La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 04/05/21
"tu es a moi pendant une semaine" "je déciderais de tout" La voix est douce et ferme à la fois, je n'entend que le bruissement de ses habits, ses mouvements. Mais mains sont saisies et réunies dans le dos, et un lien les fait se rejoindre, emprisonnées. Sans un mot, elles sont tirées vers le haut, obligeant ç me mettre debout, un pieds entre mes jambes m'obligent à les écarter. Un examen méticuleux de mon corps est réalisé.., rien n'est oublié. Fugitivement la pensée d'être en consultation chez le dermatologue me traverse l'esprit. la main qui m'explore le fait avec douceur et maitrise, ne laissant rien au hasard. l'autre main m'oblige à me pencher, afin de montrer mes fesses, et mon orifice. "je vais aimer cela" dit 'elle en me redressant. Trois doigts entre dans ma bouche, que je lèche pendant qu'ils font un va et vient, et qu'ils s'en vont. Une musique se fait entendre, d'empêchant d'entendre les mouvements autour de moi, et je reste ainsi, debout pour ce qui me semble une éternité. Je sent le froid du metal autour de mon cou, et celui ci est inséré, et je comprend que c'est un collier.il est réglé afin de ne pas être trop serré mais de ne pas laisser de jeux. Mes mains sont relevées et je sent qu'elle lui sont reliées.La position est inconfortable, mais pas douloureuse, elle m'oblige à être cambré, ce qu'un ongle parcourant mon échine souligne.
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Par : le 04/05/21
Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des mains passent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs qu'il est convenu d'appeler physiques, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Je reconstruisais Charlotte en moi, je la voyais dans des bras étrangers. Je me représentais des gestes, des abandons et j'avais mal. Des liens forts et subtils nous unissent tous au monde où nous cherchons notre bonheur et où nous trouvons que des larmes. Le bonheur est un baume, un miel. Il entre en nous, s'y roule insidieusement. L'odeur d'un parfum excite, une fragrance inédite, le corps devant elle se raidit. Revenons à l'amour, puisqu'il n'y a que cette passion éphémère qui donne seule à la vie un goût d'éternité. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et aux corps. Les femmes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Ces souvenirs familiers deviennent aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite. Un mot, une anecdote, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime le théâtre de la jouissance, de l'extase. Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il me donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtrie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force était d'admettre que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux considérée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient réciproquement tort. Seule Charlotte détenait la clé qui me manquait. Et encore, je n'en étais pas certaine. Savait-elle vraiment ce qui l'avait d'abord poussée à accepter cette invitation puis à s'y soustraire ? J'imaginais son débat intérieur. À quel instant précis avait-elle changé d'avis ? Quelle image s'était présentée à son esprit qui soudain avait déterminé sa funeste décision ? Pourquoi s'était-elle engagée aussi loin pour se rétracter aussi subitement ? Parfois, je l'imaginais, sa valise prête, ce fameux jour, soudain assaillie par le doute. Hésitante, songeant à ce séjour à Belle-Île-en-Mer, à la nuit passée à l'hôtel du Phare à Sauzon, au bonheur escompté, mais retenue par un scrupule, un scrupule qui s'alourdissait de seconde en seconde. Puis la résolution fulgurante qui la retenait de s'abandonner au plaisir. Et cet instant encore instable où la décision prise, elle balançait encore jusqu'à l'heure du départ qui l'avait enfermée dans ce choix. Le soir, avait-elle regretté sa défection, cette occasion manquée, cet amour tué dans ses prémices ? Ou bien était-elle allée danser pour se distraire ? Danser, fleureter, et finir la nuit avec une femme qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'aimait pas. Songeait-elle encore à moi ? Souffrait-elle comme moi de cette incertitude qui encore aujourd'hui m'habite ? Quel eût été l'avenir de cet amour consacré dans l'iode breton ? Eût-il duré ? M'aurait-elle infligé d'autres souffrances pires que celle-là ? Mille chemins étaient ouverts, tous aussi arides, mais que j'empruntais tour après tour. S'il est vrai que tout amour est plus imaginaire que réel, celui-ci se signalait par le contraste entre la minceur de ses épisodes concrets et l'abondance des songeries qu'il avaient suscitées en moi. Charnel, il devint instinctif mais intellectuel et purement mental. À la même époque, le hasard me mit entre les mains un livre de Meta Carpenter, qui fut le grand amour de Faulkner. Ce récit plein de pudeur, de crudité, de feu et de désespoir raviva ma blessure. Meta Carpenter travaillait comme assistante d'Howard Hawks à Hollywood lorsqu'elle vit débarquer Faulkner avec son visage d'oiseau de proie; à court d'argent, il venait se renflouer en proposant d'écrire des scénarii. Il venait du Sud, élégant comme un gandin, cérémonieux. Meta avait vingt-cinq ans. Originaire du Mississipi elle aussi, c'était une jolie blonde très à cheval sur les principes, qui vivait dans un foyer tenu par des religieuses. Tout de suite, l'écrivain l'invita à dîner. Elle refusa. Il battit en retraite d'une démarche titubante. Elle comprit qu'il était ivre. Faulkner revint très souvent. Chaque fois qu'il voyait Meta, il renouvelait sa proposition, chaque fois il essuyait un refus. Cela devint même un jeu entre eux qui dura plusieurs mois. Un jour, Meta accepta. À la suite de quelle alchimie mentale, de quel combat avec ses principes dont le principal était qu'une jeune fille ne sort pas avec un homme marié ? Elle-même l'ignorait. Elle céda à un mouvement irraisonné. À l'issue de ses rencontres, elle finit par accepter de l'accompagner à son hôtel. Là dans sa chambre, ils firent l'amour. Ainsi commença une longue liaison sensuelle, passionnée et douloureuse. Comprenant que Faulkner ne l'épouserait jamais, Meta se rapprocha d'un soupirant musicien, Rebner qui la demanda en mariage. Elle finit par accepter. L'écrivain tenta de la dissuader sans vouloir pour autant quitter sa femme. Il écrivit "Tandis que j'agonise" sous le coup du chagrin de la rupture. Mais au bout de deux ans, le mariage de Meta commença à chavirer. Elle ne pouvait oublier l'homme de lettres. Ils se revirent, vécurent ensemble à Hollywood, puis Meta revint avec Rebner qu'elle quitta à nouveau pour retrouver Faulkner. C'était à l'époque où il recevait le prix Nobel. Leur amour devenait une fatalité. En Californie, sur le tournage d'un film, un télégramme mit fin pour toujours à ses espoirs. Faulkner était mort. Cette pathétique histoire d'un amour en marge ne me consola pas. Bill et Meta, eux au moins, avaient vécu. Ils s'étaient aimés, s'étaient fait souffrir. Mais que subsisterait-il de cette passion pour Charlotte restée dans les limbes ? Un vague à l'âme dédié à ce qui aurait pu être, une buée amoureuse qui s'efface. Dans toutes les déceptions qu'apporte l'amour, il reste au moins, même après l'expérience la plus cruelle, le sentiment d'avoir vécu. Alors que cet amour sans consistance me laissa un sentiment plus violent que la frustration. J'étais furieuse. Au lieu de cette irritation due à une passion esquissée, j'eusse préféré lui devoir un lourd chagrin. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/05/21
La soumise qui aimait la douceur !, les joies de l'aftercare Le hasard des rencontres est parfois trés surprenant . J'étais à l'époque gérant d'un magasin de décoration. Difficulté de l'entreprise aidant, j'avais affaire, parfois, à des fournisseurs peu scrupuleux. Un jour, alors que je refusait de payer une commande non reçue, l'un d'eux m'envoya un huissier. Pris d'une énorme colère, j'ai fermé le magasin et je suis descendu dans le pays basque chez mon fournisseur. Jusqu'alors, je n'avais eu comme contact que le directeur en réel ou sa secrétaire au téléphone. Elle s'appelait Sandrine, elle avait une jolie voix douce, mais je ne l'avais jamais vue. Sur la route, je l'appelle, je demande à avoir Laurent (le patron), car il ne répondait pas à son portable, ça m'énervait encore plus. Il était injoignable. Sandrine m'entendait hurler au téléphone . Au bout d'une heure et demi de route, je déboulais comme un fou dans le bureau. Là je vis Sandrine, elle avait un peu plus de 40 ans, une silhouette filiforme, des cheveux chatains, et de jolis yeux noirs. Elle avait vraiment l'air toute douce, mais un fou en colère était devant elle : moi !. Aprés 30 mn , son patron a déboulé, on a faillit en venir aux mains, mes hurlements étaient si fort que les occupants des étages environants sont descendus pour voir ce qu'il se passait. Je passe les détails, on a réglé le problême. En sortant du bureau de laurent, Sandrine avait les yeux écarquillés, presque terrorisée. Je lui présentait mes excuses, et je ne sais pas pourquoi, mais sa présence m'appaisait. je devenais doux comme un agneau. C'était notre première rencontre. Pendant des mois, je n'avais plus de contact qu'avec elle. Parfois elle venait au magasin pour prendre les commandes, tout se passait bien. Elle me plaisait beaucoup par sa douceur, j'étais attiré par elle , mais pour une relation vanille, je ne voulais pas de SM avec elle. Nous avons commencé une relation, alternant week end chez elle et week end chez moi. Sexuellement, elle était "intense" en tant que relation vanille, trés présente, trés charnelle, trés douce, un vrai bonheur. Un samedi , elle a eu un soucis, je devais lui préter mon ordinateur pour le régler. Je l'ai laissé dans le bureau tranquillement. Au bout de 2 heures, je suis rentré sans frapper pour lui demander si elle voulait un café. Là elle m'a regardé avec un sourire en coin et elle m' a dit "c'est trés beau ce que tu écris". En fait j'avais un blog où j'écrivais un peu tout et n'importe quoi, et elle lisait des textes sur des relations SM que je décrivais. Une notification était apparue pendant qu'elle travaillait. Elle avait découvert mon univers. J'étais assez géné. On s'est mis dans le salon et on a discuté SM. Elle n'était pas adepte, mais elle voulait essayer quelque chose de trés soft, et elle me disait qu'elle voulait le faire avec moi car elle avait confiance en moi. Nous sommes partis dans un sexy center de la région bordelaise l'aprés midi pour faire des emplettes. Un petit Paddle, un martinet, des menottes, des pinces à tétons, un masque et divers liens. (oui, je ne garde jamais les instruments avec lesquels je joue) . Elle voulait devenir "l'objet" mais pas de choses extrêmes. Des fessées, des petits coups de fouets, mais pas de god, pas de dilatation, pas d'insultes, elle voulait devenir ma chose mais elle voulait rester pure, donc respectée. ça me convenait tout à fait, je ne voulais pas la dominer au sens strict, mais plutôt l'accompagner dans un lacher-prise sexuel en douceur. En rentrant en fin d'aprés midi, elle disparue dans la maison. Je descendais nos achats, les sortait de leurs emballages, et j'avais perdu Sandrine. Je l'appelait, mais elle ne me répondait pas. En rentrant dans la chambre, je la vis à genoux, sur le lit, face au riideau, les mains derrière le dos, elle m'attendait. Surpris de cette volonté subite, je pris une photo, je la trouvais jolie. Je m'approcha d'elle par derrière, avançant sur le lit à genoux à mon tour. D'une main je lui maintenait les poignets ensemble, de l'autre je lui tournait doucement la tête vers moi par le menton, et doucement, je me mis à l'embrasser avec une gourmandise sans nom. Un baiser long, profond, intense et gourmand. Sa tête basculait en arrière, elle gardait les yeux fermés, elle s'abandonnait déjà à moi. Je suis allé prende les jouets. Je lui mis d'abord les menottes dans le dos, le masque, et j'ai commencé à la carresser doucement en l'embrassant tendrement. Je lui disait "mon amour" à tout bout de champs. Mon rôle allait d'être celui qui allait lui faire monter le désir dans la soumissions sans l'humilier ni la rabaisser. Elle se tenait toujours à genoux sur le lit, et moi debout devant elle. Je commençais à faire glisser les lanières du martinet sur son corps sans la fouetter. Je lui donnais des rêgles simples : si elle voulait plus fort , elle me disait, "plus fort", plus doucement, elle me disait "doucement" etc etc. En fait c'est elle qui gérait ses limites, moi je l'accompagnait dans son désir, dans ses envies. Doucement je commençait par un petit coup de martinet sur les fesses. Son corps se cambra avec un léger soupir. Sa tête bascula en arrière. Je posa ma main sur sa joue et l'embrassa. dans le même temps, elle reçu un autre coup un peu plus appuyé sur les fesses. Elle se recambra encore plus et me dit "embrasse moi et fouette moi encore et encore". Je la mis debout dans la chambre, et je commençais à la fouetter mais trés doucement, par petit coup, sur tout le corps. Son corps ondulait à chaque carresse des lanières du martinet. Ses petits seins se rafermissait et les tétons se dressait d'une manière indescente. Je lui mis doucement les pinces à tétons, elle poussat un petit râle dans un souffle hyper sexuel . Je n'en pouvait plus, j'avais envie de la prendre, de la pénétrer, de la baiser comme un sauvage, je bandais comme un fou. Mais cette frustration m'exitait alors je prenais sur moi, je laissais mon désir monter. Au bout d'une 20 aine de minutes , j'arrétais de la fouetter, pour la carresser doucement sur tout le corps, j'avais envie de la cajoler, de la prendre dans mes bras, mais je me retenais. Doucement je carressais ses épaules, ses bras, son visage, je l'embrassais. Son souffle devenais de plus en plus rapide. Mes mains glissaient sur son ventre, ma bouche collée à la sienne, et je commençais à lui carresser sa chatte. Elle était toute dégoulinante. Je ne pu m'empêcher d'imbiber mes doigts de ses sucs intimes pour les gouter en lêchant mes doigts, un vrai délice. Je lui carressa les fesses et lui dit de s'allonger sur le dos. Là je n'en pouvais plus, je voulais m'abreuver entre ses cuisses, me nourrir de son intimité délicieuse, sentir sa cyprine m'inonder le visage. Je plongea ma tête entre ses jambes , ma langue fouilla toute son intimité, elle coulait de partout, je me surprenait à déglutir, ma buche remplie de ses ontueuses sécrétions, un vrai bonheur. Je me mis à genoux sur le lit face à elle couchée, et je repris le martinet sur son ventre Des petits coups sur ses seins, sur ses cuisses et à l'intérieur des cuisses, et parfois, un ou deux sur sa chatte. Je n'en pouvais plus, je voulais la prendre, mais elle me disait "encore, encore". En fait, j'étais dans une frustration volontaire qui m'excitait au plus au point. Pendant prés d'une heure, aucune pénétration, que des coups de martinet. Je lui ai détaché les mains du dos pour lui attacher les mains avec une corde sur la tête de lit. Je la mis sur le ventre, pris le paddle, et commença à la fesser avec. Elle se cambra de plus en plus, soulevant son bassin en m'offrant son anus si joli. Elle ne pratiquait que trés peu le sodomie. Là je repris le martinet et commença à laisser glisser les lanières sur son anus. Elle se mis sur les genoux, elle s'offrait à moi. Je commençais à mettre des petits coups de martinet sur son anus, trés doucement. Elle gémissait, elle se cambrait de plus en plus, je voyais son anus s'ouvrir et se fermer sous les coups de martinet, une vraie offrande, une vraie demande sa part. Je me mis à lui lêcher ses fesses rougies, son anus en demande, c'était un vrai bonheur. Au bout de 10 mn, je décida de la détacher complètement, de lui enlever le masque. Je la mis debout , commença à la caresser doucement avec douceur sur tout le corps. Je sentais ses seins fermes tressaillir dans la paume de ma main. Je lui pinça doucement les tétons. Elle ferma les yeux, soupira et les rouvrit avec un regard malicieux. là je l'embrassa en lui tenant l'arrière de la tête. Je repris le fouet, et trés doucement je lui mis des coups sur les fesses en la regardant dans les yeux tout en ayant la main derrière sa tête. Elle me fixait, ses yeux brillaient, elle était tout à moi, abandonné entièrement. Mon sexe étouffait dans mon panatalon. Elle mit ses bras autour de mon coup, se colla contre moi, et se mis à m'embrasser avec une intensité jusque là inconnue. Je laissait tomber le fouet, me calla dans ses bras et commençais à me déshabiller. Nous étions nu, l'un contre l'autre, et nous nous sommes allongés sur le lit, enlacés, nous etions en fusion complète. Pendant un long moment nous nous sommes embrassés, mon sexe se calait entre ses cuisses, j'avais mal tellement mon érection était forte. Nous étions callés dans les bras l'un de l'autre. Mes mains carressaient son corps doucement, il était brulant, transpirant, il réagissait sous chacune de mes carresses. Là je me mis sur elle, commença à lui lêcher chacune des parties de son corps. Ses épaules, ses seins, son ventre, ses hanches, ses cuisses pour finir par sa chatte. Là elle me pris par les épaules, me remonta. Je sentis sa main prendre mon sexe avec force et elle s'empalla en moi. Son corps en ébulition, mon sexe hyper tendu, il ne fallu pas plus de quelques minutes pour qu'elle jouisse avec violence, et je ne tardais pas moi non plus. Plusieurs fois son corps se raidissait, à chaque fois avec un râle impressionant. Quand je sentis mon orgasme monter, je savais que ça allais être trés fort. Je lui dis "je vais jouir". Là elle sera son vagin (qui était déjà trés étroit, presque autant qu'un anus), et elle m'accompagna dans ma jouissance et elle joui elle aussi. Elle avait trouvé son maitre ! Un orgasme hallucinant, électrisant, une décharge explosive de sensation que je n'ai jamais connu avant ni depuis, le plus bel orgasme, le plus puissant que j'ai connu de ma vie. Nous sommes restés enlacés un trés long moment, puis nous avons pris une douche ensemble. Nous nous sommes lavés l'un l'autre en se carressant doucement, et sous la douche, nous avons remis ça. Encore une étreinte magnifique. Le soir nous avons mangés ensemble sous un plaid dans le canapé, nous avons débriefé. Elle m'a avoué que le martinet avait mis son corps en état de réceptivité qu'elle n'avait jamais connu. Que à partir de son premier orgasme violent quand je l'ai pénétré, elle avait eu une succession d'orgasmes incontrolables qu'elle n' a pas pu compter tellement il y en avait. Je lui ai avoué la puissance de ce que j'avais ressentis. Nous sommes restés enlacés toute la nuit sur le canapé sur lequel nous avons dormis. Le lendemain, nous sommes restés toute la journée à nous balader sans jamais se lâcher la main, une journée pleine d'affection et de tendresse mutuelle. C'est à ce jour, mon plus beau souvenir sexuel. Nous nous sommes séparés des mois plus tard, mais sans conflits. C'était notre histoire commune, notre belle histoire, celle d'un homme et d'une femme qui se sont respecté et aimé... quel souvenir !!!
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Par : le 04/05/21
Pour faire partie de ce monde, vous avez besoin d'être fort et de savoir ce que vous désirez. Vous avez besoin d'être serein et d'être muni de patience. Vous avez besoin, et vous devez, surmonter vos limites. Mais en entrant dans ce monde vous sentirez tout de manière différente, tout sera plus clair...c'est un délice. Un vol vers l'inconnu. C'est un voyage sans retour car chaque jour est une découverte. Me sentir en confiante, sure de moi et réceptive. Me sentir légère. Faire également plus attention à moi aujourd'hui. Je suis une femme qui veut servir et obéir, mas qui désir aussi déclencher les sentiments de celui à qui elle appartient. Je veux appartenir à quelqu'un. Etre ses désirs les plus fous et pervers. Son rêve impure. Etre libre par le biais des menottes et des cordes. Je veux jouir sans pudeur. Découvrir chaque recoins de mon corps. Je veux être la, Et je compte bien y rester …
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Par : le 02/05/21
Personne avec laquelle on a des relations sexuelles. Personne avec laquelle on est associé dans un jeu Personne avec laquelle on discute, on converse, on échange. Personne avec laquelle on se montre, on danse, on réalise une prestation ... _______________ Un (jeune) ami ici, pour parler de toi, à utilisé ce mot de « partenaire ». Mon partenaire. Le terme en lui-même ne me gêne pas. Il est d’usage courant, Larousse en témoigne, de désigner ainsi celui avec lequel on a des relations sexuelles. Et Dieu sait combien j’aime que tu me baises 😀 Le mot évoque aussi une forme d’égalité, notion qui m'a toujours été chère. L’association de deux individus, orientés vers un but, un projet, un objectif commun. Quelque chose que l’on veut construire ensemble. Et aussi deux corps qui vibrent à l’unisson, sur une même musique. _______________ Pourtant à la réflexion, il ne me convient pas complétement. Pour parler de toi. Je le trouve trop réducteur. Trop « fonctionnel », trop « utilitaire ». Parce que tu es bien plus que cela pour moi qu'un "simple partenaire". _______________ Tout à la fois mon mec et mon Mâle. Celui qui m’aime et me baise. Tendre et bestial en même temps. Qui me considère comme son égale même quand je m'agenouille devant lui. Le Maitre dont j’ai besoin qu’il me domine, m’impose ses désirs pour que je parvienne au plaisir. Mon ami le plus fidèle, le plus proche, sur lequel je sais que je pourrais toujours compter. Celui qui me fait sourire, fondre de tendresse quand je le regarde, rire parfois aussi quand je te vois si gauche, si maladroit dans les choses du quotidien. Celui qui me rendait si fière quand nous pouvions encore sortir. Quand je lisais le désir, la jalousie dans le regard des autres. Mais aussi le confident, auquel je peux tout dire, mes doutes, mes craintes, mes désirs, mes rêves et mes espoirs. Celui qui est toujours là pour me supporter, dans tous les sens du terme :smile:. Celui qui me serre fort dans ses bras après m’avoir fait gémir, supplier, crier et finalement jouir sous la cravache. Celui dont j’aime à dire qu’il me possède, mais grâce auquel je me sens pourtant totalement libre. Un homme, différent et complémentaire par rapport à moi. mais sans lequel je ne me sentirais pas totalement femme et dont j'ai la chance de partager la vie. _______________ Alors, in fine, ce terme de "partenaire", non, il ne me convient pas lorsqu'il s'agit de toi. Mais comme je n'ai pas pu trouver de mot pour exprimer tout ce que tu es pour moi, la seule option qui me reste est de continuer à t'appeler "Maxime".
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Par : le 02/05/21
Il n'existe plus intense, plus belle émotion Que de vivre son premier abandon Ce jour de naissance - son 'moi' intime Qui fait de moi sa muse qui s'exprime Une belle découverte, un grand voyage Pour vivre mes émois tout en soie Pour le plus grandiose, ô subtil mariage De mes sens, de ma chair - en soi Il n'existe plus exquise, plus passionnée Que cette union en appartenance De ces deux âmes, deux corps comblés Unis par le lien confiance et connivence Un collier posé délicat et sensuel Sur la peau sensible d'une rebelle Délicieuse offrande - à Lui elle offrira Elle sa soumise, elle le lui dévouera Il n'existe plus intense - que son emprise Sur cette bourrique - ô elle soumise Pour son unique abandon - à son intimité Lui la sublime à ses pieds avec sincérité Le 13 février 2015 Pour Vous Mon Maître
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Par : le 02/05/21
Mon Maître ne m'est pas inconnu bien qu'aucune rencontre ait été avant mi-janvier 2015. En effet, fin 2009 suite à mon annonce sur un site BDSM, il m'avait envoyé une ligne dans un mail, avec toujours cette pointe d'humour. Tous deux étaient en 'quête', lui ayant fait une belle rencontre quelques mois avant que mon ancien Maître ne m'écrive. Nos chemins se sont éloignés. Les rares échanges se faisaient quand de nouvelles galeries ou de nouveaux récits étaient validés. J'étais fan des écrits de sa soumise, un suivi épisodique entre nous. Il m'écrivait parfois des mails auxquels je ne répondais pas, n'étant pas très bien vu la fin de ma relation. Il m’arrivait d’accepter ses coups de fil et j'en étais troublée. À d’autres moments je faisais silence, mettant de la distance. Patient il était là. Je recevais un courrier de temps en temps, toujours avec un peu d’humour pour me faire sourire, malgré ma tristesse. Un peu plus tard, sachant mon annonce modifiée, il a correspondu de nouveau, toujours délicat, respectueux, prenant de mes nouvelles. À aucun moment il n’a essayé de pénétrer dans cette brèche non cicatrisée. Non pas comme certains profiteurs trop pressés, s’imaginant déjà vous posséder, voulant s’imposer dès les premiers mots échangés. Des mots avilissants, déshonorants, qu’un vrai Maître ne saura prononcer sans connaître la personnalité, les besoins mais également les limites de sa soumise. Ses vœux pour la fin d'année m'ont touchée. Depuis le contact s'est fait en suivi. La relation D/s avec sa soumise s'est terminée depuis peu. De part et d'autre, nous gardons ce beau vécu en notre cœur mais également contact avec celle ou celui qui nous a fait vivre d'intenses bonheurs. Une photo m'avait été envoyée ainsi qu’un petit échange par cam. Non pas pour confirmer la réalité de la personne mais pour mieux afficher un visage à un instant T. J’ai pu le découvrir de visu. Mon cœur a parlé en le voyant à la gare, bien qu'il ait fait le « pitre » avec son humour toujours présent. Impression bizarre, comme des retrouvailles. A un moment donné j'en ai été émue, déjà des pleurs. J'étais en confiance et tard le soir un premier abandon. Tant de choses intenses se sont passées lors de ce beau week-end, votre accueil, respect, l'invitation de vos amis Justine et sa Maîtresse, la découverte de ce superbe donjon. J'étais émerveillée et l'émotion m'a submergé. Entre nous c'est très fort et j'avoue que cela me fait un peu peur. J'ai fait le choix de vous suivre dans ma soumission. Vous avez touché mon cœur, mon âme et mon corps et je vous dis : encore. Vous me faites voyager, me dépasser, me délivrer de certains mots bannis, pouvoir enfin les rayer de mon vocabulaire interdit en souvenir d'une certaine enfance... Ce mot qui refusait de sortir de ma bouche : « plaisir ». J'arrive à le dire depuis peu, je le remplaçais par bonheur ou le mettais entre parenthèses dans mes récits, articles. À un moment de la domination chez Justine, vous vous êtes placé devant moi à me parler doucement. Je vous ai écouté, j'ai accepté que vous caressiez mon corps, que vous m'embrassiez. Ce que je refusais depuis mon entrée en soumission, avec vous le verrou a sauté. J'ai encore pleuré, baissant ma tête, ne vous regardant plus. La photo où vous êtes devant moi est forte en ce symbole de lâcher-prise. J'avoue que depuis cet instant vous avez allumé le feu en moi. Bien que des étincelles à répétition ont été la veille. J'avais dit et écrit que je n'aurai qu'un seul Maître dans ma vie. Quand une Personne se présente, humble, respectueuse, me plait, que le feeling est en la réalité, pourquoi laisserai-je passer ma chance. Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. 61 ans (l'âge est dans la tête) un autre livre s'ouvre. Comme quoi il ne faut pas dire : jamais. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Tourner la page sans en oublier le vécu n’est parfois pas aisé, la vie continue. La vie est belle et réserve de bien magnifiques surprises. Le 30 janvier 2015
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Par : le 02/05/21
Patricia regagna sa chambre d'hôtel et s'octroya le luxe rare de faire une sieste. Étendue nue sur le lit, elle avait seulement conservé son bustier en cuir noir qui enserrait sa taille. Ce fut un coup frappé à la porte qui la réveilla, deux bonnes heures plus tard. Reposée, elle bondit hors du lit et alla jeter un coup d'œil par le judas. Un livreur attendait, tenant une corbeille de fleurs dans les bras. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle découvrit un superbe bouquet de lys, une bouteille de champagne et un cadeau très soigneusement enrubanné. C'était agréable et inattendu et elle ne put s'empêcher d'être émue par ce geste si romantique de la part sans doute de l'inconnu, celui qui l'avait soumise la veille, lors de cette soirée mémorable. Elle donna un pourboire au livreur, referma la porte et ouvrit avec joie le paquet. Patricia ne fut pas étonnée de découvrir son contenu, un déshabillé en soie noire, un loup en velours de la même couleur et une paire de menottes. Elle saisit la petite carte dont elle lut le message à voix haute: "Cette soirée vous appartient. Portez le bandeau pour moi. Je passerai vous prendre à dix-neuf heures". Un peu anxieuse, elle aima pourtant sa persévérance et sa fidélité dans le lien qui les unissait. La persévérance signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais en même temps, toutes les attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Patricia songea à s'enivrer avec le champagne. Ainsi elle n'aurait pas à réfléchir ni à prendre de décision. Elle porterait le bandeau. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre, mais de jouir aussi, tant il prenait plaisir à lui arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Il n'était pas dans ses habitudes de fuir les responsabilités. Elle avait découvert la subtilité et la délicatesse du jeu des relations entre le maître et son esclave. Elle devait savoir indiquer à l'inconnu les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre faux pas romprait l'harmonie et au-delà briserait la considération qu'ils se porteraient l'un à l'autre. Toute femme a ses limites, elle a les siennes. Il ne pourrait aller au delà des limites acceptées, moralement ou physiquement. Toute dérogation à cette règle serait dangereuse. En cela, elle s'accorderait du plaisir et une nuit d'amour car il avait la générosité de ne pas la priver d'orgasme. Patricia devrait lui accorder les privilèges de sa fonction. Lui procurer le bonheur grisant de la dominer tout en se préservant quelque indépendance, car alors la punition qui s'ensuivrait serait source de plaisir pour l'un et l'autre. Se soumettre, endurer, désobéir et jouir dans la contrainte. Elle avait pris conscience de son pouvoir sur l'homme. Car c'est une évidence qu'ignorent les non-initiés à cet univers qu'elle pénétrait, marginal et si envoûtant. Il ne serait jamais celui que l'on croit. En réalité il serait en état de dépendance totale vis à vis d'elle. Il existerait et ne trouverait sa place ou sa justification que par rapport à elle. Par ce jeu subtil de rapports de force, elle serait certainement celle qui exercerait le véritable pouvoir dans leur relation. Même s'il la pousserait certainement au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physiques lors de séances très éprouvantes. Elle l'accepterait tout de lui pour autant qu'il n'abuse pas trop de la situation de dépendance engendrée par l'amour qu'elle lui portait en la forçant à accepter des épreuves trop humiliantes. Elle se pencha au-dessus des lys, huma leur parfum. Elle aimait les fleurs fraîches, le champagne, le déshabillé et le symbole des menottes. Mais qui ne les aimerait pas ? Cela ne signifiait pas qu'elle était prête à succomber à la requête de l'inconnu. Et toutes ces attentions. Elle ne savait pas ce qu'il pensait vraiment d'elle. Elle avait voulu le séduire, mais en réalité, il l'avait soumise. Sur la terrasse de la suite, elle avait désiré être sodomisée et elle avait joui mais ensuite dans le reflet de la lumière de la chambre, attachée, l'homme l'avait fouettée avec sa ceinture. Les traces sur son corps la rendaient fière. Elle souhaita seulement qu'il fut également heureux, si le le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l'aimer. Pour s'engager plus avant, elle aurait besoin de savoir qu'il l'aimait. Mais comment pouvait-il le lui prouver ? Lui avait-elle, à dessein, assigné une tâche impossible ? Avait-elle aussi peur qu'il le pensait ? Patricia portait un collier de soumission mais elle n'avait pas les clefs, encore moins celles des chaînes de leur relation amoureuse. Les règles de leur jeu. Elle se sentait incapable de répondre à toutes ces questions. Elle prit la paire de menottes et le bandeau. Elle fit glisser ce dernier entre ses doigts. Devait-elle poursuivre leur relation et offrir une chance à ce lien si fort qui les unissait ? Elle n'aurait su le dire mais secrètement elle l'espérait. Son corps l'exigeait. Alors que dix-neuf heures approchait, elle se doucha, et s'habilla. Une simple robe légère, et en dessous une paire de bas tenue par un porte-jarretelle; porter des sous-vêtements aurait été maladroit. Elle noua le bandeau sur ses yeux. Les cinq minutes passèrent trop vite et lorsqu'on frappa à la porte, elle se sentit la gorge sèche. Elle l'entendit rentrer. Sa voix profonde, sensuelle, fit courir un frisson le long de son dos et naître aussitôt le désir au creux de ses reins, de son ventre. Déjà, ses seins se dressaient, pressant la soie de son décolleté. Très vite, elle compris qu'elle avait pris la bonne décision. Et qu'importe ce qu'il adviendrait ensuite, elle était prête à vivre tous ses fantasmes. - Il y a une chose qu'il faut que vous sachiez si vous me prenez en charge ce soir. - De quoi s'agit-il ? - Je ne porte pas de lingerie. Par conséquent, je suis nue sous ma robe. - J'aimerais beaucoup voir. Les doigts tremblants, elle saisit l'ourlet et fit remonter le tissu le long de sa cuisse. Jamais elle ne s'était sentie aussi indécente et elle adorait cela. Elle écarta légèrement les cuisses. Elle se sentait déjà humide, prête pour lui. S'il ne la touchait pas très vite, elle allait s'évanouir. Il laissa un doigt glisser vers l'intérieur de son entrecuisse, puis il effleura son clitoris. Patricia frissonna, le corps parcouru de sensations délicieuses. - Nous n'allons pas faire l'amour ? - D'abord, nous allons poursuivre votre apprentissage. Avez-vous aimé la séance d'hier ? - Oui, je vous aime quand vous me dominez. Elle se sentait rassurée. Il lui ordonna de se déshabiller totalement et de se débarrasser de ses talons hauts. Il glissa quelque chose de doux et de soyeux autour de ses poignets et l'attacha. Elle testa ses liens. Elle pouvait bouger de quelques centimètres. Ce qu'elle fit, et dans la position où elle se trouvait, le désir crût soudain dans ses reins. Alors il décida de la contraindre, les bras maintenus dans le dos à l'aide de la paire de menottes métalliques. - Je voudrais vous fouetter, et cette fois, je vous le demande. Acceptez-vous ? - Vous connaissez la réponse, je vous aime. Il lui enchaîna les mains au dessus de sa tête, à l'anneau fixé au plafond qui soutenait le lustre de la chambre. Quand elle fut ainsi liée, il l'embrassa. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres coups plus violents. Puis, du martinet, l'homme passa à la cravache. Elle en devina la morsure particulière au creux de ses reins. Cela devait être une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec précision et nuance, chaque coup reçu lui semblait différent, selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire sur toute la longueur de la tige. Patricia oublia toutes ses résolutions pour se mettre à crier sous la morsure intolérable des coups. Le tout avait duré une dizaine de minutes. Il s'arrêta. Elle ressentit un apaisement. L'inconnu lui ôta le bandeau qui la rendait aveugle. Un sourire sur son visage. Quand il la prit dans ses bras, le coton de sa chemise lui agaça la pointe des seins. Il l'embrassa, l'étendit sur le lit, se coucha contre elle, et lentement et tendrement, il la prit, allant et venant dans les deux voies qui lui étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche, qu'ensuite il embrassa encore. Elle trouva la force de lui répéter qu'elle l'aimait. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/05/21
nous avons parlé sur un site... Vous êtes dans le sud ouest.. Vous me provoquez, et cela me plait, vous me proposez de vous attendre dans un airbnb, mais avec des conditions: vous attendre nu, yeux bandés, en position d'attente, face à la porte, ce que je fait, sans vous avoir jamais vue. Je vous entend pénétrer sans un mot, je vous entend faire le tour de la pièce, aller dans la salle de bain, et puis, je sent vos ongles sur mon dos, ce qui me fait me cambrer, et vous en profitez pour saisir mes tétons, et les martyriser.., j'étouffe mes cris. vous tournez autour de moi, et vous prononcez une phrase: "tu es a moi pendant une semaine" "je déciderais de tout", c'est ainsi qu'a débutée notre relation..
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Par : le 01/05/21
Nous ne conservons en mémoire que les prouesses marginales, les nuits d'excès, les scènes d'humiliations, les actes pervers et les situations paradoxales ou baroques. Aussi pour réveiller les souvenirs de notre mémoire érotique, il nous faut déambuler dans le grenier de notre cerveau pour y ouvrir de vieilles malles à la recherche de porte-jarretelles, de lettres coquines et délicieusement salées. Parfois nous retrouvons dans ce bric-à-brac des amours mortes une ceinture oubliée qui laissait sur la peau satinée d'une jeune fille des stries d'un rouge vif et provoquait chez elle une réaction vive où se mêlaient l'effroi, la pudeur offensée, la reconnaissance. Nous revoyons les menottes dont elle autre souhaitait qu'on lui attache ses gracieux poignets aux montants du lit. D'autres objets ou manigances du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie, craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir son châtiment désiré, et la jeune femme aux airs de collégienne qui voulait être punie ? Elle est sans doute aujourd'hui, une mère de famille honnête, qui sait même, donne des leçons de catéchisme et qui se récrierait bien haut si on avait l'indélicatesse de lui rappeler ses anciens égarements et ses pâmoisons illicites. Chaque femme possède sa manière bien à elle de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières, son sexe est aussi singulier que son empreinte digitale. Au même titre que la teinte de ses cheveux, sa taille, la couleur de ses yeux. Le sexe de chacune a son rythme propre, sa palpitation, son émoi. Si on pose l'oreille sur sa vulve comme on procède aussi avec les grands coquillages pour écouter la mer, on entend une longue plainte distincte, un frisson venu des profondeurs de l'être qui sont la marque d'une personne unique. Cette identité sexuelle, doit-on la taire ou en révéler les expressions, les appétits, les fièvres ? Nul n'est besoin de la décrire. Dans la nuit noire, les yeux bandés, l'amante reconnaît le goût de sa bouche, de son sexe, avec leur rythme ardent ou paresseux, son haleine chaude, son parfum lourd ou opiacé, sa saveur acide ou âcre de tabac. Toute amoureuse possède sur se sujet un certain appétit. Mais il n'est pas certain qu'elle désire toujours être rassasiée. Au contraire, il peut lui être gré de ne rien imposer et de laisser libre cours à son imagination. Car c'est un paradoxe. Plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on ne voit bien que soi-même. Et la description sexuelle risque d'égarer la curiosité. C'est donc aux deux amantes de remplir avec leur imagination sentimentale ou érotique, les blancs, les points de suspension, les corsages dégrafés, les bas déchirés et les porte-jarretelles entrevus, que le désir leur offre afin qu'elles les agrémentent à leur guise. L'amour le plus beau, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence romanesque. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra alors de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but les sucs délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Juliette s'agenouilla entre ses jambes et Charlotte voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessus d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Charlotte . Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis alors à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarrassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais brusquement, revenue à la réalité, Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/05/21
Je sais, ce n’est pas « bien » lorsqu'on est une femme de dire qu’on « kiffe » les mecs. Qu’on aime les mater dans la rue (enfin certains, ceux qui valent le coup). Qu’on aime le sexe, se faire baiser. Je ne siffle pas les mecs dans la rue. Mes parents ont quand même réussi à me donner une certaine éducation :smile: Mais tout en me laissant libre de m’affranchir des contraintes et règles que je jugeais trop strictes. Ça ne me gêne pas de me faire draguer, que des mecs me sourient, me regardent, « m’évaluent », me trouvent à leur goût. Et oui, ça existe ! De gustibus non est disputandum. Alors, je ne vois pas pourquoi pourquoi je n’aurais pas le droit d’être sensible à un spécimen Mâle attractif, d’admirer le corps d’un mec, ses épaules, des hanches étroites ou de cacher mon intérêt pour un entrejambe « intéressant ». Parce que ça ne veut pas dire baiser avec eux. _______________ Au début, mon comportement te surprenait. Ton côté vieux jeu, que j'adore chez toi. Et puis tu t'y es fait. Aujourd'hui, ça te fait sourire. Parce que tu as compris qu'une femme pouvait être sensible aux charmes masculins sans vouloir coucher avec le premier venu. Que si je l'ai fait longtemps, ce n'est plus d'actualité. Que le seul que je continue de « draguer » pour qu’il me baise, c’est toi. Qu’il n’y a que toi auquel j'ai envie d'appartenir. Parce que tu es le seul qui me fasse vibrer jusqu'au plus profond de moi. Et que tu aimes cette liberté que je porterai toujours en moi. Même si désormais elle n'appartient qu'à toi.
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Par : le 01/05/21
Confession intime. Me masturber. La petite mort de mon printemps. J’ai découvert le pouvoir de la masturbation, non pas grâce à un partenaire mais à moi-même. Triste réalité, j’avais 28 ans quand, émue, je me suis faite jouir la première fois alors que je conduisais en me caressant distraitement, seule dans la voiture. Mes partenaires ne réussiront pas, de part leurs propres caresses, à me faire jouir. Caresses souvent trop appuyées, trop à coté, trop brutales. Quelque part ce bouton si fragile, si vecteur de sensations douces et agréables, conducteur de plaisirs sublimes, se trouve maltraité ou délaissé. Et pourtant… Pendant des années je trouverais un immense bonheur dans mes effleurements intimes. Pendant des années je me contenterai et me satisferai de ces plaisirs en solo. Les vibromasseurs remplaceront ma main. Précieux outils vers une jouissance rapide, mécanique, répétitive, sans âme. Devenue complètement accro, j’ai passé des heures, des jours, des années à jouer et à orgasmer grâce à eux. Aujourd’hui il me devient de plus en plus difficile de trouver mon plaisir. Est-ce ma libido qui se trouve… anesthésiée, éteinte, ou tout simplement lassée de ce plaisir solitaire ? Me masturber me laisse de plus en plus un goût amer, me renvoie à ma solitude. Un pathétisme certain m’envahit lorsque j’atteins, avec difficulté mon orgasme. Les larmes silencieuses coulent alors. Le dégoût de moi me submerge. Mon orgasme est devenu glacial, sans saveur, sans amour, sans but. Je pensais faire une différence notable entre l’orgasme et la jouissance. L’orgasme étant, pour moi, purement un résultat physiologique, comme une sorte de besoin que le corps sait réclamer, alors que la jouissance, une sorte de combinaison mêlant émotions, cœur, fantasmes. Jouissance puissante, très très rarement vécue… Quand un jour mon printemps viendra, réchauffera, dégèlera, délivrera, aimera mon petit bouton ? S’il revient un jour…
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