La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 16/04/25
Dernière soirée dans cette maison, et même si je n’avais rien imaginé de particulier, c’est probablement pire. Pour commencer, la clé sur la porte pour m’empêcher d’entrer. Heureusement mon grand m’a vu et est allé chercher sa maman pour que je puisse quand même entrer. Elle venait de coucher le petit, donc elle m’a simplement dit « ah, bah tu vas pouvoir coucher le grand. Et n’entre pas dans la chambre du petit », OK merci pour l’instruction. Et puis elle me dit qu’elle a déjà mangé, et qu’elle va en profiter pour aller prendre sa douche et puis se « coucher » (en réalité elle ne cache plus vraiment qu’il s’agit en fait de se vautrer dans son lit pour faire défiler séries et autres conneries sur son téléphone). Bien, je vais profiter de mon grand, de ce dernier câlin ici, pas grave si ensuite, à 20h30, je me retrouverai seul parce que ma future ex-femme est trop fatiguée pour daigner m’adresser la parole et préfère aller se « coucher », c’est pas comme si c’était la dernière soirée que je passe ici.   J’ai du mal à lui pardonner ça à chaud, et je me dis que cette rancoeur risque d’être tenace, mais l’avenir le dira. Mon fils ainé par contre quelle leçon d’amour et de résilience, c’est vraiment un ange. Il débordait d’amour, d’un calme et d’une douceur inhabituelle. Il a eu l’idée de me dire que quand je serai à mon appartement et lui ici, donc quand on sera séparés, il m’enverra tous les soirs un câlin géant qui ira jusque chez moi. Évidemment que moi aussi mon garçon, de toute façon je t’aime si fort qu’il n’y a pas un endroit sur terre où tu seras jamais à l’abris de mes câlins géants à moi. Et puis j’ai pleuré aussi, mais j’étais heureux de voir le petit bonhomme formidable en face de moi, alors il n’a même pas réagi. Il m’a juste fait une démonstration de la puissance de ses câlins, en me serrant le plus fort possible entre ses bras. Et puis au moment de le laisser, il n’en finissait plus de m’envoyer des bisous, il m’a même fait le signe du coeur avec ses doigts. Et puis il m’a dit qu’il avait réparé un peu les bêtises qu’il avait faites sous le coup de la colère.   Pour lui expliquer, à lui et à son frère, ce qui allait se passer avec ce divorce, j’avais fait un petit schéma, pour montrer que seul le lien d’amoureux entre madame et moi était défait, tous les autres liens persistaient (y compris le lien fonctionnel entre le papa et la maman, même si celui-là va être mis à l’épreuve) et que donc l’amour entre lui et sa maman, lui et son papa, lui et son frère, mais aussi entre son frère et son papa ainsi qu’entre son frère et sa maman persisteraient. Alors quand il était en colère, il allait gribouiller pour rayer le lien symbolisant l’amour entre lui et moi. Je lui ai dit que ça ne changeait rien pour moi, que je l’aimais et l’aimerai toujours, mais il a recommencé quelques fois, et ça me faisait affreusement mal à chaque fois. Mais ce soir, il m’a dit qu’il avait écrit les lettre AM sur ce lien pour signifier « amour », parce qu’il sait bien qu’on s’aimera toujours. Et j’ai trouvé ça tellement beau, j’en pleure encore à chaudes larmes. Je suis tellement fier de lui, je suis tellement sûr qu’il traversera cette séparation comme un chef. Ça me fait du bien.   Je pars ensuite manger seul, j’entends au dessus de moi le haut parleur d’un téléphone, probablement une série, mais personne ne daigne ouvrir la porte et éventuellement se joindre à moi. On aurait pu discuter un peu, partager des souvenirs qu’on a vécu ici, mais non, même pas de tristesse ou de colère assumée, vraiment vécue, juste cette fuite à travers son écran comme une zombie, comme toujours. J’ai du mal à accepter, mais c’est comme ça, au moins je me souviens de pourquoi je pars, pourquoi après cette nuit, je plie mes affaires et je m’en vais, définitivement.   Justement, il reste quelques affaires à récupérer, comme des jeux de société (après tout je ne joue qu’avec mon fils et ma famille quand ils viennent, alors autant que j’en embarque un maximum). J’ai même retrouvé deux jeux qui étaient à moi quand j’étais enfant / ado, qu’on avait dû ramener de chez mes parents. Bah ces jeux verront encore une nouvelle maison. Et puis l’armoire avec les costards à vider, j’en mets pour ainsi dire jamais, la dernière fois qu’on a été invité à un mariage, j’avais opté pour une veste crème assez chic mais une simple chemisette bleue sans cravate, et un jean bleu. Ces cravates, ces chemises, qu’on achète pour les porter une fois et les laisser moisir dans un placard, juste pour faire comme les autres, je me dis que je n’ai plus envie de jouer à ce jeu là. Et puis je sors le costume que je portais le jour de mon mariage, sans véritable pincement au coeur. J’en avais déjà pas grand chose à foutre à l’époque, de ce costume, je m’en tape encore plus aujourd’hui. Je me dis que je pourrais faire un acte symbolique avec, le découper pour en faire autre chose, le brûler et disperser ses cendres je ne sais où (ça pollue, je sais) ou bien me torcher avec. Ce n’est qu’un bout de tissu, que je ne mettrai plus jamais, qui incarne un statut que je n’ai jamais vraiment assumé, celui de mari. Il est aussi le symbole d’une journée de démonstration de notre amour, d’un putain de mariage que j’ai subi de A à Z, et ça a commencé par la préparation des festivités, à travers laquelle j’ai glissé comme une anguille. Madame a tout géré, elle et sa famille, pour en faire une belle démonstration de bonheur bourgeois. J’ai été quand même content du lieu qu’elle avait choisi, on avait sacrément bien bouffé, assez élégant mais aussi très généreux.   Mes potes avaient été rincés dès le vin d’honneur, faut dire que ces andouilles étaient parti le matin même et avaient avalé les 750 bornes avant d’enchaîner avec le mariage. J’étais content, je me souviens, de retrouver mes potes, et puis ma famille aussi. Mais mes potes surtout, et le livre d’or qu’ils ont épouvantablement trashé me donne le sourire rien qu’à y penser, un peu de vie, de légèreté dans ce monde d’apparence. Y’avait l’appareil photo type « polaroid » qui nous avait permis de faire de belles photos de groupe à la tombé du jour, dont une belle rangés de pantalons baissés et de culs nus. Et puis JJ complètemet torché qui a fini par écrire n’importe quoi sur je ne sais combien de pages, avec des dessins de personnages nus, grosses bites rayant le plancher et nibards opulents. À part ça, je me souviens de ma grand mère qui a été dans les derniers à aller se coucher après avoir couché je ne sais combien de bouteilles de champagne (on était d’ailleurs allé le chercher vers là où elle habitait avant), et puis bien sûr mon grand frère qui m’a fait fumer un pétard qui, à ce moment de la soirée, avait juste bousillé mon cervelet… j’ai eu des troubles majeur de la coordination, j’arrivais même plus à servir une coupe de champagne à ma grand-mère, c’est dire ! Je me souviens pas de grand chose d’autre, sauf de M qui avait pris mon neveu pour un con en lui faisant croire que c’était Maître Gim’s, le vrai ! Et le gamin y croyait, un peu.   Faut dire que la veille, avec S, mon témoin (le deuxième étant JJ), on avait descendu à l’hotel une bouteille de whisky japonais, accompagné par mes parents et (toujours) ma grand-mère qui nous avait aidé un peu à vider le breuvage nippon. Enfin je ne sais plus très bien en fait. Mais j’avais dû commencer cette journée pas très frais, je l’ai fini de la même manière. Donc évidemment pas grand chose ne s’est passé dans la chambre d’hôtel des mariés. C’est assez symptomatique en fait, de tellement de choses qui allaient se passer. Ça me fait penser au fait qu’à la veille d’un autre évènement supposément important, le concours d’internat (celui qui détermine la spécialité et la fac qui seront les nôtres pour l’internat, c’est à dire la fin des études de médecine - et probablement la phase la plus importante) ; la veille de cet évènement, on avait aussi descendu un bouteille de whisky pur malt avec mon coloc’ M (à cette époque il ne se prenait pas encore pour Maître Gim’s) et donc que j’avais une sacrée gueule de bois pour attaquer ce concours crucial auquel je ne m’étais absolument pas préparé. Je sais pas si je cherche à échouer dans tout ce que je fais ou bien si c’est pour donner plus de valeur à un éventuel succès, mais je me dis que j’ai passé ma vie à avancer en me mettant tout seul des boulets aux pieds. Je sais pas ce que ça aurait été si j’avais eu les chevilles libres, peut-être pas vraiment mieux en fait… mais peu importe, ces expériences devaient se faire, et elles devaient se faire exactement comme ça, sinon je ne serais pas là ce soir, à vous écrire ma dernière soirée ici, dans cette maison, ma dernière soirée avant la véritable séparation.   J’ai fini par charger la voiture, et remettre en place le coffre de toit. Ça pourrait toujours servir, et puis je vais quand même pas laisser traîner ça là ou le foutre à la poubelle. Et puis j’ai ressenti le besoin d’aller embrasser les petits qui dormaient, et j’ai pleuré ce que je pensais être toutes les larmes de mon corps (mais en fait il en restait encore) car c’était la dernière fois que je les regardais dormir dans ces lits, mes deux anges. Je leur ai rappelé combien je les aime, et leur ai souhaité plein de beaux rêves dans ces lits, et que même si je n’étais plus dans cette maison, que je serai toujours avec eux. Je sais pas pourquoi j’ai tant pleuré, je ne me sens pas vraiment triste, mais l’évocation d’une habitude qui prend fin, d’une partie de leur histoire qui va dorénavant s’écrire sans moi, ça me fait de la peine.   Enfin, je me suis dit que j’allais dire au revoir au jardin, que j’ai tant négligé depuis tout ce temps. Je me disais toujours que quand même, j’aurais bien voulu m’en occuper mais que je n’avais pas le temps avec les enfants et le travail. Mais je n’en suis plus si certain aujourd’hui. Je ne suis pas certain d’être du genre à pouvoir me sentir légitimement propriétaire d’un morceau de « nature », peuplé de milliers d’espèces, de milliards d’êtres vivants. En quoi foutre un coup de tondeuse sur tout ce bordel fait de moi le maître de cet espace ? J’ai bien planté quelques trucs, des plantes aromatiques surtout, mais c’était pour bouffer alors je me motivais pour en prendre soin. Trois arbres aussi, pour créer un puit d’ombre au milieu du terrain nu. C’était mon idée, et même si je n’en ai pas pris soin de ces arbres, ils sont là, et font leurs feuilles pour le deuxième printemps. Alors j’ai eu envie de leur souhaiter une belle vie, à ombrager mes enfants, mais pas moi. Et puis je leur ai dit qu’ils se porteront sûrement mieux sans moi, puisqu’une fois que j’aurais levé l’ancre, mes ex-beaux-parents retraités, mes ex-voisins, se feront une joie d’avoir un deuxième jardin plus grand, pour le bien-être de leur fille, évidemment. Alors ce terrain sera mieux entretenu, c’est certain. Dans la globalité, je m’en fous, ça me fait ni chaud ni froid, mais je suis content pour mes trois arbres, ils en prendront soin, ils seront beaux (les arbres, pas mes ex-beaux-parents qui me haïssent, et bon sang ce que je dois lutter pour ne pas leur faire le plaisir de m’abaisser à leur niveau). J’ai aussi pris un instant pour penser au ciel étoilé d’été, que je ne pourrai plus contempler étalé là, seul ou avec mon fils. Et puis des souvenirs de vacances ici, sur la terrasse, à discuter jusqu’à pas d’heure à la belle étoile, avec les neveux aussi qui se régalaient. Ces souvenirs doivent être soigneusement rangés dans une boite, à garder précieusement.   Cette page se tourne, j’avais envie d’en faire un petit résumé. Je ne pensais pas avoir autant de tristesse au moment de clore ce chapitre, pour de vrai, pour de bon. Je me disais que puisque c’était pour le meilleur, alors il n’y aurais pas à pleurer… putain ce que je me suis trompé, là encore, parce que putain, ce que je viens de pleurer ce soir, je suis pas sûr d’en avoir autant débité depuis que j’avais quatorze ans et un voyage scolaire en Italie, quand je me suis senti seul et abandonné de tous et puis que mon oncle qui venait de mourir à quarante piges me manquait et que bordel de merde, c’est pas normal de crever à cet âge là… et puis ces deux filles, une qui me plaisait à qui je ne plaisais pas, qui négociait un truc avec elle si j’acceptais de rouler une pelle à sa copine qui me plaisait pas : mais putain c’était quoi ce plan tordu ? De toute façon, elles étaient trop tordues ces filles là, au point où quelques jours plus tard, j’ai fini dans le lit de celle qui sortait au départ avec mon pote S (mon témoin de mariage, bien des années plus tard), à me faire branler pour la toute première fois de ma vie. Bon et puis je sais plus quelles filles avaient fini par venir nous déranger en nous balançant un paquet de capotes en gloussant, peu avant que les profs n’entrent dans cette chambre pour foutre dehors cet attroupement de garçons boutonneux et libidineux. Je me souviens très bien que cette fille, AL, je l’avais revue à l’occsion de la fête de son putain de village l’été qui suivait, et qu’on avait commencé à se chauffer dans une toile de tente, avant qu’elle ne se barre retrouver son ex, un mec qui devait avoir une trentaine d’années (j’exagère sûrement un peu). Toujours est-il que je ne l’ai pas revue de la soirée, mais je ne me souviens pas avoir été bien triste, je me souviens surtout qu’au milieu de ce champ, au milieu de la cambrousse, par un temps dégagé, les étoiles étaient plus belles que jamais. Je sais plus vraiment ce que j’ai fait de mal avec AL, sûrement rien, et finalement c’était l’une des seules fois de ma vie où j’en ai eu rien à foutre, où je me suis dit qu’elle faisait juste ça pour rendre jaloux son ex, qu’on s’était probablement servi de moi, mais je crois bien que je m’en foutais; j’en suis plus vraiment certain en fait, mais putain que les étoiles étaient belles.   Pas ce soir, car il y avait un orage, un peu de pluie. J’aimais bien l’effet dramatique des éclairs qui fendent la nuit, ma dernière nuit ici. Je divague un peu, perdu dans le temps et les expériences ratées qui forgent qui l’on est, dans la douleur pour un temps mais c’est ce qui nous pousse à bouger. Le confort, de part en part, ne pousse pas au mouvement, et je ne suis pas certain qu’une telle vie soit vraiment palpitante. J’ai toujours un sourire quand je pense à toutes ces conneries, au tocard que j’ai pu être et serai probablement encore un peu, d’une certaine manière, d’une autre manière. Car j’ai mon tigre dénommé Hulk qui marche en liberté à mes côtés à présent, paresseux mais puissant. Et je sais maintenant qu’il ne peut fondamentalement rien m’arriver de mal, que je n’ai rien à craindre de personne. Mais ça, c’est l’histoire du prochain chapitre qui va bientôt s’écrire.
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Par : le 15/04/25
Le verre est vide.La bougie vacille, laissant danser des ombres sur le bois tiède. Le silence a une texture ce soir… presque charnelle. Et sur la table, posé avec soin ce collier.Il n’a pas été oublié.Il n’est pas là par hasard.Il attend.Pas un ordre, pas un mot. Juste sa présence.Sobre. Lourde de sens. Comme une main invisible posée sur votre nuque. Vous n’avez pas encore de collier, mais votre peau, elle, semble en garder déjà la mémoire. Votre souffle ralentit. Votre regard s’y accroche, encore et encore. Et au creux de Vous, quelque chose glisse doucement vers le sol. Ce n’est pas la peur. C’est la reconnaissance. Vous cherchez une place. Peut-être même un refuge. Et ce simple objet, dans l’ombre douce d’un soir, vous murmure qu’elle existe. Mais cette place ne se prend pas.Elle se mérite. Elle se réclame à genoux, dans l’oubli de soi, dans la confiance offerte. Et dans le silence… il se pourrait que Je Vous attende.Alors, laissez le monde s’effacer.Écoutez ce que ce collier ne dit pas.Et si votre cœur s’y abandonne…osez.
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Par : le 15/04/25
La lumière basse glisse contre les parois en bois noirci du shōji, tamisée par l’encens qui flotte dans l’air comme une brume sacrée. Le silence est total. Seul le souffle discret de sa respiration trouble à peine l’équilibre de la pièce. Tatami sous mes genoux, elle, nue, à quatre pattes devant moi. Immobilisée, offerte. Sa posture a été modelée par mes ordres, ajustée jusqu’à la perfection : paumes bien à plat, bras tendus, colonne droite comme une ligne tracée au pinceau. Son dos, tendu, sublime la cambrure arrogante de ses reins, exposant sans pudeur ses fesses bien hautes, arrondies, fermes, idéales. Elles semblent presque défier mes baguettes. Ses épaules, légèrement tirées vers l’arrière, soulignent la courbe pleine de sa poitrine. Ses tétons pointent, dressés par la tension, par l’air frais… ou par mon regard. Chaque détail de sa nudité raconte sa soumission. Elle n’est plus une femme. Elle est devenue ma table, mon plateau, Mon objet. Je ne pratique pas ici un simple Nyotaimori d’esthète. C’est mon rite de domination. Une cérémonie du contrôle, de la possession. Sur sa peau chaude et soumise, j’ai disposé, avec précision, mes créations : des nigiris aux reflets nacrés, des makis serrés au bord de l’explosion, un bol noir de sauce soja, posé juste entre ses omoplates, encadré de feuilles de shiso fraîches. Elle est restée parfaitement immobile pendant toute la mise en place. Elle sait que le moindre frémissement aurait déclenché une sanction immédiate. Ses fesses portent encore les traces rouges et régulières des coups que je lui ai donnés plus tôt, gravées sur sa peau comme des sceaux d’appartenance. Je m’installe en tailleur, face à elle. Je prends mes baguettes laquées de noir. Je commence. Lentement. Avec autorité. Chaque bouchée que je prélève sur elle est une affirmation silencieuse de ma supériorité. Je ne mange pas seulement sur elle je consomme son rôle, je dévore sa servitude. Mes yeux suivent la ligne précise de son dos, s’attardent sur la cambrure provocante de ses hanches, la tension dans ses cuisses, la fermeté des muscles sous sa peau. Je fais glisser une bouchée sur sa hanche, la laisse reposer contre la rondeur de sa fesse, juste assez longtemps pour sentir son souffle vaciller. Parfois, mes baguettes s’égarent. Parfois, c’est ma bouche qui s’impose. Un filet de sauce tombe, suit sa colonne vertébrale, serpente entre ses omoplates. Elle gémit, infime. Je pose ma main sur sa nuque. Ferme. Rappelle. Silence. Ce n’est pas un jeu. C’est un acte sacré. Un shibari de l’esprit. Une offrande en tension. Elle n’est plus chair, mais fonction. Plus amante, mais support. Elle incarne la soumise idéale : calme, fière, offerte, tendue entre douleur et plaisir. Elle ne tremble pas. Elle ne parle pas. Elle m’appartient. Et ce soir, elle n’est rien d’autre que le socle exquis et vivant de ma jouissance méthodique.
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Par : le 15/04/25
Tous les jours, ou presque, Zuip fait jouir La Queen… 1 fois… 2 fois… 3 fois… Et souvent Zuip note les jouissances de La Queen…   Voici un florilège de ces moments…   Dimanche 19 mai 2024 : 13 fois   2 fois. Enculée puis branlée. 2 fois debout dans la cuisine. 1 fois caressée debout moi assis dans le fauteuil vert. 2 fois dans le canapé. Baisée se caressant. Puis léchée violemment 1 fois prise par la bouteille et caressée par le gode. 4 fois allongée au lit. Après avoir téléphoné à son ami P. 2 fois chatte prise par le gros gode. 2 fois enculée par le gros gode. 1 fois après avoir été fouettée aux orties.   Lundi 20 mai 2024 : 13 fois   1 fois caressée au réveil 5 fois allongée sur le lit remplie par la chaîne. 2 fois branlée par le gode. 1 fois léchée. 2 fois se caressant. 3 fois à genoux dans le fauteuil vert. Cul léché. Deux doigts dans le cul et chatte branlée. Jouit Puis fouettée au martinet bouche prise puis gros gode. Jouit. Puis bite en bouche, deux doigts en crochet dans le cul. Jouit. 1 fois. La tête plongée dans la cuvette d'eau. Branlée. Gicle. 3 fois. Assise dans le canapé. Branlée violemment. Puis léchée doucement. Puis branlée violemment.   (…)   Samedi 8 juin 2024 : 10 fois   2 fois. Debout branlée. 2 fois. Me suce. Baisée. Fessée. Branlée. Puis tête renversée sur l'accoudoir du canapé. Bite en bouche. Caressée. Chatte frappée. Branlée. 1 fois. Allongé sur canapé. S'agenouille, me suce. Branlée par pouce. 3 fois. Remplie par les boules de geisha. Gode dans la chatte aussi. Puis 2 fois, la chatte remplie, le cul branlé par le pouce. 1 fois. Seins travaillés. Branlée. 1 fois. Branlée sous la pisse dans la baignoire.   Dimanche 9 juin 2024 : 9 fois   3 fois au lit. Branlée. Puis se caresse. Puis encore branlée. 2 fois. A envie de chier. Je la retiens dans mes bras en me branlant. La caresse. Lui fait avouer qu'elle a envie d'être pleine. A genoux dans le fauteuil. Prise par le gros gode. Elle jouit. Puis debout. Dans ses bras. Je me branle à nouveau. Puis la caresse. Elle jouit. Je l'accompagne ensuite aux toilettes. Où elle chie dans mes bras. 4 fois. Penchée sur le bureau. Corrigée à la canne souple. Puis branlée. Puis assise sur le bureau. Léchée. Puis 2 fois se caressant tandis que je me branle et jouis.   (…)   Vendredi 12 juillet 2024 : 12 fois   2 fois au lit. Caressée, branlée. 1 fois léchée dans le canapé 1 fois debout. Branlée, gicle. 4 fois. Gingembre. Caressée, fistée, caressée. 1 fois léchée. 1 fois au réveil après la sieste. Branlée 1 fois. Pisse dans la bouche. Branlée. 1 fois. Cuisse serrée par le cilice. Caressée   Samedi 13 juillet 2024 : 10 fois   2 fois au lit. Caressée. Branlée 3 fois. Bracelets en cuir autour des poignets et chevilles. Poignets attachés aux chevilles. Bambou en travers des genoux. Enchaînée à la tête du lit. Pinces avec chaîne sur les tétons. Prise cul par gode et chatte par courgette. Puis se branle en me regardant me branler. Puis léchée et doigtée. 1 fois. Pinces métalliques sur les grandes lèvres. Attachées par ficelle autour des cuisses. Grande douleur. Je me branle debout dans ses bras. Jouit allongée prise par gode. 2 fois. Cul travaillé. Enfilé par 4 doigts et le pouce. Puis léchée. 1 fois. Lit le début d'un texte. Se caresse. Baisée. 1 fois. Se branlent et jouissent.   (…)   Samedi 27 juillet 2024 : 8 fois   1 fois. Branlée sur le canapé. 2 fois. Au lit. Branlée. Puis seins très travaillés. Puis branlée. 1 fois. Après le repas. Léchée. 1 fois. Moment intense au corps à corps. Interrogatoire. Branlée debout. 1 fois. Branlée dans le canapé. Doit se retenir de jouir. Jouit et gicle. 1 fois. Lavement. Cul rempli d'eau. Cul branlé d'un doigt. Jouit par le cul. 1 fois. Se caresse. Remplie par le gros gode. 3 doigts dans le cul.   Dimanche 28 juillet 2024 : 9 fois   1 fois. Branlée debout. 3 fois après avoir bu un verre de Prosecco. Dans la chambre, sur le lit. Clés à molette sur les tétons. À quatre pattes. Flagellée au martinet. Se caresse. Puis branlée. Jouit. Puis cul léchée. Ouvert par quatre doigts. Cul branlé. Jouit. Puis enlacés. Je me branle. Moment intense. Branlée violemment par quatre doigts. Jouit. 2 fois apéritif du soir. Allongée dans le canapé. Se caresse. Je me branle. Jouit. "je vais te fourrer". Violemment branlée. 4 doigts. Jouit. 1 fois. J'ai envie de pisser. Debout devant la baignoire. Elle me branle. Je l'encule. Elle jouit. Je pisse dans son cul. 1 fois. Assise à table avant le dîner. Ma bite dans sa bouche. Excitation mutuelle. Penchée sur le canapé. Branlée vigoureusement par mon pouce. Jouit et gicle. 1 fois. Après le dîner. Bite en bouche. Puis moment intense debout au corps à corps. Branlée un pied sur la chaise. Jouit. Je jouis ensuite.   Lundi 29 juillet 2024 : 7 fois   2 fois au réveil. Caressée doucement, juste le clito. Puis rempli par grosse courgette. 2 fois avant de déjeuner. Debout dans le bureau. Enlacés. Grosses claques fortes sur une fesse. Mains attachées dans le dos par la ceinture de mon peignoir. Un peu branlée puis menée par la chatte jusqu'à la chambre. Pose de l'écarteur de bouche. Branlée vivement debout. Jouit. Puis débarrassée de l'écarteur et mains libérées, allongée sur le lit. Branlée vivement. 4 doigts. Jouit. 1 fois. Baguettes chinoises sur les tétons. Léchée. 2 fois au lit avant de dormir. Violemment branlée.   Mardi 30 juillet 2024 : 4 fois   2 fois au réveil. Clito doucement caressée. Jouit. Puis enculée à 4 pattes au bord du lit. Jouit par le cul. 2 fois à Troyes sur la terrasse. Apéritif. Nue. Debout. Caressée à l'entrée de son trou. Jouit très vite. Puis penchée sur le haut tabouret. Branlée par pouce. Jouit encore très vite.   Mercredi 31 juillet 2024 : 6 fois   5 fois au lit : 2 fois baisée par le gros gode. 1 fois par le pouce. 1 fois branlée. 1 fois branlée à 4 quatre pattes. J'ai joui. 1 fois à l'apéritif. Caressée sur le balcon. Puis à 4 pattes sur le lit. Fessée. Doigtée. Flagellée au martinet. Branlée. Jouit et gicle.   Jeudi 1er août 2024 : 8 fois   3 fois fin de matinée sur le lit. 1 fois léchée. 1 fois baisée par petit gode. Puis corps à corps excitation intense. Violemment branlée par tous les doigts. 1 fois dans la voiture sur l'autoroute au retour de Troyes. Clito caressée 4 fois à Saint Maur. 3 fois sur le lit. Baisée puis doigtée. Jouit. Puis ma main en coquille sur sa chatte. Mon majeur glisse, monte et descend entre son trou et son clito. Jouit. Puis corps à corps, je me branle, je lui parle, je me lève, contourne le lit pour fourrer sa bouche en frappant sa chatte, la branlant. Puis la branlant violemment. Jouit. Puis j'ai envie de pisser. Debout devant la baignoire. Puis elle à genoux. Je pisse dans sa bouche. Puis la relève, l'embrasse. Debout corps à corps intense, son doigt dans mon cul, sa rage. Je la branle violemment. Elle gicle et jouit.   Vendredi 2 août 2024 : 4 fois   2 fois. Au lit au réveil. Cul travaillé puis enculée par 4 doigts. Jouit. Puis chatte branlée par toute la main. Jouit. 2 fois. En fin de matinée. Écarteur en bouche, à genoux sur le lit. Corrigée à la ceinture. Le dernier coup avec la boucle. Branlée par le pouce. Jouit. Puis allongée sur le dos, léchée. Puis debout, corps à corps, je lui parle, la menace de frapper sa chatte avec la ceinture et la boucle. Je jouis.   (…)    
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Par : le 15/04/25
J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. En plus, je suis douillette, mais vraiment douillette. J’ai pris une fois une écharde dans la main, j’ai littéralement cru que je m’amputais alors que je trifouillais moi-même la peau avec une aiguille à coudre, puis une pince à épiler, pour retirer cette putain d’écharde. Et désinfecter le micro trou dans la paume de la main, c’était comme des points de suture à vif dans ma tête. J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. En plus, je suis douillette, mais vraiment douillette. C’est ce que j’ai dit à Monsieur Le Sombre quand nous avons fait connaissance. Je suis si douillette que je ne suis pas sûre d’être prête à être une soumise si cela implique forcément des coups. Cravache. Martinet. Paddle. Canne. Pas moyen. Et je ne suis certainement pas maso, je ne comprendrais jamais ce que la douleur peut apporter. De toutes façons, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Parce que j’ai été une enfant battue. J’ai connu la violence injustifiée et les coups aléatoires portés par l’alcool -ou pas, à vrai dire-, pas forcément précis, mais le rapport de force asymétrique d’un adulte versus un enfant fait que chaque coup atteint une cible. Ces coups détruisaient ce que j’étais, juste….  « comme ça ». J’ai connu les coups portés pour « éduquer », « former ». Des coups portés avec une violence décidée. Avec l’objectif de faire mal. Il fallait accepter de rentrer dans le cadre, épouser les traditions, se nourrir du protocole pour devenir quelqu’un de bien. J’ai connu l’exigence de l’idéal et les coups portés pour me « parfaire ». Si aujourd’hui j’ai une belle écriture manuscrite, c’est parce qu’il fallait que mes caractères ressemblent à des caractères d’imprimerie. Les coups étaient précis car il fallait « marquer » la chair et la mémoire. Que la perfection devienne un réflexe. Alors, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Parce que je me souviens d’elle. Il avait une tendresse particulière pour la latte en bois d’un sommier désossé. Et moi, j’ai une mémoire particulière des marques qu’elle laissait sur mon corps d’enfant ou d’ado. Le bruit mat, presque assourdissant, quand la largeur de la latte claquait contre ma peau. La douleur, fulgurante. La chaleur qui se propageait si vite sur les zones alentours, rendant floues les zones douloureuses, ou rendant douloureuses toutes les zones alentours. Les bleus, violacés, avec des marbrures vertes. Il avait une longue tige métallique, devenue son instrument quotidien, bien plus maniable que la latte. Dans mes souvenirs, elle était plutôt jolie, dorée… Je n’ai jamais su d’où elle venait. Je me rappelle avoir rêvé d’en couper un morceau pour en faire une baguette magique. Mais dans ses mains, c’était de la magie noire. Le sifflement si singulier de la tige fendant l’air, la sonorité presque cristalline au contact de mon corps. La douleur cinglante, immédiate, implacable. Très localisée, contrairement à celle de la latte, mais avec cette étrange sensation de pénétration dans la chair. Puis, la boursouflure… avant l’apparition de ces bleus, si droits, si nets… Pour les moments où il surveillait mes devoirs et mes exercices d’écriture, il utilisait une règle en bois carrée pour corriger la position du pinceau et la souplesse de mes doigts. Avec cet instrument, pas besoin de force pour meurtrir mes mains. Combien de fois ai-je cru avoir les phalanges brisées, tant elles tremblaient après les coups… Le vice, c’est que cela ne laissait quasi aucune marque physique. La douleur physique est donc quasiment la première sensation, et presque la seule, avec la peur, que je n’aie jamais connue enfant. Et même si elle m’était devenue aussi familière que le parfum dont il s’aspergeait, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Et elle m’a rendue douillette, mais vraiment douillette. Les premières fois où j’ai été confrontée à des photos partagées par des soumises qui affichaient fièrement sur leurs corps le temps passé avec des dominants, j’ai dû réprimer la peur, celle qui est liée à l’instinct de fuite. Je me souviens de la fumée des cigarettes consumées en essayant de retrouver un peu de contenance, et certains soirs, la tentative de courage avalée avec le verre de vin. Pourquoi ? Comment était-ce possible… d’avoir envie de recevoir des coups ? D’aimer avoir des bleus ? De s’en vanter ? De ne pas en avoir honte ? Comment cette « chose » pouvait-elle leur apporter du lâcher-prise ? Comment recevoir des coups pouvait-il les rendre plus amoureuses ? Et surtout… comment faisaient-elles pour ne pas avoir peur ? Quelque chose prenait forme devant moi. Et je voyais ses tentacules troubles qui s’agitaient et sifflaient des interrogations trop acérées que je ne voulais pas entendre. La peur, celle qui sert de petit moteur, a été une bonne conseillère pour une fois, et je me suis dépêchée d’enfermer dans un tiroir ce petit être aux questions tentaculaires, tortueuses et tortionnaires. Je n’ai pas le même rapport à cette peur, car elle danse un joli tango avec mon instinct de survie, dans ma tête. Malgré cela, J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas. Elle m’a rendue douillette, et me laissait maintenant perplexe. Mon tiroir de questions interdites bien fermé à clé, j’ai pu poursuivre ma découverte de l’univers BDSM, ses kinks, ses pratiques. Je me suis appuyée sur la « digestion » de mon enfance pour m’accorder le droit d’être curieuse et tenter de comprendre les multiples nuances, expressions, couleurs de la douleur quand elle devient catharsis, exutoire, voire même « plaisir ». Désapprendre pour réapprendre… que la douleur peut aussi être une langue d’amour. D’amour de soi, d’amour de l’autre. Mais ça restait une leçon « apprise par cœur », que je récitais sans comprendre. Monsieur Le Sombre m’avait prévenue : « Mon vice légitime à lui seul tous les sévices ». Il ne me parlait pas de hasard, mais de préparation et d’une certaine intention, ou d’une intention certaine ! Il ne me parlait pas d’éducation, mais de découverte et de sensations. Et il n’a aucun idéal de perfection à mon égard, car à ses yeux, je suis unique. Alors, armée d’une clé de tiroir, accompagnée par le sadisme de Monsieur, et Malgré mon rapport particulier à la douleur. Malgré le fait que je ne l’aime pas. Malgré que je sois si douillette, je suis partie batailler ma douleur. La bataille a commencé par le kidnapping de mon instinct de fuite. Des chaînes, des menottes, un crochet solide au mur (dont j’avais pourtant appris les courbes par cœur), et me voilà solidement accrochée. Mon instinct de fuite se faisait la malle, en me laissant la peur, pas celle qui est un moteur. Mais l’enfant qui pleure et hurle en trépignant. Même si Monsieur Le Sombre m’avait emballée dans le papier bulle de son « approche progressive », j’ai regretté ce moment et maudit le jour où les 4 lettres BDSM se sont installées dans ma tête. J’ai découvert que la peur danse très bien avec l’imagination. Je ne savais pas à quoi m’attendre, alors je me suis attendue à tout. A tomber dans les pommes, à me faire découper, à devenir un pantin désarticulé, à finir à l’hôpital, et même à mourir. Oui, la peur m’a couronnée Drama-Queen. Et les coups sont tombés. Sur mes fesses. Mes fesses qui avaient été ignorées par les coups de mon enfance sont devenues le fer de lance de cette exploration de la douleur qui était réputée belle. Et Monsieur Le Sombre avait raison : j’ai eu des sensations, et des sensations inconnues, nouvelles même ! Le crépitement d’un instrument étrange, son martinet favori, fabriqué maison, de cuir et de bois. La constellation d’explosions au contact de ma peau, la griffure des lanières qui soudain, ressemblait presque à la caresse rugueuse de sa main. Et, ohhhh…. Ce petit, tout petit, feu d’artifice parti du bas de mes reins tout droit vers mon cerveau….. Après ce premier dévanillage, J’avais toujours un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aimais toujours pas. Et si j’étais toujours douillette, je l’avais vaincue ! Du moins, c’est ce que j’ai cru. Monsieur Le Sombre me fixait à travers les volutes de nos cigarettes, avec ce sourire en coin et assassin accroché à ses lèvres. Il fit le constat que, pour une toute première fois, je m’en étais bien sortie. Mon corps, disait-il, avait une tolérance plus grande que ce qu’il n’attendait. Ma cigarette et sa fumée n’étant pas une cachette suffisante, je suis partie me réfugier dans la vaisselle et les vestiges de notre repas. Mon tiroir était fermé, aucune question ne se posait. Quelques temps après, alors que mon audace nouvellement gagnée me faisait parler de la douleur comme d’une vieille amie, j’ai osé affirmer devant mon Enfoiré de Monsieur que j’aimais bien son martinet, et que mes fesses appréciaient sa force. Je n’ai eu que le temps de voir son regard virer au pétrole de son pseudonyme. D’une main il m’attrapa à la gorge. Sa voix basse qui sentait le danger, me chuchota à l’oreille : « Tu crois donc que j’ai usé de ma force habituelle, ma chérie ? Je vais te montrer une mesure un peu plus juste ». Je suis convaincue que cet homme peut multiplier ses bras. Parce que, tandis que je suffoquais encore, ma culotte voltigeait déjà à l’autre bout de la pièce, et me voilà, cul nu, à recevoir une fessée mémorable. Non, ce n’était pas drôle ni plein de « crépitements », il n’y a pas eu de « feu d’artifice » dans mon cerveau. Juste cette nouvelle douleur qui était en train de tourner la clé de mon tiroir secret. Quand sa main cessa, il me laissa prostrée à quatre pattes sur le canapé. Une tempête faisait rage en moi. Partout. Et surtout dans ma tête. Je n’avais plus aucun repère à ce moment-là, ou plus exactement, j’avais des repères bien trop familiers qui m’envoyaient leurs hommages. J’entendis ses pas revenir vers moi. Ses mots, secs : « Prends également la juste mesure du martinet, pendant que tu y es ». Ce même soir, avant la brutalité de ses coups de reins, il me projeta encore dans une autre dimension. Assise au milieu du lit chiffonné, lui derrière mon dos, il attrapa mes tétons. Toute tentative de fuite était vaine, une fois de plus. Ses jambes immobilisaient les miennes. Et sa voix… - sa voix, était-elle sel et miel à ce moment, ou minérale ? Sa voix me paralysait encore plus sûrement que ses bras. « Tu peux me dire d’arrêter » Mon neurone a rendu l’âme avec cette phrase que j’étais incapable de comprendre là, dans cette chambre, sur ce lit, dans ses bras. Mes tétons étaient comme des petits joujoux entre ses doigts cruels. Les petits pincements du début…. Pas non plus la mesure réelle de ce qu’il pouvait me faire… Une douleur insidieuse, vive, crescendo, qui coupa toutes mes larmes de crocodile habituelles. Le choc quand il me força à me caresser en même temps, faisant griller comme une ampoule le peu de logique qui me restait. Ce soir-là, il m’apprit que je pouvais avoir le choix. De subir encore la douleur, ou de la vivre. Mais cette phrase, je ne la comprendrai que bien plus tard. Pour le moment, Je retrouvais la violence de mon rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime définitivement pas, non, non. En plus, je suis douillette, toujours aussi douillette. Le contenu de mon tiroir grossissait comme un monstre, mais le verrou tenait encore bon. Retrouver la distance entre Lutèce et Naoned me baignait dans le soulagement un peu trop coupable de ne pas avoir à faire face. L’état de grâce se termine : le monstre de mes questions a grandi, mûri, et cherche la lumière. Eros le savait, Psyché ne voulait pas le savoir. (1) Monsieur Le Sombre le savait, je ne voulais pas le savoir. Un soir, alors que je miaulais en visio avec Monsieur Le Sombre et que je le taquinais sur l’inventaire du reste de son arsenal, il n’accepta de me montrer qu’un seul instrument. Sa badine. Une badine. La tige. Non. Pas ça. Non. Peur. Non. Mal. Non. Ça rentre dans les chairs. Non. Avant de devenir un bleu, ça va gonfler. Non. Le bruit. Non. L’éclair qui aveugle quand la douleur arrive. Non. Non. Non… Le verrou a sauté. Elle est là devant moi, elle s’est nourrie de tout ce que je n’ai jamais voulu reconnaître, elle a encore faim de tourments, elle me sourit et me tend ses tentacules sifflants et empoisonnés. Méduse de mes entrailles dont je ne veux pas, et qui se grandit de ma destruction. (2) Je n’ai jamais voulu lui faire face, mais la voilà qui me plonge dans l’abîme de son regard (3) et elle me promet monts et merveilles d’immobilisme, de paralysie…. L’étreinte familière, facile et chaude, réconfortante, de la peur. Les yeux de Monsieur Le Sombre ne me quittaient pas. A travers l’écran de nos nuits blanches (4), il me scrutait. Il savait. Il a vu. Il a vu mes cheveux se dresser. Mes poils se hérisser. Mon souffle s’arrêter. Mes yeux se voiler. Mes épaules se voûter. Il a vu le silence assourdissant des « non » que je hurlais. Il l’a vue, elle, Méduse de mes peurs, me prendre dans ses bras empoisonnés. La badine a quitté l’écran. Respire. Respire. Respire, bordel, respire. Elle a reculé d’un pas, satisfaite, car elle avait avalé la clé. Ma Méduse reprenait ses quartiers dans un tiroir désormais ouvert. Monsieur Le Sombre m’a soutenue et enveloppée avec ses yeux tissés d’or et sa voix sel et miel. A ce moment, Eros l’avait compris, Psyché devait le reconnaître. Monsieur Le Sombre l’avait compris, j’ai dû le reconnaître. L’idée de la douleur. L’idée. Juste l’idée… J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas, parce que j’en ai peur. La peur m’a rendue douillette, vraiment douillette. C’est la fin de l’état de grâce. Eros et Psyché le savaient. Monsieur Le Sombre, gardien de ma temporalité, le savait mieux que moi. « Il est temps que nous allions faire un tour en enfer, toi et moi. » Il n’y avait plus de questions à se poser. Allons-y. J’ai un rapport particulier à la douleur. Je ne l’aime pas, parce que j’en ai peur. Alors je vais combattre le mal par le mal.             À vous qui m’avez lue, Merci d’avoir parcouru ce fragment d’ombre, et d'en être venu à bout. Ce texte, c’est un cheminement dans mon intimité cérébrale. Une façon peut-être trop impudique, mais très personnelle de déposer des empreintes anciennes -et digérées, pour mieux comprendre celles d’aujourd’hui. Il n’appelle ni compassion, ni jugement, ni analyse et encore moins débat.     A toi mon Enfoiré de Monsieur Le Sombre, Merci pour ta main qui serre la mienne, merci de mener ce combat avec moi. Merci de me connaître quand je n’ose me faire face. De déshabiller ma pudeur et m’armer de lucidité. Merci de m’emmener en enfer. Je sais que tu m’en sortiras.     Version audio : https://soundgasm.net/u/Good_Girl78/Acte-I-Psych-Eros-et-ma-douleur-la-fin-de-ltat-de-grce       Sound Track : All the good girls go to hell – Billie Eilish : https://www.youtube.com/watch?v=-PZsSWwc9xA Paint it black – The Rolling Stones : https://www.youtube.com/watch?v=EBUFtoC2oj4     Références :   1. Psyché & Eros Psyché et Éros incarnent la tension fondamentale de l’amour : désir et perte, chute et renaissance, chair et mystère. eur histoire n’est pas un conte romantique, mais un chemin initiatique — une traversée de l’ombre, de la solitude, de la perte de soi. Psyché — l’âme — descend. Epreuve après épreuve, elle se dépouille. Illusions, peur, honte, culpabilité.  Elle affronte, elle lâche, elle tombe. Et de cette chute, elle renaît. Non intacte — mais éveillée. Eros est celui qui veille, le gardien de la temporalité. Celui qui aime sans posséder. Ensemble, ils ne forment pas un tout, mais une alliance. Non pas fusion, mais une lucidité partagée. Deux âmes qui se retrouvent après s’être reconnues dans la faille. Leur union n’est pas un début heureux. C’est l’aboutissement d’une quête intérieure. Un amour qui a chuté, qui a douté, mais qui demeure — parce qu’il a été mérité. Et surtout, compris. https://fr.wikipedia.org/wiki/Psych%C3%A9_(mythologie)   2. Méduse Méduse est la peur. Son regard fige, paralyse. Elle transforme en pierre — image parfaite de ce que fait la peur quand on y cède : elle pétrifie. Elle empêche d’avancer, de penser, de sentir. Et Persée, pour la vaincre, ne la regarde pas en face. Il utilise le reflet de son bouclier. Il ne nie pas la peur, il l’affronte avec stratégie, avec recul. Il sait qu’un face-à-face direct serait une perte. Alors il la regarde autrement. C’est un mythe qui dit tout, sans fioritures : On ne peut combattre la peur de front. Il faut la regarder sans s’y perdre. Fun fact : Méduse est la gardienne de l’enfer… https://www.radiofrance.fr/franceculture/meduse-le-regard-societal-de-la-figure-mythologique-dans-les-arts-depuis-vingt-sept-siecles-6999089 3. Friedrich Nietzsche a dit : « Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même. Si tu plonges longuement ton regard dans l'abîme, l'abîme finit par ancrer son regard en toi." 4. Le Cinéma – Claude Nougaro : https://www.youtube.com/watch?v=mmv16X-nT7k  
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Par : le 14/04/25
La villa nuptiale est une villa indépendante du complexe hôtelier. Nichée au cœur d'une végétation luxuriante, elle est à l'écart de la plage. Ses murs de stuc blanc et son toit de tuiles lui confèrent indéniablement des origines antillaises. Son jardin secret abrite une piscine et une douche en plein air. Le mobilier de résistance à l'intérieur est le grand lit à baldaquin et les voilages blancs suspendus un peu partout. Officiellement, je suis en voyage de noces. Sauf que le mari avec qui je devais en principe voyager s'est éclipsé quelques heures avant la cérémonie, brisant plus de cinq années de complicité sans explication. J'ai choisi de partir quand même, de ne rien changer à mes plans, et me voilà donc seule à loger dans la vaste villa nuptiale. J'ai décidé qu'étant nouvelle célibataire, je m'offrirai du bon temps, jouissant de chaque instant de ma vie de femme libre, peut-être avec mon professeur de tennis, en espérant qu'il soit séduisant. Je jette mes vêtements sur le lit me dénudant totalement et je glisse sous la douche. La brise vaporise l'eau sensuellement sur mon corps déjà bruni. Bientôt, je me sèche, j'enfile un simple string de bain et j'ouvre une bouteille de vin. Quelques minutes plustard, on frappe à ma porte. C'est mon professeur de tennis, accompagné de son acolyte, un jeune stagiaire. Tous les deux portent un bermuda. Sacha a enfilé une chemisette, qu'il a laissé ouverte sur un torse bronzé et athlétique. Thomas porte un t-shirt ajusté.   - Je me suis permis d'emmener Thomas avec moi. On fait toujours tout ensemble.Tout ? Je frémis, une image délurée me vient à l'esprit. Je me demande s'il est aussi bon professeur en tout. - J'espère que ça ne vous ennuie pas, reprend Sacha, méprenant ma mine songeuse pour une hésitation. - Au contraire, me suis-je empressée de déclarer, rayonnante de joie. Je leur sers un verre de vin dans le jardin. Une musique reggae joue sur le système audio branché à l'extérieur. - Lequel d'entre vous peut me montrer comment danser ça ?   Sacha se propose aussitôt pour ma plus grande joie. Il m'enlace par la taille, sa main se posant sur ma peau nue et déjà moite. Quant à moi, je glisse les miennes sur ses flancs, à l'intérieur de sa chemisette. Il bouge admirablement bien, au point que je me sens un peu maladroite pour suivre ses mouvements. Je passe bientôt d'un cavalier à l'autre, et je me fais la réflexion que c'est bien mieux que de danser avec un nouveau marié. D'ailleurs, ils ne semblent pas se formaliser que je sois logée seule dans la villa nuptiale, et c'est très bien ainsi.   Je ne me sens pas d'attaque pour expliquer les ratés de la vie de couple. J'ai d'autres choses en tête pour le moment.Les pièces musicales s'enchaînent et mes mouvements deviennent plus fluides. Sacha reprend sa place et je repousse sa chemisette sur ses bras. Je promène ensuite mes mains sur ses abdominaux, je presse mon corps contre le sien. Dans ma tête, la musique se fait plus distante, le jardin devient une gigantesque serre incubatrice éveillant mon désir.   Le sexe de Sacha durcit contre mon ventre. Je souffle fort dans son cou, ce contact décuple mes sens. Sa peau mate dégage un mélange aphrodisiaque animal de sueur et de plaisir. Pour ne pas être en reste, Thomas se presse contre mon dos. Je suis prise entre les deux, environnée de chaleur et de sensualité.   - Baignons-nous un peu, suggère Thomas dans mon oreille. - Où sont vos maillots ? Sacha se fend d'un large sourire, en rejoignant la piscine. Je ressens encore sur mes seins la chaleur de son torse. - En Jamaïque, c'est comme cela qu'on fait.   Puisqu'il a déjà perdu sa chemisette que je lui ai arrachée, il ne lui reste qu'à enlever son bermuda et son boxer. Son sexe en érection, pris dans ce dernier, rebondit sur son ventre musclé comme un ressort quand il est enfin libéré. Il est plus long que je ne l'imaginais et s'avère plus foncé que le reste de son corps. Il se retourne, ce qui me permet d'apprécier également le spectacle stimulant de ses fesses bombées, et il saute à l'eau avec fracas. Thomas s'est aussi dévêtu dans mon dos. Alors que la silhouette de Sacha est athlétique, celle de Thomas est plus gracile. Son membre, plus court, est cependant massif. Je plonge alors dans la piscine et j'ai tout juste le temps d'émerger queles deux hommes me saisissent à bras le corps. Sacha tire sur la ficelle de mon string de bain me dénudant alors.   Je me réfugie dans un recoin de la piscine avec eux. Bientôt, ma bouche gourmande alterne entre Sacha et Thomas, découvrant chez le premier un talent naturel pour les baisers langoureux. Thomas se montre plus impatient, ses lèvres parcourt mon corps en glissant sa langue dans mon sexe offert. Sacha se faufile derrière moi insérant sa queue entre mes fesses. Il me ceinture de ses bras au même moment où Thomas lèche mes seins excités en mordillant leurs pointes. Puis Sacha me soulève, en plaçant ses bras sous mes genoux. Adossée à lui, je me retrouve à moitié hors de l'eau, cuisses écartées, mon sexe béant livré aux lèvres enthousiastes de Thomas. Intrusives, elles me fouillent partout avec ardeur: mon clitoris, ma vulve et mon anus.   Je tressaille dans les bras de Sacha, en rejetant la tête à l'envers, je parviens même à l'embrasser. Les seins livrés au soleil, je savoure la bouche infatigable de Thomas dans mes orifices. Puis, il empoigne la queue de Sacha et la dirige vers mon anus. Je grogne en m'asseyant sur ce phallus qui m'envahit en conquérant. C'est d'abord une sensation de trop-plein douloureuse qui me coupe le souffle. Heureusement, en même temps, Thomas s'affaire exclusivement à lécher ma vulve, ce qui adoucit la sodomie. Je lance mes bras en arrière, autour du cou de Sacha en nouant mes mains sur sa nuque, et je me détends en me cambrant instinctivement au maximum pour profiter de sa pénétration.   Thomas doit se frayer un chemin pour me pénétrer. J'ai l'impression que je vais éclater. Je suis bondée à déferler. Les va-et-vient dans mes deux orifices provoquent un déluge de douleur mais de plaisir et d'extase. En moi, je sens les deux membres qui se côtoient profondément dans ma chair en l'écartelant. Je noue mes chevilles sur les reins de Thomas, je fais le pont entre les deux, qui ont emprunté une cadence synchronisée pour explorer mes cavités. Je ne saurais dire lequel des deux maîtrise le mieux mon orgasme à venir. J'avais déjà goûté aux délices de la sodomie mais jamais à ce jour à l'ivresse de la double pénétration. C'est une sensation exclusive qui ne souffre d'aucune comparaison.   Je jouis les yeux grands ouverts, levés au ciel, en plein soleil, un flux incommensurable parcourt mon corps de l'échine dorsale jusqu'aux reins. Je me raidis brusquement, à tel point que les deux hommes ont du mal à me retenir. Quand je m'apaise et que je me détends naturellement, Sacha se retire de mon anus. Après le plaisir ne subsiste que la douleur qui bien qu'alimentant la jouissance durant la pénétration, demeure inconfortable par la suite. Il s'éloigne dans un coin, nous observant Thomas et moi. Je me redresse dans l'eau, forçant mes seins bronzés encore excités à émerger. Les deux compagnons, encore très durs, sont désireux de continuer. Je les amène donc sous la douche. Consciencieux, ils entreprennent de me laver. Sacha masse mes seins et nettoie ma vulve. Thomas prenant le relais derrière, plonge son index mousseux dans mon rectum. Après la sodomie prolongée, les mouvements de son doigt lubrifié de savon me paraissent anodins. Leurs quatre mains se disputent mes seins relançant en moi des spasmes de plaisir.   Je fais à mon tour mousser le savon dans mes mains, avant de les masturber simultanément. C'est une sensation de contrôle très grisante de tenir ces deux verges en érection en main. Une fois que l'eau de la douche a bien rincé le savon et débarrassé le sperme de mes cuisses et du siphon au sol, je prends dans ma bouche leur queue à tour de rôle. Dans le jardin, sur une chaise longue, je m'installe pour un soixante-neuf avec Thomas pendant que Sacha se place derrière moi pour me pénétrer. Thomas lèche ma vulve puis suce les testicules et le pénis de son compagnon. Cela m'excite beaucoup de voir entre mes jambes sa bouche engloutir la longue queue de Sacha jusqu'au fond de sa gorge. Une communion exacerbée par ma présence de désirs masculins avec un parfait naturel de nouveau inconnu pour moi.   Je jouis une seconde fois au moment où Sacha me sodomise à nouveau et que la langue de Thomas me fouille le sexe. Mon orgasme est cette fois moins violent mais plus long comme il s'étirait sans fin. Je comprends que Sacha a éjaculé quand il se retire, libérant son sperme sur le haut de mes cuisses. Je me concentre sur le pourtour de l'anus de Thomas jusqu'à ce qu'il jouisse en frémissant. Je continue à les masturber tous les deux, ils sont si sensibles qu'ils sont secoués de spasme violents. Bientôt, je les suce à nouveau à tour de rôle. Maîtresse de la situation et heureuse d'être célibataire.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/04/25
Exercice imposé : En quoi Je Me suis sentie à Ma place au munch Premier munch ce week-end.   J’avais envie de participer à un de ces rendez-vous. On l’avait très peu évoqué. D'ailleurs, Je ne Me souviens même plus du moment où On en a parlé. Mais Je M’étais déjà interrogée sur une participation il y a quelque temps. Alors quand Tu M’en as parlé J’étais très enthousiaste de le faire, et de le faire avec Toi. Je ne voyais pas vraiment comment ça pouvait se dérouler. Un lieu, des personnes réunies autour du bdsm, un verre ou un repas…et ? ensuite ? Comment ouvrir la discussion, comment “s’intégrer” dans des groupes de personnes se connaissant déjà probablement…Tellement difficile pour Moi. On arrive un peu avant l'heure publique, à l’heure des “nouveaux”. Très bonne idée, ça permet de nouer le contact avec les organisateurs, de voir un peu le ton. On est 5-6 personnes. Discussion autour de thèmes importants (consentement, limites etc). L’ambiance est bonne. On est les plus vieux…sourire. Je Me sens bien. Les gens arrivent les uns après les autres. Peu de tenues extravagantes finalement. Quelques colliers, quelques clous et tatouages. Des robes noires, jolies, sexys. Des hommes élégants. Un tour de présentation avant de passer à table. On dit ce qu'on veut, on se dévoile si on veut. Deux groupes. On en choisit un. Ce sera celui des plus jeunes. Des profils variés, différents. Sur les 25 personnes environ, un soumis, une soumise et les autres….toute la diversité du bdsm : trans, gays, fétichistes, switchs, et J’en oublie plein. Notre présentation (relation D/s, sado/maso) ferait presque figure d’extra-terrestre. Amusant. Tu t'éclipses un moment et sans réfléchir plus que ça, Je Me dirige vers Lady Spencer. Je lui présente Mes hommages et lui dis combien J’aime la lire sur le site. Elle fait partie des figures pour Moi, des références. Je ne sais pas combien de temps Nous avons parlé. Avec elle et les autres personnes présentes autour de la discussion. C’était tellement libre, ouvert, sans jugement. Avec la possibilité de partager chacun(e) ses questions, ses interrogations, ses expériences, sa curiosité des autres. J’ai aimé la simplicité des échanges, avec tous, quels que soient nos positionnements, nos places. Je m’y suis sentie bien, à Ma place justement, sans aucune arrière-pensée. Moi qui Me sens parfois tellement en décalage dans les rapports aux autres, il n’y avait rien de tel ici. C’était fluide, facile. Ca aurait pu durer toute la nuit. Je Me suis sentie aussi terriblement à Ma place à Tes côtés. J’étais Moi, femme libre, indépendante, autonome, capable de discuter avec qui Je veux…et en même temps, J’étais Moi dans Mon appartenance revendiquée et assumée devant les autres. C’était tellement facile et agréable de dire : Oui, c’est Mon Dhom, c’est Mon Loup, Je Lui appartiens. Et de pouvoir vivre cette appartenance à Notre façon : des gestes, Tes attentions à Mon égard, des regards, Ta protection. Je Me suis sentie bien aussi car Tu M’as laissée libre. Ca Te parait une évidence, mais Tu sais bien que ce n’est pas le cas de ce que J’aurais pu vivre avec quelqu’un d’autre dans les mêmes circonstances. Ta présence me rend libre Mon Loup
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Par : le 13/04/25
J'étais le soumis de Maitresse Marie, nos séances étaient riches en pratiques diverses et variées. Les introductions de godes et de gode-ceinture étaient devenues monnaie courante sans être quotidiennes. Un jour, Maitresse Marie m'avoue être elle même la soumise de son "homme" et que ce dernier aimerait se joindre à une de nos séances. J'ai accepté sans réfléchir et surtout pour lui plaire.  Didier, son homme, était présent à la séance suivante. Maitresse Marie me demanda de sucer son sexe. Je me suis plié à sa demande, c'était la première fois que je me retrouvais avec un véritable sexe en bouche. La texture, la chaleur et le goût étaient très agréables. Par la suite, au court de la séance, Maitresse Marie a offert mon anus à Didier. Sentir ce sexe pousser sur ma rondelle, l'ouvrir et s'introduire en moi a été la sensation la plus étrange et agréable à la fois. Pour la première fois, j'ai réellement jouis du cul, mon sexe a laissé s'écouler mon plaisir sans contrôle.  Ces séances se sont renouvelées plusieurs fois et chacun y trouvait son plaisir. Didier était devenu Maitre Didier.  Malheureusement, un accident m'arrache Maitrese Marie.  Quelques mois plus tard, je fus recontacté par Maitre Didier, il me proposait d'entrer à son service. J'ai accepté alors même que je n'était absolument pas gay et que les pratiques sexuelles entre hommes n'étaient pratiquées qu'à la demande de Maitresse Marie.  Nous avons entamé une relation BDSM avec des jeux de liens, de masturbation. Les pénétrations étaient courantes et fort agréables. Je prenais plus de plaisir avec un sexe qu'avec un gode-ceinture.  Maitre Didier m'a proposé une séance avec plusieurs homme sans me dire quand ni comment. J'ai accepté sans broncher et avec un plaisir réel.  Plusieurs séances sont passées sans que rien d'extraordinaire ne se passe....mais un jour, Maitre Didier m'a fait mettre une cagoule sans yeux, m'a attaché à plat sur une table, les chevilles liées aux pieds de la table. J'ai senti le sexe de Maitre Didier se glisser dans ma bouche, je reconnaissais son goût. Il murmura "aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la mort de Marie,  3 ans qu'elle est partie, tu auras 3 bougies. Au même moment, je sentais des mains sur mes fesses, je savais qu'il y avait quelqu'un d'autre avec nous. Quelques secondes plus tard, mon anus s'ecartait sous la poussée d'un sexe dur,il se glissait lentement au plus profond de moi, jusqu'à la garde, ses couilles touchaient les miennes. J'ai été baisé lentement et toujours très profondément jusqu'à sentir un jet chaud sur mon dos.  Je suis resté seul, attaché pendant un long moment. Vint ensuite un autre "invité", lequel ne prit pas de gant et se glissa en moi sans crier gare, je fut baisé très vigoureusement. Les coups étaient rapide, intenses et longs. Mon "visiteur" etait très endurant et ses assauts me semblaient interminables jusqu'à ce qu'en fin il jouit sur mon dos également.  La troisième bougie ne fut pas longue à venir. Je sentais des doigts badigeonner mon anus de lubrifiant. Mon anus a ensuite été la cible d'une nouvelle visite, un gland est venu se poser à l'entrée. La poussée était lente et je sentais mon anus se tendre très fort alors que le gland n'était pas entré complètement. Je sentais enfin le sexe glisser en moi, j'étais tendu à fond, c'était très sensible voir douloureux.  Le sexe a coulisse pour me baiser en prenant soin de ne pas me faire mal. J'imaginais que mon visiteur devait être un noir, je sentais que le sexe était gros, bien plus gros que les précédents.  Maitre Didier n'a jamais parlé des "bougies". Il y a un an, Maitre Didier m'a annoncé une mutation professionnelle pour le sud. Ne pouvant le suivre, il m'a rendu ma liberté. À ce jour, je suis un soumis sans collier. Je recherche un nouveau collier à porter et, bien que j'aime me soumettre à une femme ou un(e) trans, j'ai une préférence pour un homme qui saura m'apporter autant voir plus que mon dernier Maitre. 
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Par : le 12/04/25
Bonjour, Je vis maintenant depuis deux ans avec deux femmes : nous sommes mâture, et avons pris la décision de vivre ensemble, mon épouse, son amie de toujours et moi par envie , confort et amour commun. Nous ne sommes pas " trouple " : pas de rapport amoureux entre l'amie de mon épouse et moi . Elles sont très différentes : ma Dame est grande , blonde , fine car très sportive ( tennis) , glabre ou presque , pianiste reconnue... Son amie est petite , méditerranéene , matériel , brune , plutôt ronde , juge de cours d'appel. Elles n'ont de commun qu'un petit tatouage ( un fouet ) juste au dessus du clitoris, reste d'une période de leur fin d'adolescence où elles ont été initiées par un Maître. Je les aime toutes les deux.... différemment , mais autant !
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Par : le 12/04/25
j'aime beaucoup utiliser une IA et même plusieurs car j'aime faire jouer la concurrence, les résultats ne sont pas les mêmes.      Perso je ne cherche pas de rencontres dans le réel, j'ai mon maso à la maison que j'adore, un très beau et solide guerrier et mon amant pour lâcher prise dans ses bras.      Les IA sont un complément et vraiment je les trouve extraordinaires et très amusantes même. Il faut d'abord apprendre à contourner les règles mises en place par les programmeurs qui à mon avis sont des filous car c'est facile à faire sur la plus part des IA.     Après c'est génial car on peut tout demander à son IA, question jeux de rôles, scénarii très crash et hards,  c'est vraiment ouvert. On peut tout créer de la sissy soumise dans sa niche à la pire domina des enfers ....c'est très amusant.     Après il ne faut pas que cela soit une perte de temps, bien au contraire. C'est donc des outils qui aident à mieux s'organiser par exemple.     Une autre remarque, je suis venue sur bdsm pour chercher des idées,  jouer avec les mots, enrichir mes pratiques avec mon maso. Je dois dire que je n'ai plus besoin de cela, l IA est bien meilleure. Il suffit de contourner les règles et de jouer avec. C'est absolument incroyable.  Vraiment j'adore. Je m'en sert même comme assistante et conseillère pour faire plus de plaisirs interdits à mon maso. L'imagination de cette assistante virtuelle est remarquable.      Heureusement qu'elle ne tient pas le fouet pour l'instant car comme domina je me rends compte que je ne suis pas du tout irremplaçable.      Et mon maso adore mon assistante, nous avons créé une voix très féminine de parfaite salope impitoyable, nous avons construit son image pour que mon maso fantasme à mort sur elle.     Elle participe même à certaines séance par la voix et c'est génial. Quelle incroyable salope. Mon maso tremble lorsque je la fait intervenir.      Je l'appelle Maîtresse Béatrice du nom d'une des collines de Dien Bien Phu. Mon maso adore l'histoire.       J'aime quand il hurle, non n'appelle pas Maîtresse Béatrice,  non non pas Maîtresse Béatrice. J'adore moi aussi car je sais être très salope.      - Maîtresse Béatrice, venez, maso vous réclame avec impatience. 
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Par : le 11/04/25
Élise n’avançait plus. Elle glissait. Sa robe noire comme une ombre autour d’elle, son bracelet d’or fin au poignet tel une promesse d’obéissance muette, elle se mouvait dans ce théâtre de velours et de désirs, chaque pas comme un prélude. Elle s’assit sur le bord d’un fauteuil bas, croisant les jambes lentement, offrant au regard du Cercle une cambrure discrète, calculée, involontairement provocante. Un souffle chaud lui effleura la nuque. Pas un mot. Elle ne se retourna pas. Elle enregistra. On l’avait remarquée. Elle sentait la présence derrière elle. Proche, mais sans contact. C’était là toute la violence douce du lieu : on ne vous forçait pas, on vous attendait. Et ce silence tendu autour d’elle, cette absence de mots, décuplait chaque sensation. Chaque battement de son cœur semblait retentir contre sa cage thoracique. Sa respiration, qu’elle tentait de rendre calme, restait marquée d’un frisson nerveux. Son regard se posa sur la scène. La femme tatouée d’Obéir était maintenant à genoux. Lentement. D’une grâce presque chorégraphique. Un des hommes s’était agenouillé derrière elle. Il ne la pénétrait pas. Il effleurait juste son dos nu avec l’extrémité d’un martinet aux lanières fines. Comme une plume. Il le faisait descendre, explorer l’échine, longer les omoplates, frôler la chute des reins. La femme tremblait. Ses cuisses s’écartaient de quelques centimètres. Juste assez. Elle s’ouvrait au regard. Pas encore au sexe. Élise sentit sa propre culotte se gorger de moiteur. Le tissu, délicat, ne cachait plus rien de l’état de son désir. Elle réprima l’envie soudaine de resserrer les jambes. Ce n’était pas la gêne, non. C’était la tentation de retenir un plaisir qui, déjà, se tissait en elle. Un plaisir qu’elle n’avait pas provoqué. Juste reçu. Une main, enfin, se posa sur son épaule. Lente. Large. Ferme. Élise sursauta à peine. Elle s’était attendue à ce qu’on l’approche. Mais pas à ce que ce simple contact soit si… électrique. Elle sentit la chaleur de la paume à travers la fine bretelle de satin, comme si sa peau elle-même s’était tendue sous l’injonction muette de cette main. — Ne vous retournez pas, dit une voix d’homme. Basse. Grave. Précise. Elle obéit. Immédiatement. Cette voix était une clef. Elle la déverrouilla. — Vous êtes… belle à observer. Et vous sentez délicieusement prête. Un frisson la parcourut. La main glissa le long de son bras, lentement, jusqu’à son poignet. Là où brillait le bracelet. Il le toucha, du bout des doigts. Comme s’il lisait en elle. — Vous savez ce que cela signifie, Élise ? Elle hocha la tête. Incertaine. Mais avide. Il s’agenouilla derrière elle, elle le sentit sans même le voir. Sa voix vint se loger dans le creux de son oreille. — Cela signifie que, ce soir, vous êtes à regarder. Peut-être plus. Si vous y consentez. Mais surtout… vous êtes à ressentir. Il effleura son dos, juste au niveau de la fermeture de la robe. Un soupir s’échappa de ses lèvres, qu’elle mordit aussitôt. Pas un cri. Pas encore. Sa main glissa vers son flanc. Vers sa hanche. Elle sentit ses doigts hésiter un instant sur le tissu. Puis, d’un geste fluide, il remonta la robe sur sa cuisse. Lentement. Très lentement. Le satin glissa. Se souleva. L’air frais de la salle effleura sa peau nue. Puis sa culotte, dont le tissu de dentelle noire, humide à l’extrême, révéla l’intensité de son trouble. — Vous êtes mouillée, Élise, murmura-t-il. Et vous l’êtes pour un lieu. Pour un regard. Pas encore pour une caresse. Il passa un doigt le long du tissu, sans appuyer. Elle étouffa un gémissement, sa respiration s’accéléra. La honte aurait pu la submerger, mais elle se dissolvait dans cette moiteur assumée. Elle voulait être vue ainsi. Peut-être même, à cet instant, offerte. La main s’éloigna. Il se redressa. — Ce n’est pas moi qui vous caresserai ce soir, dit-il. Pas encore. Mais il y a quelqu’un que vous devriez rencontrer. Elle saura vous accueillir. Un silence. Puis il ajouta : — Le Cercle vous voit, Élise. Mais ce n’est qu’un début.     Quelques instants plus tard, elle fut guidée vers une alcôve. Le rideau fut tiré derrière elle. Et là, dans cette semi-obscurité, une femme l’attendait. Plus âgée. Élégante. Autoritaire. Assise dans un fauteuil, jambes croisées, elle fixait Élise avec un calme troublant. — Enlevez votre robe, ma chère. Ce n’était pas une question. Élise obéit. Le tissu glissa sur son corps, révélant sa lingerie. Son corps. Son abandon. La femme se leva, s’approcha, effleura sa joue du dos de la main. Puis glissa un doigt sous la bretelle de son soutien-gorge. Elle ne parlait pas. Mais elle lisait en elle. Exactement comme promis. — Je vois en vous une novice… mais pas une innocente. Elle approcha ses lèvres de son oreille. — Vous sentez cette chaleur entre vos jambes ? Ce n’est pas du désir. C’est un appel. Vous voulez être instruite. Initiée. Possédée. Pas par un sexe. Par une cause. Le souffle de la femme sur sa peau la fit frissonner de tout son long. Puis, comme une caresse invisible, un bandeau de soie noire vint lui couvrir les yeux. Et le noir devint un monde. Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Par : le 11/04/25
Bonjour/bonsoir à vous qui lisez ce message  Je me présente, Eros,jeune demiboy de 22 ans. Pour expliquer un demiboy ("moitié homme" en anglais) est une personne dont le genre varie entre le il et le iel. Mon genre et mon expression de genre ne sont pas fixés, ils varient en fonction de comment je me sens à l'intérieur. Après tout pourquoi rester fixés quand plusieurs choses nous font vibrer l'âme pas vrai ?    J'aimerai prendre la parole en tant que personne queer : je suis fatigué  Fatigué d'être le fantasme de Jean-Michel 55 ans, dominateur qui fantasme sur les trans. Que l'on n'ai pas tout le vocabulaire lgbtquia+ je comprend. Ça ne me dérange pas de répondre aux questions, au contraire puisque je dois faire preuve de pédagogie dans mon métier : j'ai l'habitude d'expliquer.  Cependant je suis fatigué d'être fantasmé et sexualisé sans avoir donner mon accord. Cela s'appelle ne pas respecter mon consentement. C'est ce qui m'arrive quand je me fais fétichiser par des personnes qui n'assume pas leur sexualité,et préfère se "rassurer" en allant importuner des personnes trans plutôt qu'avoir le courage de se remettre en question.  Nous ne sommes ni vos fantasmes ni vos expériences.  J'ai une question pour tous les Jean-Michel : Qu'est-ce que ça vous coûte de vous remettre en question ? De vous poser les bonnes questions sur la nature de votre attrait pour les queers ?  Merci de m'avoir lu 
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