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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Docteur Achlys et Cobaye 935...
Scénario: Le Docteur Achlys se sert d'un détenu venu d'une prison de haute sécurité et condamné à la prison à vie. En accord avec le directeur du centre pénitencier, elle se servira de lui comme cobaye pour des tests expérimentaux…Elle le renommera Cobaye 935. Ces tests sont surtout une parade pour assouvir ses pulsions sadiques, elle le contraindra à subir tous ses vices et pulsions, il n'aura d'autres choix que de subir sans un mot. Elle observera les réactions de son corps, prendra des notes et intensifiera les sensations, jusqu'à obtenir le résultat qu'elle désire.
Cet après midi comme convenu j'ai reçu mon fidèle, J'étais partie sur l'idée d'une thème autour du métal avec bondage en chaines etc. et au fur à mesure que je préparais mes affaires, le scénario s'est progressivement installé dans mon esprit.. Je le sais aussi cérébral que moi, il n'est pas trop maso sauf sur le travail des tétons mais adore être contraint et à ma merci… J'ai alors voulu quelque chose de très perturbant psychologiquement et de très stimulant cérébralement.
J'ai fait toute ma petite mise en place et j'ai tout couvert de plaid et de tissus, je voulais d'abord le recevoir en dom comme d'habitude pour qu'il ne se doute de rien. Petit rituel d'arrivé au sas de contrôle, installation du collier (qui cette fois était une chaine avec un gros cadenas bien lourd) et il peut ensuite prendre sa place.
On a continué sur notre petit rituel habituel qui est de partager un verre ensemble pendant qu'il me fait mon massage aux pieds, il a un côté fétichiste que j'apprécie également, puis c'est notre moment à tous les deux avant de passer aux choses sérieuses, ca lui laisse le temps d'arriver et de s'imprégner de mes énergies. Je lui ai ensuite mis un bandeau sur les yeux le temps de retirer le plaid de la chaise, de retirer ce que j'avais mis dessus pour ne pas qu'il se doute. Je lui ai ensuite retirer et lui ai demander de se lever… je lui ai fait enfiler une combinaison de détenu orange et une cagoule blanche en laine, je lui ai ensuite demander de s'installer sur la chaise, je lui ai remis le bandeau, lui ai ouvert sa combi et j'ai laisser la magie opérer…
Les fers envelopper ses poignets et chevilles, le contact froid du métal sur sa peau, le bruit des chaines, les sensations de froid et de poids lorsqu'elles se sont posées sur lui se faisant de plus en plus contraignantes le cliquetis des cadenas, le bruit des mousquetons, je voulais qu'il ressente tout, et comme il ne voyait pas je savais que les sensations étaient décuplées…
Après quoi j'ai retirer le plaid de la table et ai fait mine d'aller au petit coin le laissant ainsi s'interrogeant sur ce qui allait se passer, je suis partie me vêtir de ma combi blanche, de ma blouse médicale et de mon masque; a mon retour j'ai éteint toutes les lumières, allumé le projecteur au dessus de lui, et mis un bruit de fond d'unités de soins intensifs ( moniteur cardiaque et ventilateur), j'ai enfiler des gants médicaux, je lui ai ensuite mis quelques claques comme pour m'assurer qu'il était réveillé et le faire revenir… je lui ai retirer le bandeau des yeux et il fut surpris autant par sa condition, que le changement d'ambiance et de tenue… j'étais dans mon personnage, il a dit " vous faites une belle infirmière Maitresse… je n'ai pas répondu… je voulais mon personnage silencieux et mystérieux… je voulais qu'il se sente présent mais comme invisible, juste un sujet de laboratoire… Je l'ai donc immédiatement bâillonné avec un bâillon en latex gonflable je pense que le message était clair...
Je l'ai ensuite regardé sous toutes les coutures, saisi mon petit bloc note, le stylo dans ma poche de blouse et prenait des notes, j'ai pris sa température avec le petit bip, j'ai pince ses tetons observe ses réactions et pris de nouveau des notes… j'ai ensuite écouté son coeur avec mon stéthoscope, je l'ai de nouveau pincé et écouté a nouveau j'ai repris des notes… et aie ensuite laissé place à mes pulsions et envies sadiques (pinces, travail des tétons, roulette, électrodes, sondes urétrales, travail des testicules, pompe a pénis avec et sans vibrations, tortures au magic wand, slapping...)
Une fois que j'en ai fini, je l'ai détache, amener à mes pieds toujours ferrés, un nouveau massage des pieds, un travail intense des tétons, avec ordre de se masturber et il a atteint un orgasme puissant, comme je lui en avais rarement connu.
Il a dit que même après toutes ces années je parvenais toujours à le surprendre et lui faire découvrir encore de nouvelles sensations, c'est là que se trouve ma fierté.
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Comme il est bon de trouver sa pute attachée en entrant chez elle. Le nuage Νεφέλη ne peut plus s’échapper. Elle n’a plus de nom commun, ne s’appelle plus Léa, Mélissa, Nadia ou Daphnée, mais "Νεφέλη".
Bientôt, elle n’aura plus ce nom-là, plus de nom humain. Elle ne sera plus que chose. Puis, petite chose. Ma petite chose. Un réceptacle à foutre, et ceci après avoir été le trou idéel, puis idéal pour... ma queue.
Il n'est pas facile d'attraper un nuage, quand bien même celui-ci est fait de mouille évaporée.
À la voir comme ça : poignets attachés par un scotch rouge outrancier, dégueulasse, bras sur le côté de son corps et comprimant ses seins tellement gonflés, je nous félicite intérieurement.
Elle est en porte-jarretelles, bas noirs classiques. Culotte noire. Sur sa poitrine est écrit de ma main "La pute de mes rêves", et sur son ventre, en grande partie effacé : "chienne sans collier".
Quelle réussite...
Dire que c'est elle qui est venue me trouver, initialement, par ces paroles trop simples pour ne pas être sincères : "Tu es bel homme". Ni bonjour, ni merde. Exactement comme je le fais habituellement sur les chats. Voici comment le chasseur fut chassé.
J'ai été amusé, et flatté, bien entendu. Son pseudo était adapté à une telle manifestation de sa personnalité : _lilith_.
Ses poignets sont attachés, ses chevilles également, mais rien de plus. En réalité, son corps est libre. Mieux : elle aurait tout à fait pu détacher la bande de scotch de cinq centimètres de large à ses chevilles avec ses doigts libres. J'ai même poussé "le vice" jusqu'à laisser ostensiblement une paire de ciseaux sur son lit, à deux mètres d'elle environ.
Pour passer le temps, elle avait un livre de contes bien connu : les Milles et une nuits, et la consigne de se caresser la vulve toutes les 10 min maximum, et ce sans jamais se faire jouir.
Elle est maquillée. Belle. Très, très, très belle. Brune, cheveux coupés au carré, les yeux noirs au dessus d'une bouche aux lèvres gonflées, de courbes et d'angles aigus. C'est une bouche à queue.
- Tu as tenu ton engagement ou tu as fauté ?
- J'ai joui. Il y a 20 min environ...
- Donc tu ne t'es plus caressée depuis...
- Non...
Sa petite voix est toute contorsionnée, vaguement plaintive, désolée, très légèrement provocatrice et terriblement bandante.
Je lui souris.
Je défais ma veste que je pose sur la seule chaise dont dispose la grande pièce remplie seulement par son lit, un bureau et une chaise.
- Je comprends, dis-je en m'approchant lentement d'elle, mes yeux nous reliant comme un file que je remonte.
Mon visage est à 2 cm du sien, nos nez sont presque en contact. Je lui crache au visage, deux fois, une fois sur chaque oeil. Je recule ma face pour contempler la sienne. Elle exprime l'humiliation mal vécue.
Une gifle vient cingler son visage de putain fautive.
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Dernière Swann
Célia avait voulu se faire très belle aujourd’hui pour aller voir son « plan cul quasi régulier ». Elle avait mis un caban en velours rose, un décolleté serré sur sa volumineuse poitrine et un jean qui recouvrait une belle culotte en dentelle violette.
Elle l’avait rencontré sur un chat « coquin » quelques mois plus tôt, et son ton à la fois direct, voire brutal et néanmoins courtois, l’avait séduite. Elle s’y appelait Mademoiselle Swann et avait envie de sexe un peu limite, un peu trash, de se sentir « femelle », et il avait su imposer cette hiérarchie ainsi qu’un fort désir en quelques mots. Ils s’étaient vus très vite. Sa manière de la traiter, d’abord comme une vraie femme, elle qui avait 22 ans, puis comme un véritable objet sexuel, la mettait dans un état d’excitation assez dingue. Il était très dominant et elle très soumise.
Chaque rencontre fut un peu plus hard, et un peu plus mouillante. La dernière fois, il l’avait accueillie très aimablement, comme toujours. Ils avaient d’abord fumé une cigarette en écoutant Small blue thing, de Suzanne Vega. Puis après l’avoir dévisagée et fixée, il avait entr’ouvert les lèvres et sa voix s’était faite plus basse pour lui ordonner :
« Debout ».
Mademoiselle Swann sentit immédiatement une chaleur moite envahir son ventre et ses cuisses. Sa culotte commença à lui coller aux grandes lèvres. Elle adorait ce moment là, précisément. Le point de bascule entre le dominant courtois, gentleman, prévenant, et le Dominant implacable. Elle sentait qu’il allait se passer quelque chose de différent, et elle voulait se jeter dans ce quelque chose.
Il se leva également et lui faisait maintenant face.
Les doigts de sa main gauche allèrent bâillonner Swann d’un geste lent, sans exercer une grande pression sur sa bouche. Swann écarquilla soudain les yeux. Elle venait de recevoir une gifle totalement inattendue. Main droite / joue gauche. Puis une deuxième. Plus forte. Il empoigna ensuite l’entrejambe de Swann.
Trempé.
Il nota combien sa vulve étaient ouverte et à quel point sa culotte glissait sur sa mouille.
Swann remarqua le vide sur la table du salon, débarrassée de tout objet. Ce qui ne ressemblait guère aux habitudes ménagères de son hôte, qui, sans être trop débonnaire n’était pas non plus un maniaque patenté.
Il était clair qu’il avait prévu quelque chose avec cette table de bureau aux pieds coupés, disposée au beau milieu de son petit salon, de son petit appartement.
Ses mains se posèrent sur les seins tendus et gonflés de Swann qui s’en mordit la lèvre. Elle n’en pouvait plus de désir et coulait maintenant sans aucune mesure. Il avait volontairement laissé le fond de sa culotte sur le coté de la vulve, ce qui la serrait et l’excitait encore un peu plus.
Ses doigts tirèrent délicatement sur le décolleté pour révéler la poitrine de Célia encore emprisonnée dans leurs bonnets. Il tira sans délicatesse sur ces derniers pour libérer les seins volumineux aux tétons dressés.
« Allonge-toi là, petite pute à jus ».
Elle était restée comme ça, jupe relevée, chemisier ouvert, seins sortis du soutien-gorge pendant presque tout le temps. Sa ceinture en cuir était d’abord venu la caresser doucement, lentement. Lui avait dit la lécher. Puis l’avait cinglée avec, sur les seins, et sur le dos, le cul et les cuisses.
Une fois qu’elle pleurait presque de douleur et de désir, il avait pris son cul, sans jamais avoir évoqué la sodomie auparavant. Célia se souvint que lorsque son gland commença à écarter les chairs de son cul, elle se dit que c’était bien son genre de prendre sans demander.
Elle avait joui quelques minutes plus tard après qu’il fût sorti de son cul pour lui rentrer trois doigts dans le vagin.
Swann y avait beaucoup repensé à cette dernière fois, y compris dans le bus. Elle sonna à sa porte. Quasiment immédiatement son téléphone l’informa d’un sms : « Je t’ouvre. Tu montes. Tu te branles devant ma porte en me montrant bien ton entre jambes. Puis tu te mettras à quatre pattes sur les escaliers pour me montrer ton cul pendant que tu te paluches. Je t’ouvrirai quand tu seras trempée ».
Elle poussa la porte du bas. Elle mouillait déjà comme une adolescente devant sa première queue. Swann monta les deux étages, puis s’exécuta. Il avait là encore prévu quelque chose…
La porte s’ouvrit.
« Lève-toi. Viens ».
Sa main lui saisit la gorge et l’engouffra dans son couloir, refermant la porte derrière elle. Son couloir était minuscule et sombre. C’était un vieil appartement. Sa main gauche alla directement attraper sa vulve, imbibée de mouille. Il entra deux doigts en elle, qu’il ressortit pour lui barbouiller le visage avec.
Il se recula un peu en lui souriant. Deux gifles tombèrent sur sa joue gauche. Célia commença d’avoir un peu peur. Il n’avait jamais été si froid jusqu’à maintenant. C’était terriblement excitant.
Il attrapa ses cheveux et la tira comme ça sur un mètre jusqu’à l’amener dans une section légèrement plus large, devant ses toilettes.
« À genoux, trou à sperme. Tu n’as pas le droit de me sucer ».
Sa queue à la main, il vint effleurer ses lèvres, ses joues, ses cheveux… Le cœur de Célia battait très fort. Elle avait terriblement envie de se jeter sur son sexe et qu’il la baise là, à quatre pattes devant les toilettes, dans ce minuscule couloir moche et froid.
« Ouvre très grand ta bouche de pompe à foutre ».
Il lui baisa la bouche. Célia eut même plutôt l’impression de se faire enculer la bouche.
Mais ça ne dura pas : il s’en extrayait au bout d’une ou deux minutes. Il se mit à se branler devant elle. Puis tout alla très, très vite.
Il éjacula sur son visage, sur ses cheveux, sur son joli caban en velours rose. De grands traits de sperme, une quantité vraiment peu commune. Elle en avait partout.
« Lève-toi. Rentre chez toi ».
Elle ne comprit d’abord pas et resta une ou deux secondes par terre, puis se leva et sortit. La porte se referma.
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Chapitre 50
L'Aube du Contraste
Le réveil fut doux, contrastant violemment avec la tension de la nuit passée. Je me suis éveillé, le corps lourd, mais l'esprit apaisé par la satisfaction du contrôle exercé. Ma soumise dormait profondément, son corps nu niché contre le mien, sa respiration régulière. Il n'y avait plus ici que le confort simple de l'intimité.
Je l'ai serrée doucement contre moi, appréciant le poids de sa confiance. Ses marques étaient visibles, des preuves discrètes des instruments utilisés, mais l'essentiel était l'épuisement heureux qui l'habitait. Après un moment à savourer le calme, je me suis levé en silence pour ne pas la réveiller immédiatement, enfilant un peignoir.
L'odeur du café fraîchement préparé m'a guidé vers la cuisine. Thomas et Éléonore y étaient déjà, installés à l'îlot, l'air aussi reposé que moi. Éléonore portait un simple t-shirt de Thomas, ses cheveux attachés négligemment. Son pas était peut-être un peu plus prudent, mais son sourire était franc.
"Bien dormi ?" a demandé Thomas, me tendant une tasse de café noir.
"Comme un bébé. La meilleure des récompenses après un tel effort," ai-je répondu, jetant un regard à Éléonore, qui a rougi légèrement. "Et toi, Éléonore, pas trop de courbatures ? J'espère que mon baume a bien agi."
"Il a fait des miracles, Maître. Juste une fatigue agréable," a-t-elle murmuré, évitant mon regard.
Ma soumise est arrivée à son tour, en chemise de nuit, et a salué Thomas et Éléonore d'un signe de tête. L'atmosphère était celle d'un brunch dominical ordinaire, un contraste parfait avec la nuit de domination.
C'est après que nous ayons partagé un petit-déjeuner léger que Thomas a abordé le sujet.
"J'ai une faveur à demander, mon ami. Mon entreprise organise un événement pour célébrer la finalisation du gros contrat. C'est la semaine prochaine, une soirée pour les associés et leurs compagnes," a commencé Thomas.
"Une soirée d'entreprise classique, j'imagine," ai-je répondu.
"Exactement. Mais c'est une grosse affaire, tenue dans un des nouveaux bâtiments. Il y aura des discours, des buffets, de l'art contemporain ridicule... Bref, il faut s'y montrer. Nous formerions un excellent quatuor pour représenter l'équipe. Il faut que vous veniez tous les deux. Cela donnera l'image d'un cercle très fermé et d'une cohésion parfaite," a plaidé Thomas.
Son ton était purement professionnel et social. L'idée était de faire bonne figure et d'élargir le cercle social. Ma soumise, rassurée par la tonalité "vanille", a souri.
"J'accepte avec plaisir. Nous serons là," ai-je répondu.
Après avoir discuté des détails et fixé la date, nous avons passé la semaine suivante dans l'attente. Le moment était fixé.
Le jour J, l'excitation était palpable. Ma soumise était silencieuse pendant la préparation, se soumettant à un long rituel de soin de la peau et des cheveux. Elle portait une simple robe fourreau noire, élégante et anonyme.
Nous sommes partis seuls dans notre propre berline, le silence à l'intérieur étant simplement celui d'une attente sociale. Mon costume sombre et la robe discrète de ma soumise créaient une façade de respectabilité.
Le trajet a duré près d'une heure, nous menant loin de la ville, vers un immense complexe industriel. La façade des bureaux était impressionnante.
Enfin, j'ai actionné le code que Thomas m'avait transmis. Le portail en fer a glissé, révélant la longue allée menant au bâtiment principal, dont seul le logo de l'entreprise était éclairé.
J'ai tourné, et j'ai commencé à descendre en pente douce vers le souterrain. Le bruit du moteur s'est étouffé, remplacé par le crissement des pneus sur le béton.
Nous étions dans le parking souterrain. Éclairé uniquement par des néons jaunâtres et intermittents, l'espace s'étendait, immense et vide, à l'exception de quelques silhouettes stationnées dans l'ombre. L'air était froid et sentait le ciment.
Chapitre 51
Dans le parking
Le moteur de la voiture s'est éteint, laissant derrière lui un silence lourd, uniquement brisé par le bourdonnement lointain et persistant des ventilateurs d'extraction. Nous étions à l'étage moins deux du parking souterrain, un vaste labyrinthe de béton brut et de colonnes grises, où l'air était froid, lourd, imprégné des odeurs métalliques du ciment, de gaz d’échappement et d'une humidité constante. Les néons
J'ai laissé les phares allumés. Deux cônes de lumière blanche perçaient l'obscurité devant nous.
Les néons blafards du plafond luttaient pour percer la pénombre, projetant des ombres étirées et déformées. Nous étions absolument seuls.
« Sors, » ai-je ordonné, la voix basse et nette. « Et va te placer devant la voiture. »
Elle n'a pas hésité. La portière a claqué avec un écho métallique brutal. Ses pas, discrets sur le ciment rugueux, l'ont conduite jusqu'au faisceau lumineux. Elle s'est immobilisée, son dos tourné vers l'obscurité du parking, son corps délicat mis en pleine lumière.
Elle portait une robe, un tissu sombre qui caressait ses courbes. Sous l'éclat des phares, sa silhouette se dessinait, tendue. Le contraste entre son élégance et la brutalité du lieu était saisissant.
« Lève ta robe, » ai-je commandé. La phrase, pleine d'une autorité glaciale, résonnait.
Sans un mot, ses mains ont saisi l'ourlet. Le tissu a glissé vers le haut, dévoilant lentement ses magnifiques cuisses. La lumière des phares, impitoyable, a mis en scène ce dévoilement. Il n'y avait aucun sous-vêtement. Sa nudité inférieure est apparue, totale, exposée. Son sexe, humide et invitant, a été baigné dans l'aura artificielle des phares. J'ai vu l'éclat de son désir, mêlé à une pointe de vulnérabilité. Elle était là, offerte, exactement comme je le désirais. L'air était soudain devenu plus lourd de cette révélation.
Je suis sorti de la voiture, fermant la portière derrière moi. Le claquement a marqué la fin de la mise en scène. L'odeur de son excitation a supplanté celle du béton dans l'air froid.
« À genoux, » ai-je murmuré, ma voix maintenant juste derrière elle. « Face à mes pieds. »
Elle s'est effondrée. Ses genoux ont cogné la dalle rugueuse avec un son sourd et mat. Le tissu de sa robe s'est froissé autour d'elle. Elle était à mes pieds, la tête baissée.
Mes doigts ont trouvé la ceinture, puis la braguette de mon pantalon. Le cuir a grincé. J'ai exposé ma virilité. La chaleur dégagée a immédiatement contrasté avec l'air froid qui piquait sa nuque.
Elle a pris possession de moi avec une urgence féroce, son souffle chaud. Ce n'était pas un acte de tendresse, mais une prise, violente dans sa ferveur, orchestrée par ma main qui a agrippé l'arrière de sa tête. Je l'ai dirigée, contrôlant le mouvement et l'intensité. Les gémissements étaient étouffés, le seul son humain admis dans cette arène de ciment. Elle s'est donnée totalement, absorbée par l'acte, le contact était dense, humide, et rapide. Le bruit des succions s'est mélangé au bourdonnement des ventilateurs.
Je l'ai laissée monter, la tension s'accumulant dans ma gorge, dans mes muscles, jusqu'à ce que mon besoin devienne une faim intenable.
J'ai tiré sur sa nuque, interrompant l'acte. « Lève-toi, maintenant. »
Elle s’est relevée, chancelante, le désir la submergeant. Je l'ai saisie fermement par les hanches. « Tu vas t'appuyer là. »
Je l'ai poussée contre le pilier en béton le plus proche. Elle s'est retrouvée face à la colonne, les mains plaquées sur la surface froide et rugueuse, son corps courbé pour former un arc tendu. Le pilier, large et gris, délimité par les bandes de peinture, a servi de surface de contention.
J'ai saisi la robe, tirant le tissu au-dessus de sa taille. La nudité de ses fesses et le creux de son dos étaient exposés, juste sous la lumière crue. La chaleur de sa peau contrastait avec la froideur du béton qu'elle embrassait. J'ai écarté ses fesses, mes doigts trouvant la chaleur et l'humidité qu'elle avait préparées pour moi.
L'acte qui a suivi fut pur instinct. J'ai saisi ses hanches, ajusté la position. La pénétration fut sans ménagement, sans préparation superflue, une réponse brute à l'urgence du lieu et du moment. Un gémissement étouffé a frappé le béton. Le rythme était rapide, violent, mes hanches martelant son corps plaqué contre la surface froide du pilier. Chaque poussée était un rappel de la puissance, chaque bruit de chair un écho dans le silence du parking.
Ses doigts s'agrippaient au pilier, ses ongles rayant peut-être la peinture, cherchant une ancre dans cette vague de sensations incontrôlables. J'ai enfoui mon visage dans son cou, sentant l'odeur de ses cheveux et de sa peau. Le béton froid dans son ventre, la chaleur de mon corps derrière elle. C'était primitif, animal, une décharge électrique qui effaçait la notion du temps.
Je l'ai tenue, les muscles tendus, jusqu'à ce que la tension culmine. L'explosion fut un tremblement commun, elle a hurlé contre le pilier, le son étouffé dans la paume de sa main.
Je suis resté ainsi, lourd, haletant, sentant l'humidité et la chaleur s'évaporer dans l'air froid du parking.
Enfin, je me suis retiré, la laissant glisser le long du pilier. Elle est restée là un moment, ses genoux s'écroulant presque, le corps brisé par l'intensité.
« Habille-toi. »
Les vêtements furent redressés rapidement, un simple camouflage. Le moment était passé. La robe noire a glissé pour couvrir à nouveau ses cuisses et son sexe. Mais le secret n'était pas seulement sous le tissu : il était en elle. La semence, encore chaude, lourde, demeurait au creux de ses hanches, scellant l'acte brutal contre le béton.
Elle s'est tenue droite, le corps rigide. J'ai ajusté le col de sa robe, le geste intime et possessif, assurant que rien ne trahisse la violence douce de l'instant.
« L'ascenseur est par là. "
Nous avons marché jusqu'à l'ascenseur, un cube de métal brossé et de verre, sans un mot. Le silence était notre complicité. Une fois la porte refermée, l'habitacle nous a offert une nouvelle intimité, sans la brutalité du parking. Le temps de la montée était une bulle.
Je me suis tourné vers elle. Mon visage, mon corps n'étaient plus ceux du Maître ordonnant contre un pilier, mais ceux de son partenaire aimant.
J'ai posé ma main sur sa nuque, là où mes doigts avaient dirigé son plaisir quelques minutes plus tôt. Ce contact était désormais délicat, doux. Je l'ai tirée contre moi.
Nos lèvres se sont rencontrées. Ce baiser était long, sans la ferveur brûlante du sous-sol, mais plein d'une affection profonde et d'une possessivité subtile. J'ai goûté à sa bouche, au souvenir mêlé du parking, avant de l'embrasser comme un homme épris, et non comme un dominant. J'ai senti son corps se relâcher un peu contre le mien, sa réponse timide, encore marquée par la décharge qu'elle avait subie.
« Tu vas passer une excellente soirée, » ai-je murmuré à son oreille. Ma voix était redevenue calme, le ton habituel que tout le monde connaissait.
Les portes vitrées se sont ouvertes sur l'agitation, les rires et les lumières tamisées du hall de réception. Elle a ajusté le col de sa robe, l'éclat de ses yeux, vif mais contenu, étant la seule chose qui trahissait l'événement d'il y a un instant.
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Ce lundi est un grand jour pour moi, à marquer d’une pierre blanche. En retraite depuis peu, je vais, pour la première fois, me rendre chez mon Maître. Je me sens excitée et en même temps inquiète pour cette rencontre. Je prépare ma valise, y mettant un foulard, des chaussures et un manteau long avec capuche. Dans une valise plus petite je mets du maquillage. Puis je me mets en route. Je prends le train pour me rendre à Cannes.
Arrivée devant votre porte, je place le foulard sur mes yeux. Mon cœur bat très fort. Je sonne, vêtue seulement du manteau et de mes chaussures. J’entends la porte s’ouvrir et vous me faites entrer, me guidant par le bras avec ma valise. Vous refermez la porte d'entrée et me prenez ma valise. Vous enlevez mon manteau. Je me retrouve nue, devant vous, angoissée et frissonnante. Je sens mes tétons pointer à cause de l’air frais. Je suis bien sûr bien rasée, ayant obéi à vos ordres. Vous me demandez d'enlever mes chaussures et de me mettre à quatre pattes. Je m’exécute sans un mot. Seule ma respiration se fait entendre.
Vous me faites venir ainsi dans le salon. Malgré mon appréhension, je ressens une légère humidité entre mes cuisses, à marcher ainsi comme une chienne. Vous me mettez alors un collier en chaîne, des bracelets et des chevillères de la même chaîne. Je sens le froid des chaines sur mon corps. Vous m’indiquez que vous avez un gros roseau, ce qui me fait frissonner d’appréhension. Vous me laissez à quatre pattes, ferrée, nue, les yeux bandés devant le canapé et j’entends que vous allumez la télévision que vous regardez. Au bout d'un quart d'heure, mes genoux devenant douloureux, je décide seule de m’asseoir, oubliant de vous en demander la permission.
Vous devenez très sévère et me faites remarquer que je ne vous ai rien demandé. Je me mets alors à trembler. Vous me fouettez trois fois avec le bambou ce qui est très douloureux et je crie. Vous me rappelez qu’il est interdit de m’asseoir sans vous demander humblement la permission.
et reprenez les coups de bambou en me disant que ce sera 10 coups pour la faute. Les coups pleuvent et la douleur se fait intense. Les larmes me montent aux yeux. Ensuite, vous me demandez de vous indiquer ce que je veux. Je vous réponds, la voix tremblotante, que j'aimerais préserver mes genoux.
Vous m’invitez alors à m’asseoir sur le canapé, la tête sur vos genoux. Vous touchez mon sexe et remarquez que je mouille. Heureusement, le canapé est en cuir et il ne risque rien même si je mouille encore plus. Une demie heure plus tard, vous commencez à me masturber. Le plaisir monte et je mouille. Vous vous arrêtez lorsque je suis à la limite de la jouissance puis vous reprenez, au total 10 fois en vous arrêtant juste avant ma jouissance. J’ai l’impression de devenir folle de plaisir. C’est excitant et devient douloureux en même temps. Cela durera une heure et demie.
Puis vous me faites jouir trois fois de suite, sur le canapé. Je me sens alors assouvie et épuisée. Mon sexe est sensible. Durant une demie heure nous regardons la télévision. Je suis assise en boule à côté de vous, les yeux bandés. Le son de la télévision agit comme une berceuse et je sens le sommeil me gagner. Alors que je suis sur le point de m’assoupir, vous claquez des doigts pour éveiller mon attention.
Je sursaute. Vous me demandez de vous sucer. Vous êtes encore mou, mais en vous léchant le sexe tout en le caressant puis en le mettant en bouche pour faite des va et vient, je parviens à vous rendre dur. Vous me dites que vous aimez quand je vous suce. Je prends plaisir à vous sucer, et le fais trois fois avec trente minutes de pause entre chaque fellation. Puis nous regardons la télévision jusqu'à la fin de soirée. Je l’écoute avec mon bandeau sur les yeux.
Vous décidez de me faire dormir dans la baignoire. Vous attachez mon cou aux robinets de la baignoire, me laissant un mètre de chaîne. Vous m’attachez les poignets au niveau des genoux. Vous retirez mon bandeau.
La pièce est aveugle et vous éteignez la lumière. Vous me laissez là la nuit entière et une bonne partie de la matinée. Malgré le froid et la position inconfortable, je réussis à m’endormir. Mais après quelques heures, je ne peux me retenir d’uriner dans la baignoire. Je me sens honteuse de baigner ainsi dans mon urine. Vous arrivez et allumez la lumière. Je cligne des yeux car ils sont éblouis. Vous me détachez Et vous me mettez dans une pièce a côté aux toilettes et me demandez de faire mes besoins devant vous pour m’humilier. J’ai beaucoup de mal à le faire devant vous, je me sens honteuse. L’urine reste bloquée un moment avant que je réussisse enfin à me soulager.
Vous me détachez alors les mains et me demandez de vous faire un café chaud avec la machine nesspresso. Je le fais avec plaisir et vous l’apporte. Je vous serre au salon, il est 11h. Vous regardez mon téléphone. Vous me remerciez en me traitant de sale chienne et m’ordonnez de m’asseoir. Vous me regardez un moment, assise par terre Puis vous me demandez si j’ ai bien voyagé hier et je vous réponds que oui, que tout s’est bien passé.
Quand vous avez terminé votre café, vous me demandez de vous lécher l’anus. Je m’exécute , vous léchant consciencieusement durant une dizaine de minutes. Vous appréciez et cela me fait plaisir. Vous me demandez de continuer alors que je m’arrête pour reprendre ma respiration. Je reprends immédiatement. Vous me demandez de vous sucer trois fois de suite. Je le fais également avec plaisir. Puis vous me demandez d'aller me faire bronzer les fesses au soleil trente minutes. J’apprécie sentir les rayons du soleil sur mon corps nu. Puis vous m’ordonnez de vous préparer à manger et je me rends dans la cuisine pour le faire. Je reviens avec un plat que j’ai cuisiné. Vous mangez et m’en laissez un tout petit peu que j’avale avec gratitude. Vous me demandez de faire la vaisselle. J’apprécie de la faire nue.
Puis vous m’appelez pour aller dans votre chambre Vous me demandez de me mettre sur le ventre sur le lit. Et vous me sodomisez. C’est douloureux et je me contracte. Je ne suis pas très à l’aise avec la sodomie. Vous me pénétrez profondément, me faisant gémir. Puis vous me sodomisez une seconde fois. Mon anus me brûle. Puis je m’agenouille devant vous à votre demande et vous lèche le sexe avant de le sucer avec plaisir. ensuite, vous me faites l’amour, m’amenant à la jouissance trois fois. J’y prends beaucoup de plaisir et me sens ensuite apaisée et détendue. Il est 15 h, avec votre permission, je m’endors, épuisée.
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Il n'y avait rien de vraiment singulier dans leur rencontre.
Sauf que...
Sauf qu'ils devaient juste déjeuner pour se reconnaitre ; savoir si leurs regards pouvaient se croiser, si leurs gestes pouvaient s’accorder. Pas de bdsm et pas de sexe.
Il était établi que ce moment serait dédié à bavarder de sujets passionnants ou totalement futiles. Qu'il était l'occasion de voir le visage de l'un et de l'autre et de sentir qu'il y avait une étincelle d'intérêt mutuel. Que rien d'autre n'aurait lieu. Rien.
Sauf que...
Sauf qu'ils ont su de manière immédiate que ce "rien" allait se dissoudre et qu'il leur était nécessaire de se retrouver dans l'intimité d'un lieu où ils pourraient mettre leurs désirs à l'épreuve d'une pratique réelle.
Qu'il était impérieux de sentir l'épreuve de réalité et de se confronter au sadisme de l'un et au masochisme de l'autre. Rendre crédible ce qui, jusque-là, n’était qu’idée, et mesurer la force de ce qui les attirait l’un vers l’autre.
Chercher un lieu, le trouver et s'y donner rendez-vous. S'y retrouver dans une sorte d'urgence.
Franchir la porte et constater que la chambre est petite et qu'il sera difficile de s'y adonner à tout ce que l'un et l'autre on a envie d'expérimenter ensemble. Mais l'important est ailleurs.
L'important est dans son regard, sa voix qui ordonne et fait plier. L'important est dans ma soudaine obéissance dans ce mouvement instinctif qui baisse mes yeux.
Ne pas m'égarer dans la retenue, ne pas laisser libre cours à mes ruminations mais être à l'écoute de ce qu'il demande, exige et contraint. Se sentir prise dans la soumission et enveloppée par la douleur.
Sa main, sa ceinture, les lanières d'un martinet. Ses claques et le son du cuir.
Mon cul, mon dos, mes cuisses, mes seins. Ma peau et mes gémissements.
Des choses simples mais qui nous permettent, à l'un et à l'autre, de jauger la capacité à maitriser et à obéir. Découverte mutuelle. Découverte de la symbiose qui s'établit sans même le vouloir.
Sa bouche sur la mienne. Ma bouche sur ses lèvres.
L'occasion inépuisable d'oser des accords, et des désaccords, qui sont autant de possibilités de révélation de soi, paradoxales, inattendues et désirées. Il s'empare de mon corps et en demande le renoncement. Absorbe ma volonté de conquérante et en fait un linceul de discipline.
Ainsi, du bdsm mais pas de sexe. Ce moment imprévu, né sans préméditation, se transforme dans l’intimité de ce lieu exigu en un entre-deux, un instant suspendu où tout doit se redéfinir et devenir nôtre. Que chacun y découvre ce qu’il était venu chercher, et prenne ce qu’il ose enfin réclamer.
Et ensuite s'apaiser dans un 'corps à corps' surprenant entre une femme totalement nue et un homme 'totalement' vêtu.
Le réconfort de la chaleur de ses mains sur ma peau meurtrie. Sa bouche sur la mienne. Ma bouche sur ses lèvres.
Ses baisers comme des moments de grâce. Ses baisers comme un monde de sensations enfouies, qui soudain émergent. S'oublier dans ses lèvres.
Découvrir que ses baisers sont aussi puissants que ses coups.
Baise-moi.... Encore.
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Entre deux lignes parcourues à la va-vite, je pose mon regard sur sa silhouette exposée.
À genoux, les bras derrière la tête, ses jambes écartées dévoilent son intimité trempée et la mouille voyage sur ses cuisses à flot. Quelques goûtent viennent perler ma botte installée sous sa fente.
Je tire la chaîne rattachée à son collier. Elle gémit. La pression l’attire à moi, mais elle a ordre de rester parfaitement immobile.
Elle tremble. La panique se lit dans son regard et son air de chien battu me supplie. La frayeur dans ses yeux m’amuse. Que c'est drôle.
Je pousse du pied entre ses cuisses pour forcer le jouet à la pénétrer jusqu’au bout. Un long gémissement lui échappe.
Je pose alors mon roman et quitte ma chaise. J’empoigne sa chevelure et lui relève la tête. Nous nous fixons en silence. Elle, si chienne, si fragile... Quand mon pouce s’attarde sur ses lèvres, elles les écartent sans attendre.
Je souris, fier de mon dressage.
Je laisse ma salive glisser en abondance dans sa bouche, m’assurant de bien la remplir.
Dès que je sors une pince à linge de la boîte, elle tire la langue comme une chienne.
Clac ! C’est accroché. « Bien dressée », je me félicite.
Je retourne m’assoir afin de l’examiner sous toutes ses coutures. Je la dévore d’un regard insistant : ses tétons pointés et exposés, ses aisselles imberbes et son pubis lisse comme la soie. Elle baisse les yeux. Je sais à quel point elle se sent humiliée.
Son visage alterne entre plaisir et tourment.
Je saisis la télécommande et, bientôt, le jouet dans son sexe vibre violemment.
La chaîne, que je tire, presse toujours son cou.
Je m’amuse à faire varier la pression. Je torture ma victime et son expression désespérée m’encourage à continuer. Une vraie suppliciée.
Je resserre la chaîne. Elle perd son souffle. Chaque respiration fait danser sa langue pendue. Une perle de sueur glisse de son front et trouve refuge sur son téton pointé. Elle chancelle.
La perle roule sur sa peau écarlate, glisse sur son doux ventre et s’écrase sur le cuir de ma botte.
Elle m’observe, en attente. Je claque des doigts et lui pointe ma chaussure.
Le message est clair.
Elle recule pour prendre de l’espace, puis, difficilement à cause de la pince, sa langue s’affaire à nettoyer tous les fluides que son corps à versés sur le cuir.
Je m’avance alors vers elle. Ma main vient caresser sa joue et l’excitation grandit en moi. Je lève le bras. Elle ferme les yeux. Une gifle résonne dans la pièce.
Son mouvement de recul fait chuter le vibro d’entre ses cuisses.
Elle scrute le jouet, et remonte son regard vers moi. Elle a peur et ça m’excite.
J’échange alors le vibro pour un rabbit bien large. Je sais qu’il s’agrippera mieux à ses parois trempées. Quand je l’enfonce, sa voix délicate s’élève encore dans une douce mélodie. Je lui caresse la joue, puis lui indique lui un coin de la pièce.
Lentement, à quatre pattes, elle finit de s’y installer.
Face au mur, nue, à genoux, bras croisés dans le dos. Je me rapproche alors et, en silence, je lui la plonge dans l'obscurité avec un sac de jute sur la tête.
Ma lecture m’attend.
Qu’elle demeure donc là. Excitée, privée et ignorée. La seule trace de sa présence étant désormais le ronronnement entre ses cuisses.
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J'ouvre la porte de la chambre de l'hôtel, et je laisse entrer ma Maîtresse, je la suis avec son sac.
-En tenue !
Je me déshabille prestement pendant qu'elle fait le tour de la chambre et me retrouve en un clin d'œil nu devant elle !
-parfait! un grand lit et tu as la place pour te glisser dessous Tu ne seras pas obligé de dormir dans la voiture comme la nuit dernière. Dit elle avec un sourire moqueur.
-Merci Maîtresse. En effet je venais de passer la nuit précédente dans la voiture car la chambre ne convenait pas à Maîtresse. Elle était trop petite, elle m'en a donc chassé pour récupérer de l'espace!
- Vas te doucher dépêche toi !
- Vous n'enlevez pas ma cage Maîtresse?
-Non pas besoin.
Je portais une cage de chasteté et depuis 15 jours je n'avais pas été soulagé, à priori ce ne serait pas pour ce soir non plus. Je me lavais donc avec la cage du mieux que je pouvais. Déjà j'avais profité d'une douche chaude, ce n'était pas toujours le cas. A mon retour dans la chambre Maîtresse était allongée dans le lit les draps tirés sur elle, plongée dans son téléphone . Elle s'était déshabillée ses affaires trainaient sur le sol, je les ramassais prestement et les pliais sur la chaise sans qu'elle ne lève les yeux de son écran, Maîtresse Muriel était habituée que je passe derrière elle pour remédier à son désordre, c'était même ma fonction première. Ensuite j'allais m'agenouiller devant le lit en silence tête baissée. 30 bonnes minutes se passèrent sans aucun bruit si ce n'est les tapotements de Maîtresse sur le clavier de son portable avant qu'elle ne pose celui ci sur la table de nuit. Je sentis son regard sur moi...
-Bien, dans un premier temps tu vas me faire un cuni que je me détende un peu, ensuite tu me lècheras les pieds jusqu'à ce que je m'endorme, quand je serai endormie, tu te glisseras sous le sommier du lit sans me réveiller, tu en profiteras pour nettoyer mes chaussures avant de dormir. Allez !!!
Je passais sous les draps, Maîtresse écarta les jambes, je commençais à la butiner, son sexe sentait fort, elle ne s'était pas douchée, mon sexe me faisait mal car prisonnier dans sa cage il ne pouvait bander malgré l'envie. Rapidement Maîtresse se mit à mouiller et soupira de plaisir, elle appuya ma tête avec sa main je léchais alternativement sa vulve et son bouton m'activant à lui faire obtenir la jouissance recherchée ce qui arriva bientôt sous ma langue qui passait et repassait sur son clitoris. Maîtresse échappa de grand râle de jouissance et serra très fort ma tête entre ses cuisses pour me faire stopper mon action. Je restais immobile le nez dans sa toison à respirer les senteurs merveilleuses de sa jouissance en attente de ses consignes. Pendant quelques minutes Maîtresse, immobile, reprit ses esprit !
-Suffit! Lèche moi les pieds maintenant!
Je glissais au fond du lit sous les draps que Maîtresse remonta sur elle, je m'approchais d'un de ses pieds et commençais à lécher la plante du talon aux orteils avant de sucer chacun d'eux comme Maîtresse m'a appris à le faire en nettoyant entre chaque orteil la crasse qui s'y trouvait. Maîtresse avait porté toute la journée des ballerines sans chaussettes, ça se sentait! Mais bien loin de me répugner au contraire l'odeur de ses pieds comme à chaque fois, me subjuguait. Au bout d'un moment Maîtresse se tourna sur le côté et rapprocha ses 2 pieds joints, je continuais ma besogne. J'aime lécher les pieds de ma Maîtresse, je peux le faire des heures durant. Qu'ils soient sales, propres, froids, chauds, peu importe, je ne connais rien de meilleur que de promener ma langue sur les pieds de ma propriétaire. En + d'être un acte humiliant qui me comble et qui matérialise ma soumission à ma Maîtresse c'est également pour moi un acte d'amour, j'aime sentir son odeur, toucher sa peau, l'embrasser. Ses pieds sont le seul endroit de son corps ou je peux m'abandonner en gestes tendres, même son anus ses aisselles ou son sexe qu'elle m'ordonne de lécher et d'honorer régulièrement n'ont pas droit à l'expression de ma tendresse comme ses pieds même si j'adore aussi m'en occuper évidemment. Lorsqu'il me sembla entendre la respiration de maîtresse j'arrêtais mes léchages pour vérifier si Maîtresse était endormie, une double tape sur le nez me fit comprendre que non, je reprenais aussitôt mon labeur quelques minutes plus tard peut être 15, cette fois j'en étais sur, ma Maîtresse était endormie, j'entendais son souffle caractéristique. Je me retirais le plus discrètement possible de sous les draps sans la réveiller, je glissais ensuite sous le lit sur le carrelage froid, j'attrapais en même temps sa paire de ballerines en cuir noir et en m'installant sur le dos toujours le plus doucement possible, je commençais le nettoyage de ses chaussures. La réveiller pouvait me valoir une punition douloureuse! Le nettoyage veut dire que je dois frotter avec ma langue toute la chaussure même la semelle. C'est une corvée à laquelle je suis astreint depuis que je suis son esclave. Quasiment tous les soirs Maîtresse exige que je nettoie ainsi les chaussures qu'elle a porté durant la journée. Ce soir était particulier , car comme j'étais dans le noir, je ne pouvais voir ce que je faisais et Maîtresse demain matin ne manquerait pas de vérifier l'état de ses souliers. Je risquais une cuisante correction si elle n'était pas satisfaite, et le fait que je doive rester dans le noir pour les nettoyer sans la déranger n'était pas de nature à adoucir la punition. Lécher des chaussures est un acte bien particulier , si il est difficile à atteindre voir même impossible, lécher l'intérieur du soulier est le plus agréable pour un fétichiste, car on est en relation directe avec l'odeur du pied qui a habité ce soulier peu de temps avant. En tous cas pour moi c'est le cas, je prends beaucoup de plaisir à passer et repasser ma langue sur toutes la surface que je peux atteindre de l'intérieur de la chaussure, et plus l'odeur est forte plus j'y prends du plaisir. Ce soir je ne suis pas déçu, les ballerines de Maîtresse sont particulièrement odorantes. Lécher le côté extérieur des chaussures apporte des sensations complètement différentes L'odeur est souvent moins prenante en tous cas l'odeur des pieds à laissé la place à l'odeur de la matière (cuir, caoutchouc ou autres...) par contre le côté humiliant est beaucoup plus prononcé, ça en devient même dégradant quand il faut lécher la semelle extérieur. Pourtant jamais je ne me suis échappé à ma mission, j'ai toujours donné le meilleur de moi même pour redonner aux semelles de Maîtresse l'éclat du neuf. Après avoir frotté du mieux que je pouvais l'intégralité des chaussures je les déposais juste à coté de moi je récupérais une couverture que j'avais mis sous le lit après ma douche et j'essayais de m'endormir roulé dans la couverture à même le carrelage. Je suis habitué à dormir par terre depuis que je lui appartiens, une fois ou deux par semaine Maîtresse m'oblige à passer la nuit coucher sur le sol au pied de son lit ou dessous comme ce soir. Cependant le carrelage est encore plus dur que le plancher habituel de sa chambre. J'essaye de m'endormir en serrant sa paire de ballerines contre moi. Je sais que mon sommeil va être saccadé et que malgré tout demain il me faudra être en forme pour continuer à la servir. Ne pas pouvoir me masturber contrairement à ce qu'on pourrait penser n'est pas une frustration, moralement c'est même très agréable de me savoir contraint par ma Maîtresse à la chasteté alors que elle, la femme de ma vie, peut jouir quand elle veut, comme elle veut et avec qui elle veut.
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J’ai à peine fini de remettre ma culotte et réajuster ma jupe que le directeur est déjà sorti, appelé en urgence pour un grave problème dont j’ignore la nature. Mon cœur bat encore la chamade. Était-il sérieux ou bluffait-il ? Compte-t-il réellement me présenter nue à ma future équipe ?
Seule dans son luxueux bureau, je profite de l’occasion pour en faire le tour. Par la fenêtre on aperçoit les débris colossaux de la Lune rouge [1]. L’ancien symbole de puissance de la Suprême Alliance Démocratique, détruit par le pangolin fou, jonche misérablement le sol. C’est encore plus impressionnant vu d’en haut. Au loin, la vue sur Davos et les montagnes environnantes est magnifique. Sur chaque sommet, des alignements de bites protègent ce site hautement stratégique des offensives aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [2]. Les bites n’ont pourtant rien protégé le jour où le pangolin fou a mené son opération, ce qui m’inquiète. Il a même pris le contrôle de tous nos systèmes de défense. Suis-je en danger ici, en cas de nouvelle attaque des ennemis de la démocratie ?
Le sol, en parquet de noyer foncé parfaitement lustré, reflète subtilement la brillance des luminaires. Sur un meuble en ébène quelques objets d’art sont soigneusement disposés tandis que sur le bureau une lampe en laiton brossé diffuse une lumière chaude. Un stylo haut de gamme et un carnet en papier vergé ajoutent une note de raffinement classique. Le directeur aime en mettre plein la vue à ses visiteurs. Un tapis persan aux motifs profonds et un globe terrestre ancien complètent l’atmosphère, à la fois feutrée et prestigieuse.
Bientôt je prendrai la place de ce personnage arrogant. Je me sens destinée à un brillant avenir et je suis prête à tout pour y arriver.
Derrière le bureau, un fauteuil ergonomique en cuir noir, aux coutures apparentes, offre un confort enveloppant. Je m’y assois pour tester ce qui sera bientôt à moi.
En poursuivant ma visite, je découvre une porte secrète, qui se fond presque parfaitement dans le panneau de bois recouvrant tout le mur. À première vue, elle n’est qu’un prolongement naturel des moulures : même vernis satiné, mêmes lignes verticales élégantes.
Ce n’est qu’en observant attentivement que je remarque une très légère interruption dans le motif du bois. Je décèle la présence d’un discret mécanisme dissimulé dans l’un des ornements métalliques : un fin bouton en laiton intégré à une sculpture murale.
Lorsque j’en active l’ouverture, la porte pivote silencieusement, comme si elle glissait sur un axe invisible, dévoilant une pièce attenante intime et inquiétante. L’éclairage du bureau ne franchit pas entièrement le seuil. La lumière semble absorbée par l’obscurité profonde de cet espace caché. La pièce n’est plus feutrée : elle est sombre, silencieuse, presque trop silencieuse. Les murs sont recouverts d’un revêtement mat, d’un noir tirant sur le vert, qui absorbe le moindre reflet.
Le sol est en pierre froide, irrégulière, et laisse parfois deviner de fines fissures que l’on pourrait prendre pour des veines. L’air y semble plus dense, comme chargé de quelque chose d’indéfinissable.
L’ambiance est oppressante. Au centre de la pièce, malgré le faible éclairage, je distingue une cage et un fauteuil d’examen gynécologique sur lequel est posée une poire d'angoisse. Au mur, des fouets et des objets indéfinissables, ressemblant à des instruments de torture, sont suspendus. Des chaînes et des anneaux pendent du plafond.
Je referme la porte secrète, un peu secouée par cette découverte. Le directeur est donc un adepte de pratiques sado-masochistes. Je n’en suis pas vraiment surprise et pourtant je me sens quelque peu perturbée par cette découverte.
En quittant le bureau, je m’attarde sur l’écriteau en or massif. « Panagiótis Crapoulós. Directeur du département d’ingénierie sociale. Suprême Alliance Démocratique. » On dit qu’il a été placé à ce poste hautement prestigieux grâce au soutien des réseaux gays. Je pars avec un handicap, ne pouvant profiter de l’appui de ces puissants réseaux d’influence. Mais je vais suivre son conseil : à partir d’aujourd’hui, je serai lesbienne. En comparaison, le lobby lesbien est encore faible au sein de la Suprême Alliance Démocratique – malgré l’idéal progressiste fièrement affiché dans les médias – mais peut-être pourra-t-il me donner un coup de pouce. Ma psy est lesbienne et se vante d’avoir des relations. Je lui demanderai des conseils et des contacts pour m’introduire dans les réseaux d’influence.
Mais j’y pense… Peut-être qu’il n’est pas trop tard et que je peux encore assister à l’exécution publique d’Ysideulte [3]. Avec un peu de chance le grand chrysaor cendré ne l’a pas encore dévorée vivante. Je cours à toute vitesse vers la salle de téléconférence, descends les escaliers quatre à quatre, manquant de trébucher, et, essoufflée, pousse doucement la porte pour ne pas me faire remarquer comme retardataire.
Je découvre la salle en pleine agitation : chaises repoussées à la hâte, murmures fébriles, visages tendus. Au centre, plusieurs collègues murmurent tous en même temps, la voix tremblante, tandis que le directeur mène les opérations. Aux murs, des voyants indiquent que l’alerte rouge est en cours, signe qu’un incident grave vient d’être révélé. L’atmosphère est lourde et chaotique : un mélange de stupéfaction et d’urgence palpable qui fait immédiatement comprendre que quelque chose de sérieux s’est produit.
Les murmures m’apprennent qu’Ysideulte a survécu et que des évènements étranges se sont produits. Sur l’écran, l’enregistrement de l’exécution ratée est visionné et repassé plusieurs fois au ralenti. Ce que je vois m’épate. Les bras robotisés ont fondu sous l’effet d’une fulgurante décharge. Comment fait-elle ça ? Et maintenant elle défie les forces de sécurité. Cette femme ne manque pas de cran. Si je ne savais pas que c’est une fasciste de la pire espèce, j’en éprouverais presque de l’admiration.
Le directeur convoque tous les chefs d’équipes à une réunion de crise. Pendant qu’ils sortent en se bousculant comme s’il y avait un incendie, il m’aperçoit au fond de la salle et revient sur ses pas.
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
« Je pensais avoir encore le temps d’assister à l’exécution, Monsieur le Directeur, mais je vois qu’il y a eu des problèmes. »
« Ne t’inquiètes pas, je gère. Tiens, viens aussi, comme ça tu verras comment on gère une crise de main de Maître » me dit-il en me prenant par la main pour m’entraîner au pas de course vers la salle de gestion de crise. Je n’y avais jamais mis les pieds. C’est une salle hautement sécurisée, insonorisée, permettant des liaisons holographiques cryptées avec de hauts responsables politiques et patrons de médias. La connexion a déjà été activée et plusieurs personnes sont présentes via leurs avatars d’un réalisme saisissant. Je reconnais l’hologramme d’un milliardaire, le patron de BMF – Best Mind Fucking television, et, à côté, celui du ministre de la Vérité, Microbite, sur son lit d’hôpital, le teint blafard. Il a été sauvagement agressé par la criminelle Ysideulte et depuis il a un mal de mer permanent [4]. Aucun médecin n’a réussi à déterminer ce qu’elle lui a fait.
Le directeur me fait assoir autour d’une table ovale, parmi tous les chefs d’équipe. La discussion démarre sans préliminaires – il y a urgence. Personne ne m’invite à participer au débat. Le directeur ne m’a même pas présentée. Visiblement, je suis là juste pour lui servir de faire-valoir. Il est de notoriété publique qu’il aime s’entourer de jeunes femmes et le montrer. Les hommes sont majoritaires autour de la table, seules quelques femmes sont présentes. Régulièrement, des regards appuyés et interrogateurs se dirigent vers moi.
Les avis sont partagés, puis semblent converger. La maintenir en cellule le temps que l’affaire se tasse puis l’exécuter discrètement loin des regards, quand tout le monde aura oublié. En attendant, mettre le paquet sur la menace extra-terrestre pour occuper les esprits et terrifier la population. Expliquer que les phénomènes étranges qui se sont produits sont dus au réchauffement climatique. En profiter pour en remettre une couche sur le bien fondé du pass carbone et de la méga-taxe fédérale destinée à financer le plan Climax$2050™.
Le propriétaire de BMF assure qu’il a en réserve des heures de documentaires angoissants sur la menace Alien, et une ribambelle d’experts climatiques prêts à participer à des plateaux TV.
« Le ministère de la Vérité se chargera de censurer et faire condamner les voix dissidentes. Faites distribuer un kit de survie pour crédibiliser la menace et renforcer l'angoisse. » ajoute Microbite. Il a l'air vraiment mal en point mais on dirait que cette perspective lui a redonné de l'énergie. Des rictus sadiques, de jouissance perverse, lui traversent le visage.
Je me demande si les gens vont oublier si facilement les images qui ont été diffusées. Je dois reconnaître qu’Ysideulte m’a impressionnée.
Je lève la main.
Personne ne me donne la parole alors j’insiste, maintenant mon bras ostensiblement levé, ce qui suscite un regard agacé du directeur.
« Qu’y-a-t-il, Charlotte ? Tu veux la permission d’aller aux toilettes ? » me demande-t-il en pouffant de rire.
Des rires parcourent la salle.
« Si je puis me permettre, Monsieur le Directeur, je pense qu’il faudrait la réhabiliter. »
« Quoi ? »
« Oui j’ai vu ça dans Les aventures d’Émilie. Une criminelle est pardonnée et réhabilitée par le roi. Le peuple apprécie ce geste généreux et applaudit le souverain. A la fin tout se termine bien. »
« Oui, mais on n’est pas dans Les aventures d’Émilie ici » rétorque-t-il, en pouffant de plus belle.
« Ce n’est pas idiot » dit timidement une petite voix, suivie par un murmure d’approbation grandissant dans l’assistance. Je crois que c’est la directrice adjointe.
Quelque peu décontenancé par ce soutien inattendu, le directeur tente d’y mettre un terme.
« N’y songez même pas. De toute façon, elle ne voudra jamais coopérer. Vous avez vu comment elle a osé défier les forces de sécurité ? »
« Mais peut être que son Maître voudra bien négocier pour la sauver. Dans son interview chez Archi Phi, elle a dit qu’elle lui obéit toujours, que ça lui plaise ou non. » me permets-je de rétorquer.
Je me demande si je ne suis pas allée trop loin en osant insister.
Connecté à distance par liaison holographique, Microbite n'est visiblement pas d'accord, mais sous l'effet de la colère il s'étouffe dans son vomi et n'arrive pas à prononcer un seul mot. J'imagine l'horreur que cela doit être de subir un mal de mer permanent.
« Ca vaut la peine de tenter. Qu’en pensez-vous, Monsieur le Directeur ? Si cela ne fonctionne pas on pourra toujours revenir à notre plan initial » ajoute la directrice adjointe.
« Soit ! Puisque vous voulez perdre votre temps, allez-y. Je vous charge de coordonner la négociation. »
Sur ces paroles agacées, il met subitement un terme à la réunion et sort en claquant la porte.
Le mardi à 10 heures, je me rends comme prévu à la convocation.
Toc, toc, toc.
« Entrez ! »
Le directeur me regarde sévèrement, en me détaillant de la tête aux pieds. Pas un mot.
Après un moment d’hésitation, décontenancée par ce silence, j’entreprends de me déshabiller sans traîner, comme il me l’avait demandé.
« Au moins cette fois tu es un peu plus présentable. » me dit-il, le regard dirigé vers ma chatte épilée.
« Tu as eu un comportement déplacé l’autre jour. » ajoute-t-il.
« Pardon Monsieur le Directeur, je voulais juste aider »
« Ce n’est pas grave, mais les cruches comme toi me surprennent toujours. Elles osent tout. Le moins que l’on puisse dire c’est que tu ne manques pas de culot. »
Je m’approche et tourne lentement sur moi-même pour qu’il puisse se rincer l’œil, espérant l’amadouer et me faire pardonner mon insolence.
« Allez, rhabille-toi, on va y aller »
Ouf ! Quel soulagement.
Il m’accompagne à l’étage inférieur, jusqu’à la salle de réunion. Toute l’équipe discrédit & dénigrement dont je vais prochainement prendre les rênes nous y attend.
Le directeur prend la parole et me présente en des termes élogieux, ce qui me surprend, pendant que je dépose une boule mémoire contenant mon diaporama de présentation dans le micro-réceptacle d’un PC portable.
Avant de me donner la parole, il me demande sur un ton sec de me mettre à genoux sur une chaise. Surprise, je l’interroge du regard, avant d’obéir.
Tout s’est passé en une fraction de seconde. Il a brutalement retroussé ma jupe devant tout le monde et a arraché mon string si violemment que la couture a craqué.
Il me flanque une fessée si brutale que je manque de basculer en avant avec la chaise.
« Maintenant tu as la parole ! »
Je me redresse, les fesses en feu, et me dirige vers l’écran, en faisant de mon mieux pour rester concentrée et présenter mon parcours et mon expérience professionnelle comme si de rien n’était. Je bous intérieurement de cette humiliation inattendue mais je m’efforce de n’en rien montrer. Pendant que je me présente, je me rends compte que je rougis terriblement, incapable de contrôler cette réaction physiologique déclenchée par une overdose d’humiliation.
La vengeance est un plat qui se mange froid… Je n’aurais sans doute pas dû le provoquer lors de la réunion de crise.
à suivre...
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Références
[1] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[2] Voir « B.I.T.E.S. – Complexe de défense planétaire » https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/
[3] Voir « Le souffle de la résistance » https://www.bdsm.fr/blog/11290/Le-souffle-de-la-résistance/
[4] Voir « Votez Microbite, le soumis mégalo » https://www.bdsm.fr/blog/11007/Votez-Microbite,-le-soumis-m%C3%A9galo/
Image d’illustration : gif circulant sur le Net. Merci à MagmA de l’avoir découvert et de m’avoir permis de le reprendre.
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Je vous remercie Maitre,
de m'avoir montrer ma place à vos pieds
de m'avoir laisser l'honneur de vous chaussez et de vous déchaussez
de m'avoir permis de vénérer vos pieds, de les lécher et de les embrassés
d'avoir pu vénérer votre corps, votre sexe, ainsi que votre présence
d'avoir pu être à votre disposition sous cette contrainte physique et psychique
d'avoir goûter à ces plaisirs SM que nous avons partager
d'avoir était autoritaire par ces punitions pour me remettre dans le droit chemin
d'avoir eu votre affection, sans me faire oublier mes obligations d'esclave
de m'avoir pris en mains, pour m'éduquer, me guider, subtilement à cette place d'esclave
Qu'était la mienne à vos pieds.
J'ai pris beaucoup de plaisirs à vous servir.
Je m'incline devant vous, en dessous de vous, humblement....
"Merci Maitre"
** Photo d'illustration, non personnelle..
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"échange" de messages ( presque un monologue) avec un potentiel
Dans l'attente de vos réactions ! Bonne lecture 😂
Je veux bien connaître vos conditions , nous n avons encore jamais abordé ce sujet ...
J aimerais tres sincèrement pouvoir trouver une solution équitable....
1 tu serais mon deuxième soumis ( larbin, esclave) et je vois 2440 quand je veux même en ta présence
2 tu ne t'installe pas avant de je Te l'ordonne quand tu viens les week-ends c'est avec le minimum, c'est à dire ce que je te dirais d'apporter
3 tu me remet ton tel à ton arrivée et tu te consacre sur ton dressage et uniquement sur ton dressage
4 la période de noviciat est à MA SEULE convenance
Et en quoi consistera mon dressage ? Svp
À me servir et à satisfaire mes besoins
D accord , pas d homosexualité , pas d exhibe en publique ... personne d autre que vous me domine
Je n accepterai d ordre de personne d autre que vous
Votre soumis doit me respecter comme si je n étais pas un soumis.
Hors de questiô que il se permette une quelconque forme supériorité sur moi
Mon corps et mon cul sont pour vous et vous uniquement
C est tout ce que je demande , je me offrirai à personne d autre que vous
Le problème : comme il fait froid , je pars du jeudi soir au lundi matin dans le sud ....
Tant vous ne me ordonnez pas de le servir ou lui obéir tout ira bien , moi je suis soumis à ma Maîtresse mais que pour la servir elle .....
Seule ma Maîtresse m intéressé, je n ai que faire des autres , ils resteront insignifiants à mes yeux qu ils soient soumis ou Maitre. Je m en fous comp’élément , aucune forme de déférence devant quiconque ....
Et bien laissons passer les fêtes....
Rien de mieux que démarrer l année avec un collier
Pas très motivé
Si tjrs motivé mais je reste pragmatique
Vous savez tres bien ce que je veux ....
Ne sachant pas trop comment ça va se passer vous concernant , je vais vous dire ce que j aimerais vivre avec vous : une vie commune Maîtresse/ soumis 7/7 avec participation financière de ma part ( à définir) ... les autres soumis ne devront pas être omniprésente et ne pas rester dormir le doit sauf exception , il faudra me préciser mon rôle.... je ne sais pas ce que vous voulez ...
N étant pas du tout intéressé par une relation suivie , je préfère que nous abordons dans le tous aspects d une relation à demeure et faire un essai d 1 mois avec participation financière de ma part , cela permettra de savoir réciproquement si la relation pourra être bénéfique à tous les 2 ...
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