La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 18/10/12
On vous parlait il y a quelques mois de ce livre-phénomène qui a explosé les ventes aux Etats-Unis et en Angleterre sous le titre Fifty shades of Grey. Bien qu'étant matiné de BDSM, le bouquin a conquis bien des lecteurs (et surtout des lectrices) bien au delà de ce qu'on pouvait considerer être son coeur de cible : les adeptes de la Domination/soumission et du Sado-Masochisme. Nombreuses sont celles (et ceux) qui sont sortis tout emoustillées de ce sulfureux ouvrages (pour ce qui n'ont jamais entendu parlé des pratiques BDSM du moins). Nous avions évoqué l'adaptation française de Fifty shades of Grey dans cet article. Le livre bien d'être adapté en français, comme prévus, chez Lattès, sous le titre : Cinquante nuances de Grey Cliquez ici pour commander 50 nuances de Grey (à noter que BDSM.FR touchera un petit quelquechose si vous achetez 50 nuances de Grey par le lien ci dessus, petit quelquechose qui sera apprécié pour payer les infrastructures du site ! Merci d'avance ). Reste à savoir si les adeptes du BDSM, bien au fait des pratiques de cet univers si particulier se reconnaitrons un peu, beaucoup, passionnement, ou pas du tout, dans cet ouvrage. On peut penser qu'un tel succès de librairie va en tout cas décider certains lecteurs et certaines lectrices à pousser la porte du Grand Donjon des pratiques BDSM. Quel accueil va-t-il leur être réservé ? Sauront-ils passer du fantasme littéraire aux parfois âpres pratiques de l'exercice ?50 nuances de Grey risque-t-il de dénaturer l'esprit du BDSM tel que l'envisagent les adeptes coûtumiers ? Les questions sont posées. Vos commentaires sur Cinquante nuances de Grey sont les bienvenus (et sont même attendus !).  ...
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Par : le 01/08/16
POTINS SEXUELS D’après Jeff Walker, qui a écrit un livre sur le sujet, les Beatles étaient «sexuellement décadents, à l’extrême». - John Lennon était bi : il a probablement eu une aventure (qu’il a toujours niée) avec Brian Epstein, le manager homo des Beatles, qui était fou-amoureux de lui depuis le début, et avec le poète Royston Ellis, qui l’a confirmé en interview récente. Lennon était en fait un expérimentateur sexuel tous azimuts, comme Yoko Ono, c’est pour cela qu’ils se sont si bien trouvés et que John quitta Cynthia pour elle. Lennon et Ono avaient élaboré une théorie selon laquelle tous les humains sont bisexuels potentiellement, mais la société a contrecarré cette tendance.. La chanson Hey Jude a été écrite par Paul McCartney pour soutenir Julian Lennon (né en 1962), fils de John et Cynthia, au moment du divorce de ses parents. - De 1963 à 1968, l’actrice Jane Asher fut la fiancée de Paul McCartney. Mais Linda Eastman, photographe de stars, réussit à le séduire et à évincer Jane, qui rompit ses fiançailles. Il faut dire que Linda était très chaude et s’offrait à la plupart des stars qu’elle photographiait ; à cette époque, en deux ans, elle avait eu au moins 20 amants. Paul et Linda se marièrent et restèrent ensemble jusqu’à ce que la mort de Linda les sépare. Jane Asher est depuis 1981 l’épouse du dessinateur Gerald Scarfe (auteur des visuels de The Wall de Pink Floyd). Paul avait composé pour elle plusieurs des chansons des Beatles, comme Things We Said Today, We Can Work It Out, I'm Looking Through You, Here There and Everywhere ou For No One. Il vécut 3 ans chez les parents de Jane, et y composa même la chanson Yesterday. - George Harrison a perdu sa virginité sous les yeux des autres membres des Beatles qui observaient secrètement la scène, et ont applaudi à la fin. Ensuite il fut peut-être le plus dragueurs des 4. Harrison a rencontré Pattie Boyd en 1964 et l’a épousée en 66. Il composera sa plus belle chanson pour elle : Something, ainsi que I Need You et Isn’t It a Pity. Peu de temps après, Eric Clapton tomba amoureux de Pattie, et composa ses deux plus belles chansons : Layla et Wonderful Tonight en son honneur. Elle quittera George en 77 pour épouser Eric en 79. - L’américaine Chris O’Dell, une groupie “professionnelle“ droguée et très belle, a couché avec plusieurs stars dont Mick Jagger, Keith Richards, Bob Dylan, Eric Clapton, Leon Russell, et… Ringo Starr et George Harrison, qui a composé une chanson sur elle : Miss O’Dell. Elle a chanté des chœurs sur Hey Jude et s’est même faite employer par Apple (le label des Beatles, pas la boîte d’informatique). - Les concerts des Beatles sentaient fortement l’urine à cause des groupies surexcitées qui se pissaient littéralement dessus en hurlant. IMITATIONS PLUS OU MOINS HEUREUSES Beaucoup de groupes ont été formés dans le but d’imiter les Beatles, pour certains seulement l’interprétation, pour d’autres carrément le look et le gimmick, comme The Rabeats, les Afterbeats, Bea Trips, Britles, Beatles History, The Return, Beatels ou les Beatnix. Mais deux groupes sortent du lot, le premier pour le son et l’interprétation, le second pour l’imitation totale en live : The Fab Faux pour la mythique 2e face d’Abbey Road : https://www.youtube.com/watch?v=HkxI0e0tOM0 The Fab Four, en concert, pour une rétrospective chronologique, des premiers tubes et la Beatlemania jusqu’aux années psychédéliques : Période des débuts : https://www.youtube.com/watch?v=RqZRNmKX658 Période psychédélique : https://www.youtube.com/watch?v=GCMfYZ56B9U Période finale hippie : https://www.youtube.com/watch?v=0Q-sAXDEcwo On en vient presque à oublier la non-ressemblance, et on se croirait presque en train d’assister à un concert des Beatles. L’HÉRITAGE GÉNÉTIQUE Certains fans nostalgiques rêvent, à défaut d’une reformation impossible des Beatles, d’un héritage assumé de leurs enfants en un groupe de “sous-Beatles“…. Les enfants des Beatles sont 11 au total : -Julian Lennon -Sean Lennon -Mary McCartney -Stella McCartney -James McCartney -Beatrice McCartney -Dhani Harrison -Zak Starkey -Jason Starkey -Lee Starkey Si on fantasmait sur une formation héritière, les quatre en photo seraient les plus probables candidats, mais cela n’arrivera probablement jamais. James McCartney : https://www.youtube.com/watch?v=UNRfCxqPcaQ Sean Lennon : https://www.youtube.com/watch?v=7t2Ue-lnVX4 Dhani Harrison : https://www.youtube.com/watch?v=6ZDEMO3yrzY Zak Starkey : https://www.youtube.com/watch?v=QuTfRO0n1zg UNE CITATION "- Vous jouiez autrefois des standards du rock. Pourquoi ne le faites-vous plus ? - Parce que maintenant, nous en créons" (John Lennon, Interview Beatles) JOHN LENNON VIEUX Voici à quoi ressemblerait John Lennon s’il était encore vivant, d’après SachsMedia :
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Par : le 19/08/16
Il y a trois ans, je répondais sur FB au défi de lister mes dix livres préférés. Avant tout, sélectionner seulement 10 livres parmi mes favoris, impossible... Ma première liste faisait le double et j'ai dû en sacrifier douloureusement, et j'arrive ici difficilement à 11 entrées, dont certaines débordent un peu (cycles) : 1) LE SINGE GRAMMAIRIEN de Octavio Paz (Skira/Flammarion) Mon livre fétiche, une œuvre rare et précieuse, d'un immense poète, et illustrée. C'est de la prose, mais extrêmement poétique, frisant avec le surréalisme et la philosophie. Le livre est épuisé depuis longtemps, et je ne comprends pas qu'il ne soit pas réédité, même s'il est à classer dans des ouvrages trop intellectuels pour le commun, il est tout à fait à part dans l'œuvre de Paz et dans la prose poétique en général, à part dans le sens "au dessus". 2) LE LIVRE DE L'INTRANQUILLITÉ de Fernando Pessoa (Christian Bourgois) De la prose, uniquement, jetée apparemment sur le papier dans un geste spontané, ça se sent, dans une fièvre de dire et de créer. Mais une prose essentiellement poétique, évidemment. Une révélation, au même titre — sinon plus — que Rimbaud dans l'incontournable "Saison en Enfer". À lire aussi bien sûr "Les poèmes païens" et "Le gardeur de troupeaux". Pessoa signifie "personne", il était l'auteur aux mille visages, a écrit sous une multitude de pseudos, dont trois au moins ont connu le succès indépendamment. Cet auteur m'a toujours fasciné, un vrai "virtual pretender", un écorché vif de génie. 3) LE PENDULE DE FOUCAULT d'Umberto Eco (Grasset) ECO était un érudit, un auteur subtil, intellectuel et passionné. Certes, au début, ce roman impressionne un peu le lecteur moyen par son vocabulaire assez haut-perché littérairement et intellectuellement, mais ce n'est qu'au début. Ensuite c'est de l'ésotérisme, du symbolisme, de l'aventure, du polar, du roman historique, du suspense, et plusieurs rebondissements vers la fin, qui remettent tout en cause. Écrit certainement avec délice et, pour ma part, lu avec délice. Un de mes livres cultes. 4) LE CYCLE DE DUNE de Frank Herbert (Robert Laffont) Bon, je triche puisque le cycle comporte 6 volumes. Ceux qui me connaissent savent à quel point ce récit est pour moi un des meilleurs de science fiction. En effet, il combine une écriture intelligente et riche avec des références érudites, la psychologie, la spiritualité, la subtilité (énorme). Il s'agit ici d'une dystopie (contraire d'utopie), c'est à dire une histoire qui présente une société sous des hospices peu optimistes, mais tellement riches. Ce n'est même pas de la science-fiction pour moi, ça dépasse ce concept. À noter que le cycle devait comporter sept volumes au lieu de six, mais qu'Herbert est mort avant d'avoir pu l'achever, au moment où sortait le malheureux film de David Lynch qui est une insulte ridicule à son œuvre. Doublement hélas, le sort s'est acharné sur celle-ci en la personne de son fils, Brian Herbert, mauvais écrivaillon, qui a décidé de la prolonger en s'adjoignant les services d'un écrivain au kilomètre sans saveur, Kevin J. Anderson. Ce fut d'abord une trilogie de préquelles (action se situant avant) décevante tant au niveau de l'écriture que du fond, privilégiant l'action, comme dans des blockbusters du cinéma américain, puis d'une autre trilogie de préquelles de préquelles, encore plus catastrophique et bourrée d'incohérences par rapport au cycle, puis du fameux septième volume concluant le cycle (faisant revenir tous les premiers héros morts grâce au clonage, hum, puis introduisant un personnage créé par eux pour les préquelles, double-hum), puis d'un recueil de textes courts mélangés à un passage inédit de la plume de Frank Herbert, et maintenant ils s'attaquent à écrire des volumes s'insérant entre les volumes du cycle, comme si ça ne suffisait pas (il faut dire que ça marche, alors pourquoi s'en priver). L'œuvre d'Herbert père se retrouve donc noyée sous le flot de cette logorrhée de seconde zone, et les jeunes lecteurs ne peuvent pas éviter de passer par leurs livres s'ils décident de tout lire dans l'ordre chronologique désormais présenté. J'en suis révolté, comme la plupart des amateurs d'Herbert. Les autres livres de Frank Herbert sont bons également, comme La Mort Blanche par exemple, mais Dune restera son chef d'œuvre. 5) HISTOIRES EXTRAORDINAIRES, NOUVELLES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES et POÈMES de Edgar Allan Poe C'est par ces livres et cet auteur que j'en suis vraiment venu à envisager sérieusement d'écrire. L'art de l'étrange, de la narration ciselée, de l'écriture sachant aller à l'essentiel tout en gardant le souci du détail, de l'inventivité (inspirateur de Conan Doyle pour Sherlock Holmes, quand même), du romantisme, de la noirceur de l'âme... Tout m'a séduit dans Poe, le poète maudit par excellence, mon maître ! 6) LE CYCLE DE LA TOUR SOMBRE de Stephen King (Albin Michel) Cycle de 7 volumes (hé hé). J'aurais pu citer d'autres livres de lui, car je les ai tous lus et j'en ai préféré certains, même si d'autres m'ont déçu, mais le Cycle a la particularité d'être improvisé pour les quatre premiers volumes, et particulièrement bien ficelé pour les trois derniers. On y retrouve plein de références à plusieurs de ses autres romans, ce qui donne une cohérence rare à toute son œuvre. Il s'agit là d'une épopée, épique, symbolique et fantastique, bourrée d'inventivité, de suspense et de sensibilité. 7) SOIE de Alessandro Baricco (Folio) Encore un auteur latin après le trio de tête, (et encore j'ai dû sacrifier Alejandro Jodorowsky de ma liste) moi qui pourtant ne suis pas sensible aux cultures latines en général... Un petit livre, mais fort riche, qui s'intéresse au Japon dans ses aspects les plus délicats. Il est au roman ce que le haïku est à la poésie. J'ai envie de conseiller du même auteur le roman OCÉANS MER. 8) LE FEU DU DEDANS de Carlos Castaneda (Témoins Gallimard) Le septième des neuf volumes retraçant l'expérience initiatique de cet auteur tour à tour adulé et dénigré. Ce volume est mon préféré, d'abord parce qu'il est celui par lequel j'ai commencé à dévorer le cycle (que j'ai repris dans l'ordre après), ensuite parce qu'y est révélé le principe majeur par lequel tout le reste fonctionne. En bref, c'est le parcours d'un étudiant thésard de Los Angeles s'intéressant aux sorciers indiens qui va suivre les enseignements secrets lui permettant de devenir un shaman héritier des connaissances des "grands anciens" toltèques. Certains détracteurs prétendent qu'il a tout inventé. Si c'est le cas, c'est un écrivain parmi les plus géniaux et inventifs de sa génération ; si tout est vrai, c'est l'expérience spirituelle la plus importante du siècle ! 9) LE CHAOS ET L'HARMONIE (La fabrication du réel) de Trinh Xuan Thuan (Folio) LE livre à lire si on s'intéresse à l'univers et comment il fonctionne : astro-physique, espace-temps, big bang, infini, étoiles, trous noir, mécanique quantique, infiniment petit... Tout y est expliqué et vulgarisé simplement, passionnément, reléguant Hubert Reeves au rang d'"astro-physicien pour la télé". En plus, Thuan termine par la dimension spirituelle, remettant tout en place en témoignant de ses propres questionnements et de sa foi. 10) ISHMAEL suivi de PROFESSEUR CHERCHE ELEVE AYANT DESIR DE SAUVER LE MONDE de Daniel Quinn (J'ai lu) Ces deux petits livres m'ont permis de mettre des mots sur des idées que j'avais déjà sur l'évolution de l'humanité entre la période où l'homme vivait en harmonie avec la nature & les autres espèces et la période où il a commencé à les dominer et les détruire, y compris sa propre planète. Ses théories, plus que probables, sont présentées sous forme de dialogues propres à la maïeutique, entre un gorille télépathe et le narrateur, ce qui est symboliquement astucieux. Il semble que ces ouvrages soient hélas épuisés, et c'est bien dommage. Mais évidemment ça remet tellement en question la bienséance et la pertinence de notre civilisation de plus en plus libéralo-mondialiste que certaines instances ont peut-être préféré ne pas permettre sa réédition. 11) LA REVOLUTION DU SILENCE de Krishnamurti (Stock+plus) Là encore, révélation : j'ai découvert avec surprise et satisfaction toutes mes théories personnelles spirituelles et philosophiques, mais déjà exposées de façon claire et développées comme je n'aurais jamais pu le faire, par un penseur reconnu et adulé en son temps. Son nom hindou peut laisser croire qu'il s'agit d'un gourou de plus, prônant une pensée religieuse hindoue, bouddhiste ou autre, mais pas du tout au contraire : Krishnamurti est un agnostique éclairé et redéfinit certaines grandes notions comme l'introspection, la liberté, la méditation, la vie en société, la religion (justement), le paraître, la sagesse, etc sous forme de dialogues ou d'extraits de conférences. J'ai choisi ce titre car c'est le premier ouvrage que j'ai lu de lui, mais ils sont tous aussi riches et intéressants. Je ne peux m'empêcher d'au moins citer LA MAISON DES FEUILLES de Mark Z. Danielewsky, LA MEMOIRE DOUBLE de Igor et Grishka Bogdanov, LE SOUFFLE DU MONDE de Yves Simon, L'ÉCHELLE DES ANGES de Alejandro Jodorowsky, NEIGE de Maxence Fermine, LES PILIERS DE LA TERRE de Ken Follett, LA JEUNE FILLE ET SON FOU de Marcel Moreau, STANCES À SOPHIE de Christiane Rochefort, et et... je vais arrêter, c'est bon. Filo
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Par : le 14/10/20
(Réédition du 14/10/2020 -> 26/05/2024 - 818 Vues) . Se donner à l'autel des perversions. Nourrir l'espoir; cette bête difforme, tentaculaire, arrangeante... Apte à se faufiler dans les moindres recoins de notre être. Sortir de cette obscurité qu'est la perdition, et aspirer à se livrer à un dessein plus grand. Etre happé(e), forcé(e), vidé(e) de sa conscience, sous totale emprise de l'inconnu. A la fois effrayant et fascinant... Se livrer à cette entité, ne sachant où son regard et ses membres vont se porter. Implorer sa clémence de se repaître de ce qui nous rend abject(e), névrosé(e), frustré(e), incapable de reprendre le contrôle de nos vies. Se réapproprier ce corps translucide, et se donner matière dans un enchevêtrement de chairs et de sensations extrêmes. Emprunt de souillure, de volupté, faire partie d'un tout, et se définir en rien. Prier à que cela soit au bon endroit, assez profond et suffisamment fort, à se reconnecter dans des spasmes grotesques. Pour se redonner naissance et respirer pour la première fois.   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/9393/Esclave-Domestique-:-3-R%C3%A9veils-ordinaires -> Esclave Domestique : 3 Réveils ordinaires. https://www.bdsm.fr/blog/4212/Mentalit%C3%A9-:-Cum-Slave-(Notions) -> Mentalité : Cum-Slave. (Notions) https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.
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Par : le 12/07/16
Pour écouter la version voix + musique : https://soundcloud.com/filo-deva/co-naissance-co-errance Quelque part ailleurs un homme naît maintenant émerge d'un sourire dont il fera sa quête comme les autres une vie de plus Que va-t-on lui faire croire? des statistiques lointaines nous informent qu'il ne faut surtout pas bouleverser nos vies mais un jour s'il fait certains choix il pourra tout faire basculer La roue des possibles s'arrête-t-elle sur le point de non-retour? Quelles sont les chances? Nous faufilerons-nous entre les gouttes? Saurons-nous trouver notre trajectoire? Le corps sait se rit des apparences et des faux espoirs il palpite en silence La lune naît, liquide, s'amarre à l'horizon ponctue la mélancolie de ce soir opaque Elle offre un regard cyclopéen à l'engeance magique que les troupeaux d'une voix unique appellent à genoux de peur de se connaître de se reconnaître Mais jamais de réponse jamais de réponse ! Les pas perdus ou pas les chemins improbables creusés ou pas pavés ou pas d'intentions et de rêves parfois jamais ne se croisent Nous errons cernés d'enchevêtrements de croisements toutes ces trajectoires qui parfois relient des solitudes à d'autres solitudes des vies entières au basculement d'un instant Le poète errant n'a pas de trajectoire son sentier n'est pas battu il n'existe que sous son pied au moment où il se pose Son passé est mort son lendemain hypothétique Croiser son chemin ne relève pas de l'intention mais du hasard ou du destin parfois de la perception Alors ouvrons des portes Les sentiers battus se trouvent derrière des portes déjà ouvertes Ouvons des portes nouvelles Franchissons-les Assurons-nous une errance éclairée Peut-être nous y rencontrerons-nous Quelque part ailleurs un homme naît maintenant émerge d'un sourire dont il fera sa quête comme les autres une vie de plus Mais la lune sait la vanité de l'errance les ambitions ensevelies le poids du vide Le poids du vide. Filo
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Par : le 29/04/19
(Réédition du 29/04/2019 -> 24/03/2024 - 3575 Vues) . Quoi de plus extrême de vivre une relation avec une Masochiste "Brat".   Un plaisir intense à porter de main, pour un bien être inatteignable.   Si ces simples mots peuvent paraitre réducteur et fataliste, la réalité n'en est pas moins déconcertante. Loin de résumer la complexité de leurs existences, il ne peut être que profitable d'en savoir plus à leurs sujets dans un patchwork sombre, dur, où l'Amour n'est pas une finalité en soi.   A quoi reconnait-on une "Brat" ? -----------------------------------------   Imaginez-vous la représentation d'une sirène au visage innocent, sur un radeau au prise du tumulte des vagues... Une sirène pouvant subjuguer l'homme et lui faire oublier le sens même de la réalité et la parodie même de cette situation. Avec une intime conviction de pouvoir secourir cette âme égarée, alors que son plus grand souhait est de vous faire sombrer dans son abime, représentant à ses yeux la noirceur de son âme.   Chez elle tout n'est que provocation à ne pas attirer l’œil sur ce qu'elle est réellement. Elle est très reconnaissable de son physique et de ses traits de comportements.   Une beauté bordé d'innocence donc, qui ne fait que faire contraste à l'image de leur nez souvent cassé. La "Brat" se veut malicieuse, mais ne dépassera jamais le stade de l'adolescence. Un fort désir de combattre, mais pas d'évoluer. Affichant souvent un tempérament engagé et militant, ne sachant quand l'ouvrir comme la fermer, la patience est souvent éprouvée en sa présence. Aspirant à vouloir atteindre des hauts buts personnels et professionnels, avec comme fer de lance un sens de la responsabilité aigu. Il n'en est pas moins d'une incapacité à comprendre le sens même de ce mot : "responsabilité", puisque qu'il faut avoir des valeurs à "aimer" pour en prendre véritablement conscience. Oscillant sur les fautes avouées à moitié pardonnées, et pouvoir vivre et se déculpabiliser de ses propres actes dans l'enfantillage, l'hystérie, ou l'inconscience.     Par quoi une "Brat" est elle attirée ? -------------------------------------------   Attirée par des êtres complets, leurs visions, et la couleur qu'exprime l'amour de la joie de vivre, plus que la véritable beauté d'âme qu'elle ne savent reconnaitre. Elle se veut "faire valoir" ou "potiche" à coté de cette être qui brille à ses yeux, ne sachant comment réagir sur le fait qu'il y ai une quelconque attirance envers elle, avec comme seule retenue la peur d'être rejeté par celui-ci. Elle ne veut que voir et ressentir un avenir dans les yeux de l'autre et avoir l'excitation sur le fait de pouvoir y plonger. Elle a des affinités prononcées avec les animaux, mais rarement avec les enfants, capable de les trahir dans leurs mensonges éhontés et de les pousser dans leurs retranchements.   La femme "Brat" alterne entre trois profils d'hommes :   - Le Dominant représentant l'autorité, une direction personnelle à atteindre sa propre sérénité, et la porte à se regarder en face. - Le Sadique représentant le désir à se complaire, et à profiter de la vie dans l'insouciance, et la porte dans la valorisation dans le plaisir qu'elle donne. - L'homme enfant impulsif représentant le complice, l'incomplet, le pulsionnel, le sensible, et l'a porte à l'accompagner dans le plaisir de se sentir utile.     Que fait fuir une "Brat" ? -------------------------------   Se sachant à jamais "vilain petit canard", le seul ressenti à les appréhender et les comprendre leurs font prendre la fuite, comme leur donner de l'amour qu'elle ne mérite en rien et qui est tout au plus pour elle un ressenti gênant. Une fuite où elle sème des petits cailloux d'embuches et de déception, propice à être dans un terrain à provoquer, pour mieux justifier leurs ruptures.     L'excitation compulsive d'une "Brat" ---------------------------------------------   Faire souffrir ou souffrir, une cruauté, voir un harcèlement nécessaire à son excitation à devenir bourreau à la place du bourreau, et vouloir être arrêtée. Contraindre l'autre à la perte de la maîtrise de soi, par milles facéties, milles provocations, et n'ayant que de moments d'apaisement qu'à se faire utiliser, torturer, humilier, ou se faire corriger pour cela.   Car après tout, l'heureux élu... ne serait ce pas la personne capable de recadrer le bourreau que l'on n'a jamais su contredire, s'affranchir, ou se détourner ? Une légitimité à savoir et pouvoir encaisser, autant de mots et de coups qui ne font que nous traverser, nos émotions devenues inatteignables ou jeter à la poubelle.   Une aptitude qui nous a permis de nous projeter dans une survie permanente, et de ne pas plonger dans une irrémédiable auto-destruction, à vouloir recoller un amour de soi qui n'existe plus.   La Masochiste "Brat" ne vise pas le "bonheur" à proprement dit, car elle aura toujours l'impression de pouvoir se sortir de toutes les situations, au lieu de les prendre à bras le corps, pleurer sur son sort ou éprouver sa vulnérabilité à se rendre véritablement femme.     En conclusion ? --------------------   Il est difficile d’appréhender une Masochiste "Brat", de pouvoir avoir la capacité d'Aimer l'invivable, une boule de souffrance à l'état pure... tant elle peut nous marquer dans sa présence, et d'autant plus dans lson absence.   Je ne peux qu'évoquer le personnage fictif, mais haut en couleur de Kara Thrace (Série Battlestar Galactica 2004) marquée par la méchanceté et la manipulation apparente de sa mère et de la légèreté, de l'absence, et la passion "autre" de son père pour sa fille. L'essence même de la création des Femmes dit "Brat" : L'Absence de l'amour maternelle, nécessaire à la régularisation des émotions et de l'amour de soi.   https://www.youtube.com/watch?v=Y0ZRxghpp4I   (Battlestar Galactica S02E02 Starbuck and Helo - "Metamorphosis One")     A titre personnel, je regarde souvent cette scène lorsque je suis confronté à des Masochistes "Brat". Qu'accepter qu'Aimer ce qui ne veux/peux pas l'être sera toujours éprouvant en soi.   Qu'Aimer une Femme Masochiste "Brat" n'est pas un non sens, c'est un devoir de mémoire envers un être fauché par la vie, impossible à aimer en retour.   Une destinée "funeste" à sombrer dans l'une de leurs perpétuelles batailles existentielles. Portée par les 4 vents de l'amertume, de la frustration, de la colère, et de la mélancolie...   Avec la Liberté comme seule compagnon de route, aussi légère qu'inconsistante, aussi dangereuse que salvatrice. Cette liberté qui n'aura jamais de destination.   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique. https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle. https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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Par : le 03/11/23
Léa était une jeune cadre dynamique d’une entreprise de conseil de La Défense. Elle était sortie de la fac de droit il y a deux ans maintenant et travaillait désormais dans le service juridique d’une firme possédant une des plus hautes tours du quartier. Son bureau était au 45e étage, bien loin des préoccupations de ceux qui marchaient au sol. Elle ne les côtoyait d’ailleurs pas. Chaque matin, elle garait sa voiture au parking situé au sous sol et montait directement par l’ascenseur jusqu’à l’open space qui lui servait de bureau. Elle avait beau avoir ce qu’on appelait “une place en or”, elle regrettait l’époque où elle pouvait sortir avec ses amies après la fac. À cette époque elle couchait avec de nombreux garçons, bien qu’aucun ne lui avait vraiment apporté de réelle satisfaction. Elle avait même essayé quelques filles, même certaines de ses amies proches, mais le constat restait le même. Mais enfin à l’époque au moins elle expérimentait.    Ce soir, comme chaque soir, elle sortit à 20h, prit sa voiture et rentra dans son appartement de Nanterre, spacieux certes mais “loin de tout”, comme lui avait dit son amie Nathalie avant de l’acheter. Comme à son habitude, elle sortit des lasagnes Picard de leur carton et les plaça dans le micro-onde. Elle s’alluma alors Netflix et se lança un episode d’une série qu’on lui avait recommandé. Elle mangea son plat devant le premier episode qui ne la séduisit que moyennement. Le second épisode n’était pas plus entrainant mais une scène légèrement érotique apparaissait à la 20e minute. Elle profita de ce rare moment pour passer sa main dans son pantalon et en ouvrir le bouton. Avant que la série ne passe à une autre scène, elle fit pause sur une magnifique image de cheveux tirés. Ses doigts s’activaient de plus en plus vite, de plus en plus sensuellement. Elle descendit son pantalon jusqu’a chevilles et alla chercher le vibro dans la commode de sa chambre, elle s’alluma et continua ce doux moment dans son lit. Après 20 minutes d’intense plaisir elle jouit une première fois, explosive. Elle chercha le deuxième mais la fatigue de la journée la contraint à arrêter et à aller se coucher.    Se toucher était devenu une habitude quotidienne pour Léa. Cependant l’aspect répétitif l’avait poussé à innover et depuis quelques semaines elle se filmait régulièrement en le faisant. Elle imaginait qu’on la regardait et cela l’excitait. Elle ne regardait que très rarement les vidéos mais elles étaient toutes archivées dans un fichier de son iPhone protégé par un mot de passe. Elle se disait souvent qu’elle aimerait que quelqu’un d’autre ne la filme mais elle avait trop peur pour son image et ses rares plans tinder ne lui avait pas donné le courage de demander.    Le lendemain, sur le chemin de son bureau, elle s’arrêta chez Starbucks. Ce n’était pas dans son habitude mais le café de la machine était vraiment imbuvable et tenir la matinée sans café lui semblait insurmontable. Habillée d’un grand manteau beige et d’un pantalon taille haute elle s’approcha du comptoir et commanda son café -Un Venti sans sucre et sans crème s’il vous plait, dit elle, sans savoir si elle devait tutoyer ou vouvoyer ce vendeur qui lui semblait bien avoir son age.  Quelques instants d’attente plus tard, un “Léa” se fit entendre, son café était prêt. Elle alla le chercher, le saisit et, en se retournant, bouscula un jeune homme en manteau noir, lui renversant du café dessus.  -Oh je suis désolé monsieur, dit elle désolée, sortant un mouchoir de son sac -Ah bah bravo jeune fille, répondit-il sèchement alors qu’une fois encore   Léa comprenait l’agacement de l’homme mais lorsqu’elle releva les yeux, elle vit l’homme, qui devait également avoir le même âge qu’elle à quelque chose prêt, sourire en coin. Elle compris alors que l’homme avait utilisé un ton humoristique.  Toujours avec un large sourire, il dit:  -Soit tu me paies la teinturerie, ou un verre ce soir.  Puis il accompagna cela d’un clin d’oeil.    Léa tenta de s’échapper malgré le charme évident du garçon aux cheveux mi-longs:  -C’est que euh, je termine tard le soir, bredouilla-t-elle.   -Quand on veut on peut, répondit-il, rendez vous au bar du plaza athénée à 18h, je compte sur toi, et mon manteau aussi…   Sur ces mots, il lui embrassa la main et tourna les talons avec un grand sourire.    Toute la journée, cette interaction la perturbait, devait-elle y aller? Certes elle lui devait quelque chose et le boulot était plus une excuse qu’autre chose mais tout de même, elle ne le connaissait pas. A 17h, elle décida que le fait que ce soit en bar ne la faisait pas courir beaucoup de risque et qu’elle irait simplement pour lui payer le teinturier puis repartirait. Elle quitta donc son bureau en douce prétextant une fatigue et monta dans sa voiture. Waze lui prévoyait une heure pour aller dans le centre de Paris, évidemment, à 17h30… Elle abandonna l’idée de la voiture et pris le métro. A 18h10, elle arriva enfin devant l’hotel et se dirige vers le bar. Du haut de ses talons, on l’entendait arriver. Elle ne se sentait pas dépayser dans un hotel de ce style mais le fait d’aller à un rendez vous dans un endroit comme celui ci lui faisait un sentiment étrange. Elle vit l’homme, le salua et lui proposa de payer le teinturier. -Voila 15 minutes que je t’attends, non seulement tu me dois un verre mais maintenant tu m’en dois au moins deux en lui prenant son manteau et en la poussant doucement vers le fauteuil.    Le charme et la galanterie du jeune homme eurent raison de son plan initial. Elle s’assit et tenta d’apprécier la musique jazz provenant du piano.    -Gaspard Du Daguet, enchanté, dit-il -Euh Léa Malroit, répondit comme en hésitant Léa.    Gaspard lance alors la conversation sur la beauté des moulures et deux cocktails plus tard, la conversation était maintenant equitable. Souvenirs d’enfance, études, rêves, la conversation variait sans cesse mais elle n’en était pas moins passionnante. Léa s’aperçut vers 23h qu’elle se confiait un peu trop à un inconnu et savait de dates précédents que c’était rarement bon signe. Elle proposa alors dans l’objectif de changer de sujet et d’arrêter ce déroulé de sa vie: -Tu veux venir chez moi prendre un verre Gaspard ?   Gaspard hésita et répondit:  -Non cela ne va pas être possible, j’en suis désolé, j’ai à faire ce soir.    Il se leva alors et la raccompagna vers la sortie, lui refit un baise main, lui dit un “à très bientôt” et parti   Alors qu’il s’éloignait, Léa réalisa qu’il n’avait aucun moyen de la contacter, encore un qu’elle avait fait fuir… Elle rentra alors en RER chez elle, se toucha comme à son habitude et s’endormit frustré d’un énième échec sentimental.    La nuit passa avec son lot de rêve et le réveil sonna à 7h comme à son habitude. La tête endolorie, elle se leva, se maquilla, et elle s’approcha de son dressing. Elle ouvrit le tiroir des sous-vêtements mais impossible de trouver une culotte, elles devaient toutes être au sales. Elle se dirigea alors vers le panier, rien. Dans la machine, rien. Elle ne comprenait décidément pas. Elle se dit qu’elle allait s’en passer pour aujourd’hui et se dirigea vers la pile de pantalon qui avait également disparu. Elle ne se souvenait pas avoir fait de rangement et se dit que sa femme de ménage avait du les ranger autre part. Elle n’avait pas le temps de trouver où cette incapable les avait mit. Elle saisit un tailleur jupe et enfila le bas, puis le haut, un petit manteau noir, un coup de rouge à lèvre et sortit. Une fois dehors, elle se rappela que sa voiture était toujours à La Défense… Elle s’apprêtait à appeler un taxi quand un passa juste devant. Elle monta dedans: -Tour Ivoire, La Défense s’il vous plait. Le chauffeur verrouilla les portes et démarra. Fatiguée, Léa terminait les dernières retouches de maquillage sur ses yeux. Au bout de 10 minutes de route, le taxi s’arrêta, ils n’étaient pas devant son travail. Elle s’apprêtait à engeuler le chauffeur pour son incompétence quand sa porte s’ouvrit, dernière se trouvait Gaspard dans un costume noire obsidienne qui lui tendait la main.    -Qu’est ce que tu fais là, c’est toi qui a demandé au taxi de m’amener ici, dit elle visiblement énervée, qu’est ce que tu crois, j’ai un boulot, je peux pas le rater, je vais me faire virer -J’ai appelé, répondit Gaspard d’un calme absolu, tu seras en retard, c’est cohérent avec ta fatigue d’hier -Non mai…, commença Léa  -Silence, suit moi, tu ne le regretteras pas.    Il la prit par la main et la tira assez énergiquement vers le resto juste devant. Il la fit s’assoir sur une banquette, prit une chaise et s’assit dessus à l’envers, le dossier vers Léa. Il sortit son téléphone, le pencha à l’oreille de Léa et appuya sur play.    Soudain, des gémissements furent emit sur le haut parleur, c’était la voix de Léa. Horrifiée, elle regarda le téléphone, c’était elle. C’était une vidéo d’une de ses jouissances.  -Quoi mais comment as tu pu av…, commença t-elle -Je les ai toutes, l’interrompit-il, écoute moi bien attentivement, je ne veux pas te nuire donc je te propose un marché. Tu peux aller travailler aujourd’hui, ce soir, tu rentreras, tu mettras le contenu de ce paquet -lui tendant un paquet blanc- tu te mettras à genoux face à la porte tu laissera la porte entre-ouverte. Tu m’accordes une soirée et j’efface tout, une simple soirée tous les deux contre le fait que tout tes collègues et amis voient ces vidéos, c’est équitable   Elle hésita quelques instants et dit:  -Une seule soirée et tu effaces?  -Exactement, dit-il -D’accord…, répondit-elle à contre-coeur -Tu vois que tu ne pouvais pas refuser, dit-il avec un sourire   Ils sortirent du restaurant, il lui ouvrit la porte du taxi.  -A ce soir dans ce cas, dit-il, attention aux courants d’air…, rajouta t-il avec un sourire   Se pouvait-il qu’il sache pour son entrejambe dénudé, comment était-ce possible… Pouvait-il être la cause de tout ca… Et ces pensées la poursuivirent durant tout le chemin du taxi et durant l’entièreté de la journée de travail. Même son habituelle pause série du midi ne lui permit pas de se changer les idées. 17h, il lui fallait partir avec le paquet pour ne pas etre en retard. Elle monta dans sa voiture, et avant de démarrer, elle ouvrir le paquet et regarda rapidement, de la lingerie fine, “pas étonnant”, se dit-elle. Il y avait aussi des lanières de cuire rembourrées. Elle se dit qu’elle trouverait la fonction chez elle. Elle démarra pensive. Arrivée chez elle elle étala le contenu du paquet, un justaucorps en dentelle noir, des jarretelles, un grand morceau de cuire avec un anneau et deux plus petits avec des demi-anneaux. Il y avait également un plug anal. Elle en avait utilisé un une fois donc elle le reconnaissait. Une petite etiquette y pendait “tout doit etre mit ;)” y était inscrit en écriture noire. Elle mit les jarretelles et le porte jarretelle, elle eu quelques difficultés mais réussit, puis elle mit le justaucorps, une fois ajusté, elle s’aperçut qu’elle avait oublié le plug, elle enleva tout et remit le plug avec un peu de lubrifiant et remit le justaucorps. Désormais elle ne pouvait plus l’enlever rapidement et le justaucorps, assez serré malgré la dentelle, poussait dessus. Après quelques minutes elle plaça la longue lanière de cuir autour de son cou, bien que ca ne tienne pas bien et les deux lanières plus petites autour de ses poignets.    Elle entrouvra la porte et se plaça à genoux, il ne lui avait pas donné d’heure… Elle entendit comme cela une heure avant que la porte s’ouvre. Elle sauta, ca pouvait etre n’importe qui! Mais non ouf, c’était lui. “Ouf?” pensa t-elle, “non pas ouf, tu ne le connais pas enfin, qu’est ce que tu fais”, continua la voix dans sa tête.    Un “bravo” vint interrompre ses pensées. Il enleva son manteau, passa à coté d’elle, lui caressa les cheveux. Il émit un léger rire, se baissa derrière elle et alors qu’elle sentit un souffle chaud sur sa nuque, il enleva la lanière de cuire sur son cou;  -C’est pas un collier ça ma belle, dit il en plaçant l’anneau devant sa bouche, c’est pour que je n’entende pas ta voix ce soir, continua t-il en fermant fermement le baillon autour de sa tête. Léa fut surprise mais extrêmement excitée… L’idée qu’elle n’aurait pas du accepté était au premier plan de ses pensées, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être excitée d’être aussi impuissante…   Il saisit les deux anneaux des poignées et leva les deux mains de Léa en l’air. Il passa un mousqueton entre les deux et y attacha une chaine.  -Debout, dit-il fermement Il se plaça alors face à elle et dit:  -Maintenant après une journée de travail,  tu vas me laver, et il prit la chaine et emmena Léa enchainée jusqu’à la salle de bain de cette dernière.  La marche était compliquée par le plug mais elle parvenait à suivre cette homme qui avait désormais tout contrôle sur elle, y compris son droit à la parole. Comment savait-il où était la salle de bain? Se demanda t-elle? Mais il semblait savoir, il ouvrir une porte, fit entrer la jeune fille, s’y engouffra également, et dit d’un ton ferme:  -Déshabille moi   Ce qu’elle redoutait allait arriver, elle allait être abusée… Effrayée mais excitée, elle enleva la chemise du jeune homme, tache qui fut compliqué par les mains attachées. Elle enleva ensuite la ceinture, ce pour quoi elle eu besoin de l’aide de son ravisseur, puis son pantalon. Il n’y avait plus que son caleçon. Elle passa les mains, puis descendit tout doucement. Son penis sortit du caleçon, il était dur comme un roc. Elle se demandait s’il elle devait être flattée ou effrayée.  Sur ces pensées qui ralentirent son action, elle senti Baptiste la saisir par les cheveux et lui dire:  -Ou tu te dépêches, ou je remplace le plug par autre chose, et ca risque de ne pas être confortable.    Prise de panique, elle s’activa. Il était maintenant nu et elle habillée comme une prostitué, ou une esclave…, se dit-elle   Malgré la situation, son ravisseur était très bel homme. Et lorsqu’elle du le laver à l’éponge, elle sentait ses muscles sous le savon. L’anneau qui maintenait sa bouche ouverte lui rappelait à chaque instant son trou du cul également ouvert de force et pensait que le seul trou qu’elle lui aurait offert la veille semblait être le seul auquel il ne s’intéressait pas. Mais elle se trompait. Aussitôt la douche terminé, encore mouillé, il sorti de la cabine à l’italienne et attacha la chaine et donc les mains de Léa en hauteur. Il descendit alors doucement et passa sa langue dans sa fente, à travers le justaucorps. Lentement il tourna en rond avec de petits cercles, passant entre les grandes et petites lèvres. Soudain, il mordit le justaucorps et en arracha un bout qui lui permettait d’avoir un accès total. Il continua et s’arrêta sur le bouton. Il le titilla, il sentait la mouille couler. Il accéléra, elle gémissait et soudain il s’arrêta. Il reproduisit le scénarios de nombreuses fois, s’arrêtant à la limite de la jouissance une dizaine de fois. Mais à la onzième, il s’arrêta pour de bon. Frustrée, Léa ne comprenait pas. Il sorti de la salle de bain quelques instants et revint avec une ceinture de chasteté petit format. Il dégagea les restes du justaucorps et fixa la ceinture. Il y attacha un cadenas qu’il verrouilla. -Ce cadenas s’ouvrira dans un mois, c’est comme cela que je l’ai programmé, dit-il, sauf si j’utilise cette clé, rajouta t-il avec un sourire en montrant la clé pendant à son cou. Avant de libérer Léa, il la regarda droit dans les yeux et dit: -Je dois y aller, demain tu laisseras à nouveau la porte d’entrée ouverte, si elle est fermée je n’insisterai pas et je considérerai que ta nouvelle chasteté te convient bien, si elle est ouverte, il n’y aura plus de demi-tour, je ferai de toi ce que j’ai envie… Puis il prit son téléphone et supprima devant elle toutes les vidéos -Le choix est le tien, ajouta il en enlevant la chaine et le mousqueton des menottes. Léa s’effondrât sur le sol de la salle de bain en silence, toujours bâillonnée, pleine de sueur, de mouille, et de bave coulant de son anneau buccal. Mais elle était surtout frustrée comme elle ne l’avait jamais été. La dernière vision qu’elle eu de la journée était celle du corps à peine rhabillé de Baptiste sortir de son appartement.    Voici le premier chapitre de l'histoire de Léa, si vous voulez une suite, faites le moi savoir en commentaire Un récit par Monsieur N.  
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Par : le 02/03/15
J'ai vu dans tes yeux comme l'étincelle qui adrénalise nos corps quand nos âmes sont paumées et que la bienséance nous injecte pourtant des avatars illusoires de normalité J'ai perçu tes signes tes lèvres et tes pores m'ont appelé sans équivoque trahissant une voracité que toi-même ignores J'ai lu en toi à travers ton masque ton appel effréné ta soif de me rendre miroir ta désespérance, ton vide dans ton coeur et dans le creux de ton ventre Mais… Je ne remplis pas les vides et mon tain est rayé d'écorchures Je ne suis que le forçat de mon faible intérieur l'illusion déchue de mon moi erratique en réfection Je pourrais m'enfouir dans ta fente vorace en un artefact de come back à l'alma mater Je pourrais t'offrir un éclair et t'emplir de foutre mais ton vide personnel ne serait pas comblé pour autant ton vide n'est pas plein de néant vois-le comme une force un sas nécessaire à ton cheminement intérieur explore-le Je ne suis pas un bon parti t'investir serait mal venu mon coeur n'est pas à prendre car il a trop donné mon corps n'est pas à donner car il a trop pris. Filo
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Par : le 24/10/15
L'espace est infini, le temps est éternel... Un jour l'enfant n'en est plus un lorsqu'il croit comprendre cela. Je dis 'croit' car qui peut vraiment en appréhender la signification? La pierre d'achoppement de la foi, du moins de la croyance, n'est-elle pas à la limite du connu? Au delà il y a l'inconnu, ouvert aux supputations et délires divers... Mais l'éternité et l'infinitude vont encore plus loin, elles font partie, elles, de l'inconnaissable. Mais si vous demandez à un bouddhiste zen de vous parler de l'espace/temps, il risque de vous rire au nez. Car il ne s'encombre pas du ailleurs et du avant ou du après ; il n'observe pas le ici et le maintenant, il l'incarne. L'espace est le tout, et le temps n'existe pas. 'Mais et le présent alors? Le maintenant?' risquez-vous d'insister, comment le perçoit-il?. Il existe au Japon un célèbre recueil du XIe siècle intitulé konjaku monogatari shû, ce qui signifie 'Histoires qui sont maintenant du passé'. Le titre rassemble en un seul terme deux caractères : kon, (maintenant) et jaku (jadis), exprimant l'idée bouddhiste que le présent lui-même n'existe pas, entre le passé qui n'est plus et le futur qui n'est pas encore. Chaque histoire commence par la même expression : ima wa mukashi (maintenant c'est du passé) qu'on peut interpréter par l'idée que maintenant est déjà parti, déjà fondu dans le passé. Nul ne peut percevoir la nature dans sa totalité, ni les moindre détails d'un paysage ou, à fortiori la surface des astres lointains. De même le temps est inappréciable dans la durée, seul l'instant a une réalité. Mais, à un même instant donné en des lieux différents, peuvent se produire des événements simultanés. De sorte que l'instant nous échappe aussi, et rien ne sert de vouloir se l'approprier, ou même de le décrire. Il suffit juste de le vivre, de le déflorer, comme on pose un pas sur un terrain enneigé vierge. Ou plutôt sur le sable, l'empreinte étant aussitôt balayée par l'eau purificatrice. QUELQUE MAINTENANT Quelque maintenant s'épanche d'un regard, s'écoule le long d'une ridule, qu'il creuse, comme un sillon de larme entre un tic et un tac Un traître instant vous a ainsi pris par surprise sitôt dit, sitôt enfui, déjà dans l'abstraction d'un passé que vous n'osez encore admettre Un éphémère scintillement, au coin de votre œil, ou était-ce un fantôme ex nihilo qui a frôlé l'ennui de ce dimanche pourpre ? Dehors, un aboiement meuble le décor renforce le silence qui lui sert d'écrin alors qu'il n'est pourtant déjà plus du silence Étrange quiproquo subreptice, celui du temps qui passe en catimini infime basculement entre l'à venir et le déjà passé que vous appelez Maintenant Quelque maintenant caresse l'attente, l'expectative d'un espoir converti en déception par cette opération occulte et irrémédiable, un mécanisme furtif dont l'emprise vous dépasse. Au loin, ce sont à présent les cloches qui appellent les dévots avides leur intiment l'agenouillement afin d'emplir un peu leur incomplétude Entre un tic et un tac, le silence est aussi grand que l'univers Maintenant en est le centre. Filo
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Par : le 11/03/15
Il s'agit d'un texte philo-psycho-poétique, où on imagine que les 7 parts de ce qui fait l'esprit humain s'adressent à celui-ci sous forme de 7 voix, l'une après l'autre : d'abord la voix de l'égo, ensuite celle de l'inconscient, puis celle de l'intelligence, puis l'expérience, puis l'âme, puis le démon, et enfin la mort. J'ai eu l'idée de mettre ce texte en voix sur une musique à tendance electro ethnique, composée à cette occasion avec la complicité de deux excellents musiciens : Vava & Kristof. Précision : lors de l'enregistrement, j'avais oublié une des 7 voix ! Celle du démon. Elle ne figure donc pas hélas sur cette version musicale. Voici le texte d'origine, publié dans mon livre "Eloge de la limite" (2009), auquel était joint un CD avec plusieurs textes mis ainsi en voix & musique : Les sept voix Nous sommes les sept voix Je suis la voix de ton esprit, de ton égo. Je suis la première car c'est à travers moi que tu penses et perçois les aléas de ta vie Je suis ta conscience, la seule à savoir à quel point tu es le meilleur! Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Je suis la voix de ton inconscient. Tu me connais peu. Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs, de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition, Je suis ton inné. J'ai un lien privilégié avec ton corps. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies Je suis la voix de ton intelligence. Je suis la lumière qui te guide dans le labyrinthe de la réalité. Je suis l'outil et son mode d'emploi. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Je suis la voix de ton expérience. Tu me réduis souvent à ton acquis, à ta mémoire, ou à ton surmoi. Mais je suis ta référence, ta banque de données, Je suis ta discipline, ton code. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence Je suis la voix de ton âme. Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience, je suis l'esprit suprême, la part divine qui s'est lové en toi en même temps que la vie. Je suis le vecteur, émetteur et capteur des énergies universelles reliées. Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega, Je t'insuffle l'Amour et la foi Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence la base de ce qui t'anime Je suis la voix de ton démon. Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience ont chassé de ton inconscient dont je suis issue. Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience. Je suis au service de ton égo, je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence, la base de ce qui t'anime l'esprit, le coeur et le corps. Je suis la voix de ta mort. Je ne suis qu'un murmure, Je suis ta limite et ton moteur de vie, car ta référence au dépassement. Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré, l'échelle de ta vanité, l'ultime crainte des six autres. Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras. Je suis ton horizon, ta malédiction. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence, la base de ce qui t'anime l'esprit, le coeur et le corps. Nous sommes les sept voix Filo
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Par : le 05/03/24
Anne Bengard, est une artiste allemande ayant son atelier à Berlin. Elle s’est imposée dans l’univers de l'art contemporain par son approche non-conformiste de la peinture et par ses fresques (de décoration intérieure ou en mode street art). Les amateurs de shibari et de BDSM s'interesseront tout particulièrement à ses oeuvres s'articulant autour de visions et de scénaris sur le thème . Son portfolio, vibrant et provocateur, invite à découvrir sa vision du bondage Shibari, qu’elle aborde avec une sensibilité et une finesse remarquables, qu'il mette en scène des modèles féminin ou masculin. Anne Bengard, dont les travaux ont été mis à l'honneur dans des publications prestigieuses telles que le magazine Beautiful Bizarre en 2016, se distingue par son utilisation magistrale de l'aquarelle. Cette technique, généralement associée à des paysages bucoliques ou à des natures mortes, est transcendée dans ses mains de Bengard pour devenir le vecteur d'univers kinky. Elle réussit à fusionner sa palette holographique signature, inspirée des animes et mangas japonais de son enfance, avec des thèmes adultes et complexes, créant ainsi un contraste saisissant entre innocence et expérience, douceur et intensité. Parmi ses projets les plus notables, les murales de bondage réalisées pour l'espace de co-working KinkyWork et pour le restaurant Noname s'imposent. Ces œuvres d'art grandeur nature célèbrent la sensualité et l'empowerment féminin à travers le Shibari, Anne y explore la dualité de la vulnérabilité et de la force, mettant en avant des femmes  maîtresses de leur destin, loin des clichés de victimisation. L'artiste s'efforce de concentrer son regard sur l'expression faciale des modèles et l'émotion ressentie plutôt que la sexualisation explicite du corps. Sa démarche artistique se caractérise également par une volonté de briser les stéréotypes et d'explorer les tabous sociaux à travers une série d'œuvres fixant sur la toile des accessoires du quotidien transformés en objets de fascination érotique. Cette approche met en lumière son engagement envers une exploration plus profonde des dynamiques de pouvoir, du désir, et des normes de genre dans la culture contemporaine. Bengard envisage même de s'aventurer dans la représentation du bondage masculin, questionnant ainsi les stéréotypes de la masculinité et ouvrant le dialogue sur la vulnérabilité et la force dans un contexte de diversité d'expressions. Son travail ne cesse d'évoluer, comme en témoigne sa récente inclination pour des techniques et des supports variés, y compris la photographie et la peinture à l'huile, à travers lesquels elle aspire à atteindre un niveau supérieur de réalisme et d'intensité chromatique. Ce désir d'expérimentation et de dépassement de soi souligne la quête incessante de Bengard pour une expression artistique authentique et profondément personnelle, tout en restant fidèle à ses convictions et à son intégrité artistique. Dans un monde en quête de sens et de connexion, l'art de Bengard offre une fenêtre sur l'infinie complexité de l'âme humaine, rappelant que derrière chaque œuvre, il y a une invitation à embrasser pleinement la richesse de notre diversité culturelle et personnelle. Son site internet (et sa boutique) : https://www.annebengard.com
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Par : le 27/03/15
Pour bien se casser la tête sur la scansion (indice : il y a des failles et des libertés) Exercice de simple provocation - (Sans le mot coupable) (extrait) Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine : Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure Je vous adjurerai de ne point me faire mal De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !" Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté, Beauté des cieux qui virent notre rencontre ! Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer Ma langue laper, mon membre vous ravir, et... oui... des paroles douces couleront de mes lèvres. Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs, Vous donnerai le bain, vous masserai des heures Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres." (Thutale, in L'Ecriture n'est rien qu'un exutoire de la libido)
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Par : le 09/09/13
Avions hier des "envoyés spéciaux" ( ) à l'un des concerts de Mylène Farmer à Bercy dans le cadre de sa tournée "Timeless Tour" entamé dans la foulée de la sortie de l'album "Monkey Me". ---------------------Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express. Cette tournée affirme un peu plus encore, Mylène Farmer comme une icône gay (et lesbien dans une moindre mesure) au regard de la composition du public. Il est probable que la chanteuse rousse joue probablement depuis un moment avec un certain nombre de "codes" pour construire un personnage par opportunisme marketing. Pour autant, qu'elle met en lumière aux yeux du grand public (puisque le concert a fait l'objet de pastilles dans les grands journaux de 20h nationaux) les dits codes (dans une version acceptable et aseptisée diront les plus chafouins). La tendance de cette tournée allant aux danseurs exclusivement masculins, en Shaolin (voir photo de l'Express) ou men in black corsetés , aux services de la diva. Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express Pas de photo des danseurs en costard façon Men in Black, mais porté avec un corset, la tenue ne manquait pourtant pas de classe ! Si ce n'est pas nécessairement par adhésion au marketing de Mylène Farmer (ni forcément à toute sa musique), vous pouvez vous y rendre, c'est une ambiance particulière (en fosse aussi) et le spectacle (au sens strict du terme) est très réussi.
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Par : le 17/08/15
Je suis jaloux de ceux que tu aimes de ceux que tu détestes de ceux qui t'approchent sans savoir du voisin que tu croises tous les jours lui accordant un sourire il te tient peut-être la porte respire ton parfum dans le sillage de ta chevelure celle que je n'effleurerai plus jamais de l'amant d'un soir l'inconnu qui aura osé et pour qui tu te seras dit "pourquoi pas?" que tu auras jeté juste après comme un chien le chien que je ne serai même plus Je suis jaloux de ceux qui te font rire de ceux qui te font pleurer de ceux qui te font hurler de ceux qui te font jouir de ceux qui te voient nue de ceux qui te voient tout court de ceux qui te verront vieillir de ceux qui te verront morte de ceux qui oseront encore se souvenir de toi alors que je t'aurai peut-être oubliée
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Par : le 04/02/15
Un morceau dont j'avais déjà posté le lien sur le mur général l'année dernière. Au départ, je l'avais composé pour rendre hommage à Jimi Hendrix ; puis j'ai eu envie d'ajouter les cuivres et de doubler ma voix (grave + aigu), ce qui finalement s'éloigne assez du style du Maître, mais l'esprit du riff et des envolées de guitares subsiste. La dernière série de chorus est un échange de deux guitares lead, dont l'une à un moment fait un clin d'œil très clair à Hendrix. J'ai une fois de plus demandé à mon complice Vava de collaborer à la guitare, avec sa Les Paul ESP. De mon côté j'ai utilisé ma Stratocaster. C'est le premier morceau de mon album "Ici & Maintenant".
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Par : le 17/02/24
Dommage... D'hommage ..... Dom âge Tout passe Impasse Qui lasse Se revoir Au revoir A voir ......
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Par : le 16/07/16
Pour écouter la version en musique : https://soundcloud.com/filo-deva/hot-chorus Dans ce texte-métaphore, la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu du rock, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, quelques jeux de mots avec le nom des notes, etc. Texte & musique : Filo Tous instruments : Filo Excepté lead guitare final : Vava. Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie, bien que portant sur le chant parfois plus que sur le parler. Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire. Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant un cunnilingus. La progression musicale entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale. Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire. Filo
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Par : le 07/06/16
Ce ne sont pas, avec mon ange, des larmes apaisantes. Mais sous son contrôle le témoignage de sa position dominante. Quant à la pluie qui inonde mes lèvres, l'un de ses baisers, longue morsure imposée, Suffit à attiser ma fièvre pour des années. Lorsque ses yeux si bleus se fendent, Je vois qu'approche la torture : Je vais rouler, hurler, épandre des flots de larmes sur son corps dur Me lover sur son torse tendre sous son œil froid, sous ses mots durs. Poitrine glabre, présomptueuse et pure. Et rejetante. (L'Amour éphémère, extrait)
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Par : le 09/05/16
Petit exercice : Comme l'habit ne fait pas le moine, les mots ne font pas le sens Je bande mon arc monarque je touche la récompense un doigt de plénitude au cul de la bouteille Vicieux le cercle de l'addiction la diction se désamarre, elle en a marre le noeud de ses amarres s'est défait la bitte devait être humide La chatte reste sereine sa queue enlace sa culasse lasse elle m'enseigne le détachement car je mens je saigne je fus concupiscent j'ai vaincu, convaincu Ma conscience science des cons suce ma force de vie troue mes fondements ambitieux pénètre mon esprit gorgé de pulsions et de règles alors comme ma fidèle bête à poils je me délasse Une pipe au bec pour le look je débite les mots concurrents acculés j'écarte l'animal de ma couche je m'étale de tout mon long je me répends je jouis du temps qu'il me reste avant que la nuit ne capote et ne m'use, âgé. Filo * L'exercice consiste en un choix des mots, et à leur usage trompeur dans leur agencement. Si on ne prend que les mots-clefs, on est sûr que le propos est sexuel ou grossier, alors qu'en fait à aucun moment il ne l'est dans le fond.
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Par : le 10/11/15
Je suis tombé sur de mauvaises traductions des textes de Pink Floyd, alors j'ai décidé de les traduire moi-même. Sûrement peu de gens en France font réellement attention au sens des chansons même très connues qu'ils entendent en anglais, même s'ils en apprécient la musique. Dans le cas de Pink Floyd, l'aspect poétique, ou juste l'inspiration dans l'écriture, est particulièrement intéressant. L'auteur principal des textes du groupe fut Roger Waters, qui hélas prit la grosse tête à la fin des 70's et décida de dissoudre le groupe aux débuts des 80's, après l'album The Final Cut, suite logique et déplorable du génial The Wall. Cela n'empêcha pas le reste du groupe mené par David Gilmour (voix & guitare), de reformer le groupe sans lui quelques années plus tard, pour trois derniers albums studio, mais sans son génie torturé qui avait accouché dans les 70's de tant de concepts et textes dignes d'intérêt. Les textes notamment des albums ANIMALS (1977) et THE WALL (1979) sont très durs, cruels, symboliques, et j'irai même jusqu'à dire qu'ils ont un rapport avec le BDSM, au moins par la violence des désirs et frustrations, ainsi que des rapports de domination/soumission "ordinaires" présentés par ces œuvres de manière exacerbée. Mais d'abord de la poésie pure avec la traduction de la chanson ECHOES sur l'album MEDDLE : Echos Immobile, l'albatros surplombe les airs Et au creux des vagues déferlantes, Dans les dédales des récifs de corail, L'écho d'une marée lointaine Résonne à travers le sable Et tout est verdoyant, sous-marin Et personne ne nous a montré ce royaume Et personne ne sait où ni pourquoi Mais quelque chose remue et s'agite Et amorce son ascension vers la lumière Des étrangers passent dans la rue Par chance, deux regards se croisent Et je suis toi et je me vois en toi. Devrais-je te prendre par la main Et te guider à travers le royaume Et m'aider à comprendre de mon mieux ? Et personne ne nous demande de partir Et personne ne nous force à baisser les yeux Et personne ne parle ni même n'essaie Et personne ne vole autour du soleil Chaque jour sans nuage te guide vers mes yeux endormis, M'invitant et m'incitant à me lever. Et à travers cette fenêtre, Viennent sur leurs ailes de lumière, Un million d'ambassadeurs incandescents du matin. Et personne ne me chante de berceuse. Et personne ne me fait fermer les yeux. Alors j'ouvre grand la fenêtre Et je t'appelle par delà le ciel. Roger Waters (musique par David Gilmour & Rick Wright) Voici maintenant l'intégralité des paroles de l'album ANIMALS : ANIMAUX PINK FLOYD COCHONS VOLANTS - 1ère partie Si tu ne faisais pas attention à ce qui m'arrive Et si je ne me souciais pas de toi Nous zigzaguerions entre l'ennui et la souffrance En nous observant sous la pluie A se demander à qui la faute Tout en regardant les cochons volants. LES CHIENS Tu es peut-être fou, tu dois avoir un vrai besoin. Faut que tu dormes debout, et quand tu es dans la rue, Repère les proies faciles Les yeux fermés. Puis tu approches sans bruit, le vent dans le dos et hors de vue. Frappe au moment propice. Sans réfléchir. Après, tu peux travailler ton style. Aie la cravate du club et la poigne bien ferme, Le regard franc et le sourire facile. Tu dois gagner la confiance des gens à qui tu mens, Ainsi, dès qu'ils te tourneront le dos, Tu pourras mieux les poignarder. Assure toujours tes arrières. Tu sais que ça va se corser Se corser avec le temps. Et à la fin tu te casseras dans le sud, Te cacher la tête dans le sable. Juste un autre vieillard, Seul et crevant du cancer. Et quand tu perdras les pédales, Tu récolteras ce que tu as semé. Puis la peur grandira, Et le mauvais sang se glacera. Alors il sera trop tard pour se débarasser de ce fardeau. Toi qui en avais pourtant le besoin. Fais bon voyage, seul, Pendant ta descente aux enfers. Je dois admettre que je perds un peu les pédales. J'ai parfois l'impression de n'être qu'un pantin. Faut rester éveillé, essayer d'expulser ce malaise qui me ronge. Si je ne tiens plus sur mes jambes, Comment trouver mon propre chemin pour sortir de ce labyrinthe ? Sourd, muet et aveugle, tu prétends encore Que personne n'est indispensable et que nul n'a de véritable ami. Et il te semble que la meilleure chose à faire Serait d'isoler le vainqueur. Et y'a rien de neuf sous le soleil. Et tu es persuadé qu'en chaque homme il y a un tueur. Qui est né dans une maison pleine de souffrance. Qui a appris à ne pas cracher dans la soupe. Qui s'est fait dicter sa conduite. Qui s'est fait briser par le personnel qualifié. Qui s'est fait castrer par une laisse et une chaîne. Qui s'est fait encourager. Qui sortait de la masse. Qui était même étranger chez lui. Qui a été rabaissé plus bas que terre. Qu'on a retrouvé mort à côté du téléphone, Qu'on a entraîné vers le fond. LES PORCS(la bande des trois) Grosse pointure, gros porc qui se fait son cinéma ah ah Toi la grosse tête qui se fait son cinéma ah ah Quand tu poses la main sur ton cœur, Tu me fais bien marrer Presque autant qu'un clown. La tête dans l'abreuvoir, Disant "continue de t'enfoncer". Ton menton bien gras rappelle celui d'un porc. Qu'espères-tu trouver Dans le fin fond de la porcherie ? Tu me fais bien marrer. Mais en réalité tu es vraiment à pleurer. Terminus sale vermine qui se fait son cinéma ah ah Putain de vieille peau qui se fait son cinéma ah ah Tu irradies les éclats froids du verre brisé. Tu me fais bien marrer. Ca vaut presque un rire en coin. Tu aimes la sensation du métal. T'es de la bombe avec ta parure à chapeau. Et t'es mignon avec ton flingue à la main. Tu me fais bien marrer. Mais en réalité tu es vraiment à pleurer. Hé, la Whitehouse (1) qui se fait son cinéma ah ah Toi la fière vermine urbaine qui se fait son cinéma ah ah Tu essaies de foutre nos sentiments au placard. Tu es presque une bonne affaire. Les lèvres scellées, découragée, Te sens-tu trahie ? Tu dois vaincre le courant démoniaque. Et garder tout ça pour toi. Tu es presque une bonne affaire, Mary. Mais en réalité tu es vraiment à pleurer. MOUTON Tu passes gentiment ton temps dans les prés, Vaguement conscient du malaise qui plane. Tu devrais faire gaffe : Il se peut qu'il y ait des chiens dans le coin. J'ai regardé par-delà le Jourdain, et j'ai vu (2) Que les apparences sont parfois trompeuses. Qu'est ce que ça t'apporte de faire fi du danger ? Fidèle et soumis, tu suis le chef Jusqu'aux sentiers achalandés de la vallée d'acier. Quelle surprise ! La stupeur se lit dans tes yeux. Maintenant tout est réel. Non, ce n'est pas un cauchemar. Le Seigneur est mon berger, je ne saurais y manquer. Il me laisse me reposer dans le vert des prés (3) Il me conduit vers les eaux silencieuses De ses couteaux de lumière, il libèrera mon âme. (4) Il me pendit aux crochets de milieux haut-placés. Il m'a transformé en côtelettes d'agneau. Pour sûr, son pouvoir est immense et son désir profond. Quand viendra le jour où nous, les humbles, Par muette réflexion et grand dévouement, Nous aurons appris l'art du karaté, Voyez, nous nous soulèverons, Puis nous ferons chialer les cons. En bavardant et débitant des conneries Je lui suis soudain tombé surle paletot en hurlant... Vague après vague, les vengeurs fous Sortent gaiement de l'obscurité pour entrer dans le rêve. As-tu entendu les nouvelles ? Les chiens sont morts. Tu ferais mieux de rester chez toi Et faire comme on t'a dit. Ecarte-toi du chemin Si tu veux vivre vieux. COCHONS VOLANTS - 2ème partie Tu sais que je me soucie de ce que tu deviens, Et je sais que tu te soucies de moi, Alors je ne me sens pas seul, Ni entraîné vers le bas Maintenant que j'ai trouvé un endroit sûr Pour enterrer mes os. Et n'importe quel fou sait qu'un chien a besoin d'une maison, Un abri contre les cochons volants. Roger Waters/Pink Floyd (1) Il s'agit de Mary Whitehouse. Née le 13 juin 1910, elle était une militante pour le retour à l'ordre moral et l'éducation dure à l'anglaise. Elle fut professeur d'art jusqu'en 1953, dispensant à l'heure du déjeuner des cours d'éducation sexuelle fondée sur la chasteté avant le mariage et la fidélité ensuite. Elle était surnommée la "Madame propre" de la télévision britannique pour sa lutte contre le sexe et la violence sur les écrans. Elle fut ridiculisée dans une série télévisée de la BBC qui portait son nom, “l'expérience de Mary Whitehouse“. Elle a d'ailleurs accusé le directeur de la BBC, Hugue Greene, d'être à l'origine de la décadence de la société britannique. En 1965, elle crée l'Association nationale des spectateurs et auditeurs pour obtenir plus de contrôles des programmes et un renforcement de la législation permettant de poursuivre en justice les producteurs jugés "immoraux". Elle avait tenté, en vain, de faire interdire des films comme Orange mécanique ou Le dernier tango à Paris et s'était attaquée à des séries télé comme Benny Hill. On lui doit la loi sur la protection des enfants de 1978 après une campagne contre l'exploitation sexuelle des enfants. Elle dénonça sans relâche la "technique d'attaque au goutte à goutte" des valeurs chrétiennes qu'elle défend. Elle fut reçue par le pape en 1971. En 1980, elle a été élevée au rang de Commandant de l'Empire britannique, un titre prestigieux. Elle est morte le 23 Novembre 2001 à l'âge de 91 ans. (2) Référence biblique (3) C'est mot pour mot le début du Psaume 23 de la Bible (4) Dans le Psaume 23 toujours : "Il me conduit près des eaux immobiles, il sauva mon âme." THE WALL LE MUR In The Flesh ? En chair et en os ? Alors comme ça tu t'es dit que tu aimerais bien aller au spectacle Pour ressentir le doux frisson du fanatique en extase Quoi, quelque chose t'échappe mon petit ? Ce n'est pas ce à quoi tu t'attendais ? Si tu veux découvrir ce qu'il y a derrière ce regard froid Tu devras déchirer de tes ongles ce déguisement. The Thin Ice La fine couche de glace Maman aime son bébé Et papa l'aime aussi Et la mer peut te sembler chaude mon bébé Et le ciel te paraître bleu Ooooh bébé Ooooh mon tout petit bébé Oooooh bébé Si tu devais patiner Sur la fine couche de glace de la vie moderne Traînant derrière toi le reproche silencieux D'un million de regards remplis de larmes Ne t'étonne pas qu'une fissure dans la glace Apparaisse sous tes pieds Tu perds la tête et l'équilibre Et ta peur s'échappe derrière toi Tandis que tu t'agrippes à la fine couche de glace. Another Brick In The Wall, Part 1 Une brique de plus dans le Mur 1ère partie Papa s'est envolé de l'autre côté de l'océan Ne laissant derrière lui qu'un souvenir Un instantané dans l'album de famille Papa, qu'as-tu laissé d'autre pour moi ? Papa, que m'as-tu laissé ? Tout compte fait, ce n'était rien qu'une brique dans le mur Tout compte fait, ce n'était rien que des briques dans le mur. The Happiest Days of Our Lives Les plus belles années de nos vies «Toi! Oui toi, tiens-toi droit mon garçon!» Quand nous avions grandi et que nous allions à l'école Il y avait certains professeurs qui voulaient Blesser les enfants par tous les moyens possibles En tournant en dérision Tout ce que nous faisions Soulignant chaque faiblesse Que les gamins s'efforçaient pourtant de cacher Mais en ville, il était bien connu Qu'en rentrant chez eux le soir, leurs grosses Epouses névrosées les harcelaient Jusque dans les moindres détails de leur vie. Another Brick In The Wall, part 2 Une brique de plus dans le Mur 2ème partie Nous n'avons pas besoin d'éducation Nous n'avons pas besoin qu'on contrôle nos pensées Assez de ces sombres sarcasmes en classe Professeurs, laissez les enfants tranquilles Hé professeur ! laisse-nous tranquilles ! De toutes façons vous n'êtes qu'une brique de plus dans le mur. ( «Faux, Recommence !» «Si tu ne manges pas ta viande tu n'auras pas de dessert.» «Comment pourrais-tu avoir un dessert si tu ne manges pas ta viande ?» «Toi ! Oui toi derrière les parkings à vélos, tiens toi droit !» ) Mother Mère Mère, penses-tu qu'ils largueront la bombe ? Mère, penses-tu qu'ils aimeront cette chanson ? Mère, penses-tu qu'ils vont me briser les couilles ? Mère, devrais-je construire le mur ? Mère, devrais-je être candidat à la présidence ? Mère, devrais-je faire confiance au gouvernement ? Mère, m'enverront-ils en première ligne ? Oooh tout cela n'est-il qu'une perte de temps ? Chut mon bébé, ne pleure pas Maman va transformer tous tes cauchemars en réalité Maman va te refiler toutes ses peurs Maman va te garder bien au chaud sous son aile Elle ne te laissera pas partir, mais elle t'autorisera peut-être à chanter Maman gardera son bébé bien douillet au chaud Oooh mon bébé, Oooh mon bébé, Oooh mon bébé bien sûr que maman t'aidera à construire le mur Mère, penses-tu qu'elle est assez bien pour moi ? Mère, penses-tu qu'elle est dangereuse pour moi ? Mère, va-t-elle détruire ton petit garçon ? Ooooh Mère, va-t-elle me briser le cœur ? Chut mon bébé, ne pleure pas Maman vérifira toutes tes petites amies pour toi Maman n'en laissera passer aucune de pervertie Maman t'attendra jusqu'à ce que tu rentres Maman saura toujours où tu as été Maman gardera son bébé propre et en bonne santé Oooh mon bébé Oooh mon bébé Oooh mon bébé, tu seras toujours mon bébé à moi. Mère, fallait-il qu'il soit si haut ? Goobye Blue Sky Adieu Ciel Bleu Oooooooooooooooooooooooooooooh As-tu vu ces gens effrayés As-tu entendu les bombes tomber T'es-tu jamais demandé Pourquoi il fallait se mettre à l'abri Alors que la promesse d'un monde nouveau Pointait dans un beau ciel bleu ? Oooooooooooooooooooooooooooooh As-tu vu ces gens effrayés As-tu entendu les bombes tomber ? Les flammes sont toutes éteintes depuis longtemps, Mais la douleur persiste Adieu, ciel bleu Adieu, ciel bleu Adieu Adieu Empty Spaces Espaces Vides Qu'utiliserons-nous pour remplir les espaces vides Où rugissent les vagues de la faim Où nous parlions autrefois Comment vais-je remplir les derniers trous ? Comment vais-je terminer le mur ? Young Lust Désir* jeune Je suis nouveau par ici Etranger à cette ville Où sont les bons plans ? Qui va guider cet étranger ? Ooooh, il me faut une salope Ooooh, il me faut une petite salope Y a-t-il une femme dans ce bled paumé Qui me fera sentir que je suis un vrai mâle ? Ce réfugié du Rock & Roll ? Oooh, bébé libère moi Ooooh, il me faut une salope Ooooh, il me faut une petite salope. * (désir sexuel) One Of My Turns Une de mes crises Jour après jour, l'amour vire au gris Comme la peau d'un homme mourant Et nuit après nuit Nous faisons semblant que tout va bien Mais je suis devenu plus vieux, et Tu es devenue plus froide et Désormais, rien ne nous éclate plus vraiment. Et je sens Venir une de mes crises Je me sens Froid comme une lame de rasoir Serré comme un garot Sec comme un tambour funéraire Cours dans la chambre Sur la gauche il y a un étui Tu y trouveras ma gratte* préférée. Ne prends pas cet air effrayé C'est juste une phase passagère Un de mes mauvais jours. Tu veux regarder la télé ? Ou te glisser dans les draps ? Ou contempler l'autoroute silencieuse ? Tu veux quelque chose à manger ? Tu veux apprendre à voler ? Voudrais-tu me voir essayer ? Tu as envie d'appeler les flics ? Crois-tu qu'il est temps que j'arrête ? Pourquoi tu t'enfuis ? * "axe" signifie guitare en argot mais aussi hache Don't Leave Me Now Ne me quitte pas maintenant Ooooh chérie Ne me quitte pas maintenant Ne dis pas que c'est la fin du voyage Souviens-toi les fleurs que j'ai envoyées J'ai besoin de toi chérie Pour te passer à la moulinette devant mes amis Ooooh chérie Ne me quitte pas maintenant. Comment peux-tu partir Alors que tu sais à quel point j'ai besoin de toi ? Besoin de toi, besoin de toi Pour te réduire en bouillie le samedi soir Ooooh chérie, Ne me quitte pas maintenant Comment peux-tu me traiter comme ça ? Te débiner Ooooh chérie Pourquoi est-ce que tu t'enfuis ? Ooooh chérie Another Brick in the Wall, part 3 Une brique de plus dans le mur 3ème partie Je n'ai pas besoin de bras autour de moi Et je n'ai besoin d'aucune drogue pour me calmer J'ai vu l'inscription sur le mur Ne croyez pas que j'ai besoin de quoi que ce soit Non, ne croyez pas que j'ai besoin de quoi que ce soit Tout compte fait, ce n'était que des briques dans le mur Tout compte fait, vous n'étiez tous que des briques dans le mur Goodbye Cruel World Adieu Monde Cruel Adieu monde cruel Aujourd'hui je te quitte Adieu, adieu, adieu Adieu vous tous, rien de ce que vous pourrez dire Ne me fera changer d'avis Adieu Hey You Hé Toi Hé toi, là bas dans le froid En train de t'isoler, de devenir vieux Peux-tu me comprendre ? Hé toi, debout dans les couloirs Avec des fourmis dans les pieds et de fades sourires Peux-tu me comprendre ? Hé toi, ne les aide pas à éteindre la lumière N'abandonne pas sans combattre Hé toi, là bas livré à toi même Assis nu à coté du téléphone Voudrais-tu me toucher ? Hé toi, avec ton oreille collée au mur En train d'attendre que quelqu'un t'appelle Me toucherais-tu ? Hé toi, m'aiderais-tu à porter ce fardeau ? Ouvre ton cœur, je rentre à la maison ! Mais tout n'était qu'illusion Comme tu peux le voir, le mur était trop haut Il a eu beau essayer, il ne pouvait pas s'échapper Et les vers ont dévoré son cerveau. Hé toi, là-bas sur la route Toujours en train de faire ce qu'on te dit Peux-tu m'aider ? Hé toi, là bas derrière le mur En train de casser des bouteilles dans l'entrée Peux-tu m'aider ? Hé toi, ne me dis pas qu'il n'y a plus aucun espoir Ensemble nous tenons bon, divisés nous chutons. Is There Anybody Out There? Y a-t-il quelqu'un de l'autre côté ? Y a-t-il quelqu'un de l'autre côté ? Y a-t-il quelqu'un de l'autre côté ? Y a-t-il quelqu'un de l'autre côté ? Y a-t-il quelqu'un de l'autre côté ? Nobody Home Personne à la maison J'ai un petit carnet noir avec mes poèmes J'ai un sac contenant une brosse à dent et un peigne Quand je suis un bon chien on me jette parfois un os J'ai des élastiques pour attacher mes chaussures (1) J'ai le blues des mains enflées J'ai le choix entre treize chaînes de merde à la télé (2) J'ai la lumière électrique Et j'ai un sixième sens J'ai d'extraordinaires pouvoirs d'observation Et c'est comme ça que je sais Quand j'essaie de t'avoir Au téléphone Qu'il n'y aura personne à la maison J'ai la permanente obligatoire à la Hendrix(3) Et les inévitables trous de boulettes Sur le devant de ma chemise en satin préférée. J'ai des taches de nicotine sur les doigts J'ai une cuillère en argent au bout d'une chaîne J'ai un piano à queue pour soutenir ma dépouille mortelle (4) J'ai le regard fixe d'un fou Et j'ai une furieuse envie de voler Mais je n'ai nulle part où aller Ooooh chérie Quand je décroche le téléphone Il n'y a jamais personne à la maison (5) J'ai une paire de chaussure Go-hill (6) Mais mes racines s'estompent (1) «Syd était la seule personne qui attachait ses chaussures avec un élastique, c'est de là que vient ce vers de la chanson.» Roger Waters. (2) Encore une référence probable à Syd Barrett dont un des passe-temps préféré est le zapping T.V. (3) Référence aux coupes de cheveux de Syd, la permanente afro de Jimi Hendrix fut à la mode même chez les blancs hippies au début des années 70. (4) Référence possible à Rick Wright. (5) Référence à la vie maritale de Roger qui s'effritait de plus en plus à cette époque. (6) Les Go-hill Boots étaient des chaussures avec des élastiques fabriquées par une boutique londonienne du même nom à la fin des années 60. Seulement quelques personnes en avaient, celles de Syd étaient jaunes. Vera Quelqu'un ici se souvient-il de Vera Lynn ? Souvenez vous, comme elle disait Qu'on se retrouverait Par une journée ensoleillée* Vera Vera Qu'es-tu devenue ? Est-ce que quelqu'un d'autre ici Ressent la même chose que moi ? * Référence à We'll Meet Again, une chanson de Vera Lynn. Voici un extrait des paroles : «We'll meet again We'll meet again, Don't know where, Don't know when But I know we'll meet again some sunny day» Bring The Boys Back Home Ramenez les gars à la maison Ramenez les gars à la maison Ramenez les gars à la maison Ne laissez pas les enfants livrés à eux-même Ramenez les gars à la maison Comfortably Numb Agréablement Engourdi Hé bonjour ? Il y a quelqu'un là-dedans ? Hoche la tête si tu m'entends Il y a quelqu'un à la maison ? Allons, voyons, Il parait que tu ne vas pas bien Je peux soulager ta douleur Et te remettre sur pied Détends-toi, Il me faut d'abord quelques renseignements Juste les symptômes de base Peux-tu me montrer où ça fait mal ? Je ne souffres pas, vous débloquez Un bateau au loin fait de la fumée Vos paroles n'arrivent que par vagues Vos lèvres remuent, mais je n'entends pas ce que vous dites Quand j'étais enfant j'ai eu une fièvre Mes mains étaient gonflées comme deux ballons Maintenant j'ai à nouveau cette sensation Je ne peux pas l'expliquer, et puis vous ne comprendriez pas Ce n'est pas vraiment moi Je suis devenu agréablement engourdi Ok, Juste une petite piqûre Il n'y aura plus de aaaaah ! Mais il est possible que tu te sentes un peu malade Tu peux te lever ? Je suis sûr que ça va aller, bien Ca te permettra de tenir jusqu'à la fin du spectacle Viens il est temps d'y aller Je ne souffres pas, vous débloquez Un bateau au loin fait de la fumée Vos paroles n'arrivent que par vagues Vos lèvres remuent, mais je n'entends pas ce que vous dites Quand j'étais enfant Une vision m'a traversé l'esprit Furtivement Je me suis retourné, mais elle avait disparu Je n'arrive pas à remettre la main dessus L'enfant a grandi, Le rêve est parti Et je suis devenu Agréablement engourdi. The Show Must Go On Le spectacle doit continuer Ooooh M'man Ooooh P'pa Le spectacle doit-il continuer ? Ooooh P'pa ramène-moi à la maison Ooooh M'man laisse-moi partir Il doit y avoir un malentendu Je n'avais pas l'intention de les laisser Prendre mon âme Suis-je trop vieux, est-ce trop tard ? Ooooh M'man Ooooh P'pa Où cette sensation est-elle partie ? Ooooh M'man Ooooh P'pa Vais-je me rappeler des chansons ? Le spectacle doit continuer In The Flesh En chair et en os Alors comme ça, Tu t'es dis Que tu aimerais bien Aller au spectacle Pour ressentir le doux frisson Du fanatique en extase ? J'ai de mauvaises nouvelles pour toi mon petit Pink ne va pas fort, il est resté à l'hôtel Et on nous a envoyés en remplacement Pour découvrir Vos vraies motivations. Y a-t-il des pédés dans la salle ce soir ? Alignez-les contre le mur! En voilà un dans le projecteur Il ne m'a pas l'air bien comme il faut Alignez-le contre le mur ! Celui-ci a l'air Juif Et celui-là est un nègre Qui a laissé entrer toute cette racaille ? Il y a un qui fume un joint et Un autre qui a des boutons Si ça ne tenait qu'à moi Je vous ferais tous descendre ! Run Like Hell Prends tes Jambes à ton cou Cours...cours...cours Tu ferais mieux de te déguiser avec Ton costume préféré Avec ta bouche cousue et tes Paupières descendues comme des stores Avec ton sourire vide Et ton cœur affamé Tu sens monter la bile remonter de ton passé coupable Avec tes nerfs à vif Quand la coquille se brise Et que les marteaux Tambourinent à ta porte Tu ferais mieux de déguerpir Tu ferais mieux de courir toute la journée et toute la nuit Et d'enfouir ta sale nature au plus profond de toi Et si tu sors ta copine ce soir Tu devrais garer la voiture bien à l'abri des regards Parce que si on te surprend sur le siège arrière En train d'essayer de la sauter On te renverra à ta mère Dans une boîte en carton T'as intérêt à déguerpir. Waiting For The Worms En attendant les vers Un, deux, trois, c'est parti ! Ooooh maintenant vous ne pouvez plus m'atteindre Ooooh malgré tous vos efforts. Adieu monde cruel, c'est fini Passez votre chemin Assis dans un bunker, ici, derrière mon mur J'attends l'arrivée des vers, l'arrivée des vers Dans l'isolement le plus complet, ici, derrière mon mur J'attends l'arrivée des vers, l'arrivée des vers (Nous [allons réussir] et nous allons nous réunir à l'extérieur de Brixton Town Hall où nous allons être...) J'attends d'éliminer les choses inutiles J'attends de nettoyer la ville J'attends de suivre les vers J'attends de mettre une chemise noire J'attends d'éliminer les faibles J'attends de briser leurs fenêtres Et d'enfoncer leurs portes J'attends la solution finale Pour durcir le mouvement J'attends de suivre les vers J'attends d'ouvrir les douches Et d'allumer les fours J'attends les pédés et les nègres Et les cocos et les Juifs J'attends de suivre les vers Voudrais-tu voir Britannia Régner à nouveau mon ami ? Il te suffit de suivre les vers Voudrais-tu renvoyer nos cousins de couleur Dans leur pays, mon ami ? Il te suffit de suivre les vers. Stop Stop J'veux rentrer chez moi Enlever cet uniforme Et quitter le spectacle Et j'attends dans cette cellule Parce qu'il faut que je sache : Ai-je vraiment été coupable pendant tout ce temps ? The Trial Le procès Bonjour, votre honneur le Ver Le Ministère Public va clairement démontrer Que le prévenu qui se tient devant vous A été pris en flagrant délit de manifestation de... sentiments ! Manifestation de sentiments de nature presque humaine C'est intolérable Appelez l'instituteur ! J'ai toujours dit qu'il tournerait mal Votre honneur Si on m'avait laissé faire à ma façon j'aurais pu Le façonner comme il faut Mais j'avais les mains liées Les cœurs brisés et les artistes L'ont laissé s'en tirer à bon compte Aujourd'hui, laissez-moi le marteler Cinglé... une araignée dans le plafond, je suis cinglé Ils ont dû me couper les couilles Appelez l'épouse de l'accusé ! Petite merde, t'es dedans jusqu'au cou maintenant. J'espère qu'ils jetteront la clé. Tu aurais dû me parler plus souvent L'as-tu fait ? Mais non évidemment, Tu n'en faisais qu'à ta tête. Au fait, as-tu brisé des foyers dernièrement ? Rien que cinq minutes, votre honneur le Ver, Laissez-moi seule avec lui. Bébéééé, Viens voir Maman mon bébé. Laisse moi te tenir dans mes bras. Monseigneur, je n'ai jamais souhaité le voir Dans le pétrin. Pourquoi a-t-il fallu qu'il me quitte ? Votre honneur le Ver, laissez moi le ramener à la maison. Cinglé, Complètement détraqué, je suis cinglé. Des barreaux à la fenêtre. Il devait pourtant bien y avoir une porte là, dans le mur, Quand je suis entré. Cinglé, complètement détraqué, il est cinglé Les témoignages devant la cour sont Irrécusables, il n'est pas nécessaire que Le jury se retire pour délibérer. Tout au long de ma carrière, Je n'ai jamais vu Quelqu'un qui mérite davantage La peine maximale prévue par la loi. La façon dont vous avez fait souffrir Votre exquise femme et votre mère Me donne envie de ...DÉFÉQUER ! Hé Juge, chie-lui dessus ! Puisque vous avez laissé entrevoir votre Crainte la plus vive, Je vous condamne à être exposé à vos semblables ! Abattez le mur ! Abattez le mur ! Abattez le mur ! Outside The Wall A l'extérieur du mur Seuls, ou par deux, Ceux qui t'aiment vraiment Font les cent pas de l'autre côté du mur. Certains main dans la main, D'autres regroupés en bandes, Les cœurs brisés et les artistes Font face. Et une fois qu'ils t'ont tout donné, Certains chancellent et puis tombent. Après tout ce n'est pas facile De faire battre son cœur contre le mur d'un pauvre taré. Roger Waters/Pink Floyd Traductions : Filo
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Par : le 15/04/24
Enrico Marini, né à Bâle, étudie le graphisme à l'École des Beaux-Arts de cette même ville de 1987 à 1991. Durant cette période, il développe un style fortement influencé par des illustrateurs emblématiques tels que Hermann, Bernet, Giraud, Alex Toth et Otomo. Sa passion et son talent pour le dessin le font remarquer, et dès 1987, lors d'un concours pour nouveaux talents au Festival de la Bande Dessinée de Sierre, il attire l'attention de Cuno Affolter, futur conservateur du Centre BD de Lausanne. Cette rencontre décisive lui ouvre les portes de l'édition suisse avec Alpen Publishers, où il illustre sa première œuvre majeure, "La Colombe de la Place rouge". Ce projet initial lui permet de lancer en 1990 la série "Olivier Varèse", qui s'étend sur quatre tomes. Enrico Marini diversifie ensuite son répertoire avec la série "Gipsy", et collabore avec Stephen Desberg pour créer le western "L'Étoile du désert" et plus tard, la série "Le Scorpion". Avec Jean Dufaux, il travaille également sur la série "Rapaces", reconnue pour ses dessins dynamiques et ses histoires captivantes. En 2007, Marini lance "Les Aigles de Rome", série pour laquelle il gère tout, du scénario à la colorisation. Son style distinct et sa capacité à capturer l'essence dramatique et sensuelle de ses personnages féminins, en particulier, sont des traits saillants de son œuvre. Ces représentations de femmes, souvent sulfureuses et toujours magnifiquement dessinées, ajoutent une touche de glamour et de mystère qui enchante le public. L'année 2017 marque un tournant avec la publication de son interprétation de Batman, en collaboration avec DC Comics et Dargaud, renforçant sa réputation internationale. En 2021, il revient avec "Noir Burlesque", un diptyque qui explore des thèmes plus sombres et matures, prouvant encore une fois sa capacité à innover et à captiver ses lecteurs. Enrico Marini demeure un artiste influent dans l'univers de la bande dessinée, reconnu pour son habileté à transcender les genres et les frontières artistiques. Les BD d'Enrico Marini (Amazon)  
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Par : le 04/02/15
En 2001, à peine rentré d'Inde, le directeur d'un festival (Free Tibet) me contactait pour me demander si mon groupe (Santal) et moi acceptions de venir jouer en tête d'affiche un samedi soir au théâtre du Minotaure à Béziers, deux semaines après. Evidemment j'ai accepté, mais après 6 mois en Inde, la reprise fut dure. Nous commençâmes les répétitions aussitôt, avec l'intention d'étoffer notre répertoire de nouveaux morceaux. Le second guitariste, Mickael, me proposa une suite de notes qui pouvait former un thème intéressant, et en même pas une heure j'en ai fait cette chanson qui ensuite fut une des plus appréciées par notre public, et qui donna son nom à notre album. Le principe de départ était de tourner autour du thème à la flûte en introduction, de le suggérer peu à peu, en l'effleurant subtilement de plus en plus, comme pour des préliminaires amoureux, puis de présenter enfin ce thème à la guitare, et commencer le chant seulement ensuite, après presque 3 mn d'intro. Je commençais à chanter avec ma voix grave, puis en deuxième partie je passais en aigu, puis un solo de guitare ouvert à l'improvisation, et enfin un dernier refrain. Le rythme était assuré par Vincent (le flûtiste), qui maîtrise les tablas indiens. La basse assurée par Hervé est fretless, c'est à dire sans les frettes, ce qui lui donne un son rappelant la contrebasse. La version que je propose ici est celle, live, que nous avons interprétée et enregistrée lors de ce concert à Béziers, qui fut mémorable pour le groupe, non seulement car le théâtre était comble, mais aussi car après plus de 6 mois, ces retrouvailles musicales sur scène nous avait galvanisés en une fusion rarement retrouvée ensuite. MUSE Wandering souls Broken hearts Forsaken kings and queens Cryin’ child Lonely joker Misunderstood poet Tired star Lost melody Forgotten tender words Emptiness In a creator’s mind Just a blank sheet of paper (refrain) They all need a fairy, they all need a muse Whisperin’ how all should be, untieing the noose They all need a fairy, they all need a muse False devout Shallow mystic Fanatic gathering Faithless friends Slayers and robbers Slaves to evil temptations (refrain) They all need a fairy, they all need a muse Whisperin’ how all should be, untieing the noose They all need a fairy, they all need a muse. (traduction) : Les âmes errantes Les coeurs brisés Les rois et les reines déchus L'enfant qui pleure Le clown solitaire Le poète incompris La star fatiguée La mélodie perdue Les mots tendres oubliés Le vide Dans la tête d'un créateur Juste une feuille blanche Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse Les faux dévots Les mystiques charlatans Les rassemblements fanatiques Les amis infidèles Les brigands et les voleurs Les esclaves des mauvaises tentations Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse.
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Par : le 23/07/16
Un texte dans lequel s'exprime tour à tour chacune des 7 parts supposées qui occupent notre esprit. Pour la version sonore, j'ai malencontreusement oublié la sixième, qui est donc manquante. Je n'ai pas repris non plus le chœur/refrain in extenso. Pour écouter la version sonore : https://soundcloud.com/filo-deva/les-7-voix LES 7 VOIX Nous sommes les sept voix Je suis la voix de ton esprit, de ton égo. Je suis la première car c'est à travers moi que tu penses et perçois les aléas de ta vie Je suis ta conscience, la seule à savoir à quel point tu es le meilleur! Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Je suis la voix de ton inconscient. Tu me connais peu. Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs, de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition, Je suis ton inné. J'ai un lien privilégié avec ton corps. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies Je suis la voix de ton intelligence. Je suis la lumière qui te guide dans le labyrinthe de la réalité. Je suis l'outil et son mode d'emploi. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Je suis la voix de ton expérience. Tu me réduis souvent à ton acquis, à ta mémoire, ou à ton surmoi. Mais je suis ta référence, ta banque de données, Je suis ta discipline, ton code. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence Je suis la voix de ton âme. Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience, je suis l'esprit suprême, la part divine qui s'est lové en toi en même temps que la vie. Je suis le vecteur, émetteur et capteur des énergies universelles reliées. Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega, Je t'insuffle l'Amour et la foi Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence la base de ce qui t'anime Je suis la voix de ton démon. Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience ont chassé de ton inconscient dont je suis issue. Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience. Je suis au service de ton égo, je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence, la base de ce qui t'anime l'esprit, le coeur et le corps. Je suis la voix de ta mort. Je ne suis qu'un murmure, Je suis ta limite et ton moteur de vie, car ta référence au dépassement. Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré, l'échelle de ta vanité, l'ultime crainte des six autres. Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras. Je suis ton horizon, ta malédiction. Nous sommes les sept voix Nous sommes toi Nous sommes les sept voies sur lesquelles tu chemines Nous sommes ton essence, la base de ce qui t'anime l'esprit, le coeur et le corps. Nous sommes les sept voix Filo
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Par : le 05/01/17
APOGÉE HURLOIR L'intrusion d'un ciel retors au poids d'incontinences lacrymales et impudiques interdit les soubresauts extrudés de ma bouche mangeant ma bouche le cou cambré la nuque calée sur le passé agonisant sur les soutes de lambeaux amoncelés amarrées à ma schyzo-panoplie désamarrées de ma torpeur d'insouciance je chie mon désespoir esquive les gouttes d'acide et m'ampute de ma nuit noire ô ma nuit d'orgueil mon puits de peines éperdues mon chaos rampant aux minutes creuses son cri t'a dissolue, équarrie je franchis enfin ton horizon lame effilée, limite du chaos mes jambes enjambent mon entrejambe entrejambe mes bras brassent mon torse se tord mes dents Dante et mon âme, Madame, te hurle l'amour libéré Pour écouter la version sonore de ce poème, c'est ici : http://filosphere.free.fr/Musique%20MP3/ApogeeHurloir.mp3 (J'ai fait la musique avec un archet de violoncelle sur une basse électrique, d'où le son bizarre) .
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