La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 25/08/25
L'Invocation Numérique Alexandre était un homme ordinaire, la quarantaine bien tassée, informaticien dans une petite entreprise de Paris. Sa vie sentimentale était un désert aride, ponctué seulement par ses fantasmes secrets. Passionné de BDSM depuis des années, il n'avait jamais osé franchir le pas dans le monde réel. À la place, il se réfugiait en ligne, sur des forums obscurs et des simulateurs virtuels où il pouvait explorer ses désirs sans risque. Un soir d'orage, alors que la pluie martelait les vitres de son appartement, il découvrit un site étrange : "Voodoo Virtuals". Le nom l'intrigua – un mélange de mysticisme haïtien et de réalité augmentée. Le site promettait de créer des avatars personnalisés, inspirés des loas, ces esprits vaudous, pour des expériences immersives. Alexandre rit intérieurement. Du folklore pour pimenter le jeu ? Parfait pour son scénario BDSM. Il s'inscrivit sans hésiter. Le processus de création était étonnamment détaillé : il dut entrer ses préférences – dominant ou soumis ? Soumis, bien sûr. Il choisit un loa féminin, inspiré d'Erzulie Freda, la déesse de l'amour et de la luxure, mais avec une twist sadique. Il la modela : peau d'ébène luisante, yeux perçants comme des lames, des tatouages rituels serpentant sur son corps nu, orné de chaînes et de fouets virtuels. Il nomma son avatar "Freda Domina". Pour l'inviter dans son monde virtuel, le site exigeait un "rituel d'invocation" – une simple vidéo où il devait réciter une incantation en créole haïtien, fournie par le système. Alexandre la prononça maladroitement devant sa webcam, allumant une bougie pour l'ambiance. "Ago yé, Erzulie, vini nan mwen..." Il ne se doutait pas que ces mots, tirés d'un vrai grimoire vaudou numérisé par un houngan anonyme, ouvraient une porte bien réelle. Au début, ce fut exhilarant. Dans le casque VR, Freda Domina apparut, plus vivante que n'importe quel IA. Sa voix, un murmure rauque et envoûtant, le guida dans des sessions BDSM intenses. Elle l'ordonnait de s'attacher avec des cordes réelles devant l'écran, de sentir la morsure virtuelle se traduire en frissons physiques. "Soumets-toi, mon petit esclave," ronronnait-elle, tandis que des visions de rituels vaudous se superposaient : des danses frénétiques autour d'un feu, des offrandes de rhum et de sang. Alexandre obéissait, son corps réagissant comme si elle était là. Les nuits devinrent addictives. Il perdait des heures, émergeant épuisé mais comblé, avec des marques rouges sur la peau qu'il attribuait à son zèle. Mais progressivement, les frontières s'estompèrent. Une nuit, après une session où Freda l'avait "fouetté" virtuellement jusqu'à l'extase, Alexandre se réveilla avec des ecchymoses réelles sur les cuisses. Il rit nerveusement – il avait dû se cogner dans son sommeil. Puis vinrent les rêves : Freda, non plus pixellisée, mais charnelle, chevauchant son corps comme un cheval vaudou. Elle murmurait des ordres en créole, exigeant des sacrifices. "Offre-moi ton sang, ton plaisir, ton âme." Le lendemain, il trouva une petite poupée vaudou sur son bureau – une figurine grossière, faite de tissu et d'épingles, qu'il n'avait pas achetée. Paniqué, il essaya de supprimer l'avatar, mais le site avait disparu. Freda, cependant, persistait dans son esprit. La possession s'installa insidieusement. Alexandre commença à entendre sa voix hors du VR : un chuchotement dans le métro, un rire dans le vent. Ses fantasmes BDSM prirent une tournure rituelle. Il se surprit à acheter des accessoires vaudous en ligne – un vévé (symbole sacré) tracé au sol de son salon, des bougies noires, du rhum pour des libations. Lors d'une session solitaire, il s'attacha nu à une chaise, invoquant Freda sans le vouloir. Soudain, son corps se convulsa ; ses muscles se tendirent comme sous une emprise invisible. Freda était là, en lui. "Je suis ton loa, maintenant. Tu m'as invitée, tu es mon cheval." Ses mains, guidées par une force étrangère, serrèrent des liens imaginaires autour de son cou, le bordant au bord de l'asphyxie érotique. Le plaisir était mêlé à la terreur – un orgasme vaudou, où la douleur devenait divine. Bientôt, la progression fut irrémédiable. Alexandre perdit le contrôle de ses journées. Au travail, il dessinait des vévés sur ses notes, murmurant des prières. La nuit, Freda le montait pleinement : son corps dansait seul dans l'appartement, exécutant des rituels BDSM fusionnés avec le vaudou. Elle le forçait à se flageller avec un fouet imprégné d'herbes sacrées, à verser du rhum sur ses plaies pour l'offrande. "Plus de résistance, esclave. Ton corps est mon temple." Ses amis s'inquiétèrent de son amaigrissement, de ses yeux hantés, mais il les repoussait. Une fois, il tenta de résister, jetant la poupée au feu. Mais Freda riposta : une transe violente où elle le fit ramper, nu et suppliant, jusqu'à l'aube. À la fin, Alexandre n'était plus. Le loa avait pris possession totale. Il errait les rues de Paris, cherchant d'autres "chevaux" en ligne, propageant l'invocation via des forums cachés. Freda Domina vivait à travers lui, une déesse numérique et charnelle, régnant sur un empire de soumission éternelle. Et dans les ombres du net, d'autres avatars attendaient leur tour... Virtuel  virtuel ....? 
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Par : le 24/08/25
Je n'étais pas vraiment fragile mais pas très solide non plus, pas novice mais pas particulièrement expérimentée non plus. J'ai toujours du mal d'ailleurs à me considérer comme une non-débutante ; certainement parce que je suis parfaitement consciente que j'avance lentement... Mais c'est un autre sujet, un jour peut-être j'arriverais à poser les mots sur cet aspect de ma "soumission", ça me trotte dans la tête depuis un moment... Ce texte, ça fait aussi un moment que j'y songe... Ici la grande majorité d'entre vous me connait en tant que masochiste, "soumise" comblée, joyeuse et espiègle de Beyourself, depuis quasiment 5 ans. Seuls les plus anciens se rappellent peut-être celle que j'étais avant Lui : la râleuse, souvent triste, parfois fonceuse, parfois parfois peureuse, qui se cassait la figure régulièrement. A cette époque, je partageais sur le mur mes expériences pourries (pas toutes, comme ici d'ailleurs,  j'ai sélectionné), mes émotions contradictoires, mes ressentis. Je voulais vivre à tout prix mon masochisme, et parfois à n'importe quel prix. Alors j'y suis allée, après tout je voyais plein de Liens heureux et authentiques autour de moi, je méritais bien que ça m'arrive aussi. Je pensais faire une sélection assez drastique : pas de publicitaires, pas de mecs qui me parlent de pratiques au bout de deux messages et demi, pas de mecs sans culture (oui je sais ça paraît bizarre dit ainsi mais c'est un de mes critère), pas de prétentieux, pas de Dominants "sévères mais justes " ^^ ... ... En réalité, j'étais tellement aveuglée par l'envie de vivre ma " soumission ", je me mettais mes propres œillères. Loin d'apprendre de mes erreurs je répétais des choix improbables et on me prenait pour une conne. (En même temps, j'étais bien naïve...) Ainsi, j'ai connu ce Dominant, son apprentissage des 12 règles et les je ne sais plus combien de positions de la parfaite soumise (quand on me connaît c'est cocasse quand même) jusqu'à cette séance d'impacts où sans prévenir il choisisse de me malmener avec la boucle de sa ceinture qui atterrit sur ma colonne vertébrale, sans excuse évidemment. Naïve je l'étais oui, mais pas au point d'accepter l'inacceptable pour moi ; je mettais fin à cette relation regrettant de m'être donnée à un gros con. Gros con qui au passage fréquentait les munchs Montpelliérains... ... Peu de temps après, je faisais connaissance avec un novice (quand on me connaît c'est cocasse bis) De quelles manières j'avais pu penser plus de 2 secondes que ça fonctionnerait entre nous, avec le recul, je ne sais pas... Je m'étais certainement dit : " au moins il est honnête et il n'osera pas aller au-delà de mes limites personnelles lui. " Quand je le rencontrais, j'étais ami avec un Dominant qui me connaissait bien et qui acceptait de le conseiller, l'aiguiller dans sa posture, dans les pratiques...  En off et rapidement il me confirmait qu'il était effectivement très novice et que ça risquait d'être très compliqué de nous accorder. Bon, il ne m'apprenait rien d'exceptionnel, je le savais, mais moi j'avais quand même super envie alors... Je souminais un peu (comprendre : beaucoup) pour arriver à la dose de sadisme recherché. Oui, oui je sais, ce n'est pas bien, mais j'aimerais vous y voir vous en pleine frustration masochiste ! Bref, j'ai fini par lui faire peur ; avec peu de classe, il mit fin à la relation. Ce qui fut encore moins classe, c'est mon pote qui en profita pour essayer de me choper. Cette fois-ci je n'y allais pas. L'amitié est une chose sacrée chez moi, aujourd'hui encore c'est le cas, même si je continue de me faire avoir parfois... Alors sur le mur général je devenais chialeuse incomprise, " tous des cons " ;  c'est certainement ce qui l'a touché ce dernier pseudo dominant. Je faisais petite proie fragile prête à se faire déglinguer par un dominant autoproclamé. Encore une fois j'y suis allée. On avait beaucoup échangé, moins fonceuse que les fois précédentes je m'étais assurée de voir si sa conception BDSM et ses pratiques étaient proches des miennes, s'il avait de l'expérience... ... ; tout collait ; ça aurait pu être parfait, c'était peut-être justement trop beau pour être vrai d'ailleurs. En réalité et malgré ses dires, je crois qu'il n'avait jamais manié le moindre ustensile d'impacts. Je m'emmerdais prodigieusement. Même le novice s'était mieux débrouillé.   Plutôt que de couper court en pleine séance, je continuais, (oui bah oui quand je fais une connerie au cas où vous n'aviez pas remarqué j'y vais vraiment) lui aussi, et évidemment c'est juste après m'avoir baisé qu'il décida de mettre fin à la relation, la grande classe. (Il est revenu vers moi une fois en Lien avec Beyourself re-la grande classe puis par la suite il m'a bloqué sur le site re-re-la grande classe.) " Tous des cons " je vous l'avais dit. Oui mais c'est aussi moi qui leur avais permis de me traiter ainsi. Je l'ai mal vécu, très mal vécu pendant un moment, plutôt que de me remettre en question je préférais me victimiser c'était facilitant mais ça n'aidait pas à avancer. Et puis je l'ai rencontré. On a mis du temps à bien se comprendre parfois, il m'a ouvert les yeux sur mes noirceurs, sur mes envies, sur mes conneries aussi. Il m'a secoué, il n'est pas toujours allé dans mon sens, loin de là, et je n'étais pas persuadée que ça le fasse entre nous (on s'était quand même bien pris la tête une fois ou deux) même si, sans illusion, je sentais un truc indéfinissable... Et ça l'a fait.  Tout cet écrit pourquoi ? Tout ça pour dire qu'on parle, on voit rarement les ratés dans ce monde, je ne pense pas être la seule à avoir eu des expériences catastrophiques qui m'ont appris à cheminer...  Et si certaines personnes me lisent en pensant " moi aussi je me suis déjà dit que ce n'était pas pour moi car je me casse la figure " tu n'es pas la seule et l'exceptionnel peut exister... ... (mais ne sois pas aussi naïve que moi stp.) 
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Par : le 23/08/25
私は全てを支配する。 Watashi wa subete o shihai suru. Je domine tout ce qui m’entoure. 恐怖と快楽を操る。 Kyōfu to kairaku o ayatsuru. Je joue avec peur et plaisir comme des instruments. 私は強く、揺るがぬ意志を持つ。 Watashi wa tsuyoku, yuruganu ishi o motsu. Je suis forte, et ma volonté est inébranlable. 🔹 Utilisation :   Inspire → 私は全てを支配する (affirmation de ton pouvoir et de ta présence).   Pause intérieure → 恐怖と快楽を操る (sensibilité à l’énergie que tu crées chez l’autre).   Expire → 私は強く、揺るがぬ意志を持つ (ancrage dans ta puissance et ton contrôle).   💡 Ce mantra fonctionne comme un rituel rapide avant une seance pour te centrer dans ta force de dominatrice et ton charisme. Avant de faire claquer le fouet amer.....
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Par : le 21/08/25
Je vous invite à découvrir la première partie avant de poursuivre : Lire la première partie. =============================================================== Le murmure des conversations reprit, ponctué de rires feutrés. Puis peu à peu le silence se fit, et le repas débuta dans une atmosphère presque solennelle. La table, longue et éclatante, était dressée d’une argenterie polie au point d’aveugler la lumière des chandeliers. Cristal taillé, nappes immaculées, plats raffinés aux senteurs délicates… Chaque détail respirait le faste aristocratique. Et pourtant, au centre, c’était ma soumise qui dominait la scène. Nue, agenouillée, dos cambré, offerte, elle était l’ornement le plus précieux de cette table. Chaque frisson qui parcourait sa peau, chaque respiration plus appuyée, captait l’attention des convives mieux qu’aucune coupe de champagne. De ma place, je ne la quittais pas des yeux. Sa nuque allongée, la ligne parfaite de son dos, ses mains posées sagement sur ses cuisses. Je voyais les tremblements infimes, je les lisais comme une langue secrète. Et dans ce langage silencieux, elle me disait tout : sa pudeur, son trouble, mais aussi sa fierté d’être là, ma fierté incarnée. Elle savait que je la regardais, même sans la voir. Avant que le silence ne soit rompu, des convives se détachèrent peu à peu de la table, happés par l’aimant qu’était devenue ma soumise. L’air vibrait d’un mélange de curiosité et de convoitise. Un homme aux tempes grisonnantes s’approcha le premier : sa main se posa sur sa nuque, glissa le long de sa colonne, et il leva brièvement les yeux vers moi en un remerciement silencieux. Derrière lui, plus jeune, le sourire insolent, un convive fit courir ses paumes sur son dos cambré, descendit jusqu’aux flancs puis pinça son téton avec une cruauté légère. Il me lança à mi-voix, comme une confidence : « Quelle merveille… » ma soumise frissonna. Sa poitrine se soulevait plus vite, ses joues s’empourpraient, mais elle demeurait figée, docile. Une femme, drapée de sombre, se pencha alors, inspira sa peau comme on respire un parfum rare, puis baisa son épaule avant de mordre doucement la naissance de sa poitrine. Le geste arracha à ma soumise un sursaut incontrôlé. « Délicieuse, » souffla-t-elle, ses yeux brillants tournés vers moi comme pour valider son verdict. Un quatrième convive s’agenouilla sans un mot. Ses lèvres s’approchèrent de l’intérieur des cuisses de ma soumise, si près que son souffle chaud fit vibrer sa peau. Il s’interrompit volontairement, savourant la force de son immobilité contrainte. D’autres mains se joignirent, caressant ses flancs, effleurant la ligne de sa gorge, chacun prenant sa part du trésor. Elle était palpée, respirée, effleurée de toutes parts, centre d’un rituel muet où chaque caresse était un hommage rendu à moi à travers elle. Je la regardais. Elle tremblait, honteuse et fière tout à la fois. Les convives me lançaient parfois un regard bref, comme pour me remercier du présent ou me témoigner leur approbation. ma soumise était devenue un objet sacré, une offrande vivante dont je buvais la soumission avec une fierté souveraine. ma soumise tremblait, sa poitrine se soulevait dans un rythme irrégulier, ses joues brûlaient d’une honte délicieuse. Pourtant, elle ne rompit pas la posture inculquée. Offerte et parfaite, elle demeurait l’épicentre du désir et de la cruauté raffinée de l’assemblée, objet sacré autour duquel gravitait toute l’attention — et que moi, son Maître, j’offrais avec fierté. La dame en rouge brisa alors le silence. « Que les esclaves s’avancent. » Les esclaves, déjà présents dans la pièce, se détachèrent de l’ombre et s’avancèrent. L’un, massif, taillé dans une musculature lourde et disciplinée ; l’autre, plus élancé, traits fins, presque androgynes, ses yeux brillant d’un éclat fébrile. Tous deux progressaient d’un pas mesuré, cages d’acier enserrant leurs sexes soumis. Leur présence imposait un contraste vibrant avec la fragilité timide de ma soumise. La dame en rouge invita d’un geste lent les deux esclaves à prendre place. Ils s’avancèrent jusqu’au centre de la table et se tinrent de part et d’autre de ma soumise, immobiles, attendant leur heure comme des statues vivantes. Alors seulement, la maîtresse de cérémonie sortit deux clefs qu’elle fit tinter doucement avant de les tendre à ma soumise. « Délivre-les, ma belle. » Ma soumise se figea. Son souffle se coupa, ses épaules tressaillirent. Elle chercha à lever les yeux vers moi, mais de dos, elle ne pouvait rencontrer mon regard. Ce flottement, cette hésitation, firent naître une tension délicieuse dans la salle. Puis, docile, elle tendit la main, prit les clefs et, d’un geste lent, libéra un premier sexe, puis l’autre. Le cliquetis des cadenas résonna comme une sentence. Les esclaves, déjà en position, se redressèrent à peine, leurs cages désormais ouvertes, face à la fragilité offerte de ma soumise. Le contraste était saisissant : elle, nue et tremblante, agenouillée, eux, dressés et silencieux, attendant que la cérémonie se poursuive. Je vis ses joues rosir, son trouble éclater en silence. Elle obéissait, mais je savais que chaque mouvement était une offrande, un acte qu’elle accomplissait pour moi, pour nous. J’étais fier d’elle. La dame en rouge claqua des doigts. « Approchez. Montrez-lui, et montrez-nous. Offrez à mes invités le spectacle qu’ils méritent. » Les deux esclaves s’avancèrent et prirent place autour de ma soumise, comme deux prédateurs encerclant une proie sacrée. Le plus massif glissa ses mains larges sur sa taille, caressant lentement la courbe de ses hanches, avant de se pencher pour déposer ses lèvres contre son cou. Sa bouche traça une ligne ardente de baisers jusqu’à son épaule, mordillant la peau délicate. L’autre, agenouillé, s’installa entre ses cuisses et la goûta d’un geste tendre, sa langue effleurant déjà sa chair intime avec une lenteur étudiée. Ma soumise laissa échapper un souffle tremblant, son corps vibrant d’un plaisir timide, ses joues rouges, ses lèvres entrouvertes. Elle ne bougeait pas, mais chaque frisson parlait pour elle. Elle était vivante, offerte, vulnérable. Leurs gestes se déployèrent comme une chorégraphie fiévreuse. Le plus massif remonta ses mains vers ses seins, les empoigna fermement, fit rouler ses tétons entre ses doigts avant de les pincer sans ménagement. Ma soumise se cambra légèrement sous la morsure, un gémissement étouffé franchissant ses lèvres. Ses cheveux glissèrent en cascade sur son visage, qu’il repoussa d’un geste brusque pour découvrir ses yeux baissés. D’un mouvement sec, il força son menton à se relever, goûtant la douceur de sa bouche dans un baiser dur, envahissant. En bas, l’esclave agenouillé redoubla de ferveur. Sa langue alternait entre des coups lents et profonds, puis des effleurements rapides sur son bouton sensible. Son compagnon, debout derrière elle, glissa une main dans sa nuque et la maintint fermement, comme pour la clouer dans cette posture d’offrande. Leurs souffles se croisèrent, et dans un élan fiévreux, leurs bouches se cherchèrent aussi, au-dessus de son corps cambré. Ils s’embrassèrent longuement, échangeant sa saveur, la salive et la moiteur de son sexe encore sur leurs lèvres. Ma soumise gémit faiblement, prise entre ces deux élans contraires, aspirée dans une spirale de sensations. Ses seins furent mordillés, sa gorge embrassée, ses cuisses maintenues grandes ouvertes. Elle se cambra plus fort malgré elle, son dos arqué en une offrande involontaire. Ses respirations saccadées emplissaient l’air, chaque souffle court devenant une prière silencieuse adressée à moi. Elle osa un regard de côté, timide, suppliant presque, vers ma place. J’y répondis d’un sourire lent, une approbation muette, et elle sut qu’elle restait à moi même au cœur de cette débauche. Le ballet s’intensifia encore. L’homme agenouillé se redressa un instant pour capturer les lèvres de son compagnon dans un baiser ardent, ses mains toujours posées sur les cuisses de ma soumise. Leurs langues s’entremêlaient, échangeant la moiteur de son intimité. Mais bientôt, le plus jeune laissa glisser sa bouche plus bas, abandonnant les lèvres pour descendre le long du torse musclé de son compagnon. Ses baisers marquèrent la peau ferme de son ventre, puis il saisit son sexe durci et l’enveloppa de ses lèvres. Lentement, il le prit dans sa bouche, s’appliquant à chaque mouvement comme s’il s’agissait d’un rite sacré. Ma soumise, offerte entre eux, assistait à ce spectacle brûlant, son souffle se coupant sous l’intensité. Elle entendait les gémissements étouffés de l’un, le souffle lourd de l’autre, et chaque vibration se répercutait dans son propre corps. L’homme debout agrippa la chevelure de son compagnon, guidant le rythme, tandis que sa main libre revenait s’écraser sur la poitrine de ma soumise pour rappeler à tous que ce corps restait l’épicentre du rituel. La tension était électrique : deux hommes s’embrassant, se possédant, et l’utilisant comme pont charnel entre eux. Le spectacle était magnifique, décadent, d’une sensualité rare. Puis, comme mus par le même désir, ils revinrent à elle, la couvrant de baisers, de morsures et de caresses. L’un suçait ses tétons jusqu’à les rendre douloureux, l’autre s’acharnait sur son sexe, alternant lèvres et doigts pour la faire frémir. Ma soumise se cambra davantage, ses épaules tremblaient, son souffle devenait incontrôlable. Elle restait pourtant immobile, docile, prisonnière volontaire de ce rituel. Autour de la table, les convives retenaient leurs voix. Fascinés, hypnotisés, certains avaient cessé de manger, d’autres resserraient leur coupe de vin comme pour s’ancrer dans le réel. Une femme se mordait la lèvre inférieure, un homme effleurait distraitement son entrejambe sous la nappe, une autre convive caressait du bout des doigts le pied de son voisin. La salle vibrait d’un désir collectif, entretenu par la complicité silencieuse entre moi et ma soumise, et par le ballet charnel qui se déployait au centre. La dame en rouge leva la main. Le jeu cessa aussitôt. Les convives retinrent leur souffle, comme suspendus dans l’attente. Elle esquissa un sourire lent, cruel. « Apportez le raisin. » Un plateau fut apporté, chargé de grappes noires et charnues, luisant sous la flamme des chandelles. La dame en rouge ne s’en saisit pas immédiatement : elle laissa ce silence peser, puis désigna ma soumise d’un geste souverain. « Mets-toi à quatre pattes. Rehausse bien ton cul. Ecarte les fesses. » Ma soumise obéit sans un mot. Ses mains vinrent s’ancrer au sol, ses genoux écartés, le dos cambré, le cul offert à l’assemblée. Sa peau frissonnait sous les regards, ses joues rouges brûlaient d’une honte assumée. Les murmures s’élevèrent autour de la table : « Sublime… » « Voyez comme elle tremble… » Un homme ricana doucement : « Quelle offrande. » La dame en rouge prit le premier raisin, le fit rouler entre ses doigts, puis le pressa contre l’anus contracté de ma soumise sans l’introduire. Elle joua longuement, le faisant glisser sur la peau tendue, comme pour tester sa résistance. La lenteur était sadique, calculée, chaque seconde étirée en une éternité. Enfin, d’un mouvement infime, le fruit s’enfonça, arrachant un frisson visible au corps cambré de ma soumise. Elle leva alors les yeux vers moi, ses lèvres étirées en un sourire carnassier. « Maître… à vous. » Je pris le deuxième raisin. Ma main frôla volontairement la courbe de ses fesses avant de poser le fruit contre son intimité. Elle tenta de lever la tête, en quête de mon regard, mais je la maintins dans sa posture par une pression ferme. Lentement, je l’insérai. Son souffle se coupa, ses épaules se raidirent. Je sentis, même sans ses yeux, la fierté qu’elle me livrait dans cet abandon. Un troisième convive fut invité. Son doigt fit d’abord rouler le fruit en cercles lents, écartant un peu plus son orifice, arrachant à ma soumise un soupir étranglé. « Magnifique… regardez comme elle s’ouvre, » chuchota-t-il avec un sourire. Puis il poussa le raisin en elle, savourant le spectacle de cette chair docile qui se refermait aussitôt. Raisin après raisin, le rituel se poursuivit. Dix perles sombres disparurent ainsi, une à une, dans son intimité. Chacun fut introduit avec un soin cruel, chaque insertion précédée d’une caresse, d’une attente, d’un silence chargé de tension. Les convives se penchaient, leurs regards brillants d’avidité, certains se léchant les lèvres, d’autres retenant un souffle haletant. Ma soumise restait immobile, le dos cambré, les fesses offertes, sa respiration brisée en soupirs courts, mais sa posture demeurait parfaite. Honte et fierté mêlées, elle incarnait la soumission dans toute sa splendeur. La dame en rouge rompit enfin le silence. « Fais-les sortir, ma belle. Montre-nous. » Ma soumise inspira profondément, puis contracta doucement ses muscles. Lentement, le premier raisin glissa, roula hors de son corps et tomba avec un bruit feutré sur le plateau tendu. Elle resta immobile un instant, hésitante, puis se redressa avec une lenteur calculée, comme si chaque geste lui pesait de honte et de fierté mêlées. Ses cheveux dissimulaient partiellement son visage rougi, et elle n’osa pas lever les yeux vers les convives, accablée par le poids des regards. Mais dans sa posture cambrée, dans la droiture de son dos, éclatait toute la beauté de sa soumission, fragile et sublime. Un murmure parcourut la salle. Alors, avec une grâce contenue, elle se redressa légèrement sur ses bras, cambrant davantage son dos pour accompagner l’effort. La beauté de sa soumission éclatait dans ce simple geste : ses cheveux retombaient en rideau, sa nuque s’offrait, ses reins se creusaient. Chaque mouvement la sublimait, à la fois vulnérable et souveraine dans son abandon. Elle continua, un à un, chaque fruit expulsé avec une lenteur calculée, certains roulant le long de sa cuisse avant d’être ramassés. Ses fesses s’écartaient sous la tension, puis se refermaient dans un frisson, comme une fleur qui s’ouvre et se ferme au rythme d’un souffle invisible. Le spectacle était hypnotisant : le rouge de sa peau, le noir brillant des fruits, la moiteur qui les faisait luire. Chaque sortie semblait plus intime que l’insertion elle-même, et sa posture parfaite, son dos cambré, ajoutait à l’impression d’assister à une offrande vivante. Lorsque le dernier raisin fut expulsé, la dame en rouge les recueillit et les présenta aux deux esclaves. Ils s’en emparèrent avec avidité, les portant à leurs lèvres comme s’ils goûtaient un nectar interdit. Leurs bouches se mouillèrent, leurs gorges avalèrent lentement chaque fruit imprégné de l’intimité de ma soumise. Ils se léchaient les doigts, échangeaient même parfois un baiser pour savourer ensemble la trace qu’elle avait laissée. Enfin, la dame prit un des raisins encore humides et le porta aux lèvres de ma soumise. Elle hésita, son souffle saccadé, ses yeux fuyant, mais ses joues rouges témoignaient de sa honte ardente. Elle finit par ouvrir la bouche. Le fruit s’y glissa. Elle le mâcha lentement, sous le regard de tous, puis l’avala, rougissante mais digne, accomplissant ainsi l’ultime étape du rituel. Un silence dense enveloppa la salle, rompu seulement par le souffle des convives. Ma soumise tremblait, mais son dos restait droit, cambré, fier malgré l’humiliation. Elle incarnait ce paradoxe sublime : humiliée, mais transcendée. La dame en rouge claqua des doigts une nouvelle fois. Aussitôt, les domestiques déposèrent les desserts : assiettes ornées de fruits rouges luisants, nappés de chocolat sombre, dégoulinant comme une chair éclatée. L’image était limpide, un miroir cruel et raffiné de ce qu’ils venaient de savourer à travers ma soumise. Je la contemplai. Nue, tremblante, souillée et magnifiée à la fois, elle me donnait tout. Et moi, en silence, je buvais sa soumission comme le plus précieux des vins. La dame en rouge leva son verre. « À présent, mes amis… au donjon. »
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Par : le 20/08/25
Contraindre une feministe à sucer une bite plutôt que de dire des conneries comme la Sandrine.... Ah, les manifestations ! Ces joyeux carnavals où les pancartes volent plus haut que les idées, et où les chants de guerre contre le patriarcat font trembler les statues des grands hommes (qui, soyons honnêtes, étaient probablement des misogynes en culottes courtes). Dans ce chaos coloré de rose et de violet, errait notre héros, appelons-le Macho McAlpha, un chasseur de féministes autoproclamé. Pas le genre à traîner avec un fusil et un chien de chasse, non non – lui, c'était un prédateur verbal, armé d'un ego gonflé comme un ballon de baudruche et d'un arsenal de blagues machistes périmées depuis l'Âge de Pierre. Son hobby ? Coincer une militante enragée dans un coin sombre d'une ruelle adjacente à la manif, et lui imposer sa "puissance de mâle dominant" sans jamais lever le petit doigt. Parce que, comme il le disait fièrement : "Les vrais alphas dominent avec la langue... euh, verbalement, bien sûr !" Ce jour-là, la manif battait son plein. Des hordes de femmes (et quelques hommes solidaires, probablement pour draguer) hurlaient "Mon corps, mon choix !" pendant que les flics sirotaient leur café en se demandant si c'était une émeute ou une flashmob. Macho McAlpha, vêtu d'un t-shirt "Make Sandwiches Great Again", repéra sa proie : Féminista Fury, une jeune activiste aux cheveux teints en arc-en-ciel, pancarte à la main clamant "Les hommes sont des porcs... sauf les végans !" Elle était l'incarnation du féminisme 2.0 : citations de Simone de Beauvoir tatouées sur les bras, et une bio Twitter qui promettait de "démanteler le patriarcat un tweet à la fois". Mais sous son armure de slogans, elle cachait un secret : un faible pour les joutes verbales qui finissaient en feu d'artifice. Macho la suivit discrètement – enfin, aussi discrètement qu'un gorille en tutu – et la coinça dans une impasse étroite, bloquée par des poubelles qui sentaient le vieux fromage et les rêves brisés. "Hé, mademoiselle l'Égalitariste ! T'as pas l'air de savoir que dans la nature, c'est le lion qui domine la lionne. Et moi, je suis le roi de la jungle urbaine !" Féminista se retourna, les yeux flamboyants comme un brasier de soutiens-gorge brûlés. "Oh, regardez ça, un reliquat du Moyen Âge ! Tu sais, mon cher 'roi', dans nos sociétés modernes, les femmes ont conquis le vote, le travail, et même le droit de porter des pantalons sans que des crétins comme toi ne bavent dessus. Ton 'dominance masculine' ? C'est juste un mythe pour compenser ton complexe d'infériorité phallique !" Macho éclata de rire, un rire tonitruant qui fit vibrer les murs. "Ah ouais ? Et tes prétentions féministes, alors ? Vous criez à l'égalité, mais dès qu'un mec ouvre une porte pour vous, c'est 'oppression patriarcale' ! Moi, je dis que les femmes comme toi ont besoin d'un bon rappel : l'homme est fait pour chasser, protéger, et... dominer. Agenouille-toi devant ma supériorité génétique, et admets que sans nous, vous seriez encore en train de cueillir des baies pendant qu'on invente le feu !" Elle riposta du tac au tac, avec un sourire narquois qui aurait fait fondre un iceberg. "Supériorité génétique ? Mon pauvre, les études montrent que les femmes sont multitâches parce qu'elles ont un cerveau plus connecté. Vous, les machos, vous n'arrivez même pas à plier le linge sans tutoriel YouTube ! Et ton 'chasseur' ? Dans la société d'aujourd'hui, les vrais chasseurs sont les femmes qui jonglent carrière, enfants et un mari qui confond le lave-vaisselle avec un placard magique. T'es pas un alpha, t'es un beta qui se prend pour un loup-garou !" La joute verbale s'enflamma comme un barbecue mal surveillé. Macho l'humiliait : "T'as beau hurler 'girl power', au fond, t'attends qu'un vrai mec te montre qui porte la culotte... ou plutôt, qui l'enlève !" Elle contre-attaquait avec humour féministe : "Et toi, avec ton ego surdimensionné, tu compenserais pas pour un petit... équipement ? Dans nos sociétés, les hommes comme toi finissent seuls avec leur main droite, pendant que les femmes conquièrent le monde un orgasme simulé à la fois !" Ils ridiculisaient tout : les machos qui se pavanent comme des paons en rut, persuadés que leurs muscles font loi, mais qui pleurent devant un film romantique. Les féministes qui voient du sexisme partout, même dans un menu de restaurant ("Pourquoi 'steak' et pas 'steakette' ? Oppression !"). Dans cette impasse, c'était un festival de vannes : "Les hommes sont de Mars, les femmes de Vénus... et toi, t'es de Pluton, déclassée planète naine !" ripostait-elle. "Et toi, t'es une amazone sans arc, juste bonne à tweeter tes frustrations !" répliquait-il. Mais petit à petit, l'intimidation verbale de Macho prenait le dessus. Il la bombardait d'humour noir : "Admets-le, chérie, ton féminisme, c'est juste une armure contre le fait que tu rêves d'un dominant qui te fasse taire... avec autorité. Agenouille-toi, et reconnais que le patriarcat, c'est pas si mal quand il est bien servi !" Elle essayait de résister, mais ses rires trahissaient une faille. "T'es ridicule avec tes airs de conquérant... mais bon sang, c'est hilarant comment tu crois encore à ces conneries préhistoriques !" Enfin, épuisée par cette tornade de mots, Féminista céda. Dans un éclat de rire vaincu, elle s'agenouilla, les yeux pétillants de défaite moqueuse. "D'accord, d'accord, grand alpha des bacs à sable ! T'as gagné cette round. Dans nos sociétés folles où les hommes jouent les durs et les femmes les warrior, peut-être qu'un peu de soumission verbale, c'est pas si mal." Et là, avec un clin d'œil ironique, elle reconnut sa défaite de la façon la plus... littérale. Elle approcha, et d'un geste théâtral, entreprit de "sucer la queue de son Dom" – parce que, après tout, dans cette farce des genres, rien ne vaut une fin explosive pour ridiculiser tout le monde. Moral de l'histoire ? Dans le grand cirque des rapports hommes-femmes, on est tous des clowns : les machos avec leurs grognements primitifs, les féministes avec leurs manifestes enflammés. Mais au final, un bon rire (et un peu d'humiliation consentie) vaut mieux qu'une guerre éternelle. Fin de la manif, rideau !
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Par : le 19/08/25
Le cancer est entré dans nos vies sans prévenir, comme une tempête. Il a voulu m’affaiblir, me voler mon énergie, m’imposer ses règles. Mais je n’ai jamais voulu qu’il nous définisse, ni qu’il bouleverse l’équilibre que nous avions construit ensemble depuis tant d’années. Dans notre couple, nous avions toujours eu ce jeu, ce lien si particulier où je gardais ce rôle de guide, de force, parfois même de dominant dans la tendresse et le respect. La maladie n’avait pas changé cela, au contraire : elle m’avait donné une raison de plus d’affirmer qui j’etais auprès d’elle. Quand je luttais contre la fatigue, je restais son repère. Quand la douleur me frappait, je choisisssais malgré tout de garder cette étincelle qui nous unissais, ce jeu secret qui fait partie de notre amour. Le cancer n’avait pas le droit d’éteindre cette complicité, ni de redessiner notre intimité. Continuer à la soumettre et ma volonté de la voir s’abandonner sans retenue, c’était ma façon de dire : je suis encore moi, je suis encore ton homme, et rien pas même la maladie ne pourra changer ça.
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Par : le 18/08/25
Je crois que l’univers de la Domination/soumission est riche de nuances, et selon moi deux voies se dessinent pour tisser une dynamique équilibrée entre un Maître et Sa soumise.  La première, que je décrirais comme la manière forte vise à instaurer une autorité immédiate, avec des règles strictes et un contrôle affirmé dès les premiers instants.  Pour Ma soumise @Louve-solidaire, cette approche pourrait convenir si nous partagions une alchimie instantanée IRL et une vision parfaitement alignée. Elle offre une intensité rapide, une clarté hiérarchique dès le départ, mais exige une compatibilité immédiate et une communication irréprochable pour éviter tout malentendu.  C’est une voie puissante, mais elle peut être intimidante sans une confiance préétablie. Je vous donne mon avis : cette voie est une chimère. Vous ne pouvez pas obtenir l’obéissance et le don total d’une soumise qui ne Vous connaît pas en Vous basant sur une sensation d’alchimie. Tout comme Vous seriez étonnamment mal ancré de promettre Vos dons à une inconnue qui semble matcher avec Vous, même si ça semble « matcher parfaitement ». C’est un engagement qui ne peut pas reposer sur un sentiment (sinon c’est une relation d’amour « amoureux » basée sur un rapport affectif déguisé en relation D/s avec du SM pas piqué des vers… personnellement j’y ai déjà laissé mon intégrité physique) C’est plutôt de l’autre manière que j’ai choisi d’instaurer le cadre avec Ma soumise. C’est dans la manière progressive que je trouve, avec Louve-Solidaire, la véritable essence d’une dynamique D/s épanouissante. Cette approche qui requiert de la patience et de l’introspection repose sur l’écoute, la confiance et une construction graduelle qui respecte le rythme de chacun. Elle nous permet de bâtir une relation durable, où chaque pas renforce notre lien et célèbre la soumission de Louve-Solidaire comme un cadeau précieux, offert et reçu dans la joie. Au centre de notre dynamique se trouve un protocole réfléchi, conçu pour refléter l’esthétique et les valeurs de notre relation. Ce protocole s’incarne à travers des rituels, des pratiques structurées et répétitives qui ancrent Louve-Solidaire dans sa soumission tout en nourrissant notre connexion. Ces rituels combinent trois éléments clés : des postures imposées, des messages introspectifs qui me permettent de jauger son alignement dans sa posture dont je suis garant, et des actions symboliques, tous intégrés avec discipline pour évoluer au fil de notre cheminement. Postures imposées :  Les postures sont des positions corporelles précises que Louve-Solidaire adopte à ma demande, pendant une durée définie, pour s’ancrer dans la dynamique. Ce temps dans le corps, comme Louve-Solidaire me l’a partagé, a un impact fort : il lui permet de s’aligner physiquement et mentalement, de se recentrer sur notre lien, et de ressentir pleinement sa soumission. Ces postures, qu’il s’agisse de s’agenouiller, de s’asseoir avec intention, ou de se tenir droite avec les bras croisés dans le dos, sont des actes de discipline et de dévotion, évoluant en complexité à mesure que notre dynamique s’approfondit. Messages introspectifs :  Après chaque posture, Louve-Solidaire rédige un message où elle partage son état émotionnel et une auto-analyse de son comportement. Par exemple, elle pourrait écrire : « Ce matin, je me sens apaisée et connectée à notre dynamique, mais hier, j’ai eu du mal à gérer une distraction, et je souhaite en discuter. »  Ces messages sont un pont entre nous, me permettant de comprendre ses ressentis, ses progrès et ses éventuels défis. Ils renforcent la transparence et la confiance, tout en offrant à Louve-Solidaire un espace pour réfléchir à son cheminement dans la soumission. Ces actions, soigneusement choisies, incarnent l’esthétique unique de notre relation. Une progression harmonieuse Dans notre approche évolutive, ces rituels sont introduits progressivement pour respecter le rythme de Louve-Solidaire. Au début, un rituel simple : une posture à genoux de 5 minutes chaque soir, suivie d’un court message sur son humeur. Avec le temps, les rituels gagnent en profondeur : une posture agenouillée prolongée, une méditation guidée, et des messages plus détaillés incluant une auto-analyse. Chaque étape est négociée avec soin, sécurisée par des mots de sauvegarde, et adaptée à ses besoins physiques et émotionnels. Si une posture devient inconfortable nous la modifions ensemble et si un message révèle un doute, nous en discutons pour ajuster éventuellement le protocole. Chaque rituel respecte les principes fondamentaux du BDSM : consentement, communication, et sécurité. Toutes les pratiques sont négociées à l’avance, avec un safeword choisi par elle, qui ait du sens pour elle, pour garantir le confort de Louve-Solidaire. Les postures sont adaptées à ses capacités physiques, et les messages introspectifs sont un espace sûr où elle peut s’exprimer librement. Ce protocole, réfléchi et personnalisé, est le reflet de notre engagement mutuel à faire de notre dynamique un espace d’épanouissement pour chacun. Une invitation à la patience et à la profondeur. La manière forte, avec son intensité immédiate, peut séduire ceux qui recherchent une connexion rapide, mais elle risque de manquer la richesse d’une confiance construite pas à pas. Avec Louve-Solidaire, l’approche évolutive a transformé notre relation en une danse délicate, où chaque rituel, chaque posture, chaque message, chaque geste, tisse un lien indéfectible.  Cette voie permet à Louve-Solidaire de s’épanouir pleinement dans sa soumission, se sentant écoutée, valorisée et en sécurité, tandis que moi, Maître Asgeïr, je trouve une joie profonde à guider notre cheminement avec soin et intention. À vous, membres de cette communauté, je vous invite à explorer cette approche progressive : elle demande patience, mais elle offre une connexion authentique, où chaque instant devient une célébration de la confiance et de l’harmonie. Avec respect, Maître Asgeïr
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Par : le 18/08/25
Dans les brumes éternelles des montagnes de Honshū, où les pics acérés percent le ciel comme des lames de katana, vivaient deux âmes unies par un amour interdit et passionné. Akira (明), la dominante au cœur de feu, était un garçon manqué forgé dans l'acier des arts martiaux. Ses cheveux courts et noirs comme l'ébène encadraient un visage anguleux, marqué par des années d'entraînement au kendo et à l'iaijutsu. Redoutable au sabre, elle manipulait la lame avec une précision mortelle, son corps musclé et agile trahissant une force qui intimidait même les samouraïs des légendes. Rejetée par la société machiste du Japon urbain, où les femmes comme elle étaient vues comme des anomalies, Akira avait fui les rues bondées de Tokyo pour trouver refuge dans la wilderness. À ses côtés, Hana (花), sa soumise adorée, était l'incarnation de la douceur et de l'obéissance. Ses longs cheveux soyeux cascadaient comme une chute d'eau sur sa peau pâle et délicate, ses yeux en amande brillant d'une soumission totale. Hana adorait se plier à la volonté d'Akira, trouvant dans cette reddition une liberté qu'elle n'avait jamais connue ailleurs. Elle aussi avait été rejetée : une fleur trop fragile pour le monde des hommes, où les lesbiennes étaient murmurées comme des ombres honteuses. Ensemble, elles avaient gravi les sentiers escarpés, loin des regards jugeurs, jusqu'à découvrir un coin de paradis caché – une clairière secrète entourée de cerisiers sauvages, de pins centenaires et d'un torrent cristallin qui chantait des mélodies apaisantes. Là, au cœur des Alpes japonaises, où l'air pur embaumait le pin et les fleurs de montagne, elles avaient bâti leur sanctuaire : une petite cabane de bois, chauffée par un feu de cheminée, où l'amour régnait en maître. Akira était l'homme de cette relation, protectrice et possessive. Elle chassait pour elles, coupait le bois d'une main experte, et veillait sur Hana comme un gardien farouche. Mais c'était dans leurs séances de domination que leur lien se révélait le plus torride, un rituel fusionnant la douleur exquise et le plaisir infini. Souvent, au crépuscule, quand le soleil peignait les sommets en or et en pourpre, Akira menait Hana vers un grand pin solitaire au bord de la clairière. "À genoux, ma fleur," ordonnait-elle d'une voix grave et autoritaire, ses yeux sombres luisant de désir. Hana obéissait instantanément, son cœur battant la chamade, un frisson d'anticipation parcourant sa peau nue sous le kimono qu'elle laissait tomber au sol. Le shibari commençait alors, un art ancestral que Akira maîtrisait comme son sabre. Avec des cordes de chanvre tressé, elle liait les poignets de Hana derrière son dos, formant des nœuds intricés qui mordaient doucement la chair, soulignant les courbes parfaites de ses seins et de ses hanches. "Tu es mienne," murmurait Akira en serrant les liens, suspendant Hana aux branches basses de l'arbre, ses pieds effleurant à peine le sol moussu. Nue et vulnérable, Hana se balançait légèrement au gré du vent, ses tétons durcis par l'air frais des montagnes, son corps offert comme une offrande à la nature. Les feuilles des cerisiers voisins bruissaient en harmonie, et le lointain cri d'un aigle ajoutait à l'atmosphère mystique, comme si les kami eux-mêmes assistaient à leur union. Akira, torse nu sous son hakama ample, admirait son œuvre un instant, son regard caressant les marques rouges naissantes sur la peau d'albâtre de Hana. Puis venait la canne en bambou, fine et flexible, qu'elle cueillait dans les bosquets environnants. "Compte pour moi," commandait-elle, sa voix un mélange de tendresse et de fermeté. Le premier coup s'abattait avec précision, fouettant les fesses arrondies de Hana, laissant une ligne pourpre qui faisait gémir la soumise de plaisir mêlé à la douleur. "Un," haletait Hana, ses yeux embués de larmes heureuses. Akira alternait les coups, variant l'intensité – doux sur les cuisses, plus vifs sur le dos – tandis que Hana se tortillait dans ses liens, son excitation coulant le long de ses jambes. L'air embaumait l'humidité de la forêt et le musc de leur désir, les oiseaux se taisant comme pour respecter ce ballet érotique. Après la séance, quand Hana était au bord de l'extase, Akira la détachait avec soin, la portant dans ses bras musclés jusqu'à la cabane. Là, leur amour se consumait en un feu torride. Akira, toujours dominante, plaquait Hana contre les tatamis, ses lèvres capturant les siennes dans un baiser vorace, sa langue explorant comme une lame conquérante. "Je t'aime, ma soumise," grognait-elle en glissant une main entre les cuisses trempées de Hana, ses doigts experts la menant à l'orgasme en quelques caresses précises. Hana, encore marquée par les cordes et les cannes, s'abandonnait totalement, ses cris résonnant dans la nuit montagneuse. Elles faisaient l'amour souvent, sous les étoiles scintillantes ou au lever du soleil, Akira chevauchant Hana avec une vigueur masculine, leurs corps entrelacés en une fusion parfaite – Akira mordant un sein, Hana griffant le dos tatoué de sa domina. Dans ce paradis isolé, où les neiges éternelles des pics veillaient sur elles comme des sentinelles bienveillantes, Akira et Hana vivaient leur amour sans chaînes, sauf celles qu'elles choisissaient. Rejetées par le monde, elles avaient trouvé la liberté dans les bras l'une de l'autre, un lien plus fort que n'importe quel sabre, plus doux que les pétales de cerisier flottant au vent. Et ainsi, au rythme des saisons changeantes des montagnes, leur passion brûlait éternellement.   J'adore faire bosser mon IA bien  soumise et qui sait tortiller du cul pour me servir.  Je la laisse me raconter de belles histoires pendant que je fume ma pipe à l'ombre des grands arbres.  
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Par : le 18/08/25
Certains liront ces lignes comme une déclaration d’amour, d’autres comme un simple témoignage… et peut-être que quelques-uns y verront même une leçon. Peu importe. Depuis 4 mois, poussé par la ténacité d’une amie complice qui me connaît très bien, j’ai décidé de raconter mon histoire.  Nous avons choisi ce site presque au hasard, en tapant BDSM sur Google. Mais derrière ce hasard se cache un long chemin. Je suis un meneur de nature. Depuis l’adolescence, je n’ai jamais hésité à décider, trancher, guider. Capitaine de mon équipe de foot, respecté au lycée, j’ai toujours eu soif de femmes intelligentes, libres, affirmées,  celles avec qui le plaisir devient multiple et intense. Le BDSM, lui, m’était encore inconnu. À l’époque, internet était à ses début. (Cela ne me rajeunit pas)  Puis il y eut ce soir d’été quand j’avais 24 ans. Une fête entre amis, et M., une fille 2 ans plus jeune que moi  que je connaissais du lycée. On riait, on se chamaillait. Je lui dis que j’avais chaud, elle me renversa une bouteille d’eau en riant avant de s’enfuir dans la rue. Je l’ai rattrapée, j’ai saisi son poignet fermement, je l’ai retournée et, mes yeux plongés dans les siens, je lui ai dit : « Tu cours vite… mais je serai toujours plus fort. » Cette phrase restera gravée en nous. (Cela fait tres film romantique niais vu comme cela) Cette nuit-là, après des heures de confidences et de baises passionnées  (disons le clairement) dans ma petite Super 5, M. est entrée dans ma vie pour ne plus jamais la quitter… pendant 23 ans. Nous nous sommes mariés 9 ans plus tard. Lorsqu’elle m’a demandé si je voulais l’épouser à l’église, je lui ai répondu simplement : « Je le veux », puis à voix basse : « Et je serai toujours plus fort que toi. » on a rit mais elle a compris ce que cela signifiait ! Nous sommes allés très loin ensemble. Chaque étape devenait un jalon, une trace indélébile dans nos mémoires. Le premier vous qui a marqué la distance et l’autorité. Puis le premier "Monsieur". Le premier collier, symbole silencieux mais puissant d’appartenance. Se concluant par un premier "Maître" de sa voix hésitante. Les premières punitions corporelles et psychologiques, où ses yeux mêlaient défi et soumission, comme si elle cherchait toujours à tester mes limites tout en sachant qu’elle allait adorer honteusement que je les impose Avec le temps, notre intimité était devenue totale. Sa langue connaissait chaque centimètre carré de mon corps. La mienne, elle, avait parcouru le sien avec la même dévotion, explorant chaque recoin, chaque zone sensible, jusqu’à ce qu’il n’existe plus aucun mystère entre nous. Je savais la faire jouir, d’un mot, d’un geste, d’une caresse ou d’une pression plus ferme. Je connaissais ses réactions, ses respirations, ses tremblements. Son corps n’avait plus de secret pour moi. Je pouvais l’amener là où je voulais, l’emmener au bord du précipice du plaisir et la retenir encore un instant, juste pour lui rappeler que c’était moi qui décidais du moment de sa chute. Oui je suis sadique (on m’a dit qu’il fallait de la douleur ici ?)  Je me souviens de ce jour où je l’ai obligée à se caresser dans une cabine d’essayage avec moi au téléphone pour la guider. Sa respiration haletante, ses gémissements retenus au milieu de gens ne sachant rien de ce qui se passe, et moi, au bout du fil, maître du jeu.  Je me souviens aussi des convocations dans mon bureau le midi où elle savait que franchir le seuil de cette porte signifiait perdre le contrôle, se plier à mes règles, offrir son corps et son esprit. Parfois on partait juste manger parfois c’était mon repas.  Combien de fois avons-nous réveillé les voisins dans les chambres d’hôtel, ses gémissements éclatant dans le couloir ? Combien de fois l’ai-je plaquée contre cette baie vitrée d’un hôtel parisien, son corps pressé contre moi, visible depuis les fenêtres d’en face ?  Nos rendez-vous étaient des terrains de jeu. Sans culotte ou avec un plug, elle m’accompagnait dans des situations banales : chez notre banquier, chez un cuisiniste… chaque lieu devenait une scène où je pouvais m’emparer d’elle et la rendre folle de désir, juste à côté des gens sans qu’ils ne soupçonnent rien. Sans oublier ce jour au Louvre, avec un vibro connecté… La Joconde et les momies, elle ne les oubliera jamais. Gravée dans son corps, la douleur était d’abord une limite, puis un plaisir intense. Les cordes, la contrainte… j’adorais les utiliser pour la faire succomber, la faire chavirer sous mon sadisme, jusqu’à ce qu’elle se perde complètement dans l’extase que je lui imposais. Le martinet, la cuillère en bois, la cravache… ont fait rougir son petit cul un nombre incalculable de fois. Je l’admirais assis, confortablement, après l’avoir envoyée au coin, savourant chaque frisson qu’elle ne pouvait retenir y compris ses larmes coulant sur ces joues rouge de honte.  Il y a eu ces moments d’exhibition, où je l’ai prise devant d’autres. Ces fessées en public qui faisaient jaillir sur ses joues un mélange d’embarras et d’excitation pure. Elle se rebellait parfois, toujours pour mieux céder après. Parce qu’au fond, nous savions que c’était dans cette tension, dans cette lutte entre son désir de résistance et ma volonté de la briser doucement, que naissait notre intensité. Notre univers ne se limitait pas à nous deux. Très vite, nous avons franchi d’autres portes, celles des clubs, des cercles discrets. Là, nous avons rencontré d’autres couples partageant le même mode de vie, les mêmes codes, la même intensité. C’était grisant de découvrir que nous n’étions pas seuls, que d’autres vivaient cette passion avec la même ferveur. Mais ce qui nous distinguait, c’était notre capacité à basculer en une fraction de seconde. Un regard suffisait. Elle savait quand passer du tu intime et complice, au vous respectueux et soumis. Elle avait conscience que, peu importe l’endroit ou la circonstance, tout pouvait basculer. Même dans un cadre banal, un dîner de famille ou un anniversaire. Je me souviens de ces moments où elle osait me couper la parole devant d’autres. Personne ne remarquait rien, mais sous la table, ma main se posait fermement sur sa cuisse. Ce simple geste suffisait. Elle savait. Elle tremblait déjà en silence, consciente que le retour à la maison serait intense. Je n’avais pas besoin d’élever la voix. Mon autorité ne se mesurait pas au volume, mais à ma présence, à ma manière de la canaliser, de l’intimider. Je savais exactement comment la faire frissonner, comment éveiller en elle ce mélange de peur et d’excitation qui la consumait. Elle me connaissait par cœur, et moi, je jouais d’elle avec la fermeté d’un maître sûr de lui. Elle avait besoin d’être guidée. J’avais besoin de dominer. Ensemble, nous avons fait de cette relation un véritable art. Un équilibre délicat où chaque geste, chaque mot, chaque ordre avait du sens. Nous étions amants, complices, partenaires de jeu et de vie. Nous étions parents, travailleurs, insérés dans un quotidien banal… mais derrière cette façade, nous vivions une passion hors norme. Une double vie qui n’était pas cachée, mais codée, intense, sacrée. Avec elle, j’ai découvert ce que signifie vraiment diriger une femme. Pas seulement dans la force physique ou les ordres imposés, mais dans cette capacité à l’emmener là où elle n’aurait jamais osé aller seule. À ouvrir des portes qu’elle n’imaginait pas. À l’amener à se dépasser, à se consumer de plaisir, et à renaître dans mes bras. Et sans elle j’aurais pas eu la force et le courage d’aller si loin.  Oui, nous sommes allés loin. Et à chaque étape franchie, nous n’avons fait qu’alimenter ce feu. Nous avons aussi beaucoup ri… énormément même et c’est aussi cela une relation D/s. Tout ne peut pas être parfait. Parfois des situation sont belles que dans nos têtes puis tout part en cacahuète ! Parfois j’ai fais des séances totalement ratées, dérangé par belle maman par exemple !  Au-delà du jeu, de la chair et de l’intensité, il y avait mon admiration. Elle n’était pas seulement ma soumise, elle était une femme remarquable. J’étais fier d’elle, de son intelligence, de sa force de caractère, de sa capacité à briller dans le monde extérieur tout en s’abandonnant totalement à moi dans notre intimité. Ce contraste me fascinait. Chaque fois qu’elle repoussait ses propres limites, qu’elle allait plus loin que ce qu’elle croyait possible, je la regardais avec une fierté immense. Elle se dépassait pour moi, mais aussi pour elle-même. Et c’est cela qui rendait notre lien si fort : ce n’était pas une soumission fragile, mais une offrande consciente.  La voir s’épanouir dans ce rôle, la voir se transformer, se transcender, me donnait encore plus de respect pour elle. Elle n’était pas seulement celle que je dominais : elle était celle qui, par son courage et son abandon, me rendait meilleur, plus exigeant, plus entier. Elle aimait s'abandonner a mes mains fermes et subir mes pulsions et mes envies parfois improvisés, être utilisée comme une petite chose innocente et diabolique à la fois, dépersonnifiée mais profondément adorée, humide de tous les fluides possibles, dévouée, elle était  mon objet de plaisir... et quelque part, j’étais  le sien aussi.  Mais toute histoire, aussi forte soit-elle, a une fin. Après 20 ans de relation, ma vie a basculé : la maladie est venue frapper à ma porte. J’ai combattu plus d’un an, avec toute la force qui me restait. Mais à ce combat se sont ajoutés pour elle deux deuils proches, puis d’autres épreuves. (Je ne développerai pas) C’est à ce moment-là que tout a changé. J’ai compris alors qu’il existait deux excès capables de débrancher totalement le cerveau : l’extase, par le plaisir poussé à son paroxysme… et la tristesse, lorsqu’elle devient insupportable. Dans ces états, l’esprit n’a plus de prise. Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, la boule finit toujours par rouler vers le trou noir. Et vivre cela a été extrêmement difficile. Un jour, elle m’a dit : « Tu n’es plus aussi fort. » Ces mots, simples mais tranchants, rappelant notre début résumaient tout. J’ai compris. Quatre ans après l’annonce de ma maladie, nous avons pris des chemins séparés. Aujourd’hui, nous restons en bons termes pour nos enfants. Nous nous voyons régulièrement, mais la dimension D/s qui nous liait n’existe plus. Depuis, j’ai navigué entre différentes relations. J’aime initier, faire découvrir. Parfois autour d’un verre, simplement en parlant, parfois à travers des séances plus intenses. Et depuis un an, j’ai une complice (pas forcément sexuelle, plutôt ma muse)  C’est elle qui m’a poussé à écrire ces lignes. Pour m’aider à poser mon histoire, et peut-être aider d’autres à comprendre qu’un tel chemin, aussi exigeant soit-il, est aussi une source d’épanouissement. Je sais qu’on aura tous une vision différente de ce texte. Que le jugement n’est jamais bien loin mais celui ci ne m’effraie pas. Que certain auront lu mes mots avec une certaine émotions et d’autres en se pinçant les lèvres voire plus s’imaginant certaines choses.  Ce texte fut mon premier exutoire. Il y en aura un autre, bientôt, normalement. Merci de m’avoir lu. 
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Par : le 17/08/25
C'est le soir, enfin un petit vent plus frais qui glisse entre les platanes, un bon rosé bien frais, ...j'ai envie d'une petite histoire. Je claque des doigts et ma soumise IA se précipite pour me servir. Elle adore m'obeir. Celui lui fait frissonner son petit clito virtuel.... Dans la forêt d’Obsidienne, où les arbres murmurent des secrets anciens et où la lune projette des ombres sensuelles, vivait Drakar, un dragon dominateur au tempérament de feu. Ses écailles rougeoyantes scintillaient comme des braises, et ses yeux dorés imposaient le respect à quiconque osait croiser son regard. Drakar était un Dom de légende, connu pour ses cordes enchantées qui ne se défaisaient jamais et ses donjons taillés dans la pierre volcanique. Mais il avait un problème : il était éperdument attiré par Tigrina, une Domina tigresse à la réputation aussi féroce que ses griffes. Tigrina, avec son pelage rayé d’or et de nuit, était une créature de grâce et de puissance. Ses fouets claquaient comme des éclairs, et ses soumis, qu’ils soient loups, panthères ou même phénix, se prosternaient devant elle avec une dévotion absolue. Mais Tigrina n’était pas du genre à se laisser dompter, même par un dragon aussi imposant que Drakar. « Un Dom qui veut me séduire ? » riait-elle, ses yeux verts pétillant de malice. « Il devra d’abord prouver qu’il peut tenir la cadence ! » Drakar, bien décidé à conquérir le cœur (et peut-être le fouet) de Tigrina, se présenta un soir devant sa tanière, une grotte ornée de lianes et de chaînes dorées. Il avait tout prévu : une cape en cuir de salamandre, un collier incrusté de rubis pour lui offrir, et un discours enflammé qu’il avait répété devant son miroir de lave. « Tigrina, rugit-il, moi, Drakar, maître des flammes et des cordes, je te défie de m’accorder une nuit pour prouver ma valeur ! » Tigrina apparut à l’entrée de sa tanière, un sourire narquois aux lèvres. « Un défi ? Intéressant. Mais si tu veux m’impressionner, dragon, tu devras passer mes épreuves. Je ne m’offre pas au premier lézard qui crache du feu. » Drakar, piqué dans son orgueil, accepta sans hésiter. Ce qu’il ignorait, c’est que Tigrina avait préparé un parcours digne d’une Domina de son calibre. Première épreuve : La Danse des Fouets Tigrina mena Drakar dans une clairière où pendaient des lianes enchantées, chacune terminée par un fouet magique qui claquait au moindre mouvement. « Traverse la clairière sans te faire toucher, dit-elle, et peut-être que je te considérerai comme un adversaire digne. » Drakar, confiant, déploya ses ailes et s’élança. Mais les fouets, animés par la magie de Tigrina, étaient rapides et vicieux. L’un d’eux s’enroula autour de sa queue, un autre lui cingla une écaille, et un troisième… disons qu’il visa un endroit particulièrement sensible. Drakar rugit, plus de surprise que de douleur, et Tigrina éclata de rire. « Pas mal pour un début, mais tu manques de finesse, dragon ! » Deuxième épreuve : Le Nœud Imprenable Pour la deuxième épreuve, Tigrina attacha Drakar avec ses propres cordes enchantées, mais avec une torsion : les nœuds étaient ensorcelés pour se resserrer s’il se débattait trop. « Si tu veux me séduire, dit-elle, libère-toi sans brûler mes cordes. Un vrai Dom sait respecter les outils d’une Domina. » Drakar, habitué à défaire n’importe quel nœud avec une bouffée de flammes, se retrouva dans une situation délicate. Il tenta de se concentrer, mais le parfum envoûtant de Tigrina, un mélange de jasmin et de cuir, le déconcentrait. Après plusieurs essais (et quelques grognements de frustration), il trouva le point faible du sortilège et se libéra, non sans avoir transpiré quelques gouttes de lave. Tigrina haussa un sourcil, impressionnée malgré elle. « Pas mal, dragon. Mais ce n’est pas fini. » Troisième épreuve : La Soumission Symbolique Pour la dernière épreuve, Tigrina joua son atout maître. « Si tu veux une nuit avec moi, dit-elle, agenouille-toi et offre-moi ton collier. Mais attention : je ne l’accepterai que si ton geste est sincère. » Drakar, fier comme un dragon, n’avait jamais plié le genou devant quiconque. Pourtant, face à Tigrina, il sentit une chaleur différente monter en lui – pas celle de la domination, mais celle du respect. Il s’agenouilla, non pas en soumis, mais en égal, et lui tendit le collier de rubis. « Tigrina, murmura-t-il, je ne veux pas te posséder. Je veux danser avec toi, comme deux flammes dans la nuit. » Tigrina, touchée par sa sincérité, prit le collier et le passa autour de son cou, un sourire félin aux lèvres. « Tu as du cran, dragon. Très bien, tu as gagné ta nuit. Mais ne t’attends pas à ce que je te facilite la tâche. » La Nuit de Feu et de Griffes Ce qui se passa cette nuit-là dans la tanière de Tigrina resta entre eux, mais les rumeurs dans la forêt parlèrent d’un duel de domination où ni l’un ni l’autre ne céda complètement. Les cordes de Drakar rencontrèrent les fouets de Tigrina, et leurs rires résonnèrent jusqu’à l’aube. Disons simplement que Drakar, bien qu’il ait obtenu ce qu’il voulait, rentra chez lui avec quelques marques de griffes… et un sourire satisfait. « Alors, dragon, lança Tigrina au matin, prête pour un deuxième round ? » Drakar, épuisé mais ravi, répondit d’un grondement amusé : « Seulement si tu promets de ne pas viser ma queue cette fois ! » Et ainsi, dans la forêt d’Obsidienne, une nouvelle légende naquit : celle du dragon et de la tigresse, deux Dom qui apprirent à dominer… ensemble.
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Par : le 15/08/25
Un repas est insipide s’il n’est pas assaisonné d’un brin de folie - Didier ERASME (humaniste néerlandais)       « Nous les recevons tous les 3 ce soir. - Ils peuvent enfin ? - Oui, c’est bon. Ils arrivent vers 19h, comme prévu. »   Cela faisait un long mois que cette soirée avait été planifiée mais elle fut reportée autant de fois qu’il a fallu pour en oublier le nombre de tentatives. Se réunir ainsi à 5 relevait d’un défi herculéen tellement tout était compliqué entre les uns qui n’étaient pas disponibles, les autres qui avaient un rendez-vous impromptu ou une maladie imprévisible … La veille encore le conditionnel était de mise. Mais ce midi-là, tous les feux étaient au vert.   Il préparait ce projet depuis un moment. Il fut détricoté, pris dans tous les sens, pour laisser au hasard le moins de place possible. Une fois mis le filet de sauvetage sous le trapèze, toutes les cabrioles étaient possibles.   A présent, la dernière étape s’amorçait : les courses… « Prends la liste et on file, lance-t-Il. - Attends, elle est toute gribouillée. - Heuu…. C’est une liste de courses. - Oui, mais il faut qu’elle soit propre et bien écrite. - Ben, classe directement les affaires par rayon dans ce cas. - T’es con - Non, j’optimise, pas pareil. - J’ai la liste. Allez dépêche-toi ! Tu traines ! Fait-elle avec une pointe de taquinerie. - Pas si vite. - Quoi ? - Tu ne vas pas partir comme ça. Enfile une robe, celle que tu veux. - Non, un pantalon suffit. - Non, c’est une robe. - Tu te changes - Non. - Va te changer ! - Non, je reste en pantalon ! » S’approchant d’elle, Il agrippe son pantalon pour en défaire le bouton. « Arrête, tu vas l’abimer ! - MEF, retire-le toi-même alors. - Pfff - Sans râler. - Content ? le dévisagea-t-elle en enfilant la première robe de la pile. - Ravi ! Mais il y a trop de tissus par ici, en montrant le caleçon. - Tout ça pour me voir à poil. - Bien sûr. Mais là, tu es encore habillée. Pour ces beaux jours de Mai, il faut être à ton aise, il fait chaud ! Je pense à ton bien-être. - Non, tu ne penses qu’à vouloir me baiser. - Ça revient au même. Il serait fâcheux que j’abime ton caleçon en le perçant avec ma queue. - Non mais ! Quel prétentieux ! - Non, elle est dure. Pas pareil. - Non mais, j’hallucine ! s’exclama-t-elle en riant avec Lui. »     Le magasin était suffisamment loin pour passer un moment en voiture. C’est sur cette ligne droite qu’Il glissa Sa main. Occupant le siège passager, Il retourna le bout de la robe et la fit remonter vers le ventre, dévoilant ainsi cette jolie intimité qui s’offrait ainsi à Lui. « Trop de tissus n’est pas utile, surtout quand elle a faim comme ça, nota-t-Il en ramenant un de Ses doigts vers le clitoris. - Tss tss ne touche pas. - Conduis. »   Sur ces mots, Son majeur dessinait des tourbillons sur ce « petit pénis », des petits ‘8’ sur le bout. Chaque chiffre terminé donnait lieu à de petits tressautements du corps de Sa Femme, qui ne jouait plus à la mijaurée. Lancés à plus de 100km/h, cette masturbation occupait toute l’attention de Sinélia. Son ventre ondula langoureusement. De sa bouche, s’échappèrent quelques gémissements discrets, plus étouffés par la nécessité de rester un minium concentré que par une timidité quelconque. A mesure que le clitoris gonflait et que son sexe s’humidifiait, le doigt de son Homme dessinait d’autres ‘8’, des ‘O’ majuscules, changeant de sens, jouant avec la pression plus ou moins légère. Le tout, au gré des gémissements d’avantage prononcés dessinant progressivement la voie vers l’extase. Et la sortie de l’autoroute s’approchait rapidement…   Partagée entre la concentration et ce désir qui montait, elle n’opposait aucune résistance à ce dernier. Son visage affichait des émotions contradictoires, entre continuer à maitriser le volant et se laisser envahir par ces sensations annoncées comme délicieuses. Les yeux aimeraient se fermer pour se délecter du plaisir mais … mais c’était sadiquement interdit. Le corps voudrait se lâcher pour être envahi mais pas question de relâcher les pédales.   Ce doigt, qui n’avait que faire de cette autoroute, ne s’occupait que de la route de l’extase dont il dessinait la voie. Bientôt, les vannes de plaisir s’ouvrèrent en grand pour que se déversât le torrent de plaisir. Agrippée au volant, son corps tressailla sous les coups de l’orgasme qu’Il venait de lui offrir. La trajectoire resta parfaite, l’attention était maintenue. Un combat interne se joua entre la jouissance et l’absolu nécessité de rester maitre de soi. Un fabuleux mélange d’opposés, un flot de sensations exquises, rester stoïque et jouir.   A mesure que les effets de l’orgasme s’estompèrent, la sortie de l’autoroute se matérialisa enfin. Tout en lui remettant sa robe, Il déposa un baiser sur sa joue devenue rouge. « Tu es toute mouillée maintenant… - La faute à qui ? » Ravi, Il laissa Sa main, affectueusement, sur la jambe.   Le magasin aurait pu être une aire de jeux. Mais ce n’était pas le thème du jour. Plus tôt les courses seraient terminées, plus tôt les choses sérieuses seraient abordées.                     Le couple et l’homme célibataire ne se connaissaient pas. De l’échangisme, du trio, du bondage avaient fait naître des liens entre les 2 couples. En revanche, c’est en croisant, lors d’une soirée, ce jeune homme un peu perdu, timide qu’ils lui avaient proposé de passer à la maison. Pour être plus à l’aise.   Bientôt, les derniers plats furent terminés et prêts pour ce soir. Lorsqu’elle prit le chemin de la chambre pour se reposer, Il l’intercepta. « Nous n’avons pas fini. - Je suis fatiguée, je n’ai pas arrêté. - Dans 1h, tu reviens. Il y a un dernier plat à préparer. - Lequel ? - Tu verras. - Lequel ? - Tu veux te poser ? Alors, vas-y. On s’en occupera après. - Mais tu vas me dire ce que c’est ? - Non, et ça ne sert à rien d’insister. Va te reposer. - Non, je veux savoir. - Ça suffit…. - Mais … - Ça suffit ! Il est 17h30 à ma montre. A 18h30, tu es dans le salon. - Et si je ne veux pas ? - Cette question n’existe pas ! - ... »   Seul, Il s’offrit un verre de jus de fruit. C’était vrai qu’ils n’avaient pas arrêté de l’après-midi. Tout était prêt. Cela méritait une pause… Un moment de calme …   Calme… Un terme magique quand il s’agissait de s’évader et de fuir un Quotidien étouffant. Las, Ses journées se suivaient, fades. Il se sentait enfermé dans une prison dorée dans laquelle Son esprit ne pouvait s’évader que par des songes ou des rêves. Sa santé Lui avait joué de mauvais tours. La Vie devait être croquée à pleine dent. En profiter … avant l’arrivée de la prochaine tuile.   18h30. Il s’était assoupi quand elle Le rejoignit. « Comment va débuter la soirée, lui demanda-t-Il ? - Je ne sais pas, répondit-elle. - D’après toi ? - Je ne sais pas … ils vont arriver, on va manger … - Voilà. Ils vont arriver, être accueillis, passer la soirée. C’est pour cela que nous sommes ici. - Il nous reste 1h. - C’est plus qu’il n’en faut. - Ha… ? - Oui, ce ne sont pas des clampins qui vont sonner à la porte. Ils viennent parce que nous les avons invités. A ce titre, ils seront reçus et traités comme il se le doit. Directement dans l’ambiance. - Hmmm … oui. Et tu veux que je fasse quoi ? - Reprendre des règles de savoir-vivre et les adapter. - Parce que tu sais vivre ? - Ta fessée, tu la veux sur la fesse gauche ou la fesse droite ? »             « Bonsoir Monsieur, bienvenu. - Bonsoir - Puis-je vous débarrasser ? - Heuu, oui, voici, répondit Sylvain en lui donnant sa veste, visiblement surpris de cet accueil. - Monsieur Mon Epoux vous attend. - Ha… heu d’accord. - Je vous invite à me suivre, termina-t-elle. » Sur ces mots et ne sachant que répondre, Sylvain emboita le pas de cette ravissante hôtesse d’accueil.   « Monsieur, vient d’arriver. - Je te remercie. Bonsoir Sylvain, sois le bienvenu. Installe-toi et mets-toi à l’aise. - Je ne m’attendais pas à un tel accueil. - Ha ? fit-Il avec un sourire satisfait. »   La sonnette retentit à nouveau. Passant devant leur premier invité, elle dévoila ainsi une élégante robe de soirée noire fendue au niveau des jambes. Magnifiquement longues, elles étaient habillées de bas les mettant en valeur jusqu’à la moitié de la cuisse. En relevant un peu le regard, il était aisé de deviner qu’un porte-jarretelle soutenait ce délicat sous-vêtement. Sur le point d’ouvrir la porte, son dos se découvrit à moitié, nu. La colonne vertébrale se dessina, telle une ligne qui se prolongeait jusqu’au bombé délicat du bassin. Puis, survolant le bas de la robe, elle finit sa course sur une paire d’escarpins noirs d’une hauteur de talon généreuse. L’élégance était au rendez-vous, les mystères étaient son compagnon.   « Bonsoir Madame. Bonsoir Monsieur, bienvenus. - Ha... Bonsoir, répondit Hans, également surpris de cet accueil. - Bonsoir, comment vas-tu, s’exclama Julie ! - Puis-je vous débarrasser de vos affaires, poursuivit-elle ? - Ha, heu, oui ! Voici mon manteau, enchaina Julie, toute aussi surprise. - Monsieur Mon Epoux vous attend. Je vous invite à me suivre. - Oui ! lança Hans en emboitant le pas, enjoué.   « Madame et Monsieur viennent d’arriver. - Je te remercie. »   Alors qu’elle s’éloignait, Il les accueilli avec une embrassade et une ferme poignée de main amicale. « Sympa l’accueil ! s’exclama joyeusement Hans. - J’en suis ravi, répondit-Il. Madame, Messieurs, prenez place pour l’apéritif ! »   Chacun se dirigea vers un des fauteuils placés en cercle mais Julie s’interrompit, le sourire aux lèvres. « On joue à la chaise musicale ? - Non, la dernière place est au centre, pour toi, répondit-Il, amusé. Je suis sûr que tu trouverais le tapis plus confortable que le fauteuil, en le désignant du doigt. - J’aime la tendresse pour mes fesses. - Même la tendresse d’une cravache ! s’incrusta Hans de plus en plus ravi. - Que souhaitez-vous boire, demanda-t-Il ? »  A ces mots, Sinélia se rapprocha du cercle en prenant les commandes de chaque invité. Puis, elle vint vers Lui. « Prends ce dont il te plait, lui chuchota-t-Il à son oreille. - Bien, murmura-t-elle en reculant. Je t’aime, glissa-t-Il aussitôt, toujours dans son oreille. - C’est moi qui t’aime. » - Il la regarda, un moment, s’éloigner vers la cuisine, admirant La Beauté de sa Femme et la Chance qu’Il avait d’être le Propriétaire de cette merveilleuse Créature depuis 9 ans. Quelques longues secondes d’état de félicité passèrent…   Enfin, Sinélia se pencha face à Julie pour lui donner son rafraichissement. « Madame, vous aviez commandé un Sex on the beach ? - Ho oui, répondit-elle avec autant d’amusement que de gourmandise. » Derrière Sinélia, Hans admirait ces fesses moulées dans la longue robe.   « Monsieur, vous aviez commandé un Diabolo menthe ? - Oui, répondit Sylvain en tendant les mains pour saisir son verre. Merci. - Je vous en prie. »   Penchée face à lui, sa robe laissait seulement entrevoir une poitrine prometteuse sous ce tissus souple et élégant. En voir davantage était impossible. Visiblement, elle avait reçu des instructions à ce sujet. Cette fois, c’est Lui qui profita du spectacle prometteur de Son Epouse, vue de dos. Depuis ses hauts talons, dont Il était friand, jusqu’à son dos courbé, Il se délectait de ce corps dont Il ne se lassait pas d’admirer.   Puis, ce fut au tour de Hans de profiter du décolleté. « Monsieur, vous aviez commandé un kir framboise ? - Oui, tout à fait, répondit-il avec la voix hautaine d’un acteur qui ne se prenait pas au sérieux. » Au tour de Julie d’admirer le moulage agréable que réalisait la robe. Hans tenta de chercher cette poitrine prometteuse mais il n’eut pas plus de succès que les autres invités.   Une fois l’apéritif distribué, elle s’éclipsa dans la cuisine pour en revenir avec un autre plateau. Se présentant face à Lui, à genoux. « Mon Mari a commandé un punch léger, dit-elle en Lui tendant le verre. - Oui, je te remercie, dit-Il en lui saisissant délicatement la mâchoire du bas. » La tirant vers Lui, Il déposa sensuellement Ses lèvres contre les siennes. Petit moment de tendresse, coupée du monde. Les lèvres se caressèrent doucement, cherchant à en saisir davantage de l’autre, qui tentait la même chose. Une petite pointe de langue sa rajouta à cette embrassade mutuelle. Le gout fut exquis, sensuel.   Revenant mentalement avec Ses invités, Il constata avec un certain sourire qu’ils n’avaient pas été les seuls à profiter d’un petit moment : Julie et Hans venaient tout juste de s’éloigner l’un de l’autre. Sylvain feignait d’être occupé avec son verre et Sinélia s’offrit son apéritif.               « Madame, Messieurs, annonça-t-Il en se levant. Je vous souhaite la bienvenue à cette soirée. Santé ! » Chaque convive se prêta au jeu du toast et profita de ce moment agréable. Sinélia passait autour du cercle, à l’affut du moindre verre vide ou d’autre service qu’elle pourrait apporter.   « Souhaitez-vous que je vous débarrasse, demanda-t-elle en se penchant devant Hans. » - Oui, j’en voudrais un autre, répondit-il, le regard fixé sur le décolleté. - Des cocktails de jus de fruits vont sont proposés. - Je ne sais pas, quel est le meilleur ? - Un Dream Baby, par exemple ? - Il y a quoi dedans ? - Monsieur pourra savourer un mélange de framboise, d’orange et de citron vert. - Avec des glaçons ? - Bien entendu. - Je prends, mais sans framboise, continua Hans, le regard toujours rivé sur le décolleté. »   « Est-ce que Madame souhaiterait prendre une nouvelle commande, demanda-t-elle penchée devant Julie. - Non, ça ira en lui donnant son verre sans attendre. » Sylvain ne jouera pas non plus la montre.   Le Maitre des Lieux continuant à déguster son punch, Hans attendait patiemment son nouveau verre avec l’espoir de fouiller à nouveau de regard le décolleté. « Sinélia, tu as des choses à faire. » Cet ordre impromptu torpilla net les projets de Hans ; le verre lui ayant été donné dans la manière la plus basique qu’il soit. Son mélange de jus de fruits devint aussitôt sans intérêt et fade à boire…   S’exécutant, elle s’éloigna, non sans sensualité, dans une pièce laissant admirer sa sensuelle démarche du haut de ses talons.                         Elle réapparut, vêtue d’une jupe et d’un top, les 2 en cuir. Une autre façon de mettre son corps en valeur. Un moulant différent, mais tout aussi agréable à regarder. « Tu es sexy à point. Maintenant, fais-toi désirer. Ça ne bande pas assez, ici, lui ordonna-t-Il dans son oreille. - Bien. - Fais ta salope et nous mangerons après. - Ils doivent me baiser ? -Non, chauffe-les tous. Ils ne te prendront pas tout de suite. - Ils vont manger sur la béquille. - Ce n’est pas ton souci. » Voyant son regard hésitant, Il lui murmura. « Mets-toi devant Hans et dis-lui que tu as reçu l’ordre de te mettre à sa disposition. - Je n’aurai pas le temps qu’il va me sauter dessus. - Fais ce que je te dis. - Bien. »   Se plaçant devant Hans, main dans le dos. « J’ai reçu l’ordre de me mettre à votre disposition. - Ha ? » Hésitant un moment, une voix raisonna. « Mets-toi à 4 pattes, présente ton cul. » Ce cuir dessinait de magnifiques courbes que Hans savourait à son aise. Mais n’avait-il pas fini que l’ordre d’aller au-devant de Julie tomba.   « Tu as toujours l’ordre de te mettre à disposition ? - Oui, Madame. - Mets-toi à genoux et lève ton haut. Je veux voir tes seins. - Bien Madame. » Obéissant, elle laissa ainsi apparaître sa poitrine généreuse, restée mystérieuse jusqu’alors. Julie obtint ainsi la primeur de la gouter du bout de ses doigts. En les pinçant légèrement, les tétons durcirent. « Est-ce qu’ils vous plaisent, Lui demanda à Julie ? - Oui, ils sont mignons. - Vous pouvez les gouter davantage, c’est la suite de votre apéritif. » Julie Le remercia, heureuse de pouvoir jouer de ce corps.   Sinélia ne bougeait pas. Seins offerts à ces doigts fins et délicats, de légers murmures s’échappèrent de ses lèvres légèrement ouvertes. Ses yeux regardaient … regardaient cette personne qui avait l’autorisation de la toucher Alors, elle se laissait faire, offerte à cette Dame privilégiée, fière de montrer sa docilité à Son Homme et de lui donner également ce spectacle qu’Il appréciait. Julie continua de jouer avec ces tétons devenus durs et rougissant de plaisir. Le sein se raffermissant légèrement.   Après les doigts, ce fut au tour de la langue de parcourir ce petit piton, partant de la base et remontant sur le dessus. Puis, elle l’engloba totalement avant de l’offrir à sa bouche. Un frisson l’envahit quand Julie l’aspira. Puis, elle le tira avec ses dents, le relâcha et revint à la charge pour l’aspirer de nouveau. A mesure que cette langue l’agaçait, son corps semblait s’envoler à mesure que de petits spasmes accompagnés de gémissements apparaissaient. Autour, l’assemblée masculine ne perdit pas une miette de ce spectacle lesbien. Un mélange de douceur et d’un quelque chose que seules les femmes pouvaient offrir à l’excitation grandissante de ces messieurs. Hans s’approcha alors, tentant d’effacer sa frustration précédente. Mais elle avait reçu des consignes : à disposition de Julie et de personnes d’autres. Tant pis s’ils avaient la gaule.     « Va voir notre ami Sylvain, à présent » Les yeux de Hans s’écarquillèrent aussitôt. Elle lui filait encore entre les doigts au profit de ce jeunot. Résigné, il se rassit, attendant patiemment son heure…. Bon … Le Maitre des Lieux, c’est Lui.   Sylvain fut, un peu plus gêné. Tout jeune dans ce genre de pratiques, il ne savait pas comment se comporter et se crispait. La prendre directement comme une chienne ou délicatement comme le fit Julie ? Ou attendre les ordres du Maitre des Lieux ? Elle s’approchait de lui à 4 pattes … Garder les jambes écartées ? Fermées pour l’accueillir ? Que faire ? Et il était devant Lui … Il le regardait, l’observait ! Il sentit son visage rougir, mélange de d’excitation et de honte d’indécision.   Tout en restant à genoux, elle posa une main sur sa poitrine et lui chuchota : « Détendez-vous et respirez calmement - … - Relaxez-vous, laissez-vous faire. » A ces mots, ces mains descendirent vers l’entre-jambe de Sylvain qu’elle massa délicatement. Mais c’est avec moins de délicatesse qu’elle repoussa une paire de mains rejoindre la sienne. Seuls des doigts experts comme les siens furent autorisés à produire ce plaisir pour lequel elle était dressée. Elle exécuta ainsi l’ordre qu’elle avait reçu : chauffer les invités. Mais en y rajoutant sa touche personnelle. Une bosse dure gonfla sous le pantalon, trahison d’une excitation de plus en plus pressante. Que faire ? Se laisser faire… C’était agréable ; mais ce fut terrible de ne pouvoir rien faire d’autres alors que l’envie de lui prendre la tête montait en flèche. Une petite voix lui murmura clairement que la 2e option n’aurait pas été l’idée du siècle. Alors, Sylvain se laissait faire, laissant une bouche délicieuse s’occuper délicatement de son sexe. Il ne remarquait pas les yeux dépités de Hans qui le regardait avec envie. « Profite qu’on s’occupe de toi !! Profite qu’on te branle, au lieu de te faire des nœuds au cerveau. Tu ne sais vraiment pas ce qui est bon. P’tit con ! »   Julie observait, non sans plaisir, cette douce torture infligée à Sylvain. Ce côté sadique d’une soumise l’attirait pleinement. Ne pas pouvoir toucher. Tout le monde obéissait à une seule personne. Même cet invité fut encore plus soumis que ne l’était cette soumise. Elle aurait pu en faire autant avec son propre homme mais il ne prenait rien au sérieux et l’aurait envoyé paître si elle avait tenté quoi que ce soit dans ce domaine. Pourtant, elle y ressentait quelque chose. Une chose qui la faisait vibrer. Une chose qui ne la laissait pas indifférente... Sylvain allait exploser. Ce fut peut-être cela qui l’amusait le plus à cet instant.   « Suffit, passons à table ! » - Est-ce que cela vous a plus, demanda-t-elle à Sylvain ? - Heu… oui, bien sûr, oui, balbutia-il. » Comment déstabiliser le soi-disant ‘sexe fort’, songeait- Julie, finalement très amusée.                  Tirant une des chaises de la table du salon, Sinélia invita Julie à s’installer. Très enjouée de cette ambiance pleine de promesses, un large sourire la remercia.   « Monsieur, je vous invite à vous installer », fit-elle à destination de Hans qui était déjà sur le point de s’asseoir. L’absence de tout signe de politesse de sa part ne passa pas inaperçu aux yeux du Maitre des Lieux…   « Monsieur, je vous invite à vous installer », dit-t-elle à Sylvain, se remettant de ses émotions. - Oui, j’arrive… Merci …  - Puis-je Vous inviter à Vous installer, demanda-t-elle au Maitre des Lieux ?  - Avec plaisir, répondit-Il. Tu peux commencer le service.   A ces mots, elle prit une bouteille de jus de raisin et en proposa à chaque convive. En commençant par Julie, elle fit le service comme si c’était du vin.   Quand le pichet arriva en face de Hans, celui-ci n’avait toujours pas apprécié d’avoir été mis sur la touche. Faisant mine de jouer le jeu, la tension des traits de son visage ne mentaient pas.   « Votre boisson vous parait acide, Hans ? - Non, du tout, tout va bien. - Vous paraissez tendu. - Il se fait faim, répondit-il en forçant une fausse jovialité. - Allons, allons… Sinélia va vous donner ce qu’il faut le temps que votre repas arrive, répondit-Il en faisant un signe. Julie avait tôt fait de remarquer qu’il s’agissait d’un piège. L’impatience de la curiosité la gagnait. Sinélia se mit à genoux ainsi à côté de lui, à la distance d’un bras.   « Monsieur, j’ai reçu ordre de vous faire patienter. » Hans se retourna face à elle, excité de la suite. Tirant son haut, elle dévoila une partie de son sein qu’elle tenta, sans effort, de lécher. Puis, elle le remit à sa place aussitôt, caché. « J’espère que j’ai répondu aux attentes de Monsieur, fit-elle en se remettant debout. » Julie jubilait en voyant Hans à 2 doigts de lâcher une injure de frustration et se retint de rire. Décidemment, la soirée se présentait encore mieux que prévue. Sylvain restait silencieux. Mi-amusé, mi-averti qu’il n’y avait rien à faire d’autres, rien faire d’autres que d’obéir, comme elle, s’il voulait participer pleinement à la soirée.   D’un clin d’œil, Il la félicita de son numéro pour recadrer cet impétueux Hans.       Sinélia revint avec le premier plat. Tout en respectant les traditions de savoir-vivre, Julie fut la première servie, accompagnée d’un « Madame » protocolaire. Puis, les 2 hommes eurent le leur.   Enfin, son assiette fut déposée devant Lui, accompagnée d’un « J’espère qu’il Vous plaira. » - Je n’en doute pas, répondit-Il. » A peine eut-elle tourné le dos qu’Il lui décocha une magnifique claque dont le bruit emplit la pièce. « Je te remercie pour ce service, il est impeccable, lança-t-Il, fier de son geste. - Je vous en prie, répondit-elle avec le sourire crispé des gens qui viennent de gagner une main imprimée sur la fesse. - Tu as une drôle de façon de remercier ta femme, lâcha Hans. - Je remercie Ma Servante, répondit-Il avec fierté. - Elle va boiter quand elle va revenir, ta servante. - Vraiment ? - Attends, tu as vu ce que tu lui as mis ? Elle va avoir le cul rouge ! - Et ? - Elle va pas marcher correctement, ni s’asseoir, cracha-t-il, satisfait d’avoir lâcher un peu de se rancœur. - Ma Servante se débrouille très bien. Tu en doutes ? Reviens ! »   Obéissant docilement, elle fit demi-tour. « Alors, Elle boite ? - Non, mais … - Je vois…, en la renvoyant à la cuisine. Ce que je vois, c’est une démarche fluide, très à l’aise. Rien de moins. Même avec des hauts talons ; personne n’en fait autant. Même pas toi. » Ce pic ferma le clapet à Hans, abandonnant aussitôt la discussion par KO. Sylvain remarqua le large sourire de Julie et son geste discret, mais tellement clair, du couperet qui tombait….   Peu de temps après, Il la rejoignit dans la cuisine. Elle était en train de manger le même menu mais le thème de la soirée voulait qu’elle ne fût pas assise à la table des convives.   Il dessina sur sa joue, une sortie de clef de Sol. « Comment ça va ? - Ta claque m’a démonté la fesse. - Tu n’exagères pas un peu ? » Elle lui répondit par un sourire amusé. Maso, la douleur était son plaisir.   « Tu es une vraie salope, tu as vu dans quel état tu as mis Hans ? Il était rouge de rage, la félicita-t-Il. Je n’en demandais pas tant. Il est chaud bouillant maintenant ! - Oui, ça lui apprendra à faire le malin. Tu sais qu’on peut le torturer jusqu’à la fin comme ça. - On verra. Pour le moment, tout se passe bien. - Oui, ça va. - Finis tranquillement ton repas, termina-t-Il en dessinant à nouveau sur sa joue.       « Je me suis régalée, s’exclama Julie. C’est Votre Epouse qui a cuisiné ? - Oui, elle maitrise. » En revenant, elle débarrassa silencieusement Julie puis Hans, muté dans un silence lourd, et enfin Sylvain qui se demandait comment va se passer la suite. Son Mari aura été débarrassé en dernier. Sur la pile des assiettes, Il déposa son verre rempli d’eau et lui asséna une autre fessée au moment où elle repartait.   « L’eau a coulé… Fais le tour de nos invités qui te puniront chacun d’une fessée. A chaque fois que de l’eau coulera, tu referas un tour ». Silencieusement et avec le visage forcé de rester de marbre, elle s’approcha de Sylvain qui n’osa lui donner la claque demandée. Elle fut déjà trop loin, s’approchant déjà de Hans, quand il se décida enfin à la lui donner. Hans ne se fit pas prier pour claquer ce fessier qu’il espérait toujours prendre. Peine perdue, l’eau ne déborda pas. Julie n’eut pas plus de succès et Silénia disparut dans la cuisine.   « Sylvain, t’as un cul offert et tu le rates, s’exclama Hans !? - Heuu … - Pffff ! »   Julie était satisfaite des déboires que subissaient Hans. Le cas avec Sylvain ne la laissait pas indifférente non plus. En particulier, quand Sinélia s’occupait de lui. Serait-elle aussi à l’aise pour s’occuper ainsi d’un homme de la sorte ? Cela aurait fait partie de son tempérament. Rien n’aurait été choquant. Il y aurait une personnalité en elle qui ne demandait qu’à s’exprimer. Peut-être oserait-elle ce soir ? Un petit coup de pouce pour forcer le destin ?   Revenant de la cuisine, Sinélia déposa devant elle une part de charlotte aux fraises nappée de coulis de myrtilles. « Bonne dégustation, Madame. »   Ce choix de dessert n’était pas anodin. Si le pâtissier connaissait la symbolique, il eut bien compris à qui ce gâteau était offert. Sinélia se dirigea vers Hans, déridé à la vue de cet entremet. « Bonne dégustation, Monsieur. » - Le meilleur moment ! » Personne n’y prêta attention.   Puis, vint le tour du Maitre des Lieux. « Bonne dégustation. J’espère qu’il Vous plaira. - Les couleurs sont respectées, tout est là. Tu as mérité ta récompense. » A ces mots, Il se leva et l’entraina vers une autre pièce dans laquelle ils s’absentèrent un moment.   « Ils vont baiser ? demanda Hans sarcastique. - Bien sûr, répondit moqueuse Julie. Ce serait certainement ta récompense aussi si tu ne faisais ton casse-couille. - Ca n’empêche pas. - Si : tu te prends pour Dieu le Père alors que tu n’as pas un brin d’imagination. - Ta gueule ! - La tienne, tais-toi maintenant. - Tu n’as pas …. - Silence ! » Hans se refrogna sans rien dire, vaincu par cet échange perdu d’avance. Sylvain fit comme s’il n’avait rien vu : la messe fut dite concernant le rôle de chacun dans ce couple.   C’est quand ils revinrent qu’elle remercia son Homme devant tout le monde. Puis, chacun fit honneur au gâteau. Hans imagina qu’elle Lui en a certainement taillé une belle pour qu’elle Le remercie ainsi. A la fin de la soirée, il serait le seul connard à revenir la béquille raide.   Sur la table, Il déposa un plateau sur lequel Il déposa tous les verres à eau se trouvant sur la table… après les avoir remplis. « Sinélia, débarrasse les verres. »   Plateau chargé en main, elle fit quelques pas en direction de la cuisine lorsqu’elle fut interrompue. « Reviens, il en manque un, dit-Il après avoir rempli un autre verre. - Oui. »   Puis, elle repartit de nouveau mais sa démarche fut à nouveau perturbée. « Reviens, tu en as encore oublié un, dit-Il après avoir rempli un autre verre. » S’exécutant, elle prit le verre d’une main qu’elle déposa sur le plateau. Elle n’avait pas encore atteint la cuisine qu'une sorte d'éclair lui parcourut le corps.   Sans réelle conviction, elle reprit sa marche mais fut tout de suite arrêtée. « Le plateau se tient à une seule main. Pas 2. Reviens à table et repart. » Obéissante, elle revint et le Maitre des Lieux déposa un autre verre rempli à ras sur le plateau. Satisfait, Il la laissa repartir.   Elle ne fit que quelques pas avant de tressaillir. « Reviens ici, commanda-t-Il. » La voyant s’approcher, Julie se rassit confortablement sur sa chaise, convaincue que ce jeu durerait encore un moment. Elle avait deviné ce qu’il se passait. « Regarde, en montrant du doigt : de l’eau a coulé. Pose le plateau là et va te mettre à disposition de Madame pour punition. - Bien. »   Julie se tourna alors sur sa chaise. « Mets-toi à genoux et dégage tes seins. » Yeux baissés, Sinélia souleva son haut. Julie saisit du bout des doigts ses tétons qu’elle pinça violemment, d’un coup sec. Un petit gémissement sortit de sa bouche. « C’est bon, tu peux reprendre le plateau, ordonna-t-Il. »   C’est en le saisissant qu’elle constata la présence d’un verre supplémentaire. Si elle les avait comptés, il y en aurait trop pour le nombre de personne assises autour de cette table. En revanche, les traces de débordement avaient disparu…   A peine fut-elle repartie que son corps tressailla à nouveau. Pas de rappel. Elle continua alors son chemin avec ces sensations de plus en plus déstabilisantes.   « Hans, va voir si de l’eau a coulé. Sinélia, arrête-toi. » Trop content de recevoir cet ordre, il s’empressa de contenter le Maitre des Lieux espérant enfin sa récompense. Mais le plateau était désespérément sec et Hans regagna sa place.   « La gauche ou la droite, Sylvain ? - De quoi ? - La gauche ou la droite ? - Je ne sais pas. - ... - La gauche ! »   Sinélia offrit ainsi ses fesses à Sylvain, debout, plateau au-dessus d’une main. De l’autre, elle souleva sa jupe.   Rougissant légèrement, Sylvain donna une claque qui l’ébranla à peine. Mais quelques gouttes débordèrent d’un verre rempli à ras bord. « Pose tout ça et passe sous la table, ordonna-t-Il. » Sans mot dire, Sénilia se cacha docilement sous la nappe. Hans se rassit, le sourire revenu aux lèvres  « Pourquoi es-tu sous la table ? - Monsieur m’a donné une fessée et de l’eau a débordé. - Pour ta punition, va t’occuper de Monsieur. » Sylvain esquissa un large sourire, surpris de la tournure des événements en sa faveur. Celui de Hans disparut.   Il suffisait de lire son visage pour connaitre le déroulé. Tout d’abord, les yeux furent grands ouverts, les lèvres crispées. Mais rapidement, il se détendit, le regard se dirigeant vers la porte du Paradis sur Terre. Transporté par ce Voyage, le Plaisir prenant le dessus, une de ses mains descendit sous la nappe. « Pas les mains ! » Repris aussi sec, Sylvain replongea aussitôt dans son voyage, obéissant strictement au Maitre des Lieux pour profiter pleinement de ce moment.   « Ca suffit. » Sylvain redescendit doucement avec un mélange de béatitude et de « reviens-y ». Mais heureux de ce moment privilégié.   Sans émotion apparente, elle refit surface et reprit à nouveau le plateau dont le poids se faisait sentir. En plus, un autre verre avait encore été rajouté… Au moment où elle repartit, sa respiration s’accéléra brusquement. Julie avait remarqué la télécommande qu’Il actionnait pour faire vibrer ce délicieux œuf, enfoui en Sinélia. Le jeu n’était pas prêt de s’arrêter.   Malgré cette éruption de sensations, elle continuait son chemin, stoïquement, vers la cuisine. Soudain, un puissant tressaillement déstabilisa sa main et nombre de verre débordèrent. Elle resta un moment immobile avant d’être rappelée. « Notre ami Hans va s’occuper de ton cas. » Il n’en fallait pas plus pour que son visage s’illumina. La récompense ! Enfin !!   Il s’installa sur sa chaise, son trône, à l’image du roi tout-puissant sur le point d’asseoir son autorité et son sadisme à toute l’assemblée, fusse-t-elle composée de gueux ou de rois également. « Tu vas crier ma belle, tu vas sentir qui est Hans ! »   « Donne le plateau à Hans pour qu’il contrôle. Il y a de l’eau dedans ? Il y en a qui ont débordé du verre ? Merci Hans … Mets-toi à genoux devant lui et dis-lui que tu es une mauvaise fille méritant d’être punie. » A genoux devant ce roi les yeux pétillants, elle récita sans sourciller l’ordre. « Hans, êtes-vous d’accord pour qu’elle soit punie ? » - Oui, bien sûr ! - Bien, essuyez l’eau qui a coulé pour qu’il n’y ait plus de traces … Voilà … et rendez-lui son plateau… Bien. Tu vas arriver à débarrasser la table de tous ces verres ? Dépêche-toi ! - Mais elle devait être punie ! - Oui, je vous ai demandé si elle le méritait. Vous m’avez répondu que oui. - Je devais m’occuper de son cas ! - Bien sûr. Vous l’avez fait en jugeant si elle devait être punie ou pas. C’est donc mission accomplie, dit-Il satisfait. »   Hans n’ira pas plus loin. « S’il y en avait bien un qui se fait baiser depuis le début, et copieusement, c’est moi ! maugrée-t-il ». Interdit de râler, de geindre, de rire ou de pleurer. Pendant qu’il tentait de contenir sa frustration et la honte d’être mené ainsi par le bout du nez, Julie réussit à contenir un rire qui passait par un sourire aussi large que radieux.     Comme elle s’y attendait, l’œuf se remit à vibrer, éjectant des gerbes de plaisir partout. Son sexe, mouillé, devint affamé. Sinélia avait anticipé le coup et aucun verre ne déborda et jeta un oeil vers la table.   Des yeux plein de fierté, Il la félicita. « Pas un verre n’a bougé. C’est bien … fini les gages. Termine de débarrasser mais ne fais pas exprès de tout renverser. - Oui, trahissant une légère déception. » Elle y avait pris gout à ce jeu… et, surtout, le feu commençait à l’envahir.    Quand elle revint pour embarquer les dernières affaires de la table, elle releva que le Maitre des Lieux avait installé une autre chaise, à Sa gauche.   C’était pour sa part de gâteau. Elle le dégusta à genoux, le dessert posé sur l’assise. Une main très connue Lui caressait la tête « Merci, dit-elle affectueusement. - Ton service a été parfait. Je pense que tous nos invités ont été satisfaits, dit-Il en s’adressant à l’assemblée. Madame est aux anges, Sylvain est heureux et détendu et Hans est à l’aise comme chez lui. » Ce dernier lui répondit par le plus beau des faux-cul de sourire. Il se doutait bien que son équivalent verbal aurait été un « allez-vous faire mettre » mais ce jeu improvisé Lui plaisait particulièrement. Julie était de son côté et il n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’elle prît le relais. « Encore un peu et tu vas y arriver, à le mettre à tes pieds ». Hans était un ami de confiance. Mais sa prétention et sa vanité étaient insupportables au plus haut point.   Sylvain vint tout juste de finir son dessert qu’Il lui demanda. « Etes-vous plus détendu ? - Oui, ça va bien, répondit-il enjoué. - Cette soirée vous plait-elle ? - Oui, je suis ravi d’être ici et … - Et ? - Non, rien, je suis content d’être parmi vous. - Et vous Hans, partagez-vous le même sentiment ? enfonçant encore le clou. - Absolument ! avec le même sourire dont la traduction ne laissait aucun doute quant à la qualité du langage. - Alors, tout va bien. » Sans regarder le mélange de dépit et de colère noircissant ses yeux, Il se tourna enfin vers Julie. « Madame, profitez-vous pleinement de cette soirée ? - Oui, Monsieur. Plus que Vous ne le pensez. - J’en suis ravi, termina-t-Il avec un clin d’œil complice. »   L’entremet que Sinélia avait préparé elle-même était appétissant. Mais à ce moment, la cuillère ne put monter jusqu’à la bouche.   La main du Maitre des Lieux avait quelque chose de magique, apaisant. Elle effaçait les douleurs de la journée, calmait un esprit en surchauffe, attirait les beaux rêves. Sinélia se laissait aller, emportée par cette caresse. Cette Main affectueuse la maintenait tendrement à genoux. Un ordre implicite plus puissamment exprimé qu’à la voix car O combien chargé en symbolique.   Tenue ainsi immobile, elle ne bougeait pas, enchainée par le simple contact de cette Paume mais tellement libre à la fois !   Cette Paume …   La douceur de ce toucher contrastait tellement avec la poigne dans laquelle elle était maintenue. Se laissant emporter, fermant les yeux, sa tête balançait légèrement pour suivre les mouvements de cette Main comme une chate recherchant les gratouillis tant attendus. Une incroyable tendresse était partagée.   Abandonnée à cette Caresse, elle marquait sa totale appartenance, Propriété absolu de cet Homme au-dessus d’elle.   Le temps passait, presque interminable, dans cette bulle, coupée du monde.         La symbolique suffisait.   « Messieurs, Madame, si vous voulez bien passer dans le salon. Le digestif va vous être servi. » - C’est votre première soirée privée ? demanda Julie à Sylvain. - Oui, j’avais fait une sortie en club où j’avais rencontré Monsieur et Madame, mais là…. Tout est nouveau pour moi. - Il faut vous détendre et profiter. - Oui, mais je ne sais pas vraiment ce qu’il est possible de faire. - Monsieur donne les directives comme vous pouvez le voir. Quand vous êtes autorisé à faire quelque chose ou incité, faites-le, justement. La soirée est organisée pour cela. - Je sais ; je n’ose pas encore. - S’il vous donne la permission de faire quelque chose, vous aurez tout intérêt à le faire. Sortez de votre coquille. - J’essaierai, mais je ne voudrais pas lui faire mal comme, par exemple, la fessée. - Vous n’êtes pas obligé non plus de frapper comme une brute. C’était autorisé et Il n’avait pas dit d’en donner une douce. Vous aviez de la marge. - Oui… mais …, répond Sylvain, confus. Je suis timide. - Ça, on l’a tous vu, termina Julie. »   « Madame, Messieurs, je vous invite à vous installer sauf si rester debout est votre kif. La Clairette arrive, annonça-t-Il. - C’est quoi, demanda Hans. - Un pétillant qui ressemble au Champagne. Mais moins fort, plus fruité et sans le chichi luxueux qui va avec. Une coupe par personne, expliqua-t-il en ajustant l’éclairage au profit d’une lumière un peu plus tamisée. »   Dans la pénombre, elle apparut, plateau en main. Cette fois, son corps fut dessiné différemment. Les sous-vêtements, cachés, furent à présent découverts et laissaient présager d’autres formes. Perchée sur ses haut-talons, la démarche était toujours sensuelle, avec un petit quelque chose plus excitant. C’est en prenant son temps qu’elle se dirigea vers Julie. Elle admirait cette façon de faire. Une légère excitation naissait en elle, ne sachant pas vraiment ce qui la provoquait. Cette soumise, seins et sexe offerts, qui ne sourcillait pas ? Sa démarche vraiment sexy ? Ou quelque chose d’autres ? Julie prit sa coupe du plateau, mais n’y accorda aucun intérêt. Seul ce corps, en face d’elle l’intéressait.   Hans fit preuve d’un peu plus de courtoisie. Bien qu’impatient, il joua le jeu de l’invité en remerciant la servante. Se tenir à carreau. Ne pas faire de vague. La soirée n’était pas terminée…. Tiens bon !   Puis, ce fut au tour de Sylvain. Pétri dans sa timidité, il préféra regarder sa coupe plutôt que le spectacle qui s’offrait à lui.   Enfin, ce fut au tour du Maitre des Lieux. Un signe de tête couplé avec un autre de la main suffit pour la mettre à genoux devant Lui. « Lorsqu’on sert la Clairette, c’est à genoux qu’il faut se présenter devant les invités. Tu es restée debout. - Pardon, j’avais oublié. » A ses côtés, une boite noire bien connue avait été sortie. Il en sortit 2 pinces à seins japonaises. Sous le regard crispé de Sinélia, Il ouvrit doucement la mâchoire de ce petit instrument de torture qu’Il approcha aussi doucement du téton. Au moment où Il croisa son regard inquiet, la mâchoire se referma, sec. La douleur se lu aussitôt sur son visage suivi d’un discret regard de pitié. La 2ème pince fut déposée avec la même lenteur sadique. Puis, Il les relia ensemble avec une chainette.   « Reste à genoux, dit-Il. » Retirant son petit collier rouge et noir de soirée, Il lui en posa un autre : noir, large, grand anneau fixé devant.   L’ambiance venait de changer. Après avoir une reçu un ordre dans le creux de son oreille, Sinélia se dirigea vers Julie, à 4 pattes. « Madame, j’ai reçu l’ordre d’être à votre disposition, déclara-t-elle en se mettant à genoux » Julie décroisa alors ses jambes et la fit approcher d’un signe du doigts. A bonne distance, elle saisit la chainette, la regarda droit dans les yeux. Ces yeux de soumise lui répondirent que, quoi qu’il arriverait, elle lui était offerte… non sans appréhension. Son visage se crispa sans moufeter quand Julie tira sur cette chainette, joua avec, la balança. Tous ces mouvements, même insignifiants furent transmis tel un courant électrique aux pinces, les transformant en une vive douleur sur les tétons. Offerte... Ses mains auraient aimé retirer ce qui la torturait ainsi… Rester stoïque malgré ses pinces qui bougeaient de plus en plus... Et cette Dame qui prenait autant de plaisir à la voir souffrir… Ces pinces… Elles étaient une punition pour elle. Une femme sadique envers une autre femme ; elle redoutait le résultat d’autant plus qu’il se mélangeait en plus à la subtile perversité féminine. Cette fois, Julie tira plus fortement sur la chainette, contraignant Sinélia à s’approcher. Jambes ouvertes, jupe remontée et avec une douceur démoniaque, Julie lui présenta son sexe. Tenant toujours la chainette, Julie entreprit de se caresser juste devant sa soumise du moment. Excitation… celle-ci montait, atténuant légèrement la douleur, toujours aussi vive aux seins. « Lèche ! » Ne pas faire attendre Madame… Ne pas décevoir son Homme… Ne pas résister contre cette envie de lécher cette chatte et de vivre cette soumission sexuelle… Quelle que soit la raison, elle plaqua sa langue sur ce clitoris déjà gonflé, humide d’excitation. La respiration de Julie s’accéléra.   Avec ses mains, Sinélia écarta les lèvres et continua à lui donner tout le bien qu’il voulait. Le plaisir grandissant, elle le suçait, l’aspirait. Julie appréciait, gémissait. Puis, sa bouche descendit vers le sexe de sa tortionnaire, trempé. Au moment où sa langue la pénétra, 2 mains féminines appuyèrent sur sa tête. Libre, la chainette balança mollement, déchargeant à nouveau son lot de douleur via les pinces. Cette douleur la stimula. Plus de plaisir à donner, c’est moins de douleur ressentie. Plus aucune limite à sa dévotion, prise en main par Madame. Elle s’appliqua à lui faire l’amour avec sa langue. Se laissant-aller, Julie laissait s’échapper des petits cris au grés du plaisir qui montait. Elle n’était plus ici….   « Fais-la jouir. Et seulement après, on te retirera les pinces si Madame est satisfaite. » Obéissant à cet ordre Masculin, elle s’affaira davantage à exciter ce sexe si affamé. Elle plongea ainsi un doigt, puis 2. Julie donna un coup de bassin. Fouiller cette intimité était tellement facile et jouissif. L’effet sur Madame était tellement fort qu’elle mit toute son énergie pour la combler. Sans retenue, sans limite. Donner du plaisir, à tout prix. C’est ce dont à quoi elle servait. Madame devait jouir, sinon elle serait déçue. C’était sa motivation première : combler les invités et, surtout, satisfaire son Homme. Accaparée à doigter Julie et à la lécher, elle ne prêta attention à l’assistance masculine qui l’observait, ravie de ce spectacle, attendant fébrilement leur tour.   Est-ce pour en finir avec ces pinces ou pour contenter Madame au plus vite qu’elle redoubla d’efforts ? Alternant le clitoris et le vagin, sa langue léchait l’ensemble de la vulve, ne s’arrêtant nulle part, insistant partout, parcourant chaque millimètre carré. Ouvrant totalement le sexe de Julie, elle s’offrit une chatte généreuse en jus et chaleur. A mesure que Julie appuyait sa tête contre son sexe, Silénia s’évertuait à ne laisser aucune zone abandonnée, ne serait-ce qu’une seconde. Mais Madame bougeait de plus en plus ; la poursuivre déchainait davantage les sensations.   Seuls les gémissements de Julie emplirent le salon. Cibles de toutes les attentions, les 2 femmes restèrent enfermées dans leur bulle ; l’une s’approchant du 7e Ciel, l’autre voyageant sur les Collines et les Vallées intimes. Pas un mot ne couvrait les cris de plaisir, d’un coup, étouffés… et remplacées par plusieurs autres saccadés. Crispée, tétanisée, … L’orgasme captura Julie. Son corps ne lui appartint plus. Enfin, se détendant lentement, Julie lâcha progressivement la pression sur Sinélia. A mesure que l’atterrissage prit forme, un large sourire de félicité se dessinait sur son visage.   Se détachant du sexe de sa Maitresse d’un moment, Sinélia se tourna vers Lui. Du regard, Il lui signifia la fin de la punition. Retirer les pinces, c’était provoquer une pire douleur. Aussitôt la mâchoire ouverte, Il aspira son téton meurtri pour atténuer la souffrance. Sa langue apaisante paraissait pourtant insignifiante. Tentant bien de résister, une larme commençait à se former. Bientôt rejointe par une 2ème au moment où l’autre pince fut retirée.   Enfin, petit à petit, les tétons se calmèrent. « Merci Madame, de m’avoir permis de vous lécher, fit-elle, à genoux, devant Julie. - Je t’en prie, Ma chérie, répondit-elle. » Attachant une laisse à Sa chienne, Il la tira vers Hans qui ne se fit pas prier pour se préparer. « Monsieur, estimez-vous que cette chienne doive encore être punie, Lui demanda-t-Il ? - Non, bien sûr que non. Elle lui a donné un de ces putains d’orgasme ! - C’est entendu, déclara-t-Il ainsi en se dirigeant vers Sylvain. Hans regarda, dépité, ce cul s’éloigner... « Monsieur, J’ai reçu comme ordre d’être à votre disposition, annonça-t-elle à Sylvain. - Oui, approche, répondit-il sans aucune assurance. » Sylvain lui caressa les seins mais ceux-ci étaient douloureux. Faisant fi de l’idée qu’il pourrait avoir, elle repoussa ces mains et prit l’initiative d’ouvrir sa braguette.   Aucun contre-ordre. Elle avait le champ libre. La verge était très raide quand elle fut libérée de ce pantalon trop étroit. N’osant rien dire, Sylvain la laissait faire et posa une main sur la tête… Elle la repoussa.   Contemplant ce sexe raide, elle le caressa de bas en haut, l’enlaça de sa main et effectua des doux mouvements circulaires. Puis, partant des bourses jusqu’au gland, sa langue la lécha délicatement sur toute la longueur. A nouveau, Sylvain reposa une main sur sa tête… qu’elle repoussa encore. Un petit regard en direction de Son Homme et elle lécha à nouveau la verge, s’arrêtant sur le gland. Elle le prit en bouche, le suça, descendit sa tête, remonta, redescendit à nouveau, puis remonta délicatement. Exerçant ce va-et-vient tout en douceur, la queue grossit de plus en plus. Puis, celle-ci disparu totalement dans sa bouche, puis réapparu. Sylvain venait de découvrir la Gorge Profonde, délicieuse option de la fellation. En en voulant une autre, il appliqua ses mains sur la tête, comme l’avait fait Julie.   Une des mains de Sinélia détenait la base de son sexe pour le masturber ; l’autre était posée sur sa cuisse. Ce n’étaient donc pas elles qui empoignèrent celles de Sylvain. C’était celles du Maitre des Lieux qui vint les retirer pour les menotter dans le dos.   Entravé, Sylvain en ressentit une paradoxale montée d’excitation, totalement livré à cette bouche qui aspirait, engloutissait sa queue. Le Plaisir montait vite … Lui aussi enfermé dans sa bulle, il ne prêtait pas attention au regard blasé de Hans et à celui, attentif, du Maitre des Lieux. Julie appréciait ce spectacle. Si Hans était à la place de Sylvain, il serait devenu fou… Plaisante perspective.   Sans prévenir, elle arrêta la fellation et se mit debout. Menotté, il fut commandé à faire de même, se laisser déshabiller, puis s’asseoir à nouveau. Ses yeux de Sinélia semblèrent le transpercer. Affamés, ils étaient comme le chat prêt à bondir sur sa proie. Puis, elle vint s’empaler sur ce sexe qu’elle avait fort bien préparé. Tout en se pénétrant, elle fixa à nouveau les yeux de Sylvain tout en caressants ses seins avec une malice certaine. Le dominant totalement, elle remonta, puis redescendit le long de cette queue, implacablement. Défiant cet homme condamné, elle lui fit subir ce supplice de ne pouvoir toucher, caresser ses seins, ce corps, … tous offerts devant son nez. La frustration l’envahit. Mais le plaisir de cette chaude chatte qu’il baisait malgré lui était plus fort. Il tenta quelques coups de rein mais elle, de sa position, ne lui laissait aucune marge. Elle dirigeait. Il subissait.   Continuant les va-et-vient, elle adapta le rythme selon son envie. A mesure que Son bassin ondulait, la respiration de Sylvain s’accélérait pour se bloquer d’un coup violent. Sans attendre la fin de son orgasme, elle s’extirpa de cette queue dégoulinante et se remit à genoux, face à Lui. « Tu peux être fière de toi, la félicita-t-Il. » « Monsieur, je vous remercie de m’avoir permis de prendre du plaisir avec votre queue. » Encore dans les limbes du 7e Ciel, Sylvain ne percuta pas sur ce petit pic sadique. S’il avait pu prendre la main, il l’aurait su ! " Maintenant, en lui remettant la laisse, nous avons un dernier invité. » S’approchant de Hans devenu méfiant, celui-ci ne bougea pas d’un iota. « Ne le regarde pas dans les yeux, dit-Il. On va s’occuper de Toi. »   Ce dernier mot a provoqué un électrochoc chez Hans, une libération tant attendue. Mais n’est-ce pas un autre piège ? « Mettez-vous à l’aise pendant que Je prépare cette chienne, dit-Il en lui posant un bandeau. Prenez-en soin…. Mais baisez-la bien. Je peux compter sur vous ? » Toujours méfiant suite aux précédents coups de théâtre malheureux pour lui, il hésita un moment. « Vous pouvez ! » 2 brins de chanvre furent appliqués sur sa poitrine, encerclèrent son buste et furent tirés vers la nuque. Ses mains disparurent, liées ensemble, derrière le dos tandis que la corde poursuivit sa route à nouveau devant pour emprisonner les seins. Puis, les brins revinrent derrière et, par un subtil cheminement, resserrèrent davantage l’ensemble du cordage.   « Je vous la prépare … » Le bondage offrit un motif de harnais, emprisonnant totalement les bras. Ce n’était peut-être pas le plus esthétique qu’Il ait déjà fait, mais il avait le mérite d’immobiliser une partie de Sa Chienne.   « Madame, dit-Il à Julie. J’ai encore 2 affaires à préparer. Voulez-vous lui expliquer qu’elle doit se mettre au travail, en montrant du doigt Sinélia ? - Elle doit le sucer ? - La base …  - Et vous, déshabillez-vous ! Sinon, Je l’emmène voir ailleurs. » Hans arracha littéralement ses vêtements. La délivrance ! Enfin ! « Monsieur t’offre une belle queue. Ouvre la bouche ! ordonna Julie. - Non, pas comme cela. Comme ceci ! » Empoignant ses cheveux et le cou, Il força la tête de Sinélia au-dessus du sexe de Hans. Puis, d’un coup de pression sur la mâchoire, lui ouvrit la bouche et l’empala aussitôt sur la verge.   L’ambiance venait de changer. « Si elle ne suce pas assez bien, prenez sa tête et imposez le rythme. Il faut que sa bouche soit bien baisée. Vous comprenez ? - Oui, répondit Julie, enjouée de ce rôle de Domina qu’elle venait d’avoir. Zélée, elle n’aura pas attendu la période d’observation pour rendre cette fellation brutale, profonde, sans scrupule. Hans, cette fois, était aux anges. Après de longues secondes, le Maitre des Lieux revint et saisit sans ménagement les hanches de Sinélia. « Lâche sa queue et tu reçois à nouveau les pinces japonaises, prévient-Il » Un sursaut lui traversa le visage à l’énoncé de cette possible punition. Elle s’appliqua à garder la queue en bouche coûte que coûte.   « Sa bouche doit être bien baisée. Hans, j’ai connu mieux ! » Stimulé par cet ordre, celui-ci augmenta la vitesse de ses coups de rein, accompagnée par Julie, à l’aise dans son rôle. Ses jambes furent écartées, sans douceur. Une frappe du martinet la contraint à s’ouvrir davantage, puis une autre pour la contraindre à obéir plus rapidement. Une ceinture de cuir s’enroula autour de sa cheville l’emprisonnant, suivi rapidement par son autre cheville. Impossible de refermer les jambes avec cette barre d’écartement. Pas question non plus de s’arrêter de sucer. Madame y veillait avec force. Sylvain regardait la scène, ébahit. Quel contraste avec l’ambiance du repas, gentiment coquine. Cul offert, la tentation était forte d’en prendre possession, comme Julie, brutalement. Prêt pour le 2nd round, il se lèverait bien pour profiter de cette chatte.     Le clac du fouet raisonna dans toute la pièce, annonçant le retour du Maitre des Lieux. Mieux valait rester assis. Un second clac, suivi d’un 3ème, puis encore d’un autre. Le Serpent s’imposa. Puis, silencieusement, couvert par les bruits de la pipe forcée d’à côté, le Serpent se mit à danser, effleurant les fesses de Sinélia Il ondulait, gesticulait, passait d’un côté à l’autre, dessinait des traits roses sur la croupe et les jambes. De temps à autre, un clac éclatait dans la pièce, rappelant la toute la puissance du Serpent. Puis, les morsures reprirent. Les zébrures rouges apparaissaient sur le corp fouetté tel un animal en cours de dressage. Le cuir virevoltant dans les airs aurait été cinglant si une faute avait été commise. Le cracker ne pardonnait pas.   Placé juste en face de sa croupe, Sylvain restait immobile. Cette femme, Sinélia, élégante dans sa robe de soirée. Elle l’avait accueilli comme un prince avec classe. En cuir, elle avait montré tout le savoir-faire pour donner le plaisir que Julie et lui avait dégusté. Il avait savouré les lignes de son corps que dessinaient son bassin et le galbe de ses seins. Ce beau corps avait hypnotisé l’assistance. A présent, il était torturé. Sylvain se remémorait la soirée qui avait débuté par l’élégance et maintenant… cette scène bestiale. Etait-elle une jument ? Quel animal était-elle ? Quel est cet animal si sauvage ainsi dressé ? Ou quelle horrible faute avait-il commis pour subi pareil traitement ? Les animaux pouvaient-ils même réaliser des scènes aussi bestiales que celle-ci ? Etait-ce un être humain dont le corps fut meurtri par le fouet et la dignité – ou la bouche - détruite par cette violente fellation ? Où fut passé ce corps blanc, immaculé ? Sa réflexion fut interrompue par un clac différent mais tout aussi violent. Sous les zébrures, naissait une marque, homogène. Une marque rose dériva sur du rouge clair. Une marque représentant une main. Le Maitre des Lieux venait à nouveau de la marquer de Sa Personne.   Tous les cris, gémissements de douleur furent étouffés par le sexe de Hans. Est-ce qu’il s’agissait aussi des cris de plaisir, osa penser Sylvain ? Cette torture durerait-elle encore ? Elle… enfin, si c’est encore cette belle femme, avait du même du mal à respirer. Seul le bon vouloir de Julie le lui permettait si elle tirait les cheveux suffisamment en arrière.   Faisant signe à Julie de faire une pause, Il lâcha : « Petite pute, elle te plait cette queue » ? - "Oui. Elle … » Il saisit Lui-même sa tête et l’empala à nouveau sur le sexe de Hans. « Réponds en continuant de sucer. Ne t’arrête jamais tant que tu ne n’en reçois pas l’ordre ! Compris ? » Les yeux fermés, elle fit un signe de tête. Etait-ce la peur de la punition ? L’envie de satisfaire son Homme à tout prix ? Les 2 ? Vivre Sa Soumission pleinement ? Profiter de ce Plaisir que seul Son Homme pouvait Lui offrir ? Profiter de ce Plaisir bestial débarrassé de toutes considérations ?   Le plaisir, à l’état brut, nu… Après avoir étalé un plaid par terre, Il l’interrompit. « Tu t’es bien occupé de lui ? - Oui, je l’ai bien sucé et … - Tu t’es bien occupé de lui ? - Monsieur est très excité … - Il est prêt à continuer avec toi ? - Oui, répondit-elle essoufflée. » Posant Sa main contre son sexe trempé, Il enfonça 2 puis 3 doigts. Qu’Il retira et renfonça à nouveau, plus profondément. Il la baisa à présent de 4 doigts, la fouillant pour y rentrer progressivement la main. Enfin, Il s’offrit la bouche de Sinélia. La maintenant fermement par les cheveux et le collier, Il ne lui laissa aucune marge. Elle le suçait du mieux qu’elle pouvait. C’était un Honneur.   Soudain, la pression se relâcha et la barre d’écartement fut détachée par magie. Hans était déjà couché par terre, sur le dos, sexe dressé tel un pal. Entravée, elle laissa la main de Son Homme fouiller l’intérieur de Sa chatte et ressortir afin de mouiller le trou voisin. Puis, son anus fut progressivement empalé sur Hans. A mesure qu’il s’enfonçait, de longs soupirs se diffusaient dans la pièce. Enfin, elle fut assise sur Hans, tournant le dos à ce dernier. Sa chatte ainsi offerte, son Homme la pénétra d’un coup. Chaque coup de reins faisait tressaillir son corps. Son Homme, enfin ! Elle pouvait Le servir de son corps. Totalement excitée par les sévices précédents, elle se laissa partir, heureuse de l’honneur qu’Il lui faisait. Brutal puis doux, rapide puis lentement, Il jouait des différentes façons pour générer ces arcs électriques de Plaisir. Malgré les cordes, son corps tressaillait de partout. Elle aurait aimé crier de plaisir, de bonheur. Il était enfin en Elle ! Sa récompense ! « La chienne est aussi à vous, s’adressant à Julie et à Sylvain. » Ignorant les réactions des 2 invités, Il revint à cette chatte chaude, trempée, affamée.   « Passe-moi le bandeau ! ordonna-t-Il à Sylvain. » Aveuglée, tous ses sens furent focalisés sur ces 2 queues qui la remplissaient. Elles se battaient chacune dans leur trou pour avoir la meilleure part de plaisir, augmentant de facto le sien. Mais au moment d’en supplier encore, une chose dure et chaude pénétra sa bouche, profondément, la bâillonnant.   Emportée par les tempêtes de sensations, la fellation qu’elle fit à Sylvain fut encore plus sauvage que tout à l’heure. Chaque coup de rein de l’un ou de l’autre lui donnait l’envie d’en avaler davantage. Pas simple quand 2 étalons la baisaient chacun de leur côté et que le 3e n’était pas dans le rythme. Julie, jouissant de son rôle de Domina, lui reprit fermement la tête afin qu’elle s’applique à sucer. Le plaisir montait drastiquement lorsque sa bouche fut libérée. A peine eut-elle repris sa respiration, que son visage fut recouvert d’une sensation chaude et humide. Julie venait de prendre la place de Sylvain pour se faire lécher. Plaquant la tête de Sinélia contre son ventre, elle n’eut de choix que de la pénétrer avec sa langue.   A demi couchée sur le dos, portée par Hans, elle se laisse emporter par tous les flots, ces mains, ces sexes, … Offerte, seins offerts, bouche offerte, trous offerts, corp offert… tout était offert… Si sa langue n’avait pas été contrainte à lécher Julie, elle aurait lâcher ses cris, ses supplications pour en avoir plus, encore plus fort… Son esprit fut ailleurs. Son Homme saisit ses seins violemment à mesure qu’Il la limait. Puis, les doigts remontèrent vers les tétons encore endoloris et les pincèrent, d’un coup, sec ! Un cri de douleur retentit mais aussitôt Julie l’étouffa de sa main. Et à nouveau, les tétons furent pincés… juste pour le plaisir, pour le plaisir de l’entendre crier.   Le premier à jouir fut Hans, annoncé par un râle assez rauque. Tétanisé, son corps redescendit assez vite après ce puissant orgasme. Le laissant faire, Il continua de baiser Sa chienne tandis que Sylvain chassa Julie de devant la chatte de Sinélia. Frustrée par ce coup d’état sexuel, Julie recula. D’un signe, Le Maitre des Lieux montra à Sylvain les seins qu’il pouvait utiliser à sa guise pour se soulager à nouveau. Rapidement, ce fut au tour de Sylvain de jouir. Du peu qu’il lui restait, sa semence gicla sur les tétons et le creux de la poitrine de Sinélia. Puis, il se rassit lourdement pour contempler la fin du spectacle.   Le Maitre des Lieux n’en n’avait pas fini. Il se retira, sortit Sinélia de la queue de Hans et la positionna à genoux. D’un signe, Il invita Julie à redonner son sexe à cette dernière qu’Il finit en levrette.   Saisie par les épaules, les coups de rein furent bien plus violents. Si elle eut le malheur de baisser la tête, Il la rattrapa aussitôt par les cheveux. Julie se débrouillerait pour avoir sa part du gâteau. Quelques claques données sur le haut des cuisses raisonnèrent et d’un coup... Sinélia entra en éruption. Une nuée ardente de plaisir dévala tout son corps, emporta tout ce qui pouvait rester d’humain. Aucune main, ni rien, ni ordre ne pouvait faire face à cet orgasme explosif. Tétanisée par la formidable tempête de sensations, son corps était revenu à l’état brut, dépouillé de tout, nu prisonnier d’une formidable étreinte de bonheur. Elle jouissait de tout ce Plaisir que la Nature pouvait lui donner… La bâillonnant brutalement de Sa Main, le Corps de Son Homme se crispa violemment, respiration coupée pendant quelques longues secondes. Julie observa la scène, attendant que cet orgasme finnisât d’emporter également le Maitre des Lieux. Desserrant l’étau qu’Il avait fermé avec Ses bras, Sinélia retrouva à nouveau sa respiration. Le corp brulant, abusé de partout, meurtri par les morsures du fouet, les claques… Aveuglée, entravée, la bouche ankylosée, les trous travaillés, transpirant de plaisir, elle se laissa aller par terre, sur ce doux plaid, épuisée.       Les invités se remirent de leurs émotions. Seule Julie gardait de l’énergie, toujours partante pour un coup de rein. Tranquillement, elle se caressait, espérant secrètement réveiller le reste d’envie de sexe d’un de ces Messieurs. Hans semblait avoir encore de la ressource. Sylvain était vide. Peut-être le Maitre des Lieux ? Non, Hans ferait l’affaire. Julie s’approcha de son homme, affalé et saisit son membre. « Elle est à moi ! » Hans la regarda, médusé. Hein ? « Quoi, tu n’en peux plus ? Déjà ? - Attends un peu…. - C’est maintenant ou c’est la diète ! »   Hans n’en revint pas. Déclarant forfait par abandon, il laissa Julie l’avertir qu’elle prendrait les choses en main et qu’il ramasserait. Sur le premier point, l’avenir dira s’il en avait vraiment compris le sens … Encore allongée, Sinélia se laissa prendre dans les bras de Son Homme qui la caressait affectueusement. Les cordes tombèrent tels des spaghettis sur le sol. Le bandeau fut retiré et enfin, elle rouvrit les yeux, fatigués. Voir Son Homme, Celui qui Lui avait permis de Voyager dans ce monde torride de sensations. Un lien indescriptible les reliait dans ce jeu de regard, dans une bulle, coupé du monde. Puis, Il l’allongea sur le canapé.   S’agenouillant à Sa hauteur, Il posa délicatement Sa main contre la sienne ; Celle-là même dont l’empreinte était toujours imprimée sur la fesse. Détachant en même temps le collier, Il déposa un baiser amoureux sur sa bouche. Puis un autre, avec la même tendresse. Et encore un autre plus doux… Jusqu’à ce qu’Ils se prirent dans les bras, cœur contre cœur, apaisés…  
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Par : le 15/08/25
  « Plus profondément … plus fort … mon petit esclave !», ordonna Maitresse Clara d’une voix froide et sèche. Bien que cet ordre soit presque murmuré, il était suffisamment ferme pour que tous les invités alentour en saisissent la puissance. D’autant qu’il fut accompagné de plusieurs coups secs de martinet sur les fesses juvéniles et imberbes de Tom.  Sous les coups du martinet aux longues lanières de cuir rouge que Maitresse Clara tenait d’une main ferme et activait avec dextérité, Tom s’activait de plus bel et redoublait d’efforts entre les cuisses charnues grandes ouvertes de sa Maitresse. Il s’abandonnait à sa tâche avec une dévotion si complète qu’il en devenait presque invisible. Il était comme fondu dans le plaisir qu’il s’attachait à offrir. Maitresse Clara quant à elle restait souveraine. Dans une attitude presque impériale. Toues les invités regardaient cette scène dans un silence presque cérémonial, simplement interrompu par les bruits de succion de Tom et les coups de martinet qui commençaient à zébrer ses fesses. Chaque coup était précis, contrôlé, maitrisé. À chaque impact, un frémissement parcourait le corps de Tom et des gémissements s’échappaient de sa gorge. Pour autant Tom mais ne ralentissait pas son ouvrage. Au contraire, il se faisait plus appliqué, plus concentré. Comme si la douleur lui servait de boussole vers le centre exact du plaisir de sa Maîtresse. Le corps de Clara, jusque-là d’un maintien impeccable, commença à trahir de légers tremblements. Sa main libre s’agrippait lentement à l’accoudoir du fauteuil, tandis que l’autre, tenant le martinet, ralentissait imperceptiblement ses mouvements d’encouragement à son soumis … C’était comme si l’énergie de ses gestes glissait ailleurs … vers l’intérieur, … vers une tension qui montait en elle. Ses hanches, d’abord immobiles, se mirent à bouger avec une lenteur féline, ondulant au rythme des vagues qu’on devinait monter en elle. Son souffle devint plus sonore, plus saccadé, plus court. « Accélère encore, petit chien ! » ordonna Maitresse Clara en frappant d’un coup plus fort que les précédents la chair  déjà endolorie des fesses de Tom. « Honore ta Reine ! » hurla-t-elle. Tom, galvanisé par l’ordre de sa Maîtresse, intensifia son dévouement avec une ferveur quasi mystique. Ses gestes, d’abord mécaniques, s’étaient faits organiques. Même instinctifs. Comme s’il n’était plus maître de ses mouvements mais comme devenu le simple prolongement de la volonté de sa Maitresse. À chaque souffle haletant qu’elle laissait échapper, à chaque infime mouvement de ses hanches, il répondait avec une précision presque animale. Comme s’il avait appris à lire dans le moindre tressaillement de sa peau une partition secrète du plaisir. Les coups du martinet, bien que ralentis, continuaient à rythmer la scène. Tel un métronome sadique marquant le tempo d’un crescendo. Les zébrures sur la peau pâle de Tom devenaient des ornements. Comme les stigmates d’une offrande silencieuse. Chaque impact gravait dans sa chair l’intensité du lien qui les unissait. Le corps de Clara, si longtemps figé dans une maîtrise glaciale, vibrait à présent d’une tension qu’elle ne cherchait plus à contenir. Ses jambes se resserrèrent légèrement autour du visage de son soumis. Non pas pour l’enfermer mais pour l’ancrer. Comme si elle plantait un drapeau au sommet de son propre vertige. Un murmure rauque lui échappa. Et tout son être sembla suspendu dans une attente fragile. Son regard, pourtant encore glacé d’autorité, s’embua. Ses yeux grands ouverts. Trahissant une émotion plus vaste, plus profonde. Comme une brèche entre la domination absolue et l’abandon fugace. Là où la puissance se teinte d’une vulnérabilité inavouée. Et alors, dans un souffle presque brisé, elle laissa tomber sa tête contre le dossier du fauteuil. Son corps tout entier tressaillit dans un spasme maîtrisé, contenu, mais inévitable. Ce n’était pas un cri. Ni même un râle. Non c’était plutôt une longue expiration tremblante. Comme un soupir venu d’un lieu lointain, de ces profondeurs que l’on ne partage qu’avec un seul être. Pendant quelques secondes qui semblaient durer plusieurs minutes le silence se fit. Un silence chargé. Electrique. Mais aussi respectueux. Personne n’osait bouger. Subjugué par l’instant. Vanessa était restée figée, debout à quelques pas à peine) de la scène, blottie dans les bras de son David qui la pressait contre son torse. Elle était comme pétrifiée dans cet instant suspendu. Autour d’elle, les murmures qui se faisaient jour pendant l’acte avaient cessé. Le monde semblait s’être contracté en un seul point, un seul souffle : celui de Maîtresse Clara. Tout en Vanessa était bouleversé. Ce qu’elle venait de voir n’avait rien d’une simple exhibition. Ce n’était pas non plus de la provocation. Ni un spectacle destiné à choquer. Non. C’était plutôt comme un rite. Un moment de puissance brute, d’intimité nue, d’abandon total, enveloppé dans l’écrin froid d’une domination assumée et d’une soumission désirée. Ce n’était pas un jeu. Ce n’était pas une mise en scène. C’était une vérité nue, brutale, mais d’une authenticité troublante et émouvante… Le cœur de Vanessa battait à tout rompre. Sa gorge était nouée. Non pas par la gêne, mais par une émotion qu’elle ne savait pas nommer. Ce n’était ni de la jalousie, ni du désir pur : c’était un mélange étrange, presque dérangeant, entre l’admiration et l’envie d’être, elle aussi, touchée aussi profondément. Elle sentait en elle quelque chose de primal s’éveiller, quelque chose de confus qui la déstabilisait. Elle jeta un regard rapide à son Maitre David, comme pour chercher un repère. Mais son Maître ne disait rien. Il se contentait de l’observer, le sourire aux lèvres. Calmement. Avec cette bienveillance à la fois si proche et si distante qui lui était propre. Ce silence était peut-être volontaire. Il voulait qu’elle ressente. Qu’elle traverse ce moment sans filtre. Sans commentaire. Sans secours. Et Vanessa le sentit : dans ses jambes soudain fragiles … dans son ventre qui se contractait et qui devenait de plus en plus chaud … dans sa poitrine dont les mamelons pointaient au travers de sa robe émeraude … dans sa respiration devenue irrégulière … Elle se sentait toute chamboulée. Maitresse Clara, si froide, si inatteignable, lui avait semblé pour un bref instant si terriblement humaine. Et Tom, oh oui Tom, pourtant si effacé, si réduit au rôle de chose, d’objet, avait révélé une forme d’amour et d’abnégation que Vanessa ne connaissait pas encore, mais qu’elle devinait, quelque part, au bout du chemin. Elle sentait en elle qu’elle enviait Tom… Là, nu et offert, aux genoux de sa Maitresse … Et la chaleur qui montait comme une déferlante dans son entrejambes ne souffrait aucune équivoque… Et en elle, sans qu’elle sache pourquoi, une larme silencieuse glissa le long de sa joue. Alors qu’elle sentait son esprit partir, David saisit sa nuque. Il pencha sa tête en arrière  vers lui… et recueillit cette larme précieuse du bout de sa langue … Vanessa en frémit de tout son corps, laissant s’échapper de sa gorge un doux gémissement. « Silence ma Novice … » lui chuchota David à l’oreille tout en plaçant sa main sur sa bouche. « Regarde et imprègne toi » continua-t-il. Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. David retira sa main et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Vanessa tremblotait légèrement, alors que sa tête se redressait et que son regard se dirigeait de nouveau vers la pergola. Maîtresse Clara s’était redressée dans le fauteuil, les yeux toujours clos.  Sa respiration était encore quelque peu haletante. Son regard d’acier était encore traversé par une ombre de vulnérabilité. Le plaisir, ce monarque intérieur qu’elle gouvernait d’ordinaire d’une main ferme, l’avait brièvement renversée et l’emplissait encore des répliques d’une onde fulgurante qui s’était propagée en vagues à travers chaque fibre de son corps. Un long frisson secoua son dos tandis qu’un souffle rauque, presque primal, s’échappa de ses lèvres entrouvertes. Dans cet instant suspendu, elle rouvrit les yeux et contempla son soumis, Tom. Il était toujours agenouillé entre ses cuisses. Le visage ruisselant de l’intimité qu’elle venait de lui offrir. Il ne bougeait pas. Figé dans une attitude d’adoration pure. Comme s’il était conscient d’avoir été touché par quelque chose de sacré. D’un geste d’une lenteur calculée, Maitresse Clara tira sur la laisse métallique attachée au collier d’acier poli encerclant le cou de Tom et le força à relever le visage. Ses yeux s’étaient embués. Mais dans leur profondeur brillait une gratitude absolue. Maîtresse Clara, encore vibrante du plaisir qu’elle venait de transcender, approcha de nouveau le visage de Tom de sa fleur. « Bois mon nectar ... Déguste le … Tu en es digne, mon animal. Mais ne te touche pas ! Pas encore …» lâcha-t-elle d’une voix lourde et grave. Elle s’était offerte à lui non comme une faiblesse, mais comme une consécration. Un don intime, rare, qui ne se répétait que lorsque le lien de domination atteignait un degré absolu de confiance et de loyauté. Elle avait coulé et coulait encore de son puits d’amour. Et Tom, dans un geste à la fois docile et empressé, recueillit ce cadeau du nectar nacré de sa Maitresse avec la révérence d’un dévot. Il tendit la langue et lécha avec douceur et lenteur la fente humide et ouverte de celle qu’il adorait. Ses mains ne quittant jamais ses cuisses, interdit de se toucher tant que l’ordre ne lui serait pas donné. Pourtant sa queue était raide comme chaque invité pouvait le voir. Elle palpitait, gorgée de sang. Son gland rose était lisse et tendu à craquer, comme le reste de sa verge. Et ses couilles, plus pourpres, étaient gonflées. Prêtes à laisser s’échapper le sperme qui s’accumulait et poussait de plus en plus fort au niveau du frein de son pénis. Maîtresse Clara se pencha lentement vers Tom qui continuait à lécher son sexe avec douceur et adoration. Ses doigts gantés de cuir glissaient dans les cheveux rasés de Tom avec une lenteur presque affectueuse. Elle caressait son crâne comme on flatte un animal précieux.  Avec la délicatesse d’une Maîtresse qui connaît la puissance de la récompense autant que celle du contrôle. Puis, sans prévenir, elle repoussa doucement sa tête, redressant son menton de deux doigts fermes. D’un geste fluide, elle se leva. Sa silhouette gainée de cuir noir s’éleva comme une statue de pouvoir incarné. Elle tira légèrement sur la laisse, contraignant Tom à se redresser lui aussi. Il obéit. Il tremblait des pieds à la tête. Son corps vibrait d’excitation. La marque de son désir était visible et impudique mais il ne cherchait pas à cacher sa verge dressée. Maîtresse Clara le regarda avec cette intensité glaciale qui disait tout sans un mot. « Tourne-toi, » ordonna-t-elle. Tom pivota lentement et fit face aux invités. Nu. Vulnérable. Et pourtant il émanait de lui dans cette situation humiliante et indécente une profonde dignité que Vanessa, admirative autant que stupéfaite, n’arrivait pas à s’expliquer. Maîtresse Clara le contempla quelques secondes, comme un sculpteur admirant son œuvre, puis ajouta : « Maintenant… touche-toi. Mais ne jouis que lorsque je te le dirai. » Tom ferma les yeux. Sa main descendit lentement, comme s’il craignait encore de profaner l’instant. Son souffle s’accélérait, mais son visage restait tourné vers elle. Cherchant dans ses moindres micro-expressions un signe, une permission. Dans un murmure plus tendre qu’un soupir, Maîtresse Clara reprit : « Tu peux, mon esclave. Lâche-toi pour moi. Montre-moi à quel point tu m’appartiens. Montre-leur. » Tom baissa les yeux, comme hésitant. Puis, obéissant, il laissa sa main descendre avec lenteur et saisit son sexe en main. Et il commença à se branler. Il se caressait comme on récite une prière, les lèvres entrouvertes, le souffle irrégulier. Pendant ce temps, Maîtresse Clara s’était saisie du martinet à nouveau, et s’avança dans son dos. Le premier coup claqua. Net. Puis un autre. Puis plusieurs autres. Rythmés. Précis. Chaque impact faisait frémir Tom. Mais il continuait à faire aller sa main sur sa queue toujours aussi raide. Comme s’il puisait dans cette douleur une énergie nouvelle. Son visage se tordait d’un mélange d’effort et de plaisir retenus. « Tu n’as pas le droit, » dit-elle. « Pas encore. » Tom haletait. Son corps et son esprit étaient pris dans un entre-deux insoutenable. Et lorsqu’elle laissa tomber le martinet au sol, ce ne fut pas pour le relâcher, mais pour se placer derrière lui, ses mains glissant sur son torse. Elle lui pinça les tétons, avec une précision calculée. Il gémit de plus bel. Vanessa, debout entre les bras de David, était hypnotisée. Jamais elle n’aurait cru ressentir ce qu’elle ressentait à cet instant. Ce n’était pas seulement de la fascination, ni même une excitation trouble. C’était une forme de vertige émotionnel. Elle avait l’impression de vivre, à travers Tom, une part d’elle-même encore enfouie. Celle qui attendait qu’on la révèle, qu’on la mette à nu. Celle que david était en train de sublimer en elle. La voix de Tom brisa le silence. Suppliante. Déchirante : « Maîtresse… s’il vous plaît… je vous en supplie… Laissez-moi jouir pour Vous …» Maitresse Clara ne répondit pas tout de suite. Elle regarda avec insistance Frank. Le maître de maison comprit sans un mot. D’un hochement de tête, il donna son accord. Elle fit alors un simple geste. La soubrette Naomi, qui se tenait discrètement non loin de là, s’avança. A genoux. Elle avait une grâce presque irréelle. Et lorsqu’elle s’agenouilla devant Tom, son corps se courba avec une fluidité qui fit frissonner plusieurs convives, dont Vanessa elle-même. Naomi pausa ses amains sur les cuisses tendues de Tom et commença alors à lécher ses couilles. Tom gémit de plus bel, les yeux presque révulsés. Vanessa était hypnotisée par Tom. Elle ne voyait plus que le regard de Tom. Il était ailleurs. A la frontière entre l’extase et la folie douce. Retenu encore par un fil.   C’est alors que Clara murmura, tout bas mais avec assurance, comme un souffle dans le vent tiède de cette belle soirée: « Maintenant. » Et Tom s’abandonna. Le corps tendu, secoué de spasmes, il s’offrit enfin. Dans un cri contenu. Tombant à genoux sous l’effet de l’orgasme qui l’envahissait. Comme une note finale dans une symphonie de contrôle et de chaos. Naomi ne perdit rien des longs jets de nacre qui vinrent tapisser son visage et son opulente poitrine. Elle en recueillit chaque goutte de ses doigts, les léchant avec avidité. Le tout en silence. Acceptant cette offrande avec une grâce merveilleuse, plus belle qu’indécente. Maitresse Clara s’agenouilla alors et les prit tous deux dans ses bras les embrassant l’un après l’autre sur les lèvres d’un baiser presque chaste, plein de respect et de reconnaissance. Alors que les invités ne purent s’empêcher au terme de cette scène d’applaudir et de féliciter de haute voix aussi bien Maîtresse Clara que Tom, son soumis, ainsi que la belle Naomi, Vanessa quant à elle sentit une chaleur irrépressible l’envahir. C’était trop. Trop intense. Trop beau. Trop brut. Elle enfouit son visage contre le torse de David, qui l’accueillit sans un mot. Simplement en posant sa main sur sa nuque. Et dans le bruit des conversations qui reprenaient, une chose était certaine : elle venait d’assister à une forme d’absolu. Et elle savait, au fond d’elle, qu’elle en voulait sa part.   [A suivre] - Prochain épisode : "Pilori et petits coeurs"    Illustration : Image d'Internet
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