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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Depuis plusieurs années mon mari et faisions des jeux de BDSM, alcool aidant. J'étais toujours la dominatrice et lui le soumis. Dans la vie de tous les jours c'était plutot le contraire. Puis un certain jours il m'a demander que cela ne soit pas juste un jeux mais un mode de vie. Comme lors des jeux je l'enculais, je me suis dit qu'il était un homosexuel refoulé. Je ne pouvais concevoir que quelqu'un prenais plaisir a se faire enculer et humilier. Je n'aimepas faire mal a quelqu'un sans raison valable. De plus mon mari je l'aime, alors pourquoi je détruirais son estime de lui-même...Il m'en parlait assez souvent et a chaque fois cela faisait en sorte que je m'éloignais un peu plus de lui. J'en suis même devenue a n'éprouver aucun sentiments positifs a son égard. On continuait les jeux a l'occasion. Puis j'ai commencé a lire des témoignages de dominatrice et de soumis. Cela m'a pris du temps mais j'ai compris et accepté le fait que vivre comme cela pour certaines personnes les rends plus stable mentalement, donc plus heureux. Plusieurs fois dans les jeux je lui prommettais de continuer dans la vie quotidienne...a chaque fois je ne tenais pas ma promesse. Puis peu a peu je me sentais bien dans mon couple que lorsque l'on jouait. Allors pourquoi, si cela me rends heureuse pourquoi ne pas le faire? Puis nous avons eu une discussion ou je lui ai demandé de respecter mon rytme et de respecter le fait que je puisse a l'occasion sortir de mon rôle de dominatrice. Ce n'est pas parce que l'on comprends quelque chose que l'on change automatiquement nos habitudes, J'ai compris qu'il avait besoin d'un encadrement serré et que me faire plaisiret me servir le rendait heureux. Nous avons discuté de nos attentes respectives. J'ai décidé de prendre cela au sérieux et au lieu de lui promette n'importe quoi, d'établir un contrat. Je vous dévoilerai le contenu de contrat lors d'une cérémonie ou je ferai de lui mon soumis officiel. Cela devant caméra pour ceux qui voudrons y assister. Comme il doutait de moi, j'ai pris les devants et lui ai tatoué sur le pubis un matricule contenant 2 lettres et 4 chiffres significatifs pour moi. Je dois encore lui tatouer quelque chose que je vous dévoilerai en temps et lieu. De manière innatendu, cela m'a rendu heureuse.et je suis redevenue amoureuse de cet homme devenu ma propriété, mon soumis, mon jouet, finalement tout ce que je veux.. Chaque jour j'apprivoise un peu plus ce mode de vie. Désormais c'est moi qui décide ce qu'il doit porter, sa nourriture, sa consommation d'alcool et les tâches qu'il doit effectuer. Comme présentement je travaille et que lui est a la maison, je l'appellerai en face time pour m'assurer qu'il m'obéit. J'ai commandé des caméras ou je pourrai l'observé de mon cellulaire. Si il désire faire quelque chose que je ne lui ai pas demandé, il doit me texter pour que j'approuve ou non. Je ne serai plus jamais sa servante et je penserai a mon plaisir avant tout. Devant nos enfants et les gens qui ne sont pas au courant, on est plus subtiles. Par contre il connait les limites qu"il ne doit pas dépassées sinon aussitôt que j'en aurai l'occasion je le punirai.soit en lui tappant les fesses ou si c'est vraiment grave, je lui fait manger son sperme que je conserve lorsque je le fais éjaculer. Cela le dégoute au plus haut point Pour vivre comme cela il faut une grande confiance réciproque. On a aussi établit un mot qu'il doit dire si je dépasse les limites ou que c'est dandereux car parfois j'ai tendance a exagérer.
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bonne lecture!
https://www.google.fr/search?q=guide+fist+d%C3%A9butant+fran%C3%A7ais+barbusex75+free.fr&sca_esv=4dde135b44896092&sca_upv=1&ei=LP33ZsO_Naqyi-gPop6wkQ4&ved=0ahUKEwjDhZiX2OWIAxUq2QIHHSIPLOIQ4dUDCA8&uact=5&oq=guide+fist+d%C3%A9butant+fran%C3%A7ais+barbusex75+free.fr&gs_lp=Egxnd3Mtd2l6LXNlcnAiMWd1aWRlIGZpc3QgZMOpYnV0YW50IGZyYW7Dp2FpcyBiYXJidXNleDc1IGZyZWUuZnJI4BRQkAZYkBFwAXgAkAEAmAGsAaABvAeqAQMxLje4AQPIAQD4AQGYAgCgAgCYAwCIBgGSBwCgB-kO&sclient=gws-wiz-serp
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La jeune femme serait entourée de sœurs de soumission. Il était difficile de savoir si elle en serait fière ou non. Il était également convenu qu'un jeune homme serait dressé. Autour d'elle, tout avait l'air étrangement calme et inanimé. Le temps lui-même semblait figé, inerte, exactement comme si cet instant de sa vie s'était tout entier contracté et que rien ne lui succéderait jamais. Un tel déni de réalité avait forcément une explication. Ce rôle que le destin lui attribuait tout à coup s'apparentait à la vérité. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se degorgea. Epuisée, des gouttes de sueur étaient venus éclater sur ses épaules, mais elle était fière de l'hommage buccal rendu à la chair durcie. Pendant ce temps, le jeune soumis, agenouillé sur le sol, les yeux baissés, se masturbait lentement, obéissant aux ordres qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa carence infamante. On lui ordonna de jouir et presque aussitôt, il lébéra un jet de sperme qui éclaboussa les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher jusqu'à la dernière goutte. Puis il fut flagellé pour avoir éjaculé aussi abondamment.
Elle était résolue, avec plus de rage que d'élan. On lui avait demandé de retirer ses bas et de demeurer muette. Ses jambes effectuaient alors une drôle de rotation, et elle se mit à tourner sur elle-même, les bras écartés à la façon d'un pantin désarticulé, tandis que les mouvements de son corps semblaient complètement déconnectés de sa conscience, les yeux perdus dans le vide, aussi dépourvue de ressources qu'un animal attaqué par le non-être. Pourtant, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur, Elle voulait se racheter par orgueil, pour prouver qu'elle pourrait devenir un jour une parfaite esclave, enviée de tous les Maîtres, sujet d'orgueil de la seule qu'elle vénérait, sa Maîtresse. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Charlotte prit plaisir à exhiber ainsi son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette et de ses invités, en acceptant le supplice pour être digne d'elle.
Elle n'était plus à elle, et ce qui d'elle était le moins était certainement cette moitié de corps qui pouvait si bien servir en dehors d'elle. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait en la réhaussant dans son statut d'objet sexuel. Que ce désir de soumission ait pu se transformer un jour en une affection mutuelle et exclusive devait relever d'une conjonction astrologique. Même si cette relation n'était pas non plus tout à fait dénuée d'arrière-pensées, de part et d'autre. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de jouir de cette humiliation prégnante magnifiée par son obéissance servile. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes. Mais on lui opposa un refus bref et sévère. Une angoisse incontrôlable l'envahit alors.
Pourquoi, à chaque fois qu'elle le constatait, en était-elle, non pas surprise, mais comme persuadée à nouveau, avec à chaque fois aussi fort le même trouble qui l'immobilisait, et qui la livrait davantage ? Qu'importe que des hommes se soient servis de sa bouche comme celle d'une putain, qu'on la malmenât et l'abreuvât de leur plaisir, c'était une forme ultime d'humiliation, et Juliette en était tout à fait consciente, comme elle était consciente d'être dans ces moments-là la complice objective de sa perversion, qui frôlait souvent par sa passivité la complaisance. Charlotte lui paraissait seulement plus pâle, mais encore plus désirable qu'à son habitude, dans ses manières humbles et son air abattu,qui la prédisposaient encore plus favorablement. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Charlotte n'était plus l'ingénue libertine de ses débuts, elle avait gagné ses galons d'objet servil. Elle ne pouvait, puisqu'elle l'aimait, qu'aimer tout ce qui venait de Juliette. Sa Maîtresse obtiendrait sa soumission, non malgré elle mais pour l'incomparable plaisir de lui appartenir. Béatrice, à la fin du repas, interrompit ses méditations en lui ordonnant de s'agenouiller pour recevoir quelques coups de fouet avec laquelle elle marqua ses seins de longues estafilades que Charlotte fut longtemps fière d'exhiber. Puis, elle lui pénétra les reins avec un olisbos plus épais, mais très court, qu'elle décida de laisser en place jusqu'à la fin de la soirée, avant de la forcer à s'asseoir sur le tabouret, de lui bander les yeux et de lui lier fermement les mains derrière le dos avec des menottes, en lui ordonnant de cambrer au maximum ses reins, de façon à renfler sa poitrine. Les Maîtres s'approchèrent d'elle, et sous la lourdeur des regards,se déversèrent tous sur son visage, ou sur ses seins nus offerts. On la libéra ensuite pour l'attacher de nouveau à la croix de saint André. Ainsi contrainte, il ne lui serait plus possible de se caresser et de jouir de ses propres caresses, la douleur se muant lentement en plaisir. Elle s'endormit en souriant, impudique mais heureuse..
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Histoire de vie…cherche soubrette à demeure…
Vincent était en couple avec Eva et ils étaient mariés depuis 2 ans, vivant le parfait amour dans une relation « vanille ». Elle avait 22 ans il en avait 25, quand ils découvrirent le livre « histoire d’O ».
Vincent était naturellement dominant et Eva sa jolie petite femme mutine, câline et joueuse devint sa soumise, sa chienne…
Ce fut comme une révélation, ils commencèrent doucement mais sérieusement à y prendre goût, et bientôt leur vie sexuelle tourna autour de cette découverte.
C’était, toute proportion gardée, comme de passer de la cuisine traditionnelle à une cuisine gastronomique composée de mets raffinés réveillant les papilles et les sens…
Avec imagination et curiosité ils expérimentèrent différentes facettes, selon leurs envies et désirs, mais toujours avec l’amour en toile de fond. Le grenier de la maison de campagne fut discrètement aménagé pour servir de donjon et ils rencontrèrent parfois des couples Bdsm lors de soirées ou de week-ends. Certains devinrent des amis.
Bien sûr il ne fut pas très facile de concilier le côté « vanille », famille, travail, enfants, vacances et ce côté sombre qui était leur secret et devait à tout prix le rester. Et il le resta !
Ils s’étaient toujours dit qu’une fois les enfants devenus grands et casés, et une fois à la retraite, ils pourraient réaliser certains de leurs fantasmes en toute liberté.
Vincent rêvait d’une croisière Bdsm, avec deux autres couples sur un voilier et les soumises comme mousses, et la mer comme terrain de jeu.
Vincent avait acheté une grande maison au bord de la Méditerranée. Avec le soleil presque toute l’année la vie y était douce, et les enfants et les petits enfants en vacances, un mois par an.
A la retraite ils y passèrent ensemble deux années merveilleuses. Amour et BDSM.
Mais le destin se joue des projets, et un accident tragique emporta sa douce Eva, et il se retrouva seul dans sa grande maison.
Plusieurs mois passèrent oū il apprivoisa la solitude et vécut en ermite avec son chien et son chagrin.
Ses enfants voulaient qu’il revende la maison et se rapproche d’eux mais retourner dans le nord ne lui disait rien et il était résolu à finir sa vie ici.
En bonne santé, il faisait de longues balades sur la plage, voyageait régulièrement, avait des copains. Épicurien, esthète, cultivé il aimait lire au bord de sa piscine.
Il paraît que si on n’a plus de rêves on est mort.
Alors il lui arrivait parfois de rêver q’une femme divorcée soumise cherchant à fuir une vie triste et voulant trouver la mer et le soleil le rejoindrait.
Ou nourrie logée contre quelques heures de travail: une sorte de gouvernante aimant le Bdsm .
Ou même d’un couple soumis oū le mari serait chauffeur et jardinier et la femme soubrette.
Oui Vincent rêvait encore. Peut être mettra t il une offre d’emploi : cherche soubrette à demeure ???
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Comment être parent et pratiquer le BDSM ?
Grande question que voilà : peut-on pratiquer le BDSM lorsqu’on est parent ? Je vais d’emblée, répondre “oui“, et par conséquent la page est :
Comment pratiquer le BDSM quand on est parent.
Avant-propos.
La plupart des articles que l’on trouve sur internet précisent ce qu’est le BDSM, ce qu’est le consentement… Je pars du principe qu’il s’agit d’un acquis et ne vais donc pas revenir dessus. Je ne reviens pas non plus sur le fait que, non, la vie sexuelle d’un couple continue avec un ou des enfants. Votre compagne devient simplement une MILF
Cet article est en permanente évolution, il se nourrit entre autre de notre quotidien avec ma femme soumise, mais aussi des échanges sur le Discord Parentalité et BDSM (dont l’activité est variable…) que je vous conseille de rejoindre si vous avez des interrogations à ce propos. Il aura plusieurs parties, entre-temps, il semblera un peu décousu.
Plusieurs fois, je ferai référence à notre jeu, c’est assez logique, car il a été créé pour les couples et a évolué avec nous. Les solutions que nous avons trouvées ont donc naturellement été intégrées au jeu.
En général
La communication au sein du couple BDSM
La communication est la clé de toute relation, en particulier dans une relation BDSM. Il est important de discuter régulièrement avec votre partenaire de vos désirs et limites, ainsi que de la façon dont la relation BDSM peut affecter votre vie de famille. Assurez-vous que vous et votre soumise êtes sur la même longueur d’onde quant à la manière dont vous gérez votre relation BDSM et comment vous la maintenez loin des enfants.
La communication ne veut pas dire “parler”, surtout qu’à un moment avec les enfants ça va devenir compliqué. Personnellement, je suis plus à l’aise à l’écrit, cela me laisse par ailleurs le temps d’analyser mes émotions. Pour échanger :
La discussion en direct, pour ceux qui y arrivent, mais les moments pour le faire vont être de plus en plus compliqués à trouver.
Les échanges par SMS, je recommande vivement d’utiliser Signal y compris, voire essentiellement pour envoyer des photos / vidéo.
On peut s’écrire des lettres, soit à la main, soit informatiquement et les imprimer ou les envoyer par courriel. Prévoir, dans ce cas-là, de ne pas utiliser les adresses de messagerie pro.
Dernière possibilité, s’écrire dans un journal partagé, des notes partagées, ou des post-it partagés. Par exemple les applications Notes, Deck dans Nextcloud, dites-moi si vous voulez que j’en parle plus.
D’une manière générale, vous devriez être attentif aux signes de fatigue ou d’épuisement de votre partenaire, en particulier si vous avez des enfants. Soyez attentif à vous-même, également, et alertez votre partenaire si besoin.
La planification
En tant que parents, il nous faut particulièrement être attentifs à la planification de vos activités BDSM. Il peut être difficile de trouver du temps pour vous deux sans interruption, alors planifiez soigneusement vos sessions BDSM pour vous assurer que vous avez suffisamment de temps et d’espace pour vous concentrer sur votre relation. Une mauvaise gestion du temps peut avoir des conséquences lourdes : être surpris, devoir arrêter précipitamment, ne pas avoir le temps d’accompagner la redescente…
Priorités
Bien que votre relation BDSM soit importante, votre rôle de parent est également essentiel. Il est important de maintenir un équilibre entre votre vie de famille et votre vie BDSM pour éviter tout conflit ou toute tension inutile.
Cela étant dit, aimer la domination et la soumission ne fait pas de vous de mauvais parents : plusieurs témoignages remontent des arrêts nets de BDSM au début de la parentalité, je pense qu’il s’agit d’une erreur. Vous frustrer volontairement n’aidera en rien au quotidien, ni pour vous ni pour vos enfants. Votre équilibre personnel et de couple est important et doit demeurer. Vos enfants sont le prolongement de votre couple, si vous retirer le couple, tout s’effondre.
Le bruit
Limiter, ou bien annuler les activités trop bruyantes. Ou trouver des moments pour le faire. Pour ceux qui aiment l’impact, c’est compliqué, il faut tenter d’autres pratiques.
Trucs et astuces :
Pour signifier l’appartenance de Mme, ou marquer le début d’une période de soumission tout en restant discret vis-à-vis des autres, on peut porter un bracelet ou une chaine de cheville. Jusqu’à tard, devant les enfants on peut même opter pour des bracelets au texte explicite. Attention à ne pas les oublier en sortant !
Donner un ordre discrètement, c’est possible ! Avec Soumise C., nous ne nous appelons jamais par nos prénoms (je ne vais pas mettre d’exemple ici de peur d’être trop guimauve, mais vous avez tous des idées). Pendant une période de soumission H24, ou bien à un moment où il a été décidé qu’elle obéisse, il suffit de précéder la phrase par son prénom pour qu’elle sache que c’est à la soumise que je m’adresse et nous à l’épouse. Une manière discrète de renforcer l’ordre !
Pour la rééducation du périnée, la sonde connectée et ludique Perifit peut s’avérer utile. Il s’agit d’un “sextoy” dont le but est de ludifier la rééducation. C’est très important pour la femme, et on pourrait considérer cela comme un devoir, pour la soumise…
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Plus j'avance dans la consultation des annales akashiques de la Guerre de Troie, et moins ce que je découvre correspond à la version propagande qui nous est parvenue sous formes de chants.
Je découvre par exemple que Patrocle est le mari de la très belle Akilea, c'est à dire Achille sous sa version femme. Le mot transexuelle ne convient pas pour le cas Achille. Non, c'est un polymorphe sexuel. Il peut aussi bien être homme ou femme. Il peut changer de sexe comme cela lui plaît et cela ne lui pose aucun problème. C'est un deux esprits. C'est de là que vient son don de divination des mouvements adverses et c'est ce qui le rend invincible en combat rapproché.
Patrocle aime passionnément Akilea. Il a toujours envie de lui faire l'amour. Il aime l'avoir dans son lit et se donner complètement à elle, se répandre entre ses reins. Il sait faire jouir sa femme.
Le problème c'est qu'Achille est le futur Roi de Phtie. Thetis sa mère lui a choisi une magnifique épouse aux hanches larges..
-baise ta femme et fais lui de beau enfants, mon fils. Après vit comme tu veux ton amour avec Patrocle dans ta sphère privé. Le peuple de Phtie ne s'en soucie pas, s'il sait que tu sais te comporter en roi et tenir ton rang.
Achille épouse la jolie femme noble aux hanches large et lui fait de beaux enfants, dont un héritier mâle pour le trône mais au fond de lui , il est devenu amoureux de Patrocle, il aime être sa femme. Il jouit très fort de la sorte.
-Si nous partions pour la guerre de Troie dit Patrocle. Tu as fait ton rôle de futur Roi ici. Ton père est vigoureux et va régner encore longtemps. Ton épouse t'a donné un fils. A Troie nous pourrons nous aimer librement. Tu pourras baiser toutes les esclaves que tu veux et être aussi ma femme chaque fois que j'aurais envie de toi.
A suivre..
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Chapitre 1 (Elle)
6 Juillet. (séance 5)
Le matin, il m’avait dit: « Ce soir, 19 heures, dîner à la maison, tenue publique ». Bien sur, j'avais acquiescé. Avais-je le choix?
Tenue publique fait partie du vocable du contrat: Petit haut boutonné sur le devant, jupe courte, escarpins noirs. Évidemment, aucun sous vêtement sauf ordre contraire. J’ai eu tout le temps nécessaire pour me préparer. Une douche minutieuse, un lait légèrement parfumé pour le corps, quelques retouches épilatoires, maquillage, coiffure.
Le dress code » tenue publique » me laisse quelques options: jupe plus ou moins courte, haut plus ou moins transparent. Voyons… Dîner à la maison. Je pourrais peut être me permettre une petite initiative en portant un chemisier très fin, à peine opaque, qui laisserait entrevoir mes seins. J’hésite… Et me ravise. La consigne est simple et ne laisse aucune place à l’improvisation. Je reste donc dans les clous avec une mini-jupe à volants qui m’arrive un peu au-dessous des fesses, et un chemisier à boutons cintré mais somme toute, assez pudique.
Tout en m'habillant, mon esprit vagabonde. Dans quoi étais-je embarquée? Quelle imbécile ! La vie aurait pu continuer à être simple et agréable. Pas de gros moyens, mais beaucoup de temps libre. Alors pourquoi cette bêtise, il y a environ un mois, cet adultère, qui avait failli ruiner mon couple et ma vie. Sept ans d’amour, de connivence et bien sûr, de fidélité. Qu’est ce qui m’a pris !
De l’abattement, il était passé à une colère intérieure, puis à des décisions radicales: séparation, vente, divorce. Heureusement, aucune progéniture, c’est déjà ça. Bien penaude et paniquée par sa détermination, j’avais tenté de relativiser, de faire peser ces sept années sans accroc. Ce fut sans aucun succès.
Il est 19 heures. C’est l’heure, je descends.
Comme à chaque fois, un sentiment m’envahit: L’appréhension. Je n’ai aucune idée de ce qui va se passer et évidement, je suis dans un état de stress intense.
J’ai mis au point une technique : Je respire profondément, je vide mon esprit, j’essaie de ne plus penser à rien. je rentre dans une espèce d’état second dans lequel je deviens un objet, une chose qui ne m’appartient plus. Mon Dieu, qui aurait dit que j’étais capable de faire ça ! Deux heures par semaine d’abandon et d’obéissance avec des règles que je dois respecter à la lettre.
Je suis en bas, je traverse l’entrée, la porte vers la pièce à vivre est ouverte. Il m’accueille.
« Tu es très belle ma chérie ».
« Merci » (ça fait toujours chaud au cœur de l’entendre quand cela vient de l’homme qu’on aime)
« Tu es prête ? Tu peux encore faire marche arrière, tu sais »
Oh, oui je sais : séparation, vente, divorce. Pour une marche arrière, c'en est une. Mais bon, je m’y étais mise toute seule dans cette situation.
Et puis, pour être honnête, au fil des séances et grâce à ma technique de relaxation, il m’est arrivé de prendre du plaisir. De plus en plus même. Ben oui ! Ça y est, je l’ai dit.
Bon, c’est compliqué : Bien sûr, ce chantage, cette domination qu’il exerce sur moi me dégoute. Mais, cette attention qu’il me porte pendant les séances pour que je n’ai jamais froid, pour que les douleurs qui me sont infligées soient non seulement supportables mais même excitantes, pour que je me sente belle et désirée à tout instant, m'ont fait revoir mes aprioris.
« Je suis prête » Je respire profondément.
Au rez de chaussée, l’entrée donne sur la pièce principale qui comprend une vaste salle à manger avec cuisine intégrée et un petit salon contigu. La table est longue, massive. Elle peut recevoir jusqu’à huit convives. Trois fenêtres en enfilade s’ouvrent sur la rue, distante de quelques mètres de pelouse. De l’autre coté de la rue, un terrain vague puis, légèrement en contrebas, la plage. Il s’assoit.
« Alors nous allons commencer ! Position n°1 ! »
Depuis un mois, même à raison d’une fois par semaine, j’ai eu le temps de les apprendre ces positions.
Position n° 1 : Je me tourne vers lui, je baisse les yeux, je mets mes deux mains sur la tête, j’écarte légèrement les jambes. Ne jamais avoir les jambes serrées.
« Oui monsieur ! »
Je fais le vide dans mon esprit. Je ne pense plus qu’a sa voix, aux ordres qu’il me donne, et à la façon d’obéir au plus près de ses attentes et même, si je peux, un peu au-delà. Ça y est, ça commence : En relevant les bras pour mettre mes mains sur la tête, j’ai fait ressortir ma poitrine et j’ai senti le tissu glisser sur la pointe de mes seins. C’est loin d’être suffisant pour m’emmener au septième ciel, bien entendu, mais cela attire mon attention sur une partie érogène de mon corps et j’ai l’impression que mes tétons ont commencé à durcir. Je sais qu’il m’observe, je sais qu’il me trouve belle et désirable, il me l’a si souvent dit. . Je sais également que pendant ces sept dernières années, il a été tellement attentif à mon bien être, mon comfort...mon plaisir aussi. Est-ce possible que tout soit détruit? Je me reconcentre. Je me remets dans ma bulle. Cette fois ci, c’est sûr, malgré moi, mes tétons pointent à travers le tissu. Quelle Chienne !
Ah oui ! Pendant les séances, je suis sa chienne, sa salope et sa pute. A l’occasion, je suis également sa pisseuse et sa suceuse. Cette vulgarité et ce manque de respect ont étés spécifiés sur le contrat que j’ai signé. La première fois, ça fait drôle. Je me suis dit : c’est fini ! Il ne m’aime plus du tout et même, il me déteste pour m’insulter de la sorte. J’ai vécu l’enfer pendant toute la première séance, persuadée que c’était la fin de notre amour.
« Bois un verre d’eau ! » Ah ? Bon !
« Oui Monsieur ! »
Le verre est là, sur la table. Il l’avait déjà mis en place. Curieux ! Je bois puis je reprends la position. Je n’avais pas vraiment soif mais la température est en hausse et ce verre d’eau ne m’a pas fait de mal.
« Place toi devant la fenêtre, ouvre les rideaux et retrousse ta jupe! »
« Oui Monsieur »
J’avance vers la fenêtre, je tire les voilages d'un côté puis je relève le pan arrière de ma jupe et le bloque sous la ceinture pour bien dégager les fesses. Je remets les mains sur la tête.
Nous sommes en été, il est 19 heures et il fait grand jour. Je sais que je suis visible de l’extérieur. Rien de bien méchant puisque, de la rue, on ne doit voir que la partie haute de mon corps à partir du nombril et mon chemisier est tout ce qu’il y a de plus correct. Quand même, s’il y a des passants, ils doivent se demander ce que je fais dans cette position. Peut être pensent-ils que je m’étire en regardant la mer au loin.
Ah Oui! Toujours le contrat : j’ai des seins de chienne, une chatte de salope, des fesses et un petit trou de petite pute. Et je ne dois pas manquer une occasion de le dire. A voix haute en privé, à voix basse en public. Alors j'y vais de la petite phrase:
« Je suis une bonne petite pute ».
C’est extrêment humiliant, comme ça, à froid. Ca n’est q’une fois éxcitée que, finalement, ça passe.
D’ordinaire, je veux dire, dans la vie de tous les jours, je ne pense pas à mon corps d’un point de vue « érotique ». C’est même le contraire : mon corps et plus précisément les zones dites érogènes me donnent plus de tracas que de plaisir. Je m’oblige à porter un soutient gorge alors que je n’en ai nul besoin, je me rase intégralement vite fait parce que sinon, dans les vestiaires, les autres femmes trouveraient que je suis négligée, je mets une culotte parce qu’il le faut, alors je mets un vieux machin.
Me voilà donc face à la fenêtre, mains sur la tête et le postérieur à l’air. Dans cette tenue, je me sens terriblement exposée, je sens le regard de mon homme sur mes fesses et un petit courant d’air me rappelle que je ne porte pas de culotte.
Je suis tentée de relever les yeux pour voir s’il y a des passants, mais je m'abstiens. Pour que cela fonctionne, je sais qu’il faut que je respecte les ordres et que je me focalise dessus. Alors, voyons :
Il m’expose à la fenêtre : je redresse ma position pour faire ressortir mes seins. Il y a peut-être des gens dehors mais je ne regarde pas. Tiens, le tissu a encore glissé sur mes tétons.
Il m’a fait relever ma jupe pour voir mes fesses : je me cambre et j’écarte un peu plus les jambes. Je sais qu’il apprécie quand je fais du zèle. S’il s’assoit, son angle de vue étant plus bas, il pourra voir au-dessous de mes fesses le renflement de ma chatte.
Que fait-il ? J’entends des bruits de cuisine, le tintement de verres. C’est un apéritif qu’il prépare ? Apparemment puisqu’il découpé des tranches de….
Ah ?... Une caresse dans le dos. Plus exactement, une légère griffure qui partait de la nuque et allait mourir sur les reins. Je frissonne malgré une température ambiante au-dessus de la moyenne.
D’ordinaire, disais-je, je ne pense pas à mon corps d’un point de vue érotique. Mais dans cette situation, je sens que mes fesses sont nues et exposées, je sens que mes seins saillent sous le tissu et que cela se voit de la rue, je sens l’air circuler sur chaque millimètre de mon entre jambe mais surtout, je sais que mon homme n’en rate pas une miette et que, sûrement, je le fais bander.
Aaaah! …Faire bander les mecs !
Évidemment, pour une femme, c’est plutôt flatteur ! Quelque part, cela veut juste dire qu’ils te trouvent désirable. Sauf que, si tu fais quoi que ce soit de manière « intentionnelle », tu n’es plus « désirable » tu es une allumeuse. Et ça, chez les femmes encore plus que chez les hommes, c’est très, mais alors TRES, mal vu. De nos jours, il est quasi obligatoire de se raser le sexe, de porter des ficelles à la place des slips, de passer une heure à se maquiller, mais ça, ça n’est pas pour plaire aux mecs, non !... C’est parce que c’est plus hygiénique, plus fun, plus tendance. Comment s’y retrouver ?
Là, au moins, les chose sont claires. Dans ce jeu, il me fait comprendre qu’il a envie que je me comporte comme la dernière des chiennes et que ça lui plait.
Le mois dernier, pendant les trois premières séances, il m’a fait apprendre :
Les 5 positions.
La façon de m’habiller, de m’asseoir, de faire pipi.
Les réflexes de langage que je devais adopter.
Le tout avec des différences selon que l’on est en public ou en privé.
Il a aussi ajouté des options sur la grille adjointe au contrat avec des cases à cocher. Par défaut, tout était sur : « J’accepte », mais au fil des séances j’avais modifié :
Port de pinces sur les seins : J’accepte X Ca m’excite
Port de pinces sur la chatte : J’accepte Ca m’excite X
Port d’un rosebud : J’accepte X Ca m’excite
Claques sur les seins : J’accepte X Ca m’excite
Claques sur les fesses : J’accepte Ca m’excite X
Claques sur la chatte : J’accepte Ca m’excite X
La grille s’était étoffée au fil des semaines :
Martinet sur les seins : J’accepte X Ca m’excite
Martinet sur les fesses : J’accepte Ca m’excite X
Martinet sur la chatte : J’accepte X Ca m’excite
Port d’un collier de chien : J’accepte X Ca m’excite
Être promenée en laisse : J’accepte X Ca m’excite
Boire dans une gamelle : J’accepte X Ca m’excite
Une nouvelle rubrique « exhibition », était apparue cette semaine.
Être nue devant un inconnu : J’accepte X Ca m’excite
Séance devant un inconnu : J’accepte X Ca m’excite
Être nue devant un inconnu ? cela me terrorisait. Si j’avais pu, j’aurais tout de suite cocher « Je n’accepte pas » si la case avait existé, mais malheureusement, cela ne marchait pas comme ça. Autant dénoncer le contrat tout de suite et c’était hors de question. J’avais fait une grosse bêtise, il me fallait maintenant en payer le prix et j’étais là devant la fenêtre, les mains sur la tête et les fesses à l’air à attendre la suite.
Entre deux séances, j’ai le droit de demander à modifier la grille mais de toutes façons, en dernière instance, c’est lui qui décide.
Le collier par exemple, c’était un de ces colliers pour chien en cuir noir qui me serrait le cou en me donnant une désagréable et permanente sensation d’étranglement. J’avais demandé à en changer. J’espère que…
Toc Toc Toc ! Je sursaute.
Tout s’entrechoque dans ma tête : Si quelqu’un est arrivé jusqu'à la porte d’entrée derrière la maison, c’est que ce quelqu'un est passé devant la fenêtre, juste devant moi, et que donc,il m’a vue les mains sur la tête, les yeux baissés et le buste en avant. De là où il est maintenant, la porte d’entrée étant vitrée, si celle de la salle à manger est restée ouverte, il a vue sur mon postérieur. Mon mari, d’accord, mais un inconnu, c’est autre chose. Je lutte pour ne pas m’échapper. Les secondes sont des heures.
« Fais redescendre ta jupe et tourne-toi. Position n°3 ! » Ouf !
Je rajuste ma jupe, me retourne, Il est déjà dans l’entrée. Je n’ai pas entendu la porte intermédiaire s’ouvrir. Aie ! Ou alors, la porte était restée entr’ouverte et il n’a eu qu’à la pousser pour rejoindre l’entrée. Impossible de savoir.
Je suis dos à la fenêtre. Position n°3 c’est la position d’attente en public : Yeux baissés, bras croisés derrière le dos, jambes légèrement écartées. Je me félicite d’avoir choisi le chemisier opaque.
Mon mari ouvre la porte: « Entre Laurent ! Juste à l’heure »
« Woua ! Quelle vue ! » s'exclame le nouvel arrivant.
Le sang me monte à la tête. Est-ce qu’il parle de mes fesses qu’il aurait vues il y a un instant?
« Je ne savais pas que tu étais si proche de la plage »
Ouf! Il parle de la maison. Depuis le décès de ses parents, la maison familiale est inoccupée et mon homme est venu l’habiter en attendant de régler notre histoire. C’est vrai qu’il y a pire comme endroit. Vue sur la mer et acces direct à la plage.
La voix de mon chéri:
« Tu permets ? J'ai un mot à dire à ma femme »
Il revient vers moi. Je pourrais relever les yeux et essayer de lire sur le visage de Laurent s’il ne m’a pas vue à moitié nue. Je lutte.
« Va faire un tour jusqu‘à la plage, garde la position et marche doucement ! »
Ce disant, il défait le bouton supérieur de mon chemisier qui déjà n’était pas fermé jusqu’au col. Ce bouton en moins c’est déjà beaucoup moins correct. Si je me penche, on peut voir mes seins par l’encolure et si je …. Qu’est-ce que ? Un autre bouton. Cette fois, le chemisier est ouvert à moitié. Nul besoin de me pencher, le simple fait d’avoir les bras croisés dans le dos écarte le tissu et dévoile ma gorge. Les deux pans du vêtement cachent à peine les tétons et je vais devoir passer devant un inconnu qui m’a peut-être déjà vue les fesses nues. Je passe pour une sacrée salope. Ah Oui, c’est vrai ! C’est le but. Il va falloir que je m’interroge sur la définition de ce mot : Salope.
Dans certains cas c’est une insulte, dans d’autre c’est un compliment…. Compliqué. Mais ça n’est pas le moment. J'ai reçu un ordre, j’obéis, c’est simple.
« Oui Monsieur »
Toujours les yeux baissés, je passe devant Laurent qui s’efface. J’ai l’impression de sentir le feu sur mes seins. Je sors et contourne la maison.
Aie! Ma gorge se serre en constatant que de l'autre côté de la rue, le terrain vague qui descend vers la plage n'est pas désert: Des véliplanchistes utilisent l'espace pour démonter leur matériel.
Je comprends maintenant la rubrique "exhibition".
Le savait-il, que je devrai passer devant au moins trois inconnus ? Bien sûr que oui ! Il avait vu, lui, par les fenêtres, que le terrain d'en face était occupé . Il avait évalué ma jupe, déboutonné mon chemisier. Il m’avait mise en position n°3, les bras dans le dos, sans aucune possibilité de retenir les pans de mon chemisier ni ma jupe légère et il m'avait donné l'ordre d'y aller.
Chaque épreuve que je surmonte est pour lui un gage d’amour et c’est ma faute s’il en a tant besoin. En acceptant de signé ce contrat bidon, j’ai pris la décision de lui prouver que j’étais prête à tout pour lui. D’ailleurs, si le cas s’était présenté, je crois que j’aurais donné ma vie pour le sauver. Je suis persuadée qu’il en aurait fait de même tant notre amour était réciproque. Après tout, je n’en mourrais pas. Alors, j’y vais.
Je traverse la rue et, très vite, je me retrouve en prise avec les courants d’air qui s’ingénient à dévoiler les parties les plus intimes de mon corps. Par moments, je sens l’arrière de ma jupe se soulever puis se rabattre pour me claquer les fesses. Un pan du chemisier est parti sur le côté, mettant presqu’à nu la moitié de mon sein gauche.
Je lutte pour ne pas replier les bras sur ma poitrine, retenir la jupe qui s’envole, mais je sais que de la fenêtre, il prend plaisir à me voir ainsi, obéissante et soumise. Je suis sa chienne, sa salope, sa pute.
Malgré mes yeux baissés, je sens les regards des planchistes qui m'ont, bien sur, repérée dès mon arrivée. Ils semblaient pourtant avoir fort à faire avec leurs planches et leurs voiles mais avec ces courants d'air, ils ont changé de centre d'intérêt.
Je sens le rouge me monter au visage. Bon sang! Je me promène quasi les fesses à l'air !
« Marche doucement ! » Avait-il dit.
Alors j’obéis: J'essaie d'adopter la démarche nonchalante de celle qui se promène tranquillement mais, bien sûr, cela ne trompe personne. Les escarpins, le chemisier ouvert à moitié, les bras croisés dans le dos: Ils ont vite compris que j'étais là pour tout autre chose, alors ils ne se privent pas de me mater sans aucune gêne.
En temps normal, je suis d’un naturel plutôt prude. Me retrouver, comme ça, dehors, à moitié nue n’était pas fait pour m’exciter. Il y a un mois, j’aurais été morte de honte, imaginant que tout le monde me prenait pour la dernière des salopes ou pire si c’est possible. Maintenant, c’est différent : Ça me fait peur, mais ça m’excite en même temps. J’ai vu des tas de femmes sur Uporn qui font bien pire pour faire plaisir à leurs maris et sûrement, se faire plaisir elles mêmes.
Mais qu’est-ce que je fais ! je réfléchis trop ! Pour que ça marche, il faut que je me concentre sur les ordres. Je l’ai signé ce putain de contrat ! Et pas en cinq minutes : Deux jours !
Deux jours à discuter de chaque terme, à remplir des grilles de ce qui m’attendait. On ne peut pas dire que j’ai été prise en traître.
J’arrive au bout du terrain vague, après c’est la plage. Je doute qu’il ait envie que j’aille plus loin puisqu’il ne me verrait plus. Je sais qu’il veut me voir. Pour profiter du spectacle certainement, mais aussi pour assurer ma sécurité.
Je respire profondément, je vide mon esprit etc… etc….. et je fais demi-tour.
Sur le retour, avec le vent dans le dos et sans avoir esquissé le moindre geste pour me couvrir, la jupe s’est plaquée sur mes fesses et les pans du chemisier se sont presque remis en place. J’ai cru pouvoir palper la déception chez les planchistes qui continuaient à m'observer. Je commençais à me rasséréner mais c'était un peu trop tôt. En effet, dans ce sens là, c'était le devant de la jupe qui devenait fou et, sur tout le trajet, l'étoffe se soulevait et devait révéler que je ne portais rien dessous.
Difficile pour moi de savoir jusqu’à quel point mes fesses et ma chatte avaient étés exposées.
D’ailleurs, Il est bien léger ce tissu! Je ne me souviens pas que... Ça y est, j'y suis! La doublure a été enlevée. Je sentais, sans comprendre, qu'il y avait quelque chose d'inhabituel dans ce vêtement. Mon mari a retiré la doublure pour le rendre plus léger. J'ai malgré moi un petit sourire attendri en l'imaginant s'affairer sur le vêtement en espérant atteindre ses objectifs. Le moins qu'on puisse dire c'est que c'est réussi! Au moindre courant d'air il s'envole.
J'ai, l'espace d'un instant, levé le regard vers un des planchistes. Il avait un petit sourire aux lèvres l'air de dire: " Alors, tu fais la pute pour ton mec? Ca te plait ? Ca fait mouiller ta petite chatte?"
J'ai honte et en même temps je suis assez fière d'être capable de le faire. Surtout, je sais que mon homme est aux anges alors je bombe le torse sur les derniers mètres qui me séparent de la maison. Après tout ce ne sont que des inconnus et je ne les reverrai sûrement jamais.
Je me demandais maintenant ce qui allait se passer. Il avait dit à Laurent : « juste à l’heure » donc cette visite était prévue. Qui était ce Laurent ? Allons bon ! Je recommence à me poser des questions. Ce n’est toujours pas le moment. J’ai été une bonne soumise, j’ai répondu aux ordres de mon homme, je n’ai pas triché, je n’ai pas levé les yeux, je n’ai pas essayé de me cacher des regards des inconnus. Je peux être fière et rentrer près de lui.
Je frappe à la porte. Ben oui ! Ça n’est pas chez moi, ni chez nous d’ailleurs. C’est une sorte de terrain neutre où ont lieu nos séances depuis un peu plus d’un mois, une fois par semaine, le temps de régler nos affaires. C’est pratique : ici et alentour, personne ne nous connaît.
Il vient m’ouvrir :
« Viens nous rejoindre au salon ! »
«Oui Monsieur ! »
Je traverse l’entrée, la salle à manger. Laurent est assis au salon, un verre à la main, je suppose qu’il me regarde, je ne sais pas, j’ai les yeux baissés. Un autre verre est posé sur la table basse, à la place que doit occuper mon mari. Vite je revois le contrat dans ma tête.
En public, je dois m’asseoir en relevant discrètement l’arrière de ma jupe de façon à ce que mes fesses soient à même l’assise. Ensuite je dois écarter légèrement les jambes et, quand c’est possible, faire en sorte qu’il ait vue sur ma chatte.
Je cherche donc un siège qui fait face à mon chéri.
Comme par hasard, c'est un tabouret qui à été placé là. Un hasard? je ne pense pas! Avec un fauteuil, mes gestes auraient été dissimulés par les accoudoirs mais avec un tabouret... Pas moyen.
Je m'assieds et relève l’arrière de ma jupe dans un seul mouvement. Avec un peu de chance, si Laurent regardait ailleurs, il n’y a vu que du feu.
Le cuir est un peu froid. Je ne risque pas d'oublier que je ne porte de culotte mais je suppose que c'est le but. Le devant de ma jupe est remonté sur mes cuisses. Pour Laurent qui est à ma droite, le tissu cache mon intimité mais pour celui qui est en face, la vue est imprenable. J’écarte un peu les jambes pour respecter le contrat. Toute à mon calcul, j’avais un instant oublié que mon chemisier ouvert ne cachait pas grand-chose, surtout pour quelqu’un situé sur mon côté. Je sens de nouveau le rouge monter à mes joues. Je respire profondément. Je place les bras le long de mon corps et les mains posées à plat sur les cuisses. Je ne cherche pas à cacher mes seins, cela m’est interdit.
Mon mari revient avec mon cocktail préféré qu’il pose devant moi.
« Ou en étions-nous Laurent ? Ah oui ! Tu t’es mis au tennis la semaine dernière ?» Raconte !
Laurent semble gêné :
« Oui ……mais… excuse moi, mais….. Tu ne m’as pas présenté ta femme. C’est bien ta femme… enfin, c’est bizarre….. »
Je prends une gorgée de ce cocktail, je prends bien le temps d’avaler pour ne pas m’étouffer.
Mon chéri, très à l’aise :
« Qu’est ce qui est bizarre ? »
« Ben.. Tu fais sortir ta femme dès mon arrivée sans même me la présenter. Ensuite tu passes ton temps à la fenêtre, et puis quand ta femme revient, tu ne me la présentes toujours pas et puis il y a…. »
« Il y a quoi ? «
« Non rien, mais bon c’est bizarre … et puis elle ne dit rien »
« Je comprends, je te dois des explications : Ma femme et moi avons mis en place un jeu selon lequel, à certains moments, elle doit se soumettre à certaines règles. Ce soir est un de ces moments. Mais si ça te gêne, je peux lui demander de se retirer dans une chambre et nous passerons la soirée tous les deux. »
Curieusement, j’ai envie de tout sauf ça. La soirée toute seule dans une chambre ? Non merci !
J'écarte un peu plus les jambes et je remonte le devant de ma jupe le plus haut possible pour signifier à mon homme que je suis prête à faire tout ce qu'il veut.
Laurent reprend :
« Je ne comprends pas : certaines règles ? comme quoi par exemple ? C’est un truc à la Christian Grey ou je sais pas quoi ?»
Mon homme opine :« Oui si tu veux. C’est un jeu à connotation sexuelle. »
Il ressert son invité
« Je te passe les détails, mais elle a accepté, à certains moments définis à l’avance, d’obéir à tous mes ordres. Sans discuter. »
Je ne vois pas Laurent mais je sais qu’il me regarde, incrédule.
« Tu veux dire que tu peux lui demander tout ce que tu veux et qu’elle va accepter ? Mais je croyais que ta femme était médecin ou un truc comme ça ».
Mon chéri ne relève même pas.
« C’est ça ! Tu veux voir une démonstration ? »
Il n’attend pas la réponse. Un ordre fuse : « Mets-toi debout. »
« Oui Monsieur ! » Ma jupe est sympa, elle est, semble-t-il, redescendue toute seule.
« Met toi à quatre pattes et viens vers moi !»
D'accord ! Donc, cette fois ci, je passe pour une salope devant un de ses amis. D’ailleurs, un ami ? c’est curieux ! Au bout de sept ans de vie commune, je croyais tous les connaître. Je respire profondément, je vide mon esprit.
« Oui Monsieur ! »
Je suis une bonne soumise obéissante : je pose les genoux puis les mains au sol et j’avance lentement à quatre pattes vers lui. Je prie pour que ma jupe couvre bien mes fesses. Laurent est maintenant juste derrière moi. N’importe quelle femme dans cette situation aurait passé une main derrière elle pour vérifier que la jupe était bien en place et même tirer un peu sur le tissu. Moi je n’ai pas le droit. Si elle s’est mal repositionnée, j’offre actuellement une vue sur mes fesses et ma chatte à un parfait inconnu. Un peu comme tout à l'heure avec les planchiste sauf que là, je suis à quatre pattes et que surtout, il est à moins d'un mètre de moi. S'il tendait la main, il pourrait...
Bon sang! Me voilà maintenant à m'imaginer me faire peloter par un mec dont je n'ai même pas vu le visage.
Une fois à destination je pose ma joue sur la cuisse de mon homme. C’est le moment décisif. Si Laurent s’offusque, tout se termine là, mais j'en doute. Effectivement, il s'ébahit:
« Woua !!! ça a l’air trop cool »
Ah ! ces mecs, ils sont tellement prévisibles.
La voix de mon mari: « Tu veux essayer ? »
Tu parles Charles! Bien sûr qu’il veut essayer.
Il se lance :
« Euh… Mettez- vous... enfin...Met-toi debout et Euh….Lève une jambe !»
« Oui Monsieur » Je me lève, me retourne vers lui, je lève la jambe droite et je suis comme ça : une chose, un pantin, une esclave. Tiens pour un peu, je trouverais ça drôle et même ridicule. Mais je sais qu’on en est qu’au début.
Mon homme intervient :
« Enlève ton haut. Position n°1 ! »
Je repose ma jambe, je défais les deux derniers boutons, je retire mon chemisier. Je me cambre pour bien faire ressortir les seins et surtout je n’oublie pas de dire, puisqu’il s’agit de mes seins :
« Je suis une petite chienne »
J’ai les yeux baissés mais je devine un air ébahit sur le visage de Laurent. En tous cas, il ne dit mot.
C’est la première fois que je montre ostensiblement mes seins à un inconnu. Pendant sept ans mon mari n’a pas cessé de me dire que j’étais jolie. Il est vrai que je suis assez grande, mince, j’ai les traits du visage fins et harmonieux, les yeux bleus, une chevelure blonde et longue, j’ai, je crois, tous les archétypes de la beauté. Enfin tous ? Peut-être pas. En effet, d’aucun dirait que ma poitrine manque d’opulence. Je remplis à peine ce bonnet B dont, de toutes façons je n’ai nul besoin et que je ne porte plus que très rarement.
Mon mari reprend le contrôle : "Met-toi en mode privé ! et position n°3 !»
« Oui Monsieur ! »
Purée ! Là c’est autre chose. Le mode privé c’est entièrement nue.
Les seins d’accord, parce-que bon: Il n’y a pas si longtemps, toutes les femmes étaient seins nus sur les plages, mais là, je vais dévoiler ce que j’ai de plus intime, ma chatte, mes fesses enfin tout quoi. Et puis cette satanée mode de l’épilation intégrale. Plus nue c’est impossible. Mais bon ! J’ai signé.
Au moment de déboutonner ma jupe, une vague de chaleur me monte au visage.
Je suis folle, je vais le faire. Je fais glisser la jupe jusqu’aux chevilles, puis je me penche, jambes tendues, pour ramasser le vêtement que je dépose sur un fauteuil. Ca y'est, je suis complètement nue.
Position 3 : les bras croisés derrière le dos.
Je reprends lentement ma respiration. Les jambes un peu écartées, contrat oblige, j’offre une vue intégrale sur tout mon corps et ils ne doivent pas s’en priver. Mes seins et ma chatte sont exposés dans les moindres détails. Je reste comme ça un bon moment pendant que les hommes discutent.
« Alors Laurent, qu’est-ce que tu en penses ? »
« Ben…Elle est super belle ! »
« C'est-à-dire ? »
Je vois ou il veut en venir. Je suis là, entièrement à poil devant eux et ils vont se mettre à parler de mon cul. Comme si on était à la foire aux bestiaux.
« Ben…moi j’aime les seins pas trop gros alors…et puis elle est entièrement épilée, on voit tout »
Les entendre parler ainsi des parties intimes de mon corps commence à m’échauffer malgré moi et je sens comme une moiteur à l’entre jambe. Il a dit : « on voit tout ». Ça veut dire qu’il a bien regardé tous les détails de mon minou ? Mon Dieu, si ça se trouve, ça se voit que suis humide. Quelle salope je fais !
"Que veux-tu dire par on voit tout?"
Laurent s'explique: "Ben... Avant, le sexe d'une femme, c'était principalement une touffe de poils à travers laquelle on ne distinguait rien, mais maintenant c'est la petite bosse du mont de Vénus puis la fente avec le renflement des deux grandes lèvres et même un peu des deux petites qui dépassent en dessous"
En effet, rien ne lui échappe et l'entendre donner des détails aussi précis me donne des frissons sur tout le corps. Et puis cette émotion dans sa voix. On jurerait qu'il parle d'une oeuvre d'art. C'en est touchant. J'ai presque envie qu'il se mette à parler de mon clito.
Mon homme enchaîne: « Position n°2 ! »
Je ne sais pas si c’est le cocktail ou la situation, mais j’ai l’esprit un peu embrumé. Heureusement, j’ai un moyen mnémotechnique pour les positions. On part du haut vers le bas :
1 la tête. ( les mains sur la tête )
2 les seins. ( je présente mes seins en les soulevant par-dessous avec les mains )
3 le dos. ( bras croisés dans le dos )
4 la chatte. ( je présente ma chatte en l’écartant avec les deux mains )
5 les fesses. ( je me penche en avant et je présente mon petit trou en écartant les fesses avec les deux mains )
Numéro deux, c’est présentation des seins. Allons y.
« Oui Monsieur ! » Je passe mes mains sous les seins, je les soulève et les tends vers l’avant. C’est la position qu’il a inventé pour la pose des pinces.
C’est bien ça, les pinces sont là, dans les mains de mon homme. Il a choisi celles avec des grelots. Quand je les porte, je les entends tinter, me rappelant que j’ai des seins de petite chienne qui bougent au gré de mes mouvements, et quand je me fais prendre en levrette, le tintement se fait entendre de façon encore plus nette et j’adore ça. Elles sont réglées pour pincer juste ce qu’il faut pour exciter mes tétons sans provoquer de vraie douleur.
Une petite morsure à droite, une autre à gauche. Elles sont posées.
« Merci Monsieur, Je suis une bonne petite chienne ».
J’ai rajouté un « merci » je sais qu’il apprécie.
« Position n° 4 ! »
Je sens que je vais avoir droit à la totale. La n°4 c’est présentation de la chatte. Deux autres pinces ? ou alors un doigt pour constater si je mouille.
Je connais la procédure : J’avance le bassin pour faire ressortir la vulve, j’écarte largement les grandes lèvres et je n’oublie pas de dire, s’agissant de ma chatte :
« Je suis une bonne petite salope »
Dans cette position, j’expose carrément mon clitoris. Je l’ai senti quand j’ai écarté les lèvres, il a frémi et cette onde est remonté dans mon dos. J’ai senti un creux dans mon bas ventre. Un doigt se promène à l’entrée de mon vagin, c’est mon homme qui vérifie. Le doigt entre facilement, je suis plus mouillée que je ne le pensais. Le doigt bouge, je sens tous les contours de l’intérieur de ma chatte et je me prends à avoir envie de quelque chose de plus gros. C’est plus fort que moi, je laisse échapper un petit gémissement de plaisir. Ça n’est pas le tout de le dire parce que j’y suis obligée par contrat, mais Je suis officiellement, car devant témoin, une vraie salope. Cette fois ci, avec l’excitation, les mots crus ne m’offusquent plus, au contraire.
Le doigt fait des va et vient et dans le même temps le pouce de mon homme appui fortement sur le clito en le massant. Ça y est ! C’est les chutes du Niagara.
Quand il retire son doigt, il est trempé.
« Merci Monsieur »
« C'est bien ! Maintenant : finis ton cocktail »
« Oui Monsieur »
Il saisit mon verre sur la table basse et me donne à boire.
C'est le faire de boire tout en m'écartant les lèvres de mon sexe qui m'ont fait comprendre: Le but n'est pas de m’enivrer, il a une autre idée en tête.
Non ! Il ne va pas faire ça ? Je vais mourir de honte.
Laurent, qui maintenant ne regarde plus que moi, veut en savoir plus :
« Mais comment vous en êtes venus à … Enfin à ça ? »
Mon homme explique :
« Disons que nous avons mis en place ce jeu pour diversifier notre vie sexuelle. Nous sommes en phase de découverte. C’est un jeu dangereux pour des personnes qui s’aiment et on se demande si tous les fantasmes sont faits pour être réalisés ».
« Et elle ? elle en a des fantasmes ? »
Ben! Je n’y avais pas vraiment réfléchit. Mais ça pourrait venir.
Pour l’instant, je suis entièrement nue, les jambes écartées, la chatte ouverte, en présence de deux hommes habillés qui discutent tranquillement. Je suis un objet sexuel exposé, dont ils vont profiter toute la soirée. Bien sûr, je devine les regards, je sais que mon corps est l’attraction, j’entends que l’émotion est dans les mots et je me surprends à me demander si ça n’est pas moi qui mène le jeu. Étonnamment, ça n’est pas ça qui m’excite. Je n’ai nulle envie de dominer deux hommes. Ni même un seul d’ailleurs. Moi, mon homme, je veux qu’il soit mâle Alpha, que ce soit le meilleur, le plus fort…Alors ce n’est pas pour l’attacher et lui donner le fouet ou lui enserrer les parties génitales dans un carcan hérissé de pointes.
Non ! Je n’ai pas envie de mener ce jeu : Ce doit être fatigant de hourdir des plans, de passer des annonces, d’organiser des rencontres. Bénie soit la testostérone. Pour ma part, faire la gazelle effarouchée, traquée et abusée par des prédateurs, c’est ça qui me fait mouiller. J’en ai presque honte. A notre époque où le féminisme est roi, sexuellement, c’est en étant la proie que je me sens vibrer.
En parlant de vibrer, c’est autre chose qui m’arrive maintenant et c’est normal avec tout le liquide que j’ai ingurgité : j’ai envie de faire pipi.
Dans le contrat, pendant les séances en privé, quand j’ai envie d’uriner, je dois dire :« Je suis une petite pisseuse ».
Ensuite, deux solutions : soit il me met un collier et une laisse pour m'emmener à quatre pattes faire mes besoins sur la pelouse, soit il me demande d’aller chercher ma gamelle pour faire pipi dedans, devant lui.
Le collier, la laisse, la gamelle c’est un truc qu’il m’a fait faire à la troisième séance. Après m’avoir mis un collier de chienne, il a rajouté une laisse et il m’a fait faire tout un tas d’exercices à quatre pattes en me guidant avec des petits coups de cravache sur les fesses. J’ai appris par exemple à manger et à boire dans une gamelle pour chien posée à terre, les coudes au sol, les fesses très relevées, les jambes très écartées, cambrure maximum. Vu de derrière, ce doit être un régal. Enfin bref… Pour le moment, Je ne tiens plus. J’attends une pause dans la conversation et je dis :
« Je suis une petite pisseuse »
Laurent manque de s'étouffer avec un gâteau apéritif.
Mon homme doit sourire.
« Va chercher ta gamelle »
Je ne sais pas lequel est le pire. Faire pipi debout devant un étranger ou aller dehors, tenue en laisse, pour me soulager à quatre pattes. De toutes façons, le choix ne m’appartient pas. Je me lève, je vais chercher la gamelle dans laquelle j’ai mangé et bu pendant la troisième séance, je reviens et je m’installe debout devant mon homme.
« Je pense que Laurent aimerait aussi en profiter »
Je recule et me tourne un peu vers Laurent pour qu’ils soient tous les deux aux premières loges. J’écarte les jambes, j’avance le bassin. D’une main je dégage les lèvres de ma chatte pour qu’elle soit bien ouverte et de l’autre main je positionne le récipient entre les cuisses.
En termes d’humiliation on est bien ! Me retrouver dans cette position est très, très gênant. Déjà que Laurent avait tout vu de mon corps mais là je lui mettais carrément mon clito sous le nez et je m'apprêtais à me soulager comme la dernière des chiennes.
J'ai du mal à décontracter mes sphincters. Le regard des deux hommes est rivé sur ma chatte béante et c'est pour le moins embarrassant. Et si j'en mettais partout ? Je me rassure en me disant que le fait de bien séparer les lèvres avec les doigts devrait résoudre le problème.
J’exerce une profession médicale, j’ai fait des études, passé des concours. J’ai une vie normale avec une famille, des amis, des collègues : Qu’est-ce que je suis en train de faire ? C’est sexuel, c’est ça ? C’est vrai ! Le sexe c’est à part de tout. Des l’instant ou on est entre adultes consentants on peut se lâcher. Mais quand même !
Ah ! ça vient. Le jet est dru et résonne dans la gamelle en métal.
Les hommes se taisent, captivés par le spectacle que je leur donne. C’est moi qui mène le jeu ? Non ! je n’ai pas envie, moi je fais la chienne, la salope, la pute.
Le contrat : Quand j’ai fini, je m’essuie avec mes doigts et je dis :« Je suis une bonne petite pisseuse » ensuite j’attends un ordre. Quelque fois, il peut se passer plusieurs minutes et je dois rester dans cette position extrêmement humiliante, bassin en avant, un bol sous la chatte et les doigts mouillés de mon pipi.
Je compte les secondes. J’ai honte, mais je sais que mon homme jouit de cette situation et ça me plait de l’exciter.
Au bout d'un moment: « Va ! »
Je me redresse, je vais vider et nettoyer la gamelle dans les toilettes, je me lave les mains. J’entends la conversation dans le salon. C’est Laurent :
« Ben mon salaud, tu t’emmerdes pas. Et ça va jusqu’où votre histoire ? »
Ça, j’aimerais bien le savoir ! D’après le contrat, il n’est pas question d’avoir une relation sexuelle avec un étranger, pas de gang bang ou autre partouze. Il n’a pas été prévu que je me fasse sauter par qui que ce soit d’autre que mon mari.
J’ai confiance en lui. Je reviens vers le salon.
« Position n°5 ! »
Je révise. Voyons…. Mnémotechnie, 1 2 3 4, 5 c’est la présentation des fesses. Jambes écartées, penchée en avant, les deux mains écartent les fesses. C’est la position idéale pour la pose d’un plug anal par exemple. C’est ça, mais vers qui ? Sur le contrat, je dois toujours, sauf indication contraire, privilégier mon homme. Mais tout à l’heure, pour faire ma pisseuse, il a souhaité que Laurent profite du spectacle, donc je me mets dos à eux deux, je me penche, j’écarte. Je sens mon petit trou qui se détend. Il n’y avait plus que ça que Laurent n’avait pas vu en détail : Ma rondelle en train de se dilater. Eh bien comme ça, il m’aura vue sous toutes les coutures.
Je tiens la position. Je m’attends à recevoir le rosebud dans mon cul, et là, contre toute attente :
« Ça m’a fait plaisir de te revoir Laurent. Une prochaine fois, plutôt qu’un apéritif, on dîne au restaurant ? »
Laurent est cueilli, mais, bien élevé, il fait semblant que tout est normal :
« Oui moi aussi… Bla Bla …… Bla Bla….. » Et ce jusqu’à la porte , « Bon ben Salut » Le voilà parti.
Je ne sais pas l’heure qu’il est. Peut-être 20h 30, j’ai l’impression que la séance est terminée. Mon mari range les verres et les bouteilles. Je suis toujours dans le salon en train de m’écarter les fesses.
Et quand est-ce qu’il me baise ?
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Bonjour, dernièrement alors que je passais le week-end avec ma soumise à l'hôtel, en pleine nuit nous avons été réveillés par des bruits et des gémissements d'origine sexuelle. Nous avons très vite compris que nos voisins de chambre très bruyants étaient en pleine action. Excité par cette environnement érotique je me suis dit que c'était le bon moment pour une séance improvisée de soumission afin de tester l'obéissance de ma soumise. Malheureusement elle s'est rebellée et à refusée que je la soumette à ce moment là de la nuit prétextant que les voisins exagèraient, qu'elle était fatiguée et qu'elle avait besoin de dormir. Il faut dire que nous nous étions endormis seulement quelques heures plutôt après une grosse séance. Ne voulant pas rentrer en conflit je l'ai laissé se rendormir. Maintenant je me pose questions :
- aurais-je dû ou pas la soumettre de force faisant fi de sa rébellion, ai-je fait preuve de faiblesse ou de bienveillance à ce moment ?
- dois-je la punir après coup de cette rébellion impromptue ?
- si oui comment la punir (quel niveau de punition) ?
- quel attitude dois-je maintenant adopter car il est hors de question qu'elle puisse imaginer pouvoir refuser mes ordres quand ça lui chante, d'ailleurs elle en serait déçue. Ce qu'elle aime dans notre relation c'est mon autorité sur elle. Elle a besoin que je la domine et que je lui impose les règles de notre contrat pour être rassurée, épanouie et heureuse dans notre relation.
Si vous avez déjà connu une situation identique merci de me faire part de votre vécu et de comment vous avez résolu le problème
N'hésitez pas à me dire comment vous agiriez et à me donner conseil sur la-les punition-s à mettre en place et le comportement à adopter
Merci
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Continuons notre voyage dans les annales akashiques, là où se trouvent les chants d'origine du soldat Homer, celui qui avait été chargé par le roi Priam de faire la propagande de l'armée de Troie.
Les années passent, aucun camp ne parvient à prendre le dessus. Les remparts de Troie sont très solides, ses archers redoutables, ses cavaliers font des ravages contre les troupes isolées. Les deux armées se font face mais les troiens évitent toujours la bataille définitive. Ils savent se replier, manœuvrer. Les assauts des grecs se brisent en vain sur ces redoutables défenses. L'épuisement et la lassitude sont là.
Helene est repartie vers Sparte, pour régner d'une main de fer sur son peuple et se faire construire un joli palais. Elle laisse la conduite de la guerre à son meilleur général.
Castré, Menelas a grossi. Il porte un lourd collier de bronze et Hélène le tient en laisse. Il se déplace à quatre pattes à ses pieds et montre son gros cul à tous. La Reine aime l'exhiber et l'humilier de la sorte. Il semble très heureux au final. Souvent il reçoit le fouet. Non pas pour le punir, non, juste pour le plaisir de la Reine de Sparte, qui aime ce spectacle.
Achille, le vaillant guerrier aux pieds agiles, passe son temps à piller les villes autour de Troie pour isoler cette dernière. Il fait des carnages, accumule des butins et ramène de belles esclaves pour servir dans le camp des grecs. Au passage, il se sert d'abord et se garde les plus belles. C'est ainsi qu'il a craqué pour la superbe Briseis. Le plus beau cul de la plaine de Troie aux dire des grecs.
A la différence des autres combattants, Achille est surprenant c'est le meilleur et pourtant, il a presque un côté féminin . Briseis est amoureuse de lui. Elle aime lui donner le bain lorsqu'il rentre des combats et laver sa peau douce. Elle le lave comme elle laverait une autre fille et le couvre de baisers délicats. Elle n'ignore pas que c'est un tueur et même le pire d'entre tous. Pourtant elle le masse ensuite avec de l'huile d'olive. Puis elle s'empale sur lui et lui fait l'amour. Toutes choses qu'elle a apprises dans le temple d'Aphrodite sur le mont Ida. Un temple réservé aux femmes et aux sciences du sexe et de l'amour.
Souvent Briseis invite une autre esclave ou un beau serviteur mâle bien membre, pour ses parties fines après le bain. Comme prêtresse de l'amour, elle sait organiser des orgies bissexuelles pour combler son Achille, dont elle est amoureuse folle. Cela l'excite beaucoup de le voir faire l'amour avec un autre homme. De toute façon, il bande toujours mieux après. La tente d'Achille est un lupanar où l'on oublie la guerre. Qui baise qui et comment est sans impoetance. Qui est l'homme ou la femme, on ne sait vite plus. Le vin qui frappe la tête coule à flot. La vie n'est qu'un sursis.
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Allongée dans le lit, la jambe de Juliette pressée contre la sienne, Charlotte respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Juliette l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Juliette demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Charlotte en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces.
La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meutries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Juliette n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Charlotte. Sa Maîtresse était au fond intelligente et sentimentale. Mais surtout, elle pressentait en elle, un potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui portait, elle obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Charlotte alors qu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvraient ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant sa dignité et sa sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. N'avait-elle pas l'habitude d'attendre les décisions de ses plaisirs. Elle dut reconnaître en elle-même la raison de son trouble. La dépossession où elle était en réalité, elle-même.
Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Charlotte. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, ressérée à la taille mais un peu lache à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Patricia frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précèdait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préréfé être présentée nue sous une longue cape.
L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégraffa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Charlotte se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Charlotte se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur sonvisage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.
Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnûrent aussitôt Laurence. Sa mince silhouette était entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Charlotte lui tendit sans hésiter lala dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.
- La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet.
- Merci Madame, répondit Charlotte.
Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.
- Je m’appelle Anne.
- Et moi, Charlotte, lui répondit-elle d’une voix respectueuse.
- Nous allons beaucoup te faire souffrir.
- Je sais que ma Maîtresse vous l’a demandé.
- Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword.
- Je le connais et je suis prête.
Alors tout alla très vite dans l'obscurité. Anne lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Charlotte savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espèrant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Charlotte a ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.
Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Anne prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanièress'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanères atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Anne frappait fort et plus Charlotte s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.
Avec une sorte de dureté suprême conférée par le paroxysme de son indifférence, Anne recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Anne attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux machoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Anne, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnee entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablissa la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Charlotte n'avait plus rien à offrir qu'elle ne possédât déjà. Sa Maîtresse considérait qu'elle était infiniment plus émouvante lorsqu'elle portait des traces, quelles qu'elles fussent, car elles indiquaient aussitôt que tout était permis à son égard. Elle la prit fermement par la nuque pour l'attirer contre elle, remettant à plus tard les préludes indolents. Elle quémandait qu'on la fouette. Juliette ne demandait pas mieux. Elle puisait plaisir et fierté dans les gémissements qu'elle lui arrachait. Quand elles furent toutes les deux nues dans le grand lit, Charlotte se sentit enfin en paix. En paix et en feu.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"C'est pour que l'on ne t'entende pas crier, les murs sont doublés de liège, on n'entend rien de ce qui se passe ici, Couche-toi." Elle l'a prit aux épaules, la posa sur le feutrage rouge, puis la tira un peu en avant; les mains d'O s'aggrippèrent au rebord de l'estrade, où Yvonne les assujettit à un anneau, et ses reins étaient dans le vide. Anne-Marie lui fit plier les genoux vers la poitrine, puis O sentit ses jambes, ainsi renversées, soudain tendues et tirées dans le même sens: des sangles passées dans les bracelets de ses chevilles les attachaient plus haut que sa tête aux colonnes au milieu desquelles, ainsi surélevée sur cette estrade, elle était exposée de telle manière que la seule chose d'elle qui fût visible était le creux de son ventre et de ses reins violemment écartelés. Anne-Marie lui caressa l'intérieur des cuisses. "C'est l'endroit du corps où la peau est la douce, dit-elle, il ne faudra pas l'abîmer. Va doucement Colette."
"Colette était debout au-dessus d'elle, un pied de part et d'autre de sa taille, et O voyait, dans le pont que formait ses jambes brunes, les cordelettes du fouet qu'elle tenait à la main. Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, O gémit, Colette passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait, O se débattait de tout son pouvoir, elle crut que les sangles la déchireraient, Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Anne-Marie entendait l'amener à merci. "Plus vite, dit-elle à Colette et plus fort." O se raidit, mais en vain. Une minute plus tard, elle cédait aux cris et aux larmes, tandis qu'Anne-Marie lui caressait le visage. "Encore un instant, dit-elle, et puis c'est fini. Cinq minutes seulement. Tu peux bien crier pendant cinq minutes, Il est vingt-cinq, Colette, tu t'arrêteras à trente, quand je te le dirai." Mais O hurlait non, non par pitié, elle ne pouvait pas, non elle ne pouvait pas une seconde de plus supporter le supplice. Elle le subit cependant jusqu'au bout, et Anne-Marie lui sourit quand Colette quitta l'estrade. "Remercie-moi" , dit Anne-Marie à O, et O la remercia".
"Elle savait bien pourquoi Anne-Marie avait tenu, avant toute chose, à la faire fouetter. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Anne-Marie ne s'était pas trompée à l'acquiècement ni à la révolte d'O, et savait bien que son merci n'était pas dérisoire. Elle tenait à faire éprouver à toute fille qui entrait à la maison, et devait y vivre dans un univers uniquement féminin, que sa condition de femme n'y perdrait pas son importance du fait qu'elle n'aurait pas de contact qu'avec d'autres femmes, mais en serait au contraire rendue plus présente et plus aiguë. C'est pour cette raison qu'elle exigeait que les filles fussent constamment nues; la façon dont O avait été fouettée comme la posture où elle était liée n'avaient pas non plus d'autre but. C'était O qui demeurerait le reste de l'aprés-midi, trois heures encore, jambes ouvertes et relevées, exposée sur l'estrade, face au jardin, Elle ne pourrait cesser de désirer refermer ses jambes".
Hommage à Anne-Cécile Desclos, dite Dominique Aury, alias Pauline Réage.
"En tout cas je crois de plus en plus que c'est à trente ans qu'on connaît la vie. Avant on fait des brouillons, avec plus ou moins de talent". De la poétesse Renée Vivien à Monique Wittig et à Anne Garréta, la littérature lesbienne a peu à peu émergé au fil du XXème siècle. L'avènement du féminisme dans l'après 68 a marqué un tournant considérable. De fait, comme une histoire des femmes ou de la plus controversée écriture féminine demandait hier ses exégètes et ses chercheuses, l'histoire de la littérature lesbienne, et du concept lui-même, demeure largement inexploitée, quand une "histoire des hommes" semblerait presque une absurdité et que celle des gays a désormais ses théoriciens, "femme" et "homosexuelle": le lesbianisme cumulerait donc les mandats, infraction condamnable comme chacun sait. On l'aura compris; regarder la culture lesbienne comme une sous catégorie, réservée à quelque chapelle, c'est avaliser le principe d'une "infériorité de nature" qui a plus à voir avec les préjugés, les hiéarchies lassantes, stériles, quand le débat, bien évidemment, est ailleurs. Il n'empêche; ce soupçon vaguement ironique sur une production marginale de "femmes entre elles" a permis à la littérature lesbienne de se constituer, lui a donné sa force, a excité son son imagination, l'a poussée à étendre son champ, construire et préciser son identité. Littérature élaborée "contre" plutôt qu'en creux, militante: la littérature lesbienne est devenue une littérature de scission. Rien d'étonnant à ce qu'elle trouve donc une énergie neuve au début du XXème siècle, au cœur de cette Belle Epoque qui voit l'émergence de quelques "modernes" Sapho décidées à donner de la voix et dont la société, entre irritation et complaisance vaguement amusée, autorise désormais la visibilité. Encore prisonnières de l'image baudelairienne de "la femme damnée". Rappelons que le titre original des "Fleurs du Mal" était "Les Lesbiennes". Les poétesses homosexuelles de l'époque furent néanmoins décidées à prendre en main, par la plume, leur propre histoire et à chanter elles-mêmes leur désir, dans un univers où les hommes étaient littéralement éradiqués. Il faut prendre garde à ne pas s'arrêter à l'apparence fragile, éthérée et encore très fin de siècle, de Renée Vivien, écrivaine parisienne d'origine anglaise, anorexique, morte à trente-deux ans, et ne pas se méprendre sur la grâce très réelle de ses vers, saluée en son temps par Charles Maurras dans "Le Romantisme féminin". Une sourde violence les animait. D'"Evocations" (1903) à "Flambeaux éteints" (1907), sa poésie, hantée par une chasteté obsédante, dit sans ambiguïté sa passion des femmes, son rejet de toute forme de liens avec le monde masculin, qu'un seul alexandrin, s'il en était besoin, résumerait: "Tes blessures sont plus douces que leurs caresses." Sa liaison avec Natalie Clifford Barney, jeune héritière américaine dont le Tout-Paris commentait les frasques, constitua le point d'orgue d'une œuvre qui donna le la à une nouvelle communauté littéraire en plein essor. "Au fond, ce qui nous perdra toutes et tous un jour, c'est la beauté d'une certaine voix".
"Ma seule consolation c’est que les hommes ne rendent pas toujours les femmes heureuses et que, peut-être, nous ne sommes pas pires." De même, il ne faut pas mésestimer la radicalité des propos de Natalie C. Barney qui, pour être très élitiste et néo-classique, n'en condamnait pas moins sans conditions l'hétérosexualité, le mariage comme la procréation, dans son "Académie des femmes." Sa personnalité flamboyante fédèrait les tribades de son temps, réunies dans son jardin de la rue Jacob, où le "Temple de l'Amitié" se voulait le théâtre de rencontres et de danses placées sous l'enseigne de Lesbos. Car l'Américaine était au moins autant un personnage de romans qu'une écrivaine plutôt médiocre, d'une liberté et d'une audace qui appellaient et permettaient pour la première fois au grand jour toutes les projections: la courtisane Liane de Pougy, qu'elle avait séduite en se déguisant en page, rapporta leur histoire dans "Idylle saphique." Renée Vivien dans "Une femme m'apparut" (1904), Remy de Gourmont l'immortalisa dans ses "Lettres à l'Amazone." surnom qu'elle gardera pour livrer ses propres "Pensées d'une Amazone" en 1920. Radclyffe Hall dans "Le Puits de solitude" en 1928 sous le nom de Valérie Seymour ou Djuna Barnes, la même année, sous celui d'Evangeline dans son "Almanach des dames." Il n'est pas jusqu'à Lucie Delarue-Mardrus ou Colette qui ne se soient emparées de cette Sapho 1900. "Sapho cent pour cent." André Billy, Colette qui n'hésitait pas à lui déclarer dans une lettre: "Mon mari, Willy te baise les mains, et moi, tout le reste." Dans les années trente, l'auteure des "Claudine", cycle de quatre romans où la bisexualité l'emporte en général sur un saphisme plus exigeant, se démarque avec un essai qui fera date: "Le Pur et l'impur" paru en 1932 sous le titre "Ces plaisirs." Les brumes délétères de la Belle Epoque se sont estompées, le procès intenté à l'éditeur de Radclyffe Hall pour avoir publié "Le Puits de solitude", roman jugé immoral et obscène, a changé la donne dans les esprits; même si le phénomène est d'abord anglo-saxon, l'homosexualité n'étant pas criminalisée en France, il ébranle les mentalités d'une communauté qui ne se sent jamais à l'abri. Avec sa farouche indépendance, mais aussi avec tout ce que son tempérament recèle de délibérément insaisissable, Colette entendait étudier les cercles des "unisexuelles" et cette "sensualité plus éparse que le spasme, et plus que lui chaude", caractérisant selon elle l'amour entre femmes. Les conclusions sont plutôt amères; Colette considèrait le libertinage saphique comme "le seul qui soit inacceptable" et ne croyait pas à la réalisation du "couple entièrement femelle," l'une des deux singeant nécessairement l'homme. Il n'en demeure pas moins que, pour la première fois, un tel projet est entrepris, de surcroît par une écrivaine confirmée et célèbre. "Mais nous n’y pouvons rien. Tu as été à mon avis la meilleure des amantes et tu l’es encore en admettant ce qui se passe. Tout le reste est définitivement de la mauvaise littérature".
"Ce désir de possession totale, insupportable, où le moindre signe d'intérêt pour quelqu'un d'autre m'est souffrance". Aux yeux de Colette, "Gomorrhe" n'existait pas. Deux écrivains majeurs ont pourtant opposé à l'époque un démenti sévère à cette proposition, par des chefs-d'oeuvre de la modernité: Marcel Proust, avec "À la recherche du temps perdu" et Djuna Barnes avec "Le Bois de la nuit" ont en commun d'avoir les premiers, fait d' "homosexuel" et de "féminin", l'axe de catégorisation, à partir duquel universaliser. L'émancipation d'une littérature lesbienne en soi, fût-elle produite par un homme, comme Proust, date de l'instant où l'homosexualité ordonna une construction formelle à part entière commandant une nouvelle vision du monde. La marge était convoquée au centre. Son autonomie, sa complexité furent posées. La Seconde Guerre mondiale brisa cet élan, freiné dès les années trente par les prémisses d'un retour à l'ordre, où l'on faisait déjà de la "décadence des moeurs", la responsable de bien des maux. Il fallut attendre les années cinquante pour voir pointer, ici et là, quelques tentatives destinées à explorer plus avant les limites et les richesses d'une littérature lesbienne. Parmi elles, "Le Rempart des béguines" (1951) de Françoise Mallet-Joris, "Qui qu'en grogne" de Nicole Louvier (1953). Un météore va pourtant bouleverser les cartes: Violette Leduc, Après "L'Affamée" (1948), récit de sa passion sans retour pour sa protectrice Simone de Beauvoir et "Ravages" (1955), dont les cent cinquante premières pages furent censurées par Gallimard, "La Bâtarde" en 1964 lui assura l'estime et le succès public. Elle rata le Goncourt et autres prix prestigieux de la rentrée, mais gagna la postérité en ayant su renouveler une langue qui imposa, avec un réalisme lyrique inaccoutumé et une vérité sans fard, une image charnelle, physique et émotionnelle de la lesbienne. Les cent cinquante pages supprimées par Gallimard paraissent en 1966, mais en partie seulement, sous le titre "Thérèse et Isabelle", récit d'une passion où l'érotisme lesbien est décrit avec une précision d'entomologiste. Signe des temps, il faudra attendre l'an 2000 pour que l'éditeur rétablisse dans sa cohérence d'origine ce texte explosif, au style à la fois dru et orné de métaphores baroques, dont les mutilations furent vécues par Violette Leduc comme un "assassinat littéraire." Cette lenteur et cette timidité éditoriale disent à elles seules l'audace, la nouveauté et le danger que recèle la phrase de l'écrivaine: un pavé dans la mare. Dans ce lent mouvement de reconnaissance, s'inscrivit Christiane Rochefort qui, après "Le Repos du guerrier" (1958), regard d'une femme sur l'érotisme masculin, adapté au cinéma par Vadim avec Brigitte Bardot dans le rôle principal, publia "Les Stances à Sophie" où le thème de lesbianisme fut abordé, sans toutefois s'affranchir des tabous sociaux. En 1969, elle profita de sa notoriété pour publier un livre où l'homosexualité occupait le cœur du sujet, "Printemps au parking." La même année, avec "La Surprise de vivre", Jeanne Galzy, membre du jury Femina, se lança dans une saga familiale troublée par des idylles entre femmes, située dans le milieu protestant de Montpellier. Indissociable de l'histoire de l'émancipation des femmes, la littérature lesbienne vit un tournant considérable dans l'après-1968, avec l'avènement du féminisme. Un nom désormais va incarner la révision radicale du problème : Monique Wittig. Avec "Les Guérillères" (1969) notamment, et "Le Corps lesbien" (1973), une langue et un univers nouveaux surgissent dans le paysage fictionnel, où l'exclusivité du pronom "elles" entend dissoudre le genre linguistique:
"Enfin, quand on aime on passe par-dessus tout ça. L’amour n’est pas censé nous rendre la vie confortable. Je suis habituée à la clandestinité, à la tromperie. Je vis au milieu de femmes intouchables. Car il n’y a pas que les mineures, il y a aussi les profs, et ce ne serait pas bon pour la discipline". "La direction vers laquelle j'ai tendu avec ce elle universel n'a pas été la féminisation du monde, sujet d'horreur aussi bien que sa masculinisation, mais j'ai essayé de rendre les catégories de sexe obsolètes dans le langage", précisa t-elle dans "La Pensée straight" en 2001, titre tardivement publié en France, repris lors d'une conférence prononcée à New York en 1978, qu'elle concluait par ces mots célèbres: "Il serait impropre de dire que les lesbiennes vivent, s'associent, font l'amour avec des femmes, car la femme n'a de sens que dans les systèmes de pensée et les systèmes économiques et sociaux hétérosexuels, les lesbiennes ne sont pas des femmes." L'œuvre de Monique Wittig demeure une expérience unique et sans rivale, dont la révolution a consisté, par le matériau brut de la langue, à "rendre universel le point de vue minoritaire." Selon l'auteure, le lesbianisme ne peut pas être décrit comme un tabou, étant donné qu'il n'a pas d'existence réelle dans l'histoire de la littérature. La littérature homosexuelle mâle a un passé, elle a un présent. Les lesbiennes, pour leur part, sont silencieuses, Lorsqu'on a lu les poèmes de Sapphô, "Le Puits de solitude" de Radclyffe Hall, les poèmes de Sylvia Plath et d'Anaïs Nin, "La Bâtarde" de Violette Leduc, on aurait donc tout lu. Seul le mouvement des femmes s'est montré apte à produire des des textes lesbiens dans un contexte de rupture totale avec la culture masculine, textes écrits par des femmes exclusivement pour des femmes, sans se soucier de l'approbation masculine. "Le Corps lesbien" entre dans cette catégorie. Des Françaises, comme Michèle Causse, mais aussi un grand nombre de Canadiennes, notamment, font écho à l'univers wittigien, à l'image de Nicole Brossard, Josette Marchessault ou Louky Bersianik. Les tentatives contemporaines d'une littérature lesbienne, qui ont pu provoquer la création de maisons d'édition comme "Les Octaviennes" de Geneviève Pastre ou d'une éphémère collection comme "Le Rayon gay" chez Balland, ne semblent pas prendre une direction imposée. Telle l'œuvre autobiographique de Jocelyne François, "Joue-nous Espana" (1980), ou de la déconstruction du système hétérosexuel par Mireille Best dans "Hymne aux murènes" en 1986, "Camille en Octobre" en 1988, et "Il n'y a pas d'hommes au paradis" (1995), à Marie-Hélène Bourcier, et ses réflexions sur la génération queer, en passant par Hélène de Monferrand et sa position réactionnaire "Les Amies d'Héloïse", prix Goncourt du premier roman en 1990. La visibilité croissante des gays et des lesbiennes dans la société, phénomène répercuté dans le roman, notamment dans le genre du livre policier, de Sandra Scopettone à Maud Tabachnik, où des personnages de lesbiennes tiennent le haut du pavé. L'intérêt croissant pour les "gay and lesbian studies" et les "gender studies" qui nous arrivent lentement des Etats-Unis, donneront-ils un nouvel élan à une littérature dont la spécification et l'étoffe restent fragiles ? Aujourd'hui, en France, seule Anne F. Garréta, remarquée pour son livre, "Sphinx" en 1986, roman de l'indifférenciation sexuelle dédié "to the third", et récemment couronnée par le prix Médicis pour le magnifique "Pas un jour", sous-entendu, sans une femme (2002), peut non seulement se vanter d'être l'héritière spirituelle de Monique Wittig, mais de poursuivre sa tâche, en repoussant encore les limites de l'écriture dans le travail de ce genre littéraire à part. De jeunes auteures comme Nathalie Vincent, Corinne Olivier ou Claire Vincent semblent vouloir relever le défi en ce début du XXIème siècle. La gageure n'est pas mince.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La boucle sans fin
Chapitre I
Par avance, je tiens à m’excuser platement auprès de Dame Athénais, j’espère qu’à la lecture de ce récit, elle saura me pardonner. Je déroge, ici, un peu au challenge pour évoquer une histoire qui a bouleversé ma vie voilà presque dix ans.
Mai 2014, je venais de me faire larguer et retrouvais mes valises sur le pas de porte de notre logis. Les choses n’allaient plus depuis un moment avec Chloé mais je trouvais, sur le moment, sa décision un tantinet brutale. En concurrence avec les étudiants, je dénichais une chambre de bonne, au quatrième étage sans ascenseur, rue de Brancion dans le 15ème arrondissement. A l’époque, jeune enseignant, je ne pouvais espérer mieux et n’osais abuser de l’hospitalité des quelques amis qui m’avaient gentiment hébergé jusque-là. Paris en été, ses touristes, sa canicule, ses garçons de café à l’amabilité variable constituaient pour moi une source de déprime. Une fois installé dans mon studio, je n’avais qu’une hâte…
Partir.
Fuir la ville pour les grands espaces, échapper un moment au bêton qui semblait ternir le ciel et abimer mes rêves.
Dans la touffeur des combles où j’avais élu domicile, je pianotais frénétiquement en quête d’un ailleurs. En mai, cependant, les occasions se faisaient plutôt rares et surtout hors de budget. N’y croyant plus, je cliquais sur une annonce qui allait bouleverser ma vie. Une location dans le sud de la France pour 2 mois. Un mas, surplombant une colline dominait une pinède et un champ d’olivier. Plutôt isolée, la demeure possédait sa propre piscine et un chemin privé descendant sur une crique. Le rêve de liberté et de détente était pratiquement à ma portée. Les tarifs indiqués étaient curieusement peu élevés. Je tentais ma chance et recevais dans l’heure qui suivit un message. La propriétaire expliquait qu’elle vivait actuellement dans cette grande bâtisse et qu’elle louait habituellement à des étudiants. L’un d’eux était reparti après son master et il restait donc une chambre vacante. Je pouvais, si je le souhaitais, vivre là-bas à l’année.
Je rassurais la propriétaire, Md Camille, et fis un peu d’humour en expliquant que j’allais enfiler mes palmes et mon tuba sur le champ. La discussion cessa. Immédiatement, je me mordis les doigts et me rappelais les instants où Chloé me charriait sur mon humour. Encore une fois, j’avais débordé, j’étais allé trop loin. Soudain, mon portable vibra. Md Camille m’écrivit ou plutôt me questionna en mode KGB. Avais-je de la famille ou des amis susceptibles de venir perturber la tranquillité du site ? Etais je célibataire ? Etais je bruyant ? Expansif ou plutôt réservé ? Mon hygiène de vie fut également questionnée, alcool, drogue. Au final, mes réponses durent la convaincre car elle valida ma candidature. Durant une semaine, j’étais sur un nuage. Paris devenait un endroit délicieux, même les cafetiers semblaient des chics types. Un sourire béat et crédule ne quittait plus mon visage. Hélas, mes espoirs furent à la mesure de ma déconvenue. Un mail de Md Camille m’annonçait qu’elle ne pourrait me recevoir. Un dégât des eaux dans la chambre avec vue sur mer l’empêchait de la louer.
J’étais anéanti. Je lui écrivis que ce n’était rien. Que je pourrais m’accommoder d’un papier peint un peu décollé ou d’une salle de bain hors d’usage (il y en avait 3 dans la demeure) mais rien n’y fit. Je me couchais brisé par la nouvelle. L’idée de rester dans la capitale durant l’été m’étais devenue insupportable.
Nuit blanche ou presque.
8h du matin, les vibrations de mon portable me réveillèrent en sursaut. Un 06 inconnu insiste de l’autre côté de la ligne. Je décroche et tombe sur une voix féminine plutôt directe et stricte. C’était Md Camille. Elle me proposait un arrangement. La demeure possédait une chambre d’amis supplémentaire au sous-sol. Pas grand-chose… Le prix bien entendu serait revu à la baisse (presque gratuit pour une location à 10 km de St Tropez). Quelques photos suivirent. J’y découvrais une chambre chaulée, un lit simple et des meubles rudimentaires. Un soupirail projetait l’ombre de ses barreaux sur un sol de tommettes bien entretenu. Ce n’était plus la chambre avec terrasse surplombant la mer mais je comptais passer l’essentiel de mon temps entre garrigue et bains de mer. J’acceptais. La suite me prouva combien j’étais naïf.
Les rayons du soleil dardaient sur le mas qui se découpait dans le bleu de l’azur. Le chauffeur de taxi, en apprenant ma destination, m’avait regardé d’un drôle d’air.
« Vous êtes venu la Camille ? » me lança-t-il en s’allumant une cigarette.
« Oui… enfin non. Pour les vacances. » Dis-je, un peu déstabilisé par la question.
L’homme esquissa un sourire de connivence que j’eus beaucoup de mal à interpréter. J’abrégeais la conversation en me grisant du chant des cigales. Les dernières maisons laissèrent bientôt la place aux cultures d’oliviers qui s’espacèrent pour laisser place à la garrigue. La lande, ses odeurs de serpolet et de thym succédait à des chaos rocheux, monstres énormes, qui plongeaient dans la mer. 20 minutes plus tard, nous quittions l’asphalte pour un chemin de terre battu, une allée d’olivier et puis, brusquement, au détour d’un virage, le Mas baigné de soleil. La demeure, immaculée, paraissait bien plus vaste que sur les photos. Je n’eus cependant pas le temps de m’extasier. Mon chauffeur, peu désireux de voir « La Camille » comme il l’appelait me laissa devant les hautes grilles de la demeure déposant, en vitesse, mes bagages sur le bord du chemin. Les grilles telles d’antiques gardiens s’ouvrirent automatiquement me laissant faire mes premiers pas dans le domaine de Md Camille.
Chapitre II
Un voilier, petit point blanc dansant dans les vagues, se perdait au large tandis qu’un vent frais balayait la côte. Du haut des falaises qui surplombait les calanques, j’avais l’impression que le monde s’offrait à moi. Instant de liberté que je ne savais pas encore éphémère. Mes problèmes parisiens emportés par le Sirocco, je comptais profiter pleinement des chemins de chèvres et du zézaiement incessant des cigales. Inconsciemment, je me replongeais dans un récit de mon enfance, « la gloire de mon père », et je m’attendais presque à voir jaillir 3 bartavelles comme dans l’histoire de Daudet. Fatigué par le vent et le voyage, je me remémorai l’étrange Md Camille.
Elle m’attendait sur le perron du Mas toute de blanc vêtue. L’étudiante, à côté d’elle, bien que très jolie, paraissait d’une beauté fade comparée à celle de ma logeuse. Ses longs cheveux noirs cascadaient sur une robe blanche agrémentée de dentelles et de rubans. Un camée ornait son coup caché sagement par un col tout en broderie. Elle m’accueillit un peu fraichement, une cravache à la main. Elle dut cependant lire la surprise dans mon regard et s’en excusa aussitôt. Elle partait faire une randonnée à cheval prochainement. Je la rassurai et expliquai la difficulté pour arriver jusqu’ici. L’isolement de la demeure, l’air goguenard du chauffeur de taxi. Md Camille se contenta de sourire à mes déboires autour d’un rafraichissement. Ses yeux verts magnifiques plongeant dans les miens, je cessai mes bavardages la gorge un peu sèche pour me désaltérer. Cette femme, dans la quarantaine, avait un regard hypnotique. J’aurai pu me perdre dans ses yeux émeraudes comme dans une jungle profonde. Ces lèvres habilement maquillées de sensualité s’entrouvrir pour former dans l’air d’étranges motifs mystiques.
Soudain, un coup de cravache claqua sur la table et interrompit ma rêverie.
« Vous ne m’écoutez pas Simon ! » sourit Md Camille tandis que je sursautai. D’un geste, elle m’invita à faire le tour du propriétaire. Je découvris avec plaisir le salon et ses vastes bibliothèques, la salle à manger avec vue sur la piscine, la cuisine ultramoderne capable de restaurer un petit bataillon, l’escalier qui mène au premier où il m’était interdit d’aller. C’est là, en effet que logeait l’étudiante et ma propriétaire. Je n’avais en aucun cas l’autorisation de monter. Md Camille, ferme sur ce point me demanda d’ailleurs de répéter l’interdiction en souriant.
« Je n’ai en aucun cas le droit de monter dans les étages sans votre autorisation » dis-je en forçant le trait comme un écolier pris en faute. Surprise, Md Camille se mit à rire et instantanément, je tombais amoureux. Nous descendîmes ensuite à la cave pour y découvrir ma chambre. Une lourde porte de chêne avec passe plat et œilleton barrait le passage vers mon nouveau logis. Md Camille me fit alors un regard grave avant d’ajouter que cette pièce était auparavant la cellule d’un esclave.
« La maison et les terres autour étaient dans la famille depuis 1768. A cette époque et jusqu’en 1848, les Desfontaines avaient toujours eu un esclave à demeure. Après l’abolition de l’esclavage, des domestiques habitèrent ces lieux mais ce n’est pas la même chose » dit-elle avant d’introduire l’antique clé de fer qui ouvrait ma chambre. La pièce devait faire une dizaine de mètres carrés et pourrait être qualifiée de monacale. Md Camille passa en revue les quelques règles de son royaume comme elle aimait appeler le domaine. Petit déjeuner à 7h, déjeuner à midi et diner à 19h, retour aux chambres à 21h. Puis, elle me montra quelque chose qui me fit froid dans le dos. Des crochets fixés dans les poutres et sur certains murs témoignaient du temps révolu de l’esclavage. Elle maintenait ces reliques pour témoigner de l’histoire de sa famille. L’esclavage, après tout, avait rendu riches et prospères les Desfontaines dans la région. Dubitatif, j’acquiesçai et demandai s’il y avait une télé dans la chambre ou même si je pouvais emprunter des ouvrages de la vaste bibliothèque.
Md Camille changea de ton. Son sourire se fit plus cassant.
« Bien sûr que …. non ! Tu n’auras pas le temps pour ça… »
Mal à l’aise j’enchainai sur la fatigue du grand air, les longues randonnées mais Madame ne m’écoutait déjà plus. Elle remontait à l’étage ou Sylvia l’attendait. Son cheval allait être sellé, il était l’heure de partir. Laissé seul dans ma cellule, je remarquai 2 choses étranges. Cette femme, aussi hautaine que magnifique venait de me tutoyer et chose plus étrange encore, les anneaux fixés aux poutres présentaient des traces récentes d’usure.
Je ne tarderai pas à savoir ce pour quoi ils étaient destinés.
Chapitre III
Les feuilles virevoltaient dans les frimas de l’automne. Le vent mugissait sur la cour de récréation étrangement déserte. Il fallait avoir l’œil pour remarquer, dans un renfoncement, un groupe de collégiens qui faisait cercle.
« Il ne le fera pas, tu verras » lâchait un môme à un autre en lui donnant un coup de coude complice.
« Mouais, possible. Il n’a pas de couilles de toute façon. » renchérit le voisin un peu déçu.
Au centre de l’action, mille paires d’yeux avides le scrutaient. Il était là, devant la plus belle fille du collège qui lui souriait. Ses boucles blondes s’emmêlaient au grès du vent et dessinaient de jolies arabesques sur ses joues rosies par le froid. Son teint pâle taché de deux pommettes roses lui donnait des airs tendres de poupées de porcelaine. Le garçon s’avança sous les vivats du public. Tremblant d’excitation et de peur, il fit un premier pas dans le cercle des curieux. Les yeux bleu acier de l’égérie du collège se firent plus perçants. Un sourire pincé, que peu lui connaissait, vint durcir ses lèvres fines.
« Tu peux m’embrasser si tu viens à moi à 4 pattes. » lança la petite au regard de démon.
Une rumeur parcourut l’assemblée, ce n’était pas ce qui était convenu mais c’était encore plus cool. Bientôt les élèves scandèrent « A 4 pattes ! Simon à 4 pattes ! »
Des larmes montèrent aux yeux de l’amoureux pris dans l’inextricable piège d’une foule déchaînée. Il fit le vide pour sortir de son corps. Ces derniers mètres, il ne les ferait pas. C’est son corps, telle une machine, qui les parcourraient pour embrasser Anne Lyse. Les mains dans la boue, les genoux trempés, il déployait son corps d’adolescent gauche au travers de la curie. Anne Lyse était là, à quelques mètres. Il ne voyait d’elle que ces bottes de cheval vernissées que beaucoup de jeunes filles lui convoitaient. L’humidité gagnait son jean lorsqu’il arriva aux pieds de sa bien-aimée. Un murmure parcourut la foule devenue silencieuse. Il avait osé. De la chenille discrète et grise qui rasait les murs, il s’était fait papillon. Anne Lyse fusilla son vainqueur du regard.
« Je t’avais promis de m’embrasser mais je n’avais pas dit où. Embrasse mes chaussures comme le feraient les petits chiens ! »
De grosses larmes coulaient sur les joues boueuses de l’ado humilié lorsqu’une main lui empoigna le cou pour lui plaquer le visage face contre terre. Le garçon voulut protester mais un coup de pied dans les cotes lui coupa le souffle. Haletant, il reconnut la brute du collège, Nicolas.
« Tu fais ce qu’Anne Lyse te dit. Tu lui lèches les pompes ».
La foule, tel un fauve, rugissait. Ce n’était plus un ensemble de collégiens mais un bloc compact et cruel jouant avec sa proie. Lorsque Simon avança ses lèvres pour baiser la botte, il eut l’impression que, sorti de sa chrysalide, on lui déchiquetait sadiquement les ailes.
Je me réveillai en sursaut et faillis dégringoler du hamac. La gorge sèche, le souffle court, j’avais, une fois de plus, fait cet horrible cauchemar jailli du passé. La rupture avec Chloé devait faire jouer mes failles internes et des rêves enfouis me troublaient. Je notais, cependant, une distanciation des évènements que je pris pour une forme de progrès. Je trainais un moment en cuisine et décidais de calmer mes nerfs en piquant une tête à la piscine. Md Camille m’avait interdit d’y mettre les pieds après le déjeuner mais dans l’état où j’étais, un bon bain me paraissait salutaire. De la terrasse, le vent amenait l’odeur des pins, les clapotis de l’eau et l’ardeur des cigales. Sous les oliviers, n’ayant pour vêtement qu’un unique chapeau de paille, Sylvia, comme une naïade, offrait sa peau à la caresse du soleil. L’étudiante en lettres possédait un corps parfait quoiqu’un peu mince. Ses seins dardaient sous la brise, son corps nerveux et encore diaphane s’abandonnait totalement. Un buisson de jais fleurissait entre les cuisses de cette Vénus urbaine. Surplombant la scène, je vis la belle saisir un livre ; « Justine où les malheurs de la Vertu ». L’œuvre du marquis de Sade dans la main droite, Sylvia s’adonnait à quelques caresses saphiques lorsqu’on m’interpella.
« Qu’est-ce que tu fais là ! »
Je sursautais tel le voyeur que j’étais et bredouillais de lamentables excuses. Md Camille était comme furie et m’invectivais tandis que je reculais dans l’escalier. Sylvia s’était levée depuis longtemps pour joindre son courroux à celui de ma logeuse et soudain, l’une d’elles, me poussa dans l’eau.
Je remontais à la surface, m’agrippais au bord mais le talon ferme de Md Camille me plongea la tête sous l’eau. Je bus la tasse et remontais pour m’excuser. Là encore, ma tête fut maintenue sous l’eau tandis que ses bottes écrasaient mes mains accrochées au rebord. Mes habits et mes chaussures me gênaient dans mon combat pour me maintenir en surface. Je sentais mon cœur battre à tout rompre. Chaque tentative pour rejoindre la terre ferme se soldait par un début de noyade. Peu à peu, je cédais à la panique et m’épuisais. Allaient-elles me noyer ? Impossible ? Je décidais de puiser dans mes dernières forces, je bandais mes muscles et tentais de me projeter sur la terre ferme mais les 2 harpies me repoussèrent et me maintinrent dans les abysses. Mes mains cherchaient vainement à agripper n’importe quoi qui me maintienne en vie mais une poigne ferme me retenait sous l’eau. Des bulles de cet air trop précieux sortirent de ma bouche pour laisser entrer le liquide javélisé. Mon corps tressaillit, se cambra frénétiquement pour refuser l’évidence. Mes mains affolées ne déplaçaient que de l’eau, des colonnes d’eau. Mes poumons et mon cœur explosèrent lorsque l’obscurité fondit en moi. Cette piscine serait mon enfer.
Chapitre IV
« Règle numéro 1 : Un esclave doit toujours obéir à sa Maitresse
Règle numéro 2 : Le plaisir de Maitresse passe toujours avant celui de l’esclave
Règle numéro 3 : L’esclave oubliera sa sexualité et trouvera son plaisir dans celui de sa Maitresse
Règle numéro 4… »
J’ouvris les yeux dans la nuit noire et poussais un cri aussitôt étouffé par un bâillon. Sur le dos, je voulus me lever et retirer le casque qui balançait des ordres d’une voix glaciale, presque mécanique dans mes oreilles mais mes 4 membres ainsi que mon cou étaient attachés à la couche où je me trouvais. Je n’avais pour protester qu’une option : me débattre.
« Règle numéro 6 : L’esclave se doit d’exécuter spontanément toutes les tâches ménagères
Règle numéro 7 : A son réveil, l’esclave doit préparer le petit déjeuner de Maitresse puis s’effacer et l’attendre dans la salle de bain, sa laisse cadenassée aux toilettes. »
Les 10 règles édictées par ma geôlière revenaient en boucle et s’insinuaient, tel un lent poison en moi. J’avais beau essayer de faire abstraction, je savais que Camille et sa comparse essayaient de me reconditionner. Où étais-je tombé ? Pourquoi moi ?
Au bout d’un temps qui me parut infini quelqu’un retira le casque qui balançait ces crédos.
« Il est presque déchargé…Sylvia ? Peux-tu me donner l’autre, la batterie est pleine de ce matin. »
« Oui Madame » répondit Sylvia d’une voix effacée
« Ecoute moi Simon, ce que tu as tenté de faire en te masturbant devant cette jeune fille est inacceptable. Pénalement, cela sera pris pour du harcèlement sexuel. J’ai bien entendu installé des caméras dans tout le domaine et je peux dire que la police aura le privilège de regarder tes perversions en HD si tu n’obéis pas à mes ordres. Tu subiras un dressage strict et souvent douloureux mais, il se peut qu’au final, tu puisses y trouver du plaisir »
Camille marqua un temps d’arrêt pour me faire bien comprendre l’enjeu de la situation. Elle reprit plus sur le ton de la confidence.
« Nous avons épluché l’historique de ton portable. Tu n’as jamais vraiment eu d’envergure. Ta Chloé s’est bien fichue de toi. T’envoyer un selfie d’elle et son nouvel amant en guise de rupture, il faut avouer que ça a quand même de la gueule. »
Je grognais au travers du bâillon en caoutchouc n’émettant que des borborygmes grotesques et des filaments baveux. Camille n’en avait cure.
« Tu consultes déjà des sites BDSM, tu as un profile Fet life mais apparemment aucun contact réel. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m’étonne pas vraiment. Veux-tu devenir mon esclave ?»
Humilié et plein de rage, je fis non de la tête lorsque Camille me libéra enfin du bâillon. J’haletai, furieux et lui ordonnais de me libérer sur le champ.
« Tu n’es pas en position d’exiger quoique ce soit ici. Ton nom, ton prénom ne signifieront bientôt plus rien. Désormais, tu te nommes sim et ton but unique est de me satisfaire ».
En colère, je ruais et essayer en vain de jouer sur les liens qui me reliaient au lit lorsqu’une sangle immobilisa ma tête aussitôt, une autre se refermait sur mes cuisses. Complètement contraint, je ne pus qu’accepter le casque Mp3 qui scandait les règles de Maitresse Camille. Puis, sans douceur, quelqu’un plaqua un chiffon sur ma bouche recouvrant au passage mes narines. Une odeur étrange embruma mon cerveau et me fit perdre conscience.
Je me réveillai, ébloui par de puissants projecteurs. Un mal de crâne me vrillait les tempes et pesait sur mon crâne comme une chape de plomb. Dans la lumière du contrejour, des caméras sur trépieds filmaient mon réveil sordide. Attaché sur un chevalet, mes yeux balayèrent la pièce du regard. Chaines, fouets, cravaches et autres instruments de torture attendaient l’arrivée de la Maitresse des lieux. Une série de godes de toutes tailles trônait sur une étagère à proximité d’une croix de Saint André. Dans un coin de la pièce, je devinais, dans le tremblement des bougies, une cage pouvant contenir un humain.
Des pas résonnèrent dans le couloir. Maitresse, habillée d’un bustier de cuir, tenait Sylvia en laisse. L’étudiante, en dentelle blanche, contrastait avec Md Camille qui lui fit prendre place face au chevalet. Gantée de cuir, Maitresse parcourut mon dos avant de descendre sur mes fesses. Sans un mot, ses doigts remontèrent sur ma peau tremblante et vinrent chercher mes têtons. Sous la caresse animale, je les sentais s’ériger tout comme mon sexe. Sylvia, lentement, fit descendre son string pour me présenter sa toison. J’étais aux anges lorsque la poigne de cuir de Madame étira mes couilles cassant net mes envies.
« Nous allons te rééduquer. T’apprendre à ne plus satisfaire tes désirs mesquins en priorité. » susurra Camille en broyant mes noix jusqu’à me faire couiner.
« Je veux que tu lèches Sylvia. C’est un ordre petite chose. »
Postée à quelques centimètres du chevalet, j’étais incapable de l’honorer de ma langue. Sous les ordres mon « éducatrice » Sylvia jouait maintenant avec son sexe.
« Regarde comme elle te réclame…Tu n’es même pas fichu de la satisfaire. Pathétique. Voilà tout ce que tu mérites. »
Je sentis un doigt jouer avec mon cul. Une fessée m’incita à me détendre tandis que Maitresse me fit me cambrer pour déflorer mon œillet. J’étais excité et humilié. Humilié car je trouvais du plaisir à cette fouille intime et excité par les nouvelles sensations que je découvrais. Face à moi, la jeune fille avait saisi un vibro et ondulait de plaisir. Spectacle vertigineux pour moi dont la sexualité s’était bornée au missionnaire et à la levrette. Soudain, un objet froid vint cogner ma rondelle. Je voulus protester mais les mains de Camille, tel un étau, se saisirent de mes hanches ne me laissant aucune échappatoire. Le gode ceinture me força inexorablement. Douleur, déchirement. Puis des mouvements rapides succédèrent à une série de vas et viens plus lents. Ce qui n’était que souffrances se transformait peu à peu en plaisir. La croupe bien cambrée, j’acceptai ma soumission et le rythme imposé par Camille. Face à moi, Sylvia s’agitait frénétiquement, retardant sa jouissance. Puis ce fut l’explosion. Nos deux corps partirent en même temps sous les directives de Madame. Mes émotions pourtant se prolongèrent lorsque je dus nettoyer la chatte de ma partenaire.
« Ici, chaque petit plaisir est compensé par un peu de douleur et d’humiliation » annonça doctement maitresse qui s’était retirée de mon cul pour enlever le préservatif qu’elle m’avait posé durant mon sommeil. Fatigué, j’acquiesçai sans me douter de la suite.
Elle déroula l’étui de latex souillé devant moi et d’une voix sévère m’ordonna d’ouvrir la bouche. J’étais humilié.
Chapitre V
Réveil brumeux, les membres engourdis, une cagoule me privait de la lumière et obscurcissait tout espoir. Je fis jouer, en vain, mes membres solidement attachés. J’avais mal partout et soif aussi. Horriblement soif, l’impression d’avoir la langue qui a doublé de volume.
Drogué encore une fois. Encore une fois, retour à la case départ. Vaseux, j’essayai de reconstituer les derniers évènements qui m’avaient conduit dans ma cellule. Souvenirs…
Je n’avais pas voulu avaler mon foutre, j’avais malgré les coups de canne refusé cet ordre. Lassée, Md Camille s’est approchée de moi un flacon de chloroforme à la main avant de m’enfouir le nez et la bouche dans un coton imbibé. La nuit s’était alors refermée sur moi pour me faire renaitre dans cet enfer carcéral.
La porte grinça, je devinai des pas. Sans ménagement, on me redressa. On me saisit les mains pour rapidement les attacher au-dessus du lit. Le zip de ma cagoule fut retiré et laissa apparaitre le visage de Md Camille.
« Sais-tu pourquoi tu es ici ?
« Tu es ici parce que tu as désobéi à mes ordres.
« Saches que c’est ce qui risque de t’arriver souvent si tu continues à me défier. Je fais cela pour ton bien tu sais. Avant de me connaitre, tu n’étais qu’un sale petit voyeur. Le genre de type qui pouvait se branler en regardant une jeune fille innocente. Grace à moi, tu renaitras. Tu seras un homme nouveau. Un esclave.
« Mais dis-moi, tu dois avoir faim et soif. Cela fait presque 3 jours que tu n’as ni bu ni mangé…Mon pauvre. » dit-elle en me plaignant faussement.
« Regarde, j’ai apporté des céréales. Ouvre la bouche »
Contraint d’obéir pour avoir ma pitance, j’avais l’impression de retourner en enfance. Complètement dépendant j’obtempérai. Les céréales sèches absorbèrent le peu de salive qui me restait. Incapable d’avaler, je m’étouffai dès les premières bouchées.
« Oh…C’est trop sec. Attends mon bébé » Se moqua Madame. Elle saisit le bol, le plaça entre ses jambes après avoir retiré son shorty et arrosa de quelques goutte la gamelle de son liquide doré qu’elle compléta avec du lait. Lorsque la cuillère revint à ma bouche, je n’eus d’autre choix que d’avaler le brouet. C’était tiède et salé, doux et amer à la fois. Pas réellement mauvais mais pas non plus un nectar. J’avalais la seconde cuillère de céréales plus rapidement que la première. Mon corps s’habituait, il réclamait son énergie. En quelques minutes, je finis le bol de céréales sous le regard attendri de Maitresse.
« Tu vois, ce n’étais pas si difficile. Bien des soumis aimeraient être à ta place. Mais moi, je préfère détruire et façonner. J’aime la difficulté. Te voir te résigner à avaler mon champagne m’a énormément satisfaite. Nul doute que tu seras bientôt prêt à me servir de domestique. Sur ce, bonne nuit. » Dit-elle en réajustant mes chaines avant de me plonger de nouveau dans la nuit de ma cagoule.
Le lendemain, Sylvia me tira de mon sommeil brusquement. Attaché aux mains et aux pieds comme un bagnard, je fus conduit nu dans le jardin. Camille m’attacha solidement à un anneau avant de me passer au Karcher. Le corps endolori, Sylvia me guida vers un transat et me posa sur les testicules une espèce de collier ainsi que des bracelets aux poignets et aux chevilles. Mes yeux croisèrent les siens qui cherchèrent à fuir mon regard. Avait-elle honte du traitement qu’on m’imposait ? Pourrais-je en faire une alliée pour sortir de cette prison ? Ces questions trottaient dans ma tête lorsque Md annonça :
« Il fait un temps magnifique aujourd’hui. Tu trouveras les affaires de plage dans la cuisine. Nous allons passer notre matinée à la crique. Dépêche-toi.
Thermos, parasol et glaciaire me transformaient en une sorte de bête de somme. Dans sa mansuétude et pour éviter l’insolation, Camille m’accorda un chapeau de paille laissant au soleil le soin de rougir les autres parties de mon corps. Suant comme un bœuf, je suivais, à distance respectable, mes deux vestales abritées par le couvert ombrageux d’une pinède. Absorbées par leur discussion, elles s’éloignaient de plus en plus. Trainant à dessein, je me trouvais bientôt seul au milieu du bois.
« Md Camille ? Sylvia ? » Dis-je pour m’assurer de leur absence.
Les cigales seules répondaient à mon appel. Alors, sans un bruit, je laissai glaciaire et thermos et pris la fuite. Le Mas était isolé, le domaine grillagé mais il fallait que je tente le coup. M’écorchant mes pieds nus ; me griffant aux ronces et aux branchages, je fuyais vers mon salut. La clôture ! A l’époque où j’étais libre, lors de mes vagabondages, j’avais repéré un trou dans le grillage. Mes yeux s’embuaient de fatigue, mes forces, peu à peu m’abandonnaient lorsque j’y accédai. Soudain une décharge électrique parcourut mon corps. Elle partait de mes couilles et irradiait l’ensemble de mon organisme. Je luttai un moment mais une deuxième fulgurance me fit toucher mettre à genoux. Lorsque je relevai la tête, Camille et Sylvia s’étaient interposées entre le grillage et moi. Entre moi et ma liberté.
« Tu vois Sylvia, il faut toujours tenir les hommes par les couilles. C’est bien là leur faiblesse. » Railla Camille en touchant un boitier de commande qui envoya une troisième décharge. La tête sur le sol, je sentais le pied de ma geôlière m’écraser le visage.
« Abandonne, et accepte ta soumission, ici, tu n’as aucune chance de t’évader. »
Chapitre VI
Un cyclope à l’œil noir m’épiait du haut de la porte. Par intermittence, le monstre technologique allumait un brasier dans le creux de la nuit. Silencieusement, je devinais son regard braqué sur moi. Derrière cette caméra, je me représentais Md Camille vérifiant l’état physique de son captif. Car oui, enfermé dans ma cellule, je me considérais désormais comme son prisonnier. Mes journées s’étiraient au rythme de l’ouverture / fermeture du passe-plat. La nourriture alternait entre un gruau infect et des légumes bouillis sans saveur. Je comprenais que ce régime viser à me briser. Mes forces physiques comme mentales s’étiolaient.
Un jour, une voix sortit de nulle part m’ordonna de me mettre debout face au mur. J’avisai, dans la nuit du donjon, une enceinte que je n’avais jusqu’alors jamais remarqué. Camille et Sylvia pénétraient, peut-être, dans la cellule profitant de mon sommeil. Agacée par mes tergiversations, ma geôlière m’intima de me dépêcher. Debout, la tête contemplant les fissures dans l’enduit sale qui recouvrait le mur, je n’osai bouger. Elles étaient là à épier mes failles, l’œil braqué sur leur ordinateur. D’invisibles fourmis me grignotaient les jambes lorsque la porte s’ouvrit.
Sylvia tenait une lance d’arrosage et m’aspergea à grands jets. L’eau glacée vint cribler ma peau de milles morsures et me mit à genoux. Derrière l’étudiante, je devinais Md Camille, baguette électrique à la main, qui surveillait la situation. L’eau pulsait maintenant sur mon torse et se déchainait sur mon sexe. Perclus de douleurs, je restais abasourdi lorsque mes 2 tortionnaires refermèrent la porte. Harassé, je gagnais ma couche pour m’endormir profondément.
Une note d’épices chatouilla mes narines. Un mot, murmuré à mon oreille, m’enjoignait à faire silence. Une caresse sur mon front, une autre sur mes joues. Le contraste était tellement saisissant avec les sévices des derniers jours que j’en eu les larmes aux yeux. J’ouvris les yeux sur le visage de Sylvia qui me sourit avant de venir chercher de ses lèvres les miennes. Douceur de baisers, mon espoir renaissait. J’osai à peine toucher ce corps gracile mais la belle, pleine de tendresse, encercla mon bassin de ses cuisses et plaqua mes mains sur ces fesses nues. A califourchon sur mon corps meurtri, elle me murmura son histoire. Elle aussi avait été recluse. Enfermée dans cette cellule, elle avait connu mes privations et l’enfer que je vivais. Eperdu de reconnaissance, je me plongeai dans le parfum de ses cheveux, pour qu’elle ne puisse voir mon trouble. C’était presque trop beau !
Et sous ce corps tendre et nerveux, et sous les baisers avides de ma nouvelle complice, mon sexe s’érigea. Avec une infinie tendresse, Sylvia joua de ses mains sur mon vit. Puis délicatement, elle m’introduisit en elle. Encore aujourd’hui, mes sens s’affolent lorsque j’évoque ce moment. Communion des sens, affolement des corps jusqu’à l’explosion charnelle et la fusion des âmes.
Elle et moi, dans ce monde étrange, avions besoin de nous échapper. Parenthèse paradisiaque dans un monde désenchanté. Après quelques caresses, ma belle partit à pas de loup. Je constatai immédiatement qu’elle n’avait pas fermé le verrou de la lourde porte de chêne. Que faire ?
Que faire ? Allongé sur ma paillasse d’infortune, je me répétai sans cesse cette question et restai interdit. Si Md Camille n’était pas au courant, alors, elle n’aurait aucune raison d’activer le collier électrique qui sertissait mes testicules. De plus, Sylvia avait certainement profité de la nuit pour venir me visiter. Les chances que Maitresse dorme étaient donc plus élevées. Et enfin, à quoi croire si ce n’est en l’amour ? Sylvia avait forcément prémédité ce geste. Elle-même subissait, d’une certaine façon, le joug de Camille.
D’une main hésitante, j’entrouvris la porte. Derrière, sur la droite, un couloir, une cave à vins et un escalier amenait directement sur la terrasse. Sur la gauche, un escalier se jetait dans la cuisine après avoir franchi une enfilade de pièces abandonnées. J’allais droit au but préférant éviter la cuisine. Montant 4 à 4 l’escalier de pierre, j’ouvris la porte qui menait à la liberté. A ma liberté ! Un soleil éclatant m’obligea instantanément à plisser les yeux tandis qu’une alarme hurlait. Instantanément, je sus que j’avais été trahi. Nous étions en plein jour, probablement un début d’après-midi. Perdu, je me retournai vers la terrasse.
Maitresse, Sylvia et une autre personne encapuchonnée dans une houppelande de cuir m’attendaient, armes de paint ball à la main.
« Que la chasse commence ! » annonça Maitresse en claquant sur le sol son fouet. Tel un lapin dans les phares d’une voiture, il me fallut un moment pour me remettre de ma surprise et prendre mes jambes à mon cou.
Chapitre VII
Courir !
Fuir le plus vite possible
Tenter d’échapper aux 3 Dianes, chasseresses impitoyables, qui décomptaient les quelques secondes d’avance qu’elles daignaient me laisser pour pimenter leur traque. Mes sens décuplés par une bouffée subite d’endorphine, je devins biche, cerf, renard. La nature qui autrefois déployaient ses trésors d’harmonie me dévoilait un visage moins familier. Hostile. Les racines devenaient chausse trappes, les épineux des rasoirs acérés, même l’atmosphère forestière autrefois agréable m’asphyxiait de sa moiteur.
Les premières détonations explosèrent en bulles colorées. L’une d’elles éclaboussa d’un rouge criard le pin derrière lequel je me trouvais tandis que qu’une autre s’écrasa sur un bloc rocheux à proximité. La nature saignait au passage de ces Arthémis en furie. Bandant mes muscles, je sortis de ma cachette précaire et m’élançai dans les profondeurs du bois. Dans quelques mètres, je le savais, j’affronterai un raidillon avant de dévaler l’autre versant. Plus loin, un ruisseau se jeterait quelques kilomètres plus bas dans la mer. Arrivé à la plage, je n’aurai qu’à longer le trait de côte pour retrouver la civilisation. J’étais persuadé que, même si une barrière entravait mon chemin, je n’aurai qu’à la contourner en faisant quelques mètres de brasse. Sourire d’espoir aux lèvres, j’accélérai ma course faisant fi de l’acide lactique qui brulait déjà mes muscles. Une balle frappa mon épaule d’une dégoulinure verte. Je n’eus pas le temps d’anticiper la seconde rafale tant la douleur fut cuisante. Un autre tir venait de me percuter la cuisse me maculant d’un jaune fluo douloureux. Les rires de ces mauvaises fées résonnèrent tapis dans la pénombre. Boitillant, je sautillai d’un arbre à l’autre, essayant au maximum d’éviter les zones non couvertes. Un regard sur mon épaule endolorie me suffit pour comprendre qu’elle avait doublé de volume. A l’impact, ma cuisse ressemblait à un formidable œuf de pigeon. Je compris alors que ces filles n’étaient pas là pour plaisanter ou même passer un moment un peu sadique. Elles étaient fauves, je vivais l’halali et connaitrai la curée. Je distinguai alors deux formes sortant de l’ombre. Ni l’étrange invitée masquée ni Sylvia ne m’avaient repéré. Elles se dirigeaient dans ma direction, se séparant, silencieuses, pour couvrir davantage de terrain. D’ici quelques secondes, une minute si j’étais chanceux, elles seraient sur moi. Tapis dans l’ombre, je vis l’inconnue vêtue de cuir s’arrêter à moins d’un mètre du buisson où j’avais trouvé refuge. Il fallait agir. Vite. J’hurlais à mort et poussai violement au sol la chasseresse. Elle n’eut pas le temps de se relever que j’envoyer un coup de pied dans son estomac qui émit un bruit mou. L’arme à ma portée, je m’apprêtai à la saisir lorsque des tirs croisés me criblèrent le dos m’obligeant à fuir.
Sans arme, blessé, j’avais perdu mes repères et paniquai. Chaque mouvement m’était désormais douloureux, mes poumons me brulaient à chaque goulée d’air frais, mon cœur allait exploser dans mon ascension désespérée. Enfin, les arbres s’espaçaient, la canopée désormais se clairsemait. Le sommet de la colline n’était plus très loin. Je redoublais d’efforts pour accélérer lorsque mes espoirs furent soudainement brisés. En haut du raidillon, le sommet dominait la garrigue environnante et les pinèdes qui étiraient leurs ombres en cette d’après-midi mourante. Bercées par la brise, des mouettes chassaient derrière un chalut conférant au panorama une touche de mélancolie. J’aurai pu apprécier les prémices de cette liberté prochainement retrouvée si un à pic vertigineux ne me séparait de la combe qui menait à la mer.
Une balle, puis 2 me firent plier le genou. Du vert, du jaune me transformait en une cible vivante. A chaque tir, j’étouffai un cri. Immobile. Boule de souffrance.
Lorsque les shoots cessèrent, je levai la tête. Maitresse Camille sanglée dans un bustier me faisait face. Derrière elle, ses 2 complices me tenaient en joue. A genoux, je levai les mains pour signifier ma reddition mais un coup de botte m’envoya rouler dans les cailloux.
« Tu as voulu t’échapper. Tu t’en es pris à Sylvia pour qu’elle te libère de tes liens puis tu as osé t’attaquer à mon invitée. » Lança froidement Camille qui me braquai toujours d’un pistolet.
Effrayé, je reculai maladroitement sur le dos jusqu’au sommet de la colline. Maitresse me jeta un regard mauvais puis appuya sur la détente. Une souffrance effroyable me traversa. J’étais une mouche clouée par l’épingle cruelle d’un entomologiste. Mes testicules, devenues rouges écarlates, irradiaient de douleur. Une sève rouge sang gouttais en une flaque poisseuse sur le sol. Je commençai à tourner de l’œil lorsque Camille, moqueuse, me railla.
« Elles sont encore là. C’est juste de la peinture »
Sous le choc, je laissais Sylvia et sa complice m’enchainer à un tronc d’arbre en lisière de bosquet.
Chapitre VIII
Le soleil, boule de feu en fusion, achevait sa course embrasant une dernière fois la méditerranée. Rouge étaient les falaises, rouge était la terre, rouge était mon dos marqué par le fouet. Mon corps se zébrait de boursouflures profondes à chaque claquement de fouet. Je tremblai autant sous l’effet de la douleur que de la peur qui peu à peu me gagnait. Parfois, ma correction s’arrêtait. Un rubis s’allumait dans la presque nuit et dansait sur les lèvres de Camille et de sa complice. L’odeur d’un tabac familier agaçait mes narines. J’avais lâché le cowboy au paquet rouge et blanc lorsque j’avais connu Chloé qui elle avait repris. Nous n’avions jamais été vraiment en phase. Je rêvais romantisme, elle, directe, allait droit au but. Je fréquentais les étoilés au Michelin, elle, accrochait les étoiles sur les podiums en ski ou en course à pied. Je pensai oui, elle disait non. Je disais eau, elle était feu. Le moment de répit fut de courte durée. Sylvia parcourait mon dos de ses griffes jouant sur le sillon de mes plaies vives, s’étonnant presque du dessin étrange et sanglant qui labourait mon dos. Elle se plaqua à moi comme pour s’imprégner de mon sang. Je pouvais sentir son ronronnement panthère dans mon cou qu’elle embrassait doucement. Naturellement sa main droite s’enroula sur mon sexe tandis que la gauche caressait mes testicules. Avec une infinie tendresse, elle pressa, massa et cajola mon membre qui de nouveau, s’érigea. L’étudiante accompagna ses jeux de va-et-vient langoureux de mouvements du bas ventre. Je la devinais pâle sous la lune naissante, radieuse Sylphide d’albâtre au corps barbouillé de mon sang. Image du sexe et du Chao. Mon sexe se durcit, j’haletai de plaisir au bord de la jouissance lorsque la jeune fille s’arrêta.
Un gant de cuir vint fouiller mon intimité sans douceur. Ma rondelle dilatée n’offrit qu’une faible résistance lorsque Md Camille me pénétra avec un gode ceinture de bonne taille. Ses mains guidèrent mes hanches pour naturellement me cambrer. Le sexe de latex entrait et sortait profondément en moi. Les mouvements lents amplifiaient la sensation d’être comblé par ce pieux de chair en même temps que celle d’être une bonne petite pute. Lorsque Maîtresse enfonça le gode jusqu’à la garde je poussai un cri de douleur vite bâillonné par son gant. Une fois bien profond, elle joua longuement de mon humiliation et de ma douleur en alternant les longs coups de butoir, les mouvements circulaires et les pénétrations rapides. Le rythme de notre danse s’amplifia de frénétique, il devint démoniaque. Camille emportée par sa transe poussait maintenant des cris fauves que j’accompagnais de mes râles. Les autres, fascinées par le spectacle, avaient lâché leurs appareils photos, conscientes d’assister à un ballet mystique entre Artémis et sa proie. Lorsque le rite prit fin, j’avais été sévèrement sodomisé. Mon œillet, béant, suintait de gel d’eau comme une ultime souillure. Sans ménagement, je fus sanglé sur une sorte pierre plate que je n’avais pas remarqué à quelques mètres de là. La lune pleine éclairait la scène de ses rayons d’opale dévoilant mon corps martyrisé par ses 3 prédatrices qui maintenant me toisaient. Qu’elles étaient belles et redoutables !
Md Camille, toute de cuir vêtu portait à la taille cet impitoyable phallus noir et nervuré. Être androgyne, elle devenait monstre mythologique, presque minotaure. A ses côtés, ornée d’un simple collier d’argent, Sylvia offrait son corps frêle et pervers à la nuit, ses fines lèvres dessinant d’invisibles prière à un dieu qu’on devinait antique. La troisième me contemplait impassible derrière son loup de cuir. Elle retira sa houppelande pour dévoiler un corps sublime presque sauvage. C’est à ce moment-précis que Md Camille me banda les yeux.
« Tu vas gouter nos culs et reconnaitre nos saveurs »
« Tu ne dois pas échouer… »
Je jouais sur mes sangles pour me débattre sur cet autel impie sans que cela puisse changer le cour de mon destin. Une paire de fesse vint étouffer mes cris et mes protestations. Ma survie dépendait de mes sens. J’inspirais dans ces replis pour m’imprégner des odeurs. Odeur de menthe, fraicheur d’une rivière un début de printemps. Je jouais de ma langue pour m’imprégner davantage. Musc, bois vert, sève. Etouffé par ma tortionnaire, j’articulai avec peine et pourtant plaisir
« Sylvia »
La jeune fille se retira, une caresse d’approbation gratifiant mon corps avant qu’un autre séant vienne se poser et m’envahir de ses odeurs. Santal, ambre et benjoin se mêlaient à des épices plus salines. Je recherchais mon souffle assailli par ses saveurs. Ce bouquet…Je le connaissais. La peur et la honte m’envahirent. L’air commençait sérieusement à me manquer dans cette caverne de chair et de volupté. Il fallait une réponse, aussi humiliante puisse-t-elle paraitre.
« Chloé » fini je par lâcher
Les fesses se soulevèrent et rapidement mon masque fut retiré. La lune haute éclairait le visage de ma compagne. Un regard sadique que je ne lui connaissais pas illumina la nuit. Grimpant sur l’autel, elle me chevaucha avec passion et tendresse puis à l’acmé du désir avec fougue et sauvagerie. Nos corps s’emmêlèrent sous les yeux de Sylvia et Camille qui, emporté par l’instant, s’embrassèrent. Les Dieux furent les uniques complices de cette nuit blanche qui conditionne encore actuellement ma vie. Aujourd’hui, Chloé a fait de moi sa chose. J’ai accepté le rôle ou plutôt les rôles qu’elle me destinait. Soumis, esclave, homme à tout faire, confident et parfois amant, je vis la plupart du temps en chasteté complète. Nos nuits sont folles et nos ardents. Je vois défiler les amants de ma Déesse et suis parfois contraint de participer à leurs frasques. Sans cesse, j’explore le sadisme de Chloé qui semble infini. A l’approche des grandes vacances, un zest d’excitation et d’appréhension me gagnent. Nous partirons pour le sud de la France, dans ce mas isolé, retrouver Md Camille et Sylvia pour de nouvelles perversités
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