La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Hier, 23:11:40
La nuit porte ses fruits et, contrairement à ce que l’on croit, elle engendre les prémices d’une lumière brûlante, une intensité qui éclaire nos désirs secrets. Dans l’obscurité, là où les masques tombent, se dévoilent les rêves, les pulsions enfouies et la vérité nue que le jour refoule. Soyez complices de cette nature mystérieuse qui sommeille en vous : cette voix qui nous tient éveillés ne se tait jamais. Elle nous offre l’espace de céder, de nous abandonner ou de prendre le contrôle, sans limite ni jugement. Quand le jour se lève, nous redevenons anonymes, mêlés à la foule, comme si rien ne s’était passé. Mais au fond de nous, brûle le désir inévitable de retourner dans l’ombre, là où la douleur devient caresse, et où la soumission se transforme en liberté. La nuit n’est-elle pas la plus belle des mélodies, quand elle résonne au rythme des chaînes et des murmures ?
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Par : le Hier, 21:27:19
  - qui es - tu ? - Votre soumise - comment t’appelles-tu ? - comme Vous le souhaitez Maitre - tu m'aimes ? - oui - pourquoi ? - c'est ainsi, je ne sais pas - à qui penses - tu ? - à Vous - tu es à qui ? - à Vous - pourquoi ? - parce que je Vous l'ai demandé - as-tu peur ? - non Maitre, Vous êtes là - que veux-tu ? - être auprès de Vous - pourquoi ? - parce que c'est ma place, Maître - pourquoi fais-tu ça ? - parce que j'en ai envie, et besoin - pourquoi veux-tu explorer tout cela ? - parce que c'est moi Maitre, que je suis faite de ça - que veux-tu ? -être à Votre service -pourquoi ? -je ne sais pas Maitre, c'est ainsi -pourquoi m’aimes-tu ? - parce que Vous êtes Vous - où suis -je ? - dans mon coeur Maitre - pourquoi - parce que c'est Votre place - pourquoi fais-tu ça ? - pour me retrouver, et me libérer Maitre - je suis qui ? - mon Maitre   - et quoi d'autre ? - mon propriétaire - et puis - mon Autre - ça te fait peur - non Maitre. Vous êtes moi, je suis Vous, nous sommes des parties de Nous -qui sommes - nous -deux qui font Un - comment nous appelons -nous ? -Maitre et soumise, l'Un et l'une - nous nous aimons ? - oui - pourquoi ? - nous ne savons pas, c'est ainsi - nous appartenons à qui ? - à notre Nous, à notre réunion - pourquoi - nous ne savons pas, c'est ainsi - avons - nous peur ? - non, Nous sommes là - que voulons-nous ? - explorer ce Nous - pourquoi ? - parce qu'il en est ainsi - où sommes-nous ? - chacun dans le cœur de l'Autre - pourquoi ? - parce que c'est notre place à chacun   Laidy Sienne, tous droits réservés – Ne pas reproduire sans mon autorisation
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Par : le 26/08/25
Je suis un bébé dans cet univers, Arrivé ici grâce aux désirs de ma partenaire. La femme de ma vie, Que j'ai guidé jusqu'ici, Car j'ai écouté et ressenti Ses désirs et ses envies Jamais nous aurions pensé, Venir un jour ici et vous parler. Mais nous avons fini par laisser tomber, Tous ces masques portés en société. Arrivés ici depuis peu, Nous étions apeuré et nerveux. Mais vite surpris et heureux, De découvrir ce monde tant merveilleux Dans cette belle et douce communauté, Dans laquelle nous cherchons à être adopté. Afin d'apprendre et d'échanger, Des savoirs et connaissances pour nous abreuver. Attiré par la Soumission, Dans l'évolution de notre relation, J'ai pris conscience de sa dévotion, Contre ma bienveillance et ma protection. La voir ainsi lâcher-prise, Malgré cette peur d'être incomprise, Qui la bloque et la terrorise, À chaque fois m'électrise. Mais elle sait qu'à chaque fois, Après nos séances et nos ébats Je l'écoute et lui offre mes bras, Car réconfort et amour, elle y trouvera. J'ai découvert que j'étais un Dominant, En pratiquant et en constatant, Par mon plaisir et mon coeur battant, Que j'étais enfin dans mon élément. Mon amour et mon respect des femmes, N'a d'égale que cette douce flamme, Qui en moi réchauffe mon âme, Et m'aide à surpasser bien des drames. Flamme qu'elle seule peut entretenir, Car elle seule parvient à me faire ressentir, La sensation de pouvoir croire en l'avenir, Sans envies de m'auto détruire. Oui, elle est ma soumise, Mais loin d'être qu'une simple marchandise, Elle est mon amour, ma femme, ma promise. Et tous les jours je lui rappelle ce qu'elle symbolise. Les hommes sont bien souvent des salauds, Ne pensant qu'à eux et leurs sales égos. Guidé et porté par leurs simple libidos, Ils se foutent de semer chagrins et chaos. Et de voir que dans cet univers Qui est pourtant si beau, Traînent aussi de sales pervers, Dépourvu de coeur et de cerveau, Me remplis de haine et de tristesse... De voir ces femmes pleines d'amour et de tendresses, Se fabriquer d'immenses tours et forteresses, Pour ne plus laisser paraître leurs faiblesses. Alors qu'un jour c'est sûr, Si par chances elles laissent une ouverture, Quelqu'un au coeur tendre et pure, Viendra aider à refermer ces blessures. Malheureusement jusque-là, C'est toute la communauté qui perdra, Une personne qui ne méritait pas, Sans que l'on puisse faire quoi que ce soit...     Cela fait longtemps maintenant que je n'avais pas écrit. Mais l'inspiration m'est revenue... Soudainement, dirons-nous. Merci aux personnes qui m'ont encouragé, et soutenue. Et merci à ma Femme, ma Soumise, d'avoir accepter d'illustrer ce texte.
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Par : le 31/07/25
  Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…    L'âge bête, celui de la candeur…  L’âge où l'on est enchaîné aux certitudes manichéennes d'une rébellion aveugle, qui nous donne l'impression d'exister à travers un T-shirt Ché Guevara fabriqué par des gamins au Bangladesh, et vendu par Édouard Leclerc…       Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…     L’âge ingrat, celui du malaise… L’âge où l’on à l’impression d'étouffer, de se noyer, tant on est encordé au cou par nos tsunamis émotionnels, face à la vague brutale des réalités du monde adulte…      Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…    Un âge qui devient révolu et un mal-être qui s'estompe… La roue finit par tourner comme un vinyle de punk qui n’est pas vraiment mort mais qui au fil du  temps, gagne en discernement et en maturité… (ndlr : Hormis bien sûr les cas de disques rayés, ceux-ci tournant en boucle sur le même cycle de la vie, répétant à l'infinie la dissonance d'un crash perpétuel...)   Un jour arrive la trentaine et avec elle les enfants, puis sans qu’on ne le voie venir en l’espace de 45 tours d’années, on se retrouve à son tour avec des ados à gérer… (ndlr : l’auteur n’évoque ici en aucun cas, la bien nommée Good Girl 佩玲, cette dernière ayant également son lot de teenager à assumer...)   La parentalité, est bien souvent une croix à porter, et parfois on regrette l'époque où l'on avait le luxe de la contestation permanente et de la naïveté… Mais elle nous fait aussi grandir par un ensemble salvateur de jeux de contraintes…   La parentalité nous force au pragmatisme, nous apprend à prioriser l'importance des combats et des douleurs… Elle nous fait découvrir les notions de relativisme et de distance émotionnelle… En conséquence on finit par trouver un peu de sérénité, quand on comprend que la rage qui nous empêche de dormir, et que l'on crache à autrui au cœur de la nuit, affecte avant tout soi-même, bien plus que celui à qui on la destine…   Bref…     Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…    ...souvenir d’une crise d'adolescence :  ▶ Bérurier Noir - Noir les horreurs 📻      
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Par : le 17/07/25
Préface à la Troisième Partie : L'Éveil de la Soumission   Après une petite escale loin de la page blanche, de nouveaux chapitres ont pris forme, marquant le début de cette troisième partie tant attendue: l'éducation de la soumise. Cependant, il est important de noter que cette exploration ne se veut pas un manuel exhaustif, mais plutôt une immersion dans les subtilités de cette transformation, sans en dévoiler un mode d'emploi pas à pas. Laissez-vous porter par les nuances et les découvertes.     Chapitre 24 : Le silence éloquent d'une nouvelle leçon L'air de l'appartement portait encore les échos de notre dernière rencontre, une tension latente que seul son corps savait faire vibrer. Ce soir, elle m'attendait déjà. Je l'avais laissée choisir son heure, une petite liberté dans l'anticipation calculée. La porte s'ouvrit sur son silence, un frisson presque imperceptible parcourut l'espace. Elle était là, au centre du salon, agenouillée, son dos droit, ses mains jointes dans une posture d'offrande que je lui avais apprise. Son regard, d'abord baissé, se leva lentement vers le mien, un mélange d'attente et d'une faim à peine voilée. "Monsieur," murmura-t-elle, sa voix à peine un souffle. J'avançai, chaque pas mesuré, appréciant la façon dont son corps se tendait à mon approche. Je m'arrêtai juste devant elle, dominant la scène, sentant la chaleur émaner de sa peau, son souffle s'accélérer. Je laissai mes doigts effleurer sa joue, traçant une ligne imaginaire vers son cou, là où le collier qu'elle portait souvent la liait à ma volonté. "Tu es venue," dis-je, ma voix basse et posée. "Tu sais pourquoi." Elle hocha doucement la tête, ses lèvres entrouvertes dans un soupir silencieux. "Pour apprendre, Monsieur. Pour me soumettre." Un sourire effleura mes lèvres. L'éducation de sa soumission était un art, et chaque leçon, une nouvelle découverte. "Ce soir, la leçon sera silencieuse. Je tirai doucement sur la laisse, l'invitant à se redresser. Elle se leva avec une grâce parfaite, ses yeux rivés sur les miens, attendant mon prochain ordre. Je la guidai vers le canapé, puis vers le sol devant moi. "Allonge-toi. Son corps obéit sans hésitation, s'étirant sur le tapis moelleux, son regard toujours ancré au mien. Je m'assis sur le canapé, la surplombant, la laissant sentir mon regard peser sur elle. "Je veux que tu te concentres. Sur chaque sensation. Sur mon regard. Sur ton propre corps qui répond." Elle ferma les yeux un instant, ses seins se soulevant sous le rythme accéléré de sa respiration. Je voulais qu'elle se perde dans l'instant, qu'elle s'abandonne pleinement à cette nouvelle phase de son éducation. Je pris mon temps, mes yeux explorant chaque courbe, chaque frémissement de sa peau. La tension montait, palpable. "Imagine mes mains sur toi," murmurai-je. "Chaque caresse, chaque pression. Ressens-les avant même qu'elles ne te touchent." Son corps se tendit, une réponse silencieuse à mes mots. Ses doigts se crispèrent légèrement sur le tapis, ses hanches bougèrent à peine, une invitation implicite. L'éducation était aussi dans l'attente, dans la construction de son désir et de son abandon. Ce soir, le silence serait notre guide, et le langage de son corps, notre seule conversation. Je restais là, l'observant, maître du temps et de ses sensations, prêt à la pousser plus loin dans l'abandon le plus exquis.     Chapitre 25 : Le vertige des sens sous mon empreinte Elle était toujours là, allongée devant moi, l'expression de son visage révélant le combat intérieur entre son éducation et l'abandon total qu'elle cherchait. Le silence de la pièce était épais, seulement brisé par le rythme de nos respirations, la sienne plus rapide, la mienne calme et mesurée. "Tes yeux," dis-je, ma voix à peine audible, "je veux qu'ils soient fermés. Que tu te fies uniquement à ce que tu ressens." Elle obéit, ses paupières tremblantes se closant lentement. J'aimais cette vulnérabilité, cette confiance qu'elle plaçait en moi, se livrant à l'inconnu. Mon regard glissa sur son corps, mesurant l'effet de mes mots. Je pris une plume, fine et douce, et la fis glisser le long de son bras, depuis son épaule jusqu'au bout de ses doigts. Le frisson qui la parcourut fut évident, un soupir léger s'échappa de ses lèvres. "Chaque plume, chaque souffle," murmurai-je. "C'est une promesse. Une marque de mon contrôle." Je traçais des arabesques sur sa peau nue, remontant le long de son cou, effleurant la courbe de sa mâchoire, puis descendant vers la naissance de sa poitrine. Elle retenait son souffle, son corps en proie à une anticipation intense. Je n'avais pas besoin de la toucher de mes mains pour la faire vibrer ; le simple effleurement de la plume, couplé à mes mots, suffisait à la plonger dans cet état de réceptivité totale. "Ressens l'air frais sur ta peau," continuai-je, ma voix toujours aussi mesurée. "Imagine mes lèvres, mes doigts, juste là où la plume danse." Je la laissais mijoter dans cet espace entre le réel et l'imaginaire, entre la sensation et l'attente. L'éducation n'était pas seulement dans l'acte, mais aussi dans l'esprit, dans la capacité à se projeter, à désirer. Je passai la plume sur l'intérieur de ses cuisses, une zone particulièrement sensible. Un gémissement étouffé s'échappa de sa gorge. "Tu es mienne," déclarai-je, la plume s'arrêtant un instant sur le battement de son pouls. "Et chaque partie de toi répond à ma volonté." Je soulevai légèrement la plume, et elle sentit son absence, un vide immédiat qui la fit frissonner. Elle ouvrit les yeux, son regard embué de désir, cherchant le mien. "Non," dis-je doucement, "ferme-les. Tu n'as pas besoin de voir pour ressentir." Elle obéit à nouveau, et je recommençai mon exploration sensorielle, cette fois sur le creux de son ventre, puis sur la courbe de ses hanches. La chaleur de son corps était une invitation, et le vertige des sens qui l'envahissait se lisait dans chaque tressaillement, chaque souffle coupé. Ce soir-là, elle apprendrait que l'abandon le plus profond ne résidait pas seulement dans ce que je lui faisais, mais dans ce qu'elle me permettait de lui faire, même avec le plus léger des contacts. Elle était un instrument délicat, vibrant sous mon empreinte invisible, mais omnipotente. Mes yeux ne la quittaient pas. Chaque frisson, chaque mouvement, était une note dans la symphonie que je dirigeais. Je m'agenouillai alors à ses côtés, la plume toujours à la main, mais mon intention avait changé. Elle n'était plus un simple instrument d'effleurement ; elle allait être le catalyseur d'une immersion plus profonde. "Tu te souviens de la sensation de mes lèvres sur ta peau ?" murmurai-je, ma voix rauque. "Imagine-les maintenant, là." Je traçai avec la plume un chemin précis, depuis l'intérieur de sa cuisse, remontant lentement, délibérément, vers le point le plus intime de son être. Un soupir haletant s'échappa de ses lèvres entrouvertes, son bassin se soulevant imperceptiblement. Je laissais la plume s'attarder, décrivant de petits cercles légers, si légers qu'ils frôlaient à peine sa peau, mais assez pour susciter une réaction violente. Ses muscles se contractèrent, un tremblement la parcourut. "Tu es ouverte," chuchotai-je, ma voix empreinte d'une autorité sans appel. "Ouverte à chaque sensation, à chaque commande." Je continuai ma danse érotique avec la plume, la faisant osciller, monter et descendre, jouant avec les limites de son contrôle, la poussant plus loin dans son abandon. Ses gémissements devenaient plus fréquents, plus pressants. Ses mains se crispèrent sur le tapis, ses ongles s'enfonçant légèrement dans la matière, seule ancre dans cette tempête de sensations. "C'est ça," la rassurai-je, bien que mes mots ne soient qu'une incitation à la laisser sombrer. "Laisse-toi aller. À mes mots. À mes silences. À cette sensation qui te consume." Je pressai un peu plus la plume, juste assez pour qu'elle sente une légère pression, un contact plus affirmé. Sa respiration devint chaotique. Elle était au bord du gouffre, suspendue à mes gestes. Je savais qu'un mot, un simple regard, pourrait la faire basculer. Mais je voulais qu'elle y arrive seule, par le chemin de la patience et de la soumission. "L'éducation n'est pas seulement de recevoir," dis-je, ma voix grave et profonde. "Mais de désirer si fort que le désir devienne une douleur exquise." Je la laissai là, vibrante, tendue, au seuil de l'interdit, ses sens à vif, son corps entièrement à ma merci. Le chapitre suivant serait le fruit de cette attente insoutenable, de cette tension à son paroxysme.
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Par : le 09/07/25
J’aurai aimé t’aimer, mais désormais tu sais Qu’aimer ce que l’on fait n’est pas toujours aimé La personne avec qui l’on part dans les méandres Des tes cris, de mes cris, que nous aimons répandre.   Tu me dis, aujourd’hui, vouloir passer un cap Avant le Tour de France, de franchir une étape. Mais je ne le peux pas, non pas par volonté Mais par amour pour toi, je ne peux pas t’aimer.   On s’est ouvert un soir, dans ce très beau café, Tu m’as offert ton corps à ton lit attaché. Tu t’es soumise à moi et nos corps ont vibré Et lorsque l’on se voit, c’est pour recommencer.   C’est une belle histoire, mais pas un beau roman. Tu fais frémir mon corps, et réciproquement. Et le Divin Marquis, du fond de son enfer, Doit sans doute applaudir en buvant du Sancerre.   Mais, vois-tu, notre histoire est bâtie comme ça : On aime se surprendre et, vraiment, ça me va. Mais j’ai bien trop à perdre à te choisir pour femme Moins souvent allumée, plus intense est la flamme.   Retiens donc cette larme, écoute-moi encore : Ce n’est pas de l’amour mais c’est quand même fort. Nos soirées et nos nuits s’envolent vers des cieux Retiens donc cette larme aux abords de tes yeux.   Petite, si tu le veux, demain, nous parlerons De notre point commun : de fouets et de bâtons. Pas sûr que ça suffise, tu viens de l’avouer Mais désormais tu sais : J’aurai aimé t’aimer.
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Par : le 08/06/25
(C’est la première fois que je fais ça, j’espère que ça plaira au moins à quelqu’un + un dessin qui m’a pris 8h, je voulais illustrer mon propos)   Toute la journée tu m’as accompagné tel un gentil toutou, me suivant lors de mes achats en ville. Pendant que tu attends à la sorti du magasin, une flopée de sac dans les mains, j’en sors, passe devant toi sans un regard. - Allons-y…   Tes pas se mettent à suivre les miens, jusqu’à un parc, il n’y a déjà pas grand monde et la végétation abondante aide à se sentir seul au monde. Je me dirige vers une pelouse sous un arbre isolé. - Au sol. Mon regard est fixe et sans émotions, tu poses les sacs contre l’arbre et t’allonges sur le dos. - Les jambes. Mon pied accompagne ton mouvement et tu relèves tes genoux, tes chevilles à tes fesses. Tu comprends vite où je veux en venir et tu places tes mains sur tes genoux, m’offrant un magnifique siège doté d’accoudoirs.   Je m’assois alors sur ton ventre, me reculant et frottant mon bas du dos contre la bosse de ton pantalon. Ton regard est rivé sur moi, tu n’arrives pas à lire sur mon vissage si ta position me plaît et ça t’excite d’autant plus. Je retire alors mes chaussures tout près de ton visage, ma divine odeur parvenant à tes narines, mon gros orteil se place sous ton menton et dans un élan de gratitude je dis : - Tu as été un bon chien aujourd’hui…   Mon regard se fait plus doux et séducteur, mon orteil remonte et se pose sur ta lèvre inférieur. - Mais un bon chien n’est pas seulement une décoration, il se doit d’être pratique et de plaire. Je soulève alors ta lèvre supérieur. - Comme d’habitude… J’ouvre ta bouche, y scrutant chaque détail. - Tu es très propre… Je suppose que tu n’attends qu’une chose…   Ton regard se fait suppliant et sans t’en rendre compte, tu acquiesces. - Ne bouge pas. Je fais basculer ta tête en arrière, ton mouvement m’ayant visiblement dérangé. Après un certain temps dans cette position désagréable.   Je te laisse te remettre plus à l’aise et me languissant d’être léché, je t’offre enfin mes pieds.
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Par : le 02/06/25
Me faire tomber les chaînes, De sorte qu'elles ne reviennent. Leurre que tu es rêver, Me laisser emporter. Tel un chat qui à chaud, N'a pas peur de l'eau. Me glisser sur ta peau, Ressentir notre Ô ! Oser l’inavoué, Sans peur de risquer. Car j'ose te donner, Sans vires tu... Elle était... Ma confiance.
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Par : le 01/06/25
Subtils langages de nos langues Avides, qui glissent et tanguent. A ton corps qui me demande A mes maux qui te les rendent.   Ton corps est un délice Où mes gestes ont leurs vices. Sur ton corps avide et lisse Où mes promesses s'y glissent.   Viens à moi en émois Sous mes coups des liens plissent, Sur ta peau vierge, je me glisse De mes maux sur ta police.
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Par : le 12/05/25
Lorsque nos corps en sur expos Se lient un soir d'Ô, Lorsque tu gagnes au jeu de l'oie Que mon corps accepte ta loi.   Lorsque tu perds sous mes doigts Tout tes repères, Lorsque je gagne ton corps Tendu, m'offrant nos accords.   Lorsque tu m'appartiens Que mes chaînes font tes liens, A tes poignets et tes chevilles liées Tu es alors ma destinée.   Toujours liés de plaisirs avoués Entre nous ces secret inavoués. Ton corps offert à mes plaisirs innés A nos désirs de t’enchaîner.
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Par : le 11/05/25
lucie sevel porte le nom de famille de sa mère | elle ne veut rien avoir à faire avec son père | quand elle parle de lui elle dit juste | « je ne m’entend pas très bien avec lui | avant c’était pire maintenant ça va un peu mieux | mais - - - » | et elle ne finit pas sa phrase et ses   silences ignivomes   disent tout | quand lucie sevel se présente | elle tend la main et | dit « bonjour je m’appelle lucie | sevel » | ce n’est pas vraiment vrai | enfin si un peu tout de | même | sa maman ne l’a pas appelée lucie | mais lucie n’aime pas son | prénom | et elle a dit que | dorénavant | elle s’appelle lucie | parce qu’elle est fatiguée d’expliquer que le prénom sur | son passeport | (lucie n’a pas de carte d’identité) | est un prénom épicène | plutôt que de dire à chaque fois | « oui je m’appelle l | et chez moi c’est autant un prénom de | meuf que de gars » | elle a déci | dé | que lucie c’était bien   lucie aime participer à la vie   quand elle était plus jeune lucie faisait de l’athlétisme et elle était douée elle bondissait trois fois un deux trois juste comme ça et elle allait loin elle avait fait quelques record régionaux et avait eu des médailles des qui brillent et qu’on donne au niveau national pas en france elle précisait mais dans le pays où elle était née et qu’elle n’avait pas décidé de quitter   lucie sevel se dit parfois « au commencement était un déménagement »   les volets qui filtraient la lumière les longs dimanches d’été zinzinulant quand elle aimait que peut la lumière ? la lumière n’éclaire pas elle donne juste à voir la chaleur est toujours là quand on s’aime et quand l’amour part la lumière est froide et hâve la lumière n’éclaire pas elle donne juste à voir mais pas de chaleur c’est toujours l’hiver   lucie sevel pour réchauffer les cœurs a | appris à faire du pain | au four le | pain gonfle dans une marmite en pyrex | lucie préfère pyrex aux autres marques qu’elle | estime | labiles | le marketing sait faire croire | et lucie croit | et l’odeur du gluten transpire une | joie de participer à | la vie | et les chats dehors courent | parce qu’ils | savent que le pain chaud | réunit la famille | et | que s’ils sont | suffisamment mignons ils | auront assez de câlin pour tenir quelques heures tout seul   quand la lumière éclairait — avant — on a aimé le corps de lucie et on a aimé lucie on a doigté ses orifices et on a vu ses yeux tout noir de pupille (sans savoir de quelle couleur était l’iris) devenir tout chauds et on a cru que c’était ça l’amour enlever une culotte et manger du pain chaud que lucie venait de couper avec un long couteau à la lame noire   il faut encore dire la mémoire des restes réfractaires   à son corps défendu par ailleurs et sans aucun doute suggéré lucie n’est pas du matin ~ elle dort nue la fenêtre grande ouverte et cherche à tâtons l’agonie de l’aurore pour retrouver la couette et encore et mais surtout et s’emmitoufler se camoufler se calfeutrer dans une chaleur que le soleil n’offre pas et que l’absence de corps à côté d’elle ne donne plus   lucie parfois reprend son monologue dev | ant le miroir | « lucie » | ça sonne vra | i & solide mais c’est tout neuf | c’est manufacturé par une ar-mée | de neurone qui barète pour sa propre santé | mentale | même que dire c’est s’approprier | avant de décider qu’elle | s’appelait lucie | est-ce que lucie existait seulement | la question colle et | lucie comprend que c’est un point de chaleur | · |   lucie ne et parfois pourtant si   lucie n’a pas le français en langue maternelle | mais elle avait appris|  à sa maman & son papa le français  quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand | quand |   peut-être vaut-il mieux ne pas le dire   lucie parlait néerlandais quand elle est née ~ enfin juste après ~ solipsisme d’allophone van utrecht naar montpellier of gewoon in de buurt   lucie avait appris à / penser / se réfugier / aimer / faire ses lacets | près de la rivière à la | rive blessée | sa maman enseignait la | musique et son | papa | enchainait le travail non rémunéré et dégradant | mais à la maison | on ne le disait pas | le réel portait un cache-sexe | dire est un espace d’adulte | comme choisir les prénoms | les enfants eux | vont à l’école | et jouent à avoir peur des | maths | et apprennent leurs dragons | même si des fois | le soir papa venait dans la chambre | et disait qu’il y avait plus à savoir | que les dragons | et il apprenait à lucie | qui n’était pas encore lucie | qui n’était pas encore sevel | qui n’était pas encore lucie sevel | que la syntaxe était une abomination | que la grammaire était une ingérence de la norme dans la pensée | il | ne lui disait pas | comme ça | il lui disait | on place généralement u | ne virgule avant les coo | rdonnants et ou et ni lo | rsqu’ils introduisent des phrases ou des groupes de mots qui expriment une conséquence un renchérissement ou une opposition | c,est chiant | lucie choisit d’utiliser | les virgules | en apostrophe   le corps aussi se dit en syllabe avec la langue qui avec les lèvres qui avec les gestes qui fragmentés assemblés accompagnent la bouche la fièvre est une autre chaleur   lucie | lucie sevel n’aime pas | choisir | elle ne sait pas bien où mettre les mains et les mots | parce qu’elle sait bien | que choisir c’est couper | c’est sauter | c’est verrouiller | c’ | est emprisonner | c’est le ventre qui demande une prise pour une perte | lucie n’a pas lu kierkegaard | elle | ne | sait | pas | q | u | ’ | i | l | a écrit que le choix est un effroi un vertige que le choix | c’est renoncer aux pulsations | et quand | elle doit choisir | elle | sent la gravité qui lui rit à la gueule | (pardonnez l’afféterie) | et   quelqu’un a dit je t’aime   c’était | sans doute | sans faire exprès | c’était | tout bas | à peine | oui à | peine | peine | peine | peine | peine | peine | peine | murmuré | juste | dit dans l’oreiller | juste pour faire frémir la taie | ils étaient | nus | les deux et il fallait au moins | habiller | le silence et puis | le mot a dû glisser | un reste de feuille morte | là | qui tombe | et tac | schlack | blaaaaack | oui | comme ça | la faute à pas de bol   lucie a réciproqué   c’était sur l’autoroute dans la voiture que lucie a vécu sa définition de l’amour quand ses parents ont dit parce qu’il était temps et que les enfants savent quand des fac-similés prennent la place des   aveux de contrefacteur   à elle et ses deux sœurs sur l’autoroute a7 entre nimes et lyon maman a dit « papa et moi nous ne nous aimons plus nous allons choisir de vivre il faut toujours choisir de vivre mais nous aimerons d’autres corps mais nous embrasserons d’autres jours mais nous ne serons plus les deux ensemble pour vous écouter il faudra répéter répéter ce que vous racontez il faudra décorer une autre chambre il faudra diviser vos livres et vos jeux pour ne pas vous ennuyer dans une maison ou dans l’autre »   et sur une banquette arrière lucie a appris que les fraises dans des barquettes de polyesters ne suffisent pas à colmater les creux qui forent des trous entre les gens au demeurant il faut si peu pour avoir peur des voitures et il faut tant pour vouloir s’assoir à l’avant même quand des mains même quand les bouches même quand les draps même quand les yeux même quand la chaleur inonde enfin le corps
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Par : le 08/05/25
Après des mois de frustration, mon envie de jouir était devenue si ardente que je n'ai pu résister de supplier mon Maître de me libérer de cette souffrance et de cette excitation. Ce sentiment paradoxe troublant ne faisait qu’accentuer l’abondance de ma mouille, qui ruisselait lentement le long de mes cuisses. Durant ces mois de silence et de tension, je luttais, tant bien que mal, contre l’élan irrépressible de glisser ma main sur ce bouton, chargé de pouvoir, de promesses, de bienfaits. Une seule caresse aurait suffi à me faire imploser. Mais mon Maître, depuis longtemps, en détenait l’autorité. Prisonnière de sa domination, mon dévouement ne cessait de croître, m’abandonnant peu à peu au supplice de ses désirs et à la cruauté exquise de son sadisme. Je me souviens… lorsque j'était à l’université, en pleine période de révisions, avoir ressenti une immense peur de l'echec m'envahir, un doute profond sur mes capacités scolaires. Le stress me consumait, j’avais besoin de l’évacuer… de m’en délivrer. Mes doigts agrippèrent le bureau avec violence, et ma concentration s’envola, venant se poser sur ce seul point d’ancrage capable de m’apaiser : ce bouton, cette zone, cette clé vers un réconfort intense. Ce fut là, pour la première fois, que je ressentis une libération aussi soudaine qu’incontrôlée : un orgasme puissant venant me câliner brusquement. Mon corps tentait de se libérer de l’emprise que mon Maitre a instaurée. Des vagues d’émotions incontrôlées venaient balancer cette autorité, ce contrôle, sans que je ne puisse résister. Cette expérience, aussi troublante qu'excitante, était revenue me titiller quelques fois dans l'année. Je me souviens avoir ressenti un grand changement lorsque j'ai reçu une magnifique explication venant d'une femme admirable : "Debora Campailla". Durant un live sur le thème de l'orgasme, nous avons abordé un point essentiel et pourtant encore trop peu abordé à mon goût : la relation que nous entretenons avec nos orgasmes. Au fur et à mesure du live, Debora nous a demandé notre frein principal concernant notre relation avec nos orgasmes, les problèmes que nous pouvions rencontrer. Alors je l'ai décrit en deux mots : "échappatoire et besoin". Puis j'ai expliqué : "Mon frein principal est le fait d'avoir une relation très forte avec mes orgasmes. C'est une échappatoire pour extérioriser les émotions trop fortes : le stress, la joie, les peurs. Et ça impacte ma relation BDSM parce que je vis très mal la frustration / le denial / l'interdiction de jouir." Elle a ensuite créé un texte à trous que nous devions compléter avec notre propre histoire, notre passé. Que je tiens à vous partager. "Je me souviens que ma première expérience liée à l'orgasme a eu lieu à l'âge de 11 ans. À ce moment-là, je me sentais curieuse et je n'avais aucune perception de l'orgasme... En grandissant, mon éducation sexuelle a été taboue et honteuse, ce qui a influencé ma perception de l'orgasme en le considérant comme quelque chose de mal et trop intime pour le vivre ou en parler. Je me rappelle particulièrement d'une expérience marquante où j'étais en situation de stress dû à des disputes à la maison entre les membres de ma famille, ce qui a affecté ma relation à l'orgasme en le considérant comme une échappatoire et un moyen d'extérioriser et de ne plus entendre les cris, seulement les vidéos porno où les personnes prenaient du plaisir. Aujourd'hui, je décrirais ma relation actuelle avec l'orgasme comme étant une addiction, un besoin, et je ressens que cela impacte ma vie quotidienne en me réfugiant constamment dans les orgasmes à la moindre émotion, alors que mes émotions peuvent se gérer autrement. Si je pouvais changer une chose dans ma relation à l'orgasme, ce serait d'avoir un peu moins d'attache, car je crois que cela me permettrait de donner plus de contrôle à mon Maître sur mon corps, ainsi lui obéir comme il se doit, comme l'esclave que je rêve de devenir." C'est à ce moment-là que j'ai compris. Mettre en lumière nos propres difficultés permet de conscientiser notre passé, ainsi éviter les échecs qui nous freinent à devenir la meilleure version de nous-mêmes et faire de nos rêves une réalité. Des larmes s'en sont suivies. Mais une explication a tout changé. Debora nous a expliqué que l'orgasme n'est pas le but à atteindre, un objectif à conquérir, une mission où la fin est plus importante que le chemin. Le plaisir, quant à lui, est ce but, cette mission, cet objectif. Le plaisir ne se trouve pas uniquement dans la destination, mais dans le parcours que nous avons. L'orgasme, tout comme notre plaisir, n'est pas une chose que l'on fait apparaître. C'est une chose qui est déjà profondément présent en nous, que nous choisissons ou non de faire ressortir. L'orgasme est intérieur, et nous avons la possibilité de l’extérioriser. Le réconfort ne se trouve plus dans le fait de l'extérioriser, mais dans le fait qu’il est déjà ancré en nous et qu'il nous accompagne partout. Depuis ce jour, je n'ai considéré mes orgasmes comme un besoin, un but, et je n'ai ressenti ce désir de jouir que très peu de fois dans le mois. Le désir se trouvait avant tout dans l'idée de glisser ma main entre mes cuisses et de sortir mes jouets pour m'amuser sous l'autorité et l'œil aiguisé de mon Maître bien-aimé.
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