C. où César s’était vu offrir la couronne royale par Antoine, Auguste a alors transformé la signification de la cérémonie au moment où il l’a restaurée. Il en a moralisé le déroulement, en interdisant la course aux jeunes gens imberbes, et il l’a inscrite dans le cadre de sa politique nataliste. La "februatio" archaïque est devenue une fête destinée à assurer la fertilité. Les Luperques abattaient les caprins amenés devant le Lupercal. Au sujet de leur sexe les auteurs semblent diverger. Certains parlent des boucs, Plutarque mentionne des chèvres, mais Ovide parle tantôt des chèvres, tantôt des boucs. Le couteau ensanglanté était l’arme avec laquelle on venait d’abattre les caprins. En conséquence, le sang sur le couteau, et donc aussi celui sur le front des jeunes, en provenait. Si les deux jeunes étaient déjà passés dans le monde sauvage, il fallait encore que les autres Luperques en fissent autant. Ici intervenait le rite du travestissement. Les Luperques écorchaient des caprins et découpaient leur peau pour s’en faire des pagnes et des lanières, au moment de la course, ils étaient alors ceints de pagne. Après le travestissement, on procédait, vers midi, à achever le sacrifice lupercal. On procédait à l’"immolatio", la consécration de la victime à la divinité, en versant du vin sur son front et en promenant le couteau sacrificiel sur son dos. Les entrailles étaient apportées aux sacrifiants qui, après les avoir découpés en morceaux, les jetaient dans le feu de l’autel. Ils procédaient alors à la "profanatio" des chairs de la victime en y imposant la main, ce qui les faisait sortir de la propriété de la divinité et permettait alors leur consommation lors du banquet sacrificiel. Même si elles ne s’adressaient pas à la même divinité et avaient des modalités culturelles en partie différentes, les diverses cérémonies avaient une origine et une transformation historique similaires. De probables rites d’initiation de jeunes hommes à l’époque protohistorique, elles étaient devenues des cultes de purification fondés sur l’utilisation de toutes les forces du monde sauvage par l’entremise de la consommation des entrailles.   "Un dieu, si ce n’est la bienfaisante Nature elle-même, mit fin à cette lutte, en séparant la terre du ciel, l’eau de la terre, et l’air le plus pur de l’air le plus grossier. Quand il eut débrouillé ce chaos, et séparé alors les éléments enmarquant à chacun d’eux la place qu’il devait occuper, il établit entre les lois d’une immuable harmonie". Chaque groupe avait une fonction rituelle précise, les "Fabiani" faisant entrer en ville les forces sauvages, les "Quintiliani" veillant à ce que ces dernières n’y restassent pas à demeure. Après la manducation des entrailles et juste avant la course devait vraisemblablement avoir lieu le sacrifice du chien. Tandis que la course figurait l’irruption totale du monde sauvage à Rome, le chien était justement un excellent représentant de cette vie ordonnée et civilisée que les coureurs abolissaient. Une fois que le banquet sacrificiel bien arrosé était terminé, et qu’ils s’étaient séparés en leurs deux confréries traditionnelles, les Luperques commençaient dans la gaieté générale leur course, pendant laquelle ils fouettaient avec leur lanière caprine tous ceux qui se trouvaient alors sur leur chemin. La fustigation ne concernait pas que les femmes désirant devenir mères, mais toute la communauté romaine: hommes et toutes les femmes, y compris celles qui étaient déjà enceintes. En clair, les Luperques frappaient tous les Romains qui se tenaient sur leur parcours, ce qui donne raison aux anciens qui prenaient les Lupercales pour une purification du populus. Les Luperques coureurs étaient alors vus à Rome comme des "ludii", des histrions, ce qui veut dire qu’ils assuraient une performance, une mise en scène rituelle, dont le sens peut être compris grâce à leur statut et à leur accoutrement. En effet, alors que par leur passage rituel au monde sauvage les Luperques rejoignaient le domaine de Faunus, par leur habit en peaux de bête identique à celui de Faunus-Lupercus, ils faisaient bien plus, ils imitaient le dieu des Lupercales. Cela veut dire qu’à l’instar du flamen Dialis par rapport à Jupiter, les Luperques devenaient alors l’incarnation du sacré faunesque et fonctionnaient comme des "prêtres-statue", des signes vivants du patron divin, qui, par leur présence, figuraient, à la manière d’un double, la présence de Faunus. Les Luperques coureurs se présentaient, et donc se comportaient, comme des "Fauni". La fête en elle-même comportait toujours ainsi trois temps forts: les sacrifices, la course des luperques et un grand banquet. L'ordre ne changeait jamais.    "L'intervention des dieux, c'est à dire le destin, semble parfois injuste et cruelle. Tout, dans la nature, est sacré et l'on peut être sacrilège sans le vouloir, être puni sans l'avoir mérité. Sur la terre, jusque là commune à tous aussi bien que l'air ou la lumière du soleil, l’arpenteur défiant traça de longs sillons pour limiter les champs. L'homme ne se contenta plus de demander à la terre féconde les moissons et les aliments qu'elle lui devait, mais il pénétra jusque dans ses entrailles". "On célébrait la fête des Lupercales, qui, selon plusieurs écrivains, fut anciennement une fête de bergers, et a beaucoup de rapport avec la fête des Lyciens en Arcadie. Ce jour-là, beaucoup de jeunes gens des premières maisons de Rome, et même des magistrats, courent nus par la ville, armés de bandes de cuir qui ont tout leur poil, et dont ils frappent, en s'amusant, toutes les personnes qu'ils rencontrent. De nombreuses femmes, même les plus distinguées par leur naissance, vont au-devant d'eux, et tendent la main à leurs coups, comme les enfants dans les écoles. Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants." (Plutarque, "Vie De César", LXI.). Avant le banquet qui se tenait pour clore les festivités, on organisait alors une sorte de loterie amoureuse, placée sous les auspices de Junon. Les jeunes filles inscrivaient leur nom sur une tablette qu'elles déposaient dans une jarre, et chaque jeune garçon tirait au sort le nom de celle qui l'accompagnerait tout au long du repas. Ainsi, la dimension érotique de la fête des Lupercales est réellement flagrante. Outre les luperques entièrement nus, les femmes mariées elles-mêmes se dénudaient partiellement pour être flagellées. L'empereur Auguste y mit cependant fin. Il exclut du collège des officiants les jeunes hommes imberbes, considérés comme trop séduisants et, pour que la cérémonie devienne un peu plus décente, il fit garder aux luperques les pagnes en peau de bouc. Au cours du IIème siècle après J.C. enfin, les femmes romaines d'un certain rang, restaient habillées, et tendaient simplement leurs mains aux fouets. Dans les premières années du christianisme, l'empereur romain Claude II prit également des mesures. Il interdit formellement le mariage aux militaires, tentés alors de demeurer dans leur foyer, afin de les forcer à combattre. Un prêtre se révolta contre cette mesure. Il célébrait ainsi des mariages chrétiens en secret. Nommé Valentin de Terni, il fut arrêté et emprisonné, décapité à la veille des Lupercales de deux-cent-soixante-dix.    "À cet âge les femmes sont plus savantes en l'amoureux travail , qui possèdent l'expérience qui seule fait les artistes. Par des soins elles compensent les outrages du temps, elles se prêteront pour l'amour à mille attitudes. Chez elle le plaisir nait sans provocation artificielle. Pour qu'il soit vraiment agréable, il faut que la femme et l'homme y prennent part également. Je hais la femme qui se livre parce qu'elle doit se livrer, qui n'éprouvant rien, songe à son tricotage". Les Lupercales étaient si populaires qu'elles survécurent à l'implantation et au développement du christianisme, bien que les dignitaires chrétiens n'appréciaient guère ces démonstrations publiques érotiques, ces flagellations obscènes et ces sacrifices païens. Ceux-ci eurent beau être interdits en l'an trois-cent-quarante-et-un, rien n'y fit. On célébra toujours les lupercales, plusieurs Papes échouèrent dans leurs tentatives, à les faire disparaître. Mais, avec le temps, les Lupercales évoluèrent défavorablement et, en lieu et place des nobles luperques nus, c'était désormais la canaille, qui en profitait pour semer le désordre dans les rues. Ce fut finalement le Pape Gélase, quarante-neuvième pape de l'Église catholique (494 - 496) qui décida de les abolir définitivement. Toutefois, la fête fut célébrée à Constantinople jusqu'au Xème siècle. Certains auteurs affirment que Gélase remplaça les lupercales par la "fête de la purification dela bienheureuse vierge Marie", fixée au quinze Février. D'autres prétendent qu'il y aurait substitué la célébration du martyr de Saint Valentin. "Quant au chien qu’on sacrifie, si cette fête est réellement un jour d’expiation, il est immolé sans doute comme une victime propre à purifier. Les grecs eux-mêmes se servent de ces animaux pour de semblables sacrifices. Si au contraire c’est un sacrifice de reconnaissance envers la louve qui nourrit et sauva Romulus, ce n’est pas sans raison qu’on immole un chien, l’ennemi naturel des loups. Peut-être aussi veut-on le punir de ce qu’il trouble les luperques dans leurs courses." (Plutarque, "Vie De Romulus", XXVII.). Si les lupercales étaient un des temps forts des célébrations religieuses dans la Rome antique, elles sont aussi restées dans les mémoires suite à un évènement politique, survenu en quarante-cinq avant J.C. Le quinze février, Antoine qui participait aux Lupercales en profita pour tendre à Jules César une couronne de lauriers, l'invitant ainsi à accepter le titre de roi. Les huées de la foule forcèrent César à repousser la dite couronne à deux reprises, le peuple romain, décidément, ne voulait pas d'un nouveau roi.    Bibliographie et sources:   - Georges Dumézil, "Les Lupercales anciennes à Rome" - Jean-Yves Duval, "Les Lupercales, rites et symboles" - John Scheid, "Les Lupercales, fêtes érotiques" - Ovide, "Fastes I, II, III, IV, V et VI" - Plutarque, "Erotikos, dialogue sur l'amour" - Plutarque, "Vies des hommes illustres" - Agnes Freda Isabel Kirsopp, "Les fêtes païennes à Rome" - Karlis Konrads Vé, "Les rites des Lupercales" - Daniel Babut, "Plutarque et l'érotisme" - Jacques Boulogne, "Plutarque dans le miroir d'Épicure" - Robert Flacelière, "Sagesse de Plutarque" - Jean Leclant, "Dictionnaire de l'Antiquité" - Paul-Marie Veyne, "Les Lupercales" - Ellen Marie Wiseman, "Les Lupercales"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/04/24
CHAPITRE 8    : LE BULLETIN SCOLAIRE   Un beau matin, Mademoiselle Pinbal téléphona au bureau pour prendre rendez-vous avec Julian, en début d’après-midi insista-t-elle. Cela ne manqua pas de m’intriguer et je me demandais quelle pouvait bien être la cause de sa visite. Elle arriva rayonnante, dans une mini robe de cuir moulante, très sexy. Elle me demanda si tout allait bien et si j’étais contente de mon poste. Son ton et les intonations de sa voix sonnaient étrangement et je fus immédiatement sur la défensive. Julian content de la revoir, l’embrassa devant moi sans aucune retenue et la complimenta sur sa tenue. Je ressentis un petit pincement au cœur de jalousie en les voyant tous deux si proches.   « Je viens pour discuter des résultats scolaires de la petite » expliqua-t-elle. Ainsi c’était pour parler de mon bulletin qu’elle s’était déplacée. Toute cette mise en scène ne présageait rien de bon. « Volontiers, donne-toi la peine d’entrer. Nathalie doit-elle être présente ? » « Bien sûr, elle est directement concernée »   Je les suivis donc dans son bureau. Il ne m’invita pas à m’asseoir et je restais debout dans un coin sentant une sourde angoisse monter en moi. Pourtant je n’étais pas une mauvaise élève même si j’étais une incorrigible bavarde. « Dans l’ensemble les résultats de Nathalie ne sont pas mauvais, pourtant elle a une fâcheuse tendance à ne faire que le strict minimum » commença Mademoiselle. Ils me fixèrent d’un regard dur et je baissais les yeux. « Ce n’est pas de la paresse, mais tout simplement une façon plutôt nonchalante de travailler » poursuivit-elle. « Nathalie, qu’as-tu à répondre à cela ? » questionna-t-il bougon. « J’ai la moyenne générale » dis-je d’une voix faible. « Oui, mais tu peux faire mieux, bien mieux. On va te fixer des objectifs. Plutôt que 11 de moyenne tu vas te donner de la peine pour avoir 14 au prochain trimestre. Cela te paraît-il possible ? » « Je vais essayer » « Voilà qui est raisonnable. Et en entreprise comment se débrouille-t-elle ? » demanda Mademoiselle en se tournant vers mon employeur. Il prit le temps de réfléchir pesant ses mots. « Elle a fait des progrès, elle est intelligente et capable, mais il faut être derrière elle et la stimuler » il sourit en prononçant ses mots. « Donc, en résumé on ne doit pas hésiter à la secouer un peu » ajouta Mademoiselle visiblement ravie de la tournure que prenait la conversation. « C’est cela même et je m’y emploie » « Et bien, je te propose de nous y atteler dès à présent, que penses-tu d’une petite séance d’encouragement ? » « L’idée est excellente, Nathalie prépare toi, je te prie» « Ici ? devant Mademoiselle Pinbal ? » « Oui pourquoi pas ? Cela te gène ? » Je ne répondis pas. Bien sûr que cela me gênait. Je n’avais aucunement envie de me trouver entre les mains de sa maîtresse et d’être corrigée par elle. Mais je n’eus pas le choix. Je dus me déshabiller entièrement sous leurs regards attentifs. Toute guillerette, Mademoiselle annonça qu’elle avait une surprise et elle sortit de son sac le corset acheté dans la boutique de son amie. Me faisant signe de me tourner elle entreprit de me l’ajuster. Serrant de toutes ses forces elle comprima ma taille et fit ressortir mes formes. Ils me firent marcher et poser ainsi affublée prolongeant à l’envie mon supplice. Julian eut l’air ravit. Puis Mademoiselle, soudain impatiente, demanda la permission de me fouetter et il sortit de son tiroir martinet, cravache et fouets, lui laissant le choix de l’instrument. Après avoir longtemps hésité, elle sélectionna un fouet long. Elle proposa de me bâillonner afin de ne pas être importunée par mes cris. Je sus à ce moment que la correction allait être sévère. Fouillant parmi ses affaires il prit une boule de caoutchouc et me l’introduisit dans la bouche m’obligeant ainsi à la garder exagérément ouverte. Il fixa soigneusement une sangle autour de ma tête, m’empêchant de la recracher. Puis elle me demanda de garder mes mains sur la tête, m’interdisant de les bouger sous peine d’être attachée très inconfortablement. J’obéis aussitôt. Elle commença par me taquiner l’épiderme avec son fouet, des petits coups secs à peine appuyés, puis lorsque je fus bien échauffée, elle me fouetta sur tout le corps, méthodiquement avec un plaisir non dissimulé. Des coups bien ajustés et bien dosés qui marquèrent ma chair et afin de bien me rosir des deux côtés elle me fit me présenter de face et de dos, alternativement. J’avais acquis une certaine habitude des coups et je résistais relativement bien aux punitions infligées par mon Maître, mais elle connaissait bien mieux que Julian les endroits sensibles du corps féminin et elle les martyrisait implacablement. Incontestablement elle aimait fouetter mais au delà de la douleur ses coups avaient aussi pour but de me rabaisser et de me faire sentir sa supériorité. Bâillonnée, je ne pouvais qu’endurer et des larmes se mirent à couler de mes yeux. Sans s’émouvoir elle continua à me flageller et me poussa dans mes derniers retranchements, atteignant mes limites, dosant ma souffrance de manière implacable. Visiblement ce spectacle excitait Julian au plus haut point et lorsqu’elle s’en aperçut, elle m’abandonna pour l’enlacer fougueusement. Ils se caressèrent devant moi sans plus me prêter la moindre attention. Je n’étais qu’un bel objet décoratif exposé devant eux dans l’attente d’être utilisé. Ils firent l’amour devant moi sans aucune gêne et elle acheva de m’humilier en jouissant dans ses bras sans retenue. Lorsqu’ils eurent terminé Mademoiselle sembla soudain se rappeler de ma présence. « Prend elle son pied facilement ? » demanda-t-elle d’un air intéressé? Cette sollicitude ne présageait rien de bon pour moi. « Oui assez, elle aime être baisée » Sorti de la bouche de mon amant ce mot vulgaire m’atteignit en plein cœur et me ravala au rang de simple objet sexuel. J‘en souffris bien plus sûrement que de tous les tourments infligés. « Et bien nous allons voir, as-tu toujours ce fameux god ceinture ? » Fouillant un tiroir Julian lui remit l’objet en question. J’ouvris de grands yeux effarés. Il s’agissait d’un god d’une longueur impressionnante et elle se le fixa autour de sa taille. Ce n’était pas possible qu’elle me pénètre avec cet instrument il allait littéralement me défoncer. Elle feignit de pas remarquer ma peu. Je dus m’allonger sur le bureau, la tête coincée entre deux dossiers. Puis écartant mes cuisses au maximum elle me pénétra d’un coup de rein puissant. Je criais sous l’assaut essayant d’échapper à son étreinte. Mais elle me tenait fermement s’agrippant à mes seins et elle me fourragea ainsi, me pénétrant profondément et sauvagement. J’étais bien résolue à ne pas prendre de plaisir. Ne pas lui donner cette satisfaction. Inconsciemment, je ne voulais surtout pas qu’elle détienne ce pouvoir sur moi sachant bien que je serais à jamais sa débitrice. Mais elle ne fut pas dupe de mon apparente froideur et piquée au vif par ma résistance, elle redoubla d’efforts me besognant jusqu’à ce que la jouissance arrive. Ce fut un combat inégal, qui poussa ma déchéance jusqu’à mon total abandon et qui déclencha un plaisir étrange, non désiré à peine esquissé. Mais mes yeux me trahirent et elle y lut ma rédition. Elle se releva triomphante et fière de sa victoire. M’ôtant mon bâillon, je dus la remercier du plaisir qu’elle avait daigné me procurer et j’eus beaucoup de mal à sortir ces mots de ma bouche. Puis elle partit rapidement après un dernier regard compatissant, me laissant seule avec Julian. J’en voulais à Julian et je lui fis ostensiblement la tête. Il eut beau essayer de m’amadouer, je ne voulus rien savoir. Je sais être têtue. Dépité il m’abandonna alors, et sortit faire un tour me permettant de me rhabiller, tout en m’interdisant d’ôter mon corset.
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Par : le 03/04/24
[Ceci est le troisième volet d'une histoire en plusieurs actes. Honnêtement, ça vaut la peine de commencer par les premiers épisodes ! Vous les trouverez ici: https://www.bdsm.fr/blog/8314/Canis-lupus-[1]/ et là: https://www.bdsm.fr/blog/8329/Canis-Lupus-[2]/  J'avais prévu que ça ne fasse que trois épisodes, et voilà que mon histoire n'est toujours pas finie, au contraire! Celui-ci est presque comme un petit intermède avant de revenir à un peu plus d'action... J'espère quand même qu'il vous plaira. Bonne lecture !] ​​​​​​​ Alors voilà, pendant presque trois ans, j’ai été sa chienne. Vraiment, je ne sais pas comment le dire autrement, j’étais son animal apprivoisé, son amoureuse domestique, une bête domptée. J’ai continué ma propre vie, bien sûr, mais en parallèle, petit à petit et de mon plein gré, je me suis mise à l’écoute des désirs de cet homme, de mon Homme, et j’ai cherché à les satisfaire pleinement. J’ai fini par venir habiter chez lui, ce qui a été beaucoup plus fluide que je le pensais sur le plan professionnel. Et j’étais sa servante, son amie soumise, son amante animale. Ce qui était précieux pour moi, c’est qu’il n’avait pas besoin d’esclave : il s’occupait très bien tout seul de son existence, aussi bien sur le plan matériel que dans son équilibre mental. Aussi, lorsqu’il me demandait quelque chose, quand il exigeait de moi un comportement, c’était presque plus dans mon intérêt : je sentais bien que les services que je lui rendais étaient superflus pour lui, et qu’ils étaient plutôt un prétexte à l’intensité de notre relation. Bien sûr, ma présence lui était précieuse, essentielle, ce qu’il ne manquait pas de me rappeler, et notre lien nous donnait du sens à tous les deux. Mais à aucun moment, aussi loin que je me souvienne, je n’ai eu le sentiment qu’il profitait de la situation, alors même que vu de l’extérieur, il en était clairement maître et bénéficiaire. Si je me suis soumise à lui de la sorte, c’est donc déjà parce qu’il en avait le pouvoir, la stature, parce que je comprenais qu’il serait un bon maître. Mais surtout, je l’ai fait à cause d’un désir qui brûlait au fond de moi, et que notre relation asymétrique venait attiser et canaliser. Je voulais sentir mon énergie bestiale, réhabiliter mes pulsions profondes, que j’avais appris à réprimer depuis ma petite enfance. Mais je souhaitais aussi les maîtriser, et m’en sentant initialement incapable, je trouvai incroyablement sécurisant de les remettre entre les mains d’une personne qui ne s’en laisserait pas effrayer, qui au contraire comprendrait la valeur de cette offrande. Et c’est exactement ce qui s’est passé pendant mon dressage, mon éducation. Car c’est bien ainsi qu’il faut appeler ce processus, en arrivant dans sa vie je n’étais qu’un amas de désirs et de comportements désordonnés. Il m’a appris, avec patience et intransigeance, à faire le tri dans tout ça, à sentir monter des actions instinctives, et à laisser un petit espace à l’intérieur de moi pour décider si je souhaitais ou pas m’y engager – pour vérifier aussi, si cela serait conforme aux règles qu’il avait établies pour moi. Ça a commencé par de toutes petites choses, des petits rituels qu’il a instaurés. Par exemple, je devais le regarder commencer à manger avant qu’il m’autorise à entamer mon repas, et ce petit décalage me mettait en contact avec mon désir de me rassasier, et ma capacité à me retenir – tout en réaffirmant l’autorité qu’il avait sur moi, sans avoir à rien forcer. Je peux même dire que, passée une réticence initiale, j’aurais aimé aller plus vite dans le processus de ma soumission. Ma position d’obéissance nourrissait en moi une libido insatiable, piquante, brutale. Le voyant se détendre sur le canapé après avoir travaillé, il pouvait m’arriver d’être soudainement prise de l’envie de me tortiller, nue à ses pieds, et de renifler l’odeur de son sexe avant de l’engouffrer dans ma bouche. Mais même cela m’était interdit : je devais attendre que l’initiative vienne de lui, toujours. Mon enthousiasme dans la sexualité était le bienvenu, mais son désir devait primer sur le mien. Lorsque je dérogeais à une règle, il ne se faisait pas prier pour me châtier cruellement, avec amour pourtant. C’est là peut-être la principale différence qu’il y eut entre mon éducation et celle de sa petite chienne, Allkö, qui m’avait laissé une si forte impression lors de notre première rencontre. Elle était douce, folle et affectueuse, et je l’ai vite considérée comme une compagne, une sœur d’apprentissage. J’ai aimé sa disponibilité indéfectible, son sérieux pendant les jeux. J’ai passé des nuits lovée nue contre ses poils, j’ai envié sa chaleur omniprésente et son odeur bestiale. Elle semblait pouvoir offrir bien plus que moi à l’homme que nous aimions toutes les deux. Avec elle, il faisait preuve d’une patience infinie, et lui dédiait un temps spécifique pour des apprentissages, éprouvants mais toujours atteignables. Surtout, il s’attachait beaucoup à la rassurer dans les situations stressantes et la récompenser pour ses bons comportements. On pourrait dire qu’il créait ainsi un conditionnement, qu’il ancrait des habitudes ou des réflexes, mais je pense au contraire qu’il l’amenait en quelque sorte à réfléchir, à prendre du recul vis-à-vis de ses instincts. Avec moi, même s’il employait des méthodes similaires, il usait aussi de la badine, du martinet et de la fessée. Il m’obligeait à me déshabiller et à l’attendre à genoux, jambes légèrement écartées et tête baissée. Si j’avais fauté, je devais porter un cilice sous ma jupe, pendant toute une journée de travail. Et même si je mis un peu de temps à le comprendre, je sais aujourd’hui que ces punitions, ces sévices, sont un honneur qu’il me faisait. Déjà, parce qu’il y prenait du plaisir, je sentais nettement son désir gonfler quand il me ligotait, me fouettait. J’ai souvent su me réjouir et me satisfaire simplement de ça : ma soumission et ma souffrance le faisaient bander, c’était plus qu’il n’en fallait pour me rendre heureuse de les endurer. Pourtant il y avait aussi autre chose : s’il maniait les impacts, les liens et l’humiliation, c’est aussi parce qu’il savait que j’étais capable de comprendre, de relier les punitions qu’il m’infligeait avec les comportements que j’avais eus, de dépasser la peur et la souffrance pour les transformer en obéissance, en connexion, en amour même. En cela, peut-être plus qu’en toute autre chose, j’étais humaine, et ses châtiments étaient une manière de reconnaître et d’honorer mon intelligence. Et puis il y avait le sexe. C’est peu dire que j’ai aimé baiser avec lui, me faire prendre, pénétrer, posséder. J’ai joui de la brûlure de son sexe dans le mien, après le feu des lanières de cuir. Le tréfonds de mon corps a vibré, alors que ma langue goulue sur ses tétons lui extorquait un râle. J’ai imploré qu’il daigne transpercer mon cul, après avoir hurlé de douleur au travers du bâillon. Il m’a laissé ruisselante, turgescente et frustrée, éprouvant mes liens les yeux bandés, sans savoir quand la délivrance d’un orgasme me serait offerte. Je sais que jamais personne ne me fera plus l’amour comme ça, comme un Maître, un Dieu, un amant miraculeux. Il m’a offert, par ce biais-là aussi, de connaître la puissance de mon corps, l’étendue de mon pouvoir physique et spirituel contenu dans ses cordes et suspendu à son dard.
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Par : le 29/03/24
"Même absent, il m'observe..." - Noir. Souffle, frémissement. Sons métalliques, froissements de cuir. La captive s'éveille, en douceur, et en cage. Elle sort lentement de sa torpeur ; ses membres s'étirent et sa peau frissonne, un gémissement s'échappe de son bâillon alors qu'elle les déploie malgré les chaînes. Hormis sa tête cagoulée, son corps tout entier palpite et tressaille ; ni l'air frais ni le sol dur ne l'empêchent plus de dormir, désormais, mais il lui faut néanmoins affronter chaque matin leurs empreintes. Non qu'elle ne s'en plaigne. - Quand bien même le voudrait-elle qu'elle ne se le permettrait pas ; courbatures et chair de poule ne sont au pire que de mineures et temporaires inconvéniences. Elle s'y est depuis longtemps habituée. De par sa force d'esprit et son désir de discipline, elle les a même apprivoisées ; le frisson matinal lui est devenu délicieux, et les douleurs musculaires des obstacles à franchir pour mieux savourer les étirements. Sans compter qu'il serait ridicule de geindre pour de telles peccadilles, quand cette même peau est subtilement tavelée de tâchées bleutées, de marques d'impact et de traces de lanières de cuir, dont chacune se fait encore ressentir... Et dont chacune fait sa fierté. - Elle se redresse. Elle s'agenouille. Elle est maintenant bien réveillée. Cela lui prend parfois un peu de temps pour émerger, ou même pour le réaliser ; en ce lieu enténébré sur lequel elle ne pose que rarement ses yeux bandés ou ceints de cuir, le jour et la nuit sont ardus à distinguer. Comme pour tout le reste, sa discipline durement acquise et ses ordres permanents ont pris le pas sur le désarroi des premiers temps, et l'exercice ainsi que l'habitude ont comblé les manques. Lorsqu'elle se redresse, elle évite désormais de se cogner aux barreaux de la cage. Lorsqu'elle s'agenouille, elle sent d'instinct la direction de la porte du cellier ; il lui faut exposer son corps nu et enchainé face à l'huis chaque matin dans l'attente et la patience... du moins chaque fois qu'elle est rangée ici pour la nuit. A l'hésitation originelle à maintenant succédé une calme et prudente expertise. Tatonnements aveugles et emmêlements de chaînons la feraient aujourd'hui davantage rougir que n'importe quelle gifle. Son dos est droit, sa tête basse, son buste relevé pour flatter sa silhouette emprisonnée. Dans la pénombre, on peut croire à une sculpture, tel un hommage à quelque nymphe tutélaire des captives d'un divin geôlier. Mais la jeune femme n'est pas de marbre ; comme toujours, la contemplation de son sort éveille chez elle aussi bien ses sens que son esprit. Ses lèvres et sa langue se font plus sensibles autour de son baillon, alors que son souffle en s'approfondissant roule dans sa gorge enserrée d'un collier. Le fer et le cuir s'échauffent de concert avec sa chair. Elle sent sa peau rosir, ses tétines se raidir, et sa fleur perler d'une frâiche rosée. Cela n'a rien d'une distraction... c'est un impératif, car c'est ainsi qu'elle est désirée, et de tels désirs sont, pour elle, des ordres. En silence, le temps passe. Son maître viendra.
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Par : le 29/03/24
Le fétichisme, faut-il le rappeler, désigne la fascination (parfois obsessionnelle) ou l'adoration pour un objet non vivant ou une partie spécifique du corps. Dans le contexte du BDSM, le fétichisme transcende la simple attraction est tient un rôle central dans les dynamiques de pouvoir, les jeux érotiques, et l'expression de désirs profonds et complexes. Ce concept, riche et multidimensionnel, sert de point d'ancrage pour des expériences allant de la domination et soumission, au rapport "douleur/plaisir", jusqu'au contrôle et le lâcher-prise associé. L'évolution du fétichisme au travers les siècles est marquée par des périodes où le fétichisme a été réprimé,a peine toléré ou au contraire été accepté voire intégré dans la société. Des civilisations antiques, qui vénéraient des objets et des symboles chargés de pouvoir et de mystère, aux sociétés médiévales, où ces pratiques étaient souvent occultées ou réinterprétées à travers le prisme de la spiritualité dominante, le fétichisme a constamment évolué. À l'ère moderne, avec l'émergence du BDSM comme une culture et une communauté distincte, le fétichisme a été réévalué et a fini par s'intégrer dans un cadre plus large de pratiques sexuelles et relationnelles. Origines ancestrales du fétichisme L'exploration des origines antiques et médiévales du fétichisme, dans le sens historiquement premier du terme, nous entraine dans un voyage dans le temps, où les pratiques qui peuvent être aujourd'hui identifiées comme fétichistes (de par l'exploration des travaux des grands psychanalystes) sont souvent entrelacées avec les traditions religieuses, culturelles, et sociales des civilisations passées. Le fétichisme, bien avant d'être conceptualisé comme tel, joue ainsi un rôle dans l'expression de la spiritualité, du pouvoir, et de la sexualité (dans ce qu'elle a de procréative, au principal). Dans les civilisations antiques, de l'Égypte ancienne à la Grèce antique , en passant par l'empire Romain, le fétichisme se manifeste à travers la vénération d'objets et de symboles dotés d'une importance spirituelle ou magique. Ces objets, qu'il s'agisse de statuettes représentant des divinités, d'amulettes censées conférer protection et fertilité, ou de représentations phalliques utilisées dans les rites de fertilité, sont intégrés dans la vie quotidienne comme la vie religieuse (qui était tellement entremelés que de les séparer peut s'avérer d'ailleurs discutable). Ils servent de ponts entre le monde matériel et le domaine des dieux, incarnant des forces ou des attributs divins spécifiques. Par exemple, dans l'Égypte ancienne, les amulettes, en particulier celles à l'image de l'Œil d'Horus, étaient considérées comme des protecteurs puissants, tandis que dans la Rome antique, les phallus sculptés, souvent accrochés aux portes des maisons, étaient censés éloigner le mauvais œil. Plus tard, à l'approche du Moyen Âge, la perception du fétichisme commence à se transformer. L'expansion du christianisme en Europe apporte une nouvelle interprétation des objets "fétiches" et des pratiques préexistants. Ce qui était autrefois vénéré fait alors l'objet de suspicion quant on ne crie pas à l'hérésie. Cependant, même dans ce contexte de transformation culturelle et religieuse, certaines formes de vénération d'objets persistent, on bascule vers le temps de la vénération des reliques des saints et des martyrs. Les reliques, ossements ou fragments de vêtements, par exemple, sont censées posséder des pouvoirs miraculeux, reflétant la manière dont les objets pouvaient encore être imprégnés de significations spirituelles et magiques. Cependant, à côté de ces formes acceptées de vénération, des pratiques moins orthodoxes survivaient souvent à la marge marge ou en secret. Les traditions folkloriques et les croyances païennes, bien que réinterrogées du fait de la montée du monothéisme, conservaient des éléments qui, à bien des égards, ressemblaient au fétichisme antique. Les herbes, les pierres, et les amulettes continuent à être utilisées dans des pratiques de guérison et de protection, reflétant une continuité sous-jacente avec le passé antique. Ainsi, les origines antiques et médiévales du fétichisme révèlent un panorama complexe où les objets, loin d'être de simples artefacts, sont chargés de significations multiples, servant de catalyseurs pour le divin, le magique, et le sacré. Cette longue période de l'Histoire montre clairement que le fétichisme, bien avant de devenir un terme d'analyse dans la psychologie ou la sexologie modernes, était une composante intrinsèque de l'expérience humaine, façonnant et étant façonné par les croyances et les pratiques de l'époque. Le fétichisme à l'ère moderne Lère moderne marque une période d'avancées significatives dans la compréhension et l'interprétation du fétichisme. C'est au cours de cette période que le fétichisme commence à être scruté à l'aulne de la psychologie et de la sexologie, disciplines naissantes qui cherchent à catégoriser et à comprendre les comportements humains sous un jour nouveau. Les figures de proue de cette exploration que sont Richard von Krafft-Ebing ou Sigmund Freud, par exemple, jouent un rôle déterminant dans la théorisation du fétichisme, l'extrayant de la sphère religieuse et culturelle pour le placer dans le domainede l'étude scientifique de la sexualité. Richard von Krafft-Ebing, dans son œuvre pionnière "Psychopathia Sexualis", est l'un des premiers à définir le fétichisme dans un cadre médical, le présentant comme une forme de déviance sexuelle où l'attraction pour un objet inanimé remplace l'intérêt pour un partenaire sexuel humain. Cette approche pathologisante met en lumière les objets fétiches non plus comme des symboles de pouvoir ou de spiritualité, mais comme des catalyseurs de désir anormal. Sigmund Freud, quant à lui, apporte une dimension psychanalytique au fétichisme, le voyant comme un symptôme de conflits psychiques non résolus. Dans son interprétation, le fétiche devient un substitut, un ersatz pour l'incongrue et falacieux pénis de la mère d'un enfant mâle qui, selon Freud, croit à tort avoir qu'elle a été castrée. Cette théorie, bien qu'elle soit largement contestée et critiquée aujourd'hui, a néanmoins contribué à placer le fétichisme au cœur des discussions sur la psychologie de la sexualité. Parallèlement à ces théorisations, l'ère moderne est également témoin de transformations sociales et économiques majeures, notamment l'industrialisation et l'avènement de la modernité, qui influencent profondément les pratiques et les communautés fétichistes. L'industrialisation, en particulier, modifie la relation des individus aux objets, rendant les produits manufacturés abondants et facilement accessibles. Cette profusion d'objets nouveaux et variés crée un terrain fertile pour l'expansion des pratiques fétichistes, où des matériaux comme le caoutchouc, le cuir et le latex commencent à être érotisés. La modernité apporte également avec elle une transformation des espaces sociaux, avec l'émergence de sous-cultures et de communautés où les pratiques fétichistes peuvent être explorées et vécues ouvertement, bien que souvent de manière clandestine. Les clubs, les magazines spécialisés et, plus tard, les forums internet (puis les réseaux sociaux), deviennent des espaces où les fétichistes peuvent se rencontrer, partager leurs expériences, et construire des identités autour de leurs pratiques. Cette période voit également une remise en question progressive des normes sexuelles et une exploration plus large des expressions de la sexualité humaine. Ainsi, l'ère moderne est caractérisée par une dualité dans l'approche du fétichisme : d'un côté, une pathologisation et tentative de comprendre le phénomène dans un cadre clinique, de l'autre, une expansion et une diversification des pratiques fétichistes, facilitées par les transformations sociales et technologiques. Ensemble, ces éléments forment le terreau sur lequel le fétichisme contemporain, avec ses multiples facettes et sa richesse, continue de s'épanouir et de se redéfinir. Le fétichisme dans la société au XXe Siècle Le XXe siècle marque un tournant décisif pour le fétichisme, propulsant des pratiques jusqu'alors marginales ou confidentielles au cœur de la culture de masse. Cette période voit le fétichisme se démocratiser et s'intégrer dans le tissu même de la culture populaire, influençant la mode, la musique, le cinéma et l'art. Cette intégration s'est accompagnée d'une évolution significative dans la perception publique du BDSM, transformant progressivement les stigmates théorisés en psychanaluse en signes de rébellion, d'expression personnelle, et d'avant-gardisme. L'émergence du fétichisme dans la culture de masse peut être attribuée à plusieurs facteurs clés, notamment la libéralisation des mœurs sexuelles et la montée des mouvements de contre-culture. Les années 60 et 70, avec leur ethos de liberté et d'expérimentation, ont vu naître un intérêt accru pour les pratiques sexuelles alternatives, parmi lesquelles le BDSM et le fétichisme ont trouvé une nouvelle caisse de résonnance. Cette période correspond également à la publication de travaux littéraires et de manuels qui explorent ouvertement la sexualité et les pratiques BDSM, rendant ces sujets plus accessibles au grand public. En outre, l'avènement des médias de masse a joué un rôle crucial dans la diffusion d'images et d'idées fétichistes. Les magazines, les films et plus tard, les chaînes de télévision et internet, offrent une plateforme pour la représentation et la discussion des fétichismes, contribuant à leur démocratisation. Les objets fétiches comme le cuir, les chaînes, et le latex commencent à apparaître régulièrement dans les médias, souvent décontextualisés de leurs origines BDSM pour devenir des symboles de mode et de non-conformité. Les stars du XXe siècle ont joué un rôle indéniable dans la popularisation du fétichisme. Des artistes comme Madonna dans les années 80 et 90, avec ses clips vidéos et ses performances scéniques chargées de références au BDSM, ont contribué à introduire le fétichisme dans les foyers du monde entier. De même, le glam rock et des artistes comme David Bowie, avec leur esthétique androgyne et leurs costumes extravagants, ont brouillé les lignes entre les genres et érotisé des éléments fétichistes, les rendant partie intégrante de leur image publique. Ces icônes, par leur visibilité et leur influence, ont non seulement aidé à normaliser certaines pratiques fétichistes mais ont également inspiré des discussions sur la sexualité, l'identité de genre, et l'expression personnelle. Leur adoption de la mode fétichiste a transformé celle-ci de tabou en tendance, modifiant la perception publique du fétichisme de quelque chose de caché ou de honteux en un acte de rébellion ou d'expression artistique. L'ère contemporaine et la "normalisation" du fétichisme L'ère contemporaine a ainsi été témoin d'une transformation sans précédent dans la manière dont le fétichisme et le BDSM sont perçus et pratiqués, grâce en grande partie à l'essor d'Internet et des médias sociaux. Le fétichisme s'est petit a petit imposé comme une forme d'expression largement acceptée et explorée par le grand public (même si bien entendu, toute la société ne s'est pas convertie ;-) ). Cette acceptation normalisation est donc le fruit d'une convergence entre des facteurs culturels, technologiques et sociaux qui ont contribués à faciliter l'expansion des communautés fétichistes et modifié les attitudes sociétales à leur égard. L'avènement d'Internet a marqué un tournant réellement décisif pour les communautés BDSM et fétichistes, leur offrant un espace sans précédent pour se rassembler, échanger des connaissances et des expériences, et construire une culture et une identité partagées. Les forums en ligne, les blogs, et les réseaux sociaux comme BDSM.FR ont permis aux personnes curieuse d'explorer le fétichisme de trouver une communauté d'échange et de se confronter, souvent pour la première fois à ces pratiques. Ces plateformes numériques ont également joué un rôle crucial dans la pédagogie et la démystification du BDSM, offrant des ressources allant des techniques de sécurité aux aspects psychologiques des pratiques fétichistes. En parallèle, les postures sociétales envers le fétichisme et le BDSM ont subi une évolution notable. La visibilité accrue des pratiques fétichistes dans la culture populaire, associée à un dialogue plus ouvert et inclusif sur la sexualité en général, a participé à déstigmatiser ces pratiques. Des événements culturels, tels que les Gay prides ou les muncjs ont commencé à intégrer des éléments fétichistes de manière ouverte, reflétant et encourageant en même temps une acceptation plus large de la diversité sexuelle. Cette période contemporaine a également vu la publication de littérature et le cinéma grand public (on ne citera pas le titre du film de référence en la matière, vous le connaissez ;-) ) traitant de thèmes BDSM et fétichistes, bien que ces représentations aient parfois été remises en cause pour leur inexactitude, par les clichés véhiculés, ou leur simplification à l'extrême. Néanmoins, leur impact sur la perception publique du fétichisme a été indéniable, ouvrant le dialogue sur ces sujets et encourageant une exploration personnelle et collective. L'évolution des attitudes a été soutenue par des changements législatifs et politiques dans de nombreux pays, ou à tous le moins par la constitutions de jurisprudence, reconnaissant les droits et les libertés des personnes pratiquant le BDSM et le fétichisme. Ces évolutions législatives ont non seulement protégé les adeptes du fétichisme et du BDSM contre la discrimination voire la persécution mais ont également validé le BDSM et le fétichisme comme des expressions légitimes de la sexualité humaine. Les défis actuels et à venir du fétichisme (et du BDSM) Tandis que le fétichisme et le BDSM sont devenus plus visibles et mieux acceptés, de nouveaux défis émergent, notamment en ce qui concerne le consentement, la sécurité et la légalité. Ces enjeux, cruciaux pour la pérennité et l'éthique des pratiques fétichistes, soulèvent des questions importantes sur la manière dont la communauté peut continuer à évoluer de manière responsable et inclusive. L'accent mis sur le consentement éclairé, révocable et mutuel a transformé la manière dont les pratiques fétichistes sont perçues et réalisées. Cependant, la nature même de certaines pratiques fétichistes, qui peuvent impliquer des jeux de pouvoir et de domination, exige une vigilance constante et une communication ouverte pour s'assurer que toutes les parties impliquées se sentent respectées et en sécurité. La sécurité, tant physique qu'émotionnelle, reste enjeu majeur. Alors que la communauté BDSM adopte le mantra "sain, sûr et consensuel" (SSC) ou "risque aware consensual kink" (RACK), les défis liés à la prévention des blessures, à la gestion des risques et à la santé mentale restent essentiels. L'éducation, à travers des ateliers, des munchs et des ressources en ligne, joue un rôle essentiel dans la promotion de pratiques sécuritaires et éthiques. Sur le plan légal, bien que des progrès aient été réalisés dans la reconnaissance des droits des pratiquants du BDSM, la situation est et restera précaires. Dans de nombreux pays, les activités BDSM peuvent encore être interdite par la loi, notamment en ce qui concerne les aspects de douleur, de contrainte ou de domination. L'avenir exigera un dialogue continu avec les législateurs et le grand public pour démystifier les pratiques fétichistes et plaider pour une législation qui protège tout en respectant la liberté d'expression sexuelle. On comprends aussi que les alternances politiques pourront jouer un rôle déterminant dans l'avenir de ces pratiques. Le fétichisme dans le BDSM va probablement continuer de s'adapter et d'évoluer avec la société. Les technologies émergentes, telles que la réalité virtuelle et les plateformes en ligne, offrent de nouvelles voies d'exploration du fétichisme, permettant des expériences immersives et la formation de communautés virtuelles. En outre, une plus grande diversité au sein de la communauté fétichiste, reflétant un éventail plus large d'identités sexuelles, de genres et d'orientations, pousse à une remise en question continue des normes et à une évolution des pratiques. L'avenir du fétichisme dans le BDSM semble donc prometteur, avec une tendance vers une plus grande acceptation, une exploration plus profonde et une innovation continue. Il ne tient qu'à nous tous de continuer à faire évoluer les moeurs et la perception de nos pratiques, dans le "bon" sens.
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Par : le 29/03/24
CHAPITRE 7   : MONSIEUR CHU   Mes rapports avec Maître Julian étaient ambigus. En lui j’aimais cette dualité entre le bien et le mal. En moi il avait éveillé une sensualité qui s’accordait en tous points à mes fantasmes. Il savait me prendre et me faire progresser, d’une progression toute calculée. Insensiblement, il repoussait mes limites et me faisait découvrir des horizons nouveaux.   Jouant sur l’excitation de situations nouvelles, tantôt tendre tantôt directif, ne me laissant d’autres alternatives que d’accepter. Ainsi en peu de temps, il avait fait de moi une parfaite et dévouée élève. Je soulevais ma jupe au moindre de ses désirs, lui offrant mon corps pour des moments intenses de plaisir. J’avais abandonné toute pudeur pour lui plaire. Pourtant je n’étais ni exhibitionniste, ni délurée, ni même masochiste. Etais-je folle ou amoureuse ? Certainement un peu des deux. Mais lui m’aimait-il ? D’une certaine manière, j’en avais l’impression. Du moins jusqu’à ce lundi.   Un certain monsieur Chu avait rendez-vous à 18 heures. Maître Julian me demanda d’être particulièrement polie avec lui. C’était un client important et je le reçus d’une manière parfaite. Je dois avouer que j’avais fait d’immenses progrès en anglais, et je m’exprimais avec une certaine aisance. Ma tenue, une de celles choisies par Mademoiselle, était composée d’une jupe assez courte et d’un chemisier blanc. Je portais des bas et des chaussures à talons. Pantalons et collants avaient été bannis des tenues que je pouvais mettre au bureau. Celle-ci était assez sexy, mais non dépourvue d’une incontestable touche de classe. Mais à peine Monsieur Chu avait-il pénétré dans les locaux que  je regrettais mon choix. Quelque chose en lui me mettait mal à l’aise. Peut-être sa façon de me dévisager, il me déshabillait littéralement du regard. Je feignis d’être très occupée afin de ne pas lui laisser deviner mon trouble. Le temps semblait suspendu et lorsque Maître Julian me pria de l’introduire dans son bureau, je me sentis immédiatement soulagée et c’est d’un cœur léger que je continuais à travailler. Ils étaient ensemble depuis environ une demi-heure, lorsque Maître Julian me pria de leur apporter deux martinis on the rox. A mon entrée, la conversation c’était interrompue. Pendant que je me penchais pour poser les verres et la bouteille, sur la table basse, je sentis leurs regards s’attarder sur mes fesses. Pourtant stoïque, je fis le service en les gratifiant de mon plus beau sourire. Je me préparais à sortir ou plutôt à m’enfuir lorsque Julian m’apostropha en anglais. « Nathalie, notre invité te trouve très jolie » Décontenancée, je me tournais vers lui et le remerciais. Julian reprit. « Mais il voudrait en voir un peu plus. Alors sois gentille, montre lui.»   « Pardon ? » dis-je  certaine d’avoir mal compris.   « Allons ne fais pas de manières. Vite, ou je serais obligé de te punir devant lui. »   Jusqu’à présent il avait été très discret. Personne ne soupçonnait la nature de nos rapports. Et voilà que non seulement il trahissait ma confiance, mais pire il me menaçait devant un parfait inconnu. J’étais effondrée. Devant mon absence de réaction, il s’empara négligemment de la cravache que je connaissais si bien et que je redoutais tellement, et la tapota entre ses mains. Je l’implorais du regard, mais il avait son air intraitable des mauvais jours. Jetant un bref coup d’œil vers son invité, je compris que je n’avais aucune aide à attendre de son côté. Au contraire, ses yeux pervers ne perdaient pas une miette du bras de fer qui se déroulait. Vaincue, j’entrepris de déboutonner mon chemisier, dévoilant un soutien-gorge blanc qui soulignait mes seins. Et baissant pudiquement les yeux, j’attendis.   « Approche un peu de monsieur Chu, ne fais pas ta timide »   Hésitante je fis quelques pas vers lui. J’étais en plein dans mon rêve, à la seule différence que tout cela était affreusement réel. Monsieur Chu me demanda d’une voix extrêmement douce de bien vouloir ôter ma jupe. Tremblotante, je m’exécutais. J’étais en bas, porte-jarretelles, et petite culotte en coton blanche. Il me fit signe d’approcher plus près. Ses yeux ne quittèrent pas les miens et d’un geste lent, il baissa ma culotte. A la vue de mon sexe épilé il eut un sourire de satisfaction. Maître Julian s’était silencieusement placé dans mon dos recréant la scène si souvent vécue dans mon rêve. Il dégrafa habilement mon soutien-gorge, libérant mes deux seins. M’obligeant à pencher la tête en arrière, il saisit mes lèvres et m’embrassa. Je lui rendis son baiser, reconnaissante de ne pas m’abandonner seule aux mains de cet homme. Monsieur Chu avait glissé sa main entre mes cuisses, et il put constater qu’une certaine humidité commençait à envahir mon bas-ventre. Vaincue je m’abandonnais à leurs caresses. J’avais l’impression d’être Ysabel, les images de mon rêve et la réalité se mélangeaient. C’était étrange et déroutant, un mélange de perversité et de volupté me poussait à accepter cette situation. Lorsqu’ils furent certains que toute idée de résistance avait quitté mon esprit, ils cessèrent de me caresser et me demandèrent de garder la position. Jambes bien écartées et bras dans le dos, c’était à la fois humiliant et terriblement excitant. S’offrir ainsi aux regards et savoir que mon corps éveillait leurs désirs me donna le courage de m’abandonner totalement. Monsieur Chu, sortit, de je ne sais où, des cordes. De vraies cordes en chanvre. Entourant mon cou de l’une d’elles, il la fit glisser en deux extrémités d’égale longueur. La crainte de me retrouver attachée totalement à sa merci me glaça plus sûrement que le froid des cordes et je ne pus m’empêcher de trembler. Faisant faire plusieurs tours à la cordelette, il m’emprisonna habilement les seins jusqu’à les compresser et les faire saillir. Puis après un nœud serré, il laissa descendre le fil de chanvre jusqu’à mon sexe et le coinça étroitement entre les deux cordelettes et les fit remonter le long de la raie de mes fesses. Le tout fut relié à mon cou, emprisonnant ensuite mes coudes dans mon dos. Les cordes furent serrées à la limite du supportable. Je ne pouvais esquisser le moindre mouvement, sans sentir au plus profond de ma chair, leur empreinte. Visiblement j’allais découvrir des sensations nouvelles, victime consentante entre les mains exigeantes de ces hommes mûrs.   Ensuite il me fit m’agenouiller et écartant mes cuisses d’un geste sûr, il entreprit de relever mes mollets. Il les fixa, à l’aide de deux lanières et je me retrouvais en équilibre instable sur mes genoux. Pour finir, il passa une autre boucle autour de ma taille, l’enserrant étroitement et relia l’ensemble des cordages à un crochet du plafond. Julian attentif, l’assista veillant à bien équilibrer la tension. Puis ensemble, ils me hissèrent à environ 1 mètre au dessus du sol. J’étais ainsi suspendue en l’air, incapable de bouger. Les cordes qui passaient entre mes cuisses comprimaient mon sexe, et me faisaient ressentir ma condition de femelle, offrant en prime, l’impudique spectacle de mes cuisses écartées au maximum. Je rougis de honte toute en me sentant terriblement excitée. Ce bondage était réalisé avec une rare maîtrise et Chu était assurément un maître dans ce domaine. Me faisant pivoter sur moi-même en se servant de mes seins, il s’amusa un moment à me faire tournicoter comme une toupie, puis il se recula pour admirer son œuvre d’un air satisfait.   Julian le complimenta et l’invita à se servir de ma bouche. Sans se faire prier il ouvrit sa braguette, et glissa son sexe entre mes lèvres. Je dus le sucer et le lécher selon ses désirs pervers, il fut particulièrement long à jouir et il veilla à ce que j’avale tout. Enfin, il m’abandonna. Sans attendre, Julian prit sa place et je dus le satisfaire pendant que sa cravache taquinait mon clitoris.   Après un nouveau verre, ils décidèrent d’aller dîner et m’abandonnèrent ainsi, malgré mes supplications.   Je passais des moments terribles, suspendue, seule dans les bureaux désertés. Les cordes entamaient ma chair et le moindre mouvement accentuait la douleur. Je maudissais Julian. Plus le temps passait, plus je me mettais en rage. Mes membres étaient engourdis, j’avais des fourmis dans tout le corps et je mourrais de soif. Puis à la colère succéda une profonde période d’abattement. Je subissais résignée, me demandant s’ils m’avaient oubliée, priant pour qu’ils reviennent vite. Ce n’est que quelques heures plus tard, qu’ils revinrent de très bonne humeur. Taquin, Julian s’approcha de moi et me demanda si j’allais être une parfaite soumise, où si je préférais continuer à bouder toute seule dans mon coin. Je promis d’être obéissante, je le suppliais de me détacher. Ce soir là, j’aurais promis tout ce qu’il voulait pour être libérée.   Enchantés de me voir dans de si bonnes dispositions, ils entreprirent alors de me faire toucher terre et me délivrèrent avec d’infinies précautions. En me détachant, le sang se remit à circuler et je criais de douleur. Je n’arrivais à allonger ni mes bras ni mes jambes. Ils me massèrent longuement presque amoureusement et séchèrent mes larmes. Julian déclara que je méritais bien une récompense et il déboucha une bouteille de champagne. Je bus plusieurs coupes et je sentis  une légère ivresse m’envahir, et je plaisantais avec eux plutôt contente de m’en tirer à si bon compte. Mais une fois de plus je prenais mes désirs pour des réalités. Je le compris lorsque d’un geste vif, Monsieur Chu m’attira vers lui, et glissant un doigt entre mes fesses, il s’approcha de ma rondelle. Je sursautais de surprise. J’étais vierge de ce côté là. Julian y avait bien fait allusion, de temps à autre, mais devant ma réticence, il n’avait pas insisté. Monsieur Chu n’avait pas cette délicatesse. Savoir que cet endroit était à déflorer, semblait l’exciter au plus haut point. Je gigotais, essayant de lui en interdire l’accès. Voyant cela Julian ordonna. « A quatre pattes, cuisses écartées et mains derrière la nuque. Obéis » Je protestais, implorais. En vain et je pris la position à contrecœur. Il faut dire que c’était une des premières qu’il m’avait enseignée. Bien cambrée, j’offrais mes fesses pour être punie. Il aimait me fouetter ainsi. Mais ce soir en la prenant, j’avais conscience de franchir un pas de plus dans ma soumission. Non seulement j’allais être livrée à un inconnu, mais de plus sodomisée. Approchant sa verge, Chu força mes reins et s’enfonça en moi sans aucune préparation.  Sa brutale pénétration me fit horriblement mal et je hurlais. Pourtant indifférent à mes plaintes il continua à s’introduire en moi. Son sexe était plus mince que celui de Julian. Mince consolation et je pleurais sous l’assaut. Il adopta un rythme rapide, veillant vicieusement à s’enfoncer au plus profond de moi. Je devinais qu’il voulait me posséder et m’asservir totalement, bestialement. Il était à sa manière beaucoup plus dur que Julian. Pas la moindre émotion ne transparaissait. Il me prenait comme on prend une femelle totalement soumise dans un coït brutal sans s’inquiéter de ses désirs, de sa souffrance. Emoustillé, mon Maître se glissa sous moi. Il m’obligea à m’allonger sur lui, et me pénétra. Leurs sexes remplirent mes deux orifices. Leurs mouvements se synchronisèrent et je criais à la fois de plaisir et de douleur. Et soudain je sentis monter un orgasme venu du plus profond de mon corps. Ils apprécièrent en connaisseurs l’arrivée de la déferlante de ma jouissance. Elle me laissa brisée et pantelante et ils ne tardèrent pas à jouir à leur tour. Satisfaits ils décidèrent d’arroser mon dépucelage au champagne. Après le départ de Chu ce soir là, Julian m’avoua qu’il était fier de moi, et en récompense il m’emmena pour la première fois dans son appartement situé à l’étage du dessus. C’est allongée dans son grand lit entre ses bras, que Julian me confia l’histoire de sa rencontre avec Chu. C’est la première fois qu’il se confiait à moi et sa confiance m’émut. « Ce jour là » commença-t-il d’une voix douce. «  j’avais rendez-vous avec monsieur Chu, un investisseur asiatique qui opère sur le marché du diamant.  C’est un monde très fermé où le Cartel, mot familier qui désigne la toute puissante CSO, contrôle près de 80% des approvisionnements en diamants de la planète. Monsieur Chu est un homme raffiné et d’une politesse exquise. Mais derrière ce masque se cache un redoutable homme d’affaires. Une grande estime doublée d’une réelle amitié c’est  tissé entre nous. »   « Et de quand date cette amitié ? » demandais-je curieuse. « C’était il y a de cela dix ans. Déjà dix ans. Tout jeune avocat je débutais ma carrière dans une grande banque de la City à Londres. Chargé de la partie juridique des opérations, mon travail consistait à finaliser des transactions à fort potentiel financier. Je voyageais beaucoup,  New-York, Paris, Hongkong…   J’avais fait la connaissance de monsieur Chu à Hongkong. A l’issue d’âpres négociations un excellent accord avait été conclu et Monsieur Chu pour me remercier m’avait invité à une soirée. En m’y rendant, je ne savais pas que toute ma vie allait être transformée. »   « Et la mienne ne crois-tu pas que tu l’as entièrement bouleversée ? » lui demandais-je en me serrant tout fort contre lui ? « Si bien-sûr, mais je suis à tes côtés » et il m’embrassa tendrement. Il poursuivit son récit.   « L’endroit où m’avait entraîné monsieur Chu ne payait pas de mine. Situé dans le quartier des entrepôts la façade ne possédait aucune enseigne. Une simple porte en fer surmontée d’une caméra avec sur le côté une sonnette. Monsieur Chu appuya 3 coups brefs et la porte s’ouvrit. Un costaud à la mine patibulaire nous accueillit. Il reconnut mon hôte et s’effaça poliment devant nous avec force de courbettes. Je suivis mon hôte dans un vestiaire où montrant l’exemple il m’invita à me déshabiller. Après  une rapide douche, deux jeunes ravissantes asiatiques entièrement nues nous invitèrent à nous allonger sur des tables de massage. Une très jolie eurasienne me prodigua un massage thaïlandais. Ces body-body ont fait fantasmer des milliers de touristes et la fortune des tours-opérator. Mais elle était exceptionnellement douée. Légère comme une plume, elle me frôlait de son corps souple aux formes troublantes. Mutine, câline, tantôt distraite et boudeuse, tantôt passionnée. Une femme enfant qui éveillait les sens et s’en émerveillait. Mon érection n’avait pas l’air de l’émouvoir le moins du monde, et elle en joua avec une diabolique habileté. Son corps semblait n’exister que pour se fondre dans le mien. Mais elle n’en fit rien. Elle  s’offrait et se dérobait prenant garde à ne pas se laisser saisir. Puis elle appliqua délicatement sur mon gland turgescent et mes bourses une pommade aphrodisiaque. L’effet fut prodigieux. Une chaleur envahit mon bas-ventre et mon sexe se durcit à un point incroyable qui me fit presque défaillir de désirs. Elle me regarda d’un air satisfait dévoilant ses petites dents nacrées. » « Tu en parles comme ci ce souvenir datait d’hier » l’interrompais-je un peu jalouse. « Ce sont des moments qui sont gravés dans ma mémoire…Ecoute la suite »   « Je compris alors que nous n’étions pas là pour une simple  partie de jambes en l’air. Ces préludes cachaient en fait le véritable objet de notre visite. Après nous avoir délicatement séchés, elles nous vêtirent de peignoirs en soie, et monsieur Chu m’entraîna dans une salle immense. Au centre, un podium identique à celui des défilés de mode, quoique moins haut, traversait la salle de part en part. De part et d’autres de confortables fauteuils en cuir des années 1930 étaient occupés exclusivement par des hommes. Ils portaient pour tout vêtement des peignoirs semblables aux nôtres. Des hommes d’âge mur issus des classes aisées. J’étais le seul blanc et le plus jeune participant. Je m’installais dans un fauteuil aux côtés de mon hôte et une charmante hôtesse très peu vêtue nous apporta une collation. L’ambiance commençait à s’échauffer. Un homme arriva sur  scène et prit la parole. Le public manifesta et applaudit à la présentation de la soirée. Je n’en compris pas un traître mot et Chu ne prit pas la peine de traduire se contentant de trinquer avec moi. Je pensais qu’il devait s’agir de paris clandestins et je m’attendais à assister à des combats de boxe.   Ce qui advint ensuite me laissa sans voix, proprement estomaqué. Les projecteurs inondèrent un coin de la salle et deux hommes de petite taille habillés en jockey, portant casaque et cravache à la main  firent leur apparition juchés sur deux montures. Tirant légèrement sur les rennes ils progressèrent lentement sur le podium. L’insolite de la situation tenait aux montures elles-mêmes. Il s’agissait de deux pony-girls. Chacune portant une petite selle étroitement sanglée sur son dos et harnachée comme un véritable cheval de course. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval, un mors dans la bouche relié à un harnais lui enserrait la tête. Des œillères complétaient le tableau et l’empêchait de regarder de côté.  Mais de temps en temps elles se jetaient un regard en biais plein d’animosité. Pour l’heure, elles trottaient à quatre pattes dans un mouvement harmonieux et synchronisé effectuant un tour d’honneur. La croupe bien saillante et les seins se balançant au rythme des pas. Elles étaient entièrement nues et épilées, le corps luisant telles deux pouliches prêtes à courir. De vraies bêtes de course. Lentement les jockeys les placèrent sur la ligne de départ. Au signal du starter elles s’élancèrent sur une distance que j’évaluais à 50 mètres. Les jockeys les cravachaient et elles galopaient, soutenues par le public. La fille au dossard rouge prit la tête. La casaque verte ne réussit pas à remonter son handicap malgré les encouragements énergiques de son jockey. Elles finirent en trombe luttant jusqu’à l’arrivée. La gagnante revint au centre sous les acclamations des spectateurs. »   « Mais c’est incroyable » m’exclamais-je. Il ignora mon interruption et poursuivit plongé dans ses souvenirs.   « Le présentateur réapparut et d’étranges échanges de signes eurent lieu entre lui et le public. Des applaudissements crépitèrent. Monsieur Chu se tourna vers moi et m’expliqua que la gagnante venait d’être vendue aux enchères pour la nuit. On lui ôta sa selle et toujours à quatre pattes, elle fut en effet emmenée par la bride, auprès d’un monsieur ventru qui affichait un grand sourire. Quant à la perdante, elle reçut une véritable fouaillée administrée par son jockey à l’aide de sa cravache. Puis elle sortit de la salle en larmes sous les cris de la foule. »   « Vendue » je frissonnais involontairement « Tu serais capable de me faire cela ? » lui demandais-je d’une voix apeurée. « Bien sûr, mais au poids tu ne me rapporteras pas grand-chose. » répondit-il sur le ton de l’humour. Il se resservit à boire avant de poursuivre.   « Monsieur Chu continua à m’expliquer. Nous allions assister à plusieurs courses. Toutes les  gagnantes seraient vendues et les  perdantes mises à disposition des spectateurs dans une salle appelée salle des supplices. Je me dis que le sort de la perdante ne devait pas être agréable. Livrée aux joueurs qui  pourront en quelque sorte se rattraper en nature. »   « Mais c’est cruel » dis-je révoltée. « C’est la règle du jeu. Il y a besoin de règles. Même toi tu les acceptes. Quoique parfois… » et il sourit. « Tu veux écouter la suite ? » « Oui, mais cela semble t’exciter de me raconter » Son sexe était à nouveau dur et je saisis son membre entre mes doigts.   « La deuxième course tenait du trot attelé. Chaque femelle debout tirait une espèce de buggie dans lequel un jockey avait pris place. La course fut très disputée et les deux juments ne se départagèrent  que d’une courte encolure. La vente eut à nouveau lieu et c’est mon voisin de droite qui remporta les enchères. La gagnante dételée lui fut amenée. Je ne pus m’empêcher de la regarder de près. Visiblement la course l’avait éprouvée.  Elle avait un visage très jeune. Le mors l’obligeait à tenir la bouche entrouverte, un peu de salive perlait entre ses dents et coulait le long de son menton. Ses deux jeunes seins montaient et descendaient au rythme de sa respiration. Sa peau fine et luisante brillait dans la pénombre. Des zébrures marquaient sa croupe et coloraient sa peau. Arrivée devant l’homme, le jockey remit la longe à son Maître d’un soir. Elle s’agenouilla à ses pieds les baisant en signe de respect et de soumission. La perdante pendant ce temps reçut sa punition et les coups de cravache lui arrachèrent d’émouvants gémissements. Je n’étais pas insensible à ce spectacle et ma verge me faisait mal tellement je bandais.   « Et là tu sens quelque chose ? » lui demandais-je en enserrant son gland. Il rit tout en se dégageant.   . Les courses se succédaient et bientôt je fus entouré d’hommes ayant à leurs pieds de jeunes pouliches soumises et dévouées. Chu participa à la vente aux enchères. Il m’offrit une somptueuse créature toute de cuir harnachée. Sa beauté me donna une irrésistible envie de la posséder sauvagement. Accroupie à mes pieds elle attendait un ordre de ma part. Je la saisis par ses cheveux noués en  queue de cheval et lui donnais ma verge à sucer. Je fermais les yeux de bonheur sous la précision de la caresse. »   « Cela ne m’étonne pas. » répondis-je. Il ne releva pas se contentant de caresser mes seins. Mes pointes frémissaient sous sa main et je ne bougeais pas, étendue lascivement à ses côtés Cette soirée m’apparut dans toute son irréalité. Ma métamorphose semblait correspondre à une inéluctable prise de conscience. Perdue dans mes pensées, des sentiments contradictoires occupaient mon esprit. Pouvait-on donner son corps à un inconnu par amour pour son Maître ? Et lui se pouvait-il qu’il m’aime et désire m’offrir à un autre ? Ou n’étais je qu’un objet entre ses mains ? Il me regarda et pendant un instant je sus qu’il devinait le combat qui se livrait en moi. Il faillit prononcer les mots que secrètement j’espérais mais il se ravisa et poursuivit son récit.   « Soudain monsieur Chu me toucha l’épaule et m’indiqua le podium. Levant les yeux je sursautais. Pour la première fois de la soirée une européenne allait affronter une asiatique. Elle était attelée à un buggie. Cette dernière course de la soirée promettait d’être passionnante. Les paris connurent un rebond de frénésie. Plus grande d’une tête que sa concurrente, elle avait de longs cheveux blonds, un corps musclé et de longues jambes. Ses seins généreux attiraient tous les regards, deux clochettes y étaient suspendues et tintaient à chaque pas. Le jockey armé d’un long fouet souple lui taquinait les fesses et elle sursautait à chaque caresse. Nerveuse, elle prit place sur la ligne de départ. Chu se pencha vers moi et me demanda si je voulais parier. J’acceptais avec joie et pariais 200 dollars sur sa victoire. Elle était cotée à 10 contre 1 ! »   « Et bien sûr tu as perdu ! » « Arrête de m’interrompre » tu es trop impatiente.   « Au signal elle bondit tétanisée par le coup de fouet qui atteignit le bas de ses reins. Elle prit la tête pendant les vingt premiers mètres, mais irrésistiblement son adversaire regagnait le terrain perdu. Son jockey l’encourageait de coups bien ajustés mais rien n’y fit. Elle fut coiffée sur le poteau par sa concurrente. Conscient des enjeux suscités, son driver la punit sévèrement. Elle cria et gémit bien plus fort que ses consœurs, suppliant son tortionnaire de l’épargner. Mais il n’en fit rien et elle dut subir sa punition jusqu‘au bout. Une dernière volée de coups de fouet la laissa effondrée sur le sol et elle fut rapidement traînée en direction de la salle des supplices. Chu me murmura à l’oreille que j’allais pouvoir lui faire payer chèrement sa défaite et cette proposition m’excita bien plus que je ne l’aurais imaginé. »   « Vois-tu, ce spectacle avait quelque chose de fascinant tout en étant profondément amoral.     La nuit que je passais fut peuplée de plaisirs indescriptibles. La docilité de celle qui était devenue ma petite esclave attitrée m’enchanta. La découverte de la salle des supplices où était pratiqué l’art du shibari enseigné par des maîtres de cérémonies m’émerveilla. Je restais admiratif devant le raffinement des tourments infligés et la mise en scène toute imprégnée de l’esprit japonais. J’étais conquis, subjugué par ce culte de la beauté et par ces rites secrets.  Et bien sûr, je m’initiais à ces pratiques découvrant le plaisir de tourmenter ces jeunes corps consentants.»   Il s’arrêta de parler et sembla émerger d’un rêve. Je lui caressais doucement son sexe dressé. « Et depuis tu ne peux plus t’en passer. Tu aimes me voir souffrir, n’est-ce-pas ? » dis-je dans un souffle. « Oui, mais tu ne fais pas que de souffrir dans mes bras, petite hypocrite » et il m’enlaça tendrement. Nous refîmes l’amour jusqu’au petit matin.   Suite à cette nuit nos relations prirent un tour nouveau. Une complicité nous unissait dans une même recherche. Il m’avait dévoilé une partie de son passé et m’avait jugée digne de confiance. Un trimestre idyllique venait de s’écouler ainsi. Contrairement à Valérie qui devait subir à son corps défendant, les attouchements de son patron et le satisfaire d’une manière conventionnelle, Julian avait instauré des règles d’obéissance basées sur l’imagination et la perversité. Ainsi pour ma tenue au bureau j’avais l’obligation de la choisir afin que je sois toujours accessible et offerte. Je n’avais bien entendu pas l’autorisation de croiser les jambes et sa main devait à tout moment pouvoir se glisser en moi. Il aimait m’exciter dès le matin et me maintenir dans cet état tout au long de la journée. Il variait les plaisirs à l’infini. Parfois il m’accrochait une pince à mes lèvres avec un poids afin disait-il de les allonger, ou parfois me glissait un god dans l’un ou l’autre de mes orifices afin que je me souvienne à tout instant de ma condition de soumise. Je ne savais pas à cette époque que cette domination physique et cérébrale était basée sur des rapports sadomasochistes. Il avait subtilement développé ma tendance naturelle à l’obéissance et j’étais continuellement humide. Les sens exacerbés j’étais prête à le satisfaire pour des demandes toujours plus insolites. Mon impudeur n’avait d’égale que son imagination perverse. Je me souviens qu’un des ordres auxquels j’avais le plus grand mal à obéir consistait à peine il effleurait mon clitoris, à tirer ma langue. Cela devait devenir un réflexe, une seconde nature. Devant mon manque d’empressement, il avait pris l’habitude de me punir en accrochant une pince lestée d’un poids à ma petite langue rose et j’étais particulièrement honteuse de voir couler ma salive en même temps que s’humidifiait mon petit bouton. Cette soumission quotidienne était facilitée par le fait que je vivais pratiquement chez lui, ne rejoignant mon appartement qu’épisodiquement. Parfois il m’attachait dans son lit, étroitement entravée et engodée et me laissait seule dans l’incapacité de bouger pour la nuit, sortant rejoindre des amis. Cela paraît complètement surréaliste mais son attitude était empreinte de respect et je me sentais désirée et aimée.
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