La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Il y a 7 heure(s)
Châtiée, à cru et à cuirs - partie III Toilettage canin de Luxe   Un bruit. De la lumière. Une cloison a coulissé.   Allongée, je fais semblant de dormir, les yeux clos, juste un rai de vision. Respiration lente.   Deux paires de sabots de bloc opératoire verts. Des pieds féminins. Un pantalon vert, des jambes nues.   " ... Le Setter irlandais est trop commun, trop gentil. Elle veut une chienne de garde et d'attaque. La bête est taillée pour. Belle bête. Peut-être un peu trop grande. Une vraie rousse. Faut choisir une race rouge. Faudra garder du pelage rouge aussi. Une chienne rouge de Hanovre ferait l'affaire. Mais celle-ci est vraiment puissante, athlétique, bien bâtie. Du muscle.  Une Chienne rouge de Bavière, elle est parfaite. Ce sont des chiennes obéissantes. Sa Maîtresse veut de l'Obéissance, une vraie obéissante. Physiquement, elle convient, au top du muscle! Le dressage sera intéressant. très intéressant. Fermeté, douceur et sanctions sèches. Il faudra pas mal de séances et de séjours ici. Allons-y. La Maîtresse sera contente. En attendant, tire la de là et fais un toilettage complet. Tu me l'amènes après."   La porte grillagée d'acier s'ouvre, silencieuse, la chaîne d'acier tire sur "mon collier". "Avance la chienne, à quatre pattes".   Obéissante, j'avance, maladroite, contractée sur mes mains et les genoux, sur le carrelage dur.   "Stop". Je m'arrête.   La femme s'agenouille et commence à me caresser. Des doigts longs, fins, secs. Des mains douces et chaudes.   Les doigts fouillent mes cheveux, longs, défaits. Les mains lissent à plat les muscles, dos, flancs, cuisses, bras. Elles dessinent le cou, le buste, les seins. Elles s'attardent sur le ventre.   "Aboie ma chienne". J'aboie. "Oui, continue". Je continue. Une main se glisse sous mon ventre, une main se glisse entre mes cuisses. Elles caressent la vulve, le pubis, les lèvres, le clitoris. Elles écartent les petites lèvres, les doigts pincent le clitoris. j'halète. Ma honte mouille mon sexe, ma vulve mouillée me rend écarlate.   "Aboie". J'aboie, les yeux fermés, le ventre mouillé, ouvert.   J'explose dans les aboiements, mes aboiements. Explosion d'un orgasme de chienne.    volcans de soleil explosion d'étoiles chaos de lumières    .../...   j'erre entre nuages et mers alanguie abandonnée nuages ivoire et gris ciel bleu pâle mers vert de jade violet et pourpre la douceur de la brosse étirant mes cheveux m'endort odeurs d'herbes et de lavande   Une main retire l'Oreiller d'herbe, ma tête mise délicatement sur le sol. Elle décroche rapidement mon lourd collier d'enchiennement ; défait les bracelets des chevilles et ceux des poignets.    Privée de mon collier, je me sens dénudée, je suis nue.   Les doigts griffent derrière mes oreilles, la nuque, le haut du dos, le bas de la colonne vertébrale. "Ca t'as fait du bien. Peut-être manques-tu de caresses. A voir".   "A quatre pattes, avance derrière moi. A la toilette".   J'avance, un panneau glisse : un large box carrelé du sol au plafond.   Les mains écartent mes cuisses, curieusement docile je me laisse faire. "Oui, bien ouverte, c'est bien". Les mains appuient sur mes reins "Bien cambrée ma chienne". Un bruit, un frottement, j'aperçois une bassine rose sous mon ventre, entre mes cuisses. "On ne bouge plus". La canule pénètre mes reins. "Doucement".  Le fluide tiède me prend, envahit mon ventre, mes intestins. Je suis tendue, inquiète.  Je gonfle, attiédie.  "Un bon énema, un bon lavement pour la chienne". La canule sort. Un claquement, un deuxième claquement. Deux mains gantées massent mon ventre. Lentement. Je me sens grossie, pleine. Les mains pressent. Vidée, brutalement, libérée. Mes yeux pleurent un peu.  Mes reins sont offerts, je me sens offerte, je me cambre. Inquiète mais désirante contre mon gré.   Le jet d'eau frappe mon corps et fait résonner ma peau, elle est chaude. "Le lavage pour commencer". L'eau s'arrête. Le savon liquide est froid. Il est étalé partout. Rapidement. Le rinçage est bref, il pénètre les recoins, même les plus intimes. Mon ventre ondule, discret, en silence. Je suis ravie, aux sens propre et figuré. Je me livre à ces soins, sans défense.   "Ferme les yeux". Le shampoing est rapide. Le rincage long, il se conclut à l'eau froide, je frissonne ; elle rit. "Beaux cheveux!". Je pense à ma Maîtresse, elle me manque.   Le peigne défait mes cheveux, lent, précis, ubiquitaire. Je tremble de plaisir. La brosse à cheveux descend, revient, un travail en finesse. Je suis disponible, mon ventre mouille, mes tétons pointent, mes joues chauffent, mes cuisses aussi.Le plaisir du brushing me domine, doux et puissant. La peeling avec une brosse en alufa m'échauffe, il est interminable, ma peau exfoliée, mise à vif, mon corps frotté, échauffé partout, comme impitoyablement, le dos, le ventre, les seins, devenus lourds et douloureux, les cuisses, les bras, les jambes, jusqu'aux talons. Je tremble, je gémis.  violentes, deux claques sur les fesses, étalée à plat ventre je jouis, une jouissance lente, répétée, répétée. "Aboie". J'aboie, aboiements signes de mon plaisir. Elle rit; Un rire fin. Je suis heureuse, libre.    J'attends, rassasiée, pleine d'un érotisme rare. Elle me retourne. Sa poitrine s'impose à moi, dans l'ouverture de sa blouse médicale verte. Petits seins, ronds, élégants, la peau ambrée, le grain très fin. Des tétons bruns sombres, courts, en érection, rehaussés d'auréoles étroites, plus claires. L'envie me surprend., fascinante. Je la désire. Son visage est beau, coréen sans doute. Elégant, sobre, cultivé aussi. Un maquillage sobre. "On va préparer les griffes." Elle coupe rapidement, avec sécheresse mes ongles, les mains, les pieds, presque à ras. Je surprends l'inscription "Jiwo, Dr vétérinaire", brodée en noir. Elle retire rapidement, le vernis, surprise, je m'affole un peu. Elle me regarde. L'ordre est immédiat: "A quatre pattes".   Un moteur rapide s'impose dans le silence. Une main remonte mes cheveux, le rasoir électrique brûle la nuque. Je crie "Non". Elle rie "Je rase ta nuque. Interdit de parler ; tu seras punie pour ça". Le rasage est haut sur la nuque, je le sens, inquiète et honteuse, ainsi : le rasage de ma nuque se remarquera. Ma servitude exposée sans fard aux "connaisseuses".    Le silence s'installe. "Cesare Beccaria l'a dit : la meilleure politique pénale de prévention consiste à appliquer des peines certaines et immédiates." "Cambre-toi".  Docile, je creuse mon dos, je pousse mes fesses. Je ferme les yeux. J'attends soumise ma punition "certaine et immédiate". "Ici tu fautes, tu es châtiée sur le champ. Proportionnellement. Si tu comprends, aboie deux fois." "Sur le champ", à quatre pattes, nue, la croupe offerte cambrée, j'aboie deux fois. Je n'ai ni honte, ni désir, je suis seulement obéissante. Ma fesse droite brûle, j'aboie. "Plus fort !" Une nouvelle brûlure, plus intense, les larmes me piquent les yeux, appliquée j'aboie le plus fort possible. "Bien. On va en rester là pour la première fois. La prochaine fois, en cas de récidive, ce sera, évidemment, une peine plus lourde. Aboie trois fois si tu comprends." Sans réfléchir, j'aboie trois fois. Sa main glisse entre mes cuisses, elle explore mes lèvres, mon clitoris, me pénètre de deux doigts, va-et-vient. Je tremble. "Et la punition te fait mouiller. Tu es de ces chiennes maso, ça confirme ta fiche".  Mon visage me brûle d'émotion, je redoute et j'ai besoin des châtiments corporels. La honte et le plaisir.  Mon ventre s'ouvre encore, chaud, liquide. Elle rit sans retenue : "Il faut intégrer ça à ton dressage".   Brusque, elle me retourne sur le dos. Excitée, j'envie sa beauté. Ses cheveux sont brillants, lisses, noirs, coupés au carré. "Pour les épilations, nous verrons là-haut ! " "Ce sont aussi des choix de transpéciations". Je suis intriguée.   Elle me retourne encore, à quatre pattes, lavée, brossée, exfoliée, baisée, docile. J'attends. Un mince collier emprisonne mon cou. Elle tire sur ma laisse. Je la découvre, assise sur le sol, cuisses écaté, sexe lisse offert. "Viens payer ton toilettage de Luxe". Obéissante, je m'approche, fascinée par la tête de jument qui orne son pubis, les deux étriers, l'un d'acier, l'autre en Or, qui ferrent ses lèvres intimes.   ma langue entrouvre ses pétales de  camélias grenat elle dresse son pistil des plaisirs je m'abreuve de ses miels mouillés de sa féminité  les jets de sa jouissance bruyante violente m'arrache un orgasme animal   à suivre   
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