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Cela faisait des semaines, peut-être des mois, que notre univers BDSM était en suspens. Vicky n’est pas seulement ma soumise : elle est aussi ma femme, la mère de nos trois enfants. Concilier une vie de famille bien remplie et nos jeux de domination n’a rien d’évident. Ces derniers temps, notre couple « vanille » a traversé des turbulences, stress du quotidien, fatigue, incompréhensions, qui ont éteint en nous l’énergie de nos rituels nocturnes. L’envie était là, tapie sous la routine et les déceptions, mais ni elle ni moi n’avions vraiment la tête à ça.
J’ai progressivement compris que Vicky est une bedroom sub, une soumise des chambres à coucher. Pour elle, une séance aboutit presque toujours à du sexe, à un orgasme libérateur. Elle recherche le frisson érotique plus que la discipline pure. Moi, à l’inverse, c’est la soumission psychologique et ritualisée qui m’attire : cette danse des esprits où le plaisir ne naît pas forcément de la jouissance sexuelle, mais de l’abandon total, de la transformation mentale. Ce décalage a parfois créé des malentendus : elle attendait souvent la récompense charnelle quand moi je cherchais à prolonger le suspense et à explorer ses limites intérieures.
Hier pourtant, à ma grande surprise, c’est Vicky qui est venue me trouver. « Est-ce qu’on pourrait… une séance, ce soir ? » Son regard fuyait le mien, comme si elle craignait que je refuse. J’ai lu dans ses yeux un mélange de manque et de peur. Manque de ce lien de domination qui nous unit, peur de ce que cela pourrait réveiller après une si longue pause. J’ai simplement répondu : « Ce soir, 22h30. Tiens-toi prête. » Son soulagement était palpable.
J’ai eu toute la journée pour réfléchir à ce retour tant attendu. Je savais déjà que je ne la conduirais pas sur le terrain confortable qu’elle espérait. Au fond de moi, je m’étais fixé une règle claire : pas de sexe ce soir. Pas d’orgasme pour elle, ni pour moi. Si Vicky désirait replonger, ce ne serait pas pour une simple partie de plaisir sous la couette, mais pour goûter à l’obéissance pour elle-même. Je voulais qu’elle découvre un plaisir différent : celui de se soumettre sans autre but que l’abandon, sans la consolation d’une jouissance finale. Mon intention était de raviver notre lien de domination en lui imposant cette vérité brute : la domination sans consolation, la soumission sans récompense immédiate.
Dès le matin, je lui ai donné des consignes précises pour la préparer mentalement. « Aujourd’hui, tu ne te douches pas, tu ne mets ni parfum ni déodorant. » Mon message était calme et sans appel. Vicky a écarquillé les yeux une seconde, puis a simplement répondu : « Oui, Maître. »
J’ai ajouté : « À intervalles aléatoires, tu glisseras ta culotte dans ton intimité et tu la garderas aussi longtemps que possible. Je veux que tu t’imprègnes de toi-même… et moi, je veux respirer ça. »
En ce moment, j’accorde une importance presque obsessionnelle aux odeurs. Les parfums artificiels m’importent peu ; ce que je désire, c’est l’essence naturelle de son corps, surtout après une journée sans artifice. L’odeur musquée de sa peau, l’arôme puissant de son sexe tenaillé de désir ou de frustration, son odeur, sa vérité. En lui imposant de porter sa petite culotte enfoncée en elle, je savais qu’à la nuit tombée ce morceau de coton serait saturé de son humidité, de sa sueur, de ce parfum poivré et intime qu’aucun flacon ne pourrait reproduire.
Pendant qu’elle vaquait à ses occupations quotidiennes avec ce secret glissant entre ses cuisses, moi, je me préparais de mon côté. J’ai rassemblé le martinet, une corde de jute souple que j’utilise rarement, et un large bandeau de satin noir. J’ai placé des glaçons au congélateur en prévision. À un moment, j’ai même pris le temps de revoir un tutoriel de bondage simple, un nœud pour attacher ses poignets derrière sa tête. Si Vicky aimait tant être ligotée, j’allais le lui offrir, avec précision. Chaque détail de la soirée était pensé pour la surprendre et la déstabiliser, pour l’emmener là où elle ne s’attendait pas.
Avant l’heure dite, je suis entré dans la chambre pour disposer l’espace. Une guirlande lumineuse diffusait une lueur tamisée. Devant la coiffeuse de Vicky, j’ai placé le tabouret à la bonne distance. C’est là que je voulais qu’elle se tienne, face à elle-même. Un face-à-face avec son reflet, prélude à tout ce qui allait suivre.
La séance
22h30. Quand j’ai pénétré dans la chambre, Vicky était déjà en position, comme ordonné. Nue, assise sur le petit tabouret devant la coiffeuse, les mains croisées bien sagement derrière la tête, elle m’attendait. Son dos droit trahissait sa nervosité : je voyais à sa nuque raide qu’elle retenait son souffle. Nos regards se sont croisés dans le miroir. Elle était magnifique, sa peau éclairée avec douceur, ses cheveux retombant en vagues sur ses épaules, mais je ne cherchais pas sa beauté de femme en cet instant. Je cherchais autre chose, quelque chose qu’elle-même n’était pas sûre d’avoir encore.
Je refermai la porte sans bruit et m’avançai derrière elle. Dans le miroir, mes yeux accrochèrent les siens. Je me tenais droit, calme, l’ombre de son Maître reprenant sa place. D’une voix posée, je lui donnai la première consigne de la soirée :
— « Regarde-toi. »
Vicky leva la tête et fixa son propre reflet. Je devinais le tumulte dans sa tête, se sentait-elle ridicule, vulnérable, excitée ? Probablement un peu de tout cela à la fois. Ma main se posa avec douceur sur son épaule nue. Sous mes doigts, je sentis un frisson la traverser. Elle avait la chair de poule.
— « Qu’est-ce que tu vois ? » demandai-je froidement en inclinant la tête, mon visage tout près du sien dans le miroir.
Elle hésita un instant, entrouvrant les lèvres sans trouver ses mots. Puis, croyant bien faire, elle souffla :
— « Je vois… une soumise, Maître. »
Je plissai légèrement les yeux. Non. Ce n’était pas la vérité, pas encore. Son regard trahissait autre chose : une certaine timidité, une retenue. Je ne voyais là surtout que ma femme du quotidien, qui jouait à prononcer ce mot pour me satisfaire. Sa réponse sonnait creux, automatique.
Je me penchai, mes lèvres frôlant presque son oreille :
— « Moi, je ne vois que ma Vicky… ma femme. Mais ce soir, elle va disparaître. » Mon ton restait bas, doux-amer. « Ce soir, tu vas cesser d’être ma femme. Tu vas devenir ma soumise. Entièrement. »
Dans le miroir, ses yeux s’abaissèrent d’eux-mêmes, comme sous le coup d’une honte soudaine ou d’une excitation coupable, sans doute un peu des deux. Son souffle s’accéléra légèrement. Ma main quitta son épaule pour glisser lentement le long de son dos, du bout des doigts. Tu es à moi…, murmurais-je.
Je laissai s’écouler quelques minutes de silence. Je voulais qu’elle se confronte vraiment à son image, qu’elle sente le poids de cet instant. Derrière elle, je continuai de la frôler tout en légèreté : un effleurement sur le côté de son cou, une caresse sur le haut de ses bras. Pas de quoi la soulager, juste assez pour faire courir sur sa peau de nouveaux frissons. Je voyais ses petits poils se dresser tandis que je dessinais des cercles du plat de la main entre ses omoplates. Ses tétons se durcirent, autant sous l’effet de ces frôlements que du mélange d’appréhension et de désir qui montait en elle. L’atmosphère se chargeait, dense, intime.
Quand je jugeai qu’elle avait suffisamment fait face à elle-même, à cette femme encore trop « femme » dans le miroir, j’ordonnai d’une voix soudain plus ferme :
— « Lève-toi. Suis-moi. »
Elle obéit sans un mot, se levant du tabouret. Je notai la légère raideur de ses gestes : Vicky retenait toujours une part d’elle-même. Elle exécutait l’ordre, mais son esprit devait encore lutter contre mille pensées parasites. D’un pas décidé, je la conduisis hors de la chambre, jusque dans la salle de bain attenante.
Le sol carrelé était froid sous nos pieds nus.
— « À genoux, là. » Je pointai du doigt le tapis devant la douche.
Elle s’agenouilla aussitôt, posant ses fesses sur ses talons, la poitrine haute, les yeux baissés.
— « Déshabille-moi. »
Vicky releva enfin les yeux vers moi. Sa réponse glissa dans un murmure :
— « Oui, Maître. »
Elle s’avança sur les genoux et ses mains s’attelèrent aussitôt à la tâche. Délicatement, elle fit glisser mon pantalon vers le bas, m’aidant à enjamber le tissu pour m’en libérer. Elle plia le vêtement et le posa sur le côté. Son visage se retrouva à hauteur de mon caleçon,je vis ses narines frémir légèrement en devinant le galbe durci de ma virilité sous le tissu. Elle fit glisser mon sous-vêtement le long de mes cuisses, libérant mon sexe déjà partiellement en érection. Elle était belle ainsi, agenouillée et appliquée, docile. Dans ces moments-là, on aurait dit qu’une sorte de paix l’enveloppait : la paix de l’acceptation de sa place.
Entièrement nu à présent, j’entrai sous la douche à l’italienne et j’ouvris l’eau tiède.
— « Relève-toi et viens. »
Elle entra à sa suite dans la cabine. L’eau ruisselait sur mes épaules et mon dos, éclaboussant un peu son corps nu à elle aussi. Elle frissonna mais se tenait prête, les yeux baissés en attente de mes ordres.
— « Tu vas me laver, Vicky, » ma voix claqua doucement sous le bruit de l’eau. « Avec dévotion. Chaque centimètre de moi doit être propre. Et si tu bâcles ta tâche… » Je lui relevai le menton d’un doigt pour qu’elle me regarde. « …tu seras punie. Tu le sais. » Mon autre main effleura la courbe de ses seins alourdis tandis qu’elle se penchait déjà pour attraper le gel douche. Je pinçai délicatement un de ses tétons durs.
Elle hocha la tête vivement :
— « Oui, Maître. Je ferai de mon mieux. »
Dans ses yeux, j’aperçus alors un éclair d’appréhension. Elle venait de comprendre que cette séance ne serait pas ce qu’elle avait pu imaginer. Qu’il n’y aurait pas de tendre prélude sous les draps menant à des corps entremêlés dans des soupirs de plaisir. Elle me connaît : en entendant mon ton inflexible et en me voyant ainsi, pragmatique sous la douche, elle a compris que j’avais en tête un scénario plus dur, plus froid. Que j’attendais autre chose d’elle qu’une amante. Je l’ai vue accepter cela en silence,ses pupilles se sont dilatées légèrement sous l’effet d’une crainte sourde, et j’ai remarqué qu’elle serrait un instant les cuisses dans un réflexe vite réprimé. Peut-être un geste pour se rassurer, ou pour étouffer un émoi naissant. Elle était déçue.
Vicky s’appliqua à me savonner, bien qu’au début ses mouvements fussent un peu mécaniques. Ses doigts savonnaient mes bras, mon torse, sans oser trop s’attarder sur mes parties intimes. Je la sentais encore réservée, presque réticente. Je choisis de ne pas la corriger immédiatement : ce n’était pas le moment de la braquer pour un détail. Je connais son côté brat, ce petit démon intérieur qui parfois teste mes limites en manquant volontairement d’ardeur ou d’initiative. Si j’avais sévi trop tôt, elle se serait crispée, et la séance n’aurait pas pu atteindre la profondeur que je visais. Je la laissai donc me laver à son rythme, notant toutefois chaque caresse tiède de ses mains savonneuses sur ma peau.
Peu à peu, ses gestes devinrent plus fluides. Elle se mit à genoux pour passer l’éponge sur mes jambes, entre mes orteils. Je laissai échapper un soupir de contentement lorsqu’elle entreprit de frotter doucement mes pieds, une besogne humble qui la plongeait déjà dans un état d’esprit servile. La voir agenouillée, astiquant mes mollets et mes cuisses, m’emplit d’une satisfaction sereine.
Lorsque j’estimai être rincé à la perfection, j’actionnai la poignée pour couper l’eau. Un silence relatif retomba, seulement troublé par le clapotis de quelques gouttes le long des parois. Vicky levait la tête vers moi attendant la suite.
Je la désignai du doigt et ordonnai :
— « À genoux. »
Elle l’était déjà, mais comprit que je voulais qu’elle se redresse sur les genoux plutôt que de rester assise sur ses talons. Elle se redressa donc, dos droit malgré l’étroitesse de la cabine, ses yeux grands levés vers moi.
Je posai ma main sur sa tête, un geste presque tendre, vite contredit par mes paroles :
— « Maintenant, tu vas finir ma toilette avec ta langue. »
Un éclair traversa son visage. Je sentis son cou se raidir sous ma paume. Ce n’était pas de la surprise. C’était de la déception. Elle avait parfaitement entendu. Mais ce n’était pas ce qu’elle attendait. Elle espérait une scène plus charnelle, plus tendre, plus classique. Pas cette plongée soudaine dans l’humiliation pure.
Elle resta muette une seconde, puis baissa les yeux. Et malgré cette frustration que je lisais dans ses gestes et sa respiration courte, elle répondit simplement, doucement :
— « Oui, Maître. »
J’ancrai mon regard dans le sien :
— « Lèche-moi. Chaque centimètre. Je veux que tu me nettoies de ta langue. »
Mon sexe, à quelques centimètres à peine de son visage, palpitait déjà à l’idée de ce qui allait suivre.
Je percevais son intense hésitation. Ce n’était pas de la honte. C’était de l’agacement. Elle ne voulait pas ça, pas ce genre de scène. Ce n’était pas ce qu’elle avait en tête en me réclamant une séance. Et je le savais. Une tension flottait entre nous, muette mais palpable. Elle ne disait rien, mais je voyais ses mâchoires se crisper, sa respiration s’accélérer, ce petit froncement de sourcils qu’elle réprime à peine. Elle lutta un bref instant contre son envie de protester, puis baissa les yeux. Lentement, ses poings se dénouèrent sur ses cuisses. Elle ravala ce qui restait de résistance et murmura simplement :
— « …Oui, Maître. »
Docile, elle tira la langue et l’apposa timidement sur ma hanche, là où perlait une goutte d’eau. Ce petit geste de pointe, hésitant, me fit frissonner. Encouragée par ce frisson qu’elle sentit chez moi, elle recommença, plus franchement. Elle passa sa langue le long de ma hanche jusqu’à mon flanc, ramassant l’eau et le savon résiduel. Puis elle descendit sur le haut de ma cuisse, léchant la peau encore tiède sous l’effet de la douche.
Une décharge d’excitation me traversa de part en part. Voir ma femme, d’ordinaire si fière, se transformer en esclave de bain, le visage humblement baissé sur mon corps, m’électrisait. Mon sexe, déjà durci, se dressa complètement devant son front. Je sentais mon cœur battre plus vite, une chaleur intense envahir mon bas-ventre. C’était grisant.
Je dois avouer que j’ai toujours été stimulé par ses résistances vaincues. Bien avant que nous n’explorions le BDSM, il y avait en moi cette part trouble qui aimait la voir lutter un peu, émotionnellement ou physiquement, avant de céder. La voir parfois fondre en larmes après une dispute, puis se blottir contre moi pour chercher du réconfort… ces moments paradoxaux éveillaient déjà en moi un désir presque cruel, mêlant protection et domination. Aujourd’hui, dans ce rôle consenti, chaque parcelle d’elle qui se soumet après avoir hésité est pour moi un aphrodisiaque puissant.
Vicky, à genoux sous ma main, léchait désormais consciencieusement mes cuisses, remontant vers mon bas-ventre. Ses mouvements, d’abord maladroits, gagnaient en assurance. Elle variait la pression de sa langue : tantôt large et plate contre ma peau, tantôt pointue pour tracer des sillons le long de mes muscles.
Cependant, je remarquai vite qu’elle évitait soigneusement l’endroit le plus intime. Mon sexe tendu se trouvait à hauteur de son visage, tout près de ses lèvres et de sa langue, mais elle l’ignorait délibérément. À la place, elle léchait autour, passant du bas de mon ventre à l’aine opposée, m’entourant d’attentions tout en esquivant mon membre raidi. C’était une petite défiance savamment calculée : elle exécutait mon ordre tout en se refusant à vraiment me satisfaire.
Je laissai échapper un léger grognement, à la fois frustré et amusé. Ah, la voilà, cette petite insolente qui pointait le bout de son nez ! Malgré la situation humiliante, Vicky trouvait encore le moyen de jouer sur les mots de mes ordres. Je n’avais pas explicitement dit « lèche-moi le sexe », seulement « chaque centimètre ». Elle profitait de cette ambiguïté, espérant sans doute que je la corrigerais, cherchant probablement à tester jusqu’où j’irais.
Un sourire prédateur étira mes lèvres. Très bien. Le jeu du chat et de la souris était lancé. Sans un mot, j’ai refermé mes doigts autour de ma queue et l’ai redressée, la tenant fermement érigée devant son visage. Mes testicules pleins se trouvaient maintenant juste sous son nez. Vicky suspendit ses mouvements, figée par cette invitation muette. Je la sentis retenir son souffle. Elle leva vers moi des yeux incertains ; en retour, je lui lançai un regard noir, chargé d’avertissement.
Son insolence m’avait effleuré l’espace d’une minute, et déjà l’envie me brûlait de la punir. Mon autre main me démangeait de s’abattre sur sa joue pour lui rappeler durement qui décidait ici. Je la contins pourtant, préférant les mots au geste pour l’instant. D’une voix basse et mordante, je corrigeai :
— « Lèche tout, Vicky. Maintenant. Comme la bonne soumise que tu prétends être. Je veux que tout soit propre, compris ? »
Elle déglutit, comprenant que la plaisanterie était terminée.
— « Oui… Maître. »
D’une petite langue docile, elle vint timidement laper mes bourses. Le contact chaud et humide de sa bouche à cet endroit sensible m’arracha un soupir rauque de plaisir. Je relâchai un peu ma prise à la base de ma verge, savourant comme elle s’appliquait désormais avec zèle : elle embrassait chaque testicule, les léchait de bas en haut, récoltant chaque goutte d’eau et de sueur comme on dégusterait un fruit rare.
Je la laissai faire quelques secondes, les yeux mi-clos. Son obéissance retrouvée était un baume exquis sur mon autorité ébranlée. Elle glissa sa langue sous mes bourses, les soupesant de sa lèvre supérieure, puis remonta en longues coulées chaudes jusqu’à la base de mon sexe. J’entendais son souffle fort alors qu’elle s’occupait de moi avec une déférence renouvelée.
Puis, sans crier gare, je décidai de porter le coup de grâce à sa fierté. D’un pas, je pivotai à demi, cambrai le dos, lui offrant une vue sans équivoque sur la part la plus honteuse que je pouvais lui présenter : mon anus.
Mon ordre claqua, impitoyable. « Lèche-le. Nettoie-moi partout, j’ai dit. »
Je sentis son corps se crisper, ses épaules se raidir. Elle marqua une franche hésitation. Son souffle chaud caressait mon sillon fessier sans qu’elle n’ose avancer la langue. À la place, elle déposait de petits baisers humides, papillonnant sur la peau de mes fesses dans l’espoir d’y suffire. Je devinais combien l’humiliation devait être cuisante. Cette femme fière, était maintenant là, à genoux dans une douche, le visage enfoui entre les fesses de son mari…
Mais c’est exactement là que je la voulais : à ce point de rupture où tout son ego se débat en elle.
— « Allez… applique-toi, Vicky. C’est un ordre, » dis-je d’un ton traînant qui ne laissait place à aucun refus.
Elle inspira profondément, à plusieurs reprises, comme pour se donner du courage. Puis, vaincue, je la sentis céder : sa langue timide vint enfin effleurer la rosette de mon anus. Une décharge brûlante et animale me remonta l’échine. Oh bon sang… Un grognement rauque m’échappa. Sa langue, d’abord petite flamme hésitante, s’affirma un peu plus après ce premier contact. Elle lapa autour du muscle, puis directement dessus, par de lentes pressions plates. Je poussai un soupir de bien-être, profondément satisfait par ce tournant de la situation. Physiquement, le plaisir était intense, des ondes exquises irradiaient depuis ce point hyper-sensible vers mon bas-ventre, alimentant l’érection lourde que je maintenais de la main. Psychologiquement, c’était encore plus fort : je venais de faire basculer ma femme un cran plus loin dans l’abnégation. Elle m’offrait sa soumission ultime.
Je savourai pleinement cet instant. Vicky léchait mon trou avec une application maladroite mais évidente à présent. Par instants, elle manquait de précision, s’égarant sur ma fesse ou n’osant pas vraiment enfoncer sa langue.
— « Oui… continue… c’est bien… » m’échappai-je entre deux râles de contentement.
Au bout de quelques dizaines de secondes, je jugeai que l’humiliation avait assez duré. Vicky haletait, secouée, incapable de soutenir mon regard ne serait-ce qu’un instant. De ses lèvres humides coulait un mince filet de salive mêlé d’eau. Sa poitrine se soulevait vite. Dans sa posture effondrée je lisais aussi une sorte de défaite paisible. Elle avait fait ce que j’exigeais, malgré son dégoût, et j’étais satisfait. Une partie d’elle, paradoxalement, devait être soulagée et fière de m’avoir obéi jusqu’au bout.
Je saisis une grande serviette sur le porte-serviettes et la jetai sur elle.
— « Essuie-moi. » dis-je simplement, d’une voix encore imprégnée du plaisir qu’elle venait de me donner.
Les yeux baissés, Vicky s’exécuta. En silence, elle tapota la serviette sur mon torse, mon dos, mes jambes, épongant les gouttes. Sa respiration se calmait peu à peu. En la voyant ainsi faire, docile et endeuillée de son orgueil, je ressentis une bouffée de fierté à mon tour de l’avoir menée là, sur ce terrain de soumission.
Sans un mot de plus, je la reconduisis vers la chambre. Sa peau nue frissonnait au contact de l’air plus sec du couloir. Je sentais son pas derrière moi, comme si elle flottait dans un état second, entre honte et soulagement, entre confusion et l’étrange fierté d’avoir franchi une épreuve.
De retour dans la chambre faiblement éclairée, je la fis se placer au centre de la pièce, puis je la contournai pour me poster face à elle. Mon regard descendit lentement le long de sa silhouette. Je remarquai, en baissant plus le regard, une petite chose dépassant légèrement de son intimité… sa culotte. Elle l’avait insérée en elle, comme je l’avais exigé, et elle y était toujours, gorgée à présent des sucs de son désir et du fruit de son humiliation. À cette vision, un sourire satisfait étira ma bouche.
— « Retire-la. Lentement. »
Elle obéit. Ses doigts glissèrent entre ses cuisses, pincèrent le tissu trempé, et commencèrent à l’extraire. Le bruit était obscène, mouillé, parfait. Le coton gorgé de fluides résistait légèrement, accroché à ses lèvres gonflées, puis se détacha lentement, laissant un mince filet de lustration entre ses jambes. Une offrande. Elle me tendit la culotte du bout des doigts.
Je la pris sans un mot. La porta à mon visage. Et respira profondément. Mes narines se remplirent de sa quintessence. Mon Dieu… C’était puissant et exquis, exactement comme je l’avais imaginé en fantasmant toute la journée. Mes paupières frémirent sous l’effet de ce nectar olfactif. Je lâchai un soupir d’aise presque extatique, exagérant à peine mon plaisir pour qu’elle le voie bien.
Elle me donnait quelque chose d’elle, là, tout de suite, quelque chose de cru, d’animal, et je l’accueillais sans dégoût, bien au contraire, avec avidité. Cette réalisation la bouleversa : elle commençait peut-être à comprendre que dans ce jeu, rien d’elle ne me répugnerait, pas même ses senteurs les plus secrètes.
Je me redressai lentement, tenant toujours la culotte détrempée entre mes doigts. Vicky se tenait immobile. J’approchai le chiffon mouillé de son visage.
— « Tu la sens ? » murmurai-je.
Elle acquiesça d’un petit mouvement de tête, le regard trouble.
— « C’est toi, ça... »
Elle cligna des yeux. Je continuai sans faillir :
— « Ouvre la bouche. »
Son regard s’agrandit elle obéit : lentement, ses lèvres s’entrouvrirent. Sans attendre, je roulai la culotte en boule et la fourrai dans sa bouche grande ouverte. Elle étouffa un petit cri. Enfonçant le tissu du bout des doigts, je veillai à ce qu’il soit entièrement logé derrière ses dents. Sa mâchoire fut distendue par ce bâillon improvisé ; je la vis tenter de déglutir tant l’étoffe envahissait sa langue et son palais. Aussitôt, la saveur salée-acide de ses fluides et de sa sueur envahit ses papilles, son visage se plissa sous l’assaut de ce goût puissant d’elle-même.
Je n’étais pas rassasié de cette vision. Je voulais sceller son silence et sa souillure. J’attrapai sur la commode le ball gag en silicone noir que j’avais préparé. Rapide et méthodique, j’insérai la boule dans sa bouche, par-dessus la culotte déjà là, et bouclai la sangle derrière sa nuque. Le cuir se mêla à ses mèches. Voilà : sa bouche était scellée, gorgée de son propre sous-vêtement, son cri muselé par la boule que j’avais bien serrée. Elle ne pourrait plus rien prononcer distinctement sans mon autorisation.
Vicky baissa les yeux, comme je lui ai appris à le faire. Je lui ai formellement interdit de soutenir mon regard lorsque je la réduis à l’état d’objet : j’aime sentir dans la courbe de ses cils baissés toute sa soumission. Là, tout de suite, elle ressemblait à une poupée, offerte à mes caprices.
Je pris enfin le large bandeau pour les yeux,, simple et opaque, et m’approchai d’elle pour le lui passer autour de la tête. Dans le noir complet, privée à la fois de la parole et de la vue, elle inspira un grand coup. Ses narines frémissaient, son monde se limitait à son parfum entêtant qui emplissait sa bouche et son nez.
— « Position d’inspection. » ordonnai-je d’un ton clair.
Immédiatement, malgré sa cécité soudaine, elle s’exécuta : elle écarta les jambes d’environ la largeur de ses épaules et croisa ses poignets derrière la tête, doigts entrelacés. Cette posture, nous l’avions répétée des dizaines de fois : ainsi doit-elle se présenter quand je l’examine. Je fis un pas en arrière pour la contempler. Quelle vision sublime : Vicky, nue, debout au milieu de la chambre, vulnérable et belle, les seins fièrement projetés en avant par la position des bras, le dos légèrement cambré, le pubis exposé, et ce bandeau noir soulignant la pâleur de sa peau frissonnante… Elle était une œuvre offerte à mon bon plaisir.
Je m’approchai et entrepris de l’inspecter, comme on le ferait d’une jument ou d’une esclave sur un marché. Mes mains fermes parcoururent son corps méthodiquement. Je commençai par le haut : je passai la paume sur ses cheveux, puis sur son front, ses joues.
Je continuai la descente. Mes mains se posèrent sur sa taille fine, puis coulèrent sur la courbe de ses hanches. J’y écartai les doigts en éventail. Une bouffée de possessivité me traversa. Je devais la nourrir à nouveau de mon autorité pour qu’elle reprenne vie.
Je collai mon nez au creux de son aisselle et aspirai longuement. L’odeur brute de sa sueur, accumulée depuis le matin sur sa peau non lavée, m’emplit les narines. Un parfum puissant, piquant, à en perdre la tête. Je fermai les yeux une seconde, étourdi par cette senteur bestiale.
— « Hmmm… » laissai-je échapper dans un grognement appréciateur.
Je repris mon inspection tactile en passant maintenant derrière elle. Mes paumes caressèrent la chute de ses reins, glissèrent sur la rondeur de ses fesses. Je retrouvai sous mes doigts la texture moelleuse de sa chair, encore fraîche et intacte, cela ne durerait pas, je prévoyais de la marquer de rouge sous peu. Je notai avec plaisir qu’elle était gonflée, signe qu’en dépit, ou à cause, de tout ce qu’elle vivait, elle était excitée. Son corps ne mentait pas.
Mes doigts s’approchèrent pour confirmer : je les glissai sans prévenir le long de la fente visqueuse de son sexe. Deux doigts caressèrent ses lèvres intimes, s’enduisant aussitôt d’un mélange de mouille tiède et de salive résiduelle du tissu. Je trouvai son clitoris, dur comme une petite noisette, sous mon index. Elle bascula le bassin en avant instinctivement, cherchant plus de contact, mais je retirai ma main aussitôt, laissant son bouton orphelin et palpitant d’envie.
— « Reste immobile. »
Elle se figea de nouveau, un gargouillis suppliant s’échappant de sa gorge.
— « Bonne fille… » murmurai-je. Je caressai sa hanche d’une main pour la féliciter silencieusement de son endurance. Privée de vue et de voix, chaque petit geste de ma part prenait pour elle une ampleur sensorielle démultipliée.
Sans prévenir, j’attrapai alors un des glaçons que j’avais disposés dans un bol sur la coiffeuse. Il était bien formé, solide et glacé entre mes doigts. Vicky, ne voyant rien, ne s’attendait à rien. Un rictus en coin aux lèvres, je posai le glaçon tout en haut de sa nuque, à la naissance de la colonne vertébrale.
Elle eu un petit tressaillement au contact du froid extrême sur sa peau. Un cri étouffé se perdit contre la culotte dans sa bouche :
— « Hhmmmpf ! »
Ses bras frémirent et j’entendis le cliquetis de la boucle du bâillon tandis qu’elle secouait la tête par réflexe. Mais elle se maîtrisa admirablement vite, se rappelant mes consignes : ses mains resterent en place derrière sa tête, son dos bien droit, malgré le glaçon qui commençait à fondre lentement le long de sa colonne.
Un sourire fier étira mes lèvres. Sa formation portait ses fruits. Avant, elle n’aurait pas tenu une seconde ; elle aurait gloussé, gigoté, peut-être même arraché le bandeau en protestant. Mais là, ce soir, elle demeurait stoïque, offerte, la soumise parfaite.
Je fis voyager le glaçon avec lenteur le long de son dos cambré. Un sillon glacé se traçait sur sa peau en frissons visibles. Je m’appliquai à suivre chaque vertèbre, descendant inexorablement vers le creux de ses reins. Vicky tremblait, mais n’émettait que de petits gémissements étouffés. Quelle maîtrise ! J’étais profondément impressionné, et quelque part ému de la voir ainsi surmonter ses instincts pour me plaire.
Arrivé en bas de son dos, je fis glisser le glaçon autour de la courbe d’une fesse, puis de l’autre, dessinant des arabesques glacées sur ces globes tendres. Je contournai ainsi son bassin et ramenai le glaçon froid sur son ventre. Elle contracta aussitôt ses abdominaux sous l’effet de surprise, comme pour fuir ce contact polaire, mais elle ne broncha toujours pas. Je laissai la glace fondre un peu sur son nombril, puis la fis remonter entre ses seins. Ses pointes durcies frissonnaient, la peau tout autour se plissait sous l’agression du froid. Je passai le glaçon sur un téton brun, puis sur l’autre, Vicky lâcha un couinement étouffé à ce supplice inhabituel, mais sa cage thoracique se soulevait toujours en silence, acceptant l’épreuve.
Je continuai ma descente givrée plus au sud, contournant son mont de Vénus et longeant le haut de ses cuisses. Quand le glaçon effleura sa vulve trempée, elle ne chercha ni à fuir ni à refermer les jambes. Elle encaissait, soumise jusqu’au bout.
Je broyai le glaçon à moitié fondu entre mes doigts, le laissant choir au sol. Mon jouet frissonnait de partout, grelottant presque. Je décidai que cela suffisait. D’une main douce, je retirai le bandeau de satin qui couvrait ses yeux. Elle papillonna des paupières, momentanément aveuglée par le faible halo de la lampe après l’obscurité totale.
Ses prunelles, encore un peu dans le vague, finirent par se fixer sur moi. Je me contentai de lui adresser un regard fier, pour qu’elle comprenne que j’étais fier d’elle. Derrière son bâillon, je vis la commissure de ses lèvres s’étirer en un imperceptible sourire, celui d’une élève félicitée sans mots.
Je pris mon temps pour détacher la lanière de cuir du ball gag et déloger délicatement la boule de sa bouche. Le bâillon tomba, entraînant avec lui la petite culotte détrempée qui chuta au sol. Elle toussa légèrement, reprenant difficilement son souffle. Sa mâchoire devait être endolorie d’être restée forcée ouverte si longtemps. Je la laissai respirer quelques instants, gardant ma main posée sur son épaule pour l’ancrer.
— « Regarde-moi, » dis-je doucement.
Elle leva vers moi un regard trouble, ses lèvres rougies entrouvertes, incapable de former le moindre mot. Je la fixai intensément :
— « Tu as bien tenu. Très bien même. »
Elle hocha la tête faiblement, un soupir tremblant glissant de sa bouche irritée.
Mais l’heure n’était pas à la tendresse. J’avais encore des épreuves en réserve pour elle. Je voyais qu’elle était enfin dans l’état d’esprit voulu, docile, plus calme. Il était temps de continuer pour ancrer plus profondément cette transformation.
Je m’écartai d’un pas et haussai le ton pour donner l’ordre suivant :
— « Mains contre le mur, Vicky. »
Elle sursauta légèrement à la soudaineté de mon ton après cette accalmie relative, mais obtempéra aussitôt. Le mur n’était qu’à un mètre derrière elle. Elle y posa ses paumes ouvertes, doigts écartés, à hauteur de son visage.
Instinctivement, elle cambra les reins et écarta de nouveau les pieds pour assurer son équilibre, sa poitrine frôlant presque la paroi. Je me plaçai derrière elle et posai une main sur sa nuque, appuyant légèrement pour qu’elle comprenne de coller sa poitrine et son front contre le mur.
— « Jambes plus écartées. Oui… comme ça. »
Elle arqua davantage les cuisses, s’inclinant pour que son buste soit bien à plat contre le mur.
Je me penchai à son oreille, mon torse quasiment collé à son dos :
— « Je vais coincer un glaçon entre tes fesses. Tu devras le tenir le plus longtemps possible sans le laisser tomber. Si tu le laisses tomber… tu sais ce qui t’attend. »
Je sentis sa gorge se contracter et ses doigts se crisper contre le mur en entendant cette consigne. Un petit
— « Oui, Maître… » s’échappa de ses lèvres, à peine audible.
Je récupérai le second glaçon préparé, plus gros que le premier. De ma main libre, j’écartai ses deux fesses généreuses. Elle retint son souffle. Le contact du cube glacé contre son anus fit claquer un de ses talons au sol par réflexe, mais rapidement elle mobilisa tout son contrôle pour ne plus bouger du tout. J’enfonçai le glaçon entre ses fesses jusqu’à ce qu’il y tienne tout seul, niché juste à l’entrée de son intimité arrière, serré par ses deux globes charnus.
— « Voilà. Tiens-le. Ne bouge plus. »
Je reculai de deux pas, bras croisés, et j’observai.
Le spectacle était fascinant : Vicky, en posture de supplice, plaquée au mur, nue, restait aussi immobile qu’une statue. Seul le léger tremblement de ses cuisses trahissait sa lutte. Le glaçon devait être en train de mordre cruellement la peau fine de son sillon fessier. De minces rigoles d’eau glacée coulaient déjà le long de l’intérieur de ses cuisses à mesure qu’il fondait, traçant des chemins brillants sur sa peau. Elle devait les sentir jusqu’à l’arrière de ses genoux, mais elle ne bronchait pas. Pas un cri, pas une plainte, juste son souffle, qui sifflait un peu plus vite.
Je me mis à compter mentalement les secondes. 30… 45… 60… Son dos luisait légèrement de sueur mêlée d’eau, ou bien était-ce mon imagination ? J’entendais son souffle devenir court. Elle serrait fort les fesses pour retenir la glace que tout son corps était tendu comme un arc.
75… 90 secondes. C’était long, très long, pour supporter cela. Je devais me montrer prudent : trop prolonger l’exercice risquait de lui brûler sérieusement la peau ou de la traumatiser inutilement. Mon but était de la pousser à bout, pas de la blesser.
Finalement, après un peu plus d’une minute et demie, je m’approchai pour mettre fin à l’épreuve. Je posai une main en coupe sous ses fesses et lui dis doucement :
— « Relâche. »
Elle desserra ses fesses endolories et le glaçon, réduit à un morceau cabossé, tomba dans ma paume. Je le jetai aussitôt dans le bol.
Vicky haleta de soulagement.
— « C’est bon, c’est fini, » murmurai-je en déposant un baiser doux sur le haut de son dos.
Elle ferma les yeux, haletante, comme si ce baiser venait sceller son triomphe. J’étais fou de fierté. Si fier d’elle ! Elle était restée immobile tout du long, comme je l’avais exigé, sans laisser tomber le glaçon. Une performance de ferveur et d’endurance.
Je parcourus son corps de mes mains pour la réconforter : je caressai son ventre tremblant, remontai sur ses seins en de lentes effleurances apaisantes. Je déposai quelques baisers le long de son épine dorsale encore glacée, et je sentis ses poings crispés se desserrer peu à peu contre la paroi. Ses muscles se détendaient sous mes paumes.
— « C’est bien… très bien… » la félicitai-je à mi-voix, mes lèvres effleurant la peau de son cou.
Ma main glissa ensuite entre ses cuisses, venant caresser délicatement l’intérieur meurtri et engourdi. Je sentis au passage la marque du froid sur sa peau. D’un toucher léger, je frottai pour y ramener un peu de chaleur, tout en m’aventurant plus haut pour gratifier son sexe d’une caresse tendre. Mon majeur s’insinua entre ses lèvres intimes. Je les caressai doucement, sans même chercher son clitoris cette fois, juste pour la consoler. Un long soupir s’échappa de ses lèvres, tremblant d’émotion. Elle était en pleine reddition maintenant. Il était temps de cueillir le fruit de tous ces efforts.
— « Mets-toi à genoux, » soufflai-je.
Sans résistance, Vicky quitta le mur et se laissa glisser à genoux sur la moquette, soulagée de pouvoir enfin s’abandonner complètement à la pesanteur. Je la guidai du bout des doigts jusqu’au centre de la pièce.
— « Position Nadu, » ajoutai-je, précis.
Elle s’exécuta lentement, prenant la pose apprise. A genoux, les cuisses écartées, les paumes tournées vers le haut posées sur ses cuisses, le dos droit, la poitrine offerte et le regard baissé. Elle tremblait légèrement, mais sa posture était belle, élégante, empreinte d’une grâce soumise. Elle n’avait jamais eu l’air aussi authentiquement soumise qu’en cet instant.
Je me tenais debout face à elle, la respiration profonde. Mon sexe était toujours gonflé d’excitation, mais je l’ignorais délibérément pour l’instant, ce n’était pas ma jouissance que je cherchais ce soir. Je savourais surtout la vision de Vicky prostrée ainsi, après toutes ces épreuves, m’offrant son âme sur un plateau d’argent.
Je fis un pas en avant, amenant mes pieds juste entre ses genoux ouverts.
— « Embrasse mes pieds. Vénère-moi. »
Sans attendre, Vicky se pencha docilement. Elle posa ses lèvres tremblantes sur mon pied droit d’abord, puis sur le gauche, en une série de baisers doux et légers. Je sentis la tiédeur de sa bouche épuisée se déposer sur ma peau. Elle s’appliquait à adorer cette partie de moi, la plus basse, la plus humiliante à embrasser, comme si c’était un privilège. Ses baisers étaient lents, sincères. Elle descendait jusqu’au talon, remontait sur le cou-de-pied, sans rien omettre. Son souffle chatouillait mes orteils, son nez frôlait mon empeigne, elle semblait prête à me lécher là aussi si je le lui demandais.
Je fermai les yeux un instant pour mieux ressentir cette vénération. Ma soumise à mes pieds : la place qu’elle avait regagnée, la seule qui me comblait réellement, elle dans son dévouement, moi dans ma domination. J’aurais pu la laisser là des heures, tant la scène m’était agréable et apaisante. Sa cambrure était parfaite, sa nuque soumise dessinait une courbe sublime vers le sol tandis qu’elle appuyait ses lèvres contre mes orteils avec une ferveur qui me surprenait moi-même.
Je la laissai me vénérer de la sorte pendant peut-être deux ou trois minutes. Un silence recueilli baignait la chambre, seulement troublé par le bruit mouillé de ses baisers sur ma peau et de nos respirations qui s’étaient peu à peu synchronisées. Je jurerais qu’elle trouvait dans cet acte une forme de paix. Ses soupirs étaient devenus plus réguliers, moins tremblants, comme si embrasser mes pieds la réconciliait avec ce qu’elle était en train de redevenir : ma soumise, mon objet de dévotion inversée.
Mais je ne voulais pas la laisser se complaire trop dans cette douceur. Pas ce soir. Je devais encore marquer son corps et son esprit pour parachever l’œuvre entamée.
Je reculai légèrement le pied, rompant le contact de ses lèvres, et dis d’une voix plus dure :
— « Ça suffit. Redresse-toi. »
Elle obéit immédiatement, se redressant sur ses genoux.
Je fis quelques pas pour attraper le martinet que j’avais posé un peu plus tôt sur le lit. Les lanières de cuir souple pendirent lourdement de ma main tandis que je revenais vers elle. Ses épaules tressaillirent lorsqu’elle entendit le glissement familier du cuir. Elle savait ce qui l’attendait.
— « Position de punition : front au sol, fesses levées. »
Elle eut un bref hoquet de surprise, nous n’avions jamais vraiment codifié cette position, mais elle en comprit l’idée. Aussitôt, elle s’exécuta : sa poitrine et son visage vinrent se coller au sol dans un geste gracieux, les bras tendus vers l’avant, et ses genoux reculèrent de manière à ce que ses fesses soient bien hautes et offertes. Elle se retrouva ainsi prosternée, le front contre le parquet, la cambrure extrême mettant en valeur son derrière tremblant. Cette posture d’humilité absolue dévoilait tout : la crispation anxieuse de son petit anus, l’entrouverture luisante de son sexe gonflé, la moindre courbe de ses hanches.
Je fis glisser le manche du martinet le long de son épine dorsale, pour la prévenir du contact à venir. Elle frissonna intensément, ses doigts se crispant dans le tapis. Je pris la parole, détachant chaque mot :
— « Je vais te fouetter, Vicky. Dix coups. »
Je la vis hocher la tête contre le sol dans un accord muet. Ses cuisses s’écartèrent spontanément un peu plus, comme pour faciliter mon accès.
— « Et tu vas les compter à voix haute, » ajoutai-je.
Sa voix étouffée s’éleva faiblement :
— « Oui, Maître… »
Je me reculai d’un pas pour prendre un bon angle de frappe. Le martinet siffla une première fois dans l’air et vint cingler ses fesses dans un claquement sec.
— « Ah !… Un ! » cria-t-elle aussitôt d’une voix étranglée.
Je notai qu’elle n’avait pas perdu les bonnes habitudes : même après des mois sans pratique, elle se souvenait de compter. Un mélange de fierté et de plaisir trouble m’emplit la poitrine.
Je ne laissai pas de répit. Le deuxième coup partit, visant l’autre moitié de son fessier. Une belle marque rouge se dessina presque immédiatement sur la peau pâle.
— « Deux ! »
Je continuai, méthodique et mesuré. Troisième coup, légèrement plus bas, à cheval sur le haut d’une cuisse. Elle couina en soufflant :
— « Trois ! »
Je pris soin de ne pas frapper toujours au même endroit, alternant les joues, montant ou descendant d’un demi-pas pour répartir la morsure du cuir. Quatrième, cinquième, sixième… À chaque impact, son corps se tendait puis s’affaissait, et elle clamait le chiffre dans un halètement.
À
— « Sept ! » sa voix se brisa sur une note tremblante. Je la soupçonnai d’approcher de sa limite, même si son visage m’échappait.
Je ne ralentis pas pour autant.
— « Huit ! » lâcha-t-elle, la voix éraillée, tandis qu’un spasme secouait sa taille.
— « Neuf ! » Son souffle n’était plus qu’une succession de gémissements étranglés.
Enfin, je fis siffler le cuir une dernière fois en travers de ses cuisses déjà marquées.
— « Di… dix ! » Le dernier chiffre mourut dans un geignement pitoyable.
Je restai immobile un instant, admirant mon œuvre : Vicky restait dans la posture prescrite, n’osant bouger sans mon autorisation. Son derrière était zébré de stries rosées en relief, chaudes au toucher, je le savais d’expérience. Son souffle était rauque. Dix coups, ce n’est pas grand-chose pour elle en temps normal, elle en a connu bien pire. Mais ce soir, je la sentais déjà au bord de la rupture émotionnelle. Nous n’avions pas joué depuis longtemps.
Je posai le martinet sur la coiffeuse.
Délicatement, je lui relevai la tête du sol. Elle se laissa faire.
Je pose le martinet sur le lit à côté, puis la relève. Délicatement, je saisis ses poignets. « Donne-les-moi… » murmuré-je. Elle obéit aussitôt, offrant ses deux mains. Sans un mot de plus, j’entoure ses poignets d’une corde douce et solide que j’avais préparée. Mes gestes sont sûrs, précis, j’applique exactement la technique apprise dans ce fameux tutoriel vidéo. Je tire ses bras en arrière et vers le haut, croisant ses poignets juste derrière sa tête. En quelques minutes, le nœud bloque ses avant-bras bien haut contre son dos, dans une posture d’offrande contrainte.
Vicky étouffe un léger gémissement, non de douleur cette fois, mais de bien-être : je sens ses muscles qui se détendent peu à peu sous la corde, comme si l’entrave était un baume. Un soupir long glisse de ses lèvres entrouvertes. Elle aime ça, être attachée, retenue, totalement à ma merci. Ses yeux se ferment doucement. Pendant de longues minutes, je la garde ainsi, immobilisée. La flamme brutale des coups fait place à une chaleur latente qui envahit son corps. Ses épaules s’affaissent légèrement dans un abandon confiant. Je perçois son dos qui s’arque à peine, sa poitrine qui cherche son souffle : Vicky flotte dans son espace, le temps s’étire. Peut-être cinq, peut-être dix minutes… je ne compte pas. Je veux la laisser savourer cette captivité qu’elle adore tant.
Je me redresse et l’observe en silence. Ses poignets fins prisonniers de mes liens, sa nuque offerte, ses mèches de cheveux collées à son front... Elle est magnifique de vulnérabilité. Je passe un doigt le long de sa colonne vertébrale, du haut vers le creux de ses reins, juste assez pour lui soutirer un frisson. Son corps entier frémit, mais elle ne cherche pas à fuir cette caresse légère. Au contraire, je l’entends expirer d’aise. Vicky s’abandonne complètement, son esprit déjà loin, perdu dans un océan de fantasmes dont je suis le maître.
Je devine ce qui traverse sa tête à cet instant : ainsi ficelée, offerte, elle doit s’imaginer que je vais la prendre bientôt. Que je vais la récompenser de ses efforts en la possédant sans retenue. Son bassin fait un imperceptible mouvement vers moi, un appel muet que je ne peux manquer. Un sourire froid étire le coin de ma bouche. Pas si vite…
Je décide de jouer avec cette attente qui la consume. Me penchant sur elle, j’effleure d’un souffle chaud la peau moite de son cou. Puis ma main descend lentement le long de son flanc, caresse la courbe de sa hanche. Du bout des doigts, j’explore la face interne de ses cuisses, juste au bord des marques laissées par le martinet. Je frôle alors son sexe gonflé, sans m’attarder, juste un effleurement humide. Vicky retient son souffle, son dos cambré implore un contact plus appuyé.
Je sens sur mes doigts la moiteur de son désir. Elle est trempée. Ses lèvres intimes coulent d’envie, offertes sous la corde qui la tient. Ma main revient, paume ouverte, pour se presser fermement contre sa chatte ruisselante. Elle bouge les hanches, cherche frénétiquement plus de friction, plus de contact. Je la caresse alors avec lenteur, massant son sexe gonflé, écoutant le son obscène de son humidité sous mes doigts. Chaque geste calculé la fait gémir un peu plus fort. Ses yeux restent fermés ; son visage se tord d’une extase montante. Elle croit que son calvaire touche à sa fin. Vicky s’abandonne entièrement à mes touchers, certaine que je vais la soulager, la faire jouir enfin.
Je la sens glisser vers un plaisir trop facile. Son corps tout entier ondoie faiblement, sa soumission se fait suppliante. Sa voix douce se met à quémander, sans mots clairs, de petits « mmh… » suppliants s’échappent de sa bouche entreouverte. Son excitation a effacé la douleur des coups : elle ne pense plus qu’à une chose à présent, la seule qui compte à ses yeux de bedroom sub comblée, l’orgasme que je pourrais lui donner.
Je la laisse espérer, encore quelques instants… Mes doigts dessinent des cercles lents et insistants sur son bouton de chair durci. Vicky halète, captive de cette torture exquise.
Brusquement, je me fige. Je m’arrête net.
D’un geste, je retire ma main et me recule, rompant tout contact. Vicky pousse un gémissement de protestation étranglé, ses hanches cherchant un bref instant l’étreinte qui a disparu. Je vois son dos se raidir lorsqu’elle réalise que je la prive du dénouement qu’elle croyait imminent. Un petit couinement frustré lui échappe.
— « Sur le lit. Allongée sur le dos, maintenant. » ordonné-je d’une voix sèche.
Je la guide sans douceur jusqu’au bord du lit et l’y bascule sur le dos. Vicky retombe sur le matelas. Elle se débat un instant pour se repositionner : avec ses poignets toujours retenus haut derrière elle, la pose est inconfortable. Ses bras noués sous son dos arquént sa poitrine vers le plafond. Je remarque à peine son grimace fugitive ; mes pensées sont ailleurs. Le martinet m’attend, posé à portée de main. Je le reprends lentement, en silence.
Ses yeux s’écarquillent, un mélange d’incompréhension et de crainte. Elle halète, le corps encore tremblant du plaisir interrompu. Son regard cherche le mien, implorant. Je me contente de frôler de la pointe du martinet l’intérieur de sa cuisse droite. Elle comprend immédiatement.
— « Écarte les cuisses. »
Ma voix tombe, froide, implacable.
Vicky obéit, du mieux qu’elle peut. Ses cuisses s’entrouvrent, encore réticentes. Je hausse un sourcil et insiste d’un ton plus dur :
— « Plus grand. Ouvre-les bien. »
Elle inspire un coup, rassemble ses forces et s’exécute. Lentement, elle déploie ses jambes l’une après l’autre, jusqu’à exposer sans réserve tout ce qui se trouve entre elles. Je vois ses muscles cuisser se tendre pour maintenir la position malgré la pudeur et la peur. Sa chatte, luisante de mon jeu inachevé, palpite presque sous mon regard. Vicky frissonne. Elle fixe le plafond.
Je me place au pied du lit, évaluant la scène.
Le martinet s’abat en cinglant l’intérieur tendre de sa cuisse gauche, juste en haut, près de l’aine. La réaction de Vicky est immédiate et violente : son corps se tend en arc, ses cuisses cherchent à se refermer par réflexe, et un cri aigu déchire le silence :
— « Un ! »
Elle a réussi à compter, dans un hoquet, comme le veut la règle. Mais sa voix se brise complètement sur ce premier nombre. Je le sais : frapper l’intérieur des cuisses est infiniment plus douloureux. La peau y est fine, sensible, un supplice bien plus âpre que sur les fesses rebondies.
Vicky halète, les jambes tremblantes qu’elle force à rester ouvertes. Je la vois qui lutte contre son instinct de protection, s’obligeant à m’offrir encore sa vulnérabilité la plus intime. Son courage me satisfait.
Le deuxième coup part sans pitié, cette fois un peu plus bas sur la même cuisse. Vicky hurle, un son rauque, déchirant. Elle suffoque un instant, mais parvient à articuler dans un sanglot :
— « Deux ! »
Je continue méthodiquement ma besogne cruelle. Le troisième coup siffle et claque sur la même chair déjà rougeoyante. Sa jambe gauche tressaute violemment, une saccade incontrôlée. Je gronde d’un ton sec :
— « Reste immobile. Compte ! »
Elle ravale un cri et hoquète :
— « Tr… trois ! »
Sa voix n’est plus qu’un souffle brisé. Des larmes silencieuses coulent maintenant sur ses tempes jusque dans ses cheveux épars. Ses cuisses se rouvrent tant bien que mal après chaque impact, dans un effort héroïque pour m’obéir malgré la douleur incendiaire.
Quatrième coup. Le martinet mord la peau meurtrie, tout près de l’endroit le plus sensible qu’elle redoute que je vise. Vicky glapit, secouée d’un spasme :
— « Quatre ! »
Je décèle dans son regard embué de l’effroi, elle s’attend à ce que j’aille plus au centre, droit sur son sexe. Je l’ai déjà fait par le passé, elle le sait. Son corps entier tremble à cette idée, mais je n’en ai cure. Ce soir, je ne franchirai pas cette limite… pas encore. Il n’empêche, je vais la laisser craindre le pire jusqu’au bout.
Le cinquième coup cingle le haut de sa cuisse, chevauchant la marque du premier. Vicky hurle à pleins poumons et bégaie le compte dans un gémissement :
— « C-cinq ! »
Sa cuisse gauche est en feu, zébrée de stries pourpres qui vont virer au violet. Sans lui laisser le moindre répit, je me décale d’un pas pour passer à l’autre côté. Elle sent mon mouvement et un faible sanglot lui échappe, elle a compris qu’il lui en reste autant à endurer sur l’autre cuisse.
Je lève le bras de nouveau. Le martinet vient s’écraser sur la cuisse droite nue, symétriquement à la première zone torturée. Un cri strident jaillit :
— « Six ! »
Sa voix est rauque, à peine reconnaissable. Je poursuis, implacable.
Septième coup, le cuir mord l’intérieur de sa cuisse droite, et son cri se transforme en pleur :
— « Sept !… »
Huitième coup, son corps secoué convulse presque, elle suffoque :
— « Huit ! »
Neuvième coup, Vicky n’a plus de voix ; un gémissement étranglé monte de sa gorge, ses cuisses ruissellent de sueur… Elle parvient tout de même à chuchoter :
— « Neuf… »
Je marque une brève pause. Ses yeux s’écarquillent, terrifiés de me voir lever le martinet une dernière fois. Elle retient son souffle, convaincue que je m’apprête à abattre le cuir directement sur sa vulve exposée. Sa peur est presque palpable.
Je pourrais le faire. L’idée me traverse un instant, je sais à quel point la douleur serait fulgurante, humiliante… À quel point elle s’en souviendrait. Mais non. Pas ce soir. Ce soir, je veux qu’elle brûle d’un autre feu encore.
Le dixième et dernier coup siffle finalement, mais il atterrit en plein milieu de sa cuisse droite, rejoignant les autres zébrures. Vicky hurle si fort que sa voix se brise net. Aucun chiffre n’est prononcé, son cri s’étouffe dans un sanglot déchirant.
Ses cuisses se referment d’elles-mêmes dès que le martinet retombe. Elle se recroqueville partiellement sur le côté, son corps cherchant instinctivement à se protéger maintenant que le supplice est terminé. Je la laisse faire. Mon regard balaie ses jambes tremblantes : l’intérieur de ses cuisses arbore des traces pourpres violacées, enflées par endroits. Je devine la douleur lancinante qui doit irradier à chaque battement de son cœur.
Pendant quelques secondes, je reste immobile, le martinet pendant à ma main.
Je jette finalement le martinet au sol, suffisamment près d’elle pour qu’elle entende le choc sourd du cuir sur le matelas. C’en est fini pour ce soir.
Je me penche sur elle et défais les nœuds de la corde avec rapidité. Ses poignets libérés retombent mollement de chaque côté de son corps. Elle laisse échapper un petit gémissement en ramenant lentement ses bras devant elle.
Je la redresse avec précaution en position assise sur le lit. Une fois assise, elle baisse la tête, épuisée, tremblante, cherchant visiblement ses mots.
— « C’est tout ? » lâche-t-elle finalement d’une petite voix brisée.
Je n’ai pas besoin de réfléchir pour comprendre ce qu’elle voulait dire. Elle ne s’imaginait pas la séance ainsi. Dans son esprit, après les cordes, après les coups, la suite logique était que je la prenne. Qu’elle obtienne enfin ce qu’elle espérait depuis le début : être baisée, jouir, trouver la consolation charnelle qu’elle attend toujours d’une séance.
Je ne suis pas étonné. Je le savais. Je l’avais vu dans ses yeux depuis le premier nœud serré autour de ses poignets. Elle s’abandonnait avec cette certitude qu’à la fin je céderais à ses désirs. Mais ce soir, c’était tout l’inverse. Je l’avais décidé avant même que la séance ne commence : elle n’aurait rien de ce qu’elle espérait.
Un léger sourire, presque imperceptible, me traverse les lèvres. Elle baisse les yeux, déjà consciente de son erreur d’attente. Ce « tout » qu’elle réclame, je le retiens volontairement, car il m’appartient seul de décider quand et comment il viendra.
Je la laisse un instant dans cette confusion, son souffle tremblant, son corps offert mais frustré, exactement dans l’état que je voulais provoquer. Puis je saisis son bras et la redresse. Ses jambes ploient encore, lourdes de douleur et de tension. Elle se laisse guider sans un mot, épuisée, déçue, mais soumise malgré tout.
Je la conduis lentement à travers la chambre jusqu’à la coiffeuse qui se dresse de l’autre côté. Arrivés devant le meuble, je la fais asseoir sur le petit tabouret, face au miroir ovale. Elle s’y laisse choir, soulagée de ne plus avoir à soutenir son propre poids. Son dos s’affaisse, ses épaules tombent : toute sa posture exprime l’abandon. Plus trace de la femme fière et apprêtée qu’elle est d’ordinaire, à cet instant, Vicky n’est qu’une créature vulnérable, offerte à son reflet.
Je me poste derrière elle, debout. Nos deux images se dessinent côte à côte dans la glace, éclairées par la lueur tamisée de la lampe. Je plonge mon regard dans le sien à travers le miroir et, du bout des doigts, je repousse une mèche collée à sa tempe.
— « Qu’est-ce que tu vois ? » demandé-je d’une voix basse, lente.
Vicky lève les yeux vers son propre reflet. Un hoquet de stupeur la secoue lorsqu’elle se découvre réellement. Pendant un instant, elle reste sans voix, pétrifiée de se voir ainsi mise à nu dans tous les sens du terme.
Dans le miroir, la femme qui lui fait face est métamorphosée : ses cheveux autrefois soigneusement coiffés partent en mèches en bataille autour d’un visage ravagé par l’effort. Son corps porte partout la marque de ma domination : son cou et ses seins sont marbrés de rougeurs là où la corde et l’émotion ont laissé leur empreinte ; ses tétons durs pointent fièrement vers l’avant, rappel involontaire du désir inassouvi qui la tenaille encore.
Ma question plane toujours dans l’air, sans réponse. Le silence s’éternise, lourd de sens. J’observe son reflet, mes yeux ancrés dans les siens. Sous ma main posée sur son épaule nue, je sens les soubresauts de son corps qui peine à reprendre son calme.
Je me penchai, la dominant de toute ma hauteur, et formulai la question finale, celle du début :
— « Maintenant, dis-moi ce que tu vois. »
Ma voix était basse, mais chaque mot vibrait d’une intensité contenue.
Vicky contempla son reflet longuement. Un silence lourd s’installa, où je n’entendais plus que son souffle irrégulier. Ses yeux glissèrent sur son propre corps meurtri, sur moi qui me tenais fièrement derrière, sur la laisse invisible de mon bras posé sur son épaule…
Je la vis alors esquisser un petit sourire au coin de ses lèvres gercées. Un sourire fatigué, mais limpide, presque soulagé. Elle ferma les yeux quelques secondes, comme pour savourer l’instant. Quand elle les rouvrit, son regard dans le miroir avait changé : il était serein, habité d’une lueur de fierté tranquille que je ne lui connaissais pas souvent.
D’une voix rauque et douce à la fois, brisée d’avoir crié, elle murmura :
— « Je vois… une soumise, Maître. »
Ces mots, cette fois, elle les avait prononcés en toute sincérité. Cela s’entendait, cela se voyait. Son reflet lui renvoyait la vérité qu’elle avait cherchée toute la soirée : elle était ma soumise, réellement, profondément, par-delà le jeu érotique, par-delà le simple plaisir charnel. Ses yeux brillaient de cette compréhension intime.
Je sentis ma gorge se serrer d’émotion. Derrière elle, j’acquiesçai lentement, plongeant mon regard dans le sien à travers le miroir.
— « Oui… » ai-je simplement soufflé.
Ma main se posa sur sa nuque et la caressa avec tendresse, à présent. Elle baissa la tête, vaincue et heureuse de l’être. Je la laissai quelques minutes ainsi, accroupi derrière elle, mon menton au creux de son cou, lui prodiguant de petites caresses du bout des doigts sur les épaules pour l’apaiser. Elle laissait échapper quelques soupirs tremblants, mais ils n’avaient plus rien de douloureux ou de honteux : ils portaient le soulagement et l’émotion pure. La séance s’achevait dans un silence recueilli, presque sacré.
Il était minuit passé quand j’ai finalement brisé le silence. J’ai desserré mon étreinte et l’ai aidée à se lever. Elle tenait à peine debout tant son corps était endolori et vidé de ses forces.
Je me sentais fier et apaisé. Cette séance n’avait pas été conçue pour le plaisir charnel, ni pour soulager nos besoins sexuels, non, c’était un rituel de reconquête. Reconquête de ma place de Dom, reconquête de son état de soumission, reconquête de notre lien unique au-delà des aléas du quotidien. Ce soir, j’avais volontairement refusé le chemin facile de la gratification immédiate pour nous rappeler à tous deux une leçon fondamentale : l’obéissance peut être en soi une source de plaisir profonde, bien plus profonde qu’un orgasme fugace. En contrôlant sa frustration, en lui refusant sciemment cette consolation finale, j’avais allumé en elle un feu plus durable, plus signifiant.
Je sais que je ne suis pas un mari parfait, ni un Maître parfait. Ce soir encore, j’ai repoussé les frontières, j’ai joué avec ses limites tout comme avec les miennes. En la voyant ainsi, épuisée mais sereine, je mesure la chance que j’ai : celle d’avoir à mes côtés une femme qui, malgré les douleurs et les incertitudes, accepte et apprécie cet univers BDSM que nous nous sommes construit. Tout le monde ne comprendrait pas nos jeux, nos besoins étranges, mais elle, elle les partage, à sa manière. Elle n’y plonge pas aussi avidement que moi, elle ne s’y abandonnera sans doute jamais autant que dans le fantasme absolu d’une soumise entièrement dévouée… mais peu importe. Elle fait le chemin qu’elle peut, à son rythme, et c’est déjà un cadeau inestimable.
Je sais qu’au matin, la réalité nous rattrapera. Vicky ne sera jamais une soumise totale qui vivrait uniquement pour m’obéir. Ce n’est pas dans sa nature profonde. Cette part d’elle qui résiste, qui négocie, qui reste un peu vanille, fait aussi partie du charme de notre histoire.
Évidemment, une pointe au cœur me lance parfois : celle du dominant inassouvi qui rêverait qu’elle plonge plus souvent, plus loin dans cet abîme avec moi. Mais ce pincement, j’ai appris à l’accepter. Ce qu’elle m’offre déjà est immense. Ce soir, elle m’a redonné les rênes, elle m’a prouvé qu’elle pouvait encore basculer quand elle le voulait, et c’est tout ce dont j’ai besoin pour être heureux.
Je sais qu’après cette nuit, elle s’imagine déjà que j’irai plus loin. Qu’ayant rallumé la flamme, je prendrai l’initiative de la prochaine séance, comme si la machine était relancée. Mais non. Elle se trompe. Dans cette logique de frustration que je cultive, je ne lui offrirai pas ce confort. Je ne proposerai rien. Je resterai silencieux. C’est à elle de venir, de me demander, de formuler à nouveau ce besoin. Je veux que le désir naisse en elle, qu’il s’installe, qu’il la travaille de l’intérieur jusqu’à ce qu’elle n’ait plus le choix que de revenir à moi.
Peut-être qu’alors je lui donnerai l’orgasme qu’elle attend. Peut-être pas. Ce soir, je n’ai pas encore décidé. Et ce doute, cette incertitude, c’est ma plus belle arme.
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Je ne t’ai pas touchée. Pas encore. Je t’ai seulement tenue avec des phrases qui savent où elles vont. Une laisse de mots. Calme. Discrète. Tenace.
— Bonsoir.
Ta première phrase avait la douceur d’une porte qui se referme sans bruit. Fin de journée, écran qui chauffe un peu les doigts. Nous n’avions rien promis. Et pourtant, tout était déjà là, contenu dans le silence entre deux messages.
— Je lis depuis longtemps. Je ne sais pas comment dire… j’ai besoin d’être tenue.
Tu te décris sans t’excuser. La quarantaine. Des formes faciles à aimer. De longs cheveux blonds qui te tombent dans le dos. Une voix qui se devine dans tes mots, basse, retenue. Je reconnais cette faim tranquille qui ne veut pas faire d’ombre, mais qui ne part jamais.
Je réponds peu. Je coupe dans l’inutile. Je te fais de la place.
— Tu veux quoi ?
— De la clarté. De la douceur. De la fermeté.
Il n’y a pas de hasard. Seulement une évidence posée là, comme une main ouverte. Je te parle de limites avant que le désir ne s’emballe. Pas une liste. Un cadre. Sobre.
— Quand c’est trop, tu dis « ambre ». Si tu veux arrêter, tu dis « rouge ». Tu ne me dois pas plus que ce que tu choisis d’offrir. Je veille. Tu obéis. Je réponds.
Tu marques un temps. J’entends presque ta respiration changer.
— D’accord. Merci.
Je souris sans le montrer. La nuit s’installe. L’écran devient la seule lampe. Je referme doucement la main.
— Je ne te prendrai pas avec mon corps. Pas encore. Je te prendrai avec mes mots.
Tu laisses tomber une hésitation, une goutte claire.
— Oui, Maître.
Je te fais simple. Deux rituels pour commencer. Une respiration pour le matin. Une autre pour le soir.
— À 7 h, posture d’accueil. À genoux, ou assise si tu préfères. Tête inclinée. Dos long. Trois respirations lentes. Tu poses un mot pour ton jour. À 22 h 30, tu m’envoies trois phrases : « J’ai obéi à… » / « J’ai résisté à… » / « Demain, je… ». Ni plus, ni moins.
Tu acceptes. Tu offres ta discipline comme on laisse la porte du jardin entrouverte. Les choses commencent toujours par une poignée. Celle-ci tient bien.
Le lendemain, tu écris tôt.
— J’ai choisi mon mot : douceur.
Je ne te félicite pas. Je te confirme.
— Reçu. Continue.
Je ne presse pas. Je laisse mûrir. La tension naît d’elle-même quand le corps comprend que l’on ne le précipitera pas. L’esprit, alors, s’avance.
La troisième nuit, je donne ta première mission. Aucun effet de manche. Une instruction propre, lisse.
— Choisis une culotte. Coton si possible. Blanche si tu as. Tu la porteras chaque jour. Tu te caresseras parfois, sans jamais te prendre. Tu t’arrêteras avant de tomber. Tu respireras dans le manque. Tu la laisseras boire de toi. Tu l’emballeras ensuite. Tu la déposeras dans un jardin que je t’indiquerai. Nous ne nous verrons pas.
Silence. Le genre de silence où l’on s’entend dire oui. Tes doigts doivent trembler. Je ne t’aide pas. Je n’ajoute rien. La laisse se tend par elle-même.
— Oui, Maître.
Je t’envoie un plan. Un petit jardin discret, traversé par un banc de pierre. Lieu autorisé, calme, presque oublié. Le midi, la lumière y descend en biais et s’endort sur les feuilles. On y entend une fontaine qui sait se taire.
Les jours de denial commencent. J’écris peu. Tu écris mieux.
— Jour 1.
Tu racontes la chaleur fine du tissu contre toi. Le bord élastique qui marque la peau. La sensation quand tu croises les cuisses dans l’ascenseur. Tu dis que ton corps appelle, que tu lui réponds par la paume, deux minutes seulement, puis tu retires la main comme on retire une mèche du feu. Tu expliques sans crudité. Tu poses des mots clairs.
Je te réponds à la mesure.
— Deux minutes, puis trente secondes immobiles. Recommence une fois. Ensuite, mains à plat sur le ventre. Inspire. Laisse passer.
Tu m’obéis. Tu m’écris le soir : trois phrases. Rien de trop. C’est juste.
— J’ai obéi à la consigne. J’ai résisté à la seconde vague. Demain, je me tairai davantage.
Je sens que la culotte t’apprend. Le coton prend ce qu’il doit. Sel, tiédeur, effluves. Une signature. Tu t’y tiens.
— Jour 2.
Tu avoues une micro-désobéissance. Tu as prolongé de dix secondes sans me le dire. Une piqûre de honte, vite. Je te recadre sans fracas.
— Tu me dois la vérité, pas la perfection. Demain, tu reviendras au protocole. Tu me l’écriras en premier. Tu peux respirer.
La nuit, tu m’envoies un vocal. Ta voix basse. Un peu râpeuse. Le frottement d’un drap.
« Je porte. Ça chauffe. Ça colle. J’ai pensé à toi dans un supermarché, au rayon fruits. J’ai serré les dents. J’ai cessé. J’ai eu envie de pleurer, puis de rire. Je continue. »
Je coupe le fichier. J’écoute le silence après. Il a la forme de ta soumission. Il tient.
— Reçu. Tu fais bien.
— Merci de me tenir.
Jour 3. Le texte raccourcit. Tu économises tes mots pour économiser ta force. C’est bon signe. Tu listes ce que perçoivent tes sens.
« Coton : humide. Peau : chaude. Odeur : plus marquée. Esprit : clair par moments, impatient souvent. »
Je serre la laisse d’un cran.
— Aujourd’hui, tu ne te caresseras qu’une fois. Soir, rideaux tirés. Deux minutes. Arrêt net. Prononce tout bas “calme” à l’expiration. Trois fois. Tu te coucheras sans chercher le sommeil. Il viendra.
Tu appliques. Tu confirmes. Je te félicite sans éclat. La lumière basse fait son travail à notre place.
Jour 4. Le tissu devient un langage. Tu apprends à t’y lire. Tu indiques le sillage qu’il laisse sur ta peau quand tu t’assois trop vite. Tu notes la petite morsure de l’élastique après l’escalier. Le midi, tu dis que l’air a une odeur d’écorce humide. Tu dis que ça t’apaise. Tu répètes « calme » sans que je te le demande. Tu m’offres de toi sans t’en rendre compte. J’accepte.
— Ce soir, rien. Pas de main. Tu respireras seulement. Tu laisseras la chaleur monter puis redescendre toute seule. Tu noteras ce que ça fait à ta nuque, à ta poitrine, à ton ventre. Tu m’écriras ces trois endroits, et rien d’autre.
J’aime quand tu te retires au lieu de te fuir. C’est là que je serre fort et que tu ne casses pas.
Jour 5. Tu écris tôt. Une ligne. « La nuque : tiède, lourde. La poitrine : creuse, vive. Le ventre : docile. » Je relis. J’entends la place que tu me fais.
— Aujourd’hui, tu prépareras l’enveloppe. Papier brun. Ficelle. Une carte blanche, petite. Tes initiales au dos, en crayon gris. Pas de parfum. Pas d’artifice.
Tu enregistres un autre vocal. J’entends le froissement du papier. Le petit clic régulier de la ficelle qui glisse sous tes ongles. La fermeture d’une boîte. Son mat. Tu souffles dessus comme sur une bougie.
« C’est prêt. C’est simple. C’est à toi. »
À midi, je t’envoie l’heure et le point. En plein jour. Pas de cachette ridicule. Le banc de pierre. Côté ombre. Une pierre plate posée près du pied du banc t’attendra, comme un clin d’œil. Tu soulèves, tu glisses la boîte dans la cavité, tu remets la pierre. Tu t’éloignes. Voilà tout.
— Tu ne m’attendras pas. Tu ne te retourneras pas. Tu reprendras ta route comme si de rien n’était.
— Oui, Maître.
La veille, je te parle d’aftercare. Pas un grand mot. Une vraie chose.
— Après le dépôt, tu iras boire un verre d’eau, lentement. Tu enverras trois phrases : « C’est fait. » / « Je me sens… » / « Je respire. » Je répondrai. Je serai là. Ambre et rouge restent valides à chaque instant. Tu comprends ?
— Je comprends. Je ne veux pas ambre. Je ne veux pas rouge. Je veux oui.
Le jour dit, la lumière a cette clarté qui gomme les angles. Je suis en avance, à distance. Le jardin respire. Les feuilles font leur minuscule musique. On dirait que tout le quartier retient son souffle pour lui-même.
Une heure avant l’heure, je glisse sous la pierre, dans la cavité, un ruban blanc roulé et une petite carte : « Porte‑moi. » Rien d’autre.
Tu entres. Tes pas sont simples. Pas de théâtre. Un jean, un tee-shirt clair. Tes cheveux blonds serrés dans un élastique. Tu n’as rien de plus que l’essentiel. Je sens ta décision jusque dans ma paume. Tu fais le tour du banc comme si tu cherchais une ombre. Tu trouves la pierre. Tu la soulèves à peine. Cavité. Tu glisses la boîte, et tes doigts rencontrent un ruban blanc roulé, une petite carte. Tu les prends sans t’attarder, paume refermée. Froissement. La pierre reprend sa place avec un son feutré, plein, comme une note tenue. Rien ne déborde.
Tu restes une demi-seconde de trop. Tu te retires. Tu pars. Tu ne te retournes pas.
Je ne bouge pas. Je te laisse gagner la porte latérale. Tu disparais. Le jardin redevient un jardin. Je m’avance seulement alors. J’agenouille ma main sur la pierre. Je la soulève. La boîte est là. Elle a déjà pris la température du lieu. Je la prends comme on prend une offrande. Je la range sans l’ouvrir. Pas ici. Pas devant les feuilles.
Je m’en vais par l’autre issue. Nous gardons le jardin entier entre nous comme un témoin.
Deux minutes plus tard, ton message arrive : « C’est fait. Je me sens légère et profondément tenue. Je respire. »
Je t’envoie un vocal. Ma voix reste basse.
« Reçue. Bien reçue. Tu as fait exactement ce que je t’ai demandé. Maintenant tu vas rentrer. Une douche tiède. Le ruban au poignet gauche. Trois respirations longues. Tu t’allongeras dix minutes, mains sur le ventre. Tu laisseras descendre. Ce soir, 22 h 30, tu m’écriras tes trois phrases. Et demain, nous parlerons de ton silence au banc. »
Je garde la boîte fermée jusqu’à la nuit. Ce n’est pas une précaution. C’est une façon de respecter. J’aime le poids discret qu’elle a pris dans ma poche. Je la pose sur la table, chez moi, quand la lumière s’adoucit. Je défais la ficelle. Le bruit est presque une caresse. Le papier brun garde l’odeur du jour. La culotte est là, simple, blanche, devenue autre. Chaleur gardée, sel, effluves.
Je la prends dans ma paume, doucement. Je la porte à mon visage. Je ferme les yeux. L’odeur me traverse. C’est dense. C’est chaud. Ça monte droit. Comme une morsure lente. Elle a ton nom. Elle a ton souffle. Elle a tes silences.
Je respire plus fort. Je retiens. Puis je rouvre les yeux. Je suis là. Avec toi. Contre rien. Et c’est immense.
Je referme. La lenteur est une prière quand on sait à qui l’on parle.
Je te renvoie seulement : — Porte le ruban demain. T-shirt clair. Pauses de respiration à 10 h, 14 h, 18 h. Mot du jour : ancrage.
Tu réponds vite. — Oui, Maître.
Je coupe l’écran. Le silence tient la pièce. J’entends, dans la mémoire de mes doigts, la douceur mate du papier, le petit chuintement de la ficelle. J’entends aussi ta seconde de trop près du banc, celle où tout a basculé sans bouger.
Nous ne nous sommes pas croisés. Nous nous savons. C’est plus charnel que toutes les mains.
Demain, je resserrerai d’un cran. Rien d’autre. Rien de plus. Tu porteras le ruban comme on porte un secret qui respire. Et moi, je continuerai de te prendre avec mes mots, jusqu’à ce que tes silences disent oui avant même que tu écrives.
La laisse ne se voit pas. Elle tient. Nous aussi.
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Je vous invite à découvrir la première partie avant de poursuivre : Lire la première partie.
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Le murmure des conversations reprit, ponctué de rires feutrés. Puis peu à peu le silence se fit, et le repas débuta dans une atmosphère presque solennelle. La table, longue et éclatante, était dressée d’une argenterie polie au point d’aveugler la lumière des chandeliers. Cristal taillé, nappes immaculées, plats raffinés aux senteurs délicates… Chaque détail respirait le faste aristocratique. Et pourtant, au centre, c’était ma soumise qui dominait la scène. Nue, agenouillée, dos cambré, offerte, elle était l’ornement le plus précieux de cette table. Chaque frisson qui parcourait sa peau, chaque respiration plus appuyée, captait l’attention des convives mieux qu’aucune coupe de champagne.
De ma place, je ne la quittais pas des yeux. Sa nuque allongée, la ligne parfaite de son dos, ses mains posées sagement sur ses cuisses. Je voyais les tremblements infimes, je les lisais comme une langue secrète. Et dans ce langage silencieux, elle me disait tout : sa pudeur, son trouble, mais aussi sa fierté d’être là, ma fierté incarnée. Elle savait que je la regardais, même sans la voir.
Avant que le silence ne soit rompu, des convives se détachèrent peu à peu de la table, happés par l’aimant qu’était devenue ma soumise. L’air vibrait d’un mélange de curiosité et de convoitise. Un homme aux tempes grisonnantes s’approcha le premier : sa main se posa sur sa nuque, glissa le long de sa colonne, et il leva brièvement les yeux vers moi en un remerciement silencieux. Derrière lui, plus jeune, le sourire insolent, un convive fit courir ses paumes sur son dos cambré, descendit jusqu’aux flancs puis pinça son téton avec une cruauté légère. Il me lança à mi-voix, comme une confidence : « Quelle merveille… »
ma soumise frissonna. Sa poitrine se soulevait plus vite, ses joues s’empourpraient, mais elle demeurait figée, docile. Une femme, drapée de sombre, se pencha alors, inspira sa peau comme on respire un parfum rare, puis baisa son épaule avant de mordre doucement la naissance de sa poitrine. Le geste arracha à ma soumise un sursaut incontrôlé. « Délicieuse, » souffla-t-elle, ses yeux brillants tournés vers moi comme pour valider son verdict.
Un quatrième convive s’agenouilla sans un mot. Ses lèvres s’approchèrent de l’intérieur des cuisses de ma soumise, si près que son souffle chaud fit vibrer sa peau. Il s’interrompit volontairement, savourant la force de son immobilité contrainte. D’autres mains se joignirent, caressant ses flancs, effleurant la ligne de sa gorge, chacun prenant sa part du trésor. Elle était palpée, respirée, effleurée de toutes parts, centre d’un rituel muet où chaque caresse était un hommage rendu à moi à travers elle.
Je la regardais. Elle tremblait, honteuse et fière tout à la fois. Les convives me lançaient parfois un regard bref, comme pour me remercier du présent ou me témoigner leur approbation. ma soumise était devenue un objet sacré, une offrande vivante dont je buvais la soumission avec une fierté souveraine.
ma soumise tremblait, sa poitrine se soulevait dans un rythme irrégulier, ses joues brûlaient d’une honte délicieuse. Pourtant, elle ne rompit pas la posture inculquée. Offerte et parfaite, elle demeurait l’épicentre du désir et de la cruauté raffinée de l’assemblée, objet sacré autour duquel gravitait toute l’attention — et que moi, son Maître, j’offrais avec fierté.
La dame en rouge brisa alors le silence. « Que les esclaves s’avancent. »
Les esclaves, déjà présents dans la pièce, se détachèrent de l’ombre et s’avancèrent. L’un, massif, taillé dans une musculature lourde et disciplinée ; l’autre, plus élancé, traits fins, presque androgynes, ses yeux brillant d’un éclat fébrile. Tous deux progressaient d’un pas mesuré, cages d’acier enserrant leurs sexes soumis. Leur présence imposait un contraste vibrant avec la fragilité timide de ma soumise.
La dame en rouge invita d’un geste lent les deux esclaves à prendre place. Ils s’avancèrent jusqu’au centre de la table et se tinrent de part et d’autre de ma soumise, immobiles, attendant leur heure comme des statues vivantes. Alors seulement, la maîtresse de cérémonie sortit deux clefs qu’elle fit tinter doucement avant de les tendre à ma soumise. « Délivre-les, ma belle. »
Ma soumise se figea. Son souffle se coupa, ses épaules tressaillirent. Elle chercha à lever les yeux vers moi, mais de dos, elle ne pouvait rencontrer mon regard. Ce flottement, cette hésitation, firent naître une tension délicieuse dans la salle. Puis, docile, elle tendit la main, prit les clefs et, d’un geste lent, libéra un premier sexe, puis l’autre. Le cliquetis des cadenas résonna comme une sentence. Les esclaves, déjà en position, se redressèrent à peine, leurs cages désormais ouvertes, face à la fragilité offerte de ma soumise. Le contraste était saisissant : elle, nue et tremblante, agenouillée, eux, dressés et silencieux, attendant que la cérémonie se poursuive.
Je vis ses joues rosir, son trouble éclater en silence. Elle obéissait, mais je savais que chaque mouvement était une offrande, un acte qu’elle accomplissait pour moi, pour nous. J’étais fier d’elle.
La dame en rouge claqua des doigts. « Approchez. Montrez-lui, et montrez-nous. Offrez à mes invités le spectacle qu’ils méritent. »
Les deux esclaves s’avancèrent et prirent place autour de ma soumise, comme deux prédateurs encerclant une proie sacrée. Le plus massif glissa ses mains larges sur sa taille, caressant lentement la courbe de ses hanches, avant de se pencher pour déposer ses lèvres contre son cou. Sa bouche traça une ligne ardente de baisers jusqu’à son épaule, mordillant la peau délicate. L’autre, agenouillé, s’installa entre ses cuisses et la goûta d’un geste tendre, sa langue effleurant déjà sa chair intime avec une lenteur étudiée. Ma soumise laissa échapper un souffle tremblant, son corps vibrant d’un plaisir timide, ses joues rouges, ses lèvres entrouvertes. Elle ne bougeait pas, mais chaque frisson parlait pour elle. Elle était vivante, offerte, vulnérable.
Leurs gestes se déployèrent comme une chorégraphie fiévreuse. Le plus massif remonta ses mains vers ses seins, les empoigna fermement, fit rouler ses tétons entre ses doigts avant de les pincer sans ménagement. Ma soumise se cambra légèrement sous la morsure, un gémissement étouffé franchissant ses lèvres. Ses cheveux glissèrent en cascade sur son visage, qu’il repoussa d’un geste brusque pour découvrir ses yeux baissés. D’un mouvement sec, il força son menton à se relever, goûtant la douceur de sa bouche dans un baiser dur, envahissant.
En bas, l’esclave agenouillé redoubla de ferveur. Sa langue alternait entre des coups lents et profonds, puis des effleurements rapides sur son bouton sensible. Son compagnon, debout derrière elle, glissa une main dans sa nuque et la maintint fermement, comme pour la clouer dans cette posture d’offrande. Leurs souffles se croisèrent, et dans un élan fiévreux, leurs bouches se cherchèrent aussi, au-dessus de son corps cambré. Ils s’embrassèrent longuement, échangeant sa saveur, la salive et la moiteur de son sexe encore sur leurs lèvres. Ma soumise gémit faiblement, prise entre ces deux élans contraires, aspirée dans une spirale de sensations.
Ses seins furent mordillés, sa gorge embrassée, ses cuisses maintenues grandes ouvertes. Elle se cambra plus fort malgré elle, son dos arqué en une offrande involontaire. Ses respirations saccadées emplissaient l’air, chaque souffle court devenant une prière silencieuse adressée à moi. Elle osa un regard de côté, timide, suppliant presque, vers ma place. J’y répondis d’un sourire lent, une approbation muette, et elle sut qu’elle restait à moi même au cœur de cette débauche.
Le ballet s’intensifia encore. L’homme agenouillé se redressa un instant pour capturer les lèvres de son compagnon dans un baiser ardent, ses mains toujours posées sur les cuisses de ma soumise. Leurs langues s’entremêlaient, échangeant la moiteur de son intimité. Mais bientôt, le plus jeune laissa glisser sa bouche plus bas, abandonnant les lèvres pour descendre le long du torse musclé de son compagnon. Ses baisers marquèrent la peau ferme de son ventre, puis il saisit son sexe durci et l’enveloppa de ses lèvres. Lentement, il le prit dans sa bouche, s’appliquant à chaque mouvement comme s’il s’agissait d’un rite sacré.
Ma soumise, offerte entre eux, assistait à ce spectacle brûlant, son souffle se coupant sous l’intensité. Elle entendait les gémissements étouffés de l’un, le souffle lourd de l’autre, et chaque vibration se répercutait dans son propre corps. L’homme debout agrippa la chevelure de son compagnon, guidant le rythme, tandis que sa main libre revenait s’écraser sur la poitrine de ma soumise pour rappeler à tous que ce corps restait l’épicentre du rituel. La tension était électrique : deux hommes s’embrassant, se possédant, et l’utilisant comme pont charnel entre eux. Le spectacle était magnifique, décadent, d’une sensualité rare.
Puis, comme mus par le même désir, ils revinrent à elle, la couvrant de baisers, de morsures et de caresses. L’un suçait ses tétons jusqu’à les rendre douloureux, l’autre s’acharnait sur son sexe, alternant lèvres et doigts pour la faire frémir. Ma soumise se cambra davantage, ses épaules tremblaient, son souffle devenait incontrôlable. Elle restait pourtant immobile, docile, prisonnière volontaire de ce rituel.
Autour de la table, les convives retenaient leurs voix. Fascinés, hypnotisés, certains avaient cessé de manger, d’autres resserraient leur coupe de vin comme pour s’ancrer dans le réel. Une femme se mordait la lèvre inférieure, un homme effleurait distraitement son entrejambe sous la nappe, une autre convive caressait du bout des doigts le pied de son voisin. La salle vibrait d’un désir collectif, entretenu par la complicité silencieuse entre moi et ma soumise, et par le ballet charnel qui se déployait au centre.
La dame en rouge leva la main. Le jeu cessa aussitôt. Les convives retinrent leur souffle, comme suspendus dans l’attente. Elle esquissa un sourire lent, cruel. « Apportez le raisin. »
Un plateau fut apporté, chargé de grappes noires et charnues, luisant sous la flamme des chandelles. La dame en rouge ne s’en saisit pas immédiatement : elle laissa ce silence peser, puis désigna ma soumise d’un geste souverain. « Mets-toi à quatre pattes. Rehausse bien ton cul. Ecarte les fesses. »
Ma soumise obéit sans un mot. Ses mains vinrent s’ancrer au sol, ses genoux écartés, le dos cambré, le cul offert à l’assemblée. Sa peau frissonnait sous les regards, ses joues rouges brûlaient d’une honte assumée. Les murmures s’élevèrent autour de la table : « Sublime… » « Voyez comme elle tremble… » Un homme ricana doucement : « Quelle offrande. »
La dame en rouge prit le premier raisin, le fit rouler entre ses doigts, puis le pressa contre l’anus contracté de ma soumise sans l’introduire. Elle joua longuement, le faisant glisser sur la peau tendue, comme pour tester sa résistance. La lenteur était sadique, calculée, chaque seconde étirée en une éternité. Enfin, d’un mouvement infime, le fruit s’enfonça, arrachant un frisson visible au corps cambré de ma soumise.
Elle leva alors les yeux vers moi, ses lèvres étirées en un sourire carnassier. « Maître… à vous. »
Je pris le deuxième raisin. Ma main frôla volontairement la courbe de ses fesses avant de poser le fruit contre son intimité. Elle tenta de lever la tête, en quête de mon regard, mais je la maintins dans sa posture par une pression ferme. Lentement, je l’insérai. Son souffle se coupa, ses épaules se raidirent. Je sentis, même sans ses yeux, la fierté qu’elle me livrait dans cet abandon.
Un troisième convive fut invité. Son doigt fit d’abord rouler le fruit en cercles lents, écartant un peu plus son orifice, arrachant à ma soumise un soupir étranglé. « Magnifique… regardez comme elle s’ouvre, » chuchota-t-il avec un sourire. Puis il poussa le raisin en elle, savourant le spectacle de cette chair docile qui se refermait aussitôt.
Raisin après raisin, le rituel se poursuivit. Dix perles sombres disparurent ainsi, une à une, dans son intimité. Chacun fut introduit avec un soin cruel, chaque insertion précédée d’une caresse, d’une attente, d’un silence chargé de tension. Les convives se penchaient, leurs regards brillants d’avidité, certains se léchant les lèvres, d’autres retenant un souffle haletant. Ma soumise restait immobile, le dos cambré, les fesses offertes, sa respiration brisée en soupirs courts, mais sa posture demeurait parfaite. Honte et fierté mêlées, elle incarnait la soumission dans toute sa splendeur.
La dame en rouge rompit enfin le silence. « Fais-les sortir, ma belle. Montre-nous. »
Ma soumise inspira profondément, puis contracta doucement ses muscles. Lentement, le premier raisin glissa, roula hors de son corps et tomba avec un bruit feutré sur le plateau tendu. Elle resta immobile un instant, hésitante, puis se redressa avec une lenteur calculée, comme si chaque geste lui pesait de honte et de fierté mêlées. Ses cheveux dissimulaient partiellement son visage rougi, et elle n’osa pas lever les yeux vers les convives, accablée par le poids des regards. Mais dans sa posture cambrée, dans la droiture de son dos, éclatait toute la beauté de sa soumission, fragile et sublime. Un murmure parcourut la salle. Alors, avec une grâce contenue, elle se redressa légèrement sur ses bras, cambrant davantage son dos pour accompagner l’effort. La beauté de sa soumission éclatait dans ce simple geste : ses cheveux retombaient en rideau, sa nuque s’offrait, ses reins se creusaient. Chaque mouvement la sublimait, à la fois vulnérable et souveraine dans son abandon.
Elle continua, un à un, chaque fruit expulsé avec une lenteur calculée, certains roulant le long de sa cuisse avant d’être ramassés. Ses fesses s’écartaient sous la tension, puis se refermaient dans un frisson, comme une fleur qui s’ouvre et se ferme au rythme d’un souffle invisible. Le spectacle était hypnotisant : le rouge de sa peau, le noir brillant des fruits, la moiteur qui les faisait luire. Chaque sortie semblait plus intime que l’insertion elle-même, et sa posture parfaite, son dos cambré, ajoutait à l’impression d’assister à une offrande vivante.
Lorsque le dernier raisin fut expulsé, la dame en rouge les recueillit et les présenta aux deux esclaves. Ils s’en emparèrent avec avidité, les portant à leurs lèvres comme s’ils goûtaient un nectar interdit. Leurs bouches se mouillèrent, leurs gorges avalèrent lentement chaque fruit imprégné de l’intimité de ma soumise. Ils se léchaient les doigts, échangeaient même parfois un baiser pour savourer ensemble la trace qu’elle avait laissée.
Enfin, la dame prit un des raisins encore humides et le porta aux lèvres de ma soumise. Elle hésita, son souffle saccadé, ses yeux fuyant, mais ses joues rouges témoignaient de sa honte ardente. Elle finit par ouvrir la bouche. Le fruit s’y glissa. Elle le mâcha lentement, sous le regard de tous, puis l’avala, rougissante mais digne, accomplissant ainsi l’ultime étape du rituel.
Un silence dense enveloppa la salle, rompu seulement par le souffle des convives. Ma soumise tremblait, mais son dos restait droit, cambré, fier malgré l’humiliation. Elle incarnait ce paradoxe sublime : humiliée, mais transcendée.
La dame en rouge claqua des doigts une nouvelle fois. Aussitôt, les domestiques déposèrent les desserts : assiettes ornées de fruits rouges luisants, nappés de chocolat sombre, dégoulinant comme une chair éclatée. L’image était limpide, un miroir cruel et raffiné de ce qu’ils venaient de savourer à travers ma soumise.
Je la contemplai. Nue, tremblante, souillée et magnifiée à la fois, elle me donnait tout. Et moi, en silence, je buvais sa soumission comme le plus précieux des vins.
La dame en rouge leva son verre. « À présent, mes amis… au donjon. »
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Une étincelle dans le virtuel
Récemment, un échange en ligne a allumé une flamme en moi. Ses mots portaient une provocation subtile, une lueur de défi qui criait « brat » sans avoir besoin de le dire explicitement. À 25 ans, j’ai assez exploré l’univers du BDSM pour reconnaître cette énergie : un mélange de rébellion et de désir d’être guidée. Elle était vive, audacieuse, et ses réponses taquines semblaient me dire : « Montre-moi ce que tu as. » Ce n’était pas qu’une simple conversation ; c’était une invitation à une danse où je devais mener, tout en sachant qu’elle testerait chacun de mes pas. Cette expérience m’a poussé à réfléchir à ce que signifie être un Dominant face à une brat, et à l’équilibre entre contrôle, jeu et connexion.
Le défi d’une brat : Un feu à canaliser
Une brat, ce n’est pas une soumise comme les autres. C’est une tempête enveloppée d’un sourire espiègle, qui réclame des règles tout en les défiant. Celle-ci avait un esprit aussi aiguisé que sa langue, lançant des piques comme des défis. En tant que Dominant, j’adore ce genre d’énergie. Il ne s’agit pas d’étouffer cette rébellion, mais de la canaliser. Que ce soit par une fessée bien placée pour répondre à une provocation ou par les nœuds précis du shibari pour lui rappeler qui mène, le jeu consiste à gagner sa soumission par la confiance, pas par la force.
Ce que j’aime chez les brats, c’est leur complexité. Elles ne s’agenouillent pas facilement, et c’est tout l’intérêt. Elles veulent que vous prouviez votre valeur – par un regard qui impose le silence, un mot qui ordonne, ou une scène qui les laisse sans voix. Dans nos échanges, ses taquineries m’ont poussé à affûter mes réponses, à mélanger fermeté et une pointe d’humour pour la garder sur ses gardes. C’est une partie d’échecs mentale, et chaque coup compte.
La communication : Le cœur du contrôle
S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est qu’aucune dynamique, surtout avec une brat, ne fonctionne sans une communication irréprochable. Elle a clairement exprimé son besoin d’une connexion qui va au-delà du physique ; elle voulait un espace où ses pensées, ses doutes et ses désirs pouvaient s’exprimer librement. Avant de parler de menottes, de cravaches ou du lent goutte-à-goutte de la cire chaude, nous avons posé les bases : quelles sont tes limites ? Qu’est-ce qui te fait vibrer ? Qu’est-ce qui est interdit ? Ce n’est pas juste un préliminaire, c’est le socle de la confiance qui permet à une brat de s’abandonner, même quand son instinct est de résister.
Dans nos discussions, j’ai exploré ses fantasmes – peut-être une mise en scène où elle est « capturée » ou le frisson de l’edging qui la maintient au bord du gouffre. Ses réponses ne parlaient pas seulement de pratiques ; elles révélaient une femme qui voulait être vue, défiée et soutenue. Mon rôle, en tant que Dominant, est d’écouter autant que de diriger, pour que chaque pas soit à la fois sûr et exaltant.
L’art du jeu : Discipline et désir
Les brats prospèrent dans le jeu du « pousser et tirer ». Une fessée bien méritée pour une remarque insolente ou une scène avec un jouet intime peut transformer une défiance en une soumission délicieuse. Mais il ne s’agit pas seulement de punition ; il s’agit de créer des moments qui font des étincelles. Je me souviens lui avoir décrit une scène de shibari – des cordes enserrant ses poignets, son corps légèrement suspendu, vulnérable mais en sécurité. L’idée seule l’a fait hésiter, son habituelle audace s’adoucissant alors qu’elle l’imaginait. C’est ça, la magie d’une brat : elle vous défie, mais quand elle cède, c’est électrisant.
J’ai aussi remarqué que les brats adorent le jeu mental. Un simple « Qu’est-ce que tu viens de dire ? » envoyé par message peut changer l’ambiance, la pousser à réfléchir à deux fois avant sa prochaine provocation. Ce n’est pas une question d’être dur – il s’agit de montrer que vous avez le contrôle, même à travers un écran. Des pratiques comme le facesitting ou le pet-play, qu’elle semblait apprécier, ajoutent des couches à cette danse, mêlant pouvoir et intimité d’une manière qui captive les deux parties.
La confiance : Le lien invisible
Ce qui rend la dynamique avec une brat si gratifiante, c’est la confiance qu’elle exige. Elle peut provoquer, mais elle observe si vous respecterez ses limites tout en repoussant ses frontières. Le consentement n’est pas une simple formalité ; c’est une conversation continue. Nous avons parlé de mots de sécurité, de ce que « trop loin » signifie, et de l’aftercare qui suit une scène – qu’il s’agisse d’un échange virtuel ou d’une promesse de réconfort après un moment intense. Pour une brat, savoir que vous êtes là pour elle lui permet de jouer plus fort, de pousser plus loin et de s’abandonner plus profondément.
Cette connexion m’a rappelé pourquoi je suis attiré par le BDSM. Ce n’est pas seulement une question de physique – même si l’idée d’un coup de cravache bien placé est tentante. Il s’agit de construire quelque chose de réel, où chacun grandit à travers la vulnérabilité et la force. Ses provocations n’étaient pas seulement des tests ; c’étaient des invitations à prouver que je pouvais gérer son feu.
Un voyage, pas une destination
Cette danse virtuelle avec une brat m’a rappelé une chose : être Dominant, c’est être présent. C’est répondre à sa défiance avec assurance, à sa curiosité avec créativité, et à sa confiance avec soin. Que nous échangions des piques pleines d’esprit ou que nous imaginions une scène qui repousse nos limites, l’excitation réside dans la connexion que nous construisons – un message, un défi, un moment à la fois.
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Il y a longtemps j'avais commencé le BDSM sur omegle et je faisais des nudes pour des dominants plus âgé sur snapchat, mais rapidement j'ai remarqué que j'adorais être traité comme une chienne obéissante, seulement lorsque je jouissais enfin je n'avais plus aucune envie de continuer et disparaissais du réseaux, j'ai appris que je ne voulais être soumise que lorsque j'étais excité et c'est aussi le problème de beaucoup d'autre soumis(e).
j'ai cherché à comment être soumise tout le temps 24h/24 et 7j/7, en réalité il y a plusieurs techniques, tout d'abord la cage de chasteté seulement cela ne fonctionne que lorsqu'elle porter, et cela permet juste d'être plus longtemps excité alors que moi je veux être soumise même sans être excité.
pour ce faire j'ai adopté une technique, même lorsque je suis seule je porte mes tenue BDSM d'esclave, j'essaye aussi d'avoir des relation avec des dominants qui m'oblige à être à leur pieds tout le temps, mais surtout il a quelque choses qui y'a énormement marcher sur moi. je mène une double vie entre le BDSM et ma vie privé et j'ai donc logiquement pensé que c'est ce qui m'empêchais de vivre dans BDSM.
alors il y a un moment j'ai commencé à faire une pratique récurrente et assez efficace avec mon ancien dominant, afin de prouver ma légitimité, je me filmais, et je jouissais dans un verre, à ce moment je n'avais plus du tout envie d'être soumise et je voulais tout arrêter, sauf que je donnais le numéro de téléphone et les comptes snapchat de mes proches à ce dominant et si je n'obéissait il n'hésiterais pas à envoyer les vidéo, étrangement à ce moment-là j'ai adorée être à la merci de mon maître, il pouvais détruire toute ma vie et directement j'ai bu le sperm dans le verre en filmant pour lui et j'ai continué à le servir sans être excité. (je tiens à préciser que cette idée était la mienne ^^)
ce que je fait aussi c'est lorsque je sors dehors ou en cour, je porte toujours un plug où des collants pour bien me rappeler de ma place.
je continue d'essayer mon éducation seule pour essayer d'être un véritable esclave, parce que pour le moment je penses que je ne lui suis pas encore...
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Va nous faire réchauffer les cafés Vanessa, ils doivent être froids, arrivera à dire Manon entre 2 râles de plaisir sur son apollo.n qui avait les mains sur son fessier pour le dirigé, mais aussi pour montrer a Vanessa une meilleure vue du vaisseau qui les emmenait dans les airs .
En effet, Ludovic écartait légèrement les paumes des fesses de Manon, aidé par le déhanchement de celle-ci ,qui se cambrait bien pour que Vanessa ne loupe rien du spectacle, de son spectacle.
" Les cafés Vanessa " insista Manon d'un ordre direct ce coup-ci , et agacée dans de si bons moments de devoir se répéter à celle-ci, toujours à genoux et qui comptait visiblement y rester.
Car ce soir Vanessa franchit barrière après barrière et descend marche après marche, elle n'est plus assise derrière Manon, mais à genoux.
Face à cette insistance de Manon, Vanessa se relève pour prendre le plateau ou était posée les cafés pour aller les faire réchauffer, sans y aller à reculons, et se dirigea vers la cuisine, une cuisine a l'Américaine qui donnait vue sur le salon, une vue pour Vanessa qui allait laisser les cafés froids encore un moment.
Vanessa apercevait cette fleur qui était nue, s'abandonnant de plus en plus a son mari, un début de transpiration commençait à apparaître dans la cambrure de ses reins, ce qui la rendait encore plus sexy, enfin plus Manon, car ce soir, elle transpire pour Ludovic, mais pour Vanessa, a cette distance elle brille.
On sent que Ludovic et Manon se découvre, ils veulent s'apprécier, l'arracheuse de chemise est devenu carresseuse de torse à bisous tendre, elle déguste son cadeau imprévu, essayant tout de même de le séduire avec tout les atouts qu'une hollywoodienne peut avoir.
Ses joues rougis, ses yeux si particulier et sa chevelure châtain qu'elle sait si bien balancer, auront raison de Ludovic qui aura un orgasme en même temps que Manon, qui jouira d'une façon bruyante et intense, et s'en rajouter ce coup-ci, après tant d'excitation accumulé .
Après que Manon ait planter son drapeau, et soit redescendu de la ou les Américains on planter le leur, Vanessa elle plane toujours, ramenant docilement les cafés aussi brûlant que l'ambiance, regardant Manon, toujours sur Ludovic reprendre son souffle et ses esprits, la tête posée sur l'épaule de ce dernier qui lui caressait les cheveux, mettant sa joue contre son front en lui donnant quelques baisers parfois.
Au bout d'une dizaine de minutes et les pulsations retombées, Manon se retire de Ludovic telle une cavalière dynastique qui descend de son cheval, retire le préservatif de son bel étalon, et le tend à Vanessa.
" Tiens Vanessa, tu en fais ce que tu veux, sois tu le jettes, sois tu le gardes en souvenir ", dit elle sans un rire de la façon la plus sarcastique et moqueuse, tout en fixant celle-ci dans le silence comme attendant sa réponse.
Mais Vanessa ne réfléchit plus, ou ne veut plus réfléchir à cette situation, pas maintenant, son shoot d'adrénaline est trop fort, pourquoi penserait elle a l'effet d'après en pleine euphorie.
Vanessa se lève sans un mot, prend l'arme du crime encore chaud dans les mains, fait quelques pas pour aller le jeter quand Manon la rappelle aussitôt." Tu sais Vanessa, hormis ton impolitesse, c'est ton ingratitude qui me dérange", dit cette dernière en allumant une cigarette et buvant quelques petites gorgées de son café, toujours nu et excitée, mais surtout toujours piquante.
Vanessa se tenait debout devant Manon, le préservatif dans le creux de sa main, ne sachant quoi répondre.
" Tu m'as bien demandé de coucher avec ton mari " , insista cette fleur à 2 cotés," oui Manon " répondit Vanessa d'un ton franc et audible, " c'est bien ce que je viens de faire, tu en as la preuve dans ta main que je me suis bien occupée de ton chéri ", continua celle-ci," oui Manon " répondit machinalement Vanessa, qui avait repris sa posture pathétiquement drôle, une main tendue et l'autre dans le dos, les yeux baissés.
" Alors ne penses-tu pas que la moindre des choses est de me dire merci " continua la fleur, comme si la douceur donner à Ludovic lui avait épaissi et rallonger ses épines, piquant plus fort et plus profond, et pourtant Vanessa ressent peu de douleur, anesthésié par son excitation .
Un secrètement psychique, mélanger au vagues océanique de plus en plus régulière dans la pauvre la culotte de celle-ci, et cela devient un cocktail anéstesiant puissant pour Vanessa , un cocktail qualifié de drogue dure dans le milieu muti goûts, mais strictement interdit dans le monde sucré, sans sel, pour cause d'effets secondaires indésirables, voir de dépendance.
" Je vous remercie Manon d'avoir couché avec mon mari ce soir ", dira elle sans bafouiller, comme une bonne élève qui a bien retenu la leçon , ou comme une bonne soumise qui s'applique à faire ses devoirs.
Après avoir écrasé sa cigarette, finit son café et ranger ses épines en voyant Vanessa revenir une main moite plus que l'autre, la fleur a 2 cotés , et même a 2 effets, n'en a pas fini avec Ludovic, certes elle pique Vanessa, mais elle enivre ce dernier.
Et puis Manon n'est pas la fille d'un soir habituellement, alors encore moins le coup de 10 min pris entre 2 en-cas dit vulgairement parlant, c'est même tout le contraire, l'en-cas c'est elle-même , bien décidé de faire goûter le menu à Ludovic tout en faisant payer l'addition à Vanessa .
Pendant que cette dernière buvait son café sans sucre, Manon était assise sur les genoux de Ludovic, tous les 2 nus ,
Elle lui passait la main autour de son cou et l'autre sur son torse , Vanessa pouvait apercevoir sa main vermiller d'un blanc discret parcourir le corps de son mari, qui se faisait recouvrir le visage et le coup de baisers tendrement venimeux de la fleur qui avait différentes façons de piquer.
Manon était assise sur Ludovic , lui chuchotant des mots a l'oreille,des mots que Vanessa n'entendait pas, des mots que Ludovic n'écoutait plus, ces mots étaient des frissons que Manon leur offrait , des frissons décuplés par les lèvres douces de l'actrice qui ne jouait plus.
Manon parcourait de baisers le torse de Ludovic , descendant lentement, entrecoupé par petit coup de langue, jusqu'à venir lécher les tablettes chocolatées de son pilote de ligne.
Voyant Manon à genoux écartant les jambes de son mari, Vanessa qui buvait maintenant son café froid, et non-fumeuse , resserra les siennes comme pour faire barrage aux rouleaux qui venaient s'échouer sur un tissu qu'il est déjà bien trop tard de protéger.
La fleur continuait de jouer de sa langue et de ses lèvres sur le sexe de son pilote, redevenu aussi dur et épais que lors de leur premier décollage, absorber cette fois-ci par la bouche, plus velours que gourmande de Manon,qui s'appliquait a tourner délicatement sa langue salivante autour de la fusée de Ludovic , s'assurant tout de même de ne pas vider le kérosène du réservoir qu'elle caressait .
La bouche de Manon redoublait de douceurs, elle regardait Ludovic dans les yeux entre 2 va-et-vient, comme pour y laisser une trace , autre que celle de son rouge à lèvres .
Une fois le sexe tendu de Ludovic et la langue bien humide de Manon , cette dernière se releva, pris la main de Ludovic qui se releva également et dit a Vanessa , " nous nous absentons quelque temps, hésite pas à mettre la télé si tu le souhaite " , dis elle machinalement et visiblement pressée d'aller revérifier si le drapeau américain ne s'était pas envolé," tu viens mon chéri " insista elle en emmenant Ludovic vers sa chambre.
Car la fleur a plus d'une épine a sa rose, mais aussi plus d'une flèche a son arc, a l'entente de ce mot si intime, Vanessa jusque la aneshtésier des épines qui la piquaient, ne le fut pas par cette flèche pointue qu'elle reçoit, une flèche faite pour toucher le cœur , pas pour faire couler le bas-ventre .
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Aprés avoir choisi sa place, celle qui lui convenait le mieux, celle ou elle voulait être, Vanessa était elle vraiment consciente que le train qui était en marche, ou plutôt l'avion qui était en vol dans un voyage ou elle ne voulait plus redescendre, ou elle ne pouvait plus redescendre à cette altitude-là, n'était pas sans risques.
Même avec un bon pilote, l'atterrissage peut être parfois brutal lui disait sa dernière petite voix raisonnable encore présente, cette dernière petite voix qui vous parle , que vous écoutez , mais auquel vous savez déjà que vous ne serez pas d'accord .
Sur le chemin du retour, Ludovic et Manon étaient plus seuls au monde, ils étaient seuls, mais dans leur monde .
ils riaient de certaines anecdotes de la soirée, ce genre de rire naturelle et généreux, contraire a celui dont on se force par politesse ou par séduction.
Leurs fous rires complices pouvaient durer de longues secondes pour Vanessa qui n'existait plus pendant ces moments-là,se faisant très discrète à l'arrière de la voiture, admirant le spectacle romantique parsemé d'humour de ceux qu'elle avait jetés dans les bras l'un de l'autre.
Au bout d'une dizaine de kilomètres parcouru, un silence s'installa , un silence gênant pour Vanessa qui préférait encore les voir rire à gorge déployée que d'affronter celui ci .
En effet face à lui, face à cette atmosphère silencieuse Vanessa, n'osa plus bouger, et encore moins parler, arriverait elle à s'exprimer d'ailleurs .
Aprés ce silence pesant pour Vanessa, mais loin de l'être pour Ludovic et Manon qui eux sont parfaitement à l'aise, cette dernière d'un geste toujours aussi gracieux, posa sa main qui ne l'était pas moins sur la nuque de Ludovic pendant qu'il conduisait, le caressait comme pour lui dire qu 'elle voulait qu'il soit à elle ce soir, passant sa main dans ses cheveux comme le ferais un couple de longue date qui filerait encore le parfait amour .
Ce dernier caressait la cuisse de Manon entre deux changements de vitesse, remontant parfois Jusqu'à son indicateur rose et mouiller pour évaluer son degré d'excitation qui augmentait au même rythme que les kilomètres qui défilaient .
Une fois joué de sa sensualité et voyant la fin du trajet arriver, Manon malgré son désir et son excitation pour ce beau brun , voulait quand même avoir la confirmation de Vanessa et de celui ci également, après tout elle ne les connait que depuis peu .
Manon se retourne vers vanessa la regarde et se concentre à la mettre le plus mal à l'aise possible, elle veut pas seulement le corps de Ludovic elle veut aussi le cérébral de vanessa.
Car elle aussi ce soir a pris beaucoup de plaisir à dominer et a humilié celle-ci , elle aussi ressent couler un cours d'eau entre son entrejambe, certes loin de l'océan de Vanessa , mais un joli fleuve tout de même.
" Que veux-tu Vanessa " Posa Manon comme question a celle-ci aprés l'avoir fait transpirez de partout avec son regard d'actrice d'Hollywood , qui avait cependant changé de rôle .
Face à cette question , ou plutôt cette ambiance, cette atmosphère de plus en plus chaude pour tout le monde,l'attitude de Vanessa ne frôle plus le pathétique, elle l'est à cet instant, à la voir, on pourrait la croire à la barre d'un tribunal et qui a peur de donner la mauvaise réponse à la méchante juge Manon.
" Que veux-tu Vanessa " insiste Manon, qui n'a rien de méchant et rien d'un juge non plus,tu veux que je couche avec ton mari c 'est bien ça lui dit elle sans même lui laisser le temps de répondre , en mettant une main sur le torse de Ludovic à travers sa chemise qui venait de garer la voiture devant la maison de celle-ci.
" Oui, je le veux " dit Vanessa , " oui qui "rétorqua aussitôt Manon d'une voix une peu plus autoritaire.
" oui Manon pardon " reprit vanessa
" Oui, quoi " insista manon .
" oui je veux que tu que vous pardon avec mon.... ' Vanessa bégaye , bug, elle est touchée, sa rivale est plus forte , plus subtile , sa rivale a eu ce qu'elle voulait , la rendre pitoyable devant son mari , ce qui l'excite fortement .
" Oui je veux que vous couchiez avec mon mari s'il vous plaît Manon " arrivera à dire Vanessa après avoir repris ses esprits et sa respiration.
Devant cette situation , Manon et Ludovic se regardent un instant dans les yeux, toujours aussi complice, et rétiaire un nouveau fou rire, 2 rires communicatifs qui se mélangent, 2 rires qui feront comprendre définitivement a Vanessa devant cette nouvelle humiliation, et le siège arrière encore intacte, heureusement protéger par la robe de celle-ci, que c'est bien ça qu'elle était venu chercher.
Elle ne s'est pas trompé de destination, c'est bien de ce voyage-là que lui ont tant parler ses voix et ses pulsions obsessionnelles .
Vanessa ne veut pas seulement voir son mari couché avec Manon , elle veut aussi lui être soumise, elle aime être humilié et rabaisser par celle-ci, elle le sait, elle le sent, a cet instant même elle le veut.
Suite à cette confirmation et cette demande ridiculement courtoise de Vanessa, Manon cesse son fou rire, regarde Ludovic de ses yeux plissé et ravageur tel un jour de casting, rapproche son visage au plus près du sien, et de sa voix la plus allumeusement douce, dit a Ludovic , " et vous mon chère monsieur voulez vous bien être à moi ce soir " , a quoi Ludovic répondra d'un baiser tendre, d'un baiser tendrement langoureux pendant une trentaine de secondes, peut être 1 minute, ou alors peut être 2 , Vanessa ne sait plus, Vanessa ne veut plus savoir, elle c 'est conditionner a seulement y assister.
Mais ou est cette Vanessa si élégante et charismatique au quotidien, cette Vanessa si dominante et arrogante dans le cadre professionnel , visiblement, est n'est pas là , existera elle a aprés , existe elle toujours d'ailleurs .Arrivé chez Manon , l'adrénaline et l'excitation augmentaient pour chacun, mais l'ambiance restait la même, Ludovic et Manon était toujours aussi complices et festifs pendant que Vanessa continuait de rester discrète , honteuse et mouillé.
Manon leur faisait visiter le salon de sa maison, une jolie maison donnant sur un jardin au décor assez propre à elle .
Un jardin auquel on pouvait apercevoir de magnifiques fleurs pures, arborées de différentes couleurs, entourées de roses épineuses tout aussi particulières.
Après avoir fait le tour de la décoration aussi élégante que sa propriétaire, Vanessa et Ludovic s'installent sur le canapé pendant que Manon mets une musique d'ambiance après avoir allumé la cafetière et s'absente quelques minutes.
Ludovic se retrouvant seul avec Vanessa, regarde celle ci avec les mêmes yeux qu'un homme loyal a forte épaule peut avoir pour la rassurer, et lui mets la main délicatement , mais légèrement ferme entre son entre-jambe .
A cet instant Ludovic comprend , regarde sa femme en essayant de lui parler sans mot quand Manon revient dans une tenue beaucoup plus aisé, mais pas moins raffiné.
Manon est l'ennemie de l'inélégance, le contraire de la vulgarité, même dans un rôle de chienne, elle serait chic .
En voyant ce petit bonbon revenir , le pouls cardiaque de Vanessa augmente autant que la testostérone de ludovic.
Aprés avoir augmenté la tension de chacun, Manon parcourt la pièce , viens s'asseoir sur les genoux de Ludovic, et dit a Vanessa d'aller dans la cuisine cherchez le café pour leur servir d'une façon enfantine que Manon c 'est si bien faire avec elle .
Quand Vanessa reviens pour apporter les cafés , sans se bruler , et sans faire de tache sur le tapis beige de Manon devant ce qu'elle voit , elle comprend que plus personne ne joue, ou plutôt que le jeu est parti.
La douceur de Manon avais fait place à sa bestialité , la fleur pure se transformait en rose épineuse .
Ludovic et elle n'avaient plus aucune retenue, surtout elle , la chemise de celui ci n 'était plus qu'un joli souvenir, préférant lui-même enlever son jean pour ne pas rentrer sans ceinture.
Manon était sur Ludovic , sans culotte mouillé ce coup-ci , qui lui même était sans jean et sans caleçon .
Manon frottait son bouton de plaisir et les lèvres de son trésor , en se déhanchant légèrement , sur le sexe tendu de Ludovic et en faisant ressortir ses courbes parfaites .
Les mains de Ludovic parcouraient le bas du dos de Manon jusqu'a son fessier , qu 'il dirigeait au rythme des mouvements de cette dernière .
Vanessa regardait, ou plutôt fixait comme un film qu 'elle avait attendu toute sa vie, mais un film bien réel, un film tourné en directe ,un film ou elle en était elle même la réalisatrice, mais sans maîtriser le scénario .
Manon et Ludovic mélangeaient leurs corps, leurs odeurs, leur salive, leurs excitations.
Vanessa ne voyait plus sa posture si ridicule ou voulait peut être plus la voir, elle ne pensait qu'à ne pas se toucher pour éviter l'orgasme incontrôlé .
Manon arrêta un instant son léger déhanché sur la fusée qui était sur le point de la faire décoller, les joues rougis, mais pas à cause de la honte contrairement a ceux de vanessa , inclina légèrement la téte en arrière , les yeux pas encore révulser , et dit a celle-ci . " Vanessa peux tu regarder dans mon sac et prendre ton parfum préféré si tu ne veux pas que ton chéri me fasse une mini Manon " dit cette dernière d'un fou rire franc toujours aussi ironique , car évidemment Manon prend la pilule , mais Manon ce soir est la fleur pure de Ludovic, très douce, et la rose épineuse de Vanessa , elle pique .
Aprés avoir choisi un parfum qui n'était pas vanille , Vanessa tend à Manon ce qui lui garantit que cette dernière n 'aura pas de nausées dans les mois à venir, quand Manon lui dit , façon prof d'école botanique, " voyons Vanessa enfin nous allons pas tout faire tout seul , aide nous un peu, nous allons pas tout te dire, c 'est ton souhait , c 'est toi qui le veut , nous te faisons plaisir , alors fait un effort s'il te plait , mets toi à genoux et protège ton mari "finira elle par dire don ton amusé et d'un rire étouffé .
Vanessa se mit à genoux, prit le sexe dure de son mari , lui mit le préservatif les mains tremblantes , le visage a quelques centimètres du fessier de Manon et de sa source au liquide commun , qui d'ailleurs coulait autant l'une que l'autre ,, le dirigea contre l'entre-jambes en ébullition de celle ci , frotta quelques instants le sexe de son mari contre celui de Manon , avant de le voir disparaître dans un cris de plaisir fusionnel , absorber par la volcan de le fleur pure.....a épines.
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Ludovic voyait l'état de sa femme et savait parfaitement ce que se disait cette dernière, la fête et l'alcool aidant Ludovic en jouait et en rigolait sans vouloir franchir la limite, tout du moins c 'est ce que se disait Vanessa .
A la fin du repas et continuant leur conversation très peu de fois couper pendant ce délicieux dîner, voyant les invités de plus en plus distrait par l'ambiance et la musique, Manon s'approcha de l'oreille de Ludovic et lui murmura de son souffle chaud et frissonnant une phrase que Ludovic entendit à peine et pas à cause de la forte sonorité, mais qu'il compris au mot cigarette.
Nous allons assouvir notre vice du tabagisme dit Ludovic d'un air blagueur en quittant la table et en regardant d'un air complice Vanessa qui devenait de plus en plus rouge et transpirante comme si la température de la salle augmentait au gré de son excitation, vanessa avait de plus en plus de mal à parler, à réfléchir , à faire bonne contenance devant les invités, mais elle s'y forçait bien que son esprit soit si loin.
Une quinzaine de minutes interminables plus tard pour Vanessa , celle-ci aperçoit son mari revenir à la table sans Manon parti sur la piste de dance,elle est rassurée de voir Ludovic regagner sa place à la table.
Une fois assis seul avec Vanessa a la table désertée par les invités pour quelques instants, ils se regardèrent avec un regard qui en dit beaucoup, ils se connaissent et s'aiment, c'est tout du moins ce qui en ressort de leurs conversations oculaires a cet instant.
S'approchant de Vanessa d'une manière douce et rassurante, lui remettant la mèche de ses cheveux derrière l'oreille, lui déposa un bisou très furtif sur les lèvres et posa la question droit dans les yeux de sa femme de la manière la plus sérieuse qu'il soit.
Tu es sûr que c 'est ce que tu veux vraiment mon amour, tu en es bien certaine, réfléchis bien, tu sais cette femme me plaît beaucoup et nous avons l'air de très bien nous entendre elle et moi, donc je te le répète c 'est vraiment cela que tu veux, que je couche avec .
A cet instant la bouche de Vanessa n'émet aucun son, voilà ce que l'on va faire repris ludovic , je te laisse réfléchir et m'envoyer la réponse au cours de la soirée sur mon téléphone portable, un oui et je serai que je pourrais là faire jouir longuement et m'occuper de cette jolie beauté, a l'entente de ses mots la ce ne sont plus des gouttes qui tombe sur la dentelle préférée de Vanessa , c 'est une rivière qui coule, et si c 'est un non nous continuerons la soirée normalement .
Mais attention continua Ludovic, tu pourras toujours arrêter pendant si tu ne le supporte pas, mais dans ce cas-là, je voudrais plus jamais entendre parler de cela hormis nos rapports parfois, ce à quoi Vanessa répondit très rapidement, oui mon chéri c 'est parfaitement clair.
Ok je retourne sur la piste de danse voir où est cette jolie Manon lança Ludovic avec un sourire complice et malicieux à sa femme .
Vanessa avait besoin de prendre l'air et de réfléchir au chemin à prendre , quel choix faire, allait- elle franchir ce saut dans l'inconnu et répondre à ses pulsions, briserait elle ses barrières mentales ou allait- elle rester au niveau du fantasme .
Vers 23h la fête bat son plein, l'ambiance est très festive, mais également très chaleureuse, Manon et Ludovic se sont retirer dans un coin plutôt discret sans être Suspect non plus aux yeux des autres, d'ailleurs pas grand monde n'y passe voir personne quand Ludovic entend une sonnerie de sms qu'il vient de recevoir.
Oui mon chéri, je le veux, j'en suis sur je le veux, je t'aime et j'ai confiance en toi auquel Ludovic répondra, ok retrouve nous dans 15 min a l'endroit indiquer .
Et revoilà Vanessa repartie pour 15 min encore plus interminables que celle de tout à l'heure, le temps d'un petit remontant, elle en a bien besoin .
Après ce laps de temps et se rendant sur le lieu indiqué par Ludovic, Vanessa aperçu au loin et de plus en plus près et au fur et à mesure de ses pas, son mari enlaçant Manon dans ses bras par-derrière admirant le ciel étoilé, la joue contre la sienne, on dirait un parfait petit couple pour quiconque qui ne les connaîtrait pas .
A cette vue que découvre Vanessa, les émotions sont trop nombreuses à se mélanger, sa jalousie lui donne un hypercut dans le cœur, mais son excitation remplace sa rivière par un océan, Vanessa n 'est pas décontenancé ni perturber, a ce stade elle ne l'est plus , Vanessa est dans un état presque Semi-hypnotique, rêve elle ? est ce la réalité ? se demandait son corps cérébral.
Arrivant les jambes tremblantes et la culotte inondée, Vanessa baissa instinctivement les yeux et n'osa pas regarder Manon quand celle-ci et Ludovic se retournent après avoir tracé la grande ourse et prédit le temps ensoleillé de demain , un long silence s'installa ce qui déstabilisa encore plus Vanessa , en effet pourquoi Manon est si sur d'elle et décontracté dans les bras de son mari a la vue de la femme de celui-ci , était elle au courant, Ludovic l'avait elle mise au courant de ses envies , tellement de questions se posait elle .
Mais vanessa savait ce qu'elle voulait au fond d'elle-même , et depuis trop longtemps , elle savait ce qu'elle était venu chercher , elle était venu chercher ce genre d'humiliation même, cette humiliation qu'elle ressent a cette instant, rouge de honte, les yeux baissés , incapable de sortir le moindre mot de ses cordes vocales , parfois observer , parfois devisager par manon qui fait ressortir un multitude d'expression les plus moqueurs et sarcastique venant de ses magnifiques yeux marron vert si particulier auquel ludovic a été séduit .
Vanessa c 'est bien ca lui posa comme question manon d'une facon la plus normal possible , un oui inaudible presque muet essaya d'emettre vanessa , pardon je n'entend pas insista manon , oui je m'appel vanessa , trés bien la coupa aussitot manon d'une voix calme et sur d'elle .
Vanessa tu vas allez surveillez quelques instant au cas ou quelqu'un nous voit , tu voudrais quand meme pas qu'ont surprenne ton mari en train d'embrasser une autre dit elle en rigolant elle et Ludovic déjà visiblement complice, mais attention nous te voulons quand même dans notre champ de vision insista Manon .
Sans même se poser de question, Vanessa exécuta l'ordre dès l'instant, partis quelques mètres plus loin surveiller les alentours, sans entendre ce que pouvait se dire Manon et son mari a cette distance-là, elle pouvait simplement les voir s'embrasser, se goûter, se déguster même, leurs désirs était flagrant, leurs baiser de plus en plus fougueux, pendant que l'excitation de cette humiliation en donnait mal au bas-ventre de Vanessa, elle les entendait rire en là regardant , se moquait-il , probablement se disait elle , voyant Manon sur les genoux de son mari assis sur le banc avec sa jupe cachant à peine sa dentelle rose qui masquait son intimité .
Au bout d'une trentaine de minutes à surveiller les alentours ou plutôt à observer ce que faisait Manon et son mari , Vanessa fut appelé au loin d'un geste de la main par Manon , une fois arrivé a leur hauteur du banc ou les 2 presque inséparables depuis quelques heures maintenant, semblait seul au monde .
Vanessa, tu vas aller nous chercher 2 coupes de champagne pour fêter cette magnifique soirée dit Manon de la façon dont elle sait si bien faire,ironique et douce mais surtout subtil et fine, à l'inverse de Vanessa au travail qui elle est, sec cassante et arrogante , Manon elle est tout le contraire mais pas moins dur et surtout beaucoup plus humiliante , elle commençait à comprendre ce que voulait vanessa ,le genre d'humiliation mental, cérébral qu'elle Recherchait .
A ce nouvel ordre et sans dire un mot vanessa tourna les talons instantanément pour aller chercher les 2 coupes de champagnes quand Manon la rappela aussi sec , avec un ton de plus en plus sur d'elle .
Dis-moi Vanessa dit Manon comme si elle s'adressait à une adolescente timide, viens t'asseoir a coté de nous continua Manon , ce que fit Vanessa exactement comme une adolescente timide , sait tu que quand quelqu'un s'adresse à toi il est impoli de ne pas lui répondre poursuivi Manon .
Ce n 'est plus comme à une adolescente que s'adresse Manon mais comme à une petite fille à laquelle on éduque à apprendre la politesse .
Devant cette humiliation grandissante au fil du temps qui s'écoule, Vanessa n 'est plus dans un état semi-hypnotique , mais presque hypnotisé, ces fantasmes, ces envies, ces désirs , ces pulsions, cette obsession constante qui lui parcourt son corps et sa boîte crânienne depuis tant de temps sont plus fort qu'elle , l'émotion corporelle l'emporte sur sa raison , a ce stade elle ne pense plus, ne réfléchis plus , son entre jambes coulant tel une fontaine depuis le début de la soirée lui a fait comprendre qu'elle avait déjà perdu la parti face à sa conscience.
Après cette remontrance enfantine de Manon et les excuses de Vanessa du même niveau, l'élégance de celle-ci a totalement disparu, sa docilité et son obéissance en Frôlerait même le pathétique en la voyant aller chercher d'un pas vif voir presque courir pour rapporter les remontants demandés par sa rivale .
Que se passait-il dans la tête de Vanessa se demandait Ludovic , celui-ci savait les désirs profonds d'adultère de sa femme , il savait que Vanessa aimait être soumise Parfois dans l'intimité, mais fut quand même surpris par la docilité et l'obéissance de celle-ci envers Manon .
Était ce l'alcool, l'excitation d 'assouvir son fantasme , l'humiliation d'obéir a Manon , sûrement tout ce cocktail se disait il .
Quand Vanessa revient une dizaine de minutes plus tard tenant les coupes de champagne a la main de façon machinal et toujours aussi docile, ce qu'elle voit pourrait presque lui faire tomber quelques gouttes de millésime qu'elle tient entre les mains, elle a comme une impression d'assister a un début de scène érotique, manon est à califourchon sur Ludovic , l'atmosphère est légèrement plus animalières , ils ne se dégustent plus , ils se dévorent, Ludovic remonte la jupe de manon de la main gauche pour caresser la cambrure de son fessier presque parfait il faut le dire , qui d'ailleurs en joue bien et en rajoute plus qu'il en faut devant Vanessa , pendant que la main droite lui caressait l'entre-jambe , seulement 2 doigts avaient franchi la frontière protéger pas un tissu mouillé, les 2 doigts qui auraient probablement fait jouir à ce moment la Vanessa devant ce qu'elle voyait, Manon poussait des petits gémissements en embrassant Ludovic cette fois-ci plus langoureusement,
parcourant parfois par petit coup de langue les lèvres de Ludovic comme le ferait une actrice chic et sexy d'Hollywood jouant le rôle d'une femme fatalement douce .
Pendant un instant Vanessa se demanda s'ils n 'allaient pas arriver ce qu'elle a tant de fois imaginer dans sa tête ici devant elle , mais ne voulant pas jouer avec le feu , ludovic et manon ineterrompu leur voyage auquel il était parti , demandairent les coupes a vanessa qu'elle tenait depuis aumoins 5 bonnes minutes et lui dit d'allez continuer surveillez , ce que fit vanessa presque contente d'allez surveillez par sécurtié , mais presque tout aussi decu de ne pas assister a la suite des évements , qui sera fera toutefois avec beaucoup moins d'ardeur.
Manon et Ludovic sirote leur grand cru accompagné d'une cigarette , rigolant se touchant s'embrassant comme un petit couple auquel vanessa les a trouver tout a l'heure sous les étoiles .Une trentaine de minutes plus tard , l'aiguille de la montre défilant toujours trop rapidement dans ce genre de situations, sauf peut- être pour Vanessa qui contente de revoir son mari mais également Manon marché de façon normale pour regagner la soirée.
Au fait mon amour dit Ludovic a Vanessa , qui a l'entente de ce mot reçoit un peu de réconfort dans cette épreuve volontaire ,Manon habite à une vingtaine de minutes de chez nous, je pense que cela ne te dérange pas que nous la raccompagnons ce soir poursuivi Ludovic , ce qu'accepta Vanessa d'une manière de peur de décevoir son mari et Manon étrangement, en fait Vanessa se découvrait elle même , elle ne fuyait pas cette situation , au contraire, l'attirance d'allez plus loin était une nouvelle fois plus forte qu'elle .
Après avoir dit au revoir a certains invités, Ludovic prit Vanessa à part seul ,et d'un geste toujours aussi rassurant, carressant de sa main la joue de sa femme comme un mari aimant , pose une nouvelle fois la question a vanessa .
Et tu sur que c 'est vraiment ce que tu veux mon amour , elle m'attire beaucoup , elle me fait beaucoup d'effet et nous avons l'air d'avoir beaucoup de points communs , es tu sur des conséquences mon amour si je passe la nuit avec elle , elle peut etre dominante et humiliante avec toi tu l'as bien vu je suppose ,si c 'est cela que tu veux , je le veux bien aussi, mais je te demande de reflechir une derniere fois , alors quand nous irons à la voiture pour ramener Manon , si tu prends la place de devant cela voudra dire que l'on arrête et nous raccompagnerons Manon de façon normal et courtoise ,si tu t'assois derrière cela voudra dire que je ferai l'amour ce soir a Manon , je la baiserais fort peut être , je ferais tout pour la faire jouir je veux que tu le sache mon amour .A ces dernières mises en garde de Ludovic , le cerveau de Vanessa était en ébullition et son bas- ventre une bombe à retardement .
Ce fut une soirée ravissante et un joli mariage se réjouit Ludovic pendant la marche qui les ramena a la voiture Manon sa femme et lui , ho je dirais même encore mieux rajouta Manon d'un rire étouffé, et toi Vanessa qu'en pense tu demanda manon une fois arriver à la hauteur de la
voiture , dans un dernier gloussement et d'émotions nombreuses, Vanessa répondit , oui cela était une très bonne soirée mais j'ai peut être un peut trop bu ce soir , je vais laisser la place de devant a Manon car j'ai peur d'être malade , je vais m'asseoir a la place de derrière dit vanessa a ludovic , tu es sûr que ça vas allez répondit Manon , sur quoi Vanessa confirma , oui oui ne vous inquiétez pas Manon ça va allez j' en suis sur , je vous en prie prenez la place devant installez- vous.....
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C’est à ce moment-là qu’elle est entrée dans le jeu. Au départ, je lui ai simplement partagé ma démarche : un mois d’edging, sans éjaculer, en solo. Rien de plus. Mais elle a tout de suite su comment prendre le contrôle à distance. Comme si elle avait attendu cette opportunité pour me pousser plus loin. Elle a pris les rênes sans forcer, avec une autorité naturelle, sensuelle… redoutable. Et moi, je me suis laissé faire. Volontairement. Excité. Terrifié.
Sur Obedient App, elle a commencé à distiller ses défis. Subtils d’abord. Puis de plus en plus cruels.
« Edge 5 fois aujourd’hui sans jamais dépasser 90 %... et dis-moi exactement à quel moment tu as failli craquer. »
« Frotte-toi dans ton pantalon pendant 10 minutes sans sortir ton sexe… et enregistre les sons de ton souffle. »
« Porte un sous-vêtement trempé de ton propre pré-cum toute la journée. »
Et mon préféré :
« Filme-toi au moment précis où tu es sur le point d’exploser… puis arrête-toi. Je veux voir l’instant exact où tu te retiens. »
Ce n’était plus juste mon désir que je contrôlais. C’était devenu une offrande, une dévotion, une torture offerte à quelqu’un d’autre. Et ça me rendait fou. Mon corps réagissait à chacun de ses ordres. Mon sexe se dressait avant même que je ne lise entièrement ses messages. Mes doigts glissaient sous mon jean dès que je trouvais une minute seul, dans un parking, dans des toilettes, chez moi à peine la porte fermée.
Je devenais une machine à soupirs. Chaque respiration devenait profonde, tremblante. Ma peau moite, mon front légèrement perlé. Je gémissais parfois à peine, juste ce petit son rauque que je ne reconnaissais pas comme étant le mien. L’air devenait lourd autour de moi, chargé d’une odeur entêtante : un mélange de frustration, de désir bloqué, de sexe tendu à l’extrême.
Mon sexe, lui, était constamment douloureux, gonflé, sensible à l’excès. Parfois, juste le contact du tissu me forçait à m’arrêter, à appuyer ma tête contre un mur, à inspirer fort. Le pré-cum ne cessait de couler pendant mes sessions. Épais, chaud, collant, il glissait le long de ma verge sans même que je me stimule directement. Par moments, il traversait mon boxer, humidifiant mes vêtements, comme un cri muet de mon corps qui ne comprenait plus ce qui lui arrivait.
Et pourtant, j’adorais chaque seconde. Chaque défi. Chaque retenue.
Elle me poussait toujours plus loin. Et je m’y abandonnais, avec un mélange d’extase et de torture. Chaque soir, je terminais mes sessions allongé, haletant, la main encore tremblante, mon sexe battant dans le vide, ruisselant de pré-cum… sans une seule goutte de sperme libérée. Juste cette chaleur. Ce besoin. Cette obsession.
Mais ce n’était que le début de ses jeux.
Et la suite… allait me faire franchir un nouveau cap. Peut-être trop loin.
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Un soir de février. La nuit tombe tôt en cette période de l'année. La lueur de la lune réveille la femme qui se cache derrière elle. Un soir de février, des plus banals pour la plupart du monde mais pas pour cette femme. Elle l'a méticuleusement choisi pour se dévoiler. La date a été fixée, le lieu de rendez-vous aussi. L'heure fatidique approche, la femme s'apprête le cœur battant de plus en plus fort. Elle allume une cigarette à sa fenêtre pour tenter de calmer son esprit.
La femme c'est moi et plus je m'apprête plus je me dis qu'il n'est pas possible de faire machine arrière. Je dois apprendre à embrasser mes vices. Oui, je suis sur le point d'aller rencontrer un inconnu avec qui j'échange depuis quelques jours sur un site BDSM. Est-ce que je l'assume ? A moitié seulement je crois bien. Est-ce que je suis sereine? Certainement pas. L'expérience est nouvelle pour moi. Jusqu'à là, je m'étais tenu à distance des sites de rencontres. Je me suis toujours dit que cela devait quand même être bien étrange de voir quelqu'un pour la première fois en ayant déjà un enjeu en tête. Où est la part de naturel et de spontanéité qui fait le charme d'une rencontre? Puis parano comme je suis, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a toujours un risque de tomber sur un fou, une personne mal intentionnée. Que se passerait-il si mon radar n'était pas si bien aiguisé, si je m'étais trompée et que le scénario kidnapping dont on a discuté ne soit pas tant scénario que cela. Alors oui, je l'avoue, j'ai partagé à une amie de confiance l'identité de la personne que je devais rencontrer ainsi que le lieu de cette rencontre. Mais malgré tout, me voilà ici en train de choisir une tenue dans laquelle j'espère lui plaire. Ce sera une jupe en cuir marron avec un pull noir décolleté dans le dos.
J'éteins ma cigarette. Elle n'aura pas fait grand effet malheureusement mais il est temps de partir. J'enfile mon manteau avant de sortir dans la rue. L'air y est frais, une fine pluie se fait ressentir. Je fais partie de ceux qui aiment la pluie, elle m'ancre et me détend. Je lève la tête et regarde la lune tout en ressentant la pluie qui vient apaiser le coup de chaud que je viens d'avoir sous l'effet du stress. Mes pas me dirigent lentement vers le bar que l'on a choisi pour lieu de rendez-vous.
Une silhouette se devine au loin, cachée sous un parapluie aussi sombre que la nuit. C'est bien vous. Plus de doute possible lorsque vous m'approchez tout en riant du fait que je ne vous ai pas reconnu. Je remets la chose sur ma piètre vue et le fait que vous vous cachiez. Pourtant , vous n'avez rien à cacher. Loin de la même... Vous avez un charme troublant allié à une prestance rassurante. Un sacré mélange qui a de quoi faire perdre pied. Les nôtres nous mènent à l'intérieur du bar où nous nous dirigeons vers le comptoir. Vous avez retenu ce que j'aimais boire. Un vin blanc sec? Pas pour ce soir, du moins pas pour le moment. Je crois bien que j'aurais besoin d'un peu plus ... disons une bière rouge en 50 .. ça devrait faire l'affaire. Un "tu" m'échappe alors. Décidément, je n'ai vraiment pas l'habitude du vouvoiement, je vais devoir travailler là-dessus. Ce "vous" est le symbole d'une soumission nouvelle que je découvre au gré de la soirée.
Une fois nos verres en main, nous nous installons dans un canapé dans le fond du bar. Ce coin nous offre une intimité limitée mais agréable. Un groupe de jeunes se trouve quelques tables plus loin. A peine assise, je renverse déjà une gorgée de mon verre. "C'est l'effet que je te fais?" Faut croire oui, ça et ma maladresse habituelle. Les verres se vident au cours des discussions riches et variées. Je ne pensais pas pouvoir me livrer de cette manière à un inconnu. Vous n'avez pas menti, vous savez mettre les gens à l'aise, tant et si bien que je me retrouve à parler BDSM de manière déconcertante lorsque l'on sait que des oreilles qui peuvent être indiscrètes se trouvent à quelques mètres de nous. Il y a ce feeling, cette complicité naissante mais naturelle que je cherchais. Je profite de l'un de vos passages aux toilettes pour répondre à mon amie qui me demande si tout va bien. Oui, tout va bien, même parfaitement bien. Pas de kidnappeur fou mais un coup de coeur qui se confirme. Un coup de coeur qui risque de me pousser à faire des folies par la suite.
Je me lève pour aller chercher un autre verre. Vous en profitez pour me faire passer devant vous afin de mieux me reluquer. Vous me complimentez sur le choix de ma tenue. Note à moi-même: ne pas hésiter sur les jupes en cuir par la suite.
Je reviens avec un nouveau verre à la main, un verre de blanc sec cette fois. La bière à jeun a fait son effet, il est temps de lever un peu le pied si je ne veux pas finir bourrée. Je repasse devant vous et me rassois à vos côtés , un peu plus proche cette fois et sans rien renverser, ce qui relève de l'exploit attention!
Je l'ignorais mais une surprise m'attend. Vous m'aviez dit vouloir tester mon potentiel de soumise au cours de la soirée, apparemment, le moment est venu. Vous me tendez le fond de votre bière blonde et m'annoncez très sérieusement et de manière très sensuelle que vous avez laissé une partie de vous dans ce verre. Vous n'avez pas besoin de finir votre phrase que j'en devine déjà la fin. Vous attendez de moi que je le boive avec le filet de votre salive que vous y avez déposé pendant mon absence. Je le saisis d'une main assurée tout en vous regardant dans les yeux et le bois d'une traite sans vous lâcher du regard. Il y a de quoi être surpris venant de quelqu'un qui n'aime pas la bière blonde mais il faut croire que votre salive y a ajouté un certain goût qui n'est pas déplaisant, et puis, vous le comprendrez bien assez vite, mais j'ai également un certain goût pour les défis. Un sourire satisfait se dessine alors sur votre visage ce qui vous rend encore plus charmant, ou peut-être que c'est ce désir naissant que je devine dans votre regard pénétrant.
Tous les voyants sont au vert depuis le début de la soirée et celle-ci prend une tournure un peu plus intime. Nous avions évoqué le sujet de nos zones érogènes par message. Votre mémoire sélective s'en rappelle très bien voire même un peu trop bien pour me laisser impassible. Le terrain de jeu est ouvert. Votre main remonte à mon cou et le caresse sensuellement. Un frisson me parcourt le dos. Vos doigts se baladent et dessinent une ligne invisible. Mon cou est trop nu à votre goût, il lui manque quelque chose comme un collier. Vos doigts repassent sur cette même ligne invisible et cette fois, je le ressens, je le visualise ce collier. Il arrivera à temps et m'habillera fièrement lorsque nous l'aurons tous deux mérité. Je me tais et profite du moment. Le silence n'a rien de gênant, il fait partie intégrante du jeu et nourrit la tension. Vous reprenez alors la conversation et me posez une question. Je regagne mes esprits et m'attelle à vous répondre mais c'était sans compter sur votre main qui a décidé, mine de rien, de changer de terrain de jeu. Elle remonte le long de ma cuisse déclenchant un feu en moi. Votre main trouve le foyer du feu et vient le recouvrir. "Bah alors.. je t'écoute !" . Plus d'esprit à regagner, il est parti, enfoui six pieds sous terre, là où se cachent les vices abyssaux. Je reste bouche bée, le masque s'est fissuré laissant ainsi la chaleur se propager. Au secours de l'air et de l'air le plus toxique possible s'il vous plaît! Une cigarette, voilà ce qu'il me faut!
Vous m'accompagnez sur la terrasse. Il pleut encore mais pas assez pour éteindre le feu en moi. Je me sors une cigarette et m'apprête à l'allumer. "Passe-moi une cigarette". Où est donc passée votre politesse ? " Passe-moi une cigarette, chère soumise". Voilà qui est déjà mieux. Vous avez une manière de dire ce titre qui donne envie de l'entendre encore et encore.
Nous retournons à notre place une fois la cigarette finie. Le bar commence à se vider. Nous continuons à parler et à rire. Qui aurait pu croire qu'on se voyait pour la première fois.. peut être ces oreilles qui doivent s'étonner du fait de m'entendre vous vouvoyer mais je n'ai plus que faire de ce qu'ils peuvent penser de nos échanges. Nous restons jusqu'à ce que le barman vienne nous mettre à la porte car le bar ferme. Cela signifie qu'il va être l'heure de se quitter. Une heure bien trop prématurée à mon goût mais nous nous sommes mis d'accord sur le fait qu'on voulait prendre notre temps avant d'aller plus loin. Vous me proposez de me raccompagner chez moi. Nous prolongeons ainsi encore un peu ce délicieux moment passé ensemble que l'on ne veut pas se voir finir. Mon immeuble se profile au bout de la rue. Nos pas ralentissent histoire de grappiller encore quelques instants. Il est pourtant temps de se dire au revoir. C'est là que nos lèvres se rencontrent pour la première fois. Un baiser doux et sensuel qui me transporte dans un autre monde, un monde de BDSM.
Je vous quitte alors pour rejoindre ma porte. Je me retourne une dernière fois en tournant les clés dans la serrure. Vous êtes encore là à me regarder. Je vous fais un signe de la main en souriant avant de vous observer retourner dans l'obscurité de la nuit. La femme de la nuit a donc trouvé son homme. A très vite, cher homme de la nuit.
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Une semaine était passée, et l’envie ne me quittait plus. Mon corps tout entier réclamait ce plaisir que je lui refusais, me hantant à chaque instant. La journée, mes pensées dérivaient sans cesse vers l’idée de céder, de sentir ce frisson ultime me traverser. Chaque mouvement, chaque frottement devenait une tentation insoutenable. Il suffisait que mon jean effleure mon sexe pour qu’une vague de chaleur me traverse. Mon esprit s’égarait, et dès que j’étais seul, mes doigts retrouvaient leur chemin, glissant lentement sur ma peau brûlante, déclenchant une nouvelle montée d’excitation à chaque contact.
Chaque session d’edging devenait un rituel enivrant et insupportable à la fois. Dès que je m’autorisais à me toucher, une vague de chaleur me submergeait. Mes doigts se refermaient autour de mon sexe durci, glissant lentement, explorant chaque millimètre de peau sensible. L’excitation montait rapidement, mes reins se creusaient sous l’intensité du plaisir. J’atteignais le point de non-retour en quelques minutes à peine… puis je stoppais net, haletant, le souffle court, sentant mon sexe trembler sous l’onde de plaisir retenue. L’air autour de moi était chargé d’une odeur entêtante, témoin silencieux de ma frustration. Chaque soupir s’échappait de mes lèvres, lourd de désir et d’attente.
À chaque fois, c’était plus difficile. L’envie de continuer devenait une obsession. Mes doigts frôlaient mon gland hypersensible, jouant avec la tension, savourant chaque picotement de frustration. Parfois, je relâchais un peu la pression… juste assez pour sentir le pré-cum perler lentement, marquant ma peau d’une trace brûlante de mon désir inassouvi. Je n’en pouvais plus, et pourtant, je ne pouvais pas arrêter ce jeu. Plus je m’en privais, plus l’envie devenait insoutenable. Mon souffle devenait saccadé, ponctué de gémissements étouffés, trahissant le combat que je menais contre moi-même.
Chaque moment de la journée était une lutte constante. Il suffisait que je croise une femme séduisante, que mon esprit s’attarde sur une image suggestive, et immédiatement, mon corps réagissait, me poussant à chercher un moment seul pour céder à une nouvelle session. Chaque caresse était une torture délicieuse, une montée d’adrénaline sans fin. Dans ces moments-là, ma respiration devenait rauque, brisée par l’intensité du désir qui montait en moi, me consumant lentement.
Mais la semaine suivante, tout allait se compliquer avec l’arrivée de cette femme et de ses défis virtuels sur Obedient App…
💦 Allais-je céder ? Ou allais-je prolonger encore cette délicieuse agonie ?
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Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.
Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose.
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On se demande à quoi vont servir ces bracelets, à part à nous localiser et nous contrôler… Le jour diminue et je vais bientôt voir ma sirène… ou pas. J’ai un sale pressentiment : nous étions contrôlées par des Occidentaux et ça vient de changer, nous sommes à la merci de la principale triade de Chine. Leur réputation est spéciale : ils sont cruels et « sans foi ni loi », comme on disait il y a quelques siècles. Ils sont aussi prêts à tout pour agrandir leur territoire. Ah oui, j’oubliais : ils sont aussi cruels que leurs ancêtres qui ont construit la Grande Muraille, je sens que…
Oh ! Voilà ma sirène… je cours vers elle et je l’étreins en disant :
— Je suis si contente de vous voir, Mademoiselle… Mais pourquoi avez-vous l’air... ennuyée ?
Elle me montre sa cheville du doigt. Oh ! Elle a le même bracelet plat que moi.
Elle me regarde et dit :
— Les Chinois sont les meilleurs commerçants du monde, nous serons plus ou moins bien traitées selon ce qu’on leur rapporte.
Je réponds :
— Je vais..
Elle me coupe très vite et dit :
— Il y a encore une chance, ne dis rien.
Elle s’assied pas terre puis me place sur ses cuisses. Je mets mon visage dans son cou et je le mouille parce que je pleure. Qu’est-ce qu’on attend ? Je vois quelqu’un arriver, c’est le chef de la triade qui a bu de l’alcool de rose. Il est suivi par une des jeunes femmes d’hier et un garde chinois qui ressemble à un… cyborg ! Azra me dit :
— On se met à genoux.
Le chef lui dit :
— Enlève d’abord ta robe.
Elle l’ôte très vite et il me pousse pour me coller à elle, ensuite il lève sa tunique de soie et on se retrouve en face de son pénis et ses couilles. On est passées dans une autre dimension et elle me dégoûte, mais bien. Il nous dit :
— C’est vos culs qui intéressent les hommes et les ménagères de 40 ans de beaucoup de pays. Je pense qu’ils aimeraient tous vous voir embrasser mes couilles.
Il est fou ! Complètement fou ! De plus, il a une odeur qui me dégoûte, mais malgré ça, j’ai envie d’arracher sa couille avec les dents, bien qu’elle ressemble tout à fait à une vieille figue moisie.
Azra a l’autre figue moisie en bouche, elle me fait un signe de tête. Je ne dois pas l’arracher. Le chef des Triades me dit :
— Vous vous reverrez sur l’île.
Quelle île ? Il me dit :
— Va te mettre à genoux au pied du lit, j’ai envie de baiser ta chérie. Tu veux assister à nos ébats ?
Noooonnnn !! Vous êtes un démon. Le garde me prend par une oreille et il me force à me mettre à genoux au pied du lit. Pourquoi ils font ça, pour que je réagisse ? Pour que je crie : « Ne lui faites pas de mal » ?
Je réfléchis, oui, quand un gros salopard tatoué s’apprête à violer ma sirène, je réfléchis à un moyen de la sauver. Je suppose que je devrais le supplier de ne pas lui faire de mal. Le Chinois comprend que je ne suis pas dans mon rôle. Quel rôle, tête de con ? Qu’est-ce qui me prend, je ne dis jamais ce genre de choses. On entend une voix dire :
— Elle est censée supplier. Faut les punir, mais que ça ne se voie pas. Faites-leur un lavement avec du « xtroll », à toutes les deux.
Je dis très vite :
— Mademoiselle Azra avait compris, c’est moi qui ne comprends rien.
Le gros Chinois… parle en chinois. On attend, je me colle à Azra. Je lui dis :
— Je suis tellement désolée de t’avoir emmenée dans cette situation...
Elle secoue la tête et répond tout bas :
— Tout est prévu !
C’est très difficile de comprendre leurs intentions, enfin, pour moi. Deux infirmières et des gardes entrent dans la pièce. Ce sont des infirmières de films d’horreur : des lèvres minces, des nez un peu crochus, des cheveux blancs filasses. Je me blottis contre Azra. Deux gardes nous font mettre à genoux, la tête sur le lit, les fesses en l’air. Ils ont des gants en caoutchouc et ils nous enfoncent un doigt dans le cul. Ouch… Ils les font aller et venir très rapidement dans nos anus. Je crie :
— Ça brûûûûle… !
On crie toutes les deux, on a l’anus en feu. Ce n’est pas fini ! Je jette un coup d’œil vers l’arrière, ce qui me vaut une bonne claque sur la fesse. Je crie de nouveau, mais j’ai pu voir qu’ils comptent nous enfoncer dans le derrière une canule reliée par un tuyau à un grand réservoir placé sur un tréteau. Oui, tout ça d’un coup d’œil. Ils doivent fixer le tuyau sur la canule et un liquide envahit… nos intestins.
On crie toutes les deux, même Azra qui est une dure. On gonfle douloureusement, on finit par avoir l’air d’être enceinte de plusieurs mois. Ils attachent nos poignets et nous mettent debout. On a mal et on a une horrible envie de… ben, oui… chier. Les gardes et les deux infirmières effrayantes viennent caresser… brutalement nos ventres distendus. Le gros Chinois tatoué nous dit :
— Dansez et après on vous laissera aller chier.
On le regarde, moi je le tuerais si je pouvais. Comprenez-moi, j’ai trop mal et ma sirène aussi. Mais, elle obéit et danse maladroitement avec son énorme ventre. Elle me prend contre elle pour autant que nos ventres le permettent. Le Chinois dit :
— Je crois que la petite conne dont le cul est une vedette a enfin compris.
Compris, quoi ? Il dit :
— Viens me sucer la bite et avale tout, c’est la clé de votre libération.
J’ai mal, Azra aussi et je ne comprends pas ce qu’il veut. La douleur me rend spécialement stupide. NON, j’ai compris, il veut que je le suce. Je vais très péniblement me mettre à genoux devant lui, j’écarte ses jambes avec mon torse puisque mes mains sont attachées sur mes reins et, en gémissant, je mets son horrible sexe puant dans ma bouche. Mon ventre me fait si mal que j’ai une féroce envie de couper son sexe avec mes dents. Mais je pense à Azra... et à moi, alors, je le suce. Il dit :
— Ça va… venir, petite Fanny, et il faudra tout avaler !
Ma bouche est envahie par des saccades de liquide dégueulasse et j’avale. Ça va me tuer ? Les infirmières nous prennent toutes les deux par un bras et on quitte la pièce. Le trajet est vraiment très pénible. Nos ventres se balancent devant nous et on a des crampes horribles. On arrive enfin dans des toilettes. Elles nous font asseoir sur deux w.c. côte à côte. Elles enlèvent l’énorme canule en forme de 8 qu’on a dans le cul et… on crie et… on se vide ! On a toujours mal mais évacuer la saloperie qu’ils nous ont mise dans le cul, c’est le paradis. Quand on a presque tout évacué, les infirmières nous donnent à toutes les deux un comprimé. Elles nous regardent attentivement et on avale. Elles observent nos yeux. L’une d’elles dit :
— Ça y est, tu crois ?
— Oui, leurs pupilles s’agrandissent.
Elles nous détachent les poignets et nous laissent sur nos pots en disant :
— Salut les filles, on va se démaquiller, passez une bonne soirée.
On répond toutes les deux stupidement :
— Merci.
On est folles ? Non, on se sent bien. Azra me dit :
— Ce sont les pilules qu’elles nous ont données. L’histoire s’infléchit au fur et à mesure des demandes des abonnés. Je crois que…
Elle pousse un cri et frotte sa cheville qui a le bracelet. Elle me dit :
— On va manger ? On doit un peu remplir nos ventres, regarde.
C’est vrai, on vient quasi d’accoucher et on a un trop de peau. Des Chinoises nues entrent dans la pièce avec des vêtements dans les bras. Elles nous font une belle courbette, puis l’une d’elles nous dit :
— Ne le prenez pas mal, Maîtresses, mais vous sentez fort, on va vous laver.
Azra et moi on rit bêtement et elle répond :
— Bonne idée.
Je trouve aussi. Elles nous lavent soigneusement, ensuite elles nous coiffent et maquillent Azra. Moi, elles me laissent naturelle. Ensuite elles nous habillent. Azra se retrouve dans une belle robe de cocktail bleu foncé très décolletée. Tandis que moi, j’ai droit à une grande culotte, une petite robe courte, des chaussures plates et des chaussettes qui montent jusque sous les genoux. Une servante me donne une jolie poupée. Je la remercie, j’aime les poupées. L’autre servante parle à Azra, mais je n’entends pas ce qu’elles disent.
Azra me prend par la main. Elle a des chaussures à hauts talons et elle est beaucoup plus grande que moi. Je lui demande de cette façon :
— Où qu’on va ?
— On va manger et boire, ma chérie.
— Z’ai faim…
— Moi aussi.
On va dans une grande salle à manger que je n’ai jamais vue. Un homme habillé de noir, sauf une chemise blanche, s’incline et nous dit :
— Bienvenue, Madame, Mademoiselle. Dottie va vous conduire à votre table.
Dottie est une des servantes… non, on appelle autrement les filles qui servent dans les restaurants. Serveuse ? Dottie nous fait une révérence et elle nous dit :
— Veuillez me suivre.
On arrive devant une table au centre de la pièce. Deux Chinois bien habillés, à l’occidentale, sont assis. C’est difficile de différencier les Chinois, alors, disons que le plus gros fait remarquer à Azra :
— Elle est mignonne, ta petite nièce…
Azra me dit :
— Fais une révérence, ma chérie.
Tout le monde nous regarde en souriant tandis que je fais une révérence. Le gros Chinois dit à une serveuse :
— Il faudrait une chaise spéciale pour elle.
— Certainement, Monsieur.
Elle revient avec une chaise assez haute dont l’avant se rabat. La serveuse m’y installe et elle me coince en rabattant la partie de la chaise où on met la nourriture. C’est pas grave, il n’y a pas de fouet et je suis avec Azra. N’empêche que je commence à être gênée d’être traitée comme ça. Surtout quand elle me met un bavoir autour du cou. Azra a l’air surpris. Je veux demander ce que c’est pour un jeu : je dis à un des Chinois :
— On répète une…
Il me tire une oreille et pendant que je crie, la serveuse me met une grosse tétine dans la bouche, en disant :
— Tu dois te taire, sinon tu vas aller « au coin ».
Je devrais m’amuser de ce jeu de con, mais ce n’est pas le cas. Je regarde Azra avec des yeux suppliants au-dessus de ma tétine.
Les grands parlent entre eux tandis que je suce et je me tais fatalement…
On apporte le plat : du faisan. Dans la vie normale, chez mes parents, je ne mangeais pas d’animaux et je me faisais charrier par toute la famille. Ici, je ne sais pas ce que je vais faire, c’est que j’ai très faim. La serveuse vient demander à un des Chinois :
— Pardon Monsieur, est-ce que la petite demoiselle sait utiliser une cuiller ?
Le Chinois répond :
— Oui, elle se barbouille un peu mais il faut qu’elle apprenne.
Je devrais me foutre de leurs bêtises, mais non, je suis honteuse. Tandis que les grands ont une assiette avec du faisan, des pommes allumettes et des airelles, moi, je reçois une assiette de porridge bien collant. Tout le monde me regarde. Une serveuse enlève ma tétine et je mange une cuiller de porridge, berk, j’aime pas ça et… les lumières s’éteignent. Très vite, il n’y a personne d’autre que nous quatre. Les Chinois parlent en mandarin. Ils baissent leurs pantalons. Le plus petit qui s’appelle Tao, je crois, nous dit :
— C’est l’heure du dessert les filles, venez nous sucer.
Est-ce tout ça a encore un sens ? Non, vraiment pas. Le grand me désigne du doigt et je vais m’agenouiller entre ses jambes. Je tire sur la peau du prépuce, il sent fort. Je suce et en même temps, je lave son sexe.
Il me caresse la tête en disant :
— Quand j’aurai joui, tu attendras mon autorisation avant d’avaler, sinon…
C’est bon, pas besoin de menaces. On a l’habitude de devoir garder leur précieux sperme, que nous trouvons dégoûtant. Ils jouissent en grinçant. On se trouve la bouche pleine et les joues aussi gonflées que nos ventres tout à l’heure ou que des hamsters qui viennent de trouver un gros paquet de graines. Hélas, ce ne sont pas des graines mais du sperme dégueulasse qui devrait se retrouver dans un vagin, pas dans une bouche. Après quelques minutes, le grand nous dit :
— Avalez !!
Berk, je préfère 100 fois le gruau d’avoine moisi. On ne peut pas s’empêcher de faire des grimaces, qui sont filmées, bien entendu. Les Chinois nous donnent des pièces de quelques yuans et s’en vont. Ridicule !
Le gros type de la triade entre dans la pièce et nous dit :
— Pauvres petites, d’abord le ventre puis la bouche pleine…
Il rit… puis il nous dit :
— Maintenant, allez vous amuser à la nouvelle piscine. Demain sera une journée de sport.
À suivre.
Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits :
https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/
Nos livres sont ici :
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