La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 05/10/20
Désolée pour les fautes éventuelles, je suis partie en vacances :). Chacun a sa vision de son univers sexuel. Jeune je me sentais perdue dans mes ressentis. Un homme un jour a mis des mots sur mes envies et mes désirs. IL me parlait de BDSM. Toutefois Je n'aime pas les cases, je suis libertaire. Pour moi, es sentiments sont vitaux. Photo personnelle. J'ai écrit sur différentes musiques, mais j'ai commencé avec Diana Panton, Fly me to the moon... pour vous mettre dans l'ambiance. *************************************************************************** Nous étions sur ce bateau qui nous conduisait au paradis. Le bleu est ma couleur favorite et ici le camaïeu en était sublime et transparent. J’étais b ercé. J’ai toujours aimé être sur un bateau. Ce sentiment d’être bercée. Au loin je devinais l’île où nous allions être durant une semaine. Un petit coin de paradis sur terre. Nous arrivions au ponton. La chose qui me saisit tout de suite à mon arrivée, c’est l’odeur de l’île. Je n’ai jamais senti à ce point un parfum naturel de fleurs. Une lumière, une atmosphère et l’odeur du bonheur. Je me sentais légère dans cette bulle. Il était là à mes cotés. Il aimait observer mon regard enfantin qui appréciait les choses simples, ce moment présent. J’étais si sensible à mon environnement. Nous nous dirigions vers la réception de l’hôtel. Il était parfaitement intégré dans la nature. C’était une première pour moi. Passer une semaine sur une île. Nous avions fait le choix de ce lieu car nous sommes passionnés tous les deux de plongées sous-marine. Simplicité, un minimum de confort et surtout pas de télévision ni de piscine. Juste la nature et la mer. Le club de plongée était superbe. A son entrée une immense volière avec deux perroquets. Je n’ai jamais aimé voir des animaux en cage mais ceux là semblait ne pas être malheureux. C’était notre premier voyage où nous partions si longtemps loin de tout. Je me sentais libre et protéger à ses côtés. Sa bienveillance m’avait appris à prendre confiance en moi. Il me savait exigeante sur mes attentes, mes envies. J’étais déterminée. Le plus compliquée est l’idéal qu’on se fabrique. Plus on avance en âge et plus il est complexe de rester totalement ouvert. Les sites et les applications de rencontres font que nous avons à notre disposition un vaste catalogue. On regarde, on coche des cases. C’est concurrentiel. Mais si on prenait juste le temps. Le temps d’apprendre à savoir si nos attentes coïncident, à respecter l’autre. Nos choix, notre manière d’être, notre égoïsme a toujours un impact sur l’autre. Lui avait su me donner cette confiance. J’étais devenue si craintive, presque inaccessible car je n’en pouvais plus de cet empressement, de cet emballement où plus personne de donne réellement de soi. J’avais besoin de sentir cette considération. J’étais à la fois forte et fragile. Forte car la vie nous oblige à ne dépendre de personne. Fragile car j’avais besoin de ces bras qui me disait. Je suis là, tu ne crains rien. La soumission m’apporte cela. Ce sentiment où je sais que je ne crains rien, où je peux enfin de détacher de ce qui me fait peur. C’est bien plus que des pratiques sexuelles. Celui ou celle qui pensent qu’il suffit juste d’être attachée ou d’obéir. C’est tellement bien plus profond. C’est avoir le choix de se remettre à une confiance ultime, animale, protectrice. C’est en moi, depuis ma plus tendre adolescence. Je n’ai jamais pu mettre de mots sur ce que je ressentais. Je pensai que tout était mal de mes ressentis. A l’époque, internet n’existait pas. Il aura fallu une rencontre pour que je puisse mettre des mots sur mes désirs. Jeune, spontanée et surtout amoureuse, j’ai appris beaucoup de cet homme. La rupture fût brutale et traite. Les sentiments sont une chose qu’ils ne faut pas piétiner. Lui s’en fichait. Avec le temps j’ai compris la différence dans les sentiments. Ce que je prenais pour de l’amour était en fait de l’addiction à lui. Il me rendait folle. J’ai compris plus tard que ce n’était pas de l’amour mais de l’appartenance. Le temps fît son œuvre. Je décidais de faire ce que l’on attendait de la jeune femme que j’étais. Ce poids sociétal où je devais trouver un petit ami, avoir une vie stable, de rêver à la vie à deux, au mariage, la maison et les enfants. Quelle prison ! Je veux dire par là que rien ne nous empêche tout cela si c’est notre envie, mais combien de personnes restent ensemble car cela est confortable. J’ai toujours voulu ma liberté d’être avec quelqu’un pour ce qu’il est et de pouvoir partir si nous n’allions plus dans la même direction. Ma vision du couple n’est pas celle de majorité mais j’ai besoin de ressentir que je suis unique à ses yeux. Je désire sa franchise sans concession. Mes choix, ses choix, nos choix. Avec le temps il m’avait apprivoisé. Certains hommes tentaient de s’intéresser à moi juste pour me posséder comme un trophée sans avoir aucune imagination, ni aucune créativité. J’avais besoin d’être surprise autant que j’aime surprendre mon partenaire. Mais la vie est aussi faite de routine, de besoin d’être seule. Et j’étais mure pour cela aujourd’hui. Le bonheur est le jardin que l’on doit entretenir. Et là, nous étions là à profiter de cette parenthèse enchantée. Nous avions un petit bungalow en bois qui donnait sur la place sublime de sable blanc. La végétation était si luxuriante, et toujours ce parfum. J’adorais humer les fleurs de tiare. A peine dans le bungalow, il m’enlaçait la taille en m’embrassant tendrement puis plus fortement. Parfois le loup prenait le dessus quand il m’empoignait par les cheveux pour me saisir ma gorge avec sa bouche, sa langue, ses dents. Je râlais de plaisir. Il aimait jouer de moi car il me laissait là avec ce désir naissant pour aller admirer la plage. - Viens me dit-il Il tendait la main vers moi pour que je la saisisse. Pas besoin de mot, nous nous comprenions. La nuit commençait à tomber. En sortant de la douche il m’observait. - Enlève ta serviette. IL était assis dans ce fauteuil en rotin. Les cheveux trempés, je le regardais droit dans les yeux. Je dénouais ma serviette. Il était en train de se caresser. -Mets toi sur le lit. J’obeissais. - Ecarte tes jambes et caresse toi. Je détestais me caresser devant un homme, et il le savait. Cela me renvoyait à ces histoires banales où les hommes qui avaient pris leur plaisir, pensait qu’une pénétration faisait jouir une femme. Ces hommes qui vous laissent là et qui vous disent… « Caresse toi ». C’était pour moi le pire. Je me suis souvent caressée, surtout après l’écriture de mes nouvelles où j’étais dans un tel état. Mais certaines femmes comprendront ce que je veux dire. Je mettais un point d’honneur à voir les aptitudes de l’homme avec qui je serai à prendre réellement le temps de connaître tout ce qui me rendrait folle, à savoir comment me donner du plaisir. Et cela va dans les deux sens. Tout en le regardant, j’ouvrais mes jambes. Ma chatte était complètement épilée. Je commençais à descendre mes doigts sur mon petit mont de Vénus. Ma main droite, toujours la main droite. Mon majeur commença d’abord à dessiner le contour de mes lèvres. Je commençais à mouiller. Son regard était pénétrant. J’imaginais que c’était ses doigts. Imprégnés de mouille, je remontais doucement sur mon clitoris. Il était petit et si sensible. Je faisais des petits cercles circulaires. Je tourbillonnais. - Pénètre toi avec tes doigts. Gourmande comme j’étais, je mis trois doigts dans ma chatte qui s’ouvraient naturellement au désir d’être comblée, remplie. Je faisais des va et vient. Cela ne me suffisait pas. J’en rajoutais un quatrième, sans sa permission. - Petite salope me dit-il. Je mouillais de plus en plus. Tout mes doigts rentraient comme dans du beurre. J’étais assez étroite. Il se leva d’un seul coup. Tout en me toisant du regard il mis ses doigts dans ma bouche. - Ta bouche est aussi faite pour être remplie. Je baissais les yeux. - Regarde moi et réponds. - Oui… Monsieur, ma bouche est faite aussi pour être remplie. - Descend mon short. Je descendais son short. Pas besoin de comprendre que son sexe était en érection. - Branle -moi, tu ne la mérites pas pour le moment. Je saisis son sexe dans ma main. J’avais tellement envie de le sentir dans ma bouche. J’aimais le lécher, le caresser, le servir, le voir prendre du plaisir. Il était debout sur le coté du lit. Pendant que je le caressais, il commença à s’intéresser à ma poitrine. Doucement il saisit mon sein gauche. Des caresses, douces puis plus insistantes, puis il le gifla. Il prit mon téton dans sa main. Je commençais à gémir. Il le pinça de plus en plus fort. - Il ne pointe pas beaucoup à mon goût. Il tira alors fortement vers l’avant pour le rendre droit, fier et parfaitement dressé. Cette douce douleur me rendait folle. Je le regardais dans les yeux. - Qui t’a dit d’arrêter ! J’avais toujours du mal à me concentrer quand il s’occupait de moi et qu’il me donnait l’ordre de m’occuper de lui. - Je vais t’éduquer à faire plusieurs choses à la fois, sois en certaine. Je rougissais. Je me demandais ce qu’il avait en tête. Sa perversité comme la mienne n’avait pas de limite. On pouvait tout se dire sans jugement. L’art d’une véritable relation. - Ouvre ta bouche et sors ta langue. - Voilà qui est mieux, petite chienne. Il repris son sexe en main. Il monta alors sur le lit. Face à moi, son sexe à ma hauteur, il passait son sexe sur ma langue. - Lèche ! juste lécher. Je me délectais de son gland. J’aimais le lécher, l’honorer. C’était si bon. Un pouvoir immense que ma langue a sur lui, au plutôt ma bouche. Il remonta alors mes cheveux par l’arrière de ma tête . Il s’engouffrait en moi. Il bloqua ainsi ma tête contre sa queue qu’il avait enfoncé profondément en moi. Je voulais déglutir, mais cela ne faisait que le prendre davantage dans ma gorge. C’est là qu’il mis sa main sur ma gorge comme pour m’accompagner à prendre plus, bien au fond. - Voilà, tout doux petite chienne. C’est bon de te voir t’étouffer avec ma queue. Puis il ressortit presque sauvagement. Je repris alors ma respiration. Il la replongea à nouveau, puis la ressortit. Il prenait ma bouche comme il aimait prendre ma chatte. Il tenait ma tête pour qu’elle ne bouge pas. Je sentais la dureté de son membre dans ma bouche. J’aimais quand il était doux et aussi quand il se transformait avec ce animalité qui me consumait. Je salivais tellement, je mouillais aussi tellement. Je bavais. Il se servait de sa queue pour ramasser la mouille sur mon visage et me caresser avec. Je voulais prendre sa queue avec mes mains. Il me saisit avec les poignets. Il les plaçait au dessus de ma tête. - Qui t’a permis? Suce. Quand il prenait mes poignets ainsi, je me livrais encore plus à lui, ses désirs, les miens. Sa fougue était sans limite. Aucun jugement. Il appuya sur ma tête pour me faire descendre. - Allonge toi. Il s’assit alors sur moi au niveau de la poitrine. Il m’embrassa sauvagement sur la bouche. Nos langues se mélangeaient d’une passion vorace. Puis il me claqua la joue droite sans que ce soit une gifle. Je me débattais légèrement. Il bloqua alors mes mains sous ses jambes. J’étais ainsi impuissante. Il pris alors sa main pour me tenir la bouche. Il serrait. - Tu vas me laver le sexe . - Ouvre ta bouche. Il recommençait alors à prendre l’assaut de ma bouche. Cette fois je me sentais réellement utilisée pour le satisfaire. J’aimais ce sentiment d’abandon. Il avait placé ses mains sur le mur. J’étais littéralement remplie par son membre. Quand il s’arrêtait il me regardait pour me faire comprendre que j’étais son esclave sexuel. Il aimait me mettre sa queue en bouche . A ne plus me faire bouger. Je sentais qu’il aimait cette façon dont je pouvais me débattre pour me défaire de cette étreinte étouffante. J’étais possédée. Naturellement j’ouvrais ma bouche, je sortais ma langue, comme pour le supplier d’avoir plus. Il s’assit alors sur ma bouche pour que je lui lèche ses couilles. Je les aspirais, les prenais en bouche. Il prenait en main sa queue pendant que je le léchais. Il ondulait son bassin pour que ma langue passe partout. Surtout sur cette partie lisse entre ses couilles et son anus. Cette partie su douce qui le rendait complètement fou. Je le sentais. Je savais qu’il se contenait pour ne pas me montrer l’effet que cela lui faisait. J’adorais justement le faire défaillir. C’était un jeu auquel nous aimions jouer. Il appuyait alors complètement son anus sur ma bouche. J’avais un goût certain pour la sodomie et j’aimais cette délicate attention alors pourquoi ne le ferai je pas à mon partenaire. Et j’avouais que j’adorais ça, car il aimait ça. Il aimait que ma petite langue aille partout. - Bonne petite bouche nettoyeuse. Il jouait encore et encore. Ma langue toujours dehors. Son bassin ondulait. JE me sentais chienne, salope mais au fond, j’assumais juste celle que je suis. J’ai toujours trouvé fou le fait qu’on traite une femme qui s’assume de salope, de chienne.. alors que pour un homme au fond on trouverait cela presque normal. Une fois qu’il estima que je l’avais bien nettoyé, il se leva. Face à moi au bout du lit, il me regardait. Mon visage était mouillé. - Allez lève toi, petite paresseuse. Son regard était presque tendre. J’étais si excitée. - Tu es en chaleur ! Tu vas te calmer. Il voulait me frustrer comme il savait si bien le faire. Il prit alors mes bras pour les maintenir dans mon dos. Il se mit ensuite derrière moi et me poussa contre le bureau de la chambre. Il posa alors mon vendre contre. - Ecarte ton cul. J’obtempérai. Je plaçais mes mains de part et d’autres pour exhiber alors mon petit anus. J’avais tellement envie de le sentir en moi. Qu’il me prenne là. Il mis sa main sur ma tête. Il s’approcha de moi pour me murmurer à l’oreille. - T’es une bonne petite chienne. Dis le ! - Je suis une bonne petite chienne. Il me fessa l’entrejambe. - Je suis une bonne petite chienne.. Monsieur. - Pardon.. je suis une bonne petite chienne, Monsieur dis-je dans un murmure presque honteux. Il lécha alors ma joue. - J’aime te déguster, te sentir, te ressentir. Il mis alors à hauteur de mon visage un plug - Regarde ce que j’ai pour ton petit cul. Je veux que tu sois moins étroite. Je veux pouvoir te prendre comme bon me semble sans aucun ménagement. I- Suce le comme si c’était mon sexe. Il s’amusait à le mettre dans ma bouche. Et à le ressortir. Il me redressa. - Pose le bien droit devant toi. Montre moi comment tu fais bien tes fellations. Il le tenait avec sa main. Il maintenant parfois ma tête pour que je le prenne bien comme il le faut dans ma bouche. Puis une fois qu’il estima que j’avais eu assez d’entrainement pour se voir, il le prit dans sa main. - Regarde toi dans le miroir. Je veux que tu vois ton visage quand tu vas prendre ton plug dans ton petit fion. Je m’observais. J’étais avec ce regard félin, joueur. Je le regardais. Lui se concentrait sur mon cul. J’avais mis mes deux mains sur le bureau. Il mit un doigt dans mon cul, comme pour prendre la température. Il humidifia à nouveau le plug en le passant sur mes lèvres et mon clitoris. Il plaça alors le bout à l’orée de mon antre. - Empale toi dessus, avale le avec ton cul. Doucement je sentais la largeur du plug me saisir. Il était assez gros. Je sentais mon auréole céder. J’allais à mon rythme. - Hum j’ai hâte de te baiser après la chatte sachant que ton cul est bourré par ce plug. Me dit il en me regardant dans le miroir. Je me redressais avec fierté. Je lui souriais, avec cette envie et cette défiance. - Habile toi maintenant ! Je revêtis alors une robe longue faite de plein de couleurs. Elle avait se décolleté. Je ne portais rien d’autre que cette robe. Lui portait ce short bleu marine avec son polo blanc. Il avait cette élégance naturelle sans jamais être classique. Nous nous promenions alors sur le chemin sablonneux de l’ile, pieds nus. Je sentais le plug dans mes fesses. Je me sentais excitée et honteuse de mouiller honteux. Je la sentais couler à travers mon entrejambe. Notre bungalow était légèrement éloigné du restaurant mais c’était plaisant. Aucune voiture. En marchant je m’amusais à le narguer. Vu qu’il me rendait folle, je me devais de lui rendre la pareille. Je m’amusais à relever ma robe pour qu’il admire mes fesses tout en marchant. Je voyais son sourire. Il était si bon de ne pas se prendre au sérieux. La nuit était tombée relativement tôt. Il avait réservé une attention délicate pour moi ce soir. Un repas les pieds dans l’eau. La lune était pleine, l’océan se parait du reflet scintillent qu’elle provoquait. C’était un spectacle magique. Le repas était à la bougie. Juste le bruit des vagues qui allaient et venaient. L’eau était chaude, c’était si agréable. Je vivais un rêve. Le repas était divin. Du poisson, quoi de plus frais. Un peu de vin. J’étais frustrée car je voulais lui faire la surprise d’apporter une bouteille de champagne ainsi que mes coupes . Malheureusement aux Maldives il était interdit d’importer de l’alcool. Une grande frustration. Nous aimions rendre chaque moment unique et magique. On se dévorait du regard, nous pouvions parler de tous les sujets et surtout de notre passion commune pour la plongée. Nous allions commencer dès le lendemain. Notre première plongée ensemble. Je trépignais d’impatience. Une fois le repas terminé, il demanda à ce qu’on qu’on nous dérange plus. La table était débarrassée. C’est à ce moment qu’il se leva. Son regard était brulant. Il me leva de ma chaise. Il m’enlaça fermement. - Te souviens tu que ce que je t’ai dit tout à l’heure ? - Humm.. oui… - Que t’ai-je dit ? - Que vous vouliez me prendre avec le plug dans mon cul.. Monsieur. Je souriais. - Relève ta robe sur ton cul. - Si tu voyais comme je te vois. La lune laisse deviner l’accès au fruit défendu que tu es. Une posture qui montre que tu es prête à être cueillie. Je n’en pouvais plus depuis tout à l’heure. Il me poussa alors le vendre contre la table. J’étais sur la pointe des pieds. Le sable était des plus agréables. Sentir l’eau aller et venir sur mes pieds était terriblement apaisant. Je sentais son sexe doucement s’introduire dans ma chatte. L’accès était plus difficile. Puis une fois installé dans ma chatte, il voulu rester profondément ancré. C’était si érotique. Puis il me retourna sur le dos. Cette position était tout aussi érotique. J’avais envie de crier mon plaisir, mais il me baîllonnait avec sa main. Chaque butée provoquait un cri qui partait dans le silence de sa main ferme. - Tu aimes ça hein ? le cul rempli, la chatte comblée. - Allez réponds ma belle. Je hochais la tête par l’affirmative. Il était frénétique. J’avais l’impression que la table allait partir dans le décor. C’est alors qu’il saisit poignets et s’en servit pour bien me prendre, me prendre intensément. Son membre était gonflé par son désir. - Tu es ma petite chienne. J’aimais quand il me disait cela. Je devinais son regard dans cette pénombre. Quand il relâchait la pression au niveau de mes poignets, il agrippait mes seins fermement pour ne pas qu’il bouge. Il aimait s’en occuper particulièrement. Juste avant que sa jouissance n’arrive il mettait sa main sur ma gorge pour m’étrangler légèrement. Je sentais ses coups se faire féroces. Ces coups de reins qui font que nous ne sommes plus qu’un. Je gémissais. Il me gifla de plus belle. Je mordais mes lèvres pour me taire. Il me baisait fortement autant qu’il me désirait et que je le désirais. Quand il se redressa au moment de jouir, je le regardais. On aurait dit un kouros. Vigoureux, conquérant. Nous ne disions plus aucun mot mais il n’y avait rien à dire. Nous étions juste bien. - Reste ainsi les jambes écartées. J’aime te voir souillée ainsi exposée à la lumière de cette lune. Il s’approchait son visage de mon sexe. Il regardait son sperme sortir de ma petite chatte. - Caresse toi. Je mis mes mains sur mon sexe, doucement sur mon clitoris. Je n’aimais pas le sperme. Il savait pourquoi, mais au fil du temps avec lui je me sentais de plus en plus confiante. Il ne me forçait jamais à faire quelque chose que je ne voulais pas. Il connaissait mes limites. Il saisit le plug et commença à jouer avec pendant que je me caressais. La chaleur du sperme se mélait à ma mouille. J’inondais. - Allez écartèle bien ta chatte avec tes doigts. Lui s’amusait à me pénétrer avec le plug. Ça me rendait folle d’excitation. - Humm, regarde comme ça rentre, comment ça sort… Bientôt tu resteras avec un petit trou bien ouvert. Regarde ça comme t’es ouverte. Il aimait observer mon petit trou s’agrandir, se refermer. Puis il remplaçait le plus par ses doigts. Maintenant, il me pénétrait avec. Il me fouillait pour m’élargir. Je mettais mes doigts dans ma chatte. Je sentais les siens qui étaient dans mon cul de petite chienne. C’était si intense. Quand je sortis mes doigts de mon con, je les mis sur mon clitoris qui était si gonflé, tout comme mes lèvres. C’est là qu’il profita pour entrer quatre doigts à l’exception de son pouce. IL tournait son main, encore et encore pour que mon cul accepte d’être à disposition autant que ma chatte. Je fermais les yeux, il me parlait comme je l’aimais. - Allez petite pute, regarde tu as quatre doigts dans ton petit cul. Dis moi que tu aimes ça. - Ohhh oui.. j’adore ça, murmurai je. - Tu es ma petite chienne, abandonne toi. Je veux que tu jouisses pendant que je te baise de mes doigts. Plus il me parlait plus j’étais folle. Je sentais les contractures se faire intense. Ses doigts qui me prenaient le cul était si intense. Il tenait ma gorge, continuait à me parler à l’oreille comme pour préserver notre jardin secret. Quand cette vague arriva je commençai à hurler. Il me bâillonnait fermement. - Allez jouis ma chérie, tu es si belle… Plusieurs vagues me submergeait. La plus forte a été celle où je sentis mes larmes perler de mes yeux. Il caressait alors mon visage. Il m’aidait à me relever. Il saisit ma main. Il se dirigea dans l’eau. Nous prenions ce bain de minuit. Nous étions seul, la mer nous berçait. Il me prit alors dans ses bras, l’eau me faisait légère comme une plume. Je me blottissais contre lui. Le temps s’arrêtait…
521 vues 5 aime
Par : le 05/10/20
Tu me veux nue pour toi. Totalement nue, physiquement, moralement. Sans le moindre vêtement, ni sous vêtement. Parce que le vêtement est une protection, une barrière, vis à vis des autres, de l’autre. Une femme nue face à un homme habillé est en situation de faiblesse, d’infériorité, de vulnérabilité, Il y a quelque chose d’humiliant pour elle à se présenter ainsi face à lui. Mais c’est ainsi que tu me veux. Pour que je sache que je dois être disponible pour toi. Toujours. Pour que tu aies accès à tout moment à toutes les parties de mon corps. A mon sexe, à mes reins si tu décides de me prendre. Pour me toucher, me cravacher, m’utiliser, me pénétrer. Mais tu ne te contentes pas de la nudité du corps. Tu veux que je m’offre totalement, corps et âme. Tu veux tout savoir de moi de ce que je pense, de ce que je ressens, de mes craintes, de mes doutes. Pour que je sois totalement à toi. _______________ C'est ainsi que je veux m'offrir à toi, en étant nue pour toi. Je n’ai pas peur. Je ne me sens pas humiliée de me présenter ainsi à toi. Je n’ai pas besoin de protection face à toi. Parce que c’est toi mon protecteur. Celui auquel je veux appartenir. Alors prends moi ainsi. Nue, entièrement, totalement nue. Parce que je suis à toi. Pour toi. A toi.
332 vues 8 aime
Par : le 04/10/20
Quel rapport avec le bdsm me direz vous ? Aucun sans doute sur le plan des lanières et des coups, par contre sur le plan psy, c'est bien autre chose. La première des dominations se fait en esprit. Le soumis se couche et obéis par une mentale. Il n'est pas besoin de mots. Je suis contre l'indication des sexes sur nos documents d'identité. Pour une raison simple, je pense que nous sommes tous intersexués. plus ou moins, peu importe puisque nous le sommes tous et que nous avons tous du féminin et du masculin en nous. Si je met le féminin en premier c'est parce que c'est celui ci qui prime dans la nature. Il nous faut les deux, en nous et autour de nous pour être bien. Peu importe ce qui prédomine en nous, ce qui compte c'est de faire circuler ces énergies complémentaires pour y trouver et la force et la paix. C'est là, dans le grand calme, qu'il me plait de laisser mon esprit aller. "-va, souffle, Va où il te plait ! Puis reviens me raconter tes merveilleux voyages. " C'est ainsi que je procède. Je n'ai pas de boule de cristal. Je laisse la femme en moi s'envoler de ses pieds agiles et danser sur les ondes psy. Accepter l'intersexualité en soi c'est se libérer et donc c'est accepter les dons. La voyance en est un. il ne faut pas en avoir peur. Juste jouer, ne pas se prendre au sérieux. Cela ne convient pas de croire. Il faut au contraire douter de tout ce qu'il nous sera donné de voir. Etes vous femme? Homme? Je réponds toujours : intersexuelle. Ce qui me fait rire. La femme en moi est une dominante impitoyable. J'adore les voyages astraux. Il est possible d'y pratiquer le bdsm sans limites. Je peux laisser libre tous mes fantasmes et il n'existera jamais aucun code de sécurité pour soumises et soumis. En astral tout n'est pas permis, mais bon, je n'ai pas encore trouvé de limites. Sortir de son corps. Etre libre ! Les rencontres en astral sont d'une force incroyable. Les relations sexuelles qui vont avec peuvent atteindre une intensité inouïe. L'extase. L'orgasme en mode astral est un peu semblable à un orgasme en mode tantrique. Il ne faut pas se toucher, c'est tricher. Cela doit monter seul. Une fois l'orgasme enclenché il est multiple, ce sont des vagues qui se suivent. Les rencontres sont directes, l'envie de faire l'amour est partout. L'infidélité n'existe pas.
473 vues 4 aime
Par : le 04/10/20
Désolée pour les éventuelles fautes, je suis vilaine, je ne me relis pas.. J'écris instantanément. J'ai écris sur cette musique, donc je vous invite à lire en l'écoutant NINE INCH NAILS - "CLOSER" *************************************************************************** A peine arrivée chez lui après une longue journée, je n’avais qu’une envie. Me poser. Juste avant de toquer, je me regardais encore dans le miroir afin de paraitre à mon avantage. Mes traits étaient un peu tirés. Je portais une chemise blanche avec une jupe crayon. J’affectionne particulièrement ce style. J’avais pris soin de mettre des bas couture. J’avais échangé mes chaussures à petits talons contre mes vertigineux Nina Ricci, d’un vernis rouge hypnotisant. Je sonnais, il ouvrit la porte. Il était encore habillé de son costume bleu marine. Il était si sexy. Je sentais son regard me dévorer tout en étant froid. En voyant la cravache dans sa main, je baissais naturellement les yeux. Nous allions pénétrer dans notre jardin secret où nous sommes complètement à nu. Le bruit de pas se frayait le chemin dans son antre. Je prenais soin d’avoir la démarche la plus provocante qu’il soit. Je voulais le rendre fou comme il me rendait folle. La sensualité est un art. Je me postais au milieu du salon, les jambes entreouvertes avec mon appui sur la jambe droite, me faisant me déhancher. C’est là que je sentis la cravache sur ma hanche droite m’indiquant que je devais me tenir droite. - Voilà qui est mieux ! me dit il. Il était derrière moi, je sentais son torse contre moi. Mon cœur palpitait, mon souffle l’appelait. Ma tête se glissa en arrière, recherchant son contact. Il passa la cravache alors sur ma gorge. Cela m’électrisait. Mes mains commençaient alors à chercher son contact au niveau de son entrejambe. J’avais du mal à me contenir. Je me frottais contre lui telle une petite chatte en chaleur. Il plaça alors la cravache dans ma bouche. Il remonta d’un coup brutal ma jupe sur mon fessier. - Hum ce cul.. une peau si blanche. Je sais que vous aimez rougir. Je sentis cette vague en moi monter, j’avais envie de serrer fortement mes jambes, de contracter mon sexe. J’avais envie qu’il me prenne là et maintenant. Il caressa doucement mon fessier. Il écartait ses doigts pour mieux mesurer le galbe de chacune de mes fesses. Il me fessa à travers ma petite culotte. Je sursautais. Il appuya sur ma tête pour la baisser. Il tournait tout autours de moi comme si j’étais sa proie qu’il allait dévorer ou plutôt avec laquelle il allait se délecter. Il parlait peu. Mes sens étaient complètement en éveil. Le bruit de ses pas. J’aimais fermer mes yeux juste pour ressentir. La privation de la vue a toujours été si excitant me donnant ce sentiment de vivre la liberté de qui je suis. Je restais ainsi en attente. Je mouillais complètement. Il tira alors sur mes cheveux pour ensuite redresser ma tête. - Votre collier ma petite chienne. Il relacha son emprise au niveau de mes cheveux. - Relevez vos cheveux. Il passa entre mes bras et ma nuque pour me faire comprendre son statut de petite chienne, et j’adorais ça. Il aimait que je me tienne fière en le portant. Il le serra fortement. Je sentais un léger étranglement si érotique. Je sentais l’odeur du cuir et cette fois ci il le verrouilla un cadenas. Il m’excitant tant. Cette envie qu’il me possède. Ce désir si animal et à la fois si beau. Il était là en train de me respirer. J’avais toujours la cravache en bouche. Il déposa un baiser si sauvage dans mon cou à la limite de la morsure. Il me léchait. Sa langue était inquisitrice, puissante. Ses dents voulait marquer son désir. Je me contenais. Garder cette frustration. Il m’avait demandé de ne pas me caresser durant une semaine. J’étais dans un tel état. Alors que je ne m’y attendais pas il claqua mes fesses avec une telle force que j’ai failli en faire tomber la cravache. Il abattit une seconde fessée sur mon postérieur. Il saisit alors ma culotte pour qu’elle se fraye un chemin dans la douce raie de mon cul. Il tira vers le haut. Je sentais la pression du tissu sur mon clitoris. Il s’amusait ainsi à jouer en tenant ma culotte ainsi avec des va et vient. Mon sexe se consumait, ma mouille devait couler entre mes lèvres. Tout en tenant ma culotte fermement vers le haut, j’avais la sensation que ce string éphémère était e train de me faire perdre pied. Je me cambrais naturellement. Il passa sa main sur ma chatte. - Hum ma petite salope, vous êtes si trempée. IL passa sa main a hauteur de mes yeux.. Ses doigts étaient en effet trempés. Il était devant moi. Son regard plonger dans le mien. C’est là qu’il saisit la cravache de ma bouche. - Bonne petite gardienne. Je le regardais fixement, avec cette fierté, cette envie de le provoquer pour qu’il me punisse. J’adorais cela. Avec le bout de la cravache, il tapotait de chaque coté de mes cuisses pour m’indiquer de les ouvrir davantage. Il glissa alors la cravache sur la culotte au niveau de mon sexe. J’avais envie de me déhancher dessus pour me caresser avec. Totalement impudique, voulant me satisfaire et me libérer de ce désir. Soudainement il me cravacha le sexe. Naturellement j’eusse envie de serrer mes jambes. - Ecarte ! Je le regardais droit dans les yeux avec cette défiance et ce sourire provoquant. - E…car…te.. Je m’exécutais et je savais que j’allais me faire punir pour cette audace qu’il aimait tant. Je sentis alors la cravache s’abattre sur mes cuisses. Il jouait alors encore avec ma chatte pour ensuite la punir. Il alla chercher la laisse qui gisait sur la table. Naturellement je m’accroupis Il était là à mes côtés. Il me caressait la tête. Je plaquais ma tête contre sa cuisse. Il était d’une telle douceur. Je pouvais me laisser complètement aller. J’étais en confiance car je savais qu’il me considérait et il savait me rassurer. Il posa alors son pouce sur ma bouche pour en dessiner le contour. Il inséra doucement son pouce dans ma bouche. Je le suçais, je m’en délectais. Je voulais aussi lui apporter toute ma dévotion, ma reconnaissance et les sentiments que j’avais à son égard. Je lui offrais ma soumission pour me sentir libre. Combien il était bon d’être avec un homme qui partageait les mêmes envies que les miennes. Mes envies peuvent s’apparenter à l’univers du BDSM, mais pour autant je déteste les cases. Cet univers peut être peuplé de fantasmeurs, de manipulateurs ou de personnes qui réduisent la domination à de la violence, ou encore à pouvoir faire ce qu’ils veulent d’une femme ou d’un homme, ayant trop regardé peut être des pornos. La soumission se mérite et chacun en a sa définition. Cette mise à nu à tout se dire est la relation la plus intense que je connaisse. Avez-vous déjà vécu une relation où vous êtes simplement vous. Soumise ne veut pas dire qui n’a pas de personnalité, qui ne se respecte pas, bien au contraire, c’est une femme qui s’amuse. Je sais je parle au féminin. Elle demande à l’autre de faire des efforts, de vous connaître. Messieurs, vous pensez réellement que sans savoir prendre le temps de s’intéresser à l’autre vous pouvez tout obtenir de lui ?. Et là à ce moment ici où il attache la laisse, je suis libre. Je n’ai plus besoin de penser. Il prend les rennes. Quelle libération pour moi. Quel plaisir de marcher à quatre pattes à ses côtés. Il connait tout de moi, ma personnalité, cette femme-enfant, cette femme indépendante et celle qui a envie aussi de se laisser aller à sa perversité. Il me promenait ainsi jusqu’à sa chambre. Félinement je le suivais et parfois j’aimais résister pour que la laisse se tende. Arrivés à la chambre, il me plaça devant son lit sur son tapis. Il avait pris soin de mettre une musique des plus excitantes. Nous avions cette passion pour la musique, elle nous met parfois dans un tel état. Certaines musiques sont si sexuelles. Celle-ci me rendait folle. J'étais là à quatre pattes. Il descendit alors ma culotte sur mes cuisses. Il avait appuyé sur ma tête pour la baisser vers le sol. Il s’était placé au- dessus de moi. Il avait ses jambes de pare et d’autres de ma taille. Il redressa ma jupe complètement sur ma taille. Avec la cravache il appuya sur mon dos afin que je me cambre. Je devinais qu’il regardait mon cul offert à sa vue. Je ne sentais pas le temps passé. Que faisait- il ? que me réservait il ? C’est la que je devinais un paddle long caresser mon fessier.. Il le passait d’une fesse à l’autre. Quand le premier s’abattit, je sentis force et détermination. Le ton était donné. Je savais que je ne devais pas bouger, ni rien dire. J’aimais la fessée mais parfois ses coups étaient si forts que je n’en voulais pas davantage. Parfois je faisais taire la provocation. Il me donnait des coups ferme que j’avais presque envie de me dérober. Il savait me canaliser par des gestes tendres entre pour me soulager pour mieux me punir comme je le méritais. Quand il s’arrêta, je restais statique. Mon fessier devait être écarlate. La fin donnait place à cette endorphine qui me faisait me sentir bien. Il tournait autours de moi, me laissant ainsi. Puis avec sa main, il m’appuya la tête pour que je la mette au sol. - Reste ainsi. Il me fit attendre, comme une bonne chienne attend son maitre. Quand il me laissait ainsi, je savais qu’il pensait à moi et il savait que je pensai à lui. Cette tension était palpable, mon sexe était totalement en attente. Il était en train de défaire ses boutons de manchettes, tout en ôtant sa cravate. Il sortit de la pièce et revint avec un verre de Whisky à la main. Il consultait alors son portable. Je devinais qu’il gardait un œil sur moi. Mon cul surélevé lui donnait le meilleur angle d’observation. - Tu es divine ainsi. Quelle belles chaussures ! elle te vont à ravir. Je vais prendre un plaisir à m’occuper de toi. Il prenait son temps, je commençais à être impatiente. Ce n’était pas ma meilleure qualité. Il appuya sa chaussure sur ma tête… - Prête à être baiser come une petite pute ? - Je… Un long soupir s’échappa, oui j’avais envie de cela ! qu’il me libère de cette tension animale. Il saisit alors la laisse et me redressa. Il était face à moi, il me jeta alors sur le lit. Je tombais sur son bord. Ce sentiment de vulnérabilité me donnait envie de reculer. Je commençais doucement avec mes mains à me mettre vers le milieu de celui-ci. Il plongeait son regard dans le mien. C’était électrique Je le sentais sauvage, possédé, tout comme moi. J’étais panthère. D’un seul coup il me stoppa dans mon recul. Il écarta mes jambes brutalement. Il me saisit alors sous le genou et me tira violemment à lui. Je me sentais conquise, prête à être possédée avec cette fougue qui l’animait. Mon dos tomba sur le lit soudainement. Lui était au bord du lit entre mes jambes qu’il tenait fermement de ses mains dominantes. Nous nous regardions avec une telle intensité. Naturellement je lui appartenais, naturellement il me donnait envie de me soumettre. C’était d’une évidence. Cette passion. Il se pencha alors vers moi Je sentais à travers son pantalon son sexe dressé. Il mis alors sa main sur mon visage pour le caresser puis il passa son pouce sur ma bouche. Elle était complètement asséchée. Il força ma bouche à céder sous sa pression pour qu’elle s’entrouve. Il l’enfonça dans ma bouche. Naturellement je l’ouvrais davantage, je le désirai. Je commençais à me délecter de son pouce. Il saisit alors ma gorge pour maintenir plus de pression. Il s’approcha davantage pour passer sa langue sur ma bouche. Il plongea ses yeux dans mon regard. Je le regardais droit dans les yeux. Il me gifla. Ma tête était partie sur le côté gauche. IL mis sa main sur mon cou, il serra, tout en me léchant la joue, tel un loup qui s’apprête à dévorer le pauvre petit chaperon rouge. Il se redressa. Il saisit ma chemise et fit sauter les boutons pour me l’arracher. C’était si intense, si excitant. Il voulait libérer mes seins. Il me fixa encore. Il libéra mes seins en les sortant du soutien gorge. Il les pris alors de ses pleines mains pour les malaxer. Je sentais ses doigts marqués ma peau. Il saisit d’un coup net mes tétons pour les tirer à lui comme il aimait tirer sur ma laisse. Je me redressai alors. Il me gifla pour me faire comprendre que je ne devais pas bouger. Il avait pris soin de préparer les pinces à tétons que je redoutais tant. J’avais une sensibilité certaine. Il aimait me parer ainsi pour me rendre des plus dociles, sentir la douleur m’exciter. Il me para également de bracelets en cuir noir à mes chevilles ainsi qu’à mes poignets. Et les attacha ensemble pour avoir un accès total à mon sexe et à mon cul. J’étais là exposée, soumise à ses moindres envies. Il mis sur mes yeux un bandeau également tout en cuir. Ma poitrine se soulevait. Je ne tenais plus jusqu’au moment où je sentis ses doigts toucher mon clitoris. - Que tu es trempée, je vais me délecter de ce doux nectar. Quand sa langue s’abattit sur mon sexe, je soupirais. C’était si bon. Il titillait doucement mon clitoris. Mon sexe était lisse, sans poil, j’aimais sentir ses doigts recouvrir tout mon sexe de ma mouille. Il écartait mes lèvres pour l’aspirer c’était tellement intense. J’avais envie qu’il me possède sur le chant, qu’il me baise comme jamais. Il savait me rendre folle. Il m’acheva quand il enfonça ses doigts dans ma petite chatte. Il aimait s’y aventurer, me l’écarteler. J’adorais ça. Il y allait en profondeur avec des vas et viens puissants, tout en continuant à me lécher. Je me dandinais comme une bonne petite chienne qui n’attend que d’être prise. Je suffoque de ce désir. Il me fait monter à la limite de la jouissance. Je me contracte, voulant de cette jouissance, mais il arrive à me mettre au bord. Il m’a interdit de jouir. Pour me faire redescendre il aime continuer à me lécher tout en tirant sur la chaine de mes pinces. Des petits cris de douleurs, de plaisirs s’échappent alors de ma bouche. J’ai senti qu’il se redressait quand il plaqua sa main sur ma bouche. Il me détacha. Il saisit à nouveau mes jambes pour bien les ramener au bord. Tout en me regardant il prit la mouille de ma chatte, il se délecta les doigts puis les posa à nouveau à l’orée de mon trou. Il défit son pantalon et sortit son sexe en érection. Il me pénétra ainsi sauvagement. D’un coup sec. Il me tenait par les cuisses, il était debout. Il prenait ce qui était à lui. De bons coups de queue me transperçaient. Mes seins volaient dans tous les sens. Il me baisait comme une bonne petite putain. Il soulevait soudainement mes jambes pour les mettre contre lui. Je le sentais intensément. Ses coups étaient si fort. Il prenait aussi son temps pour me la mettre dans profond. Quand il saisit mes poignets pour me rapprocher de lui, c’était pour mieux me transpercer. - Petite putain ! J’aimais quand il m’insultait. Je n’ai jamais compris pourquoi cela me faisait tant d’effet. Mais j’aimais être sa putain. Il faut être femme, amante, maîtresse et putain. D’un seul coup il me retourna sur le ventre. Il saisit mes poignets et les attacha fermement dans le bain. En me tenant par les coudes, il me prit à nouveau sauvagement. Je le sentais bien au fond de ma chatte. Parfois une douleur venait. Mon utérus rétroversé parfois me donnait quelques douleurs. Mais que j’aimais être possédée ainsi. Je sentais alors son poids sur moi et il me tenait par la gorge. Je ne pouvais pas me cambrer comme je voulais au niveau de mon dos. Sentir son souffle était si bon. Il m’embrassait l’épaule gauche, il la mordait puis dans une frénésie il appuyait ma tête contre le lit. Et il entamait de me labourer comme il se devait. C’était si fort que j’en étais arrivée, je le devinais au milieu du lit. J’étais alors allongée sur le ventre. Il se relevait et écarter mes fesses. - Reste les jambes bien fermées. - J’ai tellement envie de rendre béante ta petite rondelle ma chienne. Laisser l’empreinte de ma bite. Il commença par insérer un premier doigt.. il s’amusait avec son jouet. Il faisait des va et vient. Il aimait ensuite passer sa main sur ma chatte pour s’assurer de bien me lubrifier de partout. J’étais si trempée. - Hum j’ai du travail à faire avec ton petit fion pour bien l’écarteler. Tu es si serré. Il plaça un doigt de chacune de ses mains pour l’ouvrir. Il voulait l’inspecter, voir ce qu’il pouvait en faire. Puis il remit deux doigts bien fermement. Il commença à nouveau des vas et bien puis à l’élargir. - Humm tu t’ouvres doucement. J’aurai tant aimé t’enculer comme ça à sec comme une vraie salope.. mais tu n’es pas encore prête. Cela me vexait mais m’excitait à la fois. - Je vais te faire porter un rosebud pour ton entrainement anal. Il me tenait le cou, et il me baisait de ses doigts. - Tu aimes avoue ! - Oui j’adore… encore… - Regarde moi comme tu te dandines… Je voulais davantage. Puis il écarta si fortement mes fesses que j’en eu presque mal. Je sentis alors sa queue au niveau de mon anus. -Hum si tu voyais comment ton petit orifice cède.. tu sais que tu vas prendre cher. Je ne veux rien entendre. Compris. - oui… - Oui qui ? - Oui.. Monsieur. Tout en douceur je sentais mon fion cédé. Quand il fut bien en moi, il prit son temps. Puis tout doucement commença à me chevaucher. Il me claquait les fesses. Un son s’échappa de ma bouche. Quand soudainement Il s’allongea sur moi, et mit sa main sur ma bouche pour me faire taire. Sa frénésie commença, je me débattais pour limiter son assaut. Mes mains dans le dos tentaient de le repousser pour le calmer. Il continuer de me baiser. Quand je sentais ses coups de rein de plus en plus fort, je compris que sa jouissance était proche. Il éjacula. Je n’entendais que son souffle. Ce silence qui parle. Je sentis alors son poids sur moi. Il s’était complètement relâché. - Ne bouge pas ! Il resta quelques minutes sur moi. Je sentais son cœur battre. Il était à nu sur moi. Je sentais sa chaleur, il transpirait. Il me caressait doucement les cheveux. Je sentais sa semence au fond de mon petit cul. J’ai toujours eu un rapport au sperme particulier. Au bout de quelques minutes il se releva. Il s’absenta. Il était allé se nettoyer. Quand il revint, il caressa mes fesses. Je sentais qu’il m’observait. Peut être regarder il le spectacle du sperme s’écouler de mon petit trou ?. Soudain, je sentis la chaleur d’un gant de toilettes me laver. C’était si érotique, intime. Quand il eu finit, il me retourna. J’avais toujours mon masque sur les yeux. C’est là que je lui dis. - Je ne tiens plus il faut que j’aille faire pipi. Tout en m’aidant il me releva. Il me conduisit aux toilettes. Il rabaissa alors la cuvette comme un réel gentleman. - Détachez moi, s’il vous plait C’est là qu’il me dit. - Allez fais tes besoins ma petite chienne, dit il . Je sentis dans son regard une forme de taquinerie. Je le regardais un peu gênée mais nous aimions jouer. Nous avions un tel degré d’intimité qu’au fond cela était presque naturel. Je m’assis alors sur les toilettes pour me soulager. Quand j’eusse fini il s’approcha de moi. Il saisit le papier toilettes et m’essuya et tira la chasse d’eau. Puis soigneusement il lava ma petite chatte Il me tira à lui et m’embrasser avec tant de passion. - Mademoiselle mouille encore.. Nous sortîmes de la salle de bain. Il me poussa alors sur le fauteuil. Il noua mes chevilles à l’assise pour que mes cuisses restent bien ouvertes. C’est là qu’il ôta mon bandeau. Il me regardait avec une telle passion, une telle détermination. Il mit ses doigts dans ma bouche pour que je les mouille. Puis tout en me regardant, il les mis dans ma chatte. Il le fit avec une telle intensité. IL me tenait bien dressée par le collier. - Allez .. - Non… non… Je voyais qu’il avait mis une serviette au sol, il aimait me rendre fontaine. Ca l’excitait. - Regarde tout ce que tu mets partout petite chienne - Tiens ma petite catin. Fontaine, je l’étais. J’en avais presque honte. Il recommençait, je perdais complètement pied. Il tapait ensuite sur ma petite chatte pour engouffrer à nouveaux ses doigts, il aimait me remplir. Puis une fois mûre il déposa sa langue sur mon clitoris. Il prenait ma chatte mais aussi mon petit fion. - Oh oui c’est bon des doigts dans la chatte et dans le cul.. hein ? - Oui.. c’est… c’est .. si bon. - Allez jouis ma belle…. Je me sentais au bord du précipice voulant que cela dure et à la fois être soulagée. IL m’acheva. Mon corps tremblait de partout. Je sentis les secousses m’envahir et ce plaisir me faire monter dans les étoiles. Les larmes commençaient à monter. Tout en me regardant il me détacha les jambes. Il me leva, pris ma place. IL me fit m’asseoir sur lui. Je me lovais contre lui. Tremblante de mon désir, de ma jouissance, d’avoir atteint ce bonheur, ce plaisir. Je me sentais à la fois vulnérable et à la fois protéger contre lui. Je sentais ses bras me tenir fermement et ses mains me caresser. Au bout de quelques minutes il me releva. - Viens, viens au chaud. IL m’invita alors à me mettre sous les draps. J’étais frigorifiée. Il me déshabilla complètement, je me laissais faire, j'en avais envie. C’est là que je me rendis compte que la pluie s’abattait dehors. Complètement heureuse d’être ici. Je m’endormais. Quand je me réveillais, il m’avait alors enchaînée au lit avec des cadenas…
690 vues 13 aime
Par : le 04/10/20
686 vues 4 aime
Par : le 30/09/20
On a dit de la vie de Mme de Staël qu'elle constituait le meilleur de ses romans. De fait le rôle qu'elle joue, toute jeune mariée, dans son salon de la rue du Bac, le rayonnement qu'elle exerce à Coppet, l'exil auquel elle est contrainte, ses voyages en Allemagne, en Italie et en Russie, sa liaison mouvementée avec Benjamin Constant, sa fréquentation des plus beaux esprits de l'époque, lui donnent un prestige qui dépasse de beaucoup son œuvre. Femme de lettres, Madame de Staël est considérée comme une des importatrices du mouvement romantique en France, avec son défenseur et ami François-René de Chateaubriand. Fille de Necker, la jeune femme reçoit une excellente éducation et grandit au contact des grands noms de la vie intellectuelle française, ce qui fera d'elle une femme curieuse, libre et ambitieuse, animée par l'esprit des Lumières. Vivement opposée à Napoléon Ier, Germaine de Staël passe une grande partie de sa vie en exil, en Suisse notamment, où elle fonde le Groupe de Coppet avec Benjamin Contant, son amant. Femme forte dont la personnalité marquera profondément les générations suivantes, Madame de Staël demeure une figure majeure de la littérature française pour son aspiration à un renouveau littéraire. Née à Paris le 22 avril 1766, Germaine de Staël côtoie dès son enfance les esprits les plus éclairés de son temps dans le salon de sa mère, Suzanne Curchod. Elle est par ailleurs initiée au jeu du pouvoir par son père, le ministre des finances Necker. À vingt ans, elle suit la décision de ses parents et épouse le baron de Staël, ambassadeur de Suède, et entame sa carrière de femme de lettres avec les "Lettres sur J. J. Rousseau." Déçue dans sa vie privée, prise dans le tourbillon de la vie publique et politique, elle s’éprend du comte de Narbonne, futur ministre de la Guerre. La naissance de son fils Auguste, en 1790, et les aléas de la carrière de Necker ne l’empêchent pas de regrouper dans son salon le parti constitutionnel et libéral. En 1792 naît son second fils, Albert, qui mourra dans un duel en 1813. Délaissée par Narbonne, Mme de Staël se lie alors au comte de Ribbing. Après avoir dénoncé le sort fait à Marie-Antoinette dans "Réflexions sur le procès de la reine", elle théorise sur l’avenir du roman dans "l’Essai sur les fictions", traduit par Goethe. Perçue comme une dangereuse intrigante par le Comité de salut public, elle quitte la France pour la Suisse. De sa liaison avec Benjamin Constant naît une fille, Albertine, en 1797. Mme de Staël espère jouer un rôle politique, mais ses rares rencontres avec Napoléon révèlent qu’il se méfie beaucoup d’elle. Très tôt, et malgré l'ingratitude d'un physique sans grâce, elle séduit par sa culture, son intelligence et sa conversation. Bien qu'appartenant traditionnellement à la littérature, le personnage de Mme de Staël déborde des cadres étroits où l'on voudrait l'enfermer. La plume est pour elle à la fois un moyen et un pis-aller. Par son père, Jacques Necker, l'enfant connaît surtout la nouvelle puissance de l'argent. Necker, commis de banque devenu associé de ses patrons, fait fortune et devient ministre. En 1777, il est directeur général des Finances du royaume. Celle qu'on appelle alors Louise Necker a onze ans. Elle entre précocement dans la vie politique et ne se résignera jamais à l'abandonner, servie et contrée par l'extraordinaire expansion des affaires françaises à travers toute l'Europe. Portée par les événements, elle ne les vit pas et cela dès son plus jeune âge, comme devant être subis et croit toujours pouvoir les infléchir. Elle est attachée aux préoccupations politiques de son temps. Jean-Jacques Rousseau a été son maître. Il reste son inspirateur et elle lui consacre son premier ouvrage important. Aussi accueille-t-elle avec joie la Révolution. Espère-t-elle jouer un rôle ? C'est vraisemblable, car elle proposera à Montmorin un plan d'évasion du roi et elle aura suffisamment d'influence pour faire donner le portefeuille des Relations Extérieures à Talleyrand. Il le paya d'ailleurs de la plus totale ingratitude, et elle se vengea en le peignant sous les traits d'une vieille dame sèche et égoïste dans Delphine (1802). À ce jeu, elle risque quelquefois la mort, comme le 3 septembre 1792, et ne cesse jamais de lutter avec les différentes polices, où elle a cependant des intelligences. De cette lutte, elle n'est victorieuse qu'au prix de péripéties dignes d'un roman d'espionnage. Mais ses défaites provisoires, elle les transforme en victoires. Lorsque Napoléon l'exile en Suisse, en 1802, elle fait de Coppet, propriété de son père sur les bords du Léman, le lieu où se crée de toutes pièces un esprit européen, image qu'elle veut positive des conquêtes négatives de l'Empereur. À partir de là commence une lutte ouverte entre elle et Napoléon, qui va se répercuter sur sa pensée et ses ouvrages. Il n’aime pas les femmes influentes et craint une personne très éloquente tenant un salon fréquenté par des gens brillants, haut placés dans son entourage, un salon où l’on professe des idées qu’il rejette. Il croit trouver la trace de Mme de Staël, non sans raison, dans des groupes d’opposants, puis dans des conspirations, ce qui est beaucoup moins sûr. Elle sera sans nul doute sa pire ennemie. Si Mme de Staël connut la gloire de son temps, ce fut d'abord par son œuvre romanesque, avec "Delphine" en 1802, puis "Corinne", en 1807. Mais elle fut aussi l'auteur d'articles, signés parfois de pseudonymes, et d'essais politiques d'une rare pénétration à cette époque de la part d'une femme. La plupart ne furent connus qu'après sa mort, comme ses "Réflexions sur la paix", ses "Considérations sur la Révolution française", ses "Circonstances actuelles". Adepte de la monarchie constitutionnelle, Mme de Staël, qui élève sa passion de la liberté au-dessus de la forme des régimes constitutionnels, s'est ralliée à la République après le 9 Thermidor. Pourtant, la situation de Mme de Staël devient intenable. Repoussée par les républicains, elle se pose en égérie de la monarchie constitutionnelle et s'attire les sarcasmes de la noblesse. Effrayée par les massacres de septembre 1792, elle fuit Paris pour la Suède, puis rejoint son père à Coppet. Le gouvernement modéré de 1794 la rassure. Elle revient à Paris et un grand changement s'opère en elle. Sa générosité, son sens élevé de la justice et sa commisération profonde s'épanouissent. Son salon devient le rendez-vous des mécontents. Le pouvoir s'inquiète, Bonaparte se méfie. Fouché prévient Mme de Staël qui n'en tient aucun compte. Elle est préoccupée par son livre "De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales" (1800), qui est unanimement critiqué. Seul Chateaubriand prend sa défense. De là date leur grande amitié. Les deux écrivains se retrouvent sur tous les autres plans. La mort de son père interrompt son périple en Allemagne. Elle se rend en Italie avec A. W. Schlegel et, à son retour, Mme de Staël décline une offre de mariage de Constant. Son deuxième roman à succès, "Corinne" (1808), trace le destin d’une femme qui tente d’être artiste et amante à la fois et prône la liberté de l’Italie. Elle passe l’hiver de 1808 dans la haute société viennoise, s’éprend du comte Maurice O’Donnel et fréquente le prince de Ligne, dont elle publie les préfaces. Revenue en Suisse, elle alterne la rédaction de "De l’Allemagne", œuvre qui ouvre les portes au romantisme en France, avec celle des pièces de théâtre qu’elle interprète parfois elle-même. Elle tente de se rapprocher de la capitale, mais la police lui ordonne de rentrer en Suisse et fait détruire les épreuves de "De l’Allemagne" sur l’ordre de Napoléon (1810). À Genève, Mme de Staël rencontre un sous-lieutenant des hussards, John Rocca, qu’elle épousera secrètement en 1816 après lui avoir donné un fils. En mai 1812, elle s’échappe de Coppet, sa propriété suisse, et se rend alors en Angleterre. Elle reprend "Dix années d’exil" et commence les "Considérations sur la Révolution française." Mme de Staël traverse alors une période cruelle. Affectée des mesures prises par Fouché, l'âge l'assombrit. Elle a horreur de vieillir et tout lui devient âpre. En 1812, elle réussit à s'enfuir à Saint-Pétersbourg, puis en Suède et en Angleterre. Partout, elle tente de stimuler l'ardeur des ennemis de Napoléon. À Londres, elle rencontre le futur Louis XVIII, en qui elle veut voir l'homme capable de réaliser la monarchie constitutionnelle dont elle rêve. Mais elle pressent la désastreuse influence que vont avoir sur le roi les émigrés arrogants: "Ils perdront les Bourbon", dit-elle. De retour à Paris le 30 septembre 1814, elle se rallie aux Bourbons après les Cent-Jours. Pendant l’hiver 1816, elle fait un dernier voyage en Italie pour marier sa fille. De retour à Paris, elle meurt le 14 juillet 1817. La mort brutale de Mme de Staël à cinquante et un an, arrête une œuvre inachevée sur le plan littéraire. Il ne lui a pas été donné de voir les changements maintenant proches de la littérature française, elle sans qui les choses n’auraient pas été tout à fait ce qu’elles sont. Elle repose conformément à ses vœux auprès de ses parents dans la chapelle d'un cimetière situé non loin du château de Coppet au bord du Lac Léman. Bibliographie et références: - Simone Balayé, "Madame de Staël. Lumières et Liberté" - Jean-Denis Bredin, "Une singulière famille, les Necker" - Laurence de Cambronne, "Madame de Staël" - Ghislain de Diesbach, "Madame de Staël" - Françoise d'Eaubonnes, "Germaine de Staël" - Maria Fairweather, "Madame de Staël" - Henri Guillemin, "Madame de Staël et Napoléon" - André Lang, "Une vie d'orages, Germaine de Staël" - Marcel Laurent, "Madame de Staël" - Georges Solovieff, "Madame de Staël" - Michel Winock, "Madame de Staël" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
597 vues 10 aime
Par : le 30/09/20
Josiane me dit : — Quelqu'un pourrait arriver, on sera mieux à la maison. Oui, elle a raison. D'ailleurs, on peut attendre ce soir pour faire monter le désir, qu'ils aient vraiment envie. Je réponds à Josiane : — Tu as raison. D'ailleurs, j'ai faim... On va manger?? — Oui, j'ai faim aussi. N° 1 gémit : — Vous avez promis... — Ben oui, on fera ça ce soir. Ils ont un peu le menton qui tremble, comme un bébé juste avant qu'il ne pleure. J'aime bien l'idée de les tenir un tout petit peu par les couilles. Mais, pas de quoi, les faire pleurer?! Je les rassure : — Ce soir, juré craché. Les jumeaux sortent de la piscine. Ils ont leurs maillots en forme de tente d'Indien... Josiane se tourne vers les maris en disant : — Arrêtez de jouer, on s'en va. On devrait leur acheter des joujoux et un parc?! D'ailleurs, même moi j'imagine parfois des choses... spéciales. Par exemple, Djibril en sultan et moi en esclave, mais moi, c'est normal : je suis une femme et je suis victime de mes hormones... par moment. On se balade dans le village, à la recherche d'un resto sympa. Les jumeaux sont légèrement collants, N° 1 m'a prise par la taille et N° 2 est scotché à Josiane. Vous savez qu'ils sont devenus presque normaux, ces petits?? Cette histoire de syndrome d'Asperger, j'y crois pas des masses. Ils sont bizarres, c'est tout, mais qui ne l'est pas?? Tenez, les maris qui marchent derrière nous : Robert regarde sa femme se faire peloter par son fils, tandis que Julien sucerait ce vieux type qui vient de nous saluer, si je lui disais de le faire. C'est pas bizarre, ça, comme comportement?? On arrive devant un petit restaurant. On s'installe et on commande des tajines de mouton. Je dis au patron qu'on loge chez Djibril, il est aussitôt aux petits soins pour nous. Il est même d'accord pour nous donner du vin, du Boulaouane rosé. C'est Byzance?! Nous laissons même les maris boire. Les jumeaux ne sont pas très à l'aise. D'abord, ils ont peur qu'on change d'avis, genre, avec les femmes, on ne sait jamais... Ensuite, j'ai mis mon pied nu entre les cuisses de mon chouchou N° 1 et je caresse son sexe. J'aime l'idée qu'un homme bande pour moi. On mange, on boit, les jumeaux bandent... Les maris mangent proprement et en silence, trop contents d’avoir reçu du vin. Je prends mon dessert préféré : des cornes de gazelles. C'est une pâtisserie qui contient 200 % de miel, c'est délicieux, si on aime ce qui est... sucré. Robert paie... et on rentre. Deux couples d'amoureux : N° 1 et moi, Josiane et N° 2 et puis deux maris cocus qui suivent... les pauvres?! D'autant qu'au plus ils acceptent d'humiliations, au plus on a envie de leur en faire voir?! Dès qu'on est à la maison, Josiane me dit : — Viens dans le jardin, je voudrais te parler. Allons, bon?! Elle a enfin réalisé que ce qu'elle projetait : se faire baiser pas ses beaux-enfants sous les yeux de leur père qui est aussi son mari, ce n'est vraiment pas convenable. M'en fous, je me ferai sauter par les deux?! N'empêche, j'aurais bien voulu voir ça. En nous voyant aller dans le jardin, les jumeaux font la même tête qu'un tigre à qui on enlève son fourrage... Je veux dire son antilope pubère (elles sont plus tendres). Dehors, Josiane me prend contre elle pour me dire : — Ce que je vais te dire va peut-être te choquer, Samia. Ah ben ça, tu peux y aller ma grande, faudra te lever tôt pour me choquer?! Elle m'explique... et ce qu'elle me dit, ça me troue littéralement le cul, comme on dit à la Cour d'Angleterre. Je vais vous décrire ça. Quoique... je dois quand même vous dire le but que poursuit Josiane. Elle a envie d'un enfant. Donner le sein et changer des couches, ça la branche. Robert en voudrait aussi, mais il est impuissant, ce qui se soigne, et stérile, ce qui ne se soigne pas... Elle n'a pas envie de se faire inséminer par le sperme d'un inconnu qui est peut-être un serial killer, elle aimerait que ça reste dans la famille. En clair, elle voudrait un enfant de ses beaux enfants?! Alors, là, c'est pas le genre de plan qui troue le cul?? Il y a encore un petit plus, elle veut qu'ils l'inséminent tous les deux?! Elle m'explique son plan. Vous allez voir.... On retourne dans la maison et on se déshabille. Le visage des jumeaux s'illumine, ils enlèvent vite leurs pantalons. On a aussitôt chacun le sien à nous embrasser partout. Josiane leur explique : — Samia et moi, on a envie de se faire baiser à 4 pattes comme des petites chamelles (c'est moins joli, si on dit des dromadaires femelles) alors faites les chameaux, mes chéris. On se met à 4 pattes et aussitôt, ils nous montent, les chéris. Je dois avouer que ça se fait sans difficulté, parce que Josiane et moi, on est tout sauf des oies blanches (des chamelles, on a dit) et puis on a très envie et nos chattes (décidément, c'est un zoo) s'offriraient aux premiers chacals venus, tellement on est excitées. Il y a des voyeurs, bien sûr les : les maris. Mais, bon, ils ont été sages, donc on ne les envoie pas se coucher. Josiane et moi, on s'est dit que les jumeaux n'allaient pas baiser longtemps, en bons puceaux surexcités... Ils le font à toute vitesse... et franchement, c'est très agréable. J'aime me faire enfiler par N° 1. Quand je sens qu'il est prêt de jouir, je lui dis : — Je veux que tu jouisses dans ma bouche, mon chéri. Il est surpris, mais du moment qu'il peut jouir, il est d'accord. Je le désarçonne d'un coup de reins. Puis, je me retourne et prends son sexe en bouche. Il aime... Je jette un coup d'œil à N° 2, qui couine un peu. Il va bientôt lâcher un nuage de lait dans le café de sa belle-mère (jolie image, non??). C'est maintenant qu'on va devoir bien s'accorder. Je caresse fermement le sexe de N° 1 tout en le suçant. Voilà, en plusieurs fois, le nuage de lait m'emplit la bouche. J'avale le moins possible, mes joues se gonflent. Ressemblant à un hamster qui vient de trouver une mine de noisettes, je vais devant Josiane... Vite?! N° 2 ne tient pas plus longtemps que son frère. Dès, qu'elle est remplie, Josiane se dégage et la main en conque sur sa chatte, replie bien ses jambes, les fesses en l'air. Sa chatte est comme un verre qui attend une boisson. À moi de jouer : je colle ma bouche à sa chatte et j'envoie tout le sperme que j'ai. Je fais un enfant à une femme?! Enfin, peut-être... Le sperme des deux frères se mélange dans sa vulve et ils seront tous les deux le père. C'est dingue, non?? Un jour, je devrai écrire tout ça, je suis sûre que je me ferai des couilles en or avec des poils en platine... ou alors des petits ovaires plaqués cuivre avec 2 poils en fer?! Est-ce que c'est le fait de cracher du sperme dans le vagin de Josiane qui me fait penser à ce genre de conneries?? Non, c'est normal chez moi. Je regarde Robert en me demandant ce qu'il pense. Il me regarde aussi, justement... intensément. Son regard me met mal à l'aise. Robert, je le sens moyen. Je sais que ce rôle lui plaît, mais j'ai l'impression qu'il pourrait vite en changer. Les jumeaux sont surpris par ce qui se passe. On va leur remettre les idées dans le bon sens c'est-à-dire celui du cul. Mais, d'abord, Josiane, qui est toujours les fesses en l'air, avec le bas ventre plein du cocktail des jumeaux, me fait signe d'approcher. Elle me murmure : — Merci Samia... Je suis pleine de sperme et en pleine ovulation. Il y a un truc qui va se passer, je le sens. Tu crois que je dois rester longtemps comme ça?? Le truc, c'est un enfant des jumeaux?! Je réponds : — Je l'ai fait avec plaisir. Reste 10 minutes dans cette position, je vais jouer avec eux. Eux, ils reprennent du poil de la bête et reviennent me coller. Je leur annonce : — Je vais vous montrer quelque chose de mignon à faire avec deux frères. Ils sont partants. Je les fais mettre face à face, légèrement tournés. Ils sont bite à bite. Comme si quelqu'un se mettait face à un miroir. Je me mets à genoux et je prends leurs sexes en main. Je teste d'abord leur degré de tolérance, en frottant les glands l'un contre l'autre. Ils aiment... Je les lèche pour pouvoir ensuite les frotter l'un contre l'autre, puis je les suce en passant de l'un à l'autre, un peu comme si vous achetiez deux cornets de glace à votre femme et qu'elle les lèche ensemble. L'exemple avec votre femme et vos deux meilleurs amis, ça marche aussi. Josiane descend de son fauteuil pour voir ce qui se passe de plus près. Robert et Julien aussi. On est prêt à passer à d'autres jeux. Comme quoi?? Je sais pas, un truc banal, comme les faire enculer leur père?! Non, N° 1 me dit : — On voudrait faire quelque chose de spécial avec vous deux. — D'accord, et toi Josiane, d'accord, aussi?? — ... Euh... pareil. N° 2 a descendu leur petite radio et il met de la musique douce. N° 1 vient devant moi et se plie en deux en disant : — Puis-je vous inviter à danser, ravissante demoiselle?? — ...Oui... J'ai un peu de mal à suivre, là. N° 2 invite Josiane, sa belle-mère, à danser. C'est ça qu'ils appellent "spécial"?? Dans le fond, c'est vrai. Par rapport à notre façon de nous conduire jusqu'à présent, c'est spécial. On danse comme des lycéens dans un bal de province. À part qu'on est nus et que la peau douce de N ° 1 contre la mienne me donne des frissons. Il m'embrasse dans le cou en me disant... des bêtises : — Tu es belle, Samia. Tu sens bon et j'ai envie de toi.... — Moi aussi... euh... (c'est quoi son prénom, putain?!) Il sait que je ne le retiens pas, car il me dit : — C'est Jack, mais tu peux dire N° 1, surtout si je suis le N° 1 dans ton cœur. Hé, où on va, là?? Est-ce qu'on est soudain dans un de ces romans-photos avec un titre idiot, genre "Le pompier m'a mis le feu au cul." ? Enfin, un titre du genre, mais avec plus de guimauve et de fleurettes. Heureusement, on retourne fissa dans notre univers de chattes humides et de maris cocus, quand N° 1 me dit : — On aimerait vous sodo... miser?! Ouf?! Sauvées. Je demande à Josiane : — Qu'en penses-tu, ma chérie?? — Une bite dans le cul, j'dis pas non. Et toi?? — Pareil. Vous voyez, on n'est vraiment plus dans les romans-photos qui font mouiller les jeunes filles. On se met à quatre pattes, l'une contre l'autre dans la position que vous connaissez bien ou alors demandez à votre femme comment elle a obtenu son augmentation. D'abord à genoux, puis les deux mains l'une sur l'autre, par terre, avec le front posé dessus. Dans cette position, les fesses se trouvent dans la position idéale. Nos hanches se touchent et en tournant la tête, on se fait un bisou. Josiane leur dit : — Oubliez pas de cracher sur nos trous du cul, mes chéris. Encore un super titre pour un roman-photo. Les jumeaux nous crachent effectivement dessus. Comme je suis un peu joueuse, je dis : — Les maris, sucez la queue de ces jeunes gens pour que ça glisse mieux. Julien le fait aussitôt et Robert?? Oh oui, il suce la queue de son fils pour que celui-ci puisse plus facilement enculer sa femme. Fini la romance, on est dans le sexe bien trash. Mon vagin et mon cul se relâchent de soulagement. Ça y est, le gland de N° 1 recouvert de la salive de Julien vient me flairer le cul. Faut te décider, bonhomme. Je lui dis : — Prends-moi par les hanches et encule-moi à fond, mon trésor. Ouch?! Je le sens bien, là. J'entends Josiane gémir. Ça y est, on les a profondément dans le cul, les jumeaux, et ils nous liment à un bon rythme. Je sens mes seins qui se balancent en cadence... Josiane murmure : — Samia. — Oui ma chérie?? — Embrasse-moi. On mélange nos langues et nos salives. Quand nos lèvres se séparent, elle me murmure : — Je ferai... nettoyer les... bites par les... maris?! Oh, putain?! L'image de Robert nettoyant la bite de son fils, c'est la goutte qui me fait jouir... Josiane aussi... Ouch?! Mon vagin se serre, mon cul aussi, emprisonnant la bite de N° 1 dans mon cul. Je le tiens prisonnier, comme un chien dont le nœud distend complètement la vulve de la chienne. Il aime et le dit à son frère : — Elle me serre trop bien dans son cul, je vais tout lâcher?! — Moi aussi... Des jumeaux, quoi. On est performants tous les quatre, on pourrait faire un numéro de music-hall. Josiane lance : — Les maris, nettoyage?! Julien, ça ne lui pose pas de problème et il lèche soigneusement le sexe de N° 1 qui vient de sortir du cul de sa femme chérie. Et Robert?? Je regarde : il suce N° 2 et je vois une bosse dans son pantalon. Il bande?! D'après Josiane, ça n'arrive presque jamais. Je dis à Julien : — OK, c'est propre, maintenant va sucer Robert. Si t'es d'accord, Josiane?? — Bien sûr, ma chérie. Robert a déjà sorti son sexe de son pantalon et Julien le suce comme la salope qu'elle est devenue, grâce à moi... Ça ne dure pas longtemps et je vois Julien déglutir à plusieurs reprises. Il est bien dressé. Quel beau dépucelage pour les jumeaux, non?? On est tous fatigués. Les jumeaux veulent dormir avec nous et les maris sur leurs couvertures par terre. À suivre. Les tomes 1, 2, 3, 4 et 5 de "Mia sans dessous" sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search Mes livres non illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
911 vues 14 aime
Par : le 30/09/20
Désolée pour les éventuelles fautes, j'étais en train de prendre la pose. Après de longs mois de silence, je reprends timidement la plume avec cette envie de douceur. L'excitation aura eu raison de moi, en prenant une autre direction.. mais reprendre l'écriture après ces épreuves me font du bien. Pour information : photo personnelle. Voici les musiques sur lesquelles j'ai écrit : Levon Minassian - Bab'aziz The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation ************************************************************************** L’automne commençait à s’installer. Le brouillard r endait le paysage comme les toiles impressionnistes où l’on distingue à peine les formes dans le flou des rayons du soleil le transperçant. La température était fraiche, les couleurs chaudes. Les paysages de la forêt noire sont si sublimes à cette période. Il m’avait convié à une promenade près de Baden Baden où Brahms avait ses habitudes. A l’aube du printemps, les rhododindrons flamboient mais là, en arrivant c’est le feu que je vis. Il était là devant moi. Son élégance naturelle et ce sourire qu’il avait eu en me voyant arrivé. - Vous êtes en retard ma chère. Je souris.. - Oui en effet je le suis mais il parait que c’est ainsi qu’on se fait désirer. Je vous prie tout de même de me pardonner. - Vous n’êtes pas pardonné me dit il, mais vous êtes resplendissante. J’avais envie de vous faire découvrir ce lieu que j’affectionne particulièrement. Le parc donnait sur une vieille maison, nous marchions à travers des arbres sublimes. Je m’amusais à jouer des feuilles tout en marchant à ses côtés. J’aimais sentir son bras autours de mes épaules. C’était d’un si doux réconfort, une forme de protection. Nos pas étaient lent. J’aimais poser ma tete contre lui. Me laisser porter tout simplement, me laisser guider. Ce parc était comme un labyrinthe avec ses terrasses. On devinait les statues qui nous accompagnaient, immobiles tout le long de cette escapade. Je voyais qu’il les regardait avec attention. Il s’agissait de statues de femmes. Elles représentaient pour moi la femme dans toute sa splendeur et ses imperfections. Une peau lisse mais des formes généreuses. La nudité est presque voilée par la beauté de la pierre. Je l’observais, son regard était plongé sur cette statue. J’en étais presque jalouse. Il la caressait tant de ses yeux. - Regardez combien elle est magnifique. Ses seins qui se tiennent ainsi, cette peau blanche qui ne demande qu’à vivre. On dirait qu’elle va presque bouger. Je l’observais lui puis je vis sa main commencée à caresser la statue. Il commença par toucher sa cuisse avec sa main gantée. Puis d’un geste si sensuel il ôta son gant en me regardant droit dans les yeux. Il lâcha ma main et se rapprocha davantage de cette femme au cœur de pierre. Il la toucha avec tant de désir pour ôter doucement les feuilles qui avaient décidées de l’habiller. - Regardez comme elle est belle, douce.. ses seins sont si beaux. Ils tiennent dans ma main, ils pointent. Je le voyais la déshabiller avec ce regard perçant le mien. J’avais la sensation qu’il me caressait moi… Je me sentais si désirée à cet instant précis. Je voulais qu’il me caresse moi. Il me torturait délicieusement. Ma poitrine se soulevait d’envie, mes lèvres s’entre-ouvraient. Ma gorge se séchait assoiffée par ce désir brulant, qui faisait mettre la rivière entre mes jambes. Je respirais fortement. Il me regardait et il la caressait avec une telle intensité. Il ne disait plus un seul mot. Je voyais ses doigts, sa main en prendre totalement possession. Il revint à mes côtés. Plus aucun son sortait de ma bouche si ce n’est des gémissements incontrôlés. Il me tenait avec fermeté par le cou pour me diriger. Il se montrait quelque peu froid et moi si suppliante qu’il s’occupe de moi comme il l’avait fait avec cette statue. Je me sentais si frustée. Et il le savait. Je devinais son sourire et son regard bienveillant. Pendant le reste de la promenade, nous parlions peu. Nous profitions juste du moment présent. Doucement nous nous retrouvions à la voiture. - Vous allez me suivre. Je hochais la tête pour lui signifier que je l’écoutais. Il empruntait des petites routes non loin de Baden Baden pour se retrouver dans une maison toute cosy dans un style des années 1900. J’étais saisi par la beauté des lieux mais à la fois la simplicité qu’il y régnait. Pour accepter à cette maison il fallait monter un escalier de pierre dont les marches sont arrondies sur les cotés. Je levais la tête pour l’admirer. Je me tenais par la rambarde en pierre si rugueuse. On devinait l’histoire ici. Il saisit ma main et m’attira à lui. J’aimais juste sentir le doux parfum qu’il dégageait. Je me sentais si bien à ce moment. Je m’en remettais à lui. Il ouvrit la porte en fer forgé. Je restais impressionnée par la surprise qu’il me préparait. Dans cette maison tout était cosy. Le sol avec ce carrelage ancien qui me rappelait celui de chez ma grand-mère. Je retombais presque en enfance. Les souvenirs défilaient. Je le regardais avec intensité. Il s’aventura devant moi dans une pièce où la cheminée ancienne imposait sa lumière. Le crépitement du feu était une si belle surprise. Depuis la promenade il avait cette distance, il me touchait très peu. - Otez moi tous vos vêtements. - Là ? comme ça ? - Est-ce un souci pour vous ? - Non.. je.. - Obéissez. Doucement je laissais tomber mes vêtements un à un. Je frémissais, je tremblais. Je me réchauffais en frottant mes mains contre mes bras. - Venez par ici. Il me conduisait alors dans la salle de bain. - Douchez vous je vous prie. Je vous inspecterai après. Il s’était assis sur le fauteuil bergère de la salle de bain. Elle était sublime, tout en noir et blanc. Il m’observait en train de me laver. - Lavez vous aussi les cheveux, je vous veux humide. Je terminais ma douche. Il vint vers moi avec une serviette. Il commença à sécher chacun des parties de mon corps sans aucun ménagement. - Ecartez vos jambes. Il passait la serviette sur mon cul et mon sexe. - Bien. Maintenant, montrez moi vos mains. Je lui tendais mes mains. Il les pris dans ses mains. - Otez moi ce vernis ! vous avez tout à votre disposition ici. JE cherchais alors dans la trousse de toilette le dissolvant ainsi que le coton. Je me demandais où il voulait en venir. - Faites également la même chose à vos orteils. J’obtempérai. - Maintenant mettez ce vernis blanc sur vos ongles. Vous avez 10 min. Il me laissa ainsi dans la salle de bain à me demander cet hideux vernis blanc. Que lui arrivait il ? - Avez-vous terminé me dit il ? - Oui. Monsieur. J’ai terminé. Il s’était assis à nouveau. - Montrez moi cela. - Parfait, vous l’avez très bien posé. - Tournez vous je vous prie et montrez moi votre cul . Je sentais le sang monter à mes joues. Je me tournais tout en me penchant. Je sentais alors sa main caresser mes fesses, ses doigts s’arrêter sur mon auréole puis passer sur ma petite chatte. - Déjà toute trempée… Il le savait parfaitement - J’apprécie, vous êtes totalement épilée de partout comme demandé. - Oui.. Monsieur.. - Suivez moi. Je m’apprêtais à me saisir du peignoir quand il m’ordonné - Non laissez ça là. Je suivais ses pas. La température n’était pas la même. La chair de poule me saisit. Juste à coté de la cheminée il y avait déposé au sol des draps sur lesquels il y avait une colonne de pierre blanche. C’est alors que je réalisais quel était son dessein. - Asseyez vous. Il avait disposé sur la table du maquillage blanc. De la peinture pour le corps. Il commença d’abord par saisir mon bras. Je sentais la fraicheur de la peinture sur mon corps. J’avais froid. Je tremblais. C’était mes nerfs, mon désir. Chaque fois il me surprenait par son imagination débordante Il tenait mon bras, je le vis doucement se faire blanc, puis se fut au tour de l’autre bras. Il ne manquait aucun détail. Le sculpteur éphémère. Doucement je me sentais comme cette statue au parc. Dans l’impossibilité de bouger. - Mettez vous à quatre pattes et écartez moi bien vos fesses. Je m’exécutais, à la fois pudique et provocatrice. Je sentais le pinceau passé sur mon cul. - Vous êtes le plus beau des marbres.. froide et si facile à travailler. J’aurai pu dire qu’il savait être aussi froid en apparence et si envoutant par son regard. Une fois qu’il avait peint toute les parties de mon corps, il commença son travail sur mon visage. Mon regard plongea un court instant dans le sien, puis naturellement je le baissais. C’est là qu’il peignit mes paupières, puis mes lèvres, les courbes de mon nez, mes oreilles… Il posa ses pinceaux et commença a me coiffer négligemment les cheveux en une sorte de queue de cheval. Et mes cheveux noirs se blanchissaient… Une fois son œuvre réaliser il me talqua tout le corps. - Levez vous. Voilà vous allez être la plus belle pièce sculptée. Des mains il me montra alors où je devais être exposée à sa vue. - Je ne veux plus que vous parliez, vous garderez les yeux fermés. Si je vous vois bouger, je le noterai, ne vous inquiétez pas. - Maintenant il faut que ma sculpture sache se tenir sur son piédestal. Vous allez vous empaler la - dessus. Je ne veux rien entendre, ni vous voir tressaillir compris. - Un long soupir s’échappa tout comme un oui à peine audible. Je sentais le gode froid s’humidifier au contact de ma nouille. Je plaçais mon auréole afin de pouvoir l’installer convenablement. J’y allais avec une certaine douceur. Il était si serré. Il m’observait en il n’en ratait pas une seule miette. - Maintenant, mettez vous dans la pose de votre choix. Toutefois je vous veux droite pour mettre en valeur vos magnifiques seins. Je m’inspirais alors d’une sculpture que j’avais vu au musée du Bargello à Florence, une statue de Giambologna, l’architecture. Cette position était soutenable, simple et noble. Je sentais dans mon dos la chaleur de l’être me réconforter. Je sentais aussi le vent de son passage. Je sais qu’il me regardait, m’observait. Je ne bougeais aucunement. Je sentais son souffle s’aventurer près de mon cou. - Ce qui vous rend trahie belle muse est le sang. Toutefois vous êtes terriblement envoutante, intemporelle. On pourrait vous exhiber à la vue de tous, comme ces statues au Louvre. Vous êtes mon œuvre d’art que je souhaite tant montrer mais que je garde cacher rien que pour moi. J’avais tant de mal à retenir mon souffle pour garder cette pose. J’étais sous son emprise ou plutôt l’emprise de mon désir. Il me rendait folle tellement tout était simple avec lui et à la fois si unique. Certain ou certaines ne pourraient pas comprendre, mais chaque moment passé ainsi nous lient davantage l’un à l’autre. Nous nous écoutons, nous sommes nous-mêmes complètement à nu. Pas de jugement, juste l’esthétisme, la beauté, le désir, le partage de l’ivresse de nos sens. Peu importe les jugements, l’essentiel est de vivre ce qui nous fait du bien. Et là, à ce moment là, je suis dans cette bulle enivrante. Le temps semble si long quand on ne bouge pas, mais il a a cœur de ne pas me laisser m’ennuyer. La musique. Son pouvoir apaisant, relaxant, exitant.. tout est une question d’humeur. Je sens alors sa main gantée de cuir commencer à me caresser. - Savez vous combien de fois j’ai eu envie de toucher une sculpture au musée de Louvre, de la posséder rien que pou moi, de la caresser. Il me survolait de ses mains, je le sentais à peine. Cela me faisait frissonner. Mon cœur palpitait. - Ne bougez pas ! vous êtes sur le point de succomber. Je vous interdis de succomber. Résister. - Sentez combien ma main vous désire. Elle effleure chaque parcelle de votre blanche peau. Il ota son gant comme il l’avait fait au parc. C’est alors que je ressentis l’érotisme poussé à son art. J’avais presque envie de pleurer par tant de sensualité. Il me caressait comme il l’avait caressé. Quand je sentis sa main passée sur mes seins, j’avais tellement envie d’hurler mon désir mais il battait dans mon cœur, intérieurement. Cette frustration terrible me rendait folle. Quand j’étais prête à être cueillie, je sentis alors ce courant d’air. Il me laissa ainsi. Je ne savais pas où il était, ce qu’il faisait. M’observait il ? s’amusait il de moi ? Je savais qu’il était toujours si bienveillant à mon égard et il savait comment me rendre pleine de désir. Le feu crépitait toujours, sa chaleur mêler à celle de mon désir rendait ma pose de plus en plus complexe. Je sentais mes muscles s’endolorirent. Le temps paraissait long. J’entendis alors un peu loin - Vous savoir empaler sur ce gode me ravit. Ne bougez pas, je ne vous l’ai pas permis. Je pestai intérieurement. - Je ne sais pas encore si je vais faire une exposition éphémère. Un nouveau concept. Qu’on vienne vous admirer, vous touchez. Vous seriez l’intriguante de cette soirée. C’est à méditer ne pensez vous pas ? - A c’est vrai, une statue ne parle pas. Je vous aime bien ainsi. Le temps ne s’écoulait plus. Je le comptais pour être libérée, qu’il revienne. Son ignorance était feinte et nous le savions tous les deux. Je le maudissais intérieurement. J’allais lui rendre la pareil dès que je pourrais. Lui rendre le désir qu’il me procure. Il est ma drogue. Je sentis alors ses lèvres se déposer sur mes lèvres. Je compris qu’il était temps d’ouvrir les yeux. Il les plongea dans les miens. J’étais presque aveuglé, sans repère. La tête qui tournait. - Ouvrez votre bouche. Restez ainsi. Ma bouche était si asséchée. Sentir la fraicheur de l’eau se frayer un chemin pour étancher ma soif. Je n’ai jamais été aussi heureuse que de boire de l’eau. Je buvais si fortement que je laissais l’eau perler sur le coté et tomber sur ma cuisse. - Je vous vous aider à vous relever. Tout était endolori. L’exercice imposé était si érotique mais si contraignant. Doucement je me levai, le dos douloureux. Le gode se retirait doucement de son antre. J’étais entre le désir, le plaisir et la douleur. Un sentiment si étrange. Il pouvait faire ce qu’il voulait. Je tombais alors dans ses bras telle une poupée. Il m’étreigna fortement. - Vous avez été sublime. Venez. Il avait pavé le sol de bougie qui m’indiquait le chemin. Il me guida aussi par ses bras protecteurs. J’étais fatiguée, ma tête se baladait presque. C’est là que je vis alors ce bain qu’il m’avait préparé. Je devinait alors la vapeur qui me faisait penser au brouillard du matin. Délicatement, il m’aida à entrer dans le bain. Nous ne disions mots. J’étais lasse. - Détendez-vous maintenant. Je vais m’occuper de vous. Doucement il mettait de l’eau sur ma peau avec cette petite cruche. C’était si bon . J’étais assise dans la baignoire. La tête sur les genoux. Je savourai ce moment de détente ultime. Je sentais la pulpe de ses doigts insister sur mon corps, il me massa, il me délassait, il me lavait. Quel moment d’abandon. Je voyais l’eau du bain devenir laiteuse, comme ma peau l’était. - Profite bien de ton bain. Je ne fais que commencer à m’occuper de toi. Je fermais les yeux et je sentais alors mes muscles se détendre. Quand l’eau commençait à se faire froide, il rajoutait un peu d’eau chaude. Il nous avait apporté un bon verre de vin. J’étais enivrée. Il commença par se déshabiller. J’aimais son corps avec ses cicatrices. A mon tour de l’observer. Il tendit alors sa main et me dit - Viens. Je sortis alors du bain. Il prit alors ma main et me poussa vers la douche à l’italienne faite de pierre noire. Il prit mes mains et les bloqua de pare et d’autre de ma tête contre la pierre. Je sentis alors la douche d’abattre sur mon dos. Il saisit alors mes seins et les malaxait. Il pris alors mes tétons et les pinça jusqu’à me faire crier. - Chut… tais toi ma belle statue. Il tira alors sur ma queue de cheval et ôta l’élastique. Il me retourna sauvagement pour s’emparer de ma bouche. Je répondais de plus belle à son assaut. J’aimais sentir sa main sur mon cou, prendre totalement possession de moi. J’aimais qu’il fasse de moi sa chose. Je l’autorisais à faire cela car nous en avions envie tous les deux. Je sentais son sexe se frayer un chemin pour atteindre mon cul. Je me cambrai. J’étais juste prête à être cueillie. Mon désir était si intense. - Baisez moi je vous en supplie.. baisez moi. Il me pris avec tant de vigueur. C’était passionnel. J’avais aussi envie de le mordre, de le griffer. Il me savait panthère. J’aimais qu’il me traite ainsi, tout comme j’aimais le fait qu’il soit aussi doux avec moi après. Il me sodomisait si fortement tout en me tenant bien dressé par le cou. Cet étranglement me faisait ressentir le fait que je lui appartenais et qu’il me possédait. Les coups de queue qu’il me donnait me rendait folle. Quand il s’arrêta il écarta mes jambes avec ses cuisses. Il fourra alors sa langue sur mon sexe. Il était accroupi. Il écartait bien mes fesses pour se délecter de ma mouille. J’avais tant de mal à me contenir. Sa langue me rendait folle surtout quand il me fouillait de plus belle. Puis il se releva. Ses doigts étaient insérés en moi. Il me doigta avec vigueur. Des vas et vient qui se faisait de plus en plus inquisiteurs. Je hurlais, mes jambes commençaient à trembler - Tais toi ! Je pincais alors mes lèvres. Je giclais. Cela se mélangeait à l’eau de la douche qui ruisselaient contre ma peau. Il me tenait fermement il n’en avait pas fini de me doigter. J’étais transie. Folle. C’est alors qu’il me tenait par les tétons et les pinça fermement. Il plongea son regard dans le mien. J’avais retrouvé ma peau diaphane. Il me prit alors dans ses bras. Nous sortions de la douche. Cette fois ci il me sécha avec une telle douceur et une telle tendresse. - Mets toi du rouge à lèvre rouge. Je m’exécutais. Emmitouflée dans mon peignoir blanc, je pris alors mon rouge à lèvre. Il me pris à nouveau la main et me dirigea vers une autre pièce. Je découvris alors une chambre avec un grand lit et à nouveau une cheminée. Quel bonheur. Comment avait il fait pour dénicher cette adresse. J’étais alors intriguée par l’instrument qu’il avait juste devant le lit. Des barres métalliques. - Va te reposer maintenant, tu en as besoin. Tu n’as pas fini d’être immobilisée. Il me laissa seule dans la chambre. Il l’avait fermé à clé. Que me réservait il ? Je décidai de profiter de ce moment de sérénité et de plénitude. Je m’endormais d’un sommeil profond. Quand je me réveillais doucement, il était là allongé à coté de moi. Il me regardait, je le regardais on se souriait. J’étais heureuse.
302 vues 5 aime
Par : le 29/09/20
Charlotte fouilla dans son sac, sans trop savoir ce qu'elle cherchait, sans rien chercher de précis, à vrai dire, simplement pour s'occuper jusqu'à l'arrivée de Juliette. Elle ne pouvait pas se contenter de rester, là assise, le regard perdu dans le vide, et elle ne voulait pas non plus jouer à la fille courbée sur elle-même qui pianote frénétiquement sur son portable. Il y avait bien ces cent premiers feuillets d'un manuscrit que son assistante lui avait tendu au moment où elle quittait le bureau, mais non, sortir un manuscrit de la maison Gallimard chez Berthillon à l'heure de prendre une glace, c'était comme lire un scénario chez Miocque à Deauville. Le truc à ne pas faire. La seule chose dont elle aurait vraiment eu envie, ç'aurait été de poser sur ses oreilles son casque pour écouter de la musique, afin de ne plus entendre la voix grinçante et aiguë de l'homme, qui, derrière elle, hurlait dans son téléphone. Si elle avait été seule, ou avec des amies, elle aurait tout simplement demandé à changer de table, mais Juliette allait arriver d'une minute à l'autre, elle ne voulait pas qu'elle la surprenne à faire des histoires. Elle connaissait trop ses sautes d'humeur et respectait par dessus-tout la relation SM qui les unissait. Charlotte avait accepté sans restriction de se soumettre totalement à Juliette. L'anxiété générée par la perspective de ce déjeuner, combinée au brouhaha incessant de la soirée organisée à l'étage au-dessus qui s'était prolongée jusque tard dans la nuit, s'était soldée par un manque à gagner sérieux de sommeil. La séance que lui avait imposée Juliette lui revenait en mémoire par flashes. Elle revivait surtout le moment où elle avait dû retrousser sa jupe. Dès cet instant, elle avait commencé à éprouver du plaisir. Un plaisir que la punition face au coin, la culotte baissée, les poses obscènes, et jusqu'à la tentative de viol de Juliette n'avaient fait qu'accroître. Bien sûr, elle avait eu peur. Bien sûr, elle avait eu honte. Bien sûr, elle avait pleuré. Et pourtant, le désir l'avait toujours emporté. Elle avait passé plus d'une heure à trouver une tenue sans arriver à se décider. Toutes celles qu'elle portait d'habitude lui semblaient si classiques. Juliette aimait la provocation jusqu'à oser ce qu'il y avait de plus sexy ou d'aguicheur. Elle possédait l'art de la composition et savait assortir avec goût les éléments les plus disparates. Elle osait, au moins elle osait. Elle arriva finalement sans retard à leur rendez-vous. Elle avait décidé de faire quelques courses en centre ville. Charlotte dévala quatre à quatre les escaliers du glacier. Raide au volant de sa voiture allemande, Juliette ne lui jeta même pas un regard. Elles roulèrent sans se parler. Elle conduisait sa voiture à travers la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même pas répondu à la question. Elle flottait entre inquiétude et excitation, ivresse et émoi. À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois, elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait à ce que la main de Juliette se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, agrippée à son corps. N'importe quel contact lui aurait plu, mais rien ne passait. Indifférente à la tension de Charlotte, aux imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette ne semblait absorbée que par les embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la plus célèbre bijouterie de la ville et fit signe à Charlotte de descendre. Toujours sans dire un mot, elle la prit par le bras et lui ouvrit la porte du magasin. Comme si on l'attendait, une vendeuse s'avança vers elle, un plateau de velours noir à la main et leur adressa un sourire un peu forcé. Sur le plateau étaient alignés deux anneaux d'or qui étincelaient dans la lumière diffuse de la boutique. - "Ces anneaux d'or sont pour toi, chuchota Juliette à son oreille. Tu seras infibulée. Je veux que tu portes ces anneaux aux lèvres de ton sexe, aussi longtemps que je le souhaiterai." Charlotte accueillit cette déclaration avec émotion. Elle savait que dans les coutumes du sadomasochisme, la pose des anneaux était une sorte de consécration réservée aux esclaves et aux soumises aimées. C'était une sorte de mariage civil réservé à l'élite d'une religion qui professait l'amour d'une façon peut-être insolite, mais intense. Il lui tardait à présent d'être infibulée, mais sa Maîtresse décida que la cérémonie n'aurait lieu que deux semaines plus tard. Cela illustrait parfaitement la personnalité complexe de Juliette. Quand elle accordait un bonheur, elle le lui faisait longtemps désirer. Le jour tant attendu arriva. On la fit allonger sur une table recouverte d'un tissu en coton rouge. Dans la situation où elle se trouvait, la couleur donnait une évidente solennité au sacrifice qui allait être célébré sur cet autel. On lui expliqua que le plus long était de poser les agrafes pour suturer l'épiderme du dessus et la muqueuse du dessous. Un des lobes de ses lèvres serait percé, dans le milieu de sa longueur et à sa base. Elle ne serait pas endormie, cela ne durerait pas longtemps, et serait beaucoup moins dur que le fouet. Elle serait attachée seulement un peu plus que d'habitude. Et puis tout alla très vite, on lui écarta les cuisses, ses poignets et ses chevilles furent liées aux pieds de la table. On transperça l'un après l'autre le coté gauche et le coté droit de ses nymphes. Les deux anneaux coulissèrent sans difficulté et la brûlure s'estompa. Charlotte se sentit libérée, alors même qu'elle venait d'être marquée pour signifier qu'elle appartenait à une seule femme, sa Maîtresse. Alors Juliette lui prit la main droite et l'embrassa. Elle ferma les yeux pour apprécier plus intensément encore cet instant de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes, d'émotion, de joie et de fierté. Personne ne pouvait comprendre l'authenticité de son bonheur. Elles allèrent à La Coupole fêter la cérémonie. Leur entrée dans la brasserie fit sensation. Juliette la tenait en laisse le plus naturellement du monde. Un serveur apporta une bouteille de Ruinart. Charlotte sortit de son body transparent les billets qu'elle tendit au garçon littéralement fasciné par le décolleté qui ne cachait rien de ses seins. Les voisins de table les épiaient plus ou moins discrètement. Ils n'avaient sans doute jamais vu auparavant une jeune fille tenue en laisse par une femme, attachée au pied de la table, payant le champagne à ses amis. Elles sortirent d'une façon encore plus spectaculaire. Aussitôt passé le seuil, Juliette l'obligea à rejoindre, à quatre pattes, la voiture laissée en stationnement juste devant la porte de la brasserie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1.6000 vues 16 aime
Par : le 29/09/20
Changement de lieu, j'ai décidé d'inviter mon maître à rentrer dans mon lieu secret qui est ma chambre. Chambre, qui est adaptée à des séances BDSM, cette chambre est très particulière car elle est sombre, laisse entrevoir très peu de chose, est éclairée par de simple bougie et aménagée de façon à ce qu'un maître puisse assouvir les envies de son esclave ou de sa soumise. J'invite donc le Maître a rentrer dans cette chambre. Il me demande si je suis prête à subir tous les sévices que je souhaite depuis un moment. Il commence à m'attacher les mains, les pieds, me bander les yeux, à mettre le bâillon, les pinces tétons, et là je commence à me dire que ce n'est que le début. Je sens que le maître a pris possession de mon corps rien qu'à le sentir autour de moi. Je lui fais comprendre que je suis prête par un signe de la tête. Il commence par inspecter mes orifices, me demande si ces derniers sont propres et vides, je lui réponds que oui excepté ma vessie, ce qui fait qu'il me demande de bien vouloir uriner devant lui, afin qu'il puisse me caresser la chatte avec. Je m'exécute, je sens sa main faire des va-et-vient sur mon clitoris et et me pénétrer avec quelque chose de froid. Ne pouvant m'exprimer ayant les yeux bandés je me demande quel objet il a pu introduire en moi. Je sentis que cela vibrer en moi et que c'était à sa demande qu'il pouvait contrôler à distance ce qu'il avait introduit. Il s'agissait de boules de geisha. Pendant ce temps il avait libre accès à tout mon corps, en profita pour prendre sa badine et commencer à me fouetter avec. puis voyant que cela ne me faisait aucun effet, il décida de prendre son fouet et de me fouetter avec jusqu'à temps que mon corps ne puisse plus subir cette souffrance. Ne pouvant m'exprimer oralement je le fais par le biais de mon corps en bougeant pour éviter les coups. Ceci ne lui plaît guère !. Pour me punir, il décide alors de prendre un câble , et de me fouetter de plus en plus fort jusqu'à en perdre connaissance. Je résiste malgré ça mais mon corps lâche au bout d'un moment. Il décide alors d'enlever le bandeau de mes yeux il me demande de le regarder droit dans les yeux. Il voit la souffrance dans mon regard je vois sa jouissance dans le sien. Il décide donc de continuer mais cette fois-ci sur mon ventre, sur mes seins, sur mes cuisses, sur mes fesses et afin de savoir si ceci me plaît il décide d'enlever le Bâillon. Il me demande de m'exprimer de dire encore et encore et encore.... en bon esclave je m'exécute sans broncher. Nous avons décidé d'un safe code comme déjà évoqué entre nous. N'ayant pas utiliser ce code mon cher Maître continue. Il décide donc de jouer avec les pinces tétons jusqu'à ce que les larmes coulent sur mes joues. Cela arrive plus vite que je ne le pensais. Le maître me regarda et vit dans mon regard que la souffrance était terrible et que je ne pouvais plus la supporter. Sa jouissance n'était pas au plus haut niveau, donc il décida de me détacher, m'ordonna de me mettre en position de Nadu, il continua à me fouetter tout en se branlant devant moi, et me demanda d'ouvrir ma bouche afin que je puisse récolter sa semence légèrement en bouche et sur mon visage. Rien qu'à y penser, sa jouissance arriva très vite et en bonne esclave je le remercia pour ce moment très fort.
236 vues 1 like
Par : le 28/09/20
il est 9h00, ce matin là je me connecte comme chaque jour depuis une semaine sur ce site de tchatche avec mon pseudo « x » , je suis devenu accro à ces discussions mème si malgré quelques discussions qui tournent bien souvent autour du sexe , rien de concret .ce jour la je commence à discuter avec une femme dont je ne me souviens plus le pseudo. mais peu importe , le contact est établie et le feeling passait bien . Cela fait déjà 2 heures que nous discutons par intermittence entre son travail et moi douche etc. La discussion commence à devenir plus orienté sexe et deviens excitante : Moi : tu as déjà fait des rencontres ? V: non mais ça me tente Moi :que recherches tu ? V: une excitation nouvelle Moi acceptes tu que je te pose des questions plus indiscrète ? V:oui Moi: mes questions seront très indiscrète ! V: ça ne me gêne pas Nous démarrons une discussion dans laquelle j’apprend qu’elle n’est pas épanouie sexuellement , et que moi je suis à ce moment là triste dans ma vie sexuelle , quitté depuis quelques moi par une femme dont j’étais fou amoureux m’a fait énormément souffrir , et je souhaite désormais vivre ma vie comme je l’entend sexuellement . Nous commençons à être excité tous les 2 à discuter comme cela avec nos envies , nos préférences bref , je suis toujours en peignoir , il est presque midi et j’ai une forte érection , tout en discutant je commence à me masturber , et pris dans un jeu d’excitation , je lui demande dans quelle coin de la ville , elle travaille , coïncidence ou Hazard , elle bosse à mois de 2 kilomètres de ou j’habite . Moi:je te lance un défi , si tu viens me voir , je t’accueille nu en peignoir ce midi V: j’adore l’idée mais si je viens je pourrais toucher ta queue Moi : viens et tu le sauras Quelques minutes s’écoulent , je me dis qu’elle va se déconnecter et que c’était juste un délire virtuel , comme bien souvent sur ces sites ou des hommes se cachent sous des pseudos de femmes . V: j’arrive Moi :ok Entre excitation et méfiance je sais qu’il ne faut pas longtemps pour qu’elle arrive , je regarde à travers ma fenêtre si une voiture arrive , soudain effectivement une voiture tourne dans le parking de ma résidence .c’est elle Une jeune Femme cheveux court et avec des formes , de jolies seins qui sur le moment je ne remarque pas trop tant la situation est irréel et excitante . Elle frappe à ma porte , j’ouvre , on se met à rigoler de la situation et elle rentre Moi : tu as vu j’ai relevé le défi V:oui je vois et j’ai l’impression que tu es en forme !!! Moi : oui Nous bavardons de banalités , comme si chacun n’osait pas franchir le cap , V : tu sais j’ai peu de temps ce midi Je m’approche et je commence à l’embrasser et mes mains caresser sa poitrine à travers son chemisier , belle et généreuse poitrine , j’ouvre le chemisier pour mieux la caresser , mes mains passent sous le soutien gorge et je sens sous mes doigts ces tétons qui sont dures et sa poitrine bien ferme est un délice et réclament ma langue et ma bouche , chaque fois que je mordille ces tétons elle se cabre , elle gémit et la complicité que vous avions eu en discutant se vérifie en réel . Je suis excité , ma queue bien raide , j’ai qu’un souhait sentir ces mains sur ma queue et sa bouche ,mais je savais suite à notre dialogue qu’elle n’aimait pas faire de fellation , mais elle bascule la tête en arrière et me tient la tête pour que lèche bien ces seins V: oui vas y suce moi les tétons , j’adore Moi: hummm j’adore ça aussi coquine tu va être gâté Bien vite la température monte entre nous et je glisse ma main entre ces jambes , elle n’oppose aucune résistance , bien au contraire elle écarte ces cuisses , j’introduis un doigt dans sa ptite chatte et , elle mouille , ondule , Et gémit à chaque mouvement de mes doigts , plus je la caresse plus elle mouille , gémit , serre desserre les cuisses , son sexe est tout lisse , après quelques temps à la caresser , il faut se rendre à l’évidence que nous avions perdu trop de temps à discuter ensemble , et qu’il fallait qu’elle reparte travailler , mais à ma grande surprise , alors que je la raccompagne à ma porte elle ouvre mon peignoir V: hummm belle queue !!!et en grande forme Elle la prend dans ces mains et de manière frénétique et rapide elle me masturbe , je sent l’explosion au plus proche , je retire ces mains et je lui dit de manière taquine Moi : connecte toi à ton boulot et je te lancerais un défi si tu as envie ! V: ok dit elle en me caressant les couilles , m’embrasse et me dit avec un petit sourire V: j’ai adoré et tu est très doué avec tes doigts , j’imagine qu’avec ta langue ... Après un baiser rapide et discret , elle remonte dans sa voiture et repart . A peine la porte refermé , j’ai une envie folle de me faire jouir en me masturbant mais , j’ai une idée en tête et , pour me calmer , je referme mon peignoir et me dirige pour faire la vaisselle(lol) , mais l’excitation a du mal à redescendre jusqu’à me faire mal à la queue à être en erection depuis quelques heures . Après un repas rapidement avalé , je me reconnecte en espérant bien sûr revoir V connectée A mon grand plaisir elle est présente Moi : tu as aimé ? V: oh que oui mais suis grave excité et je me suis caressé dans les toilettes de mon travail Moi : ah oui coquine ,et moi mon réception ne retombe pas V: ah ok , tu sais je me suis dit je tu allais te masturber après mon départ mais je vois que tu résistes Moi : j’ai failli ... V : tu aurais dû et me raconter si je t’avais bien excité et si ta jouissance était belle Moi: oui l’idée est intéressante mais je te propose plutôt de venir le faire ? V: quand ? Moi : après ton taf , tu repasses , je laisse la porte ouverte , je serais allongé dans mon canapé nue , tu me masturbe à la vitesse que tu veux , tu me fais jouir et tu repars Qu’en penses tu? V :idée est excitante mais j’ai pas trop le temps et j’ai rien en retour ? Et voilà nous sommes reparties à discuter et nous exciter de plus belle pendant toute l’après midi , bientôt 16h V: je vais devoir partir Moi : tu passes ? V: je sais pas j’ai pas trop le temps Moi : je t’attends , c’est toi qui voit V: ok à tout à l’heure ou demain sur le site je file Je me déconnecte à mon tour , je suis excité mais je suis convaincu qu’elle ne passera pas mais malgré tout je regarde quand même à la fenêtre , je bande encore plus fort et derrière ma fenêtre je me caresse en espérant la voir arrivée . Le temps semble suspendu , et puis soudain sa voiture rentre dans la résidence . Je déverrouille ma porte , je m’allonge sur le canapé et je tiens mon sexe entre mes mains en érection Je l’entend arriver , elle ouvre la porte comme nous avions discuté V: hummm tu es prêt pour moi mon coquin , montre moi ta queue. , tu es excité à ce que je vois Moi: elle t’attend masturbe moi joue avec elle est à toi !! V: oui mais avant lèche moi fais moi voir ce que tu sais faire avec ta langue , fais moi jouir j’ai peu de temps Elle place son sexe sur ma bouche , ma langue n’attendais que ça , l’odeur de son sexe m’enivre ,ces petites lèvres gonflées pleins d’envie m’excite , elle s’allonge sur moi pour me masturber. Elle sert fort mon membre , chaque coup de langue que je lui fait , elle sert plus fort ma queue e me masturbe plus vite .elle mouille de plus belle , encore mieux et plus que le matin , je joue de ma langue , de mes doigts , j’introduis dans sa fente humide ,un puis deux puis trois doigts mes va et vient rapide l’excite de plus en plus ces gémissements sont continu , de nouveau je titille son clitoridien avec ma langue , elle gémit encore plus fort et son odeur , son goût m’excite de plus en plus , elle me l’avait confier dans nos dialogues qu’elle pouvait jouir très vite si l’excitation était haute, effectivement je l’entend gémir de plaisir rapidement et je la ressent au bord de la jouissance intense ce qui m’excite encore plus je multiplie mes coup de langue Mes doigts s’agitent en elle V:humm c’est bon je joui mon cochon , a toi vas y crache ta semence . dans une énergie débordante elle entreprend et imprime une masturbation rapide sur ma queue dure et dressé gorgé de sang , qui ne laisse pas le temps de me retenir , très vite un jet énorme jailli de ma queue et s’étale sur mon torse puis un deuxième , elle reprend de plus belle la masturbation et un dernier jet jailli , V: ah oui quelle jouissance effectivement , j’adore mon obsédé préféré. Nous restons quelques minutes à sourire et récupérer de cette intensité sexuel . Le calme revient doucement et après quelques banalités , elle doit vite partir Notre complicité coquine venait de débuter . Quelques jours passèrent sans aucun contact car j’avais repris le travail , un midi je trouve le temps de me connecter , je la voit , j’entame la discussion et comme si de rien n’était nous repartons à papoter , nous reparlons notre première rencontre sexe .c’etait la première pour chacun de nous . On établissait des règles de rencontre Chacun était libre , aucun compte à rendre On se racontait tout , nos envies , nos vidéos x qui nous excitait, nos caresses. Pas de rdv précis ça devait se faire selon les envies et excitation de chacun . Au fur à mesure de nos rdv je l’initiais a l’art de la fellation et plus nous avancions dans le temps plus elle prenait du plaisir et puis un jour , elle me dit : V: je vais venir à ma coupure de midi , je veux que tu sois debout dans le salon , je vais arriver me mettre à tes pieds et te sucer jusqu’à la jouissance mon pti cochon Moi :chiche Autant dire que dès midi je filais rapidement chez moi .qui était à 10min de mon travail de l’époque Déjà en voiture je bandais , j’étais excité , je me garais rapidement et montait me préparer ou du moins me mettre à poil J’étais tout juste déshabillé que j’entendis frapper à ma porte. C’était elle ou pas ? Par mesure de sécurité et pour éviter de recevoir un inconnue à poil , je regardais par l’œilleton. V: c’est moi Moi :entre c’est ouvert A peine la porte refermé je pensais qu’elle se jetterais comme prévu entre mes cuisses pour me prendre en bouche mais qu’elle ne fut pas ma surprise Elle ouvrit son manteau et je l’a découvre totalement nue , et elle me glisse à l’oreille V:mets toi entre mes jambes , lèche moi mon cochon Elle me pris la queue dans ces mains et nous sommes allez dans le salon Je la plaçais dos au mur et je me mis à genoux et je commençais mes caresses , ces mains impliquait de forte pression sur ma tête pour enfoncer ma langue encore plus dans son sexe , lèvres prête à m’accueillir bien humide , elle prenait du plaisir que j’entendais , et qui ne faisait que m’excité encore plus , et je mettais encore plus d’intensité dans mes caresses !!du bout de ma langue je titillais son clitoridien gonflé , je dégustais son nectar de plaisir Elle jouissait une première fois debout jambes écartées V: allonge toi sur le canapé je veux sentir ta queue dans ma bouche ! Elle se mit dans une énergie et intensité à me procurer une fellation de haute voltige ,bouche serré elle faisait des allé retour , elle léchait mon gland , caressait avec ces doigts mes couilles, depuis ces débuts a maintenant , tout avait changer , désormais elle prenait beaucoup de plaisir à sucer ma queue lécher mes couilles , je voulais a mon tour de nouveau la lécher , caresser les seins , Ils étaient très réceptifs à ma langue , je les mordillait mordillait , malaxait , suçait bref , un plaisir énorme m’enivrait Ne voulant pas avoir un plaisir égoïste , je lui demandais de se retourner. En 69 chacun de nous s’occupait de l’autre , je la léchait de nouveau , elle mouillait toujours autant , son goût était divin , son nectar m’excitait , Elle mettait beaucoup d’intensité et je dû me rendre à l’évidence que j’allais éjaculer d’ici peu Moi: je vais jouir retire ta bouche , je veux jouir sur tes seins V: non !! vas y mon cochon crache moi dessus , vas y jouis comme moi ton jus salop !!! Une éjaculation intense parti de mon sexe qui atteint son visages à bouche ces cheveux et une deuxième suivi sur ces seins , elle se caressa avec mon jus . Nous étions comme évanouie tellement l’intensité était grande . Après une petite douche rapide , elle repartie nue sous son manteau comme elle était arrivé . Notre histoire dura quelques années et s’arrêta d’un commun accord mais chaque rdv ensemble fut un plaisir partagé Bien plus tard , je repris contact avec elle par un réseau professionnel , mais ça , c’est une autre histoire . Lord Vian
398 vues 6 aime
Par : le 27/09/20
Le Maître, m'attends cette fois-ci dans la chambre d'hôtel. Il m'intime l'ordre de me déshabiller, et d'aller dans la douche, de m'accroupir et d'uriner devant lui pendant qu'il bande mes yeux.. Je suis maintenant dans le noir total, je sens quelque chose couler sur moi, quelque chose de froid, c'est l'eau froide qui coule sur mon corps afin de faire durcir mes tétons, et qu'il puisse mettre les pinces tétons sans que je m'en rends compte...le froid et la douleur, me fait réagir violemment en l'insultant, ce qui me vaut une belle correction, il me gifle encore et encore...afin de me montrer qui est le Maître... et qui est l'esclave.... Je lui demande pardon pour cette réaction vive de ma part, et lui promet de ne plus recommencer. De ce fait, il me pose le collier et la laisse, me fait marcher à quatre pattes en me guidant et en utilisant le fouet qu'il a dans les mains, pour que j'obéisse le plus à ses ordres. Je me cambre sous les coups, et il adore cela, car il se sent Maître de mon corps, de mon esprit, et de faire ce qu'il veut de moi, car il sait que je lui obéirai sinon c'est la correction. Il m'intime l'ordre de rester à 4 pattes, je sens qu'il inspecte mes orifices afin de voir si ces derniers sont propres, vides et accessibles à souhait.. ce qui est le cas Je l'entends changer d'objet mais je ne sais pas lequel il compte prendre vu que j'ai les yeux bandés...Il me demande si je connais la badine, je lui réponds : "Non Maître", très bien donc tu vas découvrir et je suis sûr que tu vas y prendre plaisir...le 1er coup tombe, c'est supportable, puis 2, 3 et il me demande de compter jusqu'à ce que je lui dise Rouge, safe code, entre nous....J'ai supporté la douleur jusque 10 car c'était la 1ère fois pour moi. Il fut comptant mais il me dit qu'en bonne esclave, j'aurai dû supporter encore plus la douleur, car c'est ce qui lui fait prendre plaisir et jouissance. Il décide de me traîner jusqu'au lit pour m'y allonger sur le dos, je sens du froid sur mes tétons et ma chatte, je me cambre sous l'effet, je m'interroge sur ce que c'est....puis je ressens que c'est un glaçon, il parcourt mon corps avec afin de me faire frissonner et de prendre plaisir, puis voyant que je commençais à aimer cela, il décide de prendre le câble en sa possession et de me fouetter légèrement, puis de me retourner brusquement pour pouvoir fouetter mon corps et me laisser des traces d'appartenance... La douleur est extrême, insupportable que j'en crie de douleur, et les marques sont là, pour me faire oublier tout ceci, mon Maître décide de s'amuser avec mon clitoris puis mon vagin en introduisant un gode, puis des boules de geisha, et voyant que j'aimais cela, il continua et me donna l'ordre de continuer seule, pendant que lui se branler jusqu'à ce que sa semence m'éclabousse le visage, puis l'étaler et finir par m'y faire goûter...il m'a tellement excité que la femme fontaine que je suis c'est lâchée complètement au moment où mon Maître étaler sa semence et me faisait goûter délicatement avec ses doigts
368 vues 5 aime
Par : le 27/09/20
On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espèrant un jour, qu'elle changerait. Sarah l'avait souvent promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Patricia n'aimait pas en discuter avec elle, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait; mes cheveux étaient mouillés; elle les a ébourriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle, je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, ellle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Sarah se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Patricia se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextriquable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
632 vues 11 aime
Par : le 27/09/20
Décidément cette petite conne de Samia, une adulte consentante et fort jolie qui adore les scénarios d'infantilisation, ne comprendra jamais ses leçons. J'ai beau lui flanquer de copieuses fessées, la mettre au piquet, l'enfermer dans le placard à balais, rien à faire, Samia ne comprend rien et se trompe toujours. A croire qu'elle fait exprès pour être punie de plus en plus sévèrement. Pour y voir plus clair, je l'ai prise chez moi en cours particuliers pour un week end. Cette petite conne est arrivée avec sa jupette plissée, ses longues chaussettes mi bas de laine, ses chaussures vernies et ses couettes. Elle avait une sucette en bouche et ce manque de respect lui valu de suite une bonne paire de gifles. Elle serrait les genoux et a dit: -Madam j'ai envie pipi Je l'ai conduite aux toilettes et elle n'a pas pu se retenir. Elle a fait devant la porte. Elle voulait visiblement me faire perdre mes nerfs. J'ai sorti ma cane anglaise bien souple et son petit cul est vite devenu rouge. Elle a du tout nettoyer à quatre pattes et bien astiquer le sol. Cela au moins, Samia savait faire à peu près bien. Elle a du aussi laver sa petite culotte à la main et la faire sécher sur le poêle. C'est un froid week end d'automne, une journée de brumes où il fait bon rester au chaud. C'est vrai que Samia a un adorable petit cul et un joli petit minou de femme qui adore jouer à l'écolière pas sage. J'ai eu envie d'elle et nous sommes montées dans ma chambre. J'avais envie de lui bouffer sa chatte pendant qu'elle sucerait mon clito. Nous avons joui très fort toutes les deux. Un pluie fine frappait contre la fenêtre de la chambre. Nous avons glissé sous la couette pour être bien au chaud. Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu envie de materner cette petite conne de Samia. Je lui ai donné le sein. Elle a sucé et s'est endormie comme une bébé. Cela ne faisait pas avancer les devoirs. Mais pour une fois, j'ai décidé de prendre mon temps, de ne pas tomber dans le piège des fautes exprès pour recevoir des corrections. Non, j'ai décidé de conduire le jeu. Samia s'est pliée, cambrée. Elle a beaucoup gémi et supplié. Nous avons fait l'amour souvent. Elle a eu droit à son collier avec un bel anneau. Elle a adoré dormir nue au pied de mon lit, en bonne chienne bien dressée.
1.6000 vues 11 aime
Par : le 27/09/20
Le fétichisme du nez (ou nasophilie) est le fétichisme sexuel (ou paraphilie) du nez. Cela inclut une attirance sexuelle envers une forme spécifique de la variation physique de l'apparence (tels que la taille) ou une zone spécifique (par exemple, les narines). Le fétiche lui-même peut se manifester lors d'un désir d'un contact physique et d'interaction, ou fantaisies spécifiques comme une pénétration des narines. D'autres fantaisies peuvent inclure le désir d'observer ou d'expérimenter une transformation physique nasale comme dans Pinocchio, ou des idées concernant la transformation du nez en nez d'une autre créature comme le cochon en tant qu'humiliation d'un partenaire ou d'une connaissance. Ces fantaisies peuvent être assistées par l'utilisation de jeux de rôles sexuels, ou fiction de transformation, par des formes de littérature, de dessins ou de photos modifiées. Sigmund Freud interprète le nez en tant que substitut du pénis. De plus, et tout ceux qui on analyé et étudié ce fétichisme : le nez est la partie du visage que l'ont peut déformer le plus facilement, et c'est bien visible, dès le tout début. Modifier la forme du nez d'une personne la rends très vite méconnaissable. ca annihile vite son identité, et permet de la dominer d'avantage. Le simple fait d'étirer un nez vers le haut, avec un nosehook, peut facilement rendre la personne méconnaissable. Enfin, le nez est indispensable pour vivre car c'est là que passe l'air en direction des poumons, et rien qu'imaginer que cette aptitude pourtant vitale puisse être entravée par une partie nasophile, rajoute plus de tension sur le soumis, et renforce encore d'avantage le sentiment de domination du maitre. Pour en savoir plus HanaZeme : la Nasophilie au Japon Les différentes approches possibles et les spécialités (en préparation)
1.1000 vues 3 aime
Par : le 24/09/20
Le guerrier est là, nu, pitoyable, ligoté à ce tronc d'arbre. Il est à la merci de sa Maitresse. Il vient de boire l'alcool du supplicié, celui qui lui fera oublier pour un temps la douleur. Il ne doit pas montrer qu'il a peur. La Völva pour l'instant l'ignore. Elle joue avec ses runes. Les heures passent. L'alcool se dissipe. Le guerrier a envie de pisser. C'est plus fort que lui. il se fait dessus. La peur s'est glissée en lui. il tremble. La Völva l'ignore toujours, comme s'il n'était rien. Une limace collée à son arbre. Le premier coup de fouet est arrivé précédé d'un terrible sifflement. Le guerrier hurle, la peau de son dos vient de voler en éclats. Il saigne. Mais voilà déjà le deuxième et tous les autres. Le guerrier hurle et cela agace tout le clan. Le chef vient et lui attrape les cheveux. -tu vas la fermer ! Le guerrier pleure. c'est trop dur, il a trop mal. Le chef fait un signe à la Völva. Elle sort un court poignard. Elle s'approche par derrière et passe la lame sur la gorge du guerrier qui se crispe d'un coup, tétanisé. -Mais t'es vraiment une merde, dit le chef. La Völva attrape les couilles et le pénis du guerrier. Elle tranche tout net. Une émasculation. Le sang coule le long des jambes du guerrier qui vient de s'évanouir. -S'il survit à cela, il sera banni du clan. S'il meurt il sera enterré face contre terre. Il est la honte du clan. Le castré survit. La peur cela fait vivre. La Völva ne fait pas partie du clan. Elle vit dans les vastes forêts sombres. Elle lui perce le nez, pose un anneau et lui passe une solide laisse en cuir. -Puisque tu n'es bon à rien, je vais faire de toi mon chien. Tu rongeras des os devant ma porte et tu couineras de peur en cas de danger. Là au moins tu seras utile. Le castré a suivi la Völva en se trainant sur ses genoux. Il semblait enfin en paix.
709 vues 4 aime
Par : le 24/09/20
Au risque de choquer, de m’inscrire à nouveau à contre-courant de l’idéologie dominante, j’aime me sentir femme objet. L’objet de ton désir, l’objet de ton plaisir, un objet utilitaire, un objet que tu possèdes. Parce que ce n’est pas nier la femme que de « l’objectifier » parfois (dieu que ce mot est laid). D’en faire simplement un instrument de plaisir, De ton plaisir et du mien. D’être utilisée pour assouvir tes fantasmes, et de réaliser ainsi les miens. Il n'y a rien de mal à aimer les objets. Et tu aimes les beaux objets. Belle, je ne sais pas si je le suis, ailleurs que dans tes yeux. Mais j’aime quand tu m’aimes et me traite comme telle. Je serais toujours femme, laisse moi être "objet" chaque fois que tu le voudras. A la manière de cette nuit encore.
1.3000 vues 27 aime
Par : le 24/09/20
Le Maître rentre dans la pièce où je suis en train de l'attendre en bonne esclave, à genouiller, j'ai mis mon collier afin qu'il puisse attacher sa laisse. Il commence par me lécher le visage puis me cracher dessus, et étaler ses crachats, puis continue par des petites gifles. Il me demande de lui tendre les mains afin qu'il puisse les attacher pour que je ne puisse jouir de mes mains à ma guise, je m'exécute sans dire mot, puis il commence à sortir son fouet pour en jouer sur mes seins, sur mon dos, et me demande de me relever, son fouet claque sur mes fesses, doucement puis de plus en plus fort, il voit en moi la douleur rien qu'à l'expression de mon corps, puis revient sur mes seins pour les marquer également. Il me demande de mettre le bâillon afin de ne pas entendre ma souffrance, de là, il pousse violemment sur le lit, m'écarte les jambes et crache sur ma chatte afin de pouvoir y introduire un gode, et m'exciter mais ce fut de courte durée, il décide de m'attacher les pieds et détache une de mes mains, de m'uriner sur la chatte et souhaite que je me branle avec son urine, je m'exécute... Et pendant ce temps, il me mets des attaches aux tétons, la douleur est insupportable que les larmes coulent toutes seules... Il me demande si j'en veux encore... À mon regard il voit que oui, il me met sur le ventre et à 4 pattes afin de jouir de mes orifices, il introduit de nouveau le gode tout en me fouettant, puis décide de m'introduire un plug et de jouer avec les 2, la jouissance monte en moi, mais le Maître le ressent, il s'arrête brusquement et me tire la tête en arrière au moyen de la laisse, m'ordonne de me mettre à genoux et de lui dire que je suis son esclave et que mes sévices ne font que commencer, que la douleur va être de plus en plus forte, car cette fois il va utiliser une ceinture en cuir pour me fouetter et me corriger si je désobéis...je laisse faire les choses et me dit que la douleur n'est pas physique mais mentale et que c'est à moi de contrôler cette douleur... La 1ère séance arrive à sa fin et me dit que la prochaine sera plus intense et qu'il fera ce qu'il veut sans un moindre mot, geste ou mécontentement de ma part
378 vues 4 aime
Par : le 24/09/20
Le 15 avril 1719, Madame de Maintenon s’éteint, seule et insatisfaite, quatre ans après Louis XIV. À Saint-Cyr, institution créée par ses soins pour protéger et éduquer les jeunes filles nobles et pauvres, et leur éviter les désarrois et les humiliations qu’elle a elle-même supportés, elle achève un destin tumultueux, audacieux et hautement romanesque. Toute de passions contrariées, celle qui a œuvré pour le bonheur de ses proches, l’avenir de ses neveux et nièces, l’instruction des enfants illégitimes du roi, la gloire de son époux, part sans jamais avoir vraiment rencontré le Dieu qu’elle cherche depuis sa jeunesse. La figure et l’œuvre de Françoise d’Aubigné, veuve Scarron et marquise de Maintenon, se sont trouvées longtemps prisonnières des mythes qu’ont inspirés dès le XVII ème siècle la vie romanesque et le destin exceptionnel de l’épouse morganatique du Roi-Soleil. La Palatine, Saint-Simon, Michelet ont bâti la légende noire, les Dames de Saint-Louis, Mme de Caylus et Mlle d’Aumale en ont édifié l’hagiographie, Voltaire et Sainte-Beuve tracé des portraits plus nuancés, mais insuffisants à faire sortir Madame de Maintenon de son statut de conseillère de l’ombre et de fondatrice de l'institution de Saint-Cyr, ou à dégager l’épistolière de grand talent qu’elle fut. L’enfance de Françoise, née d’Aubigné, offre trop peu de souvenirs heureux. Elle doit sa naissance en novembre 1635, dans la prison de Niort, à un père coutumier des cachots, faux-monnayeur, tricheur, renégat et assassin de sa première femme. Déshérité par le poète Agrippa, grand-père de Françoise, compagnon d’Henri IV, pourfendeur de catholiques et homme de convictions, le mal nommé Constant laisse à son épouse Jeanne le soin d’élever seule leurs enfants. Celle-ci parvient mal à assumer la survie des siens. Surtout, Françoise manque de tendresse: "Je ne me souviens d’avoir été embrassée de ma mère que deux fois, et seulement au front, après une grande séparation." La jeunesse de "Bignette", son surnom, s’embourbe dans la nécessité, dans la grande pauvreté et parfois même dans la misère, hormis six ans au cours desquels elle savoure le bonheur, l’amour et les rires chez sa tante Louise-Arthémise. Avec son cousin chéri, elle découvre les travaux des champs, les semailles et les récoltes, les marchés aux bestiaux. Personne ne l’oblige à rallier la foi protestante, personne ne l’intimide, personne ne la blesse. Mais son bonheur butte sur les retrouvailles inopinées de sa famille, un temps reconstituée, partie à la conquête de chimériques richesses aux Antilles. Le retour à La Rochelle, trois ans plus tard, accuse la défaite et la honte. Françoise mendie parfois aux portes des couvents et du collège des jésuites. Elle s’endurcit, forge son tempérament, consolide son assurance et assoit sa volonté ; bientôt placée entre les mains d’une parente catholique, riche et pingre, arrogante et ennuyeuse, elle apprend à dissimuler et à faire bonne figure. Elle s’initie aussi à l’art de la conversation, une nécessité pour qui veut appartenir à la bonne société. Avec ses immenses yeux noirs, sa chevelure brune, quand la mode est aux blondes, sa taille élancée, son goût prononcé pour la répartie et la science des précieuses, elle affirme une personnalité originale. Du haut de ses seize ans, elle fait déjà seule, face au destin. Sa marraine l'introduit dans les salons, elle y acquiert le surnom de "belle indienne." Faute de dot, elle préfère au couvent se marier à un paralytique de quarante-et un-ans, bel esprit au corps atrophié. Pour autant, le poète Scarron, ce "raccourci de la misère humaine", lui apporte bienveillance, carnet d’adresses, renommée, gentillesse. Il conforte son intelligence, lui permet de briller en société, de goûter aux jeux de l’esprit, de la séduction et de l’amour chaste. En échange, elle lui offre sa jeunesse, son éclat, son indéfectible fidélité. Le couple tient bon face au mépris et aux mauvaises langues, et à "l’hôtel de l’Impécuniosité" esprits fins, élégants, libertins, lettrés, frondeurs, aristocrates critiques, peintres et musiciens se pressent au chevet de l’écrivain tordu. L'auteur à l'esprit mordant est au sommet de sa gloire. Il dispose d'une confortable pension et fréquente une foule d'esprits distingués et de personnalités influentes. Françoise sait qu'il lui est impossible de trouver meilleur parti. Veuve à vingt-quatre ans, Françoise reçoit des dettes pour tout héritage. Mais, pendant huit ans, elle a placé ses pions, tissé un étroit réseau de relations, cultivé un comportement exemplaire et rassurant, consolidé une réputation sans faille. Pragmatique, sensible, consciente de sa précarité, elle a déjà entrepris son irrésistible ascension sociale. "Comptez que jamais personne n’a établi sa réputation en se divertissant. C’est un grand bien mais il coûte cher. La première chose qu’il faut sacrifier pour sa réputation, c’est le plaisir", analyse-t-elle. Et cet adroit calcul la propulse sans peine auprès d’épouses dévotes et puissantes, qui assoient sa notoriété. Installée dans une chambre au couvent de la Petite-Charité, elle cultive son image de femme respectable, dévouée et charitable, entre sincérité et nécessité. Le soir, auprès des d’Albret, Richelieu, Montchevreuil, elle parfait son masque de chrétienne accomplie. Lors d’un dîner, elle croise la piquante Madame de Montespan, de cinq ans sa cadette. La rencontre, décisive, dicte son avenir. Françoise devient bientôt, dans la plus grande clandestinité, la gouvernante des enfants naturels de la favorite de Louis XIV, l’éblouissante et mordante Athénaïs. Ainsi, durant quatre années, dans une maison discrète de Vaugirard, dans l'actuel XV ème arrondissement de Paris, la future marquise de Maintenon s'occupe des quatre enfants cachés de Madame de Montespan et de Louis XIV: le duc du Maine, le comte de Vexin, Mademoiselle de Nantes et Mademoiselle de Tours. Tout en organisant la vie de ses petits protégés, Françoise Scarron continue de remplir ses obligations mondaines et de se montrer dans les salons. Malgré cette double vie exténuante, elle se prend d'affection pour les petits bâtards royaux, s'attachant particulièrement à l'aîné, le duc du Maine, enfant boiteux et à la santé fragile. Doté d'une vraie fibre paternelle, Louis XIV rend régulièrement visite à sa progéniture, et s'attarde pour bavarder avec leur charmante nourrice. Elle remplit son rôle à merveille auprès des bâtards du roi. Les questions de pédagogie et d’éducation la passionnent, et elle défend avec ardeur l’intérêt et l’éveil des enfants. Louis XIV découvre la dévote sous un autre jour. Elle le touche, le séduit. "Elle sait bien aimer, il y aurait tant de plaisir à être aimé d’elle." Pour conquérir le cœur du roi, Françoise use de toute son intelligence. La tête froide, l’habile gouvernante se lance avec le Roi-Soleil dans une relation amicale, intellectuelle, amoureuse qui perdure de 1673 à 1715, année de la mort du souverain. Bien que discrète, elle vit dans l'intimité du roi et se révèle une conseillère de taille. En raison de son austérité et de son intransigeance, l'épouse secrète de Louis XIV est détestée par la famille royale. Son influence pèsera surtout sur les mariages des bâtards royaux et sur la nomination de certains ministres. Très hostile au marquis de Louvois, elle prend parti pour le clan de Colbert et favorise les carrières du maréchal de Villars et de Chamillart. Au long de leurs trente-deux ans de vie commune, elle apprend à connaître, à respecter et à craindre un homme égoïste, tyrannique, autoritaire, rigide. Déçue par cet amour qui ne correspond pas à un absolu tant espéré, elle s’adonne avec passion, sincérité et efficacité aux œuvres charitables et utiles. Loin de la mystique et de la contemplation qui, dans le fond, ne l’intéressent pas vraiment, elle pense à son grand dessein, Saint-Cyr, son cadeau de mariage, son salut et sa dernière demeure, qui doit la réconforter. Il n’en sera rien. À quatre-vingt-deux ans, l’ambitieuse généreuse achève un destin exceptionnel dans la peine et la lassitude. "Ma lassitude m’avertit que je suis mortelle mais j’aperçois un miroir qui me dit que je suis morte." Toute de complexité et de paradoxe, elle n’a pourtant rien abdiqué, elle n’a jamais renié sa liberté de penser ou encore entaché son orgueilleuse constance. Bibliographie et références: - Arthur Conan Doyle, "Les Réfugiés de Madame de Maintenon" - Marguerite Teilhard-Chambon, "Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon" - Christine Mongenot, "Madame de Maintenon, une femme de lettres" - Éric Le Nabour, "La Marquise de Maintenon, l'épouse secrète de Louis XIV" - Jean-Paul Desprat, "Madame de Maintenon, le prix de la réputation" - Éric Le Nabour, "La Porteuse d'ombre. Madame de Maintenon et le Roi Soleil" - Simone Bertière, "Les Femmes du Roi-Soleil" - André Castelot, "Madame de Maintenon, La reine secrète" - Françoise Chandernagor, "L’Allée du roi, souvenirs de Françoise d’Aubigné" - Louis Mermaz, "Madame de Maintenon" - Alexandre Maral, "Madame de Maintenon, la presque reine" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
476 vues 8 aime
Par : le 22/09/20
Condorcet rédige son célèbre "Tableau des progrès de l’esprit humain" alors même qu’il se sait menacé de la guillotine. Ombres et lumières de la Révolution française, portée par ce rêve de justice qu’ont inspiré nos philosophes, rêve d'un monde en marche et à portée de l’homme, dont les événements de 1789 ont d’abord paru l’accomplissement, et qui sombra dans la Terreur. Il n’est période plus propice à l’observation du concept de progrès que celle où l’idée fut aux prises avec la réalité, sur le point de devenir lois et conditions de vie. La Terreur ? un démenti, peut-être. Un démenti provisoire, laisse penser Victor Hugo au terme de son "Quatre-vingt-treize". Le concept perdure. On en voit aujourd’hui encore les effets. S’il faut entendre "progrès" comme la certitude d’un nouvel âge d’or, de bonheur et de liberté, l’époque actuelle semble avoir perdu ces illusions. Mais les idéaux des Lumières président toujours aux mouvements de nos sociétés et, que nous en ayons conscience ou non, informent notre pensée. La filiation est plus sensible encore en temps de crise comme celui que nous traversons. Or, l’Histoire n’a livré ses enseignements qu’après avoir épuisé les figures héroïques, lorsqu’elle s’intéresse à ses oubliés. Tel est le personnage d’Olympe de Gouges, témoin privilégié et actif de ces événements, qui s’affirme, deux siècles plus tard, en raison de convergences qui apparaissent avec l’époque contemporaine. Olympe de Gouges, ardente avocate du progrès social en est aussi l’exemple vivant, dans son évolution personnelle, dans ses combats, dans ses renoncements, jusque dans sa destinée. Le 3 novembre 1793, à l’âge de quarante-cinq ans, ayant refusé de faire contre sa conscience des aveux qui lui auraient peut-être sauvé la vie, elle monte sur l’échafaud, quelques jours seulement après Marie-Antoinette, première femme victime de ses opinions. Née en 1748, Marie Gouze grandit à Montauban, ville où elle épouse dix-sept ans plus tard Louis-Yves Aubry, "traiteur grossier et inculte" de trente ans son aîné. La vie du ménage ne fait cependant pas long feu. Aubry meurt un an plus tard, emporté par une crue du Tarn. Désormais veuve, Marie Gouze, encore très jeune au moment des faits, se met à avoir soif de liberté de publier. À cette époque, la loi interdisait aux femmes de publier des textes sans l’accord de leur époux. Il n’en faut alors pas plus à Marie Gouze pour la persuader de ne jamais se remarier. Mue par l’envie de mener une carrière littéraire, elle quitte finalement Montauban pour rejoindre sa soeur aînée à Paris. C’est en montant à la capitale qu’elle prend le nom sous lequel on la connaît le mieux, Olympe de Gouges. Entretenue par un fonctionnaire de la marine du nom de Jacques Biétrix de Rozières, elle se met à côtoyer les milieux bourgeois et plus particulièrement les salons fréquentés par les hommes de lettres. Ses diverses rencontres l’inspirent et la poussent à écrire toujours plus. Elle s’essaye alors aux pièces de théâtre, aux romans ainsi qu’aux écrits politiques. Avant-gardiste et féministe, ses fortes convictions et la liberté de ses engagements la conduiront à sa perte. Elle sera guillotinée le 3 novembre 1793. L’intérêt qu’Olympe de Gouges suscite au-delà de nos frontières nous rappelle la valeur de ce personnage. Son cas n’appartient donc plus seulement à la France, pas seulement aux femmes, n’appartient pas seulement à la Révolution. Il intéresse justement parce qu’elle s’est immergée totalement dans son époque, toutes les générations qui se posent la question de l’individu et celle de sa participation à l’Histoire. Son cas nous intéresse parce qu’il jette un jour différent sur une page essentielle de notre Histoire et qu’il permet de nous interroger sur nous-mêmes, aujourd’hui où nombre de ses propositions, réalisées ou non, occupent encore nos débats. L’œuvre qu’elle laisse à la postérité, abondante et variée, élaborée dans des années décisives, entre 1783 et 93, est riche d’informations sur ce mieux qui était rêvé, promis à tous, sur les moyens et les méthodes pour y parvenir. Elle offre l’avantage pour nous de présenter un point de vue tout à fait exceptionnel, celui d’une femme d’abord, une provinciale de la petite bourgeoisie, admise auprès des Grands à partir de son arrivée à Paris (1767) et qui a acquis dans ce parcours le regard perspicace et indépendant du "persan" en voyage. Née française, elle a fait son fruit de la pensée des Lumières, sans rien perdre de la vivacité de la languedocienne forte d’un esprit critique affirmé et d’une évidente énergie. Une voie, seule, s’ouvrait devant elle, où tous ses élans pouvaient s’exprimer et être partagés, la littérature. Libre à chacun de juger de son œuvre. Elle est inégale peut-être et parfois sent la précipitation. Elle se flatte d’ailleurs d’être rapide et avoue parfois avoir terminé l’écrit sur le comptoir de l’imprimeur. Bien qu’elle ait tout sacrifié à cette passion des lettres et de la parole jusqu’à sa fortune et sa sécurité, elle garde la tête froide: "Qu’on ne me prête pas le ridicule de croire que mes pièces sont des chefs d’œuvre", dit-elle dans Molière chez Ninon ou le siècle des grands hommes. Il faut dire que les dix années de sa carrière littéraire ne furent pas pour le XVIII ème siècle le temps des chefs d’œuvre, en raison même des troubles qui agitaient les consciences. Il y avait à ce moment d’autres urgences que la recherche de la perfection artistique. Ces circonstances en revanche étaient favorables, chez Olympe particulièrement, à l’invention d’idées nouvelles comme de formes artistiques, qui se sont révélées naturellement, sans être voulues. Mais pour elle, que le sens des mots engage, citoyenne avant la lettre, l’urgence est d’intervenir, de participer à la construction, car elle est dans la crainte de voir, au moment du déferlement de la Terreur, la démocratie naissante s’élaborer sans avoir déraciné tous les esclavages de l’Ancien Régime. C’est dans ce moment de crise auquel pour la première fois les femmes participaient qu’il est intéressant d’observer cette prise de parole féminine, qui s’est élevée à la grande surprise, c’est le moins qu’on puisse dire des philosophes, des politiques, des hommes en général et en particulier. Le volet de son œuvre le mieux connu aujourd’hui, c’est "La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" en raison des publications qui ont été réalisées dans les années quatre-vingt et de l’utilisation qui en a été faite par le mouvement féministe. Il était question, dans ces années qui voyaient certaines avancées en matière de progrès social, de revenir sur la place des femmes dans la société et d’étendre effectivement leurs droits. Le texte d’Olympe devait soutenir puissamment les revendications de ces femmes, impatientes de voir, après l’adoption du droit de vote après-guerre, évoluer concrètement les mentalités et les lois. La pensée d’Olympe ne saurait cependant être réduite à ce mouvement. Fruits de son enfance occitane et de ses trois entorses aux bonnes mœurs de son temps. Dans son roman autobiographique "Mémoire de Mme de Valmont", on y apprend qu’elle vécut une enfance pauvre et sans instruction, avec l’occitan comme langue maternelle. D’après ses dires, elle serait née d’une union illégitime entre le marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, magistrat et écrivain, et une fille du peuple, Anne-Olympe Mouisset. Bien qu’il n’ait jamais reconnu sa paternité publiquement, Olympe idolâtrait ce père, en plus de prétendre avoir hérité de son talent d’écrivain. Très avant-gardiste sur son temps, on dira d’Olympe de Gouges qu’elle commit trois entorses aux bonnes mœurs et lois de son sexe. La première entorse fut son refus de se faire appeler la veuve Aubry. En effet, après la mort de son mari, Louis-Yves Aubry, alors qu’elle n’était âgée que de dix-huit ans et mère d’un garçon, Pierre Aubry, elle décida de se créer sa propre identité, prétextant que le nom Aubry lui évoquait de mauvais souvenirs. Marie Gouze veuve Aubry changea alors son nom pour Olympe de Gouges, reprenant une partie du prénom de sa mère. Sa deuxième entorse fut de refuser d’épouser le riche entrepreneur Jacques Biétix de Rosières alors que cette union lui aurait assuré la sécurité financière. Olympe ne croyant pas au mariage, qu’elle définit comme "le tombeau de la confiance et de l’amour", lui préférait "l’inclinaison naturelle", c’est-à-dire un contrat social entre un homme et une femme. Ces déclarations lui vaudront, chez les chroniqueurs de l’époque, une réputation de femme galante, connue à Paris pour les faveurs qu’elle rendait aux hommes. Finalement, sa troisième entorse fut son implication sociale et sa condamnation des injustices faites à tous les laissés-pour-compte de la société. Après la mort de son mari, elle décida de poursuivre une carrière littéraire qui l’amena à dénoncer l’esclavage des "Noirs" et à plaider en faveur des droits civils et politiques des femmes dans ses écrits. Elle s’exila alors à Paris avec son fils et Jacques Biétrix de Rozières, où elle apprit très vite ce qu’était l’exclusion sociale. Il faut dire qu’Olympe était avant tout considérée comme illettrée, occitane, indomptable et imprudente. Autodidacte, elle se mit à fréquenter les milieux politiques, ainsi que les "gens bien nés." Olympe fut l’auteur de nombreux romans et pièces de théâtre. Sa première pièce de théâtre à être acceptée et présentée fut l’"Esclavage des Nègres" qui ne sera joué qu’une seule fois. Par la suite, elle devint très engagée dans des combats politiques en faveur des "Noirs" et de l’égalité des sexes. D’ailleurs, elle est la seule femme à avoir été citée en 1808 dans la "Liste des hommes courageux qui ont plaidé ou agi pour l’abolition de la Traite des Noirs." Olympe de Gouges fut plus d’une fois injustement critiquée pour ses nombreux écrits contestataires de l’ordre établi. Cependant, avec sa force de caractère et ses convictions, elle devint à plusieurs reprises le porte-étendard dans la dénonciation du traitement injuste réservé aux femmes. En 1788, elle publie dans le "Journal Général de France" une brochure politique intitulée "La lettre au peuple ou projet d’une caisse patriotique." Dans cette lettre, elle proposait des idées socialistes avant-gardistes qui ne furent reprises que plusieurs années plus tard. On y retrouve la demande de création d’une assistance sociale, d’établissements d’accueil pour les aînés, de refuges pour les enfants d’ouvriers, d’ateliers publics pour les ouvriers sans travail et de tribunaux populaires. Son audace ne s’arrêta pas à cette lettre. En 1791, Olympe rédigea une "Déclaration des droits des femmes et de la citoyenne", copiée sur la "Déclaration des droits de l’homme et du citoyen". Cette déclaration dénonçait le fait que la Révolution n’incluait pas les femmes dans son projet de liberté et d’égalité et considérait que "l’ignorance, le mépris des droits de la femme sont les seules causes de malheurs publics et de la corruption des gouvernements." Elle adressa sa Déclaration à la "première des femmes", en l'occurence, la reine Marie-Antoinette. Jusqu'à la chute du Roi, Olympe de Gouges soutient l'idée d'une monarchie constitutionnelle pour la France, exprimant encore son point de vue au printemps 1792 dans un essai dédié à Louis XVI," L'Esprit français", où elle prône une révolution non-violente. Au premier jour de l'an I de la République (21 septembre 1792), elle rejoint le mouvement modéré des Girondins. Abhorant la peine de mort, elle propose son aide à Malesherbes pour assister le Roi dans son procès devant la Convention. Vivement opposée au régime de la Terreur, elle signe une affiche contre Robespierre et Marat qu'elle accuse d'être responsables des effusions de sang. Fidèle à ses principes humanistes, elle y déclare que "Le sang même des coupables, versé avec profusion et cruauté, souille éternellement les révolutions". Après la mise en accusation du parti girondin, elle adresse au président de la Convention une lettre où elle s'indigne de cette mesure attentatoire aux principes démocratiques. Elle continue de s'exprimer publiquement alors qu'elle fait l'objet de menaces et que la sanglante guillotine de la Terreur coupe les têtes à plein régime démontrant ainsi toute la force de son courage. Le 20 juillet 1793, alors qu'elle diffuse son pamphlet "Les Trois urnes", Olympe de Gouges est arrêtée et emprisonnée à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Elle est accusée d'injures envers les représentants du peuple et de publication d'écrits contre-révolutionnaires. De sa cellule, elle parvient à faire afficher deux derniers libelles, "Une patriote persécutée" et "Olympe de Gouges au tribunal révolutionnaire", mais tous ses amis se cachent ou la renient. Sous la pression, son propre fils, Pierre Aubry de Gouges, la renie publiquement dans une "profession de foi civique". Le 2 novembre, elle comparaît devant le Tribunal révolutionnaire. Elle tente vainement d'expliquer que son combat humaniste s'inscrit au cœur même de la Révolution mais elle est condamnée à mort et guillotinée le lendemain matin. C'est la seconde femme guillotinée de l'histoire de France après Marie-Antoinette. Victime en son siècle de ses prises de position contre les dérives de la Révolution, puis victime encore pendant près de deux siècles d'intellectuels misogynes qui la peignirent comme illettrée et exaltée, Olympe de Gouges fait aujourd'hui l'objet d'une réhabilitation. Comme au début des années 1990, le nom d'Olympe de Gouges circule parmi les "panthéonisables." Néanmoins, après l'annonce du 21 février par le président de la République des quatre personnalités entrant au Panthéon en 2014, sa popularité fait toujours d'elle une candidate à une entrée dans un futur proche. Plus de deux siècles après sa mort, Olympe de Gouges continue d’inspirer les femmes et de leur donner du courage et de la détermination dans la lutte pour l’égalité femmes-hommes. Bibliographie et références: - Daniel Bensaïd, "Moi la Révolution" - Olivier Blanc, "Olympes de Gouges" - Olivier Blanc, "Olympe de Gouges, une femme de libertés" - Marie-Paule Duhet, "Les femmes et la Révolution" - Michel Faucheux, "Olympe de Gouges" - Joëlle Gardes, "Olympe de Gouges" - Caroline Grimm, "Moi, Olympe de Gouges" - Léopold Lacour, "Trois femmes de la Révolution" - Catherine Marand-Fouquet, "La Femme au temps de la Révolution" - Catherine Masson, "Olympe de Gouges, anti-esclavagiste et non-violente" - Michelle Perrot, "Des femmes rebelles,Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand" - Jürgen Siess, "Un discours politique au féminin, le projet d’Olympe de Gouges" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
405 vues 6 aime
Par : le 22/09/20
Pas facile d'être une femme dans un corps de mec et de devoir faire avec ce pénis qui pend ou se dresse entre les jambes. Le reste cela va, peau douce, seins naturels, cils longs, peu de poils. J'ai pas besoin de changer quoi que ce soit. Si je passe des fringues androgynes, ni homme, ni femme, on me dit : "madame". C'est vrai que même sans soutif, j'ai les seins qui pointent. Alors c'est vraiment pénible ce truc depuis l'enfance. Vivre en femme ou en homme? C'est con mais j'aime bien les deux. Je ne cherche pas du tout à me féminiser. Je suis une nana très masculine ou bien un mec à joli cul et poitrine qui fait bander. Bref, c'est une galère ou une chance. En tout cas je jouis mieux et plus fort en femme. L'orgasme féminin, enfin presque, j'adore. C'est en fait multiorgasmique et je coule beaucoup, sans me toucher le clito. Mais en version pénis cela marche très bien aussi. Alors impossible de choisir. J'aime les deux, même si je préfère être pénétrée. Et comme si ce n'était pas assez compliqué comme cela, c'est nana dominante et mec je sais pas, ni dom, ni soumis. En femme j'ai la baffe facile et le fouet amer. En femme je cogne d'abord et je cause après. C'est fou les mecs qui sont soumis. Je suis terrifiante, impitoyable, j'adore attacher et faire pleurer. J'aime lorsque le soumis supplie, implore, verse des larmes chaudes. Cela m'excite et ne me parlez pas de codes ou autres procédures pour dire stop. C'est moi qui fixe les limites, pas le soumis attaché et bâillonné. Pourtant j'adore aussi jouer à la femme, même si je ne me travesti pas, pas besoin. Je reste nature. J'aime un beau soumis avec un cul rouge sang et une belle bite bien tendue. J'aime être prise et j'adore sentir son sperme en moi. Bref que des contradictions. De toute façon, le mâle qui veut me pénétrer doit faire preuve de son courage sous le fouet. J'aime pas les mauviettes.
1000 vues 16 aime
Par : le 22/09/20
Je nettoie bien mon plan de travail, puis je remonte vers les étages supérieurs pour l'embrasser, mais elle détourne le visage en riant. Je demande : — Tu n'as pas aimé?? — Si, c'était délicieux, mais tu sens trop la chatte?! — J'aime ton odeur... — Tu es mignonne. Tandis qu'on bêtifie, une grosse voix se fait entendre : — Alors Samia, pour demain?? Je fais la conne en répondant : — Quoi, Monsieur Djibril?? — Est-ce que tu viens?? Malha se lève et me prend contre elle, on est peau à peau, seins à seins, ses poils caressent mon pubis épilé. Elle met ses bras autour de mon cou, en disant : — On dansera ensemble. — Bon... alors, je viens... pour toi. Malha dit à son frère : — Djibril, sois gentil avec elle, c'est une femme, pas une gamine... Arrête de la fesser. — La ramène pas trop, toi. Rappelle-moi la dernière fois que tu as reçu une fessée?? Elle rougit, enfin, j'imagine, parce que c'est difficile de rougir quand on a un teint... ambré. Elle me dit : — Mets ma robe pour rentrer... Tu me la ramèneras demain. — On ne se voit plus aujourd'hui?? — On doit aller discuter avec le chef de la région, mais demain, on viendra vous chercher vers 14 h et on préparera tout ensemble. — Tu resteras près de moi?? La grosse voix de Djibril retentit à nouveau : — Dis, Samia, t'as plus 8 ans. Oui, elle s'occupera de toi et si tu fais ce qu'on te demande, tu pourras passer la nuit avec elle. Mets la robe, je te raccompagne. J'enfile la robe de Malha... Oh?! il y a des auréoles de transpiration sous les bras et... Ho, vos gueules les hormones?! Arrivée à la maison, je vais dans le jardin... Josiane est là avec les jumeaux. Je leur dis : — Vous m'avez bien laissée tomber?! C'est Josiane qui répond : — Qu'est-ce que tu voulais qu'on fasse?? Jumeau 1 ajoute : — On savait bien qu'il ne te ferait pas de mal. — La fessée, je te jure que ça fait mal ! Josiane vient près de moi en disant : — Djibril nous a fait un signe le pouce levé, on savait qu'il allait se racheter, c'est ce qu'il a fait?? — ... Euh... — Mais dis donc, toi?! Elle me renifle, puis s’exclame : — Tu sens la chatte?! Qu'est-ce que tu as fait?? — C'est que... euh... je suis très souple. Elle ouvre de grands yeux, puis éclate de rire. Je lui dis : — C'est Malha, la sœur de Djibril. — Aaah d'accord, elle t'a prise par les sentiments... Djibril met fin à cet échange mondain en nous annonçant : — Cet après-midi, je dois voir des gens importants. Je voudrais que les deux femmes en profitent pour faire le ménage à fond. Ça devient une porcherie, cette maison. Ramassez tout ce qui traîne, faites la vaisselle, donnez un coup de torchon par terre, prenez les poussières... C'est tout, faut pas lui cirer les chaussures en plus?? Il ajoute : — J'ai dit les femmes, Samia. Compris?? — Ouais, ouais... — Est-ce que c'est poli de répondre comme ça?? — Non, monsieur Djibril, et oui, le ménage sera fait. — Voilà qui est mieux... quand tout sera impeccable ici, vous pouvez aller dans la 5e maison en descendant, il y a une piscine. Vous pouvez en profiter, mais sans foutre le bordel. Il nous traite vraiment comme des enfants, mais on dit tous «?Oui Monsieur Djibril?». Il ne sait pas si c'est pour se foutre de lui ou pas. Il s'en va, le macho. Qui a dit que c'était aux femmes de nettoyer?? Et là, j'ai une idée... je dis à Julien : — Va chercher la valise Il obéit toujours aussi vite et aussi bien. Quand il la pose devant moi, je lui dis : — Transforme-toi en Giulia. Pas un instant d'hésitation, ce qui lui vaudrait une raclée avec la cuiller... Oui, la même, et je sais qu'elle fait vraiment mal?! Il se déshabille, les jumeaux rient en voyant son petit sexe. Il met une mini, un top, des chaussures à haut talon et voilà Giulia. J’explique à Josiane : — Djibril a dit les femmes, et voici Giulia, la nouvelle bonne. Elle rit, puis s’exclame : — Super?! Mais j'ai une autre idée. Elle va dans sa chambre et revient avec une perruque blonde qu'elle met sur la tête de Robert. Les jumeaux éclatent de rire, eux aussi. Il faut dire Robert avec une perruque blonde, il y a de quoi se marrer. Les deux nouvelles "servantes" commencent à tout ranger et à nettoyer. Je dis à Josiane et aux jumeaux : — C'est vrai que les femmes nettoient bien... Dites, si Djibril revient, vous me défendrez?? Ils me le jurent. Jumeau 1 me dit : — Tout à l'heure, on a été surpris et puis on avait envie de voir ce qu'il allait faire et... c'était si beau la cuiller sur tes fesses?! Ils n'ont pas de filtres, les frangins. Pendant que les "femmes" font le ménage, je vais me laver... Ensuite, Josiane me propose : — Si on allait à la piscine?? — Bonne idée... Il est déjà 15 h. Josiane crie : — Plus vite les femmes de ménage?! Sinon, pas de piscine?! Ils sont déjà rouges et suants, mais ils se dépêchent... C'est cool d'avoir des servantes aussi dévouées. C'est vrai que la maison avait besoin d'un bon nettoyage. Je dis à Julien : — Change-toi... On part pour la 5e maison. La porte est ouverte et on entend déjà des cris d'enfants. Merde?! Il y a d'autres gens. Il s'agit d'un couple de Scandinaves avec leurs gosses. Je leur parle en anglais, ils sont sympas... La fille, très blonde, est à l'ombre d'un parasol. Je lui demande : — Ça ne vous dérange pas si on fait du topless?? — Pas du tout, on a déjà fait du naturisme, allez-y... Le mari est d'accord aussi et les enfants n'ont pas l'air de se soucier de ce qu'on fait. Évidemment, il n’est pas possible de "jouer" devant les Suédois... Alors on se baigne. Les jumeaux ont du mal à ne pas regarder nos nichons. On envoie les maris acheter à boire, quelque chose d'alcoolisé. Josiane donne de l'argent à Robert, en fait, son argent. Ils vont dans le magasin du village et reviennent avec des bières et du vin. En principe, on ne vend pas de boissons alcoolisées ici, mais on est des touristes et on paye. On donne une bière aux Suédois. Les jumeaux boivent aussi, bien que ce ne soit pas habituel. Ça m'arrange, parce que j'ai envie de leur demander quelque chose. Je différencie bien les jumeaux, maintenant, mais je ne retiens pas leurs prénoms. Mon préféré, je l'appelle N° 1. On nage et on s'amuse dans la piscine. N° 2 joue à la balle avec les enfants, tandis que N° 1 se repose appuyé sur le bord de la piscine. Je m'approche de lui jusqu'à ce que le bout de mes seins s'appuie sur sa peau douce. Il s'immobilise comme paralysé par le contact de mes nichons. Je lui dis : — Tu as vu comme on regarde les marques sur le haut de mes cuisses?? C'est vraiment gênant. J'en ai marre des sévices de Djibril. Je n’irai pas à la soirée demain... Je vais peut-être retourner à Marrakech. Oulah, N° 1 fait une de ces têtes. Il me supplie pratiquement : — Oh non, ne nous fait pas ça, je t'en prie?! — Je ne sais même pas ce qui va se passer. Si ça se trouve, il va me fouetter pour amuser ces putains d'investisseurs. — Non?! Je te jure... — Alors, raconte-moi ce que Djibril t'a dit... N° 2 arrive au secours de son frère qui perd pied. Vous savez que certains jumeaux inventent une langue à eux que les autres ne peuvent pas comprendre?? Ben, si... Ils parlent en jumeau bas et vite. Donc je ne comprends rien. On a de l'eau jusqu'à la taille et je plonge la main dans leurs maillots. Ouch?! Radio jumeau s'arrête net. Par contre, leurs bites grandissent entre mes doigts... N° 1 me demande : — Tu jures de ne pas répéter qu'on te l'a dit?? — Je le jure?! Alors ils me racontent en se relayant : — Il y aura une grande soirée aux cascades. — C'est très important pour la région. — Il y aura un DJ, plein à boire et à manger. — Et aussi de très belles filles. C'est un peu comme si j'assistais à un match de tennis, je passe d'un jumeau à l'autre... Je leur demande : — Quelles filles?? — La sœur de Djibril, une de ses amies, deux belles Marocaines et... — Et puis Josiane et toi. Il s'arrête. Je leur redemande : — Qu'est-ce qu'on devra faire?? Là, ils se bloquent tous les deux. J'accentue la pression de mes doigts sur leurs sexes qui frétillent dans mes mains... Les Suédois se lèvent et nous disent au revoir... Ils ont rendez-vous avec un guide. Güt. On est seuls... Josiane s'approche de nous en disant : — Vous faites quoi?? — Les jumeaux me parlent de la soirée. On est toutes les deux en face des jumeaux qui déballent tout : «?On devra distraire les investisseurs, ce qui ne sera pas un problème, puisque nous sommes du genre à se coucher en écartant les cuisses, quand on nous propose de nous asseoir?». Je reconnais le style de Djibril... Josiane et moi, on se regarde en riant. C'est vrai qu'on n'est pas tellement farouches. Je dis à N° 1. — Continue. — Il nous a promis qu'on pourrait baiser les filles, après les hommes importants... — Et même vous... On a tellement envie de vous... C'est mignon, non?? Et puis ça me plaît qu'ils baisent leur belle-mère... Je dis : — Et c'est tout?? — Non, vous recevrez des cadeaux. Josiane leur fait remarquer : — Si vous aviez envie de me baiser, fallait simplement me le dire. Les deux numéros ensemble : — Tu serais d'accord?? — Évidemment et Samia aussi. Hein chérie?? — Mais oui, bien sûr. Toujours d'accord pour me faire baiser, moi. Ils nous regardent tous les deux, comme s'ils étaient affamés, et nous, deux gros gâteaux au chocolat et crème fraîche?! Ils demandent : — Maintenant?? Josiane répond : — Oui, on rentre, on boit un coup et on le fait. Mais avant ça, faut penser aux maris. Elle crie : — Les maris à poil?! Après qu’ils se soient déshabillés, elle leur jette : — Allez, dans la piscine?! Oh?? Elle se préoccupe d'eux maintenant?? Elle leur lance une balle en disant : — Vous pouvez jouer. Ils obéissent. Putain, ces deux-là, la cigogne qui les apportés a dû égarer leurs paires de couilles en chemin?! Je sens la main du N° 1 sur mes fesses tandis que N° 2 tète goulûment les seins de sa belle-maman. A suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins. Les tomes 1, 2, 3, 4 et 5 de "Mia sans dessous" sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search Mes livres non illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
805 vues 4 aime
Par : le 22/09/20
Quand je rencontrai Patricia, j'étais dans la pire période pour tomber amoureuse. J'avais voulu le succès, l'amour, il ne me restait plus rien. Et Patricia proposait de me dédommager en m'offrant le bonheur, mais elle le faisait au mauvais moment, celui où je ne pouvais rien recevoir, rien donner. À cette époque, j'aurais dû la fuir, autant pour elle que pour moi. Il me fallait m'enfoncer dans ce deuil de l'amour, atteindre le fond. J'aurais dû reforger mon âme dans la solitude mais on ne décide rien. On est que l'observateur impuissant des événements qui doivent arriver. Et je vis Patricia, je la revis, alors je devins son amante puis sa maîtresse. Rarement, l'amour donne une seconde chance. Pourtant Patricia revint. Elle me pardonna. À force de tendresse, je tentais de lui faire oublier ce moment de folie. Son visage n'exprimait aucun sentiment de rancune. Elle était douée pour le pardon. Souvent, je me disais que je devais prendre modèle sur elle, être capable de tout accepter de l'amour, son miel comme son vin amer. Cette jeune fille me dominait en réalité par sa sagesse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle courbait avec grâce sous le fouet, mais l'esclave, ce n'était pas elle. C'était moi. Elle n'évoquait jamais l'incident de Sauzon, pas plus que s'il n'avait jamais eu lieu. Moi, il me ravageait. J'y pensais sans cesse. Qui pouvait m'en délivrer ? Ma faute m'emplissait de honte. Quand je la serrais dans mes bras, je respirais le parfum iodé de Belle-Île, la bien nommée. Nous nous promenions sur la côte sauvage, avec les yeux de John Peter Russell, le peintre australien si généreux que les marins appelaient affectueusement "l'anglais". La beauté de Marianna, son épouse, que Monet vantait et qui avait tant inspirée Rodin. Cachées dans une crique, nous nous baignons toutes les deux nues, non loin de la plage de Donnant. J'étais si empressée à reconquérir Patricia que j'en oubliai Béatrice. Certes je la voyais mais je ne la regardais plus. Nos gestes devenaient machinaux. S'en apercevait-elle ? Sans m'en rendre compte je baissai la garde. Je ne me préoccupais plus de lui dissimuler ma liaison avec Patricia. Non que je souhaitasse lui en faire l'aveu, mais je pressentais que le hasard se chargerait de lui faire découvrir la vérité tout en m'économisant un courage inutile. La souffrance vient bien assez tôt. Point n'est besoin de devancer l'appel. Je m'abandonnais à cette éventualité avec fatalisme. Un jour, je reçus une lettre particulièrement tendre de Béatrice. Elle y exprimait de manière explicite les élans de son cœur. Aussitôt, je fus consciente de sa gravité, de son pouvoir de séduction. Je la plaçais bien en évidence sur mon bureau afin de ne pas oublier de la dissimuler. Mais je fus distraite de cette sage précaution. Or oubliant l'existence de cette pièce à conviction, Patricia était seule chez moi. Le destin se vengeait. Quand je revins, la porte d'entrée était grande ouverte, ce qui m'étonna. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la maison offrait le spectacle d'un ravage comme si elle avait été détruite par le passage d'un cyclone. Je crus à un cambriolage. Mais très vite, je me rendis à l'évidence. Patricia s'était acharnée sur les bibelots qu'elle avait brisés. Les tableaux gisaient sur le sol, leur cadre fracassé. Cette fureur me soulagea. Ainsi tout était dit, du moins je le croyais. Mais Patricia revint bientôt à la charge. Il y avait dans son regard une flamme meurtrière qui n'était pas sans charme. Peu d'êtres ont réellement le désir de vous tuer. Tout ce que son caractère avait amassé de violence contenue s'exprimait à cause de moi. L'orage dura assez longtemps. J'en comprenais mieux que quiconque les raisons. Mais que pouvais-je alléguer pour ma défense ? Je n'avais rien à dire. Je plaidais coupable avec circonstance aggravante. Mon mutisme augmentait sa fureur. La vie seule portait la responsabilité de ce gâchis, la vie qui nous jette, sans égard pour autrui, là où nous devons être. Ne pouvant rien tirer de moi, elle partit en claquant la porte. Cet amour finissait comme il avait commencé, dans l'irraisonné, l'incohérence, la violence et la tendresse mêlées. Béatrice la douce et Patricia la rebelle. Elles coexistèrent quelque temps. Puis elles s'effacèrent comme si elles étaient reliées à une époque révolue de ma vie et n'avaient existé que pour m'offrir les deux visages d'un même amour. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est encore l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Claire. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Claire dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Claire, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Claire ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais parce que le sentiment amoureux qui ne se double pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Claire. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Claire qui s'anime d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que, de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvrent, les miennes se posent, ma langue cherche et investit. La bouche de Claire accepte et bientôt requiert. Les yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent en dedans sur un monde ignoré. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
442 vues 11 aime
Par : le 21/09/20
On a beaucoup écrit sur ce personnage à la fois sulfureux, intrigant mais passionnant et attachant. Il s'agit bien sûr d'Alberto Girolamo, le poète phénicien, à la fois écrivain, magicien et surtout escroc. Il passa sa vie, à errer de cour en cour, afin d'assurer son train de vie fastueux. Ses besoins d'argent étaient colossaux, alors il ne recula devant rien pour parvenir à ses fins. Entre immoralité et débauche. On croit connaître Casanova. Souvent, on se trompe. On a pas voulu admettre qu'il soit un grand écrivain. Il hante les imaginations, mais il les inquiète. On veut bien raconter ses exploits galants mais à condition de priver leur héros de sa profondeur. On le traite trop souvent avec un ressentiment diffus et pincé. C'est oublier que l'aventurier Vénitien était surtout un homme cultivé, séduisant, complexe et un fin mémorialiste. Depuis plus de deux siècles, Giacomo Casanova, est un des plus grands aventuriers du XVIIIème siècle. Il est l'objet de tous les fantasmes. De ses innombrables conquêtes et de ses frasques amoureuses émane encore aujourd'hui un parfum de soufre et de scandale. Sa vie est pourtant mal connue, à tel point que certains se demandent si cet homme n'est pas un personnage de fiction. Mais Casanova a bel et bien existé. Et de la façon la plus intense qui soit. Le Vénitien, qui a parcouru l'Europe, ses cours impériales et ses tripots, l'a clairement dit: "J'ai aimé les femmes à la folie, mais je leur ai toujours préféré ma liberté. Lorsque je me suis trouvé dans le danger de la sacrifier, je ne me suis sauvé que par hasard." En quelques mots, celui que Barbey d'Aurevilly appelait le "faune en bas de soie" fut, en vrac, jeune abbé, charlatan patenté, alchimiste et ésotériste, grand trousseur de jupons, suborneur, écornifleur de cœurs, escroc, espion, mythomane, délateur, bretteur à la fine lame, guérisseur, violoniste à l'opéra, parieur insensé, prisonnier plus d'un an, mais aussi poète, dramaturge, admirateur d'Horace et de Rousseau, traducteur lettré et conteur hors pair. Alberto voyage de vile, passant frontière après frontière, à la recherche de l'amour et des aventure érotiques. Il avait une libido phénoménale. Sans cesse de nouvelles victimes, des femmes de plus en plus jeunes. Casanova se jette dans la vie sans rien attendre d'autre en retour que le plaisir. Pour l'obtenir, le Vénitien est doté de quelques qualités indispensables. C'est un très bel homme d'un mètre quatre-vingt-sept, il a de l'allure, s'exprime merveilleusement bien et sait faire des femmes ses complices. On connaît les dimensions intéressantes de son membre viril, entre vingt-deux et vingt-trois centimètres, car il nous a donné la taille de ses préservatifs qui, à l'époque, sont de petits étuis de soie. Ainsi avantagé, ce libertin s'adonne sans compter, et ne trouve son plaisir que si celui-ci est partagé. Pour les femmes, Casanova est un homme disponible, à l'écoute de leurs requêtes et de leurs moindres désirs. Ses conquêtes, estimées par ses soins à plus de cent vingt, sont issues de tous les milieux, de toutes les classes sociales: soubrettes et aristocrates, comédiennes et religieuses. Cette vie incroyablement libre et dissolue n'est possible que dans le contexte du XVIIIème siècle, siècle des Lumières et du libertinage, durant lequel règne dans certains milieux une grande liberté des mœurs. L'aventurier aigrefin ne reculera devant rien pour accomplir son destin fait de découvertes érotiques et de vol, pour hélas, terminer sa vie dans de très tristes conditions, seul et abandonné de toutes et de tous, à Rome. Sa vie tourna vite au cauchemar malgré ses très nombreux appuis politiques et ses relations aristocratiques. Alberto Giacomo Girolamo est né à Venise, le 2 février 1725. Son père, Gaetano Casanova, un comédien, a épousé la fille d'un cordonnier, Zanetta Farussi, elle aussi comédienne. Premier enfant de cette famille roturière, il aura trois frères, dont deux, Francesco et Giovanni, seront peintres, et une sœur qui épousera un maître de clavecin à Dresde. Giacomo Casanova est d'abord élevé par sa grand-mère maternelle, Marsia Farusso, qu'il adore. Son père meurt en 1733. Sa mère, enceinte de son cinquième enfant, continue sa carrière de comédienne hors de Venise. De 1735 à 1742, il suit des études de théologie à l'université de Padoue. Remarquablement doué, s'intéressant à tout, grammaire, prosodie, mathématiques, droit, théologie, cosmographie, musique, il dévore les auteurs anciens et modernes: savants et philosophes et poètes. Comme on le destine à l'état ecclésiastique, on le place dans un séminaire de Venise où il reçoit la tonsure et les ordres mineurs, mais sa carrière de prédicateur tourne court après un sermon catastrophique. Ses mœurs déjà libertines ne tardent pas à le faire renvoyer du Séminaire. Il effectue des stages dans des cabinets d'avocat et passe son Doctorat de droit. Une liaison avec la favorite du sénateur Malipiero lui fournit l'occasion de faire connaissance avec les prisons de la République, au fort San Andrea. Relâché, il erre alors pendant plusieurs mois à travers l'Italie profitant de sa chère liberté. Il ne reculera devant rien pour se faire un nom dans toutes les cours européennes, et même au sein du Vatican, où dit-on, il converti même le Pape au jeu de cartes et de l'amour. Grand séducteur, aucune limite pour lui. On ne compte alors plus le nombre de ses victimes, de plus en plus nombreuses. Alla-t-il alors en prison ? Cherchant toujours à se faire admettre dans le clergé, il réussit à obtenir chez le cardinal Acquaviva, à Rome, une place de secrétaire qui le met en relations avec le pape Benoît XIV. Il rejoint en Calabre l'évêque Bernardo de Bernardis mais il est rapidement congédié à la suite d'une étourderie, emprisonné quelque temps à Ancône, et regagne Venise où il prend du service dans l'armée. Après une escale à Naples, Casanova s'installe à Rome au mois de juin 1744. Il y trouve un travail auprès de l'ambassadeur d'Espagne, le cardinal Acquaviva. Mais l'année suivante, à la suite d'une affaire de rapt dont il a été complice, il doit quitter quitter Rome et abandonne tout espoir de carrière dans l'Église. Il gagne la Turquie puis revient à Venise en 1746. Il doit alors se contenter d'un emploi de violoniste dans l'orchestre du théâtre San Samuele, et mène une vie médiocre jusqu'au jour où le sénateur Bagradino, ayant été frappé devant lui d'apoplexie, il parvient à le ranimer et à le ramener chez lui où il opère en quelques jours une guérison d'allure miraculeuse. Il achève de gagner la confiance absolue du rescapé en faisant mine d'être initié aux sciences occultes en lui promettant rien de plus que la fameuse pierre philosophale. De voyage en voyage, il brisera les cœurs et videra les bourses et les coffres de ses victimes, alors séduites. Sa férocité et sa vénalité ne connut aucune limite. Mais à sa décharge, le XVIIIème siècle est au libertinage. Alberto peut alors commencer à tenir le train fastueux d'un grand seigneur accaparé par les soupers fins, le jeu, les intrigues et surtout les femmes. Il fait la connaissance du sénateur Bragadin qui devient son protecteur. Il est mêlé à des affaires de jeu et se fait rapidement une réputation sulfureuse dans la Sérénissime. Au début de l'année 1749, il voyage dans le Nord de l'Italie et en Suisse. Vérone, Milan, Crémone, Genève. À l'automne, il rencontre et enlève la Provençale Henriette dont il est très amoureux. Le couple s'installe à Parme, mais Henriette est contrainte de le quitter au début de l'année suivante. La grande aventure ne commence qu'en 1750, avec le départ de Casanova pour la France. À Lyon il est reçu dans la franc-maçonnerie, puis séjourne deux ans à Paris dans les coulisses de la Comédie Italienne, en particulier de la famille Balletti, faisant lui-même du théâtre. Cherchant le plaisir auprès de femmes mariées de la haute société, de jeunes filles sortant à peine du couvent, mais aussi bien auprès de servantes et de souillons, accumulant les scandales galants et les dettes de jeu, il est bientôt contraint de fuir la colère des dupes et des jaloux, passant alors en Allemagne, recommençant les mêmes fredaines et les mêmes indélicatesses à chacune de ses étapes. En 1754 arrive le nouvel ambassadeur de Louis XV, l'abbé de Bernis, futur cardinal et académicien. Casanova devient son ami, et les deux hommes se partagent pendant plusieurs mois les faveurs d'une religieuse libertine. Alors, autour de lui le scandale redouble d'intensité. Mais on ne prête qu'aux riches dit-on, et sa légende fut renforcée par de nombreuses études universitaires dont les sources paraissent peu fiables et sujettes à contradiction. Entre la réalité et la littérature, la frontière est tenue. L’aventure avec Bellino, jeune castrat rencontré durant un voyage, est tout à fait significative. Alberto en devient amoureux et s’en étonne, lui qui n’eut, semble-t-il, que peu d’expériences homosexuelles et qui n’éprouvait guère de sympathie pour "les chevaliers de la manchette." Amoureux jusqu’au délire, Casanova se fit pressant et finit par découvrir, malgré la résistance de Bellino, qu’il s’agissait d’une femme, appelée Thérèse, travestie et appareillée pour donner le change, Il fallait un tel retournement pour que Casanova conserve son statut d’homme à femmes et pour montrer que la nature finit toujours par réclamer son dû. Fervent pratiquant du sexe, Giacomo Casanova le mêle à presque toutes ses activités. Le sexe est un moyen dont il use pour duper en satisfaisant son goût du plaisir, encore qu’il s’en défende, en prétendant qu’il lui faut aimer pour jouir. Ce que contredisent nombre de ses conquêtes et sa fréquentation des prostituées. Il présente certains de ses excès sexuels comme autant de curiosités naturelles. Girolamo avait de nombreux protecteurs. On comprend mieux alors pourquoi, il échappa longtemps à la justice et à la prison. Heureusement pour notre héros, car il tenait par dessus-tout à sa liberté et à l'amour du jeu. Il est arrêté et condamné à cinq ans de prison pour impiété, libertinage, exercice de la magie et appartenance maçonnique. Incarcéré aux "Plombs" du Palais ducal, dans une cellule étouffante située sous un toit composé de lamelles de plomb, il réussit à s'évader le 1er novembre 1756 et quitte Venise, où il ne reviendra que dix-huit ans plus tard. Il reprend sa course à travers l'Europe qui lui sert désormais de patrie. De nouveau à Paris, il trouve le moyen de s'introduire dans la meilleure société, devient un familier du duc de Choiseul. Il fait la connaissance de la Marquise d'Urfé, passionnée d'occultisme, qu'il escroque sans scrupule, pendant qu'il vit un amour platonique avec Manon Balletti. Il effectue des missions pour le compte du gouvernement français, fonde une manufacture d'étoffes et, ayant séduit plusieurs financiers, organise une loterie dont les produits considérables permettent à l'État d'achever la construction des bâtiments de l'École militaire. Cette loterie fonctionnera jusqu'en 1836. Sa vie est un roman. François Mauriac, plus que tout le monde, a su, avec talent, décrire sa vie. Plus près de nous, Philippe Sollers, également, a écrit une excellente biographie. C'est à chacun de se faire une opinion. Tour à tour financier, diplomate, magicien, charlatan, il n'est pas une grande ville d'Europe que Casanova ne traverse, de Madrid à Moscou, de Londres à Constantinople. De sa propre autorité, il se décerne le titre de "Chevalier de Seingalt". Toujours homme à bonnes fortunes, car ce séduisant garçon plaît aux dames et par elles il s'introduit auprès des gens en place et même des souverains, il passe de la cour de Georges II à Londres à celle de Frédéric le Grand à Berlin ou de celle de Catherine II à Saint-Pétersbourg à la prison. De discussions avec Voltaire et Jean-Jacques Rousseau à la promiscuité avec des ruffians et des prostituées. De l'amitié de Souvaroff à celle de Cagliostro. D'un duel avec le général polonais Braniski à une rixe de cabaret. À Paris il se fait présenter à Mme de Pompadour et réussit à paraître à la Cour de France. À Dresde, le théâtre royal donne sa traduction du "Zoroastre" de Cahuzac avec la musique de Rameau. À Rome, le pape le décore, tout comme Gluck ou Mozart, de l'ordre de l'Eperon d'or. En Espagne, il intéresse les ministres, comme le fera un peu plus tard Beaumarchais, à de grands projets de mise en valeur des territoires déshérités. Bientôt, le voilà devenu, chef d'entreprise. Il exerça tous les métier afin de subvenir à ses moyens, et surtout à son somptueux train de vie, toujours plus dispendieux. Il fallait alors que l'argent coule à flot dans sa bourse, ou comme d'habitude, celles des autres. Les moyens d'existence de cet infatigable aventurier ne sont pas toujours avouables. Il use cyniquement de ses charmes auprès des dames vieillissantes, sait fort bien, quand il le faut, corriger au jeu la fortune, paie ses créanciers au moyen de chèques sans provision, et utilise auprès des naïfs et des esprits faibles les secrets de la Kabale. Il est connu de toutes les polices de l'Europe, mais sa séduction personnelle, ses talents d'homme à projets, d'homme d'esprit et de causeur emportent tout. "Dans tout ce que Casanova produit, dit de lui le prince de Ligne, il y a du trait, du neuf, du piquant et du profond." Aussi est-il en commerce d'amitié et de correspondance avec quantité de savants et de littérateurs des deux sexes. Lui-même fait partout figure d'homme de lettres et aborde en des livres, brochures, articles de journaux les sujets les plus divers. À la fin de l'année 1758, lors d'un séjour de quelques mois aux Pays-Bas, il fait la connaissance de la belle Esther. En août 1759, il est incarcéré pendant deux jours au For-l'Evêque pour de fausses lettres de change. En 1763, il effectue un séjour désatreux à Londres, puis se prend d'une passion suicidaire pour la Charpillon, épisode qui inspirera le récit de Pierre Louÿs, "La Femme et le pantin." En 1765, il se soigne à Wesel d'une maladie vénérienne. Toute l'histoire de sa vie est ponctuée par des maladies vénériennes, qui se soignent alors très mal. La plus grave est la syphilis, dite "mal de Naples", ou "mal français". On la traite par le mercure et des fumigations enrichies en soufre et en arsenic. Une vie de vagabond et d'errance, sans aucune attache, ni vie familiale établie. Ainsi vécu Girolamo. Mais sa plus grande richesse était à ses yeux sa liberté. La difficulté est d'établir la réalité et la part de légende. En 1767, chassé de Paris par une lettre de cachet, il se rend à Munich, puis passe en Espagne où il échoue dans une prison de Barcelone. C'est là qu'en 1769, pour se concilier les bonnes grâces des autorités de la Sérénissime République, il rédige sa "Réfutation de l'Histoire du gouvernement de Venise d'Amelot de la Houssaye." En octobre 1772, il s'installe à Trieste, aux portes de la Vénétie, attendant son retour en grâce. En septembre 1774, il est autorisé à rentrer dans sa ville natale. C'est, dans sa vie aventureuse, une de ces pauses pendant lesquelles Casanova, qui n'a rien d'un philosophe ni d'un esthète, qui se garde bien d'autre part de hausser son cynisme jusqu'à une critique générale de l'état social, mais qui, cependant, a touché un peu à tout dans les arts, les lettres et les sciences, se délasse en se consacrant à des tentatives littéraires. Baroudeur, écrivain, escroc, musicien, courtisan et amant, joueur de cartes international, tricheur et voleur. Où se trouve la réalité de sa vie ? Sans doute, comme toujours, entre les deux. C'est la richesse du héros. Déjà il a composé une cantate à trois voix, "Le Bonheur de Trieste", il s'est essayé au roman historique avec ses "Anecdotes vénitiennes d'amour et de guerre du XIVème siècle, sous le gouvernement des doges Giovanni Gradenigo et Giovanni Dolfin." En 1775, il rapporte à Venise son "Histoire des troubles de Pologne." Il rencontre Lorenzo Da Ponte, traduit "L'Iliade d'Homère", publie des "Éloges de M. de Voltaire par différents auteurs" et un "Opuscoli miscellanei" qui contient notamment la récit intitulé "Le Duel." En 1780, il s'improvise imprésario d'une troupe de comédiens français et lance une revue de critique dramatique, "Le Messager de Thalie." Mais approche peu à peu, la fin de sa vie. De la chance et de la joie, il passe au malheur et à la tristesse. Il tentera de gagner la sympathie d'un grand seigneur fortuné, afin d'assurer des moyens d'existence décents. De 1783 à 1784, nouvelle période d'errance. On voit Casanova à Francfort, Aix-la-Chapelle, Spa, Amsterdam, Anvers, Bruxelles, Paris, Berlin, Dresde, Vienne, où il est secrétaire de l'ambassadeur de Venise Foscarini et se lie d'amitié avec le comte de Waldstein-Wartenberg, neveu du prince de Ligne, qui, par charité, le recueille en 1785 dans son château de Dux, en bohême, comme bibliothécaire. C'est pendant ces dernières années assez humiliantes, en l'absence de son hôte, qui d'ailleurs l'exhibe comme une curiosité devant ses invités, il est obligé, par exemple, de prendre ses repas à l'office, en compagnie des valets, que l'extraordinaire aventurier entretient une dernière correspondance tendre avec une jeune fille, Cécile de Ruggendorf, qu'il ne rencontrera jamais. C'est surtout là qu'il écrit son roman fantastique "Icosameron ou Histoire d'Édouard et d'Élisabeth" (1788), un travail sur les mathématiques," Solution du problème déliaque", et surtout ses deux livres autobiographiques, "Histoire de ma fuite des Plombs de Venise" et "Histoire de ma vie." Une œuvre majeure qui le fait entrer à jamais au panthéon des mémorialistes. Sur plus de trois mille pages, Casanova nous livre son incroyable vie, sans complaisance. Il se mettra en tête alors de tenter d'écrire ses mémoires. Intéressantes, elles demeurent néanmoins sujettes à caution, car de nombreuses contradictions, d'innombrables contre vérités apparaissent. Où se trouve la réalité ? Ces Mémoires, dans lesquels le vrai et le moins vrai sont habilement dosés, feront alors les délices d'un Musset, d'un Stendhal, d'un Delacroix et de tous ceux enfin qui veulent y retrouver, sous les récits trop souvent érotiques de Casanova, les prestiges libertins du XVIIIème siècle. Témoin de la fin d'une époque, l'aventurier Vénitien, par sa liberté d'être et de pensée, demeure une figure emblématique des Lumières. Il meurt au château de Dux, le quatre juin 1798, à l'âge de soixante-treize ans. Seule une plaque dans la chapelle du château évoque son souvenir. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
460 vues 8 aime
Par : le 21/09/20
Un chat sur une autre messagerie (Ce genre de messagerie oui à 150% les contacts sont faux et sans intérêts) et aucun contact depuis 5 ans , heureusement que je ne paye pas). Bref, le 18 Septembre, j'y fais un saut rapide avec mon pseudo de Dominateur et pas plus surpris que cela je reçois un message d'une femme soumise du 75. (Ne pas oublier je suis dans le 45). Je me prépare à la conversation habituelle puis à couper, mais bon le dialogue semble assez cohérant, je poursuis. Rapidement une adresse mail, des photos réalisées sur demande, femme de 38 ans divorcée seule voulant passer une semaine de soumission. Evoquant notre éloignement elle me dit qu'elle viendra pas le train et qu'elle assume les frais (Rares). Ce qu'elle veut des groupes, des introductions bizarre, de la violence verbale et physique et bukkake. Beau programme, je vous raconterais au jour le jour le déroulement des contacts de cette semaine. Elle veut venir à compter du 26/09. A plus
634 vues 2 aime
Par : le 21/09/20
— Toi aussi, dis-moi, ça t’excite ! Tu aimes ça, hein ! Tu ne vas pas être déçu ! Sa main droite descendit et attrapa mon sexe pour commencer à me branler doucement. Sa main gauche quant à elle, était posée sur mes fesses. Ses doigts commencèrent à fouiller ma raie. Bientôt, elle découvrit mon anus et se mit à caresser doucement avec son index les bords de mon orifice. Puis, je sentis son doigt pénétrer doucement mon anus. La sensation était bizarre mais pas désagréable. Elle faisait doucement sans me brusquer. Bientôt ses deux phalanges m'avaient complètement envahi et le va-et-vient commença. Tout mon corps frissonnait, elle était en train de me préparer à la sodomie… J’essayai d’en faire de même avec mes deux mains, mais sa réaction me fit comprendre que je devais la laissant faire. sa main n’avait pas quitté mon sexe et continuait à le branler ; son autre main me dilatait petit à petit l’anus. Quand son majeur vint se rajouter à son index, mon corps réagit un peu. — Tu peux encore choisir, mon coquin, ou tu t’en vas et je ne veux plus jamais te revoir, ou tu te laisses faire sans dire un mot et tu me laisses tout organiser du début à la fin. Si tu acceptes de rester, tu devras être mon esclave encore plus qu’avant et tu devras tout accepter ! Quelle est ta réponse ? je veux rester, dis-je sans hésiter, mon corps vous appartient ! J’étais peut être allé un peu loin, j’étais quand même puceau avec les hommes et avec les trans. — Bonne réaction mon chéri, tu es donc à moi maintenant. Mets-toi à quatre pattes et montre moi ta croupe. Je m’exécutais lui laissant admirer mon cul qu’elle n’allait pas tarder à maltraiter pour mon bonheur et sûrement aussi pour le sien. Je lui offrais mes fesses et elle ne tarda pas à renfourner son index, puis elle rajouta son majeur. La douleur laissait peu à peu place à une sorte de plaisir. Elle le sentait, et elle accéléra progressivement le mouvement. Sa main gauche me donnait des fessées de plus en plus forte et les doigts de sa main droite se frayaient un passage dans mon anus tout serré. — Accompagne mes doigts, bouge tes fesses pour me montrer que tu aimes ça ! Je m’exécutai et je reculai mes fesses pour mieux me faire pénétrer. La jouissance avait dépassé la douleur et l’appréhension. — Oh tu m’excites à bouger comme une petite salope ! Tu es fin prêt à recevoir ma bite ! Je vais me régaler avec ton petit cul ! Elle retira ses doigts, s ouvrit un tiroir et en retira une capote — Tourne-toi vers moi, Allez maintenant, lubrifie mon sexe avec ta salive ! Elle me présenta son sexe devant ma bouche et en un coup de rein, elle le mit au fond de ma gorge. C’est elle qui imprimait la cadence, son gland sortait et rentrait dans ma bouche comme des coups de boutoir. Elle diminua le rythme pour laisser son gland toujours en contact avec ma langue. Je pris sa bite dans ma main pour la branler tout en la suçant, elle apprécia. Je la branlais d’une main et de l’autre je caressais ses boules. Au bout d’un petit moment, elle retira son sexe et me donna le préservatif. — Allez mon joli, enfile-le-moi, mais rien qu’avec ta bouche, je ne veux pas voir tes mains et tu as intérêt à y arriver sinon la sanction sera lourde pour toi ! Les difficultés commençaient ; déjà que je n’avais jamais mis de capote sur quelqu’un (à part sur moi) avec les mains, en plus, il fallait que je ne me serve que de ma bouche ! Je mis le préservatif sur son gland, et commençai une habile pipe en essayant de le dérouler. Je la pipai quelques secondes puis appréciant mon travail elle m’interrompit : — C’est bien mon chéri, tu es un brave garçon, je vais finir moi-même, retourne-toi à quatre pattes et écarte bien ton cul ! Je me retournai et je sentis son gland à l’entrée de mon anus. Je sentais que celui-ci s’avançait, la douleur était de plus en plus présente au fur et à mesure que sa bite s’engouffrait. Les deux premiers aller-retours furent très difficiles puis la vitesse de ses va-et-vient commença à s’emballer. — Oh oui c’est bon mon chou, je sens que tu commences à aimer ça, bientôt tu me supplieras de ne plus arrêter ! Je sentais que la sodomie me donnait des frissons presque du plaisir, et plus on avançait et plus je sentais que sa bite rentrait bien dans mon cul : le plaisir commençait à se faire ressentir ! — Ça y est, tu te régales, tu es une petite salope en fait, tu aimes ça te faire enculer, je veux t’entendre dire que tu aimes ça, je veux t’entendre crier que tu aimes être soumis comme une petite pute ! Il est vrai que j’adorais ça mais l’avouer était difficile ! Le plaisir montait tellement : — Oh oui, j’adore ça ! Vas-y, continue, défonce moi le cul, j’aime ça, quand tu me prends le cul, fais ce que tu veux, mon trou est pour toi ! — Tu vas me faire jouir, toi, continue à crier comme une petite chienne ! ses coups de bite étaient de plus en plus forts. Ils étaient accentués par mes mouvements de hanche qui permettaient à son sexe d’aller plus profond que jamais. La sodomie sembla durer une éternité. Mon dépucelage était assez violent mais je dois être un peu maso… Elle me mit sur le dos et, en me tenant par les jambes, elle me pénétra d’une autre façon. son sexe entrait et sortait de mon anus. Je sentis sa bite grossir dans mon cul. — J’ai bien apprécié mon chéri pour une première c’était plutôt pas mal. Mes fesses et mon anus étaient assez douloureux. Mais je pense que j'aime ça. Lire également
3.3000 vues 12 aime
Par : le 18/09/20
Colette, femme affranchie par excellence. Elle s'est émancipée du mariage, a rejeté les conventions sociales. Par le biais de l'écriture. Et de la sexualité. Insaisissable Colette. Colette l'amoureuse, exploitée par un mari volage et mercantile, ou Colette la scandaleuse, qui danse à moitié nue sur les scènes du music-hall ? Colette l'émancipée, qui multiplie les aventures et ose afficher sa bisexualité, ou Colette l'antiféministe, qui refuse tout engagement. Colette, symbole d'une France provinciale, passéiste et vichyste ou Colette, figure de la femme moderne, indépendante et rebelle. Tour à tour romancière, mime, auteur dramatique, journaliste, comédienne, critique de théâtre, marchande de produits de beauté, scénariste, Colette a mené sa vie tambour battant, comme elle l'entendait. Au point que cette existence singulière, hors des sentiers battus, a parfois fait de l'ombre au travail de l'écrivain, l'un des plus grands du XX ème siècle , reconnu entre tous comme la pionnière de l'autofiction. Et pourtant l'une et l'autre, la vie et l'oeuvre sont indissociables, se nourrissant sans cesse. Elle est née le 28 janvier 1873, à Saint-Sauveur en Puisaye dans l'Yonne, aux confins de la Bourgogne et du Morvan. Sa mère, Sidonie Landoy, familièrement baptisée "Sido", femme énergique, intelligente et cultivée, spontanée, généreuse, était née à Paris en 1835, avait épousé Robineau-Duclos, un gentilhomme fermier dont dont elle était devenue la veuve pour, en 1865, se remarier avec Jules-Joseph Colette. Ce Toulonnais qui était passé par Saint-Cyr, avait fait la campagne de Kabylie, la guerre de Crimée, la guerre en Italie où, capitaine de zouaves, il avait été blessé à la bataille de Magenta en 1859 et amputé de la jambe gauche. Il avait dû, en 1860, dès la trentaine, se contenter d’un modeste emploi sédentaire, celui de percepteur du canton de Saint-Sauveur. Cet homme à l’accent chantant, était gai, attentif, galant, empressé. Il était assez cultivé, une bibliothèque aussi importante que celle de la maison familiale n’étant pas courante au XIX ème siècle et dans le milieu qui était le sien, et ce doux rêveur avait même des velléités d’écrivain. Le père, très tôt, la considéra comme une grande fille et lui fit découvir le monde des livres, lui faisant lire Balzac dès l’âge de six ans puis Hugo, Labiche et Daudet. Sa mère lui transmit son goût de la liberté, sa passion pour toutes les formes de la vie, son amour de la nature et sa naturelle sagesse. Son heureuse enfance rurale lui donna sa compréhension instinctive des animaux, son sens de l'observation et sa luxuriante et presque païenne sensualité. Gabrielle Colette a eu une éducation hors du commun pour l’époque, enfance des enfants villageois qui avaient besoin non pas de jouets mais de livres. La fin des années 1880 fut marquée par des difficultés matérielles aiguës. Le percepteur se révéla mauvais gestionnaire de l'héritage de son épouse, et les Colette, en 1890, après avoir été contraints de vendre aux enchères une partie de leurs biens, quittèrent Saint-Sauveur. Elle aimait, depuis l’âge de quatorze ans, un ami de son père, Henri Gauthier-Villars, alias Willy, qui avait perdu sa femme dont il avait eu en 1892 un enfant appelé Jacques, et qui venait à Châtillon-Coligny où il l’avait mis en nourrice pendant quelques mois. C’était un homme à femmes, un Don Juan notoire, un noceur aux fantaisies très voyeuristes. Le capitaine Jules Colette voulut croire qu’il était un noceur repenti et jeta littéralement la délicieuse sauvageonne qu’était sa fille dans les bras de ce vieillard, en dépit du désaccord de sa mère. En 1891, des fiançailles officieuses eurent lieu, mais elles durèrent longtemps à cause des résistances de la famille Gauthier-Villars qui aurait préféré une riche et digne héritière alors que Sidonie Gabrielle n’aurait pas de dot. Le mariage fut célébré très modestement le 15 mai 1893, à ChâtillonColigny. Sidonie Gabrielle, à l’âge de vingt ans, se sépara donc de ses parents chéris pour s’établir dans la garçonnière de Willy, 55, quai des Grands Augustins. Il s’employa à initier à l’amour et à ses perversions cette "fille maladroite" dont il allait faire un prodige de libertinage, sans qu’elle ressentît de dégoût. Il était le patron d'une véritable "industrie littéraire" qui produisait des romans licencieux ou humoristiques, chroniques mondaines et critiques musicales. À la tête d'une écurie de jeunes talents, qui jouaient pour lui les "nègres", Willy règnait en maître sur la bohème parisienne. Pour la jeune Bourguignonne, née vingt ans plus tôt à Saint-Sauveur-en-Puisaye, l'immersion soudaine dans ce microcosme à la fois chic et frelaté, conjuguée à la découverte rapide des infidélités de son époux, est un choc. Elle manque alors de mourir, suite semble-t-il à une grave dépression. Parce qu'elle se faisait mal à sa vie, loin de ses racines, elle se mit à raconter son enfance à son mari. Willy comprit vite toute la richesse de ces souvenirs et lui conseilla de les coucher par écrit. Il ne fit d'abord rien de ces cahiers qui devaient fournir le matériau des premiers "Claudine". Puis il comprit qu'il y avait chez sa femme, titulaire du brevet élémentaire, un talent littéraire insoupçonné. La nostalgie du pays natal et l'intelligence d'un Pygmalion plus ou moins de fortune révélèrent Colette à elle-même et ce qui devait être sa destinée, écrire. Alors, la scène littéraire s'ouvrit bientôt à elle. Son sens inné de la représentation fit le reste. Le premier "Claudine à l'école" (1900) trouva son public. Willy, publicitaire avisé qui avait avant l'heure le génie de la mercatique, exploita le filon en conjuguant déclinaisons en série des "Claudine" et produits dérivés à l'effigie de l'héroïne créée, sous son label, par sa femme. Voilà Willy s'enrichissant du labeur de Madame, qu'il trompe gaillardement, l'adultère étant à l'époque un sport national. Le piège s'était refermé sur Sidonie-Gabrielle. C'est sous les conseils de Willy qu'elle se lance, en 1894, dans la rédaction de ce qui deviendra "Claudine à l'école". Des souvenirs de la "communale" un peu échauffés, sur les conseils du maître, de patois, de gamineries et d'amours lesbiennes. C'est à ce moment-là sans doute que sa créature, qu'il enfermait dans son bureau pour un meilleur rendement, lui échappe. Même si l'ouvrage est signé Willy, la jeune femme trouve dans l'écriture une raison d'exister. D'aucuns d'ailleurs soupçonnent qu'une main féminine n'est pas étrangère à cette oeuvre originale, qui a le talent de créer un style. Suivent en effet trois autres titres dans la série des "Claudine" , fruit de la collaboration des époux. Si le manuscrit original de "Claudine à Paris" est manquant, ceux de "Claudine en ménage" et de "Claudine s'en va" attestent que Willy intervenait abondamment dans l'œuvre, pour en pimenter le récit et ménager des piques à ses rivaux littéraires. Il donnait également des consignes de correction dont il semble que Colette ait de moins en moins tenu compte. Le succès de "Claudine", dès le premier titre, est inouï. Le livre est décliné au théâtre, au cinéma et à travers une multitude de produits dérivés notamment les fameux "cols" Claudine. A y regarder de plus près, la fascination exercée par le personnage de Claudine révèle bien des ambiguïtés. Claudine, femme enfant, amoureuse soumise à Renaud, ou femme fatale, tentée par la rousse Rézi, c'est en fait Colette qui coupe ses longs cheveux à la demande de Willy, expérimente les idylles saphiques et se découvre écrivain. Le parcours de Colette est celui d'une émancipation, affranchissement progressif des chaînes du mariage, le divorce d'avec Willy est prononcé en 1907 et des normes sociales. Et cela passe par le biais de l'écriture, de la libération du corps et de la sexualité. En publiant "Dialogues de bêtes" (1904), l'écrivain, qui signe encore Colette Willy, devient Colette, créatrice d'une langue riche et gourmande, touffue et jouissive, métaphorique et animale. Une écriture féminine ? En même temps, Colette, visage de chat et hanches lourdes, danse chez Natalie Barney, une poétesse américaine, figure de proue de la communauté lesbienne parisienne. Elle rencontre "Missy", la marquise de Morny, avec qui elle entretient une liaison, et entame une carrière théâtrale. Ses performances, dans "Rêve d'Égypte" 1907, où elle apparaît aux côtés de Missy, ou dans "La Chair" (1908), où elle révèle un sein laiteux, sont sujettes à scandale. Colette y gagne une réputation de provocatrice, mais surtout son indépendance, économique d'abord, sociale ensuite. Ces multiples activités, les tournées en province, conjuguées à un infatigable labeur d'écriture, sont le prix à payer pour sa liberté. Son remariage, en 1912, avec le baron Henry de Jouvenel, journaliste, homme de pouvoir et homme à femmes, ne marque pas un retour au foyer. Colette ne supporte pas longtemps les exigences de la vie de couple et, malgré la naissance d'une fille, en 1913, l'amour conjugal ne résiste pas aux tromperies d'Henry ou à la liaison incestueuse qu'entretient Colette avec son beau-fils, Bertrand de Jouvenel. Le second divorce, en 1924, est pour elle l'occasion d'un nouveau départ. À plus de cinquante ans, elle entame sa dernière grande aventure avec Maurice Goudeket, un joaillier amateur d'art de quinze ans son cadet, qui restera son compagnon jusqu'à la dernière heure. En 1932, Colette publie "Le Pur et l'Impur ", œuvre essentielle dans laquelle elle développe sa conception du rapport entre les sexes et consacre des pages remarquées à l'homosexualité. Elle y défend le lesbianisme, dont elle met en avant le rôle consolateur mais condamne sévèrement les "unisexuelles" masculines, qui se complaisent dans le drame et la culpabilité. Pour Colette, il ne peut y avoir de perversion là où il y a acceptation du corps et de ses désirs. Ce qu'elle refuse en revanche, c'est l'injonction normative. Colette est insensible à la différence des sexes, elle qui ne veut se laisser guider que par son instinct. En revanche, elle ignore le militantisme et déteste les féministes. Le refus du féminisme, c'est aussi le refus de toute forme d'engagement, le rejet des idées générales au profit de l'expérience personnelle. Indifférente au politique, elle en méconnaît, parfois dangereusement, les enjeux. En 1936, sa nouvelle "Bella-Vista" paraît dans Gringoire aux côtés d'attaques antisémites contre le président du Conseil Léon Blum et son ministre de l'Intérieur Roger Salengro. En 1941, c'est "Julie de Carneilhan" qui paraît dans le même hebdomadaire, désormais ouvertement profasciste. En 1942, un article, "Ma Bourgogne pauvre", publié dans "La Gerbe" , revue collaborationniste, sert de caution, à l'insu de son auteur, à une revendication allemande sur la province. De fait, pendant l'Occupation, Colette, qui souffre d'arthrose et peine à se déplacer, se soucie plus du rationnement que de la politique, et verse dans le pétainisme le plus conforme. Pourtant, son époux, d'origine juive, est arrêté en 1941 et risque la déportation. Colette devra mettre en œuvre tout son réseau de relations, elle fait appel en particulier à Robert Brasillach pour obtenir sa libération, en février 1942. Quelques mois plus tard, elle répond néanmoins à l'invitation de l'ambassadeur allemand à Paris Otto Abetz. Aveuglement ou lâcheté. Période trouble et peu glorieuse. Après la guerre, Colette devient notre Colette. Recluse dans son appartement du Palais-Royal, installée sur son lit-divan, l'idole préside aux destinées du prix Goncourt, reçoit la jeune génération montante et continue d'écrire jusqu'à sa mort en 1954. Deuxième femme à avoir bénéficié d'obsèques nationales, Colette, la scandaleuse, était devenue l'ambassadrice d'une certaine France, qui se reconnaissait en elle. Seule l'Église lui refusa une absolution, qu'elle n'avait d'ailleurs pas souhaitée. La demande d'enterrement religieux, formulée par son époux, fut rejetée. Ce que l’on retient de Colette et de ses œuvres est son originalité en terme d’objets d’étude. Son style recherché sublime sa région natale, la Bourgogne. De plus, ses écrits sont sensuels et synesthésiques. Elle est aussi considérée comme une pionnière de l’autofiction, elle qui s’est toujours mise en scène dans ses romans. Il y a, de fait, un cas Colette. L'écrivain, incarnation d'un certain "génie féminin", qui a su accéder aux plus hauts honneurs de la République, à une époque où les femmes y étaient rarement conviées, sans jamais renier sa liberté, et en assumant totalement, jusqu'au bout, ses choix. Bibliographie et références: - Marie-Jeanne Viel, "Colette au temps des Claudine" - Michèle Sarde, "Colette, libre et entravée" - Geneviève Dormann, "Amoureuse Colette" - Herbert Lottman, "Colette" - Claude Francis et Fernande Gontier, "Colette" - Jean Chalon, "Colette, l'éternelle apprentie" - Michel del Castillo, "Colette, une certaine France" - Hortense Dufour, "Colette, La vagabonde assise" - Sylvain Bonmariage, "Willy, Colette et moi" - Madeleine Lazard, "Colette" - Dominique Bona, "Colette et les siennes" - Marine Rambach, "Colette pure et impure" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
507 vues 8 aime
Par : le 17/09/20
Juliette était fière, aussi farouche que les chevaux qu'elle dressait avec passion dans sa propriété de l'Orne, près d'Argentan. Elle préférait ne pas s'interroger sur le moment de folie qui, contre tous ses principes, l'avait jetée dans mes bras. Cela lui semblait un phénomène aussi bizarre que la foudre ou un tremblement de terre. Elle ne pensait pas qu'une telle catastrophe pût jamais lui arriver. Elle avait construit un mur autour d'elle pour se protéger et se croyait à l'abri. Elle se sentait imprenable autant par dégoût de l'aventure que par un sentiment de fierté qui lui faisait juger les choses de l'amour saphique soit comme un idéal impossible, soit comme un abandon bestial. Elle n'imaginait pas l'entre-deux. Son intransigeance ne lui faisait jamais envisager les moyens termes ou les compromis. La vie devait être ainsi: droite, sans écart, maintenue dans son parcours par une main inflexible, la rigueur était sa religion. Mais l'amour meurt d'exister. La nature offre d'autres exemples de cette simultanéité de la naissance et de la mort. Les femmes lointaines échappent à ce destin. Leur immatérialité même les préserve des atteintes du temps. Quand je retrouvais Juliette, que j'aille à Rome ou qu'elle vînt me rejoindre à Paris, à Sauzon ou dans tout autre lieu, nous conservions intact cet élan que nous avions connu dans la chambre mauresque. Son caractère pudique, réservé, ajoutait une distance supplémentaire. La combustion de l'amour était sans cesse ravivée par l'attente, le doute, l'incertitude. Comment face à tant d'adversité et de menaces, n'aurions-nous pas connu l'angoisse. Chaque retrouvaille représentait une conquête. Nous gardions de notre rencontre, fruit de tant de hasards, une pure confiance dans la prédestination qui y avait présidé, mais en même temps ce destin qui avait instruit les conditions de ce rendez-vous mystérieux place Saint-Sulpice pouvait avoir décidé de façon brutale, l'instant de notre rupture. Nous sentions que notre volonté n'y pourrait rien. C'était ce lien avec l'angoisse qui donnait tant d'intensité et de force à nos étreintes. Elles avaient un goût de première et de dernière fois. Nous savions que l'instant serait bref. Cette perspective de la séparation jetait sur nous son ombre mais aussi elle exacerbait notre désir inépuisable de profiter du présent. Une exaltation inconnue aux couples établis qui n'ont pas d'obstacles à affronter. Juliette ne me disait presque rien de sa vie. Elle ne me posait aucune question sur la mienne. Sans doute par crainte d'apprendre des choses qui auraient pu lui déplaire. Aimer écrire, c'est coucher des mots sur le papier, et non pas partager le lit de Madame de Staël. Mon existence en dehors de la littérature ne méritait pas que je la fisse souffrir avec des passades sans importance. Elle ne pouvait être jalouse de ma méridienne. Je ne vivais que dans l'attente d'un prochain rendez-vous, de baisers volés, d'étreintes usurpées. Où aurait-il lieu ? En réalité je passais plus de temps à imaginer Juliette qu'à la voir. Et quand je la retrouvais, c'était à travers la brume de ce songe que j'avais construit autour d'elle. Elle m'écrivait des lettres brèves, quelques phrases denses comme des aphorismes, datées avec précision. Elle indiquait toujours l'heure et le temps qu'il faisait. J'appris un jour qu'elle avait épousé un éleveur de chevaux. Elle était fière, aussi farouche que les pur-sang que son mari dressait dans sa propriété de l'Orne. Elle préférait ne pas s'interroger sur le moment de folie qui, contre tous ses principes l'avait jetée dans ses bras. Cela lui semblait un phénomène aussi bizarre que la foudre ou un tremblement de terre. Elle avait construit autour d'elle un mur pour se protéger et se croyait à l'abri. Elle se sentait imprenable autant par dégoût des autres que par un sentiment de fierté qui lui faisait juger les choses de l'amour soit comme un idéal impossible soit comme un abandon bestial. Elle n'imaginait pas l'entre-deux. La vie devint pour elle, droite, sans écart, maintenue dans son parcours par une main inflexible, faisant de la doctrine du cadre noir de Saumur sa ligne de conduite. " En avant, calme et droit ", la citation du général L'Hotte l'inspira. Avait-elle lu le beau roman de François Nourissier ? Au milieu de la vie, elle voyait venir l'hiver. Elle acceptait avec courage la solitude qui de plus en plus l'envelopperait dans ses voiles glacés. Juliette échappait à cette angoisse en demandant à la nature de lui offrir les plaisirs, les joies, les émotions qui lui manquaient. Cette liberté de l'instinct débridé, l'ardeur des saillies, les montées de la sève et l'allégresse reproductrice du monde végétal la fascinaient. Elle ne vivait plus que pour les chevaux, les arbres et les fleurs. Elle habillait sa sauvagerie nouvelle d'un masque de mondanité provincial. Bientôt elle m'invita chez elle et me présenta à son mari qui m'accueillit avec une diplomatique et rigoureuse politesse. Nous étions dans un monde où tout se joue sur les apparences, où le soupçon, les arrière-pensées étaient bannis. Un monde de civilité absolue où ce qui n'est pas montré pas plus que ce qui n'est pas dit n'avaient droit à l'existence. Il m'emmena faire le tour du parc ainsi que de manière immuable, il procédait avec ses hôtes et me tint les mêmes propos qu'il leur avait tenus à tous pendant leur visite, propos qui certainement devaient être à quelques nuances près, ceux de son père et de ses aïeux. Des chevaux gambadaient dans une prairie, d'autres travaillaient dans une carrière. Tout était dans un ordre parfait. La maison du jardinier rutilait. La serre semblait aussi propre et rangée qu'une salle d'opération. Un hommage digne à Monsieur de Buffon. Seul le cœur semblait ne pas avoir de place. On le considérait comme un intrus. J'allais monter à cheval avec Juliette. Nous nous promenions dans les bois. Parfois nous rentrions avec le crépuscule, et cette demi-obscurité jetait sur nous des ombres coupables. Son mari nous attendait impavide sur le perron. Sa distance, son indifférence vis-à-vis d'une liaison qu'il ne voulait pas voir, étaient presque plus lourdes à supporter que s'il nous avait attendues un fusil chargé à la main. Ce silence du non-dit pesait sur nous comme une faute. Je regagnai ma chambre et dans cette atmosphère de crime, Juliette se glissait contre moi. Elle repartait à l'aube. Alors, souvent, en m'éveillant dans le lit vide, je me demandais si je n'avais pas rêvé. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
433 vues 9 aime
Par : le 15/09/20
Un prénom masculin et un patronyme emprunté. Ainsi se compose le pseudonyme de l'une des plus libres figures de la littérature française, George Sand. Sa seule évocation renvoie à des œuvres emblématiques de notre patrimoine romanesque. Sa notoriété et son talent sont unanimement reconnus. Et pourtant, qui sait que derrière ce nom de plume, se cache une femme téméraire, qui a révolutionné par son audace le monde littéraire du XIX ème siècle ? Féministe avant l'heure, George Sand n'a jamais eu peur de s'affirmer dans un milieu qui lui était pourtant hostile. Rares étaient ceux qui, à l'époque, acceptaient qu'une femme puisse faire ses armes dans le monde encore très masculin de la culture. Qu'à cela ne tienne, George fumait le cigare, portait une redingote de drap gris, un gilet et un pantalon. Mais elle payera cher son désir d'émancipation. Tour à tour accusée d'être une mauvaise épouse, une mère déplorable, voire une traînée, aucune critique ne lui a été épargnée. Et pourtant, sa force de caractère lui a permis de garder la tête haute tout au long de sa vie. Assumant une vie sentimentale à la fois riche et orageuse, parsemée d'amants aussi célèbres que nombreux. Si la femme peut se vanter d'être libre, cette indépendance aura un prix à payer. Toute sa vie sera un continuel combat. Le plus souvent houleux, et parfois très douloureux. Les coulisses de son existence ont encore beaucoup à nous apprendre de cette personnalité hors du commun. Plus de deux siècles après sa naissance, il est grand temps de mettre fin aux clichés et de découvrir celle qui transcenda son époque par son talent littéraire et imprégna nos cœurs et nos mémoires par son inexorable aplomb. Le 10 juin 1876, ils sont nombreux à écouter l'oraison funèbre de l'auteur de "La Petite Fadette" prononcée par Victor Hugo: " Je pleure une morte et je salue une immortelle. George Sand était une idée; elle est hors de la chair, la voilà libre. Elle est morte, la voilà vivante." Hommage très poignant à celle qui a gravé à jamais son nom dans l'histoire de la littérature française, en dépit des critiques acerbes assenées de son vivant par ses contemporains, de Beaudelaire à Lamartine en passant par les frères Goncourt, Barbey d'Aurevilly et même Émile Zola. Sand aura tant bien que mal su résister à ses détracteurs misogynes et s'entourer d'amants fidèles, qui l'épauleront tout au long de sa carrière pour lui permettre d'accéder à la gloire. On aurait tant voulu que la dame de Nohant demeure. Celle qui est à l'origine de toutes les polémiques naît en 1804, des amours d'une fille du peuple, Sophie Delaborde, et d'un aristocrate rencontré durant la campagne d'Italie, Maurice Dupin de Francueil, petit-fils du maréchal de Saxe et arrière-petit-fils du roi de Pologne, Frédéric-Auguste de Saxe. La vie conjugale d'Aurore Dupin commence tôt pour de mauvaises raisons. Elle épouse à dix-huit ans le baron Casimir Dudevant, de dix ans son aîné, pour échapper à l'autorité maternelle. De cette union naîtra un fils, Maurice. La famille s'installe dans une maison de maître dont elle a hérité à Nohant, un village du Berry. Cet endroit familier lui est vital. Elle y séjournera régulièrement au cours de sa vie, éprouvant le besoin irrépressible de revenir sur les terres de son enfance. Mais son mariage ne la satisfait pas, bien au contraire. Malgré le doux caractère de son mari, Aurore s'ennuie. Ses multiples voyages n'y changent rien. De toute évidence, ils ne servent qu'à masquer la lente agonie du couple. Enfermée dans une relation qui l'étouffe, c'est ailleurs qu'elle cherche son salut. C'est ainsi qu'en 1825, lors d'un séjour estival dans les Pyrénées, Aurore noue une relation passionnée avec un jeune substitut au tribunal de Bordeaux, descendant d'un des avocats de Louis XVI, Aurélien de Sèze. L'homme la séduit par son immense culture qui fait tant défaut à son mari. Deux ans plus tard, Aurore devient la maîtresse de son ancien professeur, Stéphane Ajasson de Grandsagne, érudit d'une grande beauté mais d'une santé fragile. C'est probablement lui qui est le père de sa fille Solange née en 1828. Ces deux aventures extraconjugales seront passionnelles et brèves. C'est au cours de l'été 1830 que le destin d'Aurore va enfin prendre son envol. Lors d'une soirée organisée au château de Coudray, près de Nohant, elle est présentée à un Creusois aux cheveux blonds, un étudiant en droit de dix-neuf ans qui devient son amant, Jules Sandeau. Féru de littérature, il transmet sa passion à la jeune fille, qui se met à écrire et dévoile un véritable talent. Installés au cœur de Paris, dans un appartement du quai Saint-Michel, les deux amants croient au génie du peuple et se galvanisent des évènements politiques de 1830. Aurore, tentée par le journalisme, est engagée par le Figaro. Parallèlement, le couple compose un premier roman à quatre mains, sous le pseudonyme de "J.Sand", diminutif de Jules Sandeau, "Le commissionnaire", qui sera bientôt suivi par "Rose et Blanche", un roman fort bien accueilli, dont la jeune femme tire une certaine fierté pour en avoir écrit la majeure partie. Les suivants, elle les signera seule, du pseudonyme de George Sand. C’est Indiana (1832), qu’une rumeur admirative accueille, puis Valentine (1832), dont les descriptions enchantent Chateaubriand. La voilà enfin libre d'écrire selon son cœur. Mais hélas, la fin de la collaboration littéraire entre la romancière et son amant entraînera la fin inéluctable de leur histoire d'amour. George Sand fait bien froncer quelques sourcils, car elle se pose en défenseur de la femme, plaide pour le droit à la passion, attaque le mariage et la société opprimante. Mais, dans l’ensemble, la critique est très favorable, vantant le style, le don d’observation, l’analyse psychologique. Sainte-Beuve remarque le premier un souci de réalisme qui place les personnages dans "un monde vrai, vivant, nôtre." Ainsi commence une carrière féconde de romancière. Elle fait la rencontre d’Alfred de Musset en juin 1833, lors d'un dîner qui réunit les collaborateurs de "La Revue." Quelques semaines plus tard, il devient son amant. Ensemble, ils partent, le douze décembre suivant, dans la malle-poste pour un voyage romantique à destination de l’Italie. En compagnie de Stendhal, qui rejoint Civitavecchia et son poste de consul, Sand et Musset descendent la vallée du Rhône en bateau avant de s’installer, le 1er janvier 1834, à l’Hôtel Alberto Reale Danieli à Venise. Musset tombe alors gravement malade. Il souffre de fièvres et de délires, que seul un spécialiste pourrait soulager. Tout en soignant avec abnégation son compagnon, George, peu à peu, s'éprend du médecin appelé à son chevet, Pietro Pagello. Et lorsqu'il est enfin remis sur pied, Alfred quitte Venise dès le mois de mars, laissant George, sans le sou, séjourner dans la cité des doges jusqu'au mois de juin. Peu de liaisons auront suscité autant de commentaires que celle-ci. L'attachement ardent qui les liait l'un à l'autre transparaît dans leurs créations respectives. Le jeune auteur y fait directement référence dans son unique roman, "La Confession d'un enfant du siècle", tandis que Sand relatera leur histoire, vingt ans plus tard, dans "Elle et Lui." Publié deux ans plus tard après la mort de Musset, ce récit exaspérera le frère du poète, Paul qui répliquera à Sand, six mois plus tard, avec "Lui et Elle". Dans son texte, Alfred est présenté comme la victime d'une femme sans cœur aux mœurs dissolues. Un portrait qui blessera profondément et durablement l'ancienne amante. Un mois seulement après sa séparation d'avec Musset, elle quitte officiellement son ancien époux, Casimir Dudevant. Afin de s'éloigner quelques temps de ces souvenirs oppressants, George Sand quitte la France pour rejoindre en Suisse le compositeur hongrois Franz Liszt, dont elle avait fait connaissance du temps de sa relation avec Musset. Le compositeur avait à l'époque provoqué un scandale en enlevant sa bien-aimée, Marie d'Agoult à son époux. De retour à Paris, Sand loue un appartement à l'Hôtel de France, où Marie tient un brillant salon artistique. Bien qu'ils aient toujours nié avoir été amants, la relation exhaltée entre les deux artistes qui oscillait entre amitié créatrice et amour platonique, provoqua de nombreuses tensions entre George Sand et Marie d'Agoult. La fin de la liaison particulière avec Franz Lizst coÏncide avec le début d'une nouvelle aventure pour Sand. Et signe du destin, c'est d'un autre compositeur qu'elle va follement tomber amoureuse, Frédéric Chopin, rencontré au cours d'une soirée donnée dans le salon de Marie d'Agoult. Il ne faudra pas attendre longtemps pour qu'ils ne deviennent amants dès 1838. Tout semble pourtant opposer les deux artistes à première vue. Profondément attachée au peuple, la romancière est fermement acquise aux idées socialistes et se méfie du clergé. Le pianiste polonais est quant à lui introverti, à la fois écorché vif et raffiné, monarchiste et résolument catholique. C'est tout naturellement que Chopin, qui a besoin de repos, accompagne George Sand lors d'une villégiature aux Baléares destinée à soigner son fils Maurice de ses rhumatismes. Mais leur séjour est détestable, car le couple fait face à l'hostilité de la population locale, que George Sand s'empresse de décrire dans une nouvelle œuvre: " Un hiver à Majorque." De retour en France, Frédéric Chopin s'installe à Nohant, où il passera tous les étés de 1839 à 1846. Cette période est particulièrment heureuse pour George Sand et demeure l'une des plus fécondes de la vie du compositeur. La relation passe de la passion exclusive à une vie conjugale quasi bourgeoise qui semble convenir à tous les deux. Mais au bout de huit années communes, des tensions naissent dans le foyer, auxquelles le fils de Sand n'est pas étranger. Maurice se montre très jaloux des rapports fusionnels que sa mère entretient avec son compagnon. Chopin, de son côté, a de plus en plus de difficultés à dissimuler son attirance pour Solange, alors âgée de dix-sept ans. La colère gronde sourdement dans le couple. La séparation avec l'écrivain devient inéluctable et Chopin ne répondra plus jamais aux lettres de celle qui fut sa compagne neuf ans durant. Après sa rupture avec Chopin, il faudra seulement deux ans à Sand pour rencontrer celui qui sera son dernier et plus fidèle compagnon: Alexandre Manceau. Ce graveur sur cuivre devient l'amant, le secrétaire et l'homme de confiance de l'écrivain qui, alors âgée de quarante-six ans, en paraît davantage avec ses cheveux blancs. Fuyant l'éternelle jalousie de Maurice, ils décident de quitter Nohant et emménagent ensemble dans une maison à Palaiseau, bien décidés à vivre leur amour au grand jour, loin des pressions familiales. Le temps jouera malgré tout contre eux, puisque le 21 août 1865, Manceau mourra de la tuberculose, veillé jusqu'à son dernier souffle par George Sand. Les relations tumultueuses de l'auteur avec les hommes ne cessent d'alimenter les polémiques. Pourtant ces liaisons de Sand ont tendance à occulter ses amitiés particulières avec les femmes. Or deux d'entre elles ont compté dans sa vie, la belle et très sensuelle comédienne Marie Dorval qui lui inspira le personnage de Pulchérie dans "Lélia" et Pauline Viardot, l'une des plus grandes cantatrices de l'école française, personnalité très romantique, remarquable du monde des arts. George Sand était, comme nombre d'artistes, une âme sensible et écorchée, éternelle amoureuse et amie fidèle. Pourtant, nourrie par une succession de déceptions, celle qui croyait ardemment à l'amour-passion ne s'est jamais leurrée sur ses relations. Les rencontres qui ont jalonné sa vie ont surtout alimenté son œuvre et contribué à faire de Sand l'une des femmes les plus singulières du XIX ème siècle. Affrontant les préjugés et faisant fi des barrières pour s'affranchir de sa condition de femme, elle s'est battue pour exister aux yeux du monde. Mission accomplie, puisqu'elle est devenue en quelques siècles, bien plus qu'un écrivain talentueux, reconnu et admiré de tous, une femme engagée et libre. Elle décède le 8 juin 1876 à Nohant d’une occlusion intestinale jugée inopérable. Le dix juin suivant ont lieu ses obsèques en présence de son ami Flaubert, d’Alexandre Dumas fils et du Prince Napoléon venus de Paris. L’écrivain est inhumé dans la propriété familiale située non loin de Nohant-Vic dans l'Indre. Bibliographie et références: - Silvia Lorusso, "La misogynie littéraire, le cas Sand" - Simone Bernard-Griffiths, "Dictionnaire George Sand" - Jean Buon, "George Sand et Madame Dupin" - Christine Planté, "George Sand critique" - Deborah Gutermann, "Ouvrage collectif George Sand" - Marielle Caors, "George Sand et les arts" - Noëlle Dauphin, "George Sand, terroir et histoire" - Pierre Remérand, "George Sand, propriétaire terrienne" - Marie-Reine Renard, "George Sand et l'émancipation féminine" - Simone Balazard, "Sand, la patronne" - Béatrice Didier, "George Sand, écrivain" - Georges Lubin, "George Sand en Berry" - Albert François Clément Le Roy, "George Sand et ses amis" - Aurore Sand, "George Sand chez elle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
439 vues 7 aime
Par : le 15/09/20
Préambule: Je soumets ce texte après l'approbation de Maîtresse Lady Gabrielle. Il s'agit d'une énumération d'idées destinées à agrémenter vos réflexions et intentions d'organiser un tel événement. J'ai vécu de similaires situations qui avaient été couronnées de succès mais aussi, une fois, un malheureux "bide". Par ce préambule je veux aussi éviter de me faire accuser d'une quelconque demande, juste contribuer à la réflexion. C'est pour cette raison que j'ai demandé à ma divine Maîtresse l'autorisation de publier ce dernier. Quelques idées relatives au dîner protocolaire Rencontrer des amis autour d’une bonne table. Voilà qui ressert les liens d’amitiés ou de confraternité entre dominants et dominantes. L’occasion de réaliser un repas protocolaire permet d’associer les soumis et soumises aux libations de leur propriétaires. On désigne donc ces repas sous le vocable « dîner protocolaire » en ce sens que pour bien marquer la différence entre un repas copain-copain, on délimite la zone de la domination avec celle de la soumission. On la délimite selon des règles, un protocole dans lequel chacun occupe son rôle, le tout étant sous-tendu par la pratique BDSM. J’ai parfois eu le sentiment que la compréhension « protocole » signifiait des règles strictes de présentation de table, de place des verres et des couteaux. C’est à mon sens aller un peu trop loin. Le protocole veut plutôt dire, je suis Maître ou Maîtresse et toi mon soumis, mon esclave tu vas me servir et servir les invités. Servir à manger et à boire bien sûr mais aussi servir de toutes les façons que ces derniers veulent. A l’expérience, ces rencontres demandent que tous participent de façon active et volontaire pour animer le repas. Cela demande donc, de la part de chacun des dispositions, une inclination naturelle à des pratiques sadiques, humiliantes et aussi d’être ouvert à des comportements désinhibés. Alors, d’abord choisissons les invités. Des personnes que l’on connaît et dont on sait leur niveau de domination. Des personnes qui ont aussi leur self contrôle. Nous connaissons les gens qui s’enivrent et qui font transforment la soirée en une salle de bistrot qui n’a plus rien à voir avec la pratique originelle. Des gens qui ne craignent pas de se dévêtir pour satisfaire une de leur envie préférée. Des invités qui, de bonne humeur, aiment discuter entre eux, pincer le téton d’une soumise, piquer avec la fourchette le sexe d’un soumis, fourrager avec ses doigts la bouche d’un garçon, faire exprès de laisser tomber sa serviette pour gifler le servant inattentif, goûter un vin mais recracher dans la bouche de celui qui a servi. Parmi toutes ces belles choses qui agrémentent un « dîner protocolaire citons : • Le cadre, un salle à manger assez large pour permettre le mouvement de tous les participants, un salle attenante pour la préparation des plats. • Un salon pour l’apéritif d’entrée et éventuellement le café de la fin. • Marquer le personnel de service « préparé » avec des pinces, des attaches, des marquages ou des décorations sur la peau. • La haie d’honneur, à l’entrée des invités, avec les soumis/soumises nus, menottés ou « bondagés » ou décorés avec des aiguilles sur les seins ou sur la peau, une bougie dans la bouche, la tête étant renversée ou dans les mains. • Utiliser un ou deux soumis utilisés comme porte-manteaux à l’arrivée. • Au cas où la maison le permet, disposer une cage pour y mettre des soumis en cage pendant la phase d’arrivée des invités. • Aligner les soumis et soumises regroupés, nus enchaînés ou entravés avec un bâillon dans la bouche. • Disposer des statues vivantes emballées complètement dans du cellophane avec la queue dégagée et debout pendant une partie du repas. • Pendant l’apéro faire manger les soumis dans des écuelles par terre avec de la nourriture qui tache (spaghettis bolognese par exemple). Les soumis se nettoient mutuellement à la langue. • Mettre sur pied un petit spectacle genre fléchettes, ou flagellation. (Dans le cas où cette pratique est faite en attendant l’arrivée de tous les invités, le ou la soumis est ensuite utilisé pendant le repas comme tableau vivant avec une ou deux bougies en plus. • Disposer des soumis sur le sol, procéder à un petit cérémonial d’entrée de la personne qui préside en la faisant marcher sur des soumis couchés par terre, elle-même tenue par les mains par des soumises. • Disposer pour le repas une ou deux soumis/ses nus posés sur la table et recouverts de choses à manger. Changer le décors en faisant une pause et en ordonnant à d’autres soumis de les « laver » en léchant le reste collé au corps. • Disposer des soumis comme meubles pendant l’apéro comme tabourets, tables, comme servir-boy, avec un plateau accroché autour du torse. • Utiliser des soumis comme porte panier à pain avec une corbeille attachés par des pinces aux seins. • Bander les yeux de soumis qui sont chargés d’apporter les plats mais avec un autre soumis utilisé pour guider le premier pour servir. • Selon les envies du moment glisser un soumis ou soumise sous la table pour effectuer les cunis/turluttes avec le jeu, entre les invités de deviner qui est en train de jouir. • Chaque dominant ou dominante nourrit les soumis, à genoux derrière les invités assis et les invités, en « crachant » par terre ou dans la bouche des soumis/ses la nourriture pré-mâchée. • Faire boire dans une écuelle remplie d’eau ou d’urine selon les envies et le moment. • Prévoir un petit spectacle homosexuel (des hommes aiment voir deux lesbiennes faire l’amour ou les femmes deux homosexuels) lors du café. • Au cas où des servants ont été particulièrement maladroits, petite séance de kick-boxing (ça change des coups de cravache quoique ça peut aussi se faire évidemment). • Imaginer un jeu (tirage au sort) pour permettre à la gagnante ou au gagnant de faire quelque chose avec un soumis ou une soumise. Par exemple trouver sur un soumis ou une soumise une combinaison de numéros ou un mot qui aura été marqué sur la peau dans un endroit un peu difficile (genre sous les seins tombants, à côté des lèvres du sexe, sous le scrotum, près de l’anus, que sais-je encore. Le but étant évidemment de favoriser le « toucher » des soumis/soumises par les invités. A l’expérience aussi, il est préférable que quelqu’un préside le repas et s’il y a assez de monde un Majordome qui commande les divers « tableaux » ou phases du repas selon un programme ou un « protocole » de choses qui se feront tout au long du repas: 1. l’entrée des invités, 2. arrivée de la présidente, 3. apéro, 4. repas des soumis, 5. exposition des statues, 6. prise place autour de la table, 7. repas, etc. 8. le "fumoir », les invités affalés dans leurs fauteuils ou divans et les soumis/ses faire des cuni ou des fellations. 9. animation genre flagellation, joutes entre deux sujets, service des cafés, etc. Comme cela se fait lors de belles rencontres, il est souvent préférable au tout début de l’invitation de citer le code de conduite pour l’occasion, des règles de ce qui est permis et ce qui est défendu et autorisé, régler le problème de la prise de photographies et de vidéos. Si c’est possible désigner un dom ou une domina qui agit comme « bourreau » (attacher, détacher, enfermer, allumer, fouetter, etc., etc.) En ce qui concerne le repas, la succession de petits plats permet de provoquer des situations multiples qui exposent les soumis et soumises. Un bon traiteur permettant de libérer les organisateurs du souci de réussir un plat. Bon appétit alors… Kaji, soumis de Lady Gabrielle. (slnr: 386-312-138) Photo tirée du film "Sleeping Beauty"
4.3000 vues 9 aime
Par : le 15/09/20
Femme protectrice des arts, inspiratrice des poètes et véritable tête politique, la vie d’Aliénor d’Aquitaine est fascinante. Lorsque l’on survole les grands évènements qui jalonnèrent sa vie, on est frappé par la grande longévité de cette femme, et de sa résistance exceptionnelle face aux épreuves de son temps. Héritière d’un vaste et riche duché, Reine de France à quinze ans par son union avec Louis VII en 1137, Reine d’Angleterre aux côtés d’Henri II Plantagenêt en 1154, Aliénor eut une vie particulièrement mouvementée, semée d’embuches, et s’éteignit à un âge extrêmement avancé pour l’époque. Plus de quatre-vingts ans. Elle donna naissance à dix enfants, dont neuf atteignirent l’âge adulte, à une époque où les femmes mouraient souvent en couches et où la mortalité infantile faisait des ravages. Elle survécut non seulement à huit d’entre eux, mais également à ses deux maris. Auréolée de mystère par le manque de sources à son propos, diabolisée par les chroniqueurs de son temps, elle est néanmoins l'exemple même de la femme aristocratique qui tente, avec force, de se démarquer du carcan machiste qui régnait au XII ème siècle dans l'Occident médiéval. Portrait d'une personnalité. Avant d'être la reine que l'on connaît, Aliénor est la descendante de l'une des plus prestigieuses lignées de l'époque. Elle est la fille de Guillaume X et d'Aénor de Châtellerault. Très vite, elle devient l'unique héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère en 1130. Sept ans plus tard, c'est au tour de son père de mourir et de laisser Aliénor seule, à la tête du duché. Belle, riche, et puissante, elle devient le parti le plus convoité de France. Mais sa jeunesse et son statut de femme l'empêchent de régner en maître sur le duché d'Aquitaine. Il est impensable qu'une femme puisse diriger seule un territoire sans l'aide d'un époux qui puisse pallier à toutes les faiblesses liées à son état. Son père, avant de mourir, contacte Louis VI pour unir sa fille à son héritier, en échange de nombreuses terres. Une si belle dot ne se refuse pas, et les noces ne se font pas attendre. Le 25 juillet 1137 voit l'union d'Aliénor et de Louis à Bordeaux. À peine sont-ils couronnés duc et duchesse d'Aquitaine qu'ils apprennent le décès de Louis VI. Ils regagnent rapidement Paris pour le couronnement. Louis VII et sa femme Aliénor sont désormais à la tête du royaume de France. Le rôle politique de la reine est, au départ, assez limité. Pour de multiples raisons, Louis décide de partir en pèlerinage à Jérusalem avec sa femme. Sa présence s'explique pour deux raisons. Louis était tellement amoureux de sa femme, mais aussi tellement jaloux qu'il lui était inconcevable de la laisser en France. La seconde, plus pragmatique, permettait de faciliter la participation militaire des barons aquitains. Loin d'avoir gagné la quiétude de son âme, le roi de France essuie alors un échec cuisant. Lors de la bataille du mont Cadmos, le zèle d'un de ses vassaux entraîne la mort de nombreux hommes et manque d'entraîner une attaque turque qui aurait été sans nul doute fatal pour la croisade. Les Byzantins masquent également aux Français la déroute des allemands et ne fournissent pas les vaisseaux promis. Mais le pire reste à venir pour le jeune Louis. Lorsque les croisés arrivent à Antioche, l'oncle d'Aliénor, Raymond de Poitiers, tente par tous les moyens de rallier les croisés à sa cause, qui est d'attaquer Alep, principale menace des États latins de la Terre Sainte et particulièrement de sa principauté d'Antioche. En outre, Aliénor et Raymond ont de longs et fréquents entretiens. Sont-ils d'ordre politique ? D'ordre familial ? Ou bien, plus grave encore aux yeux de ses chroniqueurs, ont-ils une liaison incestueuse et adultère ? Toujours est-il que le roi en prend ombrage et une dispute éclate entre les deux époux. Aliénor désire rester à Antioche, et veut mettre fin à leur mariage pour cause de consanguinité. Mais le roi, conseillé par Suger et Galeran, l'emmène de force avec lui, et décide de ne prendre de décision la concernant qu'à son retour en France. Après quelques opérations militaires et dévotions à Jérusalem, la croisade prend fin. Le roi et la reine font le voyage de retour sur des nefs différentes jusqu'en Italie. Une bataille et un enlèvement plus tard, Aliénor rejoint son époux à Tusculum où le Pape Eugène III les attend et cherche à les réconcilier. Même si cela semble fonctionner un moment, le désaccord ressurgit un an plus tard, puis le 21 mars 1152, malgré l'interdiction du Pape, ils annulent leur mariage pour cause de consanguinité au quatrième et cinquième degré. Le royaume de France perd la possibilité de posséder, après une génération, le duché d'Aquitaine, et par conséquent, d'accroître son domaine. La mésentente dans leur couple était de notoriété publique. Le divorce n’est pas chose courante à cette époque, surtout lorsque l’on est Reine de France. Qu’importe, on invoque le prétexte de consanguinité, et l’affaire est rondement menée en mars 1152. Deux mois plus tard, Aliénor d’Aquitaine, libre, épouse le fringuant Henri, duc de Normandie, héritier du royaume d’Angleterre, qui possède déjà sur le continent français la Normandie, l’Anjou et le Maine. Aliénor lui apporte l’Aquitaine. Elle devient alors dans les faits reine d'Angleterre. Une nouvelle vie, brillante, s’ouvre à la Reine. Elle partage son temps entre l’Angleterre, la Normandie et ses terres d’Aquitaine, traversant la Manche dans un sens puis dans l’autre, infatigable, visitant les terres de son époux et les siennes, dispensant grâces et faveurs, administrant en véritable chef d’Etat. Ces voyages perpétuels ne font pas peur à Aliénor. Elle les entreprend avec fougue, souvent enceinte. Car la jeune femme est non seulement Reine d’Angleterre et duchesse d’Aquitaine, mais aussi mère incroyablement féconde. Alors qu’elle n’a donné que deux filles à son premier époux en onze ans de mariage, les grossesses se succèdent avec Henri II. D’une santé florissante, elle supporte ces multiples grossesses très rapprochées, donnant naissance à son dernier enfant à plus de quarante ans. Cependant, les relations ne tardent pas à s'aigrir entre Henri II et Henri le Jeune après la grave maladie du premier. La morbidité du roi l'oblige à partager son royaume entre ses fils, mais dès sa guérison, il reprend ce qu'il a donné. Cela déplaît fortement à ses fils et le conflit éclate en 1173 lorsqu'il décide de soustraire une partie des terres d'Henri Le Jeune pour les donner à Jean le Puiné. Aliénor décide de prendre parti pour ses fils. Il semblerait que, depuis plusieurs années déjà, le couple royal se soit brisé. La liaison d'Henri II avec Rosamonde Clifford a, par ailleurs, exacerbé la mésentente entre les époux. Généreux envers ses fils rebelles, Henri II se montre en revanche intransigeant avec son épouse. Le roi la met sous bonne garde au château de Chinon, puis l'enferme pendant quinze ans dans la tour de Salisbury, par crainte d'une nouvelle conspiration. Le roi, à la suite de la révolte, en était venu à détester sa femme et désirait même divorcer peut-être au profit de sa maîtresse. Malheureusement pour lui, elle tombe gravement malade et meurt. Aliénor est alors accusée de l'assassinat de sa rivale. Ses fils décident de se rallier à leur père, incapables de lui résister et la sédition des barons aquitains est définitivement matée par Richard Coeur de Lion en 1183, qui y gagne son surnom. Les succès de Richard éveillent la méfiance de son frère aîné. Ce n'est que le début de la révolte de Richard à l'égard de sa famille et celle-ci s'éteint lors de la mort du vieux roi. Dès lors, Aliénor est libérée par le nouveau roi, Richard Ier. Âgée de soixante-cinq ans, Aliénor reprend alors une intense activité politique et se comporte comme une reine, avec l'accord unanime des barons qui lui sont restés fidèles. Elle assure la régence tandis que Richard était parti dans les terres lointaines de l'Orient, pour la troisième croisade. Mais Jean Sans Terre tente de trahir son père. Informé des velléités de son frère, Richard se dépêche de rentrer. Mais sur le chemin du retour, il est capturé par le duc d'Autriche, Léopold V et livré à l'Empereur germanique Henri IV. Aliénor est ainsi obligée de payer une énorme rançon pour la libération de son fils. Un an après, Richard est de nouveau libre. Estimant que la situation reprenait son cours normal, la reine mère se retire à l'abbaye de Fontevraud. Seule la mort de son fils la pousse à revenir sur la scène politique. Elle tente d'asseoir le pouvoir du dernier de ses fils. Mais ce-dernier s'attire les foudres du roi de France et malgré quelques manœuvres politiques, elle assiste impuissante à la déchéance de son fils. Elle retourne définitivement à Fontevraud où elle y meurt au mois de mars 1204. Elle est inhumée à Fontevraud où l'on peut toujours voir son gisant polychrome qui voisine avec celui de son second mari, Henri II Plantagenêt. C'est l'illustration de notre article. Pendant longtemps, on a attribué à Aliénor un grand rôle de mécène, avec notamment les troubadours, héritage laissé par son grand-père Guillaume IX, le prince des troubadours. Or, il s'avère qu'elle n'est pas un cas d'exception. En effet, les trois reines Mathilde qui l'ont précédée, ont toutes les trois eu une importante implication parmi les artistes. Cette vision est remise en question. Tout d'abord, on ne sait rien de l'éducation de la reine avant son premier mariage. Ensuite, on retrouve peu ou prou des dédicaces mentionnant son patronage. Outre le mécénat, on prête aussi à Aliénor des cours d'amour courtois à Poitiers, rumeur véhiculée par le traité "De l'Amour" d'André le Chapelain. Là encore, il faut prendre avec précaution ces propos. Quelle que soit l'interprétation adoptée concernant l'origine du trait d'André le Chapelain, un fait demeure incontournable. Pour beaucoup, l'amour courtois a largement pénétré les mentalités et les mœurs aristocratiques. Aliénor passe pour en être l'arbitre, voire l'initiatrice par son mythe, par sa vie réelle mais aussi par sa fréquentation des milieux lettrés qui en véhiculent la doctrine. Mais les cours d'amour courtois ne viendraient que de l'imaginaire de certains, à cause d'une fausse interprétation d'un érudit du XVI ème siècle. En revanche, la légende noire d'Aliénor d'Aquitaine perdure toujours. De son vivant, Aliénor fut déjà l'objet d'une légende scandaleuse. Des ragots sont colportés sur son compte et les rumeurs les plus folles sont propagées. Ainsi, on raconte qu'elle se livra à des sarrasins pendant la croisade. On lui prête même une aventure avec Saladin qui était pourtant très jeune à l'époque. Celle qui semble plus vraisemblable reste sa liaison avec Raymond de Poitiers. Peu après sa mort, elle devient une source d'inspiration pour les conteurs, les ménestrels et les poètes. Les chroniqueurs de son époque étaient tous, sauf exception, des clercs. Ceux-ci voient en Aliénor, l'exemple même d'une Ève, voire d'une Messaline qui bafoue l'ordre établi, par deux fois au moins. La seconde est son émancipation, et sa révolte, avec ses fils à l'encontre de son second mari Henri II, sans compter les relations amoureuses dont nul ne sait si elles ont véritablement existé. Le mythe d'Aliénor perdure aujourd'hui encore. C'est à partir de la période romantique que la légende d'Aliénor reprend de l'ampleur. L'image d'une Messaline laisse place à un portrait plus nuancé. Toujours aussi libre et séductrice, la reine devient avant tout une reine cultivée, porteuse de la culture occitane à la rude cour capétienne. Son gisant, à Fontevraud, la représente un livre ouvert entre les mains. Aliénor incarne deux images. D'un côté la souveraine influente et opiniâtre, de l'autre la femme disposant librement de son cœur et de son corps. Fut-elle une manipulatrice, sensuelle et adultère, comme ont voulu le faire accroire les historiens des siècles suivants ? Ou une victime, comme le suggère George Duby ? Il est certain que son rôle politique fut grand et qu'elle donna une véritable impulsion à l'épanouissement de la culture occitane. Femme de caractère, elle assuma le scandale que provoqua l'annulation de son mariage et elle se soucia jusqu'à la fin d'aider ses fils à asseoir leur pouvoir, fussent-ils incompétents ou félons. Elle a inspiré les plus grands. Bibliographie et références: - Martin Aurell, "Aliénor d'Aquitaine" - Katy Bernard, "Les mots d'Aliénor" - Amaury Chauou, "Sur les pas d'Aliénor d'Aquitaine" - Brigitte Coppin, "Aliénor d'Aquitaine, une reine à l'aventure" - Jean Flori, "Aliénor d'Aquitaine, la reine insoumise" - Georges Duby, "Dames du XII ème siècle" - Yannick Hillion, "Aliénor d’Aquitaine" - Amy Kelly, "Aliénor d'Aquitaine" - Edmond-René Labande, "Pour une image véridique d'Aliénor d'Aquitaine" - Marion Meade, "Biographie d'Aliénor d'Aquitaine" - Régine Pernoud, "Aliénor d'Aquitaine" - Alison Weir, "Aliénor d’Aquitaine" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
405 vues 6 aime
Par : le 14/09/20
Une de mes pratiques préférées est le Glory Hole. j’adore l’idée de ne pas voir qui on suce ou par qui on est sucé. Le Glory Hole est parfait pour cela, et porte bien son nom. J’aime cet attente, enfermé dans le noir, avec pour seule obsession ce trou de lumière par lequel on espère voir apparaître le loup. après de longues longues minutes d’attente . Le bonheur d’y voir enfin s’y introduire un sexe. Le prendre délicatement, avec douceur, le prendre en bouche… et si la queue est de bonne taille, pourquoi ne pas se l’enfiler, les fesses collées à la paroi ? Ou en profiter pour se faire sucer à son tour, passer et repasser devant le trou noir, être attiré par lui au point d’en oublier toute précaution. Jusqu’à y glisser son sexe avec appréhension et sentir la douceur d’une bouche gourmande… si en plus, comme cela m’est arrivé, jour de gloire ! un jeune noir viens vous plaquer contre la paroi et vous pénètre pendant qu’un ou une inconnue vous pompe…
1.3000 vues 4 aime
Par : le 14/09/20
Étrange fortune que celle de Charlotte Corday. Si son nom évoque un épisode bien connu de la Révolution française, l'assassinat de Marat dans sa baignoire, le 13 juillet 1793, le mythe qui s'est aussitôt attaché à cette meurtrière de vingt-cinq ans a presque entièrement effacé la vérité historique. Tantôt haïe, tantôt idolâtrée, elle a été l'emblème d'intérêts souvent opposés, pour finalement devenir la caricature de la Contre-Révolution. La complexité du contexte historique, son attitude provocatrice lors de son jugement, à quoi il faut ajouter la rareté des sources les pièces du procès ont en effet fait d'elle une légende. Marie-Anne Charlotte de Corday est née le 27 juillet 1768, à Saint-Saturnin-des-Ligneries , près de Sées département de l'Orne, dans une famille qui tente de compenser sa perte de puissance économique en s'accrochant à son identité nobiliaire. La généalogie souligne l'enracinement normand, l'ancienneté et le prestige. L'héritage transmis par son père est cependant moins limpide. Valorisant son exploitation, il a publié des brochures révélant une culture étendue, influencée par les Lumières, et des désirs de réformes nourris par sa révolte face à l'injustice frappant les cadets de famille. Descendant d'une vieille famille noble de Normandie, sa vie est marquée par l'échec. Après avoir quitté l'armée pour se marier et s'établir dans une coquette ferme normande, il n'a jamais pu obtenir de sa belle-famille le versement de la confortable dot de sa femme. Toutes ses démarches juridiques restent vaines. Amer et désargenté, Jean-François de Corday d'Armont en est réduit à travailler sa terre lui-même, comme un paysan. Triste condition pour un aristocrate du XVIII ème siècle, même si beaucoup de nobles de province sont alors bien loin de mener la vie fastueuse des courtisans de Versailles. Ce qui ne l'empêche pas d'élever ses filles dans les valeurs traditionnelles de l'aristocratie, sens de l'honneur et conscience du statut social, et de leur imposer une éducation très classique. En 1782, elles deviennent pensionnaires à l'abbaye de la Trinité de Caen, où elles mènent la vie des bénédictines. Huit années durant, Charlotte Corday, jolie blonde aux yeux bleus, qui ne semble ni plus dévote ni plus turbulente qu'une autre, parfait sa culture. Elle lit de tout, des livres de piété, les classiques, Plutarque, Corneille, mais aussi l'abbé Raynal et John Milton, deux théoriciens du tyrannicide. Corneille a notamment ses faveurs. Il faut dire que, par son père, elle descend en droite ligne du dramaturge rouennais. Rien ne l'émeut tant que ces héros prêts à se sacrifier pour leurs idées. Des idées, Charlotte commence à en avoir, à l'approche se son vingtième anniversaire. Mélancoliques, ses lettres trahissent une forte inclination pour le pessimisme mortifère de la littérature "gothique". "Personne ne perdra en me perdant" , écrit-elle à son amie Armande le Loyer. Elle s'initie à la gestion des affaires économiques de l'abbaye. En effet, à partir de 1788 ou de 1789, elle devient la secrétaire de l'abbesse. En 1790, en raison de la loi sur les congrégations religieuses, les pensionnaires doivent quitter l'abbaye. Alors que son amie Alexandrine de Forbin émigre en Suisse, Charlotte Corday retrouve le domicile de son père, qui a participé aux événements de 1789. Il a notamment réclamé la suppression des privilèges et il est devenu maire du Mesnil-Imbert. En juin 1791, elle retourne à Caen, chez une parente, Mme Le Coutelier de Bretteville-Gouville. Elle est aristocrate, par sa naissance, son éducation, ses fréquentations, son attachement alors banal au roi, sa méfiance vis-à-vis des mouvements populaires. Dans une lettre à Armande le Loyer, datée du 10 mai 1792, elle en critique la versatilité en citant Voltaire: "Vous connaissez le peuple, on le change en un jour. Il prodigue aisément sa haine et son amour." Mais elle est aussi, comme son père, en rupture avec son milieu d'origine. La radicalisation de la Révolution la laisse hésitante. Ses amies ont fui à Paris ou à Rouen, ses frères se sont engagés dans l'armée des émigrés. Elle cultive des liens étroits avec son entourage qui a franchement basculé dans le camp de la Contre-Révolution, mais elle partage plutôt les idées des révolutionnaires modérés. Charlotte Corday a acquis une culture politique, garante d'une certaine indépendance d'esprit, lorsque surviennent les événements de juin 1793. La Révolution est alors en pleine crise. Depuis le mois de mars, la Vendée s'est soulevée contre la levée des soldats, alors que les armées étrangères se trouvent aux frontières. La crise économique fait flamber le prix du pain. Ce contexte dramatique entraîne le vote des premières mesures exceptionnelles destinées à lutter contre les "ennemis de la Révolution", création du Comité de salut public, du tribunal révolutionnaire, de comités de surveillance dans chaque ville. La révolte gronde partout. Le 2 juin, les Girondins, réputés modérés, sous la pression des sans-culottes, sont exclus de la Convention et décrétés en état d'arrestation. Quelques jours plus tard, certains d'entre eux trouvent refuge à Caen, à l'Hôtel de l'intendance, à proximité de la demeure de sa parente. Charlotte Corday suit leurs activités d'un œil intéressé. Elle entre en contact avec eux notamment avec le député des Bouches-du-Rhône, Charles Barbaroux, mais ne prend pas part à leurs réunions et garde une distance critique. Depuis Caen, les Girondins proscrits lancent des appels à l'insurrection. Au cours des mois de juin et juillet, une soixantaine de départements, des Bouches-du-Rhône au Calvados, en passant par la Gironde, se soulèvent contre la Convention où dominent les Montagnards, autour de Robespierre, Danton et Marat. Pour les modérés, qui lui attribuent la chute des Girondins, Marat, député montagnard de cinquante ans, apparaît comme l'incarnation monstrueuse de la violence révolutionnaire. Favorable à une radicalisation de la Révolution, il s'assure par son journal, "L'Ami du peuple" , une solide popularité parmi les sans-culottes. Rongé par la maladie, il ne va presque plus à la Convention, mais diffuse et amplifie dans son journal le sentiment d'un complot imminent, encourageant la suspicion et la dénonciation des mauvais citoyens. Il est vrai que le peuple adore ce tribun radical, dont la plume acérée et rageuse exprime les aspirations des sans-culottes parisiens, et les incite à la violence contre les ennemis de la Révolution. Le jeudi 11 juillet, vers midi, dans la chaleur qui écrase Paris, Marie-Louise Groslier, tenancière de l'Hôtel de la Providence, rue des Vieux-Augustins, voit entrer dans le vestibule une jeune femme d'environ vingt-cinq ans, plutôt grande, les cheveux et le teint clairs, disant s'appeler Mademoiselle de Corday d'Armont. Accompagnée d'un commissionnaire, elle arrive de la place des Victoires, où une voiture venant de Caen l'a déposée. Elle a atteint Paris après deux jours d'un voyage harassant. Le procès révélera qu'elle sort une première fois quelques instants plus tard pour rendre visite à Lauze de Perret, député girondin des Bouches-du-Rhône comme Barbaroux qui sera arrêté et guillotiné en octobre 1793. Ne l'ayant pas trouvé, elle retourne chez lui quatre heures plus tard. Perret viendra lui-même la voir plusieurs fois le lendemain. Que se disent-ils alors ? Charlotte Corday a été recommandée par Barbaroux, qui a profité de son voyage pour faire passer à Perret une lettre et un ouvrage sur la future Constitution. Mais le député doit également servir de sésame à Corday, venue intercéder auprès du ministre de l'Intérieur, Garat, en faveur d'Alexandrine de Forbin, ancienne pensionnaire de la Trinité, connue de Barbaroux, et qui réclame une pension. Le 12 juillet, n'ayant pas réussi à voir le ministre, Charlotte Corday envoie le garçon d'hôtel Pierre-François chercher de quoi écrire. C'est ce jour-là qu'elle rédige son pamphlet, Adresse aux Français, où elle justifie par avance son acte et rit quand il lui dit qu'à Paris, Jean-Paul Marat est considéré comme un bon citoyen. Le 13 juillet, à huit heures du matin, elle achète au Palais-Royal un couteau de table à gaine noire et le jugement rendu contre les notables orléanais considérés comme responsables d'un attentat manqué contre le député montagnard Léonard Bourdon, le 15 mars 1793, à Orléans. Vers onze heures, un fiacre la conduit faubourg Saint-Germain, rue des Cordeliers, près du Théâtre-Français l'actuel Odéon. La cuisinière Jeannette Maréchal se souviendra d'une jeune femme demandant à la portière l'adresse de Marat. Il n'est pas facile de rencontrer le journaliste. La concierge et la compagne de Marat, Simone Evrard, éconduisent la jeune femme, qui décide d'écrire à sa future victime une lettre prétendant avoir d'importantes révélations à faire au sujet des troubles fédéralistes intervenus dans le Calvados. Vers sept heures du soir, coiffée d'un chapeau, Charlotte Corday revient rue des Cordeliers. Devant un nouveau refus, elle insiste, s'emporte et finit par attirer l'attention de Marat, qui la fait entrer dans son étroit cabinet. La tête enveloppée d'un linge, il corrige dans une baignoire-sabot le prochain numéro de L'Ami du peuple. La pièce, chaude et humide, n'est éclairée que par une petite fenêtre. Simone Evrard laisse la porte entrouverte, puis, méfiante, perturbe le tête-à-tête en venant rechercher une assiette qui contient quelques restes de nourriture. Souffrant de migraines permanentes et d'un eczéma généralisé, il ne quitte plus son domicile de la rue des Cordeliers, où il passe ses journées dans une baignoire. À peine est-elle sortie qu'un cri sourd s'échappe de la pièce. La portière et le commissaire Laurent Bas, qui travaillaient dans la pièce attenante, se jettent sur la jeune femme, immobile devant le corps de Marat. Un couteau gît sur le sol. On crie dans la rue pour demander un chirurgien. Corday est aussitôt arrêtée, interrogée sur place puis conduite à la prison de l'Abbaye. Très vite, les rumeurs les plus diverses circulent sur l'identité de la meurtrière. Qu'est-ce qui a conduit Charlotte Corday à assassiner Marat ? La jeune femme n'a rien d'une écervelée agissant sous influence, comme on l'a souvent écrit. Mais, depuis plusieurs mois, sa curiosité politique s'accompagnait d'une volonté d'agir. Au printemps précédent, lorsqu'elle a fait viser son passeport pour retrouver sa famille à Argentan, elle l'a fait prolonger pour Paris. Soucieuse d'unité nationale et de paix, Charlotte Corday n'est pas la royaliste acharnée qu'on a dit. Elle a pris ses distances avec les contre-révolutionnaires qu'elle a été amenée à fréquenter. Son geste, en tout cas, n'a rien d'impulsif. L'entreprise a été minutieusement préparée. Charlotte Corday, qui avait un prétexte à sa visite à Paris, l'entretien avec le ministre, a brûlé avant son départ une partie de ses papiers, notamment ses correspondances avec les Girondins. Prévoyant un éventuel repli en Angleterre, elle a rassemblé une grosse somme d'argent et emporté avec elle son extrait de baptême. Durant son procès, qui nous est connu à travers la transcription officielle du tribunal criminel révolutionnaire, et donc sujet à caution, Corday déjoue les pièges de ses juges et séduit jusqu'aux partisans de Marat. Avec un véritable sens du spectacle, elle montre à Chauveau-Lagarde, son avocat désigné d'office, il défendit les Girondins et la reine, qu'elle n'est pas dupe du simulacre de justice vite expédié par le tribunal révolutionnaire. Elle accepte sa destinée. Elle affiche un calme insolent avant d'être guillotinée, quatre jours après son geste meurtrier, le 17 juillet 1793. Songeant à perpétuer son image dans la mémoire familiale, elle demande qu'on la fasse peindre afin que ses proches puissent conserver un souvenir d'elle. À peine accompli, le geste de Charlotte Corday est présenté par les Montagnards comme la preuve d'un grand complot contre-révolutionnaire. Récupérant l'image d'un Marat désormais inoffensif y compris pour eux, ils disqualifient définitivement leur rivaux girondins. Ils font accepter de nouvelles mesures exceptionnelles. En août, la révolte fédéraliste est matée dans le Calvados. Le 17 septembre, la loi sur les suspects est votée et à l'automne, les Girondins en fuite sont arrêtés et accusés d'avoir organisé l'attentat. Quant à Barbaroux, débusqué de sa cachette de Saint-Émilion après avoir tenté de se suicider, il est exécuté à Bordeaux en juin 1794, avec ses deux collègues girondins Pétion et Buzot. Il est alors présenté, à tort, comme l'inspirateur, et même comme l'amant de Charlotte Corday. Le meurtre de Marat fut enfin le prétexte de l'élimination des femmes trop bruyantes de la vie politique. Le 20 juillet, Olympe de Gouges, auteur d'une "Déclaration des droits de la femme", est arrêtée, avant d'être guillotinée. Le 30 octobre, les clubs féminins sont définitivement interdits. Les Montagnards ne peuvent empêcher cependant une légende de naître autour de la personnalité subversive de la meurtrière. Charlotte Corday devient un monstre hermaphrodite, une aristocrate méprisant le peuple, et une libertine fanatisée par des Lumières mal digérées. La charge politique cache un véritable malentendu culturel. Si la meurtrière est vue comme un monstre, c'est qu'elle a doublement transgressé la loi, par le meurtre d'une part, par un acte individuel d'autre part, à un moment de l'histoire où seule la violence collective est tolérée. Par un effet de contraste qui veut que seul Marat, martyr de la Révolution, soit visible, on tente d'effacer son image. Le tableau de David, "Marat assassiné", traduit cette volonté d'éviction. Commandé dès les lendemains du meurtre par la Convention, il est aussitôt peint, reproduit puis expédié en modèle réduit aux quatre coins de la République. Cette œuvre de propagande a fortement contribué à opacifier la mémoire de Charlotte Corday. Mais, dès la fin du XVIII ème siècle, les réseaux normands du souvenir se mettent en place et les érudits exhument les archives. L'avocat Louis Caille, un des acteurs du fédéralisme caennais de 1793, rassemble les premiers documents en vue d'écrire une biographie restée lettre morte. Il communique son travail au bibliothécaire de l'École centrale de l'Orne, Louis Dubois, considéré comme le premier véritable biographe de Charlotte Corday. La monarchie de Juillet renverse les icônes. Les Montagnards et Marat sont maintenant perçus comme des monstres sanguinaires. Charlotte Corday, réhabilitée, devient la figure de proue d'une révolution girondine, payant de sa tête le refus de la Terreur. Le peintre Henri Scheffer propose au Salon de 1830 une "Arrestation de Charlotte Corday." Lamartine, la qualifie d' "ange de l'assassinat", n'est pas le premier à la sacraliser, mais sa célèbre "Histoire des Girondins" la mentionne en bonne place. Louant la prédestination cornélienne, il fait de Charlotte Corday une véritable synthèse physique et morale des femmes françaises, brossant l'impossible portrait d'une héroïne des contraires. La célébrité de Corday, dès lors, ne se démentira plus. À la fin du XIX ème siècle, la figure de la meurtrière nourrit un autre débat, celui de la criminalité. Les médecins tentent de prouver que la violence est une tare héréditaire. Charlotte Corday devient alors un véritable cas d'école pour tout un courant de l'anthropologie criminelle européenne. L'histoire universitaire officielle de la III ème République voit en elle avant tout l'assassin d'un député montagnard. Corday est alors durablement précipitée dans les oubliettes de l'histoire républicaine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle sera comparée par Drieu la Rochelle à Jeanne d'Arc chassant l'étranger Marat, auquel on attribue des origines allemandes. Cette connotation conservatrice ou réactionnaire a été relayée depuis par plusieurs romanciers. Aristocrate, elle fut rangée dans le camp d'une contre-révolution caricaturale. Assassin d'un député, elle fut exclue des honneurs de l'histoire nationale. Femme, elle fut aussitôt mise sous la tutelle des Girondins, dépassée par les réels enjeux politiques de 1793. Trois handicaps qui plaident plutôt aujourd'hui en faveur d'une relecture du destin de Charlotte Corday. Tout au long du trajet qui la menait à la guillotine, la jeune fille afficha un calme souverain. Jusqu'à la fin, elle se sera montrée digne des héros cornéliens de son adolescence. Bibliographie et références: - Jean-Denis Bredin, "On ne meurt qu'une fois, Charlotte Corday" - André Castelot, "Les Grandes Heures de la Révolution" - Martial Debriffe, "Charlotte Corday" - Marie-Paule Duhet, "Les Femmes et la Révolution" - Dominique Godineau, "Citoyennes tricoteuses" - France Huser, "Charlotte Corday ou L'ange de la colère" - Bernardine Melchior-Bonnet, "Charlotte Corday" - Michel Onfray, "La religion du poignard: éloge de Charlotte Corday" - Jean-René Suratteau, "Dictionnaire historique de la Révolution française" - Jean Tulard, "Histoire de la Révolution française" - Charles Vatel, "Charlotte de Corday et les Girondins" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
412 vues 6 aime
Par : le 14/09/20
Ce matin je me suis réveillé et je t'entrevoyais déjà aux côtés de mon lit, attendant que j'ouvre les yeux. « Vous avez passée une bonne nuit? » Mes meilleurs matins seront toujours ceux où je m'éveille et tes premières intentions aimables sont les premières ponctuation de ma journée. :blush: « À merveille! Mais je t'ai entendu ce matin! » Ton regard devint blême et confus. « Ne t'inquiète pas, Je t'ai entendu veiller à fermer la porte de ma chambre pour ne pas me réveiller et remonter le chauffage. Je trouve que c'est un peu plus atténuant que si c'était pour toi-même. Et je suis sûre que tu feras plus attention. Je suis d'une humeur bien trop délicieuse ce matin pour commencer la journée par une sérieuse réprimande. » J'aime voir tes épaules se décontracter légèrement. Tu me confère un pouvoir petit ange. Je souffle pour toi le chaud et le froid. Et c'est si agréable. Je t'en suis reconnaissante.
433 vues 4 aime
Par : le 13/09/20
Le lendemain, je me réveille en forme. Julien me fait un peu de bouche-à-bouche. Entendons nous, ses lèvres horizontales sur mes lèvres verticales, un peu collantes le matin, surtout quand j'ai fait des rêves érotiques... Ensuite, il va aider l'autre domestique. Mais si, vous savez bien, l'autre mari. Je me lève un quart d'heure plus tard et je vais embrasser Josiane et les jumeaux. Tous sur la bouche, ce matin. Il faut dire qu'on est devenus intimes. Ils vont de mieux en mieux, ces petits, ils sont même de très bonne humeur. Même d'humeur à faire des farces, vous voyez. Au moment où leur père arrive avec une théière, un des deux lui fait un "croche-patte" ! Résultat, ce maladroit de Robert trébuche et renverse la théière sur la table. Et "presque" sur les cuisses de Josiane, qui se met à gueuler comme un putois femelle à qui on vient de marcher sur la queue?! Elle le traite de connard, d'enculé, de grosse larve et j'en passe des moins classes. Ce qui est amusant, c'est que Josiane m'a dit que Robert n'est pas un petit employé de banque comme je le pensais, mais le PDG d'une grosse société de vins et spiritueux. Josiane me dit : — Samia, tu me prêtes ton truc à punir les maladroits?? — Oui, avec plaisir. Julien, va chercher?! Robert bredouille : — Excuse-moi ma chérie... on m'a fait trébucher. — C'est ça, accuse les autres?! Julien revient avec la grande cuiller en bois que j'emploie régulièrement pour lui donner des corrections. Quand il a fait une connerie ou simplement parce que quelque chose m’a énervée... Hé oui, ça me calme. Pas de chance pour ses fesses... Comme il est excessivement douillet, Julien piaille délicieusement quand je le corrige. Josiane crie à son mari : — En position ! Oh?! Je vois qu’il est également bien dressé puisque, sans discuter, il baisse son short et se penche en avant, les coudes posés sur l’assise de la chaise. Son gros derrière tout blanc est une cible parfaite. Il va avoir des couleurs dans pas longtemps. J'adore voir ce PDG, tout penaud, les fesses en l'air et en plus devant ses fils. Justement, un des jumeaux demande à Josiane : — On peut le faire aussi?? Steupléééé... Alors ça, c'est limite pas convenable. J'adore?! Josiane tend la cuiller au Jumeau N° 1, qui en envoie un grand coup sur les fesses de son père. Oh qu'il n'aime pas. Il crie : — Aïe... ça fait mal?! Ben évidemment, banane, c'est une punition. Jumeau N° 1 y va de bon cœur et donne une douzaine de coups de cuiller tandis que son père crie comme un bébé qui fait ses dents. Il passe la cuiller à Jumeau N° 2 qui frappe à son tour. Le gros derrière du PDG est constellé de grosses marques rouges en forme de cuiller... Jumeau N° 2 me demande : — Tu ne veux pas le punir, toi aussi?? On ne refuse pas quelque chose qui est offert de bon cœur... Je prends la cuiller en disant : — Volontiers... Je vais vous montrer un petit mouvement du poignet qui rend le coup encore plus douloureux. Je frappe et, bizarrement, Robert n'aime pas du tout mon petit mouvement du poignet. D’ailleurs, il le crie bien fort. Je suis là, la cuiller levée prête à corriger, quand Djibril arrive en disant : — Mais qu'est-ce que tu fais encore?? On entend ce pauvre homme crier à l'autre bout du village. Je bredouille : — Mais... euh... c'est pas moi, c'est... — Comment ça, c'est pas toi?? Je t'ai vue. On ne traite pas un homme comme ça?! Non mais, de quoi il se mêle?!? Qu'il nous laisse nous amuser. Sans réfléchir, je réponds : — C'est pas vos affaires et d'ailleurs... Je regrette aussitôt d'avoir dit ça, car Djibril répond sur un ton furieux : — Si, c'est mes affaires?! Maintenant, je vais te montrer comment moi, je traite les gamines insolentes?! L'instant d'après, il saisit mon poignet, s'assied sur une chaise et me couche en travers de ses cuisses, les fesses en l'air. Je crie aux autres : — Ne le laissez pas faire?! Personne ne bouge... Alors, j'essaie autre chose : — Pardon Monsieur Djibril, je... Trop tard : il a déjà descendu ma culotte de maillot sur mes talons. Je crie : — Je vous donnerai... Aïïïe?!! Il vient de me balancer un grand coup de cuiller en bois sur les fesses?! Ça fait un mal de chien?! Et ça repart : — Aïe... aïïe... nnooonnn... aïe, aïe... pardon, noonnn... ça fait trop mal?! Il s'arrête pour me demander : — Et à lui, tu crois que ça ne faisait pas mal?? — Siiii, mais c'est pas moi qui.... Aïe?! Noooonnn?!!! Aïe... — Si c'est toi?! Et je vais te filer quelques coups sur le haut des cuisses, tu te souviendras que ça fait mal chaque fois que tu t'assiéras?! — Noooonnn?!!! Aïe, aïe, aïe... Enfin, il s'arrête. J'ai terriblement mal aux fesses et aux cuisses. Il pose sa main sur mon derrière en disant : — Tu n'as rien à me dire?? — Pardon Monsieur Djibril. — Que ça te serve de leçon. Moi, on ne me parle pas mal. OK?? Tout en frottant mes fesses, je réponds : — Oui, j'ai compris Monsieur Djibril. D'accord, je m'aplatis, mais elle fait vraiment mal, cette cuiller?! Je me défoulerai sur les fesses de Julien, chacun son tour?! Djibril annonce à tout le monde : — Je n'étais pas venu pour fesser Samia, mais pour vous inviter à une soirée aux cascades, demain en fin d'après midi, en l'honneur d'investisseurs étrangers. Il y aura le chef du village et des gens importants. Il continue pour moi et Josiane : — Comme vous êtes belles toutes les deux... Je devine la suite "belles et pas farouches"... Mais en fait, il dit : — On a prévu des cadeaux qui vont vous plaire et... Je le coupe en disant : — Je suis désolée, j'ai un projet pour demain soir. De toute façon, je ne compte pas montrer mes fesses et mes cuisses couvertes de traces rouges. Les jumeaux disent : — On restera avec toi. Merci, les frérots?! Djibril paie ce qu'il m'a fait. Je me demande comment il va rattraper la situation... Il prend les deux jumeaux par les épaules et va dehors avec eux. Josiane essaie de me raisonner : — Ce n'est jamais qu'une fessée. — Tu as vu mes fesses?? — Oui, mais une fessée, c’est quand même pas si terrible et... Et je ne sais pas quoi, car Djibril revient avec les jumeaux en disant : — Voilà, ils viennent. Toi aussi, Samia. — Non?! D'ailleurs, je vais aller m'allonger sur mon lit, je ne me sens pas très bien. Djibril insiste : — Ce sera une super fête. Je me frotte à nouveau les fesses en disant : — Je n'en doute pas. Amusez-vous bien. Alors, il me prend et me met sur son épaule comme si j'étais un sac à patates?! Je crie : — Au secours?! Personne ne bouge, évidemment. Il sort de la maison et on traverse une partie du village, moi sur son dos, en train de crier. Ça fait rire les gens qu'on croise. Je lui donne des coups de poing dans le dos, mais en guise de réponse, il me claque chaque fois les fesses... donc j'arrête tout de suite. On arrive devant la maison de ses parents. Je crie : — Qu'est-ce que vous allez me faire??!!! On monte une volée d'escaliers. Au premier, il me remet sur mes pieds mais en me tenant fermement. Il me dit : — J'ai une surprise pour toi. Je m'en fous de sa surprise?! Il me pousse dans une chambre... et là, sur le lit, il y a une apparition : la reine de Saba nue... ou Cléopâtre avec un petit nez... ou Shéhérazade... C'est Malha, ce qui veut dire "charmante" en Berbère. Comme elle dormait, notre arrivée l’a réveillée. Elle se redresse et dit en bâillant : — Kes' tu veux encore Djibril?? — Tu te souviens de Samia?? — Bien sûr. — Je compte sur toi pour la convaincre de venir à la soirée de demain. Mes hormones se mettent à crier : "Ouais, super?! Elle est belle, elle sent bon la fille qui a eu chaud, va vite mettre ton nez dans ses poils." Je leur réponds (en pensée) : "Cette brute m'a fait trop mal, j'en veux pas de sa surprise, il peut se la remballer?!" Ouh là?! Mes hormones deviennent enragées, puisqu’en guise de réponse, elles me gueulent : "Tu mens, tu as fait beaucoup de cinéma pour qu'il ne frappe pas trop fort, mais tes fesses en ont vu d'autres?!" Tout ce dialogue en une fraction de seconde... Malha me tend la main, m'attire à elle et m'embrasse sur la bouche. Mes hormones roucoulent : "Trop bonne, sa salive?!" C'est pas faux. Je dis quand même a Malha : — Ton frère est une brute?! — Je sais, mais, moi, je vais être très gentille avec toi... Dans mon dos, Djibril me dit : — Alors, tu viens?? Malha sera là... Je crève d'envie de lui dire d'aller se faire foutre, mais je suis prudente et puis, elle est trop belle et elle sent trop bon... La forêt, la mer, le cuir humide... De plus, j'ai toujours eu l'intention d'aller à cette fête, mais je voulais le faire chier un peu, pour appeler un chat, un chat. Je réponds : — Oui.... — Reconnais que tu la méritais, cette fessée. NON?! Malha me caresse la hanche, alors le non se transforme en : — Oui. Ma grand-mère disait "Un petit moment de honte est vite passé". Mais ici, c'est un grand moment de honte. Il est satisfait, il m'a retourné le cerveau avec les odeurs de sa soeur. Justement, elle me dit : — Tu veux que je te console?? — Je voudrais plutôt m'occuper de toi. — D’accord. Je l'embrasse à nouveau sur la bouche. De là, je mets mon nez dans le buisson humide de son aisselle gauche. J'adore... Je lèche la sueur de ses poils, mes hormones surexcitées me disent : "Tu avales sa sueur, trop bon?!" Je lèche et je suce ses poils de ses aisselles. Elle rit et dit : — Tu chatouilles. Embrasse mes seins. Oh oui?! Elle a des superbes seins en poire. Je la tète comme un gros bébé affamé, je retrouve le goût de sa sueur... Après m’être occupée de ses beaux seins, je file à l'étage en dessous en faisant une incursion par son nombril. J'arrive aux abords d'une forêt tropicale humide et odorante. Je sens l'odeur musquée de ses aines... Dans le sillon, entre l’aine et les grandes lèvres, ses sécrétions ont formé un léger dépôt blanchâtre que je lèche?! Ouch?! Deux ou trois hormones manquent de faire une crise cardiaque. Pour les ranimer, j'embrasse le clito et le méat de Malha. Odeur beaucoup plus acidulée, marine, de crustacé, aussi... Mes hormones font une "hola" en criant "lèche?!" Bon, d'accord. Je lèche comme un petit chat qui lape son lait, ma petite langue va et vient très vite. J'ai appris à Julien à me lécher comme ça, alors je sais l'effet que ça fait. Malha se tortille sous ma langue. Mes hormones sont aux anges : elles ont le goût, l'odeur et la douceur du clito de ma Princesse du désert. Je ne veux pas que ça aille trop vite, alors je ne mets pas mes doigts. J'évite surtout de faire un truc genre la pince de crabe (le majeur dans le cul, l'index dans la chatte et le pouce sur le clito)... Je veux tout faire avec ma petite langue de chatte, genre "lap, lap, lap, lap, lap, lap, lap, lap, lap..." Elle me caresse le dos de son pied nu... Bientôt, je sens qu'elle va décoller. Surtout ne pas changer de rythme. Elle pousse un cri tandis que ses cuisses serrent mon visage et que ses glandes le mouillent. Championnat du meilleur Cunni d'Afrique du Nord... And the winner is... Miss Samia ! Mes hormones entonnent "on est les meilleures, on est les meilleures..." Quelles petites cabotines?! A suivre. Les tomes 1, 2, 3, 4 et 5 de "Mia sans dessous" sont ici : http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … Mes livres non illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
781 vues 7 aime
Par : le 13/09/20
Parce-que vous êtes hommes Parce-que vous êtes femmes Parce-que vous êtes cendres Parce-que vous êtes flammes Parce-que vous êtes sang et que votre être est âme Parce que vous êtes beaux Et laids, et admirables Parce que vous êtes faux, Et au fond véritables Parce que vous êtes joie Saisis de vos remords Parce que vous êtes haine, colère, de cœur et d’or Parce que vos émois Et vos visages m’inspirent Autant qu’il y a d’étoiles je pousserais de soupirs A l’aube de mes rêves Vous faites ma pensée De vous, de part en part Jaillit l’humanité Ainsi, peut être que vous me comprendrez Si je vous disais que, qui que vous soyez Je vous aime Pour l’éternité
245 vues 0 aime