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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Dites moi, Mesdames, Messieurs,
La vie est-elle une mer calme, ou un océan déchaîné ?
Est elle une symphonie harmonieuse ou un désaccord imparfait ?
Pourquoi ce monde est-il si paradoxale ? Partagé entre deux opposées, faisant des ravages tel un ouragan
Suis je capable de garder la balance en équilibre ? Seule ou accompagné...
Faut il avoir besoin d'un homme ou une envie ? Mais qu'est ce qui creer l intensité, la dépendance ?
L objectif est l'abandon de soit ou se donner corps et âmes sans se perdre en l'autre ?
"Un pied dans les flammes, un autre dans la glace, séduit par les extrêmes j ai trouvé ma place " Lomepal
J ai trouver ma place dans un monde opposés qui creer la complexité de nos desirs, qui nous pousse sans cesse à user de notre reflexion.
Mesdames les soumises, devenir une femme à travers l infantilisation, ou nos choix, nos humeurs sont dictés par notre être supérieur, devenu notre Maitre par tant d'amour et d'admiration, de dévotion. Une femme responsable, qui prend soin de son Mari, de ces enfants, de son habitat, de son travaille, une femme organisée, disciplinée, serviable et douce, sans oublier bien-sûr très chienne prête à ouvrir sa bouche et ses cuisses pour lacher l'éxcitation de satisfaire son homme, loin des exemples féminins de la femme indépendante, et pourtant, la femme indépendante que fait elle dans son quotidien ? Une vrai pieuvre multifonction n'est ce pas ? La seule différence, c'est la dévotion, la femme soumise ne réalise pas toutes ces taches que pour elle même, mais aussi pour l'homme qu'elle admir, au delà de son satut, qu'elle vénère et qu'elle aime, une passion envahissante qui l'à fait aimer être fessée, se faire humilier, recadrer, une dépendance qui l'à fait mettre à genoux aux pieds de son Maitre qui fait reigner son autorité à travers la douceur, son sadisme à travers l'empathie, le dépassement des limites à travers l'analyse.
Le fondement des relations bdsm, basés sur deux mentalités contraires pour arriver au même but, une mentalité archaïque dans un monde moderne, le quotidien d'une femme d'affaire à travers la dépendance, le dévouement, et l'infantilisation.
Il faut reussir à trouver sa place et son équilibre malgré le faite d'aimer jouer à la balançoire dans se monde paradoxal.
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A la mi-journée de ce lundi, tu émets la requête que je mette les deux ballstretchers dans l’après-midi, au moment que je jugerai le plus adéquat, l’objectif étant que je sois équipé pour la soirée. Je note que tu as retenu notre discussion de la dernière fois. En ta présence, il m’est presque impossible de réussir à en mettre en place, quel que soit le nombre. Disons que tu as des effets dilatants sur mon anatomie ! Je profite donc du cœur de l’après-midi pour mettre en place le premier, en un quasi claquement et accessoirement plusieurs tours de clés ! J’attends le début de soirée pour mettre en place le second. Paradoxalement, alors qu’il pourrait se révéler plus envahissant, il se met en place encore plus simplement. Il faut juste que je prenne garde à ne pas me pincer dans la manipulation. C’est que l’endroit est sensible. Avec deux anneaux en place, je me trouve immédiatement lesté. Comme si la gravité ne suffisait pas … Un anneau de plus, cela me parait anatomiquement impossible ; l’étape suivante serait au mieux de suspendre des poids … C’est une soirée placée sous le signe du métal puisque tu viens me poser le lourd collier métallique. J’avais oublié qu’il se portait si près du cou : impossible de l’oublier celui-ci. La touche finale, exception venant confirmer la règle n’est pas du tout de la même matière. Tu me demandes de chausser mes talons. Pour me grandir peut-être ? Toujours est il que l’ensemble me constitue une parure on ne peut plus minimaliste. C’est ainsi que tu m’inspectes, et m’immortalises sous tous les angles, tantôt tête nue, tantôt chapeauté, tantôt redressé, tantôt penché en avant, sûrement pour mieux admirer mon popotin rebondi et accessoirement observer mon double lest pendre entre mes cuisses. Disons que la situation a une légère tendance à m’émoustiller. D’autant plus que la suite n’arrange rien sur ce plan … Malgré la cagoule « légère » qui a désormais rejoint ma panoplie, je devine néanmoins assez bien les plateformes noires qui parent tes pieds à merveille. Une fois n’est pas coutume, les rouges sont restées dans leur boîte, celles-ci sont très bien aussi. D’ailleurs, elles s’accordent parfaitement avec ces collants opaques noirs qui gainent agréablement tes jambes et se prolongent à mi-cuisse avec une collection de petits cœurs. Il faut avoir l’œil, malgré la vue gênée pour dénicher les rares rouges … Soirée exceptionnelle, tu me présentes ton pied déchaussé à honorer tandis que le second toujours paré de sa plateforme reste tout près de ma joue droite. Entre les deux mon cœur, et surtout ma bouche pourrait balancer … mais non. Cet instant est si rare qu’il n’y a pas à réfléchir. Je prends le plus délicatement possible ce pied gainé de nylon dans mes mains avant d’incliner ma tête pour y déposer un humble baiser de remerciement. Mais tout bien réfléchi, j’étais encore trop haut, appuyé que j’étais sur le coffre pour te rendre cet hommage. Aussi, celui-ci se retrouve mis de côté afin que je puisse bien m’aplatir à tes pieds, toujours dans l’objectif de les honorer de ma seule bouche. Dur de faire un choix entre le soyeux contact du collant à gauche ou celui plus frais mais tout aussi stimulant du cuir à droite. Le mieux serait peut être de ne pas choisir. D’ailleurs, je n’ai pas le temps d’y réfléchir, tu prends les commandes … néanmoins pour mon plus grand plaisir.
Enfin, je suis autorisé à retirer ma cagoule pour profiter pleinement de la vision que m’offre ma Maitresse. Croisements, décroisements de jambes … Mon appareil photo commence à crépiter. Il faut que je prenne garde tout de même à ce qu’il ne surchauffe pas. Idem en ce qui me concerne lorsque tu réapparais avec ta toute nouvelle nuisette noire et rouge. Dire que tu hésitais à la mettre. Je ne suis certes pas le plus objectif sur ce coup-là, faible nounours soumis que je suis. Mais je note que tu finis par être toi aussi satisfaite du résultat. Tu sembles prendre un plaisir certain à poser de diverses manières devant mon objectif captivé. Quelle agréable soirée qui en appelle une autre …. Demain …
Mardi, une journée à épisodes aussi plaisants les uns que les autres. A posteriori, j’aime cette nouvelle mini-série « Maitresse Samantha en action » … malheureusement diffusée sur un seul écran : mes propres yeux ! Y aura-t-il une nouvelle saison ? Voir plusieurs ? A suivre …
Une fois n’est pas coutume, c’est en milieu de matinée de cette journée fériée, Sainte Marie des Dominas, priez pour moi, que tu m’invites à te rejoindre dans la chambre dans ta tenue de prédilection : le plus simple appareil … et la cage de chasteté ! Néanmoins, tu me demandes d’apporter deux choses : la paire de bas résille autofixants et les talons. Assurément, je ne risque pas d’avoir trop chaud par excès de vêtements ! Une fois paré, tu me fais agenouiller au centre de la pièce sur un petit coussin ? A priori, la suite pourrait durer alors autant prévoir un peu de confort. Tu commences par m’affubler d’une culotte rouge, non pas pour me faire une tête « ridicule » mais plutôt façon cagoule, du genre qui dissimule tout en laissant voir, ou du moins distinguer. Pour la maintenir, tu m’enfiles des collants résilles de couleur noire par-dessus. Originale approche ! Pendant un temps j’ai néanmoins l’impression d’offrir un spectacle comique avec les « jambes » des collants qui me semblent me faire de grandes oreilles … A croire que le spectacle t’amuse : tu sembles prendre le temps de les nouer sur ma nuque avant de les laisser pendre temporairement dans mon dos. Tu viens me boucler le collier rouge autour du cou avant de poursuivre. Je soupçonne le but recherché en attendant d’en savoir plus. Tu te lance alors dans un savant mais surtout inédit bondage de tête. Aussi étonnant que cela paraisse, c’est un exercice qui se révèle aussi contraignant que décoratif. Et toi qui t’amuses à me poser des questions. Comme si je pouvais encore parler normalement alors que mes joues et ma mâchoire se retrouvent plus que limitées dans leurs mouvements. Le temps est venu de glisser mes bras dans les harnais rouges, prestement sanglés au niveau des poignets. Quant au crochet anal, je ne peux retenir un sourire interne lorsque tu me demandes de ne pas l’échapper (comme si c’était facile ; je vais serrer les fesses en espérant que cela suffise). Désormais, tu peux poursuivre ton œuvre. Finalement, je te suis reconnaissant d’avoir prévu de quoi préserver mes genoux. Au bruit, j’en déduis que, une fois n’est pas coutume, tes liens ne seront pas seulement de cordes, mais aussi de chaines, les plus fines de ta collection. Quant au claquement métallique, je comprends qu’il a un rapport avec les tensions que je ressens aux deux extrémités des harnais de bras. Je ne peux plus guère les mouvoir : mes bras sont contraints à rester dans mon dos. Pendant de longues minutes, je sens les cordes se resserrer sur moi, des nœuds se nouer, des alliances se faire, ici entre métal et corde, là entre nylon et corde. Il commencerait presque à y avoir embouteillage au niveau de mon sillon fessier à force de passages divers et variés. Plus le temps passe, moins je crains la chute du crochet ; le voici désormais bien calé et bien au chaud. Au bout d’une bonne heure, je me retrouve encordé et enchainé de près, du sommet du crâne jusqu’à la taille. Impossible de bouger sous peine de m’écraser le nez sur le parquet. En tout cas, jamais je n’aurais soupçonné que l’envie initiale d’un bondage de tête se traduirait en ce complexe, contraignant mais ô combien plaisant exercice de « nouages ». Et le combo culotte-collant en guise de cagoule est validé à 200% ! Signe que la séance était réussie, la cage a régulièrement fait sentir sa « morsure » !
Après ce moment qui t’a demandé une bonne dose d’énergie, il était temps de faire une pause, le temps de refaire le plein d’énergie et accessoirement une petite sieste avant de reprendre de plus belle dans l’après-midi. La pause est néanmoins exclue pour ma prison de métal qui reste en place. Il faut bien que la chasteté soit maintenue un certain temps. C’est donc quelques heures plus tard que tu me convoques à nouveau dans ton antre, toujours nullement habillé, hormis à considérer qu’une cage serait une pièce de vêtement. Avant de commencer, tu me demandes d’installer deux cordes rouges à chaque extrémité de la tringle supportant le grand rideau. Cet après-midi, c’est un tapis qui m’accueille pour assurer mon confort. Il faut dire que tu as prévu à nouveau de me faire mettre à genoux par terre. Sitôt agenouillé, sitôt paré des harnais de bras qui étaient restés à proximité, de la cagoule légère et son unique orifice et le collier rouge. Grâce à la semi transparence de mon « couvre-chef », je remarque aussi la présence du gode noir ventousé sur le coffre qui me fait face. Ceci explique cela quant au choix de ma parure de tête : il doit falloir laisser un passage suffisant … Tu me demandes alors de commencer à me pencher et de prendre appui sur le coffre. Pendant que j’attends patiemment dans cette position, je devine petit à petit, au fil des tensions qui surviennent que tu es en train d’utiliser les cordes que tu m’avais fait installer pour m’immobiliser au centre de la pièce. Le collier retransmet cette tension sur mon cou mais j’ai encore quelques latitudes … au moins provisoirement. Dans les minutes qui suivent, je comprends que les cordes viennent immobiliser les harnais sur les poignets du coffre tout en forçant mon collier à se rapprocher lui aussi du coffre. Pas le temps de réfléchir sous peine de me retrouver la narine engodée. Ca serait béta. Juste le temps d’ouvrir la bouche. Et ce qui devait arriver arriva. Je suis contraint de sucer pendant de longues minutes cet appendice noir qui force le passage, modérément stimulé par ta petite cravache cœur qui vient s’appliquer sur mon postérieur. Impossible d’y échapper dans le cas improbable où cette idée saugrenue me serait venue. Quelle situation bien imaginée et finalement pas aussi inconfortable qu’on pourrait l’imaginer extérieurement. C’était l’instant Chupa Chups. Je sais, je suis gourmand.
Après cette gâterie, tu ne me libères que partiellement. Je reste immobilisé par rapport à la tringle mais je suis libéré du coffre. Je peux alors relever le buste pendant quelques minutes. Les moufles noires viennent remplacer les harnais de bras. J’ignore comment tu t’y prends mais tu réussis à faire en sorte que tes cordes retiennent mon buste à peu près à l’oblique sans que je me sente oppressé par les liens. C’est que tu as une idée derrière la tête pour m’empêcher ainsi de pouvoir plus m’approcher du coffre. Je le comprends lorsque tu viens t’asseoir sur le bord du lit, juste derrière le coffre. Tu étends tes jambes délicieusement gainées de noir et prolongées des vertigineuses plateformes noires sous mon nez. Enfin, je devrais plutôt dire à portée de vue, tranquillement reposées sur le coffre. Mais c’est lorsque j’essaie de me pencher pour les approcher que je comprends toute l’ingéniosité de ton installation de cordes et toute la perversité du moment. Les collants ? Inaccessibles. Les épaisses semelles ? Trop éloignées. Les fins et longs talons ? Un mirage. C’est limite un supplice que de tenter son soumis ainsi sans que jamais il ne puisse user de ses lèvres ou de sa langue. Ce moment de frustration conclut cette fin d’après-midi originalement occupée. C’était ma foi une excellente idée d’inclure la pièce et le mobilier dans tes cordes : de nouvelles possibilités, de nouvelles perspectives éventuellement.
Une dernière pause s’impose avant de profiter de la soirée. Nous ne sommes que des humains et il nous faut manger et boire. Et puis, il faut se reposer un peu pour bien profiter de ces moments partagés. As-tu jugé que j’étais trop paré pendant la dernière séance ? Toujours est-il que tu m’as fait retirer la cage à l’issue. C’est donc nu comme un ver que je te rejoins pour la troisième et malheureusement dernière fois de la journée dans l’antre de tes sévices (et accessoirement de tes plaisirs). Tu me fais asseoir sur le rebord du lit tandis que tu viens t’installer devant moi sur le coffre. Je découvre enfin à quoi tu destinais ces baguettes chinoises qui étaient posées sur le petit meuble. Plusieurs options étaient envisageables mais avec des élastiques et en les conservant solidaires, le doute n’est plus permis. Ton dernier détournement vise à créer des pinces à seins un peu particulières. Côté gauche, tu réussis à capturer mon téton du premier coup : vite, un petit élastique à la pointe des baguettes avant qu’elles ne retombent. La mise en place à droite se révèle plus complexe. A croire que je suis bizarre. Tu y mets du tien pour faire pointer le téton droit allant même jusque à user de tes griffes. Finalement, je me retrouve pincé des deux côtés : efficaces ! Comme souvent avec les pinces, la décharge initiale finit par s’apaiser rendant la situation supportable … jusqu’à ce que tu décides de les enlever. Nouvelle décharge, certes moins intense. Entre temps, tu as pu te servir de ces paires de baguettes comme des volants, histoire de vriller mes tétons. Ouch ! Sadique ! Mais désormais la zone est plus sensible ce qui t’amuse et tu en abuses à coup de griffes, d’élastique ou encore de cravache. Ou quand une Domina prépare le terrain pour poursuivre ses tourments.
En bonne Maitresse accro de mon intimité, tu finis par délaisser ma poitrine pour focaliser longuement sur mon entrejambe. En revanche, tu aurais peut être dû éviter d’évoquer la théorie de l’escargot. Comment réussir à rester un minimum sérieux quand, à chaque tentative de ta part pour m’y tourmenter, je visualise une coquille ? Et tu sembles ne jamais t’arrêter. Tout y passe. A tel point qu’au bout d’un moment, je réagis au moindre contact même léger, même doux. Oui je sais, « tu n’as rien fait » ! Mais moi je ne peux m’empêcher de couiner, de gigoter tout en essayant néanmoins de conserver les cuisses un minimum écartées. Paradoxal ? Oui !
Malgré tout, tu finis par me laisser souffler deux minutes, juste le temps de me mettre à quatre pattes sur le lit, postérieur tourné vers toi. Mes couilles et mon pénis vont pouvoir souffler un peu. En attendant, tu commences à battre mes chairs avec la spatule en bois. J’ai beau le savoir, elle est toujours aussi mordante. Et que dire de la brosse plastique ? Elle a une face mordante et l’autre encore plus mordante. Charybde et Scylla dans un même objet ! Et mes fesses qui encaissent sans vouloir rosir si j’interprète bien tes réactions. Tu décides alors de te saisir de la fine cravache. Celle-ci me met toujours le doute. Baguette, canne ou cravache ? Les sensations se ressemblent avec cette longue et ciblé morsure … mais toujours assez peu de marques. Peu être que la langue de dragon va mieux y réussir ? A voir mais a minima, je l’entends bien claquer sur mon dos. Elle est reconnaissable entre cent, comme le dit l’expression. Décidément, ma bizarrerie est en action ce soir : à ton grand regret, je ne daigne marquer. Ca sera donc le tour des griffes, uniquement en mode « lacération » mais j’en ronronne quand même. Enfin, tant qu’elles se cantonnent à mes épaules mon dos ou mes cuisses. En revanche, tu finis par revenir à ton idée fixe de la soirée. Et ainsi exhibé sur le lit, ta cible favorite est immanquable et probablement très tentante. Et mon niveau de sensibilité n’a pas baissé depuis tout à l’heure. Autant dire que je suis hyper réactif à tout ce que tu tentes, y compris les gestes de douceur. Tu m’as retourné les neurones. Là encore, j’ai beau tenter de fuir en m’aplatissant sur le lit, je reprends à chaque fois la position. Et tes assauts semblent ne jamais s’arrêter. Tu ne tournerais pas à la Duracell par hasard ? J’ai par moment l’impression que je n’aurais pas de répit : tes griffes et plus largement tes mains semblent infatigables ce soir, et tout particulièrement sadiques. Enfin, je pense avoir atteint une phase de calme. Tu me laisses m’étendre sur le flanc droit. Je crois que ce n’était qu’un leurre. Déchainée que tu es, tu tentes une morsure. Oups, il n’aurait peut être pas fallu y aller le nez avant. J’en suis confus … et je me sens coupable pendant quelques heures.
Quelles journées tu as concoctées ! Ce mardi restera une journée rare dans notre désormais longue histoire commune.
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C'est quoi un satyre? Un homme? Un bouc? Les deux? En tout cas c'est un sexe tendu et qui a envie de forniquer.
Déjà dans la Grèce Ancienne, des siècles et des siècles avant le christianisme, il existait ces légendes sur les satyres, ces bois secrets où les rencontrer. Des lieux de rencontres pour pucelles, épouses délaissées, travestis et aussi jeunes garçons.
Des lieux aussi pour les androgynes, les trans, les non binaires et j'en passe qui existent depuis toujours. Des lieux cachés pour la fornication, les adultères, les vices. Les bois de Boulogne de l'époque et ce n'est pas les satyres qui devaient manquer.
Des soupapes dans des sociétés dites civilisées? De lieux pour réveiller les instincts des bêtes qui sont en nous. C'est gentil les bêtes, cela ne pense pas à mal. Le satire lui, pense t'il à mal? Non, il ne pense qu'à enfoncer son pieux bien tendu qui se dresse entre ses jambes. Peu importe si c'est dans un chatte ou un petit cul Avec un satyre, la panne n'existe pas et dans les bois, un satyre peut en cacher un autre.
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A la demande non générale et après la vulve je m’attaque à la verge (enfin façon de parler ^^)
Même si j’ai vu, touché et autres affinités plus de verge que de vulve, je vais rester factuelle sur le sujet donc non je ne citerai pas de nom (et ne ferai aucune comparaison... d’ailleurs je n’en ai jamais fait, j’ai horreur de ça)
Alors d’abord de quoi se compose le pénis ? j’en ai appris des choses, par exemple que chez la plupart des animaux il y a un os pour aider à la pénétration. Le pénis humain lui est constitué de 2 corps caverneux et au milieu un corps spongieux. C’est l’afflux de sang venant de l’excitation qui provoque l’érection.
La longueur d’une verge au repos est d’en moyenne 9,16 cm (étude de 2015) et en érection de 13,12 cm (13 ?46 chez les Français). Les pénis sont de chair ou de sang : de chair, la taille change très peu à l’érection ; de sang, elle peut doubler de volume (la majorité des hommes)
Il y a 7 formes de pénis
Le concombre : aussi épais à la base qu’au bout. Il peut aller jusqu’à 20 cm en érection, un diamètre de moyen à important
La saucisse : le plus courant, un peu moins grand que le concombre, de taille moyenne aussi épais à la base qu’au bout avec l’épaisseur uniforme
Le crayon : long et fin avec un gland étroit, ce qui est un atout car il peut adopter toutes les positions sexuelles
La banane : il a une légère courbe vers la gauche ou la droite, un atout car il apporte beaucoup de plaisir lors de la pénétration (dixit les sites internet) car peut atteindre le point G (la forme la plus rare 10 à 20% des hommes)
Le poivron : court et très épais sur toute la longueur
Le cône de glace : vous voyez un cône et 2 boules ? vous retournez et vous avez l’image : un rétrécissement à la pointe
Le marteau (ou champignon) : mince à la base et épais au niveau du gland d’où l’intérêt des préliminaires pour le début du passage (20% des hommes)
Alors oui il y a la taille, la forme, le diamètre, ... et finalement le plus important n’est il pas de savoir bien s’en servir ? de trouver le fourreau idéal, celui qui colle parfaitement où la pénétration devient alchimie, fusion qui monte jusqu’à l’âme, là où dans cet accouplement les deux corps ne deviennent qu’un et s’élèvent ensemble en osmose orgasmique. Car malgré la classification, chaque pénis est unique et différent, chaque homme est unique
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J'aurai marqué ton corps
De ma bouche et ma bave
De mes tétons tendus
J'aurais marqué ton corps
De ma chaume chevelure
De mon cul callipyge
J'aurais marqué ton corps
De mes dix doigts douceur
De ma poitrine pesante
J'aurais marqué ton corps
A mes battements de coeur
Ne serait-ce qu'un heure
J'aurai marqué ton corps...
photo du net
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IV Prières du soir.
Au nom du B du D du S et du M.… Ainsi soit-il.
Prières du soir pour votre soumis/e. Joignez vos mains manucurées et dites :
Adoration.
Je Vous adore, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse qui est O-Dieux (se), avec la soumission que m’inspire votre souveraine grandeur. Je crois en Vous car vous êtes la perversité même. J’espère en vous car Vous êtes infiniment vicieux (se). Je Vous aime de tout mon cœur car Vous êtes infiniment dépravé (e) et j’aime vos autres soumis (es) comme moi même pour l’amour de Vous.
Remerciement.
Je Vous remercie et vous rends grâce, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse qui est O-Dieux (se), pour toutes les caresses et les souffrances que j’ai reçu de Vous. Vous avez baisé les yeux sur moi et Vous m’avez tiré du néant. Vous avez donné votre plaisir et vos vices pour me martyriser et Vous me comblez tous les jours d’une infinité de douleurs. Hélas ! Ô Mon Maître / Ma Maîtresse que puis-je faire en reconnaissance de tant de bontés ? Éclairez-moi, Vous qui ne cessez de faire le plaisir et le désespoir de la plus ingrate de ses créatures.
Reconnaissez mes péchés.
Source éternelle de lumière. Ô mon / ma Maître/esse, dissipez les ténèbres qui me cachent la félicité et la beauté du stupre. Faites-m’en concevoir une si grande attirance. Ô mon / ma Maître/esse que je l’honore autant que Vous l’honorez Vous-même, et que je ne souhaite rien tant que de le commettre à l’avenir.
Châtiez et pardonnez mes péchés.
Je Vous remercie et Vous rends grâce, Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, tout couvert de confusion et pénétré de remords à la vue de mes fautes. Je viens les détester devant Vous avec le vif déplaisir d’avoir offensé un Maître / une Maîtresse si bon (ne), si lubrique et si digne d’être servi. Était-ce donc cela que Vous deviez attendre de ma reconnaissance ? Oui j’ai poussé trop loin mon comportement brat, ingrat, égoïste. Je Vous en demande très humblement pardon, et je Vous conjure Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, par cette même domination dont j’ai ressenti tant de fois les effets, de m’accorder la grâce d’en faire, dès aujourd’hui et jusqu’à la mort, une sincère pénitence.
Résolutions.
Que je souhaiterais, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse de ne Vous avoir jamais offensé. Mais puisque j’ai été assez malheureux pour Vous déplaire, je vais marquer mon repentir par une conduite meilleure que celle que j’avais gardée jusqu’ici. Je renonce, dès à présent, à la vertu et à toute idée de décence. Et si vous daigner m’accorder votre grâce, ainsi que je Vous la demande et que je l’espère, je m’efforcerais de remplir fidèlement mes devoirs les plus vicieux, et rien ne sera capable de m’arrêter, quand il s’agira de Vous servir. Ainsi soit-il.
Bénédictions.
Bénissez, Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, les résolutions que je vais prendre afin de renouveler mes forces, et de vous mieux servir. Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, protégez-moi de la décence et chassez toute pudeur tout au long de ma vie et jusqu’à ma mort. Ainsi soit-il.
Répandez, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, vos bénédictions sur les Dominateurs, les Dominatrices, tous leurs soumis et leurs soumises. Protégez tous les adeptes du BDSM. Secourez les soumis, les soumises, les captifs (ves), les prisonniers (es), les esclaves. Éloignez-nous des prudes et des pères la pudeur. Au nom du B du D du Sexe et du Merveilleux… Ainsi soit-il.
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III Prières du matin.
Au nom du B du D du S et du M.… Ainsi soit-il.
Acte de Foi.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous adore avec des sentiments de l’humilité la plus profonde, et je Vous rends de tout mon cœur les hommages qui sont dus à votre souveraineté.
Acte d’Espérance.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je crois fermement en Vous et j’espère que Vous m’accorderez votre grâce et me dédierez votre plaisir si j’observe vos commandements.
Acte d’amour.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous aime de tout mon cœur, et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon(ne) et infiniment aimable avec votre soumis(e).
Remerciements.
Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore un effet de votre bonté que de demeurer auprès de Vous. Je veux profiter de l’honneur que Vous me faites pour uniquement Vous servir.
Je veux Vous appartenir et progresser auprès de Vous. Je veux Vous consacrer toutes mes pensées, mes paroles, mes actions et mes peines. Bénissez-moi Mon Maître / ma Maîtresse, bénissez mes souffrances et mes plaisirs. Faites que chacun de mes actes soit offert à votre plus grand plaisir.
Résolutions.
Adorable Maître / Maîtresse, modèle de perfection, idole de mon amour, je vais m’appliquer, autant que je le pourrai, à me bien comporter pour Vous, à rester humble, obéissant(e) chaste ou impudique, empressé(e) de faire selon vos caprices, zélé et patient(e) comme vous-même. Je ferai tous mes efforts pour ne pas retomber dans mes fautes et mes hésitations passées, présentes dont je souhaite sincèrement me défaire et dont Vous savez indulgemment me corriger.
Demande de grâce.
Mon Maître / Ma Maîtresse, Vous connaissez ma faiblesse. Menottez-moi à Vous. Je ne suis rien sans le secours de votre grâce. Ne me repoussez pas, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, proportionnez vos coups à mes désirs, donnez-moi la force du masochisme ou du vice, pour pratiquer ce plaisir-désespoir de la douleur, pour accomplir tout ce vous attendez de moi et pour souffrir toutes les peines qu’il Vous plaira de m’envoyer.
Invocations.
Je me place sous la tutelle du B du D du S et du M. Et je me jette avec confiance dans le sein de ses pratiques. Je me place sous l’égide de son fouet lubrique, aujourd’hui, tous les jours de ma vie, et cela jusqu’à l’heure de ma mort.
Que les pratiques du B du D du S et du M. éclairent mon existence jusqu’au dernier soupir.
Que les pratiques du B du D du S et du M. me guident, m’inspirent et règlent mes pas, que je ne m’écarte en rien de la voie des commandements de Mon Maître / Ma Maîtresse.
Mon Maître / Ma Maîtresse que j’ai l’honneur d’accompagner sur la voie du B du D du S et du M., protégez-moi, priez pour moi, afin que je puisse Vous servir de soumis(e) sur cette Terre et Vous exaucer dans le Ciel du Subspace. Ainsi soit-il.
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J'adore la lutte. D'accord, je suis une nana piégée dans un corps de mec. Depuis toute petite j'ai du essayer de le féminiser. Je pense que les mecs piéges dans des corps de filles font l'inverse. Et ce combat pour l'identité, c'est des le début, bien avant les jupes ou les hormones. Un refus de genre qu'ils disent. Bref un truc chiant à vivre.
Alors j'aime la lutte au sol avec les femmes. Je ne sais pas d'où me vient cela? Mais avec mes 65 kg toute mouillée il me faut trouver des filles de poids supérieur et bien musclées, sinon c'est pas du jeu. La testostérone naturelle m'a donné du muscle. J'ai un avantage. A force, j'ai trouvé une vraie copine, même passion. Une superbe africaine. Dans son peuple, la lutte est un rite obligatoire pour les garçons. C'est une ftm exactement à l'inverse de moi. Et question combat, c'est kif kif.
Alors pour mettre du piment, celle qui gagne bouffe le clito de l'autre à la fin. Et comme nous adorons faire cela, les luttes au sol sont vraiment sans cadeaux aucun.
Ma copine noire a les cheveux courts, porte toujours des pantalons et se comporte en vrai mec. On en dirait vraiment un d'ailleurs dans la rue avec ses épaules larges. Je suis la seule à savoir qu'elle a une chatte et un superbe clito, à cause des hormones mâles qu'elle prend.
Alors on se bagarre bien à fond chez elle. Pas de pitié. C'est à celle qui obligera l'autre à abandonner. Après on prend la douche et il ya une gagnante et une perdante. Celle qui suce et celle qui se fait sucer. On inverse après.
Au final, c'est bière pour mon ami. J'enlève le e du féminin. Cela va lui faire plaisir. Et un thé pour moi, minceur oblige. Cette fois, j'ai gagné. J'ai dévore le beau clito de mon ami et je l'ai faite jouir comme une nana. Après, elle a du faire pareil avec moi. Que du sport, du plaisir, du lâcher prise. J'adore.
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Elle avait balbutié les premiers mots, et subitement tout était venu pour elle, d'une manière limpide. Ses paroles avaient été propulsées par cette énergie un peu pathétique, mais si touchante. Au fil des ans, la jeune femme s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise et fouettée, de rupture dans les rythmes de leur érotisme érodé, le besoin même d'être forcée et vaincue, emmenée loin de ses balises ordinaires par la Maîtresse qu'elle aimait et respectait, conduite par elle seule jusqu'au cœur de ses peurs les plus tentantes. Elle lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être sa chienne, et regardée comme telle. Charlotte passa enfin de façon féline dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire sa Maîtresse, Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Dans l'eau chaude, elle était parvenue à se rejoindre, à faire de sa propre personne, sa plus attentive confidente. Elle considéra cette impression d'intimité avec elle comme une manière de tendresse, un réconfort offert. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que sa Maîtresse exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Juliette n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Avant tout, elle mesurait la chance de porter un collier, c'était sa raison de vivre.
C'est bien la magie de nos paradoxes: la situation était tellement inconfortable qu'elle s'en sortait avec élégance. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Charlotte quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir rejoindre Juliette à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Juliette était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il se dilata bientôt en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais sa Maîtresse la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait, mais pour son plus grand bonheur.
Au bout de trente secondes, elle parvint même par sourire en elle-même. Personne n'osait jamais. Alanguie dans la douce conscience d'exister dans son abandon, elle s'écouta et entendit clairement son plaisir. Reconnaître ce doux sentiment ne l'en délivra certes pas mais cette disposition lui permit de ne plus se laisser dominer par son émotion qui, accueillie, ne cessa d'infecter tout son être. Charlotte songea que seule sa Maîtresse, pouvait abuser d'elle avec une telle luxure, forcer ses reins et pénétrer avec son poing, sans auncune hésitation, son rectum. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si sa Maîtresse ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. La nuit tombée, jamais Charlotte fut plus heureuse d'être nue et enchaînée, après avoir été honorée par sa Maîtresse, songeant seulement que l'évasure de ses reins devait être accueillante, puisque sa Maîtresse daignait s'y enfoncer. Pas un instant, elle ne se sentit sale ou souillée. Elle trouvait cela juste. Tout était forcément sa faute. Elle avait mal d'avoir mal agi. Le sentiment amoureux est le sentiment le plus culpabilisant.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Erich von Götha, de son vrai nom Robin Ray, est un illustrateur et auteur de bande dessinée britannique, né en 1924 à Wimbledon. C'est sous ce pseudonyme, ainsi que sous celui de Baldur Grimm que Robin Ray a marqué le monde de l'illustration et de la bande dessinnée avec ses créations érotiques, et plus particulièrement celles à connotation sadomasochiste. Certaines de ses œuvres reflètent une fascination pour le fétichisme et le BDSM, et ont retenu l'attention ou intrigué un large public, ce qui eut pour conséquence de faire de lui une figure emblématique dans le domaine du "kinky"
Ray a étudié le dessin et la peinture pendant quatre ans à la prestigieuse école d'art St Martins à Londres. Avant de se consacrer pleinement à l'illustration, il a travaillé dans des agences de publicité londoniennes en tant que designer et rédacteur. Il a également enseigné le design graphique à l'Ealing School of Art pendant trois ans. Sa carrière a pris un tournant décisif lorsqu'il a rencontré la thérapeute sexuelle, consultante et écrivaine britannique Tuppy Owens. Cette rencontre a donné naissance au "Sex Maniac's Diary", une publication qui rencontra un succès surprenant et inattendu, principalement auprès des femmes. Encouragé par son éditeur, il a créé la bande dessinée érotique "Torrid", qui a été publiée de manière sporadique dans les années 1980. Cette période, marquée par l'effervescence du Swinging London, a grandement influencé ses histoires.
Il lui faudra toutefois attendre le succès d'œuvres comme "Conte à Rebours" et "Crimes et Délits", cette dernière illustrant notamment une section sur Rasputin pour que sa renommée prenne de l'ampleur au delà du Royaume-Uni. Mais c'est sans doute "The Troubles of Janice", dont l'intrigue se déroule à l'époque du Marquis de Sade qui sera sa création la plus emblématique. Cette série, qui compte quatre albums, est le fruit d'une étroite collaboration avec l'écrivain, historien et collectionneur français Bernard Joubert.
Au fil des années, Erich von Götha a exposé ses œuvres dans des galeries renommées telles que la Mondo Bizzarro Gallery à Bologne et "Larmes d'Eros" à Paris. . Depuis les années 80, il a réalisé de nombreuses peintures érotiques, souvent sur des thèmes mythologiques, pour ses amis et ses fans. Plusieurs de ses livres ont été publiés par "Larmes d'Eros" à Paris.
En 2016, une biographie exhaustive de l'artiste a été publiée par Dynamite. Rédigée par son collaborateur, traducteur et ami de longue date, Bernard Joubert, cette biographie dévoile avec humour et de nombreuses illustrations les faits marquants de la vie et de l'œuvre d'Erich von Gotha, dont certaines qui avaient été jusqu'alors mal interprétés voire déformés.
Quelques oeuvres d'Erich von Götha a commandre chez votre libraire (de préférence) ou sur internet (à defaut) :
Les malheurs de Janice - Intégrale
Prison très spéciale
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Tout en étant maîtresse de son esprit, et elle était en vérité car les paroles de son amante n'agissaient que parce qu'elles faisaient écho à ses quêtes. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. Elle se sentait capable de lui demander, de l'obtenir en ayant recours à un mensonge véniel.
Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.
Toute à ses interrogations, la jeune femme en oubliait de se concentrer sur l'énigme fondamentale: était-elle elle-même au fond ?. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.
La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.
Sa maîtresse était virtuose pour l'entraîner dans des questionnements qui partaient tous du présupposé qu'elle était conquise. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Valeri et Xian rentrent à la base de la milice Stalin sur les bords de la Mer Noire, avec son petit aérodrome privé, ses bâtiments pour les entraînements et les préparations d'opérations spéciales. Une base discrète, qui ressemble plus à une petite station balnéaire qu'à un camp militaire.
Un coup de fil urgent.
- Salut Valeri, il faut que tu démontés l'opération Prigojine. Je te fais suivre toutes les instructions.
- ce sera fait camarade Président.
Valeri attire contre lui Xian, sa pire tueuse, une manchoue emasculeuse. Il a encore envie d'elle.
Xian comprend de suite. Elle baisse son pantalon et offre son superbe fessier sur le bureau de Valeri. Un petit cul très serré et incroyablement jouissif. Valeri est son seul homme, celui qui l'a depucelee Elle le laisse s'enfoncer sans le moindre ménagement dans sa chatte aussi tonique et serrée que son anus. C'est presque un viol à chaque fois. Valeri en a une grosse et n'aime pas les preliminaires. De toute façon, une fois passée la douleur, Xian adore cela. C'est une tigresse. Son mâle doit la prendre de force et lui faire mal, sans quoi ce n'est pas son mâle.
Elle hurle et jouit. Valeri grogne son orgasme. Xian est vraiment jouissive. Rassasié de sexe, il allume un cigare et réfléchi. Xian ne se rhabille pas. Elle montre sa chatte qui dégouline de sperme. Elle se masse son clito et se fait encore jouir devant son maître.
Valeri lit le dossier secret reçu via le canal sécurisé. Un coup facile cette fois.
- Rhabille toi Xian. Tu pars dans trente minutes. Tu te souviens du faux Prigojine et du faux coup d'état, de la substitution dans la station? Il faut tout démonter. Bonne chance. Tu as tout la dedans. Un bon 100xe fera l'affaire. Allez file.
Xian ne dit pas un mot. Elle ne parle jamais de toute façon. Une femme d'une fidélité et loyauté à toute épreuve.
Le soir Valeri regarde Russie one. On parle en boucle du crash d'un avion avec Prigojine et son état major à bord. Il s'allume un cigare et se sert un excellent cognac de Géorgie. Il boit à la santé du camarade Président. Et un autre verre à la santé du joli cul serré de Xian.
La base dort. Il fait une nuit d'encre sur la Mer Noire. Il est temps de rentrer à la maison. Roxana et Valentina doivent l'attendre. Il sourit. Elles en sont aux tours de chauffe. Une femme et une trans dans le même lit, elles ont de quoi faire quand il n'est pas là. Encore une mission réussie. Et chaque fois, il a une forte envie de baiser.
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