La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 30/08/15
Il est des aventures dont on ne sait s’il faut en rigoler ou s’en attrister… et là, je vais plutôt en rire. Je discutais depuis quelques jours sur un site spécialisé avec un homme plutôt cultivé et courtois qui aurait pu me convenir en que dominant. Nous avons donc échangé nos numéros de téléphone et le contact téléphonique s’est poursuivi, tout aussi intéressant que nos écrits. Là où ça a tout de même un peu péché, c’est qu’il m’expliquait être Grand Maître. Il avait été élu (ou nommé je ne sais plus) par une confrérie avignonnaise chargée de former les Grands Maîtres. Je vous explique brièvement : le Maître est formé sur toutes les activités bdsm courantes et apparemment, sur la psychologie de la soumise (comment se comporter avec elle et être un bon maître pour elle). Une fois que le maître a réussi a amené une soumise au niveau « O » , il est proclamé Grand Maître par la confrérie et peut donc à siéger à leur table. (Je veux bien !) Ayant pour habitude de ne jamais prendre pour argent comptant ce que l’on me dit (surtout venant des dominants, pardon messieurs les Doms), je décidais de faire un petit tour sur le web afin de me renseigner sur cette fameuse confrérie. Elle est carrément bien planquée ! Je n’ai rien trouvé… (d’ailleurs si quelqu’un sur ce site peut m’éclairer sur le sujet, j’en serais ravie… mais je doute !) Je décidais de laisser cette histoire de confrérie de côté pour le moment et de me concentrer sur la personne en question, ses pratiques et sa façon de vivre le bdsm. Je me trouvais de plus en plus d’affinités avec lui. Aussi, lorsqu’une amie m’a invitée à une soirée bdsm chez elle, j’en ai fait part à mon contact qui s’est dit ravi de m’accompagner. Nous pourrions même « jouer » ensemble ! Et c’était pour moi l’occasion de le rencontrer en terrain neutre. Nous décidions donc de nous retrouver une heure avant dans un endroit public afin de faire connaissance. Si nous nous convenions physiquement (oui, le physique est tout de même un critère qu’on ne peut ignorer), nous irions à cette soirée ensemble. Si non, nous repartirions chacun de notre côté et je m’y rendrais seule. J’avais, de toute façon, l’intention d’y aller. Nous nous sommes donc rencontrés. Tout s’est bien passé : bonne conversation, bon échange, mise au point sur certaines petites choses et le monsieur était décidé à m’accompagner. « je te suis », me dit-il Nous avons pris nos voitures respectives et il s’est mis à me suivre car ne connaissait pas notre destination. Nous avons passé un premier rond point puis un deuxième ! Et là, je constate avec stupeur, que le monsieur est en train de faire demi-tour et de s’enfuir !!! Pourquoi ? Cela reste un grand mystère et je ne vais pas chercher à savoir… Je suis simplement éberluée de voir qu’un homme qui se prétend dominant, et plus encore puisque soi-disant grand maître, ne soit même pas capable de dire à une soumise qu’il rencontre qu’elle ne lui convient pas ! Ou alors, le monsieur a eu peur de se faire démasquer dans une soirée entouré de gens « du milieu » ! Cette histoire n’est qu’une histoire parmi d’autres et il y aurait beaucoup à dire sur la lâcheté des dominants
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Par : le 05/09/13
Pour se plaire sur notre site, faire des connaissances, rencontrer, nous vous conseillons d'appliquer cette recette : Pour lier connaissance, vous allez devoir demander des membres en amis pour discuter, échanger, rencontrer. Pour qu'un autre membre vous accepte comme ami, il doit savoir quelle est votre recherche, où vous habitez, ce que vous aimez, comment vous êtes … Une annonce bien renseignée, c'est une des clés du succès. Cliquez ici pour revoir votre annonce/profil et l'améliorer. Notez-bien : repérez qu'il y a 4 onglets dans la partie supérieure de l'écran, voir ci dessous: ETAPE 2 : TROUVER DES MEMBRES COMPATIBLES AVEC VOTRE RECHERCHE Pour cela, cliquez ici pour vous rendre dans la rubrique "Annonces" Par défaut s'affiche à cet instant toutes sortes de membres (Dominatrice, Dominateur, Soumis, Soumise, etc) sans critères géographiques. Certains ont une photo, d'autres un pictogramme par rapport à leur recherche. Dans la partie gauche de l'écran, vous allez pouvoir préciser le type de personne que vous cherchez (Dominatrice, Dominateur, Soumis, Soumise, etc). Vous allez pouvoir aussi indiquer le pays (et compléter par la région, si vous le souhaitez). Indiquez vos préférences et cliquez sur le bouton rouge "Valider". Ne soyez pas trop restrictifs sur vos critères de recherches (surtout sur les critères géographiques). Cliquez sur les membres qui vous intéressent, et LISEZ BIEN CHAQUE ANNONCE AVANT D'ECRIRE, d'une part pour voir si elle vous convient, mais aussi si vous convenez à la recherche de la personne. C'est très important, si vous ne correspondez pas à la recherche de la personne, vous allez perdre votre temps, et elle aussi ! Une personne à qui vous aller faire une demande d'ami va très très probablement venir voir votre fiche/annonce, mais aussi voir ce que vous avez publiez sur le site (en visitant votre mur) : posez-vous ces questions : "est-ce que ma fiche/annonce, est-ce que ce que j'ai posé sur mon mur est informatif sur ce que je suis ? est-ce que c'est en correlation avec ce que cherche la personne que je m'apprête à demander en amie ?" LES MAUVAISES PRATIQUES : Ecrire directement sur le mur des personnes avec qui ont est pas amis est une mauvaise pratique, car elle est intrusive. En conséquence, elles incitent de plus en plus de personnes à interdire l'accès de leur mur aux personnes avec qui elles ne sont pas amis. Ne pas prendre le temps, c'est perde son temps : lisez les annonces et les profils des personnes que vous souhaitez demander comme ami : quelqu'un qui indique sur son profil : un soumis ou une soumise qui indique qu'elle est en "Couple BDSM" ne pourra sans doute rien pour vous si vous cherchez un(e) soumis(e). Consultez le mur de la personne s'il est ouvert à tous pour comprendre sa recherche. Ne pas tenir compte des conseils de cette recherche : se dire que prendre une heure pour envoyer 80 demandes d'amitié sans avoir lu les fiches des personnes ciblées aura de meilleurs résultats que d'utiliser cette même heure à soigner 5 demandes est définitivement une mauvaise idée ;).
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Par : le 31/08/12
Avec l'accord de l'Administration, je vais essayer de vous raconter mes débuts. Pardonnez à l'avance les fautes ou la mauvaise syntaxe s'il vous plaît, ce n'est pas facile pour moi, car l'émotion est toujours aussi vive et douloureuse que ce jour où tout aurait pu basculer....   Novices, ce texte ne cherche pas à vous effrayer, seulement à vous prévenir pour VOTRE sécurité; Maîtres, par ce texte Vous saurez jusqu'où peut aller un soi-disant "maître";   Jusqu'en 1998, je n'étais toujours pas décidée à aller voir si l'herbe était plus verte dans le champ du voisin que dans le mien. Pourtant, depuis quelques années déja, mon conjoint ne s'intéressait plus à moi. Plein de questions étaient dans ma tête (du "suis-je si nulle au lit?" jusqu'au "c'est ma grosseur!" en passant par le classique "il doit en voir une autre!!!") J'ai tenté plusieurs fois de parler de "ça" avec lui, mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre! Bref, un jour où......................... je m'inscris sur un site de rencontre très classique, mais réservé aux infidèles. Le mot est lâché: j'ai cherché un amant. Très vite, les contacts affluent, et si certains me font fuir leur fiche, d'autres m'attirent... Rendez-vous, prise de contact avec ceux là, mais devant un café, dans un lieu public! Rien ne va plus loin que ça... sauf avec un. Il m'attire irrésistiblement! Grand, mince, élégant, poli, courtois... un rêve... Nous nous sommes vus une bonne dizaine de fois avant qu'il ne me parle de soumission. Je n'y connaissais rien, je le lui ai dit. "Ce n'est pas grave, je t'apprendrais, tu verras ce n'est pas dur. Il te suffit d'accepter ce que je te proposerais" Et j'ai dit oui, par curiosité, pour découvrir... avec son assurance que jamais il ne me ferait quoi que ce soit si je ne voulais pas. "Dis moi ce que tu refuse absolument?" Ma réponse a fusé: la sodomie!... "OK, pas de souci, je ne te sodomiserais jamais!"............... Si j'avais su!!! Tout ce passe très bien pendant huit mois. Une nuit mon mari décide de faire l'amour avec sa femme. (ça faisait plus de trois ans que je n'avais plus de rapports avec lui, vous pensez bien que je n'ai pas refusé!). Tout se passe vite, très vite, et je n'en tire aucun plaisir, mais au moins il revient vers moi... Je revois mon "maitre" quelques jours après et lui annonce que mon mari semble vouloir revenir, qu'il m'a fait l'amour... Mal m'en a pris! Il est entré dans une fureur noire, une rage indescriptible! Je lui appartenais à LUI, je n'avais pas le droit de LUI faire ça, je ne suis qu'une putain..... Je tente de lui faire remarquer que c'est quand même MON MARI, qu'il pèse quand même presque 125 kg (à l'époque, je n'en fais "que" 80), qu'il est beaucoup plus fort que moi, etc...etc..., et que de toute façon ça a été ultra-rapide et que je n'ai pas joui... Peine perdue, il est hors de lui et les insultes pleuvent. D'un seul coup, il se met à me rouer de coups... je reçois des gifles, des coups de pieds, et arrivé au point culminant de sa rage folle, deux coups de poings en pleine bouche, si rapides que je n'ai pas le temps d'esquiver...je suis presque estourbie. Puis le calme après la tempête... ou plutôt "l'oeil du cyclone"... pendant cinq secondes pas plus... et le déchaînement reprend, mais sans les coups. Cette fois c'est pire! Il m'attrape les poignets qu'il attache, me tire jusqu'au sol par les cheveux que j'avais assez longs. Je me retrouve à genoux, lui derrière moi, mes vêtements sont arrachés (nous allions commencer une séance quand je lui ai avoué ma "faute")... Je me trouve dans une posture où je ne peux rien faire, en plus je suis complètement sonnée, quasiment KO! Il se masturbe sur mon dos, sur mes fesses, ça j'ai l'habitude... et d'un seul coup il me sodomise... sans préparation, sans avertissement... Je suis sèche, les coups m'ont laissées vide. Il est entré d'un seul coup, de toute sa grosseur. Son sexe est très épais pour moi, presque 6,5 de diametre, et je suis toujours vierge par l'anus! Je me souviens que j'ai hurlé de douleur!!!! j'ai crié pitié, laissez moi partir!..... et plus rien....le trou noir.......... je me suis évanouie, terrassée par la douleur! Je me suis réveillée aux urgences de l'hôpital Tenon, à Paris. Mon mari était près de moi. Je ne pouvais presque pas parler, j'avais les lèvres tuméfiées, les yeux au beurre noir... des cheveux en moins.... et plus une seule dent! Ah! j'oubliais un détail: la police aussi était là!! Et contrairement aux films, ils m'ont demandé si je pouvais leur parler... C'est le médecin qui leur a demandé de revenir plus tard, dans mon état je ne leur servirais pas à grand-chose... Le soir est tombé, tout le monde est reparti sauf mon mari. Il veut que je vois un psy..... je lui fais comprendre que c'est non, qu'il peut rentrer, ça va mieux... "Oui me dit-il, les enfants sont inquiets, je vais leur dire que tu t'es fait agresser dans la rue et que l'hosto te garde en observation...mais que ça va mieux" Je suis fatiguée, j'ai très soif, j'ai mal partout. On me donne je ne sais quoi, et je m'endors... Le lendemain, ces messieurs de la police m'ont laissé un message: "dites lui de venir nous voir quand elle sort"... Je suis sortie dans la matinée........ et j'ai TRES envie de me venger! Mon mari m'emmène au commissariat où je dépose plainte pour une agression sexuelle. Je leur ai tout expliqué, tout. J'ai vu un album de photos... et là, j'ai sursauté! il était fiché! et pour agression sexuelle! Il leur fallait encore un témoignage pour le faire tomber... J'ai dit oui, et j'ai parlé!   Pour finir, nous avons été trois au tribunal (dont deux soumises). Ce joli monsieur a été condamné. Mes dents n'ont pas repoussé,. Mes cheveux ne sont plus du tout longs. Et mon mari est toujours là! Quant à moi, je suis toujours soumise, mais cette fois mon Dom est connu et  "reconnu" comme tel par d'autres Doms...   Petites soeurs, petits frères de soumission, Maîtres et Maîtresses reconnus (es), maîtres et maîtresses en devenir, lisez cette histoire et rappelez-vous que la soumission et la Domination sont avant tout des JEUX, et qu'ils peuvent mener loin... Ca peut être dangereux, entourez-vous de précautions s'il vous plaît!   Merci de m'avoir lue jusqu'au bout... Vous m'avez servi de psychanalystes... malgré vous.   Avec mes Hommages à tous,   Miss Tère
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Par : le 10/01/14
1- Nous avons monté le site BDSM.FR par hasard, parce que nous avons découvert un jour que le nom de domaine était libre 2- Certains d'entre nous sommes à l'initiative de www.charnelleattitude.com 3- Les mêmes sont tout en rondeurs ou amateurs de femme ronde 4- La plupart des membres de l'équipe ont une expérience du BDSM plus ou moins poussée 5- Dans l'équipe, il y a une personne ayant connaissance de la soumission 6- Dans l'équipe, il y un switch 7- Dans l'équipe, il y a une domina 8- Dans l'équipe, il y a un couple dom 9- L'un de nous a un doctorat de sciences 10- Un ou deux vont tous les ans aux Festival des Vieilles Charrues à Carhaix (qui promet une superbe édition 2014) 11- Nous manquons de temps pour faire tout ce que nous souhaiterions pour le site 12- La plus vieille rencontre en ligne "sexuelle" faite par un membre de l'équipe date de 1990 (Minitel) 13- L'un de nous est électricien 14- Qu'on nous accuse de lire les MP dès gens est la pire insulte qu'on puisse nous faire ... 15- ... car quitte à être voyeur, on préfère l'être en vrai 16- On a voulu faire un site gratuit par idéologie et militantisme 17- ... et c'était encore plus vrai pour CharnelleAttitude 18- Notre site BDSM payant préféré est SensationSM 19- On met de la publicité sur le site pour payer les deux serveurs qui font tourner le site 20- Quand le serveur plante, on est plusieurs a recevoir des SMS pour réparer, ca nous reveille (ou pas) parfois à 3h du matin 21- On a envie de foutre des baffes à ceux qui agissent ou réagissent comme des clients/consommateurs 22- On vire parfois des membres qu'on appréciait mais qui enfreignent les règles, dura lex, sed lex 23- On supporte au quotidien des membres qui nous insupportent, on aimerait tant qu'ils transgressent les règles, mais dura lex bis repetitae 24- Gérer une communauté, c'est comme travailler dans un restaurant toute la journée, ça donne pas envie de faire la bouffe 25- ... et oui, la modération entame plus ou moins la libido 26- Comme ce n'est pas une activité alimentaire, on veut pas trop s'emmerder non plus ... 27- ... on fait les choses par instinct, par conviction, pas par intérêt 28- on ne doit rien à personne. 29- On ne sait pas à quel prix on accepterait de vendre le site si on nous le demandait 30- ... mais comme tout bébé, le prix qu'on demanderait serait sans doute suffisamment déraisonnable pour qu'en fait ca ne se fasse pas 31- Nous sommes propriétaires d'un autre joli nom de domaine orienté BDSM qui mériterait un site ... mais pas le temps ! 32- Il y a deux modérateurs principaux 33- D'autres font de la technique, du brainstorming, du cheerleading ... 34- Il nous arrive de tomber sous le charme d'un(e) membre, et que cela nourisse le fantasme 35- ... mais nous n'avons jamais fait de rencontre sur notre propre site (voir 24-) 36- Certains membres de l'équipe sont bisexuel(le)s 37- Nos outrances "kinky" sont malgré tout surtout derrière nous 38- Deux d'entre nous voulait devenir journalistes mais ont fait autre chose 39- Nous sommes très attachés à la liberté d'expression, y compris pour raconter des énormités. Chacun prend ses risques... 40- ... mais à condition que cela ne blesse pas son prochain de manière directe et personnelle 41- La modération a déjà été faite sur un portable à partir de 3 continents différents 42- Quand on nous menace de procès, on rigole. On sait ce qu'on fait. Même pas peur. 43- 0% des lettres recommandées et des assignations en justice qu'on nous a promis n'est parvenue. Grandes gueules, pipeau ! 44- Le jour où on en aura marre, on est du genre à tout envoyé chier plutôt que de vendre le site 45- Un membre de l'équipe a une maladie chronique incurable (Sclérose en plaques) mais ça va quand même pour le moment 46- Certains membres de la communauté nous touchent dans leurs écrits 47- Une plume élégante nous rend parfois d'une indulgence excessive ("O" tempora, "O" mores) 48- Pour avoir une plus belle communauté, il faudrait que les membres en parlent à leurs amis pour qu'ils nous rejoignent, mais on ne veut pas saouler les gens avec ca, donc on laisse les choses se faire naturellement (sauf là ) 49- On aime Cavanna : "La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne." 50- ... et Maupassant, qui terminait son roman "Une Vie" par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ca n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croît ..." ---- Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors : 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Oplum », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-nous juste un commentaire (pour faire un cœur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-nous en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça. Si vous vous êtes plié à l’exercice sur Fetlife, soyez sympa, publiez votre portrait sur bdsm et prévenez ici en commentaire, ---
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Par : le 21/10/13
[ATTENTION, CET ARTICLE EST ""CRU"" ET "EXPLICITE".] [D'ailleurs, ça rappellera peut-être des souvenirs à quelques-uns/unes d'ici ] Aaah, putain… J’ai envie de ta bite dans mon cul… A quatre pattes, accroupie, sur le dos, sur le ventre, qu’importe. J’ai envie que tu me dépraves, que tu m’avilisses, que tu me baises et que tu me démontes. J’ai envie d’être chienne. D’être salope. D’être une pute qui ne vit l’instant présent que par ta queue et surtout par ton bon vouloir. Envie de ton sexe grossissant entre mes lèvres. Je le lécherai d’abord d’un air provocateur, les yeux pleins de malice, la bouche grande ouverte, sourire aux lèvres. Je te ferai languir, te masturbant doucement en te donnant des petits coups de langue. Ca finirait par t’énerver. Hi-hi-hi-hi. Toi, la mâchoire crispée et les sourcils froncés, pilonnant ma bouche et ma gorge, une main agrippant ma tignasse et l’autre autour du cou. Moi, accrochée autour de tes cuisses et à tes fesses, la tête tanguant au rythme de tes va-et-vient, ma bave dégoulinant sur mes lèvres et par terre. Je veux sentir ta poigne, sentir ta main chauffer ma peau rougissante, sentir les coups s’abattre sur ma fesse gauche, puis la droite, et encore la gauche... Ou ailleurs… Je veux tester la souplesse de ta ceinture, la sentir s’enrouler autour de mes fesses tendues qui n’attendent que ça… Je te désire comme tu es, je désire ton animalité, la brutalité de tes paroles et de tes gestes… Je désire ton visage, ta bouche, tes épaules, ton torse, tes cuisses, tes jambes, ta queue, TON CUL, ton corps, tout chez toi… J'ai besoin de ta dureté de mec et de tes coups de rein. De toi...
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Par : le 27/06/15
J'écris ce témoignage aujourd'hui pour que tous les switchs soient prudents. J'ai été kidnappée pendant 20 jours, 3h et 51 mn par des membres du grands ordre des maitres et maitresses de la nuit noire des ténébres. Ils ont prétendus être Bdsm-mon-ami, mais je suis certaine que ce sont des MMGODLNNT. J'ai reçu un mail hors ce site, j'aurai dû me méfier : d'où avait on connaissance de mon adresse ? J'ai reçu un mail disais-je m'informant de l'ouverture d'un lieu de divertissement switch néo-libertaire. On me disait que c'était une avant première pour un public choisit, ce pour quoi cela avait lieu dans un appartement discret. J'ai sonné, la porte s'est ouverte, je suis montée au deuxième étage, ma porte était entrouverte, il faisait sombre, je suis entrée. 2 personnes déguisées en Mickey m'ont immobilisée et m ont mis un sac sur la tête. Puis j'ai vécu des tortures horrible : on m'a obligée à manger des spaguetti à la sauce tomate 8 fois par jour, on me questionnait sans cesse sur qui étaient mes informateurs quant à l'identité de Bdsm-mon-ami. Et je ne pouvais boire que si je répétais : les switch n'existent pas. Je n'ai cependant pas révéler que Koï est un agent double, ni aucune autre information que je détiens. Au bout de 20 jours, 3h et 51 mn, une femme est venue me détacher en chuchotant que j'étais au domicile de Bdsm-mon-ami l'hydre aux innombrables têtes, que j'étais bannie de Bdsm.fr, et que je devais fuir en Allemagne. Me voilà de retour, quelque peu secouée, mais je prouverai l'implication des MMGODTNN, je blanchirai Bdsm-mon-ami qui est un switch baba-cool bien qu'un peu punk. Simplement amis switchs, soyez prudents !
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Par : le 03/11/15
La langue française fait partie de mon métier, et je me retiens la plupart du temps sur internet, et en particulier ici, de les relever pour ne pas avoir l'air d'un chieur pointilleux. Mais voici un pense-bête qui pourra, je l'espère, en aider plus d'un (en supposant la patience de lire) : Quelques fautes qui se répandent de plus en plus : Les exceptions peu évidentes : L'usage du subjonctif devient peu à peu obsolète en français parlé, mais certaine expression l'ont conservé. encore faut-il l'utiliser correctement. Le subjonctif suit «avant» mais pas «après». Exemples : Il est sorti avant qu’on le lui ait pris - Il est sorti après qu’on le lui a pris. J’attends un moment avant qu’il l’ait dit - J’attends un moment après qu’il l’a dit. On n’écrit pas «ballade» avec deux L lorsqu’il s’agit d’une promenade, mais «balade» avec un seul L. Une ballade est une forme classique de poème chanté. Les manies langagières, fautes qui se répandent à cause du mimétisme : - «Bien évidemment» : un pléonasme snob de deux adverbes qui s’est hélas généralisé à cause de la télé. C’est comme si on disait «Bien bien sûr», ou «bien forcément». en revanche on peut dire «il est bien évident» car «évident» est un adjectif. - «Rajouter» au lieu d’«ajouter» : Pourquoi tout le monde place un R en plus, mystère (peut-être à cause de l’expression «Il en rajoute»), mais peu de gens actuellement utilisent le verbe «ajouter» correctement à notre époque. Si vous ne dites pas «Je reparle» au lieu de «Je parle», ne dites pas «Rajouter» au lieu d’«Ajouter» Les fautes dues au manque de lecture : On dit pas «Où c’est que» à la place de «Où» On ne dit pas «Je lui dis à elle» mais «Je lui dis» On ne dit pas «Il y a un an en arrière» mais «Il y a un an» On ne dit pas «Dans ma tête» lorsqu’on évoque une pensée du genre «Je me suis dit» On n’écrit pas «comme même» mais «quand même» On n’écrit pas «Un peu près» mais «à peu près» On n’écrit pas «Elle n’est pas prête de venir» mais «Elle n’est pas près de venir» (ou alors «prête à venir» ) «Palier» est un niveau dans les escaliers d’un bâtiment, et «Pallier» est un verbe. Le verbe «Pallier» ne s’emploie pas suivi d’un «à». Par exemple on ne dit pas «Il faudra pallier à ce manque» mais «Il faudra pallier ce manque». Confondre «ça» et «sa» ou «ce» et «se» : «Ça» et «ce» sont démonstratifs. «Ça» peut être remplacé par «cela» (il en est même sa contraction) Ex : «Ça va» ; «Il m’a dit ça» ; «Ça me prend parfois» ; «Je suis comme ça» «Ce» devient «cet» devant une voyelle et donne au féminin «cette» Ex : «Donne-moi ce verre et cette bouteille» ; «Ce visage me rappelle cet homme, mais pas cette femme». «Sa» est un prénom possessif féminin qui devient «son» au masculin. À la première personne il devient «ma» Ex : «Ça c’est sa voiture» = «Cela est son auto» (ma voiture, mon auto); «J’ai vu sa figure» = «J’ai vu son visage» (ma figure, mon visage) Confondre «Tous» et «Tout» : le nombre et l’ensemble Ex : «Ils m’ont tous pris» (partouze) - «Ils m’ont tout pris» (huissiers) Les pléonasmes les plus utilisés à notre époque : (vous en utilisez ! ) Marcher à pied Monter en haut Descendre en bas Sortir dehors Entrer dedans Rajouter (au lieu d'ajouter) (voir plus haut) Re-(verbe) encore Se dire (ou penser) dans sa tête (voir plus haut) Au jour d'aujourd'hui S'avérer vrai Tourner en rond Se brosser les cheveux Se moucher le nez Prédire (ou prévoir ou réserver) à l'avance Un bel avenir devant soi Un projet d'avenir Bien évidemment (voir plus haut) Il pleut dehors Solidaire les uns des autres Un court résumé Disperser ça et là Moi je Un bénévole volontaire Une fuite en avant Il y a un an en arrière (voir plus haut) Certains sont déjà entérinés par l'usage oral (notamment la télé et les politiques), à vous de ne pas faire les moutons, si vous aimez notre langue.
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Par : le 26/12/18
un petit lexique des surprenantes rencontres virtuelles faites ici ou là ! cela fait deux ans que je me suis lancée dans cette drôle de recherche, de vivre une relation bdsm suivie avec un partenaire bienveillant, conscient de ses droits et de ses devoirs et pour lequel je serai prête à me livrer corps et âme . j'ai rencontré pas mal de personnes, virtuellement et réellement . beaucoup de ces échanges furent enrichissants, mais beaucoup d'autres furent juste con-sternants ! heureusement, il existe des gens biens, des doms aussi ;-) mais de ces échanges avec ces autres, je voulais en parler, histoire de repartir dans cette recherche la tête un peu plus légère. cet écrit est juste le fruit de mon expérience, elle ne vaut que pour moi, elle est aussi liée à ma sensibilité et ma recherche. par avance je m'excuse si j'offusque quiconque ici dominant ou soumise. si d'autres souhaitent compléter cet écrit, ma foi, j'en serai ravie - le graveleux en général, ce spécimen commence l'échange par un verbiage du genre "droit au but" exemple : tu suces, tu avales, tu aimes te faire enculer .... (désolée, j'ai corrigé les fotes d'aurtografes !) réaction épidermique (voir épidémique !) en ce qui me concerne, je leur renvoie leurs questions en ajoutant que j'adore fister le cul de mon dom avant une bonne séance, histoire de se mettre en condition résultat : ils s'en vont, YES !!!!! - les sûrs (quoique "sur") d'eux (deux) au commencement : je suis maître bidule, je pratique depuis 15 ans, je recherche ma prochaine soumise , elle doit être un mouton de Panurge et en plus fermer sa gueule, merci (ah non, le merci, y peuvent pas le dire, ils sont trop haut perchés pour s'abaisser à de telles banalités d'usage réaction : je suis désolée ô grand maître tout puissant, mais je ne pratique pas tel truc (pourtant, j'en pratique pas mal, mais bon !) s'ensuit le "je suis un maitre, je sais ce qui est bon pour toi et je sais ce que je veux, dans la relation , blablabla, c'est moi qui décide et toi tu ouvres juste la bouche pour me sucer ! re réaction : ah ben non, je ne souhaite pas être une esclave et suis très attachée à mon libre arbitre et à ma liberté d'expression, en plus j'ai un léger côté brat, donc ton truc, j'en veux pas ! résultat : il s'en va , en m'expliquant que je loupe l'affaire du siècle et que je n'ai rien compris au bdsm ( ben voyons ) - les protocolaires, variante des sûrs d'eux un préambule plutôt courtois, voire un chouïa rigide, mais agréable de prime abord ils expliquent assez rapidement qu'il faut faire ceci ou cela, comme ceci et comme cela, que le vous est obligatoire, que le sérieux est de rigueur, qu'aucun manquement à la règle ne sera toléré, blablabla .... moi de lui répondre en toute honnêteté que je suis plutôt de nature joyeuse spontanée et passionnée , que j'ai du mal avec le protocole et que je risque de ne pas m'y plier et d'enfreindre trop souvent les règles, ne sont elles pas progressives et adaptables ? ah mais non mademoiselle, le protocole ne souffre aucun aménagement, c'est la toute puissance du sacro saint protocole et rien d'autre résultat : c'est moi qui m'en vais ! merci au plaisir ! - les justes trop flingués dans leur life là tout se passe bien, en général, un échange agréable, un premier rendez vous basique avec un être intelligent (nom d'une pipe, ça fait du bien) où l'on parle de tout et du bdsm réponse j'en viens à accepter le premier vrai rendez vous et découvre alors que la situation est en effet très compliquée, un ex souminatrice encore très présente , un déprimé profond, voir viscérale, attachant mais too much pour moi (même si j'ai un côté soeur thérésa, si si au fond à droite ! ), un dark gothique ultra, archi torturé et torturant .... résultat : ça se finit en queue de poisson parce que trop compliqué ! - les affamés ils arrivent tout fraîchement inscrits sur le site et lancent quinze demandes d'amis , ils sont chaud bouillants, là tout de suite, maintenant puis disparaissent comme ils sont venus ! chouette, vous dites vous, eh ben, non, rien n'y fera de ceux là, on ne s'en défait pas, par la porte ou par la fenêtre, ils reviennent ! tout y passe, les grandes déclarations, les promesses, les propositions financières ... cycliques ils repassent vous harceler régulièrement, ça les prend comme ça, ils ne vous lâchent pas ma réponse : refusant de tchatter, je garde les mails , au moins, ça me permet de retrouver le fil des conversations (merci le site pour ça , c'est trop bien pour se rafraichir la mémoire !) et de renvoyer à mon correspondant sa chaleur précédente - les hommes mariés pour ceux là, j'ai une tendresse particulière comprenons nous bien, qu'ils soient mariés, je m'en fous, ça n'est pas moi que ça regarde, c'est eux, mais qu'ils le dissimulent m'agace. ils vous racontent assez facilement que le bdsm est un relation basée sur la confiance, qu'il est bon de se livrer à minima à l'autre, blablabla .... et comme je suis un peu psychorigide du côté de l'honnêteté, ça m'agace. résultat : ne pouvant me libérer que les weekends c'est assez vite vu, ça ne cadre pas bien avec leur vie maritale merci de m'avoir lue jusqu'au bout et toujours aux plaisirs kty
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Par : le 14/01/14
1. IRL Très peu de gens savent que je suis bisexuelle. 2. En terminale, mon prof de philo, en parlant du masochisme mental, a fait une petite parenthèse sur le masochisme sexuel. Pour illustrer ses paroles il a affirmé qu'il fallait vraiment être taré pour dire "oh ouiiii, mets des clous sur ton fouet et frappe plus fooort"... Je me suis dit qu'il avait quand même l'air de bien maîtriser le sujet !! 3. Ca va faire mégalo mais j'aime mon prénom. 4. J'adore mes jobs d'été et de vacances, je m'éclate dans ce que je fais, j'ai parfois l'impression que c'est une chance... 5. Je déteste partir de chez moi le matin quand il fait nuit. Ca ne me booste pas du tout ! 6. Une exception : quand il fait super froid, les grillages sont givrés, ils scintillent, c'est tellement joli... De quoi me donner le sourire dès le matin ! 7. D'ailleurs tous les matins je cours après mon bus en mode Usain Bolt, je me tape des crises d'asthme, je fais tomber des trucs en chemin (le nombre de fois où j'ai retrouvé mon étui à tabac posé dans le hall d'entrée, haha!), mes nunga nunga se balancent dans tous les sens comme si ils étaient au niveau max de l'échelle de Richter, mais au moins j'ai (presque) toujours mon bus ! 8. Je vous raconte pas la déception quand j'ai pas mon bus. Tout ça... pour rien... Je broie du noir toute la matinée après. 9. Je suis fan des chaussures à talon 10. ...Mais je n'en mets presque pas, ça fait tellement mal aux pieds ! 11. Mardi-gras est mon jour préféré de l’année ! 12. Dans mon ancienne fac, il y avait des moutons qui se baladaient dans le parc avec leur berger, c'était bien marrant! 13. Une fois, j'avais un oral blanc qui tombait un mardi gras. Pas de bol pour moi, il pleuvait. J'avais mis des pantoufles roses (ne mettez jamais de pantoufles quand il peut) très neuneu (assorties à mon pyjama à coeurs rose) et je me suis méchamment rétamée dans une pente boueuse et glissante (sûrement à cause de mes pantoufles). Je me suis présentée à l'oral en retard, pleine de boue et en panique. La classe totale, première impression réussie et tout et tout. 14. Je suis fétichiste des robes Elie Saab, les dentelles, la finesse, la transparence... Rhâââaaaan ! 15. Je suis aussi (un peu) fétichiste des dos masculins et féminins. Les petits creux, les sillons, les lignes, c'est super beau. Mais je ne suis pas sectaire, le verso me plait beaucoup aussi ! 16. Je ne supporte pas les aigri(e)s, les gens qui comparent et qui systématiquement regardent dans l'assiette des autres (façon de parler), les fouinasses qui guettent dans l'ombre les gens tomber et qui leur sautent dessus une fois qu'ils sont à terre. Je constate (IRL et ici aussi) que parfois, des gens que je connais de vue (donc pas du tout en fait, avec qui je n'ai jamais eu l'occasion d'échanger) manifestent une certaine animosité, je sais pas trop comment l'expliquer, mais un truc bien lourd et négatif à mon égard. A ces gens : allez vous faire cuire un oeuf, pour rester polie. 17. Avant, je n'étais pas comme ça, on me disait que j'étais trop gentille. Mais ça c'était avant ! On se permet souvent des choses, des mots, des avis sans aucune délicatesse parce que j'ai l'air d'être une bonne poire (on doit se dire "oh allez elle va pas le prendre mal" ), que je fais des blagues et que je "rigole tout le temps" (sic) mais je ne me laisse plus faire. 18. Je suis rancunière. Quand on me fait chier, qu'on se comporte mal avec moi, qu'on se permet des choses que je ne me permettrais jamais, je m'en souviens bien. 19. Ca marche aussi dans l'autre sens. Je marche vachement à l'affect... Quand quelqu'un vient vers moi, m'aide, m'écoute ou me fait du bien je m'attelle à lui rendre la pareille et à le soutenir quoiqu'il fasse. 20. C'est le nombre d'étés que j'aurai bientôt vécu. Brace yourselves, HB is coming !! 21. Ce que je préfère dans le BDSM, c'est l'humiliation et la discipline. J'aime obéir et lâcher prise. 22. J'adore passer mes vacances dans mon lit, mais j'aime encore plus les passer "ailleurs"... J'aime les voyages, on en revient bien souvent avec des découvertes, des rencontres et des expériences plein la tête... 23. J'aimerais bien me débarrasser de mes complexes... 24. J'sais pas trop comment m'y prendre, mais un jour, j'y arriverai ! 25. J'ai toujours eu un peu de mal avec les gens obséquieux et maniérés qui prennent 10 000 détours pour dire un truc. 26. C'est la fin !
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Par : le 15/10/21
La big Fucking Rocket, cette putain de plus grosse fusée jamais construite par cette espèce qui prolifère et se multiplie, les humains, est partie vers Mars. La Terre est devenue trop petite. A présent, ils veulent aller s'installer ailleurs, sur les autres corps célestes de notre vaste système solaire, et qui sait plus loin encore. C'est une caractéristique de cette espèce: proliférer, se multiplier et aller planter sa tente toujours plus loin. Pour l'instant, c'est la première mission vers Mars, la glacée et rouillée, un monde hostile, presque sans atmosphère. Un mission très périlleuse et entièrement privée. Tous les projets débiles des agences spatiales, se sont révélées être des gouffres financiers sans fin, comme toujours avec les fonctionnaires et administrations du monde entier. Les privés en ont eu marre et ont décidé de tout faire eux mêmes et ils se sont mis à gagner beaucoup de pognon dans l'espace là ou le public lui, pompait celui des contribuables, pour des échecs à répétition et une absence complète d'imagination. Le problème c'est le danger, les radiations, l'isolement total. Le Pdg des big fucking rockets a prévenu d'entrée: "Je vous envoie peut être vers une mort assurée". Au moins cet ET, incarné dans un corps d'humain, je blague, ne cache pas la réalité. Pourtant les candidats ne manquent pas. Etre le premier...encore un délire psychiatrique qui caractérise les humains. Il fallait cette forme de courage pour ces humains qui se sont lancés sur des coquilles de noix sur le vaste Océan Pacifique, pour chercher des îles incertaines. C'est dans l'ADN humain ce genre de folie. Big Jhonny, un colosse texan, a été choisi pour conduire cette mission. C'est un incroyable pilote d'essai, un timbré au cerveau étrange, capable de "voir" les solutions plus vite que n'importe quelle intelligence artificielle, capable de se sortir de n'importe quel danger. Un buveur de Whisky et un gros fumeur de havanes et de cette bizarrerie française, les gitanes mais sans filtres. Bref, il a fallu lui aménager un coin fumeur dans la BFR. Pour le reste de l'équipage, Big Jhonny a choisi lui même trois superbes salopes, des femelles made in USA, à gros nichons et bien ouvertes par tous les trous comme ce timbré les adore. Et comme il est seul maitre à bord de la BFR, il a instauré sa règle simple: Big Jhonny a tous les droits et ses trois femelles doivent obéir en tout et pour tout et adorer cela. Le vol dure plusieurs mois. Big Jhonny pose sans problème les centaines de tonnes de la BFR près de l'équateur de la petite planète rouge. C'est encore plus froid et désertique que prévu. Pour Big Jhonny c'est même pas beau. Il tient à ce que ses femelles soient les premières à poser le pied sur ce monde rouillé. Histoire de faire croire qu'il n'est pas le pire macho de la galaxie. Construire une base gonflable est vite réalisé. Big Jhonny fait boire ses femelles et les fait pisser sur du sol martien pour le fertiliser dans des serres. Des plantes poussent. Un lac souterrain d'eau liquide se trouve sous le point d'atterrissage choisi. Un forage est mis en place et une eau fraiche et très pure en sort. Les serres deviennent luxuriantes, bien chauffées par une mini centrale nucléaire très puissante. Big Jhonny a décidé de vivre nu dans ses serres, avec ses trois femelles en tenues d'Adam. Il dit que c'est son jardin d'Eden. Et il tringle ses femelles partout pour bien les féconder. La gravité divisée par trois multiplie ses ardeurs. Des bébés arrivent. De jolis petits humano martiens bien joufflus. Là était peut être la volonté des Dieux. Parfois Big Jhonny en a marre de tout, de la connerie de la vie, de ses trois femelles casse couilles, de mars, de la terre, ...Alors il prend son rover, une bonne bouteille de whisky, quelques bons cigares et il se barre pour méditer dans un coin isolé. En fait il s'embrume bien l'esprit et s'endort paisible. Au réveil il a toujours une grosse trique et une envie furieuse de tringler. Ses femelles le savent. Depuis le temps elles connaissent bien Big Jhonny. Elles l'attendent en se cachant dans les serres. Elles savent que son fantasmes c'est de jouer à l'homme de cavernes. Il adore choper ses femmes par la chatte et les bourrer sans ménagement. Leurs plaisirs, il en a rien à foutre. Ce qu'il veut c'est se vider les couilles et la tête. C'est justement cela qui fait bien mouiller et jouir ses trois femelles, de la baise bien bestiale avec des grognement d'ours des grandes plaines. A force d'aller méditer dans les déserts rouillés de Mars, Big Jhonny a fini par trouver un superbe filon de terres rares et très précieuses pour les humains. Des robots se mettent aussitôt au travail pour l'exploiter et remplir la BFR. Il est temps de la renvoyer sur terre en vol automatique avec ses trésors. Une nouvelle fusée arrive, un nouvel équipage. Le peuplement de la planète rouillée vient de commencer. Big Jhonny va voir ses trois superbes salopes, pour lui, les plus belles de la galaxie. -Je commence à me sentir un peu à l'étroit ici. Ca vous dirait d'aller planter la tente sur Encelade? Ses femelles bien dressées baissent la tête et ne répondent pas, de toute façon c'est Big Jhonny qui décide. Les réservoirs de la BFR sont remplis sur Mars. Le mastodonte d'acier décolle pour les lunes glacées de Jupiter et de Saturne avec pourtant des océans liquides sous les croutes de surface. Les mioches humano martiens sont laissés sur la planète rouge pour qu'ils puissent croitre et se développer sur ce monde rouillé où ils sont nés. Nul doute qu'ils vont le faire verdir. Big Jhonny est leur père dans les cieux....peut être reviendra t'il un jour?
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Par : le 15/09/22
*** Avertissement Il s’agit d’un texte que j’avais initialement écrit pour le plaisir de mon Maître et qu’il m’a finalement ordonné de rendre public, après l’avoir édulcoré et débarrassé de passages trop hards ou trop personnels (néanmoins il reste quelques passages susceptibles de heurter les esprits hypersensibles, psychorigides, ou formatés par une idéologie, auquel cas il est sans doute préférable de passer votre chemin). Je vous souhaite une bonne lecture et j’espère que ce petit texte vous plaira comme il a plu à mon Maître. Dans tous les cas, rappelez-vous qu’une fiction n’est rien d’autre qu’une fiction, un récit sans prétention dans lequel l’auteur(e) laisse libre cours à son imagination.   *** Episode 1 : Le procès Je revivais en rêve la première rencontre avec mon Maître lorsque l’allumage automatique de la télévision me sortit de ma torpeur. Des images aériennes de grande qualité montraient d’immenses poteaux, bien plus hauts que nos éoliennes, juchant un sommet himalayen. Je fus saisie par la beauté de ces images qui tranchaient avec les murs grisâtres de ma cellule. L’allumage intempestif de la télévision, à des heures aléatoires, fait partie du programme de rééducation citoyenne auquel je n’ai eu d’autre choix que de me soumettre. Mon procès avait été expéditif. J’ignore qui m’a dénoncée, mais ensuite les choses sont allées très vite. Des preuves accablantes montraient que j’avais entretenu pendant de nombreuses années une relation Maître/esclave illégale, jusqu’à la malheureuse disparition de mon Maître l’année passée. Non pas qu’une relation Maître/esclave fût illégale en soi – nous sommes en démocratie – mais depuis la loi du 5 mai 2025, aucune relation de couple, aucune relation sexuelle, de quelque nature que ce soit, n’est autorisée sans l’obtention préalable du pass délivré par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Cette société tentaculaire, ainsi nommée en hommage à deux milliardaires bienfaiteurs de l’humanité qui sauvèrent le monde d’une redoutable pandémie au début de la décennie, dispose du monopole de la validation des couples et des relations sexuelles. Chaque mois, Eurytion, la puissante Intelligence Artificielle de la BAFC, prend en compte des milliards de caractéristiques génétiques, morphologiques et psychologiques pour réaliser le meilleur appariement possible entre les prétendants à une union, et leur délivrer le précieux « fucking pass », qui donne le droit de baiser en toute légalité avec le partenaire désigné par l’IA. Toutes les orientations sexuelles sont possibles – il n’y a pas de discrimination en démocratie. Même les couples déjà formés ont dû se soumettre à cette formalité depuis la promulgation de la loi, ceci pour le bien de l’humanité. L’intelligence artificielle est très bienveillante : lorsque le couple est préexistant et dispose d’un bon solde de crédit social, le pass est généralement attribué sans obligation pour les deux partenaires de se soumettre à un réappariement. Les démarches pour prétendre à l’obtention du fucking pass coûtent 6 mois de salaire moyen – il faut bien rémunérer la haute technologie – mais cela en vaut vraiment la peine car, comme l’a expliqué le Docteur Tedros, nouveau directeur exécutif de la BAFC, c’est ensuite la certitude d’un avenir radieux, en harmonie au sein du couple et de la société, et c’est surtout la satisfaction de respecter de la loi. Bonus ultime, 120 points de crédit social sont attribués le jour même de la délivrance du fucking pass. C’est un cadeau très apprécié. Je fus déclarée « ennemie de la démocratie, raciste et fasciste ». Bien que je ne compris pas le rapport avec ma faute, le procureur semblait très sûr de lui, et tous les journalistes qui couvraient l’évènement ont vanté l’excellence de sa plaidoirie, alors c’est sûrement vrai. Dès l’annonce ma sentence, je dus me dévêtir entièrement car les ennemies de la démocratie ne sont pas autorisées à porter des vêtements, et je fus conduite nue à mon lieu d’incarcération sous l’œil des caméras. La retransmission de ce type de procès était devenue monnaie courante depuis la formation de la suprême alliance démocratique. L’humiliation publique sert d’exemple pour faire réfléchir ceux qui seraient tentés par des comportements anti-démocratiques, et, cerise sur le gâteau, fait une audience monstre qui rapporte un pactole en contrats publicitaires à la filiale « Information& Entertainment » de la BAFC. Alors que le drone de la télévision s’approchait de l’un des pylônes, on commençait à distinguer la petite plateforme convexe qui le surplombait, associée à une structure qui ressemblait à un perchoir. Plusieurs anneaux et crochets y étaient judicieusement disposés. Puis la caméra pivota rapidement et l’on put apercevoir au loin le vol majestueux du grand chrysaor cendré, un oiseau à l’envergure impressionnante qui vivait dans les cimes himalayennes, espèce nouvelle apparue lors de l’accident nucléaire de 2022. Résultat de mutations accélérées, l’oiseau puissant et véloce migra rapidement vers les montagnes Tibétaines, dont le climat correspondait mieux à sa nouvelle physiologie. La retransmission fut interrompue pour relater, images à l’appui, le succès d’une opération militaire éclair en Asie centrale. Les meutes de drones de la suprême alliance, les « Freedom Spikes », puissamment armés, constituent le fer de lance de l’avancée de la démocratie dans le monde. « Peints aux couleurs de la liberté, ils représentent pour les populations encore sous le joug de la tyrannie, le formidable espoir d’un avenir meilleur » commentait, avec enthousiasme, le journaliste. Puis un petit intermède rappela comment l’humanité avait pris le chemin du meilleur des mondes lorsque les dirigeants Occidentaux et Chinois, devant l’évidence sans cesse croissante de la convergence de leurs modèles sociaux, décidèrent de mettre fin à un antagonisme qui n’avait plus lieu d’être et d’œuvrer de concert pour former la suprême alliance démocratique, une puissante fédération aux objectifs progressistes. Le siège du pouvoir central a été localisé à Pékin, berceau de la démocratie moderne. *** Episode 2 : La préparation C’est alors que la porte de ma cellule s’ouvrit et qu’un gardien, sourire aux lèvres, vint m’en extraire. Les gardiens faisaient des pieds et des mains pour être affectés au bâtiment Est, dans lequel les ennemies de la démocratie sont incarcérées, nues en permanence. Je fus conduite de salle en salle, pour des examens médicaux approfondis. Bien qu’interminables, les examens n’avaient rien de pénible, et pourtant, de temps à autre, j’entendais les hurlements de prisonnières qui m’avaient précédée, ce qui n’était guère rassurant. Arrivée dans la dernière salle, je fus solidement attachée en position gynéco, pour la mise en conformité de ma chatte. Ce fut à mon tour de hurler. Pourtant je savais que cette opération était indispensable et qu’il en allait de mon intérêt et peut-être même de ma survie. Bien que pratiquée sans anesthésie, la mise en conformité réglementaire des chattes est réalisée avec le plus grand soin par du personnel expérimenté. Après l’élimination de tout le superflu et une épilation définitive accélérée – telle que permise par les progrès de la technologie – les grandes lèvres sont soigneusement cousues après avoir été scarifiées au point de contact. Elles fusionneront solidement, laissant juste une minuscule ouverture pour les besoins naturels, et les fils seront retirés lorsque l’assemblage sera jugé suffisamment solide. L’opération terminée, je n’avais plus de larmes ni de salive tellement j’ai hurlé, pleuré et bavé. Je pensais être reconduite dans ma cellule à l’issue de ma mise en conformité, mais c’est dans une grande pièce commune que je fus conduite. Cinq cages y étaient disposées et après m’avoir introduit un plug anal, le gardien me fit entrer dans l’une des deux encore libres. C’est là que je passai les jours suivants, le temps que ma chatte cicatrise. L’espace restreint permettait peu de mouvements et l’inconfort était pesant. Les sorties de cage étaient rares, mais à chaque fois vécues comme un moment de bref bonheur. Le temps est long quand on n’a rien à faire et interdiction de communiquer avec ses voisines sous peine de punition. Bien que je ne pus les interroger, je vis que leurs chattes également avaient été mises en conformité, ne laissant plus guère de doute sur le fait que nos destins étaient à présent liés. Le protocole était toujours le même : introduction d’un plug anal à l’entrée en cage, retrait à la sortie. A mesure que le temps passait les diamètres augmentaient. C’était franchement désagréable mais je savais que cette dilatation contribuerait à ma sécurité dans un proche avenir, alors je mettais toujours la meilleure bonne volonté pour faciliter mon introduction. Depuis le début de la décennie, l’état de santé d’une grande partie de la population s’est peu à peu dégradé. Certains scientifiques ont mis cela sur le compte de l’accident nucléaire, d’autres sur le compte de la pandémie du début de décennie. Quelques uns, minoritaires, ont évoqué une autre cause, mais ils ont été rapidement internés en hôpital psychiatrique et on n’en entend plus parler. Fort heureusement, le chrysaor cendré nous apporte de grands espoirs pour répondre efficacement à ce fléau. Les jours, peut être les semaines, ont passé, lentement, très lentement. Je sus que le grand jour était arrivé lorsque j’entendis le brouhaha des journalistes, qui allaient à présent nous suivre pas à pas. Extraites de nos cages, sous l’œil des caméras qui ne se gênaient pas pour faire des gros plans sur nos chattes lisses et définitivement fermées, et les commentaires des journalistes qui expliquaient pourquoi nous avions été préparées ainsi, nous fûmes conduites par hélicoptère jusqu’à un bâtiment situé au pied des pylônes. Depuis trois jours nous n’étions plus nourries – cela faisait partie du protocole de sécurité. Arrivées dans le bâtiment, nous dûmes néanmoins, par mesure de précaution, subir plusieurs lavements profonds pour garantir que nous étions totalement vides à l’intérieur. Suite à quoi nos anus furent copieusement lubrifiés. Le médecin chef, en charge du programme scientifique, ne tenait à prendre aucun risque. Il en allait de sa responsabilité. Les pylônes ont été érigés l’année dernière. Ils ont d’abord servi de lieu de supplice pour les condamnés. Attachés nus en haut des pylônes, ils devenaient la proie facile du grand chrysaor cendré, qui les déchiquetait et se nourrissait de leurs chairs. Retransmis en direct par les caméras de la filiale Information&Entertainment de la BAFC, ces évènements firent des records d’audience. Ce spectacle, qui aurait pu paraître choquant il y a seulement une dizaine d’années, était à présent très apprécié et regardé en famille et entre amis. Les mentalités ont beaucoup évolué en peu d’années. Les journalistes ont efficacement sensibilisé les citoyens aux dangers que représentent ceux qui s’écartent du droit chemin en mettant en doute la réalité du progrès social apporté par la suprême alliance et attisé la haine envers ceux qui ne respectent pas scrupuleusement les lois relatives aux multiples pass qui cadrent à présent la vie sociale, pour le bien commun. La très grande majorité de la population considère que les suppliciés méritent amplement leur sort. Le mois dernier, le monde entier a été témoin en direct d’un évènement inattendu. Pour la première fois, une femme, Ysideulte, faisait partie des suppliciés. Auparavant les femmes étaient dispensées de ce supplice cruel, mais la police du net ayant découvert qu’Ysideulte diffusait sur un réseau crypté clandestin des informations tombant sous le coup de la loi anti fake news, sa dangerosité pour la démocratie a été jugée suffisamment grave pour qu’elle subisse, elle aussi, le supplice. Contrairement à toute attente, le grand chrysaor l’a enveloppée de ses ailes dans un mouvement protecteur, et l’a ainsi choyée et réchauffée pendant de longue minutes, avant de lui pénétrer la chatte avec sa bite phénoménale. Chaque spectateur a pu percevoir à quel point la vigueur avec laquelle il l’a baisée traduisait l’excitation qu’elle lui procurait, et beaucoup en ont été émus jusqu’aux larmes. Par chance, malgré d’importantes blessures, Ysideulte a survécu à cet accouplement brutal. Une fois redescendue du pylône, les scientifiques ont pu faire sur elle de multiples prélèvements et découvrir les propriétés exceptionnelles des spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré. Depuis cette découverte, les pylônes ne servent plus au supplice de condamnés, mais à des expériences scientifiques. Ysideulte a été réhabilitée, pour services rendus à la démocratie, bien malgré elle, et en son honneur le lieu a été rebaptisé « le perchoir d’Ysideulte ». De par leurs analyses, les scientifiques ont estimé que lors de l’éjaculation, le sperme du grand chrysaor cendré est éjecté avec la pression phénoménale de 50 à 200 Newtons au cm carré. C’est ce qui a causé des blessures à la pauvre Ysideulte, comme si elle s’était mise un karcher dans la chatte. L’ironie de l’histoire est que le grand chrysaor ne voulait certainement pas lui faire de mal mais au contraire lui témoigner son affection en l’ensemençant comme il se doit. D’après l’examen des vidéos haute résolution, l’éjaculation est précédée d’une sortie continue de sperme, à faible pression, pendant toute la durée de l’accouplement. Il a été estimé qu’au total la quantité de sperme pouvait atteindre le demi-litre, mais ce n’est qu’une estimation car Ysideulte n’en avait retenu qu’une très faible partie en elle. Les modèles informatiques ont montré qu’une injection anale et non vaginale réduirait considérablement les risques de blessures. Sous réserve, évidemment, que la femelle ait été bien préparée, lubrifiée, et son colon parfaitement vidé, afin qu’il puisse servir de vase d’expansion et ainsi atténuer la violence de l’éjaculation. C’est la raison pour laquelle ma chatte a été fermée : s’assurer que je serai sodomisée et ainsi réduire les risques de séquelles graves. Car, oui, en tant que condamnée pour la cause la plus infâmante qui soit, j’ai été intégrée de force à ce programme scientifique, qui permettra peut être à l’humanité d’éviter l’extinction. Les spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré traversent sans difficulté les tissus humains et se répandent dans tout le corps. Par un mécanisme non encore élucidé, ils ont un effet réparateur sur les organismes humains affaiblis. La filiale pharmaceutique de la BAFC espère reproduire artificiellement ce mécanisme et ouvrir ainsi un formidable marché dans lequel la population humaine à la santé déclinante s’engouffrera sans hésiter. *** Episode 3 : Sur le perchoir Un système entièrement automatisé me hisse en haut du pylône et, arrivée à destination, des bras robotisés m’attachent solidement. Aucune intervention humaine n’est nécessaire: ce serait bien trop dangereux, mes gardiens risquant d’être déchiquetés par l’oiseau. Malgré sa puissance bestiale, le grand chrysaor cendré est un oiseau méfiant et extrêmement intelligent. Personne n’a jamais réussi à le capturer ni à le suivre jusqu’à sa tanière. Il sait brouiller les pistes et semer les drones envoyés à sa poursuite. On a bien tenté de mettre un piège sur la plateforme, mais son instinct l’en a éloigné. Cela fait des dizaines de minutes que je suis attachée et toujours aucun oiseau à l’horizon. Le vent est glacial sur ces sommets et je suis totalement nue, en bas pour les besoins de la sodomie, mais aussi en haut parce que les spectateurs aiment que les mamelles soient visibles et bien pendantes. Pour celles qui ont une modeste poitrine comme moi, de lourdes charges oscillantes sont suspendues aux mamelles, pour les étirer et en amplifier le mouvement. Nous devons respecter les désirs de nos téléspectateurs a déclaré le directeur de la filiale Information&Entertainement de la BAFC. Je ne suis pas la seule. Au total 5 pylônes ont été érigés et une femelle a été attachée au sommet de chacun d’eux. C’est meilleur pour l’audience, et en général le grand chrysaor cendré a assez de ressources pour ensemencer 2 ou 3 femelles à la suite. Cela permet de multiplier les prélèvements et les analyses. Celles qui n’auront pas eu la chance d’avoir ses faveurs n’échapperont pas pour autant à leur sort car elles feront automatiquement partie du groupe suivant. Autant dire que chacune d’entre nous nourrit le secret espoir d’être plus attirante que ses voisines. Les minutes passent, interminables, et malgré l’angoisse, je sens que je m’assoupis. L’effet du froid, probablement. Le bruit d’un puissant battement d’ailes me sort de ma torpeur, juste à temps pour voir l’oiseau fondre sur ma voisine de droite et lui témoigner son affection avant de la sodomiser sans ménagement. C’était sans conteste la plus jolie de nous cinq. L’oiseau a bon goût. Les hurlements de terreur de la pauvre fille me glacent le sang, et pourtant, désirant ardemment être la prochaine, pour que l’on en finisse, je remue les fesses du peu que mes liens me le permettent, espérant attirer le volatile. Le voilà sur moi. Malgré le stress, la douceur de ses plumes et la chaleur de son corps me procurent une sensation de réconfort. Je crois avoir un avantage sur mes voisines : ayant vécu une relation Maître/esclave pendant plusieurs années, j’ai l’habitude d’être sodomisée sans ménagement et j’ai été dressée à la dure. J’espère, sans trop y croire, que cela rendra mon supplice plus supportable. La grosse bite du volatile me pénètre d’un coup et me ramone copieusement avec une vigueur qu’aucune fucking machine ne pourrait atteindre, m’arrachant des hurlements de terreur, qui se poursuivent par des cris d’agonie alors que l’éjaculation me déchire les entrailles. Je n’ai plus qu’une vision floue de ce qui m’entoure et je lutte pour rester consciente, me rendant néanmoins compte que le grand chrysaor cendré est toujours là et s’affaire autour de mes liens. Son puissant bec finit par en venir à bout et il m’emporte dans un mouvement si violent que je perds connaissance. *** Epilogue Je me suis réveillée dans un lieu qui ressemblait à une grotte, et j’ai eu un mouvement de recul lorsque j’aperçus l’oiseau près de moi, me regardant fixement. Je n’eus pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui m’était arrivé. Aujourd’hui, je ne sais plus exactement depuis combien de semaines ou de mois je suis là. J’aurais dû noter les jours. Le grand chrysaor cendré est très attentionné, voire affectueux, mais si je ne lui présente pas correctement mon cul dès qu’il bande, il me rappelle à l’ordre d’un coup de griffes qui me laisse marquée pendant plusieurs jours. Maintenant ça va mieux. J’ai appris à surveiller sa bite en permanence et à me mettre en position sans traîner dès les premiers signes. S’il m’apporte quotidiennement quelques fruits collectés dans la plaine, c’est principalement par le cul qu’il me nourrit, de son sperme bienfaisant. Chaque jour j’en ressens un peu plus les effets : plus forte, l’esprit plus clair, en meilleure santé. Mon corps et mon esprit s’habituent peu à peu à ces sodomies brutales, mais je n’arrive toujours pas à réprimer mes hurlements pendant qu’il m’encule. La douleur est trop intense et la brutalité de l’accouplement trop terrifiante. J’ai appris à bien garder le sperme en moi pour profiter au maximum de ses bienfaits et j’avoue prendre du plaisir à me sentir ainsi remplie. De plus, cela a un effet réparateur sur les blessures causées par chaque sodomie et procure un lubrifiant naturel en prévision de la prochaine pénétration. L’oiseau s’est pris d’une grande affection pour moi, il me réchauffe quand il fait froid et me sodomise plusieurs fois par jour. Depuis peu, j’ai entrepris de danser pour lui chaque soir, peu avant la tombée de la nuit, et il semble apprécier, me regardant calmement et attentivement. Parfois j’ai l’impression qu’il me parle, mais peut-être est-ce mon imagination qui me joue des tours. Je crois qu’il ne visite plus les pylônes depuis qu’il a une esclave sexuelle à sa disposition 24h/24. Dommage pour le programme scientifique. Lorsqu’il part à la chasse, je m’approche du bord de sa tanière à flanc de falaise – pas trop car j’ai peur de tomber - où je peux admirer un magnifique paysage propice à la méditation. Parfois j’aurais aimé que ma chatte soit encore ouverte et fonctionnelle mais je sais que cela me ferait courir de grands dangers. Finalement je me suis faite à ma nouvelle esthétique – parfaitement lisse entre les cuisses, la fente n’étant plus qu’un lointain souvenir - et plus je me regarde, plus je me trouve jolie ainsi. La compagnie des humains me manque, même si, malgré le programme de rééducation citoyenne que j’ai subi, je suis encore un peu dubitative quant au meilleur des mondes promu par la suprême alliance démocratique. Mais je me console en me disant que mon Maître aurait aimé cette issue. Sperme, sodomie et discipline, c’est tout ce dont une femelle a besoin, se plaisait-il à dire. [Edit] Ce n'était pas prévu initialement, mais les encouragements des lecteurs m'ont ultérieurement incitée à écrire d'autres articles - pas directement une suite de celui-ci, mais une histoire parallèle, connectée à celle-ci, une vision du même monde à travers d'autres yeux. Si cet article vous a intéressé et que vous souhaitez découvrir les autres, la liste est ici (à lire de préference dans l'ordre chronologique de publication): https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog
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Par : le 07/02/23
Avant propos Cet article peut être lu isolément. Cependant, pour en comprendre pleinement le sens, certains éléments de contexte apportés par mes articles précédents sont incontournables. La liste est ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). L'article étant assez long (désolée...), je l'ai découpé en cinq épisodes pour vous permettre, si vous le souhaitez, d'en interrompre la lecture pour la reprendre plus tard. Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elle vous sera plaisante.   ************************************************** --- Episode 1:  Redoutable gravitation   Des barreaux pour seul horizon, des minutes qui semblent des heures, des questions sans réponse, ... J’en ai assez de moisir dans cette cage! Je me suis masturbée jusqu'à épuisement et maintenant je me languis dans le noir. C'est long, très long... J'ai l'impression qu'une bonne partie de la nuit est déjà écoulée. Mais que fait mon Maître?  Il est passé en coup de vent pour me retirer cet objet qu’il m’avait mis dans le cul et relier mon collier à l'un des barreaux par une courte chaîne.  Pourquoi ne m'a-t-il pas baisée?  Pourquoi me laisse-t-il seule, enfermée, au lieu de profiter de mes orifices?  Est-ce que je ne lui plais pas? Est-ce qu'il est en train de baiser Sonia ? Je me console en me disant qu'au moins j'ai eu l’un des plus puissants orgasmes de ma vie dans cette cage. La situation, l'enfermement, l’incertitude, ... C'était trop excitant. Mais maintenant j'en ai marre !!! Mes pensées ne sont pas celles de la soumise dans l'âme que je croyais être. Je me déçois moi-même. J'essaie de me raisonner mais ces pensées de gamine capricieuse me reviennent sans cesse dans la tête. J'ai envie de piquer ma crise et de hurler, d'appeler mon Maître: "Eh, je suis là! J'existe!" Et puis je redeviens rationnelle, avant de sombrer à nouveau dans l'énervement. Un cycle sans fin. Et si j'étais tombée sur un psychopathe ? Est-ce qu'il va me laisser mourir de faim et de soif dans cette cage ? A peine ces pensées m'ont-elles traversé l'esprit que je me sens ridicule, honteuse de les avoir eues. Est-ce qu'il est encore dans la maison? Suis-je totalement seule? Et s'il y avait le feu? Je secoue les barreaux, mais ils ne bougent pas. Ils sont solides et la cage est bien verrouillée. Aucune possibilité d'en sortir, même en y mettant toutes mes forces. J'examine la lourde chaîne reliant mon collier à l'un des barreaux. Il faudrait s'appeler Hercule pour la briser. J'ignore pourquoi mon Maitre a pris autant de précautions. Là c'est sûr que je ne risque pas de m'échapper ! Je me sentais déjà à l'étroit dans cette cage, maintenant la chaîne restreint encore davantage mes possibilités de mouvement. Elle est courte mais extrêmement lourde. Son poids et son inertie rendent chaque mouvement laborieux, pénible, épuisant. Par son intermédiaire, la pesanteur exerce une forte tension sur mon collier, même lorsque je reste tranquille: impossible de me sortir cette sensation désagréable de l'esprit. Impossible d'oublier que je suis esclave à présent. Le mince éclairage lunaire qui filtre à travers les volets me laisse apercevoir une enveloppe. Je la saisis en passant la main à travers les barreaux. "à n'ouvrir qu'en cas d'urgence", est-il écrit. La clé de la cage ? La clé de mon collier ? Les deux ? Je n'en sais rien, mais cette idée me rassure. J'essaie de sentir ce qu'il y a à l'intérieur, mais c'est impossible. Enveloppe à bulles contenant une autre enveloppe à bulles apparemment. Tant pis. Je la remets à sa place. L'ouverture des volets me réveille brutalement. Je m'étais endormie. Comment ais-je pu m'endormir alors que j'étais tellement énervée ? Je n'en ai aucune idée. Dès mon réveil, toutes les sensations désagréables reviennent. Je tente de me redresser un peu et je pousse un cri, surprise par l'énorme masse inertielle de la chaîne, qui se rappelle à mon bon souvenir. Mon Maître s'approche de la cage et m’observe, amusé. "Tu as passé une bonne nuit, salope ?" Il se fiche de moi, visiblement. J'ai bien envie de lui faire part de ma frustration, de mon agacement, de lui dire que je ne supporte plus cette chaîne, mais mon cerveau rationnel me rappelle à l'ordre et je me contente de faire la moue, sans vraiment répondre. Cela le fait rire. "Ouvre la bouche!" Pendant une fraction de seconde je crois comprendre que cela signifie "Répond!", et puis non, il m'ordonne de fermer les yeux et de pencher la tête en arrière. Pas facile de me positionner comme il l'entend avec la chaîne au cou, mais j'y arrive plus ou moins. J'attends ainsi, intriguée, mais rien ne se passe. J'ai l'impression qu'il est parti. La position est difficile à tenir, mais je n'ose pas entrouvrir les yeux pour en avoir le cœur net. Un liquide froid, presque glacé,  me coule sur la langue. Je le bloque avant qu'il s'infiltre dans ma gorge.  C'est inhabituel, mais il ne me faut qu'une fraction de seconde pour reconnaître le goût du sperme.  Sans doute qu'il en a congelé et l'a ressorti pour moi. Quelle idée bizarre. Mais c'est excitant. Le goût est tellement différent quand il est glacé. "Tu peux rouvrir les yeux et refermer la bouche, mais n'avale pas!" J'ai juste le temps d'apercevoir le sourire amusé de mon Maître, avant de m'empresser de baisser les yeux. Baisser les yeux face au Maître. Tellement simple à dire et si compliqué à faire. Il faut y penser tout le temps. Est-ce qu'un jour cela deviendra un réflexe? J’aime quand mon Maître me sourit. Ses dents blanches qui contrastent si joliment avec sa peau noire. Qu’est-ce qu’il est beau ! « Mais bien sûr qu’il est beau, idiote, puisqu’il est ton Maître ! », me dis-je à moi-même.  « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », m’a dit un jour un grand sage. Me voilà seule à nouveau. Vais-je passer toutes mes journées ainsi, seule, en cage? Je dois reprendre le travail mercredi, à l'issue de ce week-end prolongé. Est-ce qu'au moins il me laissera sortir? Moi qui pensais venir ici pour être baisée, fessée, fouettée, ... Je ne m’attendais pas à passer du bon temps, je m'y étais préparée psychologiquement, mais jamais je n'aurais imaginé que mon séjour allait se dérouler ainsi. C'est terriblement frustrant ! J'adore le sperme, mais le garder en bouche pendant une éternité cela finit par devenir vraiment pénible. A mesure qu'il se réchauffe dans ma bouche, le goût change. C'est surprenant. Je me demande quand mon Maître va revenir et m'autoriser à avaler. Il m'en a mis des quantités et j'ai les joues presque gonflées. Initialement excitée par le fait de goûter pour la première fois le sperme de mon Maître, j'ai maintenant de plus en plus de mal à me retenir d'avaler. Voilà Sonia qui entre. "Hello Ysideulte! Nice day, isn't it ?" Elle se fout de ma gueule ou quoi ? C’est de l’humour britannique ? Impossible de lui répondre avec la bouche remplie de sperme, à part "humm, humm". Moi qui rêvais de harceler de questions cette femme que j'admire : entrevoir les coulisses de ses enquêtes, savoir comment elle fait pour se procurer de tels documents compromettants, comprendre d'où elle tire son courage et sa clairvoyance... Mais non, me voilà nue, en cage, la bouche remplie de sperme, sans possibilité de lui parler. Difficile de faire plus frustrant ! Elle ressort presque aussitôt en me faisant un grand sourire. Au moins, elle a l'air d'aller mieux, même si son visage a été salement amoché par les coups de matraque des défenseurs de la démocratie. Elle s’en fiche, on dirait. Quelle femme étrange… --- Episode 2: Une gifle bien méritée   Encore de longues minutes à attendre. Je n'en peux plus. Je crois que je vais finir par avaler, quitte à être punie. Heureusement, voilà enfin mon Maître de retour, et la permission tant attendue d'avaler. Il me demande de lui faire part de mes impressions, ce que je m'empresse de faire. Je lui témoigne l'honneur que j'ai ressenti à pouvoir goûter son sperme. Il s'éloigne. Zut! Il va encore me laisser seule dans ma cage. Tant pis, j'ose demander: "Est-ce que je vais rester longtemps dans la cage, Maître?" Au lieu de me répondre, il déverrouille la chaîne. Oh mon Dieu ! Quelle sensation incroyable d'être soudain débarrassée de cette masse pesante qui était devenue un vrai fardeau, comme si j'avais une tonne suspendue à mon collier. Je me sens légère tout à coup. Mon Maître ouvre la grille et m'ordonne de sortir. Ouf, ça fait du bien, je suis toute ankylosée. Je suis heureuse et soulagée d'être enfin dehors. J'ai le sourire aux lèvres, je m'apprête à dire un grand Merci et... je reçois une gifle magistrale. Je ne l'avais pas vue venir celle-là. Mon Maître me montre la cage du doigt et je m'empresse d'y retourner. C'était sa réponse... Sans doute était-ce nécessaire pour que je prenne conscience de l'insolence de ma question. Il me remet la chaîne, en la raccourcissant. C'est ma punition, certainement, pour avoir été insolente. Mon séjour en cage va être encore plus contraint, plus inconfortable. Je ne vois plus personne de la journée. Au moins, la lumière du jour me permet d'avoir une vague idée de l'écoulement du temps. J'ai une bouteille d'eau à portée de main, atteignable à travers les barreaux, un pot pour mes besoins, mais rien à manger, rien à lire, rien à faire ... C'est long ! C'est humiliant ! L'utilisation du pot est très très compliquée avec si peu de liberté de mouvement. Je fais extrêmement attention car lorsque nous échangions pas mail, mon Maître a de nombreuses fois insisté sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour. Je pensais qu'il voulait parler de mon hygiène intime et j'étais un peu vexée qu'il insiste autant car pour moi c'était une évidence de me présenter propre devant mon Maître. C'est seulement maintenant que je comprends vraiment de quoi il voulait parler. La lumière décroît et je sens que me voilà partie pour passer une nouvelle nuit en cage. Je vais essayer de dormir et de ne pas trop m'énerver cette fois. Je n'avais pas du tout imaginé ma vie de soumise comme ça. Est-ce que cela fait partie de mon dressage? S'agit-il de me faire bien comprendre que ce n'est pas moi qui décide? Mon Maître a dit que je peux mettre fin à cette relation à tout moment. Je n'ai pas de raison de ne pas continuer à lui faire confiance, même si je suis perturbée par l'écart entre ce que j'avais anticipé et ce que je vis. Il suffirait que je l'appelle et que je lui dise que c'est fini, que je veux partir. Mais non, il faut que je tienne bon. Je ne vais pas renoncer maintenant. Ce serait trop bête. Cette enveloppe qui contient très probablement des clés - du moins ais-je envie de le croire - me rassure. Il suffirait que je l'ouvre et... Je me suis endormie tôt cette fois, et facilement, même si je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit à cause de rêves érotiques intenses. Le clitoris en feu à chaque fois. A chaque réveil, les sensations désagréables reviennent, me rappelant brutalement ma condition d'esclave. Et pourtant, cela n'appaise en rien mon excitation sexuelle, bien au contraire. Au moins je peux me masturber pour me soulager. Il ne me l'a pas interdit. Il ne me l'a pas explicitement autorisé non plus. Est-ce que j'aurais dû demander la permission? Le doute m'assaille, mais je ne peux me retenir de crier de plaisir à chaque orgasme. La crainte qu'il m'entende et vienne me mettre une bonne raclée n'y change rien - le plaisir qui m'envahit est trop puissant, irrépressible, animal. Comment se fait-il qu'il ne m'ait pas encore baisée? C'est bizarre quand même. A l'aéroport il m'avait dit que je le faisais bander, et puis maintenant j'ai l'impression de ne lui faire aucun effet. Réveillée par l'ouverture de volets. La présence de mon Maître déclenche des frissons de plaisir qui me parcourent tout le corps, telle la chienne qui retrouve son Maître après une longue absence. C'est étrange, mais je me sens bien, apaisée, comme si l'énervement, la frustration, s'étaient envolés. "Tu as passé une bonne nuit, salope ?" "Oui Maître". Je me rends compte que je souris en lui répondant. Je me sens bien. "Voilà qui est mieux", me dit-il, d'une voix douce. Mieux que quoi? Mieux qu'hier matin sans doute, où mon énervement se lisait certainement sur mon visage. C'est donc comme cela que l'on dresse une chienne? En tout cas, c'est efficace. Je me sens heureuse, à ma place. Il me retire la chaîne. Je crois que c'est une récompense. « Ouvre la bouche ! »  Pas besoin d'explication cette fois. Je ferme les yeux, je penche la tête en arrière, bouche grande ouverte, avide de recevoir la précieuse semence, ... "Quand je reviendrai, je veux te voir en position, prête à accueillir ton Maître dans le cul". Et puis je me retrouve seule, avec le sperme en bouche. Je vois qu'il m'a laissé de quoi me préparer, me lubrifier le cul, me bander les yeux, ...   Je m'empresse de me préparer du mieux possible, n'ayant aucune idée du temps dont je dispose. J'ai tout le matériel à portée de main, mais c'est vraiment difficile de se préparer à la sodomie quand on est en cage. Les possibilités de mouvement sont restreintes. Je fais au mieux. Un semblant de toilette, un semblant de lavement, un rapide passage de rasoir, ... C'est loin d'être parfait, mais difficile de faire mieux dans ces circonstances. J'allais commencer à me lubrifier, et puis, je me ravise. Les multiples mails de mon Maître dans lesquels il insistait lourdement sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour viennent de défiler dans ma tête en accéléré. Je suis terrifiée à l'idée de le décevoir. Je recommence tout en m'appliquant du mieux que je peux: toilette, lavement, rasoir, ... Je me lubrifie copieusement l’anus. Je n’aime pas la sodomie. Je n’ai été enculée qu’une fois dans ma vie et j’ai tellement détesté que je n’ai jamais remis ça. Mais pouvais-je me porter candidate à la soumission et refuser à mon Maître l’accès à l’un de mes orifices ? L’aurait-il accepté ? Peu importe, de toute façon, c’était inenvisageable pour moi : j’ai besoin de cohérence, de logique, sinon je ne comprends plus rien à ma propre démarche. Je me sens un peu agacée à nouveau. "C'est vraiment n'importe quoi", me dis-je. Et dire que je m'étais parfaitement préparée avant de prendre l'avion ! Moi qui pensais être baisée tout de suite à mon arrivée. Je m'étais même examinée à la loupe pour m'assurer qu'aucun poil n'avait échappé au rasoir. La chatte parfaitement lisse, la raie des fesses parfaitement lisse, ... Quel gâchis ! Et pourtant je me sens excitée par la manière dont je suis traitée. Je crois que je perds mes repères. Ou bien suis-je en train de m'en recréer d'autres, plus conformes à mon nouveau statut ? Pas facile de trouver la meilleure position. J'essaie différentes possibilités. Il faut que je m'imagine du point de vue de mon Maître. Quelle position lui faciliterait au mieux l'accès à mon cul, à travers les barreaux? Quelle drôle d'idée quand même de m'enculer ainsi, en cage. Mais ce n'est pas moi qui décide... J'attends encore une éternité, en position, le bandeau sur les yeux... Dommage, si j'avais su j'aurais pris davantage de temps pour me préparer. Tant pis, maintenant il vaut mieux que je reste en position car il peut débarquer d'un moment à l'autre. S'il ne me trouve pas en position, il ne sera vraiment pas content, ça j'en suis sûre. Et Sonia, où est-elle? J'espère qu'elle ne va pas assister à ma sodomie ? Je me suis fermement plaquée le cul contre les barreaux après m’être bien écarté les fesses. Bien centrée, cambrée au maximum. J’ai bloqué mes tibias entre les barreaux du côté, ce qui par la même occasion me maintient bien ouverte. C’est très inconfortable, mais peu importe, la seule chose qui m’occupe l’esprit est que mon Maître y prenne du plaisir. Ma poitrine est plaquée au sol, mes mains tiennent fermement les barreaux. J’espère ainsi pouvoir tenir bon, ne pas trop bouger pendant qu’il s’enfoncera en moi. J’appréhende la sodomie. La seule que j’ai connue m’a laissé un souvenir amer, et je suis saisie d’angoisse quand j’entends mon Maître. Je m’attendais à une pénétration brutale, mais mon Maître y va lentement. Très lentement. « Ouh là ! Il va falloir travailler ce cul » me dit-il. « On est comme dans un étau là dedans. » Puis il accélère la cadence et je mets toutes mes forces en œuvre pour ne pas être projetée en avant sous ses coups de boutoir, tenant les barreaux le plus fermement possible. Mes muscles commençaient à tétaniser quand je l’ai entendu gémir de plaisir. Heureusement car j’aurai difficilement tenu plus longtemps. Je dois avoir les marques des barreaux sur les fesses, tellement j’ai poussé en arrière de toutes mes forces pour rester bien plaquée. Malheureusement, il m’a été impossible de garder tout le sperme en bouche. J’en ai laissé échapper pendant qu’il me sodomisait, j’ai bavé, je crois que j’en ai mis un peu partout mais avec le bandeau je ne peux pas voir… « Tu seras punie », me dit-il. Je remercie mon Maître, après qu’il m’ait autorisée à avaler le peu que j’avais réussi à garder en bouche. Je sais que cela se fait quand on est soumise, mais je n'y ai pas réfléchi :  les remerciements me sont venus spontanément. "La bite, ça se mérite" m'a-t-il écrit à plusieurs reprises lorsque nous échangions par mail. Je crois que je viens de vraiment comprendre ce qu'il voulait dire.  J'ai tenu bon, je n'ai pas renoncé, malgré l'incertitude, malgré l'inconfort, malgré mes doutes, seule dans ma cage. J'ai mérité la bite. Enfin, je crois que c'est ce qu'il faut comprendre. "Tu es une bonne chienne" me dit-il pendant que je lui nettoie la bite avec ma langue. C'est tout ce qu'il m'a dit. Mais quel compliment !  Qu'est-ce que c'est bon de se faire enculer par son Maître ! Je n'aime pas être sodomisée, et pourtant, malgré l'inconfort, j'étais au bord de l'extase... Rien de physique, non, tout se passe dans ma tête, et c'est vraiment puissant. Mon cul déteste, mais mon cerveau adore. Je dois être un peu cinglée, me dis-je... --- Episode 3: Visite guidée Après avoir été autorisée à retirer mon bandeau et avoir soigneusement léché le sperme que j'avais laissé échapper, je suis enfin libérée de ma cage. Des douleurs aux articulations et quelques vertiges – j’ai repris trop vite la position debout. Mais rien de grave. C'est bon la liberté ! C'est quand on en a été privée que l'on s'en rend vraiment compte. Mon Maître m'autorise à utiliser les toilettes et la salle de bain. Il me suit et m'observe... Bonjour l’intimité… La douche à l'eau froide n'est pas des plus agréables, mais après presque deux jours en cage, on relativise... De toute façon, les règles sont claires: "pas d'eau chaude pour les chiennes". « J’aime bien tes mamelles », me dit-il, quand je sors de la douche. C’est la première fois qu’il me fait un compliment sur mon anatomie. L’eau était glaciale : j’ai la chair de poule et les tétons hyper saillants. C’est spécial… Mais plutôt joli. Maître accroche une laisse à mon collier et me fait visiter sa maison, puis son jardin. Nue, complètement nue... Heureusement qu'il n'y a pas de vis-à-vis... J’ai une bouffée d’émotions quand il me fait visiter sa chambre. Est-ce que je serai autorisée à partager son lit, une fois dressée ? Ou bien est-ce que je passerai mes nuits en cage ? Je cherche des yeux des affaires appartenant à Sonia, mais je n’en vois pas. Est-ce qu’il l’a baisée ? Je n’en sais toujours rien. Rien de visible. De toute façon, cela ne prouve rien, me dis-je. Elle n’aurait pas forcément laissé traîner sa culotte… Mais je regarde partout à la recherche du moindre détail. Une boucle d’oreille, un mouchoir, une plaquette de pilules, n’importe quoi… « Tu as perdu quelque chose ? » me demande mon Maître, l’air amusé. « Euh, non Maître, j’observe simplement ». La jalousie est un très vilain défaut, surtout quand on est esclave sexuelle… Dans la pièce voisine, un fauteuil d’examen gynéco, avec tout le matériel. Je savais qu’il en avait un, il me l’avait dit. Je m’attendais à être examinée très intimement dès mon arrivée, mais je ne l’ai pas été. Pourquoi ? Mystère. Je pensais qu’examiner le vagin de son esclave était une des premières choses qu’un Maître faisait. "Installe-toi pendant que je vais chercher Sonia. Elle souhaitait voir ton clitoris." Ces paroles me glacent le sang. "Rassure-toi, c'est purement professionnel. Elle ne te touchera pas. Tu comprendras plus tard." Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Je n'y comprends rien, mais j'obéis. J'ai à peine le temps de m'installer que mon Maître est de retour, accompagné de Sonia, et je me fais immédiatement engueuler: "Décapuchonne-le correctement! Comment veux-tu qu'elle l'évalue?" "Do you think her clit is well suited for your needs ?" lui demande mon Maître "Perfect! It is far beyond my expectations", dit Sonia en me souriant. "Thank you so much, Ysideulte, and so sorry to have asked you that". Elle ressort aussitôt. J'apprécie la délicatesse qu'elle a eue de ne pas prolonger inutilement mon humiliation. Je m'attendais à ce que mon Maître poursuive mon examen et me mette le spéculum, mais il m'ordonne de redescendre. Je ne sais pas s'il fait exprès de contrarier mes anticipations. C'est très perturbant pour moi qui aime tout planifier. Certaines pièces ne font pas partie de la visite. Peut-être que Sonia a dormi dans l’une d’elles et que je me fais du souci pour rien. « C’est ici que tu seras attachée et fouettée », me dit mon Maître, en me montrant des anneaux au plafond de la cave. « Tu pourras hurler, personne ne t’entendra ». Ces mots me font frémir de crainte et d’excitation à la fois. C’est très désagréable de marcher pieds nus sur les gravillons qui tapissent l’allée, mais je m’efforce de ne pas me plaindre et de marcher à la cadence de mon Maître pour qu'il ne soit pas obligé de tirer sur la laisse. Sur la pelouse ça va mieux. Je me sens fière d’être ainsi promenée en laisse pour une visite guidée. Par chance, il ne me demande pas de marcher à 4 pattes. J’aime cet homme. Malgré mon énervement dans la cage, je sens que j’ai fait le bon choix, que j’ai viscéralement envie d’être sa chienne. Je sens sa bonté intérieure, malgré la manière dont il me traite. "Est-ce que tu étais consciente de ton érection quand Sonia t'a examinée ? J'ai vu ton clitoris gonfler dès que tu l'as décapuchonné.", me demande mon Maître. Non, pas vraiment. J'étais tellement perturbée que j'ai un peu déconnecté de la réalité. C'est que que je tente d'expliquer à mon Maître. "En tout cas, je suis extrêmement fier de toi. Tu lui as montré que tu es une salope, même si c'était involontaire". Alors là ! S'il savait l'effet que ces mots me font ! J’admire une nouvelle fois l’Aston Martin garée au fond du jardin. Je meurs d’envie de la conduire, mais malheureusement mon permis m’a été retiré. --- Episode 4: Plaisir d'un repas partagé Sonia nous rejoint pendant que l’on fait le tour du jardin. J'avais tellement de questions à lui poser et puis je me borne à quelques banalités. J'ignore pourquoi. Suis-je intimidée? Certainement. J'ai honte d'être nue, en laisse, en présence d’une autre femme. Et puis, elle m'impressionne. Un mental d'acier derrière une apparence toute douce. Je le ressens de plus en plus. Elle me fait presque peur parfois. Celui qui la fera plier n’est pas encore né. Elle nous annonce que le déjeuner est servi. Ah bon? Je croyais que c'était moi l'esclave ici. Mais je ne vais pas m'en plaindre. C'est tellement agréable de se faire servir. Je meurs de faim et sans même m'en rendre compte je me jette sur la nourriture, à peine servie. "Tu manges comme une truie ! Où as-tu été éduquée ?" me dit mon Maître, sur un ton proche de l'engueulade. Je me confonds en excuses, ne sachant plus où me mettre. Je viens de me rendre compte du ridicule de mon comportement. Sonia me demande ce que cela me fait de déjeuner nue en présence de deux personnes habillées, ce qui me fait rougir. Elle m'interroge au sujet de mon expérience en cage. Nous échangeons en anglais. Pas facile pour exprimer le fond de ma pensée mais, moi, la grande timide, j'ose m'exprimer. Il faut dire que les félicitations appuyées de mon Maître, pendant que l'on faisait le tour du jardin, m'ont vraiment dopée. Ces deux nuits en cages ont été très dures, mais quelle récompense à la clé! Rien à faire, ma curiosité dépasse ma timidité. Que faisait-elle sur le lieu de cette manifestation? Quel intérêt?  La population est en large majorité favorable aux miliciens et hostile aux manifestants : une bande d’ignorants, anti-vax, anti-science, racistes, fascistes, ... La lie de l’humanité, à en croire les journalistes. Ce n'est pas une vidéo montrant la brutalité des Brigades de Défense de la Démocratie qui y changera quelque chose. Que faisait-elle donc là? Pourquoi prendre le risque de se faire capturer par les défenseurs de la démocratie? Cela n'a aucun sens. Elle était certainement là pour une autre raison, mais laquelle? Et pourquoi s'inquiétait-elle autant de l'état de sa caméra? Il y a des éléments qui m'échappent. Je tente de lui poser quelques questions, mais je comprends vite que je n'en saurai pas plus. Après le dessert, mon Maître pose un petit flacon sur la table et me demande si je sais ce que c'est. Aucune idée... A part une forme un peu originale, je ne vois pas ce que ce flacon représente ni ce qu'il contient. Du verre tout ce qu'il y a de plus classique. A l'intérieur, un liquide transparent, qui a toute l'apparence de l'eau, quoiqu’un peu plus opaque. Sonia place une puissante loupe devant le flacon. Mais je ne vois rien de plus. Ah si! Je viens d'apercevoir deux formes bizarres qui nagent de concert dans le liquide. On dirait qu'ils sont liés l'un à l'autre tellement leurs mouvements sont parfaitement synchrones. Ils ont une tête, on distingue presque un visage très étrange, à la fois doux et inquiétant. Qu'est-ce que c'est que ce truc? C'est Sonia qui me donne l'explication. Un zebralyvox gémellaire, être improbable surgi de la préhistoire. Ils sont toujours par deux mais ne semblent faire qu'un: synchrones alors qu'ils ne sont pas matériellement reliés, incapables de survivre l'un sans l'autre. Intrication quantique? Non, je délire... Je me prends à rêver de ce lien impalpable mais pourtant tellement puissant qui, je l'espère, m'unira un jour à mon Maître. Les premiers spécimens ont été découverts dans la région du Nuvavut, au Canada, lors d'un sondage, dans la calotte glaciaire. Mais l'on a de bonnes raisons de penser que le gisement principal se situait dans le grand glacier de l’île Komsomolets, au Nord de la Sibérie. Comment a-t-elle pu se procurer ce spécimen ? Mystère. J'ose le lui demander mais elle me fait comprendre que cela fait partie des informations qu'elle ne peut pas divulguer. Le zebralyvox gémellaire est le plus remarquable anti-douleur qui soit. Il se fixe sur un faisceau de fibres nerveuses et émet une multitude de filaments pour établir des ponts électriques entre les points d'interruption de la gaine de myéline, prenant par la même occasion le contrôle total de la transmission de l'influx nerveux, qu'il détourne à son profit. L'électricité humaine ou animale lui fournit l'énergie essentielle à son métabolisme. S'il en est privé, il ne peut survivre plus d'une quinzaine de jours, d'où l'importance pour lui de trouver rapidement un hôte. Pendant des millions d’années, il a vécu en parfaite symbiose avec les vertébrés, apaisant leurs souffrances en échange de la précieuse énergie électrique. Puis il a disparu, on ne sait pourquoi. Enfin, pas totalement, puisque quelques spécimens ont traversé les âges, emprisonnés dans les glaces. Comment se fait-il que cette découverte ne soit pas connue du grand public? Ce serait une magnifique alternative pour apaiser les souffrances des malades, sans l'effet assommant, voire toxique, des analgésiques chimiques. Le marché des soins palliatifs est énorme et a explosé en raison de la forte dégradation de la santé de la population que l’on observe depuis quelques années. Ce n'est pas si simple. La Bill&Alvértos Fucking Corporation vise le monopole de la distribution de ce nouvel anti-douleur, m'explique Sonia. Ils sont en train de mettre au point une version génétiquement modifiée, stérile, qu’ils reproduiront dans leurs laboratoires par clonage. Parallèlement, ils cherchent à détruire les spécimens naturels, pour tuer dans l’œuf tout risque de concurrence. Ainsi, la BAFC pourra vendre à prix d'or ce remède miracle contre la douleur. Une magnifique invention de la nature détournée au profit de politiciens et de financiers véreux. Je comprends maintenant les motivations profondes de l'opération militaire massive menée par la Suprême Alliance Démocratique en Sibérie, qui me semblait absurde quand elle a été relatée. Pourquoi un tel déchaînement de violence dans une région qui ne me semblait pas spécialement stratégique ? Pourquoi raser l’île Komsomolets au point de faire fondre une grande partie du glacier sous un déluge ininterrompu de bombes thermobariques ? La Suprême Alliance Démocratique a perdu 53 bombardiers stratégiques dans l’opération, interceptés par les S-500 et les forces aérospatiales ennemies. Pourquoi assumer de telles pertes pour un enjeu qui me semblait dérisoire ? « Mais enfin ! On ne doit reculer devant aucun sacrifice quand il s’agit d’apporter la démocratie aux peuples opprimés. C’est ce qui fait la grandeur de la Suprême Alliance et la noblesse des valeurs que nous défendons », martelaient les journalistes… C’est cela, oui… J’y vois plus clair à présent. Quelle est l’idée de Sonia? Je ne vois pas ce que l'on peut y faire. Révéler l'affaire? Neuf citoyens sur dix n’en croiront pas un mot. Ils se laisseront facilement convaincre que tout cela n'est que « fake news ». Il suffit de lâcher la meute des fact-checkers, avec si besoin le soutien de quelques experts de plateaux, et le tour est joué. Je ne sais pas ce qu’elle a en tête, mais je comprends qu'elle veut absolument préserver ce spécimen et qu'il lui faut donc un hôte. Visiblement elle pensait à se l’implanter et maintenant elle pense à moi. Mais pourquoi moi? Qu'est-ce que j'ai de spécial? Et si j'accepte, qu'est-ce que je risque? Mon esprit fourmille de questions, mais ma curiosité est brutalement interrompue par mon Maître. "En cage!" Oui, Maître. Je m'empresse d'y aller et de refermer la grille, qui se verrouille automatiquement. Mon Maître a le don de me frustrer comme c'est pas possible. J'avais tellement de questions à poser. C'est bête. C’est énervant. Je suis en train de bouillir intérieurement. Et puis j’explose. Je secoue les barreaux de ma cage, de rage, mais ils ne bougent presque pas. C’est du solide. --- Episode 5: Décision difficile ? ... ou évidence ? Cette fois, je ne reste pas seule bien longtemps. Mon Maître me rejoint et sourit. Je me rends compte que la rage doit se voir sur mon visage et que, bien que je sois totalement nue, je transpire, je dégouline, tellement je me suis acharnée sur les barreaux comme une furie. « Vous, les femelles, vous possédez un organe dont l’unique fonction est de procurer du plaisir. Plus de dix mille terminaisons nerveuses dans un minuscule volume. Imagine l’énergie électrique que le symbiote pourrait récupérer sur ton nerf dorsal. Le paradis pour lui. »  « Et toi en particulier, tu semble exceptionnellement bien dotée, d'après ce que j'ai pu observer », rajoute-t-il en rigolant. Il m'observait donc les nuits passées quand je me masturbais. Comment? Caméra infra-rouge? Entrebâillement de la porte ? La honte... « Tu es intelligente, je suppose que tu as compris. Je te laisse réfléchir, Ysideulte. Appelle-moi quand tu auras décidé. » Tiens, il m’appelle par mon prénom maintenant. Je commençais à penser que je me prénomme « salope ». "S'il vous plait, Maître". Je l'interpelle avant qu'il ne me laisse seule. "Est-ce que Sonia vous a expliqué comment je devrai procéder, si j’accepte ?" "Tu ouvres le flacon et tu verses le contenu très délicatement sur ta chatte. Ne t'inquiète pas, le symbiote trouvera tout seul son chemin. Il a parasité des mammouths, alors ce n’est pas ta peau qui lui fera obstacle. Mais si tu veux lui faciliter la tâche, attends d'être bien excitée et décapuchonne soigneusement ton clitoris en érection". "Et si je perds une goutte et qu’il est dedans?" "C'est un liquide nutritif, légèrement visqueux. Si tu fais attention, tu n’en perdras pas. Et puis je serai à tes côtés pour te surveiller. Je ne tiens pas à rater ça» "Je risque de ne plus avoir d'orgasmes tant qu'il sera en moi ?" "Peut-être. Peut-être pas. Mais est-ce important ? N'es-tu pas esclave sexuelle à présent ?" Je me retrouve seule à nouveau. Cette fois je ne vois pas le temps passer. Les questions, les pensées, me traversent l'esprit dans tous les sens. Peser le pour et le contre. Méditer. C'est ce que voulait mon Maître, certainement. Il aurait pu m'imposer de servir d'hôte. J'aurais obéi. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi? Sans doute parce qu'il estime que ce serait de l'abus de pouvoir. C'est donc à moi de décider... Je sais ce qu’il veut, mais il me laisse le choix. Mes yeux restent fixés sur le flacon, que mon Maître m’a laissé à portée de vue, derrière la loupe. J'observe l'élégant ballet de ce duo impeccablement synchronisé. Il me devient presque familier. Je finis par éprouver une sorte d'affection pour cet être étrange surgi du fond des âges. Si j’accepte, est-ce que je devrai passer les prochains mois, ou peut-être même les prochaines années, avec un passager clandestin dans mon clitoris ? Quel étonnant passager ! Son double visage a presque l'air humain. On a envie de le protéger. Est-ce que je vais souffrir quand il percera ma délicate chair pour se frayer un chemin jusqu’au nerf dorsal de mon clitoris ? Et comment est-ce que l'on me le retirera? Est-ce qu’il ne risque pas de me grignoter peu à peu le clitoris de l’intérieur? L’influx nerveux lui fournit l’énergie, mais il doit bien manger un peu, non ? Il a une bouche – non, deux bouches. Je vais finir par péter les plombs à force de réfléchir. Le temps passe sans que j'arrive à y voir clair. Ma réflexion tourne en rond. Je me fais une liste de questions importantes, que j'essaie de mémoriser. Sonia y répondra. Mon Maître ne peut pas me refuser cela. Et puis je me ravise, je me dis que je ne prends pas le problème par le bon bout. Qu'y-a-t'il de plus important que d'aider Sonia dans sa démarche, quoi qu'elle ait en tête et même si elle ne peut pas me le dire? Qu'y-a-t'il de plus important que de montrer à cet homme - mon Maître - dont je suis en train de tomber éperdument amoureuse que cette relation compte vraiment pour moi, que ses souhaits, même s'ils ne sont pas des ordres, comptent plus que tout pour moi ? Ma liste de questions pratiques semble dérisoire en comparaison. Je suis à nouveau prise d'une folle envie de me masturber. Et si c'était l'un de mes derniers orgasmes? Cette seule pensée me fait hurler de plaisir à peine me suis-je effleurée. Bon sang, il était fort celui-là ! J'éprouve soudain un sentiment de honte en réalisant que Sonia, où qu'elle soit en ce moment dans la maison, m'a certainement entendue hurler de plaisir. Je dois être une sacrée salope à ses yeux... C’est pour cela qu’elle a pensé à moi, sans doute. à suivre...  
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