La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 30/03/25
Le silence avait épaissi la nuit. Tout était resté suspendu dans la chambre close : la colère, l’orgueil, les gestes non faits. Elle n’avait pas claqué la porte. Elle s’était simplement retirée. Ailleurs. Et lui… n’avait pas dormi. Il avait tourné dans le noir, longtemps, puis s’était levé. Nu, calme, le corps encore tendu de ce qu’il aurait voulu qu’elle fasse. Il a allumé la lumière de la cuisine sans bruit. Ses mains ont préparé ce qu’elle aimait : du pain chaud, un fruit coupé, le café noir dans la tasse blanche. Chaque geste était une offrande. Puis il a porté le plateau jusqu’à la porte. Et là, il s’est mis à genoux. Lentement. Un genou, puis l’autre. Il a entrouvert la porte sans un bruit. Elle n’était pas verrouillée. La lumière filtrait à peine. Elle était allongée, de dos. Silencieuse. Présente. Absente. Il a posé le plateau sur la table de nuit. Tout doucement. Et puis… il s’est installé à genoux, au pied du lit. Il n’a pas parlé. Il n’a pas bougé. Tête baissée. Respiration lente. Il attendait : sa main qui le giflerait doucement, des gestes qui le puniraient violemment, quelque chose qui le redresse en l’abaissant avec justesse, et qui, enfin, ferait de lui ce qu’il était prêt à devenir. Mais rien n’est venu. Elle s’est tournée à peine. Pas vers lui. Juste… de l’autre côté. Et dans un souffle qu’il n’oubliera jamais, elle a dit : — Laisse-moi. Alors il a baissé la tête. Et il est sorti. Nu. Sans bruit. Depuis, il ne porte plus rien. Ni colère. Ni honte. Juste une mémoire tiède sur la peau. Un matin, à genoux. Un plateau. Et une Femme qui aurait pu tout prendre. Qui aurait pu, enfin, lui faire comprendre. S’il rêvait encore, ce serait d’une main saisissant doucement ses cheveux, tirant juste assez pour lui faire tourner la tête, et qu’un frisson parcoure sa nuque. Jusqu’à ce que son oreille effleure des lèvres. Et dans un souffle chaud, d’un murmure le faisant frémir, sa voix lui révèle : — Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir. (Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, posé pour Elle.)
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Par : le 30/03/25
Ce texte est un fragment de vie, à la fois intime, douloureux et humain. Il ne parle pas directement de sexualité, de domination ou de jeux, mais de ce que l’on porte en nous, parfois sans l’avoir choisi. Dans le monde BDSM, on parle souvent de trauma comme point d’origine ou comme moteur. Voici le récit d’un homme, moi, confronté deux fois à l’IVG, à la prématurité, au handicap, à la perte. Ce témoignage s’inscrit dans la suite de mon texte "Certaines personnes pensent que les hommes sont insensibles…", pour rappeler que la sensibilité masculine existe, même si elle prend parfois des formes silencieuses ou viriles. Ce n’est pas un appel à la pitié. C’est une parole déposée, pour ceux que cela pourrait toucher, faire écho ou simplement inviter à réfléchir. Merci à ceux qui prendront le temps de lire. À 20 ans, j’étais un étudiant un peu bohème, amoureux et insouciant. Ce fut l’été des grands départs : un vieux combi Volkswagen bricolé avec amour, ma compagne, ma petite sœur de 17 ans et mon meilleur ami. Direction la Grèce, via l’Italie, Venise, la côte adriatique, Thessalonique, Athènes… des paysages inoubliables, des galères mécaniques, des moments suspendus hors du temps. Ma sœur et mon meilleur ami sont tombés amoureux pendant ce voyage. Ils sont toujours ensemble aujourd’hui, mariés. De mon côté, tout semblait aller pour le mieux avec ma compagne, jusqu’à ce qu’elle commence à vomir sur le chemin du retour. Verdict du médecin : elle est enceinte. Nous étions jeunes, étudiants, pas prêts. Ce fut notre décision à tous les deux : l’IVG. Ce n’était pas la première fois pour moi. J’avais déjà vécu cela auparavant. Mais cette seconde fois a laissé une empreinte plus profonde, plus sombre. Nous avons continué notre vie malgré tout. Mariés, diplômés, nous sommes partis enseigner à Tlemcen, en Algérie. J’y faisais mon service militaire sous le statut de coopérant. Là-bas, nous avons décidé d’avoir un enfant. Après plusieurs fausses couches, Anne tombe enceinte. Nous rentrons en France pour les vacances d’été, elle en est à quatre mois et demi. Le gynécologue nous dit qu’un cerclage aurait été nécessaire mais… il part en vacances. Alors, on fait au mieux. Jusqu’à cette dernière consultation, juste avant de repartir. Là, tout s’accélère : fauteuil roulant, perfusion de sulbutamol. Je m’en souviens comme si c’était hier. Anne-Sophie naît à cinq mois et demi. 900 grammes. Elle tient dans une boîte à chaussures. Trois mois et demi d’hôpital, de soins, d’attente. Et puis un verdict, tombé comme une enclume : à 14 ans, nous avons appris qu’elle ne marcherait jamais. Anne-Sophie a aujourd’hui 43 ans. Elle est mariée, elle travaille, elle a fait construire sa maison. Une battante, forgée par la volonté et l’amour de sa mère, décédée d’un cancer quand notre fille avait 16 ans. Nous étions déjà divorcés, et c’est elle, Anne, qui a fait l’essentiel de son éducation. Elle lui a transmis cette force. Pourquoi je parle de tout cela sur un site BDSM ? Parce qu’on oublie trop souvent que les hommes aussi vivent des traumas. Parce qu’on invisibilise la douleur de celui qui ne porte pas l’enfant, mais qui accompagne, qui souffre, qui doute, qui perd aussi. Parce qu’il faut parfois toute une vie pour comprendre ce qui s’est inscrit en nous à ce moment-là. Un feedback médical, bien après la naissance d’Anne-Sophie, a mis en lumière tous les facteurs de risque d’une naissance prématurée. Parmi eux : l’IVG. Pourtant pratiquée dans les règles. Pourtant décidée à deux. C’est peut-être là que réside le paradoxe le plus cruel. Un choix fait pour préserver la vie, qui plus tard revient comme un boomerang. Pas comme une faute, non. Mais comme une cicatrice. Une faille. Une empreinte silencieuse. Alors oui, j’avais 25 ans. Et cette histoire reste, encore aujourd’hui, un traumatisme.  
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Par : le 30/03/25
Imaginez que vous êtes en séance avec votre maître et que la seance commence ainsi :  "Je suis un maître expérimenté, dur mais juste." Une séance qui de prime abord semble normale commence avec votre maître. Sauf qu'au lieu d'utiliser le martinet de manière maîtriser, vous prenez plusieurs coups dans le cou, et quelques coups trop fort à des endroits que vous n'aimez pas. De temps en temps votre maître lâche un petit"  oups". Puis il prend des griffes et là au lieu de faire des griffes de manière progressive, il vous charcute n'importe comment de manière brutale, puis s'arrête d'un coup et change de pratique. Et tout ira ainsi, chaque pratique il la foire, de manière trop brutale maladroite, en faisant les choses au mauvais endroit.  Mesdames les soumises, combien de temps pensez-vous tenir avant de vous énerver ?  Combien de fois pardonnez-vous à votre maître d'être maladroit ? 
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Par : le 30/03/25
Deuxième partie - le début   Chapitre 11 La rencontre   J'ai soixante ans et dirige un studio pour des Webcameuses. Mon entreprise s'est bâtie au fil des années, en répondant aux besoins croissants d'un marché en constante évolution. Nous fournissons aux modèles un espace de travail sécurisé et des équipements de pointe pour assurer une qualité d'image optimale.   Physiquement, je suis un homme un peu enveloppé, avec une barbe blanche bien entretenue et des cheveux clairsemés sur le sommet du crâne. Mais au-delà de mon apparence, ce qui marque les esprits, c'est mon charisme naturel. J'ai une présence qui impose le respect, une voix posée et assurée, et un regard qui en dit long sur l'expérience accumulée au fil des années. Les affaires m'ont appris à lire entre les lignes, à peser chaque mot et chaque geste. Cette maîtrise inspire souvent confiance.   Elle, environ trente-huit ans, est représentante d'un fabricant de caméras de renom. Expérimentée et à l'aise dans son domaine, elle parcourt les entreprises comme la mienne pour présenter les dernières innovations technologiques. Avant même de la rencontrer, j'avais entendu parler d'elle : une femme au caractère affirmé, qui savait convaincre sans imposer, une professionnelle aguerrie avec un flair certain pour les affaires.   Lorsqu'elle est entrée dans mon bureau, son assurance était palpable. Son allure élégante trahissait un goût certain pour le raffinement. Ses cheveux bruns encadraient un visage fin aux traits harmonieux, et son regard vif dégageait une intelligence perçante. Elle portait un tailleur ajusté qui mettait en valeur sa silhouette, et chacun de ses mouvements respirait une confiance naturelle.   D'un geste professionnel, elle a sorti de son sac une nouvelle gamme de caméras dernier cri, vantant leurs performances et leurs fonctionnalités avancées.   Elle m'expliquait comment ces nouveaux modèles pourraient améliorer la qualité des diffusions en direct, optimiser la mise au point automatique et offrir une meilleure stabilisation. Son discours était fluide, accompagné de démonstrations précises qui captaient toute mon attention.   Enfin, toute mon attention... disons plutôt que je l'écoutais à moitié. J'avais déjà parcouru les spécifications techniques avant sa venue, et je connaissais déjà l'essentiel de ce qu'elle présentait. En réalité, j'avais même déjà rempli le bulletin de commande avant qu'elle ne commence sa présentation. Mon cerveau se concentrait bien plus sur elle que sur les caractéristiques des caméras. Quelle femme ! Intelligente, élégante, avec une beauté à couper le souffle. Une présence magnétique, une gestuelle gracieuse, un regard qui semblait capter toute l'attention de la pièce. J'avais beau me raisonner, tenter de rester strictement professionnel, il était difficile d'ignorer l'impact qu'elle avait sur moi.   Je l'observais, intrigué par son aisance et son professionnalisme. Elle était indéniablement attirante, une femme qui semblait maîtriser chaque aspect de son apparence et de sa présentation. Mais cela semblait à sens unique. Elle restait focalisée sur sa présentation, sans montrer le moindre signe d'intérêt personnel. Pour elle, j'étais simplement un client potentiel, et rien de plus.   Lorsqu'elle acheva enfin sa présentation, elle leva les yeux vers moi, attendant une réaction. Son regard était interrogateur, teinté d'une légère curiosité. C'est à cet instant que je réalisai que j'étais resté silencieux, plongé dans mes pensées. Je fus soudainement ramené à la réalité, quittant le rêve dans lequel je m'étais laissé emporter. Je m'éclaircis la gorge, tentant de retrouver mon professionnalisme, tout en m'efforçant de masquer le trouble qu'elle avait provoqué en moi.   — Hum... Oui, très intéressant, dis-je finalement, en me redressant légèrement sur mon siège.   Elle esquissa un sourire poli, attendant que je poursuive. Avait-elle perçu mon absence momentanée ? Difficile à dire. Mais une chose était sûre : elle avait laissé une empreinte bien plus forte que je ne l'aurais imaginé.   Dans un geste mesuré, je me levai lentement, repoussant légèrement mon siège. Mon regard ne quittait pas le sien alors que je contournai le bureau, mes pas résonnant légèrement sur le parquet. J'ouvris un tiroir, en sortis le bulletin de commande déjà rempli et le pris en main. Puis, avec un sourire discret, je le lui tendis. Son regard oscilla entre le papier et moi, une légère surprise mêlée à de l'amusement brillant dans ses yeux.   - Je pense que nous pouvons conclure cette affaire, dis-je d'une voix posée, savourant l'instant où elle comprit que j'avais pris ma décision bien avant qu'elle n'ait fini de parler.   Toutefois, elle me fixa avec un brin d'intrigue avant de plisser légèrement les yeux.   — Si vous aviez déjà pris votre décision, pourquoi m'avoir laissé faire toute la présentation ?   Je la regardai un instant, savourant l'intensité du moment, puis esquissai un sourire franc avant de répondre simplement :   - Parce que j'avais envie de vous contempler.   Un silence flotta entre nous, suspendu, avant qu'un éclair de surprise ne traverse son regard.   Elle arqua un sourcil, comme si elle tentait d'analyser mes mots, d'en déceler l'intention cachée. Puis, un sourire en coin apparut fugacement sur ses lèvres. Elle croisa les bras, prenant un air faussement sévère.   Intéressant, murmura-t-elle. D'habitude, mes clients sont captivés par mes produits, pas par ma personne. Je me permis un petit rire avant de répondre : — Peut-être que vous sous-estimez votre impact.   Elle sembla peser mes mots, son regard s'attardant sur moi une fraction de seconde de plus qu'il ne l'aurait fallu. Puis, d'un geste fluide, elle prit le bulletin de commande entre ses doigts, le survola rapidement et hocha la tête.   Eh bien, je suppose que c'est une affaire rondement menée, dit-elle en rangeant le document dans son porte-documents. Elle ajusta la sangle de son sac sur son épaule et me dédia un dernier regard, un mélange de curiosité et d'amusement. Merci pour votre confiance. J'imagine que nous serons amenés à nous revoir. Sa voix portait une nuance indéchiffrable, quelque chose entre le professionnalisme et un léger trouble qu'elle s'efforçait de masquer. Je me contentai d'un hochement de tête, laissant un sourire planer sur mes lèvres. J'en suis convaincu. Elle esquissa un dernier sourire avant de tourner les talons et de quitter mon bureau. Mon regard suivit sa silhouette jusqu'à ce que la porte se referme derrière elle, me laissant seul avec une étrange impression. Je savais que ce n'était pas la dernière fois que nos chemins allaient se croiser.   Les jours passèrent, mais son image restait ancrée dans mon esprit. Une beauté frappante, une assurance naturelle, et ce regard perçant qui semblait sonder bien au-delà des apparences. Pourtant, je refusais de m'attarder sur cette impression, me concentrant sur mon travail, sur les chiffres, sur la gestion quotidienne de mon studio. Jusqu'à ce qu'un email apparaisse un matin dans ma boîte de réception. Son nom, sobrement affiché dans l'en-tête, me fit légèrement sourire. Elle me remerciait pour la commande, m'informait que la livraison était en cours et proposait de passer dans quelques jours pour s'assurer de l'installation des caméras. Rien de personnel, rien de troublant. Juste une suite logique et professionnelle. Pourtant, je sentis une pointe d'excitation, imperceptible mais bien réelle, en lui répondant que je l'attendais avec plaisir. Lorsque le jour arriva, je pris soin de me préparer un peu plus que d'ordinaire. Rien d'exagéré, bien sûr. Mais ma chemise était mieux ajustée, ma barbe légèrement taillée, et une discrète touche d'eau de toilette vint parfaire l'ensemble. Une vaine tentative de masquer l'effet qu'elle avait eu sur moi ? Peut-être. À l'heure convenue, on frappa à la porte de mon bureau. Je savais que c'était elle avant même de lever les yeux. Lorsqu'elle entra, son sourire était toujours aussi assuré, mais cette fois-ci, il y avait autre chose. Une lueur dans ses yeux, un éclat indéfinissable. Un jeu subtil semblait s'être installé entre nous, une tension légère mais indéniable. Alors, tout est prêt pour l'installation ? demanda-t-elle en posant son sac avec une fluidité élégante. Absolument, répondis-je en me levant pour l'accueillir. J'avoue que j'attendais ce moment avec impatience. Elle haussa légèrement un sourcil, amusée. — Pour les caméras, j'imagine ? Un sourire en coin s’étira sur mes lèvres. — Bien sûr. Pour les caméras. Un silence complice s'installa, et je sus à cet instant que cette rencontre allait marquer le début d'autre chose.   L'installation se déroula sans accroc. Elle dirigeait les techniciens avec aisance, vérifiant chaque paramètre avec un professionnalisme admirable. Pourtant, à plusieurs reprises, nos regards se croisèrent, et je sentais que cette tension imperceptible continuait de croître. Lorsqu'elle eut terminé, elle s'accorda un instant de répit, appuyée contre mon bureau, son regard scrutant l’écran de contrôle où s'affichaient les flux des nouvelles caméras. — Une belle amélioration pour votre studio, dit-elle en croisant les bras. — En effet, admis-je en me tenant à quelques pas d’elle. Et tout ça, grâce à vous. Elle esquissa un sourire en coin, mais je vis un éclair de curiosité dans son regard. — Vous dirigez un studio assez… particulier. Pourquoi ce domaine ? Je pris une inspiration avant de répondre, conscient que cette conversation prenait un tour plus personnel. — Parce que j’aime créer des opportunités, répondis-je finalement. Offrir un espace où les gens peuvent s’exprimer librement, tout en gagnant leur vie. Elle hocha lentement la tête, comme si elle pesait mes mots. — Intéressant. Vous ne ressemblez pas vraiment aux autres propriétaires de studios que j’ai pu rencontrer. Je laissai échapper un petit rire. — J’espère que c’est un compliment. Elle sourit avant de détourner les yeux vers l’écran. — Peut-être bien. Un silence flottait entre nous, chargé de quelque chose d’indéfinissable. Puis, elle se redressa et ajusta son sac sur son épaule. — Merci pour votre accueil. Si vous avez besoin d’ajustements, n’hésitez pas à me contacter. Je hochai la tête, mais avant qu’elle ne puisse atteindre la porte, je laissai échapper : — Et si j’ai simplement envie de vous revoir ? Elle s’arrêta net. Tourna légèrement la tête, un sourire mystérieux flottant sur ses lèvres. — Alors trouvez une bonne excuse. Et sur ces mots, elle quitta mon bureau, me laissant avec cette étrange sensation que le jeu ne faisait que commencer.       Chapitre 12 La bonne excuse   Le silence qu’elle laissa derrière elle résonna un instant dans la pièce. Je restai immobile, les doigts effleurant distraitement le bord de mon bureau, repassant en boucle les derniers mots qu’elle avait prononcés. **Alors trouvez une bonne excuse.** Un sourire étira lentement mes lèvres. C’était une invitation à peine voilée, une manière de tester ma détermination. Et si elle voulait jouer, j’étais prêt à entrer dans la danse. Je m’assis et fis défiler quelques dossiers sur mon écran, feignant de me concentrer, mais mon esprit était ailleurs. Quelle excuse pourrait être suffisamment légitime pour la revoir sans que cela ne semble trop évident ? Un simple appel professionnel ? Trop banal. Un problème technique avec l’installation ? Trop prévisible. Il me fallait quelque chose d’assez subtil pour éveiller son intérêt, sans paraître forcé. Puis, une idée germa. Une mise à jour du logiciel de contrôle des caméras était prévue dans les prochains jours. C’était une opportunité parfaite. D’un geste décidé, je saisis mon téléphone et composai son numéro. Elle décrocha après quelques sonneries, sa voix professionnelle, mais teintée d’une pointe de curiosité. — Oui ? — C’est moi. J’ai peut-être trouvé une excuse. Un léger silence, puis un rire discret de l’autre côté du fil. — Je vous écoute. — La mise à jour du logiciel des caméras. Je me suis dit que vous aimeriez peut-être superviser l’installation pour vous assurer que tout fonctionne parfaitement. Elle sembla hésiter une fraction de seconde avant de répondre. — Hm… une excuse convaincante, je dois l’admettre. Quand souhaitez-vous que je passe ? — Disons… demain en fin de journée ? Après votre dernière intervention, bien sûr. — Parfait. Je passerai. Mais attention… la prochaine fois, il vous faudra une excuse encore meilleure. Le ton légèrement taquin de sa voix fit naître une chaleur inattendue en moi. Je raccrochai, satisfait. Le jeu était bel et bien lancé. Le lendemain arriva plus vite que prévu. Tout au long de la journée, mon regard dérivait inconsciemment vers l’horloge, comptant les heures avant son arrivée. Quand la porte du studio s’ouvrit enfin, elle apparut, l’air décontracté mais toujours aussi professionnelle. — Alors, cette fameuse mise à jour ? demanda-t-elle en déposant son sac sur une chaise. — Juste ici. Mais je crois qu’un café s’impose avant de commencer. Elle haussa un sourcil amusé. — Une autre excuse ? — Juste une pause bien méritée, répliquai-je en lui tendant une tasse. Elle prit la tasse avec un sourire en coin, s’installant face à moi. Le jeu continuait, et je n’avais aucune intention d’y mettre fin. Après le travail, nous nous retrouvâmes devant la porte du studio. L’air était frais, chargé d’une promesse implicite. — Et maintenant ? demanda-t-elle en ajustant la lanière de son sac. — Maintenant, on pourrait prolonger cette conversation ailleurs, proposai-je avec un sourire. Elle sembla peser mes mots, puis haussa légèrement les épaules. — J’accepte, mais seulement si vous ne prétendez plus avoir une excuse. — Alors dînons, sans prétexte, juste l’envie d’échanger encore un peu. Elle hocha la tête, un éclat amusé dans le regard. Nous nous éloignâmes du studio, le jeu s’effaçant peu à peu pour laisser place à quelque chose de plus réel. Nous marchâmes quelques minutes avant de trouver un restaurant au coin d’une rue animée. L’endroit était intime, baigné d’une lumière tamisée. Nous prîmes place à une table près de la fenêtre, où le reflet des néons de la ville se mélangeait aux ombres mouvantes des passants. — Vous êtes un homme de surprises, lança-t-elle en feuilletant distraitement le menu. — Seulement quand ça en vaut la peine. Elle releva les yeux vers moi, son regard empreint de cette lueur indéchiffrable qui m’intriguait tant. La tension de notre jeu n’avait pas disparu, elle s’était simplement transformée en quelque chose de plus subtil, plus profond. Le repas se déroula dans une atmosphère délicieusement suspendue, entre conversations légères et silences éloquents. Nous évoquâmes nos parcours, nos ambitions, nos visions du monde. Elle se dévoilait par touches, toujours sur la réserve, comme si elle évaluait jusqu’où elle pouvait me laisser entrer dans son univers. — Et vous, que cherchez-vous exactement ? demanda-t-elle après un moment, jouant avec le bord de son verre. Je pris une inspiration, mes doigts tapotant distraitement contre la table. — Honnêtement ? Quelque chose d’authentique. Sans faux-semblants. Elle esquissa un sourire, cette fois plus sincère, presque tendre. — C’est rare, ça. — Peut-être. Mais je crois que vous aussi, vous aimez ce qui sort de l’ordinaire. Elle ne répondit pas immédiatement, se contentant de me fixer quelques secondes avant de détourner légèrement le regard. Le repas toucha à sa fin, mais aucun de nous ne semblait pressé de partir. La nuit était encore jeune, et l’histoire que nous commencions à écrire ne demandait qu’à être poursuivie.   Suite prochainement ...
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Par : le 30/03/25
Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.   Quand je rentre à la maison après le travail, la nuit commence à tomber, sur le trajet je me pose quelques questions, qu'allons nous faire ce soir. Allons nous sortir en club, boire un verre chez des amis bref aucune réponse tant que je ne me suis pas concerté avec madame. Une fois arrivé à la maison je retrouve ma femme ravissante en tenue super sexy j'aperçois sous sa jupe et son chemisier blanc une tenue encore plus excitante. Ravi de cette vision je lance un que veux-tu faire ce soir? A partir de là elle me sert un verre, prend un sac où elle y met de quoi attaché du lubrifiant un collier, une laisse et de quoi se déshydrate. Le tout avec un sourire qui donne envie d'entendre sa réponse. Une fois mon verre terminé elle me dit de me rendre dans la voiture et qu'elle me guidera pour le trajet. Ni une ni deux nous nous mettons en route et je suivis à la lettre ses consignes d'itinéraire qu'elle me donna au fur est à mesure. Nous nous engageons sur l'autoroute et à une aire de repos elle me demande de m'arrêter et de stationner. Je m'exécute, une fois arrêté elle m'annonce que l'on va rester ici un long moment et que j'allais devoir l'écouter et lui obéir. À partir de ce moment je ne comprends pas tout, elle me demande de me mettre entièrement nu, elle me passe le collier autour du cou, y attacher la laisse et sert 2 verres pour ambiancer la soirée.   L'air d'autoroute était sombre un petit éclairage un peu plus loin pour éclairer les toilettes, quelques camions garer sur le côté et un petit bois arboré l'aire d'autoroute. Quelques minutes plus tard une voiture s'arrêta près de nous un homme descend de sa voiture après un peu d'hésitation et s'approche de notre voiture elle ouvrit la fenêtre et me demanda de la lécher pendant qu'elle discuter avec cet homme. Je m'exécute tout en gardant les oreilles attentives sur leurs discussions. Elle proposa à cet homme de se faire sucer par moi et ensuite une fois bien bandé qu'il la prenne devant moi. L'homme a priori déjà excité accepta sans discuter. Elle me dit de descendre de la voiture me mets à genoux à ces pieds le dos bien droit et m'ordonna de prendre en bouche cette queue qui se Tenez juste devant moi. Je pris ma main sans sourciller, je glissai son gland dans ma bouche et commençai à le sucer délicatement, mais avec passion cette verge qui gonflait au fur et à mesure des va-et-vient dans ma bouche. Je relève les yeux pour apercevoir cette femme à qui je devais entièrement obéir et je l'aperçois discuter avec un autre homme. Je ne sais pas d'où il vient je suis perdu que va t'elle faire ? Et là elle lui propose la même chose que le premier. Tout en ayant cette queue dans ma bouche qui a su être bien raide il échangea sa place avec le premier homme et s'empressa d'appuyer ma femme contre le capo de la voiture il lui écarte les jambes pendant qu'elle me regarde en me disant il va me baiser me rentrer sa grosse bite bien au fond de ma chatte pendant que je te regarderais préparer cette seconde bite pour moi et chaque mec qui est intéressé tu devras les sucer pour moi.   Ces paroles associées à cette nouvelle bite dans ma bouche la vision de ma femme qui se fait prendre par un inconnu et les grognements de cet homme derrière ma femme qui a chaque coup de rein la fait grimacer avec un regard provocateur me démontrant qu'elle s'adonne à m'humilier devant ces inconnus me procure une excitation inimaginable. Le premier ayant fini son affaire près a remballé elle lui demande d'aller se nettoyer dans ma bouche car n'ayant plus de bite à mettre dans ma bouche elle souhaitait que je sente et que je goûte le mélange de leurs plaisir. Et cela se reproduit avec le 2e.   Une fois ces deux hommes partie elle s'approcha de moi et me mis sa chatte contre le visage laissant couler la jouissance de ces deux inconnus mélangés à son plaisir pendant quelques minutes. Nous retournons dans la voiture et continuons à boire un verre pensant que nous allions repartir elle m'informa que ce n'était pas du tout son désir de s'arrêter en si bon chemin. Quand une voiture s'approchent une nouvelle fois avec à son bord 4 hommes qui a la base s'arrêter pour squatter ou fumer et comme personne ne descend de la voiture elle m'ordonna de descendre à quatre pattes comme un chien de me diriger vers eux et leur demander de bien vouloir baiser ma femme. Les 4 hommes rigolaient et sont également descendus de la voiture, m'ont accompagné jusqu'à la nôtre pour voir ma femme si elle valais le coup comme l'un des 4 l'avait fait remarquer. Une fois proche de ma femme je me remis à genoux le dos droit à son pied. Ma femme pris la parole et leur expliqua qu'il pouvait si je les sucer avant pour les préparer que c'était non négociable et qu'ensuite il pourrait y avoir une surprise. Je levai les yeux une surprise?? De quoi parle-t-elle? L'un des 4 individus s'avance sort sa bite et me l'enfourne directement dans la bouche profondément bloquant ma respiration en regardant ma femme et lui disant "c'est ça que tu veux après je te fais la même salope", ma femme lança un sourire provocateur a cet homme et se meta contre la voiture position levrette jambe bien écartée en lui répondant viens me baiser tels une grosse salope les 3 autres surpris regarder son ami baiser ma femme elle se retourna et leur dit vous attendez quoi je veux de la bite messieurs. En même pas une seconde j'avais ces 3 bites devant mon visage j'en pris une en bouche et mes mains prises les deux autres alors que le premier allait finir il regarda ma femme la metta au sol lui ouvrit la bouche pour lui jouir dedans je voyais ce beau liquide blanc couler le long de ses lèvres elle s'approcha de moi et me cracha tout dans la bouche pendant que les trois prirent ma femme devant mes yeux il lui boucha tous les trous son cul s'ouvrait lorsqu'il ressortait son gland elle goba l'autre bite et la troisième remplit sa chatte bien mouillée je sentais le plaisir qu'elle prenait en la regardant prendre ses coups de bite et se faire remplir comme une vraie salope. Au bout de 25min les 4 hommes avaient fini leurs affaires elle les envoyer vers moi pour effectuer un nettoyage complet de chaque verge. Je sentais ces différents goûts de sperme dans ma bouche que je léchais avec désir et passion quand l'un des 4 demanda quels étais la surprise je continue à lécher et avaler ses verges quand elle leur dit que s'ils voulaient il pouvait me pisser dessus 2 d'entre eux n'ont pas hésité à me pisser sur le visage m'obligeant certaines fois d'ouvrir la bouche pour me faire avaler leur urine le tout en rigolant.   Une fois leur départ nous avons repris la route pour un retour à la maison où j'ai dû nettoyer tout son corps avec ma langue et engloutir tous les restes de leurs jus pour enfin qu'elle me pisse dans une gamelle et m'oblige à boire toute la gamelle.
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Par : le 30/03/25
Depuis notre rencontre, je me sens à l'aise, en confiance avec ma femme. On se correspond sur tous les points sauf malheureusement sur le côté sexe. Elle ayant vécu pendant 18ans telle une femme respectée, avec des relations sexuelles routinées, qui la laissent pensent que s'adonner à divers plaisirs pourrait nuire à l'image qu'une femme doit avoir.   J'ai essayé de lui proposer diverses possibilités de s'amuser, jeux de rôle, jeux à plusieurs, BDSM lieu extérieur mais jusqu'à ce jour rien n'évoluer. Il faut dire que j'ai souvent pratiqué l'extérieur avec d'autres partenaires avec lesquels nous pratiquions l'exhibition et partage avec des inconnus en échangeant régulièrement les rôles. Une fois c'est elle qui m'obligeait à satisfaire les personnes présentes une fois c'était moi et parfois à deux.   Après une longue discussion, nous avions déjà fait un trio, qu'elle avait apprécié d'après ses dires mais comme la plupart des premiers trios ce n'est pas le top. Plus le temps passé après ce trio moins les choses évoluées niveaux sexent bien au contraire toujours la même chose, toujours la même pièce pas d'excitation la journée bref rien ne va. J'en ai même perdu ma libido. Plus motivé à faire quoi que ce soit je me branler avec le même effet que si je baisais Où faisait l'amour a ma femme.Après une discussion constructive j'ai laissé les choses faire et elle a pris conscience de ce qui n'allait pas. Elle a fait les choses pour me redonner cette envie de partager de bons moments de retrouver cette excitation qui me permet de prendre du plaisir.    Je suis bi, ouvert d'esprit, j'aime dominer de temps en temps et me faire dominer également. J'aime les jeux de sperme l'uro et les soirées à plusieurs. Elle de son côté préfère être dominée qu'on lui face mal elle aime se faire baiser clairement par contre elle n'aime pas le sperme. l'uro n'en parlant pas et la domination elle s'y adonne mais avec une grande timidité.   Lorsque nous nous sommes rencontrées, je lui ai dit clairement tout ça, mon passer mes envies etc. je ne lui ai rien caché.    A ma grande surprise elle a su prendre les devants et lancer quelques jeux de séduction comme des regards provocateurs, des attouchements lorsque l'on s'embrasse, même s'adonner à quelques jeux de position BDSM même si pour elle ces jeux sont souvent pris à la rigolade mais j'ai pris note qu'elle essaye de trouver des solutions pour satisfaire mes plaisirs.   Malheureusement ayant une vie de famille nous ne pouvons pas changer d'endroit car sa crainte de l'extérieur et d'être vue, les horaires de travail, il est bien rare de pouvoir s'évader complètement pour profiter pleinement d'un moment, d'une soirée.   Mais il y a quelques jours elle m'a surprise par ces démarches, dans la continuité de ces jeux de séduction à continuer tranquillement à jouer elle à décider de parler pendant l'acte en me provocant avec des mots crus comme " j'aimerais sentir une autre bonne grosse bite" "qu'il me baise pendant que je te suce "etc. quand elle m'a proposé de jouir sur ses seins j'en ai profité pour lui dire qu'il n'y avait aucun souci, si ça ne la dérangeait pas que je lèche ensuite. Elle m'as répondu aucun problème cela ne me dérange pas. Une fois jouis sur ses seins elle m'a rappelé que je devais nettoyer ce que j'ai fait sans sourciller et là à ma grande surprise elle m'a pris la tête et ma embrassé à pleine bouche. Ce fut un moment très excitant pour moi et elle a également apprécié d'après ses dires.   Je verrai bien si ces efforts continuent à me redonner espoir d'une vie sexuelle épanouie et si elle se laisse guider par cette envie de découvrir et de se découvrir.   Je reviendrai avec un récit expliquant ce que j'apprécie dans les lieux extérieurs puis une soirée en couple ou encore en trio avec ce côté dominant et ce côté dominé
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Par : le 30/03/25
Quand j’étais gamin (vers 11-12 ans), grimper à la corde me procurait un plaisir fou, au point que j’en avais des orgasmes qui pollué mon slip à cette époque. Oui, oui… sic. Aujourd'hui, intrigué, j’ai fini par faire des recherches pour comprendre ce phénomène et tout savoir sur l’orgasme. Et voilà ce que j’ai découvert… Si vous avez vécu des choses similaires ou d’autres expériences, je suis curieux de les lire ! Ceci dit, je ne m'attendais pas à trouvées autant de différents orgasmes. L’orgasme du jogging (surement le plus proche de ce que j'ai éprouvé) Courir, sentir son corps s’échauffer, transpirer, accélérer le rythme… et soudain, une vague de plaisir irrépressible qui submerge tout. Ce phénomène étrange mais bien réel porte un nom : le coregasm. Il survient chez certaines personnes lors d’un effort physique intense, en particulier lorsqu’on sollicite fortement les muscles abdominaux. L’alliance entre tension musculaire, rythme cardiaque élevé et concentration peut parfois court-circuiter le cerveau pour offrir un orgasme aussi inattendu qu’étonnant. Le sport, c’est bon pour la santé… et pour le plaisir, visiblement. L’orgasme de l’éternuement Un simple atchoum et… BAM, orgasme surprise ! Cela peut prêter à sourire, mais ce phénomène est bel et bien documenté. Les nerfs impliqués dans le réflexe d’éternuement sont étroitement liés à ceux de l’excitation sexuelle. Chez certaines personnes, un éternuement particulièrement intense peut déclencher une réponse orgasmique spontanée. Involontaire, fulgurant et un brin déroutant, cet orgasme-là ne prévient jamais. Qui aurait cru qu’un rhume puisse devenir aussi… intrigant ? L’orgasme des montagnes russes Tu t’attaches, le wagon s’élance, l’adrénaline monte… et là, entre les secousses, la pression et la montée d’excitation, une explosion de plaisir te traverse. Certaines personnes vivent ce qu’on appelle un orgasme émotionnel ou sensoriel en pleine attraction à sensations fortes. La combinaison de la peur, de la stimulation physique intense et du lâcher-prise total crée un terrain fertile pour une réaction corporelle hors norme. Le grand huit n’a jamais aussi bien porté son nom. L’orgasme du sommeil (ou orgasme nocturne), moi j'appelle cela mes pollutions nocturnes... Tu dors profondément, bercé(e) par un rêve troublant… et ton corps s’embrase tout seul. L’orgasme nocturne, aussi appelé pollution nocturne chez les hommes, peut toucher toutes les personnes, quel que soit leur genre. Il survient sans stimulation physique directe, uniquement sous l’effet d’un rêve érotique ou d’un pic d’activité cérébrale pendant certaines phases du sommeil. Comme quoi, même quand on dort, le corps peut avoir ses propres élans de plaisir. L’orgasme mental (ou orgasme sans contact) Aucun toucher, aucun mouvement, juste la force de l’imagination, du souffle et de la concentration. Certaines personnes, souvent après un long travail de maîtrise corporelle et mentale (par exemple via le tantra, la méditation ou l’hypnose érotique), parviennent à déclencher un orgasme uniquement par la pensée. Frissons, contractions, extase… tout y est, sauf le contact physique. Le fantasme devient alors une puissance en soi. L’orgasme par la douleur (ou plaisir paradoxal) Griffures, morsures, claques, ou même certaines formes de contraintes : pour certains corps, la douleur devient une porte d’entrée vers le plaisir extrême. Ce phénomène est bien connu dans les pratiques BDSM, où la stimulation nerveuse intense libère une avalanche d’endorphines et de dopamine. Résultat : le cerveau peut court-circuiter la douleur et la transformer en orgasme. Il ne s’agit pas de "souffrir pour souffrir", mais d’un subtil dosage entre lâcher-prise, confiance et excitation. Pour certain(e)s, c’est même une jouissance plus profonde, plus brute, plus animale. L’orgasme méditatif (ou orgasme transcendantal) Silence, immobilité, respiration lente… et pourtant, c’est le feu à l’intérieur. Dans certaines pratiques spirituelles ou énergétiques (comme le yoga kundalini, la méditation tantrique ou certaines formes de respiration consciente), des orgasmes peuvent survenir sans aucun contact, juste par l’alignement des énergies. Le corps vibre, frémit, l’esprit s’élève… et l’orgasme devient un état d’union, d’expansion de soi, parfois même mystique. Ce n’est plus seulement un plaisir charnel, c’est une expérience de conscience modifiée, presque sacrée. L’orgasme neurologique (ou orgasme pathologique) Certaines maladies neurologiques rares peuvent entraîner des orgasmes spontanés, incontrôlables, souvent en dehors de tout contexte érotique. C’est le cas notamment dans certaines formes d’épilepsie temporale, de neuropathies pelviennes, ou de dysfonctions du système nerveux central. Chez les personnes concernées, des stimulations internes ou des activités banales (comme marcher, conduire, ou même penser à autre chose) peuvent provoquer des orgasmes soudains et récurrents. Ce phénomène, bien que potentiellement plaisant sur le papier, devient parfois une source de détresse quand il échappe à tout contrôle. Le trouble d’excitation génitale persistante (PGAD) Plus qu’un orgasme, c’est une avalanche d’orgasmes, souvent sans désir ni excitation préalable. Le PGAD (Persistent Genital Arousal Disorder) est un syndrome extrêmement rare où le corps reste en état d’excitation sexuelle quasi permanente, avec des orgasmes multiples pouvant survenir à tout moment. Contrairement aux fantasmes, ce n’est pas une bénédiction : pour les personnes qui en souffrent, cela devient épuisant, envahissant, et difficile à gérer au quotidien. Le corps s’emballe… mais l’esprit, lui, n’en peut plus. L’orgasme des zones non sexuelles On connaît les zones érogènes classiques, mais chez certaines personnes, le plaisir surgit là où on ne l’attend pas : derrière les genoux, dans le creux du coude, sur le cuir chevelu, ou même… sous les pieds. Une caresse bien placée, un frisson, et c’est le feu d’artifice. Le cerveau associe parfois des sensations intenses à une réponse orgasmique, même sans passer par les zones génitales. On est loin des schémas standards, et tant mieux. L’orgasme de la musique Une montée musicale, des basses profondes, une voix qui te transperce, et soudain… le corps vibre littéralement de plaisir. Cet orgasme, rare mais bien réel, peut être déclenché par des émotions intenses provoquées par la musique. Quand le son touche quelque chose de profond, qu’il bouleverse ou ébranle l’âme, le corps peut répondre par un relâchement euphorique qui s’apparente à l’orgasme. Comme une extase auditive. L’orgasme du rire (ou rire-orgasme) Un fou rire incontrôlable, des abdos qui se contractent, les larmes aux yeux… et une décharge de plaisir qui s’invite sans prévenir. Chez certaines personnes, l’explosion de rires peut déclencher une réaction orgasmique, à la croisée entre le relâchement musculaire, la stimulation du diaphragme et un flux d’endorphines. Plaisir et humour peuvent donc faire bon ménage, et pas seulement au lit.        
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Par : le 30/03/25
Il existe une île où l’on ne pénètre pas. On y est invitée. Et si Vous Vous reconnaissez, alors peut-être que ce lieu était vôtre avant même que je l’écrive. Il était une fois, une île que presque personne ne voyait. Elle n’était pas grande. Mais elle respirait. Doucement. Comme un secret qu’on n’avait jamais osé ouvrir. Elle flottait à distance. Ni loin, ni proche. Toujours juste à côté du monde, mais jamais tout à fait à lui. Quand la rumeur montait, elle se faisait silence. Et quand le silence durait, elle attendait. Elle ne cherchait ni visiteurs, ni conquérants. Elle rêvait d’une seule Présence. Une Femme. Une vraie. Pas douce. Pas passante. Une Reine. Quelqu’un qui viendrait non pour la découvrir, mais pour la gouverner. Quelqu’un dont le regard suffirait à faire plier la lumière, et dont les mains sauraient tracer des lois sur sa peau. Si l’amour était vrai, si la Reine venait avec l’intention de rester, alors l’île s’ouvrirait. Et elle vivrait pour Elle. Mais ce que la Reine ne savait pas encore, c’est que ce royaume, une fois offert, donne aussi la vie à celle qui le prend. Il devient refuge. Il devient source. Il devient arme et miroir. Et rien, après cela, ne peut être comme avant. Un jour pourtant, une Femme s’est approchée. Elle n’a pas pris la terre. Mais elle a scellé l’entrée. Autour de son serviteur, elle a passé un anneau d’acier. Une cage fine, précise, consentie. Un sceau d’amour. D’obéissance. De foi. Et le cœur de l’île a battu plus fort. Elle était peut-être celle qui resterait. Peut-être celle qui marquerait les pierres et les jours. Mais un soir, le ciel s’est noirci. Le vent s’est levé. L’île s’est tendue, offerte, prête à être tenue. Et la Reine… a reculé. Il n’y avait besoin ni de violence, ni de cris. Seulement qu’une voix se lève, qu’une main se pose, qu’un ordre calme traverse la tempête. Mais rien n’est venu. Le Royaume a vacillé. Et l’île, dans le chaos, a compris qu’elle ne pouvait s’offrir à une couronne qui tremble. Quand la Reine est revenue avec l’éclaircie, le ciel était clair. Le vent était tombé. Mais l’île s’était refermée. Depuis, elle ne s’agite plus. Elle ne supplie pas. Elle ne promet rien. Elle attend. Avec cette patience que seuls les territoires inviolés peuvent encore offrir. Elle sait qu’un jour, une Femme viendra, avec l’amour pour sève, et l’autorité pour souffle. Et alors, elle s’inclinera. Sans retour. Et vivra pour Elle. Et sa Reine, à travers elle, connaîtra enfin la puissance tranquille d’un royaume à genoux.
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Par : le 29/03/25
J'avais 10 ans. Un âge où l'on pense encore que les pyjamas ont des pouvoirs magiques. Que les voyages en voiture sont des aventures. Que les parents, eux, savent toujours quoi faire. Je suis l'aîné d'une fratrie de six. À la maison, ça criait, ça courait, ça riait fort, ça se chamaillait tout le temps. On était vivants, pleins de chaos et d'amour. Et puis, un jour, maman est tombée enceinte. Du septième. Je me souviens que notre médecin avait lâché une blague, une blague d'adulte, de celles qu'on ne comprend pas tout à fait mais qu'on sent interdites. « À chaque fois que votre mère lave le pyjama de votre père, elle tombe enceinte ! » Maman n'a pas ri. Elle a dit : « Soit vous trouvez une solution, soit je divorce. » Moi, je jouais avec une petite voiture. Je n'ai pas compris. Mais j'ai senti que le silence dans la pièce était différent. Peu de temps après, les choses ont changé. Notre grand-mère est venue à la maison, les parents sont partis "en voyage". Un voyage en train, sans enfants, sans valises visibles. Juste un départ flou. Quand papa est revenu, il était seul. Il m'a dit qu'on repartait. Cette fois en voiture. Et qu'il voulait que je l'accompagne. Je me souviens de la Citroën Traction Avant, du froid sur la vitre, du bruit du moteur, du cuir qui colle un peu. Mon père m'a raconté, pendant le trajet. D'une voix calme. Comme s'il m'expliquait comment on fait du pain. Maman ne voulait pas de cet enfant. Elle avait trouvé une clinique. Elle était à Genève. Elle devait se faire soigner. Je me suis senti traversé par une chose immense. Un froid qui n'avait rien à voir avec l'hiver. Mais je n'ai rien dit. À 10 ans, on croit encore que si on ne pose pas de question, les choses ne sont pas vraies. Je me souviens du jet d'eau de Genève. C'était hypnotique, irréel, comme si quelqu'un là-haut essayait d'effacer quelque chose. Je me souviens des cigarettes suisses, moins chères, avec des fausses dedans. Et de papa, qui a souri, un peu perdu. Et puis... la clinique. La porte de la chambre de maman… recouverte de cuir, cloutée d'or. Une autre porte derrière. Un sas. Il fallait fermer la première pour ouvrir la seconde. Un sas entre deux mondes. Entre mon enfance... et le silence des adultes. Je me suis retrouvé face à cette porte. Le cœur serré. Je ne savais pas ce que j'allais voir. Je ne savais même pas ce que je devais ressentir. Maman m'a regardé. Souriante, pâle. Fatiguée d'avoir choisi. On n'a rien dit. On a juste existé, dans la même pièce, un instant suspendu. Bien plus tard, j'ai demandé : « Comment avez-vous payé tout ça ? » Elle m'a répondu calmement, comme si elle me donnait une recette oubliée : « C'est un grand-oncle à nous qui a donné l'argent. » Un nom perdu dans la généalogie. Une dette oubliée. Mais une empreinte indélébile. Je n'ai jamais reparlé de ce voyage. Mais il est resté en moi. Comme une chambre secrète, au fond d'un couloir silencieux. Une chambre à double porte, où l'on dépose ce qu'on n'a pas le droit de dire. J'avais 10 ans. Et ce jour-là, j'ai quitté l'enfance. Aujourd'hui, plus de 50 ans après, je respecte tellement toutes ces femmes confrontées à ce réelle traumatisme Note d'auteur : Ce récit n'est pas un texte érotique. Mais il exprime la réponse à des critiques à une cicatrice de l'âme. Une trace de ce que l'on tait. Et qui, parfois, fonde tout.  
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Par : le 28/03/25
Quand on fait une incursion dans le BDSM, on se pose assez vite cette question identitaire : qui suis-je dans le jeu ? Dominant·e ? Soumis·e ? Switch ? Et si je n’étais rien de tout ça ? Est-ce que je suis quand même légitime ? Spoiler : oui. Mais avant d’en arriver là, décortiquons un peu les choses. 🧭 L’envie de se situer : besoin de repère ou soucis de bien faire ? Lorsqu’on découvre le BDSM, on est souvent submergé·e de nouveaux codes, de rôles, d’archétypes, de terminologie. C’est excitant mais aussi intimidant. On veut bien faire. S’intégrer. Comprendre comment "fonctionne" ce monde aux règles si différentes du vanille. Alors on se demande très vite : quel rôle est le mien ? Suis-je fait·e pour donner les ordres ou pour les recevoir ? Pour encadrer ou pour obéir ? Suis-je en capacité d’imposer ma volonté, d’en épouser une, de me laisser faire ? Et au fond, ai-je envie de tout ça ? On voudrait une réponse claire, nette, posée comme une étiquette : "Dominant·e", tamponné sur l’âme. "Soumis·e", tatoué sur le cœur. Mais ça ne marche pas comme ça. Le BDSM, ce n’est pas un test de personnalité figé. C’est un chemin. 🔍 Les archétypes de base : Dominant·e, soumis·e, switch Pour poser les bases : Dominant·e : prend les commandes de la dynamique BDSM. Ce n’est pas forcément quelqu’un d’autoritaire ou de dur·e. Un·e bon·ne Dom maîtrise le cadre du jeu, écoute, anticipe, canalise, guide. Il/elle propose une structure où l’autre peut se livrer. Soumis·e : entre dans la dynamique de manière consentie, pour céder le pouvoir, obéir, se livrer, servir, plaire, recevoir. Cela ne veut pas dire être passif·ve, faible ou dépendant·e. C’est une posture active d’abandon ou d’offrande. Switch : personne qui peut incarner alternativement, selon le contexte, le partenaire, ou l’envie du moment, un rôle dominant ou soumis. Ce n’est pas un·e indécis·e, mais quelqu’un dont l’érotisme passe par la souplesse des positions. Mais ces catégories sont des points de départ, pas des boîtes closes. Beaucoup de gens se découvrent fluides, mouvants, inclassables. D’autres ne veulent pas de rôle du tout, ou refusent de fonctionner selon une logique hiérarchique. 🌀 Si vous ne savez pas encore ... La majorité des personnes qui s’ouvrent au BDSM ne savent pas tout de suite ce qui les attire. On peut fantasmer de soumission sans vouloir le vivre. Aimer l’idée de dominer sans en définitive trouver de plaisir à le faire. Il y a souvent un décalage entre l’imaginaire et le vécu. Parfois aussi, on est traversé·e par des désirs contradictoires : vouloir être pris·e, possédé·e, mais aussi contrôler, manipuler, guider. Cela peut sembler flou, mais ce flou est fécond. Il permet de ne pas s’enfermer trop vite. Et puis, tout le monde ne vit pas le BDSM comme une polarité binaire. Il existe une infinité de dynamiques : jeux égalitaires, expérimentations ponctuelles, rituels sans hiérarchie, domination esthétique, soumission partielle… 🖤 Quelques pistes pour vous explorer en douceur Si vous cherchez à vous situer sans vous enfermer, voici quelques questions pour faire émerger votre propre positionnement : Qu’est-ce qui m’excite vraiment dans le BDSM ? Est-ce le fait de diriger, d’être surpris·e, de ressentir fort, d’obéir, de punir, d’être admiré·e, de perdre le contrôle… ? Dans mes fantasmes, quelle posture me revient souvent ? Suis-je acteur·rice ou récepteur·rice ? Ai-je envie de prendre soin de l’autre, ou d’être pris·e en charge ? Quelle relation ai-je au pouvoir, à la vulnérabilité, au contrôle ? Est-ce que j’ai besoin d’un cadre pour oser me lâcher ? Est-ce que je fantasme sur l’idée de servir, de guider, d’être possédé·e, de posséder ? Ai-je envie d’explorer ces rôles avec un·e partenaire en qui j’ai confiance, ou d’abord seul·e ? Il ne s’agit pas d’avoir des réponses absolues. Juste de cartographier votre propre désir. ❌ Et si je ne suis ni dominant·e, ni soumis·e, ni switch ? Alors vous etes parfaitement à votre place. Il existe aussi des observateur·rices, des fétichistes non D/s, des esthètes du shibari ou du latex, des curieux·ses du monde BDSM qui ne se retrouvent dans aucune dynamique hiérarchique. Vous pouvez aimer la contrainte sans vouloir dominer. Aimer les tenues sans vouloir obéir. Aimer l’imaginaire du BDSM sans vouloir l’incarner. Il y a autant de manières d’être dans cet univers que de personnes qui le vivent. 🫂 Et surtout, on a le droit de changer ! Ce que vous ressentez aujourd’hui n’est pas gravé dans le marbre. On évolue. On se révèle. On découvre parfois, après des années de pratiques, un goût nouveau. Une faille. Une envie. L’érotisme est vivant. Il ne connaît pas les dogmes. Certains découvrent leur soumission à 45 ans. D’autres ne veulent plus dominer après une période intense. D’autres encore se rendent compte qu’ils n’ont pas besoin de rôle pour jouer. Que le lien suffit. et si vous étiez juste… vous ? Dans le BDSM, ce qui compte, ce n’est pas de cocher la bonne case. C’est d’incarner un désir sincère, de créer du jeu vrai avec l’autre, de vous autoriser à explorer, à votre rythme, sans obligation de te définir. Vous n'avez pas besoin d’être « dominant·e » ou « soumis·e » pour être légitime ici. Vous n'avez besoin que d’une chose : avoir envie d’explorer ce que l’intime peut devenir quand on le prend au sérieux. Alors, que vous soyez lion rugissant, zèbre rêveur, louve curieuse ou renard joueur… votre place existe. Vous la créerez en avançant. À méditer : Et si le BDSM était moins un rôle à choisir qu’une vibration à écouter ? Qu’est-ce qui, dans votre corps ou dans votr imaginaire, fait écho quand vous fermez les yeux ?  
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Par : le 28/03/25
Chapitre 10: Le Silence de l’Après   La nuit était encore tiède lorsque nous avons quitté cet endroit hors du temps. Dans l’intimité feutrée de la voiture, elle s’était blottie contre moi sans un mot, son corps encore empreint des sensations de ce que nous venions de vivre. Sa joue reposait contre mon torse, son souffle lent caressant ma peau à travers ma chemise. Je sentais son abandon total, cette manière qu’elle avait de se lover contre moi, cherchant la chaleur, cherchant à prolonger l’instant. Ma main glissa doucement sur son bras nu, effleurant sa peau avec la même tendresse qu’après chaque tempête. Elle frissonna légèrement mais ne bougea pas, se contentant de se serrer un peu plus contre moi. Dehors, les lumières de la ville défilaient en silence, projetant des ombres fugaces sur son visage apaisé. Elle avait fermé les yeux, son expression relâchée, comme si le monde extérieur n’existait plus. Je déposai un baiser sur le sommet de sa tête, respirant son parfum, encore imprégné de l’intensité de notre nuit. Aucune parole n’était nécessaire. Le silence entre nous n’était pas une absence, mais une présence. Un langage à lui seul. Et tandis que la voiture poursuivait son chemin vers chez nous, je savais que cette nuit resterait gravée en elle. En nous. La voiture ralentit en s’engageant dans l’allée menant à la maison. Elle ne bougea pas, toujours blottie contre moi, son corps totalement relâché, bercé par le confort de ma présence. Lorsque le chauffeur coupa le moteur, je déposai un dernier baiser sur ses cheveux avant de murmurer : — "On est arrivés." Elle inspira profondément avant de lever doucement les yeux vers moi. Son regard était trouble, encore perdu entre la fatigue et les réminiscences de notre nuit. D’un geste lent, elle se redressa légèrement, mais sa main trouva aussitôt la mienne, comme si elle avait besoin de ce contact pour revenir à la réalité. Je descendis le premier, ouvrant la porte pour l’aider à sortir. Ses jambes vacillèrent à peine lorsqu’elle se redressa, et un sourire effleura mes lèvres en voyant ce subtil déséquilibre. Elle me lança un regard entendu, mi-amusé, mi-épuisé. La nuit nous enveloppait encore, complice de nos silences. La porte d’entrée se referma doucement derrière nous, coupant le monde extérieur, nous replongeant dans une bulle hors du temps. Je lui retirai son manteau et le laissai tomber sur le dossier du fauteuil. Elle frissonna légèrement, non pas de froid, mais sous le poids du regard que je posais sur elle. — "Viens." Elle obéit sans hésitation, laissant mes doigts guider les siens alors que nous avancions à pas feutrés vers la chambre. Là, dans la pénombre tamisée, je me retournai vers elle. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes, son souffle toujours incertain. Je glissai une main dans sa nuque, effleurant la peau délicate sous ses cheveux relevés. — "Tu es fatiguée ?" murmurai-je. — "Un peu…" avoua-t-elle dans un souffle. Mais je voyais autre chose dans son regard. Un éclat qui n’avait pas totalement disparu. Un désir encore tapi sous la fatigue, prêt à renaître au moindre effleurement. Je l’attirai contre moi, savourant la chaleur de son corps pressé au mien, avant de murmurer à son oreille : — "Alors repose-toi…" Elle s’enroula dans les draps, son corps encore empreint des émotions de la soirée. Son regard croisa le mien, plus doux, plus profond. Il n’y avait plus seulement du désir entre nous à cet instant, mais quelque chose de plus subtil, plus intime. Je m’assis au bord du lit, observant ses paupières mi-closes, sa respiration lente qui trahissait à la fois l’apaisement et une étrange fébrilité. — "Cette soirée nous a rapprochés." murmurai-je en effleurant son bras du bout des doigts. Elle ne répondit pas tout de suite, mais un sourire léger naquit sur ses lèvres. Puis, d’une voix presque murmurée : — "Oui… plus que je ne l’aurais cru." Un silence complice s’installa, mais il n’était pas vide. Il était chargé de tout ce que nous n’avions pas besoin de dire. Je me glissai à ses côtés, la couvrant de mon bras, et elle se lova instinctivement contre moi. Sa main s’accrocha doucement à ma chemise, comme si elle voulait s’assurer que cette proximité ne disparaîtrait pas avec la nuit. Je déposai un baiser sur son front, fermant les yeux en savourant cet instant. Ce soir, il n’y avait plus de jeu, plus de rôle à jouer. Juste elle et moi, dans cette bulle fragile et puissante à la fois. Et tandis que la fatigue nous gagnait, je savais que rien ne serait plus tout à fait comme avant.   Qui veut savoir comment ça continue?            
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Par : le 27/03/25
Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs. Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose. *************************************************************** La fille cesse de crier pour gémir, car Yao est un artiste du fouet. Imaginons qu’il vous fouette, lectrice imaginaire du futur, oui, je sais, vous n’avez rien fait de mal, mais vous allez quand même être fouettée… parce que ça m’arrange. Vous aurez mal, très mal, vous allez gémir, crier, supplier et votre cul sera bien marqué, mais il n’y aura pas une goutte de sang. Alors arrêtez votre cinéma genre « Aïe ! Ça doit fait maaaaal ». Bien sûr que ça fait mal, c’est d’ailleurs le but, sinon…. — FANNY ! — Oui, pardon Maîtresse, je… Azra secoue la tête et dit : — Tu rêvais au lieu d’écouter. Je me mets à genoux devant elle et je pose mon front entre ses pieds. J’entends tête de mort rire puis dire : — Y a pas à dire, elle est douée. Azra me dit : — Redresse-toi. Skull et moi, on va peut-être faire équipe… Skull c’est beaucoup plus joli que Tête de Mort. Elle ajoute : — On va se laver. C’est là qu’un Asiatique, sans doute un Chinois, se dirige vers nous. Il est grand, gros, quelconque, sauf ses yeux qui sont inquiétants. Il est suivi par deux belles Chinoises. C’est quoi ce truc ? Il dit à Skull et Azra : — Je vous remplace, allez au bureau. Azra m’embrasse et me dit : — On se reverra, promis. Je réponds : — Ne me laissez pas, je… Elle dit à nouveau : — On se reverra, promis. Je pleure, bien sûr, c’est une de mes spécialités. Une des filles apporte une chaise pour l’Asiatique au sale regard et lui dit : — Voulez-vous que je vous apporte à boire, Maître ? Il lui caresse les fesses en disant : — Tout à l’heure. Allez faire un tour. Les filles saluent en se pliant en deux et quittent la pièce. Le Chinois grince, non, il rit et il me regarde de ses yeux… effrayants. Je baisse aussitôt les miens. Il dit : — Fanny… c’est un nom prédestiné, tu as énormément de fans. Il rit à nouveau, moi pas du tout. Il ajoute : — J’ignore pourquoi, étant donné que tu es plutôt quelconque, non ? Il faut que je réponde à Satan déguisé en Chinois : — Si vous le dites, Monsieur... — Non, mais sérieusement, qu’est-ce que tu as de bien ? Quel méchant bonhomme et il a l’air vraiment cruel. Je ne réponds pas, mais je me mets… à pleurer dans mes mains. Il crie : — RÉPONDS ! — Mes fesses, Monsieur… bou... hou... hou... — Montre. Je me retourne et lève ma jupe. Il dit : — Approche. Je ne bouge pas. Je ne sais pas ce qu’il fait comme « arts martiaux », mais en quelques secondes, je me retrouve par terre, couchée sur le dos. Lui est sur moi et ses genoux me bloquent les bras. Sans que je l’aie vue venir, je reçois une paire de gifles qui claquent sur mes joues. Je pleure de plus belle, tandis qu’il me dit : — Ça te va bien, les joues rouges. Il me soulève pour me mettre sur le ventre. Là, il lève ma jupe et il caresse brutalement mes fesses en disant : — Pas mal, on va bien te vendre. Je réponds : — Si c’est une vente des pires connards de la terre, vous serez acheté un bon prix. Ou alors, je le pense mais très, très fort. Il voit dans mes yeux plus ou moins ce que je pense. Ça le fait rire et il me dit : — Tu penses des choses que tu n’oses pas me dire, un peu de courage, petite vermine occidentale. Il attend… puis dit : — Pas de réaction ? Et pourtant, tu en as envie. On va voir si tu en retrouves pour défendre ta Maîtresse chérie. Il prend son téléphone et dit : — Amène-moi Azra. C’est le déclencheur pour moi, je lui dis : — Je pense que vous êtes un homme cruel, vous avez la cruauté de vos ancêtres mais pas leur intelligence. Il fait une vilaine tête triste, puis il éclate de rire… et… il s’en va en disant à son téléphone : — On la vend, avec les autres. Un garde me fonce dessus, il me prend par les hanches et il me colle sur son épaule. J’ai la trouille, mais bien… Puis je me dis : « Fanny, c’est filmé. Madame Xiu t’a achetée très, très cher et tu as des millions de followers. Arrête de paniquer, ils ne vont pas plus t’abîmer que si tu étais une toile de coquelicots de Monet. » Le garde a mis sa main sur mes fesses en disant : — J’ai hâte de te baiser, petite Fanny. Eh ! Tu rêves sale bonhomme ! Je suis un tableau de Maître ! On va à l’arrière du palais Topkapi, vers un grand bâtiment. À l’intérieur, il y a une salle de sport, des “pole dances” et un mur d’escalade. Une petite dizaine de filles sont là et ça sent… la fille. Ce sont toutes des Blanches, plusieurs ont des tatouages. L’une d’elles a une baguette souple en main. Je vois plusieurs marques sur les cuisses et les  fesses des filles. Je suis nue, tête baissée. J’ai peur, pour changer. Un homme pas trop visible me filme, ça me rassure un peu, à nouveau. Le garde me désigne la fille qui a un genre de badine à la main, en disant : — Explique-lui. La fille s’approche de moi, elle vient très près, je me recule et finis par me retrouver le dos contre une barre de pole dance. Elle s’approche encore au point que le bout de son nez touche le mien. Elle me dit : — Pour connaître ta place dans le groupe, tu vas te mesurer avec les filles, le but étant de faire tomber ton adversaire. Tu vas te mesurer à la moins forte, si elle te bat… tu deviendras la servante des filles. Elle dit plus fort : — Numéro 9, à toi. Une fille s’avance vers moi, elle est jolie et plus mince que moi. Là, je ne vais pas me laisser faire, j’ai de la force et je vais en profiter, je ne deviendrai pas l’esclave du groupe. Elle lève les mains, ça c’est une erreur, je me glisse de dos entre ses bras et elle va se retrouver par terre l’instant d’après. Elle est conne parce qu’elle me laisse bien la prendre et… et je crie parce que je me retrouve par terre sur le dos, tandis qu’elle est assise sur mes seins. Ça fait rire toutes les filles. Pourquoi ai-je voulu changer de rôle ? Ce n’est pas comme si j’avais pu lire le scénario. La fille me dit : — C’est gai d’être assise sur tes nichons, tu aimes aussi ? Elle me serre entre ses cuisses, je lui dis : — Pardon Mademoiselle, j’ai essayé, mais… vous me faites mal et... Elle poursuit ma phrase : — Et tu ne savais pas que j’étais 3ème dan d’aïkido. J’ai bien envie de te filer une bonne raclée… Je la regarde, affolée… Oh ! Elle ne joue pas, elle pourrait me faire vraiment mal ! Elle poursuit : — A moins que tu t’excuses et plus… Je sais pas ce que je dois dire : — Je serais très heureuse et flattée de devenir votre esclave. Elle me serre entre ses cuisses, je crie tandis qu’elle ajoute : — Tu es une petite égoïste, toi. J’ajoute très vite : — L’esclave de vous toutes. Vous me faites maaaaal…! Elle a des cuisses de sportive et heureusement, elle desserre sa douloureuse étreinte. Elle me dit : — Il faut leur demander si elles sont d’accord. Va leur poser la question. Pffff, je suis fatiguée, j’en ai marre, toujours les mêmes stupidités. Je ne vais pas avoir besoin de prendre une tête suppliante. Ma tête et mon corps ont envie de vacances, en général… juste un peu de soleil et aussi être avec une sirène, de couleur de préférence. Je pense vite heureusement, il faut que je demande à huit filles si elles sont d’accord que je sois leur esclave. Les filles sont jolies, bien sûr. Je suis à genoux, elles debout, je passe de l’une à l’autre et je pose la question à leurs chattes. Elles me font un peu supplier, elles m’obligent à embrasser leurs chattes, leurs pieds ou leurs culs. La réponse est oui ! Ben ça, ça me troue le cul ! Oui, je ne suis pas une esclave polie. Les filles sont toutes d’accord. La fille à la badine me dit : — Chère Fanny, je me suis trompée, je t’ai fait combattre la plus forte des filles, ça ne fait rien ? C’est facile de se foutre de moi. Elle me regarde en souriant. Qu’est-ce que je peux répondre sans me faire punir ? Je ne trouve pas, j’ai la tête vide, sinon je ne me retrouverais pas dans cette situation. Une connerie : — Je suis très heureuse d’avoir perdu et de devenir votre servante. Je ferai tout pour vous satisfaire. Cette fille est intelligente et… cruelle. Elle me dit : — Je n’aime pas les menteuses, tends ta main droite paume vers le haut. Oh non, elle va me punir, je… — OBÉIS ! Je tends ma main, mais j’ai rien fait !!! Elle me dit : — Ferme les yeux et ne bouge pas ta main. La baguette siffle dans l’air, mais rien ne se passe. Elle fait ça deux ou trois fois, puis : — Aaaauuuhhhhhhh, pardon Maîtresse. — Ne bouge pas, sinon on t’attache. Je reçois cinq coups sur chaque paume. La tortionnaire me dit : — À genoux, paumes levées vers nous ! J’obéis en pleurant, les paumes des mains sont des endroits très sensibles. Elle me demande : — Quelque chose à me dire ? Il faut que je trouve quelque chose à lui répondre de vrai : — J’ai très mal… et je vous dirai toujours la vérité. — Bien, tu as compris. Oh que oui, j’ai compris. Elle me fait vraiment peur, parce qu’elle est intelligente. C’est presque impossible pour une servante de dire la vérité. Elle doit reconnaître une faute même quand elle n’a rien fait. Elle me dit : — Cet après-midi, vous vous exercerez au mur d’escalade. Ça ne va pas être facile pour toi Fanny, avec tes paumes douloureuses, je n’aurais peut-être pas dû te frapper là. Qu’est-ce que tu en penses ? — Je pense que vous l’avez fait exprès, Mademoiselle. Elle me sourit et répond : — Tu as raison… Tu as un beau cul et tu n’es pas conne. Là, je peux enfin dire ce que je pense vraiment : — Merci pour mes fesses Mademoiselle, mais je suis la reine des connes. Sinon, pourquoi je me retrouverais toujours traitée en esclave ou servante ? Elle me sourit, aïe ! Elle va me dire une vacherie. Voilà, elle arrive : — Cherche pas trop Fanny, tu risquerais de trouver des bonnes raisons. En attendant, j’obéis à tout ce qu’elles ordonnent. Je reçois les restes des repas. Je connais bien ça et je m’en fous, du moment que j’ai à manger. Miss Badine s’appelle Laura et je pense à elle, chaque fois que je manipule quelque chose. Elle me dit : — Sers-nous à boire. Je prends le seau plein d’eau et un gobelet métallique avec mes mains douloureuses et je vais me mettre devant la fille qui a battu toutes les autres et moi aussi, fatalement. Elle est musclée, même si elle n’a pas des muscles saillants. Je me mets à genoux, je remplis un verre et je lui tends à deux mains. — Voici de l’eau, Mademoiselle. Elle me sourit et répond : — Ça te plaît d’être notre servante ? — Non, Mademoiselle. Elle rit, les autres filles aussi. Je sers les huit filles, puis je vais me remettre près de la cheffe. Des filles me disent : — Encore de l’eau. Je vais les servir. Je reçois les restes dans lesquels elles ont bien craché et Laura, Miss Badine, me dit : — Tu aimes quand on crache dans ta pâtée ? ? — Oui, quand c’est vous ou les autres filles, c’est comme si on s’embrassaient. Je peux encore prendre quelques fruits et des noix du Brésil et je la remercie. Mes mains sont toujours marquées, même si ça diminue.   À suivre.   Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.   Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits :   https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/   et https://leslivresdemia.blogspot.com/   Nos livres sont ici :   https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search        
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Par : le 27/03/25
Les chiffres du GPS semblaient battre la cadence de son cœur. 21h49. Treize minutes. Douze. Elle n’arrivait plus à détourner les yeux de l’écran qui décomptait inlassablement. Chaque minute écoulée la rapprochait de ce moment où il lui faudrait franchir un seuil — pas seulement celui d’un bâtiment oublié du centre-ville lyonnais, mais celui de ses propres limites. Le cuir de la banquette collait légèrement à l’arrière de ses cuisses nues sous la robe, la chaleur de son excitation trahie par les moiteurs successives qu’elle peinait à contenir. Ses jambes croisées n’étaient qu’un prétexte de plus pour dissimuler les tensions de son sexe vibrant à chaque cahot de la route. Le regard du chauffeur dans le rétro était une lame discrète : pas intrusive, mais tranchante, insistante. Était-ce son parfum, sa tenue, ou cette aura de fauve en cage prête à bondir qui l’intriguait tant ? Il ne posait pas de question. C’était mieux ainsi. Lorsque la voiture ralentit rue de la Martinière, le cœur d’Élise menaçait de s’échapper de sa cage thoracique. À travers la vitre, elle ne distinguait rien de particulier : quelques immeubles aux façades sombres, quelques graffitis ternis par le temps, des stores métalliques baissés dont certains semblaient ne pas avoir été ouverts depuis bien longtemps au regard de l’affichage sauvage dont ils étaient le support. Un lampadaire clignotait par intermittence, comme s’il hésitait lui aussi à témoigner de ce qui allait peut-être se jouer ici. La voiture s’arrêta devant un porche noir, anonyme, sans enseigne. Rien qui n’indiquait la moindre vie. Rien, sauf peut-être cet interphone sans nom, d’un noir brillant presque suspect. — Nous sommes arrivés, Madame. Elle sursauta presque en entendant la voix grave du chauffeur. Le monde extérieur lui revenait d’un coup. Elle sortit du véhicule avec une lenteur tout en fébrilité, ses talons claquant sur le trottoir comme des coups de marteau. Une seconde. Elle inspira. Elle ne regarda pas la voiture repartir. Elle ne voulait pas de témoin. Pas même de souvenir. Il n’y avait qu’une fine lumière blanche autour de la touche “appel” de l’interphone. Ses doigts tremblaient légèrement. Elle appuya. Rien. Silence. Mille doutes lui passèrent par la tête. Le VTC se serait-il trompé d’adresse ? A moins que ce carton d’invitation eut été finalement une blague… un piège pour l’éloigner de chez elle et la cambrioler ? Mais un clic, presque sensuel dans sa sécheresse se fit entendre. La porte s’ouvrit lentement, comme poussée par une invisible volonté. Un couloir. Sombre. Le parquet craquait à peine sous ses pas. Une musique feutrée, lointaine, à peine perceptible, lui parvenait par vagues. Un parfum d’ambre et de cuir flottait dans l’air, troublant, enveloppant. Élise avançait comme en transe. Elle mouillait de plus belle, ses tétons dardaient. Elle avait envie. Chaque pas était un renoncement. Chaque mètre, un abandon. Elle atteignit un escalier. En contrebas, une lumière rougeoyante découpait la pénombre. Elle hésita juste un instant. Et descendit. Au bas des marches, une double porte capitonnée. Rouge bordeaux. Luxe discret. Elle avança la main, mais avant qu’elle ne touche la poignée, la porte s’ouvrit d’elle-même. De l’autre côté, une femme se tenait droite, élégante, dans une tenue aussi sobre que dérangeante : chemisier noir opaque jusqu’au col mais manifestement porté à même la peau, sans soutien-gorge, jupe fendue à la verticale, jusqu’au haut de la cuisse, escarpins impeccables. Son regard était perçant, mais dépourvu de jugement. Elle inclina à peine la tête. — Mademoiselle Ménard. Vous êtes attendue. Aucune surprise dans la voix. Comme si sa venue était une évidence. Comme si son désir avait une adresse depuis toujours. La femme s’écarta pour la laisser entrer. Élise franchit le seuil. La porte se referma derrière elle presque sans bruit. Elle était maintenant dedans. Un vestibule feutré. Éclairage tamisé, presque en infrarouge. Un long rideau noir de velours fermait la perspective. — Laissez-moi votre veste et votre téléphone, dit l’hôtesse, de manière courtoise mais assez directive. L’inconnue tendit la main, paume ouverte. Élise obéit. Mécaniquement. Laisser son téléphone lui fit l’effet d’un vertige. Plus de GPS. Plus moyen d’appeler à l’aide. Plus de dehors. — Vous êtes ici sous l’œil du Cercle. Vous n’avez plus rien à décider ce soir, sauf de franchir ou non ce rideau. Si vous le faites, vous vous engagez à obéir aux règles. À vous exposer. À vous soumettre. Pas à quelqu’un. Pas encore. Mais à l’expérience. Et à votre propre vérité. La voix était douce, mais le ton n’invitait pas, là encore, à la négociation. — Si vous entrez, on vous verra. Peut-être même on vous dénudera. On ne vous touchera pas. Pas ce soir. Mais on lira en vous. Et vous ne pourrez rien cacher. Un silence. Élise fixait le rideau noir. Elle déglutit. Elle sentit sa culotte collée à ses lèvres intimes, comme une injonction silencieuse. Ses doigts effleurairent le tissu. Elle écarta le rideau. Derrière, le monde bascula. Une vaste salle, à l’éclairage bas et chaud, comme un théâtre sans scène. Au centre, un espace vide, cerclé de canapés de velours pourpre, de fauteuils profonds, de tables basses garnies de coupes de champagne. Des silhouettes élégantes y étaient installées. Certaines masquées, d’autres non. Toutes vêtues avec une sophistication sobre, mais évocatrice. Et au centre, une femme. Elle était nue. Nue et fière. Son visage n’exprimait aucune gêne d’être ainsi exposée. Debout, sur une estrade basse, éclairée par un halo de lumière orangée. Son corps était tatoué d’un seul mot, peint sur son ventre en lettres calligraphiées : Obéir. Autour d’elle, deux hommes en noir. Aucun ne la touchait. Ils tournaient autour d’elle comme des prédateurs lents. L’un murmurait quelque chose à son oreille, l’autre la contournait lentement. Ils l’observaient, l’inspectait dans les moindres détails. Elle frémissait. Et tout le Cercle, silencieux, regardait. Élise retint son souffle. Le contraste entre le raffinement de la salle et la tension animale, hautement sexuelle de la scène la bouleversa. Elle sentit ses jambes faiblir, s’appuya contre un mur. Puis un frôlement sur son bras. La femme de l’entrée était revenue. Elle tendit une fine chaîne d’or, terminée par un anneau discret. — Ceci est la marque des invitées. Il vous place sous l’observation du Cercle. On ne vous parlera pas. On ne vous touchera pas. Mais on vous verra. Et ce que vous offrirez, ils sauront le lire. Elle attacha l’anneau autour du poignet d’Élise. Celui-ci était léger. Et pourtant, Élise sentit son poids symbolique la marquer au fer. Elle avança dans la salle. Lentement. Le bruit de ses talons sur le parquet semblait résonner dans tout son être. Plusieurs regards se tournèrent vers elle. Aucune parole. Juste des yeux. Qui scrutaient. Qui jaugeaient. Qui l’envisageait. Elle vit un homme assis dans un large fauteuil, masque vénitien noir sur le visage, qui leva une coupe en sa direction, presque imperceptiblement. Une femme agenouillée nue à ses pieds, le regard baissé. D’autres couples. Les femmes étaient plus ou moins dévêtues. D’autres configurations. Elle n’avait plus de repères. Et pourtant, elle sentait son corps s’adapter. S’ouvrir. S’abandonner. Élise était entrée dans un monde où le désir n’était plus murmure, mais langage. Où chaque geste, chaque posture était signifiant. Et elle allait devoir apprendre cette grammaire-là. Ou s’y perdre. Elle s’avança encore. Et sut que la nuit serait longue.  Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Par : le 27/03/25
J'ai souvent agi par impulsion, j'ai été déçue par des gens que j'en croyais pourtant incapables. Mais j'en ai déçu aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'étais protégée aussi. Mon silence ne sera plus perturbé, j'ai appris à mieux souffler pourtant toujours blessée. Réfléchir à ma vision de la vie, à savoir ce qui est le mieux pour moi! Et puis, j'aime les gens, pas tous mais j'aime l'humain...
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Par : le 25/03/25
Lopesoumi40 , Troyes • Grand Est     Au bout de 9 mois il a déménagé.  Il venait encore quelques fois me sauter,  il avait garder mes clefs d appartement qu'il m avait demandé de lui offrir,   il adorait revenir envoyer des texto à Justine.  Elle lui envoyais des photos nue, des trucs sexuel. Parfois il me montrait, vite fait la photo, l envois sur son téléphone et la supprimait du miens Justine était mentalement a lui et physiquement à ses amants.  Moi je devait juste supporter son côté pote de colle et ses crises d humeur Du moment où elle a commencé à se faire sauter par des mecs j avais même plus l occasion de l embrasser Elle faisait plus d effort pour s habiller avec moi mais les samedi soir quand elle sortais seule :c'était coiffé, manucure, maquillé, habillé "princesse"    Et moi je devais répéter à mon mec combien j étais amoureux de lui pour qu il jouisse dans mon cul Justine me réclamait de l argent en permanence, qui m étais donné par mon mec Il l'incitait à se comporter comme une pute avec d autre mec avec argent illimité, Vu que c était son fric : Une étudiante avec argent illimité et un mec qui la touche pas, qui la laisse sortir comme elle veux...  Mentalement, ç était dur,  avoir mon mec qui me baisait en me répétant qu il allait bientôt baiser Justine et la mettre enceinte  pendant qu il m'obligeait à lui dire je l' aime A force qu il me fasse répéter :"je t aime" en boucle j étais perdu Parfois il me faisait mettre à genou et me branler pour jouir en lui répétant :" Justine est ta femme elle est amoureuse de toi" Quand on jouis uniquement comme ça, on est bien formaté Un jour où je suçais mon mec à genou, et qu il parlait avec Justine, il m a dis : " oh merde elle te largue et viens d écrire qu'elle a un autre mec"  je me suis mis à pleurer et mon mec m a baiser en me faisant accepter tout ce qu il demandait C est comme si je n était plus que la pute de mon mec de 51 ans Il m a fait accepté tout ce qu il voulait, " maintenant que ta petite conne t'a largué tu es ma pute tu va tapiner pour moi , dis le dis le allez" J ai dis oui à tout ce qu'il disais tellement j étais triste d'avoir été arguer    
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Par : le 25/03/25
Ces six mois de pause m'ont permis de faire le point sur le chemin que j'avais parcouru jusque là et sur ce que je voulais encore découvrir. Arrivée dans le milieu en tant que jeune fille joueuse aimant l'adrénaline liée au bondage et à la douleur , je m'étais dit que je voulais limiter ma soumission à la soumission physique et sexuelle lors de séances ponctuelles. Je faisais attention lors du choix de partenaire pour savoir qu'il n'y avait pas de risque. Quels risques? Ceux liés à ma sécurité physique et émotionnelle.    Je me connais assez bien et je sais qu'une nouvelle rencontre a pour effet sur moi celui d' une étincelle. Etincelle de passion que quelques déceptions amoureuses m'ont apprise a contrôler. Etincelle de passion que je controle pour pas qu'elle ne devienne feu flamboyant. Etincelle de passion qui fait que je m'attache et ce assez rapidement.    Il est difficile de rentrer dans mon cercle restreint , mais une fois que l'autre y est, je veux danser avec lui autour du feu jusqu'à ce que la dernière braise s'éteigne, et ce ,même si c'est au risque de m'y brûler les ailes. Même une fois le feu éteint, j'aime me souvenir de la chaleur qu'il procurait et je garde un œil sur les traces de pas de l'autre et sur le chemin qu'il emprunte.    Alors je choisis avec attention, pour minimiser les risques : distance géographique, homme déjà en couple ou indisponible émotionnellement, tout était bon pour m'assurer le fait de ne pas finir cramée dans ce foutu feu. Si je ne sais contrôler la flamme, quelqu'un d'autre la domptera pour moi... Ah autosabotage quand tu nous tiens... Je faisais donc attention mais les risques étaient toujours là et ce qui était initialement la pour me protéger se révèle être une barrière qui m'empêche d'avancer.   Il parait qu'après quelque temps la passion s'affaiblit , c'est même une chanson qui le dit. Pas toujours apparemment, mais tout de même assez souvent. Et que reste t il une fois la passion affaiblie..? Les cendres d'un ancien feu ou la possibilité d'un attachement plus profond à construire. Alors me voilà ici aujourd'hui , a la recherche d'un architecte prêt a construire avec moi un beau donjon de soumission. Cet architecte doit savoir que la terre a un passé et un caractère qui fait que le feu fait toujours partie de sa vie. Non seulement architecte , mais également cracheur de feu pour apprendre à danser ensemble en jouant avec les flammes et en prenant en compte les ombres de l'un et de l'autre.    Cher architecte, le cahier des charges n'est pas simple a prendre en main mais j'ai confiance en votre esprit et en vos mains habiles. Cher cracheur de feu, je vous montrerais fièrement ma gueule pour que vous puissiez y cracher ce que vous voulez.    Fière, je le suis, notamment du chemin que j'ai parcouru. Pourtant, la route ne s'arrête jamais vraiment. L'ancienne jeune fille est devenue jeune femme plus confiante, plus affirmée et prête à découvrir la soumission psychologique. L'exercice ne sera pas rapide ni facile pour l'un comme pour l'autre. L'esprit est bien plus compliqué à dominer que le corps, surtout lorsqu'il se montre aussi effronté et alambiqué que le mien. Il y aura des doutes et des questionnements, de longues discussions, de possibles retours en arrière mais l'étincelle est là et nous prendrons le temps et les efforts pour nourrir ce feu naissant. La nuit était calme jusque là, une lueur se devine désormais dans le ciel.    
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Par : le 25/03/25
Quelques mots qui m'ont été inspiré par la lecture de ce sujet de forum sur les relations non-exclusives : https://www.bdsm.fr/forum/thread/9783/relation-suivie-non-exclusive-:-des-retours-d'exp%C3%A9rience-?/. Sujet passionnant mais qui déchaine probablement les protagonistes à l'excès. Je me risque à un article, par lâcheté sans doute de participer à la foire d'empoigne qui en découle (alors que le sujet est passionnant). Il y a des moments charnières où l’on redéfinit tout. L’amour, le couple, la fidélité, soi. Des périodes où, face au fracas d’une séparation ou au silence d’un trop long renoncement, on réalise que l’exclusivité n’a peut-être jamais été une valeur fondatrice… mais juste une habitude. Ou pire, un conditionnement. Et si aimer sans posséder devenait non pas une entorse à la norme, mais un chemin d’authenticité ? La société romantique occidentale a fait de l’exclusivité le totem sacré de la "vraie" relation : une personne, un amour, un lit, une vie. Pourtant, ce modèle – pour rassurant qu’il soit – ne convient pas à tout le monde. Et surtout, il ne dit rien de l’intensité, de la sincérité ou de la qualité des liens que l’on peut tisser hors de cette norme. Vouloir plusieurs relations suivies, affectives, peut sembler contre-nature à certains, obscène pour d'autres, voire carrément irresponsable pour les plus moralisateurs. Et pourtant… on y revient, encore et encore. Car l’idée que plusieurs connexions puissent coexister sans s’annuler est profondément humaine. Non, ce n’est pas une pulsion de consommation émotionnelle. Non, ce n’est pas "vouloir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière". C’est simplement reconnaître que le cœur est vaste, les désirs multiples, et que l’amour n’est pas un gâteau qu’on coupe en parts égales, mais une source qui se régénère quand elle circule. Ce qui freine beaucoup d’aspirations à la non-exclusivité, ce n’est pas l’égoïsme, mais la honte. Une petite voix intérieure qui répète : « ça ne se fait pas », « tu vas blesser les autres », « tu cherches juste à combler un vide ». Comme si désirer plusieurs relations affectives ou intimes était forcément pathologique, un symptôme d’instabilité, de fuite ou d’immaturité. Et si c’était tout l’inverse ? Si, justement, cela témoignait d’une conscience plus fine des limites de chacun ? D’un désir profond d’explorer l’amour hors des carcans, dans la nuance, la transparence, la responsabilité partagée ? La jalousie existe, bien sûr. L’insécurité aussi. Mais elles ne sont pas l’apanage des relations ouvertes. Elles se nichent aussi dans les couples les plus verrouillés. L’exclusivité n’est pas un vaccin contre le doute : elle est souvent un plâtre sur une fracture mal soignée. Il ne s’agit pas ici de distribuer des étiquettes – ni de s’y enfermer. Certaines personnes se reconnaissent dans le polyamour structuré, avec ses contrats, ses hiérarchies, ses rendez-vous Google Agenda. D’autres pratiquent une forme de fluidité relationnelle, sans définition stricte, selon les rencontres et les élans. Mais il y a aussi celles et ceux qui ne veulent pas choisir entre amour profond et liberté sexuelle, entre attachement sincère et autonomie émotionnelle. Celles et ceux qui veulent bien s’attacher, mais pas s’enchaîner. Ce n’est ni libertin, ni infidèle, ni instable. C’est juste différent. Dans la communauté BDSM, l’exclusivité est souvent perçue comme une preuve d’engagement. Un.e soumis.e, un.e Maître.sse. Point barre. Mais la réalité est plus poreuse. Des dominants poly, des soumis partagés, des dynamiques D/s ouvertes ou en constellation existent. Elles ne sont pas moins profondes. Pas moins sincères. Pas moins engagées. La difficulté, c’est souvent la coordination, plus que la morale. Deux Maîtresses qui ont des visions opposées du dressage, deux partenaires qui réclament des formes d’attention incompatibles, ou simplement un manque de disponibilité émotionnelle pour gérer plusieurs dynamiques à la fois. Mais ces défis sont logistiques, pas éthiques. Vouloir vivre plusieurs relations affectives suivies sans exclusivité ne devrait pas être un coming-out honteux, ni une revendication provocante. C’est une orientation relationnelle à part entière. Qui mérite respect, exploration… et parfois, d’être ajustée au fil du temps. Car il n’y a pas de vérité figée. Certains découvriront que cette pluralité les comble. D’autres s’y perdront, y verront un mirage, un symptôme d’un vide à combler. L’important, ce n’est pas le modèle. C’est la cohérence intérieure. La clarté avec soi. La sincérité avec les autres. Et la capacité à changer d’avis, aussi.
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Par : le 24/03/25
** Reflexionnage d'un jour de repos on **   La "notion de propriété" ou le fait de se dire propriétaire ou possesseur d'une âme, d'un corps ou le fait de se dire d'être possédée par quelqu'un, d'être sa propriété, sa chose, son jouet. Ou bien juste le fait d'être exclusifs, en appartenance.   En 6 ans j'ai toujours prôné et exigé l'exclusivité, j'étais territorialiste, ce qui "est à moi est à moi" et je ne partageais pas. J'ai toujours eu besoin de me sentir sous l'emprise de mes dominants, d'être à eux, possédée, validée, acceptée comme leur soumise rien qu'à eux et eux rien qu'à moi.   Je sais dans le fond que ça vient en énorme partie de mon manque de confiance en moi. J'étais persuadée que s'ils allaient voir ailleurs ils trouveraient forcément mieux et que je serai abandonnée ...... Abandonner un verbe fort qui en dit long sur l'animal que je suis.   Aujourd'hui .........   Je me rend compte que s'ils partent en croyant trouver mieux ailleurs c'est que l'on ne se mérite pas, que l'on ne va pas si bien ensemble et qu'en réalité il y a déséquilibre.   Je vois également ce que mon besoin d'être à eux m'a poussé à faire. J'ai fermé les yeux, j'ai accepté, j'ai trop donné ...... Pour être à eux, pour être acceptée, j'ai poussé au delà de mes limites et je me suis accusée de tout ce qui n'allait pas. Je n'étais pas "assez", j'étais "trop", j'aurai dû, j'aurai pu ...... Et surtout je ne méritais pas. J'ai systématiquement basculé en mode autodestruction et dévalorisation maximale en refusant de voir que je n'étais pas si nulle et qu'il y avait autre chose dessous.   Dans mon besoin d'être validée/acceptée/possédée je me suis mise une pression de dingue pour être parfaite à leurs yeux. La soumise parfaite, celle que l'on voudrait jamais lâcher ou poser sur une étagère. J'ai donc tout lissé, tout nivelé, mis de côté ce que je pensais être un frein, bloqué mes penchants naturels ..... Je me suis totalement effacée pour porter le masque de la soumise la moins chiante possible (même si parfois le naturel revient au galop j'ai tenté de le retenir au maximum) Et j'ai donc faussé le jeu, j'ai triché, j'ai menti sur mes sentiments, mes sensations en disant ce qu'ils voulaient entendre. Ça n'était pas juste ni pour eux ni pour moi. J'ai créé le déséquilibre et je l'ai entretenu.   (Je ne m'accuse pas de tout ceci dit. J'ai arrêté de me flageller sur tout, des erreurs ont été commises des deux côtés mais ça n'est pas le sujet.)   Aujourd'hui dans une "relation" atypique avec un dominant qui me comprend et m'accepte nous avons retiré la notion de propriété et d'exclusivité. Je dois l'admettre c'est totalement hors de ma zone de confort et je ne maîtrise pas totalement la situation. Un coup ça me convient parfaitement et la seconde d'après je flippe avec les vieilles réminiscences du passé.   Je me dois d'être claire sur ce point parce que je refuse de me mentir à nouveau. J'aime cette appartenance car elle me rassure, me conforte. Mais je ne peux plus accepter toutes les conneries que ça m'amène à faire ou à accepter. Dans ce besoin je me sabote et je me détruit. Et ce sans l'aide de personne ! Comme une conne j'exige de moi beaucoup trop. Et toujours dans le négatif.   J'accepte donc de découvrir ce chemin où je donne et prend sans appartenance. On a retiré toute pression de réussite, toute pression de perfection ......   C'est libérateur en fait quand j'y pense et que j'analyse nos interactions. Je suis totalement moi, je joue comme j'aime, je le taquine à mort, je pousse à fond et je laisse exprimer tous mes penchants naturels. Je ne retiens rien ..... Ni les "oui" ni les "non" ...... Pour la première fois je suis vraiment Moi sans me sentir coupable ou en faute. Je donne, je prends, je demande voir j'exige et il joue avec toutes mes facettes que je montre sans peur.   Aujourd'hui je sais et dis ce que je veux et ne veux pas et je ne transige pas juste pour devenir une propriété, son indispensable. J'ose être moi ......   Je ne sais pas si ça me conviendra sur le long terme, peut-être que le besoin d'appartenir disparaîtra ou deviendra au contraire indispensable. Mais ce que je sais c'est qu'aujourd'hui ça me convient et que ça me libère. Dans ma phase constructive 2.0 c'est exactement ce qu'il me faut pour me permettre de me découvrir réellement sans être parasitée.   Et quand j'y pense ...... Et je suis sûre que ceux qui m'auront lu auront cette pensée : pourquoi ne pas être moi, sans pression ni dévalorisation, mais dans une relation exclusive ? Tout simplement parce que aujourd'hui j'en suis incapable. Je ne sais pas le faire, je bascule dans cette destruction inconsciemment . Et je n'ai rencontré personne qui ai su le voir et m'en empêcher ..... Sauf lui et cette liberté que l'on s'offre mutuellement.   ** Reflexionnage d'un jour de repos off **
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Par : le 24/03/25
crinière flamboyante, yeux de noisetier, petite lutine au corps de fée, fesses rondes à croquer, seins du jardin des péchés et du vice, beauté incandescente, laissant entrevoir un espoir de merveille   Signé BG   Merci à lui 
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Par : le 24/03/25
Des boucles d’or sous lesquelles s’agite un esprit vif et espiègle. J’aime masquer, derrière une timidité noisette qui n’est que façade, les lézardes de mes vices. Je tends mes deux pommes, arrogantes et sensibles, deux fruits pleins, fièrement dressés, aux tétons délicieusement réactifs, à effleurer sans retenue. Sachez que mon ventre inspire de multiples abus. Mon clitoris, minuscule tyran au pouvoir immense, vibre au moindre souffle, prêt à céder aux langues expertes comme aux caresses audacieuses. Je suis fièrement bisexuelle, et mon plaisir ne connaît ni genre, ni limite, seulement l'intensité et la sincérité du désir. Maintenant, regardez la finesse de ma taille, l’une de mes fiertés, sans laquelle que seraient mes hanches ? Pour le reste, je vous offre un cul nerveux à souhait, et une fente fine et délicate, à travers laquelle toute verge glissée trouvera chaussure à son pied. Au sommet de l’édifice, ma dernière ouverture n’a rien à envier aux deux autres en étroitesse ; mais sachez qu’en elle se sont engouffrées de très nombreuses queues, souvent millésimées, jusqu’à plus soif. Bien à vous, Mâles à moi… et femelles aussi Alice
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Par : le 23/03/25
*(Texte et photo datant de 2021, re-publication à des fins d'archive)       Te voilà...   Te voilà, toi fleur du Mâle, Sombre Orchidée au teint ambre… Te voilà exhibée, sous contrôle, contrainte à l’indécence… Te voilà ici même, obligée par mon intention, captive de ma vision énigmatique, cible de mes objectifs…   Te voilà sans conteste, soumise à mes desseins…   Ainsi te voilà désormais observée, examinée, sujette aux opinions… Livrée en pâture aux yeux de tous sous l’angle le plus intime, privée de cette pudeur arrachée de mes mains… Te voilà offerte à mille regards indiscrets, étrangers, souvent vicieux, parfois envieux, assurément lubriques… Te voilà découverte dans tes épisodes inavouables, divulguée sur la toile, piégée au fil de l’araignée, incapable d’agir…   Te voilà dévoilée au monde comme si tu en étais l’origine, demeurant substance de mon inspiration, telle Constance muse de Courbet…   Te voilà emportée dans l’œil de mon cyclone, éprouvée par ce ressenti complexe où s’entremêlent gêne et exaltation… Te voilà donc visage écarlate, comme lors de ces précieux apartés, quand le silence est d’or et que tu cherches timidement à fuir mon attention… Nous y voilà, enfin, à ce moment présumé, redouté, attendu… Simultanément acteurs et spectateurs de mon audace… Me voilà moi, fidèle à moi-même, faisant fi des scrupules et prétextant toutes occasions, un démon sur chaque épaule confortant tour à tour mon égo…   Me voilà donc fier de moi, à l’évidence… Mais davantage fier de toi, de nous…   Bien sûr me voilà une fois de plus affirmant ma position, renforçant ton statut de possession, résolu à te parfaire pour le rôle qui t’a été attribué…   Néanmoins, me voilà sublimant ton abnégation, bâtissant pierre après pierre le mémorial de nos paradoxes, en guise d’hommage à ton engagement… Gravant dans l’éternel, la beauté de l’instant !   ____________________________________________________ ____________________________________________________ CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲  ( Avec la participation et l'accord permanent de Sombre Orchidée ) ____________________________________________________ ____________________________________________________  
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Par : le 23/03/25
*(Texte et photo datant de 2021, re-publication à des fins d'archive)       Ce fut un lundi, comme à l’accoutumée, aux heures où la nuit chasse progressivement le jour, où j’aime à faire main basse sur ta décence... Tu étais là sous mon contrôle, belle et Sombre Orchidée, contrainte à l’immobilité par le cuir et l’acier, aveuglée par la noirceur du velours, résumée au statut d’offrande...   Sans préméditation et dans un élan d’audace inédit, je décidais de me saisir d’un couteau, aussi tranchant que le fil du rasoir sur lequel je me plais si souvent à jouer les funambules... Littéralement transcendé, je semblais comme ensorcelé, comme si par le sacrifice de ta volonté, je m’imprégnais des rites vaudous de tes ancêtres...   Sur une musique* hors du temps, j’ai longuement laissé danser cet instrument incisif aux quatre coins de mon territoire, sans jamais te heurter, t’égratigner… Mon souvenir de ces instants est presque abstrait, tant ma concentration et mon implication dans l’acte, ont fait décoller mon esprit dans les confins de l’univers inexploré...   Néanmoins, je garde une perception très précise du moment où j’ai arrêté la lame sur la pointe d’un de tes seins, alors que mon autre main t’empoignait à la gorge... Exerçant de chaque côté, une pression maîtrisée mais volontairement à la limite de l’acceptable…   C’est là que j’aperçus tes lèvres bouger, d’abord une brève retenue dans ta respiration, évoquant une certaine crainte, puis très vite, pris le dessus un léger sourire qui se voulait confiant et satisfait... Dans cette timide expression de ton exaltation, tu laissas s’échapper un souffle particulier, qui prit la forme d’une onomatopée étouffée, empreinte d’un plaisir indescriptible...   Ce souffle, ce mimique si spécifique et la sonorité qui l’accompagna, sont à mes yeux l'expression même de la sensualité... C’est par cette même sensualité, authentique et pleine de paradoxes, que bien souvent, tu éclaires mes ténèbres et deviens lueur au milieu du chaos… Donnant sens et beauté à nos folies…   ____________________________________________________ ____________________________________________________ *SOUNDTRACK :  ▶ Brian Eno and John Hassell - Possible Musics📻 ____________________________________________________ ____________________________________________________ CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲  ( Avec la participation et l'accord permanent de Sombre Orchidée  ) ____________________________________________________ ____________________________________________________
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Par : le 23/03/25
  De Lopesoumi40 , Troyes • Grand Est   Par la suite il m a dis qu'il aimerai que certains de ces amis me baisent. Qu ils paieraient cher pour une jeune pute Il m a dis qu on pourrait faire ça ensemble Qu'il s occuperai de moi, que je pourrais m acheter les fringues que je veux avec ce fric Je lui ai repondu: " que je pouvais faire ça qu avec lui."    Il m a interdit de jouir dans Justine. Puis ensuite interdit de baiser avec elle si j avais son jus en moi,  puis ensuite interdit tout cours de la baiser Je devait uniquement l embrasser sans la langue mais lui dire que j étais fou d elle et lui faire des cadeaux tout le temps   Les fleurs et les cadeaux ont commencé à être très cher surtout avec juste une bourse. Je mangeais très peu, j étais très fin, il adorait.  Ma copine aussi adorait recevoir tout ce qu elle voulait sans sexe Souvent quand je le sucerait, il discutais à la place avec ma copine par sms lui disais combien elle était exceptionnelle que j étais si heureux avec elle   Elle était complètement folle de moi à ce moment là, amoureuse complète   Un jour alors que je le suceait il m a dis "je te coupe les couille".  Il discutait d amour avec ma copine. En fait elle était amoureuse transit de lui  c est avec lui qu elle écrivait souvent. Ce jour là il est parti avec mon téléphone tout le week-end pour continuer de parler avec sa girlfriend comme il disais Il l à chauffer à blanc et il lui a promis qu il , en fait moi, je la toucherais plus jamais jusqu au mariage.  Que si je brisais ma promesse c est que je voulais juste profiter d'elle   De ce jour la : je ne l ai plus jamais touché ni même vu déshabillé...   elle est devenue collante jusqu a m en dégoûter Ça a durée 3 mois ces échanges de messages   Et je pouvais plus la quitter je l aurais détruite.   j étais interdit définitivement de la toucher   Mon mec venait environs 3 fois par semaine quand sa femme était absente pour me sauter 1 à 2 heures Mon mec m a demandé de faire le tapin pour lui au début juste sucer ses amis. J ai refusé mais il m à menacer de tout dire à Justine   Et peut être deux mois après j ai appris qu un mec s était vanter à la fac avoir baise plusieurs fois justine   J ai jamais osé aborder le sujet avec Justine . J ai demandé à mon mec si c était vrai il m a dis qu il en savait rien qu il était pas à la fac que c était pas son problème Il s est avéré qu un de mes amis est venu me voir pour me dire qu il avait vu Justine en boîte rouler dés pelles à un autre mec, donc un deuxième...   Mon amant chauffait Justine par sms comme un homme mature sais le faire jusqu a ce qu'elle en puisse plus et explose,   elle a commencé à me faire cocu régulièrement mon mec me prêtais l argent pour faire les cadeaux et entretenir Justine Et je le remboursais avec mon cul
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Par : le 22/03/25
Je m'apprête à partager la dernière partie de mes réflexions et ressentis autour du divorce. à partir de ce moment, un autre thème a pris le pas sur celui-ci dans ce journal, celui des rencontres... vaste sujet mais autre sujet, à propos duquel j'aurais pas mal de chose à dire en tant qu'homme presque célibataire, à peine échappé de sa cage, celle d'un couple voué à l'échec depuis le début, un poison qui ronge lentement les entrailles. En tant qu'homme inexpérimenté à bien des niveau aux plans affectif et sexuel, d'autres choses émergent, comme une volonté de remonter le temps, d'exploser les barrières mentales qui empêchent de rayonner, ces chaînes qu'on a dû traîner toute sa vie. Et cette excitation, indéniable... enfin voici la fin de cette séquence :    " Évidemment, le ton finit par monter quand il s’agit de fric, ou plus exactement quand il s’agit de ne plus vraiment me laisser marcher sur les pieds. Mon avocate dit que je ne dois pas accepter de lui verser une « pension » en plus de lui laisser la maison, tout en partageant la garde des enfants. J’avoue qu’initialement j’étais prêt à accepter ça, mais à la réflexion : je vais lui filer la maison et par cette "pension" l’aider à en devenir complètement propriétaire pendant qu’elle garde son train de vie à base de travail à temps très partiel (trois jours par semaine, c’est pas énorme) tout en gardant sa femme de ménage… comment te dire que non, faudrait quand même pas se foutre de ma gueule ? Tu veux garder ton train de vie, OK, mais me faire croire que c’est pour les enfants, là non ! C’est pour toi et toi seule, comme d’habitude, comme toujours en fait.    Et puis me reprocher de ne rien acheter d'utile aux enfants, mais putain quand est-ce que je pourrais le faire ? je travaille la semaine, je rentre à pas d'heure, je passe tous mes week-ends à m’occuper des garçons du matin au soir, les divertir, les sortir, faire les courses avec eux, faire la cuisine et aussi un peu de ménage, le bain, le coucher. Et toi, pendant ce temps là ? Tu dors, du matin au soir bordel de merde, comme une vieille, comme une momie, comme une zombie. Mais bien sûr, c’est moi qui t’exclue, je suis sensé prendre tes gémissements sans fin dès que tu dois faire l’effort surhumain de contracter deux fibres musculaires pour des cris de joie et d’enthousiasme, et tes soupirs interminables pour des éclats de rire. Tu ne veux pas t’en occuper, tu n’a rien d’autre à leur offrir que ça, la carcasse de vieillard d’une femme en ruine, animée d’un souffle de vie aussi vigoureux que le râle d’agonie d’un cadavre en devenir ? Alors évidemment que je vais prendre le relais, laisse tomber, va dormir, va mourir à petit feu par là, le nez sur l’écran abrutissant de ton putain de téléphone, à liquéfier ton cerveau à moitié décomposé à coup de séries débiles, et de scrolling de mort-vivant. Je sais bien que quand tu « dors », en réalité tu flingues ton esprit exactement de la même façon que je défonçais mon corps et mon cerveau à coup d’opiacés. On a bien ça en commun : une formidable capacité à fuir la réalité qui fâche, chacun à son niveau, chacun à sa manière, mais en s’enfermant de la même façon dans une bulle qui nous aspire toujours plus bas et nous digère littéralement. Le jour où tu comprendras ça, ton addiction aux écrans, et j’ai pourtant tenté de t’alerter mille fois, ce jour là tu marcheras peut-être vers une forme de liberté, voire de joie de vivre. D’ici là, ta vie va lentement se décomposer comme celles de tous ces camés, avec ou sans produit, ça ne change pas grand chose au final.   Tu ne supportes pas que je te fasse comprendre que tout mon temps était accaparé par les enfants et les tâches ménagères le week-end. Ce serait mon choix, pas une réaction de protection vitale des petits… Et tu supportes difficilement l’idée que, bientôt, ce sera à toi de gérer les enfants de A à Z le week-end, seulement, ce ne sera valable qu’un week-end sur deux. J’ai fait ça tous les week-ends, sans exception, depuis un nombre incalculable de semaines et de mois. Alors tu supportes mal que, finalement, je vais marcher vers la liberté quand tu te feras rattraper par tes responsabilités, et l’impératif d’offrir aux petits de l’énergie de vie, de la joie d’être ensemble. Tu as peur de ne pas trouver ça en toi, tu verras que si tu n’as pas le choix, tu trouveras les ressources. C’est juste qu’au milieu de tout ça, il y a cette addiction aux écrans : comment je vais faire pour regarder mon putain de Daredevil ? J’en ai rien à foutre, tu n’auras qu’à en bouffer jusqu’à vomir les week-ends où tu seras seule, ça te fera de la réserve.   Enfin, elle va tenter de me soutirer du fric, probablement bien conseillée par ses parents (et son avocate, mais c'est son job), j’accepterai avec amertume, elle gardera sa femme de ménage, et son 60% de temps de travail. Elle trouvera un pauvre con un minimum friqué pour améliorer un peu son standing social de façade, et ce sera reparti comme auparavant. La vie reprendra son cours normal, peut-être même qu’elle aimera aussi ce pigeon, à sa façon. Elle lui achètera des fringues, l’asservira de façon indolente, pour vampiriser de son compte en banque jusqu’à ses couilles, pour rien en fait, juste pour pouvoir continuer à être une zombie, sans rien changer, surtout pas la couche extérieure de parfait bonheur bourgeois de mes deux, creux et amer.   Avant, j’étais un clochard, à peu de choses près, je n’aurai aucun mal à diminuer mon train de vie, même si, pour les enfants, je ne veux pas trop de décrochage. Siphonne mon compte en banque, va te faire foutre, on va dire que c’est pour le bien des enfants, je vais t’accorder le bénéfice du doute, probablement. Mais s’il te plait, laisse moi tranquille, comprends qu’avec la liberté que je vais gagner, je fonctionnerai différemment, très différemment, contrairement à toi. Fais moi entière confiance, je vais être heureux, je vais m’occuper des enfants mieux que jamais. Ce que tu feras, toi ? Je crois que je préfère l’ignorer, tant que ça n’impacte pas (trop) les petits. En tout cas, c’est très informatif de voir comment on se comporte quand on se sépare, les vraies natures ressurgissent. Elle, matérialiste au possible, vénale et paresseuse, noyée dans un verre d’eau et qui pense tout contrôler. Moi, confiant jusqu’à l’excès, heureux d’être le meilleur des papas du monde, qui marche vers la liberté, prêt à payer un prix indécent pour ça, sans véritable raison valable. C’est un peu biaisé, je sais, mais je suis celui qui reprend sa liberté, celui qui estime avoir été exploité, vampirisé dans cette vie de couple. J’ai parfaitement le droit de chercher un autre futur que cette mort dans l’aigreur, probablement prématurée. J’ai juste du mal à accepter, finalement, l’idée de continuer à me faire sucer le sang (il n’y a bien que ça qu’elle accepte de me sucer depuis un bail) alors même que j’aurais retrouvé ma liberté. J’ai du mal avec ça, mais je sais que je finirai par céder, pour que l'on ne m'accuse pas de nuire au bien être des enfants. Je veux juste lui opposer assez de résistance pour qu’elle comprenne que cette période d’exploitation est terminée.
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