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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Fille de Saturne et de Rhéa, épouse de Jupiter, reine du ciel, déesse du mariage,
en latin Juno, a été assimilée à la déesse Héra des Grecs. Ses surnoms: Juno,
Lucetia et Lucina ou la brillante, indiquent qu'à une période, elle fut une déesse
lumineuse chargée de protéger la sainteté du mariage et de présider sous le
nom d'Eileithya aux accouchements, vénérée lors des "matronalia". Elle était
aussi "Juno Regina", associée à Jupiter et Minerve; "Juno Pronuba", protectrice
du mariage; "Juno Moneta", donnant de bons conseils; "Juno Caelestis, la
correspondante d'Astarté et enfin "Juno Sospita", divinité tutélaire des femmes.
On la représentait sous les traits d'une femme majestueuse tenant un sceptre
et une patère ou un foudre, attribut de son mari; les Romains célébraient sa
fête au printemps lors de cérémonies grandioses, les "junonales".
Le plus ancien des dieux était le Ciel ou Coelus, qui épousa la Terre, ou Titéa. De ce mariage naquirent deux
filles, nommées Cybèle et Thémis, et un grand nombre de fils, entre lesquels Titan, l'aîné de tous, Saturne,
l'Océan, et Japet, sont les plus célèbres. Coelus, qui redoutait la puissance, le génie et l'audace de ses fils,
les traita avec dureté, les persécuta sans relâche, et enfin les emprisonna dans des cachots souterrains.
itéa n'osait se déclarer en leur faveur. À la fin pourtant, touchée de leur sort, elle s'enhardit, brisa leurs
chaînes et leur fournit des armes. Saturne attaqua ce père cruel et occupa le trône du monde.
Jupiter, parvenu à l'âge de l'adolescence, envisageait avec douleur l'esclavage où Saturne gémissait, et il
se prépara à le délivrer. Il rassemble une armée, attaque les Titans, les précipite de l'Olympe, et fait asseoir
de nouveau son père sur le trône. Mais Saturne jouissait peu de cette gloire : il avait appris des destins qu'un
de ses fils le détrônerait; et cette pensée, empoisonnant son existence, lui faisait voir d'un oeil de jalousie la
valeur que déployait Jupiter dans un âge encore si tendre. La crainte ferma son coeur aux sentiments de la
nature; il dressa ses embûches à un fils digne de son amour. Jupiter, adroit, actif et courageux, évita les
pièges, et, après avoir vainement essayé toutes les voies de conciliation, ne garda plus de ménagement,
livra bataille à Saturne, le chassa du ciel et s'établit pour jamais monarque des cieux.
Junon, soeur et femme de Jupiter, était la reine des dieux, la maîtresse du ciel et de la terre, la protectrice des
royaumes et des empires. Elle présidait aux naissances et aux mariages, et accordait aux épouses vertueuses
une protection particulière. Mais son caractère était impérieux, son humeur difficile et vindicative, sa volonté
opiniâtre; elle épiait jusqu'aux moindres actions de Jupiter, et faisait retentir le ciel des cris que la jalousie lui
arrachait. Jupiter, époux dur et volage, employait souvent la violence pour étouffer les plaintes de son épouse.
Il poussa même la barbarie jusqu'à lui attacher une enclume à chaque pied, lui lier les mains avec une chaîne
d'or, et la suspendre à la voûte du ciel. Les dieux ne purent la dégager de ses entraves : il fallut recourir à Vulcain
qui les avait forgées. Un traitement de cette nature augmenta les ressentiments de Junon, qui ne cessa de
persécuter les favoris et les amantes de Jupiter. L'infortunée Io fut le principal objet de son courroux.
Cette nymphe, fille d'Inachus, était un jour poursuivie par Jupiter, qui, pour l'empêcher de fuir, couvrit le pays d'un
épais brouillard dont elle se trouva enveloppée. Junon étonnée de ce phénomène descendit sur la terre, dissipa
le nuage, et découvrit Io qui venait d'être métamorphosée en vache. Mais comme la nymphe sous cette nouvelle
forme conservait encore des charmes, Junon, feignant de la trouver de son goût, la demanda à Jupiter avec tant
d'instances qu'il n'osa la lui refuser.
Maîtresse de sa rivale, elle en confia la surveillance à un gardien qui avait cent yeux, dont cinquante veillaient,
tandis que les autres cédaient au sommeil. Argus ne la perdait pas un instant de vue pendant le jour, et la tenait
pendant la nuit étroitement liée à une colonne. Jupiter n'avait qu'un moyen de débarrasser Io de cet incommode
satellite: il appelle Mercure, et lui intime de le tuer.
Mercure aborde Argus au commencement de la nuit, lui raconte des histoires amusantes, enchaîne un récit à un
autre, l'endort à la fin, et lui tranche la tête. Privée d'Argus, Junon déchargea toute sa colère sur la jeune vache,
bien innocente du crime : elle lâcha contre elle un insecte malfaisant, un taon; qui, la piquant sans relâche, la j
etait dans des transports convulsifs. Harcelée, ensanglantée, cette malheureuse parcourut dans sa fuite la Grèce
et l'Asie-Mineure, traversa à la nage la méditerranée, et arriva en Egypte, sur les bords du Nil. Epuisée de fatigue,
elle supplia Jupiter de lui rendre sa première forme, et elle mit au monde un fils nommé Epaphus. Junon,
qui regrettait toujours le fidèle espion tué par Mercure, prit ses cent yeux, les répandit sur la queue du paon et
perpétua de cette manière son souvenir.
Orgueilleuse autant que jalouse, Junon ne pardonna pas au troyen Pâris, fils de Priam, de ne lui avoir pas adjugé
la pomme d'or, et elle devint l'ennemie du peuple troyen; les Grecs, au contraire, furent les objets constants de sa
faveur. Les Proetides, filles de Proetus, fières de leur excessive beauté, osèrent se comparer à Junon, qui punit
leur orgueil en les rendant insensées et maniaques. Leur folie consistait à se croire des génisses, à pousser
comme elles des mugissements, et à se cacher au fond des bois pour éviter le joug de la charrue. Le devin
Mélampe, médecin habile, offrit de les guérir si leur père s'engageait à l'accepter pour gendre et à lui accorder le
tiers de son royaume. Proetus agréa ces conditions; et Mélampe ayant réussi épousa la plus belle des trois soeurs.
Le culte de Junon était universel, et la plus grande solennité présidait à des fêtes. On l'adorait surtout à Argos,
à Samos et à Carthage. Elle est représentée assise sur un trône, avec un diadème sur la tête et un spectre d'or à
la main; un ou plusieurs paons sont à ses pieds. Quelquefois deux paons traînent son char; derrière elle Iris, fille de
Junon, messagère des dieux, portait leurs ordres sur la terre, sous les eaux et jusqu'aux enfers. Vouée en même
temps à des fonctions plus pénibles, elle assistait les femmes agonisantes, et coupait le fil qui attachait leur âme
à leur corps, remplissant, au nom de Junon, ce pieux devoir.
Elle avait de nombreux sanctuaires, notamment, sous l'épithète de Moneta, c'est-à-dire la déesse qui avertit, ou
celle qui fait souvenir, elle recevait un culte sur la Citadelle, l'Arx, le sommet Nord-Est du Capitole. C'est à Junon
Moneta que l'on attribue le salut de Rome lors de l'invasion gauloise, en 390 avant notre ère. Les oies que l'on
élevait dans l'enceinte de son sanctuaire donnèrent l'alerte, et permirent à Manlius Capitolinus de sauver la Colline
et de repousser à temps l'envahisseur.
Junon était honorée encore sous d'autres épithètes: sous celle de Lucina, elle préside à la naissance des enfants;
en cela, elle rappelle plutôt Ilithye qui en a charge. On ne devait assister aux offrandes faites à Junon Lucina que
tous noeuds déliés, car la présence d'un lien, noués dans les vêtements des assistants pouvait empêcher l'heureuse
délivrance de la parturiente pour qui le sacrifice était offert.
Dans les arts, le type figuré de Junon est le même que celui de la Héra grecque. Cependant, on relève quelques
traits dans certaines représentations romaines. Le type de Juno Pronuba nous est connu par des bas-reliefs
de sarcophages; celui de Juno Lucina, par des monnaies; celui de Juno Sospita, par une belle statue du Vatican;
ceux de Juno Regina et de Juno Cælestis, par de nombreuses monnaies et plusieurs statues. Les modernes ont
conservé à Junon sa physionomie imposante. Un tableau d'Audrea Sacchi (Vienne) nous la montre assise sur un
char tiré par deux paons. Dans un tableau de Natoire (Louvre), elle est assise sur de légers nuages, au-dessus de
l'arc-en-ciel. Un tableau de Paul Véronèse (Bruxelles), qui décorait autrefois le plafond de la salle du conseil des
Dix, à Venise, montre Junon versant ses trésors sur la ville de Venise. Junon se parant de la ceinture de Vénus a
été peinte par A. Coypel. Le peintre Antonio de La Gandara réalisa un tableau de la statue de Junon située au
jardin du Luxembourg. L'épervier et l'oison lui étaient aussi consacrés.
Bibliographie et références:
- Dumézil, "La Religion romaine archaïque"
- Haudry, "Juno Moneta"
- Noailles, "Junon, déesse matrimoniale des Romains"
- Ovide, "Fastes"
- Ovide, "Héroïdes"
- Ovide,"Métamorphoses"
- Pindare, "Odes"
- Renard, "le nom de Junon"
- Virgile, "Enéide"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Chapitre 11 : Samedi 5
Samedi après-midi.
J’arrive chez mon Maître. Je vais baiser les paumes de ses mains.
Il s’adresse à moi :
- Aujourd’hui, on part en voiture. On ira dans un café. Tu dragueras un homme et tu l’emmèneras chez un de mes amis où tu feras l’amour avec lui. Il y a des caméras dans ce local et vous serez filmés.
- Oui, Maître, je peux vous poser une question ?
- Je t’écoute.
- Je devrai le faire payer ? Ce sera pour le faire chanter ?
- Pas du tout, tu es ma soumise, tu ne te prostitues pas, je veux simplement pouvoir te visionner en train de faire l’amour. Tu feras tout ce que vous avez envie de faire. Tu dois oublier que tu es filmée.
Mon Maître m’ordonne d’enlever mon collier.
- Quand nous serons dans le bar, nous serons mari et femme. Exceptionnellement, tu me tutoieras.
- Je n’oserai pas, Maître.
- Tu le feras, c’est un ordre !
- Bien, Maître.
Nous partons donc tous les deux. Nous allons reconnaître le local de l’ami de mon Maître. Ce local comporte un canapé suivi par des caméras. Puis nous allons dans un bar. Mon Maître m’a confié les clés de ce local. Mon Maître me fait asseoir sur une banquette face à la salle. Il se place sur un côté de la table.
- Prend bien soin d’écarter les jambes.
- Oui, Maître.
- Quoi ?
- Oui, mon chéri.
Nous commandons nos boissons. Mon Maître et moi entamons une discussion fictive. Un homme situé presqu’en face de moi me fixe et me sourit. Mon Maître s’en est aperçu. Il me chuchote :
- Réponds à son sourire et écarte les cuisses !
L’homme me fait un clin d’œil. Mon Maître me chuchote :
- Réponds mais il doit croire que je ne m’en aperçois pas.
Le regard de l’homme se fait plus insistant. Mon Maître me dit :
- Maintenant, tu viens m’embrasser, tu t’en vas et tu fais signe à cet homme de te suivre.
Je me lève et m’adresse à haute voix à mon Maître :
- Chéri, je te laisse. À tout-à-l ’heure.
J’embrasse mon Maître sur la bouche, je sors du bar en faisant signe à l’homme d’en faire autant. L’homme me rejoint sur le trottoir.
- Bonjour, je suis Laurent.
- Bonjour, je suis Florence.
Laurent est un bel homme, brun, les yeux marrons. Je le prends par la main :
Je l’emmène au local. Arrivés, je vais m’asseoir sur le canapé. Laurent s’assoit à côté de moi m’attire et m’embrasse. J’aime le goût de sa bouche. Nos langues font connaissance. Nous nous levons, puis il commence de me déshabiller, le teeshirt d’abord, il n’est pas surpris, il avait vu que je n’avais pas de soutien-gorge, puis ma jupe, il est étonné de me voir sans sous-vêtement. Il me caresse les seins puis se penche pour les sucer. Je lui enlève sa veste puis sa chemise. Son torse est poilu. Je lui caresse la poitrine. Je lui enlève son pantalon puis son slip. Il enlève ses chaussures et ses chaussettes. Nous sommes enlacés. Je descends ma bouche sur sa poitrine, j’atteins son nombril. Je me mets à genoux et lui caresse les couilles. Ma bouche atteint son sexe que je commence à lécher. Sa queue prend une belle dimension, je prends en bouche ce sucre d’orge et commence des va-et-vient. Son sexe remplit bien ma bouche, je me délecte. Mais Laurent ne veut pas en rester là, il m’agrippe par les hanches, me renverse sur le canapé, m’écarte les cuisses et sa langue atteint mon clitoris. J’ai déjà beaucoup mouillé, il doit se régaler. Laurent est vraiment un as en cunnilingus. Il me fait jouir. Puis il se redresse, nos bouches se joignent et son sexe pénètre mon vagin. Que c’est bon ! Sa queue va et vient en moi, je suis comblée. Il est insatiable. J’ai l’impression que son sexe me transperce. Il me caresse les seins, je lui caresse le dos. Nous ne faisons qu’un. J’ai un nouvel orgasme. Puis mon amant se vide en moi. Quand il se relève ma bouche attrape son sexe encore vigoureux pour venir cueillir les dernières gouttes de sa semence.
Il s’assoit sur le canapé, me fait venir à califourchon sur ses genoux. Je sens le sperme dégoulinant de mon sexe sur ses cuisses. Nos bouches sont unies, nos langues s’emmêlent. Apparemment mon amant récupère très vite, je sens son sexe sur mon ventre. Je me lève, du sperme coule sur ses cuisses que je me mets à lécher. Son sperme est parfumé. Je n’en laisse pas une goutte. Ma main se dirige vers son sexe et je commence à le branler puis, n’y tenant plus, j’ouvre la bouche et engloutit son sexe. Je suis gourmande, j’aime avoir son sexe en bouche. Puis j’arrête ma pipe m’appuis sur le canapé en tournant le dos à mon amant. Je suis penchée, l’invitation est très claire. Je lui laisse le choix de la porte d’entrée. Laurent se place derrière moi, son gland semble hésiter, haut ou bas. Enfin, il se décide pour le haut. Je sens un sexe pénétrer mon cul. Mon amant entre précautionneusement puis plus hardiment. Je suis remplie. Laurent caresse mes seins puis vient caresser mon bas-ventre. Je suis ravie. Mon amant me procure un orgasme. Il finit par s’épancher à moi. Je me retourne et ma langue vient nettoyer son sexe. Nous nous asseyons sur le canapé, fatigués et repus.
Laurent me demande si on pourrait se revoir. J’hésite, ne sachant pas ce que voudra mon Maître. Je lui dis que ce sera difficile avec mon mari. Nous nous rhabillons. Il me griffonne son numéro de téléphone, nous échangeons un dernier baiser.
Je rejoins mon Maître qui est resté à la même place dans le bar. Il me tend mon collier que je remets.
- Tout s’est bien passé ?
- Oui, Maître, je vous remercie.
- Tu t’es bien envoyée en l’air ?
- Oui. Le monsieur a demandé à me revoir.
Je tends à mon Maître le papier où Laurent a écrit son numéro de téléphone.
- On verra. On retourne au local. Je veux voir tout de suite la vidéo.
Nous sortons du bar et rejoignons le local. Mon Maître se déshabille et m’ordonne d’en faire autant. Il prend la télécommande en main.
- Pendant le visionnage tu me suceras. Pas de préliminaire. Tout de suite gorge profonde.
- Bien Maitre.
Mon Maître s’assoit sur le canapé, je m’agenouille devant lui. La vidéo a débuté. Je prends le sexe de mon Maître en bouche directement en en absorbant le plus possible. Son sexe ne ressemble pas à celui de Laurent, il n’a pas le même goût non plus. Mon Maître s’adresse à moi :
- Ne bouge plus. Contente-toi de garder mon sexe dans ta bouche.
Je suis dans l’incapacité de répondre. J’arrête tout mouvement. Le sexe de mon Maître rapetisse et grandit successivement dans ma bouche, certainement à la vue de ma scène d’amour avec Laurent. Je reste patiente en gardant ce sexe dans la bouche.
Le temps me paraît arrêté.
J’entends mon Maître poser la télécommande. Son bassin commence alors à osciller, son sexe grandit et il jouit dans ma bouche.
Nous nous rhabillons et rejoignons la voiture et regagnons le domicile de mon Maître. Je dois me déshabiller/
- Je suis content de toi, tu es une bonne baiseuse.
- Merci, Maître.
- Je garde cette vidéo, je la montrerai à des amis. Ils auront peut-être envie de te rencontrer.
- Comme vous voudrez, Maître.
- Va chercher la cravache !
J’ai droit à mes vingt-cinq coups que je compte et je n’oublie pas de remercier.
- Maintenant, tu dégages. À demain.
Je vais baiser les paumes des mains de mon Maître, je me rhabille et m’en vais.
Je suis satisfaite de ma journée. J’ai eu beaucoup de plaisir avec Laurent, j’ai donné satisfaction à mon Maître qui me fera peut-être faire connaissance avec d’autres partenaires.
Vivement demain !
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Chez moi, vendredi prochain, tu auras droit à cela, je te l'ai promis. Rendez-vous
à dix-huit heures précise, sinon correction. Tu porteras ce que je t'ai demandé: des
chaussures à talons hauts et une robe courte découvrant tes fines jambes brunies
qui me reviennent. Si tu as mis un string ou un soutien-gorge, je suspends le jeu. Un
arrêt irréversible. Tu es en retard ma Juliette qui longe les murs du boulevard, tantôt
poussée, tantôt ralentie par ton désir qui t'éclabousse. Tu es venue en bus. La moiteur
du skaï de la banquette rouge sous ton sexe ouvert. Ton sexe ouvert, mouillé, déjà prêt.
Tu traverses la place ronde. À trois-cents soixante degrés, des terrasses de café. Des
hommes. Leurs yeux comme des jumelles sous le fottant tissu à pois blancs de ta robe
bleu. La main d'un vent taquin frôle l'intérieur de tes cuisses. Ils devinent tes seins. Ton
désir te fait honte. Bientôt, tu marches très vite jambes serrées, une main tenant ta robe
volage. Tu caches tes seins. Ton ventre lisse avance vers moi qui t'attends.
Je t'attends sur le canapé, à l'angle. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds
nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de dix-neuf heures, Juliette en retard sonne à la
porte. Trop facile, pas de punition, je ne suis pas dupe. Nonchalante, elle pousse la porte entrouverte. À double
tour, la referme. La voici introduite dans la pénombre fraîche de mon salon, par une très jeune fille nue, complice
de nos jeux. En fond sonore, du Satie, les Gymnopédies; c'est la "fête des enfants nus". Doucement le piano
pour entendre le bruit de tes pas quand sur le parquet point de hongrie, tu te déshabilleras lentement, une
épaule après l'autre, ta robe glissera sur le sol. Doucement pour écouter le clapotis de ton sexe entre mes doigts.
Je décroise mes jambes. Viens ici. Mes paumes claquant deux fois sur mes cuisses te prient d'avancer. Plus vite
Juliette. L'œil de ton nombril, je le vois, de si près maintenant. Retourne-toi. Assieds-toi. Non, pas comme ça. Pas
de profil. Ne me présente pas tes fesses. Pas de fessée. Tu ne le mérites pas, c'est trop facile d'arriver en retard.
Tu me présentes ton dos. Le dessin de tes omoplates, ailes de papillon. La rivière de ta colonne vertébrale coule
entre tes reins creusés par le désir. Le relief de tes vertèbres, des cailloux polis sous mes doigts. Assieds-toi. De
dos, tu te présentes. Ta cuisse qui s'ouvre en arc de cercle. Lentement, joueuse. Ton sexe danse sur l'arête de
mes genoux. Je sens l'écartement de tes lèvres, la pointe de ton clitoris. Ta nuque balancée qui dit tantôt non,
tantôt oui. Mes doigts s'égarent dessus dessous les lèvres de ton sexe. Tu te laisses dompter trop facilement.
Ainsi, tu le désires, tu exiges vraiment ce que je t'ai promis ? Tes yeux se retournent vers mon sourire. Te taire.
Le silence, nous l'avons décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand je te flagellerai jusqu'au sang.
Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Tes longs cils recourbés de chatte.
La fente des pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette ne sait pas ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son
plaisir. Elle va y prendre goût. Comme le sperme des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus
la nuque passe le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours nue, de dos sur mes genoux. Bientôt, mes
en synchronie, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes
lèvres. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir.
Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur ton épaule.
Te taire. Tes mains à l'envers ont fermé les crochets en métal. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés
avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape
par la nuque. Te renverse sur le canapé. Je te dévores. Tu te débats. Tu me supplies. Juliette n'a pas de honte à
exposer son corps asséché de solitude. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est
légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur ton entrecuisse à peine ouverte. Ton désir est envahissant, toute
les lèvres de ton sexe, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice.
Le feu innonde tes reins. Tu es foudroyée. Tu me gicles au visage des flots de plaisir. La jouissance est à nouveau
proche d'enfler ton ventre. Elle te pénètre. Mes mains sous tes fesses pour t'avoir encore de plus près, pour te
fouiller plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser brutal,
comme la secousse qui nous bascule. Un baiser qui énerva chaque projectile de jouissance. Assouvie nuit pareille
à nulle autre, jamais Juliette ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Dehors, il pleuvait,
et le catalpa de la place près de la fenêtre se courbait et se redressait sous le vent. Des feuilles pâles, mouillées,
se plaquaient sur les vitres. Il faisait noir comme au cœur de la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Quand elle se présenta à la porte, Juliette se sentait nerveuse; sa Maîtresse lui avait ordonné
de s'offrir à une inconnue rencontrée par hasard dans un restaurant chic. Un peu affolée à
l'idée d'affronter cette nouvelle épreuve inattendue, ses jambes tremblaient. Autour d'elle,
tout s'écroulait. Elle ne savait plus: aurait-elle la force et le courage d'appuyer sur le bouton
de l'interphone et de se soumettre à tous les fantasmes d'une étrangère ? Seule face à
elle-même, elle demeura là, interdite de longs instants. Tout se bousculait dans sa tête.
Mais finalement, elle pensa à sa Maîtresse, à la force du lien qui les unissait, et surtout
à la fierté qu'elle éprouverait quand tout serait fini. Elle réussit à contrôler les battements
de son cœur et elle pressa sur le bouton. Aucune voix ne répondit, mais la porte s'ouvrit.
Elle pénétra dans l'entrée de l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Il était encore temps de faire demi-tour,
mais maintenant elle ne voulait plus reculer. Elle frappa à la porte, sans même sans apercevoir. Elle étouffait,
mais l'inconnue apparût. Elle était réellement superbe et devait avoir son âge. Au comble de l'émotion et de
l'excitation, elle commit sa première faute, en oubliant de se déshabiller. L'inconnue le fit pour elle, avec grâce
et naturel. Puis, elle retira à son tour son jean et son chemisier. Son corps était absolument parfait. Juliette se
sentit soudainement complexée. Elle connaissait ses imperfections, que Ka-Sandra ne manquait pas de critiquer
cruellement. Elle avait des petits seins. Et ses cheveux trop courts lui donnaient un air de garçon manqué.
En se surprenant dans le reflet d'un miroir, elle se rassura. Son bronzage la rendait attirante mais timide et
nue, les mains croisées sur le pubis, elle avait l'air d'une escort-girl inexpérimentée. L'inconnue se leva, se
dirigea vers Juliette en la fixant du regard. Arrivée près d'elle, brusquement elle la gifla violemment.
Juliette recula protégeant son visage rougi de ses deux mains.
- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait.
- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ?
- Oui.
- As-tu retiré ton plug anal ?
- Oui
- Parfait, prends celui-ci et enfonce le profondément dans ton cul, mais à sec, sans préparation.
- Mais, c'est impossible.
Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau.
- Oui, oui ne vous énervez pas.
Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, l'inconnue n'avait pas choisi un gros.
Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle.
- OK viens t'asseoir près de moi.
- Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir.
Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras, tu t'y feras très vite.
- Maintenant, allonge-toi sur le ventre sur le canapé.
Curieusement, la voix de l'inconnue était devenue plus chaleureuse, presque amicale. Elle massa les fesses de Juliette
avec application, en faisant glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta,
ôta le plug anal et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Elle présenta le bout du tube sur l’anus
et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Juliette releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et
reposa sa tête. L'inconnue vida la moitié de l'huile dans le rectum déjà dilaté.
– Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation.
L'inconnue enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait
que Juliette n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la
respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de
de l'inconnue conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt,
l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant
délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient.
Juliette se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvement
du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. L'inconnue le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Juliette s'accouda
et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux,
L'étrangère devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois
mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle pensait fort à sa Maîtresse qui lui reprocherait.
Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Juliette avait posé les bras le long de son corps
et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu.
Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait
jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats
qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion.
L'inconnue admirait Juliette qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en
passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec
une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression
et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Juliette se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours
cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement.
Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois.
Juliette avait l’anus bien dilaté et l'inconnue écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait
toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût
certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée
du plafonnier dévoilant la nudité des deux jeunes femmes.
Le corps de Juliette réclamait toujours davantage; le devinant, l'inconnue ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel,
pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient
étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors Juliette,
détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent.
Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. L'inconnue sentit la jouissance
envahir Juliette par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de
son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se
fendirent en obéissant. Juliette desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois.
Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors l'inconnue retira très lentement son poignet. Juliette était
suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse et détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de
l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant.
- Je suis donc anale ... soupira-t-elle.
- En doutais-tu ? lui répondit l'inconnue.
- Vous reverrais-je bientôt ? demanda Juliette.
- Certainement, ma chérie. Mais n'oublie pas le plug anal, tu le porteras désormais en permanence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ce sont des amis qui ont pour habitude de se retrouver et de boire un verre chez Jean,. Celui ci possède une belle maison avec un grand parc et de beaux arbres. Une dizaines de couples qui se retrouvent souvent le week end, jouent aux cartes, aux boules, (aux parties de boules aussi). Une sorte de club non officiel ou parfois les partenaires s'échangent pour le plaisir du sexe.
C'est Gaston, le mari de Béa qui a eu l'idée de ce jeu de la culotte, un soir où il avait un peu forcé sur l'alcool.
-Qui peut reconnaitre l'odeur intime de sa femme?
Un jeu simple, toutes les femmes ont enlevé leurs culottes et ont bandé les yeux des hommes. Tous ont du sentir et essayer de reconnaitre la culotte de leur femme à l'odeur. interdiction de toucher. Presque tous se sont plantés.
Un résultat bien surprenant. Peu d'hommes savent reconnaitre leurs femmes à l'odeur. Ce ne sont pas que des rires et des blagounettes qui ont fusé.... Puis Béa a dit que puisque c'était comme cela, les hommes devaient embrasser les chattes des culottes choisies et ceux, le plus grand nombre, qui s'étaient trompés devaient exécuter un gage sur ordre de leur femmes respectives.
Le jeu de la culotte a fini en partouze. La cyprine a coulé à flots ce soir là.
La morale de cette histoire c'est que les hommes sont de mauvais chiens pour sentir le cul de leur femmes.
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La réplique de Sarah était si choquante et, par contraste, elle l’avait énoncée d’une façon si sereine qu’elle me resta gravée longtemps à l’esprit. J’avais lointainement entendu évoquer ces ventes aux enchères d’esclaves mais je n’avais jamais vraiment cru à leur réalité. Ce qui me rappelait la menace de Sarah était de constater, chaque fois que je les retrouvais ensemble, que ce qui les liait ne me semblait plus être de l’ordre du désir ou de l’amour, mais du simple pouvoir de l’une sur l’autre. Les baisers, les caresses, tous les gestes délicats avaient disparu. Sarah avait la jouissance de Cléo comme on parle de la jouissance d’un bien, d’une maison, d’un objet. Elle en avait l’usage. Cette froideur, je l’identifiais dans les paroles et les gestes sans tendresse de Sarah, je la reconnaissais dans l’humilité presque exagérée de Cléo comme dans ce malaise qui flottait imperceptiblement en leur présence.
Cléo passait ses nuits nue, à même le sol, menottée et tenue par une laisse au pied du lit de Sarah. D’après ce que j’en appris, son service consistait toujours à laver, épiler et habiller sa maîtresse ou à lui lécher l’entrejambe chaque fois que Sarah en ressentait le désir mais elle ne bénéficiait en retour d’aucune caresse ni récompense. Bien au contraire, les punitions tombaient à une fréquence redoublée. Plus les jours passaient et ma compassion envers Cléo s’affirmait. Les marques rouges sur ses fesses, ses seins ou son bas-ventre se renouvelaient assez vite pour ne jamais paraître s’effacer. Pourtant, si les claquements du fouet ne parvenaient au travers des cloisons, jamais je n’entendais Cléo se plaindre.
Un soir, je pris Sarah à part et lui intimai de se tenir à ma disposition dans ma chambre, sitôt dîné.
Elle s’exécuta. Une petite heure plus tard, je la découvris splendidement nue, auréolée de sa crinière rousse, cuisses entrouvertes et tête baissée. Elle me présenta le fouet.
- J’imagine que vous allez en avoir besoin.
Plutôt que je prendre l’objet, je saisis Sarah par le menton et la forçai à me regarder dans les yeux tandis que mon autre main empoignait vigoureusement son sexe. Aucune réaction de douleur ne la trahit. Stoïque, elle accepta sans la moindre faiblesse que je brutalise sa vulve, tout juste laissa-t-elle un peu de sa liqueur suinter entre mes doigts.
- Je ne peux pas te le reprocher mais je te le dis tout de même. Tu es beaucoup trop dure avec Cléo. Elle a compris. Les punitions ne suffisent pas, une soumise doit également être récompensée si tu veux la corriger.
- Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, c’est à moi de juger…
La gifle qui s’abattit sur sa joue lui coupa le souffle. Elle m’écouta en ouvrant des yeux stupéfaits. jamais, je ne l’avais frappée au visage.
- Je ne te demande pas ton avis, mais de m’écouter. Je n’attends pas seulement d'une soumise qu’elle soit à ma disposition et qu’elle m’obéisse, j’attends qu’elle se comporte de façon irréprochable envers les autres. Cela inclut Cléo, bien évidemment. Tu ne cherches qu’à te venger de l’affront qu’elle t’a fait. Pas à la dresser. À ce compte, Cléo reprendra vite sa liberté.
Sarah hocha la tête. Une larme courut sur sa joue encore rosie par la gifle.
Je lui menottai les poignets et l’attachai, les bras au dessus de la tête, à la chaîne fixée a une poutre, en veillant à ce qu’elle ne repose plus que sur la pointe des pieds.
Le fouet claqua sur son flanc, s’écrasa sur ses seins, zébra ses fesses, sillonna ses cuisses, claqua sur son ventre, mordit sa vulve. Sarah se tordait en gémissant mais ma colère était loin d’être épuisée. Ce qui, sans doute, la sauva, fut, en dernier recours, d’implorer ma pitié. La sincérité de sa voix me bouleversa. Elle me parut alors si fragile que je laissai tomber le fouet, que je lui caressai lentement le dos et les fesses. Elle comprit et se cambra. Je la plaquai contre moi, de dos, la forçant à s'offrir en lui tirait les cheveux en arrière et simultanément lui enfonçai deux doigts dans l’anus. Je la travaillais ainsi plusieurs minutes, asservissant le mouvement de son corps à celui de ma main. Son corps ondulait, sa croupe s’ouvrait mais les ondes de plaisir qui remontaient au long de son ventre mourraient avant de la liquéfier.
Elle ne céda que bien plus tard, alors que je m’épuisais, et c’est avec un long rauque qu’elle s’abandonna toute entière aux doigts qui la fouillaient. Une suite de secousses agitèrent son corps avant qu’elle ne s’affaisse, inerte.
Je ne la détachai pas.
Au moment où je quittai la chambre je l’entendis uriner sur elle.
Les jours s’écoulèrent dans un climat de tension impossible à dénouer. Outre le conflit entre Sarah et Cléo, les problèmes au travail me minaient le moral. J’avais beau passer des coups d fil à longueur de journée, publier des offres, rien en venait. Les anciens collègues n’avaient rien à me sous-traiter, d’autres avaient changé de métier, les secrétaires faisaient barrage lorsque je tentais d’accéder à leur patron.
Je pris l’habitude de prendre mon café le matin et lire le journal dans un bar tout proche pour échapper à l’atmosphère de la maison. cela faisait longtemps que je ne le fréquentais plus, depuis l’arrivée de Sarah du moins, et je fus heureux d’en retrouver l’ambiance. Les odeurs et les conversations était toujours les mêmes, le café n’avait pas changé de goût ni le patronne de brushing. C’est à ces petites choses que la vie tient.
D’un commun accord, il fut décidé que chacun prendrait son week-end de son côté. Il ne faisait aucune doute que Cléo allait rejoindre sa nouvelle fiancée mais personne ne le lui demanda. Pour ma part, je me faisais le plus souvent inviter chez des amis afin de recréer un réseau social trop longtemps laissé en jachère. Quand à Sarah, elle restait à la maison.
Pourtant, environ un mois plus tard, un samedi, Sarah m’annonça que se tenait le soir même une soirée, dans un certain lieu privé où nous devions nous rendre tous les trois.
- Pour une vente aux enchères, précisa-t-elle.
Au cours de la semaine, plusieurs courriers recommandés m’étaient parvenus, toujours avec les mêmes mauvaises nouvelles. Les clients me lâchaient les uns après les autres. ce ne pouvait-être l’effet du hasard. Un bruit avait couru, quelqu’un avait fait pression…
- Vous voyez bien, Monsieur, nous avons besoin d’argent…
- Tu lui en as parlé ?
- Non, elle ne doit rien savoir. Combien vous faut-il ?
- Beaucoup.
- Elle vaut bien cela.
Il nous fallu une petite heure de route pour atteindre une banlieue retirée de l’Est de Paris où nous découvrîmes après de longues recherches une villa moderniste, composées d’éléments de béton rectangulaires et peinte en blanc, avec de très larges baies vitrées qui donnaient l’impression de tout voir de l’extérieur. Un petit parc boisé la protégeait des regards trop curieux. Sarah passa un appel pour que la grille nous soit ouverte et, au moment de descendre de voiture, elle nous remis, à Cléo et moi, un masque. Cléo n’était vêtue que d’une longue robe dorée parfaitement transparente, sans aucun dessous, elle lui passa une laisse au collier.
Il fallait suivre un long bassin éclairé pour atteindre l'entrée. Deux vigiles gardaient l'entrée. Thérèse leur présenta nos invitations. Elle semblait beaucoup tout à fait familière des lieux ou alors extraordinairement sûre d'elle-même.
Nous fûmes dirigés vers une grande salle où quelques dizaines de chaises avaient installées face à une estrade en T dont la plus longue branche séparait l’auditoire en deux. Sarah disparut avec Cléo tandis que je m’installai au hasard. Il y avait bien déjà une trentaine de personnes, hommes et femmes, et la porte d’entrée ne cessait de s’ouvrir sur de nouveaux arrivants. Tous les visages étaient cachés. Parfois d’un simple loup, d’autres fois, d’un masque qui dissimulait entièrement le visage. Il était assez facile de distinguer les maîtres et maîtresses, les soumis ou soumises, les lesbiennes, les homosexuels de par leur simple tenue, même si, d’une façon générale, les femmes étaient tous assez peu vêtues.
Sarah, revenant seule et s’asseyant à mes côtés, prit les devants, sachant mon ferme hostilité à son projet.
- Monsieur, j’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit et j’y adhère. Cléo ne va pas être vendue. Disons que je vais seulement la louer et dans des conditions très précises. Elle reviendra bientôt, je vous le promets.
Rassuré, je déposais un baiser sur les lèvres de la belle rousse qui, en remerciement, se tourna vers moi avec un mouvement qui remonta suffisamment sa mini-jupe pour me laisser admirer l’anneau de son sexe.
Vingt minutes plus tard, la salle était comble, un homme en smoking fit son apparition sur l’estrade et prit place derrière un pupitre.
- Mesdames et messieurs, dit-il, je vous remercie d’être venus aussi nombreux à cette vente aux enchères. C’est une vente exceptionnelle, la première depuis un an, parce que nous avons tenus à vous présenter un lot de vingt-cinq esclaves mâles et femelles d’une très grande qualité. Ce sont tous des specimens particulièrement recherchés que nous destinons à un public qui en saura en apprécier la valeur. Vous connaissez tous le principe d’une vente aux enchères, je ne l’expliquerai donc pas. Le règlement devra se faire immédiatement et nous nous portons garants de la vente, comme toujours. Faites entrer le premier lot !
Deux solides gaillards firent leur apparition sur la droite, encadrant cinq esclaves mâles et femelles. Cléo n’en faisait pas partie. Tous les esclaves étaient couverts d’une longue tunique blanche et portait un collier au cou. Le premier fut avancé sur le devant de l’estrade et sa tunique fut dégrafée révélant un athlète d’une rare beauté. Il devait avoir une trentaine d’années, il était brun et son corps épilé disposait d’une robuste musculature. L’un des gardes le fit pivoter de façon à ce que l’on puisse l’admirer de dos comme de face puis il s’empara de sa verge et le branla vigoureusement afin que le public constate ses capacités. L’esclave ne sourcilla pas. Il fut ensuite poussé sur le catwalk pour défiler au milieu du public. Une femme leva la main.
- Je vous en prie, madame, fit le commissaire priseur.
La femme prit dans sa main les bourses du jeune homme, les cajola, les pressa, les serra augmentant l’érection d'une façon qui souleva un murmure d’admiration dans la salle.
Plusieurs mains se dressèrent lorsque les enchères commencèrent et les chiffres valsèrent à une vitesse vertigineuse. Malheureusement pour elle, ce ne fut pas celle qui avait mis en valeur les capacités du garçon qui l’emporta mais un homme élégant qui se tenait à l’écart.
Vint ensuite une jeune femme qui fut soumise au même rituel. C’était une beauté méditerranéenne tout à fait séduisante, avec une chevelure, des sourcils et des yeux très bruns, des seins très lourds, des hanches harmonieuses et un sexe très discret. Un acheteur voulut vérifier son étroitesse, on lui procura un godemichet de taille modeste, la fille, qui était trop étroite, se laissa sonder avec une bonne volonté qui, là-encore, conquit le public.
Le premier lot partit rapidement à des prix raisonnables. Les acheteurs se réservaient pour la suite, les esclaves proposés étaient visiblement habitués à l’exercice ce qui laissait imaginer qu’ils avaient déjà plusieurs fois changé de mains.
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Le jour J arrive...
Lili a bien préparée sa tenue , sa coiffure , sa posture , les jouets sont lavés et posés de tel sorte que Monsieur puisse en disposer.
Lili a réfléchie depuis plusieurs jours et sais ce qu'il lui reste à faire dès qu'il rentre dans l'appartement.
Il sonne , elle ouvre tête baissée et le débarrasse.
Elle revient et demande l'autorisation de le toucher, il acquiesce surprit .
Elle s'approche de son pantalon et ôte sa ceinture , lui pose dans la mains , se remet à 4 pattes avec ses mots : j'ai réfléchie Monsieur et je mérite la ceinture pour ne pas avoir été sage....
Lili accompagne ses mots de pleurs , elle est peu résistante à la douleur et cela lui paraît insurmontable.
Lili aime faire ce qu'elle veut quand elle veut avec qui elle veut....
Lili se sent forte mais dès qu'elle est en sa présence , elle doit s'y résoudre elle devient sa chose...
Lili a lu beaucoup sur le sujet car comment peut-on sciemment se laisser faire de la sorte, comment ne pas se rebeller, est ce normale ? Suis je déconnectée de la vie ?
Oh Lili s'est bien rebellée au début car tout ceci n'était qu'un jeu , elle pensait être plus forte et prendre le dessus .
il lui a laissé du temps mais il y a eu La punition pour définir qui contrôle et qu'il n'y avait aucune chance que Lili gagne.
Lili ne savait pas jusqu'à cette rencontre improbable qu'elle aimait être soumise , qu'elle avait ce besoin de ne plus contrôler , de lâcher prise sur son quotidien et d'avoir ce moment qui lui appartient.
Lili pleure car elle le sait il n'est pas venu pour la câliner mais laisser son côté perver s'épanouir sur sa chose.
Souvent dans les conversations il lui demande à qui elle appartient et c'est à Lui.
PS : confuse si il y a des fautes , je manie plus facilement ma langue avec dextérité que la langue française à mon grand regret.
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Depuis le réveil, le temps ne me laissait pas le dépasser. Comme d'habitude, lever, envoi un message à mon fiancé, déjeuner, faire sa toilette, regarder l'heure, se dépêcher. Dialogue intérieur : "P**** il est déjà telle heure, je suis en retard, speed toi, je vais pas y arriver, allez ma belle vas y" en même temps que je finis la douche, je m'habille rapidement, fais mes papiers, vérifie que j'ai rien oublié, mets mes chaussures, prends mon sac, dois aller chercher ma voiture derrière la maison car il y a des travaux, presque à la voiture. A ce moment là, "Madame, je crois que la porte de votre maison est ouverte", "Quoi, oh p*****", je cours et vais la fermer, regarde l'heure, "10h20", "je vais être en retard". Excès de vitesse, respect approximatif du code de la route, bientôt arrivé et… les flics, il ne manquait plus qu'eux. "Bonjour Madame, veuillez couper la musique, le contact et me donner la carte grise et verte de votre voiture". "M. l'agent, j'ai pas le temps je suis en retard, j'ai un rendez vous". "Vous ne seriez pas en train de faire une obstruction à la justice ? ". "Non" "Bon vous avez rendez vous où et à quel heure ?", "Dans le rue en face des pompes funèbres", "Rue de Dunkerque ?" "Je sais pas le nom de la rue et à 11h". Il regarde sa montre, "vous feriez bien de vous dépêcher, votre heure est passée". "Merci monsieur l'agent et bonne journée".
Je suis très hyperactive le temps du rendez vous, je ne peux pas remplir un litre et demi de lait dans une bouteille de 1 litre, ah bon ?
Toute secouée du rendez vous qui s'est fini tard, je rentre chez moi, il est midi et demi passé et toujours pas mangé. En arrivant, je vois mon dom sur sa moto, il a l'air inquiet. "Bonjour tu étais parti ?" "Oui j'avais un rendez vous". Je ne savais pas s'il viendrai car il faisait la girouette donc je ne l'attendais plus. Je suis overbooké mais je ne vais pas le mettre dehors. S'il savait mes comportements de ce matin en plus… Nous descendons à pied chez moi, des ouvriers goudronnent devant chez moi. J'ouvre la porte, enlève mes chaussures et mon sac, me prépare à manger et mange. Il enlève ses chaussures, son blouson de motard et s'assoit sur une chaise. Quand j'ai fini mon repas, il me chuchote à l'oreille, nous devrions monter en chambre. Ce que je fis quelques minutes plus tard. Peu de temps après, mon dom qui contenait sa colère jusque là, enlève sa ceinture, me saisit et me plie sous son bras, de sa main libre il me fouette les fesses vigoureusement sur le pantalon, j'ai déjà mal, je voudrais crier mais aucun son ne s'échappe de ma bouche. Il me déshabille rapidement le jean et la culotte, me pousse sur le lit et continue de me donner des coups de ceinture cul nu, j'ai mal. Il me dit "tu as certainement mal mais tu ne pleure pas encore", je ne sais plus où me mettre. Je sais que j'ai cherché. Il colle ensuite un sex toy sur mon armoire et m'ordonne de faire une gorge profonde, j'essaye mais n'y arrive pas, il me dit comment faire mais je ne peux pas car sinon j'étouffe. Je lui dis "je n'y arrive pas et ce n'est pas la peine d'insister". Il retire le sextoy, reprend son sac et s'en va en me disant "quand tu saura dire "oui" je reviendrai sinon ce n'est pas la peine." Cela fait deux ans que je connais mon dom et fais des séances avec lui, c'est la première fois qu'une séance se passe comme ça, je ne pensais pas que ça puisse arriver.
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Lorsqu'elle s'éveilla, le soleil déjà haut dans le ciel, s'était engouffré dans la chambre et la
transformait peu à peu en étuve. Juliette rejeta les draps humides entortillés autour d'elle.
Le radioréveil lui indiqua qu'il était plus de onze heures. Tout le monde avait dû partir au
travail maintenant. Une journée comme les autres commençait dehors. Elle avait mal dormi.
Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait
été facile de couper court à cette relation de soumission et de poursuivre sa vie de femme
d'affaires à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait,
l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de l'abnégation.
En s'habillant, toutes les bonnes résolutions de la nuit s'étaient envolées. Elle rendit les armes.
Lorsqu'elle arriva à son bureau, Juliette portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait
particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite
était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée
sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce
chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins
aux larges aréoles brunes; comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une
paire de bas fins noirs, un porte-jarretelle de la même couleur, et un plug anal destiné à l'élargir.
Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de
pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés.
Laurence avait exigé d'elle qu'elle séduise Chloé, la jeune stagiaire que Juliette venait d'embaucher. Elle y
parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très
libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle
accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Juliette, sous ses attitudes hautaines avait
des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester.
Juliette se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux
gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait
cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite,
toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon; sportive elle avait gardé un corps
ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Laurence
souriante dans le hall qui discutait avec Chloé, un café à la main.
- On va aller à ton bureau on a des choses à te dire.
Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Juliette allait s'asseoir quand Laurence la stoppa.
- Reste debout.
- Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je
reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle.
- C'est justement de ça que nous discutions avec Laurence, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent,
tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme
comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent
humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope.
- Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me
semble... Alors, tu es à moi, point final.
- Tu es une salope, dis-le.
- Je... Je suis une salope.
- Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant
tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est
une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ?
- À toi de jouer, Chloé.
Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Chloé étant à l'accueil, lui fit un clin d'oeil, Juliette détourna le regard
faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau.
- Oui entrez.
Chloé entra et referma la porte.
- Tu m'ignores ?
- Non Chloé, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent.
- Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Laurence ?
- Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser,
je ne voulais pas te vexer.
- Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies.
Chloé s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui
mordit les lèvres. Juliette, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Chloé lui
lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses.
- Vas-y branle moi.
Juliette était morte de peur et résista.
- Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ?
Juliette céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices.
- Plus vite, mieux que ça.
Chloé, pendant ce temps malaxait la poitrine de Juliette, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la
fourra sous son string.
- Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme.
Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Chloé lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en
cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus
de sa tête.
- Vas-y suce moi, et fais le bien.
Juliette lui suça le clitoris, Chloé s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés
dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses
cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup.
- Suce moi le cul, Laurence m'a dit que tu le faisais bien.
Pendant ce temps, Chloé se caressait le clitoris et Juliette, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes
les deux puis Chloé se releva et se retourna vers elle.
- Laurence avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des
relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me
faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ?
- Maintenant, enlève tout ce qui te reste. Mets-toi toute nue, couche-toi à plat ventre, croise les chevilles et mets les mains
dans le dos. Allez. Exécution.
Tandis que, s'étant agenouillée, Juliette obéissait en silence, elle entendit Chloé sortir de son sac un objet qui tintait de
façon métallique.
- J'ai acheté quelque chose pour toi. Un beau jouet. Tu vas adorer, j'en suis sûre. Donne-moi tes bras.
Deux claquements secs et les poignets de Juliette furent pris dans les collets d'une paire de menottes. Chloé la poussa
à plat ventre, lui plia les jambes à l'équerre et emprisonna ses chevilles de la même manière.
- Ce ne sont pas des menottes ordinaires, espèce de chienne. Tu vois, il y a quatres bracelets accrochés au même
anneau. Voilà ce qui s'appelle être pieds et poings liés. Cela te plait ? Si je voulais, je pourrais être vraiment cruelle
avec toi, Juliette. Contrainte ainsi, je saurais bien te faire hurler en te fouettant jusqu'au sang. Mais tu aimerais trop.
Dans le fond, ça t'excite beaucoup d'être soumise ainsi. C'est parfait, tu vas voir, on va bien s'amuser ensemble.
Puis Chloé se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna pour contempler Juliette.
Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vétue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au
dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui
répondit par un petit sourire géné. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Chloé entra et
referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Juliette.
- Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher
des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera
comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai
des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes.
Juliette fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes
puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au
dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait
classique sauf que Chloé lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Juliette était ferme de sorte qu'on
devinait bien les pointes à travers le chemisier, vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait
empêcher un balancement de ses seins.
Cela ne dura pas longtemps, une habituée de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui
demander l'heure, puis lui demanda si elle pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans l'écouteur. La femme
qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, elle était séduisante, avec des cheveux coupés courts;
elle commanda un café, puis souriante, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière très peu discrète
sa poitrine entre sa veste entrouverte. Juliette rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à une inconnue.
Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'inconnue sortit un
mouchoir et s'essuya les lèvres, la poitrine de Juliette à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors
prenant cela pour une invitation, elle s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille:
- J'habite à côté, tu viens ?
Elle entendit dans son écouteur:
- Accepte et surtout, céde à toutes ses exigences. Retire discrètement ton plug anal et donne le moi.
Je crois deviner ses fantasmes. Tu vas passer un bon moment avec elle. Elle aime l'anal et l'urolagnie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Myrna a été bien tronchée, elle a jouit et elle a cru. Ce style de connes croient toujours. Ou bien elles n'y croient pas. Mais lorsque la réalité les rattrape, il est trop tard.
Après avoir été bien tronchée et avoir bien jouit, son amant a voulu lui donner une bonne fessée. Myrna ne voulait pas. Sauf qu'elle a eu le cul bien rouge. Puis son amant l'a laissée tomber quelque temps. Myrna a voulu le revoir, il avait laissé son tél en précisant:
-n’appelle que si tu veux devenir mon esclave.
Cette conne de Myrna a appelé en voulant se persuader que c'était un jeu. Son amant lui a dit:
-tu es certaine de vouloir devenir mon esclave?
Elle a répondu oui et a franchi la porte. Elle croyait que....mais non, il ne fallait pas croire.
Depuis elle porte le collier, elle a été marqué au fer rouge et file droit sous les coups de cravache. Elle est la propriété de son Maitre qui en dispose comme il veut. Sa seule liberté elle la trouve dans son subspace, ce monde de silence intérieur. Là, elle peut méditer tant qu'elle veut. Plus elle doit obéir à son Maitre et plus elle se sent libre dans son intérieur, connu d'elle seule. Une illusion? Non, pas du tout. Là elle trouve ce qu'elle cherchait sans savoir, la paix dans une forme d'extase. Oui, elle jouit avec son Maitre, mais pas en surface, non, de façon très profonde, dans le grand silence de son être intérieur. Son esclavage est une forme de mystique.
La morale de cette histoire c'est qu'il faut aller au bout de son désir. Au diable les sécurités.
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Chapitre 10 : Dimanche 4
Dimanche.
Je suis réveillée par le jour passant à travers le soupirail. Je me sens poisseuse, j’ai cette odeur d’urine qui m’entoure.
Que va-t-il m’arriver aujourd’hui ? Et quand va-t-on me libérer ?
La porte s’ouvre et mon tortionnaire arrive. Il est accompagné d’un autre homme. Ils sont tous deux masqués.
- Lève-toi !
Je me lève. Mon geôlier me prend par le cou et me force à me pencher vers l’avant. Il se positionne devant moi :
- Suce et avale !
Il a dégagé son sexe que je prends en bouche. Je sens l’autre homme derrière moi. Son sexe prend possession de mon vagin. Je suis ballotée entre ces deux hommes. En d’autres temps cette situation m’aurait provoqué un orgasme mais aujourd’hui je suis loin de prendre du plaisir dans ce double viol. Les deux hommes jouissent. Puis ils disparaissent. Je suis devenue une proie. Vais-je passer ma vie à subir ces sévices ?
Mon géôlier revient avec une bouteille d’eau et un morceau de pain.
- Bois et mange.
L’homme me regarde manger, le pain est très sec. Puis je bois.
L’homme prend la bouteille d’eau vide et sort de la cave. Je ne sais pas quelle heure il est. Je n’ai rien à faire, je ne peux rien faire, j’aimerais prendre une douche. Je me résous à me coucher sur le lit de camp et je songe à ma situation. Quel est le but de ce kidnapping ? Seulement, si je peux dire, pour me violer ? Et j’attends, j’attends ….
Le temps passe. L’homme revient une nouvelle fois.
- Mets-toi en position face au mur.
Je sais ce qu’il veut. Il lui reste le choix de l’orifice. Il choisit mon cul où il entre d’un coup. Quand ces viols finiront-ils ? L’homme se soulage en moi et s’en va. Je suis à bout, physiquement et mentalement. Je m’assois par terre, face au mur, fatiguée. Puis, soudain, quelque chose me revient, je n’ai pas entendu la clé dans la serrure. J’ai peur d’un guet-apens. Je le lève et me dirige vers la porte, elle n’est pas verrouillée, je l’ouvre. La voie est libre ! J’arrive dans un couloir très sombre. Je fais quelques pas, trouve un escalier. Où vais-je déboucher ? Et puis, je suis entièrement nue ! Je monte les marches une à une. J’arrive à une porte. Je l’ouvre précautionneusement. Et là, surprise, j’arrive dans un salon que je connais bien, mon Maître, nu, est assis sur son fauteuil.
- Tu es bien en retard, je t’attendais.
Alors, tout le voile se déchire. C’est mon Maître, l’organisateur de mon enlèvement, le commanditaire de mes viols.
Je cours vers lui :
- Ça ne va pas, tu as perdu la tête, connard !
Mon Maître sourit et me dit très calmement :
- Je ne te permets pas de me tutoyer et encore moins de m’injurier. Je te rappelle que tu es ma propriété. Viens à quatre pattes me saluer.
Je mets à quatre pattes et vais déposer un baiser sur les paumes de mon Maître.
- Pardon, Maître.
Je m’effondre et me mets à pleurer. Mon Maître me place un pied sous le menton et me relève la tête.
- Tu seras punie.
- Oui, Maître.
- Maintenant, tu te couches à mes pieds que tu vas lécher.
Je m’exécute, Ma langue parcourt les pieds de mon Maître, je n’oublie pas de lécher entre les orteils.
Mon Maître me donne un coup de pied dans les côtes.
- Mets-toi debout, tu es répugnante, vas prendre une douche et remets ton collier.
- Oui, Maître.
J’arrive dans la salle de bain. Je médite sur les événements récents. Mon Maître a imaginé ce scénario, je n’ai jamais imaginé qu’il en était l’instigateur. Si seulement, j’y avais pensé ! Mais l’émotion aurait été moins forte ! Et dire que je lui en ai voulu ! Et je l’ai injurié !
Je prends la douche dont j’ai tant rêvé depuis hier. Je reviens au salon. Mon Maître m’attend, il brandit sa cravache.
- Tu vas être punie.
- Maître, me permettez-vous ?
- Oui.
- Je vous présente à nouveau mes excuses pour vous avoir agressée et je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour moi depuis hier.
- J’accepte tes excuses mais ne recommence jamais !
- Je vous le promets, Maître.
Et les coups commencent. Il s’agit d’une punition, ils sont donc très appuyés, ça fait très mal mais je les ai mérités. Je n’oublie pas de décompter et de remercier mon Maître comme il se doit. Mon corps me fait mal mais je dois subir.
Mon Maître retourne s’asseoir dans son fauteuil.
- Tu te mets à quatre pattes, tu viens jusqu’à moi, tu vas me sucer !
Je m’avance vers lui. Je vais m’appliquer, me surpasser pour montrer à mon Maître toute ma gratitude. Je commence à happer les couillles pendant qu’une main commence une masturbation. Tenant son sexe dans la main, j’enveloppe le gland de mes lèvres, ma langue titille le méat, ma main continue la masturbation, Puis je commence à sucer le sexe, une main palpant les couilles. Je gobe de plus en plus profondément la queue de mon Maître, ma main descend vers ses fesses, il a compris ma manœuvre, il fait basculer son bassin. Mon majeur que j’ai pris le soin d’humifier prend position vers son cul. Puis j’enfonce progressivement mon doigt. J’ai envie de jouir mais je me retiens, je ne veux déplaire une fois de plus à mon Maître. Ma bouche est maintenant complètement investie. Je tiens doublement mon Maître, sa queue dans ma bouche et un doigt dans son cul. Mon Maître me caresse tendrement la tête, ça me donne des frissons ! Puis, dans une sorte de feulement, mon Maître se libère à longs jets tout au fond de ma gorge. Je retire mon doigt. Je fais naviguer le délicieux sperme dans ma bouche, je me régale puis j’avale.
- Merci, Maître.
Puis je porte le doigt qui a enculé mon Maître à la bouche pour en goûter toute la saveur. Je sais que mon Maître a été satisfait de ma prestation. Il m’a caressé les cheveux, c’est un signe !
- Maintenant, tu t’en vas. À samedi.
- Oui, Maître.
Je baise ses paumes, me relève, je me rhabille et m’en vais.
Je pense à tout ce qui m’est arrivé ce weekend. Mon Maître a concocté un scénario sensationnel. J’ai cru être enlevée et violée mais il n’en était rien puisque mes pseudo-violeurs n’ont agi que pour le plaisir de mon Maître. Je me suis encore rapprochée de lui et suis plus que jamais prête à le servir.
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Le 14 du mois de Février de l’an 1717,
Très cher Comte,
La neige est venue couvrir notre beau vignoble ces derniers jours, cela faisait bien cinq années qu’elle ne nous avait pas offert la douceur de son manteau d’apaisement. Des ardoises de la grande maison aux tuiles des vieux chais, tout se retrouve désormais couvert de cette subtile blancheur, même nos frêles piquets d’acacia se dressent les uns près des autres, portant fièrement leur petit couvre-chef immaculé.
Comme j’aurais aimé que vous soyez des nôtres pour la contempler, pour profiter du répit qu’elle offre à nos chères vignes endormies. Plus encore, je me serais enchantée des heures qui l’ont précédée, de ces instants où l’air commençât à se teinter de jaune, où la nature se plaçât en recueillement, faisant silence, comme interdite. J’imagine votre blondeur s’être parée d’un éclat particulier devant tel spectacle.
Alors les premiers flocons, osant à peine descendre de leurs nuages, seraient venus se poser sur le sol, timides d’oser le dissimuler d’abord, puis plus sûrs de leur fait au fur et à mesure qu’ils s’amassaient ensemble.
Je me serais délectée de vous faire entendre ce silence qui les nimbe, cette incroyable absence de bruits, comme si tout s’était arrêté par magie. Il n’en est pourtant rien, et je crois que je me serais beaucoup amusée à vous le faire découvrir, à vous faire entendre comment ils venaient tous, minuscules étoiles scintillantes, se mêler à nos chères graves, imprégner leurs pelisses d’argiles, fondant ainsi la source de la sève qui coulerait un jour dans les veines de nos vignes, les nourrissant et leur donnant la force de se battre contre les éléments. Sans doute votre regard, lui aussi, se serait-il animé d’une étrange lueur.
Evidemment, au diapason de dame nature, les travaux de taille se sont interrompus, les crissements des faucilles ont cessé. Bien que je n’ignore rien de leur nécessité, comme une impérieuse saignée, je ne peux me résoudre à voir ces blessures que les hommes de la propriété infligent à nos chers ceps. Parfois, je tente d’apaiser leurs souffrances, d’une caresse : ai-je ce pouvoir ? Pourtant, sans cet infâme traitement, elles ne survivraient pas, condamnées à un port malingre et souffreteux, incapables de donner naissance à la moindre petite fleur. Peut-être m’auriez-vous prise dans vos bras pour m’en consoler, je ne vous l’aurais pas interdit.
Toute la vie du domaine se trouve ainsi bousculée par le grand manteau blanc. Les travaux de marnage, dans le Grand Sablonnet, ont cessé eux-aussi, ce qui n’est pas pour me déplaire. Je n’entends toujours pas le plaisir que Monsieur l’Intendant prend à faire ainsi décaisser des arpents entiers, sur plus d’un pied de profondeur, les éventrant sans ménagement, pour venir les farcir de quintaux de cette immonde glaise nauséabonde venue des palus. Je n’en peux plus de les voir défiler d’un incessant convoi de tombereaux croulants et ruisselants sur nos belles allées, asphyxiant odieusement les pauvres brins de pâturins qui s’y sont réfugiés depuis votre départ. Il prétend ainsi enrichir nos terres, il ne fait que les souiller, ignorant leur beauté, leur force et leur pureté. Cet homme n’est décidément qu’un comptable.
Au moins semble-t-il avoir suivi vos directives, puisqu’il nous a demandé de préparer des sarments de Petite Vidure, que nous avons soigneusement regroupés en jolis petits fagots, et qui se trouvent désormais bien au frais dans une des caves des chais. Les hommes avaient particulièrement bien taillé cette année, et nous n’avons quasiment pas eu de brindilles à écarter. Prenez garde à lui rappeler de ne pas infliger le même traitement au Petit Sablonnet, la terre y est différente, moins graveleuse, plus légère, la petite Vidure ne s’y plairait pas, quelques Merlaus dans la pièce des Socs pourraient s’en accommoder, j’en ai marqué quelques-uns.
Ce matin avec Marie, nous sommes allées donner la tétée à deux petits agneaux fragiles. Ils se sont tous deux montrés très agités, nous avons dû les rassurer, on eût dit qu’ils sentaient la neige au dehors, ou peut-être se languissaient-ils déjà des herbes grasses de nos prés-salés, mais cela me semble encore bien précipité. En descendant aux bergeries, je me suis promenée dans les vignes alors qu’un soleil à la blancheur hésitante irisait le manteau de neige, le givre était venu se mêler à la fête, et de petites gouttes venaient de se figer le long de quelques fiers sarments, emprisonnées par le froid. Elles m’ont fait penser à vous, prisonnier de votre cour, loin de nos terres.
Peut-être me conterez-vous quelques-unes des intrigues qui s’y déroulent, ou un peu des fêtes qu’on y donne. J’espère que vous nous reviendrez bien vite, il me reste tant de choses à vous montrer, ici.
Je vous prie de bien vouloir croire, cher Comte, en l’assurance de ma considération.
Elisabeth
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Fille de Poséidon et de Gaïa, qui fut frappée par la foudre de Zeus et expédiée dans un
gouffre marin, pour avoir dérobé à Héraklès quelques-uns des bœufs qu'il avait enlevé à
Géryon. On la considérait comme un monstre marin vivant dans le détroit de Sicile qui,
chaque jour, engloutissait des tonnes d'eau qu'elle rejetait ensuite. Scylla, fille d'Hécaste
et de Phorcys ou d'Echidna et de Typhon, métamorphosée par Circé, jalouse de l'amour
qu'avait conçu poue elle Glaucos s'emparait des navigateurs qui traversaient le détroit,
leur brisait les os et les croquait lentement. Il existait dans le détroit de Messine un très
dangereux tourbillon, le "Calofaro". En face du gouffre de Charybde, du coté italien, se
trouve le rocher de Scylla aussi menaçant pour le navigateur qui, ayant échappé au
premier, risquait de se fracasser sur le second. D'où l'expression populaire "tomber de
Charybde en Scylla".
Charybde et Scylla représentent deux dangereux obstacles et créatures pour les marins de la mythologie grecque
et parfois romaine, Scylla est la plus redoutable des deux. Charybde et Scylla correspondent à un passage maritime
difficile entre l’Italie et la Sicile, dans le détroit de Messine: un écueil face à un récif, qui veut éviter l’un risque de se
retrouver précipité sur l’autre. Charybde engloutit les navires trois fois par jour, puis les recrache trois fois par jour
également. Elle est fille de Poséidon et de Gaia. Elle vola à Hercule ses bœufs. En punition, Zeus foudroya Charybde
et la jeta dans le détroit de Messine, en face de Scylla qui s’y trouvait déjà. Charybde constitue avant tout un gouffre
marin et semble représenter, plus encore qu’un monstre mythologique, la fureur dangereuse des vagues et tourbillons
de la mer. Les descriptions de l’apparence de ce monstre semblent rares, voire inexistantes. Circé expliqua à Ulysse
que même Poséidon ne pourrait pas survivre si le gouffre de Charybde le happait.
Scylla était à l’origine une jolie nymphe convoitée de tous. Les versions divergent sur les origines de Scylla. Selon les
uns , ses parents seraient Typhon et Echidna et selon les autres , Phorcys et Hécate, ou encore dans d’autres versions
Phorbas et Hécate, ou même le dieu-fleuve Crataeis, Lamia, Triénus, Dymos. Son histoire avec Glaucos nous explique
comment Scylla devint monstre. Glaucos, dieu marin se trouva frappé par la beauté de Scylla. Malheureusement pour lui,
il réalisait difficilement que les gens de la terre ferme le trouvaient hideux, lui qui satisfaisait aux critères de beauté
subaquatiques; il était mi-homme mi-poisson, comme Triton. De plus la beauté de Scylla avait exacerbé l’égo de cette
dernière qui prenait plaisir à éconduire ses prétendants, se jugeant elle-même "trop bien pour eux".
Elle était amie avec les néréides et se plaisait à leur parler des prétendants qu’elle éconduisait. Glaucos aperçut
Scylla se baignant dans un petit plan d’eau ou, selon les versions, dans une crique ou une fontaine. La nymphe le fuit,
il ne lui plaisait pas et il éprouvait des difficultés à admettre cette évidence, lui dont les déclarations à Scylla restaient
dédaigneusement rejetées, voire raillées par la nymphe. Glaucos alla donc voir la magicienne Circé dans son palais et
lui conta son malheur.
La magicienne fut touchée par son récit et tomba ainsi amoureuse de lui. Elle promit à Glaucos une solution: elle lui fit
croire qu’un breuvage rendrait Scylla amoureuse de lui. Glaucos , enthousiaste prit la fiole que lui remit Circé. Cette
dernière avait bien évidemment dissimulé à Glaucos le fait que cette boisson magique n’était pas un filtre d’amour, mais,
devenue jalouse de Scylla, Circé avait eu envie de jouer un tour cruel a sa prétentieuse rivale. Glaucos versa le breuvage
dans cette eau où Scylla avait pour habitude de se baigner. Il ne restait plus qu’à attendre. Quand Scylla, fidèle à son
habitude, vint s’y baigner, quelle ne fut pas la stupeur. Le contact de sa peau avec le breuvage la changea en monstre.
Charybde est la fille de Poséidon et de la Terre, Gaia. Elle est d’abord humaine et vit sur un rocher qui borde le détroit de
Messine, entre l‘Italie et la Sicile. Cependant, cette jeune fille est d’une telle gloutonnerie qu’elle vole des animaux pour
les dévorer. Ainsi, elle se sert au passage dans le troupeau de bœufs conduit par Heracles. Pour la punir, Zeus la jette
dans la mer, où elle devient un monstre. Elle vit dans une grotte. Son emploi du temps est très régulier: trois fois par jour,
elle avale une grande quantité d’eau de mer, avec tout ce qu’elle contient: navires, poissons. Puis elle rejette l’eau et ce
qui n’est pas comestible. Ulysse parvient une première fois à lui échapper mais lorsqu’il repasse, son navire fait naufrage
et il est aspiré, cramponné au mât. Cependant, il s’accroche à un figuier qui pousse à l’entrée de la grotte et il n‘a plus
qu‘à attendre que le mât ressorte. Il reprend alors son périple.
Scylla est également une jeune fille. Sa généalogie est sujette à de multiples variantes cependant le nom de Phorcys,
un dieu marin, ressort souvent comme étant son père. Elle est d’une grande beauté et c’est cette beauté et la jalousie
qu‘elle suscite qui sera cause de sa métamorphose et non un défaut ou une mauvaise action. Les détails divergent
également sur la transformation en monstre. Soit Circé est jalouse parce que l’homme qu’elle aime lui préfère Scylla,
soit c’est Amphitrite, déesse marine qui voit d’un très mauvais œil l’amour que lui porte Poséidon et qui demande à
Circé d’agir. On peut admirer une statue d’Amphitrite sur une agréable petite place ombragée située au bord de
l’Hérault, en Agde. Une troisième variante suggère que Poséidon lui-même la changea en monstre car son amour
n’était pas payé de retour. On reste tout de même dans le milieu marin.
Le haut de son corps est celui d’une jeune fille mais la moitié inférieure est entourée de six gros chiens qui dévorent
tout ce qui passe à leur portée. La référence à l’animalité sexuelle est assez évidente. Les chiens dévoreront six
compagnons d’Ulysse lorsque le navire passera trop près. Une version raconte que c’est Scylla qui aurait dévoré
une partie du troupeau de boeufs d’Heracles et que celui-ci l’aurait alors tuée. On voit que la proximité géographique
et les nombreuses similitudes entre Charybde et Scylla ont quelque peu mêlé les légendes.
Elles restent inséparables dans l’expression bien connue "tomber de Charybde en Scylla". L’expression apparaît pour
la première fois dans un texte français de Rabelais en 1552. Scylla se tient à un jet de flèche de Charybde et celui qui
cherche à éviter le gouffre passe alors trop près du rocher. Il nous arrive parfois de nous focaliser sur un danger au point
de ne pas voir qu’on s’approche d’un autre encore plus périlleux.
Il existe une autre Scylla, plus pacifique. Il s’agit d’une princesse, fille du roi de Mégare, Nisos. Nisos avait la particularité
d’avoir un cheveu pourpre. L’oracle avait déclaré qu’il resterait invincible tant que ce cheveu serait sur sa tête. Lorsque
Nisos entre en guerre contre Minos, le roi de Crête, Scylla tombe amoureuse de l’ennemi de son père. Minos promet à
Scylla qu’il l’épousera si elle arrache le cheveu pourpre de son père. Elle obtempère mais on sait que les promesses
n’engagent que ceux qui les écoutent, surtout en amour, et Minos, horrifié à l’idée d’épouser quelqu’un qui a trahi sa
propre patrie, l’attache à la proue de son navire et elle meurt noyée. Les dieux eurent pitié de la jeune fille et la
métamorphosèrent en un oiseau marin: l’aigrette.
Bibliographie et références:
- Apollodore, "Bibliothèque"
- Hésiode, "Théogonie"
- Homère, " Odyssée"
- Hygin,"Fables"
- Ovide, "Héroïdes"
- Ovide,"Métamorphoses"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- Pindare, "Odes"
- Virgile, "Enéide"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Deuxième partie.
********************
Notre séjour au Cap d'Agde se termine sur une note humide ! Jibi me donne son adresse et son téléphone, on peut aller leur pisser dessus quand on veut. Le jour du départ, je reçois une enveloppe au camping, les photos de Dave, le photographe connu. Je suis belle à côté de ce garçonnet... Ah, mince, c'est Julien.
Je suis triste de quitter le Cap d'Agde : les vacances sont finies. J'ai quand même un sale goût en bouche, pas comme Jibi et Cynthia, plutôt de ce qui s'est passé avec Kriss.
Le retour n'est pas intéressant, parce que tout se passe trop bien. On est pris en stop par des gens sympas, au lieu de prêtres lubriques. Alors je vais faire le grand écart entre Agde et Lille et gommer le voyage du retour. Si vous vous baladez dans le parc naturel du Morvan, levez la tête, ma chatte est juste au-dessus de vous?!
Les parents de Julien sont mitigés, heureux de voir un fils devenu "clean" mais pas très enthousiastes à l'idée qu'il épouse une Rom. Je ne crois pas les avoir convaincus que j'étais un bon parti... mais, ils veulent le caser et surtout, qu'il arrête de se "poudrer" le nez et de picoler.
Le mariage va se faire rapidement, grâce aux relations de mon futur beau-père. Mon père est parti vers le Sud. On se parle au téléphone, il me donne sa bénédiction... On se verra plus tard. Vous voyez, rien de passionnant. Avec les parents de Julien, je fais profil bas, pas de caprices, pas de punitions pour Julien, ou alors en privé. Je veux que rien ne vienne faire capoter mon mariage. Bientôt, je serai la Comtesse Samia de Préville?! Ah, putain?! Ça me troue le cul, tellement c'est classe?! Moi qui suis née sur la route, je vais devenir une aristocrate... avant de passer à autre chose. C'est une étape, dès que j'ai une opportunité, je la saisis par les cheveux ou les poils de sa chatte.
Je joue donc les fiancées modèles.
On habite la grande maison de la famille de Préville, pendant que celle des concierges, où on habitera, est remise en état. C'est une jolie petite maison datant de la fin du 19e siècle. Je surveille les travaux, choisis les couleurs, fais installer une véranda. Mon beau-père finance les travaux, mais il me refuse une piscine, le rat?! Je passe aussi plusieurs jours avec lui dans ses usines : «?Les filatures du Nord Est?». C'est une très grosse affaire et bientôt, elle sera à moi... enfin, comme Julien a un frère et une sœur plus âgés, elle sera à nous pour 1/3 quand mon beau père rendra le denier soupir.
Qu'est-ce qu'il y a de très amusant dans ma vie de fiancée modèle??
Les rapports entre mes futurs beaux parents. C'est la mère de Julien, née Cynthia Ballard, ma future belle mère, qui est la riche héritière. Elle a la majorité des actions. Sylvain, mon futur beau-père, a amené le titre de noblesse et il "file doux". Je crois que père et fils sont des mâles oméga – c’est-à-dire au bas de l’échelle – même si le père est d'une autre trempe.
Cynthia amène ses amants chez eux, comme c'était le cas au Touquet, mais lui ne peut pas bouger.
Le petit déjeuner se prend à 8 h. Une bonne le sert, je suis là avec Julien et Sylvain. Sa femme se pointe avec un amant, pas toujours le même, qu'elle bécote devant son mari. Vous voyez, le père et le fils sont pareils?!
***
On est à une semaine du mariage. Ce matin, Sylvain, mon futur beau-père, me dit qu'après le voyage de noces, je serai chargée des contacts avec les différents syndicats. Il croit sans doute que je suis une fille du peuple, comme les syndicalistes et... il n'a pas tort.
Je dois préparer mon enterrement de fille de jeune fille. Dans la famille de Préville, ils le font un peu à l'américaine, les amies de la mariée lui préparent des surprises à la con. Je m'entends très bien avec la sœur aînée de Julien, Emma. Elle est la seule un peu rock'n roll, même plus que ça. Je lui ai demandé de s'occuper de mon enterrement de vie de jeune fille?! Elle a une trentaine d'années et ne veut pas travailler dans l'usine. Heureusement que l'autre frère seconde son père. J'ai aperçu un tatoo sur le bras d'Emma, c'est ma sœur de tatouage.
Ce matin, on parle de la fameuse soirée. Emma commence par me demander :
— Qui s'occupe de l'enterrement de vie de jeune homme de Julien??
— Aucune idée. Personne encore, je pense.
Elle réfléchit, puis me regarde tout à coup en riant. Je lui dis :
— Quoi?? Pourquoi tu ris??
— Non, pour rien.
— Allez, dis-moi.
— Bon... Ça ne te dérange pas que je dise que Julien n'est pas très viril??
— Bien sûr que non.
— Alors, je me suis dit, si on l'habillait en femme afin de faire un double enterrement de vie de jeunes filles??
Il faut un moment pour que je visualise la scène et... j'adore. Je lui réponds :
— Tu es géniale, c’est vendu?! Tu t'en occupes??
— D'accord. Si on faisait ça dans une boîte gay, filles et garçons?? J'ai une copine parmi les ouvrières de l'usine et on sort souvent ensemble dans une boîte de ce genre...
Elle m'étonne de plus en plus, si ça se trouve, c'est une butineuse. Je veux dire qu'elle aime les filles.
Le lendemain soir, Emma vient me chercher. On passe prendre sa copine qui travaille dans un des ateliers. Elle est encore plus rock'n roll. Nettement, même. Grande, mince, des cheveux noirs et une cicatrice en travers d'un sourcil, mais une vraie, pas comme un chanteur pour minettes qui se coupe le milieu du sourcil pour faire genre, "je suis un dur". Elle me dit :
— Alors, c'est toi qui vas épouser le fils du patron??
Elle me tutoie alors que je serai bientôt la patronne?! Enfin, un peu... Mais vous me voyez lui dire "Mademoiselle, chacun à sa place??" Non?! Je lui dis :
— En effet. Tu le connais??
— Oui et vous allez très bien ensemble
Elle se fout de moi, là?? Oui, elles se mettent à rire toutes les deux. Je ris avec elles. Je suis contente d'être avec ces filles, parce que par moment, les de Préville, j'en ai jusque là. Je veux toujours devenir comtesse, mais j'ai besoin d’amies du peuple. Emma a aussi l'air d'avoir besoin de changer de monde. On monte dans sa petite voiture et 15 minutes plus tard, on s'arrête devant une maison aux volets fermés. Sur la porte, il y a juste le dessin d'un monocle. On rencontre le patron, un costaud avec un pantalon de cuir et les cheveux rasés.
Emma lui dit ce qu'on veut faire. Il la regarde, surpris, puis éclate de rire. Voilà, c'est bien parti pour enterrer ma vie de jeune fille et la vie de jeune homme de Julien. Après cette soirée, il sera... un homme?! Enfin, peut-être.
Mon futur beau-père m'a donné un budget pour la soirée. Je le confie à Emma. Après tout, on est dans la même famille.
***
Trois jours plus tard, Emma vient m'aider à tout préparer pour la soirée. Elle est accompagnée par une de ses amies qui l'aide à me coiffer et me maquiller. Elles rasent même ma petite pelouse qui a eu le temps de repousser, un peu. Emma m'apporte aussi une jolie robe rose... La totale "jeune fille"?! Et puis, ça devient intéressant, elle appelle Julien, son frère. Il sait qu'on va passer la soirée ensemble, mais il n'en sait pas plus. Dès qu’il me voit, Julien s’exclame :
— Comme tu es belle?!
— Toi aussi, tu vas être belle. Déshabille-toi.
La coiffeuse maquilleuse glousse un peu en voyant son petit zizi. Ensuite, elle s'occupe de lui : coiffure, maquillage, vernis sur les ongles. Il a des cheveux assez longs et grâce à un brushing, il a vraiment une coiffure de fille. Voilà, il est presque... prête. Je lui donne une jolie culotte avec de la dentelle et une robe qui ressemble à la mienne, mais en bleu pastel. Franchement, elle est très mignonne?! Emma et sa copine le lui disent aussi et c'est vrai. Il lui reste à mettre des chaussures avec un petit talon, pas plus pour éviter qu'il se casse la figure. Julien manque un peu de nichons, mais il y a de la dentelle assortie à sa culotte à l'endroit de la poitrine.
On se regarde toutes les trois dans un miroir... Pas mal... surtout moi, bien sûr. Franchement, faut aimer le second degré pour se déguiser en vraies pétasses. On s'arrange pour quitter la maison en douce. J'ai pas envie que les parents fassent une crise en voyant leur nouvelle... fille.
On prend la voiture d'Emma. Je parle avec elle et la maquilleuse. Julien, comme à son habitude, ne dit rien : sois belle et tais-toi. Je lui demande :
— Ça te plaît, être en fille??
— ... Euh... oui...
Pas loquace, la gamine?! On va chez l'amie d'Emma, Manu, qui est ouvrière. Il y a aussi trois de leurs amies qui ne sont pas du tout le genre de fille qu'Emma devait rencontrer dans les rallyes d'aristos. Il y a une autre ouvrière de l'usine, une serveuse et une "on ne sait pas". Des filles plutôt jolies, mais des Chtis de base. Deux d'entre elles sont sûrement des butineuses, maintenant vous savez ce que ça veut dire. On s'embrasse toutes. Elles trouvent Julien trop mignonne, je relève sa jupe pour montrer sa jolie culotte en dentelle. Julien est toute rougissante, une vraie future mariée. Je crois que ce déguisement lui plaît, il serait bien mi-chair, mi-poisson. Je vais peut-être le faire dépuceler ce soir, on verra....
On part dans le centre-ville. Dans les rues, les gens se rendent tout de suite compte que c'est un enterrement de vie de jeunes filles : six filles un peu bourrées qui rigolent. Des garçons nous abordent, ils veulent embrasser la future mariée pour lu porter sa chance. Ils embrassent... Julien aussi, bien sûr.
Après s’être bien fait remarquer, on rejoint le bar, QG de Manu et Emma. Les clients sont au courant et ils sont ravis de nous voir. Il y a des butineuses et puis des mâles gays, mais dans le style du patron : crâne rasé, moustaches, jeans troués avec traces de cambouis. Moi, je me réserve les filles, et Julien, je lui laisse les hommes. Quoi?? C'est lui qui ressemble à une fille. Euh... moi aussi, c'est vrai. J'ai un peu trop picolé?!
Le patron du bar nous dit :
— On a fermé les portes pour être entre nous, si vous voulez vous détendre...
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
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Compagnes d'Aphrodite, responsables de sa toilette, réputées pour leur grâce et leur
beauté, les trois Charites, en grec ancien ??????? / Khárites, eurent pour parent Zeus
et Héra, ou Dionysos et Aphrodite, ou encore Apollon et Aeglé. C'étaient Euphrosyne,
la courageuse; Thalie, la joyeuse et Aglaé, la brillante, également appelée Calé ou
Pasithéa, représentées voilées ou complètement nues et enlacées, dansant ou se
tenant par la main. Elles osèrent participer à un concours de beauté les opposant à la
déesse de l'Amour, qui changea en vieille femme Aglaé qui avait emporté la palme.
En Béotie, où elles étaient adorées sous la forme d'aérolithes ou de météorites, on
célébrait des fêtes en leur honneur, des fêtes appelées les "Charisties". Pour les latins,
elles étaient les Grâces. Ces déesses de la nature, qui personnifiaient les rayons solaires,
favorisant la croissance de la végétation et le développement des fruits. Aux hommes, elles
apportaient la joie, procuraient des menus plaisirs et égayaient la vie de société.
Toutes différentes sont les trois filles que, d’après la Théogonie d’Hésiode, Zeus eut de sa quatrième compagne,
l’Océanide Eurynomé: les trois Charites, du grec ???????, au singulier ?????, qui signifie exactement "grâce", beauté,
charme, mais aussi le fait de chercher à faire plaisir, la bienveillance, le respect, la gratitude, bref, de belles et bonnes
choses aux antipodes de la folie coupable symbolisée par les Erinyes, ou Grâces (GRATIAE) selon la terminologie
latine. Elles sont nommées Aglaé (??????), Euphrosine (?????????) et Thalie (?????). Hésiode les fait demeurer
avec les Muses, sur l’Olympe, en compagnie de Désir (Himéros). Toujours selon Hésiode, la plus jeune, Aglaé,
était l’épouse d’Héphaïstos, le dieu boiteux, le génial forgeron.
Dans un autre ouvrage d’Hésiode, les Travaux et les Jours, ce sont les Charites qui, accompagnées de Persuasion
(?????, "Pitho"), parent de colliers Pandore, l’Ève grecque. La généalogie, le nombre et les noms de Grâces sont
confirmés dans des textes de référence plus tardifs de la mythologie grecque: hymnes orphiques et Bibliothèque
d’Apollodore. En revanche, Homère nous donne quelques informations, très fragmentaires et en contradiction avec
la Théogonie, comme c’est assez souvent le cas: dans le chant 14 de l’Iliade, Héra promet de donner pour épouse
l’une des plus jeunes Charites, Pasithéa, à Hypnos, le sommeil, s’il lui rend le service d’endormir Zeus.
Héra a donc la possibilité d’accorder la main d’une Charite, ce qui, pour certains mythographes, signifie qu’elle est
la mère des Charites. C’est du moins ainsi que l’a interprété un poète du sixième siècle après J.-C. Coluthos de
Lycopolis, dont il ne nous reste qu’une "épopée courte", "l’Enlèvement d’Hélène". Toutefois, en tant que belle-mère
des Charites et épouse du maître de l’Olympe, Héra possède des droits, et cette interprétation nous semble abusive.
L’une des plus jeunes des Charites n’a pas beaucoup de sens si l’on admet qu’elles ne sont que trois. Homère
pourrait entendre, sous le nom de Charites, un groupe de divinités mi-déesses, mi-nymphes, peut-être assez
comparables aux Océanides ou aux Néréides.
le nom de "Pasithéa" vient de "???", le tout, l’univers et ??? (théa), déesse, soit, déesse universelle, déesse dont
l’empire s’étend sur tout, un nom qui ne peut s’appliquer, en toute logique, qu’à Aphrodite, puisque, en tant que
déesse de l’amour et donc de la procréation, elle étend effectivement son empire sur tous les êtres vivants. Premier
indice d’un lien puissant entre les Charites et Aphrodite. À l’inverse des Erinyes, ressorts essentiels des tragédies,
les belles, douces et charmantes Charites sont des ornements de choix pour les poètes. Et on compte par dizaines les
références aux Charites dans la poésie lyrique grecque, de Sappho à Callimaque.
Dans la poésie, elles apparaissent comme proches des Heures (voir plus haut), et certains mythographes les ont
assimilées, dans leurs fonctions de suivantes d’Aphrodite. Mais elles sont aussi les divinités de tout ce qui apporte la
joie: la beauté, la parure, l’art, la musique, la danse, le chant, les fêtes et les rires. Elles sont proches d’Aphrodite, des
Heures, mais aussi des Muses et d’Apollon, et même de sa chasseresse de soeur Artémis, d’Himéros ("désir"),
d’Harmonie, fille d’Aphrodite et d’Arès. Pausanias parle également des représentations des Charites, en peinture
comme en sculpture: initialement vêtues, les artistes les ont progressivement représentées nues.
Plus tardivement, les Charites furent associées à Bacchus, notamment dans les Dionysiaques de Nonnus de Panopolis,
poète du cinquième siècle après J.-C . Ce glissement de la retenue apollinienne aux excès bachiques, comme celui des
Charites vêtues à des Charites nues qu’évoque Pausanias, étaient prévisibles et obéissent à la seconde loi de la
thermodynamique, celle de l’accroissement du désordre. Le nom des Charites renvoie à l'idée du soleil. Si les Charites
ont trouvé place dans le cortège de plusieurs grands dieux, c'est sans doute que ces dieux les ont supplantées là où elles
étaient primitivement adorées comme forces primordiales.
Bibliographie et références:
- Apollodore, "Bibliothèque"
- Diodore, "Bibliothèque historique"
- Hérodote, "Histoires"
- Hésiode, "Théogonie"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- Pindare, "Pythiques"
- Pindare, "Odes et Fragments"
- Plutarque, "De Musica"
- Quintus de Smyrne, "Histoire de la Grèce"
- Théophraste, "Histoire"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Olga s'est pris un jour une belle prune avec deux $&à$ de flics à moto. Manquait plus que cela, elle avait plus un kopec en poche et ces deux là qui se marraient, qui faisaient et refaisaient le tour de sa vespa pour voir comment lui en remettre d'autres. Olga s'est enervée:
-Plutôt que de me mettre des prunes et des contredanses vous voulez pas plutôt me bourrer le minou? J'ai le feu au cul avec ces chaleurs .
Les deux poulets ont accepté. C'est vrai qu'Olga a des arguments au balcon.
-avant faut que je pisse a dit Olga et elle a fait devant eux pour bien leurs montrer sa chatte. Une hypnotisation par le minou vengeur. Les flics n'ont pas pu résister et ils ont embroché sur sa vespa la belle Olga toute humide.
Et puis Olga a encore eu envie de pisser. Elle a dit aux deux poulets:
-A genoux mes loulous et profitez bien de mon élixir doré.
Ils ont été ravis de boire à la source. La chatte d'Olga sent si bon. Oublié les prunes et les contredanses, les képis et les menottes. Olga est une jolie nana qui aime les hommes en uniforme. Alors, elle sait où les trouver et comment les draguer avec sa petite vespa.
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Lorette se fait chier au pieu avec son mari qui bande mal et peu. Trop crevé après le boulot. Alors Lorette a commencé par se toucher mais elle aime les hommes et la bite et encore plus les hommes avec une belle grosse bite qui marche bien. Alors le soir elle a opté pour le parcours sante. Il est vrai que le sexe est excellent pour la santé.
-Cheri, garde les gosses et prépare le repas, je vais faire mon petit jog du soir.
Lorette a passé des annonces sur le net pour sélectionner ses troncheurs attitrés. Avec son cul d'enfer, elle n'a eu aucun mal à faire la sélection. Elle leur a assigné une place et une pratique. Toi Paul c'est cet arbre, toi Nico tu m'attends dans ce fourré, toi Amhed c'est au bout de ce chemin, toi mon chou c'est sur ce banc public. A chaque mec bien gaulé son emplacement et son timing précis. Qui fait défaut perd définitivement sa place.
Lorette sort en tenues sports. son mari ne se doute de rien. il boit sa bière et prépare le repas. En bas de l'immeuble un puissant boxeur black l'attend, en tenue sport lui aussi, c'est Ginko. Il assure la sécurité de Lorette et donc, il est le premier à se servir, dans la cage d'escalier, un recoin discret. Ginko en a une énorme. La vieille du premier risquerait la syncope en voyant un tel instrument.
Bien remplie de sperme, Lorette commence son Jog. Paul l'attend, pantamon baissé, bite en l'air derrière son arbre. Ginko monte la garde pour éloigner les importuns. Paul, en plus de la baiser, doit lui malaxer les seins et les fesses, c'est son boulot. Il fait cela très bien avec ses grosses patasses de maçon.
Nico, lui, doit lui sucer le clito et la faire jouir plusieurs fois. Après Lorette lui donne de bons coups de cravache pour le remercier. Ahmed au bout du chemin a le droit de violer Lorette. Il la prend comme il veut et surtout il l'encule bien. Ginko est autorisé à faire la double pénétration et il ne s'en prive pas. "Mon chou" sur le banc public doit nettoyer Ginko et Ahmed et bien leur sucer la bite. Lorette lui pisse dessus pour qu'il se finisse en se branlant.
Voilà retour à la maison. La table est mise. Une bonne douche. Les pieds sous la table. Le mari encore crevé. Lorette aime sentir le sperme chaud au fond de son vagin et de son joli cul. de femelle qui aime la bite.
La morale de cette histoire c'est mefiéz vous d'une femme qui veut faire seule un parcours santé.
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Dans la famille de Sir Edwardson on ne lesigne pas dans l'éducation des épouses. Elles doivent obéir au doigt et à l’œil. Il n'est meilleur moyen d'y arriver que le fouet. Les épouses ne savent pas ce qui les attends. Passé les illusions du mariage, du champagne, des invités de luxe. Passé la douceur d'une jolie nuit de noce où Sir Edwardson a bien défloré sa femme, bien rougi les draps immaculés. Passé les premières semaines d'adaptation à la vie conjugale. C'est après, lors d'une visite à un des châteaux de Sir Edwardson que le dressage a commencé.
Camille a été mise à nue. Elle pleuré supplié imploré. Rien à faire, le fouet amer a cinglé, jour après jours. Dos, jambes, ventre, seins, son joli corps a été meurtri, encore et encore, sans aucun mots ni explications. Elle a du vivre dans une cage d'acier et être lavée à grandes eaux froides.
Ce n'est pas Sir Edwardson qui administre le fouet, mais son bourreau cagoulé. Une brute qui semble sans âme. Sur ses terres la loi c'est Sir Edwardson, et il fait ce qu'il veut, rend la justice qu'il veut. et pour Camille c'est mille coups de fouet et cette brute de bourreau qui n'écoute aucune plainte. 1000 coups de fouet en 100 jours.
A chaque séance Camille se pisse dessus de trouille. Le bourreau la lave après le fouet à grande eau glacée. Et zou, la cage d'acier dans le noir pour méditer et bien sentir les morsures des lanières dans ses tendres chairs.
Ah, si elle avait su. Bien sûr qu'elle aurait refusé la demande en mariage de Sir Edwardson. Mais il est trop tard. Elle n'est plus rien face à son Seigneur et Maitre. Même une esclave est mieux traitée.
100 jours, c'est long et pourtant Camille sent qu'elle s'endurcit , qu'elle commence à prendre le dessus. Elle n'a plus peur du bourreau.
Une fois libérée, elle retrouve ses belles robes, la chambre conjugale, les visites de son époux qui vient régulièrement l'honorer. De son dressage personne ne dit mot.
C'est ainsi que sont dréssées les épouses dans la lignée illustre de Sir Edwardson. De belles et braves épouses qui savent tenir une maison et donner de beaux enfants.
La morale de cette histoire, c'est qu'au bout de cent jours, ce n'est pas Waterloo et la morne plaine, mais la félicité d'une vie conjugale réussie. Femme bien dressée, femme bien honorée, car c'est une belle preuve d'amour que de bien dresser une épouse, un beau cadeau de mariage. le divorce n'a jamais existé chez les Edwardson depuis des siècles et des siècles. Les épouses ont eu des vies très heureuses. Les soumettre à la question leur a évité de se poser bien des questions.
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J’ai toujours été sensible à la beauté des corps masculins
(celui de Maxime en particulier :smile:).
J’aime les torses en V, les tétons plantés dans une pâle aréole,
les poils sombres sous les aisselles,
les ventres plats, les abdos en tablettes,
les muscles fins et puissants.
J’aime les toisons pubiennes fournies,
l’arrogance de la queue fièrement dressée,
la fragile puissance des couilles du Mâle.
_______________
Je n’ai jamais été attirée par le corps des femmes
pas davantage le mien que celui des autres.
Je trouve nos mamelles disgracieuses,
de même que nos tétines plantées dans de larges aréoles.
Je n’aime pas nos culs proéminents
ni le trou qui orne nos entrejambes
et l’obscénité de ses replis divers.
Aux courbes femelles, je préfère la fière rectitude du corps masculin.
Mais peu importe.
Ce qui compte c’est le désir que nos formes inspirent aux Mâle,
que mon corps soit au goût de Maxime et convienne à l’usage qu’il en fait.
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Ma vie de soumise
Chapitre 9 : Samedi 4
Samedi.
Je me rends chez mon Maître. Que m’aura-t-il préparé aujourd’hui ? J’ai toujours été surprise.
Je sens un homme derrière moi. Il me stoppe et me place un mouchoir sous le nez ….
Où suis-je ? Je suis ballotée, j’ai un bâillon sur la bouche et un bandeau sur les yeux. Je dois être dans le coffre d’une voiture. Que m’arrive-t-il ?
La voiture s’arrête, j’entends le couvercle du coffre s’ouvrir et une main agrippe mon bras pour me faire sortir de ce coffre. Un homme me guide, il me semble que nous entrons dans une maison. L’homme me fait descendre des escaliers. Puis nous nous arrêtons. J’entends une clé dans une serrure et une porte qui s’ouvre. Nous reprenons notre marche et j’entends une porte se fermer puis nous nous arrêtons. On me retire mon bâillon et mon bandeau. J’ai en face de moi un homme cagoulé.
Il s’adresse à moi :
- Déshabille-toi complètement. Enlève ton collier !
Je ne bouge pas. Je reçois une belle paire de gifles.
- Qu’est-ce que j’ai dit ?
Cette fois, j’obtempère.
- Ça ne sert à rien de crier. Personne ne peut t’entendre.
L’homme récupère mes vêtements, ouvre la porte puis la referme. J’entends la clé dans la serrure.
Je suis dans une cave dans laquelle il y a un lit de camp, une couverture et un pot de chambre.
La lumière entre par un soupirail mais celui-ci est trop haut pour que je puisse l’atteindre.
Je fais les cent pas dans cette cave. Pourquoi m’a-t-on enlevée ? Je n’ai pas d’argent et personne ne pourrait payer une rançon. Je me retiens de pleurer.
Je m’assois sur le lit de camp et me place sous la couverture. Que va-t-il m’arriver ?
Mon geôlier revient. Il a fermé la porte de la cave.
- Lève-toi, tu t’appuies avec tes mains sur le mur et tu te penches !
Quand je suis appuyée sur le mur, l’homme s’approche de moi, avec ses mains sur mes hanches il rectifie ma position. Je suis sans défense. Pour m’échapper, il faudrait que je le neutralise et que je prenne les clés dans la poche.
Il descend son pantalon et son caleçon et, d’un coup, sa queue entre dans mon vagin.
- Ne bouge pas, me dit-il.
Il me laboure puis finit par jouir. Il se retire, se rajuste et s’en va. Je suis blessée, humiliée.
J’étais toujours consentante quand j’ai été prise. C’est un viol ! J’ai été violée !
Je me réfugie sur le lit de camp et me blottis sous la couverture. J’arrive quand même à dormir. Je suis réveillée à nouveau par un autre homme, il est planté devant moi, son pantalon et son caleçon à ses pieds.
- Viens me sucer !
Je n’ai toujours pas le moyen de refuser. Je m’agenouille devant l’homme et prend en bouche son sexe.
- Et tu ne recraches pas, tu avales !
L’homme me tient la tête, son sexe remplit ma bouche. Il finit par jouir. Puis il se rajuste et disparaît.
Je reste pantoise. Je suis humiliée de subir tous ces événements. On ne m’a quand même pas kidnappée pour un coït et une fellation.
Le soir arrive. Un homme m’apporte une bouteille d’eau et un sandwich. Je n’ai pas très faim mais je mange quand même. Puis je me couche et finis par m’endormir.
Je suis réveillée par un bruit de serrure. Mon geôlier me fait reprendre la position que j’avais quand il m’a violée. Il baisse son pantalon et son caleçon. Je vais être violée une nouvelle fois. Mais il choisit mon autre orifice, ses mains écartent mes fesses et son sexe entre dans mon cul. Je suis encore une fois la victime de cet homme. Combien de fois vais-je devoir le subir ? Je l’entends rugir, il éjacule enfin en moi. Il se rajuste et s’en va. Je suis de nouveau enfermée. Je n’ai même pas la possibilité de me laver, j’ai l’impression d’avoir toujours un goût de sperme dans la bouche, j’ai du sperme dans le ventre et dans le cul. Je suis sale, je me sens sale.
L’homme fait de nouveau irruption dans la cave.
- Couches-toi par terre sur le dos, les bras le long du corps, tu ouvres la bouche et tu ne bouges pas sinon ….
Je prends donc la position indiquée. L’homme ouvre sa braguette et se mat à uriner sur tout mon corps en privilégiant la tête. J’avale un peu d’urine. Mes cheveux sont mouillés. Puis l’homme s’en va. Je reste allongée sur le sol un long moment, hébétée. Je n’ai rien pour me sécher. Je sens l’urine odorante. Mais que me veut-on à la fin ? J’ai du mal à m’endormir.
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Pour ceux trop pressés : la soumination n'existe pas, c'est une autre façon de dire D/s.
Pour la suite de mon propos, j'ai choisi un Dominant et une soumise, mais le sexe des protagonistes n'a aucune importance, c'est le rôle et non le genre qui importe.
Analysons les rapports de pouvoir dans une relation D/s. Tout le monde sait que le Dominant ordonne et que la soumise exécute. Donc la logique veut que ce soit le Dominant qui ait le pouvoir. Mais est-ce vraiment le cas ?
À moins d'habiter dans certaines parties du monde où l'esclavage existe encore, la soumise se soumet par choix. Mieux, elle choisit même son Maître. Nous voici devant le premier paradoxe.
Dans toute relation D/s de bon niveau, il est coutumier d'avoir un "safeword" qui signale au Maître qu'il dépasse les capacités de la soumise. Et j'irais même plus loin, si le Dominant ne remplit pas les attentes de la soumise, elle peut partir purement et simplement. Tiens encore un paradoxe : la soumise décide de quand on arrête.
Certains ne jurent que par le contrat qui lient et sacralisent les limites des deux parties. Encore une fois la soumise a son mot à dire avant de signer. Elle va fixer des limites, formalisées ou non par écrit. Troisième paradoxe : la soumise fixe les limites.
Avec une soumise qui choisit son Maître, qui a le pouvoir de dire stop et de fixer les limites de la relation, qui détient réellement le pouvoir ? La soumise !
Et oui, les soumises ont aussi des attentes. Certaines veulent souffrir, se faire humilier, aiment la violence ou le sexe. Aussi douloureuses et pénibles que soient les activités et punitions offertes par leur Maîtres, elles en ont besoin. Mais plus qu'un besoin physique, un besoin psychologique.
De ce fait, une soumise va faire tout ce qu'elle peut pour pousser son Maître à la combler : la vilaine souminatrice !
Et le Dominant va tout faire pour garder sa soumise et donc tout faire pour la combler : le vilain souminateur !
Malheureusement, vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, une relation D/s durable sera faite de compromis. Dès lors, elles seront toutes des relations souminateur/souminatrice et là, personne n'y comprend plus rien, et personne ne sait qui fait quoi. Alors restons sur nos conventionnels D/s pour que chacun sache se situer et ce qu'il est censé faire et arrêtons de parler de soumination.
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J’ai toujours été attirée par les mecs.
C’est à l’adolescence, au moment des premiers émois, qu’est né mon désir, mon besoin d’ «être soumise», et la conviction que sexe et domination sont indissolublement liés.
A l’époque déjà, j’étais tout sauf une petite fille sage.
Mes rapports avec les garçons avaient toujours été très libres, et pour moi, si j’étais certes une fille, je me voulais aussi leur égale.
_______________
C'était le mec le plus sexy de la classe, un charisme fou malgré ses 16 ans.
Le prototype du jeune alpha, sûr de lui et dominateur.
Nous sommes sortis ensemble jusqu’au bac.
Au lycée, nous étions tout le temps fourrés ensemble.
Il était drôle, parfois brutal, parfois tendre, mais surtout fier de s’afficher avec moi, de me présenter à ses potes comme sa « meuf », alors que nombre d’entre eux en étaient encore aux plaisirs solitaires des ados en chaleur.
C’est avec lui que j’ai découvert le sexe.
Nos jeux étaient certes innocents mais avec déjà une composante «domination» de sa part et de «soumission» de mon côté.
Il aimait me prendre brutalement, jouer avec mes seins, que je le suce à genoux pendant qu’il se tenait debout, fier de sa queue dressée et du désir que je lui témoignais.
C’est lui aussi qui le premier a pris l’habitude de m’attacher pour me baiser, pour que je sois totalement à sa disposition, sans autre choix que de me laisser faire.
Lui enfin qui m’a initiée à la sodomie.
Au début, je ne voulais pas, mais j’ai appris à y prendre goût, à éprouver du plaisir à sentir son sexe forcer mon intimité pour aller et venir en moi.
Nous étions jeunes, libres mais c’était déjà l’époque d’internet, qui permettait par vidéos interposées de découvrir de nouveaux jeux.
Nous ne nous en sommes pas privés, baisant chaque fois que nous le pouvions, en tous lieux et positions, chez lui, chez moi, dedans, dehors, explorant ensemble le champ des possibles.
Après le bac, nos chemins se sont séparés. Aux dernières nouvelles, il était marié, avec deux fillettes.
Je ne sais s’il continue avec sa femme les jeux que nous pratiquions ensemble ou s’il s’est rangé, rentrant dans la norme du sexe aseptisé.
De mon côté, j’ai poursuivi sur le chemin qu’il m’avait découvrir, avec d’autres hommes qui m’ont entraînée toujours plus loin dans mon besoin de me soumettre aux Mâles et fait découvrir le plaisir de leurs vices, évoluer des amours adolescentes vers des jeux d’adultes, bdsm d’abord, sm ensuite.
_______________
Le bdsm est un voyage, un parcours initiatique, avec un point de départ et d’arrivée.
Il a été ce point de départ, le moment magique de la découverte de nos corps au travers du corps de l’autre.
C’est aussi de lui que j’ai appris ce dont je suis désormais convaincue, que le sexe est indissolublement lié à la domination de celui qui baise, à son désir de posséder l’autre.
Parce qu’il a été le premier, il a conservé une place toute particulière dans ma vie.
Mais je sais aussi que lui et tous ceux qui l’ont suivi n’avaient en fait qu’une seule fonction, me préparer pour Maxime, pour mon Maitre, en faisant de moi ce que je suis désormais.
Son esclave.
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Le Roi du Nord est fou de rage. Il fait le compte de tous les dégats causés par les commandos du général Kios. L'hiver se termine. Il lève une grande armée. Il veut raser le royaume du général Kios et de sa Reine, annihiler tous les mâles, réduires les femmes en esclavage. il s'emporte:
-Ces commandos du génaral Kios ont pu sévir partout chez nous sans que vous puissiez les arrêter. Vous n'êtes que des incapables. je prend moi même la tête de l'armée. Je veux voir la tête du général Kios au bout de ma lance.
Une énorme armée se met en route, mais déjà cela se passe mal, les insaisissables commandos harcèlent les arrières, toujours plus invisibles et insaisissables que jamais.
Le général Kios fait comme à son habitude, il se replie avec son armée de femmes, et ne livre que des escarmouches. C'est un stratège rusé. Il décide d'envoyer ses trois plus belles nymphomanes en ambassade, pour "demander la paix".
-Faites leur croire que nous sommes faibles, que notre armée n'est composée que de femmelettes peureuses, de gamins et de vieillards, que nous voulons la paix. Allumez les et faites vous bourrer par tous les trous.
Les trois nymphomanes n'en demandent pas plus. Elle accomplissent leur ambassade avec diligence, allument les troupes adverses, se font remplir de sperme et pleurnichent en demandant la paix. Plus les mensonges sont gros et plus ils sont crédibles. le Roi du Nord tombe dans le piège.
Les deux armées vont s'affronter là ou le général Kios a soigneusement choisit le terrain. Il a fait construire une palissade de bois pour barrer le passage de l'armée du nord, une palissade bardée de longues piques. Sur les flancs deux petits corps d'armée sont dissimulés . Les femmes provoquent l'armée du nord et se replient. Les guerriers du nord sont emportés par leur fouge et la certitude d'une victoire facile et l'envie de niquer ces "femmelettes". Ils vont s'embrocher sur les piques de la palissade que les femmes du général Kios savent comment franchir. Le piège se referme lorsque les deux corps d'armée dissimulés chargent dans le dos de l'armée du Nord. C'est un massacre.
Le Roi du Nord est capturé par deux superbes guerrières et trainé aux pieds du général kios qui le fait emasculer et crucifier aussitôt.
La morale de cette histoire c'est qu'il n'est pas pire tromperie qu'un joli cul de nymphomane. Rires.
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Ma vie de soumise
Chapitre 8 : Dimanche 3
Dimanche après-midi.
J’arrive devant chez monsieur Pierre. Il vient m’ouvrir. Il est très élégant, cheveux blancs, yeux bleus :
- Je suis Pierre, Enchanté.
- Enchantée, monsieur.
Je n’ai pas le temps de refermer ma bouche, il m’enlace, ses lèvres rejoignent les miennes, sa langue force l’entrée de ma bouche. Nous échangeons un long baiser. Je suis surprise, mon Maître ne m’a jamais embrassée. Pierre me prend par la main et m’entraîne vers la salle à manger. Un homme se lève. Pierre me dit :
- Je te présente Jacques.
- Enchantée, monsieur.
Jacques est plus petit sur Pierre, il est légèrement bedonnant, les cheveux grisonnants. Il s’approche de moi, il m’enlace et ses lèvres rejoignent les miennes. Nos langues se rencontrent. Décidément, c’est un accueil curieux mais agréable.
La table est encore occupée par des bouteilles et différentes pâtisseries. Pierre s’adresse à moi :
- Tu vois, on en était au dessert. On va le partager avec toi.
Les hommes vont s’asseoir. Pierre m’attire sur ses genoux.
- Que veux-tu, ma beauté ?
Je choisis un chou à la crème. Pierre le prend en main et le présente devant la bouche.
- Garde tes mains dans le dos.
J’avance la bouche et commence à lécher la crème. J’en ai plein les lèvres que Pierre vient lécher. Puis je continue à manger mon chou et à chaque bouchée, Pierre vient lécher ce que je n’ai pas avalé. Il s’adresse à moi :
- Jacques n’en a pas profité. Nous allons continuer notre dessert. Déshabille-toi et enlève ton collier de chienne.
Pendant que je me déshabille les deux hommes dégagent un coin de table qu’il revêt d’une nappe en papier. Pierre me fait allonger, sur le dos, sur cette nappe improvisée.
- Écarte bien tes cuisses !
Ils répandent de la crème sur ma figure, mes seins, mon ventre, mon sexe. Et ils commencent à me lécher, Jacques s’occupe de mon visage et de mes seins, Pierre de mon ventre et de mon sexe. J’ai de drôles de sensations. Ces messieurs me dégustent. Je sens leurs langues surtout celle de Pierre à l’entrée de mon vagin. J’ai un orgasme. Ils continuent de me lécher. Quand mon corps est débarrassé de ces friandises, Pierre s’adresse à moi :
- Tu vas aller prendre une douche. Ensuite, tu débarrasseras la table. Enfin, tu viendras nous rejoindre dans le salon.
- Bien, monsieur.
Je vais donc me doucher. Ensuite, je retourne vers la table pour la débarrasser, mettre la vaisselle dans le lave-vaisselle et rejoins ces messieurs au salon. Ils sont assis face à face, absorbés par une partie d’échecs. Pierre me demande :
- Chérie, tu connais les échecs ?
- Non, monsieur.
- Viens t’asseoir sur mes genoux.
Je vais m’asseoir sur les genoux de Pierre, il me tend ses lèvres, j’ouvre la bouche pour accueillir sa langue et je passe mes bras autour de son cou. Je sens un frémissement de son sexe à travers son pantalon. Pierre décolle sa bouche de la mienne pour jouer un coup sur la table d’échecs et, aussitôt, reprend ma bouche. Notre baiser est donc interminable. Puis, Jacques annonce :
- Échec et mat.
Pierre s’adresse à moi :
- Va rejoindre Jacques, il t’a gagnée.
Je vais m’asseoir sur les genoux de Jacques. Nos bouches s’ouvrent et s’unissent. Je l’enlace.
Les deux hommes ont des goûts similaires, ils savent tous les deux si bien embrasser. Pierre se met debout et vient me prendre par la main. Il m’emmène devant un lit :
- Couches-toi, ma beauté.
Les deux hommes se déshabillent. Je les regarde. Belle prestance de Pierre. Jacques a un petit bidon mais reste séduisant. Tous deux ont un sexe attirant. Je vais me régaler. Ils me rejoignent dans le lit.
Je suis couchée sur le dos. Jacques me chevauche au niveau du cou. Il me présente sa queue que je commence à téter. Quant à Pierre, sa verge a pris possession de mon vagin. Ma bouche et mon sexe sont remplis. Je fais une gorge profonde à Jacques. J’ai une vue sur sa bedaine. Pierre est très actif. Puis ils changent de position. Jacques m’attire sur lui et sa queue pénètre mon vagin. Je devine Pierre derrière moi. Son sexe frôle la raie de mes fesses puis sa verge pénètre mon anus. Je suis prise en sandwich par les deux hommes. Je n’avais jamais été doublement pénétrée, c’est une nouvelle sensation très agréable. Jacques a sa bouche collée à la mienne et Pierre m’embrasse dans le cou. J’ai un orgasme. Je suis aux anges, je voudrais que cet instant dure une éternité. Les deux hommes jouissent en moi. Ils se couchent sur le dos. Avec ma langue je vais nettoyer le sexe de Pierre puis celui de Jacques. Les deux hommes récupèrent. Je suis entre les deux et chacun a une main dans la mienne. Nous savourons ce moment de bonheur partagé.
Pierre se lève, il prend dans le placard un bâillon et un bandeau qu’il me met.
- Lève-toi !
Pierre me prend la main et me guide.
- Reste là et attends !
Un moment se passe dans le calme. Puis Pierre m’ordonne de lever les bras. Soudain, je reçois un coup sur les fesses puis presque simultanément un coup sur les seins. Et les coups commencent à pleuvoir, je sens les morsures sur mon corps. Pierre s’adresse à moi :
- Baisse tes bras. Vas-tu partager notre dîner ? Réponds en hochant la tête.
Je hoche la tête en signe d’assentiment. L’un des deux hommes m’attrape par les cheveux et m’entraîne. J’entends une porte s’ouvrir.
- Mets-toi à quatre pattes et avance.
Puis j’entends une porte se fermer. Je dois être dans un placard. Je parviens à m’asseoir. Je reste ainsi pendant un temps qui me paraît interminable.
J’entends la porte s’ouvrir. Pierre me dit de sortir. Il m’enlève le bâillon, le bandeau et les menottes. Il me dit :
- Tu te mets à quatre pattes. Tu ne te relèveras qu’avec ma permission. Tu es notre chienne.
- Oui, monsieur.
- Tais-toi, une chienne ne parle pas.
Il me remet mon collier et m’introduit un plug anal prolongé d’une queue d’animal. Il me conduit dans la salle à manger.
- Nous allons prendre l’apéritif. Tu te placeras à nos pieds que tu lècheras.
Les deux hommes vont s’asseoir à la table. Je vais jusqu’aux pieds de Pierre que je me mets à lécher en n’oubliant pas de passer la langue entre les orteils. Puis je fais la même chose aux pieds de Jacques. Ils se penchent quelquefois pour me caresser la tête. Je lèche alors leurs mains. Je me comporte comme la chienne que je suis.
Ils se lèvent tous deux. Pierre pose une écuelle remplie d’eau sur le sol. Jacques pose à terre une assiette remplie de nourriture pour chien. Pierre me déclare :
- Interdiction d’utiliser tes mains.
Je lape l’eau et attrape un morceau de nourriture. Ce n’est pas facile. J’essaie de m’appliquer.
Quand mon repas est terminé je retourne au pieds de mes maîtres. Pierre m’appelle :
- Viens.
J’approche à quatre pattes. Il me tend un carré de chocolat que j’attrape avec les dents. Puis je lèche la main de Pierre.
Les hommes finissent leur repas. Je suis toujours aux pieds de l’un ou de l’autre.
Pierre s’adresse à moi :
- Va dans la salle de bain. Essuie-toi la bouche, enlève ta queue et ton collier. Tu redeviens notre femme. Et rejoins-nous dans la chambre.
Quand je les rejoins, les deux hommes sont couchés sur le dos.
- Viens nous sucer.
Je m’allonge entre les deux hommes. Je commence par téter le gland de Pierre puis de Jacques. Puis j’entame une gorge profonde en alternance sur les deux hommes. Je me délecte de leurs sexes qui grossissent dans ma bouche. Puis Jacques change de position. Il se place derrière moi et sa verge pénètre mon cul. Belle sensation d’avoir la bouche et le cul occupés. J’ai un orgasme. Les deux papys jouissant à leur tour.
Jacques se recouche sur le dos. Ma langue part à la recherche de sa verge pour la nettoyer.
Pierre me dit alors que je peux partir.
Je leur dis au revoir, je remets mon collier, reprend ma laisse, je me rhabille m’en vais.
J’ai passé une excellente journée avec les deux papys. J’ai connu la double pénétration. J’attends avec impatience samedi prochain. Quelle surprise mon Maître m’aura-t-il préparée ?
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Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte,
ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout
autour. Tout à l'heure, quand il est arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre.
Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se
croisant les les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus
fort et il avait noué des liens plus étroits.
D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable
en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait relevé sa jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string
pour dégager les reins et l'avait pénétrée ainsi, toute habillée. Jamais Charlotte n'avait senti plonger en elle un
membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son sexe avaient
aiguisé l'ardeur de Xavier. Longtemps il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules.
Méthodiquement, agaçant parfois du gland seulement l'entrée de l'orifice, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant
ensuite lentement, puissamment. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas,
ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de son intimité.
L'anneau anal s'était élargi. Elle feignait alors la douleur, faisait semblant de chercher à se détacher en se tordant
les poignets pour le seul plaisir de se sentir vraiment prisonnière. C'était ça, un homme était entré chez elle de
force. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, sous son contrôle et se faisait sodomiser.
Pour l'instant, il la violait seulement mais le pire restait à venir. Bientôt, il la contraindrait aux mille humiliations que
son imagination esquissait parfois. Il la rabaisserait, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle,
plus chienne que chienne. Elle devrait sans doute le sucer ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets,
à quatre pattes. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il la flagellerait avec
un martinet à lanières de cuir. Qu'importe. Grâce à ces liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit
l'amour. Face à lui, toutes ses pudeurs s'effaçaient. Elle effleura des lèvres le duvet brun du pubis au dessus du
sexe de Xavier. Sous la peau souple et satinée, les abdominaux se contractèrent à ce contact.
Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus bas, le membre de l'homme s'étira comme après
un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba sur le ventre mais sans cesser
de grandir. Charlotte observa la fascinante métamorphose de ce monstrueux pénis. Tout son corps cylindrique vibrait.
Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe de chair, les testicules s'animaient comme d'un
paisible mouvement de respiration. Charlotte s'approcha du sexe. Elle posa le bout de la langue sur le sommet du
gland et entama un délicat mouvement de balayage autour du méat urinaire. Le sang se mit à battre plus vite dans
la veine. Lorsque, léchant toujours, Charlotte glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir de plaisir.
Il plongea les mains dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sous les coups
de langue, Xavier perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua
sa pression sur la nuque de Charlotte jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière mais
c'était un ordre. Elle n'eut qu'à ouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre
tout entier dans sa bouche, au fond de sa gorge. La charge fut telle qu'elle suffoqua. Le membre devint si volumineux
qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Violemment, il se contracta, manquant de ressortir.
Il éjacula brusquement, inondant sa gorge, en l'abreuvant de son plaisir. le sperme coulait de ses lèvres, en filaments
visqueux qui se balançaient sous son menton.
Xavier entreprit d'autres jeux. Sans attendre, il dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde
de chanvre qu'il attacha à une poutre du plafond au centre de la pièce, tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur
la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis que Xavier l'ôtait de son pantalon. Le
premier coup claqua séchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Xavier frappa fort
avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du
cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses.
Sa réaction sembla plaire à l'homme. Il leva le bras encore plus haut, abattit le ceinturon avec plus de force et cette
fois, Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant à la corde qui la tenait étirée.
Xavier la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse,
puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups. Charlotte ne
ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si
elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son Maître continuât à l'aimer.
Elle souhaitait seulement qu'il fût content qu'elle l'eût subi et attendait muette.
- Retourne-toi, dit Xavier d'une voix calme.
Aggripée à sa corde, ruisselante de sueur, Charlotte était épuisée.
- Non, pas devant Xavier, haleta-t-elle, Pas devant.
-Tu dois aller jusqu'au bout de ton désir, Charlotte, Allons retourne-toi vers moi.
Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même
le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva
la jambe pour se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue.
Xavier ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du
pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet.
Au coup suivant, elle ne tenta plus d'esquiver. N'avait-elle pas désiré cette correction ? Xavier avait raison;
elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà de cette douleur qui lui arrachait des cris et des larmes. Par dépit,
elle plongea son regard dans celui de son Maître et ne se lachèrent plus des yeux tout le temps que dura
la flagellation. Elle se voyait onduler au bout de sa corde, en sentant ses seins frétiller, ses cuisses tendues,
son ventre creusé. Elle se voyait brûler sous les coups, s'enflammer toute entière.
Xavier continuait à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins.
Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une
fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme
une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois.
Xavier cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts
sur ses reins meurtris, il attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'il couvrit
de baisers. Il aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur.
Enfin Xavier se détacha d'elle. la corde à laquelle elle était suspendue fut coupée et Charlotte se laissa tomber
sur le sol, savourant l'étrange bonheur de sa soumission. Les parties de son corps offensées, devenues douloureuses,
lui apparaissèrent plus belles, comme anoblies par les marques fraîches, stigmates de la flagellation. Elle se perdait
dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour.
Hommage à Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dame Méphista est satisfaite. Julie a su dresser son p’tit soumis, il n’a eu qu’une seule séance et se débrouille plutôt bien pour un débutant. Voyons s il va continuer à endurer les sévices maintenant. Elle se saisit d’une des paires de menottes sélectionnées par Julie et s approche du jeune couple. La main tendue vers les cheveux légèrement humides de transpiration de Baptiste elle se penche un peu
« bien ,bien, à genoux le chien, voyons si ces bracelets te vont bien et peuvent te rendre plus beau » et elle s empare brutalement du poignet droit du jeune homme pour l emprisonner dans l anneau de métal brillant. Déséquilibré, un cri de surprise échappe au p’tit soumis vite interrompu par une tape brutale sur la tête accompagnée d’un « silence le chien !» péremptoire. Les yeux humides de douleur et de honte, le nez coulant de morve, la bouche baveuse, juste vêtu de sa culotte de dentelle rouge, Baptiste n’a vraiment plus rien du cadre Supérieur dont il revêt le costume pour se rendre à son travail. Il est heureux maintenant, heureux d obéir, heureux de subir, heureux du plaisir qu’il offre à sa domina et à son amie. Il ressent de la honte aussi, mais cela lui procure du plaisir, plaisir intense de n être plus qu’un jouet, un sextoy , un corps dévoué au plaisir des dominants.
Le contact du métal froid sur son poignet fait remonter un frisson tout le long du bras qui ensuite envahit son corps. Obéissant il se pose sur ses genoux et présente son poignet gauche pour qu’il soit inséré dans le deuxième anneau relié par une chaîne plutôt courte. Puis Dame Méphista tire un peu sur les bras du soumis pour qu’il se retrouve à quatre pattes. Elle se relève et regarde le résultat « Mmm, pas trop mal, voyons les pieds maintenant ». Elle se redresse et se saisit de la deuxième paire de menottes choisie par Julie ainsi que du rosebud qu’elle caresse avec un regard vicieux. Elle tourne autour de Baptiste dont Julie s’est un peu éloignée et le tapote du pied sur ses testicules emprisonnées. Un début d érection affole les sens de Baptiste, et Julie sourit derrière sa main. Elle suçote le rosebud métallique pour l humidifier. Le contact du métal sur sa langue lui rappelle l’époque pas si lointaine de sa soumission avec Maitre Trépuissant. Un petit sourire tendre étire ses lèvres. Son regard croise celui de son amie et elles s’enlacent tendrement, se bécotent et commencent à se caresser un peu. Baptiste ose encore moins bouger. Les deux dominas sont chacune d un côté de l’homme à quatre pattes. Leurs mollets le frôlent lorsqu’elles se rapprochent et il en frémit de plaisir. Puis il les sent s éloigner et une grande main fine appuie sur sa hanche au moment où il sent des doigts forcer avec une certaine douceur son anneau rectal. Il retient son souffle, il retient sa respiration, il retient un cri. Les doigts s éloignent, appuient sur sa raie et il sent un objet froid prendre leur place. Méphista crache sur ses fesses , et introduit le rosebud dans son trou. Le premier anneau se dilate, l’objet est enfoncé, le deuxième anneau se dilate et le sexe de Baptiste lui envoie un signal de douleur, douleur de ne pas pouvoir s’étirer de plaisir. Marc a bien serré les liens qui le retiennent en position de repos, Baptiste sent des larmes de frustration perler au coin de ses paupières, et son nez coule de plus belle.
Julie se penche et insère une cheville dans un anneau métallique, puis la deuxième dans l anneau au bout de la chaine. Le froid du métal fait frissonner encore le pauvre soumis dont les sens s’affolent à cause de toutes ces sensations de froid : anus, chevilles, poignets, et une boule buccale introduite d’un seul coup dans la bouche qui a provoqué une sécrétion de bave intense. Les dominas se relèvent et il reste entre elles. Elles reculent pour l admirer et se moquer un peu « qu’est-ce donc que nous avons là ? – est ce ton p’tit soumis belle Julie ?—non non voyons, mon soumis n’est pas aussi sage ! – alors est-ce ton chien Julie jolie ? – mon chien ? Chère Méphista ? Non non, ce n’est pas mon chien, il est chez toi, il est a toi, ne t-a-t-il pas bien léché ? Les pieds ?la minette ?n’as-tu pas bien joué ?N’as-tu pas bien joui ? Non non il n’est pas à moi en cet instant. –Tu as raison, peu importe, l essentiel c’est qu’il soit sage ce p’tit soumis. » et un double éclat de rire joyeux éclate dans ce salon bourgeois de la banlieue de Versailles. Maître Trépuissant sourit tout en continuant à caresser la tête crépue de sa petite chienne. Puis sa main glisse le long du dos dans une ferme caresse non dénuée de tendresse. Ses doigts glissent vers la croupe cambrée et son majeur commence à jouer avec l’anus de la jeune femme imperturbable. Elle sait quelle ne doit surtout pas manifester la moindre émotion. C’est un calvaire car le plaisir irradie vers son sexe, mais elle se retient. Un long entraînement lui a été nécessaire, elle a reçu des fessées et des coups de martinet, elle a été privée de jouissance souvent, mais maintenant elle peut être fière de maitriser ses expressions et son plaisir. Son Maître l a félicitée une ou deux fois. Elle ne va pas le décevoir en présence de ce débutant ! Et peut-être aura-t-elle sa récompense ? Le droit de sucer le membre de son Maître ? De recueillir sa semence ?Ce jus sacré dont la pensée lui procure un frisson de plaisir mental qu’elle s empresse de censurer de peur que son corps ne la trahisse. Bianca rêve éveillée, essayant de contrôler encore et encore le plaisir que son Maitre a la bonté de lui octroyer. Maître Trépuissant connaît son pouvoir, et secrètement il admire le contrôle de la jeune soumise, bien que son statut l empêche de le montrer !
Le p’tit soumis de Julie ne se comporte pas si mal pour une deuxième séance. Sa bouche a été douce à son sexe, mais le plus jouissif, c’est quand même le regard peureux et plein de honte de ce jeune homme au moment de la gorge profonde ! Mais il a tenu le bougre !On en fera un bon jouet ! Saisi d’une envie subite, Trépuissant repousse la petite chienne , qui de surprise tombe sur le côté et s empresse de reprendre une position humble, le front au sol, les jambes bien pliées ,la croupe tendue vers le ciel et les mains croisées sur la nuque. Un imperceptible haussement de sourcil trahit seul sa surprise. Ce n’est pas dans les habitudes de son Maître ce type d attitude, il a toujours une profonde maîtrise de ses actes pendant les séances et sa spontanéité apparaît rarement.
Trépuissant jaillit de son fauteuil tel le diablotin de sa boite et se dirige vers la table. Les deux femmes se sont immobilisées en silence de surprise : c’est sans doute la première fois qu’elles le voient s agiter ainsi. Il saisit entre ses mains musclées deux chaînes métalliques et les jette sur le dos de Baptiste. Celui-ci ne peut retenir un cri. Les chaînes ont atterri brusquement sur son dos, elles sont très lourdes et très froides. Elles glissent en partie au sol puis trouvent leurs places et se stabilisent. Un curieux silence s installe. Maître Trépuissant retourne vers son fauteuil, d’une petite tape sur le fessier de Bianca il la fait se relever et il recommence à lui masser son petit trou arrière comme si rien n avait eu lieu.
Baptiste tremble de froid et de peur. Ce petit intermède rapide et violent l’a effrayé. Julie ressent son désarroi et se met à genoux près de lui. Elle prend sa tête dans ses bras et le presse contre ses seins si doux. Méphista lui donne une petite tape réconfortante sur la fesse et s éloigne. Julie ramasse les chaînes et les positionne de nouveau sur le dos de son p’tit soumis qui tremble encore : peur, froid, soulagement, frustration , tous ces sentiments se mêlent, il est perdu, il lâche prise, et , contre le sein de Julie, redevient petit garçon. Il se souvient des câlins de sa mère après ses chutes et se met à rêver. Il revoit son tablier en grosse toile bleue, ses mains rugueuses des travaux d aiguilles et son sourire si doux. Il ressent ses caresses dans les cheveux qu’il a porté longs toute son enfance, il respire de nouveau cette douce odeur d huile d olives dont elle nourrissait sa peau.
Sur un geste du majeur de Maitre Trépuissant, Marc toujours agenouillé mains sur la tête dans sa tenue de soubrette se relève vivement pour servir un verre de jus de poires à son Maître. Et sur un deuxième geste il se faufile entre les jambes de la petite chienne Bianca, lui écarte les grandes lèvres cachées et commence un long et doux cuni. La jeune femme lève les yeux vers son Maître qui, dans un sourire ,l autorise à exprimer son plaisir. Celui-ci explose en petits cris ininterrompus. Julie continue de caresser Baptiste. C’est un instant de paix et de plaisir pour les soumis qui s emble s éterniser .
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J’aime ton sexe, ton membre viril, ta façon de me posséder.
J’aime quand tu passes d’un de mes trous à l’autre,
de ma bouche à mon cul puis à mon con
avant de recommencer à me chevaucher,
tel un cavalier domptant une pouliche rétive.
J’aime l’ardeur juvénile que tu mets à me défoncer
jusqu’à ce que je plie sous tes assauts
et que mon corps soumis vibre à l’unisson de ta queue.
J’aime le moment où ta semence jaillit,
se déverse en moi là où tu l’as décidé,
le moment où nos tensions accumulées se libèrent
quand tu exploses et me fécondes.
avant de t’écrouler sur moi
écrasant mon corps sous le poids du tien
nous laissant tous deux épuisés mais comblés.
Toi d’avoir exercé tes prérogatives de Mâle,
moi fière d’avoir été possédée par toi
de t’avoir fait jouir et d’avoir joui de toi.
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Non loin d’un pigeonnier, aux derniers jours de l’été 1716.
Les dernières chaleurs de l’été commençaient à tirer leur révérence, abandonnant progressivement aux fines brumes remontant de l’estuaire, les vignes jouxtant les logements des ouvriers. La pièce des socs baignait, ce matin-là, dans ses légères nuées grisâtres lardées de passées plus claires, laissant à peine entrevoir les pointes vertes parées de leurs premières brisures orangées. A peine un peu plus haut, la pièce du Château rayonnait encore d’une fraicheur verdoyante, encore juvénile, d’où jaillissait l’imposant pigeonnier circulaire, qu’une des lubies du Comte avait entreprit d’affubler d’un toit comme s’il voulait le promouvoir au rang de dépendance de la grande maison.
Élisabeth aimait à déambuler dans les allées, aux premières lueurs du jour, profitant de ce moment de répit, ces quelques semaines où il ne s’agissait plus que d’attendre. Monsieur l’Intendant lui aussi, courait presque tout le jour à travers les règes, inquiet. Trop tôt et le vin décevrait, trop tard et il manquerait. L’anxiété se répandait comme une peste à tous les gens du Château, perfide, elle commençait à poindre aux veillées, dès les orages de l’Assomption, la peur rongeait alors les esprits, celle d’avoir tant souffert pour rien, celle de manquer. Rien pourtant n’aurait pu entamer la sérénité de la jeune vigneronne, sans doute plus sage, malgré son jeune âge, elle savait que la nature seule avait pouvoir de décider de leur avenir. Et que ni leur sueur, qui avait nourrit de son sel les petites lianes empaquetées, ni les prières au moindre saint, ne sauraient infléchir le sort. Débarrassée de ces encombrements, et bercée de l’optimisme du chaud été qui venait de s’écouler, elle pouvait mieux que tous, jouir de ces chères vignes, les longer, les contourner, virevolter autour de chaque cep, comme une danseuse, caressant nonchalamment les grosses feuilles à la peau tannée par le soleil, soulevant guillerette les plus petites, au vert encore franc de leur jeunesse, cajolant respectueusement les petites grappes au noir bleuté, inquiète du terrible sort qui leur était promis.
Pour les femmes, la fin de l’été était dorée comme le soleil qui se décidait enfin à mordre un peu moins fort. On leur demandait encore de couper de leur faucille, quelques branches récalcitrantes, pour préparer le passage ou l’accès aux précieuses grappes lors des vendanges, mais on leur épargnait les affres des préparatifs. Les hommes seuls avaient la lourde tâche de sortir des remises, tombereaux et pressoirs, de les récurer à grande eau, quant aux chais n’en parlons pas. Ces mystérieux antres où les pauvres petites grappes allaient achever leur vie, leur étaient prohibés. Élisabeth s’affligeait autant qu’elle s’amusait de ces usages iniques, comme si la moindre de leurs humeurs eût eu le quelconque pouvoir de compromettre la santé de leurs précieux vins. Quel désespoir que les hommes ne fussent capables de substituer l’observation et la raison à leur satanées croyances et superstitions.
Même cet amer constat ne parvenait à entamer l’enthousiasme de la jeune femme, humant encore un peu ses vignes dont l’odeur soufrée commençant déjà à baisser pavillon, et qui se mêlait parfois à la subtile odeur butyrique des derniers foins oubliés, dans les près adjacents.
Une ombre peut-être, une seule. Un étrange manque, qu’il s’avérait pourtant essentiel de taire, une présence dont elle se languissait depuis des semaines déjà. Élisabeth tentait bien d’oublier cette nuit étrange, lors de la fête au début de l’été, mais sortir l’image du jeune héritier de son esprit lui était impossible, pire elle l’obsédait. Elle n’avait eu l’occasion de le revoir, Monsieur le Comte l’ayant entrainé dès le lendemain dans une tournée des domaines de leur possession. Salvatrice prémonition, le retour du Comte que l’on avait annoncé pour le début des vendanges, allait s’avérer bien différent de ce qu’elle pouvait imaginer.
Les autres vigneronnes commençaient à remonter le long du château, bordant le Grand Enclos, jusque vers le Grand Faure, formant progressivement le petit essaim. Le murmure de leur conversation se muait en bourdonnement plus agité qu’à l’accoutumée, comme si un évènement troublait et remuait la troupe de soubresauts inhabituels. Élisabeth pouvait presque sentir son odeur nauséabonde, celle de la rumeur et des racontars, elle détestait ce plaisir visqueux que les femmes du domaine semblaient prendre, à relayer la moindre nouvelle brisant l’ordinaire. Pourvu qu’en plus elle soit mauvaise, le plaisir n’en était que plus grand.
Élisabeth n’attendit pas l’arrivée de sa cohorte pour pénétrer entre les règes et saisir sa faucille, lançant avant toutes les autres, sa lame étincelante aux lueurs de l’astre renaissant, et l’abattant fermement sur les repousses incongrues. Elle fut rejointe par Marie, de deux ans son ainée et déjà mariée à un solide laboureur, répondant au surnom de Guitou et dont elle avait dû maintes fois repousser les avances, avant qu’il ne jetât son dévolu sur la pulpeuse petite brune. En arrivant à sa hauteur dans la rège voisine, elle lui adressa un murmure.
— Babé, tu connais la nouvelle ?
— Non, opposa-t-elle d’un ton morne et dénué d’intérêt pour la fameuse nouvelle.
— Monsieur le Comte est mort d’une apoplexie, il y a de cela deux semaines, il a été inhumé à Bordeaux, et Monsieur Nicolas a bien-sûr hérité. Son arrivée est d’ailleurs prévue cette semaine. On dit qu’il n’a pas eu le temps de souffrir, qu’en un instant il n’était plus. Monsieur Nicolas a tout vu, pauvre homme.
— Tu racontes cela comme si tu y étais, Marie. Crois-tu qu’il soit très chrétien de colporter la façon dont on meure ?
La petite vigneronne aux formes généreuses, se renfrogna et se remit silencieusement à son labeur, vexée de s’être ainsi faite rabrouer.
Élisabeth n’en avait rien montré, mais son cœur s’était serré à cette annonce. Elle revoyait le regard émerveillé de son jeune héritier, sous la lumière lunaire. Quelle pitié, lui qui avait encore une chance d’échapper à la médiocrité humaine, se voyait si tôt projeté en son sein, abandonné aux tracas de finance et de cour. Le voilà désormais Comte, à son tour, condamné à sa charge et à son rang. Un affreux gout de poussière s’emparait de sa bouche. Tout lui semblait vain et perdu, tant qu’elle dut retenir ses larmes, se protéger du regard des autres, se penchant un peu plus bas, auprès des si jolies petites grappes bleutées, elles aussi condamnées, et qui profitaient encore innocemment des derniers jours de leur sursit.
***
Une solide soupe avalée à la hâte, Élisabeth avait quitté les demeures des ouvriers, à la recherche d’un peu de fraicheur. Un joli mois de septembre commençait à étirer ses derniers jours, et peu à peu, les nuits devenaient plus respirables, bercées du souffle frais que l’estuaire conduisait patiemment depuis la mer, comme on promène un jeune enfant pour le laisser s’ébattre au grand air. Quelques rafales en tourbillon se mêlaient à la chaleur qui rayonnait des galets ronds, encore brulants de la lumière absorbée tout le jour. Un calme apaisant, pourtant annonciateur du tumulte des prochains jours. Une autre rumeur s’était élevée des conversations ce soir, alors que tout le monde retrouvait peu à peu l’ombre des chaumières. Le retour du nouveau Comte coïnciderait avec l’ouverture du ban des vendanges, il le décrèterait à son arrivée. N’avait-il rien compris, ce soir là entre les règes des Sarmentiers ? La nature et ses états ne se décrètent pas, elle ne répond pas aux lois des hommes. Elle s’observe, s’appréhende, se laisse doucement dévisager, apprivoiser parfois, et nul ne peut s’arroger son contrôle.
Élisabeth leva les yeux sur les échafaudages qui enserraient l’imposant pigeonnier : tant d’énergies consacrées à de si futiles choses, se disait-elle.
— Bonsoir Élisabeth. La rénovation vous plait-elle ?
La jeune vigneronne n’avait pas perçu l’intrusion qui venait troubler ce soir de rêverie, mais son cœur s’emballa instantanément. Elle aurait pu reconnaitre cette voix au milieu de mille. Comme elle reconnaissait certains ceps remarquables, perdus dans la multitude de leurs congénères. Comment connaissait-il son nom ? Elle ne le lui avait pas donné.
— Bonsoir Monsieur le Comte. Ne vous avais-je pas dit que vous le seriez ? Je ne pensais pas que cela serait aussi vite, soupira-t-elle.
— Je ne l’espérais pas non plus, sembla-t-il se désoler. Mon père était bien plus à même de présider aux destinées de nos domaines que je ne le suis.
— En effet, il vous reste beaucoup à apprendre, comme à propos de ce pigeonnier.
— Il ne vous plait pas ?
— Non. On lui accorde bien plus d’attentions qu’il n’en mérite, d’autres choses plus subtiles sont bien trop ignorées ici, je croyais pourtant vous en avoir dit quelques mots, déjà.
Interloqué, le jeune Comte qui n’était toujours pas parvenu à attirer le regard de la femme, au port altier et à la fine silhouette, peina à opposer une répartie digne de son rang et de ses nouvelles responsabilités.
— Les petites fleurs ? avança-t-il timidement.
— Entre autres.
— Mais elles ont disparu ?
— En êtes-vous certain, monsieur le Comte ?
Sans même le laisser prendre la mesure de son incompréhension et ne lui adressant pas même un regard, Élisabeth tourna le dos à l’édifice engoncé dans ses entrelacs de bois et de cordes, et pénétra les règes de la pièce de la Tour. Machinalement, le jeune homme lui emboita le pas sans mot dire. Elle s’accroupit devant un cep, souleva négligemment quelques feuilles, pour laisser la lumière rasante du soir dévoiler une longue grappe, juteuse et rebondie, si gourmande qu’on eût sans doute voulu la mordre à pleine dents et se laisser inonder de son jus tout sucré et si fraichement acidulé. Les baies étaient si joufflues qu’on eût dit qu’elles se bousculaient pour paraitre la plus ronde, la plus belle et passer devant leurs voisines, étalant leurs charmes indécents.
— Vous ne les reconnaissez pas ? Je vous les ai pourtant faites sentir, il n’y a pas si longtemps.
— Elles ont tellement changé depuis. Elles sont devenues superbes, pensez-vous qu’elles feront de bons vins ?
Élisabeth réserva sa réponse, arrachant délicatement une des baies les plus dodues à sa rafle, un plumeau de chaire blanche accroché à son pédicelle comme unique souvenir de son appartenance révolue. Enfin, elle pivota et présenta l’offrande rouge et suintant son jus luisant au creux de sa paume près du visage du jeune Comte. Elle le scrutait, attentive à ses plus infimes réactions, à un seul léger mouvement de paupière, au moindre de ses rictus. Il observa longuement la jolie sphère grenat aux reflets noirs, presque déjà lavée de sa pellicule poudreuse de pruine par son propre jus. Il chercha le regard de la jeune femme, interrogatif. Elle ne lui céda qu’un léger hochement de tête, avançant son menton pointu dans sa direction. Il inclina la tête, révélant à la lumière qui commençait à se peindre d’orange, la blondeur de sa chevelure tirée, puis goba la baie. Élisabeth sentit le frisson qui venait de parcourir l’échine du Comte, comme si un fil invisible les reliait, comme si en posant ses lèvres sur sa paume rugueuse et légèrement terreuse, il venait de les unir dans une étrange étreinte, pourtant si pudique.
— Il est très sucré ! s’enthousiasma-t-il en souriant, fier de sa découverte.
La vigneronne ne lui opposa qu’une moue énigmatique.
— Connaissez-vous l’origine de ce plant, Monsieur le Comte ? le sonda Élisabeth. Son regard s’était fait plus dur, plus inquisiteur, comme si elle n’était pas disposée à pardonner la moindre approximation, ni la moindre inattention.
Mobilisant la somme des informations reçues ces derniers jours, il prit le temps de construire sa réponse. Dès son arrivée au domaine le matin même, il s’était longuement entretenu avec son Intendant, qui lui avait conté par le menu l’histoire de chacune des parcelles, assortissant son récit de commentaires et jugements sur chacune d’elles.
— Elle date du temps de Madame de Gasq, ma grand-mère, je crois savoir que ces plants ont été rapportés de retour du mariage de feu notre roi, Louis le quatorzième. Monsieur l’Intendant dit qu’il s’agit de notre meilleure parcelle.
— Monsieur l’Intendant est un sot, il n’entend rien à la vigne. Il ne sait que compter et peser, coupa-t-elle sèchement.
Sans pour autant exprimer son courroux, la frêle vigneronne se releva, sortit de la rège et traversa l’allée pavée, jusque vers la pièce des Sarmentiers, entrainant dans son sillage le jeune Comte, presque désorienté, comme perdu au sein de ce labyrinthe de rangées verdoyantes
Élisabeth, elle, semblait parfaitement savoir où se rendre, comme si elle connaissait intimement chacun des pieds de la parcelle. Elle stoppa soudainement sa marche et reprit sa mise en scène, identique à celle qu’elle avait improvisée au cœur de la pièce de la Tour. Les grappes qu’elle révélait, étaient bien plus petites, d’un bleu intense confinant au noir brut et à peine atténué par le poudrage de leur pruine, les grains se jouxtaient tous en rangs serrés, compacts comme une armée en ordre de marche, aucun ne cherchant à prendre le pas sur son voisin, empreints d’une austère et respectueuse discipline. Les feuilles, elles aussi plus petites, affichaient un vert plus profond, presque comme les épines des hauts pins des bois à l’entrée du domaine, elles se ciselaient en fines dentelures d’ogives, découpant leurs lobes se chevauchant l’un sur l’autre, offrant à leur sinus un léger espace vide, tout rond.
— Monsieur l’Intendant a sûrement dû oublier de vous parler de cette parcelle, signifia-t-elle en tendant une petite baie bleutée, au jeune noble captivé.
— C’est très acide ! grimaça-t-il en dégustant le petit fruit rempli de pépins.
— Mais encore ? Goutez mieux, intima-t-elle à nouveau.
— Cela râpe la langue, comme si elle se chargeait, mais c’est doux, très fin, presque semblable à de la farine, presque soyeux. On dirait aussi qu’il a comme un gout de réglisse.
Enfin Elisabeth sourit, retenant des larmes inattendues, absorbée par l’étincelle qui brillait au fond des yeux du Comte.
— C’est de cette farine, de ce grain unique que viendra la renommée de vos vins, Monsieur le Comte, de la profondeur et de la rareté de ses senteurs, pas du vulgaire sucre facile et sans âme des Côts de la pièce de la Tour. On la nomme Petite Vidure, un marchand charentais en porta quelques boutures il y a de cela des années, mon père en avait planté quelques-uns ici. Comme quoi, le prestige des origines n’est pas toujours le meilleur des alliés, quand il s’agit de traduire la vérité.
Abandonnant son élève à sa fascination, la jeune vigneronne tira sa faucille de sa ceinture, souleva délicatement quelques rameaux pour dégager le tronc pelucheux du petit arbuste. Elle suivit un sillon sur le bois puis un autre, incisant profondément l’écorce, l’ornant d’une magnifique croix.
— Pourquoi faites-vous cela ? demanda le jeune homme surpris.
— Pour les distinguer. Ceux qui ont bien travaillé ont droit à leur décoration, et si l’année prochaine ils ne se résignent pas, alors je la leur renouvellerai. Les meilleurs devront être conservés et remplacer les médiocres.
Interdit et plein de déférence, il observa la jeune vigneronne avancer de pied en pied, attribuant les précieuses distinctions aux plus méritants. Il la suivait plus que du regard, osant à peine mettre ses pas dans les siens et poursuivre à distance respectueuse, ses déambulations de cep en cep, de rège en rège.
Se relevant un instant, elle fit mine de l’attendre, le contraignant à s’approcher sans qu’elle s’obligeât à le lui réclamer. Elle saisit fermement le poignet du jeune noble, releva la manche de sa chemise, dégageant ainsi une peau blanche, reflétant avec pureté les derniers rayons violacés soleil couchant. Elle passa doucement la lame de sa faucille, le long de sa peau, l’incisant à peine, juste à faire perler une gouttelette de sang. Il serrait les dents, refusant d’avouer sa souffrance, mais incapable de retirer son bras. Un deuxième trait, plus ferme, plus profond, sans doute plus douloureux, mais aucun cri ne jaillit, pas même la moindre plainte, à peine un brillant supplémentaire au creux de ses paupières. Elle ne perdait rien de ce regard brûlant, comme si elle le dévorait et s’en nourrissait, se gavant de puissance.
— Pourquoi ? murmura-t-il
— Je pense que je vais vous conserver également.
Elle relâcha son emprise sur l’avant-bras ainsi marqué, puis s’éloigna, s’en retournant vers les demeures des ouvriers, recouverte de la pénombre naissante.
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Juin 1716 : Quelque part au cœur d’une presqu’île.
Un soleil de plomb abattait sa lourde lumière blanche sur la petite troupe de femmes au cœur des vignes. L’air n’était que poussières, presque irrespirable, immobile et chargé des embruns de l’estuaire. La lumière brûlant leurs peaux halées et tannées, elles luisaient de l’opiniâtreté qu’elles donnaient à leur tâche. Un peu derrière cet essaim chamarré de pourpres, de noirs et de bleus, avançant sans relâche et naviguant inéluctablement de rège en rège, la jeune Élisabeth saisissait presque mécaniquement chaque brin de raphias, enserrait et soulevait les lourdes branches ployant sous leur propre poids, elle nouait fermement, puis un pas de plus et la mécanique reprenait, sans cesse, presque dénuée de conscience. Du haut de ses dix-sept ans, pas question de s’en laisser conter par ces grosses femmes robustes et puissantes qui donnaient le tempo et entraînaient la bande de cep en cep, vers une éphémère destination, là où l’air circulerait à nouveau, là où l’on pourrait enfin respirer. Ces allées salvatrices où les tombereaux prenaient plaisir à déambuler, un jour chargés de fumier, le lendemain de foin ou parfois, lorsque l’été tirait sa révérence, croulant sous le poids des grappes bleutées. Un fugace espace de répit pour ces marcheuses effrénées. Encore quelques règes et l’ombre du vieux chêne vert apparaîtrait. Peut-être l’une des matriarches décrèterait-elle que l’on puisse s’y assoir, et boire un peu d’eau, enfin.
De bouquets de branches en bouquets de branches, Élisabeth s’émerveillait d’enfin révéler à la lumière ces petites grappes, ces multitudes de boules vertes émettant leurs quatre élégants filaments blancs à l’extrémité jaune comme le cœur d’un œuf. Elle s’enivrait de leur subtil parfum, presque acidulé et légèrement soufré, à peine perceptible, si fin et délicat, comme le sont chacune de ces minuscules fleurs rassemblées en essaim. Étrange comme elle se trouvait, elle aussi, attachée à sa troupe. Qu’elles sont belles ! Qu’elles sentent bon ! Personne ne semblait leur prêter attention pourtant, comme une terrible indifférence.
Ces deux derniers jours, leurs tâches aux vignes avaient été suspendues pour fleurir le château en vue de la fête. Par brassées, par gerbes, comme aujourd’hui elles avaient porté les cueillettes depuis les jardins jusque dans de grands vases, sous les fenêtres de la demeure des maîtres. Une distraction qu’affectionnaient toutes les autres vigneronnes du domaine. Contraintes à la pudeur de bavardages chuchotés, elles partageaient leurs rêves de taffetas, de tulles et de bals au bras de beaux nobliaux.
Rien de tout cela n’inspirait la moindre émotion à la jeune vigneronne, pire ces incursions sous les dorures de la maison de maître lui semblaient ineptes. Elle n’éprouvait que mépris pour ces gens qui se croyaient tellement supérieurs qu’ils ne connaissaient même pas leur propre propriété, ignorant naïvement la beauté dont il leur suffisait de jouir. Si elle avait eu le pouvoir de le dire, Élisabeth le leur aurait hurlé : « A quoi bon les couper pour les voir se faner ? Il n’y a que cela des fleurs autour de vous, pauvres aveugles. Vous n’avez qu’à soulever un seul petit rameau pour vous en émerveiller, les admirer, les humer. ».
Monsieur l’intendant, peut-être, semblait le seul être humain à leur porter le moindre intérêt réel. Elle l’apercevait parfois, parcourant les rangées, plume et calepin à la main, les comptant et les mesurant du doigt, comme un banquier méticuleux. En percevait-il seulement la beauté, la réelle valeur ?
Les souffrances, dans son dos, ses épaules dénudées qui la brûlaient plus encore que les ardents rayons de l’astre solaire en ce mois de Juin. Ses rêveries ne les lui avaient pas ôtées. Un des plus chauds qu’on ait connu, tous les anciens le disaient le soir lors des veillées. Heureusement, elles étaient là, partout autour d’elle, ces chères petites fleurs, si discrètes, si élégantes. Pitié qu’elles ne fussent condamnées à grossir, rosir puis bleuir avant de finir broyées dans les énormes cuves de bois. La nature se montrait si injuste, jamais elle ne devrait permettre à la beauté de disparaitre aussi vite.
Un soupir lui échappa.
— Allez Babé, on y est presque, on va se mettre à l’ombre, dépêche-toi !
Plus que trois bouquets, deux, un … Enfin ses sabots pouvaient se poser sur l’allée pavée et rejoindre le groupe de femmes qui venaient de s’installer sous le vieux chêne vert. A l’ombre de ses branches tortueuses, à l’écorce burinée par le temps, de ses petites feuilles huileuses et dentelées s’agitant par rafales, elles offraient aux travailleuses un havre de paix à l’obscurité ajourée et ce souffle d’air frais leur permettant enfin de respirer. Même les embruns de l’estuaire semblaient vouloir s’estomper, pour ne plus laisser s’exprimer que le subtil parfum des fleurs de vignes et la verte saveur sucrée des pelouses fraîchement coupées.
A peine Élisabeth se fut-elle adossée au large tronc à l’écorce rugueuse et parcourue de ses profondes stries grises, qu’une agitation se fit entendre à quelques dizaines de pas derrière elle, autour du grand portail du domaine. Un équipage en nombre faisait son entrée. La salve des carrosses et des laquais endimanchés, risquait de s’égrener à allure régulière jusqu’à la tombée du jour. Sans doute ignoreraient-ils tous la beauté du spectacle qui leur était offert, elle l’aurait juré.
Le grincement et les cliquetis des roues ferrées ne s’étaient pas encore fait entendre, que déjà toutes les vigneronnes avaient bondi pour se redresser et s’aligner, afin de présenter leurs hommages aux invités de marque qui s’apprêtaient à rejoindre le château. Toutes sauf Élisabeth, qui caressait encore nonchalamment la mousse du vieux tronc, du dos de la main. Elle était si douce, malgré cette chaude journée d’un été qui se précipitait, comme le pelage d’un vieux chat qu’on aime à caresser lorsqu’il vient se blottir contre vous à la veillée. Une des matriarches, saisit la jeune vigneronne par le bras, pour la ramener enfin dans le rang.
— Viens Babé, secoue-toi c’est Monsieur Nicolas.
Qu’avait-elle donc à faire de cet héritier sans intérêt ? Elle se souvenait pourtant l’avoir vu s’amuser avec les autres enfants du domaine, il y a quelques années. Au fond il n’avait pas l’air si différent, en dépit de ses culottes de satin et de ses chemises immaculées. De ce dont elle se souvenait, il était même assez joli garçon, mais aucune illusion ne demeurait, son départ pour la cour avait dû achever de le corrompre à la médiocrité humaine, il ne pouvait en être autrement.
Au passage de l’équipage, les vigneronnes abaissèrent la tête, se fendant pour certaines de révérences improvisées et à la désolante maladresse. Élisabeth, elle, n’abaissa pas les yeux, se repaissant narquoise de ce balai de dupe au cœur de son vignoble. Enfermé dans son carrosse rouge, paré de dorures et affublé de ses laquais en grands habits de cour, l’héritier semblait se prêter, lui aussi contraint, aux usages iniques de l’étiquette, dispensant la mendicité de ses salutations à un personnel dont il ignorait tout.
L’espace d’un instant leurs regards se croisèrent. Un léger voile sembla passer devant ses yeux. S’était-il senti offensé par cette fierté brute et possessive, osant lui tenir tête ? Ou autre chose de moins intelligible venait-il de se jouer, dans cet instant éphémère où la perfide senteur de sueur de l’équipage harassé osait venir troubler la délicatesse du parfum des chères fleurs d’Élisabeth ?
Délaissant cet affligeant spectacle, elle fut la première à reprendre le chemin de l’infinité des règes verdoyantes et scintillantes, la première à tirer son fil de raphia. Muettes, toutes les autres vigneronnes suivirent la marche, reconstituant leur grappe homogène et indissoluble.
***
La nuit était tombée, écrasant les eaux troubles de l’estuaire à une large nuée noire sans reflets. Élisabeth s’était extirpée de l’interminable veillée, plus pudique encore que les autres soirs, comme si par dévotion, il avait encore fallu se montrer plus humbles, plus silencieux, et abandonner cette nuit à l’amusement des maitres, dans leur demeure illuminée vomissant leur musique et leurs indécents brouhahas de conversations futiles, sans le moindre respect pour la quiétude de ses pauvres fleurs, épuisées de s’être tant gorgées de lumière. De toute évidence, elle ne goutait guère ces soirées au coin de l’âtre qui nécessitait parfois de subir les assauts de jeunes vignerons exaltés. Au grand désespoir de sa mère, aucun des garçons du domaine ne trouvait la moindre grâce à ses yeux, pas qu’elle se sente incommodée par la sueur et la poussière laborieuse qui leur collaient à la peau, mais elle se désespérait du vide de leur regard, de leur résignation à leur condition et de leur étroitesse. Peu lui importait après-tout, elle s’était convaincue qu’aucune affection de la part d’un ces fougueux travailleurs ne justifiât le moindre infléchissement.
Comme elle aimait à le faire, Élisabeth venait de s’allonger entre deux règes de la pièce des Sarmentiers, les yeux dans les étoiles, auprès de ses chères fleurs à peine éclairées par la pâle lueur lunaire. Les graves rayonnaient encore de tout ce soul de chaleur qu’elles avaient avalé tout le jour, réchauffant et apaisant son dos de tous ses maux. La terre argileuse qui couvait ses galets, suintait encore les orages de l’avant-veille, exhalant son doux parfum de silice, semblable à celui d’une pluie d’été. Que la fête qui battait son plein quelques centaines de pas en contrebas lui paraissait pathétique.
Des pas dans une allée arrachèrent Élisabeth à sa douce torpeur. Qui osait s’aventurer au cœur de ses précieuses vignes endormies, et venir troubler leur repos ? La fête au château ne leur suffisait donc pas ? La jeune vigneronne ne pouvait imaginer une seconde qu’un autre s’octroie ainsi le droit de venir s’enivrer de l’incomparable odeur de ces précieuses vignes, là où se mêlaient finement la pierre, l’humus et le soufre, aucun ne les méritait.
D’un bond, elle se redressa, s’élevant subitement au-dessus du rideau des règes de vignes, bien plus soucieuse de les protéger d’un importun, que de se plier à la moindre bienséance. Le promeneur nocturne, égaré loin de sa troupe n’était autre que le jeune héritier. Surpris par cette bête sauvage bondissant de sa cachette, il stoppa net sa déambulation, contraint de bredouiller une parade maladroite.
— Excusez-moi, Mademoiselle je ne voulais pas vous déranger.
Sa veste satinée repliée sur le bras laissait apparaitre sa chemise négligemment entrouverte, et décravatée. L’obscurité aurait presque pu le faire passer pour n’importe lequel des gens du domaine. Serait-il différent de ce qu’elle imaginait ? Cette courtoisie contraire aux sens de l’étiquette décontenança la vigneronne, ignorante de la grâce et de la justice que l’obscurité, à peine baignée de quelques rayons de lune, rendait à sa beauté. Sûre de son droit de résider là, et de protéger son précieux vignoble, elle ne répondit pas, dressée dans ses sabots, exhalant sa fierté et son aplomb, autant qu’elle affichait sa féminité resplendissante. Le jeune homme visiblement troublé, tant par cette apparition sauvage que par quelques vapeurs d’alcool, rapportées de l’indécente et bruyante demeure des maîtres, resta comme interdit avant d’oser ajouter un mot de plus.
— Je n’en peux plus de cette horrible réception, bredouilla-t-il comme pour se justifier devant la vigneronne, d’ores et déjà reconnue comme Maîtresse des lieux.
Adoucie par l’humilité de son hôte, la jeune femme s’assit contre un solide piquet d’acacia, retrouvant un peu de la quiétude de son refuge nocturne.
— Me permettez-vous de m’assoir un instant également ? demanda timidement le jeune seigneur étrangement devenu ignorant de son rang.
D’un signe de tête, à peine suffisant pour qu’il lui soit perceptible dans la pénombre, elle accéda à sa requête, l’autorisant à prendre place face à elle et à s’adosser lui aussi contre un piquet de bois. Ils écoutèrent respectueusement durant de longues minutes, le silence à peine troublé par les émanations de la fête, s’étirant avec sensualité entre les règes immobiles, comme protégés du monde par ses paravents au feuillage sombre.
— On dirait qu’elles dorment, finit par murmurer le jeune héritier.
Élisabeth se troubla instantanément. Se pourrait-il ? Un autre qu’elle se verrait-il éclairé de la capacité de voir l’évidente réalité ? Elle relava les yeux pour dévisager cet étrange visiteur. Il lui paraissait bien différent, le regard débordant d’une improbable innocence.
— Les fleurs se reposent, finit par lâcher la jeune vigneronne, enfin décidée à partager un peu de ses vignes avec leur futur maître. Elles ont eu une dure journée avec tout ce soleil.
Le jeune homme semblait émerveillé par les mots de la jeune femme, par sa voix sans doute plus encore, son timbre, son aplomb. Il digéra lentement ce premier acte d’enseignement pourtant encore si peu perceptible, mais la curiosité le gagnait.
— Approchez, lui signifia-t-elle calmement, certaine qu’aucun refus ne lui serait opposé. La docilité du jeune héritier perçait à travers sa chemise de soie entrouverte, Élisabeth la percevait comme une évidence, et l’indécent désir d’en user revêtait d’ores et déjà les atours d’une absolue nécessité, une irrépressible pulsion qui tambourinait dans sa poitrine.
Le jeune homme se leva et vint s’accroupir près de la vigneronne. Elle passa délicatement sa main sous l’une des grappes, comme si elle osait à peine la caresser, emprunte d’un incommensurable respect pour cette si petite chose, insignifiante aux regards de tous.
— Sentez.
Il se pencha et huma profondément les fleurs pelotonnées les unes contre les autres, sur la paume rugueuse de la jeune femme.
— Ça ne sent rien, osa-t-il tout juste confesser, se fendant d’un regard presque craintif à la Maitresse des vignes.
— Sentez mieux ! intima-t-elle.
— C’est subtil, à peine perceptible, légèrement sucré ? C’est si discret.
Un sourire naquit sur le visage de la jeune femme, perçant un peu l’obscurité qui les nimbait.
— Il n’existe rien de semblable à la cour, et je ne vous parle même pas de cette fête.
— C’est ici que se trouve la vérité de votre terre Monsieur le Comte, pas dans vos fêtes ou votre cour.
— Je ne suis pas encore Comte, s’offusqua-t-il, presque intimidé d’être ainsi nommé.
— Vous le serez ! insista-t-elle. Imprégnez-vous de cette odeur, elle est fugace, elle ne fait que passer, pour mieux être oubliée, ignorée. Elle est pourtant la source de tout ici, et aucun de vos vins ne traduira jamais assez bien la pureté et la vérité qu’elle exprime. Connaissez chacune d’elles, la saveur de chaque poignée de cette terre qui la nourrit, ressentez les rayons qui la réchauffent, et alors peut-être saurez-vous, peut-être pourrez-vous tenter de la traduire.
A ces mots, elle saisit une poignée de terre argileuse parsemée de quelques-unes de ces petites graves encore chaudes, et la plaça dans la main du jeune noble. Accompagnant sa main jusque devant son nez, elle le poussa à humer encore, à chercher à se rendre intelligible la saveur de sa terre, de leur terre. Cette inestimable valeur, qu’aucun document de propriété ne saurait jamais réduire à la médiocrité des affaires. Il s’exécuta, sans un mot, emprunt de respect, peut-être même ému par une autre odeur, plus troublante encore, un effluve de poussière et de sueur qui ne parvenait pourtant pas à masquer le sucre de la peau de cette étrange initiatrice.
Il chercha timidement son regard, elle ne le lui refusa pas, le fixant profondément comme si elle voulait s’assurer qu’il comprenait. Il comprenait, elle le savait.
Heureuse et emportée par une inexplicable pulsion, elle approcha sa bouche et pressa ses lèvres contre celles du jeune Comte, abandonné au savoir et à la sensualité de son enseignante. Elle immisça discrètement sa langue rose et puissante à travers ces renflements charnus et gourmands, les privant de leur pouvoir d’obstruction, de résistance. Le jeune homme ne put s’opposer à cet acte de possession transgressif, avait-il seulement imaginé s’y soustraire ? Un profond désir ne le contraignait-il pas déjà ?
Le cœur d’Élisabeth battait d’une puissance inédite, impossible à contenir, sa menue poitrine semblait prête à embraser sa chemise de lin, à faire exploser les lacets de son corset. Elle se sentait comme submergée par ce flot de désir pour cet autre, ses yeux, l’éclat de son regard, sa peau blanche, presque tremblante sous ses doigts.
Le baiser se fit plus langoureux encore, plus intense, tant que le jeune noble se retrouva assis adossé à son piquet, Élisabeth le chevauchant presque et décidée à ne pas relâcher sa proie. Elle n’avait jamais embrassé un homme, mais ses instincts lui commandaient chaque mouvement, chaque caresse du bout de ses lèvres, de sa langue ou de ses dents mordillantes. Il lui semblait qu’elle avait toujours su.
A sa ceinture, le bouquet de raphia se balançait au gré des ondulations de son corps, contre celui du jeune héritier docile, en élève assidu, il répondait à chaque sollicitation de la sensualité de la jeune femme avec douceur et prestance, comme s’il allait jusqu’à lui faire don de lui-même au cœur de cette étrange étreinte.
Irrépressiblement entrainée par les émotions qui la débordaient, elle tira plusieurs brins de raphia de sa ceinture, saisit les poignets de l’homme, les releva au-dessus de sa tête et les noua fermement au robuste piquet d’acacia. Il ne s’y opposa pas. L’ivresse incommensurable, inintelligible envahissait tout le corps de la jeune vigneronne, elle brulait et frissonnait à chaque contact avec la peau blanche ou les lèvres charnues du jeune héritier.
Plus indécente encore, elle dégrafa son veston, puis entrouvrit sa chemise immaculée, parcourant de sa paume ce torse encore juvénile mais rempli de puissance. La pâleur lunaire ne pouvait rien cacher de la douceur de sa peau, si pure, si délicate. Exaltée par sa vision, elle plongea sa chevelure jusque dans le creux de son cou, elle huma, fort. Était-ce possible ? Il sentait la fleur de vigne !
Une incompréhensible frénésie semblait vouloir la gagner, un désir incontrôlable ruisselant en un liquide chaud le long de ses cuisses. Ses baisers se faisaient sauvages, féroces et le jeune noble ne s’y soustrayait toujours pas, plus encore il y répondait avec une délicatesse et une incroyable subtilité, lui aussi parcouru de spasmes et de frisons, comme les soubresauts d’un cheval qu’on éperonne. Élisabeth exultait, de plaisir mais bien plus. Une sensation inconnue s’emparait d’elle et la gagnait comme une fièvre, la rongeant de sa brulure, un sentiment de puissance, de contrôle. Elle aurait voulu le hurler, son corps cherchait à crier, envers et contre tout, la transe qui la dévorait. Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait réveiller les vignes endormies.
Alors, pourtant au comble d’un inexplicable trouble gagnant jusqu’à son âme, haletante et folle d’un indicible désir, Élisabeth se leva soudainement, le perfora une dernière fois d’un regard brûlant, et sortit des règes de la pièce des Sarmentiers, pour s’en retourner en contre-bas vers les demeures des ouvriers, là où l’attendait sa place et un repos mérité. Abandonnant l’héritier à son indécente posture, elle longea la pièce de la tour, puis se faufila entre deux règes de celle des socs, songeant qu’il fut pitié qu’il ne fusse condamné à grossir, rougir puis bleuir avant de finir broyées dans les énormes cuves de bois, semblables aux éphémères petites fleurs vertes aux élégants filaments blancs et aux extrémités jaunes comme le cœur d’un œuf.
La mécanique de la hiérarchie humaine s’avère chose bien étrange.
Imaginez qu’un jour, un roi le nommerait Prince et qu’à cet instant il fut son esclave.
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Lorsque le général Kios a demandé des volontaires, Dania et Sania ont fait un pas en avant, main dans la main, un joli sourire aux lèvres. Enfin de l'action après tous ces longs mois d'entrainement.
-L'hiver est là, dit le général Kios. Nous allons frapper nos ennemis chez eux, au moment où ils nous attendent le moins. Soyez comme des guèpes. Brûlez leurs villages, leurs réserves, coupez leurs routes, leurs ponts. Détruisez tout ce que vous pouvez. Mais rendez vous invisibles. Fuyez lorsque l'ennemi voudra vous saisir et revenez sans cesse à l'attaque dès qu'il tournera les talons. Soyez pire que les gros frelons. Frappez pour tuer!
Dania et Sania, ne disent rien. Elles bouclent leurs sacs et partent vers le Royaume du Nord, leurs pires ennemis, ceux qui ont juré de les réduire en esclavage. Ils sont moins d'une centaine à partir ainsi par tout petits groupes, que des gays ou des lesbiennes, , pour se fondre dans la nuit, les forets, les hautes herbes, pour se rendre invisibles et aller frapper l'ennemi.
Arrivées dans le Royaume du Nord, Dania et Sania se cherchent un refuge pour les nuits glaciales, elles trouvent une grotte dans une foret obscure, s'installent. Elles commencent par des razzias et des sabotages, brouillent les traces et les pistes. Puis elles ont une idée. Elle créent une terrifiante bête imaginaire. Elles fabriquent des crocs d'acier, un pelage avec des fourrures, un cri avec vieille cornemuse. Désormais c'est leur signature. Une bête qui frappe dans le villages et les hameaux, une bête qui attaque les isolés, les lacère de coups de griffes mortelles. La rumeur propage la peur.
Le Roi du Nord, s'inquiète. Il envoie ses meilleurs soldats. la bête reste introuvable.
Tous les soirs, dans leur grotte, Dania et Sania font l'amour, tendrement, en paix, sous les épaisses fourrures. Le Royaume du Nord se lamente. La peur a changé de camp.
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Elles roulèrent sans se parler vers le centre ville. Juliette conduisait sa voiture à travers
la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment
se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même
pas répondu à la question. Elle flottait entre inquiètude et excitation, ivresse et émoi.
À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois,
elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout
proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait
à ce que la main de Juliette se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse
sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, aggripée à son corps. N'importe
quel contact lui aurait plu, mais rien ne passait. Indifférente à la tension de Charlotte, aux
imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces
cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette
ne semblait absorbée que par les embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la
devanture d'une boutique de lingerie urtra-chic. Luxe, calme et volupté, commenta-t-elle.
Sur les murs couleur pêche, des strings, des tangas et des soutiens-gorge tendus entre des cadres dorés
dessinaient dans le vide des silhouettes raffinées. Regroupées par couleur, mises en lumière avec un soin
maniaque, des centaines de dentelles arachnéennes et de satins précieux reposaient sur des rayonnages
d'acajou, telles de prestigieuses pièces de collection. Charlotte sentit un léger frisson la parcourir de l'échine
aux reins. L'élégance extrême de ce temple dédié aux dessous féminins ne la mettait pas à l'aise. Juliette
s'en moquait. Déjà, elle se penchait sur les étagères pour y pêcher des articles froufroutants. Elle lui jetait
des coups d'œil malicieux. Et elle l'entraîna jusqu'à l'une des cabines d'essayage.
Dans cet établissement ultra-chic, les cabines d'essayage n'avaient rien à voir avec les vulgaires isoloirs des
autres magasins. C'étaient de véritables salons: une porte de verre dépoli s'ouvrait sur un espace de deux
mètres sur deux tapissé d'acajou et d'une profonde moquette noire. Au fond, un large tryptique permettait de
se voir sous toutes les coutures. Juliette poussa Charlotte à l'intérieur et s'y engouffra à son tour. Bientôt, elle
lui demanda de se déshabiller. Cet ordre excita Charlotte, non seulement parce qu'il lui avait été donné par sa
Maîtresse, mais aussi à cause du lieu où elles se trouvaient. La présence de Juliette observant tout près d'elle
son strip-tease acheva bien sûr de l'émouvoir. Se retrouver totalement nue pour essayer un string et un bustier
de satin abricot assorti la troublait encore davantage.
Charlotte respira un peu plus vite en regardant dans le miroir les mains de Juliette se poser sur ses hanches
sur l'échancrure du string. Elle lui fit faire un demi-tour, passant et repassant les doigts sur ses fesses à travers
le satin. Le souffle court, Charlotte ferma les yeux et entrouvit légèrement les cuisses. Elle craignait de tâcher
le fond de la culotte, tant les doigts de sa Maîtresse frôlaient déjà son sexe depuis l'entrejambe jusqu'au nombril,
sans s'attarder, comme distraits. Elle posa une main sur celle de son amante dans l'espoir de la guider mieux,
mais sans oser la forcer à pousser plus loin ses investigations sensuelles.
- Je pourrais te plaquer à plat ventre contre la cloison. Imagine le contact lisse de l'acajou contre tes seins pressés.
Tu sentirais la pointe des miens contre ton dos et mon sexe brûlant contre tes fesses. Je te mordillerais le cou,
ici même avec toutes les clientes autour de nous. Je suis sûre que cela te plairait.
À cet instant, une vendeuse entrouvit la porte.
- Est-ce que ça lui plait ? demanda-t-elle avec un large sourire.
- C'est tout à fait charmant sur vous, pousuivit la vendeuse. Voyez comme les bonnets pigeonnants valorisent
votre poitrine. Prenez-vous celui-ci ou souhaitez-vous essayer autre chose ?
- Non, elle prend celui-ci, annonça Juliette.
La vendeuse emmaillota avec mille précautions la lingerie dans du papier de soie.
- Vous constaterez d'ailleurs que ce modèle est aussi confortable que sophistiqué. Monsieur trouvera lui aussi cet
ensemble tout à fait charmant.
- Pas Monsieur, Madame, rectifia Juliette en s'emparant du sac de papier rose. Elle passa son bras sous celui de
Charlotte et sortit du magasin en riant, ravie de son impertinence et de la stupéfaction de la vendeuse.
- Maintenant, on va au Dépot, annonça-t-elle en se remettant au volant.
Le Dépot était un café-brasserie sans âme, uniquement fréquenté par une clientèle masculine. Elles s'installèrent
à l'opposé du bar et Juliette commanda deux salades. Les hommes parlaient mais ne s'écoutaient plus. Ils n'avaient
plus d'attention que pour les nouvelles venues, pour leur jambes et leurs seins, pour leurs jupes si courtes.
- Écarte un peu les cuisses, chuchota Juliette à l'oreille de Charlotte.
- Quoi ? Mais tu es folle ?
- C'est un ordre.
- Maintenant, passe la main sur une de tes cuisses, et arrange-toi pour relever les jambes un peu plus haut.
Un coup d'œil lui permit de constater qu'elle avait obéit à son ordre avec beaucoup d'application: sa jupe remontait si
haut qu'elle pouvait voir l'amorce blanche de sa culoltte. Juliette souriait, les yeux droits dans les siens, et elle eut la
sensation qu'enfin elle lui plaisait vraiment. Son zèle la bluffait.
- Je vais faire tomber la salière et tu vas la ramasser, annonça Juliette. Mais d'abord, ouvre ton chemisier de deux
boutons de plus. Tu as compris ?
Charlotte hocha la tête, fit mine se s'essuyer la bouche avec sa serviette et en profita pour échancrer un peu plus son
corsage.
- Embrasse-moi dit Juliette.
Elle avait brusquement rapproché son visage et ne souriait plus du tout. Elle passa sa main dans le cou de Charlotte
et attira d'autorité ses lèvres vers les siennes. N'eut été le délicat parfum Miss Dior, elle aurait pu croire que c'était un
homme qui était en train de l'embrasser, tant Juliette mettait de fougue à posséder sa bouche. Dans la brasserie, les
conversations s'étaient tues brusquement. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Charlotte découvrit autour d'elle des hommes
pétrifiés dans leur attitude.
- Maintenant, écoute-moi attentivement, le brun aux cheveux presque rasés qui porte un jean s'appelle Xavier.
Il habite à deux pas d'ici. Il va partir avant toi et tu vas le rejoindre. Voilà son adresse. Dans le hall de l'entrée
de son immeuble, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur de Saint-Avit. Prends l'ascenseur jusqu'au
deuxième étage, c'est la porte de droite. Une jolie jeune femme t'ouvrira, elle s'appelle Valérie. tu te déshabilleras
et lui feras l'amour sans la déshabiller. Ensuite tu dégraferas le pantalon de Xavier et tu donneras l'ordre à Valérie
de se dévêtir. Elle le masturbera à ta demande et lorsque son sexe sera en érection tu le prendras dans ta bouche.
Charlotte, ébahie, écoutait religieusement Juliette, mais sans oser ni intervenir encore moins protester.
Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras
à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche.
Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu
accepteras. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche.
Elle appuya sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pouvait commencer. Ses mains tremblaient, sentant son
corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Elle frappa à la porte, une très belle jeune femme apparût.
Elle commit sa première faute; elle oublia de se déshabiller. Valérie le fit pour elle, avec grâce et naturel. Il lui fallait
réagir, si elle ne voulait pas commettre une seconde erreur. Elle commença à embrasser son ventre doux et moite,
délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie ne parut pas étonnée de cette visite. Xavier entra. Elle lui
dégrafa la ceinture de son pantalon. La jeune femme acheva de le déshabiller avec élégance et prit le sexe de
l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair.
La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement
à Valérie de cesser de le masturber, il demanda à Charlotte de s'allonger sur le lit, sur le ventre, en cambrant ses
reins au maximum. Sans qu'elle y soit préparée, il la sodomisa sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie
de se mettre dans la même position, il la prit à son tour tout aussi brutalement. Xavier somma d'une voix autoritaire:
- Laquelle veut me recevoir ?
Charlotte répondit spontanément qu'elle le désirait. Il lui ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie
caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait
sous sa langue. Le membre devint si volumineux qu'elle eut quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance.
Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, inondant sa gorge d'un
liquide qu'elle prit à coeur à avaler avec dévotion. Juliette lui avait appris à se délecter de sperme, à plus soif.
Xavier les envoya se laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant qu'elles n'eurent le temps de se mettre sous la
douche, il urina sur elles en les éclaboussant d'un jet dru et tiède. Elles tournèrent sur elles-mêmes afin que chaque
parcelle de leurs corps reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta leur donnèrent l'envie de lui offrir une dernière
scène. Elles refirent l'amour presque tendrement.
Quand Charlotte rentra chez elle, épuisée mais heureuse d'avoir franchi une nouvelle étape dans son abnégation,
elle reçut un appel de Juliette. Froidemement, elle lui annonça qu'elle serait offerte prochainement lors d'une soirée
privée. Elle s'endormit presque aussitôt après avoir pris un bain.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ma vie de soumise
Chapitre 7 : Samedi 3
Samedi après-midi.
J’arrive chez mon Maître. Il m’accueille. Il est nu. Il m’ordonne de me déshabiller. Il prend ma laisse et m’entraîne dans la chambre. La femme que j’avais vue lors d’une précédente visite est couchée, elle est nue.
Mon Maître s’adresse à elle :
- Chérie, je te l’offre. Elle est à toi.
- Merci.
La femme s’adresse à moi :
- Bonjour, je suis Carole. Viens me rejoindre chérie.
- Oui, madame.
- Appelle-moi Carole.
- Oui, Carole.
Mon Maître s’est assis dans un fauteuil. Il nous observe. Je rejoins Carole dans le lit. Ses lèvres prennent possession des miennes puis ce sont nos langues qui se rejoignent. Ses mains viennent palper mes seins. Elle prend mes mains qu’elle place sur ses seins. Ce sont des gestes pleins de douceur. Ses seins sont très fermes. Elle me chuchote à l’oreille :
- Ne sois pas timide. On va se donner du plaisir. Jérôme va se contenter de regarder et de filmer. C’est la première fois que tu couches avec une femme ?
- Oui.
- Alors, laisses-toi guider, ma chérie.
- Mon Maître m’a interdit de jouir.
- Dans ce lit, c’est moi qui commande. Tu feras ce que tu veux.
Elle me fait allonger sur le dos. Ses mains enveloppent mes seins. Je frémis sous les caresses. Puis ses mains descendent vers mon ventre. Que c’est bon ! Mon Maître a commencé à filmer. J’observe son sexe tendu. Les mains de Carole se font plus précises. Une main atteint mon sexe et je sens un doigt s’immiscer dans mon vagin et titiller mon clitoris. Je gigote dans le lit, j’ai tendance à serrer les cuisses. Carole s’adresse à moi :
- Détends-toi, ouvre tes cuisses.
Je desserre mes cuisses et Carole peut continuer à me caresser. Elle vient m’embrasser, nous sommes langue contre langue. Je sens monter un orgasme. Carole me dit :
- Jouis, ma chérie.
Et j’explose ! Carole a maintenant sa bouche à l’entrée de mon sexe et commence un cunnilingus. Je n’ai connu cela qu’avec des hommes mais avec Carole c’est féérique. J’ai un second orgasme. Elle vient m’embrasser et je peux goûter sur sa langue ma propre liqueur. Elle s’adresse à moi :
- À ton tour, ma chérie, si tu en as envie.
Bien sûr que j’en ai envie. J’ai peur de ne pas savoir m’y prendre avec mes doigts. J’approche ma bouche de son sexe et je goûte le fruit. Son vagin est très humide, je me délecte en buvant sa cyprine. Elle me tient la tête avec ses mains et insiste pour que je continue ce que j’ai timidement commencer. Je la sens gigoter. Elle est agitée de spasmes. Puis elle jouit dans un cri. C’est la première fois que je fais jouir une femme. Carole me fait mettre sur elle, nos poitrines se joignent. Elle me caresse les dos puis ses mains descendent jusqu’à mes fesses. Elle s’adresse à moi :
- Couches-sur le ventre et écarte bien tes cuisses.
Elle descend le long de mon corps. Ses mains écartent mes fesses et sa langue s’insère dans mon cul. Cela provoque une sorte de décharge, j’ai un orgasme mais sa langue continue à s’insérer dans mon anus. C’est beaucoup plus doux qu’une sodomie, en fait ça n’a rien à voir.
Je veux rendre la pareille à Carole. Nous échangeons nos positions, je recopie les gestes de Carole. Ma langue pénètre dans son cul. Elle ne tarde pas à avoir un orgasme. Puis nous unissons nos langues pour goûter un mélange de saveurs. Épuisées, nous nous couchons sur le dos côte à côte. Mon Maître a dû faire de bonnes vidéos.
Carole se redresse à moitié appuyée sur son coude et s’adresse à mon Maître :
- Chéri, peux-tu m’apporter un grand verre d’eau ?
Mon Maître de lève et revient avec une chope qui me rappelle des souvenirs. Il n’y a pas si longtemps, j’ai dégusté l’urine de mon Maître dans cette chope. Carole prend la chope en main, en prend une gorgée et se penche vers moi pour me verser cette gorgée dans la bouche. J’avale cette gorgée et c’est à mon tour de faire passer de ma bouche à la sienne une gorgée d’eau. Nous vidons ainsi la chope.
Carole vient à nouveau sur moi, sa bouche près de mon sexe, ma bouche près de son sexe. Nous entamons un soixante-neuf. Mes mains ont agrippé les cuisses de Carole. Nos langues sont très actives. Que c’est bon de lécher et de se faire lécher en même temps ! Nous avons toutes deux un orgasme et nous recouchons sur le dos. Carole s’adresse à moi :
- Tu as vu Jérôme ? Il va exploser.
En effet, mon Maître a le sexe tendu à l’extrême. Carole s’adresse à lui :
- Chéri, viens, nous allons te sucer.
Je m’adresse à Carole :
- Mais je n’ai pas le droit, je vais me faire punir.
- Lâche-toi, c’est moi qui dirige.
Mon Maître s’allonge sur le dos entre ses deux femmes. Nos bouches se rapprochent du sexe de l’homme. Carole comment par lécher le gland et fais entrer le sexe dans sa bouche, elle arrête sa pipe et m’invite à sucer la queue. J’engloutis le sexe de mon Maître puis je repasse le sexe à Carole. Il y a une qui suce et l’autre qui lèche les couilles. Mais, manifestement, mon Maître ne veut pas jouir dans une des bouches. Il se redresse et fait coucher Carole sur le dos et sa verge pénètre le vagin de Carole. Aujourd’hui, j’ai le droit de prendre des initiatives. Je me place derrière mon Maître, lui saisis les deux fesses que j’écarte et ma langue part découvrir son cul. Mais mon Maître n’est pas immobile avec ses coups de boutoir dans Carole. Je suis tant bien que mal, ma langue ne quitte pas l’anus. Je déguste un cul que je ne connaissais pas. Je sens mon Maître se raidir, il vient de jouir. Il bascule sur le côté et embrasse Carole. Je me glisse vers le sexe de Carole que mes lèvres atteignent. Je veux récupérer le sperme de mon Maître. Dans ma bouche, les goûts se mélangent, la liqueur de Carole, le sperme de mon Maître et le goût de son cul.
Nous nous étendons tous les trois sur le dos. Carole est entre son amant et moi. Elle vient m’embrasser, nous sommes langue contre langue. Je suis comblée après cet après-midi d’amour.
Mon Maître se lève et brandit sa cravache qu’il tend à Carole. Celle-ci refuse et me dit :
- Viens sur moi pour te faire cravacher !
Je m’allonge sur elle buste contre buste. Nous nous embrassons et je sens arriver le premier coup sur les fesses. Ayant la bouche occupée, je ne peux ni décompter ni remercier. Mon Maître continue de me frapper les fesses puis le dos et les cuisses.
Carole me retourne. J’ai mon dos accolé à sa poitrine. Mon Maître continue ses coups sur les seins et le ventre. Cette fois, je peux décompter et remercier. J’ai un orgasme.
Je m’allonge à côté de Carole qui me dit :
- Ma chérie, tu dois partir.
Je me relève, vais baiser les paumes de mon Maître qui me dit :
- Demain à quatorze heures tu iras chez mon père, Pierre.
- Bien, Maître.
Il me donne l’adresse de son père. Je me rhabille et je m’en vais.
Je pars enchantée de ma rencontre avec Carole. Je ne connaissais pas l’amour saphique, c’est une révélation. Quelle douceur entre femmes mais j’avoue que je ne pourrai pas me passer d’un Maître et de la violence qui va avec. Demain, je vais faire la connaissance de Pierre. Quel âge a-t-il ? Au moins soixante ans. J’ai souvent rêvé de faire l’amour avec un papy. Je m’endors en essayant de l’imaginer.
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Malgré le retour du beau temps, le retour à une vie plus ou moins normale, je sens que je ne suis plus moi même. Cette partie de moi qui m’a été arrachée a tout bouleversé.
Ton regard, ta voix, ton odeur et ton corps hantent mes pensées dès mon réveil depuis bien trop longtemps. J’ai débuté une relation avec une femme, nous avons prit le temps de mettre les choses au clair, aucun engagement à long terme, de simples rencontres occasionnelles. C’est une femme splendide aux cheveux roux, très cultivée, de très bonne compagnie et je ne puis dire que nous ne partageons pas des moments fantastiques sous les draps. Hélas, au delà du plaisir physique de nos ébats, je ressens un manque de l’ordre du plaisir psychologique. En effet, nos partageons une relation plus traditionnelle elle et moi et je sens qu’au fond de moi la naturel revient au galop.
Notre complicité, nos discussions, notre façon de nous amuser dans la chambre ou dans quelconque autre pièce ou lieu me manque. Tu voulais que je fasse de toi ma chose et j’y prenais un plaisir sur lequel je ne pourrais pas mettre de mot. Il me manque de ressentir ce frisson lorsque je commençais à mettre de côté qui nous étions au quotidien pour devenir le dominant qui est en moi et faire de toi ma chienne. Il me manque de te mettre ton collier, ta laisse et ton plug, de te voir à mes pieds, dans l’attente de mes ordres. Tu te livrais à moi, corps et âme. Nous avions tout deux envies de repousser nos limites un peu plus loin chaque jour, d’un simple regard on arrivait à se comprendre.
Les marques laissées sur ton corps par le fouet ou bien ma paume, ton visage commençant à rougir lorsque je te saisissait par la gorge, ce regard défiant de soumise qui en veut toujours plus ou bien t’attacher et te voir à ma merci.. Tant de choses qui manquent à ma relation actuelle. Je suis déboussolé. Devrais-je essayer d’introduire le sujet malgré le fait que je trouve ma partenaire très (trop) rangée pour vouloir s’y prêter ? Après tout, lors de notre dernière rencontre elle m’a avoué avoir apprécié les débuts d’étranglements que j’ai réalisés lors de notre moment d’intimité. Mais je ne puis dire que je pense qu’elle ait envie de se traîner hors de la masse et de s’initier au rôle de soumise..
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Les secondes défilaient dans son esprit. Combien ?... Combien de temps était passé depuis ? Elle n’en avait plus conscience. Mais chaque instant, chaque souffle, faisait battre un peu plus fort son cœur.
Elle savait pourquoi elle était là. Pourquoi le parquet si froid et dur lui meurtrissait les genoux.
Un cliquetis perça le silence ambiant. Son cœur manqua un battement, puis deux. Était-ce réel ? Les yeux ainsi bandés elle ne pouvait en être sûre. Elle restait néanmoins fière. À genoux, nue, mais fière. Le dos dressé, droit ; les mains au niveau des cuisses, la bouche close, interdite. Et quand de nouveau plusieurs cliquetis retentirent à la suite, elle comprit qu’il était temps. Elle ne tourna pas la tête pour l’accueillir mais entendit ses pas s’avancer vers elle. Sa poigne fut directe. Un peu douloureuse, mais bienveillante. Elle le savait, elle le sentait. Elle se mit debout car il la poussait à le faire, et s’avança au rythme de l’homme qui la possédait.
Très vite, sa peau frôla le bois du lit. Elle s’arrêta et tâta tant bien que mal, c’était le pied du meuble. Un autre cliquetis retentit, elle comprit. C’était ici et maintenant. D’un geste craintif mais fier, elle courba le haut du corps et s’offrit. Les fesses postées en arrière, la face vers le bas et les mains loin.
Elle agrippa le rebord du lit et la ceinture fendit l’air.
À deux reprises elle frémit et son cœur bondit, tandis qu’aucun coup ne l’atteignait en réalité. La troisième fois fut la bonne. Vive, marquante. La frappe suivante s'abattit dans l’instant, puis une autre, et encore une prochaine. Elle souffla. Que pouvait-elle faire d’autre ?
Un toucher délicat caressa sa fesse droite. Quelques doigts s'y attardèrent un instant, quelques vas-et-vient qui, semblant réconforter sa peau, préparaient en réalité un second assaut. La gifle suivante fut plus sèche, plus cinglante. La ceinture frappa et, alors même que le son interdit s'échappait de ses lèvres supérieures, la main s'aventurait vers celles du bas.
Allait-il ? Elle ne le savait pas, mais il pouvait. Il pouvait tout. Elle était à lui. Et quand il frappa délicatement l'intérieur de ses cuisses, elle les écarta pour qu'il aille là où il le voulait. Il s'attarda sur sa fente, à certains endroits plus que d'autres, puis la pénétra de ses doigts. Elle poussa un doux cri lui échappa. Une plainte ? Non, un appel, une supplication qu'il ignora bien vite. Une verge durcit contre ses fesses, puis elle les sentit s'ouvrir, forcées.
Le liquide glacé enduit son anus, puis son maître entra. Comme il le voulait, où il le voulait.
Une gifle atteignit sa joue et elle ouvrit la bouche. Lentement, une salive étrangère s’y glissa. Son entrejambe en mouillait. Avait-elle le droit ? Elle n’en pouvait autrement. Les longs cheveux tenus d’une ferme poigne, son anus ne cessait de recevoir l’assaut. Tantôt doux, tantôt sec, tantôt, lui rappelant qu’elle lui appartenait, et que ce soir, chaque pénétration n’avait lieu que pour lui.
Son anus se contracta, involontairement, la fessée fut immédiate, elle le “rouvrit”. Le claquement contre ses fesses ralentit, une main se glissa dans son entrejambe. Lea gémit à travers le bâillon. La main qui se baladait sur son dos prit position autour de son cou, les doigts qui caressaient son temple remontèrent au niveau de sa hanche. Elle sentit son maître se courber. Il posa sa tête sur son épaule et elle tourna sa face vers la sienne.
Un baiser, pitié, un contact. N’importe quoi aurait fait l’affaire.
Un son étouffé lui parvint aux oreilles. C’était pour bientôt. Son anus chauffa, la cadence aussi, les pénétrations pourtant plus lentes étaient plus profondes. Et quand la main qui tenait son épaule atteignit sa hanche, qu’un long souffle chaud effleura sa joue ; elle ne put se réprimer un gémissement étouffant celui de son Maître.
Lentement, comme à chaque fois, elle sentit son anus se vider. Le bâillon entourant ses lèvres fut retiré. C’était inhabituel. Confuse, son pouls accéléra. Lea paniqua et fouilla l’air, tomba sur une verge ; et la saisit avec toute la délicatesse dont ses doigts pouvaient faire preuve. Que devait-elle faire ? Pouvait-elle parler ? Elle hésitait. Et alors que désireuse de toujours plaire, elle s’apprêtait tout de même à ouvrir la bouche... un baiser furtif se posa sur ses lèvres. Elle frémit, désirant plus. Mais elle ne fit rien. Elle ne pouvait pas. Pas aujourd’hui. Pas cette fois. Ce soir, elle était interdite...
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Oui, je me promène. Tous les jours. Sur le même parcours. Un jour dans un sens, le lendemain dans l’autre. On m’a demandé de prendre mon mal en patience, alors que j’aurais préféré prendre mon bien en urgence. Alors je marche, je prends l’air, l’air du temps… Ce parcours longe un torrent, sur une digue, où est aménagé un chemin piétonnier : c’est bucolique, champêtre, bercé par le chant des oiseaux, le virevoltement des insectes couvert par le bruit de l’eau… Une route enjambe ce torrent, et mon chemin passe sous le pont de cette route. C’est un peu sinueux, une légère pente m’oriente vers le bord de l’eau : c’est encore une eau de fonte, il y a du jus, me dis-je, perdu dans mes pensées… C’est alors que, calé contre le massif de la voute du pont, je tombe nez à nez sur un couple en train de se bécoter. Toujours dans mes pensées, je m’aperçois que la distanciation n’est pas réglementaire, sans port de masque. Se sont-ils lavés les mains ??? Je poursuis dans leur direction quand mon regard tombe sur leurs hanches en mouvement, dénudées, vêtements aux chevilles…. J’ose espérer ne pas avoir déranger outre mesure l’exploration d’un con, finement, ce déconfinement ayant été mis à profit pour ces expériences et découvertes d’adolescents : déjà, à cet âge, une tendance à l’exhibitionnisme… La relève semble assurée, voyeuriste impromptu, témoin de leur découverte réciproque… J’entrepris un demi-tour contrôlé, la baille n’étant pas loin. Un jour dans un sens, le même jour dans l’autre sens... C’est le printemps, c’est vanille, c’est chaud, c’est suave, "Bah, c’est la nature!!", comme dirait Mr Jacques VILLERET dans « L’été en pente douce »… Cette rencontre s’est déroulée voilà une heure. Je voulais l’écrire, et partager ce petit évènement de vie.
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Le général Kios se lamente. A force de guerres incessantes contre ses puissantes cités voisines, son peuple s'épuise. Trop d'hommes sont morts aux combats. Il a du mobiliser des trop vieux, des trop jeunes, mais le compte n'y est plus. Sa petite armée est sans cesse sur le repli, la défensive, les retraites amères. Il a beau multiplier les artifices de stratège, faire preuve d'une grande science, il sait que c'est bientôt la fin de la liberté pour sa petite cité. Elle devra se plier à un puissant voisin, payer les impôts, fournir biens et ressources dans le meilleur des cas. Au pire, ce sera l'esclavage.
Il se lamente de cela et l'exprime devant l'assemblée des anciens et devant la Reine. Celle ci se courrouce et dit:
-Mobilisons nos femmes. La liberté a un prix. Il faut accepter de le payer comme l'ont déjà fait tous nos hommes qui sont morts. pour la Patrie. Allons général Kios, à vous de préparer nos femmes à devenir des soldats et d'écraser enfin ces ennemis qui frappent à nos portes.
Le général Kios se met aussitôt au travail. C'est vrai que les femmes sont nombreuses et qu'elles peuvent tenir la lance ou le glaive. Mais il n'est pas d'armée sans discipline. Et ses troupes papopent, s'amusent de porter le bouclier, et trouvent toujours à redire et palabrer.
Le général Kios ne crie pas, il fait arrêter les dix papoteuses en chef et les fait fouetter, culs nus devant la troupe, jusqu'au sang. Aussitôt les femmes se taisent. Les ordres commencent à être respectés. Marches aux pas cadencés, boucliers contre boucliers, formations de combats. Les femmes soldats apprennent vite et bien.
La nouvelle armée du général Kios commence à prendre forme. En bon stratège Il a des idées....hum...hum...se dit le général Kios....Il faut adapter les armes, les stratégies. Enfin un sourire sur ses lèvres. Il décide d'incorporer ce qui lui reste d'hommes dans de nouvelles formations mixtes ce qui lui fait un homme pour 4 ou 5 femmes. Il sélectionne des femmes pour en faire des officiers et sous officiers. Puis il prend une décision surprenante, il isole tous les homosexuels hommes ou femmes pour en faire un corps d’élite séparé. L'hiver approche. Les premières neiges. Hum...hum... se dit le général Kios.
Il réunit son petit corps d'élite de Gays et lesbiennes, à,peine une centaine de combattants, et leur expose son projet un peu fou. Il leur dit:
-que ceux qui sont volontaires fassent un pas en avant.
Et tous, sans exception avancent, parfois mains dans la main, amants ou amantes ensembles.
La morale de cette histoire, c'est que pour se faire bien obéir d'une femme, il faut d'abord bien la cravacher. Discuter ne sert à rien. Une femme qui a le cul bien claqué comprend vite les ordres qui cinglent comme un fouet. C'est ainsi. Elles comprennent très vite cela et se réjouissent même d'obéir. Rires.
A bientôt pour la suite des aventures du général Kios et de son corps d'élite de gays et lesbiennes.
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