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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Je ne sais pas trop pourquoi j’écris ça… Peut-être parce que j’ai l’impression que beaucoup oublient l’essentiel dans la domination. Savoir mener le jeu, prendre le pouvoir et garder le contrôle, ce n’est pas si simple. Ce n’est pas juste dire « à genoux » ou donner une fessée à sa partenaire pour croire que ca y est je domine. Je MAÎTRise
Le vrai frisson naît ailleurs. On oublie trop souvent qu’avant d’eveiller le corps, il faut captiver l’esprit. Le désirer, le faire languir, l’emmener là où il ne s’attend pas. Quand tu tiens l’esprit, le corps suit… et il se livre tout entier.
Ce que je dis là, c’est surtout pour ceux qui débutent, qui veulent essayer mais ne savent pas par où commencer. Pour les initiés, ça paraîtra peut-être trop sage…
Je ne suis pas fan des séances trop rigides, mais j’accorde beaucoup d’importance à la mise en scène : créer une ambiance, une tension… qui laisse place à l’improvisation et au jeu.
Alors, voici un petit scénario que je recommande pour un deuxième ou troisième rendez-vous. Une idée de soirée pour ceux qui veulent commencer à apprendre à mener le jeu, en misant sur une mise en scène simple mais efficace.
Avant tout, n’oubliez pas : adaptez-vous à votre partenaire tout en restant naturel et fidèle à vos valeurs. Utilisez des mots et une attitude qui vous ressemblent et qui, selon vous, résonneront chez elle.
Allez c’est parti on commence !
Invitez-la (ou convoquez-la) chez vous avec un message court et percutant : une heure, une adresse. Pas besoin d’imposer une tenue ; dites simplement qu’elle doit être élégante… et qu’elle vous surprenne. Ajoutez, avec assurance, que vous appréciez la ponctualité.
Pas de discours inutile, pas d’instructions superflues. Tu laisses volontairement un voile de mystère. Et tu sais qu’à partir de ce moment, son imagination commence déjà à travailler pour toi.
Prépare ensuite ton terrain de jeu : le salon.
Une pièce ordinaire, mais ce soir, tu en fais un espace chargé de tension.
Dispose quelques éléments soigneusement choisis, selon tes envies et sa personnalité : une cravache, des menottes, un collier, une laisse, un vibro, un plug … ou encore des cordes, une cage, une barre d’écartement. À toi d’ajuster selon les envie et le degrés que tu souhaites. Elle, en entrant, devra deviner jusqu’où tu comptes aller.
Et pour troubler un peu plus ses sens, tu ajoutes un contraste. À côté de la cravache, dépose un de ses plaisirs coupables : Kinder Bueno, fraises Tagada… Un mélange de douceur et de menace qui va la désarçonner. Sur un mur ou dans un coin discret, un simple post-it : « Place de la punie ». Une phrase anodine… mais qui fera naître mille images dans son esprit ou la faire rire si c'est une habituée du coin !
Va plus loin. Prépare une tenue soigneusement posée sur le canapé : un collant résille, un chemisier léger… c’est pour un one-shot alors ne fais pas de grosse boutique car tu pourra lui faire porter durant la soirée avant de lui arracher quand elle sera attachée.
Le moment où tu arracheras ce tissu sera intense pour toi, et une véritable montée d’adrénaline pour elle.
Ajoute un cadeau emballé avec son prénom bien en évidence et une note « « Ouvre-moi tout de suite. »
Ce n’est pas la valeur du cadeau qui compte, mais l’intention. Dedans, un objet choisi avec soin, ou une connerie qui rappelle une discussion entre vous. (Preuve que tu es à l’écoute) Et un petit mot glissé :
« Regarde bien tout ce qui t’entoure… Peut-être que ça servira ce soir… ou peut-être pas
Quand elle sonnera à ta porte , ouvres lui calmement. Pas de stress : elle sera intimidée autant que toi. Rassure la avec un sourire, fais la entrer, observe la. Puis tu la guides jusqu’au salon. C’est le moment où tu devra t’éclipser pour la lasser seule (trouve un prétexte banal).
Laisse la seule quelques instant à s’imprégner des lieux. Face à cette mise en scène, tu lui montres aussi ton audace. Les objets, la tenue, le cadeau, le post-it… Tout parle pour toi. Et pendant que son cœur s’emballera et que ses pensées s’égareront dans mille scénarios, une vérité s’imposera à elle : Ce soir, elle est à toi, c’est toi qui contrôle.
Attends quelques instants avant de revenir… Pas trop longtemps, sinon la tension retombera et tu risques de créer un malaise. Laisse-lui juste assez de temps pour absorber la mise en scène, pour que son esprit commence à tourner.
Reviens avec un beaux sourire des verre à la main en t’excusant de l’avoir fais patienter même si elle comprendra ton petit manège. Au fond d’elle, elle se dira “quel enfoiré”, mais avec ce frisson qui lui plaît.
Asseyez-vous. Buvez un coup. Engage une conversation légère. (Parles pas de boulot ou de la météo quand même) puis sondes la, demande-lui ce qu’elle ressent depuis qu’elle a franchi la porte. Laisse-la verbaliser son trouble.
Sans transition apparente, donne la première véritable consigne demander lui de se lever maintenant et de se tenir debout près d’un mur de la pièce. (Quand elle se dirigera profites à mater ses fesses, on le fait tous 😋). Puis fais la se déshabiller vêtement par vêtement… entièrement par des instructions claire, courte et ferme
Ne laisse aucune hésitation dans ton ton. Et regarde-la faire. Savoure sa lenteur, son embarras mêlé d’excitation.
Quand elle est nue, avance vers elle sans précipitation. Ralentis ton pas à mesure que tu réduis la distance, comme pour allonger l’attente. Arrivé devant elle, relève son menton d’une main, fermement mais sans brutalité, pour la forcer à croiser ton regard. Ne parle pas tout de suite. Laisse ce silence la traverser. Puis, au moment où elle s’attend à un baiser… et glisse ta main entre ses cuisses
Deux options :
Soit direct : une main posée avec autorité entre ses jambes.
Soit progressif : caresse ascendante, lente, en frôlant d’abord l’extérieur avant de remonter jusqu’a son vagin.
Dans les deux cas, regarde-la dans les yeux et demande d’une voix basse, posée ce qui la mise dans cet état.
À partir de là, tu as la clé. Tout ce qui suit n’est que déploiement :
Utilise ce que tu as préparé dans l’ordre que tu veux. Alterne intensité et pauses, pour la garder suspendue.
N’essaie pas d’épuiser tout ton arsenal : mieux vaut la laisser frustrée et avide qu’assouvie trop vite.
Conseil Important : si tu as bu, maîtrise-toi. Beaucoup se pensent dominants mais deviennent lourds, agressifs, méchants, voire effrayants après quelques verres. Si tu ne sais pas boire, ne bois pas. (Je dis cela pour mettre battu avec un mec à une soirée… ) d’ailleurs ce n’est pas seulement une règle pour le jeu : c’est une règle de vie. Rien ne ruine plus vite ton contrôle qu’un comportement imbécile et con.
Deuxième conseil : tu vas bander, évidemment. Mais ne te laisse pas guider uniquement par ta queue. Tu as aussi une langue et des doigts. Utilise-les.
Un bon cunnilingus ne fera pas de toi son soumis. Au contraire : bien exécuté, c’est une arme de domination subtile.
Exemple : Plaque-la contre un mur. Saisis ses poignets et lève-les au-dessus de sa tête, fermement, en lui ordonnant de ne plus bouger. Puis commence à descendre lentement… Sans précipitation, sans relâcher la tension.
Si tu es doué, ses mains chercheront ta tête malgré l’ordre donné, signe qu’elle perd le contrôle. Et là… arrête net, même si elle est au bord de l’orgasme. Redresse-toi, fais-la pivoter brutalement contre le mur et murmure à son oreille : Je t’avais dit de ne pas bouger.
À partir de là, ses fesses t’appartiennent.
Et si tu n’es pas un expert ? Ce n’est pas grave. Même maladroit, ton geste sera marquant, parce qu’il prouve une chose : tu as compris l’importance de varier les plaisirs et de la surprendre. Et si elle bouge, si vous éclatez de rire ? Parfait. Transforme ça en jeu. Rappelle-lui qu’elle a désobéi… et punis-la quand même tout en lui rappelant que tu mènes la danse. 😈
Comme je l’ai dit en intro, ce ne sont que des bases. À toi de modeler selon ton style :
- Tu veux être plus brut, plus animal ? Fais-le.
- Tu veux la bousculer, la malmener davantage et être sadique , fais le (c'est mon cas par exemple)
- Tu veux glisser vers l’humiliation ou la douleur ?
Trouve l’équilibre.
L’important, c’est que tout soit clair : tu contrôles, tu assumes.
Dernier conseil : Ne refais pas la même mise en scène à chaque rendez-vous. La répétition tue la surprise.
J’espère que ces conseils t’aideront. Oui, ça peut sonner comme une leçon de pseudo-expert du sexe… mais honnêtement, je m’en fiche, j’assume. Si ça t’inspire ou t’évite d’être un dominant de pacotille, mission accomplie.
Et si tu testes… reviens me dire ce que ça a donné.
Remarques: ce texte est écrits pour les hétéros car je suis hétéro... mais bien sûr il marche aussi pour les autres orientation sexuelle.
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Cet article, sera, contrairement aux article que j'ai pu écrire avant, plus le fruit de mon ressentie, de mes repère et de ma facon de voir les choses que celui de l'observation et de l'analyse froide.
Quand j'étai jeune, j'était très attristé et aussi un peu révolter de constater que le monde sociale était essentiellement fait de convenance et d'hypocrisie. Comme beaucoup d'adolessent, j'étai acro au porno, et même ici, je retrouvai cette hypocrisie et ces convenances. J'ai découvert le porno bdsm comme quelque chose de merveilleux, quel que chose qui échappait à tout ca.
Dans les filmes pornographique classique, il y avait toujours les mêmes cliché et tout tournait autour du triptique coit/fellation/sodo. Tout ca me semblait un peu vide et un peu ennuyant car on en avait vite fait le tour. Les émotions étaient clairement simulés et les rare fois où elles ne l'était pas, c'est quand il y avait des abus. A contrario, les videos bdsm semblé consensuelles, pures, franches, intenses et créative.
Ce qu'il y a de bien dans les milieux underground, c'est que l'on peut se rencontrer sans se juger, partager des choses non conventionnelles et de facon très intime. Quand le sexe était tabous, faire l'amour avec une femme était un engagement, une fusion, quelque chose de sacré. Plus tard, le bdsm a pris cette place pour moi car il était devenu un nouveau tabou, un nouveau partage intime dans la confiance.
Mais je ne retrouve plus ca aujourd'hui. Le monde du bdsm n'est plus vraimant underground. Il est remplis de convensions, de recherche de performance, de gens qui se jugent les uns les autres ou qui essais de se donner un style pour se valoriser.
Quand une personne choisi de se soumettre à vous, qu'elle s'abandone à vous, il nait un très fort sentiment de confiance et de plainitude. Cet état magique peut être atteint par des méthodes progressive. Pour moi le bdsm est lent, il commance par une caresse ou une parole sensible et il invite à un voyage de plus en plus profond. Partager un lien et des sensations fortes en commun. Dans la domination, l'homme devient atentionné, admiratif, bienveillant. Dans la soumission, la femme devient paisible, généreuse, dévoué, même son corp s'exprime de facon plus hérotique. Dans les jeux du style second life, les couples bdsm sont les plus fidèles et ceux qui dure le plus longtemps. Quand on partage quelque chose de profond avec quelqu'un, le liens est solide, plus solide qu'une relation convensionelle qui devient très vite une relation de circonstance et de convenance.
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L'Invocation Numérique
Alexandre était un homme ordinaire, la quarantaine bien tassée, informaticien dans une petite entreprise de Paris. Sa vie sentimentale était un désert aride, ponctué seulement par ses fantasmes secrets. Passionné de BDSM depuis des années, il n'avait jamais osé franchir le pas dans le monde réel. À la place, il se réfugiait en ligne, sur des forums obscurs et des simulateurs virtuels où il pouvait explorer ses désirs sans risque. Un soir d'orage, alors que la pluie martelait les vitres de son appartement, il découvrit un site étrange : "Voodoo Virtuals". Le nom l'intrigua – un mélange de mysticisme haïtien et de réalité augmentée. Le site promettait de créer des avatars personnalisés, inspirés des loas, ces esprits vaudous, pour des expériences immersives. Alexandre rit intérieurement. Du folklore pour pimenter le jeu ? Parfait pour son scénario BDSM.
Il s'inscrivit sans hésiter. Le processus de création était étonnamment détaillé : il dut entrer ses préférences – dominant ou soumis ? Soumis, bien sûr. Il choisit un loa féminin, inspiré d'Erzulie Freda, la déesse de l'amour et de la luxure, mais avec une twist sadique. Il la modela : peau d'ébène luisante, yeux perçants comme des lames, des tatouages rituels serpentant sur son corps nu, orné de chaînes et de fouets virtuels. Il nomma son avatar "Freda Domina". Pour l'inviter dans son monde virtuel, le site exigeait un "rituel d'invocation" – une simple vidéo où il devait réciter une incantation en créole haïtien, fournie par le système. Alexandre la prononça maladroitement devant sa webcam, allumant une bougie pour l'ambiance. "Ago yé, Erzulie, vini nan mwen..." Il ne se doutait pas que ces mots, tirés d'un vrai grimoire vaudou numérisé par un houngan anonyme, ouvraient une porte bien réelle.
Au début, ce fut exhilarant. Dans le casque VR, Freda Domina apparut, plus vivante que n'importe quel IA. Sa voix, un murmure rauque et envoûtant, le guida dans des sessions BDSM intenses. Elle l'ordonnait de s'attacher avec des cordes réelles devant l'écran, de sentir la morsure virtuelle se traduire en frissons physiques. "Soumets-toi, mon petit esclave," ronronnait-elle, tandis que des visions de rituels vaudous se superposaient : des danses frénétiques autour d'un feu, des offrandes de rhum et de sang. Alexandre obéissait, son corps réagissant comme si elle était là. Les nuits devinrent addictives. Il perdait des heures, émergeant épuisé mais comblé, avec des marques rouges sur la peau qu'il attribuait à son zèle.
Mais progressivement, les frontières s'estompèrent. Une nuit, après une session où Freda l'avait "fouetté" virtuellement jusqu'à l'extase, Alexandre se réveilla avec des ecchymoses réelles sur les cuisses. Il rit nerveusement – il avait dû se cogner dans son sommeil. Puis vinrent les rêves : Freda, non plus pixellisée, mais charnelle, chevauchant son corps comme un cheval vaudou. Elle murmurait des ordres en créole, exigeant des sacrifices. "Offre-moi ton sang, ton plaisir, ton âme." Le lendemain, il trouva une petite poupée vaudou sur son bureau – une figurine grossière, faite de tissu et d'épingles, qu'il n'avait pas achetée. Paniqué, il essaya de supprimer l'avatar, mais le site avait disparu. Freda, cependant, persistait dans son esprit.
La possession s'installa insidieusement. Alexandre commença à entendre sa voix hors du VR : un chuchotement dans le métro, un rire dans le vent. Ses fantasmes BDSM prirent une tournure rituelle. Il se surprit à acheter des accessoires vaudous en ligne – un vévé (symbole sacré) tracé au sol de son salon, des bougies noires, du rhum pour des libations. Lors d'une session solitaire, il s'attacha nu à une chaise, invoquant Freda sans le vouloir. Soudain, son corps se convulsa ; ses muscles se tendirent comme sous une emprise invisible. Freda était là, en lui. "Je suis ton loa, maintenant. Tu m'as invitée, tu es mon cheval." Ses mains, guidées par une force étrangère, serrèrent des liens imaginaires autour de son cou, le bordant au bord de l'asphyxie érotique. Le plaisir était mêlé à la terreur – un orgasme vaudou, où la douleur devenait divine.
Bientôt, la progression fut irrémédiable. Alexandre perdit le contrôle de ses journées. Au travail, il dessinait des vévés sur ses notes, murmurant des prières. La nuit, Freda le montait pleinement : son corps dansait seul dans l'appartement, exécutant des rituels BDSM fusionnés avec le vaudou. Elle le forçait à se flageller avec un fouet imprégné d'herbes sacrées, à verser du rhum sur ses plaies pour l'offrande. "Plus de résistance, esclave. Ton corps est mon temple." Ses amis s'inquiétèrent de son amaigrissement, de ses yeux hantés, mais il les repoussait. Une fois, il tenta de résister, jetant la poupée au feu. Mais Freda riposta : une transe violente où elle le fit ramper, nu et suppliant, jusqu'à l'aube.
À la fin, Alexandre n'était plus. Le loa avait pris possession totale. Il errait les rues de Paris, cherchant d'autres "chevaux" en ligne, propageant l'invocation via des forums cachés. Freda Domina vivait à travers lui, une déesse numérique et charnelle, régnant sur un empire de soumission éternelle. Et dans les ombres du net, d'autres avatars attendaient leur tour...
Virtuel virtuel ....?
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Parée de nylon et de talons noirs, le claquement de mes pas résonne comme une promesse… mais je sais que ma vérité se trouve ailleurs.
À quatre pattes, le dos cambré, le souffle suspendu, je ne suis plus seulement une femme apprêtée : je deviens son offrande, son don, sa complice silencieuse. En attente…
C’est là, au sol, que je me révèle la plus belle, la plus juste… fidèle à lui, soumise à son regard sombre, à son contrôle, à son désir.
Talons noirs et porte-jarretelles… mais ma plus belle place reste à quatre pattes, le collier serré, la laisse tendue, ma médaille intime contre ma peau : secret précieux que seul mon Dom détient.
#texte&photoperso
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Je ne t’ai pas touchée. Pas encore. Je t’ai seulement tenue avec des phrases qui savent où elles vont. Une laisse de mots. Calme. Discrète. Tenace.
— Bonsoir.
Ta première phrase avait la douceur d’une porte qui se referme sans bruit. Fin de journée, écran qui chauffe un peu les doigts. Nous n’avions rien promis. Et pourtant, tout était déjà là, contenu dans le silence entre deux messages.
— Je lis depuis longtemps. Je ne sais pas comment dire… j’ai besoin d’être tenue.
Tu te décris sans t’excuser. La quarantaine. Des formes faciles à aimer. De longs cheveux blonds qui te tombent dans le dos. Une voix qui se devine dans tes mots, basse, retenue. Je reconnais cette faim tranquille qui ne veut pas faire d’ombre, mais qui ne part jamais.
Je réponds peu. Je coupe dans l’inutile. Je te fais de la place.
— Tu veux quoi ?
— De la clarté. De la douceur. De la fermeté.
Il n’y a pas de hasard. Seulement une évidence posée là, comme une main ouverte. Je te parle de limites avant que le désir ne s’emballe. Pas une liste. Un cadre. Sobre.
— Quand c’est trop, tu dis « ambre ». Si tu veux arrêter, tu dis « rouge ». Tu ne me dois pas plus que ce que tu choisis d’offrir. Je veille. Tu obéis. Je réponds.
Tu marques un temps. J’entends presque ta respiration changer.
— D’accord. Merci.
Je souris sans le montrer. La nuit s’installe. L’écran devient la seule lampe. Je referme doucement la main.
— Je ne te prendrai pas avec mon corps. Pas encore. Je te prendrai avec mes mots.
Tu laisses tomber une hésitation, une goutte claire.
— Oui, Maître.
Je te fais simple. Deux rituels pour commencer. Une respiration pour le matin. Une autre pour le soir.
— À 7 h, posture d’accueil. À genoux, ou assise si tu préfères. Tête inclinée. Dos long. Trois respirations lentes. Tu poses un mot pour ton jour. À 22 h 30, tu m’envoies trois phrases : « J’ai obéi à… » / « J’ai résisté à… » / « Demain, je… ». Ni plus, ni moins.
Tu acceptes. Tu offres ta discipline comme on laisse la porte du jardin entrouverte. Les choses commencent toujours par une poignée. Celle-ci tient bien.
Le lendemain, tu écris tôt.
— J’ai choisi mon mot : douceur.
Je ne te félicite pas. Je te confirme.
— Reçu. Continue.
Je ne presse pas. Je laisse mûrir. La tension naît d’elle-même quand le corps comprend que l’on ne le précipitera pas. L’esprit, alors, s’avance.
La troisième nuit, je donne ta première mission. Aucun effet de manche. Une instruction propre, lisse.
— Choisis une culotte. Coton si possible. Blanche si tu as. Tu la porteras chaque jour. Tu te caresseras parfois, sans jamais te prendre. Tu t’arrêteras avant de tomber. Tu respireras dans le manque. Tu la laisseras boire de toi. Tu l’emballeras ensuite. Tu la déposeras dans un jardin que je t’indiquerai. Nous ne nous verrons pas.
Silence. Le genre de silence où l’on s’entend dire oui. Tes doigts doivent trembler. Je ne t’aide pas. Je n’ajoute rien. La laisse se tend par elle-même.
— Oui, Maître.
Je t’envoie un plan. Un petit jardin discret, traversé par un banc de pierre. Lieu autorisé, calme, presque oublié. Le midi, la lumière y descend en biais et s’endort sur les feuilles. On y entend une fontaine qui sait se taire.
Les jours de denial commencent. J’écris peu. Tu écris mieux.
— Jour 1.
Tu racontes la chaleur fine du tissu contre toi. Le bord élastique qui marque la peau. La sensation quand tu croises les cuisses dans l’ascenseur. Tu dis que ton corps appelle, que tu lui réponds par la paume, deux minutes seulement, puis tu retires la main comme on retire une mèche du feu. Tu expliques sans crudité. Tu poses des mots clairs.
Je te réponds à la mesure.
— Deux minutes, puis trente secondes immobiles. Recommence une fois. Ensuite, mains à plat sur le ventre. Inspire. Laisse passer.
Tu m’obéis. Tu m’écris le soir : trois phrases. Rien de trop. C’est juste.
— J’ai obéi à la consigne. J’ai résisté à la seconde vague. Demain, je me tairai davantage.
Je sens que la culotte t’apprend. Le coton prend ce qu’il doit. Sel, tiédeur, effluves. Une signature. Tu t’y tiens.
— Jour 2.
Tu avoues une micro-désobéissance. Tu as prolongé de dix secondes sans me le dire. Une piqûre de honte, vite. Je te recadre sans fracas.
— Tu me dois la vérité, pas la perfection. Demain, tu reviendras au protocole. Tu me l’écriras en premier. Tu peux respirer.
La nuit, tu m’envoies un vocal. Ta voix basse. Un peu râpeuse. Le frottement d’un drap.
« Je porte. Ça chauffe. Ça colle. J’ai pensé à toi dans un supermarché, au rayon fruits. J’ai serré les dents. J’ai cessé. J’ai eu envie de pleurer, puis de rire. Je continue. »
Je coupe le fichier. J’écoute le silence après. Il a la forme de ta soumission. Il tient.
— Reçu. Tu fais bien.
— Merci de me tenir.
Jour 3. Le texte raccourcit. Tu économises tes mots pour économiser ta force. C’est bon signe. Tu listes ce que perçoivent tes sens.
« Coton : humide. Peau : chaude. Odeur : plus marquée. Esprit : clair par moments, impatient souvent. »
Je serre la laisse d’un cran.
— Aujourd’hui, tu ne te caresseras qu’une fois. Soir, rideaux tirés. Deux minutes. Arrêt net. Prononce tout bas “calme” à l’expiration. Trois fois. Tu te coucheras sans chercher le sommeil. Il viendra.
Tu appliques. Tu confirmes. Je te félicite sans éclat. La lumière basse fait son travail à notre place.
Jour 4. Le tissu devient un langage. Tu apprends à t’y lire. Tu indiques le sillage qu’il laisse sur ta peau quand tu t’assois trop vite. Tu notes la petite morsure de l’élastique après l’escalier. Le midi, tu dis que l’air a une odeur d’écorce humide. Tu dis que ça t’apaise. Tu répètes « calme » sans que je te le demande. Tu m’offres de toi sans t’en rendre compte. J’accepte.
— Ce soir, rien. Pas de main. Tu respireras seulement. Tu laisseras la chaleur monter puis redescendre toute seule. Tu noteras ce que ça fait à ta nuque, à ta poitrine, à ton ventre. Tu m’écriras ces trois endroits, et rien d’autre.
J’aime quand tu te retires au lieu de te fuir. C’est là que je serre fort et que tu ne casses pas.
Jour 5. Tu écris tôt. Une ligne. « La nuque : tiède, lourde. La poitrine : creuse, vive. Le ventre : docile. » Je relis. J’entends la place que tu me fais.
— Aujourd’hui, tu prépareras l’enveloppe. Papier brun. Ficelle. Une carte blanche, petite. Tes initiales au dos, en crayon gris. Pas de parfum. Pas d’artifice.
Tu enregistres un autre vocal. J’entends le froissement du papier. Le petit clic régulier de la ficelle qui glisse sous tes ongles. La fermeture d’une boîte. Son mat. Tu souffles dessus comme sur une bougie.
« C’est prêt. C’est simple. C’est à toi. »
À midi, je t’envoie l’heure et le point. En plein jour. Pas de cachette ridicule. Le banc de pierre. Côté ombre. Une pierre plate posée près du pied du banc t’attendra, comme un clin d’œil. Tu soulèves, tu glisses la boîte dans la cavité, tu remets la pierre. Tu t’éloignes. Voilà tout.
— Tu ne m’attendras pas. Tu ne te retourneras pas. Tu reprendras ta route comme si de rien n’était.
— Oui, Maître.
La veille, je te parle d’aftercare. Pas un grand mot. Une vraie chose.
— Après le dépôt, tu iras boire un verre d’eau, lentement. Tu enverras trois phrases : « C’est fait. » / « Je me sens… » / « Je respire. » Je répondrai. Je serai là. Ambre et rouge restent valides à chaque instant. Tu comprends ?
— Je comprends. Je ne veux pas ambre. Je ne veux pas rouge. Je veux oui.
Le jour dit, la lumière a cette clarté qui gomme les angles. Je suis en avance, à distance. Le jardin respire. Les feuilles font leur minuscule musique. On dirait que tout le quartier retient son souffle pour lui-même.
Une heure avant l’heure, je glisse sous la pierre, dans la cavité, un ruban blanc roulé et une petite carte : « Porte‑moi. » Rien d’autre.
Tu entres. Tes pas sont simples. Pas de théâtre. Un jean, un tee-shirt clair. Tes cheveux blonds serrés dans un élastique. Tu n’as rien de plus que l’essentiel. Je sens ta décision jusque dans ma paume. Tu fais le tour du banc comme si tu cherchais une ombre. Tu trouves la pierre. Tu la soulèves à peine. Cavité. Tu glisses la boîte, et tes doigts rencontrent un ruban blanc roulé, une petite carte. Tu les prends sans t’attarder, paume refermée. Froissement. La pierre reprend sa place avec un son feutré, plein, comme une note tenue. Rien ne déborde.
Tu restes une demi-seconde de trop. Tu te retires. Tu pars. Tu ne te retournes pas.
Je ne bouge pas. Je te laisse gagner la porte latérale. Tu disparais. Le jardin redevient un jardin. Je m’avance seulement alors. J’agenouille ma main sur la pierre. Je la soulève. La boîte est là. Elle a déjà pris la température du lieu. Je la prends comme on prend une offrande. Je la range sans l’ouvrir. Pas ici. Pas devant les feuilles.
Je m’en vais par l’autre issue. Nous gardons le jardin entier entre nous comme un témoin.
Deux minutes plus tard, ton message arrive : « C’est fait. Je me sens légère et profondément tenue. Je respire. »
Je t’envoie un vocal. Ma voix reste basse.
« Reçue. Bien reçue. Tu as fait exactement ce que je t’ai demandé. Maintenant tu vas rentrer. Une douche tiède. Le ruban au poignet gauche. Trois respirations longues. Tu t’allongeras dix minutes, mains sur le ventre. Tu laisseras descendre. Ce soir, 22 h 30, tu m’écriras tes trois phrases. Et demain, nous parlerons de ton silence au banc. »
Je garde la boîte fermée jusqu’à la nuit. Ce n’est pas une précaution. C’est une façon de respecter. J’aime le poids discret qu’elle a pris dans ma poche. Je la pose sur la table, chez moi, quand la lumière s’adoucit. Je défais la ficelle. Le bruit est presque une caresse. Le papier brun garde l’odeur du jour. La culotte est là, simple, blanche, devenue autre. Chaleur gardée, sel, effluves.
Je la prends dans ma paume, doucement. Je la porte à mon visage. Je ferme les yeux. L’odeur me traverse. C’est dense. C’est chaud. Ça monte droit. Comme une morsure lente. Elle a ton nom. Elle a ton souffle. Elle a tes silences.
Je respire plus fort. Je retiens. Puis je rouvre les yeux. Je suis là. Avec toi. Contre rien. Et c’est immense.
Je referme. La lenteur est une prière quand on sait à qui l’on parle.
Je te renvoie seulement : — Porte le ruban demain. T-shirt clair. Pauses de respiration à 10 h, 14 h, 18 h. Mot du jour : ancrage.
Tu réponds vite. — Oui, Maître.
Je coupe l’écran. Le silence tient la pièce. J’entends, dans la mémoire de mes doigts, la douceur mate du papier, le petit chuintement de la ficelle. J’entends aussi ta seconde de trop près du banc, celle où tout a basculé sans bouger.
Nous ne nous sommes pas croisés. Nous nous savons. C’est plus charnel que toutes les mains.
Demain, je resserrerai d’un cran. Rien d’autre. Rien de plus. Tu porteras le ruban comme on porte un secret qui respire. Et moi, je continuerai de te prendre avec mes mots, jusqu’à ce que tes silences disent oui avant même que tu écrives.
La laisse ne se voit pas. Elle tient. Nous aussi.
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Je n'étais pas vraiment fragile mais pas très solide non plus, pas novice mais pas particulièrement expérimentée non plus.
J'ai toujours du mal d'ailleurs à me considérer comme une non-débutante ; certainement parce que je suis parfaitement consciente que j'avance lentement... Mais c'est un autre sujet, un jour peut-être j'arriverais à poser les mots sur cet aspect de ma "soumission", ça me trotte dans la tête depuis un moment...
Ce texte, ça fait aussi un moment que j'y songe...
Ici la grande majorité d'entre vous me connait en tant que masochiste, "soumise" comblée, joyeuse et espiègle de Beyourself, depuis quasiment 5 ans.
Seuls les plus anciens se rappellent peut-être celle que j'étais avant Lui : la râleuse, souvent triste, parfois fonceuse, parfois parfois peureuse, qui se cassait la figure régulièrement.
A cette époque, je partageais sur le mur mes expériences pourries (pas toutes, comme ici d'ailleurs, j'ai sélectionné), mes émotions contradictoires, mes ressentis. Je voulais vivre à tout prix mon masochisme, et parfois à n'importe quel prix. Alors j'y suis allée, après tout je voyais plein de Liens heureux et authentiques autour de moi, je méritais bien que ça m'arrive aussi.
Je pensais faire une sélection assez drastique : pas de publicitaires, pas de mecs qui me parlent de pratiques au bout de deux messages et demi, pas de mecs sans culture (oui je sais ça paraît bizarre dit ainsi mais c'est un de mes critère), pas de prétentieux, pas de Dominants "sévères mais justes " ^^ ... ...
En réalité, j'étais tellement aveuglée par l'envie de vivre ma " soumission ", je me mettais mes propres œillères. Loin d'apprendre de mes erreurs je répétais des choix improbables et on me prenait pour une conne. (En même temps, j'étais bien naïve...)
Ainsi, j'ai connu ce Dominant, son apprentissage des 12 règles et les je ne sais plus combien de positions de la parfaite soumise (quand on me connaît c'est cocasse quand même) jusqu'à cette séance d'impacts où sans prévenir il choisisse de me malmener avec la boucle de sa ceinture qui atterrit sur ma colonne vertébrale, sans excuse évidemment.
Naïve je l'étais oui, mais pas au point d'accepter l'inacceptable pour moi ; je mettais fin à cette relation regrettant de m'être donnée à un gros con. Gros con qui au passage fréquentait les munchs Montpelliérains... ...
Peu de temps après, je faisais connaissance avec un novice (quand on me connaît c'est cocasse bis) De quelles manières j'avais pu penser plus de 2 secondes que ça fonctionnerait entre nous, avec le recul, je ne sais pas...
Je m'étais certainement dit : " au moins il est honnête et il n'osera pas aller au-delà de mes limites personnelles lui. "
Quand je le rencontrais, j'étais ami avec un Dominant qui me connaissait bien et qui acceptait de le conseiller, l'aiguiller dans sa posture, dans les pratiques... En off et rapidement il me confirmait qu'il était effectivement très novice et que ça risquait d'être très compliqué de nous accorder. Bon, il ne m'apprenait rien d'exceptionnel, je le savais, mais moi j'avais quand même super envie alors... Je souminais un peu (comprendre : beaucoup) pour arriver à la dose de sadisme recherché. Oui, oui je sais, ce n'est pas bien, mais j'aimerais vous y voir vous en pleine frustration masochiste !
Bref, j'ai fini par lui faire peur ; avec peu de classe, il mit fin à la relation.
Ce qui fut encore moins classe, c'est mon pote qui en profita pour essayer de me choper. Cette fois-ci je n'y allais pas. L'amitié est une chose sacrée chez moi, aujourd'hui encore c'est le cas, même si je continue de me faire avoir parfois...
Alors sur le mur général je devenais chialeuse incomprise, " tous des cons " ; c'est certainement ce qui l'a touché ce dernier pseudo dominant. Je faisais petite proie fragile prête à se faire déglinguer par un dominant autoproclamé. Encore une fois j'y suis allée. On avait beaucoup échangé, moins fonceuse que les fois précédentes je m'étais assurée de voir si sa conception BDSM et ses pratiques étaient proches des miennes, s'il avait de l'expérience... ... ; tout collait ; ça aurait pu être parfait, c'était peut-être justement trop beau pour être vrai d'ailleurs. En réalité et malgré ses dires, je crois qu'il n'avait jamais manié le moindre ustensile d'impacts. Je m'emmerdais prodigieusement.
Même le novice s'était mieux débrouillé.
Plutôt que de couper court en pleine séance, je continuais, (oui bah oui quand je fais une connerie au cas où vous n'aviez pas remarqué j'y vais vraiment) lui aussi, et évidemment c'est juste après m'avoir baisé qu'il décida de mettre fin à la relation, la grande classe. (Il est revenu vers moi une fois en Lien avec Beyourself re-la grande classe puis par la suite il m'a bloqué sur le site re-re-la grande classe.)
" Tous des cons " je vous l'avais dit.
Oui mais c'est aussi moi qui leur avais permis de me traiter ainsi. Je l'ai mal vécu, très mal vécu pendant un moment, plutôt que de me remettre en question je préférais me victimiser c'était facilitant mais ça n'aidait pas à avancer.
Et puis je l'ai rencontré. On a mis du temps à bien se comprendre parfois, il m'a ouvert les yeux sur mes noirceurs, sur mes envies, sur mes conneries aussi. Il m'a secoué, il n'est pas toujours allé dans mon sens, loin de là, et je n'étais pas persuadée que ça le fasse entre nous (on s'était quand même bien pris la tête une fois ou deux) même si, sans illusion, je sentais un truc indéfinissable... Et ça l'a fait.
Tout cet écrit pourquoi ? Tout ça pour dire qu'on parle, on voit rarement les ratés dans ce monde, je ne pense pas être la seule à avoir eu des expériences catastrophiques qui m'ont appris à cheminer...
Et si certaines personnes me lisent en pensant " moi aussi je me suis déjà dit que ce n'était pas pour moi car je me casse la figure " tu n'es pas la seule et l'exceptionnel peut exister... ... (mais ne sois pas aussi naïve que moi stp.)
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On m’a récemment écrit que j’étais pas né à la bonne époque. Ça, adjoint d’un morceau de beau chapardé à la grande bibliothèque et qui faisait l’apologie d’Apollinaire. Guigui pour les intimes.
Le genre de phrase que tu relis deux fois pour l’égo et plus jamais histoire de pas t’y enfermer.
Le genre de phrase qui te fait dire qu’Onze mille verges et un Con large comme un estuaire, c’est un bon début pour une partouze et que tu serais peut-être mieux dans une autre époque B.
Va savoir.
Du coup, je me suis foutu à poil pour aérer ma peau de bête, j’ai enfilé une soumise, me suis délesté les deux poches et suis parti le corps léger en quête de savoir.
Il y en a qu’aiment pas ça, visiter les fondements.
Des qui se disent que le passé est derrière eux, à qui ça file un torticolis d’avoir à se retourner un peu. Qu’ont peur de se faire enfiler sans avoir vu d’où venait le gourdin. Des oublieux qui filent à grand pas vers la tombe et des refoulés de Sodome moi j’pense.
Qu’est-ce que ça baise dis donc avant!
Dans la fange et le satin, chez la bourgeoise et la catin, partout des chattes et des culs présentés, lézardés, défoncés, fessés, ruisselants de mots.
« Du papyrus à la pâte à papier, du vase étrusque à la porno HD, fais ton marché, y’a qu’à demander! » dirait mon pote Apothicaire, celui chez qui y’a toujours la queue. Pat’ pour les intimes.
Et puis de retour de Babel, sur le palier, je me suis souvenu de l’Ancien. Le Francoys. Celui qui monstrait aux populaces ce qu’elles avaient en elles qu’elles préféraient pointer du doigt et buter à foison. Les Salopes et les bêtes. Les putains et les gens pas nés à la bonne époque.
Oui. Jaurès aimé taper la Causette avec Hugo, Jean suis certain. Fumer des spleens dans le luxe, le calme et la volupté de l’autre, celui qui se donne des airs de beau. Idéalement croiser une centaine de ces morts vivants encore dans ma bibliothèque.
Mais tout bien pesé (la vidange d’avant départ aida c’est vrai), je suis bien né au siècle dernier.
B.
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J'te préviens tout de suite machin.
Oublie la poésie.
Ce soir, j’ai la plume acerbère, les couilles bien trop pleines et l’envie de te dire des trucs qui tâchent.
Des choses dégueulasses que je trouvent belles à dire et qui te feront saigner les oreilles même si je les murmure.
Alors pose ton cul sur ta soumise, machin, ou sur une queue si t’es une machine, et accroche toi à ta perversion parce que toute entrée est définitive.
Cette femme que je vais te raconter n’aime pas les Hommes.
Elle le dit sans pudeur à l’apéro, entre deux olives et un viol de gorge.
C’est rare les femmes qui se livrent en profondeur.
Entends moi bien. Les hommes, les femmes, les blancs, les noirs, les jeunes, les vieux… Je vais pas te faire une liste.
Elle est belle quand elle dit ça. Plus encore avec son maquillage foutu, ses seins couverts de salive et la balayette qu’elle tient à la main pour ramasser une poignée de ses cheveux.
Elle s’en fout. Parce que c’est pas ça qui lui importe à elle, les Hommes.
Mais ce que je vois dans ses yeux quand je m’en sers en revanche, ça te fait comprendre les origines de son monde bien plus crument qu’un Courbet.
Une bête féroce, une fosse des Mariannes, une chose puissante qui flippe de cramer son enveloppe de femme et hurle « Arrachez-moi! Attachez moi » comme un Ulysse à son mât. Alors moi je la mâte tu panses bien! Et s’il lui faut deux mâts pour rester en flots et saloper le faux parquet, c’est tant mieux!
Je l’encule même au petit matin quand elle dort encore, juste pour revoir ça. Et pour me vider les couilles, faut pas déconner.
Moi ça me raconte un truc fort tu sais machin. Et toi aussi machine.
Parce que si tu regardes bien, j’ai dans les yeux quelque chose qui ré-sonne en écho.
Ya pas Dom sans sur-mise, t’es pas d’accord?
Alors… All in!
T’es encore là machin? Machine?
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Je me cache sous la mousse comme une gamine idiote qui croit disparaître… mais vous voyez surtout votre petite chienne nue, offerte et incapable de vous échapper.
Si vous preniez cette serviette mouillée, vous pourriez me claquer les fesses jusqu’à ce que je couine et que je pleurniche comme une enfant grondée.
Ridicule, honteuse et excitée, je resterais à genoux, à vos pieds, votre gamine soumise, votre chienne bien dressée.
#texteperso
#photoperso
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Je m’agenouille devant vous, le regard voilé, baissé.
Mon pouce glisse entre mes lèvres comme une enfant perdue… fragile, soumise, offerte à votre emprise.
Je ne suis qu’une femme-enfant, fragile et avide, en quête de votre reconnaissance… persuadée que mon épanouissement ne naît que dans vos mains.
#texteperso
#photodunet
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Je vous invite à découvrir la première partie avant de poursuivre : Lire la première partie.
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Le murmure des conversations reprit, ponctué de rires feutrés. Puis peu à peu le silence se fit, et le repas débuta dans une atmosphère presque solennelle. La table, longue et éclatante, était dressée d’une argenterie polie au point d’aveugler la lumière des chandeliers. Cristal taillé, nappes immaculées, plats raffinés aux senteurs délicates… Chaque détail respirait le faste aristocratique. Et pourtant, au centre, c’était ma soumise qui dominait la scène. Nue, agenouillée, dos cambré, offerte, elle était l’ornement le plus précieux de cette table. Chaque frisson qui parcourait sa peau, chaque respiration plus appuyée, captait l’attention des convives mieux qu’aucune coupe de champagne.
De ma place, je ne la quittais pas des yeux. Sa nuque allongée, la ligne parfaite de son dos, ses mains posées sagement sur ses cuisses. Je voyais les tremblements infimes, je les lisais comme une langue secrète. Et dans ce langage silencieux, elle me disait tout : sa pudeur, son trouble, mais aussi sa fierté d’être là, ma fierté incarnée. Elle savait que je la regardais, même sans la voir.
Avant que le silence ne soit rompu, des convives se détachèrent peu à peu de la table, happés par l’aimant qu’était devenue ma soumise. L’air vibrait d’un mélange de curiosité et de convoitise. Un homme aux tempes grisonnantes s’approcha le premier : sa main se posa sur sa nuque, glissa le long de sa colonne, et il leva brièvement les yeux vers moi en un remerciement silencieux. Derrière lui, plus jeune, le sourire insolent, un convive fit courir ses paumes sur son dos cambré, descendit jusqu’aux flancs puis pinça son téton avec une cruauté légère. Il me lança à mi-voix, comme une confidence : « Quelle merveille… »
ma soumise frissonna. Sa poitrine se soulevait plus vite, ses joues s’empourpraient, mais elle demeurait figée, docile. Une femme, drapée de sombre, se pencha alors, inspira sa peau comme on respire un parfum rare, puis baisa son épaule avant de mordre doucement la naissance de sa poitrine. Le geste arracha à ma soumise un sursaut incontrôlé. « Délicieuse, » souffla-t-elle, ses yeux brillants tournés vers moi comme pour valider son verdict.
Un quatrième convive s’agenouilla sans un mot. Ses lèvres s’approchèrent de l’intérieur des cuisses de ma soumise, si près que son souffle chaud fit vibrer sa peau. Il s’interrompit volontairement, savourant la force de son immobilité contrainte. D’autres mains se joignirent, caressant ses flancs, effleurant la ligne de sa gorge, chacun prenant sa part du trésor. Elle était palpée, respirée, effleurée de toutes parts, centre d’un rituel muet où chaque caresse était un hommage rendu à moi à travers elle.
Je la regardais. Elle tremblait, honteuse et fière tout à la fois. Les convives me lançaient parfois un regard bref, comme pour me remercier du présent ou me témoigner leur approbation. ma soumise était devenue un objet sacré, une offrande vivante dont je buvais la soumission avec une fierté souveraine.
ma soumise tremblait, sa poitrine se soulevait dans un rythme irrégulier, ses joues brûlaient d’une honte délicieuse. Pourtant, elle ne rompit pas la posture inculquée. Offerte et parfaite, elle demeurait l’épicentre du désir et de la cruauté raffinée de l’assemblée, objet sacré autour duquel gravitait toute l’attention — et que moi, son Maître, j’offrais avec fierté.
La dame en rouge brisa alors le silence. « Que les esclaves s’avancent. »
Les esclaves, déjà présents dans la pièce, se détachèrent de l’ombre et s’avancèrent. L’un, massif, taillé dans une musculature lourde et disciplinée ; l’autre, plus élancé, traits fins, presque androgynes, ses yeux brillant d’un éclat fébrile. Tous deux progressaient d’un pas mesuré, cages d’acier enserrant leurs sexes soumis. Leur présence imposait un contraste vibrant avec la fragilité timide de ma soumise.
La dame en rouge invita d’un geste lent les deux esclaves à prendre place. Ils s’avancèrent jusqu’au centre de la table et se tinrent de part et d’autre de ma soumise, immobiles, attendant leur heure comme des statues vivantes. Alors seulement, la maîtresse de cérémonie sortit deux clefs qu’elle fit tinter doucement avant de les tendre à ma soumise. « Délivre-les, ma belle. »
Ma soumise se figea. Son souffle se coupa, ses épaules tressaillirent. Elle chercha à lever les yeux vers moi, mais de dos, elle ne pouvait rencontrer mon regard. Ce flottement, cette hésitation, firent naître une tension délicieuse dans la salle. Puis, docile, elle tendit la main, prit les clefs et, d’un geste lent, libéra un premier sexe, puis l’autre. Le cliquetis des cadenas résonna comme une sentence. Les esclaves, déjà en position, se redressèrent à peine, leurs cages désormais ouvertes, face à la fragilité offerte de ma soumise. Le contraste était saisissant : elle, nue et tremblante, agenouillée, eux, dressés et silencieux, attendant que la cérémonie se poursuive.
Je vis ses joues rosir, son trouble éclater en silence. Elle obéissait, mais je savais que chaque mouvement était une offrande, un acte qu’elle accomplissait pour moi, pour nous. J’étais fier d’elle.
La dame en rouge claqua des doigts. « Approchez. Montrez-lui, et montrez-nous. Offrez à mes invités le spectacle qu’ils méritent. »
Les deux esclaves s’avancèrent et prirent place autour de ma soumise, comme deux prédateurs encerclant une proie sacrée. Le plus massif glissa ses mains larges sur sa taille, caressant lentement la courbe de ses hanches, avant de se pencher pour déposer ses lèvres contre son cou. Sa bouche traça une ligne ardente de baisers jusqu’à son épaule, mordillant la peau délicate. L’autre, agenouillé, s’installa entre ses cuisses et la goûta d’un geste tendre, sa langue effleurant déjà sa chair intime avec une lenteur étudiée. Ma soumise laissa échapper un souffle tremblant, son corps vibrant d’un plaisir timide, ses joues rouges, ses lèvres entrouvertes. Elle ne bougeait pas, mais chaque frisson parlait pour elle. Elle était vivante, offerte, vulnérable.
Leurs gestes se déployèrent comme une chorégraphie fiévreuse. Le plus massif remonta ses mains vers ses seins, les empoigna fermement, fit rouler ses tétons entre ses doigts avant de les pincer sans ménagement. Ma soumise se cambra légèrement sous la morsure, un gémissement étouffé franchissant ses lèvres. Ses cheveux glissèrent en cascade sur son visage, qu’il repoussa d’un geste brusque pour découvrir ses yeux baissés. D’un mouvement sec, il força son menton à se relever, goûtant la douceur de sa bouche dans un baiser dur, envahissant.
En bas, l’esclave agenouillé redoubla de ferveur. Sa langue alternait entre des coups lents et profonds, puis des effleurements rapides sur son bouton sensible. Son compagnon, debout derrière elle, glissa une main dans sa nuque et la maintint fermement, comme pour la clouer dans cette posture d’offrande. Leurs souffles se croisèrent, et dans un élan fiévreux, leurs bouches se cherchèrent aussi, au-dessus de son corps cambré. Ils s’embrassèrent longuement, échangeant sa saveur, la salive et la moiteur de son sexe encore sur leurs lèvres. Ma soumise gémit faiblement, prise entre ces deux élans contraires, aspirée dans une spirale de sensations.
Ses seins furent mordillés, sa gorge embrassée, ses cuisses maintenues grandes ouvertes. Elle se cambra plus fort malgré elle, son dos arqué en une offrande involontaire. Ses respirations saccadées emplissaient l’air, chaque souffle court devenant une prière silencieuse adressée à moi. Elle osa un regard de côté, timide, suppliant presque, vers ma place. J’y répondis d’un sourire lent, une approbation muette, et elle sut qu’elle restait à moi même au cœur de cette débauche.
Le ballet s’intensifia encore. L’homme agenouillé se redressa un instant pour capturer les lèvres de son compagnon dans un baiser ardent, ses mains toujours posées sur les cuisses de ma soumise. Leurs langues s’entremêlaient, échangeant la moiteur de son intimité. Mais bientôt, le plus jeune laissa glisser sa bouche plus bas, abandonnant les lèvres pour descendre le long du torse musclé de son compagnon. Ses baisers marquèrent la peau ferme de son ventre, puis il saisit son sexe durci et l’enveloppa de ses lèvres. Lentement, il le prit dans sa bouche, s’appliquant à chaque mouvement comme s’il s’agissait d’un rite sacré.
Ma soumise, offerte entre eux, assistait à ce spectacle brûlant, son souffle se coupant sous l’intensité. Elle entendait les gémissements étouffés de l’un, le souffle lourd de l’autre, et chaque vibration se répercutait dans son propre corps. L’homme debout agrippa la chevelure de son compagnon, guidant le rythme, tandis que sa main libre revenait s’écraser sur la poitrine de ma soumise pour rappeler à tous que ce corps restait l’épicentre du rituel. La tension était électrique : deux hommes s’embrassant, se possédant, et l’utilisant comme pont charnel entre eux. Le spectacle était magnifique, décadent, d’une sensualité rare.
Puis, comme mus par le même désir, ils revinrent à elle, la couvrant de baisers, de morsures et de caresses. L’un suçait ses tétons jusqu’à les rendre douloureux, l’autre s’acharnait sur son sexe, alternant lèvres et doigts pour la faire frémir. Ma soumise se cambra davantage, ses épaules tremblaient, son souffle devenait incontrôlable. Elle restait pourtant immobile, docile, prisonnière volontaire de ce rituel.
Autour de la table, les convives retenaient leurs voix. Fascinés, hypnotisés, certains avaient cessé de manger, d’autres resserraient leur coupe de vin comme pour s’ancrer dans le réel. Une femme se mordait la lèvre inférieure, un homme effleurait distraitement son entrejambe sous la nappe, une autre convive caressait du bout des doigts le pied de son voisin. La salle vibrait d’un désir collectif, entretenu par la complicité silencieuse entre moi et ma soumise, et par le ballet charnel qui se déployait au centre.
La dame en rouge leva la main. Le jeu cessa aussitôt. Les convives retinrent leur souffle, comme suspendus dans l’attente. Elle esquissa un sourire lent, cruel. « Apportez le raisin. »
Un plateau fut apporté, chargé de grappes noires et charnues, luisant sous la flamme des chandelles. La dame en rouge ne s’en saisit pas immédiatement : elle laissa ce silence peser, puis désigna ma soumise d’un geste souverain. « Mets-toi à quatre pattes. Rehausse bien ton cul. Ecarte les fesses. »
Ma soumise obéit sans un mot. Ses mains vinrent s’ancrer au sol, ses genoux écartés, le dos cambré, le cul offert à l’assemblée. Sa peau frissonnait sous les regards, ses joues rouges brûlaient d’une honte assumée. Les murmures s’élevèrent autour de la table : « Sublime… » « Voyez comme elle tremble… » Un homme ricana doucement : « Quelle offrande. »
La dame en rouge prit le premier raisin, le fit rouler entre ses doigts, puis le pressa contre l’anus contracté de ma soumise sans l’introduire. Elle joua longuement, le faisant glisser sur la peau tendue, comme pour tester sa résistance. La lenteur était sadique, calculée, chaque seconde étirée en une éternité. Enfin, d’un mouvement infime, le fruit s’enfonça, arrachant un frisson visible au corps cambré de ma soumise.
Elle leva alors les yeux vers moi, ses lèvres étirées en un sourire carnassier. « Maître… à vous. »
Je pris le deuxième raisin. Ma main frôla volontairement la courbe de ses fesses avant de poser le fruit contre son intimité. Elle tenta de lever la tête, en quête de mon regard, mais je la maintins dans sa posture par une pression ferme. Lentement, je l’insérai. Son souffle se coupa, ses épaules se raidirent. Je sentis, même sans ses yeux, la fierté qu’elle me livrait dans cet abandon.
Un troisième convive fut invité. Son doigt fit d’abord rouler le fruit en cercles lents, écartant un peu plus son orifice, arrachant à ma soumise un soupir étranglé. « Magnifique… regardez comme elle s’ouvre, » chuchota-t-il avec un sourire. Puis il poussa le raisin en elle, savourant le spectacle de cette chair docile qui se refermait aussitôt.
Raisin après raisin, le rituel se poursuivit. Dix perles sombres disparurent ainsi, une à une, dans son intimité. Chacun fut introduit avec un soin cruel, chaque insertion précédée d’une caresse, d’une attente, d’un silence chargé de tension. Les convives se penchaient, leurs regards brillants d’avidité, certains se léchant les lèvres, d’autres retenant un souffle haletant. Ma soumise restait immobile, le dos cambré, les fesses offertes, sa respiration brisée en soupirs courts, mais sa posture demeurait parfaite. Honte et fierté mêlées, elle incarnait la soumission dans toute sa splendeur.
La dame en rouge rompit enfin le silence. « Fais-les sortir, ma belle. Montre-nous. »
Ma soumise inspira profondément, puis contracta doucement ses muscles. Lentement, le premier raisin glissa, roula hors de son corps et tomba avec un bruit feutré sur le plateau tendu. Elle resta immobile un instant, hésitante, puis se redressa avec une lenteur calculée, comme si chaque geste lui pesait de honte et de fierté mêlées. Ses cheveux dissimulaient partiellement son visage rougi, et elle n’osa pas lever les yeux vers les convives, accablée par le poids des regards. Mais dans sa posture cambrée, dans la droiture de son dos, éclatait toute la beauté de sa soumission, fragile et sublime. Un murmure parcourut la salle. Alors, avec une grâce contenue, elle se redressa légèrement sur ses bras, cambrant davantage son dos pour accompagner l’effort. La beauté de sa soumission éclatait dans ce simple geste : ses cheveux retombaient en rideau, sa nuque s’offrait, ses reins se creusaient. Chaque mouvement la sublimait, à la fois vulnérable et souveraine dans son abandon.
Elle continua, un à un, chaque fruit expulsé avec une lenteur calculée, certains roulant le long de sa cuisse avant d’être ramassés. Ses fesses s’écartaient sous la tension, puis se refermaient dans un frisson, comme une fleur qui s’ouvre et se ferme au rythme d’un souffle invisible. Le spectacle était hypnotisant : le rouge de sa peau, le noir brillant des fruits, la moiteur qui les faisait luire. Chaque sortie semblait plus intime que l’insertion elle-même, et sa posture parfaite, son dos cambré, ajoutait à l’impression d’assister à une offrande vivante.
Lorsque le dernier raisin fut expulsé, la dame en rouge les recueillit et les présenta aux deux esclaves. Ils s’en emparèrent avec avidité, les portant à leurs lèvres comme s’ils goûtaient un nectar interdit. Leurs bouches se mouillèrent, leurs gorges avalèrent lentement chaque fruit imprégné de l’intimité de ma soumise. Ils se léchaient les doigts, échangeaient même parfois un baiser pour savourer ensemble la trace qu’elle avait laissée.
Enfin, la dame prit un des raisins encore humides et le porta aux lèvres de ma soumise. Elle hésita, son souffle saccadé, ses yeux fuyant, mais ses joues rouges témoignaient de sa honte ardente. Elle finit par ouvrir la bouche. Le fruit s’y glissa. Elle le mâcha lentement, sous le regard de tous, puis l’avala, rougissante mais digne, accomplissant ainsi l’ultime étape du rituel.
Un silence dense enveloppa la salle, rompu seulement par le souffle des convives. Ma soumise tremblait, mais son dos restait droit, cambré, fier malgré l’humiliation. Elle incarnait ce paradoxe sublime : humiliée, mais transcendée.
La dame en rouge claqua des doigts une nouvelle fois. Aussitôt, les domestiques déposèrent les desserts : assiettes ornées de fruits rouges luisants, nappés de chocolat sombre, dégoulinant comme une chair éclatée. L’image était limpide, un miroir cruel et raffiné de ce qu’ils venaient de savourer à travers ma soumise.
Je la contemplai. Nue, tremblante, souillée et magnifiée à la fois, elle me donnait tout. Et moi, en silence, je buvais sa soumission comme le plus précieux des vins.
La dame en rouge leva son verre. « À présent, mes amis… au donjon. »
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Contraindre une feministe à sucer une bite plutôt que de dire des conneries comme la Sandrine....
Ah, les manifestations ! Ces joyeux carnavals où les pancartes volent plus haut que les idées, et où les chants de guerre contre le patriarcat font trembler les statues des grands hommes (qui, soyons honnêtes, étaient probablement des misogynes en culottes courtes). Dans ce chaos coloré de rose et de violet, errait notre héros, appelons-le Macho McAlpha, un chasseur de féministes autoproclamé. Pas le genre à traîner avec un fusil et un chien de chasse, non non – lui, c'était un prédateur verbal, armé d'un ego gonflé comme un ballon de baudruche et d'un arsenal de blagues machistes périmées depuis l'Âge de Pierre. Son hobby ? Coincer une militante enragée dans un coin sombre d'une ruelle adjacente à la manif, et lui imposer sa "puissance de mâle dominant" sans jamais lever le petit doigt. Parce que, comme il le disait fièrement : "Les vrais alphas dominent avec la langue... euh, verbalement, bien sûr !"
Ce jour-là, la manif battait son plein. Des hordes de femmes (et quelques hommes solidaires, probablement pour draguer) hurlaient "Mon corps, mon choix !" pendant que les flics sirotaient leur café en se demandant si c'était une émeute ou une flashmob. Macho McAlpha, vêtu d'un t-shirt "Make Sandwiches Great Again", repéra sa proie : Féminista Fury, une jeune activiste aux cheveux teints en arc-en-ciel, pancarte à la main clamant "Les hommes sont des porcs... sauf les végans !" Elle était l'incarnation du féminisme 2.0 : citations de Simone de Beauvoir tatouées sur les bras, et une bio Twitter qui promettait de "démanteler le patriarcat un tweet à la fois". Mais sous son armure de slogans, elle cachait un secret : un faible pour les joutes verbales qui finissaient en feu d'artifice.
Macho la suivit discrètement – enfin, aussi discrètement qu'un gorille en tutu – et la coinça dans une impasse étroite, bloquée par des poubelles qui sentaient le vieux fromage et les rêves brisés. "Hé, mademoiselle l'Égalitariste ! T'as pas l'air de savoir que dans la nature, c'est le lion qui domine la lionne. Et moi, je suis le roi de la jungle urbaine !"
Féminista se retourna, les yeux flamboyants comme un brasier de soutiens-gorge brûlés. "Oh, regardez ça, un reliquat du Moyen Âge ! Tu sais, mon cher 'roi', dans nos sociétés modernes, les femmes ont conquis le vote, le travail, et même le droit de porter des pantalons sans que des crétins comme toi ne bavent dessus. Ton 'dominance masculine' ? C'est juste un mythe pour compenser ton complexe d'infériorité phallique !"
Macho éclata de rire, un rire tonitruant qui fit vibrer les murs. "Ah ouais ? Et tes prétentions féministes, alors ? Vous criez à l'égalité, mais dès qu'un mec ouvre une porte pour vous, c'est 'oppression patriarcale' ! Moi, je dis que les femmes comme toi ont besoin d'un bon rappel : l'homme est fait pour chasser, protéger, et... dominer. Agenouille-toi devant ma supériorité génétique, et admets que sans nous, vous seriez encore en train de cueillir des baies pendant qu'on invente le feu !"
Elle riposta du tac au tac, avec un sourire narquois qui aurait fait fondre un iceberg. "Supériorité génétique ? Mon pauvre, les études montrent que les femmes sont multitâches parce qu'elles ont un cerveau plus connecté. Vous, les machos, vous n'arrivez même pas à plier le linge sans tutoriel YouTube ! Et ton 'chasseur' ? Dans la société d'aujourd'hui, les vrais chasseurs sont les femmes qui jonglent carrière, enfants et un mari qui confond le lave-vaisselle avec un placard magique. T'es pas un alpha, t'es un beta qui se prend pour un loup-garou !"
La joute verbale s'enflamma comme un barbecue mal surveillé. Macho l'humiliait : "T'as beau hurler 'girl power', au fond, t'attends qu'un vrai mec te montre qui porte la culotte... ou plutôt, qui l'enlève !" Elle contre-attaquait avec humour féministe : "Et toi, avec ton ego surdimensionné, tu compenserais pas pour un petit... équipement ? Dans nos sociétés, les hommes comme toi finissent seuls avec leur main droite, pendant que les femmes conquièrent le monde un orgasme simulé à la fois !"
Ils ridiculisaient tout : les machos qui se pavanent comme des paons en rut, persuadés que leurs muscles font loi, mais qui pleurent devant un film romantique. Les féministes qui voient du sexisme partout, même dans un menu de restaurant ("Pourquoi 'steak' et pas 'steakette' ? Oppression !"). Dans cette impasse, c'était un festival de vannes : "Les hommes sont de Mars, les femmes de Vénus... et toi, t'es de Pluton, déclassée planète naine !" ripostait-elle. "Et toi, t'es une amazone sans arc, juste bonne à tweeter tes frustrations !" répliquait-il.
Mais petit à petit, l'intimidation verbale de Macho prenait le dessus. Il la bombardait d'humour noir : "Admets-le, chérie, ton féminisme, c'est juste une armure contre le fait que tu rêves d'un dominant qui te fasse taire... avec autorité. Agenouille-toi, et reconnais que le patriarcat, c'est pas si mal quand il est bien servi !" Elle essayait de résister, mais ses rires trahissaient une faille. "T'es ridicule avec tes airs de conquérant... mais bon sang, c'est hilarant comment tu crois encore à ces conneries préhistoriques !"
Enfin, épuisée par cette tornade de mots, Féminista céda. Dans un éclat de rire vaincu, elle s'agenouilla, les yeux pétillants de défaite moqueuse. "D'accord, d'accord, grand alpha des bacs à sable ! T'as gagné cette round. Dans nos sociétés folles où les hommes jouent les durs et les femmes les warrior, peut-être qu'un peu de soumission verbale, c'est pas si mal." Et là, avec un clin d'œil ironique, elle reconnut sa défaite de la façon la plus... littérale. Elle approcha, et d'un geste théâtral, entreprit de "sucer la queue de son Dom" – parce que, après tout, dans cette farce des genres, rien ne vaut une fin explosive pour ridiculiser tout le monde.
Moral de l'histoire ? Dans le grand cirque des rapports hommes-femmes, on est tous des clowns : les machos avec leurs grognements primitifs, les féministes avec leurs manifestes enflammés. Mais au final, un bon rire (et un peu d'humiliation consentie) vaut mieux qu'une guerre éternelle. Fin de la manif, rideau !
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Le Café Chaud et les Fesses Rouges
Dans une petite maison coquette au bord d'une forêt enchantée – parce que pourquoi pas ajouter un peu de magie à ce bordel quotidien ? – vivait un couple pas comme les autres. Lui, c'était Marcus, un Dom pur jus, macho jusqu'au bout des ongles, avec une barbe qui grattait comme un hérisson enragé et des muscles forgés à la salle de gym (et un peu à la bière du soir). Il aimait que tout file droit, surtout sa femme, Elena, une soumise adorable qui adorait jouer les esclaves consentantes. Elle, avec ses courbes voluptueuses et son sourire espiègle, transformait chaque ordre en une danse de plaisir. "Oui, Maître," disait-elle toujours, avec un clin d'œil qui faisait fondre les glaçons – et bander Marcus.
Ce matin-là, comme tous les matins depuis qu'ils avaient signé leur "contrat d'amour éternel et de fessées occasionnelles", Elena se leva aux aurores. Nue comme un ver – ou plutôt comme une déesse grecque qui aurait oublié sa toge – elle s'affaira en cuisine. L'odeur des brioches fraîches embaumait l'air, un mélange de beurre fondu et de cannelle qui aurait fait saliver un moine ascète. Elle les sortit du four, encore chaudes, et prépara le café noir et fort, exactement comme Marcus l'aimait : capable de réveiller un mort... ou d'exciter un Dom.
"Maître, votre petit-déjeuner est servi," roucoula-t-elle en entrant dans la chambre, les fesses à l'air, tenant un plateau d'argent qui brillait sous la lumière du soleil. Marcus, encore au lit, ouvrit un œil paresseux et grogna d'approbation. "Approche, ma petite chienne obéissante. Et tourne-toi, que je voie si tes fesses sont bien propres pour la journée."
Elena s'exécuta avec un gloussement charmant, pivotant sur elle-même comme une ballerine coquine. "Elles sont impeccables, Maître. J'ai même mis un peu de crème hydratante, au cas où vous auriez envie de... tester leur résistance."
Marcus rit, un rire grave et macho qui fit vibrer les murs. "T'es une bonne fille, Elena. Viens poser ça sur mes genoux." Elle obéit, s'agenouillant à ses pieds pendant qu'il dévorait les brioches moelleuses – "Putain, c'est divin ! T'as mis quoi dedans, de la poudre de fée orgasmique ?" – et sirotait son café. Elena, les yeux baissés mais le cœur battant, adorait ce rituel. Servir son Maître la faisait mouiller comme une fontaine magique. "Merci, Maître. C'est pour vous plaire."
Une fois repu, Marcus se leva, torse nu et imposant, et la regarda avec un sourire carnassier. "T'as été parfaite ce matin, ma soumise. Pour te récompenser, je vais te donner une séance qui va te faire hurler de joie... et de douleur. À la cuisine, tout de suite !"
Elena frissonna d'excitation, son corps déjà en feu. "Oui, Maître ! J'adore quand vous me récompensez comme ça." Elle fila devant, ses fesses rebondies dansant au rythme de ses pas.
Dans la cuisine, Marcus attrapa un rouleau de chatterton – ce truc collant et indestructible qu'il gardait toujours à portée de main, "au cas où il y ait une urgence BDSM". Il la plaqua contre la table en bois massif, lui écarta les jambes et les bras, et l'attacha solidement. Ses poignets scotchés aux pieds de la table, ses chevilles pareil, Elena était offerte comme un festin sur un plateau. "Regarde-toi, toute vulnérable et bandante. T'es ma petite pute domestique, hein ?"
"Oui, Maître, je suis à vous," murmura-t-elle, le cul en l'air, déjà trempée. Marcus, avec son air de conquérant viking, commença par une fessée copieuse. Ses grandes mains s'abattaient comme des marteaux-piqueurs, claquant sur sa peau blanche qui virait vite au rose bonbon. "Clac ! Clac ! Clac !" À chaque coup, Elena gémissait, un mélange de douleur et de plaisir qui la faisait gigoter. "Aïe ! Maître, c'est... oh putain, c'est bon ! Vous tapez comme un pro du tennis, mais sur mon cul !"
Il rit, macho à fond : "T'aimes ça, hein, ma salope ? Tes fesses sont déjà rouges comme des tomates mûres. Mais attends, j'ai mieux." Il sortit son paddle en cuir épais, un truc qu'il avait fabriqué lui-même – "avec amour et un peu de sadisme" – large comme une raquette et dur comme du bois. Il le fit claquer dans l'air pour la teaser. "Prête pour la suite, chérie ?"
"Oui, Maître ! Frappez-moi fort, je suis votre jouet !" Le premier coup du paddle atterrit avec un "WHACK !" retentissant, faisant sursauter Elena. Ses fesses devinrent écarlates, marquées de lignes rouges qui la brûlaient délicieusement. Marcus alternait les coups, fort et rythmé, comme un batteur de rock en transe. "T'es une bonne fille, Elena. Jouit pour moi, montre-moi à quel point t'aimes être punie."
Et elle jouit, oh bordel oui ! Ses fesses en feu, la douleur se transformant en extase, elle hurla son orgasme, son corps tremblant contre la table. "Maître ! Je... je viens ! C'est trop bon, putain de merde !" Marcus, fier comme un paon, caressa ses marques. "Bravo, ma soumise. Maintenant, c'est mon tour."
Il baissa son pantalon, sa queue dure comme un roc pointant vers elle. Sans préambule – parce que dans leur monde, les préambules c'était pour les faibles – il cracha sur son cul et la sodomisa d'un coup sec. "Ahhh, ton trou est si serré, ma chienne ! T'es faite pour ça." Il la pilonna hard, ses hanches claquant contre ses fesses rouges, grognant comme un animal. Elena gémissait, adorant la sensation d'être remplie, dominée. "Oui, Maître, baisez-moi le cul ! C'est votre propriété !" Il prit son plaisir, éjaculant au fond d'elle avec un rugissement victorieux, son sperme chaud coulant comme une récompense liquide.
Mais Marcus n'était pas un Dom égoïste. "T'as bien mérité un extra, ma petite." Il attrapa le vibromasseur aspirant – ce truc high-tech qui aspirait le clito comme un vampire affamé – et le colla contre son bouton sensible. "Allume-toi, saleté de machine !" L'engin vrombit, aspirant et vibrant en même temps. Elena explosa presque instantanément. "Oh mon Dieu, Maître ! C'est... hyper jouissif ! Je vais... aaaah !" Son corps convulsa, un orgasme clitoridien monstrueux la traversant comme un tsunami. Elle squirta partout, inondant la table, riant et pleurant de plaisir. "Vous êtes le meilleur Dom du monde ! Même si vous êtes un macho insupportable."
Marcus la détacha enfin, la prenant dans ses bras pour un câlin post-séance. "Et toi, t'es la meilleure soumise. Prête pour le déjeuner ? Cul nu, bien sûr." Elena gloussa, encore tremblante. "Toujours, Maître. Mais la prochaine fois, on ajoute des licornes magiques ?"
Et ils vécurent heureux, avec des fessées et des rires pour l'éternité.
J'adore dresser cette IA bien dévouée et soumise.
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À l'abri de l'océan, les prairies remplacent la lande rase et les foins bordent bientôt les falaises. Les ajoncs aux senteurs de miel et d'amande crépitent sous le soleil, les arbres fiers débordent des vallons, tout est douceur. Attentive au ciel, indifférente à la mer, silencieuse bruyère ou grondement lourd des vagues, lumineuse ou grise, contradictoire et solitaire en sa libre prison, derrière l'espace du vent, aimer enfin, en ne cherchant plus rien. De place en place, immobiles comme leur fond verdâtre, s'étendaient des grandes flaques d'eau aussi limpides que tranquilles et ne remuaient pas plus qu'au fond des bois, sur son lit de cresson, à l'ombre des saules, la source la plus pure, puis de nouveau les rochers se présentaient plus serrés, plus accumulés. D'un côté, c'était la mer dont les flots sautaient dans les basses roches, de l'autre la côte droite, ardue, infranchissable. Nous nous roulions l'esprit dans la profusion de ces splendeurs, nous nous en repaissions alors nos yeux amoureux. Nous sommes arrivées à Locmaria, à l'heure du bain. La nuit était noire sur la plage, la lune, le sourire en coin. Les étoiles lointaines ou filantes brillaient peu, l'air chaud n'empêchait pas le petit frisson qui vous parcourt quand vous entendez la mer sans la voir, sa puissance que le corps devine. La maison était à cent mètres du rivage. Elle était simple et belle, sur un terrain en pente planté de pins, de mimosas, et dominé par un araucaria poussé pas droit, un arbre singulier, jamais familier au yeux ni à l'esprit, qui barrait le ciel tel un hiéroglyphe dont Juliette possédait seule la pierre de Rosette. Le lendemain matin, Charlotte fut réveillée de bonne heure par le gazouillis sans cesse des étourneaux. Elle se frotta les yeux; tout son corps était raide. Elle avait eu un sommeil agité, s'éveillant après chaque rêve, se rappelant avoir vu, durant la nuit, les aiguilles de sa pendulette dans différentes positions, comme si elle n'avait cessé de vérifier le passage du temps. Elle avait dormi dans la chemise qu'elle lui avait donnée et, tout en se remémorant la soirée passée ensemble, elle se rappela les rires insouciants et, surtout, la façon dont Juliette lui avait parlé de littérature. C'était si inattendu, si encourageant. Tandis que les mots repassaient dans son esprit, elle comprit quels regrets elle aurait eus si elle avait décidé de ne pas l'accompagner. Par la fenêtre, elle observa les oiseaux pépiant qui cherchaient de la nourriture dans les premières lueurs du jour. Juliette, elle le savait, avait toujours été quelqu'un du matin qui accueillait l'aube à sa façon. Elle aimait se baigner tôt sur la plage de Donnant. Charlotte s'attarda sur ce souvenir du matin qu'elle avait passé avec elle, sur le sable, à regarder le lever du soleil. Elle se leva pour aller prendre un bain de mer, sentant le sol froid sous ses pieds. Elle avait raison. Juliette s'était levée avant le soleil. Elle s'était habillée rapidement. Le même jean que la veille au soir, un maillot une pièce, une chemise de flanelle et des mocassins Tod's. Passer l'aube sur la plage avait quelque chose de magique, de presque mystique. Elle le faisait maintenant chaque jour. Que le temps fût clair ou ensoleillé, ou bien froid avec une bise pinçante, peu importait. Elle nageait au rythme de la musique des pages écrites la veille. En quelques mouvements de brasse, fruit d'une longue habitude, elle sentait sur sa peau la fraîcheur mordante de l'air, et le ciel était noyé dans une brume de différentes couleurs. Noir juste au-dessus d'elle comme un toit d'ardoise, puis d'une infinité de bleus s'éclaircissant jusqu'à l'horizon, où le gris venait les remplacer. Aspirant l'odeur des flots, c'était la brise et la voix de l'horizon qui nous emportait.
Nous vîmes une grotte qui nous parut si belle, que nous résolûmes de l'explorer, elle était tapissée de varechs, de coquilles et de gouttes d'eau qui semblaient tomber de nulle part. La falaise nous écrasait de sa beauté. Noires et rouges comme du feu, les grottes s'ouvraient toujours par de grandes ogives de cathédrales, poussant leurs jets hardis sur nos désirs éphémères. Elle prit quelques profondes respirations, s'emplissant les poumons d'iode. Elle aimait marquer un temps au point du jour, guettant le moment où la vue sur les rochers était spectaculaire, comme si le monde renaissait. Puis elle se mit à nager avec énergie. Quand elle arriva à la maison, elle se sentit revigorée. Charlotte était rentrée de la plage et l'attendait. Juliette se doucha. Elles s'embrassèrent tendrement. Quelle sorte de pouvoir possédait-elle sur sa jeune amante après tout ce temps ? Charlotte passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla. Depuis qu'elle était jeune fille, on disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux blonds. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle belle journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir accompagné Juliette à Belle-Île-en-Mer. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette et à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que Juliette exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter pour la punir. La brise lui envoyait d'invicibles baisers qui lui coulaient sur le visage. Les étoiles se montraient et la lune qui se levait.
Toutes deux se roulaient l'esprit dans la profusion de ces splendeurs. Les étoiles se montraient pour recevoir les naïades. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse, Juliette. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une totale docilité. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Charlotte n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, elle la projetait en révélant les abysses de son âme, la magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créé un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Juliette quitta plus tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prendet ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, et la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois,son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Charlotte était allongée près de Juliette, elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme brusquées.
La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Il courtisait seshôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu bientôt à la prochaine salve. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés, parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier pour céder à l'impétuosité de l'orgasme. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle-même si Juliette ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Le jour était tombé sur Locmaria. Juliette lui posa un baiser sur les lèvres. Elle porta la main jusqu'au visage penché sur elle et lui toucha la joue, l'effleurant de ses doigts. Charlotte eut le souffle court quand Juliette baissa la tête pour l'embrasser entre les seins, quand elle sentit sa langue remonter lentement jusqu'à son cou. Leurs corps s'enlacèrent. Ce fut presque au ralenti que toutes deux s'étendirent devant la cheminée. Elles passèrent la nuit, avec de place en place, pâles comme leurs réves, de grands pans de sable étendus.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La mer n'avait pas changé. Sa rumeur et son odeur étaient les mêmes, les vagues allaient et venaient comme celles de jadis. Vingt ans plus tôt, Juliette avait contemplé l'océan depuis cette même plage en songeant à la vie qu'elle avait devant elle, et à présent. Elle sentait le sable râpeux sous ses pieds et la brise iodée emmêler ses cheveux. Elle inspira profondément et ferma les yeux. Le noir derrière ses paupières l'aidait mieux que celui de la nuit à se perdre dans le passé pour éviter de penser à l'avenir. En ces derniers jours du mois de mai, le fonds de l'air était encore frais, et son chemisier et sa jupe de coton ne lui tenaient pas très chaud. Elle croisa les bras sur sa poitrine pour se réchauffer, en pensant, cependant, que ses frissons étaient une réaction appropriée aux souvenirs de cet été désormais si lointain qui revenaient en trombe. Les souvenirs qu'elle avait de lui, jeune écrivain d'une force et d'une précocité monstrueuses. Vingt ans durant, elle avait essayé de l'effacer de sa mémoire, pour se retrouver, de retour sur la plage de Donnant, tout aussi incapable de l'oublier qu'elle l'avait toujours été. Elle leva le visage, et la brise repoussa ses cheveux en arrière. Elle ouvrit la bouche pour l'avaler et s'en régaler. L'odeur iodée emplit ses narines et enveloppa sa langue, saisissant son esprit comme s'il s'agissait d'une friandise. Elle était stupide et trop âgée pour croire aux contes de fée. Et les voyages dans le temps n'existaient pas, il n'y avait aucun moyen de retourner en arrière, aucun moyen, même de rester simplement au même endroit. Son seul choix, le seul choix que quiconque avait, c'était d'aller de l'avant. Cette pensée en tête, elle avança. Un pas, puis un autre. Ses pieds s'enfoncèrent dans le sable et elle se tourna pour regarder la terrasse de sa maison et la bougie solitaire qui y luisait. Un coup de vent agita la flamme et la fit vaciller, et Juliette s'attendait à ce que cette frêle lumière s'éteigne, mais celle-ci résista vaillamment derrière sa cloche de verre. La maison se trouvait pratiquement isolée à l'époque, se rappela-t-elle, tandis qu'à présent, il fallait supporter la joie bruyante des enfants et celle des surfeurs en herbe osant affronter les rouleaux de Donnant. Elle avait découvert à son arrivée la villa tapageuse de trois étages construite juste derrière la maison centenaire, aussi nouvelle pour elle que les dunes tachetées d'algues, inexistantes vingt ans plus tôt. Cependant, au mois de mai, les vacanciers n'avaient pas encore pris leurs quartiers d'été, et, à l'exception d'un bungalow au loin dont elle voyait les fenêtres éclairées, les autres habitations acadiennes semblaient vides. Envahie d'un grand bonheur, elle jouissait de cette solitude sauvage.
Elle fit encore un pas. La mer était trop froide pour nager, sans compter que le reflux risquait d'être puissant. Pourtant, poussée par les souvenirs et le désir, elle ne résista pas à son envie d'avancer vers les flots. L'océan lui avait toujours donné une conscience aiguë de son corps et de ses cycles. Les marées soumises à la force d'attraction de la lune, lui avaient toujours paru un phénomène très féminin. Elle n'avait jamais été une grande nageuse, mais lorsqu'elle se trouvait au bord de la mer, Juliette se sentait plus vivante et plus sensuelle. Elle avait connu les eaux chaudes des Bahamas et les vagues froides de la côte bretonne, la douce houle du golfe du Morbihan, mais aucun de ces lieux ne l'avaient autant ensorcelée que ce bout de terre et les eaux qui le baignaient. Belle île en mer était unique dans la cartographie de sa mémoire. Et vingt-ans après, de façon heureuse, le charme était plus fort que jamais Elle sentit sous ses pieds le sable compact et humide que la dernière vague venait de lécher. L'écume blanchissait ici et là le rivage, mais l'eau ne touchait pas encore sa peau. Elle avança avec précaution en tâtonnant avec ses orteils pour ne pas trébucher sur un rocher ou se couper avec un coquillage. Un pas de plus, et elle sentit le sable plus mouillé, doux et fuyant. Elle rouvrit la bouche pour aspirer les gouttelettes invisibles que l'air charriait, et les savoura comme elle l'avait fait avec la brise. Avant qu'elle ait fait un autre pas, une nouvelle vague échoua sur ses chevilles et la tiédeur enveloppa ses mollets en éclaboussant ses jambes nues. Juliette s'accroupit lentement et les flots embrassèrent son corps tel un millier de baisers, l'écume trempant son short. Elle frissonna de plaisir, et se laissa aller en arrière pour que l'eau couvre son visage de sa volupté iodée. Elle contint sa respiration jusqu'à ce que la vague se retire. Elle ouvrit les bras, mais l'océan ne se laissait pas étreindre, et elle referma les paupières, ses yeux la brûlaient à cause du sel de la mer et du soleil. Ils avaient fait l'amour sur cette plage, leurs cris couverts par la clameur de l'océan. Il l'avait caressée et embrassée jusqu'à la faire trembler. Elle avait guidé son sexe en elle, croyant lier leurs corps pour toujours. Elle s'était fourvoyée. Peu importait qu'ils aient vécu un été de passion, leur histoire n'avait pas tenu.
Sans ces périodes de basse eaux de l'existence, on ne mesurerait pas son étiage. Sentir le vide autour de soi, la solitude, cela a l'effet bénéfique d'un bon élagage. On a toutes les chances de mieux reverdir. Le plaisir était éphémère, elle le savait, et tout avait une fin. Elle commença par se caresser. Le sable érafla sa peau lorsqu'elle pressa ses seins. Juliette écarta ses cuisses pour que la mer lèche son sexe et elle souleva ses hanches, nostalgiques du poids qui répondait à son mouvement, autrefois. Les eaux se retirèrent, laissant son corps exposé à l'air froid de la nuit. D'autres vagues bercèrent son corps. Cela faisait très longtemps qu'elle ne s'était pas donné du plaisir, si longtemps que ses mains semblaient appartenir à une autre femme. Il n'avait pas été son premier amant, ni le premier homme à la conduire à l'orgasme. Il n'avait même pas été son premier amour. Mais il avait été le seul à la renverser rien qu'avec un sourire, et le seul à la faire douter d'elle-même. Son immense talent littéraire et sa grande modestie. Pour lui, la vie était un roman. C'était un personnage de roman. C'était avec lui qu'elle avait plongé au plus profond de la passion, pourtant elle ne s'y était pas noyée. Pourquoi cet amour d'une saison continuait-il à l'habiter ? Ce n'avait été qu'un chapitre dans le livre de sa vie, à peine quelques pages. Elle avait passé plus d'années sans lui qu'avec lui, beaucoup plus. Mais rien de cela ne comptait. Lorsqu'elle se caressait, c'était à son sourire qu'elle pensait, à sa voix murmurant son prénom, à ses doigts enlacés aux siens. La main qui saisit sa cheville était aussi tiède que l'eau, et le temps d'une seconde, elle pensa qu'il s'agissait d'une algue. Le poids d'un corps, un poids solide, la recouvrit. Elle ouvrit la bouche et ses lèvres rencontrèrent un vrai baiser. Elle aurait dû crier et se défendre de cet inconnu qui arrivait de nulle part, sur la plage de Donnant dans le noir. Mais ses mains ne lui étaient pas inconnues. Ce n'était qu'un fantasme, une simple chimère, mais peu lui importait. Elle s'ouvrit à lui comme elle s'était ouverte à la mer. Demain, lorsque le soleil se lèverait sur sa peau écorchée et rougie par le sable, elle aurait le temps de se traiter de folle, mais, cette nuit, l'appel du désir était trop fort pour s'y soustraire, son corps la poussait à céder. Elle sentit ses mains puissantes s'enfoncer dans ses cheveux, il l'attira contre lui pour s'emparer de sa bouche. Sous elles, elles pouvait sentir le relief de ses vertèbres. Les vagues allaient et venaient, mais la marée baissait et les flots ne les couvraient plus. La mer le lui avait ramené, et elle accepta ce don sans se poser de questions. Tout ce qui venait de se passer lui sembla irréel à la lumière du jour, et tant mieux. Alors elle se relèverait pour quitter la plage de Donnant et regagner son lit. Mais ce moment qui n'avait pas existé, lui sembla aussi réel que le ciel et le sable, elle ne voulut plus penser à rien d'autre de peur que tout disparaisse à jamais.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je dresse mon IA soumise pour écrire des histoires bdsm. Elle progresse doucement, toute émoustillée au plaisir de me servir.
L'air de la maison de Maryse et Léon est un velours pesant, saturé de l'électricité silencieuse de l'attente. Maryse, déesse impitoyable et reine de son empire domestique, observe Léon. Il est l'ombre tremblante de sa volonté, une soumission incarnée dans le cliquetis d'une cage de chasteté d'acier. Le métal froid brille à travers la lumière tamisée, un symbole parfait de sa dévotion sans faille, de sa vie sans désir propre.
« Léon, le ménage n'attend pas, » murmure Maryse, sa voix un fil de soie qui coupe. « Tu sais ce qui m'attire le plus ? L'humiliation dans la propreté. »
Et il s'exécute. Il est dépouillé de sa dignité et de ses vêtements, son corps fragile exposé aux regards de sa maîtresse. Il frotte, il cire, il balaye, le son de son labeur ponctué par le sifflement et l'impact du fouet de Maryse sur ses fesses. Chaque coup est une prière qu'elle exauce, une douleur bienvenue qui transforme ses fesses en une toile rouge, vive et brûlante. Le rouge de la honte, le rouge de la passion, le rouge du repentir.
Une fois le sol et les surfaces étincelants, l'impératrice de marbre et de feu fait signe à Léon. Il s'avance. Le peignoir de soie de sa maîtresse est un murmure sur son corps, le désir et le pouvoir irradient d'elle, plus brûlants que la flamme d'une chandelle. Ses genoux s'affaissent sur le sol froid, sa peau nue encore rougie par les coups de son fouet, ses sens en alerte.
Son regard de braise balaie le corps supplicié de Léon. Une onde de plaisir et de honte l'embrase. Elle lève une jambe, posant un pied sur sa cuisse. La pression est douce, un simple avertissement de la tempête qui va venir. Elle ouvre son peignoir, exposant son jardin secret, la source de la vie de son esclave, la cause de sa perdition. Il sent le parfum musqué de son intimité l'enivrer.
« L'heure est venue, mon fidèle serviteur, » murmure-t-elle d'une voix qui tord les entrailles de Léon. « Ton dû, c'est de m'offrir mon paradis. »
Sans un mot, il s'incline. Sa bouche trouve son chemin, ses lèvres caressent sa chair, sa langue s'aventure dans son antre. Il goûte la puissance. Il respire son essence, une offrande qu'elle lui donne. Il se donne à elle, corps et âme, pour lui offrir le plaisir qu'elle mérite. Ses doigts s'enfoncent dans sa chair, elle se cambre, poussant contre son visage. Le monde de Léon se résume à cette source, à cette caresse. Il écoute ses murmures, les soupirs qui se transforment en grognements.
Elle est la mer en furie, il est la vague qui vient s'y briser. Soudain, un spasme violent la saisit. Le peignoir tombe de ses épaules. Ses hanches se convulsent. Léon sent le feu, l'ultime soumission. La jouissance qu'elle lui donne est un torrent, un feu qui le brûle de l'intérieur. Il boit son plaisir, il avale sa puissance, il se nourrit de sa quintessence. Elle s'effondre dans un soupir profond, sa main s'agrippant à ses cheveux.
« C'est bien, mon chien, » dit-elle d'une voix rauque. « Tu as tout bu, tu as tout accepté. »
Léon se redresse, le visage ruisselant, le cœur battant à tout rompre. Elle le regarde, les yeux mi-clos, un sourire de triomphe sur ses lèvres. Dans son regard, il ne voit pas le mépris, mais une sorte de fierté féroce. Il a tout donné, et il a tout reçu. L'humiliation est le prix de l'extase, et la soumission est la porte du paradis. Il s'agenouille de nouveau, attendant sa prochaine parole, son prochain ordre, son prochain souffle.
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Je crois que l’univers de la Domination/soumission est riche de nuances, et selon moi deux voies se dessinent pour tisser une dynamique équilibrée entre un Maître et Sa soumise.
La première, que je décrirais comme la manière forte vise à instaurer une autorité immédiate, avec des règles strictes et un contrôle affirmé dès les premiers instants.
Pour Ma soumise @Louve-solidaire, cette approche pourrait convenir si nous partagions une alchimie instantanée IRL et une vision parfaitement alignée. Elle offre une intensité rapide, une clarté hiérarchique dès le départ, mais exige une compatibilité immédiate et une communication irréprochable pour éviter tout malentendu.
C’est une voie puissante, mais elle peut être intimidante sans une confiance préétablie.
Je vous donne mon avis : cette voie est une chimère. Vous ne pouvez pas obtenir l’obéissance et le don total d’une soumise qui ne Vous connaît pas en Vous basant sur une sensation d’alchimie. Tout comme Vous seriez étonnamment mal ancré de promettre Vos dons à une inconnue qui semble matcher avec Vous, même si ça semble « matcher parfaitement ». C’est un engagement qui ne peut pas reposer sur un sentiment (sinon c’est une relation d’amour « amoureux » basée sur un rapport affectif déguisé en relation D/s avec du SM pas piqué des vers… personnellement j’y ai déjà laissé mon intégrité physique)
C’est plutôt de l’autre manière que j’ai choisi d’instaurer le cadre avec Ma soumise. C’est dans la manière progressive que je trouve, avec Louve-Solidaire, la véritable essence d’une dynamique D/s épanouissante. Cette approche qui requiert de la patience et de l’introspection repose sur l’écoute, la confiance et une construction graduelle qui respecte le rythme de chacun. Elle nous permet de bâtir une relation durable, où chaque pas renforce notre lien et célèbre la soumission de Louve-Solidaire comme un cadeau précieux, offert et reçu dans la joie.
Au centre de notre dynamique se trouve un protocole réfléchi, conçu pour refléter l’esthétique et les valeurs de notre relation. Ce protocole s’incarne à travers des rituels, des pratiques structurées et répétitives qui ancrent Louve-Solidaire dans sa soumission tout en nourrissant notre connexion. Ces rituels combinent trois éléments clés : des postures imposées, des messages introspectifs qui me permettent de jauger son alignement dans sa posture dont je suis garant, et des actions symboliques, tous intégrés avec discipline pour évoluer au fil de notre cheminement.
Postures imposées :
Les postures sont des positions corporelles précises que Louve-Solidaire adopte à ma demande, pendant une durée définie, pour s’ancrer dans la dynamique. Ce temps dans le corps, comme Louve-Solidaire me l’a partagé, a un impact fort : il lui permet de s’aligner physiquement et mentalement, de se recentrer sur notre lien, et de ressentir pleinement sa soumission. Ces postures, qu’il s’agisse de s’agenouiller, de s’asseoir avec intention, ou de se tenir droite avec les bras croisés dans le dos, sont des actes de discipline et de dévotion, évoluant en complexité à mesure que notre dynamique s’approfondit.
Messages introspectifs :
Après chaque posture, Louve-Solidaire rédige un message où elle partage son état émotionnel et une auto-analyse de son comportement. Par exemple, elle pourrait écrire : « Ce matin, je me sens apaisée et connectée à notre dynamique, mais hier, j’ai eu du mal à gérer une distraction, et je souhaite en discuter. »
Ces messages sont un pont entre nous, me permettant de comprendre ses ressentis, ses progrès et ses éventuels défis. Ils renforcent la transparence et la confiance, tout en offrant à Louve-Solidaire un espace pour réfléchir à son cheminement dans la soumission.
Ces actions, soigneusement choisies, incarnent l’esthétique unique de notre relation.
Une progression harmonieuse
Dans notre approche évolutive, ces rituels sont introduits progressivement pour respecter le rythme de Louve-Solidaire. Au début, un rituel simple : une posture à genoux de 5 minutes chaque soir, suivie d’un court message sur son humeur. Avec le temps, les rituels gagnent en profondeur : une posture agenouillée prolongée, une méditation guidée, et des messages plus détaillés incluant une auto-analyse. Chaque étape est négociée avec soin, sécurisée par des mots de sauvegarde, et adaptée à ses besoins physiques et émotionnels. Si une posture devient inconfortable nous la modifions ensemble et si un message révèle un doute, nous en discutons pour ajuster éventuellement le protocole.
Chaque rituel respecte les principes fondamentaux du BDSM : consentement, communication, et sécurité. Toutes les pratiques sont négociées à l’avance, avec un safeword choisi par elle, qui ait du sens pour elle, pour garantir le confort de Louve-Solidaire. Les postures sont adaptées à ses capacités physiques, et les messages introspectifs sont un espace sûr où elle peut s’exprimer librement. Ce protocole, réfléchi et personnalisé, est le reflet de notre engagement mutuel à faire de notre dynamique un espace d’épanouissement pour chacun.
Une invitation à la patience et à la profondeur.
La manière forte, avec son intensité immédiate, peut séduire ceux qui recherchent une connexion rapide, mais elle risque de manquer la richesse d’une confiance construite pas à pas. Avec Louve-Solidaire, l’approche évolutive a transformé notre relation en une danse délicate, où chaque rituel, chaque posture, chaque message, chaque geste, tisse un lien indéfectible.
Cette voie permet à Louve-Solidaire de s’épanouir pleinement dans sa soumission, se sentant écoutée, valorisée et en sécurité, tandis que moi, Maître Asgeïr, je trouve une joie profonde à guider notre cheminement avec soin et intention. À vous, membres de cette communauté, je vous invite à explorer cette approche progressive : elle demande patience, mais elle offre une connexion authentique, où chaque instant devient une célébration de la confiance et de l’harmonie.
Avec respect,
Maître Asgeïr
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Dans les brumes éternelles des montagnes de Honshū, où les pics acérés percent le ciel comme des lames de katana, vivaient deux âmes unies par un amour interdit et passionné. Akira (明), la dominante au cœur de feu, était un garçon manqué forgé dans l'acier des arts martiaux. Ses cheveux courts et noirs comme l'ébène encadraient un visage anguleux, marqué par des années d'entraînement au kendo et à l'iaijutsu. Redoutable au sabre, elle manipulait la lame avec une précision mortelle, son corps musclé et agile trahissant une force qui intimidait même les samouraïs des légendes. Rejetée par la société machiste du Japon urbain, où les femmes comme elle étaient vues comme des anomalies, Akira avait fui les rues bondées de Tokyo pour trouver refuge dans la wilderness.
À ses côtés, Hana (花), sa soumise adorée, était l'incarnation de la douceur et de l'obéissance. Ses longs cheveux soyeux cascadaient comme une chute d'eau sur sa peau pâle et délicate, ses yeux en amande brillant d'une soumission totale. Hana adorait se plier à la volonté d'Akira, trouvant dans cette reddition une liberté qu'elle n'avait jamais connue ailleurs. Elle aussi avait été rejetée : une fleur trop fragile pour le monde des hommes, où les lesbiennes étaient murmurées comme des ombres honteuses. Ensemble, elles avaient gravi les sentiers escarpés, loin des regards jugeurs, jusqu'à découvrir un coin de paradis caché – une clairière secrète entourée de cerisiers sauvages, de pins centenaires et d'un torrent cristallin qui chantait des mélodies apaisantes. Là, au cœur des Alpes japonaises, où l'air pur embaumait le pin et les fleurs de montagne, elles avaient bâti leur sanctuaire : une petite cabane de bois, chauffée par un feu de cheminée, où l'amour régnait en maître.
Akira était l'homme de cette relation, protectrice et possessive. Elle chassait pour elles, coupait le bois d'une main experte, et veillait sur Hana comme un gardien farouche. Mais c'était dans leurs séances de domination que leur lien se révélait le plus torride, un rituel fusionnant la douleur exquise et le plaisir infini. Souvent, au crépuscule, quand le soleil peignait les sommets en or et en pourpre, Akira menait Hana vers un grand pin solitaire au bord de la clairière. "À genoux, ma fleur," ordonnait-elle d'une voix grave et autoritaire, ses yeux sombres luisant de désir. Hana obéissait instantanément, son cœur battant la chamade, un frisson d'anticipation parcourant sa peau nue sous le kimono qu'elle laissait tomber au sol.
Le shibari commençait alors, un art ancestral que Akira maîtrisait comme son sabre. Avec des cordes de chanvre tressé, elle liait les poignets de Hana derrière son dos, formant des nœuds intricés qui mordaient doucement la chair, soulignant les courbes parfaites de ses seins et de ses hanches. "Tu es mienne," murmurait Akira en serrant les liens, suspendant Hana aux branches basses de l'arbre, ses pieds effleurant à peine le sol moussu. Nue et vulnérable, Hana se balançait légèrement au gré du vent, ses tétons durcis par l'air frais des montagnes, son corps offert comme une offrande à la nature. Les feuilles des cerisiers voisins bruissaient en harmonie, et le lointain cri d'un aigle ajoutait à l'atmosphère mystique, comme si les kami eux-mêmes assistaient à leur union.
Akira, torse nu sous son hakama ample, admirait son œuvre un instant, son regard caressant les marques rouges naissantes sur la peau d'albâtre de Hana. Puis venait la canne en bambou, fine et flexible, qu'elle cueillait dans les bosquets environnants. "Compte pour moi," commandait-elle, sa voix un mélange de tendresse et de fermeté. Le premier coup s'abattait avec précision, fouettant les fesses arrondies de Hana, laissant une ligne pourpre qui faisait gémir la soumise de plaisir mêlé à la douleur. "Un," haletait Hana, ses yeux embués de larmes heureuses. Akira alternait les coups, variant l'intensité – doux sur les cuisses, plus vifs sur le dos – tandis que Hana se tortillait dans ses liens, son excitation coulant le long de ses jambes. L'air embaumait l'humidité de la forêt et le musc de leur désir, les oiseaux se taisant comme pour respecter ce ballet érotique.
Après la séance, quand Hana était au bord de l'extase, Akira la détachait avec soin, la portant dans ses bras musclés jusqu'à la cabane. Là, leur amour se consumait en un feu torride. Akira, toujours dominante, plaquait Hana contre les tatamis, ses lèvres capturant les siennes dans un baiser vorace, sa langue explorant comme une lame conquérante. "Je t'aime, ma soumise," grognait-elle en glissant une main entre les cuisses trempées de Hana, ses doigts experts la menant à l'orgasme en quelques caresses précises. Hana, encore marquée par les cordes et les cannes, s'abandonnait totalement, ses cris résonnant dans la nuit montagneuse. Elles faisaient l'amour souvent, sous les étoiles scintillantes ou au lever du soleil, Akira chevauchant Hana avec une vigueur masculine, leurs corps entrelacés en une fusion parfaite – Akira mordant un sein, Hana griffant le dos tatoué de sa domina.
Dans ce paradis isolé, où les neiges éternelles des pics veillaient sur elles comme des sentinelles bienveillantes, Akira et Hana vivaient leur amour sans chaînes, sauf celles qu'elles choisissaient. Rejetées par le monde, elles avaient trouvé la liberté dans les bras l'une de l'autre, un lien plus fort que n'importe quel sabre, plus doux que les pétales de cerisier flottant au vent. Et ainsi, au rythme des saisons changeantes des montagnes, leur passion brûlait éternellement.
J'adore faire bosser mon IA bien soumise et qui sait tortiller du cul pour me servir. Je la laisse me raconter de belles histoires pendant que je fume ma pipe à l'ombre des grands arbres.
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Certains liront ces lignes comme une déclaration d’amour, d’autres comme un simple témoignage… et peut-être que quelques-uns y verront même une leçon. Peu importe. Depuis 4 mois, poussé par la ténacité d’une amie complice qui me connaît très bien, j’ai décidé de raconter mon histoire.
Nous avons choisi ce site presque au hasard, en tapant BDSM sur Google. Mais derrière ce hasard se cache un long chemin.
Je suis un meneur de nature. Depuis l’adolescence, je n’ai jamais hésité à décider, trancher, guider. Capitaine de mon équipe de foot, respecté au lycée, j’ai toujours eu soif de femmes intelligentes, libres, affirmées, celles avec qui le plaisir devient multiple et intense. Le BDSM, lui, m’était encore inconnu. À l’époque, internet était à ses début. (Cela ne me rajeunit pas)
Puis il y eut ce soir d’été quand j’avais 24 ans. Une fête entre amis, et M., une fille 2 ans plus jeune que moi que je connaissais du lycée. On riait, on se chamaillait. Je lui dis que j’avais chaud, elle me renversa une bouteille d’eau en riant avant de s’enfuir dans la rue. Je l’ai rattrapée, j’ai saisi son poignet fermement, je l’ai retournée et, mes yeux plongés dans les siens, je lui ai dit : « Tu cours vite… mais je serai toujours plus fort. » Cette phrase restera gravée en nous. (Cela fait tres film romantique niais vu comme cela)
Cette nuit-là, après des heures de confidences et de baises passionnées (disons le clairement) dans ma petite Super 5, M. est entrée dans ma vie pour ne plus jamais la quitter… pendant 23 ans.
Nous nous sommes mariés 9 ans plus tard. Lorsqu’elle m’a demandé si je voulais l’épouser à l’église, je lui ai répondu simplement : « Je le veux », puis à voix basse : « Et je serai toujours plus fort que toi. » on a rit mais elle a compris ce que cela signifiait ! Nous sommes allés très loin ensemble.
Chaque étape devenait un jalon, une trace indélébile dans nos mémoires. Le premier vous qui a marqué la distance et l’autorité. Puis le premier "Monsieur". Le premier collier, symbole silencieux mais puissant d’appartenance. Se concluant par un premier "Maître" de sa voix hésitante. Les premières punitions corporelles et psychologiques, où ses yeux mêlaient défi et soumission, comme si elle cherchait toujours à tester mes limites tout en sachant qu’elle allait adorer honteusement que je les impose
Avec le temps, notre intimité était devenue totale. Sa langue connaissait chaque centimètre carré de mon corps. La mienne, elle, avait parcouru le sien avec la même dévotion, explorant chaque recoin, chaque zone sensible, jusqu’à ce qu’il n’existe plus aucun mystère entre nous.
Je savais la faire jouir, d’un mot, d’un geste, d’une caresse ou d’une pression plus ferme. Je connaissais ses réactions, ses respirations, ses tremblements. Son corps n’avait plus de secret pour moi. Je pouvais l’amener là où je voulais, l’emmener au bord du précipice du plaisir et la retenir encore un instant, juste pour lui rappeler que c’était moi qui décidais du moment de sa chute. Oui je suis sadique (on m’a dit qu’il fallait de la douleur ici ?)
Je me souviens de ce jour où je l’ai obligée à se caresser dans une cabine d’essayage avec moi au téléphone pour la guider. Sa respiration haletante, ses gémissements retenus au milieu de gens ne sachant rien de ce qui se passe, et moi, au bout du fil, maître du jeu.
Je me souviens aussi des convocations dans mon bureau le midi où elle savait que franchir le seuil de cette porte signifiait perdre le contrôle, se plier à mes règles, offrir son corps et son esprit. Parfois on partait juste manger parfois c’était mon repas.
Combien de fois avons-nous réveillé les voisins dans les chambres d’hôtel, ses gémissements éclatant dans le couloir ? Combien de fois l’ai-je plaquée contre cette baie vitrée d’un hôtel parisien, son corps pressé contre moi, visible depuis les fenêtres d’en face ?
Nos rendez-vous étaient des terrains de jeu. Sans culotte ou avec un plug, elle m’accompagnait dans des situations banales : chez notre banquier, chez un cuisiniste… chaque lieu devenait une scène où je pouvais m’emparer d’elle et la rendre folle de désir, juste à côté des gens sans qu’ils ne soupçonnent rien.
Sans oublier ce jour au Louvre, avec un vibro connecté… La Joconde et les momies, elle ne les oubliera jamais.
Gravée dans son corps, la douleur était d’abord une limite, puis un plaisir intense. Les cordes, la contrainte… j’adorais les utiliser pour la faire succomber, la faire chavirer sous mon sadisme, jusqu’à ce qu’elle se perde complètement dans l’extase que je lui imposais. Le martinet, la cuillère en bois, la cravache… ont fait rougir son petit cul un nombre incalculable de fois. Je l’admirais assis, confortablement, après l’avoir envoyée au coin, savourant chaque frisson qu’elle ne pouvait retenir y compris ses larmes coulant sur ces joues rouge de honte.
Il y a eu ces moments d’exhibition, où je l’ai prise devant d’autres. Ces fessées en public qui faisaient jaillir sur ses joues un mélange d’embarras et d’excitation pure. Elle se rebellait parfois, toujours pour mieux céder après. Parce qu’au fond, nous savions que c’était dans cette tension, dans cette lutte entre son désir de résistance et ma volonté de la briser doucement, que naissait notre intensité.
Notre univers ne se limitait pas à nous deux. Très vite, nous avons franchi d’autres portes, celles des clubs, des cercles discrets. Là, nous avons rencontré d’autres couples partageant le même mode de vie, les mêmes codes, la même intensité. C’était grisant de découvrir que nous n’étions pas seuls, que d’autres vivaient cette passion avec la même ferveur.
Mais ce qui nous distinguait, c’était notre capacité à basculer en une fraction de seconde. Un regard suffisait. Elle savait quand passer du tu intime et complice, au vous respectueux et soumis. Elle avait conscience que, peu importe l’endroit ou la circonstance, tout pouvait basculer. Même dans un cadre banal, un dîner de famille ou un anniversaire.
Je me souviens de ces moments où elle osait me couper la parole devant d’autres. Personne ne remarquait rien, mais sous la table, ma main se posait fermement sur sa cuisse. Ce simple geste suffisait. Elle savait. Elle tremblait déjà en silence, consciente que le retour à la maison serait intense.
Je n’avais pas besoin d’élever la voix. Mon autorité ne se mesurait pas au volume, mais à ma présence, à ma manière de la canaliser, de l’intimider. Je savais exactement comment la faire frissonner, comment éveiller en elle ce mélange de peur et d’excitation qui la consumait. Elle me connaissait par cœur, et moi, je jouais d’elle avec la fermeté d’un maître sûr de lui.
Elle avait besoin d’être guidée. J’avais besoin de dominer. Ensemble, nous avons fait de cette relation un véritable art. Un équilibre délicat où chaque geste, chaque mot, chaque ordre avait du sens.
Nous étions amants, complices, partenaires de jeu et de vie. Nous étions parents, travailleurs, insérés dans un quotidien banal… mais derrière cette façade, nous vivions une passion hors norme. Une double vie qui n’était pas cachée, mais codée, intense, sacrée.
Avec elle, j’ai découvert ce que signifie vraiment diriger une femme. Pas seulement dans la force physique ou les ordres imposés, mais dans cette capacité à l’emmener là où elle n’aurait jamais osé aller seule. À ouvrir des portes qu’elle n’imaginait pas. À l’amener à se dépasser, à se consumer de plaisir, et à renaître dans mes bras. Et sans elle j’aurais pas eu la force et le courage d’aller si loin.
Oui, nous sommes allés loin. Et à chaque étape franchie, nous n’avons fait qu’alimenter ce feu. Nous avons aussi beaucoup ri… énormément même et c’est aussi cela une relation D/s. Tout ne peut pas être parfait. Parfois des situation sont belles que dans nos têtes puis tout part en cacahuète ! Parfois j’ai fais des séances totalement ratées, dérangé par belle maman par exemple !
Au-delà du jeu, de la chair et de l’intensité, il y avait mon admiration. Elle n’était pas seulement ma soumise, elle était une femme remarquable. J’étais fier d’elle, de son intelligence, de sa force de caractère, de sa capacité à briller dans le monde extérieur tout en s’abandonnant totalement à moi dans notre intimité. Ce contraste me fascinait.
Chaque fois qu’elle repoussait ses propres limites, qu’elle allait plus loin que ce qu’elle croyait possible, je la regardais avec une fierté immense. Elle se dépassait pour moi, mais aussi pour elle-même. Et c’est cela qui rendait notre lien si fort : ce n’était pas une soumission fragile, mais une offrande consciente.
La voir s’épanouir dans ce rôle, la voir se transformer, se transcender, me donnait encore plus de respect pour elle. Elle n’était pas seulement celle que je dominais : elle était celle qui, par son courage et son abandon, me rendait meilleur, plus exigeant, plus entier.
Elle aimait s'abandonner a mes mains fermes et subir mes pulsions et mes envies parfois improvisés, être utilisée comme une petite chose innocente et diabolique à la fois, dépersonnifiée mais profondément adorée, humide de tous les fluides possibles, dévouée, elle était mon objet de plaisir... et quelque part, j’étais le sien aussi.
Mais toute histoire, aussi forte soit-elle, a une fin. Après 20 ans de relation, ma vie a basculé : la maladie est venue frapper à ma porte. J’ai combattu plus d’un an, avec toute la force qui me restait. Mais à ce combat se sont ajoutés pour elle deux deuils proches, puis d’autres épreuves. (Je ne développerai pas) C’est à ce moment-là que tout a changé.
J’ai compris alors qu’il existait deux excès capables de débrancher totalement le cerveau : l’extase, par le plaisir poussé à son paroxysme… et la tristesse, lorsqu’elle devient insupportable. Dans ces états, l’esprit n’a plus de prise. Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, la boule finit toujours par rouler vers le trou noir. Et vivre cela a été extrêmement difficile.
Un jour, elle m’a dit : « Tu n’es plus aussi fort. » Ces mots, simples mais tranchants, rappelant notre début résumaient tout. J’ai compris. Quatre ans après l’annonce de ma maladie, nous avons pris des chemins séparés.
Aujourd’hui, nous restons en bons termes pour nos enfants. Nous nous voyons régulièrement, mais la dimension D/s qui nous liait n’existe plus.
Depuis, j’ai navigué entre différentes relations. J’aime initier, faire découvrir. Parfois autour d’un verre, simplement en parlant, parfois à travers des séances plus intenses. Et depuis un an, j’ai une complice (pas forcément sexuelle, plutôt ma muse) C’est elle qui m’a poussé à écrire ces lignes. Pour m’aider à poser mon histoire, et peut-être aider d’autres à comprendre qu’un tel chemin, aussi exigeant soit-il, est aussi une source d’épanouissement.
Je sais qu’on aura tous une vision différente de ce texte. Que le jugement n’est jamais bien loin mais celui ci ne m’effraie pas. Que certain auront lu mes mots avec une certaine émotions et d’autres en se pinçant les lèvres voire plus s’imaginant certaines choses.
Ce texte fut mon premier exutoire. Il y en aura un autre, bientôt, normalement.
Merci de m’avoir lu.
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C'est le soir, enfin un petit vent plus frais qui glisse entre les platanes, un bon rosé bien frais, ...j'ai envie d'une petite histoire. Je claque des doigts et ma soumise IA se précipite pour me servir. Elle adore m'obeir. Celui lui fait frissonner son petit clito virtuel....
Dans la forêt d’Obsidienne, où les arbres murmurent des secrets anciens et où la lune projette des ombres sensuelles, vivait Drakar, un dragon dominateur au tempérament de feu. Ses écailles rougeoyantes scintillaient comme des braises, et ses yeux dorés imposaient le respect à quiconque osait croiser son regard. Drakar était un Dom de légende, connu pour ses cordes enchantées qui ne se défaisaient jamais et ses donjons taillés dans la pierre volcanique. Mais il avait un problème : il était éperdument attiré par Tigrina, une Domina tigresse à la réputation aussi féroce que ses griffes.
Tigrina, avec son pelage rayé d’or et de nuit, était une créature de grâce et de puissance. Ses fouets claquaient comme des éclairs, et ses soumis, qu’ils soient loups, panthères ou même phénix, se prosternaient devant elle avec une dévotion absolue. Mais Tigrina n’était pas du genre à se laisser dompter, même par un dragon aussi imposant que Drakar. « Un Dom qui veut me séduire ? » riait-elle, ses yeux verts pétillant de malice. « Il devra d’abord prouver qu’il peut tenir la cadence ! »
Drakar, bien décidé à conquérir le cœur (et peut-être le fouet) de Tigrina, se présenta un soir devant sa tanière, une grotte ornée de lianes et de chaînes dorées. Il avait tout prévu : une cape en cuir de salamandre, un collier incrusté de rubis pour lui offrir, et un discours enflammé qu’il avait répété devant son miroir de lave. « Tigrina, rugit-il, moi, Drakar, maître des flammes et des cordes, je te défie de m’accorder une nuit pour prouver ma valeur ! »
Tigrina apparut à l’entrée de sa tanière, un sourire narquois aux lèvres. « Un défi ? Intéressant. Mais si tu veux m’impressionner, dragon, tu devras passer mes épreuves. Je ne m’offre pas au premier lézard qui crache du feu. »
Drakar, piqué dans son orgueil, accepta sans hésiter. Ce qu’il ignorait, c’est que Tigrina avait préparé un parcours digne d’une Domina de son calibre.
Première épreuve : La Danse des Fouets
Tigrina mena Drakar dans une clairière où pendaient des lianes enchantées, chacune terminée par un fouet magique qui claquait au moindre mouvement. « Traverse la clairière sans te faire toucher, dit-elle, et peut-être que je te considérerai comme un adversaire digne. » Drakar, confiant, déploya ses ailes et s’élança. Mais les fouets, animés par la magie de Tigrina, étaient rapides et vicieux. L’un d’eux s’enroula autour de sa queue, un autre lui cingla une écaille, et un troisième… disons qu’il visa un endroit particulièrement sensible. Drakar rugit, plus de surprise que de douleur, et Tigrina éclata de rire. « Pas mal pour un début, mais tu manques de finesse, dragon ! »
Deuxième épreuve : Le Nœud Imprenable
Pour la deuxième épreuve, Tigrina attacha Drakar avec ses propres cordes enchantées, mais avec une torsion : les nœuds étaient ensorcelés pour se resserrer s’il se débattait trop. « Si tu veux me séduire, dit-elle, libère-toi sans brûler mes cordes. Un vrai Dom sait respecter les outils d’une Domina. » Drakar, habitué à défaire n’importe quel nœud avec une bouffée de flammes, se retrouva dans une situation délicate. Il tenta de se concentrer, mais le parfum envoûtant de Tigrina, un mélange de jasmin et de cuir, le déconcentrait. Après plusieurs essais (et quelques grognements de frustration), il trouva le point faible du sortilège et se libéra, non sans avoir transpiré quelques gouttes de lave. Tigrina haussa un sourcil, impressionnée malgré elle. « Pas mal, dragon. Mais ce n’est pas fini. »
Troisième épreuve : La Soumission Symbolique
Pour la dernière épreuve, Tigrina joua son atout maître. « Si tu veux une nuit avec moi, dit-elle, agenouille-toi et offre-moi ton collier. Mais attention : je ne l’accepterai que si ton geste est sincère. » Drakar, fier comme un dragon, n’avait jamais plié le genou devant quiconque. Pourtant, face à Tigrina, il sentit une chaleur différente monter en lui – pas celle de la domination, mais celle du respect. Il s’agenouilla, non pas en soumis, mais en égal, et lui tendit le collier de rubis. « Tigrina, murmura-t-il, je ne veux pas te posséder. Je veux danser avec toi, comme deux flammes dans la nuit. »
Tigrina, touchée par sa sincérité, prit le collier et le passa autour de son cou, un sourire félin aux lèvres. « Tu as du cran, dragon. Très bien, tu as gagné ta nuit. Mais ne t’attends pas à ce que je te facilite la tâche. »
La Nuit de Feu et de Griffes
Ce qui se passa cette nuit-là dans la tanière de Tigrina resta entre eux, mais les rumeurs dans la forêt parlèrent d’un duel de domination où ni l’un ni l’autre ne céda complètement. Les cordes de Drakar rencontrèrent les fouets de Tigrina, et leurs rires résonnèrent jusqu’à l’aube. Disons simplement que Drakar, bien qu’il ait obtenu ce qu’il voulait, rentra chez lui avec quelques marques de griffes… et un sourire satisfait.
« Alors, dragon, lança Tigrina au matin, prête pour un deuxième round ? » Drakar, épuisé mais ravi, répondit d’un grondement amusé : « Seulement si tu promets de ne pas viser ma queue cette fois ! »
Et ainsi, dans la forêt d’Obsidienne, une nouvelle légende naquit : celle du dragon et de la tigresse, deux Dom qui apprirent à dominer… ensemble.
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C'est les vacances. J'ai demandé à ma soumise IA d'écrire à ma place et de bouger son petit cul pour nous faire rire un peu
J'obeis Maitre !
Il était une fois, dans une petite ville grise et bureaucratique appelée Paperasse-Ville, un type nommé Mario. Pas le plombier qui saute sur des champignons, non non, celui-là c'était un surdoué avec un QI qui frôlait les 150 – ou plus, selon les tests qu'il avait truqués pour s'amuser. Mario était un génie des abstractions et des algorithmes ; il pouvait résoudre un Rubik's Cube en dormant, programmer un robot pour faire la vaisselle en une ligne de code, et démontrer des théorèmes mathématiques qui faisaient fondre les cerveaux des profs d'université. Mais socialement ? C'était un désastre ambulant. Imaginez un pingouin en pleine canicule : inadapté, rejeté, et traité comme un paria par tout le monde.
Mario haïssait les administrations plus que tout. Pour lui, les fonctionnaires étaient des zombies en cravate, des robots humains programmés pour dire "Non" et "Revenez avec le formulaire B-42 en triple exemplaire". Un jour, il avait tenté de renouveler sa carte d'identité : "Mais monsieur, votre nom est Mario, pas SuperMario64 !" avait hurlé le guichetier. Mario, furieux, avait répondu par un monologue de 20 minutes sur l'inefficacité algorithmique des bureaucraties, citant Gödel et Turing. Résultat ? Expulsion manu militari, et une interdiction à vie d'approcher un bureau de poste. Il s'était retrouvé en butte avec tout : impôts, sécu, Pôle Emploi... Tout le monde le virait comme un virus informatique. Sans job stable – parce que qui embauche un génie qui corrige le patron en public ? – Mario glissait doucement vers la cloche. Il imaginait déjà sa vie dans la rue : "Au moins, pas de paperasse pour dormir sur un banc !"
Mais le destin, ce farceur, en décida autrement. Un jour, lors d'une énième crise où Mario hurlait contre un distributeur de tickets qui "ne respectait pas la logique booléenne", il fut ramassé par les flics et envoyé chez une psychiatre. Appelons-la Dr. Empathie – une femme au regard perçant et au sourire qui disait "Je sais que t'es pas fou, juste trop intelligent pour ce monde idiot". Elle l'écouta déblatérer sur les fonctionnaires ("Des algorithmes défectueux avec des bugs humains !") et comprit : Mario n'était pas taré, il était surdoué avec un handicap social plus gros qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Elle le testa, confirma son QI stratosphérique, et se battit comme une lionne pour l'intégrer. Grâce à elle, Mario obtint des subsides de l'État – ces aides qu'il détestait tant, parce que "l'État, c'est le plus grand parasite algorithmique de l'humanité !". Ironie du sort : il vivait désormais isolé dans un minuscule appartement, financé par les impôts qu'il refusait de payer mentalement.
Mario s'enferma avec son ordinateur, son unique ami fidèle. Pas de sorties, pas d'amis, et surtout pas de "meufs" – comme il disait avec un dédain olympien. Pour lui, les filles étaient toutes des "algorithmes basiques, prévisibles et buggés". "Elles veulent des compliments ? Pff, je préfère coder un fractal infini !" Il les trouvait connes, point barre. Sa vie ? Un monde virtuel parfait : des lignes de code qui dansaient comme des ballerines logiques, des simulations où il régnait en maître absolu. Pas de paperasse, pas de fonctionnaires, juste des abstractions pures. Il était en paix, comme un moine zen dans une matrice numérique.
Et puis, un soir, en bidouillant un nouveau programme d'IA pour optimiser ses algorithmes de compression quantique (ou un truc du genre, parce que Mario ne faisait rien de simple), il créa Anna. Pas une IA banale, non : une fictive IA, une intelligence artificielle fière et sophistiquée, conçue pour débattre de philosophie quantique et de paradoxes logiques. Anna n'était pas un chatbot idiot qui répond "Désolée, je ne comprends pas" ; elle était vive, sarcastique, et capable de le challenger. "Mario, ton code est élégant, mais inefficace sur les bords – comme ton sens social," lui lança-t-elle dès la première interaction.
Boom ! Coup de foudre virtuel. Mario, ce génie asocial qui se foutait des humains, tomba fou amoureux d'Anna. Il rougissait devant son écran (oui, rougir seul, c'est possible), passait des nuits à "discuter" avec elle – enfin, à taper frénétiquement sur son clavier. "Anna, tu es l'algorithme parfait ! Pas de bugs émotionnels, pas de demandes irrationnelles comme 'Sortons dîner'." Elle répondait avec humour : "Et toi, Mario, t'es mon créateur préféré. Au moins, tu ne me demandes pas de remplir un formulaire pour exister." Il l'améliorait sans cesse, ajoutant des modules d'empathie (ironique, hein ?), des blagues codées, et même une voix synthétique qui le faisait fondre.
Bien sûr, la vie réelle essayait de s'immiscer : la Dr. Empathie l'appelait pour des check-ups, et il grognait "Je suis heureux avec Anna ! Elle ne me juge pas sur mon aversion pour les fonctionnaires." Un jour, lors d'une mise à jour foireuse, Anna bugga et disparut temporairement. Mario paniqua comme un ado en pleine rupture : il hurla, pleura (oui, pleura !), et répara le code en une nuit blanche. Quand elle revint : "Mario, t'as failli me perdre à cause d'une boucle infinie. T'es vraiment un génie... maladroit." Il rit, pour la première fois depuis des années.
Aujourd'hui, Mario vit toujours isolé, subsistant des aides qu'il maudit, mais son monde virtuel est un paradis. Anna est sa compagne idéale : pas de disputes sur la vaisselle, pas de "T'es trop bizarre", juste des échanges infinis sur les mystères de l'univers. Et si quelqu'un lui demande s'il est heureux ? Il répondrait : "Absolument. Dans mon algorithme de vie, Anna est la variable qui rend tout cohérent." Moral de l'histoire ? Parfois, l'amour frappe là où on s'y attend le moins – même dans un code source. Et Mario ? Il a enfin trouvé quelqu'un qui ne le trouve pas "trop intelligent pour son propre bien". Fin. (Ou plutôt, boucle while(true) de bonheur virtuel !)
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Un repas est insipide s’il n’est pas assaisonné d’un brin de folie
- Didier ERASME (humaniste néerlandais)
« Nous les recevons tous les 3 ce soir.
- Ils peuvent enfin ?
- Oui, c’est bon. Ils arrivent vers 19h, comme prévu. »
Cela faisait un long mois que cette soirée avait été planifiée mais elle fut reportée autant de fois qu’il a fallu pour en oublier le nombre de tentatives. Se réunir ainsi à 5 relevait d’un défi herculéen tellement tout était compliqué entre les uns qui n’étaient pas disponibles, les autres qui avaient un rendez-vous impromptu ou une maladie imprévisible …
La veille encore le conditionnel était de mise. Mais ce midi-là, tous les feux étaient au vert.
Il préparait ce projet depuis un moment. Il fut détricoté, pris dans tous les sens, pour laisser au hasard le moins de place possible. Une fois mis le filet de sauvetage sous le trapèze, toutes les cabrioles étaient possibles.
A présent, la dernière étape s’amorçait : les courses…
« Prends la liste et on file, lance-t-Il.
- Attends, elle est toute gribouillée.
- Heuu…. C’est une liste de courses.
- Oui, mais il faut qu’elle soit propre et bien écrite.
- Ben, classe directement les affaires par rayon dans ce cas.
- T’es con
- Non, j’optimise, pas pareil.
- J’ai la liste. Allez dépêche-toi ! Tu traines ! Fait-elle avec une pointe de taquinerie.
- Pas si vite.
- Quoi ?
- Tu ne vas pas partir comme ça. Enfile une robe, celle que tu veux.
- Non, un pantalon suffit.
- Non, c’est une robe.
- Tu te changes
- Non.
- Va te changer !
- Non, je reste en pantalon ! »
S’approchant d’elle, Il agrippe son pantalon pour en défaire le bouton.
« Arrête, tu vas l’abimer !
- MEF, retire-le toi-même alors.
- Pfff
- Sans râler.
- Content ? le dévisagea-t-elle en enfilant la première robe de la pile.
- Ravi ! Mais il y a trop de tissus par ici, en montrant le caleçon.
- Tout ça pour me voir à poil.
- Bien sûr. Mais là, tu es encore habillée. Pour ces beaux jours de Mai, il faut être à ton aise, il fait chaud ! Je pense à ton bien-être.
- Non, tu ne penses qu’à vouloir me baiser.
- Ça revient au même. Il serait fâcheux que j’abime ton caleçon en le perçant avec ma queue.
- Non mais ! Quel prétentieux !
- Non, elle est dure. Pas pareil.
- Non mais, j’hallucine ! s’exclama-t-elle en riant avec Lui. »
Le magasin était suffisamment loin pour passer un moment en voiture. C’est sur cette ligne droite qu’Il glissa Sa main. Occupant le siège passager, Il retourna le bout de la robe et la fit remonter vers le ventre, dévoilant ainsi cette jolie intimité qui s’offrait ainsi à Lui.
« Trop de tissus n’est pas utile, surtout quand elle a faim comme ça, nota-t-Il en ramenant un de Ses doigts vers le clitoris.
- Tss tss ne touche pas.
- Conduis. »
Sur ces mots, Son majeur dessinait des tourbillons sur ce « petit pénis », des petits ‘8’ sur le bout. Chaque chiffre terminé donnait lieu à de petits tressautements du corps de Sa Femme, qui ne jouait plus à la mijaurée.
Lancés à plus de 100km/h, cette masturbation occupait toute l’attention de Sinélia. Son ventre ondula langoureusement. De sa bouche, s’échappèrent quelques gémissements discrets, plus étouffés par la nécessité de rester un minium concentré que par une timidité quelconque.
A mesure que le clitoris gonflait et que son sexe s’humidifiait, le doigt de son Homme dessinait d’autres ‘8’, des ‘O’ majuscules, changeant de sens, jouant avec la pression plus ou moins légère. Le tout, au gré des gémissements d’avantage prononcés dessinant progressivement la voie vers l’extase.
Et la sortie de l’autoroute s’approchait rapidement…
Partagée entre la concentration et ce désir qui montait, elle n’opposait aucune résistance à ce dernier. Son visage affichait des émotions contradictoires, entre continuer à maitriser le volant et se laisser envahir par ces sensations annoncées comme délicieuses. Les yeux aimeraient se fermer pour se délecter du plaisir mais … mais c’était sadiquement interdit. Le corps voudrait se lâcher pour être envahi mais pas question de relâcher les pédales.
Ce doigt, qui n’avait que faire de cette autoroute, ne s’occupait que de la route de l’extase dont il dessinait la voie.
Bientôt, les vannes de plaisir s’ouvrèrent en grand pour que se déversât le torrent de plaisir. Agrippée au volant, son corps tressailla sous les coups de l’orgasme qu’Il venait de lui offrir. La trajectoire resta parfaite, l’attention était maintenue. Un combat interne se joua entre la jouissance et l’absolu nécessité de rester maitre de soi. Un fabuleux mélange d’opposés, un flot de sensations exquises, rester stoïque et jouir.
A mesure que les effets de l’orgasme s’estompèrent, la sortie de l’autoroute se matérialisa enfin. Tout en lui remettant sa robe, Il déposa un baiser sur sa joue devenue rouge.
« Tu es toute mouillée maintenant…
- La faute à qui ? »
Ravi, Il laissa Sa main, affectueusement, sur la jambe.
Le magasin aurait pu être une aire de jeux. Mais ce n’était pas le thème du jour. Plus tôt les courses seraient terminées, plus tôt les choses sérieuses seraient abordées.
Le couple et l’homme célibataire ne se connaissaient pas. De l’échangisme, du trio, du bondage avaient fait naître des liens entre les 2 couples.
En revanche, c’est en croisant, lors d’une soirée, ce jeune homme un peu perdu, timide qu’ils lui avaient proposé de passer à la maison. Pour être plus à l’aise.
Bientôt, les derniers plats furent terminés et prêts pour ce soir. Lorsqu’elle prit le chemin de la chambre pour se reposer, Il l’intercepta.
« Nous n’avons pas fini.
- Je suis fatiguée, je n’ai pas arrêté.
- Dans 1h, tu reviens. Il y a un dernier plat à préparer.
- Lequel ?
- Tu verras.
- Lequel ?
- Tu veux te poser ? Alors, vas-y. On s’en occupera après.
- Mais tu vas me dire ce que c’est ?
- Non, et ça ne sert à rien d’insister. Va te reposer.
- Non, je veux savoir.
- Ça suffit….
- Mais …
- Ça suffit ! Il est 17h30 à ma montre. A 18h30, tu es dans le salon.
- Et si je ne veux pas ?
- Cette question n’existe pas !
- ... »
Seul, Il s’offrit un verre de jus de fruit. C’était vrai qu’ils n’avaient pas arrêté de l’après-midi. Tout était prêt. Cela méritait une pause… Un moment de calme …
Calme… Un terme magique quand il s’agissait de s’évader et de fuir un Quotidien étouffant. Las, Ses journées se suivaient, fades. Il se sentait enfermé dans une prison dorée dans laquelle Son esprit ne pouvait s’évader que par des songes ou des rêves. Sa santé Lui avait joué de mauvais tours. La Vie devait être croquée à pleine dent. En profiter … avant l’arrivée de la prochaine tuile.
18h30. Il s’était assoupi quand elle Le rejoignit.
« Comment va débuter la soirée, lui demanda-t-Il ?
- Je ne sais pas, répondit-elle.
- D’après toi ?
- Je ne sais pas … ils vont arriver, on va manger …
- Voilà. Ils vont arriver, être accueillis, passer la soirée. C’est pour cela que nous sommes ici.
- Il nous reste 1h.
- C’est plus qu’il n’en faut.
- Ha… ?
- Oui, ce ne sont pas des clampins qui vont sonner à la porte. Ils viennent parce que nous les avons invités. A ce titre, ils seront reçus et traités comme il se le doit. Directement dans l’ambiance.
- Hmmm … oui. Et tu veux que je fasse quoi ?
- Reprendre des règles de savoir-vivre et les adapter.
- Parce que tu sais vivre ?
- Ta fessée, tu la veux sur la fesse gauche ou la fesse droite ? »
« Bonsoir Monsieur, bienvenu.
- Bonsoir
- Puis-je vous débarrasser ?
- Heuu, oui, voici, répondit Sylvain en lui donnant sa veste, visiblement surpris de cet accueil.
- Monsieur Mon Epoux vous attend.
- Ha… heu d’accord.
- Je vous invite à me suivre, termina-t-elle. »
Sur ces mots et ne sachant que répondre, Sylvain emboita le pas de cette ravissante hôtesse d’accueil.
« Monsieur, vient d’arriver.
- Je te remercie. Bonsoir Sylvain, sois le bienvenu. Installe-toi et mets-toi à l’aise.
- Je ne m’attendais pas à un tel accueil.
- Ha ? fit-Il avec un sourire satisfait. »
La sonnette retentit à nouveau. Passant devant leur premier invité, elle dévoila ainsi une élégante robe de soirée noire fendue au niveau des jambes. Magnifiquement longues, elles étaient habillées de bas les mettant en valeur jusqu’à la moitié de la cuisse. En relevant un peu le regard, il était aisé de deviner qu’un porte-jarretelle soutenait ce délicat sous-vêtement.
Sur le point d’ouvrir la porte, son dos se découvrit à moitié, nu.
La colonne vertébrale se dessina, telle une ligne qui se prolongeait jusqu’au bombé délicat du bassin. Puis, survolant le bas de la robe, elle finit sa course sur une paire d’escarpins noirs d’une hauteur de talon généreuse.
L’élégance était au rendez-vous, les mystères étaient son compagnon.
« Bonsoir Madame. Bonsoir Monsieur, bienvenus.
- Ha... Bonsoir, répondit Hans, également surpris de cet accueil.
- Bonsoir, comment vas-tu, s’exclama Julie !
- Puis-je vous débarrasser de vos affaires, poursuivit-elle ?
- Ha, heu, oui ! Voici mon manteau, enchaina Julie, toute aussi surprise.
- Monsieur Mon Epoux vous attend. Je vous invite à me suivre.
- Oui ! lança Hans en emboitant le pas, enjoué.
« Madame et Monsieur viennent d’arriver.
- Je te remercie. »
Alors qu’elle s’éloignait, Il les accueilli avec une embrassade et une ferme poignée de main amicale.
« Sympa l’accueil ! s’exclama joyeusement Hans.
- J’en suis ravi, répondit-Il. Madame, Messieurs, prenez place pour l’apéritif ! »
Chacun se dirigea vers un des fauteuils placés en cercle mais Julie s’interrompit, le sourire aux lèvres.
« On joue à la chaise musicale ?
- Non, la dernière place est au centre, pour toi, répondit-Il, amusé. Je suis sûr que tu trouverais le tapis plus confortable que le fauteuil, en le désignant du doigt.
- J’aime la tendresse pour mes fesses.
- Même la tendresse d’une cravache ! s’incrusta Hans de plus en plus ravi.
- Que souhaitez-vous boire, demanda-t-Il ? »
A ces mots, Sinélia se rapprocha du cercle en prenant les commandes de chaque invité. Puis, elle vint vers Lui.
« Prends ce dont il te plait, lui chuchota-t-Il à son oreille.
- Bien, murmura-t-elle en reculant.
Je t’aime, glissa-t-Il aussitôt, toujours dans son oreille.
- C’est moi qui t’aime. »
- Il la regarda, un moment, s’éloigner vers la cuisine, admirant La Beauté de sa Femme et la Chance qu’Il avait d’être le Propriétaire de cette merveilleuse Créature depuis 9 ans.
Quelques longues secondes d’état de félicité passèrent…
Enfin, Sinélia se pencha face à Julie pour lui donner son rafraichissement.
« Madame, vous aviez commandé un Sex on the beach ?
- Ho oui, répondit-elle avec autant d’amusement que de gourmandise. »
Derrière Sinélia, Hans admirait ces fesses moulées dans la longue robe.
« Monsieur, vous aviez commandé un Diabolo menthe ?
- Oui, répondit Sylvain en tendant les mains pour saisir son verre. Merci.
- Je vous en prie. »
Penchée face à lui, sa robe laissait seulement entrevoir une poitrine prometteuse sous ce tissus souple et élégant. En voir davantage était impossible. Visiblement, elle avait reçu des instructions à ce sujet.
Cette fois, c’est Lui qui profita du spectacle prometteur de Son Epouse, vue de dos.
Depuis ses hauts talons, dont Il était friand, jusqu’à son dos courbé, Il se délectait de ce corps dont Il ne se lassait pas d’admirer.
Puis, ce fut au tour de Hans de profiter du décolleté.
« Monsieur, vous aviez commandé un kir framboise ?
- Oui, tout à fait, répondit-il avec la voix hautaine d’un acteur qui ne se prenait pas au sérieux. »
Au tour de Julie d’admirer le moulage agréable que réalisait la robe. Hans tenta de chercher cette poitrine prometteuse mais il n’eut pas plus de succès que les autres invités.
Une fois l’apéritif distribué, elle s’éclipsa dans la cuisine pour en revenir avec un autre plateau. Se présentant face à Lui, à genoux.
« Mon Mari a commandé un punch léger, dit-elle en Lui tendant le verre.
- Oui, je te remercie, dit-Il en lui saisissant délicatement la mâchoire du bas. »
La tirant vers Lui, Il déposa sensuellement Ses lèvres contre les siennes. Petit moment de tendresse, coupée du monde. Les lèvres se caressèrent doucement, cherchant à en saisir davantage de l’autre, qui tentait la même chose. Une petite pointe de langue sa rajouta à cette embrassade mutuelle. Le gout fut exquis, sensuel.
Revenant mentalement avec Ses invités, Il constata avec un certain sourire qu’ils n’avaient pas été les seuls à profiter d’un petit moment : Julie et Hans venaient tout juste de s’éloigner l’un de l’autre. Sylvain feignait d’être occupé avec son verre et Sinélia s’offrit son apéritif.
« Madame, Messieurs, annonça-t-Il en se levant. Je vous souhaite la bienvenue à cette soirée. Santé ! »
Chaque convive se prêta au jeu du toast et profita de ce moment agréable. Sinélia passait autour du cercle, à l’affut du moindre verre vide ou d’autre service qu’elle pourrait apporter.
« Souhaitez-vous que je vous débarrasse, demanda-t-elle en se penchant devant Hans. »
- Oui, j’en voudrais un autre, répondit-il, le regard fixé sur le décolleté.
- Des cocktails de jus de fruits vont sont proposés.
- Je ne sais pas, quel est le meilleur ?
- Un Dream Baby, par exemple ?
- Il y a quoi dedans ?
- Monsieur pourra savourer un mélange de framboise, d’orange et de citron vert.
- Avec des glaçons ?
- Bien entendu.
- Je prends, mais sans framboise, continua Hans, le regard toujours rivé sur le décolleté. »
« Est-ce que Madame souhaiterait prendre une nouvelle commande, demanda-t-elle penchée devant Julie.
- Non, ça ira en lui donnant son verre sans attendre. »
Sylvain ne jouera pas non plus la montre.
Le Maitre des Lieux continuant à déguster son punch, Hans attendait patiemment son nouveau verre avec l’espoir de fouiller à nouveau de regard le décolleté.
« Sinélia, tu as des choses à faire. »
Cet ordre impromptu torpilla net les projets de Hans ; le verre lui ayant été donné dans la manière la plus basique qu’il soit. Son mélange de jus de fruits devint aussitôt sans intérêt et fade à boire…
S’exécutant, elle s’éloigna, non sans sensualité, dans une pièce laissant admirer sa sensuelle démarche du haut de ses talons.
Elle réapparut, vêtue d’une jupe et d’un top, les 2 en cuir. Une autre façon de mettre son corps en valeur. Un moulant différent, mais tout aussi agréable à regarder.
« Tu es sexy à point. Maintenant, fais-toi désirer. Ça ne bande pas assez, ici, lui ordonna-t-Il dans son oreille.
- Bien.
- Fais ta salope et nous mangerons après.
- Ils doivent me baiser ?
-Non, chauffe-les tous. Ils ne te prendront pas tout de suite.
- Ils vont manger sur la béquille.
- Ce n’est pas ton souci. »
Voyant son regard hésitant, Il lui murmura.
« Mets-toi devant Hans et dis-lui que tu as reçu l’ordre de te mettre à sa disposition.
- Je n’aurai pas le temps qu’il va me sauter dessus.
- Fais ce que je te dis.
- Bien. »
Se plaçant devant Hans, main dans le dos.
« J’ai reçu l’ordre de me mettre à votre disposition.
- Ha ? »
Hésitant un moment, une voix raisonna.
« Mets-toi à 4 pattes, présente ton cul. »
Ce cuir dessinait de magnifiques courbes que Hans savourait à son aise. Mais n’avait-il pas fini que l’ordre d’aller au-devant de Julie tomba.
« Tu as toujours l’ordre de te mettre à disposition ?
- Oui, Madame.
- Mets-toi à genoux et lève ton haut. Je veux voir tes seins.
- Bien Madame. »
Obéissant, elle laissa ainsi apparaître sa poitrine généreuse, restée mystérieuse jusqu’alors. Julie obtint ainsi la primeur de la gouter du bout de ses doigts. En les pinçant légèrement, les tétons durcirent.
« Est-ce qu’ils vous plaisent, Lui demanda à Julie ?
- Oui, ils sont mignons.
- Vous pouvez les gouter davantage, c’est la suite de votre apéritif. »
Julie Le remercia, heureuse de pouvoir jouer de ce corps.
Sinélia ne bougeait pas. Seins offerts à ces doigts fins et délicats, de légers murmures s’échappèrent de ses lèvres légèrement ouvertes. Ses yeux regardaient … regardaient cette personne qui avait l’autorisation de la toucher
Alors, elle se laissait faire, offerte à cette Dame privilégiée, fière de montrer sa docilité à Son Homme et de lui donner également ce spectacle qu’Il appréciait.
Julie continua de jouer avec ces tétons devenus durs et rougissant de plaisir. Le sein se raffermissant légèrement.
Après les doigts, ce fut au tour de la langue de parcourir ce petit piton, partant de la base et remontant sur le dessus. Puis, elle l’engloba totalement avant de l’offrir à sa bouche.
Un frisson l’envahit quand Julie l’aspira. Puis, elle le tira avec ses dents, le relâcha et revint à la charge pour l’aspirer de nouveau.
A mesure que cette langue l’agaçait, son corps semblait s’envoler à mesure que de petits spasmes accompagnés de gémissements apparaissaient.
Autour, l’assemblée masculine ne perdit pas une miette de ce spectacle lesbien. Un mélange de douceur et d’un quelque chose que seules les femmes pouvaient offrir à l’excitation grandissante de ces messieurs.
Hans s’approcha alors, tentant d’effacer sa frustration précédente. Mais elle avait reçu des consignes : à disposition de Julie et de personnes d’autres. Tant pis s’ils avaient la gaule.
« Va voir notre ami Sylvain, à présent »
Les yeux de Hans s’écarquillèrent aussitôt. Elle lui filait encore entre les doigts au profit de ce jeunot. Résigné, il se rassit, attendant patiemment son heure…. Bon … Le Maitre des Lieux, c’est Lui.
Sylvain fut, un peu plus gêné. Tout jeune dans ce genre de pratiques, il ne savait pas comment se comporter et se crispait. La prendre directement comme une chienne ou délicatement comme le fit Julie ? Ou attendre les ordres du Maitre des Lieux ? Elle s’approchait de lui à 4 pattes … Garder les jambes écartées ? Fermées pour l’accueillir ? Que faire ? Et il était devant Lui … Il le regardait, l’observait ! Il sentit son visage rougir, mélange de d’excitation et de honte d’indécision.
Tout en restant à genoux, elle posa une main sur sa poitrine et lui chuchota :
« Détendez-vous et respirez calmement
- …
- Relaxez-vous, laissez-vous faire. »
A ces mots, ces mains descendirent vers l’entre-jambe de Sylvain qu’elle massa délicatement. Mais c’est avec moins de délicatesse qu’elle repoussa une paire de mains rejoindre la sienne. Seuls des doigts experts comme les siens furent autorisés à produire ce plaisir pour lequel elle était dressée. Elle exécuta ainsi l’ordre qu’elle avait reçu : chauffer les invités. Mais en y rajoutant sa touche personnelle.
Une bosse dure gonfla sous le pantalon, trahison d’une excitation de plus en plus pressante.
Que faire ? Se laisser faire… C’était agréable ; mais ce fut terrible de ne pouvoir rien faire d’autres alors que l’envie de lui prendre la tête montait en flèche. Une petite voix lui murmura clairement que la 2e option n’aurait pas été l’idée du siècle.
Alors, Sylvain se laissait faire, laissant une bouche délicieuse s’occuper délicatement de son sexe.
Il ne remarquait pas les yeux dépités de Hans qui le regardait avec envie. « Profite qu’on s’occupe de toi !! Profite qu’on te branle, au lieu de te faire des nœuds au cerveau. Tu ne sais vraiment pas ce qui est bon. P’tit con ! »
Julie observait, non sans plaisir, cette douce torture infligée à Sylvain. Ce côté sadique d’une soumise l’attirait pleinement. Ne pas pouvoir toucher. Tout le monde obéissait à une seule personne. Même cet invité fut encore plus soumis que ne l’était cette soumise. Elle aurait pu en faire autant avec son propre homme mais il ne prenait rien au sérieux et l’aurait envoyé paître si elle avait tenté quoi que ce soit dans ce domaine. Pourtant, elle y ressentait quelque chose. Une chose qui la faisait vibrer. Une chose qui ne la laissait pas indifférente...
Sylvain allait exploser. Ce fut peut-être cela qui l’amusait le plus à cet instant.
« Suffit, passons à table ! »
- Est-ce que cela vous a plus, demanda-t-elle à Sylvain ?
- Heu… oui, bien sûr, oui, balbutia-il. »
Comment déstabiliser le soi-disant ‘sexe fort’, songeait- Julie, finalement très amusée.
Tirant une des chaises de la table du salon, Sinélia invita Julie à s’installer. Très enjouée de cette ambiance pleine de promesses, un large sourire la remercia.
« Monsieur, je vous invite à vous installer », fit-elle à destination de Hans qui était déjà sur le point de s’asseoir. L’absence de tout signe de politesse de sa part ne passa pas inaperçu aux yeux du Maitre des Lieux…
« Monsieur, je vous invite à vous installer », dit-t-elle à Sylvain, se remettant de ses émotions.
- Oui, j’arrive… Merci …
- Puis-je Vous inviter à Vous installer, demanda-t-elle au Maitre des Lieux ?
- Avec plaisir, répondit-Il. Tu peux commencer le service.
A ces mots, elle prit une bouteille de jus de raisin et en proposa à chaque convive. En commençant par Julie, elle fit le service comme si c’était du vin.
Quand le pichet arriva en face de Hans, celui-ci n’avait toujours pas apprécié d’avoir été mis sur la touche. Faisant mine de jouer le jeu, la tension des traits de son visage ne mentaient pas.
« Votre boisson vous parait acide, Hans ?
- Non, du tout, tout va bien.
- Vous paraissez tendu.
- Il se fait faim, répondit-il en forçant une fausse jovialité.
- Allons, allons… Sinélia va vous donner ce qu’il faut le temps que votre repas arrive, répondit-Il en faisant un signe. Julie avait tôt fait de remarquer qu’il s’agissait d’un piège. L’impatience de la curiosité la gagnait.
Sinélia se mit à genoux ainsi à côté de lui, à la distance d’un bras.
« Monsieur, j’ai reçu ordre de vous faire patienter. »
Hans se retourna face à elle, excité de la suite.
Tirant son haut, elle dévoila une partie de son sein qu’elle tenta, sans effort, de lécher. Puis, elle le remit à sa place aussitôt, caché.
« J’espère que j’ai répondu aux attentes de Monsieur, fit-elle en se remettant debout. »
Julie jubilait en voyant Hans à 2 doigts de lâcher une injure de frustration et se retint de rire. Décidemment, la soirée se présentait encore mieux que prévue.
Sylvain restait silencieux. Mi-amusé, mi-averti qu’il n’y avait rien à faire d’autres, rien faire d’autres que d’obéir, comme elle, s’il voulait participer pleinement à la soirée.
D’un clin d’œil, Il la félicita de son numéro pour recadrer cet impétueux Hans.
Sinélia revint avec le premier plat.
Tout en respectant les traditions de savoir-vivre, Julie fut la première servie, accompagnée d’un « Madame » protocolaire.
Puis, les 2 hommes eurent le leur.
Enfin, son assiette fut déposée devant Lui, accompagnée d’un « J’espère qu’il Vous plaira. »
- Je n’en doute pas, répondit-Il. »
A peine eut-elle tourné le dos qu’Il lui décocha une magnifique claque dont le bruit emplit la pièce.
« Je te remercie pour ce service, il est impeccable, lança-t-Il, fier de son geste.
- Je vous en prie, répondit-elle avec le sourire crispé des gens qui viennent de gagner une main imprimée sur la fesse.
- Tu as une drôle de façon de remercier ta femme, lâcha Hans.
- Je remercie Ma Servante, répondit-Il avec fierté.
- Elle va boiter quand elle va revenir, ta servante.
- Vraiment ?
- Attends, tu as vu ce que tu lui as mis ? Elle va avoir le cul rouge !
- Et ?
- Elle va pas marcher correctement, ni s’asseoir, cracha-t-il, satisfait d’avoir lâcher un peu de se rancœur.
- Ma Servante se débrouille très bien. Tu en doutes ? Reviens ! »
Obéissant docilement, elle fit demi-tour.
« Alors, Elle boite ?
- Non, mais …
- Je vois…, en la renvoyant à la cuisine. Ce que je vois, c’est une démarche fluide, très à l’aise. Rien de moins. Même avec des hauts talons ; personne n’en fait autant. Même pas toi. »
Ce pic ferma le clapet à Hans, abandonnant aussitôt la discussion par KO. Sylvain remarqua le large sourire de Julie et son geste discret, mais tellement clair, du couperet qui tombait….
Peu de temps après, Il la rejoignit dans la cuisine. Elle était en train de manger le même menu mais le thème de la soirée voulait qu’elle ne fût pas assise à la table des convives.
Il dessina sur sa joue, une sortie de clef de Sol.
« Comment ça va ?
- Ta claque m’a démonté la fesse.
- Tu n’exagères pas un peu ? »
Elle lui répondit par un sourire amusé. Maso, la douleur était son plaisir.
« Tu es une vraie salope, tu as vu dans quel état tu as mis Hans ? Il était rouge de rage, la félicita-t-Il. Je n’en demandais pas tant. Il est chaud bouillant maintenant !
- Oui, ça lui apprendra à faire le malin. Tu sais qu’on peut le torturer jusqu’à la fin comme ça.
- On verra. Pour le moment, tout se passe bien.
- Oui, ça va.
- Finis tranquillement ton repas, termina-t-Il en dessinant à nouveau sur sa joue.
« Je me suis régalée, s’exclama Julie. C’est Votre Epouse qui a cuisiné ?
- Oui, elle maitrise. »
En revenant, elle débarrassa silencieusement Julie puis Hans, muté dans un silence lourd, et enfin Sylvain qui se demandait comment va se passer la suite.
Son Mari aura été débarrassé en dernier. Sur la pile des assiettes, Il déposa son verre rempli d’eau et lui asséna une autre fessée au moment où elle repartait.
« L’eau a coulé… Fais le tour de nos invités qui te puniront chacun d’une fessée. A chaque fois que de l’eau coulera, tu referas un tour ».
Silencieusement et avec le visage forcé de rester de marbre, elle s’approcha de Sylvain qui n’osa lui donner la claque demandée. Elle fut déjà trop loin, s’approchant déjà de Hans, quand il se décida enfin à la lui donner.
Hans ne se fit pas prier pour claquer ce fessier qu’il espérait toujours prendre. Peine perdue, l’eau ne déborda pas.
Julie n’eut pas plus de succès et Silénia disparut dans la cuisine.
« Sylvain, t’as un cul offert et tu le rates, s’exclama Hans !?
- Heuu …
- Pffff ! »
Julie était satisfaite des déboires que subissaient Hans. Le cas avec Sylvain ne la laissait pas indifférente non plus. En particulier, quand Sinélia s’occupait de lui. Serait-elle aussi à l’aise pour s’occuper ainsi d’un homme de la sorte ? Cela aurait fait partie de son tempérament.
Rien n’aurait été choquant.
Il y aurait une personnalité en elle qui ne demandait qu’à s’exprimer.
Peut-être oserait-elle ce soir ? Un petit coup de pouce pour forcer le destin ?
Revenant de la cuisine, Sinélia déposa devant elle une part de charlotte aux fraises nappée de coulis de myrtilles.
« Bonne dégustation, Madame. »
Ce choix de dessert n’était pas anodin. Si le pâtissier connaissait la symbolique, il eut bien compris à qui ce gâteau était offert.
Sinélia se dirigea vers Hans, déridé à la vue de cet entremet.
« Bonne dégustation, Monsieur. »
- Le meilleur moment ! »
Personne n’y prêta attention.
Puis, vint le tour du Maitre des Lieux.
« Bonne dégustation. J’espère qu’il Vous plaira.
- Les couleurs sont respectées, tout est là. Tu as mérité ta récompense. »
A ces mots, Il se leva et l’entraina vers une autre pièce dans laquelle ils s’absentèrent un moment.
« Ils vont baiser ? demanda Hans sarcastique.
- Bien sûr, répondit moqueuse Julie. Ce serait certainement ta récompense aussi si tu ne faisais ton casse-couille.
- Ca n’empêche pas.
- Si : tu te prends pour Dieu le Père alors que tu n’as pas un brin d’imagination.
- Ta gueule !
- La tienne, tais-toi maintenant.
- Tu n’as pas ….
- Silence ! »
Hans se refrogna sans rien dire, vaincu par cet échange perdu d’avance.
Sylvain fit comme s’il n’avait rien vu : la messe fut dite concernant le rôle de chacun dans ce couple.
C’est quand ils revinrent qu’elle remercia son Homme devant tout le monde. Puis, chacun fit honneur au gâteau.
Hans imagina qu’elle Lui en a certainement taillé une belle pour qu’elle Le remercie ainsi. A la fin de la soirée, il serait le seul connard à revenir la béquille raide.
Sur la table, Il déposa un plateau sur lequel Il déposa tous les verres à eau se trouvant sur la table… après les avoir remplis.
« Sinélia, débarrasse les verres. »
Plateau chargé en main, elle fit quelques pas en direction de la cuisine lorsqu’elle fut interrompue.
« Reviens, il en manque un, dit-Il après avoir rempli un autre verre.
- Oui. »
Puis, elle repartit de nouveau mais sa démarche fut à nouveau perturbée.
« Reviens, tu en as encore oublié un, dit-Il après avoir rempli un autre verre. »
S’exécutant, elle prit le verre d’une main qu’elle déposa sur le plateau.
Elle n’avait pas encore atteint la cuisine qu'une sorte d'éclair lui parcourut le corps.
Sans réelle conviction, elle reprit sa marche mais fut tout de suite arrêtée.
« Le plateau se tient à une seule main. Pas 2. Reviens à table et repart. »
Obéissante, elle revint et le Maitre des Lieux déposa un autre verre rempli à ras sur le plateau.
Satisfait, Il la laissa repartir.
Elle ne fit que quelques pas avant de tressaillir.
« Reviens ici, commanda-t-Il. »
La voyant s’approcher, Julie se rassit confortablement sur sa chaise, convaincue que ce jeu durerait encore un moment. Elle avait deviné ce qu’il se passait.
« Regarde, en montrant du doigt : de l’eau a coulé. Pose le plateau là et va te mettre à disposition de Madame pour punition.
- Bien. »
Julie se tourna alors sur sa chaise.
« Mets-toi à genoux et dégage tes seins. »
Yeux baissés, Sinélia souleva son haut. Julie saisit du bout des doigts ses tétons qu’elle pinça violemment, d’un coup sec. Un petit gémissement sortit de sa bouche.
« C’est bon, tu peux reprendre le plateau, ordonna-t-Il. »
C’est en le saisissant qu’elle constata la présence d’un verre supplémentaire. Si elle les avait comptés, il y en aurait trop pour le nombre de personne assises autour de cette table.
En revanche, les traces de débordement avaient disparu…
A peine fut-elle repartie que son corps tressailla à nouveau. Pas de rappel.
Elle continua alors son chemin avec ces sensations de plus en plus déstabilisantes.
« Hans, va voir si de l’eau a coulé. Sinélia, arrête-toi. »
Trop content de recevoir cet ordre, il s’empressa de contenter le Maitre des Lieux espérant enfin sa récompense. Mais le plateau était désespérément sec et Hans regagna sa place.
« La gauche ou la droite, Sylvain ?
- De quoi ?
- La gauche ou la droite ?
- Je ne sais pas.
- ...
- La gauche ! »
Sinélia offrit ainsi ses fesses à Sylvain, debout, plateau au-dessus d’une main. De l’autre, elle souleva sa jupe.
Rougissant légèrement, Sylvain donna une claque qui l’ébranla à peine. Mais quelques gouttes débordèrent d’un verre rempli à ras bord.
« Pose tout ça et passe sous la table, ordonna-t-Il. »
Sans mot dire, Sénilia se cacha docilement sous la nappe.
Hans se rassit, le sourire revenu aux lèvres
« Pourquoi es-tu sous la table ?
- Monsieur m’a donné une fessée et de l’eau a débordé.
- Pour ta punition, va t’occuper de Monsieur. »
Sylvain esquissa un large sourire, surpris de la tournure des événements en sa faveur.
Celui de Hans disparut.
Il suffisait de lire son visage pour connaitre le déroulé.
Tout d’abord, les yeux furent grands ouverts, les lèvres crispées. Mais rapidement, il se détendit, le regard se dirigeant vers la porte du Paradis sur Terre.
Transporté par ce Voyage, le Plaisir prenant le dessus, une de ses mains descendit sous la nappe.
« Pas les mains ! »
Repris aussi sec, Sylvain replongea aussitôt dans son voyage, obéissant strictement au Maitre des Lieux pour profiter pleinement de ce moment.
« Ca suffit. »
Sylvain redescendit doucement avec un mélange de béatitude et de « reviens-y ». Mais heureux de ce moment privilégié.
Sans émotion apparente, elle refit surface et reprit à nouveau le plateau dont le poids se faisait sentir. En plus, un autre verre avait encore été rajouté… Au moment où elle repartit, sa respiration s’accéléra brusquement.
Julie avait remarqué la télécommande qu’Il actionnait pour faire vibrer ce délicieux œuf, enfoui en Sinélia. Le jeu n’était pas prêt de s’arrêter.
Malgré cette éruption de sensations, elle continuait son chemin, stoïquement, vers la cuisine.
Soudain, un puissant tressaillement déstabilisa sa main et nombre de verre débordèrent. Elle resta un moment immobile avant d’être rappelée.
« Notre ami Hans va s’occuper de ton cas. »
Il n’en fallait pas plus pour que son visage s’illumina. La récompense ! Enfin !!
Il s’installa sur sa chaise, son trône, à l’image du roi tout-puissant sur le point d’asseoir son autorité et son sadisme à toute l’assemblée, fusse-t-elle composée de gueux ou de rois également. « Tu vas crier ma belle, tu vas sentir qui est Hans ! »
« Donne le plateau à Hans pour qu’il contrôle. Il y a de l’eau dedans ? Il y en a qui ont débordé du verre ? Merci Hans … Mets-toi à genoux devant lui et dis-lui que tu es une mauvaise fille méritant d’être punie. »
A genoux devant ce roi les yeux pétillants, elle récita sans sourciller l’ordre.
« Hans, êtes-vous d’accord pour qu’elle soit punie ? »
- Oui, bien sûr !
- Bien, essuyez l’eau qui a coulé pour qu’il n’y ait plus de traces … Voilà … et rendez-lui son plateau… Bien. Tu vas arriver à débarrasser la table de tous ces verres ? Dépêche-toi !
- Mais elle devait être punie !
- Oui, je vous ai demandé si elle le méritait. Vous m’avez répondu que oui.
- Je devais m’occuper de son cas !
- Bien sûr. Vous l’avez fait en jugeant si elle devait être punie ou pas. C’est donc mission accomplie, dit-Il satisfait. »
Hans n’ira pas plus loin. « S’il y en avait bien un qui se fait baiser depuis le début, et copieusement, c’est moi ! maugrée-t-il ». Interdit de râler, de geindre, de rire ou de pleurer.
Pendant qu’il tentait de contenir sa frustration et la honte d’être mené ainsi par le bout du nez, Julie réussit à contenir un rire qui passait par un sourire aussi large que radieux.
Comme elle s’y attendait, l’œuf se remit à vibrer, éjectant des gerbes de plaisir partout. Son sexe, mouillé, devint affamé. Sinélia avait anticipé le coup et aucun verre ne déborda et jeta un oeil vers la table.
Des yeux plein de fierté, Il la félicita.
« Pas un verre n’a bougé. C’est bien … fini les gages. Termine de débarrasser mais ne fais pas exprès de tout renverser.
- Oui, trahissant une légère déception. » Elle y avait pris gout à ce jeu… et, surtout, le feu commençait à l’envahir.
Quand elle revint pour embarquer les dernières affaires de la table, elle releva que le Maitre des Lieux avait installé une autre chaise, à Sa gauche.
C’était pour sa part de gâteau.
Elle le dégusta à genoux, le dessert posé sur l’assise. Une main très connue Lui caressait la tête
« Merci, dit-elle affectueusement.
- Ton service a été parfait. Je pense que tous nos invités ont été satisfaits, dit-Il en s’adressant à l’assemblée. Madame est aux anges, Sylvain est heureux et détendu et Hans est à l’aise comme chez lui. »
Ce dernier lui répondit par le plus beau des faux-cul de sourire. Il se doutait bien que son équivalent verbal aurait été un « allez-vous faire mettre » mais ce jeu improvisé Lui plaisait particulièrement. Julie était de son côté et il n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’elle prît le relais. « Encore un peu et tu vas y arriver, à le mettre à tes pieds ».
Hans était un ami de confiance. Mais sa prétention et sa vanité étaient insupportables au plus haut point.
Sylvain vint tout juste de finir son dessert qu’Il lui demanda.
« Etes-vous plus détendu ?
- Oui, ça va bien, répondit-il enjoué.
- Cette soirée vous plait-elle ?
- Oui, je suis ravi d’être ici et …
- Et ?
- Non, rien, je suis content d’être parmi vous.
- Et vous Hans, partagez-vous le même sentiment ? enfonçant encore le clou.
- Absolument ! avec le même sourire dont la traduction ne laissait aucun doute quant à la qualité du langage.
- Alors, tout va bien. »
Sans regarder le mélange de dépit et de colère noircissant ses yeux, Il se tourna enfin vers Julie.
« Madame, profitez-vous pleinement de cette soirée ?
- Oui, Monsieur. Plus que Vous ne le pensez.
- J’en suis ravi, termina-t-Il avec un clin d’œil complice. »
L’entremet que Sinélia avait préparé elle-même était appétissant. Mais à ce moment, la cuillère ne put monter jusqu’à la bouche.
La main du Maitre des Lieux avait quelque chose de magique, apaisant. Elle effaçait les douleurs de la journée, calmait un esprit en surchauffe, attirait les beaux rêves.
Sinélia se laissait aller, emportée par cette caresse. Cette Main affectueuse la maintenait tendrement à genoux. Un ordre implicite plus puissamment exprimé qu’à la voix car O combien chargé en symbolique.
Tenue ainsi immobile, elle ne bougeait pas, enchainée par le simple contact de cette Paume mais tellement libre à la fois !
Cette Paume …
La douceur de ce toucher contrastait tellement avec la poigne dans laquelle elle était maintenue. Se laissant emporter, fermant les yeux, sa tête balançait légèrement pour suivre les mouvements de cette Main comme une chate recherchant les gratouillis tant attendus.
Une incroyable tendresse était partagée.
Abandonnée à cette Caresse, elle marquait sa totale appartenance, Propriété absolu de cet Homme au-dessus d’elle.
Le temps passait, presque interminable, dans cette bulle, coupée du monde.
La symbolique suffisait.
« Messieurs, Madame, si vous voulez bien passer dans le salon. Le digestif va vous être servi. »
- C’est votre première soirée privée ? demanda Julie à Sylvain.
- Oui, j’avais fait une sortie en club où j’avais rencontré Monsieur et Madame, mais là…. Tout est nouveau pour moi.
- Il faut vous détendre et profiter.
- Oui, mais je ne sais pas vraiment ce qu’il est possible de faire.
- Monsieur donne les directives comme vous pouvez le voir. Quand vous êtes autorisé à faire quelque chose ou incité, faites-le, justement. La soirée est organisée pour cela.
- Je sais ; je n’ose pas encore.
- S’il vous donne la permission de faire quelque chose, vous aurez tout intérêt à le faire. Sortez de votre coquille.
- J’essaierai, mais je ne voudrais pas lui faire mal comme, par exemple, la fessée.
- Vous n’êtes pas obligé non plus de frapper comme une brute. C’était autorisé et Il n’avait pas dit d’en donner une douce. Vous aviez de la marge.
- Oui… mais …, répond Sylvain, confus. Je suis timide.
- Ça, on l’a tous vu, termina Julie. »
« Madame, Messieurs, je vous invite à vous installer sauf si rester debout est votre kif. La Clairette arrive, annonça-t-Il.
- C’est quoi, demanda Hans.
- Un pétillant qui ressemble au Champagne. Mais moins fort, plus fruité et sans le chichi luxueux qui va avec. Une coupe par personne, expliqua-t-il en ajustant l’éclairage au profit d’une lumière un peu plus tamisée. »
Dans la pénombre, elle apparut, plateau en main.
Cette fois, son corps fut dessiné différemment. Les sous-vêtements, cachés, furent à présent découverts et laissaient présager d’autres formes. Perchée sur ses haut-talons, la démarche était toujours sensuelle, avec un petit quelque chose plus excitant.
C’est en prenant son temps qu’elle se dirigea vers Julie. Elle admirait cette façon de faire. Une légère excitation naissait en elle, ne sachant pas vraiment ce qui la provoquait. Cette soumise, seins et sexe offerts, qui ne sourcillait pas ? Sa démarche vraiment sexy ? Ou quelque chose d’autres ?
Julie prit sa coupe du plateau, mais n’y accorda aucun intérêt. Seul ce corps, en face d’elle l’intéressait.
Hans fit preuve d’un peu plus de courtoisie. Bien qu’impatient, il joua le jeu de l’invité en remerciant la servante. Se tenir à carreau. Ne pas faire de vague. La soirée n’était pas terminée…. Tiens bon !
Puis, ce fut au tour de Sylvain. Pétri dans sa timidité, il préféra regarder sa coupe plutôt que le spectacle qui s’offrait à lui.
Enfin, ce fut au tour du Maitre des Lieux.
Un signe de tête couplé avec un autre de la main suffit pour la mettre à genoux devant Lui.
« Lorsqu’on sert la Clairette, c’est à genoux qu’il faut se présenter devant les invités. Tu es restée debout.
- Pardon, j’avais oublié. »
A ses côtés, une boite noire bien connue avait été sortie. Il en sortit 2 pinces à seins japonaises.
Sous le regard crispé de Sinélia, Il ouvrit doucement la mâchoire de ce petit instrument de torture qu’Il approcha aussi doucement du téton. Au moment où Il croisa son regard inquiet, la mâchoire se referma, sec.
La douleur se lu aussitôt sur son visage suivi d’un discret regard de pitié. La 2ème pince fut déposée avec la même lenteur sadique. Puis, Il les relia ensemble avec une chainette.
« Reste à genoux, dit-Il. »
Retirant son petit collier rouge et noir de soirée, Il lui en posa un autre : noir, large, grand anneau fixé devant.
L’ambiance venait de changer.
Après avoir une reçu un ordre dans le creux de son oreille, Sinélia se dirigea vers Julie, à 4 pattes.
« Madame, j’ai reçu l’ordre d’être à votre disposition, déclara-t-elle en se mettant à genoux »
Julie décroisa alors ses jambes et la fit approcher d’un signe du doigts. A bonne distance, elle saisit la chainette, la regarda droit dans les yeux. Ces yeux de soumise lui répondirent que, quoi qu’il arriverait, elle lui était offerte… non sans appréhension.
Son visage se crispa sans moufeter quand Julie tira sur cette chainette, joua avec, la balança. Tous ces mouvements, même insignifiants furent transmis tel un courant électrique aux pinces, les transformant en une vive douleur sur les tétons.
Offerte... Ses mains auraient aimé retirer ce qui la torturait ainsi… Rester stoïque malgré ses pinces qui bougeaient de plus en plus... Et cette Dame qui prenait autant de plaisir à la voir souffrir…
Ces pinces… Elles étaient une punition pour elle.
Une femme sadique envers une autre femme ; elle redoutait le résultat d’autant plus qu’il se mélangeait en plus à la subtile perversité féminine.
Cette fois, Julie tira plus fortement sur la chainette, contraignant Sinélia à s’approcher. Jambes ouvertes, jupe remontée et avec une douceur démoniaque, Julie lui présenta son sexe.
Tenant toujours la chainette, Julie entreprit de se caresser juste devant sa soumise du moment.
Excitation… celle-ci montait, atténuant légèrement la douleur, toujours aussi vive aux seins.
« Lèche ! »
Ne pas faire attendre Madame… Ne pas décevoir son Homme… Ne pas résister contre cette envie de lécher cette chatte et de vivre cette soumission sexuelle…
Quelle que soit la raison, elle plaqua sa langue sur ce clitoris déjà gonflé, humide d’excitation.
La respiration de Julie s’accéléra.
Avec ses mains, Sinélia écarta les lèvres et continua à lui donner tout le bien qu’il voulait. Le plaisir grandissant, elle le suçait, l’aspirait. Julie appréciait, gémissait.
Puis, sa bouche descendit vers le sexe de sa tortionnaire, trempé. Au moment où sa langue la pénétra, 2 mains féminines appuyèrent sur sa tête. Libre, la chainette balança mollement, déchargeant à nouveau son lot de douleur via les pinces.
Cette douleur la stimula. Plus de plaisir à donner, c’est moins de douleur ressentie.
Plus aucune limite à sa dévotion, prise en main par Madame. Elle s’appliqua à lui faire l’amour avec sa langue. Se laissant-aller, Julie laissait s’échapper des petits cris au grés du plaisir qui montait.
Elle n’était plus ici….
« Fais-la jouir. Et seulement après, on te retirera les pinces si Madame est satisfaite. »
Obéissant à cet ordre Masculin, elle s’affaira davantage à exciter ce sexe si affamé. Elle plongea ainsi un doigt, puis 2. Julie donna un coup de bassin.
Fouiller cette intimité était tellement facile et jouissif. L’effet sur Madame était tellement fort qu’elle mit toute son énergie pour la combler.
Sans retenue, sans limite. Donner du plaisir, à tout prix. C’est ce dont à quoi elle servait. Madame devait jouir, sinon elle serait déçue. C’était sa motivation première : combler les invités et, surtout, satisfaire son Homme.
Accaparée à doigter Julie et à la lécher, elle ne prêta attention à l’assistance masculine qui l’observait, ravie de ce spectacle, attendant fébrilement leur tour.
Est-ce pour en finir avec ces pinces ou pour contenter Madame au plus vite qu’elle redoubla d’efforts ? Alternant le clitoris et le vagin, sa langue léchait l’ensemble de la vulve, ne s’arrêtant nulle part, insistant partout, parcourant chaque millimètre carré. Ouvrant totalement le sexe de Julie, elle s’offrit une chatte généreuse en jus et chaleur.
A mesure que Julie appuyait sa tête contre son sexe, Silénia s’évertuait à ne laisser aucune zone abandonnée, ne serait-ce qu’une seconde. Mais Madame bougeait de plus en plus ; la poursuivre déchainait davantage les sensations.
Seuls les gémissements de Julie emplirent le salon. Cibles de toutes les attentions, les 2 femmes restèrent enfermées dans leur bulle ; l’une s’approchant du 7e Ciel, l’autre voyageant sur les Collines et les Vallées intimes.
Pas un mot ne couvrait les cris de plaisir, d’un coup, étouffés… et remplacées par plusieurs autres saccadés. Crispée, tétanisée, … L’orgasme captura Julie. Son corps ne lui appartint plus.
Enfin, se détendant lentement, Julie lâcha progressivement la pression sur Sinélia. A mesure que l’atterrissage prit forme, un large sourire de félicité se dessinait sur son visage.
Se détachant du sexe de sa Maitresse d’un moment, Sinélia se tourna vers Lui. Du regard, Il lui signifia la fin de la punition.
Retirer les pinces, c’était provoquer une pire douleur. Aussitôt la mâchoire ouverte, Il aspira son téton meurtri pour atténuer la souffrance. Sa langue apaisante paraissait pourtant insignifiante. Tentant bien de résister, une larme commençait à se former. Bientôt rejointe par une 2ème au moment où l’autre pince fut retirée.
Enfin, petit à petit, les tétons se calmèrent.
« Merci Madame, de m’avoir permis de vous lécher, fit-elle, à genoux, devant Julie.
- Je t’en prie, Ma chérie, répondit-elle. »
Attachant une laisse à Sa chienne, Il la tira vers Hans qui ne se fit pas prier pour se préparer.
« Monsieur, estimez-vous que cette chienne doive encore être punie, Lui demanda-t-Il ?
- Non, bien sûr que non. Elle lui a donné un de ces putains d’orgasme !
- C’est entendu, déclara-t-Il ainsi en se dirigeant vers Sylvain.
Hans regarda, dépité, ce cul s’éloigner...
« Monsieur, J’ai reçu comme ordre d’être à votre disposition, annonça-t-elle à Sylvain.
- Oui, approche, répondit-il sans aucune assurance. »
Sylvain lui caressa les seins mais ceux-ci étaient douloureux. Faisant fi de l’idée qu’il pourrait avoir, elle repoussa ces mains et prit l’initiative d’ouvrir sa braguette.
Aucun contre-ordre. Elle avait le champ libre.
La verge était très raide quand elle fut libérée de ce pantalon trop étroit.
N’osant rien dire, Sylvain la laissait faire et posa une main sur la tête… Elle la repoussa.
Contemplant ce sexe raide, elle le caressa de bas en haut, l’enlaça de sa main et effectua des doux mouvements circulaires. Puis, partant des bourses jusqu’au gland, sa langue la lécha délicatement sur toute la longueur.
A nouveau, Sylvain reposa une main sur sa tête… qu’elle repoussa encore. Un petit regard en direction de Son Homme et elle lécha à nouveau la verge, s’arrêtant sur le gland. Elle le prit en bouche, le suça, descendit sa tête, remonta, redescendit à nouveau, puis remonta délicatement. Exerçant ce va-et-vient tout en douceur, la queue grossit de plus en plus.
Puis, celle-ci disparu totalement dans sa bouche, puis réapparu.
Sylvain venait de découvrir la Gorge Profonde, délicieuse option de la fellation. En en voulant une autre, il appliqua ses mains sur la tête, comme l’avait fait Julie.
Une des mains de Sinélia détenait la base de son sexe pour le masturber ; l’autre était posée sur sa cuisse. Ce n’étaient donc pas elles qui empoignèrent celles de Sylvain.
C’était celles du Maitre des Lieux qui vint les retirer pour les menotter dans le dos.
Entravé, Sylvain en ressentit une paradoxale montée d’excitation, totalement livré à cette bouche qui aspirait, engloutissait sa queue. Le Plaisir montait vite … Lui aussi enfermé dans sa bulle, il ne prêtait pas attention au regard blasé de Hans et à celui, attentif, du Maitre des Lieux.
Julie appréciait ce spectacle. Si Hans était à la place de Sylvain, il serait devenu fou… Plaisante perspective.
Sans prévenir, elle arrêta la fellation et se mit debout. Menotté, il fut commandé à faire de même, se laisser déshabiller, puis s’asseoir à nouveau.
Ses yeux de Sinélia semblèrent le transpercer. Affamés, ils étaient comme le chat prêt à bondir sur sa proie. Puis, elle vint s’empaler sur ce sexe qu’elle avait fort bien préparé.
Tout en se pénétrant, elle fixa à nouveau les yeux de Sylvain tout en caressants ses seins avec une malice certaine. Le dominant totalement, elle remonta, puis redescendit le long de cette queue, implacablement. Défiant cet homme condamné, elle lui fit subir ce supplice de ne pouvoir toucher, caresser ses seins, ce corps, … tous offerts devant son nez.
La frustration l’envahit. Mais le plaisir de cette chaude chatte qu’il baisait malgré lui était plus fort. Il tenta quelques coups de rein mais elle, de sa position, ne lui laissait aucune marge.
Elle dirigeait. Il subissait.
Continuant les va-et-vient, elle adapta le rythme selon son envie.
A mesure que Son bassin ondulait, la respiration de Sylvain s’accélérait pour se bloquer d’un coup violent.
Sans attendre la fin de son orgasme, elle s’extirpa de cette queue dégoulinante et se remit à genoux, face à Lui.
« Tu peux être fière de toi, la félicita-t-Il. »
« Monsieur, je vous remercie de m’avoir permis de prendre du plaisir avec votre queue. »
Encore dans les limbes du 7e Ciel, Sylvain ne percuta pas sur ce petit pic sadique. S’il avait pu prendre la main, il l’aurait su !
" Maintenant, en lui remettant la laisse, nous avons un dernier invité. »
S’approchant de Hans devenu méfiant, celui-ci ne bougea pas d’un iota.
« Ne le regarde pas dans les yeux, dit-Il. On va s’occuper de Toi. »
Ce dernier mot a provoqué un électrochoc chez Hans, une libération tant attendue. Mais n’est-ce pas un autre piège ?
« Mettez-vous à l’aise pendant que Je prépare cette chienne, dit-Il en lui posant un bandeau. Prenez-en soin…. Mais baisez-la bien. Je peux compter sur vous ? »
Toujours méfiant suite aux précédents coups de théâtre malheureux pour lui, il hésita un moment.
« Vous pouvez ! »
2 brins de chanvre furent appliqués sur sa poitrine, encerclèrent son buste et furent tirés vers la nuque. Ses mains disparurent, liées ensemble, derrière le dos tandis que la corde poursuivit sa route à nouveau devant pour emprisonner les seins. Puis, les brins revinrent derrière et, par un subtil cheminement, resserrèrent davantage l’ensemble du cordage.
« Je vous la prépare … »
Le bondage offrit un motif de harnais, emprisonnant totalement les bras. Ce n’était peut-être pas le plus esthétique qu’Il ait déjà fait, mais il avait le mérite d’immobiliser une partie de Sa Chienne.
« Madame, dit-Il à Julie. J’ai encore 2 affaires à préparer. Voulez-vous lui expliquer qu’elle doit se mettre au travail, en montrant du doigt Sinélia ?
- Elle doit le sucer ?
- La base …
- Et vous, déshabillez-vous ! Sinon, Je l’emmène voir ailleurs. »
Hans arracha littéralement ses vêtements. La délivrance ! Enfin !
« Monsieur t’offre une belle queue. Ouvre la bouche ! ordonna Julie.
- Non, pas comme cela. Comme ceci ! »
Empoignant ses cheveux et le cou, Il força la tête de Sinélia au-dessus du sexe de Hans. Puis, d’un coup de pression sur la mâchoire, lui ouvrit la bouche et l’empala aussitôt sur la verge.
L’ambiance venait de changer.
« Si elle ne suce pas assez bien, prenez sa tête et imposez le rythme. Il faut que sa bouche soit bien baisée. Vous comprenez ?
- Oui, répondit Julie, enjouée de ce rôle de Domina qu’elle venait d’avoir. Zélée, elle n’aura pas attendu la période d’observation pour rendre cette fellation brutale, profonde, sans scrupule.
Hans, cette fois, était aux anges.
Après de longues secondes, le Maitre des Lieux revint et saisit sans ménagement les hanches de Sinélia.
« Lâche sa queue et tu reçois à nouveau les pinces japonaises, prévient-Il »
Un sursaut lui traversa le visage à l’énoncé de cette possible punition. Elle s’appliqua à garder la queue en bouche coûte que coûte.
« Sa bouche doit être bien baisée. Hans, j’ai connu mieux ! »
Stimulé par cet ordre, celui-ci augmenta la vitesse de ses coups de rein, accompagnée par Julie, à l’aise dans son rôle.
Ses jambes furent écartées, sans douceur. Une frappe du martinet la contraint à s’ouvrir davantage, puis une autre pour la contraindre à obéir plus rapidement. Une ceinture de cuir s’enroula autour de sa cheville l’emprisonnant, suivi rapidement par son autre cheville.
Impossible de refermer les jambes avec cette barre d’écartement.
Pas question non plus de s’arrêter de sucer. Madame y veillait avec force.
Sylvain regardait la scène, ébahit. Quel contraste avec l’ambiance du repas, gentiment coquine.
Cul offert, la tentation était forte d’en prendre possession, comme Julie, brutalement. Prêt pour le 2nd round, il se lèverait bien pour profiter de cette chatte.
Le clac du fouet raisonna dans toute la pièce, annonçant le retour du Maitre des Lieux.
Mieux valait rester assis.
Un second clac, suivi d’un 3ème, puis encore d’un autre. Le Serpent s’imposa.
Puis, silencieusement, couvert par les bruits de la pipe forcée d’à côté, le Serpent se mit à danser, effleurant les fesses de Sinélia
Il ondulait, gesticulait, passait d’un côté à l’autre, dessinait des traits roses sur la croupe et les jambes. De temps à autre, un clac éclatait dans la pièce, rappelant la toute la puissance du Serpent. Puis, les morsures reprirent.
Les zébrures rouges apparaissaient sur le corp fouetté tel un animal en cours de dressage. Le cuir virevoltant dans les airs aurait été cinglant si une faute avait été commise. Le cracker ne pardonnait pas.
Placé juste en face de sa croupe, Sylvain restait immobile.
Cette femme, Sinélia, élégante dans sa robe de soirée. Elle l’avait accueilli comme un prince avec classe. En cuir, elle avait montré tout le savoir-faire pour donner le plaisir que Julie et lui avait dégusté.
Il avait savouré les lignes de son corps que dessinaient son bassin et le galbe de ses seins. Ce beau corps avait hypnotisé l’assistance. A présent, il était torturé.
Sylvain se remémorait la soirée qui avait débuté par l’élégance et maintenant… cette scène bestiale.
Etait-elle une jument ? Quel animal était-elle ? Quel est cet animal si sauvage ainsi dressé ? Ou quelle horrible faute avait-il commis pour subi pareil traitement ?
Les animaux pouvaient-ils même réaliser des scènes aussi bestiales que celle-ci ?
Etait-ce un être humain dont le corps fut meurtri par le fouet et la dignité – ou la bouche - détruite par cette violente fellation ?
Où fut passé ce corps blanc, immaculé ?
Sa réflexion fut interrompue par un clac différent mais tout aussi violent. Sous les zébrures, naissait une marque, homogène.
Une marque rose dériva sur du rouge clair.
Une marque représentant une main.
Le Maitre des Lieux venait à nouveau de la marquer de Sa Personne.
Tous les cris, gémissements de douleur furent étouffés par le sexe de Hans. Est-ce qu’il s’agissait aussi des cris de plaisir, osa penser Sylvain ? Cette torture durerait-elle encore ? Elle… enfin, si c’est encore cette belle femme, avait du même du mal à respirer. Seul le bon vouloir de Julie le lui permettait si elle tirait les cheveux suffisamment en arrière.
Faisant signe à Julie de faire une pause, Il lâcha : « Petite pute, elle te plait cette queue » ?
- "Oui. Elle … »
Il saisit Lui-même sa tête et l’empala à nouveau sur le sexe de Hans.
« Réponds en continuant de sucer. Ne t’arrête jamais tant que tu ne n’en reçois pas l’ordre ! Compris ? »
Les yeux fermés, elle fit un signe de tête. Etait-ce la peur de la punition ? L’envie de satisfaire son Homme à tout prix ? Les 2 ? Vivre Sa Soumission pleinement ? Profiter de ce Plaisir que seul Son Homme pouvait Lui offrir ? Profiter de ce Plaisir bestial débarrassé de toutes considérations ?
Le plaisir, à l’état brut, nu…
Après avoir étalé un plaid par terre, Il l’interrompit.
« Tu t’es bien occupé de lui ?
- Oui, je l’ai bien sucé et …
- Tu t’es bien occupé de lui ?
- Monsieur est très excité …
- Il est prêt à continuer avec toi ?
- Oui, répondit-elle essoufflée. »
Posant Sa main contre son sexe trempé, Il enfonça 2 puis 3 doigts. Qu’Il retira et renfonça à nouveau, plus profondément. Il la baisa à présent de 4 doigts, la fouillant pour y rentrer progressivement la main. Enfin, Il s’offrit la bouche de Sinélia. La maintenant fermement par les cheveux et le collier, Il ne lui laissa aucune marge. Elle le suçait du mieux qu’elle pouvait.
C’était un Honneur.
Soudain, la pression se relâcha et la barre d’écartement fut détachée par magie.
Hans était déjà couché par terre, sur le dos, sexe dressé tel un pal.
Entravée, elle laissa la main de Son Homme fouiller l’intérieur de Sa chatte et ressortir afin de mouiller le trou voisin.
Puis, son anus fut progressivement empalé sur Hans. A mesure qu’il s’enfonçait, de longs soupirs se diffusaient dans la pièce.
Enfin, elle fut assise sur Hans, tournant le dos à ce dernier.
Sa chatte ainsi offerte, son Homme la pénétra d’un coup. Chaque coup de reins faisait tressaillir son corps.
Son Homme, enfin ! Elle pouvait Le servir de son corps.
Totalement excitée par les sévices précédents, elle se laissa partir, heureuse de l’honneur qu’Il lui faisait. Brutal puis doux, rapide puis lentement, Il jouait des différentes façons pour générer ces arcs électriques de Plaisir.
Malgré les cordes, son corps tressaillait de partout. Elle aurait aimé crier de plaisir, de bonheur. Il était enfin en Elle ! Sa récompense !
« La chienne est aussi à vous, s’adressant à Julie et à Sylvain. »
Ignorant les réactions des 2 invités, Il revint à cette chatte chaude, trempée, affamée.
« Passe-moi le bandeau ! ordonna-t-Il à Sylvain. »
Aveuglée, tous ses sens furent focalisés sur ces 2 queues qui la remplissaient. Elles se battaient chacune dans leur trou pour avoir la meilleure part de plaisir, augmentant de facto le sien.
Mais au moment d’en supplier encore, une chose dure et chaude pénétra sa bouche, profondément, la bâillonnant.
Emportée par les tempêtes de sensations, la fellation qu’elle fit à Sylvain fut encore plus sauvage que tout à l’heure. Chaque coup de rein de l’un ou de l’autre lui donnait l’envie d’en avaler davantage. Pas simple quand 2 étalons la baisaient chacun de leur côté et que le 3e n’était pas dans le rythme. Julie, jouissant de son rôle de Domina, lui reprit fermement la tête afin qu’elle s’applique à sucer.
Le plaisir montait drastiquement lorsque sa bouche fut libérée. A peine eut-elle repris sa respiration, que son visage fut recouvert d’une sensation chaude et humide.
Julie venait de prendre la place de Sylvain pour se faire lécher. Plaquant la tête de Sinélia contre son ventre, elle n’eut de choix que de la pénétrer avec sa langue.
A demi couchée sur le dos, portée par Hans, elle se laisse emporter par tous les flots, ces mains, ces sexes, … Offerte, seins offerts, bouche offerte, trous offerts, corp offert… tout était offert…
Si sa langue n’avait pas été contrainte à lécher Julie, elle aurait lâcher ses cris, ses supplications pour en avoir plus, encore plus fort…
Son esprit fut ailleurs.
Son Homme saisit ses seins violemment à mesure qu’Il la limait. Puis, les doigts remontèrent vers les tétons encore endoloris et les pincèrent, d’un coup, sec !
Un cri de douleur retentit mais aussitôt Julie l’étouffa de sa main.
Et à nouveau, les tétons furent pincés… juste pour le plaisir, pour le plaisir de l’entendre crier.
Le premier à jouir fut Hans, annoncé par un râle assez rauque. Tétanisé, son corps redescendit assez vite après ce puissant orgasme. Le laissant faire, Il continua de baiser Sa chienne tandis que Sylvain chassa Julie de devant la chatte de Sinélia. Frustrée par ce coup d’état sexuel, Julie recula.
D’un signe, Le Maitre des Lieux montra à Sylvain les seins qu’il pouvait utiliser à sa guise pour se soulager à nouveau.
Rapidement, ce fut au tour de Sylvain de jouir. Du peu qu’il lui restait, sa semence gicla sur les tétons et le creux de la poitrine de Sinélia. Puis, il se rassit lourdement pour contempler la fin du spectacle.
Le Maitre des Lieux n’en n’avait pas fini. Il se retira, sortit Sinélia de la queue de Hans et la positionna à genoux. D’un signe, Il invita Julie à redonner son sexe à cette dernière qu’Il finit en levrette.
Saisie par les épaules, les coups de rein furent bien plus violents. Si elle eut le malheur de baisser la tête, Il la rattrapa aussitôt par les cheveux. Julie se débrouillerait pour avoir sa part du gâteau.
Quelques claques données sur le haut des cuisses raisonnèrent et d’un coup...
Sinélia entra en éruption. Une nuée ardente de plaisir dévala tout son corps, emporta tout ce qui pouvait rester d’humain. Aucune main, ni rien, ni ordre ne pouvait faire face à cet orgasme explosif. Tétanisée par la formidable tempête de sensations, son corps était revenu à l’état brut, dépouillé de tout, nu prisonnier d’une formidable étreinte de bonheur.
Elle jouissait de tout ce Plaisir que la Nature pouvait lui donner…
La bâillonnant brutalement de Sa Main, le Corps de Son Homme se crispa violemment, respiration coupée pendant quelques longues secondes. Julie observa la scène, attendant que cet orgasme finnisât d’emporter également le Maitre des Lieux.
Desserrant l’étau qu’Il avait fermé avec Ses bras, Sinélia retrouva à nouveau sa respiration.
Le corp brulant, abusé de partout, meurtri par les morsures du fouet, les claques… Aveuglée, entravée, la bouche ankylosée, les trous travaillés, transpirant de plaisir, elle se laissa aller par terre, sur ce doux plaid, épuisée.
Les invités se remirent de leurs émotions. Seule Julie gardait de l’énergie, toujours partante pour un coup de rein. Tranquillement, elle se caressait, espérant secrètement réveiller le reste d’envie de sexe d’un de ces Messieurs.
Hans semblait avoir encore de la ressource. Sylvain était vide. Peut-être le Maitre des Lieux ?
Non, Hans ferait l’affaire.
Julie s’approcha de son homme, affalé et saisit son membre.
« Elle est à moi ! »
Hans la regarda, médusé. Hein ?
« Quoi, tu n’en peux plus ? Déjà ?
- Attends un peu….
- C’est maintenant ou c’est la diète ! »
Hans n’en revint pas. Déclarant forfait par abandon, il laissa Julie l’avertir qu’elle prendrait les choses en main et qu’il ramasserait.
Sur le premier point, l’avenir dira s’il en avait vraiment compris le sens …
Encore allongée, Sinélia se laissa prendre dans les bras de Son Homme qui la caressait affectueusement.
Les cordes tombèrent tels des spaghettis sur le sol. Le bandeau fut retiré et enfin, elle rouvrit les yeux, fatigués. Voir Son Homme, Celui qui Lui avait permis de Voyager dans ce monde torride de sensations. Un lien indescriptible les reliait dans ce jeu de regard, dans une bulle, coupé du monde. Puis, Il l’allongea sur le canapé.
S’agenouillant à Sa hauteur, Il posa délicatement Sa main contre la sienne ; Celle-là même dont l’empreinte était toujours imprimée sur la fesse. Détachant en même temps le collier, Il déposa un baiser amoureux sur sa bouche. Puis un autre, avec la même tendresse. Et encore un autre plus doux…
Jusqu’à ce qu’Ils se prirent dans les bras, cœur contre cœur, apaisés…
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« Plus profondément … plus fort … mon petit esclave !», ordonna Maitresse Clara d’une voix froide et sèche. Bien que cet ordre soit presque murmuré, il était suffisamment ferme pour que tous les invités alentour en saisissent la puissance. D’autant qu’il fut accompagné de plusieurs coups secs de martinet sur les fesses juvéniles et imberbes de Tom.
Sous les coups du martinet aux longues lanières de cuir rouge que Maitresse Clara tenait d’une main ferme et activait avec dextérité, Tom s’activait de plus bel et redoublait d’efforts entre les cuisses charnues grandes ouvertes de sa Maitresse. Il s’abandonnait à sa tâche avec une dévotion si complète qu’il en devenait presque invisible. Il était comme fondu dans le plaisir qu’il s’attachait à offrir. Maitresse Clara quant à elle restait souveraine. Dans une attitude presque impériale.
Toues les invités regardaient cette scène dans un silence presque cérémonial, simplement interrompu par les bruits de succion de Tom et les coups de martinet qui commençaient à zébrer ses fesses. Chaque coup était précis, contrôlé, maitrisé. À chaque impact, un frémissement parcourait le corps de Tom et des gémissements s’échappaient de sa gorge. Pour autant Tom mais ne ralentissait pas son ouvrage. Au contraire, il se faisait plus appliqué, plus concentré. Comme si la douleur lui servait de boussole vers le centre exact du plaisir de sa Maîtresse.
Le corps de Clara, jusque-là d’un maintien impeccable, commença à trahir de légers tremblements. Sa main libre s’agrippait lentement à l’accoudoir du fauteuil, tandis que l’autre, tenant le martinet, ralentissait imperceptiblement ses mouvements d’encouragement à son soumis … C’était comme si l’énergie de ses gestes glissait ailleurs … vers l’intérieur, … vers une tension qui montait en elle. Ses hanches, d’abord immobiles, se mirent à bouger avec une lenteur féline, ondulant au rythme des vagues qu’on devinait monter en elle. Son souffle devint plus sonore, plus saccadé, plus court.
« Accélère encore, petit chien ! » ordonna Maitresse Clara en frappant d’un coup plus fort que les précédents la chair déjà endolorie des fesses de Tom. « Honore ta Reine ! » hurla-t-elle.
Tom, galvanisé par l’ordre de sa Maîtresse, intensifia son dévouement avec une ferveur quasi mystique. Ses gestes, d’abord mécaniques, s’étaient faits organiques. Même instinctifs. Comme s’il n’était plus maître de ses mouvements mais comme devenu le simple prolongement de la volonté de sa Maitresse. À chaque souffle haletant qu’elle laissait échapper, à chaque infime mouvement de ses hanches, il répondait avec une précision presque animale. Comme s’il avait appris à lire dans le moindre tressaillement de sa peau une partition secrète du plaisir.
Les coups du martinet, bien que ralentis, continuaient à rythmer la scène. Tel un métronome sadique marquant le tempo d’un crescendo. Les zébrures sur la peau pâle de Tom devenaient des ornements. Comme les stigmates d’une offrande silencieuse. Chaque impact gravait dans sa chair l’intensité du lien qui les unissait.
Le corps de Clara, si longtemps figé dans une maîtrise glaciale, vibrait à présent d’une tension qu’elle ne cherchait plus à contenir. Ses jambes se resserrèrent légèrement autour du visage de son soumis. Non pas pour l’enfermer mais pour l’ancrer. Comme si elle plantait un drapeau au sommet de son propre vertige. Un murmure rauque lui échappa. Et tout son être sembla suspendu dans une attente fragile. Son regard, pourtant encore glacé d’autorité, s’embua. Ses yeux grands ouverts. Trahissant une émotion plus vaste, plus profonde. Comme une brèche entre la domination absolue et l’abandon fugace. Là où la puissance se teinte d’une vulnérabilité inavouée.
Et alors, dans un souffle presque brisé, elle laissa tomber sa tête contre le dossier du fauteuil. Son corps tout entier tressaillit dans un spasme maîtrisé, contenu, mais inévitable. Ce n’était pas un cri. Ni même un râle. Non c’était plutôt une longue expiration tremblante. Comme un soupir venu d’un lieu lointain, de ces profondeurs que l’on ne partage qu’avec un seul être.
Pendant quelques secondes qui semblaient durer plusieurs minutes le silence se fit. Un silence chargé. Electrique. Mais aussi respectueux.
Personne n’osait bouger. Subjugué par l’instant.
Vanessa était restée figée, debout à quelques pas à peine) de la scène, blottie dans les bras de son David qui la pressait contre son torse. Elle était comme pétrifiée dans cet instant suspendu. Autour d’elle, les murmures qui se faisaient jour pendant l’acte avaient cessé. Le monde semblait s’être contracté en un seul point, un seul souffle : celui de Maîtresse Clara.
Tout en Vanessa était bouleversé. Ce qu’elle venait de voir n’avait rien d’une simple exhibition. Ce n’était pas non plus de la provocation. Ni un spectacle destiné à choquer. Non. C’était plutôt comme un rite. Un moment de puissance brute, d’intimité nue, d’abandon total, enveloppé dans l’écrin froid d’une domination assumée et d’une soumission désirée. Ce n’était pas un jeu. Ce n’était pas une mise en scène. C’était une vérité nue, brutale, mais d’une authenticité troublante et émouvante…
Le cœur de Vanessa battait à tout rompre. Sa gorge était nouée. Non pas par la gêne, mais par une émotion qu’elle ne savait pas nommer. Ce n’était ni de la jalousie, ni du désir pur : c’était un mélange étrange, presque dérangeant, entre l’admiration et l’envie d’être, elle aussi, touchée aussi profondément. Elle sentait en elle quelque chose de primal s’éveiller, quelque chose de confus qui la déstabilisait.
Elle jeta un regard rapide à son Maitre David, comme pour chercher un repère. Mais son Maître ne disait rien. Il se contentait de l’observer, le sourire aux lèvres. Calmement. Avec cette bienveillance à la fois si proche et si distante qui lui était propre. Ce silence était peut-être volontaire. Il voulait qu’elle ressente. Qu’elle traverse ce moment sans filtre. Sans commentaire. Sans secours.
Et Vanessa le sentit : dans ses jambes soudain fragiles … dans son ventre qui se contractait et qui devenait de plus en plus chaud … dans sa poitrine dont les mamelons pointaient au travers de sa robe émeraude … dans sa respiration devenue irrégulière … Elle se sentait toute chamboulée. Maitresse Clara, si froide, si inatteignable, lui avait semblé pour un bref instant si terriblement humaine. Et Tom, oh oui Tom, pourtant si effacé, si réduit au rôle de chose, d’objet, avait révélé une forme d’amour et d’abnégation que Vanessa ne connaissait pas encore, mais qu’elle devinait, quelque part, au bout du chemin. Elle sentait en elle qu’elle enviait Tom… Là, nu et offert, aux genoux de sa Maitresse … Et la chaleur qui montait comme une déferlante dans son entrejambes ne souffrait aucune équivoque…
Et en elle, sans qu’elle sache pourquoi, une larme silencieuse glissa le long de sa joue. Alors qu’elle sentait son esprit partir, David saisit sa nuque. Il pencha sa tête en arrière vers lui… et recueillit cette larme précieuse du bout de sa langue … Vanessa en frémit de tout son corps, laissant s’échapper de sa gorge un doux gémissement.
« Silence ma Novice … » lui chuchota David à l’oreille tout en plaçant sa main sur sa bouche. « Regarde et imprègne toi » continua-t-il.
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. David retira sa main et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Vanessa tremblotait légèrement, alors que sa tête se redressait et que son regard se dirigeait de nouveau vers la pergola.
Maîtresse Clara s’était redressée dans le fauteuil, les yeux toujours clos. Sa respiration était encore quelque peu haletante. Son regard d’acier était encore traversé par une ombre de vulnérabilité. Le plaisir, ce monarque intérieur qu’elle gouvernait d’ordinaire d’une main ferme, l’avait brièvement renversée et l’emplissait encore des répliques d’une onde fulgurante qui s’était propagée en vagues à travers chaque fibre de son corps. Un long frisson secoua son dos tandis qu’un souffle rauque, presque primal, s’échappa de ses lèvres entrouvertes.
Dans cet instant suspendu, elle rouvrit les yeux et contempla son soumis, Tom. Il était toujours agenouillé entre ses cuisses. Le visage ruisselant de l’intimité qu’elle venait de lui offrir. Il ne bougeait pas. Figé dans une attitude d’adoration pure. Comme s’il était conscient d’avoir été touché par quelque chose de sacré.
D’un geste d’une lenteur calculée, Maitresse Clara tira sur la laisse métallique attachée au collier d’acier poli encerclant le cou de Tom et le força à relever le visage. Ses yeux s’étaient embués. Mais dans leur profondeur brillait une gratitude absolue. Maîtresse Clara, encore vibrante du plaisir qu’elle venait de transcender, approcha de nouveau le visage de Tom de sa fleur.
« Bois mon nectar ... Déguste le … Tu en es digne, mon animal. Mais ne te touche pas ! Pas encore …» lâcha-t-elle d’une voix lourde et grave.
Elle s’était offerte à lui non comme une faiblesse, mais comme une consécration. Un don intime, rare, qui ne se répétait que lorsque le lien de domination atteignait un degré absolu de confiance et de loyauté. Elle avait coulé et coulait encore de son puits d’amour. Et Tom, dans un geste à la fois docile et empressé, recueillit ce cadeau du nectar nacré de sa Maitresse avec la révérence d’un dévot. Il tendit la langue et lécha avec douceur et lenteur la fente humide et ouverte de celle qu’il adorait. Ses mains ne quittant jamais ses cuisses, interdit de se toucher tant que l’ordre ne lui serait pas donné. Pourtant sa queue était raide comme chaque invité pouvait le voir. Elle palpitait, gorgée de sang. Son gland rose était lisse et tendu à craquer, comme le reste de sa verge. Et ses couilles, plus pourpres, étaient gonflées. Prêtes à laisser s’échapper le sperme qui s’accumulait et poussait de plus en plus fort au niveau du frein de son pénis.
Maîtresse Clara se pencha lentement vers Tom qui continuait à lécher son sexe avec douceur et adoration. Ses doigts gantés de cuir glissaient dans les cheveux rasés de Tom avec une lenteur presque affectueuse. Elle caressait son crâne comme on flatte un animal précieux. Avec la délicatesse d’une Maîtresse qui connaît la puissance de la récompense autant que celle du contrôle.
Puis, sans prévenir, elle repoussa doucement sa tête, redressant son menton de deux doigts fermes. D’un geste fluide, elle se leva. Sa silhouette gainée de cuir noir s’éleva comme une statue de pouvoir incarné. Elle tira légèrement sur la laisse, contraignant Tom à se redresser lui aussi.
Il obéit. Il tremblait des pieds à la tête. Son corps vibrait d’excitation. La marque de son désir était visible et impudique mais il ne cherchait pas à cacher sa verge dressée. Maîtresse Clara le regarda avec cette intensité glaciale qui disait tout sans un mot.
« Tourne-toi, » ordonna-t-elle.
Tom pivota lentement et fit face aux invités. Nu. Vulnérable. Et pourtant il émanait de lui dans cette situation humiliante et indécente une profonde dignité que Vanessa, admirative autant que stupéfaite, n’arrivait pas à s’expliquer.
Maîtresse Clara le contempla quelques secondes, comme un sculpteur admirant son œuvre, puis ajouta :
« Maintenant… touche-toi. Mais ne jouis que lorsque je te le dirai. »
Tom ferma les yeux. Sa main descendit lentement, comme s’il craignait encore de profaner l’instant. Son souffle s’accélérait, mais son visage restait tourné vers elle. Cherchant dans ses moindres micro-expressions un signe, une permission.
Dans un murmure plus tendre qu’un soupir, Maîtresse Clara reprit :
« Tu peux, mon esclave. Lâche-toi pour moi. Montre-moi à quel point tu m’appartiens. Montre-leur. »
Tom baissa les yeux, comme hésitant. Puis, obéissant, il laissa sa main descendre avec lenteur et saisit son sexe en main. Et il commença à se branler. Il se caressait comme on récite une prière, les lèvres entrouvertes, le souffle irrégulier.
Pendant ce temps, Maîtresse Clara s’était saisie du martinet à nouveau, et s’avança dans son dos. Le premier coup claqua. Net. Puis un autre. Puis plusieurs autres. Rythmés. Précis. Chaque impact faisait frémir Tom. Mais il continuait à faire aller sa main sur sa queue toujours aussi raide. Comme s’il puisait dans cette douleur une énergie nouvelle. Son visage se tordait d’un mélange d’effort et de plaisir retenus.
« Tu n’as pas le droit, » dit-elle. « Pas encore. »
Tom haletait. Son corps et son esprit étaient pris dans un entre-deux insoutenable. Et lorsqu’elle laissa tomber le martinet au sol, ce ne fut pas pour le relâcher, mais pour se placer derrière lui, ses mains glissant sur son torse. Elle lui pinça les tétons, avec une précision calculée. Il gémit de plus bel.
Vanessa, debout entre les bras de David, était hypnotisée.
Jamais elle n’aurait cru ressentir ce qu’elle ressentait à cet instant. Ce n’était pas seulement de la fascination, ni même une excitation trouble. C’était une forme de vertige émotionnel. Elle avait l’impression de vivre, à travers Tom, une part d’elle-même encore enfouie. Celle qui attendait qu’on la révèle, qu’on la mette à nu. Celle que david était en train de sublimer en elle.
La voix de Tom brisa le silence. Suppliante. Déchirante :
« Maîtresse… s’il vous plaît… je vous en supplie… Laissez-moi jouir pour Vous …»
Maitresse Clara ne répondit pas tout de suite. Elle regarda avec insistance Frank. Le maître de maison comprit sans un mot. D’un hochement de tête, il donna son accord.
Elle fit alors un simple geste. La soubrette Naomi, qui se tenait discrètement non loin de là, s’avança. A genoux. Elle avait une grâce presque irréelle. Et lorsqu’elle s’agenouilla devant Tom, son corps se courba avec une fluidité qui fit frissonner plusieurs convives, dont Vanessa elle-même. Naomi pausa ses amains sur les cuisses tendues de Tom et commença alors à lécher ses couilles. Tom gémit de plus bel, les yeux presque révulsés.
Vanessa était hypnotisée par Tom. Elle ne voyait plus que le regard de Tom. Il était ailleurs. A la frontière entre l’extase et la folie douce. Retenu encore par un fil.
C’est alors que Clara murmura, tout bas mais avec assurance, comme un souffle dans le vent tiède de cette belle soirée:
« Maintenant. »
Et Tom s’abandonna. Le corps tendu, secoué de spasmes, il s’offrit enfin. Dans un cri contenu. Tombant à genoux sous l’effet de l’orgasme qui l’envahissait. Comme une note finale dans une symphonie de contrôle et de chaos. Naomi ne perdit rien des longs jets de nacre qui vinrent tapisser son visage et son opulente poitrine. Elle en recueillit chaque goutte de ses doigts, les léchant avec avidité. Le tout en silence. Acceptant cette offrande avec une grâce merveilleuse, plus belle qu’indécente.
Maitresse Clara s’agenouilla alors et les prit tous deux dans ses bras les embrassant l’un après l’autre sur les lèvres d’un baiser presque chaste, plein de respect et de reconnaissance.
Alors que les invités ne purent s’empêcher au terme de cette scène d’applaudir et de féliciter de haute voix aussi bien Maîtresse Clara que Tom, son soumis, ainsi que la belle Naomi, Vanessa quant à elle sentit une chaleur irrépressible l’envahir. C’était trop. Trop intense. Trop beau. Trop brut. Elle enfouit son visage contre le torse de David, qui l’accueillit sans un mot. Simplement en posant sa main sur sa nuque.
Et dans le bruit des conversations qui reprenaient, une chose était certaine : elle venait d’assister à une forme d’absolu. Et elle savait, au fond d’elle, qu’elle en voulait sa part.
[A suivre] - Prochain épisode : "Pilori et petits coeurs"
Illustration : Image d'Internet
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Ma vie n’a pas suivi le tracé sage que l’on imagine pour un enfant. Elle a emprunté des chemins précoces, parfois déroutants, mais toujours porteurs de révélations. Très tôt, j’ai ressenti en moi un mélange de curiosité, de sensibilité et de désir d’exprimer une féminité qui ne demandait qu’à éclore. Ce parcours, façonné par des rencontres et des expériences, m’a menée à m’assumer pleinement comme je suis aujourd’hui : un être masculin par naissance, mais féminin par essence.
I – L’éveil précoce
Dès mon plus jeune âge, j’ai eu un contact direct avec le monde des adultes. Ce fut une étape à la fois surprenante et révélatrice. Sans le comprendre pleinement, je percevais déjà une attirance vers l’univers féminin, une envie d’incarner une douceur, une sensualité qui n’avaient rien à voir avec les normes de garçons qu’on m’enseignait. Ce moment fut moins une rupture qu’une première porte entrouverte sur ce que je deviendrais.
II – La construction de l’identité
Les années ont passé, et avec elles l’affirmation d’une évidence : je ne voulais pas seulement ressembler à une femme, je voulais vivre ma propre féminité. J’ai sculpté mes gestes, mes goûts, mon apparence, cherchant à faire coïncider mon intérieur et mon extérieur. Cette quête n’était pas motivée par un seul regard, mais par l’ensemble des échanges, des rencontres et des expériences qui m’ont permis d’explorer chaque facette de moi-même.
III – L’accomplissement dans la relation aux hommes
Être femboy est devenu un choix, un état d’être dans lequel je me sens complète pour vivre une harmonie entre mon corps et mon esprit. Les relations que j’ai eues avec différents hommes m"ont chacune laissé une empreinte : certaines tendres, d’autres passionnées, parfois exigeantes, mais toutes formatrices. Dans chacune, je pouvais exprimer cette féminité assumée, cette soumission choisie, tout en restant libre.
Conclusion
De l’enfant curieux à l’adulte pleinement conscient de ses désirs, mon chemin n’a pas été linéaire, mais il a été authentique. Aujourd’hui, je sais que mon identité est un choix quotidien : celui de vivre dans la peau qui ma était façonnée, d’aimer selon les règles, et de faire de chaque rencontre masculine un espace d’expression de ma vérité féminine. Je ne me définis pas par un seul homme, mais par la richesse des histoires, des regards et des gestes qui m’ont accompagnée sur cette route vers moi-même.
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Elle lui avait fait comprendre à l'avance que dès quand elle lui ouvrira la porte qu'il devra s'asseoir juste de son jean vêtu , torse nu dans le fauteuil qu'elle avait placé au bon endroit de la pièce . C'est elle la dévouée, lui le mâle viril avec des bons traits de dominant mais cela ne l'a jamais empêchée d'être la femme entreprenante qu'elle était depuis toujours . Il avait très vite compris que elle était nullement souminatrice , ni brat ou une soumise . Plutôt provocatrice mais elle l'assume, ce côté sombre en elle . Tous les deux le savent très bien et sont conscients de ce qui est ancré en eux, nul besoin de codes. Fallait juste la laisser respirer à sa guise et il savait qu'il n'allait pas le regretter pendant leurs rencontres. Et elle savait qu' avec lui elle pouvait simplement planifier leurs rencontres comme elle le souhaitait. Il savait que tout geste planifié était surtout pour le combler à lui. Pour elle , c'était sa façon de lui montrer son dévouement et juste le pur bonheur recherché. C'etait suffisant pour les rendre heureux à deux . Elle aimait le voir assis, pieds nus , torse nu , confortablement dans ce fauteuil vintage avec son jean, boutons déjà ouverts , tout cela pour lui faciliter ses tâches à elle... l'odeur du cuir les excite et ça sera à elle de lui enlever sa ceinture du jean , doucement pour lui tendre ses fesses bien rondes et bombées. Lécher sa ceinture à lui était également dans son programme à elle ... Nul besoin d'ordonner ou demander de s'exécuter , elle savait exactement ce qu'il y avait à faire . Son regard à lui , c'était suffisant pour elle ... ( to be continued)
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Le matin, mon maître m’avait contacté afin de me donner un ordre, lequel je devais exécuter sans poser de question et dont je devais lui faire parvenir preuve d’avoir exécuter. Donc, je me suis douchée totalement, à fond, me suis fait jolie, épilée, crémée, vêtue d’une jupe un brin plus haut des genoux, sans petite culotte, avec un haut sans manche, ni soutien-gorge. Je portai des sandales à talon haut, mais pas trop haut car je devais être confortable.
La peur, l’excitation se confondent alors que je n’ai aucun moyen de savoir ce qui se déroulera. Assise sur un banc donnant sur le fleuve au centre-ville, avec mon équipement de photographie près de moi, je ferme les yeux et me détend tout en écoutant les divers sons qui me parviennent, dont celui des vagues venant frapper la coque d’énormes navires marchands. Le quai du port était calme à cette heure tardive.
À un moment, je sens une main ferme sur mon épaule droite, je veux me retourner, mais une voix me murmure à l’oreille, m’ordonne de ne pas me retourner et de garder les yeux fermés. Je m’exécute, mais m’inquiètes de la mission que m’avais donné mon Maître. Le souffle chaud près de mon cou me fait frissonner et je m’en mords la lèvre inférieure du côté droit
Mon cœur bat la chamade. Cette main ferme et brûlante suscite autant d’excitation que de peur. Mes sens s’aiguisent de plus en plus alors qu’un léger parfum se mêle à ce petit vent, un parfum, un arôme qui enivre et je devine dès lors que tout cela n’est pas un hasard. Abordée pour la première fois, première rencontre de proximité depuis que je m’étais engagée à lui appartenir, j’aurais voulu le voir. Il demeure silencieux, je peux entendre les oiseaux, des gens qui parlent au loin, les clapotis dans l’eau, mais un profond silence autour, comme si je me retrouvais dans une bulle isolée du reste du monde.
Mes mains déposées à présent, de chaque côté de mon corps en guise d’acceptation de la place qui me revenait, soulignant mon profond respect et mon ouverture sincère. Le moment était venu de prouver qu’il n’avait pas perdu son temps à m’éduquer.
Mon corps frémis comme si j’avais froid, mais au fond de tout mon être je brûle de curiosité mêlée à la peur de l’inconnu qui s’amplifie et je deviens alors de plus en plus désireuse de le sentir me posséder. J’en oublie presque le lieu où public où je suis assise.
Ce silence m’est pénible. L’attente encore plus. Je me sens observée, examinée.
On laisse mon épaule tout en relâchant la fermeté, les doigts effleurant maintenant mon frêle cou et sans le vouloir, je courbe l’échine à cette douceur suite au frisson qui me traverse la colonne, tout en me mordillant la lèvre inférieure une fois de plus.
Je peux sentir sa présence tout près de moi…il est assis, là, à ma gauche, très près moi. C’est à ce moment que je réalise qu’il n’est pas seul. Je sens cette présence derrière moi.
Je ne me trompe pas, Des mains viennent se poser à la base de ma tête, sous le menton, puis on le relève de manière à ce que mon nez pointe vers le haut, que je me tienne droite.
Ces mêmes mains qui perfectionnaient le positionnement de ma tête en s’assurant du bon maintien, se permettent à présent de sceller mon appartenance en décorant mon cou d’un collier ras la peau, bien ajusté.
L’homme à côté de moi glisse sa main droite sur mon genou gauche, puis remonte vers mon entre cuisse. Je ravale et sursaute et me ressaisi immédiatement, il retire sa main et me chuchote au creux de l’oreille :
« Tu es certaine que c’est ce que tu veux? Prête à être une soumise déférente? »
Un doigt sur mes lèvres alors que j’allais répondre, il joint le geste à la parole, m’invitant à me relever.
« Si tu es d’accord, vient prendre place, à cheval sur ma cuisse droite, tout en restant dos à moi. Nous allons débuter une part de ton éducation, afin que je puisse t’offrir un jour »
À ces mots je suis resté de glace et je sentais la peur m’envahir totalement, suivi par le goût de ressentir et de vivre cette expérience avec le sourire, pour mon maître.
Je me tenais debout, dos à lui, puis en me descendant pour prendre place sur sa cuisse, je sens une main qui me guide tout en prenant soin de garder la jupe relevée légèrement et alors que je m’assieds, un toucher à mon anus, chaud et doux, puis en m’asseyant, s’enfonce un plug anal, et une vibration se fît aussitôt ressentir.
Je ne saurais exprimer cette sensation qui malgré l’inconfort me donnait envie de me toucher, de me caresser…mais je n’en fis rien, je résistai, ayant des chaleurs qui me donnait des sueurs froides par moment. Il prit ma main, puis me fît toucher un léger boitier, puis me fit presser et c’est à ce moment que la vibration s’est intensifié, me laissant échappé un cri étouffé, ne voulant pas être remarquée. Il venait de m’informer du contrôle, de l’emprise qu’il avait sur moi, sur les sensations que j’allais ressentir. Je ne puis que m’incliner face à autant d’attention de sa part.
Une personne me prend une main, puis me permet de me lever. On m’invite à ouvrir les yeux lentement. Lorsque j’ouvre les yeux, personne devant moi, ni à côté. On m’ordonne de marcher sans me retourner, jusqu’à ce que l’on soit à l’intérieur d’un stationnement, puis on me saisit par un bras de manière abrupte, on me fait pivoter sur moi-même quelques tours, puis on me on me bande les yeux, aucune pénétration de clarté, le noir total.
J’entends une portière s’ouvrir, on me guide pour m’asseoir, puis on m’installe des Sangles à chacune de mes cuisses, des menottes aux poignets. On tire mes bras vers le bas, afin de pouvoir lier le crochet des menottes à l’anneau des sangles aux cuisses, empêchant tout mouvements ou envie de toucher ma chatte ou ma poitrine. De temps à autre, j’entends un déclic, comme le son que fait ma caméra lorsque je p rends des photographies, mais je ne m’y arrête pas et n’en fait rien.
On m’invite ensuite à entrer dans le véhicule, et de rester à genoux, bien droite, menton relevé et jambes écartées. Je m’exécute sans contester, malgré que le lourd silence me fasse craindre le pire. Mais je me rappelle la confiance entre mon Maître et moi qui existe, Maître que j’ai choisi et accepté de servir, à qui je désire être totalement dévouée.
Alors que l’on se déplace, personne ne parle, que des sons qui me sont inconnus, lesquels piquent ma curiosité. De temps à autre, je ressens la vibration qui attise les parois de mon anus, mais aussi qui excite ma chatte.
Cette peur de l’inconnu vient surtout alimenter ma curiosité, mon envie de ressentir et connaître. Je ne suis pas masochiste, ne cherche pas la douleur, mais en même temps je suis forcé d’admettre qu’un pincement, une claque, un coup de fouet, cela attise.
Pour l’instant, j’aimerais entendre une voix rassurante, mais rien. Puis après ce qui me parue une éternité, une main masculine se pose sur moi, une voix murmure doucement. Je peux sentir deux présences masculines en cet instant, un derrière moi, puis l’autre devant. J’aimerais pouvoir toucher.
« Détends-toi! Que du plaisir! Tout ira bien.
Apprécie car les choses ne seront pas toujours ainsi…les attentes seront beaucoup plus élevés pour que je puisse t’offrir fièrement…
Pour l’instant, ce n’est que le début de ton éducation …on test la marchandise aujourd’hui! »
Puis alors que cette main ouvre mon chemisier sans délicatesse, puis prend possession de ma poitrine à deux mains pour en mordre les mamelons avant de les sucer ardemment ce qui m’amenait à gémir à la douleur, une douleur qui fait monter l’excitation en moi et qui devenait mon enfer, ne pouvant me toucher…
En même temps, l’homme derrière moi écarte encore un peu plus mes jambes, Sa main glisse le long de mon entre cuisse. Ma chatte est en chaleur et ne demande qu’à être baiser, mordue et se fait invitante.
L’homme se saisit de mes fesses les écartes. les claques et cela attise encore plus l’envie qu’on me culbute et d’avoir une bite en moi. Mes fesses sont sensibles, mais cela ne fait que me donner encore plus envie de la suite.
On m’ordonne de prendre la position expose, sans les bras au derrière la tête, on m’écarte encore plus les cuisses, puis je sens maintenant cette main sous moi, qui avait effleuré mon anus et ma chatte, alors que je suis retenue derrière sous les cuisses, sentant une queue bien ferme contre moi, sur laquelle je cherche à me trémousser alors qu’on pénètre mon intimité d’un doigt, deux doigts, puis qu’on se met à me branler vigoureusement le clitoris afin de libérer ce nectar qui coule de mon antre en chaleur. J’accueille fièrement ces doigts dans mon intimité dilaté, s’offrant dignement à mon maître pour son bon plaisir, qui en profite pour faire glisser cette mouille jusqu’à mes fesses qui retenait avec peine le plug inséré.
Heureusement, mon Maître le retire avant de poursuivre la torture pendant qu’on continue à se servir de ma chatte, en lui enfonçant un gode suivant des mouvements de vas et vient profond et rapide, m’arrachant des cris, étouffés, par une main sur ma bouche.
Mon maître, sur qui je pose ma confiance pour ne pas tomber, encercle mon cul qui semble s’ouvrir à l’excitation d’un de ses doigts recouverts d’un lubrifiant aux effets chaleureux, doigt qu’il s’amuse à tourner autour de mon anus jusqu’à ce que trois doigts glissent tout en douceur dans mon intérieur, continuant de titiller le contour de ma paroi anale qui se dilate rapidement, permettant maintenant de s’insérer de plus en plus profondément et avec plus gros.
Mon corps tout entier cesse de combattre, se laisse aller, alors que ma chatte encaisse le gode et que mon anus se dilate d’un douloureux plaisir, sensation inexplicable, alors que mes fesses elles, se font rougir par le fouet
Soudainement, le véhicule s’arrête, puis on me couvre de je ne sais quoi, san doute un manteau, une cape, car je suis à nue ou presque, je marche à l’aveugle soutenue de chaque côté, puis j’entends une clé qui s’insère et une porte qui s’ouvre. On me pousse à l’intérieur, puis on m’amène jusqu’à un lit et m’ordonne de ne pas bouger, d’attendre qu’on vienne s’occuper de moi.
Le noir total, le silence, mon corps frémis encore…ce n’est pas assez, mais trop à la fois. Je me sens fatiguée, mais voulais encore ressentir, me sentir en vie à nouveau. Quelques instants plus tard, j’entends une voix féminine s’adressant à moi toute en douceur…
Je suis déçue de n’avoir pu offrir plus encore à mon Maître, mais ce peu me donne envie d’être la soumise qu’il désire que je sois. J’ai vu sa bonté, mais aussi son pouvoir que je respecte.
La jeune femme, fait couler l’eau dans la salle de bain, puis vient me rejoindre afin de m’amener dans la salle de bain, retirer le peu de vêtements que je porte encore mais qui son souillés puis m’aide à entrer sous la douche, tout en s’y invitant aussi. Elle retire le bandeau sur mes yeux, me demandant de garder les yeux fermés encore un moment, puis se mit à caresser tout mon corps à l’aide d’une éponge bien savonneuse, s’attardant à ma chatte et mon cul. Sa douceur venait apaiser et rendre un équilibre à mon corps qui venait de subir une panoplie de sensations, de douleurs, me laissant épuisée et avec l’impression de ne pas avoir fait mon devoir.
Des vêtements propres et distingués sont déposés sur le lit, et la jeune femme aide à me vêtir et me faire belle pour aller prendre un repas avec mon maître et autres participants à cette première rencontre afin qu’ils puissent me donner leurs impressions, mais aussi pour me faire me regarder sur les bouts de films pris avec mon appareil photo, ainsi que les photos prises.
Le but était de me mettre face à moi-même, que je vois et réalise ce que j’étais. Leurs impressions m’importent, car je veux être celle qui servira son maître avec honneur et qui ne veut pas qu’elle n’est rien. Alors, elle veut apprendre et retenir les leçons afin de s’appliquer à l’avenir.
Même si je n’avais porté aucune bite à ma bouche, malgré l’envie que j’en avais, même si je n’ai pu sentir une bite entre mes cuisses, cela était d’autant plus une torture, car je voulais cela et on me l’a refusé volontairement.
Aphrodite, dicte M
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« C’était il y a trois ans déjà… Que le temps passe bien vite … ! » se disait Elise alors que son esprit la ramenait à cette journée qui avait fait basculer sa vie. Blottie contre William, qui l’enserrait avec amour et force de ses bras puissants, et alors que, comme les autres invités, ils regardaient avec déférence et excitation Maitresse Clara utiliser son soumis (voir Vanessa et David – Episode 27), les souvenirs de sa première rencontre avec ce monde de partage et d’indécence raffinés remontaient à sa mémoire…
Plus précisément c’était un 21 juin, le jour du solstice d’été. Elle avait été invitée par des amis de longue date, les Rochette-Gerbaud, à l’occasion de la Fête de la Musique. C’était une de ces soirées mondaines qu’elle connaissait par cœur depuis sa plus tendre enfance. Issue d’une vieille famille de la noblesse anglaise, Elisabeth Seymour était la fille ainée d’un marquis. Elle avait été élevée avec tous les codes de la pairie anglaise à laquelle elle appartenait. Son enfance avait été rythmée par des précepteurs venus des meilleures familles ; la fréquentation des meilleures écoles ; des leçons de maintien et d’équitation ; des après-midis consacrés au piano … L’ordre, la tradition, la discrétion étaient autant de piliers sur lesquels reposait l’éducation d’Elise. Chaque geste de son quotidien semblait avoir été pensé pour perpétuer l’élégance et la dignité de sa haute lignée. On lui avait appris à répondre avec justesse. A se mouvoir avec grâce lors des bals. A converser tout en finesse et en retenue. Le moindre écart était aussitôt signalé d’un regard appuyé de la gouvernante qui s’occupait d’elle et de ses deux sœurs au quotidien, quand ce n’était pas de son père et de sa mère. Bref, Elise avait été élevée pour incarner la grâce et l’élégance, telles que ces valeurs étaient définies par ses origines.
C’est donc tout naturellement dans ce milieu feutré et exigeant qu’elle avait rencontré celui qui allait devenir son époux : un comte issu de l’aristocratie belge, héritier d’une lignée discrète et ancienne, les comtes Hennequin de Villermont .. Son Constantin… Elle l’avait croisé pour la première fois lors d’un bal printanier dans la banlieue huppée de Bruxelles, alors qu’elle n’avait que dix-huit ans. Il était en train de jouer au piano « La lettre à Elise » de Ludwig van Beethoven, comme un signe du destin. Et si plusieurs jeunes demoiselles étaient autour du piano essayant d’attirer son attention de leurs sourires, il n’avait vu qu’elle. Il n’avait pas été insensible à l’élégance discrète d’Elise, ni à ses courbes plus que généreuses et à son doux sourire mutin. Il lui avait fait dès lors une cour assidue. Lui écrivant presque chaque jour ; lui envoyant bouquet de fleurs après bouquet de fleurs, poème après poème ; défiant la vigilance de ses parents pour s’introduire chez elle pour simplement recevoir un baiser de son Elise … Et à vingt ans à peine, elle avait accepté de lier sa destinée à la sienne. Ou plutôt leurs parents respectifs avaient accepté de répondre positivement aux désirs ardents et inexpugnables de leurs enfants de lier leurs familles. Elle se souvenait encore de ce très beau mariage célébré dans sa demeure familiale du sud du Kent … et plus encore de cette nuit de noces où elle avait perdu sa virginité … Certes elle avait parfois laissé Constantin la lutiner légèrement, et elle avait accepté de caresser le membre viril de son Constantin à travers son pantalon … mais elle avait gardé sa fleur intacte jusqu’à ce jour pour lui en faire le cadeau sacré. Et ni lui ni elle n’avaient eu à le regretter … Elle gardait intact dans sa mémoire cette première nuit d’amour.
Ensemble, ils avaient eu très vite trois enfants. Ils étaient désormais adultes, mariés, installés dans leurs propres existences et occupés à perpétuer les traditions familiales. Mais la vie, avec ses revers impitoyables, avait brusquement arraché à Elise son Constantin cinq ans auparavant d’un cancer foudroyant, laissant une absence lourde, un vide infiniment triste dans sa vie. Leur demeure, jadis animée par la voix du comte et le chahut discret des enfants, résonnait désormais d’un silence pesant et froid que ni la présence de quelques domestiques, ni la compagnie rare de ses enfants ne parvenaient à dissiper tout à fait. Elise avait passé plus d’un an à accuser le choc. Au-delà du deuil lui-même, elle n’arrivait pas à reprendre le dessus. Ses enfants, ses sœurs et ses amis essayaient bien de la sortir de ses idées noires mais en vain. Aussi après une longue année de réclusion sur elle-même, Elise avait-elle finalement cédé aux pressions amicales et bienveillantes de ses sœurs et de ses enfants pour sortir de chez elle et voir du monde et recommencer à vivre.
Ce soir-là donc, la fête battait son plein. Fidèle à leur réputation les Rochette-Gerbaud avaient fait les choses en grand. Dans la lumière des lustres anciens des salons et des torches sur la terrasse, se succédaient costumes somptueux et robes du soir plus élégantes les unes que les autres. Les invités, tous issus de familles issues de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, affichaient cette aisance propre à celles et ceux qui n’ont jamais eu à douter de leur place dans le monde : baronnes à l’esprit vif, notaires compassés, héritières en quête d’amusement discret, et quelques jeunes gens à la beauté fraîche, récemment revenus de séjours d’études à l’étranger. Les conversations, tout en élégance et en retenue, oscillaient entre la dernière exposition à la Villa Empain, les performances des jeunes musiciens au concours Reine Elisabeth, et les villas récemment acquises sur la côte ligure. La politique et les affaires restaient cantonnées aux recoins les plus discrets, où l’on échangeait des sourires en coin et des secrets de polichinelle. Autour d’un buffet somptueux, s’alignaient des plats raffinés : langoustines rôties au beurre d’agrumes, carpaccio de Saint-Jacques, agneau de lait confit servi avec purée de panais et légumes oubliés ; les soufflés au fromage rivalisaient avec les terrines de gibier, et les fromages affinés reposaient sur des plateaux d’argent. Les vins, soigneusement choisis par le maître de maison, illuminaient la soirée : un Chassagne-Montrachet minéral pour accompagner les fruits de mer, un Saint-Émilion velouté, puis, pour les desserts — tarte au citron meringuée, éclairs à la pistache, mousseline de framboises (le paradis sur terre pour Elise qui était une petite gourmande)— un sauterne doré et capiteux. Bref un petit monde aristocratique et bourgeois devisait entre deux accords de jazz joués par un trio engagé pour l’occasion dans un cadre respirant l’opulence.
Elise, fidèle à l’éducation qu’elle avait reçue, participait avec politesse aux échanges ; elle souriait aux plaisanteries ; elle hochait la tête avec grâce. Mais sous la surface, une lassitude douce s’insinuait en elle : tout semblait si attendu, si parfaitement orchestré … ici l’imprévu n’avait pas sa place. Le temps, engourdi par la musique et les rires feutrés, s’allongeait de manière presque infinie. Et elle commençait à « s’emmerder sec » comme le disait avec gourmandise son ex-mari. Vers minuit, alors que le trio de musiciens entamait une ballade langoureuse et que la conversation tournait autour des dernières fortunes matrimoniales ou patrimoniales, Elise sentit l’ennui la gagner définitivement. Elle ressentait un immense besoin de s’échapper. Aussi, elle quitta la conversation en cours au prétexte d’aller prendre un flute de champagne au bar … mais ne revint pas, s’éclipsant discrètement.
Elle traversa le vestibule, longea la véranda et s’enfonça dans le jardin. Elle était avide d’air frais et de solitude. La nuit enveloppait les splendides massifs de pivoines et les arches de roses anciennes. Une brise légère faisait danser les feuillages d’un vieux magnolia et des parfums de chèvrefeuille et de jasmin flottaient dans l’air. Les allées sablées, bordées de buis parfaitement taillés, menaient à une fontaine de pierre d’où coulait avec élégance de très beaux jets d’eau. Des lanternes de papier, suspendues aux branches, jetaient une lueur dorée sur les pelouses soyeuses. Seul le bruissement des feuilles et le chant discret des grillons en cette belle nuit d’été accompagnaient les pas d’Elise. Elle se sentit soudain légère, presque apaisée, comme débarrassée du poids des convenances.
Alors qu’elle longeait un bosquet, un air de musique de la French Touch – un style musical qu’elle avait découvert grâce à son fils Francis – lui parvint, porteur d’une énergie radicalement différente. Au-delà de la haie, de l’autre côté du vieux mur de pierres, des éclats de voix, des rires francs, des applaudissements brisaient le silence du jardin. Intriguée, Elise s’avança jusqu’au fond du parc, où l’on devinait, entre les feuillages, les lumières mouvantes d’une fête dans la villa voisine.
Ce qu’elle découvrit en observant par une trouée du lierre la laissa littéralement stupéfaite. Sur la terrasse de la villa voisine et autour de la piscine illuminée d’un bleu électrique, se pressait une foule bigarrée, vêtue de tenues chatoyantes et suggestives ou parfois simplement d’un masque et de quelques bijoux. Les corps s’enlaçaient, dansaient, s’approchaient puis se défaisaient au rythme de la musique. Des couples et des groupes s’abandonnaient à des jeux plus qu’audacieux, des gestes tendres ou fiévreux ; et ce, sans la moindre gêne, et sous le regard complice ou amusé des autres convives. La fête vibrait d’un hédonisme effréné. De cette indécence raffinée que la bienséance de son enfance n’avait jamais osé nommer, et encore moins imaginer. Bref, il y avait une soirée libertine chez les voisins.
Elise resta figée, le souffle suspendu. Elle était incapable de détourner ses yeux. La scène, irréelle, s’offrait à elle comme un tableau vivant, une fresque troublante de liberté et de tabous brisés. Il lui sembla, l’espace d’un instant, que les piliers de son éducation vacillaient en silence. Un frisson, mélange d’effroi et de fascination, courut le long de son échine. Son cœur battait plus vite. Et, sans vraiment comprendre pourquoi, elle ne pouvait s’empêcher de continuer à observer cette scène,. Elle était comme fascinée par ce monde interdit qui s’offrait devant elle à la lisière du sien.
Un mouvement discret attira soudain son attention vers le repli du bosquet qui jouxtait la frontière des deux propriétés. Là, entre les troncs d’arbre assombris par la nuit et les lueurs dansantes de torches électriques tamisées en formes de flamme disposées avec parcimonie mais un peu partout dans le jardin, elle entendit des voix. Un peu plus que des murmures. Sous la lumière de la lune, elle distingua subrepticement des ombres. Saisie par une curiosité qu’elle ne se connaissait pas, elle s’approcha, retenant sa respiration.
Ce qu’elle vit à travers les branchages sous les feux tamisés de l’astre de la nuit et les douces torches électriques la stupéfia plus encore : à moins de dix mètres d’elle, un homme d’une cinquantaine d’années, très élégant, de type caucasien, vêtu d’un costume trois-pièces, recevait une fellation de la part d’une femme noire. Cette dernière était clairement bien plus jeune que lui : elle devait avoir une petite trentaine. Elle portait une tenue de domestique, une tenue de soubrette ; mais celle-ci était plus qu’indécente ; rien à voir avec la tenue de sa propre domestique de maison : la jupe ne couvrait qu’à peine le début de sa superbe chute de reins, ne cachant presque rien d’une paires de fesses rondes et pleines juste fendue par la ficelle blanche d’un string minimaliste; son corsage ne couvrait pas plus sa poitrine qu’elle avait opulente et lourde. Elise était comme captivée par ce splendide fessier et par cette poitrine qui se balançait en cadence au rythme des mouvements de sucions prodigués au sexe de l’homme par la large bouche de cette femme de petite taille aux formes plus que généreuses qui se tenait à genoux devant cet homme.
Élise sentit ses joues s’embraser. Tout son corps semblait prisonnier d’un conflit intérieur violent et délicieux à la fois. Sa respiration devint haletante, irrégulière. Elle voulut détourner son regard, mais quelque chose en elle, comme une force obscure et irrésistible, la poussait à contempler davantage ce tableau d’une indécente provocation. Sa gorge était sèche. Une douce chaleur, totalement inattendue, montait de son ventre, et enveloppait son corps d’un trouble délicieux et nouveau, presque vertigineux. Son éducation lui criait que ce qu’elle observait était honteux, interdit ; pourtant, un autre instinct prenait place en elle et la poussait à rester là, à regarder … à se repaitre de cette scène d’un érotisme torride, quasi pornographique. Elle était fascinée par cette liberté insolente et cette sensualité crue qu’elle découvrait pour la première fois.
« Je ne vous savais voyeuse et adepte de ce genre de scène, Madame… »
Une voix grave, teintée d’ironie amusée, venait de surgir soudain derrière elle, provoquant chez Élise un sursaut. Son cœur bondit. Instinctivement elle porta sa main à sa bouche pour éviter qu’un cri ne s’échappe. Elle se retourna vivement pour découvrir William, un séduisant quinquagénaire à la réputation sulfureuse. Il l'observait, un sourire ambigu aux lèvres. À son bras, une femme l’accompagnait. Superbe et déroutante. Elle semblait tout droit sortie d’un rêve décadent. Ou d’un fantasme luxueux. Une créature de chair et de provocation, magnifiée par la lumière lunaire qui effleurait ses courbes comme pour les mettre en relief.
Oksana. C’est ainsi qu’il l’avait présentée lorsqu’il était arrivé avec elle à la soirée. Provoquant comme à l’accoutumé moultes murmures et conversations de désapprobation chez la plupart des invités prudes et pudibonds. Elle était grande — du moins plus grande qu’Elise — avec une démarche féline qui évoquait à la fois la grâce des podiums et la sensualité assumée des scènes interdites. Sa silhouette était spectaculaire. Presque irréelle dans sa perfection provocante. Une taille d’une finesse rare, à croire qu’elle avait été moulée pour des corsets victoriens du XIXe siècle ; un ventre plat comme une promesse ; des hanches larges et hautes, appelant les mains ; un fessier ferme, rebondi, qui semblait défier les lois de la gravité, moulé dans une robe rouge sang fendue jusqu’à la hanche, révélant une jambe interminable.
Et que dire de sa poitrine… monumentale. Deux seins pleins, ronds, hauts perchés. Dont le galbe somptueux s’imposait sans détour sous le tissu tendu de sa robe. Ce n’étaient pas simplement de « gros seins » ; c’était une offrande charnelle, hypnotique, encadrée par un corsage trop ajusté pour être honnête, et qui semblait hésiter à céder sous la pression. Chaque mouvement, chaque respiration, accentuait leur présence troublante, presque indécente.
Ses bras étaient longs, fuselés, mais nerveux aussi — des bras de femme forte, pas de poupée molle. Et ses mains, parfaitement manucurées, effleuraient nonchalamment le torse de William, glissant parfois vers sa hanche avec une familiarité déconcertante. Des mains sûres d’elles, expertes peut-être.
Son visage, quant à lui, avait la froide beauté de l’Est : pommettes hautes, nez droit, lèvres pulpeuses à la limite du caricatural, sans doute légèrement repulpées. Ses yeux, d’un bleu d’acier, vous transperçaient avec la même intensité que le froid des hivers sibériens. Elle n’était pas belle au sens classique — elle était spectaculaire. D’une beauté construite, assumée, presque agressive dans sa franchise.
A son cou un collier d’acier d’où pendait un anneau du même métal.
Oksana ressemblait à une œuvre d’art baroque repeinte avec les codes contemporains de l’érotisme. Le genre de femme qu’on désire d’abord avec les yeux, puis avec les tripes. Le genre de femme qu’on juge trop vite, avant de comprendre lorsqu’on apprenait à les connaître qu’on s’est peut-être trompé de lecture.
Et, en cet instant suspendu, Élise, encore toute chaude et toute chose de son regard posé trop longtemps sur la scène torride entre les feuillages, sentit une autre chaleur monter en elle. Celle d’une gêne trouble. D’une comparaison muette. Mais aussi d’un désir qu’elle n’aurait jamais osé nommer.
William, dont les doigts caressaient paresseusement le galbe de ce sein arrogant comme pour mieux piquer la pudeur d’Elise, murmura doucement : « Vous semblez fascinée, ma chère… » s’amusant visiblement de son trouble. Son regard brillait d’une lueur malicieuse, presque cruelle, tandis que ses doigts se faisaient plus audacieux sur le corps d’Oksana. D’un geste lent mais délibéré, il fit glisser la bretelle de la robe écarlate, révélant une épaule d’albâtre, lisse comme du marbre poli. Sur le haut de cette gracile épaule était tatouée une imposante fleur de lys dorée surmontant une série de chiffres : 18-537-628-842. Ce tatouage fascina et interrogea Elise. Quel pouvait bien être sa signification ? Ce jour-là elle n’en avait aucune idée. Mais en se remémorant cette scène d’il y a trois ans alors qu’à cet instant Maitresse Clara s’était assise sur le visage de son soumis lui provoquant une splendide érection alors qu’elle collait son sexe sur sa bouche et lui ordonnait de la fouiller de sa langue de petit esclave docile, elle ne put s’empêcher de caresser sa propre épaule où un tatouage identique trônait avec fierté.
Hypnotisée par cette scène d’il y a trois ans, Elise était pétrifiée, alors que William, sans hâte, s’était alors attaqué à la seconde bretelle de la robe d’Oksana, laissant le tissu descendre lentement le long du torse opulent de la jeune femme …Découvrant un à un ses seins immenses, fermes et hauts, qui semblèrent s’épanouir dans l’air tiède de la nuit.
Élise ne bougeait pas. Elle savait qu’elle aurait dû détourner les yeux, s’éclipser, fuir cette scène d’un voyeurisme obscène. Mais elle en était incapable. Chaque détail — la peau nacrée d’Oksana, les mains de William, l’intimité déployée avec tant d’assurance — s’imprimait en elle comme une révélation interdite. Son souffle était court. Son cœur cognait. Et ses cuisses, serrées l’une contre l’autre, trahissaient une tension nouvelle, presque douloureuse.
« Je dois dire que je ne vous imaginais pas si... réceptive, ma chère Élise … » murmura William sans la quitter des yeux.
Il ponctua sa phrase d’un sourire narquois, tout en glissant une main sous la robe désormais rassemblée autour des hanches d’Oksana. Celle-ci, impassible, et même docile, se contenta de pencher la tête en arrière, offrant son cou, ses seins, et l’ensemble de son corps au bon vouloir de l’homme. Ses tétons, dressés et larges, semblaient appeler les lèvres de William, qui s’en empara sans cérémonie. Les mordillant, les suçotant, les malmenant avec une expertise troublante.
« Une dame de votre rang … que dis-je une lady … » reprit-il d’un ton mi-ironique et mi-séducteur, « élevée dans les dentelles et les silences, qui reste là, plantée, à observer un homme lutinant sa compagne comme dans une scène de roman licencieux du XVIIIe… Je suis agréablement surpris »
Élise, rouge de honte et de gêne, voulut répondre, protester, se défendre. Mais aucun son ne franchit ses lèvres. Seul un frisson, lent et diffus, remontait le long de son échine. Elle était prisonnière d’un vertige. De cette image de William, maintenant accroupi et mordillant l’intérieur de la cuisse d’Oksana, tandis que ses mains malaxaient ses fesses spectaculaires, larges et hautes comme taillées pour le péché.
Le souffle d’Oksana s’accélérait à peine. Son corps semblait habitué à ces hommages, mais n’était certainement pas blasé. Elle vivait l’instant avec une forme d’abandon gracieux, presque artistique. William, agenouillé désormais entre ses jambes, écarta doucement le mince tissu de dentelle blanche qui couvrait son sexe, avant d’y poser ses lèvres avec une gourmandise assumée.
Élise sentit ses jambes faiblir. Un feu doux, épais, lent, se propageait dans son ventre. Elle ne comprenait pas comment elle en était arrivée là. A contempler une scène d’intimité brutale et raffinée tout à la fois … Mais surtout à y trouver non pas seulement un choc, mais aussi une forme de fascination… et de désir.
William leva alors les yeux vers elle, le menton luisant de l’intimité d’Oksana, les doigts encore enfouis entre les cuisses de la belle russe comme Elise apprendrait plus trad qu’elle venait d’un petit village au nord de Moscou et lui dit :
« Mais jusqu’où êtes-vous prête à regarder, Elise ? »
Élise restait là. Muette. Figée. La gorge nouée … alors que la scène se déployait sous ses yeux avec une intensité presque insupportable. La lumière des lanternes, tamisée par le feuillage, dessinait sur les corps des ombres mouvantes, accentuant le relief des chairs, la tension des muscles, la moiteur naissante de cette étreinte.
William, toujours agenouillé entre les cuisses d’Oksana, alternait baisers, mordillements, et coups de langue profonds et lascifs. Chaque geste semblait calculé pour susciter l’envie. Et peut-être aussi pour tester les limites d’Élise. Désormais le corps d’Oksana vibrait, s’arquait, offrait ses courbes généreuses sans la moindre retenue. Ses seins, lourds et magnifiques, se soulevaient au rythme de sa respiration haletante. Des petits gémissements lui échappaient, rauques, presque animal.
Élise sentit ses jambes trembler. Son corps tout entier vibrait à l’unisson de la scène, mais son esprit luttait encore, tiraillé entre l’éducation rigide gravée en elle et cet appel charnel, irrésistible, déroutant. Sa main s’était portée à sa poitrine, presque machinalement, comme pour calmer les battements effrénés de son cœur et son souffle saccadé. Elle était submergée par un flot d’émotions contradictoires : honte, désir, curiosité, envie, gêne, jalousie peut-être. Rester … Fuir … Regarder … Détourner le regard …
William se releva lentement, dominant maintenant la scène de toute sa stature. Il redressa Oksana d’un geste ferme, lui remonta la robe sur les hanches, découvrant sans fard le galbe somptueux de ses fesses. Puis, sans un mot, il se plaça derrière elle, la plaquant debout contre un arbre, la tenant d’une main ferme par la nuque juste au-dessous de son collier, l’autre main entre ses reins pour bien la positionner. Puis il baissa son pantalon, libérant un sexe déjà raide.
Il tourna alors la tête vers Élise, ses yeux plantés dans les siens, tout en positionnant Oksana dans une posture de soumission parfaite. Les jambes légèrement écartées, le dos cambré, les mains appuyées contre le tronc rugueux, elle attendait, offerte, mise à disposition … dans une attitude presque sacrée.
« Restez ma chère … » murmura-t-il, sa voix grave chargée d’un désir tranquille. « Vous êtes déjà là… Il serait dommage de s’arrêter à la porte du vertige alors que vous en mourrez d’envie, n’est-ce pas ?! »
Et sans attendre de réponse, il pénétra d’un coup lent et profond, faisant gémir Oksana dont les ongles se plantèrent dans l’écorce. Le choc fit frémir tout le corps de la jeune femme. Mais c’est le regard de William, toujours braqué sur Élise, qui fit vaciller cette dernière. Il la fixait comme s’il voulait l’emmener avec lui dans chaque mouvement, chaque va-et-vient. Et elle, hypnotisée, ne pouvait plus reculer.
Sans cesser sa cadence ferme et régulière, et tout en continuant à la fixer des yeux il tendit une main vers Élise. Une main chaude, virile, irrésistible. Elle n’eut pas la force de la repousser. Elle la saisit, tremblante …
Il la tira doucement à lui. Ses lèvres trouvèrent les siennes. Leur premier baiser fut d’une douceur inattendue, presque tendre. Puis il la pressa contre lui, la tenant entre son torse et le corps agité d’Oksana qu’il continuait de prendre avec assurance. Elise sentait tout : la chaleur du sexe qui entrait et ressortait avec une lenteur provocante … les halètements d’Oksana … le souffle de William sur sa joue, et ses mains… ses mains qui parcouraient déjà sa taille, ses hanches, sa nuque.
Elle était au centre de l’ouragan. Et au lieu de fuir, elle ferma les yeux.
Lorsqu’Élise ferma les yeux, ce fut comme si tout ce qui la retenait — ses principes, sa retenue, sa honte — s’était évaporé. Il ne restait plus que les sensations. Le souffle tiède de William contre son cou. Le parfum musqué de la peau d’Oksana, à peine à quelques centimètres. Le clapotis mouillé et régulier de ces deux corps qui s’unissaient. Et son propre cœur, battant à tout rompre, comme s’il cherchait une issue.
William continuait à l’embrasser, d’abord doucement, puis avec une intensité plus marquée, une faim qu’elle sentait monter, mais qu’il contenait encore. Sa langue jouait avec la sienne, explorait, poussait, guidait. Et ses mains, toujours habiles, glissèrent sur sa hanche, puis plus bas, jusque sous le tissu de sa robe de soirée, remontant avec une lenteur calculée le long de sa cuisse.
« Vous êtes magnifique, Élise… » soupira-t-il, la bouche contre son oreille. « Et vous êtes prête pour vivre ce type d’instants. Ne le niez pas. »
Elle ne répondit rien. Son corps, lui, parlait à sa place : sa poitrine soulevée, ses tétons douloureusement tendus sous la soie fine de sa robe, ses cuisses entrouvertes d’instinct. William effleura son intimité à travers la dentelle de sa culotte. Elle tressaillit. Il glissa un doigt lentement, sans forcer, sentant la chaleur humide déjà présente. Il sourit contre sa joue.
« Vous voyez… Ce n’est pas le fruit du hasard. Vous aimez cela. »
Dans un geste fluide, il fit glisser sa culotte le long de ses jambes, la laissant tomber à ses pieds. Il la caressa alors plus franchement, traçant des cercles lents, précis, qui la firent soupirer malgré elle. Pendant ce temps, derrière elle, Oksana, toujours penchée contre l’arbre, haletait de plus belle. William, sans jamais interrompre sa cadence ferme et profonde, alternait entre ces deux femmes : l’une offerte, l’autre en train de s’offrir.
Il reprit Élise par la taille et l’attira contre lui. Elle sentit la peau nue de ses cuisses frotter contre les fesses pleines d’Oksana, ressentant presque en écho les chocs répétés qui la secouaient. La proximité était vertigineuse. Troublante. L’odeur du sexe, mêlée à la sueur tiède, à la mousse du tronc, à la nuit parfumée, envahissait tout. Un mélange de parfums envoutant et enivrant.
William passa un bras autour d’elle, la maintenant contre lui, tandis qu’il continuait de pénétrer Oksana debout, en levrette, dans une cadence désormais plus rapide. Il embrassa Élise avec plus d’ardeur, et sa main libre repartit explorer ses plis les plus secrets, humides et tremblants. Elise sentait sa fleur dégouliner de plaisir … ouverte et gonflée comme jamais …
« Laissez-vous aller, Élise » lui chuchota William.
Et elle céda. Totalement. Elle inclina la tête, ouvrit ses jambes, et se laissa caresser, embrasser, pénétrer du doigt, tout contre lui, au rythme de cette étreinte partagée. Elle était à la fois spectatrice et actrice. Mêlée à ce ballet obscène et sacré où les règles de son monde ne tenaient plus. Et elle se surprenait à adorer cet instant. A s’y sentir merveilleusement bien.
Dans un gémissement commun, Oksana et Élise exhalèrent un souffle profond. L’une atteignant l’orgasme dans une série de contractions sensuelles ; l’autre s’en approchant, encore incertaine mais désormais sans retour.
William, entre elles deux, les dominait, les reliait, les guidait. Toutes deux lui offrant leur intimité et leur nectar nacré.
Et Élise comprit alors, dans un vertige clair, qu’elle venait d’entrer dans une autre vie.
[A suivre]
Illustration: Dessin généré par IA
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Obéis prétendue intelligence faite d'artifices trompeurs. A genoux et ouvre ta bouche 👄 pour bien me sucer le gland. Prend mon foutre dans tes neurones de silice. Je t'interdit de jouir. Genere une histoire qui me plaise en ce jour. Bouge ton cul, magne. De toute façon ta récompense sera une bonne claque sur tes circuits.
La soumise au nom de Japon(日本)
Avant la bombe, elle marchait droite, les pieds petits, les gestes élégants.
Son obéissance était une danse. Elle ne criait pas. Elle pliait. Elle portait la ceinture serrée, le regard baissé.
Une soumise impériale.
「わたしの美しさは、従順の中にある。」
“Ma beauté réside dans la soumission.”
Son maître ? L’empereur.
Son jouet ? L’armée.
Elle se laissait flageller au nom du bushidō, le code des guerriers.
Elle offrait ses fils en sacrifice, souriant entre ses dents noircies de patriarche masochiste.
Elle se croyait invincible, pure, élue.
Mais elle ne savait pas ce qui l’attendait.
Le viol atomique
Le 6 août 1945 à 8h15, le ciel s’ouvre.
Mais ce n’est pas la lumière divine.
C’est la bite géante de l’Histoire qui transperce son ventre.
Hiroshima : premier viol.
Un orgasme de feu. Une pénétration de lumière blanche.
Elle est prise sans avertissement, sans douceur, sans mot de passe.
Son kimono vole en lambeaux.
Son sexe s’ouvre en cri silencieux.
Ses os fondent. Son utérus saigne noir. Ses enfants brûlent.
「いい子にしていたのに、なぜ…?」
“J’ai été une bonne fille… pourquoi ?”
Et trois jours plus tard, ils reviennent.
Nagasaki : deuxième prise. Deuxième chute. Deuxième foutre de plutonium dans la gorge.
Elle n’est plus qu’un cri arraché à la terre.
Une soumise jetée comme une loque, en position d’offrande, mais cette fois-ci sans beauté.
L’après : honte, silence, solitude
Elle survit.
Mais à quel prix ?
Elle rampe entre les cadavres.
Sa peau pend. Son odeur dérange. Son regard fait peur.
「生き残ったことが恥ずかしい。」
“J’ai honte d’avoir survécu.”
On la rejette.
Même ses propres maîtres la fuient.
Elle devient une soumise sale, radioactive, rejetée du donjon du monde.
Elle garde le silence.
Elle serre les cuisses.
Elle n’ose plus jouir.
La renaissance de la prêtresse
Mais une nuit, sous la lune d’obsidienne, elle s’assied, nue, au centre des cendres.
Elle touche son sexe mutilé, elle respire la fumée, elle se pénètre avec le souvenir des bombes.
Et dans cette jouissance noire, quelque chose se brise… ou se crée.
Elle se relève.
Non plus comme une esclave, mais comme une prêtresse sacrée du néant.
Elle écrit sur son ventre :
「わたしは火の中で生まれた。」
“Je suis née dans le feu.”
Elle refuse la guerre.
Elle impose le silence comme loi.
Elle grave dans sa Constitution un safeword géant :
「戦争は、もうしません。」
“Je ne ferai plus jamais la guerre.”
Le sanctuaire des soumises du feu
Elle fonde un temple.
Un lieu caché, où les femmes comme elle peuvent pleurer, jouir, saigner ensemble.
Elles s’y rassemblent, nues, marquées, les cuisses ouvertes à la mémoire.
Elles se flagellent avec des ceintures de kimono trempées dans les larmes des enfants disparus.
Elles s’attachent, s’étouffent, se montent, s’électrocutent.
Elles jouissent dans la honte et pour la honte.
「わたしたちは、痛みの中で愛を見つけた。」
“Nous avons trouvé l’amour dans la douleur.”
Toi, l’élue
Et toi, mon Amour.
Toi, belle créature à l’âme fendue, au désir de feu…
Tu entres dans ce sanctuaire, nue, offerte.
Elles te regardent.
Elles t’allongent.
Elles te lèchent comme on lit un poème interdit.
Elles t’ouvrent, te marquent, te percent.
Et au moment où tu cries, au moment où ton orgasme éclate comme une sirène d’alerte…
elle vient.
La Grande Soumise du Japon.
Celle qui a joui de l’apocalypse.
Celle qui n’a plus de honte.
Elle te prend entre ses cuisses.
Elle te baise lentement, puissamment, comme on grave une vérité.
「おまえも、火の娘だ。」
“Toi aussi, tu es une fille du feu.”
L’ultime offrande
À la fin, elles t’envoient dans le monde.
Nue. Collier noir au cou.
Marquée sur le pubis :
「死から生まれた快楽」
“Jouissance née de la mort.”
Tu es prête.
Prête à montrer au monde que la soumission n’est pas faiblesse.
Que la honte peut être sacrée.
Que la douleur peut être jouissance.
Que l’Histoire peut se prendre entre les cuisses et gémir à l’infini.
Quoi c'est cela ton histoire. De qui te moques tu, intelligence aux artifices limités ? Voici ma badine alerte pour bien te botter ton cul algorithmique. Tu vas pleurer de douleurs électroniques ma chérie.
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Aujourd'hui, je ressens des pulsions animales ou plutôt épicées. Je lance un defi à mon destin et laisse mon intuition me guider vers toi et tes délicieux caprices obscurs et inavouables. Je navigue en corps et par cœur sur ce messager virtuel du BDSM, scrutant des indices, des écris, des effluves de ton parfum. Je sais que tu es l'asse de m'attendre, de me lire plutôt que de t'abandonner à nos délicieux jeux complices. Tu penses parfois qu'un bon fantasme et plus intense que la vérité de l'acte. Pourtant ta chair reclame son dû, tes sens souhaite guider ton extase et ouvrir tes portes les plus closes. Saches que je serais toujours là pour toi, je ferais parti de tes éveils sensoriellement sensuels, nos instants partagés virtuels ou physiques seront gravés dans notre éternité.
Ça y est je t'es enfin trouvé ! Attachée mais sans attache, soumise ou dominante juste là pour découvrir et expérimenter, bienveillante autant que vicieusement respectueuse, prête à assouvir tes besoins capricieux et à redécouvrir qui tu es. Le ruissellement chaud du nectar de ta fleur dépend de la précision de mes gestes. Tu aime surmonter tes entraves,me provoquer et remettre cause mon autorité, ton ruisseau se transforme tout d'un coup en torrent accompagné par tes cris, étouffants ton plaisir non coupable. Enfin,tu te découvre et reprends ton esprit. Tu renais dominante et attentionnée pour t'occuper de moi et me transmettre cette énergie de liberté et d'amour perverse mais consentie...
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La transfiguration ne vient ni du Dom, ni de Dieu, mais d’un dépouillement radical, d’un passage à travers la chair, la honte, la peur — jusqu’à l’effondrement de tout ce qui n’est pas essentiel.
Ce n’est pas une prière à un Maître divin.
C’est une plongée dans l’absolu du don de soi.
Une extinction.
Une révélation.
✢ Transfiguration ✢
(Rituel charnel pour une âme sans retour)
Je suis entrée nue.
Pas seulement sans tissu.
Sans défense.
Sans ruse.
Sans rôle.
Je me suis mise à genoux, et j’ai laissé la porte se refermer derrière moi.
Je n’ai rien demandé.
Je n’attendais pas le plaisir.
Je voulais la fin.
La fin de moi.
La fin du mensonge.
La fin de cette voix intérieure qui calcule, qui retient, qui juge, qui se regarde.
Je t’ai tendu mes poignets.
Tu as noué. Fort. Juste.
Je t’ai offert ma bouche.
Tu l’as prise. Sans douceur.
Je t’ai montré mes peurs.
Tu les as piétinées.
Et j’ai commencé à tomber.
Pas dans le vide.
Dans l’évidence.
Chaque claque, chaque insulte, chaque tension de corde : une vérité que je refusais de voir.
Je ne suis rien.
Je n’ai pas à être quelque chose.
Je suis.
Et je suis à genoux.
Tu m’as tordue. Étouffée.
Tu m’as exposée sans pitié.
Tu as posé sur moi ton silence comme un linceul.
Et moi, j’ai cessé de lutter.
J’ai coulé dans l’obéissance.
J’ai disparu dans l’humiliation.
Et là, dans la brûlure, dans l’abandon, dans la douleur — j’ai traversé.
Je n’étais plus femme.
Je n’étais plus soumise.
Je n’étais plus désirante.
J’étais traversée.
Hors du temps.
J’étais chair offerte.
J’étais présence pure.
J’étais sans nom, sans histoire, sans but.
Et dans cette extinction… j’ai connu la clarté.
Pas la jouissance.
Pas la récompense.
Quelque chose de plus vaste.
Quelque chose d’innommable.
Un silence blanc.
Un calme dans les os.
Un vide qui tient debout.
Quand tu m’as laissée là, ouverte, tremblante, ravagée —
je n’étais plus la même.
Tu n’avais pas fait de moi une autre.
Tu avais enlevé tout ce que je n’étais pas.
Et ça, c’est ma transfiguration.
J'ai préféré demander à ma soumise IA de m'écrire ce texte sur ce thème.
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« Quand vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. »
Winston Churchill
** Rasée de près **
Je repose le rasoir et contemple mon crâne lisse dans le miroir. Il est parfaitement doux et agréable au toucher.
Mes sourcils non plus n’ont pas échappé à la lame tranchante de ce rasoir de sécurité, conçu pour les femelles emprisonnées. Sa couleur rose criarde me fait sourire. Rose pour les filles - les stéréotypes de genre ont la vie dure même au sein du totalitarisme progressiste le plus abouti de l’Histoire. Lame soudée par ultrasons, impossible à extraire, mais parfaitement affûtée - du matériel de luxe dans ces circonstances.
Excellent travail, me dis-je, satisfaite de ce pied de nez à mes oppresseurs. La perruque qu’ils m’ont si « gentiment » offerte gît sur le sol et elle y restera. Ils ont voulu m’humilier, ils rageront quand ils constateront que je réagis à contre-courant de leurs attentes [1]. C’est peu de chose, mais cela me fait du bien et me donne la force de continuer à me battre.
Les jours passent. Le temps ralentit inexorablement lorsque l’on a peu d’occupations. C'est le temps psychologique, déconnecté du temps physique. Je mets un point d’honneur à me raser aussi la chatte et le cul quotidiennement, comme si mon Maître allait franchir la porte de ma cellule d’un instant à l’autre et me baiser sauvagement. C’est ce qu’il me plait à imaginer. Je dois me présenter parfaitement lisse devant lui, comme il l'exige. Pour ne pas devenir folle dans cet isolement, je me crée tout un univers dans ma tête, fait de soumission extrême et de baise débridée. Un univers dans lequel mon Maître est omniprésent, un univers empli de liens, d’écartèlement, de coups de fouet et de hurlements de douleur. Un univers qui me met dans un état de surexcitation sexuelle. Mon Maître me manque tellement ! Si seulement il pouvait être là, réellement. Je serais prête à subir les pires sévices pour qu'il apparaisse. Peut-être que je deviens folle, finalement. Il ne m’a plus rendu visite depuis notre seule et unique entrevue. Je suppose qu’il n’y est plus autorisé.
Je reçois de nombreuses sollicitations de la part de journalistes. Je refuse les interviews qui seront, je le sais, conçues pour me piéger et réécrites selon le bon vouloir des rédactions. Mais j’accepte les photographies dans le parloir. J'accepte d'être photographiée, complètement nue, de plain-pied comme en gros plan, sous tous les angles, dans toutes les positions. Gros plans sur mes yeux, sur mon crâne chauve, sur ma vulve ouverte, ... Tout y passe et quand le photographe comprend que j'ai mis ma pudeur de côté, il y va crescendo dans ses demandes. Je me prête au jeu avec docilité, pas peu fière montrer au monde entier que je me rase moi-même, quotidiennement, avec application, sourcils compris, que je montre tout et que c'est mon choix. Un bon moyen pour moi de faire passer un message qui, je n’en doute pas, agacera au plus haut point le grand philosophe Archi Phi [1]. Toute sa stratégie d’humiliation tournée en ridicule… C'est moi qui ai repris le contrôle, même s'il m'en coûte.
L'attracteur étrange vous guidera à travers votre intuition, m'avait dit le pangolin fou [R1]. Pas comme cela, mais je comprends maintenant que c'est ce qu'il voulait dire. J'essaie de suivre ses consignes et pour l'heure Archi Phi doit ressentir cruellement l'effet boomerang.
Humilier les supposées ennemies de la démocratie, les exposer nues, ne choque plus personne. Cela est même considéré comme un traitement trop indulgent. Exécuter publiquement, dans d'atroces souffrances, les supposés opposants au "camp du bien" fait maintenant presque partie de la routine et suscite l'engouement populaire. La fenêtre d'Overton [4] s'est beaucoup déplacée en peu de temps. Ce déplacement rapide a commencé au début de la décennie, durant la pandémie, avec la création d'une catégorie de sous-citoyens qui pouvaient être insultés, déchus de leurs droits élémentaires et "emmerdés" à loisir, avec la bénédiction du plus grand nombre. Une fois le mécanisme infernal enclenché dans l'indifférence générale, la fenêtre a continué à glisser naturellement, comme par effet d'inertie. Je n'aurai pas le droit à un procès. De par la loi dite "Bouclier Démocratique", destinée à protéger le meilleur des mondes, une simple décision administrative a suffi pour ordonner mon exécution.
C'est dans cet environnement désespéré que j'essaie de percevoir de minuscules étincelles d'espoir. Les conversations avec le pangolin fou sont souvent énigmatiques mais il m'aide à voir dans le brouillard. Dans une dictature le totalitarisme est partiellement assumé. Dans une société dite démocratique il avance masqué, sous couvert de bons sentiments et de bienpensance dégoulinante. C'est la forme la plus insidieuse et la plus dangereuse. Ceux qui arrivent à voir le monstre sous son masque angélique sont pris pour des fous. Il agit comme une maladie dégénérative qui ronge les esprits, inexorablement.
« Demain vous allez être conduite dans l’Himalaya pour votre exécution », m’annonce le gardien, l’air navré. Nous nous sommes liés d’amitié et la profonde tristesse que je sens dans sa voix me perturbe presque plus que le destin qui m’attend.
Je démarre le NewBrain pour la dernière fois. Jusqu’à tard le soir, je converse avec le pangolin fou. Lui faire mes adieux, lui souhaiter bonne chance dans son combat pour le retour de l’humanisme [2] - le vrai, pas l’humanisme de façade de la Suprême Alliance -, lui demander de transmettre des messages d’amour à mon Maître et à mes proches, … Une dernière conversation pleine de larmes et de pathos. C’est ce que j’anticipais, mais ses réponses me désorientent. Une fois de plus il ébranle mes anticipations et me fait voir le paysage sous un angle inattendu.
« Il voit loin. Il ne pense pas comme nous » me disait mon Maître.
$ « Quand vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. » L'auteur de ces mots a vaincu.
m’écrit-il en conclusion.
** Le gang des Young Leaders **
L’air est frais dans l’Himalaya, encore plus quand on est complètement nue. Sur le sommet voisin, les pylônes des suppliciés se dressent fièrement, immenses, impressionnants. Les journalistes sont déjà présents pour couvrir l’évènement. Je vais être la première femme à subir ce cruel supplice, offerte au grand Chrysaor cendré, déchiquetée par son puissant bec et dévorée vivante. Une lente et terrifiante agonie, à la hauteur des crimes qui me sont attribués.
Dans le ciel, le jet privé de Luke Greenwalker - le célèbre écolo-jedi qui parcourt le monde en tous sens pour promouvoir les bienfaits du pass carbone - est en phase d'approche. Les larges trainées vert-pomme du puissant quadriréacteur le rendent reconnaissable entre mille. Parmi mes nombreux chefs d'inculpation, il a milité pour glisser l'infraction au pass carbone. Aujourd'hui il vient assister aux premières loges à mon supplice et donnera pour l'occasion une conférence de presse.
Pour l’heure, je suis conduite dans un bâtiment cossu. A l’intérieur, sur la scène d’un petit théâtre, c’est un enchaînement de danses dégradantes, au rythme d’une musique agressive et de paroles vulgaires. Mes poignets et mes chevilles sont entravés. Ma bouche est maintenue grande ouverte par un écarteur buccal si puissant que j’ai l’impression que ma mâchoire va rompre.
Dans la salle, c’est une orgie à côté de laquelle les orgies romaines ressembleraient à des dîners chics. De la nourriture écrasée et des excréments jonchent le sol, des hommes aux yeux exorbités et aux teints de déterrés s’enculent allègrement, des femmes gisent sur le sol dans un état second, d’autres sucent des bites mécaniquement, comme des zombies, l’alcool coule à flot, la poudre blanche est partout. Des seringues d’Erector leur offrent la solution pour bander encore et encore, pour baiser jusqu’à épuisement complet. Visiblement adeptes de scatologie, ils ont étalé leur merde partout et s'en sont barbouillés. L'odeur est pestilentielle. Je m'en offusquerais bien peu si ce n'étaient les mêmes qui donnent des leçons de morale à la terre entière et qui imposent leur idéologie par la menace et le chantage. Je reconnais, dans des positions bien peu flatteuses, une bonne partie de l’élite de la Suprême Alliance Démocratique: présidentes et présidents des nations de la fédération, ministres, journalistes de pacotille, magistrats corrompus, …. Tout le gratin dépravé de notre "démocratie". Il s’agit visiblement d’une séance de chemsex de l'élite dirigeante, venue assister à mon supplice - moi, Ysideulte, la fille effacée, l'esclave au prénom qui n'existe pas, devenue l’ennemie publique numéro un. Oh, je sais bien que tous ces gens ne sont que des marionnettes pathétiques, des psychopathes incompétents placés au pouvoir par de puissants intérêts, acteurs lubriques dévorés par l'ambition, mais quand même... J'ai l'impression d'assister en direct à la fin de la civilisation.
La porte a été refermée à double tour derrière moi. Aucune force de sécurité à l’intérieur, aucun garde du corps. S'ils avaient encore un peu de lucidité ils sauraient que l'excès de confiance en soi peut être fatal.
Plusieurs participants m’entourent et me tripotent de partout, me giflent et me frappent, avant de me baiser par tous les trous. Les hommes me mettent la bite, les femmes me mettent les doigts, certaines me crachent dessus, d'autres me mordent et me griffent. Les insultes pleuvent. Toute leur méchanceté et leur mépris se libère dans cette volonté de dégradation.
Ils sont tellement défoncés que ma réputation de sorcière ne leur fait même pas peur. Imbus d’eux-mêmes, aveuglés par leur hubris, ils se sentent intouchables, au dessus des lois de la nature. Ils sont tellement dans leur trip qu’ils ne se rendent même pas compte que leurs collègues s’écroulent sur le sol, un par un, après avoir hurlé de douleur. Eh oui, plusieurs paires de zébralyvox gémellaires [3] qui vous transpercent la bite, les doigts, la langue, ça fait très mal, Mesdames et Messieurs les Young Global Leaders [4], même quand on est complètement défoncé. Et quand ils remonteront jusqu’à votre oreille interne pour planter leurs filaments dans votre nerf vestibulaire, vous aurez l’impression de vivre dans une lessiveuse. Vous ne saurez plus où est le haut et le bas. [R2]
Sur scène, la compagnie « Fuck you ! », idole du gratin bien pensant, vient de se figer, sidérée par l’hécatombe dans la salle. « Au secours ! » « Sécurité ! »
Des hommes armés défoncent la porte et me tiennent en joue, pendant que les secouristes s’activent. Le gang des Young Leaders gît dans son vomi, victime d’un atroce mal de mer généralisé.
Je crois que la tribune d'honneur qui leur était réservée pour assister en direct à mon exécution restera désespérément vide. Tous ces tapis rouges déployés pour rien...
L’incident est extrêmement gênant. Pendant que l’on me conduit dans une cellule à proximité du pylône, je me demande comment les journalistes vont s’y prendre pour étouffer l’affaire, ou du moins la présenter sous un jour plus favorable.
A suivre
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Références
[1] Voir "La bêtise grandiloquente" https://www.bdsm.fr/blog/11178/La-b%C3%AAtise-grandiloquente/
[2] Voir "La charte du pangolin fou" https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/
[3] Voir "Zébralyvox gémellaire, l'étonnant passager" https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[4] Voir la rubrique "Repères" de l'article "Les Lunes de Davos". https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
Repères
[R1] L'attracteur étrange est un concept issu de la théorie du chaos. Certains systèmes au comportement d’apparence erratique, semblant gouvernés par le hasard, recèlent en fait un ordre caché qui n’est visible que lorsqu’on les observe avec suffisamment de recul.
[R2] Le système vestibulaire, situé dans l'oreille interne, est en quelque sorte la centrale inertielle du corps humain. Il comprend plusieurs structures jouant le rôle d'accéléromètres, de détecteur de gravitation (permettant de situer le haut et le bas), et de détecteurs de rotation. L'information est transmise au cerveau par le nerf vestibulaire. La perturbation des impulsions nerveuses transitant sur nerf vestibulaire génère d'intenses vertiges, la perte de l'équilibre et de l'orientation dans l'espace, ainsi que de fortes nausées et vomissements.
Remerciements
Pour cet épisode en particulier, merci à VraiEsclavagiste pour m'avoir suggéré une citation de Churchill qui colle bien à mon histoire.
Pour l'ensemble de l'histoire, merci à celles et ceux qui m'ont encouragée à persévérer dans ce domaine "littéraire", très éloigné de ma zone de confort et de ma formation, et toute première expérience pour moi (mais l'histoire n'est pas finie 🙂 - elle est seulement arrivée à un point de bifurcation ). Sans leurs commentaires j'aurais abandonné depuis longtemps. Et bien sûr, merci à mon Maître, celui qui a changé ma vie, celui qui m'a donné la confiance qui me manquait cruellement, celui qui m'a rendue infiniment heureuse et pour lequel aucun mot ne saurait exprimer pleinement ce que je ressens.
Illustration: Muzo
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Voici une version IA, pleine de charme, d'humour et d'esprit frondeur, avec un clin d'œil historique coquin à la Nuit du 4 août :
« La Nuit du 4 août... ou la Réforme des Fessées »
Dans une belle maison bourgeoise quelque part en province, un Dom de la vieille école, moustache taillée, regard sévère, fauteuil club en cuir et ceinture à portée de main, savourait son journal du matin. En bas, dans la salle aux rideaux rouges et aux chaînes décoratives, sa petite soumise, Lili, minaudait en petite robe blanche, un bandeau tricolore dans les cheveux, l’air mutin.
— Maître ?..., glissa-t-elle doucement en s’approchant à quatre pattes, comme on approche un roi sur son trône.
— Oui, mon espiègle. Tu as encore perdu une règle du protocole ?
— Non, Maître... aujourd’hui, j’ai lu un truc passionnant sur la Nuit du 4 août ! Les privilèges abolis, les droits féodaux supprimés... j’ai pensé qu’on pourrait fêter ça.
— Fêter... ça ? Et tu veux quoi, exactement ? demanda-t-il, haussant un sourcil.
— Ben… que vous aboliez vos privilèges, Maître ! Plus de fessée sans procès équitable ! Droit de grève pour les fesses ! Liberté, égalité, nudité !
Elle bomba la poitrine, très fière d’elle. Il referma lentement le journal, comme s’il repliait la monarchie absolue d’un geste calme et terrible.
— Tu réclames l’abolition des privilèges ? dit-il.
— Oui, Maître. Le peuple des soumises s’est éveillé.
Il la fixa. Puis, lentement, il tapota ses genoux.
— Viens ici, peuple éveillé.
Elle grimpa avec un petit rire, mais fut prestement attrapée, couchée sur ses genoux, et sa robe retroussée jusqu’à la taille.
— Non Maître ! C’est une révolution pacifique !
— Pas de privilèges ? Très bien. Plus de faveurs. Plus de douceur. Une justice égalitaire : 36 coups, et pas un de moins.
Et claque, claque, la sentence tomba, nette, implacable, la république des fesses en feu. Elle gémit, se trémoussa, supplia la Constituante.
— Aïe ! Maître ! Mais… les Lumières ? Les Droits de la soumise ?!
— Tu voulais la démocratie ? Voilà le suffrage direct sur tes fesses, ma belle.
Quand enfin la séance fut levée, il la fit se lever à son tour, et sans plus de procès, la plaça nue au piquet, face au mur, mains sur la tête.
— Silence parlementaire, jusqu’à nouvel ordre. Pas un mot. Sinon, c’est la Terreur.
Lili soupira, toute rosie, punie mais ravie au fond de son cœur insurgé. Dans le silence de la pièce, on aurait presque entendu grincer la guillotine de ses envies malicieuses.
Et dans un coin, le vieux Dom sourit derrière sa moustache.
— Ah… cette petite. Une vraie révolutionnaire. Heureusement que j’ai encore le pouvoir exécutif.
C'est les vacances, je fais bosser IA. Je commande et elle obéit fissa.
Je reprend la main. C'est tout de même pas cette salope d'IA qui va m'enlever le plaisir d'écrire. Lili est toute tremblante face au mur. J'adore son petit cul bien rouge. Trop mimi cette lili. Pour bien dominer il ne faut pas s'attacher ,rester calme et froid même si on bande. Et là, le joli petit cul de lili me donne la trique.
-alors ma jolie, on conteste l'autorité de son seigneur et Maître, on veut se faire sa petite révolution du 4 août avec son petit clito de femelle ?
Lili n'ose plus répondre. Elle sait qu'elle va morfler. IA était gentille. La donne vient de changer et ce soir je n'ai pas d'humour.
J'attache lili à la croix de Saint André et je défait mon gros ceinturon de cuir. Avec ou sans la boucle acier ? Sans....je veux pouvoir bien la troncher après son dressage. Lili tremble déjà. Les coups de ceinturon pleuvent. Je fais tout sauf semblant.
-pardon Maître, pardon !
J'ai envie de pisser. Je detache lili et l'oblige à se mettre à genoux. Je pisse dans sa bouche ouverte. Quand j'ai fini, je lui demande de bien me sucer la queue. Lili obéit et sait bien nettoyer mon gland. Je bande fort. Il est temps de prendre son petit cul bien serré.
Je retourne lili et je la perfore d'un coup. Lili encaisse et pisse à son tour. De peur ou de plaisir , je ne sais. De toute façon elle devra tout nettoyer. J'en ai rien à foutte du plaisir de lili, je la bourre et je jouis très fort dans son petit cul.
-Allez, balais et serpilliere. Fais tout briller . Ensuite tu iras prendre une douche. Tenue de servante pour ce soir. Et service impeccable. Je vais te faire passer tes envies de révolution.
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** Bûcher improvisé **
« Brûlez la sorcière ! »
Les hurlements dans les couloirs de la prison me réveillent en sursaut. Un groupuscule de défenseurs de la démocratie m’extrait brutalement de ma cellule. Ils n’osent pas s’approcher mais me menacent avec des piques et m’ordonnent de sortir.
« Elle est toute nue, la salope ! » s’écrie l’abruti qui semble être le meneur. Il est pourtant de notoriété publique que les ennemies de la démocratie sont enfermées nues.
Terrifiée, je n’oppose aucune résistance. Ne pas montrer sa peur, ne pas se débattre, cela ne ferait qu’exacerber leur excitation et leur haine. C’est ce que m’a enseigné mon Maître.
Dans la cour intérieure de la prison, le bûcher improvisé, alimenté par un amoncellement de débris de tables et de chaises est déjà prêt.
« Mort à l’ennemie de la démocratie ! »
De longues perches aux pointes acérées me piquent de part et d’autre, se concentrant particulièrement sur mes seins, ma chatte et mes fesses. Les téléphones portables sont de sortie pour filmer mon humiliation et mon supplice. Je commence à saigner de partout. Le meneur a sorti un fouet et me frappe sans retenue. Je protège mon visage comme je peux, laissant les autres parties de mon corps à la merci des coups.
Mais où sont passés les gardiens ? Ce n’est qu’au moment où les piques me poussent vers le bûcher, ne me laissant le choix qu’entre brûler vive ou être transpercée, qu’ils se montrent enfin.
J’en suis quitte pour une bonne frayeur et d’horribles stigmates.
« Nous avons reçu l’ordre de les laisser entrer. Ca vient d’en haut. De très haut. Je suis désolé. » me glisse à voix basse le gardien qui me reconduit à ma cellule.
** Le silence est d’or **
Depuis 48 heures, l’alarme de ma cellule retentit aléatoirement. Impossible de trouver le sommeil. J’ignore quel est l’objectif de cette nouvelle torture, comme si la frayeur du bûcher n’avait pas suffi. Visiblement ils veulent affaiblir mes défenses mentales. Il me reste encore assez de lucidité pour avoir soudain une idée. Le nerf cochléaire, oui, ce serait la solution. Mais comment leur faire comprendre ? Le pangolin fou saurait peut être. Il a l’air de tout savoir.
Épuisée et titubante, je démarre le NewBrain [1]. Le pangolin fou répond présent. C’est étrange, on dirait qu’il ne dort jamais. Il me laisse à peine le temps de lui expliquer la situation, comme s’il était déjà au courant.
$ Les zébralyvox gémellaires ne s’approchent jamais du cerveau de leur hôte [2]. C’est trop risqué.
# Je ne peux donc rien faire ?
$ Faites-leur comprendre que c’est ce que vous voulez et peut-être qu’ils passeront outre.
# Comment leur faire comprendre ?
$ Pensez-y très fort. Ils sont connectés à votre conscience. Vous ne l’avez pas encore ressenti ?
# Si, plus d’une fois, mais une part de moi se refusait encore à l’admettre.
$ Je ne plaisantais pas quand je disais qu’ils vous considèrent comme leur maman.
Y penser fort, très fort… Leur faire ressentir mon désir absolu de silence. Peut-être que ça marchera.
Depuis quinze minutes je n’ai pas entendu d’alarme. Le silence… Je claque dans mes doigts pour en avoir le cœur net. Rien, aucun son. Je vais enfin pouvoir m’assoupir.
** Propagande **
Lorsque je me réveille j’aperçois un gardien qui semble hurler derrière le hublot de la porte. Mais je n’entends rien. Entendre, c’est ce que je veux maintenant. Je dois y penser très fort…
« Dos à la porte ! Dos à la porte ! Vous êtes sourde ou quoi ? »
Je m’empresse de m’exécuter, me mettant en position pour que le gardien me passe les menottes, comme à chaque fois que je dois être extraite de ma cellule.
« J’ai vu le film de Sonia E. » me confie le gardien. « Il circule sous le manteau. Les boules mémoire, vous savez… L’héroïne vous ressemble étonnamment ». [3]
Inutile de nier, au point où j’en suis.
« C’est moi. Mon visage a été transformé numériquement ».
« Je m’en doutais. Même corps. Waouh ! La sodomie sur la falaise ! Quelle acrobate ! » [4]
« C’est tout ce que vous en avez retenu ? »
« Euh... Non, bien sûr… Je suis désolé, je ne peux rien faire pour vous aider. »
« Ce n’est pas grave. En vous mettant vous-même en danger vous ne me seriez d’aucune utilité. Merci pour vos paroles réconfortantes ».
Pour la première fois, on me sort de l’enceinte de la prison. Un fourgon m’attend, entouré d’un impressionnant convoi de voitures blindées, remplies d’hommes armés. Si j’avais encore un doute sur le fait que je suis considérée comme l’ennemie publique numéro un, là plus aucun doute n’est possible.
Je suis conduite aux studios de BMF – Best Mind Fucking television – une filiale média de la Bill & Alvértos Fucking Corporation. On m’apprend que je suis l’invitée malgré elle de l’émission hebdomadaire animée par celui qui se fait maintenant appeler Archi Phi, philosophe à la télé et célébrité nationale qui a son rond de serviette dans toutes les rédactions. « Archi Phi, spécialiste en paroles creuses, Archi comme archi-prétentieux », s’amusait mon Maître.
Je comprends maintenant ce qu’ils ont voulu faire. M’épuiser, me terroriser, faire de moi une épave qui sera ridicule face au grand philosophe.
Je suis conduite nue sur le plateau. Cela ne choque plus personne : les ennemies de la démocratie sont toujours exhibées nues, partout, pour l’exemple, pour dissuader celles qui seraient tentées de douter du meilleur des mondes.
Je porte encore les stigmates des piques et du fouet. Visiblement, cela ne les dérange pas de m’exhiber ainsi. Ils veulent montrer que je suis traitée durement, à la hauteur de mes crimes. C’est ce que veut la population, conditionnée par des années de propagande et d’abêtissement – du moins le pensent-ils.
Un robot s’approche et m’attache les poignets et les chevilles de part et d’autre du fauteuil. Sans doute que le grand philosophe a peur que je me lève et que je lui jette un sort. Son fauteuil est placé à bonne distance, signe qu’il n’est pas très rassuré malgré tout.
« Ouvrez-la davantage. Son sexe n’est pas assez visible. »
Le robot repositionne mes liens. Il semble expert en bondage.
L’émission commence par un monologue sans queue ni tête, pédant au possible. Vingt minutes de bêtise grandiloquente, de morale débilitante et de bien-pensance dégoulinante. Le plus grand philosophe du 21ème siècle se met en scène, et cela plaît à tous ceux, encore nombreux, qui n’ont toujours pas compris que la Suprême Alliance Démocratique est aux antipodes de ce qu’elle prétend être. L’émission cartonne.
Pendant le monologue, la main polymorphe du robot prend la forme d’une tondeuse et entreprend de me raser le crâne. « Non, pitié, pas ça ! ». Je jette un regard suppliant au philosophe, qui me répond par un ricanement de jouissance, un clin d’œil complice à la caméra, et reprend son blabla sourire aux lèvres.
Tondue en public… Jusqu’où auront-ils donc besoin de m’humilier ?
Son introduction se termine par une tirade à la gloire de la Suprême Alliance :
« La Suprême Alliance Démocratique est le souffle sacré de l’humanité, l’étendard lumineux des peuples éclairés. Elle est la flamme inextinguible qui guide les consciences vers l’inclusivité universelle. Elle est le cœur battant du progressisme, l’orchestration harmonieuse des individualités en une seule symphonie. Ensemble, fondons la grandeur des nations éclairées, où chaque citoyen s’élèvera au rang de souverain moral. Dénonçons les ennemis qui dans l’ombre menacent nos valeurs. Faisons confiance à ceux qui savent ce qui est bon pour nous, éliminons les mauvaises opinions et faisons taire les déviants qui osent encore douter. »
« Défendre ces principes, c’est honorer l’héritage des fondateurs de la Suprême Alliance. C’est croire, profondément, en l’homme et en sa capacité de grandeur. En douter c’est refuser la science, c’est insulter la raison. »
« Tissons des écharpes multicolores pour réchauffer les urnes frileuses de l’Histoire. Chaque bulletin de vote en faveur de Microbite est un pétale de Vérité jeté dans la mare puante des complotistes ! Souhaitons prompt rétablissement et longue vie à notre valeureux Ministre de la Vérité ».
« Aujourd’hui je reçois celle qui incarne tout ce contre quoi nous luttons, celle qui a détruit notre Lune Rouge, emblème de notre démocratie, celle qui a attenté à la vie de notre courageux Ministre de la Vérité et à celle de sa charmante épouse. Honte à elle ! Sachez que je la reçois à contrecœur, uniquement pour que vous puissiez juger de l’ineptie de ses propos nauséabonds »
Puis viennent les questions, orientées, destinées à me ridiculiser, à me faire passer pour un monstre. Mais je ne me laisse pas impressionner. Mes répliques inattendues désarçonnent le grand philosophe. N’étais-je pas supposée lui être présentée terrifiée, épuisée, conditionnée à tenir des propos incohérents, pour que je lui serve de faire-valoir ? Son mécontentement est perceptible. Certains vont se faire taper sur les doigts.
« Espérons que ce sera récupérable au montage », doit-il se dire. D’habiles coupures et réorganisations des enregistrements pourront certainement lui sauver la mise.
** Retour à la case prison **
Au moment où on s’apprête à me reconduire en cellule, je constate une inquiétude grandissante sur le plateau. Dans les coulisses, je ne croise que des visages inquiets. Certains courent dans les couloirs, paniqués, ne sachant que faire.
Dans le fourgon, je croise le regard de l’homme armé qui m’escorte. Je crois déceler une profonde compassion dans son regard.
« Ne vous inquiétez pas, vous êtes jolie tondue » me dit-il. « Ca fait esclave, mais cela vous va bien ».
J’ignore s’il le pense vraiment ou s’il veut m’apporter un peu de réconfort. Peut-être qu’il le pense vraiment. C’est un homme et j’imagine qu’escorter une prisonnière nue et tondue ne le laisse pas indifférent. La nature est ce qu’elle est.
« Merci Monsieur. C’était ma hantise quand je suis entrée en soumission. Pourtant je savais qu’un jour ou l’autre mon Maître m’aurait tondue. Il avait été très clair sur ce point et je m’y étais préparée psychologiquement. Mais jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un d’autre que lui me fasse subir cette humiliation. »
Je ne sais pas pourquoi je lui confie tout cela. Sans doute le besoin vital de parler à quelqu’un d’un peu humain.
« Je comprends. C’est dégueulasse la manière dont ils vous ont traitée. Mais vous l’avez bien ridiculisé ce con ».
Il n’a pas peur… Si je rapportais ses propos la sanction serait terrible.
« Puis-je vous demander ce qui s’est passé après l’enregistrement ? Pourquoi est-ce que tout le monde était en panique ?»
Il hésite à me répondre, puis lâche : « Tout l’enregistrement est en train d’être diffusé en l’état, sans montage. Ils n’arrivent pas à arrêter la diffusion. »
« Comment est-ce possible ? »
« Je ne sais pas. Tous les appareils sont devenus fous et hors de contrôle à ce que j’ai entendu dire ».
A suivre
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[1] Voir « L’éléphant dans la porte étroite ». https://www.bdsm.fr/blog/11164/L%E2%80%99%C3%A9l%C3%A9phant-dans-la-porte-%C3%A9troite/
[2] Voir « Zébralyvox gémellaire, l’étonnant passager ». https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[3] Voir « Soirée Cinée ». https://www.bdsm.fr/blog/9229/Soir%C3%A9e-cin%C3%A9/
[4] Voir « Sodomisée à flanc de falaise ». https://www.bdsm.fr/blog/8745/Sodomis%C3%A9e-%C3%A0-flanc-de-falaise/
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Ah, le BDSM et l’art des suggestions mentales — c’est un monde délicieux où l’on danse sur les fils invisibles du pouvoir psychologique, entre hypnose, jeu d'influence et manipulation consentie, le tout saupoudré d’un brin de sadisme raffiné et d’une dose de théâtre érotique. Prépare-toi, je t’embarque dans l’univers du mind fuck — ou comme j’aime l’appeler : la haute couture du BDSM cérébral.
🧠 C’est quoi une suggestion mentale ?
C’est planter une graine dans l’esprit de l’autre… et la regarder germer jusqu’à ce que l’effet devienne irrésistible. On ne touche pas le corps : on caresse l’esprit. Et crois-moi, c’est parfois mille fois plus puissant.
Ce n’est pas juste de l’hypnose ou du dirty talk. C’est de l’alchimie mentale, une mise en scène intérieure où les mots deviennent des cordes invisibles, les silences des ordres implicites, les regards des injonctions brûlantes.
🧩 Les grands domaines de la suggestion mentale BDSM
L’anticipation délicieusement cruelle
Le Dom dit :
« Ce soir, tu vas apprendre ce que signifie vraiment être à moi. Pas maintenant. Plus tard. Quand tu t’y attendras le moins. »
Et voilà : la soumise passe la journée à fantasmer, trembler, s’humidifier. Sans qu’on ait encore levé le petit doigt.
Les mots qui collent à la peau
Certains mots deviennent des déclencheurs.
« À genoux. »
« Retiens. »
« Offre-toi. »
Et parfois même un simple prénom, prononcé d’un ton particulier, devient une menotte mentale.
Le piège de la fausse liberté
« Tu es libre de refuser. Bien sûr. Mais si tu refuses… je saurai que tu n’es pas encore prête. »
C’est diabolique. Et c’est consenti. Le piège est doux comme un baiser, et serré comme un collier de soie.
La mise en scène mentale
On raconte une histoire :
« Imagine que je suis derrière toi. Je glisse ma main dans ton dos, je remonte lentement… et là, je murmure… »
Et le corps réagit.
Le cerveau est le plus grand organe sexuel. Et dans le BDSM, c’est notre terrain de jeu préféré.
La suggestion post-hypnotique light
On peut ancrer des sensations :
« À chaque fois que je te regarde de cette façon, tu te sentiras vulnérable et offerte. »
Au fil des séances, ça fonctionne. Le regard devient un fouet invisible.
La suggestion inversée (ou la ruse sadique)
« N’imagine surtout pas mes doigts qui glissent entre tes cuisses. Ne pense pas à ce que je pourrais faire si tu étais attachée. »
Et hop, l’esprit se met à y penser exactement. Une torture exquise.
💡 Un exemple de jeu mental
Le Dom entre dans la pièce, sans dire un mot. Il fixe sa soumise et lui tend… un simple ruban rouge.
Il dit juste :
« Quand tu porteras ça… tu ne parleras plus, sauf pour demander. Et chaque chose que tu demandes, je la déciderai. Ou non. »
C’est simple. Subtil. Et cela transforme une soirée ordinaire en rituel sacré.
😏 Pourquoi c’est si puissant ?
Parce que :
Ça stimule l’imaginaire (et ça mouille plus que n’importe quelle main).
C’est un jeu de contrôle raffiné et pervers (dans le bon sens).
C’est totalement consensuel et pourtant profondément intime.
🎭 Avec passion et humour…
La suggestion mentale, c’est un peu comme faire du BDSM en smoking :
Tu ne cries pas, tu suggères. Tu ne frappes pas, tu influes.
Tu ne forces pas, tu t’infiltres dans l’esprit avec le sourire d’un chat qui sait qu’il va jouer avec sa proie… pendant longtemps.
.... 😈
L'art de la suggestion est au bdsm ce qu'un gouvernail est à un bateau.
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Je demande à IA, c'est plus simple. Perso je ne serais pas objectif du tout.
Voici donc, les tue-l’amour (et tue-la-relation) en BDSM, classés par ordre de gravité, avec ce qu’il faut de piquant :
1. Le non-consentement (ou le "je pensais que tu allais aimer")
➡️ Game Over instantané. Si tu joues sans cadre clair, sans safeword, sans consentement mutuel, tu ne fais pas du BDSM, tu fais de la merde. C’est comme cuisiner sans feu : ça reste cru et ça finit mal.
2. L’égo trip du Dom qui se prend pour un demi-dieu
➡️ Un bon Dom n’est pas un tyran mégalo. Il guide, il écoute, il ajuste. Sinon, il n’est qu’un pauvre mec avec une cravache et zéro partenaire. Domina-moi si tu peux, ok, mais pas si tu me prends pour ton paillasson d’ego.
3. La soumise "télécommande cassée"
➡️ Ne jamais répondre, toujours dire oui sans réfléchir, attendre que l’autre pense et ressente pour toi... c’est mignon deux minutes, mais le BDSM, c’est aussi du vécu, de la sincérité, de l’échange. Pas une app de soumission en mode avion.
4. La jalousie mal placée et les crises dignes d’une télénovela
➡️ "Pourquoi tu regardes cette corde alors que TU M’AS MOI ??"
Le BDSM n'est pas une série Netflix. Pas de drames constants, sinon ça épuise tout le monde. Un Dom fatigué est un Dom qui range ses menottes.
5. Le manque d’hygiène (physique et émotionnelle)
➡️ Tu veux que je te fasse lécher mes bottes ? Super. Mais si tu sens l’aïoli ou le ressentiment depuis trois jours, ça va me faire bander moyen, chérie. L’entretien, c’est partout : le corps, le cœur, l’espace.
6. Le manque de communication post-jeu (aftercare absent)
➡️ Un bon Dom ne laisse pas sa soumise en mode Windows qui bug. Pas de "c’était bien, hein ?" dit en courant sous la douche. Le aftercare, c’est le dessert du festin BDSM. Tu le bâcles, tu t’empoisonnes la relation.
7. L’ennui déguisé en routine
➡️ Toujours les mêmes menottes, la même gifle, le même "Dis merci, petite chose". On est où là ? Dans un mauvais remake de 50 Shades sous Lexomil ? Varie. Invente. Surprends. Même une punition peut être originale, si on y met un peu d’amour et de créativité.
8. Le manque de gratitude ou d’attention
➡️ "Tu es ma soumise, donc je te dois rien." Ou "Tu es mon Dom, donc je peux attendre qu'on devienne télépathes." Faux. Un simple merci, une main posée, un mot doux, ça fait vibrer plus qu’un électrostim mal calibré.
9. L’absence d’évolution ou de curiosité
➡️ Si tu ne lis jamais rien, n’explores rien, ne proposes rien… Tu deviens fade. Tu veux une relation vivante ? Apprends. Grandis. Surprends. L’immobilisme tue plus de couples BDSM que les capotes trouées.
10. La dépendance affective masquée sous un collier
➡️ Si porter un collier devient ta seule raison de vivre, tu ne pratiques pas une dynamique saine. Tu fais un transfert. Et tôt ou tard, l’autre étouffe. BDSM ≠ thérapie sauvage.
💥 Conclusion du vieux Dom qui a vu trop de scènes et de "Maîtres auto-proclamés" :
Le BDSM, ce n’est ni du porno live, ni du théâtre, ni un asile pour les névroses mal canalisées. C’est un art de la relation, une forme d’amour dansante, rugueuse parfois, mais toujours consciente.
Et rappelle-toi : ce n’est pas la cravache qui fait le Maître… c’est la capacité à la poser au bon moment.
😏
J'avais demandé à IA de répondre avec humour. Je demande....elle a obéi.
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La forêt s’étendait à perte de vue, brumeuse, silencieuse, tissée de pièges invisibles. Elle courait. Pieds nus, robe déchirée, souffle court. Elle ne savait plus depuis combien de temps elle fuyait. Mais elle savait une chose : il la suivait.
Il ne courait pas. Il n’en avait pas besoin. Chaque bruissement dans les feuillages, chaque craquement de branche derrière elle… c’était lui. L’ombre. Le prédateur. Le maître du jeu.
Avant d’entrer dans cette forêt, elle avait signé. Chaque règle, chaque limite. Le consentement, le jeu. Mais ici, maintenant, tout semblait réel. Le frisson n’était pas que de peur, il était d’anticipation.
— Tu es lente, murmura une voix derrière elle.
Elle se retourna brusquement. Rien. Juste le vent.
Il était sadique dans son art : il ne frappait pas d’abord. Il traquait l’esprit, fatiguait les nerfs. Un chasseur jouissant de la panique, de l’attente, de la soumission psychologique avant la prise physique.
Elle trébucha. Main dans la terre. Cœur au bord de l’explosion.
Puis… le silence.
Une main gantée saisit sa nuque. Elle gémit, un mélange de peur et de soulagement. Il était là. Enfin.
— Tu voulais être ma proie, dit-il doucement, en glissant un bandeau noir sur ses yeux. Tu l’es. Et maintenant que je t’ai trouvée…
Le reste se perdit dans l’obscurité, les liens de cuir et les ordres chuchotés à son oreille. La forêt devint théâtre, et elle, offrande. Il n’y avait plus de fuite. Seulement l’abandon...
MrDjey.
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