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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Il avait alors cherché à nouer des relations plus durables, avec les contraintes que cela impliquait vu ses disponibilités. Il y avait eu des rencontres étonnantes ; cette soumise confiée par son Maitre parce qu'il avait trouvé une autre soumise qui lui convenait mieux physiquement ; quelques femmes mariées qui avaient envie de ressentir des frissons ; une dominatrice qui s'était révélée être une des meilleures soumises qu'il n'avait jamais eues ; des couples où le mari voulait voir sa femme soumise à un autre mais qui posait tellement de limites que cela devenait impossible, au point que certaines cachaient à leur mari qu'elle le voyait en cachette ; des relations plus longues, quelques mois au lieu de quelques jours, où il pouvait s'épanouir le temps de quelques rencontres. Il s'était fait un petit groupe d'amis, tous dominateurs comme lui, ils avaient tous ensemble aménagé un donjon, avaient partagé quelques rencontres avec leurs soumises respectives, toujours en cachette.
Puis il y avait eu le clash, sa femme le surprenant en pleine discussion avec une de ses soumises, incompréhension, menace de divorce, tempête dans leur couple. Ils avaient essayé de surmonter, avaient même tenté les jeux bdsm ensemble, mais cela ne fonctionnait pas ainsi entre eux. Finalement, il avait fait profil bas, lui laissant croire qu'il s'était assagi, menant avec elle une vie heureuse et coquine, mais avec des périodes où il cherchait des partenaires de jeu pour partager d'autres envies.
Pandémie, confinement, il avait été sage par obligation, jusqu'à croiser une jeune soumise, qui ne savait plus ce qu'elle cherchait. Abandonnée par son maitre sans nouvelles depuis plus d'un an, elle était en train de sombrer. Il avait cru pouvoir renouer quelque chose pour elle et avec elle, l'avait aidée à remonter la pente, mais l'empreinte de son précédent Maitre était trop forte, elle voulait être libre mais appartenir de manière permanente. En quelques semaines, tout était consommé, ils avaient repris l'un et l'autre leur chemin et leur quête.
Et c'était là que Laura était apparue. En passant sur un site fétichiste, il avait laissé un message sur son profil et à sa grande surprise elle avait répondu. Elle, mariée, en cachette de son mari, débutante, se cherchant, avec ses peurs, ses tabous, ses envies. Lui, marié aussi, en cachette de sa femme, avec son expérience, ses envies aussi.
Ils avaient vite senti qu'il se passait quelque chose. Une alchimie sur leurs envies, sur leur manière de voir les choses. Il apaisait ses craintes, tout en la poussant à oser. Elle, inconsciemment peut-être, l'excitait, lui donnait de plus en plus envie de la dominer et de la faire s'épanouir.
Leurs manques de disponibilité, leurs conjoints respectifs, tout concourrait à les empêcher d'aller plus loin. Pourtant, un jour, elle avait dit oui à une rencontre. Alors qu'il pensait lui offrir un café, elle avait répondu en lui proposant une chambre d'hôtel, chambre d'hôtel qui s'était avérée contenir un mini donjon parfaitement équipé. IL avait testé jusqu'où elle pensait aller, lui proposant de lui indiquer par sa position une version soft ou une plus dure.
Il s'était interrogé, puis avait décidé de jouer le jeu jusqu'au bout. Et bien lui en avait pris, il avait découvert cette après-midi-là une femme étonnante. Débutante mais sachant ce qu'elle voulait, craintive et ayant peur de lui mais lui demandant de la gifler, lâchant prise comme jamais à une première rencontre. Osant se laisser attacher, malmenée, jouissant sous ses doigts et sa bouche. Ils s'étaient séparés repus, apaisés, mais les sens en feu et pour elle les fesses un peu plus rouges qu'à son arrivée.
Restait maintenant à concrétiser dans le temps. Mais c'était là que les difficultés les attendaient, difficultés de plannings respectifs, de disponibilités. Il y avait eu quelques ratés dans leurs rendez-vous. Mais ils avaient persévéré. Un jour Laura lui avait montré la photo de jolis accessoires sexy qu'elle avait acheté. Jolies tenues, ce petit harnais qu'elle portait ce soir, et puis un ensemble de soumission, à la fois chic et sexy, cuir rouge et métal doré, collier et bracelets, une laisse et un martinet. Son mari semblait enchanté de ses achats, et il avait fini par lui dire qu'il ne manquait plus que le dominant. Il leur avait fallu trouver une ruse pour que Pierre soit présenté comme le résultat d'une recherche d'un dominant correspondant aux attentes du couple, mais finalement ils avaient fait connaissance, et sympathisé, même si les rencontres étaient rares, il y avait entre eux 3 une grande complicité.
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J'essayais de contrôler ma nervosité tandis que je me maquillais devant la glace de la loge. Si j'étais une telle boule de nerfs, c'est que ma partenaire de spectacle habituelle s'était brisé le bras la veille, et qu'une remplaçante devait aujourd'hui prendre sa place au pied levé. Il ne restait que quinzeminutes avant le début du spectacle et la jeune fille que l'agence avait trouvée en catastrophe n'était toujours pas arrivée. J'entendais les hommes crier et siffler dans la salle adjacente alors qu'Emma dansait sensuellement pour eux. La porte de la loge s'ouvrit alors et une grande brune aux cheveux très courts fit son apparition : " - Cindy, tu es la remplaçante ?." Elle portait un très court short en jean, dévoilant habilement des jambes interminables et hâlées. Ses pieds étaient chaussés de sandales blanches à talons et dont les sangles s'enroulaient autour de ses chevilles. Son t-shirt noir moulait des seins modestes et hauts placés. Les lunettes de soleil remontées sur sa tête tenaient en place ses cheveux de jais. Elle avait un visage fin et gracieux dévoré par de grands yeux verts. "- Je m'appelle Sharon." Elle me serra la main, ses longs doigts touchèrent mes poignets. Elle me dominait d'une bonne tête, et je me demandais aussitôt de quoi nous aurions l'air sur scène. Je profitais du moment où Cindy se débarrassait de tous ses vêtements pour la contempler dans la glace. Elle avait un corps magnifique, des seins durs et naturels, un pubis lisse, et des fesses musclées. Un symbole chinois était tatoué au creux de ses reins. Ses aréoles très roses ressortiraient sous l'assaut des stroboscopes et plairaient aux clients, car les hommes n'aimaient pas en général les aréoles trop brunes. Je l'avais souvent remarqué. Je me raclais la gorge, et je lui tendis alorsson costume que j'avais pris la peine de sortir du placard. Il s'agissait un déshabillé blanc, qui s'illuminait dans la pénombre. "- Pendant que tu te maquilles, je vais t'expliquer le déroulement du spectacle." Cindy prit place devant la coiffeuse. Elle n'avait pas encore revêtu le costume et elle se maquillait totalement nue devant le miroir. Ses seins étaient de marbre. Ils restaient obstinément collés contre sa cage thoracique. "- Ça débute sous la douche, tu verras, c'est simple et les hommes adorent nous voir nues et ruisselantes.
Instinctivement et sans raison apparente, je m'attendais à un succès d'audience, tant Cindy semblait naturellement douée pour ce numéro d'exhibitionnisme. Elle levait les yeux vers moi, et je remarquai ses pupilles d'un vert incandescent. "- Ne t'en fais pas, l'eau est juste assez chaude. Puis, on fait mine de s'embrasser, sans contact avec la langue. Toutefois, de leur point de vue, les clients n'y voient que du feu. Puis, lentement, on se déshabille. Quand commencent les premières notes de "Justify my love", on doit être totalement nues. On fait semblant de se lécher et de se mordiller les seins, puis on glisse sur le plancher pour simuler un soixante-neuf. Les mecs adorent voir deux femmes se gouiner ! Cindy termina alors son maquillage et se leva pour mettre son costume. Elle enfila d'abord ses longues jambes bronzées dans le déshabillé, avant de remonter les bretelles sur ses épaules. "- Pour la finale, je jouis en me cabrant sur toi. Ça va ? Tu as compris ?". Cindy se regardait dans la glace tandis qu'elle ajustait ses seins nobles dans les bonnets souples du costume de scène. Devant son mutisme, je commença à m'inquiéter. "- Dis-moi que ce n'est pas ta première fois ... ?". Elle sourit alors franchement. "- Ne t'inquiètes pas, je vais très bien me débrouiller." Et très rapidement, la réprésentation commença pour le plus grand bonheur des spectateurs. Quelques minutes plus tard, nous nous tenons derrière le rideau de velours, entassées dans une douche de verre. Cindy serrait ma main dans la sienne au moment où le rideau se leva et que le cri des hommes commençait à enfler. Au son de la musique, l'eau de la douche ruisselait sur nos corps, plaquant nos déshabillés sur notre peau. En utilisant des mouvements lancinants, l'une déshabillant l'autre très lentement, en balançant les hanches contre la paroi de verre. Les clients étaient euphoriques. Ce numéro était toujours populaire. Il avait beaucoup de succès, surtout auprès des hommes.
Ces derniers étaient totalement hypnotisés par l'exhibition qui leur était offerte. Avant la fin de la première chanson, nous étions nues et nous utilisions deux pains de savon pour nous frictionner, pour caresser nos parties intimes et nous recouvrir d'une mousse que l'eau se chargeait de rincer par la suite. Cindy était habile pour une débutante. Elle avait le sens du spectacle. Ses yeux étaient rivés aux miens, refusant de les lâcher. Elle s'avançait, me coinçant contre la paroi et prit mes joues dans ses mains. Puis, on se prépara à simuler notre premier baiser. Mais, surprise, elle posa sa bouche sur la mienne avec détermination. Le rouge à lèvres rendait nos lèvres glissantes, très douces. Sa langue toucha la mienne. J'ouvris les yeux. Les siens étaient assurés, enflammés. Je décidai de ne pas lui retourner son baiser, j'avais bien spécifié que nous devions feindre tout cela. Sous les projecteurs qui diffusaient une lumière tamisée, le show s'accélérait lascivement. Les spectateurs du premier rang étaient déchaînés. De mon visage, ses mains glissèrent alors sur mes épaules. Nos seins se touchaient, nos pointes s'unissaient. L'eau coulait sur notre corps, sur nos sexes. Puis elle se tarit et les parois de la douche s'abattit sur le sol, nous laissant toutes deux debout au centre de la scène. Je descendis la première, en posant mes lèvres pincées sur ses mamelons. Cindy fit mine d'avoir du plaisir en saisissant ma tête, en la pressant contre sa poitrine. Elle me prit par les coudes, elle me releva et, à son tour, sa bouche se referma sur mes aréoles deux fois plus larges que les siennes. Je sentis la succion de ses lèvres sur mes pointes, puis les petits chocs électriques du plaisir. Mais que faisait-elle donc ?
Je commençais à avoir un peu peur et si je m'étais trompée sur ses capacités ? Pourtant, le numéro était organisé et orchestré à la minute près. Nous devions simuler, nous devions ... Mes pensées s'embrouillaient, car sa bouche se déchaînait sur mes seins, ses mains se faufilaient entre mes cuisses. J'étais moins consciente des cris enthousiastes autour de nous, mes seins sensibles ont toujours été mon point faible. Comme si elle connaissait parfaitement cette faille dans mon armure, elle passa à mon autre sein, en faisant tournoyer sa langue autour de mon mamelon enflé. Même si je me laissais tomber à genoux, sa bouche ne lâchait pas prise. Puis, je m'allongeai sur le sol et Cindy se plaça au dessus de moi pour le soixante-neuf prévu. Je ne savais pas si c'était Madonna qui chantait, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait, tellement absorbée par mon plaisir et ma partenaire. Sa bouche recouvrait ma vulve, sa langue me pénétrait, bientôt imitée par deux de ses doigts. Je saisis mes pieds dans ses jambes bien hautes, totalement livrée à elle. Toute mon angoisse avait disparu. Je ne comprenais plus de quoi j'avais eu peur. Je faisais l'amour devant deux cents personnes. Je ne les entendais plus, je ne les voyais plus, je ne faisais que ressentir cette langue qui roulait sur mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient alors tranquillement sans hâte. Je mouillais abondamment, ma cyprine barbouillait son menton. Sa vulve était à quelques centimètres de ma bouche, mais je ne pouvais me résigner à la lécher, je mordillais ses cuisses, en caressant ses fesses du bout des doigts, appréciant leur douceur, avant de glisser mon index sur sa fente soyeuse et mystérieuse.
J'étais heureuse et déchaînée comme comme je l'avais été rarement. Cependant, je ne pouvais me concentrer sur ma tâche, car les manœuvres habiles de ma partenaire eurent tôt fait de me déstabiliser. La jouissance grondait en moi, euphorique, diffuse et inconcevable. Je poussai sur mes talons, tellement fort que mes fesses se décolèrent du sol mouillé. Ma vision s'embrouilla de larmes. Je saisis Cindy à bras-le-corps, en pressant ma vulve contre sa bouche, savourant la pénétration profonde de sa langue. Je vibrai, je tremblai, je m'ébrouai violemment. Puis, peu à peu, les sons et les images revinrent. L'assistance se leva et nous acclama bruyamment. Je me levai, les jambes flageolantes, le cœur trépidant. Je tournai mon visage vers Cindy, qui me sourit et me prit par la main. Le tonnerre d'applaudissement ne sembla pas vouloir s'arrêter. Le rideau s'abattit devant nous. Le Directeur de l'établissement, se précipita vers nous avec deux peignoirs, nous en tendant un à chacune. Je me drapai dans le mien. L'entrejambe liquéfié, le fait de marcher provoquait un frottement agréable mais dérangeant. " - Sharon, bravo, c'était le meilleur spectacle que j'ai vu ... "Vous étiez si enthousiastes, ça semblait tellement réel." "- Je suis heureuse que ça vous ait plus." " - Peut-elle revenir demain, ce serait formidable". "- Je vais voir avec elle. "
En réalité, je tenais à ce qu'elle revienne, non seulement ici sur scène, mais surtout dans mon lit. Jusqu'à ce jour, l'idée de faire véritablement l'amour à une femme ne m'avait même jamais effleuré l'esprit. Tout ce que je désirais maintenant, c'était de dévorer Cindy à mon tour, de goûter au sexe féminin sans faire semblant. Je voulais qu'elle m'initie à l'amour lesbien. Toute étourdie et haletante de bonheur, qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à son parfum intime âpre et fin. Serait-elle inlassable dans ses exigences ? Était-ce réellement la perspective de me soumettre à elle qui me tentait ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle était plus belle encore que dans son souvenir. Elle avait changé, quoique de façon assez subtile. Elle se tenait plus droite, et il émanait de sa personne une confiance en soi qui ne peut venir que de l'expérience de la vie. Pour elle, le sexe était presque une forme d'amitié. L'acte apaissait sa faim physique, mais sans parvenir toujours à combler ses désirs. Elle l'embrassa et se plaça au-dessus de lui et le bloqua avec une jambe. Sa position était inconfortable mais elle semblait correspondre à son désir. Elle bougea de façon à pouvoir le caresser, et gémit en sentant son sexe gonflé au travers l'étoffe du pantalon. Ses doigts s'activèrent sur la fermeture Éclair et ses lèvres se refermèrent sur son sexe. Puis elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Vincent s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula alors paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre son ventre mais sans cesser de grandir. Charlotte observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Charlotte s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Charlotte glissa vers la base du gland, Vincent étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Charlotte changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Vincent sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Charlotte jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Vincent s'engouffre dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Vincent relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et alors, il éjacula.
Elle pensa qu'il avait bon goût tout en lui suçant le sexe avec ses lèvres. Son chemisier était ouvert. Elle saisit les mains de Vincent et les plaça sur sa poitrine. Ses seins étaient toujours parfaits, les mamelons durs sous ses doigts. Elle gémit. Dans la pièce, il n'y eut plus que ce corps de femme et son désir pour elle. Un sourire se forma sur le visage de de la jeune femme. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Charlotte pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Charlotte, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Charlotte ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Charlotte est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Elle est alors nue et totalement à ma merci.
L'espace d'un instant, il demeura sidéré. C'était son désir pour elle qui l'excitait, qui lui frayait la voie vers ce monde secret où elle s'abandonnait. Il se sentait toujours seuls dans ces moments-là, il avait le sentiment qu'elle se servait de lui. Elle est toujours prête à me recevoir. Pour faire durer le plaisir, je dois brider ses fantasmes. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Charlotte ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Un long silence s'installera entre nous et je serai alors exaucé.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Chapitre 35
L'Anneau du Silence et la Victoire Publique
Le réveil du lundi matin fut d'une tout autre intensité. Le corps de ma Soumise était calme à côté de moi, mais je savais que son esprit était en alerte, rejouant l'exhibition de la veille. La présence de Maîtres tiers avait gravé sa nouvelle réalité.
Je l'ai laissée se lever la première. Elle est entrée dans la cuisine, vêtue de son tailleur professionnel, sa posture plus assurée.
"Le café est prêt," dis-je.
"Merci, Maître." Le titre glissait avec une aisance nouvelle, le respect étant devenu sa langue maternelle.
J'ai posé le petit coffret en velours sur le comptoir.
"Cette semaine, l'éducation continue. Ton obéissance est totale dans la chambre. Maintenant, je veux qu'elle soit totale en public."
Je me suis approché, ma main effleurant la sienne.
"La règle est la suivante : tu vas porter un **petit bijou** que je t'offre. Il sera visible. Si quelqu'un te demande sa provenance, tu répondras uniquement : *"C'est un cadeau de mon partenaire."* Tu ne donneras aucune explication, aucune information supplémentaire."
C'était un test de son aplomb, de sa capacité à affirmer mon droit de propriété sans l'exposer.
"Cette règle n'est pas négociable. Si l'information fuite, si tu brises la règle par hésitation ou par excès de parole, la sanction sera à la hauteur du manquement. Clair ?"
"Parfaitement clair," répondit-elle, sa voix ferme.
J'ai ouvert la boîte. À l'intérieur, un simple **anneau d'argent**, minimaliste, sans pierre.
"Tu le porteras à ton annulaire **droit**. Dès maintenant."
Elle prit l'anneau, le glissant sur son doigt. C'était un acte de marquage silencieux.
"Le week-end prochain, je veux un rapport détaillé de chaque regard posé sur cet anneau, de chaque question posée."
Elle souriait, le plaisir d'être testée éclairant son visage.
"Et pour ce soir, la "vanille" est de rigueur. Tu as besoin de repos. Mais n'oublie jamais que même dans l'intimité de nos nuits "vanille", tu es et resteras ma Soumise."
Nous avons quitté l'appartement, deux professionnels élégants se dirigeant vers leurs obligations. Moi, avec le secret de l'anneau et le poids de ma domination. Elle, avec la marque invisible de la discipline et la joie de mon autorité.
L'arrivée au bureau fut un test immédiat. L'anneau était une présence criante dans un monde de codes vestimentaires tacites. Habituellement, elle ne portait que des bijoux subtils et fonctionnels. Cet anneau, simple mais au mauvais doigt (l'annulaire droit est le symbole de l'attachement dans certaines cultures, mais pas la convention du mariage), attirait l'œil.
Je savais qu'elle était sous une pression immense. Chaque poignée de main, chaque geste vers un document, attirait l'attention sur le cercle d'argent. Le défi n'était pas la douleur, mais la **gestion du secret** sous les projecteurs.
Pendant la matinée, les regards étaient des murmures. Des collègues hésitaient à poser la question, craignant l'intrusion. Elle, de son côté, excellait. Elle ne cachait pas l'anneau, ne le mettait pas en évidence, elle agissait simplement comme s'il avait toujours été là. C'était la maîtrise de la **soumission invisible**.
Le test arriva juste après la pause déjeuner, dans le bureau de son associée, Clara.
"Oh, attends." Clara s'est penchée, son regard rivé sur sa main. "C'est nouveau, ça ? Un anneau à l'annulaire droit ? Je n'avais jamais vu ça. C'est... un peu original."
Ma Soumise a maintenu son calme, son visage ne trahissant rien de la tension qui devait la parcourir. Elle était sur le fil du rasoir. Un seul mot de trop, une hésitation, et la sanction serait inévitable.
"C'est un cadeau de mon partenaire," a-t-elle répondu, sa voix était ferme et son regard ne fuyait pas.
Clara, sentant la fin de la conversation, a insisté légèrement. "C'est adorable. Il t'a offert ça pour quelle occasion ?"
Elle a fait une pause. Le silence était tendu, mais elle se souvenait de la règle : *tu ne donneras aucune explication, aucune information supplémentaire.*
Elle a levé les yeux vers Clara, un sourire léger et distant barrant toute autre question.
"Nous devrions nous concentrer sur le dossier des actionnaires, Clara. Le rapport est attendu pour la fin de la journée."
Le changement de sujet fut une porte fermée avec politesse, mais avec une finalité absolue. Elle n'avait pas menti, mais elle n'avait pas non plus brisé l'ordre du silence. Le message était clair : cet anneau était une propriété privée, et la conversation était terminée.
Dans mon propre bureau, je sentais le triomphe. Elle avait réussi le premier assaut. Le week-end de discipline avait affûté sa capacité à obéir même sous la pression sociale.
La journée s'est poursuivie ainsi, avec d'autres regards, d'autres murmures, mais aucune autre question directe n'a osé franchir la barrière qu'elle avait établie.
Quand elle est rentrée à l'appartement, la tension de la journée s'est immédiatement transformée en une ferveur contenue.
Elle s'est dirigée vers moi. "Maître, le rapport pour l'anneau est en cours. Je l'aurai pour le week-end, comme ordonné."
Je hochai la tête, satisfait de sa performance et de son empressement. Je me suis penché et j'ai embrassé l'annulaire droit.
"La Soumise excelle dans les domaines que le Maître lui dicte," ai-je murmuré. "Tu as gagné le repos pour cette nuit."
L'éducation continuait. Le défi était psychologique, mais le résultat était la consolidation totale de mon autorité, dans le secret et dans le monde.
Chapitre 36
L'Immobilité Exquise
Le vendredi soir. Le retour à l'appartement fut marqué par une tension différente. Cinq jours d'obéissance impeccable et de tension psychologique avaient précédé ce moment. Elle avait passé la semaine entière sous le regard des autres, son annulaire droit portant silencieusement ma propriété. Elle avait réussi. Les regards, les questions refoulées, le secret partagé : tout cela avait saturé son esprit. La réussite en public exigeait une récompense en privé, et une nouvelle leçon.
Elle a défait son tailleur avec une lenteur rituelle. L'anneau d'argent brillait.
"Tu as géré le défi de l'anneau avec une discipline parfaite," ai-je dit, sans bouger du canapé. "Cinq jours d'obéissance silencieuse. C'est la preuve que ton esprit est devenu le mien."
Elle s'est agenouillée devant moi, son corps nu ne cherchant pas le contact, mais l'instruction.
"Maintenant, je vais tester le corps. L'obéissance ne vaut rien si elle n'est que verbale."
Je me suis levé et l'ai conduite vers la chambre de jeu. L'atmosphère y était fraîche, clinique. Au centre, j'avais préparé la croix d'André en bois laqué. Un instrument de renoncement absolu.
"Mets-toi en position," ai-je ordonné. "Face à la croix."
Elle s'est exécutée, ses mains et ses pieds s'alignant instinctivement avec les points d'attache. Je me suis penché et j'ai pris les cordes de chanvre tissé que j'avais préparées.
Le bondage n'est pas une simple contrainte ; c'est un art, une démonstration de domination et de confiance. J'ai commencé par ses poignets. La corde, douce mais ferme, les a immobilisés rapidement. Chaque nœud était un rappel : son corps n'était plus à elle.
J'ai tendu ses bras, les attachant aux traverses supérieures de la croix. L'étirement n'était pas douloureux, mais il la rendait vulnérable, exposant sa poitrine et son ventre. La même méthode fut appliquée à ses chevilles et à ses cuisses, la fixant dans une position d'attente crucifiée.
Quand le dernier nœud fut serré, elle était parfaitement immobile, suspendue dans un état d'impuissance totale.
"La leçon de ce soir est l'Immobilité Exquise," ai-je murmuré, marchant autour d'elle. "Tu n'as plus aucun contrôle sur tes membres. Seule la volonté me reste. Et je veux que tu me l'offres dans un silence absolu."
Je me suis penché et j'ai attaché un bandeau en soie noire sur ses yeux. La privation visuelle intensifiait sa dépendance à mon toucher et à ma voix. Ses autres sens ont explosé.
Je n'ai pas commencé par l'impact. J'ai commencé par le toucher le plus délicat, utilisant une plume d'oie que j'ai passée sur les parties les plus sensibles de son corps : la face interne de ses cuisses, le long de ses flancs, l'arête de son sein.
Son corps, totalement immobilisé, ne pouvait exprimer sa réaction que par des soupirs incontrôlables et une chair de poule qui se propageait sur toute sa peau. L'immobilité était devenue une torture. Elle ne pouvait pas se défendre, ne pouvait pas chercher mon contact, ne pouvait pas fuir la sensation.
J'ai augmenté la pression. J'ai pris un glaçon que j'ai lentement fait glisser sur son ventre brûlant. Le contraste entre le froid brutal et la chaleur de sa peau a provoqué un gémissement étouffé, qui fut immédiatement réprimé.
"Silence," ai-je ordonné, ma voix basse. "Offre-moi ta jouissance forcée."
La leçon était dure : elle devait expérimenter le plaisir et la torture sans rien pouvoir faire, un objet de sensation.
Je suis revenu à sa zone la plus érogène. J'ai pris un petit vibromasseur, réglé au plus faible, et je l'ai appliqué à son clitoris.
La sensation, inattendue et insistante, a brisé sa contenance. Ses muscles se sont tendus contre les cordes, son bassin a cherché à se soulever, mais la croix la maintenait fermement en place. C'était la lutte finale entre sa volonté animale et la discipline imposée.
Je l'ai tenue sous cette stimulation, maintenant le contact jusqu'à ce que son corps entier ne soit plus qu'une série de spasmes et de tremblements, sa respiration devenant une plainte rauque. La douleur de l'immobilité se mêlait à l'agonie du plaisir refusé.
"Dis-moi à qui appartient ce corps," ai-je exigé, ma voix dure.
"À... à vous... Maître," réussit-elle à haleter, les mots arrachés par la jouissance.
Je n'ai pas attendu. J'ai mis fin à la stimulation, le silence et la frustration la submergeant immédiatement. J'ai défait une seule attache : celle de son pied gauche, pour lui permettre un mouvement minimal.
Je l'ai soulevée contre la croix et j'ai enfoncé mon verge en elle, sans prélude, sans douceur. Elle était prête, non pas par désir, mais par l'intensité de sa frustration. Elle était la toile parfaite pour ma domination.
L'acte fut un acte de reprise brutale. Elle était impuissante à chercher le rythme ou l'angle. Sa jambe libre, seule capable de mouvement, s'est enroulée autour de ma hanche dans une tentative désespérée de participation. J'ai maintenu un rythme sauvage, la frappant contre le bois laqué, chaque coup de butoir étant un rappel de ma force et de son abandon.
Elle criait mon nom dans le bandeau de soie, ses larmes se mélangeant au tissu.
Je l'ai tenue ainsi, la chevauchant jusqu'à l'explosion finale. Mon éjaculation était le sceau final de cette leçon.
Je me suis retiré, la laissant attachée et tremblante.
J'ai retiré le bandeau de ses yeux. La lumière l'a aveuglée un instant, puis elle a vu mon visage.
"La leçon est finie," ai-je dit, reprenant le ton du Maître. "Le corps a cédé. Tu vas te souvenir de l'odeur du chanvre. Demain, la récompense."
Je l'ai détachée lentement, chaque dénouement étant un acte de soin, mais aussi la preuve que ma main donnait la liberté et la retenait. Elle s'est effondrée à mes pieds, mais j'ai veillé à ce qu'elle reste dans mes bras. L'éducation avait franchi un nouveau seuil de confiance et d'abandon physique.
Sur ce ..... vive la suite ...
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Peut-on être trop bien doté par la nature ? On va le découvrir en compagnie de Patrick, garçon timide hors norme, Myriam, l’infirmière fétichiste à tendances Domina et Chloé, la gentille copine qui veut si bien faire…
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Je me tiens gauchement à l’entrée de la pièce, ne sachant pas si je dois attendre qu’on m’invite à entrer ou pas. Assez grande, brune, dans la quarantaine, cette infirmière m’intimide, je l’avoue. J’ai toujours eu une relation un peu « spéciale » avec le monde médical. En fait, depuis l’enfance, quand ma mère me traînait chez tous les toubibs dont on lui parlait, afin de voir comment « arranger » mon petit problème.
— Avance un peu, je vais pas te manger… Au fait, comment tu t’appelles ?
— Hernandez, dis-je, fermant la porte derrière moi. Patrick Hernandez.
— Comme le chanteur ?
— Ouais, c’est ça… Ma mère était fan, dans les années 80…
L’infirmière se tourne, essayant de masquer son sourire. Je ne suis pas dupe, je vois bien que mon nom, ça la fait marrer. Pas grave, j’ai l’habitude. Depuis tout gosse, on s’est toujours foutu de moi. À cause de ça… et du reste. À force, ça me fait plus ni chaud, ni froid.
Retrouvant son sérieux, elle reprend :
— On t’a pas dit qu’il fallait se déshabiller, pour une visite médicale ?
— Si…
— Et ben alors ? T’es pudique ?
Les bras ballants, engoncé dans mon gros pull camionneur et mon pantalon en velours côtelé, je ne réponds pas. J’ai les joues cramoisies, mais ça n’a rien à voir avec la chaleur dans la pièce.
— Faut pas ! Tu sais, dans mon métier, on en voit défiler toute la journée, des mecs à poil, plaisante-t-elle.
Son ton s’est fait plus doux. Elle me sourit, ce qui lui fait tout de suite un joli visage.
— Heu… j’enlève tout ? lui demandé-je, priant pour qu’elle réponde non.
— Non, tu gardes ton slip, t’es mignon.
— Et… je… je me déshabille ici ?
— Écoute, Patrice…
— Non, moi c’est Patrick.
— Qu’importe… J’ai un paquet de monde à voir, ce matin, alors on va essayer de pas perdre trop de temps ! fait-elle, me fixant derrière ses grosses lunettes à monture noire.
Je baisse le regard, penaud. Les engueulades, j’ai l’habitude. Mon chef, mes collègues, les commerçants, les rares filles que j’ai fréquentées… Je crois bien que je me suis fait engueuler par la terre entière. À commencer par ma vieille. Elle a toujours dit à qui voulait l’entendre que si le bon dieu m’avait fait comme ça, c’était pour compenser le petit pois que j’avais dans la tête. En général, ça fait marrer les gens qui me connaissent.
L’infirmière a compris mon malaise. Se rassérénant devant mon air perdu, elle me désigne un paravent, dans un coin de la pièce.
— Allez Patrick, à toi de jouer ! Et par pitié, tu fais vite…
Traînant des pieds, je me dirige vers l’endroit en question. En quelques gestes je me débarrasse de mes fringues, que j’entasse en équilibre instable sur un petit tabouret, près de mes chaussures. J’essaie de me détendre. D’oublier les moqueries, les mauvais sourires, et, surtout, ma peur des toubibs.
— Ta date de naissance, c’est bien le 16 avril 1988 ?
— Heu… Ouais, c’est ça !
Je vérifie mon slip trop ample. Ça va ; en sortant un peu le ventre, il ne baille pas. Je garde mes chaussettes, fais trois pas sur le carrelage glacial et la rejoins près de son bureau, où elle m’attend, l’air pressé.
Elle me jette un coup d’œil, paraît surprise mais ne fait aucun commentaire… Son expression a changé. Elle a bien sûr remarqué ma « petite différence ». Aïe ! Comme à chaque fois que quelque chose me stresse, ça se met à me démanger horriblement. Et quand ça me démange, je peux pas m’empêcher de réagir, c’est physique. Plus j’essaie de penser à autre chose, plus mon « état » empire. Heureusement, l’infirmière fait mine de ne rien voir, inspectant son carnet de notes avec une sorte de tic nerveux sur la joue.
— Hum, monte donc un peu sur la balance…
Elle vient se pencher à côté de moi un long moment, faisant mine de lire l’aiguille, stabilisée depuis un bail sur un gros « 80 » tout déformé. Ma parole, elle zieute mon matos ! Merde, Patrick, ne pas stresser ! Je sens la sueur goutter sur mon front, couler de mes aisselles, tandis que la toile de mon slip, inexorablement, se tend comme une voile de trois mats.
— Tu connais ta taille ?
— Heu… 1,92.
— Parfait. Viens t’installer près de moi, pour la suite. Et détends-toi un peu, roucoule-t-elle en tapotant le skaï de sa table d’auscultation.
Je m’assieds avec docilité sur la surface froide. Elle entoure mon biceps d’une large bande noire – le truc qui sert à prendre la tension, quoi ! – qu’elle se met à gonfler rapidement. De là où je suis, je ne peux pas rater la vue plongeante sur l’échancrure de sa blouse, négligemment entrouverte. Bizarre ! J’aurais juré que les premiers boutons de sa tunique d’infirmière étaient en place, quand je suis entré !
Elle papote, mais je ne l’entends plus. La seule chose que je perçois, à présent, c’est la naissance de ses seins, mis en valeur par un soutien-gorge noir à balconnet, avec un liseré de dentelle qui peine à retenir ses rondeurs. Cette vision, plus les frôlements involontaires de ses mains sur mon torse, ajoutés au fait que je n’ai pas de copine depuis… trop longtemps ! tout ça suscite le branle-bas de combat à l’étage inférieur, un émoi que même un aveugle ne pourrait pas louper. Luttant contre les pensées qui m’envahissent, j’essaie de contrôler mon engin. Ça m’est aussi impossible que de dégonfler, par la seule force de la volonté, le machin qui me comprime le bras.
Ma queue claque soudain contre mon estomac, toute raide ; l’élastique de mon slip vient de déclarer forfait. Silence de mort dans la pièce. L’infirmière a cessé de parler. Une drôle de lueur brille dans son regard, et ses joues prennent une teinte cramoisie.
— Dis moi… tu as une copine, en ce moment ?
— Ben… non.
— Et ton… enfin, ta… Je veux dire, tu as déjà consulté, pour ça ? dit-elle, en tendant un doigt timide vers « la chose ».
Et voilà, on y est ! La réplique qui me fait haïr les toubibs depuis l’enfance, qui me rabaisse au rang de monstre de foire… Qu’est-ce que j’y peux, moi ! Je suis né avec « ça », ça fait des années que « ça » me gâche la vie… Expliquer mon infirmité, ma différence, c’est épuisant à la fin !
— Écoutez ! J’y peux rien, ça se soigne pas, c’est pas une maladie ! Je suis comme je suis, et c’est tout !
Le plus surpris par les mots qui sortent de ma bouche, c’est moi. J’ai haussé le ton ! Et avec une infirmière de l’inspection du travail, en plus ! Ben merde, alors !
— Très bien… C’est juste que…
— Vous n’en avez jamais vu d’aussi grosse, c’est ça ? craché-je. Je peux me rhabiller à présent ?
J’allais descendre de la table quand elle me retient par le bras. En voyant la façon dont elle détaille mon sexe, je m’interromps. Elle le dévore des yeux. Un regard d’adoration fascinée. Aucune trace du dégoût surpris, de la répulsion honteuse, voire de la curiosité malsaine qu’inspire habituellement la vision de mon membre en pleine érection.
— C’est tellement… beau ! assure-t-elle.
— Eh bien ! Vous êtes bien la première à me dire ça !
Je suis soufflé. De la sixième jusqu’à la fin de mon BEP, j’ai été la risée de toutes les filles. En cours de gym, je tremblais de honte quand il fallait se changer pour aller à la piscine, ou passer sous la douche. Même au repos, ma bite est très longue et large. Comme je suis du genre velu, on me traitait de macaque, de singe avec une queue devant au lieu d’être derrière. Qu’est-ce qu’on a pu se foutre de ma gueule avec ça, au collège ! En quelque sorte, j’ai toujours été « l’elephant man » de service. On n’imagine pas, mais il y a de quoi détruire quelqu’un. Alors, cette admiration soudaine pour mon membre, j’ai trouvé ça louche.
— Je peux… la toucher ?
Ben voilà autre chose ! C’est la première fois qu’une femme est aussi directe avec moi ! Puis je me rappelle qu’elle est infirmière. Pur intérêt médical, sans doute… Je me blinde avant de lui répondre.
— Heu… si ça vous fait plaisir.
L’infirmière y va franchement. Je doute que ce genre de geste ait été codifié par la Faculté ! Elle pose sa paume à la base de mon sexe, puis y joint son autre main, tentant d’en faire le tour avec ses doigts, qui se touchent à peine. On sent dans ses attouchements comme une sorte de ferveur religieuse. Elle remonte ensuite ses deux mains avec douceur, allant jusqu’au sommet de ma colonne qui culmine… assez haut. C’est frais, caressant, pas désagréable en fait.
— J’aimerais beaucoup voir ton bout. Je peux ? demande-t-elle.
— Ben, heu… OK.
Avec ses deux mains, elle tire sur le prépuce, qui découvre dans un lent glissement de chair la masse luisante de mon gland. Rien qu’en regardant son visage, je peux suivre sans problème le cheminement de ses pensées. Au fur et à mesure de l’épanouissement de mon gros champignon rouge, sa bouche s’ouvre, de plus en plus grande. Mon dieu ! Je la fais saliver, cette vieille perverse ! C’est bien ma chance !
Sans demander la permission cette fois, elle approche ses lèvres tout près. Je sens son souffle s’accélérer, enveloppant d’une brise tiède et saccadée la tête de mon nœud – c’est que c’est sensible, cet endroit-là ! Je suis en train de me demander si elle va essayer de me mesurer aussi avec sa bouche – je doute qu’elle puisse y arriver ; elle est sûrement trop petite pour pouvoir englober mon gland – quand on frappe soudain à la porte.
Branle-bas de combat dans la pièce ! L’infirmière à lunettes me lâche (re-paf contre mon estomac) et se met au garde à vous devant mon sceptre, masquant l’objet de sa coupable inspection à la vue du visiteur qui tourne déjà la poignée. En l’occurrence une visiteuse, elle aussi en blouse blanche. Toute jeune, même pas mon âge, elle pointe avec curiosité sa frimousse pleine de taches de rousseur par l’entrebâillement de la porte. Une stagiaire ?
— Qu’est-ce que vous voulez, Mademoiselle ? Vous voyez bien que je suis occupée avec un… un jeune homme…
La fin de sa phrase s’achève de façon pitoyable. Débraillée, échevelée, la tunique entrouverte sur son buste, les joues rouges comme deux pommes normandes, l’infirmière ne fait guère illusion.
— Désolée, Myriam. Je repasserai plus tard, s’excuse la jeune rouquine.
Et puis, juste avant de s’éclipser, elle nous lance un « amusez-vous bien ! » sans équivoque, ajoutant un clin d’œil à mon attention. Mortelle, la nana !
La dénommée Myriam se retourne vers moi. « La chose » pend à présent entre mes genoux. Eh oui, je suis un grand timide ; la moindre émotion peut faire retomber le chapiteau.
— Dommage, dit-elle avec un dernier regard dépité pour mon tronc en pleine débandade. Mais c’est peut-être mieux ainsi…
Visiblement, cette interruption lui a remis les idées en place.
— Ton… cas m’intéresse, Patrick. Est-ce qu’on pourrait se revoir ?
— Heu… ici ?
— Non, chez moi. Ce sera plus tranquille : il y a nettement moins de passage qu’au cabinet.
— Eh bien…
— Est-ce que demain, vingt et une heures, ça te conviendrait ? me demande-t-elle, avec un regard appuyé et un battement de cils.
Avant de répondre, je prends le temps de la détailler. Elle n’est pas si vieille que ça, en fin de compte. Peut-être même a-t-elle moins de quarante ans. Pas canon, bien sûr, mais plutôt mince, avec des rondeurs harmonieuses là où il faut. Je me rappelle avec émotion les nibards entrevus sous sa blouse.
De toute façon, j’ai pas de copine et je suis pas près de m’en trouver une… Alors, un intermède un peu chaud, pourquoi pas ? Je décide que ça peut se faire.
— Chez vous, demain soir. Ça marche !
Pendant que je me rhabille, elle s’assied derrière son bureau et griffonne furieusement. Puis elle pousse vers moi une feuille de papier pliée en deux. Je prends le mot sans le lire et le fourre dans ma poche. Son adresse et son téléphone, j’imagine. Très professionnelle, elle me tend une main manucurée, m’invitant à quitter la pièce.
— Et mon attestation, alors ?
— Zut, j’ai failli oublier !
Décidément, je lui fais perdre ses moyens, à cette Myriam ! Elle prend un papier officiel, le marque de sa griffe, le tamponne et me le tend.
— Tout va bien, Patrick, tu es en forme. Vraiment très, très en forme…
Je quitte les lieux en souriant, curieux de voir comment elle entend poursuivre les « investigations » sur mon cas… Une fois hors de vue, je déplie le petit mot de Myriam. Il s’agit bien de ses coordonnées sur papier à en tête. Auxquelles s’ajoute un message sans équivoque :
Ta queue est géniale. Je la trouve extraordinaire ! En la voyant, je n’ai eu qu’une envie, la toucher, la cajoler, la combler. Crois-moi, je suis la femme de la situation ! Viens, tu ne seras pas déçu…
Une déclaration d’amour à mon membre ? Cette infirmière est folle ! Pourtant, je suis plutôt excité. Ce n’est pas si fréquent qu’une femme expose son désir pour ma pomme, encore moins son attirance pour « ça ». Même si ce n’est pas directement moi et ma personnalité qui l’intéressons dans l’affaire, elle veut mon zob et ça, elle ne l’aura pas sans le reste.
(À suivre...)
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Malou est devenu Omalie, il a dû renoncer à toute virilité avec sa femme qui est devenue sa Maîtresse, mais aussi l'homme au foyer. Ce n'est pas seulement elle qui porte la culotte, mais aussi celle qui tient le fouet et le god ceinture qui lui va si bien.
Omalie a du porter une cage de chasteté en permanence, en bon acier dur et froid. Il est devenue elle, l'épouse soumise qui obéit à son mari très dominant. Marie a pris le rôle de Mario, et elle adore cela, jouer à l'homme. C'est elle qui conduit l'auto, crache comme un mec, pisse comme un mec, et dirige tout.
Omalie adore obéir à sa Maîtresse phallique et offrir sa chatte anale. Marie -Mario adore defoncer son petit cul et c'est une experte. Omalie coule toujours. Des orgasmes prostatiques sans se toucher.
Un couple heureux ou tout est inversé pour le bonheur des deux. Les souvenirs du temps ou Malou pouvait encore penetrer la chatte de Marie se sont perdus dans les méandres de la mémoire. Omalie ne bande plus, ne plus plus bander. La cage est une castration par contrainte sur la durée. Plus même aucun désir de penetration. Juste une chatte anale ouverte et qui réclame.
Pour Malou et Marie devenus Omalie et Mario, ce qui n'était que jeux au début, est devenu au fil du temps état permanent. L'état où les deux se sont sentis à leur place. Peu importe le sexe de naissance. L'amour est capable de beaucoup de choses, y compris rectifier des erreurs.
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Béa et les contraintes de cuirs :
Après avoir fait découvrir à Béa les sensations d’être contrainte avec bracelet aux poignets et chevilles, bâillon et bandeau, collier et laisse.
Lui avoir faire découvrir les ressenties d’être contrainte avec des cordes, bâillons, bandeau, et se sentir offerte, dominée, chose, jouet, objet.
Cette fois je l’initie aux plaisirs d’être contrainte par des sangles de cuir.
L’odeur du cuir qui envahie autant ses sens que son esprit, son subconscient et ainsi de la laisser voyager dans ses fantasmes et lui permettre d’atteindre son lâcher prise, d’avoir des plaisirs qui lui envahissent la totalité de son être.
Je la plonge dans le noir en couvrent ses yeux pour lui permettre de s’immerger au plus profond de son subconscient.
Je la déshabille doucement, très doucement, bouton après bouton, fermeture éclair, agrafe, jarretières, bas, laissent tomber sur le sol ses vêtements et ainsi doucement l’effeuillée avec juste à ses pieds, la féminité des talons haut pour seule vêtement.
Je prends ses mains et les placent le long de son corps, au niveau de ses hanches tout en lui effleurent sa peau nue.
Je prends la première lanière, celle la plus longue et contraint ses bras, au-dessus de sa poitrine ou, je constate que ses tétons sont déjà bien dressés.
Je prends une autre lanière de même longueur et place celle-ci sous la poitrine, l’effet escompté commence à être visible, la respiration s’accélère, sa peau se couvre de chair de poule, ses cuisses se resserrent, se frottent l’une contre l’autre, signe qu’une femme, qu’une soumise commence à ressentir de l’excitation, du plaisir.
Je prends une troisième lanière et place celle-ci sur ses hanches, contraignaient du même coup ses avants bras et positionne ses deux mains devant son intimité. Je prends un temps de pose, promenant mes mains sur son ventre, remontent très lentement vers ses seins, passe furtivement sur ses tétons les effleurent à peine et provoquant aussi bien un soubresaut que des moments de plaisirs marqués par un corps qui s’exprime, aussi bien visuel que de façon sonore, la douce mélodie encore presque inaudible d’une femme, d’une soumise qui commence à percevoir, à ressentir les doux moments d’être contrainte, offerte à celui à qui elle donne sa confiance et ainsi de ne plus s’appartenir.
Je prends une nouvelle lanière, celle-ci est très courte, spécifique à la contrainte des poignets et d’un geste précis et rapide, contraint ceux-ci en serrent bien pour ne pas leurs permettent aux poignets de glisser hors de cette lanière.
Celle lanière supplémentaire qui augmente considérablement la sensation, le ressentie et donc, en toute logique les plaisirs d’une soumise rêvent, fantasment, d’être ‘attachée’ et de pouvoir jouir de cette situation d’abandon, d’être à lui, sans pénétration, sans sexe, juste par la situation et bien sûr les images que je pense, pas toujours saintes qui lui traversent l’esprit.
La voici toute à moi de par son buste lié, toute à moi par son offrande, son abandon et je sais, cela par expérience que les idées, les fantasmes, les envies qui lui traversent l’esprit à ce moment, lui permette de trouver des plaisirs humides.
C’est le moment opportun je trouve pour accentuer ses plaisirs, ses sensations, ses ressenties et la plonger dans un état second, lui permettent de s’évader dans les contrées lointaines de son imagination qui, je ne doute pas un instant, sont des plus érotiques voir inavouable mais, cela c’est son secret que je lui laisse vivre et un jour peut être partagé avec moi……
Je prends un bâillon boule, insert celle-ci entre ses lèvres, passe les lanières derrière sa tête et, verrouille fermement celles-ci de façon à ce que la boule rentre bien dans sa bouche et effectue sa tâche de domination.
Contrainte par mes lanières de cuir, privée de la vue, privée de la parole, ma soumise est toute à moi.
Pour elle ainsi contrainte, n’être que le jouet, l’objet du Maître et jouir de cette situation.
Je prends une autre lanière de cuir, contraint ses cuisses, juste avant ses genoux, verrouille celle-ci pour bien contraindre les cuisses l’une contre l’autre.
Je prends une autre lanière de ce cuir qui sent si bon et, contraint fermement ses jambes juste en dessous de ses genoux pour bien lui permettre de sentir son abandon comme mon emprise.
A nouveau, je prends la dernière lanière de cet ensemble et passe autour de ses chevilles, si fines, si féminine et contraint fermement celles-ci.
Entièrement à moi mais, également entièrement à elle Entièrement à moi mais, entièrement à ses fantasmes et désires.
L’instant magique ne se fait pas attendre, elle gémit, bouge de façon très érotique, sa respiration s’emballe.
Je la laisse s’imbiber de ce moment, de cette contrainte qui, petit à petit envahie son esprit, son subconscient, son âme de soumise heureuse d’être à ce point dominée.
Je ne vais pas la toucher sexuellement, je vais la laisser ainsi faire son propre voyage, juste la regarder, l’admirer ainsi soumise à elle-même.
Je l’ai regardé pendant 2h 30, gesticulant, mouillant de la bouche mais pas seulement à voir les draps, gémissent, tentant de se libérer toute en croisant les doigts de ne pas y arriver et de continuer à vivre ce moment des plus intense et de m’appartenir sans pénétration, que par la pensée, le subconscient.
La beauté toute féminine de la soumission offerte mais à qui ? au Maître seulement ? Au bout de ces 2h 30, je viens vers elle et lui glisse à l’oreille : tu as jouis ? Elle hoche de la tête pour me dire oui.
Tu veux que je te libère ? Elle me répond en hochent de la tête d’un oui pas si franc que cela en fait, serait-elle si heureuse d’être ainsi contrainte, dominée quelle se refuse d'être libre ? Quand pensez-vous ? Je défais les lanières les unes après les autres, doucement, très doucement pour bien lui faire prendre conscience que c’est toujours moi le Maître de ses plaisirs et qu’elle m’appartient.
Toute en transpiration sur la totalité de son corps, des gouttes de sueur causées par les contraintes des plus serrée, essoufflée, excitée, la voilà libre de ses contraintes de cuir mais épuisée.
Toujours dans l’obscurité, toujours bâillonnée, je retire celui-ci de sa bouche avec cette bave des plus sexy qui coule.
Je tends ma main pour lui retirer le bandeau et là, aveuglée par la lumière, elle me sourit, ses joues rouges des plaisirs reçus la trahissent.
Elle se blottie contre moi et d’une voie encore un peu tremblante me dit, merci mon Maître, ces sensations était des plus jouissive, j’aime quand vous m’attachez, je me sens à vous, votre chose, votre jouet et j’aime cela, cela me fait des choses dans mon ventre, dans mon cœur, dans ma tête et je sais que nous avons eu des plaisirs commun, et cela j’en suis heureuse.
Voilà, la séance est terminée, quand pensez-vous ? Voulez-vous vivre une telle expérience ?
Mesdames le BDSM n’est pas forcément lié au sexe, je pratique bon nombre de séances ou je ne fais qu’initier ces dames aux plaisirs intenses du Bondage, du Shibari.
C’est les cordes qui abuse de votre corps, de votre esprit, de votre subconscient voir de votre âme, je ne suis que l’instrument de vos plaisirs d’être contraintes et de vous sentir offerte, dominée mais, les cordes abusent elles vraiment de vous ? Étant donné que vous le fantasmées, le souhaitées, le désirées ? A vous lire, cordialement Me Bernard
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Dans le train du retour, la jeune fille en imperméable était assise sur la même banquette au fond du compartiment, et je vins m'installer face à elle. C'était la première fois que je pouvais la dévisager en toute quiétude, et non plus de profil comme auparavant. Elle n'avait pas un regard aussi doux que son allure générale avait pu me le laisser croire. Je voyais une lueur d'autorité qui se dissimulait mal dans ses yeux vifs et il y avait dans les mouvements de son menton, le dessin de la détermination, la marque de ceux qui n'aiment pas perdre. Poutant, la jeune fille en imperméable restait frêle et agitée de courts frémissements. Elle était vêtue d'une jupe en coton noire qui descendait au dessus de ses genoux et d'un chemisier blanc. Les talons hauts qu'elle portait la grandissaient et conféraient à sa silhouette, une rare sensualité. Elle n'était pas maquillée et ses cheveux, coupés ras à la garçonne, lui faisait comme un casque de chevalier en partance pour une croisade, le visage lavé de toute perfidie. Je détournai la tête pour regarder les cèdres couverts de givre qui défilaient à travers la vitre du compartiment. Elle referma le livre qu'elle était en train de lire. Elle glissa l'ouvrage dans son dos et contempla la pointe de ses pieds comme pour me dissuader d'entamer un dialogue. Je n'allais pas être découragée pour si peu. " - Cela ne vous ennuie pas si je m'assieds là ?" demandais-je. "-J e vous en prie", fit-elle avec réserve. "- Vous allez jusqu'où ?" dis-je. "-J e m'arrête une station après-vous", répondit-elle. Elle réprima un rire, à peine avait-elle lançé son petit trait ironique qu'elle se mordit les lèvres. Charlotte avait parlé vite sur le ton d'une enfant à confesse et d'un seul coup, je la reconnus. Je parvins enfin à reconstituer la première vision que j'avais eu d'elle, de face, lorsqu'elle portait encore les cheveux longs et ondulés et qu'elle m'avait séduite et éblouie lors de notre première rencontre à la piscine. Mais oui, c'était elle. Le souvenir du bout de sa langue rose entre ses dents d'une blancheur éclatante avait habité les premières nuits de Juliette. La souveraine, la conquérante. Car j'avais remarqué son joli visage pâle et presque bleuté de porcelaine de Saxe.
Ce qu'elle cherchait dans les jeunes filles qu'elle poursuivait, Juliette s'en faisait une idée assez claire. Ce n'était pas qu'elle voulut se donner l'impression qu'elle rivalisait avec les lemmes, surtout celles qui sont dominatrices, ni compenser, par une conduite masculine, une infériorité féminine qu'elle n'éprouvait aucunement. Il est vrai qu'elle s'était surprise, à vingt ans, quand elle faisait la cour à la plus jolie de ses camarades, se déshabillant pour lui faire l'amour. Mais c'était là autant de manières qu'elle affichait pour faire scandale, par enfantillage beaucoup plus que par conviction. Au contraire, le goût qu'elle avait pour la douceur de très douces lèvres peintes cédant sous les siennes, pour l'éclat d'émeraude ou de ciel des yeux qui se ferment à demi dans la pénombre des chambres, en fin d'après-midi, quand on a triré les persiennes et allumé la lampe de chevet, pour les voix qui disent encore. Aussi vive était la joie printanière et cynégétique de la chasse. Probablement non pour la chasse en elle-même, si exhaltante ou sauvage qu'elle fût, mais pour la liberté parfaite qu'elle y goûtait. C'était elle qui avait l'intiative des paroles, des baisers. Juliette menait, elle, et elle seule le jeu, et depuis qu'elle avait des amantes, elle ne tolèrait à peu près jamais que la fille qu'elle caressait la caressât à son tour. Autant elle avait de hâte à tenir son amie nue sous ses yeux, sous ses mains, autant il lui semblait vain de se déshabiller. Souvent, elle cherchait des prétextes pour l'éviter. D'ailleurs, il était peu de femmes chez lesquelles elle ne trouvât quelque beauté. Elle aimait, après les avoir martyrisé par le fouet, voire se répandre sur les visages cette buée qui les rend si lisses et si fragiles, d'une jeunesse hors du temps, qui ne ramène pas à l'enfance, mais gonfle les lèvres, agrandit les yeux comme un fard, et fait les iris scintillants et clairs. La nudité, l'abandon des corps, la bouleversaient, et il lui semblait que ses soumises lui faisaient un cadeau dont elle ne pourrait jamais offrir l'équivalent quand elles consentaient seulement à se montrer nue dans une chambre fermée. La beauté des traces, les longues cicatrices blanchâtres qui annoblissaient la peau, la comblait. Ainsi était-elle à la fois constamment complice des unes et des autres. Il y avait des parties difficiles. Que Juliette fût amoureuse de Charlotte, ni moins, ni plus qu'elle avait été de beaucoup d'autres. Mais pourquoi n'en montrait-elle rien ? Son âme était insondable.
Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, elle aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte sent ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs. Le temps d'un hasard, le temps d'un prestige immédiat. "- Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour." Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. "- Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même !". Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. "- Je croyais que c'était un jeu, Juliette." "- Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie." Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. "- Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment." "- Comment tu le sais ? - "J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ?" s'amuse Juliette. "- Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire." "Après, tu prendras ta décision." Le silence envahit alors la chambre et seul le désir chuchote en susurrements suaves et lascifs. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme, excitée, courant sur son âme, comme l'arrivée de la marée, le coucher du soleil et la nuit.
Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de la jeune femme se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible. J’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant : "- Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi." Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. "- Tu apprendras à me connaître". Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. "- Tu es toujours trop pressée, laisse-moi t'aimer, comme tu le mérites !"
Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. "- J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ?" Son rire mélodieux me répond. Le plaisir se devine dans son regard malicieux. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Seul son corps révèle le sexe. C'est à elle que ma pensée s'est agréablement suspendue quand je croyais penser à autre chose, ou à rien.
De façon indicible, mes pensées s'échappent irrémédiablement. Et de nouveau, je me rends. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de plaisirs fougeux et de folles incartades, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. De jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus. Je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Et certes les attentions qu'une femme a pour vous, peut encore, quand nous l'aimons, semer des charmes nouveaux les instants passés auprès d'elle. Mais elle n'est pas pour nous une femme différente, elle est nous. L'amour le plus exclusif pour une personne est toujours l'amour d'autre chose. Une bien belle nuit licencieuse, en somme.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ce modèle permet d'isoler et de quantifier deux dimensions fondamentales. La source de la douleur (dépendante des conditions d'application et de la sensibilité individuelle), et sa dynamique temporelle, déterminée par la capacité d'adaptation de l'organisme. En prolongeant cette lecture, on peut envisager que le plaisir émerge lorsque la décroissance de P(t) coïncide avec une libération endorphinique suffisante pour franchir un seuil psychique. Dans cette zone critique, la douleur, bien qu'objectivement atténuée, se transforme subjectivement en une expérience de plaisir. Le modèle proposé, bien que linéaire, constitue une première approximation mathématique du passage entre souffrance et jouissance.
Lorsque la douleur initialeP0 commence à décroître au fil du temps selon la loi P(t) =P0*e^(At), le corps entre dans une phase d'équilibre instable entre souffrance et adaptation. C'est durant cette période que les mécanismes biochimiques, principalement la libération d'endorphines, interviennent pour moduler la perception subjective. Ces substances, sécrétées par le système nerveux central en réponse à une stimulation intense, agissent comme des analgésiques naturels et induisent une sensation de bien-être.
On peut modéliser cette réponse endorphinique par une fonction croissante de la douleur ressentie :
où :
E(t) représente l'intensité relative de la réponse endorphinique (sans unité, normalisée entre 0 et 1).
α>0 est un facteur d'efficacité biologique propre à l'individu, traduisant la capacité du corps à produire et à métaboliser les endorphines.
λ>0 est un paramètre de réactivité indiquant la rapidité avec laquelle la douleur déclenche cette réponse.
Lorsque P(t) est faible, la production d'endorphines reste limitée ; mais au-delà d'un certain niveau de stimulation, la sécrétion s'accroît fortement avant d'atteindre une saturation physiologique. Ainsi, plus la douleur initiale est intense et contrôlée, plus la courbe E(t) s'élève rapidement, favorisant une transition vers des états de plaisir paradoxal.
Le passage effectif de la douleur au plaisir peut alors être envisagé comme le franchissement d'un seuil psychique T. Tant que la douleur perçue reste inférieure à ce seuil, l'expérience demeure punitive ou neutre. Mais lorsque la combinaison entre la douleur atténuée P(t) et la réponse endorphinique E(t) dépasse ce seuil, la valence émotionnelle s'inverse :
où D(t) représente le degré de plaisir ressenti (positif si plaisir, négatif si douleur pure) et β>0 exprime la pondération psychique de la douleur restante. Si D(t)>0, la douleur devient source de plaisir ; si D(t)<0, elle demeure aversive.
Ce modèle traduit mathématiquement un phénomène bien connu dans la physiologie de la sensation : la conversion de la tension en relâchement. L'individu atteint un état de plaisir non pas malgré la douleur, mais à travers elle, au moment où l'intensité perçue décroît plus vite que la charge mentale accumulée. Autrement dit, la douleur agit comme un catalyseur d'une réponse euphorisante, déclenchant une dynamique où le corps et l'esprit réévaluent conjointement la signification du stimulus.
Cette formulation n'entend pas réduire à une équation, la complexité de l'expérience SM. Il s'agit plutôt de présenter une lecture symbolique et analytique du processus. Elle montre comment le contrôle, la confiance et la conscience du cadre influencent la direction du ressenti. Dans une situation où le rapport de domination est consenti et maîtrisé, la douleur cesse d'être destructrice pour devenir un langage de connexion et de transformation. Ainsi, l'équation ne décrit pas seulement un mécanisme physiologique, mais aussi une dialectique de l'expérience. Celle où la limite devient passage, et où la douleur, disciplinée, engendre la jouissance.
Ainsi, la douleur et le plaisir ne s'opposent pas de manière absolue, mais s'inscrivent dans une continuité dynamique où chacun se nourrit de l'autre. La douleur, lorsqu'elle est maîtrisée, perd sa fonction punitive pour devenir un vecteur de transformation. Le modèle proposé, bien que simplifié, suggère que le plaisir naît précisément de la modulation de la douleur dans un contexte de contrôle, de confiance et de conscience. L'équilibre subtil entre intensité, durée et adaptation fait de l'expérience un espace d'exploration sensorielle où le corps et l'esprit dialoguent à travers la tension.
Dans cette perspective, le rôle du dominant ne se réduit pas à infliger une intensité, mais à orchestrer un processus de métamorphose. Il ajuste les paramètres du ressenti, force, rythme, durée, afin que la douleur atteigne la zone critique où elle se convertit en plaisir. Ce n'est pas la violence de l'acte qui crée la jouissance, mais la précision du dosage et la qualité du lien.
La douleur devient alors une équation vivante, dont les variables ne sont pas seulement physiques, mais profondément humaines : la confiance, la perception, la mémoire, l'abandon. Comprendre cette transformation, c'est reconnaître que le plaisir n'est pas l'absence de douleur, mais son dépassement. Le modèle mathématique n'en capture qu'une image symbolique, mais il révèle une vérité essentielle : la jouissance naît là où la conscience apprivoise la souffrance et en fait un langage partagé.
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Chapitre 33
Le Luxe de l'Ordre
Le samedi matin ne portait aucune trace de l'acte de la nuit. La chambre de jeu était silencieuse, les outils rangés. Elle était à mes côtés, endormie profondément, sa peau fraîche, la seule preuve visible de l'éducation étant le léger rougissement qui persistait sur ses fesses.
Je me suis réveillé avant elle. Ces moments de sommeil partagé sont essentiels. Ils ne sont pas un relâchement du contrôle, mais un renforcement : elle dort parce qu'elle se sent absolument en sécurité sous ma protection, même après que je lui aie infligé de la douleur.
Je l'ai laissée se réveiller seule, quittant le lit pour préparer le café. Mon premier ordre du jour n'était pas un service, mais une instruction vestimentaire.
Quand elle est entrée dans la cuisine, elle portait une de mes chemises, trop grande pour elle, et un simple bas de soie. C'était la tenue qu'elle s'autorisait les jours de repos, un luxe.
"Bonjour," ai-je dit, mon ton neutre, professionnel. Elle n'a pas répondu par un mot, mais par une légère inclinaison de tête, reconnaissant le Maître avant le partenaire.
"Aujourd'hui, tu vas te reposer. Nous allons sortir en fin d'après-midi. Tes instructions sont simples."
J'ai posé sa tasse de café sur le comptoir, à portée de main.
"Tu t’habilleras simplement. Pas de maquillage, mais la coiffure impeccable. Ta seule parure sera le collier de jour que tu porteras sous le col de ta chemise. Visible uniquement par moi."
Le collier de jour n'était pas en cuir, mais une chaîne fine, discrète, presque invisible sous la lumière normale, mais suffisamment lourde pour qu'elle en sente le poids constant sur sa clavicule. C'était une contrainte cachée, un lien permanent que le monde extérieur ignorerait.
"Compris ?"
"Oui, Maître." Le murmure était un soupir de contentement.
L'après-midi s'est déroulé avec une précision délibérée. Nous sommes allés dans un lieu public, un salon de thé chic, où la foule était présente. Elle était à mes côtés, la femme élégante et sophistiquée que j'avais créée.
Elle marchait légèrement derrière moi, son allure était parfaite. Le contrôle ici n'était pas la laisse, mais le silence. Je n'avais pas besoin de lui donner d'ordres ; elle se tenait à l'endroit exact où elle ne devait pas me gêner, ses mains à ses côtés, ses yeux attentifs à ma moindre expression.
J'ai testé son obéissance à travers des signaux non verbaux. Un simple mouvement de ma main vers la sienne sur la table était un ordre : elle devait glisser son doigt sous mon poignet, un contact intime et éphémère qui restait invisible aux autres clients.
Une fois, alors qu'elle commentait une sculpture, j'ai froncé légèrement les sourcils. Elle a cessé immédiatement de parler, reconnaissant l'ordre implicite de ne pas s'exprimer sans permission explicite en public. La discipline de la nuit portait ses fruits dans la subtilité du jour.
"Tu as faim ?" lui ai-je demandé doucement.
"Oui, Maître."
"Alors tu vas commander ce que je te donnerai."
Je lui ai dicté son choix de dessert, quelque chose qu'elle n'aurait normalement pas pris. Le choix de la nourriture est un autre acte de soumission. Elle a commandé sans broncher, sa voix claire, le service rendu avec une grâce parfaite.
J'ai observé son plaisir à me servir, non pas par contrainte, mais par la joie qu'elle tirait à jouer le rôle d'une femme absolument dévouée.
La soirée a basculé au retour à l'appartement. La discipline d'une journée entière sous surveillance silencieuse avait créé une nouvelle forme de tension.
J'ai fermé la porte. Elle s'est immédiatement tournée vers moi, le masque de l'élégance tombant. Ses yeux me suppliaient.
"Tu as été impeccable. Tu as honoré ma propriété devant le monde."
Elle s'est inclinée, touchant mes chaussures du bout des doigts, un geste de gratitude totale pour la validation.
J'ai retiré le collier de jour. Le clic léger du fermoir a marqué la fin de l'ordre public.
J'ai glissé mes mains sous sa chemise. La sensation de la peau chaude, marquée par le martinet la veille, était électrique. Je l'ai poussée contre le mur, son corps se cambrant instantanément dans l'anticipation.
La pénétration fut douce et lente, mais incroyablement profonde. C'était un acte de possession émotionnelle, le sexe comme consolidation. Je voulais qu'elle ressente ma force, non comme une punition, mais comme l'ancre qui la maintenait dans son nouveau rôle. Elle gémissait mon nom, chaque son étant une reconnaissance que sa journée, son corps et son plaisir appartenaient totalement au Maître.
Capitre 34
L'Annonce et l'Offrande
Le petit-déjeuner du dimanche matin était l'image même du réconfort. Elle était assise en face de moi, enveloppée dans mon peignoir, buvant son thé chaud. Le silence était doux, rempli de la quiétude post-coïtale.
Je l'observais, laissant l'attente s'installer.
"Cette semaine a été une série de tests," commençai-je, ma voix calme. "Tu as prouvé ton obéissance à la fois dans la douleur et dans la distance. Maintenant, la prochaine étape. La soumission n'est pas complète tant qu'elle ne peut pas être offerte."
Elle cligna des yeux, absorbant la validation.
"Cet après-midi, nous avons un engagement social. Nos amis, Thomas et Éléonore. Tu les connais." J'ai fait une pause, m'assurant que l'importance de ce que j'allais dire pénétrait son esprit. "L'éducation n'est pas seulement pour mes yeux. Elle est pour la validation de ton statut."
Je me suis penché au-dessus de la table.
"En fin d'après-midi, ils viendront ici. Je t'ai préparée pour l'abandon, la discipline, le service. Aujourd'hui, tu vas t'abandonner sous le regard d'autres Maîtres. Je t'ai commandé une robe simple, en satin noir. Tu la porteras."
J'ai pris la tasse de thé qu'elle tenait et l'ai reposée doucement.
"Pour l'heure, mange. Ton corps aura besoin d'énergie. Après, tu iras te coiffer. Une coiffure simple, qui met en valeur ta nuque. Pas de maquillage. Je veux que la vérité de ta soumission soit lisible."
Elle n'a toujours pas parlé, son regard portait une excitation nouvelle, mélangée à une légère nervosité.
"La règle est la suivante : Tu es sous silence complet à partir de maintenant. Tu ne parleras pas à moins que moi, ou que Thomas, ne t'y autorisions."
Elle a fait un lent hochement de tête. Le nouveau jeu avait commencé.
L'après-midi fut une préparation silencieuse. Je l'ai dirigée pour sa toilette, vérifiant la coiffure, m'assurant que le satin noir qu'elle portait était à la fois élégant et suggestif. La robe s'arrêtait juste au-dessus du genou et dévoilait subtilement le début de ses cuisses, où les marques les plus pâles du martinet pouvaient être devinées par un œil averti.
À l'heure convenue, la sonnette retentit. Elle était positionnée dans le salon, debout, le dos droit, ses mains croisées avec une soumission presque religieuse.
Thomas, Maître par nature, et Éléonore, son élégante soumise, sont entrés. Les salutations étaient conventionnelles entre nous. La tension a monté dès que Thomas a aperçu ma Soumise.
"Elle est ravissante," commenta Thomas, son regard pénétrant.
"Elle l'est," confirmai-je, ma main se posant sur l'épaule de ma propriété. "Elle a été particulièrement disciplinée cette semaine. Aujourd'hui, je vous l'offre en validation de son statut."
Éléonore, soumise aguerrie, a souri à ma partenaire, un mélange de compréhension et d'empathie, mais aussi de reconnaissance du lien que nous partagions.
"Nous sommes honorés," dit Thomas.
Je n'ai pas perdu de temps. J'ai conduit tout le monde à la zone désignée du salon, loin des regards extérieurs.
"Elle est sous silence complet. Elle ne bougera que sur ordre."
Je me suis adressé à elle, ma voix retrouvant le ton de la chambre de jeu.
"À genoux. À mes pieds. Et lève ton visage vers Thomas."
Elle a obéi, ses genoux claquant sur le tapis, son corps s'abaissant sans hésitation. Elle a levé son visage vers Thomas, le Maître invité, son regard exprimant la dévotion totale qu'elle m'offrait, transférée momentanément à mon invité.
Thomas s'est approché. Il n'avait pas besoin de la toucher. Le pouvoir était dans le regard. Il la fixait, puis a demandé : "Dis-moi qui tu sers."
Elle a dégluti, puis a murmuré, ses yeux ne quittant pas ceux de Thomas : "Je sers mon Maître. Et je suis sa propriété."
"Non. Tu es sous silence complet," l'ai-je corrigée, ma voix cinglante, le rappel de la règle brisant la quiétude. Je n'ai pas eu besoin d'infliger de la douleur. La faute était la punition.
Elle a fermé les yeux un instant, se reconcentrant.
Je me suis tourné vers Thomas. "Elle est à votre disposition, mon ami. Elle est prête pour le service."
Thomas a souri, appréciant la leçon immédiate. Il s'est accroupi, effleurant son épaule.
"Très bien. Montre-nous ta nudité, ma belle."
Elle n'a eu besoin d'aucun autre mot. Avec une lenteur déchirante, elle a retiré la robe de satin. Le tissu a glissé jusqu'à ses chevilles, la laissant nue, exposée non pas seulement à moi, mais à deux paires d'yeux critiques.
Elle s'est tenue dans une soumission immobile, présentant la preuve de sa discipline. Thomas a passé sa main sur les marques pâles du martinet, un geste de validation. J'ai vu le plaisir dans les yeux d'Éléonore, un plaisir d'appartenance.
La tension est devenue érotique, non par l'acte sexuel, mais par l'exposition absolue. Elle ne pouvait rien cacher, pas même sa réaction physique à la domination partagée.
J'ai pris le contrôle final.
"Maintenant, Thomas. Tu vas me faire l'honneur d'une démonstration."
J'ai pris la canne de Rosewood. Je l'ai tendue à Thomas.
"Elle est à vous. Elle attend votre marque."
Thomas a accepté l'outil. C'était la validation ultime. Je m'étais retiré pour regarder. Thomas a administré trois coups nets sur ses fesses. Pas une punition, mais une signature, la preuve que sa soumission était reconnue par les pairs. Elle a geint, mais n'a pas bougé.
Lorsque Thomas a reposé la canne, j'ai repris ma place.
"Tu as bien servi," ai-je murmuré, la tirant contre moi pour un baiser possessif devant les deux témoins. "Tu es ma propriété, dans le secret et en public."
Thomas et moi nous sommes installés confortablement sur le canapé, nos verres à la main. Éléonore, déjà nue sous sa propre robe, a obéi à l'ordre silencieux de son Maître.
J'ai ordonné à la mienne de s'agenouiller, son corps nu portant encore l'humidité de la tension, sur un coussin devant mes pieds. Éléonore a pris la même position devant Thomas.
Nous avons parlé un moment. De la BDSM, du club, des prochaines rencontres. Les deux soumises, nues et exposées, restaient à genoux, absolument immobiles, le silence total étant leur preuve de discipline. Elles ont parlé entre elles par de très légers hochements de tête ou des regards furtifs, partageant l'expérience sans briser la règle.
Le silence est devenu électrique. L'excitation de cette conversation d'hommes, l'exposition des deux femmes nues, a mené nos érections à un point de tension flagrant.
C'est à ce moment que les soumises ont vu notre érection.
Elle m'a regardé, ses yeux pleins d'une supplique féroce. Éléonore a échangé un regard avec Thomas.
"Maître," murmura-t-elle, brisant le silence, sa voix tremblante mais audible. "Pourrions-nous avoir l'honneur de vous donner une fellation?"
Le même murmure est venu d'Éléonore à Thomas. C'était la preuve ultime de l'internalisation : l'initiative venait de leur ferveur, mais la permission restait entre nos mains.
J'ai souri.
"Oui." ai-je répondu.
Thomas a donné la même autorisation.
Elle a attrapé ma verge avec une ferveur immédiate. Elle était brûlante et impatiente. J'ai saisi ses cheveux, non pour la blesser, mais pour contrôler le rythme et pour l'obliger à maintenir le contact visuel avec moi.
À côté de nous, le son humide de la fellation d'Éléonore a répondu à la mienne. C'était un tableau de domination parfaite. Je l'ai poussée à accélérer, mon propre plaisir croissant à la vue de son dévouement forcé. Elle s'est surpassée, sa langue travaillant avec une précision désespérée, sachant que la performance était jugée.
La tension est devenue insoutenable. Mon corps se cambrait, mes muscles se contractaient. Au même moment, j'ai vu l'expression extatique de Thomas à côté de moi. Nous étions au bord du précipice, synchronisés par l'abandon de nos propriétés.
J'ai relâché mes doigts de ses cheveux et j'ai poussé ses hanches en avant, me libérant. Mon sperme a giclé avec violence, inondant son visage et sa poitrine. Le cri que j'ai étouffé était une pure décharge de domination.
Thomas a explosé au même instant que moi, le bruit de sa jouissance se mêlant à la mienne dans un écho tonitruant. L'air s'est saturé du silence qui a suivi le chaos.
Elle s'est effondrée contre mon genou, haletante, le visage et le torse couverts de ma marque.
"Merci, Maître," a-t-elle murmuré.
Suite ......
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#Texteperso
#Photodunet
Il m’est arrivé un truc de dingue hier et je pense que c’est ce lâcher-prise dont on entend souvent parler.
Mon Maître et moi savons qu’une dernière barrière est bien présente, encrée en moi.
Nous l’avons vu au second IRL, il m’est impossible de le vouvoyer
Pour moi, dans ma tête, je sais que ce vouvoiement représente cette dernière étape,
Mon abandon total à Sa Domination.
Il ne me force pas,
Nous avons discuté de cela,
Impossible de savoir/comprendre d’où vient ce blocage.
Il m’a dit de rester zen, que cela viendrait le moment venu
Hier après-midi, comme souvent, je travaillais tout en étant sur le site et le G
Je ne sais pas pourquoi, à un moment, je me suis rappelée d’une conversation sur le G où quelqu’un demandait ce qu’était une flamme dans le BDSM
Je me suis retrouvé à exploré sur le net plusieurs pages parlant des flammes jumelles.
Ce qui y est décrit est tellement semblable à ce que Nous vivons Mon Maitre et moi.
Depuis le début on se le dit souvent, nous sommes de vrais aimants,
Impossible de rester loin l’un de l’autre (je comprends d’ailleurs que je n’avais aucune chance de gagner le pari fait ensemble ^^), Lui a la Maîtrise, moi nan ^^
Nous sommes comme connecté, « CONNECTE » c’est d’ailleurs le mot qui a été employé par mes proches en parlant de Mon Maître et Moi dès le premier IRL.
Plus j’en apprenais sur le sujet des flamme jumelle, plus j’avais une sensation bizarre.
A la fois cette impression que oui c’est Nous,
En même temps l’impression que nan, c’est impossible
Ça ne peut pas être ça
En regardant les représentations de ses flammes jumelles,
Je suis tombé sur une image que j’ai de suite reconnue.
Je suis allée vérifier mais je savais déjà…
Cette photo qui alimentait l’un des textes publiés par Mon Maitre
Un couple dans un cœur de feu
J’ai eu les larmes aux yeux sans comprendre pourquoi
Il est venu discuter au même moment sur whatsapp avec moi
Ma demandé comment j’allais (coïncidence ou connexion)
Je Lui ai dit que je me sentais « bizarre »
Je Lui ai expliqué et j’ai posé la question en sachant la réponse…
L’image… tu savais ? Il m’a répondu « oui, de quand date la publication ? »
15 septembre… un mois qu’Il savait déjà
Dès le premier IRL il l’avait compris
Flammes jumelles, YIN YANG, intense, inséparable
Je me suis mise à pleurer,
Pas des petites larmes, juste comme si on avait ouvert les vannes
Je n’ai pas compris ce trop-plein d’émotions,
Il a continué à me parler jusqu’à ce je me calme et même après
Plus tard dans la soirée je me suis calé tranquille sur le G
Je me sentais… bien… sereine…
Il est venu me rejoindre sur le G comme d’habitude
Je Lui ai dit bonjour en le vouvoyant, c’est un reflexe que j’ai depuis un moment,
Une envie de m’habituer à l’idée
Sauf que cette fois j’ai ressenti ce côté serein et naturel de le vouvoyer
Et j’ai continué à le faire naturellement sur le G et en PV
Et j’ai compris, après plusieurs heures, ce qui m’étais arrivée
Avoir pris conscience de ce que Nous sommes l’un pour l’autre
Avoir accepté que c’est notre « destiné »
Qu’on restera ensemble, qu’on s’est « trouvé »
Que tenté de reculer ou de fuir par peur ne sert à rien
Que l’issue est déjà scellée
Ma dernière barrière est tombée
Ces larmes étaient des larmes de libération, d’acceptation
Et depuis je me sens bien, sereine, à ma place
A Ses pieds, dans Ses bras, à Ses côtés
Je Vous Aime Mon Maître, Mon chéri, Mon Tout, Ma flamme 🔥 ❤️
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-Alors mon biquet chéri, on est toujours pour lutter contre le laxisme de la justice.
-c'est une injustice. Je suis innocent.
- et voilà que mon petit biquet continue de dérailler. Peines plancher tolérance zéro. C'est vous qui avez voulu cela.
- c'est de la haine judiciaire contre moi.
-tu sais quoi mon biquet, tu devrais faire attention si tu ne veux pas que je fasse sauter tous tes sursis.
- pardon, pardon Maîtresse Madame la juge.
- demander pardon ne suffit plus. Ton casier commence à faire lourd mon biquet. Tu en as pour des années. Et comme tu étais contre les aménagements de peines.....
- vous n'avez pas le droit!
- allons mon biquet, le jap vient bouter mon minou tous les matins en m'apportant mon café, alors tu sais, je claque des doigts et il obéis.
- ce n'est plus de la justice, c'est un viol.
- tu sais mon biquet, va vraiment falloir que tu te calmes et vite. Tu sais, on pourrait bien s'amuser tous les deux. je pourrais venir te rendre visite dans ta cellule de 9 m2. Que dirais tu si je venais avec un fouet en tenue domina.
- Madame Maîtresse, vous feriez cela?
- oui et en toute discrétion. Mais tu devras obéir en tout et pour tout. J'adore faire très mal avec mon fouet.
-Oui Madame Maîtresse, oui j'accepte. Je pourrais moi aussi brouter votre minou ?
- hummm....on verra....si tu obéis bien....on verra
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Dans les dynamiques de domination et de soumission, le dominant se confronte souvent à une question délicate : quelle intensité de douleur infliger pour atteindre un équilibre entre la souffrance et le plaisir ressenti par le partenaire soumis ? Cette tension entre excès et maîtrise constitue le cœur même de l'expérience SM, où la douleur n'est pas seulement punitive, mais peut devenir source d'une jouissance paradoxale.
Afin de mieux comprendre cette transformation sensorielle et psychologique, nous proposons ici un modèle théorique cherchant à formaliser la relation entre la douleur et le plaisir. En quantifiant les variables impliquées, intensité, seuil de tolérance, réponse endorphinique, et adaptation psychique , nous tentons de décrire mathématiquement la manière dont la douleur peut se métamorphoser en plaisir dans un contexte de contrôle mutuellement consenti.
Pour décrire la manière dont la douleur se manifeste et évolue au cours d'une expérience contrôlée, il convient de relier la stimulation physique initiale à la dynamique psychophysiologique qui s'ensuit. La douleur initiale, notée P0, dépend de plusieurs facteurs : le nombre d'actes infligés N, leur intensité F, et la sensibilité propre de l'individu, représentée par un coefficient k.
Ces variables se combinent selon une loi non linéaire :
où :
P0 : intensité initiale de la douleur perçue (unité arbitraire de sensation).
N : nombre d'actes appliqués.
F : intensité moyenne de chaque acte, mesurée par exemple en newtons si l'on considère une force mécanique.
k : coefficient individuel de sensibilité à la douleur, traduisant la réactivité physiologique et émotionnelle propre à chaque individu.
m : exposant de croissance représentant la non-linéarité du cumul sensoriel.
La valeur de m est déterminante pour caractériser la manière dont la douleur s'accumule.
Lorsque m≈ 1, la douleur croît presque proportionnellement au nombre d'actes : chaque stimulation ajoute une quantité similaire de sensation, typique d'une réponse stable et prévisible.
Si m > 1, la douleur s'amplifie de façon supra linéaire : chaque acte successif provoque une réaction plus intense que le précédent, traduisant un effet cumulatif de tension physique et mentale. Ce comportement est souvent observé chez les individus à forte sensibilité émotionnelle ou faible tolérance à la douleur.
Inversement, pour 0 < m < 1, la douleur croît sous-linéairement : le système nerveux s'adapte rapidement, la perception marginale de chaque nouveau stimulus diminue. Ce cas correspond à une tolérance élevée ou à un effet d'habituation marqué.
Ainsi, m constitue un indicateur de la dynamique individuelle de perception. Il traduit la manière dont la douleur s'intègre dans le vécu global, entre sensibilité, adaptation et anticipation.
Une fois la douleur initiale produite, elle suit une évolution temporelle sous l'effet des processus biologiques et psychologiques d'atténuation, libération d'endorphines, régulation neuronale, et contrôle cognitif. Cette décroissance peut être représentée par l'équation différentielle suivante :
où A > 0 est le taux global d'adaptation, décrivant la vitesse à laquelle la douleur diminue au cours du temps. La solution de cette équation est donnée par :
où t est le temps écoulé (en secondes) depuis l'application des stimuli.
Cette formulation met en évidence un double processus. La génération instantanée de la douleur, issue de l'interaction mécanique et psychique (), suivie d'une décroissance exponentielle gouvernée par les mécanismes internes (A).
Au creux de la confiance, la douleur se fond en douceur, et se faisant le corps s'adapte à ses propres limites. Il apprend à les aimer.
Textes : Sakura / Illustrations : YBUR
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Pierre inséra la voiture dans la circulation et leva les yeux dans le rétroviseur. Il croisa le regard de Laura, et ils restèrent ainsi un moment les yeux dans les yeux. Ce fut finalement elle qui baissa la tête. Il eut ainsi tout le temps de la contempler.
Elle avait vraiment osé venir a cet étrange rendez-vous et semblait avoir suivi ses exigences. Toujours vêtue avec goût et chic, elle avait cette fois ci relevé ses cheveux en un petit chignon qui dégageait sa nuque. Avant qu'elle baisse la tête, il avait eu le temps de voir cet élégant collier de satin noir qui enserrait son cou et il savait qu'il se prolongeait entre ses seins pour former un léger harnais de dentelle noire. En repensant à la photo qu'elle lui avait montré le jour où elle l'avait acheté, il se retrouva plongé dans les souvenirs du début de leur relation.
Marié depuis de nombreuses années, il venait de dépasser la soixantaine. Alors qu'il partageait beaucoup de choses avec son épouse, ils n'avaient jamais réussi à pleinement faire éclore leur sexualité. Il faut avouer qu'il avait des envies sortant un peu de l'ordinaire, un mélange de domination exacerbée et de respect de ses partenaires qui lui donnait un profil singulier. Ne parvenant pas à trouver un équilibre dans son couple, il avait cherché à l'extérieur des partenaires avec qui partager ses fantasmes. Et en quasiment 25 ans, il avait fait beaucoup de rencontres et des flashes remontèrent à sa mémoire.
La toute première rencontre avait été à l'initiative d'un jeune homme. Photographe, il avait envie d'immortaliser sa femme entre les mains d'un homme plus âgé. Contact pris sur minitel à l'époque, il avait pris un verre tous les deux, il lui avait montré un book qu'il avait déjà réalisé, érotique et de bon goût. Il cherchait à aller plus loin et elle était prête à le laisser organiser les futures rencontres avec des inconnus.
Pierre avait finalement écrit le scénario, le coté cérébral prenant déjà le dessus sur les autres aspects. Il les avait attendu sur le parking d'un hôtel, il avait vu arriver le jeune couple (elle avait 20 ans), et peu après, le jeune homme était venu le chercher pour le conduire dans leur chambre.
Elle était là, telle qu'il l'avait voulu, une jupe noire, un chemisier blanc, des bas et des escarpins. Ses poignets étaient attachés à un des montants du lit supérieur et surtout un bandeau noir recouvrait ses yeux. Il avait commencé à lui parler, elle s'était raidie un peu en sentant sa main la toucher, découvrant peu à peu ses seins, (elle était nue sous ses vêtements), puis elle s'était laissée allée, le chemisier était tombé, la jupe roulée à la taille, il avait joué de son corps jusqu'à la faire jouir sous les éclairs du flash de son mari. Et quand ils s'étaient séparés, il lui avait demandé si elle désirait le voir et elle avait répondu qu'elle préférait conserver juste le son de sa voix et la chaleur de ses mains comme souvenir de lui en attendant leur prochaine rencontre. Ils s'étaient revus quelque fois, toujours dans ce même hôtel, avec le même scénario et quand ils déménagèrent quelques mois après, elle ne connaissait de lui que ses mains et sa voix.
Le contact suivant avait été un peu du même style, un homme qui cherchait un dominateur pour son amie. Contact pris par minitel, ils avaient échangé leurs numéros de téléphone et elle l'avait appelée un jour pour l'inviter à déjeuner. Pierre l'avait rejoint, ils avaient mangé dans une galerie marchande, un peu gênés tous les deux du contexte, et à la fin du repas, elle lui avait murmuré "Monsieur, mon amant a demandé à ce que vous vérifiez l'intégralité de ma tenue et que vous lui en fassiez le rapport". Tétanisée par son aveu, elle n'avait plus su quoi faire ensuite. Il l'avait prise par la main, l'avait emmenée dans un grand magasin, il avait pris 2 ou 3 articles de lingerie sur un portant, l'avait conduite dans une cabine d'essayage et il avait vérifié. Nudité intégrale sous ses vêtements à nouveau, à l'instigation de son amant cette fois-ci, il avait étiré ses seins tout en la masturbant de 2 doigts jusqu'à ce qu'elle manque de s'effondrer entre ses mains sous la jouissance. Elle était repartie le rouge aux joues, il avait écrit son rapport à son amant. Ils s'étaient revus tous les 3, pour une réelle séance de domination, où il l'avait attachée avec des chaines, l'avait fait marcher à 4 pattes, collier au cou, il l'avait prise et sodomisée, avant qu'elle s'endorme d'épuisement nerveux, ayant tout de même pris le temps de lui dire qu'elle ne se souvenait de rien de ce qui s'était passé dans cette cabine d'essayage. Il y avait eu la aussi quelques rencontres, puis déménagement de sa part cette fois-ci, suivi d'une période de calme.
Il avait profité de quelques voyages d'affaires à l'époque pour des rencontres sans lendemain, un mari avait accompagné jusqu'à son hôtel, sa femme vêtue d'une longue robe en jeans, sous laquelle elle était apparue nue, et que son mari avait tenu le temps qu'il la prenne ; une femme mariée qui l'avait rejointe un soir pour se laisser attacher et sur laquelle il avait essayé le premier martinet de sa fabrication ; une femme largement plus âgée que lui qui voulait être attachée et cravachée ; quelques rencontres agréables, qui lui permettaient de se perfectionner aussi, apprenant à nouer des cordes, à manier cravache et martinet, mais finalement assez frustrante par le coté ponctuel et le manque de complicité partagée. Mais toujours cette sensation de non aboutissement, de manque qui le faisait prendre des risques parfois ...
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Bien entendu, même si la seule pensée d'elle me retournait encore bien malgré moi, ce n'était plus la même grâce des premiers temps, c'était une indubitable vélléité d'aimer qui hésitait entre toutes, tant chacune était naturellement l'expédient de l'autre. Mon plus grand chagrin n'aurait pas été d'être délaissée par celle de ces jeunes filles que je chérissais, mais j'aurais aussitôt préféré celle qui m'eût abandonnée. Quand je rencontrai Charlotte, j'étais dans la pire période pour tomber amoureuse. J'avais voulu le succès, l'amour, il ne me restait plus rien. Et Charlotte proposait de me dédommager en m'offrant le bonheur, mais elle le faisait au mauvais moment, celui où je ne pouvais rien recevoir, rien donner. À cette époque, j'aurais dû la fuir, autant pour elle que pour moi. Il me fallait m'enfoncer dans ce deuil de l'amour, atteindre le fond. J'aurais dû reforger mon âme dans la solitude mais on ne décide rien. On est que l'observateur impuissant des événements qui doivent arriver. Et je vis Charlotte, je la revis, et je devins son amante puis sa maîtresse. Rarement, l'amour donne une seconde chance. Pourtant Charlotte revint et elle me pardonna. À force de tendresse, je tentais de lui faire oublier ce moment de folie. Son visage n'exprimait aucun sentiment de rancune. Elle était douée pour le pardon. Souvent, je me disais que je devais prendre modèle sur elle, être capable de tout accepter de l'amour, son miel comme son vin amer. Cette jeune fille me dominait en réalité par sa sagesse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle se courbait avec grâce sous le fouet, mais l'esclave, ce n'était pas elle. C'était moi. Elle n'évoquait jamais l'incident de Sauzon, pas plus que s'il n'avait jamais eu lieu. Moi, il me ravageait. J'y pensais sans cesse. Qui pouvait m'en délivrer ? Ma faute m'emplissait de honte. Quand je la serrais dans mes bras, je respirais le parfum iodé de Belle-Île, la bien nommée. Nous nous promenions sur la côte sauvage, avec les yeux de John Peter Russell, le peintre australien si généreux que les marins appelaient affectueusement "l'anglais". La beauté de Marianna, son épouse, que Monet vantait et qui avait tant inspirée Rodin. Cachées dans une crique, nous nous baignons toutes les deux nues, non loin de la plage de Donnant. J'étais si empressée à reconquérir Charlotte que j'en oubliai Béatrice. Certes je la voyais mais je ne la regardais plus. Nos gestes devenaient machinaux. S'en apercevait-elle ? Sans m'en rendre compte je baissai la garde. Je ne me préoccupais plus de lui dissimuler ma liaison avec Charlotte. Non que je souhaitasse lui en faire l'aveu, mais je pressentais que le hasard se chargerait de lui faire découvrir la vérité en m'économisant un courage inutile. La souffrance vient bien assez tôt. Point n'est besoin de devancer l'appel. Je m'abandonnais à cette éventualité avec fatalisme. Un jour, je reçus une lettre particulièrement tendre de Béatrice. Elle y exprimait de manière explicite les élans de son cœur. Aussitôt, je fus consciente de sa gravité, de son pouvoir de séduction. Je la plaçais bien en évidence sur mon bureau afin de ne pas oublier de la dissimuler. Mais je fus distraite de cette sage précaution. Oubliant l'existence de la pièce à conviction, Charlotte était seule chez moi. Le destin se vengeait. Il resserrait infailliblement l'engrenage dans lequel je ne pouvais me dérober. La vie se montre parfois cruelle.
Quand je revins, la porte d'entrée était grande ouverte, ce qui m'étonna. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la maison offrait le spectacle d'un ravage comme si elle avait été détruite par le passage d'un cyclone. Je crus à un cambriolage. Mais très vite, je me rendis à l'évidence. Charlotte s'était acharnée sur les bibelots qu'elle avait brisés. Les tableaux gisaient sur le sol, leur cadre fracassé. Cette fureur me soulagea. Ainsi tout était dit, du moins je le croyais. Mais Charlotte revint bientôt à la charge. Il y avait dans son regard une flamme meurtrière qui n'était pas sans charme. Peu d'êtres ont réellement le désir de vous tuer. Tout ce que son caractère avait amassé de violence contenue s'exprimait à cause de moi. L'orage dura longtemps. J'en comprenais mieux que quiconque les raisons. Mais que pouvais-je alléguer pour ma défense ? Je n'avais rien à dire. Je plaidais alors coupable avec circonstance aggravante. Mon mutisme augmentait sa fureur. La vie seule portait la responsabilité de ce gâchis, la vie qui nous jette, sans égard pour autrui, là où nous devons être. Ne pouvant rien tirer de moi, elle partit alors en claquant la porte. Cet amour finissait comme il avait commencé, dans l'irraisonné, l'incohérence, la violence et la tendresse mêlées. Béatrice la douce et Charlotte la rebelle. Elles coexistèrent quelque temps et elles s'effacèrent comme si elles étaient reliées à une époque révolue de ma vie et n'avaient existé que pour m'offrir les deux visages d'un même amour. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève alors le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Cela suffit pour pour faire commencer à aimer.
L'espoir errait entre mes amantes d'autant plus sensuellement que sur ces sourires mobiles, un affermissement relatif des traits était suffisament dessiné pour qu'on en pût distinguer, la confuse empreinte. Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends alors confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Béatrice. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Béatrice dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Béatrice, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Béatrice ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais car le sentiment amoureux ne se doublant pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Béatrice. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Béatrice qui s'anime alors d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, alors ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvrent, les miennes se posent. La bouche de Béatrice accepte et c'est bientôt tout son corps qui se transporte.
Ses yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent en dedans sur un monde encore ignoré d'elle.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Une séance d'été :
Comme tous les mois d'été, je suis en sommeil,
mes vacances de juillet et celles de mes soumises régulières, de passages, également en août où les soumises et couples sont en congés.
Cette période est pour moi une période de repos physique et intellectuel.
Mais je ne m'inquiète pas, je sais que ces dames vont me contacter une fois leurs congés terminés, le manque d'être entre les mains d'un Maître, le manque d'obéir, de subir ces plaisirs d'être chose, jouet, objet pour quelles heures est bien trop fort comme les plaisirs, jouissances et orgasmes qui l'accompagnent.
C'est le cas de Béa, ma plus fidèle soumise qui sans être mienne serait pour elle une torture.
Celle-ci m'a contacté et de ça voix humble et respectueuse ma demandé si j'avais un instant pour faire d'elle mon esclave pour quelques heures où, celle-ci, serait à moi totalement, corps et âme, me suppliant de la dominer, de l'utiliser.
Devant autant d'insistance, comment résister.
L'appel désespéré d'une soumise en manque d'être aux pieds de son Maître, de lui obéir, de le servir est toujours pour moi ma drogue.
J'ai donc préparé mon sac à malice où, j'ai placé des sangles de cuir sachant, que Béa se présenterait à moi avec son collier et son bandeau.
Me voici devant sa porte, je sonne, elle ouvre et devant moi, complètement nue, avec son collier de chienne autour du cou, conformément à mes ordres, je prends mon temps, la regarde de haut en bas.
Elle rougit de honte ainsi nue sur le pas de la porte, baisse les yeux et me dit : je vous en conjure Maitre, les voisins, s'il vous plaît mon Maître.
Je la regarde avec un sourire diabolique et lui indique d'une voix ferme, mais tu n'appliques pas le protocole que je t'ai inculqué donc, j'attends.
Elle se retourne, se positionne à quatre pattes, la joue droite collée sur le sol, les bras bien tendus vers l'avant, les mains jointes, relève son croupion, écarte bien ses jambes, exposant bien ses orifices.
Je rentre, ferme la porte, approche mon pied de sa tête et lui dis : j'attends.
Là, obéissante, elle lèche ma chaussure et dit d'une voie claire : je suis votre soumise, votre chienne Maître, faites de moi ce que bon vous semble.
Je prends la laisse posée sur le meuble de l'entrée, la verrouille à l’anneau de son collier, lui ordonne de me suivre en direction de la chambre à coucher où, elle aime être humiliée, utilisée, ne plus être femme mais mon objet de plaisir.
Elle me suit à quatre pattes tout le long de ce couloir.
Ses seins qui ballottent, son postérieur bien en évidence, ses hanches, ses grandes lèvres déjà ouvertes, mouillées et ses tétons bien en avant et durcis.
Je lui ai ordonné de rester ainsi, à quatre pattes, m'asseoir sur le lit et me servir d'elle comme meuble pour poser mes jambes.
Au bout d'un moment, je prends ma cravache et commence à lui donner des petits coups sur les fesses.
Les petits cris d'étonnement se transforment très vite en gémissements, oui Maître je suis votre soumise, votre chienne, je vous appartient, utilisez-moi, faites de moi ce que bon vous semble, je vous appartient.
Je glisse ma cravache entre ses grandes lèvres et commence des va-et-viens, elle tressaille, tremble, gémit, se courbe plus fortement pour bien m'offrir sa croupe.
Je lui ordonne de s'agenouiller face au lit et de bien serrer ses chevilles l'une contre l'autre, de mettre ses bras dans le dos, et de joindre les mains.
Je prends dans mon sac quatre lanières, une pour contraindre ses chevilles bien serrées l'une contre l'autre, une deuxième pour contraindre ses poignets, une pour contraindre ses bras et la quatrième pour réunir et bloquer ses poignets aux chevilles.
La devant moi, nue, contrainte, offerte, je la prends par les cheveux et l'oblige à courber la tête en arrière vers moi.
À ce moment je commence par caresser ses seins en alternant le pincement de ses tétons.
Je descends lentement le long de son ventre et glisse ma main entre ses cuisses, tout en continuant de m'occuper d'un sein.
Ma main, mes doigts glissant sur son clitoris, excitant celui-ci et avec un autre doigt, commence une pénétration vaginale.
Mouillée, excitée, ouverte comme une chienne en chaleur, je continue mon exploration comme ma domination sur son corps, son esprit, son âme de soumise comblée d'être enfin à son Maître.
Je lui pose son bandeau sur les yeux, attends un instant et commence à pénétrer sa bouche avec un doigt, un des doigts que j'ai utilisé pour pénétrer son vagin.
Pour l'humilier verbalement, je lui dis : regarde comme tu mouilles chienne, goûte ta mouille.
Deux, puis trois doigts je continue à faire des va-et-viens entre ses lèvres rouges laissant des traces de rouge à lèvres sur mes doigts.
Je la saisis par les cheveux et introduis sans ménagement ma verge dans sa bouche, tout en lui infligeant des claques sur une joue plus symbolique que frappante, en lui indiquant, avec un ton ferme : effectue ton devoir soumise, les plaisirs de ton Maître sont ta principale priorité.
Elle avance et commence à me sucer avec dévotion autant qu'avec soumission.
Elle ne tarde pas à gémir, sentir ce sexe grandir en elle l'excite et le va-et-vient de ses lèvres sur l'attribut de son Maître là fait mouiller encore plus.
Pendant qu'elle effectue son devoir, j'alterne entre caresser ses tétons et tirer dessous, caresser ses seins et les maltraiter, les gémissements sont de plus en plus forts.
Je saisis sa queue de cheval et l'utilise comme une poignée pour contrôler mon jouet et ainsi choisir le rythme de la fellation comme la profondeur de la pénétration.
Je me sers d'elle, l'utilise pour mes plaisirs qui sont, de ce fait, les siens.
Mon sexe en bouche, régulant la vitesse de pénétration ainsi que la longueur de celle-ci, je décide de lui infliger une gorge profonde.
Mon sexe entièrement dans sa bouche, dans sa gorge, elle bave, se débat mais je la tiens fermement et elle est bien obligée d'entendre que je me décide à me retirer quand bon me semble.
Au bout d'un moment, je me retire et la laisse reprendre son souffle.
Elle est rouge, bave et c'est à ce moment que je lui ordonne de reprendre son devoir et de me vider.
Je lui retire le bandeau, elle s'exécute et prend mon sexe en bouche avec fougue et me pompe jusqu'à l'éjaculation dans sa bouche.
J'avais fait exprès de boire beaucoup d'eau ces trois derniers jours pour avoir beaucoup de sperme et ainsi pouvoir remplir sa bouche, lui ordonné d'avaler et aussitôt me retirer pour que le reste de ma semence soit sur son visage pour un doux mélange de plaisir et d'humiliation.
Mon sperme sur ses yeux, son front, ses joues qui dégoulinent fait que la soumise utilisée comme vide-couille a bien ressenti ce moment orgasmique pour elle d'être utilisée et humiliée , donc une soumise digne de ce nom.
Je la détache et ainsi lui ordonne de ne pas perdre une goutte de mon nectar.
Consciencieusement avec un doigt, elle racle bien son visage et avale chaque quantité de sperme récupéré.
Pour la récompenser, je m'allonge le dos, mon sexe en érection vers le plafond et lui dis : aller il est à toi.
Elle se précipite sur moi et commence une fellation vigoureuse, buveuse, récupérant quelques goûtes de sperme en alternant sucer et masturbation.
Là je lui dit : pour fêter la reprise de la saison des soumises, tu peux t'empaler sur mon sexe et profiter de lui pour avoir un orgasme, je t'y autorise.
Elles se positionne à califourchon sur moi et d'un coup, s'empaler sur mon pénis.
Elle va et vient sur tout son corps, gémissant, criant et soudainement, se couche sur moi, met ses bras dans le dos et me dit : bloquez-moi les bras dans le dos fermement Maître s'il vous plaît.
Je prends ses poignets fermement dans son dos et bloque ceux-ci et ainsi couchée sur moi, ne lui autorise plus de mouvement, la pénétrant très vivement en tapant très fort dans le fond de son intimité.
Le résultat ne se fait pas attendre, un orgasme fort et sonore se fait entendre, elle est heureuse, son Maitre en elle qui la bloque et ne lui autorise que d'être ce qu'elle est, une chienne soumise aux services des hommes.
Cette séance est terminée, essoufflée, le sperme sur son visage qui en séchant lui tire la peau, ses seins et ses fesses encore rouges des plaisirs reçu, elle se mets à genoux à mes pieds, colle sa joue sur ma cuisse, entoure avec ses bras autour de mes mollets, et comme une chienne obéissante, attend que son Maître lui caresse la tête en signe de satisfaction de sa dévotion.
Me Bernard
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On retrouve Julien et son encombrant "colis" au bas de son immeuble, pour une fin de soirée qu'il n'oubliera pas de sitôt. Mais pas forcément pour le meilleur... et où la notion de consentement change tout ! Anticlimatique, vous avez dit ?
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Quand je me suis retourné pour rejoindre Angélique à l’entrée de mon immeuble, j’ai failli avoir une attaque. Elle avait baissé son froc et se tenait accroupie devant la porte vitrée, en train d’uriner. Une mare jaunâtre s’écoulait sur le bitume et entre les semelles détrempées de ses chaussures. Nom de Zeusse ! Elle m’avait vraiment tout fait, ce soir !
— Oh non ! OH NON !
— Pipi… trop envie… S’cuze-moi, Juju… hic !
J’espérais pour elle qu’elle ne se rappellerait rien à son réveil. Bonjour la honte, sinon.
— Bon allez, debout maintenant ! Et remonte-moi ce falzar, tu vas pas rester le cul à l’air…
Heureusement, il n’y avait plus personne dans les rues, même si à cette heure avancée j’étais le seul à me préoccuper de pudeur, vu qu’Angélique était encore fin bourrée.
Alors que je pianotais sur le digicode, j’ai soudain entendu un grand « BOUM », accompagné du tremblement de la porte vitrée. En essayant de remettre son froc, ma collègue avait perdu l’équilibre et s’était écroulée tête la première sur la porte de l’immeuble. Et comble du comble, elle gisait dans sa propre mare d’urine… Tu parles d’une soirée !
— Ouille… Mal à la tête…
— Tu m’étonnes !
Malgré la bosse qui se formait déjà sur son front, Angélique avait l’air de survivre. Si tant est qu’une nana hagarde, à moitié à poil, avec du vomi plein les cheveux et assise dans son pipi à 2 heures du mat’ puisse aller bien.
— Allez, donne-moi la main ! On se pèle le cul, ici. Surtout toi, d’ailleurs…
J’ai dû m’arcbouter comme un beau diable pour la hisser sur ses jambes. Non seulement elle pesait une tonne, mais en plus elle ne m’aidait pas du tout ! Elle avait encore son futal aux chevilles, et c’est donc moi qui me suis baissé pour essayer tant bien que mal de la rhabiller. Le tableau était dantesque, l’odeur anti-érotique au possible. Moi, bloquant ma respiration par le nez tandis qu’Angélique, riant comme une ivrogne, s’appuyait de tout son poids sur mon dos qu’elle martelait au prétexte d’être chatouilleuse !
Je n’en pouvais plus. Aussitôt son jean remonté et reboutonné, je lui ai balancé une paire de claques. Son ricanement s’est coupé net. Elle se tenait la joue en reniflant, les yeux embués.
— Méchant… Juju…
— Oui, c’est ça. Maintenant, t’arrêtes de déconner et tu me suis !
Je la traînai par la main dans le hall de l’immeuble, appelai l’ascenseur, la persuadai de monter dans la cabine (pour une raison inconnue, elle voulait grimper les cinq étages à pied – juste pas possible), et finalement la fis rentrer dans mon studio. Ouf !
À présent, direction la salle d’eau. On puait toutes les deux, et la taille rikiki de mon studio ne nous permettrait pas de passer outre à ces ablutions obligatoires, même avec l’extrême fatigue qui me tombait sur les épaules.
— On va prendre une bonne douche, et puis au lit.
— Oui… douche… avec Juju !
Ma salle d’eau étant proportionnée à la taille de mon appart’, elle était juste minuscule. Je fis donc asseoir Angélique sur les toilettes pour la déshabiller. De toute façon, j’avais déjà vu tout ce qu’il y avait à voir, alors un peu plus, un peu moins… Comme elle n’était pas assez lucide pour prendre seule sa douche, je décidai de me dévouer et je me désapai à mon tour, me disant que j’allais de toute façon être trempé.
Après avoir entassé les chaussures et les vêtements souillés dans un coin – et oui, il allait aussi falloir lancer une machine avant de se coucher ! –, je poussai mon invitée d’un soir dans le bac à douche. Comme elle était beaucoup plus grande que moi, tenait à peine debout et que je comptais lui faire prendre un shampoing, il n’y avait pas 36 solutions :
— Bon, tu vas te tenir accroupie pendant que je vais te laver. On est d’accord ?
— Juju… me laver…
— C’est ça, et tu restes tranquille, s’il te plaît.
Hébétée, Angélique avait rapidement glissé pour se retrouver encore une fois sur le cul. J’en profitai pour l’asperger tant bien que mal avec le jet tiède du pommeau de douche, insistant sur sa luxuriante chevelure rousse parsemée de « grumeaux ». Je coupai l’eau et récupérai la savonnette avec laquelle elle s’amusait.
Récurer quelqu’un sans regarder n’étant pas possible, j’étais bien obligé de profiter du spectacle. Malgré un peu d’embonpoint, ma rouquine était plutôt bien fichue. Je lui savonnai les bras, les épaules, le buste et le ventre, les jambes, les pieds, remontai vers ses cuisses… et c’est là que ça commença à déraper. Bien tranquille jusqu’à présent, Angélique avait soudain repris ses esprits et, anticipant un savonnage en règle, elle avait écarté les jambes et se caressait à présent le sexe.
— Oui… là aussi… toute propre !
— Ça, tu peux le faire seule, lui dis-je, prenant sa main pour lui remplir la paume de gel douche.
Elle avait recouvré suffisamment de lucidité pour étaler le produit moussant sur ses seins, qui étaient plutôt agréables à regarder, puis entre ses cuisses. En réalité, elle se caressait plus qu’elle ne se lavait, se servant du savon comme d’un lubrifiant pour enfouir ses doigts en elle.
— Juju aime bien… regarder ?
— Tu vois, Juju aimerait surtout se coucher. Je dis pas qu’en temps normal je serais insensible, mais là… comment dire ? Je suis juste crevé. Et toi, t’es à moitié saoule et donc incapable de réaliser ce que tu fais.
— Gnnn ?
— Je te propose un marché : si tu fais pas l’idiote pendant que je te lave les cheveux, je te laisse dormir avec moi dans le lit. Okay ?
— Okay !
Incroyable. Elle avait l’air d’avoir pigé et de vouloir y mettre du sien.
Je rentrai donc dans la douche avec elle pour accéder plus facilement à sa chevelure détrempée, qui pour l’instant ne ressemblait plus à grand-chose. Versant une bonne dose de shampoing sur ses boucles humides, je me mis à lui frictionner vigoureusement la tête en essayant de ne pas lui en mettre plein les yeux.
Je pensais sincèrement en venir à bout sans encombre quand je sentis les mains d’Angélique remonter le long de mes cuisses, empoigner mon boxer et tirer vers le bas. Avant que je n’aie le temps de protester, elle s’était emparée de mon sexe et me branlait maladroitement.
— Ah non non non ! On avait dit « sage » !
Paradoxalement, ma bite était d’un autre avis et se déployait entre ses doigts malhabiles. Je ne me sentais pas du tout excité, mais il est certain que je bandais, et plutôt dur.
— Suis gentille ! Tu… trouves pas ?
Sans transition, elle avança sa tête vers ma queue, avec l’intention manifeste de me pomper. C’était complètement hors de question !
— Non ! Non, je veux pas que tu…
Elle avait refermé ses lèvres sur mon gland, qu’elle suçotait doucement avec des petits bruits de bouche.
Qu’allais-je faire, à présent ?
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— Ben, c’est clair, non ? me répond Louison, transportée par mon récit. J’espère qu’elle a kiffé quand tu lui as niqué la bouche à coups de bite !
— T’es vraiment une grande poétesse quand tu veux, tu sais ça ? proteste Patrice, outré.
— On n’est pas allé plus loin. Je lui ai fait lâcher mon sexe et j’ai tourné à fond le robinet d’eau froide pour qu’elle se calme une bonne fois.
— Mais t’es con ou quoi ! Cette fille insiste pour te tailler une pipe sous la douche, et toi tu la remballes !? Nan, mais j’y crois pas !
La réaction de Louise est tellement typique… Comment lui faire comprendre que la situation était glauque à souhait ? Une fille encore saoule, qui me saute dessus sous la douche, ne veut pas (ou ne peut pas) comprendre mon refus et passe outre mon consentement… J’étais tout simplement en train de faire face à une agression. Et le fait de raconter ce que j’avais subi à ma meilleure amie, une autre femme, l’excitait au plus haut point. Je me sentais doublement incompris !
— My God, t’as vraiment eu une soirée merdique ! compatit Patrice en serrant ma main entre les siennes.
— Attendez, attendez ! Vous vous foutez de ma gueule tous les deux ? Vous êtes de mèche, c’est ça ?
— Je vois pas de quoi tu parles, lui rétorqué-je un peu sèchement.
— Je pige pas, Julien. T’as l’air super vénère qu’une fille veuille à tout prix emboucher ton sexe et te faire du bien. Va pas me dire que t’apprécie pas ce genre de gâterie… pas à moi !
— Pourquoi tu dis ça !? s’étrangle Patrice. Tu lui en fais, toi aussi, des gâteries ?
Je sais que Louise n’est pas franchement sensible aux combats hoministes. En soi, c’est pas grave, j’ai d’autres personnes avec qui en parler. Et notre amitié n’est pas non plus basée sur le fait qu’elle prenne mon parti de façon systématique, ou plus généralement celui des hommes.
Mais bordel, quoi !
Est-ce que mon choix de refuser une « bonne baise sans conséquences » avec une partenaire encore à moitié bourrée, choix non respecté en plus, fait de moi un « coincé qui n’a rien compris à la vie » ?
Non, certainement pas, mais ça me ramène toujours à ce statut, indéniable car constamment rappelé par toutes ces femmes, de simple « chair fraîche » dont l’avis (ou les refus) ne comptent pas vraiment. Quelque soit notre fatigue et notre dégoût, il y a toujours cette possibilité qu’un homme qui dit « non » finisse par dire « oui », à force d’insister. Et le pire, c’est que les meufs voient ça comme une façon romantique ou sexy pour le type de se faire désirer, d’accroître l’excitation de sa potentielle partenaire avant de céder à ses avances !
Je sais, pour les nanas, tout ça est un peu compliqué à comprendre… C’est tellement ancré dans leur façon de voir et dans la culture dominante que c’est un vrai choc quand on essaie de leur faire comprendre notre ressenti.
— Non, Patou, rassure-toi : Louise et moi, on n’a jamais couché ensemble. Et c’est pas demain la veille qu’on commencera.
— Détourne pas la conversation, p’tit père… Je comprends pas pourquoi t’as repoussé cette fille. C’est pas comme si elle essayait de te violer, non plus !
— Mais qu’est-ce que t’en sais, bordel de merde, t’étais là pour voir ?
Louise semble un instant décontenancée par la véhémence de ma réponse. Ses yeux s’élargissent tandis que peu à peu l’idée s’ancre dans son esprit obtus.
— Putain, mec ! Tu veux dire que t’as VRAIMENT eu l’impression qu’Angélique voulait te violer, là ? Autant je peux comprendre pour la loubarde qui t’a agressé en pleine rue, autant là, je trouve que tu pousses un peu !
— Si tu veux parler de l’intensité de l’agression et de son intentionnalité, y a pas photo, je suis d’accord. Angélique n’était pas physiquement menaçante, et dans son état d’ivresse elle ne réalisait peut-être pas qu’elle poussait trop loin le bouchon, si on peut dire…
— Ben tu vois, j’ai raison !
— Attends, j’ai pas fini. Si on parle de mon ressenti – et tu m’accorderas que c’est quand même ce qui est primordial pour moi – eh ben j’étais mal à l’aise dans les deux cas. La craignos du bar m’aurait sûrement fait ma fête, si la situation avait dégénéré… mais la relation sexuelle qu’Angélique essayait d’initier contre ma volonté, elle était tout à fait concrète !
— Oui, mais…
— Mais QUOI, Louise ? Je l’ai juste stoppée avant qu’elle n’aille trop loin ; je suis pas non plus allé chez les fliques porter plainte ! Qu’est-ce que ça peut te foutre, qu’on n’ait pas baisé, si moi je te dis que j’ai ressenti son geste comme une putain de tentative de forçage ?
Louise plante ses coudes sur la table du bistrot et enfouis son visage dans ses mains. Non ! Elle va pas, en plus, se la jouer diva vexée ? J’y crois pas !
— Je m’excuse, Julien, finit-elle par dire de sa voix de petite fille.
Un ton qui détonne fortement avec ses manières habituelles, et surtout sa grande carcasse. Elle relève la tête, et je vois que ses yeux sont rougis.
— C’est bon, t’inquiète, Louise, on va pas se fâcher pour si peu, je lui lance en me forçant à sourire, même si je suis loin d’en avoir envie.
— Je crois que si j’insistais autant pour minimiser ce que t’as dis, c’est peut-être parce que ça me parle un peu trop, justement…
C’est à notre tour, à Patrice et moi, de la regarder les yeux ronds.
— Quand j’étais plus jeune, j’étais assez… fougueuse, comme tu sais. Et plutôt égoïste. Bref, à cette époque, je m’en foutais complètement de savoir comment le mec vivait la relation, pourvu que moi, j’ai mon plaisir. Ce qu’Angélique a fait… ben, j’ai fait bien pire, sans même l’excuse d’être bourrée !
J’ai un moment de blanc, et puis soudain je comprends pourquoi Louise tenait tant à nier ce que je ressentais sous la douche avec Angélique. Elle ne voulait pas admettre qu’il s’agissait d’une agression !
— Et tes partenaires, comment ils réagissaient ?
— C’est pas trop le truc dont je me souciais, tu vois. Comme je me lassais vite, je changeais souvent. Aussitôt ramassé, aussitôt jeté. Ce qui m’intéressait, chez un mec, c’était qu’il soit soumis… et qu’il bande bien. Tant pis pour lui, s’il n’avait pas envie au même moment. Je trouvais toujours un moyen pour me le faire. Même si, pour ça, je devais d’abord le branler de force…
— T’avais pas un peu l’impression de les forcer, justement ? demande à son tour Patrice, choqué.
— Ça me paraissait naturel, de me comporter comme ça. Mes copines faisaient pareil, de toute façon. Pour moi, je me tapais simplement un mec. Lui aussi, il trouvait ça normal, au moins au début. Même si je l’obligeais à faire des trucs qu’il n’aimait pas, ou dont il n’avait pas envie à ce moment-là…
Louise parle les yeux baissés, fuyant le contact de nos regards.
— Je me rappelle d’un copain auquel je m’étais attachée. Florent, il s’appelait. Il était nettement plus sensible que mes mecs précédents. Nous deux, ça avait duré quasiment trois mois. Un record ! Jusqu’à ce qu’il me jette. À l’époque, je ne pigeais pas pourquoi il disait que je ne le respectais pas…
— Tu n’y as jamais repensé, avant ce soir ? demandé-je posément.
— Si. Quelques fois. Sans trop savoir pourquoi, j’avais cet étrange sentiment de culpabilité. Sérieux, Julien ! J’imaginais pas qu’on puisse dire qu’une nana ait violé son copain… ! Une inconnue dans une ruelle sombre, ouais. Mais pas quelqu’un qu’on aime et avec qui on sort !
Je ne sais plus trop quoi penser des confessions de Louise. Ça devrait me rendre furieux contre elle, mais malgré toute mon indignation, j’arrive pas à chasser l’image de la Louison sympa et marrante que je connais depuis presque une décennie.
— Je savais bien que ces conneries hoministes finiraient par me culpabiliser. J’aurais pas dû regarder ta propagande sur Internet.
—Qu’est-ce que t’as dis ?
— Y’a un an, tu m’as envoyé un mail avec des liens vers des sites d’infos et des forums sur l’hominisme. J’ai voulu aller voir, pour me marrer un peu. Au lieu de ça, les témoignages de certains de ces mecs m’ont un peu pété le moral. Ça m’a fait réfléchir sur ce fameux « consentement », et ma propre façon de me comporter à cette époque. Pas si clean, finalement…
Voilà, c’était donc ça, le fin mot de l’histoire. Louise n’avait pas changé son fusil d’épaule en une soirée. Ça m’étonnait, aussi.
— Pfff ! Si je continue sur cette mauvaise pente, je vais finir par m’intéresser au sort des homos, des trans et des non-binaires…
— Tu sais, c’est pas une tare, de faire preuve d’empathie, lui dis-je en souriant.
J’appelais le garçon pour régler l’addition. Ce soir, c’était pour moi.
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Laura (Chapitre 1 Suite)
Au jour dit, elle avait demandé à arriver avant lui pour se préparer. Il avait accepté, mais avait précisé qu'il la voulait soit assise sur un fauteuil si elle avait peur, soit agenouillée si elle se sentait prête à plus. En attendant dans la rue, elle l'avait vu passé, mais il ne s'était pas arrêté. Elle était entrée, s'était changée. Une jupe, un chemisier, des bas et des escarpins, mais nue dessous. Elle tremblait de peur, mais se sentait très exictée. Elle avait répondu à son coup de sonnette pour lui ouvrir et le temps qu'il monte les 3 étages, elle s'était agenouillée dos à la porte. Elle avait entendu la porte s'ouvrir, elle avait baissé la tête, elle ne voulait pas le voir, ni qu'il voit ses yeux. Il avait posé son manteau, s'était approché, et à genoux derrière elle, il l'avait caressée. Elle s'était appuyée contre lui, le laissant découvrir son corps. Et puis le reste était devenu flou. Elle se rappelait qu'il l'avait mise face à la croix, sans l'attacher d'abord, qu'il avait joué de son corps, qu'elle s'etait senti mouillée et qu'il l'avait remarqué. Elle avait passé elle même ses poignets dans les bracelets pendant qu'il lui attachait les jambes, l'obligeant à s'ouvrir à ses caresses.
Au bout d'un moment elle lui avait demandé de l'emmener sur le lit, ce qu'il avait accepté, Il faisait vraiment tout pour l'apprivoiser, elle avait apprécié. Elle s'était retrouvée les poignets attachés, à sa merci. Et elle avait laché prise, le laissant jouer de son corps, explorer son intimité, la pénétrer. Alors qu'elle le sentait en elle, elle avait dit "Giflez moi" et il l'avait fait, à la fois doucement mais fermement. Elle avait demandé plus et il l'avait suivie, guidée vers de nouveaux sommets. Il s'était montré exigeant, forçant sa bouche de son sexe. Elle avait failli résister, mais il avait eu le dessus et elle en avait presque joui. Puis il avait poursuivi ses envies, se faisant sucer, la pénétrant, la manipulant à sa guise, comme un jouet de plaisir mais toujours en prenant soin d'elle et de son plaisir. Juste ce qu'elle avait envie en fait.
Trop rapidement le temps avait passé, ils avaient fait une pause, pour s'apercevoir qu'ils allaient bientot devoir se séparer. Alors sans lui demander son aivs, il l'avait à nouveau pénétrée, et avait pris son plaisir, éjaculant en elle alors qu'il lui avait dit que c'était très rare que cela lui arrive. Ils avaient fini sous la douche, s'étaient rhabillés, il avait volé un baiser de plus sur ses lèvres alors que l'intimé de ce geste la bloquait un peu et étaient repartis chacun de son coté.
Elle lui avait avoué le soir même être repartie à son bureau les fesses rouges et les joues en feu, la tête un peu ailleurs. Lui-même avait dit être détendu, apaisé, ravi de cette rencontre.
Elle était partie ensuite en vacances en famille, mais il avait posé un défi. Une photo d'elle chaque jour de son absence. Elle avait multiplié les poses, ses seins, son corps, son sexe, prenant plaisir à lui obéir.
A son retour de vacances, il avait proposé de la revoir, elle en avait envie, mais leurs agendas ne coïncidaient pas. Ils s'étaient croisés de nombreuses fois sur ce carnet de punitions, elle montrant ses photos, lui écrivant de longs messages sur ses rêves ou ses envies. Elle appréciant sa manière d'écrire, les scènes qu'il décrivait étaient toujours très érotiques, elle à moitié nue pour qui savait voir, offerte, désirable, lui exigeant, la guidant.
Un soir qu'elle était en voyage d'affaire, elle avait contacté son mari, ils avaient discuté, parlé de leurs envies, de leurs fantasmes. Il lui avait proposé qu'elle cherche un dominant pour la guider. Difficile de lui dire qu'elle l'avait déjà trouvé et qu'elle avait succombé.
Elle s'était lancé dans des achats très sexy, ce joli harnais de dentelle qu'elle portait ce jour, un collier et une laisse en cuir, un bandeau, un martinet ; son mari avait joué avec elle, il avait pris des photos qu'elle avait envoyé à son dominant pour l'exciter. Elle n'arrivait toujours pas à trouver un créneau dans son agenda, avait raté un rendez vous avec lui pour des raison professionnelles avant de repartir à l'étranger.
La suite avait été un peu chaotique, mais ils avaient tenus bons. Elle avait trouvé le moyen de parler à son mari de ce contact qu'elle avait. Ils avaient fini par trouver un moment pour se voir tous les 3, avaient sympathisé. Le jeu avait continué, ponctué de rares rencontres, jusqu'à cette proposition insolite : vivre sa soumission sans savoir ce qui allait lui arriver. Ne rien décider, lâcher totalement prise et laisser son dominant tout gérer. Elle avait pensé à quelques heures vu qu'il ne pouvait pas se libérer plus, mais il avait fixé les limites, une soirée et une nuit. Il avait même proposé de le renouveler plusieurs fois si elle avait apprécié. Et quand elle lui avait demandé comment il pensait faire, il lui avait annoncé que sa femme serait absente quelques semaines, qu'il pourrait ainsi lui consacrer du temps en dehors des journées de travail. Grosse poussée d'adrénaline, oser ainsi se remettre entre ses mains longuement. Elle en avait parlé à son mari, qui avait donné son accord. Elle avait reçu les consignes sur sa tenue, sur la date et l'heure du rendez vous, sur ce qu'elle devait et pouvait amener, ce qui serait interdit.
Et elle se trouvait donc ce soir dans sa voiture, sur la banquette arrière, alors qu'il conduisait, avec ce requiem qui s'élevait.
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Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les écossais, la nature a bâti, au pied des Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature appartient à la famille noble Lauderdale qui a édifié là, vers la fin du XVIIème siècle, un château majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les Lauderdale devaient leur immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies. Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la Seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine, Robert Lauderdale avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants, où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean Lauderdale, son fils unique et également ultime représentant mâle de la lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement : le centre devint un havre de paix pour les victimes du stress contemporain. En 2020, après un long séjour aux USA, la dernière des Lauderdale ajouta alors à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves en devenir, venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde. Juliet Lauderdale était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi les favorites, Charlotte était devenue son esclave attitré, allant toujours au-delà des fantasmes de sa Maîtresse, voire même les plus abjects. Sa chevelure chatain clair conférait à son visage un air juvénile et paradoxalement timide. En vérité, c'était une jeune fille mystique, ayant appris toute la grâce de l'esclavage, et surtout, qui ne s'ingéniait jamais à opposer à la cruauté un refus.
Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des Lauderdale baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur des corps féminins dénudés et à moitié endormis, attachés robustement à des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de fouets, de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. La maîtresse des lieux est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple le spectacle de la nudité entravée de Charlotte sur une croix. Son corps semble comme engourdi par la douleur de la crucifixion qui entaille cruellement ses poignets et ses chevilles. En les détaillant, Juliet se prit un instant à les imaginer scandaleusement ensanglantés, cloués dans le bois des poutres. Elle eut du mal à chasser de son esprit cette pensée criminelle et blasphématoire mais combien exaltante, tandis que les flammes des bougies vacillaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblent fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraît avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et tous les désirs, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Ce fut Charlotte qui fut désignée. Quand Juliet décida de la descendre de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Charlotte, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un masque sur les yeux, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de la maîtresse des lieux, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence : "- Qu'on l'harnache fermement. Quand elle aura été fouettée, elle sera toute à vous." Charlotte sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. Juliet, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il parut naturel à Juliet de la présenter dans sa condition d'esclave femelle, marquée et annelée afin qu'elle fut prête à être offerte. La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur le bas-ventre de Charlotte, le monogramme J témoignait de son appartenance de soumission. Intégralement lisse, offerte, toujours ouverte aux désirs de Juliet ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles. Elle se glissa enfin derrière elle et entoura le buste des bras pour l'enrouler autour des seins de Charlotte.
Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin d'élargir et de rendre ultérieurement cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa robe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent. Le premier dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins dont les pointes étaient déjà fièrement dressées. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant totalement nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda alors à être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient, tandis qu'un autre sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça durement dans sa gorge. Elle exigea bruyamment des hommes d'être "remplie jusqu'au fond".
Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les satisfaire. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur. Le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à ce que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme s'écoulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. Bientôt, l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra dans son sexe, en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt. Approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer repu et rassasié. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula bientôt en longues saccades. Ils furent quatre à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliet s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Juliet en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse. Ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise, ainsi exhibée, face à l'assistance. L'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliet examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Ainsi mise à nu, elle était prête.
La bouche et les paupières légèrement maquillées, la pointe et l'aréole des seins brunies, de l'onguent appliqué sur le pubis, dans le sillon entre les reins et les cuisses, Charlotte entendit des murmures de satisfaction dans l'assemblée. Alors la maîtresse des lieux se saisit d'une longue cravache et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation de chaleur envahit le corps de Charlotte, déjà parcouru de frissons. Cuisses serrées, la jeune femme tordait doucement son bas-ventre que gagnait peu à peu la moiteur du désir refoulé. Juliet suivait, penchée sur le miroir, la danse lascive de la croupe soumise. Des soupirs saccadés et hoquetants s'échappaient de sa bouche. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, Juliet échauffait son corps pour mieux le rudoyer ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les fines lanières en cuir meurtrissaient ses seins. On éloigna alors ses chevilles de sorte que ses pieds se placèrent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi dans une position d'écartèlement extrême, les cordes tendues semblaient la démembrer, Charlotte ne se possédait déjà plus. Juliet s'écria soudainement :
"Écoute bien, tu as reçu du sperme dans la bouche, tu as reçu du sperme dans le sexe, tu as reçu du sperme dans l'anus, tu es désormais une femme, tu es physiquement dépucelée, mais mentalement vierge. Nous allons te bander les yeux et nous allons te fouetter et tu devras compter jusqu'à cent, sans la moindre hésitation. Ce n'est pas tant pour notre agrément que pour ton dressage, que de te faire comprendre par le moyen de la douleur que tu es contrainte à l'esclavage et de te signifier que tu n'es vouée qu'à cela. Tu pourras répandre des larmes, implorer mais nous voulons t'entendre hurler et au plus vite. Ensuite, et pour notre seul plaisir, tu seras prise par tous les orifices que, comme tous les animaux, la nature t'a dotée."
La jeune femme écoutait et tremblait de bonheur, si Juliet daignait l'outrager, c'est qu'elle l'aimait. Charlotte allait répondre qu'elle était son esclave mais elle se tut. Au premier coup de fouet qui atteignit ses seins, ses cuisses se contractèrent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Magré elle, Charlotte râla de plaisir. Dans un sursaut animal, elle referma ses jambes instinctivement, mais Juliet la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliet levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était martyrisée par des coups de plus en plus secs et cinglants, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliet frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps. On l'entendit même supplier qu'on arrêtât juste un seul instant et qu'on la détachât. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches. Tel un pantin désarticulé, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait puis se fermait. Le reflet dans le miroir de son pauvre corps supllicié attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu volcanique. Ses seins, violemment fouettés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières de cuir s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, lacéraient les pointes, cinglant les aréoles brunies.
La Maîtresse de Charlotte, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba : seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses puis forcèrent l'ouverture de son étroit pertuis. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre et musqué de sa cavité anale. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'évaser davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit l'anneau de chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle.
Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple. L'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda. Il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Juliet comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Juliet. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré, l'orifice le plus intime endolori, elle s'endormit profondément.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Un petit "jeu" sur les stéréotypes de genre...
Être un homme, c’est très souvent être pris dans une culture qui indique de façon pervasive comment se comporter pour « être dans la norme ». En tant qu’auteur de SF, j’ai commis ce récit parlant d’un monde parallèle où les cultures sont inversées : les hommes étant les « proies » et les femmes les « chasseurs » !
Attention, fort risque d’humour grinçant. Toute ressemblance avec des situations vécues ou fantasmées serait purement intentionnel…
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Je lève la main pour attirer l’attention du serveur pendant que Patrice et Louison se chuchotent un truc à l’oreille. J’ai beau essayer de faire venir le gars à notre table, c’est comme s’il ne me voyait pas.
Cela dit, Louison n’est pas en reste. Faisant elle aussi comme si je n’étais pas là, elle a décidé de rouler une pelle magistrale à son mec. Oui, là, tout de suite, dans ce petit bistrot bondé, à 30 cm à peine de moi. Ces deux-là se comportent comme si elles(*) étaient seules au monde ; à force, ça en devient gênant ! Patou soupire bruyamment, j’ai l’impression que Louise a glissé sa main sous la table pour lui flatter l’entrejambe… Gros moment de solitude !
Le serveur finit par voir que je lui fais signe. Je soupire, me disant que le temps d’indiquer ce qu’elle veut, Louise va enfin se calmer. Pas de bol, le type s’est fait apostropher par une tablée de meufs déchaînées, à deux mètres de nous.
« Non, putain ! Il va pas prendre leur commande avant la nôtre ! »
— Excusez-moi, Monsieur ! dis-je en tentant de parler plus fort que les quatre filles à moitié déchirées qui braillent comme des gorets en chaleur.
— J’arrive, deux petites secondes…
— Non mais là ça fait une demi-heure qu’on attend !
— Vous voyez bien qu’y a du monde. Je viens dès que je peux.
— Ouais, on a soif ! Fais-nous pas chier, connard !
C’est la plus moche de la bande qui vient de m’adresser la parole, une grosse balèze qui doit faire deux fois mon poids. Sur son biceps musculeux, une tête de mort me lance un sourire édenté. Je n’ai pas le temps de lever les yeux au ciel qu’une de ses copines en rajoute une louche, en me lançant un regard appréciateur :
— Si tu veux te joindre à nous pour égayer la soirée, on est pas contre, ricane-t-elle avant que les autres ne gloussent en chœur.
Elles me scrutent avec une telle intensité que j’ai l’impression d’être à poil devant elles. Essayant d’ignorer ces nanas du mieux que je peux, je pousse un soupir excédé. Juste au moment où Louison se décide enfin à lâcher sa proie.
— Qu’est-ce qu’il y a, Julien, t’as pas l’air dans ton assiette ? me lance-t-elle, un bras protecteur passé autour des épaules de Patrice.
— Ça va, ça va. Je commence à avoir faim, c’est tout…
Patou se serre contre elle, des étoiles plein les yeux. Ils forment un couple bien assorti, ces deux-là, même s’il est presque aussi grand que Louison et quasiment aussi costaud qu’elle.
Pendant qu’on papote de tout et de rien, j’essaie de ne pas me retourner. Je sens que le regard des nanas de la table d’à côté ne quitte pas ma nuque. Un petit frisson me parcourt l’échine. Heureusement que je ne suis pas seul, sinon je n’en mènerais pas large !
Je suis un peu con, aussi, j’aurais dû éviter d’attirer leur attention…
— … pas encore trouvé ? m’interroge Louise.
— Humm, tu disais ?
Perdu dans mes pensées, je ne les écoutais plus.
— Louison demande si tu n’as toujours pas de copine attitrée, précise Patou.
— Non. Rien de sérieux…
— Un plan cul ? me lance Louise.
— Joker… je réponds, en rougissant.
— Allez, dis-nous tout ! On veut des détails ! T’es tellement coincé, parfois. À se demander si au fond tu serais pas homo…
— Pfff, et alors ? Ça changerait quelque chose pour toi ?
Depuis le lycée, c’est une sorte de jeu entre nous ; elle m’asticote et je joue au puceau effarouché. Ça remonte à notre rencontre, il y a presque 10 ans. Louise m’avait chambré, alors que je refusais poliment ses avances – pas vraiment les plus subtiles qui soient, mais bon. Depuis, on est devenus potes, sans qu’il y ait jamais eu de sa part de paroles équivoques ou de gestes déplacés.
Je sais que l’amitié garçon-fille donne parfois l’impression d’être une légende, mais pas entre Louise et moi. Ce qui n’a pas toujours été l’avis de mes petites amies, dont certaines voyaient cette complicité d’un mauvais œil. Les filles sont tellement possessives, à croire que dès qu’on a couché, elles pensent qu’on leur appartient !
Il y en a même une qui a cru drôle de lancer l’idée d’un plan à trois avec Louise.
— Tu sortais pas avec cette grande rousse du service compta ? Comment elle s’appelle, déjà…
— Angélique ? Oui, oh… on a juste fait une soirée ensemble le mois dernier, lui dis-je avant de vider mon verre, me donnant le temps de trouver comment changer de sujet.
— Et alors… vous avez niqué ? me lance Louison, avec un clin d’œil franchouillard.
Je recrache ma gorgée d’eau, au risque de m’étouffer ! Pas très masculin, mais cette idiote m’a fait avaler de travers.
— Allez, chuis ta pote, tu peux bien me raconter, rho-là-là !
— Je suis sûr que Patrice t’a déjà tout dit…
— Que dalle, oui. J’ai eu droit à zéro détail !
— Merci de défendre mon honneur, Louison, rigole ce vendu avant de lui faire un smack sur les lèvres.
À sa décharge, je me suis effectivement peu livré sur mes « ébats » avec Miss-Compta 2017. Et pour cause…
Sur ces entrefaites, le serveur finit par se pointer à notre table et nous passons rapidement commande. Une fois qu’il est reparti avec nos desiderata pour la soirée, Louise se penche vers moi avec son air de conspiratrice et son sourire en biais.
— Vas-y, mon petit bonbon, je veux tout savoir !
J’hésite un peu à déballer les moments passés avec Angélique. Un reste de pudeur masculine, même si pour un mec, je suis plutôt à l’aise avec le cul. Louise le sait très bien, ce n’est pas la première fois qu’on se raconte nos exploits.
Bien qu’elle n’ait jamais tenté le moindre rapprochement, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer qu’avec tout ce que je lui ai confié, elle a dû pas mal fantasmer sur moi. Elle reste très discrète, mais je l’imagine bien se masturbant au téléphone pendant que je lui raconte certains moments un peu chauds de mes nuits ou des mes journées.
Avec un soupir, je commence mon récit. Je ne sais pas comment mes potes vont réagir ; on verra bien.
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Angélique est une nana sympa. Assez grande, en effet (une bonne tête de plus que moi), un physique agréable, même si un poil trop enveloppée à mon goût. Depuis deux bonnes semaines elle me faisait du rentre-dedans. Mais de façon détournée, presque timide – ce qui me changeait des manœuvres bien lourdes de Mathilde, ma patronne, toujours persuadée que j’allais finir dans son lit un de ces quatre.
Un jour, à la sortie du bureau, Angélique avait osé me proposer une sortie ciné. Célibataire depuis peu après une rupture compliquée, je n’avais pas vraiment la tête à ça. Mais comme Angélique était de loin la nana la plus sympa de la boîte et que je l’appréciais bien, j’avais accepté son invitation. Ça tenait surtout au fait qu’elle n’affichait pas cet air de supériorité si courant chez certaines femmes et tellement bien intégré à leur façon d’être qu’il semblait l’unique façon de se comporter « normalement ».
Et puis, une sortie entre collègues, ça ne voulait pas automatiquement dire qu’elle comptait me passer à la casserole… Du moins, pas le premier soir !
Elle m’avait emmené voir un film au Grand Rex dès le lendemain soir. Le genre de mélo pleurnichard que je déteste. J’ai des goûts assez atypiques pour un mec : je préfère les films d’action. Angélique ne pouvait pas le savoir, vu qu’elle avait oublié de me demander mon avis. Elle avait choisi ce qu’elle pensait le plus me correspondre (par galanterie, je suppose), aussi je n’ai pas poussé l’impolitesse jusqu’à lui dire que le film ne me plaisait pas. Ou qu’il aurait été sympa qu’elle me consulte avant. C’était quand même elle qui payait les places…
Vers la fin de la séance, j’ai senti une main se poser sur ma cuisse. Grosse surprise… mais comme diraient la plupart des mecs, fallait s’y attendre. Deux places de cinoche, ça donne bien le droit d’espérer un petit quelque chose !
Je m’étais donc figé, retenant ma respiration comme un cerf pris dans les phares d’une voiture. Prenant mon absence de réaction pour un assentiment, ma collègue avait commencé à remonter sa main vers mon aine. Elle n’allait quand même pas… Si ! Étonnant comme une fille (pourtant timide a priori) peut se laisser emporter par « ses instincts », postulant comme acquis le consentement du garçon.
Voulait-elle s’assurer qu’elle me plaisait, évaluer mon niveau d’excitation ? (un mec, ça bande sur commande, n’est-ce pas). Toujours est-il que ses doigts n’ont rencontré qu’une absence totale de raideur au niveau de mon jean, pas même moulé sur mes boules – je ne suis pas le genre qui cherche à exciter les meufs, et surtout pas lors d’une première sortie.
J’ai fini par me pencher vers elle. Évitant sa bouche entrouverte, j’ai bifurqué vers son oreille pour lui glisser qu’il serait sympa de se connaître un peu avant de voir si on allait plus loin. Elle a aussitôt retiré sa main, se confondant en excuses. La pauvre semblait mortifiée par ma réaction ! Je l’ai rassurée, lui disant que c’était rien, que cette marque d’attention de sa part était flatteuse (un gros mensonge, évidemment, vu la non-réaction de mon entrejambe, mais Angélique était déjà assez mal comme ça). Quand la lumière s’est rallumée, elle était encore toute rouge et n’osait pas me regarder. Je trouvai cette sensibilité exacerbée assez craquante chez une fille, alors je lui ai fait un petit bisou sur la joue pour qu’elle se détende un peu.
— Ça va, lui dis-je, y a pas mort d’homme…
En sortant du ciné, elle m’a demandé si j’étais d’accord pour qu’on se prenne la main. Je n’ai pas trop su quoi répondre – est-ce qu’en acceptant je ne lui donnais pas des signes contradictoires, des espoirs que je ne pourrais pas tenir ? Avec un petit soupir, j’ai entrelacé mes doigts aux siens. Ils étaient doux et rassurants. Puis, sans plus réfléchir, je l’ai suivie dans les rues de Paris. J’étais bien, je me disais que je pouvais lui faire confiance. Après tout, c’était une collègue de boulot, pas la première venue. Et si elle devenait trop lourde ou insistante après le dîner, j’étais assez grand pour me défendre.
Elle avait choisi un restaurant chic du côté du Chatelet, à deux pas du cinéma où elle avait prévu de m’embrasser. Si je lui avais cédé, m’aurait-elle quand même amené au restau ou bien serait-on directement allé chez elle ? Je me gardai bien de lui faire part de cette réflexion. La pauvre, elle était déjà assez stressée comme ça !
Nous sommes finalement arrivées devant l’établissement qu’avait choisi Angélique. Quand j’ai vu les tarifs sur le menu à l’entrée, j’ai failli défaillir. Elle a franchi le seuil de la prestigieuse maison en riant, me tirant derrière elle.
— T’inquiète pas, j’ai les moyens… Il a juste fallu que je prenne un crédit !
— Oh, mais je compte bien payer ma part.
— C’est bon, on verra ça plus tard…
Angélique me demanda où je voulais m’asseoir, se précipitant pour me tirer la chaise. Je trouvai ça désuet, mais en même temps étrangement prévenant. Nous n’étions pas installées depuis dix secondes qu’une serveuse avec nœud-pap’ (grande classe !) nous apportait les menus ainsi que la carte des vins.
— Tu veux quoi en apéro, Julien ?
— Comme toi, je te laisse choisir.
— Ils ont un très bon Jurançon ; ça te dit ?
— Houlà ! C’est pas trop fort, j’espère ? Si tu me fais boire, je vais plus savoir me tenir !
— Humm… Alors on devrait peut-être prendre une bouteille ? plaisanta Angélique.
Elle serrait ma main dans la sienne par-dessus la nappe aussi blanche que les sommets alpins. La serveuse me lança un regard un brin ironique… et légèrement grivois, ce qui ne cadrait pas avec la classe du restau. Elle était en train de se faire son petit film sur la façon dont allait finir la soirée !
Me fiant à son expérience gastronomique, je laissai Angélique choisir mon plat. Elle m’avait recommandé le filet de saumon avec ses champignons forestiers, choisissant quant à elle la côte de bœuf avec frites à volonté. J’aurais aussi préféré une viande, mais Angélique devait certainement penser à mon régime… et peut-être aussi aux abdos bien fermes qu’elle espérait tâter sous peu.
Après le départ de la serveuse, nous sommes retombées dans un silence un peu gêné. Sur quel sujet de conversation se rabattre ? On pouvait quand même pas parler boulot ! Ce qui aurait été super bizarre, dans ce cadre magnifique, sans compter que ça aurait gâché l’instant. Soit on embrayait sur le film où on s’était emmerdées toutes les deux, soit on discutait de nos vies privées, au risque que ce soit tout aussi chiant.
Même si un homme n’est pas censé être aussi direct, je décidai de crever l’abcès et de nous faciliter la tâche.
— Tu sais, Angélique, tu peux te contenter d’être naturelle avec moi. Pas la peine de se la jouer guindée. Je suis un mec assez simple, au fond.
— Euh… ouais, bien sûr. C’est juste que je suis un peu impressionnée. T’es tellement beau !
Elle aurait pu choisir « cultivé », « intéressant », « mystérieux »… mais non : comme la plupart des meufs, c’était avant tout le physique qui la fascinait chez un mec.
— Merci du compliment. Tu n’es pas mal non plus.
— J’espère que je ne t’ai pas choqué, tout à l’heure… C’était plus fort que moi, fallait que je tente ma chance.
Ha-ha ! Super valorisant, dis donc ! Pour elle, je n’étais pas une personne singulière à découvrir ou apprécier, mais « une chance à tenter ». Je décidai de jouer franc jeu avec Angélique ; tant pis si elle me prenait pour un hoministe acharné.
— C’est bon, je ne suis pas « choqué ». C’est juste que… voilà, même si certains mecs apprécient ce genre d’approche, ben on n’est pas tous pareils. Mon truc à moi, c’est la douceur, le respect mutuel, pas les rapports de domination traditionnels.
— Les « rapports de domination » ? me demanda Angélique, incrédule.
— Je veux parler du schéma habituel de séduction dans nos sociétés « modernes ». La femme qui est censée prendre l’initiative, être dominante et montrer clairement au mâle qu’il lui plaît… au risque de se prendre un vent, si ce faible d’esprit décide de faire son difficile.
— Ouais, je vois. Bon, mais si on arrête d’être directes et de « prendre l’initiative », comme tu dis, on est censées faire quoi pour vous séduire ? Car vous l’avez quand même un peu facile, vous les mecs ! Vous vous contentez d’être là, à faire les beaux. Et ensuite, de choisir parmi les prétendantes celle avec qui vous daignerez coucher !
— Tu noteras que c’est exactement ce que je venais de dire.
— …
— Et voilà, poursuivis-je. Tu viens de mettre le doigt sur le problème, Angélique. La drague traditionnelle est un rapport de force entre une dominante, la femme, et un dominé, l’homme. La nana veut soumettre l’homme afin de s’arroger une satisfaction sexuelle, et accessoirement assurer la reproduction.
— N’importe quoi, objecta Angélique. À t’écouter, les nanas ne seraient que des brutes égoïstes à la recherche de mecs bien dociles pour les satisfaire ? Merde, alors !
— Tu as raison de trouver ça stupide, lui dis-je. Dans cette relation, il n’y a aucun gagnant ; le mec est réduit à l’état d’objet, instrument nécessaire à la satisfaction sexuelle de la nana. Et celle-ci, en imposant son désir à l’homme, prend le risque d’être rejetée et de souffrir d’une blessure d’ego. Comme le disait je ne sais plus quelle penseuse, « la dominante est dominée par sa domination »…
— Pfff, c’est vraiment n’importe quoi ! On dirait ces conneries hoministes qu’on n’arrête pas d’entendre à la télé ! Le droit de vote, la libération sexuelle, la journée de l’homme… on vous a tout DONNÉ ! Vous voulez quoi, encore ? L’égalité femme-homme ? Ça fait bien longtemps que vous l’avez !
Sans s’en rendre compte, Angélique avait parlé si fort que les conversations autour de nous s’étaient arrêtées. Toutes les clientes du restaurant semblaient nous fixer en silence, leurs couverts à la main.
— Même si dire ça peut paraître un peu con-con en 2017, ben non, Angélique, on est encore loin d’être vos égaux. Le harcèlement et les violences conjugales, les meurtres d’hommes, les inégalités salariales, la sous-représentation des hommes dans toutes les sphères du pouvoir… que tu le veuilles ou non, c’est une réalité.
— On est vraiment obligées de parler de ça, Julien ? Je croyais qu’on allait juste passer une bonne soirée, pas se prendre la tête avec ces soi-disant « luttes sexistes ».
— Tu as raison, ce n’était pas le but. Mais juste pour l’exemple, quel pouvait bien être ton but, à toi, en m’invitant ici ce soir ?
Angélique fronça les sourcils, cherchant une réponse qui allait me clouer le bec.
— Je sais pas, moi… Faire connaissance ?
— Non, Angélique. Tu sais très bien que quand une femme invite un homme à sortir, lui paye un ciné et puis un super restau, ce n’est pas « juste pour faire connaissance ».
Elle était toute rouge, et je voyais ses jointures blanchir tandis qu’elle serrait convulsivement son couteau et sa fourchette. J’étais peut-être allé trop loin en lui assénant ces vérités qu’elle n’était pas prête à entendre.
« Je suis vraiment trop con, pensai-je. On aurait pu juste baiser. » Elle comme moi, on en avait envie. Et sans cette prise de tête débile, cette soirée aurait pu se dérouler tranquillement. Qu’est-ce que j’en avais à foutre, de la convaincre que notre relation n’était pas égalitaire ?
— Je m’excuse, lui dis-je en baissant les yeux. Je suis en train de te gâcher la soirée simplement pour le plaisir d’avoir raison. C’est idiot…
— Non, Julien. En fait, tu as raison, réellement.
— Hein ?
— Oui, j’avoue. Quand je t’ai proposé cette sortie, j’avais une idée derrière la tête, bien sûr. Au début, je ne voyais en toi qu’un corps parfait et un visage attirant. Je… je sais pas, on n’imagine pas qu’un mec puisse avoir ce genre de profondeur. On a l’impression que les hommes sont tous un peu superficiels…
— En gros, que notre rôle se réduit à être des « machines à baiser » ?
— Ouais, en quelque sorte, confirma-t-elle en baissant la tête.
— Oh, my God ! Deviendrais-tu hoministe, Angélique !? Je suis contagieux, tu sais.
La grande rousse face à moi était en train de piquer un fard. L’aurais-je encore décontenancée ?
— C’est bizarre, je n’ai jamais eu ce genre de conversation avec un mec. Je veux dire, je n’avais jamais considéré un homme attirant comme mon égal… C’était juste un partenaire sexuel potentiel.
— C’est ça, ai-je confirmé, heureux de cette prise de conscience chez Angélique. Mais nous, on voudrait être vu pour ce qu’on est, des humains à part entière, pas être réduits à des stéréotypes de genre !
— J’ai regardé des bouts d’émissions sur l’hominisme ; j’ai même lu quelques articles sur Internet. Mais jusqu’à ce soir, j’imaginais que c’était juste des histoires de mecs haineux, d’homos détestant les femmes et cherchant à retourner la situation en leur faveur.
— T’es loin d’être seule à penser ça, ce qui explique que ce mouvement soit si mal compris. La plupart des nanas ont l’impression que les mecs veulent prendre leur revanche, les asservir. Mais ce n’est pas du tout ça ! On n’est plus au temps des sauvages…
— C’est vrai, on imagine parfois que vous voulez un monde où les femmes soient reléguées au rang d’inférieures, de boniches, voire d’objets sexuels. Une sorte de cauchemar qui ferait flipper n’importe quelle fille !
— Tu sais, même les plus radicaux des hoministes ne souhaitent pas une aberration pareille. Le but n’est pas d’échanger une domination contre une autre !
Cette conversation devenait de plus en plus intéressante. Je crois que j’avais mal jugé Angélique. Elle était finalement bien plus sensible et intelligente que je me l’étais imaginé.
Peut-être que j’étais moi aussi contaminé par des préjugés, comme celui de la bonne femme stupide et ignorante, incapable de vraiment comprendre les hommes. Cette soirée allait peut-être se révéler plus surprenante que prévue ?
(A suivre...)
(*) : dans mon monde parallèle, le genre neutre est EVIDEMMENT le féminin ! :)
Ce ne sont donc pas des fautes d'accord qui parsèment mon texte (un homme + une femme = elles vont au ciné).
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La punition dans le BDSM est une expérience ambivalente, mêlant à la fois peur et fascination, douleur et plaisir, autorité et abandon. Elle dépasse largement la simple idée d’une correction ou d’une sanction : elle s’élève à un art subtil, un langage codé entre dominant et soumis, un échange intime et chargé de sens. Cet article explore cette dimension symbolique, émotionnelle et sensuelle où la douleur devient un moyen d’expression unique, renforçant la complicité et l'intensité du lien.
La punition au-delà de la simple sanction
Dans nos jeux, la punition n’est jamais une vengeance ni une forme d’abus. Elle est encadrée, consentie, réfléchie. Elle s’inscrit dans un contrat tacite ou explicite, dans des règles établies et acceptées. La punition devient alors un outil, une forme de dialogue au sein d’un cadre sûr, où la confiance est reine. C’est un acte volontaire, chargé d’intentions précises, bien loin de la simple réaction punitive du quotidien.
La douleur comme langage corporel et émotionnel
La douleur ressentie n’est pas un simple stimulus à subir ; elle est une expression. Chaque cri, chaque halètement, chaque tremblement devient un message. C’est un corps qui parle à travers ses sensations, livrant ses émotions brutes. Le dominant lit ces signaux avec attention et respect, transformant chaque coup ou chaque fessée en une phrase d’un langage secret où se mêlent pouvoir, soumission et plaisir. Dans cette communication non verbale, le consentement et la capacité de lire les signes sont essentiels.
Les codes et rituels de la punition
La punition est aussi une mise en scène faite de gestes, de mots, d’attitudes. L’atmosphère, la préparation et le choix des accessoires (fouet, cravache, main...) instaurent une tension unique, sensuelle et prenante. Chaque mouvement est dosé, chaque instant rythmé pour construire une expérience qui va bien au-delà de la douleur physique. Ces rituels, empreints de symbolique, renforcent la profondeur du jeu et lui donnent son intensité particulière.
Le lien émotionnel renforcé par la punition
Punir, c’est aussi aimer. C’est offrir une preuve de confiance et de dévotion mutuelle. Les moments qui suivent la punition, le aftercare, sont tout aussi essentiels : ils permettent de réparer, d’apaiser, de reprendre pied et de renforcer le lien. Ces instants de vulnérabilité partagée créent une intimité rare, où la soumission n’est plus un acte de faiblesse, mais une force partagée.
Quand la douleur devient extase
À la frontière entre souffrance et plaisir, la punition invite au lâcher-prise et à la transcendance. Dans cet espace singulier, le contrôle s’efface pour laisser place à une forme de connaissance de soi et de libération. La douleur cesse d’être une simple contrainte pour devenir une source d’extase, un voyage sensuel et spirituel qui transforme profondément.
Conclusion : L’art du geste juste
La punition dans le BDSM est bien plus qu’un acte punitif : c’est un langage, une danse complexe faite de confiance, d’émotions et de sensations. Sa justesse réside dans cette capacité à communiquer avec le corps et l’âme, à créer une complicité où la douleur partagée devient douceur. Et si, derrière chaque coup, chaque ordre, résidait la véritable tendresse du BDSM ?
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Elle était à nouveau devant moi. Depuis combien d'années avions-nous cessé de nous voir ? Le malentendu qui nous avait séparés semblait soudain absurde. Tant de petites choses nous égarent. Maintenant je renouais le fil enchanté que j'avais perdu. Elle parlait, je l'écoutais, la vie avait repris sa magie. Sur son visage d'alors sont venus se poser, dans la mémoire de leur amour, son visage ultérieur. Front haut, pommettes hautes, yeux bleu clair, lèvres sensuelles aux courbes régulières. Un beau visage déssiné à traits fins, délicat et féminin. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. L'écriture donne une satisfaction, celle de l'amour partagé.
Comme la vie passait vite ! Elle me trouvait jeune, je me sentais vieillir. Comme le temps avait le pouvoir de tout transformer ! La vérité était aussi insaisissable et fragile à détenir que ce rayon de soleil qui folâtrait au milieu des arbres et donnait une lumière si belle, à cette promenade. Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses.
Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Eût-elle voulu jouer les instigatrices d'un monde inconnu ? Elle eût pu y trouver une satisfaction.
Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Hier, j’ai consommé du sucre. Et du porno.
J’ai bien identifié mon ennemi, une version actualisée du M. Moustache de Kurt Cobain, le mâle dominant oppressant, mais j’ai eu du mal à comprendre que la pornographie est son domaine réservé, que je ne suis pour ainsi dire nulle part à l’abri de lui sur un site porno. Je n’avais pas saisi cette nuance jusqu’à maintenant, le porno mainstream est contaminé jusqu’à la moelle par ce putain de M. Moustache, il se peut aussi que d’autres domaines, d’autres sous-genres du porno le soit. Je dois prendre mes distances, je le sais mais je suis addict, c’est à dire aliéné, esclave de M. Moustache à travers son système de prédation surpuissant aujourd’hui généralisé et ayant accès aux cerveaux de mâles et de femelles de plus en plus jeunes. Alors même que la voix de ceux qui veulent déconstruire la masculinité toxique se fait de plus en plus audible, M. Moustache se fait de plus en plus pressant pour distribuer gratuitement des doses de porno qui contiennent de la domination masculine perverse, de la graine de manipulation malsaine, du mépris et de la haine pour tout ce qui pourrait menacer son statut d’homme supérieur. Ces doses sont très concentrées de nos jours, et elles sont refilées sous le manteau à de très jeunes gens, dont l’esprit va finir par croître parasité de toutes parts par les fantasmes de toute puissance de M. Moustache. M. Moustache a planté dans nos cerveau des fantasmes avant même que l’on soit en âge de savoir ce que c’est, il nous a dépossédé de notre sexualité naissante pour poser sa grosse bite sur la table, il cherche à faire en sorte que l’univers entier gravite autour de sa queue.
Et il faut bien admettre que sa stratégie est très efficace. Et son activisme souterrain, ciblant seulement la partie animale du cerveau, est largement assez intense pour contrer les effets de l’argumentation la mieux ficelée. M. Moustache a de belles années devant lui, c’est certain. Tant pis pour les femmes, les gays, les minorités raciales ou autres : M. Moustache est blanc, même s’il utilise parfois des sous-fifres noirs pour servir sa cause, il est profondément, férocement raciste. M. Moustache cherche à enrôler une armée de mâles qui suivront son enseignement, dans l’espoir d’entrevoir un jour la lumière divine de la toute-puissance qui jaillit du pénis de M. Moustache sous la forme d’un flot de sperme ininterrompu, un objet sacralisé lui aussi. Ceux qui ne marchent pas dans ses pas, parce qu’ils sont indignes, pas à son image ou récalcitrants, il les humilie, il les brise, il en fait des proies pour lui et son armée de fidèles fanatiques. M. Moustache utilise ensuite ces êtres humains chosifiés par sa manipulation élaborée comme des trophées mais aussi comme des biens de consommation à sa merci. Il arrive parfois que ses victimes se convertissent tardivement au culte de M. Moustache, alors il s’amuse à voir ces pédales chercher à l’imiter, même si tout le monde sait que M. Moustache n’aura jamais de respect pour eux ; de toute façon, M. Moustache n’a de respect que pour sa propre grosse bite. En fait, le genre de ses proies importe peu, la mécanique reste la même : identifier les inférieurs, les nuisibles, les briser en prenant une bonne dose de plaisir sadique au passage, et les transformer en esclaves à ses ordres, soit pour répandre la bonne parole, le sperme divin de M. Moustache, soit pour nourrir l’armée de soldats de la lumière séminale divine en leur offrant leur corps d’abord, mais aussi leur esprit (plat raffiné destiné uniquement à ses plus sadiques lieutenants).
M. Moustache est trop puissant, trop bien organisé pour être vaincu sur son propre terrain. Et tout ce que font les hommes pour essayer de le dépasser ne fait que renforcer son pouvoir. Tous les jours, je me dis que je dois fuir, que je ne pourrai jamais vaincre cet ennemi, mais je reste pétrifié par son aura surnaturelle. Je reste piégé dans son royaume pornographique, tout en sachant pertinemment que je n’ai rien à gagner ici, que je ne suis qu’un esclave, que je ne jouis pas réellement, je me contente de renforcer son pouvoir, le nourrir de mon sperme. Et je finis par accepter l’idée que sans lui, je ne suis rien.
Je ne suis rien, je ne suis pas à la hauteur, je suis un tocard, un branleur, un pédé. Voilà ce qui se passe, voilà ce qui tourne en boucle dans ma tête quand je m’éloigne de M. Moustache. J’ai beau me concentrer, apprendre et m’épanouir dans une activité artistique, ludique ou professionnelle : le sentiment d’être à ma place, d’être une personne de valeur ne dure que trop peu de temps, vite rattrapé par la chaîne invisible attachée au collier étrangleur que M. Moustache a placé autour de mon cou il y a déjà très longtemps, trop longtemps.
Le seul moment où j’oublie ma captivité, et je me demande si à ce moment mon collier n’est pas réellement enlevé, c’est quand je suis avec toi, comme si j’entrais dans une bulle protectrice qui lui est interdite. Il essaie souvent d’entrer, il enrage de ne pouvoir se frayer un chemin, alors dès que je pointe le nez hors de ce refuge, je me fais agresser, plus fort à chaque fois. En fait, j’ai le sentiment de m’agresser moi-même, de remettre bien sagement mon collier étrangleur tout seul comme un grand, avant de rentrer à la niche comme un bon toutou.
Je n’attends pas de toi que tu me sauves, je sais bien que quoi que peuvent faire les gens autour de moi, je suis celui qui décide de retourner dans ma cage. En fait, si je partais pour de bon, M. Moustache ne remarquerait même pas que je ne suis plus là tant il a de monde à son service. Ça me fait penser à cette réplique dans le film Django Unchained, au cours de laquelle le propriétaire d’esclaves incarné par Leonardo DiCaprio, Monsieur Candy (en français dans le texte) estime que le cerveau de ses esclaves est structurellement fait pour être dominé, pour être servile, autrement comment expliquer que des esclaves noirs dix fois plus nombreux que leurs maîtres (et leurs collaborateurs) blancs ne se rebellent pour ainsi dire jamais et ne massacrent jamais ces blancs alors qu’eux même sont régulièrement soumis aux pires sévices ?
Je sais que je peux partir, mais pour ça, je dois accepter l’idée de laisser M. Moustache gagner, être un dieu tout-puissant et incontesté. J’ai encore du mal avec ça, mais je sais que ma liberté vaut plus que son auto-proclamée toute puissance.
Je vais lui tourner le dos, je penserai encore à lui, de moins en moins souvent j’espère. Je vais marcher vers ma liberté en tenant ta main, je vais me laisser porter par notre bulle d’amour dans laquelle M. Moustache ne peut rien. Je sais qu’elle est là tout le temps cette bulle, mais parfois je suis obligé d’en sortir pour diverses raisons, et c’est là qu’il faut que je me rappelle que ma liberté a plus de valeur que le reste, et que M. Moustache n’est pas un dieu, juste un gourou malsain toléré et financé par la société. Une fausse idole, un totem à brûler, sans haine, juste pour faire un beau feu histoire de danser autour sous les étoiles. On pourra faire de cette nuit, de ce feu de joie un moment qui dure une éternité, et qui s’achèvera par une belle aurore boréale. Et alors là, au lever du jour, nous nous endormirons main dans la main jusqu’à la nuit des temps. Tout ça, L, ça veut surtout dire que je t’aime.
Mon cerveau est couvert de cicatrices mais mes yeux sont intacts et regardent à présent dans la bonne direction. Et à tes côtés, je n’ai plus peur de rien.
* (le dessin est signé Kurt Cobain, issu de son journal intime (dont le contenu a été assez largement diffusé, notamment à travers l'excellent documentaire "Kurt Cobain : Montage of Heck" réalisé par Brett Morgen en 2015)
** j'avais dit que j'allais entrer en sommeil, ne plus venir ici mais il faut croire que parfois, quand des mots alimentent le chemin, le cours d'eau artificiel, le canal que j'avais commencé à creuser ici, il semble logique de venir les y déposer, comme un témoignage de mon cheminement qui pourrait, j'espère, aider d'autres personnes en souffrance
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Bonjour, je vous présente Inga, jeune mannequin de mode professionnel de 26 ans qui, depuis bien quelques années, fantasme de découvrir les ressentis, les sensations, les plaisirs des cordes sur son corps, son esprit, son âme.
Celle-ci m'a contacté par mail, étant tombée sur mon blog.
Elle m'a fait part de ce besoin d'expérience, que les photos et vidéos de ces femmes sur le net l'attirent de plus en plus, mais elle avait peur de faire le premier pas, avait besoin de trouver une personne de confiance, expérimentée pour l'initier à cet art, qui fusionne avec l'intimité des sens, physiquement et mentalement.
Elle me fait part également qu'elle recherche la confiance et le respect de son corps qui est son outil de travail, qu'il faut être délicat avec elle.
Pas de marque indélébile, pas de rougeurs ou alors éphémères....
Une demande plus précise, lui passer une huile sur le corps pour éviter de marquer sa peau.
Comment résister à une demande si personnelle ? Quel homme, quelle femme pourrait résister ?
Le rendez-vous est pris, je prépare mes cordes, les dépose dans mon sac à malice, glisse un collier si le cœur lui en dit.
Après trois heures de route, me voici sur le parking de son immeuble, je sonne, elle me répond à l'interphone avec une petite voix féminine et ce soupçon d'accents.
Je prends l’ascenseur, arrive à son étage, frappe à la porte, là devant moi, en peignoir de soie croisé, elle est devant moi magnifique, féminine, une présence, une façon de se tenir, je suis subjugué.
Elle me regarde de haut en bas, son regard s'arrête sur mon sac, elle le regarde avec une expression d'inquiétude et d'excitation, doux mélange entre l'appréhension et l'envie de vivre enfin ses fantasmes de contraintes, de cordes.
Dans un anglais parfait, cela change du tout au tout avec le mien .... elle m'invite à entrer avec un sourire qui illumine son visage.
Nous nous asseyons sur son canapé, ainsi en toute décontraction, commençons à échanger sur mon voyage, son état d'esprit, si elle a des questions.
Avec un petit sourire gêné, des rougeurs sur les joues, elle me demande si elle peut voir, toucher les cordes.
J'ouvre mon sac, prends une longueur de corde rouge bien rangée comme il se doit.
Là je vois son regard subjugué par le contenu de mon sac, elle ne regarde même pas la corde, comme scotchée, un arrêt sur image.
Elle reprend ses esprits et me regarde avec les joues encore plus rouges que tout à l'heure. D'une voix hésitante, elle me demande si elle peut voir ce magnifique collier en acier.
Je prends le collier, celui-ci est lourd, froid et impressionnant.
Je lui tends, elle le prend, le touche, le caresse du bout des doigts.
Après l'avoir regardé avec une attention toute particulière, elle me demande comment il s'ouvre.
Je prends la clé, lui montre où insérer celle-ci, tourne doucement la serrure, ouvre le collier.
Je lis dans son regard une certaine envie, alors sans perdre ce moment des plus fusionnel, lui demande si elle voudrait le porter pendant sa séance ?
Elle se mord la lèvre, baisse la tête, un peu gênée, me répond yes please.
Je m'approche d'elle, ouvre le collier en grand, pose celui-ci autour de son cou, elle sursaute par le contact du métal froid sur sa peau si fragile.
Je referme le collier, prends la clé, tourne la serrure, ajuste le collier sur ses omoplates, aligné l'anneau pour que celui-ci soit bien à l'aplomb de sa poitrine.
J'ai remarqué sont tressaillement au moment où j'ai verrouillé la serrure, celle-ci prend conscience que le collier est bien refermé et qu'elle est, en toute conscience, en position de soumission par cet objet qui reflète habituellement le statu d'une soumise.
Elle le touche, je lis dans ses yeux ce doux mélanine d'appréhension comme d'excitation.
Son regard change, elle me regarde, me sourit et d'un geste précis, défait le nœud du peignoir et laisse tomber celui-ci sur ses fines chevilles.
Là devant moi, totalement nu, pour seul vêtement mon collier, je reste comme figé devant ce corps d'une beauté sans pareille. Ce frêle corps de jeune femme, aux petits seins, à la chute de reins superbement dessinée, je reste en émerveillement, malgré l'habitude, c'est toujours émouvant et beau.
Un petit sourire satisfait de l'effet escompté, elle me regarde dans les yeux et me dis, I'm ready, oil me.
Je prends la petite bouteille d'huile, cela sent comme les huiles essentielles, c'est agréable.
Je prends sa main droite pour tendre son bras, applique avec beaucoup d'attention l'huile sur son bras, fais de même avec le bras gauche, les épaules, son buste, ses seins, son dos, elle me regarde avec une dose de provocation et de gêne.
Je m'agenouille et commence au niveau de sa cheville droite, pose avec beaucoup d'attention l'huile de ses chevilles à ses mollets, ses cuisses, fais de même avec la jambe gauche.
Je vois bien son regard, ce n'est pas pour lui déplaire et cela l'encourage à continuer et aller jusqu'au bout de ce qui nous unit aujourd'hui.
Je reprends la bouteille, mets de l'huile sur mes mains, pose délicatement cette huile sur ses jolies fesses, bien cambrées.
Là je vois une chair de poule ce dessiner, serait-elle toute chose, elle qui est touchée, photographiée à longueur d'année par des photographes, des publicitaires, des metteurs en scènes , allez savoir....
Il est temps de passer à quelque chose de plus intime, de plus rare, huiler son triangle d'or.
Très délicatement, je passe un doigt pour huiler cette partie des plus sensible où, Inga, m'avait bien demandé par mail d'y passer une corde.
J'ai terminé, j'avale ma salive, oui, malgré le fait que je touche intimement bien des femmes dans mon donjon, c'est toujours pour moi un moment unique.
Pas pour le côté sexuel non, mais par la confiance que ces femmes m'offrent, c'est pour moi le plus beau cadeau, cela ne s'achète pas.
Elle est magnifique ainsi huilée, cela la rends brillante comme une pierre précieuse
elle me dis d'une voix franche est sûr d'elle, Are you tying me up, sir? I'm ready.
Comme une professionnelle de l'image, elle me regarde bien en face que je puisse capturer toute la synergie, le regard de ses pensées, de ses ressenties et sensations et, je le souhaite, des plaisirs qui inonde son esprit, son âme.
Je désire effectuer un Shibari totalement contraignent, que les cordes possèdent son corps, son esprit, son âme et qu'à travers elles, c’est moi qui la possède en toute complicité et ainsi lui offrir les plaisirs de la soumissions, cette soumissions que bon nombre de femmes fantasmes de découvrir.
Je commence à poser mes cordes sur son magnifique petit corps et, passent de gauche à droite, dernière et devant elle, contraint ses bras, sa poitrine, tournant autour de ses seins, cherchant à fusionner contrainte, plaisirs et esthétique, utilisant l'anneau du collier pour exercer une pression sur son cou pour marquer psychologiquement et physiquement cette contrainte naissante et, pour que les cordes sublimes son corps de femme, sa soumission.
Je fais de multiple passage pour créer un cordage façon corde de marine et ainsi différencier le nombre de passage de la corde, pour créer des reliefs et ainsi mettre ses courbes en valeurs, la finesse de son corps, accentuer l'effet poignées des cordes et inconsciemment, révéler la soumission du modèle, l'offrande de celle-ci.
A la façon d'une araignée, je tisse ma toile sur son corps, son esprit, son âme et fait d'elle une œuvre d’arts vivants pour, sublimer sa beauté.
Après de multiple passage, je trouve mon travail très esthétique, quand pensez-vous, n'est-elle pas magnifique ainsi contrainte par mes cordes rouge ?
Je prends une nouvelle corde et entour sa taille pour me permettre de créer un point fixe et ainsi, pouvoir encoder ses jambes.
Ses cuisses, avec cinq passages successifs de façon à bien contraindre celles-ci et que Inga puisse bien ressentir l'emprise de mes cordes sur la totalité de son être.
Une nouvelle corde qui, prends sont départ sur la cordes qui contraint ses cuisses et, ses autour de ses mollets, ses chevilles, la totalité de son corps.
Elle se sent offerte, soumise, dominée et c'est à ce moment que bien des femmes qui vivent cette expérience comprennent, prennent conscience des plaisirs qu'engendre le fait d'être à ce point contraintes par des cordes, offerte à cette Homme, ce Dominant, ce Maître qui les possèdent sans les pénétrer.
Je prends une nouvelle corde et fait en sorte d'accentuer les contraintes et qu'elle se sente encore plus soumise en relient ses jambe à son buste de façon à ce que la corde soit très épaisse et devienne rigide par l'action de multiple passage et de l'avoir torsadée.
De ce fait, elle ne peut plus n'y tendre, n'y d'étendre ses jambes accentuent l'effet perverse des cordes placées de façon à ne plus pouvoir se mouvoir.
Je la regarde ainsi contrainte, offerte à ses fantasmes, soumise, la photographie pour nous permettre à l'un et à l'autre d'avoir l'image figée de ce moment magique.
Au bout d'un moment, je l'a prends dans mes bras, la dépose délicatement sur la couverture posé sur le sol.
Ainsi elle prend conscience de sa détresse, de sa fragilité, du fait que je peux faire d'elle ce que bon me semble.
Impuissante et subissant ses plaisirs d'être à ce point soumise pour la première fois et, comprends mieux ces femmes qui cherchent à être ainsi encordées, contraintes très fermement et en toute confiance, attendre par jeux que ce Mal les libèrent.
Ainsi offerte sur le sol, condamnée à vivre ses fantasmes, elle attend la suite avec un sourire complice et diabolique.
Je la fait glisser délicatement sur le sol, prends une autre corde, relie celle-ci de façon à contrainte fortement ses chevilles à ses poignets, tire fortement sur la corde pour que celle-ci soit le plus tendue possible, fait demi-tour, retourne vers ses chevilles, fait de nouveau demi-tour, repart vers ses poignets, tire de nouveau sur cette corde, ce qui a pour effet de multiplier les ressenties de contrainte, de bloquer son corps, de l'empêcher de pouvoir bouger et ainsi, m'appartenir plus fortement et, pour elle, se sentir soumise, offerte, dominée et vivre enfin ce sentiment, ces sentiments de lâcher prise.
Inga bouge, tire sur son corps et donc, sur mes cordes, pends conscience qu’à chaque fois qu’elle bouge ainsi, les cordes lui procure des sensations à ce jour inconnue, multipliées par les contraintes physiques et psychologiques, c’est le but inavoué du Shibari, du Bondage, être ainsi ‘attachée’ contrainte, offerte, elle jouit de ce moment d’être à ce point offerte à ses envies d’être soumise à elle-même en fait, mais initié par cette inconnu qui réalise et lui fait découvrir toute ces sensations si désirés, fantasmés.
Voulant aller plus loin, pour elle, pour nous, je fais de nouveau un passage et au lieu d'aller vers ses chevilles, je décide de lier ses petits pieds et d'accentuer encore plus la pression psychologique de mes cordes sur son esprit, son âme.
Je repars avec ma corde du bout de ses pieds et créer un nouveau passage et ainsi provoquer une contrainte supplémentaire pour qu'elle se sente encore plus prisonnière de ses envies, de ses fantasmes de soumissions, prisonnière pour se sentir encore plus libre d'être elle même.
Ainsi contrainte fermement, dans l'impossibilité de bouger plus qu'un cil, elle est d'une beauté sans mon.
Quoi de plus beau qu'une femme contrainte, offerte, 'attachée ' ?
Une fois libérée de mes cordes et de ces contraintes, je prends chaque membre de son corps et commence un massage circulatoire, effectue ce massage pour gommer les marques des cordes, et permettre une bonne circulation sanguine.
Elle me regarde faire, me sourit avec un regard complice et satisfait, des yeux qui brillent.
Elle reprends son peignoir, croise les liens, fait un nœud, s'assoie prêt de moi, croise les jambes, pose une de ses mains sur la mienne, me regarde dans les yeux et me dis : Thank you very much for this experience, I enjoyed it a lot, much more than I had imagined.
It's strange that to feel free, to let go, constraints are the key.
Voilà, la séance est terminée, j'espère que celle-ci vous a plu.
J'espère que grâce à elle, vous allez mieux me connaître et ainsi, peut-être, vivre comme Inga vos fantasmes de soumissions.
Vous pouvez retrouver mes séances en textes, images, vidéos sur mon blog, n'hésitez-pas à me contacter pour que je vous donne l'adresse de celui-ci et lire les autres récits et ainsi les découvrir comme me découvrir.
A vous lire, cordialement.
Me Bernard.
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