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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Chapitre 6 – Promenons-nous dans les bois…
Lorsque nous nous promenions Philippe aimait me provoquer. Le plus souvent, il me demandait d’enlever mon soutien-gorge et mon string. Je m’exécutais dans la voiture. Le but était de m’exposer, tout en roulant, à la vue des routiers qui du haut de leur cabine pouvait se rincer l’œil au passage. Bien entendu, Philippe prenait un malin plaisir à rouler lentement pour se faire doubler par les poids lourds et n’hésitait pas à relever ma robe pour bien découvrir mes cuisses. Ce petit jeu l’amusait. Toutefois, au fond de moi, je subodorais qu’il avait envie de me faire franchir une nouvelle étape.
Profitant d’un vendredi après-midi où je n’avais pas cours, Philippe m’a proposé d’aller faire une balade en forêt de Saint Germain en Laye. Pour lui plaire, je ne portais pas de soutien-gorge afin d’avoir les seins libres, comme il disait. J’avais enlevé mon string dans la voiture. Il avait dû glisser derrière un siège car je ne le retrouvais pas au moment de descendre. Je partis donc en promenade nue, sous ma petite robe légère, main dans la main.
Assez rapidement, Philippe me lâcha la main et me prit par la taille. Il commença à me caresser les fesses. Philippe les adorait, il les trouvait parfaitement à son goût. J’avais même le sentiment qu’il faisait une fixation dessus, mais j’appréciais lorsqu’il les attrapait à pleines mains pour me prendre en levrette. Il y avait un peu de monde qui marchait dans l’allée principale s’enfonçant dans la forêt. Lorsque nous croisions des inconnus, Philippe n’arrêtait pas pour autant ses caresses. Il semblait ne ressentir aucune gêne. Ce n’était pas mon cas, mais je me laissais faire. Tout à coup, je sentis sa main relever ma robe, et empoigner ma fesse droite. Le rouge me monta instantanément aux joues. J’étais terrassée par un sentiment de honte que je n’avais jamais ressenti jusqu’alors de manière aussi vive. Je n’osais même pas me retourner de crainte d’apercevoir quelqu’un derrière nous, observant notre manège. Mais, dans le même temps, à ma grande surprise, j’étais excitée.
Philippe me regarda en souriant et me demanda :
Alors tu aimes ça, hein ?
Oui, mais…
Il me coupa net la parole et me dit.
Ton cul est magnifique, il faut le montrer. Montrer à tous les hommes comme tu es belle et salope à la fois.
Je suis restée sans voix, tout à la fois choquée et excitée par ses mots.
Peu après ces paroles, il s’engagea dans un chemin étroit où la végétation était plus dense. Qu’allait-il encore imaginer comme jeu ? Tout à coup, il me prit dans ses bras, me serra contre lui et commença à m’embrasser à pleine bouche. Je sentais son membre en érection contre ma cuisse alors que ses mains pelotaient différentes parties de mon corps. Il défît les trois boutons du haut de ma robe et sortit mes seins pour les embrasser, les lécher, mordiller mes tétons et tirer très fort dessus. Il savait que j’adorais ça. Je commençais sérieusement à mouiller. Bien que très excitée, je ne perdais pas de vue le chemin que nous avions emprunté, anxieuse d’apercevoir des promeneurs avancer vers nous. J’ai subitement croisé le regard d’un homme qui se tenait à distance, appuyé contre un arbre en train de contempler le spectacle que nous offrions. J’étais une nouvelle fois terriblement gênée. J’ai immédiatement demandé à Philippe d’arrêter en le prévenant qu’un homme nous observait. Il me déclara avec un sourire de contentement accroché à ses lèvres.
C’est tout à fait normal qu’il nous regarde. Montre-lui comme tu peux être salope, une belle salope. Tu n’as rien à craindre, je suis là »
Il replongea aussitôt sa tête dans ma poitrine, ses mains soulevant entièrement ma robe, m’exhibant en laissant entrevoir mon intimité. Ensuite, je sentis ses doigts pénétrer sans ménagement dans mon vagin et il se mit à me doigter. Je lâchais quelques gémissements qui eurent pour résultat de l’exciter encore plus.
Je ne savais plus que faire, l’arrêter net ou le laisser me faire jouir à la vue de tous. Malgré moi, je ne pouvais détacher mes yeux de l’homme appuyé contre un arbre qui n’avait pas l’intention de lâcher son poste d’observation, profitant de ce spectacle gratis. Philippe me doigta de plus en plus vite, allant jusqu’à mettre plusieurs doigts. Ses caresses insistantes, ce témoin de nos jeux sexuels, m’excitèrent au point de me déclencher un orgasme si puissant qu’il me secoua et déclencha des cris de jouissance impossible à contenir. Philippe était aux anges.
Tu vois que tu aimes ça, montre-lui maintenant comme tu suce bien.
Un vent de panique souffla à l’évocation de cette idée, mais je ne me sentais pas la force de refuser. Je m’exécutais toujours nue, en m’agenouillant, ouvrant sa braguette pour libérer son membre bien dur.
Je me suis ainsi retrouvée seins nues, les fesses à l’air dans la forêt de Saint Germain en train de sucer Philippe pendant qu’un voyeur se branlait, ne loupant pas une miette de ce spectacle improvisé. Un moment, j’ai même redouté que Philippe n’appelle le voyeur afin que je le suce. Mais centré sur son plaisir Philippe ne tarda pas à jouir. Contrairement à son habitude, il n’éjacula pas dans ma bouche. Il préféra se retirer, m’attraper par les cheveux et jouir sur mon visage. De grands jets chauds dégoulinèrent alors jusque sur mes petits seins dont les tétons pointaient fièrement. C’était la première fois que je recevais son sperme sur mon visage. Je restais ainsi un moment, abasourdi par l’enchaînement des évènements. Philippe me releva pour m’embrasser et me déclara.
Qu’est-ce que je l’aime ma petite salope. N’aies pas peur, il est reparti après avoir lâché son foutre.
J’étais couverte de sperme, honteuse, mais fière d’avoir accompli jusqu’au bout ce défi.
Nous sommes rentrés et avons pris une douche ensemble. Ensuite, il me fit l’amour très tendrement. J’ai toujours une pensée émue à l’évocation de cette première exhibition et à l’orgasme que Philippe m’a procuré devant témoin.
A suivre
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J'essayais de contrôler ma nervosité tandis que je me maquillais devant la glace de la loge. Si j'étais une telle boule de nerfs, c'est que ma partenaire de spectacle habituelle s'était brisé le bras la veille, et qu'une remplaçante devait aujourd'hui prendre sa place au pied levé. Il ne restait que quinzeminutes avant le début du spectacle et la jeune fille que l'agence avait trouvée en catastrophe n'était toujours pas arrivée. J'entendais les hommes crier et siffler dans la salle adjacente alors qu'Emma dansait sensuellement pour eux. La porte de la loge s'ouvrit alors et une grande brune aux cheveux très courts fit son apparition : " - Cindy, tu es la remplaçante ?." Elle portait un très court short en jean, dévoilant habilement des jambes interminables et hâlées. Ses pieds étaient chaussés de sandales blanches à talons et dont les sangles s'enroulaient autour de ses chevilles. Son t-shirt noir moulait des seins modestes et hauts placés. Les lunettes de soleil remontées sur sa tête tenaient en place ses cheveux de jais. Elle avait un visage fin et gracieux dévoré par de grands yeux verts. "- Je m'appelle Sharon." Elle me serra la main, ses longs doigts touchèrent mes poignets. Elle me dominait d'une bonne tête, et je me demandais aussitôt de quoi nous aurions l'air sur scène. Je profitais du moment où Cindy se débarrassait de tous ses vêtements pour la contempler dans la glace. Elle avait un corps magnifique, des seins durs et naturels, un pubis lisse, et des fesses musclées. Un symbole chinois était tatoué au creux de ses reins. Ses aréoles très roses ressortiraient sous l'assaut des stroboscopes et plairaient aux clients, car les hommes n'aimaient pas en général les aréoles trop brunes. Je l'avais souvent remarqué. Je me raclais la gorge, et je lui tendis alorsson costume que j'avais pris la peine de sortir du placard. Il s'agissait un déshabillé blanc, qui s'illuminait dans la pénombre. "- Pendant que tu te maquilles, je vais t'expliquer le déroulement du spectacle." Cindy prit place devant la coiffeuse. Elle n'avait pas encore revêtu le costume et elle se maquillait totalement nue devant le miroir. Ses seins étaient de marbre. Ils restaient obstinément collés contre sa cage thoracique. "- Ça débute sous la douche, tu verras, c'est simple et les hommes adorent nous voir nues et ruisselantes.
Instinctivement et sans raison apparente, je m'attendais à un succès d'audience, tant Cindy semblait naturellement douée pour ce numéro d'exhibitionnisme. Elle levait les yeux vers moi, et je remarquai ses pupilles d'un vert incandescent. "- Ne t'en fais pas, l'eau est juste assez chaude. Puis, on fait mine de s'embrasser, sans contact avec la langue. Toutefois, de leur point de vue, les clients n'y voient que du feu. Puis, lentement, on se déshabille. Quand commencent les premières notes de "Justify my love", on doit être totalement nues. On fait semblant de se lécher et de se mordiller les seins, puis on glisse sur le plancher pour simuler un soixante-neuf. Les mecs adorent voir deux femmes se gouiner ! Cindy termina alors son maquillage et se leva pour mettre son costume. Elle enfila d'abord ses longues jambes bronzées dans le déshabillé, avant de remonter les bretelles sur ses épaules. "- Pour la finale, je jouis en me cabrant sur toi. Ça va ? Tu as compris ?". Cindy se regardait dans la glace tandis qu'elle ajustait ses seins nobles dans les bonnets souples du costume de scène. Devant son mutisme, je commença à m'inquiéter. "- Dis-moi que ce n'est pas ta première fois ... ?". Elle sourit alors franchement. "- Ne t'inquiètes pas, je vais très bien me débrouiller." Et très rapidement, la réprésentation commença pour le plus grand bonheur des spectateurs. Quelques minutes plus tard, nous nous tenons derrière le rideau de velours, entassées dans une douche de verre. Cindy serrait ma main dans la sienne au moment où le rideau se leva et que le cri des hommes commençait à enfler. Au son de la musique, l'eau de la douche ruisselait sur nos corps, plaquant nos déshabillés sur notre peau. En utilisant des mouvements lancinants, l'une déshabillant l'autre très lentement, en balançant les hanches contre la paroi de verre. Les clients étaient euphoriques. Ce numéro était toujours populaire. Il avait beaucoup de succès, surtout auprès des hommes.
Ces derniers étaient totalement hypnotisés par l'exhibition qui leur était offerte. Avant la fin de la première chanson, nous étions nues et nous utilisions deux pains de savon pour nous frictionner, pour caresser nos parties intimes et nous recouvrir d'une mousse que l'eau se chargeait de rincer par la suite. Cindy était habile pour une débutante. Elle avait le sens du spectacle. Ses yeux étaient rivés aux miens, refusant de les lâcher. Elle s'avançait, me coinçant contre la paroi et prit mes joues dans ses mains. Puis, on se prépara à simuler notre premier baiser. Mais, surprise, elle posa sa bouche sur la mienne avec détermination. Le rouge à lèvres rendait nos lèvres glissantes, très douces. Sa langue toucha la mienne. J'ouvris les yeux. Les siens étaient assurés, enflammés. Je décidai de ne pas lui retourner son baiser, j'avais bien spécifié que nous devions feindre tout cela. Sous les projecteurs qui diffusaient une lumière tamisée, le show s'accélérait lascivement. Les spectateurs du premier rang étaient déchaînés. De mon visage, ses mains glissèrent alors sur mes épaules. Nos seins se touchaient, nos pointes s'unissaient. L'eau coulait sur notre corps, sur nos sexes. Puis elle se tarit et les parois de la douche s'abattit sur le sol, nous laissant toutes deux debout au centre de la scène. Je descendis la première, en posant mes lèvres pincées sur ses mamelons. Cindy fit mine d'avoir du plaisir en saisissant ma tête, en la pressant contre sa poitrine. Elle me prit par les coudes, elle me releva et, à son tour, sa bouche se referma sur mes aréoles deux fois plus larges que les siennes. Je sentis la succion de ses lèvres sur mes pointes, puis les petits chocs électriques du plaisir. Mais que faisait-elle donc ?
Je commençais à avoir un peu peur et si je m'étais trompée sur ses capacités ? Pourtant, le numéro était organisé et orchestré à la minute près. Nous devions simuler, nous devions ... Mes pensées s'embrouillaient, car sa bouche se déchaînait sur mes seins, ses mains se faufilaient entre mes cuisses. J'étais moins consciente des cris enthousiastes autour de nous, mes seins sensibles ont toujours été mon point faible. Comme si elle connaissait parfaitement cette faille dans mon armure, elle passa à mon autre sein, en faisant tournoyer sa langue autour de mon mamelon enflé. Même si je me laissais tomber à genoux, sa bouche ne lâchait pas prise. Puis, je m'allongeai sur le sol et Cindy se plaça au dessus de moi pour le soixante-neuf prévu. Je ne savais pas si c'était Madonna qui chantait, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait, tellement absorbée par mon plaisir et ma partenaire. Sa bouche recouvrait ma vulve, sa langue me pénétrait, bientôt imitée par deux de ses doigts. Je saisis mes pieds dans ses jambes bien hautes, totalement livrée à elle. Toute mon angoisse avait disparu. Je ne comprenais plus de quoi j'avais eu peur. Je faisais l'amour devant deux cents personnes. Je ne les entendais plus, je ne les voyais plus, je ne faisais que ressentir cette langue qui roulait sur mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient alors tranquillement sans hâte. Je mouillais abondamment, ma cyprine barbouillait son menton. Sa vulve était à quelques centimètres de ma bouche, mais je ne pouvais me résigner à la lécher, je mordillais ses cuisses, en caressant ses fesses du bout des doigts, appréciant leur douceur, avant de glisser mon index sur sa fente soyeuse et mystérieuse.
J'étais heureuse et déchaînée comme comme je l'avais été rarement. Cependant, je ne pouvais me concentrer sur ma tâche, car les manœuvres habiles de ma partenaire eurent tôt fait de me déstabiliser. La jouissance grondait en moi, euphorique, diffuse et inconcevable. Je poussai sur mes talons, tellement fort que mes fesses se décolèrent du sol mouillé. Ma vision s'embrouilla de larmes. Je saisis Cindy à bras-le-corps, en pressant ma vulve contre sa bouche, savourant la pénétration profonde de sa langue. Je vibrai, je tremblai, je m'ébrouai violemment. Puis, peu à peu, les sons et les images revinrent. L'assistance se leva et nous acclama bruyamment. Je me levai, les jambes flageolantes, le cœur trépidant. Je tournai mon visage vers Cindy, qui me sourit et me prit par la main. Le tonnerre d'applaudissement ne sembla pas vouloir s'arrêter. Le rideau s'abattit devant nous. Le Directeur de l'établissement, se précipita vers nous avec deux peignoirs, nous en tendant un à chacune. Je me drapai dans le mien. L'entrejambe liquéfié, le fait de marcher provoquait un frottement agréable mais dérangeant. " - Sharon, bravo, c'était le meilleur spectacle que j'ai vu ... "Vous étiez si enthousiastes, ça semblait tellement réel." "- Je suis heureuse que ça vous ait plus." " - Peut-elle revenir demain, ce serait formidable". "- Je vais voir avec elle. "
En réalité, je tenais à ce qu'elle revienne, non seulement ici sur scène, mais surtout dans mon lit. Jusqu'à ce jour, l'idée de faire véritablement l'amour à une femme ne m'avait même jamais effleuré l'esprit. Tout ce que je désirais maintenant, c'était de dévorer Cindy à mon tour, de goûter au sexe féminin sans faire semblant. Je voulais qu'elle m'initie à l'amour lesbien. Toute étourdie et haletante de bonheur, qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à son parfum intime âpre et fin. Serait-elle inlassable dans ses exigences ? Était-ce réellement la perspective de me soumettre à elle qui me tentait ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Retour au présent, avec le rendez-vous chez Myriam, l’infirmière fétichiste, qui attend de pied ferme son nouvel étalon, à la fois timide et hors-norme. Saura-t'il se montrer à la hauteur de ses exigences ?
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Voici donc les dispositions d’esprit dans lesquelles je me trouve, lorsque je sonne chez Myriam ce soir-là.
Driiiiiiiiiiiing !
— Ouais, c’est Patrick, et je…
— Quatrième étage, porte de gauche.
Le grésillement de la gâche électrique se fait entendre, insistant. Je pousse la porte vitrée, pénétrant dans un petit immeuble tarabiscoté, typique du vieux Clermont-Ferrand. Une odeur âcre de choux plane dans l’air. Pas d’ascenseur. Pas grave. Je monte les étages quatre à quatre et arrive devant le palier de l’infirmière, à peine essoufflé. La porte est entrouverte.
— Entre…
J’obéis, refermant derrière moi.
L’infirmière m’attend dans son salon, en robe du soir décolletée, allongée plus qu’assise dans un canapé bas couvert de coussins. L’éclairage est tamisé. Ici et là, quelques lampes basses colorent la pièce de lueurs rouges ou violettes. Myriam a fait brûler de l’encens, fermé les volets, tiré les rideaux. Une musique tsigane joue quelque part en sourdine.
Une pièce étonnante, ce salon, dont un pan entier est colonisé par des étagères chargées de livres. La couleur ocre des mûrs, peints à l’éponge, souligne les photos noir et blanc accrochées un peu partout. Des jeunes femmes. Nues. Photographiées dans des positions érotiques qui frisent parfois l’obscène. Sur certains clichés, je reconnais une Myriam plus jeune, au sortir de l’adolescence. Ce lieu dégage une atmosphère de maison close. Du moins, c’est à ça que ça me fait penser.
— Approche. Mets-toi à l’aise…
Des yeux, je cherche un siège, un fauteuil. Il n’y en a pas. Intimidé, je pose une fesse sur le canapé, à bonne distance de mon hôtesse. Mon excitation est en train de retomber. Je ne me sens pas du tout à ma place, ici.
Pourtant Myriam a fait des efforts pour me plaire. Elle est même assez attirante, maquillée avec discrétion comme elle l’est, ses lèvres charnues mises en valeur par un gloss éclatant. Elle a troqué ses grosses lunettes contre une paire de lentilles de contact, qui donnent une profondeur nouvelle à son regard bleu azur. Ses cheveux noirs, mi-longs, retombent avec grâce sur ses épaules nues.
— Tu veux boire quelque chose, Patrick ?
— Hum… de l’eau, si vous avez.
— Pas d’alcool ? Très bien, c’est mieux pour l’érection…
Aargh ! Voilà qui me rappelle que je ne suis pas là juste pour mes beaux yeux. Mais plutôt pour le plaisir des siens.
— Je voulais vous dire… heu… je suis pas sûr que…
— Que quoi ? susurre-t-elle, décidant de se rapprocher.
— Que… vous et moi… vous savez, quoi ! Crac-crac !
— Pourquoi donc ? Je te plais pas assez ?
— Je suis du genre… timide. C’est pas certain que j’arrive à… à bander, conclué-je, soudain très mal à l’aise.
— Ce serait horriblement décevant, déclare-t-elle, solennelle. Mais je suis certaine que ça n’arrivera pas.
Elle se lève, vient se planter devant moi et relève lentement le bas de sa robe, dévoilant peu à peu ses jambes gainées de nylon noir ajouré, que je trouve tout de suite très sexy. J’admire le galbe de ses mollets, la beauté de ses cuisses, à la fois fines et musclées. Myriam a vraiment de très belles gambettes ! La robe continue de monter. Comme hypnotisé, je suis le trajet du tissu, qui me dévoile à présent le haut de ses bas – des autofixants, avec une jolie jarretière de dentelle. Ça fait un peu pute, et c’est ça qui est excitant, justement. Encore un chouïa, et je vais apercevoir sa petite culotte…
Et là, c’est le choc ! Son bas-ventre est nu. Entièrement nu. Pas le moindre sous-vêtement, pas plus que de poils pubiens, pour dissimuler les grandes lèvres de son con, aussi glabre que la paume de ma main. Son mont de Vénus est presque aussi lisse, hormis une mince bande noire et rase qui désigne comme un point d’exclamation la naissance de son clitoris. Assez gros, son bouton fait saillie entre les plis roses de sa vulve, huilée par une substance visqueuse et odorante.
Malgré moi, je me penche en avant. Sa fourche est à moins de cinquante centimètres de mon nez. À la fois plus forte et plus subtile que les senteurs d’encens, une fragrance caractéristique me parvient, en provenance directe de sa chatte. Elle s’est caressée juste avant que j’arrive ! Bien plus tard, elle m’avouera qu’elle s’est fait jouir tout l’après-midi, en frottant ses cuisses l’une contre l’autre tout en pensant à ma queue de cyclope.
Cette vision oblitère soudain tous mes doutes. Je la veux. Et elle, visiblement, n’attend que ça. Mon sexe enfle démesurément. Je vais devoir me mettre rapidement à l’aise, si je veux éviter la fracture du pénis ! Je fais sauter les boutons de mon jean, libérant mon membre de toute entrave. Il se déplie aussi sec. Je tends alors la main vers le fruit juteux, si joliment fendu, qu’elle expose dans une totale absence de pudeur.
— Tss, tss… Doucement, jeune homme. Avant qu’on aille plus loin, j’ai quelques conditions à poser !
Surpris, j’interromps mon geste. Des conditions ! Quelles conditions ?
— Ce soir, il s’agit simplement de faire connaissance…
— Mais, je croyais que…
— Tu es tellement gros qu’il me faudra un sacré entraînement, avant de pouvoir te prendre en moi.
Myriam laisse retomber sa robe et farfouille derrière le canapé, excitée comme une gamine. Quand elle se redresse, elle tient à la main un long tube de plastique gris.
— Fait sur mesure pour ton membre, par un de mes amis. Une pièce unique.
— Heu… et qu’est-ce que c’est ?
— Je t’explique : ce truc va servir à faire un moulage de ton « monstre », une copie en silicone, pour que je puisse m’exercer avant, y aller progressivement.
— Je vais devoir fourrer ma queue là-dedans ?
— Je sais, c’est pas très seyant. Désolée, mais c’est pour la bonne cause !
Qu’est-ce que c’est encore que cette idée tordue ? J’ai décidément du mal à la suivre, cette nana-là !
— Donc, si tu es prêt, nous allons commencer par une prise d’empreinte !
— Et… heu… qu’est-ce que je suis censé faire ?
— Rien, je m’occupe de tout !
Ça ne me rassure guère. La dernière fois qu’on m’a dit un truc dans le genre, ça ne s’est pas vraiment bien terminé !
Coupant court à toute discussion – mon érection parle d’elle-même – Myriam dégrafe sa robe et s’installe tout près de moi, dans le canapé. Je me rends alors compte à quel point elle est svelte, et combien sa poitrine rebondie paraît imposante, en comparaison. Sous la pression de ses seins, son soutif menace d’exploser à tout moment ! Vrais ou faux, les seins ? Pour l’instant, ça ne me préoccupe pas, j’ai bien d’autres choses en tête. Comme par exemple ne pas oublier de respirer, lorsqu’elle adopte une position à me faire sauter les yeux des orbites : allongée sur le dos, elle remonte les genoux sur sa poitrine puis écarte lentement les cuisses, me dévoilant les détails intimes de sa moule, cette béance rosâtre qui fend un bassin par ailleurs large et épanoui.
Sous mon regard incrédule, elle commence tranquillement à se branler. Je n’ai jamais eu l’occasion de mater une femme en train de faire ça. Même pas Chloé ! Épilée comme l’est Myriam, c’est une des choses les plus indécentes qu’il m’ait été donné de voir. Tout en se malaxant les tétons d’une main, elle se caresse la chatte de l’autre, enfonçant parfois ses doigts dans son vagin, avec des petits bruits mouillés. J’ai chaud, je suis en nage. Captivé par les effets physiologiques de la masturbation sur l’anatomie féminine, je suis comme paralysé.
Je ne sais pas si Myriam m’autorisera à toucher, à palper ce corps qu’elle offre à ma vue, mais en tout cas, j’en ai très envie… Et bien sûr, je bande de plus en plus fort. Ce dernier détail n’a pas échappé à l’infirmière, qui m’observe les yeux mi-clos, sans cesser de se caresser.
— Ça te plaît ?
— Raaahh !
— Je suppose que ça veut dire « oui ». Tu sais, toi aussi tu peux y mettre les doigts…
Je tends une main tremblante vers sa fourche, caressant tout d’abord ses cuisses, ses fesses, m’approchant peu à peu des lèvres épaisses de son sexe. Devant ce tableau, je n’ose presque plus respirer. Mes phalanges dérapent sur le liquide clair et visqueux qui suinte en abondance. Myriam tressaille, prend mes doigts entre les siens et les pose d’autorité au cœur de l’action.
— Là… Tripote-moi là !
Si elle me le demande, alors… Je lisse doucement ses nymphes écarlates et gonflées, qui s’ouvrent aussitôt, me dévoilant l’orée de son vagin, tel un rideau s’ouvrant sur le théâtre des opérations. Je me contorsionne pour approcher mon visage de sa chatte, sans trop coincer ma bite sous moi. Myriam soulève les fesses, approchant avec obligeance son intimité de ma bouche. Une impulsion me traverse l’esprit : souder mes lèvres à sa vulve, boire directement à la source de son plaisir. Les narines saturées par le parfum acide de sa mouille, ma bite pulsant sous moi, j’ai la tête qui tourne.
Trop tôt, trop vite ! D’abord mes doigts…
Mon index se faufile sans problème dans le triangle d’ombre découpé par ses petites lèvres glissantes. Mieux encore, il paraît être comme aspiré. Waouh ! C’est drôlement large, là-dedans ! Avec curiosité, je fais tourner mon doigt dans sa grotte, occasionnant un peu plus haut un hoquet de plaisir. Myriam accélère le rythme de ses caresses sur le capuchon de son clito, l’écrasant de plus en plus fort. Je suis sur la bonne voie ! M’enhardissant, je propulse un deuxième doigt entre les parois chaudes et élastiques de son vagin, déclenchant des miaulements d’approbation.
— Yeeees ! Bouge tes doigts… à l’intérieur. C’est ça, Patrick !
J’enfonce, tourne, ressors, deux, puis trois, puis quatre doigts dans son con, sans la moindre difficulté. Et je n’ai pas précisément des mains de pianiste ! Plutôt prometteur ! Je commence à retrouver espoir. Il y a – peut-être ! – une chance que ce vagin extra large puisse s’accommoder d’une pénétration de ma part. Je vais enfin pouvoir faire l’amour à une femme sans craindre de lui faire mal…
— Ta bouche… Lèche-moi !
Elle ne me laisse pas le temps d’hésiter. Se redressant sur les coudes, elle m’empoigne par les cheveux et plaque mon visage sur sa chatte, m’écrasant le nez contre son bouton. Ce contact la fait bondir. Je suis comme électrisé par son désir, parallèle au mien. J’adore ce côté directif, le fait qu’elle me guide sans chichis vers ce qui lui plaît, selon ses envies. Continuant d’agiter mes doigts en elle, je lape tout ce qui se trouve à proximité de ma bouche. Ce ne doit pas être si mal, car je sens les parois de son con se crisper sur ma main, se contracter spasmodiquement. Quelques secondes plus tard, elle se met à crier en soulevant le bassin.
— Oh oui ! Oh Ouuuii ! Ouuiiii ! Ouuuuuiiiiiiiii ! Putain, c’est boooon…
Au moins, Myriam ne se prive pas d’exprimer son plaisir ! L’entendre jouir ainsi, c’est carrément excitant ! Essuyant du dos de la main mon menton couvert de jus, je la regarde atterrir, reprendre son souffle. Elle est vraiment désirable, une jambe repliée sous elle, les cuisses toujours écartées, le con trempé et bien ouvert. Elle tourne les yeux vers moi, me lance un sourire radieux.
— Ça t’as plu, de me bouffer la chatte ?
J’opine du chef, trop ému pour parler.
— À mon tour de m’occuper de toi…
Après m’avoir fait ôter mon jean et mon slip, elle me demande de m’asseoir sur le bord du canapé. Je suis à moitié allongé sur une flopée de coussins orientaux, la trique à l’air. Très à l’aise, Myriam attrape un récipient sur la table basse derrière nous, avant de s’installer, à genoux entre mes jambes. Elle ouvre le pot et y plonge les doigts, qui ressortent luisants d’une crème beige à l’odeur bizarre.
— C’est quoi ?
— Un truc à base de camphre mentholé. Tu vas voir, ça va te plaire.
Elle saisit ma bite entre ses mains, des mains qui me paraissent soudain très chaudes, comme si une sorte de feu couvait sous sa peau. Elle se met en devoir de me décalotter, mais doit s’y reprendre à plusieurs fois tant ses doigts sont glissants. Une fois mon gland découvert, elle le parcourt de la langue, le lèche amoureusement, essaie de l’enfoncer dans sa bouche. Elle parvient à en caser une partie entre ses lèvres distendues. Je sens sa langue flatter mon bout, taquiner mon méat, ses petites dents pointues agacer le derme sensible de mon casque écarlate. Pendant ce temps, ses mains exécutent une danse endiablée sur ma colonne, me graissant peu à peu sur toute ma longueur. Une chaleur infernale contamine ma queue, qui n’a jamais bandé aussi fort.
— Attention… je… je crois que je vais gicler !
À mon grand regret, Myriam éloigne ses lèvres, cessant la succion effrénée de mon bout, qui pulse de désir inassouvi. Après avoir repris une bonne dose de crème dans le creux de la main, elle entreprend de me masser le gland, forçant sur ses pouces pour bien faire pénétrer l’onguent dans les plis du prépuce. La sensation est délirante. Comme si on avait plongé ma bite dans de la poix chaude, une substance magique qui, au lieu de brûler ma chair, l’aurait enveloppée d’un plaisir à la limite de la douleur. Elle s’est tellement bien occupé de mon nœud que je suis sûr de briller dans le noir comme une torche fluorescente, si elle éteint la lumière.
Elle interrompt ses caresses, se penche une nouvelle fois en arrière et pèche sur la table une lanière translucide. Sans me laisser le temps de dire ouf, elle entoure la base de mon pénis avec le lien, me comprimant de toutes ses forces.
— T’inquiète pas si ça serre. Y’a pas de danger…
Un afflux de sang se produit dans mon membre, qui se gonfle encore plus et prend une teinte violacée, telle une baudruche de cauchemar. Bon dieu ! J’étais pas assez épais comme ça, pour elle ? Quand elle se saisit du long tube de plastique gris qu’elle m’a présenté tout à l’heure, je comprends enfin à quoi tout ça rime. Myriam me voulait au maximum de ma forme, au moment de « prendre l’empreinte ». Quelle vicieuse ! Ç’en est diabolique !
Elle dégage la base du tube et en coiffe mon nœud dressé à la verticale. L’intérieur du cylindre est rempli de gel. Au fur et à mesure qu’elle l’enfile sur mon membre, j’éprouve des sensations étonnantes, à l’opposé du traitement qu’elle vient de me faire subir : l’impression de m’enfoncer dans quelque chose de froid et d’humide. Le contraste n’est pas déplaisant ; bien qu’un peu poisseux, c’est agréablement frais. Une fois le cylindre bien en place, elle me demande de rester immobile une minute ou deux, avant de défaire le cockring improvisé à la base de mon sexe. Les battements de mon cœur cessent de retentir dans mon gland oppressé, au bord de l’explosion. Ma bite dégonfle peu à peu, libérant un interstice entre moi et mon « empreinte ».
Myriam, très concentrée, un petit bout de langue dépassant entre les lèvres, entreprend de retirer le moule avec précaution, comme une James Bond Girl désamorçant une tête nucléaire. Où une petite fille en train de démouler un drôle de gâteau…
— Voi-là ! Parfait !
Mon sexe réapparaît à l’air libre, au mieux de sa forme. À part qu’il est enduit d’une matière glaireuse, et recouvert de filaments verdâtres. Pas très ragoûtant !
— Bon, allez ! À la douche, maintenant. Et tâche de pas en foutre partout…
(À suivre…)
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Dans l’obscurité et le silence,
Ma tête dans Votre cagoule cadenassée;
Mes jambes écartées par Vos chaines brutales,
Immobilisé. Sans espoir.
Mes poignets enchainés, mon bâillon serré,
Rapidement mon cœur s’emballe, la peur s’impose.
Sera-ce Douleur ou Plaisir ?
Je ne puis plus fuir.
Il faut accepter le feu du fouet,
La brutalité de la canne, le coup de la spatule,
La pénétration en profondeur ?
Je n’ai nulle part où me cacher.
Juste Votre jouet sans défense, rien de plus,
Votre putain offerte à votre Volonté.
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Elle était plus belle encore que dans son souvenir. Elle avait changé, quoique de façon assez subtile. Elle se tenait plus droite, et il émanait de sa personne une confiance en soi qui ne peut venir que de l'expérience de la vie. Pour elle, le sexe était presque une forme d'amitié. L'acte apaissait sa faim physique, mais sans parvenir toujours à combler ses désirs. Elle l'embrassa et se plaça au-dessus de lui et le bloqua avec une jambe. Sa position était inconfortable mais elle semblait correspondre à son désir. Elle bougea de façon à pouvoir le caresser, et gémit en sentant son sexe gonflé au travers l'étoffe du pantalon. Ses doigts s'activèrent sur la fermeture Éclair et ses lèvres se refermèrent sur son sexe. Puis elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Vincent s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula alors paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre son ventre mais sans cesser de grandir. Charlotte observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Charlotte s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Charlotte glissa vers la base du gland, Vincent étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Charlotte changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Vincent sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Charlotte jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Vincent s'engouffre dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Vincent relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et alors, il éjacula.
Elle pensa qu'il avait bon goût tout en lui suçant le sexe avec ses lèvres. Son chemisier était ouvert. Elle saisit les mains de Vincent et les plaça sur sa poitrine. Ses seins étaient toujours parfaits, les mamelons durs sous ses doigts. Elle gémit. Dans la pièce, il n'y eut plus que ce corps de femme et son désir pour elle. Un sourire se forma sur le visage de de la jeune femme. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Charlotte pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Charlotte, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Charlotte ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Charlotte est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Elle est alors nue et totalement à ma merci.
L'espace d'un instant, il demeura sidéré. C'était son désir pour elle qui l'excitait, qui lui frayait la voie vers ce monde secret où elle s'abandonnait. Il se sentait toujours seuls dans ces moments-là, il avait le sentiment qu'elle se servait de lui. Elle est toujours prête à me recevoir. Pour faire durer le plaisir, je dois brider ses fantasmes. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Charlotte ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Un long silence s'installera entre nous et je serai alors exaucé.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Flashback sur Chloé, une très belle jeune femme amoureuse de Patrick, et ce qui aurait pu advenir s’il n’y avait eu ce « léger détail »…
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La dernière fille avec qui j’ai été, Chloé, a aussi été la première ; c’est dire si j’ai pas eu beaucoup de conquêtes. C’était il y a deux ans et on n’a couché ensemble qu’une seule fois. Je ne l’ai pas prise en traître, elle était au courant de mon état. Malgré tout, elle n’a pas lâché l’affaire.
J’avais rencontré Chloé à l’occasion d’une crevaison. Notre garage était en face de son bahut, le lycée Saint-Joseph. Assez souvent, mon patron s’amusait à semer des clous sur la route. Double bénef : emmerder les fils à papa et plumer les plus crétins d’entre eux, en réparant à la feuille d’or leurs roues charcutées.
Un jour, une jolie fille aux traits décidés, particulièrement en colère, s’est pointée à l’atelier, avec son vélo à plat. À l’avant et à l’arrière. Pas banal, non ? Elle a demandé à voir mon boss, qui venait de s’absenter. C’est moi qui ai reçu la fille.
— Dites-lui que s’il n’arrête pas ses coups minables, j’irai porter plainte chez les flics ! a-t-elle vociféré, plantant sa bicyclette devant moi.
— Si vous voulez, je vous le répare gratos, votre vélo…
— J’espère bien ! Ce sera long ?
— Je peux le faire tout de suite, si vous avez dix minutes. De toute façon, c’était la fin de ma journée.
Elle m’a regardé, surprise, puis m’a souri. C’est la plus belle chose que j’ai vue à ce jour, ce sourire. Il éclairait son visage, qui, de beau, devenait divin ! Elle est restée près de moi, m’observant tandis que je dénudais ses jantes, mettant à jour deux vilains hérissons – des clous à double pointes, tordus et soudés ensemble. En quelques instants, je colmatai les déchirures de ses membranes avec les meilleures rustines du magasin et lui rendais son cycle en parfait état.
— Waouh ! Beau boulot ! Vous êtes vraiment doué de vos mains… Comment vous remercier ?
— En acceptant une invitation à boire quelque chose avec moi, là où ça vous plaira…
Je n’en reviens toujours pas de lui avoir sorti un truc aussi énorme. Et encore moins qu’elle ait accepté ! Chloé et moi, c’était aussi invraisemblable qu’Adriana et Jamel. Je dois dire qu’en plus d’être timide, j’ai une tronche vraiment quelconque. Pourtant, je lui ai plu, car on est assez vite sortis ensemble.
Ces quelques semaines restent pour moi un concentré de bonheur. On se voyait régulièrement, avec ou sans ses amies – et toujours sans les miens, vu que je n’en avais pas. Parfois je l’amenais au ciné, où l’on se bécotait dans le noir – bien pratique pour planquer une érection hors norme. En dehors de quelques caresses volées, ça restait cependant très soft entre nous.
C’est elle qui a abordé la question du sexe. Au départ, je n’étais pas trop chaud. Vu mon « handicap », j’avais l’impression que ça allait casser quelque chose entre nous, que notre relation risquait d’en souffrir. Chloé était parfaitement consciente de ma difformité. Bien qu’elle n’ait jamais vu mon pénis, elle m’avait palpé plus d’une fois quand je bandais. En plus d’être une vraie kamikaze, cette fille était têtue comme une mule ; malgré sa peur, elle a insisté pour que l’on essaie au moins une fois… J’ai cédé.
Elle s’est lancée un week-end où ses parents étaient absents, m’invitant chez elle après une sortie en boîte. Quand elle m’a précédé dans sa chambre d’ado, mignonne bonbonnière tapissée de posters d’acteurs, avec un nounours blanc et rose posé sur les coussins du lit, je me suis fait l’effet d’un perceur de coffre m’introduisant chez des bourgeois pour saccager leur trésor le plus sacré. Chloé était majeure, elle faisait ce qu’elle voulait de son corps, mais là… Ce qu’on projetait, c’était de la démence !
Une dernière fois, j’ai essayé de l’en dissuader. Pour seule réponse, elle m’a bâillonné de ses lèvres tout en commençant à m’ôter mes fringues. Maintenant qu’elle avait mobilisé assez de courage pour affronter « ça », plus question de caler en route. Sa fierté était en jeu, j’imagine. Je regrette de n’avoir pas su la raisonner, mais faut dire que le spectacle de Chloé se mettant à poil devant moi, ça me laissait sans voix…
Nus tous les deux, on s’est enlacé dans le lit, s’embrassant et se câlinant comme n’importe quel couple sur le point de passer le cap pour la première fois. Voilà, on y était, on allait faire l’amour ! Je n’arrivais toujours pas à croire que j’étais sur le point d’introduire mon pal entre ses petites lèvres roses et ciselées, ultime rempart de la délicate grotte planquée entre ses cuisses nerveuses. Même le bout de mon Alien domestique, c’était déjà trop ! Ça n’allait pas le faire !
« No problemo », a-t-elle déclaré avec un grand sourire, me touchant, me manipulant, tout en me faisant des bisous dans le cou et sur le torse, babillant des paroles rassurantes. C’est elle qui essayait de me détendre. Un comble ! Notre espoir, c’était l’expérience de Chloé, déjà bien rodée avec les mecs. Et puis, bien sûr, ces dizaines de vidéos qu’elle avait vues sur le net, où des brutes montées comme des ânes tringlaient des filles de son âge, sans problème notable (« Certes, aucun n’avait un machin comme le tien », avait-elle fini par reconnaître).
Elle m’a fait m’allonger sur le dos, me demandant de rester immobile, de lui laisser gérer le truc de « A à Z ». Attrapant le pot de crème lubrifiante procuré par une copine, Chloé m’avait enduit le gland avant de se tartiner elle-même, faisant disparaître deux doigts glissants dans sa fente humide. Avec un rire nerveux, elle m’avait enjambé, s’accroupissant au-dessus de moi, les mains au mur, les cuisses écartées en grand, dans la position du « tout schuss » bien connue du skieur.
Devant mes yeux émerveillés, son duvet châtain s’était écarté, me livrant tous les secrets de sa mignonne petite chatte, le bouton rose de son clito pointant à la naissance de ses grandes lèvres, les nymphes bien déplissées et luisantes de gel, et même l’ouverture humide de son con. Ce spectacle m’avait fait bander plus fort encore – malheureusement ! Elle m’avait empoigné d’une main ferme et décidée, dirigeant l’énorme battant de ma cloche à la verticale vers son étroit calice. Tout d’abord, elle s’était frottée contre le bout violacé de mon gland, massant doucement la base de son petit bouton avec ma chair pléthorique, ce qui paraissait lui procurer beaucoup de plaisir. Voyant que tout se passait bien, je m’étais un peu décrispé.
Chloé avait alors présenté l’entrée de sa chatte devant mon mandrin, appuyant de plus en plus fort sa vulve contre mon gland surdimensionné, avec un mouvement circulaire des hanches. Ça faisait des petits bruits mouillés plutôt excitants, je dois dire. Et puis, l’incroyable s’est soudain produit. Son con baveux, de plus en plus ouvert, a laissé pénétrer l’arrondi de mon casque. Une performance des plus respectables. Pourquoi n’en sommes-nous pas restés là ? Quand j’y pense, j’en chialerais presque.
Encouragée par la souplesse stupéfiante de son intimité, Chloé s’est arc-boutée de toutes ses forces sur ma queue, essayant de la gober toujours plus loin, centimètre par centimètre. La pression de ses parois intimes sur mon nœud augmentait sans cesse, au fur et à mesure que je progressais en elle.
— Arrêtes, Chloé ! Tu vas te faire mal !
Respirant très fort, les yeux pleins de larmes, elle luttait contre la douleur croissante, s’imposant une torture que je ne pouvais qu’imaginer…
— Non… ça va… Je peux encore… tenir !
Tout à coup, j’ai senti – réellement senti ! – un craquement au niveau de son entrejambe. Chloé est devenue toute pâle et s’est laissé tomber sur moi, sans force. Elle ne s’était pas évanouie. C’était presque pire. Elle pleurait doucement, tétanisée par la souffrance. J’étais persuadé que je venais de la déchirer en deux. On a roulé sur le lit, et je me suis retiré d’elle aussi doucement que j’ai pu, avec l’impression de lui poignarder le ventre à chaque fois que je bougeais.
— Patrick… je suis… je suis désolée…
Et là encore, c’était elle qui s’excusait ! J’espérais – sans y croire – qu’il n’y aurait pas trop de dégâts. La seule chose que j’ai vue, avant qu’elle referme les cuisses sur la faille béante qu’était devenue sa moule, c’est qu’elle saignait. On a trouvé un gynécologue de garde, j’ai porté Chloé dans la voiture et on a filé à l’hôpital.
Une fois la consultation terminée, le gars est venu me chercher dans la salle d’attente. Je me suis assis aux côtés de ma petite femme toute chiffonnée, lui tenant la main tandis qu’il s’installait à son bureau.
— Bon, je sais pas du tout ce que vous avez foutu, les jeunes…
Il s’est tourné vers Chloé, qui essayait de me rassurer d’une pression de ses doigts. Elle ne lui avait rien dit, apparemment.
— … mais Dieu merci, c’est pas trop grave. J’ai constaté deux trois déchirures superficielles, une lésion mineure au niveau du périnée. Bien sûr, jeune fille, plus aucun rapport sexuel pendant au moins deux mois.
Il m’a ensuite regardé avec un air qui m’a mis très mal à l’aise, avant de demander à Chloé de nous attendre à l’extérieur, lui disant qu’il avait à me parler, d’homme à homme. En quittant la pièce, elle m’a lancé un regard appuyé. Elle voulait que je ferme ma gueule, ça au moins c’était clair.
Le gynéco n’y est pas allé par quatre chemins :
— La petite n’a pas voulu me donner de détails ; elle ne veut pas non plus en parler à ses parents. Mais moi, j’ai bien envie de les appeler. Ce sera à eux de voir s’ils veulent porter plainte contre toi.
J’ai baissé le nez vers mes chaussures, incapable de dire quoi que ce soit. Je flippais à mort devant le toubib.
— La dernière fois que j’ai vu un truc pareil, c’est quand on m’a amené une pauvre fille agressée par une bande de Skins. Après l’avoir violée, ces enfoirées lui ont enfoncé une batte de base-ball dans la chatte. Tu imagines les dégâts que ça peut faire !?
— Heu… oui, je suppose…
— Faut que tu saches : ça aurait pu être bien plus grave, pour ta copine ! Si tu recommences une connerie de ce genre, ce sera direct la police ! Allez, casse-toi…
Les parents de Chloé lui ont interdit de me revoir. Finalement, ce coup de fil, le gynéco l’avait passé. Puis les grandes vacances sont arrivées, elle est partie avec sa famille dans le midi. En septembre, quand elle est entrée en fac, je n’ai pas osé la recontacter. J’en crevais d’envie, pourtant.
Et puis un jour, je l’ai aperçue, avec un type bien plus vieux qu’elle. Ils passaient devant son ancien lycée. Le gars m’a regardé droit dans les yeux, la pelotant sans aucune gêne avant de l’embrasser à pleine bouche, devant moi. Chloé tournait la tête. C’est seulement après le baiser qu’elle m’a vu. Elle a fait un geste vers moi, mais le type l’a tirée en arrière. Ils sont montés dans sa BMW, et il a démarré en trombe.
J’ai serré les poings à m’en faire mal. J’avais mal, j’étais mal. Envie de tout péter. De chialer, aussi. J’ai pensé aux clous à doubles pointes, pour la prochaine fois que je verrais sa bagnole. Mesquin, je sais. Je l’ai pas fait.
Rien de tout ça ne se serait produit si j’avais eu une queue normale. Même un pénis d’à peine dix centimètres aurait suffit à rendre Chloé heureuse ! Alors que là, avec mon manche monstrueux, je n’avais réussi qu’à lui faire mal. Et à tout bousiller entre nous. Cette aventure complètement gâchée a encore accru mon dégoût pour moi-même, ma certitude de finir vieux garçon. Et puceau, de surcroît.
La seule femme que j’aie osé aborder depuis était une prostituée – quand elle a vu mon engin, elle s’est tirée en m’injuriant.
À quoi bon être équipé d’un mastodonte, si on ne peut même pas faire l’amour avec ! Moi je vous l’dis, un truc pareil, c’est la pire merde qui puisse arriver à un mec, à part un cancer de la bite…
(À suivre...)
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J'ai été condamné à une bastonnade, une peine que je dois accepter comme je le sens.
J'ai été reconnu coupable d'avoir harcelé une jeune femme de 18 ans, et sa famille m'a donné le choix entre recevoir la bastonnade devant eux ou porter plainte à la police.
Je ne veux pas avoir de casier judiciaire, alors j'ai choisi la bastonnade.
On m'a enfermé nu dans une petite cave toute la nuit pour que je puisse réfléchir à ce qui va se passer. Je suis réveillé par deux des frères de la jeune fille, qui me prennent chacun par le bras et m'emmènent aux toilettes en me disant de m'assurer que mes intestins et ma vessie sont vides. Cela ne me surprend pas, mais ils me conseillent aussi de me masturber. Je n'ai pas compris au début, mais j'ai ensuite compris qu'ils voulaient m'empêcher de ressentir de l'excitation ou de prendre du plaisir à ce qui allait m'arriver. Les deux frères sont revenus environ dix minutes plus tard et ont inspecté le contenu de la cuvette des toilettes. Ils ont constaté que le préservatif était plein. Ils m'ont donc menotté et m'ont traîné brutalement vers un espace plus grand où se trouve un banc avec des sangles et une douzaine de chaises disposées autour.
Je vois aussi une caméra vidéo sur un trépied.
L'un des frères sort son téléphone portable et je l'entends appeler pour dire que tout est prêt.
Je suis debout, nu, menotté, et les personnes qui vont regarder entrent une à une.
Il y a quelques amis des frères, deux filles que je suppose être des amies de celle qui s'est plainte, vu leur âge, et un groupe d'hommes et de femmes beaucoup plus âgés, peut-être des amis de la famille ou des proches.
Les deux frères m'enlèvent les menottes et me penchent sur le banc, face contre terre. Mes mains sont attachées à des chaînes au sol de chaque côté du banc, et mes genoux sont maintenus écartés par une barre d'écartement. Mes pieds sont également écartés, attachés à deux autres chaînes derrière moi.
Le père de la jeune fille se lève et lit ma sentence :
« Tu recevras 50 coups de force sur les fesses et les cuisses avec une lourde tawse, et 50 autres avec une canne dragon. Tu les recevras tous, quelle que soit ta réaction ; que tu cries ou que tu supplies, cela ne changera rien, mais si tu t’évanouis ou que tu perds connaissance, cela cessera jusqu’à ce que tu reprennes conscience et que ça recommence. Tu as choisi cela et il n’y a pas d’issue.»
Je ne m’attendais pas à une telle violence. J’en avais imaginé une douzaine, voire une vingtaine, et j’ai senti une vague de peur et de panique me saisir l’estomac.
J’ai senti une vague d’amusement parcourir la foule qui me voyait
tester la solidité de mon attachement, luttant pour voir s’il serait possible de sortir, et réalisant que c’était impossible.
J'ai commencé à comprendre pourquoi ils m'avaient obligé à aller aux toilettes, car dans cet instant de peur, j'aurais bien pu évacuer les lieux en réalisant que cela allait réellement arriver. Ce n'était pas un fantasme, et il n'y avait aucune issue.
Le premier à utiliser le tawse en cuir fut l'un des frères. Il se tenait derrière moi, sur le côté, pour avoir suffisamment d'espace pour balancer son bras.
Je ne le voyais pas clairement, ce qui rendait difficile d'anticiper le coup, mais je sentais qu'il avait reculé d'un pas et s'était jeté, avec le tawse, sur mes fesses.
J'avais déjà subi des châtiments corporels, mais celui-ci était d'une férocité bien différente. Le tawse était en cuir épais, donc lorsqu'il a atterri, je n'ai pas ressenti d'impact immédiat, bref et brutal, mais rapidement, une vive douleur ecchymosante a semblé expulser l'air de mes poumons, suivie d'une sensation de brûlure à retardement sur la peau. Mes fesses tremblaient et me brûlaient, mais j'étais si serrée qu'il était impossible de me retourner.
Il a attendu avant de porter le deuxième coup, censé faire pleinement effet.
Je n'arrêtais pas de penser : « Comment vais-je pouvoir en encaisser 50 ? Un seul, c'est une véritable agonie ! » Mais je me suis souvenue que je n'avais pas le choix. Quoi que je dise ou fasse, je les recevrais.
Il a reculé de nouveau et, cette fois, il a enchaîné rapidement les coups à pleine puissance, se laissant juste le temps entre chaque coup de reculer puis de lancer le coup.
J'ai fait de mon mieux pour ne pas faire de bruit, et lorsqu'il est arrivé à 15, je grognais et gémissais.
Il s'est arrêté et a passé le tawse à quelqu'un d'autre. Pendant un instant, j'ai à peine réalisé qui c'était, essayant d'effacer la douleur qui me brûlait, mais j'ai entendu sa voix.
À ma grande surprise, c'était la mère de la fille. Je me suis consolé en pensant qu'elle n'aurait pas la même force et la même force dans le bras, donc ce serait plus facile à prendre, une position différente de celle de son frère, plus près et un peu au-dessus de moi. Au début, je n'ai pas compris ce qui se passait, mais j'ai vite compris. Mes genoux étaient maintenus écartés par une barre d'écartement et j'étais épuisé, le ventre contre le banc, ce qui signifiait que mes testicules dépassaient de mes cuisses. Je n'arrivais pas à croire que quelqu'un puisse les viser avec une tawse, mais c'était exact.
5,000 / 5,000
C'était exactement ce qu'elle avait l'intention de faire. Je n'ai pas pu me retenir et j'ai crié « Non, pas là, non, s'il te plaît, pas là », mais elle a ri sèchement. L'effet du tawse sur mes couilles était complètement différent : une sensation écrasante, brûlante, écœurante ; à tel point que si j'avais mangé quoi que ce soit, j'aurais sûrement vomi. Bien que ses coups fussent probablement un peu plus doux, l'effet était encore plus grand et je me suis retrouvé à hurler du fond du ventre, de manière incontrôlable. Elle m'a aussi donné 15 coups, et lorsqu'elle s'est arrêtée, j'ai réussi à sangloter légèrement plutôt qu'à hurler, et j'entendais les spectateurs l'encourager ; certains riaient presque, d'autres, plus excités, disant des choses comme « Fais hurler ce sale bâtard et qu'il le supplie », « C'est vrai, donne-lui ce qu'il mérite ». Mes fesses étaient en feu et, même si je ne les voyais pas, j'imaginais que mes couilles devaient être bleues. L'autre frère prit alors la tawse et m'en appliqua dix sur chaque cuisse, de l'arrière du genou jusqu'en haut, les deux dernières de chaque côté, juste au-dessus de la partie la plus sensible où les quinze premières étaient tombées. Plus tard, lorsque j'ai revu une photo de moi, j'ai vu des lignes parallèles de l'arrière de mon genou jusqu'à la taille, de larges lignes rouges et furieuses, avec des ecchymoses bleues. Cela aurait sûrement suffi pour une punition normale : ma sentence stipulait que je recevrais la canne après cela, et ils ne semblaient pas d'humeur à s'arrêter tout de suite. Ils m'ont laissé attaché, à vif et exposé devant le groupe de spectateurs, pendant ce qui m'a semblé une éternité, mais qui n'a probablement pas duré plus de cinq ou dix minutes. Je sentais les profondes ecchymoses causées par l'impact de la lourde lanière de cuir se former profondément dans mes fesses, et l'attente était insoutenable, car j'étais terrifié à l'idée de la douleur que la canne allait provoquer en touchant les parties déjà sensibles et brûlantes. Une partie de moi pensait qu'ils allaient peut-être y aller doucement avec la canne, voire décider de ne pas l'utiliser étant donné les dégâts causés par la sangle. Ces espoirs furent vite anéantis lorsque mon père s'approcha de moi, brandissant une canne Whippy, la faisant chanter dans l'air en quelques coups d'essai. « Maintenant, tu vas recevoir 50 coups de canne », dit-il. « 15 avec M. Whippy pour te piquer et te picoter, puis 15 autres avec une canne moyennement lourde, et les 20 derniers avec une canne dragon lourde. » Il se tourna vers les spectateurs. « Quelqu'un voudrait-il parier sur la canne qui le brisera complètement ? Quelqu'un pense-t-il que ce sera avant les 20 derniers ? En tout cas, il va toutes les recevoir. » J'entendais la foule bavarder avec excitation, visiblement indifférente à mon état, juste curieuse de voir si j'allais crier, sangloter et supplier, et à quel moment. Le premier coup de canne légère et fouettée me brûla les joues ; une sensation bien différente du bruit sourd de la sangle. C'était comme un mince filet de feu qui me brûlait la peau et je savais que si j'en avais beaucoup, ils pouvaient saigner, surtout aux croisements des lignes de la canne. Sa technique avec cette canne était différente de celle des autres avec la sangle. Ils y étaient allés lentement, espaçant les coups d'environ 10 secondes, ce qui laissait le temps à la sensation d'ecchymose de se développer. Le père donna un coup de canne rapide et violent par rafales de cinq coups, comme si une nuée de frelons me piquait. Chaque groupe de cinq était placé à une hauteur différente. Le premier groupe était au milieu des fesses, le deuxième plus haut, juste en dessous de la taille, et le troisième à l'endroit sensible du bas des fesses, juste au-dessus des jambes. Ça piquait et brûlait comme du feu, surtout sur les bleus qui se formaient encore, mais je réussis à serrer les dents. Je ne dois pas trop satisfaire les spectateurs. D'un autre côté, je savais que, pour le moment, Cane avait créé des lignes parallèles, plutôt que des lignes entrecroisées, évitant ainsi la pire douleur qu'une canne puisse infliger. Il se dirigea vers une table et prit la deuxième canne. Il avait dit que c'était une canne moyenne, et que si c'était une canne moyenne, je détestais imaginer à quoi ressemblerait une grande. Il y alla plus lentement avec celle-ci, prenant le temps de viser une série de lignes parallèles qui couvraient toute la zone cible de haut en bas. C'était déjà une torture lorsque certaines d'entre elles franchissaient les marques de la canne plus légère ou même atterrissaient sur la ligne existante. Je ne pouvais m'empêcher de grogner à chaque coup, et lorsque j'en ai eu 15, les grognements et les cris étaient presque continus, mais il a continué lentement et méthodiquement, s'assurant que mon derrière était rayé comme un zèbre. Une fois cette série de 15 coups terminée, il a appelé les frères et leur a demandé de vérifier que mes mains et mes jambes étaient toujours fermement attachées et immobiles. « Il faut s'assurer qu'il ne puisse pas trop bouger pendant ces 20 derniers coups avec la canne Dragon », leur a-t-il dit. « Il est peut-être fou de douleur et aura du mal à s'échapper. » Cela confirmait parfaitement, comme s'il y avait eu…
« Il faut s'assurer qu'il ne puisse pas trop bouger pendant ces 20 derniers coups avec la canne Dragon », leur dit-il. « Il est peut-être complètement fou de douleur et aura du mal à s'échapper. »
Cela confirmait totalement, comme s'il n'y avait eu aucun doute, que j'allais me reposer et que rien ne pourrait l'arrêter.
Il retourna à la table et prit une longue et lourde canne épaisse qui ressemblait à celles que j'ai vues dans des vidéos de bastonnades officielles en Indonésie, par exemple.
« 20 coups à venir avec celle-ci », dit-il.
Je sentais mes fesses se contracter d'impatience, et si mes genoux n'avaient pas été aussi serrés, ils auraient tremblé.
« Prêt ? » demanda-t-il en reculant de quelques pas, puis il se précipita vers moi, accélérant la force de son bras. Rien de ce qui m'était arrivé auparavant n'égalait la douleur lancinante de ce coup, qui s'abattait sur les ecchymoses et les coupures que la sangle et les autres Canes avaient laissées.
Je ne pus m'empêcher de crier, un hurlement qui semblait provenir du plus profond de mon estomac, comme si la douleur du Coup me tordait les intestins. En m'arrêtant de crier, je commençai à haleter très rapidement, comme pour refaire le plein d'air qui m'avait été expulsé de mes poumons par mon cri.
« Compte-les », m'ordonna-t-il, conscient qu'avec mes cris et mon halètement, ce serait difficile.
« Si tu en rates un, tu en auras un autre », dit-il froidement, et je réussis à lâcher « un ».
Il est peut-être difficile d'imaginer à quel point cela aggravait les choses. J'essayais de me concentrer pour gérer la douleur, et c'était déjà très difficile ; mais devoir dire le nombre à chaque fois a brisé ma concentration.
Il laissait environ 30 secondes entre chaque coup pour que l'effet soit complet et que je ressente une terreur croissante, car même après les trois premiers, je n'imaginais pas comment je pourrais le supporter. Les cris et les hurlements se transformèrent en une sorte de hurlement continu, les hurlements n'étant que le point culminant du crescendo, et j'avais vraiment du mal à me souvenir de prononcer les chiffres. À 13 , j'oubliai, et il me dit : « Je n'ai pas entendu, donc ça ne compte pas. » Et peut-être que dans mon imagination, il me sembla que le coup suivant était le plus dur de tous.
À 15 , je tremblais autant que mes attaches le permettaient, et je sentais déjà le sang couler le long de mes jambes.
C'est à ce moment-là que j'ai finalement craqué.
« S'il vous plaît, s'il vous plaît, j'en peux plus… Je vous en supplie… S'IL VOUS PLAÎT, ARRÊTEZ, je ne referai plus jamais une chose pareille », hurlai-je.
Il marqua une pause et se tourna vers les spectateurs.
« J'arrête ou j'en rajoute 5 ? Donne-lui 10 ? » leur a-t-il demandé.
J'ai entendu des voix crier « 10 encore, 10 encore ». Personne n'a crié « stop ».
Je ne peux pas dire honnêtement comment j'ai réussi à passer ces 10 derniers, si ce n'est que je n'y suis pas vraiment parvenu, car je ne pouvais absolument rien faire pour m'arrêter.
Je n'avais jamais réalisé la réalité d'une sanction judiciaire, et maintenant je sais ce que c'est. Je ferais n'importe quoi pour l'éviter à nouveau, même si, avec le recul, il y a quelque chose d'excitant dans le fait que je n'avais aucun contrôle. Mais la peur et la douleur étaient si intenses et les semaines de suivi si longues que j'espère ne plus jamais revivre cela.
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Mes désirs, mes douleurs, où en sanglotant, je tentais de saisir justement ce qu'était mon amante, et desquels il me fallait admettre qu'ils seraient, tôt ou tard, le lot de mon existence, de sorte que je serai toujours esclave d'elle, me comblaient de ravissement, même si je savais qu'il me serait difficile d'y survivre parfois, tant la projection de ses fantasmes sur mon corps dépassaient ce qu'il était raisonnable d'endurer. J'étais glacée de honte. Je n'étais pas faite pour les liaisons monotones, il me fallait du danger, le souffle fol d'un abîme, la cuisante morsure d'une désillusion, le déchaînement de la reconquête, meurtrissures, brûlures et soies déchirées. Une recherche instinctive de la volupté, de réjouissance et de luxure. Jamais je n'avais eu avec elle l'attitude d'une amoureuse. Souvent, je la regardais froidement, et quand je lui souriais, le sourire allait rarement jusqu'à mes yeux. Mais aujourd'hui, j'étais prête à quelques concessions. Dès que je sortis dans la rue, je l'aperçus. Charlotte m'attendait dans une mini robe très courte rouge. J'allai vers elle. Je l'embrassai. Et soudain, quelque chose se brisa. Cette jeune fille que j'avais devant moi, c'était une autre, pas celle que j'avais rêvée. Certes, elle était éclatante, jeune, blonde, aimante, tendre comme l'autre, mais il lui manquait une qualité qui n'appartenait qu'à l'autre. Elle me demanda: "- préférez-vous que je vous laisse seule ?" Elle me sourit. Je la regardai avec une expression d'incrédulité mais je vibrais encore de la ferveur de ses mains. Le lendemain soir, elle vint chez moi. Tout alla très vite. Il n'y a que les femmes légères qui hésitent à se donner. Je l'aimais pour la gravité qu'elle mettait dans l'amour. Sa beauté, mais plus encore l'air de bonté qui émanait d'elle. Il était moins de minuit quand nous entrâmes rue Saint-Honoré à La Marquise et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Paul commanda du champagne et Charlotte s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux jeunes femmes avait de quoi bluffer un homme. Charlotte était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, dévorant les jolies filles et la vie à pleines dents. Peu à peu, nos pupilles bientôt s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, agréable, une musique anglo-saxonne en fond sonore, tout au fond de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue, Paul leva son verre en direction de Juliette qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant eux, attirant tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette élancée était mise en valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou, une distinction toute naturelle. La Marquise était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère ne dépassant pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin d'eux et ils auraient juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme, qui la fouillait, était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un très bref retour de pudeur, très vite regretté.
Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge, sans doute pour rejoindre alors une alcôve. Juliette avait imperceptiblement changé d'attitude, Paul la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait envie de lui, mais plus encore, d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle, de profiter ainsi de l'opportunité pour faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout agréable, d'autant que l'attirance paraissait mutuelle. Son maquillage était discret. Assurément sous son chemisier transparent, elle ne portait pas de soutien-gorge car on devinait ses seins libres et fermes. Sous des airs de jeune fille BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elle avait vingt ans. Même pas, dix-huit ans et demi. Un âge diabolique pour Juliette qui en a quinze de plus. Elle est distinguée, blonde, avec des yeux magnifiques, le visage encadré par une sage chevelure. Piquante, peu farouche, elle avait cette liberté des jeunes filles de bonne famille émancipées. Elle devait traîner tous les cœurs derrière elle. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Charlotte et Paul dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. Juliette avait retrouvé ses ardeurs saphiques, dont Paul avait l'habitude. Un inconnu contempla Charlotte, surpris de sa retenue, puis jeta un bref regard à Paul, comme pour solliciter une autorisation. À La Marquise, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa alors vers Charlotte qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos, défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui s'offraient vers lui. Sans se l'avouer, elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Florence. Elle était une de ses jolies filles qui, dès leur extrême adolescence, pour leur beauté, mais surtout pour un agrément, un charme qui demeurent assez mystérieux, donnaient bien avant l'âge des plaisirs interdits, et sans doute plus que l'on en exigeât d'elles. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans la beauté du mal. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Florence. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit alors son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Florence mordillait avec rudesse, les pointes des seins de Juliette. Elles tanguèrent, ivres et muettes, au son d'une musique imaginaire très lente, comme toutes deux plongées dans un élément nouveau, inconnu de toute-puissance interdite.
Elles s'entremêlent pendant des siècles, mourant d'envie de se jeter à terre. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Florence. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait que des bas. Florence riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente, tandis que son clitoris, décalotté, pointait tel un dard. Florence ne tarda pas à jouir. À peine risquait-elle une fiévreuse caresse, un élan passionné, que Florence entrait aussitôt dans des ardeurs trop vite maximales. Juliette freinait donc là où une femme devait pouvoir se lâcher. Elle se réservait toujours au lieu d'offrir sa confiance en même temps que son corps, ce qui on en conviendra rationne le plaisir. Elle avisa que le comportement de Florence, sans être insolent, allait à l'encontre des préceptes qu'il lui faudrait bientôt assimiler, pour la rendre docile, bien entendu, mais surtout, résignée à se priver d'orgasme, avec un respect infini et la langueur qu'elle attendrait d'elle. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moment, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Bientôt, un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Que lui importait ? Il était clair à ses yeux que dorénavant au cours de la soirée, rien ne serait choquant, clair aussi que ses hanches minces, ses larges épaules, ses longues jambes, la fente de son ventre lisse, sa bouche et enfin et surtout l'étroit pertuis de ses reins devraient s'offrir sans pudeur. Se donner à l'amour, esclave et comblée. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Le premier les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle implora d'être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Florence avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient totalement nues maintenant. Étendue sur le dos, les bras rejetés en arrière, Florence se livrait sans pudeur. Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre durement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Florence qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite pour constater que Florence avait de nouveau joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longuement entre ses lèvres, se délectant de leurs éjaculats communs. Elle ne s'était pas trompé dans le jugement qu'elle avait porté sur sa personnalité. Ce n'était plus seulement l'attrait des premiers jours, c'était une véritable velléité de posséder celle qui hésitait encore à accepter d'être tenue, non pas pour soumise, tant chacun de ses abandon serait bouleversant, sous le fouet ou les outrages faits à son corps, mais inexorablement pour esclave. Elle laisserait filer la chaîne des jours passés, n'en conservant que le tout dernier chaînon, et sa bouche bâillonnée ne pourrait laisser échapper la moindre plainte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Chapitre 35
L'Anneau du Silence et la Victoire Publique
Le réveil du lundi matin fut d'une tout autre intensité. Le corps de ma Soumise était calme à côté de moi, mais je savais que son esprit était en alerte, rejouant l'exhibition de la veille. La présence de Maîtres tiers avait gravé sa nouvelle réalité.
Je l'ai laissée se lever la première. Elle est entrée dans la cuisine, vêtue de son tailleur professionnel, sa posture plus assurée.
"Le café est prêt," dis-je.
"Merci, Maître." Le titre glissait avec une aisance nouvelle, le respect étant devenu sa langue maternelle.
J'ai posé le petit coffret en velours sur le comptoir.
"Cette semaine, l'éducation continue. Ton obéissance est totale dans la chambre. Maintenant, je veux qu'elle soit totale en public."
Je me suis approché, ma main effleurant la sienne.
"La règle est la suivante : tu vas porter un **petit bijou** que je t'offre. Il sera visible. Si quelqu'un te demande sa provenance, tu répondras uniquement : *"C'est un cadeau de mon partenaire."* Tu ne donneras aucune explication, aucune information supplémentaire."
C'était un test de son aplomb, de sa capacité à affirmer mon droit de propriété sans l'exposer.
"Cette règle n'est pas négociable. Si l'information fuite, si tu brises la règle par hésitation ou par excès de parole, la sanction sera à la hauteur du manquement. Clair ?"
"Parfaitement clair," répondit-elle, sa voix ferme.
J'ai ouvert la boîte. À l'intérieur, un simple **anneau d'argent**, minimaliste, sans pierre.
"Tu le porteras à ton annulaire **droit**. Dès maintenant."
Elle prit l'anneau, le glissant sur son doigt. C'était un acte de marquage silencieux.
"Le week-end prochain, je veux un rapport détaillé de chaque regard posé sur cet anneau, de chaque question posée."
Elle souriait, le plaisir d'être testée éclairant son visage.
"Et pour ce soir, la "vanille" est de rigueur. Tu as besoin de repos. Mais n'oublie jamais que même dans l'intimité de nos nuits "vanille", tu es et resteras ma Soumise."
Nous avons quitté l'appartement, deux professionnels élégants se dirigeant vers leurs obligations. Moi, avec le secret de l'anneau et le poids de ma domination. Elle, avec la marque invisible de la discipline et la joie de mon autorité.
L'arrivée au bureau fut un test immédiat. L'anneau était une présence criante dans un monde de codes vestimentaires tacites. Habituellement, elle ne portait que des bijoux subtils et fonctionnels. Cet anneau, simple mais au mauvais doigt (l'annulaire droit est le symbole de l'attachement dans certaines cultures, mais pas la convention du mariage), attirait l'œil.
Je savais qu'elle était sous une pression immense. Chaque poignée de main, chaque geste vers un document, attirait l'attention sur le cercle d'argent. Le défi n'était pas la douleur, mais la **gestion du secret** sous les projecteurs.
Pendant la matinée, les regards étaient des murmures. Des collègues hésitaient à poser la question, craignant l'intrusion. Elle, de son côté, excellait. Elle ne cachait pas l'anneau, ne le mettait pas en évidence, elle agissait simplement comme s'il avait toujours été là. C'était la maîtrise de la **soumission invisible**.
Le test arriva juste après la pause déjeuner, dans le bureau de son associée, Clara.
"Oh, attends." Clara s'est penchée, son regard rivé sur sa main. "C'est nouveau, ça ? Un anneau à l'annulaire droit ? Je n'avais jamais vu ça. C'est... un peu original."
Ma Soumise a maintenu son calme, son visage ne trahissant rien de la tension qui devait la parcourir. Elle était sur le fil du rasoir. Un seul mot de trop, une hésitation, et la sanction serait inévitable.
"C'est un cadeau de mon partenaire," a-t-elle répondu, sa voix était ferme et son regard ne fuyait pas.
Clara, sentant la fin de la conversation, a insisté légèrement. "C'est adorable. Il t'a offert ça pour quelle occasion ?"
Elle a fait une pause. Le silence était tendu, mais elle se souvenait de la règle : *tu ne donneras aucune explication, aucune information supplémentaire.*
Elle a levé les yeux vers Clara, un sourire léger et distant barrant toute autre question.
"Nous devrions nous concentrer sur le dossier des actionnaires, Clara. Le rapport est attendu pour la fin de la journée."
Le changement de sujet fut une porte fermée avec politesse, mais avec une finalité absolue. Elle n'avait pas menti, mais elle n'avait pas non plus brisé l'ordre du silence. Le message était clair : cet anneau était une propriété privée, et la conversation était terminée.
Dans mon propre bureau, je sentais le triomphe. Elle avait réussi le premier assaut. Le week-end de discipline avait affûté sa capacité à obéir même sous la pression sociale.
La journée s'est poursuivie ainsi, avec d'autres regards, d'autres murmures, mais aucune autre question directe n'a osé franchir la barrière qu'elle avait établie.
Quand elle est rentrée à l'appartement, la tension de la journée s'est immédiatement transformée en une ferveur contenue.
Elle s'est dirigée vers moi. "Maître, le rapport pour l'anneau est en cours. Je l'aurai pour le week-end, comme ordonné."
Je hochai la tête, satisfait de sa performance et de son empressement. Je me suis penché et j'ai embrassé l'annulaire droit.
"La Soumise excelle dans les domaines que le Maître lui dicte," ai-je murmuré. "Tu as gagné le repos pour cette nuit."
L'éducation continuait. Le défi était psychologique, mais le résultat était la consolidation totale de mon autorité, dans le secret et dans le monde.
Chapitre 36
L'Immobilité Exquise
Le vendredi soir. Le retour à l'appartement fut marqué par une tension différente. Cinq jours d'obéissance impeccable et de tension psychologique avaient précédé ce moment. Elle avait passé la semaine entière sous le regard des autres, son annulaire droit portant silencieusement ma propriété. Elle avait réussi. Les regards, les questions refoulées, le secret partagé : tout cela avait saturé son esprit. La réussite en public exigeait une récompense en privé, et une nouvelle leçon.
Elle a défait son tailleur avec une lenteur rituelle. L'anneau d'argent brillait.
"Tu as géré le défi de l'anneau avec une discipline parfaite," ai-je dit, sans bouger du canapé. "Cinq jours d'obéissance silencieuse. C'est la preuve que ton esprit est devenu le mien."
Elle s'est agenouillée devant moi, son corps nu ne cherchant pas le contact, mais l'instruction.
"Maintenant, je vais tester le corps. L'obéissance ne vaut rien si elle n'est que verbale."
Je me suis levé et l'ai conduite vers la chambre de jeu. L'atmosphère y était fraîche, clinique. Au centre, j'avais préparé la croix d'André en bois laqué. Un instrument de renoncement absolu.
"Mets-toi en position," ai-je ordonné. "Face à la croix."
Elle s'est exécutée, ses mains et ses pieds s'alignant instinctivement avec les points d'attache. Je me suis penché et j'ai pris les cordes de chanvre tissé que j'avais préparées.
Le bondage n'est pas une simple contrainte ; c'est un art, une démonstration de domination et de confiance. J'ai commencé par ses poignets. La corde, douce mais ferme, les a immobilisés rapidement. Chaque nœud était un rappel : son corps n'était plus à elle.
J'ai tendu ses bras, les attachant aux traverses supérieures de la croix. L'étirement n'était pas douloureux, mais il la rendait vulnérable, exposant sa poitrine et son ventre. La même méthode fut appliquée à ses chevilles et à ses cuisses, la fixant dans une position d'attente crucifiée.
Quand le dernier nœud fut serré, elle était parfaitement immobile, suspendue dans un état d'impuissance totale.
"La leçon de ce soir est l'Immobilité Exquise," ai-je murmuré, marchant autour d'elle. "Tu n'as plus aucun contrôle sur tes membres. Seule la volonté me reste. Et je veux que tu me l'offres dans un silence absolu."
Je me suis penché et j'ai attaché un bandeau en soie noire sur ses yeux. La privation visuelle intensifiait sa dépendance à mon toucher et à ma voix. Ses autres sens ont explosé.
Je n'ai pas commencé par l'impact. J'ai commencé par le toucher le plus délicat, utilisant une plume d'oie que j'ai passée sur les parties les plus sensibles de son corps : la face interne de ses cuisses, le long de ses flancs, l'arête de son sein.
Son corps, totalement immobilisé, ne pouvait exprimer sa réaction que par des soupirs incontrôlables et une chair de poule qui se propageait sur toute sa peau. L'immobilité était devenue une torture. Elle ne pouvait pas se défendre, ne pouvait pas chercher mon contact, ne pouvait pas fuir la sensation.
J'ai augmenté la pression. J'ai pris un glaçon que j'ai lentement fait glisser sur son ventre brûlant. Le contraste entre le froid brutal et la chaleur de sa peau a provoqué un gémissement étouffé, qui fut immédiatement réprimé.
"Silence," ai-je ordonné, ma voix basse. "Offre-moi ta jouissance forcée."
La leçon était dure : elle devait expérimenter le plaisir et la torture sans rien pouvoir faire, un objet de sensation.
Je suis revenu à sa zone la plus érogène. J'ai pris un petit vibromasseur, réglé au plus faible, et je l'ai appliqué à son clitoris.
La sensation, inattendue et insistante, a brisé sa contenance. Ses muscles se sont tendus contre les cordes, son bassin a cherché à se soulever, mais la croix la maintenait fermement en place. C'était la lutte finale entre sa volonté animale et la discipline imposée.
Je l'ai tenue sous cette stimulation, maintenant le contact jusqu'à ce que son corps entier ne soit plus qu'une série de spasmes et de tremblements, sa respiration devenant une plainte rauque. La douleur de l'immobilité se mêlait à l'agonie du plaisir refusé.
"Dis-moi à qui appartient ce corps," ai-je exigé, ma voix dure.
"À... à vous... Maître," réussit-elle à haleter, les mots arrachés par la jouissance.
Je n'ai pas attendu. J'ai mis fin à la stimulation, le silence et la frustration la submergeant immédiatement. J'ai défait une seule attache : celle de son pied gauche, pour lui permettre un mouvement minimal.
Je l'ai soulevée contre la croix et j'ai enfoncé mon verge en elle, sans prélude, sans douceur. Elle était prête, non pas par désir, mais par l'intensité de sa frustration. Elle était la toile parfaite pour ma domination.
L'acte fut un acte de reprise brutale. Elle était impuissante à chercher le rythme ou l'angle. Sa jambe libre, seule capable de mouvement, s'est enroulée autour de ma hanche dans une tentative désespérée de participation. J'ai maintenu un rythme sauvage, la frappant contre le bois laqué, chaque coup de butoir étant un rappel de ma force et de son abandon.
Elle criait mon nom dans le bandeau de soie, ses larmes se mélangeant au tissu.
Je l'ai tenue ainsi, la chevauchant jusqu'à l'explosion finale. Mon éjaculation était le sceau final de cette leçon.
Je me suis retiré, la laissant attachée et tremblante.
J'ai retiré le bandeau de ses yeux. La lumière l'a aveuglée un instant, puis elle a vu mon visage.
"La leçon est finie," ai-je dit, reprenant le ton du Maître. "Le corps a cédé. Tu vas te souvenir de l'odeur du chanvre. Demain, la récompense."
Je l'ai détachée lentement, chaque dénouement étant un acte de soin, mais aussi la preuve que ma main donnait la liberté et la retenait. Elle s'est effondrée à mes pieds, mais j'ai veillé à ce qu'elle reste dans mes bras. L'éducation avait franchi un nouveau seuil de confiance et d'abandon physique.
Sur ce ..... vive la suite ...
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Peut-on être trop bien doté par la nature ? On va le découvrir en compagnie de Patrick, garçon timide hors norme, Myriam, l’infirmière fétichiste à tendances Domina et Chloé, la gentille copine qui veut si bien faire…
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Je me tiens gauchement à l’entrée de la pièce, ne sachant pas si je dois attendre qu’on m’invite à entrer ou pas. Assez grande, brune, dans la quarantaine, cette infirmière m’intimide, je l’avoue. J’ai toujours eu une relation un peu « spéciale » avec le monde médical. En fait, depuis l’enfance, quand ma mère me traînait chez tous les toubibs dont on lui parlait, afin de voir comment « arranger » mon petit problème.
— Avance un peu, je vais pas te manger… Au fait, comment tu t’appelles ?
— Hernandez, dis-je, fermant la porte derrière moi. Patrick Hernandez.
— Comme le chanteur ?
— Ouais, c’est ça… Ma mère était fan, dans les années 80…
L’infirmière se tourne, essayant de masquer son sourire. Je ne suis pas dupe, je vois bien que mon nom, ça la fait marrer. Pas grave, j’ai l’habitude. Depuis tout gosse, on s’est toujours foutu de moi. À cause de ça… et du reste. À force, ça me fait plus ni chaud, ni froid.
Retrouvant son sérieux, elle reprend :
— On t’a pas dit qu’il fallait se déshabiller, pour une visite médicale ?
— Si…
— Et ben alors ? T’es pudique ?
Les bras ballants, engoncé dans mon gros pull camionneur et mon pantalon en velours côtelé, je ne réponds pas. J’ai les joues cramoisies, mais ça n’a rien à voir avec la chaleur dans la pièce.
— Faut pas ! Tu sais, dans mon métier, on en voit défiler toute la journée, des mecs à poil, plaisante-t-elle.
Son ton s’est fait plus doux. Elle me sourit, ce qui lui fait tout de suite un joli visage.
— Heu… j’enlève tout ? lui demandé-je, priant pour qu’elle réponde non.
— Non, tu gardes ton slip, t’es mignon.
— Et… je… je me déshabille ici ?
— Écoute, Patrice…
— Non, moi c’est Patrick.
— Qu’importe… J’ai un paquet de monde à voir, ce matin, alors on va essayer de pas perdre trop de temps ! fait-elle, me fixant derrière ses grosses lunettes à monture noire.
Je baisse le regard, penaud. Les engueulades, j’ai l’habitude. Mon chef, mes collègues, les commerçants, les rares filles que j’ai fréquentées… Je crois bien que je me suis fait engueuler par la terre entière. À commencer par ma vieille. Elle a toujours dit à qui voulait l’entendre que si le bon dieu m’avait fait comme ça, c’était pour compenser le petit pois que j’avais dans la tête. En général, ça fait marrer les gens qui me connaissent.
L’infirmière a compris mon malaise. Se rassérénant devant mon air perdu, elle me désigne un paravent, dans un coin de la pièce.
— Allez Patrick, à toi de jouer ! Et par pitié, tu fais vite…
Traînant des pieds, je me dirige vers l’endroit en question. En quelques gestes je me débarrasse de mes fringues, que j’entasse en équilibre instable sur un petit tabouret, près de mes chaussures. J’essaie de me détendre. D’oublier les moqueries, les mauvais sourires, et, surtout, ma peur des toubibs.
— Ta date de naissance, c’est bien le 16 avril 1988 ?
— Heu… Ouais, c’est ça !
Je vérifie mon slip trop ample. Ça va ; en sortant un peu le ventre, il ne baille pas. Je garde mes chaussettes, fais trois pas sur le carrelage glacial et la rejoins près de son bureau, où elle m’attend, l’air pressé.
Elle me jette un coup d’œil, paraît surprise mais ne fait aucun commentaire… Son expression a changé. Elle a bien sûr remarqué ma « petite différence ». Aïe ! Comme à chaque fois que quelque chose me stresse, ça se met à me démanger horriblement. Et quand ça me démange, je peux pas m’empêcher de réagir, c’est physique. Plus j’essaie de penser à autre chose, plus mon « état » empire. Heureusement, l’infirmière fait mine de ne rien voir, inspectant son carnet de notes avec une sorte de tic nerveux sur la joue.
— Hum, monte donc un peu sur la balance…
Elle vient se pencher à côté de moi un long moment, faisant mine de lire l’aiguille, stabilisée depuis un bail sur un gros « 80 » tout déformé. Ma parole, elle zieute mon matos ! Merde, Patrick, ne pas stresser ! Je sens la sueur goutter sur mon front, couler de mes aisselles, tandis que la toile de mon slip, inexorablement, se tend comme une voile de trois mats.
— Tu connais ta taille ?
— Heu… 1,92.
— Parfait. Viens t’installer près de moi, pour la suite. Et détends-toi un peu, roucoule-t-elle en tapotant le skaï de sa table d’auscultation.
Je m’assieds avec docilité sur la surface froide. Elle entoure mon biceps d’une large bande noire – le truc qui sert à prendre la tension, quoi ! – qu’elle se met à gonfler rapidement. De là où je suis, je ne peux pas rater la vue plongeante sur l’échancrure de sa blouse, négligemment entrouverte. Bizarre ! J’aurais juré que les premiers boutons de sa tunique d’infirmière étaient en place, quand je suis entré !
Elle papote, mais je ne l’entends plus. La seule chose que je perçois, à présent, c’est la naissance de ses seins, mis en valeur par un soutien-gorge noir à balconnet, avec un liseré de dentelle qui peine à retenir ses rondeurs. Cette vision, plus les frôlements involontaires de ses mains sur mon torse, ajoutés au fait que je n’ai pas de copine depuis… trop longtemps ! tout ça suscite le branle-bas de combat à l’étage inférieur, un émoi que même un aveugle ne pourrait pas louper. Luttant contre les pensées qui m’envahissent, j’essaie de contrôler mon engin. Ça m’est aussi impossible que de dégonfler, par la seule force de la volonté, le machin qui me comprime le bras.
Ma queue claque soudain contre mon estomac, toute raide ; l’élastique de mon slip vient de déclarer forfait. Silence de mort dans la pièce. L’infirmière a cessé de parler. Une drôle de lueur brille dans son regard, et ses joues prennent une teinte cramoisie.
— Dis moi… tu as une copine, en ce moment ?
— Ben… non.
— Et ton… enfin, ta… Je veux dire, tu as déjà consulté, pour ça ? dit-elle, en tendant un doigt timide vers « la chose ».
Et voilà, on y est ! La réplique qui me fait haïr les toubibs depuis l’enfance, qui me rabaisse au rang de monstre de foire… Qu’est-ce que j’y peux, moi ! Je suis né avec « ça », ça fait des années que « ça » me gâche la vie… Expliquer mon infirmité, ma différence, c’est épuisant à la fin !
— Écoutez ! J’y peux rien, ça se soigne pas, c’est pas une maladie ! Je suis comme je suis, et c’est tout !
Le plus surpris par les mots qui sortent de ma bouche, c’est moi. J’ai haussé le ton ! Et avec une infirmière de l’inspection du travail, en plus ! Ben merde, alors !
— Très bien… C’est juste que…
— Vous n’en avez jamais vu d’aussi grosse, c’est ça ? craché-je. Je peux me rhabiller à présent ?
J’allais descendre de la table quand elle me retient par le bras. En voyant la façon dont elle détaille mon sexe, je m’interromps. Elle le dévore des yeux. Un regard d’adoration fascinée. Aucune trace du dégoût surpris, de la répulsion honteuse, voire de la curiosité malsaine qu’inspire habituellement la vision de mon membre en pleine érection.
— C’est tellement… beau ! assure-t-elle.
— Eh bien ! Vous êtes bien la première à me dire ça !
Je suis soufflé. De la sixième jusqu’à la fin de mon BEP, j’ai été la risée de toutes les filles. En cours de gym, je tremblais de honte quand il fallait se changer pour aller à la piscine, ou passer sous la douche. Même au repos, ma bite est très longue et large. Comme je suis du genre velu, on me traitait de macaque, de singe avec une queue devant au lieu d’être derrière. Qu’est-ce qu’on a pu se foutre de ma gueule avec ça, au collège ! En quelque sorte, j’ai toujours été « l’elephant man » de service. On n’imagine pas, mais il y a de quoi détruire quelqu’un. Alors, cette admiration soudaine pour mon membre, j’ai trouvé ça louche.
— Je peux… la toucher ?
Ben voilà autre chose ! C’est la première fois qu’une femme est aussi directe avec moi ! Puis je me rappelle qu’elle est infirmière. Pur intérêt médical, sans doute… Je me blinde avant de lui répondre.
— Heu… si ça vous fait plaisir.
L’infirmière y va franchement. Je doute que ce genre de geste ait été codifié par la Faculté ! Elle pose sa paume à la base de mon sexe, puis y joint son autre main, tentant d’en faire le tour avec ses doigts, qui se touchent à peine. On sent dans ses attouchements comme une sorte de ferveur religieuse. Elle remonte ensuite ses deux mains avec douceur, allant jusqu’au sommet de ma colonne qui culmine… assez haut. C’est frais, caressant, pas désagréable en fait.
— J’aimerais beaucoup voir ton bout. Je peux ? demande-t-elle.
— Ben, heu… OK.
Avec ses deux mains, elle tire sur le prépuce, qui découvre dans un lent glissement de chair la masse luisante de mon gland. Rien qu’en regardant son visage, je peux suivre sans problème le cheminement de ses pensées. Au fur et à mesure de l’épanouissement de mon gros champignon rouge, sa bouche s’ouvre, de plus en plus grande. Mon dieu ! Je la fais saliver, cette vieille perverse ! C’est bien ma chance !
Sans demander la permission cette fois, elle approche ses lèvres tout près. Je sens son souffle s’accélérer, enveloppant d’une brise tiède et saccadée la tête de mon nœud – c’est que c’est sensible, cet endroit-là ! Je suis en train de me demander si elle va essayer de me mesurer aussi avec sa bouche – je doute qu’elle puisse y arriver ; elle est sûrement trop petite pour pouvoir englober mon gland – quand on frappe soudain à la porte.
Branle-bas de combat dans la pièce ! L’infirmière à lunettes me lâche (re-paf contre mon estomac) et se met au garde à vous devant mon sceptre, masquant l’objet de sa coupable inspection à la vue du visiteur qui tourne déjà la poignée. En l’occurrence une visiteuse, elle aussi en blouse blanche. Toute jeune, même pas mon âge, elle pointe avec curiosité sa frimousse pleine de taches de rousseur par l’entrebâillement de la porte. Une stagiaire ?
— Qu’est-ce que vous voulez, Mademoiselle ? Vous voyez bien que je suis occupée avec un… un jeune homme…
La fin de sa phrase s’achève de façon pitoyable. Débraillée, échevelée, la tunique entrouverte sur son buste, les joues rouges comme deux pommes normandes, l’infirmière ne fait guère illusion.
— Désolée, Myriam. Je repasserai plus tard, s’excuse la jeune rouquine.
Et puis, juste avant de s’éclipser, elle nous lance un « amusez-vous bien ! » sans équivoque, ajoutant un clin d’œil à mon attention. Mortelle, la nana !
La dénommée Myriam se retourne vers moi. « La chose » pend à présent entre mes genoux. Eh oui, je suis un grand timide ; la moindre émotion peut faire retomber le chapiteau.
— Dommage, dit-elle avec un dernier regard dépité pour mon tronc en pleine débandade. Mais c’est peut-être mieux ainsi…
Visiblement, cette interruption lui a remis les idées en place.
— Ton… cas m’intéresse, Patrick. Est-ce qu’on pourrait se revoir ?
— Heu… ici ?
— Non, chez moi. Ce sera plus tranquille : il y a nettement moins de passage qu’au cabinet.
— Eh bien…
— Est-ce que demain, vingt et une heures, ça te conviendrait ? me demande-t-elle, avec un regard appuyé et un battement de cils.
Avant de répondre, je prends le temps de la détailler. Elle n’est pas si vieille que ça, en fin de compte. Peut-être même a-t-elle moins de quarante ans. Pas canon, bien sûr, mais plutôt mince, avec des rondeurs harmonieuses là où il faut. Je me rappelle avec émotion les nibards entrevus sous sa blouse.
De toute façon, j’ai pas de copine et je suis pas près de m’en trouver une… Alors, un intermède un peu chaud, pourquoi pas ? Je décide que ça peut se faire.
— Chez vous, demain soir. Ça marche !
Pendant que je me rhabille, elle s’assied derrière son bureau et griffonne furieusement. Puis elle pousse vers moi une feuille de papier pliée en deux. Je prends le mot sans le lire et le fourre dans ma poche. Son adresse et son téléphone, j’imagine. Très professionnelle, elle me tend une main manucurée, m’invitant à quitter la pièce.
— Et mon attestation, alors ?
— Zut, j’ai failli oublier !
Décidément, je lui fais perdre ses moyens, à cette Myriam ! Elle prend un papier officiel, le marque de sa griffe, le tamponne et me le tend.
— Tout va bien, Patrick, tu es en forme. Vraiment très, très en forme…
Je quitte les lieux en souriant, curieux de voir comment elle entend poursuivre les « investigations » sur mon cas… Une fois hors de vue, je déplie le petit mot de Myriam. Il s’agit bien de ses coordonnées sur papier à en tête. Auxquelles s’ajoute un message sans équivoque :
Ta queue est géniale. Je la trouve extraordinaire ! En la voyant, je n’ai eu qu’une envie, la toucher, la cajoler, la combler. Crois-moi, je suis la femme de la situation ! Viens, tu ne seras pas déçu…
Une déclaration d’amour à mon membre ? Cette infirmière est folle ! Pourtant, je suis plutôt excité. Ce n’est pas si fréquent qu’une femme expose son désir pour ma pomme, encore moins son attirance pour « ça ». Même si ce n’est pas directement moi et ma personnalité qui l’intéressons dans l’affaire, elle veut mon zob et ça, elle ne l’aura pas sans le reste.
(À suivre...)
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Sir Watson est un jeune banquier célèbre dans la City pour ses coups en bourse et avec les cryptomonnaies. Il a épouse une superbe jeune aristocrate Lisbeth, pour le prestige de son rang. Il n'aime que le grand luxe. C'est aussi un coureur invétéré de jupons. Tout allait bien dans leur couplé jusqu'au jour où Lisbeth s'est rendue compte de ses infidélités. Une insulte qu'elle ne pouvait laisser passer. Le divorce, hors de question pour elle. Dans sa noble famille ce mot n'existe pas.
Elle décide de dresser son époux comme il se doit. Elle l'invite pour un séjour dans un des châteaux de sa famille illustre situé dans les Cournouailles, une terre battues par les vents. Elle a soigneusement préparé son piège. Sous prétexte d'une visite du château, elle montre à son époux les cachots secrets et réussi à l'enfermer. Ce dernier hurle.
-Crie tant que tu veux mon chéri, tu ne sortiras d'ici que brisé et définitivement fidèle. Tu m'as trahi et trompé. Tu vas le payer très cher et je vais t'oter toute envie de recommencer. Sache le, ces cachots ont servi à en mater bien d'autres depuis des siècles.
- Tu es folle. Je porterais plainte contre toi.
- Si tu sors un jour...mon chéri,...tu n'as pas le choix. Tu vas devoir désormais m'obeir en tout et pour tout. Ta trahison t'a fait perdre ton statut d'égal à égal dans notre couplé. Et ne t'avise pas de vouloir divorcer.
Aidée par son fidèle valet, un colosse aux muscle d'Acier, sir Watson a du commencer par subir le fouet, nu, suspendu à des chaînes. Puis il a dû porter le redoutable carcan briseur de nuques. Au bout d'un mois, les choses ont commencé à changer pour lui. Il a supplie son épouse de lui pardonner, promis qu'il ne recommencerait plus jamais.
- Tes suppliques ne sont pas suffisantes et tes promesses ne valent rien. Je vais te marquer au fer brûlant et désormais tu vas devenir mon esclave.
Et lisbeth a fait cela. Sir Watson s'est rendu compte qu'il aimait encore plus son épouse. Il a accepté tout ce qu'elle lui faisait subir. Et même il a commencé à y prendre beaucoup de plaisir.
-Ton dressage est provisoirement terminé, lui a dit Lisbeth. Nous allons rentrer à Londres. Pour les autres tu seras toujours mon époux. Pour moi tu sais où est ta place désormais. Tu es et restera mon esclave jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Sir Watson a repris son travail et gagné encore plus d'argent. Il est devenu amoureux fou de sa femme. Il n'a plus jamais regardé d'autres jupons.
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Avec un empressement non feint, je rejoignis celle qui occupait mes pensées et il me semblait impossible qu'elle ne le remarquât pas. À deviner mes désirs, il me paraissait qu'elle eût dû s'appliquer de toutes ses forces à me séduire et qu'elle voulait en tirer avantage. La nuit était immobile, sans un souffle de vent. Le bonheur des hommes n'est sans doute que dans le souvenir et dans l'imagination. J'essayais de profiter le plus de temps possible de notre attente et de notre impatience. Je regardais le ciel et ses étoiles, le phare et la mer. De temps en temps, l'air remuait un peu. J'apprenais par cœur, les yeux, les cheveux et les lèvres de Charlotte. On compte bien les étoiles. On ne dépeint pas la nuit, la présence et l'attente. Nous ne bougions pas. Nous cédâmes alors à tout ce que nous avions combattu depuis deux semaines. Elle leva la tête et me regarda avec un regard embrumé, je déposai un baiser sur ses lèvres. Charlotte porta sa main jusqu'à mon visage penché sur elle et me toucha la joue, l'effleurant de ses doigts. Elle se baissa encore lentement et me rendit mon baiser avec douceur et tendresse, effaçant les semaines de séparation. Elle ferma les yeux et entrouvit les lèvres tandis que légèrement, je lui caressai les bras en embrassant son cou, ses paupières, et elle sentit la moiteur de ma bouche s'attarder là où mes lèvres l'avaient touchée. Elle me prit la main et la guida vers ses seins. Un gémissement monta dans sa gorge lorsque je les palpai à travers le tissu léger. Elle déboutonna sans un mot son chemisier et me laissa explorer son corps. Il était brûlant. Ma langue parcourut lentement son ventre lisse. Nos corps s'enlacèrent, peau contre peau, désir contre désir. Je l'embrassai dans la nuque, la mordillant amoureusement, tandis qu'elle soulevait ses hanches pour que je puisse lui ôter son jean. Elle trouva les boutons-pression, les défit. Ce fut presque au ralenti que nos corps nu finirent par se rejoindre. Je fis courir ma langue le long de son cou tandis que mes mains glissaient sur la peau lisse et chaude de ses seins, descendaient le long de son ventre, passaient le sillon de ses reins et remontaient. Nous nous étendîmes devant la cheminée. On eût cru qu'avec la chaleur, l'air s'épaisissait. Elle cambra le dos lorsque je roulai sur elle d'un mouvement souple. Elle me couvrit de baisers. Tandis que je me maintenais au-dessus d'elle, les muscles de mes bras tendus dans l'effort, elle me passa les mains dans les cheveux et m'attira plus près d'elle. Lorsque je lui caressai les seins, elle sentit un désir impatient la gagner. Je continuai jusqu'au moment où ce fut plus qu'elle ne put supporter. Quand nos corps se mêlèrent, Charlotte poussa un cri en enfonçant avec force ses doigts dans mon dos. Nous sentîmes la violence d'un orgasme profond. Une étoile qui mourait dans la nuit.
La nuit se traînait agréablement, dans la moiteur du mois d'août. Il me semblait que, amoureuse, j'avais tout l'été sous les yeux. Jamais je n'ai connu un plaisir plus intense que cette nuit où j'avais cru la perdre. Jamais je n'avais mieux compris l'empire qu'elle avait sur moi, et la revanche qu'elle prenait à en user. Elle ouvrit les yeux et m'observa à la lueur du feu, s'émerveillant de la grâce sensuelle de ma nudité. Elle vit mon corps étincelant d'une sueur cristalline. Les gouttes ruisselaient le long de mes seins et perlaient sur sa poitrine comme la pluie au-dehors. Elle faisait un effort pour reprendre son souffle tout en frémissant. Mais dès l'instant où ce fut fini, un nouveau frisson commença à naître, et elle se mit à les ressentir en de longs spasmes. La pluie avait cessé, le soleil s'était couché, elle était épuisée mais elle ne voulait pas que meure le plaisir entre nous. Nous passâmes la journée dans les bras l'une de l'autre, s'étreignant tandis que les flammes s'enroulaient autour des bûches. Il n'est pas de plaisir malhonnête, il n'est pas de vice lorsque le corps réclame ses bonheurs. Bientôt, Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la pièce dans le silence, coupant court à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois blanc, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante. Ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je trichais un peu, de temps en temps, je soulevais un vif regard amoureux et je demeurai ébahie. Charlotte se montrait si sensuelle. J'éprouvais encore cette douce fièvre.
Comprendre ? Mais que comprendre sinon que l'on n'a de prise sur rien, que l'amour, la mort, le succès, les défaites sont tapis dans l'ombre et vous sautent à la gorge au moment où l'on s'y attend le moins. Personne ne commande à ce jeu de colin-maillard. Je me rappelle cet été quand je regardai ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible. Mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie; elle me souriait; ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle lèva les bras et ôta sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien. Au contraire, des deux, c'est moi qui me révèla la plus dépravée. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répèta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes. Je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses; avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toulours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Qui sont-elles ces muses rencontrées dans la soie, ou le long de la mer et de ses miroitements ? Des compagnes de lit, des passantes d'une nuit dont le poète se souvient. N'importe, ces inconnues deviennent nos confidentes, tant il les entoure de prévenance, de chaleur humaine, d'affection subtile et de respect.
Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs: au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcissèrent aussitôt; juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir. Une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur; ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets. Assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. Dehors, le phare de Sauzon bienfaiteur lançait ses feux verts et rouges dans la nuit noire.
- Pas encore, haleta-t-elle.
Au dessus des rideaux, je voyais la raie de clarté qui s'assombrissait progressivement, mais sans m'attrister, car le jour à naître serait une autre chose que les autres et je trouvais du charme à ces instants suspendus et c'est avec joie que je me livrais à tous ses appâts. J'avais une certaine foi craintive qui confinait à la superstition, mais l'instant d'après, ma prière de contrition achevée, je retombais dans mon pêché et je craignais d'y tomber et en même temps, je m'en amusais. Les bateaux étaient rentrés au port avant la nuit. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Ainsi étendue sur le dos, les bras au dessus de la tête, elle exhibait ses seins en constante érection. Je rampai vers elle pour mordiller leurs pointes, dures et foncées, avant de lécher avidement les aréoles. Elle m'enlaça, promèna ses ongles le long de mon épine dorsale. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos. Les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis. Je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée. Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres. Me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup; je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois de la journée. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées de désir dans cette chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon à Belle île en Mer.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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