Linsoumise
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L'asexualité est une particularité du comportement sexuel humain qui existe depuis toujours (au même titre que l'homosexualité par exemple) mais qui jusqu'à la fin du siècle dernier, n'avait fait l'objet d'aucune classification en matière (d'orientation?) sexuelle.
Théoriquement, l’absence de désir ne devrait pas être problématique.
Mais l’hypersexualité étant devenue la norme... Les asexuels dénotent! Même s’ils sont souvent discrets.
Alors qu’est ce que l’asexualité?
« L’asexualité, dans son sens le plus large, est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas ou peu d'attirance sexuelle pour une autre personne (...) »
Les asexuels sont donc des individus ayant peu ou n’ayant pas d’intérêt pour « la bagatelle ».
L’asexualité c’est l’absence de désir et non sa suppression ou un renoncement.
Ce ne sont pas forcément des personnes qui ne connaissent pas l’orgasme!
C’est juste que l’on ne ressent pas de l’excitation physique menant au besoin ou à l’envie de jouir.
Mais personnellement, je sais jouir (surtout avec mon ami le wand ...!)
Alors , en vrac quelques questions :
- est-il possible de passer toute toute une vie sans éprouver le moindre besoin ou désir sexuel vers autrui?
Il y a des personnes asexuelles par périodes...
- L’asexualité ne prend-elle pas racine dans une sexualité refoulée, une difficulté à faire face au désir ?
- Est-ce possible d’aimer son conjoint sans le désirer sexuellement?
Pour les asexuels, comme moi, ces questions sont sans objet car elles reposent sur une conception « archaïque » du désir sexuel.
Pour la plupart d’entre eux, moi compris, l’idée même du désir est difficilement compréhensible puisqu’ils ne l’ont jamais éprouvé.
Je ne ressens donc aucun manque, aucune frustration, je n’ai pas «faim de sexe » et nombre d’asexuels vivent ou pourraient vivre heureux sans sexe.
Pour ma part, je « vois » et je schématise l’envie sexuelle, mais je ne la ressens pas.
Mais pas du tout.
J’aime par contre être l’objet de désir... car c’est un pouvoir sur l’autre.
Le désir sexuel, et donc la dépendance qui en découle, m’étonne toujours.
Moi qui hais toute forme de dépendance, c’est peut être l’une des raisons qui m’a «orientée » inconsciemment vers cette particularité ?
Ou inversement?
C’est Parceque je suis asexuel que je ne comprends pas cette dépendance au sexe, qui me semble parfois si misérable voire méprisable, vu là où cela mène certains...
Le désir est une forme de faiblesse dont l’objet de désir est le Maître ...
Le désir sexuel, pour moi et de ce que j’en vois des autres, est comme une perte de contrôle, qqchose qui serait une force irréfragable non maîtrisable et qu’il s’agirait de contrôler par frustration, ou au contraire d’apaiser en laissant le désir devenir une envie satisfaite.
Je n’aime pas non plus toute forme de frustration (surtout orale : la nourriture!), et j’ai de la chance ... la frustration sexuelle pour moi n’existe pas.
L’asexualité intrigue et déconcerte.
Le regard sur l’asexualité est pétrit d’incompréhension.
De nos jours, la «réussite» ne se mesure plus seulement à la réussite professionnelle ou sociale mais aussi à celle de l’épanouissement Personnel y compris sexuel.
Aaaah l’épanouissement sexuel! Même moi, j’aime avoir à l’idée que j’ai pu épanouir sexuellement et aider à la réflexion nombreuses personnes ne se sentant pas épanouies à ce niveau là.
Mais l’asexuel dans tout ça !
C’est bien l’incompréhension...
Il n’y a qu’à voir comment une certaine a pu vouloir me convaincre que je n’étais pas ASEXUELLE mais CÉRÉBRALE ... nuance!
Je suis cérébrale oui !
Mais je ne m’en excite pas et je n’en jouis pas !
Je suis une cérébrale ET une émotionnelle asexuelle.
Cérébrale sexuelle ce serait d’être excitée par la cerebralité d’une situation et d’en jouir.
Or, je ne le suis jamais.
Ou peut être si peu que je ne le ressens pas? Juste des prémices inexploitables...
Et même si mon corps donne des signes d’excitation sexuelle, je ne le suis pas psychiquement.
Et je confirme ici même que l’on peut être fontaine SANS excitation.
Et sans jouir même.
C’est juste mécanique... donc aussi compatible avec le fait d’être asexuelle.
Après tout, on peut faire la cuisine pour ceux qu’on aime tout en salivant avec un citron, sans avoir faim!
Incompréhension donc...
Mais... moi-même, je suis dans l’incompréhension du désir sexuel, de mon côté.
C’est pas pour autant que je m’acharne à convaincre les autres qu’ils ne sont pas SEXUELS mais OBSÉDÉS !
Ce qui est drôle, c’est que ceux qui ne s’accordent pas avec les standards romantico-érotico-sexuels, sont regardés comme des curiosités, comme d’ailleurs le sont les sexuels BDSM’ers que vous êtes pour la plupart!
Mais les asexuels ont du mal à faire accepter leur différence, que ce soit dans le cadre familial ou social ou même ici dans un cercle de sexualité alternative.
L’a-normalité dérange, vous le savez bien!
Sans doute parce elle a le pouvoir de remettre en question nos carcans, d’ébranler les certitudes pour la mise en lumière d’un mystérieux inconnu hors des normes...
On connaît bien ça quand on commence à parler de SM ou de chaînes et de laisse...
Et pourtant, asexuelle, je suis là parmi vous ... car sans sexualité émanant de mon for intérieur et native de moi, et sans relation BDSM, je ne pourrais pas activer les ressorts fantasmatiques que j’ai, ces ressentis érotiques et romantiques qui ne passent QUE par l’émotionnel.
Je suis une grande émotionnelle relationnelle. Mais asexuelle.
Cette question de la sexualité particulière des asexuels est complexe car certaines personnes asexuelles ont des rapports sexuels bien qu'elles ne ressentent pas d'attirance sexuelle ou d’envie sexuelle.
Pourquoi ?
Par la volonté de satisfaire leurs partenaires dans le cadre d'une relation intime/amoureuse ou non, ou la volonté d'avoir des enfants évidemment. Il y peu y avoir un plaisir oui! Mais pas sexuel.
Bien que les personnes asexuelles ne ressentent pas d'attirance sexuelle, d’envies, certaines créent ou désirent créer des relations romantiques/amoureuses/même érotiques.
Mais elles ne sont pas attirées sexuellement par leurs partenaires.
Et n’ont pas besoin d’assouvir cette chaleur de l’envie / besoin qui semble s’emparer de vous à certains moments ...
Pour moi, le BDSM crée un lien hautement romantique et érotique, mais non du désir sexuel qui me reste inconnu...
Les chercheurs qui n’en finissent pas de chercher en la matière, n'ont pas tous la même définition de l'asexualité mais le terme est habituellement utilisé pour signifier l'absence d'attirance sexuelle ou l'absence d'intérêt pour le sexe.
Et je rajouterai, l’absence de désir sexuel ou de besoin sexuel.
Cependant, le mot a aussi été défini comme caractérisant une attirance sexuelle *faible* ou un intérêt *faible* pour le sexe.
Ce qui ferait entrer dedans une plus large partie de la population : mais à quel niveau de « faible » devient-on asexuel ?
Une très grande diversité a été remarquée parmi les personnes qui s'identifient comme asexuelles.
Certaines d'entre elles ont des rapports sexuels par curiosité, tandis que d'autres non.
Certaines se masturbent (besoin physiologique) tandis que d'autres n'en ressentent pas le besoin.
Le besoin ou le désir de se masturber est souvent dissocié de l'attirance sexuelle de telle sorte que l'on peut se masturber et s'identifier comme asexuel.
L’asexualité n'est donc pas synonyme de frigidité ou d’impossibilité de jouir, ou d’un qqconque problème «physique »: mouiller n’est pas synonyme d’être sexuelle, tout comme bander ne veut pas forcément dire qu’on a envie de sexe psychiquement.
Pour ma part, je ne me masturbe plus spontanément. Je l’ai eu fait dans mon enfance, à l’adolescence puis un peu plus tard... Cela m’est qqfois arrivé pour réussir à m’endormir ... qd mon cerveau n’arrive pas à s’arrêter de penser ...
En général, maintenant, c’est mon Dom qui me le demande.
La plupart du temps j’y arrive, mais mon effort à aller le chercher est difficile.
Et parfois c’est impossible... je ne suis pas branchée sur le truc et je pense à 1000 choses absolument pas liées à la situation.
Il y a d’autres termes comme :
- Les personnes demisexuelles : qui ne ressentent pas d’attirance sexuelle pour d’autres personnes à moins qu’un fort lien émotionnel ait été formé avec celles-ci.
- Les personnes graysexuelles : qui ressentent peu d’attirance sexuelle ou n’en ressentent que dans des circonstances particulières.
Les fétichistes purs et durs qui, sans leur «moteur excitatoire» lié à leur fetishisme, n’ont pas d’envie, ni de désir, pourraient ainsi entrer dans cette forme d’asexualité?
La question de savoir si l'asexualité est une orientation sexuelle est débattue.
L'asexualité s'apparente en effet au trouble du désir sexuel hypoactif dans le sens où elle se définit par une absence d'attirance sexuelle pour d'autres personnes.
Cependant, l'asexualité n'est généralement pas considérée comme un trouble ou une dysfonction sexuelle de par le fait qu'elle n'est pas liée à un trouble médical, psychologique ou à la présence de difficultés dans les relations inter-personnelles.
On peut avoir des relations sexuelles et même en jouir car mécaniquement on sait le faire.
Mais le désir sexuel est absent. Et on n’avait pas « l’envie de... »
Comme on peut sourire sans être heureux.
Certains chercheurs, cependant, estiment que l'asexualité n'est pas une catégorie pertinente à ajouter aux continuum des orientations sexuelles car elle se caractérise plutôt par une absence d'orientation sexuelle ou de sexualité.
Je ne vois pas en quoi l’asexualite serait une orientation sexuelle...
D'autres affirment que l'asexualité est le signe d'une sexualité inhibée. Il s'agirait d'un trouble dont la cause serait à trouver dans la honte ou l'anxiété. Ces affirmations se fondent parfois sur l'existence de personnes asexuelles qui se masturbent ou ont des relations sexuelles dans le cadre d'une relation romantique.
Oui, pourquoi pas, c’est sûrement l’une des causes pour certaines personnes.
Certains chercheurs affirment au contraire que « L'asexualité est une orientation sexuelle car elle entretient des similitudes avec d'autres variations sexuelles portant ce nom. Ils insistent en particulier sur l'aspect non volontaire de l'absence de désir sexuel et sur la prise de conscience d'une « différence » chez ces personnes au cours de leur adolescence.
Dans cette optique, l'asexualité n'est pas un trouble qu'il s'agirait de « soigner ».
Mais pour autant, et malgré ce que j’ai pu lire sur ce sujet, je ne me considère pas comme me réduisant à ce côté asexuel pour définir mon «orientation sexuelle »: je dirais même que pour ce qui me concerne cela n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle, que je définis comme l’orientation sexo-affective vers l’un ou l’autre ou les deux ou aucun des deux sexes.
Si je devais me définir et me cerner :
Je dirai que je suis :
- Asexuelle car n’ayant pas d’envie sexuelle (aucune) ou de besoin sexuel (aucun)
- Sapiophile car il me faut un cerveau en face... et un bon cerveau même... au dessus des normes standards puisque la normosexualité ne transcende pas ma propre cérébralité.
- Hétérosentimentale: car je ne peux tomber amoureuse que d’un homme et pas d’une femme. C’est là, où je vois pour moi ce qu’est mon orientation.
Bref, une asexuelle sapio-hétéro-sentimentale.
C’est simple, non?
Alors pourquoi aimer le BDSM?
Être asexuelle ne m’empêche pas d’être un être sexué et d’avoir un rapport à ce qui est sexué.
Mes fantasmes de jeunesse résidaient déjà en des émotions D/s.
j’ai un univers personnel sexué, je suis plutôt sexy, je peux être provocante, j’ai eu nomvreux d’amants, j’aime la séduction, etc mais je n’ai pas de fantasmes sexuels / d’envies sexuelles propres...
Donc j’aime finalement vivre ma sexualité par procuration au travers la sexualité de celui que j’aime, mais sans pour autant avoir en résultante une excitation propre.
Alors cette quête est aussi une quête de haut vol. Si l’homme n’a que des fantasmes d’ordre «physique » (genre envie de sodomie bestiale) et bien ça ne me va pas : il me faut un univers cérébral fort pour qu’il commence à m’intéresser même si je n’aboutie jamais à de l’excitation sexuelle mais uniquement émotionnelle.
Quand la sexualité ou plutôt l’attirance et l’envie sexuelle sont considérées comme élément indispensable du projet de couple comme une certaine me l’affirme pour un lien BDSM, je me questionne.
Cela voudrait dire, comme elle le pense, que Sans attirance sexuelle, le couple n’aurait donc pas de perspective d’avenir?
Dans un contexte sociétal où le sexe est présenté comme le ciment du couple, le gage d'un épanouissement personnel et une source inégalée de bien-être, l'asexualité serait donc une remise en question du modèle de sexualité glorieuse et épanouissante !
Comment est ce possible de vivre heureux sans envie ou désirs sexuel!?
La question de la solitude et donc de souffrances est prégnante chez les asexuels forcément .... mais deux asexuels ensemble peuvent vivre très heureux!
L’Amour platonique n’est pas une fable !
Ce n’est pas le cas chez moi, cependant.
Et une vie sans sexualité me poserait problème si je sais que mon homme est lui sexuel.
Car j’aime effectivement les hommes charismatiques, dominants et sexuels.
La virilité me touche.
D’autant plus qu’être l’objet de ses désirs me donne un pouvoir sur lui avec lequel j’aime jouer! Et si je suis non sexuelle, cela ne m’empêche pas d’être joueuse ^^
Et comme l’absence de désir sexuel n’exclut pas l’envie de partager sa vie, de fonder une famille, n’empêche pas d’avoir des relations sexuelles et d’aimer tout simplement...
Y compris de faire plaisir à son amoureux en s’imprégnant de sa sexualité à lui.
Comme un don de nous... Et pourquoi pas dans un cadre bdsm... ?
Oui, aimer peut, comme dans mon cas, passer par le BDSM pour rendre la sexualité «attractive émotionnellement » car pour moi le BDSM amplifie l’émotionnel... et c’est bien là le socle de ma «sexualité asexuelle ».
Mon envie n’est pas sexuelle mais c’est d’être heureuse et de rendre heureux mon alter ego qui me transporte, avoir ce pouvoir me plaît.
Mon envie est émotionnelle mais pas physique.
Je peux pleurer des intentions de l’autre après une séance de cordes.
Pleurer de bonheur .
J’aime à me dire Que c’est comme un orgasme émotionnel ... Équivalent à l’orgasme comme aboutissement d’une excitation psychique que je n’ai pas?
Je n’ai pas d’envie mais j’aime éprouver le désir de l’autre.
Au sens que j’aime éprouver physiquement le désir de l’autre.
« Ma soumission Sexuelle » n’est pas une envie de soumission sexuelle, elle est une envie «désintéressée » de faire plaisir et d’épanouir mon Amoureux.
Elle est peut être ce qu’il y a de plus altruiste et de généreux. Je ne satisfais par la aucune envie ou désir sexuel personnel. Je suis dans le don de moi. Simplement.
En fait, il y a plusieurs dimensions dans ma vie «sexuelle » d’asexuelle:
- La plus grande est d’être au centre de l’attention de mon Dom (dans la vie en général et dans ses désirs en particuliers)
- d’être le réceptacle d’intentions amoureuses
et donc de l’épanouir un maximum au niveau sexuel notamment
- avoir ce pouvoir sur lui!
- être celle qui, par qui, celle sans qui, etc
- d’avoir une vie sexuelle intense émotionnellement qui rejaillit sur la vie de couple
- je suis très sensible (mais vraiment!) a «l’intention » et du coup, j’aime l’intentionnalité du bdsm, voir et être l’objet d’intentions à caractère sexuel puisque c’est ce qui anime beaucoup « l’humain classique» et qui reste un mystère pour moi en terme «d’envie sexuelle »
- j’aime que l’autre arrive à dépasser ses carcans sexuels et à me faire dépasser les miens qui ne sont pas lié à des « tabous sexuels » mais plus à mes mécanismes émotionnels qui s’agitent en matière de sexualité, ça c’est en lien avec ma tendance à ne pas aimer la normopensance.
- j’ai un univers personnel sexué, comme dit plus haut
- j’ai vraiment une forte conscience et une érotisation de la notion d’appartenance mutuelle et un instinct de propriété / propriétaire
- et pour ce qui est de la pluralité masculine : la mise à disposition me permet de me sentir encore plus en appartenance car «prêtée pour satisfaire d’autres » sachant que moi même je n’y trouve pas de plaisir sexuel (forcément!) mais que la dimension cérébrale avec mon Dom est forte... mais je ne serai toujours pas excitée... ce qui exclu par définition qu’on me définisse comme une « libertine » Car pratiquant la pluralité ... ce qui pour moi est révélateur d’une totale méconnaissance de mes mécanismes internes...
Nous pratiquons un bdsm CNC ... consentir à ce qui n’est pas consenti, dans un cadre donné... la contrainte me plaît car je ne suis pas une soumise qui exécute les ordres.
Je suis une personnalité très dominante à contraindre et à forcer.
A forcer car je n’ai absoluement pas d’envie, d’initiative, de plaisirs sexuels...
Bref, c’est assez complexe mais ce qui est certain c’est que le modèle triphasique de la réponse sexuelle d’Helen Kaplan, désir/excitation psycho-génitale/orgasme, n’est pas applicable chez moi.
Les érotismes tantrique, BDSM, Shibari , le romantique ou encore méditatif et même le cyber, reposent sur dynamique intéressante « sexo-relationnelle » où l’intelligence et la cérébralité jouent un rôle important comme l’intellectualisation du plaisir.
Là où le porno s’impose dans la masse, la cérébralité est une autre forme de stimuli que viennent chercher d’autres personnes au delà de la question sexuel/asexuel.
Merci de m’avoir lue !
N’hésitez pas à me parler de votre vision de la sexualité ou de l’asexualité... autant de personnes pour autant de plaisirs sous 1000 et une facettes!
Linsoumise
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Linsoumise
#1
Message de mon Dom qu'il m’a écrit sur mon asexualité, que vous ayez sa façon de voir les choses (même si je sais qu’il interviendra lui même a un moment)
« Très tôt dans notre relation je me suis dit au delà des mots sur vos ressentis, que vous me donniez une forme totalement dévouée à mon plaisir sans forme de contrepartie.
J’arrivais d’un cruel manque Et je pouvais enfin prendre à ma convenance.
Et j’ai mis en place mes mécanismes qui me permettaient de me déculpabiliser du non équilibre.
Puis avec le temps, le poids de ma prise a commencé à se faire sentir et votre altérité vient à se fatiguer et c’est normal.
Je peux plus facilement aujourd’hui vous donner ce qui vous touche fondamentalement car j’ai remplis quelquechose en moi grâce à vous.
Donc même dans votre « infirmité » il y a une forme d’équilibre qui vient à exister et qui nous sert à tous les deux.
D’autant que: Vous n’êtes pas sexuelle, ok, mais quel Don unique que sont vos émotions amoureuses lorsque mon ouverture à vous vous fait fondre en larme tellement vous êtes heureuse ???? Ça n’a pas de poids devant les confettis d’un physique pulpeux ou de mannequin qui vous retourne le cerveau ou de la sexualité qui vous dépasse.
Votre amour dévoué est tellement touchant pour moi. Il vous emmène aujourd’hui sur des champs jusqu’alors fermés et les horizons se dégagent doucement.. sans vous avoir forcée.
En nous rendant tous les deux heureux de nous. Notre relation est magnifique grâce à vous ma soum. Vous êtes merveilleuse.
Je vous aime »
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Ølivia de Saxe
#2
Merci beaucoup Linsoumise d’oser te dévoiler ainsi et de nous partager la mécanique de l’Asexualité.
Sujet qui serait presque tabou dans notre société moderne hypersexualisée jusqu’à la vulgarité, où la performance et le sexe primaire a supplanté l’Erotisme. À mon grand désespoir...
Nous en avons déjà parlé mainte fois car nous sommes différentes et de fait intellectuellement cela m’excite de cerner ton Asexualité ???? Je ne peux pas comprendre certains des aspects sur le désir et l’excitation que tu dévoiles, en disant ne pas en avoir. Car je suis une hypersexuelle et une hyprasensuelle totalement assumée. Et en plus hypercérébrale, et encore d’autres choses .. Etant animée par ma quête de l’Art Sexuel de toute beauté pour atteindre un Erotisme à en pleurer de bonheur et de bien être. La Sexualité dans toutes ses variations. Dans sa plus grande Noblesse. En activant tous les leviers énergétique / sensoriel / cérébral / charnel / (...). L’excitation du corps et de l’esprit, le désir qui brûle la peau à la faire couler. La jouissance émotionnelle, sensorielle et cérébrale de l’instant, jusqu’à éventuellement la jouissance charnelle de la machine clitoridienne dans son entièreté à en jaillir à en défaillir...
Ta machine clitoridienne fonctionne car tu jouis et tu gicles même. La jouissance existe. C’est la mécanique du désir et excitation par le levier sexuel primaire qui est débranchée chez toi si je peux schématiser ainsi. Si je ne me trompe. Là je peux comprendre le concept. Car toutes femmes nous avons des périodes de vide de désir et d’excitation, de dégoût parfois même, cause écœurement. Mais en état passager alors que toi c’est un état permanent.
Ce qui est intéressant aussi, c’est que ce n’est pas de ta part un contrôle de ce désir et excitation du sexe primaire pour aller jusqu’à son effacement. Comme certains courants bdsm, philosophes, spirituels, religieux le prônent. Tu trouves le désir et l’excitation par d’autres leviers. Et oui je partage que asexuel ne rime pas forcément avec cérébral. Comme tous les sexuels primaires pervers ne sont pas des cérébraux, certains oui. Toi il s’avère que tu l’es hypercérébrale, ce qui te permet de poser des mots, décortiquer la mécanique de ton Asexualité et de la mettre au service de votre lien bdsm avec Parloire.
Sans chercher à comprendre pourquoi tu as débranché le désir et excitation du sexe primaire, est ce que tu es aussi Asensuelle ? Si on positionne schématiquement la sensualité dans le spectre de la volupté à l’opposé du sexe primaire. La sensualité étant une composante de la Sexualité avec un grand S.. La sensualité a ce goût feutré et gourmand. Elle a cet odeur de la moiteur du velours des peaux qui se fondent en caresse. Elle a cet envoûtant son de murmures et de gémissements... Elle est l’incarnation de la Volupté. Je pose cette question car la Sensualité est pour moi un vecteur et catalyseur de désir, d’excitation et de plaisir. Je pourrais me passer de sexe primaire que je ne pourrais pas me passer de Sensualité.
Beau dimanche ????
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Linsoumise
#3
Olivia
C’est complexe comme question...
Je perçois la sensualité car je sais la donner pour faire monter en émotions l’autre : je le fais de plusieurs façons pour mon Dom.
Car j’aime à l’activer émotionnellement / cérébralement / érotiquement / sensuellement... il a comme toi ces nuances de leviers que j’active un par un.
Je joue dans son kaléidoscope sensationnel.
Et j’aime ce pouvoir là que j’ai sur lui.
J’active les plus petits stimuli et je sais exactement créer l’effet papillon...
Est ce dire que moi j’en ai besoin?
Alors spontanément, je te dirai plutôt non.
Mais je mesure mes paroles... alors oui?
Mais pas comme activateur de désir sexuel.
Car en fait notre vie amoureuse est en elle même mon stimuli. Et ça nous y faisons attention.
Ce qui me touche de l’autre c’est :
- une part physique qui n’est pas que à regarder : elle doit me faire ressentir une émotion.
- le charisme de l’autre : qui n’est pas qqchose qui s’invente. J’aime l’inné de cet élément nécessaire
- des détails qui vont me toucher en mon for intérieur et qui font mouche en écho à mes ressentis
- la cerebralité de l’autre et son for intérieur : je l’affirme ici : je n’ai trouvé écho réel qu’avec des zèbres, ces cerveaux à haut pénitentiel tant intelligent qu’avec une émotionnalité affûtée.
Alors la sensualite de Parloire elle serait quoi et aurait quoi comme impact sur moi? Je ne sais pas....
Je pense que son ultra romantisme me touche.
Quand un soir il met des bougies, qu’on allume un feu virtuel sur l’iPad, car il fait froid dehors, Et qu’il me met un bruit de fond d’orage, de pluie et de vent, et qu’il me demande de m’allonger nue sur le lit, en prenant l’huile chaude dans ses mains ...
Nous ne sommes que dans l’émotions, la sensualité des gestes, la douceur des peaux etc... est cela dont tu parles?
La mise en condition émotionnelle et au niveau des sensations, des odeur, des caresses ? Sensualité au sens romantisme sensuel?
Car si moi je me fais sensuelle, dans mes actes j’entends, j’ai plutôt l’impression que lui se fait romantique et sait parfaitement toucher mes émotions et être ce que je cherche : en connexion.
Biensur, il aime à être et paraître tel que j’aime qu’il soit (attitude/tenue/parfum...).. mais il est naturellement l’homme idéal pour moi. Sans artifice.
Nous avons une vision commune de ce que doit être notre vie et nous y ajoutons nos visions personnelles.
Notre vie est Romantique et j’imagine sensuelle selon ce que je sens de ta description avec une sexualité bestiale et qui fait mal.
Mais j’en tire des émotions fortes qui sont ma nourriture sexuelle si je puis dire.
Mais ce qui est le plus important pour moi, je pense, en terme de levier Érotique est notre lien qui s’exprime au travers le lien DS.
Plusieurs pensent que mon Dom n’est pas un dominant.
Que je ne suis pas une soumise.
Et que même nous sommes que des libertins ^^ Je souris à telle ignorance forcément.
Alors que l’échange de pouvoir est bien reel mais dans des sphères peut être inaccessible pour le bdsm’er normopensant qui ne sait pas écouter et percevoir ce que j’exprime.
La forme n’emporte pas le fond.
Et pourtant, je ne connais personne de plus dominant que mon Dom, et je me sens vis à vis de Parloire la plus dévouée des soumises notamment dans la sphère sexuelle de notre relation.
Mon Amour pour lui est aussi D/s car j’ai un amour Dévoué.
Je suis dévouée à mon Dom.
Comme il l’est aussi pour moi.
Et c’est dans ce cadre que l’échange de pouvoir opère. Échange de pouvoir hautement sensuel et érotique pour moi.
Aucun n’est plus dominant que lui car aucun ne pourrait me dominer... puisque ce n’est que dans un amour particulier que cela est possible et qu’en plus cérébralement... ce serait tellement impossible de trouver quelqu’un d’aussi puissant à mes yeux...
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Linsoumise
#4
Pour compléter ma réponse :
Le côté érotico-sensuel qu’il utilise De temps en temps est plutôt tournée vers moi.
C’est à dire qu’en général il me fait comprendre que je ne vais pas « souffrir » de sa sexualité, qu’il ne va pas prendre mais me donner.
= cela doit s’arrêter là ... faire tout ça pour ensuite du sexe dur à la Parloire gâcherait ce moment je pense... en fait ce ne sont pas des « préliminaire ».
Pour moi, c’est faire l’Amour au sens littéral du terme.
Pour du sexe dur je n’ai pas besoin de quelconque préliminaire « pour me faire monter » puisque je monte pas. Donc du lubrifiant suffit...
Notre côté sexuel au sens de sexualité active, est clairement pour lui. Sans préliminaire, sans romantisme sensuel pour obtenir ce qu’il veut.
Quand il veut, il prend.
Cela peut être de jour comme de nuit.
Il n’est pas tenu de me « préparer » ou de venir me convaincre à le faire, ou d’user de préliminaires dans l’intention de sexer.
J’aime la sensualité pour ce qu’elle est.
J’aime qu’il me dise qu’il n’y aura pas de sexe et que c’est que sur mon plaisir, qu’il cherche mon « excitation » qui ne viendra pas en temps que telle (c’est à dire comme un sexuel le pense).
Quand mon COEUR s’excite, j’ai envie de pleurer. Et c’est là où je connais un état amoureux totalement ouvert vers lui.
Je pleure.
De bonheur.
Alors orgasme ou pas c’est pas du tout le pb.
Cela peut se passer sous ses caresses ou sous les cordes ou si il utilise un wand pour me faire jouir physiquement.
Mais la jouissance n’est pas recherchée en tant que telle et je n’ai pas besoin de ça.
Mais il aime et j’aime qu’il aime, voir, sentir ... alors là, ça va très bien avec le mouvement dans lequel on est ... mais je ne suis pas, La encore, en état d’excitation sexuelle, au sens où une personne sexuelle l’entend.
Si au moment de l’orgasme, il enlève le wand cela ne me frustre pas, mais s’il arrête ses mots et ses carresses, là oui, je me sens sensuellement frustrée (ce qu’il ne fait pas évidemment, car ce n’est pas l’objet de l’échange à ce moment là...).
Donc la résultante de mon état « d’excitation » optimum est donc des larmes de bonheur. Avec ou sans orgasme.
Je laisse Parloire en parler s’il veut.
Dernière modification le 14/09/2020 08:00:35 par Linsoumise.
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Linsoumise
#6
Merci
Soyez la première personne à aimer.
#
#7
Bonjour Linsoumise,
Merci pour toutes ces informations sur votre vécu personnel et sur les grandes lignes de l'asexualité...
Mais il me semble que je n'en fais pas vraiment partie..
Ni asexuelle...ni hypersexuelle...
Mais où se trouve réellement ma place ...
J'ai...des pulsions et des envies ingérables bien souvent..et des périodes de dénie total....et pourtant ces périodes ne concordent pas simultanément...le physique et le cérébral étant même souvent dissociés...et parfois complètement simultanés ....tout dépendra du partenaire et de la pratique ...vanille..D/s...et de pleins d'autres éléments...
Mon problème..s'il s'avère que c'en est vraiment un..tourne essentiellement sur mon incapacité a avoir un orgasme ...
Je joui en permanence ... je suis vaginale ...toute pénétration me procurera une jouissance démesurée ... sans jamais aller jusqu'à atteindre l'orgasme...
Ce plaisir m'est réservé et accordé uniquement en solitaire .... pourquoi ?..
Il y'a des périodes ou je ne souhaite uniquement que Baiser ... des pulsions en veux-tu ? En voilà !...et finalement pourquoi pas ...
D'autres périodes ou aucunes envies ne sauraient s'animer ou possibles si je ne suis pas stimulée cérébralement...psychiquement ...
Pour finir des périodes...ou les deux cotés psychique et physique doivent être réunis...
Alors....instabilité sexuelle...émotionnelle?
Après....est-ce-que certains événements sexuels subis (que certains compareraient a des traumatismes...mais moi..je ne les ai jamais considéré comme tels...) pourraient être responsables de cette déficience physique et psychique...?
Est-ce réellement une déficience ?
Est-ce que ce sont des événements et actes refoulés ...qui m'entravent, malgré moi, dans cette incapacité ?
Est-ce que la trop grande déchéance que je me suis faites subir a moi même ..ne me formate pas inlassablement à me prouver que j'ai fait des choses bien trop sales..que je suis persuadée d' assumer...mais qu'en fait; il n'en est rien ...et qui provoque des blocages ?
Ou est le vrai..le faux..l'acceptable...et le déraisonnable ....?
Ma sexualité a commencé...toute petite ...malgré moi ...mais sans (en apparence) avoir d'impact sur ma vie sexuelle par la suite...mais ...mes bases d'apprentissage de la vie sexuelle ayant été bafoués...forcés...est-ce que je me mens a moi même..?
Sexuellement..je ne sais pas qui je suis ...je suis toujours animée d'une grande impulsivité...
Aussi...j'a un énorme problème avec mon physique ....que je tolère ..mais que je n'accepte absolument pas...je me renie constamment de ce coté là...
Les choses ne changent que depuis récemment...depuis ma séparation il y'a 2 ans (libération?)...maintenant je parviens a envoyer des nudes sans soucis..et même des photos de mon cul sur le site...alors que cela aurait été impensable et impossible il y'a 2 ans ...
Est-ce un amalgame ..de s'accepter... puis d'accepter ..de se bloquer...qui interagi sur ma sexualité .. physique et/ou morale?
Je ne suis absolument pas la même femme en mode vanille ou en mode soumise...ce sont même deux opposés extrêmes ...cela n'a-t-il pas un ascendant sur ma mécanique interne /sexuelle/cérébrale ...et puis merde...pourquoi..et comment est-ce possible...que cela puisse être l'opposé total..?
Parce qu'émotionnellement c'est ingérable...
Alors..quelle est mon identité sexuelle ?
C'est le bordel là-dedans...alors sexuellement qui suis-je...vraiment ?
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Linsoumise
#8
Ishtar,
Merci pour ce long message qui relève d’une intimité certaine.
Évidemment que je ne souhaitait pas plaquer mon asexualité sur votre système, mais juste ouvrir de mes réflexions sur moi même la porte de la complexité sexuelle.
Je vois effectivement vos alternances émotionnelles et sexuelles. Est ce que vous avez repéré des états / des périodes / des anniversaires d’événements?
Je comprends à demi mots certaines choses de votre message. Je ne sais Pas si je comprends « bien ».
Ce qui nous arrive précocement a forcément un impact sur nos vies de grandes personnes car enfant, cela fait parti de nos constructions. Effraction psychique potentielle n’est pour autant pas forcément conscientisée et même si l’expérience fut agréable / non violente / valorisante ou tout autre émotion positive, cela ne lui enlève pas la dimension d’effraction dans une psyché immature.
Mais quoi qu’il en soit, on s’en débrouille et on grandit avec.
Alors oui cela doit avoir un impact forcément. Fatalement.
Votre discours me rappelle étrangement celui d’une autre personne ici présente sur ce site.
Fantasmes malgré tout en lien avec son histoire… histoire « pas mal vécu » voire honteuse d’avoir aimé, même si les comportements en question venait d’adultes et n’avait rien à faire avec des enfants … hypersexualité et alternance avec des périodes sans. Dépravation. Problématique du lien.
Il y a nombreuses questions à aller fouiller. Ou pas. Tout dépend de ce chaos / bordel dont vous parlez … envahissant ou non. Gênant ou non.
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#9
Merci Linsoumise...Merci Mazikeen ....j'ai a dire...après vous avoir lu toutes deux...encore...et Mazikeen merci de votre intervention et commentaire...il a une énorme importance...cela vient de mettre de la lumière sur certains zones d'ombres...et me renforce sur mon ressenti concernant le bdsm...pouvant me guider...bien loin...
Je répondrai plus tard...je viens de partir en vacances avec mes enfants...il ne me reste que peu de temps a moi dans une journée ...et puis je viens d'écrire un pavé...énorme...qui vient de s'effacer...alors...autocontrole? (respire Christelle..)...non...là j'ai juste envie de balancer mon téléphone dans le mur ....mais je ne l'ai pas fait !!!
(Putain...la rage...si!...mais toujours avec le sourire...gnagnagna....pffff...)
Je reprendrai plus tard...
Belle journée mesdames....au plaisir...
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Linsoumise
#10
Bonnes vacances ☺️
Soyez la première personne à aimer.
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#11
J’ai envie de répondre à ce post depuis plusieurs jours sans trouver le temps de me poser. Je voudrais déjà commencer par vous remercier Linsoumise car pour moi qui suis un peu perdue dans ma sexualité, c’est une mine d’or et ça apporte de nombreuses pistes de réflexion.
Je m’interroge depuis quelques temps déjà sur la nature de ma sexualité sans vraiment réussir à la catégoriser. Difficile par contre de faire le tri entre ce qui est consécutif à des traumas et ce qui est vraiment moi. L’un ayant de toutes façons eu de lourdes conséquences sur l’autre.
Peu ou pas de désir sexuel à proprement parler, mon moteur est ailleurs. Émotionnel ou cérébral, j’ai encore du mal à faire la part entre les deux. Peut-être (sans doute) un peu des deux. La sexualité brute ne m’intéresse pas du tout. C’est sans doute pour ça que je me suis dirigée vers le bdsm en premier lieu, sans pour autant vraiment y trouver ce que j’y cherchais. Mais commencer par chercher les réponses en moi pour connaître mes leviers, au moins dans les grandes lignes, me semble du coup être un bon début.
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Linsoumise
#12
Rien n’est simple et je suis sure que si je relis mon texte je pourrai encore le modifier … car finalement plus on cherche mieux on se comprends mais plus on se comprends et plus on évolue… c’est mouvant et jamais figé…
Mais heureuse que ce post participe de la réflexion de plusieurs personnes. C’était mon intention de départ aussi finalement. Poser des mots sur des choses que j’ai accouché dans la réflexion. Mais que j’avais du mal à organiser dans ma tête.
Tout est interdépendant.
Moi non plus je ne situe pas l’origine de mon asexualité. Ce que je peux dire et affirmer c’est que je suis asexuelle. Au sens où je n’ai ni désir ni envie de quelqu’un sexuellement parlant. Et même de la personne parfaite (pour moi dans la relation) qu’est mon dom. Ce n’est donc pas un pb de relation favorable.
Le bdsm n’a pas pour rôle de « m’éduquer sexuellement » et d’ailleurs j’ai toujours éduquer les hommes finalement au cours de ma vie.
Par contre le bdsm me permet de mettre du sens à la sexualité des sexuels. Comme un pont entre mon asexualité et la sexualité des autres.
Mon dom est devenu « bilingue ». Et il est le liant entre les deux mondes.
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