La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 24/10/15
L'espace est infini, le temps est éternel... Un jour l'enfant n'en est plus un lorsqu'il croit comprendre cela. Je dis 'croit' car qui peut vraiment en appréhender la signification? La pierre d'achoppement de la foi, du moins de la croyance, n'est-elle pas à la limite du connu? Au delà il y a l'inconnu, ouvert aux supputations et délires divers... Mais l'éternité et l'infinitude vont encore plus loin, elles font partie, elles, de l'inconnaissable. Mais si vous demandez à un bouddhiste zen de vous parler de l'espace/temps, il risque de vous rire au nez. Car il ne s'encombre pas du ailleurs et du avant ou du après ; il n'observe pas le ici et le maintenant, il l'incarne. L'espace est le tout, et le temps n'existe pas. 'Mais et le présent alors? Le maintenant?' risquez-vous d'insister, comment le perçoit-il?. Il existe au Japon un célèbre recueil du XIe siècle intitulé konjaku monogatari shû, ce qui signifie 'Histoires qui sont maintenant du passé'. Le titre rassemble en un seul terme deux caractères : kon, (maintenant) et jaku (jadis), exprimant l'idée bouddhiste que le présent lui-même n'existe pas, entre le passé qui n'est plus et le futur qui n'est pas encore. Chaque histoire commence par la même expression : ima wa mukashi (maintenant c'est du passé) qu'on peut interpréter par l'idée que maintenant est déjà parti, déjà fondu dans le passé. Nul ne peut percevoir la nature dans sa totalité, ni les moindre détails d'un paysage ou, à fortiori la surface des astres lointains. De même le temps est inappréciable dans la durée, seul l'instant a une réalité. Mais, à un même instant donné en des lieux différents, peuvent se produire des événements simultanés. De sorte que l'instant nous échappe aussi, et rien ne sert de vouloir se l'approprier, ou même de le décrire. Il suffit juste de le vivre, de le déflorer, comme on pose un pas sur un terrain enneigé vierge. Ou plutôt sur le sable, l'empreinte étant aussitôt balayée par l'eau purificatrice. QUELQUE MAINTENANT Quelque maintenant s'épanche d'un regard, s'écoule le long d'une ridule, qu'il creuse, comme un sillon de larme entre un tic et un tac Un traître instant vous a ainsi pris par surprise sitôt dit, sitôt enfui, déjà dans l'abstraction d'un passé que vous n'osez encore admettre Un éphémère scintillement, au coin de votre œil, ou était-ce un fantôme ex nihilo qui a frôlé l'ennui de ce dimanche pourpre ? Dehors, un aboiement meuble le décor renforce le silence qui lui sert d'écrin alors qu'il n'est pourtant déjà plus du silence Étrange quiproquo subreptice, celui du temps qui passe en catimini infime basculement entre l'à venir et le déjà passé que vous appelez Maintenant Quelque maintenant caresse l'attente, l'expectative d'un espoir converti en déception par cette opération occulte et irrémédiable, un mécanisme furtif dont l'emprise vous dépasse. Au loin, ce sont à présent les cloches qui appellent les dévots avides leur intiment l'agenouillement afin d'emplir un peu leur incomplétude Entre un tic et un tac, le silence est aussi grand que l'univers Maintenant en est le centre. Filo
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Par : le 22/10/15
Bientôt bientôt de peau à fleur de mot à fleur donnée affleure la déraison en soupçon d'infinis épanchements et d'un reflet gracile argente tes cils en fait un horizon et je hume les inconséquences de tressaillements parfumés ose l'emblème fertile force les ténèbres de ton mystère réminiscence du premier geste pamoison de râles soupirés moisson d'étoiles partagées symbiose tu ris comme un cri dont l'écho endigue mon émoi les fluides se pâment répandent l'incontinence de l'âme instant d'oubli psychose fugace vie/mort ---------------- commence un nouveau regard
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Par : le 12/10/15
Anais Nin (21 février 1903 – 14 janvier 1977), la dévoreuse d’intellectuels auteure de Venus Erotica, est connue pour sa liaison passionnée et sulfureuse avec Henry Miller qui déchaînera les passions et sera un grand motif d’inspiration pour l’écrivain. La relation que l’on connaît moins fut celle, troublante, qu’elle partagea, alors qu’elle était mariée, avec l’artiste prolifique Antonin Artaud. Selon son Journal, leur première nuit fut un échec, Artaud ne parvenant pas à lui faire l’amour. Il lui avoue prendre trop d’opium, et la somme de partir. Au-delà de cette anecdote à la fois drôle et violente, il reste des lettres, témoignages d’une passion folle et bouleversante. 18 juin 1933. Nanaqui, Je voudrais revivre mille fois ce moment sur les quais, et toutes les heures de cette soirée. Je veux sentir encore cette violence et votre douceur, vos menaces, votre despotisme spirituel… toutes les craintes que vous m’inspirez, et les joies si aiguës. Craintes parce que vous attendez tant de moi… l’éternité, l’éternel… Dieu… ces mots… Toutes ces questions que vous m’avez posées. Je répondrai doucement à vos questions. Si j’ai semblé me dérober, c’est uniquement parce qu’il y avait trop à dire. Je sens la vie toujours en cercle, et je ne peux pas détacher un fragment parce qu’il me semble qu’un fragment n’a pas de sens. Mais tout semble se résoudre, se fondre dans l’étreinte, dans la confiance de l’instinct, dans la chaleur et la fusion des corps. Je crois entièrement à ce que nous sentons l’un en face de l’autre, je crois à ce moment où nous avons perdu toute notion de la réalité et de la séparation et de la division entre les êtres. Quand les livres sont tombés, j’ai senti un allègement. Après cela, tout est devenu simple… simple et grand et doux. Le toi qui fait presque mal, tellement il lie… le toi et tout ce que tu m’as dit, j’oublie les mots, j’entends la tendresse et je me souviens que tu as été heureux. Tout le reste ne sont que tortures de nos esprits, les fantômes que nous créons… parce que pour nous l’amour a des répercussions immenses. Il doit créer, il a un sens en profondeur, il contient et dirige tout. Pour nous il a cette importance, d’être mêlé, lié, avec tous les élans et les aspirations… Il a trop d’importance pour nous. Nous le confondons avec la religion, avec la magie. Pourquoi, avant de nous asseoir au café, as-tu cru que je m’éloignais de toi simplement parce que j’étais légère, joyeuse, souriante un instant ? N’accepterais-tu jamais ces mouvements, ces flottements d’algue ? Nanaqui, il faut que tu croies à l’axe de ma vie, parce que l’expansion de moi est immense, trompeuse, mais ce n’est que les contours… Je voudrais que tu lises mon journal d’enfant pour que tu voies combien j’ai été fidèle à certaines valeurs. Je crois reconnaître toujours les valeurs réelles… par exemple quand je t’ai distingué comme un être royal dans un domaine qui a hanté ma vie. Nanaqui, ce soir je ne veux pas remuer les idées, je voudrais ta présence. Est-ce qu’il t’arrive de choisir ainsi un moment précieux (notre étreinte sur les quais) et de t’y raccrocher, de fermer les yeux, de le revivre, fixement, comme dans une transe où je ne sens plus la vie présente, rien, rien que ce moment ? Et après, la nuit, la succession de tes gestes, et de tes mots, de la fièvre, de l’inquiétude, un besoin de te revoir, une grande impatience. Source : www.deslettres.fr
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Par : le 05/10/15
Tu te tenais là odalisque affectée, apprêtée convaincue de ta force silencieuse du pouvoir de ta peau immaculée du sourire impérial de tes yeux sur mon désir impérieux prête. Comme là par hasard comme prise au dépourvu dans l'écoulement sacré de ta mystérieuse partition comme dérangée dans tes hauts desseins qui ne sauraient pâlir face à la plèbe profane certaine. Mais las ! Je ne faisais que passer pour te demander du sel
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Par : le 17/08/15
Je suis jaloux de ceux que tu aimes de ceux que tu détestes de ceux qui t'approchent sans savoir du voisin que tu croises tous les jours lui accordant un sourire il te tient peut-être la porte respire ton parfum dans le sillage de ta chevelure celle que je n'effleurerai plus jamais de l'amant d'un soir l'inconnu qui aura osé et pour qui tu te seras dit "pourquoi pas?" que tu auras jeté juste après comme un chien le chien que je ne serai même plus Je suis jaloux de ceux qui te font rire de ceux qui te font pleurer de ceux qui te font hurler de ceux qui te font jouir de ceux qui te voient nue de ceux qui te voient tout court de ceux qui te verront vieillir de ceux qui te verront morte de ceux qui oseront encore se souvenir de toi alors que je t'aurai peut-être oubliée
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Par : le 07/06/15
Quelques alexandrins... C'est lorsqu'il est parti que j'en commençai la quête Ce parfum si précieux, ce fumet entêtant Qui mettait aussitôt tous mes sens à la fête Lorsqu'elle ouvrait ses jambes à mon désir vibrant Son odeur d'entre-cuisses, du meilleur millésime M'évoquait l'ambre rare humée à bon escient D'une coupe sacrée, d'un subtil graal intime J'en avais privilège, en prêtre déférent J'abreuvais son désir en soulevant sa jupe Tandis que ses effluves encourageaient le mien Humant l'humidité de ses humeurs de stupre, Puis à sa source affine je m'abreuvais enfin Elle s'en est allée : un parfumeur de Grasse L'a séduite et depuis son con fleure la rose La rose vous dis-je ! Quelle insulte à la grâce Dont mes pauvres narines firent l'apothéose.
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Par : le 17/05/15
Une danseuse en tutu joue l'allumeuse et moi le bourru elle me chauffe et j'halète je l'apostrophe pour qu'elle m'allaite elle mate ma braguette puis me flatte la baguette je lui susurre du chaud pain une ouverture sans baratin alors elle m'offre sa gorge déployée la belle a du coffre! me voilà augmenté la vorace m'astique pourvu, de grâce! qu'elle ne mastique lorsque irrépressible se met en branle la montée indicible j'en tremble mais la gloutonne n'en a cure elle me ramone me transfigure alors j'expectore mon désaveu et elle pérore d'un sourire baveux
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Par : le 02/05/15
Donner sans recevoir Pardonner Aimer sans être aimé Enrichissement Vertu de la frustration et de l'épreuve Chaque jour nouveau devrait être une renaissance A chaque matin son sourire et son pas en avant Car chaque jour est une nouvelle chance de donner de créer de se réjouir d'apprendre La chance d'apprendre est une délectation du sage. Filo
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Par : le 24/04/15
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Par : le 20/04/15
L'affront réitéré de cette lumière molle pas de joie, pas de vice et ce néon arrimé à ce chapelet de journées torves à ton pas de vie que tu dévales en spirale concentrique tu t'éloignes peu à peu du bord de l'inconnu dehors tu verrouilles l'axe collections séries manies la voix de l’œil du grand frère toujours branchée qui t'enseigne te conforte t'entretient ton monde bétonné couleurs vives grand choix rayons & gondoles les figurants dehors derrière ta forêt de cadenas alors que le dedans te défigure te recharge d'illusion de rites de passé Sur son autel la lucarne t'aide à remplir le temps mort le présent mort en attendant car tu attends toujours un jour ton putain de prince viendra enfin te baisera et tu y croiras puis comprendras puis pleureras jusqu'à ce qu'un autre recommence et tu pardonneras et une autre spirale un autre néon une autre voix rassurante pré-requiem inachevé d'incontinence de tes petits riens A ta dernière heure le pire serait que tu te retournes et comprennes tout enfin, d'un bloc. Filo
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Par : le 28/03/15
Je me pavanerai dans les lupanars morts dorés comme on nage dans les eaux de Versailles je planterai mon pavillon d'espérance dans les yeux aveugles des businessmen pour leur foutre un peu de bleu dans leurs inconséquences Je serai ton taxidermiste, ta dernière chance d'éternité sur ton autoroute à quatre voies et quand les vautours travestis feront actes de contrition tu pourras marcher à nouveau J'écouterai tes silences intérieurs et les mille bruits de tes veines j'agencerai ta circulation secrète j'extirperai de tes poumons l'air de ta pureté savamment enfouie et de ta gorge ployée tes rires insouciants A la sortie ouest de ta mélancolie on te réclamera ton code mais je t'ai promis le passe universel il te suffit seulement d'arrêter ton lobby ta course d'éternel outsider vers ta vieillesse et ta mort. Prends-moi, c'est tout. Filo (thème : la drogue contrainte : à la manière de H.F. Thiéfaine)
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Par : le 27/03/15
Pour bien se casser la tête sur la scansion (indice : il y a des failles et des libertés) Exercice de simple provocation - (Sans le mot coupable) (extrait) Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine : Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure Je vous adjurerai de ne point me faire mal De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !" Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté, Beauté des cieux qui virent notre rencontre ! Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer Ma langue laper, mon membre vous ravir, et... oui... des paroles douces couleront de mes lèvres. Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs, Vous donnerai le bain, vous masserai des heures Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres." (Thutale, in L'Ecriture n'est rien qu'un exutoire de la libido)
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Par : le 16/03/15
"Se séparer, se rencontrer". J'avais composé cette chanson il y a bien longtemps (avant l'arrivée de mes enfants), suite à la perte d'un ami cher qui était tombé amoureux de ma compagne de l'époque. Ce triangle amoureux était un dilemme pour chacun de nous trois évidemment, et à l'époque je n'étais pas très partageur à ce niveau. Lorsque bien plus tard j'ai formé mon groupe Santal en 1999, c'est la première chanson sur laquelle nous avons travaillé, et c'est également la première que nous présentions sur scène en général, car elle installait une ambiance très cool et progressive avant de monter en intensité, avec sa longue introduction à la flûte, dont les premières notes sont inspirées d'un thème de Miles Davis. Après ce prélude, Vava pose sa flûte et attaque la percussion aux tablas indiens, alors que j'ai déjà attaqué mon arpège à la guitare. La particularité de ce morceau est d'être en 9 temps ! Un 9/8 qui égare parfois un peu le bassiste. Cet extrait de concert a été enregistré lorsque nous étions passés à Limoux, salle des fêtes. La voix féminine qui fait les chœurs est celle de mon ex, qui montait parfois sur scène lorsqu'elle nous accompagnait en tournée.
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Par : le 16/03/15
Je couche une phrase sur le papier avec langueur et délicatesse elle s'étire, se déploie étale ses lettres de noblesse De ma plume je l'éveille je l'anime et la caresse jusqu'à ce qu'elle parle qu'elle dise tout les quatre vérités les points sur les i D'une virgule elle se cambre s'épenche et m'invite enfin à me taire alors à point nommé je tombe sous le sens. Filo
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Par : le 11/03/15
Il s'agit d'un texte philo-psycho-poétique, où on imagine que les 7 parts de ce qui fait l'esprit humain s'adressent à celui-ci sous forme de 7 voix, l'une après l'autre : d'abord la voix de l'égo, ensuite celle de l'inconscient, puis celle de l'intelligence, puis l'expérience, puis l'âme, puis le démon, et enfin la mort. J'ai eu l'idée de mettre ce texte en voix sur une musique à tendance electro ethnique, composée à cette occasion avec la complicité de deux excellents musiciens : Vava & Kristof. Précision : lors de l'enregistrement, j'avais oublié une des 7 voix ! Celle du démon. Elle ne figure donc pas hélas sur cette version musicale. Voici le texte d'origine, publié dans mon livre "Eloge de la limite" (2009), auquel était joint un CD avec plusieurs textes mis ainsi en voix & musique : Les sept voix Nous sommes les sept voix Je suis la voix de ton esprit, de ton égo. Je suis la première car c'est à travers moi que tu penses et perçois les aléas de ta vie Je suis ta conscience, la seule à savoir à quel point tu es le meilleur! Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Je suis la voix de ton inconscient. Tu me connais peu. Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs, de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition, Je suis ton inné. J'ai un lien privilégié avec ton corps. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies Je suis la voix de ton intelligence. Je suis la lumière qui te guide dans le labyrinthe de la réalité. Je suis l'outil et son mode d'emploi. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Je suis la voix de ton expérience. Tu me réduis souvent à ton acquis, à ta mémoire, ou à ton surmoi. Mais je suis ta référence, ta banque de données, Je suis ta discipline, ton code. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence Je suis la voix de ton âme. Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience, je suis l'esprit suprême, la part divine qui s'est lové en toi en même temps que la vie. Je suis le vecteur, émetteur et capteur des énergies universelles reliées. Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega, Je t'insuffle l'Amour et la foi Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence la base de ce qui t'anime Je suis la voix de ton démon. Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience ont chassé de ton inconscient dont je suis issue. Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience. Je suis au service de ton égo, je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence, la base de ce qui t'anime l'esprit, le coeur et le corps. Je suis la voix de ta mort. Je ne suis qu'un murmure, Je suis ta limite et ton moteur de vie, car ta référence au dépassement. Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré, l'échelle de ta vanité, l'ultime crainte des six autres. Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras. Je suis ton horizon, ta malédiction. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence, la base de ce qui t'anime l'esprit, le coeur et le corps. Nous sommes les sept voix Filo
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Par : le 10/03/15
une nuit d'amour un jour d'ennui juste une étreinte un peu éteinte le méat coule pas mea culpa froissé, son visage se perd dans ses mains malgré le froid présage elle l'espère demain Pour qu'Il la fascine pour qu'il la façonne puis la renie puis la renomme Mauvais coup mauvais sang sans à-coup renaissant
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Par : le 02/03/15
Voici un instrumental électro, pour changer. Il s'agit d'un extrait de la musique que j'ai composé pour mon projet chorégraphique "Chaos & Harmonie", pour 3 danseuses et un danseur, et une chanteuse lyrique qui chantera sur scène avec moi. Le spectacle (et donc sa musique) dure une heure. Ceci est le passage où il se passe des choses sexuelles entre les danseurs (seulement suggérées par la danse évidemment). J'espère mener ce projet à bout avant la fin de l'année.
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Par : le 02/03/15
J'ai vu dans tes yeux comme l'étincelle qui adrénalise nos corps quand nos âmes sont paumées et que la bienséance nous injecte pourtant des avatars illusoires de normalité J'ai perçu tes signes tes lèvres et tes pores m'ont appelé sans équivoque trahissant une voracité que toi-même ignores J'ai lu en toi à travers ton masque ton appel effréné ta soif de me rendre miroir ta désespérance, ton vide dans ton coeur et dans le creux de ton ventre Mais… Je ne remplis pas les vides et mon tain est rayé d'écorchures Je ne suis que le forçat de mon faible intérieur l'illusion déchue de mon moi erratique en réfection Je pourrais m'enfouir dans ta fente vorace en un artefact de come back à l'alma mater Je pourrais t'offrir un éclair et t'emplir de foutre mais ton vide personnel ne serait pas comblé pour autant ton vide n'est pas plein de néant vois-le comme une force un sas nécessaire à ton cheminement intérieur explore-le Je ne suis pas un bon parti t'investir serait mal venu mon coeur n'est pas à prendre car il a trop donné mon corps n'est pas à donner car il a trop pris. Filo
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Par : le 17/02/15
Après le feu cratère lunaire dont la béance indécente pulse encore Et tu dors sous mon toit sous toi le lit sous le lit le sol sous le sol la terre et le feu Cratère lunaire je t'aime indécente je te veux encore mais tu dors Sur toi je m'immisce je survole je m'envole dans l'éther je brûle Cratère
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Par : le 15/02/15
À cœur et à cris nos corps se mêlent et se courbent échines cabrées mon mâle refrain te tord et aura raison de ton défi feint Semi-plénitudes mélangées échevelées frêle infinitude Jaillit la substance en un râle incontinent l'oubli récompense tu ris et tu pleures appelle la lune à témoin de ton impudeur Quel sera le prix de ce fruit cueilli encore à l'incandescence ? Filo
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Par : le 04/02/15
Un morceau dont j'avais déjà posté le lien sur le mur général l'année dernière. Au départ, je l'avais composé pour rendre hommage à Jimi Hendrix ; puis j'ai eu envie d'ajouter les cuivres et de doubler ma voix (grave + aigu), ce qui finalement s'éloigne assez du style du Maître, mais l'esprit du riff et des envolées de guitares subsiste. La dernière série de chorus est un échange de deux guitares lead, dont l'une à un moment fait un clin d'œil très clair à Hendrix. J'ai une fois de plus demandé à mon complice Vava de collaborer à la guitare, avec sa Les Paul ESP. De mon côté j'ai utilisé ma Stratocaster. C'est le premier morceau de mon album "Ici & Maintenant".
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Par : le 04/02/15
En 2001, à peine rentré d'Inde, le directeur d'un festival (Free Tibet) me contactait pour me demander si mon groupe (Santal) et moi acceptions de venir jouer en tête d'affiche un samedi soir au théâtre du Minotaure à Béziers, deux semaines après. Evidemment j'ai accepté, mais après 6 mois en Inde, la reprise fut dure. Nous commençâmes les répétitions aussitôt, avec l'intention d'étoffer notre répertoire de nouveaux morceaux. Le second guitariste, Mickael, me proposa une suite de notes qui pouvait former un thème intéressant, et en même pas une heure j'en ai fait cette chanson qui ensuite fut une des plus appréciées par notre public, et qui donna son nom à notre album. Le principe de départ était de tourner autour du thème à la flûte en introduction, de le suggérer peu à peu, en l'effleurant subtilement de plus en plus, comme pour des préliminaires amoureux, puis de présenter enfin ce thème à la guitare, et commencer le chant seulement ensuite, après presque 3 mn d'intro. Je commençais à chanter avec ma voix grave, puis en deuxième partie je passais en aigu, puis un solo de guitare ouvert à l'improvisation, et enfin un dernier refrain. Le rythme était assuré par Vincent (le flûtiste), qui maîtrise les tablas indiens. La basse assurée par Hervé est fretless, c'est à dire sans les frettes, ce qui lui donne un son rappelant la contrebasse. La version que je propose ici est celle, live, que nous avons interprétée et enregistrée lors de ce concert à Béziers, qui fut mémorable pour le groupe, non seulement car le théâtre était comble, mais aussi car après plus de 6 mois, ces retrouvailles musicales sur scène nous avait galvanisés en une fusion rarement retrouvée ensuite. MUSE Wandering souls Broken hearts Forsaken kings and queens Cryin’ child Lonely joker Misunderstood poet Tired star Lost melody Forgotten tender words Emptiness In a creator’s mind Just a blank sheet of paper (refrain) They all need a fairy, they all need a muse Whisperin’ how all should be, untieing the noose They all need a fairy, they all need a muse False devout Shallow mystic Fanatic gathering Faithless friends Slayers and robbers Slaves to evil temptations (refrain) They all need a fairy, they all need a muse Whisperin’ how all should be, untieing the noose They all need a fairy, they all need a muse. (traduction) : Les âmes errantes Les coeurs brisés Les rois et les reines déchus L'enfant qui pleure Le clown solitaire Le poète incompris La star fatiguée La mélodie perdue Les mots tendres oubliés Le vide Dans la tête d'un créateur Juste une feuille blanche Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse Les faux dévots Les mystiques charlatans Les rassemblements fanatiques Les amis infidèles Les brigands et les voleurs Les esclaves des mauvaises tentations Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse.
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Par : le 15/12/14
Pour vous présenter cette composition, il faut que je vous raconte son histoire, car elle en vaut le coup : Lors d'une visite à Paris en 2011, une amie m'a présenté à la fameuse poétesse américaine Margo BERDESHEVSKY, dont j'apprécie les œuvres. Elle est assez réputée outre-Atlantique, a publié de nombreux ouvrages, fait régulièrement des conférences, est invitée à de prestigieux festivals littéraires, et a remporté plusieurs awards de poésie. C'était donc un honneur de la rencontrer, de discuter et boire le thé avec elle, et notamment de constater qu'elle appréciait également mes travaux. Nous nous sommes également trouvé d'intéressants points communs. Je lui ai alors proposé une sorte de défi : qu'elle écrive un poème pour que j'en fasse une chanson. Elle accepta aussitôt ce projet de collaboration. Trois semaines plus tard, je recevais un premier texte intitulé "For A Harder Love That’s Coming In" (Pour la venue d'un amour plus fort), qui m'inspira aussitôt une musique que je mis quelques temps à mettre au point, étant donné le caractère peu adapté des paroles pour être chantées. Le mois suivant, elle m'envoya une version différente, titrée cette fois "There is a River for Revolution", qu'on peut traduire par "Il y a une rivière pour la révolution". Deux semaines après, elle m'envoya enfin la version définitivement mise à jour. Son souhait était d'en faire une chanson pop, ce qui me va très bien. Etant donné la longueur du texte et ses changements constants de rythme, j'ai décidé d'en faire un morceau dans la veine progressive, comme cela se faisait dans les plus grands moments des seventies. J'en vins bien vite à une version alambiquée et planante dans le style Pink Floyd, et je pris donc le parti d'aller en plein dans ce genre de son. Ce fut donc le premier morceau que je fis en hommage aux artistes des 70's, une série que j'ai continuée par Led Zeppelin, Genesis, Zappa, Jethro Tull, etc. Comme je voulais une guitare digne du guitariste de Pink Floyd (David Gilmour), j'ai sans hésiter demandé à mon complice Vava d'assurer la partie lead guitare et ses envolées psychédéliques. Pour ça il est est bien plus talentueux que moi. Il a contribué aussi à quelques parties de basse. Je me suis occupé du chant et de tout le reste seul, et même pris le temps de placer des chœurs et de l'orgue en arrière plan. Voici donc ce morceau de 11 minutes en plusieurs mouvements, que j'intitule simplement "River for Revolution". Le poème de Margo est entièrement respecté, à part quelques libertés dans l'ordre des strophes. Elle est satisfaite de la chanson, et a seulement trouvé que mon accent est trop "frenchy", et je plaide hélas coupable. Etant donné que j'aime aussi tâter de la caméra, j'ai fini par tourner un clip vidéo. Vous avez donc des images en même temps. Ci-dessous le texte, suivi de sa traduction en français par l'auteur Jean Migrenne : THERE IS A RIVER FOR REVOLUTION At the end of the beginnings, we dress in long light— a hybrid body of stars— Caress in a broken moon’s lost veils, undress, where the white owls sail. River, where the parched heart drinks her fill, hill where mourning can’t hide, water, where the hungering hearts call, hill, where the unborn owlets. . . climb . . . There is a river for revolution, and revolution is coming in . . . Winds of a sun-blind sky, call me . . . shadows of the streets or kisses, find me . . . muses with no name, un-name me, ghosts with no name, un-tame me, . . . where the unborn owlets climb . . . All pulses . . . praying . . . there’s a river where the wing tears . . . and there is a day when the owl sails . . . and there is a river—for revolution : the hardest love that’s coming in. Waters, where hungering hearts fall, hills, where the broken wings climb . . . seas, where the parched heart finds her fill, hills, where the old owls climb . . . to hills where the peace cannot hide . . . There is a river for revolution, and revolution is coming in . . . Bring me to the river where lives begin, where a revolution is coming in . . . At the end of beginnings, souls without name, un-name me. revolution without name—un-tame me . . . dressed in the river’s open hands: for the hard love that’s coming in. And bring me to the river where lives begin, where our nakedness needs no skin, bring me to the river where it begins and begins and a revolution is coming in . . . (Margo Berdeshevsky, 2011) LA REVOLUTION A SON FLEUVE Quand cessent les commencements, revêtus de longue lumière–– corps hybrides d’étoiles–– caressons sous les voiles perdus d’une lune brisée, soyons sans voiles au milieu des effraies. Fleuve, où le cœur étanche la soif qui le brûle, mont où le deuil ne peut se terrer, eau, escale des cœurs affamés mont, que l’effraie gravit… avant d’être… La révolution a son fleuve, et voici venir la révolution… Vents d’un ciel de soleil aveuglé, appelez-moi… ombres des rues ou baisers, trouvez-moi… muses sans nom, débaptisez-moi, spectres sans nom, décivilisez-moi, … là où monte l’effraie avant de naître… Tout palpite… en prières… un fleuve est là où l’aile se déchire… et vient le jour où s’envole l’effraie… et vient le fleuve––pour la révolution : la montée d’un amour plus brutal. Des eaux, où sombrent les cœurs morts de faim, des monts, où grimpent les ailes brisées… des mers, où le cœur étanche la soif qui le brûle, des monts, que gravissent les effraies caduques… vers des monts où la paix ne peut se terrer… La révolution a son fleuve, et voici venir la révolution… Menez-moi au fleuve où commencent les vies, où s’avance une révolution… Quand cessent les commencements, âmes sans nom, débaptisez-moi 
 révolution sans nom––décivilise-moi… revêtue des mains ouvertes du fleuve pour la venue de cet amour plus brutal. Et menez-moi au fleuve où commencent les vies, où notre nudité n’a nul besoin de peau, menez-moi au fleuve du commencement, des commencements alors que monte une révolution.
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Par : le 13/12/14
J'ai composé quelques morceaux hommages à certains artistes pop des années 70 qui ont bercé mon adolescence, que j'ai rassemblés dans un album intitulé "Psychedelics". LAST CHILD est dans l'esprit de Led Zeppelin, du moins leur côté rock. Voici la traduction des paroles : LE DERNIER ENFANT Enfant, viens ici écoute bien ces mots de sagesse (C'est à) toi (maintenant) tu dois savoir que la souffrance et le chagrin risquent d'accompagner ton long périple Pars va vers l'ouest où subsiste la dernière forêt de notre monde naufragé Cherche Recherche-la, la créature la sybille celle que nous avons vue dans les signes Dis-lui que tu es le dernier enfant la dernière chance le dernier espoir de refonder à nouveau l'humanité C'est toi, le dernier enfant. Paroles & musique, voix & tous instruments : Filo Guitare solo : Vava
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