La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 07/04/25
On croit être prête. Mais c’est quand une chaîne glisse entre Ses doigts… qu’on commence vraiment à comprendre ce que c’est que d’appartenir. Avant Elle, il n’y avait presque rien. Pas de collier. Pas de laisse. Pas même un reflet précis dans le miroir. Je m’étais toujours tenue à distance. Pas pour me protéger, non… Mais pour ne pas précéder Celle qui viendrait. Je n’ai jamais voulu décider. Ni imaginer. Encore moins jouer. Je L’attendais. C’était à Elle de venir choisir. Me lire. Me modeler. Ce matin-là, un simple SMS : — As-tu un collier ? Une laisse ? Mon souffle s’est suspendu. Je savais que ce n’était plus un jeu. Ce n’était plus une projection. C’était le deuxième pas. Je suis partie. En silence. J’ai cherché, touché, comparé. J’ai pensé à Ses doigts sur la chaîne. À Sa main qui l’enroulerait. Et quand j’ai trouvé… j’ai photographié chaque pièce. Je Lui ai tout montré. Elle a validé. Tout. Puis Elle a écrit : — Lorsque tu rentreras, tu passeras le collier autour de ton cou délicatement… torse nu, avec la chaîne accrochée au collier que tu laisseras pendre… Tu prendras ainsi ton cou et ton torse en photo, et tu m’offriras ce don de toi ici. Alors j’ai obéi. Ce n’était pas une scène. Ni un rituel prévu. C’était un acte. Vrai. Décisif. Je n’ai pas tremblé. J’ai juste respiré autrement. Et c’est là que j’ai compris ce que voulait dire appartenir. Je n’avais rien, parce que je n’étais à personne. Maintenant, je suis à Elle. Et je suis tenue. Ce collier, cette chaîne… Ce n’est pas un jeu de soumission. C’est un fil invisible qui commence à s’enrouler, là, autour de ma gorge… et au creux de moi. Je me suis vue. Comme un corps qui s’offre. Comme une matière qui attend d’être travaillée. Et Elle a commencé. Elle me parle. Elle me guide. Elle me façonne. Par un mot. Une consigne. Par l’exigence. Et parfois, par l’absence. Je ne suis plus dans l’attente. Je suis dans le lien. Et ce lien tire doucement. Me tient. M’élève. Je suis à Elle. Et chaque jour, Elle me le rappelle. Par un souffle. Par un regard. Ou par cette phrase qui a tout changé : — Tu peux souffler maintenant, je suis là, et tu es à moi.
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Par : le 07/04/25
Me revoici! Après cette nuit , disons indéfinie... du non- stop dans ma tête . Je vais bien , vie vanille et privée, boulot au top les derniers temps. Mais , ce petit mais ... il me manque quelque chose. Des fois mal au bide , rien de dramatique. Encore de temps à autre fâchée, très fâchée même mais pas que avec moi même , plutôt avec les envies qui apparaissent soudainement, mes pulsions ... serait -il temps d'une bonne auto - flagellation ? Ou plutôt de me faire botter le cul comme il se doit ? De l'autre côté je me demande de plus en plus ce que je fous encore ici! L'horloge qui tourne... cela me rend nerveuse par étape. Et puis je me dis que pas tout le monde est fait pour vivre du bdsm. À part donner mon corps et âme , m'avoir dévoué à un homme que je croyais parfaitement connaître. Je chéris ces moments exceptionnels vécus où je me suis surpassée avec son aide et sa motivation. Mais cela s'arrête là ! Et puis à la fin j'ai compris que c'est moi la fautive.  C'est toujours moi la fautive... et puis merde quoi! Je ne suis ou étais simplement pas prête. Ça doit être ça ! Pas prête de me soumettre, il manquait un petit détail je crois . Soumission bla bla ... je ne digère plus , disons que cela passe mal les derniers temps. Faut plus que ça quand même ! Et puis je cherche toujours...Il m'a fallu une éternité pour faire confiance et tout cela pourquoi ? Pour revenir encore plus en arrière et là je me retrouve au milieu d'un point ni de départ ni de relancement... Et puis le questionnement sur la soumission ! Voudrais- je que me soumettre encore? Il n'y a aucune envie de relation future, juste l'envie de jouer et de provoquer...en fait il y'a envie à rien et tout ! Il y'a des jours où la tête est pleine , ce mal de crâne juste d'y avoir réfléchi... je n'ai pas une belle plume mais j'ai parfois un grand besoin de vomir les mots qui dansent dans mes tripes et puis il fallait que cela sorte ! 
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Par : le 04/04/25
Récit érotique BDSM par ErosDiabolik, dédié à Mia, muse insoumise et divine   Il y avait, au cœur d’une forêt oubliée, un château aux mille soupirs. Ses pierres usées par le temps murmuraient encore les caresses anciennes et les rires étouffés de passions passées. Ce jour-là, les couloirs voûtés virent arriver une horde joyeuse d’élèves, accompagnée de quelques professeurs sages en apparence… et d’une certaine Mia. Mia, silhouette féline drapée dans une robe fluide et sombre, avançait comme si elle appartenait déjà à ce lieu. Dominante naturelle, elle irradiait une présence silencieuse, un pouvoir que même les murs semblaient reconnaître. Le château, lui, l’attendait. Il la voulait. Il la reconnaissait, comme une Muse et une Maîtresse égarée qu’il avait jadis inspirée. Derrière elle, certains collègues la suivaient de près, trop près, leurs yeux brillants d’un éclat que seuls les initiés pouvaient comprendre. Une main effleurait sa hanche « par erreur », un souffle frôlait sa nuque sous prétexte d’un commentaire historique, et le bois du vieux plancher gémissait à chaque frémissement qu’elle ne contrôlait pas... ou feignait de ne pas contrôler. Mais ce n’était rien à côté de ce que le château fomentait. Dans la salle des Dames, un souffle glacé glissa sous ses vêtements, toujours sans culotte, caressant doucement ses cuisses comme des doigts invisibles, comme une corde en exploration, cherchant les points de tension. Dans la tour de l’astrologue, un coussin ancien se gonfla sous elle, la forçant à cambrer légèrement. Exposition. Provocation. Soumission implicite à une volonté ancienne. Les pierres observaient. Et les statues... oh, les statues. Un chevalier semblait avoir déplacé son gantelet pour pointer le bas de son dos, comme une invitation au fessier nu à recevoir la punition divine. Une nymphe aux seins nus souriait plus largement à chaque passage de Mia, comme si elle approuvait la scène… ou anticipait un rite. Les élèves ne voyaient rien. Mais les collègues... quelques-unes, discrètes, envoûtées, accompagnaient les murmures du château avec des gestes codés, des regards entre dominantes, switchs, soumises masquées. Une sonorité silencieuse, érotique, ritualisée. Une main effleura son dos, juste à la naissance des reins. Elle se retourna. Personne. Un rire résonna dans le vide, puis s’éteignit dans un soupir. Le château respirait. Il s’éveillait. Dans l’alcôve suspendue de la tour nord, Mia se retrouva seule. Du moins, le croyait-elle. L’air y était plus dense, plus chaud. Chargé. Lourd de promesses. Alors qu’elle s’adossait à une colonne, celle-ci vibra subtilement sous son dos. Sensation d’être attachée sans lien. Sensation d’être offerte, contenue. Un jeu invisible avait commencé. Le marbre s’échauffa sous ses doigts. Une fresque s’écailla, révélant une scène oubliée : une soumise agenouillée devant son Maître, les yeux fermés, les lèvres prêtes à servir. Les chaînes rouillées tintèrent doucement, comme une invitation rituelle. Le château devenait donjon. Sanctuaire BDSM camouflé sous les ors d’une histoire feinte. Et Mia... Mia, dans sa robe désormais disloquée par le souffle des pierres, ne luttait plus. Elle accueillait. Une main invisible, chaude, ferme, se posa sur sa fesse nue. Une main qui savait. Qui commandait. Quelque part plus bas, sa collègue Arlette leva un regard complice vers la tour. Un clin d’œil. Une alliance tacite. Elle aussi portait la marque. Peut-être laissait-elle parfois les cordes s’imprimer sur ses hanches. Peut-être en rêvait-elle encore. Puis vinrent les pas. Feutrés. Précis. Consentis. Une main gantée effleura la chute de son dos. Une autre, nue, caressa sa hanche. Une voix, douce mais ferme, s’éleva : « Tu n’étais pas censée être seule ici, Mia. » Elle ne sursauta pas. Elle savait. Elle m’attendait. D’autres présences se matérialisèrent. Une brune au port rigide, qui se révéla douce comme aux gestes disciplinés. Une rousse, espiègle, nue sous sa cape, s’agenouilla derrière Mia. Ses lèvres se posèrent sur la peau offerte avec la dévotion d’une novice devant l’idole. Moi, je m’approchai. Calme. Maître du lieu. Maître d’elle, le temps d’un rituel. Je posai ma main sur ce cul parfait, cet autel de chair, cet emblème de provocation et de grâce. Il y avait là, dans cette courbe, tout ce qui mérite l’adoration, la morsure, la marque. C’était un trône. Et j’étais le gardien du culte. Alors commença l’office. Quatre, cinq mains sur elle. Des doigts sur la nuque, pour la maintenir dans l’instant. Une paume sur son ventre, pour sentir chaque frémissement. Une corde, enfin, traçait des lignes douces sur ses cuisses, promesse de liens futurs. La rousse s’agenouilla derrière elle, embrassa lentement une fesse comme on scelle un pacte. La brune, elle, sortit d’un écrin de cuir ancien un martinet dont les lanières semblaient avoir capté la mémoire des jeux passés. Un silence s’installa. Sacré. Épais. Mia ne broncha pas. Elle attendait. Elle acceptait. La première caresse du martinet fut lente, aérienne. Une simple menace. Une promesse en suspens. Puis vint le premier coup. Léger. Précis. Ciselé comme une calligraphie sur sa peau. Le second fut plus franc, plus chantant. Les lanières dansaient avec élégance, comme guidées par une volonté ancienne. Chaque impact n’était pas une punition, mais une offrande. Une louange. Une manière de dire : Tu es divine, et même ta douleur nous inspire. Le cuir laissait des marques roses sur ses fesses, comme des pétales sur l’autel. Mia gémissait doucement, son souffle s’accordant au rythme sacré du martinet. Sa peau réagissait, fleurissait. Elle cambrait davantage, s’offrant plus encore, acceptant l’intensité comme on reçoit l’eau bénite. Moi, à genoux, je recueillais ce spectacle. Ce sacre. Je baisais une lanière après chaque frappe, en remerciement. Je murmurai : « Ton corps est une incantation. Chaque trace, un verset. » La rousse comptait les coups, non à voix haute, mais par des baisers entre chaque impact. Un, sur la hanche. Deux, sur la cuisse. Trois, au creux de la fesse. La brune poursuivait, concentrée, méthodique, avec cette maîtrise qu’ont les Dominas qui vénèrent autant qu’elles dominent. Et quand la dernière caresse claqua dans l’air, sèche, finale, sublime,  Mia soupira. Un soupir long, profond, presque mystique. Le château, encore une fois, soupira avec elle. Elle se tenait là, marquée, sacrée, offerte et rayonnante. Et le silence qui suivit n’était pas celui d’une fin, mais d’un recueillement. Je m’approchai. Posai un baiser sur chaque fesse. Puis, la main sur le cœur, je dis : « Je suis prêt à signer un pacte avec les enfers, affronter les dragons, subir les punitions les plus cruelles… si c’est le prix à payer pour rester ton dévot exclusif. » Elle éclata de rire. Un rire pur, insolent, qui fit frissonner les murs. Elle me tira par le col, colla son front au mien, et souffla : « T’es fou. » Et moi, dominant, à genoux devant elle, je répondis : « Fou de toi. De ton regard. De ton autorité douce. De cette fesse qui gouverne mieux que bien des trônes… et de tout ce que tu m’autorises à vénérer. » Elle m’embrassa. Longtemps. Et quelque part, dans le lointain, une gargouille éternua. A TOI MIA  
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Par : le 02/04/25
C’était Pascale. Elle m’avait dit : — Demain, à neuf heures. Tu m’attendras. Je n’ai posé aucune question. Je n’ai rien demandé. Je n’ai pas demandé “comment”. Ni “combien de temps”. J’ai juste obéi. Le lendemain matin, je me suis levée tôt. Je me suis lavée. Vidée. Maquillée. Depuis plusieurs jours, elle m’avait encagée. Elle était partie avec la clé. C’était elle, et seulement elle, qui pouvait me libérer. J’ai enfilé la tenue qu’elle m’avait imposée : une salope de bas d’immeuble. Pas pour sortir. Mais pour attendre. J’ai fermé toutes les portes autour de moi. Celles des pièces. Le couloir de l’entrée était plongé dans le noir, comme on prépare un autel. Et là… je me suis mise à genoux. À quatre pattes. Coudes au sol. Cul bien haut. Le visage tourné vers la porte. Pas pour guetter son ombre. Mais parce qu’elle était ma lumière. Ma raison d’être. Il était 9h. Et la porte n’était pas verrouillée. Elle pouvait entrer à tout moment. Et moi… j’étais là. Pas immobile. Pas figée. Mais offerte. Mon corps bougeait parfois. Parce que mes muscles tiraient. Parce que mes coudes brûlaient. Parce que mes genoux criaient. Mais je suis restée cambrée. Je n’ai pas quitté ma position. Je n’ai pas parlé. Je n’ai pas supplié. Je me suis laissée traverser. J’ai douté. Oui. Je me suis dit qu’elle se moquait peut-être de moi. Qu’elle ne viendrait pas. Et pourtant… c’était bon. C’était bon d’être là, comme ça. À attendre, peut-être pour rien. Pour Elle. Pour le plaisir qu’elle pouvait ressentir en m’imaginant là : encagée, maquillée, cambrée, seule dans le noir. Et puis… à 13h30, la porte d’entrée s’est ouverte. Elle est entrée. La lumière est entrée avec elle. Je ne voyais pas son visage. Mais je l’ai sentie. Elle ne m’a pas dit un mot. Elle s’est avancée. Calmement. Elle n’a pas effleuré mon corps. Elle a juste tendu le dos de sa main. Et j’ai su. J’ai su que j’étais à Elle. Sans signature. Sans cérémonie. Sans promesse. Juste… à genoux. À quatre pattes. Bouche contre sa peau. Et le silence. Une semaine plus tard, elle m’a écrit sur WhatsApp que tout était terminé. Qu’elle choisissait un homme vanille. Qu’elle préférait la stabilité à ce feu. Elle est partie avec la clé de ma cage. Et moi, j’ai été obligée de briser l’enveloppe de secours qu’elle m’avait laissée — celle que je devais lui présenter à chaque rendez-vous, intacte, comme une preuve de ma soumission. Ce jour-là, je l’ai déchirée. Mais la soumission, elle, reste intacte. (Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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Par : le 01/04/25
Il y a des Femmes qui ne prennent rien. Et pourtant, elles vous laissent vide. Elles ne touchent pas. Et pourtant, tout en vous est marqué. Je ne sais pas si elle savait. Mais moi, je le savais. Je savais que si elle posait un doigt, un seul, je serais tombée à genoux. Sans lutte. Sans bruit. Elle n’a jamais crié. Elle n’a jamais ordonné. Elle n’a même jamais dit mon nom. Mais j’aurais donné le reste de ma vie pour un simple souffle d’elle sur ma peau. Je ne sais pas si elle savait. Mais je sais que moi, je le savais. Je savais que si elle posait un doigt, un seul, sur mon poignet, je serais tombée à genoux. Pas en jeu. Pas en soumission de surface. En abandon total. Elle était l’absence de tout et la présence de ce que j’ai toujours attendu. Je parlais, je riais, je vivais. Mais en dedans, je n’étais déjà plus à moi. Et le pire… c’est qu’elle l’a vu. Elle a su. Elle a regardé ce que je devenais sous elle, sans même l’effleurer. Elle aurait pu me dresser rien qu’en reculant. Elle aurait pu m’aimer rien qu’en décidant. Mais elle ne l’a pas fait. Elle m’a laissée là. Avec un collier invisible entrouvert. Et moi, je suis restée. À moitié marquée. À moitié oubliée. Entièrement offerte. Je ne voulais pas qu’elle me parle. Je voulais qu’elle me prenne. Qu’elle serre ce collier d’un cran. Qu’elle me dise “Tais-toi.” Et qu’elle m’apprenne enfin à me taire pour de vrai. Aujourd’hui encore, je sens l’espace autour de mon cou. Vide. Prêt. Soumis. Je ne cherche pas une voix douce. Ni une main caressante. Je cherche Son autorité. Son regard qui sait. Ses doigts qui referment. Sans explication. Et si une Femme venait. Pas avec des chaînes. Mais avec le regard d’une Reine, le silence d’une Maîtresse, et les mains sûres de celle qui sait ce qu’elle veut… Alors je ne fuirai plus. Je ne pleurerai pas. Je ne parlerai pas. Je pencherai la tête. Et j’attendrai qu’elle referme ce collier oublié. Celui qui attend, depuis des années, qu’une Femme ose le boucler. Et si elle le fait, si elle le ferme, si elle murmure dans un souffle qui ne tremble pas : — Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir. Alors… je n’aurai plus besoin d’exister autrement. Je ne serai plus libre. Je serai aimée. (Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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Par : le 28/03/25
Quand on fait une incursion dans le BDSM, on se pose assez vite cette question identitaire : qui suis-je dans le jeu ? Dominant·e ? Soumis·e ? Switch ? Et si je n’étais rien de tout ça ? Est-ce que je suis quand même légitime ? Spoiler : oui. Mais avant d’en arriver là, décortiquons un peu les choses. 🧭 L’envie de se situer : besoin de repère ou soucis de bien faire ? Lorsqu’on découvre le BDSM, on est souvent submergé·e de nouveaux codes, de rôles, d’archétypes, de terminologie. C’est excitant mais aussi intimidant. On veut bien faire. S’intégrer. Comprendre comment "fonctionne" ce monde aux règles si différentes du vanille. Alors on se demande très vite : quel rôle est le mien ? Suis-je fait·e pour donner les ordres ou pour les recevoir ? Pour encadrer ou pour obéir ? Suis-je en capacité d’imposer ma volonté, d’en épouser une, de me laisser faire ? Et au fond, ai-je envie de tout ça ? On voudrait une réponse claire, nette, posée comme une étiquette : "Dominant·e", tamponné sur l’âme. "Soumis·e", tatoué sur le cœur. Mais ça ne marche pas comme ça. Le BDSM, ce n’est pas un test de personnalité figé. C’est un chemin. 🔍 Les archétypes de base : Dominant·e, soumis·e, switch Pour poser les bases : Dominant·e : prend les commandes de la dynamique BDSM. Ce n’est pas forcément quelqu’un d’autoritaire ou de dur·e. Un·e bon·ne Dom maîtrise le cadre du jeu, écoute, anticipe, canalise, guide. Il/elle propose une structure où l’autre peut se livrer. Soumis·e : entre dans la dynamique de manière consentie, pour céder le pouvoir, obéir, se livrer, servir, plaire, recevoir. Cela ne veut pas dire être passif·ve, faible ou dépendant·e. C’est une posture active d’abandon ou d’offrande. Switch : personne qui peut incarner alternativement, selon le contexte, le partenaire, ou l’envie du moment, un rôle dominant ou soumis. Ce n’est pas un·e indécis·e, mais quelqu’un dont l’érotisme passe par la souplesse des positions. Mais ces catégories sont des points de départ, pas des boîtes closes. Beaucoup de gens se découvrent fluides, mouvants, inclassables. D’autres ne veulent pas de rôle du tout, ou refusent de fonctionner selon une logique hiérarchique. 🌀 Si vous ne savez pas encore ... La majorité des personnes qui s’ouvrent au BDSM ne savent pas tout de suite ce qui les attire. On peut fantasmer de soumission sans vouloir le vivre. Aimer l’idée de dominer sans en définitive trouver de plaisir à le faire. Il y a souvent un décalage entre l’imaginaire et le vécu. Parfois aussi, on est traversé·e par des désirs contradictoires : vouloir être pris·e, possédé·e, mais aussi contrôler, manipuler, guider. Cela peut sembler flou, mais ce flou est fécond. Il permet de ne pas s’enfermer trop vite. Et puis, tout le monde ne vit pas le BDSM comme une polarité binaire. Il existe une infinité de dynamiques : jeux égalitaires, expérimentations ponctuelles, rituels sans hiérarchie, domination esthétique, soumission partielle… 🖤 Quelques pistes pour vous explorer en douceur Si vous cherchez à vous situer sans vous enfermer, voici quelques questions pour faire émerger votre propre positionnement : Qu’est-ce qui m’excite vraiment dans le BDSM ? Est-ce le fait de diriger, d’être surpris·e, de ressentir fort, d’obéir, de punir, d’être admiré·e, de perdre le contrôle… ? Dans mes fantasmes, quelle posture me revient souvent ? Suis-je acteur·rice ou récepteur·rice ? Ai-je envie de prendre soin de l’autre, ou d’être pris·e en charge ? Quelle relation ai-je au pouvoir, à la vulnérabilité, au contrôle ? Est-ce que j’ai besoin d’un cadre pour oser me lâcher ? Est-ce que je fantasme sur l’idée de servir, de guider, d’être possédé·e, de posséder ? Ai-je envie d’explorer ces rôles avec un·e partenaire en qui j’ai confiance, ou d’abord seul·e ? Il ne s’agit pas d’avoir des réponses absolues. Juste de cartographier votre propre désir. ❌ Et si je ne suis ni dominant·e, ni soumis·e, ni switch ? Alors vous etes parfaitement à votre place. Il existe aussi des observateur·rices, des fétichistes non D/s, des esthètes du shibari ou du latex, des curieux·ses du monde BDSM qui ne se retrouvent dans aucune dynamique hiérarchique. Vous pouvez aimer la contrainte sans vouloir dominer. Aimer les tenues sans vouloir obéir. Aimer l’imaginaire du BDSM sans vouloir l’incarner. Il y a autant de manières d’être dans cet univers que de personnes qui le vivent. 🫂 Et surtout, on a le droit de changer ! Ce que vous ressentez aujourd’hui n’est pas gravé dans le marbre. On évolue. On se révèle. On découvre parfois, après des années de pratiques, un goût nouveau. Une faille. Une envie. L’érotisme est vivant. Il ne connaît pas les dogmes. Certains découvrent leur soumission à 45 ans. D’autres ne veulent plus dominer après une période intense. D’autres encore se rendent compte qu’ils n’ont pas besoin de rôle pour jouer. Que le lien suffit. et si vous étiez juste… vous ? Dans le BDSM, ce qui compte, ce n’est pas de cocher la bonne case. C’est d’incarner un désir sincère, de créer du jeu vrai avec l’autre, de vous autoriser à explorer, à votre rythme, sans obligation de te définir. Vous n'avez pas besoin d’être « dominant·e » ou « soumis·e » pour être légitime ici. Vous n'avez besoin que d’une chose : avoir envie d’explorer ce que l’intime peut devenir quand on le prend au sérieux. Alors, que vous soyez lion rugissant, zèbre rêveur, louve curieuse ou renard joueur… votre place existe. Vous la créerez en avançant. À méditer : Et si le BDSM était moins un rôle à choisir qu’une vibration à écouter ? Qu’est-ce qui, dans votre corps ou dans votr imaginaire, fait écho quand vous fermez les yeux ?  
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Par : le 25/03/25
Ces six mois de pause m'ont permis de faire le point sur le chemin que j'avais parcouru jusque là et sur ce que je voulais encore découvrir. Arrivée dans le milieu en tant que jeune fille joueuse aimant l'adrénaline liée au bondage et à la douleur , je m'étais dit que je voulais limiter ma soumission à la soumission physique et sexuelle lors de séances ponctuelles. Je faisais attention lors du choix de partenaire pour savoir qu'il n'y avait pas de risque. Quels risques? Ceux liés à ma sécurité physique et émotionnelle.    Je me connais assez bien et je sais qu'une nouvelle rencontre a pour effet sur moi celui d' une étincelle. Etincelle de passion que quelques déceptions amoureuses m'ont apprise a contrôler. Etincelle de passion que je controle pour pas qu'elle ne devienne feu flamboyant. Etincelle de passion qui fait que je m'attache et ce assez rapidement.    Il est difficile de rentrer dans mon cercle restreint , mais une fois que l'autre y est, je veux danser avec lui autour du feu jusqu'à ce que la dernière braise s'éteigne, et ce ,même si c'est au risque de m'y brûler les ailes. Même une fois le feu éteint, j'aime me souvenir de la chaleur qu'il procurait et je garde un œil sur les traces de pas de l'autre et sur le chemin qu'il emprunte.    Alors je choisis avec attention, pour minimiser les risques : distance géographique, homme déjà en couple ou indisponible émotionnellement, tout était bon pour m'assurer le fait de ne pas finir cramée dans ce foutu feu. Si je ne sais contrôler la flamme, quelqu'un d'autre la domptera pour moi... Ah autosabotage quand tu nous tiens... Je faisais donc attention mais les risques étaient toujours là et ce qui était initialement la pour me protéger se révèle être une barrière qui m'empêche d'avancer.   Il parait qu'après quelque temps la passion s'affaiblit , c'est même une chanson qui le dit. Pas toujours apparemment, mais tout de même assez souvent. Et que reste t il une fois la passion affaiblie..? Les cendres d'un ancien feu ou la possibilité d'un attachement plus profond à construire. Alors me voilà ici aujourd'hui , a la recherche d'un architecte prêt a construire avec moi un beau donjon de soumission. Cet architecte doit savoir que la terre a un passé et un caractère qui fait que le feu fait toujours partie de sa vie. Non seulement architecte , mais également cracheur de feu pour apprendre à danser ensemble en jouant avec les flammes et en prenant en compte les ombres de l'un et de l'autre.    Cher architecte, le cahier des charges n'est pas simple a prendre en main mais j'ai confiance en votre esprit et en vos mains habiles. Cher cracheur de feu, je vous montrerais fièrement ma gueule pour que vous puissiez y cracher ce que vous voulez.    Fière, je le suis, notamment du chemin que j'ai parcouru. Pourtant, la route ne s'arrête jamais vraiment. L'ancienne jeune fille est devenue jeune femme plus confiante, plus affirmée et prête à découvrir la soumission psychologique. L'exercice ne sera pas rapide ni facile pour l'un comme pour l'autre. L'esprit est bien plus compliqué à dominer que le corps, surtout lorsqu'il se montre aussi effronté et alambiqué que le mien. Il y aura des doutes et des questionnements, de longues discussions, de possibles retours en arrière mais l'étincelle est là et nous prendrons le temps et les efforts pour nourrir ce feu naissant. La nuit était calme jusque là, une lueur se devine désormais dans le ciel.    
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Par : le 22/03/25
Tout comme il est important pour un Dominant de type « masochien » de comprendre les motivations à la soumission (https://www.bdsm.fr/blog/10630/Les-motivations-à-la-soumission/), il lui est tout autant primordial de comprendre le cheminement vers l’acceptation du statut de soumis, et ceci, afin d’accompagner sa ou son partenaire dans ce processus. Au-delà du jeu érotique, l’expérience d’un soumis se nourrit d’un cheminement intérieur complexe : une prise de conscience de sa condition, jalonnée de crises morales et émotionnelles, conduit peu à peu à l'acceptation d’un rôle qui, paradoxalement, renforce son autonomie. Je vous propose d'explorer le processus par lequel un soumis appréhende sa position, affronte ses tourments intérieurs, et finit par trouver une forme de réconciliation avec soi-même. La Découverte de Soi par la Soumission La prise de conscience d'une tendance à la soumission peut survenir de manière inattendue. Cela peut commencer par des fantasmes, des rêves, des lectures ou films, des discussions ou des expériences passées qui éveillent une curiosité. Pour beaucoup, cette découverte est accompagnée, au-delà de la simple curiosité, d'une sensation de honte ou de culpabilité, souvent alimentée par des normes sociétales qui valorisent l'autonomie et le pouvoir. Le soumis peut alors se retrouver dans un conflit intérieur, tiraillé entre des désirs profonds et des attentes extérieures. Au départ, l’expérience de la soumission apparaît comme un moyen d’explorer des dimensions souvent inaccessibles dans la vie quotidienne. En acceptant le rôle de soumis, la personne se confronte à une réalité intime où la vulnérabilité devient une force. Cette première étape est généralement marquée par la recherche d’un espace libérateur dans lequel les barrières sociales se désagrègent. Conscient de sa condition, le soumis perçoit la soumission non pas comme une défaite, mais comme une ouverture vers une connaissance approfondie de soi. Les Crises Morales : Entre Conflit et Révélation Le chemin vers l’acceptation est rarement rectiligne. Il est ponctué de crises morales où le soumis se trouve à la croisée des chemins entre des valeurs familiales, sociales héritées et la tension d’un nouvel épanouissement personnel. Ces crises se manifestent souvent par des remises en question profondes : sentiment de culpabilité, peur de perdre son autonomie, ou même honte face à des pulsions refoulées. Lors de ces moments de doute intense, la pratique de la soumission se montre ambivalente, à la fois source de détresse mais aussi de plaisirs et vecteur de transformation. C’est précisément dans ces instants de vulnérabilité que l’opportunité d’une réévaluation de soi s’ouvre, permettant une introspection plus poussée. L'impact des expériences passées joue également un rôle crucial dans ce parcours. Les antécédents personnels, qu'ils soient positifs ou négatifs, peuvent influencer la manière dont la personne aborde la soumission. Par exemple, des expériences de rejet ou de honte liées à des désirs peuvent créer des blocages, tandis que des expériences positives peuvent encourager une exploration plus ouverte et confiante. Les Défis et Préjugés Les défis personnels que les personnes peuvent rencontrer dans le cadre du BDSM sont nombreux. La peur du jugement, la honte, et la difficulté à trouver des partenaires compatibles sont des obstacles courants. Les préjugés et les stigmates associés au BDSM peuvent également poser des défis supplémentaires. La société, souvent mal informée, peut juger sévèrement ceux qui choisissent de vivre cette forme de sexualité, rendant le chemin vers l'acceptation de soi encore plus ardu. Cependant, il est crucial de reconnaître que ces défis peuvent être surmontés avec le soutien adéquat et une compréhension approfondie de soi-même. Le Rôle du Consentement et de la Communication Le processus d’acceptation passe inévitablement par un dialogue intérieur crucial, mais également par une communication transparente avec le partenaire dominant. Dans un cadre sécurisé, la clarification des attentes et le respect mutuel deviennent essentiels pour dissiper les crises morales. Cette interaction permet au soumis de comprendre que sa condition, quoique différente des normes traditionnelles, est choisie et vécue en toute conscience. Le consentement éclairé se révèle alors comme la pierre angulaire de cette acceptation, transformant le ressentiment en une force réaffirmée. L'acceptation de son statut de soumis implique également un processus d'introspection. Cela nécessite une réflexion approfondie sur ses désirs, ses limites et ce que la soumission signifie personnellement. En prenant le temps d'explorer ces questions, le soumis peut clarifier ses motivations et renforcer sa confiance en soi, ce qui est fondamental pour vivre sa condition de manière authentique. L'affirmation de soi est un autre aspect crucial de cette acceptation. Revendiquer le droit à vivre sa sexualité de manière authentique et se sentir fier de ses choix sont des étapes importantes. Cela implique de reconnaître que la soumission n'est pas une faiblesse, mais un choix d'autonomisation qui peut enrichir la vie. En s'affirmant, le soumis peut se libérer des jugements extérieurs et des attentes sociétales, redéfinissant ainsi son identité selon ses propres termes. Cependant, le chemin vers l'acceptation peut être semé d'embûches, notamment en raison des jugements associés à la soumission et au BDSM. Il est crucial d'aborder ceux-ci de manière proactive. Des stratégies pour surmonter la honte et la culpabilité peuvent inclure la recherche de soutien dans des communautés bienveillantes, la participation à des groupes de discussion ou des ateliers, et l'éducation sur le BDSM. En s'entourant de personnes qui partagent des expériences similaires, le soumis peut valider ses sentiments et renforcer son acceptation de soi. Enfin, l'intégration des émotions complexes qui accompagnent la soumission est essentielle. La vulnérabilité, la peur et l'excitation peuvent coexister, et apprendre à naviguer ces émotions peut renforcer la résilience et la compréhension de soi. Cela peut impliquer des pratiques de pleine conscience, des journaux intimes pour exprimer ses pensées et ses sentiments, ou des discussions ouvertes avec des partenaires de confiance. En intégrant ces émotions, le soumis peut transformer ses expériences en une source de force et de croissance personnelle. Le soutien social est un élément vital dans le parcours d’un soumis. Les communautés BDSM offrent un espace sûr pour partager des expériences, poser des questions, et recevoir des conseils. Les groupes de soutien, les forums en ligne, et les événements communautaires peuvent fournir un réseau de personnes qui comprennent et soutiennent les défis uniques de la soumission. Ce soutien peut être crucial pour surmonter les crises morales et émotionnelles et pour se sentir moins isolé dans son voyage intérieur. L’Évolution Vers l’Autonomie Paradoxale Au fur et à mesure que le soumis traverse ses crises, il réalise que l’abandon apparent de contrôle dans le jeu BDSM ne signifie pas une perte d’autonomie, mais bel et bien, paradoxalement, une redécouverte de sa puissance intérieure. En se soumettant, la personne crée un espace sécurisé pour explorer et réinterpréter ses limites, faisant ainsi fi des injonctions sociales traditionnelles. Ce processus lui permet de réintégrer des émotions douloureuses pour en extraire une énergie libératrice. Cela conduit à une résilience renforcée et à une affirmation de soi autrement inattendue, où l’acceptation de sa condition s’inscrit dans un mouvement d’intelligence émotionnelle. De plus, les relations BDSM peuvent évoluer avec le temps, les dynamiques de pouvoir et les attentes des partenaires changeant au fur et à mesure que chacun grandit et apprend à mieux se connaître. La Réconciliation, l’Évolution Sociétale et les Débats Internes L’aboutissement de ce long voyage intérieur survient lorsque le soumis parvient à réconcilier les conflits intérieurs et externes. L’acceptation se manifeste par une reconnaissance sincère de la valeur de son expérience : il assume pleinement sa condition, non plus comme une faiblesse, mais comme un choix d’affranchissement et de libération. La crise morale initiale se transforme alors en une étape nécessaire qui a permis de découvrir une singularité érotique et identitaire. À ce stade, le rôle de soumis n’est plus vécu comme une quête d’abandon, mais comme une affirmation d’une vérité personnelle, enrichie par la liberté de choisir et de redéfinir son existence. Par ailleurs, l’évolution des représentations sociétales contribue à une meilleure compréhension et une déstigmatisation du BDSM. Une information plus accessible et la visibilité grandissante de ces pratiques dans les médias et sur les réseaux sociaux offrent aux personnes concernées la possibilité de s'ouvrir à de nouvelles perspectives. Ces changements favorisent la mise en place de communautés de soutien et encouragent un débat public qui démystifie les préjugés liés à la soumission. Dans la même dynamique, il est pertinent d’intégrer des perspectives critiques et des débats internes. Certains courants, notamment dans les milieux féministes ou sociétaux, remettent en question la lecture de la soumission comme toute quête d’émancipation ou de transformation personnelle. Ces débats enrichissants invitent à une réflexion approfondie sur les rapports de pouvoir, la liberté individuelle et les potentielles dérives de toute dynamique relationnelle. Ce dialogue critique, loin de dévaloriser l'expérience vécue, permet de nuancer et de perfectionner la compréhension des enjeux liés à la soumission dans le BDSM. Exemple concret : Pour ce faire, je vais vous renvoyer à ce sujet ouvert sur le forum : https://www.bdsm.fr/forum/thread/9733/De-la-difficulté-à-s'assumer-comme-soumis-(h-ou-f)/ N’hésitez pas, si vous êtes soumis, à y rajouter votre témoignage, à l’exemple de celles qui ont déjà participées ! (Merci à elles !) Conclusion Le cheminement vers l’acceptation de sa condition de soumis est une trajectoire complexe et profondément personnelle. Entre la découverte de soi, les crises morales, le dialogue avec un partenaire respectueux, l’évolution vers une autonomie paradoxale et l’intégration d’une perspective sociétale et critique, le soumis finit par trouver un équilibre intérieur. Ce processus, loin de constituer une soumission passive, est une démarche active de transformation et d’auto-affirmation qui redéfinit les contours de l’identité. En fin de compte, l’acceptation de sa condition apparaît intrinsèquement comme un vecteur d’épanouissement personnel et de renouveau émotionnel, permettant au soumis de vivre sa vérité avec fierté et authenticité. Ainsi, la soumission devient non seulement un choix de vie, mais aussi un chemin vers une compréhension plus profonde de soi-même et des autres, où la vulnérabilité se transforme en force et où chaque expérience contribue à la construction d'une identité riche et nuancée. Reference • "L'Art du BDSM" par M. M. - Un guide qui propose des conseils pratiques pour ceux qui souhaitent explorer le BDSM, avec des témoignages et des expériences personnelles. • "La sexualité des personnes" par Marie-Claude Pichon : Cet ouvrage explore la sexualité, y compris les pratiques BDSM, et discute des enjeux de pouvoir et de soumission. • "Les pratiques sexuelles alternatives" par Philippe Brenot : Ce livre aborde diverses pratiques sexuelles, y compris le BDSM, et examine les motivations et les dynamiques relationnelles. • "Les personnes et le BDSM : entre émancipation et soumission" par Claire L. : Cet article analyse les expériences dans le BDSM et les tensions entre émancipation et soumission.
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Par : le 21/03/25
J'ai des dépendances j'ai des carences j'ai des fêlures j'ai des cassures Je suis parfois un peu larguée. Mon triangle des Bermudes c'est tout les doutes que peuvent laisser le manque et l'absence comme si mon esprit avait besoin de me faire souffrir de Vous, me faire souffrir de N/nous. Ma boussole émotionnelle à été mise a rude épreuve je ne savais plus par où étaient Vos pieds. Perdu mais pas submerger heureusement. Je ne me sentais plus tenus. J'ai dérogé à mes devoirs J'ai été un peu brat aussi 👉🏼👈🏼 Pas par égoïsme, excentricité ou caprice mais pour N/nous pour pas tout casser. Merci Monsieur d'avoir pris du temps pour moi et de m'avoir rassuré sur ma place à Vos pieds et de m'avoir fait sentir Votre domination. Merci de m'avoir puni une punition qui aura un goût de victoire pour moi Monsieur la victoire du N/nous sur un moment qui aurait pu le faire disparaitre. Une victoire sur mes doutes et surtout l'affirmation que ma soumission est toujours entre Vos mains et qu'elle va bien et deviendra plus forte. Merci d'être Vous Monsieur. Je suis heureuse à Vos pieds Monsieur Je suis heureuse d'avoir été entendue Je suis heureuse d'avoir été puni pour mon manquement et ma faute. Votre dévouée orija pour Vous faire plaisir, Vous servir, Vous obéir Monsieur.
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Par : le 15/03/25
Chapitre 8 : L’Art de l’Attente   L’instant s’étirait, chargé d’une tension feutrée, délicate, mais bien présente. L’attente faisait partie du jeu, un fil invisible qui reliait chacun de nous dans cette pièce tamisée où les ombres dansaient sur les murs. Les deux femmes, agenouillées devant nous, conservaient une posture impeccable, leur respiration contrôlée, mais leurs regards trahissaient un mélange de curiosité et d’anticipation. Elles n’étaient pas que spectatrices ; elles faisaient partie intégrante du moment, absorbées par cette énergie qui flottait entre nous. D’un geste lent, je fis courir mes doigts sur l’accoudoir de mon fauteuil, mon regard ne quittant pas le sien. Elle me scrutait, cherchant à deviner la suite, suspendue à la moindre de mes réactions. L’homme assis à mes côtés, avec cette maîtrise qui lui était propre, observa la scène sans un mot. Il savait, comme moi, que précipiter les choses serait une erreur. Ici, tout reposait sur l’intensité du silence, sur les promesses muettes échangées d’un simple regard. Je tendis la main et effleurai son poignet du bout des doigts. Une caresse à peine perceptible, mais qui fit tressaillir sa peau. Un sourire discret effleura mes lèvres. Son corps réagissait avant même qu’elle ne prenne conscience de ce qu’elle ressentait. Elle ferma brièvement les yeux, inspirant lentement. Peut-être pour calmer cette fébrilité nouvelle, peut-être pour s’abandonner un peu plus à ce qu’elle ne comprenait pas encore tout à fait. Puis, d’un murmure à peine audible, je lui soufflai : — "Sens. Ressens. Ne pense pas." Elle rouvrit les yeux, ancrant son regard au mien. Un souffle plus court s’échappa de ses lèvres. À mes côtés, l’autre homme observa cette interaction avec un sourire léger, appréciant le spectacle silencieux qui se jouait. C’était un jeu de patience, d’exploration et de découverte. L’air vibrait d’une tension presque palpable, ce frisson imperceptible qui précède une découverte, un instant suspendu où chaque mouvement, chaque respiration devient une réponse à l’inexprimé. Je laissai ma main glisser lentement, effleurant son bras du bout des doigts, dessinant une trajectoire invisible qui la fit frissonner. Son regard était accroché au mien, hésitant entre la retenue et l’abandon, entre l’envie de comprendre et celle de simplement se laisser porter. — "Ferme les yeux." Elle obéit immédiatement, ses cils venant effleurer ses joues. Privée de la vue, elle devait maintenant se fier aux autres sens, à l’électricité de l’instant qui passait de l’un à l’autre, invisible mais omniprésente. À mes côtés, l’homme observait toujours avec cette sérénité contenue, témoin silencieux d’une scène où les gestes comptaient plus que les mots. Sa présence ajoutait une dimension supplémentaire à l’expérience : nous n’étions pas seuls, et c’était précisément ce qui rendait la tension plus intense encore. Je fis glisser mes doigts sous son menton, relevant doucement son visage vers moi. Elle retint son souffle un instant, comme suspendue dans cette attente infinie. — "Laisse-toi porter." Son souffle se brisa légèrement, trahissant une fébrilité qu’elle n’aurait peut-être pas admise à voix haute. Et c’était exactement ce que j’attendais. L’autre femme, toujours agenouillée, captait chaque nuance du moment, comme si elle se nourrissait de cette énergie qui circulait entre nous. Son propre corps semblait réagir en écho, dans cette attente partagée, où chacun jouait son rôle dans une symphonie silencieuse. Je tendis la main et effleurai son menton du bout des doigts, relevant doucement son visage vers moi. Son regard, brillant d’un mélange de curiosité et d’anticipation, se perdit dans le mien. Je ne dis rien. Les mots auraient été superflus. D’un léger mouvement, je lui fis signe de se lever. Un instant d’hésitation fit vibrer l’air entre nous, imperceptible mais bien présent. Puis, lentement, elle obéit, dépliant ses jambes avec grâce, s’élevant dans une fluidité maîtrisée. Je ne lâchai pas son regard, captant chaque micro-expression sur son visage. Son souffle s’accélérait légèrement, non par peur, mais par cette fébrilité propre aux instants où l’on franchit une frontière, où l’on laisse derrière soi le confort du connu pour s’abandonner à quelque chose de plus grand, de plus intense. Une fois debout, elle resta immobile, attendant la suite. Son corps, pourtant libre de tout lien, semblait déjà répondre à une attente tacite. Mon regard glissa jusqu’à la croix, massive, ancrée dans la pièce comme un autel d’exploration. Je fis un pas en arrière et, d’un simple geste, je lui indiquai de me suivre. Son souffle devint plus court. Elle me suivit. Arrivés devant la croix, l’air vibrait d’une tension à la fois douce et insoutenable. Elle se tenait là, droite, attentive, cherchant dans mon regard l’autorisation muette de ce qui allait suivre. D’un simple signe, je lui indiquai de se déshabiller. Elle ne bougea pas immédiatement, comme si elle savourait l’instant, mesurant pleinement la portée de ce geste. Puis, dans un mouvement lent et maîtrisé, elle leva les mains jusqu’à la première attache de son vêtement. Ses doigts glissèrent sur le tissu, le défaisant avec une douceur calculée, comme si chaque centimètre dévoilé faisait partie du rituel. Le tissu s’échappa peu à peu de son corps, caressant sa peau avant de glisser jusqu’au sol dans un murmure feutré. Elle resta là, exposée, vulnérable mais fière, ancrée dans sa posture, consciente de la force qu’il faut pour s’offrir ainsi à l’instant. Je laissai mon regard parcourir chaque courbe, appréciant la beauté de ce moment suspendu. Puis, doucement, je tendis la main et effleurai sa hanche du bout des doigts. Un simple contact, mais chargé de promesses. Elle frissonna, les yeux mi-clos, acceptant cette douce reddition. Alors, seulement, je pris les attaches de la croix et les passai lentement autour de ses poignets. Le cuir souple des attaches glissa doucement contre sa peau alors que je resserrai les lanières autour de ses poignets. Chaque boucle se referma avec précision, sans brutalité, mais avec cette fermeté calculée qui transformait une simple contrainte en une étreinte sécurisante. Je pris mon temps. Lentement, je descendis jusqu’à ses chevilles, mes doigts frôlant à peine la courbe de ses jambes alors que j’attachais les dernières lanières. Son souffle s’accéléra imperceptiblement, comme si chaque contact, chaque pression des sangles sur sa peau nourrissait l’excitation qui montait en elle. À présent, elle était là, offerte à la croix, les bras légèrement relevés, la peau effleurant à peine le bois massif. Ses paupières s’étaient fermées un instant, comme pour s’imprégner de la sensation de l’abandon, de cette perte de contrôle volontaire qu’elle m’accordait. Je reculai de quelques pas pour la contempler. La lumière tamisée dessinait des ombres mouvantes sur sa peau, accentuant la tension de son corps, le frémissement à peine perceptible de ses muscles sous l’attente. Je me rapprochai à nouveau. Mon souffle effleura la peau nue de son épaule, descendant lentement jusqu’à la naissance de son cou. Elle frissonna sous le contraste de ma chaleur et de l’air ambiant, un léger soupir lui échappant malgré elle. — "Comment te sens-tu ?" murmurai-je à son oreille. Elle ouvrit légèrement la bouche, cherchant ses mots, mais je ne lui laissai pas le temps de répondre. Du bout des doigts, je traçai une ligne invisible le long de son bras tendu, puis redescendis jusqu’à sa taille, frôlant la cambrure de ses hanches, testant les limites de son impatience. Le silence devint un acteur à part entière, ponctué uniquement par les battements de son souffle et le léger cliquetis des attaches lorsqu’elle remua imperceptiblement. Je laissai passer un instant, savourant la montée en tension. Puis, d’un geste lent, j’effleurai le creux de son dos du bout des lèvres. Elle bascula légèrement la tête en arrière, un frisson parcourant toute la longueur de son corps. L’air était chargé d’attente, chaque seconde s’étirant comme un fil tendu prêt à vibrer au moindre frémissement. Je laissai mes doigts effleurer la courbe de ses hanches, savourant la chaleur de sa peau sous mes paumes. Elle était là, suspendue entre abandon et fébrilité, son souffle court trahissant l’anticipation qui l’envahissait. Je fis un pas en arrière et tendis la main vers le martinet posé sur la table voisine. Les lanières de cuir souple frémirent dans l’air tandis que je les effleurai du bout des doigts, appréciant leur texture avant de les faire glisser lentement sur sa peau. Un frisson parcourut son corps. Je laissai les lanières descendre le long de son dos, effleurer la cambrure de ses reins, suivre la rondeur parfaite de ses fesses. Le contraste entre cette caresse presque fantomatique et la promesse d’un impact plus intense fit monter la tension d’un cran. Puis, sans prévenir, je levai légèrement le bras et abattis le martinet dans un mouvement fluide, maîtrisé. Un léger claquement résonna dans la pièce. Elle inspira brusquement, son corps tressaillant sous la soudaine morsure du cuir. Mais elle ne chercha pas à fuir. Au contraire, un soupir, à peine retenu, glissa entre ses lèvres. J’attendis un instant, observant la trace légère qui rosissait déjà sa peau. Puis je repris, alternant entre douceur et intensité. Une caresse des doigts suivant la courbe de son dos, une nouvelle frappe, cette fois plus appuyée. Ses poignets frémirent dans leurs attaches. Son souffle se fit plus court. Je m’approchai et posai mes lèvres contre sa nuque, embrassant la fine pellicule de chaleur qui s’y était formée. — "Respire… Ressens…" murmurais-je à son oreille. Mes doigts glissèrent sur la marque naissante de mes attentions, massant doucement la peau échauffée, avant que le martinet ne vienne de nouveau marquer son empreinte sur elle. Le ballet entre caresse et discipline se poursuivit, la pièce emplie de soupirs, de frissons et du dialogue silencieux entre nos corps. Les marques rosées sur sa peau formaient un tableau éphémère, chaque trait racontant l’histoire de ce moment suspendu. Mon regard glissa sur les contours de son dos, le frémissement de ses muscles sous l’attente, la tension délicieuse qui se lisait dans son souffle court et saccadé. Je laissai tomber le martinet au sol, le cuir touchant le parquet dans un bruissement sourd. Ma main vint aussitôt remplacer l’instrument, parcourant les courbes réchauffées par l’impact, effleurant d’un toucher apaisant la peau encore frémissante. Mes doigts dessinèrent des arabesques sur ses hanches, remontant lentement le long de son dos, redescendant en une caresse maîtrisée jusqu’à la naissance de ses cuisses. Un soupir glissa entre ses lèvres. Je m’approchai, mon torse frôlant son dos, mon souffle caressant sa nuque. L’excitation vibrait entre nous, palpable, électrique. — "Tu es magnifique ainsi…" soufflai-je, ma voix basse, murmurée comme une confidence. Mes lèvres trouvèrent la courbe tendre de son épaule, y déposant une empreinte brûlante. Mon autre main effleura l’intérieur de sa cuisse, frôla la chaleur naissante entre ses jambes, un contact à peine perceptible, juste assez pour éveiller un gémissement étouffé. Elle était là, attachée, offerte, et pourtant en pleine possession de ce qu’elle ressentait. Je pris une nouvelle inspiration, savourant l’instant. Puis, d’un geste lent, je détachai ses poignets, un par un, prenant soin de masser doucement ses poignets libérés. Ses bras retombèrent lentement de chaque côté de son corps, comme si elle reprenait possession d’elle-même. De l’autre côté de la pièce, le couple étranger se détachait lentement de l’instant qu’ils venaient de partager. Lui, imposant et sûr de lui, effleura la joue de sa compagne du bout des doigts, un geste à la fois possessif et tendre. Il ajusta sa veste, son regard glissant une dernière fois sur elle comme pour graver cette vision dans sa mémoire. Sa compagne, se leva avec grâce, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. D’un simple regard échangé, ils savaient que le moment était venu de partir. Lentement, je me reculai, prenant son menton entre mes doigts pour la forcer à lever les yeux vers moi. — "À genoux." Sans un mot, elle obéit. Je m’installai face à elle, observant son regard brillant d’un mélange d’adoration et de fièvre.       Chapitre 9 Offrande et Plaisir   Elle s’agenouilla avec une grâce parfaite, le dos droit, les mains posées sur ses cuisses, les paumes tournées vers le haut en un geste d’attente silencieuse. Ses yeux, levés vers moi, brillaient d’une lueur où se mêlaient désir et reddition totale. Un sourire effleura mes lèvres alors que je laissai ma main glisser le long de sa joue, traçant une caresse légère avant de venir effleurer ses lèvres entrouvertes du bout du pouce. Elle y déposa un baiser presque instinctif, un geste à la fois tendre et empreint d’une dévotion muette. — "Montre-moi…" murmurai-je, ma voix grave, vibrante d’anticipation. Sans quitter mon regard, elle obéit. Ses doigts agiles effleurèrent le tissu de mon pantalon, le défaisant avec lenteur, prenant soin d’exécuter chaque geste avec une patience délicieuse. Elle ne se précipita pas, savourant cette attente qui alourdissait l’air entre nous. Puis, lorsqu’enfin elle me libéra, ses lèvres vinrent effleurer ma peau, déposant d’abord un simple baiser, comme une promesse silencieuse. Je posai une main sur sa nuque, mes doigts glissant dans sa chevelure pour guider ses mouvements, lui imposant un rythme lent, maîtrisé. Elle comprit aussitôt et s’exécuta avec une précision exquise, alternant caresses et pressions, mêlant douceur et intensité, son souffle chaud enveloppant chaque mouvement. Un frisson parcourut mon échine alors que je laissai ma tête basculer légèrement en arrière, savourant la dévotion totale qu’elle m’offrait. Son souffle court, ses soupirs étouffés, le son humide et rythmé de ses attentions… tout contribuait à rendre cet instant exquis, presque irréel. D’un geste ferme, je repris le contrôle, guidant ses mouvements plus profondément, savourant chaque vibration, chaque frémissement qu’elle exprimait. Les secondes s’étirèrent, se transformant en une éternité brûlante. Je resserrai légèrement ma prise sur sa nuque, interrompant son geste. Elle releva les yeux vers moi, ses lèvres rougies et légèrement entrouvertes, son souffle irrégulier. — "Assez." Elle obéit aussitôt, se redressant légèrement, attendant la suite, docile et fébrile à la fois. Je me penchai vers elle, caressant sa joue du revers de la main avant de glisser un doigt sous son menton pour relever son visage vers moi. — "Viens ici…" Je me redressai lentement, tendant une main vers elle. Sans un mot, elle la saisit, se laissant guider, soumise et impatiente. Ses jambes nues frôlèrent le sol alors qu’elle se levait, son souffle encore court, la poitrine se soulevant légèrement sous l’émotion du moment. D’un pas mesuré, je la conduisis vers le lit. Les draps sombres contrastaient avec la chaleur de sa peau, offrant un écrin parfait à ce corps offert. — "Allonge-toi." Elle s’exécuta, s’installant sur le matelas, le regard toujours ancré dans le mien, attendant la suite, frémissante d’anticipation. Je pris un instant pour la contempler, savourant la vision de son abandon : ses cheveux épars sur l’oreiller, la cambrure de ses reins soulignée par sa position, la lueur fiévreuse dans ses yeux. Je m’agenouillai au bord du lit, mes doigts glissant lentement sur ses chevilles avant de remonter, frôlant la douceur de ses cuisses, s’attardant sur l’intérieur, effleurant cette chaleur naissante entre ses jambes. Elle tressaillit sous mon contact, un soupir à peine retenu glissant d’entre ses lèvres entrouvertes. — "Reste immobile." Mon ordre était clair, mais je savais qu’elle lutterait contre l’envie irrépressible de bouger sous mes caresses. Je poursuivis mon exploration, alternant entre baisers légers et effleurements du bout des doigts. Ma bouche suivit le tracé de son ventre, déposant des empreintes brûlantes sur sa peau frémissante, s’attardant juste assez pour éveiller chaque parcelle d’elle. Puis, d’un geste lent mais assuré, je séparai ses cuisses. Elle s’offrit totalement, son corps vibrant d’attente, ses doigts agrippant légèrement les draps sous l’intensité du moment. Je plongeai mon regard dans le sien une dernière fois, savourant cette reddition parfaite. Puis je poursuivis, prêt à lui faire perdre la raison. Je me redressai légèrement et saisis l’un des cordes de chanvre posés sur la table de chevet. Son regard suivit mon geste, brillant d’une lueur excitée, oscillant entre impatience et soumission. — "Tends-moi tes poignets." Sans un mot, elle obéit, levant lentement les bras au-dessus de sa tête. Son abandon était total, un mélange exquis de confiance et de désir brut. Je pris mon temps pour enrouler les cordes autour de ses poignets délicats, serrant juste assez pour lui rappeler qu’elle ne pouvait plus m’échapper, mais en veillant à ce que la soie caresse sa peau plutôt qu’elle ne la contraigne. Je nouai solidement les attaches au montant du lit, me reculant un instant pour admirer la vision qu’elle m’offrait. Elle était là, vulnérable et offerte, son souffle court, la poitrine se soulevant au rythme de son excitation croissante. Ses jambes étaient légèrement entrouvertes, son corps frémissant d’anticipation. Un sourire effleura mes lèvres tandis que je laissai mes doigts glisser lentement sur la ligne de son bras tendu, descendant le long de sa clavicule, explorant chaque frisson qui naissait sous mon toucher. — "Parfaite…" murmurai-je. Je me penchai sur elle, effleurant sa peau de mes lèvres, traçant un chemin brûlant le long de son cou jusqu’à la naissance de ses seins. Ma langue suivit le contour d’un sein, puis l’autre, savourant les gémissements à peine contenus qui s’échappaient de sa bouche entrouverte. Mais je n’avais pas l’intention de la libérer si vite de cette délicieuse torture. Je poursuivis mon exploration plus bas, parcourant son ventre d’une lenteur calculée, sentant ses hanches tressaillir sous mes baisers. Mes mains s’attardèrent sur l’intérieur de ses cuisses, caressant, effleurant, jouant avec l’attente qui l’envahissait seconde après seconde. Elle tenta d’arquer les reins, d’aller chercher plus de contact, mais ses poignets attachés la maintenaient prisonnière du plaisir que je lui imposais. — "Patience…" soufflai-je en frôlant mon souffle contre sa peau fiévreuse. Je voulais la voir se consumer sous moi, la sentir perdre toute retenue, la conduire au bord de la folie avant de lui offrir enfin l’abandon qu’elle désirait tant. Un sourire effleura mes lèvres alors que j’admirais la vision qu’elle m’offrait : attachée, soumise, frémissante sous l’attente. Ses poignets liés au montant du lit laissaient son corps s’étendre sous moi, vulnérable et terriblement désirable. Son souffle court trahissait l’anticipation, son ventre se soulevait légèrement sous l’émotion, et la tension dans ses cuisses légèrement entrouvertes m’invitait à poursuivre mon œuvre. Je posai mes mains sur ses hanches, la chaleur de sa peau contrastant avec la fraîcheur de mes doigts. Lentement, je les fis glisser sur ses cuisses, effleurant la douceur brûlante de son corps offert. Elle frissonna sous mon contact, tentant instinctivement de bouger, mais les liens retenaient ses gestes, l’obligeant à abandonner tout contrôle. — "Tu es magnifique ainsi… prisonnière du plaisir que je te donne." Elle gémit doucement, ses doigts crispés sur les cordes. Je poursuivis mon exploration, déposant une pluie de baisers le long de son ventre, savourant chaque tressaillement sous mes lèvres. Mon souffle chaud caressa l’intérieur de ses cuisses alors que mes mains les écartèrent un peu plus, lui imposant cette attente exquise qui la consumait déjà. Elle tenta de basculer les hanches vers moi, avide de plus, mais je m’éloignai légèrement, laissant mes lèvres frôler sa peau sans jamais céder à son impatience. — "Ne bouge pas…" Ma voix était douce, mais l’ordre clair. Elle se mordit la lèvre, retenant un nouveau gémissement, complètement soumise à cette torture exquise que je lui imposais. Puis, enfin, je décidai de mettre fin à son supplice. Mes lèvres effleurèrent l’endroit le plus sensible de son corps, déclenchant un spasme incontrôlable. Son dos se cambra violemment sous l’onde de plaisir, ses poignets tirant sur les liens tandis qu’un cri lui échappait. Je savourai ce moment, prolongeant l’extase avec une précision calculée, alternant douceur et intensité, la poussant encore plus loin dans l’abandon. Elle n’avait d’autre choix que de céder, prisonnière du plaisir que je lui offrais. Elle était là, offerte sous moi, le regard embrumé de désir, son souffle court et saccadé. Ses poignets tiraient légèrement sur les liens de soie qui l’entravaient, rappel subtil de son abandon total entre mes mains. Je me redressai légèrement, laissant mon regard parcourir son corps, savourant chaque frémissement, chaque soupir échappé de ses lèvres entrouvertes. Je voulais graver cette image en moi, la voir dans cet instant où elle se laissait entièrement guider, où l’attente était une douce torture qui la consumait. Je me penchai sur elle, capturant ses lèvres dans un baiser lent et profond, une promesse silencieuse de ce qui allait suivre. Ma main glissa le long de sa cuisse, la remontant doucement contre moi, l’incitant à s’ouvrir davantage. Nos souffles se mêlèrent, nos corps s’alignèrent, chaque mouvement mesuré, chargé d’une tension exquise. Elle gémit doucement contre ma bouche, impatiente, ses hanches cherchant à combler cet infime espace entre nous. Ses yeux accrochés aux miens, l’éclat fiévreux dans son regard me suppliant silencieusement d’aller plus loin. D’un geste lent, je vins enfin à elle, la possédant avec une maîtrise savamment dosée, savourant chaque réaction qu’elle me donnait. Son corps se tendit sous moi, un gémissement rauque lui échappant tandis que ses doigts se crispèrent sur les draps. Je restai immobile un instant, lui laissant le temps de ressentir pleinement l’instant, de s’abandonner à la vague de sensations qui la submergeait. Puis, lentement, je me mis en mouvement, trouvant ce rythme qui nous liait, qui nous unissait dans une danse aussi douce qu’intense. Elle m’accueillait pleinement, ses jambes s’accrochant à moi, son dos se cambrant sous chaque mouvement, son corps réclamant davantage. Je voulais la voir perdre pied, la pousser à cet endroit où plus rien n’existait hormis la fièvre de l’instant. Nos souffles s’accéléraient, nos gémissements se mêlaient dans une harmonie enivrante. Le lit grinçait sous notre élan, l’air chargé de désir et d’électricité. Ses poignets liés l’empêchaient de me toucher, et je voyais dans son regard ce mélange exquis de frustration et d’abandon qui ne faisait qu’alimenter encore plus la tension entre nous. Se brisant sous moi dans un cri étouffé, son corps se contractant violemment tandis que je l’accompagnais dans cet ultime éclat de plaisir. Lentement, je relâchai la pression, caressant doucement sa peau frémissante, déposant un baiser sur son front alors qu’elle reprenait son souffle, encore tremblante. Elle était magnifique ainsi, pantelante, marquée par l’intensité de notre étreinte. Je tendis la main et dénouai délicatement les liens de ses poignets, massant doucement sa peau rougie. Elle ouvrit les yeux, un sourire satisfait étirant ses lèvres. — "Encore ?" demanda-t-elle dans un murmure taquin. Je laissai échapper un léger rire avant de l’embrasser à nouveau. Le silence était ponctué par nos souffles encore saccadés, le poids de l’instant suspendu entre nous. Son corps, détendu mais encore vibrant, reposait contre moi, sa peau chauffée par notre union. Mes doigts effleurèrent lentement son bras, suivant les courbes de son épaule nue, traçant des cercles paresseux sur sa peau satinée. Elle bougea légèrement, se lovant un peu plus contre moi, le menton niché dans le creux de mon cou. Je sentis son sourire contre ma peau avant même de la voir lever les yeux vers moi. — "C’était…" Elle laissa sa phrase en suspens, un éclat malicieux dans son regard. — "Oui, c’était." répondis-je en glissant une main dans ses cheveux défaits, caressant doucement sa nuque. Elle ferma les yeux sous mon toucher, un soupir d’aise s’échappant de ses lèvres. J’aimais ces instants d’après, où le monde semblait s’être réduit à cette chambre, à la chaleur de nos corps encore entremêlés, à cette complicité silencieuse qui nous liait bien au-delà du plaisir charnel. Je fis glisser mes doigts sur son poignet, là où les liens avaient marqué légèrement sa peau. Un frisson la parcourut sous ce contact. — "Ça va ?" murmurai-je en embrassant l’endroit rougi par la pression de la soie. — "Mieux que ça…" souffla-t-elle en entrelaçant ses doigts aux miens. Ses lèvres effleurèrent mon torse, ses baisers légers, presque innocents, contrastant avec l’intensité de ce que nous venions de partager. Mais dans son regard, je voyais cette lueur qui ne demandait qu’à s’embraser à nouveau. Je laissai mes mains descendre le long de son dos nu, caressant sa chute de reins avant de la faire basculer sur le dos d’un geste fluide. Elle rit doucement, surprise par ce mouvement, mais ne résista pas. Ses cheveux s’éparpillèrent sur l’oreiller, son corps s’étirant lentement sous mon regard avide. — "Tu ne dors jamais après ?" murmura-t-elle avec amusement. Je me penchai sur elle, mes lèvres frôlant son cou avant de remonter jusqu’à son oreille. — "Pas quand je sais que j’ai encore tant à explorer…" Elle frissonna sous mes mots, son corps répondant déjà à cette nouvelle promesse. Son regard s’accrochait au mien, mi-provocateur, mi-suppliant, comme si elle oscillait entre l’envie d’être menée et celle de prendre l’initiative. Pourtant, allongée sous moi, le souffle encore chaud contre mes lèvres, elle ne bougeait pas. Son corps parlait à sa place. J’effleurai son bras du bout des doigts, traçant lentement un chemin invisible de son épaule à son poignet, redécouvrant chaque frisson qui naissait sous mon toucher. Elle réprima un soupir, mais je sentis ses doigts se crisper légèrement sur les draps. — "Tu cherches à me provoquer ?" murmurai-je en me penchant, mes lèvres frôlant à peine les siennes. — "Non…" souffla-t-elle, mais son regard disait tout le contraire. Un sourire effleura mes lèvres avant que je ne l’embrasse enfin, lentement, profondément, savourant cette façon qu’elle avait de se fondre contre moi. Je sentais son impatience grandir, ce besoin de sentir plus, d’avoir plus. Mais ce n’était pas encore le moment. Je laissai mes mains glisser le long de ses hanches, redécouvrant ses courbes avec cette lenteur qui la rendait folle. Sa peau était brûlante sous mes doigts, chaque caresse un nouveau supplice. — "Retourne-toi." Elle hésita une seconde, puis obéit, s’exécutant avec une soumission teintée d’impatience. Son dos offert à moi, la cambrure naturelle de ses reins, le doux frémissement de sa peau sous mon souffle… Je pris le temps d’admirer cette vision avant de déposer une ligne de baisers entre ses omoplates. Elle ferma les yeux, abandonnée à cette nouvelle montée d’excitation. Ma main se posa doucement sur la courbe de ses hanches, la maintenant sous moi alors que mes lèvres poursuivaient leur exploration, descendant le long de son dos. Elle gémit doucement lorsque mes dents effleurèrent sa peau, une morsure légère qui la fit tressaillir. Elle étouffa un rire nerveux, mais il se transforma vite en un soupir tremblant lorsque mes mains remontèrent, mes doigts effleurant à peine l’intérieur de ses cuisses. Sa respiration s’accélérant à mesure que mon toucher devenait plus insistant. Je laissai le silence s’installer un instant, créant cette attente exquise qui la laissait suspendue entre frustration et anticipation. Puis, lentement, avec une maîtrise absolue, je lui offris enfin ce qu’elle désirait… Et ce fut le début d’une nouvelle étreinte, plus intense, plus fiévreuse, où elle se perdit une fois encore entre mes mains.   La suite à venir prochainement ...
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Par : le 13/03/25
Je viens , aujourd'hui , vous livrer une partie de mon histoire , simplement , sans polémiques , juste pour partager ces expériences ! j'ai eu le bonheur ( peut étre trop tot ) d'étre déniaisé par ma prof de français , alors que j'avais 12 ans , par le biais du prét d'un livre " le blé en herbe " , sur lequel elle m'a apporté un éclairage et une vision de ce que pouvais offrir une femme mature ( 45 ans ) a un jeune puceau a peine pubére ! Grace a cette femme , j'ai tout découvert des plaisirs du sexe hétéro , je n'étais pas , évidemment , encore dans les fantasmes bdsm mais petit a petit elle m'y emmené , elle m'a fait découvrir les plaisirs de la soumission , de l'offrande , de la vénération , elle m'a souillée et j'ai adoré , elle m'a cravaché jusqu'a avoir les fesses rouges vif et j'en ai joui , elle m'a fait découvrir les plaisirs de la pénétration et je me suis offert a tous ses désirs les plus pervers ! Alors oui , c'était surement trop tot , oui elle était a l'évidence pédophile mais quelles expériences j'ai vécu grace a elle , quels plaisirs insoupçonnés j'ai découvert , quelles jouissances j'ai obtenu grace a sa maitrise du corps des hommes ! Le petit garçon que j'étais est devenu en 1 an de cours particuliers ( en français , alors que j'étais d'un bon niveau , mes parents n'ont jamais compris pourquoi elle me recevait ) un trés jeune homme , adepte des plaisirs du sexe , et malheureusement un peu trop en avance pour les autres gamins du méme age , je ne pouvais pas partager mes expériences , discrétion oblige , je ne pouvais pas demander a mes petites copines des pratiques sommes toutes vanille sans les éffrayer . bref j'ai étais longtemps frustré d'avoir découvert si tot ces plaisirs et d'en étre privé le temps que les jeunes de mon age m'aient rattrapés ! je reste souvent ébahis du manque d'ouverture d'esprit , du blocage , du rejet des adultes de mon age devant les pratiques sexuelles perverses , aprés tout , ne sommes nous pas entre adultes consentants , ou tout devrait étre possible sans fausses pudeurs , sans chichis , oui ou non tout simplement . Vous me plaisez , je vous plais , profitons de la vie ! Merci d'avoir pris le temps de me lire . Je vous présente mes salutations bdsm . Philippe .
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Par : le 12/03/25
Je le sentais depuis un moment. L'obsession s'est inversée. Tu perds petit à petit de l'intérêt pour moi, les réponses se font de plus en plus rares et le seul sujet abordé se résume à la musique désormais. Il y en a une autre, je le sais, tu me l'as dit dès le début et je ne suis pas jalouse, j'ai même pu la rencontrer et en profiter. Je suis même contente pour vous si vous réussissez à trouver une relation qui est plus proche et qui vous correspond. Seulement moi, j'ai l'impression d'avoir échoué, de ne pas être assez intéressante, que tout le monde réussit toujours à trouver mieux que moi. Une ancienne vilaine blessure qui ressort et que je tente de panser comme je peux.    L'envie de t'envoyer des messages reste présente mais doucement je n'entends plus que leur écho résonner sans plus avoir de réponses. J'hésite d'abord, je ne sais si ça fait partie du jeu... ça peut être une privation d'attention à l'égard de la brat... ou bien peut être une règle imposée lors de la mise en place de votre nouvelle relation d.s ...ou encore une période de silence dissimulant un mal être et un besoin de solitude...   Le silence se fait de plus en plus long et dur à vivre. Je comprends que je dois petit à petit défaire les liens par moi même, te faire descendre du piedestal où je t'avais placé. Après plusieurs mois de silence, un message. Il est de Madame cette fois : vous voulez me revoir. Elle m'explique que vous n'avez pas repris contact avec moi depuis longtemps en raison d'un emploi du temps chargé et de quelques péripéties. Je regagne espoir, peut être que ce n'est pas perdu après tout.    Je m'apprête d'un nouvel ensemble de lingerie que je sais dans tes goûts. Une boule au ventre m'accompagne lors de mon trajet en train pour vous rejoindre à ce qui sera notre dernière petite sauterie comme tu aimes les appeler.    J'arrive enfin. Tu es sur ton ordinateur en train de travailler sur ta musique. J'arrive à peine à te décrocher un bonjour. C'est avec Madame que je passerais le plus gros de la soirée, même de la nuit.    Les heures défilent et ton attention reste portée sur ton écran. Je fais comprendre que j'ai un rendez-vous demain et que je ne devrais pas trop tarder à partir. Tu me demandes de rester, ça serait dommage de ne pas profiter de cette soirée. Il faut comprendre ici que tu aimerais me baiser quand tu auras décidé que c'est le moment de le faire. La soumise que je suis à tes côtés annule son rendez-vous et décide de rester. C'est seulement lorsque le soleil s'est déjà levé que tu te décides à enfin éteindre ton pc. Je suis là disponible pour toi comme tu le souhaitais, les cuisses écartées et il te suffit seulement de poser une main sur elles pour que mon entrejambe devienne mouillé. Les sensations s'emparent de mon corps, je perds le contrôle et le remets entre tes mains . Quelque chose a changé. Il n'y a plus le même désir dans ton regard. J'ai obtenu, malgré moi, la réponse à ma question. Ce n'était pas une pause mais une fin, il me faut maintenant l'accepter.    J'envoie encore quelques messages ensuite. Je m'en mords les doigts et les regrette parfois au vu de ton silence qui me hante. Je finis par supprimer ton numéro, c'est la seule force d'esprit que je parviens à avoir dans un élan de courage. Je ne peux pas continuer à voir ton nom sur mon téléphone ni te voir connecté sur les réseaux, l'effet est encore trop fort.   Le silence, douce musique parfois si bruyante mais a laquelle je finis par m'habituer.    Il y a encore Monsieur mon amant qui reste présent. Pas pour bien longtemps malheureusement. Nos chemins se séparent lorsque s'éveillent les mémoires des masters.   J'avais le cul entre deux chaises eh bien me voilà désormais le cul par terre!   Je prends ça comme un signe, une invitation à prendre du recul histoire de réfléchir à ce que je veux réellement. Tout un vacarme se met en route dans ma tête : et si finalement je ne devais pas mettre tout ça de côté, et si ce n'était que des schémas vicieux que je dois casser, et si ce n'était pas le moment de me ranger, de rentrer dans une case. La chanson des et si remplace celle des silences. Elle dure plusieurs mois jusqu'à ce qu'arrive la fanfare du manque. Le manque que je pense initialement être celui des êtres mais, après réflexion, le manque est plus profond, il s'agit du manque de la soumission.    Je te pensais unique en ton genre alors que je sais désormais qu'il suffit de savoir chercher pour en trouver d'autres comme toi, d'autres qui me correspondraient même mieux que toi. Il y avait bien ce site sur lequel je me perdais parfois en lisant des articles intéressants mais je n'avais encore jamais osé sauter le pas d'aller plus loin.   Tu as entrouvert la porte avec moi, c'est à mon tour de l'enfoncer seule et librement. Si tu m'en avais laissé l'occasion j'aurais aimé te remercier pour ce que tu m'as rapporté: je garderai précieusement les souvenirs, j'approfondirai les connaissances acquises avec toi et les fantasmes découverts à tes côtés. Voilà une promesse que je me fais plus à moi même qu'à toi. Tu n'as plus d'emprise sur moi, j'aurais juste aimer connaitre certains pourquoi . J'ai une idée un peu plus claire de ce que je veux désormais et surtout de ce que je ne veux pas.    Je m'inscris. On me demande de choisir un pseudo. Il m'apparaît comme une évidence : la femme de la nuit. Ce titre que tu m'avais donné et qui, sans que tu le saches vraiment, me va si bien. Je te dis au revoir, peut être à jamais. Un nouveau chapitre attend à être rédiger.        
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