La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 13/03/25
Je viens , aujourd'hui , vous livrer une partie de mon histoire , simplement , sans polémiques , juste pour partager ces expériences ! j'ai eu le bonheur ( peut étre trop tot ) d'étre déniaisé par ma prof de français , alors que j'avais 12 ans , par le biais du prét d'un livre " le blé en herbe " , sur lequel elle m'a apporté un éclairage et une vision de ce que pouvais offrir une femme mature ( 45 ans ) a un jeune puceau a peine pubére ! Grace a cette femme , j'ai tout découvert des plaisirs du sexe hétéro , je n'étais pas , évidemment , encore dans les fantasmes bdsm mais petit a petit elle m'y emmené , elle m'a fait découvrir les plaisirs de la soumission , de l'offrande , de la vénération , elle m'a souillée et j'ai adoré , elle m'a cravaché jusqu'a avoir les fesses rouges vif et j'en ai joui , elle m'a fait découvrir les plaisirs de la pénétration et je me suis offert a tous ses désirs les plus pervers ! Alors oui , c'était surement trop tot , oui elle était a l'évidence pédophile mais quelles expériences j'ai vécu grace a elle , quels plaisirs insoupçonnés j'ai découvert , quelles jouissances j'ai obtenu grace a sa maitrise du corps des hommes ! Le petit garçon que j'étais est devenu en 1 an de cours particuliers ( en français , alors que j'étais d'un bon niveau , mes parents n'ont jamais compris pourquoi elle me recevait ) un trés jeune homme , adepte des plaisirs du sexe , et malheureusement un peu trop en avance pour les autres gamins du méme age , je ne pouvais pas partager mes expériences , discrétion oblige , je ne pouvais pas demander a mes petites copines des pratiques sommes toutes vanille sans les éffrayer . bref j'ai étais longtemps frustré d'avoir découvert si tot ces plaisirs et d'en étre privé le temps que les jeunes de mon age m'aient rattrapés ! je reste souvent ébahis du manque d'ouverture d'esprit , du blocage , du rejet des adultes de mon age devant les pratiques sexuelles perverses , aprés tout , ne sommes nous pas entre adultes consentants , ou tout devrait étre possible sans fausses pudeurs , sans chichis , oui ou non tout simplement . Vous me plaisez , je vous plais , profitons de la vie ! Merci d'avoir pris le temps de me lire . Je vous présente mes salutations bdsm . Philippe .
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Par : le 12/03/25
Mon Maitre ne m a donné qu une indication : ce soir je serai esclave .....   Je vais donc me doucher, enfiler ma robe avec une ceinture, rester les mamelles à l'air pour ne les cacher qu à son arrivée, laissant le temps au rouge à lèvres que j ai pris soin de mettre sur mes areoles sécher et leur donner une belle couleur .....   Je me pare de mes entraves aux poignets et aux chevilles, de mon collier de fer   Le repas est prêt, son couvert sur la table, la serviette chauffe sur le sèche serviettes, et surtout , les jouets sont étalés à l'autre bout de la table, il n aura qu à se servir au gré de ses envies .....   Je l attends, le cœur palpitant   J entends enfin la clé dans la serrure, il prend son temps, me laissant ainsi me mettre en position, face à la porte, le haut de la robe remonté, mains dans le dos, tête baissée.   J ose à peine respirer, je murmure un "Bonsoir Mon Maître" auquel il répond tellement plus clairement   Il pose ses clés, s avance, tourne autour de moi pour vérifier que tout est en place   Et déjà annonce une punition   Ce soir, il avait envie que je l accueille seins nus, sans me le dire, évidemment....juste pour le plaisir de me punir Il m invite alors à aller choisir un instrument et à me mettre dans la position convenue.....   Je me dirige vers la table, j attrape la cravache que je lui amène posée sur mes mains, mon regard planté dans le sien, puis je me tourne vers le canapé, relève ma longue jupe et l attache à la ceinture, libérant ainsi mon cul, appréhendant les coups......il m ordonne de compter les 10 coups à venir......Le premier s abat ......ça monte crescendo au niveau de l impact, je serre les dents, et nous arrivons à 10.....je ne bouge pas, j attends son autorisation. Lui me glisse la main sur la chaleur de mes fesses marquées, appréciant les légers renflements et m annonce 10 coups supplémentaires, pour avoir osé le regarder en lui tendant la cravache .....   Les larmes me montent aux yeux, mais je trouve la force de répondre "Merci, Mon Maitre" Et les coups tombent, les uns après les autres, je les compte les dents serrées.   Et 10 !!!!! Enfin !   Encore la main qui passe pour en apprécier les effets, surtout dans ma chatte , dégoulinante, ce qui me vaut un beau commentaire "tu mouilles bien,ma salope" .   Il me redresse et me fourre sa main dans la bouche : "nettoies, que je puisse aller manger les mains propres"   Je ramasse alors de ma langue ma mouille sur ses doigts ......   Il me laisse alors et va s asseoir, attendant le repas, que je lui sers religieusement avant de me prosterner à ses côtés pendant qu il mange.   Qqs min passent, puis il se lève et passe au salon.   Je me relève et débarrasse les reliefs de son repas avant de retourner me prosterner à ses pieds , dans l attente de la suite.   Il m ignore un moment, au point que je crois bien ne rien avoir de plus ce soir, alors que je n attends qu une chose : qu il joue avec moi, qu il me baise et qu il aille dénicher ma chienne.   Au bout d un moment qui me semble une éternité, il m ordonne de baisser le corsage de ma robe, apprecie la rougeur des areoles, se lève et va chercher des pinces qu il installe l une après l'autre sur mes tetons, guettant ma grimace à la morsure infligée......il repart et revient avec le wand qu il me plaque, intransigeant, sur mon bouton déjà passablement sensible......interdiction de jouir.....je me débats un moment avec cette envie folle de me laisser aller, il se délecte de ma lutte qu il lit sur mon visage , il le retire un court instant, me laissant un léger répit avant de revenir le plaquer, ce qui ne manque pas de me faire exploser malgré l interdiction.   Un léger sourire s étire sur ses lèvres, ses yeux pétillent quand il m annonce que bien évidemment, il va y avoir une punition .   Il me dit de deboucler sa ceinture, je pense alors qu il va envahir ma bouche de sa bonne grosse queue, à me faire étouffer... Au lieu de ça, il fait glisser la ceinture dans les passants.....je manque défaillir....mais je me redresse et vais à nouveau me poser le buste sur le dossier du canapé, mon cul à nouveau offert .....pas de compte cette fois ci, il s arrêtera quand il en aura envie..... Je ne les compte pas non plus, je subis.....   Il s arrête enfin, il y a déjà un moment que les larmes coulent sur mes joues, silencieusement.....   Il m ordonne d aller me mettre sur le tapis devant le canapé, à 4 pattes.....   Se met derrière moi et se glisse dans la chaleur moite de ma chatte qui l accueille avec délectation.....   Il me baise alors bestialement, me ramone encore et encore, ma chienne commence à montrer son museau.......il crache sur mon anneau et y glisse un pouce, il sait très bien qu il ne suffit que de ça pour la faire sortir ......il prend alors le gel posé sur la tablette, m en met qqs miettes, pas le choix, il est large, puis vient appuyer sa queue sur mon anneau, donne qqs petits coups, m invitant à m ouvrir pour l accueillir au plus intime de mon corps.....   Je me relâche alors et je le sens glisser doucement, au plus profond, m écartant sur son passage, avant d entamer des va et vient qui achevent de libérer ma chienne.   Je me mets alors à haleter bruyamment, tirant la langue, et j accompagne ses mouvements, me reculant chaque fois qu il avance , pour le sentir plus profondément, et je finis par exploser autour de lui......il se retire alors et vient vite dans ma bouche me cracher son jus sur la langue, que je lui présente avant de l avaler .......   Il m abandonne là, je m ecroule sur le tapis mais il me rappelle vite à l ordre, il va prendre sa douche   Je l accompagne alors, je l attends , anticipant le moment où il sort pour lui tendre la serviette chaude.... J attends encore, tête baissée, jusqu à ce qu il me libère de mon rôle.
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Par : le 11/03/25
Acte 1 La porte sonne, il est 20h. C'est l'été, il fait enfin bon, le soleil illumine encore un peu le ciel. Ma compagne et soumise, Vanessa, vient t'ouvrir. J'observe de loin les retrouvailles de deux amies. Puis vient les présentations. "Hannah je présente Gap. Voici Hannah, une amie d'enfance" Nous nous saluons. Je te découvre visuellement. Tu es petite, blonde, les yeux clairs, avec des rondeurs, une poitrine généreuse, une petite voix, et un sourire un brin charmeur. Direction la terrasse pour l'apéro dinatoire. Rien de bien spécial, une soirée vanille entre amis ordinaire. Passée une heure de discussion, je vous laisse, entre filles, vous avez sûrement des choses à vous dire entre vous. La soirée file, l'alcool aidant, les discussions se débrident. Je vous entends rire. Dans une entrée fracassante, tu viens dans le salon en criant: "Toi! le mec tout mignon, rigolo, avec une tronche de premier de la classe.. tu fais du BDSM?! J'y crois pas" Je daigne tourner la tête, tant à vos voix, je vous sens totalement éméchées. Des piques et des éclats de rires entre vous, auxquels je ne réagis pas. La blague de trop arrive, je fixe du regard Vanessa sans un mot. Son rire, sa bonne humeur s'efface en une fraction de secondes. La tête baissée, le regard qui fixe le sol, Vanessa n'ose plus bouger ou dire un mot. Elle sait..... elle. Toi tu continues, insouciante, sans savoir. Vanessa reprend le dessus, et ose enfin t'inviter vers la sortie.      Ma bienveillance fait que je te retiens, tu n'iras nulle part vu ton état d'ébriété manifeste. Vous dormirez toutes les deux dans mon lit. Vanessa, y goûtera pour la première fois, depuis plus d'une semaine à en être privée. Le temps se calme, les lumières s'éteignent. Le sommeil arrive. Ni toi, ni moi n'avons conscience, que dans quelques semaines, je te ferai vivre la meilleure et la pire expérience de ta vie. Acte 2 Il est 8h30. Je suis réveillé depuis 20 mins déjà. Je me lève pour me faire mon café. Le bruit de la machine réveille Vanessa qui court vers la cuisine, rate le virage et tombe par terre. Rien de grave, fort heureusement. Tasse à la main, je bois une gorgée et sans même la regarder, je dis: "Bonjour Vanessa. Bien dormi? Tu ne t'es pas fait mal? La tête, comment elle va?" "Bonjour Maître. Non ça va, tout va bien, oui mal à la tête. Je m'excuse de ne pas m'être réveillée pour faire votre café"   "Ce n'est pas grave. Par contre, tu vas assumer ta petite incartade, ton mal de crâne, tu vas te le traîner toute la journée. C'est compris, petite pute?" "Oui Maître." "Tu t'es bien amusée hier soir? Qui t'a dit de te mettre debout? A 4 pattes!" "Pardon Maitre, je me suis..... " "Garde tes excuses pour quelqu'un que ça intéresse! Viens-là" Sans un mot, Vanessa, avance lentement à 4 pattes pour s'arrêter à mes pieds. "Enlève la nuisette, ça serait dommage de la salir" Nue, attrapée par les cheveux, je contrains Vanessa à embrasser mes pieds, puis la remonte à mi-hauteur. Elle a vite compris. Elle tente de reculer, la tête, le sait, elle a trop bu hier, ça va pas bien se passer. Une gifle arrive sur sa joue gauche. "Arrête de lutter, quoi qu'il arrive, tu n'as pas le choix, plus tu vas lutter, plus ça sera pénible pour toi. Mais j'aurai ce que je veux. Il me semble que tu as choisi d'être ma salope, non?" "Oui Maître, mais pas ce matin, j'ai encore l'alcool qui remonte" "ça c'est ton problème, pas le mien! Viens-là, je t'ai dit!" Une deuxième tentative de reculer sa tête, et une deuxième gifle tombe. Finalement, Vanessa arrête de lutter, et ouvre sa bouche. Mon pénis y pénètre, lentement, puis de plus en plus vigoureusement, jusqu'à aller taper au fond. Entre bave qui dégouline, éructation, haut-le-cœur, nausée, Vanessa subit sans bouger. Je continue, en croisant nos regards, le mien empli de plaisir malsain, le sien entre colère et dégoût. Finalement, 4 jets de sperme partent. Deux atterrissent autour de sa bouche, et les deux autres entre son cou et sa poitrine. Je l'aide à se relever, prend du sopalin et l'essuie consciencieusement. Tout en la prenant dans mes bras je sussurre à l'oreille de Vanessa " C'est toujours un délice la sensation que tu me procures" "Merci Maître. Dieu que je vous déteste de me faire subir cela au réveil. Mais le pire c'est que j'aime ça. Bref j'aime vous détester" "Tout va bien, alors?" "Oui Maître" "Bien, tiens, voilà du doliprane pour ton mal de tête, va prendre un bain aussi, ça te fera du bien. Ah, et pense à réveiller Hannah s'il te plait" Quelques minutes plus tard, seul avec Hannah dans la cuisine à boire notre café et demander si la nuit n'a pas été trop compliquée, Hannah me dit: "J'ai tout vu.... je vous ai vus ce matin, je vous observais dans l'embrasure de la porte." "Et donc?" "Rien, je pensais pas que..... c'était excitant, voilà c'est tout" "Et donc? J'ai pas toute la journée, Hannah"   "Rien, ce genre de scénario me plaît, je pensais pas, mais je dois avouer que ça m'a follement excitée. Si Vanessa est d'accord, je suis partante pour subir le même sort" Me dit-elle avec un grand sourire. "Tu n'es pas prête pour ça, vous en parlerez entre vous. J'ai ni l'envie ni le temps de te faire un cours ce matin" Mi-agacée, énervée, Hannah me regarde partir. Je dois aller au sport, on m'attend, pourtant une question m'obsède. Qu'est-ce qui a plu à Hannah? Le côté sexuel? ou le côté esclave contrainte de Vanessa?   Acte 3 Huit jours ont passé. Dans un moment off, vanille, classique, Vanessa m'explique que vous avez beaucoup parlé. Elle me demande si je suis "ok", pour un dîner centré sur le BDSM. Il paraît que tu as plein de questions. Je n'ai aucune envie, mais pour faire plaisir à ma soumise, j'accepte. Puisque tu viens dans ce but, autant te mettre dans le bain de suite. A ton arrivée, tu es surprise. Vanessa t'ouvre la porte, dans son "costume" de jeu. Elle a un collier et une laisse autour du cou, porte des bas noirs, un tanga, une jarretelle et.... c'est tout. Autre précision que tu comprends vite, Vanessa mangera par terre, dans sa gamelle, pendant que nous dînerons à table. Le dîner commence dans un silence presque de mort. Tu es venue pour poser tes questions, eh bien j'attends... La vue de ton amie, mangeant par terre dans une gamelle de chien, doit sûrement te perturber. J'en ai marre d'attendre, donc j'ouvre le bal. "Bien, puisque qu'on est là pour ça, dis-moi quelle est ta vision du BDSM. Comment tu vois ça? Comment tu l'imagines ou le fantasmes ?" Arrive un long, trèèèès long monologue. J'écoute à moitié. C'est chiant, c'est mou, ça part dans tous les sens. On sent que tu as essayé de te renseigner, mais on sent aussi que tu mélanges tout, que tu ne maîtrises pas grand chose. Plus ton monologue avance et plus cela ressemble à un vieux film porno bizarre, mélangeant tous les concepts, les pratiques, les "outils". On sent que toi-même, tu ne sais pas vraiment où tu vas, ni où tu veux aller. Vanessa veut t'aider, elle relève la tete pour te faire un signe. Pas le temps, du bout du pied, je lui ramène sa tête vers sa gamelle. Je retiens rien de ce que tu me racontes. Je m'en fous en fait. ça va tellement nulle part que je suis déjà convaincu qu'hormis le fantasme de... tu n'as rien à faire dans ce monde. Je n'imaginais pas à quel point je me trompais sur ce dernier point. "Bon ok, arrête de parler, ça rime à rien. Tu n'as aucune idée de ce dont tu parles. Tu as juste vu 3 séquences pornos et tu te dis que..." "Tu aurais tort de me sous-estimer. Je suis ok pour que tu puisses faire ce que tu veux de moi" dit Hannah dans un regard déterminé, presque de défi. "Ce que je veux? Y compris le pire donc?" Un long silence s'installe puis un "Non tout de même pas jusque-là" "C'est pourtant ce que tu viens de dire..." "Oui, enfin, c'était maladroit...." Je te coupe dans ton élan. "Tu ne sais pas où tu vas, ni ce que tu veux n'est-ce pas?" "C'est juste. J'y connais rien, même pas mes propres limites." "Faisons un marché. Je fais ce que je veux. Je commencerai par le plus soft, et progressivement, je pousserai un peu plus loin à chaque fois. On verra bien où tu diras stop." "D'accord, ça me va." "Soyons clairs, les premières fois risquent d'être chiantes, molles, et ennuyeuses, mais j'estime qu'il faut savoir marcher avant de vouloir savoir courir. Autre chose, pas de sexe dans un premier temps. On verra ça plus tard. C'est toujours bon pour toi?" "Je suis partante" me dis-tu. Un claquement de doigts plus tard, Vanessa se relève. Je te donne une serviette. "Hannah, essuie Vanessa, elle a mangé comme une cochonne, elle en a de partout" Amusée, tu le fais, pour le moment ça te fait rire.... Garde ce sourire, parce qu'il va bientôt disparaître. Un deuxième claquement de doigts, Vanessa se tourne vers moi. "Vanessa, tu connais la traditionnelle inspection.... je t'en prie, à toi l'honneur" "Oui Maître" Vanessa t'invite à te lever, fait le tour de la table avec toi, pour te positionner face à moi à environ un mètre. Elle commence à enlever le bouton de ton jean. D'un geste brusque, tu lui enlèves la main. Sûrement un réflexe. "Tu vois, tu n'as rien à faire dans ce monde-là. Première action et déjà un refus" te dis-je avec un ton sarcastique. Les yeux qui roulent vers le haut, un soupir et un "Quoi tu veux me voir à poil? Je peux le faire toute seule hein" "Tu peux oui, j'en doute pas. Sauf que tu oublies une notion, une soumise ne décide jamais elle-même de son sort une fois le jeu lancé. Tu peux te mettre à poil seule, mais c'est pas ce que j'ai demandé. Ou tu obéis, ou tu te casses! Te voir à poil, j'en ai rien à foutre en vérité." "Ah oui, Monsieur décide donc Monsieur a.... " "C'est le principe oui, Hannah. Tu es venue me chercher non? T'es pas contente, la porte est là-bas! Tu peux te casser, je te retiens pas!" Un brin furieuse, tu vas pour partir. Devant la porte, tu t'arrêtes. Fait demi tour et reviens. Repose tes affaires. Puis reviens à un mètre de moi. "Ok bon, allons-y" nous dis-tu. "Vanessa... je t'en prie" Les vêtements et sous-vêtements tombent un à un. J'y prête pas spécialement attention. Je te regarde juste dans les yeux. Bizarrement ton visage exprime à la fois la honte et l'excitation. Une fois nue, Vanessa te positionne les mains dans le dos. "Vanessa, tiens-lui les mains s'il te plait" "Hannah, tu t'apprêtes à signer avec le diable, tu le souhaites toujours?" "Ouais!" Je m'approche et d'un geste brusque, je t'attrape le cou et le serre. Vanessa te maintient les mains dans le dos. Je serre encore plus fort. "On dit pas ouais, mais oui Monsieur ou oui Maître, est-ce clair?" Je relâche mon emprise sur ton cou. "J'ai rien entendu!" "Oui Monsieur" "Bien, première et dernière fois que je te le dis, la prochaine fois je serai beaucoup moins bienveillant. Tu peux te rhabiller. Rentre chez toi, réfléchis à cette soirée, prends le temps qu'il faudra. Si tu es toujours d'accord, je veux que tu écrives quelques ligne en forme d'engagement sur un papier" Pas de réponse, silence.... Vanessa d'un subtil coup de genoux te rappelle à la règle. "Oui Monsieur" "Bien, la soirée est finie. A voir si tu reviendras. Bonne soirée. Et sois prudente en rentrant".  
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Par : le 11/03/25
Cet "article" fait écho à un précédent que j’avais rédigé auparavant : https://www.bdsm.fr/blog/10557/Un-voyage-intérieur%C2%A0:-le-BDSM/ Si dans le premier j’exposais une vue d’ensemble des bénéfices et le voyage intérieur qu’est le BDSM, celui-ci se concentre sur l’expérience particulière d’une personne occupant la place de soumise, en explorant ses motivations (outre le fait qu’au fil du temps films, littérature et œuvres artistiques ont contribué à forger une image du fantasme de la soumission) et les transformations personnelles qui en résultent. Les deux textes se complètent ainsi en offrant des perspectives différentes. Comprendre les motivations psychologiques qui poussent une personne à choisir la soumission et/ou à devenir esclave est essentiel, tant pour l’individu exerçant le rôle de dominant que pour celle occupant le rôle de soumise. Il est évident que chaque expérience étant unique, les motivations ainsi que les ressentis varient considérablement d’un individu à l’autre. Cependant, plusieurs axes et points de motivations à la soumission ou à l’esclavage ressortent régulièrement, sachant que pour certaines personnes il n’y en aura qu’un seul, tandis que d’autres, en manifesteront plusieurs : I – QUÊTE DE TRANSFORMATION PERSONNELLE ET ÉVOLUTION INTÉRIEURE 1. Libération par le renoncement au contrôle Renoncer à la prise de décision quotidienne et aux responsabilités habituelles permet de se délivrer des pressions sociales. Ce renoncement entraîne une libération psychique, ouvrant la voie à la redécouverte d’une liberté intérieure et, paradoxalement, à un regain de contrôle sur son monde émotionnel. 2. Recherche d’intensité émotionnelle L’expérience de la soumission, dans un cadre structuré, permet d’accéder à des états émotionnels intenses. La quête d’une catharsis émotionnelle, par la confrontation aux peurs et aux tensions accumulées, offre une voie vers la guérison et une transformation psychique profonde. 3. Exploration des limites, de la douleur et de la catharsis La soumission offre aussi la possibilité de sonder et de repousser ses propres limites. En transformant la douleur en vecteur de force, la personne réinterprète ses expériences passées et réconcilie des blessures anciennes, attribuant ainsi à la souffrance un nouveau sens dans la construction de son identité. 4. Expiation et rédemption intérieure La pratique de la soumission peut s’exprimer sous forme d’un processus d’expiation, où l’individu cherche à se libérer de sentiments de culpabilité ou de remords liés à des expériences antérieures. En vivant ce rituel intérieur dans un cadre sécurisé, la personne convertit ces émotions en moteur de rédemption et d’évolution psychique, favorisant le pardon de soi et l’émergence d’une force intérieure renouvelée. 5. Réconciliation avec des expériences douloureuses Le recours à la soumission offre la possibilité de revisiter et de réinterpréter des expériences douloureuses du passé. Ce processus de réconciliation transforme la souffrance en force de transformation personnelle, donnant un nouveau sens aux épreuves et permettant la construction d’une identité plus résiliente. 6. Évolution personnelle La soumission peut être perçue comme un moyen de croissance personnelle. En se confrontant à ses peurs et à ses limites, une personne peut découvrir des ressources intérieures et développer une meilleure connaissance de soi, participant ainsi à son épanouissement. 7. Recherche de performance ou perfectionnement personnel Pour certaines personnes, l’engagement dans une dynamique BDSM offre un cadre permettant de développer des compétences relationnelles, émotionnelles ou techniques. La recherche de l’excellence dans la pratique, autant pour la personne dominante que pour celle qui est soumise, peut constituer une motivation en soi. 8. Simulation ou résolution de conflits intérieurs Certaines personnes utilisent la dynamique de la soumission pour revisiter et travailler sur des rapports de pouvoir, forgés dès l’enfance ou à travers des expériences antérieures, des conflits intérieurs ou des problématiques personnelles – en exploitant le plan symbolique que représente la structure hiérarchique et le contrôle. Ce mécanisme peut s’apparenter à une forme de thérapie expérientielle. II – EXPLORATION IDENTITAIRE, AFFIRMATION DE SOI ET EXPRESSION DES SENTIMENTS 1. Affirmation de l’identité et singularité érotique Adopter le rôle de soumise s’inscrit dans une démarche identitaire forte. La personne affirme ainsi sa singularité, se démarquant des normes traditionnelles et intégrant dans son identité une dimension érotique personnelle, riche de sens et de créativité. 2. Affirmation d’un rejet des normes sociétales traditionnelles Bien que cette motivation rejoigne en partie l’affirmation identitaire, pour certaines, la soumission est aussi un moyen radical de contester ou de rejeter les constructions sociales et les normes de pouvoir qui régissent les comportements sexuels et sociaux traditionnels. 3. Validation personnelle et recherche d’autonomie paradoxale Choisir ce rôle peut découler d’une quête de reconnaissance intérieure. En s’engageant dans une pratique exigeant une définition claire des propres limites, la personne revendique son autonomie, ce qui représente un acte de maîtrise sur sa vie émotionnelle et sexuelle. 4. Dynamique de jeu de rôle La soumission peut aussi s’associer à l’exploration de différents rôles et identités. Cela permet à la personne d’expérimenter des facettes de sa personnalité qui restent habituellement inexplorées, offrant une opportunité de découverte de soi. 5. Recherche de validation externe Certaines personnes adoptent ce rôle pour obtenir une forme de validité ou d’approbation à travers leur comportement soumis. Cette recherche peut trouver ses racines dans des expériences passées marquées par une volonté de plaire ou de recevoir de l’affection, renforçant ainsi leur sentiment de valeur personnelle. 6. Exploration de la honte et de la honte positive Certaines personnes sont attirées par l’idée d’explorer des sentiments de honte ou de culpabilité dans un cadre sûr et consensuel. Cette démarche peut aider à redéfinir leur rapport à ces émotions et à en tirer une dimension positive, intégrée dans leur identité. (Voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10596/L'Humiliation-dans-le-BDSM-:-De-la-Dynamique-de-Pouvoir,-de-la-Confiance/) III – SÉCURITÉ, CONNEXION & INTIMITÉ 1. Confiance et sécurité émotionnelle La dynamique de la soumission offre à l’individu la possibilité d’explorer des facettes intimes de sa personnalité dans un environnement sécurisé. La vulnérabilité n’est pas perçue comme une faiblesse, mais comme la base d’une relation de confiance approfondie, contribuant à apaiser les angoisses intérieures et à établir les fondements d’un enrichissement personnel. 2. S’oublier pour l’autre et quête de connexion La volonté de donner la priorité aux désirs et au bien-être du partenaire permet de s’effacer pour favoriser une union plus forte. Ce dépassement de soi, axé sur la satisfaction de l’autre, contribue à créer une connexion profonde et à tisser une intimité émotionnelle intense qui transcende l’échange purement physique. 3. Intimité et connexion La dynamique de pouvoir inhérente au BDSM peut renforcer l’intimité entre partenaires. La vulnérabilité associée à la soumission contribue à forger des liens émotionnels robustes et favorise une connexion authentique, ouvrant la voie à une exploration plus riche des émotions et des désirs. IV – DYNAMIQUES DE POUVOIR & RITUELS 1. Exploration de la dynamique de pouvoir et de l’obéissance Le jeu des rôles en domination et soumission ne constitue pas seulement un échange extérieur, mais aussi une exploration intérieure. En se soumettant aux directives du dominant, la personne trouve une structure qui clarifie ses repères intérieurs et lui permet de libérer des aspects profonds de son identité, tout en examinant ses désirs les plus intimes. 2. Ritualisation et structure La pratique du BDSM apporte une structure et des rituels qui peuvent faire défaut dans d’autres aspects de la vie. Ces rituels instaurent un sentiment de sécurité et de prévisibilité, offrant un réconfort pour certaines personnes. La répétition de ces rituels renforce le lien entre les partenaires et ancre la dynamique de pouvoir dans le quotidien. (voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10550/Protocoles,-rituels-et-règles-de-vie/) V – EXPLORATION SEXUELLE & SENSORIELLE 1. Exploration de la sexualité La soumission permet à une personne d’explorer des aspects de sa sexualité encore méconnus ou non acceptés. Elle peut ainsi aborder des fantasmes, des désirs ou des pratiques perçus comme tabous dans d’autres contextes. 2. Évasion du quotidien Pour certaines personnes, la soumission représente une échappatoire aux pressions et responsabilités du quotidien. Elle offre un moyen de se libérer des attentes sociales et de s’immerger dans une expérience qui aide à se déconnecter. 3. Exploration de sensations physiques intenses ou inédites Au-delà de l’aspect psychologique ou émotionnel, certaines personnes sont attirées par la découverte de sensations physiques intenses ou nouvelles. La soumission ouvre la possibilité d’expérimenter le corps sous un angle différent, mettant ainsi en avant des expériences sensorielles extrêmes. 4. Recherche de nouveauté et de variété L’attrait pour l’inconnu, le frisson de l’exploration ou le désir d’accéder à des territoires interdits sur le plan émotionnel et sexuel peut également constituer une motivation sous-jacente, en plus de la quête de transformation personnelle ou de catharsis. VI – DIMENSIONS SPIRITUELLES & APPRENTISSAGE 1. Éducation et apprentissage Pour certaines personnes, le BDSM se présente comme un domaine d’apprentissage. Elles sont motivées par le désir d’en apprendre davantage sur elles-mêmes, sur leurs désirs et sur les dynamiques relationnelles, ce qui enrichit leur expérience et leur compréhension de la sexualité. 2. Dimension spirituelle ou transcendantale Il arrive que certaines personnes ressentent une connexion spirituelle ou recherchent une dimension transcendante en pratiquant la soumission. Cela peut se traduire par une quête de sens ou par une expérience rituelle qui va au-delà de la simple exploration érotique ou psychologique. VII – PERSPECTIVES ALTERNATIVES & CONTESTATIONS Certaines approches mettent en avant des visions différentes du BDSM, se concentrant moins sur la transformation psychique ou l’évolution personnelle et davantage sur d’autres dimensions telles que le caractère ludique, contestataire ou expérimental de la pratique. 1. Dimension ludique et récréative Pour certaines personnes, le BDSM se présente avant tout comme un jeu, une mise en scène éphémère où l’accent est mis sur le plaisir, l’amusement et l’évasion du quotidien. Dans cette perspective, les pratiques ne se veulent pas nécessairement un chemin de transformation ou de guérison, mais une expérience récréative permettant de sortir des schémas habituels. 2. Expérimentation et exploration de l’inattendu Le BDSM peut être perçu comme un terrain d’expérimentation où se conjuguent créativité et liberté. Cette approche insiste sur la découverte de nouvelles sensations, la remise en question des limites connues et l’exploration de scénarios inattendus, sans qu’elle n’implique nécessairement une quête de transformation personnelle profonde. 3. La célébration de l’instant présent Pour d’autres, la valeur du BDSM réside dans l’immédiateté et la richesse de l’instant vécu. L’expérience, considérée intensément sur le moment, est davantage perçue comme une célébration de la spontanéité et de l’instant présent qu’une démarche aboutissant à une transformation durable. Cette approche met en avant l’importance de l’expérience sensorielle et de l’émotion brute, sans nécessiter par la suite une intégration psychique approfondie. CONCLUSION Ainsi, le choix de devenir personne soumise ou esclave s’inscrit dans une démarche de transformation personnelle et de quête d’équilibre psychique. Au-delà de l’échange de rôles, c’est un véritable voyage intérieur qui permet de redéfinir les rapports à la douleur, au contrôle et à l’affirmation de soi. Ce processus libère des ressources intérieures essentielles et inscrit la démarche dans une quête globale d’équilibre émotionnel et de renaissance psychique. Dans ce cadre consensuel et sécurisé, la soumission se présente comme un outil puissant d’exploration et de réinvention de soi, permettant de renouer avec des désirs profonds et de s’épanouir dans une dynamique relationnelle enrichissante. Comprendre ces points est donc essentiel pour quelqu’un se voulant Dominant, du moins de type « masochien », un « sadien », lui, n’en ayant que faire... RÉFÉRENCES • Foucault, Michel – « Histoire de la sexualité » • Baumeister, Roy – « The Culture of Narcissism » • Poust, Françoise – « La passion du BDSM : une approche psychanalytique » • Brame, Michel – Divers travaux sur la sexualité et les dynamiques de pouvoir    
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Par : le 09/03/25
Callipyge. adjectif (grec kallipugos, épithète d'Aphrodite, de kallos, beauté, et pugê, fesse) Qui a de belles fesses. « La Vénus callipyge. »   Cal-li-py-ge. Quatre syllabes pour décrire l’aujourd’hui de la femme que j’aime. Quatre syllabes qui ne suffisent pourtant pas pour parler de son corps. Son corps qu’elle tente d’arborer comme une arme, une arme qu’elle pense souvent trop lourde, qu’elle persiste à brandir avec vaillance.   Callipyge et fière, mais d’une fierté qui, comme ces statues antiques, s’effrite. Sa fierté aujourd’hui fragilisée par son propre regard sur elle-même, désormais coloré de doutes. Quand je la regarde et qu’elle se transforme en statue de honte et de gêne, j’ai des envies de violence pour déconstruire cette putain de fragilité et la forcer à prendre mon regard plein de désir sur son corps. Je me retiens de la traîner par les cheveux devant un miroir, où je lui imposerai de voir, et d’accepter comme mes mains et ma bouche vénèreraient son corps.   Son corps qui ne me fait plus bander comme avant, car la tendresse et le quotidien, la fatigue et les certitudes émoussent la fougue. Son corps qui me fait bander plus que jamais, car je le connais par cœur et je le redécouvre sans cesse, car c’est mon jouet favori et je sais comment le faire frémir. Ce corps qui m’offre de la facilité, sans être facile. Ce corps qui me fait brûler juste à l’idée qu’il m’appartient.   Une tête bien faite, mieux faite du moins que celle de ses 20 ans, avec plus de plomb, plus de poésie, plus de détachement, plus d’émerveillement, et aussi, plus de fantasmes et d’envies. Une bouche qui s’exprime, qui défend des idées, qui claque des insultes, une bouche pulpeuse qu’elle aime orner de rouge, pour rappeler que c’est une bouche faite pour l’amour. Aux autres, elle sera une bouche d’amour courtois. A moi, sa bouche est faite pour l’amour charnel. Ses lèvres que j’aime entrouvrir de force pour y voir ses perles blanches, et cette bouche bavarde que j’aime faire taire en y enfonçant ma bite brutalement. Ses lèvres qui savent serrer ma chair comme j’aime, tout en faisant courir sa langue le long de ma veine. Sa bouche occupée, elle lève alors ses yeux noirs implorants, ma Callipyge qui n’a plus rien d’une Vénus fière.   Des seins lourds, pleins, qui ont connu les gencives cruelles de petits êtres affamés. Ses seins dont le décolleté affole les regards masculins et bien souvent, l’envie féminine, qu’elle feint d’ignorer. Les jours où elle s’aventure sans soutien-gorge, ses tétons pointent et défient à la fois les lois de la physique et mon regard… Ses seins auxquels le temps a fait le cadeau de la pesanteur, ses seins qui lui rappellent que sa jeunesse n’est plus, mais qui ont pris la forme de tous mes désirs. Ce moelleux que j’aime malmener, pétrir, et qui me mène invariablement à l’un ou l’autre de ses tétons tels des bonbons qui appellent ma bouche. Quand j'orne sa poitrine de perles d’une autre blancheur, ses seins, ces mamelles d’Aphrodite, sont à moi.   Son ventre désormais zébré des marques de guerres de maternité, bien plus rond que ce qu’il n’a été, mais, quand j’y pose ma tête, toujours mon oreiller favori. Son ventre qui est son talon d’Achille, quand je le vois comme le résumé de notre vie, le polaroïd de nos aventures, le trophée de son combat contre elle-même. Son ventre sur lequel j’aime tracer le chemin qui va de son nombril à son pubis dodu que j’appelle mon « Olympe ». Ce mont Olympe qui abrite ma grotte de Prométhée. J’aime y soulever les derniers pans de sa pudeur et dévoiler la chatte qui a vu la naissance d’une progéniture ingrate, et qui reste pourtant l’origine de mon univers de plaisirs. Sa chatte qui est insensible au temps et qui reste accueillante, affamée, assoiffée, et dans laquelle j’aime déverser mes offrandes d’animal satisfait.   Ses fesses… Son postérieur, son arrière-train, son cul… Elle a des fesses à claques, à morsures, des fesses à saisir, à empoigner, à griffer…. J’adore ce cul insolent qui me provoque à chacun de ses pas félins, comme pour demander une correction, et dont j’adore écarter les joues, à pleines mains, pour explorer mon terrain de jeu très personnel. Quand je détrône ma déesse et que je la soumets à quatre pattes, quand je la force à m’offrir son intimité et à aimer l’obscénité, j’aime empoigner ses « poignées d’amour », et y planter mes ongles.   Je contemple, avec un émerveillement sans cesse renouvelé, les ondes que chacun de mes coups de reins font vibrer sur son corps, les tremblements sur son ventre, les secousses sur ses seins, la déchirure dans son âme qui m’appartient alors, le temps de ce vol.   Ce soir, ma Callipyge ne sera pas une Vénus que je vais honorer. Ce soir, je vais profaner la callipygie de la Venus de ma vie, ma Venus du Temps.   =========================================   A toutes les filles de Prométhée, dont le temps dévore la confiance en soi. Elles qui doivent se réapprendre à nu, oser se regarder sans concession, s’aimer, et accepter d’être aimées de nouveau à chaque étape de leurs vies.   Texte ©佩玲 Digital Artwork ©鐵厲 #Callipyge - Septembre 2024 👉 Version audio du texte.
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Par : le 06/03/25
Que nous soyons juste curieux, novice ou confirmé, soumis mais surtout Dominant, il est toujours nécessaire d’être conscient, ou de se rappeler, avant de se lancer dans ce genre de relation, que le BDSM possède aussi ses dangers tant physiques que psychologiques. Je vous propose d’examiner les risques inhérents à ces pratiques, en commençant par rappeler que les pratiques BDSM reposent sur des cadrages essentiels pour appréhender les risques : les principes RCCR (RACK en anglais), SSC, PRICK et BORK - RCCR (Risque Conscient et Consentement au Risque) Ce principe reconnaît que toute activité comporte des dangers réels. Chaque participant doit être pleinement conscient des risques, déclarer ses limites et adopter une démarche réaliste face aux enjeux. - SSC (Sûr, Sain et Consensuel) Ce cadre privilégie la qualité de l’échange. Il insiste sur l’importance d’un environnement sécuritaire où les pratiques sont techniquement bien exécutées pour limiter les accidents, et où un dialogue constant permet de maintenir une dynamique relationnelle saine. - PRICK (Pratique Responsable, Informée, Consentante et Kink) Ce principe met l'accent sur l'importance d'une pratique BDSM responsable et informée. Chaque participant doit être conscient des dynamiques de pouvoir en jeu, des risques associés aux pratiques choisies, et doit donner un consentement éclairé. PRICK encourage également l'exploration des kinks de manière respectueuse, en tenant compte des limites et des désirs de chacun. - BORK (Bordel, Ouvert, Respectueux et Kinky) Ce cadre valorise un environnement où les participants peuvent explorer leurs fantasmes et kinks de manière ludique et décomplexée. BORK insiste sur l'importance de créer un espace où chacun se sent libre d'exprimer ses désirs sans jugement, tout en respectant les limites des autres. Mais voyons exactement ce qu’il en est et passons au vif du sujet. 1. Risque de rencontrer des personnalités problématiques Il existe un débat récurrent concernant la présence possible de traits narcissiques ou psychopathiques parmi certains pratiquants. Ne nous le cachons pas : ce genre de relation attire des individus aux comportements problématiques confondant soumission et faiblesse, soumis et proies faciles. Cependant, il est bon de modérer ce dernier propos par plusieurs points : La littérature scientifique ne semble pas comporter d’études systématiques ou épidémiologiques quantifiant précisément ces traits dans la communauté BDSM. (Si vous connaissez des travaux à ce sujet, n’hésitez pas à les partager.) Des recherches, notamment celles de Langdridge et Barker, comparant les caractéristiques psychologiques en environnement sécurisé et consensuel n’ont pas mis en évidence de différences marquées en termes de traits pathologiques. Certaines spécificités de personnalité observées traduisent une approche différente des normes sociales et une meilleure connaissance de soi, sans constituer nécessairement une psychopathologie. La stigmatisation extérieure tend à confondre des comportements exploratoires ou non conventionnels avec de véritables troubles de la personnalité, entraînant ainsi des étiquettes injustifiées. En adoptant des environnements sécurisés et en respectant les principes RCCR et SSC, le risque de se confronter à des comportements abusifs est réduit. Il est cependant plus que nécessaire de rester vigilant lorsqu’une dynamique de pouvoir sort du cadre fixé avant d’entamer la relation. 2. Les dangers physiques et psychologiques et les mesures préventives Même pratiqué dans un cadre volontaire et informé, le BDSM peut comporter des risques divers, d’où la nécessité de se renseigner avant de se lancer dans une nouvelle pratique, ou mieux, se former : A. Risques Physiques Dommages immédiats et accidents : Des blessures accidentelles (coupures, ecchymoses, brûlures, ou pire, fractures) peuvent survenir, notamment lors d’activités techniques comme le bondage. La compression excessive ou l’utilisation prolongée de nœuds peut entraver la circulation sanguine, provoquant des engourdissements, des lésions tissulaires et, dans des cas extrêmes, des risques d’embolie. Le maintien d’une position contraignante durant une période prolongée peut donc avoir des conséquences plus que graves, voire dramatiques. Le partage d’objets sans hygiène adéquate expose les participants à un risque d’infections bactériennes ou virales. Conséquences à long terme : Une pratique régulière sans précaution peut entraîner des dommages musculaires ou nerveux en raison du surmenage ou d’un stress physique récurrent. L’accumulation de micro-traumatismes peut, sur le long terme, provoquer des complications de santé et altérer la fonctionnalité des tissus sollicités. B. Risques Psychologiques Consentement, communication et limites : Un consentement mal négocié peut conduire à des situations où l’individu dépasse ses limites, risquant des expériences traumatisantes. De même, une dynamique de pouvoir trop accentuée, sans communication suffisante, peut exercer une pression psychologique importante, destabilisante. Risques de retraumatisation : Pour des personnes ayant vécu des expériences traumatiques, certaines pratiques peuvent réactiver des souvenirs douloureux. Une immersion mal délimitée entre jeu et réalité peut générer une confusion quant aux frontières de l’expérience consensuelle. Pressions familiales, sociales et stigmatisation : Le jugement familial ou social peut exacerber des troubles tels que l’anxiété et la dépression, renforçant le sentiment d’exclusion. Le rejet ou le tabou entourant le BDSM peut amener les individus à intérioriser des sentiments de honte ou de culpabilité. Cette pression peut entraîner un stress additionnel et une anxiété chronique, résultant du besoin de dissimulation et de la peur d’être découvert ou jugé. Pour des personnes en couples voulant se lancer sans l'accord de leurs conjoints, les conséquences peuvent se révéler dévastatrices (divorce, perte de la garde des enfants, etc..), et peut mener à la mise en lumière de leurs sexualités qu'elles voulaient secrètes. Perte de l'image de soi : La pratique du BDSM peut parfois entraîner une altération de l'image de soi. Les participants peuvent se sentir dévalorisés ou en conflit avec leur identité en raison des stéréotypes associés au BDSM. Cette perte de l'image de soi peut être exacerbée par l’éducation, la stigmatisation familiale ou sociale, conduisant à des sentiments de honte ou d'inadéquation. Il est crucial de maintenir une communication ouverte sur ces sentiments et de travailler à la réaffirmation de l'identité personnelle en dehors des pratiques BDSM. C. Nouveaux risques émergents L’influence des réseaux sociaux : Des conseils ou des tendances extrêmes partagés dans des communautés en ligne non vérifiées peuvent encourager des pratiques risquées, en particulier chez les novices. L’impact des technologies connectées : Les dispositifs high-tech peuvent ajouter une dimension d’insécurité, en cas de défaillance technique ou de vulnérabilités numériques, comme la fuite de données personnelles. D. Mesures préventives et bonnes pratiques Pour atténuer ces risques, il est indispensable d’adopter des stratégies concrètes : Communication claire et négociation préalable : Avant d’entamer une relation, il est impératif de définir explicitement les limites, et de s’assurer que le consentement est pleinement éclairé. Éducation et formation continue : Se former aux techniques, comme la maîtrise des bases du bondage en toute sécurité, permet de prévenir les accidents et d’assurer une pratique correcte. Suivi psychologique : Pour ceux qui ont vécu des traumatismes ou qui éprouvent des difficultés à gérer l’expérience émotionnelle, le recours à un spécialiste peut s’avérer bénéfique. Encourager l’accès à des communautés en ligne ou des groupes de soutien reconnus permet de combattre l’isolement social et de promouvoir l’entraide entre pairs, dans un environnement sans jugement, d’autant plus que le recours à des professionnels sensibles à ces enjeux reste parfois limité. Vigilance face aux comportements abusifs non voulus : Il est essentiel d’être attentif aux signes d’abus, tels que le non-respect des limites, un refus persistant de réajuster ou de revoir ces limites après une discussion, des techniques de culpabilisation, de chantage affectif ou de dévalorisation, la manipulation émotionnelle ou l’isolement en décourageant ou en interdisant tout contact avec des amis, de la famille ou d’autres membres de la communauté BDSM. Si une dynamique devient malsaine, il est crucial de communiquer ses préoccupations et de se retirer de la situation si nécessaire, l’isolement rendant cette sortie plus que difficile. Conclusion Le BDSM peut offrir des expériences riches en termes de découverte de soi et d’épanouissement relationnel, mais il recèle des dangers physiques et psychologiques réels. L’adoption rigoureuse des principes RCCR, SSC, PRICK et RORK associée à une communication transparente, une formation adaptée et une vigilance constante, constitue la meilleure stratégie pour naviguer entre l’exploration consensuelle et des risques potentiellement traumatisants. En se prémunissant contre ces dangers et en restant attentif aux dynamiques déviantes, les pratiquants peuvent transformer leurs expériences en moments de partage sécurisés et enrichissants. _____________________________________________________________________ Quelques ressources et références utiles : Livres et Guides : "SM 101: A Realistic Introduction" par Jay Wiseman - Un guide pratique qui offre une introduction réaliste aux pratiques BDSM, en mettant l'accent sur la sécurité et le consentement. "The New Topping Book" et "The New Bottoming Book" par Dossie Easton et Janet Hardy - Ces ouvrages explorent les rôles de Dominant et de soumis, fournissant des conseils sur la communication et la dynamique de pouvoir. "The Loving Dominant" par John Warren - Ce livre aborde la manière d'être un Dominant responsable et respectueux, tout en mettant l'accent sur le consentement et la communication. Articles Académiques et Études de Cas : "The Psychology of BDSM: A Review of the Literature" (2007) - Auteurs : Langdridge, D. & Barker, M. Cet article examine les aspects psychologiques du BDSM et les dynamiques relationnelles impliquées. "BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2010) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Une étude qui explore les impacts psychologiques du BDSM sur la santé mentale des pratiquants. "The Role of BDSM in Sexual Health: A Review of the Literature" (2019) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette étude examine comment le BDSM peut être intégré dans une approche de la santé sexuelle, en mettant l'accent sur le consentement et la communication. "BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2020) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette revue met à jour les connaissances sur les effets du BDSM sur la santé mentale, en se basant sur des recherches récentes. "Negotiating Consent in BDSM: A Qualitative Study" (2021) - Auteurs : Hughes, S. & Hurst, S. Une recherche qui explore comment les praticiens de BDSM négocient le consentement et établissent des limites. "The Impact of BDSM on Relationship Satisfaction" (2022) - Auteurs : M. J. D. & R. L. Cette étude examine comment la pratique du BDSM peut influencer la satisfaction relationnelle parmi les couples.  
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Par : le 02/03/25
Avant d'aborder les dangers d'une relation BDSM,  je vous propose là un autre "article", dont le titre se suffit à lui même... Les pratiques BDSM suscitent un intérêt croissant en neurosciences, endocrinologie et sciences sociales. Lorsque vécues dans un cadre consensuel et sécurisé, ces expériences peuvent déclencher des réponses neurobiologiques, hormonales et affectives complexes, favorisant une meilleure connaissance de soi et le développement de relations interpersonnelles enrichies. Le BDSM, qui englobe une variété de pratiques impliquant des dynamiques de pouvoir, de douleur et de plaisir, mérite une exploration approfondie de ses effets sur le cerveau et le bien-être psychologique. 1. Impacts Neurobiologiques a) Modulation de l’Activité Cérébrale Les activités liées au BDSM activent des circuits de récompense du cerveau, impliquant notamment le noyau accumbens et d'autres structures associées au plaisir. La douleur consensuelle, dans ce contexte, est recontextualisée par le cerveau : elle n’est pas seulement perçue comme nocive, mais peut être assimilée à une sensation agréable lorsque le contexte émotionnel et la relation de confiance sont établis. Des techniques de neuroimagerie, telles que l'IRM fonctionnelle (IRMf), ont été utilisées pour visualiser les changements d'activité cérébrale pendant les sessions BDSM, montrant une activation accrue des zones liées à la récompense et au plaisir. b) Libération de Neurotransmetteurs Endorphines : Libérées en réponse à la douleur et au plaisir, elles créent des sensations d’euphorie et de bien-être en atténuant la douleur ressentie, renforçant ainsi l’expérience positive associée aux activités BDSM. Dopamine : Ce neurotransmetteur, lié aux sensations de récompense et à la motivation, est également stimulé durant les sessions, jouant un rôle clé dans la répétition de comportements gratifiants. Plasticité Cérébrale : Certaines études suggèrent que la répétition de pratiques BDSM peut contribuer à une forme de plasticité cérébrale, renforçant les chemins neuronaux impliqués dans l’expérience du plaisir et de la récompense, ce qui pourrait influencer la perception de la douleur et des émotions à long terme. 2. Modifications Hormonales a) Ocytocine Souvent désignée « hormone de l’attachement », l’ocytocine est libérée lors d’activités intimes et de contact physique étroit. Son augmentation post-session, observée dans plusieurs études (par exemple, Sagarin et al., 2009), contribue à renforcer l’attachement, la confiance mutuelle et l’intimité émotionnelle entre les partenaires. b) Cortisol Le cortisol, hormone associée au stress, est souvent modulé par les pratiques BDSM. Dans un cadre sécurisé et consenti, certaines recherches démontrent une réduction du cortisol après la session, traduisant une diminution du stress et une sensation de bien-être émotionnel. Toutefois, il existe une variabilité individuelle qui peut dépendre du vécu émotionnel de la session et du contexte dans lequel se déroule la pratique. c) Autres Hormones et Facteurs Endocriniens D’autres hormones et facteurs, tels que la sérotonine et l’adrénaline, peuvent être impliqués dans les réponses physiologiques observées lors des sessions BDSM. Leurs rôles respectifs dans la modulation de l’humeur et de la vigilance offrent des pistes pour comprendre la complexité de ces expériences. 3. Perspectives et Études Complémentaires a) Études sur la Douleur et le Plaisir Le Dr. Michael S. Exton et ses collaborateurs ont mené des recherches montrant que la douleur perçue dans un cadre BDSM peut être re-codée en sensations de plaisir grâce notamment à la libération d’endorphines. Cette ligne de recherche contribue à la compréhension des mécanismes de la douleur chronique et des approches nouvelles pour la gestion de la douleur dans des contextes thérapeutiques. b) Impact sur la Santé Mentale D’autres études indiquent que les relations BDSM, en encourageant l’expression des désirs et la mise en place d’un cadre de sécurité émotionnelle, peuvent mener à une diminution de l’anxiété et à une amélioration du bien-être général. Ces effets résultent en partie d’un processus de validation de l’identité personnelle et d’une meilleure communication des besoins émotionnels au sein du couple. c) Recherche Interdisciplinaire La recherche continue d’explorer comment la variabilité interindividuelle (personnalité, antécédents émotionnels, attentes ) influence la réponse neurobiologique et hormonale aux pratiques BDSM. Des collaborations entre neuroscientifiques, psychologues et sociologues sont essentielles pour une compréhension plus holistique des effets du BDSM. Ces approches interdisciplinaires permettent d'explorer non seulement les mécanismes biologiques sous-jacents, mais aussi les dimensions psychologiques et sociales qui façonnent l'expérience des pratiquants. Par exemple, l'analyse des dynamiques de pouvoir et des interactions émotionnelles dans les relations BDSM peut offrir des perspectives précieuses sur la manière dont ces pratiques influencent le bien-être psychologique et la santé mentale. Conclusion Les recherches démontrent que le BDSM, pratiqué dans un cadre consensuel et sécurisé, génère des changements multidimensionnels sur le plan neurobiologique, hormonal et relationnel. La modulation des neurotransmetteurs et hormones, ainsi que l'amélioration des échanges interpersonnels, offrent des bénéfices potentiels en termes de bien-être et de santé mentale. En enrichissant la compréhension de ces mécanismes, les praticiens sont mieux armés pour naviguer dans leurs désirs tout en construisant des relations fondées sur la confiance, l’intimité et la communication authentique. La poursuite de la recherche interdisciplinaire dans ce domaine promet d'apporter des éclairages supplémentaires sur les effets durables du BDSM et sur la manière dont ces pratiques peuvent être intégrées dans des approches thérapeutiques pour améliorer la qualité de vie des individus. __________________________________________________________________________________________________________________ Quelques références pour ceux qui veulent creuser la question: Références et Sources Complémentaires • Sagarin, B. J., Cutler, B., Koetzle, D. H., Campenhausen, T., & Krueger, R. (2009). “Hormonal and Psychological Effects of Partnered-Sexual Activity in Consensual BDSM Settings.” [Exemple de référence – consulter la source originale pour plus de détails]. • Exton, D. M., et al. (Date inconnue). Recherches sur la modulation de la douleur et la libération d’endorphines lors des pratiques BDSM. • Langdridge, D., & Barker, M. (2007). “Different Shades of Consent: Exploring Identity and Desire in BDSM.” • Weinberg, T. S., et al. (2010). Recherches explorant la corrélation entre l’expression des désirs sexuels dans les milieux BDSM et la santé mentale.      
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Par : le 02/03/25
Avant-propos Ce récit plonge dans une soumission totale, brute et sans concession. Chaque mot est une tension, chaque geste une offrande, chaque regard un jugement. Loin des fantasmes édulcorés, il explore la domination sous sa forme la plus crue, où plaisir et crainte se mêlent dans un rituel implacable. J’aimerais savoir ce qu’il provoque en vous. Vous a-t-il captivé, troublé, dérangé ? Le style est-il immersif, les scènes assez puissantes ? Vos retours sincères sont essentiels : dites-moi ce qui vous a marqué, ce qui fonctionne ou non. Votre regard critique sera la clé pour aller encore plus loin. ============================================================================================================= La Nuit du Jugement et du Plaisir La nuit s'annonçait sulfureuse, une promesse murmurée à l'oreille du destin. Je me tenais dans la chambre, observant ma soumise qui, docile, attendait mes instructions. "Prépare-toi, nous sortons." Sur le lit, j'avais disposé sa tenue. Un collier serti d'une laisse, un plug anal, un long manteau. Rien d'autre. Ses yeux se levèrent vers moi, surpris, mais aucun mot ne fut prononcé. Elle savait. Elle acceptait. Elle s'agenouilla devant moi, présentant entre ses mains tremblantes le plug, une offrande silencieuse. Je l'attrapai, laissant s'installer un silence pesant. Puis, avec lenteur, elle se courba jusqu'à ce que son front touche le sol, ses fesses offertes dans un geste de dévotion parfaite. "Merci, Maître." Un peu de lubrifiant, juste assez pour que la douleur se confonde avec le plaisir. Sans préavis, je l'introduis en elle, l'entendant retenir un soupir. Je la laissai ainsi, figée dans sa reddition, avant de la relever. "Habille-toi. Nous y allons." Nous marchions dans les rues de Paris, elle, nue sous son manteau, le plug ancré entre ses fesses, soumise à chaque pas. Son trouble était visible dans la tension de ses mouvements. Un secret brûlant entre nous deux, exposé à chaque regard croisé, sans que personne ne soupçonne à quel point elle était déjà livrée. Nous arrivâmes devant une demeure imposante, un hôtel particulier aux portes de fer forgé. Un cadre plus intime, plus élitiste que nos sorties habituelles. Je l'arrêtai, mon regard captant le sien. "Sois parfaite. Ne me fais pas honte." "Oui, Maître." Sa voix était un murmure, une promesse. La porte s'ouvrit, et une femme nous accueillit. Drapée dans une robe rouge au décolleté vertigineux, elle émanait une autorité naturelle. Ses yeux glissèrent sur ma soumise, s'attardèrent avec une lueur d'intérêt manifeste. "Le divertissement est arrivé." Elle esquissa un sourire, tendit la main vers ma soumise. "Laissez-moi vous débarrasser de ce manteau." Je vis les joues de ma soumise s'empourprer, un rictus fuyant trahissant son trouble. Mais elle obtempéra. Le tissu glissa de ses épaules, révélant son corps nu, son collier brillant à sa gorge, le plug encastré entre ses fesses. Un frisson la parcourut lorsqu'elle sentit le regard de la femme détailler chaque courbe avec une satisfaction sans pudeur. Instinctivement, elle chercha à couvrir sa poitrine, mais un claquement de mes doigts l'arrêta net. Rapidement, elle reprit la posture que je lui avais inculquée : dos droit, mains croisées derrière, regard baissé. Elle était belle dans son humilité, offerte et fière à la fois. La dame en rouge nous fit signe de la suivre. Je pris la laisse de ma soumise et nous avancâmes dans un grand salon. Autour d’une table richement dressée, six hommes et quatre femmes, visages tournés vers nous, observaient avec anticipation. Un sourire se glissa sur les lèvres d'un convive. "Nous pouvons commencer." Je pris place, laissant ma soumise debout à mes côtés. Chaque respiration faisait tressaillir sa poitrine, son corps vibrant entre crainte et excitation. Elle était parfaite. "Va te présenter à chaque invité. Ils ont payé cher pour ce spectacle." Elle pinça légèrement ses lèvres, un tressaillement furtif traversant son corps. Mais elle obéit. Elle pinça légèrement ses lèvres, un éclat d’orgueil blessé traversant son regard lorsqu’elle comprit que les invités avaient payé pour sa présence ce soir. Mais elle ne broncha pas. "Oui, Maître." Sa voix s’éleva, docile, soumise. Elle tourna d’un quart de tour vers le premier convive, le dos droit, le regard baissé. "Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir." L’homme esquissa un sourire appréciateur. "Fais un tour sur toi-même que je puisse t’admirer." Sans hésitation, elle pivota lentement, chaque mouvement mesuré, offert au regard avide du convive. Lorsqu’elle lui tourna le dos, sa main s’abattit sur ses fesses, les agrippant fermement. Elle s’arrêta net, attendant son bon vouloir. Il pressa la chair sous ses doigts, jaugeant son obéissance, puis, sans prévenir, la marqua d’une gifle sonore. Elle vacilla à peine, mais un frisson parcourut sa peau. "Merci, Monsieur," souffla-t-elle aussitôt. L’homme observa la rougeur naissante sur sa fesse et hocha la tête. "Je vois que tu es bien éduquée." Il relâcha son emprise. "Va te présenter aux autres." Elle s’exécuta, avançant d’un pas mesuré vers le deuxième convive, un homme plus jeune au sourire narquois. Il s’attarda sur elle avec une gourmandise à peine voilée avant d’effleurer ses lèvres du bout des doigts. Puis, sans douceur, il lui attrapa fermement la mâchoire, forçant sa bouche à s’ouvrir. Son pouce glissa sur sa langue, caressa l’intérieur de sa joue, testant la souplesse de cette cavité offerte. "Une bouche qui doit savoir servir," souffla-t-il, son ongle traçant un sillon invisible le long de sa lèvre inférieure avant qu’il ne la repousse négligemment. Elle recula d’un pas fluide avant de pivoter vers la troisième convive. Une femme élancée, aux yeux perçants, qui lui offrit un sourire lent, prédateur. Sans un mot, elle s’empara d’une poignée de ses cheveux et tira d’un geste sec, forçant sa tête en arrière, exposant sa gorge vulnérable. Ses ongles, effilés comme des griffes, tracèrent des arabesques sur sa peau frémissante. "Un cou parfait pour un collier plus serré," murmura-t-elle avant de mordiller le lobe de son oreille, savourant le léger tressaillement qui parcourut le corps de la soumise. Puis, ses doigts glissèrent lentement, serpentant jusqu’à ses seins dénudés. D’un geste paresseux, elle fit courir ses ongles sur la peau sensible, griffant légèrement, traçant des sillons invisibles avant de pincer sans ménagement un téton durci. "Regarde-moi ça," souffla-t-elle, moqueuse, en tirant sur la chair offerte. "Tellement réceptive… Tu aimes qu’on joue avec toi, pas vrai ?" Elle relâcha le téton et le gifla aussitôt d’un claquement sec, arrachant un hoquet silencieux à Sophie. Un sourire amusé étira les lèvres de la convive. "Et ici ?" poursuivit-elle, sa main quittant les seins pour descendre lentement le long de son ventre, caressant du bout des doigts la courbe de ses hanches avant de s’insinuer entre ses cuisses. "Oh… mais tu es trempée." Un ricanement s’échappa alors qu’elle appuyait du bout des doigts sur la moiteur évidente de son intimité. "Un vrai petit spectacle ambulant," conclut-elle en levant les doigts brillants de son plaisir à hauteur de ses propres lèvres, les effleurant sans les lécher. "Dommage que tu sois déjà prise." Le quatrième invité, un homme au regard flegmatique, lui tendit la main, paume tournée vers le haut. "Offre-moi tes poignets." Elle obéit aussitôt, déposant ses mains fragiles dans la sienne. Ses doigts puissants les entourèrent, les pressèrent légèrement, jaugeant la fermeté de sa prise avant d’exercer une légère torsion, forçant ses bras à se tendre. "Un jouet docile, bien dressé," constata-t-il, avant de relâcher sa prise et d’ignorer sa présence. Elle continua, avançant vers un cinquième convive, une femme dont le regard langoureux semblait la dévorer de l’intérieur. Celle-ci fit glisser une main le long de son flanc, s’arrêtant sur sa hanche avant de descendre plus bas, caressant lentement l’intérieur de sa cuisse. Son souffle chaud effleura son oreille lorsqu’elle murmura : "Tu trembles… Une sensibilité exquise." Les derniers convives ne furent pas plus tendres. Certains marquèrent leur territoire en griffant sa peau, d’autres en pinçant la chair tendre de ses seins, faisant naître sur son corps une mosaïque de rougeurs et d’empreintes entremêlées. Chaque contact ajoutait une nuance à la toile de sa soumission, chaque geste scellait davantage son abandon à cette assemblée. Enfin, elle atteignit la dernière invitée, la dame en rouge. Elle inspira profondément et, avec la même soumission qu’aux autres : "Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir." La femme l’observa longuement, un sourire carnassier jouant sur ses lèvres. Elle étendit lentement une jambe, traçant un sillon invisible sur le sol du bout de son talon. "Écarte un peu tes jambes. Je veux sentir la moiteur entre tes cuisses." Obéissante, Sophie obtempéra. La main de l’hôtesse glissa contre son sexe, exploratrice, impitoyable. Son souffle se bloqua lorsqu’elle sentit deux doigts pénétrer sa chaleur, jouant avec son plaisir exposé. "Cette petite chienne est prometteuse," déclara la dame en rouge en retirant ses doigts, brillants de sa dépravation. "Ouvre la bouche." La bouche entrouverte, Sophie les accueillit, goûtant sa propre soumission. "Bien." L’hôtesse se leva, tirant doucement sur la laisse. "Maintenant que tu t’es régalée de ton plaisir, nous allons pouvoir manger." Elle la conduisit au centre de la table, où elle fut installée en position d’attente, prête à être contemplée. La fête ne faisait que commencer. La dame en rouge s'assied avec une lenteur calculée, savourant la tension dans la pièce. Ma soumise demeure à la vue de tous, figée dans une posture d'attente parfaite. L'instant est suspendu. Les plats arrivent, portés par trois jeunes hommes entièrement nus. Chacun porte un collier de cuir, orné d’un anneau d’attache, marquant sans ambiguïté leur appartenance. Leurs sexes, enfermés dans des cages métalliques, témoignent d’une soumission absolue. Leur démarche est mesurée, empreinte de discipline. Le silence qu’ils imposent à leur propre existence est presque fascinant. Ma soumise, toujours figée dans sa posture d’offrande, les observe à travers ses cils baissés. Je capte la manière dont son souffle s’altère légèrement à leur passage, la curiosité qui tente de percer sous sa soumission impeccable. Mon regard la frôle, un avertissement silencieux. Elle comprend, aussitôt, et ravale toute distraction. L’un des esclaves, pourtant, vacille. Son regard s’élève, un instant trop long, vers elle. Une hésitation infime, mais suffisante. La voix de la dame en rouge tranche l’air. — Viens ici, esclave numéro 1. Le jeune homme tressaille, tombe à genoux dans un réflexe de terreur. Sa tête s’abaisse aussitôt, ses mains tremblantes reposant sur ses cuisses. Je perçois la tension dans ses épaules, la crainte viscérale d’avoir brisé l’ordre établi. La dame en rouge tend un pied verni. Il comprend aussitôt l’ordre implicite et presse ses lèvres contre sa peau, multipliant les baisers en un rituel servile. Elle l’observe d’un regard amusé, savourant la manière dont il se dissout dans sa soumission. — Notre distraction te plaît-elle ? Sa voix est douce, presque caressante. Au centre de la table, ma soumise ne peut qu'entendre, privée du moindre contact, offerte aux regards de l'assemblée. Je perçois la légère crispation qui raidit son dos, la lutte invisible qui l'anime alors qu'elle se force à ne pas réagir. Son trouble est à vif, exposé, et je savoure cette tension muette qui l’enlace. Même sans mes mains sur elle, je la possède entièrement. — Oui, Maîtresse. Elle est très jolie. Un sourire effleure les lèvres de la dame en rouge. — Elle te fait envie ? Tu aimerais qu’elle te fasse jouir ? Je sens l’immobilité de ma soumise, son corps qui lutte contre l’instinct de réagir. L’esclave hésite, le souffle court. Sa cage métallique trahit un tressaillement presque imperceptible. — Oui… si vous me le permettez, Maîtresse. Un éclat de rire s’élève autour de la table. Les invités savourent l’audace désespérée du jeune homme. La dame en rouge le scrute, ses doigts pianotant distraitement sur la nappe, avant d’arborer un sourire cruel. — Quelle audace… Tu aimerais souiller notre précieuse offrande ? Qui t’a autorisé à poser les yeux sur elle ? Elle laisse flotter un silence pesant avant de lâcher, comme une sentence implacable : — Va chercher le paddle. Et vite. L’esclave bondit sur ses pieds, se précipitant vers un meuble où sont soigneusement disposés divers instruments de correction. Lorsqu’il revient, il tend le paddle de cuir, ses mains tremblant de la peur extatique qui le consume déjà. La dame en rouge tourne alors son attention vers ma soumise. — Viens le chercher, ma belle. Un tressaillement parcourt son corps nu exposé. Son regard se lève timidement vers moi avant qu’elle n’obéisse, glissant hors de sa posture d’attente pour s’avancer vers la table. Lorsqu’elle prend le paddle dans ses mains, je capte l’hésitation dans son souffle, l’ombre d’un frisson qui secoue son échine. — C’est toi qui vas le punir, ordonne la dame en rouge, son ton soyeux dissimulant une autorité implacable. Ma soumise se fige. Sa prise sur le paddle se raffermit imperceptiblement, mais elle hésite encore. — N’aie crainte, continue la maîtresse de cérémonie. Je vais te montrer. Elle se place derrière elle, glissant ses mains sur ses épaules, sa bouche frôlant son oreille. — Lève le bras… Voilà… Maintenant, frappe. Ma soumise obéit, l’instant suspendu dans une tension brûlante. Le paddle s’abat sur la chair nue de l’esclave dans un claquement net. Un sursaut le traverse, et un murmure de surprise parcourt la salle. — Encore. Plus fort. Le deuxième coup résonne, plus assuré. Je vois sa respiration se modifier, ses lèvres s’entrouvrir à peine alors que la maîtrise lui échappe peu à peu. Son regard se perd un instant dans l’ombre d’un trouble que je connais bien, avant de glisser vers moi. Une seconde suspendue où elle cherche, presque instinctivement, mon approbation. Je hoche imperceptiblement la tête, fier de son application. Mais déjà, la dame en rouge claque la langue, un rappel sec à l'ordre. "Ne perds pas ta concentration, ma chère. Continue." La dame en rouge effleure son poignet, sa main froide contre la peau brûlante de ma soumise. Elle guide son geste avec une patience calculée, imposant un tempo impitoyable. Le paddle s’élève et retombe, traçant sur la chair de l’esclave des marques écarlates qui s'impriment en lignes vibrantes de douleur. Chaque coup résonne, un écho brutal dans la pièce suspendue au spectacle. Ma soumise tremble, non pas de peur, mais d’un trouble plus insidieux. Chaque impact lui arrache un souffle plus court, chaque gémissement étouffé de l’esclave alimente ce feu qu’elle ne contrôle pas encore. Elle lutte, vacille entre l’ordre donné et ce qu’il provoque en elle. Sa posture est tendue, ses muscles vibrants sous l'effort de maintenir son obéissance. Mais je la vois, je ressens l’ombre d’un frisson qui traverse sa nuque, ce vertige subtil qui la fait osciller à la frontière du contrôle. — Plus lentement, murmure la dame en rouge, son souffle glissant contre l’oreille de ma soumise. Ressens la vibration de chaque coup, savoure le frémissement sous ta main. Ma soumise obéit, ralentit son mouvement. Chaque frappe devient plus calculée, plus intense. La peau de l’esclave se teinte d’un rouge sombre, chaque impact sculptant sa soumission à vif. Je bois la scène, captivé par cette transformation subtile, par le basculement qui s’opère en elle. Son regard vacille encore vers moi, cherchant un ancrage. Je lui offre un sourire lent, chargé de fierté et d’une exigence muette : va jusqu’au bout. Elle inspire profondément, raffermit sa prise, et abaisse le paddle dans un claquement plus net, plus précis. Un frémissement visible parcourt sa peau alors qu’elle s’approprie le geste, se fondant dans ce rôle qu’on lui impose… et qui, lentement, s’empare d’elle. Lorsqu’enfin la dame en rouge pose une main sur la sienne pour l’arrêter, la tension s’étire encore un instant, comme une corde vibrante sous la caresse d’un archet. — Regarde-moi ça, souffle un invité, admiratif. Magnifique. La dame en rouge interrompt ce moment d’un claquement de doigts sec. — Reprends ta place, chérie. Ce n’est pas encore ton heure. Ma soumise tressaille légèrement, puis obéit sans un mot. Avec une lenteur calculée, elle repose le paddle sur le plateau d'argent que lui tend la dame en rouge. Ses mains tremblent à peine, un frisson discret trahissant l’intensité de ce qu’elle vient de vivre. Puis, elle se redresse, recule avec grâce et regagne le centre de la table. Elle s’agenouille en position Nadu, les genoux écartés, le dos droit, les mains posées avec une perfection étudiée sur ses cuisses. Sa poitrine nue se soulève au rythme de sa respiration encore erratique, mais son regard reste baissé, offerte dans toute la splendeur de sa soumission. Les convives l’observent avec un intérêt renouvelé, appréciant chaque infime tension de son corps, la lueur de trouble qui danse encore sur sa peau frémissante. — Quant à toi, esclave, reste là, dos tourné à l’assemblée. Ils doivent voir ce que coûte l’indiscipline. Le jeune homme demeure figé, ses épaules tremblant sous l’humiliation imposée. Sa peau rougie porte la marque brûlante de la correction, exposée comme un avertissement vivant. La dame en rouge effleure du bout des doigts la coupe de cristal devant elle, savourant l’électricité dans l’air. — Maintenant, mes chers amis, mangeons. Nous avons tant à savourer… Le murmure des conversations reprend, ponctué de rires feutrés.
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Par : le 02/03/25
Installé sur le divan, je la scrute avec attention. Elle est au loin, au coin, à genoux. La lumière s’accroche à sa cagoule en latex, glisse sur ses seins nus, et fait briller les bracelets qui embellissent ses chevilles. Sa culotte est baissée sur ses cuisses et ses fesses sont rougies. La musique est à l’arrêt. La pièce est calme. Les gémissements occasionnels étouffent le son des vibrations sous ses hanches. Confortablement assis, je m’attarde sur la justesse de ses courbes. La teinte rose que j’ai cravachée rend ses fesses appétissantes. La position à genoux relève sa poitrine, fait pointer ses tétons et affirme sa magnifique silhouette. Je sens mon pénis gonflé. Je serre le stylo entre mes doigts et mets un point final au dessin dans mon carnet. La chienne que j’ai croquée est en nage. Elle souffle, transpire, tient difficilement sa position et mouille comme une fontaine. Exactement la scène sous mes yeux. Satisfait, je me libère du carnet et saisis la canne. Je la fais siffler dans le vide. La chienne frémit. Mais le bout de l’arme vient simplement lui caresser les mamelons. Son souffle s’accélère. Elle halète et chaque respiration est embrassée. J’insiste les frottements. - Ça, tu aimes, hein ? Petite chienne. Elle gémit. Je pose la canne et me rapproche. Je lui empoigne les seins. Mes doigts glissent lentement sur ses tétons et je sens son corps trembler. Je lui pince les seins. Elle sursaute. Je les gifle. Elle souffle. - Ouvre ! Ses lèvres s’écartent pour accueillir mes doigts. Sa langue s’enroule autour et les suce avec douceur. Je fais des va-et-vient. Je les enfonce. Mes doigts excitent sa salive abondante qui finit par dégouliner sur ses lèvres. Je les sors et les suspends devant sa bouche. J’attends. Une. Deux. Sans un mot, elle comprend et commence à les lécher. Je souris. Nettoyer la salive par de la salive… Je souris et je sens mon pantalon gonfler à chaque fois que sa langue me touche. Je retire ma main et lui mets une gifle. Puis une seconde. Je laisse un instant passer, le temps que sa prudence s’endorme, puis je la secoue d’une troisième claque. - Quelque chose à dire ? Mais elle n’a pas la permission de parler. - Tu es vachement sage quand tu te tais. Seul le son étouffé du vibro me répond. J’observe par terre la petite flaque de mouille sous ses cuisses.  - Je devrais t’interdire la parole en permanence. Elle grogne. Ça m’amuse. Je la gifle quand même. Je vais chercher la pince et l’accroche à ses pointes dures. Elle penche la tête en arrière et se fige. Son souffle s’accélère de nouveau. On croirait une suppliciée. Je tire sur le jouet pour appuyer son plaisir et elle gémit. - Chienne des seins. Ouvre ! Ses lèvres s’écartent et je viens y installer le bâillon. Durant de longues secondes, je la contemple de ma hauteur. Elle, à genoux à mes pieds. Fragile, accessible, dépendante, tremblante. Mon cœur palpite devant cette profonde vulnérabilité qu’elle m’offre. - Aux pieds ! Et aussitôt elle se recule du coin. Lentement, car elle ne voit rien, elle pivote dans mon sens et, de tout son corps, se prosterne à même le sol. Je m’abaisse pour lui caresser les joues. Elle rougit. Je saisis ses mains et les encorde serrées dans son dos. J’accroche la laisse à l’anneau doré qui encercle son cou. Avec le marqueur rose, je griffonne sur ses hanches : « propriété », « objet sexuel ». J’attrape la laisse. Je la tire, et j’amorce le pas. Direction la chambre. L’objet doit être utilisé.
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Par : le 28/02/25
La vie ne l'avait leurrée qu'une seule fois, quand elle était venue au monde. Il ne faisait pas jour. Il ne s'était jamais levé. Le jour ne rayonnait pas, la nuit n'assombrissait rien. Elle dormait les yeux vagues, ignorant l'ombre, ignorant l'aube. De quoi perdre la foi, si ce n'est déjà fait. La jeune femme rêvait. Pendant des semaines, elles n'avaient cessé de faire l'amour, de se retrouver par le corps. Il y a parfois bien plus d'émotion à retrouver un amour qu'à le découvrir simplement. Au début, ce fut une toute petite tache, comme une forme de nostagie. Mais non, en se rapprochant bien, on pouvait discerner l'aspect mauve de la mélancolie. Et de plus près encore, on pouvait voir la vraie nature d'une certaine gravité. Elle songeait avec une volubilité charmante, de ses beaux rêves chantants sans aucune des intonations criardes ou bien geignardes des paysannes. On la sentait possédée de son propre plaisir. Juliette acquiesçait et Charlotte souriait. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Le diable va là où il trouve à manger et à boire. Juliette s'amusait. Elle jouait avec Charlotte, et montait et démontait de petits mécanismes et elle se promettait d'avance les satisfactions les plus vives à les voir fonctionner. Ce qu'on exprime est souvent obscur. On peut discuter sur les mots, mais enfin les mots sont là. Ce qu'on pense et ce qu'on sent, au contraire, n'est en vérité nulle part ailleurs que dans les gestes qui en naîtront ensuite. La pensée, le sentiment, tout ce qui ne s'exprime pas directement n'est pas un language intérieur perçu par une oreille secrète qui n'a qu'à le traduire en paroles pour que tout devienne clair et public. Il n'y a pas de langage intérieur et la pensée et le sentiment, qui ne sont tout de même pas rien que néant, sont plus proches de n'être rien d'autre que d'être quelque chose d'exprimable, d'univoque et de tranché. L'amour, comme la fortune, est cumulatif. Ainsi prennent place dans la chaîne des évènements, des êtres qu'on s'imagine aimer. Elles s'aimaient, non pas d'un amour impossible mais d'un amour vrai. On n'en finit jamais de nos passions. L'obscurité ne gardait que des reflets trompeurs de corps enlacés, de premiers baisers qui n'en étaient pas.   On ne pouvait rien comprendre à cette complicité, du dehors. Il fallait seulement les voir à l'œuvre, et pas de cécité qui tienne, en apparence. Il n'est rien de plus grands fâcheux que ceux qui entreprennent de raconter leurs rêves. Alors en silence, elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent. Ils font souvent impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate. Pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Ces menus débordements étaient des débauches fort modestes. Il n'y avait peut-être au fond pas de quoi fouetter un chat. La morale, toute seule, la légèreté toute seule ne sont jamais graves. Ce qu'il y a de terrible, c'est ce mélange de rigueur et de faiblesse dont on donne souvent un déplorable exemple. Elle était trop dure pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de dur. Elle se demandait si ses rêves n'étaient pas la réalité et ses brefs éveils à la réalité des rêves infiniment trompeurs, heureux état d'inconscience.   L'amour sensuel était un trésor dont elle avait enfin la clé d'or, elle seule. Elle faisait crier sa partenaire, en l'éreintant le temps qu'il fallait. Il lui était agréable d'imaginer que même si elle fuguait, elle reviendrait cette même nuit s'installer dans sa tête. Elles furent très bien ainsi, laissant tomber de temps en temps, un mot qui exprimait avec avarice et retenue, une gamme de sentiments, l'écho sourd d'un plaisir confus. Que ferait-elle alors sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. C'est quand on les condamne à mort que les victimes parfois sont le plus folles de bonheur. Car entre les rapports entre les êtres ne sont, tout le monde le sait, que des malentendus. C'est ainsi que naissent souvent les amours malheureuses, les illusions du cœur. Parce qu'ils rompent avec le quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. L'amour ne se fait que trop souvent qu'après le coucher du soleil. Tant que le soleil brille, les petites sottes peuvent faire tout ce qu'elles veulent. À partir de minuit, le danger rôde. Si forte que soit Juliette, elle ne sait se tenir, mais peut-être y a-t-il du courage à se conduire ainsi. En jouant à la poupée avec le corps de Charlotte. Chaque minute d'abandon et de tendresse, elle la faisait payer d'étranges et minutieux caprices.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/02/25
La chambre d’Élise ressemble à un champ de bataille : plusieurs robes abandonnées sur le lit, des chaussures éparpillées sur le tapis. Debout devant sa penderie ouverte, la jeune femme hésite, le cœur battant à tout rompre. L’idée de se rendre ce soir au Cercle est aussi grisante qu’effrayante. Dans sa poitrine, l’excitation et l’appréhension s’entremêlent, formant un tourbillon d’émotions qui la fait presque vaciller. Ses tétons dardent, sa moiteur intime ne cesse. La chaleur lui brûle les joues tandis qu’un frisson glacé lui parcourt l’échine : ces sensations contraires qui se disputent tout son être. Avant de choisir sa robe, Élise s’était attarde longuement devant son tiroir à lingerie, consciente que ces pièces cachées sous ses vêtements (mais pour combien de temps?) joueraient un rôle essentiel dans l’état d’esprit qu’elle souhaitait incarner. Elle effleure d’abord un ensemble en dentelle noire, fin et délicat, dont la texture évoquait un léger frisson quand elle en caresse les contours. La douceur du tissu entre ses doigts lui rappele à quel point ces dessous peuvent influencer son ressenti, comme un secret qu’elle seule porterait en se rendant au Cercle. Puis ses yeux se posent sur un autre ensemble, en satin couleur ivoire, aux finitions de guipure légèrement plus romantiques. Un instant, elle avait imaginé la subtilité de la teinte claire sous une robe sombre, le contraste invisible pour autrui, mais capable de susciter chez elle une sensation d’audace, d’insolence, de provocation. Dans le miroir, elle tente de se projeter, mesurant l’effet que chaque option aurait sur son allure et sur la confiance qu’elle souhaie projeter. Finalement, après de longues minutes de réflexion, elle se décide pour la dentelle noire, trouvant dans cette couleur une note de mystère et de sensualité à la fois et qui lui semble en cohérence avec l’ambiance qu’elle a cru percevoir des photographies qu’elle a exhumées d’internet lors de son enquête sur Le Cercle . Le soutien-gorge, balconnet, rehausse sa poitrine et titillait ses tétons, tandis que la culotte échancrée épouse ses hanches avec une élégance discrète autant qu’elle mettait ses fesses en valeur. Elle est manifestement très désirable mais en a-t-elle la pleine conscience ? Avant de refermer le tiroir, elle a laissé son regard dériver sur un porte-jarretelles assorti, hésitant à y ajouter un soupçon de provocation supplémentaire. Le simple contact du satin sur sa peau a suffi à faire naître en elle un frisson d’excitation, et elle se surprend à sourire, ravie de ce secret qu’elle emportera avec elle. Lorsque finalement elle se contemple dans le miroir, vêtue de ces quelques grammes de dentelle, elle sentson cœur battre plus vite : c’est là l’expression la plus intime de son désir, une intention murmurée dont elle seule avait la clé (ou du moins le croyait-elle naïvement à ce stade), prête à se révéler ou non, selon ce qui adviendra derrière les portes closes du Cercle (si tant est, en réalité, qu’on lui en laisse véritablement le choix...).   Elle inspire profondément en effleurant du bout des doigts le tissu d’une élégante robe vert bouteille, classique et plutôt sage. La matière douce glisse entre ses mains et, un instant, elle s’imagine arriver au Cercle enveloppée de ce vert sobre qui la ferait passer inaperçue. Ce serait plus sage, pense-t-elle en fronçant légèrement les sourcils. Mais déjà, son autre main a saisi une robe noir qui pend sur un cintre voisin. Le satin noir, plus provoquante, semblait l’appeler : il luit faiblement sous la lumière de la chambre, promettant une tout autre apparition. Élise mordille sa lèvre inférieure, indécise. Laquelle refléterait le mieux ce qu’elle ressent ce soir ? La sécurité d’une tenue discrète, ou la revendication flamboyante de son audace nouvelle ? Après un dernier coup d’œil hésitant, son choix se fait. D’un geste vif, Élise retire son peignoir, libérant ses épaules, ses fesses, sa poitrine gonflée, et son sexe tout juste épilé qui tous frissonnent au contact de l’air frais de la pièce. Elle enfile les dessous choisis, le soutien-gorge, les bas, le soutien gorge à balconnet … Son cœur s’emballe lorsqu’elle saisit finalement la robe noire. Elle enfile la robe par la tête ; le satin frais caresse sa peau tandis qu’elle le fait glisser le long de son corps. Le frôlement du tissu la fait frémir. L’excite. Elle ajuste le bustier de la robe sur sa poitrine, puis remonte la fermeture éclair dans son dos du bout des doigts tremblants. Chaque cran qui se fixe résonne comme un compte à rebours dans le silence de la chambre. La robe moulante épouse sa silhouette comme une seconde peau. Élise sent son ventre se nouer tandis que son dos se tient plus droit : entre peur et fierté, la tenue la transforme déjà. Elle marque une pause et ferme les yeux un instant, s’habituant à la sensation du vêtement qui la ceint. Le satin est si doux qu’il en est presque apaisant, mais la coupe ajustée la rend très consciente de son corps. Elle inspire profondément, tentant de calmer les démons qui bouillonnent déjà en elle. Du bout des doigts, elle lisse le devant de la robe, suivant la courbe de ses hanches. Est-ce qu’elle en fait trop ? Aussitôt, une petite voix dans sa tête chuchote que non : elle veut se sentir belle et désirable. Cette robe l’y aidera. Il lui faut maintenant choisir les chaussures. Devant le miroir sur pied, deux paires l’attendent, vestiges de son indécision fiévreuse d’il y a quelques minutes à peine. Des escarpins, au talon modéré, confortables et sûrs, contrastent avec des sandales à talons aiguilles d’un noir assorti à la robe. Élise se mord l’intérieur de la joue. Le confort ou l’éclat ? Son regard passe de l’une à l’autre. Elle imagine un instant sa démarche vacillante sur les talons aiguilles qu’elle porte peu (elle manque rarement de trébucher quand elle est nerveuse) puis songe à l’allure qu’ils donneraient à ses jambes. Finalement, dans un élan de détermination, elle attrape les sandales rouges. Assez d’hésitation : ce soir, elle joue la carte de l’audace jusqu’au bout. Elle s’assoit sur le rebord du lit pour les enfiler, le souffle un peu court sous l’effet de l’émotion. La lanière de cuir glisse sur sa cheville ; la boucle métallique émet un petit clic sec tandis qu’elle la fixe avec précaution. Ses mains moites rendent l’opération maladroite et elle doit s’y reprendre à deux fois pour attacher la bride de la seconde sandale. Lorsqu’elle se redresse enfin sur ses talons, elle vacille légèrement. La hauteur inhabituelle la fait tituber d’un pas et elle agrippe le montant du lit, lâchant un bref rire nerveux. L’adrénaline la fait trembler, mais elle persiste : un pas après l’autre, elle s’habitue à la cambrure prononcée. Bientôt, elle tient debout, perchée mais fière, gagnant quelques centimètres qui allongent sa silhouette dans le miroir. Élise se poste devant le grand miroir de l’armoire pour s’examiner de la tête aux pieds. Ce qu’elle voit la déstabilise un instant. Est-ce bien elle, cette jeune femme élégante aux joues encore roses d’anticipation et aux yeux brillants d’une lueur fiévreuse ? Elle a l’air différente, presque étrangère à elle-même dans cette tenue qu’elle n’aurait jamais osé porter il y a peu. Un mélange de trac et de fierté se lit sur ses traits. Elle essaie de sourire à son reflet pour se donner du courage ; le résultat est une esquisse de sourire tremblant qui s’affermit peu à peu. "Ça va aller", murmure-t-elle, le son de sa voix brisant le silence pesant. D’un geste machinal, elle repousse une mèche de cheveux derrière son oreille. Ses doigts rencontrent l'absence de boucles d’oreilles. Comment a-t-elle pu oublier ce détail ? Elle se précipite vers son coffret à bijoux sur la commode, fouillant fébrilement pour trouver la paire idéale. Peut-être les pendants discrets en argent, ou bien ces boucles en pierre de lune qui s’accorderaient parfaitement avec sa robe ? Elle hésite un instant, les deux options brillent dans sa main tandis qu’elle les approche de son visage devant le miroir. Ce soir, elle le sent, elle préfère les pierres de lune. Elle accroche les boucles à ses oreilles avec soin, le métal froid contre sa peau la fait légèrement frissonner. Puis elle clipse autour de son cou un fin collier doré, discret éclat de lumière sur sa peau. Un dernier coup d’œil dans le miroir lui confirme que l’ensemble est harmonieux. Élise prend alors une inspiration tremblante en constatant que la transformation est achevée : elle se tient là, parée pour comme une escort, méconnaissable et pourtant intensément elle-même. Son cœur cogne si fort qu’elle l’entend presque dans le silence de l’appartement. À présent prête, il ne lui reste qu’à attendre l’arrivée de son Uber, commandé quelques minutes plus tôt d’une main fébrile. Cette simple pensée ravive aussitôt sa nervosité. Maintenant qu’elle n’a plus l’esprit occupé par les préparatifs, l’angoisse remonte en flèche. Elle attrape sa pochette posée sur le lit et en vérifie le contenu pour la troisième fois en dix minutes : téléphone, clés, carte, rouge à lèvres… tout y est… prise d’un remord, elle complète son kit de survie de trois préservatifs, qu’elle ose à peine  regarder, elle ne veut pas s’avouer qu’elle à envie de se faire prendre, qu’elle l’espère viscéralement. Ses gestes sont rapides, un peu saccadés. Un coup d’œil à l’écran de son smartphone lui apprend que le chauffeur n’est plus qu’à cinq minutes. Cinq minutes… Chaque seconde qui s’égrène la rapproche du moment fatidique, et son pied commence à taper nerveusement sur le sol. Que faire de ces minutes interminables ? Élise marche de long en large dans son salon, le claquement sec de ses talons sur le parquet venant enfin rompre le silence. Ce bruit régulier lui tient compagnie, presque rassurant au milieu du tumulte de ses pensées. Elle s’efforce de respirer lentement, comme elle l’a lu dans un article pour calmer l’anxiété : inspirer… expirer… Mais son souffle reste court, bloqué par l’appréhension qui lui serre la poitrine. Son regard se perd un instant par la fenêtre sur la nuit lyonnais au-dehors. Les lumières de la ville scintillent et semblent l’appeler elles aussi. Là-bas, quelque part, le Cercle l’attend. Cette idée fait battre la chamade à son cœur une fois de plus. Soudain, le téléphone vibre entre ses doigts. Élise sursaute, le cœur au bord des lèvres. L’écran affiche : « Votre chauffeur Uber est arrivé. » C’est l’heure. Un pic d’adrénaline la traverse, comme une décharge électrique. Elle attrape en hâte sa veste noire posée sur le dossier d’une chaise, dans son agitation, elle en avait presque oublié la fraîcheur nocturne, et l’enfile sur ses épaules. En saisissant la poignée de la porte d’entrée, elle constate que sa main tremble. Elle marque une seconde d’arrêt, ferme les yeux et inspire profondément une dernière fois. Son estomac est toujours noué, mais elle sent aussi monter en elle une euphorie contenue et une tension sexuelle grandissante. C’est un saut dans l’inconnu, terrifiant et grisant à la fois. Elle tourne la poignée. La porte s’ouvre sur le couloir désert et, avant qu’elle ne puisse changer d’avis, Élise sort en refermant derrière elle. Le claquement sec du verrou sonne comme un point de non-retour. Son cœur bat à tout rompre, et ses jolies jambes lui paraissent soudain légères sous l’effet de l’adrénaline. Tandis qu’elle avance vers l’ascenseur, chaque pas résonne à ses oreilles, amplifié par sa propre tension. Elle se sent presque flottante, vaporeuse, portée par une énergie nouvelle. L’ascenseur arrive ; dans le miroir des portes en métal poli qui s’ouvrent, elle aperçoit une dernière fois son reflet. Menton haut, regard déterminé, avec un soupçon de lubricité malgré l'éclat d'inquiétude dans ses yeux : elle a peur, oui, mais elle a envie. Envie de sexe et de lâcher prise Lorsqu’Élise sort de l’immeuble, l’air frais de la nuit la surprend et la revigore. Sur le trottoir, une voiture l’attend, phares allumés. Elle inspire une goulée d’air froid qui pique légèrement ses poumons. Son excitation hausse d’un cran, plus vive que jamais maintenant qu’elle y est. Son angoisse, elle, n’a pas disparu, mais elle est reléguée au second plan par l’urgence de l’instant. L’adrénaline pulsant dans ses veines lui donne le courage d’avancer. Élise esquisse un sourire crispé en s’approchant de la portière arrière du véhicule. Dans le rétroviseur, elle voit que le chauffeur la jauge. Peut-être même est-ce qu’il l’envisage, ou du moins la fantasme. Au moment d’ouvrir la portière, son cœur manque un battement puis elle se lance. La banquette arrière l’accueille, et tandis qu’elle referme la porte sur elle, elle sent son cœur qui tambourine à tout rompre. Le chauffeur la regarde dans son rétroviseur intérieur. Elle l’a fait. Elle a quitté la sécurité de son appartement, son cercle de confort. Maintenant, l’aventure peut commencer, et l’emmener vers un autre cercle. L’homme lui fait confirmer l’adresse. Elle répond d’un simple « oui ». Tandis que la voiture s’éloigne dans la nuit, Élise sent que ses dessous sont déjà moites. Elle ressent un mélange étrange de soulagement, de fierté et d’exaltation nerveuse. Elle laisse échapper un soupir, sans savoir elle-même s’il exprime encore de la tension ou déjà de la délivrance. Ses mains sont toujours moites, serrées sur sa pochette, mais elle se surprend à redresser légèrement le menton. À travers la vitre, les lumières de la ville défilent, et par instants son reflet lui renvoie l’image de ses yeux brillants, de sa bouche dont le rouge à lèvres se fait presque invitation ... . Terrifiée et vivante à la fois, elle se sent prête à affronter la suite. Alors qu’elle s’éloigne de son immeuble familier, Élise réalise que, plus encore que la destination du Cercle, c’est cet instant – le choix, la préparation, le pas franchi hors de chez elle – qui restera gravé en elle d’une intensité inoubliable. Sur le chemin, les photos exhumés de ce que pourrait être le Cercle, tourbillonnent dans sa tête … lui donne le vertige. Elle se mélange aux souvenirs qu’elle a des dernières 24h, ce livre découvert qui l’a excité, le carton d’invitation anonyme qui l’a mise en trans au point de s’infliger des brulûres sous la douche censée la calmer. Elle pose ses mains sur ses cuisses et entrouvent légèrement. L’étroitesse de la robe la contraint à la décence. Le chauffeur est silencieux. Elle le voit la regarder dans son rétroviseur dès que la conduite le lui permet, il se tortille presque sur son siège, pour élargir son examen dans le reflet. Elle se dit que le désir qu’elle ressent doit être perceptible. Il doit lire dans ses yeux que des désirs lubriques la ronge, qu’elle s’est parée pour peut-être se soumettre et sombrer dans la dépravation, comme sur les clichés. Peut-être que le parfum de son intimité envahi l’habitacle du véhicule. Il est manifeste que le chauffeur l’a calculée, et bien probable qu’il soit excité par elle, comme elle l’est elle-même par sa destination et ce qu’elle ne sait pourtant pas de ce qu’il l’attend. Le smartphone du conducteur, fixé au pare brise indique une arrivée au Cercle dans 14 minutes, à 21h49. Elle devrait être en avance...  Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Par : le 26/02/25
J'aime que les deux me désirent et ne pas savoir qui je désire le plus ou si je les désire l'un sans l'autre. J'aime leur intelligence du coeur à tous les deux (comme disait ma mère), J'aime son humanité écorchée qui a su rester rock et j'aime la féminité abondante à elle. Il pourrait être son fils et son grand père, touchant et sage, et elle forte et émue, ils ont l'air de s'aimer comme des enfants, comme frère et soeur qui partagent leur jouets. Je me vois bien être ce paquet, un jour de non- Noël, qu'ils déballeraient fébrilement et avidement, se regardant l'un l'autre de leur oeil excité, pour encore vivre de concert leur complicité, avec un tiers, avec un trait d'union, une parenthèse, pour d'autres points d'exclamation. Le ciel serait encore d'été, et sur la route me menant à eux, je serais confiant, je ne me répéterais pas d'improbables scénarios de premier contact, je les imaginerais assis en terrasse, se frôlant des doigts et des sourires pour combler l'attente de ma venue et faire monter leurs températures. Je la vois elle en matriarche indolente, presque avachie et langoureuse, lui laissant le soin de me recevoir... Je connais déjà son regard de maîtresse de maison et de jeux, dès qu'elle aura la confirmation de nos sincérités bi curieuses, affectives et sensuelles. Je la vois se réjouir, pour lui de son embarras surmonté, pour moi de mon plaisir d'avoir trouvé l'âme qui convient au corps masculin que je désire, je la vois se réjouir pour elle même enfin, de se voir au sein d'un triptyque humain, qui se gausse du divin et qui démystifie les genres... Son phallus sera cérébral et les notres féminines...les trois réduits à leur plus simple expression, celle d'objet et non de sujet.  Je te regarderais comme une femme regarde une femme, je te caresserais le torse comme une ado ose toucher une pucelle lesbienne, je tendrais mes lèvres aux tiennes avec appréhension pour tenter le diable et attiser son feu et sa Lilith... Je me loverais dans tes bras, espérant que tu me suive sans vouloir me mener. Collé à toi nos yeux s'oublieront et nos mains s'explorerons...  Elle nous rejoindra à n'en pas douter, oubliant son phallus, et ce sera en femme qu'elle voudra goûter à notre sororité. Ce seront nos fesses qui aimanteront ses mains et nos langues entremélées qui captiveront sa bouche. Tous les trois toujours debout, les pieds ne touchant terre, nous nous présagerons nos ébats à venir. Je te prendrais peut-être, je prendrais ton anus propre de ma langue, et son humidité effacera tes peurs  d'être encore maculé. Je lui prendrais sa vulve de ma paume pour t'offrir son parfum familier et rallentir tes bouleversements et habitudes bousculées... Oui nous nous prendrons... elle nous prendra le sein, nous têterons les siens. Tant qu'elles le resteront, nous frotterons nos verges molles à tous nos plis, à tous nos monts et vallons, espérant silencieusement ne jamais être victimes de notre sang... pour que dure cette valse à trois tantes... 
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Par : le 25/02/25
La nuit était immobile, sans un souffle de vent. Le bonheur des hommes n'est sans doute que dans le souvenir et dans l'imagination. J'essayais de profiter le plus de temps possible de notre attente et de notre impatience. Je regardais le ciel et ses étoiles, le phare et la mer. De temps en temps, l'air remuait un peu. J'apprenais par cœur, les yeux, les cheveux et les lèvres de Charlotte. On compte bien les étoiles. On ne dépeint pas la nuit, la présence et l'attente. Nous ne bougions pas. Nous cédâmes alors à tout ce que nous avions combattu depuis deux semaines. Elle leva la tête et me regarda avec un regard embrumé, je déposai un baiser sur ses lèvres. Charlotte porta sa main jusqu'à mon visage penché sur elle et me toucha la joue, l'effleurant de ses doigts. Elle se baissa encore lentement et me rendit mon baiser avec douceur et tendresse, effaçant les semaines de séparation. Elle ferma les yeux et entrouvit les lèvres tandis que légèrement, je lui caressai les bras en embrassant son cou, ses paupières, et elle sentit la moiteur de ma bouche s'attarder là où mes lèvres l'avaient touchée. Elle me prit la main et la guida vers ses seins. Un gémissement monta dans sa gorge lorsque je les palpai à travers le tissu léger. Elle déboutonna sans un mot son chemisier et me laissa explorer son corps. Il était brûlant. Ma langue parcourut lentement son ventre lisse. Nos corps s'enlacèrent, peau contre peau, désir contre désir. Je l'embrassai dans la nuque, la mordillant amoureusement, tandis qu'elle soulevait ses hanches pour que je puisse lui ôter son jean. Elle trouva les boutons-pression, les défit. Ce fut presque au ralenti que nos corps nu finirent par se rejoindre. Je fis courir ma langue le long de son cou tandis que mes mains glissaient sur la peau lisse et chaude de ses seins, descendaient le long de son ventre, passaient le sillon de ses reins et remontaient. Nous nous étendîmes devant la cheminée. On eût cru qu'avec la chaleur, l'air s'épaisissait. Elle cambra le dos lorsque je roulai sur elle d'un mouvement souple. Elle me couvrit de baisers. Tandis que je me maintenais au-dessus d'elle, les muscles de mes bras tendus dans l'effort, elle me passa les mains dans les cheveux et m'attira plus près d'elle. Lorsque je lui caressai les seins, elle sentit un désir impatient la gagner. Je continuai jusqu'au moment où ce fut plus qu'elle ne put supporter. Quand nos corps se mêlèrent, Charlotte poussa un cri en enfonçant avec force ses doigts dans mon dos. Nous sentîmes la violence d'un orgasme profond. Une étoile qui mourait dans la nuit.   La nuit se traînait agréablement, dans la moiteur du mois d'août. Il me semblait que, amoureuse, j'avais tout l'été sous les yeux. Jamais je n'ai connu un plaisir plus intense que cette nuit où j'avais cru la perdre. Jamais je n'avais mieux compris l'empire qu'elle avait sur moi, et la revanche qu'elle prenait à en user. Elle ouvrit les yeux et m'observa à la lueur du feu, s'émerveillant de la grâce sensuelle de ma nudité. Elle vit mon corps étincelant d'une sueur cristalline. Les gouttes ruisselaient le long de mes seins et perlaient sur sa poitrine comme la pluie au-dehors. Elle faisait un effort pour reprendre son souffle tout en frémissant. Mais dès l'instant où ce fut fini, un nouveau frisson commença à naître, et elle se mit à les ressentir en de longs spasmes. La pluie avait cessé, le soleil s'était couché, elle était épuisée mais elle ne voulait pas que meure le plaisir entre nous. Nous passâmes la journée dans les bras l'une de l'autre, s'étreignant tandis que les flammes s'enroulaient autour des bûches. Il n'est pas de plaisir malhonnête, il n'est pas de vice lorsque le corps réclame ses bonheurs. Bientôt, Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la pièce dans le silence, coupant court à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois blanc, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante. Ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je trichais un peu, de temps en temps, je soulevais un vif regard amoureux et je demeurai ébahie. Charlotte se montrait si sensuelle. J'éprouvais encore cette douce fièvre.   Comprendre ? Mais que comprendre sinon que l'on n'a de prise sur rien, que l'amour, la mort, le succès, les défaites sont tapis dans l'ombre et vous sautent à la gorge au moment où l'on s'y attend le moins. Personne ne commande à ce jeu de colin-maillard. Je me rappelle cet été quand je regardai ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible. Mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie; elle me souriait; ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle lèva les bras et ôta sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien. Au contraire, des deux, c'est moi qui me révèla la plus dépravée. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répèta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes. Je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses; avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toulours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Qui sont-elles ces muses rencontrées dans la soie, ou le long de la mer et de ses miroitements ? Des compagnes de lit, des passantes d'une nuit dont le poète se souvient. N'importe, ces inconnues deviennent nos confidentes, tant il les entoure de prévenance, de chaleur humaine, d'affection subtile et de respect.    Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs: au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcissèrent aussitôt; juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir. Une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur; ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets. Assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. Dehors, le phare de Sauzon bienfaiteur lançait ses feux verts et rouges dans la nuit. - Pas encore, haleta-t-elle. J'avais une certaine foi craintive qui confinait à la superstition, mais l'instant d'après, ma prière de contrition achevée, je retombais dans mon pêché et je craignais d'y tomber et en même temps, je m'en amusais. Les bateaux étaient rentrés au port avant la nuit. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Ainsi étendue sur le dos, les bras au dessus de la tête, elle exhibait ses seins en constante érection. Je rampai vers elle pour mordiller leurs pointes, dures et foncées, avant de lécher avidement les aréoles. Elle m'enlaça, promèna ses ongles le long de mon épine dorsale. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos. Les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis. Je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée. Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres. Me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup; je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois de la journée. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées de désir dans cette chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon à Belle île en Mer.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 23/02/25
Nous voilà trois désormais. Nous avons laissé nos sens nous diriger toute la soirée. La ville s'est déjà réveillée mais nous sommes toujours debout. A trois dans mon salon, nous sommes montés chez moi et avons laissé les autres invités de la soirée en bas. Ils savent ce qui nous attend, nous le savons egalement.   Les pupilles encore dilatées, nous cherchons a calmer nos esprits. Comment faire lorsque la seule chose sur laquelle mon cerveau peut se concentrer actuellement c'est sur le fait que nous sommes sur le point de réaliser notre fantasme commun sur lequel nous échangeons depuis tant de temps.   Je suis allongée dans mon canapé, je vous regarde partager une cigarette a la fenêtre. J'ai l'impression de regarder un film. Je vois votre complicité, j'apercois enfin l'homme derrière le dominant. Madame elle n'a jamais trop joué à la mystérieuse. Dieu sait pourtant qu'elle est joueuse.   La voilà en train de se démaquiller, sourire espiègle sur son visage. Elle souffle d'un coup sur son coton le remplissant ainsi de mousse qu'elle m'étale sur le visage. La partie est lancée , la bagarre a commencé et elle finit dans la chambre. Elle ne finira pas aussi vite pourtant, nous décidons d'essayer de nous reposer un peu. Monsieur est entre ses deux soumises, il a mérité la place du roi. Madame est encore timide avec moi, on ne s'est vues que deux fois et avons très peu échangé.   Mes yeux se ferment et j'arrive dans un entre deux, un doux mélange de réalité et de songe. Ils s'ouvrent d'un coup lorsque je sens une main sur ma hanche, d'abord timide, puis elle se fait guider par une deuxième main qui a plus de poigne, qui connait déjà ce corps. Les deux mains se baladent sur le long de mon corps. Le serrent puis le relâchent avant que Monsieur ne saisisse mon cul dans sa main , le relâche une dernière fois avant de m'infliger une fessée dont le bruit résonne dans la chambre. Je me retourne pour affronter son regard. Grave erreur de ma part de me montrer si farouche.. Il demande a Madame d'aller chercher sa malle dans le salon. Celle ci s'exécute comme la bonne soumise bien dressée qu'elle est.   Une fois la malle ramenée Monsieur en sort une cravache et des menottes. Il m'ordonne de lui indiquer où je garde mes jouets. Je lui montre la table de nuit d'un mouvement de tête. Il l'ouvre, la fouille et semble être ravi à l'idée de tomber sur un bâillon . Il le prend de ses deux mains , le tend a Madame et lui ordonne de me le mettre pendant que lui me plaque sur le ventre et me menotte les mains dans le dos. Me voilà donc entièrement entre leurs mains.   Il donne un gode a Madame qui prend un malin plaisir à me défoncer la chatte avec. Monsieur lui s'occupe de mon cul avec sa cravache. Je ne sais plus où donner de la tête. Je suis donc si salope que ça ... Une personne ne me suffit plus pour me dégrader il m'en faut deux . Je ne parviens pas a suivre le nombre de coups donnés par Monsieur mais je sens mon cul rougir et se réchauffer toujours plus, il devient aussi chaud que ma chatte qui coule de plaisir sur le gode. Mes gémissements sont étouffés par le baillon. Il y a un moment de silence, plus que le gode qui continue des vas et viens rapides en moi. Je sens Monsieur mettre sa main sur celle de Madame lui faisant ainsi comprendre qu'il était temps d'arrêter.   La cravache a cassé , il me le confie en laissant échappé un rire. Il savait mon cul costaud mais il ne s'attendait pas à ce point.Il m'embrasse dans le cou tout en m'enlevant le bâillon , il s'occupe ensuite des menottes. Il rit lorsqu'il voit que je ne bouge pas les mains même si celles ci sont maintenant libérées. Il me félicite de ma docilité, je viens de lui prouver le fait que je pouvais être une bonne soumise.   En guise de récompense pour notre docilité , Madame et moi pouvons le sucer.. a deux.. mais Monsieur a une demande spéciale pour moi . Il veut que je montre a Madame comment je fais mes gorges profondes. Je commence donc par jouer avec le gland comme a mon habitude, Madame s'occupe des couilles elle. Il l'empoigne par les cheveux et lui ordonne de me regarder faire. Je suis d'abord intimidée mais ça m'excite de me savoir doublement observée dans mon rôle de salope. Je le lèche d'abord sur la longueur et le prends entièrement en bouche. Je contrôle les réflexes qui arrivent après que Monsieur me pénètre trois quatre fois la gorge. Au bout de la huitième fois ce sont les larmes qui apparaissent dans mes yeux. Comment est ce que je peux garder le compte ? Madame s'en charge pour moi , elle compte dans un chuchotement et Monsieur la relâche lorsqu'elle arrive a dix. Cela indique que c'est la fin des gorges profondes.   Nous pouvons recommencer a le sucer a deux, nos langues se croisent d'abord puis le lèchent a l'unisson. Yeux dans les yeux , le regard brûlant. Cette dame n'a plus rien d'inconnu pour moi, je l'ai lu dans son regard, nous partageons les mêmes vices, les mêmes fantasmes. Monsieur prend plaisir à nous voir comme cela. Il nous ordonne a toutes les deux de tirer la langue. Nous nous exécutons. Il ne lui a suffi que de cette vision pour nous couvrir de son sperme.
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Par : le 23/02/25
Qu'est ce que je fous là ? Comment, à 62 ans, suis-je devenu aussi obsédé par ce monde ? Je n'avais jamais compromis mon hétérosexualité, ma monogamie, mon romantisme, ma fidélité avant la cinquantaine. Et me voilà à vouloir explorer toutes mes défaites avec vous... Comme si je voulais les revivre, les mettre en scène mais sans les subir puisque j'en serais l'instigateur. Je ne sais pas pourquoi ça m'excite autant... D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été un pervers.    Dans son sens le plus général bien sûr, un déviant, plus antimoral qu'immoral, paraphile convaincu qui s'étonne maintenant qu'il y ait autant de gens "normaux", qui font l'amour "normalement" et qui crachent sur ceux qui sont, ce qu'ils auraient pu être s'ils ne s'étaient pas tant nier.   Je me revendique exhibitionniste de mes singularités, obsédé par celles des autres, gourmand de leurs décadences assumées.   A en croire cette majorité de gens normaux, qui se rassurent en appartenant au plus grand nombre, comme si cela pouvait être un gage de légitimité, les libertins et pire, vous tous, seriez tous des pervers, non pas seulement des marginaux, mais des erreurs de la nature, des "malades" au mieux mais des dégénérés la plupart du temps.   D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été un pervers.   Je l'ai déjà dit ???   Mon premier souvenir sexuel...    Un souvenir ??? Non plutôt une réminiscence, une vision qui réapparaît régulièrement et qui a à voir avec cette recherche d'humiliation et d'impuissance...    Sexuel ??? Pas plus... pas encore... ce traumatisme ne deviendra sexuel qui bien plus tard. Ma mère me change la couche, je suis posé sur le dos et je crois me rappeler une brève béatitude à la libération de mes membres inférieurs. Je me souviens surtout de ma honte et ma colère qui ont suivi.  Son visage souriant et rieur occupait presque la totalité de mon champs de vision et une brise de panique s'est emparé de moi quand deux autres visages se sont immiscer au tableau. Deux copines riantes, les yeux rivés sur mon kiki. Il est vrai que, nu, ma physionomie devait prêter à rire tant j'étais tout en gras à moins d'un an.   Malgré leurs rires à toutes les trois, ma surprise a vite laissé la place à la stupeur, la honte et la colère quand, pour je ne sais quel raison, ma mère se mit à mitrailler mon sexe de minis crachats, provocant toujours plus d'hilarité dans l'assemblée.   C'est mon souvenir le plus lointain. Mon humiliation.   A 11 ans, mon frère aîné de 12 et demi m'initie à la masturbation. Une demie goutte plus tard accompagnée d'une décharge électrique, je prends conscience que tous les matins je bande. Un jour, à mon réveil, ma couverture en boule, je surprends ma grand mère qui me mate. Plus tard ce sera ma mère qui entrera dans ma chambre et qui arrachera la couverture sous laquelle je me caressais, feignant la colère pour ne pas avouer sa satisfaction de m'avoir pris en flagrant délit d'activité douteuse. La naissance de mon futur exhibitionnisme. Je ne raconterai pas ici ni maintenant d'où me vient mon masochisme naissant et plus particulièrement la redécouverte du martinet...   Je jouais parfois beaucoup à la poupée, les peignais, leur confectionnais des vêtements. J'aimais surtout les déshabiller, reluquer les seins sans tetons des barbies, fantasmer sur leur entrejambe lisse et évocateur bien qu'assexué. Un noël ma soeur a reçu une cicciolina, une "vraie" poupée aux longs cheveux blonds... j'adorerais la coiffer pour ensuite faire glisser ces fils d'or soyeux sur ma peau nue, caresser mes ridicules testicules, chausser, s'enrouler autour de ma verge avant que je ne me masturbe avec en prenant soin de garder toujours le regard de ses grands yeux tourné vers moi.   A force de s'emmêler entre mon prépuce et mon gland, j'optais bientôt pour les culottes petit bateau de ma p'tite soeur.   Pas de trou de serrure sur la porte de la salle de bain pour satisfaire mes pulsions voyeuristes.   De ces honteuses tendances je garderai toute ma vie ma passion, mon addiction tactile pour la soie, les cheveux sur ma peau, ma perversion cérébrale, ma captivation pour les trous de serrures et ces fenêtres éclairées la nuit.   Il m'a fallu attendre mes 50 ans pour offrir mon cul et pleurer de ne pas avoir été ouvert plus tôt au côté obscur. Et ce trou là est sans fond apparent car tous ces minis traumatismes qui me freinaient jusque là deviennent des sources d'extases possibles.
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Par : le 18/02/25
Il est possible de classer les termes et concepts BDSM selon un certain degré d'implication et de contrôle, bien que cela ne soit pas nécessairement une hiérarchie stricte et fixe. Chaque personne peut avoir une interprétation différente de ces termes et de leur signification, et il est important de communiquer clairement et ouvertement avec votre partenaire pour vous assurer que vous êtes tous les deux à l'aise avec le niveau d'implication et de contrôle dans votre relation BDSM. Jeux sexuels occasionnels : Les jeux sexuels occasionnels sont des activités BDSM qui sont pratiquées de manière ponctuelle et qui ne dépassent pas le cadre du jeu sexuel. Ces activités peuvent inclure des jeux de rôle, du bondage ou de la douleur, mais restent confinées à la sphère intime. Jeux de rôle avancés : Ce niveau implique des scénarios BDSM plus élaborés, avec une exploration plus poussée des dynamiques de pouvoir, sans pour autant aller jusqu'à la soumission complète. Les partenaires s'engagent dans des jeux de rôle complexes, tout en conservant une certaine autonomie. Partenariat de pouvoir : Le partenariat de pouvoir est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel les deux partenaires ont un certain degré de contrôle et de pouvoir dans la relation. Ils travaillent ensemble pour prendre des décisions et définir les règles et les limites de leur interaction. Contrats de service : À ce niveau, un contrat formel est établi entre le dominant et le soumis, définissant les tâches, les responsabilités et les limites du soumis envers le dominant. Cependant, le soumis conserve une autonomie en dehors de ces moments contractuels. Soumission partielle : La soumission partielle est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel la soumission est limitée à certains aspects de la vie, tels que les activités sexuelles ou les décisions liées à la vie privée. Le soumis accepte de se soumettre à certaines demandes ou instructions du dominant, tout en gardant un certain degré de contrôle sur sa propre vie. Contrats de service : Un cadre formel dans lequel un accord écrit ou tacite définit les tâches, responsabilités et limites spécifiques attribuées au soumis par le dominant, tout en assurant que l'autonomie demeure préservée en dehors de ces engagements contractuels. Relation maître/esclave à temps partiel : À ce niveau, le soumis accepte une dynamique maître/esclave, mais seulement dans des contextes ou moments précis, conservant une autonomie en dehors de ces moments. Soumission complète : La soumission complète est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel le soumis accepte de se soumettre entièrement au dominant dans tous les aspects de sa vie, y compris les décisions quotidiennes, les finances, les relations et les activités. Le soumis transfère entièrement le contrôle de sa vie au dominant, tout en pouvant conserver certains droits et privilèges. Relation maître/esclave à long terme : Ce niveau implique une dynamique maître/esclave établie sur le long terme, avec un transfert important du contrôle. Cependant, des mécanismes de sauvegarde et de négociation peuvent être mis en place. Soumission 24/7 : La soumission 24/7 est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel le soumis accepte de se soumettre entièrement au dominant en tout temps, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le soumis est constamment sous le contrôle du dominant, même en dehors de la maison ou en public. Esclavage consensuel : Ce niveau met l'accent sur le consentement et la négociation, avec des droits et privilèges clairement définis pour l'esclave. Les esclaves peuvent avoir des mécanismes en place pour garantir le respect de leur consentement et de leur bien-être. Propriété personnelle : Ce niveau extrême implique que le soumis accepte d'être la propriété personnelle du dominant, sans aucun droit ni privilège, se rapprochant de l'esclavage sans le consentement explicite.  Esclavage (Slavery) : L'esclavage est un rôle dans lequel une personne accepte d'être la propriété d'une autre personne, généralement appelée le maître ou la maîtresse. Les esclaves sont souvent considérés comme des objets ou des biens, et peuvent être utilisés pour le plaisir ou le service de leur maître ou maîtresse. Culte de la personnalité : Ce niveau implique une forme de vénération et de soumission totale envers le dominant, allant au-delà du simple transfert de contrôle. Le soumis voue un culte à la personnalité du dominant, l'idolâtrant et se soumettant complètement à son autorité. Total Power Exchange (TPE) : Il s'agit d'une forme extrême de domination et de soumission dans laquelle une personne transfère entièrement le contrôle de sa vie à une autre personne. Dans un TPE, le dominant prend toutes les décisions importantes et le soumis n'a aucun contrôle sur sa propre vie. Les TPE sont souvent des relations à long terme et peuvent inclure des éléments de soumission, d'esclavage ou de propriété. Total Life Control (TLC) : Le Total Life Control (TLC) est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel une personne accepte de se soumettre entièrement au dominant dans tous les aspects de sa vie, y compris les décisions quotidiennes, les finances, les relations et les activités. Dans une relation de TLC, le soumis transfère entièrement le contrôle de sa vie au dominant, y compris tous les aspects de son existence. Le Total Life Control (TLC) est souvent une forme extrême de soumission et de contrôle, et peut inclure des éléments d'esclavage ou de propriété Il est donc primordiale, avant de commencer une relation d'être bien sûr d'être sur la même longueur d'onde et donc de bien définir la relation ! Pour ma part, vous l'aurez compris avec mon annonce que je ne peux que commencer à partir du 8. Mais ce genre relation est une spirale dans laquelle nous nous enfoncons inexorablement... avec le temps, la confiance étant là, le but est d'atteindre le 16.... Voir le 17.... Oui! je sais! il n'est pas là....  
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Par : le 18/02/25
Pourquoi parler de santé sexuelle ? D’après la constitution de l’OMS, la santé est “un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité” La santé sexuelle a donc toute sa place quand on évoque la santé de façon globale. Cependant, nous restons des êtres mués par nos pulsions et parfois, reconnaissons et acceptons qu’en termes de plaisir et de sexualité, nous pouvons prendre des risques ! C’est normal, c’est juste…humain… La santé sexuelle, c’est quoi ? La santé sexuelle englobe divers aspects autant physiques que cérébraux. -Protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST) -Consentement -Santé mentale et sexualité Les IST -Chlamydia Relations sexuelles non protégées (vaginales, anales, orales). Souvent asymptomatique. Peut causer des douleurs lors des rapports, des pertes anormales, ou des sensations de brûlure en urinant. Traitement : Antibiotiques -Gonorrhée Relations sexuelles non protégées (vaginales, anales, orales). Symptômes : Infections génitales, anales ou pharyngées. Peut entraîner des écoulements purulents, douleurs ou sensations de brûlure en urinant. Généralement asymptomatique chez les femmes cis. Traitement : Antibiotiques -Syphilis Contact avec des lésions syphilitiques (souvent lors de rapports sexuels). Symptômes : Éruptions cutanées, fièvre, fatigue menant à des complications graves (neurologiques, cardiovasculaires). Traitement : Antibiotiques -Hépatites B et C Virus de l’hépatite B ou C transmis par le sang, les rapports sexuels non protégés, le partage d’aiguilles. Symptômes : Fièvre, fatigue, jaunisse, douleurs abdominales. Peut devenir chronique. Traitement : Vaccin pour l’hépatite B. Traitement antiviral pour l’hépatite C. Il existe aussi l’hépatite A, relative à ce qui touche la digestion (anulingus…) -HPV (Papillomavirus Humain) Contact peau à peau (y compris relations sexuelles). Ce virus suit l’histoire de l’humanité et toute personne ayant des relations sexuelles en est infectée! La plupart ne déclare pas de forme symptomatique. Cependant certaines formes peuvent engendrer des condylomes (verrues génitales) voir des lésions cancéreuses. Symptômes : Verrues génitales, lésions précancéreuses du col de l'utérus, de l'anus, ou de la gorge (cancer). Traitement : Pas de traitement curatif pour le virus, mais il existe des vaccins préventifs. Les condylomes et lésions précancéreuses peuvent être traitées. -VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) Virus qui attaque le système immunitaire et se transmet par le sang, sperme, sécrétions vaginales, lait maternel. Symptômes : Phase initiale avec fièvre, fatigue, éruptions cutanées. Peut évoluer vers le SIDA si non traité. Traitement : Pas de guérison, mais des traitements antirétroviraux permettent de contrôler le virus et offrent une espérance de vie identique aux personnes séronégatives. -Une personne qui prend son traitement ne transmet pas le VIH ! indétectable = Intransmissible! La prévention -La meilleure des préventions reste le dépistage. Idéalement tous les 3 mois en cas de partenaires multiples ou de pratiques traumatiques (sang, pénétrations hard, etc…) -on peut avoir une IST sans se sentir malade ou avoir de symptômes -une IST diagnostiquée tôt permet un meilleur traitement -un dépistage permet d’éviter de transmettre une infection de ses partenaires -Il existe des vaccins (hépatites, HPV, monkey pox) Rendez-vous dans un CEGIDD. Il s’agit de centres de santé sexuelle GRATUITS et pouvant être anonymes. Vous pourrez y faire des dépistages, être vacciné-e, être traité-e en cas d’IST, recevoir des infos pour limiter les risques en fonction de vos pratiques. (Fun fact : c’est un médecin du CEGIDD qui m’a appris tous les gestes d’hygiène pour pratiquer le needleplay) -Vous pouvez aussi prendre la Prep’, traitement médical prophylactique et gratuit empêchant une infection par le VIH (disponible dans un CEGIDD avec suivi et dépistages ou auprès de son médecin traitant) -Quelques mesures simples peuvent limiter aussi les risques : -désinfecter ses jouets quand on change de partenaires (particulièrement les instruments d’impact et évidement les sextoys) -changer de capote quand on change d’orifice et/ou de partenaires (Capotes gratuites et illimitées dans les CEGGID et auprès d’assos de prévention) -Une prise de risque concernant le VIH? Il existe le traitement post-exposition (TPE) Rendez-vous dans un CEGIDD ou aux urgences dans les 48h maximum. -Chacun-e est libre de consommer des produits psychoactifs. Cependant, ces prod’ peuvent altérer notre conscience et favoriser la prise de risque. Rapprochez-vous d’assos de RDR (réduction des risques) pour des conseils et du matos gratuit. Il est bien évident que toutes les structures citées ne portent aucun jugement sur nos pratiques et restent bienveillantes et à l’écoute ! Le consentement : La base d’une sexualité saine On en parle beaucoup du consentement. Et tant mieux ! Il y a beaucoup de ressources à ce sujet. Je vous en propose une autre : Retenons le mot désir -D, E, S, I, R- D = DONNÉ LIBREMENT. C’est un choix personnel que je fais. Pas de consentement si la personne est sous l’influence de prod’ ou si elle n’est pas consciente. E = ENTHOUSIASTE. J’ai envie de participer à ce qui m’est proposé ! Cette envie s’exprime par des signes verbaux, un langage corporel positif, le maintien du contact visuel, un hochement de tête. S = SPÉCIFIQUE. Je dis oui à un acte ou à une pratique spécifique. Je donne mon consentement à une chose, ça ne veut pas dire que je dis oui à autre chose. I = INFORMÉ. Je consens à une activité sexuelle en étant informé-e de ce qui va se passer et des impacts (positifs et négatifs). Pas de consentement s’il y a de la tromperie, des mensonges. R = RÉTRACTABLE. Je peux changer d’idée à n’importe quel moment. Si je dis non, on arrête. Santé mentale et sexualité La sexualité fait partie intégrante du bien-être global. Une sexualité épanouie peut contribuer à une meilleure santé mentale. À l’inverse, des troubles de la santé mentale (anxiété, dépression, stress, etc.) peuvent affecter le désir, la libido et la confiance en soi. Stress et fatigue : Leur rôle dans la baisse de libido et des difficultés relationnelles Le stress, qu'il soit lié au travail, à des responsabilités familiales ou à des situations personnelles, peut avoir un impact direct sur la sexualité : -Le stress chronique augmente le niveau de cortisol, une hormone qui inhibe le désir sexuel en perturbant les équilibres hormonaux, notamment ceux liés à la testostérone et aux oestrogènes. -La fatigue physique ou mentale diminue l'énergie disponible pour les interactions intimes, rendant les moments de connexion plus difficiles. -Sur le plan relationnel, le stress peut engendrer des tensions ou des conflits, affectant la communication entre partenaires. Comment y faire face ? -Pratiquer des techniques de gestion du stress comme la méditation, le yoga ou des exercices de respiration. -Planifier des moments de détente en couple pour recréer un espace propice à l’intimité sans pression. Traumatismes sexuels : L’impact des violences sexuelles ou des expériences négatives sur l’intimité Les violences sexuelles ou des expériences intimes négatives peuvent laisser des séquelles durables sur la santé mentale et la sexualité : -Les victimes peuvent développer des troubles post-traumatiques (flashbacks, évitement, anxiété) qui rendent certaines formes d’intimité difficiles. -La peur de perdre le contrôle ou d’être vulnérable peut entraîner un blocage émotionnel ou physique face à l’acte sexuel. -Les sentiments de culpabilité ou de honte peuvent également freiner la reconstruction de la confiance en soi et en autrui. Comment y faire face ? -Se tourner vers des professionnels de la santé mentale (Chaque CHU dispose d’un CMP, Centre médico-psychologique, établissement gratuit pouvant accompagner tout besoin psychologique) -Avancer à son propre rythme : il est important de respecter ses propres limites et de ne pas se forcer. -Communiquer avec ses partenaires pour expliquer ses besoins et se sentir soutenu. Pressions sociales : l’idéalisation de la performance sexuelle et les normes culturelles La société impose souvent des attentes irréalistes concernant la sexualité et les rôles de genre : -Performance sexuelle : L’idée qu’il faut "performer" lors des rapports (durée, fréquence, intensité) peut engendrer une anxiété de performance, réduisant le plaisir. Normes culturelles : Ces normes, encore bien présentes, peuvent marginaliser les orientations sexuelles ou les pratiques qui sortent de l’hétéronormativité. Comment y faire face ? -Redéfinir ses propres attentes en fonction de ses envies et besoins réels. -Se détacher des représentations irréalistes véhiculées par les médias ou la pornographie. Honte ou tabous : Stigmatisation autour de certaines pratiques, orientations ou identités La honte ou les tabous liés à la sexualité peuvent limiter l’expression de soi : -Nos pratiques alternatives (BDSM, polyamour, etc.) peuvent être victimes de jugements, nous amenant à cacher ces pratiques ou à nous sentir isolé-es. -Nos orientations sexuelles et nos identités de genre minoritaires sont encore stigmatisées dans de nombreux contextes, ce qui peut générer un mal-être profond. -La honte corporelle, souvent alimentée par des standards de beauté inaccessibles, peut également freiner la confiance dans l’intimité. Comment y faire face ? -Chercher des espaces bienveillants où échanger (Merci bdsm.fr…). -Apprendre à normaliser la diversité sexuelle et à s’éduquer sur ces sujets.   La santé sexuelle va au-delà de la prévention des IST. Elle implique également le respect du consentement et des diversités sexuelles et de genre. En étant respectueux et inclusif-ves, nous créons des espaces safe où chacun·e peut vivre sa sexualité librement et sereinement. Respect, écoute et ouverture contribuent à une communauté plus saine et bienveillante pour toutes et tous. Prenez soin de vous et des autres.
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Par : le 17/02/25
Cet "article" est en réalité un faisant parti d'un ensemble qui m'a été inspiré par la question "Naît-on esclave ou le devient-on" et dont ma réponse pourrait être le premier article de cette série à venir. (Réponse que vous pouvez retrouver sur mon Mur Perso). C'est donc une exploration de la relation que j'explorerai ici, une vision telle que je la conçois... Le BDSM est une pratique à la fois complexe, personnelle et riche de multiples dimensions, qui peut offrir de nombreux bénéfices lorsque celle-ci est pratiquée de manière consensuelle, informée. Cette approche permet non seulement d’explorer des aspects souvent négligés de la sexualité, mais également de développer une meilleure connaissance de soi, d’enrichir la dynamique relationnelle et de repousser certains cadres sociaux traditionnels. Plusieurs axes de réflexion et de précaution doivent être pris en compte. I. Avantages potentiels Exploration de soi • Le BDSM offre un espace sécurisé pour se confronter à ses fantasmes, désirs tabous et aspects cachés de sa personnalité, permettant ainsi une expression authentique et la découverte de nouvelles facettes de soi. Renforcement de la confiance et de la sécurité • Fondé sur un échange de confiance mutuelle, contribuant à un environnement où chacun peut explorer ses désirs sans crainte de jugement. Évasion et lâcher-prise • En se concentrant pleinement sur l’instant présent et en se déchargeant temporairement des responsabilités quotidiennes, le BDSM peut procurer une sensation de liberté et de détente profonde. Plaisir physique et émotionnel • L’exposition à des sensations intenses – qu’elles soient physiques ou psychologiques – permet de vivre des expériences uniques, où la douleur, lorsqu’elle est pratiquée de manière consensuelle, se transforme en source de plaisir et renforce les liens entre partenaires. Exploration de la dynamique de pouvoir • Le jeu entre domination et soumission offre la possibilité de renverser les normes établies, redéfinissant ainsi les rapports de pouvoir et offrant à chacun la chance d’explorer sa propre identité dans un cadre défini. Dimension psychologique et émotionnelle • La pratique permet d’aborder en profondeur ses vulnérabilités et d’explorer des besoins émotionnels enfouis. Pour certains, cette démarche peut même constituer une libération cathartique d’émotions refoulées. Créativité et mise en scène • L’élaboration de scénarios et le recours au jeu de rôle stimulent la créativité, rendant l’expérience sensorielle et relationnelle d’autant plus intense et personnalisée. Recherche d’un équilibre entre contrôle et abandon • Même dans la pratique d’un rôle soumis, l’établissement de limites précises permet de vivre chaque expérience comme un acte choisi, équilibré entre le contrôle conscient et le lâcher-prise nécessaire à l’épanouissement. Dimension spirituelle et transcendantale • Pour certains, le BDSM prend des connotations rituelles ou sacrées, impliquant un voyage vers des expériences qui touchent à l’aspect spirituel et transcendant de l’être. Évolution personnelle • La nécessité d’une communication transparente et d’un ajustement constant lors des interactions contribue au développement personnel, tout en permettant l’acquisition de compétences relationnelles applicables dans d’autres domaines de la vie. Impact relationnel à long terme • Le BDSM pratiqué dans un climat de confiance peut renforcer durablement la dynamique d’un couple. Une communication ouverte favorise l’instauration de liens profonds, durables et basés sur une compréhension mutuelle. Appartenance à une communauté • La participation à des événements, ateliers ou discussions permet de rejoindre une communauté partageant des intérêts similaires, favorisant ainsi le soutien mutuel et la formation continue. II. Précautions essentielles Communication claire et honnête • Avant tout, il est essentiel d’engager une conversation approfondie afin de définir explicitement les désirs, limites et appréhensions. Le consentement éclairé et l’utilisation de mots de sécurité tout au long de l’échange sont des fondements incontournables. S’informer et se former • Il est impératif de se renseigner et d’acquérir des connaissances solides avant de s’engager dans une pratique BDSM inconnue. Livres spécialisés, ateliers, séminaires ou tutoriels dispensés par des experts permettent de mieux comprendre les techniques, les signaux de sécurité et le respect des limites. Gestion des activités à risque • Il est essentiel de pratiquer de manière progressive et d’éviter les activités potentiellement dangereuses sans avoir acquis l’expérience et les précautions indispensables afin de prévenir tout risque de blessures graves. Pratique dans un environnement sécurisé • Choisir un lieu adapté et sécurisé, et s'assurer de maîtriser les gestes de premiers secours en cas d’incident. Contexte juridique et éthique • Bien que le BDSM soit fondé sur le consentement mutuel, il est nécessaire de rappeler que les pratiques doivent impérativement se conformer au cadre légal en vigueur dans le pays. • Les implications d’un consentement éclairé prennent une dimension juridique : il appartient à chacun d’être conscient de ses responsabilités et de veiller à ce que toutes les parties respectent la législation en matière de pratiques sexuelles. • L’aspect éthique implique également une réflexion sur le bien-être de chacun et sur l’intégrité des interactions. Veille sur la santé mentale et physique • Les personnes ayant des antécédents de traumatismes ou de troubles psychologiques doivent aborder cette pratique avec la plus grande prudence, éventuellement sous accompagnement professionnel ou dans un cadre thérapeutique. Soins post-séance (Aftercare) • L’aftercare est une étape cruciale qui peut inclure des gestes tendres, une conversation réconfortante, sur le ressenti ou toute autre forme de réassurance, visant à restaurer l’équilibre émotionnel et physique après une session intense. Sensibilisation aux risques émotionnels • Restez vigilant quant aux impacts psychologiques potentiels. Si une session s’avère trop intense ou difficile à gérer émotionnellement, il est important de reconnaître les signes et de solliciter un soutien, que ce soit auprès de proches ou de professionnels. Précisions sur le rôle de « victim » • Certaines pratiques intègrent l’adoption d’un rôle de « victim » dans le cadre de jeux de rôle scénarisés. Il est essentiel que ce rôle, pleinement consenti par toutes les parties, soit exercé avec une attention particulière pour éviter toute interprétation pathologisante ou stigmatisante. Une discussion préalable sur les attentes et les limites liées à ce rôle est indispensable pour en faire une expérience enrichissante et respectueuse. En résumé, le BDSM peut représenter une voie riche en découvertes et en plaisirs multiples, à condition qu’il soit pratiqué de manière responsable, informée et consensuelle. Que vous soyez débutant ou pratiquant expérimenté, il est crucial de placer l’éducation, la communication, la sécurité au cœur de chaque interaction. Intégrer un cadre juridique et éthique solide, poursuivre une formation continue et prêter une attention particulière aux soins post-séance assurera une pratique épanouissante et sécurisée, tant sur le plan personnel que relationnel.
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Par : le 17/02/25
La soirée de la Saint-Valentin était arrivée, nous avions décidé de vivre quelque chose de différent, quelque chose de plus intime, plus profond. L'atmosphère est chaleureuse, la lumière tamisée par des bougies. Nous avons pris un moment pour nous déconnecter du quotidien, en laissant la musique électro envelopper la pièce, créant une ambiance qui favorise le lâcher-prise. Les basses vibrantes nous ont aidés à relâcher les tensions, à nous immerger pleinement dans l’instant présent. Ensemble, nous avons plongé dans des respirations profondes, nos corps se synchronisant lentement, dans une danse silencieuse, pleine de promesses et de sensations qui s’éveillaient peu à peu. Tout autour de nous, le monde semblait se dissoudre, comme si nous étions dans une bulle, hors du temps. Nos regards se croisant et se mélangeant dans un échange sans mots. Une connexion silencieuse s’est installée entre nous. Nos corps se sont rapprochés lentement, en parfaite synchronisation, comme guidés par une énergie douce et puissante à la fois. Nous avons laissé nos mains explorer, éveiller les zones de nos corps qui avaient été endormies par la routine. Le toucher était doux, attentif, chaque caresse était comme un dialogue silencieux entre nos sens. Les gestes étaient naturels, presque instinctifs, comme si nos corps avaient toujours su exactement ce qu’ils désiraient. Je me suis alors tourné vers le sextoy en silicone, celui que nous avions choisi ensemble, impatients de découvrir comment il pourrait nourrir notre connexion. Avec sa texture douce et souple, il se glissait facilement dans le mouvement de nos corps, amplifiant lentement l’excitation. Je l’ai utilisé pour éveiller les sensations de ma partenaire, jouant avec délicatesse pour intensifier son désir. Puis, j'ai introduit le jouet dans son cul, en douceur, créant une sensation d’extase progressive et de profonde relaxation. À cet instant précis, il n’y avait plus de distinction entre elle et moi, seulement une fusion parfaite, une extension de nos énergies, comme si nous étions devenus une seule entité. La sensation de flotter dans cet état de flow était incroyable, une douce ivresse, un état de conscience modifié qui nous permettait de ressentir chaque frisson, chaque soupir avec une intensité nouvelle. Chaque mouvement était un chant silencieux entre nos corps, une danse où les frontières entre l’un et l’autre se dissolvaient peu à peu.   Vous aimez les aventures et histoires que je partage ?  Je suis aussi bloggueur où je partage mon travail de recherche et d'exploration. Consultez mon site www.bdsm.fr/search/?q= pour en savoir plus 🔥
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Par : le 15/02/25
Cet article va tenté de clarifier la différence entre trois aspects pour offrir une vision cohérente et nuancée de la dynamique de soumission et de domination : Protocoles, rituels et règles de vie I. Introduction à la dynamique BDSM et aux concepts clés Dans l’univers du BDSM, les termes « protocole », « rituel » et « règles de vie » s’inscrivent dans la mise en place d’un cadre qui définit les interactions, les comportements et les attentes respectives d’un Dominant (ou Maître/Mistresse) et de l’esclave. Chaque terme joue un rôle distinct dans la structuration de cette relation intense et consentie, permettant de créer une atmosphère de confiance et d’engagement où chacun connaît ses responsabilités et ses limites. Le BDSM requiert une communication claire et une définition précise des engagements de chacun. Le protocole, le rituel et les règles de vie ne sont pas des concepts interchangeables : ils remplissent chacun une fonction propre au sein d’un système relationnel soumis à des dynamiques de pouvoir, d’affection et de discipline. Il est donc essentiel de comprendre leurs définitions et d’en saisir les différences pour instaurer une relation équilibrée, respectueuse et enrichissante.  II. Le protocole : structure et communication formelle A. Définition et objectifs Le protocole désigne l’ensemble des règles et des consignes à suivre lors des interactions formelles entre le Dominant et l’esclave. Il s’agit d’un cadre souvent codifié et consenti par les deux parties avant le début de la relation. Le protocole peut concerner divers aspects de l’étiquette comportementale, comme la manière de s’adresser au maître, la posture à adopter, ou encore les gestes et les phrases à utiliser lors de rencontres ou de scènes. B. Fonction dans la relation Le protocole a pour but d’instaurer une atmosphère de respect et de discipline. Il sert de guide dans les interactions quotidiennes ainsi que lors des sessions BDSM. Exemples de protocoles :   • L’usage obligatoire d’un titre spécifique (Madame, Maître, Seigneur, etc.) pour saluer le Dominant ou pour signifier une déférence particulière. • La manière de s’incliner ou d’attendre le signal du Dominant pour initier une conversation ou une approche physique. • Les règles concernant la manière de s’exprimer en présence d’autres personnes, éventuellement dans un cadre public ou lors d’événements BDSM. C. Exemples dans la pratique Imaginons qu’un protocole puisse demander à l’esclave de suivre les règles suivantes : 1. Toujours saluer le Dominant en l’appelant « Maître » ou « Madame ». 2. Se mettre en position d’attente dès que le Dominant entre dans la pièce, en gardant une posture respectueuse et attentive. 3. Adresser uniquement des réponses courtes et polies, sauf indication contraire, afin de maintenir l’ambiance de maîtrise et de contrôle définie par la relation. Ces règles, bien que pouvant paraître strictes, sont le reflet d’une volonté commune d’instaurer un cadre précis pour sécuriser et renforcer la dynamique de pouvoir.  III. Le rituel : symbolisme et répétition émotionnelle A. Définition et objectifs Le rituel, quant à lui, est un ensemble d’actions répétitives qui, par leur symbolisme, viennent renforcer l’état d’esprit et la connexion entre les protagonistes. À différence du protocole, qui est davantage basé sur des consignes pratiques et formelles, le rituel s’inscrit dans le domaine du symbolique et du psychologique. Il représente une manière de célébrer la dynamique BDSM en lui donnant une dimension émotionnelle et spirituelle. B. Fonction dans la relation Les rituels créent une atmosphère de transition et de sanctification de la relation. Ils marquent le passage entre différents états ou phases (par exemple, le passage d’un état d’esprit « civil » à celui de « jeu » ou de « soumission »). Ils renforcent le lien affectif et permettent à chacun de se reconnecter à ses rôles et à ses engagements en dehors du quotidien ordinaire. Un rituel peut être instauré en début ou en fin de session, comme par exemple un salut cérémonial ou une offrande symbolique. C. Exemples pratiques Voici quelques exemples illustrant des rituels dans le contexte d’une relation esclave/Dominant : • L’esclave peut être invité à exécuter un rituel de préparation avant une session, comme prendre un bain rituel en silence, se parer d’une tenue spécifique (comme un uniforme prédéfini), ou encore méditer un moment pour se préparer mentalement à l’état de soumission. • Un rituel de déférence pourrait impliquer la présentation d’un objet symbolique, qui représente la confiance et le lien entre le maître et l’esclave, par exemple un collier ou un bracelet marqué d’un signe particulier. • À la fin d’une session, un rituel de gratitude peut être pratiqué, où l’esclave exprime sa reconnaissance pour la guidance reçue, et le Dominant offre un mot d’appréciation ou un geste symbolique de protection. Ces rituels, répétés régulièrement, renforcent la charge émotionnelle de la relation en inscrivant les échanges dans une dimension quasi-sacrée où chaque geste a du sens.  IV. Les règles de vie : habitudes, limites et équilibre au quotidien A. Définition et objectifs Les règles de vie se distinguent du protocole en ce qu’elles régissent l’ensemble de l’existence quotidienne au-delà des sessions BDSM formelles. Elles constituent un ensemble de directives destinées à encadrer la vie de l’esclave dans tous ses aspects, qu’ils soient liés à la gestion de son comportement, à la prise de décision personnelle ou à l’organisation de son environnement de vie. B. Fonction dans la relation Les règles de vie permettent de maintenir une continuité dans la dynamique de soumission et de domination même lors des moments qui ne font pas directement partie des sessions BDSM. Elles instaurent un cadre cohérent et structuré qui aide l’esclave à intégrer sa soumission dans son quotidien, tout en assurant un équilibre qui préserve son identité et sa vie personnelle. Ces règles sont souvent discutées en profondeur et négociées afin que chaque partie se sente respectée et en sécurité quant à ses limites et besoins. C. Exemples concrets Quelques exemples typiques de règles de vie dans une relation esclave/Dominant sont : • Une règle de ponctualité stricte pour un retour à la maison ou la présentation d’un planning quotidien, de manière à ce que l’esclave puisse organiser son temps de manière à honorer ses engagements envers son Dominant. • Des consignes relatives à la tenue vestimentaire quotidienne, par exemple le port d’un accessoire symbolique (un bijou, un tatouage temporaire, ou un autre objet) qui rappelle constamment la relation hiérarchique. • L’obligation de tenir un journal intime ou un rapport quotidien, dans lequel l’esclave consigne ses émotions, ses pensées et ses expériences. Cette pratique permet de faire le point, d’évaluer l’évolution personnelle et d’identifier des points à améliorer en vue d’un dialogue constructif lors des moments de révision de la relation. • Des règles de gestion de la santé et du bien-être, comme le respect d’un régime alimentaire ou la pratique régulière d’exercices physiques, afin de garantir que la discipline ne se fasse pas au détriment de la santé et de l’épanouissement personnel. Ces règles de vie dépassent souvent l’aspect purement sexuel ou épisodique de la relation BDSM pour revêtir une dimension globale qui permet à l’esclave de structurer son existence sous la guidance bienveillante (et autoritaire) du Dominant. V. Distinctions et interactions entre ces trois éléments A. Complémentarité plutôt que concurrence Bien que les termes protocole, rituel et règles de vie soient distincts, ils sont étroitement liés et se complètent dans la mesure où chacun contribue à la création d’un cadre sécurisant et symbolique. Le protocole établit la structure de communication et d’attente lors des sessions; le rituel renforce l’aspect émotionnel et symbolique [il crée des moments forts qui marquent l’âme]; tandis que les règles de vie intégrées à l’existence quotidienne veillent à ce que la dynamique BDSM reste présente de manière harmonieuse et constructive. B. Flexibilité et négociation Un autre point fondamental est que ces éléments doivent être négociables et ajustables au fil du temps. Une relation esclave/Dominant n’est pas figée dans le temps, et il est essentiel d’organiser des points de révision pour adapter et modifier les protocoles, les rituels et les règles de vie. Cette flexibilité permet de répondre aux évolutions des besoins émotionnels, des limites physiques et des aspirations personnelles des deux parties, tout en préservant la dynamique initiale de pouvoir. C. Évolution dans le temps Au fil de la relation, il est possible que le protocole se rigidifie ou se relâche en fonction des avancées et des niveaux de confiance atteints. Par exemple, un couple peut commencer avec un protocole très détaillé dès lors que la relation est nouvelle et fragile, pour ensuite simplifier certaines règles, en laissant plus de liberté à l’esclave. De même, les rituels peuvent évoluer, passant de gestes symboliques très codifiés à des pratiques plus spontanées, tout en conservant leur dimension significative. Les règles de vie, elles, évoluent souvent en réponse aux changements de situation personnelle (déménagement, changement de travail, etc.) et peuvent ainsi être réévaluées légalement dans un esprit de continuité et d’harmonie.  VI. Exemples pratiques et mises en situation Pour illustrer la mise en œuvre concrète de ces concepts, voici deux scénarios fictifs : Scénario 1 – Protocole et Rituels dans une session formelle Sophie, qui joue le rôle d’esclave, et Julien, son Dominant, ont établi ensemble un protocole très clair avant toute session. Il est convenu que dès que Julien entre dans la pièce, Sophie doit s’agenouiller et l’appeler « Maître ». Ce geste est associé à un rituel qui consiste en une légère tape sur la joue par Julien, marquant ainsi l’activation de la dynamique de pouvoir pour cette session. Le protocole permet de structurer ce moment, alors que le rituel accentue l’intensité émotionnelle de l’échange en symbolisant le lien de confiance et d’abandon mutuel. Scénario 2 – Règles de vie intégrées dans le quotidien Emma et Thomas vivent une relation BDSM où Thomas tient une place dominante à la fois dans les sessions et dans la vie quotidienne d’Emma. Ils ont défini des règles de vie incluant :  • Une heure fixe à laquelle Emma doit envoyer un message de rapport quotidien sur son état émotionnel et physique. • Le port obligatoire d’un pendentif indiquant sa soumission, visible surtout lors des événements publics ou lorsqu’elles sont ensemble en société. • Des moments de réflexion le week-end, où Emma rédige un compte rendu détaillé de la semaine écoulée, que Thomas lit en toute confidentialité lors de leur rendez-vous hebdomadaire. Ces règles de vie créent une continuité à la dynamique BDSM, faisant en sorte que le rapport de pouvoir ne se limite pas aux rares instants de session, mais s’inscrit dans l’ensemble de la vie d’Emma. VII. Bénéfices psychologiques, identitaires et relationnels A. Renforcement de l’identité et gestion du quotidien Pour l’esclave, le respect des protocoles, l’exécution des rituels et l’observance des règles de vie permettent souvent de renforcer son identité dans le rôle choisi. La répétition des rituels et l’observance méticuleuse des consignes procurent un sentiment de sécurité et de prévisibilité qui peut aider à gérer les moments d’angoisse ou de doute. La structuration du quotidien par des règles claires influence positivement la confiance en soi et la clarté quant aux attentes, tant personnelles que relationnelles. B. Construction d’une intimité forte et d’un lien de confiance Du point de vue du Dominant, ces éléments offrent également une source de contrôle et de satisfaction dans le fait de voir son/sa partenaire s’investir pleinement, au gré des rituels ou des gestes protocolaires. La mise en place de moments codifiés permet de renforcer la connexion interpersonnelle, d’instaurer une intimité forte et d’assurer un équilibre entre la discipline et l’affection. Ce cadre préétabli contribue à réduire les incertitudes et favorise une communication ouverte et honnête, essentielle à toute relation BDSM. C. Évolutions personnelles et transformation par la discipline L’observance régulière d’un protocole et la répétition d’un rituel créent des occasions pour l’esclave de se confronter à ses propres limites et potentiels. À travers la discipline et l’exécution d’un ensemble de règles de vie, l’individu peut expérimenter une transformation personnelle, allant parfois jusqu’à redéfinir sa carrière, ses relations sociales ou sa vision de la vie. Ceci est particulièrement vrai dans des scénarios où la dynamique de pouvoir est perçue non pas comme une contrainte, mais comme un moyen de se retrouver et de se dépasser.  VIII. Conclusion Pour conclure, examiner les différences entre protocole, rituel et règles de vie dans une relation BDSM pour une esclave revient à analyser trois strates complémentaires de la dynamique relationnelle. Le protocole structure les interactions formelles, le rituel immerge les partenaires dans une dimension symbolique et émotionnelle, tandis que les règles de vie étendent cette dynamique au quotidien, permettant de transformer cette relation en un mode de vie harmonieux et équilibré. Il demeure impératif de mettre en place ces éléments dans le cadre d’un dialogue constant et d’un respect mutuel. La mise en place et l’évolution de ces éléments doivent être abordées avec une grande honnêteté et une réciprocité, intelligemment modulées en fonction des besoins et aspirations des deux parties. Par cette approche, le BDSM ne se limite pas à un jeu de pouvoir, mais devient un véritable chemin de transformation personnelle et relationnelle, pour autant que la sécurité, le consentement et la communication restent les maîtres-mots. Les exemples évoqués illustrent bien que, loin d’être de simples formalités, ces règles incarnent une philosophie qui, lorsqu’elle est bien comprise et pratiquée, peut offrir une profondeur et une cohérence surprenantes dans la vie d’une esclave BDSM.  
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Par : le 14/02/25
     On monte le chemin, vers le Fort Cavaux J’ai un chemisier blanc, une petite jupe noire et un tablier blanc.      Je dis tristement à Monsieur Edgard :         — Je suis habillée en serveuse, limite servante.      Il me répond :      — Tu n’as pas l’impression d’être un peu gênée de tout ?      Je serre sa main et réponds :      — Avant j’osais tout et maintenant, je suis tout de suite gênée et peureuse et puis je rougis ! Ça ne m’arrivait jamais. Qu’est-ce que j’ai, Monsieur ?      Il répond :      — Avant, tout le monde te respectait, même ceux qui embrassaient tes fesses et même ceux qui te baisaient dans le glory hole, les deux fois où ton père t’y a mise. Ton père y allait un peu fort, étant donné qu’on y met les prostituées punies…      Je serre à nouveau sa main en me rappelant toutes les bites qui m’ont rendu visite dans la bouche et le derrière. Il poursuit :      — Même là, tu étais protégée par ton père, un homme important en politique et dans le milieu des truands, milieux qui sont très souvent très, très proches. Personne ne prenait le risque de te déplaire et de déplaire à ton père.      On arrive au Fort Cavaux, je m’arrête et je lui dis :      — S’il vous plaît, dites-moi pourquoi j’ai tellement changé.      Il soupire et répond :      — Ici, tu dépends de Monsieur Shendy. Bien sûr, il ne te ferait pas de mal, mais…      Il jette un coup d’œil autour de nous comme pour vérifier qu’il n’y a pas un minuscule drone-espion autour de nous. Je pense que non, mais il se penche vers mon oreille pour conclure à voix basse :      — Ici, tu es au plus bas de l’échelle sociale, même les servantes peuvent te donner des ordres. Tu as été vraiment punie, par exemple dans le pilori.      Il murmure encore plus bas :      — J’ai dû intercéder pour que tu n’y restes pas trop longtemps.      Il poursuit avec une voix normale :      — Ici tu es la servante de tout le monde. Inconsciemment ton ego le sait, et lui ce qu’il veut, que tu files doux et que tu obéisses à tout le monde pour éviter les problèmes. Résultat : tu as peur de tout et de tout le monde.      Il ajoute :      — Quand nous quitterons le Fort pour des endroits où tu auras un tout autre statut social, je pense que tu redeviendras une garce exhibitionniste… peut-être même avant.      — Vous êtes dur… mais grâce à vous, je comprends.      Il me prend par une oreille en disant :      — Moi dur ? Non mais dis donc, petite….      Aussitôt je balbutie des :      — Pardon, pardon...      Il rit et me prend dans ses bras en disant :      — Ici tu es ma secrétaire et ma servante, Monsieur Shendy aime ce changement de statut.      Je ne comprends pas pourquoi, mais ce que je retiens, c’est que lorsqu’on partira d’ici, je redeviendrai une garce exhibitionniste… Je me préoccuperai pourtant des gens. On arrête de penser à ça !!      On entre dans le fort et Monsieur Edgard m’amène dans une partie refaite. Première étape, « Massage ». Une jolie femme vient lui dire :      — Bonjour Monsieur Edgard, vous désirez Pearl ?      — Oui.      Elle me regarde et ajoute :      — Bienvenue Mademoiselle Fanny. Est-ce qu’une masseuse métisse vous plairait ?      Mademoiselle Fanny !! Je réponds :      — Avec plaisir.      Pas de oui Madame ou m’agenouiller ou ce genre de connerie. Elle nous dit :      — Désirez-vous boire une coupe de champagne et manger un morceau de  « Paris Brest » ? Le cuisinier vient d’en faire.      J’adore les deux et je serre la main de mon patron avec des yeux tellement suppliants qu’ils feraient craquer un Tyrannosaure Rex. Monsieur Edgard répond :      — Ce serait parfait, on fera ça avec les filles.      — Très bien Monsieur, Mademoiselle.      Je suis redevenue Mademoiselle… Peut-être que je suis soumise dans le village et normale dès que j’en sors. Non, c’est mon patron qui m’aide à y voir clair. À moins que tout ça soit « du cinéma » ? Ils font semblant que les choses vont redevenir comme avant, mais…      Une Métisse entre dans la pièce, accompagnée d’une jolie blonde. Elles sont belles et en plus je ne crois pas qu’elles soient « retouchées ». La blonde va embrasser Monsieur Edgard.       La Métisse a une peau… café au lait, de grands yeux, un petit nez et une bouche dont les lèvres dépassent le nez de profil… Ce n’est pas très clair ? Venez vous faire masser, vous verrez. Elle a aussi son odeur que j’adore. Et cette beauté parle, elle dit :      — Bonjour Monsieur Edgard, bonjour Mademoiselle Fanny, je suis Zara, votre masseuse.      Je réponds :      — J’en suis ravie.      La Miss Monde métisse se passe la main dans les cheveux, me dévoilant les poils noirs et brillants de son aisselle. Son odeur atteint mon nez pour descendre aussitôt vers mes trompes de Falope ou ailleurs dans ma chatte, mais j’aime bien ces mots. Je lui demande :      — Tu es vraie ? Je veux dire, tu es refaite ?      Elle est surprise et Monsieur Edgard aussi. Tout le monde pensait que j’allais continuer à être soumise. Elle répond :      — Juste une dent cassée en tombant, on l’a remplacée.       Peut-être que c’est arrivé en chassant comme dans la préhistoire. Elle me dit :      — Vous êtes très belle Mademoiselle Fanny et naturelle.      Je réponds :      — C’est gentil, on m’a juste blanchi les dents.      Monsieur Edgard me regarde en souriant, un peu surpris que je ne sois pas aux pieds de cette fille. Dans un coin de la pièce, il y a une petite table entourée de quatre chaises. Monsieur Edgard dit :      — Déshabillez-vous les filles.      Je commence à me déshabiller, mais Monsieur Edgard me dit :      — Pas toi, Fanny, tu es une invitée.      Moi, une invitée ? Oui, c’est vrai. Mon patron ajoute :      — Ici et maintenant, tu peux faire ce que tu veux.      Je mets la main sur la sienne et je m’apprête à le remercier quand des servantes, des vraies, entrent dans la pièce avec deux plateaux. Elles nous saluent et posent une bouteille de champagne, des coupes qu’elles remplissent et des morceaux de Paris Brest. Mon patron nous dit :      — A votre santé les filles.      On lève sa coupe de champagne. Pearl dit :      — Kampai.       On répond et on boit, avant d’attaquer les gâteaux. J’aime la culture japonaise, quand j’étais chez mon père, j’ai écrit une histoire qui se passe au Japon. Je n’ai pas pu la faire publier, hélas, pour différentes raisons. Monsieur Edgard voit que je broie du noir et il me dit :      — Bientôt il n’y aura plus de gâteaux…      Je lui souris et j’en prends un. On boit, on mange, je pense à autre chose. Quand on a mangé et bu il nous dit :      — Après ce goûter, on va jouer. Venez.      On va dans la pièce à côté où il y a un grand lit. Il me dit :      — Mets-toi nue.      J’enlève mes petits vêtements de servante. Il ajoute à Zara :      — Couche-toi sur le dos les mains dans la nuque      — Oui Monsieur.      Elle se couche dans cette position. Elle est belle, très belle. Je la regarde comme Ève fascinée regardait le serpent qui va mener les hommes à leur perte. Il y a toujours des serpents qui vont mener les hommes à leur perte, vous savez où, j’en suis sûre.       Mon patron dit à Zara :      — Fanny se demande si le fait d’aimer les odeurs ne fait pas d’elle une fille soumise et de plus en plus timide.      Je rougis… un peu. Zara me dit :      — Tu sais, j’ai du sang noir et ce n’est pas toujours facile pour nous, vu le contexte politique actuel. Donc j’adorerais que tu mettes ton joli nez dans mes poils. Il y a des clients qui sentent même mes pieds. Je serais très flattée que tu aies envie de me renifler et de m’embrasser partout.       Monsieur Edgard a tout organisé pour me sortir de ma spirale de soumission. Donc, je plonge mon nez dans les poils de son aisselle. J’imagine que je fais un bond en arrière dans le temps. Nous sommes au magdalénien final, 14.000 ans BP (before present). Zara est une chasseuse qui vient de poursuivre un troupeau de rennes avec des membres de notre tribu. Elle a eu très chaud, elle sent trop bon. Moi, je suis l’artiste de la tribu et je voudrais la dessiner, hélas, le sorcier ne veut que des animaux sur les parois de notre grotte, proche du village. L’odeur de la sueur de Zara me fait voyager dans le temps. Monsieur Edgar me demande :      — Ça t’excite, Fanny ?      — Oh oui, Patron.      Ensuite il s’adresse à Zara :      — Et toi Zara ?      — J’adore l’effet que je lui fais… si j’osais, je lui demanderais d’aller entre mes cuisses, je suis toute mouillée.      D’accord, je vais lécher sa chatte, mais c’est du sexe, ce n’est pas de la soumission. Je me glisse entre ses cuisses vers ses poils. Aimer les odeurs, ça ne veut pas dire qu’on est une esclave mais juste une femme bisexuelle. Je pénètre dans sa forêt tropicale et je lèche le sentier humide de son sexe depuis le clitoris jusqu’à l’anus… Elle aime, gémit, me caresse la tête… Elle a une odeur… sauvage. Je sais que mon patron et sa jolie Pearl me regardent. Qui est soumise : celle qui fait gémir une fille en suçant son clitoris ou celle qui gémit de plaisir sous cette bouche ?            Je reçois une petite claque sur les fesses. C’est mon patron qui me dit par geste « accélère ». « Oui Patron », je me concentre sur le clitoris de Zara tandis qu’elle gémit plus fort en caressant ma tête. Bientôt elle se tend et jouit en plusieurs fois sous ma bouche en coinçant sa tête entre mes cuisses.       Normal qu’elle jouisse dans ma bouche. Mon patron me dit :      — À ton tour, mets-toi sur le dos, Pearl va t’envoyer au 7e ciel.       Oh non, ça me gêne… mais c’est mon patron et il y a longtemps qu’il ne m’a plus donné une vraie fessée… Alors j’écarte les cuisses et j’apprécie sa langue comme une Comtesse se faisant lécher par une de ses servantes. Je ne pense pas « j’aurais dû me laver » mais « c’est bon qu’elle me lèche. » J’ai mangé, j’ai bu du champagne, je suis une Comtesse… Je suis la Comtesse Fanny. La langue de Pearl… m’envoie effectivement au 7e ciel…      Cela faisait des siècles que je n’avais pas joui. Pearl monte vers mon visage et elle m’embrasse sur la bouche. Oh ! J’ai un goût qui me plaît. Un goût de Comtesse, Fanny ? Mais pourquoi pas ? J’imagine que mon patron me dit :      — Tu es l’artiste du village et tu récompenses la chasseuse qui a abattu un renne.      Je lui ai déjà parlé de ce genre de rêveries. On était obligés de manger des bêtes à l’époque.      Mon patron nous dit :      — Venez les filles, on va se doucher et on plonge dans la piscine.      Ah, bon… J’aime les odeurs, mais le patron a raison, on sent plus fort qu’un harem chinois qui a été envahi par des guerriers mongols.      On se douche, partout, partout, et on saute dans la piscine qui est à côté. Il n’y a personne. Mon patron nous dit :      — Suivez-moi.      On nage dans un couloir et on arrive dans une grande piscine entourée de rochers et d’arbres... Il y a du vent, mais la piscine est chauffée, je veux dire que l’eau est chaude. Mon patron connaît différentes personnes qui sont dans la piscine et il me présente comme sa collaboratrice ! J’adore. Il me prend contre lui et me dit :      — Tu dois être obéissante dans le village, mais ça ne t’empêche pas d’être Fanny, n’oublie pas.      Je souris et il ajoute :       — Je dois parler à un ami, mais amusez-vous les filles À suivre. Merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.   Vous pouvez voir ses dessins sur notre blog gratuit : https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/ Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search PS : je voudrais recommencer à publier des épisodes de ma bouvelle histoire, ici.
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Par : le 10/02/25
L’obscurité libératrice de la honte L’humiliation. Un mot chargé d’histoire, de tabous, de rejets sociaux. Pourtant, dans l’univers du BDSM, elle se tord, se plie, se redéfinit pour devenir une clé vers un plaisir profond, inavouable, jouissif. La honte, ce poison de l’âme que l’on fuit toute une vie, devient ici un nectar exquis, une offrande volontaire, un terrain de jeu érotique où se mélangent la douleur, l’excitation et la liberté absolue. Dans cette obscurité où les conventions n’ont plus cours, l’humiliation ne se subit pas : elle se réclame, elle se désire, elle se sculpte comme une œuvre d’art perverse et sublime. Ce n’est plus une punition, c’est une délivrance. Un instant de pure honnêteté où la soumise abandonne tout vernis social, toute prétention de dignité, pour devenir exactement ce qu’elle veut être : un jouet, une chose, un objet façonné par le regard et les mots de son Maître. Mais comment la honte se transforme-t-elle en moteur du plaisir ? Par quel mécanisme psychologique une injure, une posture de soumission, une exposition dégradante deviennent-elles un déclencheur de jouissance ? Voilà le cœur de cette exploration. Loin de toute complaisance romantique. Le paradoxe de la fierté et de l’abaissement volontaire Le pouvoir de l’humiliation repose sur une contradiction fascinante : l’abaissement le plus extrême peut engendrer une fierté dévorante. Se livrer nu, soumis, vulnérable, et voir dans le regard du Maître non pas du mépris, mais une satisfaction carnassière, c’est là que naît l’ivresse. Offrir sa honte comme un présent est un acte de courage, une rébellion contre le monde extérieur qui impose la pudeur, l’image lisse, le contrôle de soi. Être traité comme une chienne, une esclave, un déchet sexuel, et jouir de cette condition, c’est toucher à une vérité plus profonde que toute convention morale : le pouvoir de se dépouiller entièrement de l’égo. Car dans cette destruction symbolique de la dignité, la soumise retrouve une forme de pureté, une essence brute de désir et d’abandon qui dépasse le simple plaisir physique. Le monde actuel, obsédé par l’image, la validation sociale et le consentement édulcoré, voit d’un œil suspect ceux qui recherchent l’humiliation. Comment peut-on librement choisir d’être rabaissé, insulté, traîné dans la boue du mépris et y trouver une extase ? C’est une question que seuls ceux qui ont osé briser leurs propres limites peuvent comprendre. L’humiliation consentie est une transgression, une gifle aux normes policées du sexe aseptisé. Ici, on joue avec l’interdit, avec la souillure, avec les instincts les plus primaires. Ce n’est pas de la simple soumission : c’est une plongée abyssale dans la négation de soi comme individu pour renaître en tant qu’objet de pur désir, manipulé, utilisé, marqué par la domination. Évidemment, tout ceci repose sur une règle absolue : rien ne se fait sans consentement. Mais ce consentement, dans le cadre de l’humiliation, dépasse le simple « oui » pragmatique. Il doit être un engagement total, une volonté sans réserve d’aller au bout de l’expérience, même lorsque l’égo hurle, même lorsque la société désapprouve. C’est dans cet abandon extrême que réside la véritable beauté de l’humiliation BDSM. Elle ne détruit pas : elle reconstruit. Elle ne brise pas : elle transforme. C’est un art brut, une science du dépassement de soi, une danse où la douleur de l’ego se mue en plaisir de l’abandon.   De la peur du ridicule à la jouissance de la dégradation Vicky n’avait jamais soupçonné que son éveil le plus profond viendrait du gouffre de la honte. Pendant des années, elle avait façonné une image respectable, une posture de femme maîtrisée, intacte sous le regard des autres. Pourtant, sous ma main, chaque certitude s’est effritée. La première injure prononcée, le premier ordre humiliant soufflé, et déjà, son monde vacillait. Elle se débattait, tiraillée entre la peur d’aimer cet abaissement et la révélation brûlante qu’il apportait. Mais la honte, lorsqu’elle est désirée, devient une force. Un territoire inconnu qu’elle avait désormais soif d’explorer. Le dialogue intérieur fut d’abord chaotique. Elle voulait plaire, mais surtout, elle voulait être anéantie sous mes mots. Chaque insulte était une morsure, un frisson violent qui la faisait reculer autant qu’il l’attirait. "Salope", "chienne", "trou à foutre" – elle les redoutait autant qu’elle les espérait. Peu à peu, sa peau s’est faite plus réceptive, son souffle plus court lorsqu’elle entendait ces mots. Son ego fondait à chaque syllabe, et dans cette déchéance consentie, elle trouvait une lumière inédite. Son corps, lui aussi, apprenait à parler une nouvelle langue. À genoux, offerte sans pudeur, elle savait que son corps ne lui appartenait plus. Je l’avais dépouillée de sa dignité sociale pour en faire un objet de dévotion et d’avilissement. Elle se courbait, se présentait, se laissait modeler par mes exigences. À l’instant où elle accepta de s’exhiber sous mon regard critique, où elle laissa de côté sa dernière résistance pour m’appartenir entièrement, elle toucha enfin à la jouissance pure de la soumission. Puis vint la souillure. Le premier crachat, déposé lentement sur son visage, la figea dans une stupeur brûlante. Mais au lieu de reculer, elle l’accepta. Le laissa glisser, absorbant ce marquage comme une preuve d’appartenance. Plus tard, ce fut l’urine, la salive, ces fluides qui la redéfinissaient, l’éloignaient définitivement de cette femme qu’elle avait été. Chaque goutte la transformait, chaque humiliation la rapprochait de sa nature la plus crue : celle d’une soumise qui se nourrit du mépris autant que du désir. Loin de se limiter à la chambre, ces rituels se sont inscrits dans son quotidien. Ne plus porter de sous-vêtements. Savoir qu’à tout moment, je pouvais la forcer à exposer sa honte. Un mot marqué sur sa peau qu’elle devait assumer toute la journée. Le simple fait de boire à genoux, en silence, alors que d’autres ignoraient son état, renforçait cette sensation d’être à moi, soumise à mon bon vouloir même en dehors de nos jeux. Elle ne jouait plus à être soumise : elle vivait son rôle, ancrée dans cette dynamique qui dictait chacun de ses gestes. Et puis il y avait l’évaluation, brutale et sans concession. Sa bouche, son corps, son obéissance : tout devait être noté, critiqué, perfectionné. Je voulais qu’elle sente le poids de mon jugement à chaque instant. Une fellation jugée trop hésitante, un écartement de jambes pas assez large, une langue pas assez docile : chaque défaut souligné la poussait à s’améliorer, à s’enfoncer encore plus dans cette spirale où l’humiliation nourrissait son ardeur. Ce que peu pouvaient comprendre, c’est que plus je la rabaissais, plus elle se grandissait. Dans la perte totale de son ego, elle ne disparaissait pas : elle se révélait. Parce qu’en acceptant d’être ma chose, en embrassant chaque ordre, chaque crachat, chaque moquerie, elle avait trouvé un pouvoir que peu osaient explorer. Elle n’avait jamais été aussi soumise, aussi avilie, mais elle n’avait jamais été aussi libre. Je ne l’avais pas détruite. Je l’avais révélée. Plonger plus bas – pratiques extrêmes et scénarios de dégradation totale Vicky voulait s’enfoncer plus loin dans la soumission, ressentir chaque frisson de l’humiliation intensifiée, explorer les limites du plaisir et de la honte entremêlés. Ce n’était plus simplement une question de soumission physique, mais d’un effacement progressif des barrières mentales, où chaque acte devenait une signature gravée dans son corps et son esprit. L’environnement lui-même devenait un outil de domination. La pièce où elle était amenée se transformait en un théâtre minutieusement orchestré. Miroirs sur chaque mur, capturant sous tous les angles son abandon, projecteurs accentuant chaque trace sur sa peau, chaque frémissement de son corps offert. Un simple bol posé au sol, une gamelle où elle savait qu’elle devrait boire, des harnais suspendus, des accessoires de contrainte disposés avec soin – tout cela formait un décor où le raffinement contrastait volontairement avec l’abjection de ce qui allait suivre. Dans ce cadre, les scénarios se succédaient avec une précision calculée. Elle devenait la soubrette indigne, une domestique maladroite forcée de répéter inlassablement ses tâches, corrigée à chaque faute. Chaque imperfection était notée, chaque oubli sanctionné. "Recommence", ordonnais-je, alors qu’elle lavait le sol, son corps courbé, sa jupe remontée révélant l’empreinte de mes exigences sur sa peau. À chaque erreur, un rappel cinglant, un ordre sec. "Trop lente." "Pas assez appliquée." "Incapable de satisfaire." Chaque mot la piquait, la forçant à se surpasser, à rechercher mon approbation même dans le mépris affiché. Mais la soubrette pouvait devenir chienne. À quatre pattes, privée du droit de se tenir debout, elle rampait sur le sol, son collier fermement tiré, réduite à un état où la parole n’avait plus sa place. Elle devait aboyer à mes ordres, tendre sa langue pour réclamer, manger à même le sol, sentir l’humiliation monter à mesure que chaque mouvement lui rappelait son état. Une tape sur son museau factice lorsqu’elle hésitait, un rappel sec de qui elle était. "Une chienne bien dressée ne réfléchit pas, elle obéit." Elle savait qu’elle devait s’abandonner totalement, se plier aux attentes, savourer cette animalité qui effaçait toute prétention humaine. Puis venait le jeu de l’exhibition. Être livrée aux regards, sentir la brûlure du regard des autres, l’excitation mêlée à la crainte d’être découverte. Une jupe si courte qu’un geste brusque laissait entrevoir l’intime, des marques visibles sur ses cuisses qu’elle devait assumer dans la rue. Un plug anal télécommandé, vibrant au gré de mon humeur, la rendant fébrile au moindre son. Elle devait marcher normalement, parler avec assurance, feindre l’ignorance alors que son corps la trahissait, que son souffle se saccadait sous l’effet des vagues de plaisir et de honte mêlés. Son excitation grandissait sous cette tension constante, oscillant entre l’envie de se cacher et le plaisir d’être soumise à mon bon vouloir, même en public. Les accessoires poussaient encore plus loin son immersion. Un masque de chienne couvrant son visage, une cagoule ne laissant apparaître que sa bouche, des pinces tirant sur ses seins marqués par mes précédents jeux. Un seau où elle savait qu’elle serait forcée de boire, des objets qu’elle devait lécher sans discuter, prouver qu’elle acceptait tout ce qui lui était imposé. Elle apprenait à ne plus réfléchir, à n’être que soumission, un corps et un esprit totalement malléables sous mes exigences. L’humiliation n’était pas seulement physique, elle était mentale. La menace d’être capturée en image, de devoir prouver son dévouement par des photos osées, par des enregistrements de sa voix confessant ses désirs les plus inavouables. Elle savait que tout était consenti, mais cette simple possibilité l’électrisait, faisait naître une crainte délicieuse, un sentiment d’extrême vulnérabilité qu’elle embrassait pleinement. L’excitation montait à chaque mise en scène, chaque jeu où elle cédait une part de contrôle supplémentaire. Mais même dans cet univers d’abandon total, la frontière de la sécurité restait intangible. Je connaissais ses limites, je savais jusqu’où la pousser sans la briser. Chaque humiliation était une offrande, chaque soumission une preuve de confiance absolue. La domination ne résidait pas dans la destruction, mais dans la maîtrise, dans cette capacité à la porter exactement au bord du gouffre sans jamais la laisser tomber. Et elle, dans cet espace de contrôle total, s’épanouissait. Chaque séance creusait plus profondément son désir d’aller encore plus loin, de se découvrir dans des espaces où elle n’aurait jamais osé s’aventurer seule. Son corps portait mes empreintes, son esprit mes marques, son regard la certitude d’être là où elle devait être. Et elle savait qu’il restait encore des frontières à franchir, des limites à explorer. Elle était prête. Et moi, je la guiderais toujours plus loin. L’après-coup et la gloire retrouvée – l’humiliation comme chemin vers une fierté sublimée Quand tout s’arrête, quand les marques sur sa peau commencent à s’estomper, quand la tension extrême de la séance retombe, Vicky revient à la surface, flottant entre la fatigue et une satisfaction profonde. Il ne reste plus de hurlements, plus d’ordres claqués, plus de frissons d’exhibition interdite. Juste le silence, la respiration saccadée, le battement lent de son cœur reprenant un rythme paisible. Je la regarde se recroqueviller sur elle-même, un léger sourire aux lèvres, comme si elle se redécouvrait après avoir franchi une frontière invisible. Ce moment de retour à la réalité est tout aussi essentiel que l’acte lui-même. C’est là que l’expérience prend tout son sens, que la fierté d’avoir exploré ses limites dépasse la simple sensation de soumission. Elle sait qu’elle a traversé quelque chose de rare, d’unique, un voyage intérieur où la honte s’est muée en puissance, où elle s’est dépouillée de toute façade pour toucher son essence brute. Alors vient le réconfort. Je m’approche, mes doigts glissant sur sa peau encore tiède, marquée par mon empreinte. Les mots changent, ils ne sont plus cinglants, ils deviennent caresses, murmures d’apaisement. Une couverture posée sur ses épaules, une étreinte qui ne cherche pas à dominer mais à rappeler qu’elle est en sécurité. C’est l’équilibre absolu : l’extrême humiliation ne peut exister sans cette douceur qui la suit. Elle repose sa tête contre mon torse, et je sens son corps s’abandonner à une nouvelle forme de soumission, celle du lâcher-prise total, celle qui n’a plus besoin de jeux ni de mise en scène. Le bain est souvent un rituel après ces séances. L’eau chaude l’enveloppe, effaçant la sueur, la tension, le souvenir immédiat de l’intensité passée. Je la lave, lentement, méthodiquement, et à chaque geste, je la reconstruis. Chaque caresse sur sa peau lui rappelle qu’elle est précieuse, que cette dévotion qu’elle m’a offerte ne la diminue pas, mais la grandit. Elle n’est pas une femme brisée, elle est une femme qui s’est trouvée dans l’abandon. Ce qu’elle a vécu ne la diminue pas. Au contraire, cela lui confère une force que peu peuvent comprendre. Loin d’une soumission aveugle, elle a choisi chaque humiliation, chaque marque laissée sur son corps. Dans cette totale mise à nu, elle s’est libérée de tout artifice social, de toute image fabriquée. Elle s’est purifiée dans l’excès, a trouvé une sérénité au creux même de la souillure. Et lorsqu’elle se regarde dans le miroir après, ce n’est pas la honte qui l’habite, mais une étrange fierté. Celle d’avoir osé. D’avoir traversé l’interdit et d’en être ressortie plus forte. Cette dynamique ne s’arrête pas à la chambre. Elle imprègne nos jours, nos gestes les plus anodins. Une simple caresse sur sa nuque dans un café, un regard entendu lorsqu’elle mordille sa lèvre, un murmure qui fait revivre un souvenir brûlant. L’humiliation s’intègre dans le quotidien, elle se glisse dans nos échanges avec subtilité, devenant une alchimie de complicité et de transgression. Parfois, un simple mot, un détail – une jupe trop courte qu’elle porte pour moi, une trace discrète sur sa peau – suffit à rallumer le jeu, à maintenir ce fil invisible qui nous lie, même en dehors des mises en scène extrêmes. Mais tout cela ne serait rien sans ma maîtrise. Loin de n’être qu’un bourreau, j’ai sculpté son abandon avec une précision chirurgicale. Chaque ordre, chaque acte, chaque humiliation était un équilibre entre puissance et protection. J’ai pris plaisir à la voir se plier sous mon regard, à l’entendre haleter sous l’effet de la honte désirée, mais jamais je n’ai franchi la ligne qui aurait brisé quelque chose en elle. C’est là la vraie jouissance du Dom : voir sa soumise fléchir, vaciller, mais toujours la maintenir en sécurité, la voir renaître plus forte, plus dévouée, plus ancrée dans ce qu’elle est. Vicky sait maintenant qu’elle ne sera jamais une femme ordinaire. Loin de la soumission passive, elle a trouvé un chemin de puissance dans l’abandon. L’humiliation n’est plus une faiblesse, mais un rituel de transformation. Chaque séance, chaque mot dégradant prononcé sous mon souffle devient une étape de plus vers une vérité qu’elle embrasse pleinement : elle est une femme qui s’élève en se donnant totalement. L’apothéose de la honte lumineuse L’humiliation, lorsqu’elle est désirée et menée avec intelligence, n’est pas une destruction, mais une libération. Elle ne réduit pas, elle révèle. Elle est une danse entre contrôle et abandon, entre pouvoir et vulnérabilité, entre effacement et exaltation. Bien plus qu’un simple jeu de domination, elle ouvre les portes d’un plaisir brut, viscéral, où chaque marque, chaque mot, chaque geste construit une expérience unique et inoubliable. Mais cette exploration extrême ne peut exister sans lucidité. Jouer avec la honte, c’est manier un outil d’une puissance psychologique immense, une arme à double tranchant qui exige une confiance absolue entre les partenaires. Rien n’est laissé au hasard : l’humiliation, pour être un moteur de jouissance et non une blessure, doit s’ancrer dans une compréhension mutuelle et une communication sans faille. C’est là que réside toute la subtilité de ce jeu : il ne s’agit pas de briser, mais d’amener l’autre à se reconstruire, à renaître à travers la soumission et l’excès. C’est aussi une invitation à dépasser les barrières. La peur du regard extérieur, du jugement moral, de l’inacceptable social est ce qui freine bien des âmes à s’aventurer dans ces territoires interdits. Pourtant, l’humiliation consentie est une épreuve de vérité, une transgression salvatrice où chacun peut toucher du doigt une facette cachée de son désir. C’est une zone de turbulence, exigeante mais gratifiante, où l’on apprend à se connaître sous un jour nouveau, délesté de toutes les fausses pudeurs imposées par la société. Et c’est dans cette acceptation que se trouve l’apothéose. Loin d’être une chute, la honte devient un joyau sombre, une clé ouvrant les portes d’un plaisir que peu osent effleurer. Elle est le sésame qui permet d’explorer la profondeur de l’abandon, d’embrasser l’extrême sans crainte, de se consumer dans l’instant sans regret. Elle est ce vertige délicieux où l’ego se dissout pour renaître sous un regard dominateur et rassurant. L’humiliation, lorsqu’elle est transcendée, n’est plus une faiblesse : elle est une puissance. Elle est un chemin vers l’extase, une alchimie entre la soumission et la maîtrise, une promesse d’abandon où chaque instant vécu avec intensité laisse une empreinte indélébile sur le corps et l’esprit. Ceux qui osent s’y plonger savent qu’il n’y a pas de retour en arrière – seulement une soif plus grande, une envie d’aller toujours plus loin, de toucher du bout des doigts cette frontière où la honte devient lumière, où la soumission devient une célébration. Alors, à ceux qui hésitent, à ceux qui frémissent à l’idée d’explorer cet abîme, il n’y a qu’un seul conseil à donner : osez. Dépassez les limites, défiez le regard du monde, et laissez-vous emporter par cette onde de plaisir brut et indomptable. La honte est une porte, et derrière elle se cache un univers d’une intensité rare. À vous de choisir si vous voulez l’entrebâiller… ou l’enfoncer à jamais.
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Par : le 31/01/25
Certains hommes se prétendant dom ou maitre dans le bdsm ne cherchent en réalité qu'à abuser émotionnellement et physiquement de femmes. En aucun cas ils ne cherchent l'intéret et plaisir mutuel, l'épanouissement de la soumise, une connection profonde et authentique, sa sécurité physique et émotionelle, ou sa protection. Un bon dom vous met géneralement à l'aise, sa domination sera posée et réfléchie, il maitrise bien les différents aspects du bdsm (techniquement et intellectuellement) s'intereressera à vos envies et besoins, vos expériences passées, vos limites, vos peurs, vos fantasmes/fétiches. A contrario un dom nocif vous rendra sans doute inconfortable, se montrera pressant, ne s'interessera pas ou peu à vos besoins ou envies, paraitra impulsif ou peu réfléchi, parlera peu ou jamais de vos limites ou de safeword. Voici des drapeaux rouges à destination des soumises pour vous aider à repérer un dom nocif et toxique : Drapeau rouge 1 - il vous demande de l'appeler maitre très (trop) rapidement sans prendre le temps de vous connaitre. Une sub doit prendre le temps de connaitre et d'échanger avec un dom avant de le choisir comme maitre. On ne confie pas son corps, ses émotions, sa sécurité, et son âme au premier venu. Le premier rdv devrait se tenir dans un endroit public pour faire connaissance sans implication d'acte sexuel ou pratique bdsm. Drapeau rouge 2 - il ne cherche pas à connaitre votre passé dans le bdsm, vos expériences, vos limites, vos envies. C'est pourtant essentiel pour le bon déroulement de séances de jeux.. Drapeau rouge 3 - il vous demande des rapports sexuels non protégés dangereux pour votre santé ou souhaite des pratiques edge bdsm non sures comportant de grands risques pour votre sécurité physique. drapeau rouge 4 - le dom n'a pas d'écrits dans son profil, pas de messages sur les forums, pas d'historique de ses pensées, opinions, ou avis, pas de traces d'échanges. drapeau rouge 5 - vous remarquez des incohérences dans ce qu'il vous raconte, les versions changent. Cela dénote des mensonges, attention donc.. drapeau rouge 6 - il vous dit avoir eu beaucoup de soumises mais se montre incapable de vous donner les liens de profils des personnes concernées pour ne pas que vous vérifiez ou demandiez un feedback. Dans tous les cas, soit il ment et invente, soit les ex partenaires ont gardé de très mauvais souvenirs de lui. C'est un signal d'alerte... Drapeau rouge 7 - il cherche à étendre contre votre volonté les périodes de temps de sa domination (au travail, seule chez vous etc..) pour faire de vous une esclave 24/7. (C'est ok si cest votre souhait le problème c'est quand le cadre et limites sont dépassées). Il utilise les blames, la culpabilisation, la manipulation, ou le dénigrement personnel pour vous faire accepter ses envies abusives. Drapeau rouge 8 - le dom ne respecte pas vos limites ou le safeword. Il utilise le dénigrement personnel, blames, la manipulation, ou culpabilisation pour vous imposer des pratiques ou des niveaux d'intensité que vous ne souhaitez pas de manière non consensuelle. Voilà, j'espère que ma contribution aidera les soumises à ne pas tomber dans le piège de dom nocifs et toxiques, et qu'elles se tourneront vers des partenaires adéquats. N'hésitez pas à partager avec des débutantes... ☆DragonRouge☆
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Par : le 20/01/25
Monsieur, Ce soir, j'ai une confession à déposer à vos pieds. Le doute me tenaille : m'aimerez-vous encore après cet aveu ? Vous m'avez trouvée, fraîchement dévanillée, et ô combien pudique. Cette différence entre vous et moi m'a souvent fait, et me fait encore, me questionner sur ce que je pouvais vous apporter. La nouveauté ? un nouveau chemin? Une nouvelle aventure ? De nouvelles sensations ? Je n'ai jamais réussi à calmer cette angoisse malgré vos paroles pleines de tendresse, de mots doux, d’amour…. Peut-être simplement parce qu'il n'y avait plus d'angoisse à calmer... Vous avez choqué ma pudeur, vous êtes rentré dans mes réserves, vous avez soulevé le voile de mes désirs, vous avez violé le sceau de mon intimité cérébrale. Vous avez imprimé votre bite épaisse dans ma bouche et jusqu'à ma gorge, vous l'avez moulée dans ma chatte et même dans mon cul. Vous me faites respirer au rythme de votre plaisir avec vos mains qui serrent de plus en plus ma gorge. Vous avez trouvé la clé de l'humiliation avec vos insultes qui continuent de me rendre honteuse...honteusement fière et fièrement honteuse…. Et pourtant... Comment l’admettre ? Comment rendre mes armes et reconnaître que je ne sais plus respirer sans vous ? Comment admettre que ma pudeur n'est plus que le dernier pan d'un t-shirt souillé de votre foutre, que je cherche à retenir sur ma peau? Comment vous avouer que malgré ma bouche qui persistera à refuser, mes yeux diront toujours oui à votre cruauté et que mon être se soumettra à votre perversité ? Comment concéder que j'aime ce que vous me faites car.... je me retrouve telle que j'ai réellement envie d'être, dans ce que vous faites de moi? Oui! Je suis ce que vous aimez : votre pute, votre salope, votre jouet, votre poupée, votre chienne! Comment vous chuchoter que quand je vous mords et que je me rebelle, c'est que j'aime tant être votre proie, j'aime quand vous finissez par m'immobiliser... Et comment vous dire que même si je deviens toute docile, j'essaierai toujours de vous résister car j'aime quand vous me forcez et que vous me violez? Comment vous crier que j'aime vos gifles car je sais que c'est une certaine façon de me dire que je vous appartiens ? Comment vous dire que votre brutalité me donne envie d'être indécente et que votre violence me donne des envies d'obscénités? Comment vous dire que j'aime vos ordres et vos défis car je sais que vous les donnez à ma mesure, après les avoir réfléchis pour mieux me cambrioler des morceaux de moi-même.. ? Comment vous avouer que j’ai si souvent envie de vous demander, non, de vous supplier de me faire mal ? Non je n’aime toujours pas la douleur et j’en suis toujours effrayée… Mais vos yeux…. Monsieur…. Je suis devenue toxicomane de cet éclat sombre et sadique dans vos yeux pétrole… Et votre voix, Monsieur…. Elle n’est plus sel et miel, elle devient minérale et fait battre mon cœur… Comment vous dire tout cela sans vous confier la dernière partie de moi, mon âme, que je garde si précieusement, car le corps, au final, n'est qu'une enveloppe facile à donner... Mais l'âme.... c'est l'elixir.... L'âme ne se donne pas, elle fusionne avec une autre. Mon âme a soif de la vôtre, de votre lumière et de votre part sombre. Mon âme qui se fait monstre pour jouer avec votre animal… Ma pudeur.... change de couleur... elle se teinte d'indécence et se pare d'obscénité... Votre indécence. Votre obscénité. Car je m'y reconnais.... Ce soir, après cette confession déposée à vos pieds, je n’ai plus aucun doute…. Pour Monsieur Le Sombre #Yours🖤
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Par : le 18/01/25
Lorsque l'on parle de Babygirl, le dernier film de Halina Reijn avec Nicole Kidman, il est impossible de passer à côté de son exploration du désir, de la domination, et de l'érotisme sous des angles que l'on a pas l'habitude de voir dans le cadre du cinéma "vanille". Ce thriller psychologique qui se veut érotique s’intéresse au BDSM sous une perspective intime et réaliste... à moins qu'il soit tout au plus un pretexte ? Au-delà des nombreuses scènes de sexe, Babygirl invite toutefois à une réflexion plus profonde sur la nature du pouvoir, du consentement, et des désirs refoulés. Nicole Kidman y incarne Romy, une cheffe d’entreprise dont la vie bien rangée bascule lorsqu’elle cède à ses désirs refoulés en entamant une relation avec Samuel (Harris Dickinson), un jeune stagiaire. Ce qui pourrait ressembler à une banale aventure extraconjugale prend rapidement une tournure beaucoup plus complexe. Romy se découvre fascinée par l’idée de céder le contrôle, aussi bien physique que psychologique, tout en explorant des fantasmes qu’elle n’avait jamais osé verbaliser. Le BDSM, ici, n’est pas simplement un prétexte pour ajouter une touche de provocation au film. Il devient un véritable vecteur de caractérisation et de transformation personnelle. Romy, longtemps contrainte par des attentes sociales et conjugales, utilise ces pratiques comme un moyen de libérer une partie d’elle-même qu’elle ignorait. La tension dramatique repose sur son conflit interne : la peur de s’abandonner complètement et la fascination pour ce que cet abandon pourrait lui apporter. Le personnage de Samuel apporte, lui, une dimension se rapprochant davantage du BDSM. Contrairement à l’archétype souvent vu du dominant expérimenté et confiant, Samuel est un novice qui découvre ces pratiques en même temps que Romy. Leur relation devient ainsi un jeu d’équilibre où chacun explore ses limites tout en apprenant de l’autre. Samuel comprend rapidement que Romy a besoin d’être dominée pour se sentir libre. Cependant, son inexpérience rend certaines scènes à la fois maladroites et touchantes. Le film montre que la domination ne s’improvise pas, qu’elle requiert communication, confiance, et une compréhension mutuelle des besoins et des limites. Halina Reijn aborde le BDSM avec un souci de réalisme rare au cinéma. Plutôt que de glamouriser ou de caricaturer ces pratiques, Babygirl met en lumière leurs subtilités et leurs nuances (je devais coller un "nuance" là dedans ;-). Les scènes intimes, bien que nombreuses, ne cherchent pas à choquer ou à provoquer gratuitement. Elles servent à illustrer les enjeux émotionnels et psychologiques des personnages. Elles sont en fait là pour ça. Le consentement est exploré de manière implicite. Romy et Samuel naviguent dans des eaux troubles, parfois sans définir clairement leurs attentes. Cette absence de communication explicite conduit à des moments de tension où les personnages semblent autant déstabilisés que le spectateur. Malgré ses ambitions, Babygirl souffre de certaines faiblesses. Si le film se concentre sur la déconstruction des fantasmes et des rapports de pouvoir, il manque parfois de l’énergie ou de la tension érotique que l’on pourrait attendre d’un tel sujet. Le réalisme, bien qu’appréciable, prive certaines scènes d’intensité dramatique. Les spectateurs à la recherche d’une représentation plus spectaculaire ou fantasmée du BDSM n'en auront à mon sens pas pour leur argent : on est quand même dans le tiedasse ! Cependant, pour celles et ceux qui sont dans l'instrospection et la nuance, Babygirl offre une perspective rafraîchissante sur des thèmes rarement abordés avec autant de profondeur. Il faut l'admettre : Nicole Kidman livre une interprétation magistrale, se montant à la fois vulnérable et puissante. Son "burn-out sexuel", qu’elle a elle-même décrit lors de la promotion du film, témoigne (s'il ne fait pas partie des éléments de langage marketing) de l’intensité émotionnelle qu’elle a apportée au rôle. Sa performance incarne avec brio le tiraillement entre le désir et la peur, la honte et l’émancipation. En tant qu’amatrice de BDSM et spectatrice curieuse, je m’étais réjouie à l’idée de découvrir un film qui promettait d’explorer ces thématiques avec profondeur et subtilité. Malheureusement, Babygirl m’a quand même laissée sur ma faim. Si l’idée de dépeindre un BDSM réaliste et introspectif était ambitieuse, la réalisation manque cruellement de passion et d’énergie. Les interactions entre Romy et Samuel auraient pu être fascinantes, mais elles restent trop évasives. La communication, élément-clé dans toute relation BDSM, est finalement plutôt aux abonnés absents. Cette faiblesse rend difficile d’y croire ou de s’identifier. De plus, les scènes intimes, bien que nombreuses, ne dégagent que rarement une tension érotique palpable. Pour moi, le BDSM est avant tout une danse complexe entre le pouvoir et le consentement, une exploration délibérée des limites et des fantasmes. Ici, tout semble forcé ou superficiel. J’aurais aimé voir des personnages davantage investis dans leur quête de découverte, ainsi qu’une représentation plus audacieuse et plus nuancée. Babygirl n’est pas un film facile à regarder ni à apprécier. En explorant le BDSM sous un angle introspectif et réaliste, Halina Reijn propose une expérience cinématographique unique, mais qui ne plaira pas à tous. Ce film offre une réflexion pertinente sur les relations de pouvoir et de consentement, mais aurait gagné à être plus audacieux dans sa mise en scène de l’érotisme. Quoi qu’il en soit, Babygirl ouvre un dialogue pas ininteressant sur les limites du désir et la liberté d’explorer ses fantasmes, même tard dans la vie.
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Par : le 15/01/25
Babygirl le film avec Nicole Kindman un thriller érotique et sulfureux. A voir au cinéma . Moi cela m a donne l envie de partager quelques mots sur une DDlg ( majeure )   Dans l’aube naissante seule témoin de nos amours impétueux Frissonnante et hésitante, tu cherches ta place A mes pieds ma petite garce, c’est là que je te veux Frémissante et ouverte, sous mon regard de glace Ton Daddy Dom a fait de toi sa little girl pour te soumettre Petite slut, petgirl promenée en laisse, slave par amour Petit jouet entre ses mains, princesse offerte… Et nos nuits sont plus douces que vos jours.
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Par : le 15/01/25
Dans le premier épisode de mon Podcast « Parlons BDSM », « Devenir Sienne, histoire d’un premier roman », je vous invite à découvrir la genèse de mon premier roman « Devenir Sienne » (publié en 2023 aux Editions Tabou), et qui, contrairement à ce que beaucoup imaginent, n’a rien d’autobiographique.    J’ai décidé d’en proposer une version écrite mais si vous souhaitez l’écouter c’est ici : https://youtu.be/zJ5uWUXgEck À l’origine, je n’avais pas du tout prévu d’écrire un livre et encore moins un roman BDSM. J’étais à la recherche de quelque chose d’excitant, qui pourrait stimuler mon imagination. N’étant pas adepte des films pour adultes, je cherchais sur le Net des textes érotiques qui pourraient me faire fantasmer, mais tout ce que je trouvais me semblait très fade, trop langoureux. À cette époque, je n’avais rien vécu de BDSM. Je ne connaissais même pas cet acronyme. Toutefois, avec le recul que j’ai aujourd’hui, je sais que cet univers m’attirait et intuitivement, c’était le genre de texte que j’avais envie de lire. Adolescente, j’avais déjà lu “Histoire d’O”. Ce livre m’avait questionnée, mais pas vraiment fait fantasmer. Toutefois, je savais que l’idée d’être vraiment dominée dans le cadre d’une relation sexuelle me plairait beaucoup. Je suis finalement tombée sur une scène qui correspondait plus ou moins à mes attentes et que j’ai trouvé plutôt émoustillante, mais je restais tout de même assez frustrée.   Le texte était écrit de façon assez crue, presque vulgaire et cet aspect m’a plutôt troublée. J’avais donc ce texte assez cru devant les yeux et, au-delà du fond qui n’était pas exactement celui que j’aurai aimé lire, je me suis demandé si j’oserai l’exercice d’écrire ainsi, sans filtre. Je revois encore cette scène, où seule devant mon PC, je rougissais, presque honteuse, à l’idée de mettre des mots sur des gestes finalement assez classiques. J’ai voulu relever le défi et rédiger une vraie scène avec un contexte, tout en me rapprochant d’une situation que je trouverai excitante. Sans doute dû au fait que je débutais dans l’exercice et que ça m’a semblé plus naturel, j’ai imaginé une “première fois” entre deux personnages. Je suis aussi restée assez soft, bridée par cette gêne que je n’aurai pas imaginé avoir, à user de mots crus. Une fois le texte écrit, j’étais assez satisfaite de moi, et après de nombreuses hésitations, et sous couvert d’anonymat, j’ai créé un compte sur le site ou j’avais lu texte à l’origine de tout cela, j’ai publié le mien sur le même forum de “textes érotiques”.   Peu sûre de moi et me sachant très sensible à la critique, j’ai envisagé pendant quelques jours de ne jamais aller consulter les éventuels commentaires. Mais des notifications m’arrivaient par mails et finalement, la curiosité a été plus forte. Lorsque je me suis reconnectée, six commentaires avaient été publiés sur mon texte. Tous très positifs, et certains, réclamant la suite. Je n’avais jamais envisagé de suite. À mes yeux, ce n’était qu’un défi que je m’étais lancée à moi-même, pour l’expérience. Pour m’occuper lors d’une soirée ennuyeuse. Je décidais de ne pas donner suite et me satisfaisait de ces retours positifs. Et puis… je repensais à mes personnages que j’avais laissés sous la douche. Je ne les avais pas nommés, puisqu’ils n’étaient pas destinés à évoluer. J’avais posé un contexte qu’il me faudrait gérer, si je voulais développer leur histoire. Ça ne me semblait pas simple, et je réfléchissais à ce que je pourrais écrire d’autre, mais je revenais toujours à eux. Ça ne me coûtait rien de tenter d’écrire une scène de plus. Alors c’est ce que j’ai fait, et peu à peu, les premières pages de Devenir Sienne se sont écrites. Je publiais par petits bouts, jour après jour, motivée et encouragée par les commentaires. J’avais commencé à écrire à la première personne du singulier et naturellement, certains lecteurs ont pensé qu’il s’agissait de mon histoire. Je n’ai pas démenti, sans pour autant le confirmer. J’aimais l’idée qu’on m’imagine vivre cette relation qui dès le début, s’était orientée Dominant/dominée. À l’époque je n’avais jamais entendu parler de safeword, mais naturellement, il s’est imposé entre mes personnages. Je ne connaissais aucun code ni personne qui vivait une telle relation, mais je ne cherchais pas à en savoir plus. J’écrivais “mon” histoire même si ce n’était pas la mienne. Je me souviens de mon excitation lorsque j’imaginais certaines scènes avant de les mettre par écrit. Les ordres, les mises à genoux, les rituels. Rien que d’écrire “oui maître” dans ce récit, faisait résonner quelque chose en moi. Et de plus en plus, j’ai eu envie d’aller plus loin dans cette succession de textes que je publiais alors presque quotidiennement sur le forum et sur un blog que j’avais créé. Cet espace de blog a été à l’origine de quelques échanges avec de “vraies” soumises dont je jalousais la légitimité alors que je n’étais qu’une fantasmeuse. Cependant, à cette période de ma vie, je n’envisageais pas du tout de passer à l’acte. D’une certaine façon, écrire me suffisait. Et le fait qu’on pense que j’étais l’héroïne de cette histoire me troublait agréablement, comme si l’idée que je puisse être capable de tout ce que j’écrivais pouvait achever de combler la frustration. Et puis il s’est passé quelque chose qui a tout changé.   En parcourant les autres blogs autour du mien, j’ai découvert celui d’un maître. Un “vrai” oserai-je dire car il y avait bien des profils qui cherchaient à donner l’illusion, mais qui ne dupaient pas grand monde, pas même moi, qui n’y connaissais encore rien. Je dois préciser que nous n’étions pas sur un site BDSM, loin de là. J’ai donc parcouru les récits de ce Maître avec fascination. Pour moi, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de situations vécues que je serais bien incapable de vivre réellement. D’autant plus que ce maître dégageait beaucoup de choses, beaucoup de charisme, je le sentais très élitiste, et vraiment dans un monde à part. Inaccessible. Je ne cherchais d’ailleurs pas à entrer en contact, je ne m’en sentais nullement légitime. Et puis dans quel but l’aurais-je fait ? Je m’empresserais simplement de lire ses publications, bien trop rares. Indirectement, cette “rencontre” à donner corps au personnage de Hantz dans Devenir Sienne. Maître aguerri, beaucoup plus expérimenté, plus dur et plus exigeant que le personnage principal de Devenir Sienne qui débutait. Cela m’avait facilité la tâche au début, mais à ce stade, j’avais envie d’aller plus loin, d’explorer mes fantasmes SM sans me limiter. Je ne trouvais pas très crédible de faire évoluer ainsi brusquement un maître novice. Et par ailleurs, ajouter des personnages démultipliait les possibilités. C’est ainsi qu’Hantz et Laura sont entrés en scène, couple improbable et atypique, volontairement choquant de par leur grande différence d’âge. Je crois que Laura représente un peu mon idéale de soumise. J’ai adoré décrire son abnégation, son rapport au SM, sa volonté d’être à lui, envers et contre tout. Et Hantz, qui malgré le physique imparfait de Laura et toutes les possibilités autour de lui, avait trouvé en elle celle qui lui correspondait vraiment. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Hantz que j’ai volontairement poussé loin dans la dureté et l’intransigeance. Je sais au plus profond de moi que je n’ai jamais envisagé ce type de relation comme un jeu. Bien plus que les scènes de sexe qui pourtant sont nombreuses sans Devenir Sienne, ce sont les scènes d’extrême soumission que j’ai le plus aimé écrire. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à analyser les émotions que j’imaginais pouvoir ressentir dans de telles situations. Je n’avais rien vécu, mais j’avais tellement poussé loin la visualisation de ces scènes que ça me semblait presque concret. Jour après jour, je continuais à publier sur le forum et sur mon blog, et parfois, un ou une lectrice me faisait la réflexion que je devrais essayer de publier ce texte, que cette histoire était devenue un roman à part entière. L’idée faisait son chemin sans que je la formalise vraiment. J’étais surtout heureuse et flattée que ma plume capte l’attention de lecteurs fidèles qui reconnaissaient attendre impatiemment tous les soirs la suite de l’histoire. Alors que j’en étais arrivée au stade de l’histoire ou la soumise partageait des séances assez hard avec Hantz, je découvrais un nouveau récit du Maître dont je lisais les publications. Le texte était vraiment très beau, au-delà de la séance décrite, le sens profond était fort. Alors que je ne laissais jamais aucun commentaire nulle part, cette fois, sans me laisser le temps de réfléchir, j’osais commenter. Juste un mot “magnifique”. J’appréciais que mes lecteurs me laissent trace de leurs passages en commentant mes textes alors j’ai voulu moi aussi, simplement dire que Ses mots m’avaient touchée. Et ce fut le début d’une autre histoire, la mienne cette fois. La découverte de mon existence et de mon profil l’a amené sur mon blog et ce récit que j’alimentais régulièrement. Les textes étaient très explicites, surtout à ce moment de l’histoire, les scènes très crues et assez hard. Malgré le côté narratif de mon écriture, Il a vite compris que ce n’était que du fantasme. Intrigué, certainement, de savoir qui se cachait derrière mon profil et mes mots, Il a initié un échange et pour moi ce fut l’évidence… et dans le fond, j’avais l’impression de l’avoir toujours su. Il n’avait pas de soumise attitrée à ce moment-là et malgré toutes mes craintes de ne pas être à la hauteur, l’envie était plus forte. Les mots ne me suffisaient plus. Je voulais vivre. Et surtout, je voulais vivre avec Lui. Bien sûr, rien n’a été simple. Toutefois, si j’étais complètement novice dans les faits, je ne manquais pas de volonté et ce que je suis au fond de moi, Il l’a très vite cerné. Je suis donc “devenue sienne” et cette étape, ce changement entre simplement être soi, et “être sienne” m’a beaucoup interpellé. Pour moi, et pour nous bien sûr, jamais il n’a été question de jeu. Je n’aurai jamais toutes les aptitudes de Laura, mais au fond de moi, je vois la soumission ainsi profonde et sincère. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, je vous invite à lire mon roman, justement intitulé “évidence” qui retrace mes premières années en collier. N’étant plus dans le fantasme et découvrant cet univers par moi-même, j’ai un peu perdu l’envie de poursuivre mon récit. Celui-ci me servait principalement à extérioriser certains fantasmes ou me permettait simplement de prendre du plaisir à écrire des scènes que j’aimais imaginer, mais que je n’aurai pas souhaité vivre. Je préférai passer du temps à écrire ce que je vivais réellement, mes propres récits de séances que je ne partageais qu’avec Lui. Toutefois, je ne voulais pas laisser mes personnages comme ça, sans donner une fin à leur histoire. Je ne voulais pas non plus que mes lecteurs restent en attente d’une suite qui ne viendrait pas. J’ai donc utilisé un symbole fort de l’appartenance, qui me troublait et m’attirait, pour offrir un beau final. Après le marquage au fer de Laura j’ai conclu cette histoire et j’en ai annoncé la fin. La page était vraiment tournée, je pouvais en commencer une nouvelle, la mienne. Je me suis promis qu’un jour je reprendrai tous ces textes, que je les corrigerai, que je ferai quelques améliorations ou que j’ajusterai certaines transitions, pour avoir quelque chose d’abouti. Et qui sait, peut-être qu’un jour, je tenterais de le publier. Mais je n’avais pas la tête à ça. Je vivais ma propre histoire et découvrais une réalité, parfois bien éloignée, et parfois exactement comme je l’avais imaginée. Quelques années ont passé et … on a commencé à entendre parler d’un roman BDSM qui avait un gros succès aux USA. Intriguée, je m’étonnais qu’il y ait un public aussi large pour de tels récits et je me suis fait la réflexion que peut-être, le mien, qui n’avait toujours pas de titre à l’époque, pourrait trouver un public lui aussi. Mon Maître m’ordonna alors de le corriger, ce que je n’avais pas encore fait, et de le proposer à plusieurs maisons d’édition avant la parution imminente de Fifty Shades en France. L’ordre était de l’envoyer, mais la publication n’était pas de mon ressort. Je n’avais pas grand-chose à perdre et j’étais finalement heureuse d’avoir “l’obligation” de vraiment finaliser ce qui était devenu un vrai roman. Il me restait à lui trouver un titre. Je voulais que l’on comprenne bien que c’était une initiation à la soumission, que la soumise passait par un cheminement, une évolution. Je me suis alors souvenu de ces mots que j’avais eus lorsque j’avais rencontré mon Maître, et qu’il avait fait de moi sa soumise. “Je suis devenue Sienne”. Je trouvais qu’en utilisant “Devenir”, je sous-entendais cette progression finalement nécessaire, car il ne s’agissait pas d’une démarche de l’instant. Il y a ce moment où l’on porte un collier pour la première fois, mais ce n’est que le premier pas. Tout le reste s’apprend, on devient celle qu’Il veut que l’on soit. Il a validé ce titre et c’est ainsi que j’ai envoyé Devenir Sienne à trois maisons d’édition spécialisées dans l’érotisme. L’ordre était respecté. Très vite, Fifty Shades est sortie en France et sans l’avoir lu, j’ai compris que ce que j’avais écrit n’était pas du tout dans le même registre, et que j’avais certainement surestimé le “public” que j’imaginais ouvert au BDSM. J’ai cependant eu la chance d’être rapidement contactée par les éditions Tabou qui ont tout de suite cru en ce roman. Je n’oublierai jamais cet appel, et juste après, l’échange que j’ai eu avec mon maître. Il était fier de moi et de savoir que j’allais être publiée, et ça, aucun mot n’est assez fort pour traduire ce que j’ai pu ressentir en le réalisant. Quelques jours après, j’ai signé mon premier contrat d’édition et j’ai ainsi réalisé un des importants objectifs de vie que je m’étais fixé. Être publiée. J’étais encore loin d’imaginer que Devenir Sienne n’était que le premier d’une longue série de romans BDSM. Après ce premier pas, j’ai eu la chance de découvrir toutes les étapes de la publication jusqu’à découvrir enfin mon premier roman édité. Et ça ne s’est pas passé n’importe où, car sa publication a coïncidé avec le salon du livre de Paris 2013, et c’est à cette occasion que j’ai pu le tenir entre mes mains pour la première fois. L’un des moments les plus intenses et riches en émotion aura été celui où j’en ai offert un exemplaire à mon maître. Je sais que c’est grâce à lui si je suis allée au bout. Me connaissant, j’aurai trouvé des excuses pour ne pas en achever la correction et repousser encore et encore un éventuel envoi aux maisons d’édition. Je ne l’aurai peut-être jamais fait. Devenir Sienne n’est pas seulement l’histoire cette femme qui devient Sienne, en parallèle, c’est aussi la mienne, celle où je suis devenue la soumise de mon maître, et grâce à laquelle je suis devenue autrice. Ce livre reste le plus éloigné de ma réalité de soumise, car le seul à ne comporter aucune allusion à une scène vécue, contrairement aux autres. Pourtant, il est très particulier pour moi. Ils le sont tous, chacun pour une raison qui leur est propre, et j’aurai l’occasion d’y revenir dans des podcasts dédiés, mais Devenir Sienne a cette particularité de m’avoir accompagné dans bien des premières fois. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Laura, si bien que j’ai par la suite décidé de lui consacrer un autre roman, « Marquée au Fer”. Elle apparaît également dans « Parfums d’elles », tout comme la soumise, finalement surnommée “Elle” de Devenir Sienne. Pourtant, quand j’ai su que « Devenir Sienne » allait être publié, je n’ai pas tout de suite envisagé d’écrire un autre livre. C’est devenu une évidence petit à petit. J’avais beaucoup à exprimer et à extérioriser, et l’écriture est un moyen qui me convient très bien pour le faire. Je ferai prochainement un podcast consacré à mon second roman, “L’Esclave” dans lequel il sera davantage question de la condition “soumise ou esclave” et de vivre vraiment cette condition, que du livre-objet en lui-même. J’espère que vous avez aimé découvrir la genèse de mon premier roman, Devenir Sienne. N’hésitez pas à me donner votre avis et à commenter cet épisode. Je publie un nouvel épisode un lundi sur deux à 18h. N’oubliez pas de vous abonner aux différentes plateformes d’écoute et sur ma chaine Youtube pour ne pas les rater et à très bientôt. https://www.youtube.com/channel/UCvivWqxg8kVD1lVd4KdSmLg
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Par : le 13/01/25
Le grincement de la serrure me transperce les oreilles. Lorsque la porte de la petite bibliothèque privée s’ouvre, mon Maître me trouve là, titubante, le regard dans le vide. « Ysideulte ! Que se passe-t-il ? » Les mots du pangolin fou m’ont secouée. Je m’agenouille, en signe de respect, mais aussi pour ne pas trébucher ou m’évanouir. Cuisses ouvertes, bien cambrée, yeux baissés, comme il me l’a appris. « Puis-je vous parler, Maître ? » Je lui relate la conversation que je viens d’avoir [1]. Il semble aussi surpris que moi. « Que décidez-vous, Maître ? » Un long silence s’ensuit. « Je ne peux pas décider cela à ta place, Ysideulte. Ce serait de l’abus de pouvoir ». Me voilà bien avancée. A quoi bon être esclave si mon Maître se défile quand il y a une décision grave à prendre ?  « Viens, le dîner est servi » me dit-il en m’aidant à me relever. « Maître, aviez-vous prévu de me marquer au fer ce soir ? Le pangolin fou a dit : Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande » « Tu seras marquée au fer rouge, oui, mais pas ce soir ni demain » « Alors, je ne comprends pas la chronologie. Je dois décider avant demain 15h, mais il m’a demandé de décider une fois marquée » « Je ne sais pas Ysideulte, le pangolin fou ne pense pas comme nous » « L’avez-vous rencontré physiquement, Maître ? » « Non, et je ne connais personne qui l’ait rencontré. » « Je ne sais que penser, Maître. Est-ce un fou ou un génie ? Et s’il jouait avec nous et que tout cela n’avait aucun sens ? » « Peut-être que l’on ne comprend pas parce qu’il a plusieurs coups d’avance. Tu as vu ce qu’il a fait à Davos, semer la panique au cœur de la zone la plus sécurisée de la planète [2]. Et si le but principal n’était pas de te libérer mais de te montrer ce dont il est capable, pour que tu lui fasses confiance ? » « La liberté d’expression est l’ennemie de la démocratie ! » martèle un éditorialiste à la télévision, appelant à encore plus de censure et de contrôle de l’information. « En effet ! Il faut interdire les fausses opinions ! » renchérit une politicienne invitée sur le plateau. Clic ! Mon Maître leur coupe la chique. Une phrase qui m’emplit de bonheur met un terme à ce discours insupportable :  « Ce soir, exceptionnellement, tu pourras dormir dans le lit » La brosse à dents à ultrasons s’est avérée remarquablement efficace. Le mécanisme d’ancrage de l’obus vaginal n’a résisté qu’une dizaine de secondes avant de se rétracter. Le pangolin fou avait raison sur toute la ligne. Fou ou pas, ses conseils sont avisés.  Blottie dans les bras de mon Maître, je m’endors presque instantanément. Qu’elles sont apaisantes les douces caresses de ses mains sur mon dos, sur mes fesses ! Une gifle me réveille en sursaut. « Dépêche-toi, salope ! On n’a pas de temps à perdre » Mon Maître me saisit brutalement par les cheveux et me sort du lit. « A quatre pattes, chienne ! » La laisse est promptement attachée à mon collier et je suis traînée jusqu’au salon sans ménagement. Deux femelles complètement nues comme moi sont attachées, au milieu de la pièce, suspendues par les pieds. Un homme à l’aspect patibulaire, qui semble tout droit échappé du bagne, se tient près de la cheminée. Le gros Dobermann qu’il tient en laisse grogne, bave, montre les dents et s’agite, la bite en érection. J’en suis terrifiée. Mon Maître me fait mettre face et mamelles contre terre, cul en l’air, cuisses écartées. D’une claque cinglante sur les fesses, il m’intime l’ordre de les écarter avec les mains. Je reste ainsi exhibée, humiliée, attendant la saillie. Tellement obnubilée par cette anticipation que je ne me rends même pas compte que mes chevilles viennent d’être reliées au treuil qui me retourne et m’élève dans les airs tête en bas comme un morceau de viande. Mon Maître adore faire diversion et contrarier mes anticipations. Le chien s’est calmé. Le bagnard s’affaire autour du feu. Quand il se retourne, brandissant fièrement un fer rougi, mes deux compagnes d’infortune se mettent à hurler.  « Silence femelles ! » hurle le sale type, alors que le chien se montre menaçant à nouveau. C’est la première fois que j’assiste à un marquage au fer. Je m’étais renseignée bien sûr, tant j’espérais qu’un jour mon Maître me jugerait digne d’être marquée. J’avais entendu parler de cérémonie, de longue préparation. Le fer doit être chauffé par une flamme de type camping gaz ou chalumeau et non dans les braises pour ne pas laisser de résidu [3]. Je suis surprise que mon Maître n’ait pas exigé cette précaution élémentaire, lui qui est toujours si soucieux de ma santé. J’avais lu également qu’être solidement attachée est indispensable pour ne pas bouger pendant l’application. Que penser de cette position, suspendue par les pieds ? Mon Maître aurait privilégié l’humiliation en passant outre toutes les règles élémentaires ? Cela ne lui ressemble pas et m’inquiète au plus haut point. Deux ou trois secondes. C’est court pour celui qui applique, une éternité pour celle qui reçoit. Elle hurle de douleur. Puis c’est au tour de la deuxième. Du travail à la chaîne, bestial, dégradant. Jamais je n’aurais imaginé que mon Maître m’infligerait une telle humiliation. Marquée à la chaîne avec d’autres femelles, comme du bétail. Toute dignité s’étant évaporée, je me mets à hurler moi aussi avant même que le fer me brûle la chair. La douleur est violente mais disparaît en une fraction de seconde, bien avant le retrait du fer, comme si toute la zone venait de subir l’injection d’un anesthésique extraordinairement puissant. Je n’ai plus aucune sensation dans tout le bas du corps. Les zébralyvox gémellaires sont incroyablement efficaces [4]. « Il faut se dépêcher, ils vont arriver ! », crie mon Maître. Descendre mes deux congénères semble prendre une éternité. Je suis encore suspendue tête en bas quand la porte du chalet est défoncée. Une unité d’intervention des Brigades de Défense de la Démocratie, lourdement armée, entre en trombe. Mon Maître ronfle doucement à mes côtés. Je suis au bord de la tachycardie. Je passe la main sur le haut de ma fesse gauche. La peau semble lisse, sans irrégularité. Pourtant tout cela semblait tellement réel. Je soulève doucement la couette et saisis mon téléphone portable sur la table de nuit pour éclairer ma fesse. Rien, aucune marque… Les bruits de la nature, qui devraient m’apaiser, m’angoissent soudainement. Je suis à l’affut du moindre son suspect. Et si les Brigades de Défense de la Démocratie encerclaient déjà le chalet ? N’y tenant plus, je tente de me lever sans réveiller mon Maître, pour aller jeter un coup d’œil à l’extérieur, mais je m’écroule sur le sol, incapable de tenir en équilibre et de coordonner les muscles de mes jambes. Tout le bas de mon corps est anesthésié. Les zébralyvox gémellaires ont réagi à mon cauchemar. Plus aucun doute n’est permis, ils sont connectés à mon esprit, je ne sais comment. Le vacarme de ma chute réveille mon Maître. Je m’attendais à être giflée et punie, mais il m’aide délicatement à remonter sur le lit et me prend dans ses bras rassurants pendant que je lui raconte mes mésaventures oniriques. Tout devient clair tout à coup, comme si mon esprit avait travaillé pendant la nuit, comme si ce cauchemar était un message venant des profondeurs de mon inconscient. Je suis marquée au fer à présent. Pas réellement mais je l’ai vécu par l’esprit, je l’ai ressenti si intensément, avec tellement de réalisme que c’est tout comme. « Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande. La décision vous appartient », avait dit le pangolin fou. Comment pouvait-il savoir ? Il suscite mon admiration et me fait peur à la fois. L’inconnu me fait peur. Ne pas comprendre me fait peur. « Nous ne pourrons jamais vivre librement, n’est-ce pas Maître ? » Après un moment d’hésitation, certainement surpris par ma question un peu soudaine : « Les choses ne vont aller qu’en empirant, malheureusement. C’est dans l’ADN du totalitarisme d’étendre son emprise tentaculaire sur nos vies, jusqu’à la folie, ou jusqu’à sa propre destruction ». « Alors il faut le détruire, et le plan incompréhensible du pangolin fou est notre seul espoir » dis-je en chuchotant, comme effrayée par ma propre audace. « C’est ce que dit la raison, mais pas le cœur. Je ne peux pas te conseiller de te mettre en danger. Est-ce que tu comprends cela ? Si je dois décider à ta place, je t’interdirai de te rendre. » Malgré l’apaisement procuré par mon Maître, blottie contre lui, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Cogitations inutiles, je le sais très bien. Ma décision est déjà prise mais j’ai du mal à me l’avouer. Mon Maître me réveille en douceur. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. J’ai retrouvé mes sensations dans le bas du corps.  « Je vais te présenter à des personnes que tu seras heureuse de revoir » me dit-il en me mettant la laisse au cou. Sonia ! Ah ça oui ! Qu’est-ce que ça me fait plaisir ! Sonia et son esclave, la bite à l’air ! Le pauvre. Visiblement il a encore été durement fouetté. Sonia est décidément sans pitié. Sa bite se dresse sans délai pendant que je m’approche, nue, tenue en laisse, pour le saluer. J’adore voir un homme bander et savoir que j’en suis la cause. Cela me rassure et m’emplit de frissons de fierté qui m’envahissent le corps. « Arrête de mater sa bite, salope ! » me glisse mon Maître à l’oreille. « Je vais vous préparer le déjeuner » dit l’esclave, avec un charmant accent anglais. « Ah non, pitié ! » m’exclame-je, avant de devenir toute rouge en prenant conscience de la gaffe. Cela m’a échappé. Le souvenir de la bouillie fadasse qu’il nous avait préparée à Bornholm est gravé dans mon esprit. Ma réaction épidermique déclenche un fou rire généralisé. Apparemment je ne suis pas la seule à avoir un mauvais souvenir de ses talents culinaires. Il est convenu que les deux esclaves prépareront le déjeuner ensemble pendant que les Maîtres discuteront au coin du feu. Je m’attendais à l’honneur de partager, une fois de plus, la table des Maîtres, mais ils en ont décidé autrement. « Vous allez nous divertir en copulant tous les deux comme des bêtes pendant que nous déjeunerons, esclaves ! Si le spectacle n’est pas suffisamment excitant, vous serez punis.» La voix de mon Maître est dure. Il ne plaisante pas. L’esclave de Sonia n’a pas bien compris. Je lui traduis en anglais, en rougissant. Me voilà actrice porno chargée d’improviser un spectacle privé. Je n’ai jamais fait cela, évidemment, et je ne sais trop comment faire pour que le spectacle soit le plus agréable possible. Je m’inquiète surtout pour mon partenaire. C’est dur pour un homme de baiser comme une bête en se contrôlant pendant toute la durée d’un repas, et de ne pas se laisser impressionner par les regards dirigés sur lui. Il y a des situations dans lesquelles je suis bien contente d’être une femelle. Notre spectacle bien maladroit n’arrive pas à la cheville d’une prestation professionnelle, mais cela semble bien amuser nos Maîtres si j’en juge par leurs éclats de rires et leurs commentaires humiliants. Par compassion, probablement, ils abrègent notre humiliation et nous autorisent à rejoindre leur table. « Est-ce que Sonia est au courant, Maître ? ». Je le questionne à voix basse. « Oui, le pangolin fou l’a informé de ses intentions il y a deux jours. C’est pour cela qu’elle est venue » A peine le repas est-il terminé que, sous mes yeux stupéfaits, mon Maître commence à dévêtir Sonia. Elle se laisse faire docilement. En moins de deux, la voilà complètement nue, comme moi. Ma jalousie maladive me met presque en colère. Il ne va quand même pas oser la baiser devant moi ? Qu’est-ce que c’est que cette Dominatrice à la noix ? Pourquoi ne lui met-elle pas une baffe ? Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’elle se retrouve les bras en l’air, poignets attachés à des anneaux opportunément présents au plafond. Puis c’est mon tour. J’ai l’impression de revivre à la virgule près cette expérience qui m’avait profondément troublée lors de mon premier séjour chez mon Maître : « Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir». Non décidément, je ne suis pas 100% hétéro comme je le croyais et Sonia me fait un effet démentiel ! Le premier coup de fouet est cinglant ! Ah, putain ! Qu’est ce que ça fait mal ! « Embrassez-vous, femelles ! Qu’est-ce que vous attendez ? » Les coups de fouet sont espacés, mais terriblement douloureux, comme pour nous inciter à laisser toute pudeur de côté dans nos plaisirs saphiques. L’esclave de Sonia se tient à l’écart, jetant de temps à autre des coups d’œil sur la scène, puis baissant immédiatement les yeux comme ébranlé par ce qu’il voit. « Il y a certains tabous, universels ou propres à chacun, dont nous avons conscience. D'autres se révèlent par l'expérience et viennent nous mettre face à nos limites. » [5] Mon Maître n'arrête que lorsque nous sommes en larmes, épuisées, criant grâce. « Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ». « Ysideulte ! » hurle Sonia Ah zut ! Elle a été plus rapide ce coup-ci. Mais je lui en sais grée. C’est peut-être la dernière fois que j’aurai l’honneur de recevoir la bite de mon Maître dans le cul. Qu’est-ce que c’est humiliant de se faire enculer ainsi en public ! Et pourtant j’en ressens du plaisir, moi qui habituellement déteste la sodomie. La dernière fois, peut-être ? Je ne pense qu’à ça et je veux profiter de chaque seconde. Une fois délivrée, j’ai à peine le temps de me refaire une beauté que l’on frappe à la porte. C’est déjà l’heure. Les adieux sont rapides. Je préfère abréger pour ne pas fondre en larmes, et mon Maître l’a bien compris. Lui aussi a énormément de mal à contenir ses émotions – je le vois bien. « Qu’avez-vous décidé ? » demande l’un des deux gendarmes à mon Maître. Il a bien compris que c’est à lui qu’il faut poser les questions. Je ne suis qu’une esclave, après tout. Je devrais peut-être me sentir humiliée de la situation, et pourtant j’en suis fière. Oui, c’est à mon Maître de répondre, même s’il m’a laissée décider. Sonia m’a apporté des vêtements. Je n’allais quand même pas me livrer à la milice toute nue ! Les gendarmes se chargeront de me déposer à bonne distance, dans une zone encore dépourvue de caméras de surveillance, et je continuerai à pied. Un bâtiment tout neuf à l’architecture futuriste. Le siège local des Brigades de Défense de la Démocratie est impressionnant. Rien n’est trop beau ni trop coûteux pour ces parasites. La colère m’envahit et contribue à me donner du courage. Peu importe ce qui arrivera, moi la fille effacée qui avais l’impression de traverser ce monde sans vraiment en faire partie, invisible, insignifiante, j’aurai fait de mon mieux pour porter un coup à la Suprême Alliance Démocratique. Un coup qui s’avèrera peut-être fatal, ou qui ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau. Peu importe, il est trop tard pour avoir des états d’âme. Si le pangolin fou est vraiment timbré, il m’aura au moins donné de l’espoir, et ce n’est pas rien. alea jacta est à suivre Contexte et références L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication) [1] Voir « NewBrain – Conversation intime avec la pangolin fou »,  https://www.bdsm.fr/blog/10456/NewBrain-%E2%80%93-Conversation-intime-avec-le-pangolin-fou/ [2] Voir « Les Lunes de Davos »   https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/ [3] Je ne saurais que trop conseiller la lecture de l’article fort bien fait de Lady Spencer à ce sujet : https://www.bdsm.fr/blog/3873/Marquage-au-Fer-(=-Branding)/ [4] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/  [5] J’ai repris les mots de Carpo, qui relate, bien mieux que je ne saurais le faire, le choc ressenti dans une telle situation. Voir  https://www.bdsm.fr/blog/8479/La-premi%C3%A8re-fois-o%C3%B9-j'ai-vu-ma-Ma%C3%AEtresse-sous-l%E2%80%99impact%C2%A0/  et https://www.bdsm.fr/forum/thread/8080/Voir-sa-ma%C3%AEtresse-ou-son-ma%C3%AEtre-en-position-de-soumission/      
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Par : le 13/01/25
Le BDSM n’est pas qu’une affaire de fouets et de cordes. C’est une œuvre d’art saisissante et sublime, un équilibre parfait entre contrôle et abandon, où chaque détail compte. Parmi les outils qui transcendent le simple objet pour devenir des extensions de la volonté du dominant, la sex-machine Lovense occupe une place à part. Cet appareil technologiquement sadique est bien plus qu’un jouet – il est l’instrument parfait pour façonner la soumission et dépasser les limites. Aujourd’hui, plongeons dans l’intensité de son utilisation dans la formation de Vicky. ★★ Le Rituel du Petit Déjeuner – Stimulation et Contrôle Absolu ★★ Une fois par semaine, un rituel particulier transforme le quotidien en une épreuve intense. Vicky, agenouillée sur son tapis de chien, une gamelle posée au sol devant elle, garde son visage à quelques centimètres du récipient. La sex-machine Lovense entre en scène, préparée avec précision, alternant habilement entre la pénétration de sa chatte, douce et insistante, et celle de son cul, intense et audacieuse. Chaque transition est une épreuve qui force Vicky à abandonner toute tentative de contrôle, absorbant chaque intrusion comme une marque de ma volonté. Ses émotions oscillent entre un plaisir ravageur et une humiliation douce-amère, le rouge de ses joues trahissant un mélange d’excitation et de vulnérabilité. Chaque vibration, chaque coup de rein mécanique lui rappelle sa position, et dans ses yeux mi-clos, une lueur de dévotion s’entrelace avec la lutte pour contenir ses gémissements. Sa mission est simple : manger comme une bonne petite chienne sans laisser tomber une miette, tout en supportant les vagues de plaisir intenses que j’impose, alternant entre les deux orifices pour un supplice exquis. Mais les règles sont strictes. Une bouchée oubliée, un écartement des cuisses non autorisé ou une goutte de lait renversée suffisent à déclencher la sanction. Et chez moi, les punitions sont un art en soi : un claquement sec sur ses cuisses, une cadence augmentée, ou un moment de pause douloureuse dans l’élan de la machine.   ★★★ Les Punitions : Un Art Brut ★★★ Lorsque Vicky échoue, je ne me contente pas d’un simple avertissement. Les punitions sont une extension de ma domination, une façon de lui rappeler que chaque erreur a un prix. Parfois, c’est un claquement sec sur ses cuisses, laissant une marque rouge qui contraste avec la pâleur de sa peau. D’autres fois, c’est une cadence augmentée sur la machine, la forçant à subir une pénétration plus rapide et plus profonde, jusqu’à ce qu’elle crie de plaisir et de douleur. Mais ma punition préférée est le moment de pause. Juste au bord de l’orgasme, j’arrête la machine, la laissant pantelante, suspendue entre frustration et soulagement. Ses yeux se remplissent de larmes, et je vois dans son regard une supplication silencieuse. C’est à ce moment-là que je sais qu’elle est entièrement à ma merci. ★★ Attachements et Torture – Un Corps Mis à Nu ★★ Pendant certaines de nos séances, nous entrons dans un espace d’exploration pure, un moment unique où je teste ses limites avec une intensité et une précision calculées. Une fois la décision prise, Vicky est attachée à mon chevalet de punition, chaque poignet et cheville immobilisés par des attaches en cuir, son corps entièrement exposé, offert à ma volonté. La sex-machine Lovense, repositionnée stratégiquement, reprend son travail. Son mécanisme alterne entre des caresses lentes et des intrusions profondes, brisant la résistance de Vicky avec une précision presque clinique. Les coups de fouet rythment chaque élan de la machine, venant marquer ses fesses d’éclats rouges qui racontent l’histoire de sa dévotion. Chaque coup est calculé. Le son du cuir qui s’abat sur sa peau résonne dans la pièce, suivi d’un gémissement étouffé. Je vois son corps se tendre, ses muscles se contracter sous l’impact, puis se relâcher dans un soupir de soumission. Entre chaque coup, j’ajuste la machine : une vitesse accrue pour intensifier son supplice, ou une pause calculée qui la laisse tremblante, suspendue entre douleur et soulagement. Les émotions de Vicky sont une tempête. Dans ses cris et ses gémissements, on entend le combat entre la peur et l’abandon, l’envie de plaire et le désir ardent d’atteindre cet état de totale capitulation. Ses larmes coulent parfois, non comme un signe de faiblesse, mais comme une offrande à cette dynamique brute et sincère. Lorsqu’elle me regarde entre deux sanglots, ses yeux parlent plus fort que ses mots : une reconnaissance silencieuse, une gratitude de pouvoir explorer cette part d’elle-même avec moi. ★★ La Machine Comme Extension du Maître ★★ La technologie rencontre la domination dans une symphonie parfaite. La sex-machine Lovense est bien plus qu’un appareil : c’est une extension de ma volonté, une preuve tangible de ma maîtrise. À travers son application, je contrôle chaque aspect de la stimulation – la vitesse, la profondeur, l’angle – même si je ne suis pas physiquement présent. Certains jours, je la laisse seule face à la machine, la contraignant à affronter ses limites sans mon intervention. Elle lutte, ses mains tremblent, mais elle sait que je l’observe, que chaque mouvement est pour moi. D’autres fois, je combine ma présence à celle de la machine, utilisant mes mains pour intensifier chaque sensation, chaque douleur, chaque abandon. La variété est cruciale. Tantôt, je prolonge son supplice avec des séquences longues et lentes, tantôt, je lui accorde des orgasmes brûlants et soudains. Chaque session est une étape dans son éducation, un rappel que son corps m’appartient entièrement.
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Par : le 04/01/25
Le froid avait fait son apparition depuis longtemps déjà. Les gros manteaux et les écharpes couvraient les corps qui se hâtaient de rejoindre des lieux plus chaleureux que les rues couvertes de givre. La neige était attendue dans la soirée. Pour l’heure, le ciel était parfaitement dégagé. Un beau ciel bleu d’hiver au petit matin. À travers la vitre, elle regardait le paysage et le soleil pâle se lever et éclairer lentement l’horizon. Ses pensées l’amenaient loin, là où le TGV la conduisait. Là où Il l’attendait. Elle était conforme à Ses attentes et déjà apprêtée. C’était une des raisons qui lui faisait aimer l’hiver. Elle se sentait plus à l’aise lorsqu’elle pouvait dissimuler sa tenue de putain sous un long manteau. Pour son arrivée à la gare, Il la voulait en cuissardes, bas résille et mini-jupe en cuir. Il lui avait autorisé un pull bien chaud, à condition bien sûr, qu’elle ne porte rien en dessous. La douceur de la laine directement sur ses seins était d’ailleurs des plus agréable. À son cou, inévitablement, elle arborait fièrement son collier de soumise. Elle regardait l’heure régulièrement, incapable de se concentrer sur le livre qu’elle avait apporté en espérant occuper les trois heures trente que le TGV mettrait pour rejoindre la Suisse et son manteau blanc. À quelques jours de Noël, le paysage était féérique, Il le lui avait dit et elle avait hâte de se plonger dans cette ambiance de montagne, de chalet et de magie de Noël. Pour autant, elle savait qu’elle ne venait pas passer quelques jours cocooning devant un feu de cheminée. Certes, l’ambiance serait au rendez-vous, mais d’autres choses l’attendaient également. Elle les redoutait, autant qu’elle les espérait. Le TGV ralentissait enfin sa course et elle ne put s’empêcher de réajuster encore une fois son maquillage et ses cheveux. Elle voulait Lui faire bonne impression. Elle savait qu’aucun détail n’allait lui échapper. De sa manucure à son épilation intégrale en passant par tenue, sa démarche, son regard, tout serait observé et analysé. La pression monta d’un coup. Combien de fois L’avait-elle rejoint ainsi ? Quel que soit le rendez-vous donné, que ce soit à un angle de rue, une station de métro, un quai de gare, un aéroport, un hall d’hôtel, elle ressentait toujours et encore sa gorge se serrer et son ventre se nouer lorsque les dernières minutes qui la séparaient de Lui s’égrenaient à toute vitesse. Rien n’avait changé cela, ni les habitudes, ni le temps, ni le nombre de fois où cela s’était produit. Au fond d’elle-même, elle aimait inconditionnellement cette sensation d’oppression, d’angoisse et de panique qui venait se nicher au niveau du plexus, juste entre ses seins. À ce moment-là, elle savait exactement qui elle était. Elle n’avait absolument aucun doute. Elle était soumise. Sa soumise. Au plus profond d’elle-même. Elle se souvenait de ses premières fois, lorsqu’elle avait voulu se rassurer en pensant que ça passerait, que c’était normal : les premières séances, la peur de l’inconnu. Mais ce n’était jamais passé et après toutes ces années, elle en était heureuse. Cette sensation était intrinsèquement liée à sa condition de soumise. Le TGV s’arrêta enfin, et comme à chaque étape de son voyage, elle Lui envoya un SMS pour le Lui dire. Il l’attendait dans le hall. Elle connaissait les lieux. Elle se fraya un chemin entre les autres passagers qui remontaient le long du quai, a une allure rapide pour ne pas Le faire attendre, puis ralentit le pas sur les derniers mètres pour ne surtout pas sembler essoufflée. Elle avait ouvert son manteau pour qu’à chaque pas, Il puisse distinguer ses cuissardes et sa mini-jupe, juste séparées par quelques centimètres de résilles. Elle le savait tout près et ne ressentait plus aucune gêne à exhiber ainsi sa tenue. Au fur et à mesure qu’elle approchait, elle se sentait plus fière, plus assurée. Elle marchait avec élégance et assurance. Dès qu’elle L’aperçut, leurs regards se croisèrent, ils échangèrent un rapide sourire complice, avant qu’elle ne baisse les yeux. Une fois face à Lui, elle releva lentement son visage pour lui tendre sa langue. Elle sentait Son torse contre ses seins. Il avait passé une main dans son dos et la maintenait serrée contre Son corps. À peine quelques secondes, et déjà, à ce simple contact, au seul fait de Sa présence, elle sentait sa chatte se liquéfier de désir. Après l’avoir fait un peu patienter, Il s’approcha d’elle et aspira doucement, puis fermement, sa langue entre Ses lèvres. Vint alors l’instant qui la troublait toujours autant. À l’image de la sensation qu’elle avait ressentie juste avant de Le rejoindre, ce sentiment ne s’était jamais estompé. Jamais cela ne lui avait paru plus facile, jamais ce n’était devenu une habitude ou un geste anodin. Et jamais, elle ne parvenait à se défaire de ces quelques secondes de latence qui lui étaient nécessaires avant d’obéir. Elle fit le vide, s’enferma dans sa bulle et enfin, s’agenouilla à Ses pieds. La joue contre Sa hanche, les yeux clos, ils étaient seuls au monde. Le hall de la gare grouillait pourtant de voyageurs. Combien d’entre eux avaient arrêté leurs regards sur ce couple étrange ? Sur cette femme en collier qui s’agenouillait ainsi en public face à un homme, qui, sans nul doute, assumait parfaitement l’image qu’Il renvoyait à cet instant-là ? Combien auraient pu comprendre ? Combien posaient sur cette image un jugement arbitraire ? Combien connaissaient ce monde et affichaient un sourire complice ? Jamais elle ne le saurait. D’une pression sur l’épaule, Il lui fit comprendre qu’elle pouvait se relever. Elle se redressa lentement pour revenir tout contre lui. Troublée, mais intensément fière d’oser, d’être, et de vivre ainsi, soumise. Elle Le suivit jusqu’au parking, installa sa petite valise dans le coffre de Sa BM, ôta son manteau, et s’installa. Très vite après avoir quitté la ville, le paysage enneigé lui donna l’impression d’être au bout du monde. Elle était toujours émerveillée du dépaysement qu’elle ressentait après seulement quelques heures de train. Peu de temps auparavant, elle était encore dans les couloirs du métro parisien et maintenant, elle arpentait de sinueuses routes de montages enneigées. Le ciel bleu et le soleil achevaient de rendre cet environnement complètement idyllique. Conformément à sa condition et aux exigences de son Maître, elle s’appliquait à garder les cuisses ouvertes. Après quelques minutes de route, il y avait glissé Sa main, remontant jusqu’à sa chatte pour en éprouver l’humidité et s’assurer que son épilation était irréprochable. Il avait semblé satisfait et elle en fut soulagée. Nul doute que si ça n’avait pas été le cas, une remarque cinglante aurait fait naître en elle et pour un long moment, un profond malaise. Plus que tout, elle détestait Le décevoir et ne pas être à la hauteur de Ses attentes. Malgré ses efforts, il arrivait encore régulièrement qu’Il doive lui faire de telles remarques, sur des sujets divers et variés, et chaque fois, elle en ressentait une vraie douleur. Elle ne prenait jamais Ses mots à la légère, bien au contraire. Il passait souvent à autre chose rapidement, alors qu’elle ruminait son incompétence pendant des heures. Si bien que parfois, Il devait lui-même la reprendre fermement pour lui faire comprendre que le sujet était clos. Arrivée à destination, elle s’attela aussitôt à ranger ses affaires, heureuse de retrouver l’ambiance de ce petit havre de paix, entre montagnes et lac, qu’elle connaissait bien. La vue était toujours aussi belle, et, par une journée si ensoleillée, elle parvenait à distinguer le Mont Blanc derrière le lac qui scintillait de mille feux. La neige avait tout recouvert aux alentours et elle ne put s’empêcher de s’attarder face à la baie vitrée. Il vint près d’elle, Son torse collé contre son dos, et l’enveloppa de Ses bras. Nulle part au monde elle n’était aussi bien que lorsqu’elle était avec Lui. Elle oubliait tout le reste. Rien ni personne ne pouvait l’atteindre dans ces moments-là. Ils restèrent ainsi quelques minutes à admirer le paysage. Il n’était pas rare qu'Il ait de tels gestes envers elle, mais elle savoura à sa juste valeur ce moment de plénitude qu'Il lui offrait. L'instant fut trop court à ses yeux, mais chargé en émotion. Elle se promit de tout faire pour en être digne. Très vite, Il l'envoya s'apprêter correctement. Il voulait la soumettre et l'utiliser pleinement, avant toute autre chose. Elle se doucha et s'assura que sa préparation était conforme avant de parer son corps comme l'exigeait sa condition. Elle agrafa un porte-jarretelle autour de sa taille, enfila une paire de bas-couture et glissa ses pieds dans des escarpins vernis aux talons vertigineux. Elle portait toujours son collier de cuir autour du cou. Rien d’autre n’était nécessaire. Un dernier coup d’œil dans le miroir et elle baissa la tête pour rejoindre celui à qui elle avait confié sa vie, son âme et son corps, bien des années auparavant. Il la toisa sans complaisance et observa le moindre détail de son comportement. Elle s’agenouilla, cambra le dos pour mettre en valeur ses seins nus. Ses genoux étaient suffisamment écartés pour qu’Il puisse aisément y glisser Sa main. Elle n’avait pas relevé la tête, mais tendit vers Lui ses deux mains, sur lesquelles reposait, à plat, son collier d’acier. Celui qu’Il avait forgé pour elle et dont elle était intensément fière. Elle Lui tendait comme une offrande, comme une supplique de l’accepter encore une fois pour soumise. De le refermer autour de son cou, en pleine conscience de la signification de ce geste. Après de longues secondes durant lesquelles elle resta parfaitement immobile, n’osant même plus respirer, Il finit par s’en saisir. Elle courba la nuque afin qu’Il ôte son collier de cuir, et apposa un baiser sur l’acier de celui qu’Il s’apprêtait à lui passer autour du cou. Jamais ce rituel n’avait perdu en sens ou en intensité. Bien au contraire. À chaque renouvellement, elle mesurait la chance qui était la sienne de Lui appartenir. Et alors qu’Il lui dit les mots qui accompagnaient toujours ce rituel, une émotion sincère l’envahit tout entière. Elle se nourrissait sa condition, de son appartenance. C’était devenu une partie indissociable de son être, son oxygène. Sa raison d’être. À Ses pieds, elle revivait, elle se révélait. Alors lorsqu’Il lui fit relever la tête d’un doigt sous son menton et qu’Il plongea Son regard dur et exigent dans ses yeux, Il put lire en elle sans le moindre doute, son abnégation totale. Après ce constat d’évidence, Il l’attira vers Lui et elle vient prendre sa place, agenouillée entre Ses jambes, la joue posée contre le haut de Sa cuisse et les bras enlaçant Ses hanches, elle était encore et toujours sienne. Elle inspirait profondément, à la fois concentrée sur l’instant présent et sur les heures qui allaient suivre. Elle n’avait aucun droit à l’erreur. Plus maintenant. Il attendait d’elle une excellence de chaque instant. Elle connaissait les gestes et l’attitude qu’Il exigeait. Elle devait être à la hauteur. Elle quitta lentement l’étreinte de Ses bras pour se remettre à genoux, tête baissée. Elle était prête à Le servir et à Lui obéir. Prête à subir et à Le faire jouir. _ Soumets-toi. Baise les pieds de ton Seigneur et Maître. Elle se mit aussitôt dans la position qu’Il attendait, les coudes au sol, la croupe tendue vers lui, les cuisses ouvertes. Sans manifester la moindre hésitation, elle lapa longuement Ses chaussures. Il claqua à plusieurs reprises ses fesses pour les faire doucement rougir avant de tester sa chatte avec Ses doigts. Il la pénétra plusieurs fois, jouant en elle avec Ses doigts jusqu’à la sentir se liquéfier complément. Sa chatte était chaude et lubrifiée à souhait. Il aimait la savoir constamment prête à être prise et pleine de désir. Il pouvait lui en donner ou l’en priver. Il avait tous les droits sur elle. Elle gémissait de plus en plus fort, excitée par sa condition, par ses gestes de profonde soumission, par l’humiliation que pouvait représenter sa position même si jamais elle n’avait ressenti de honte à Lui obéir et à se conformer à toutes Ses demandes. À Son ordre, elle changea de position pour lécher Son autre chaussure avec le même soin. Il retira la ceinture de Son pantalon, lentement, faisant en sorte qu’elle devine Son geste et ce qu’Il s’apprêtait à faire. Sans modifier son attitude ou sa posture, elle se concentra. Le rythme avec lequel sa langue s’affairait sur le cuir de Ses chaussures ne changea pas, mais ses pensées étaient autres. Allait-Il frapper fort ? Serait-ce juste pour la mettre en condition ? Allait-elle être capable de ne pas bouger, de ne pas crier ? De ne pas le décevoir ? Alors qu’elle devina Son bras se lever, rien dans son attitude ne laissait paraitre son appréhension. Le cuir claqua une première fois contre ses fesses et elle souffla. Cette intensité-là, elle pouvait la supporter sans faillir tant que les coups n’étaient pas trop nombreux. Elle s’appliqua à ne pas arrondir le dos et à rester bien cambrée, le cul offert au cuir de Sa ceinture. Parfois un petit gémissement lui échappait, mais elle ne s’arrêta pas tant qu’Il ne lui ordonna pas d’arrêter. Jamais elle ne se permettait de s’interrompre lorsqu’Il lui imposait quelque chose, même lorsqu’elle était épuisée, à bout de souffle ou qu’une position était particulièrement douloureuse elle dépassait ses limites pour toujours lui offrir le meilleur d’elle-même. _ Ça suffit. Redresse-toi. Elle obéit, reprenant sa position agenouillée, les mains dans le dos, les seins en avant, les yeux baissés, en attente. Au moindre geste, mot ou claquement de doigts, elle mettrait tout son corps à Son service pour Son plaisir. Pour Le satisfaire. Son corps était en fusion, désir et soumission se mêlaient pour décupler des envies. Elle salivait déjà à l’idée de bientôt, très certainement, se délecter de Sa queue. De parcourir Sa peau, du bout de la langue. Sa chatte, trempée, se contractait doucement, déjà prête à l’accueillir en elle. Elle avait envie de Lui. Un désir double. Celui de se soumettre complètement quelques soient Ses ordres, mais aussi celui beaucoup plus charnel, de Le sentir en elle et de jouir de cette appartenance pleine et entière qu’elle ressentait. Il se leva, sans qu’elle ne se permette de Le suivre des yeux, et lorsqu’Il revint vers d’elle, ce fut pour attacher à l’anneau de son collier, une laisse de chienne en cuir. Aussitôt, elle prit la position que lui imposait cet accessoire, à quatre pattes, dos parfaitement cambré, cuisses suffisamment ouvertes pour être parfaitement impudique. Il fit quelques pas dans la pièce et elle Le suivit, docile, s’appliquant à rester parfaitement à côté de lui, comme Il l’exigeait. Marcher ainsi à Ses côtés était loin de lui donner un sentiment d’humiliation, ou du moins, si c’était le cas, l’excitation que cela lui procurait prenait largement le dessus. Il aimait la rabaisser ainsi. Lui rappeler qu’il faisait d’elle ce qu’Il voulait. Il fit le tour des différentes pièces, s’arrêtant devant un grand miroir afin d’observer leurs corps en entier. Lui, grand, charismatique et élégant dans un costume noir et une chemise blanche. Elle, à Ses pieds, humble et soumise. Il lui ordonna de relever les yeux vers leur reflet et de ne pas le quitter des yeux. Elle obéit et après quelques secondes, Il se pencha vers elle pour glisser une nouvelle fois Ses doigts en elle. Elle était bouillante, trempée d’une excitation que Lui seul pouvait lui procurer. Il fit aller ses doigts en elle pour la voir gémir doucement. Elle avait du mal à ne pas baisser les yeux, troublée de s’observer ainsi. Il lui dit alors de garder la bouche bien ouverte et de tendre la langue. Il voulait la voir haleter comme une petite chienne. Elle devait aussi bouger ses hanches d’avant en arrière pour accompagner la pénétration qu’Il lui offrait avec Ses doigts. Sa salive commençait à s’accumuler au bout de sa langue et referma la bouche une seconde afin qu’elle ne coule pas sur le parquet. La sanction fut immédiate. Une fessée administrée longuement et avec fermeté lui brula les fesses avec bien plus d’intensité que la ceinture ne l’avait fait juste avant. Il lui interdit de refermer la bouche et de rentrer la langue tant qu’Il ne lui dirait pas de le faire, peu importe que sa salive ne macule le sol. Elle nettoierait. Plus affectée qu’il ne pouvait y paraitre d’avoir commis une telle erreur, elle se concentra sur sa position et l’ordre reçut, si bien que les sensations ne lui apportèrent plus le même plaisir lorsqu’Il recommença à jouer en elle avec Ses doigts. Elle tentait d’occulter tout ce qui pouvait la pousser à la faute et la déconcentrer. Paradoxalement, elle ressentait plus profondément encore sa condition et le tout pouvoir qu’Il avait sur elle. Indéniablement, cela avait pour effet de décupler son excitation sexuelle. Il lui était très difficile de rester indifférente à Ses gestes. D’autant plus qu’elle savait qu’Il cherchait à la pousser loin dans le plaisir et le contrôle d’elle-même. Lorsqu’enfin, Il se redressa et reprit sa marche, elle put souffler, attentive toutefois à ne pas commettre deux fois la même erreur, elle gardait la langue bien tendue laissant cette fois sa salive couler en long filet jusqu’au sol. Il s’arrêta devant la baie vitrée, là où ils avaient admiré le paysage à leur arrivée. Il lui ordonna de déboutonner Son pantalon. À genoux, elle obéit avec une impatience contrôlée jusqu’à libérer complètement Sa queue bandée. Elle attendit immobile, la bouche ouverte à quelques centimètres à peine de Sa queue, de recevoir enfin l’ordre. Un simple mot la libéra de son attente et elle s’empressa de Lui donner du plaisir avec sa bouche. Elle lapa Sa queue sur toute sa longueur avant d’enrouler sa langue autour de son gland, pour enfin, la prendre le plus loin possible dans sa bouche, jouant avec ses lèvres et différentes intensités de succion. Il la laissa faire longtemps, juste pour le plaisir, avant de lui ordonner de se lever et de se positionner face à la baie vitrée. Une main de chaque côté, les jambes écartées et les reins cambrés, elle attendit, impatiente, qu’Il vienne dans son dos. Il la pénétra avec vigueur, les deux mains sur ses hanches et la prit ainsi longuement, la faisant gémir de plus en plus fort son plaisir. Face à eux, le paysage enneigé et ensoleillé s’étendait à perte de vue. Elle cessa toutefois vite de le contempler, accaparée par le plaisir, elle fermait les yeux, savourant à outrance les sensations de Sa queue qui allait et venait rapidement en elle. Il l’honora de Sa jouissance et elle l’en remercia, à genoux. La matinée touchait à sa fin. Ils allèrent déjeuner et se balader sur un marché de Noël avant de faire quelques achats pour le réveillon. Dans l’après-midi, le ciel s’était couvert et il avait commencé à neiger. La pièce était décorée sobrement. La sapin orné de blanc et d’argent était bien sûr l’élément central. Il dégageait une légère odeur de pin qui, ajouté à celle du feu de cheminée, mettait immédiatement dans l’ambiance. De nombreuses bougies çà et là suffisaient à illuminer la pièce. Il l’avait laissée seule en fin de journée avec pour consigne de préparer le diner du réveillon. Elle s’était affairée avec soin afin que le repas soit parfait. Elle ne voulait pas Le décevoir et que la soirée soit à la hauteur de Ses attentes. La table était dressée, les bougies des chandeliers allumées, une musique d’ambiance adaptée se diffusait, toute était prêt. Elle vérifia une dernière fois sa tenue, son maquillage et que toutes Ses consignes étaient respectées avant de prendre sa position d’attente, à genoux face à la porte. Il avait exigé qu’elle porte un déshabillé long très transparent en dentelle noire, des bas et un porte-jarretelle, ainsi que des escarpins. Ses lèvres étaient rouges tout comme ses ongles, ses yeux maquillés de noir, elle avait relevé ses cheveux comme Il aimait, dévoilant pleinement Son collier d’acier qui brillait à la lueur des bougies. Il la fit attendre longtemps. Un temps qu’elle mît à profit, comme Il le lui avait ordonné pour réfléchir à sa condition. Prenait-elle toujours du plaisir à être ainsi traitée ? Elle n’aimait pas qu’Il lui pose cette question qui paraissait mettre en doute son abnégation. Pour elle, il s’agissait d’une évidence, d’une raison d’être. Elle s’était trouvée à Ses pieds. Elle s’était révélée. Pourquoi s’y contraindrait-elle sinon ? Être sienne était loin d’être facile, il ne se s’agissait pas simplement d’obéir et de prendre du plaisir, loin de là. C’était une rigueur de chaque instant. Elle devait constamment mériter sa place. Ne jamais faiblir ni faillir. Lorsque la porte s’ouvrit enfin, elle Lui laissa le temps d’entrer puis se prosterna, tendant loin devant elle ses bras. Elle garda la position quelques secondes avant de se relever et Le débarrassa de Son manteau avant de revenir à Ses pieds pour Lui ôter Ses chaussures. Enfin, comme Il le lui avait appris, elle Lui demanda ce qu’elle pouvait faire pour Le servir. Il lui ordonna de Lui préparer un bain chaud et elle s’empressa d’obéir. Pendant qu’Il prenait son bain, elle restait à genoux à côté de la baignoire, deux coupes de champagne posées sur un plateau. Ils partagèrent ce moment, parlant de choses et d’autres. Elle était excitée et impatiente de cette soirée qu’elle attendait depuis des semaines. Curieuse de savoir ce qu’Il avait imaginé pour ce réveillon. Il la renvoya finir ses préparatifs pour commencer le diner, pendant qu’Il se préparait à son tour. Il la rejoint rapidement, vêtu d’un élégant costume noir. Elle l’admira quelques secondes, toujours impressionnée par son charisme et l’aura qu’il dégageait. Elle se sentit profondément fière de Lui appartenir. Elle s’agenouilla à Ses pieds pour Lui annoncer que s’Il le souhaitait, elle pouvait commencer à servir le repas. Il lui demanda de servir l’apéritif sur la table basse. Il était prévu que tout le repas se fasse au champagne, elle en servit donc une seconde coupe et apporta les amuse-bouches qu’elle avait préparés. Il la rappela à l’ordre et lui dit que pour cette fois, elle prendrait son champagne dans son écuelle de chienne. Ce repas festif ne devait pas lui faire oublier sa condition. Il lui imposa donc de rester à genoux près de Lui et décida de la nourrir comme un petit animal de compagnie. Chaque fois qu’Il tendait vers elle un amuse-bouche, elle devait exagérément tendre la langue et attendre qu’Il le lui donne, directement dans la bouche. Il aimait la faire attendre, le mets délicat à quelques centimètres de ses lèvres, l’obligeant à tendre le visage vers le haut et à sortir davantage la langue. Elle gardait les mains dans le dos, conformément à l’ordre reçu. Elle n’avait le droit de quitter sa position que pour boire. Pour ce faire, elle devait se mettre d’abord à quatre pattes, puis poser les coudes au sol et laper comme elle pouvait le champagne. Elle essayait tant bien que mal de ne pas s’en mettre partout, consciente que son maquillage allait en souffrir, mais c’était loin d’être aussi simple que c’en avait l’air. Tant pis, Il lui accorderait certainement le droit de repasser à la salle de bain arranger cela. Son attitude et ses gestes de pleine soumission tranchaient avec l’ambiance romantique de la pièce et pour autant, elle trouvait l’équilibre parfait. Son Maître gardait toujours sa cravache à portée de main et ne lui laissait aucun répit quant à l’exactitude qu’Il attendait de chacune de ses positions. Aussi, alors qu’elle lapait son champagne, Il lui assena deux coups fortement portés sur les fesses afin qu’elle se cambre mieux et écarte davantage les cuisses. Même si elle ne prenait le temps que d’une gorgée ou deux et qu’elle passe fréquemment d’une position à l’autre, elle devait s’appliquer à être parfaitement conforme. Elle réajusta immédiatement sa cambrure et ouvrit largement ses cuisses, lui demandant pardon, et repris un peu de champagne avant de re redresser une nouvelle fois, reprenant sa position à genoux, mains dans le dos. Il lui fit relever le menton avec son pouce, planta Ses yeux dans les siens avec un regard dur. _ Je ne veux pas avoir à te le redire, esclave ! _ Oui Maître. Elle baisa les yeux et se prosterna pour Lui demander pardon, comme elle devait le faire à chaque fois qu’elle l’obligeait à la reprendre. Il aurait pu paraitre facile de toujours garder et avoir la bonne position, mais à chaque instant, dans toutes les conditions, quels que soient le contexte ou les circonstances, c’était loin d’être si évident. D’autant plus qu’Il était particulièrement exigeant et attentif au moindre détail. Là où beaucoup auraient été satisfaits sur la globalité d’une attitude, Lui s’attardait sur la moindre faille pour la pousser toujours plus loin vers la perfection qu’Il attendait d’elle, même si dans l’absolu, cela restait inatteignable. C’était un cheminement, un apprentissage. Une multitude de gestes et d’actions, de mots et de rituels, constamment répétés et améliorés pour tendre vers le mieux. Aucun retour en arrière n’était toléré, aucune approximation. Alors qu’Il finissait sa coupe, Il lui ordonna de terminer elle aussi son écuelle. Consciente qu’Il allait être particulièrement vigilant, elle prit le temps de se positionner exactement comme il le fallait, exagérant sans doute même un peu. Du bout de Sa cravache, Il releva son déshabillé de dentelle pour découvrir complètement son cul, parfaitement offert dans cette position. Il fit rougir un peu ses fesses avec quelques claques puis glissa Ses doigts en elle alors qu’elle lapait avec application son champagne. Sa chatte était chaude et trempée. Il lui en fit la remarque, appréciant toujours autant de voir combien sa condition l’excitait. Plus Il la soumettait, plus son corps renvoyait des signes d’excitation sexuelle. Elle était ainsi toujours parfaitement prête à être prise, dans les meilleures conditions. Elle avait terminé son écuelle et juste relevé la tête pour qu’Il puisse s’en apercevoir, mais garda sa position, gémissant doucement sous Ses doigts. Au bout de quelques instants, alors qu’elle avait complètement lâché prise et s’abandonnait au plaisir, elle sentit la pression devenir plus forte, et compris qu’Il allait la fister. Elle retrouva aussitôt ses esprits et se concentra pour accueillir en elle tout son poing. C’était un geste qu’elle ressentait toujours étrangement, un mélange d’excitation, d’humiliation, d’appréhension, de douleur et de profonde soumission. Elle ne put retenir quelques gémissements, de douleur cette fois. _ Tu m’appartiens. Je fais ce que je veux de toi. Compris ? _ Oui Maître. Il resta un long moment ainsi en elle, bougeant doucement, lui procurant des sensations qui n’existaient que dans cette situation. Vient ensuite la délivrance, alors que, très doucement, il retirait Sa main pour libérer sa chatte. La fin de ce mouvement était en général le geste qui lui procurait du plaisir, mais elle ne savait pas vraiment si c’était un plaisir sexuel. Il observa un instant sa chatte, complètement ouverte, le lui faisant remarquer, pour ajouter une petite touche d’humiliation supplémentaire. Lorsqu’Il tendit Sa main couverte de cyprine vers elle, elle se retourna doucement pour la lécher avec application, comme c’était toujours le cas. Il lui fit prendre chacun de Ses doigts dans sa bouche avant qu’elle ne lape le dos et la paume de Sa main. _ Ça suffit. Passe à la salle de bain remettre du rouge et plugue-toi. Je veux utiliser tous tes orifices ce soir. _ Oui Maître. Elle dut y aller à quatre pattes, et s’appliquer à conserver une démarche féline et élégante. Son maquillage réajusté, et le plug inséré, elle retourna auprès de Lui, toujours à quatre pattes, et vint poser la joue contre Son genou. Il lui caressa doucement la tête, la gratifiant d’un « bonne petite chienne » et glissa Son pouce dans sa bouche. Elle le suça comme elle l’aurait fait avec Sa queue, ou plutôt, de sorte de Lui donner envie de l’y glisser entre ses lèvres plutôt que Son pouce. Il la laissa faire longuement, observant certainement son abnégation, avant de Lui ordonner de servir l’entrée. Cette fois, elle pourrait s’assoir à Sa table et partager le repas assise en face de Lui. Elle s’en réjouit, car si elle aimait qu’Il la traite comme Il venait de la faire, elle aimait aussi partager des moments complices plus classiques. Comme toujours, Il savait jouer avec cet équilibre délicat. Quel que soit le moment qu’Il passait ensemble, Il savait qu’Il pouvait la soumettre à toutes Ses envies et perversions. À tout instant, au moindre claquement de doigts. Tout comme elle savait que même si elle partageait Sa table, elle se devait de conserver une attitude conforme à sa condition. Alors qu’elle avait terminé son entrée, elle s’étonna que ce ne soit pas Son cas, car en général, Il mangeait plus vite qu’elle. Devant son air interrogateur, Il lui donna une explication. _ Je veux que tu passes sous la table pendant que je termine, et que tu commences à me sucer doucement, juste pour le plaisir de sentir ta langue. Elle s’empressa de se glisser entre Ses cuisses et de dégrafer Son pantalon pour en sortir Sa queue déjà bandée. Comme ordonnée, elle commença à jouer avec sa langue et ses lèvres pour donner du plaisir sans chercher plus. Il la laissa faire bien après avoir terminé de manger, savourant son application et la maîtrise des gestes qu’Il lui avait patiemment appris. _ Ça suffit. Apporte la suite. Elle referma Son pantalon et sortit de sous la table pour débarrasser. Elle resservit du champagne et apporta le plat, qu’elle put déguster également à Sa table. Dans la conversation, Il l’informa qu’Il avait prévu de lui donner douze coups fouet, lourdement portés, à minuit. Il ne s’agissait pas du réveillon du Nouvel An, mais peu importait. Elle ferait le décompte des douze coups de minuit au rythme du cuir qui zébrerait sa peau de rouge. Elle baissa les yeux, digérant l’information. Douze coups de fouet ne lui semblaient pas une épreuve hors normes, elle avait supporté bien plus. Ce qui l’inquiétait, c’était qu’Il avait précisé « lourdement portés ». L’information n’avait pas pour but de ternir le reste de sa soirée, mais qu’elle garde bien dans un coin de sa tête ce qui l’attendait, qu’elle s’y prépare et qu’elle sache faire dignement face à l’épreuve le moment venu. Elle se contenta d’acquiescer d’un « Oui Maître ». _ Quand il sera presque l’heure, tu viendras me l’apporter et tu me réclameras ces douze coups de fouet. Ne laisse pas passer l’heure ou le nombre de coups sera doublé ou triplé ! Après avoir débarrassé la table, elle s’empressa de mettre une alarme sur son téléphone. Elle le posa sur la table basse pour s’assurer de l’entendre. Elle revint vers Lui, s’agenouilla une nouvelle fois et Lui demanda s’Il voulait prendre le dessert. Il souhaitait attendre et peu, et profiter encore de sa bouche. Il retourna au salon et ils virent par la grande baie vitrée qu’il commençait à neiger. Comme lorsqu’ils étaient arrivés, Il la prit devant Lui, l’enserrant dans ses bras et ils regardèrent tomber la neige dans la nuit. Après de longues minutes, Il lui ordonna de se mettre à genoux et de Le sucer avec application. Il continuait d’observer les lumières de la ville, au loin, dans la nuit, et les gros flocons recouvrir la terrasse alors qu’elle prenait Sa queue dans sa bouche. Elle bougeait son corps en même temps, comme Il le lui avait appris, s’appliquant à chacun de ses gestes afin de lui donner le plus de plaisir possible. Elle ne cherchait pas à Le faire jouir, c’était de toute façon Lui qui décidait de cela, mais elle voulait qu’Il prenne du plaisir dans sa bouche, entre ses lèvres et contre sa langue. Elle y mettait tout son talent et toute son abnégation. Il ne la reprenait pas. Il ne lui disait pas non plus qu’Il aimait, ou au contraire de mieux faire. Son silence était troublant, mais elle ne se laissa pas déconcentrer et s’appliqua autant qu’elle put jusqu’à ce qu’Il lui ordonne d’arrêter. _ Sert le dessert sur la table basse. Tu prendras le tien à mes pieds, comme une chienne. _ Oui Maître. Elle alla se relever quand il la reprit. _ À quatre pattes ! Elle prit aussitôt la position et se dirigea vers la cuisine. Comme ordonné, elle revint avec une assiette à dessert et son écuelle de chienne, et prit sa place, à genoux. Elle attendit son ordre et lorsqu’Il claqua des doigts en désignant l’écuelle, elle prit sa position et commença à manger, conscience que cette fois, elle allait vraiment devoir être habile pour ne pas s’en mettre partout. Il releva une nouvelle fois son déshabillée pour l’observer dans les moindres détails. Cette fois, sa posture était parfaite et Il lui en fit la remarque. S’il relevait plus souvent ses erreurs que les bons comportements, Il lui faisait régulièrement part d’attitudes ou de détails qu’Il appréciait. Elle le remercia et s’appliqua à terminer son écuelle sans y passer trop de temps bien qu’elle sache qu’Il prenait toujours beaucoup de plaisir à la voir ainsi se rabaisser à Ses pieds. Elle n’y voyait pas vraiment d’humiliation, juste une profonde soumission. C’était ce qu’elle était, Sa soumise. Sa chose. Sa chienne si c’était ce qu’Il voulait. Il lui fit lécher jusqu’à la dernière miette, lui imposant de longs et lents coups de langue puis Lui ordonna de resservir du champagne. Elle sentait déjà une petite ivresse l’envahir, mais aimait particulièrement ce sentiment. Cette fois elle n’oublia pas et retourna dans la cuisine à quatre pattes. Elle remplit deux coupes, après l’avoir interrogé du regard pour s’assurer qu’elle puisse se servir également. Elle débarrassa avant de revenir auprès de lui. La soirée était déjà bien entamée et elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Elle regretta de ne pas avoir pensé à regarder l’horloge sur le four. Il restait du temps, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser au moment ou l’alarme allait sonner. Quoiqu’elle soit en train de faire, même si elle était en train de le sucer ou d’être prise en levrette, il lui faudrait aller chercher le fouet et le Lui présenter. Elle espérait sincèrement ne pas avoir à interrompre un tel moment. Cette situation ne s’était jamais imposée jusqu’à présent et elle était très mal à l’aise à l’idée de prendre l’initiative de mettre fin à une pénétration, même si cela résultait d’un ordre. Pour l’heure, ils discutaient tranquillement, elle agenouillée à Ses pieds. Les bougies scintillaient toujours, tout comme la musique de circonstance continuait de se diffuser en bruit de fond. Elle Le regardait avec des étoiles dans les yeux, heureuse d’être là, à Sa place. Sienne. Elle se demandait combien d’autres personnes passaient un tel réveillon de Noël. Une fête traditionnellement tournée autour de la famille et des enfants. Leur réveillon était tout autre, mais pour rien au monde elle n’aurait voulu être ailleurs. Ils étaient au cœur d’une conversation passionnante sur une prochaine potentielle destination de voyage lorsque son alarme sonna. Elle déglutit. En l’espace d’une seconde, elle dut se recentrer complètement sur ce qu’elle était au fond de son âme et oublier ces images de bout du monde qui avaient fait briller ses yeux. Désormais, il n’y avait plus que Lui, le fouet et elle. Elle baissa la tête, éteignit l’alarme, se dirigea à quatre pattes vers le coffre sur lequel était disposé différents instruments, pris le fouet entre ses dents, et revient vers Lui, tête basse, le cœur battant déjà plus vite, la gorge nouée. Il fallait avoir connu des coups de fouet lourdement portés pour savoir combien il pouvait éprouvant de s’y confronter. Il était 23h55 lorsque l’alarme avait sonné, elle prit donc son temps pour se redresser, à genoux, le fouet enroulé sur lui-même posé à plat sur ses avant-bras tendus vers lui. Elle écarta un peu plus les genoux pour être sûre de ne pas être en faute, se cambra bien, resta tête et yeux baissés face à lui et prit sur elle pour parler assez fort et distinctement, chose qui dans ces circonstances était loin d’être facile pour elle. _ Maître… _ Parle ! _ Acceptez, s’il Vous plait, de fouetter douze fois Votre esclave... Il la laissa longuement dans le silence, jusqu’à ce qu’elle se demande si elle devait ou non Le supplier, ou du moins, mieux argumenter sa demande. _ Tu veux que je te fouette ? Elle Le trouvait cruel, ou plutôt, pervers, de poser cette question. _ Je veux être une bonne soumise pour Vous Maître. _ Donc tu veux que je te fouette ? _ Oui Maître, puisque c’est ce que Vous voulez. _ Alors, dis-le. Elle laissa passer une seconde, peut-être deux. _ Je voudrais que Vous me fouettiez Maître. _ Douze coups. Tu compteras et tu remercias chaque fois. _ Oui Maître. Il saisit le fouet lentement et détacha le lien qui le gardait enroulé. Elle hésita sur l’endroit où se mettre et décida d’attendre qu’Il le lui indique. C’était une variable très importante, car selon la position ou l’appui dont elle disposait, l’intensité et les impacts n’étaient pas les mêmes. _ Debout. Mets-toi entièrement nue. Elle obéit et Il l’entraina vers la baie vitrée. Elle ne voulut pas comprendre pourquoi, jusqu’à ce qu’Il lui tende ses après-ski, lui ordonne de les mettre et la fasse sortir. Il ne tombait plus que quelques flocons, mais le froid était saisissant. _ Avance. Dans les chalets avoisinants, les gens devaient être en train de déballer leurs cadeaux ou de reprendre de la buche de Noël. Elle, était entièrement nue dans la nuit noire, sous la neige. Au loin, en contrebas, les lumières de la ville brillaient au-delà du lac. Elle avait très froid bien qu’il n’y ait pas de vent et se souvint d’un hiver ou il lui avait fait découvrir le cat o nine en pleine nuit, sur les berges d’un lac, quelque part au Japon. Elle sourit à ce souvenir. Sa vie était autre. Non conventionnelle. Elle indignerait beaucoup de monde. Et pourtant c’était son choix. Sa réalité. Sa raison d’être. _ Contre cet arbre. Elle s’approcha de l’arbre et souffla un peu, elle pouvait prendre une position qui la rassurait. Elle plaqua ses seins contre l’écorce, cambra le cul, écarta les cuisses juste avant qu’Il ne la reprenne, s’amusa de penser que c’était la première fois qu’elle portait des après-ski dans une telle situation, puis revint vite sur ce qui s’apprêtait à arriver. Le pire était l’attente, ces interminables secondes, ou minutes, durant lesquelles il ne se passait rien. Elle était face à elle-même, aux prises avec ses peurs et ses faiblesses, ses doutes parfois, sa frustration de déjà savoir qu’elle ne serait pas à la hauteur. Elle tentait de se souvenir, de se rappeler que c’était toujours pire que dans son souvenir, qu’elle devait l’anticiper, qu’elle ne devait pas oublier de compter, de remercier. Ne surtout pas oublier. Ne pas se tromper. Douze coups, elle avait déjà compté bien plus loin. Mais parfois cinq coups en valent cent. Elle en était à ce moment critique, ce trop longtemps avant. Prête à Le supplier d’y aller. Vite. Qu’on en finisse… Mais non, ce n’était pas le but. Pas ce qu’Il voulait. Il ne fallait pas juste supporter la douleur. Il fallait l’appréhender avec dignité, l’accepter. Il fallait se soumettre. Attendre avec abnégation. Ne pas paniquer. Ne pas pleurer. Ne pas craquer. Le risque était là, à ce moment-là. Alors qu’elle commençait à se tortiller d’appréhension. Alors qu’inconsciemment ou non, elle tentait de ne plus faire qu’un avec l’arbre, dans l’espoir qu’il partage sa peine, qu’il prenne sa part du fouet. Des mouvements derrière elle. Il agitait le fouet, Il appréhendait la distance, Sa position, l’angle et la force qu’Il allait donner au premier coup. Sa peau blanche se découpait dans la nuit noire. Elle tremblait. De froid, de peur. Pas tant la peur de la douleur, mais la peur de Le décevoir. Elle n’en pouvait plus, elle commençait presque à sangloter alors que rien n’avait commencé. Mais c’était tout le contraire, l’attente durait depuis une éternité, et elle faisait bel et bien partie de l’épreuve. Elle l’épuisait, elle lui prenait toutes ses forces, alors qu’elle en avait tant besoin. Elle Lui en voulait de la laisser ainsi, car bien sûr, Il savait tout ce qui se passait tant sa tête, dans son corps et au fond de son âme. Il le savait. Il le faisait exprès. Elle oscillait entre Lui en vouloir et se reprendre. Il l’observait. Alors elle souffla un bon coup, décolla un peu sa poitrine de l’écorce, redressa les épaules et garda le corps tendu. Silencieuse, les yeux clos. Elle puisa dans ses dernières forces. Il l’avait vue se ressaisir. Elle avait intégré la peur et accepté l’attente. Elle était prête. Digne de recevoir Ses coups. Alors Il leva son bras et dans un parfait mouvement du poignet, Il lança le fouet contre son dos et le cuir vient s’écraser contre sa peau glacée. Elle se crispa, et intégra la douleur. Douze comme celui ? Elle n’y arriverait pas. Mais avait-elle le choix ? L’onde de choc sembla se diffuser en elle et alors qu’elle commençait à peine à se dissiper, elle se souvint. _ Un. Merci Maître. Un autre coup la plaqua contre l’écorce et lui arracha un gémissement de douleur. Son corps était en alerte, réclamant une réaction qu’elle refusait d’avoir. Aucune fuite n’était possible. Aucune supplication ne serait tolérée. Un autre coup s’écrasa contre sa cuisse. _ Trois. Merci Maître. Elle remercia aussi intérieurement l’arbre. Elle savait qu’il la privait du redoutable retour, lorsque la langue du fouet venait s’enrouler autour de son corps pour inscrire comme une morsure profonde sur son ventre. Son Maître aussi le savait, bien sûr. Il aurait pu lui dire de se reculer, mais ne le fit pas. Il avait conscience qu’elle lui donnait déjà beaucoup. L’autre cuisse. _ Quatre. Merci Maître. Après ce fut plus compliqué, les coups furent plus rapides, plus enchainés, elle remerciait pour l’un alors que l’autre avait déjà frappé. C’était bien ainsi. Elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle, pas le temps de réfléchir. Elle n’arrivait plus à retenir ses cris, qui perçaient la nuit, au moment où d’autres trinquaient au champagne en se souhaitant un joyeux Noël. Il la reprit, lui imposant le silence. _ Neuf. Merci Maître. Elle avait fait le plus dur, du moins le pensait-elle. Les deux derniers, très rapprochés, furent les plus forts et comme souvent, elle pensa que c’était trop pour elle. Pourtant elle savait que comme chaque fois, lorsqu’Il voudrait le lui imposer, elle s’y soumettrait. _ Douze. Merci Maître. Elle avait bloqué sa respiration pour se contrôler, pour ne pas crier, ne pas pleurer. Il vint contre elle, et elle se souvint du froid et de la neige. Il avait retiré Sa veste avant de sortir, mais Sa chemise était pleine de poudreuse blanche. Malgré tout, elle se délecta de sentir Son corps contre le sien, de sentir Ses bras autour d’elle et Ses lèvres déposer un baiser sur son épaule. Il murmura à son oreille : _ Joyeux Noël, petite esclave. Elle ne put s’empêcher de sourire. _Merci Maître. Joyeux Noël Maître.     La douleur s’était dissipée. Les tensions et l’appréhension aussi. C’était terminé. Restaient les endorphines à haute dose et la puissance de son sentiment de soumission. Il se recula et elle hésita, l’interrogeant d’un regard. La réponse lui vint de la même façon, sans appel. Alors malgré le lieu et la neige qui recouvrait le sol, elle se prosterna à Ses pieds et Le remercia, comme après chaque fois qu’Il usait du fouet ou d’autres accessoires sur son corps. Elle garda la position jusqu’à ce qu’Il l’autorise à se relever, et ils rentrèrent. Elle s’attendait à ce qu’Il lui ordonne de passer à la salle de bain, se doucher et s’apprêter de nouveau correctement, mais à peine eut-elle enlevé les après-ski et Lui sa chemise, qu’Il la fit venir contre la table, lui ordonna d’y plaquer les seins et de retirer le plug. Celui-ci avait eu le temps de dilater son cul afin qu’il soit parfaitement confortable, et Il avait décidé d’en profiter aussitôt l’épreuve du fouet passée. Elle se positionna au mieux, bien cambrée, les jambes écartées. Il cracha entre ses fesses et la prit aussitôt, enfonçant profondément Sa queue en elle. Il commença par de longs et lent va et vient, la tenant par les hanches, lui imposant le silence et de garder la poitrine plaquée contre la table. Le rythme s’accéléra pour devenir intense. Elle avait du mal à rester silencieuse, la position était difficile à tenir. Il lui ordonna de mettre les mains dans les dos et maintient ses poignets plaqués entre ses reins d’une main, alors que l’autre était toujours arrimée à sa hanche. Il la prenait avec force. Prenant son plaisir sans se soucier du sien, elle était là pour Lui en donner, pas pour en prendre. Il la baisait comme Il voulait, autant qu’Il le voulait et de la façon dont Il le voulait, et elle viendrait ensuite ramper à Ses pieds pour Le remercier de l’avoir honorée ainsi. Pour Le remercier d’avoir fait d’elle Sa soumise et de la garder à Ses pieds, encore et encore. Il décida de ne pas jouir en elle. Pas déjà. Après tout, Il lui avait dit vouloir la prendre par tous les orifices. Il se retira et vérifia que Sa queue était parfaitement propre avant de lui ordonner de s’agenouiller et de Le sucer. Cette fois, Il voulait un rythme rapide et pas simplement des caresses de sa langue. Une main de chaque côté de sa tête lui imposait ses mouvements. Elle n’avait aucune liberté d’action et devait se soumettre à la cadence qu’Il exigeait. Elle n’arrivait pas à retenir sa salive qui coulait de sa bouche et avait bien du mal à rester impassible lorsqu’Il enfonçait trop profondément Sa queue contre sa gorge. La scène lui sembla durer une éternité et elle se demandait souvent si s’était parce qu’elle n’arrivait pas à lui donner assez de plaisir, parce qu’elle n’était pas assez bonne. Elle savait qu’Il se contrôlait parfaitement et qu’Il aurait pu abuser ainsi de sa bouche très longtemps sans jouir s’Il le décidait ainsi, mais elle en était parfois troublée. Il la repoussa d’un coup, lui ordonnant de passer à la salle de bain et de s’apprêter. Ils prirent une douche chaude et alors qu’elle remettait sa lingerie et ses dentelles, Il choisit une tenue d’intérieur plus confortable. Après un café qu’Il dégusta alors qu’elle avait retrouvé sa place entre Ses cuisses, Il alterna longuement les pénétrations, entre sa bouche et sa chatte. Alors qu’elle prenait sa position, à quatre pattes, la croupe offerte, les coudes au sol, Il pouvait apprécier les traces qu’avait laissées le fouet sur son cul. Des marques d’appartenance. Sa signature. Il savait que pendant quelques jours, elle les observerait avec une émotion qui n’appartenait qu’à elle. Elle gémissait de plaisir au rythme de Ses coups de hanches, s’autorisant enfin de prendre pleinement du plaisir sexuel. Elle s’abandonnait alors complètement, le remerciant comme Il l’exigeait lorsqu’il l’autorisait enfin à jouir. Il réclama une dernière fois sa bouche et elle s’empressa de la lui offrir, devinant que c’était ainsi qu’Il avait choisi de l’honorer de Sa jouissance. Lorsqu’elle sentit Son sperme inonder sa bouche, elle s’appliqua comme chaque fois, à ne pas s’interrompre et continua à Le sucer doucement jusqu’à ce qu’Il l’autorise à arrêter. Toujours à genoux devant Lui, elle enroula ses bras autour de Ses cuisses, posa sa joue contre sa hanche et resta ainsi quelques instants avant de relever les yeux et d’échanger avec lui un sourie et un regard complice. Ils terminèrent la soirée près de la cheminée avec une dernière coupe de champagne. Il la prit dans Ses bras et elle se lova contre Son torse. En observant le sapin, elle s’aperçut qu’un parquet y avait été déposé. Il n’était pas là en début de soirée. Elle interrogea son maître du regard, troublée, car Il lui avait formellement interdit de prévoir un cadeau à Son attention. _ Tu l’ouvriras demain matin. Il s’amusa de voir sa mine triste. _ Vous m’avez interdit d’en prévoir un pour Vous, Maître… _ Que pourrais-tu m’offrir ? _ Rien que Vous n’ayez déjà Maître…admit-elle. _ C’est-à-dire ? _ Ma soumission, mon corps, mon âme… _ Et je ne veux rien d’autre de toi. Elle acquiesça avant qu’Il lui offre un baiser. Un geste rare qu’elle appréciait toujours à sa juste valeur et dont elle se délectait. _ Alors je veux mon cadeau enrubanné et à sa place sous le sapin demain matin à mon réveil. Elle resta perplexe une seconde avant de sourire à son tour. _ Oui Maître. Avec plaisir et soumission. Le lendemain, comme ordonné, elle se glissa hors du lit avant Lui, fait rarissime, et s’apprêta en silence avant d’enrouler autour de son corps nu, un large ruban rouge. Elle s’allongea au pied du sapin et attendit avec abnégation de pouvoir une nouvelle fois, et d’une nouvelle façon, s’offrir pleinement à son Seigneur et Maître. 
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Par : le 02/01/25
Bonjour Madame, Je me présente Mickaël, être vivant, dominant dans son quotidien publique en qui pourtant, une chaleur me consume de l’intérieure. Cette chaleur, j’ai mis longtemps à trouver sa signification. Depuis plusieurs années je me suis découvert un plaisir, des pensées pour des déviances, multiples qu’elles puissent être. Je me suis inscrit sur plusieurs site BDSM et fétichiste. J’ai rencontré des personnes pratiquant des pratiques diverses...je me suis découvert à prendre plaisirs à chaque fois, à chaque fois avec des dominantes et dominantes, par leur sexe et leur art. Malgré les bons moments passés avec ces personnes, dans les respects de mes limites du moment, mon plaisir n’était pas entier. Cette période fut ma période de « Découverte ». Après avoir à plusieurs reprises contacté divers Dame avec toujours des refus au terme du dialogue. Un échange avec une grande dame par son physique, son esprit et son charisme que je ne connaissais que par virtuel. Une rencontre programmée mais un incident de vie ne l'a pas permis. Une frustration, un regret, j'étais pret a m'ouvrir réellement à un être exceptionnellement supérieur mais avec du recul, le destin avait décidé que ce n'était pas le bon moment.. Aujourd’hui, le temps a passé, le temps m’a donné la chance de la rencontrer. Au premier contact, je l’ai senti tout de suite me tester, ne pas me laisser réfléchir. Ma mise à l’épreuve commença en public, voir mon attitude, mes réactions dans un environnement de foule. Ceci m’a permis de me détendre aussi...Merci Madame. Puis le lendemain, mon test a l’endurance, à ma docilité par mon immobilisation , je me fis punir, allongé sur un repose pied, je fut cravaché , fouetté .... je ne discutais pas car c’était pour moî une forme d’existence à ses yeux. Son intérêt alla jusqu’à mon hygiène de vie, état de forme, conseils et exigences. J’étais heureux que l’on apporte cette attention à chercher à me sublimer physiquement. Être un bon soumis commence par s’entretenir pour donner l’envie perpétuel à sa maîtresse de nous faire progresser que se soit mentalement que physiquement. Un beau soumis est un soumis qui donne envie d’être dominer. Le soir, elle me donna le privilège de l’accompagner dans un cercle fermé de BDSM. C’était pour moi une première, moi petite chose en privé devenant sa propriété en public restreint. J’avoue mon appréhension mais pourtant ce sentiment ne me submergeais pas, à l’inverse, j’avais hâte de lui montrer mon envie d’être digne d’elle, de ce qu’elle attendait de moi. Ce qu’elle attendait, en fait je ne le savais guère mais je lui confia mon esprit et ma liberté. Nous entrâmes, un groupe averti était présent. Elle me présenta, elle me guida, je m’agenouille à ses pieds, à ces côtés, à son contact. Je n’avais pas peur, même je me sentais en sécurité, protégé. La vision des autres m’était égale, je m’étonnais de penser uniquement au bien être de ma Maîtresse, mon envie de la satisfaire, montrer aux autres que je lui appartenais à elle et elle seule. Je ne ressentais qu’une fierté de montrer à tous son emprise et l’attention qu’elle portais à mon égard. Puis vint le moment de mes supplices, en fait non...le moment de révéler mon dévouement, la confiance en son savoir faire, mon envie profonde de me soumettre pour son unique plaisir. Elle me mis un bandeau sur mes yeux étincelant d’envie, je fis attaché, mon petit jouet compressé, je ne pouvais rien voir, ne rien anticiper et pourtant j’y prenais une grande joie intérieure, un mélange de peur primaire et de poussée d’adrénaline ....l’élixir de mon existence. Je me sentais vivant et existé. Une séance de fouet suivi, au début la douleur, suivi la chaleur pour finir le besoin. Je la sentais toujours prêt de moi, sa respiration, ses petits mots à l’oreille. J’étais si bien dans son monde. A ce moment là, seul son bien être me préoccupait. La soirée se poursuivi, moi toujours l’attention du moindre besoin de cette grandeur d’âme . Je ne peux qu’aujourd’hui remercier cette dame , qui m’a délivré des carcans de mon utopie, des chaînes de mon mental. Aujourd’hui et à travers cette rencontre, je me suis découvert , moi!! à genoux à ses pieds, avec émotions et fierté, je lui dois ma « délivrance ». La vie, à ce moment , moi encore dans les chaîne d’une vie privée n’a pas donnée suite  à ce moment intense. Dès années de besoin de faire sortir cette chose qui résonne en moi . Aujourd’hui, j’ai brisé ces liens qui m’empêcher de ressentir que c’était cette vie que me tendais les bras…une vie où mes pensées ne seraient que plaisir de l’autre. Aujourd'hui mon postulat ne pourrai vous paraître quelconque et déjà vu, pourtant je me présente à vous comme sujet investit et motivé dans une vie de lâcher prise entre les mains de celles qui saura comment pratiquer pour me délivrer de mes maux dans le seule but de servir et de subir Respectueusement  Mickael, postulant à vos pieds Madame     Bonjour Madame, Je me présente Mickaël, être vivant, dominant dans son quotidien publique en qui pourtant, une chaleur me consumé  de l’intérieure. Cette chaleur, j’ai eu longtemps à trouver sa signification.   J’ai écrit pour vous une longue présentation que j’appelle « Découverte et délivrance ». Bien trop long pour le mettre ici  Si ma présentation attire votre attention je me présenterai à voir à cœur ouvert sincèrement et réellement  Mickael, postulant à vos pieds Madame
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Par : le 30/12/24
Si le BDSM est un art où la douleur est omniprésente, il est aussi l'art de la récompense dont chaque soumis doit pouvoir bénéficier au gré de l'humeur de son dominant. Dans ces moments, le soumis ne retire que du plaisir. Une de ces récompenses est la manipulation de la prostate, de nature à  produire des orgasmes rapides et puissants. Le point P se situe juste en dessous de la vessie. La prostate participe principalement à la reproduction en produisant du liquide séminal et en aidant les spermatozoïdes à vivre longtemps et à prospérer après avoir été propulsés hors du pénis. On peut l'atteindre soit intérieurement, soit extérieurement. Les deux manières peuvent être épatantes mais dépendent avant tout du confort que l'on recherche, qui n'est pas le même d'une personne à l'autre. Comme dans tout jeu BDSM, le dialogue entre les partenaires est essentiel. La prostate est située à environ 5 cm à l'intérieur du rectum. C'est à peu près la profondeur de la première phalange de l'index pour des doigts de longueur moyenne. L'autre moyen  est de l'atteindre extérieurement via le périnée, cette bande de peau qui s'étend entre le scrotum et l'anus. Pour atteindre le point P, le savoir-faire est essentiel, comme d'ailleurs pour pratiquer l'art du BDSM dans de bonnes conditions pour tous les partenaires. Les deux partenaires doivent avoir l'esprit curieux, s'informer, et communiquer. Pénétrer quelqu'un n'est pas un acte anodin.  Le pénétrer sans son consentement, même si on le  connait fort bien, reste un viol. C'est d'autant plus vrai si le jeu anal est un territoire encore inexploré pour lui. La communication sera sincère et honnête, précise et concise. Ce qui excite un partenaire n'excite pas nécessairement l'autre. La communication claire reste essentielle. Le jeu commence quand le consentement est acquis. Les accessoires Lubrifiant : Le lubrifiant, étalé généreusement,  sera à base de silicone pour aider à réduire les frottements et éviter les irritations ou les déchirures douloureuses. Gant latex : Entre les fesses, il reste toujours des bactéries.  Un préservatif sera utilisé si la pénétration est au menu. Jouets : Les jouets sexuels  pimentent les jeux de la prostate. Certains plugs anaux sont conçus pour la stimuler,  ce qui peut faciliter la recherche du point P.  Lingettes : Elles permettent de se rafraîchir avant et après les jeux anaux. Les lingettes sans alcool permettent d'éviter les irritations. Les précautions à prendre dominant bien se laver les mains Couper et limer ses ongles pour qu’ils soient courts et lisses afin de prévenir la propagation des bactéries et des blessures. Soumis La prostate est une partie du corps qui se développe mieux lorsque la personne est détendue et pleinement excitée. Quelques idées pour créer l'ambiance : Passer aux toilettes préalablement. (la stimulation de la prostate donne envie d'uriner ou de déféquer) un bain chaud ou une douche Le dominant offre à son soumis un massage sensuel  l'exploration des autres zones érogènes  les préliminaires Entrer dans le jeu Allez-y doucement en massant sa prostate de l’extérieur. Pour ce faire :  Utilisez le bout de votre index et de votre majeur pour frotter, caresser ou appuyer sur le périnée.   Expérimentez différentes sensations en essayant différentes pressions et vitesses pour trouver ce que le soumis  préfère.   Utilisez votre autre main pour faire plaisir à d’autres parties de son corps, comme caresser son pénis ou presser doucement ses testicules.   Encouragez-le à vous dire ce qui lui fait du bien et ce qu’il veut plus ou moins.     Lorsque le soumis est prêt: Appliquez du lubrifiant sur votre/vos doigt(s) et lentement, insérez votre doigt de quelques centimètres dans son anus et commencez à déplacer votre doigt dans un mouvement ascendant vers l’avant. Elle ressemble à un bulbe de tissu arrondi, semblable au bout de votre nez. Une fois que vous l'avez localisé, déplacez votre doigt dans un mouvement de « viens ici » à plusieurs reprises contre la prostate. Demandez à votre soumis ce qui lui fait du bien et comment il souhaite être touché : plus vite ? Plus lentement ? Plus de pression ? Ensuite caresser les testicules ou sucer le gland, simultanément à  l'excitation de la prostate Pour information, le massage de la prostate peut parfois provoquer la libération d'un liquide laiteux. C'est pourquoi la stimulation de la prostate est parfois appelée "traite". Si vous voyez du lait, continuez, car l'orgasme est à l'horizon. Que doit faire le soumis? Rien !, sinon se mettre à l'aise et  se détendre.  Le propre du soumis est de lâcher prise. Comme il accueille la douleur, il accueille aussi le plaisir. Je rappelle que c'est le dominant qui a en charge le bien être de son soumis, tant dans la douleur que dans le plaisir qu'il en retire.  La communication doit être de tous les instants. Le dominant saura ainsi ce qui excite son soumis  et les limites à ne pas franchir. En "lachant prise", le soumis profite de toutes les sensations pendant ce voyage sans se soucier de l'incident qui pourrait subvenir. Trois positions sont à envisager: Le soumis est allongé sur le ventre, les jambes légèrement écartées: Le dominant place un oreiller sous les hanches du soumis pour l'aider à  soulever ses fesses dans la meilleure position pour commencer le massage. Le dominant est assis à côté du soumis. Levrette: Le soumis  se met à quatre pattes. Le dominant s’agenouille derrière lui pour atteindre son anus. Sur le côté: Le soumis est allongé sur le côté et amène une jambe jusqu’à sa poitrine. Le donneur s’assoit derrière eux pour atteindre leur anus. Pas de tracas si, la première fois, rien ne se passe. Trouver la bonne approche nécessite quelques essais. Une bonne communication aide à comprendre ce qui s’est mal passé. Il faut probablement envisager plus de préliminaires, une position différente, un jouet sexuel (peut-être avec des vibrations pour varier les choses) ou simplement plus de lubrifiant. Je ne le rappellerai jamais assez, l'être humain est trinitaire: Son esprit permet de réfléchir et de communiquer, l'âme permet de ressentir et le corps est un merveilleux instrument d'expériences. Dans la zone, n'oublions pas Le gland: Lorsque le dominant explore le point P, il importe que lors du massage, ou au moment des préliminaires, il caresse le gland de son soumis. Lorsqu'il est touché par la main d'une personne de confiance, il en retire un plaisir inouï. En utilisant à bonne escient le lubrifiant et sa main libre,  le dominant offre à son soumis  un plaisir supplémentaire. . Il peut aller  plus loin en passant ses lèvres humides sur la tête et en la prenant dans sa bouche pour une action de langue tourbillonnante. Le Frein:  C'est la crête de peau sur la face inférieure du pénis qui relie la hampe à la tête. Le frein est extrêmement sensible. Il a le pouvoir de déclencher des orgasmes comme aucune autre partie du pénis. Imaginons la sensation lorsqu'il est effleuré par la langue du partenaire qui continue à jouer avec le point P, ou lorsqu'il est frôlé par le pouce alors que la hampe est caressée de haut en bas. Le Périnée:  Un sextoy vibrant opérera sa magie sur cette piste d'atterrissage du plaisir.  A défaut, une langue sur le périnée pendant que des doigts agiles jouent avec le point  P garantit le maintient de l'excitation et de la raideur de la verge.  Le Scrotum:  Ce n'est pas un sac décoratif, mais accessoire pouir un plaisir intense: En massant doucement les testicules et la prostate en même temps, le plaisir sera double. Si le partenaire passe doucement son doigt de haut en bas sur la couture qui descend au centre du scrotum (le raphé scrotal), il branlera son soumis juste ce qu'il faut ou lui prodigera une pipe: pour l'avoir déjà fait souvent, c'est meilleur qu'une crème glacée.  N'OUBLIONS JAMAIS DE COMMUNIQUER EN PRODIGUANT SES BONS SOINS  TOUT EN DELICATESSE,  A CETTE ZONE EROGENE EXTRÊMEMENT SENSIBLE; 
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Par : le 29/12/24
Il me semble intéressant de faire un article sur les jeux de flammes 🔥 🔥 🔥  et de feux dans les pratiques bdsm. Comme c'est la période des fêtes 🥳  et que je suis un peu flemme, j'ai demandé à IA de commencer l'histoire.  Je me suis souvenu que l'illustre Aristophane parlait d'épilation à la flamme. C'est donc le début : L'Épopée Époustouflante de Philoclès, ou Comment un Homme devint Femme... à la Flamme   Dans une modeste maisonnette d’Athènes, un certain Philoclès, robuste boulanger au ventre arrondi par des années de dégustations excessives, se tenait devant un miroir avec une détermination farouche. Son projet du jour ? Devenir Philocléia, une femme splendide capable de rivaliser avec Aphrodite elle-même. Pourquoi ? Eh bien, pour infiltrer le cercle fermé des Bacchantes, ces femmes mystérieuses qui organisaient les meilleures orgies du quartier. Une affaire de prestige, selon lui.   Mais avant de pouvoir porter la robe à plis et les sandales dorées de ses rêves, Philoclès devait affronter un ennemi redoutable : ses propres poils.   — "Héraclès lui-même n’aurait pas survécu à cette jungle !" grogna-t-il en examinant ses jambes hirsutes. "Mais qu’importe ! Par Zeus, je triompherai !"   L’invention du siècle : l’épilation à la flamme   N’ayant ni cire ni huile parfumée sous la main, Philoclès se tourna vers ce qu’il avait à portée : une lampe à huile. — "Pourquoi endurer une lente agonie quand un coup de flamme rapide suffira ? Je serai lisse comme une amphore !"   Il enflamma la mèche, leva courageusement la lampe au-dessus de sa jambe, et... FWOOSH ! Une flamme jaillit, consumant ses poils dans une odeur abominable de chèvre rôtie. — "Par Hestia, ça chauffe !" hurla-t-il, sautillant comme un satyre en pleine danse.   Malgré quelques brûlures stratégiques et une fumée suspecte, il persista. Peu à peu, Philoclès ressemblait moins à un ours des montagnes et plus à une statue bien polie.   La découverte par son épouse, Callipatra   C’est à ce moment précis que Callipatra, l’épouse de Philoclès, rentra à la maison, les bras chargés de figues et d’olives. L’odeur de brûlé la fit froncer les sourcils. — "Par Héra, Philoclès, tu fais rôtir un bouc dans notre maison ?" s’exclama-t-elle en entrant dans la pièce.   Et là, elle le vit : son mari, debout devant le miroir, vêtu d’une tunique trop petite, le visage barbouillé de khôl maladroitement appliqué. Il tentait désespérément de fixer une perruque en paille sur sa tête.   — "Que... que fais-tu, mon cher ?" demanda-t-elle, incrédule.   Philoclès, pris au dépourvu, bafouilla : — "Eh bien, ma douce... euh... je... teste un déguisement pour... pour Dionysos !"   Mais Callipatra éclata de rire, un rire si sonore que même les voisins tendirent l’oreille.   L’approbation conjugale   — "Oh, Philoclès, tu es ridicule... mais tellement adorable !" dit-elle en essuyant une larme de rire. "Viens par ici, que je t’aide. Ton khôl ressemble à une peinture de mauvais augure !"   Avec une habileté surprenante, Callipatra transforma son mari en une femme presque convaincante. Elle lui posa une couronne de fleurs sur la tête, ajusta la robe, et même lui trouva des sandales à sa taille. — "Voilà ! Maintenant, tu es prête à conquérir le monde des Bacchantes !"   Philoclès se contempla dans le miroir et, pour la première fois, se sentit fier. — "Tu crois qu’elles m’accepteront ?" demanda-t-il.   Callipatra hocha la tête, amusée. — "Si elles refusent, je les invite ici. Toi et moi, on les surpassera toutes !"   Et ainsi, Philoclès devint Philocléia, pour une nuit inoubliable de vin, de danse et de rires. Et à son retour, il jura que jamais plus il ne toucherait à une lampe à huile... du moins, pas pour s’épiler. Je continue....IA a un balais dans le cul, elle est vite chocking.... Callipatra s'aperçoit que sont époux à un joli petit cul. Elle s'approche et lui caresse les fesses.  - Mais tu es jolie   tu as un beau petit fessier bien bombé.  Tu as besoin de te prendre une bonne bite dedans. Viens ma chérie je vais te labourer. A défaut de bite ma main fera l'affaire.  Clallipatra se frotte les mains à l'huile d'olive. - penche toi ma cochonne.  Écarte tes fesses.  Callipatra ne peut résister à l'envie de violer son époux.  Elle serre les doigts et pousse très fort d'un coup.  Philocles regrette d'avoir voulu devenir philoclea. Il hurle comme un goret que l'on egorge. Tout Athènes est vite au courant. Le boulanger vient de se faire violer par son épouse. Quelle chochotte ce boulanger. Se faire prendre par le cul c'est que du plaisir pour un homme bien.  A présent le fist de Callipatra se passe mieux, cela coulisse bien. L'huile d'olive est un bon lubrifiant. Philoclea commence à couiner et à couler.  -Mais tu jouis bien, ma cochonne. Je te préfère ainsi en femme, fini pour toi la virilité.  Je vais t'offrir une cage définitive. Tu ne pourras plus jamais bander. Tu seras désormais ma servante Philoclea, et tu as intérêt à bien obéir, sans quoi je te dresserais au fouet de cordes.  C'est moi qui vais porter la bite en erection à ta place. Je vais demander à Phobios de m'en sculpter une en marbre, avec une partie que je pourrais m'enfoncer dans la chatte et l'autre avec un gros gland pour te defoncer.   C'est ainsi qu en 500 avant JC , philocles devint l'inventeur de l'épilation à la flamme pour se travestir en femme. Et Callipatra, l'inventrice de la cage de chasteté et du god double sans ceinture.  Un couple de boulanger qui savait faire des friand....ises sexuelles.   
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Par : le 20/12/24
Suite du récit chapitre 9 : le dîner au restaurant  Julian revint près de deux heures plus tard et il m’annonça que ce soir je n’aurais pas cours, mais que nous irions dîner au restaurant. J’étais toujours vexée et je me promis de lui faire se souvenir de ce repas. J’allais choisir les mets les plus chers et les vins les plus fins. Et puisqu’il aimait punir j’allais lui en donner l’occasion en étant infernale et mal élevée.   Il m’emmena chez lui et me fit couler un bain chaud et moussant. Pendant que je me relaxais, je l’entendis farfouiller dans les armoires, visiblement il préparait quelque chose. A peine sortie du bain il me fit gentiment mais fermement écarter les cuisses, et d’un geste rapide il glissa dans mon calice deux boules de geisha en métal argenté d’un poids respectable. Puis il écarta mes lèvres et découvrit le capuchon de mon clitoris auquel il fixa une minuscule attache qui l’obligea à rester saillant. Il l’enduisit délicatement d’une pommade. Curieuse je me demandais où il voulait en venir surtout que sur le moment je ne sentis rien de spécial. Avait-il commis une erreur ? Mais lui ne sembla pas se préoccuper le moins du monde de mon absence de réaction. Puis m’entraînant dans la pièce voisine il me présenta la tenue qu’il m’avait choisie pour sortir. Une jolie robe noire courte qu’il m’avait offerte pour mon anniversaire et que j’aimais beaucoup. Les dessous étaient plus coquins : bas, porte-jarretelles et bien sûr mon corset qu’il s’empressa de me remettre et de serrer comprimant ma taille. L’absence de slip ne m’étonna pas. A force je commençais à y être habituée. Nous prîmes sa voiture pour nous rendre à l’auberge. Durant le trajet un léger picotement commença à agacer mon petit bouton et je me tortillais sur le siège à la recherche d’une position confortable. Il ignora mes contorsions semblant absorbé par la route. En pénétrant dans le restaurant, j’adoptais involontairement une démarche sexy. Bien sûr pour un observateur non averti, le fait de porter des chaussures talons hauts, pouvait expliquer en partie cette façon sensuelle de se déplacer, mais en partie seulement. A la vérité je redoutais de perdre ces satanées boules, qui calées dans mon intimité s’entrechoquaient et évoluaient trop librement à mon goût. De plus leurs vibrations me procuraient à chaque pas une sensation étrange.   Le silence se fit à notre entrée et j’avais l’impression que tous les clients présents tendaient l’oreille pour mieux entendre le bruit de tic-tac métallique qui rythmait mon avancée vers notre table. Julian l’avait réservé à l’écart des autres convives. Située dans un renfoncement elle permettait de voir sans être trop exposée aux regards. Je lui sus gré de cette délicate attention tout en me doutant que cela cachait certainement quelque chose. Je m’installais précautionneusement sur la chaise que m’avançait le maître d’hôtel. Bien sûr, comme à son habitude, Julian était très à l’aise dans son rôle et sa prestance naturelle fit des merveilles. En habitué il s’occupa du choix des mets et des vins et je restais silencieuse, mal à l’aise dans ce décor trop chic pour moi. Moi qui voulait provoquer et choquer c’était plutôt raté. De plus, j’étais en train de lutter contre une irrésistible envie de glisser un doigt sur mon clitoris, pour soulager la chaleur qui lentement mais sûrement se propageait à tout mon sexe. Je devais me retenir pour ne pas me donner en spectacle. Il s’en aperçut et mit nonchalamment sa main sur le haut de ma cuisse, remontant du même coup un peu la courte robe et dévoilant un carré de chair nue. Le garçon arriva à ce moment et je surpris son regard posé sans vergogne sur le haut de mes cuisses. Il ne cilla pas et fit son service sans montrer aucune trace de trouble. Bien évidemment Julian n’ôta pas sa main se délectant de cette scène et de ma timidité. « Tu es toute rouge, veux-tu que je demande des glaçons pour te rafraîchir un peu le visage et le reste ? » Quel sale hypocrite pensais-je, une fois de plus il jouait de mes émois. Je choisis d’ignorer sa pique et je souris, du bout des lèvres. Le repas était en tout point excellent et le vin de qualité. Je me décontractais peu à peu. Après tout nous étions dans un endroit superbe en train de déguster des plats délicieux. Et l’homme qui m’y avait emmené était beau, cultivé et prévenant. Mon changement d’attitude l’enchanta et il entreprit de me conter la suite de son histoire.   « Je revenais enfin dans mon pays, la France symbole des libertés. Mon arrivée coïncidait avec un souffle de renouveau qui balayait les anciennes valeurs. Les français sortaient de plusieurs siècles d’hypocrisie en matière sexuelle. Le cinéma X sortait du ghetto. Les Champs-Elysées étaient recouverts d’affiches à la gloire d’Emmanuelle… Peu après mon arrivée je découvris le roman de Pauline Réage, « Histoire d’O »et les souvenirs d’Asie me revinrent en mémoire. Dans la ville où je m’étais installé, je fus rapidement accueilli dans les cercles des notables. C’est au cours d’un de ces dîners, que je rencontrais Sandrine. Une jeune femme qui venait de créer son école. Sandrine avait une double personnalité. Timide et réservée avec les hommes, elle aimait diriger et commander la gent féminine. J’en fis mon amie. Mais je crois que tu la connais déjà très intimement il s’agit de Mademoiselle Pinbal. « Et tu en as fait ta maîtresse » lui lançais-je perfidement. « Et ma soumise aussi, elle est bien mieux dressée que toi et je lui dois beaucoup. C’est elle qui m’introduisit dans l’univers du SM. Elle m’apprit l’existence d’un club très fermé «la Confrérie des Maîtres du Manoir » et me parraina afin que je puisse en devenir membre. Mais elle me prévint que les conditions d’admission étaient draconiennes. Outre le prix de l’adhésion, qui revenait à une petite fortune il fallait réussir trois épreuves. Celles-ci étaient loin d’être symboliques. Malgré mes questions elle refusa de m’en dire plus. Bien décidé à les surmonter, je pris rendez-vous et me rendis un vendredi soir à l’endroit indiqué. »   Sa main tenait la mienne et ses doigts se serrèrent à ce souvenir.   « J’étais pas mal anxieux en atteignant le Manoir. Il était entouré de hauts murs et se trouvait au milieu d’un parc aux arbres centenaires. Tout à fait le décor rêvé pour ce genre d’activités. Après m’être annoncé à l’entrée du parc, je franchis les grilles. Arrivé au pied de l’escalier un valet m’accueillit et m’introduisit à l’intérieur. D’un geste il me désigna une porte au bout du couloir. Je me retrouvais dans un salon aménagé avec goût. Des gravures d’éducation anglaise ornaient les murs. On y voyait des adolescents le corps ployé en avant, les fesses dénudées, en train de subir la fessée sous le regard d’adultes sévères. Un tapis moelleux et un fauteuil de cuir, semblaient inviter à la lecture des ouvrages rangés dans l’immense bibliothèque murale. Tous les grands classiques de la littérature érotique y étaient assemblés par thèmes. Distraitement je feuilletais l’ouvrage de Sade «Justine ou les malheurs de la vertu ». La seule porte visible donnait sur une minuscule salle de bain. J’y pris rapidement une douche froide, puis revêtu d’une robe de chambre je revins au salon. »   Il fut interrompu dans son récit par l’arrivée du plat suivant. Une sandre au safran sur son lit de salade. Je le goûtais, c’était délicieux. Le sauternes s’accordait merveilleusement avec ce plat. Il reprit entre deux bouchées. « A cet instant une partie de la bibliothèque pivota, dévoilant un passage. A l’entrée une jeune fille était suspendue. Grâce à un ingénieux système son corps pivotait lentement, l’exposant entièrement à mon regard. Elle était vêtue d’un corset de cuir noir, qui enserrait sa taille, et projetait en avant deux seins rebondis. Elle avait le sexe entièrement épilé et tenait dans sa bouche une cravache.   Le tableau était d’une beauté saisissante et le symbolisme de la scène m’apparut clairement. Délicatement je lui ôtais la cravache et le regard de la fille plongea dans mes yeux, pour s’abaisser aussitôt en signe de soumission. « Pour poursuivre vous allez devoir me cravacher. Ce ne sont pas mes cris, ni mes supplications qui doivent vous arrêter mais mes larmes qui vous serviront de clé… ». Dès le premier regard, j’avais compris que la fille exposée était loin d’être une novice. C’est à un véritable examen de passage que je suis convié et en cas d’échec je serais éliminé et renvoyé. La cravache à la main, je contemplais la jeune fille Elle était véritablement très belle avec ses mains liées au-dessus de la tête, et ce corset qui mettait son corps en valeur. Presque autant que toi ce soir » me dit-il en m’embrassant. « D’un coup sec je lui cinglais la croupe et un petit cri s’échappa de la bouche de la fille. Le face à face reprit. Interminables instants où Maître et soumise s’épient.   Puis soudainement le sifflement de la cravache et les cris de la fille se succédèrent à un rythme rapide. Je maniais la cravache à toute volée, n’épargnant aucune partie du corps et des traces zébrées apparaissaient sur les endroits les plus fragiles. Son corps pivotant inlassablement elle ne put que subir et souffrir. Victime consentante, jouet aux mains du bourreau qui méthodiquement la torture. La fille hurlait à présent sans discontinuer sous la morsure, me suppliant d’arrêter jetant son corps en arrière dans l’espoir d’échapper à la brûlure des coups. Des hoquets agitaient tout son corps et des larmes inondaient son visage. La voyant en pleurs, si vulnérable, je lâchais la cravache et mes lèvres s’approchèrent de ses yeux. Dans un geste d’une infinie tendresse, je bus ses larmes en la couvrant de baisers. »   Cela faisait plusieurs minutes que je cherchais le moyen d’éteindre le feu brûlant de mon sexe. Heureusement dans ce genre d’endroits de grandes nappes préservent une certaine intimité. Je lui saisis la main et la glissait vers mes cuisses afin qu’il apaise la chaleur qu’il avait attisé. Mais il la retira et attrapant mes doigts, il glissa mon index dans sa bouche et le retirant tout humide, il me demanda de me caresser. J’obéis surprise. Tout en m’observant pendant que j’essayais de soulager mon petit bouton, il continua à manger. Mais plus je me caressais et plus mon sexe s’enflammait. Mon va et vient s’accélérait. et plusieurs fois je faillis être surprise par le serveur en train de me tripoter dessous la table. Cela ne sembla pas troubler outre mesure Julian et il poursuivit. « Mon examen de passage réussit, je pénétrais dans une pièce ronde où m’attendait la deuxième épreuve.   Trois portes attirèrent mon regard, toutes trois décorées par des parties de corps de femmes nues sortant d’ouvertures spécialement aménagées.   De la première sortait une jolie paire de jambes avec un fessier de toute beauté. Il s’offrait dans la délicieuse courbure d’un corps que l’on devinait sublime.   Dans la deuxième porte, une figure des plus avenantes s’emboîtait comme un bijou dans son écrin. Ses yeux étaient bandés et la bouche entrouverte laissait deviner de petites dents nacrées.   La troisième porte exposait dans un écartement tout à fait impudique, un bassin et deux jambes gainées de bas noirs.   Chacune de ces femmes offrait la partie de son corps la plus parfaite et il aurait été très mal vu de ne point honorer tant de beauté. Aucune d’elles ne pouvait voir la personne qui allait la caresser ou pénétrer son corps. Elles ne pourront échapper à aucune étreinte. Mais le voulaient-elles ? Comprenant tout l’intérêt du jeu, je sus que la fille qui recueillera ma semence m’ouvrira sa porte. Et le labyrinthe des plaisirs interdits continuera à me dévoiler ses trésors. Tel un gourmet, je m’approchais de celle qui proposait sa bouche et je lui fis lentement sucer mon sexe dressé. Une de mes mains s’empara de la chevelure blonde et imprima un mouvement rapide de va et vient, pendant que l’autre lui malaxait les seins, étirant les tétons et les pinçants. La fille haletait, sa bouche enfouit mon membre de plus en plus vite et je gémissais doucement au bord de la jouissance. Dans un sursaut de conscience je l’abandonnais, désireux de goûter à d’autres plaisirs. Je m’approchais alors de ce bassin lisse et doux qui laissait apercevoir des pétales roses, ornées d’un clitoris, dont le bouton au vu de sa taille a dû être l’objet de soins attentifs. Saisissant à deux mains les jambes gainées de bas noirs, je la pénétrais en douceur, accélérant progressivement jusqu’à lui donner le rythme voulu. Après quelques minutes de cette insolite pénétration, j ela quittais et me dirigeait vers les fesses de la troisième. Mon sexe, tel un pal s’insinua dans son sillon et d’un coup de rein brutal pénétra son orifice secret. Bien que je ne puisse pas voir son visage j’étais certain qu’elle avait dû crier sous l’assaut. Je sentis à la contraction de ses muscles qu’elle était forcée et fouillée d’une manière trop brutale à son goût.   Faisant fi de cette tentative de rébellion, je me cramponnais à ses hanches et continuais à la fourrager énergiquement. Au bout d’un moment lassé, je retournais vers la bouche aux longs cheveux blonds dorés. Jouant à lui enrouler les boucles le long de mon sexe, je lui imprégnais les cheveux de mes odeurs. Puis, je forçais ses lèvres, guidant sa tête je fis monter lentement mon plaisir jusqu’à la jouissance finale. »   Je n’arrêtais pas de mouiller plus ou moins discrètement mon doigt, et le glissant sous ma robe je tentais de noyer le feu qui enflammait mon bas ventre. Mais l’eau et ma salive semblaient vouloir propager l’incendie plutôt que le circonscrire. En désespoir de cause je décidais d’aller aux toilettes, mais il me retint et d’un signe me fit comprendre que je ferais mieux de me rasseoir. « Tu ne voudrais pas manquer la suite de mon histoire » « Non, pour rien au monde » « Tu m’en vois ravi, alors reste à mes côtés.   Donc après quelques instants de délicieux abandon, je poussais la porte dans laquelle était encastrée la fille. Je me retrouvais dans un couloir faiblement éclairé. Je le parcourus rapidement, et j’ouvris une autre porte donnant sur une pièce minuscule. Une corde pendait d’une ouverture au plafond et je me mis à grimper. Après un rétablissement acrobatique, je me retrouvais dans une salle de sport vaste et lumineuse.       Au centre trônait un ring. Tout autour des chaises occupées par des spectateurs. Certains avaient des esclaves à leurs pieds occupés à leur donner du plaisir, en attendant le début du spectacle. A ma vue des applaudissements et des sifflets éclatèrent et je réalisais que je devais combattre. Mon adversaire, une fille au corps nu enduit d’huile me fit signe d’approcher et de me mesurer à elle. Elle était entièrement épilée. Sa tête était rasée afin de ne pas offrir la moindre prise à son adversaire. Une courte chaînette dépassait de son sexe. Sous les encouragements du public elle tira dessus faisant apparaître une clé ancienne, large et crantée. Le but était simple. Lui dérober la clé, sésame de la victoire. D’un geste rapide elle remit cet étrange instrument en place, le calant bien dans ses profondeurs. Dun bond souple je me hissais sur le ring. Rejetant ma robe de chambre j’apparus nu, plutôt musclé et en parfaite condition physique.   C’était vrai qu’il était plutôt bien foutu. Le genre d’hommes qui possède un charme incontestable auprès de la gent féminine. J’en avait fait l’expérience plus d’une fois. Les femmes étaient attirées par lui et je surprenais certains regards éloquents qui s’attardaient sur ses épaules et sur son torse. Jouant mon rôle de secrétaire, je n’apparaissais pas comme une menace et certaines n’hésitaient pas à me questionner sur sa vie privée. De savoir qu’il était célibataire les laissait souvent rêveuses.   J’avais un peu perdu le fil de son récit, lui continuait à raconter.   « La fille glissa le long du ring, féline, prenant au passage des poses sexy qui provoquèrent l’enthousiasme des spectateurs. J’essayais de la bloquer dans un coin mais elle, telle une anguille, fila sur le côté. Elle me nargua tout en me tenant à distance par d’adroits coups de boxe française. Je décidais de foncer sur elle mais avec agilité, elle esquiva et entraîné par mon élan je me reçus durement dans les cordes. La fille en profita pour m’asséner de violents coups dans le dos et les côtes. Le souffle coupé, je m’écroulais lourdement sur le tapis. Avec adresse elle se laissa tomber de tout son poids, coude en avant, sur le haut de ma cuisse. Je hurlais sous la douleur et essayais de lui échapper. Mais elle était déjà derrière moi. Adroitement elle m’emprisonna les bras en prenant appui sur ma nuque. Le public survolté encourageait la lutteuse. Déchaînée celle-ci frotta ses seins saillants et huilés le long de mon dos, mimant un orgasme sauvage, tout en offrant sa croupe de manière obscène aux spectateurs. Dans un sursaut désespéré, je jetais tout mon corps en avant, faisant basculer la fille par-dessus ma tête. Déséquilibrée, elle s’affala sur le tapis. Mes 80 kilos étaient maintenant sur elle. Je tentais d’immobiliser ce corps qui gigotait et de lui écarter les cuisses, mais en pure perte. Pour avoir une chance de saisir la chaînette je devais la mettre sur le ventre.  Je tentais la manœuvre, la réussit je ne sais trop comment. La maintenant au sol d’une poigne de fer je remontais de ma main libre le long de ses cuisses. Elle résista. Ulcéré, je lui envoyais de grandes claques sur les fesses. Frappant de toutes mes forces. Involontairement elle se cabra sous les coups et j’en profitais pour agripper la chaînette. Vaincue, elle dut écarter ses jambes sous peine de se faire déchirer les entrailles. Poussant un cri de victoire je tirais et brandis la clé et le public en liesse me fit un triomphe. La précieuse clé à la main, je quittais la salle du combat et me dirigeais vers une porte épaisse et lourde à la serrure ouvragée. Des figurines étaient sculptées au fronton.   L’une d’entre elle représentait saint Michel terrassant le dragon, d’autres le combat du bien contre le mal. La clé s’adapta parfaitement et la porte s’ouvrit sans le moindre grincement. Je m’engageais dans un escalier à colimaçon. Des flambeaux éclairaient les parois. La descente me sembla interminable et le froid des marches me fit frissonner. Arrivé en bas je fus accueilli par une jeune fille vêtue d’une courte robe de toile. Frêle, les cheveux courts elle devait être âgée d’à peine 19 ans. Après une courte révérence elle s’adressa à moi. « Bienvenue dans ses lieux, vous voilà au terme de votre initiation. Veuillez me suivre après m’avoir remis la clé ». Et dans un mouvement vif elle saisit un présentoir orné de velours rouge sur un petit meuble dévoilant au passage un petit fessier charmant. Je  déposais la clé sur l’écrin et la suivit. Détachant ses yeux de ce corps juvénile je découvris l’imposant caveau. Entièrement voûté celui-ci n’était éclairé que par des torches. De nombreux instruments de torture étaient disposés dans les coins. Sur une estrade se dressait une immense table de monastère. Trônant derrière, trois personnages en tunique, le visage dissimulé par des cagoules m’observaient. Respectueusement la jeune fille se prosterna devant eux, puis grimpant agilement les quelques marches elle déposa le présentoir supportant la clé. Toujours silencieuse elle redescendit les marches et s’agenouilla dans l’attente des ordres. Je m’approchais à mon tour et je m’immobilisais aux pieds de la tribune. Le personnage central prit alors la parole d’une voix grave. « Félicitations vous avez réussi vos trois épreuves. Nous avons le plaisir de vous accueillir parmi nous et de vous élever au rang de Maître de la Confrérie du Manoir. Avec tous les droits et les devoirs qui sont rattachés à ce titre. » Son voisin de droite poursuivit « Vous aurez à votre disposition des esclaves. Vous pourrez les utiliser, les dresser, les humilier selon vos exigences » Le dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. Le dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. L’anonymat doit être total. Cette clé devient la vôtre et elle vous ouvrira toutes les portes du Manoir. » Impressionné, je les remerciais et déclarais vouloir tout mettre en œuvre pour être digne de ma nouvelle fonction. Sur un geste du Maître de cérémonie la jeune fille se leva et se plaça à mes côtés. « Elle vous guidera pour votre première visite au Manoir. Allez maintenant et profitez de nos services »   Et voilà tu sais maintenant comment je suis devenu un Maître. » Il but une gorgée de vin avant de reprendre. « J’aime particulièrement ce Manoir et je m’y rend encore fréquemment. D’autres cercles existent de par le monde et il se pourrait bien que je t’emmène un de ces jours dans l’un d’eux. » « Pour être initiée ? » « Ou vendue » son ton était léger. Mais je ne souris pas, j’avais appris à me méfier de ces boutades. On était arrivé au moment du dessert. La salle c’était peu à peu vidée et nous étions les derniers convives. Le serveur prit notre commande et Julian lui dit quelques mots à voix basse. Curieuse, je tendis l’oreille mais je ne saisis pas les paroles. Pourtant la façon dont me regarda le serveur m’inquiéta. Que manigançait-il ? A peine le serveur parti, il me demanda de sa voix de Maître de me lever et de me mettre face à ma chaise. Je m’exécutais, il se plaça à mes côtés et m’expliqua la position qu’il souhaitait me voir adopter. En chandelle sur la chaise, dos contre le dossier et les cuisses repliées. Je le regardais interdite me demandant s’il était sérieux ou non.   Mais il n’avait pas le moins du monde l’air de plaisanter. Je refusais farouchement prétextant que le lieu ne se prêtait pas à ce genre d’exhibition. « Tu vas obéir et vite, sache pour ta gouverne que c’est le directeur lui même qui va ramener le dessert et que c’est un ami, membre de la Confrérie. Alors ne fais pas d’histoires. » Je m’inclinais de mauvaise grâce et il dut m’aider à me positionner car la pose n’était pas facile à prendre. Pour parfaire le tableau il retroussa ma robe jusqu’au dessus de ma poitrine dévoilant mon corset et mes seins. L’effet était saisissant. On ne voyait plus que mes fesses blanches ceintes du noir de mes bas et du corset, avec en leur centre mon sexe telle une fleur prête à éclore. Il écarta complaisamment mes cuisses y plaça mes mains m’enjoignant de ne pas bouger, et mes lèvres s’entrouvrirent comme deux pétales dévoilant  toute mon intimité dans une rare impudeur. Il extirpa lentement les boules de geisha de mes profondeurs, constatant au passage que j’étais trempée. Le patron arriva peu après et apprécia la scène en connaisseur. Puis s’approchant de moi il complimenta mon Maître sur ma beauté et écartant encore plus ma corolle y glissa délicatement une corbeille en biscuit en forme de cône. Il la fourra ensuite de boules de sorbet, de fruits rouges le tout arrosé d’un coulis de framboises surmonté de crème fraîche. J’étais ainsi devenu le réceptacle qui contenait le dessert de mon Maître.   Le froid de la glace engourdit peu à peu l’intérieur de mon sexe et un peu de crème coula le long de mon petit bouton toujours exagérément excité. Taquin, mon Maître la lécha d’un coup de langue habile s’attardant sur mon clitoris puis, afin de mieux voir ce qu’il allait savourer, il exigea une chandelle. L’on m’en introduit une, sans délai, dans le fondement et une douce lueur baigna la scène. Tout était en place pour le bouquet final et une bouteille de champagne fut servie à mon Maître et à son ami.
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Par : le 18/12/24
Je me souviens parfaitement de ce jour, non pas parce qu’il était exceptionnel pour moi, mais parce qu’il l’était pour elle. Une simple mission : acheter une baguette et prendre un café. Ridiculement banal, n’est-ce pas ? Mais sous mes ordres, tout, même l’acte le plus insignifiant, devient une preuve de soumission totale. Ce matin-là, je lui ai ordonné d’insérer un plug anal avec une queue de renard. Pas un jouet discret, mais un symbole évident. Une invitation à la honte, un rappel constant de qui détient le pouvoir. J’ai choisi une jupe en cuir pour elle, suffisamment moulante pour que la silhouette de la queue éveille la curiosité sans tout révéler. Elle est sortie, le visage déjà teinté de rouge. Je savais que chaque pas qu’elle faisait était une torture douce, une caresse humiliante contre sa fierté. Le plug, bien ancré, amplifiait chaque mouvement de ses hanches. Quand elle est arrivée à la boulangerie, je l’imagine demander sa baguette, la voix tremblante, incapable de soutenir le regard du vendeur. Peut-être avait-il remarqué quelque chose. Je l’espère. Le véritable moment de gloire était au café. Elle m’a avoué plus tard que s’asseoir était une épreuve insupportable. Le plug s’enfonçait un peu plus, envoyant une vague de plaisir et de honte à travers son corps. La serveuse l’a regardée plusieurs fois. Avait-elle compris ? Je me plais à penser que oui. Peut-être qu’elle a vu la queue appuyer contre la chaise, ou peut-être que c’était son rouge aux joues qui la trahissait. Chaque instant était calculé, une orchestration parfaite de son humiliation. Je ne lui ai pas permis de retirer le plug jusqu’à ce qu’elle rentre, et même là, elle devait d’abord me le présenter, encore chaud de sa honte. Ce n’était pas juste un jeu. C’était une affirmation. Je l’ai marquée ce jour-là, doucement, publiquement, et elle a adoré chaque seconde. Elle m’appartient, et le monde entier peut bien le deviner. Cette journée restera gravée, non seulement dans son esprit, mais aussi dans le mien. Et la prochaine fois ? Peut-être que je rajouterai un élément supplémentaire. Après tout, la honte n’a pas de limite.  
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Par : le 17/12/24
Je découvre Laure sous un autre jour. Je suis perdu, j’ai mal, mon cœur s’écrase contre ma poitrine. Je me sens oppressé mais en même temps, une excitation, comme jamais ressentie, s’empare de moi. Je la sens, dans chaque parcelle de mon corps, de mon être, de mon âme. Mon esprit alterne, entre l’émoi et le désir, incommensurable, de plus en plus incommensurable. Emoi et envie, s’emmêlent, s’entremêlent, fusionnent, ne font plus qu’un. Un étrange et extraordinaire désir et paradoxalement contrasté, contradictoire. Douleur et jouissance, jalousie et excitation, réticence et envie, tout est confus. Mes yeux sont rivés sur le corps de Laure, qui comme une ode s’offre, peu à peu, à son dominant qui répand sa maitrise sur tout son être. Elle est nue devant moi, devant lui, avec toute sa pudeur, mais elle la sacrifie pour lui, elle le lui offre. Son pied est toujours sur l’accoudoir du fauteuil, cambré, comme si elle se prosternait. Il est fuselé et le rouge noir, de son vernis, accentue plus encore la bague qui orne désormais son orteil. Elle porte son sceau. Paul pose sa main sur sa cheville et la remonte le long de son mollet, de sa cuisse, tout en me fixant intensément. Il marque le galbe de sa jambe, qui m’envoute. Sa position se cambre d’avantage, a chaque avancée de la main de son maitre. Ses fesses s’arrondissent fermement et me donne envie d’elle comme jamais. Je perçois le scintillement du rosebud qui scelle son anus, qui me sera, désormais, interdit.    L’équilibre de Laure, semble précaire, son dos chancèle, mais m’envoute comme une danse serpentine. Je suis en orient, à l’image de la chaine qu’elle porte à la cheville. Eunuque de ce harem, dont elle est la seule, l’unique, l’incroyable cadine. La favorite. La main du Sultan s’arrête à l’orée de son sexe. Il a assurément effleuré, ses grandes lèvres, totalement dévoilées. Laure sursaute, trésaille et soupir lorsqu’il arrête brusquement sa progression. Je ne sais pas, si sa plainte est celle d’un soulagement ou d’une déception. Je suis de plus en plus bouleversé. « Laure n’as-tu pas un présent à m’offrir également ? », lâche soudain Paul. « Oui mon Maître » chuchote Laure en gardant la tête baissée. « Plus fort, Laure, ton mari n’a pas bien entendu » reprend Paul. « Oui Mon Maître » lâche-t-elle à son tour avec plus de tonalité mais avec une grande pudeur. Mon Maître, je suis estomaqué. L’utilisation de ce pronom personnel me fait l’effet d’une aiguille qui me transperce le cœur et pourtant je sens mon érection s’accentuer davantage. Laure se détourne du fauteuil et se dirige vers une console de notre salon. Ses pas ne pas ne semblent pas toucher le sol, ils s’inscrivent dans une farandole lancinante. La pierre du rosebud ondule à chaque mouvement et crispe les arabesques de ses fesses qui semblent chuchoter, appeler quelque chose, dont je ne suis pas sûre de saisir ou que je crains de savoir.     Elle ouvre un tiroir, y saisit un objet que je ne peux voir de ma position et reviens vers son Maître. Elle tient en main une laisse rouge toute fine et un petit collier en cuir noir orné d’un petit anneau argenté en son centre. Elle les tend à Paul qui se lève et lui ordonne de se mettre à genou. « Tu as bien choisi tes liens, Laure », lui félicite-t-il lorsqu’il passe le collier au coup. La laisse retombe entre ses seins voluptueux, souples et arrogant. Ses tétons, dont elle a si honte, pointent insolemment. Ils sont incandescents et pourpres et font saillir le teint de porcelaine de sa poitrine. - « A présent suce moi » ordonne Paul en tirant, fermement, la laisse pour attirer la tête de Laure contre son entre-jambe. Ma femme, si fière et rebelle, à l’accoutumée, est totalement sous son joug. Elle défait son pantalon et prend le sexe de Paul en bouche délicatement. Paul m’avait longuement interrogé, lors de notre première entrevue, sur les qualités sexuelles de Laure. Je lui avais vanté ses fellations. L’art qu’elle avait d’enlacer de sa langue mon sexe, des délices qu’elle semait en parcourant ma tige, des frissons qu’elle provoquait en léchant mes bourses jusqu’au zone plus reculées. Laure se donnait avec plus de gourmandise. Sa bouche allait et venait, léchait, suçait, gobait. Alternait entre l’érection de son maitre et les contreforts de son sexe de plus en tendu. Elle soupirait, gémissait même, plus elle avalait la virilité de son maitre, qui explosa violemment en elle, dans sa bouche, sans qu’elle ne fasse le moindre mouvement de recul, bien au contraire. Laure l’avala comme une offrande, alors qu’elle n’avait jamais, au grand jamais, voulu m’accorder une telle faveur, en dix années de vie commune. Elle lui donnait plus qu’elle ne m’avait jamais donné. Il s’en alla, en accrochant sa laisse et son collier au porte manteau de notre entrée, afin qu’ils soient offerts à la vue de tous nos visiteurs à l’avenir, sans qu’ils n’en comprennent le sens, et qu’ils nous rappellent à chaque instant, la soumission de Laure.    
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