La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 15/03/25
Acte 7 Le temps passe. Je n'ai plus vraiment de nouvelles de ta part depuis la dernière soirée. Un dimanche matin, tu sonnes chez moi. Je suis surpris, je n'attendais pas vraiment ta visite et ne pensais pas te revoir. Tu m'expliques avoir eu besoin de temps, de réfléchir, de savoir si tu voulais continuer ou pas. Nous passons le dimanche à parler de tout, nos vies vanilles, passions, hobbies, personnalités et sexe ainsi que de BDSM bien sur. De cette discussion, j'ai un peu avancé mais pas vraiment te concernant. Je ne connais toujours pas tes limites et tes envies. Cela dit, il en ressort des dualités profondes: * Que les châtiments, le sexe, ne t'intéressent pas sans qu'un contexte les justifient. Pourtant tu en parles beaucoup. * Une envie de te mettre en danger, d'avoir peur. Mais d'un autre côté, ce danger doit être "safe", comme si on devait te garantir une happy end. * Le contexte compte plus que les pratiques. Tu expliques que vivre des choses qui te répugnent/dégoûtent, peut être jouissif pour toi, en fonction du contexte. Vaste dichotomie, qui subsiste dans ton esprit. Des choses totalement contradictoires entre elles. Je prends le temps de la réflexion. Quelques jours plus tard, je te parle de "role play" et de CNC. Le role play te parle, tu aimes les jeux de rôle (jeux de plateau). Le CNC en revanche tu sembles ne pas savoir ce que c'est. Je te l'explique. Les deux idées semblent te plaire. Je te mets en garde, le CNC, il n'y a plus de garde fou, plus de safecode, ton consentement n'existe plus. Tu poses juste 3 "conditions". Pas de sang, pas de mise en danger de ta santé, rien de permanent (pas de tatouage, branding, etc). Le côté CNC te fait peur et te plaît. Ne pas avoir ton mot à dire est pour toi terrifiant et excitant. Le cadre, les règles, et les limites sont posées. Je te demande de me donner toutes les informations te concernant. Tes horaires, ton lieu de job étudiant, ce que tu fais, un double de tes clés. Dans le même temps, je cogite à des scénarios, en rédige quelques uns. De tout ce que je te propose, rien ne semble te faire spécialement peur tant que tu sais que c'est moi ton "bourreau". Tic, tac, le moment opportun arrive. Soirée filles/copines. Parfait. Je t'envoie un texto "Ne mets pas de vêtements auxquels tu tiens ce soir" Avec ton double, je m'introduis chez toi pendant que tu es en soirée. Je mets un peu de désordre, comme si quelqu'un avait fouillé. Le disjoncteur électrique? Dans le placard de l'entrée, derriere la penderie à manteaux. Parfait, cela te fera perdre du temps. Le ruban adhésif, les serflex, cagoule, le faux cutter sont prêts. J'ai plus qu'à attendre ton retour de soirée. La fin de soirée risque d'être mouvementée pour toi. Minuit moins dix, je vois ta voiture se garer, je t'observe de chez toi, dans le noir. Le temps que tu arrives, je coupe le courant, laisse la porte d'entrée légèrement ouverte, et file me cacher en enfilant ma cagoule. Je t'entends pousser la porte, le cliquetis caractéristique de l'interrupteur. J'observe le bon moment, la lumière tamisée du couloir aidant. La tête dans le placard, tu remets le courant en marche. Manque de pot, je suis derrière toi. Pile au moment où tu sors la tête du placard, je te saisis par les cheveux et place le cutter sur ta gorge. Apres avoir claqué la porte, je te déplace vers le plan de travail de ta kitchenette. Je te sens trembler, commencer à sangloter, sûrement de peur. Je dois trouver un moyen vite, de te calmer. Le but n'étant évidemment pas de réellement te traumatiser. "Si tu essayes de lutter, tu es morte" dis-je. Je me dis que tu connais ma voix, tu devrais donc savoir que c'est moi. Je te plaque la tête sur le plan de travail, te mets les mains dans le dos, passe le serflex, et le serre. Puis ruban adhésif sur la bouche. Je t'emmène et te jette dans ton lit. Les sanglots se calment, la peur avec. Je continue à faire comme si je cherchais quelque chose. Je fais mine de m'agacer de rien trouver. J'éteins à nouveau la lumière et allume la tv sans le son. La lumière de la tv fera office de lumière tamisée. Je fais mine de m'agacer de rien trouver..... Je vais dans la cuisine chercher un ciseau. La peur revient dans ton regard. Je passe la pointe plusieurs fois sans appuyer sur ton cou, ton nez, tes bras. "Arrête de bouger ou je te plante!" Tu marmonnes un truc. Je comprends pas. Puis je découpe avec le ciseau, déchire tes vêtements un à un. Tu es nue..... je sors mon téléphone de ma poche, je prends quelques photos de toi nue... tu essaies de te cacher. Une claque arrive sur ta jambe. "Ecarte!" Tu refuses, je reprends le faux cutter et le remets sous ta gorge. "Ecarte j'ai dit!" Tu le fais non sans mal. En maintenant le cutter, je continue comme je peux ma petite séance photo. Je finis par poser mon téléphone, et à jouer avec ton clitoris.... Celui-ci devient vite humide, les grognements étouffés se changent en gémissements. Je m'amuse, enfonce un doigt, puis deux, ressort jouer avec ton clitoris.... Bon ça suffit, assez joué. J'enlève enfin ma cagoule. Ton regard exprime le "je savais que c'était toi".... Je te souris, me lève, reprend mes affaires. Me dirige vers la porte. Je t'entends grogner, essayer de crier, de m'interpeller. Sans te regarder, je te dis "tu passeras la nuit ainsi, je viendrai demain te délivrer. Bonne nuit Hannah." Je prends le temps de bien fermer ta porte à clé et je m'en vais. Je reviens 1h plus tard, vérifier que tout va bien. Tu dors. Je m'installe à côté de toi, et je m'endors à mon tour. Le matin tu me réveilles à coup de coudes. "Bonjour Hannah, bien dormi?.... Ah oui tu peux pas répondre." Je te sen un poil énervée. J'en souris. "Arrête de t'énerver ou je te libère pas." Petit soupir de ta part. Je finis par couper le serflex et t'enlever le ruban adhésif. Tu passes de longues minutes à ronchonner, pester, pour enfin me dire que tu as vraiment eu peur au départ, que c'était intense, mais qu'avec le recul, c'était excitant et sympa à vivre. Acte 8 "Maître, je suis en manque.... bientôt 3 semaines sans sexe" Je te réponds pas mais j'en souris d'avance. Ne t'inquiète pas, j'ai prévu quelque chose pour toi à ce sujet. Le temps de tout mettre en place. Ça va venir. Je passe un temps fou, à essayer de reproduire des billets. De près on voit que c'est des faux, de loin en revanche, ça fera illusion. Ça y le jour J est arrivé. Tout est en place. "Hannah, habille-toi classe, et sexy ce soir! Je passe te prendre à 19h, sois prête. Ah et tu m'attendras dehors et sans parapluie" Il est 19h... Il pleut des cordes. Tu es dehors, devant ton batiment, tu m'attends, sans parapluie.... Je te vois, mais j'attends. Petit plaisir sadique, de te voir comme une conne dehors sous la flotte. Bon 19h08. On va être en retard. Je viens enfin te chercher. "Ah ben merci de m'avoir fait attendre sous la pluie.... " "Pardon? Tu peux répéter Hannah?" "Mes excuses Maître. Bonsoir" "C'est mieux" Nous prenons la route, direction un hôtel. Plutôt chic. Tu me suis, sans rien dire. Tu sembles un peu surprise qu'on ne passe pas par l'acceuil. Chambre 259.... Chambre 259.... Elle est ou cette putain de chambre. Ah ça y est! Nous y sommes. Je tape, un homme nous ouvre, et nous fait entrer. On se salue. L'homme a la cinquantaine, plutôt ventru, un regard libidineux. Tu ne le sais pas, mais il s'appelle Thierry. C'est un habitué d'un club échangiste que je connais depuis un moment déjà. "Hannah enlève ton manteau. Et viens te mettre à genoux, là" au milieu de la chambre face au lit. Thierry a commandé à manger. Mais toi tu n'y as pas droit. Nous mangeons. "Elle ne mange pas?" "Elle mangera quand elle aura fait son devoir, pas avant." Tu nous regardes manger, et parler de toi comme si tu n’étais pas là. Le repas est fini. Thierry se lève et va chercher sa sacoche et me tend les "faux billets". "On avait dit combien? 700?" "700€ oui.... Enfin si tu veux la totale?" "Parfait, tiens!" Tu nous regardes, surprise, médusée, tu sembles à la fois comprendre et ne pas comprendre ce qu'il se passe ou va t'arriver. "Hannah, je viens de vendre tes services à Monsieur. Sois gentille, et fais ce qu'il te dit." Je reste assis à table à vous observer. Thierry se déshabille tout seul et va s’allonger dans le lit. "Debout, et déshabille-toi ma petite" Un moment d’hésitation, je claque un doigt pour te rappeler à l'ordre, et tu te lèves pour te déshabiller. Tu regardes Thierry. A la moue que tu fais, il ne semble pas vraiment à ton goût. Âgé, ventru, poilu, sexe court mais épais. Une fois nue, Thierry t'invite à le rejoindre dans le lit. "Viens ma petite, viens m'embrasser et me caresser" Tu y vas, à reculons comme on dit. Tu fais sans faire, on sent réellement que tu ne prends aucun plaisir. "Va falloir mettre du tiens ma mignonne, c'est nul là" Je sens que ça va pas. Je me lève, te sors du lit sans ménagement. "Hannah, c'est bien ce que tu voulais vivre non? Me force pas à devenir méchant. J'ai vendu tes charmes, tu n'as pas le choix!" Thierry nous regarde, avec une demi-érection. Je te dis d'y retourner d'un signe de la tête. Retour dans le lit, retour aux caresses. "C'est bien, ma mignonne, c'est mieux. Suce-moi" Tu descends et commence ta fellation. Tu ferme les yeux, comme si tu imaginais être avec quelqu'un d'autre. Thierry est doux, il ne cherche pas à te forcer en gorge profonde. Ça semble te ressurer. Petit à petit, tu y mets plus d'entrain. Thierry te stoppe, te pousse sur le côté du lit, puis descend te faire un cunnilingus. Lui en revanche semble prendre un plaisir certain à déguster ta petite chatte. Un peu trop, il semble surexcité... Le moment fatidique arrive. Thierry met un préservatif. C'est l'heure de passer à la casserole. Il a côté tres doux, essaye de ne pas te brusquer. Les va-et-vient sont lents, amples. Puis il s'accélère. Les coups de rein sont plus secs, plus durs, on entend vos corps claquer à chaque coup. Je vous regarde, assis dans mon fauteuil. Thierry semble s'emballer. Il ne tiendra pas longtemps sur ce rythme. Chose qui devait arriver, arriva. Thierry, dans un grand râle de jouissance, se bloque au fond de ton vagin. Ne bouge plus 1 seconde ou 2 puis se retire et s'effondre sur le lit. Tu demandes pas ton reste, sors du lit, et vas dans la salle de bain. Tu ne le vois pas mais Thierry se rhabille et quitte la chambre. Il l'a payée. Nous pouvons y rester. Je te retrouve, prostrée dans la salle de bain. "Hannah?" "Quoi?" "Comment te sens-tu?" "Sale, salie, dégueulasse, souillée, meurtrie...." Je souris. Te relève. Te dis que je suis fier de toi. Que moi, je n'aurais jamais eu le courage de faire ce que tu viens de faire. Je vois un petit sourire de fierté poindre. Je t'entraîne à nouveau dans la chambre, et dans le lit, on parle, fait notre aftercare. Je t'explique que tout était faux et que je connaissais Thierry, d'où ma confiance en lui. La soirée n'est pas finie, à mon tour de me faire plaisir..... Je vais terminer de combler ton manque. Acte 9 Nous sommes le lendemain. Le téléphone nous réveille. Nous n'avons pas commandé le petit-déjeuner. Je suis ailleurs. Physiquement, je suis là, mais mon esprit est absent. Tu le sens, tu me demandes à quoi je pense. Je ne réponds pas. Une deuxième fois, tu me poses la question. Je te réponds être en proie aux doutes, aux questionnements, suis-je allé trop loin? Trop vite? Ça te fait éclater de rire. Tu me dis que jusque-là, tout va bien. Tant que je suis là, tu te sens en sécurité, peu importe quoi. Ça me rassure. Mais ton calvaire va se durcir. Cinq jours plus tard, nous sommes invités. Cette fois-ci, tu sais que tu sera vendue. Je te l'explique. Oui je sais encore.... Jour J. Nous arrivons devant une somptueuse villa surplombant les hauteurs de Nice. A l'entrée, il n'y a que des voitures de luxe. Seule ma Clio Williams fait tache. Soit. On me remet un masque type "carnaval de Venise" à mettre. C'est jamais pratique à mettre ces machins. Encore moins à respirer avec. Toi, on te donne un numéro. Nous rentrons dans le salon. Il est bondé. Environ une cinquantaine de personnes sont présentes. Quelques amuse-gueules, du champagne (ce que je déteste) à boire, puis on vient te chercher. C'est l'heure de la vente des esclaves. Tu disparais pour réapparaître nue sur le podium avec le numéro autour du cou. Un à un, vous êtes appelés par votre numéro. Soumises/Soumis même combat ce soir. Pas de différence. Vous défilez chacun votre tour, puis en ligne vous venez vous positionner sur l'estrade centrale. Tous les convives peuvent voir, regarder, vous examiner, une seule règle. On touche qu'avec les yeux. De mon côté, je sais déjà qui va t'acheter. Elle te reluque de la tête aux pieds. Elle ne regarde que toi. Elle s'appelle "Mercedes". Elle est argentine, a le regard froid, le visage inexpressif, elle a une attitude de matonne de prison. C'est mon ancienne Maîtresse. Les enchères commencent. Peu de doutes concernant ton cas. C'est fini. Elle a remporté la mise, tu es à elle pour une heure environ. Elle t’emmène dans une chambre/salle. Elle te fixe les mains à un pilori qui est lui-même attaché à une poulie au plafond. Je te sens trembler, être pas bien, faire une crise d'angoisse. Tu me cherches du regard mais me trouves pas. Moi je te vois. Je viens, demande à "Mercedes" 3 mins avec toi. "Hannah, du calme, respire. Tout va bien. Je connais Mercedes, elle sait ce qu'elle fait. Elle a 30 ans d'expérience derrière elle. Fais-lui confiance, fais-moi confiance. Tu sais que je suis là et que je t’abandonne pas." Ça va mieux. Enfin un peu. Mercedes commence avec une Badine. Elle marque tes fesses, tes cuisses, tes mollets, ton bas-ventre. Cela te semble interminable et insupportable. Mais tu fais de ton mieux pour subir. Elle te détache, t’emmène sur une table. Tu y es fixée par les mains et les pieds. Jambes ouvertes, sexe offert. Elle enfile des gants en latex, je sens à nouveau que tu vas craquer. Je viens. Je te murmure que ça va, tout va bien. Respire. Tu es entre de bonnes mains. Elle t'explique qu'elle va te "coudre la chatte". Je te caresse la tête, je reste présent. Ça va aller Hannah. Elle commence, le passage de l'aiguille se fait non sans mal, mais tu essaies de gérer. Un point après l'autre, te voilà suturée. Chatte fermée. Nous admirons le travail. Tu restes allongée à ne rien dire. "Gap, tu l'as bien formée, bravo. Beaucoup auraient renoncé." "Merci Madame". "Je te laisse le soin de couper les points, voici le ciseau médical. Fais attention. Et voici des compresses stériles au besoin" Je retire un à un les points. Pose des compresses sur les quelques gouttes de sang qui perlent. Je te détache les mains et te tends un sextoy. De quoi enfin prendre un peu de plaisir. Fini, tu me le rends. Mercedes te regarde dans le fond de la pièce. Je te détache, et te demande d'aller dire merci. "Merci Madame" "De rien jeune fille." Nous repartons dans le salon. Tu te rhabilles. "Hannah veux-tu rester?" "Non trop d'émotions pour ce soir, rentrons" Retour chez moi. Poches de glace et bombe de froid. Ça va. Tu sembles bien résister à la douleur. J'examine à nouveau ta chatte. Ça va, plus de sang. Nous pouvons faire notre aftercare et dormir.
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Par : le 14/03/25
je partage ici des souvenirs de mes expériences . celle-ci c'est passée avec ma dominatrice la plus agréable et la plus perverse que j'ai eu . un aprés midi , Madame m'appelle : demain aprés midi au sauna le x , 15h devant la porte !!! le ton dit bien qu'il n'y a pas de contestations possible donc je vais obéir . j'ai 30 ans , sportif , musclé , depuis peu entiérement lisse et aux ordres et caprices d'une dominatrice parfaite ! ferme , fondante , vicieuse , joueuse , ne détestant pas le plaisir sexuel avec son soumis , bref une dominatrice parfaite . le jour J , je rentre a sa suite dans le sauna , direction le vestiaire , mise a nu , pose du collier et de la laisse , la cagoule , les pinces ( qu'est ce qu'elles font mal celles la , une nouvelle trouvaille de Madame ) dés que la douleur monte mon sexe gonfle , se tend , ma circoncision apparait aux yeux de tous ( amusant comme un sexe circoncis attire les regards et la gourmandise ) les spectateurs car Madame a lancée une invitation : 3 couples et une poignée d'hommes seuls qui attendent le spectacle en se masturbant s , parfois les uns les autres . Madame m'installe , poignés liés dans le dos , barre d'écartement aux chevilles , a genoux sur une banquette la téte contre le mur , cambré pour m'ofrir aux regards inquisiteurs des spectateurs . Madame commence par jouer avec les pinces et m'arrache les gémissements de petites chiennes qu'elle adore , elle m'interdit de crier mais pas de gémir et je lui donne satisfaction , qu'est ce que j'ai mal !!! mais elle adore alors !!!! puis vient la fessée , trés vite mes fesses chauffent , rougissent , gonflent , je vais avoir du mal a aller travailler ensuite , 1 heure de voiture les fesses en feu , je vais chanter mon bonheur d'avoir servi Madame ! et dire que je ne peux pas le partager , tout cela est secret , mais j'aimerais tellement pouvoir le crier au monde , " j'ai mal parce que ma Maitresse me torture !! " je suis la , des hommes s'approchent , j'ai dis a Madame que je n'acceptais pas les hommes , soumis je suis mais a une femme uniquement . elle les laisse s'approcher , s'assoir a coté de moi et me carresser ! je ne veux pas mais je n'ai pas le droit de parler !! ils carressent mon dos , mes reins , mes seins , tirent sur les pinces , tordent mes seins , glissent vers mon ventre , mon pubis , mon sexe , mes fesses , l'un écarte mes fesses et glisse un doigt sur mon oeillet , je me contracte mais Madame empoigne mes testicules et tire vers le haut , je me cambre et ouvre ma fente ! elle arréte la pénétration , le plus audacieux se met a genoux derriére moi et léche mes fesses , ma raie et léche mon orifice en tirant sur mes testicules , je ne peux pas me fermer et je subis cette caresse , comme un viol , je sens sa langue qui s'enfonce et je cris " non , pas ça " . Madame le fait se relever et le renvoie en spectateur , il bande comme un taureau , il est super monté , heureusement que Madame l'a arrété sinon il m'aurait défoncé ! je vois les couples qui s'affairent , les femmes se penchent sur leurs hommes et les sucent goulument , les hommes seuls se masturbent , certais en sucent d'autres , j'en vois un qui se fait prendre par le taureau , le spectacle a l'air de plaire ! une femme vient derriére moi et me caresse , joue avec mon sexe , me fait gémir car ses caresses sont précises , au bon endroit , je sens monter mon excitation , elle joue avec mes testicules qui pendent , les soupése , les malaxe , les triture , je gémis car je suis extrémement sensible de cette partie et je ne supporte pas ces douleurs ! Madame observe , guide la femme , lui indique mes points sensibles , c'est une novice dans la domination et je suis son sujet d'étude , son mari la regarde en souriant ( peut étre est il content de ne pas étre le sujet !!! ) pendant ce temps la je gémis sous les attentions de la dame ! j'entends les cris de jouissance des spectateurs , a mon avis le sperme coule a flot , tout le monde ou presque a l'air de prendre son pied , Madame me fait assoir , je léve la téte et elle s'approche au dessus de moi , viens poser son sexe sur mon visage et m'ordonne de la lécher !!!!! je lui donne aussitot satisfaction , c'est tellement rare que je déguste ce moment , ma langue va et vient , je fouille son sexe , je fais monter son plaisir , je sens ses reins qui s'animent , son sexe ruisselle dans ma bouche , je déguste le plus possible de sa mouille , elle se frotte sur mon visage , mon nez s'enfonce dans sa chatte et elle jouit , a grands cris , je sens un liquide qui gicle sur mon visage , dans ma bouche , sur mon corps , elle urine a grands jets , elle se vide en jouissant sur moi , je déteste le gout , l'odeur et le fait que ça soit un déchet mais j'adore boire l'urine de Madame , elle prend soin de boire du lipton et sa production est légérement parfumée a la péche , un régal , j'en avale le plus possible ! puis Madame , se relave et interpelle les spectateurs , les invite a venir m'arroser , ça n'était pas prévu du tout , la participation d'inconnus , je n'avale pas leurs urines , j'ai toujours un doute sur l'hygiéne alors la , des hommes qui viennnet de se sucer , d'avaler le sperme de leurs voisins , qui viennent de se prendre entre eux , JAMAIS ! je reste assis téte basse les yeux fermés , bouche fermée , et je sens les jets qui viennent frapper ma téte , mon corps , ce n'est pas possible ils ont tous envie d'uriner , je ruisselle , c'est humiliant au possible , étre un urinoir public , j'entends les éclats de rire gras , les hommes qui s'esclaffent , m'appelle la lopette , le sac a pisse , ils s'en donnent a coeur joie et je me tais , je subis ! puis la femme de toute a l'heure s'approche , vient au dessus de moi , Madame m'ordonne de lever la téte , d'écarter la cagoule sur mon nez et d'accepter l'offrande de la femme , je secoue la téte pour dire non , la gifle tombe , énorme , je crois que je vais une fois de plus me soumettre et faire ce que Madame ordonne , je penche ma téte en arriére , ouvre la bouche , la femme applique son sexe sur mes lévres , Madame m'ordonne de la lécher , de la faire jouir et de recevoir ma récompense ! devinez ce que j'ai fait ?????
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Par : le 13/03/25
Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs.  Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose. ***************************************************************         On va dans une grande pièce surchargée de décorations. Je m’attends à voir un gros Sultan, mais non, il s’agit d’un homme mince de grande taille avec une barbe bien taillée. Mon esclave africaine est déjà à genoux et elle dit :      — Voici la nouvelle odalisque, Maître.      Il répond :      — Propre ?      — Oh oui Maître.      — Vous allez bien ensemble.      Tout le monde parle français, mais une IA transforme ces dialogues presque en temps réels, dans les langues des pays où les images sont envoyées. En ce qui concerne la vraisemblance, on est à Topkapi, bien sûr. Il y a le Sultan, ses femmes, son harem de filles achetées ou reçues et puis les odalisques : moi et les autres Occidentales, nous sommes des cadeaux aussi. Et puis les eunuques, les gardes… Le Sultan entr’ouvre son vêtement et me dit :      — Montre-moi si tu as une langue habile.      Ça, je connais et je crois que même il y a quelques siècles ou millénaires, les esclaves léchaient de la même façon. Monsieur Edgard se rapproche pour filmer dans le bon angle. J’embrasse les couilles du Sultan, puis je suce et je lèche son gland. Il réagit fort, pourtant il a de la "matière première" pour se faire lécher autour de lui.       Eh Fanny ! C’est pas le vrai ! Qui sait, peut-être qu’à un moment, une IA nous enverra au 16ème siècle. Oui, je sais, je joue. Monsieur Edmond vient me dire à l’oreille :      — Plus de passion, Fanny.      — Oui, oui…      Je fais un gros effort pour sucer la bite de cette grande asperge. Il ressemble autant à un Sultan que mon trou du cul ressemble au Président des Etats…       — FANNY !!      C’est Yao qui vient de crier mon nom. Comment sait-il à quoi je pense ?? L’IA a sans doute gardé tout ce que j’ai écrit et elle connaît mes goûts. Elle veut me sauver, parce que de nos jours il vaut mieux ne pas se moquer ou dire du mal des nouveaux dictateurs.       Le Sultan crie :      — O köleyi kırbaçla.       Je souhaite que cela signifie « Apportez-lui une grande glace avec de la chantilly. » Hélas, je pense que ça veut dire « Fouettez cette esclave ».       Un grand Noir costaud vêtu d’un pagne arrive, il n’y a pas de glace dans sa main, mais un fouet. Je commence à gémir et supplier, Yao vient me prendre par un bras en murmurant :      — Crie… l’IA va renforcer tes marques.      Oui, mais j’en aurai quand même ! Je gémis et je crie « Pitié, je... ». Un autre garde vient l’aider. Ils attachent des cordes à mes poignets. Yao me murmure à nouveau :      — Crie plus fort.      Pour être sûr que j’ai bien compris, il me file une bonne claque sur les fesses. Il y a des murmures parmi les spectateurs qui sont censés se taire. Je suppose que les followers veulent me voir d’abord fessée sur leur site, hélas. Je me retrouve en travers de ses cuisses, les fesses en l’air. Il prend mon poignet droit de sa main gauche et il me caresse les fesses. Ça, ça va. Hélas, il lève le bras et sa grande main vient aplatir mes fesses. Il y a des exclamations et des murmures parmi les spectateurs. Moi je crie, je supplie, je gémis même :      — C’était pas prévu...!      Mais l’IA me fera dire autre chose. Yao me donne certainement une bonne vingtaine de claques. Je suis sûre que mes fesses ont la couleur du soleil couchant par grand vent, sur la mer Rouge.      Yao pose la main sur mes fesses en disant :      — Un peu de fouet et tu seras prête à sucer convenablement.      — Noooon... je jure que…      Il me remet sur mes pieds et je frotte mes fesses brûlantes, tout sera faux soi-disant. Mes fesses brûlantes et mes larmes, elles sont fausses ?      Yao doit être en contact avec avec le groupe « Fanny et ses fesses ». Oui, j’invente mais je ne dois pas être loin de l’intitulé. Les deux gardes de tout à l’heure viennent m’attacher par les poignets à deux chaînes suspendues au plafond. Ils attachent aussi mes chevilles à des anneaux dans le sol, qu’ils ont redressés. Mes jambes sont très écartées. Je crie :      — Je sucerai du mieux que je peux !      Yao dit :      — Évidemment que tu suceras, mais il faut t’apprendre à obéir vite et bien.      Il ajoute :      — Faites-la monter.      Monter où ? Je finis par former un grand X, mes pieds étant à 50 cm du sol. J’ai vraiment mal aux poignets et Yao fait claquer quelques fois son fouet dans le vide. Franchement, j’ai peur.             Je crie, je supplie, c’est un peu le rôle mais beaucoup la réalité. Le fouet claque sur mon derrière. Il fouette mes fesses depuis sous le coccyx jusqu’à la pliure où les fesses et les cuisses se rejoignent, l’endroit que les anglophones appellent le "sit spot".      Il termine en me frappant entre les cuisses sur le sexe qui n’a même pas de poils pour se protéger. Yao me demande :      — Dis-nous si cette punition va te faire obéir strictement.      — Ouiiiiii !!! Je vous jure, Maître.      Les gardes viennent me détacher. J’ai mal aux épaules, aux fesses, à la chatte… Yao me dit :       — Maintenant tu vas me remercier de t’avoir donné une bonne leçon.      Je gémis :      — Merci… Maître… Je vous obéirai toujours… et…      Il ouvre son vêtement et il me propose une bite qui ferait peur à un éléphant femelle. Je ne peux pas l’engloutir, donc je la tète comme un agneau affamé tète le pis de sa mère qui est partie se balader trop longtemps avec les béliers du troupeau…        Yao ne m’envoie pas ses giclées de lait, mais oui, vous savez bien, la comparaison avec une brebis, au lieu de ça il me repousse.       Le Sultan dit :      — Ce soir, elle viendra avec les autres Blanches. Azra vient la chercher et  explique-lui comment faire.      Azra, la jolie Noire, répond :      — Elle saura ce que vous aimez, Maître.      Elle me tend la main. On sort, suivies par Monsieur Edgard et son appareil photo super perfectionné. On va dans une grande pièce où il y a certainement une vingtaine de lits les uns à côté des autres. Elle ouvre la main et je vois une pilule. Elle me dit :      — Avale, ça va calmer tes douleurs.       Je ne crois pas que ce soit un poison, je l’avale. Azra me dit :      — Ici, tu dois obéir et ramper devant le Sultan.       La pilule me fait déjà de l’effet, je me sens presque bien et puis elle a la façon de faire qui me plait. Elle ajoute :      — Couche-toi sur le dos, pour que je puisse m’asseoir sur ton visage, on m’a parlé de l’agilité de ta langue.      Je réponds :      — Oui, Maîtresse…      C’est l’effet de la pilule… non, c’est ce que j’aime et paradoxalement, ce qui m’excite : être aux pieds ou sous les fesses d’une jolie fille.       Je me couche sur le dos. Elle se met debout au-dessus de ma tête, puis son derrière, ravissante lune noire, vient se poser sur mon visage. De la façon dont elle s’est mise, je la sodomise avec mon nez, qui est pourtant petit. Elle sent trop bon, rien à voir avec le rôle de cet endroit. Elle a une odeur naturelle, sauvage… Heureusement qu’elle est assise sur mon visage, sinon je m’envolerais vers le 7ème ciel… Ce n’est plus la méchante sorcière de l’Ouest qui flotte au-dessus de moi, mais une ravissante fille de la savane qui sent un peu le fauve du côté des aisselles et le poisson du côté du sexe, comme toutes les sirènes…      Je me décale un peu sous elle pour pouvoir la violer, façon de parler, avec ma langue qui a plongé dans le sexe de la sirène.       Oui, chère lectrice du futur, je suis une primitive et les odeurs ont une très grande importance pour moi.      Ma belle sirène noire jouit dans ma bouche, c’est la Sultane du harem et moi je suis son esclave favorite. Quand elle a joui, elle frotte sa chatte sur mon visage en disant :      — Je marque mon territoire.      Oh oui, je suis à elle, à sa chatte… Hélas, elle bouge et elle quitte son sex toy… Je suis abandonnée, sa chaleur, ses odeurs, la douceur de sa peau et même l’âpreté de ses poils… Je me retrouve démunie de tout. Ma sirène, je suis ta mer, reviens…       Yao me dit :      — Relève-toi… et remercie ta sirène.      La pilule ne me fait plus d’effet depuis un moment, alors, lucidement je me dis « comment il sait que je l’appelle ma sirène ? » J’ai dû dire des choses à haute voix. Je dois la remercier de m’avoir envoyée au 7ème ciel. Yao lui dit :      — Assieds-toi.      Elle s’assied dans un fauteuil et croise les jambes. Je me mets à genoux et j’embrasse son pied. Oui, lectrice imaginaire d’un futur hypothétique, j’aime les pieds des filles qui viennent de s’asseoir sur mon visage.      Azra rit parce que ma langue la chatouille en glissant entre ses orteils. Elle me dit :      — Je suis la Sultane noire et tu es mon esclave favorite.       Yao me dit :      — Tu sais y faire, toi !      Je panique tout de suite, je n’ai plus le nez dans le cul de ma sirène noire et je suppose que j’ai fait une bêtise. Je lui dis :      — Qu’est-ce que j’ai fait ?      — Rien de mal, au contraire, les followers raffolent de te voir lécher le cul d’Azra… On va même devoir un peu modifier le scénario.       Il s’approche d’Azra et lui parle à l’oreille un bon moment. Elle hoche sobrement la tête en disant :      — Facile… et logique.      Elle me dit :      — Tu sais qui je suis ?      — Non Maîtresse, vous me plaisez... c’est tout ce que je sais.      — Et tu connais ma fonction ici ?      — Non… euh...       — Je m’occupe des odalisques. Le Maître a trouvé amusant que les Blanches d’Europe soient sous les ordres d’une Africaine. Bon, on va manger.      Elle me regarde et ajoute :      — Et toi, tu sers les filles.      Mais j’ai faim, moi ! Ça, je le pense, mais je ne le dis pas. On va dans les cuisines qui sont immenses. Il y a une dizaine de filles blanches vêtues de voiles transparents. Ce sont des odalisques. Elles sont debout derrière une chaise. Azra leur dit :      — Les filles, voici votre servante. Elle doit vous obéir. Asseyez-vous.      Monsieur Edmond est discrètement dans un coin. Il filme et photographie. Des servantes viennent apporter une série d’assiettes de nourriture et c’est moi qui dois les mettre poliment devant les odalisques. Elles sont toutes blanches et elles sont des cadeaux que ses visiteurs ont faits au Sultan. Quand j’ai mis une assiette devant toutes les filles, Azra leur dit :      — Vous pouvez manger.       Je regarde les filles manger avec une cuiller. Elles sont originaires de toute l’Europe, depuis une blonde nordique jusqu’à une très brune sicilienne ou grecque.      Qu’est-ce qui va plaire aux… gens maintenant ? C’est que je salive en les voyant manger ? Azra me dit :      — Tu peux mendier… comme une chienne.      C’est-à-dire ? Ah oui : je me mets à quatre pattes et je vais gémir à côté d’une Norvégienne. Je la regarde en gémissant. Elle pousse un gros soupir et remplit une grande cuiller de semoule qu’elle verse sur le carrelage. Elle dit :      — Attends que je te donne la permission.      Elle met ses pieds dedans et les redresse en disant :      — Uniquement ce qui est sur mes pieds.      La semoule est très collante et il y en a beaucoup sur la plante de ses pieds et même entre ses orteils. Le sol de la cuisine est sale et les pieds de la fille aussi, sous la semoule. J’ai faim et j’avoue que l’odeur des pieds ne me coupe pas l’appétit. Je mange sur ses pieds. Ensuite des fruits sortant d’une chatte blonde ou brune. Ça amuse beaucoup les filles. L’une d’elles me dit :      — Couche-toi par terre sur le dos.      Quand c’est fait, elle me dit :      — Tu aimes les fruits, petite odalisque ?      — Oui, Maîtresse.      — Ouvre la bouche.      Elle vient s’accroupir au-dessus de moi, la main sur la chatte. J’ai compris, elle enlève sa main et une demi-banane tombe de sa chatte dans ma bouche. Ça fait rire toutes les filles. Je ne vais pas dire que j’adore ça, mais il y a pire. Une autre fille vient me faire manger des gros grains de maïs, mais elle ne les a pas mis dans sa chatte. Là, c’est dégoûtant, je regarde Azra, avec toute la détresse du monde dans les yeux. Elle hausse les épaules. Pour elle, c’est rien. La fille suivante vient me mettre un alcool de fruit dans la bouche. Je l’aime, bon, elle me crache aussi dans la bouche, mais sa salive me plaît également.      Yao annonce quelque chose à Monsieur Edgard. Il vient vers moi en disant :      — J’ai une autre mission Fanny, on se reverra.       On s’embrasse et il s’en va… À suivre. Merci à Bruce Morgan pour le super dessin. Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 11/03/25
Cet "article" fait écho à un précédent que j’avais rédigé auparavant : https://www.bdsm.fr/blog/10557/Un-voyage-intérieur%C2%A0:-le-BDSM/ Si dans le premier j’exposais une vue d’ensemble des bénéfices et le voyage intérieur qu’est le BDSM, celui-ci se concentre sur l’expérience particulière d’une personne occupant la place de soumise, en explorant ses motivations (outre le fait qu’au fil du temps films, littérature et œuvres artistiques ont contribué à forger une image du fantasme de la soumission) et les transformations personnelles qui en résultent. Les deux textes se complètent ainsi en offrant des perspectives différentes. Comprendre les motivations psychologiques qui poussent une personne à choisir la soumission et/ou à devenir esclave est essentiel, tant pour l’individu exerçant le rôle de dominant que pour celle occupant le rôle de soumise. Il est évident que chaque expérience étant unique, les motivations ainsi que les ressentis varient considérablement d’un individu à l’autre. Cependant, plusieurs axes et points de motivations à la soumission ou à l’esclavage ressortent régulièrement, sachant que pour certaines personnes il n’y en aura qu’un seul, tandis que d’autres, en manifesteront plusieurs : I – QUÊTE DE TRANSFORMATION PERSONNELLE ET ÉVOLUTION INTÉRIEURE 1. Libération par le renoncement au contrôle Renoncer à la prise de décision quotidienne et aux responsabilités habituelles permet de se délivrer des pressions sociales. Ce renoncement entraîne une libération psychique, ouvrant la voie à la redécouverte d’une liberté intérieure et, paradoxalement, à un regain de contrôle sur son monde émotionnel. 2. Recherche d’intensité émotionnelle L’expérience de la soumission, dans un cadre structuré, permet d’accéder à des états émotionnels intenses. La quête d’une catharsis émotionnelle, par la confrontation aux peurs et aux tensions accumulées, offre une voie vers la guérison et une transformation psychique profonde. 3. Exploration des limites, de la douleur et de la catharsis La soumission offre aussi la possibilité de sonder et de repousser ses propres limites. En transformant la douleur en vecteur de force, la personne réinterprète ses expériences passées et réconcilie des blessures anciennes, attribuant ainsi à la souffrance un nouveau sens dans la construction de son identité. 4. Expiation et rédemption intérieure La pratique de la soumission peut s’exprimer sous forme d’un processus d’expiation, où l’individu cherche à se libérer de sentiments de culpabilité ou de remords liés à des expériences antérieures. En vivant ce rituel intérieur dans un cadre sécurisé, la personne convertit ces émotions en moteur de rédemption et d’évolution psychique, favorisant le pardon de soi et l’émergence d’une force intérieure renouvelée. 5. Réconciliation avec des expériences douloureuses Le recours à la soumission offre la possibilité de revisiter et de réinterpréter des expériences douloureuses du passé. Ce processus de réconciliation transforme la souffrance en force de transformation personnelle, donnant un nouveau sens aux épreuves et permettant la construction d’une identité plus résiliente. 6. Évolution personnelle La soumission peut être perçue comme un moyen de croissance personnelle. En se confrontant à ses peurs et à ses limites, une personne peut découvrir des ressources intérieures et développer une meilleure connaissance de soi, participant ainsi à son épanouissement. 7. Recherche de performance ou perfectionnement personnel Pour certaines personnes, l’engagement dans une dynamique BDSM offre un cadre permettant de développer des compétences relationnelles, émotionnelles ou techniques. La recherche de l’excellence dans la pratique, autant pour la personne dominante que pour celle qui est soumise, peut constituer une motivation en soi. 8. Simulation ou résolution de conflits intérieurs Certaines personnes utilisent la dynamique de la soumission pour revisiter et travailler sur des rapports de pouvoir, forgés dès l’enfance ou à travers des expériences antérieures, des conflits intérieurs ou des problématiques personnelles – en exploitant le plan symbolique que représente la structure hiérarchique et le contrôle. Ce mécanisme peut s’apparenter à une forme de thérapie expérientielle. II – EXPLORATION IDENTITAIRE, AFFIRMATION DE SOI ET EXPRESSION DES SENTIMENTS 1. Affirmation de l’identité et singularité érotique Adopter le rôle de soumise s’inscrit dans une démarche identitaire forte. La personne affirme ainsi sa singularité, se démarquant des normes traditionnelles et intégrant dans son identité une dimension érotique personnelle, riche de sens et de créativité. 2. Affirmation d’un rejet des normes sociétales traditionnelles Bien que cette motivation rejoigne en partie l’affirmation identitaire, pour certaines, la soumission est aussi un moyen radical de contester ou de rejeter les constructions sociales et les normes de pouvoir qui régissent les comportements sexuels et sociaux traditionnels. 3. Validation personnelle et recherche d’autonomie paradoxale Choisir ce rôle peut découler d’une quête de reconnaissance intérieure. En s’engageant dans une pratique exigeant une définition claire des propres limites, la personne revendique son autonomie, ce qui représente un acte de maîtrise sur sa vie émotionnelle et sexuelle. 4. Dynamique de jeu de rôle La soumission peut aussi s’associer à l’exploration de différents rôles et identités. Cela permet à la personne d’expérimenter des facettes de sa personnalité qui restent habituellement inexplorées, offrant une opportunité de découverte de soi. 5. Recherche de validation externe Certaines personnes adoptent ce rôle pour obtenir une forme de validité ou d’approbation à travers leur comportement soumis. Cette recherche peut trouver ses racines dans des expériences passées marquées par une volonté de plaire ou de recevoir de l’affection, renforçant ainsi leur sentiment de valeur personnelle. 6. Exploration de la honte et de la honte positive Certaines personnes sont attirées par l’idée d’explorer des sentiments de honte ou de culpabilité dans un cadre sûr et consensuel. Cette démarche peut aider à redéfinir leur rapport à ces émotions et à en tirer une dimension positive, intégrée dans leur identité. (Voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10596/L'Humiliation-dans-le-BDSM-:-De-la-Dynamique-de-Pouvoir,-de-la-Confiance/) III – SÉCURITÉ, CONNEXION & INTIMITÉ 1. Confiance et sécurité émotionnelle La dynamique de la soumission offre à l’individu la possibilité d’explorer des facettes intimes de sa personnalité dans un environnement sécurisé. La vulnérabilité n’est pas perçue comme une faiblesse, mais comme la base d’une relation de confiance approfondie, contribuant à apaiser les angoisses intérieures et à établir les fondements d’un enrichissement personnel. 2. S’oublier pour l’autre et quête de connexion La volonté de donner la priorité aux désirs et au bien-être du partenaire permet de s’effacer pour favoriser une union plus forte. Ce dépassement de soi, axé sur la satisfaction de l’autre, contribue à créer une connexion profonde et à tisser une intimité émotionnelle intense qui transcende l’échange purement physique. 3. Intimité et connexion La dynamique de pouvoir inhérente au BDSM peut renforcer l’intimité entre partenaires. La vulnérabilité associée à la soumission contribue à forger des liens émotionnels robustes et favorise une connexion authentique, ouvrant la voie à une exploration plus riche des émotions et des désirs. IV – DYNAMIQUES DE POUVOIR & RITUELS 1. Exploration de la dynamique de pouvoir et de l’obéissance Le jeu des rôles en domination et soumission ne constitue pas seulement un échange extérieur, mais aussi une exploration intérieure. En se soumettant aux directives du dominant, la personne trouve une structure qui clarifie ses repères intérieurs et lui permet de libérer des aspects profonds de son identité, tout en examinant ses désirs les plus intimes. 2. Ritualisation et structure La pratique du BDSM apporte une structure et des rituels qui peuvent faire défaut dans d’autres aspects de la vie. Ces rituels instaurent un sentiment de sécurité et de prévisibilité, offrant un réconfort pour certaines personnes. La répétition de ces rituels renforce le lien entre les partenaires et ancre la dynamique de pouvoir dans le quotidien. (voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10550/Protocoles,-rituels-et-règles-de-vie/) V – EXPLORATION SEXUELLE & SENSORIELLE 1. Exploration de la sexualité La soumission permet à une personne d’explorer des aspects de sa sexualité encore méconnus ou non acceptés. Elle peut ainsi aborder des fantasmes, des désirs ou des pratiques perçus comme tabous dans d’autres contextes. 2. Évasion du quotidien Pour certaines personnes, la soumission représente une échappatoire aux pressions et responsabilités du quotidien. Elle offre un moyen de se libérer des attentes sociales et de s’immerger dans une expérience qui aide à se déconnecter. 3. Exploration de sensations physiques intenses ou inédites Au-delà de l’aspect psychologique ou émotionnel, certaines personnes sont attirées par la découverte de sensations physiques intenses ou nouvelles. La soumission ouvre la possibilité d’expérimenter le corps sous un angle différent, mettant ainsi en avant des expériences sensorielles extrêmes. 4. Recherche de nouveauté et de variété L’attrait pour l’inconnu, le frisson de l’exploration ou le désir d’accéder à des territoires interdits sur le plan émotionnel et sexuel peut également constituer une motivation sous-jacente, en plus de la quête de transformation personnelle ou de catharsis. VI – DIMENSIONS SPIRITUELLES & APPRENTISSAGE 1. Éducation et apprentissage Pour certaines personnes, le BDSM se présente comme un domaine d’apprentissage. Elles sont motivées par le désir d’en apprendre davantage sur elles-mêmes, sur leurs désirs et sur les dynamiques relationnelles, ce qui enrichit leur expérience et leur compréhension de la sexualité. 2. Dimension spirituelle ou transcendantale Il arrive que certaines personnes ressentent une connexion spirituelle ou recherchent une dimension transcendante en pratiquant la soumission. Cela peut se traduire par une quête de sens ou par une expérience rituelle qui va au-delà de la simple exploration érotique ou psychologique. VII – PERSPECTIVES ALTERNATIVES & CONTESTATIONS Certaines approches mettent en avant des visions différentes du BDSM, se concentrant moins sur la transformation psychique ou l’évolution personnelle et davantage sur d’autres dimensions telles que le caractère ludique, contestataire ou expérimental de la pratique. 1. Dimension ludique et récréative Pour certaines personnes, le BDSM se présente avant tout comme un jeu, une mise en scène éphémère où l’accent est mis sur le plaisir, l’amusement et l’évasion du quotidien. Dans cette perspective, les pratiques ne se veulent pas nécessairement un chemin de transformation ou de guérison, mais une expérience récréative permettant de sortir des schémas habituels. 2. Expérimentation et exploration de l’inattendu Le BDSM peut être perçu comme un terrain d’expérimentation où se conjuguent créativité et liberté. Cette approche insiste sur la découverte de nouvelles sensations, la remise en question des limites connues et l’exploration de scénarios inattendus, sans qu’elle n’implique nécessairement une quête de transformation personnelle profonde. 3. La célébration de l’instant présent Pour d’autres, la valeur du BDSM réside dans l’immédiateté et la richesse de l’instant vécu. L’expérience, considérée intensément sur le moment, est davantage perçue comme une célébration de la spontanéité et de l’instant présent qu’une démarche aboutissant à une transformation durable. Cette approche met en avant l’importance de l’expérience sensorielle et de l’émotion brute, sans nécessiter par la suite une intégration psychique approfondie. CONCLUSION Ainsi, le choix de devenir personne soumise ou esclave s’inscrit dans une démarche de transformation personnelle et de quête d’équilibre psychique. Au-delà de l’échange de rôles, c’est un véritable voyage intérieur qui permet de redéfinir les rapports à la douleur, au contrôle et à l’affirmation de soi. Ce processus libère des ressources intérieures essentielles et inscrit la démarche dans une quête globale d’équilibre émotionnel et de renaissance psychique. Dans ce cadre consensuel et sécurisé, la soumission se présente comme un outil puissant d’exploration et de réinvention de soi, permettant de renouer avec des désirs profonds et de s’épanouir dans une dynamique relationnelle enrichissante. Comprendre ces points est donc essentiel pour quelqu’un se voulant Dominant, du moins de type « masochien », un « sadien », lui, n’en ayant que faire... RÉFÉRENCES • Foucault, Michel – « Histoire de la sexualité » • Baumeister, Roy – « The Culture of Narcissism » • Poust, Françoise – « La passion du BDSM : une approche psychanalytique » • Brame, Michel – Divers travaux sur la sexualité et les dynamiques de pouvoir    
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Par : le 11/03/25
C’était cet été, il faisait chaud, très chaud, et je dialoguais sur un site web avec un monsieur qui me disait aimer donner des fessées aux garçons indisciplinés quel que soit leur âge. Lui en avait 73. Il aurait largement pu être mon père. Et puis au fil de la conversation, c'est devenu plus chaud, plus intense et j'avais envie de le taquiner, alors je lui disait des "pas cap', des même pas peur, ..;" alors il s'est fâché bien sur, et il est monté en pression, me donnant l'ordre de venir chez lui pour recevoir la fessée largement méritée. Je n'avais rien à faire ce jour là et j'ai décidé de lui dire oui. Il m'a bien prévenu que une fois arrivé, je n'aurais rien à dire, rien à demander, rien faire sinon me soumettre à lui et à ses fessées, où que ce soit. J'ai dit banco et j'ai pris ma voiture. Des fesseurs j'en ai connu beaucoup, vraiment beaucoup, et en fait bien peu ont été à la hauteur de mes attentes, de mes espérances, alors je me suis dit, on verra bien. Je suis arrivé après environ une petite heure de route dans un petit village en fête, il y avait des gens sur la place, des gamins qui jouaient et crier dans les rues, un 14 juillet quoi ! A peine arrivé, je descends de voiture, vêtu d'un petit short très court façon culotte courte, en velours, et dessous une culotte blanche en coton comme exigé, le reste, tee shirt et chaussettes de tennis. Je me dirige vers sa maison et là j'entends des gamins dirent "tiens il va chez le père fouettard" ... j'en suis resté un peu surpris quand même. au petit portillon, je sonne et je vois arriver un fort gaillard d'1m90 au moins, et bien ses 100 Kg. Il est habillé en bleu de travail. il ouvre et me fait entrer sous le regard amusé des gamins. S'en apercevant le monsieur leur dit d'aller voir ailleurs sinon gare à eux. Ils déguerpissent aussitôt.A peine entré dans sa cuisine, je reçois une énorme claque sur les fesses qui me fige direct ! il me prend par le bras, me pousse vers la table de cuisine, me penche dessus et sans dire un mot commence à me flanquer une énorme fessée sur les cuisses nues et les fesses protégées par le short en velours. Une vingtaine de claque après, il s'arrête, il va se chercher une bière, s'assoie, et commence à boire directement à la canette. je ne sais pas quoi faire alors je ne bouge pas. J'attends. Il se relève enfin, viens vers moi, et d'un geste brusque me descend le short et la culotte à moitié. il regarde mes cuisses, mes fesses, puis il prend enfin la parole et me dit que ce n'est que le début, que je ne suis pas venu pour rien et que, comme je l'ai bien énervé sur le "Chat", je vais déguster grave ! Il prend une chaise, et s'assoie dessus puis e dit de venir vers lui, j'avance à petit pas, entravé par mon short sur mes chevilles, il me couche sur ses genoux et là, je prends une de ces fessée mon Dieu comme rarement j'en ai prise. Les claques n'arrêtent pas de plus en plus en plus fort. Il s'arrête enfin, je suis toujours en culotte blanche, effondré sur ses genoux, il me relève et se lève aussi, il a chaud, il ouvre grand la porte et les deux fenêtres de la cuisine, celles qui donnent sur la rue. Il revient il me courbe sur la chaise, et me fait écarter les jambes un maximum...pas facile avec le short sur les chevilles... je le vois enlever sa ceinture, je sais que c'est pour mes fesses,je tremble de peur car il 'a déjà fait très mal, mais j'ai promis de ne rien dire de ne rien faire et de me laisser faire alors je me laisse faire. j'entends des gloussements derrière moi, sans doute des gamins devant les fenêtres ouvertes ! et le premier coup tombe, sur mes cuisses, ça fait mal, ça gifle ça cingle, je cris, je gémis, je sens des larmes monter dans mes yeux. Il continue, et alors que je ne m'y attends pas, il me baisse la culotte d'un coup sec, et la fessée reprend de plus belle, les coups de ceinture me vrillent les fesses, j'entends des rires, des gens qui parlent, qui se moquent, mais je ne vois rien. Je suis là, déculotté devant des fenêtres ouvertes, recevant la fessée et je ne réagi pas. Je subis. La fessée s'arrête. je respire un grand coup et sèche ms larmes qui coulent à flots tant j'ai mal... il quitte la pièce, mais revient vite avec des baguettes de noisetier dans la main... Il me dit que je vais goûter ça et que je vais apprécier leur souplesse !!! tu parles, ça fait encore plus mal que je ne pensais... je sens comme des griffures à chaque coup reçu, je me remets à pleurer à chaudes larmes, rien ne les arrêtent et j'entends toujours des rires derrière moi...Le spectacle de mes fesses écarlates et fouettées par les verges doit être magnifique tant j'entends des "ohhh" des "ahhh".... Puis ça s'arrête. La fessée est finie, il me le dit. Il me prend par le bras et m'entraîne vers sa salle de bains, et me plante devant un grand miroir et me dit "regarde tes fesses'. Je tourne la tête et découvre le spectacle de mes fesses rouges, mais rouges !!! et mes cuisses !!! les marques de la ceinture, les marques des verges de noisetier y sont incrustées limite ça saigne tant j'en ai pris... je suis effaré de l'état de mes fesses... Il m'ordonne de me reculotter, ce que je fais non sans douleur car le coton de ma culotte me brûle, me fait mal... et le short remonté je m'aperçois avec horreur et honte qu'il ne cache pas les marques et rougeurs de mes cuisses... comment vais je partir avec tous ces gens dans les rues, ces gamins qui ont sans doute tout vu ??? J'ai honte, terriblement honte d'avoir demandé et mérité cette fessée. Les fesses me cuisent, les cuisses chauffent... Et là, le monsieur me passe la main dans les cheveux et me dit 'viens, on va aller boire un coup". Il m'entraîne avec lui, on sort de la maison, on va sur la place, là où une buvette est installée pour la journée, là où des gens boivent rient et dansent... je me sens comme un petit garçon qui vient d'être puni et que tout le monde va voir les cuisses rouges ne laissant aucun doute sur ce que le "père fouettard ' m'a fait. dans la rue, les gamins nous suivent et se moquent, je ne dois rien dire, je me tais. Arrivés à la buvette il nous commande deux bières, On est là, debout face à la buvette, on boit ensemble, la fraîcheur de la bière me fait du bien, mais des gens arrivent bientôt derrière nous, j'entends des murmures, des chuchotements, et des rires d'adultes. Un gars dit au monsieur, "eh bien celui là tu l'as pas raté ! il a du t'énerver beaucoup !" et le monsieur répond "oh mais c'est pas fini, je fais une pause mais après il y aura encore droit !". là je dis stop. et je me retourne comme pour cacher mes cuisses zébrées à la vue des gens. je vois alors des hommes, des femmes, de tous âges, et une femme me dit "vous savez, c'est pas pour rien qu'on l'appelle le père fouettard, beaucoup ici y sont passés" !!! je ne sais plus où me mettre et ça rit autours de moi, et ça se rappelle des souvenirs du père fouettard !!! Une femme, jeune, qui vouvoie le père fouettard lui demande si les fesses sont aussi rouges que les cuisses... j'y crois pas, elle veut voir !!! et tous veulent voir. Pour sur comme dit un gars, il est pas d'ici çui là !!! alors le père fouettard me tire par le bras, et dit aux adultes présents, vous voulez voir, ben venez ! ... il 'entraîne derrière la buvette, près de l'église, et là, s'étant assuré qu'il n'y avait pas d'enfants, il me baisse le short et me déculotte complètement pour exposer mes fesses. j'entends des ohhhh de surprise et une femme dit "le pauvre il a du souffrir"... je me retourne, je suis en larmes, je me sens tellement humilié par ce vieil homme, par ces gens qui me regardent.... et là le vieux me flanque deux claques sur les fesses et il me reculotte lui même; me disant que e pouvais partir. J'ai traversé le village en larmes les fesses et les cuisses brûlantes sous les quolibets des gamins "il a pris la fessée euh il a pris la fessée euh ..." Je monte dans ma voiture, je rentre chez moi...là il me faut me garer, et revenir à pied jusqu'à l'appartement... je croise un jeune couple et j'entends des rires derrière moi.... je monte l'escalier, et je croise la dame du deuxième étage, elle se retourne, et me lance un " e bien on eu droit à sa fessée aujourd'hui ? c'est pas trop tôt, avec le bruit que vous faites et votre impolitesse il y a longtemps que je rêvais de voir ça"... je suis rentré chez moi, n'osant plus sortir !
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Par : le 10/03/25
C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.   De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.   Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.   J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.   Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue à même le sol, mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/03/25
Chapitre 4 L’élégance du contrôle   Elle se tenait devant moi, radieuse, le tissu de sa robe noire épousant chaque courbe avec une perfection troublante. Les fentes audacieuses de chaque côté dévoilaient la naissance de ses hanches, laissant entrevoir juste ce qu’il fallait pour attiser le désir sans jamais basculer dans l’excès. — "Relève tes cheveux." Sans un mot, elle obéit, relevant sa chevelure d’un geste fluide. Mon regard s’attarda sur la courbe gracieuse de sa nuque, cette zone si sensible que j’aimais tant effleurer du bout des doigts. Je sortis le collier finement ouvragé de son écrin et le refermai autour de sa gorge. Un bijou discret aux yeux des autres, mais porteur d’une signification bien plus profonde entre nous. Elle frissonna légèrement en sentant le métal froid contre sa peau, son souffle se suspendant un court instant. Je laissai mes doigts courir sur sa clavicule, traçant la ligne du collier avant de murmurer à son oreille : — "Parfait." Un léger sourire étira ses lèvres, mélange d’excitation et de reconnaissance silencieuse. Au même moment, un discret coup à la porte nous rappela la réalité. — "Le chauffeur nous attend." Je pris son manteau et l’aidai à l’enfiler, mes mains effleurant volontairement ses bras avant de descendre sur sa taille. Un simple geste, mais suffisant pour qu’elle comprenne que mon emprise sur elle ne se relâcherait pas, même en public. Lorsque nous descendîmes, la voiture était déjà prête. Le chauffeur, impeccable dans son uniforme, nous ouvrit la porte sans un mot. Elle entra la première, s’installant avec grâce, puis je la rejoignis, refermant la portière derrière moi. Alors que la voiture s’éloignait, je posai ma main sur sa cuisse nue, effleurant la peau chaude sous la fente de sa robe. — "Sais-tu déjà ce que tu vas commander ?" demandai-je, un brin amusé. Elle tourna légèrement la tête vers moi, ses lèvres s’entrouvrant à peine avant de souffler : — "Tout ce que vous désirez…"       Chapitre 5 Un jeu sous les regards   La voiture s’immobilisa devant le restaurant. Un établissement prestigieux, où chaque détail respirait l’élégance et la retenue. Le voiturier ouvrit la portière, et elle sortit la première, la tête haute, les talons claquant doucement sur le pavé. Je la suivis, savourant la façon dont sa robe épousait son corps à chaque pas, les fentes dévoilant furtivement la douceur de sa peau. À l’entrée, le maître d’hôtel nous accueillit avec la politesse feutrée des lieux de ce standing. — "Votre table est prête, Monsieur." Je posai ma main dans le bas de son dos pour la guider à l’intérieur, un contact léger mais autoritaire. Un rappel, une promesse. Elle frissonna légèrement, mais avança sans un mot, parfaitement consciente du jeu qui se tissait entre nous. Nous fûmes installés à une table discrète, à l’écart du brouhaha, mais toujours visible. J’aimais cette dualité : la subtilité du contrôle en public, l’obéissance silencieuse sous le regard des autres. Elle croisa les jambes lentement, laissant la fente de sa robe s’ouvrir légèrement. Je captais le regard furtif de l’homme à la table voisine, qui s’attarda une seconde de trop avant de détourner les yeux. Un sourire satisfait naquit sur mes lèvres. Le serveur arriva, nous tendant les menus. — "Souhaitez-vous un apéritif ?" Je ne répondis pas immédiatement. Mon regard se posa sur elle, attendant. Elle comprit instantanément. — "Un verre de vin blanc pour moi." répondit-elle d’une voix douce, maîtrisée. Je hochai la tête, satisfait, et commandai un verre de rosé pour moi. Une fois seuls, j’effleurai la tige de mon verre du bout des doigts, l’observant sans un mot. L’attente, l’incertitude, faisaient partie du jeu. Puis, lentement, je laissai ma main glisser sous la table. Je rencontrai la douceur de sa cuisse nue. Son souffle s’accéléra imperceptiblement, mais elle ne bougea pas. — "Tu es sage ce soir." murmurais-je, amusé. Elle esquissa un sourire, jouant avec le pied de son verre. — "Parce que vous le voulez ainsi." Un frisson de satisfaction parcourut mon échine.       Chapitre 6 Une soumission discrète   Je laissai ma main effleurer lentement l’intérieur de sa cuisse, jouant avec sa peau chaude sous la table. Son souffle resta maîtrisé, mais je sentis la tension subtile dans ses muscles. Elle savait ce qui allait suivre. Sans me presser, je pris une gorgée de mon verre, savourant, avant de poser mon regard sur elle. — "Retire ta culotte." Elle eut un léger sursaut, imperceptible pour les autres, mais évident pour moi. Son regard croisa le mien, cherchant à s’assurer qu’elle avait bien compris. Je lui répondis par un simple sourire, amusé et autoritaire à la fois. Elle hésita une fraction de seconde, pas par refus, mais par conscience de la situation. Nous étions en public. Dans un restaurant chic. À quelques mètres à peine, d’autres convives discutaient, riaient, trinquant à leur soirée, totalement ignorants du jeu qui se jouait à cette table. Et c’était précisément cela qui rendait l’instant si exaltant. D’un geste mesuré, elle déplaça sa serviette sur ses genoux, comme pour ajuster sa robe. Ses mains disparurent lentement sous le tissu. Mon regard ne la quittait pas. Je devinais chaque mouvement à travers les infimes frissons qui parcouraient sa peau, la tension de ses épaules, la façon dont elle contrôlait sa respiration. Puis, après de longues secondes, je la vis resserrer légèrement les cuisses et glisser un fin morceau de dentelle entre ses doigts. Elle le garda un instant, dissimulé sous la table, ses joues légèrement plus roses qu’à l’accoutumée. — "Donne-la-moi." Un éclair passa dans son regard, mélange d’appréhension et d’excitation pure. Je tendis ma main, paume ouverte, attendant patiemment qu’elle obéisse. Elle inspira discrètement, puis, avec une grâce troublante, elle fit glisser le tissu dans ma main. Je refermai mes doigts sur la soie tiède et humide, puis, lentement, je la rangeai dans la poche intérieure de ma veste, comme un trophée silencieux de son obéissance. Elle se mordilla légèrement la lèvre, consciente de sa vulnérabilité soudaine. Chaque mouvement, chaque croisement de jambes, chaque frémissement sous la table lui rappellerait ce qu’elle venait de faire. — "Parfait." murmurai-je en portant mon verre à mes lèvres. Elle baissa légèrement les yeux, non pas par honte, mais par dévotion. Elle était maintenant assise là, vulnérable, exposée sous le tissu léger de sa robe, le moindre mouvement lui rappelant l’absence de cette fine barrière de dentelle. Je l’observais, amusé par la lueur d’excitation mêlée d’appréhension dans son regard. Elle jouait avec le pied de son verre, comme pour canaliser la tension qui montait en elle. Le serveur revint avec les plats, brisant momentanément l’intensité silencieuse entre nous. Il déposa nos assiettes avec professionnalisme, ignorant tout de la nature du jeu qui se déroulait sous ses yeux. — "Souhaitez-vous autre chose ?" demanda-t-il poliment. Je lui adressai un sourire tranquille. — "Non, tout est parfait." Je sentis son regard furtif se poser sur elle, détaillant sa tenue audacieuse, puis il s’éclipsa. Une fois seuls, je laissai ma main reprendre possession de l’intérieur de sa cuisse, juste du bout des doigts. Elle se raidit imperceptiblement, surprise par ce contact inopiné alors qu’elle portait sa fourchette à ses lèvres. — "Continue de manger." murmurais-je d’un ton faussement désinvolte. Elle avala sa bouchée avec difficulté, son souffle court. Ses joues s’étaient légèrement empourprées, et je pouvais presque entendre le tumulte de ses pensées. Mon pouce traça des cercles lents contre sa peau, remontant doucement, millimètre par millimètre, jusqu’à effleurer l’interdit. Elle serra les lèvres, contracta légèrement ses cuisses, mais je n’étais pas homme à être repoussé. — "Écarte un peu." Son regard s’accrocha au mien, un mélange de défi et de soumission. Elle savait qu’elle ne pouvait pas refuser. Doucement, presque imperceptiblement, elle obéit. Mon sourire s’élargit alors que mes doigts continuaient leur douce exploration, savourant la chaleur qui s’échappait d’elle, l’excitation palpable de cette situation où elle n’avait aucun contrôle. — "Tu es délicieuse ainsi." murmurais-je en buvant une gorgée de mon verre de rosé, comme si de rien n’était. Elle retint un soupir, sa respiration devenant légèrement plus erratique. Je savourais son abandon, cette façon dont elle se livrait entièrement à moi, même au milieu d’un restaurant où chaque regard innocent pouvait, à tout instant, percer notre secret. Je portai mon verre de rosé à mes lèvres, savourant le goût délicat du vin, tout en observant ses réactions. Elle gardait une posture impeccable, le dos droit, ses doigts jouant distraitement avec la tige de son verre. Mais je voyais les signes discrets de sa lutte intérieure : sa respiration légèrement plus courte, la tension infime dans ses épaules, le frémissement de ses doigts sur la nappe. Sous la table, mes doigts continuaient leur douce provocation, effleurant sa peau nue, lui rappelant son état de soumission. Elle tenta de se concentrer sur son assiette, de masquer son trouble, mais je savais qu'elle était consciente du moindre de mes gestes. — "Tu es bien silencieuse ce soir." soufflai-je en jouant avec mon verre. Elle releva les yeux vers moi, une lueur d’excitation mêlée de défi dans son regard. — "Je savoure simplement la soirée." répondit-elle d’une voix maîtrisée. Un sourire amusé effleura mes lèvres. Elle jouait son rôle à la perfection, mais je sentais sa fébrilité sous cette façade de contrôle. Le serveur revint pour s’assurer que tout se passait bien. — "Tout est parfait ?" demanda-t-il avec courtoisie. Je laissai ma main remonter lentement, effleurant son point sensible juste au moment où elle ouvrait la bouche pour répondre. Elle inspira discrètement, ses doigts se crispant légèrement sur sa serviette. Mais sa voix resta maîtrisée. — "Oui, tout est excellent, merci." Je la regardai avec satisfaction tandis que le serveur s’éloignait, inconscient du jeu qui se jouait à cette table. — "Bonne fille." murmurai-je en lui adressant un regard appuyé. Ses joues rosirent légèrement, et je vis son regard briller d’une lueur plus trouble. Je retirai lentement ma main, savourant sa frustration silencieuse, et pris une gorgée de mon vin. — "Finis ton verre, nous partons." ordonnai-je d’un ton calme mais sans appel. Elle acquiesça en silence, portant son verre à ses lèvres, la gorge nouée d’anticipation.       Chapitre 7 Le trajet vers l’inconnu   La voiture nous attendait devant le restaurant, les phares projetant une lumière tamisée sur le trottoir. Sans un mot, j’ouvris la portière pour la laisser entrer la première. Elle glissa gracieusement sur la banquette en cuir, ses longues jambes disparaissant sous l’étoffe fluide de sa robe fendue. Je la rejoignis aussitôt, refermant la portière derrière moi. Le chauffeur démarra en douceur, et la ville défila à travers les vitres teintées, un monde extérieur inconscient de la tension silencieuse régnant à l’intérieur du véhicule. Je m’installai confortablement, mon regard capturant la lueur de l’excitation dans ses yeux. Elle savait que nous ne rentrions pas simplement à la maison. Elle savait que la nuit ne faisait que commencer. — "Sais-tu où nous allons ?" demandai-je d’un ton calme, laissant planer le mystère. Elle secoua la tête, mordillant sa lèvre inférieure, un mélange de curiosité et d’anticipation dans son regard. — "Un endroit… particulier. Un cercle très fermé, réservé à ceux qui savent apprécier certaines subtilités." Je laissai ma main effleurer lentement sa cuisse nue, mon pouce traçant de légers cercles sur sa peau chaude. Elle inspira légèrement, ses jambes frémissant sous mon toucher. — "Es-tu prête à me faire pleinement confiance ce soir ?" Elle hocha la tête, son souffle plus court, sa posture légèrement plus tendue. Je lui pris doucement le menton entre mes doigts, forçant son regard à s’ancrer dans le mien. — "Dis-le-moi." — "Oui, je vous fais confiance." souffla-t-elle, sa voix légèrement tremblante. Un sourire satisfait effleura mes lèvres. La voiture continuait de rouler, nous éloignant des quartiers animés pour s’enfoncer dans une zone plus discrète de la ville. Le lieu où nous nous rendions n’avait ni enseigne, ni publicité tapageuse. Il n’était connu que de ceux qui avaient été invités. Le chauffeur ralentit avant de s’arrêter devant une imposante façade, discrète mais élégante, sans aucun signe extérieur révélant ce qui se cachait derrière ces portes. Je descendis en premier, puis lui tendis la main. Elle hésita une seconde, consciente qu’une fois passée cette porte, elle entrait dans un monde où toutes les règles changeraient. Mais elle posa finalement sa main dans la mienne, et je l’aidai à sortir. Un homme en costume sombre nous ouvrit la porte sans un mot, nous laissant pénétrer dans un univers feutré où désirs et interdits s’entremêlaient. Dès que nous franchîmes le seuil, l’ambiance changea du tout au tout. Une douce pénombre baignait la pièce principale, rehaussée par des jeux de lumière tamisés, créant une atmosphère feutrée et envoûtante. Un parfum subtil flottait dans l’air, un mélange de bois précieux et d’épices enivrantes. Le club était à la fois luxueux et secret, conçu pour ceux qui savaient apprécier les plaisirs les plus raffinés. Un murmure discret parcourait la salle, entre conversations feutrées et soupirs volés. Je sentis sa main se crisper légèrement dans la mienne alors que ses yeux parcouraient l’espace avec une curiosité mêlée d’appréhension. — "Respire, observe." murmurais-je à son oreille, effleurant sa peau du bout des doigts. Devant nous, de larges fauteuils en velours étaient disposés autour de tables basses, où quelques couples sirotaient des verres, échangeant des regards lourds de sous-entendus. Plus loin, une scène discrète dévoilait des corps en mouvement, explorant les limites du désir sous l’œil attentif d’un cercle restreint d’initiés. — "Tout ici est question de consentement et de contrôle." lui expliquai-je d’un ton calme. "Rien ne se fait sans envie, rien ne s’impose. On regarde, on apprend, on savoure chaque instant." Elle hocha doucement la tête, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’excitation et du mystère. Un serveur élégant s’approcha sans un bruit, un plateau en main. Il s’inclina légèrement avant de déposer deux coupes de champagne devant nous. — "Le maître des lieux vous souhaite la bienvenue." annonça-t-il avant de s’éclipser. Je pris une coupe et lui tendis l’autre, mon regard ancré au sien. — "À cette découverte." Elle leva son verre en retour, ses doigts légèrement tremblants d’anticipation. Autour de nous, l’atmosphère était un mélange d’interdits frôlés et d’élégance raffinée. Tout était à la fois sensuel et maîtrisé, une danse subtile entre abandon et contrôle. — "Que ressens-tu ?" demandai-je doucement, observant son trouble. Elle mordilla légèrement sa lèvre, cherchant ses mots. — "De la curiosité… et une envie que je ne saurais décrire." avoua-t-elle dans un souffle. Un sourire satisfait effleura mes lèvres. — "Alors laisse-moi te guider." Je posai ma main sur sa nuque, une caresse possessive, avant de l’inviter à avancer plus loin dans ce monde qui allait bientôt devenir le sien. Je sentis sa main légèrement moite dans la mienne, signe d’un mélange de curiosité et d’appréhension. Elle n’était pas effrayée, non. Son regard brillait d’excitation contenue, comme si elle se tenait à la frontière d’un monde dont elle n’avait jusqu’ici fait qu’effleurer l’existence. — "Suis-moi." murmurais-je en serrant doucement ses doigts. D’un pas lent, nous avançâmes à travers le club, chaque détail soigneusement pensé pour éveiller les sens. Le premier espace que nous traversâmes était un salon feutré, où de larges fauteuils en velours encadraient des tables basses. Des couples y étaient installés, échangeant des regards complices, certains effleurant la peau de l’autre du bout des doigts, jouant avec la tension qui flottait dans l’air. Elle jeta un coup d’œil furtif autour d’elle, son souffle suspendu lorsque ses yeux se posèrent sur une femme élégamment allongée sur l’un des fauteuils, sa tête posée sur les genoux d’un homme qui caressait distraitement sa gorge d’un geste possessif. L’ambiance n’avait rien de vulgaire. Tout n’était que maîtrise et raffinement. Je resserrai légèrement ma prise sur sa main, l’invitant à avancer. Un large couloir s’ouvrait sur plusieurs portes, chacune donnant sur des espaces plus intimes. — "Chaque pièce a sa propre atmosphère." expliquai-je d’un ton posé. "Certains viennent simplement observer, d’autres explorent, testent, repoussent leurs limites. Mais tout est basé sur la confiance et le consentement. Ici, rien n’est imposé. Tout est un choix." Elle hocha lentement la tête, captivée par mes paroles. Nous passâmes devant une porte entrouverte, laissant entrevoir une salle éclairée par une lumière tamisée. À l’intérieur, un homme était assis sur un fauteuil, une coupe de champagne à la main, tandis qu’une femme agenouillée à ses pieds attendait en silence, les yeux baissés. Il effleurait sa joue du bout des doigts, son autre main jouant distraitement avec une fine laisse attachée à son cou. Je sentis son souffle se suspendre légèrement face à cette scène empreinte de contrôle et de sérénité. — "Tout est une question de confiance mutuelle." lui murmurai-je en me penchant à son oreille. "Il n’y a ni crainte, ni contrainte. Juste un abandon consenti et une attente délicieuse." Je lui laissai le temps d’absorber ce qu’elle voyait, observant la façon dont elle réagissait à chaque détail. Puis, je l’attirai doucement plus loin, l’entraînant vers une autre pièce, plus discrète, où des murmures feutrés se mêlaient aux notes d’une musique envoûtante. Elle releva les yeux vers moi, son souffle court, sa main toujours nichée dans la mienne. — "Tu veux continuer ?" demandai-je, mon regard ancré au sien. Je vis l’hésitation furtive dans ses prunelles, non pas par peur, mais par cette nouvelle forme d’excitation qui la troublait autant qu’elle l’attirait. Puis, elle hocha la tête. Un sourire satisfait étira mes lèvres. — "Alors viens. Ce n’est que le début." Et je l’entraînai un peu plus loin dans cet univers où elle allait bientôt découvrir une part d’elle-même qu’elle ne soupçonnait peut-être pas encore. Je la guidai vers une salle plus reculée, où l’ambiance changeait subtilement. La lumière y était plus tamisée, créant une atmosphère intime et mystérieuse. Le murmure des conversations s’était estompé, remplacé par une musique envoûtante et le bruissement des étoffes effleurant la peau. Derrière une élégante verrière aux vitres fumées, une scène se dévoilait lentement à nos yeux. Le décor était raffiné, presque théâtral. Un long divan de velours trônait au centre de la pièce, et devant lui, un homme se tenait debout, dominant une femme agenouillée à ses pieds. Elle était sublime, son corps drapé dans une robe de soie fendue, révélant plus qu’elle ne cachait. Ses poignets étaient délicatement noués dans son dos par une corde de chanvre, symbole d’un abandon choisi. Son souffle était lent, maîtrisé, mais l’attente dans sa posture était indéniable. L’homme caressa lentement sa joue, son regard empli de contrôle et de tendresse mêlés. — "Regarde bien." murmurai-je à son oreille en sentant son souffle suspendu. L’homme effleura la peau de la femme du bout des doigts, descendant le long de son cou, de son épaule, traçant des frissons invisibles sur son épiderme. Il jouait avec la tension, imposant un rythme lent et savamment dosé. Puis, d’un geste précis, il la fit basculer en avant, la courbant contre le divan, son dos arqué dans une position d’offrande. Un murmure d’anticipation traversa l’assemblée discrète qui observait la scène, fascinée par cette danse silencieuse de soumission et de maîtrise. Ma main effleura la sienne, la ramenant à moi alors qu’elle continuait d’observer, incapable de détacher son regard de ce tableau hypnotisant. — "Que ressens-tu ?" lui demandai-je doucement, ma voix une caresse contre sa peau. Elle déglutit légèrement, sa respiration plus courte. — "Je… Je ne sais pas. C’est… troublant, mais captivant." souffla-t-elle, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’émotion. Un sourire effleura mes lèvres. — "Tu ressens l’intensité du moment. Le contrôle absolu. L’abandon total." Elle hocha doucement la tête, absorbant chaque détail, chaque geste précis de l’homme, chaque frémissement du corps de la femme qui se livrait à lui sous les regards attentifs. La scène n’avait rien d’obscène. Elle était un mélange d’élégance et de tension, une exploration maîtrisée du plaisir et de la confiance. Je laissai quelques secondes s’écouler avant de glisser mes doigts sous son menton, relevant son visage vers moi. — "Veux-tu continuer à observer… ou préfères-tu aller plus loin ?" Son regard brillait d’un feu nouveau, un mélange d’envie et d’incertitude. Elle venait de franchir une première porte. Je sentis son souffle se suspendre, son regard ancré sur la scène qui se déroulait sous nos yeux. Son corps était légèrement tendu, entre curiosité et trouble, comme si elle luttait pour comprendre ce qu’elle ressentait. L’homme, toujours maître du jeu, se redressa et effleura lentement le dos de la femme courbée devant lui. Son geste n’avait rien de brutal, rien d’inattendu. C’était une caresse empreinte de possession et de contrôle. Puis, d’une main sûre, il traça le long de sa colonne vertébrale jusqu’à ses hanches avant de poser ses doigts sur la corde de chanvre qui liait ses poignets. Il ne le serra pas davantage. Il n’avait pas besoin de contraintes supplémentaires. Le simple fait qu’elle reste ainsi, offerte, était un gage d’abandon absolu. Un murmure parcourut l’assemblée feutrée alors qu’il pencha son visage vers son oreille, murmurant des mots que nous ne pouvions entendre. Mais la réaction de la femme fut immédiate : un frisson visible parcourut son échine, ses lèvres s’entrouvrirent dans un souffle silencieux, et ses doigts se crispèrent sur le velours du divan. À côté de moi, elle s’agrippa inconsciemment à mon bras, ses ongles effleurant ma peau à travers le tissu de ma chemise. Je ne dis rien, savourant cette réaction instinctive qui trahissait son immersion totale. — "Tu ressens ce qu’elle ressent, n’est-ce pas ?" murmurai-je à son oreille, mon souffle caressant sa peau. Elle ne répondit pas immédiatement. Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, mais aucun son n’en sortit. Sur la scène, l’homme s’écarta légèrement, contemplant sa partenaire comme une œuvre qu’il s’apprêtait à sublimer. Puis, avec une lenteur exquise, il laissa sa main glisser sur l’arrondi de ses reins avant de lever légèrement le bras… et de le faire redescendre dans une frappe sèche et mesurée contre la courbe de ses fesses. Un bruit mat résonna dans la salle feutrée, suivi d’un gémissement étouffé. Ma compagne sursauta presque imperceptiblement. Elle ne s’attendait pas à ce que cela soit à la fois si précis… et si intime. L’homme répéta le geste, alternant entre caresses apaisantes et frappes savamment dosées. Le rouge vif commençait à colorer la peau offerte de la femme, mais son corps n’exprimait ni rejet ni douleur. Bien au contraire. Chaque mouvement était un appel silencieux à plus. Le souffle de ma compagne s’accéléra légèrement, et je sentis son corps se crisper contre le mien. Je posai ma main sur sa hanche, l’ancrant à moi, l’empêchant de se perdre dans ce trop-plein de sensations nouvelles. — "Regarde-la." lui murmurai-je. "Elle ne subit rien. Elle se donne. Elle l’a choisi." Elle hocha lentement la tête, incapable de détourner les yeux. L’homme se pencha à nouveau vers sa partenaire, murmurant quelque chose contre sa nuque avant de caresser la marque rouge qu’il avait laissée. Ses doigts effleurèrent la peau sensible, arrachant un soupir tremblant à la femme qui s’offrait à lui. Puis, il la redressa doucement, défit la corde et la ramena contre son torse dans une étreinte possessive. Tout n’était qu’un jeu d’équilibre entre contrôle et abandon. Je tournai légèrement son visage vers moi, capturant l’expression troublée sur ses traits. — "Tu comprends, maintenant ?" soufflai-je. Elle mordilla sa lèvre, son regard brillant de cette lueur nouvelle qui ne demandait qu’à être explorée. Puis, d’une voix à peine audible, elle murmura : — "Oui…" Je souris lentement.   Je laissai mon regard glisser sur la scène devant nous, capturant chaque détail, chaque frisson qui parcourait la peau des deux amants dans leur jeu subtil de contrôle et d’abandon. L’homme leva enfin les yeux et croisa mon regard. Il y avait dans son expression une assurance tranquille, celle de quelqu’un qui connaissait parfaitement les règles du jeu. Je me tournai légèrement vers elle, captant le léger tremblement dans son souffle, l’incertitude mêlée à une curiosité brûlante. Je sentais son corps tendu à mes côtés, absorbé par l’intensité du moment, oscillant entre retenue et désir d’en découvrir plus. D’un mouvement fluide, je la fis pivoter face à moi, mes doigts effleurant son poignet, un contact à la fois doux et déterminé. — "Tu veux en voir plus, ou… participer ?" murmurais-je, laissant ma question flotter entre nous. Elle déglutit, son regard brillant sous la lumière tamisée. L’homme, comprenant l’invitation implicite, inclina légèrement la tête, un sourire discret aux lèvres. Il tendit la main vers nous, un simple geste d’ouverture, laissant la décision entre nos mains. Je la sentis frémir sous mon contact. Son regard hésita un instant, cherchant une réponse en elle-même. — "Je…" Elle s’arrêta, mordillant légèrement sa lèvre inférieure. Puis, enfin, dans un souffle à peine audible : — "Oui." Un sourire satisfait étira mes lèvres alors que je resserrais légèrement ma prise sur sa main. L’ambiance feutrée du salon privé semblait suspendue hors du temps. Nous nous installâmes confortablement dans les fauteuils de velours sombre, observant les deux femmes devant nous. Elles s’agenouillèrent avec une grâce maîtrisée, leurs mains posées sur leurs cuisses, le dos droit, l’attente inscrite dans chaque ligne de leur posture. Un silence complice s’étira, empli d’une tension presque palpable. C’était un jeu subtil, une danse où chaque geste comptait plus que les mots. Je laissai mon regard glisser sur elle, captant le léger frémissement de ses doigts, l’infime mouvement de sa poitrine sous l’effet d’un souffle plus court. Elle découvrait une nouvelle facette de cet univers, un équilibre entre maîtrise et abandon, où tout passait par l’observation, la compréhension mutuelle et l’anticipation des désirs non formulés. D’un geste lent, je tendis la main et effleurai son menton, relevant son visage vers moi. Son regard brillait d’une lueur mêlant curiosité et trouble, comme si elle se cherchait encore dans cette nouvelle expérience. — "Tout va bien ?" murmurai-je, ma voix une caresse contre le silence. Elle hocha lentement la tête, ses lèvres s’entrouvrant légèrement comme si elle voulait parler, mais elle se ravisa. Non par hésitation, mais parce que, dans cet instant précis, les mots semblaient inutiles. L’autre homme observait la scène avec un calme souverain, laissant l’instant s’étirer, comme pour tester l’alchimie naissante entre nous tous. Puis, dans un murmure à peine audible, elle souffla : — "Et maintenant ?" Je souris, savourant la douceur de cet instant suspendu. — "Maintenant, on prend le temps."    
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Par : le 09/03/25
Chapitre 2 En retard au bureau et une journée sous tension   Merde. J’étais censé être au bureau il y a vingt minutes. Je me suis levé en vitesse, attrapant un boxer et filant vers la salle de bain en pestant. Sous la douche, l’eau froide n’a pas suffi à effacer l’image d’elle, déambuler tranquillement dans mon appartement en portant ma chemise, un sourire amusé aux lèvres. Enfilant mon costume à la hâte, j’ai attrapé mes affaires, tout en luttant avec ma cravate. — "Besoin d’aide ?" a-t-elle soufflé en s’approchant de moi, prenant délicatement le tissu entre ses doigts pour le nouer avec expertise. — "Tu fais ça souvent ?" ai-je plaisanté. — "Disons que j’aime bien voir un homme bien habillé… même si je préfère quand il ne l’est pas." Son regard brûlant a failli me faire perdre le peu de self-control qu’il me restait. J’ai failli l’embrasser à nouveau, la faire basculer sur le canapé, oublier complètement l’heure… mais mon téléphone a vibré furieusement dans ma poche. Mon patron. Je me suis mordu la lèvre. — "Tu restes ici ?" Elle a haussé les épaules, s’asseyant sur le comptoir de la cuisine, toujours dans ma chemise. — "Peut-être… Peut-être pas. Tu verras bien ce soir." Elle a levé son café à ses lèvres, me regardant partir avec un sourire qui me hanterait toute la journée. Et moi, j’étais foutu. Non seulement en retard, mais totalement incapable de me concentrer sur autre chose qu’elle.   J’ai poussé la porte de mon bureau avec un soupir, jetant ma mallette sur le canapé en cuir avant de m’affaler dans mon fauteuil. Impossible de me concentrer. Le souvenir de son corps nu, de sa peau frémissant sous mes doigts, de ses gémissements résonnait encore dans ma tête comme un murmure insistant. Et cette image d’elle, assise sur mon comptoir, portant seulement ma chemise… Mon regard s’était attardé bien trop longtemps sur ses jambes croisées, sur cette bouche mutine qui m’avait rendu fou toute la nuit. J’ai fermé les yeux quelques secondes, essayant de chasser ces pensées. Peine 2.perdue. Un raclement de gorge m’a ramené à la réalité. — "Café, Monsieur ?" J’ai levé les yeux et croisé le regard de Sophie, mon assistante. Son sourire en coin indiquait clairement qu’elle avait remarqué mon arrivée précipitée et cette lueur d’égarement dans mes yeux. — "Oui, merci." ai-je répondu, me redressant légèrement. Elle a posé la tasse devant moi avec un regard appuyé. — "Réunion dans vingt minutes. Tout est prêt. J’ai envoyé les dossiers sur votre mail." — "Parfait." Elle a hésité une seconde, avant d’ajouter d’une voix amusée : — "Nuit difficile ?" J’ai levé un sourcil, feignant l’indifférence. — "Pourquoi cette question ?" — "Vous êtes arrivé en retard, et… avec une tête de quelqu’un qui pense à tout sauf au travail." Je me suis contenté de sourire légèrement. Si elle savait à quoi je pensais réellement… Elle a secoué la tête en riant doucement avant de quitter le bureau, me laissant seul face à mon écran. Je devais me concentrer. Être professionnel. Oublier, juste le temps d’une journée, la fièvre de cette nuit. Mais mon téléphone a vibré sur le bureau. Un message. "Toujours en retard, patron ?" C’était elle. "Tu ne facilites pas ma concentration." ai-je répondu. Quelques secondes plus tard, une photo est apparue sur mon écran. Elle était toujours chez moi, allongée sur mon lit, portant encore ma chemise, déboutonnée juste ce qu’il fallait pour rendre ma journée encore plus infernale. Merde. La réunion allait être un cauchemar. Et la nuit prochaine, une évidence. J’ai verrouillé mon téléphone et pris une profonde inspiration. Concentration. Mais c’était peine perdue. L’image d’elle, étendue sur mon lit, sa peau à moitié dévoilée sous ma chemise, continuait de danser dans mon esprit. Son sourire provocant… cette lueur dans ses yeux qui me promettait bien plus encore. J’ai passé une main sur mon visage. Putain. Un coup frappé à la porte m’a ramené à la réalité. — "Monsieur, tout le monde est réuni en salle de conférence." a annoncé Sophie en passant la tête dans l’encadrement. — "J’arrive." D’un geste rapide, j’ai ajusté ma veste, inspiré un grand coup et me suis dirigé vers la réunion en tentant de retrouver mon sérieux.   La salle était silencieuse quand je suis entré. Tous les regards se sont tournés vers moi. D’habitude, j’avais une présence naturelle, une autorité qui imposait le respect. Aujourd’hui, j’avais l’impression que tout le monde pouvait voir dans mes yeux à quel point j’étais ailleurs. — "Nous pouvons commencer." ai-je dit en m’asseyant en bout de table. Les premières minutes, j’ai fait illusion. J’ai écouté les présentations, hoché la tête, pris quelques notes. Mais alors que Max, mon bras droit, se lançait dans un long exposé sur les projections du trimestre, mon téléphone a vibré doucement dans ma poche. J’aurais dû l’ignorer. J’aurais vraiment dû l’ignorer. Mais mes doigts ont agi d’eux-mêmes. Un message. D’elle. "J’espère que ta réunion n’est pas trop ennuyeuse…" Attachée au message, une nouvelle photo. Cette fois, ma chemise avait complètement glissé de ses épaules, révélant la courbe parfaite de ses seins. Elle mordillait le bout de son doigt, un regard brûlant fixé sur l’objectif. J’ai senti une chaleur monter en moi instantanément. Putain. J’ai verrouillé mon écran à la hâte et redressé la tête, le regard posé sur Max qui continuait à parler, inconscient du chaos intérieur dans lequel je me débattais. — "Monsieur ? Tu en pense quoi ?" Silence. Tous les regards étaient braqués sur moi. — "Hmm ?" ai-je lâché, me rendant compte que je n’avais écouté absolument rien de ce qui venait d’être dit. Max a haussé un sourcil. — "Je demandais ton avis sur les prévisions. Tu as l’air… préoccupé." J’ai pris une inspiration discrète, tenté de remettre mes idées en place, et ai répondu avec le plus grand sérieux du monde : — "Continue. Je veux voir les chiffres en détail avant de donner mon retour." Max a hoché la tête et repris sa présentation, mais Sophie, assise à ma droite, m’a lancé un regard en coin, un sourire amusé sur les lèvres. Elle savait. Heureusement, la réunion a fini par se terminer, et je suis retourné dans mon bureau à toute vitesse, verrouillant la porte derrière moi avant de m’asseoir et de reprendre mon téléphone. "Tu veux jouer à ça ?" ai-je répondu. Quelques secondes plus tard, un nouveau message. "C’est toi le patron…" Mon souffle s’est arrêté un instant. La journée allait être interminable.       Chapitre 3 Une soumission exquise   La journée avait été une torture. Entre les réunions interminables, les dossiers à valider et les regards en coin de Max, qui n’avait pas manqué de remarquer mon agitation, chaque heure semblait s’étirer indéfiniment. Mais maintenant que j’étais enfin dans l’ascenseur de mon immeuble, mon cœur battait plus vite. Je savais qu’elle m’attendait. J’ai inséré la clé dans la serrure, poussé la porte et… mon souffle s’est suspendu. Là, dans la lueur tamisée du salon, elle m’attendait. Agenouillée, les mains retournées sur ses cuisses, le dos droit et le regard baissé. Son corps, entièrement nu, n’était habillé que d’un collier autour du cou, auquel pendait une laisse. J’ai refermé la porte derrière moi, la fixant, savourant l’instant. — "Quelle vision parfaite après une journée comme celle-ci." Elle a levé lentement les yeux vers moi, son regard brillant d’une lueur d’anticipation mêlée d’impatience. Ses joues étaient légèrement rougies, son souffle discret mais perceptible. Je me suis approché sans un mot, mes doigts effleurant la boucle métallique du collier. Un frisson l’a parcourue. — "Tu as bien choisi ta tenue." ai-je murmuré en tirant doucement sur la laisse, la forçant à lever un peu plus la tête. Un léger sourire a effleuré ses lèvres. — "J’ai pensé que ça te plairait, Monsieur." J’ai laissé échapper un souffle amusé. — "Tu n’as pas idée à quel point." Mes doigts ont glissé sur sa joue, puis dans ses cheveux, les tirant légèrement en arrière pour exposer son cou. Son souffle s’est accéléré, son corps tendu entre soumission et impatience. Je me suis accroupi devant elle, nos visages à quelques centimètres. — "As-tu été sage en attendant ?" Je resserrai doucement ma prise sur la laisse, savourant la façon dont son corps réagissait au moindre de mes gestes. Son souffle était court, presque tremblant, alors qu’elle me fixait avec une lueur brûlante dans les yeux. — "J’ai essayé…" avait-elle murmuré. Ses mots flottaient encore entre nous, emplis d’une fausse innocence qui ne faisait qu’attiser mon désir de la faire languir un peu plus. Je laissai mes doigts effleurer sa joue, descendant lentement le long de sa gorge, jusqu’au collier froid qui contrastait avec la chaleur de sa peau. — "Essayé ne veut pas dire réussi." D’un mouvement fluide, je tirai légèrement sur la laisse, l’obligeant à se redresser sur ses genoux. Ses lèvres s’entrouvrirent dans un soupir silencieux, son corps répondant instinctivement à mon autorité. — "As-tu compté les minutes en attendant que je rentre ?" Elle hocha doucement la tête. — "Oui, Monsieur." — "Et qu’as-tu imaginé ?" Ses paupières s’abaissèrent légèrement, un frisson la traversa. — "Que tu me punirais pour mon impatience… ou que tu me récompenserais si j’avais été sage." Un sourire amusé effleura mes lèvres. — "Et crois-tu mériter une récompense ?" Son regard s’accrocha au mien, oscillant entre défi et soumission. — "Je l’espère…" souffla-t-elle. Je glissai une main sous son menton, relevant son visage vers le mien, nos souffles se mélangeant. Je pouvais sentir la tension vibrer dans son corps, l’attente presque insoutenable qui l’enveloppait. — "Tu es magnifique comme ça." Elle frissonna sous mes mots. Je me redressai lentement, toujours maître de la laisse, la forçant à suivre mon mouvement. Debout devant elle, je laissai le silence s’étirer, appréciant le pouvoir du moment. Son regard ne quittait pas le mien, son corps parfaitement offert à ma volonté. Je caressai lentement ses épaules, descendant le long de ses bras, traçant des cercles invisibles du bout des doigts, effleurant à peine sa peau, la faisant frémir sous mon toucher. Elle se mordit la lèvre, impatiente, mais je pris mon temps. Parce qu’elle était là pour ça. Parce que l’attente était un plaisir en soi. Je tirai doucement sur la laisse, l’attirant contre moi, sentant la chaleur de son corps contre mon torse. — "Je vais décider de ton sort ce soir." murmurai-je contre son oreille. Un soupir s’échappa de ses lèvres. — "À toi de me prouver que tu le mérites." Son regard s’embrasa. Je l’ai guidée avec assurance vers la grande table du salon, la tenant par sa laisse. Son souffle était court, son corps vibrant d’anticipation sous mes doigts. — "Appuie-toi." Sans un mot, elle s’exécuta, posant ses paumes sur la surface froide du bois. Son dos s’arque légèrement, offrant une vue parfaite sur la courbe de ses hanches et la rondeur de ses fesses. Un frisson la parcourut lorsque mes mains glissèrent lentement sur sa peau, effleurant, caressant, éveillant chaque nerf sous mon toucher. J’ai pris mon temps, savourant la douceur de sa peau contrastant avec l’attente qui crispait ses muscles. Puis, dans un souffle, ma main s’est abattue doucement sur elle. Elle a tressailli, surprise par l’impact léger, mais n’a pas bougé. J’ai recommencé, alternant caresses et claquements plus fermes, observant la façon dont son corps réagissait, la façon dont sa peau prenait une teinte rosée sous mes gestes précis. À chaque nouvelle frappe, un soupir s’échappait de ses lèvres, mêlant douleur et plaisir dans un équilibre exquis. Son dos se cambrait un peu plus, ses doigts agrippaient le rebord de la table, et son souffle devenait saccadé. Quand je me suis arrêté, elle est restée immobile, son corps vibrant encore de l’intensité du moment. Je me suis penché lentement sur elle, mes lèvres effleurant la courbe de son cou. J’ai déposé un premier baiser, puis un autre, plus appuyé, laissant ma bouche explorer sa peau encore chaude. Elle a basculé la tête sur le côté, m’offrant libre accès, son souffle s’échappant en un gémissement à peine retenu. Mes mains ont glissé le long de ses bras, remontant jusqu’à sa nuque, l’attirant doucement vers moi. — "Sublime…" ai-je murmuré contre sa peau. Elle frissonna, totalement abandonnée, attendant la suite, prête à me laisser décider de chaque instant. Je tirai doucement sur la laisse, l’invitant à se redresser. Elle se leva lentement, le regard toujours baissé, soumise à mon rythme, à mes envies. — "Viens." Guidée par un simple mouvement du poignet, elle me suivit, silencieuse, docile, jusqu’au canapé. Je m’installai confortablement, mes yeux ne quittant pas les siens tandis qu’elle restait debout devant moi, attendant mon signal. Je tapotai doucement mon genou. Sans hésitation, elle comprit l’invitation et s’agenouilla entre mes jambes, la posture parfaite, le dos droit, les mains posées avec grâce sur ses cuisses. Son regard brilla d’une lueur ardente, un mélange de soumission et d’impatience. Je laissai mes doigts glisser dans ses cheveux, profitant de la douceur de ses mèches sous ma paume. — "Tu sais ce que je veux." Elle hocha lentement la tête, puis ses doigts vinrent effleurer ma ceinture, la défaisant avec une lenteur exquise, prenant soin de prolonger l’instant, de faire monter la tension. J’observais chacun de ses gestes, savourant l’intensité de son dévouement, la manière dont elle s’appliquait à faire de ce moment un jeu de séduction mutuel. Ma respiration s’alourdit légèrement alors qu’elle poursuivait son œuvre, consciente de l’effet qu’elle avait sur moi. Je resserrai doucement ma prise sur la laisse, la forçant à lever les yeux vers moi. — "Prends ton temps." Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres. Toujours agenouillée devant moi, elle prit son temps, effleurant le tissu de mes vêtements du bout des doigts, comme si elle savourait chaque seconde de cette attente brûlante. Son regard, chargé d’envie et de soumission, ne quittait pas le mien, cherchant une approbation silencieuse que je lui accordai d’un simple frémissement de lèvres. La ceinture céda sous ses doigts agiles, et elle la fit glisser lentement, savourant le moindre mouvement, le moindre contact. Le son du cuir frottant contre le tissu résonna doucement dans le silence feutré du salon. Je laissai ma main descendre lentement, caressant sa joue, effleurant sa peau encore tiède des frissons laissés par nos précédents échanges. Elle ferma brièvement les yeux sous mon toucher, puis reprit sa tâche, défaisant un à un les boutons de mon pantalon. Le simple fait de la voir si appliquée, si totalement offerte à moi, m’envoya une vague de satisfaction mêlée de désir pur. Elle savait ce qu’elle faisait, elle savait comment prolonger l’instant, comment rendre chaque geste plus intense que le précédent. J’enroulai la laisse autour de ma main, tirant doucement pour lui imposer mon rythme, mon contrôle. Son souffle s’accéléra légèrement, ses lèvres s’entrouvrirent alors qu’elle poursuivait son œuvre avec une patience exquise. Le silence de la pièce était seulement troublé par nos respirations, lourdes de tension et d’attente. — "Continue comme ça…" murmurais-je, savourant le spectacle qu’elle m’offrait. Elle obéit sans un mot, entièrement dévouée à ce moment, à moi. Elle continua son œuvre avec une lenteur exquise, chaque mouvement mesuré, chaque respiration en écho à la mienne. Ses doigts effleurèrent ma peau alors qu’elle achevait de libérer le tissu, et je sentis un frisson me traverser sous cette caresse à peine perceptible. Je tirai légèrement sur la laisse, l’incitant à relever les yeux vers moi. Son regard brillait d’une lueur brûlante, mélange d’attente et de dévotion absolue. Un sourire effleura mes lèvres alors que je laissai mes doigts glisser doucement le long de sa mâchoire, appréciant la douceur de sa peau sous mon toucher. — "Tu sais ce que j’attends de toi." Elle hocha lentement la tête, sa respiration suspendue, son corps vibrant d’impatience contenue. Je laissai le silence s’étirer, savourant son abandon, la tension palpable qui flottait entre nous. Ma main se referma doucement sur la laisse, exerçant une pression subtile, la forçant à rester ancrée dans cette attente savoureuse. Je voulais la voir frémir sous mes ordres, se perdre entièrement dans ce moment que nous construisions ensemble. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle baissait à nouveau les yeux, prête à me prouver qu’elle n’appartenait qu’à moi, qu’elle n’attendait que mon approbation. Son regard s’accrochait au mien, une lueur espiègle brillant dans ses yeux alors qu’elle s’approchait avec une lenteur délibérée. Elle savait exactement ce qu’elle faisait, comment étirer le temps, comment faire de l’attente un supplice exquis. Ses doigts effleurèrent ma peau avec une douceur infinie, traçant des cercles lents, éveillant chaque nerf sous son toucher. Son souffle chaud glissa contre moi, promesse d’un plaisir imminent, et je sentis un frisson me traverser alors qu’elle s’abandonnait à son rôle avec une sensualité troublante. Lentement, presque avec révérence, elle laissa ses lèvres effleurer l’objet de son désir, explorant chaque centimètre avec une patience exquise. Son rythme était un jeu, une danse maîtrisée entre douceur et intensité, me maintenant suspendu entre le plaisir et l’attente insoutenable. Ma main vint se poser sur sa nuque, mes doigts s’emmêlant dans ses cheveux, exerçant une pression subtile pour guider ses mouvements. Un soupir m’échappa, trahissant l’effet qu’elle avait sur moi, et je vis son sourire se dessiner dans cette intimité brûlante. Elle s’appliquait avec un dévouement absolu, trouvant instinctivement le parfait équilibre entre lenteur et profondeur, entre taquinerie et abandon total. Chaque mouvement, chaque frémissement de sa langue, chaque aspiration maîtrisée m’arrachait un soupir plus profond, un frisson plus intense. Le contrôle m’échappait peu à peu, mon souffle devenait plus saccadé, mon emprise sur sa nuque plus ferme. Elle le sentit, et loin de ralentir, elle intensifia son rythme, savourant le pouvoir qu’elle avait en cet instant. — "Encore…" soufflai-je, mes doigts resserrant leur prise. Elle obéit, avec une ferveur renouvelée, consciente que je n’étais plus qu’à un souffle du précipice. Et quand la vague déferla enfin, ce fut un abandon total, une perte de contrôle entre ses lèvres expertes. Essoufflé, encore pris dans l’ivresse du moment, je baissai les yeux vers elle. Elle releva lentement la tête, ses prunelles brillantes d’un mélange de satisfaction et d’attente. Un sourire effleura mes lèvres. — "Viens ici." murm   Chapitre 4-7 à venir        
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Par : le 04/03/25
Comme on est fort quand on est naturel. Comme on est faible quand on veut se forcer. Je disais n'importe quoi, ce qui me passait par la tête. Et chaque mot prononcé faisait alors céder à Juliette quelque pouce de son cœur. Les amoureux fous peuvent toujours feindre l'indifférence, jouer au vertueux mais leur ruse est vite percée à jour. Sous l'indifférente se révèle souvent la désespérée. Mes yeux, ce fut longtemps tout ce qu'elle connut de moi. Je pensais à tort la séduire par ma voix. Mais il a fallu longtemps pour qu'elle en entende le timbre et, déjà, tout était joué. En vérité, c'est mon regard qui l'a frappé au cœur. Quand un tel choc amoureux arrive, le temps est suspendu. Bien ou mal, un corps finit toujours par réagir mais à forcer la repartie, on en amoindrit la valeur et le sens. En aimant d'amour, on aime quelqu'un d'autre et même en faisant l'amour, on se donne. De nature plus narcissique, l'amitié tolère l'égotisme, elle l'encourage. Car le climat tempéré de l'amitié favorise l'éclosion du beau sentiment dont chacun renvoie à l'autre l'image délicieuse. Rien d'urticant, rien de vénéneux dans ce jardin. La fleur bleue n'a pas d'épines. Complaisante plus que toute autre, l'amitié amoureuse est un jeu de miroirs qui reproduisent à l'infini le meilleur profil de soi-même. Il s'agit d'un accord, dont les orages de la passion ne risquent pas de troubler l'harmonie et, surtout, d'un moyen de se contempler mieux que dans la solitude dont l'ombre portée obscurcit le jugement. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements.   Elle ignorait tout de la puissance bienfaisante des renoncements. Ces épreuves contre lesquels les amants sont désarmés. La vie est semée de ces miracles que peuvent toujours espérer les personnes qui aiment. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant. Ses vieux rêves ne l'avaient pas abandonnée. Elle allait se jeter encore dans ses bras et le monde entier en serait transformé. Plus tard, beaucoup plus tard, ni les mensonges ni la sincérité ne purent servir à rien. Renverser le temps, les choses, aller contre ce courant mystérieux des sentiments et de la passion. Tout allait dans ce sens. C'est cette fille innocente et belle si cruellement violentée par ses propres fantasmes que Juliette avait le désir de protéger. Vient toujours un moment où les mères ressentent le désir douloureux et désespéré de protéger à tout prix leurs adolescentes, comme s'il était en leur pouvoir de leur donner à vivre une autre vie. On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espérant un jour, qu'elle changerait. Juliette l'avait promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle, parce qu'elle savait qu'elle ne lui disait pas la vérité. Son travail était prenant, comme au temps de son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée, constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ?   Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand et rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé. Elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Je m'étais échauffée un peu. Je ne me mentais pas. Je disais ces choses qui vous viennent à la tête et au cœur à l'heure tardive où la nuit tombe sur tous les tumultes du jour. Je ressentais une grande paix en moi, une fièvre aussi. Quand elle la vit s'avancer vers elle, elle eut un imperceptible mouvement de recul. Puis, sans y penser, elle lui tendit la main. C'était une manière tout à la fois de s'en approcher et de se tenir à distance. Le contact de sa main chaude la surprit et la fit revenir à elle.   D'un coup, le rêve prenait une réalité et la femme à laquelle elle songeait cessait de d'être une pure apparence pour devenir un corps et promettre le plaisir. Elles venaient de quitter une vie qu'elles ne vivraient jamais plus. Celle pendant laquelle elles ne s'étaient pas connues. Elles furent ainsi frappées par l'amour. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait. Mes cheveux étaient mouillés, elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle. Je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant.   Je la regardais alors sans trembler, longuement par plaisir autant que par curiosité, obéissant à une destination, à première vue sans appel. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. J'étais dans ce cercle où la loyauté s'appelle rouerie, où l'innocence est toujours feinte. Et de ce cercle-là, parce que je le maniais sans arrière-pensée et que je m'amusais seulement dans une fausse apparence, Juliette le savait déjà. Elle fut si heureuse que tout ce qu'elle vit, rendit encore plus séduisante la femme impétueuse. Elle aimait son regard couleur d'aveline, l'épi de cheveux noir de jais sur le coin de son front. Elle aimait sa gêne et son malaise car elle y lut la confirmation qu'elle était aussi fortement attirée par elle. Très hardie dans l'intimité, elle parvint à tout lui céder. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Charlotte comprit en cet instant qu'elle ne cesserait plus de désirer Juliette et que cet assouvissement, dont elle s'était passée pendant si longtemps, lui deviendrait dès lors aussi nécessaire que l'air qu'on respire, le silence qu'on entend.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 02/03/25
Avant d'aborder les dangers d'une relation BDSM,  je vous propose là un autre "article", dont le titre se suffit à lui même... Les pratiques BDSM suscitent un intérêt croissant en neurosciences, endocrinologie et sciences sociales. Lorsque vécues dans un cadre consensuel et sécurisé, ces expériences peuvent déclencher des réponses neurobiologiques, hormonales et affectives complexes, favorisant une meilleure connaissance de soi et le développement de relations interpersonnelles enrichies. Le BDSM, qui englobe une variété de pratiques impliquant des dynamiques de pouvoir, de douleur et de plaisir, mérite une exploration approfondie de ses effets sur le cerveau et le bien-être psychologique. 1. Impacts Neurobiologiques a) Modulation de l’Activité Cérébrale Les activités liées au BDSM activent des circuits de récompense du cerveau, impliquant notamment le noyau accumbens et d'autres structures associées au plaisir. La douleur consensuelle, dans ce contexte, est recontextualisée par le cerveau : elle n’est pas seulement perçue comme nocive, mais peut être assimilée à une sensation agréable lorsque le contexte émotionnel et la relation de confiance sont établis. Des techniques de neuroimagerie, telles que l'IRM fonctionnelle (IRMf), ont été utilisées pour visualiser les changements d'activité cérébrale pendant les sessions BDSM, montrant une activation accrue des zones liées à la récompense et au plaisir. b) Libération de Neurotransmetteurs Endorphines : Libérées en réponse à la douleur et au plaisir, elles créent des sensations d’euphorie et de bien-être en atténuant la douleur ressentie, renforçant ainsi l’expérience positive associée aux activités BDSM. Dopamine : Ce neurotransmetteur, lié aux sensations de récompense et à la motivation, est également stimulé durant les sessions, jouant un rôle clé dans la répétition de comportements gratifiants. Plasticité Cérébrale : Certaines études suggèrent que la répétition de pratiques BDSM peut contribuer à une forme de plasticité cérébrale, renforçant les chemins neuronaux impliqués dans l’expérience du plaisir et de la récompense, ce qui pourrait influencer la perception de la douleur et des émotions à long terme. 2. Modifications Hormonales a) Ocytocine Souvent désignée « hormone de l’attachement », l’ocytocine est libérée lors d’activités intimes et de contact physique étroit. Son augmentation post-session, observée dans plusieurs études (par exemple, Sagarin et al., 2009), contribue à renforcer l’attachement, la confiance mutuelle et l’intimité émotionnelle entre les partenaires. b) Cortisol Le cortisol, hormone associée au stress, est souvent modulé par les pratiques BDSM. Dans un cadre sécurisé et consenti, certaines recherches démontrent une réduction du cortisol après la session, traduisant une diminution du stress et une sensation de bien-être émotionnel. Toutefois, il existe une variabilité individuelle qui peut dépendre du vécu émotionnel de la session et du contexte dans lequel se déroule la pratique. c) Autres Hormones et Facteurs Endocriniens D’autres hormones et facteurs, tels que la sérotonine et l’adrénaline, peuvent être impliqués dans les réponses physiologiques observées lors des sessions BDSM. Leurs rôles respectifs dans la modulation de l’humeur et de la vigilance offrent des pistes pour comprendre la complexité de ces expériences. 3. Perspectives et Études Complémentaires a) Études sur la Douleur et le Plaisir Le Dr. Michael S. Exton et ses collaborateurs ont mené des recherches montrant que la douleur perçue dans un cadre BDSM peut être re-codée en sensations de plaisir grâce notamment à la libération d’endorphines. Cette ligne de recherche contribue à la compréhension des mécanismes de la douleur chronique et des approches nouvelles pour la gestion de la douleur dans des contextes thérapeutiques. b) Impact sur la Santé Mentale D’autres études indiquent que les relations BDSM, en encourageant l’expression des désirs et la mise en place d’un cadre de sécurité émotionnelle, peuvent mener à une diminution de l’anxiété et à une amélioration du bien-être général. Ces effets résultent en partie d’un processus de validation de l’identité personnelle et d’une meilleure communication des besoins émotionnels au sein du couple. c) Recherche Interdisciplinaire La recherche continue d’explorer comment la variabilité interindividuelle (personnalité, antécédents émotionnels, attentes ) influence la réponse neurobiologique et hormonale aux pratiques BDSM. Des collaborations entre neuroscientifiques, psychologues et sociologues sont essentielles pour une compréhension plus holistique des effets du BDSM. Ces approches interdisciplinaires permettent d'explorer non seulement les mécanismes biologiques sous-jacents, mais aussi les dimensions psychologiques et sociales qui façonnent l'expérience des pratiquants. Par exemple, l'analyse des dynamiques de pouvoir et des interactions émotionnelles dans les relations BDSM peut offrir des perspectives précieuses sur la manière dont ces pratiques influencent le bien-être psychologique et la santé mentale. Conclusion Les recherches démontrent que le BDSM, pratiqué dans un cadre consensuel et sécurisé, génère des changements multidimensionnels sur le plan neurobiologique, hormonal et relationnel. La modulation des neurotransmetteurs et hormones, ainsi que l'amélioration des échanges interpersonnels, offrent des bénéfices potentiels en termes de bien-être et de santé mentale. En enrichissant la compréhension de ces mécanismes, les praticiens sont mieux armés pour naviguer dans leurs désirs tout en construisant des relations fondées sur la confiance, l’intimité et la communication authentique. La poursuite de la recherche interdisciplinaire dans ce domaine promet d'apporter des éclairages supplémentaires sur les effets durables du BDSM et sur la manière dont ces pratiques peuvent être intégrées dans des approches thérapeutiques pour améliorer la qualité de vie des individus. __________________________________________________________________________________________________________________ Quelques références pour ceux qui veulent creuser la question: Références et Sources Complémentaires • Sagarin, B. J., Cutler, B., Koetzle, D. H., Campenhausen, T., & Krueger, R. (2009). “Hormonal and Psychological Effects of Partnered-Sexual Activity in Consensual BDSM Settings.” [Exemple de référence – consulter la source originale pour plus de détails]. • Exton, D. M., et al. (Date inconnue). Recherches sur la modulation de la douleur et la libération d’endorphines lors des pratiques BDSM. • Langdridge, D., & Barker, M. (2007). “Different Shades of Consent: Exploring Identity and Desire in BDSM.” • Weinberg, T. S., et al. (2010). Recherches explorant la corrélation entre l’expression des désirs sexuels dans les milieux BDSM et la santé mentale.      
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Par : le 02/03/25
Avant-propos Ce récit plonge dans une soumission totale, brute et sans concession. Chaque mot est une tension, chaque geste une offrande, chaque regard un jugement. Loin des fantasmes édulcorés, il explore la domination sous sa forme la plus crue, où plaisir et crainte se mêlent dans un rituel implacable. J’aimerais savoir ce qu’il provoque en vous. Vous a-t-il captivé, troublé, dérangé ? Le style est-il immersif, les scènes assez puissantes ? Vos retours sincères sont essentiels : dites-moi ce qui vous a marqué, ce qui fonctionne ou non. Votre regard critique sera la clé pour aller encore plus loin. ============================================================================================================= La Nuit du Jugement et du Plaisir La nuit s'annonçait sulfureuse, une promesse murmurée à l'oreille du destin. Je me tenais dans la chambre, observant ma soumise qui, docile, attendait mes instructions. "Prépare-toi, nous sortons." Sur le lit, j'avais disposé sa tenue. Un collier serti d'une laisse, un plug anal, un long manteau. Rien d'autre. Ses yeux se levèrent vers moi, surpris, mais aucun mot ne fut prononcé. Elle savait. Elle acceptait. Elle s'agenouilla devant moi, présentant entre ses mains tremblantes le plug, une offrande silencieuse. Je l'attrapai, laissant s'installer un silence pesant. Puis, avec lenteur, elle se courba jusqu'à ce que son front touche le sol, ses fesses offertes dans un geste de dévotion parfaite. "Merci, Maître." Un peu de lubrifiant, juste assez pour que la douleur se confonde avec le plaisir. Sans préavis, je l'introduis en elle, l'entendant retenir un soupir. Je la laissai ainsi, figée dans sa reddition, avant de la relever. "Habille-toi. Nous y allons." Nous marchions dans les rues de Paris, elle, nue sous son manteau, le plug ancré entre ses fesses, soumise à chaque pas. Son trouble était visible dans la tension de ses mouvements. Un secret brûlant entre nous deux, exposé à chaque regard croisé, sans que personne ne soupçonne à quel point elle était déjà livrée. Nous arrivâmes devant une demeure imposante, un hôtel particulier aux portes de fer forgé. Un cadre plus intime, plus élitiste que nos sorties habituelles. Je l'arrêtai, mon regard captant le sien. "Sois parfaite. Ne me fais pas honte." "Oui, Maître." Sa voix était un murmure, une promesse. La porte s'ouvrit, et une femme nous accueillit. Drapée dans une robe rouge au décolleté vertigineux, elle émanait une autorité naturelle. Ses yeux glissèrent sur ma soumise, s'attardèrent avec une lueur d'intérêt manifeste. "Le divertissement est arrivé." Elle esquissa un sourire, tendit la main vers ma soumise. "Laissez-moi vous débarrasser de ce manteau." Je vis les joues de ma soumise s'empourprer, un rictus fuyant trahissant son trouble. Mais elle obtempéra. Le tissu glissa de ses épaules, révélant son corps nu, son collier brillant à sa gorge, le plug encastré entre ses fesses. Un frisson la parcourut lorsqu'elle sentit le regard de la femme détailler chaque courbe avec une satisfaction sans pudeur. Instinctivement, elle chercha à couvrir sa poitrine, mais un claquement de mes doigts l'arrêta net. Rapidement, elle reprit la posture que je lui avais inculquée : dos droit, mains croisées derrière, regard baissé. Elle était belle dans son humilité, offerte et fière à la fois. La dame en rouge nous fit signe de la suivre. Je pris la laisse de ma soumise et nous avancâmes dans un grand salon. Autour d’une table richement dressée, six hommes et quatre femmes, visages tournés vers nous, observaient avec anticipation. Un sourire se glissa sur les lèvres d'un convive. "Nous pouvons commencer." Je pris place, laissant ma soumise debout à mes côtés. Chaque respiration faisait tressaillir sa poitrine, son corps vibrant entre crainte et excitation. Elle était parfaite. "Va te présenter à chaque invité. Ils ont payé cher pour ce spectacle." Elle pinça légèrement ses lèvres, un tressaillement furtif traversant son corps. Mais elle obéit. Elle pinça légèrement ses lèvres, un éclat d’orgueil blessé traversant son regard lorsqu’elle comprit que les invités avaient payé pour sa présence ce soir. Mais elle ne broncha pas. "Oui, Maître." Sa voix s’éleva, docile, soumise. Elle tourna d’un quart de tour vers le premier convive, le dos droit, le regard baissé. "Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir." L’homme esquissa un sourire appréciateur. "Fais un tour sur toi-même que je puisse t’admirer." Sans hésitation, elle pivota lentement, chaque mouvement mesuré, offert au regard avide du convive. Lorsqu’elle lui tourna le dos, sa main s’abattit sur ses fesses, les agrippant fermement. Elle s’arrêta net, attendant son bon vouloir. Il pressa la chair sous ses doigts, jaugeant son obéissance, puis, sans prévenir, la marqua d’une gifle sonore. Elle vacilla à peine, mais un frisson parcourut sa peau. "Merci, Monsieur," souffla-t-elle aussitôt. L’homme observa la rougeur naissante sur sa fesse et hocha la tête. "Je vois que tu es bien éduquée." Il relâcha son emprise. "Va te présenter aux autres." Elle s’exécuta, avançant d’un pas mesuré vers le deuxième convive, un homme plus jeune au sourire narquois. Il s’attarda sur elle avec une gourmandise à peine voilée avant d’effleurer ses lèvres du bout des doigts. Puis, sans douceur, il lui attrapa fermement la mâchoire, forçant sa bouche à s’ouvrir. Son pouce glissa sur sa langue, caressa l’intérieur de sa joue, testant la souplesse de cette cavité offerte. "Une bouche qui doit savoir servir," souffla-t-il, son ongle traçant un sillon invisible le long de sa lèvre inférieure avant qu’il ne la repousse négligemment. Elle recula d’un pas fluide avant de pivoter vers la troisième convive. Une femme élancée, aux yeux perçants, qui lui offrit un sourire lent, prédateur. Sans un mot, elle s’empara d’une poignée de ses cheveux et tira d’un geste sec, forçant sa tête en arrière, exposant sa gorge vulnérable. Ses ongles, effilés comme des griffes, tracèrent des arabesques sur sa peau frémissante. "Un cou parfait pour un collier plus serré," murmura-t-elle avant de mordiller le lobe de son oreille, savourant le léger tressaillement qui parcourut le corps de la soumise. Puis, ses doigts glissèrent lentement, serpentant jusqu’à ses seins dénudés. D’un geste paresseux, elle fit courir ses ongles sur la peau sensible, griffant légèrement, traçant des sillons invisibles avant de pincer sans ménagement un téton durci. "Regarde-moi ça," souffla-t-elle, moqueuse, en tirant sur la chair offerte. "Tellement réceptive… Tu aimes qu’on joue avec toi, pas vrai ?" Elle relâcha le téton et le gifla aussitôt d’un claquement sec, arrachant un hoquet silencieux à Sophie. Un sourire amusé étira les lèvres de la convive. "Et ici ?" poursuivit-elle, sa main quittant les seins pour descendre lentement le long de son ventre, caressant du bout des doigts la courbe de ses hanches avant de s’insinuer entre ses cuisses. "Oh… mais tu es trempée." Un ricanement s’échappa alors qu’elle appuyait du bout des doigts sur la moiteur évidente de son intimité. "Un vrai petit spectacle ambulant," conclut-elle en levant les doigts brillants de son plaisir à hauteur de ses propres lèvres, les effleurant sans les lécher. "Dommage que tu sois déjà prise." Le quatrième invité, un homme au regard flegmatique, lui tendit la main, paume tournée vers le haut. "Offre-moi tes poignets." Elle obéit aussitôt, déposant ses mains fragiles dans la sienne. Ses doigts puissants les entourèrent, les pressèrent légèrement, jaugeant la fermeté de sa prise avant d’exercer une légère torsion, forçant ses bras à se tendre. "Un jouet docile, bien dressé," constata-t-il, avant de relâcher sa prise et d’ignorer sa présence. Elle continua, avançant vers un cinquième convive, une femme dont le regard langoureux semblait la dévorer de l’intérieur. Celle-ci fit glisser une main le long de son flanc, s’arrêtant sur sa hanche avant de descendre plus bas, caressant lentement l’intérieur de sa cuisse. Son souffle chaud effleura son oreille lorsqu’elle murmura : "Tu trembles… Une sensibilité exquise." Les derniers convives ne furent pas plus tendres. Certains marquèrent leur territoire en griffant sa peau, d’autres en pinçant la chair tendre de ses seins, faisant naître sur son corps une mosaïque de rougeurs et d’empreintes entremêlées. Chaque contact ajoutait une nuance à la toile de sa soumission, chaque geste scellait davantage son abandon à cette assemblée. Enfin, elle atteignit la dernière invitée, la dame en rouge. Elle inspira profondément et, avec la même soumission qu’aux autres : "Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir." La femme l’observa longuement, un sourire carnassier jouant sur ses lèvres. Elle étendit lentement une jambe, traçant un sillon invisible sur le sol du bout de son talon. "Écarte un peu tes jambes. Je veux sentir la moiteur entre tes cuisses." Obéissante, Sophie obtempéra. La main de l’hôtesse glissa contre son sexe, exploratrice, impitoyable. Son souffle se bloqua lorsqu’elle sentit deux doigts pénétrer sa chaleur, jouant avec son plaisir exposé. "Cette petite chienne est prometteuse," déclara la dame en rouge en retirant ses doigts, brillants de sa dépravation. "Ouvre la bouche." La bouche entrouverte, Sophie les accueillit, goûtant sa propre soumission. "Bien." L’hôtesse se leva, tirant doucement sur la laisse. "Maintenant que tu t’es régalée de ton plaisir, nous allons pouvoir manger." Elle la conduisit au centre de la table, où elle fut installée en position d’attente, prête à être contemplée. La fête ne faisait que commencer. La dame en rouge s'assied avec une lenteur calculée, savourant la tension dans la pièce. Ma soumise demeure à la vue de tous, figée dans une posture d'attente parfaite. L'instant est suspendu. Les plats arrivent, portés par trois jeunes hommes entièrement nus. Chacun porte un collier de cuir, orné d’un anneau d’attache, marquant sans ambiguïté leur appartenance. Leurs sexes, enfermés dans des cages métalliques, témoignent d’une soumission absolue. Leur démarche est mesurée, empreinte de discipline. Le silence qu’ils imposent à leur propre existence est presque fascinant. Ma soumise, toujours figée dans sa posture d’offrande, les observe à travers ses cils baissés. Je capte la manière dont son souffle s’altère légèrement à leur passage, la curiosité qui tente de percer sous sa soumission impeccable. Mon regard la frôle, un avertissement silencieux. Elle comprend, aussitôt, et ravale toute distraction. L’un des esclaves, pourtant, vacille. Son regard s’élève, un instant trop long, vers elle. Une hésitation infime, mais suffisante. La voix de la dame en rouge tranche l’air. — Viens ici, esclave numéro 1. Le jeune homme tressaille, tombe à genoux dans un réflexe de terreur. Sa tête s’abaisse aussitôt, ses mains tremblantes reposant sur ses cuisses. Je perçois la tension dans ses épaules, la crainte viscérale d’avoir brisé l’ordre établi. La dame en rouge tend un pied verni. Il comprend aussitôt l’ordre implicite et presse ses lèvres contre sa peau, multipliant les baisers en un rituel servile. Elle l’observe d’un regard amusé, savourant la manière dont il se dissout dans sa soumission. — Notre distraction te plaît-elle ? Sa voix est douce, presque caressante. Au centre de la table, ma soumise ne peut qu'entendre, privée du moindre contact, offerte aux regards de l'assemblée. Je perçois la légère crispation qui raidit son dos, la lutte invisible qui l'anime alors qu'elle se force à ne pas réagir. Son trouble est à vif, exposé, et je savoure cette tension muette qui l’enlace. Même sans mes mains sur elle, je la possède entièrement. — Oui, Maîtresse. Elle est très jolie. Un sourire effleure les lèvres de la dame en rouge. — Elle te fait envie ? Tu aimerais qu’elle te fasse jouir ? Je sens l’immobilité de ma soumise, son corps qui lutte contre l’instinct de réagir. L’esclave hésite, le souffle court. Sa cage métallique trahit un tressaillement presque imperceptible. — Oui… si vous me le permettez, Maîtresse. Un éclat de rire s’élève autour de la table. Les invités savourent l’audace désespérée du jeune homme. La dame en rouge le scrute, ses doigts pianotant distraitement sur la nappe, avant d’arborer un sourire cruel. — Quelle audace… Tu aimerais souiller notre précieuse offrande ? Qui t’a autorisé à poser les yeux sur elle ? Elle laisse flotter un silence pesant avant de lâcher, comme une sentence implacable : — Va chercher le paddle. Et vite. L’esclave bondit sur ses pieds, se précipitant vers un meuble où sont soigneusement disposés divers instruments de correction. Lorsqu’il revient, il tend le paddle de cuir, ses mains tremblant de la peur extatique qui le consume déjà. La dame en rouge tourne alors son attention vers ma soumise. — Viens le chercher, ma belle. Un tressaillement parcourt son corps nu exposé. Son regard se lève timidement vers moi avant qu’elle n’obéisse, glissant hors de sa posture d’attente pour s’avancer vers la table. Lorsqu’elle prend le paddle dans ses mains, je capte l’hésitation dans son souffle, l’ombre d’un frisson qui secoue son échine. — C’est toi qui vas le punir, ordonne la dame en rouge, son ton soyeux dissimulant une autorité implacable. Ma soumise se fige. Sa prise sur le paddle se raffermit imperceptiblement, mais elle hésite encore. — N’aie crainte, continue la maîtresse de cérémonie. Je vais te montrer. Elle se place derrière elle, glissant ses mains sur ses épaules, sa bouche frôlant son oreille. — Lève le bras… Voilà… Maintenant, frappe. Ma soumise obéit, l’instant suspendu dans une tension brûlante. Le paddle s’abat sur la chair nue de l’esclave dans un claquement net. Un sursaut le traverse, et un murmure de surprise parcourt la salle. — Encore. Plus fort. Le deuxième coup résonne, plus assuré. Je vois sa respiration se modifier, ses lèvres s’entrouvrir à peine alors que la maîtrise lui échappe peu à peu. Son regard se perd un instant dans l’ombre d’un trouble que je connais bien, avant de glisser vers moi. Une seconde suspendue où elle cherche, presque instinctivement, mon approbation. Je hoche imperceptiblement la tête, fier de son application. Mais déjà, la dame en rouge claque la langue, un rappel sec à l'ordre. "Ne perds pas ta concentration, ma chère. Continue." La dame en rouge effleure son poignet, sa main froide contre la peau brûlante de ma soumise. Elle guide son geste avec une patience calculée, imposant un tempo impitoyable. Le paddle s’élève et retombe, traçant sur la chair de l’esclave des marques écarlates qui s'impriment en lignes vibrantes de douleur. Chaque coup résonne, un écho brutal dans la pièce suspendue au spectacle. Ma soumise tremble, non pas de peur, mais d’un trouble plus insidieux. Chaque impact lui arrache un souffle plus court, chaque gémissement étouffé de l’esclave alimente ce feu qu’elle ne contrôle pas encore. Elle lutte, vacille entre l’ordre donné et ce qu’il provoque en elle. Sa posture est tendue, ses muscles vibrants sous l'effort de maintenir son obéissance. Mais je la vois, je ressens l’ombre d’un frisson qui traverse sa nuque, ce vertige subtil qui la fait osciller à la frontière du contrôle. — Plus lentement, murmure la dame en rouge, son souffle glissant contre l’oreille de ma soumise. Ressens la vibration de chaque coup, savoure le frémissement sous ta main. Ma soumise obéit, ralentit son mouvement. Chaque frappe devient plus calculée, plus intense. La peau de l’esclave se teinte d’un rouge sombre, chaque impact sculptant sa soumission à vif. Je bois la scène, captivé par cette transformation subtile, par le basculement qui s’opère en elle. Son regard vacille encore vers moi, cherchant un ancrage. Je lui offre un sourire lent, chargé de fierté et d’une exigence muette : va jusqu’au bout. Elle inspire profondément, raffermit sa prise, et abaisse le paddle dans un claquement plus net, plus précis. Un frémissement visible parcourt sa peau alors qu’elle s’approprie le geste, se fondant dans ce rôle qu’on lui impose… et qui, lentement, s’empare d’elle. Lorsqu’enfin la dame en rouge pose une main sur la sienne pour l’arrêter, la tension s’étire encore un instant, comme une corde vibrante sous la caresse d’un archet. — Regarde-moi ça, souffle un invité, admiratif. Magnifique. La dame en rouge interrompt ce moment d’un claquement de doigts sec. — Reprends ta place, chérie. Ce n’est pas encore ton heure. Ma soumise tressaille légèrement, puis obéit sans un mot. Avec une lenteur calculée, elle repose le paddle sur le plateau d'argent que lui tend la dame en rouge. Ses mains tremblent à peine, un frisson discret trahissant l’intensité de ce qu’elle vient de vivre. Puis, elle se redresse, recule avec grâce et regagne le centre de la table. Elle s’agenouille en position Nadu, les genoux écartés, le dos droit, les mains posées avec une perfection étudiée sur ses cuisses. Sa poitrine nue se soulève au rythme de sa respiration encore erratique, mais son regard reste baissé, offerte dans toute la splendeur de sa soumission. Les convives l’observent avec un intérêt renouvelé, appréciant chaque infime tension de son corps, la lueur de trouble qui danse encore sur sa peau frémissante. — Quant à toi, esclave, reste là, dos tourné à l’assemblée. Ils doivent voir ce que coûte l’indiscipline. Le jeune homme demeure figé, ses épaules tremblant sous l’humiliation imposée. Sa peau rougie porte la marque brûlante de la correction, exposée comme un avertissement vivant. La dame en rouge effleure du bout des doigts la coupe de cristal devant elle, savourant l’électricité dans l’air. — Maintenant, mes chers amis, mangeons. Nous avons tant à savourer… Le murmure des conversations reprend, ponctué de rires feutrés.
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Par : le 01/03/25
Ce soir tu ne resteras pas seule dans ton divan a regarder une série en bouffant une glace et des chips, a te masturber de rage dans tes draps. Ce soir, quoi, Charlotte ?Tu vas te fringuer pour aller voir un photographe obscure, et quoi après ? J'avais passé la semaine a tenter de trouver, comme a l'époque pour mes ex, des infos sur cet fichu atelier photo. Tout ce qui ressort, c'est un seul site web, "Varlot Photographies" une sobre mise en page, une adresse mail wanadoo, un téléphone injoignable. Une vague présentation des services photographies pour les particuliers, entreprises, des services alloués pour des évènements privés et des gammes de photos à acquérir a un prix...plus que coûteux. Cette possibilité attira bien sûr mon intention et je me demandais bien bêtement, comment ma photographie de paysage et éventuellement ma beauté provocante avait pu faire écho aux photos noirs et blancs de meubles, mobiliers ou salon aménagé façon design qui peuplait la galerie du site web.  Je pensais en rester là mais il fallait une photo, une seule, qui transformait ma curiosité agacée en une angoisse palpitante qui ne quittait pas mes fluides depuis. Un cliché noir et blanc, affichant un gros plan sur un avant bras comme tendu, congestionné. Les extenseurs et flexeurs étaient tirés aux maximums, les veines ressortait et le peu visible donnait une forme... inhabituelle.. d'autres clichés similaires étaient accessible mais par achat d'un forfait délirant pour atteindre la galerie...   Si j'avais payé pour voir, j'aurais peut être réfléchie à deux fois. Cette putain de chambre noire me faisait définitivement de l'oeil. J'ai envie d'être bonne. D'être provoc. Je me reluque avec une ironie lancinante dans la glace de ma chambre a coucher aux rideaux opaques, le tramway vibrant a l'extérieur seul signe de vie de ma vieille mansarde. Si je devais être prise en photo, ou quoi que ce soit d'autres autant frapper les esprits. J'opte pour des talons, des collants noirs, qui accompagnent une courte jupe de coton gris remontée jusqu'au ventre, presque trop serrée. Mes cheveux détachés pour l'occasion, se prolongent sur un haut type croq top rouge, mon ventre nu caché par le zip de ma veste cuir. Le sac a main est presque de trop. La lingerie est mauve à dentelles. Le maquillage est léger, seul les yeux et les lèvres.  "Ta vraiment pris Charlotte." Me toisai-je avec dédain, en regardant et sentant la jupe trop serrée pour ma taille et mon pétard enormissime avec ce bas. Cette vue de moi même me transe. Un bourdonnement ventral accompagne mon souffle plus chaud. Mes mamelons me picote en prenant conscience de qui je suis en ce soir de novembre. Je me fais bonne. Je suis provoc. Comme ça tu joues au mystérieux avec une plus grande, petit Varlot. Ma bouche en coeur humilie le peu d'amour propre que j'ai de moi-même quand je me crache "Ils t'on tous déjà fait le coup, et tu retombes dans le panneau ? Idiote, IDIOTE"   Rien a faire. Mon pas assuré viens briser la monotonie du bitume de banlieue.   Ma démarche et vive, le contact physique des badauds prohibé par mon puissant déhanché, mon regard casse les velléités des jalouses, des puceaux, des charognards, des couples, une nouvelle énergie fais feu en moi. Une positive colère naquit en mon être tourmentée, il rend mon regard plus perçant, me fais maîtresse de l'obscénité de ma posture, j'en souris presque, heureuse, heureuse d'aller où ? De me retrouver, a 20h30, devant un haussmannien aux ferronneries rouillées, une porte en chêne et un interphone avec des plaques argentées. Je sonne au 4eme. De l'élan retrouvé une part s'estompe quand il faut gravir les marches faiblement éclairée... une moite appréhension s'empare de moi. Je croise un riverain qui rassure mon étrange angoisse naissante... La porte de Varlot Photographie est bien banale. Une énième sonnette, un grésillement et me voilà dans les lieux. Ma lucidité me tombe dessus comme une pluie froide. Des sièges froids en faux cuir. Une salle d'attente... Je m'assois jambes croisées, rongeant un ongle nerveusement en attendant en silence...qu'on vienne me chercher ? Qu'on m'appelle ?  "Ta même pas pris rendez vous  Tu t'es prise pour un modèle ?" Ma respiration plus vive saccade ma poitrine quand une chaleur frustrée recouvre mon corps, au fur et à mesure des minutes et que je comprend que personne ne viendra. "Oh, ya quelqu'un ?" Lançais je à la cantonnade en toquant à l'une des deux portes apparemment closes. Pourquoi ai je seulement toquée celle de gauche ?   21h40. La fatigue et la haine me gagne. Je tourne les talons prête a sortir.  Une main aggripe mes cheveux et me projette contre la porte. "Ouatch !!" Brutalité. Choc sourd. Mon dos diffuse une onde de douleur alors que je tombe au sol, choquée, ouvrant des yeux surpris et retenant un cri. Le 1er round ne fais que commencer.
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