La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 27/08/23
Vêtue de dentelle, de soie, elle se positionne.   Attendant patiemment son retour, agenouillée derrière la porte, elle se perd dans ces pensées. Se questionne. Se demande si chaques taches qui lui ont été imposées sont réalisées à la perfection. Minutieuse elle espère le rendre fière,  Docile, obéissante, serviable et très chienne, elle mets tout à disposition pour le satisfaire.   Le coeur chamboulé, la chatte mouillée, elle imagine,  Sentir la puissance de sa main dans ces cheveux, sa fermeté dans ces gifles, son sadisme dans l'humiliation, son désir de la maltraité, de s'occuper d'elle à coups de ceintures en lui rappelant sa place de femme inférieur.   Bouche offerte, cuisses ouvertes, elle souhaite avoir l'honneur de le soulager, de sentir cette douce semance couler le long de sa gorge. Étouffée, impuissante, elle s'en remet à son supérieur. Hypnotisée elle lache prise, ces yeux larmoyant, suppliant de pouvoir vivre ce qui l'excite tant, servir son Maitre pour le rendre heureux. N'ayant pas le privilège de contempler un si beau visage et un si beau corps, respctant la supériorité de l'homme qui l'a dresse et l'éduque, elle ferme les yeux ne faisant qu'entendre ces pas venir de l'ombre. Son coeur s'affole, son excitation augmente, trempée elle ne resiste plus à échappé des gémissements.   Elle attends, d'entendre le son de sa voix, de sentir son corps toucher le sein. Elle attends qu'il lui prête attention. Surgissant avec force et autorité, un ordre raisonne dans la piece.    - Ouvre les yeux salope.   La peur, l'excitation, la surprise, l'inconnu, tout ce mélange et ce bouscule dans sa tête,  Sans hésitations, elle obeis, découvrant son Maitre, assis confortablement à l'autre bout de la pièce, En un claquements de doigts, elle se positionne à quatres pattes, et marche en sa direction.  Un deuxième ordre surgit et l'à fait vibrer.   - Debout, danse.    Ce qu'elle fit, une danse sensuelle, balançant ses hanches, dévoilant son corps nu, un spectacle qui ne fait que grandir l'excitation du Maitre, une source d'inspiration pour ces idées perverses.   Il arrive d'un pas élancé, l'attrape violemment par les cheveux, la fait se coucher au sol à plat ventre, il défait sa ceinture, lentement, avant d'abattre le premier coups sur ces fesses, les coups s'enchaines, sur le dos, les cuisses, la chatte, la plante des pieds, elle pleure se debat, hurle, elle le supplie.    Excité par tant d'agitation, de larmes, de supplications, il l'à révèle, lui fait défaire sa braquette, observant une si belle et grosse queue, enfoncé d'un coups au fond de la gorge, elle pleure de nouveau, des gifles s'abats sur son visage, épuisée, le corps douloureux, elle se bat pour continuer à le satisfaire avec douceur et application comme il le mérite, passant langouresement sa langue sur son engin, descendants petit à petit, elle se retrouve la tête étouffée entre ces jambes Il glisse sa mains le long de ses fesses, examinant l'état de ses trous, elle dégouline le long de sa jambe, il l'a positionne sur le dos, les jambes relevé, allongé sur le canapé, ses trous offert, prête à être utilisée.   Il entre, dans sa chatte si serrée, agrandissant son intérieur, il accélère, elle lui chochotte à l'oreille à qu'elle point elle aime être brutalisée, qu'elle n est bonne qu à ça entre deux larmes ruisselant sur sa joue. Il se retire, se positionne au dessus d'elle pour qu'elle puisse accueillir toute sa semance sur son jolie visage bon a souillé.   Fouettée, humiliée, heureuse d'avoir remplie son devoir de vide couille, d'avoir satisfait le Maitre, aussi bien dans ses taches ménagères, que dans son role d'object sexuel, il lui accorde le droit de se toucher, brisant sa frustration de 3 semaines, elle glisse sa main, le Maitre joue, l'ordonnant de relâcher, de reprendre, épuisée, elle supplie. Le maitre accepte.  Elle hurle de joie, d'excitation, de reconnaissance, elle pleure de délivrance.  Épuisés, ils se prennent dans les bras, s'enlace affrontant l'obscurité de la pièce, et finissent par rejoindre morphée.    Elle se réveille, le regard perdu, inquiète que ça ne soit qu'un rêve, elle se redresse, obervant autour d'elle, le regard porté en direction de la fenêtre, une lueure vient étinceller son regard, la lune apaise son coeur, la douceur de ces doigts carressant son dos nu, elle sourie, des frisons l'envahit, ces yeux remplis de desirs, plongeant le regard dans celui de son Maitre. Le rêve devient réalité.
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Par : le 17/08/15
Je suis jaloux de ceux que tu aimes de ceux que tu détestes de ceux qui t'approchent sans savoir du voisin que tu croises tous les jours lui accordant un sourire il te tient peut-être la porte respire ton parfum dans le sillage de ta chevelure celle que je n'effleurerai plus jamais de l'amant d'un soir l'inconnu qui aura osé et pour qui tu te seras dit "pourquoi pas?" que tu auras jeté juste après comme un chien le chien que je ne serai même plus Je suis jaloux de ceux qui te font rire de ceux qui te font pleurer de ceux qui te font hurler de ceux qui te font jouir de ceux qui te voient nue de ceux qui te voient tout court de ceux qui te verront vieillir de ceux qui te verront morte de ceux qui oseront encore se souvenir de toi alors que je t'aurai peut-être oubliée
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Par : le 18/04/24
"La Soumise" est un roman érotique écrit par Tara Sue Me, traduit par Sylvie Cohen, qui plonge le lecteur dans une exploration des dynamiques de pouvoir entre un dominant et sa soumise. Situé dans le cadre fastueux de New York, le livre raconte l'histoire de Nathaniel West, un jeune et brillant PDG qui cache un penchant pour la domination, et Abby, une libraire avide de nouvelles expériences qui choisit de devenir sa soumise. Ce premier tome ouvre les portes d'un univers où la soumission n'est pas seulement physique, mais émotionnellement transformative. Au cœur de "La Soumise" se trouve la complexe dynamique entre Nathaniel et Abby. Le roman, rehaussé par un contexte BDSM clairement défini, dépasse souvent les simples conventions du genre érotique pour questionner les limites de la confiance et du consentement dans les relations de pouvoir. La relation entre les protagonistes est intense, mélangeant érotisme et émotions brutes, ce qui pousse Abby à se questionner sur sa propre identité et ses désirs. Comment ne pas penser voir dans cet ouvrage des similitudes entre "La Soumise" et le célèbre "Fifty Shades of Grey". Bien que les deux romans partagent des thèmes de domination et soumission, "La Soumise" se distingue par son approche plus directe et explicite des scènes érotiques, et par un développement de personnage qui met en lumière les conflits internes de Nathaniel, un dominant à la fois implacable et protecteur. Les critiques ont réservé un accueil partagé à "La Soumise". Certains louent le roman pour son audace et la profondeur psychologique des personnages.  D'autres, cependant, ont exprimé des réserves, pointant du doigt le traitement de Abby par Nathaniel, certains le trouvant trop extrême et dérangeant. "La Soumise" est indéniablement un pilier dans la littérature érotique moderne, offrant une histoire captivante et des personnages bien développés qui défient les normes traditionnelles des romances érotiques. Pour ceux qui cherchent un livre qui combine érotisme avec une exploration sérieuse des dynamiques de pouvoir, "La Soumise" pourrait être une lecture incontournable. Pour les amateurs du genre à la recherche d'une œuvre qui mêle passion, érotisme et introspection, "La Soumise" offre un regard nuancé sur une relation peu conventionnelle mais profondément transformative. Vous pouvez trouver ce livre dans les bonnes librairies ou sur Amazon  
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Par : le 01/09/23
  Monica Majoli est une artiste américaine, née en 1963 à Los Angeles en Californie. L'oeuvre de Monica  explore l'intimité à travers la sexualité, et certains aspects des "courants alternatifs" tels que le BDSM. Selon le Whitney Museum of American Art, les "peintures figuratives de Majoli des années 1990 à aujourd'hui ont dépeint des scènes de fétichisme sexuel". Son travail explore "les thèmes et rituels de l'identité, de l'intimité et de la mortalité". Dans ses premières œuvres, elle s'est concentrée sur la peinture à l'huile s'inspirant de la peinture européenne du 16ème au 19ème siècle. Elle a utilisé cette méthode pour créer des scènes  détaillées et réalistes et des représentations de son propre corps. Ces peintures explicites mettent davantage l'accent sur les aspects psychologiques et les conséquences de ces actes que sur l'expérience physique elle-même. Dans une interview, l'artiste déclara, en substance que le BD SM, était la principale forme de sexualité qu'elle exploité visuellement arguant qu'il lui permettait de mettre en évidence la nature psychologique de la sexualité et de la conscience." Sa série Rubbermen (2009-2014) a été présentée lors de la Biennale de Whitney en 2006 et de la Biennale de Berlin de l'art contemporain en 2006. Cette série est composée de peintures à l'aquarelle représentant des scènes d'hommes vétus de latex, souvent liés par des cordes et/ou des chaînes. Elle reprend là un concept exploré dès avant par le magazine Rubber Rebel publié à Los Angeles au milieu des années 1990. Ses représentations stylisées de l'activité sexuelle quand elle s'appuie sur le fétichisme. Le sexe y est  exploité comme un outil davantage que comme une performance sexuelle. Dans la collection Black Mirror (2009-2014), Monica Majoli peint en jouant sur le clair obscur. L'idée lui est venu des miroirs noirs qui entourent les murs de la chambre principale de sa maison à Los Angeles. Black Mirror comprend des portraits de femmes avec lesquelles Majoli a eu des relations sur un quart de siècle. Ces "portraits nocturnes polis" sont réalisés à partir de photographies prises devant les miroirs noirs. Blueboys est sa dernière collection en date. Cette série d'aquarelle a été commencée en 2015 à partir d'images tirées du premier magazine gay américain, Blueboy, publié en Floride de 1974 à 2007. Elle a indiqué voir en ce magazine une métaphore de la libération gay et de la réalisation de soi avant l'épidémie du SIDA. Rubberman Bound 2
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Par : le 03/11/23
Léa était une jeune cadre dynamique d’une entreprise de conseil de La Défense. Elle était sortie de la fac de droit il y a deux ans maintenant et travaillait désormais dans le service juridique d’une firme possédant une des plus hautes tours du quartier. Son bureau était au 45e étage, bien loin des préoccupations de ceux qui marchaient au sol. Elle ne les côtoyait d’ailleurs pas. Chaque matin, elle garait sa voiture au parking situé au sous sol et montait directement par l’ascenseur jusqu’à l’open space qui lui servait de bureau. Elle avait beau avoir ce qu’on appelait “une place en or”, elle regrettait l’époque où elle pouvait sortir avec ses amies après la fac. À cette époque elle couchait avec de nombreux garçons, bien qu’aucun ne lui avait vraiment apporté de réelle satisfaction. Elle avait même essayé quelques filles, même certaines de ses amies proches, mais le constat restait le même. Mais enfin à l’époque au moins elle expérimentait.    Ce soir, comme chaque soir, elle sortit à 20h, prit sa voiture et rentra dans son appartement de Nanterre, spacieux certes mais “loin de tout”, comme lui avait dit son amie Nathalie avant de l’acheter. Comme à son habitude, elle sortit des lasagnes Picard de leur carton et les plaça dans le micro-onde. Elle s’alluma alors Netflix et se lança un episode d’une série qu’on lui avait recommandé. Elle mangea son plat devant le premier episode qui ne la séduisit que moyennement. Le second épisode n’était pas plus entrainant mais une scène légèrement érotique apparaissait à la 20e minute. Elle profita de ce rare moment pour passer sa main dans son pantalon et en ouvrir le bouton. Avant que la série ne passe à une autre scène, elle fit pause sur une magnifique image de cheveux tirés. Ses doigts s’activaient de plus en plus vite, de plus en plus sensuellement. Elle descendit son pantalon jusqu’a chevilles et alla chercher le vibro dans la commode de sa chambre, elle s’alluma et continua ce doux moment dans son lit. Après 20 minutes d’intense plaisir elle jouit une première fois, explosive. Elle chercha le deuxième mais la fatigue de la journée la contraint à arrêter et à aller se coucher.    Se toucher était devenu une habitude quotidienne pour Léa. Cependant l’aspect répétitif l’avait poussé à innover et depuis quelques semaines elle se filmait régulièrement en le faisant. Elle imaginait qu’on la regardait et cela l’excitait. Elle ne regardait que très rarement les vidéos mais elles étaient toutes archivées dans un fichier de son iPhone protégé par un mot de passe. Elle se disait souvent qu’elle aimerait que quelqu’un d’autre ne la filme mais elle avait trop peur pour son image et ses rares plans tinder ne lui avait pas donné le courage de demander.    Le lendemain, sur le chemin de son bureau, elle s’arrêta chez Starbucks. Ce n’était pas dans son habitude mais le café de la machine était vraiment imbuvable et tenir la matinée sans café lui semblait insurmontable. Habillée d’un grand manteau beige et d’un pantalon taille haute elle s’approcha du comptoir et commanda son café -Un Venti sans sucre et sans crème s’il vous plait, dit elle, sans savoir si elle devait tutoyer ou vouvoyer ce vendeur qui lui semblait bien avoir son age.  Quelques instants d’attente plus tard, un “Léa” se fit entendre, son café était prêt. Elle alla le chercher, le saisit et, en se retournant, bouscula un jeune homme en manteau noir, lui renversant du café dessus.  -Oh je suis désolé monsieur, dit elle désolée, sortant un mouchoir de son sac -Ah bah bravo jeune fille, répondit-il sèchement alors qu’une fois encore   Léa comprenait l’agacement de l’homme mais lorsqu’elle releva les yeux, elle vit l’homme, qui devait également avoir le même âge qu’elle à quelque chose prêt, sourire en coin. Elle compris alors que l’homme avait utilisé un ton humoristique.  Toujours avec un large sourire, il dit:  -Soit tu me paies la teinturerie, ou un verre ce soir.  Puis il accompagna cela d’un clin d’oeil.    Léa tenta de s’échapper malgré le charme évident du garçon aux cheveux mi-longs:  -C’est que euh, je termine tard le soir, bredouilla-t-elle.   -Quand on veut on peut, répondit-il, rendez vous au bar du plaza athénée à 18h, je compte sur toi, et mon manteau aussi…   Sur ces mots, il lui embrassa la main et tourna les talons avec un grand sourire.    Toute la journée, cette interaction la perturbait, devait-elle y aller? Certes elle lui devait quelque chose et le boulot était plus une excuse qu’autre chose mais tout de même, elle ne le connaissait pas. A 17h, elle décida que le fait que ce soit en bar ne la faisait pas courir beaucoup de risque et qu’elle irait simplement pour lui payer le teinturier puis repartirait. Elle quitta donc son bureau en douce prétextant une fatigue et monta dans sa voiture. Waze lui prévoyait une heure pour aller dans le centre de Paris, évidemment, à 17h30… Elle abandonna l’idée de la voiture et pris le métro. A 18h10, elle arriva enfin devant l’hotel et se dirige vers le bar. Du haut de ses talons, on l’entendait arriver. Elle ne se sentait pas dépayser dans un hotel de ce style mais le fait d’aller à un rendez vous dans un endroit comme celui ci lui faisait un sentiment étrange. Elle vit l’homme, le salua et lui proposa de payer le teinturier. -Voila 15 minutes que je t’attends, non seulement tu me dois un verre mais maintenant tu m’en dois au moins deux en lui prenant son manteau et en la poussant doucement vers le fauteuil.    Le charme et la galanterie du jeune homme eurent raison de son plan initial. Elle s’assit et tenta d’apprécier la musique jazz provenant du piano.    -Gaspard Du Daguet, enchanté, dit-il -Euh Léa Malroit, répondit comme en hésitant Léa.    Gaspard lance alors la conversation sur la beauté des moulures et deux cocktails plus tard, la conversation était maintenant equitable. Souvenirs d’enfance, études, rêves, la conversation variait sans cesse mais elle n’en était pas moins passionnante. Léa s’aperçut vers 23h qu’elle se confiait un peu trop à un inconnu et savait de dates précédents que c’était rarement bon signe. Elle proposa alors dans l’objectif de changer de sujet et d’arrêter ce déroulé de sa vie: -Tu veux venir chez moi prendre un verre Gaspard ?   Gaspard hésita et répondit:  -Non cela ne va pas être possible, j’en suis désolé, j’ai à faire ce soir.    Il se leva alors et la raccompagna vers la sortie, lui refit un baise main, lui dit un “à très bientôt” et parti   Alors qu’il s’éloignait, Léa réalisa qu’il n’avait aucun moyen de la contacter, encore un qu’elle avait fait fuir… Elle rentra alors en RER chez elle, se toucha comme à son habitude et s’endormit frustré d’un énième échec sentimental.    La nuit passa avec son lot de rêve et le réveil sonna à 7h comme à son habitude. La tête endolorie, elle se leva, se maquilla, et elle s’approcha de son dressing. Elle ouvrit le tiroir des sous-vêtements mais impossible de trouver une culotte, elles devaient toutes être au sales. Elle se dirigea alors vers le panier, rien. Dans la machine, rien. Elle ne comprenait décidément pas. Elle se dit qu’elle allait s’en passer pour aujourd’hui et se dirigea vers la pile de pantalon qui avait également disparu. Elle ne se souvenait pas avoir fait de rangement et se dit que sa femme de ménage avait du les ranger autre part. Elle n’avait pas le temps de trouver où cette incapable les avait mit. Elle saisit un tailleur jupe et enfila le bas, puis le haut, un petit manteau noir, un coup de rouge à lèvre et sortit. Une fois dehors, elle se rappela que sa voiture était toujours à La Défense… Elle s’apprêtait à appeler un taxi quand un passa juste devant. Elle monta dedans: -Tour Ivoire, La Défense s’il vous plait. Le chauffeur verrouilla les portes et démarra. Fatiguée, Léa terminait les dernières retouches de maquillage sur ses yeux. Au bout de 10 minutes de route, le taxi s’arrêta, ils n’étaient pas devant son travail. Elle s’apprêtait à engeuler le chauffeur pour son incompétence quand sa porte s’ouvrit, dernière se trouvait Gaspard dans un costume noire obsidienne qui lui tendait la main.    -Qu’est ce que tu fais là, c’est toi qui a demandé au taxi de m’amener ici, dit elle visiblement énervée, qu’est ce que tu crois, j’ai un boulot, je peux pas le rater, je vais me faire virer -J’ai appelé, répondit Gaspard d’un calme absolu, tu seras en retard, c’est cohérent avec ta fatigue d’hier -Non mai…, commença Léa  -Silence, suit moi, tu ne le regretteras pas.    Il la prit par la main et la tira assez énergiquement vers le resto juste devant. Il la fit s’assoir sur une banquette, prit une chaise et s’assit dessus à l’envers, le dossier vers Léa. Il sortit son téléphone, le pencha à l’oreille de Léa et appuya sur play.    Soudain, des gémissements furent emit sur le haut parleur, c’était la voix de Léa. Horrifiée, elle regarda le téléphone, c’était elle. C’était une vidéo d’une de ses jouissances.  -Quoi mais comment as tu pu av…, commença t-elle -Je les ai toutes, l’interrompit-il, écoute moi bien attentivement, je ne veux pas te nuire donc je te propose un marché. Tu peux aller travailler aujourd’hui, ce soir, tu rentreras, tu mettras le contenu de ce paquet -lui tendant un paquet blanc- tu te mettras à genoux face à la porte tu laissera la porte entre-ouverte. Tu m’accordes une soirée et j’efface tout, une simple soirée tous les deux contre le fait que tout tes collègues et amis voient ces vidéos, c’est équitable   Elle hésita quelques instants et dit:  -Une seule soirée et tu effaces?  -Exactement, dit-il -D’accord…, répondit-elle à contre-coeur -Tu vois que tu ne pouvais pas refuser, dit-il avec un sourire   Ils sortirent du restaurant, il lui ouvrit la porte du taxi.  -A ce soir dans ce cas, dit-il, attention aux courants d’air…, rajouta t-il avec un sourire   Se pouvait-il qu’il sache pour son entrejambe dénudé, comment était-ce possible… Pouvait-il être la cause de tout ca… Et ces pensées la poursuivirent durant tout le chemin du taxi et durant l’entièreté de la journée de travail. Même son habituelle pause série du midi ne lui permit pas de se changer les idées. 17h, il lui fallait partir avec le paquet pour ne pas etre en retard. Elle monta dans sa voiture, et avant de démarrer, elle ouvrir le paquet et regarda rapidement, de la lingerie fine, “pas étonnant”, se dit-elle. Il y avait aussi des lanières de cuire rembourrées. Elle se dit qu’elle trouverait la fonction chez elle. Elle démarra pensive. Arrivée chez elle elle étala le contenu du paquet, un justaucorps en dentelle noir, des jarretelles, un grand morceau de cuire avec un anneau et deux plus petits avec des demi-anneaux. Il y avait également un plug anal. Elle en avait utilisé un une fois donc elle le reconnaissait. Une petite etiquette y pendait “tout doit etre mit ;)” y était inscrit en écriture noire. Elle mit les jarretelles et le porte jarretelle, elle eu quelques difficultés mais réussit, puis elle mit le justaucorps, une fois ajusté, elle s’aperçut qu’elle avait oublié le plug, elle enleva tout et remit le plug avec un peu de lubrifiant et remit le justaucorps. Désormais elle ne pouvait plus l’enlever rapidement et le justaucorps, assez serré malgré la dentelle, poussait dessus. Après quelques minutes elle plaça la longue lanière de cuir autour de son cou, bien que ca ne tienne pas bien et les deux lanières plus petites autour de ses poignets.    Elle entrouvra la porte et se plaça à genoux, il ne lui avait pas donné d’heure… Elle entendit comme cela une heure avant que la porte s’ouvre. Elle sauta, ca pouvait etre n’importe qui! Mais non ouf, c’était lui. “Ouf?” pensa t-elle, “non pas ouf, tu ne le connais pas enfin, qu’est ce que tu fais”, continua la voix dans sa tête.    Un “bravo” vint interrompre ses pensées. Il enleva son manteau, passa à coté d’elle, lui caressa les cheveux. Il émit un léger rire, se baissa derrière elle et alors qu’elle sentit un souffle chaud sur sa nuque, il enleva la lanière de cuire sur son cou;  -C’est pas un collier ça ma belle, dit il en plaçant l’anneau devant sa bouche, c’est pour que je n’entende pas ta voix ce soir, continua t-il en fermant fermement le baillon autour de sa tête. Léa fut surprise mais extrêmement excitée… L’idée qu’elle n’aurait pas du accepté était au premier plan de ses pensées, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être excitée d’être aussi impuissante…   Il saisit les deux anneaux des poignées et leva les deux mains de Léa en l’air. Il passa un mousqueton entre les deux et y attacha une chaine.  -Debout, dit-il fermement Il se plaça alors face à elle et dit:  -Maintenant après une journée de travail,  tu vas me laver, et il prit la chaine et emmena Léa enchainée jusqu’à la salle de bain de cette dernière.  La marche était compliquée par le plug mais elle parvenait à suivre cette homme qui avait désormais tout contrôle sur elle, y compris son droit à la parole. Comment savait-il où était la salle de bain? Se demanda t-elle? Mais il semblait savoir, il ouvrir une porte, fit entrer la jeune fille, s’y engouffra également, et dit d’un ton ferme:  -Déshabille moi   Ce qu’elle redoutait allait arriver, elle allait être abusée… Effrayée mais excitée, elle enleva la chemise du jeune homme, tache qui fut compliqué par les mains attachées. Elle enleva ensuite la ceinture, ce pour quoi elle eu besoin de l’aide de son ravisseur, puis son pantalon. Il n’y avait plus que son caleçon. Elle passa les mains, puis descendit tout doucement. Son penis sortit du caleçon, il était dur comme un roc. Elle se demandait s’il elle devait être flattée ou effrayée.  Sur ces pensées qui ralentirent son action, elle senti Baptiste la saisir par les cheveux et lui dire:  -Ou tu te dépêches, ou je remplace le plug par autre chose, et ca risque de ne pas être confortable.    Prise de panique, elle s’activa. Il était maintenant nu et elle habillée comme une prostitué, ou une esclave…, se dit-elle   Malgré la situation, son ravisseur était très bel homme. Et lorsqu’elle du le laver à l’éponge, elle sentait ses muscles sous le savon. L’anneau qui maintenait sa bouche ouverte lui rappelait à chaque instant son trou du cul également ouvert de force et pensait que le seul trou qu’elle lui aurait offert la veille semblait être le seul auquel il ne s’intéressait pas. Mais elle se trompait. Aussitôt la douche terminé, encore mouillé, il sorti de la cabine à l’italienne et attacha la chaine et donc les mains de Léa en hauteur. Il descendit alors doucement et passa sa langue dans sa fente, à travers le justaucorps. Lentement il tourna en rond avec de petits cercles, passant entre les grandes et petites lèvres. Soudain, il mordit le justaucorps et en arracha un bout qui lui permettait d’avoir un accès total. Il continua et s’arrêta sur le bouton. Il le titilla, il sentait la mouille couler. Il accéléra, elle gémissait et soudain il s’arrêta. Il reproduisit le scénarios de nombreuses fois, s’arrêtant à la limite de la jouissance une dizaine de fois. Mais à la onzième, il s’arrêta pour de bon. Frustrée, Léa ne comprenait pas. Il sorti de la salle de bain quelques instants et revint avec une ceinture de chasteté petit format. Il dégagea les restes du justaucorps et fixa la ceinture. Il y attacha un cadenas qu’il verrouilla. -Ce cadenas s’ouvrira dans un mois, c’est comme cela que je l’ai programmé, dit-il, sauf si j’utilise cette clé, rajouta t-il avec un sourire en montrant la clé pendant à son cou. Avant de libérer Léa, il la regarda droit dans les yeux et dit: -Je dois y aller, demain tu laisseras à nouveau la porte d’entrée ouverte, si elle est fermée je n’insisterai pas et je considérerai que ta nouvelle chasteté te convient bien, si elle est ouverte, il n’y aura plus de demi-tour, je ferai de toi ce que j’ai envie… Puis il prit son téléphone et supprima devant elle toutes les vidéos -Le choix est le tien, ajouta il en enlevant la chaine et le mousqueton des menottes. Léa s’effondrât sur le sol de la salle de bain en silence, toujours bâillonnée, pleine de sueur, de mouille, et de bave coulant de son anneau buccal. Mais elle était surtout frustrée comme elle ne l’avait jamais été. La dernière vision qu’elle eu de la journée était celle du corps à peine rhabillé de Baptiste sortir de son appartement.    Voici le premier chapitre de l'histoire de Léa, si vous voulez une suite, faites le moi savoir en commentaire Un récit par Monsieur N.  
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Par : le 10/04/24
Daria Bagrintseva est une artiste contemporaine de renommée mondiale, qui se distingue non seulement par son talent indéniable mais aussi par son audace créative, en particulier dans le domaine de l'art érotique parfois matiné de BDSM. Née à Moscou et désormais exilée à Miami, Daria Bagrintseva a eu une destinée assez fulgurante dans le domaine de l'art, son Master of Fine Arts obtenu après des études en Italie, Russie, et aux États-Unis ne pouvant à lui seul expliqué cette percée. Sa notiriété est telle que le magazine américain ‘Art Business News’ l'a placé dans le Top 50 Emerging Artists of the World en 2012, une reconnaissance méritée si l'on évalue sa reussité aux œuvres qui ont été acquises par certains musées. Son succès a fait le tour du globe avec des expositions solo dans plus de 20 pays et sa participation en tant que membre à l'Art Basel Art Week à Miami en 2012, 2016, et 2019. Daria Bagrintseva a également eu l'honneur d'exposer ses œuvres en tant qu'artiste émergente sélectionnée au Louvre à Paris en 2011 et chez Pierre Cardin sur les Champs-Élysées. C'est pour ces oeuvres érotiques dont certaines clairement BDSM qui lui faut de rejoindre cette série d'article . Parmi tant d'autres thèmes, elle aborde l'érotisme avec une intensité qui peut questionner sur la personnalité de l'artiste ;-). Elle dit s'efforcer de créer une véritable ode à la passion. Cette audace lui a valu des distinctions, notamment le prix Casanova et l'American Art Award en 2018 pour ses peintures érotiques. Daria défend la représentation de la sexualité dans l'art avec la conviction que rien dans cette démarche n'exige d'"oser". Son travail est une invitation à reconnaître a puissance et la beauté inhérentes à la passion humaine. Avec des œuvres présentes dans des collections privées à travers le monde, de la Russie aux États-Unis, en passant par l'Allemagne, la France, et bien d'autres pays, Daria Bagrintseva inspire et provoque. Sa contribution à l'art moderne dépasse les frontières, faisant d'elle une figure incontournable de la scène artistique contemporaine. Son site Web, www.dariart.com, offre une fenêtre sur son univers, où, entre autres,  l'expression de l'érotisme se mêle à une maîtrise technique et à une profondeur émotionnelle qui caractérisent l'ensemble de son œuvre.   BDSM Shibari   Gag   Strong bonds Lust - One of the seven   Attack of the clones   Voluntary Submission
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Par : le 23/04/24
Bernard Montorgueil, est le pseudonyme d’un illustrateur français dont on ignore toujours à ce jour l’identité réelle. Bernard Montorgueil est un illustrateur du BDSM et du fétichisme, qui a été principalement actif dans les années 1920 et 1930. Ses œuvres explorent les thèmes de la domination féminine et de la soumission masculine, richement détaillés dans un style typique en Europe dans l’avant Seconde Guerre mondiale. Malgré la richesse visuelle et thématique de son travail, très peu d'informations biographiques sur Montorgueil sont donc disponibles, son identité et ses origines restent donc un mystère. Initialement, ses œuvres furent publiées de manière clandestine, souvent diffusées sous le manteau dans des cercles restreints. Dans les années 1970, des rééditions limitées ont été produites par les Éditions Bel-Rose aux Pays-Bas et en France, il y eut également des transcriptions allemandes où son patronyme a parfois été ecrit "Montorgeuil" par erreur. Les illustrations originales de Montorgueil étaient en noir et blanc et ont parfois été colorisées lors de ces rééditions, souvent par des artistes embauchés par les maisons d'édition. Ces colorisations, qui datent probablement des années 1970, contrastent parfois de manière notable avec les nuances plus subtiles des originaux. Une partie de l’histoire de l’œuvre de Montorgueil s’est révélée lors d'une vente aux enchères chez Christie's en 2014, où quatre manuscrits uniques contenant des dessins originaux ont été vendus pour 30 000 livres. Ces manuscrits, intitulés "Dressage", "Une Brune piquante", "Une Après-midi de Barbara", et "Les Quat' Jeudis", comprennent des textes manuscrits accompagnés de dessins au crayon papier avec un ajout de légères touches de couleur, qui révèlent ainsi que certaines œuvres n'étaient pas strictement en noir et blanc comme on l’a longtemps cru. La revente de ces œuvres a contribué à un regain d'intérêt pour Montorgueil, remettant en lumière l'importance et la complexité de son art. Les rééditions ultérieures, notamment celles de Leroy en 1979, bien que largement diffusées, ne présentent souvent que des versions tronquées des œuvres originales, ce qui a suscité des polémiques quant à l’exhaustivité et la fidélité des reproductions disponibles. Des rééditions telles que celles publiées en fac-similé par les Éditions Bel-Rose en 1970 pourraient s’avéraient être les reproductions les plus fidèles des manuscrits originaux, d'autant plus qu'ils semblent inclure les dessins incolores correspondant aux descriptions des manuscrits vendus chez Christie's. Enfin, le mystère de Montorgueil et la discrétion qui entoure sa vie personnelle et son œuvre continuent de fasciner les chercheurs et les amateurs d'art érotique, tout en nous interrogeant collectivement sur les questions d’authenticité et sur la problématique de la préservation des œuvres d'art quand elles ont été diffusées par des canaux clandestins. Bernard Montorgueuil reste en tout cas une figure majeure de l'illustration érotique du 20e siècle et un mystère. Saurons-nous un jour qui il était ?
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Par : le 23/03/24
Né en Italie en 1945, Milo Manara est un artiste dont le nom est synonyme de souffre dans l'univers de la bande dessinée. Quatrième d'une fratrie de six, il grandit dans une petite ville italienne, Luson, nichée entre les montagnes et imprégnée d'Histoire, non loin de la frontière autrichienne. C'est un monde où l'art rencontre l'histoire, et où Manara, dès son plus jeune âge, se découvre une passion dévorante pour le neuvième art. Sa rencontre avec la bande dessinée s'effectue dans l'atelier du sculpteur espagnol Berrocal, où les œuvres de Barbarella et Jodelle lui ouvrent les portes d'un monde nouveau. Rapidement, sa vocation se précise et, dès 1968, il finance ses études d'architecture à Venise en publiant ses premières planches, des récits érotiques qui marquent le début d'une carrière qui allait s'avérer exceptionnelle. De Genius à Jolanda, de l'adaptation du Décaméron de Boccace à Le Singe, Manara ne cesse d'explorer et de repousser les limites de son art. En 1978, il lance les aventures de Giuseppe Bergman, personnage emblématique qui traverse des récits à la fois oniriques et profondément humains. Mais c'est en 1983, avec la publication du Déclic, que Manara devient un maître incontesté de la bande dessinée érotique. Cette œuvre, devenue culte, illustre à la perfection l'audace, la sensibilité, et l'élégance de son trait, captivant un public international. Sa collaboration avec Hugo Pratt pour Un été indien, puis El Gaucho, ainsi que ses travaux avec le grand Federico Fellini, témoignent de son incroyable capacité à fusionner les univers, à dialoguer avec les grands esprits de son temps, pour créer des œuvres immortelles. Toujours avide de nouveaux défis, Manara ne s'est pas contenté de régner sur le monde de la bande dessinée érotique. Son talent d'illustrateur s'est exprimé dans de nombreux projets, du diptyque consacré au Caravage à ses collaborations avec Alejandro Jodorowsky pour la série Borgia. Sans oublier sa passion pour la sculpture, illustrée par sa création à l'effigie de Brigitte Bardot. La reconnaissance de son œuvre est mondiale : prix, expositions, et même une monographie, "Sublimer le réel", célébrant cinquante ans de carrière. Mais ce qui frappe le plus chez Manara, c'est sa capacité à rester profondément humain, à toucher à l'universalité à travers l'érotisme, à célébrer la beauté sous toutes ses formes. Milo Manara, avec sa maîtrise incontestée du dessin et sa capacité à explorer les profondeurs de la psyché humaine, a su aborder les thèmes du fétichisme et du BDSM, de ci delà. Son œuvre, souvent empreinte d'une sensualité érotique et d'une exploration audacieuse des désirs, offre un regard nuancé et artistiquement riche sur ces aspects de la sexualité. Dans les univers créés par Manara, le fétichisme dépasse l'obsession autour d'un objet ou d'une partie du corps. Le fétichisme est souvent là en filigrane, du moins les adeptes savent le trouver dans la manière dont Manara l'intègre comm élément narratif, capable de révéler la complexité des relations et des désirs de ses personnages. Ses illustrations, d'une précision et d'une beauté captivantes, invitent le lecteur à explorer des fantasmes souvent inavoués, rendant le fétichisme non seulement esthétiquement séduisant mais aussi psychologiquement profond. Manara dépeint le fétichisme avec un respect et une délicatesse qui en valorisent l'aspect humain et relationnel, offrant une vision à la fois sensuelle et introspective. Quant au BDSM, il se glisse parfois discrètement dans ses œuvres les plus provocatrices, Manara le traite avec une habileté narrative qui transcende le sensationnel pour sonder les dynamiques de pouvoir, de contrôle et de libération. . Le BDSM, dans l'univers de Manara, est loin d'être un simple motif érotique ; il devient un moyen d'explorer les limites de l'expérience humaine, les frontières entre douleur et plaisir, domination et soumission, toujours avec une élégance graphique et une profondeur narrative. Les œuvres de Manara ne se contentent pas de représenter le fétichisme et le BDSM ; elles invitent à une réflexion sur la nature du désir et sur la recherche de l'épanouissement personnel à travers la découverte de soi et de l'autre. En cela, Manara ne se limite pas à illustrer ces thèmes ; il les intègre dans des récits complexes où la beauté artistique se mêle à une exploration sans jugement des aspects les plus intimes de l'âme humaine. Quarante ans après Le Déclic, Manara regarde son parcours avec une pointe de nostalgie, conscient des changements dans la perception de l'érotisme, mais toujours philosophe. Sa contribution à la bande dessinée ne se limite pas à ses créations ; il a ouvert des chemins, inspiré des générations d'artistes et de lecteurs. Milo Manara, c'est malgré tout une forme de candeur, d'ingénuité, le plaisir de l'art. Dans un monde où les saisons de la liberté semblent parfois incertaines, son œuvre reste un phare, illuminant la beauté éternelle de l'imagination et du désir. Il est plus qu'un artiste ; il est un voyageur entre les mondes de l'éros et du papier, un pont entre les rêves et la réalité. Et son voyage, à travers le neuvième art, continue de nous fasciner, de nous émouvoir, et surtout, de nous inspirer. Quelques albums cultes : L'art de la fessée Noirs desseins Le déclic : l'intégral  
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Par : le 17/02/24
Dommage... D'hommage ..... Dom âge Tout passe Impasse Qui lasse Se revoir Au revoir A voir ......
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Par : le 25/11/23
"La Vie selon Ann" a fait sensations au dernier Festival de Cannes. Ce long métrage a été réalisé par Joanna Arnow et promet, d'après les critiques cinématoghraphiques, de secouer les milieux cinématographiques. L'approche est assez sulfureuse pour une recette plutôt simple : explorer la vie d'une femme new-yorkaise. Présenté à la prestigieuse Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes en 2023, ce premier long métrage de Joanna Arnow se fait donc très attendu tant par  les cinéphiles et que par les critiques. Décrit comme une "comédie BDSM", le film dépeint la vie d'Ann, interprétée par Joanna Arnow elle-même, à travers un prisme à la fois intime et provocateur. S'y succède une série de scènes de soumission, qui se font parfois alibis pour aborde bien des aspects de la vie sexuelle, mais pas seulement, puisque vie professionnelle et vue familiale y sont également abordé. Les premières critiques attisent d'ores et déjà la curiosité quant à cette approche particulière qui devrait donner au film un caractère fragmenté et expérimental, et finalement sans doute très psychologiques, de par son exploration des complexités et des contradictions inhérentes à la vie de son personnage principal.   Il se dit que la performance de Joanna Arnow y est particulièrement remarquable, car elle se met à nu, tant sur le plan émotionnel que physique. Le film explore des thèmes tabous et questionne les normes sociales avec audace, repoussant les limites du genre cinématographique en combinant humour, vulnérabilité et exploration de la sexualité. Lors de sa présentation au Festival de Cannes, "La Vie selon Ann" a en tout cas fait parlé, suscitabs des réactions contrastés et des débats déjà passionnés. En dévoilant des aspects souvent cachés dans l'intimité de la vie d'une femme, le film bouscule et provoque, interrogeant sur les dynamiques de pouvoir, les désirs et les choix personnels. Attendu pour sa sortie le 14 février 2024, "La Vie selon Ann" est un film à ne pas manquer, par curiosité à ce stade, pour ceux qui cherchent à explorer les limites du cinéma contemporain dans le cadre BDSM qui nous est cher.  
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Par : le 08/08/23
Allen Jones est un artiste britannique né le 1er septembre 1937 . Connu pour son style audacieux et controversé, Jones est entre autre reconnu pour ses œuvres explorant des thèmes fétichistes et BDSM. Après des études à la Hornsey College of Art et au Royal College of Art de Londres, Allen Jones émerge sur la scène artistique dans les années 1960 en tant que membre du mouvement pop art britannique. C'est à cette époque qu'il commence à développer un style unique et provocateur, marqué par des représentations graphiques et colorées de figures féminines idéalisées et sexualisées. L'une de ses séries d'œuvres les plus célèbres et controversées est "Hatstand, Table and Chair",créées à la fin des années 1960. Dans cette série où la femme se fait objet stricto sensu, Allen Jones réalise des sculptures prenant la forme de femmes nues, vêtues de bottes à talons ou de bas résille. Ces pièces érotisées de femmes soumises, simples objets,  ont suscité des débats intenses sur le sexisme, l'objectification des femmes et la représentation des fantasmes masculins dans l'art. Les critiques ont souvent accusé Allen Jones de renforcer des stéréotypes sexistes et de perpétuer une vision dégradante des femmes dans ses œuvres. Malgré les controverses, l'artiste a toujours défendu son travail en affirmant qu'il cherchait à explorer la fascination de l'humanité pour l'érotisme et la sexualité. Au-delà de la série "Hatstand, Table and Chair", Allen Jones a continué à produire des peintures et des sculptures qui se concentrent sur la sensualité et la sexualité. Sa carrière artistique prolifique lui a valu une reconnaissance internationale, avec des expositions de ses œuvres dans des galeries et des musées du monde entier, notamment en Europe et aux États-Unis. En dépit des critiques persistantes, Jones est considéré comme un artiste majeur du mouvement pop art et son impact sur l'art contemporain est indéniable. Des livres sur Allen Jones #AllenJones
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Par : le 27/03/24
Joyce Lee est une artiste coréenne dont le travail ne recule devant aucune provocation et explore les profondeurs de l'inconscient humain à travers des images fortement empreintes de symbolisme surréaliste et de sexualité. Imprégnée de facto par la culture coréenne, Joyce Lee a développé une approche artistique unique qui marie la tradition de la peinture classique à l'eau et au crayon avec des thèmes modernes et souvent érotique voir pornographique. Ses œuvres, qui se caractérisent par une fusion de l'érudit et du profane, du sacré et du sexuel, se font regard atypique sur la nature humaine, le désir et l'identité. Inspirée par les maîtres du surréalisme tels que Salvador Dalí et René Magritte, Joyce Lee s'inspire également de l'univers des films d'horreur pour alimenter sa palette narrative. Elle s'approprie des objets du quotidien, en les sexualisant à outrance ou en les anthropomorphisant, pour explorer les thèmes du genre et de la sexualité. Dans cet esprit, ses toiles regorgent de fruits évoquant des seins, de poissons rappelant des organes génitaux, de cascades jaillissant entre des jambes géantes écartées, et d'hommes minuscules reposant dans des hamacs formés par des sous-vêtements. Ces images, à la fois étranges et familières, invitent l'observateur à un voyage au cœur de l'inconscient, où le corps nu devient un paysage qui beaucoup raconte. Un livre éponyme a été publié par Baron Books qui donne l'occasion de découvrir son univers créatif de ces dernières années. Cet ouvrage rassemble une sélection de ses œuvres les plus récentes, et vous emmene dans une sorte de monde parallèle, issu de l'imagination débordante de l'artiste. Joyce Lee y voit une occasion d'offrir au public une évasion de la réalité, un espace de jeu et de désorientation où l'échelle et les attentes sont subverties. En découvrant son œuvre, le lecteur est en quelque sorte invité à remettre en question sa perception du monde, confronté à des combinaisons déconcertantes de temps, d'espaces et d'objets. Decouvrir le livre Au-delà de son grand esthétique , l'œuvre de Joyce Lee s'articule autour de questions sociétales brûlantes, telles que la censure et la sexualité. Farouchement opposée à la censure des œuvres d'art sur les réseaux sociaux, elle défend la liberté d'expression et le droit à la provocation artistique. L'artiste puise son inspiration dans une variété de sources, allant des objets de la vie quotidienne aux travaux d'autres artistes, et se montre particulièrement intéressée par la manière dont ces images préfabriquées influencent la société et l'individu. Joyce Lee crée depuis son domicile, entourée de ses chats et chiens, dans un environnement qui stimule sa créativité. Son processus créatif comprend une phase de recherche et de planification intensive, où elle explore différentes manières de transformer et de réinterpréter les objets du quotidien. Cette démarche révèle non seulement une quête artistique profonde mais aussi une introspection sur les moyens d'exprimer visuellement des thèmes complexes tels que les relations, le sexe, la beauté et l'amour. Vous pouvez découvrir les oeuvres de l'artiste sur son site internet ou dans l'ouvrage de Baron Books qui est disponible entre autre sur Amazon. Moth the flame Thief of heart  
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Par : le 12/07/16
Pour écouter la version voix + musique : https://soundcloud.com/filo-deva/co-naissance-co-errance Quelque part ailleurs un homme naît maintenant émerge d'un sourire dont il fera sa quête comme les autres une vie de plus Que va-t-on lui faire croire? des statistiques lointaines nous informent qu'il ne faut surtout pas bouleverser nos vies mais un jour s'il fait certains choix il pourra tout faire basculer La roue des possibles s'arrête-t-elle sur le point de non-retour? Quelles sont les chances? Nous faufilerons-nous entre les gouttes? Saurons-nous trouver notre trajectoire? Le corps sait se rit des apparences et des faux espoirs il palpite en silence La lune naît, liquide, s'amarre à l'horizon ponctue la mélancolie de ce soir opaque Elle offre un regard cyclopéen à l'engeance magique que les troupeaux d'une voix unique appellent à genoux de peur de se connaître de se reconnaître Mais jamais de réponse jamais de réponse ! Les pas perdus ou pas les chemins improbables creusés ou pas pavés ou pas d'intentions et de rêves parfois jamais ne se croisent Nous errons cernés d'enchevêtrements de croisements toutes ces trajectoires qui parfois relient des solitudes à d'autres solitudes des vies entières au basculement d'un instant Le poète errant n'a pas de trajectoire son sentier n'est pas battu il n'existe que sous son pied au moment où il se pose Son passé est mort son lendemain hypothétique Croiser son chemin ne relève pas de l'intention mais du hasard ou du destin parfois de la perception Alors ouvrons des portes Les sentiers battus se trouvent derrière des portes déjà ouvertes Ouvons des portes nouvelles Franchissons-les Assurons-nous une errance éclairée Peut-être nous y rencontrerons-nous Quelque part ailleurs un homme naît maintenant émerge d'un sourire dont il fera sa quête comme les autres une vie de plus Mais la lune sait la vanité de l'errance les ambitions ensevelies le poids du vide Le poids du vide. Filo
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Par : le 18/03/24
Née en 1978 à Moscou, Russie, Alfia Kircheva est une artiste russe ayant réalisé un certain nombre de toiles autour du bondage et du shibari. De manière générale, ses créations mêlent les techniques classiques à des sujets qui parfois ne manquent pas d'audace. En 2003, elle s'installe en Bulgarie, marquant une nouvelle étape dans son parcours artistique déjà riche. Membre de plusieurs associations artistiques, dont l'Union des Artistes Tatars, l'Association des Écrivains Franco-Européens, et co-fondatrice de la Communauté des artistes russophones en Bulgarie. Formée au Moscow Academic Art College, où elle a étudié la peinture et l'enseignement, Alfia Kircheva a depuis participé activement à de nombreuses expositions, aussi bien individuelles que collectives, donnant à découvrir son talent à un public toujours plus large. Parmi ses expositions individuelles, celle de 2018 à la salle d'exposition de la Radio Nationale de Varna, ainsi que "Elle" en 2019, ont participé à la faire connaître et ont été reconnues pour démontrer une certaine profondeur et une indéniable originalité. Alfia Kircheva se distingue par une approche artistique unique, où le shibari et le bondage deviennent des vecteurs d'expression de l'âme et des désirs profonds. À travers ses œuvres, l'artiste explore la complexité de l'être humain, oscillant dans l'existence entre les ombres et la lumière . Ses créations sont une invitation à la réflexion, une plongée dans les profondeurs de l'âme humaine, là où se cachent les désirs les plus intimes, si souvent réprimés par les normes sociales. L'exposition "Art Érotique" à la Fabrika126 de Sofia, en Bulgarie, ainsi que "Silence Passionné" et "Vitamin Art" à la salle d'exposition de la Radio Nationale de Varna, en sont des exemples frappants. Ces œuvres révèlent non seulement une maîtrise technique indéniable, mais aussi un courage artistique, celui d'aborder des sujets considérés comme tabous, avec une sensibilité et une délicatesse qui forcent l'admiration. Son art, influencé par des pratiques spirituelles est-asiatiques et une profonde admiration pour la Renaissance jusqu'au Post-Impressionnisme, oscille entre réalisme et surréalisme, entre tradition et innovation. Les nuances de bleu et de turquoise prédominent, entraînant l'observateur dans un état de psychoanalyse, tandis que l'utilisation de techniques classiques telles que la peinture à l'huile et l'aquarelle, témoignent de son profond respect pour les procédés d'antan. Elle réaliste également des fresques et de la peinture sur textile. Alfia Kircheva, à travers son œuvre, nous invite à un voyage introspectif, à la redécouverte de soi. Elle nous rappelle que la liberté réside dans l'acceptation de nos ombres autant que de nos lumières. Ses créations se veulent un hymne à l'humanisme, un pont jeté entre les âmes, dans un monde où l'art devient un langage universel. Son site internet :  alfiakircheva.com    Red rope Red ribbon Blind me passionately Poised girl I trust you
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Par : le 27/10/23
Là dans la douce chaleur protectrice, avec le cœur de mes yeux, vous explorer. Deviner votre enveloppe, les endroits lisses, les plis et les recoins et vous tenir comme un trésor. Déjà vous chérir. Jouer avec les rebords puis deviner les formes rondes. Attendre. Ne pas succomber sans avoir laissé grandir la douce impatiente. Attendre encore et résister et désirer… A cet instant précis, vous dévoiler doucement des deux mains et vous découvrir sans rien… Vous tenir avec mes lèvres et vous déposer sur ma langue. Tout recommence. Le goût de vous qui m’étreint et m’emporte. Un goût de fruits, légèrement acide, légèrement sucré. Des fruits du sud. Ceux qui se gorgent de soleil, de lumière et du chant des cigales… Tout est léger. Délicat et léger. Vous savourer. Une infinie douceur qui pénètre et se propage jusque dans les espaces oubliés de l'âme. Vous boire. Vous déguster. Jouer avec vos rondeurs, vos collines et vos  creux. Dessous, dessus, aspirer tout de vous, votre matière, vos goûts enivrants, le fait même que vous fondiez… et que tout se mélange avec mes propres substances. Vous sucer de toute ma bouche et vous laisser fondre. M'abreuver et chérir. Doucement, presque au ralenti. Que tout devienne liquide : textures, saveurs, sensations uniques connues, reconnues et redécouvertes. Vous laisser fondre lentement encore et magnifier chaque instant.    Pour @Aura
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Par : le 10/10/16
Je livre ici un extrait de correspondance que ma soumise m'a écrit : (je précise qu'elle est consentante à la publication de cette correspondance) F, J'ai besoin de t'écrire, sans comprendre à première vue la texture de mes attentes envers toi. Il me semble que j'aime forcer mes limites, et que c'est ce lieu de dépassement qui anime mes élans à vivre. Je suis capable d'encaisser pas mal de violence, car j'y oppose une résistance acharnée, orgueilleuse, ce qui m'emmène vers des contrées où se fracture la confiance que j'ai en mes propres forces. Je me pousse à aller loin, et j'ignore souvent le moment où je ne respecte pas mes fragilités, parce qu'en vrai, je me refuse fragile. Tu l'as entrevu par toi-même lors de notre dernière discussion, en m'envoyant cette belle gifle à travers la figure, pour provoquer les larmes que je me suis une nouvelle fois évertuée à contenir: «Tu dois tout me donner, même tes larmes, surtout tes larmes», m'as-tu dis à ce moment-là. Tu me questionnes sur cette gifle: en effet, je ne l'ai pas vu venir, elle m'a pour ainsi dire assez surprise, et dans l'instant, je n'ai pas su à quoi m'en tenir. Sortais-tu de tes gonds, sérieusement? Quoi qu'il en soit je ressens à présent qu'elle vient marquer en moi le désir qui t'anime de me voir baisser la garde jusqu'au bout, mais j'espère seulement que tu maîtrises la source et la portée de tes emportements. 

Je me demande avec une certaine frayeur ce qui me grise dans l'accueil de ta main sévère, et quel rapport entretenir avec ma propre soumission pour m'aider à expurger les douleurs et les peurs en moi. D'une part j'ai besoin de subir les fantasmes masculins parce qu'ils me hantent, et que, comme beaucoup de femmes, j'ai appris le désir au travers du regard des hommes. Exister dans un rapport de pouvoir, c'est correspondre à ce que les dominants valorisent, et aussi d'ailleurs à ce qui leur permet de garder leur ascendance: une femme rendue vulnérable et dépendante permet à l'homme de se renforcer dans un rôle où il se doit d'être puissant, autant protecteur que bourreau. Je ressens la nécessité de vivre cela, et de jouir de ce qui relève quelquefois d'une brutalité vulgaire, crue, sans détour ni ambiguïté, qui ne s'embarrasse pas de dentelles. Je cherche à affiner la compréhension que j'ai de mes propres désirs pour que les dominations auxquelles tu me confrontes continuent de me nourrir, et nous permettent de décupler la jubilation que l'on partage. Je te rassure: je jubile déjà, si tu savais à quel point (je crois que tu le sais), tellement que ma conscience se désintègre quand je prends du recul sur tout ça et tente d'y mettre de l'ordre. Je joue à être ta soumise et ce jeu m'entraîne plus loin que ce que j'aurais imaginé, et pourtant c'est avec une pâle délectation que je me dévoile chaque fois un peu plus pour te permettre de m'appréhender au plus près de mes douces terreurs, jusqu'aux plus imperceptibles frissons. Me voilà confinée dans le creux spiralé de ces quelques journées grises, recouvertes d'un ciel placide, lourd d'une latence qui se donne pour horizon. Je suis alitée, la gorge nouée d'avoir tant couru, bercée par le clapotis des livres à mon chevet qui fredonnent à mi-voix quelques incantations pour me remettre sur pied. J'espère revenir d'aplomb et j'ai hâte d'entendre le bruit discret d'une clé se fermant derrière moi, je fonds à l'idée de sentir ton regard parcourir mes stupeurs, ton sourire ébaucher la fierté qui ta-bite de me sur-prendre encore, de me surpasser sur le corps dément-ibulé de toutes droitures d'esprit. Envie d'être investie entière enfermée vivante et laissée là, sur le carrelage blanc et froid vibrante emmurée dans un bal aux pensées folles sans fond d'où perce une source assoiffée de se frotter, ivre et prétentieuse, à la ténacité de tes possessions. Mon sexe se déploie et prend toute la place en moi, tant il était contenu et timoré jusque-là. Mon dos se hérisse de ta main qui furtivement passe 
et s'empare, nerveuse de ce qui crépite en sourdine 
et me lézarde tant j'enrage à présent 
de n'être pas déjà là, 
étreinte. 
 Silva
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Par : le 12/08/23
John Willie, considéré comme l'une des figures emblématiques du monde BDSM et du bondage, est surtout reconnu pour son apport indéniable à la culture fétichiste. Fondateur et rédacteur en chef du magazine avant-gardiste "Bizarre" dès 1946, ses travaux reflétaient un intérêt profond et artistique pour l'érotisme lié à la contrainte. Sa bande dessinée, "Sweet Gwendoline", est devenue une référence majeure dans l'univers du bondage, illustrant sa fascination pour les situations de soumission féminine. Dès son plus jeune âge, influencé par la littérature fantastique, Willie développe une fascination pour les scénarios de jeunes filles en détresse, rappelant la quête des jeunes garçons souhaitant sauver des princesses emprisonnées. Outre son talent de dessinateur, il était aussi un photographe accompli, spécialisé dans la capture de femmes ligotées. Même si techniquement certaines de ses photos pourraient être considérées comme imparfaites, elles possèdent une esthétique raffinée, mettant en scène des accessoires tels que chaînes, cordes, rubans, menottes, baillons, scotchs et bottes en cuir. Son parcours personnel est aussi singulier que sa carrière. Sportif émérite, il servit en tant que lieutenant dans l'armée écossaise avant d'épouser  une danseuse de boîte de nuit. Après avoir été renié par son père et quitté l'armée, il émigra en Australie où il finit par divorcer. C'est lors de son séjour australien qu'il découvre sa véritable passion. En croisant la route du "Club des hauts talons", une association de fétichistes de chaussures, il rencontra Holly, sa future seconde épouse. Elle devint son modèle fétiche, souvent photographiée chaussée des talons vertigineux qu'il créait lui-même. Talons dont on dit qu'ils étaient particulièrement inconfortables. John Willie aura deux temps forts dans son existence : l'Australie (1937-1945) et les États-Unis (1948-1961). Pour subvenir à ses besoins pendant la guerre, Willie travailla en tant que matelot professionnel. Il fut également un alcoolique notoire et déménagea fréquemment, vivant à Montréal, New York et Los Angeles. Il décéda à Guernesey des suites d'une tumeur cérébrale. Au-delà de son univers BDSM, John Willie était également un musicien, jouant du banjo dans les boîtes de nuit. Le choix de son pseudonyme "Willie" reflète son humour, faisant référence au double sens du mot Willie :  à la fois au sexe masculin et à l'innocence d'un petit garçon en anglais. Des livres sur John Willie
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Par : le 28/01/24
Je t'ai connu très jeune, trop jeune peut être. À l'époque je n'ai pas compris, Pas compris la boite de Pandore que tu représentais. C’est ainsi, porté par les affres des hormones de mon jeune âge, J'ai voulus tout découvrir, tout essayer, : Tu t'es quelque peut épanouis. J'ai aimé, j'ai pleuré : Tu m'as haï autant que tu m'as chérie pour ça. Je me suis découverte, Et toi aussi. J'ai eu peur, Tu as ri : de toi, de moi, de nos actions, des Autres. Et puis je t’ai relégué au fond de mon être, Il m’as fallut ça pour te comprendre, nous comprendre. Je me suis questionné, énormément, J’ai fait de l’art de l’introspection un véritable toc ! D’où viens-tu ? Suis-je normal ? D’où me viennent ces envies ? Es-ce vraiment mes envies ? Mes besoins ? Ou es-ce le résultat de mon formatage précoce ? Et tu une partie de moi à découvrir ? Ou un parasite à bannir ? Je ne t’ai pourtant jamais vue comme un fardeau ou un secret, Mais par tous les diables : qu’es se que tu es compliquée à vivre ! En fin de compte, même si je t’ai bâillonnée, Tu étais là, grattant sous la surface, Me poussant à te laisser sortir ! Nous avons grandis, pas forcément en symbiose. Maintenant je te protège, farouchement. Si l’un de ces corbeaux au plumage encore plus faux que leurs ramages s’approchent, Je montre les crocs. Comprend moi aussi : « Chat échaudé craint l’eau froide » ! N’oublie pas que la confiance se gagne, Elle ne se donne pas ! Toi qui a tant besoin de lâcher prise, Qui ne demande qu’à t’épanouir, Qui me supplie de ne pas résister à cet appel de te libérer… Ne te fâche pas petite chipie, Je fait des progrès pour te laisser mener la danse. De se que j’ai compris, Tu as le même feu que moi, C’est peut être aussi pour ça que nous avons besoin, Autant toi que moi, Dans notre tourbillons extatique, D’émotions incontrôlée, D’une aura d’où émane autant de force que de sécurité, Pour que nous puissions nous embrasser. Nous avons aussi en commun cette soif d’apprendre, De nous comprendre, De nous transcender. Alors, Mon amour, Même si le chemin est encore long, Je te promet de tout faire pour que nous prospérions.
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Par : le 27/10/23
Claude Mirande, graphiste talentueux avec une carrière impressionnante, offre des illustrations empreintes de sensualité. Il est le créateur des Miranda Girl, des silhouettes féminines si distinctives qu'on les reconnaît instantanément. Ces figures gracieuses évoquent une époque révolue où de splendides voitures à l'allure élégante étaient souvent associées à de ravissantes femmes élégamment vêtues. Contre toute attente, ses Mirandettes ont trouvé leur place dans l'univers de Tintin, non pas pour défier les conventions, mais pour y apporter une touche sensuelle. À travers son exposition remarquable "Glamour City", Mirande explore la rencontre entre Tintin, le jeune homme intègre, et la tentation incarnée par les Mirandettes, ces sirènes des villes. Ses créations, semblables à de grandes cases de bande dessinée, captivent le spectateur, le plongeant dans un monde de charme et de séduction. Bien que les affiches de Mirande soient en nombre limité, elles invitent à la contemplation et à la redécouverte de ces images fascinantes. Fin de soirée au Lotus Rouge
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Par : le 15/04/24
Enrico Marini, né à Bâle, étudie le graphisme à l'École des Beaux-Arts de cette même ville de 1987 à 1991. Durant cette période, il développe un style fortement influencé par des illustrateurs emblématiques tels que Hermann, Bernet, Giraud, Alex Toth et Otomo. Sa passion et son talent pour le dessin le font remarquer, et dès 1987, lors d'un concours pour nouveaux talents au Festival de la Bande Dessinée de Sierre, il attire l'attention de Cuno Affolter, futur conservateur du Centre BD de Lausanne. Cette rencontre décisive lui ouvre les portes de l'édition suisse avec Alpen Publishers, où il illustre sa première œuvre majeure, "La Colombe de la Place rouge". Ce projet initial lui permet de lancer en 1990 la série "Olivier Varèse", qui s'étend sur quatre tomes. Enrico Marini diversifie ensuite son répertoire avec la série "Gipsy", et collabore avec Stephen Desberg pour créer le western "L'Étoile du désert" et plus tard, la série "Le Scorpion". Avec Jean Dufaux, il travaille également sur la série "Rapaces", reconnue pour ses dessins dynamiques et ses histoires captivantes. En 2007, Marini lance "Les Aigles de Rome", série pour laquelle il gère tout, du scénario à la colorisation. Son style distinct et sa capacité à capturer l'essence dramatique et sensuelle de ses personnages féminins, en particulier, sont des traits saillants de son œuvre. Ces représentations de femmes, souvent sulfureuses et toujours magnifiquement dessinées, ajoutent une touche de glamour et de mystère qui enchante le public. L'année 2017 marque un tournant avec la publication de son interprétation de Batman, en collaboration avec DC Comics et Dargaud, renforçant sa réputation internationale. En 2021, il revient avec "Noir Burlesque", un diptyque qui explore des thèmes plus sombres et matures, prouvant encore une fois sa capacité à innover et à captiver ses lecteurs. Enrico Marini demeure un artiste influent dans l'univers de la bande dessinée, reconnu pour son habileté à transcender les genres et les frontières artistiques. Les BD d'Enrico Marini (Amazon)  
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Par : le 30/01/24
Mais oui "qui suis-je ?" "Qui sommes nous, vraiment ?" Et bien ... Je suis l'énergie incandescente du Feu, Je suis le pragmatisme et la résilience de la Terre, Je suis virevoltante et insaisissable comme l'Air, Je suis le calme mêlé à la force de l'Eau, Je suis, pour finir, doté d'un Esprit comme tout à chacun. Je suis de celle qui s'extasie à la vue d'un oiseau, posé sur les pierres de la rivière. Je suis celle qui hurle à plein poumon dans la forêt. Je suis celle qui regarde plus qu'elle ne voit, celle qui écoute plus qu'elle n'entends. Je suis celle dont le doute s'insinue avec perfidie dans ses pensées, tissant ses toiles d'araignée. Je suis celle qui rie comme une enfant, savourant les moments de bonheur. Je suis celle qui se méprise, celle incapable de fixer son reflet qui la dégoûte. Je suis l'animal qui se fît à son instinct, qui sent et qui ressent. Je suis la petite fille qui court faire un bonhomme avec les premières neige sans mettre de gants. Je suis là Brat qui va taquiner jusqu'à faire perdre la tête. Je suis le monstre, froid, cyniques et insensible qui méprise. Je suis celle qui donne sans compter, dont la loyauté n'est plus à démontrer. Je suis la louve tapis dans sa tanière, où l'éclat des crocs percent par l'interstice de ses peurs. Je suis de celle qui rend les armes et qui s'apaise dans les cordes. Je suis ce cerveau qui à besoin du paradoxe de Fermi, du Bozon de Higgs, de l'allégorie de la caverne pour être stimuler. Je suis de celle qui s'oublie pour savourer le regard heureux de ses proches. Je suis la soumise, à genoux, qui attend patiemment, dans la confiance et l'abandon. Je suis franche et directe à en faire grincer des dents. Je suis douce et fragile à en faire pleurer les pierres. J'ai, comme vous, 1001 masque. Mille et une facette.
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Par : le 20/04/24
Dong Li-Blackwell, appelée plus simplement Dong Li, est une artiste prolifique résidant à Brighton, au Royaume-Uni. Née en 1984 à Daqing, en Chine, Dong s’est forgé rapidement une petite réputation dans le monde artistique, se spécialisant principalement dans les aquarelles et explorant souvent le thème du nu féminin, dans des postures ne craignant parfois pas l’indécence et s’aventurant pour certaines œuvres dans la représentation de postures bondage/shibari. Dong Li-Blackwell utilise principalement l'aquarelle, technique qui se prête merveilleusement bien à la représentation du corps humain, en particulier le nu féminin. L'aquarelle, qui permet en effet de  capturer à la fois la transparence et l'intensité des couleurs, est utilée par Dong  Li pour jouer avec la lumière et l'ombre, soulignant la délicatesse et la vulnérabilité des formes. L'eau, élément central de cette technique, facilite une fusion des couleurs qui peut évoquer la fluidité et la douceur de la peau quand les postures sont pourtant bien cru.  Le choix du nu féminin et du shibari dans certaines de ses œuvres est une exploration de la forme et de la posture, mais on peut aussi y voir une manière de questionner les thèmes de la liberté, de la contrainte. Dong joue avec les conventions et les limites, tant dans ses sujets que dans sa technique. Bien d’autres artistes avant elle ont exploré le nu féminin par le biais de l'aquarelle, citons Egon Schiele, réputé pour ses représentations crues mais sensibles du corps humain, œuvres où la vulnérabilité et l'intensité se rencontrent. De même, Gustav Klimt a utilisé des techniques mixtes qui incluaient souvent l'aquarelle pour ajouter une dimension de douceur et de sensualité à ses célèbres compositions dorées. Au fil des années, Dong Li-Blackwell a participé à de nombreuses expositions qui ont été autant de preuve de connaissance pour son travail exceptionnel. Parmi ses réalisations notables, on note les honneurs que lui ont fait la Winsor & Newton Royal Watercolour Society à la Bankside Gallery de Londres en 2012, ainsi que plusieurs distinctions à la Northeast Normal University en Chine. Sa capacité à capturer l'intensité des corps a également été reconnue par Saatchi Art en 2013, où elle a été élue « Artiste à suivre ». L'œuvre de Dong Li-Blackwell, avec sa maîtrise de l'aquarelle et son exploration audacieuse du nu féminin et du shibari, invite à une réflexion sur la nature de l'art comme expression de la condition humaine. Ses tableaux, tout en subtilité et en intensité, captivent et provoquent. D’autres œuvres sont à découvrir sur son site internet : http://www.dongli.co.uk/ et sur les principaux réseaux sociaux.  
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Par : le 04/03/24
Apollonia Saintclair, est une illustratrice autodidacte au passé tortueux qui a fait irruption sur la scène du Web en 2012 avec des dessins qui ont captivé immédiatement un large public. Son inspiration oscile entre plaisir personnel et satisfaction de son public, Apollonia collabore avec des maisons d'édition comme La Musardine. Son imagination, alimentée par la culture pop autant que par les canons académiques, puise ses influences graphiques chez des figures emblématiques telles que Leonardo da Vinci, Moebius et Milo Manara, pour ne citer qu'eux. L'ouvrage "The Silver Spoon" compte aussi parmi ses grandes sources d'inspiration. Apollonia partage son temps entre la cuisine et l'atelier, créant des œuvres qui transcendent le quotidien pour révéler à travers le trait et le sang notre essence véritable. Sa popularité repose sur son regard unique, capable de capturer l'essence de la sexualité de chacun à travers des scènes d'une imagination débordante et d'un érotisme libérateur. dans le cadre d'une exploration créative de la sexualité et de l'érotisme à travers des perspectives féminines. Elle défie les représentations traditionnelles et sexistes de la sexualité, souvent dictées par le patriarcat. Apollonia Saintclair fait de son stylo une arme pour s'attaquer à la notion de "regard masculin", concept exploré par Laura Mulvey, en offrant une vision alternatif qui explore la diversité et la complexité des désirs et fantasmes humains. Ses œuvres invitent à une exploration personnelle de la sexualité, libréré de tout jugement et ouvert à l'interprétation de l'observateur.   Le travail d'Apollonia Saintclair, à la fois envoûtant et stimulant, invite à plonger dans des mondes fascinants où la sexualité explorée dans toute sa complexité et diversité, défiant les clichés et ouvrant la voie à une compréhension plus nuancée et libératrice de l'expression sexuelle. Ses ouvrages : https://bdsm.fr/l.php?x=3V6Ekp5 Son site : https://apolloniasaintclair.com/  
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Par : le 27/03/15
Pour bien se casser la tête sur la scansion (indice : il y a des failles et des libertés) Exercice de simple provocation - (Sans le mot coupable) (extrait) Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine : Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure Je vous adjurerai de ne point me faire mal De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !" Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté, Beauté des cieux qui virent notre rencontre ! Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer Ma langue laper, mon membre vous ravir, et... oui... des paroles douces couleront de mes lèvres. Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs, Vous donnerai le bain, vous masserai des heures Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres." (Thutale, in L'Ecriture n'est rien qu'un exutoire de la libido)
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