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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Je me souviens parfaitement de ce jour, non pas parce qu’il était exceptionnel pour moi, mais parce qu’il l’était pour elle. Une simple mission : acheter une baguette et prendre un café. Ridiculement banal, n’est-ce pas ? Mais sous mes ordres, tout, même l’acte le plus insignifiant, devient une preuve de soumission totale.
Ce matin-là, je lui ai ordonné d’insérer un plug anal avec une queue de renard. Pas un jouet discret, mais un symbole évident. Une invitation à la honte, un rappel constant de qui détient le pouvoir. J’ai choisi une jupe en cuir pour elle, suffisamment moulante pour que la silhouette de la queue éveille la curiosité sans tout révéler.
Elle est sortie, le visage déjà teinté de rouge. Je savais que chaque pas qu’elle faisait était une torture douce, une caresse humiliante contre sa fierté. Le plug, bien ancré, amplifiait chaque mouvement de ses hanches. Quand elle est arrivée à la boulangerie, je l’imagine demander sa baguette, la voix tremblante, incapable de soutenir le regard du vendeur. Peut-être avait-il remarqué quelque chose. Je l’espère.
Le véritable moment de gloire était au café. Elle m’a avoué plus tard que s’asseoir était une épreuve insupportable. Le plug s’enfonçait un peu plus, envoyant une vague de plaisir et de honte à travers son corps. La serveuse l’a regardée plusieurs fois. Avait-elle compris ? Je me plais à penser que oui. Peut-être qu’elle a vu la queue appuyer contre la chaise, ou peut-être que c’était son rouge aux joues qui la trahissait.
Chaque instant était calculé, une orchestration parfaite de son humiliation. Je ne lui ai pas permis de retirer le plug jusqu’à ce qu’elle rentre, et même là, elle devait d’abord me le présenter, encore chaud de sa honte. Ce n’était pas juste un jeu. C’était une affirmation. Je l’ai marquée ce jour-là, doucement, publiquement, et elle a adoré chaque seconde.
Elle m’appartient, et le monde entier peut bien le deviner. Cette journée restera gravée, non seulement dans son esprit, mais aussi dans le mien. Et la prochaine fois ? Peut-être que je rajouterai un élément supplémentaire. Après tout, la honte n’a pas de limite.
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Je découvre Laure sous un autre jour. Je suis perdu, j’ai mal, mon cœur s’écrase contre ma poitrine. Je me sens oppressé mais en même temps, une excitation, comme jamais ressentie, s’empare de moi. Je la sens, dans chaque parcelle de mon corps, de mon être, de mon âme. Mon esprit alterne, entre l’émoi et le désir, incommensurable, de plus en plus incommensurable. Emoi et envie, s’emmêlent, s’entremêlent, fusionnent, ne font plus qu’un. Un étrange et extraordinaire désir et paradoxalement contrasté, contradictoire. Douleur et jouissance, jalousie et excitation, réticence et envie, tout est confus.
Mes yeux sont rivés sur le corps de Laure, qui comme une ode s’offre, peu à peu, à son dominant qui répand sa maitrise sur tout son être. Elle est nue devant moi, devant lui, avec toute sa pudeur, mais elle la sacrifie pour lui, elle le lui offre. Son pied est toujours sur l’accoudoir du fauteuil, cambré, comme si elle se prosternait. Il est fuselé et le rouge noir, de son vernis, accentue plus encore la bague qui orne désormais son orteil. Elle porte son sceau.
Paul pose sa main sur sa cheville et la remonte le long de son mollet, de sa cuisse, tout en me fixant intensément. Il marque le galbe de sa jambe, qui m’envoute. Sa position se cambre d’avantage, a chaque avancée de la main de son maitre. Ses fesses s’arrondissent fermement et me donne envie d’elle comme jamais. Je perçois le scintillement du rosebud qui scelle son anus, qui me sera, désormais, interdit.
L’équilibre de Laure, semble précaire, son dos chancèle, mais m’envoute comme une danse serpentine. Je suis en orient, à l’image de la chaine qu’elle porte à la cheville. Eunuque de ce harem, dont elle est la seule, l’unique, l’incroyable cadine. La favorite.
La main du Sultan s’arrête à l’orée de son sexe. Il a assurément effleuré, ses grandes lèvres, totalement dévoilées. Laure sursaute, trésaille et soupir lorsqu’il arrête brusquement sa progression. Je ne sais pas, si sa plainte est celle d’un soulagement ou d’une déception.
Je suis de plus en plus bouleversé.
« Laure n’as-tu pas un présent à m’offrir également ? », lâche soudain Paul.
« Oui mon Maître » chuchote Laure en gardant la tête baissée.
« Plus fort, Laure, ton mari n’a pas bien entendu » reprend Paul.
« Oui Mon Maître » lâche-t-elle à son tour avec plus de tonalité mais avec une grande pudeur.
Mon Maître, je suis estomaqué. L’utilisation de ce pronom personnel me fait l’effet d’une aiguille qui me transperce le cœur et pourtant je sens mon érection s’accentuer davantage.
Laure se détourne du fauteuil et se dirige vers une console de notre salon. Ses pas ne pas ne semblent pas toucher le sol, ils s’inscrivent dans une farandole lancinante. La pierre du rosebud ondule à chaque mouvement et crispe les arabesques de ses fesses qui semblent chuchoter, appeler quelque chose, dont je ne suis pas sûre de saisir ou que je crains de savoir.
Elle ouvre un tiroir, y saisit un objet que je ne peux voir de ma position et reviens vers son Maître. Elle tient en main une laisse rouge toute fine et un petit collier en cuir noir orné d’un petit anneau argenté en son centre. Elle les tend à Paul qui se lève et lui ordonne de se mettre à genou.
« Tu as bien choisi tes liens, Laure », lui félicite-t-il lorsqu’il passe le collier au coup.
La laisse retombe entre ses seins voluptueux, souples et arrogant. Ses tétons, dont elle a si honte, pointent insolemment. Ils sont incandescents et pourpres et font saillir le teint de porcelaine de sa poitrine.
- « A présent suce moi » ordonne Paul en tirant, fermement, la laisse pour attirer la tête de Laure contre son entre-jambe.
Ma femme, si fière et rebelle, à l’accoutumée, est totalement sous son joug. Elle défait son pantalon et prend le sexe de Paul en bouche délicatement.
Paul m’avait longuement interrogé, lors de notre première entrevue, sur les qualités sexuelles de Laure. Je lui avais vanté ses fellations. L’art qu’elle avait d’enlacer de sa langue mon sexe, des délices qu’elle semait en parcourant ma tige, des frissons qu’elle provoquait en léchant mes bourses jusqu’au zone plus reculées.
Laure se donnait avec plus de gourmandise. Sa bouche allait et venait, léchait, suçait, gobait. Alternait entre l’érection de son maitre et les contreforts de son sexe de plus en tendu. Elle soupirait, gémissait même, plus elle avalait la virilité de son maitre, qui explosa violemment en elle, dans sa bouche, sans qu’elle ne fasse le moindre mouvement de recul, bien au contraire. Laure l’avala comme une offrande, alors qu’elle n’avait jamais, au grand jamais, voulu m’accorder une telle faveur, en dix années de vie commune.
Elle lui donnait plus qu’elle ne m’avait jamais donné. Il s’en alla, en accrochant sa laisse et son collier au porte manteau de notre entrée, afin qu’ils soient offerts à la vue de tous nos visiteurs à l’avenir, sans qu’ils n’en comprennent le sens, et qu’ils nous rappellent à chaque instant, la soumission de Laure.
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Avant toute chose, n’étant pas sexologue de métier, je ne peux que vous conseiller d’aller voir un Docteur.
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Néanmoins mon approche expérimentale a montré de bon résultats pour traiter le blocage, la baisse du désir ou de libido, de raviver les sens, mieux ressentir l’orgasme, avoir des orgasmes multiples et plus rapides, et avec de l’entraînement de provoquer l’Ejaculation Féminine.
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Souvent, les dominants aiment employer un vocabulaire animalier avec leur soumise, la désignant par exemple sous le terme de chienne. C'est là une attention très ambivalente qui la dévalorise tout en la magnifiant, soulignant ainsi le désir qui l'anime ou l'attraction sexuelle qu'elle suscite.
Mon Maître désigne mes fesses par le terme de croupe, ce que je trouvais insultant, au début. Et puis, j'ai compris que cette appellation était somme toute assez flatteuse,soulignant la rondeur de mes fesses rebondies qu'il aime photograpgier sous toutes les coutures et dans toutes les positions. Quand j'entends ce mot désormais, je ne me raidis plus mais je me cambre et imperceptiblement, je tends ma croupe pour mIeux la lui présenter.
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"Le plaisir aura au moins servi à faire comprendre qu'il faut chercher ailleurs qu'en lui le bonheur absolu. Aimer, c'est donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie. Voilà la grande erreur de toujours: imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent". Quand on aborde un tel sujet, on doit faire preuve de prudence et de précision, tout en évitant le piège d'exposer des théories analytiques complexes, certes précieuses sur la connaissance de la sexualité humaine mais qui sont souvent rédigées par des psychanalistes cliniciens écrivant dans un vocabulaire scientifique parfois abstrait. À la fin du XVIIIème siècle, l'anatomie du corps humain s'enseigne par l'agissement dans la chair du nerf et de la fibre. La "nouvelle" médecine, très en vogue, imprègne le discours consacré à la volupté et conduit à mettre l’accent sur l’influence de l’environnement. En une démarche éclectique, malgré tout dominée par le vitalisme, le sensualisme et la volonté de s’inscrire dans la perspective d’une histoire naturelle, les médecins tentent alors de rationaliser le mystère des jouissances éprouvées lors de l’union charnelle entre l’homme et la femme. Le mot sexualité n'existe pas dans la langue française. Il apparaît en 1837 dans la traduction d’un livre de Karl-Friedrich Burdach avant de se diffuser fort timidement durant les deux décennies suivantes. En ces très rares occurrences, son sens n’est pas celui que nous lui attribuons. Il désigne, chez les végétaux, les animaux et les hommes, ce qui permet la génération par la différence des sexes assurant ainsi la survie de l’espèce, en pénètrant et imprègnant le monde de la nature. L'étude des plaisirs débute avec le médecin et naturaliste suisse Haller. Celui-ci propose en 1774 une grille de lecture de la "jouissance" dont les éléments seront sans cesse renrichis jusqu’au milieu du XIXème siècle. Il étudie tout d’abord la sécrétion de la semence masculine et les causes psychologiques qui en stimulent l’élaboration. Puisque l’érection n’obéit pas à la seule volonté, Haller est conduit à souligner le rôle essentiel de l’imagination, notamment celui des phantasmes provoqués par les images lascives, les lectures érotiques, le souvenir des plaisirs. Il passe en revue les aiguillons du désir masculin: les attouchements, l’odeur des parties génitales de la femme, à laquelle il accorde une importance décisive. En médecin, il s’arrête un instant sur les degrés de l’érection, sur sa qualité, en quelque sorte. Il considère le gland comme le siège du plaisir. Puis, il décrit la pénétration et l'éjaculation.
"L'amour physique c'est la poursuite impossible du passage à travers le corps pour rejoindre l'épure de l'âme. Il n'y a pas de malentendus. Il n'y a que des malentendants. Les paroles entraînent une dette ineffaçable. Là où ça parle, ça souffre." Le scientifique analyse ensuite le coït ou rapport sexuel puis s'attache à évaluer la force de l'orgasme de l'homme en particulier en mesurant le volume de sperme émis lorsque le plaisir parvient à son point culminant. L'étude l’amène à conclure que l’homme est "celui des animaux qui a le moins de semence, et qui a le moins de force pour l’acte sexuel." Ses exploits sont pauvres comparés à ceux de l’âne, du cheval ou du sanglier. Puis Haller en vient à la description du plaisir proprement dit, "spasme extrême", accompagné d’un "grand tremblement". Alors, le pouls s’accélère, le cœur palpite et la respiration se fait laborieuse, comme lors des efforts violents. Haller, consulté par un patient qui souffre de trouble des organes génitaux procède à un examen anatomique, réclame un récit des dérèglements, enjoint une écoute de soi permettant de l’éclairer avec plus de précision, puis tente de discerner ce qui endigue la bonne réalisation de l’union chamelle. Mais la complexité des sympathies qui lient ces organes aux autres systèmes, la croyance maintenue en un processus toujours possible de métamorphose morbide rendent, en ce domaine, le travail du praticien particulièrement difficile. Il regroupe sous cinq rubriques les causes alors envisageables du dysfonctionnement: le manque; c’est-à-dire la continence, responsable de la perturbation d’une fonction qui n’est pas ou n’est plus exercée; l’excès, qu’il s’agisse de coïts prématurés ou trop souvent répétés, notamment de la part des jeunes mariés; l'abus, qui consiste à se livrer à des jouissances qui ne répondent pas au vœu de la Nature, ce qui vise alors la masturbation, la sodomie, le tribadisme, la bestialité puis, à la fin de la période; "la maladie vénérienne et, plus largement, la série des pathologies qui gênent l’exercice de la fonction génitale et enfin, les ratages que constituent l’impuissance masculine et la stérilité féminine. En ce qui concerne alors le rapport sexuel, l’examen de conscience et l’aveu à l’intérieur du confessionnal ne concernent pas que la luxure mais les tentations de la chair, la délectation sensuelle et tous les actes constituant des manquements à la chasteté se situant au premier plan de la quête des plaisirs de la femme.
"Écrire sur le plaisir, c'est décharger dans le corps du lecteur. C'est l'orgie suprême. L'inconscient. Ce mot a l'inconvénient d'être négatif, ce qui permet, et on ne s'en prive pas, d'y supposer n'importe quoi au monde, sans compter le reste." Au regard des études naturalistes de la période du XVIIIème siècle au début du XIXème siècle, la diférence entre le pornographique et l’érotique semble peu concluante. La plupart des ouvrages de notre corpus relevant de l’obscène, nous les référons le plus souvent au genre pornographique, tout en sachant que le terme de pomographe, attribué à Rétif de la Bretonne, est tardif. Le livre pornographique a pour but d’exciter son lecteur et de l’inciter à passer à l’acte. Tout à la fois manuel et adjuvant, il lui indique les gestes d’une volupté à laquelle il lui suggère de se conformer. En ce domaine, un bouleversement s’opère durant la seconde moitié du XVIIème siècle. Alors, les œuvres érotiques commencent à former une littérature de second rayon dont la lecture implique "l’appropriation singulière et cachée."Les ouvrages qui la composent ne voisinent plus avec les formes admises de la pratique littéraire. Dans tout texte érotique datant de la période qui nous concerne, le corps de la femme se doit d’être alors offert, voire provocant, et susceptible de devenir actif, au plus vite. Ce corps disponible paraît en attente ; d’où la fréquence du spectacle de la beauté d’une femme étendue sur un lit ou sur un sopha, parfois endormie en une position à la Danaë. Le corps de la femme ainsi surpris est ressenti comme immédiatement explorable, maniable, enflammé à l’instant par le surgissement de désirs spontanés. Soulignons, en effet, l’importance essentielle, en ces textes anciens, de la clause d’immédiateté. Qu’est-ce qui est pervers, qu’est-ce qui ne l’est pas ?, s’interroge-t-on aujourd’hui. La perversion est essentiellement un jugement moral, il change donc selon les mœurs de chaque époque. On doit le terme de perversions à la sexologie positiviste du XIXème siècle avec Krafft-Ebing, Havelock Ellis, Moll, Binet et d’autres. Krafft-Ebing spécialement était motivé par une mission clinique ethico-juridique, celle avant tout de distinguer le libertin "normal" du pervers.
"Le sexe ne saurait prospérer sur la monotonie. Sans inventions, humeurs, sentiment, pas de surprise au lit. Le sexe doit être mêlé de larmes, de rire, de paroles, de promesses, de scènes, de voyages à l'étranger, de nouveaux visages, de musique, de danse, d'opium, de vin. Quand l’homme oublie qu’il est le porteur de la parole, il ne parle plus. C’est bien en effet ce qui se passe: la plupart des gens ne parlent pas, ils répètent, ce n’est pas tout à fait la même chose. Quand l’homme ne parle plus, il est parlé." Dans le premier cas, il s'agit d'une configuration non-pathologique à étudier selon des références morales ou légales. En revanche, en ce qui concerne la deuxième hypothèse, cela caractèrise une forme de malade mentale. De nos jours, la distinction pervers/libertin a été délaissée par la psychopathologie moderne, qui établit une distinction entre "sexualité selon les standards moyens" et "sexualité déviante des standards." La perversion est donc de moins en moins regardée comme un trouble psychique. Il ne s’agit que de variantes dans l’orientation sexuelle. À l’époque de Freud, tous les actes qui déviaient du coït hétérosexuel orthodoxe, celui qui aurait dû mener tout naturellement à la conception, étaient dits pervers, y compris la pénétration anale de la femme et les rapports oraux. Les rapports homosexuels, l’observationde la copulation d’autrui, etc., étaient par excellence des actes pervers. Dans le coït que nous considérons idéal, qu’il soit hétéro ou homosexuel, l’autre est aussi une fin pour moi pour autant que je désire lui donner du plaisir à mon tour. Ce qui me donne du plaisir n’est pas seulement le plaisir sensuel que je tire de l’autre, et non pas seulement la fierté pour mon propre pouvoir de lui donner du plaisir sensuel, mais justement le fait que lui ou elle ait du plaisir sensuel. Il est tout à fait normal que les jambes féminines plaisent à un homme, un homme est fétichiste s’il préfère jouir sur les jambes de sa partenaire plutôt qu’entre ses jambes. Dans le masochisme, la transformation de l’exclusion en jouissance est proclamée de manière presque spectaculaire. Moi la masochiste, je n’exige pas que l'homme m’aime, me désire ou ait de l’estime pour moi, bien au contraire, je désire qu’il me batte et qu’il m’humilie, qu’en somme il ne me désire ni m’aime ni ait de l’estime pour moi. Il doit montrer qu’il me méprise, je jouis de ce mépris qui m’exclut de ses faveurs.
"Nous avons discuté à perdre haleine pour savoir comment vous êtes. Si vous avez fermé vos sens à la soie, à la lumière, à la couleur, à l'odeur, au caractère, au tempérament, vous devez être à l'heure qu'il est tout à fait racorni. Faites comme moi mais ne m'imitez pas. L'homme est celui qui a le phallus, la femme celle qui est le phallus. Ne devient pas fou qui veut." En revanche, pour ce qui a trait au sadique, l'analyse est inverse et le raisonnement s'applique exactement a contrario. En effet, le comportement est diamètralement opposé. Il est trop souvent apparu aux yeux des analystes comme l’expression d’une agressivité primaire ou d’une réactivité naturelle dans le fond non problématique. Ils le voient alorscomme une sorte de degré zéro de la perversion. La plus inadmissible serait aussi la perversion plus originaire, pour autant que nous désirons tous nous venger de quelqu’un qui nous a fait souffrir. Mais lorsque notre sadisme primairese sexualise, les choses se compliquent. Moi le sadique, je jouis de battre une femme afin de punir la femme de sa tromperie originaire, du fait d’avoir joui d’un autre plutôt que de moi-même. Le viol sadique se veut une application de la loi du talion. En dehors de ce cas extême, pour la psychanalyse vieux jeu, une femme n’est presque jamais perverse parce qu’elle l’est par constitution. Bien que cette thèse ne plaise pas aux féministes, Freud parle alors de masochisme féminin. À savoir, elle doit glisser du malaise d’être pénétrée, envahie par l’autre, au plaisir sublime. De nos jours, Il n’y a pratiquement plus de "perversion” sexuelle", mais cela n'empêche pas qu’il y ait des pervers. On peut penser que c’est la faute de Freud, puisqu’il a été le premier à avoir scandalisé les foules en parlant de l’enfant comme d’un "polymorphiquement pervers", et qu’il a aggravé son cas en suggérant que c’était dans le plaisir que prend le bébé en tétant le sein de sa mère qu’il fallait trouver la cause, l’origine, de son goût ultérieur très marqué pour la fellation.
"Il y a tant de sens mineurs qui se jettent tous comme des affluents dans le fleuve du sexe. Seul le battement à l'unisson du sexe et du coeur peut créer l'extase. Rien de plus redoutable que de dire quelque chose qui pourrait être vrai. Car il le deviendrait tout à fait, s'il l'était, et Dieu sait ce qui arrive quand quelque chose, d'être vrai, ne peut plus entrer dans le doute." En effet, en dehors des travaux analytiques contemporains, et après le mouvement de libération sexuelle des années soixante-dix, seuls le social et le religieux s’efforcent encore de mettre de l’ordre dans le désordre en légiférant par exemple sur le sexe et la fonction de reproduction. Les écrits licencieux, autrefois interdits et censurés, sont aujourd’hui publiés dans "La Pléiade" ou tirés à des milliers d’exemplaires dans toutes les langues. Quant à l’homosexualité, hier et aujourd’hui encore dans certains pays, durement sanctionnée, elle n’est plus un obstacle si l’on veut être élu maire de Paris ou de Berlin. Alors comment s’y retrouver, si pervers n’est qu’un mot fourre-tout qui ne correspond à rien pour définir une conduite sexuelle ? Il ne nous reste plus qu’à penser avec Voltaire et Candide, "autres temps, autres lieux, autres mœurs." Il n’y a de perversion que du pouvoir que confère la parole à celui qui la prend. Il n’y a de perversion que si le pouvoir légal ou usurpé que donne la parole est détourné de son but, perverti. C’est d’ailleurs l’origine du mot, "pervertere", renverser, retourner, dérouter, mettre sur une autre voie, voix. La perversion se définirait alors comme étant toute conduite affectant le langage, le faisant souffrir, ce qu’il exprime dans ses pathologies sexuelles, pathologies, pathos du logos, souffrance du discours. La loi de l’homme, c’est la loi du langage. Sans cette loi du langage, c’est le chaos, le grand désordre de la folie, c’est Œdipe à la fois père et frère d’Antigone. Ainsi faudrait-il parler de perversion morale, du langage dans les psychoses et leurs délires, dans les névroses et leurs détournements de discours. Quant aux manifestations physiques dites perverses, les aberrations sexuelles de Freud, elles expriment dans le corps cette incohérence déroutante du discours et la pulsion de mort à l’œuvre dans la jouissance. C’est une vieille histoire. D’où peut-être le curieux sentiment que l’on a en écoutant leur récit. De nos jours, la perversion est étudiée sur le plan moral.
"L'amour pouvait il devenir un feu qui ne brûle pas, comme le feu des bonzes hindous, alors était-elle en train d'apprendre à marcher magiquement sur les braises ? Tout mythe se rapporte à l’inexplicable du réel, et il est toujours inexplicable que quoi que ce soit réponde au désir. Le symptôme névrotique n’est pas un signe, mais une parole, structurée comme un langage. Ce que les dieux trouvent sublime, plus merveilleux que tout, c’est quand l’aimé se comporte comme on attendrait que se comportât l’amant." Place à la toute puissance juridique et à l'égalité des droits entre individus dans nos états contemporains. Dès lors, la vision individualiste l'emporte sur le corpus social. La société moderne, où l’on cherche à bien traiter les autres en leur garantissant sécurité sociale et droits civils n’est certes pas sadique, mais justement parce qu’elle traite chaque autre comme un objet. Dans cette société on s’est rendu compte que par le fait de bien traiter les autres, il est possible d’entirer un profit maximal. Ce qui importe est que l’autre, esclave ou libre, soit un objet, à savoir un instrument de production à optimiser. Paradoxalement, au contraire, c’est la perversion qui nous fait comprendre à contre-jour en quel sens la subjectivité de l’autre nous concerne, comment celle-ci est en somme liée à l’édification de notre même subjectivité. Ces montages, ces passages à l’acte, parlent d’autrefois. C’est sensible dans leur côté suranné, leurs décors baroques de vieux clowns tristes, de pantins désarticulés, mettant en scène et tentant de redonner vie à on ne sait quel scénario qui date de bien avant eux. Mais toutes ces constructions qu’ils s’efforcent de faire tenir, tout le mal qu’ils se donnent pour faire croire à leurs montages imaginaires, toute cette dialectique en acte du mensonge et de la dénégation, ne sont qu’une façade, un leurre. C’est un camouflage, un paravent à la Genet. Le pervers nous enseigne alors quelque chose dans la mesure où il ne se soucie pas de l’autre. Il n’a pas de charité compatissante pour la sexualité de l’autre. L’orgasme et sa détumescence seraient ici la manifestation sexuelle que la coupure dans le langage peut avoir lieu.
Bibliographie et références:
- Helene Deutsch, "Psychanalyse des fonctions sexuelles de la femme"
- Sigmund Freud, "La vie sexuelle"
- Joël Dor, "Structure et perversions"
- Masud Khan, "Figures de la perversion"
- Robert Stoller, "La perversion, forme érotique"
- Gérard Bonnet, "La perversion"
- Vladimir Nabokov, "Lolita"
- Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure"
- Sade, "Œuvres, La Pléiade"
- Georges Bataille, "Histoire de l'œil"
- Daniel Lemler, "Répondre de sa parole"
- Georges Lanteri Laura, "Lecture des perversions"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Nouvelle journée qui commence. Mon maitre, (virtuel pour l'instant), est marié. Comme moi il n'est pas gay. Il est bisexuel marié, discret. La bisexualité parait dans l'intimité débridée aujourd'hui, entre bisexuels nous pouvons je pense assurer notre équilibre, Sans être vulgaire nous n'avons plus peur dans notre jardin secret. Les barrières entre hommes et femmes ne sont pas les memes. Nous pouvons nous "lacher" tout en nous respectant. Plus jeune j'ai connu des Femmes Maitresses, dans l'ombre, avant qu'elles s'affirment et s'affichent dans le couple, avant l explosion de l'équilibre bien fragilisé par la jalousie, la possessivité (Couple, Amant, Maitresse). Aujourd'hui je voulais dire, Maitre, que vous m'avez trouvé, naturellement vous m'avez appelé "Ma soumise", et comme un bon élève, ci joint votre souhait, Chemise blanche, collant et short. Au plaisir de vous lire Monsieur.
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Certains aiment s’adonner avec leurs partenaires au BDSM, qui regroupe les pratiques sexuelles telles que le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, mais aussi la domination et la soumission. Plusieurs sous-catégories existent. Parmi elles, la forniphilie.
D’où vient la forniphilie ?
Être forniphile, c’est transformer son partenaire en meuble dans le but de s’exciter. Inventé par un ingénieur anglais dans les années 1980, le terme est la compression de trois mots : furniture (meuble en anglais), fornification et philie (suffixe qui désigne l’amour ou l’attirance vers quelque chose).
Qu’est-ce qu’être forniphile ?
La forniphilie peut être pratiquée dans les relations hétérosexuels ou homosexuels. La pratique s'inclut dans un rapport de dominé et de dominant. Le premier est réduit en objet, il n’est plus un être, mais un élément neutre. Le dominant peut faire ce qu’il veut de son partenaire. Si celui-ci doit être une table, libre à son maître de lui déposer une nappe dessus et d'y poser des pieds.
“Pour bien jouer son rôle, l’être doit s’effacer derrière la fonction de meuble. C'est muter en chose aveugle et inconsciente, se faire invisible et silencieux jusqu’à jouir de n’être qu’utilisé, manipulé, transformé en support de gestes sans affects. La forniphilie, c’est la tentation du non-être.”
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Elle se tenait là, debout, devant Lui, entièrement nue...
L'espace d'une fraction de seconde, elle vit défiler dans sa tête la succession d'événements qui l'avait conduite là. Son mariage, toute jeune fille d'à peine ving ans, innocente et sans expérience, davantage pour fuir sa famille et son environnement de vie que par amour véritable. Ses deux enfants, désormais majeurs et indépendants. Le constat d'échec de sa vie sentimentale, avec son mari absent même quand il était là. Et surtout, la prise de conscience toute récente du désastre de sa vie sexuelle, quand sa jouissance avait été plus forte que lorsqu'elle se faisait prendre en levrette par son mari qui jouissait en elle en quelques minutes... Cela était survenu lorsqu'elle s'était masturbée après avoir visionné par hasard (étais-ce vraiment un hasard ? se demandait-elle rétrospectivement !) le film "A dangerous method", et en se remémorant la scène où Keira Kinghtly (dans le rôle de Sabina Spielrein) se fait fouetter par Michael Fassbender (dans le rôle de Carl Jung). Puis cette soirée chez des amis où elle avait rencontré cet homme. Elle, presque dépressive, n'osant s'avouer le désastre de son mariage, peu encline à s'impliquer dans les conversations futiles de cette soirée. Lui, élégant, souriant, à l'aise avec tout le monde... Vers la fin de la soirée, Il était venu vers elle, et lui avait juste dit "Claire - c'est bien ainsi que vous vous prénommez, je crois - je vous ai observée depuis le début de la soirée, vous avez un air triste, quelque chose ne va pas dans votre vie, je voudrais pouvoir faire quelque chose pour vous."
Et maintenant, elle se trouvait là, debout, devant Lui, nue comme une chrysalide sortie de son cocon. Les yeux baissés. Les mains croisées devant sa vulve, dans un dernier geste de pudeur, de honte et de peur mêlées...
Il était assis dans son fauteuil, vêtu d'un costume sombre à la coupe moderne, d'une chemise d'un blanc immaculé, de chaussures vernies, et d'une cravate de la même couleur et du même tissu que le costume. Un ensemble qui lui conférait un air suranné mais élégant et sûr de lui. Il ne disait rien, il se contentait de l'observer, attentivement...
Elle restait là, debout, nue, n'osant interrompre le silence, ni lever ses yeux sur Lui, dont elle sentait pourtant l'intensité du regard sur son corps...
Dans une fulgurance, elle se rappela à nouveau le frémissement qui avait saisi tout son corps et échauffé son esprit losqu'il avait proconcé ces paroles "Je voudrais pouvoir faire quelque chose pour vous"... Elle l'avait regardé, interloquée, ne sachant quoi répondre. Son mari était à quelques pas d'elle, mais semblait indifférent à ce qui se passait, en conversation avec un autre homme inconnu d'elle. Pendant quelques secondes, le temps avait été comme suspendu. Elle avait l'impression qu'il avait lu en elle, qu'il avait deviné tout son désarroi, qu'il avait compris tout son désespoir...
Et désormais, elle se retrouvait là, entièrement dénudée, debout, à attendre ce qui allait se passer, n'osant prendre la moindre initiative.
Quand elle avait sonné à sa porte, et qu'Il lui avait ouvert, il s'était contenté de lui dire : "Je vous remercie d'être venue, et je suis très heureux que vous soyez là. Si vous ne voulez pas poursuivre, il est encore temps de tourner vos pas, et de m'oublier. Dans le cas contraire, je vais vous attendre dans la pièce à côté. Vous resterez ici, et vous enlèverez tous vos vêtements. Je dis bien : tous ! Vous devez abandonner tous les oripeaux de votre ancienne vie, et vous présenter à moi dans votre nudité originelle, telle un nouveau-né. Car il s'agit bien d'une nouvelle vie. Si vous me faites confiance, c'est une re-naissance que je vous propose. Prenez le temps de réfléchir. Je serai de l'autre côté de cette porte." Et il n'avait pas attendu sa réponse, lui avait tourné le dos, et franchi une grande double porte en bois mouluré qu'il avait refermée derrière lui. Elle s'était retrouvé seule dans ce grand hall d'entrée...
Et à présent, elle se retrouvait de l'autre côté, debout, nue, yeux baissés, mains croisées devant son sexe, en face de cet homme assis dans son fauteuil. Elle avait remarqué en entrant le grand miroir devant lequel il lui avait indiqué d'un geste de se positionner. Elle comprenait qu'il pouvait ainsi la contempler de face, directement, et aussi l'observer de dos, indirectement et simultanément, par le truchement de ce miroir. Et donc, qu'elle ne pouvait plus rien dissimuler au regard de cet homme. Rien, sauf sa fente vaginale, dissimulée par ses mains croisées...
Mais justement, il venait de briser le silence, en disant "Il est temps de t'ouvrir à la vie, et à moi, belle Claire. Mets tes mains croisées dans ton dos. Tu ne ne dois plus rien me cacher. Ce sera la première règle de vie dans notre relation : tu seras une bourgeoise raffinée en public, mais une putain nue dans notre intimité."
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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, mon corps transperçant .
Peut être avais je trop mangé ou bu la veille à moins que l' orage durant la nuit n'ait déchargé en moi ses électrons agités .
Mon sommeil fut loin d'être léger et apaisant .........
Je ne saurais vous dire par quel maléfice , je me suis retrouvée dans ce long et sombre couloir , ni pourquoi devant une lourde porte, abandonné au sol, gisait un trousseau garni d'une seule clé .
La curiosité fut plus grande que ma peur de savoir ce que j'allais trouver derrière l'huis
Introduite dans la serrure , je pus pénétrer dans une pièce si haute que jamais je n'en vis le plafond , juste un candélabre piqué de 7 phalliques et écarlates bougies ruisselantes de cire laiteuse , éclairant pour seul mobilier un guéridon de bois précieux .
Une étrange fiole était posée avec l'invitation écrite d'en boire le contenu.
Intriguée par le flacon , je fis un pas vers lui , mon pied heurta un petit miroir à main distraitement , abandonné sur le parquet . En y regardant mieux , je vis que le manche en bronze représentait la plastique d'une femme qui ne m'était pas inconnue. Son corps voluptueux s'enroulait tout du long , aboutissant à son visage , penché comme pour refléter se dans le miroir , tel un lac gelé par tant de beauté .
Je ne pris pas le temps de le saisir , ma soif était telle que j'ôtais le bouchon du récipient , en dedans un liquide blanchâtre et visqueux , mue par une irrépressible soif. D’un trait je l'ai absorbé .
MON DIEU !!!!!!
Quelle ne fut ma surprise de sentir couler en ma gorge autant de saveurs réunies . Je ne sais par quel miracle toutes les sèves avalées dans ma carrière de fellatrice s'étaient données rendez vous dans ce suave nectar . Parfait mariage voluptueux d'accords et d'harmonie . Du sirop de gorge. Tous , je pouvais sans exception , tous les sentir me pénétrer de nouveau , au même instant , dans une sorte de bacchanale finale . Les baies de couilles éclataient comme des bulles dans mon palais , un incroyable bouquet florale et minérale , une orgie de sexes dans la même gorgée .Mes papilles pouvaient voir chaque gland , nommer tous les prépuces , aussi ces inconnus qui m'avaient pénétrée sans que les yeux voilés, je n'ai jamais connu leurs visages . Même leurs compagnons fidèles étaient de la fête dans cette folle farandole qui cheminait vers les abysses de mon corps . Une robe sans nulle autre pareille , profondeur de corps en bouche.
A mesure que le gluant breuvage descendit dans mon œsophage , je me sentis ra petisser , rétrécir de plus en moins pour me retrouver , totalement nue , quatre fers en l'air au beau milieu de l'étendue gelée .
Stupéfaite, je me tournais vers elle pour découvrir son visage, immensément grand , ELLE ouvrit ses paupières , dévoila un regard profondément sculpté dans l'ébène . Pas un mot , elle esquissa juste un sourire , leva sa main au dessous de mon corps , tel un nuage lourd , déploya le plus long des doigts de sa main droite , le posa non loin de mes orteils , enfonça profondément son ongle effilé , puis dans un crissement glacial dessina un cercle concentrique autour de mon corps . Je vis alors la surface se lézarder , entendis les craquements froids venir lécher mes fesses , pour soudain être engloutie dans les eaux glacées sans même qu'elle daigne me sauver de la noyade .
D'un songe je sombrais dans un autre , mon effroi ne trouva aucun repos puisque cette fois , toujours aussi nue , j'étais enchainée , torse plaqué contre un vieux mur de pierre et sentis avant même de comprendre quoique ce fût , une lanière de cuir cingler mon fessier avec une violence rare , m'arrachant un cri de douleur et d''incompréhension.
Plutôt qu'apitoyer mon tortionnaire , au contraire , il redoubla d'ardeur cravachant cette fois mon dos .Maudissant ce salaud , dans un reflexe de fierté , une fois la surprise passée , je mordis mes lèvres jusqu'au s ang , plantais mes ongles dans mes paumes, plaquais mon buste contre la roche pour abraser l'épiderme de mes seins , faisant de moi l'adage qu'on est jamais si bien sévit que par soi même et voulant le frustrer de mes mugissements . Rarement j'avais vécu un tel déferlement de sauvagerie , mon corps tout entier , des mollets au sommet de mon dos , je n'étais plus qu'un tapis de braise , effilochée par la violence des coups de ce pervers .
Même le gout de mon s ang ne parvint à noyer mes douleurs .
J'étais sur le point de l'évanouissement , lorsque j'entendis , le son de sa voix . Un hurlement déchirant le fracas des claquements, qui aussitôt stoppèrent net . La dame du lac fit cesser mon martyr faisant taire le boucher .
Je sentis sa main chaude se poser sur mon visage, essuyer mes larmes , elle me libera , prenant mille précautions pour soutenir mon corps pantelant , éviter que je m'effondre , me posa sur un édredon de plumes avec une infinie délicatesse .
" Ma pauvre chérie , comme tu as été arrangée !!!!! Ce n'est pas possible d'abîmer de la sorte un tel corps , tu fais peine à voir , n'aies crainte je suis là maintenant , je vais veiller sur toi "
Alors qu'elle allait relever une mèche trempée de larmes masquant mon regard, mon s ang se glaça aussitôt en découvrant............ la dragonne ceindre son délicat poignet
Mon dieu , j'étais entre les mains de celle qui venait de me lacérer le dos !!!!!!!!!!!!!!
Dans les bras même de ma tortionnaire !!!!!!
Comment et pourquoi avait-elle pu à ce point me meurtrir, quel diable l'avait enlacée pour que de Charybde elle m'envoie à Scylla ?
Elle saisit avec une brusquerie inhabituelle ma crinière pour tendre ma nuque en arrière , de son autre main écrasa mes joues afin que je grimace et ouvre mes lèvres dans une moue de douleur et plongea par l'interstice , sa langue dans ma gueule , repoussant la mienne , venue à sa rencontre telle une gueuse quémander de l'amour .
Comme une matrone passant le doigt sur un meuble pour y trouver de la poussière et désobliger sa servante , sa langue frotta les muqueuses de mon museau . Puis laissant ma bouche orpheline de la sienne , lâcha ma chevelure et ponctua chaque syllabe prononcée , d'une gifle qui laissa mon visage endolori par la frappe de ses paumes.
" J'étais certaine de trouver du s ang . Espèce de salope , tu m'as privée de tes hurlements , crois moi tu vas le payer chair . "
En guise de point final elle asséna , du revers de la main , deux claques sèches sur chacun de mes seins les faisant valser comme des danseurs ivres .
" Bon maintenant ma geignarde , on va passer aux choses sérieuses , si je suis là, ce n'est pas de gaité de coeur , je me serais bien passée de venir te trouver, mais on a ordonné que ce soit moi en personne qui soit à la m'occupe de toi "
Plutôt que m'inviter à tourner le visage pour découvrir que nous n'étions pas seules , elle maltraita de nouveau mon cuir chevelu pour que mes yeux se retrouvent face à une assistance silencieuse d'hommes tous mats sortis . Et fit arquer mes yeux de l'autre coté de la pièce , où dans la pénombre trônaient deux personnages mystérieusement encagoulés .
"Tu pourrais à défaut d'être belle au moins être polie et remercier les personnes présentes et surtout saluer comme il se doit nos deux maîtres .
S'adressant à eux
" Je suis vraiment désolée Maitres , elle semble devenue muette , il me tarde , quitte à la faire gueuler de lui faire reprendre voix .
Puis collant sa bouche à presque lécher le pavillon de mon oreille , tout en plantant ses serres dans la chair de mon sein gauche , elle susurra la langue chargée de fiel .,
" tu as intérêt à être docile et obéissante , je n'ai pas réunis tous ces vieux pervers pour qu'ils se moquent de moi , aucun n'est moins salauds que l'autre crois moi , tu en connais même certains , tu vois Sister , le monde est aussi petit que toi ."
Maintenant je dois aller voir nos Maîtres , mais .....plutôt que t'offrir l'occasion de t'enfuir je vais t'exhiber aux yeux de tous ."
En moins de temps qu'il en faut pour écrire cette phrase, je me suis soudain retrouvée pendue , pattes en l'air , jambes écartelées , prête pour l'équarrissage , le visage sur la dalle de pierre , chevelure épongeant une mare de pisse avec pour dernière phrase avant de me quitter :
" Désolée merdeuse , je n'ai pas pu nettoyer tes saletés , tu t'es salement pissée dessus tout à l'heure quand je t'ai flagellée . Je te laisse, je dois m'absenter pour m'apprêter et recevoir les consignes , puis s'adressant à la cantonade comme une poissonnière devant son étal .
"Matez bien ma morue Messieurs , un de vous ,tout à l'heure sera tiré au sort pour avoir le privilège en elle , de venir m'y retrouver ."
Elle prit un malin plaisir en claquant mes fesses de me faire tourner sur mon axe afin que pas une parcelle de mon corps n'échappe à leurs yeux et me laissa ainsi devant ce parterre d'hommes dont certains avait du être recrutés dans les fonds les plus bas ou sortis d'un asile .
Quand elle revint , je fus éblouis par son rayonnement , tête en bas , fesses face à ses messieurs , je vis ses hanches onduler comme une féline .
" J'espère ne pas avoir été trop longue Sister , regarde ma souillon comme j'ai été gâtée "
Elle était renversante de beauté , corsetée dans une guêpière de cuir noir laissant libre ses seins au bout desquels étaient suspendus deux anneaux d'or pur . Maquillée , parfumée , les bras chargés de présents , radieuse comme rarement je l'avais vue , on aurait crû une déesse descendue de l'Olympe . Je faisais office de brebis qui allait au sacrifice offrir mes entrailles pour apaiser les Dieux .
Elle fit remonter mon corps jusqu'à ce que ma vulve soit sa à portée . Prenant un ton didactique , elle m'énonça la suite du programme .
" Je suis donc chargée de te prendre en main , tu devrais être contente depuis le temps que tu réclames à corps et à cris que je sois plus présente à tes cotés
Elle posa ses présents sur le guéridon , d'étranges coffrets qu'elle ouvrit les uns après les autres . Du premier elle extrait un spéculum d'une dimension chevaline , passa sa langue sur les lames de métal et me regardant affolée en contrebas
Mazette , Sister , malgré toute la cruauté du monde , je me demande comment je vais pouvoir enfiler cet engin en toi . On va y arriver je pense mais il faudra y mettre du tien , je compte sur toi pour m'y aider .
La foule , impressionnée sans doute par la dimension de l'instrument était devenue bruyante , elle fit taire le brouhaha en faisant claquer le son de sa voix au sol puis sans même prendre soin de regarder vers moi et s'appliquer elle tenta à plusieurs reprises d'enfoncer l'engin dans mes chairs frémissantes .
Elle y alla de bon coeur , broyant tout sur son passage tel Attila , partout où elle passait le plaisir ne repousserait pas . Jusqu'à mes ovaires je sentis la pression s'insinuer puis vint l'épreuve de la molette qui à mesure qu'elle la fit tourner déforma mon vagin jusqu'à ce qu'il baille telle la porte d'une vieille grange promise à la démolition .
Pas de répit pour la brebis , ouverte , béante , éventrée sans que personne n'ose arrêter sa furie .
On ne pouvait pas tarauder plus ce qui d'intimité n'était que du passé.
Pourtant , acharnée elle voulait trépaner ma vulve avec son ouvre boite , mon vagin ne dût son salut que lorsque la molette ne put aller plus loin .
Je pissais de partout , mon corps n'était que cascades et ruissellements , indifférente à mes sanglots , elle déversa alors le contenu d'un sachet dans mon cratère béant.
Sa furie contrasta étrangement avec le timbre de sa voix lorsqu'elle s'adressa à ses invités .
" Messieurs , je réclame toutes votre attention , prenez vos grilles nous allons procéder au tirage au sort . "
Elle plongea grossièrement sa main entière dans mon urne sans la moindre difficulté, remua sans modération le contenu pour extraire le premier des jetons . Annonça haut et fort un 7 puis de nouveau fouilla ma poche de chair devenue chaude et flasque en sorti un nouveau 7 et encore un , ma vulve était une chambre d'écho , comme si mes lèvres étaient devenues incapables d'articuler autre chose que ce chiffre .
Une voix soudain dans l'assistance se manifesta , un homme avait rempli sa grille , je fus soulagée de comprendre que je ne serais plus fouillée
Elle reprit conscience de mon existence en se penchant vers moi .
Je ne parvenais qu'à geindre, hurler mais étais incapable d'articuler le moindre mot , supplier grâce , lui dire de tout arrêter , me libérer . J'en ferais la promesse , partir sans même la tête tourner , jamais plus je ne viendrais à son flanc m'apitoyer , ni même devenir son ombre dans les ruelles d'antan . Elle n'entendrait plus l'écho de mon coeur battre à tout rompre , j'en faisais la promesse en mon fort intérieur de ne plus jamais lever le pont levis pour en sortir , laisserais les lierres s'emparer et croitre jusqu'à dévorer les pierres de mon souvenir .
" Oh mais je vois que tes yeux sont devenus étrangement secs, je serais parvenue à t'essorer totalement ? Pardonne moi Sister . Toi qui doutais de mes sentiments à ton égard , tu vas pouvoir mesurer combien te châtier est ma façon d'aimer.
Elle m'éleva plus haut dans les airs , actionnant son levier , fit en sorte que mon visage soit à hauteur du sien , me regarda longuement sans souffler mot , malaxant ses joues et me décocha en pleine face deux crachats qui ne manquèrent pas de venir lacrymer mon regard .
Je pouvais pleurer de nouveau ,
Plus je souffrais , plus elle irradiait de ma douleur naissait le jour de grâce , rien ni personne ne pourrait plus nous séparer mon martyr et Elle . Quelle délivrance en moi , Je n'avais plus besoin d'aimer , souffrir suffisait .
Elle me fit redescendre un peu , juste assez pour défaire l'emprise métallique en réduisant l'écartement à l'aide de la molette et arracha le spéculum meurtrissant plus encore mes muqueuses. Femme flambée , dévastées mes lèvres n'étaient plus qu'un difforme rictus , une grimace , la vulve pa ralysée par un fulgurant AVC .
Elle ne prit pas la peine d'extraire les jetons restés en moi , elle avait trop à faire pour plaire à l'agora .
"Assez ri Sister , maintenant nous allons pouvoir passer au choses sérieuses , elle ouvrit un second coffret , je vis alors au bout de sa délicate main , une aiguille si longue que la mélancolie déjà du martyr précédent vint à me gagner .
"Tu vas reprendre du poids de la bête , maigrichonne que tu es , inutile de te gaver comme une oie, je n'ai pas que ca à faire , balançant telle une star sa chevelure épaisse pour dégager son regard pétillant , elle me dit avec un sourire malin.
" Tu vois , je vais prendre soin de toi , pour t'éviter de gueuler à nous fendre les oreilles et parce que je n'ai pas un rondin de bois à te faire mordre , celui que tout à l'heure je pourrais caresser en toi va venir te remplir la gueule avec son mandrin ."
Soudain l'angélique devint ténébreuse , tout en me parlant elle ferma le poing , menaçante , me promettant de déchausser mes dents si jamais je venais à mordre l'élu de son coeur
Il approcha , étrangement mou dans ce contexte torride , ils s'agenouillèrent face à mon visage renversé , elle me regarda longuement avant de déployer sa langue pour plonger en lui dans un baiser si fougueux qu'elle n'eut d'autre choix que planter ses griffes ma cuisse gauche jusqu'à ce que je perle vermeil pour se délivrer de l'étreinte .
A cet instant , sa verge n'avait plus le même visage lorsqu'il l'approcha du mien , son gland devenu turgescent , injecté de s ang , je sentis alors la main de ma tortionnaire pousser ma nuque pour qu'il puisse s'enfiler en moi . Puis tandis qu'il cheminait au fond de ma gorge à presque me faire vomir , ma lèvre intime fut brusquement étirée vers la bas, alourdie par je ne sais quel poids , sans même me laisser le temps de respirer , elle planta de nouveau son aiguille dans mes chairs et empesa l'autre lèvre à presque l'arracher . Je n'étais pas au bout de mon cauchemar car cette fois je sentis mon bourgeon à son tour piqué à vif , traversé par la tige métallique et aussitôt lui aussi ma douleur fut telle que je voulu mordre le corps étranger qui poursuivait sans relâche sa route en moi mais ma mâchoire n'était plus en état de s'activer . J'étais remplie et étirée de partout . A cet instant précis , prise de convulsions , mon esprit n'eut d'autre recours que quitter ce corps ravagé qui ne m'appartenais plus . Chassée de moi par le bailleur de fond et sa mégère de compagne . Dans une transe exosomatique , je me mis à planer au dessus du champ de ruine . Vis ma trachée déformée par les mouvements de sa pénétration et horrifiée ce qu'était devenu mon sexe , défiguré par 3 lourds anneaux métalliques , portant chacun une initiale , M pour la lèvre droite , E à la gauche et pour celle qui s'était gardée la meilleure part de mon gâteau de viande , un S laminant mon clitoris .
Sans oublier les multiples lacérations qui marquaient mon épiderme . Le plus étonnant dans cette dévastation , était de la découvrir radieuse , son teint avait un éclat sans précédent , jamais grain de peau n'avait été aussi beau , on aurait cru une pèche gorgée de sirop . Je n'avais si bien porté le malheur de me sentir enguenillée.
Etre laide et dévastée lui allait à ravir .
Elle me fit descendre jusqu'au sol , les dalles étaient spongieuses de mes liquéfactions . M'aida à me lever , non pour me soulager mais au contraire pour que les poids meurtrissent davantage mon intimité, battant comme des cloches suspendues à la tour de mon corps . Sensation pesante de sonner le glas, mes chairs étaient à ce point distendues qu'il leur faudrait bientôt céder .
Elle se plaça à genoux derrière moi , abattit une main ferme sur ma croupe pour sonner les matines , puis demanda à son acolyte de venir devant moi écarter mes fesses , autant que faire se peu . Il obéit avec zèle, saisissant avec ses grosses mains . Plongea ses grosses mains sur ma croupe et comme il l'aurait fait avec une orange écarta mes suprêmes pour qu'elle positionne son coude au sommet de ma croupe .
" Pour aller d'un point A à B , le plus court est la ligne droite. Pour une fois , tu vas bénir le ciel de t'avoir faites si petite , le chemin te paraitra moins long . "
Toute sonnée que j'étais par le brouhaha de douleurs agitant le bas de mon ventre , je n'avais que faire de comprendre ce qui allait de nouveau ébranler mon corps , sinon savoir combien à la mesure de ses châtiments son amour pour moi devait être grand . Elle plaqua son coude contre l'orifice jusque là épargné par ses frasques , puis colla l'avant de son bras à ma colonne vertébrale pour finir par déployer telles des antennes l'ensemble de ses doigts , je sentis ses phalanges s'agiter au sommet de mes vertèbres dorsales . Je n'étais pas au bout de mes peines, mon calvaire n'en était encore qu'à l'article .
Elle plaqua ses mains contre mes hanches , me tourna face à elle , leva les yeux vers moi pour me montrer un feutre noir et m'annonça
" Il est temps de marquer le territoire , je vais m'appliquer à écrire assez grand ce que tu es à leurs yeux "
Sans en dire plus , elle me fit de pivoter , pour accéder à mon tableau de chair et écrire sur ma croupe . Je ne pouvais voir , elle s'attarda plus sur ma fesse droite que sur son opposée . J'en étais arrivée à ce point de masochisme que j'en regrettais qu'elle ne flétrisse mes chairs avec un tison pour que jamais dans un miroir je n'oublies la marque de son affection .
Elle m'exposa longuement face à son public , les hommes n'avaient Déesse que pour elle , tous semblaient suspendus à ses lèvres , les miennes étaient bien trop préoccupées à subir les balanciers .
Avec une fierté immense elle déroula sous mes yeux un long gant de cuir parsemé de picots métalliques argentés. Fit disparaitre sa main puis déroula avec une élégance rare jusqu'à l'avant de son bras , tendit en l'air pour que la foule admire sa magnifique et menaçante parure . Puis frappée d'une inhabituelle douceur , elle flatta mon dos d'une longue caresse dont elle acheva la course à la chute de mes reins .
Elle pivota sa tête vers les deux hommes tapis dans l'ombre , s'adressa au premier dans sa langue natale puis au second pour lui dire qu'elle avait hâte d'enfiler l'autre atour qui lui était offert .
Elle me fit de nouveau tourner , plaqua sa poitrine à la mienne et martela mes fesses afin que je sente les clous s'enfoncer dans ma chair déjà lacérée .
Inutile de fuir , je sentais que la panthère d'un bond m'aurait vite rejointe pour trainer mon corps par la crinière triomphante et me remettre en lumière .
J'étais devenu son pantin , sa poupée de chiffon , celle qui au retour de classe pour mille et une raisons l'on torture , exorcisant tristesse et rage .
J'avais une utilité enfin , à l'instar de ses coffrets étalés j 'étais celle ouverte sacrifiant ma chair pour combler ses douleurs sous le gravas de mes peines .
Elle abandonna ma croupe pour ouvrir le dernier des présents , dévoila une multitude d'olisbos ayant des dimensions à donner le vertige .
Des phallus de bois , de métal et de pierre , elle pris un petit pot enserré dans le velours du coffret , qu'elle ouvrit et porta à ses délicates narines , elle me fit humer le parfum enivrant , à peine parvenu à mes nasaux , il s'infiltra en moi , parcouru tout mon corps . Tous mes orifices saisis par ce vent divin soudain se dilatèrent étrangement .
Amusée par le sortilège elle glissa deux doigts dans ma bouche , descendit vérifier que mon épargné qui lui aussi avait ouvert ses portes , ne daigna pas visiter mon vagin qui n'avait toujours pas retrouvé d'humaine apparence .
" Voilà qui est de bonne augure Sister , je pense qu'il va être inutile d'utiliser ces jouets , fit elle en désignant le coffret , on va sans plus attendre entrer dans le vif su sujet ."
Puis s'adressant à la foule.
"Je ne vois pas l'utilité de gâcher ce petit pot précieux pour ce que j'ai à faire, allez plutôt me chercher de la graisse de porc , pour une truie ce sera amplement suffisant "
Elle aligna comme des poupées russes sur l'étagère les pénétrants objets , d'un geste du doigts me fit comprendre d'avancer jusqu'à elle , satisfaite de voir combien mes balanciers éprouvaient mes lèvres déformant mon visage sous la déchirante douleur . Les deux Maîtres quittèrent leurs trônes l'un vint déplier son chevalet , ouvrit sa boite de couleurs , saisit un pinceau tandis que l'autre avait déjà pointé son appareil photos vers le centre de La Reine . un homme vint placer un miroir pour que j'assiste à la scène et voit enfin comment mon cul avait été meurtri et dénommé , je ne saisis pas le sens du message ..
Dans le reflet de la glace je vis son sourire carnassier ,devinant ma surprise de voir sur ma fesse gauche en gros inscrit un L tandis que la droite était affublé d'un incompréhensible LITA .
" Il manque une lettre , Sister , je vais tâcher de tailler un joli O dans ta rondelle "
Elle pointa son index vers l'assistance , l'agita pour désigner celui dont ma bouche se souvenait encore afin qu'il nous rejoigne , lui tendit le pot qu'il huma et aussitôt , son membre se déploya plus encore qu'il ne l'était déjà , prépuce turgescent parcouru de veines violacées . Il était monstrueusement long et épais, jamais je n'avais vu un homme pourvu d'une telle virilité et je ne pouvais imaginer qu'il puisse trouver chaussure à son pied .
Il enduit l'avant bras ganté d'une épaisse couche de matière grasse , elle fit une moue de dégout de voir souiller la splendeur du cuir .
Puis avança son gland menaçant vers ma gueule que je ne parvenais plus à cadenasser , nul doute qu'il devrait me briser la mâchoire s'il voulait m'empaler .
Ils s'enfilèrent en moi dans le même tempo lui par le haut , elle dans mes basses fosses , timidement d'abord tandis que les deux percherons commencèrent à me mitrailler pour l'un , me peindre pour le second . Deux doigts étaient à la manoeuvre pour s'insinuer en moi , un autre vint les rejoindre puis la meute entière alléchée par l'odeur de viande chaude disparu dans mes entrailles , son poignet suivi le mouvement . Elle ferma le poing plus propice au forage , n'y alla pas de main morte , sa rage grandissait à mesure des centimètres gagnés . I vre de douleur et d'amour , je n'avais pour seul radeau que son regard auquel m'accrocher. Elle croisa le mien dans le reflet du miroir et dans un claquement verbal me tança :
" Tu pourrais faire une autre gueule tout de même , regarde ta chatte , elle au moins sait se tenir !!! "
Mon regard se porta sur elle , qui bavait , j'avais de l'écume aux lèvres, comme une enragée.
L'empaleuse poursuivait sa route en moi , haranguant l'assistance pour que les plus éloignés approchent afin de ne rien rater du spectacle de ma déchéance, ,Elle poussa plus fort , ses clous déchirant tout sur leur passage , labourant mes entrailles, tandis qu'à l'autre bout , le gland était aux portes de mon oesophage . Elle posa sur lui un regard énamouré , minaudant d'une voix douce à pousser plus loin , fort et profondément ses investigations .
La pression , venant du haut comme du bas était telle , que dans un mouvement de panique , les semences quittèrent aussitôt la salle de bal pour fuir mon estomac et se frayer un chemin vers l'unique issue possible . Mes mamelons se mirent à suinter puis le sperme gicla sans relâche expulsant mes foutreux souvenirs.
" Tu vas ne risques pas de m'oublier Sister , encore quelques centimètres et la jonction sera faite " ,
Je sentais son poing poursuivre son impitoyable course , inexorablement , déchirant tout sur son passage . Ses yeux m'exhortaient à froisser plus mon corps pour qu'ils puissent enfin se retrouver et s'aimer. Liquéfiée j'expulsais ce qui pouvait leur offrir plus d'espace . Par la gueule coulaient des filets de bave , par mes seins je pissais , je ne distinguais quoique ce soit d'humanité en regardant le bas . Son poing déforma mon abdomen , chemina le long de mes vertèbres pour atteindre le sternum , toute aliénée par l'allonge de son bras , je me sentais aux portes de l'extase , j'aurais aimé hurler la jouissance ,qu'elle fasse montre de plus de cruauté , ordonne que l'on tira mes poids pour décharner mes peaux de chagrin , m'écartèle l'amour et le jette à tous vents .
Sa main assassine se déplia soudain , cherchant du bout des doigts son promis , pour en moi , sceller leur destin , il poussa lui aussi , cerclant mon visage entre son étau de mains , j'étais sur le point de me liquéfier dans une tornade d'orgasmes.....
Quand je dirai 4 vous allez vous détendre , lentement , doucement .
Et puis vient le 3 et déjà vos paupières sont moins lourdes
A 2 , vous sentez l'extrémité de vos doigts
Le 1 vous sort de votre léthargie et votre esprit s'éveille
Et le Zéro vous fait revenir à moi .
Elle émergea de sa torpeur , toute engourdie , le regarda étrangement , rassurant , il lui sourit en retour .
" Comment vous sentez vous après cette première séance ? "
" Je ne sais pas docteur , je ne me souviens de rien ou si peu , l'impression que j'étais à deux doigts . C'est un sentiment étrange , comme si l'on m'avait ôté un poids, je me sens presque légère ."
Elle se redressa , quitta le divan , vint s'asseoir face à lui , fouilla son sac à main pour payer.. Lorsqu'elle ouvrit son portefeuille , son regard se figea . La photo de L'Acropole . Il manquait quelqu'un. Certes elle était bien là devant les ruines entre ses deux hommes. D'ailleurs , en y regardant bien on pouvait voir une quatrième ombre reflétée dans les pierres .
Elle se ressaisit , impavide regarda le médecin :
" Docteur , je dois absolument vous revoir , dès que possible "
Il ouvrit son agenda , tourna les pages pour trouver un jour disponible , leva ses yeux vers elle .
" Le 7 juillet à 7 heures vous conviendrait ?"
"Ca m'ira "
" Votre prénom ? "
Muette , elle se leva , le laissant pantois crayon en main , ondula ses hanches félines pour quitter la pièce , sourire de Mona Lisa aux lèvres , poussa la porte du cabinet , au passage saisit un mouchoir sur le bureau de la secrétaire , s'essuya le bras sans même jeter un regard sur la blonde employée en pleurs ............
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Rien n’est facile pour un dominant qui prévoit des scénarii à réaliser lors des séances avec son soumis. L’information au niveau des accessoires et des consommables utilisés est primordiale, d’autant que le soumis, par contrat tacite, lui abandonne toute son existence dans une totale confiance.
Ce fut mon cas : Il y a bien longtemps j’aimais les jeux de cire. j’en garde un bon souvenir et désire vous partager mon expérience ainsi que les mises en garde.
Un des nombreux jeux du BDSM consiste à faire couler de la cire fondue sur la peau du soumis, ce qui, s’il n’est pas pratiqué correctement, pourrait entrainer des dommages graves et irréversibles.
La cire sera donc de bonne qualité.
Le soja fond à environ 54° Celsius.
La cire au soja, généralement très molle est idéale pour les débutants car elle refroidit et durcit au contact de la peau et est le moins susceptible de provoquer des irritations. Le bémol, selon les soumis qui y font appel, est que le nettoyage est un peu difficile.
La cire d’abeille fond à environ 63 ° C (145 ° F)
A moins d’être expérimenté, ces bougies sont à éviter pour jouer à la cire. C’est le type de bougies chauffe-plat.
Les points de fusion indiqués ne concernent que des cires pures.
Au moment où des additifs sont ajoutés, la température du point de fusion augmente. On évitera donc les bougies teintées, parfumées ou métalliques.
Suivez la règle SSSC
Cela signifie Sûr, Sain, Sobre et Consensuel.
Ni le Dominant, ni le soumis ne peuvent être sous l’emprise de drogues ou d’alcool. C’est une règle qui vaut pour n’importe quelle séance de BDSM.
Le dominant doit constamment être à l’écoute des sensations de son soumis, et le seuil de la douleur ne peut être augmenté chez le soumis.
Les cinq sens doivent être constamment en éveil aussi bien chez le dominant que chez le soumis.
AVANT DE COMMENCER
Tester la cire
Tester la tolérance à la douleur lors de chaque type de séance, c’est l’ABC du BDSM. Un soumis qui résiste à la douleur du fouet ne résistera peut-être pas à celle de la cire. La tolérance à la chaleur est une chose très personnelle.
C’est ainsi que le dominant testera toujours la bougie à l’intérieur de son poignet avant de jouer (oui, si c’est trop chaud pour lui, il ne devra pas le faire sur son soumis).
Ensuite, le dominant teste sur le poignet du soumis.
A quelle distance ?
Le dominant ne doit jamais verser de la cire sur la peau, mais l’ égoutter à une distance suffisante de la peau de son soumis, en fonction de la partie du corps ciblée. Les testicules sont plus sensibles que le bras. Pendant le laps de temps de l’écoulement entre la bougie et la cible, elle refroidira déjà. Le “goutte à goutte “ doit être varié quitte à revenir en arrière et jouez à relier les points.
Le dominant doit garder à l’esprit que plus la distance à partir de laquelle vous l’égouttez est grande, plus le risque d’éclaboussure est grand. Pour cette raison, le dominant évitera l proximité du visage, même si les yeux du soumis sont bandés.
Le dominant joue avec les sensations qu’il transmet à son soumis
Le jeu de cire donnera déjà au soumis, entièrement nu et à la merci de son dominant une émotion et une excitation dont l’érection est la partie visible. Le dominant prendra soin de son soumis en embrassant ou caressant son corps pendant la séance, en le chatouillant avec des plumes ou de la fourrure, en utilisant des vibromasseurs ou autres jouets sexuels, en fouettant la cire ou en y incorporant des glaçons pour une sensation chaud/froid, en tenant sa main sur la cire fraiche pendant qu’elle refroidit. Le toucher crée de l’intimité.
Les dominants les plus expérimentés prendront un couteau à beurre pour racler la cire.
Après l’effort, le réconfort.
Après chaque jeu BDSM, le dominant sait qu’il y a obligatoirement un suivi. Bisous, câlins, eau, réconfort et câlins encore. Lors des jeux de cire, le dominant ajoutera de la crème hydratante à l’aloès ou de la crème solaire avec un léger massage sur la peau.
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Pour écarter le risque de cancer
Selon une étude établie sur dix-huit années, nous devons impérativement éjaculer plusieurs fois par semaine si nous n’avons pas envie de contracter un cancer de la prostate. Et au diable les conceptions philosophiques ou religieuses qui démentent cette affirmation.
L’éjaculation permet de « rincer » la prostate de toutes les substances chimiques cancérigènes qui s’y trouvent.L’étude montre aussi que, plus nous avançons en âge et moins nous sommes nombreux à éjaculer régulièrement ; pourtant c’est bon pour la santé. Ejaculer, c’est dire OUI à la vie. Plus on s’éclate sexuellement et plus elle nous semble belle.
Comme nous n’avons pas nécessairement le partenaire à disposition à chaque occasion, il est indispensable d’éjaculer et de jouir seul chaque fois qu’on en a la possibilité.
A défaut, ce qui pourrait compenser, c’est la pratique d’un sport régulier.
Pour améliorer la qualité des spermatozoïdes
Plus nous éjaculons régulièrement, plus nous améliorons la qualité de nos spermatozoïdes puisqu’en éjaculant, nous évitons que les spermatozoïdes s’altèrent dans notre organisme. Ce faisant, nous avons moins de spermatozoïdes, mais ils sont de meilleure qualité et en meilleure forme.En BDSM, nombreux sont les dominants qui prônent l’abstinence de leur soumis. L’abstinence, dans un jeu érotique, est bénéfique. Toutefois, c’est au dominant de gérer. La permission peut être accordée au soumis d’éjaculer, ou de se laisser masturber à titre de “récompense“. Il pourrait tout aussi bien envisager la masturbation ou la fellation entre deux soumis.
Je suis très sérieux en disant que les personnes de mon âge, dans mon entourage, sont très nombreuses à avoir contracté un cancer. Evidemment, bien souvent, elles ne pratiquent aucun sport.
Pour maintenir le moral au top niveau.
On sait depuis des lustres que le “lâcher prise“ évacue le stress. C’est donc bénéfique essentiellement pour le soumis. Par ailleurs, en se masturbant, le cerveau libère de la dopamine (qui favorisent la sensation de bien-être) et des endorphines ( qui diminuent la douleur et le stress).
Conclusion : pratiquons le BDSM et le SPORT
L’un ne va pas sans l’autre. De plus en plus de scientifiques s’accordent à dire que le BDSM est bon pour la santé, et les organismes de santé ne cessent de répéter qu’il faut bouger et pratiquer un sport pour rester en bonne santé
.Et tant pis pour les modes de pensées hérités des générations dépassées. Il faut s’en départir. C’est vital pour qui désire vivre heureux.
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Bisous mon mael pour ces beaux voyages qui tu m'as permis de découvrir. Tenter de faire des recessions, tenter d'explorer nos vies anterieures, c'est si amusant et si joli à faire. On ne pourra jamais savoir si c'est vrai, mais c'est tout comme. Se relaxer, méditer dans le calme, entrer dans un état modifié de conscience, laisser les images venir seules....
Je suis dans un palais absolument splendide, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau et luxueux. Un palais de vie ou l'on se sent bien. Tout est lumineux, chaleureux, accueillant. Des fontaines, des bassins d'eau claire, des arbres et toutes sortes de plantes que je ne connais pas. Des palmiers, des fleurs odorantes partout. Ou suis je donc arrivé cette fois ci ?
Je caresse mon ventre. Mon premier réflexe est de toucher mon sexe. Ouf, je suis bien une femme. Je caresse mes petits seins. Je touche mon visage, mes cheveux. Je suis toute vêtue de blanc, avec un pantalon léger et comme une grande chemise blanche qui descend jusqu'au haut de mes cuisses. Aucun bijoux. Je souris, encore ce style garçonne qui me poursuit. Espérons que cette fois je ne souffrirais pas de vaginisme et que quelque beau garçon pourra enfin me donner du plaisir avec ma chatte que je devine bien coquine. J'ai le cœur léger et en joie, comme une envie de danser avec mes jolies babouches dorées.
Cela se précise je suis dans le palais du grand Calife Haroun Al Rashid. Je travaille dans le service littéraire de la jolie princesse Zubayda, son épouse. Notre rôle est de faire la propagande du régime mais de façon fort subtile, en racontant des histoires que le peuple aimera écouter et qu'il retiendra.
Aujourd'hui, la princesse ma chargé de raconter une histoire pour montrer la supériorité de l'Islam sur les autres religions mais de façon poétique en suggérant sans rien affirmer. Je n'ai pas d'idées. Je m'assois au bord d'un bassin. A l'intérieur, une multitude de petits poissons de toutes les couleurs.
Un beau garçon vient me voir en souriant. Un jardinier. Je l'adore. Il me fait rire. Il est toujours si joyeux et souriant. Il me sert de modèle pour certaines histoires. Rien ne semble jamais l'atteindre. Je souris. C'est comme un canard. Tout glisse sur ses plumes.
-Alors ma jolie, encore en mal d'inspiration ?
-Oui, je dois écrire un truc sur les religions et je n'ai pas d'idées.
- Regarde donc ces jolis poissons me dit Ali, c'est le nom de ce jardinier. Imagine. Les bleus sont les chrétiens les rouges les adorateurs du feu, les jaunes les juifs, les oranges, les païens grecs, et ainsi de suite. Les blancs sont les musulmans.
- Tu es génial mon Ali, que ferais je donc sans toi. Oui parler des religions par leurs couleurs. Notre Princesse devrait aimer.
- Aï je droit à une petite recompense ?
- Oui mais pas ici. Allons discrètement chez toi.
La chambre d'Ali est minuscule mais très confortable. Ce garçon a bon goût. Il baisse mon pantalon et commence par me manger la chatte. Je jouis plusieurs fois dans sa bouche. Puis il me demande de me mettre à quatre pattes sur son lit. Il sait que j'ai une chatte si étroite que sa penetration est impossible. Reste mon si joli petit cul bien bombé. Il ne s'en prive pas et me donne beaucoup de plaisir. Il est très endurant et fort bien doté. C'est un très bon amant. Je le laisse exsangue. Il n'a plus une seule goutte de sperme à me donner. J'adore être remplie par mon homme. Je ne sais pas mais cela me donne plein d'énergie.
-Bisous mon Ali chéri, je file. Je dois écrire. Bisous. A ce soir. Reprend des forces. J'aurai encore très envie de toi et de ton sexe si dur qui me defonce si bien. Bisous.
Lorsque j'arrive chez la Princesse Zubayda, celle ci m'accueille avec un sourire malicieux. Elle sait tout de mes aventures sexuelkes avec Ali. Elle compte me marier un de ces jours avec lui.
-Alors tu es encore allé chercher l'inspiration dans les jardins ?
Nous avons bien ri toutes les deux.
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