La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 10/12/18
Sans avoir retrouvé un lexique ici sur tous les termes possibles et imaginables en BDSM, et en étant parfois perdue sur certains de ces termes, je reprends un lexique trouvé sur Fet-Life, plutôt bien documenté : s'il est déjà publié ailleurs, vous m'excuserez de ne pas avoir assez cherché et j'effacerai celui-ci Allez, c'est parti ! Case Gender Male (M) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'une homme ; Female (F) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'un femme ; CrossDresser/Transvestite (CD/TV) - une personne qui aime s'habiller et se comporter dans le style et les manières généralement associés au sexe opposé ; Trans - une personne dont le sens de l'identité personnelle et du sexe ne correspondent pas au sexe biologique assigné à la naissance. ** Male to Female - homme vers femme (MtF) ; ** Female to Male = femme vers homme (FtM) ; Transgender (TG), terme vaste qui englobe toutes les personnes qui sortent du cadre traditionnel du genre qui leur a été assigné ; Gender Fluid (GF) - une personne qui fluctue entre plus d'un genre, ou entre avoir un genre et ne pas avoir un ; Genderqueer (GQ), une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au binaire mâle-femelle. ; Intersex (IS) - une personne née avec une anatomie reproductive ou sexuelle qui ne semble pas correspondre aux définitions typiques de femmes ou d'hommes. ; Butch (B) - une personne généralement identifiée comme une femme mais dont les rôles sociaux et relationnels sont perçus par beaucoup comme masculins, ayant souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ; Femme (FEM) - une personne qui a une apparence ou d'autres caractéristiques traditionnellement considérées comme féminines, et qui ont souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ; Not Applicable = pas applicable. Sources : Mais qu'est ce que ça veut dire? - cherche traduction Anglais/français - Kinktionary Case Sexual Orientation Straight = hétérosexuel. Heteroflexible = personne qui s'identifie comme hétérosexuelle, mais qui peut parfois trouver le même sexe attrayant. Bisexual = bisexuel. Homoflexible = personne qui s'identifie comme homosexuelle, mais qui peut parfois trouver le sexe différent attrayant. Gay = gay. Lesbian = lesbienne. Queer = queer. Pansexual = pansexuel, a des activités sexuelles ou érotiques sans distinction de genre, sexe et/ou orientation. Fluctuating/Evolving = fluctuant/en évolution. Asexual = asexué. Unsure = incertain. Not Applicable = pas applicable. Case Role Dominant = Dominant (Dom), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s. Domme = Dominante/Domina (Domme), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s - terme habituellement féminin. Switch = Switch (Switch), qui peut se sentir Dominante/sadique ou soumis/masochiste en fonction de son partenaire, du contexte ou de son humeur, etc. submissive = soumis(e) (sub), qui donne le contrôle à un(e) Dominant(e) dans une dynamique D/s. Master = Maître (Master), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s. Mistress = Maîtresse (Mistress), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s - terme habituellement féminin. slave = esclave (slave), qui donne le contrôle quasi-totale à son Maître/Maîtresse/Propriétaire. kajira = kajira (kajira), esclave féminine dans la culture Goréenne ; kajirus = kajirus (kajirus), esclave masculin dans la culture Goréenne ; Top = littéralement celui du Dessus (Top), qui exerce le contrôle pendant une session. Bottom = littéralement celui du dessous (Bottom), qui donne le contrôle pendant une session. Sadist = sadique (Sadist), qui aime infliger de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) sur une autre personne. Masochist = masochiste (Masochist), qui aime recevoir de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) d'une autre personne. Sadomasochist = sadomasochiste (Sadomasochist), qui aime à la fois recevoir et infliger (émotionnellement et/ou physiquement) de la douleur et/ou de l'humiliation. Kinkster = kinkster (Kinkster), qui a des préférences sexuelles ou un comportement sexuel inhabituels pour la société. Fetichist = fétichiste (Fetishist), qui est excité par un fétiche spécifique. Swinger = Échangiste ( Swinger ), qui n'est pas monogame et peut avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes que les relations officielles. Hedonist = hédoniste (Hedonist), qui considère que la recherche du plaisir est la quête primaire de la vie. Exhibitionist = Exhibitionniste (Exhibitionist ), qui aime s'exposer ou s'afficher de manière publique ou semi-publique. Voyeur = Voyeur (Voyeur), qui aime regarder les autres, le plus souvent dans un contexte sexuel, sans s'impliquer envers eux. Sensualist = Sensualiste (Sensualist), qui considère la recherche du plaisir via les sensations physiques comme un de ses objectifs principaux dans la vie. Princess = Princesse (Princess), qui réclame un soin particulier en terme de compliments, d'attention et de précautions. Slut = littéralement une femme avec une morale d'homme (Slut), qui se donne la liberté de s'adonner à des relations sexuelles avec qui elle veut, comme elle le veut. ( complément) Doll = Poupée (Doll), qui aime être une poupée, mentalement et physiquement. sissy = sissy (sissy), qui se livre à un mélange de féminisation et d'humiliation afin d'atteindre un état émotionnel ou mental différent - généralement un homme soumis. Rigger = Attacheur (Rigger), qui pratique l'art du bondage ; la plupart du temps avec de la corde. Rope Top = littéralement celui "du dessus" avec les cordes (Rope Top), qui pratique le bondage sur un Rope Bottom. Rope Bottom = littéralement celui "du dessous" avec les cordes (Rope Bottom), qui pratique le bondage avec un Rope Top. Rope Bunny = littéralement lapin de corde (Rope Bunny), qui sert de modèle de démonstration avec des cordes, comme le Shibari. Spanko = terme racourci pour "spankophilie" : adepte de la fessée (Spanko), qui aime la fessée sans préjugé du rôle. Spanker = fesseur (Spanker), qui donne des fessées aux autres. Spankee = fessé(e) (Spankee), qui aime recevoir des fessées. Furry = adepte de personnage anthropomorphique (Furry) , qui s'identifie fortement à un animal particulier ou une créature anthropomorphe particulière. Leather Man = littéralement Homme de cuir (Leather Man), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement masculin. Leather Woman = littéralement Femme de cuir (Leather Woman), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement féminin. Leather Daddy = littéralement Papa de cuir (Leather Daddy), qui exerce une figure paternelle pour un(e) garçon/fille, , terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather Top = littéralement celui du dessus (Leather Top), qui exerce le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather bottom = littéralement celui du dessous (Leather bottom), qui donne le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather boy = littéralement garçon de cuir (Leather boy), qui est un homme soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather girl = littéralement fille de cuir (Leather girl), qui est une femme soumies cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather Boi = littéralement garçon de cuir (Leather Boi), qui est un soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Boi désignant une personne de sexe biologique féminin qui adopte un comportement de jeune homme. Bootblack = littéralement Cireur de chaussures (Bootblack), qui considère dans le cirage de bottes comme appartenant au cadre du jeu. Primal = Primale (Primal), qui définit 1/ ceux qui veulent rompre avec les traditions en créant leur propre mode de vie sans règles pré-établies ou protocoles pré-définis. 2/ ceux qui se réfèrent à une sorte d'instinct primaire/primitif très animal. Predator Primal = littéralement Prédateur Primal (Predator Primal), qui cherche à chasser et à dominer sa proie. Primal Prey = littéralement Proie Primale ( Primal Prey), qui cherche à être chassé et se soumettre à un prédateur. Bull = littéralement Taureau (Bull ), qui a des relations sexuelles avec le partenaire "infidèle" dans un cocufiage dynamique. cuckold = cocu (cuckold), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement masculin. cuckquean = cocue (cuckquean), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement féminin. Ageplayer = Adepte des jeux de régression (Ageplayer), aime qu'une différence d'âge soit incarné par l'un ou les deux partenaires. Daddy = Papa (Daddy), qui incarne la figure paternelle dans la relation - souvent mais pas toujours un Dominant. Mommy = Maman (Mommy), qui incarne la figure maternelle dans la relation - souvent mais pas toujours une Dominante. Big = littéralement Grand (Big), qui a un rôle de soutien dans une dynamique de jeux de régression/ageplay - souvent avec un little. Middle = littéralement Milieu (Middle), qui s'inscrit dans la dynamique Big/little mais qui se sent plus grand qu'un little - souvent mais pas toujours un soumis. little = littéralement petit (little), qui agit et se comporte comme un enfant- souvent mais pas toujours un soumis. brat = soumise insoumise/sale gosse (brat), qui est insolent, répond, et est désobéissant - souvent mais pas toujours un soumis. babygirl = bébé fille (babygirl), qui s'identifie ou joue le rôle d'une petite fille - souvent mais pas toujours un soumis. babyboy = bébé garçon (babyboy), qui s'identifie ou joue le rôle d'un petit garçon - souvent mais pas toujours un soumis. pet = animal (pet), qui aime le petplay (jeu d'identification à un animal familier) - souvent comme bottom ou soumis(e). kitten = chaton (kitten), qui s'identifie à un chaton ou un chat dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). pup = chiot (pup), qui s'identifie à un chiot ou un chien dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). pony = poney (pony), qui s'identifie à un poney ou un cheval dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). Evolving = En évolution (Evolving), qui est actuellement en évolution. Exploring = En exploration (Exploring), qui voyage librement dans le monde de la perversion/kink. Vanilla = Vanille (Vanilla), qui n'a pas de kinks ou de fétiches identifiés. Undecided = Indécis (Undecided), qui n'a pas encore identifié un rôle particulier. Not Applicable = pas applicable (Not Applicable), qui ne souhaite pas spécifier de rôle particulier. Source {en} : Describing Our Roles case How Active Are You I Live it 24/7 = je le vis en 24/7 (tous les jours, tout le temps). I Live The Lifestyle When I Can = je vis le style de vie quand je le peux. Just In Bedroom = seulement dans la chambre à coucher. Once In A While To Spice Things Up = une fois de temps en temps pour pimenter les choses. Curious And Want To Try = curieux et veut essayer. Just Curious Rgith Now = seulement curieux. Case Relationships Single = seul, célibataire ; Dating = voit/fréquente quelqu'un(e) ; Friends With Benefits = ami avec intimité sexuelle ; Play Partners = partenaires de jeux ; In A Relationship = en relation ; Lover = amoureux ; In A Open Relationship = en relation ouverte ; Engaged = fiancé ; Married = marié ; Widow = veuve ; Widower = veuf ; Monogamous = monogame ; Polyamorous = polyamoureux (Quand aimer ne se conjugue pas qu'au singulier) ; In A Poly Group = appartient à un groupe polyamoureux ; In A Leather Family = appartient à une "Leather Family" ; In A Pack = appartient à une "meute" ; In A Rope Family = appartient à une "famille de cordes" ; Member Of A House = membre d'une Maison ; It's Complicated = c'est compliqué. Case D/s Relationships Dominant = Dominant ; Sadist = sadique ; Sadomasochist = sadomasochiste ; Master = Maître ; Mistress = Maîtresse ; Owner = Propriétaire ; Master And Owner = Maître et Propriétaire ; Mistress And Owner = Maîtresse et Propriétaire ; Top = littéralement celui du Dessus ; Daddy = papa ; Mommy = maman ; Brother = frère ; Sister = soeur ; Being Served = est servi ; Considering = considérant ; Protecting = protégeant ; Mentoring = mentor ; Teaching = enseignant ; Training = formateur ; Switches = switch ; submissive = soumise ; masochist = masochiste ; bottom = littéralement celui du dessous ; owned and collared = appartenant avec collier ; owned = appartenant ; property = propriété ; collared = portant le collier ; slave = esclave ; kajira = kajira (cf ci-dessus) ; kajirus = kajirus (cf ci-dessus) ; in service = au service ; under protection = sous la protection ; under consideration = sous la considération ; pet = animal ; toy = jouet ; girl = fille ; boy = garçon ; babygirl = bébé fille ; babyboy = bébé garçon ; brat = soumise insoumise/sale gosse ; Keyholder = porteur de la clé ; in chastity = sous chasteté ; being mentored = sous mentorat ; student = étudiant ; trainee = stagiaire ; unowned = sans propriétaire ; unpartnered = sans partenaire ; It's Complicated = c'est compliqué ; Presently Inactive = actuellement inactif ; Not Applicable = pas applicable.   Liens complémentaires et sources :   {fr} Mode d'emploi francophone pour FetLife {fr} Faq francophone FetLife - Les questions les plus courantes {en} Roles, Orientations and Genders Defined.
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Par : le 27/11/18
BDSM & LE protocole —————— Avertissement au lecteur :   Ici il est question d'un BDSM Gaulois, depuis la France avec des yeux de Français. Il va de soi que les origines et les variables de ce qui suit peuvent avoir eu lieu dans d'autres situations sur d'autres continents, je me contente ici de relater des faits qui se sont produits en France.   ——————   Mythe ou légende pour certain, sacré ou fondateur pour d'autres, le (bd)sm est souvent présenté comme étant accompagné ou précédé d'un protocole.   Attachons-nous au sens du mot. Protocole : Recueil de règles à observer en matière d'étiquette, dans les relations officielles. Simple, efficace, ne souffre pas d'interprétation. Voilà pour le fondamental, le protocole est un document ou les règles à observer en termes de comportements sociaux dans un groupe social ou dans certaines situations officielles.   Ils sont nombreux à l'avoir cherché, a l'avoir documenté, critiqué, expliqué, démonté, interprété, et pourtant, aucun d'eux n'est en mesure de le sourcer, de le livrer dans sa forme initiale, personne n'est capable aujourd'hui de donner une source, étayer un semblant d'argumentaires reposant sur les écrits originaux.   C'est difficile de pouvoir parler de la bête du Gévaudan, alors que personne ne l'a possédé personne ne l'a jamais ausculté, autopsié. Les descriptions foisonnent, les témoignages sont multiples, variés, si variés qu'ils en définissent chacun une bête protéiforme, monstrueuse, gigantesque et particulièrement cruelle. Aucune certitude, des soupçons, des débats qui durent depuis 1764, dans les faits : rien pour attester de la réalité d'une bête. Rien.   Le protocole (bd)sm est une magnifique bête, terrifiante, stricte, qui conditionne les individus, leurs démarches, leurs rang dans la caste des Maîtres·se, des Seigneurs, des Dom', des serviteurs, des soumis·es, des esclaves ... Quoi que nous fassions, nos rites, nos désirs, nos gestes sont régis par des écritures, de saintes Écritures, de bibliques codifications.   Ainsi, une soumise(1) se doit d'observer douze positions de soumission, elle doit connaitre de la pointe d'un téton orgueilleux à la courbe ciselée d'un creusement de reins, cette gamme qui manifeste combien elle est docile et disciplinée.   Sauf que ... dans la vraie vie, l'histoire est différente.   Les douze positions sont issues d'une série de photographies produites aux environs des années 1995/1997, elle-même inspirée des écrits de John Norman, photos diffusées via Internet (sur les news groupe Alt.), repris dans l'espace français par un couple particulièrement en vue à la fin des années 1990, Mastermind et salomé. Couple qui proposait des écrits relatifs à ce rituel sur leur site web, puis dans le livre parus en 2002 aux Éditions Blanche "soumise", par salomé. Dans cet ouvrage aux accents de témoignage, salomé relate son expérience et mets en forme sa soumission auprès de Jean-Pierre, son Maître. La légende est posée, écrite, c'est gravé ???? Voilà comment naissent des légendes, du protocole, de l'Étiquette. L'exemple des douze positions proposées par salomé démontre à la fois le processus et démontre également comment ces témoignages deviennent une règle explicite pour une population, alors que salomé et Jean-Pierre aiment ritualiser leurs relations, ces positions de dévotions ont un sens particulier pour eux. Ils n'imaginaient pas que les aficionados du sadomasochisme français allaient massivement adopter la chose comme un devoir nécessaire. Salomé s'est ouvert de cette déconvenue très tôt après la sortie de son livre.   Cette histoire permet d'éclairer la problématique que soulève le "protocole", comme s'il existait une pierre représentative d'un édifice dont il y aurait eu des traces historiques, une cité perdue, mythique, dont tout un pan d'une population se réfère, comme une religion.   Une réalité prosaïque et précédée d'éternelles mystifications. La publication fondatrice en francophonie pour ce qui est du "rituel" (bd)sm, c'est un ouvrage commis à l'aube de l'an 2000, par un certain Maître BoB, sous le doux titre «Les amis de Germinicus», qui ouvre le bal d'une branche nouvelle et particulièrement règlementée, du (bd)sm, le sacro-saint protocole.   L'ouvrage s'ouvre sur un préface de Maîtresse Piétra de Foubrasse, elle nous invite «par certains côtés, vous permettra de mieux connaître "Les Amis de Germanicus" et leurs activités, mais peut-être pas de mieux les comprendre.» ... Nous avons le manuel, et peut-être pas l'équipement intellectuel pour comprendre les arcanes de ces aminches du fouet et de la fessée. C'est ardu, comme concept.   Dans son avant-propos, Bob de Germanicus nous offres ses médailles, «adoubé et armé Maître en 1994 puis élevé au rang de Connétable au printemps de l’an de grâce 2001 par le Vénérable de Reims (France).» et n'en déplaise aux couche-tôt, il est d'obédience Latine. Notez l'obédience, elle va vous servir plus tard.   Dans cette veine orgueillifère, l'auteur nos mets clairement en garde contre les «faux Maîtres, les faux soumis et surtout les fausses soumises» qui sont si nombreux, on ne sait pas bien s'il décrie déjà Montréal ou il vient de s'établir ou s'il égraine ici une des nombreuses banalités. Ce qui est admirable dans son avant-propos, c'est qu'il pose clairement les jalons de ses inspirations, de ses sources, comme-ci le profane ne pouvait détecter dans le choix des mots ses influences. Notons que les Admirables (avec une majuscule) sont des soumises... qui peuvent prétendre, si elles y arrivent, à prononcer un serment d'allégeance, car "sacrée" soumise Latine. Notre Bob s'éponge le front et nous indique qu'il est également le précepteur de trois Maîtres adoubés par le Connétable Maître Bob de Germanicus, d’obédience Latine. (t'arrives toujours à suivre ?° Et là, le gars à pas encore tout déballé, hein, t'es qu'à la page 3 du bouquin ;-)   Notons quelques clichés, ils ne manquent pas, mais doivent venir à ta connaissance d'ignorant (parce que t'es un ignorant, forcément, puisque tu t'informes sur LE protocole). —livré texto, dans son jus : «Je ne souhaite pas être lu par les rustres, les imposteurs ou ceux qui considèrent l’art de la Domination comme une pantomime ou un carnaval. La Domination est un art, c’est un art majeur.» / «Je n’ai rien à vendre, tout est offert. Je ne souhaite être ni aimé, ni admiré, ni détesté. Je n’espère convaincre personne. Je ne recherche ni considération ni reconnaissance en dehors de notre communauté, bien que ce livre soit orienté vers le grand public des non-initiés. Je me contente de parler, à vous de décider d’écouter ou de partir.»(sic)   Pour déboucher sur une citation de Sade, «Je ne m’adresse qu’à des gens qui sont capables de me comprendre, ceux-là me liront sans danger ». On se demande qui ne la voyait pas viendre.   Dans la foulée naissent quelques mythes qui ont prospéré dans l'univers (bd)sm francophone à la vitesse d'une blennorragie dans une bordel militaire de campagne. A commencer par les fameuses (fumeuses?) obédiences, elle naissent en France, ici, en 2000, page 7 de la Bible-SM, on retrouve ici l'école Latine, et le dénie d'être d'autres obédiences, à savoir anglo-saxonne, extrême-orientale ou gothique. Voilà, c'est pesé-emballé ... y'en as un peu plus, je vous le laisse ? S'ensuivent quelques péroraisons futiles, des enfoncements de portes déjà largement ouvertes, un laïus dont les clichés rivalisent les uns avec les autres, faisant monter l'odeur de soufre pour pas cher. Comme dit mon vieux pote Benichou, ça Klaxon déjà !   La nécessité de parler d'une élite «"Les Amis de Germanicus" se revendique de la haute aristocratie de cette communauté et entendent défendre les valeurs premières», voilà c'est fait.   La nécessité d'évacuer la problématique sectaire : «Vu de l'extérieur, les cercles latins, très discrets et fermés, presque secrets, donnent une fausse impression de secte.», Done !   L'impérieuse obligation de démentir être à l'origine d'une bible : «Ce livre veut être le contraire d'un livre de recettes ou d’un guide pratique. Il n'existe ni standard ni méthode universelle pour l'élaboration d'une mise en scène.», Ronald Hubbard t'a qu'à bien te t'nir !   En réalité, ce livre est construit —gauchement— comme un manuel de Maçonnerie, avec les écueils d'une culture profane, d'un manquement évident de connaissance du sérail. Il donne le change, car celle ou celui qui est en quête d'un rituel, d'un protocole est généralement en demande de solution dirigée et encadrée, non pas qu'il soit faible ou incapable, mais il est légitime pour un individu d'aller prospecter dans les manuels.   Dès lors que vous intégrez ces notions, il est parfaitement audible de prendre le livre de Maître BoB comme source légitime d'inspiration (Latine ! hein déconnez pas !! ), sous réserve que les individus qui y ont recours et en popularise la pratique n'en fassent pas un dogme qui serait au coeur des véritables pratiques, excommuniant de fait les autres praticiens de la gaudriole claquante. Voyez-vous le côté sectaire du bidule ? Avant de toucher la doxa, il est important de retrouver dans les fondamentaux du sadomasochisme (le terme bdsm est d'usage récent) il faut noter qu'une révolution de la perception de ces pratiques à eu lieu en 1967, en dehors de savoir que cette année-là, je vois le jouer, le philosophe Gilles Deleuze casse les repaires psychiatriques et des perversions en proposant une lecture nouvelle des fantasmes, essentiellement dans sa présentation de la Venus à la fourrure, de Sacher-Masoch, en quelques mots, Deleuze pose les fondements d'une compréhension holistique des rapports sadomasochistes et mets en évident la dichotomie entre les deux faces de ce qu'il était commun de considérer comme une même pièce. Dès lors, la réflexion sur l'aspect fantasmagorique et idéalisé des rapports sadomasochistes peut prendre une nouvelle direction, cependant il faudra attendre 2013 pour voir dépsychiatrisé les rapports érotiques de pouvoir, dont le SM et plus largement le (bd)sm s'inspire.   Le besoin de trouver des justifications dans leurs pratiques peut désormais faire son chemin, puisque les dogmes sociaux autour de la dinguerie de ces pratiques sont en train, peu à peu, de s'estomper. Ce n'est pas un hasard si à la fois Deleuze peut produite une telle analyse et qu'il soit possible de constater des évolutions de mœurs significatives, quelques barrières sont tombées au niveau littéraire, avec deux pavés qui font date, l'ouvrage d'Emmanuel Arsan en 1959 et quelques années plus tôt, c'est 1954 que Pauline Réage produit Histoire d'Ô, sans le moindre doute, pour la mythologie du (bd)sm, c'est l'ouvrage fondateur, de par sa modernité. Les références sont nombreuses, les portes sont ouvertes, Barbarella peut se diffuser, Gwendoline s'exprimer, que cela soit Kubrik dans Eyes wide Shut ou Adrian Lyne dans 9 semaines 1/2, ils font tous référence plus ou moins explicitement aux cérémonies décrites par Réages. Ces deux ouvrages et les films qui en ont été tirés fondent la première excursion en profondeur d'une sexualité féminine libérée des affres d'une jouissance dépendante du mâle. Ces deux textes disent sans le moindre doute que la femme est autonome quant aux choix de ses plaisirs, de ses amants, de ses dévotions amoureuses. La pilule arrivera bien plus tard, le droit à l'IVG encore plus tard, mais la folle aventure de la liberté des femmes dans l'univers de l'autonomie sexuelle est devenue imparable.   L'émancipation et l'autonomie amoureuse, corollaire du besoin de régler, régir, scénariser ses relations de pouvoir ?   Toute la difficulté est de sortir de la doxa, du communément admis, pour laisse aux amateurs d'amours alternatives, aux pratiquants de sexualités atypiques, aux adeptes de relations sadomasochistes, de Domination/soumission, et de toutes ses variables. Il est nécessaire de comprendre que cette doxa repose sur une mythologie moderne, qui puise pour l'essentiel son inspiration d'un ouvrage fondateur, Histoire d'Ô. Histoire d'Ô est un ouvrage majeur dans l'univers de l'érotisme moderne pour une raison qui, malheureusement, n'est que trop rarement discutée, le fait que cette ouvrage, revendiquer comme une longue lettre d'amour à son amant, Jean Paulhan par Anne Cécile Desclos (alias Dominique Aury alias Pauline Réage), qui revendique cette dépendance amoureuse, cette dévotion charnelle, cette apologie de l'abus comme un désir profondément assumé et recherché, pour qu'elle puisse être démonstrative de son amour, de sa puissance. Ô, mise à toutes les épreuves, Ô qui puisse démontrer son attachement, son amour à son "Maître". C'est la force et l'enjeu majeur de l'ouvrage, qui frappe définitivement la littérature érotique par son entrée fracassante dans la puissance de l'amour au féminin.   Dernièrement dans "Outrage", Maryssa Rachel remet l'église au milieu du village, comme Vanessa Duriès le fit en 1993, par ces témoignages poignants et puissants, qui donnent le vertige par ces amours sans limites, car il est bien question ici, de femmes amoureuses, de femmes engagées, de femmes libres de choisir leurs chaines, de femmes incommensurablement audacieuses. Ces femmes terrifient les hommes, ces femmes, parce que maîtresses de leurs plaisirs, savent se donner. La trouille au ventre, les hommes doivent apprendre à apprivoiser celles que jadis, l'ont pouvait nommer sorcières.   Toutes ces bases, ces images d'Épinal, ces épreuves ou ces tourments ne peuvent se fonder que sur des écritures, sur une bible. Voilà le postulat, la femme soumise ne saurait être entendue comme telle, la femme amoureuse à en crever, saillie par un chien ou piercée des seins et du sexe, ou cherchant le bonheur d'être cloîtrée dans 3 mètres carrés, tout cela n'est supportable que s'il existe un dogme, une parole sainte, une justification.   C'est l'utilité du "protocole", que celui de dédouaner, d'accompagner le manque de responsabilité, celui de proposer un bréviaire des séances à réaliser, des méthodes pour mieux dresser son esclave (y parait qu'un d'eux a réussi à en vendre 2.500 exemplaires, attendons la réponse du fisc au berger ???? puisque les agents de Bercy revendiquer enquêter via Facebook ????), voilà comment la peur, la trouille, l'effroi du désir, du plaisir, de la maîtrise féminine de la jouissance multiple et sans fin, on conduit quelques mâles à avoir le besoin de formaliser leurs pouvoirs et étayer le mythe du "sur-mâle", le dominant alpha, le Maître de l'esclave.   C'est aussi une utilité positive, car cela donne du sens à des actes, des objets, le collier "de chienne", la bague d'Ô, les seins piercés, les scènes aux décorum XIXè, le langage de l'amour courtois, le culte de la bienséance hautaine, les effets religieux, le sentiment d'appartenir à un groupe, une communauté secrète, de franchir les espaces délimités par les rapports sociaux de la vie professionnelle, familiale ... Autant de vertu pour croire qu'il puisse y avoir "un protocole".   Le protocole, au risque de vous décevoir, n'est pas un ouvrage, il n'existe pas. Plus exactement, toi lecteur, quelque soit ton genre, ton rang, ta classe, tes origines, tu as la capacité à l'écrire ce "protocole", et si tu te sens à ton aise de croiser des gens qui ont un rite en particulier, que tu t'y reconnais, garde à l'esprit qu'ils agissent, eux aussi, avec une structure qui n'existe pas, pas avant eux.   Certains aiment à faire courir le bruit qu'il existe "un manifeste" (le manifeste des dix, embarquant selon les versions, le couple Mastermind et salomé dans cette boucle ...), c'est essentiellement dans un petit territoire que les Gaulois n'ont jamais concédé aux Latins (romains ?) que cet écrit circule, faisant croire, là encore à un texte sacré, dont il n'y aurait que peu de copies. Son auteur revendiqué étant aujourd'hui décédé, il est encore plus facile (et misérable) pour ceux qui en sont les pseudo-gardiens, de s'en revendiquer. Là encore, accepter que c'est le fruit d'une écriture isolée et adoptée par un petit cercle n'est en rien une vilaine pensée, ce qui pourrait rendre le document dangereux, n'est pas qu'il existe, mais de ce qu'en font certains pour légitimer leurs abus, leurs manques de respect vis-à-vis des profanes.   Si tu sais être libre, détaché des codes, alors tu sauras mieux que quiconque observer le "protocole", celui que tu auras librement choisi, tu pourras t'y retrouver et le vivre avec zèle, personne ne saurait t'en tenir rigueur. De grâce, ni crois pas que ta religion vaut mieux que celle de ton voisin, ne dit pas que tu es dans le vrai et que les autres sont des ignorants, ne développe pas la haine comme principe de base que certains ont mis en place au sein de leurs associations, pour chasser les nuisibles, comme ils disent, parce que les nuisibles, c'est comme les cons, on l'est toujours d'un autre.   Oui, d'accord, mais l'Étiquette dans tout ça ?   Et bien, il me semble que vous savez vous conduire en société, ou si ce n'est pas le cas, vous devriez le savoir. L'Étiquette ce n'est rien d'autre que quelques règles de bienséance qui vont régir vos rapport au sein d'un groupe, que vous entriez en germanicusserie, que vous fréquentiez un Munch parisien ou lorrain, que vous passiez une soirée entre amis de bonne compagnie, que vous alliez à une soirée délurée ou les fétichistes se mèlent aux mélangistes, il y auras toujours des constantes, des bases de comportement qui sont attendu de vous, de tous. • Est-il nécessaire et obligatoire de se vouvoyer ? — non, ce n'est qu'une convention, respectable, que des personnes décident librement d'appliquer entre eux. • Y a-t-il des exercices qui prouvent que je suis un véritable Maître digne de ce nom (VMDDCN, label oh combien méritoire) — Non il n'existe pas de diplôme, pas plus qu'il existe de formation, pas plus qu'il y à la nécessité d'avoir un mentor, un guide. • J'aime alterner les rôles, c'est mal ? — comme tous les clichés posés plus avant dans ce texte c'est une fadaise de base, malheureusement. Quiconque est heureux et vit ses relations avec un sentiment d'épanouissement n'a pas à devoir rendre de compte. • Je suis une femme, je suis forcément soumise. — Non, pas plus que vous avez l'obligation d'être une dominante, une Domina, ni d'être alternatif, ni d'entrer dans l'univers SM... vous pouvez avoir des envies fétichistes sans avoir le moindre rapport de pouvoir. • Qui connaît LA vérité ? — Personne.   Il existe de nombreux blogs ou s'expriment des personnes avec des expériences singulières, ils expriment généralement une méfiance à l'égard des personnes trop a cheval sur le protocole et insistent sur la nécessité de comprendre que c'est avant tout un repaire de circonstance et de bienséance dans des espaces parfaitement identifiés. Je ne ferais pas ici la liste exhaustive de ces sites, ils sont nombreux, et ils participent avec talent à donner un sens critique aux personnes qui découvrent l'univers sadomasochiste, le (bd)sm. Et si je ne suis pas toujours en accord avec leurs nuances, leurs pratiques ou leurs définitions, ces personnes ont pour elles le mérite de la sincérité et de l'altruisme, valeurs précieuses s'il en est.   Quelques liens ou le partage d'expériences prévaut sur l'ego : (en français) http://auroraweblog.karmaos.com http://bdsm101.fr/ https://www.bdsminfo.org/accueil.php https://lesybariteblog.wordpress.com/ http://www.paris-m.org   CULtureS, pour penser. Les 400 culs http://sexes.blogs.liberation.fr paris derrière https://www.parisderriere.fr/qui-suis-je-sur-quelle-etagere/ Pour réfléchir : http://www.leschahuteuses.fr   Lectures : évitez les sophismes.   Dictionnaire des fantasmes et des perversions https://www.amazon.fr/DICTIONNAIRE-FANTASMES-PERVERSIONS-Brenda-Love/dp/2846281432/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1542710622&sr=1-1&keywords=dictionnaire+des+fantasmes+et+perversions   ENCYCLOPEDIE DU SADOMASOCHISME http://www.lamusardine.com/P7782-l-encyclopedie-du-sm.html   LA SALOPE ÉTHIQUE (traduction) http://www.tabou-editions.com/guides/44-la-salope-ethique-a-paraitre-en-avril-9782915635768.html   Note à Béné : Psssit' ... je te rappelle que c'est un billet, un état de mes interprétations et de mes connaissances, d'un regard à la fois critique et construit sur la bdsm-sphère française. Cela n'a rien d'un essai, d'un cour magistral, souviens t'en avant de me prendre pour un geyser de savoir.   ————————————————————   1 Bien comprendre le sens des maux : Soumise : forcément, une femme-cis hétéro qui sera progressivement bisexualisée si elle ne l'est pas à l'origine, puis mutée avec un brio qui n'a d'égale que son Maître en une Domina cruelle, féroce et talentueuse.
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Par : le 02/10/18
Partie 1 PREPARATIFS C’est la veille de cette nuit-là ! Mon Maitre Shape l’a décidé, nous irons ! Et j’en crève d’envie, j’en trépigne d’impatience. Pourtant comme à mon habitude, je me laisse bercer entre envie, désirs, curiosité absolue, peurs et doutes. Depuis une semaine, une boule au ventre grandie et pèse à mesure que les jours de la semaine s’égrènent. Ce weekend occupe mon esprit quoi que je fasse et habite mes nuits, beaucoup plus agitées. Tout se bouscule en dedans, les émotions s’agitent me procurant diverses sensations plus ou moins agréables à vivre. Je suis dans l’attente. Derniers préparatifs ... Les essayages ont lieu sous ses yeux, ses mains qui ajustent celle qu’il me faudra être pour lui. Le thème de cette soirée « La rentrée des Soumises » Un dress code est donné, et je dois me munir également d’une feuille blanche et d’un crayon bleu ou noir, afin de répondre à des questions de culture générale. Ce qui m’a valu de petites révisions … Je me transforme donc en une écolière d’apparence sage, avec une jupe écossaise rouge, une jolie chemise blanche, une veste en jean, un béret en feutrine noir et les bottines de la même couleur. En dessous, il me veut sexy. Des bas noirs sont tenus par un corset jarretière en dentelle qui nous a valu moultes questions, ajustements, rires, agacements et démêlages en cascade. Mais Ouff, il me va ! C’est la première fois que j’en porte un. Je me trouve presque jolie, je souris à tous les miroirs que je rencontre. Je m’amuse et joue à me promener dans la maison et à passer le balai ainsi vêtue, en repensant à certaine photos et images regardées, envieuse, ici et là sur la toile. Partie 2 LE JOUR J Je suis détendue, tout est callé. Shape a réservé une nuit sur le domaine ou nous nous rendons. Je pourrais donc prendre le temps de m’imprégner des lieux, d’avoir notre espace à nous (j’avoue avoir pensé au repli au cas où) . En prime, le lendemain, ballade en amoureux et découverte d’une côte Bretonne que je ne connais pas ! La route est interminable, il pleut sans discontinuer, le brouillard et le vent sont de mèches également. Ce qui pourrait me chagriner habituellement, voir me contrarier, m’adoucie et amène une certaine pesanteur qui semble me faire prendre le bon rythme. Je suis calme, en confiance et heureuse. Même mes mots, mes phrases sont dites sans précipitation. Je m’en fais la remarque et me répète à intervalle régulier, de ressentir, de profiter de l’instant. Nous échangeons encore une dernière fois dans la voiture, sur nos attentes, nos envies, les limites fixées, les codes que seuls nous comprendrons. En chemin nous nous sommes arrêté dans une boutique qui vend des accessoires,des vêtements, de la lingerie érotique et instruments SM . J'ai repéré un martinet à longues, lourdes et nombreuses lanières de cuir, absolument parfait pour réveiller et chauffer ma peau, mais Shape ne fait l'achat que d'une nouvelle cravache, le manche de la dernière ne lui plaisant pas. L'odeur de Patchouli gluant un tantinet trop vanillé de la boutique me rend presque nauséeuse et cela m'empêche de m'emballer pour un quelconque article. Je constate que Shape semble connu des lieux lorsque l'hôtesse lui fait remarquer que cela fait un moment qu'elle ne l'a pas vu et qu'ils engagent tous deux la conversation sur leur dernière entrevue au marcher aux plantes non loin de là. Elle se rend compte de ce que je pourrais mal interpréter et se rattrape en explications supplémentaires. Je ne lui dis pas, mais elle n'a pas besoin de le faire, je ne lui en veux pas, Shape m'expliquera. Alors je me contente de lui dire timidement "non mais pas de soucis".Elle est gentille, à une petite cinquantaine très fine voir maigre, habillée en femme fatale avec la coupe carrée stricte noir corbeau. Cela me fait penser que je m'étonne toujours du contraste qu'occasionne la dégaine de certains visiteurs qui passent la porte de ces boutiques. Moi, qui, il y a encore trois ans, pensait que cela était réservé à une certaine élite où aux Vicelards tordus. Je n'y suis tout de même pas encore bien à mon aise, ces endroits ne m'émoustillent pas le moins du monde, trop de déballage, et mon imaginaire se trouve comme bloqué. Il est 20h00 lorsque nous arrivons. Nous sommes en avance et comme prévu, Maitre Balthazar nous attend et nous conduit à notre chambre afin de nous changer. Il fait noir dehors et je n’ai pas pu admirer les extérieurs qui semblent magnifiques. Dans la demeure, je n’ai à aucun moment détourné les yeux de Shape et de Maitre Balthazar. Je veux tout entendre, tout comprendre. Je reste concentrée. Je vis l’instant et ne veux plus imaginer. J’ai entendu des voix et des rires dans une grande salle derrière la cuisine. J’ai frôlé des rideaux lourds dans un couloir qui mène à un escalier moquetté qui assourdi chacun de mes bruits de pas. Je suis comme en apnée, je m’en rends compte lorsque Shape ferme la porte de notre chambre et qu’il repart chercher nos affaires laissées dans la voiture. J’inspire alors à plein poumon, je frissonne. Les odeurs sont agréables et douces. Tout semble comme feutré. Je regarde les tableaux et les breloques accrochées ou déposées. La décoration ne me plaît pas vraiment, mais je me sens à mon aise. La note colorée de notre chambre est le rouge. Un rouge puissant et massif. C’est un signe ! c’est ce que je me dis en souriant. Une fois changée, je lui demande de faire des photos, je prends des poses debout sur le lit. Je joue, je rigole et j’adore ça. Il est si décontracté, à l’aise, je te trouve beau dans ses vetements sombres. Je suis en totale confiance, ou inconsciente, au choix, mais ça me va !!! alors simplement je profite. La boule au ventre est un lointain souvenir lorsque Maitre Balthazar frappe à notre porte et me surprend à faire l’andouille sautillant sur le lit. A cet instant ça y est, je le sais, je suis dans mon rôle, je prends une place qui me convient. Shape vient de me passer mon collier de Soumise autour du cou et tel un bolide, me voilà dans les starting block . Je contrôle encore le démarrage. Mais je sens les chevaux qui me poussent. « L’autre moi » prend place et n’en peut plus d’attendre d’être toute entière. Nous descendons dans cette grande salle. L’immense cheminée réchauffe la pièce. Il y a du monde. Les Maitres et Domina se tiennent debout et les soumis(es) souvent à genoux ou assis. Je ne me sens pas faire cela. Ce n’est pas dans nos codes et habitudes. Je reste donc droite comme un I aux côtés de Shape qui arbore un regard fier. J’admire tout, je n’ai pas assez de deux yeux, je n’ai pas assez de mes narines et de mes doigts pour gouter et savourer ce moment. Il nous est demandé de faire connaissance et de nous présenter. Chaque Dom le fait accompagné de sa moitié. Je dois visiblement me taire. Ici, ce n’est pas à moi de parler. Que c’est difficile pour moi ! Ma langue accepte de rester coincée entre mes dents. J’ai cette sensation de sourire bêtement et de ne pas savoir ou mettre mes bras et comment démêler mes jambes. Je m’appuie maladroitement sur une épaisse table en chêne massif. Je comprends qu’ il est au final plus facile d’être à genoux par terre!!! Shape serein et très calme nous présente succinctement tous deux, en précisant que c’est une réelle première pour nous. C’était parfait. Un verre est servi et les conversations commencent à remplir doucement la pièce. Je suis heureuse de reconnaitre une soumise, Luna que j’avais rencontré lors d’un Munch et after. Elle est aussi libertine et tellement nature, elle me fait rire. Et Dragon29 est là aussi. Un Maitre d’expérience qui nous connait Shape et moi puisque mon ancien Maitre nous avait introduit dans cette communauté du Triskèle dont Dragon était président. Le punch n’est pas assez fort à mon gout, je veux du pure du dur et pourtant j’ai déjà chaud. Après quelques échanges, je remarque que je suis la plus couverte. Certains jeux se mettent en place notamment sur cette grande table qui m’avait servie de soutien. Des culs sont déjà tendus et réclament. Ce que j’avais envisagé est donc, sous mes yeux, en train de se réaliser. Ce sont les soumis qui sont mis à contribution les premiers, ils semblent pouvoir détendre activement l’atmosphère. Les fessées fusent mais restent modestes. Les coups de cravaches ou de martinets sont timides. Je le sais, je le sens en moi, je veux voir du « spectacle ». Et le déguster comme un cadeau, comme quelque chose de beau. Le voir comme un précieux moment de « vie à part », de « parenthèse autorisée » et de partage. Non, Mieux, je veux avoir le courage de faire partie du tableau, qui s’agite et prend vie devant moi, de faire partie de ce spectacle ! je lève ma tète vers Shape, il était fixé sur moi. Il a compris, je le sais, je n'ai pas besoin de faire l'effort de lui dire. Je n’ai qu’à attendre, lui aussi en a envie. Je suis heureuse, et la patience sera mon amie. Les corps sont beaux. Ils ondulent, invitent, vibrent et vivent l’instant. Je crois que personne ne regarde comme moi; comme pour la première fois. J’ai peur de gêner parfois. Je souris beaucoup trop à mon gout, car il me manque de pouvoir dire tant de mots !! Une Domina répond à mon sourire en donnant la fessée à son soumis. Je fredonne tout en la fixant au travers de son masque, la musique qui passe à ce moment précis. Elle commence à battre le rythme sur les fesses rosies et appuie d’avantage les coups avec la cravaches. Je continue à chanter. Elle en fait autant, jusqu’à ce qu’un coup plus fort atteint le postérieur rouge du soumis et qu’il se met à crier. Cela me fait éclater de rire. Le soumis me dira merci peu sympathiquement plus tard dans la soirée. Je m’en ficherais un peu, mais afin de ne pas détonner, je m’excuserai du mieux que je peux, de mon attitude de petite peste que je ne me connaissais pas jusqu’ici. Maitre Balthazar nous invite Shape et moi à nous rendre dans la pièce bleue. Il y fait bleu oui, et des instruments et mobiliers sont installés autour d’un immense salon qui lui, se trouve en contrebas. Des tapis partout. Une croix magnifique en bois et cuir et d’autres meubles que je reconnais, mais dont je ne connais pas les noms. Je m’imagine attachée, mon corps nu et touché …mais nous sommes appelés. C’est le moment du test de culture générale. Shape me laisse m’installer autour de la grande table. Une soubrette Homme est non loin de moi. Deux autres soumis Hommes Femmes ou inversent me demandent si j’ai de quoi écrire. Leur voix les trahit, alors que j’ai envié peu de temps avant leur corps magnifique , sans avoir regarder si une chose, voir deux ou trois gigotaient au milieu. Ce qui m’étonne, c’est que je trouve tout normal et que je suis bien ici, à ma place, dans ce monde qui reflète les couleurs de ma vie intérieure et des valeurs qui me sont chères. Luna est à mes côtés. Comme dans un vrai examen les copies nous sont remises faces cachées. Et nous sommes surveillés. Luna et moi plaisantons et remplissons le rôle des élèves dissipés. Les questions ne sont pas simples du tout. Et entre les dates des grands évènements, les guerres, les problèmes de médecines et les départements, je me perds un peu. Ma concentration n’est pas au rendez-vous sur cette partie de soirée, et mes camarades de classe sont peu joueurs. J’essaye en vain de tricher. A deux reprises, on me demande de me taire et de travailler. C’est plus fort que moi. Je veux jouer à provoquer, histoire de voir. Et Luna me suit sur ce coup là. C’est alors que la Domina au masque nous dit à toutes deux, qu’après avoir rendue nos copies nous serons châtiées. Bizarre, Je crois être heureuse d’avoir comme gagné un bon point. La Domina n’est pas dupe et nous le dit d’ailleurs, que ce sera pour notre plaisir. Je me retourne vers Shape, qui me lance depuis le canapé, « C’est ce que tu voulais ?! Non ?! ». Je me retourne boudeuse et entoure ma dernière réponse, puis brandis ma feuille en criant « J’ai fini !! ». Luna me fait remarquer que je suis la dernière, et qu'il ne serre à rien de me venter. Nous rions comme deux gamines. Un Maitre sur ma gauche, me précise que la domina au masque, à la main lourde et semble inquiet pour moi. Un léger doute me prend, un genre de petit fourmillement envahit mes mains et tombe sur mes pommettes. je suis pourtant impatiente de recevoir ce qui nous a été promis. Luna me prend pour alibi et explique à la Domina que je suis novice et qu’il faudra adapter. « Si seulement elle savait !!!! ». Mais après tout un petit tour de chauffe tranquilou n’est pas de refus. Sa jupe est déjà remontée et ses fesses crient « je n’ai pas été gentille ! ». Je m’installe de la même façon, retroussant ma jupe, écrasant ma poitrine sur cette table et posant mon visage en direction de celui de ma copine de classe. Je sais que tous derrière peuvent voir mes jambes, mes fesses, et je m’étonne encore une fois, de n’avoir aucun souci avec cette nouveauté. Luna reçoit son due, le bruit est enrobant et je sais d’avance que ce seront alors des mains caressantes pour moi, et donc assurément frustrantes. Mais que je suis heureuse de cette première fessée donnée par des mains de femme. Je suis surexcitée !! Il me semble à cette instant, que je n’ai plus aucun tabou ni retenue. Je veux tout, j’ai envie de tout ce qui pourra s’offrir à moi en sachant que Shape est garant de Nos limites. Cette fessée est bien trop courte à mon gout. Je m’en veux de ne pas avoir dansé sur cette table la macaréna ou une autre connerie du genre. Shape et moi voyageons d’une pièce à l’autre. J’envie certain corps sublimes, mes yeux repassent leurs contours à coup de crayon de lumière. Mes mains accompagnent les mouvements. Je vois de l'amour, des câlins de la tendresse partout...Lui parle technique. Il est 23Hoo c’est l’heure ! Les corrections sont faites. Les notes établies. Nous nous rendons dans la pièce bleue. Il est demandé aux soumis(es) de s’asseoir dans la partie en contrebas, les Dom nous surplombant. Nous serons appelés un par un et devrons nous mettre à genoux afin de recevoir notre diplôme. Une punition sera donnée par la main de notre Maitre en cas de note inférieure à la moyenne. Je reçois mon diplôme après avoir manqué atterrir en mode vol plané aux pieds de Maitre Balthazar, ayant pris mon talon dans un tapis et un pouf au sol. J’ai un peu honte, j’aurais voulu m’appliquer et m’agenouiller avec classe comme j’ai appris à le faire. Mais, visiblement, je garde le mystère et cache mon jeu involontairement jusqu’au bout. En tous cas, c’est ce que je me dis pour me consoler. Shape ne semble pas m’en vouloir, il me sourit et hoche la tête en me félicitant pour mon diplôme de « bonne soumise ». Je me précipite à ma place et lui tends fière de moi. Seul deux n’ont pas été appelés. Un jeune soumis d’à peine 20 ans et une magnifique soumise au corps percé et tatoué. C’est elle qui ouvre le bal des punitions. Elle doit se placer sur la croix, bras et jambes écartées, et ne plus bouger. Son maitre lui explique qu’elle devra compter les coups à haute voix, et qu’en soustrayant le nombre de coups reçus de 20, elle saura sa note et pourra alors chercher son diplôme. Son Maitre prend un bâton lourd et long, une sorte de badine épaisse d’un diamètre de3 centimètres environ. Elle est entièrement nue. Lui, lui parle doucement à l’oreille. Je suis trop loin pour entendre, mais je ressens l’attention et l’affection qu’il lui porte. Le premier coup est donné suivi du « 1 » qu’elle donne dans un éclat de voix. Le silence envahit la pièce. Ça va faire très mal ! Une marque violette est déjà en place à la naissance des cuisses de la soumise. Je sais d’avance qu’au second coup à cet endroit, elle n’aura pas d’autres choix que de s’écrouler. Aux coups suivants, la jolie soumise se met à pleurer de plus en plus fort, son Maitre la soutien par des mots, des caresses, mais exécute impitoyablement la sentence. Certaines soumises ferment les yeux comme pour ne plus entendre, d’autres détournent le regard de cette scène, des mâchoires se crispent. L’atmosphère est devenue tendue, pesante, poisseuse, et je souhaite de tout cœur pour elle que sa note approche de la moyenne. Au treizième et dernier coup, elle s’effondre. Ses fesses, sont très marqués et la douleur ressentie doit être d’une extrême violence. Son Maitre la prend dans ses bras assez maladroitement, comme gêné par le regard des autres et lui demande « alors, qu’elle est ta note ? », elle répond "7, ma note est 7 Maitre" et le remercie. A cet instant, je ne sais pas quoi penser de cette scène et de ma complicité dans cette histoire subit. J’aurais voulu comme prendre sa place à un moment pour la soulager ou avoir la réponse au département 87. Mais moi aussi comme les autres je suis restée là, stoïque. Je laisse ces images en digestions. Je ne suis pas choquée. Je ne sais pas, c’est tout… et Luna la console déjà en me précisant « c’est dur la pauvre, elle n’est pas maso du tout ! ». Moi j’ai un léger doute à voir les tas de tatouages et de piercing placés là où ça ne doit pas faire du bien en plus du branding à la signature de son Maitre. Un peu plus tard, je la retrouverais épanouie à rouler sa cigarette et celle de son Maitre puis à vivre un moment de dressage merveilleux. C’est ensuite au tour du jeune soumis qui recevra le même nombre de coups avec une badine plus fine de la main de sa Domina très appliquée avec des gestes plus souples et plus chorégraphiés, esthétiques. A la suite de quoi, Shape est parti chercher le résultat de mon écrit. J’ai obtenu 12 sur 20. La pièce s’est vidée. Il me demande de me placer sur la croix et de compter les 8 coups me séparant de 20. Je ne rechigne pas. La badine est cinglante et libératrice. J’en avais besoin. Il est heureux des premières marques qu’il vient de m’administrer. Je l embrasse goulûment. La soirée reprendra son cours ensuite et se remplira de jeux SM plus marqués dans toutes les pièces. Des chaines suspendues au plafond seront aux premières loges pour admirer les corps offerts aux jonglages de martinets, aux coups maitrisés des fouets de toutes tailles. Je resterais admirative d’un homme maso qui venant de se faire écraser les testicules sur le sol pendant plusieurs minutes par sa Maitresse, se suspendra aux chaines et recevra sur l’ensemble de son corps, des coups d’une force et d’une voracité à peine imaginable pendant plus d’une demie heure. Sa Maitresse et lui sont en parfaite osmose. Ils se donnent autant l’un que l’autre. Ils sont animaux, bestiales et émettent des cris et sons à peine identifiables. Elles se déchaine, les coups pleuvent. J’ai l’impression qu’il n’arrive pas à lâcher, et qu’il ne sera jamais rassasié. Elle est comme à bout de souffle et finit par sortir une lame énorme et commence à lui entailler le dos doucement. Shape et moi nous détournons de cette scène, et retournons dans la pièce bleue. Il m’installe sur une sorte de cheval d’arçon et nous savourons tous deux ce moment de complicité et de marquage amoureux. Le fouet court qu’il a en main est un délice et je ressens chacune des marques qu’il me laisse à la surface de la peau comme un cadeau que je veux pouvoir garder sur moi le plus précieusement du monde. Nous sommes si bien là, tous deux ! Il s’applique comme jamais et je me nourris de ces moments comme toujours. Je suis si détendue, que cela pourrait durer des heures. Après ce moment complice, et autour d’un verre et de nos discussions, je lui soumets l’idée de s'essayer aux fouets et techniques de Dragon et de pouvoir apprendre et se perfectionner. Il en fait la demande, je les vois parler un peu plus loin. Dragon vient me chercher peu de temps après, et me fait déshabiller entièrement. Je m’exécute sous le regard de mon Maitre. Dragon me fait remarquer, à la vue des marques rouges sur ma croupe mes fesses et les cuisses, que je n’ai pas été si sage qu’il n’y parait. Je suis sur la croix et m’installe en suivant les consignes qu' il me donne. Je veux rendre fière mon Maitre et lui montrer comme je sais être une bonne soumise obéissante. Mes mains sont accrochées aux chaines qu’elles trouvent à taton. Mon front est posé contre le rond de cuir. Dragon s’essaye à de premiers instruments et comprend assez vite qu’il lui faut passer à d’autres « jouets ». Il me remercie de ma tenue et m’encourage à vivre pleinement ce moment. Il me dit l'apprécier également à chaque fois qu’il revient vers moi pour s’assurer que je vais bien. Je suis en totale confiance. Ses coups de fouets sont un supplice délicieux. Il me demande à intervalle régulier de me tourner d’un côté et de l’autre en faisant attention de lui laisser admirer mon visage. J’ai cette sensation d’être seule au monde avec lui et mon Maitre. Certains coups sont plus appuyés, incisifs. Il souhaite atteindre des zones de mon corps plus délicates. Il s’étonne que je ne bouge pas, ne pleure pas, qu’aucun son ne sorte de ma bouche. Seules mes lèvres s’entrouvrent par moment comme pour aspirer d’avantage de plaisir. Ma peau est chaude, je bouillonne littéralement, et suis ailleurs depuis déjà un long moment. Ce sera à lui et à Shape de savoir quand il faut arrêter, car moi je suis incapable de le dire car incapable de savoir quand il faudra stopper. J'ai trop peur qu'il m'en manque un peu, un bout de cet instant et que le regret me gagne, que je m'en veuille ensuite. Je suis si bien, à ma juste place, je me sens vivante et belle. L’adrénaline et toute cette excitation en moi, en plus du manque de sommeil cumulé fait que je voyage. Ma résistance physique est grande, je me fais confiance, elle ne faiblira pas. Je ne ressens pas la douleur, je m’en délecte, m’en réjouis. Douleur, même ce nom ne lui va plus ! Il faut que je lui en trouve un autre dans ces instants-là. Je l’offre, je la partage, la donne à apprécier, à la voir autrement, belle, heureuse, joyeuse, vivante, vibrante de bonheur et de vie... Je tremble, mes bras ne tiennent plus bien dans les chaines, ma tête tourne un peu. Je sens des mains posées et une voix qui me dira. On arrête là. Je me mettrais alors au sol en dévotion aux pieds de ceux qui m’auront aimés soumise cette nuit-là. Je suis sereine, souriante, d’un sourire qui veut enfin dire quelque chose et qui n’a pas besoin de se justifier en mot. Le reste de cette nuit fut douce, belle tendre et juste. Merci mon Maitre Shape pour ce weekend Notre parenthèse de VIE à deux . Je t'aime
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Par : le 28/09/18
Cela fait maintenant 13 ans révolus que je suis le soumis consentant de Lady gabrielle. Depuis le jour où Elle m'a proposé d'être son serviteur docile, notre relation a bien évidemment évoluée. Les trois années durant lesquelles nous ne vivions pas ensemble ont été une période de pure Domination/soumission . Puis , nous nous sommes installés ensemble et par la force du changement qui a constitué un chamboulement dans nos existences , nous avons mis notre BDSM de côté. Il nous fallait nous adapter à notre vie commune. Le côté « vanille » avait prit le dessus. Ce n'est que deux années plus tard , que nous avons renoué avec ce mode de vie qui fait parti de nous , de nos individualités, de nos « MOI » profonds. Attention, je ne parle pas d'égo. Nous avons bien vécu ces années entre « vanille » et BDSM. Il nous est ,cependant,impossible de négliger nos familles respectives. La famille , les amis procurent obligatoirement une très certaine et inévitable perturbation dans le déroulement de notre relation BDSM. Sept ans après notre rencontre Lady gabrielle a exigé que l'on se marie pour sceller définitivement par la loi mon appartenance. Il va sans dire qu'un mariage peut s'interrompre par un divorce mais c'est beaucoup moins aisé qu'une rupture entre compagnons. Avec notre mariage et la vie commune , notre côté BDSM était devenu une sorte de consensus un peu mou. Dans ce mode de vie aussi , le BDSM, la routine peut s'installer . C'est ce qui nous est arrivé. La rencontre d'une jeune femme soumise nous a obligé à nous remmettre en question. Au cours d'une soirée dédicace organisée par cette amie, nous avons rencontré l'auteure de livres traitant du BDSM. Cette auteure , authentique soumise masochiste, décrit parfaitement la relation D/S qu'elle entretient avec son Maître. Une relation de plénitude, de compréhension , d'envies respectives, de complèmentarité et peut être d'amour. Au cours de nombre de leur conversation, cette soumise emploie souvent le mot « abnégation ». Son Maître quelque peu agacé par cette demande plus ou moins latente décide d'approfondir ce sujet et amène cette jeune femme à réfléchir sur ce mot. Pour ce faire , il lui impose un retrait du monde, un huis-clos, de pur BDSM dans lequel elle va subir un dressage d'une rigeur extrême , dans l'obligation d'obéissance mais pas forcément dans la douleur des punitions reçues pour parvenir à cet état de soumission aveugle désiré par son Maître. Douleurs bien présentes pour marquer l'esprit de cette soumise et cependant sans brutalité. C'est à la lecture d'un de ces récits et à la suite d'évenements survenus dans notre couple que Lady Gabrielle a organisé un huis-clos entre nous, à l'image de celui décrit dans ce livre. Notre BDSM était devenu trop fluide, trop facile , trop indulgent , trop ludique , trop prévisible. Lady Gabrielle a décidé de revenir à un BDSM plus stricte , moins tolérant, moins consenti. Au cours de ce huis-clos qui s'est déroulé en l'espace d'un week end et qui sera suivi par d'autres moments plus ou moins longs, Elle a redéfini ce qu'Elle attendait de moi, de son soumis. En tout premier lieu, que je réfléchisse sur ma soumission envers Elle. Elle désire que je définisse , que j'appréhende en conscience ma façon de me soumettre à son autorité. Je dois reconnaître que cette dérive de notre BDSM est en grande partie de ma responsabilité . Mon caractère exubéant, atrabilaire, ironique, facétieux, meneur de jeux avait fait de moi un soumis moins attentif à ce que souhaite Lady Gabrielle. Tout en étant entièrement dévoué à Ma Maîtresse , je discutais nombre de ses ordres. Je ne me comportais plus comme le soumis que j'étais au début de notre relation. Moi qui rêvais dès ma pré adolescence d'enfermement, d'attente enchaîné, d'assujetissement , de servitude, d'esclavage, je n'obéissais plus aussi promptement à Ma Maîtresse. Je discutais ses ordres, négociais mes punitions. Je ne faisais plus abstraction de mon environnement . Je laissais nos proches , par leurs avis et paroles intempestives, influencer et appauvrir ma capacité de soumission. Je me détournais de ma fonction première , celle d'obéir à Ma Maîtresse et de la considérer comme mon seul point d'horizon. Au cours de ce we de huis-clos , nous avons loué une chambre d'hôtel dans laquelle Lady Gabrielle nous a enfermé . Elle a posé les règles auxquelles je ne devais déroger sous aucun pretexte. Et là, loin de notre maison, il m'a été plus simple d'échaper durant ces deux jours à notre quotidien qui me ramène , nous ramène, inévitablement trop rapidement à nos petites habitudes, même après une séance poussée de SM. Lady Gabrielle m'a fait reprendre conscience que je suis le soumis qu'elle a choisi voici 13 ans , et que j'ai accepté d'être. Elle m'a fait reprendre conscience que je suis un homme vraiment soumis dans mon esprit et que je ne dois pas me laisser entraîner par des interventions extérieures à notre couple sur d'autres voies que celles de l'obéissance que je lui dois. Il m'a été facilité par l'éloignement de nos habitudes vanille, d'appréhender et comprendre les causes de mon état présent vis à vis de ma soumission que je lui dois et que je m'étais engagé à Lui montrer sans faiblir . C'est sous la douleur de la badine que j'ai reçu plusieurs fois au cours de ce WE que Lady Gabrielle a marqué voir gravé dans mon esprit , ce rappel de ma soumission. L'une des règles qui a régenté ce WE était que je ne devais rien réclamé. J'ai observé toutes les règles établies par Lady Gabrielle . Cela m'a été difficile mais Lady Gabrielle sous des dehors réservés sait très bien se montrer fine psychologue en m'accordant sans que je m'y attende , puisque je pensais ne pas y avoir droit , ce qui est l'ADN de mon masochisme , ce sans quoi rien ne pourrait exister , le pincement extrême de mes tétons. Durant tout ce WE de réorientation, de recadrage , j'eu a subir plusieurs fois la badine, très fortement. Non pas avec brutalité intentionnellement exagérée mais quand même avec une grande force de coups auxquels je n'étais pas habitué. Lady Gabrielle , par cette fermeté voulait me ramener quelques années en arrière. Elle voulait me faire quitter ma zone de confort, et sans doute, la sienne aussi. Zone où nous nous complaisions depuis quelques temps. Par ce procédé de grande fermeté, Elle voulait que nous revenions à des séances SM difficiles. Des séances qui nous laissent pantelant, fatigués mais à la fin de celles-ci , pour ma part , fier d'avoir tenu sans avoir demandé grâce et fier des marques sur mon corps bien présentes , encore, deux jours après. Il y a un proverbe turc qui dit : «  Un jardinier est prêt à subir la torture de mille épines pour l'amour d'une rose ». Je suis ce genre de jardinier et je suis aussi un soumis prêt à subir la torture de mille aiguilles , posées sur ma peau par Lady Gabrielle. Il n'y en eu pas mille mais une cinquantaine seulement dont une qui me transperça l'un de mes tétons à sa base. L'autre téton n'eut pas à subir ce supplice , le stock d'aiguilles étant épuisé. Mais cela n'est que partie remise . Lady Gabrielle m'a promit d'apposer 4 de ces aiguilles à la base de chaque téton . Depuis je fantasme sur cette pratique. Il m'est beaucoup plus facile de subir un supplice énoncé à l'avance car j'ai le temps de me préparer psychologiquement. Préparation qui représente une attente délicieuse mélée d'appréhension. Cependant tout ce que j'ai subi ce we ne m'a pas été annoncé. Ma Maîtresse veut que je sois capable à terme , de subir sans aucune préparation tous suplices qu'Elle juge bon pour moi . Quand Lady Gabrielle m'a ordonné de prendre la position « à 4 pattes «  sur le lit, j'avais les yeux bandés. Je pensais subir une autre flagellation « poussée ». Mon soulagement fut marqué par un soupir que je n'avais pas le droit d 'émettre. Je payais imédiatement cette dérogation à l'une des règles par une paire de gifles . Je dois avouer que je supporte assez mal ces gifles survenant à la suite d'une faute. C'est d'ailleurs un objectif fixé par ma Maîtresse : pouvoir recevoir des gifles à tous moments en cas de faute sans émettre la moindre plainte . Lady Gabrielle plaça entre mes jambes une fuck machine munie de son plus gros god; dont je devais subir les assauts. Les premières minutes de cet assaut furent très douces , Maîtresse avait réglé la vitesse au minimum de sa puissance mais c'était sans prendre en compte ses intentions. Je passais les vingt minutes suivantes dans un supplice allant crescendo . Lady Gabrielle avait progressivement réglé la machine sur sa puissance maxinum.J'eu beau la supplier de mettre fin à cette sodomie mécanique . Elle ne m'accorda à aucun moment son indulgence. Elle a tout juste consentit à rajouté du lubrifiant sur le god intrusif. Les 30 minutes de ce traitement me laissèrent jambes coupées et intérieur secoué de spasmes qui eurent du mal à disparaître Dans Sa grande mansuétude , Lady Gabrielle me laissa me reposer avant de reprendre son fouet que j'ai dénomé dès sa première utilisation « la peau de vache » tout simplement parce que son cuir est en peau de vache et qu'il fait un mal de chien. Lady Gabrielle aime utiliser ce cuir sur le mien avec la méthode de «  l'enroulé «  Elle se positionne assise , la main tenant « la peau de vache «  en dessus de sa tête et d'un mouvement de balancier du poignet , la lanière vient s'enrouler autour de mon torse. C'est une sensation extraordinaire. Il arrive que le fouet vienne frapper trop bas sur mon sexe ou trop haut l'un de mes tétons , ce qui m'arrache des cris de véritable douleur . A la fin de cette flagellation qui nous laisse épuisés . Lady Gabrielle ma annoncé que nous allions dîner dans un restaurant japonnais. Je pensais que mon WE de réorientation prenait fin … j'avais oublié la promesse d'une surprise qu'Elle m'avait faite. Après quelques minutes de repos et une douche qui nous ragaillardie, nous nous rendîmes dans ce restaurant. Nous terminions les délicieux sushis qui avaient constitué l'entrée de notre repas quand je demandais la permission d'aller chercher des légumes sur le buffet. Maîtresse me l'accorda mais avant Elle m'ordonna d'aller aux toilettes. Je lui dis que je n'avais pas besoin d'aller aux toilettes. Elle m'ordonna d'y aller, d'enlever la cage que je portais depuis une semaine , de me masturber, d'éjaculer le plus vite possible et de ramener à notre table , mon éjaculat dans un petit pot . C'est un euphémisme que de dire que la température du restaurant a soudainement et fortement augmenté. J'imagine que beaucoup de soumis ont lu dans des récits BDSM puis fanstasmés sur ce scénario de domination pur et dur. Tout comme moi d'ailleurs. Mais , moi, j'ai eu la chance de recevoir réellement cet ordre et j'ai eu le plaisir de l'exécuter. C'est au bout de 15 minutes que je revenais à notre table , tentant de dissimuler plus ou moins adroitement le fruit de ma production . Lady Gabrielle avait , durant mon absence crapuleuse, été cherché deux assiettes de légumes. Elle s'empressa de verser le contenu du petit pot dans celle qui m'était destinée. Elle mélangea le tout et m'ordonna de manger sans émettre le moindre signe de dégoût. J'ai vraiment vécu cette situation dont j'ai lu la description dans maints récits sur internet ou dans des livres. Ce que je n'ai jamais lu nulle part c'est ce que Lady gabrielle m'infligea à notre retour dans notre chambre d'hôtel. Alors que je m'apprêtais à me déshabiller après lui avoir préparé un café , Elle m'ordonna non pas de me déshabiller mais au contraire de mettre des vêtements supplémentaires. Lady avait décidé de me faire passer la nuit dehors. Dans le petit parc arboré entourant l'hôtel , il y avait un petit bosquet touffu. Elle me fit enlasser le tronc d'un des arbres au centre de ce bosquet , me menotta les poignets . Je ne pouvais absolument plus désenlacer ce tronc. Elle me mit un baîllon avec une boule volumineuse qui ne me permettait que des bruits de gorge affaiblis . En me quittant, Elle me dit qu'Elle me laissait ainsi pour une vingtaine de minutes ou plus , peut être une heure ou deux et que je devais mettre à profit ce temps pour penser à notre nouvelle relation BDSM et prendre conscience qu'elle ne serait plus aussi consensuelle qu'avant, qu'un tournant avait été pris. J'étais vraiment convaincu de ce changement quand , trois heures plus tard Lady Gabrielle vint me libérer. Elle ne s'était jamais montrée aussi ferme et déterminée. Quand, Elle me libéra , j'étais transi de froid. J'avais les jambes engourdies . De retour dans notre chambre, j'eu la permission de prendre une douche chaude qui calma le frisson dont mon corps était pris. Je passais le reste de la nuit chaudement emmitouflé dans les couvertures. Maintenant, nous sommes rentrés chez nous et je vois bien dans l'attitude de Ma Maîtresse que rien ne sera plus jamais comme avant. Ce WE de réorientation nous a ramené quelques années en arrière . Nous nous sommes souvenu de la cérémonie durant laquelle Lady Gabrielle m'avait marqué au fer . Je lui avais fais serment d'allégeance en prononçant un texte que je ne retranscrirai pas ici , ce texte nous est personnel . Ce souvenir est bien ancré dans notre mémoire mais au fil du temps ce serment avait perdu de son intensité . Je suis très heureux qu'il soit revenu au premier rang de mes préoccupations . Je remercie Lady Gabrielle de l'y avoir remit , de m'avoir fait prendre conscience que les mots de ce serment n'étaient pas vides de sens pour Elle . Elle m'a rappelé la sincérité de mes mots , MA sincérité quand je les prononçais . Merci Lady Gabrielle Votre mari soumis, berny
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Par : le 06/08/18
(Réédition du 06/08/2018 -> 24/03/2024 - 1237 Vues) . Aussi jouissif que dégageant beaucoup d'énergie à entretenir, les "Cum-Slave" oscillent entre la débauche et le masochisme. Qu'est ce qu'une/un "Cum-Slave" ? Une/Un "Cum-Slave" est une personne aimant se donner corps, fluide, et âme à plusieurs partenaires, qu'importe le contexte, que les participants soient inconnu ou non. Une mise à disposition pour devenir le parfait support à recevoir fleuve de souillures dans une indécence et une "générosité" totale à satisfaire la pluralité masculine. Comment devient une/un "Cum-Slave" ? Comme beaucoup de pratiques BDSM, la recherche d'intensité dans le plaisir est du à un passé marquant, le plus souvent d'avoir ressenti, vu, exécuté un acte de plaisir où ses propres pulsions ont pris l'avantage sur sa propre maturité pour les comprendre et les maitriser. Ce qui amène à vouloir reproduire ces excitations et actes, sans volonté à vouloir en prendre conscience (aspect candide à se déflorer dans l'extrême) et entrevoir les répercussions (Plaisir tabou). Bref, une autre mentalité que la femme se portant sur le côté "vanille" du BDSM, voulant se faire éjaculer sur les seins, le ventre et les fesses dans un désir d'appartenance envers son mâle du moment. Quel est l'alimentation d'une/un "Cum-Slave" ? L'idée d'être offerte, devenir un buffet ou chaque partie de son corps est propice à être utilisé sans aucune limite. Un désir d'abondance à servir et à "traire" le jus des hommes à sa source. Une reconnaissance d'avoir bien servi, à avoir pu satisfaire sans concession, et se réduire à cette simple expression "l'outil ultime pour accéder à la jouissance" (Et non à être une femme objet). Amour et "Cum-Slave" ? Les débauchées insatiables et les masochistes dit "brat" sont les femmes les plus difficiles à aimer de par leurs pulsions dévoreuses d'énergie. Passant de la femme enfant à la femme entêtée/Rebelle, à aller où bon lui semble en exprimant leur malice de pouvoir leur être dépendant. L'amour qu'en à lui, appelle à la stabilité, ce qui détruit une bonne partie de leurs plaisirs. Une métaphore à appréhender : Il faut considérer que leur plaisir est devenu leurs gouvernails dans leurs vies, et plutôt que d'en prendre la barre, c'est à Un Maître expérimenté de faire en sorte que les éléments que l'on invoquent et provoquent, poussent leurs embarcations dans une direction qui nous soient confortable. Les Femmes débauchées et Masos sont toujours en mouvement, donc n’espérez pas le calme après la tempête. Comment aimer et se faire aimer d'une "Cum-Slave" ? Lui faire ressentir quel se révèle un bon "outil" aussi bien pour son plaisir que son bien être. Etre un bon logisticien ; Avoir su créer/maintenir un cercle et avoir des contacts pour pouvoir veiller à l'alimentation de sa/son "Cum-Slave". Et lorsque l'on parle logistique, c'est avoir un œil sur l'hygiène de vie, les disponibilités, la diversité, et les plaisirs de ses contacts pour qu'ils soient des valeurs sûr à satisfaire les besoins de sa/son "Cum-Slave". Une effervescence à savoir ce que l'on fait, pourquoi on l'a donne, et ce que l'on en retire. Un savoir-faire indispensable qui vous préservera également de la concurrence des autres Dominants puisque vous passerez Maître en la matière. (Ce qui sous entends également que vouloir éduquer/dresser/baiser par tous les trous à en perdre haleine/Proposer à un de ses amis de participer/Trouver une autre Soumise pour enjoliver sa relation... seront inadaptés, et propice à une fuite en avant de sa/son "Cum-Slave") En définitif, ce qu'il faut prendre en considération pour avoir une relation suivie et durable avec une/un "Cum-Slave", c'est de lui faire atteindre ce qu'elle désire en un claquement de doigt : Le votre. Et que vous avez besoin de son amour pour lui procurer ce bien être et contrer cette demi culpabilité à qu'elle fasse plaisir au premier venu. C'est à ce prix que les forces en présence vous seront favorable, et que vous veillerez à sa sécurité, tout à ce qu'elle vous reste totalement dévouée. Comment Acquérir et Rompre avec une/un "Cum-Slave" ? Sachant qu'"Un mec lambda" faisant éprouver son plaisir à lui gicler dessus, à beaucoup plus de pouvoir qu'un Maître à vouloir la recadrer à ses fins personnels, les relations avec les "Cum-Slave" peuvent se révéler aussi bien intense que très courte. Vous ne vous accaparez pas une "Cum-Slave", vous êtes sur son chemin. Les queues sur pattes étant légion, pourquoi aurait elle besoin de vous plus qu'un autre ? Son intérêt ira vers Le Maître expérimenté mentionnant ses expériences sur ce sujet, et non pas ce qu'il voudrait faire d'elle. Son appétit est tel que les frustrations sont également des plus pénibles, et elle/il sait pertinemment lorsqu'il est temps de prendre sa dose, et si la personne où elle place son dévolu est un bon parti à court/moyen/long/terme. Seul votre travail à la satisfaire pourra faire la différence, pas la faire évoluer par un égocentrisme et un idéalisme mal placé. Des concessions peuvent être faite lorsque vous lui aurez prouver votre savoir-faire, et si la rupture est inévitable, vous n'en aurez que plus de fierté à ne pas avoir succombé à être un de ses multiples partenaires lambda. Un respect mutuel mettra en évidence votre personnalité à faire les choses proprement, un digestif qui vous permettra de mieux faire le deuil à votre relation. En conclusion ; Explorer la mentalité "Cum-Slave" se révèle très riche, mais indispensable pour l'épanouissement de ce "couple" BDSM. Les récompenses sont à la portée de votre investissement, et de votre travail. Si vos pulsions se complètent à la livrer dans la débauche, et qu'elle vous aime pour cela, n'allez pas contre nature (Si je puis dire :b) Vous saurez lui mettre un collier au cou seulement après avoir rassasié complètement son appétit, se réconfortant et savourant vos bras vils et protecteurs.   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique. https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle. https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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Par : le 25/07/18
"Lèves toi je veux te sucer". je me levais et elle se mit à genou devant moi, avalant ma bite et commençant une pipe tout en passant ses mains sur mes fesses, ce qui m'excitait encore plus. elle me suçait tout en douceur. Ses caresses se rapprochaient de mon anus et je la soupçonnais de vouloir y glisser quelques doigts. Elle joua ainsi un peu et bien sur je sentis qu'elle commençait à tourner ses doigts tout autour de mon cul. Elle profitait du moment où ma bite était entièrement dans sa bouche pour passer ses doigts sur mon petit trou. Je les sentais appuyer doucement, n'osant pas encore se glisser en moi. Ses caresses se faisaient plus pressentes, elle avait ralenti sa pipe pour observer mes réactions. C'est moi qui capitula en disant dans un souffle, " Mets tes doigts dans mon cul". Elle sortit ma bite de sa bouche et me regarda "Redis-moi ça petite salope! " " j'ai envie de tes doigts dans mon cul". Elle savait qu'elle avait gagné et son sourire moqueur près de ma bite le montrait bien. "Tournes toi et mets toi à genoux, tu mouilles pas du cul, je vais devoir te lubrifier avec ma langue." Bien que trouvant très humiliant de me placer ainsi devant elle, je me positionnais, bras croisés , serrant même un peu les fesses, honteux de lui montrer mon cul. Elle colla son bassin contre mes fesses et je sentis ses seins dans mon dos, chose qui m'excitait.. "Écartes tes fesses avec tes mains, je veux voir ton trou du cul bien exposé, petite salope". J'hésitais encore à le faire mais je plaçais mes mains sur mes fesses. "Tu a l'air d'aimer ça. Allez écartes tes fesses que je te bouffe le cul avant d'y fourrer mes doigts." Aussi gêné qu'excité, la queue bien dure, j'écartais lentement mes fesses, courbant le dos pour mieux les montrer. "C'est bien petite salope, je vais m'occuper de toi". je sentis quelques instants plus tard sa bouche se poser entre mes fesses et sa langue commencer à parcourir mon sillon anal. N'ayant connu qu'une fois ce plaisir, je dois dire que ma honte fit rapidement place à un plaisir incroyable. La sensation de cette langue tournant sur mon trou et s'y glissant de temps en temps était électrisante. Elle s'occupa ainsi de moi pendant un petit moment, enfonçant toujours plus loin sa langue qui fut rejointe par quelques doigts qui pénétrèrent sans mal dans mon cul. Son autre main saisit ma bite et commença un mouvement de va et vient. Elle voulait me faire jouir et ça n'allait pas être long. Elle recula sa tête et glissa 3 doigts dans mes fesses. Elle me baisait littéralement le cul, ses mouvements synchronisés avec ceux de sa main tenant ma queue. Je ne pouvais m'empêcher de gémir maintenant et elle me le fit remarquer "Tu couines comme une trainée avide de sexe...Tu aimes que je te défonce le cul avec mes doigts n'est ce pas". Entre 2 gémissements je ne pu que dire "oui j'aime trop ça que tu m'encules avec tes doigts". Elle accéléra ses mouvements et ne pouvant plus me retenir je laissais le plaisir couler de ma bite dans sa main. Sans retirer ses doigts de mon cul, elle plaqua sa main pleine de sperme sur ma bouche en disant "Lèches ton jus petite salope, je veux que tu avales tout. Et dépêches toi, j'en ai pas finis avec toi..." Dans un instant, je vais me faire enculer par une femme et vivre un fantasme que je rêve d'assouvir depuis longtemps. Je cambre et remue mon cul devant ma Maitresse. Je sens alors le gode forcer l'entrée de mon cul. Elle le pousse doucement entre mes fesses qui s'élargissent un temps pour le laisser rentrer. Mais le gode est très gros, 25cm sur 6.5cm me dira-t'elle plus tard, et mon cul résiste à cette pénétration. J'ai mal, mon visage se crispe. Je dois être un peu maso, car j'aime cette douleur quand je suis pénétré, c'est à ce moment qu'elle pose ses mains sur mes hanches. Ses ongles se plantent sur mes hanches et elle commence à pousser le gode en moi, sans s'arrêter. Je sens l'action du lubrifiant en moi et j'ai l'impression que le gode déchire quand même mon conduit anal. Lorsqu'elle marque un arrêt, j'ai l'impression de devenir une vraie salope. Pourtant je ne sens rien contre mes fesses, donc elle n'a pas tout entré. Elle passe alors ses mains sur mon dos et mes fesses, me caressant doucement. "On fait une petite pause pour que ton cul de salope s'habitue à la taille du gode". La gêne et la douleur du gode se mêlent avec le plaisir et l'excitation que je ressens, et c'est presque inconsciemment que je me met à reculer mes fesses. Elle sent le mouvement et replace ses mains sur mes hanches. "Regarde moi cette petite pute qui en veux plus. Elle replante alors ses ongles et je sens le gode reculer presque entièrement puis replonger encore plus en moi, m'arrachant un râle de douleur/plaisir. Elle me pilonne le cul pendant plusieurs minutes, par des mouvements amples mais peu rapides, faisant toujours un peu plus rentrer le gode. La douleur se mêle a plaisir , sachant manier le gode et ne manquant pas de temps en temps à bien le frotter contre ma prostate. Je me sens vraiment salope et je veux qu'elle me défonce encore plus. Entre deux gémissements je lui réclame "Maitresse, s'il vous plait enculez moi plus fort, je veux sentir tout le gode en moi". Elle n'attendait que ça et accélère ses va et vient, alternant profondeur et vitesse. Je commence à gémir comme une truie, ma bite laisse couler son jus, je perds pied et je réclame d'autres bites "Oh Maitresse c'est trop bon, baisez moi jusqu'au fond", "Maitresse je veux d'autres bites dans mon cul et dans ma bouche", "Maitresse je suis votre putain". Le gode rentre alors entièrement en moi, je sens ses cuisses contre moi. "maintenant je vais te finir petite pute" me dis-t-elle en me relevant vers elle. Et là elle se déchaine, sortant et rentrant presque tout le gode ou me pilonnant les entrailles. Elle me traite de salope, de trainée, de lopette. Chaque coup de gode me fais couiner, puis gémir et enfin râler. Je sens un plaisir inconnu monter en moi, je ferme les yeux et j'arrive à prononcer "je jouis...". Elle me donne l'estocade en me plantant le gode au plus profond de mon cul, lâchant ma tête et me laissant ainsi m'écrouler de plaisir sur le lit, l'entrainant avec moi. Je crois que pendant quelques minutes je suis resté presque inconscient sur le lit. Je ne me souviens pas d'elle retirant le gode ou du fait de me mettre sur le dos.
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Par : le 17/07/18
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Par : le 16/04/18
Ce qui m'a inspirée, c'est une maison de Meudon, construite en 1910, qui a conservé son décor d'époque. Elle est dotée d'un escalier qui m'intéressait. Cela faisait très longtemps que j'imaginais des hommes tous masqués, dans la même tenue, étagés sur les marches, en train de se masturber sur une femme. Pour moi, il fallait que cela soit très hiératique et beau. Cet hiver, j'avais, avec une amie, sélectionné des candidats que nous avions recrutés par Minitel. Puis ils ont été convoqués le jour prévu dans ce cadre qu'ils ne connaissaient pas. Je leur en avais dit le moins possible, comme aux autres. A chaque fois, chacun des participants ­- cette fois, il y en avait seize ­- en sait le strict minimum. La scène centrale était donc ceci : des hommes sur des marches, portant tous un loup avec une voilette qui leur masquait la bouche, torse nu, pantalon noir, debout contre la rampe à barreaux d'un escalier en spirale, formant un demi-cercle face au vide, au-dessus d'un sol dallé où j'avais placé en vis-à-vis un autre demi-cercle de dominatrices habillées en robe du soir. J'avais ménagé entre les femmes et les hommes masqués un espace libre où j'avais disposé de jolis coussins orientaux pour les deux jeunes soumises sur lesquelles les hommes devaient éjaculer d'en haut. Ces jeunes femmes, je les avais conçues comme étant de jeunes vierges qui devaient être fécondées. Donc elles étaient en blanc, dans des dessous 1900, en batiste et dentelle. Lorsque je les ai introduites, un pianiste ­ amateur de SM, évidemment ­ jouait. Je tenais les jeunes filles par des rubans de satin blanc qui étaient liés à leurs poignets et je les ai couchées sur les coussins. Après quoi, à un signal précis, en l'occurrence un accord plaqué au piano, tout d'un coup on a entendu une cantatrice ­ elle aussi adepte du SM ­ attaquer les premières phrases de "La Mort de Didon" de Purcell. Elle est descendue lentement, du haut de l'escalier, magnifique dans une longue robe de velours rouge, en chantant. Ce qui était très beau, évidemment, c'était ce contraste, cette quasi-inadéquation entre des hommes qui se masturbent et cette musique du XVIIème siècle, cette alliance du sperme et du sacré. C'est de la création bizarre, mais c'est de la création. Et qui n'est curieusement pas tellement à la mode. Aujourd'hui, on est plutôt du côté du cru, du direct, de l'improvisé. On ne va pas vers cette médiation, cette théâtralisation. - (Jeanne de Berg, épouse de l’écrivain Alain Robbe-Grillet, elle-même écrivaine et auteure, entre autres, de "Cérémonies de femmes", qui avait l'habitude avec son époux de mettre en scène des créations sadomasochistes qui prenaient ainsi la forme d’œuvres d’art éphémères telles que celle décrite ci-dessus - extrait d'une interview publié dans Les Inrockuptibles le 22/07/1998 - texte complet de l'interview ici : https://www.lesinrocks.com/1998/07/22/musique/concerts/jeanne-de-berg-jupe-brulee-11230848/)
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Par : le 19/02/18
Bonjour Lady Gabrielle . Saint Valentin Vous m'avez interdit de Vous souhaiter la saint Valentin . Bien ! Mais laissez moi Vous dire mon amour . Vous m'avez pris , ce fameux matin d'août 2005 et depuis je suis devenu enfin moi même . J'étais au crépuscule d'une vie terne , Vous en avez fait un lever de soleil , un petit matin de juin après une nuit d'orage . Vous , seule , savez changer l'ouragan que je sais être , que je puis être , en doux alizé . Vous seule savez , aimez me faire trembler comme un champ de blé sous les brises de juillet . Vous seule savez manier le Fer et le Cuir comme le Ciel et l'Orage martyrisant La Terre . Vous seule avez su voir ,dans ce brouillard nébuleux , la lueur qui présage les grands matins du monde . Vous seule avez transformé mes ténèbres en aurores boréales . Et , pour que notre ciel flamboie Vous avez Marié , Unis , Epousé , le rouge que Vous êtes au noir que j'étais en ce treize octobre 2012 . Alors , je ne Vous souhaite pas une bonne saint Valentin mais laissez moi Vous dire que je vous aime . Mais pour moi ces années de bonheur n'ont pas commencées le jour de notre mariage . En fait , elles ont commencées ce jour d'août 2005 quand Lady Gabrielle me demanda si je voulais être son soumis . Et , récemment , il m'est venu à l'esprit que mon acceptation est le dernier acte volontaire que j'ai accomplie . Oh , bien sûr il m'est arrivé d'acheter un fer à repassé ou un aspirateur sans autorisation mais pour ce qui est des grandes étapes de notre vie , c'est bien Lady Gabrielle qui tient la barre et moi qui hisse la voile . Il en est de même pour notre mariage . ELLE aurait voulu que je fasse ma demande en bonne et dû forme . Je crois que j'ai , à peu près , réussi cette demande . Mais , honnêtement ce n'était pas à moi de faire cette demande . C'était à ELLE . C'est moi qui possède le côté féminin dans la psychologie de notre couple . Si Si . . . Certaines et certains d'entre vous qui nous connaissent se disent que je suis devenu fou de dire des trucs pareils . Mais non . . . Jamais je n'ai réfléchi avec plus de lucidité . Je pense définitivement qu'ELLE aurait dû me demander en mariage . comme ELLE m'a demandé de devenir son soumis en 2005 .Parce que Je crois que la psychologie de couple traditionnelle , judéo-chrétienne est inversée chez les couple D/S ,sado-maso , BDSM . De cela , je suis quasiment convaincu . Il faudrait demander à des philosophes BDSM éminemment plus doués que moi en philosophie ce qu'ils en pensent . Toujours est il que ces gars là devront se donner du mal pour me faire admettre une autre théorie . Mais bon , le sado-masochisme n'étant pas la tasse de thé des philosophes , je me garderais bien d'aller dévaliser la maison LIPTON . Redeviens sérieux berny : que croyez vous qu'aurait été ma réponse si Lady Gabrielle m'avait fait sa demande en mariage ? Comme je sais que personne ne répondra à cette question , je vais vous dire ce qu'aurait été ma réponse : Cela aurait été : OUI OUI OUI ! ! ! évidemment . Se sentir aimer par sa Maîtresse ? C'est mon cas . Tenez pas plus tard que dimanche dernier , j'ai dû réviser mon emploie du temps de la soirée en raison d'un brusque débordement d'amour de la part de Lady Gabrielle . Dimanche fin d'après midi , nous rentrons d'une sortie raquettes ( il y a beaucoup de neige dans notre région et n'allez pas croire que parce que nous rentrons et sortons , nous habitons la maison des courants d'air ) nous sommes un peu fatigués , je prépare un thé reconstituant accompagné de petit gâteau de la marque ""Lefèvre Utile"" plus connu sous le nom de ""LU"" (et oui on s'instruit toujours en lisant les posts de berny ) . Je pose le plateau avec théière , tasses et biscuit devant Lady Gabrielle , je prends place à ses côtés me réjouissant de regarder "" Question pour un champion "". Quand my Lady me dit "" tu sais de quoi j'ai envie ( alors déjà Elle n'attend pas ma réponse ) d'une soirée BDSM . "" Heu. . . oui . ah bin non Maîtresse . . . là va y avoir """ Question pour un champion .""" Mais voyons berny , je ne veux pas te priver de ton émission , tu te met nu , à genoux , ta tête sur mes genoux à moi et tu écoutes . J'aime beaucoup la formule """ tu sais de quoi j'ai envie """ Comme si Lady me demandait mon avis . ELLE ne me demande pas mon avis Elle me donne un ordre . Et je m'exécute . Cela fait bizarre d' être privé de voir Juju Leperse courant autour de son pupitre ou jetant ses fiches en l'air . Enfin . . . à défaut de me concentrer sur cette émission je me suis préparé mentalement à ce qui allait suivre , et croyez moi cette préparation fut nécessaire . Bon alors donc . . . je suis à genoux ,nu devant Lady Gabrielle , j'écoute "" Question pour un champion "" ne me demandez pas ce qui s'est passé durant l'émission , je n'en ai aucun souvenir . A la fin de celle ci Maîtresse m'ordonna de rester en position pendant qu'Elle préparait notre soirée . Sa tenue hérotiquement BDSM revêtue , ses jouets préférés disposés à portée de sa main gantée de cuir , Dame Gabrielle alluma les bougies sans lesquelles , Elle considèrerait que toutes séances bdsm ne seraient pas abouties . Figé dans la position qu'il m'était interdit de changer je commençait à greloter . j'en faisais part à Lady . Pour me réchauffer ELLE m'administra , illico , 30 coups de fouet assenés avec une certaine hargne. Mouvement d'humeur provoqué par le dérangement dans ses préparatifs . L'impréparation de mon corps ne m'aida certainement pas à supporter la douleur , je me tenais donc coi , attendant calmement le bon vouloir de ma Maîtresse . Cette flagellation expresse avait , cependant , contribué considérablement à rétablir mon confort calorifique . Quand , enfin , Lady prêta attention à l'objet de son désir , mon corps en l'occurrence , j'étais prêt psychologiquement . ELLE mit des pinces sur mes seins , un bandeau sur mes yeux , m'ordonna la position debout au milieu de la pièce , main derrière le dos . Et c'est dans cette tenue que j'écoutais l'énoncé des griefs que Lady avait à me reprocher depuis notre dernière séance . Naturellement , enfin pour ELLE , chaque grief était ponctué d'un coup de cravache sur une partie différente de mon épiderme . Est ce que Lady Gabrielle a oublié des griefs ? Il y a de fortes probabilités . Mais , franchement , ce n'est pas important car j'ai ,tellement , été sévèrement châtié que les fautes oubliées et même celles que je n'ai pas commises ont été prises en compte . """Tellement châtié""" """Sévèrement """ n'exagérons rien . Je n'ai pas subis ,quoi que ce soit qui m'aurait mené au point de rupture . Je ne me souviens pas de la chronologie des actions mais entre deux flagellations à la cravache je reçu une fessée magistrale qui m'oblige à me poser la question suivante : """Comment Lady Gabrielle a t-elle pu me l'administrer sans avoir mal aux mains .""" Pour ce faire ELLE était assise sur mon dos , moi à quatre pattes . ELLE utilisa mon postérieur comme d'un tamtam . Je ne crois pas que les sons obtenus par ces mains expertes , étaient destinés à envoyer quelque message obscure . Quelles oreilles auraient ils atteint? Si tant est qu'ils purent dépassés les murs de la maison . Non . . . je crois que la musique des coups de main s'abattant sur mes fesses , depuis longtemps rougies , était destinées à charmer l'ouïe de ma Maîtresse . Tout simplement . Naguère , Lady Gabrielle m'a avoué aimer le bruit des claquements sur mon corps . Elle possède un fouet vipère terminé par deux mèches de tissu assez longues . Quand ce fouet est utilisé correctement seules les mèches viennent frapper , provoquant un bruit sec et agréable à l'oreille De ma Dame . Moi je dois avoué que ce fouet n'engendre pas des douleurs insupportables ce qui me le fait apprécié . Fait qui n'a pas échappé à la sagacité de Lady car Elle alterne l'utilisation de ce fouet avec celle d'un autre qui est beaucoup plus silencieux et beaucoup plus méchant . Un fouet terminé par une très fine tresse de cuire . Une horreur . Insupportable mais que je suis bien obligé de supporter . Larmes aux yeux . Par ce soucis d'alternance , Lady Gabrielle tient à me signifier que si nos séances BDSM sont des parties de plaisir ce ne sont quand même pas des réunions de jardin ( garden-party si vous préférez ) bucoliques . ELLE tient à ce que soit bien défini , la position de Chacune et chacun de part et d'autre du fouet . Soyez sans crainte , Lady Gabrielle , je connais parfaitement le bout du fouet avec lequel j'ai le plus d'affinité . Il convient de terminer le récit de cette soirée . Bien que d'autres aussi intenses émotionnellement ont eues lieu depuis . Après cette flagellation et cette fessée Lady Gabrielle utilisa quelques bougies non plus pour éclairer le lieu où je subissais ses tortures mais pour les prolonger . Elle fit couler la cire de ces complices momentanés et complaisants sur toute la surface de mon corps . Sachant que la stature de ce corps est imposante , je compatis à la peine qui a été celle de Lady Gabrielle pour accomplir cette tâche . Cette dernière phrase ne révèle pas la stricte vérité , au regard du sourire qui illumine son visage , je ne pense pas que Lady Gabrielle , trouve la tâche très pénible . Et que dire de ce sourire quand ELLE arrache à grand coups de martinet , la cire collée aux poils de ce corps velu comme celui d'un ours . Ce supplice est horrible . Cela m'apprendra à désobéir à Lady . Je devais me passer le peigne rasoir pour raccourcir les poils en question . En effet Lady a renoncé à exiger mon épilation. Vous avez déjà vu un ours épilé VOUS ? Ah que n'ai-je donc pas obéi ? Les poils eurent été plus courts , la cire de bougies eut été moins adhérante donc les coups de martinet moins nombreux .CQFD . Berny
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Par : le 11/09/17
Pacte ... Envies de maux ténébreux, pour une aventure sans toc ni fioriture, j’apprécie les âmes exilées dans les forges d’un passé peu reculé, certain aiment à discourir sur le gothique, c’est l’esprit qui m’attire. Bourreau d’envies pour le moins maso, c’est sans fétichisme que j’ai misé sur les manques d’artifices. Fondamentale expression, les maux sont las du manque de sens. Envie d’obscures, où, bateaux ivres, errants d’une strophe à une rime, dans l’air du temps, sans perdre un instant, les marques des moments passés, auront raisons des journées à venir. Le quart de siècle passé, aux volontés inclinées et célébrées, entre catins et festins, un choix, un destin. Pas d’hypocrisie ou bien de lointains espoirs, nenni. Envie de concrétiser, dans les faits. Actions, réactions. Caduc exécutant d’une envie de ne plus exister. C’est de vivances que je veux me repaître, d’exaltations à vivre, à se sentir dedans. Des marques posées, des limites transgressés, inscrire un fragment de mémoire. Pas de cœur à prendre, pas de chaînes ou de collier à poser, juste l’éclaire d’un instant, qui sait, d’une continuité, entre le couchant et le levé du soleil, faire blêmir les espaces du sommeil. Envies de jouer aux excommuniés. Maxence Lascombe (c)
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Par : le 02/09/17
La douleur est un thème qui me tient à coeur . La douleur et le marquage au fer rouge. Je suis une personne travaillant dans le milieu médical. Je suis également une Dominatrice d'où le paradoxe entre l'idée de calmer la douleur professionnellement et de l'infliger pour le plaisir. (le mien et celui de la personne que je domine). Dans tous les cas, je ressent un immense plaisir. Comme soignante, j'éprouve une grande satisfaction de voir les patients qui me sont confiés, éprouver du soulagement à la suite des soins que je leur prodigue. Il en est de même quand je domine mon soumis, quand je lui administre « les douleurs qu'il aime ». Douleur : sensation pénible, désagréable ressentie dans une partie du corps : sens premier. Pour moi soignante , une seule et unique définition : Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage. J'exerce ainsi ma profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Je respecte la dignité et l'intimité du patient et de sa famille. Ce qui implique que je dois reconnaître la personne et sa souffrance dans le respect de la vie. Il y a aussi bien d'autres définitions de la douleur , moi j'en rajouterai une : sensation agréable et transcendante ressentie par certains êtres humains dans différentes parties du corps. Cette sensibilité que l'on ressent permet d'éprouver du plaisir. C'est la douleur en tant qu'objet de plaisir. Celui ou celle qui subit la douleur a besoin de l'exprimer par des cris, des pleurs, des gémissements ou mêmes des rires. Cela constitue une décharge émotionnelle qui soulage le corps humain. C'est une nécessité d'exprimer l'émotion créée par la douleur . Le fait de pleurer crier ou autre , calme et apaise. Cela permet l'intégration de la douleur par le corps et la rend supportable . Dans le cas des masochistes comme le sont la plupart des soumis, y compris le mien , la douleur est souhaitée admise, intégrée à leur mental, recherchée. Elle leur est indispensable. ATTENTION dans la limite de leur douleur et de leur préférence en cette matière. Mais toutes les Dominatrices de qualité savent cela. Cependant, nous les Dominantes savons toutes que les limites de nos soumis sont faites pour être dépassées; et nous les dépassons allègrement avec le consentement de nos soumis. Il suffit pour obtenir ce consentement de leur laisser le choix « FRANCHIR CETTE FRONTIERE OU PAS ? ». Dans la majorité des cas , ce consentement nous est acquis, sinon au moment même ,du moins quelques temps plus tard. Car les soumis ont à coeur d'offrir ce « DON DE SOI » à leur Dominatrice . Ils ne subissent pas uniquement de manière égoïste. Le Marquage au fer rouge de mon soumis berny nous a demandé des mois de préparation psychologique. A l'origine , je voulais qu'il porte un tatouage mais cela ne nous convenait pas vraiment . Berny souhaitait quelque chose de plus définitif . Il pensait déjà au fer rouge tout en le redoutant. L'idée m'a séduite et franchement , MESDAMES, quel cadeau de la part de l'homme qui vous aime . J'ai rapidement accepté. Il a fallut faire fabriquer le fer et organiser la cérémonie. Cela a demandé du temps et de la persévérance. Le jour du marquage arriva , néanmoins lors de cette fête, berny a bougé au moment du contact du fer et gémit. Je n'avais pas appuyé ni gardé le contact avec la chair de berny suffisamment longtemps. Ma marque s'est estompé en quelques mois. Lors de la cérémonie du renouvellement de son serment d'allégeance, le 12 JUIN 2010, chez Maître FARELL, je ne voulais pas qu'il bouge, ni qu'il crie ou gémisse. Je voulais qu'il soit fort , de cette force intérieure que les hommes savent éprouver et offrir quand ils sont amoureux. Je voulais que cette douleur que je lui infligeais soit sienne, soit nôtre, qu'elle soit son amie , de par l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre. Je voulais que MA marque soit indélébile. J'ai donc appuyé et prolongé le contact du fer rouge sur la peau de berny. Il a fallut 4 semaines de soins avant de laisser la brûlure à l'air libre. A chaque changement de pansement , berny me demandait de lui appliquer de l'alcool. (son côté maso) .Sa manière à lui de prolonger cet instant. Durant le jours qui ont suivi, nous avons beaucoup parlé. Berny a analysé ce qui l'avait fait, pour me donner satisfaction . Il a fait appel à sa force mentale , d'auto persuasion, d'auto hypnose. Il s'est aidé de son stress qui a accéléré les battements cardiaques et de sa respiration, en profitant pour forcer le rythme de celle ci. Chacun sait que la respiration joue un rôle primordial dans le contrôle des émotions et des réactions physiques. La présence du public, était influant aussi. Il ne voulait pas faillir . Je terminerai en remerciant mon soumis pour l'offrande de son corps et de son âme. White Lady . Je viens apporter mon témoignage sur le marquage au fer qui ne vaut que par ma vérité et ma réalité . En aucun cas je ne prétends que cela est LA vérité universelle . Ce n'est qu'une histoire vécue entre Maîtresse Gabrielle et moi . Mais quelle HISTOIRE . . . Il est certain que chaque couple D/s vivra cette aventure différemment . Tout d'abord nous sommes , Maîtresse et moi des êtres humains , ce qui régit notre union (libre en l'occurrence pour l'instant) c'est l'amour . Ensuite nous sommes Dominatrice et soumis . Nous vivons comme tous les couples amoureux , des moments extraordinaires , d'autres qui le sont moins .Comme tout le monde . Quand je dis (union libre ) Ce n'est pas exact , je me sens lié à Maîtresse , par l'amour mais aussi par quelque chose de plus , qui n'appartient qu'à nous autres , les gens du BDSM . Quelque chose que les profanes ne comprennent pas . Les Dominatrices exigent plus de l'homme qu'ELLES aiment , les soumis donnent plus à CELLE qu'ils aiment . Cocteau disait "" Il n'y a pas d'amour ,il n'y a que des preuves d'amour """ . Je ne suis pas d'accord avec ça : il y a les deux . Quand on aime quelqu'un on veut le lui prouver . C'est ce que j'ai voulu faire en même temps que faire mentir la désillusion contenue dans cette citation . Un jour Lady m'a posé la question : < Que serais tu prêt à faire pour me prouver ta soumission > Je n'ai pas répondu , je ne savais pas . Nous étions au début de notre relation . ELLE m'a laissé du temps pour Lui apporter ma réponse . ELLE souhaitait me faire tatouer , cela ne nous semblait pas assez fort . Bientôt , l'idée du marquage au fer s'imposa dans mon esprit . En effet , quelle preuve d'amour est plus forte ? plus symbolique ? plus significative ? Quand j'ai proposé cela à Maîtresse , ELLE fut horrifiée , puis séduite . Mais cela ne s'est pas fait en un jour . Il a fallut des mois de préparation psychologique .Moi aussi j'étais horrifié par le marquage au fer . La première fois où j'ai vu cette pratique remonte à mon enfance . C'était dans une bande dessinée "" Barbe rousse "" ( souvenez vous Pilote , Astérix ,) Eric son fils était marqué au fer avant de partir aux galères . Puis Jean Gabin alias Jean Valjean dans ""Les Misérables"" qui se brule lui même . Il y eut d'autres scènes de films ou de passages de livres qui m'ont marqué .J'étais fasciné . Voilà l'origine de ma proposition à ma Maîtresse . Le cheminement mental a été long pour y arriver . Ma motivation première était "" le don de soi "" à une Personne bien précise . S'est ajouté à cela d'autres sentiments et évènements : amour , envie de vivre ce que je suis , séparation , ne plus perdre de temps , être vrai , accorder mes prétentions avec mes actes , aller au bout de mes choix . . . La douleur n'a pas été si terrible que ce que l'on peut penser . Entre le moment où Ma Lady avait décidé de me marquer et le jour de la cérémonie , il s'est écoulé environ une année . Nous avons beaucoup parlé de cet acte . J'étais donc particulièrement bien préparé psychologiquement . Cela n'empêche pas ,cependant , l'appréhension , notamment durant les dernières heures avant l'instant crucial . J'ai été marqué deux fois , la première fois j'avais bougé , en raison de la peur , du stress , du manque d'assurance de Maîtresse peut être ( ça ne doit pas être évident de tenir le fer rouge et de l'appliquer sur un être vivant ). La deuxième fois ,chez Maître Farrell nous étions mieux préparés . Maîtresse m'avait demandé de ne pas bouger ni crier ni gémir . Inutile de dire que j'ai dû faire appel à toute ma volonté pour lui donner satisfaction . Grâce à la volonté et à la détermination on peut TOUT . La douleur que l'on ressent alors n'est pas la même que celle ressenti lors d'une brûlure involontaire . Et je sais de quoi il est question : je me suis brûlé très souvent au cours de ma carrière professionnelle ( chef de cuisine ) Là , elle est admise , souhaitée , offerte !!! La différence est fondamentale . Pour moi, la douleur : "La douleur est pour moi, un moteur. J'en recherche certaines comme j'en redoute d'autres. celles ressenties en périodes BDSM sont évidemment mes préférées. Cependant toutes les parties de mon corps ne réagissent pas de la même manière face à la douleur qu'on leur inflige. Mon sexe et mes côtés supportent difficilement les coups cinglants, alors que les pincements et broyages leurs conviennent parfaitement. Je pense que chaque être humain est différent face à la douleur ainsi que le seuil de douleur est différent pour chacun. certains ont une résistance physique considérable alors que d'autres sont très douillets. Entre ces deux extrêmes , il y a certainement toute une échelle de valeur. Les masochistes ont des préférences dans les pratiques SM dont ils ne sont pas responsables. Certains préfèrent les coups d'objets frappants, d'autres les pincements, d'autres les piqûres etc... Outre les douleurs volontaires en BDSM, il y a celles qui sont provoquées par le hasard des accidents de la vie. Il est évident que les traumatismes imortants ne sont pas ma recherche, tels que fractures, entorses, plaies. Cependant après un tel évènement quand les soins appropriés ont été prodigués, mon esprit se libère de tout stress et la douleur devient exquise. Quand les calmants commencent à agir, le bien être envahit mon corps , alors je le regrette presque. Il m'arrive souvent de pratiquer un exercice mental afin de canaliser la douleur dans l'attente de soins et de médicaments. J'essaie de l'apprivoiser par la manière de respirer, je me décontracte et j'isole la partie en souffrance du reste de mon corps, de séparer mon esprit de mon enveloppe corporelle. L'auto suggestion est très efficace. Je me demande toujours ce que ferait une autre personne dans une telle situation. La réponse est invariablement positive, elle résisterait. Donc , moi, je ne peux faire moins, et je me pose une question fondamentale : suis je ou non Masochiste ? Alors, j'essaie de tranformer la douleur incapacitante en douleur plaisir. A partir de là, je rejoints mon état de masochiste et mon cerveau se met à fabriquer les endorphines qui vont aider mon corps à supporter la douleur. Il y a un autre aspect de la relation à la douleur. Dans une période de souffrance, mon esprit me dicte l'attitude à avoir. Les connections de mon cerveau se mettent en action pour me dire que j'ai mal. C'est que j'existe, que je suis vivant , que j'ai un combat à mener. C'est dans l'adversité, la douleur , les échecs que je me sens le plus vivant, car mon nstinct m'oblige à réagir, à faire en sorte d'améliorer la situation. Je crois que cela s'appelle "l'instinct de survie". Nous avons tous des méthodes personnelles pour apprivoiser la douleur. Pour ma part, j'en ai une qui consiste à penser à quelqu'un ou à quelque chose d'agréable. Là encore, le plaisir créé par les souvenirs va m'aider à atténuer les effets insupportables de la douleur. Les pensées érotiques ainsi que les fantasmes qui provoquent chez moi le désir sexuel et qui m'invitent à me masturber, et au final l'orgasme sont des moyens très éfficaces contre la douleur. Je crois que tout être humain voire même tout animal a ses propres auto défenses. Car vivre pour MOI signifie obligatoirement souffrir et chaque être vivant se prémunie comme il le peut contre la souffrance. La présence du public m'a également beaucoup aidé , je ne voulais pas faillir devant l'assistance . Je m'en étais refusé le droit . Je terminerai en remerciant Ma Lady , cette marque est la sienne , la mienne . c'est pour ELLE que j'ai subi cette douleur , par ELLE je suis fier de cet acte . berny
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Par : le 30/08/17
Samedi soir. Mon Maître me propose de faire une nouvelle séance de photos. Je prends une douche, me soigne, me parfume, me maquille et m’habille selon ses directives : un bustier, des bas et chaussures à talons aiguille. Lorsque je redescends, je découvre qu’une tout autre séance m’attend. Des cordes sont accrochées à une poutre, et pendent jusqu’au sol, un bâton de bois les relie à environ 1m80 du sol. Il a disposé des bougies, et fait le vide dans le milieu de la pièce. Je découvre sur la petite table l’appareil photo mais aussi la nouvelle badine, réalisée ensemble la veille (une baguette de noisetier ramassée ensemble, taillée, lissée, préparée pour l’occasion). De l’alcool à 70°. Le gel lubrifiant. Foulard. Menottes. Et mon collier. Le programme s’annonce « chargé ». J’attends sagement, assise, qu’il termine de peaufiner son installation, face le point avec l’appareil photo. J’ai du mal à regarder les cordes en face. Je sens la peur me gagner, plus forte que l’excitation ce soir. On a parlé des dizaines de fois d’être attachée, d’être en croix, et tout cela me faisait terriblement fantasmer. Mais ce soir, je franchis le fossé entre le fantasme et la réalité. Et je réalise ce que cela implique. Je serai bientôt attachée là, je ne sais pas encore tout à fait comment, mais je présume les bras en l’air et les yeux bandés. Je vais réellement, « pour de vrai », être immobilisée et totalement livrée à son bon plaisir. D’ordinaire, cela me rend folle de joie. Mais là, je ne vais pas me livrer de mon plein gré tout le long, cette fois, je serai réellement entravée et sans possibilité de faire machine arrière. Pour un temps et des sévices indéterminés. Il va me falloir franchir un pas de plus dans la confiance. J’ai un moment de panique : dans ma tête tourne en boucle « mais qu’est-ce que je fais là ??? Pourquoi j’accepte ça ? ». J’inspire profondément en me concentrant sur ma respiration, comme il me l’a appris. Est-ce que je ne fais tout ça que pour lui, pour être aimée de lui ? Est-ce que je veux vraiment tout ça ? La réponse tombe, calme, froide, implacable dans mon esprit soudain totalement vide et apaisé : « Non. Je le veux parce que j’aime ça. Parce que j’aime ce pouvoir de mon Maître sur moi, j’aime ce qu’il me fait subir, j’aime même la peur qui précède. ». Fais toi à cette idée, cocotte, t’aimes ça... Et tu l’aimes, lui. Je savoure cet apaisement et cette certitude. Je reste terrifiée par l’inconnu devant moi mais j’y prends plaisir. Cela fait déjà partie de ce « petit jeu » entre lui et moi. Il me demande de poser entre les cordes, pour choisir le cadrage et les paramètres de l’appareil photo. C’est en voyant les clichés plus tard que je réaliserai, amusée, mon visage tout de même passablement effrayé et ma posture « fermée ». Tout est prêt. Il me demande de venir et d’amener mon collier. Je sens une bouffée de chaleur rassurante m’envahir et m’agenouille devant lui. Il passe le collier autour de mon cou. Tout mon corps se détend d’un coup, je ressens une joie et une gratitude immense. Je suis à ma place. Soudain, tout devient simple : j’abandonne tout libre arbitre, toute responsabilité, tout questionnement, toute peur, un sentiment de lâcher prise total et d’abandon. Je m’en remets à lui, sans réserve. Je n’ai plus rien à craindre, à faire, à penser, je suis à ma place, je deviens son jouet, son chef d’œuvre, je lui appartiens entièrement et il va disposer de moi à son bon vouloir. Difficile d’expliquer ce sentiment, ce soulagement. Quelque chose peut-être proche de la foi quand on s’en remet à Dieu, ou d’un enfant qui retrouve enfin la main de son parent dans la foule. Une sécurité totale, une confiance absolue. Le frisson de peur reste présent mais devient excitant. Je baise sa main, la place contre mon front. Les secondes sont suspendues et s’étendent à l’infini, je ressens un vide total, un calme que l’hyperactive cérébrale que je suis ne goûte que trop rarement. Sur son injonction, je vais me placer entre les cordes. Il passe délicatement à chacun de mes poignets les bracelets menottes. Puis me bande les yeux. Soulève mon bras gauche et me fais saisir le bâton. Puis, pendant d’interminables secondes, rattache la menotte à la corde. Puis le bras droit. Le moment tant redouté est donc arrivé, me voilà enchaînée et aveugle. Je l’entends qui s’affaire. J’entends le bruit de l’appareil photo. Je me tiens bien droite, perchée sur mes talons très hauts. Je me dis que j’ai enfin l’opportunité de lui faire honneur. Je vais le rendre fier. Bon, ça part mal puisqu’il doit venir de son pied écarter les miens. M***, la position des jambes, pourtant je le sais ça ! Manifestement, le stress me l’a fait oublier :/ Arrive la badine. Pour une photo d’abord. Puis il parcourt tout mon corps très lentement avec. Je frissonne. Le contact est agréable et excitant mais je sais qu’il ne le sera plus très longtemps. Étrangement, j’ai peur d’avoir mal mais j’attends cela avec impatience. Je ne suis pas maso, je suis même du genre un peu douillette. Mais j’aime le plaisir d’éprouver mon corps, de le pousser dans ses limites. J’aime savoir le plaisir que mon Maître prend à me torturer. J’aime les caresses qui viennent me récompenser, me rassurer entre chaque série de souffrances. Et à la longue, mon corps a fini par imprimer au fond de moi l’association du plaisir et de la douleur. Les coups de badine commencent à pleuvoir. Pas trop appuyés d’abord, puis un plus fort, qui claque plus sèchement sur mes fesses. Je respire profondément, bloquant l’information « douleur » qui remonte à mon cerveau. Je reste concentrée, je tiens à être forte et à ne pas laisser échapper de cris ou m’effondrer trop rapidement. Je me tiens droite. J’essaye de ne pas trop anticiper ou appréhender où et quand tombera le prochain coup. La badine cesse, mon Maître fouille mon intimité, déjà très humide. Je me relâche sous ses caresses, le plaisir monte. Un coup de badine claque, je sursaute. Je ne m’y attendais pas. Les caresses reprennent. Je redoute le prochain passage de la badine. Il n’arrive pas, et le plaisir devient plus fort, je me laisse aller. Les caresses cessent brusquement. Un coup de nouveau. Les caresses reprennent. Je n’arrive plus à lâcher prise, trop inquiète. Je me demande si c’est juste pour me torturer qu’il fait cesser le plaisir et me cingle ou si c’est une leçon que je dois comprendre : ne gémis pas sous les coups et tiens toi bien, et idem sous les caresses ? Je ne sais que penser. Je ne peux plus pressentir le coup à venir, ils arrivent en même temps que les caresses. Je m’égare entre la jouissance, la douleur et l’appréhension. Le mélange est détonnant. Les interruptions fréquentes, pour faire des photos, contempler sa réalisation ou juste me faire peur, me rendent hyper attentive, supra vigilante. Sans le secours de la vue, tous les autres sens sont en éveil. Je n’ai plus aucune notion du temps. Il revient, promène de nouveau la badine. Cette fois, les coups sont plus secs. Il explore des zones nouvelles, frappant sous mes aisselles ou sous mes bras, mes cuisses aussi. C’est nettement plus douloureux que les fesses et je commence à fatiguer, j’ai plus de mal à contenir des cris de surprise ou de douleur. J’ai atrocement mal aux pieds, des fourmillements affreux. Je demande la permission de légèrement rapprocher mes pieds l’un de l’autre, et je bascule le poids de mon corps sur les talons pour soulager la pression. Mes mains, crispées sur le bâton, s’engourdissent. Il reprend les coups de badine, sur les fesses, et cette fois, les enchaîne sans interruption, à un rythme bien plus soutenu. C’est ce que je trouve le plus douloureux. Bizarrement, je suis plus trempée que jamais pourtant. Cette fois, je crie. Je sens que je perds le contrôle et que je suis épuisée, physiquement et moralement. Ses doigts s’aventurent de nouveau dans mon sexe. Comme chaque fois, et comme il l’avait fait après avoir caressé mon aisselle peu avant, il les porte à ma bouche ensuite. Étrange et voluptueux goût de son propre plaisir. Âcre et transgressif. Au beau milieu d’une caresse, sa main gifle sèchement mon sexe. Je fonds en larmes. Je ne sais pas si c’est la douleur, la surprise, l’épuisement : je suis submergée d’émotions, j’ai le sentiment de pleurer exactement comme on pleure quand on est petite fille. La peur, la frustration, le plaisir, l’épuisement, la gratitude, l’angoisse, l’amour inconditionnel, la fierté et l’envie de le rendre fier, tout se mélange et explose. Je n’ai plus les idées claires. Je me remémore mon safeword, comme une vérification. Je sens que cela me prend quelques longues secondes pour y parvenir. Je n’y ai jamais eu recours et je sais que cette fois non plus, je n’aurais sans doute aucun besoin de le faire. Mais cela m’aide à me replanter un peu dans la réalité. J’ai du mal à retrouver le fil, l’ordre de succession des événements, comme à chaque fois. J’entends régulièrement l’appareil photo, parfois alors même que mon Maître a ses mains sur moi. Il a du poser l’appareil sur le pied. Il saisit ma gorge, ou m’embrasse. Je n’arrive plus vraiment à suivre. Mes bras et mes pieds me faisaient souffrir mais je ne les sens plus. Je me sens exténuée, je peine à me tenir droite. À plusieurs reprises durant cette séance, mon Maître a pénétré mes fesses de ses doigts. Je sais que c’est la partie la plus intime de mon être, celle qu’il aime particulièrement posséder. Le tube de gel me revient en mémoire alors qu’il vient dans mon dos. J’appréhende toujours ce moment, terriblement douloureux au départ. J’ai l’impression que ce sera plus facile cette fois, mon corps est tellement ouvert et relâché. J’entends le bruit du tube, je sens la fraîcheur du gel. Je sens son corps contre le mien, son désir. Le mien explose, je me sens heureuse et fière. Ma récompense est là, dans cet instant, dans son envie de moi, dans le fait de sentir qu’il va prendre ce qui lui revient, qu’il va jouir de ce qu’il a construit. Je me sens fière et … complète. J’aime ce moment dans lequel je sens au plus profond de ma chair, dans la soumission totale qu’implique de lui abandonner cette part de mon corps la plus intime, ce moment où je lui appartiens, pleinement. Je mesure un petit mètre 60 et mon Maître 20 cm de plus. Techniquement, dans cette position, les choses s’avèrent en fait encore plus douloureuses qu’à l’ordinaire. Cette fois, j’ai l’impression d’avoir hurlé de douleur. Mais pas question de safe word, inconcevable de le priver de ce moment et de m’en priver par la même occasion. Je sais qu’après l’intense douleur viendra un plaisir puissant, aussi charnel que cérébral. Un moment de communion, intense, de plaisir violent. Je lui donne tout ce qu’il me reste d’énergie, je prends tout ce qu’il a à m’offrir. Je pends littéralement au bout de mes menottes, mes jambes tremblent. Mon Maître me décroche doucement et me soutient. Je ne tiens plus debout. Il retire le foulard, je n’arrive pas (et ne souhaite pas) ouvrir les yeux. Il me dépose doucement sur le canapé (heureusement à quelques centimètres, je n’aurais pas pu plus!). Je ne perds pas connaissance cette fois mais je sens que je suis complètement explosée. Caresses, verre d’eau (qu’il me fait boire à petites gorgées, mes mains sont si crispées que je ne peux le tenir moi-même), silence et apaisement. L’after care est comme toujours d’une grande douceur, un bain d’amour, de félicité et de partage. Les pensées s’enchaînent, me traversent, dans un grand et doux désordre. Je laisse filer, je ne cherche plus à avoir de prise sur quoi que ce soit, il y a déjà longtemps que je ne maîtrise plus rien. Je me laisse aller à ce moment qui s’étire à l’infini, avec cette impression d’avoir l’esprit vague et le corps qui flotte. Il m’a retiré mon collier, pour que je puisse mieux respirer, mais j’ai été prise de la panique de l’enfant à qui on retire son doudou. Je ne veux pas le retirer, pas comme ça, je refuse de le lâcher tout de suite. Je le garde serré contre moi, encore un peu. Juste le temps de revenir à moi. Progressivement, je me sens revenir, comme après une prise de drogues. Le cocktail chimique en moi des hormones de peur, de plaisir, de douleur, redescend peu à peu. Il s’écoule longtemps avant que je ne parvienne à parler. Mes premiers mots seront pour expliquer le fou rire aussi incoercible que quasi hystérique qui m’a soudain saisie : je désigne les cordes et explique tant bien que mal à mon Maître qu’il a là un étrange filet à papillons (et Chrysalides ;) ). Dès que mon corps l’a permis, je me suis jetée à ses pieds, emplie à ras bord d’amour, de gratitude, et je l’ai remercié. Jamais mots ne m’ont semblé aussi creux au regard de l’intensité du ressenti qui m’animait. Mais à cet instant, même si cette fois, il ne m’a pas imposé de faire face au miroir, je sais que l’éclat sauvage, animal au fond de mes yeux, ne mentait pas, ne trichait pas, ne transigeait pas. Le miroir brut de mon âme. Plus de filtre, je suis moi, face à lui. La Chrysalide de son Ombre.
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Par : le 19/08/17
Hello toi qui me lis. On va se tutoyer tiens de toute façon je suis trop ivre pour vouvoyer correctement qui que ce soit. Trop en colère aussi, la colère a ceci de juste qu'elle a vite fait d'éluder les tournures et les intermédiaires pour se concentrer sur l'essentiel. J'ai très peur aujourd'hui. J'ai souvent peur avant une séance. Dans quelques heures, je vais faire très mal à quelqu'un, vraiment très mal. Je sais que j'oscille souvent entre des moments où je suis trop gentil et des moments où je suis un peu trop méchant. Pendant quelques instants, je sais qu'il va me haïr et les insultes fuseront probablement. Cruelle, salope, horrible, monstre, traînée, slut, Toi, torride, cage, supplice... Je le connais bien, je suis habitué à son corps et sa peau, je sais le faire jouir, je sais où le pincer, quand le brûler, quand lui murmurer, quand le bayonner, je sais où et comment nouer ses peurs les unes aux autres... Je sais quoi faire pour lui faire glisser des larmes rien qu'à l'évocation de ce que je vais lui faire.Je sais quoi faire pour avoir ses yeux suppliants ou son souffle extatique. Pourtant, malgré tout ça j'ai peur. Il y a une terreur sourde dans le bas de mon ventre et elle s'agrandit de minutes en minutes. C'est comme un orgasme lent, qui chemine à un rythme ridicule mais grossit par reptation en grignotant ce qu'il trouve sur son chemin. Aucune raison ne justifie cette peur; je vais jouer sur un piano dont je connais chaque touche de tête. Pourtant j'ai peur... J'ai peur, très certainement, parce que c'est mon moteur à moi. C'est la peur de la masochiste que je suis qui avance tremblante vers son partenaire de jeu. C'est la peur du jeune garçon que les interactions sociales plongent dans une profonde terreur. C'est une peur qui a soif de rébellion et de revanche, c'est une peur d'enfant qui se hisse sur des épaules de grand. C'est ce qui enclenche le mouvement de balancier, ma peur c'est le point de départ d'une terrible inertie. Ce soir je vais jouer mon rôle et comme à chaque fois que je vais jouer à être un peu trop moi même,j'ai peur.
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Par : le 28/07/17
Au début ; aux premières des tes apparitions ; tu étais jeune mais sans age . Tu n'avais pas de style non plus ou devrais je dire ; tu en avais plusieurs à la fois . Tu étais douce , sensible , un peu fragile peut être ............................. Bien sur tu n'avais pas de couleur de peau ou de cheveux ; tu étais floue et pourtant tellement belle et séduisante . Tu étais soumise ; ah ça oui ; mais sans particularité précise ; sans rôle bien déterminé . Tu sortais tout droit des images caricaturales que l'on trouve lorsque pour la première fois on ouvre un livre ou un sujet sur le net parlant de " soumission " . Enfin , tu me plaisais déjà beaucoup et j'étais enthousiasmé de faire ta connaissance . Tu n'avais pas de nom . Puis tu as grandit , avancé avec moi . Nous avons prit la route ensemble vers " Fantasme-city " . Tu as évolué quelque peu . Je t'ai vu apparaître en soubrette et même apprécier les premières flagellations . Oh ; rien de bien violent en ce temps là mais quand même . Tu n'avais toujours pas de couleur ni de style précis . Tu as vieilli un peu , oui , mais tu es resté toujours aussi belle et attirante . Ta soumission m'a charmée . Un peu moins fragile et plus aguerrie surement . Plus femme et plus soumise encore ! Tu n'avais pas de nom . Et puis , je te l'avoue ; je t'ai trompé , oui trompé ! Oh non , pas avec d'autres images mais avec des soumises du monde réel ; oui , réel !! Oui , j'ai craqué que veux tu ! Je n'arrivais pas à sentir ton odeur , à toucher ta peau , à entendre tes soupirs alors lorsque l'occasion s'est présentée ; ben oui , j'ai craqué Et tu sais quoi ; je ne m'en veux même pas ! Non , parce que je sais que tu me pardonne . Pourquoi ? Mais parce que tu sera toujours un peu là , quelque soit les circonstances et que personnes ne pourra te faire disparaître ! Tu le sais et je sais que tu le sais ! Oui , nous allons continuer à voyager ensemble dans " Fantasme-city " Enfin , nous avons vieilli tous les deux ; jours après jours . Tu n'as toujours pas de style défini ni d'age précis . Pas de couleurs non plus et puis je m'en fous ! Tu es belle , attirante , désirable et surtout , tu m'es soumise comme jamais ! La soubrette est dévoué comme personne ! Tu sais m'offrir ton corps comme jamais ! Tu es devenue chienne et, masochiste ! Tu oses hurler tes douleurs et tes plaisirs ! Tu m'en demande plus , sans retenue ................... Il y peu , j'ai cru entendre le mot " esclave " sortir de ta bouche ................. Esclave , ce mot qui me faisait frissonner d'effroi il y a quelques années en arrière . Esclave ; je ne sais pas ; je ne suis pas sur ................. Bordel ; je tiens de plus en plus à toi ! Tu n'as pas de nom . :wave::revolving_hearts::kiss:
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Par : le 19/07/17
Tragédie . . . grecque bien sur . Ulysse vivait seul depuis ce funeste jour de décembre 200 . . . . Sa femme était morte d'une longue maladie . Quel euphémisme idiot pour ne pas prononcer le mot cancer . Que l'on meurt d'un cancer ou d'une autre maladie , le résultat est le même . On est mort ! Non? Prévenez moi si ce n'est pas le cas . Je ne voudrais pas mourir complètement idiot . Sa femme bien aimée . Cinquante ans de vie commune heureuse . Ils s'était connus en 1960 . A la sortie d'un bal de conscrits . Hélène de son petit nom , s'était rendue au bal accompagnée de sa cadette mais elles ne faisaient pas le poids face aux trois malfaisants imbibés de mauvais vin blanc . Leur cerveau d'abrutis leur commandait de ne pas rentrer bredouille . Leur """ rustrerie agraire """leur intimait l'ordre de vider leur c. . . Ces deux jeunes filles feraient l'affaire . C'était compter sans Ulysse qui rentrait tranquille du bal , lui aussi . Il cheminait , serein , son petit bonhomme , l' étui avec son accordéon bien calé sur le dos . Il était accordéoniste dans un petit orchestre de campagne . Il écumait les petits bals du samedi soir dans les villages environnants avec trois copains . Les quatre amis n'avaient pas leur pareille pour faire danser vos grand parents sur les tangos , paso doble et autre valse musette de l'époque . Dans mon cas , ce sont mes parents qu'ils faisaient danser . Ulysse allait son petit bonhomme de chemin , pensant au pot au feu de sa mère qu'il dégusterait le lendemain en famille . Qu'il dégusterait tout à l'heure plutôt , la nuit était bien avancée. Quand soudain et tout par un coup il entendit les cris de celle qui allait devenir sa femme . Deux des trois malfaisants molestaient Hélène alors que le troisième retenait sa petite soeur . Ulysse avait des mains larges comme des batoires de lavandière , forcies dans le maniement du rabot et du marteau . Il était menuisier ébéniste quand il n'était pas accordéoniste . Il fabriquait moult armoires bressanes sous les ordres de son patron qui était aussi son père. Il accourut sur les lieux du viol en préparation . Le vaurien qui eu le fâcheux hasard de se trouver en première position sous la vindicte de notre tragédien reçut un coup de pied au cul si formidable que pendant quelques instants on eu pu croire qu'il s'envolait tant il se mit à battre des bras pour tenter de garder un semblant d'équilibre . Le deuxième reçut une telle claque sur la joue gauche assénée par le batoire droit d'Ulysse qu'il dût porter une minerve durant les deux mois suivants . Le troisième larron jugea précipitamment qu'il était urgent de ne pas demander son reste . Il s'enfuit avec un empressement que n'aurait pas déjugé les turfistes du dimanche s'il avait été un cheval . Il faut vous dire que Ulysse est un gars bâti comme les armoires bressanes qu 'il fabrique . Vous ne connaissez pas les armoires bressanes ? Vous avez déjà entendu parler des armoires normandes ? Les bressanes n'ont rien à leur envier . C'est ainsi que nos trois imbibés rentrèrent chez eux """ le cerveau en déroute et la bitte sous le bras """ Jacques Brel . les trois vauriens avaient déchiré la robe d'Hélène laissant apercevoir par les déchirures des choses tout à fait agréables à contempler , Ulysse en parfait gentleman , sans connaître ce mot , lui passa sa canadienne. Enfin . . . tout ça pour vous dire que au midi de ce jour Hélène dégustait le pot au feu de la maman de notre Ulysse et que un an , quatre mois et six jours plus tard ils étaient mariés . Vous dire que ces deux là n'eurent jamais d'engueulade dans leur couple serait faux mais ils filèrent un amour que beaucoup de couples pourraient leur envier . Ils eurent des hauts et des bas comme tout le monde . Il faut vous dire que Hélène était née pourvue du nombre de connexions neuronales souhaité et même un peu plus . C'est bien pour ça que quand Hélène remplaça la mère d'Ulysse à la tête de l'entreprise celle ci se développa considérablement . Mais je ne suis pas là pour vous parler de leur situation économique . Notre patronne s'était rendu compte que son grand escogriffe lui mangeait dans la main . Et qu'il aimait ça . Elle aussi . Mais cet homme était un homme colérique et Hélène une femme à qui on ne la faisait pas. Elle ne supporta pas la première colère de son atrabilaire ( vous n'avez toujours pas consulté vos dictionnaires ? je ne peux plus rien pour vous !!!!!! ) """"" Tu te calmes tout de suite ou je te donne des coups de trique """ La réponse du grand fusa sans détour . """ Et bien donnes les , ces coups de trique """ Hélène ne se fit pas prier . """ D'accord alors baisse ton pantalon """ . Ce qu'il fit par défit . Il reçut les vingt premiers coups de trique de son existence . Qui furent suivis par bien d'autres au cours de leur vie . En attendant ,ils s'étaient révélés à eux même . Les mots Dominatrice , masochiste , soumis étaient peu usités à l'époque mais c'est bien ce qu'ils étaient . les sex shops n'existaient pas . Un certain général et une certaine Yvonne ne l'auraient pas permis . Toujours est il qu'ils avaient découvert une facette encore inconnue de leur personnalité . Hélène était bien une Dominatrice et Ulysse un soumis . Les mauvaises langues disaient , dans leur dos , que c'étaient Hélène qui portait la culotte , chez eux . Les langues étaient mauvaises mais elles avaient raison . Pour leur plus grand plaisir de toute façon . Voici la suite des aventures d'Ulysse et Hélène non pas surgis d'une quelconque guerre mais de notre belle province de Bresse ou le poulet est roi . Surtout pour nos portes monnaie . Durant toutes ces années , ils ne furent pas rares , les moments où Ulysse vit sa femme débarquer dans son atelier , à peine vêtue d'une blouse largement déboutonnée sur ses jambes et sans rien dessous . Elle lui intimait l'ordre de se mettre en position . Il se dévêtait rapidement et se penchait sur son étau en bois . Hélène lui pinçait les seins dans celui ci et les fesses cambrées il recevait un nombre considérable de coups de badine généreusement distribués . Il y avait beau temps que le nombre 20 avait été dépassé . Leurs petits jeux les mettaient dans un état d'excitation tel qu' Hélène se retrouvait invariablement assise sur l'établi au milieu des copeaux de bois . Je vous laisse deviner la suite . Tant et si bien que naquirent trois garçons de cette heureuse union . Rassurez vous aucun ne fut prénommé Télémaque . Une fille naquit en dernier . A six ans , on pressentait chez elle , le même caractère que celui de sa mère , elle menait ses trois grands frères à la baguette . Ulysse repensait à ses 50 années de pure plaisir , sans beaucoup de bas . Il savait qu'il n'aurait pas pu être plus heureux . Ainsi c'était ça la rançon du bonheur avec Hélène ? Un chagrin incommensurable dans le veuvage . Bon Dieu : tu sais bien que le doux , le timide , le soumis se retrouve en enfer à la mort du sévère. Souvant durant son veuvage , il revînt dans son atelier . Il revivait les séances de domination . Hélène était la seule femme qui savait et aimait le faire bondir jusqu'au 27 ème ciel sans passer par le 7 ème . En lui pinçant les seins . Combien d'après midi avait il passé , nu, attaché à son établi , les fesses rougies sous la badine ou les orties cueillies dans le fond du jardin . Combien de fois avait elle joué avec son corps suspendu au palan , ses pieds touchant à peine le sol . Il revivait ces moments délicieux en pleurant sachant que jamais plus il ne connaîtrait un tel bonheur . Jamais plus il ne reverrait Hélène , la seule femme qu'il avait jamais aimée , qu'il avait TANT AIMEE . La femme qui était le sujet et le verbe et dont il était le complément . Les enfants d'Ulysse et sa famille le voyaient décliner tous les jours un peu plus . Il tombait progressivement en dépression . Le goût de la vie le quittait plus surement que l'inéluctabilité du temps qui passe . Une nuit , alors qu'il cherchait le sommeil et appelait avec une ferveur qu'il ne se connaissait pas , la mort qui le délivrerait de cet enfer , couché dans ce lit trop grand et trop vide il senti une douleur envahir sa poitrine , intense . . . . Cette douleur augmentait en un crescendo insupportable tandis qu'une lumière blanche éclairait sa chambre . Une ombre floue apparut dans le halo éblouissant , marchant vers lui . La forme se précisait . Une femme , nue , belle , les seins lourds de quatre maternités mais qui avaient gardé toute leur douceur et leur majestuosité , un sexe aux lèvres tellement douces , tellement soyeuses , onctueuses : un corps de Déesse grecque . Une sensualité tellement généreuse . Le visage d'Hélène lui apparut . Elle tenait une corde dans ses mains qu' elle nouât autour du buste d'Ulysse qui souriait , la douleur se changea en une impression oppressante . Enfin sa femme rejouait avec son corps , comme avant . Enfin il avait retrouvé sa bien aimée . Il était à nouveau heureux .Il riait presque quand soudain , dans un éclair éblouissant , Hélène et Ulysse furent projetés hors de la chambre et disparurent à jamais . C'est ainsi que , quand on découvrit son corps le lendemain , son visage était emprunt d'un sourire absolument radieux . Oui effectivement le mot tragédie ne convient pas . Il est vrai que la fin est un "" happy end "" malgré la mort . En écrivant j'ai décidé de donner le prénom de mon père (véridique ) à mon héros et je n'ai pas osé appeler mon héroïne "" Pénélope "" Alors je lui ai donné le prénom d'Hélène pour rester dans la mythologie grecque . C'est à ce moment que j'ai pensé au mot """ tragédie""" car il y a la mort dans ce récit . berny
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Par : le 19/07/17
Depuis que j'organise pour des soumises consentantes des évènements comme gangbang, exhib, humiliation publique, etc, j'ai remarqué que seulement 50% viennent parmi les hommes retenus, avec qui le RDV est pris, et qui avaient pourtant l'air réglo motivés et fiables. C'est presque devenu une règle générale : je veux organiser un gangbang avec 5 hommes ? J'en prévois 10 ! Lors de l'annonce et de la sélection, il sont pourtant tous à fond, très motivés, morts de faim même, ils me harcèlent sans relâche, j'en sélectionne, en leur donnant bien des règles et consignes, et surtout en insistant sur la ponctualité, sur le fait qu'on compte sur eux, mais non rien n'y fait. Il y a aussi les rigolos, ceux qui, de derrière leur écran, se prennent pour des étalons redoutables ou des adonis incontournables, ou des maîtres potentiels très respectables, etc. Mais une fois qu'on les rencontre évidemment ils ne font pas le quart du poids annoncé... Bref, recruter pour du sexe sur un site spécialisé, comme chacun sait, ce n'est pas si facile, surtout lorsqu'on cherche des gens fiables. Trouver une femme pour un homme, c'est le plus dur, car il doit y avoir une proportion disons de 100 hommes seuls pour 1 femme seule : les hommes sont comme des spermatozoïdes convoitant tous le même ovule, ou des mouches sur un morceau de viande. Côté homo ou bi, très dur aussi pour un homme passif de trouver un homme actif, car la plupart sont passifs. Mais lorsque je me suis inscrit en tant que "couple" sur le même site, pour organiser ce genre d'évènements pour ma soumise, je me suis aperçu qu'il suffit d'"offrir" sa soumise pour déclencher une ruée d'hommes s'improvisant dominateurs ou puissants étalons. Je n'ai donc jamais eu de mal à recruter. En revanche le jour du RDV, la moitié sont là, et les autres, pfft, plus de nouvelles soudain... Fantasmeurs ? Petits joueurs ? Hésitants et flippant au dernier moment ? Ou très irrespectueux de la parole donnée ? Peut-être un peu de tout ça. Cette semaine j'organise pour Silva un gangbang original, dont elle m'a elle-même suggéré et même réclamé la teneur. Il se déroulera ce weekend, et j'ai déjà largement recruté le double de mecs nécessaires (pour en avoir donc le nombre requis). J'ai donc indiqué sur l'annonce que le recrutement était terminé et qu'il était inutile de me solliciter à présent. Et c'est là que ça devient marrant (et pénible à la fois) : j'ai encore plus de demandes et sollicitations qu'avant l'arrêt du recrutement. Les mecs ne lisent pas, ou bien ils essayent quand même, en croyant faire une demande exceptionnelle, d'exception, de mise en réserve en cas de désistement, etc... Au début, je réponds à tout le monde, poliment, patiemment ; puis de moins en moins, en insistant sur le fait que si c'est précisé sur l'annonce, en capitales en plus, c'est que c'est vrai ; puis peu à peu je perds patience et suis moins amical face à ce flot insistant voire harcelant. Il y a ceux qui, malgré le fait que ce soit un profil couple, s'adressent à la femme directement, genre "slt la miss, tes trop belle, libre se soir" Il y a aussi ceux qui repèrent les couples dom/soumise et proposent tout simplement d'emprunter celle-ci et se substituer à son dom, d'emblée, sans avoir vérifié la recherche du couple en question. Et évidemment, avec un pseudo comme je l'ai choisi (Soumiseaoffrir), c'est l'avalanche de sollicitations parfois d'anthologie. Voici la dernière en date, juste pour le fun : __________________________________ D'abord voici l'annonce : VIOL TOURNANTE SIMULÉ : Samedi 15/07 19h, centre Montpellier, ma complice va se faire violer fermement par un groupe de mecs dominants (entre 6 et 10), et compte se défendre comme en réel. Donc les pieds tendres, les masseurs de shakras tantriques, les délicats, les soft, les “doux et respectueux“, SVP ne me faites pas perdre mon temps. Je précise que c’est un fantasme maso qu’elle désire et a imaginé (voir la vidéo où elle l’explique). Je sélectionne donc quelques hommes très fermes, voire brutes, qui sauront relever le défi en jouant sur l'équilibre entre respect et violence. Cet évènement ne sera pas réitéré, il n'aura lieu qu'une fois, comme une expérience, un défi ponctuel. __________________________________ Voici ensuite le tchat avec un type qui sur son profil s'annonce comme un grand dominateur organisateur : ? Bonjour, tout d'abord comprenez bien que je ne veux pas vous manquer de respect, vous déranger ou manquer de respect à la dignité de la femme. J'ai pu constater que le scénario viol simulé était un fantasme pour certaines femmes, le viole et bien sûr un des pires crimes odieux, j'organise cependant depuis quelque temps des scénarios de ce type "viol simulé", pour celle-ci le désirant vraiment, dans la sécurité et le respect bien entendu, mais surtout avec beaucoup d'excitation et cérébralité. J'ai pensé que peut être cela pourrait vous intéresser qu'en pensez-vous ? ? Bonjour, je ne vois pas en quoi ça pourrait nous intéresser, puisque j'organise déjà la même chose pour ma soumise, et pas à perpette (nous sommes sur Montpellier et toi sur Avignon), et le plan se déroulera d'ailleurs ce samedi. Je ne comprends pas ta requête, à moins que tu n'aies carrément pas lu notre fiche ni regardé la vidéo qui explique le plan. ? : Le scénario est à définir ensemble dans les grandes lignes, bien sur , il y aura une part d'inconnue ou pas pour votre plus grand plaisir. Le scénario peut se dérouler de plusieurs manières et dans plusieurs lieux différents. En extérieur je vous surprends dans votre voiture dans un coin tranquille, ou dans les bois marchant, ou entrain d'uriner d'arrière un bosquet. Possible aussi chez moi, ou chez vous, vous pouvez faire semblant de dormir et vous réveillez pendant la pénétration ou pas et être consentante ou pas, faire semblant d'être drogué ou soûle, je peux aussi vous surprendre sous la douche, aux toilettes, ou simplement dans votre salon/ chambre et vous forcez à avoir un rapport, voici quelque possibilité. Quelle idée vous plairez, on peut aller plus loin, plus hard ou plus soft plus cool. ? : heu, on dirait que tu n'as pas lu ma réponse précédente… Tu ne devrais pas étaler tout ton baratin avant d'avoir eu une réponse au premier message, car là on dirait que tu t'emballes, à énumérer tous tes fantasmes ? : bref, bonne continuation, et à l'avenir tiens compte de ce que les gens marquent avant de les brancher : vous pouvez disposer je vous bloque faux Maitre ? : non mais tu t’es relu? … mais LOL quoi ! je te bloque d’abord ! -------------------------------------------------------
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Par : le 03/07/17
Depuis que Silva m’a rendu son collier, nous sommes néanmoins restés amants et avons continué de nous voir aussi souvent qu’avant. Néanmoins, nous aimons toujours parfois jouer, pour le fun, sans nous prendre au sérieux. Elle redevient alors ma soumise ponctuellement. Pour elle qui pratique en amateur l’apiculture, les abeilles sont des créatures fascinantes, adorables et même amicales. Lors de nos premières ambitions de jeux atypiques en extérieur, dont j’ai déjà présenté certains ici-même, nous avions envisagé un jour de la couvrir entièrement d’abeilles. Cette performance aurait pu constituer pour moi une série exceptionnelle de photos spectaculaires, et pour elle une épreuve à la mesure de son attirance pour le risque masochiste. Elle m’avait expliqué qu’il suffit de s’approcher des ruches à un moment propice (milieu de journée, milieu d’année), s’enduire de miel et attendre que les abeilles viennent se poser pour le consommer. C’est imparable, elles n’aiment pas laisser traîner du miel, elles s’en nourrissent d’ailleurs. Si on ne fait pas de mouvements brusques, si on n’en effraie pas (par exemple en appuyant son bras où se trouvent des abeilles contre notre flanc, ce qui les écraserait), il n’y a aucune raison pour que les abeilles soient agressives (étant donné que lorsqu’elles piquent elles se condamnent à mort, car ça arrache le dard et une partie de leur abdomen). Nous guettions l’occasion de réaliser ce fantasme « zoophile ». Bref nous avons trouvé une complice libertine apicultrice qui était chaude pour un trio ET une telle expérience, chez elle dans le Var, où elle dispose de trois centaines de ruches, et nous voilà partis le week-end dernier pour l’arrière pays de Fréjus. Notre complice nous attendait, nous avons bien profité de cette rencontre sexuelle, et le samedi après-midi nous voilà sur place, aux ruches, où elle avait préparé le terrain en laissant un plateau plein de miel encore en cire, pour habituer les abeilles à être attirées à cet endroit précis sous un arbre où je devais attacher Silva en shibari à une branche avant l’enduire totalement de miel. Mais hélas, le plateau n’avait pratiquement pas attiré d’abeilles, à la grande surprise générale ! L’apicultrice ne comprenait pas la raison de ce dédain… Et ne l’a toujours pas comprise. Nous avons essayé tout de même, mais moins convaincus, d’enduire au moins les seins et le pubis de Silva, pour un résultat réduit mais au moins mignon, et avons attendu… En vain. Pas d’abeilles intéressées. Bref échec cuisant… Nous sommes donc allés à la rivière, dans des gorges, et avons passé le reste de la journée à nous baigner, nous dorer, et bien sûr à des jeux sexuels (notamment le moment où lorsque je la fistais, Silva a joui en hurlant pendant plusieurs minutes alors qu’un couple de randonneurs, très gênés, passait par là). Sur la route de retour dimanche soir, nous nous sommes arrêtés à une aire d’autoroute des Bouches-du-Rhône (Lançon) où étaient alignés un bon nombre de camions étrangers. J’ai dit à Silva de se vêtir uniquement d’une mini-jupe et d’un haut très sexy et de m’attendre, puis je suis allé voir des cammionneurs. Deux slovaques ont été d’accord poour baiser ma soumise entre deux camions. je suis revenu, ai amené Silva par la main, lui ai mis un bandeau sur les yeux avant d’arriver aux deux routiers, et la leur ai offerte, en leur recommandant de ne pas la ménager. Elle s’est rapidement retrouvée entièrement nue entre deux camions, à genoux dans le cambouis, à sucer les deux routiers affamés et agréablement surpris, puis ils l’ont baisée en levrette, appuyée sur la zone du plateau entre la cabine et la remorque, avec force fessées et grognements. Moi je réprimais mon érection, afin de lui en faire profiter plus tard, une fois rentrés à la maison. Silva n’a pas joui, et s’est retrouvée couverte de sperme et de cambouis pour le reste de la route vers Montpellier. Plus tard dans la nuit, elle a enchaîné les orgasmes jusqu’au petit matin ! Filo
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Par : le 04/06/17
Pourquoi ressentons nous le besoin de nous soumettre, ou bien même de dominer ? L’un comme l’autre sont des situations courantes depuis l’enfance, rappelez-vous votre maitresse d’école, rappelez-vous vos instituteur, rappelez-vous la direction. La hiérarchie est au cœur même de notre raison d’exister, l’Homme et je parle bien de l’Homme avec un grand H, car que ce soit l’homme ou la femme les deux ont besoin de dirigé et d’être dirigé. Pour ma part, je suis le maitre et le chien à la fois, je vais vous raconter l’histoire de ma rencontre avec ma maitresse (si je puis l’appeler ainsi). Depuis que je suis en âge, c’est-à-dire assez jeune enfaite quand on y pense, je ressens cette étrange attraction pour le coté sado maso de la sexualité, faire l’amour c’est bien, mais jouer à ce jeux c’est mieux ! J’ai rapidement remarqué que le coté de ma personnalité que je voulais exploiter étais celui du soumis. Je m’inscris sur plusieurs sites de rencontre mais étant mineur à l’époque il me fut impossible de trouver un maitre ou une maitresse en qui je pouvais avoir confiance (effectivement n’étant pas fou je n’allais pas me lancer dans une aventure dangereuse avec un malade mental, je préférais rester sur mes gardes dans mes contacts). Après ça j’ai eu une petite amie, mais cette dernière n’appréciais guère ce genre de relation qu’elle trouvait mal seine (comme le pense la plupart des gens, alors qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une plus large ouverture d’esprit). La rupture fut dure pour moi et pour oublier je me laissais aller à diverses aventures quand je trouvai enfin une fille avec les même penchants sexuel que moi, hélas elle voulait également être soumise ! Mince je n’avais pas de chance … Je fus donc contraint à endosser la peau du maitre (je tiens là à vous faire remarquer toute l’importance du verbe contraindre dans ma phrase, en effet quand on y pense j’ai été soumis à cette fille puisque c’est elle qui m’a forcé à devenir le dominant, les apparences sont parfois trompeuses !) et je dois bien l’avouer j’ai pris un malin plaisir à m’occuper de cette petite dévergondé. Dès notre première séance elle s’est avérée ouverte à tous les niveaux, je lui ai forcé de venir avec une robe très serré qui plus est sans sous vêtement, et comme elle pratiquait l’équitation je lui avais demandé de rapporter ca cravache afin que je m’occupe d’elle comme une jument qu’il fallait dresser. Elle sonna a m’a porte, je l’embrassai et mis une main sous sa robe pour vérifier qu’elle avait bien respecté mes consignes, je fus agréablement surpris de voir qu’elle ne portait pas de dessous et que de plus elle mouillait comme une vulgaire chienne, puis nous montâmes à l’étage. C’est alors que je m’assis et que je la fis se placer sur mes genoux, elle portait une petite robe très serré verte à peine penché la robe courte laissais apparaitre son petit con bien mouillé et son cul tout séré qui n’avais encore jamais été violé. Je lui remontais alors la robe au-dessus de la ceinture et lui mis une belle fessé, je ne savais pas encore trop comment m’y prendre mais je la vis prendre du plaisir donc j’en ai conclu que la méthode était adéquate. Je lui remis de suite une fessé encore plus forte, celle-ci laissa une belle trace rouge sur sa petite fesse toute blanche, « Je n’ai rien entendu ! » lui dis-je, et une troisième puis une quatrième tombèrent, je lui maltraitais les cuisses et le fessier, ne lui laissant jamais le temps de parler, même mes mains commençait à me démanger, un parfais mélange entre le sadisme et la jouissance. J’étais tout excité et ça se voyais vue comme je bandais. Elle était au bord des larmes et mouillai au point que ça coulais le long de sa jambe, je récupérai ce liquide et lui fit lécher une partie puis garda la seconde pour moi : « Hum c’est du bon jus de salope ça ! » lui dis-je, elle baissa encore plus la tête et me répondit d’une voix fluette : « Pitié maitre … ». Parfais on était arrivé à ce moment où le jeu se mettais en place tout seul, elle m’appartenait et je pouvais faire d’elle tout ce que je voulais. Je glissai alors un doigt dans sa chatte toute humide et je l’entendis pousser un petit cri, je me mis ensuite à agiter mon doigt à l’intérieur puis a en glisser un deuxième, elle se tortillais et régulièrement je récupérais un petit peu de sa mouille et la faisais glisser le long de ses fesses afin de lubrifier son petit trou. Je forçai alors l’entré de son anus qui fut légèrement raide au départ je dois l’admettre et lui dit : « Ne t’inquiète pas esclave, je prépare juste le terrain », pendant qu’elle poussait des cris de jouissance, je continuais de lui lubrifier l’anus naturellement. Sans prévenir je me levai et la jetais sur le lit, d’abord elle se mit sur le dos, mais je lui lançai un regard sévère : « Qu’il y a-t-il monsieur ? » me demanda-t-elle. Je lui pris le bras et la retourna violement, « Une chienne, doit être prise comme il se doit, alors prépare toi à te faire enculer ma petite catin ! » et je pénétrai a l’intérieur de son petit cul tout séré mais l’ayant bien lubrifié ça rentrais comme … hum … papa dans maman (sans mauvais jeu de mot). Puis je l’a pilonnais pendant un long moment elle criait et hurlait comme une chienne : « Oh ouiiiiii, je ne suis qu’une salope, hannnnnn une vulgaire putain hummmm oh ouiiii », et c’était le cas. Mais vint le moment fatidique où je ne pouvais plus me contrôler, je sortis alors de son cul, j’enlevai la capote et lui dis : « Viens finir le travail esclave ». Elle se retourna tremblante, les larmes aux yeux d’avoir trop crié, et elle se jeta sur ma queue pour la lécher avec tant de ferveur que je ne la reconnaissais pas le temps de quelque minute elle s’était transformé en putain, ce moment étais tous simplement magique, lorsque le jeu deviens si réel que l’on arrive plus à le distinguer de la réalité (ce dont j’ai fait les frais pendant mon éducation avec ma maitresse, mais cette histoire viendra plus tard). Enfin ne pouvant plus me retenir, je répondis mon sperme dans sa bouche et la fit boire jusqu’à la dernière goute. Voici ma première expérience dans le domaine de la domination. La prochaine fois je vous raconterais la rencontre avec ma maitresse.
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Par : le 24/03/17
Voici un texte rédigé par une dominatrice et recueilli sur le Net. Petit manuel à l'usage des soumis en recherche Devant la pauvreté des demandes qui depuis des années affluent dans ma boite mail, via les forums et les tchats fréquentés, il semble que peu de soumis, même sérieux, sachent se présenter, se faire valoir et surtout éveiller un intérêt auprès des Dames qu'ils tentent de séduire. Voyons donc une demande "type" : "Bonjour, je suis un homme soumis de tel âge expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit et me déplace." Messieurs réfléchissez donc 3 sec, à force d'envoyer de telles annonces, avez vous reçu beaucoup de réponses ? Je gage que non. ET vous vous plaignez après cela de ne pas trouver, mais bon dieu qu'est ce qui dans cette annonce donne ENVIE de vous répondre ? Alors au lieu de vous plaindre et de poster tous azimuts apprenez à réfléchir. Certes, nous dirions que vous êtes d'une autre planète, qu'il vous est difficile de laisser ressortir votre part féminine et de réfléchir avec ce côté de cerveau que vous n'avez pas, dans ce cas, faites donc jouer votre côté analytique et structuré masculin et dite vous ceci :-) Lorsque vous cherchez un emploi, envoyez vous une lettre de motivation qui dira : " bonjour, je suis un employé expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit je me déplace. et j'aimerais travailler chez vous " Ou encore, comme dit une de mes amies, lorsque vous vous êtes faits vos amis, les avez vous rencontrés en leur envoyant une annonce qui disait : "bonjour, je suis du coin, je suis un super pote et j'aimerais devenir votre amis ? " - Sachez d'abord ce que vous voulez et le temps comme l'investissement que vous voulez y donner. En d'autres termes mettez vos limites, vos désirs et votre disponibilité au clair et tenez-vous-y. Si vous ne pouvez et voulez être disponible que 1x par mois ne répondez pas à celle qui cherche une relation complice et en partage. Si vous n'avez rien d'un maso, ne répondez pas à celle qui adore pratiquer les aiguilles et le whip australien. Si vous aimez vous déguiser en soubrette, ne répondez pas à celle qui désire un mâle très masculin. - Prenez ensuite le temps de découvrir : Ce que la dame montre d'elle même (je ne parle pas de son physique !), de ce qu'elle recherche et ce qu'elle désire. Et ne vous adressez qu'à celles qui semblent avoir la même vision que vous. Arrêter de vous proposer à toutes les autres. Quand vous cherchez un emploi vous ne répondez pas à toutes les annonces, vous vous dites " ah celle là est faite pour moi, j'y réponds " et vous vous donnez les moyens d'y répondre pour que l'employeur y trouve de l'intérêt. - Sachez susciter de l'intérêt : Faite de votre annonce quelque chose d'original, de complet dans le descriptif de vos attentes et vos désirs ainsi que l'implication que vous voulez y mettre et soyez sincère. Pas la peine de cacher que vous êtes marié si c'est le cas, dite si vous pouvez recevoir ou vous déplacer et soyez honnête. Tout se sait et cacher quoi que ce soit vous fera encore dire que vous avez vécu l'échec. - Séduisez ! : Lorsque vous avez découvert une Dame qui semble vous convenir, qui vous plaît et que vous aimeriez rencontrer. Ne lui lancez pas vos " bonjour, je suis soumis machin du coin, puis-je vous intéresser ? ". Intéressez vous à elle, à sa recherche, à ses désirs, ses envies. Arrêtez votre côté mâle technique, agissez comme lorsque vous désirez séduire une future compagne, car c'est ce qu'elle sera : une compagne bdsm, à quelque niveau que ce soit. Il est complètement ridicule d'arriver de nulle part et de dire à toutes les Dames " bonjour, vous m'avez séduit, je suis à vos pieds déesse ". Pourtant beaucoup d'entre vous utilisent encore ce manège débile ! - Soyez honnête : Inutile de cacher votre âge ou ce qui vous paraît être un défaut physique (taille, poids etc), beaucoup le font, mais que se passe t'il au moment de la rencontre ? Inutile aussi de cacher votre alliance, votre disponibilité limitée, votre distance ou toute autre chose qui se découvre très vite. Inutile aussi de vous voiler la face et de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas, cela se découvre aussi très rapidement surtout depuis que le net existe et que les gens du milieu finissent par bien se connaître à de très longues distances. Soyez donc vous même ! - Offrez vous : Par définition, un soumis est un homme qui se donne. Donnez vous les moyens de l'être ou oubliez votre recherche elle sera toujours infructueuse. - Évitez de jouer au racoleur : Style " bonjour madame, vous connaîtriez une domina dans ma région ? ". Je n'ai jamais connu de Domina agence de placement. Seule votre réputation future pourra vous faire bénéficier de ce traitement - Évitez aussi de nous prendre pour des idiotes : Le style " bonjour sublime/divine/splendide/magnifique Maîtresse/Déesse " a toujours cours mais fait rarement tomber la Dame dans le panneau. Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles :o) - Réfléchissez toujours à cette phrase clef : Qu'est ce qui va faire que Dame X aura envie de mieux vous connaître, qu'est ce qui vous rendra séduisant à ses yeux ? (oubliez votre physique flamboyant, je parle là de vos actions). - En résumé : Soyez sincère dans votre démarche. Structurez là, ciblez la, dites toujours clairement ce que vous cherchez, sans faux semblant ni mensonge et recherchez celle qui a les mêmes visons que vous. Ensuite intéressez vous à la dame, séduisez là et donnez lui envie de vous rencontrer. Je connais un soumis très demandé, lequel depuis toutes ses années n'a jamais manqué d'expériences, quelles que soit toutes les expériences qu'il a eu envie de vivre. Jamais il n'a cherché en vain, demandez vous donc pourquoi ? ? ?
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Par : le 27/02/17
Into BDSM Une évolution psychologique Episode 1 : Jade J'avais 25 ans la première fois qu'une femme a touché mon pénis pour me faire jouir. C'était une masseuse chinoise d'un quartier animé de Tokyo, Roppongi. Cette femme était venue à moi dans la rue pour me proposer, à la base, un simple massage qui fut finalement très érotique et se boucla par un "happy ending". Mais ce qui devait être très banal pour elle, était loin de l'être pour moi. En effet, elle venait, sans le savoir, d'ouvrir la boîte de Pandore, déverouillant ainsi un énorme blocage que j'avais vis à vis du sexe et des femmes. Suite à cette expérience, j'avais pris plus de confiance en moi et avait décidé d'explorer pleinement ma sexualité, sans aucune limite et sans aucun taboo. J'avais été jusqu'à présent un nerd associal névrosé, ingénieur en informatique célibataire, qui n'avait jamais eu de copine et encore moins d'expériences sexuelles, pas même un baiser. Dans une telle situation, j'aurais pu commencer soft, mais pourtant, je n'avais qu'une seule envie, c'était de m'attaquer directement au monde du BDSM ! J'étais fasciné par le bondage depuis tout petit. Je m'amusais seul et en secret à m'attacher car cela me stimulait sexuellement à seulement 5-6 ans. A l'adolescence, je devins fétichiste des combinaisons moulantes féminines, particulièrement celles en latex et en cuir. Mais je n'en resterait qu'aux fantasmes véhiculés par les pornos, pendant des années. Quand je suis rentré dans le monde professionnel, j'ai commencé à avoir des pulsions masochistes, incluant des jeux de douleurs dans mes pratiques solitaires. Le besoin de vénérer les pieds d'une dominatrice devint de plus en plus grand. Mais développer des fantasmes de plus en plus élaborés sans jamais pouvoir les réaliser, devint de plus en plus frustrant. C'est pourquoi je me suis naturellement tourné vers internet afin de trouver de vraies Maîtresses avec qui pratiquer concrètement. Mais ceci aller être plus difficile que ce que je pensais, car l'argent était partout. Je me refusais de payer pour une prestation dont j'ignorais l'issu. Mais suite à mon expérience japonaise, je finis par me convaincre qu'en payant, j'allais pouvoir accéder à ce monde plus facilement, au moins pour me faire une première expérience. J'ai donc décidé de commencer simplement en scrutant les diverses annonces qui pullulent le net et d'envoyer des mails à toutes les Dominatrices qui attiraient mon attention. Aucune réponse, malgré de nombreuses tentatives, ne venaient à moi. C'est à ce moment là que j'ai du changer de stratégie et me suis mis à téléphoner directement. Je me souviens encore de la longue hésitation qui a précédé mon premier appel, je tenais fébrilement le téléphone en ayant peur de tomber sur un canular ou ne pas savoir quoi dire. J'étais déjà très timide et encore plus au téléphone, donc dans ce cas de figure, mon corps tremblait. Mais il y avait une part d'excitation non négligeable en moi qui fit pencher la balance. J'avais trouvé une annonce d'une certaine Jade et tentais ma chance avec elle. Je saisi le numéro, la tonalité s'enclencha, un moment d'intense suspense pour moi, mon coeur battait très fort..."Allo ?". Elle avait répondu ! Il allait falloir assumer jusqu'au bout à présent, pas question de se dégonfler : "Bonjour...vous êtes bien Jade ? - Oui ! C'est pour massage ? répondit elle avec un fort accent étranger. - Heu...non...j'aimerais savoir comment se passait une séance de domination avec vous ? - No massage ? Domination ? 150€ ! - Heu...OK... répondis je perplexe devant la somme élevée inattendue. - Vous rappeler avant séance et moi vous dire quoi faire ! Quand vous vouloir ? - Samedi, c'est possible ? - Si ! Samedi possible ! Mais vous appeler avant venir pour confirmer ! Moi donner adresse à ce moment ! Quelle heure ? - Disons 13h, est ce possible ? - Si 13h possible, mais vous appeler avant pour être sûr ! - C'est d'accord, merci beaucoup madame. Puis je vous demander d'où vous vient votre accent ? - De Bolivia ! - Oh la Bolivie ! Gracias ! Passez une bonne soirée madame et à samedi ! - Gracias ! Buenas noches !" Une escort girl bolivienne qui s'improvisait Dominatrice, voilà la sensation que j'avais suite à cet appel. Je n'avais en plus aucune garantie d'avoir une séance au vu de sa façon de procéder. Je n'avais aucune adresse et n'étais pas sûr de savoir ce qui m'attendait et surtout je restais abasourdi par le prix de 150€. J'étais néophyte à ce moment là et étais loin de me douter que ce tarif n'était en fait pas si élevé. Le samedi arriva, j'étais impatient. Le matin, je téléphonais à Jade pour confirmer notre rendez vous. Elle me demanda d'aller à une place en ville et de la rappeler à ce moment là. Je n'avais donc toujours pas d'adresse. Une fois en ville, je la rappelle : "Oui, c'est encore moi, je suis en ville, où dois je aller à présent ? - Vous aller dans petite rue à côté de fontaine ! - OK, j'y vais ! - Vous vouloir massage n'est ce pas ? - Non non...Domination...dis je doucement de peur d'être entendu en pleine rue. - OK ! Vous arriver ? - Je suis dans la rue oui ! Que dois je faire à présent ? - Vous marcher jusqu'à porte en bois ! - Très bien je la vois, je suis devant ! Je dois sonner ? - No ! Vous prendre la porte en face et ouvrir puis monter escalier, moi attendre vous ! - Merci, à tout de suite !" Ce jeu de piste bien mystérieux lui avait permis de m'épier par la fenêtre de son appartement et de décider si elle allait me recevoir ou non. Si elle avait eu un doute, j'imagine qu'elle aurait coupé la communication. Je commençais à me demander s'il était très malin de continuer, javais l'impression d'être mené en bateau. Je montais néanmoins l'escalier et vis une porte ouverte. Jade était là en peignoir. Une autre femme occupait l'appartement, mais elle ne me prêtait aucune attention. Jade m'accompagna dans une chambre surchauffée avec un lit double en son centre, le rideau de la fenêtre tiré et avec une atmosphère très érotique. Elle enleva son peignoir et révéla un très beau corps dans une tenue sexy rouge. Pas de cuir ou de latex contrairement à ce que la photo de son annonce montrait. Une première déception m'envahit et une seconde quand elle se mis à parler : "Toi donner 150€ maintenant ! - Heu...vraiment ? Mais...enfin...nous n'avons encore rien fait... - Toi pas discuter ! Toi donner argent ! - Heu...oui madame...pardon madame..." Je lui donne l'argent et ensuite elle m'ordonne de me mettre nu. Je m'exécute et elle me demande ensuite de me mettre face au mur en position de croix, les jambes écartées et les bras en V. Elle commença à me tripoter les tétons et les testicules et me fouetta au martinet. J'étais très ému de passer enfin à l'acte et cela, malgré ce début étrange. Mais disons que tout cela faisait partie de la séance. Elle me mit ensuite des menottes et me demanda de m'agenouiller afin de lui lécher les cuisses. Elle poussait de faux cris de jouissance, ce qui me gêna. Puis nous sommes passés sur le lit où elle m'ordonna de me mettre à quatre pattes. Elle sortie des godes ceintures de différentes tailles et me sodomisa avec, du plus petit au plus grand. C'était la première fois que je me faisais prendre et j'étais partagé entre l'excitation et une envie de déféquer ! J'étais toujours menotté et elle me redemanda si je voulais un massage. Ayant déjà testé le massage érotique au Japon, j'ai donc refusé, préférant me concentrer sur la domination. Mais je comprenais de plus en plus que la domination n'était pas son activité principale. Sans avoir la moindre expérience réelle avant ce jour, je constatais malgré tout que cette femme était une opportuniste s'adaptant à une clientèle et profitant d'une vague de mode du BDSM. Il n'y avait aucune conviction dans sa façon de dominer et j'en fus définitivement convaincu lorsqu'elle me demanda de m'allonger sur le dos, qu'elle se positionna sur moi, ses fesses au niveau de mon visage, en continuant à pousser ses cris simulés et en me masturbant pendant que je lui léchais l'arrière train. Ceci faisait suite à mon refus du "massage" et faisait office de conclusion de la séance après seulement une vingtaine de minutes...assez scandaleux vu le prix. Son but était de me faire jouir le plus vite possible afin que je m'en aille aussi vite. Mais cela n'allait pas se passer comme cela ! Elle me fit effectivement jouir mais je refusais d'en rester là ! Elle se mit à me fouetter mais je ne ressentais pas de douleur car elle n'y allait pas assez fort. Elle frappa de plus en plus et de plus en plus fort jusqu'à en suer puis s'arrêta me demandant si j'étais satisfait. La réponse était non et puisqu'elle me laissait choisir la prochaine pratique, je choisis de lui lécher les pieds, ce qui fut plaisant mais une fois de plus très court et expédié sans conviction par cette dame. On en était arrivé à un mode où je choisisais mon plat sur un menu et elle s'exécutait, je me demandais donc qui était en train de dominer l'autre. Elle mit fin à la seance, par lassitude après une grosse demi heure au totale ce qui ne m'avait bien entendu pas comblé. J'étais néanmoins très heureux de cette expérience qui m'avait malgré tout permis de tenter mes premières expériences SM partagées, mais aussi de découvrir un monde corrompu par l'argent et l'opportunisme et plein de charlatans. J'allais donc devenir plus méfiant et sélectif grâce à cette charmante Bolivienne, que je ne manquais pas de remercier courtoisement avant de quitter les lieux. En rentrant chez moi, je fus envahit par de multiples pensées et émotions comme la satisfaction d'avoir assouvi une part de mes fantasmes, mais aussi la sensation de m'être débarassé d'un gros poids et que je n'aurai pas besoin de séances de domination avant longtemps. Pourtant, une énorme surprise m'attendait une fois chez moi, puisque j'eus le bonheur de constater qu'une des Dominas à qui j'avais écrit, m'avait répondu ! Elle me disait qu'elle était prête à me recevoir et me donna son numéro de téléphone en précisant qu'il fallait que je la contacte vite avant qu'elle ne change d'avis. J'adorais le ton autoritaire qu'elle mettait dans son message et mon désir augmenta très vite, oubliant ainsi la pensée que j'avais eu quelques heures plus tôt. L'aventure ne faisait que commencer ! A suivre...
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Par : le 06/02/17
Ici j'ai reuni toutes mes petites reflexions nocturne (la plus part du temps) parsemées de ci de là a travers mon mur. trop courte pour en faire un article, trop longue pour les laisser se perdre sur la longueur du mur biensure il y a tjrs a lire au travers de mon murs. ==================================================== Ne craint pas ce frisson qui te parcours le corps, ce n'est que mon âme qui peu a peu s'empare de la tienne. Ne craint pas ces mots qui te frappe l'esprit, ce ne sont que mes murmures qui t’assaillent de sentiments. Ne craint pas cette douleur qui se repends dans ton cœur, ce n'est que le poison de mon amour qui le fait rebattre. Ne craint pas cette dépendance qui ne demande qu'a t'enlacer, ce n'est que les traits de mon corps qui te manques. Ne craint rien...je suis ta plénitude.... ==================================================== Tartines de mots et de pensées sans queue ni tete, mais non sans sens...à mon sens. il y a des soirs plus difficile que des journées des mots qui résonnent au fin fond de l'esprit qui s’étouffent dans les méandres des souvenirs un écho...du silence des mots...de l'âme un manque, de pas être, un vide, de ne plus être. il manques des données à l’équation 1, 2, 3, 4. 4-1=2 la soustraction ajoute il une plus value ? regarder la porte, cette porte, et n'y voir que de l'inconnu A(b)imé l'un n'engendre t il pas l'autre ? et le placard alors ? on tire sur la ficelle on allume l'ampoule en son centre et on y trouve plus qu'un livre, le chrome et le coton ne sont plus une evidence, mais de chapitre en chapitre, la lecture devient poussiereuse. On ze road, le cuir doux s'en mêle et affole mon imagination Être chasseur ou bien la proie...poison sucré, le chasseur devient la proie, la proie de sa propre chasse la raison n'est jamais notre allié. une tornade a traversée la realité en soufflant un vent de "hurry you can" Ces mots qui ne sont plus, mais leurs bruit nous font veiller toujours aussi tard, et surtout....surtout... nous font écrire de la merde .... A vos yeux....seulement. [u] ==================================================== - Tu entends ce silence ? - Non, je ne connais pas le silence. - Pourquoi ? - parceque j'entends mon sang couler dans mes veines. - Alors c'est quoi, ton silence ? - Ton absence. - Mais je ne suis jamais parti loin de toi. - Pour ca que je le connais pas non plus. [u] ==================================================== La lumiere s'est effacée au fil de mes pas sur le bitume...l'air s'est rafraichi...je suis prise soudain d'un frisson qui spasme mon corps, je crois qu'il etait temps que ma ballade se termine, je tipotte mes clés devant la porte, a croire qu'il y en a 50...alors qu'elles ne sont que 3... Je rentre a reculons ? ou je retarde ce que tu sais deja ?...surement un peu des deux oui. le bruit des clés qui se tourn ds la serrure, le grincement de la porte, ma main qui allume l'interrupteur... c'est fou comme on peut etre reglé comme des machines parfois... ce silence de mort que je deteste tant....soupir et enleve mes chaussures, que je prendrais pas la peine de ranger...comme d'hab... je traverse la cuisine et interchange les lumieres...le salon ne m'as jamais paru aussi grand.........naaan faut pas deconner...bon, jamais aussi vide...ouai c'est mieux le canapé est fade et le fauteuil sans saveur... j'allume mon pc et le temps qui charge je me serre un verre, ma playlist se met en route, et cette chanson me percute la tete plus qu'a son habitude If there ever was a reason To bring you all this way Now’s the time for chance Don’t you let it slip away Ooh, you’ll get over All your yesterdays And I will be here For all the things you need to say Ooh my dear Let me help you to believe ’Cause it’s over No more tears in your eyes ’Cause it’s over And I’m by your side Yes, it’s over Put your fears all away ’Cause it’s over Tonight we are one Though I’ll never know the feelings You’ve held so long inside Let me be the “someone” To help you leave it all behind Ooh, I know you’re needing A reason to believe Just open your heart And we’ll find a new dream Ooh my dear Let me show you I believe There’s so much more to discover... je ne dirais pas que j'aimerai qu'on me disent ses mots non... tt simplement parceque j'ai deja eu la chance de les entendre et surtout de vivre ses mots, sans maquillage et sans fard... mais ce canapé est tjrs aussi fade, et ce fauteuil tjrs sans saveur... la musique continue, et le temps defile ...sans moi...je suis loin... loin dans ma tète, mille et une pensée...mille et un souvenirs... mais une seule envie...une présence. [u] ==================================================== Aux soupirs de mes désirs, se dessinent les lignes de mes envies, entre le murmure de mes pensées et les hurlements de mes sens, mon corps qui se marque de ton nom se fait tendre, quand le mien se donne à l'espoir qu'il grave ton Âme. [u] ==================================================== Rhoooo bah c'est pas tres tres gentils d'effacer ma reponse a votre Add a peine 2 minutes apres l'avoir posté...Moi qui prend jamais la peine de repondre, j'y avais mis tant de devotion....je suis decue....Happy je cite votre add : "bonjour, Je suis maître francois, J'ai vus que tu cherche un maître,je fais de la domination sans objet bdsm,et je favorise la domination avec des ordre et du respect que par des fessées ,et des petites claques, contact moi" 1- Avant d'etre une Soumise, je suis un Femme, et avant d'etre une Femme, pour vous, je suis une inconnue...perso j'ai beau connaitre ma boulangere depuis des années je ne me permet tjrs pas de la tutoyer...question de politesse...bien avant d'etre une "regle BDSM" V/t. 2- "je fais de la domination sans objet bdsm,et je favorise la domination avec des ordre et du respect que par des fessées ,et des petites claques" [i] 3- Votre profil : "Dominateur depuis peut, 23 ans" [i] 4- Mon profil : Statut de situation sentimentale: Engag(éWinke Ce que je cherche : "N'esperez rien de Moi, car je n'attends absolument rien de Vous." [i] 5- Ce vous cherchez : "Prends conscience de ta condition de soumise, d'être inférieure, d'entité de bas étage." [i] "La première chose à faire c'est avant tout de te prosterne 3 fois ensuite m'adresser une Candidature de toi digne d'une esclave prêt à obéir ." [i] "Attention je saurai effectuer le tri alors ne t'avise pas à jouer ." [i] [u] ==================================================== je te pique pour que tu me mordes j't'engueule pour que tu me pourrisses j't'emmerde pour que tu m'encules refuses toute mes envies que je te supplie repousse moi que je te colle au basque dis moi que tu me deteste que je t'aime encore plus rhaaaa tu m'enerves !!!!!! barre toi, reviens, je t'aime je te hais [u] ==================================================== je suis prête. je baisserais pas les armes ! prépares tes munitions parce que je vais pas raté j'ai pas besoin de toi, mais j'ai envie de toi je cache mon jeu, mais je t'aime tu sais quoi ? prend le dans le bon sens mais tu es le "pire" truc qui me soit tombé dessus tu as foutu un de ces bordel en moi j'ai du tout remettre en question voir les choses sous un autre angle il a bien fallu admettre que... même si ca n'a jamais été un jeu tu as gagné. beaucoup et différents hommes ont tentés sans parvenir a garder le cap et toi..putain !!... avec toi,je fonce dans le mur en klaxonnant joyeusement approche toi plus pres on a des comptes à régler regarde moi bien, ce que tu as devant toi, tu en est responsable. maintenant va falloir que tu assumes " ta bête". je suis prête. j'ai lâché mes armes... alors maintenant tu dis quoi ? cherche pas d'excuses, surtout pas ! dis moi...je sais pas n'importe quoi mais reste pas planté là a m’écouter et me regarder pester contre mon amour pour toi arrête de sourire c'est pas drôle !! tu as fini ? ...ouai. bien. approche. ...Je T'aime Louve. [u] ==================================================== cet état dans lequel il me plonge, lorsque le cuir se referme sur mon cou, c moment où, je ne ressens plus le poids de mon corps, le poids de mon âme, seulement celui du collier il absorbe tt mon etre, je ne ressens plus l'apesanteur, comme un saut ds le vide en tte sérénité, parceque je ne toucherai jamais le sol, portée par sa main me retenant de tt mal, de tte blessure. Totale confiance, securité maximale, je ne vois plus rien...d'autre que lui, je n'entends plus rien...d'autre que sa voix, ne ressens plus rien...d'autre que ses mains, marionette...mon corps m'a quitté, n'obeissant a plus rien d'autre...que Lui Ce moment ou je lui donne tout pouvoir sur moi, ce moment où, je depose ma vie entre ses mains, ce moment où, je fais de lui un grand Homme, où il fait de moi une Femme libre... [u] ==================================================== [i] C'est dommage....je me suis battue tant d'année contre eux, puis un jour j'ai rencontré la paix, j'ai claqué la porte à Solitarisme et Mal-être s'est fait la malle effrayé par tt ce chamboulement. J’étais presque rentrée dans les rangs, couché pas trop tard, levé pas trop, meme si quelques nuits blanche persistait encore...j'avais trouvé le gout de remettre de l'ordre dans ma vie, je me sentais plus forte que jamais...j'etais bien. Et puis comme un dealer qui vient récupérer ses toxicos, Solitarisme est revenu frapper a ma porte, me vantant ses "bienfait" me disant que j'aurais toujours besoin de lui...que c’était de toute facon en moi. Je lui ai souris tout en refermant la porte, le laissant sur le palier. Mais il a laissé une parti de lui en partant delicatement enveloppé dans une carresse de mal etre ...petit a petit il a repris sa place, agissant comme un cancer, bouffant une par une les cellules saine. les nuits se refont longue, les journées courte, couché a pas d'heure, levé a pas d'heure, errer jusqu'a pas d'heure, pas l'envie, plus d'envie...sans oublier le mutisme. il n'y a que ma force qui mene la bataille avec moi, ce desir de ne plus vouloir cette "mort"....mais la guerre est loin d'etre gagné. [...]Ça faisait des mois que je pensais plus à toi, j'étais guérie, j'avais bonne mine, j'arrive pas à croire qu'on ait remis le couvert, Y'a des choses dans la vie qu'y tiennent du mystère, Tu sais pourtant tu me fais du mal [...] [u] ==================================================== La phrase du jour signé mon grand fils (17 ans) suite a une discussion sur les petit(e)s ami(e)s "Il va falloir expliquer que ma mere est ...prononcée." [u] ==================================================== Tu m'as trouvé, un jour, le sourire perdue, les yeux dans le vague et l'ame en peine, assise là, en bas d'un escalier regardant une porte, celle d'un nouvel ailleurs... Tu m'a tendue ta main, me persuadant malgré mon septicisme, que derriere cette porte que je regardais de travers, se trouvait bien plus de bonnes choses que je ne le pensais. De discours en discours, ma main s'est posée dans la tienne et je t'ai suivi sur ce chemin, avec un seul objectif, me montrer le loquet et me donner la force d'ouvrir cette porte. Pas a pas, nous avons gravi ces marches, Ensembles, nous avons grandi, Ensemble, nous avons appris, Ensemble, nous nous sommes donné, l'un a l'autre, nous avons donner, l'un a l'autre, tu m'as fait voir des choses que je ne connaissais pas, je t'ai montré des choses que tu ignorais, marche apres apres marche, nous avons fait la fierté de l'autre. Mais tt chemin a une fin nous avons regarder derriere nous vu cette ascension nous avons regarder devant nous et la porte etait la a portée de main a portée de ma main tu avais atteint ton but. Il te fallait me lacher la main il me faut te montrer la force que tu m'as inculqué ton chemin s'arrete là, le mien continue avec ton regard dans l'ombre de ma lumiere continuer a te rendre fier de moi, et de ton "travail" sur moi Te montrer, a present, ce que tu as fait de moi ... Lacher la main n'est jamais chose simple oh non ca ne l'est pas Mais la porte est là... D/s. [u] ==================================================== J'ai les fesses qui chauffent qd mes pensees s'envahissent de Toi. Ma peau me brule sous l'absence de la chaleur de tes mots qui temperent mes desirs Mes poignets de tordent et se cassent sans le maintiens de tes mains Je manques de Toi...mon dealer...injecte moi ma came...injecte moi de Toi, ma came. Emmene moi me perdre dans cette etat second, fais moi plonger dans cette ocean de bien etre...Je manques de Toi...Mon Dealer.... [u] ==================================================== il y a un gouffre entre fantasmer et le vivre, pour certain(e), ca depasse l'entendement, c'est tellement destabilisant, qu'on prefere rester dans sa petite vie bien rangée, parcequ'on ne sait pas gerer tt ce chamboulement en soi... on ne comprend pas, mais finalement cherche t on vraiment a comprendre ou rester dans sa ligne de confort est il plus simple ? est ce du courage de decidé de Vivre, ou de la connerie de ne plus vouloir se contenter de survivre ? finalement la definition de l'un et de l'autre ne sont pas si eloigné, peut etre est ce juste une question de paix avec soit meme. Il semble plus facile de regretter la vie qu'on aurait voulu avoir que d'assumer la vie qu'on veut. [u] ==================================================== J'ai eu des paroles sans voix, des silences qui ont hurlé, mais jamais pour rien dire. J'ai essayé de creuser dans le marbre, de graver dans le sable...et J'ai saigné toutes les larmes de mon corps, j'ai plus rien à dire...mais encore tout à écrire. [u] ==================================================== Ce soir Monsieur, vous serez mon objet. Ce soir Monsieur, je vous interdirez de poser Vos mains sur moi, vous reprendrai à chacun fois que votre bassin cherchera à dominer, mordrai vos levres quand elles tenteront de répondre aux miennes. Ce soir, Monsieur, je prendrai mon temps. Le temps d être égoiste, le temps de ressentir. Ce soir Monsieur, vous me detesterai, pour l'ignorance que je vous concèderai. Ce soir Monsieur, vous aussi vous allez prendre le temps, le temps de regarder, de regarder Votre Chienne. Ce soir Monsieur, vous êtes mon god. Ce soir Monsieur, je me jouierai de Vous. [u] ====================================================
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Par : le 07/11/16
Invitée à une soirée BDSM dans un club libertin, contrairement à mon habitude, j'accepte. L'après-midi chez mon ami, des discussions, des rires, ainsi qu'il est de mise entre nous. Le repas avalé, je file me changer. Tenue noire de rigueur, corset, jupe, bottes, j'attrape mon sac à jouets, ma cravache, et nous voila partis. Enfin, après avoir perdu 10mn à chercher la cravache voyageuse qui a décidé de prendre la clé des champs juste avant de monter en voiture. Arrivés à destination, on nous attend déjà. Deux jeunes femmes charmantes et souriantes. Nous sommes rejoints par un jeune homme, puis par un couple. Nous sommes enfin au complet. Le club nous tend les bras, un passage au vestiaire, ces dames se changent, et nous entrons dans le club proprement dit. Ambiance sympa, chacun reste sur son quant-à-soi, mais sans gêne excessive. Nous commençons à faire connaissance. Le couple commence à jouer, puis je demande à l'une des jeunes femmes si elle a envie de goûter mes martinets. Nous nous avançons vers la barre de pole dance, elle se déshabille, ne garde que sa culotte en dentelle et se met en position. Je commence doucement, j'alterne les coups, les différents martinets en ma possession. Elle ondule, se dérobe légèrement, parfois, concentrée, dans la sensation de ce que je lui inflige. J'étrenne différents martinets, tout se passe au mieux. Nous terminons sur une note plus cinglante, un petit flogger aux lanières dures et fines sur l'arrière de ses cuisses, douloureux pour elle, jouissif pour moi. Merci pour ce délicieux moment partagé, au rythme de mes coups, au rythme de ton corps qui me répond. Nous retournons vers notre coin, et je m'intéresse au jeune homme. Totalement débutant, il s'intéresse plutôt au bondage, me dit-il au début, puis nous parlons douleur, masochisme... Je lui demande s'il veut, lui aussi, tester mes instruments. Il veut bien, mais pas devant tout le monde. Nous montons donc à l'étage, cherchant une salle qui conviendrait. La pénombre n'est pas le mieux pour jouer, mais il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur. Je lui indique sa place, debout, en appui contre le mur. Je lui demande de se déshabiller, de ne garder que son caleçon. Le jeu commence. J'y vais tout doucement, avec mes jouets les plus doux, je n'ai pas envie de le dégoûter, j'ai envie qu'il découvre le mieux possible ce monde qui l'attire depuis un moment. Il m'indique où il préfère que mes coups atterrissement, son dos est le plus agréable, visiblement. Je lui demande souvent si tout va bien, et je monte en puissance. Il aime beaucoup, se découvre des plaisirs inconnus de lui. Après un bon moment, nous cessons le jeu, il se rhabille, et nous allons pour redescendre. Là, il me dit qu'il a envie de tester la chaise BDSM. Nous changeons de pièce, il enlève son tee-shirt, s'assied, et je boucle les sangles sur ses poignets, ses cuisses. Je sais qu'il aime la sensation d'impuissance. Je reprends mon martinet doux, et je commence à flageller ses pectoraux, insistant sur les tétons, dont il me dit aimer le travail. Je suis concentrée, il est plus bas que moi, je fais très attention à ce qu'il ne reçoive pas une lanière dans le visage. Il aime, le dit. Je suis heureuse de pouvoir lui faire découvrir ce dont il rêve, de ne pas le décevoir, et très heureuse de son masochisme que je découvre et qui me ravit. Nous finissons le jeu, et cette fois, nous redescendons pour de bon. En bas, les jeux se poursuivent également, tout le monde s'amuse, chacun est occupé, l'ambiance est très bonne. Nous nous installons sur des tabourets, et nous buvons un verre. Nous papotons un peu, en regardant ce qui se passe autour de nous. Je lui propose de tester mon nouveau martinet en sisal. Il en a un peu peur, me le dit, mais à suffisamment confiance en moi pour accepter, et vouloir jouer devant tout le monde. De nouveau, son tee-shirt tombe. Je commence sur son dos, la sensation de l'accessoire est très bonne, le tombé est parfait, bien groupé, il est suffisamment rigide, avec cependant une bonne souplesse. Mon partenaire est rassuré, plus de peur que de mal, ça chauffe plus que ça ne pique, la sensation lui plait également. Je lui demande de se retourner, et je recommence à frapper ses pectoraux. Concentrée, encore. Il est plus grand que moi, debout, c'est plus facile, je me permet de lever les yeux pour croiser les siens. J'ai un choc, littéralement. Il me regarde avec une intensité peu commune, je me sens transportée par ses yeux vrillés aux miens, tendus vers moi, un instant d'osmose. Troublée par ce regard que je n'ai connu qu'une fois auparavant, je me sens remontée à bloc, portée par cette envie, cet appel, ce don. Je reviens souvent accrocher mon regard au sien. Lorsque nous revenons vers nos amis, les soumises présentes félicitent mon partenaire pour son endurance, et pour ce regard qu'elles ont vues aussi, lui disant que c'est si rare. Il semble ne nous croire qu'à moitié, heureux de ces compliments, cependant. La soirée se déroule, alternance de jeux, de discussions, d'explications aux non initiés, rigolade et sérieux avec le patron. L'ami avec qui je suis venu me dit qu'il aimerait bien jouer avec son cat-o-nine. Je lui propose mon partenaire d'un soir, et vais lui demander si l'expérience le tenterait. Il accepte, va se mettre contre le comptoir du DJ, torse nu, et le jeu commence. A un moment donné, prise d'une inspiration subite, je viens me positionner entre les bras du jeune homme, toujours les mains sur le comptoir, et je commence à lui pincer les seins. Le mélange des deux douleurs semble lui plaire grandement. Je reviens vers mon ami, et lui demande s'il voudrait que je me joigne à eux avec un martinet. Il accepte, et la danse commence. Lui dans le dos, avec son cat, moi devant, avec un martinet aux lanières larges mais douces. Nous frappons à contre-temps, puis en même temps. J'ai la chance d'avoir le plus beau point de vue de ce trio, je vois en même temps les yeux du jeune homme et ceux de mon ami. Grand moment, une première pour nous trois, et une réussite. L'heure avance, les clients partent les uns après les autres, nous rassemblons nos affaires, une dernière discussion avec le patron, et nous quittons les lieux. Poignées de mains et bises échangées, nous sommes tous heureux de notre soirée et nous promettons de recommencer vite. Un grand merci à vous, mes partenaires de ce soir, qui m'avez donnés tant de plaisir et avec qui j'ai partagé des moments uniques. Merci jeune fille, pour ton corps doux et ondulant au gré de mes lanières, merci jeune homme, pour m'avoir donné l'occasion de te faire entrer dans ce monde de belle façon.
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Par : le 26/10/16
Mason Close. Les cartons d’invitations, à nos membres les plus fidèles, ont été envoyés. L’adresse se situe dans un hôtel particulier, qui était dans le passé une maison close. On devine de part l’architecture la majesté du lieu. Le sol en marbre, de magnifique colonne, un escalier monumentale se séparant en deux pour se rendre aux différents étages. Le thème de la soirée est de recrée l’atmosphère des maisons closes et de se replonger dans cet univers érotique. Des fauteuils circulaires, des méridiennes, un piano, des rideaux en velours qui tapissent les hautes fenêtres pour plonger le lieu comme une atmosphère feutrées. L’éclairage est tamisé. Des femmes, au corps à moitié dénudés joueront l’attraction de la soirée. Chacune a pu choisir son style, une nymphe, une danseuse orientale, une mondaine. Mon choix s’est porté sur une long kimono noirs, les manches sont amples et très longues, et touchent le sol, je porte un soutien gorge complètement ouvert et j’ai parés mes seins de magnifique bijoux scintillants. Je porte une culotte où de nombreuses perles tombent sur mes cuisses et des bas qui sont rattachés par les jaretelles. Ma tête est coiffé de bijoux et d’une pièce maîtresses avec des plumes et mes bras habillés de longs gants noirs Une multitude de colliers tombent sur mon cou mes seins. J’avais envie de m’inspirer de ces femmes de sérail. Je dois me préparer pour le spectacle de ce soir, où je jouerai avec mes magnifiques éventails géants en plume d’autruche. Ils ont été installés au centre de ce hall. J’aime beaucoup en jouer car c’est très suggestif et me permet de garder mon coté joueuse et mystérieuse, juste ce qu’il faut pour attirer le regard. Mon numéro commence par Banned in Boston, une musique langoureuse, parfaite pour l’effeuillage. Je sens la lumière sur moi, les regards se posent sur moi, arrivant en haut de cet escalier. Je prends une démarche élégante pour descendre les marches. Je joue avec mon kimono, je glisse mes doigts sur le revers et je le laisse tomber avec négligence pour dévoiler mon épaule, puis je le remonte, je fais de même avec l’autre coté. J’avance parmi les invités, effeurant de mes doigts leur joues, leurs cuisses. Ils essaient de s’approcher, mais je les repousse. Soudain, je repère un homme dont le regard me perce. Je le regarde droit dans les yeux, je m’avance, puis me retourne, et défait de mon kimono. Il est assis sur cette méridienne. Il a vu imprenable sur mes fesses et je sens qu’il aime voir ses perles qui lui permettent d’entrevoir mes fesses. Je repars au milieu de la pièce, Je prend le doigt d’un gant dans ma bouche et le tire, je renouvelle cette opération jusqu’à ce que je retire longuement ce gant… puis je le jette au sol. Je fais de même avec l’autre. La musique se fait plus langoureuse, et je m’empare de mes éventails de plume, où j’entame comme une danse du cygne.. Je laisse juste à mes hôtes entre apercevoir mon corps. Une fois ma danse terminée, les messieurs ou dames désireux une danse privée doivent payer. C’est là que l’homme au regard perçant, m’achète pour toute la soirée. Il ne dit pas un seul mot. Il m’étreint du regard, me prend par la main. Nous montons les marches et nous nous retrouvons dans une pièce magnifique. Des dorures de partout, un lit avec des pinacles de part et d’autres, un salon privé avec de multiples voilages. Il me regarde dans les yeux et m’ordonne de danser pour lui. Il s’asseoit, et me prie de danser sur lui assise sur ses genoux, le dos tournés à lui. Il ne me touche pas. Puis il me dit qu’il en veut pour son argent. Il fait entrer un autre homme dans la pièce, je suis intriguée, curieuse, mais craintive. Il me demande de danser pour lui. Celui-ci ne se gène pas pour poser ses mains sur moi, il me claque les fesses comme si j’étais à lui. Je ne tolère pas ce manque de respect. L’homme au regard perçant ne tolère pas mon inconduite. Il se lève, se met à ma hauteur, enlève ma coiffe, et fait basculer ma tête en tirant mes cheveux par l’arrière. Il maintient une pression avec ses doigts autours de ma bouche et m’assaille d’un baiser froid. L’autre homme me bande les yeux. Je perds tous mes repères. Il me dirige vers ce lit, et m’attache de part et d’autres de ces pinacles. Le dos face aux sofas. Et là je sens leur main me palper. Celui qui me parle, je sens son excitation dans son souffle, et il me dit qu’il prendra un plaisir à me baiser. Il me passe sa main sans ménagement sur mon sexe, et me fesse. Je sens une cravache parcourir mes courbes et un coup part entre mes fesses. Il m’ordonne d’écarter mes cuisses. Il me pénètre sans ménagement, tandis que l’autre homme s’est mis sur le lit, et il s’empare de chacun de mes tétons, et me les cajole. Je suis prise entre la queue de cet homme fou furieux et de cet homme si doux. Je suis interloquée. L’homme qui me pilonne me tire les cheveux en arrière, et l’autre enfonce ses doigts dans ma bouche. Quelle belle putain tu fais, me dit il.. Voilà comment tu mérites d’être traitée. C’est un honneur que nous te faisons. Sois en digne. Toujours les yeux bandés, il me détache les poignets, et me les attachent dans le dos. Je dois m’empaler sur une queue, à califourchon. Pendant que je fais des va et vient sur cette queue, je sens des doigts pénétrés mon cul. Je sursaute. Je dis non !! C’est là que l’homme sur qui je suis à califourchon, m’attire vers lui et plaque ses bras tout autours de moi. Je suis impuissante. Il garde sa queue en moi, et l’autre me dilate complètement. Je sens qu’il a craché sur mon fion pour que ce soit plus facile. Un doigt, deux doigt… trois doigts.. Il m’insulte.. Puis il m’encule. Je sens ensuite ces deux queues en moi. C’est une première pour moi. je me sens honteuse mais excitée. Et là j’entends : tais toi, on sait que tu aimes ça, regarde comme tu es dégoulinante. Ils éjaculeront tout deux sur moi. Il me laisseront attachées toute la nuit, et me baiseront à tour de rôle ensemble, sans que je ne sache qui me prenait. A l’aube, je suis épuisée par cette nuit de baise. L’homme au regard perçant est à mes coté et me caresse le dos.. et me dit.. Acceptes tu d'être l'objet de mon plaisir?
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Par : le 23/10/16
Je t’ai préparé une surprise… tu m’attends dans le salon. Je me prépare…une tenue sexy, des bas, des chaussures à talon, une guêpière et un string assorti. Une robe pour emballer le tout. Je te rejoins, m’approche pour t’embrasser. Un début de striptease, où je te laisse entrevoire mes bas, avant de retirer ma robe… tu observes mes formes, joliment mises en valeur. Je me caresse… mes mains glissent sur mes jambes, remontent entre mes cuisses, passent sur mes fesses nues, mes seins emprisonnés dans leur cage de tissu. Je caresse mon décolleté. On s’observe, je fais glisser mon string le long de mes jambes… je prends mon temps, démarche langoureuse, pour te le remettre, avant de m’installer confortablement dans un fauteuil, en face de toi. Je me caresse, libère un de mes seins que j'empoigne fermement, léger pincement sur le bout pour faire pointer un peu plus mon téton, hatiser mon plaisir masochiste. Mon autre main se love entre mes cuisses... j'écarte mes jambes, un talon sur l'accoudoir, l'autre au sol. Position obscène, te laissant observer ma chatte ouverte...mes doigts qui glissent entre mes lèvres, les écartent.. un doux va et vient... pour faire venir mon plaisir.... effleurer mon bouton... je ferme les yeux, deux doigts me pénètrent...cherchent à faire monter mon plaisir...je me concentre, me laisse aller... les caresses de mes doigts en moi, l'envie de plus, plus fort... je sors un plug ventouse, le fixe au coin de la table basse... m'empale dessus, mon bassin bouge, je gémis doucement, t'observe... ton sexe fièrement dresser dans ta main.... je l'imagine en moi, me transperçant, me dilatant... envie d'un peu plus, je sors mon jouet vibreur et applique sa tête sur mon bouton déjà gonflé de plaisir... c'est si bon... une première vague de plaisir explose.... je coule... cet engin diabolique qui me fait lâcher prise... je m'allonge dans le canapé à côté de toi, prends le rabbit que j'enfourne dans mon sexe dégoulinant... plus rien ne compte, juste ce besoin impérieux de jouir encore, et encore ... Tu ne tiens plus, te jetes sur moi pour plonger ton sexe en moi, tu cognes en moi, au fond de moi... mes orgasmes s'enchainent, tu te déchaines me retournes et plonge dans mon cul étroit... c'est fort, un peu douloureux, intense et tellement bon.... ta main claque sur mes fesses.... je perds pieds.... t'abandonne mon corps, tes mains tirant sur mes seins, ton sexe me défonçant... je coule délicieusement... et tu finis par exploser en moi.
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Par : le 23/10/16
1- j'ai un angiome tubéreux sur le visage, beaucoup moins visible que ds mon enfance mais ca m'as valu les jolis surnom de "la cramé" et la "contagieuse"...et mon crapouillot de la part de ma mère mais c’était affectueux 2- je regrette d'avoir du être la nounou pour un couple d'amis de mes parents, a la finale je devais m'occuper bien plus souvent du papa que des enfants. j'avais 14 ans 3- je suis pas maternelle 4- a 16 ans, je me suis prise des droites dans la gueule accompagné de "salope" pendant une demi heure par ma mère quand elle a découvert ma sexualité active. 5- quand les gendarmes on dit a mon ex "elle vous a peut être quitter en douce", il a répondu "impossible, elle serait jamais partie sans son PC" 6- je supporte mal le silence ambiant 7- la mort n'est qu'une étape, j'ai vu des fantomes 8- Mon père aurait préféré que je ne vois jamais le jour 9- dans la disposition de mes meubles, les portes sont toujours dans mon champs de vision 10- je suis plus salé que sucré... j'adore les gateaux apéro 11- Madame rêve...un peu trop. 12- j'ai beaucoup de mal a parler de moi 13- je suis pas tjrs delicate quand je suis franche 14- je m'entends mieux avec les hommes que les femmes, elle n'aiment pas ma liberté d'esprit et ma tolerance dans le couple...ni que je leur dise que leur bonhomme ont bien du courage pour les supporter...(délicatesse légendaire je vous dit...) 15- pendant longtemps, ma 1ere pensée du matin, au reveil, c'etait merde...je me suis encore reveillée 16- je suis partie de chez ma mere a 18 ans et 1 mois 17- j'ai accouché de ma fille a l'aube de mes 19 ans 18- je suis pas comme ma mère 19- j'aime tt ce qui touche a l'erotisme et la sexualité 20- je bois 2L de coca par jour 21- je suis ponctuelle 22- vers 10-11 ans j'ai decouvert que les jets de la piscine donnaient d'agreable sensations sur ma mimine 23- un homme torse nu en jeans attise mes sens et rendent mes yeux tt brillant 24- comme si cela suffisait pas, mon vrai prenom est aussi atypique que mon visage, l'histoire de ce prenom m'as toujours fait sourire...jaune... 25- quand je n'ecoute pas de musiqque, je la marmonne 26- mon meilleur ami a aussi été mon 1er Dom 27- je ne sais pas etre egoiste 28- chieuse, mais pas chiante 29- je n'ai jamais été amoureuse du pere de mes deux grands, il a été une "excuse" pour quitter le domicile familiale 30- qd je fais une nuit blanche, je deteste entendre au petit matin les 1er petit zozios et voir le jour se lever, c'est en generale là que je part me coucher 31- la 1ere BD erotique sur laquelle je suis tombé, chez des amis de mon pere, au milieu des luky luke et lagaffe, etait ex libris eroticis, j'ai adoré du haut de mes 12 ans et demandais souvent qd est ce qu'on retournait labas... pour la collection de lagaffe...biensure quoi d'autre ? 32- a 7 ans j'ai vu ma mere et celui qui allait devenir mon pere faire des galipettes, je les ai regardé jusqu'a la fin 33- la seule chose de bien rangé chez moi c'est mon PC 34- j'aime la sensualité, pas la vulgarité 35- j'adore scene de menage 36- j'ai souvent héritée du petit nom "ma puce"...vu que je depasse pas le metre 50 37- Mon fils et moi aurions pu mourir le 18 septembre 2014, 106 contre deux camions de chantier, 3 tonnes x2 contre 700kg, bizarrement j'ai pas fait le poids... 38- le matin j'ai une tete de con et je parle pas 39- je deteste d'ailleurs le matin...quand mon reveil sonne je lui reponds avec amabilité de fermer sa gueule 40- ah oui je parle un peu vulgairement parfois...bon ok souvent 41- j'aime l'ironie et l'humour noir 42- je prend tres bien les choses, parfois trop bien, alors que parfois je devrais pas, je me vexe pas facilement 43- j'aime pas les fleurs, a part la rose noire, mais j'aime les plantes vertes, dommage j'ai reussi a faire crever un ficus, pourtant on peut pas dire que ca demande beaucoup d'entretiens... 44- je m'ennui devant la télé 45- je suis tres frileuse, moi qui adore ne porter qu'un tee shirt, je suis malheureuse en hiver, pas de bol la Normandie c'est pas la meilleur region niveau chaleur... 46- ma mere a lacéré ma passion pour les chevaux en refusant que j'en fasse mon metier, motif : ecole trop loin de la maison pour me surveiller 47- j'avais 50 francs d'argent de poche par mois a partir de mes 16 ans 48- j'ai commencé ma premiere cigarette a 13 ans, une gitane piqué avec des copines lors d'une soirée des parents a la maison, ptin c'etait degueu...je suis devenue fumeuse reguliere a 16 ans 49- a 17 ans, mon petit ami m'as bourré la gueule pour coucher avec moi 50- tant qu'on est dans le sujet je bois rarement, 2-3 verres de malibu on va dire tous les 6 mois ou tt aussi rarement et qu'un seul, ca monte vite au crane, kir vin blanc au resto 51- j'aime qd MON HOMME me dit les choses cash, plutot que de me sortir les violons...et l'orchestre j'en parle meme pas... "Cheri ce soir tu me vois pas! - ah bon tu sors? - non je t'encule." par exemple...quel romantisme...j'ai bien dit MON HOMME ! 52- sinon je ne trouve plus rien a rajouter. 53- ma plus grande terreur est de voir une défenestration. 54- j'aime pas lire, je depasse rarement le titre, le seul livre que j'ai avaler jusqu'au dernier mot, c'etait antigone de Jean Anouilh. 55- j'ai herité du gene nocturne de papa, donc couche (trop) tard 56- je cherche pas le contacte humain, plutot solitaire 57- je suis caline 58- il m'as fallu 6 mois et un cauchemar pour comprendre et accepter que mon 1er fils etait mon fils et non pas une erreur de parcours 59- j'ai des enfants formidable... 60- je deteste parler au telephone 61- j'ai un genoux foireux, j'ai peur que ca me pose des soucis pour les cordes 62- j'adore commencé une gaterie au repos et la sentir prendre forme sous mes va et vient 63- j'ai pas le souvenirs de bons moments passées avec ma mère 64- la seule personne avec qui je n'ai aucun mauvais souvenirs etait ma grand mere 65- j'aime pas les chats, enfin si, chez les autres, le mien s'apelle mimine...ou connard... 66- j'ai du bosser pas plus de 3 mois dans ma vie 67- je suis pas venale, pas depensiere, parait meme pas assez, je sais pas vraiment me faire plaisir 68- je n'ai ni Dieu ni Maitre, mais je respecte les croyances et convictions des autres 69- un peu raleuse, mais souvent avec humour 70- je suis pas la meilleure femme de menage, mais j'aime faire la vaiselle avec la musique ds les oreilles pour finir une anecdote signé mon deuxieme et dernier fils: fils dit : merde !!! maman dit: non on dit zut plus tard papa taquine maman et maman dit : je t'emmerde fils repond: non maman on dit je t'enzut !! ********************************************************************* 08/08/2016 Je me qualifierai pas de Soumise, ni dans l’âme, ni dans le caractère, mais je peux l’être dans l'attitude je dirai plutôt borderline, j'aime le D/s, la cérébralité, le douceur comme la violence, un peu maso, ouverte d'esprit et plutôt débridée. La première fois que j'ai entendu parlé du BDSM, c'etait via une plateforme de jeu 3D, en 2013, la discussions s'est engagée et nous avons longuement parlé du sujet, enfin plutôt lui du coup, puis çà m'as intrigué....rien d’étonnant pour quelqu'un qui aime la sexualité et qui en est curieuse quelque soit sa forme, donc j'ai fouiné le sujet, par différent forum, site, et discussions avec des Doms, très vite je me suis faite mon idée....Moi Soumise ? JAMAIS !!!... mouai on en reparlera hein....ceci dit, j'ai vite compris le cotés sain de ses relations, cette façon de tt dire, d’être honnête, dont les choses sont posées et claires, contrairement au vanille ou finalement tous l'monde y l'sais, mais personne y'l'dis. J’étais en couple à ce moment là, couple qui commençait à vaciller. la décadence à continuer et moi pendant cette année je continuais à m'informer sur ce monde, puis viens septembre 2014, le 18 précisément, jour où j'ai eu un accident important de voiture avec mon fils, pour faire court, une tite 106 contre deux camions de chantier type master et taille au dessus bah j'ai pas fait trop le poids hein, et puis s'en ai suivi une série de coup de massue sur le coin de la gueule durant 1 an, mon couple vacillait de plus en plus, et moi, je réalisais de plus en plus que je ne voulais plus vivre comme ça... jusqu’à ce que rien ne soit plus sauvable, une lutte acharnée pour lui faire comprendre qu'il me perdait, mais en vain, dans cette période le D/s a pris un peu plus de place ds ma tete, je ressentais un besoin qu'on prenne la relève, qu'on me décharge de mes responsabilités, et surtout qu'on m'aide à surmonter ma séparation qui était inévitable, j'ai du moi même l'accepter et ca a pris 6 mois, sauf que mon ex lui la refusait catégoriquement, ça a pris 1 an pour qu'il déménage, et çà a été dur, durant ces 1 an, je lui demandais de partir...et il répondait que non. il était bien ici, qu'il me ferait chier jusqu'au bout "parceque je t'aime MOI." J'ai eu un guide, virtuel, beaucoup par sms, plus qu'un Dominant, un soutiens morale et un coup de pied au cul aussi qd je faisais les choses de travers ou que je me laisser bouffer. je continuais toujours à fouiner le sujet, mais je n’étais pas prête a passer au réel, vu le contexte, un peu logique, je n’étais pas dans des conditions sereine pour me lancer la dedans, puis même en perdition, il était hors de question de tromper mon ex, je voulais faire les choses ds l'ordre, d'abord clore ce chapitre. mais une chose devenait de plus en plus limpide pour moi, c’était un monde qui correspondait a ma façon de penser et a ma liberté sexuel, refoulé et bridé jusqu'ici. Octobre2015....enfin il part....après 12 ans de couple.... Le jour de son départ, le1er, ce fut dur, pour tt le monde, même si il était hors de question que je lui montre. Une fois passé la porte, mon fils l'a regardé partir à la fenêtre, il m' a dit "Maman, tu viens pas dire au revoir à Papa" "Non mon Cheri...". J'avais mal, mal d'avoir échoué, il a fallu que je paraisse forte et que je console mon fils, lui expliquer ce qu'il savait déjà, que c'était mieux ainsi. Le soir arrive, mon fils couché, je me suis assise sur une chaise, les coudes posés sur mes cuisses, les bras ds le vide, j'ai regardé chaque recoins du salon comme si c'était la première fois, écouté ce lourd silence, et je me suis dit à haute voix " putain..." Je venais de me prendre la réalité en pleine gueule...j' étais désormais seule, avec la responsabilité de mon fils. "et maintenant...tu fais quoi...?" A ce jour, je n' ai tjrs pas trouvé de réponse à cette question. le calme et la sérénité reviennent, et puis je ne me reconnais plus....mes pensées changent, mon passé si lourd que je portais depuis toujours s'apaise, semble reprendre sa place, dans le passé, et non plus dans le présent, je change d'optique petit à petit, de façon de voir les choses, moi qui était tt le temps stressé du lendemain, a présent je m'en foutais, enfin c'est pas le mot, disons que je ne trouvais pas les réponses, et je n'arrivais meme pas à me poser de questions, je ne voyais pas d'avenir, tt semblait flou et totalement inconnue. tout çà s’étend et évolue petit à petit jusqu'a aujourd'hui. 7 mois avant ce fameux octobre, sur mon jeu, je croisais un homme de temps en temps, nous parlions de tt de rien, on apprenait à se connaitre sans grande intention, enfin pour moi, vu le flinguage que je subissais je ne voyais rien d'autre. en décembre, après un sale coup de mon ex (2 mois seulement après la séparation, et alors que la veille il me pleurait de revenir, Monsieur se tape une gonzesse....et qui plus est, en présence de mon fils -_-"), et en même temps cet homme commençait a être un peu plus explicite dans ces propos....ou c'est moi qui les entends plus clairement, alors je me laisse aller vers cette relation, après tout, ce n’était que virtuel, un jeu, et puis ça m'occuperait un peu....et le temps passe....et la relation deviens plus serieuse, moins "in game", on descends clairement tt les deux une pente "dangereuse" : le reel....les personnages s'effacent, les personnalités plus ou moins jouées, sont remplacées par notre propre personnalité, la vrai, le virtuel s'efface pour faire place au réel, Monsieur sors du placard et Mademoiselle née doucement entre ses mains....ai je dis "Moi Soumise ? JAMAIS !!!" ? ....ah bah ravale tes mots cocotte..... le lien, les sentiments, l'emprise, et ce, des deux cotés, deviennent de plus en fort et le D/s s'installe, son cotés latin y fait beaucoup, et ça me plait, énormément, ça en devient une relation a double sens, il me fais évoluer autant que moi je le fais grandir et le révèle à lui même, une belle, forte, intense histoire qui prend fin 6 mois après, donc en juin 2016...bah vi....le vanille à découvert le chocolat....et nous voila comme deux cons chacun de notre cotés, a morfler du manque de l'autre....mais c'est comme ça, nous sommes tjrs en contacte qd même, mais plus de la même façon. disais-je dans mes premiers mots que je ne me qualifierai pas de Soumise ? je me souviens même d'un com posté sur une de mes photos "bon courage à celui qui voudra entendre Maître dans ma bouche" Mais j'ai été Sa Soumise...et il a été Mon Patron...comme quoi...il suffit parfois de croiser une personne, une seule... Voilà... un complément aux 70 verités, qui abordait le passé Voilà... ou nous en sommes aujourd'hui.
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Par : le 18/09/16
Fictionnelle genèse - Titre dissuasif mensonger homophonique - Récit non érotique ______________________________________________ Enfances (Récit pathétique) Nous nous faisons face, yeux dans les yeux, sans ciller, d'acier de chaque côté. Une fois de plus. – Tu bois trop, me dit-elle, titubante, en me giflant à toute volée, et je serre mes poings au bout de mes bras menus, pour éviter de lui rendre la pareille, sans percevoir que j’inhibe pour longtemps toute capacité à me défendre. – Tu t'habilles comme une traînée. Mouais. Je porte une tunique mauve sur de vieux jeans élimés ; des fringues baba qu'on me donne ou que je récupère aux fripes. Que je chipe parfois dans les magasins mal surveillés ; il faut bien se vêtir. – Regarde tes seins. Je suis sûre que tu as mis du coton dans ton soutif. Tu es laide, tu es vulgaire. Mes seins en fleur, ma féminité naissante, ça l'a immédiatement dérangée. Une esquisse de sourire redessine mes lèvres à la pensée de la chair qui gonfle et s'éveille. Voilà un flot de vie que rien ne pourra endiguer. – Tu es méchante, m'assène-t-elle hors d'elle, une fois de plus. Elle me gifle à nouveau. Je fugue ou je ne fugue pas. Cette nuit ou demain. Ou je me flingue. J'hésite. J'avais cessé de l'écouter. Elle hurlait devant moi, gesticulant avec de grands mouvements de bras qui m'affolaient, son visage dans le mien. Elle va me dévorer avec ses yeux si elle le peut. – Ne me regarde pas avec cette haine, me dit-elle en me poussant en arrière. Derrière moi, la cage de l'escalier s’ouvre : un long colimaçon en bois de chêne imprégné d’huile de lin par mes soins – je tente éternellement de lui plaire, oh avec quelle maladresse, en me chargeant de toutes les tâches. Je ne cherche pas à me rattraper. Je ne sais pas si je veux la culpabiliser, qu'elle me blesse et soit obligée de regarder en face sa propre haine. Ou bien si, déjà masochiste, je me satisfais étrangement de cet échange et de son apogée. Je dévale les marches sur le dos, tête la première sans me protéger. J'arrive presque en bas, déçue de n'avoir que des ecchymoses. Je me redresse quand j'entends la porte de sa chambre claquer. Je me roule un pét' en écoutant Thiéfaine à fond au casque dans la salle commune de la Communauté. Avec son shit mais je sais que j'aurai l'occasion de remplir sa boîte avant qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y a que nous deux à la Com' aujourd'hui. Je leste mes poches de munitions et je pars dans la neige. Je remonte un sentier pour aller passer la nuit dans la chaleur de l'appart' de mon voisin : faire l'amour sur sa banquette, fumer, regarder le feu et les étoiles. Il a quinze ans de plus et du haut de sa trentaine me paraît très expérimenté. On baise dans les bois, sous le clair de lune, adossés aux contreforts des cathédrales, ou le long des sentiers cathares, dans des châteaux en ruine où l'on s'introduit les nuits trop étouffantes d'été. Je rêve secrètement qu'au cours d’une de nos escapades, soudain colère, il casse un rameau et m’en fustige le corps, mais je n'ai jamais osé le lui avouer. Avec lui ou avec d’autres, l’amour est plein de douceur et de légèreté ; le sexe joyeusement subversif ; la baise sans tabou et sans entrave. Nous voyons dans nos chairs magnétiques qui s’apprivoisent et s'agrippent, nos corps hagards aux bouches naïves et avides, aux sexes inépuisablement en quête, et qui trop hâtivement s’enchâssent, une expression de la vie, de l’amitié, ou d’autres choses, innocentes et généreuses. Nous en parlons des heures. Nous l’affichons agressivement en riant des mines consternées et de la réprobation que nous faisons tout pour susciter. En jubilant sous l’opprobre comme sous les caresses. C’est l’Amour libertaire, insoumis, entre égaux. L’Amour anarchiste. Idéaliste et politisé. Pourtant, quand je somnole, lorsque mon esprit, devenu libre, tapine à la frontière du sommeil et des créations de l’inconscient, lutinant mes fantasmes secrets, je me métamorphose du tout au tout, devenant l'anti-héroïne recevant en rétribution de ses mineurs méfaits maltraitance, humiliation, abus, et copieusement. L’amant trahi que je moquais, décompte sa vengeance fouet à la main, coup après coup. Le professeur redouté me corrige jusqu’à ce que je pleure d’humiliation devant lui, le regard enfin respectueux. Un homme inconnu qui me séquestre invente de créatifs sévices sexuels, pour bien punir mes désirs et mon comportement follet. Un époux machiste m’inflige la fessée lorsque je lui tiens tête et la sodomie lorsque je lui désobéis. Une mère m’oblige à baisser moi-même ma culotte et à me courber soumise sur ses genoux. Invariablement, l’autre est hostile. Invariablement, l’autre est puissant. Invariablement... ...dans ce jeu confus d’illusions, je me projette en enfant pure à l’âme diaphane, dénuée de malice… Pourtant, au plus profond de moi, je suis dévorée par un besoin absolu d’expier, comme s’il me fallait monnayer d’un lourd écot de douleur le droit de vivre. Je veux être violentée, rejetée, encore et encore, sans fin, sans frein. En m’offrant l’ultime fierté : être une victime qui jubile, une victime qui jouit. Les flocons tourbillonnants piquent mes yeux, qui clignent et s’embuent. Je cueille en marchant quelques branches de bouleau argenté, fines, griffantes. Puis une longue badine souple et sans nœud de coudrier. Mon offrande du soir. Saurai-je lui expliquer quelle indigne jeune fille je me sens être ? Et l’étendue de mon besoin de sanction et d’autorité ? Acceptera-t-il, saura-t-il, aimera-t-il, sévir et me diriger ? Ô amant, corrige-moi, que je devienne moins mauvaise… Plus tard dans la nuit, je m’endors bien à l’abri dans son étreinte fauve de mâle, son sexe encore en moi. Sa paume rugueuse pèse sur mon sein dur de nymphette. Mon fagot de bois vert a brûlé dans la cheminée. Ça sent bon la fumée et le sperme frais. Les bouquets d’herbe qui sèchent un peu partout. Je me sens désirée. Voulue. Voulue en vie. Ou presque. Je glisse dans un songe heureux, les yeux clos, la peau à vif. ________
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Par : le 06/09/16
Lettre à ma future soumise, Je suis sur ce site pour y trouver une soumise. J’en ai trouvées quelques unes, rencontrées quelques unes, mais le processus de sélection n’est pas encore terminé et je n’ai pas encore MA soumise. Je voudrais m’adresser à toutes les candidates et leur raconteur un souvenir : ma première fois. La première expérience BDSM, lors de laquelle j’ai découvert que j’étais un home dominant. Alors que je ne m’en doutais absolument pas. J’espère que j’aurai beaucoup de retours pour cet article. Un soir, il y a des années, au moins 15 ans, dans une soirée libertine chez des amis, j'ai flashé sur une femme qui était là. Je l'ai draguée et elle a consenti à se faire baiser par moi. On s'est isolés dans une pièce. Je voulais la baiser seul. C'était une femme pas belle mais qui m'attirait beaucoup, avec des gros seins, vraiment ce qu'on appelle des seins lourds. Tout son physique était lourd, lourdes cuisses, lourdes fesses. Pas une beauté mais je la désirais violemment. Je l'ai caressée, puis pénétrée en levrette. Elle était plutôt du genre passive. Elle mouillait, acceptait d'être pénétrée mais n'avait pas l'air très excitée. Elle ne disait rien. C'était une femme silencieuse. Ca aussi, ce côté animal me plaisait. Tout en la limant, je lui ai donné des claques sur les fesses pour la réveiller un peu. Parce que je trouvais qu'elle dormait. D'un seul coup ça l'a réveillée en effet. Elle m'a dit (elle parlait mal le français) ouiiii, j'aime ça. Plus fort! Plus fort! J'ai giflé son fessier plus fort, très fort même. Elle semblait reprendre vie. Elle en voulait toujours plus. Moi, je n'avais aucune expérience du BDSM, ni savoir faire. Je me contentais de lui donner la fessée avec les mains, tout en la pénétrant. Visiblement elle restait sur sa faim. Elle me disait: tape moi, tape moi, plus fort, plus fort, plus fort. Elle me suppliait vraiment. Je faisais de mon mieux mais je ne savais pas comment la satisfaire, n'ayant ni fouet ni cravache ni rien de ce genre. Finalement j'ai vu une sorte de bouquet de fleurs artificielles très moches qui étaient là. Ca n'était pas un appartement de luxe avec du mobilier classe. C'étaient des grands tournesols en plastique, dont les tiges avaient un plus d'un mètre de long, en plastique également avec à l'intérieur une tige en métal, le genre de faux tournesols à 5 francs pièces sans doute achetés au garden center du coin. Ca pouvait servir de cravache, faute de mieux. Bon, je commence à lui cravacher les fesses, ses grosses fesses tellement bandantes, avec cette tige, mais j'avais peur de la blesser car c'était vraiment un instrument cinglant, contondant, avec en plus les fausses feuillolles en plastique vert qui devaient faire encore plus mal. Si j'y allais trop fort elle allait être blessée, peut-être saigner. Donc je tapais, mais doucement, en prenant soin de ne pas lui faire trop mal. Elle gémissait, elle me suppliait, d'une manière toujours plus lamentable: Plus fort, plus fort, plus fort. Moi je me retenais toujours parce que je me disais que ça allait mal finir. A la fin elle a tellement supplié, gémi, que d'un seul coup ça m'a pris et je me suis mis à la fouetter sans aucun égard. Vlan, vlan, vlan. Ca devait lui faire un mal de chien. Mais là, moi j'avais franchi un seuil. Je n'étais plus le garçon gentil, poli, civilisé que je suis normalement. J'étais devenu une vraie bête fauve et n'avais plus aucune inhibition. Donc je la fouettais comme un sourd avec cette affreuse tige cruelle. Pire qu'un nerf de boeuf. Et pendant ce temps je continuais à la limer et j'étais de plus en plus excité, je bandais comme un taureau et moi aussi je prenais mon pied. Elle a commencé à crier, mais c'était de jouissance. Elle a joui avec une violence incroyable, en beuglant. Et son vagin se contractait d'une manière terrible. C'était excitant à un point... Je ne vous dis pas. Je sens encore les spasmes de son vagin. Je pense que c'est une de mes expériences de baise et de jouissance les plus intenses de toute ma vie. Peut-être la plus intense. Elle a joui comme ça longuement, moi aussi. Plusieurs fois. Ca la reprenait, elle suppliait à nouveau d'être fouettée. Là je n'hésitais plus. Je lui donnais ce qu'elle voulait, sans ménagement. Et elle jouissait de nouveau, et moi aussi, etc., etc. Bon, je ne sais pas ce que les lecteurs vont penser de ce récit. Mais moi je dois avouer que cet épisode m'a excité à un point indescriptible. Je pense que c'est à moment là que j'ai pris conscience de mon caractère de dominant, dont je n'étais absolument pas conscient auparavant. Quand je dis que je suis un dominant, ça ne veut pas dire que j'éprouve le besoin de laisser pour morte toute partenaire sexuelle après lui avoir asséné des coups de fouet ou de cravache à assommer un boeuf. Ca veut juste dire que je sais que la relation dominant dominé me donne une satisfaction intense. Je précise aussi, pour rassurer les soumises potentielles, que je suis incapable de faire subir des abus de ce genre à quiconque, sauf si c'est la personne elle-même qui me le demande. D'autre part, je suis encore quelqu'un de gentil, poli, courtois, même assez réservé, bien élevé, même plutôt doux. Mais cette histoire m'a changé en me révélant à moi-même une part de ma personnalité inconnue, et probablement, ça ne se voit pas de l'extérieur que je suis comme ça. Je n'ai plus jamais revu cette femme et je l'ai amèrement regretté. J'aurais tant désiré une relation SM durable. Mais elle n'habitait pas la Suisse. Elle est repartie le lendemain et je ne l'ai plus jamais revue. J'ai eu quand-même le temps de bavarder un moment avec elle après l'amour, alors que tous les deux nous récupérions de nos orgasmes à répétition. J'ai compris que son père la battait comme plâtre quand elle était petite fille. Son mari la battait. Elle avait un blocage émotionnel, impossible de s'épanouir en tant que femme, impossible de jouir sans être battue très violemment. Pendant très longtemps j'ai cherché une soumise sexuelle maso hard comme cette femme. Elle m’a beaucoup manqué. J’aurais voulu avoir avec elle une relation de longue durée. J’étais très frustré de son absence. Je voulais une maso grave comme elle. J’en ai rencontrées quelques unes, mais qui n’étaient pas comme elle. J’ai en revanche rencontré d’autres femmes soumises, certaines masos et d’autre pas. Je suis devenu ce qu’on appelle un “maître expérimenté”. Avec le temps j’ai beaucoup appris et compris que chaque femme, et donc chaque femme soumise est différente. Il faut savoir tirer le meilleur de chacune. Au cours de ces diverses rencontres avec des soumises de toutes sortes, j'ai un peu mis de l’eau dans mon vin. Je m'adapte au désir de l'autre, comme j'espère que l'autre va s'adapter à mon désir à moi. Mais ce que je recherche c’est quand même la femme maso qui veut être cravachée comme une jument, battue, rabaissée, traitée plus bas que terre comme une catin, et qui a besoin de ça pour son plaisir. Elle ressent ça comme le summum de l’attention qu’on puisse donner à une femme, et elle en a besoin. C'est ce que je voulais dire. Je cherche une servante sexuelle et je désire qu'elle me server. C'est ça qui est si grisant. C'est ce qui m'enivre comme du champagne. A un moment donné je demanderai à ma soumise de me donner le même genre d'amour que cette femme aux gros seins. Si je sens que ça ne lui convient pas, je n'irai pas plus loin. Mais entre nous, la soumise et moi, tout pourra être tenté, en toute confiance. C'est ça qui compte. Est-ce qu'on est bien d'accord ? Ton Maître si tu veux P. S. J'espère que ce récit suscitera des vocations et que je recevrai beucoup de lettres
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Par : le 06/09/16
Loi n° 2016-444 du 13 avril 2016 sur la pénalisation des clients apporte son lot de nécessaires précisions et de nombreuses interrogations. L’article 611-1 de la nouvelle loi dispose que «le fait de solliciter, d’accepter ou d’obtenir des relations de nature sexuelle d’une personne qui se livre à la prostitution, y compris de façon occasionnelle, en échange d’une rémunération, d’une promesse de rémunération, de la fourniture d’un avantage en nature ou de la promesse d’un tel avantage est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.»Des amendes de1500euros pour l’achat d’actes sexuels et de 3750euros pour récidive sont prévues. On punit le fait de «solliciter, d'accepter ou d'obtenir». Cela signifie-t-il que dans les deux premiers cas, c'est la tentative (par exemple une promesse de rémunération suffit ) qui est visée, alors que dans le dernier, c'est l'infraction consommée. Dans le cas d'une sollicitation ou d'une acceptation, en pratique, l'intervention des forces de police agissant en flagrant délit est donc possible dès lors qu'il apparaît qu'un accord a été conclu entre le client et la Maitresse (vénale), sans qu'il soit nécessaire d'attendre le commencement d'un attouchement ou d'un rapprochement sexuel pour intervenir. (source justice.gouv.fr) Puis se pose la question de «relations de nature sexuelle» Que cela signifie-t-il? Tout d'abord, il est étonnant que cela soit au pluriel. Une seule relation de nature sexuelle sollicitée, acceptée ou obtenue ne saurait donc être sanctionnée. Que signifie en droit «relation de nature sexuelle» ? On peut, d'ors et déjà, affirmer qu'une exhibition n'est pas une relation sexuelle car l’article 227-22 du Code Pénal fait une distinction «...comportant des exhibitions ou relations sexuelle ...». Cette loi ne sanctionne pas toute relation de nature sexuelle, seuls étant réprimés les comportements qui interviennent dans le cadre d'une relation de prostitution. Mais qu'est-ce que la prostitution ou qu'est-ce qu'une personne prostituée? En droit, le régime de cette dernière avait été défini par le décret du 5 novembre 1947. Désormais, la seule définition juridique de la prostitution est jurisprudentielle : l’arrêt de la Cour de Cassation a considéré en 1996 que la prostitution consiste « à se prêter, moyennant rémunération, à des contacts physiques de quelques natures qu’ils soient, afin de satisfaire les besoins sexuels d’autrui ». C’est ainsi que l’arrêt de principe de la Chambre criminelle du 27 mars 1996 pourvoi n° 95-82016 donne de la prostitution une définition qui comporte deux éléments: d’une part, la vénalité du comportement, et d’autre part, des contacts physiques de «quelque nature qu’ils soient». Le terme de "rémunération" peut être pris au sens large: argent mais également objets à valeur marchande ou même services. Les investigations Les ordinateurs sont surveillés et les mobiles écoutés. Pas tous, bien entendu, les traces numériques seront des indicateurs. Cette cyberinvestigation se traduit par le fait que les mouvements sur Internet des clients présumés seront traqués sans qu’ils en sachent rien et ceci est d'autant plus aisé, à présent, avec l'utilisation IMSI-catcher(International Mobile Subscriber Identity) autorisé par la loi relative aux renseignements de 2015. Matériel pas plus gros qu'un attaché case qui intercepte tout trafic numérique et téléphonique En DSM (Domination ou sado-masochisme) Dès lors qu'il y a «contacts physiques de quelques natures qu’ils soient», c'est assimilé à de la prostitution s'il y a offrande ou autre échange ou même «promesse» d'un tel avantage, alors le client tombe sous les fourches caudines du code pénal . Cependant, la CEDH, dans un arrêt très important, souvent cité, du 11septembre 2007, «Tremblay contre France», dans son considérant25, souligne, en des termes très forts et assez rares , que «la prostitution, en général, n'est incompatible avec la dignité de la personne humaine» - «que lorsqu'elle est contrainte» ou, comme elle l'indique dans l'arrêt du 17/02/2005 «K.A. et A.D. contre Belgique» allant jusqu'à des mutilations effrayantes Nonobstant les cas de mutilations effrayantes, l'interdiction apparaît lorsqu'il y a contrainte, quand il n'y a plus acceptation, que le consentement s'est volatilisé sous la pression. En définitif la jurisprudence de la CEDH, à laquelle nous sommes soumis: chacun est maître de disposer de son corps, pourvu qu'il soit adulte, dans le respect de l'intimité de la vie privée, et à condition qu'il n'y soit pas contraint. » (Badinter commission Sénat du 14 mai 2014) Donc se pose, aussi avec acuité la question du consentement Le consentement est au coeur de toutes relations: vanille, sm ou D/s . La présomption de consentement des époux à l'acte sexuel ne vaut que jusqu'à preuve du contraire. La loi du 4 avril 2006 reconnaît le viol entre époux. Le consentement peut être considéré comme vicié, tant au civil (par ex art 1109) qu’au pénal, par exemple lorsqu’une personne tait sa séropositivité, falsifie ses résultats de tests VIH ou allègue une allergie au latex, pour entretenir des relations sexuelles non protégées. L'auteur trompe la victime sur la réalité de la situation. Trompée, elle acceptera les relations sexuelles mais son consentement sera inopérant parce que non éclairé. Le consentement est vicié dès lors qu’il est établi que la victime a accepté de participer à des relations par peur ou par quelque moyen ou subterfuge que ce soit, à obtenir le consentement de la victime qui l'aurait refusé si elle avait été mieux éclairée. C’est une atteinte à la liberté sexuelle. L'indifférence du droit pénal au consentement de la victime est un principe établi. «La violence […] à caractère sadomasochiste ne pourrait être légitimée par le consentement de la victime» (Cass. crim., 2 déc. 2009, n° 09-82.447) Il en résulte que le consentement de la victime est écarté par le juge répressif et permet de condamner l’auteur, y compris dans le cadre de relation sadomasochiste. La Cour européenne des droits de l’homme a une position contraire, d'autant qu'il y eut un revirement jurisprudentielle par son arrêt précité K.A et A.D c/ Belgique du 17 février 2005. Après avoir rappelé que la vie sexuelle est une composante de la vie privée, elle indique qu'un Etat ne peut porter atteinte au droit à la vie privée, que si « les juridictions nationales ont soulevé la question du « consentement de la victime ». Pour la CEDH, le sadomasochisme ne peut-être condamné que pour « des raisons particulièrement graves » et que si la victime n'est pas en mesure de faire cesser les actes (par un safeword par exemple) ou que sa volonté n'est pas respectée. Il est résulte qu'il est de bon conseil, après avoir épuisé tous les recours de droit interne, de saisir la CEDH.
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Par : le 23/08/16
Je continue cette petite série par l'angle psychanalytique, en abordant en particulier les travaux de son Père Fondateur, Sigmund Freud (1856-1939), ainsi que de trois de ses disciples : Carl Jung (1875-1961), Otto Gross (1877-1920) et Sabina Spielrein (1885-1942), qui ont apporté une contribution majeure à la libération sexuelle ainsi qu'à la compréhension des pulsions sadiques ou masochistes, et des relations de domination-soumission. A tout seigneur tout honneur : il faut reconnaître à Freud son rôle de pionnier dans la reconnaissance des pulsions sexuelles comme moteur de nombre de nos actes conscients et inconscients, et dans la formalisation de deux éléments clé du psychisme humain : - le principe de plaisir, basé sur le concept d'activation et transmission neuronale d'un état d'excitation qui préside au besoin de recherche permanente du plaisir ; - le principe de réalité, qui s'oppose à l'immédiateté de ce besoin de plaisir, en intégrant les contingences du monde réel et conséquences futures de ses actes, mais qui crée simultanément des déceptions, frustrations et refoulements plus ou moins conscients, qui peuvent donc dégénérer en névroses ; Sous l'influence de Sabina Spielrein, il y ajoutera deux pulsions : - la pulsion de vie, ou l'Eros, sorte d'instinct de vie et d'autoconservation, ainsi que force vitale et libido, qui engendre le désir, source d'action pour assouvir ce désir ; - la pulsion de mort, ou Thanatos, qui s'oppose à la précédente et tend à la déliaison , c'est-à-dire au non désir, caractéristique d'un état dépressif, voire d'auto-destruction. Ces quatre principes et pulsions s'organisent et interagissent dans les théories freudiennes aux trois niveaux de l'appareil psychique : le Moi (qui est régi par le principe de réalité et permet la vie en société), le Ça (qui obéit au principe de plaisir et recherche la satisfaction immédiate du désir) et le Surmoi (qui intériorise au niveau inconscient, une fois le complexe d'Oedipe résolu, les règles de vie sociale et les restitue sous forme de remords ou de culpabilité lorsqu'elle sont enfreintes, tel une tour de contrôle de notre trafic émotionnel). La dynamique des interactions entre ces quatre principes et pulsions aux trois étages du psychisme engendre alors des conflits et des tensions qui peuvent simplement s'évacuer par les rêves nocturnes, mais peuvent aussi se développer en névroses visibles (paranoïa, schizophrénie, mélancolie, ...) ou en pulsions libidinales incontrôlées (sadisme, masochisme, fétichisme, ...). On le comprend : Freud a été précurseur dans la reconnaissance du rôle central de la sexualité dans le psychisme humain. Il considérait que ses dérives constituaient des maladies ou névroses qu'il fallait soigner. Carl Jung a été, pour sa part, l'un des principaux disciples de Freud. Ses contributions au développement de la psychanalyse ont été prolifiques. Pour notre sujet du jour, je retiendrai notamment le concept d'anima et d'animus, c'est-à-dire de part de masculinité et de féminité chez l'homme et la femme : c'est donc, d'un certaine façon, grâce à lui que certains membres de ce site peuvent aujourd'hui se déclarer "bi" ou "trans", et assumer leur bi- ou trans-sexualité ! J'y reviendrai dans la 5ème et dernière partie... Mais un autre aspect de la personnalité de Jung était son penchant pour les femmes. En dehors de son épouse officielle, il eut plusieurs relations adultérines, essentiellement avec certaines de ses patientes, dont l'une occupera une place de premier plan dans sa vie et sa carrière : Sabina Spielrein. D'abord sa patiente, atteinte d'une grave névrose de type hystérie, elle devint son élève, jusqu'à devenir l'une des premières femmes psychanalystes, et enfin son amante. C'est elle qui formalisa le concept de « pulsion destructive et sadique », et eut avec Carl Jung une relation passionnée, que l'on qualifierait sans doute aujourd'hui de BDSM. Ces deux précurseurs de l'étude du psychisme humain furent donc aussi deux pionniers de l'art des plaisirs extrêmes et des relations de domination/soumission et de sado-masochisme ! Un autre patient eut cependant également une influence décisive sur Carl Jung : Otto Gross. Ce médecin fantasque s'oriente très tôt vers la psychanalyse. Mais il est aussi anarchiste, toxicomane, et, comme Carl Jung, amateur de femmes … Ce qui lui vaudra de nombreux séjours en prison et en hôpital psychiatrique (comme patient, et non comme médecin !). Il est apprécié par Freud pendant quelques années, mais face à ses positions anarchistes, celui-ci finit par le renier, le jugeant hérétique et dangereux. Mais surtout, Otto Gross s'opposa à Freud sur un point essentiel : il fût un fervent défenseur de la liberté sexuelle, alors que Freud considérait au contraire la sexualité comme la cause essentielle de la formation des névroses. Otto Gross eut sur ce point une influence considérable sur Carl Jung pour l'aider à libérer ses propres pulsions sadiques, et les mettre en pratique avec Sabina Spielrein (cette histoire est assez bien racontée dans l'excellent film "Dangerous methods", d'ailleurs). Il fut donc un théoricien fondateur de la libération sexuelle qui aboutit aux révolutions des mœurs des mouvements hippies aux Etats-Unis et de mai 68 en France presque cent ans plus tard ! Ce quadrumvirat de psychanalystes a donc joué un rôle essentiel dans la reconnaissance d'une sexualité débridée et ouverte à des pratiques « hors normes » telles que le BDSM. On peut donc dire sans exagération que sans eux, tous les membres de ce site seraient encore aujourd'hui condamnés au bûcher social ! Pour conclure cette partie 4, je dirais juste que la philosophie et la psychanalyse ont été déterminantes pour briser le carcan de la morale religieuse. Il aura cependant fallu encore d'autres étapes difficiles pour faire admettre la liberté sexuelle, et en particulier celle des femmes : ce sera l'objet de ma 5ème et dernière partie !
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Par : le 23/08/16
Se faire plaisir ... quoi de plus naturel ? Et pourtant, tout n'est pas si simple ... Je vais tâcher de délier quelques fils conducteurs de la pensée philosophique sur ce sujet si controversé du plaisir et de son supposé opposé : la douleur. La plupart des morales religieuses ont condamné pendant des siècles le plaisir (pas seulement sexuel), au motif principal que la recherche du plaisir conduit au vice et détourne de la spiritualité et de la quête de Dieu. D'autre part, encore aujourd'hui et au moins dans l’Église catholique, le rôle unique de la sexualité est la procréation, et non le plaisir. Certains philosophes définissent le plaisir comme l'absence de douleur : le plaisir n'existe que comme état contraire de la douleur, et ces deux sensations sont indissolublement liées comme contraires, à la façon du Bien et du Mal, ou des pôles opposés d'un aimant. C'est ainsi en tout cas que le concevait Platon en son temps. Shopenhauer va même plus loin, en définissant le plaisir comme la simple absence de douleur, ou la cessation de la douleur. Ainsi, pour éprouver le plaisir de posséder quelque chose, faut-il avoir commencé par le désirer, et ce désir préalable est un état de manque douloureux : c'est là tout le principe du capitalisme, d'ailleurs ! L'acte d'achat assouvit le plaisir en faisant cesser la douleur du manque ... Dans un registre différent, Spencer observe que dans tout le règne animal, la recherche se sensations agréables et l'évitement des situations désagréables est un principe essentiel de survie. Cependant, Spencer le reconnaît, l'utile et l'agréable ne sont pas toujours liés : ainsi un champignon ou une plante d'un aspect ou d'un goût agréable pourra contenir un violent poison conduisant à d'atroces souffrances voire à la mort ! Mais ce peut aussi être le contraire : un médicament au goût amer aura le pouvoir de guérir une maladie grave, ou bien un chemin escarpé pourra conduire au plus beau des paysages ! Les Spartiates, quant à eux, pratiquaient un enseignement obligatoire et une discipline de fer alliée à un sens élevé du devoir et de la soumission à l'intérêt supérieur de la collectivité. Les enfants étaient élevés à la dure, et des concours (combats rituels, flagellation) visaient à sélectionner les plus vigoureux et les plus endurants à la douleur. Enfin, selon Aristote, le plaisir prend sa source dans la liberté (d'agir et de penser, en variant ses choix au gré de ses humeurs et de ses envies), tandis que la douleur surgit de la privation de ces libertés. Ainsi donc, douleur et plaisir, un inséparable duo ?... Les sportifs qui pratiquent des sports extrêmes comme le marathon ou certains sports de combat savent bien que non, et qu'il faut souvent dépasser une phase de douleur intense pour atteindre une plénitude et sensation de bien-être total, qui se compare à l'état de "subconscience" dans le domaine du BDSM, quand les endorphines agissent pour transformer la douleur en bien-être extrême ! Bien sûr, le plaisir ou la douleur doivent se vivre, plutôt que de se théoriser ainsi que je le fais ici. Mais pour ceux que cela intéresse, je reviendrai néanmoins dans une prochaine partie sur les philosophies du plaisir telles que l'hédonisme, et celles d'Epicure, Aristippe, Freud et bien sûr Sade et Sacher-Masoch !
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Par : le 22/08/16
Je continue cette petite série (qui comptera 5 chapitres en tout) par Sade (1740-1814), le plus sulfureux des Marquis, et Sacher-Masoch (1836-1895), le premier esclave sexuel par choix et par contrat de l'histoire humaine ! Je sais par expérience que je ne vais pas me faire que des amis en exposant mon point de vue sur Sade ici... Disons le tout net : Sade n'a rien de "divin" ! Et encore de nos jours, sa moralité le conduirait directement à La Bastille (si celle-ci existait encore...). Songez : viols, pédophilie, mutilations, incestes, meurtres, excusez du peu ! Sans parler des actes de sodomie (crime passible du bûcher à cette époque !) et de blasphèmes !... Et pourtant, c'est un vrai révolutionnaire, au moins sur deux plans : en premier lieu, en tant qu'anti-clérical radical, il a sans nul doute contribué à faire évoluer les esprits vers un État moderne laïque tel que celui que nous connaissons aujourd'hui en France, ce qui reste une exception de par le monde. En second lieu, ses penchants érotiques et sexuels débridés préfigurent la libération des mœurs des années 1960 ! Sade s'est d'abord fait connaître par les scandales religieux et sexuels qu'il a suscités, mais c'est son œuvre, rédigée pendant les longues années d'emprisonnement, qui le fera passer à la postérité, dont en particulier Les Cent Vingt Journées de Sodome et surtout Justine ou les Malheurs de la vertu, son écrit le plus emblématique. Cette œuvre sera censurée pendant plus de deux siècles, avant d'être petit à petit réhabilitée par des écrivains, poètes et psychanalystes tels qu'Apollinaire, Robert Desnos (qui ose écrire dès 1923 dans 'De l'érotisme' « Toutes nos aspirations actuelles ont été essentiellement formulées par Sade quand, le premier, il donna la vie sexuelle intégrale comme base à la vie sensible et intelligente »), Sainte-Beuve, Flaubert, Baudelaire, Michel Foucault, Jacques Lacan ou Roland Barthes, jusqu'à voir son œuvre intégrale publiée dans la prestigieuse collection de La Pléïade en 1990 ! Donatien Alphonse François de Sade laissera aux générations futures le substantif de sadisme, qui lui a été attribué en 1886 par un médecin allemand, Krafft-Ebing, et qui désigne alors une perversion sexuelle dans laquelle "la satisfaction est liée à la souffrance ou à l’humiliation infligée à autrui". Ceux qui ont vraiment lu Sade savent qu'on a souvent l'estomac au bord des lèvres, tant la morbidité et la sauvagerie barbare y sont présentes ! Et en aucun cas il ne parle du plaisir de souffrir, seul lui importe le plaisir égoïste de faire souffrir ! Il faut admettre toutefois qu'il développe dans Justine à ce propos une philosophie du "bonheur de l'autre" dans le cadre d'un érotisme de groupe qui exclut l'amour, qui est à ses yeux une perversion et une "maladie de l'âme" enfermant la relation dans un cadre réduit à deux personnes... On retrouve parfois ce principe chez certains pratiquants BDSM qui considèrent qu'amour et BDSM doivent être exclusifs l'un de l'autre... Enfin, il m'apparaît tout aussi clairement, tant sous l'éclairage de sa vie réelle que de ses écrits, que Sade n'est pas réellement libertaire : il ne défend pas la liberté de tous, mais surtout la sienne, celle de prendre du plaisir dans la souffrance des autres... Une phrase extraite de La Nouvelle Justine est très révélatrice à cet égard : « Se rendre heureux aux dépens de n’importe qui » Sade se positionne ainsi comme un philosophe matérialiste (c'est-à-dire où la fin justifie les moyens), qui préfigure des penseurs tels que Helvétius ou La Mettrie, tous deux adeptes d'un sensualisme matérialiste radical : mais ils n'ont jamais à ma connaissance prôné le meurtre ou le viol comme moyen de parvenir à la jouissance, au plaisir ou au bonheur dont La Mettrie faisait l'objectif essentiel d'une vie (concept révolutionnaire à l'époque) ! A l'opposé de Sade, Leopold Ritter von Sacher-Masoch, d'origine autrichienne, fils d'un préfet de police (ceci expliquerait-il cela ?!), va adopter un comportement de soumis sexuel. Après une déception amoureuse, il fait en 1869 la connaissance d'une certaine Fanny Pistor dont il s'engage par écrit à exécuter tous les ordres et désirs pendant six mois ! Il concrétisera ensuite cet engagement avec celle qui deviendra son épouse en 1873, Aurora Rûmelin, avec qui il signe un contrat dans lequel il stipule, entre autres : « Je m'oblige, sur ma parole d'honneur, à être l'esclave de Mme Wanda de Dunajew, tout à fait comme elle le demande, et à me soumettre sans résistance à tout ce qu'elle m'imposera. » Il y exprime en particulier les désirs d'être battu, cocufié, maltraité, humilié et traité en esclave. Il confessera cet engagement dans un ouvrage aussi emblématique que peut l'être Justine pour Sade, à savoir La Venus à la fourrure. Bien que le même docteur Krafft-Ebing ait qualifié ce comportement de perversion sexuelle miroir du sadisme, sous le nom de masochisme, l'attitude de Sacher-Masoch a moins suscité de scandale que celle de Sade, ne serait-ce que parce qu'elle est basée sur une volonté consentie et formalisée par un contrat. On retrouve encore aujourd'hui dans nombre de relations BDSM cette tradition du contrat, qui est la marque d'une relation agréée par les deux parties, plutôt que celle d'une souffrance imposée comme dans le cas de Sade. En conclusion, on peut dire que Sade et Sacher-Masoch constituent les deux faces d'une nouvelle philosophie du plaisir, qui admet que la douleur, infligée ou subie, peut être source de plaisir ! Peut-on prendre du plaisir à faire souffrir ? Peut-on prendre du plaisir à souffrir ? Les deux faces d'une même question, initiée par Sade et Sacher-Masoch, au coeur des relations SM. D'ailleurs, à y regarder de près, il n'y a en effet qu'une seule lettre qui différencie le mot douleur du mot douceur ! Mais il est clair aussi, si l'on y regarde de près, que Sade ne mérite pas d'être glorifié comme il peut l'être parfois, car ses actes relevaient davantage du meurtrier tortionnaire que de la recherche de plaisirs extrêmes partagés : il n'y avait en particulier chez lui aucune recherche de consentement mutuel, et il ne pouvait jouir que dans la souffrance d'autrui !... Tout le contraire de Sacher-Masoch, qui est donc de mon point de vue le vrai père et le vrai inspirateur des pratiques BDSM que nous connaissons aujourd'hui. Pour continuer cette série, j'aborderai la prochaine fois le plaisir sous l'angle de la psychanalyse, en particulier dans ses origines avec Sigmund Freud, Carl Jung, Sabina Spielrein et Otto Gross.
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Par : le 22/08/16
Après un petit tour d'horizon allant de Platon à Aristote en faisant un détour par Shopenhauer, Spencer et les Spartiates, nous pouvons en venir au principal courant philosophique basé sur une morale du plaisir : l'hédonisme, issu principalement de la pensée de deux philosophes grecs, Epicure et Aristippe, mais aussi, dans une certaine mesure, de Platon et Démocrite et revendiqué aujourd'hui par un philosophe tel que de Michel Onfray. Il a pu émerger et s'établir grâce à l'individualisme prôné par des penseurs tels que Descartes ("Cogito ergo sum"), Rousseau ("Personne ne doit rien à quiconque prétend ne rien devoir à personne") ou Friedrich Hayek... Selon ce courant de pensée, chaque individu devrait pouvoir exercer des choix tendant à maximiser les plaisirs de l'existence, et à en minimiser les inconvénients. Bien entendu, ces plaisirs ne sont pas nécessairement purement physiques ou sexuels, mais peuvent inclure selon les propensions et inclinations de chacun des valeurs telles que l'amitié, la gourmandise, la bonne santé, le savoir et la culture, la pratique des arts, etc. Tandis que l'on tentera d'éviter la douleur, les conflits, l'humiliation et la soumission à un ordre imposé, la violence et les privations de liberté. L'hédonisme a été condamné irrévocablement par les principales religions monothéistes parce qu'il suppose une indépendance d'esprit opposée à la croyance et à la foi, ainsi qu'un goût du savoir et de l'expérience réelle contraire aux dogmes et lois imposés. La sexualité libre prônée par cette philosophie s'est donc naturellement retrouvée sous le couperet des moralisateurs et manipulateurs religieux avides d'imposer leurs fois et croyances, ouvrant ainsi la voie à des siècles d'obscurantisme sensuel ! En sens inverse, et en toute logique, la plupart des philosophes hédonistes se sont affirmés athées ou agnostiques, et parfois matérialistes ou même anarchistes. La synthèse moderne de cette pensée se trouve sans doute dans les écrits et discours de Michel Onfray, créateur de l'Université Libre de Caen au nord de la France, et revendiquant une dimension politique de l'hédonisme devant conduire à une société libertaire. Pour les amateurs, le traité qui l'a rendu célèbre est son "Traité d'Athéologie", mais je recommanderais ici plutôt la lecture de "L'Art de jouir", de "Pour un matérialisme hédoniste", de "La Théorie du corps amoureux", et de "Pour une érotique solaire". D'après Onfray, l'hédonisme se résume par cette maxime de Chamfort : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale ». Ainsi, l'hédonisme exclut la douleur et la soumission comme sources de plaisir : nous sommes donc aux antipodes de la philosophie BDSM ! Et pourtant, les membres de ce site le savent bien, ces sensations ne sont pas incompatibles entre elles, et peuvent même se renforcer mutuellement, par un curieux effet miroir. C'est le sulfureux Marquis de Sade qui, le premier, osera revendiquer le fait d'infliger la douleur pour atteindre son plaisir, et deviendra ainsi le chef de file du "sadisme", aux connotations si controversées. Pourtant, il est selon moi aux antipodes des valeurs BDSM, et en particulier de l'un de ses principes essentiels : le consentement mutuel. En sens inverse, c'est Leopold von Sacher-Masoch qui popularisera le concept de "masochisme" et de "contrat de soumission" au travers de son roman La Venus à la fourrure. Ce sera le sujet de mon prochain article ici !
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Par : le 04/08/16
Puisqu'il faut toujours choisir son camp, allons-y : J'ai toujours été plutôt : thé que café vin rouge que vin blanc joint qu'alcool olive verte qu'olive noire soirée feu de camp que soirée en boîte hétéro que homo guitare que piano rouge que bleu cours de français que cours de maths vers libres que rimes classiques livre que télé fiction qu'essai jeu d'échecs que jeu de cartes T-shirt que chemise Beatles que Stones Prince que Mickael Jackson Mac que PC Camel que Marlboro Coca que Pepsi Marvel que DC Canon que Nikon Fender que Gibson english que español à gauche qu'à droite dessin que peinture curieux que croyant calme que speed éducatif que répressif été qu'hiver montagne que plage campagne que ville chat que chien débat que bagarre bain que douche pauvre que riche suivi que suiveur dominant que dominé sado que maso nudité que dessous sexy bohème que BCBG sucré que salé huile d'olive que beurre viande que poisson rez-de-chaussée qu'étage Orient qu'Occident du soir que du matin carotte que bâton optimiste que pessimiste Filo
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Par : le 11/07/16
Voici en quelques traits rapides mon orientation : * je suis avant tout masochiste, depuis la plus tendre enfance (l'école maternelle) : la douleur - presque toute douleur - m'est érogène. * je suis libre et affirmée dans la vraie vie, insoumise et agitée plutôt que dominante ou leader. * on me prend souvent en soirée pour une maîtresse, et j'aime assez manier le fouet, surtout en public, quoique je sois loin à ce jour de la maîtrise que je vise. J'aime aussi attacher, à mon niveau de débutante encore entaché de bien des maladresses. * mais en fait, j'aime surtout faire plaisir à ceux qui apprécient de danser et gémir sous le fouet. * je n'assume pas du tout mon agressivité. * je suis fétichiste des fouets, des corsets, des lames. Des cicatrices, des bas, de la dentelle... * Je suis sex-addict. * je suis straight, et peu intéressée par le sexe, quoiqu'en disent d'aucuns. * je n'ai pas peur de la contradiction, et ça vaut mieux pour moi. * je voue une passion à la virilité, j'aime l'homme, les hommes, je les trouve dignes d'amour et de respect. (oui c'est un fantasme) * je suis attirée violemment par les hommes sombres, profonds, manipulateurs, sadiques et un peu destructeurs. Dangereux et fiers. * je suis extrêmement émue par le masochisme masculin, la souffrance et l'auto-destructivité... sublimée. * je suis exhibitionniste, et j'ai mes moments passablement fréquents d'exubérance. * j'aime l'emprise, et pourtant, je me sens libre, irréductiblement. * j'apprécie de me confronter, de défier, de lutter, de me battre. J'aime la violence et l'excès. * j'ai besoin de faire face à quelqu'un qui, dans cette lutte, saura me mettre la joue à terre, les lèvres sur son soulier, et me bottera durement les fesses en me morigénant jusqu'à ce que je capitule, humiliée dans ma fierté, honteusement vaincue à chaque combat. * j'aime me soumettre totalement, corps et esprit, à celui qui a triomphé de moi, et le suivre loin dans ses folies, ses idéaux, ses fantasmes, ses exigences et sa fantasy. * j'aime la sodomie. J'aime la frustration. J'aime l'humiliation. * je fonds lorsque d'un regard, l'homme que je désire et qui s'en amuse obtient sans plus d'effort que me jette on all fours, quémandant la sanction ou la caresse, le droit de le toucher, d'embrasser sa main, de le servir, rendue docile comme jamais je ne l'ai été envers quiconque, respectueuse comme jamais je ne le serais face à un gentleman. * Lorsque, rarement, je trouve mon partenaire dominant, alors je deviens dévouée, sexuelle, loyale, soumise infiniment : femme-lige inféodée à son prince charmeur. * nota bene : je suis passionnée, et être mon amant n'est pas sans danger. Et quelques autres contradictions qui ne resteront certainement pas bien longtemps cachées...
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Par : le 05/07/16
Un fauteuil. Le genre carré, large, accoudoirs fins, rectangulaires. Il trône. Elle est installée dessus, après me l'avoir proposé, un peu vautrée, en confiance, détendue. Elle me parle, en fumant, sa tasse de café à la main, une jambe par dessus un accoudoir. Je ne l'écoute pas. Enfin, plus. Elle a réveillé le fauve, elle ne s'en est pas aperçue. Elle n'a pas vu les yeux se plisser légèrement, la fixité du regard. Si j'avais une queue, elle battrait au rythme de mon excitation, comme celle d'un félin. Je lui demande si elle a finit son café. Regard rapide dans la tasse "Non". Puis retour à la discussion. Je tente d'écouter, c'est difficile, le fauve s'agace un peu, le désir monte. "Tu as fini ton café ?" "Toujours pas. Mais si tu veux, je le pose" "Oui". Je sors mes cordes. Lui ai-je demandé si je pouvais la prendre dans ma toile ? Je ne me souviens plus. Mais l'envie est là, irrépressible. Je prends une main, premier noeud. Sur l'épaule. Puis le fauteuil. Alternance. Corps, meuble. Je la regarde peu, je la sens, par toutes les fibres de mon être. On est reliées, branchées, unies. Elle se laisse faire, les yeux clos, un soupir parfois. A un moment donné, le pied, pris, cerné, les orteils contraints, son bonheur dans un petit hoquet. Je voudrais faire du beau, y mettre de l'esthétisme, peine perdue. Nous sommes dans un moment d'intensité très fort, pas de place pour la fioriture, le superflu. On vit, on vibre, on existe, à 200% dans l'instant. J'ai fini. Je la regarde enfin. Je l'envisage, je la mesure, je me laisse emplir de ce qu'elle me renvoie. Toujours les yeux fermés, elle attend, sereine. Je lui enlève son étole rouge. Je commence à lui caresser le visage avec, le cou, les bras. Je fouette légèrement la peau découverte. Ma bouche effleure. Ca réagit, fort, puissamment. Diantre, une ferrari ! Modèle grand luxe de la sensualité. Miam ! Ma bouche repart à l'assaut. Je mord, l'animal est toujours là, quoi qu'il arrive, surtout si, en face, la proie est consentante. Elle gémit, se tord, de plaisir bien plus que de douleur. Je pince, je griffe. Je fais claquer les cordes sur la peau. L'oeuvre se déploie, la partition est en place, l'officiante est en pleine création, l'instrument est en osmose, vibre, jouit du moment, des sensations. Elle ploie, elle sursaute, elle réagit à tout, mais continue à tout donner. Je prends tout. Ses seins m'attirent, je glisse jusqu'à eux. Petit avertissement, point sensible, pas grave, je voulais juste titiller, sans violence. Puis je soulève son petit pull noir. Et j'attaque le ventre, je griffe, je prends à pleine main, j'empoigne sans ménagement. Une envie folle de rentrer en elle, de force, sans ménagement. Plusieurs fois, je reviens à la charge, je m'enfonce, j'empoigne, je tire. Je la veux, dans son entièreté. La tempête s'apaise. Elle n'a pas ouvert les yeux pendant tout le temps. Je l'ai regardée, tout le temps. Elle était belle, un léger sourire aux lèvres, madone maso au calme olympien, sans une once de peur, libre, légère, et pourtant tellement présente, tellement là, avec moi. Son corps à ployé, s'est balancé au rythme de mon désir, de ma passion, elle ne m'a pas lâché un seul moment, liée à moi, par plus que mes cordes. Elle m'avait demandé si elle devait retiré ses vêtements, avant de commencer, j'avais répondu par la négative. Heureusement. Sinon, je crois que je l'aurais prise encore plus. Elle regrette la barrière du tissus, moi, pas vraiment. Pour un premier jeu, c'était déjà tellement fort. Merci à toi, tu m'as offert un de mes plus beaux moments de cordes, tu étais sublime, si belle. Tu donnes sans compter, c'est précieux. Tu m'as trouvé un nom. Dévoreuse. Je te mangerai encore.
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Par : le 02/06/16
Un peu de sincérité, c'est rare.... je prends mon courage. .. Certains échanges me manquent, et l'idée que d autres y ont droits. ..c'est dur... trop douloureux, trop visserale... j'essaie de ne pas y penser... sans quoi je serais déjà partie, loin... j'aurais fuit.Fuire pour ne pas souffrir, pour oublier, sécher mes larmes, panser mon coeur... Oui oublier, ne plus y penser, pour ne plus avoir mal... me libérer, briser mes chaines ... Hurler, ma douleur, mes craintes, ma rage... je ne t'aime plus, je te hais... je me hais ... souffrir, s'ennivrer dans la douleur. Je reste dans le flou. .. ne pas savoir, c'est parfois mieux? Mon masochisme? Peut-être ne le suis je pas... je doute... le serais je, un jour? Des souvenirs, qui finissent par être douloureux. .. s'envoler... mais oublier, oublier, éffacer... faire disparaitre la salamandre.... diluer ce rêve utopique...pour qu'il disparaisse, s'évanouisse... Se retourner et fuir courir loin, très loin....
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