La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 06/05/24
Entrée en matière... Je possède tous les attributs d'une mère de famille rangée. En couple depuis 25 ans et heureuse maman de charmants enfants, je pourrais aisément être qualifiée de petite bourgeoise, qualificatif que je ne renie d'ailleurs pas. Physiquement, je fais beaucoup plus jeune que mon âge. Mon minois est agréable, d'après les compliments que je reçois régulièrement de la part de personnes des deux sexes. Brune à la peau matte, j'ai les cheveux très longs. Je suis plutôt petite, mais bien proportionnée. Mes formes sont généreuses et attirent le regard. Ma poitrine affichant naturellement un arrogant 85D, j'ai longtemps eu l'impression qu'elle était beaucoup trop grosse... mais à une époque où certaines dépensent des fortunes en implants mammaires, j'apprécie aujourd'hui, bien plus qu'à vingt ans, les atouts dont j'ai été dotée.  Perchées au sommet de jambes bien galbées, mes fesses sont rondes, rebondies et, je crois, appétissantes. Mes pieds sont petits et fins et apprécient les sandales qui les mettent bien en valeur. Vous l'aurez compris, je suis assez coquette et soigne toujours ma tenue lorsque je sors. Même en mode "décontracté", je choisis des vêtements qui se combinent parfaitement. J'aime les bijoux et les accessoires féminins.  Après être passée par tous les stades vestimentaires (fashionista, classique, chic, casual...) je m'amuse à présent à jongler entre les styles et peux porter dans la même journée un tailleur strict puis un short en jean... Ma vie intime est également contrastée voire paradoxale. En quête d'affection et de tendresse, j'ai connu des relations cahotiques avant de me "caser". Ayant du mal à assumer mes errements passés,  j'ai cherché à composer un personnage "bien sous tous rapports", ce qui a longtemps entravé mon épanouissement car je bridais ma sensualité et refoulais mes désirs. Jusqu'à ce que la crise de la quarantaine nous plonge dans une remise à plat de notre vie de couple, je me cantonnais dans les rôles de la bonne épouse et de la bonne mère,  feignant de n'avoir ni désirs ni fantasmes... Mais des événements ont fait éclater ces apparences trop sages. J'ai dû reconnaître que j'étais moi aussi tiraillée par mes instincts, mes pulsions, mes besoins et que la séductrice que j'avais été sommeillait en moi et ne demandait qu'à se réveiller. Ainsi, à la quarantaine bien tassée,  j'ai ré-appris à laisser ma sensualité s'exprimer, à assumer la part animale de ma féminité et à jouer ostensiblement de mes appâts pour satisfaire mon envie de plaire. Encouragée par un mari qui voyait là le moyen de sauver notre couple en reconstruisant notre relation sur des bases plus saines, plus sincères, plus complices, j'ai petit à petit entrepris de concilier ma soif d'érotisme et mes obligations sociales et familiales. Ce ne fut pas facile tous les jours, car la tentation de me replier et de retourner dans mon jardin secret revient parfois. Mais je suis motivée et je m'efforce de m'assumer de plus en plus. ...à suivre.
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Par : le 22/02/24
La semaine dernière, j'ai enfin pris les devants. J'ai décidé de la punir sévèrement pour une faute qu'elle avait commise. Je lui ai exposé sa sentence sans détour : 40 coups de martinet, administrés avec vigueur pour sa désobéissance. Chaque coup était une démonstration de ma domination, un ballet sensuel mêlant autorité et désir. Chaque coup était comme une caresse interdite, lui rappelant qui était le maître. Après chaque coup, elle murmurait des remerciements, avide de plus. Une fois les 40 coups infligés, je l'ai fait s'agenouiller face au mur, les mains derrière la tête. Prenant ma carte bleue, je l'ai plaquée contre le mur, détaillant la suite de sa punition. Elle devait tenir cette position pendant 20 minutes, en équilibre précaire, la carte pressée contre son front. Chaque fois que la carte tombait - et elle est tombée pas moins de 3 fois - 10 fessées supplémentaires venaient s'ajouter.  Pendant ces 20 minutes intenses, je l'ai tourmentée avec son vibromasseur et mes doigts, la conduisant au bord de l'extase à maintes reprises, sans jamais lui accorder le soulagement tant désiré. A chaque limite franchie, je marquais une pause, savourant le pouvoir absolu que j'avais sur elle. Malgré ses pleurs et ses supplications, j'ai persévéré, la guidant jusqu'au bout des 20 minutes. À la fin, épuisée mais comblée, je lui ai enfin permis de lâcher prise, de jouir sans retenue, avant de la laisser s'effondrer en larmes, submergée par la gratitude et la satisfaction.  
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Par : le 15/09/22
*** Avertissement Il s’agit d’un texte que j’avais initialement écrit pour le plaisir de mon Maître et qu’il m’a finalement ordonné de rendre public, après l’avoir édulcoré et débarrassé de passages trop hards ou trop personnels (néanmoins il reste quelques passages susceptibles de heurter les esprits hypersensibles, psychorigides, ou formatés par une idéologie, auquel cas il est sans doute préférable de passer votre chemin). Je vous souhaite une bonne lecture et j’espère que ce petit texte vous plaira comme il a plu à mon Maître. Dans tous les cas, rappelez-vous qu’une fiction n’est rien d’autre qu’une fiction, un récit sans prétention dans lequel l’auteur(e) laisse libre cours à son imagination.   *** Episode 1 : Le procès Je revivais en rêve la première rencontre avec mon Maître lorsque l’allumage automatique de la télévision me sortit de ma torpeur. Des images aériennes de grande qualité montraient d’immenses poteaux, bien plus hauts que nos éoliennes, juchant un sommet himalayen. Je fus saisie par la beauté de ces images qui tranchaient avec les murs grisâtres de ma cellule. L’allumage intempestif de la télévision, à des heures aléatoires, fait partie du programme de rééducation citoyenne auquel je n’ai eu d’autre choix que de me soumettre. Mon procès avait été expéditif. J’ignore qui m’a dénoncée, mais ensuite les choses sont allées très vite. Des preuves accablantes montraient que j’avais entretenu pendant de nombreuses années une relation Maître/esclave illégale, jusqu’à la malheureuse disparition de mon Maître l’année passée. Non pas qu’une relation Maître/esclave fût illégale en soi – nous sommes en démocratie – mais depuis la loi du 5 mai 2025, aucune relation de couple, aucune relation sexuelle, de quelque nature que ce soit, n’est autorisée sans l’obtention préalable du pass délivré par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Cette société tentaculaire, ainsi nommée en hommage à deux milliardaires bienfaiteurs de l’humanité qui sauvèrent le monde d’une redoutable pandémie au début de la décennie, dispose du monopole de la validation des couples et des relations sexuelles. Chaque mois, Eurytion, la puissante Intelligence Artificielle de la BAFC, prend en compte des milliards de caractéristiques génétiques, morphologiques et psychologiques pour réaliser le meilleur appariement possible entre les prétendants à une union, et leur délivrer le précieux « fucking pass », qui donne le droit de baiser en toute légalité avec le partenaire désigné par l’IA. Toutes les orientations sexuelles sont possibles – il n’y a pas de discrimination en démocratie. Même les couples déjà formés ont dû se soumettre à cette formalité depuis la promulgation de la loi, ceci pour le bien de l’humanité. L’intelligence artificielle est très bienveillante : lorsque le couple est préexistant et dispose d’un bon solde de crédit social, le pass est généralement attribué sans obligation pour les deux partenaires de se soumettre à un réappariement. Les démarches pour prétendre à l’obtention du fucking pass coûtent 6 mois de salaire moyen – il faut bien rémunérer la haute technologie – mais cela en vaut vraiment la peine car, comme l’a expliqué le Docteur Tedros, nouveau directeur exécutif de la BAFC, c’est ensuite la certitude d’un avenir radieux, en harmonie au sein du couple et de la société, et c’est surtout la satisfaction de respecter de la loi. Bonus ultime, 120 points de crédit social sont attribués le jour même de la délivrance du fucking pass. C’est un cadeau très apprécié. Je fus déclarée « ennemie de la démocratie, raciste et fasciste ». Bien que je ne compris pas le rapport avec ma faute, le procureur semblait très sûr de lui, et tous les journalistes qui couvraient l’évènement ont vanté l’excellence de sa plaidoirie, alors c’est sûrement vrai. Dès l’annonce ma sentence, je dus me dévêtir entièrement car les ennemies de la démocratie ne sont pas autorisées à porter des vêtements, et je fus conduite nue à mon lieu d’incarcération sous l’œil des caméras. La retransmission de ce type de procès était devenue monnaie courante depuis la formation de la suprême alliance démocratique. L’humiliation publique sert d’exemple pour faire réfléchir ceux qui seraient tentés par des comportements anti-démocratiques, et, cerise sur le gâteau, fait une audience monstre qui rapporte un pactole en contrats publicitaires à la filiale « Information& Entertainment » de la BAFC. Alors que le drone de la télévision s’approchait de l’un des pylônes, on commençait à distinguer la petite plateforme convexe qui le surplombait, associée à une structure qui ressemblait à un perchoir. Plusieurs anneaux et crochets y étaient judicieusement disposés. Puis la caméra pivota rapidement et l’on put apercevoir au loin le vol majestueux du grand chrysaor cendré, un oiseau à l’envergure impressionnante qui vivait dans les cimes himalayennes, espèce nouvelle apparue lors de l’accident nucléaire de 2022. Résultat de mutations accélérées, l’oiseau puissant et véloce migra rapidement vers les montagnes Tibétaines, dont le climat correspondait mieux à sa nouvelle physiologie. La retransmission fut interrompue pour relater, images à l’appui, le succès d’une opération militaire éclair en Asie centrale. Les meutes de drones de la suprême alliance, les « Freedom Spikes », puissamment armés, constituent le fer de lance de l’avancée de la démocratie dans le monde. « Peints aux couleurs de la liberté, ils représentent pour les populations encore sous le joug de la tyrannie, le formidable espoir d’un avenir meilleur » commentait, avec enthousiasme, le journaliste. Puis un petit intermède rappela comment l’humanité avait pris le chemin du meilleur des mondes lorsque les dirigeants Occidentaux et Chinois, devant l’évidence sans cesse croissante de la convergence de leurs modèles sociaux, décidèrent de mettre fin à un antagonisme qui n’avait plus lieu d’être et d’œuvrer de concert pour former la suprême alliance démocratique, une puissante fédération aux objectifs progressistes. Le siège du pouvoir central a été localisé à Pékin, berceau de la démocratie moderne. *** Episode 2 : La préparation C’est alors que la porte de ma cellule s’ouvrit et qu’un gardien, sourire aux lèvres, vint m’en extraire. Les gardiens faisaient des pieds et des mains pour être affectés au bâtiment Est, dans lequel les ennemies de la démocratie sont incarcérées, nues en permanence. Je fus conduite de salle en salle, pour des examens médicaux approfondis. Bien qu’interminables, les examens n’avaient rien de pénible, et pourtant, de temps à autre, j’entendais les hurlements de prisonnières qui m’avaient précédée, ce qui n’était guère rassurant. Arrivée dans la dernière salle, je fus solidement attachée en position gynéco, pour la mise en conformité de ma chatte. Ce fut à mon tour de hurler. Pourtant je savais que cette opération était indispensable et qu’il en allait de mon intérêt et peut-être même de ma survie. Bien que pratiquée sans anesthésie, la mise en conformité réglementaire des chattes est réalisée avec le plus grand soin par du personnel expérimenté. Après l’élimination de tout le superflu et une épilation définitive accélérée – telle que permise par les progrès de la technologie – les grandes lèvres sont soigneusement cousues après avoir été scarifiées au point de contact. Elles fusionneront solidement, laissant juste une minuscule ouverture pour les besoins naturels, et les fils seront retirés lorsque l’assemblage sera jugé suffisamment solide. L’opération terminée, je n’avais plus de larmes ni de salive tellement j’ai hurlé, pleuré et bavé. Je pensais être reconduite dans ma cellule à l’issue de ma mise en conformité, mais c’est dans une grande pièce commune que je fus conduite. Cinq cages y étaient disposées et après m’avoir introduit un plug anal, le gardien me fit entrer dans l’une des deux encore libres. C’est là que je passai les jours suivants, le temps que ma chatte cicatrise. L’espace restreint permettait peu de mouvements et l’inconfort était pesant. Les sorties de cage étaient rares, mais à chaque fois vécues comme un moment de bref bonheur. Le temps est long quand on n’a rien à faire et interdiction de communiquer avec ses voisines sous peine de punition. Bien que je ne pus les interroger, je vis que leurs chattes également avaient été mises en conformité, ne laissant plus guère de doute sur le fait que nos destins étaient à présent liés. Le protocole était toujours le même : introduction d’un plug anal à l’entrée en cage, retrait à la sortie. A mesure que le temps passait les diamètres augmentaient. C’était franchement désagréable mais je savais que cette dilatation contribuerait à ma sécurité dans un proche avenir, alors je mettais toujours la meilleure bonne volonté pour faciliter mon introduction. Depuis le début de la décennie, l’état de santé d’une grande partie de la population s’est peu à peu dégradé. Certains scientifiques ont mis cela sur le compte de l’accident nucléaire, d’autres sur le compte de la pandémie du début de décennie. Quelques uns, minoritaires, ont évoqué une autre cause, mais ils ont été rapidement internés en hôpital psychiatrique et on n’en entend plus parler. Fort heureusement, le chrysaor cendré nous apporte de grands espoirs pour répondre efficacement à ce fléau. Les jours, peut être les semaines, ont passé, lentement, très lentement. Je sus que le grand jour était arrivé lorsque j’entendis le brouhaha des journalistes, qui allaient à présent nous suivre pas à pas. Extraites de nos cages, sous l’œil des caméras qui ne se gênaient pas pour faire des gros plans sur nos chattes lisses et définitivement fermées, et les commentaires des journalistes qui expliquaient pourquoi nous avions été préparées ainsi, nous fûmes conduites par hélicoptère jusqu’à un bâtiment situé au pied des pylônes. Depuis trois jours nous n’étions plus nourries – cela faisait partie du protocole de sécurité. Arrivées dans le bâtiment, nous dûmes néanmoins, par mesure de précaution, subir plusieurs lavements profonds pour garantir que nous étions totalement vides à l’intérieur. Suite à quoi nos anus furent copieusement lubrifiés. Le médecin chef, en charge du programme scientifique, ne tenait à prendre aucun risque. Il en allait de sa responsabilité. Les pylônes ont été érigés l’année dernière. Ils ont d’abord servi de lieu de supplice pour les condamnés. Attachés nus en haut des pylônes, ils devenaient la proie facile du grand chrysaor cendré, qui les déchiquetait et se nourrissait de leurs chairs. Retransmis en direct par les caméras de la filiale Information&Entertainment de la BAFC, ces évènements firent des records d’audience. Ce spectacle, qui aurait pu paraître choquant il y a seulement une dizaine d’années, était à présent très apprécié et regardé en famille et entre amis. Les mentalités ont beaucoup évolué en peu d’années. Les journalistes ont efficacement sensibilisé les citoyens aux dangers que représentent ceux qui s’écartent du droit chemin en mettant en doute la réalité du progrès social apporté par la suprême alliance et attisé la haine envers ceux qui ne respectent pas scrupuleusement les lois relatives aux multiples pass qui cadrent à présent la vie sociale, pour le bien commun. La très grande majorité de la population considère que les suppliciés méritent amplement leur sort. Le mois dernier, le monde entier a été témoin en direct d’un évènement inattendu. Pour la première fois, une femme, Ysideulte, faisait partie des suppliciés. Auparavant les femmes étaient dispensées de ce supplice cruel, mais la police du net ayant découvert qu’Ysideulte diffusait sur un réseau crypté clandestin des informations tombant sous le coup de la loi anti fake news, sa dangerosité pour la démocratie a été jugée suffisamment grave pour qu’elle subisse, elle aussi, le supplice. Contrairement à toute attente, le grand chrysaor l’a enveloppée de ses ailes dans un mouvement protecteur, et l’a ainsi choyée et réchauffée pendant de longue minutes, avant de lui pénétrer la chatte avec sa bite phénoménale. Chaque spectateur a pu percevoir à quel point la vigueur avec laquelle il l’a baisée traduisait l’excitation qu’elle lui procurait, et beaucoup en ont été émus jusqu’aux larmes. Par chance, malgré d’importantes blessures, Ysideulte a survécu à cet accouplement brutal. Une fois redescendue du pylône, les scientifiques ont pu faire sur elle de multiples prélèvements et découvrir les propriétés exceptionnelles des spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré. Depuis cette découverte, les pylônes ne servent plus au supplice de condamnés, mais à des expériences scientifiques. Ysideulte a été réhabilitée, pour services rendus à la démocratie, bien malgré elle, et en son honneur le lieu a été rebaptisé « le perchoir d’Ysideulte ». De par leurs analyses, les scientifiques ont estimé que lors de l’éjaculation, le sperme du grand chrysaor cendré est éjecté avec la pression phénoménale de 50 à 200 Newtons au cm carré. C’est ce qui a causé des blessures à la pauvre Ysideulte, comme si elle s’était mise un karcher dans la chatte. L’ironie de l’histoire est que le grand chrysaor ne voulait certainement pas lui faire de mal mais au contraire lui témoigner son affection en l’ensemençant comme il se doit. D’après l’examen des vidéos haute résolution, l’éjaculation est précédée d’une sortie continue de sperme, à faible pression, pendant toute la durée de l’accouplement. Il a été estimé qu’au total la quantité de sperme pouvait atteindre le demi-litre, mais ce n’est qu’une estimation car Ysideulte n’en avait retenu qu’une très faible partie en elle. Les modèles informatiques ont montré qu’une injection anale et non vaginale réduirait considérablement les risques de blessures. Sous réserve, évidemment, que la femelle ait été bien préparée, lubrifiée, et son colon parfaitement vidé, afin qu’il puisse servir de vase d’expansion et ainsi atténuer la violence de l’éjaculation. C’est la raison pour laquelle ma chatte a été fermée : s’assurer que je serai sodomisée et ainsi réduire les risques de séquelles graves. Car, oui, en tant que condamnée pour la cause la plus infâmante qui soit, j’ai été intégrée de force à ce programme scientifique, qui permettra peut être à l’humanité d’éviter l’extinction. Les spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré traversent sans difficulté les tissus humains et se répandent dans tout le corps. Par un mécanisme non encore élucidé, ils ont un effet réparateur sur les organismes humains affaiblis. La filiale pharmaceutique de la BAFC espère reproduire artificiellement ce mécanisme et ouvrir ainsi un formidable marché dans lequel la population humaine à la santé déclinante s’engouffrera sans hésiter. *** Episode 3 : Sur le perchoir Un système entièrement automatisé me hisse en haut du pylône et, arrivée à destination, des bras robotisés m’attachent solidement. Aucune intervention humaine n’est nécessaire: ce serait bien trop dangereux, mes gardiens risquant d’être déchiquetés par l’oiseau. Malgré sa puissance bestiale, le grand chrysaor cendré est un oiseau méfiant et extrêmement intelligent. Personne n’a jamais réussi à le capturer ni à le suivre jusqu’à sa tanière. Il sait brouiller les pistes et semer les drones envoyés à sa poursuite. On a bien tenté de mettre un piège sur la plateforme, mais son instinct l’en a éloigné. Cela fait des dizaines de minutes que je suis attachée et toujours aucun oiseau à l’horizon. Le vent est glacial sur ces sommets et je suis totalement nue, en bas pour les besoins de la sodomie, mais aussi en haut parce que les spectateurs aiment que les mamelles soient visibles et bien pendantes. Pour celles qui ont une modeste poitrine comme moi, de lourdes charges oscillantes sont suspendues aux mamelles, pour les étirer et en amplifier le mouvement. Nous devons respecter les désirs de nos téléspectateurs a déclaré le directeur de la filiale Information&Entertainement de la BAFC. Je ne suis pas la seule. Au total 5 pylônes ont été érigés et une femelle a été attachée au sommet de chacun d’eux. C’est meilleur pour l’audience, et en général le grand chrysaor cendré a assez de ressources pour ensemencer 2 ou 3 femelles à la suite. Cela permet de multiplier les prélèvements et les analyses. Celles qui n’auront pas eu la chance d’avoir ses faveurs n’échapperont pas pour autant à leur sort car elles feront automatiquement partie du groupe suivant. Autant dire que chacune d’entre nous nourrit le secret espoir d’être plus attirante que ses voisines. Les minutes passent, interminables, et malgré l’angoisse, je sens que je m’assoupis. L’effet du froid, probablement. Le bruit d’un puissant battement d’ailes me sort de ma torpeur, juste à temps pour voir l’oiseau fondre sur ma voisine de droite et lui témoigner son affection avant de la sodomiser sans ménagement. C’était sans conteste la plus jolie de nous cinq. L’oiseau a bon goût. Les hurlements de terreur de la pauvre fille me glacent le sang, et pourtant, désirant ardemment être la prochaine, pour que l’on en finisse, je remue les fesses du peu que mes liens me le permettent, espérant attirer le volatile. Le voilà sur moi. Malgré le stress, la douceur de ses plumes et la chaleur de son corps me procurent une sensation de réconfort. Je crois avoir un avantage sur mes voisines : ayant vécu une relation Maître/esclave pendant plusieurs années, j’ai l’habitude d’être sodomisée sans ménagement et j’ai été dressée à la dure. J’espère, sans trop y croire, que cela rendra mon supplice plus supportable. La grosse bite du volatile me pénètre d’un coup et me ramone copieusement avec une vigueur qu’aucune fucking machine ne pourrait atteindre, m’arrachant des hurlements de terreur, qui se poursuivent par des cris d’agonie alors que l’éjaculation me déchire les entrailles. Je n’ai plus qu’une vision floue de ce qui m’entoure et je lutte pour rester consciente, me rendant néanmoins compte que le grand chrysaor cendré est toujours là et s’affaire autour de mes liens. Son puissant bec finit par en venir à bout et il m’emporte dans un mouvement si violent que je perds connaissance. *** Epilogue Je me suis réveillée dans un lieu qui ressemblait à une grotte, et j’ai eu un mouvement de recul lorsque j’aperçus l’oiseau près de moi, me regardant fixement. Je n’eus pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui m’était arrivé. Aujourd’hui, je ne sais plus exactement depuis combien de semaines ou de mois je suis là. J’aurais dû noter les jours. Le grand chrysaor cendré est très attentionné, voire affectueux, mais si je ne lui présente pas correctement mon cul dès qu’il bande, il me rappelle à l’ordre d’un coup de griffes qui me laisse marquée pendant plusieurs jours. Maintenant ça va mieux. J’ai appris à surveiller sa bite en permanence et à me mettre en position sans traîner dès les premiers signes. S’il m’apporte quotidiennement quelques fruits collectés dans la plaine, c’est principalement par le cul qu’il me nourrit, de son sperme bienfaisant. Chaque jour j’en ressens un peu plus les effets : plus forte, l’esprit plus clair, en meilleure santé. Mon corps et mon esprit s’habituent peu à peu à ces sodomies brutales, mais je n’arrive toujours pas à réprimer mes hurlements pendant qu’il m’encule. La douleur est trop intense et la brutalité de l’accouplement trop terrifiante. J’ai appris à bien garder le sperme en moi pour profiter au maximum de ses bienfaits et j’avoue prendre du plaisir à me sentir ainsi remplie. De plus, cela a un effet réparateur sur les blessures causées par chaque sodomie et procure un lubrifiant naturel en prévision de la prochaine pénétration. L’oiseau s’est pris d’une grande affection pour moi, il me réchauffe quand il fait froid et me sodomise plusieurs fois par jour. Depuis peu, j’ai entrepris de danser pour lui chaque soir, peu avant la tombée de la nuit, et il semble apprécier, me regardant calmement et attentivement. Parfois j’ai l’impression qu’il me parle, mais peut-être est-ce mon imagination qui me joue des tours. Je crois qu’il ne visite plus les pylônes depuis qu’il a une esclave sexuelle à sa disposition 24h/24. Dommage pour le programme scientifique. Lorsqu’il part à la chasse, je m’approche du bord de sa tanière à flanc de falaise – pas trop car j’ai peur de tomber - où je peux admirer un magnifique paysage propice à la méditation. Parfois j’aurais aimé que ma chatte soit encore ouverte et fonctionnelle mais je sais que cela me ferait courir de grands dangers. Finalement je me suis faite à ma nouvelle esthétique – parfaitement lisse entre les cuisses, la fente n’étant plus qu’un lointain souvenir - et plus je me regarde, plus je me trouve jolie ainsi. La compagnie des humains me manque, même si, malgré le programme de rééducation citoyenne que j’ai subi, je suis encore un peu dubitative quant au meilleur des mondes promu par la suprême alliance démocratique. Mais je me console en me disant que mon Maître aurait aimé cette issue. Sperme, sodomie et discipline, c’est tout ce dont une femelle a besoin, se plaisait-il à dire. [Edit] Ce n'était pas prévu initialement, mais les encouragements des lecteurs m'ont ultérieurement incitée à écrire d'autres articles - pas directement une suite de celui-ci, mais une histoire parallèle, connectée à celle-ci, une vision du même monde à travers d'autres yeux. Si cet article vous a intéressé et que vous souhaitez découvrir les autres, la liste est ici (à lire de préference dans l'ordre chronologique de publication): https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog
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Par : le 09/08/23
C'est l'histoire d'une petite bite enfermée dans sa cage encore plus petite qu'elle. Elle sait qu'elle va y rester longtemps, sortant que quelques minutes pour la grande toilette hebdomadaire. Ce qu'elle ignore, c'est quand l'ensemble du corps à qui elle est rattachée va se prosterner aux pieds de Celle à qui il appartient.  Ce petit sexe en cage sait bien à qui il appartient désormais et il sait aussi qu'il ne jouiras de liberté que si Elle en décide ainsi.  N'empêche qu'un jour, cette petite bite se retrouva à l' étroit dans cette si petite cage à la vu du look total cuir de sa Domina. Elle avait mit Son soumis allongé au sol sous Ses pieds le temps qu'Elle s' occupe de ses mails sur son téléphone , confortablement assise sur son canapé.  Ses bottes à gros talons  posées sur son ventre laissées des marques sur sa peau.  Elle aime l'avoir sous Ses bottes...   Petit soumis  est  heureux de servir de  tapis pour sa Domina. Ce qui remplit la cage et Elle s'en aperçoit... Elle  lui fait remarquer sans vraiment y donner d'importance.  Se lève et se place debout au-dessus de  Son soumis tout nu. Elle lui ordonne alors  d'écarter les jambes et crache sur cette bite encagée. Avec la semelle de Sa grosse botte, elle écrase la cage et la tire en arrière.   Ajoute encore quelques crachats en guise de lubrifiant car c'est décidé, la cage doit tomber !  Petite bite s'est fait remarquée et la voilà   malmenée mais elle sent un air de liberté.  Elle sait que tout peut arriver  quand  sa propriétaire est à ses cotés. La cage écrase  le gland qui ne cesse de grossir. L'anneau comprime les boules qu'il étire.  Les bottes s'en donnent à cœur joie gagnant quelques millimètres à chaque fois qu'elles écrasent et tirent sur cette cage.  Et petite bite se retrouve vulnérable hors de sa cage, étendue de toute sa longueur, quand sa Domina saisit sa cravache... C'est l'histoire d'une petite bite qui aspire à rester chaste malgré les tentations , malgré l'odeur  et la vue du cuir  qui recouvre Celle pour qui elle reste sans jouir.  Cette histoire n'a pour fin que le souhaite de la Domina qui se joue de cette  petite bite  évadée.  Elle  donne la clé à Son soumis  en érection et lui ordonne de remettre   tout ça en cage rapidement . A chaque seconde , un coup de cravache s'abat sur ses fesses, compliquant encore un peu plus la tâche. Petite queue se tord pour rentrer, et la pression de la cravache aidant, l' érection s'amenuise.  Et enfin petite bite retrouve sa place confortable derrière les barreaux. Sa Domina la regarde d'un air satisfait avec Son petit regard sadique en coin... 
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Par : le 05/03/24
Je voudrais vous faire part ici de la rencontre avec ma dernière Maîtresse en date que j'ai eu l'honneur de servir durant 9 mois environ (je reviendrai plus tard sur les détails) Régulièrement avant de rencontrer ma Maîtresse citée plus haut, j'avais pris l'habitude d'aller dans un sex-shop (appelons les choses par leurs noms même si ce magasin était assez luxueux et ressemblait plus à un musée qu'à un sex-shop) Mon budget ne me le permettant pas je n'achetais pas souvent des articles mais je jetais toujours un œil sur les nouveautés. Ce jour là une Dame d'environ la soixantaine à mes yeux, d'une grande classe et vêtue avec très bon goût, tournait également dans les rayons et remplissait son panier contrairement à moi. Puis elle se dirigea vers la caisse et, pendant qu'elle se faisait encaisser, discuta avec la vendeuse. Je me rapprochai avec une oreille quelque peu indiscrète et je l'entendis se plaindre qu'elle n'avait plus de femme de ménage depuis plus d'une semaine. Cela semblait la contrarier terriblement car elle ne devait pas avoir l'habitude de vaquer à ses tâches ménagères vu son standing apparent. Mon cerveau de mâle acquis à la cause gynarchique réagit alors instantanément. Je m'approchai avec prudence et respect de ces deux Dames et je prononçai avec prudence quelques mots presque inaudibles en m'excusant platement de les déranger dans leur discussion. Je dis alors la tête basse sans regarder personne que j'étais prêt à effectuer toutes ses tâches ménagères à titre gratuit pour satisfaire cette Dame en détresse. Elle cru rêver et me fit répéter mes mots et quand elle fut certaine de ce qu'elle entendit, regarda la vendeuse et éclata d'un fou rire très élégant en disant : " c'est la providence qui m'a envoyée ici" Elle me dit alors que la tâche serait rude et astregnante et je lui répondis qu'elle ne risquait rien à me prendre à l'essai si ce n'est de perdre un peu de son temps précieux. Elle rit à nouveau en disant qu'elle pensait plutôt à une femme de ménage mais dit alors : "pourquoi pas, après tout je prendrais un malin plaisir à voir une mâle (selon ses termes) être à mon service. Elle ne discuta pas plus que ça, puis écrit sur un morceau de papier son adresse et l'heure à laquelle elle voulait me voir. Elle rajouta alors : "Et surtout sois à l'heure, ni trop tôt ni trop tard je suis intransigeante sur les horaires et sur le reste aussi d'ailleurs !!" Puis elle sortit en saluant la vendeuse et en faisant comme si je n'existais plus.... (A suivre si ça vous intéresse...)
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Par : le 27/08/23
Vêtue de dentelle, de soie, elle se positionne.   Attendant patiemment son retour, agenouillée derrière la porte, elle se perd dans ces pensées. Se questionne. Se demande si chaques taches qui lui ont été imposées sont réalisées à la perfection. Minutieuse elle espère le rendre fière,  Docile, obéissante, serviable et très chienne, elle mets tout à disposition pour le satisfaire.   Le coeur chamboulé, la chatte mouillée, elle imagine,  Sentir la puissance de sa main dans ces cheveux, sa fermeté dans ces gifles, son sadisme dans l'humiliation, son désir de la maltraité, de s'occuper d'elle à coups de ceintures en lui rappelant sa place de femme inférieur.   Bouche offerte, cuisses ouvertes, elle souhaite avoir l'honneur de le soulager, de sentir cette douce semance couler le long de sa gorge. Étouffée, impuissante, elle s'en remet à son supérieur. Hypnotisée elle lache prise, ces yeux larmoyant, suppliant de pouvoir vivre ce qui l'excite tant, servir son Maitre pour le rendre heureux. N'ayant pas le privilège de contempler un si beau visage et un si beau corps, respctant la supériorité de l'homme qui l'a dresse et l'éduque, elle ferme les yeux ne faisant qu'entendre ces pas venir de l'ombre. Son coeur s'affole, son excitation augmente, trempée elle ne resiste plus à échappé des gémissements.   Elle attends, d'entendre le son de sa voix, de sentir son corps toucher le sein. Elle attends qu'il lui prête attention. Surgissant avec force et autorité, un ordre raisonne dans la piece.    - Ouvre les yeux salope.   La peur, l'excitation, la surprise, l'inconnu, tout ce mélange et ce bouscule dans sa tête,  Sans hésitations, elle obeis, découvrant son Maitre, assis confortablement à l'autre bout de la pièce, En un claquements de doigts, elle se positionne à quatres pattes, et marche en sa direction.  Un deuxième ordre surgit et l'à fait vibrer.   - Debout, danse.    Ce qu'elle fit, une danse sensuelle, balançant ses hanches, dévoilant son corps nu, un spectacle qui ne fait que grandir l'excitation du Maitre, une source d'inspiration pour ces idées perverses.   Il arrive d'un pas élancé, l'attrape violemment par les cheveux, la fait se coucher au sol à plat ventre, il défait sa ceinture, lentement, avant d'abattre le premier coups sur ces fesses, les coups s'enchaines, sur le dos, les cuisses, la chatte, la plante des pieds, elle pleure se debat, hurle, elle le supplie.    Excité par tant d'agitation, de larmes, de supplications, il l'à révèle, lui fait défaire sa braquette, observant une si belle et grosse queue, enfoncé d'un coups au fond de la gorge, elle pleure de nouveau, des gifles s'abats sur son visage, épuisée, le corps douloureux, elle se bat pour continuer à le satisfaire avec douceur et application comme il le mérite, passant langouresement sa langue sur son engin, descendants petit à petit, elle se retrouve la tête étouffée entre ces jambes Il glisse sa mains le long de ses fesses, examinant l'état de ses trous, elle dégouline le long de sa jambe, il l'a positionne sur le dos, les jambes relevé, allongé sur le canapé, ses trous offert, prête à être utilisée.   Il entre, dans sa chatte si serrée, agrandissant son intérieur, il accélère, elle lui chochotte à l'oreille à qu'elle point elle aime être brutalisée, qu'elle n est bonne qu à ça entre deux larmes ruisselant sur sa joue. Il se retire, se positionne au dessus d'elle pour qu'elle puisse accueillir toute sa semance sur son jolie visage bon a souillé.   Fouettée, humiliée, heureuse d'avoir remplie son devoir de vide couille, d'avoir satisfait le Maitre, aussi bien dans ses taches ménagères, que dans son role d'object sexuel, il lui accorde le droit de se toucher, brisant sa frustration de 3 semaines, elle glisse sa main, le Maitre joue, l'ordonnant de relâcher, de reprendre, épuisée, elle supplie. Le maitre accepte.  Elle hurle de joie, d'excitation, de reconnaissance, elle pleure de délivrance.  Épuisés, ils se prennent dans les bras, s'enlace affrontant l'obscurité de la pièce, et finissent par rejoindre morphée.    Elle se réveille, le regard perdu, inquiète que ça ne soit qu'un rêve, elle se redresse, obervant autour d'elle, le regard porté en direction de la fenêtre, une lueure vient étinceller son regard, la lune apaise son coeur, la douceur de ces doigts carressant son dos nu, elle sourie, des frisons l'envahit, ces yeux remplis de desirs, plongeant le regard dans celui de son Maitre. Le rêve devient réalité.
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Par : le 15/10/23
Bonjour à toutes & à tous, aujourd'hui je vais vous faire vivre la séance de Nadine. Femme mariée de 43 ans qui, a le fantasme d'être fortement contrainte et de subir les plaisirs intenses de l'orgasme forcé. Elle m'a contactée pour me révéler ce fantasme, être très fortement attachée sur une table, bâillonnée, les jambes écartées, dans l'impossibilité de les resserrer et ainsi exposer son intimité. Ainsi offerte, dans l'impossibilité d'empêcher cet Homme, ce dominateur, ce Maître de lui faire subir les plaisirs intenses, voire à la limite de l'insupportable qui, peuvent même aller jusqu'à provoquer l'évanouissement d'être ainsi stimulée au plus profond de son corps de Femme, de son esprit, de son âme et ne pouvoir rien faire, subir dans l'extrême des plaisirs féminin. Voilà plusieurs années qu'elle regarde ces vidéos de Femmes qui, ainsi offertes à leurs fantasmes, subissent ces plaisirs aux orgasmes multiples et tellement puissants qu'il lui semble voir ces Femmes en transes. Après en avoir parlé de nombreuses fois à son époux, celle-ci à décider de franchir le pas et de trouver celui qui réaliserait ce fantasme qui, la ronge de plus en plus. Elle m'a contacté et après bon nombre d'échanges, de réponses à ses questions, le temps que la confiance s'installe, qu'elle se sente prête à vivre cela dans les mains expertes mais, des mains étrangères qui, jusqu'à maintenant n'avait pas eu accès à son corps, celui-ci étant réservé à son époux. Le rendez-vous est pris, viendra-t-elle? Aura t’elle le courage, la volonté de venir et de s'offrir à cet homme mais avant tout, à ses fantasmes d'être ainsi prête à se livrer corps et âme et de subir ces plaisirs qui, lui semble irréels ?  Le jour du rendez-vous est arrivé, je l'attends dans mon donjon et d'une oreille attentive, guette le moindre bruit sur la porte extérieure de celui-ci.  J’ai préparé le bâillon, mes cordes sont toutes prêtent à lui contraindre le corps et l'âme, mes jouets vibrants et autres sont sur la table voisine à celle qui va accueillir son corps, son esprit et son âme de femme et ainsi, libérer la soumise qui sommeille en elle et la révéler au grand jour pour enfin qu'elle vive son lâcher prise. J'entends que l'on frappe à la porte, c’est bien le code que je lui ai dit de faire par mail pour être sûr que cela soit bien elle.  J'ouvre la porte et la découvre pour la première fois, le visage inquiet, le regard bas, noyé dans son esprit entre peur et excitation.  Je l'invite à entrer. Elle est là, devant moi, dans la tenue que je lui ai ordonné de porter, coiffée, maquillée, très féminine avec sa jupe droite, ses bas porte-jarretelles, ses escarpins à talons hauts et fins, son chemisier à petits boutons, sa queue-de-cheval, magnifique d'élégance, tout ce que j'aime et, en prenant en compte qu'elle s'est préparée pour moi, selon mes ordres ce qui, est encore plus jouissif comme pour elle quand elle s’est préparée pour venir s'offrir au Maître du lieu. Comme elle me l'a demandé, pas de discussion, pas d'échange, l'action immédiate pour qu'elle ne puisse écouter sa petite voix intérieure et partir en courant.  Non il n'en est pas question, elle est arrivée jusqu'ici alors, il faut qu'elle se fasse violence et aller jusqu'au bout et vivre enfin ce fantasme. Je retire son sac de son épaule, retire sa veste, la regarde droit dans les yeux et commence à déboutonner son chemisier. Bouton après bouton, son chemisier s'ouvre sur sa poitrine. Je retire le bouton de poignet, puis l'autre et lui retire son chemisier. Là toute chose, les joues rouges, la chair de poule, elle n'ose me regarder. Je glisse un doigt sous son menton et par ce geste, l'oblige à me regarder. De l'autre main que je glisse dans son dos, je dégrafe son soutien-gorge et libère ses seins qui sont d'une taille moyenne, ni gros, ni petit, qui serons très beaux car mis en valeur par mes cordes rouges. Voilà son buste nu, ses seins à ma vue la trouble, elle est gênée. Je prends une longueur de corde et prends ses bras pour les contraindre .Ses poignets, les bras, passe ma corde en dessus et en dessous de ses seins, plaquent ses bras contre son corps par une corde fermement liée avec son buste, bloquent le tout par les passages au niveau de ses épaules. Je continue sa contrainte par des passages de ma corde entre ses seins, ses bras relient ceux-ci et ainsi bloquant tout mouvement.  La voilà entièrement contrainte sur la totalité de son buste, offerte et prête à continuer. Je prends un moment pour lui demander si cela lui plaît, si elle ressent la soumission la gagner, si elle aime ce sentiment d'appartenance et d'offrande ?  Elle me répond qu'elle est envahie de sensations, de ressenties et que ceux-ci lui donnent du plaisir, plaisir qu'elle n'avait pas compris pendant nos échanges mais qu'elle comprend aujourd'hui. Elle me fait part également de sentiment qu'elle pense honteux d'être excitée d'être à ce point soumise et offerte à cet inconnue qui la touche aussi intimement. Ainsi contrainte, encordée, à ma merci, soumise à ses fantasmes, je déboutonne sa jupe, fait glisser la fermeture éclair, fait glisser doucement sa jupe le long de ses jambes, la faisant vibrer, légèrement trembler et, à la fois troublée.  Je découvre sont serre taille, ses bas couture, ses jarretelles et constate quelle à bien suivis mes ordres.  Sans petite culotte, sont intimité bien lisse et douce, elle est prête pour la suite de sa contrainte autant que son offrande. Nue devant moi, son intimité féminine sous mes yeux, elle est toute chose et les joues rougissantes, je la prends dans mes bras pour la poser délicatement sur la table, sur son dos. Cela l'impressionne encore plus, elle se sent encore plus offerte, plus soumise allongée ainsi sur cette table, encordée, contrainte, offerte et dans l'obligation de continuer la soumission qui l'envahie et qui inonde de sensation la totalité de son corps comme la totalité de son être.  Je saisis sa cheville droite, prends une corde et ainsi tour de corde après tour de corde, bloque celle-ci contre la cuisse oblige la jambe dans son entier d'être ainsi écarté. Quand je prends la cheville gauche, je sens un sursaut de la part de ma soumise, impressionnée par le sentiment de contrainte extrême d'être ainsi allongée, contrainte, attachée et exposée. Avec une autre corde, que je passe dans les liens de la cheville et de la cuisse, cette corde va tendre vers l’extérieur de la table la jambe droite. Celle-ci ne pourra plus revenir vers l'autre jambe et ouvre encore plus fortement l'accès à l'intimité de ma soumise qui commence à bien mouiller de ces plaisirs reçu et qu'elle découvre au fur et à mesure. Avec une autre corde, je fais de même avec la jambe gauche. Là, entièrement ouverte, offerte, sa féminité exposée, elle est toute soumise et n'attends plus que l'extrême contrainte du bâillon qui va par son action, amplifier grandement l'emprise de mes cordes sur son corps mais surtout, sur son âme de soumise prête à n'être et se révéler aux grands jours.  Je prends ce bâillon boule, à la lanière de cuir noir et cette boule de rouge vêtue, me dirige vers sa bouche, lui pose sur les lèvres et, attends qu'elle ouvre la bouche comme un signe d'acceptation et ainsi glisser la boule entre ses lèvres, entre ses dents et verrouiller très fermement le fermoir dans son cou.  Bâillonnée pour la première fois de sa vie, très fortement encordée, attachée, contrainte et offerte, le bâillon commencent à la faire baver, il est temps de commencer la sentence t'en fantasmée et désirée. Pour commencer, la pulpe d'un doigt sur ces grandes lèvres.  M’immiscer doucement avec ce doigt vers le haut de celles-ci. Appuyer doucement, bouger doucement, laisser les sensations, les ressenties monter en pressions. Insister légèrement sur le clitoris, avec un second doigt, faire semblent de vouloir m’immiscer entre ses grandes lèvres.  Attendre que la respiration s'accélère, attendre que les premiers gémissements se fassent entendre. La pénétrer avec un doigt et la faire sursauter, fouiller son intimité, trouver son point G, commencer à accélérer ses plaisirs, constater que sa respiration s'emballe, que les gémissements sont de plus en plus présents, insérer un deuxième doit, puis un troisième et commencer à la faire hurler dans son bâillon qui étouffe ses cris. La fouiller, va et vient, la rendre folle, tentent de se libérer, de bouger, de m'empêcher de continuer, constatent qu'elle ne peut, qu'elle est à moi et que je vais continuer à la posséder ainsi et commencer à prendre conscience qu'elle est prisonnière de ses fantasmes et que ceux-ci vont la rendre complètement en overdose de plaisirs intenses.  Haletante, le souffle saccadé, elle est complètement submergée par t'en de plaisir qu'elle ne peut contrôler et de ce fait, les ressenties, les sensations sont une adorable torture. Trempée sur la totalité de son corps, dégoulinante de plaisirs entre ses cuisses, je lui retire son bâillon, lui ressuie sa bouche, son cou, lui donnent à boire de l'eau bien fraiche.  Je lui demande si j'arrête là et, elle me répond non encorder Maître, emportez-moi, baissé-moi, prenez-moi, je suis votre chose, votre objet, votre jouet, encoreeeeee. Gentleman, je saisis le bâillon pénis, lui insert dans la bouche et verrouille celui-ci. Étonnée par cette intrusion buccale, heureuse de ce nouveau jouet dans sa bouche, je reprends mon jouet vibrant et le place  sur ses grandes lèvres que j'écarte largement pour, y introduire la boule vibrante de mon magic Wang. Bougeant l'outil d’intense plaisir de haut en bas de ses grandes lèvres, passant sur son clitoris, m'attardent sur celui-ci, passant de vitesse un à vitesse deux, elle est complètement en phase de jouissance, d'orgasme.  Le premier orgasme se fait entendre, un deuxième vient aussi tôt en suivant le rythme de mes irrésistibles actions sur son intimité trempée. Elle est complètement tordue dans mes cordes, ne sachant plus ou elle en est, crient, bavant, tremblant de tout son corps, de tout son être. Rouge de plaisirs, sa tête allant de gauche à droite de façon hystérique, son corps entièrement en émoi, bouleversée par toutes ces endorphines qui inonde la totalité de son corps de Femme soumise et offerte, dans l'impossibilité de gérer-t-en de plaisirs, elle crie dans son bâillon son incontrôlable plaisir. Je la laisse ainsi se reposer, reprendre ses esprits mais, aussi chaude que la braise, ses grandes lèvres très ouvertes, ses tétons bien tendus et durs, sa respiration au maximum,  Je reprends mon action elle démarre au quart de tour, un orgasme pratiquement instantané se fait entendre, son corps est entièrement en spasme, folle de plaisir elle ne contrôle plus rien et je suis l'heureux propriétaire de ses plaisirs et c'est moi et moi seul qui dirige ses orgasmes, laissant le magic Wang opérer sur son intimité, celui-ci la rendant complètement folle des plaisirs reçus, ne pouvant vraiment contrôler ce qu'elle subit.  Je choisis de lui introduire dans le vagin un god vibrant pour la priver de tout contrôle et qu’elle prenne conscience qu’elle est ma chose et je suis le seul à contrôler la totalité de son être. Celui-ci complétant à merveille le magic Wang et permet à mon objet de subir un trio d'orgasme qui la fait chavirer dans les overdoses de plaisirs si forts qu'elle a du mal voir, qu'elle ne peut contrôler. Jouant du magic Wang, jouant du god vibrant, elle perd pied et hurle tellement qu'elle sectionne la lanière du bâillon avec ses dents ne pouvant plus rien contrôler et succombent à la puissance intense des plaisirs reçus qui la mettent dans un état second, provoquant deux orgasmes supplémentaires et une petite perte de connaissance et, ne pouvant plus se retenir, urine sur le sol du haut de la table. vidée, exténuée, épuisée, je lui ôte le bâillon, la détachent des chevilles aux épaules, la prends dans mes bras car, ne pouvant plus tenir debout, ne pouvant plus marcher, tremblante, sans voix, le souffle irrégulier, le rythme cardiaque à 160 sous ses seins gonflés et durs. Je la dépose délicatement sur le lit du donjon, la prend dans mes bras, l'apaisent pour la calmer et lui permettre de reprendre pied.  Lui essuient le front, le visage, les seins tout mouillés de la bave provoquée par le bâillon et l'imposante excitation reçu, elle est là toute absente, le regard hagard. Elle se colle contre moi, je lui caresse les cheveux et lui parle doucement pour l'apaiser. Un petit peu remise de ces émotions très fortes, je lui offre boisson et petit gâteau pour lui permettre de reprendre des forces. Nous échangeons sur cette séance, elle m'avoue n'avoir jamais connu une t'elle jouissances, première fois pour elle d'avoir de multiples orgasmes. Elle m'avoue avoir vraiment perdu pied, d'avoir pour la première fois découverte ce qu'est le lâcher pris. Elle m'avoue également cette sensation incontrôlable et presque irréel d'être à ce point possédé. Sa séance était pour elle plus que réussie même si elle m'avoue que c'est tellement puissant qu'elle ne pourrait le vivre trop souvent tellement c'est presque une torture de plaisirs, deux mots qui ne vont pas ensemble mais qui relatent à la perfection les ressenties de cette séance. Elle ses rhabillée, vient m'embrasser et retourne vers son mari, va-t-elle lui raconter sa journée de plaisirs intensément incontrôlable, je ne peux vous dire. J’espère que le récit de cette séance vous a plu et mesdames, si l'envie vous prend de vivre cette expérience orgasmique, la porte de mon donjon vous est ouverte. Bien cordialement Passions. #photoperso
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Par : le 18/04/23
« Tu as passé une bonne nuit, salope ? » Ces mots me sont déjà presque familiers et me réchauffent le cœur. « Ouvre la bouche ! » Qu’il est agréable de goûter au sperme du Maître dès le réveil ! Oui, j’ai bien dormi dans cette cage pourtant inconfortable. Dehors il pleut à verse ce qui renforce ma sensation d’être dans un cocon, sous la protection de mon Maître. Esclave, mais heureuse. C’est au tour de Sonia d’entrer dans le salon. « Hello Ysideulte ! Nice day, isn’t it ? » Elle me fait sourire cette fois. Qu’il pleuve ou qu’il vente, c’est toujours un « Nice day » pour Sonia. Ah ces British… Je n’ai que de vagues souvenirs de la veille. Je me suis masturbée jusqu’à épuisement… et puis j’ai appelé mon Maître pour lui annoncer le résultat de ma réflexion. Il n’a pas eu l’air surpris. Comment aurait-il pu l’être d’ailleurs. Notre relation démarre à peine et elle est déjà si puissante. Je lis dans ses pensées, il lit dans les miennes. Pas vraiment bien sûr, mais c’est tout comme. J’ai été sortie de ma cage et fessée sur le champ. C’est seulement lorsque mes fesses furent jugées suffisamment écarlates qu’il m’a accordé un plaisir qu’il sait que j’adore. Chevaucher la bite. « Dans la chatte ! », m’a-t-il ordonné alors que je m’apprêtais maladroitement à m’empaler le cul, les fesses en feu. « Profites-en bien, tu ne l’auras pas souvent dans la chatte ». J’ai joui comme une malade…  Après ça, mes souvenirs sont vagues. Nouveau jour, nouvelles aventures, me dis-je pour me donner du courage. Mon Maître me libère de ma cage et je peux profiter d’une certaine liberté, me refaire une beauté.   Il allume la télévision. Comme dans chaque foyer, le décodeur est équipé d’une micro-caméra destinée à contrôler le respect des nouvelles obligations. Trente minutes quotidiennes d’écoute d’une chaîne d’information, c’est le minimum légal sous peine d’amende. Chacun peut choisir librement sa chaîne d’information préférée – nous sommes en démocratie. L’inauguration du ministère de la vérité, en charge de combattre la désinformation et les fake news, est le sujet du jour. Le nouveau ministre fait la tournée des plateaux. « C’est pour nous un grand honneur de vous recevoir, Monsieur V.   Les français ont été impressionnés par l’intégrité et le courage dont vous avez fait preuve pendant la pandémie. C’est donc sans grande surprise qu’ils plébiscitent votre nomination. Qui d’autre que vous avait l’étoffe pour prendre en charge ce ministère vital pour l’avenir de notre démocratie ». « Quel lèche-cul ce journaliste ! » me dis-je tout haut, provoquant le sourire amusé de mon Maître.  « Allez, va t’installer au lieu de râler ! » Je monte à l’étage et m’installe sur le fauteuil d’examen gynéco. J’attends. Je me perds dans mes pensées. Je suis contente que mon Maître ait finalement décidé de se charger de l’affaire. Cela donne du sens à l’opération, un peu comme un marquage au fer. La symbolique c’est important. In fine, tout se passe dans la tête. Toujours. J’en arrive presque à espérer que ce sera douloureux, pour lui montrer que je peux souffrir pour lui, que je suis une esclave courageuse. Mais en réalité je n’ai aucune idée de ce que je vais ressentir. Je ne saisis que quelques bribes de l’interview en cours. Le son est lointain, étouffé. « Comment osez-vous ! » crois-je comprendre à un moment. Réaction d’agacement à une question pas tout-à-fait « dans les clous » posée par un membre du public, pourtant soigneusement sélectionné ? Malgré le filtrage, quelques dérapages arrivent encore. Rarement. Mon Maître me rejoint, accompagné de Sonia. Je ressens à nouveau de la honte à me retrouver dans cette position en présence d’une autre femme. Elle me demande si elle peut rester. Je commence à répondre quand mon Maître m’interrompt sèchement d’une bonne gifle. « Ce n’est pas à toi de décider ! » Oui, c’est sûr. Il me faudra encore du temps pour acquérir les bons réflexes. Pendant qu’il  m’attache solidement, je sens l’excitation monter. Je ne peux pas voir mon clitoris mais je me doute qu’il est gonflé à bloc. Tant mieux, cela facilitera les choses. Le liquide est versé très lentement sur ma chatte, chaque goutte provoquant un petit frisson qui me parcourt le bas-ventre. Puis les minutes passent et je ne ressens rien de spécial. Je crois que c’est un échec, malheureusement. Je m’apprête à interroger Sonia quand une violente douleur me fait sursauter et hurler. J’ai l’impression que l’on m’a transpercé le clitoris avec une aiguille électrifiée. C’est atroce ! Ce fut bref mais ça m’a fait un mal de chien. Heureusement que je suis solidement attachée ! Puis plus rien, aucune sensation. Mon Maître me détache et m’aide à me redresser un peu pour que je puisse examiner ma chatte. J’ai une érection carabinée, comme je le pressentais. J’observe deux minuscules gouttes de sang qui perlent à l’extrémité de mon clitoris, là où le zébralyvox gémellaire s’est introduit. Avec la permission de mon Maître, je me touche délicatement, mais je n’ai aucune sensation. C’est très étrange d’être en érection et de ne rien ressentir au toucher. Mon Maître me laisse seule avec Sonia, qui me fournit quelques informations techniques. Cela me rassure. Pour un esprit cartésien comme le mien, il n’y a rien de plus angoissant que l’ignorance. Puis nous rejoignons mon Maître au salon. Je m’attendais à être remise en cage, mais mon Maître, fin gastronome, m’annonce qu’il nous invite au restaurant pour célébrer ce moment « historique ». Nous y allons à pied. La pluie s’est arrêtée et les nuages ont disparu. L’air est cristallin. « Respire, tu es en Auvergne ! » me dit mon Maître, comme pour commenter le magnifique paysage qui s’étend sous nos yeux. La légère brise sur mon visage et mes jambes nues me procure une sensation de bien être. L’air frais qui s’engouffre sous ma robe ultra-courte me rappelle si besoin était que je ne porte pas de culotte, ainsi que l’exige mon Maître. « Il va falloir marcher ! » dit mon Maître, comme pour s’excuser de ne pouvoir sortir l’Aston Martin. Trop risqué, avec ces caméras de surveillance partout. Mieux vaut être prudents depuis notre mésaventure avec les Brigades de Défense de la Démocratie. Et puis, l’autobus non plus n’est pas une option envisageable : Sonia ne peut pas prendre le risque de présenter son pass carbone, désormais obligatoire pour l’accès aux transports en commun. Ce serait l’assurance de voir débarquer les BDD illico-presto. On dirait que Sonia s’est coiffée avec un pétard. J'ai du mal à retenir un fou rire à chaque fois que je la regarde. Ses cheveux ébouriffés masquent son visage. Bonne stratégie pour minimiser le risque d’être reconnue, mais il faut oser sortir comme ça. Femme étonnante, vraiment… Nous descendons à pied jusqu'à l’entrée du village, où se situe l’un des derniers restaurants gastronomiques encore en activité. Le chef s’est installé dans cette région il y a une trentaine d’années, pris d’un coup de foudre pour la beauté du site. Comme bien d’autres avant lui, il va bientôt fermer, sous la pression des nouvelles normes environnementales. L’établissement va être repris par la chaîne Mac Cricket. Partout dans le village, des affiches vantent déjà la réputation rapidement acquise de la chaîne, et son désormais célèbre slogan « Je mange chez Mac Cricket et la température de la planète descend ». La chaîne soigne son image haut de gamme destinée à attirer la jeunesse branchée et soucieuse du climat : farandole d’insectes du terroir, hâchis parmentier de criquets et son coulis d’asticots, sabayon régal nappé d’ailes de drosophiles, … Tous ces délices sont à la carte et sont très appréciés. Nous devons faire de nombreux détours pour éviter les caméras de surveillance – on n’est jamais trop prudents. Quelques chemins ne sont pas encore équipés – pour combien de temps ? La pente est raide. Il va falloir remonter tout cela au retour, me dis-je, et avec les hauts talons obligatoires pour l’esclave sexuelle que je suis à présent c’est dur. Plaisir des yeux annonçant le plaisir des papilles, me dis-je en découvrant l’entrée que le serveur nous apporte, tout en zieutant sur mes cuisses nues que je n’ai d’autre choix que de maintenir ouvertes – ordre du Maître. C’est beau ! Tant de savoir faire qui va disparaître. Quel gâchis. La conversation est agréable et détendue. Mais j’ai du mal à être dans l’instant présent, car la même pensée me revient en permanence à l’esprit. Le zébralyvox est-il toujours là ? Il faut que j’en aie le cœur net. Je prends mon courage à deux mains et demande à mon Maître la permission de me rendre aux toilettes, en lui expliquant la raison. « Pas question! Masturbe-toi ici». J'ai perdu une occasion de me taire!  J'essaie de le faire discrètement, mais difficile d'échapper aux yeux des serveurs. Je suis encore en érection, comme je le pressentais – mon Maître a bien raison de me traiter de salope - mais je ne ressens absolument rien au toucher. Je me masturbe un peu plus vigoureusement, mais rien. Le zebralyvox gémellaire est discret, mais redoutable d’efficacité ! En ce qui le concerne le slogan « Sûr et efficace »  ne serait pas usurpé ! De retour dans la conversation, je tente à nouveau d’interroger Sonia. Quel est le plan ? Que suis-je supposée faire à l’avenir ? Comment pourrais-je l’aider efficacement ? Elle reste bien évasive, me faisant gentiment comprendre qu’elle ne peut pas m’en dire plus. Tout cela ne me rassure guère. Et s’il n’y avait pas de plan ? Et si Sonia naviguait à vue ? Mais finalement quelle importance ? Que puis-je faire d’autre que de garder espoir, même s’il est bien maigre. Ne suis-je pas lâche de toujours compter sur elle ? Et si c'était à moi, l'esclave, de prendre la relève à présent ? Peut-être que c'est ce qu'elle veut me faire comprendre sans oser me le dire. Sonia me tend un objet qui ressemble vaguement à une carte de crédit. Sur sa surface est imprimée en miniature la photographie d’un document visiblement très ancien, qu’il ne m’a pas été difficile de reconnaître tant il est caractéristique. Magna Carta, la grande charte des libertés. L’un des nombreux textes anciens désormais censurés, car jugé subversif et dangereux pour la démocratie. « Think about it when you feel there is no hope left. It’s yours, now » me dit-elle, comme en écho aux doutes qui m’assaillaient.   A suivre.   Post-scriptum : Si ce texte a éveillé votre curiosité et que vous souhaitez en découvrir le contexte social et humain, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication) Origine de l’illustration (libre de droits) : Dr John Campbell   https://drjohncampbell.co.uk/  
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Par : le 18/07/23
Le canot ralentit, puis dérive lentement, moteur coupé. Quel soulagement ! Les vibrations du moteur deux temps, amplifiées par les barreaux de la cage et les trois pénis qui me pénètrent profondément, sont une véritable torture [1]. Les sensations dans le cul sont les pires. C’est atroce. Je suis en larmes. « Frøken, se på fuglene, der rede på klippen! » Le bras tendu me désigne ce que je dois regarder, une colonie d'oiseaux marins qui nichent à flanc de falaise, dans la partie supérieure. C’est très vertical ! Chaque arrête, même la plus minuscule, est surmontée de son couple de volatiles attitré. Guillemot de Troïl, Goéland argenté, Grand Cormoran, ..., de nombreuses espèces cohabitent. Spectacle original, certes! Mais on ne m'a quand même pas conduite jusqu'ici en cage, enchaînée, pénétrée, pour faire du tourisme ornithologique ??? Le canot redémarre et la terreur m’envahit à l’idée de cette torture qui va recommencer. J’ai envie de hurler « Pitié ! Arrêtez ce moteur », mais impossible de sortir un seul mot avec une bite artificielle dans la gorge. Étrange... Maintenant les vibrations se font moins durement ressentir dans mon cul.  Elles sont désagréables, mais supportables. Mes sensations ont radicalement changé. Quelques secondes plus tard, une expérience sensorielle que je reconnais parfaitement mais que j'avais presque oubliée m'envahit tout le corps. L'orgasme ! C'est seulement lorsque je reprends mes esprits après un plaisir intense que je comprends. Pas de doute, le zebralyvox [2] a migré, pour atténuer mes douleurs rectales, restaurant par la même occasion ma sensibilité clitoridienne. Je l'adore ce symbiote ! Il est toujours au bon endroit au bon moment. Mes réflexions sont de courte durée, car voici un nouveau pic de plaisir qui déferle irrésistiblement. Puis encore un autre ! Les vibrations du moteur sont terribles. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu d'orgasme, et ma sensibilité est extrême. Le canot accoste dans la crique où j'avais été embarquée. Les deux gaillards blonds débarquent ma cage, délicatement cette fois, puis retirent les trois pénis de mes orifices. Je suis dans un état second, à force d’orgasmes répétés. « Du er en tøs! »  dit le plus grand des deux, en me montrant le pénis dégoulinant de cyprine qu'il vient d'extraire de ma chatte, ce qui fait bien rire son collègue. Je ne comprends pas le danois mais je devine ce qu’il a dit. Ils me libèrent de mes chaînes et m'aident à sortir de ma cage. Ils ont toutes les clés ! Néanmoins l’anneau abdominal et les hameçons sont laissés en place. Je leur montre le sac à dos qui contient mes vêtements, resté sur le canot. « Du skal forblive nøgen ! » et ils se marrent... Je ne sais pas ce qu'il y a de drôle, mais je comprends qu'ils ne comptent pas me le rendre. Des danois qui ne parlent pas un mot d'anglais ça doit être rare. Ceci dit, ces deux-là n'ont pas l'air très malins. Ils embarquent sur le canot et s'éloignent, me plantant là, seule, nue. Je parcours lentement la plage, me demandant ce que je dois faire. Je ne vais quand même pas rentrer nue à l'hôtel ! Faute de mieux, je m'allonge sur le sable chaud. C'est agréable. Je ferme les yeux tout en me masturbant lentement et j’atteins rapidement un état de somnolence semi-orgasmique très plaisant. Lorsque j’ouvre les yeux, il me semble apercevoir un mouvement au loin près de la falaise. Je ferme un œil et avec deux doigts j'appuie légèrement sur l'autre - technique que j'ai découverte par hasard, bien pratique pour focaliser correctement quand on est un peu myope et que l'on n'a pas ses lunettes. « Maître !! » Je me lève plus vite que mon ombre et je cours à toute vitesse vers lui. Je le distingue à peine dans une faille de la falaise, mais c'est bien lui. Je vais lui sauter au cou, le prendre dans mes bras ! Arrivée à quelques mètres de lui je me ravise. Une esclave sexuelle ne se comporte pas ainsi. Je stoppe net ma course et m'agenouille en position nadu, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, m'annonçant ainsi disponible pour le plaisir des hommes, pour son plaisir. Mon Maître n'est pas très protocolaire, à part quelques règles que je dois respecter strictement. Il aime voir comment je m'adapte spontanément au contexte. Il me félicite ou me récompense lorsqu'il apprécie, m’engueule ou me punit lorsque mon comportement ne lui convient pas. « C’est ainsi que l’on dresse une chienne », aime-t-il à dire. Il semble apprécier mon initiative. « Tu es sacrément bandante, salope ! » C'est sa manière de me témoigner son affection. Je l'avoue, j'aurais aimé un « Bonjour Ysideulte, comment vas-tu? Qu'est-ce que tu m'as manqué! », mais je dois me faire une raison et accepter mon statut. Je suis sa chienne, pas sa compagne. « Merci Maître! Vous aimez les fentes on dirait ! » Il reste immobile dans cette haute et étroite faille de la falaise, qui me fait irrésistiblement penser à une chatte... « Quoi ? Ah oui, en effet. Ah Ah! Très drôle! » D'autres m'auraient giflée pour mon insolence et remise à ma place, mais lui il apprécie mon humour à deux balles... Cela le fait rire. « Ta chatte dégouline ! Tu devrais avoir honte ! » « Maître, puis-je vous demander à quoi rime ce délire de tourisme ornithologique en cage ? » « Ah, tu n'as pas aimé, salope ? » « Euh... Si, mais disons que ça paraît absurde dans le contexte. Quel intérêt? Je pensais que j'avais été conduite jusqu’ici pour quelque chose d'important. » Et puis je lui raconte la torture causée par les vibrations du moteur, et ma quasi-certitude que le zebralyvox a migré de mon clitoris vers mon rectum. Il me présente ses excuses et m’avoue n’avoir pas prévu les effets des vibrations. Rares sont les Maîtres qui admettent leurs erreurs. C’est dans ces moments-là que je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. J’aime cet homme. A la folie. Quel honneur d’être sa chienne ! « Qu’est-ce qui est arrivé à tes jambes ? » « Les ronces… L’accès de l’escalier en est envahi » « Aie ! Pauvre petite chienne, ça a dû te faire mal » Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarque venant d’un homme qui prend énormément de plaisir à me fouetter … « La balade en mer, c’est une idée de Sonia. Elle pense que c'est la capacité à donner de notre temps et de notre inventivité pour des choses sans importance, sans intérêt, qui fait de nous des humains, et je ne suis pas loin de partager son avis. Pourquoi prendre un verre ensemble quand on n'a pas soif ? Pourquoi baiser quand on ne veut pas se reproduire ? » « Sonia est ici, en Europe? ». Se jeter dans la gueule du loup... Elle n'a pas pu s'en empêcher. Je me doutais bien qu'elle est un peu folle. Mais ne faut-il pas un grain de folie pour rester fidèle à ses convictions, affronter la censure et le dénigrement, et maintenant prendre le risque d’être capturée, déclarée ennemie de la démocratie et exécutée ? « Tu parles trop ! Ouvre la bouche » Qu’est-ce que c’est bon de sucer la bite du Maître ! Mais le plaisir n’est que de courte durée. Il ne tarde pas à me prendre en gorge profonde, sans ménagement, et dans cette position c’est encore plus pénible. La gorge profonde, mon Maître y prend beaucoup de plaisir, moi beaucoup moins. Peu importe, voir que je n’aime pas du tout mais que j’accepte sans discuter contribue à son plaisir, et pour moi c’est la seule chose qui compte. Prendre du plaisir à travers le plaisir du Maître… Heureusement l’éjaculation arrive vite et le supplice est de courte durée. Mon Maître a veillé à déverser sa semence dans ma bouche et non dans ma gorge. J’apprécie la délicatesse. « Redresse-toi, Sonia est impatiente de te voir ». Il accroche deux lourdes clochettes aux hameçons. Aie ! « J’adore ! Tu fais vraiment femelle comme ça » me dit-il en posant les mains sur mes hanches, mises en valeur par l'anneau abdominal qui me comprime fortement le ventre. Il attache une laisse à mon collier d'esclave et me conduit à l'intérieur de la faille étroite. Elle est profonde et s'élargit lentement à mesure que l'on progresse. Les parois ruissellent. « On dirait un vagin ! », ais-je envie de m’exclamer, ce qui certainement provoquerait l’hilarité de mon Maître, mais avec du sperme plein la bouche impossible de parler.  Nous débouchons dans une cavité naturelle aménagée et éclairée. «  Hello Ysideulte ! » Le « Hello Sonia ! » attendra. J’ai la bouche pleine. Elle est accompagnée d'un homme nu, portant un collier d’esclave et tenu en laisse, comme moi. Il est en érection et tout son corps est marqué par le fouet. Les marques semblent toutes fraîches. Le pauvre a été fouetté jusqu’au sang. Je souffre pour lui. Sonia confie la laisse à mon Maître et me prend chaleureusement dans ses bras. Dominatrice... Très sévère au vu des marques de fouet. Les femmes sont cruelles… Allez savoir pourquoi je ne suis pas vraiment surprise. La découverte du fouet et de la soumission chez mon Maître [3] lui a visiblement donné le goût du bdsm, mais je la voyais mal poursuivre dans la position de soumise. Dommage, je ne pourrai donc sans doute jamais renouveler cette expérience qui m’a marquée, lorsque toutes deux nous étions en larmes sous les coups de mon Maître. « Profiter de l’instant présent car il ne se renouvellera peut-être jamais », c’est la pensée qui me vient à l’esprit. Une petite table déjà mise nous attend, au milieu d’écrans, d’ordinateurs, et d’un sacré bazar. Elle ordonne au soumis de nous servir le déjeuner.  « Avant de t’assoir, montre au soumis ce que tu as dans la bouche ! ». Moment d’humiliation que mon Maître apprécie tant… « Very nice ! You are a good slut » me complimente le soumis alors que j’ouvre délicatement la bouche, tête penchée en arrière, en prenant soin de ne pas en laisser échapper une goutte. « C’est bien. Tu peux avaler » Je suis autorisée à m'assoir, cuisses largement ouvertes comme toute soumise qui se respecte. S'assoir à la table des Doms, partager leur repas et leur conversation, est un honneur, j'en suis consciente, alors je veille à me tenir correctement, ouverte, cambrée, épaules bien positionnées pour faire ressortir mes mamelles. Les clochettes qui y sont suspendues m'obligent à des mouvements lents pour éviter de perturber la conversation de « ding! ding! ».  Je baisse les yeux dès que Sonia ou mon Maître s'adresse à moi. Le soumis a préparé le repas et fait le service, la bite à l'horizontale. Je suis surprise par la durée et la vigueur de son érection. Qu'est-ce qui l'excite à ce point ? Mon regard est irrésistiblement attiré. C'est beau une bite ! Quand il passe à côté d'elle, Sonia lui donne une sacrée tape sur la bite, ce qui la fait osciller jusqu'à retrouver son équilibre à l'horizontale. C'est excitant à voir... Côté gastronomie, il n'aura pas une étoile au Michelin, ça c'est sûr, mais de toute façon les pics de l'anneau abdominal qui me torturent le ventre me coupent un peu l'appétit. Mon Maître a parfaitement remarqué ce qui attire mon regard. « Tu aimerais bien l'avoir dans le cul, salope ? » « Je préfèrerais dans la chatte, Maître » « Ah ah! Je sais, mais ne rêve pas trop » Le soumis nous sert le plat principal, qui ressemble à une bouillie fadasse aux ingrédients méconnaissables, mais « garanti sans insectes » plaisante Sonia ! « Sonia réalise un film – un documentaire puissant et dérangeant. Il sera diffusé clandestinement », m'annonce mon Maître. Il n’en faut pas moins pour que je la submerge de questions. Alors que de l’idéal démocratique de nos ancêtres il ne subsista peu à peu que le nom, alors que les libertés publiques étaient grignotées jusqu’à en être dévorées, ses enquêtes solidement documentées, ses dénonciations de conflits d’intérêt majeurs et de corruption systémique, furent accueillies dans l’indifférence générale, puis implacablement censurées. Elle fut dénigrée par les fact-checkers, puis déclarée « ennemie de la démocratie » et pourchassée. L’information dérangeante n’intéresse pas, m’explique-t-elle d’un air triste. Les gens préfèrent le narratif officiel, ronronnant, du discours médiatique. Jouer sur l’émotionnel pour raconter une autre histoire, donner par cet intermédiaire l’envie d’en savoir plus, de questionner la doxa. Semer les graines du doute. Le doute… Une arme terrible que craignent tous les régimes totalitaires. Les fact-checkers n’ont pas été inventés sans raison : tuer dans l’œuf tout questionnement, dénigrer toute pensée dissidente. Si les gens commencent à réfléchir, à questionner, à s’informer, ce sont les fondations mêmes de la Suprême Alliance Démocratique qui risquent de s’en trouver fragilisées. Tout l’édifice pourrait s’écrouler comme un château de cartes. Un film, pourquoi pas. Il faut bien tenter quelque chose pour réveiller une société lobotomisée. Semer le doute, susciter le questionnement, saper les fondations. Les chances de réussite sont minimes, mais Sonia est douée. Un film… C’est donc pour cela qu’elle était si inquiète de l’état de sa caméra fracassée par les Brigades de Défense de la Démocratie [4]. Je ne peux m’empêcher de remarquer les images Sonar sur les écrans…   « What are you doing with these Sonar images ? » Sonia m’explique que le canot a parcouru l’une des zones du sabotage à de multiples reprises. Les seules images officielles qui ont été diffusées sont partielles et soigneusement sélectionnées pour être inexploitables. Mais celles qui ont été obtenues avec le Sonar de fortune embarqué sur le canot sont malheureusement de trop mauvaises qualité. « One more failure. I’m used to it, but it was worth a try » me répond-elle, l’air déçue. Après le déjeuner, mon Maître m’attire à l’écart pour une promenade en laisse sur la plage. « Maître, pourquoi ais-je été conduite ici ? Je ne comprends toujours pas. J’aimerais bien aider, d’une manière ou d’une autre, mais que puis-je faire ? Je me sens inutile » « Détrompe-toi, Ysideulte, tu es bien plus importante et utile que tu ne l’imagines » La promenade se poursuit en silence. « Sonia a pu se procurer une autre paire de zebralyvox », me dit soudainement mon Maître. « Où est-elle ? Je suis d’accord pour servir d’hôte ! », m’exclame-je, enthousiaste, pressentant une occasion d’être enfin utile. « Dans la bite du soumis ! » Ah OK !! Je comprends maintenant pourquoi il est en érection permanente. Le zebralyvox favorise l’érection afin de maximiser l’influx nerveux et de récupérer ainsi de plus grandes quantités d’énergie électrique. J’avais fait la même constatation : lorsque le zebralyvox y séjournait, mon clitoris était en érection permanente. C’était étrange de n’avoir aucune sensation alors que j’étais tout le temps en érection. Le symbiote détournait toutes les sensations à son profit. Une question me taraude depuis le début. Que fait mon Maître ici avec Sonia ? Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le voyage avec moi ? « Maître, est-ce que vous baisez Sonia ? » Gifle… Gifle… et Re-gifle ! Cela m’apprendra à m’occuper de ce qui ne me regarde pas. Je n’aurai pas de réponse. De retour dans la cavité vaginale, Sonia m’explique qu’elle voudrait transférer le symbiote de son soumis dans mon corps, ou l’inverse, dans l’espoir d’une reproduction. Mon symbiote et celui de son soumis sont sans doute les seuls spécimens naturels survivants. Les faire se reproduire est le seul espoir d’éviter l’extinction de l’espèce. Comment faire le transfert ? « Par les moyens naturels. Tu seras sodomisée à flanc de falaise » Quoi ?   « Pardon Maître, je ne comprends pas » « Vous escaladerez tous deux la falaise, nus, pour rejoindre une plateforme où tu t’empaleras sur sa bite. Cela fera de belles images.  » Sonia est complètement timbrée, me dis-je, avant de devoir admettre que sans nul doute cela fera de belles images. Je demande à mon Maître la permission d’uriner avant d’embarquer. « Tu videras ta vessie en escaladant la falaise.» Pendant que mon Maître me lubrifie copieusement le cul après m’avoir débarrassée de mon anneau abdominal et des hameçons, dont il coupe l’extrémité équipée de crochets anti-retour avec une pince, je vois Sonia s’approcher. Elle caresse les profondes marques que les pics de l’anneau abdominal ont laissées sur mon ventre. « Wonderful ! I want the same for my slave ! »  « Avec la permission de ton Maître, je vais devoir te fouetter jusqu’au sang, pour que tu sois marquée comme mon esclave. », me dit Sonia en anglais. J’ai une peur bleue du fouet, mais j’en comprends la nécessité. Soumis et soumise, tous deux fraîchement marqués par le fouet, escaladant la falaise nus, cela fera sans nul doute de magnifiques images. De toute façon, on ne me demande pas mon avis. C’est en pleurs et pleine de morve, lacérée par le fouet, que je suis conduite sur le canot, qui nous attendait sur le rivage. Quand Sonia fouette, elle ne plaisante pas… Les ronces c’était du pipi de chat à côté. Mais au moins cette fois j’évite le supplice du transport en cage. Je ne suis pas une pleurnicheuse et pourtant je sanglotte encore. Assise dans le canot, les déchirures du fouet me brûlent terriblement. Pendant le trajet, Sonia sèche mes larmes et me nettoie le visage, puis m’embrasse sensuellement. Elle aussi a été marquée par la séance de fouet chez mon Maître. Jamais je n’aurais imaginé être tellement excitée par les lèvres d’une femme sur les miennes. Je crois que nous sommes liées pour toujours. Le canot s’approche de la falaise et les deux gaillards aident le soumis à y prendre le premier appui. Il escalade la falaise en premier. Depuis le canot, Sonia pilote un drone qui filme la scène sous tous les angles possibles. Les images sur l’écran de contrôle sont magnifiques. Cela semble facile. Il atteint rapidement la petite plateforme et s'y allonge, la bite dressée vers le ciel, attendant fièrement qu'une salope s'y empale. C'est à mon tour. J'hésite, vraiment pas rassurée, mais quand il faut y aller, faut y aller ! La voie d’escalade à flanc de falaise a été équipée de points de préhension et d’appui, fixés à demeure, à intervalles rapprochés. Et pourtant, l'escalade est difficile pour moi, car je n'ai aucune expérience. Je ne suis pas assurée, mais au pire, je tomberai dans l’eau, me dis-je. Le choc sera violent, mais devrait être sans conséquence. « Prends ton temps, salope! Ce n'est pas une course! La bite t'attendra » me crie mon Maître d'en bas, voyant que je suis en train de m'épuiser. Instinctivement, je détourne le regard vers mon Maître. Grave erreur!  Ne jamais regarder en bas quand on a le vertige !!  J'ai la tête qui tourne et je me sens comme attirée par le vide. Effrayée, je m'immobilise le temps de me calmer. J’essaie de me raisonner. Pour tomber il faudrait vraiment le faire exprès, tant les points de préhension sont larges, rapprochés, et faciles à saisir. C’est ma peur plus que mes capacités physiques qui constitue mon principal ennemi. Regarder vers le haut. Penser à la bite qui m'attend, l'objectif à atteindre. Penser à mon Maître qui m’observe. Rien d'autre. Dans l'instant présent, le monde se résume à ça. La bite sur laquelle je dois m'empaler. Le vide en dessous, je m'en fous, je ne dois pas y penser. Je peux enfin reprendre mon escalade. « Vide ta vessie en grimpant, chienne! » Zut, j'avais oublié. Difficile ! J'y arrive, péniblement. Espérons que la caméra aura saisi cet instant sous l’angle idéal. Arrivée à mon tour sur la minuscule plateforme, accrochée à flanc de falaise au dessus du vide, je m'y déplace prudemment pour venir m'empaler sur la bite. Les points de préhension sur la plateforme sont rares et je m’y sens moins en sécurité que pendant l’escalade. Je m’empresse de m’empaler le cul, en me disant que la bite me maintiendra en place, ce qui me rassure un peu. Je pense surtout à ne jamais regarder en bas. Les consignes sont claires : faire durer la sodomie le plus longtemps possible pour maximiser les chances de transfert. De toute façon, je ne suis pas téméraire, alors mes mouvements sont lents et réfléchis. J’ai bien trop peur de tomber. Je demande au soumis s’il ressent quelque chose, parce que moi je n’avais aucune sensation dans le clitoris quand le zebralyvox y était. Il m’explique qu’il a des sensations, mais très atténuées. Pareil pour moi dans mon cul. Quelle ironie, cette sodomie dans laquelle aucun des deux partenaires n’a de vraies sensations ! Mais je m’en fous, c’est pour la bonne cause, et puis je dois avouer que l’idée complètement déjantée de Sonia est terriblement excitante. Profondément enculée, je chevauche prudemment la bite. J’ai très peu de sensations dans le cul, mais ma chatte dégouline, enduisant le bas ventre du soumis de cyprine. « Incredible ! What a slut you are ! » s’exclame-t-il. Oui, moi la fille timide et réservée, je suis une salope, et c’est bien pour cela que Sonia m’a choisie pour servir d’hôte. Alors que le drone tourne autour de nous, j’ai pendant un moment l’impression d’être une star improbable, mélange d’actrice X et de sportive de haut niveau ! Le sens du transfert est impossible à prévoir. On verra bien. Le soumis pousse soudainement un hurlement. Je ne tarde pas à ressentir à mon tour comme une  aiguille électrifiée qui me perce le rectum. Une douleur soudaine mais atténuée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est moi qui ai été choisie comme hôte. J'ai maintenant deux paires de zebralyvox dans le corps. Vont-ils copuler (à quatre!) et se reproduire? La reproduction du zebralyvox est une grande inconnue. La seule certitude est qu'une paire doit en rencontrer une autre pour que le complexe mécanisme de recombinaison des quatre patrimoines génétiques puisse se déclencher. Le summum de l'évolution ! Espérons que cela fonctionnera. C'est le seul espoir, tous les spécimens naturels découverts dans le Grand Nord Canadien ayant été détruits pour ne pas faire de concurrence aux versions génétiquement modifiées vendues à prix d'or par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Les spécimens conservés dans le grand glacier de l'île Komsomolets, au Nord de la Sibérie, ne sont plus qu’un souvenir. Un déluge de bombes thermobariques larguées par les bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique les a soigneusement éliminés [2]. Espérons !   à suivre...   Références L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [1] « Matin calme à Bornholm », article publié sur bdsm.fr le 02/07/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/ [2] « Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager », article publié sur bdsm.fr le 07/02/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l’étonnant-passager/ [3] « La charte du pangolin fou », article publié sur bdsm.fr le 27/04/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/ [4] « Sonia », article publié sur bdsm.fr le 18/01/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/    
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Par : le 02/07/23
Debout à l’avant du pont, cheveux au vent, je ferme les yeux pour me sentir en communion avec la nature, ressentir le souffle de l’air frais sur mon visage, entre mes cuisses. Je ne porte pas de culotte. Jamais ! Ordre du Maître. Le ferry s’approche du petit port de Rønne. Il va être temps de quitter le pont et de regagner ma voiture pour le débarquement. Les attaches du porte-jarretelles qui dépassent largement de la micro-jupe me donnent un air de pute, j’en suis persuadée. Toujours cette gêne que je ressens.  Difficile de se débarrasser de ma pudeur instinctive issue de mon éducation de fille bien sage. Mais je n’y peux rien, c’est mon Maître qui choisit mes tenues, même quand nous sommes séparés.  « Ainsi tout le monde sait que tu aimes la bite, et moi ça m’excite de le faire savoir » me répondait-il en souriant quand je lui faisais part de ma gêne. Ce n’est pas faux. J’adore la bite. Mais de là à le faire savoir aux inconnus que je croise… Un jeune homme m’aborde.  Même pas sûre qu’il soit majeur. Pour moi qui suis dans la trentaine, j’avoue que c’est flatteur.  « Hej frøken, rejser du alene? » Je lui réponds en anglais, que je suis française et que ne comprends pas le danois. Surprise ! Il me répond en Français, avec un fort accent, mais très compréhensible.  « Ah la France ! Quel beau pays ! Blablabla… » Je comprends surtout qu’il aimerait bien me mettre la bite. Mon Maître n’a pas tort, le message délivré par ma tenue est sans ambiguïté. Il me demande combien de temps j’ai prévu de rester et me propose de m’accompagner pour me faire découvrir l’île. Les consignes sont claires : je ne suis pas autorisée à prendre des décisions importantes toute seule. Je dois contacter mon Maître pour lui demander la conduite à tenir.  Mais là je n’ai pas le temps, il faut que je regagne ma voiture pour le débarquement. Alors je décline poliment.  J’en informerai mon Maître plus tard et il décidera s’il y a lieu de me punir pour cette entorse au règlement. Il me demande mon mail.  J’apprécie la délicatesse, c’est moins intrusif que le tél.  Il est sympa finalement.  Je crois que je l’aime bien.  Mais même ça je ne veux pas. Je lui demande quand même le sien pour garder une possibilité de contact, au cas où. Il me l’écrit sur un papier et me souhaite bon voyage. Il ne me met pas la pression. J’apprécie. Depuis l’instauration du fucking pass [1], les jeunes redoublent d’envie de baiser en cachette, malgré les risques encourus. L’attrait de l’interdit… Cela me donne un peu d’espoir. Peut-être qu’il reste encore  un peu d’humanité dans cette société lobotomisée. Je suis très concentrée pour débarquer, cramponnée au volant. La passerelle est étroite, et j’ai l’impression que je n’ai pas intérêt à faire un écart. Cela ferait certainement rire mon Maître, comme à chaque fois que ma nature de grande anxieuse remonte à la surface. Je pousse jusqu’ à Gudhjem, sur la côte Nord-Est de l’île. C’est un bourg pittoresque aux maisons colorées. Mais je n’arrive pas à profiter de l’endroit. Mon Maître me manque. Quand je suis à ses côtés, même le plus quelconque paysage me semble magnifique. Quand je suis loin de lui, tout me semble gris. Allez, il faut que je me ressaisisse ! « Un bon coup de pied au cul, rien de tel pour sortir de la spirale des idées sombres » m’a dit mon Maître quand un jour j’ai osé lui confier le découragement qui me traverse parfois l’esprit lorsque son absence me pèse trop. Je grimpe en courant à toute vitesse jusqu’au sommet de la colline pour admirer le panorama. Un sacré sprint… J’y arrive complètement essoufflée, mais ça m’a fait du bien, comme si courir jusqu’à la limite de mes capacités m’avait aidée à évacuer mes pensées toxiques. Sur la route vers l’hôtel, je me fais arrêter pour un contrôle du pass carbone. Ce n’est pas la police, visiblement. « Demokrati Forsvarsbrigader », c’est ce qui est écrit sur leurs casques. Ici aussi ils ont leur milice, apparemment. J’ai intérêt à me tenir à carreau pour ne pas attirer l’attention, mais dans la panique je n’arrive pas à retrouver mon pass. Ouf ! Le voilà. Je dois avoir l’air d’une fille qui a quelque chose à se reprocher, parce que dans la foulée il me demande aussi mon identifiant pour vérifier mon solde de crédit social. L’hôtel qui m’a été réservé est correct, sans plus. Mais, peu importe, j’y suis juste pour dormir, je dois me lever très tôt. Je ressors la pochette dans laquelle j’ai mis les documents étranges que j’avais reçus dans ma boîte aux lettres. Quelqu’un les y avait déposés, j’ignore qui, mais pas le postier en tout cas. Des billets de transport, des réservations d’hôtels, une feuille listant quelques consignes avec, en filigrane, à peine visible, le pangolin fou. Rapide petit déjeuner. Beurk ! Viennoiseries à la farine d’insectes, confiture d’asticots… Tant pis, je vais me contenter du café, ce sera bon pour ma ligne. Je laisse mon téléphone portable dans la chambre, comme indiqué sur la feuille de consignes. Au sein de la Suprême Alliance Démocratique, tous les téléphones sont maintenant équipés d’un dispositif de traçage, actif en permanence même quand le téléphone est éteint. L’intelligence artificielle qui analyse les données va peut-être trouver bizarre que je ne quitte pas la chambre de la journée, mais espérons que ça sera jugé sans grande importance. J’emprunte le sentier côtier, collier d’esclave au cou, conformément aux consignes. Le soleil est à peine levé, pas un brin de vent, mer d’huile, silence absolu. « Matin calme à Bornholm ». C’est le prochain titre que je donnerai au mail quotidien que j’expédie à mon Maître, pour lui raconter mes journées, mes émotions, mes joies et mes peines, … J’arrive à la destination qui m’a été indiquée. Un long escalier en bois, à l’accès envahi par la végétation,  descend à pic le long de la falaise. Cela fait un moment que personne n’est passé par ici. Je dois me faufiler parmi les ronces qui entaillent méchamment mes jambes nues. J’emprunte prudemment la descente, en faisant attention à ne pas déraper sur une marche instable. Le périple valait la peine. J’arrive à une magnifique petite crique déserte. C’est superbe. Mais qu’est-ce que je fais là ? Je l’ignore, mais autant profiter du cadre, puisque j’y suis. Je me déshabille entièrement, je range mes vêtements dans mon sac à dos,  et je m’accorde une petite baignade. Aie Aie Aie ! Ca saisit ! L’eau est bien fraîche ici. Mais je suis bien rôdée avec les douches froides que m’impose mon Maître, alors j’y vais. Le sel me brûle, à cause des profondes lacérations que les ronces ont infligées à mes jambes, alors je ne m’attarde pas trop. Après m’être séchée et rhabillée, j’aperçois à l’autre extrémité de la crique un objet que je n’avais pas remarqué. A mesure que je m’en approche j’en distingue de mieux en mieux la forme.  Une cage identique à celle qui se trouve chez mon Maître. Mais ce n’est pas la même. Ca j’en suis sûre. J’y ai passé du temps dans cette cage !  J’ai rayé les barreaux avec mes ongles dans mes moments de rage. Je la reconnaîtrais entre des millions tellement elle m’est devenue familière. Pourtant c’est exactement le même modèle. Dans la cage se trouve un petit coffre. Je l’ouvre. Il contient trois pénis parfaitement imités, de taille impressionnante, des accessoires de fixation, des bracelets, des anneaux, des cadenas, et un schéma explicatif. J’essaie d’organiser mes pensées rapidement pour déterminer ce que je dois faire. Pas de doute, cette cage m’est destinée. Cela ferait trop de coïncidences si elle était là par hasard. Je dois y entrer, mais il n’y a personne ici, cela me paraît risqué. Je laisse mon sac à côté de la cage et je parcours la plage en courant à la recherche du moindre indice. Mon Maître serait caché quelque part, à observer mon comportement ?  Mais rien, je ne trouve rien. Je suis seule, ou alors celui qui m’observe est très bien caché. Tant pis, je retourne vers la cage. Soit je ne prends pas de risque, je n’y vais pas, mais ce n’est certainement pas ce que l’on (c’est qui « on » ?) attend de moi, soit j’y vais mais ça me fait peur. Affronter ma peur ou décevoir celui qui a installé cette cage pour moi ? Mon Maître ou quelqu’un en lien avec lui, sinon ce serait une incroyable coïncidence que le modèle soit parfaitement identique. Pas besoin de réfléchir très longtemps, je sais ce que j’ai à faire. Je me déshabille à nouveau et je range soigneusement mes vêtements dans mon sac à dos, que je dépose prudemment tout près de la cage. J’ai un peu hésité, mais je doute que l’on attende de moi que j’entre dans cette cage habillée. Chez mon Maître, j’y entrais toujours nue. J’enfile les lourds bracelets métalliques autour de mes chevilles, et en haut des cuisses. Clic ! Ils se verrouillent automatiquement, comme je m’en doutais. Les anneaux de cuisses sont très serrés, mais c’est sans doute nécessaire pour qu’ils ne bougent pas. Malheureusement je me suis coincée la peau dans celui de gauche en le verrouillant et je n’arrive pas à la dégager. Ca  fait un mal de chien. Il va falloir supporter. Un dernier anneau, garni de pointes acérées, autour de l’abdomen. Clic ! Me voilà équipée. L’anneau me serre très fort le ventre ce qui, par contraste, souligne mes hanches. Mon Maître adorerait mes formes de femelle, s’il pouvait me voir. J’ai l’impression que les pointes vont me transpercer l’abdomen, mais non, c’est certainement bien étudié pour que ce soit sans risque. Je cadenasse mon collier d’esclave. J’ai bien fouillé le petit coffre. Aucune clé. Pas du tout rassurant, mais le choix entre les deux alternatives qui s’offraient à moi m’est apparu comme une évidence. Je fixe solidement deux pénis aux barreaux, conformément au schéma. Ils sont tous les trois différents, chacun étant adapté à un orifice. Le troisième, celui qui est destiné à ma gorge, devra attendre que je sois dans la cage et que j’aie descendu la grille coulissante. Il faut que je me lubrifie le cul en prévision de la pénétration. Pas de lubrifiant dans le coffre mais heureusement j’en ai dans mon sac à dos. Je dois toujours avoir du lubrifiant anal à portée de main.  Ordre du Maître ! C’est au moment d’entrer dans la cage que j’ai un flash.  « Zut, la marée ! » Est-ce qu’il y a des marées en mer Baltique ? Je n’en sais rien. Je réfléchis rapidement. C’est une mer presque fermée, 2000 km de longueur, à la louche. Probablement pas assez pour déclencher de puissantes ondes de marée. Mais je ne suis pas très rassurée malgré tout. Je ressors de la cage pour examiner le rivage, à la recherche d’indices, algues, couleur des rochers, qui me permettraient d’avoir une idée du niveau maximal, mais je ne vois rien de très concluant. Sans doute que les variations de niveau sont de trop faible amplitude, conformément à mon intuition. Sur la plage, la cage n’est qu’à une cinquantaine de centimètres au dessus du niveau actuel. En Bretagne, j’aurais été submergée dans ma cage en moins d’une heure. Je retourne dans la cage, en veillant bien à emporter avec moi tous les accessoires non encore utilisés, et je referme la grille, qui se verrouille automatiquement comme chez mon Maître. Maintenant les dés sont jetés… Pas de retour en arrière possible. Heureusement que le schéma est clair, car je n’aurais pas su comment fixer tout cela et dans quel ordre m’attacher. Je fixe le dernier pénis à une hauteur qui devrait me permettre de le sucer sans me tordre les cervicales. Avant de m’attacher les chevilles, je m’introduis les orifices pour vérifier l’écartement et l’orientation. L’introduction simultanée de la chatte et du cul est difficile, les pénis étant de diamètre généreux. J’y arrive péniblement, mais ça ne va pas, ils sont trop rapprochés, ça me comprime douloureusement la paroi. Je ne tiendrai pas longtemps comme ça, d’autant plus que je n’ai aucune idée du temps que je vais passer dans cette cage. Je dois les écarter un peu plus. A ce rythme là, je vais y passer la matinée avant de trouver le bon réglage, me dis-je. Mais par chance le deuxième essai est le bon, l’écartement est parfait. Je peux enfin m’attacher les chevilles. Pas facile à faire quand on est à quatre pattes en cage. Le schéma stipule que les anneaux de cuisses doivent être reliés à deux courts et larges élastiques préinstallés. Il faut tirer fort sur les élastiques pour arriver à les fixer et l’attache me glisse entre les doigts à plusieurs reprises. La tension est trop forte.  Une fois fixés, je comprends leur utilité. Ils plaquent mes fesses très fort contre les barreaux, entraînant par là même une profonde pénétration de mes orifices, à laquelle il m’est impossible de me soustraire à moins de dépenser une énorme énergie pour lutter contre la tension. L’anneau abdominal est plus facile à attacher à une courte chaîne qui pend du haut de la cage, heureusement. Deux gros hameçons sont au sol, reliés au plancher par de larges élastiques. Je ne suis pas encore annelée, alors il va falloir que je me perce les tétons. Le schéma ne laisse place à aucune ambiguïté. La tension des élastiques maintiendra mes mamelles en extension. Je commence par m’occuper de la mamelle gauche, après m’être bien badigeonné les tétons de la solution antiseptique que j’ai trouvée dans le coffre. Je dois m’y reprendre à plusieurs fois avant d’y arriver. Dès que ça commence à piquer trop fort, je renonce et là je vois que je n’ai rien percé du tout. C’est laborieux. J’y passe un temps fou, à me faire très mal à chaque fois, mais sans rien percer. Enfin j’y arrive ! L’hameçon est équipé d’un crochet anti retour. Impossible de l’enlever sans avoir une pince pour le couper. Pour la mamelle droite, ça va plus vite, j’ai enfin compris, il faut serrer les dents, ne pas réfléchir et y aller franchement. C’est le seul moyen. Après avoir introduit le pénis dans ma bouche, je fixe, péniblement, mon collier d’esclave à la courte chaine qui pend du haut de la cage. Et maintenant ? J’attends, à quatre pattes dans ma cage. La position n’est pas confortable, c’est le moins que l’on puisse dire. Personne à l’horizon. Le soleil monte rapidement. J’espère que je ne vais pas prendre un coup de soleil. J’aurais dû y penser et me mettre de la crème. J’en avais dans mon sac à dos. Mais maintenant c’est trop tard. Quand on n’a pas de tête… Je contemple la mer d’huile, mes yeux se fixant sur la ligne d’horizon. C’est ici qu’au milieu de l’été 2022 les plongeurs de combat formés à Panama City, en Floride, ont introduit de puissantes charges de C4 dans l’armature en béton qui protège les pipelines NordStream 1 et 2.  Deux mois plus tard, le 26 septembre 2022, un avion de surveillance P8 de la marine norvégienne a effectué un vol prétendument de routine et a largué une bouée équipée d'un puissant émetteur d'ondes acoustiques [2]. Le signal acoustique codé s'est propagé sous l'eau à la vitesse 5 300 km/h vers les gazoducs. Depuis deux mois, les récepteurs associés aux détonateurs analysaient en continu les signaux acoustiques sous-marins dans l’attente d’un code particulier. Pourquoi m’avoir conduite ici, sur les lieux du crime ? Ce n’est certainement pas une coïncidence. Plus le temps passe, moins je comprends les plans du pangolin fou. C’est long ! Chez mon Maître, je me masturbais pour faire passer le temps. Mais là, à quatre pattes dans ma cage, enchaînée, empalée, aucun mouvement ne m’est possible. Seuls mes bras sont restés libres. Je pourrais, bien que difficilement, atteindre mon clitoris. Mais quand bien même, je n’ai aucune sensation depuis que le zebralyvox y a élu domicile, alors quel intérêt ? Désœuvrée, je me mets dans l’idée de sucer le pénis qui est profondément enfoncé dans ma bouche. Difficile, car le collier relié à la cage ne me laisse quasiment aucune possibilité de recul. Mais je fais de mon mieux, avec ma langue, mes lèvres. Je suis surprise par une puissante éjaculation au fond de ma gorge, qui a failli m’étouffer. Je tousse, je suffoque et heureusement j’arrive à retrouver ma respiration très vite. Ils auraient pu prévenir !  Je reconnais le goût du sperme de mon Maître. Pas de doute. Cela me donne d’un seul coup une énergie incroyable, l’impression que je peux soulever des montagnes. Ma peur a disparu. Quoi qu’il doive m’arriver, je sais maintenant à 100% que j’ai fait le bon choix en entrant dans cette cage. Le sperme de mon Maître, c’est ma potion magique. Je savoure le sperme, je le garde le plus longtemps possible en bouche. Peut-être qu’il en reste dans le pénis ? Je me remets à sucer, longtemps, très longtemps, mais malheureusement rien ne se passe. Le réservoir est sans doute vide. Ou alors je ne suce pas assez bien. J’essaie de m’appliquer. Je me souviens des moments où je suçais la bite de mon Maître, quand il me mettait des baffes jusqu’à ce qu’il soit satisfait. « Je dois sentir ton émotion, sentir que tu y mets toute ta sensualité, toute ton énergie de chienne ! » Enfin ! Une nouvelle décharge au fond de ma gorge. Qu’est-ce que c’est bon, la semence du Maître ! Un dispositif électronique qui analyse la manière dont la femelle suce la bite et qui ne la récompense que si elle le mérite ! On n’arrête pas le progrès. Un canot motorisé apparaît à l’horizon et s’approche lentement. Deux grands gaillards blonds en débarquent. Ils parlent entre eux en danois je crois, ou bien dans une langue scandinave. Ils me sourient. L’un d’eux me dit quelque chose que je ne comprends pas. Impossible de lui répondre avec le pénis dans la gorge. Je crois qu’ils plaisantent entre eux. Une femelle nue, enchaînée et pénétrée, … Il y a certainement de quoi s’amuser. J’espère qu’ils apprécient le spectacle. Mais au moins ils ont l’air bienveillants. Je ne me sens pas en danger. Je suis rouge comme une tomate. Je me sens tellement humiliée que tous les seuils de honte sont probablement franchis. Ils ont remarqué les lacérations sur mes jambes et semblent s’en inquiéter. Je crois qu’ils me demandent ce qui m’est arrivé. Mais on ne peut pas communiquer. Ils embarquent la cage sans ménagement, et la balancent dans le canot. Heureusement que je suis bien sécurisée par mes multiples attaches, mais chaque secousse se fait brutalement ressentir dans ma chatte, mon cul, ma gorge via les pénis, dans mon abdomen via les pics de mon anneau ventral, dans mes mamelles via les hameçons.  J’ai morflé. J’ai hurlé malgré le pénis dans la gorge. Je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais visiblement ils s’excusent, mes hurlements leur ayant fait réaliser à quel point ils ont manqué de délicatesse. L’un d’eux me caresse la joue comme pour me réconforter.  C’est donc pour être transportée que j’ai dû me sécuriser de manière aussi complexe ? La science du transport des femelles en cage a visiblement privilégié le côté humiliant sur le confort. Je pensais retrouver un peu de tranquillité une fois sur le canot, mais dès que le moteur deux temps du canot est démarré, je comprends mon malheur. Les vibrations du moteur se transmettent à mes entrailles de femelle multi-pénétrée. C’est une vraie torture. Je ne sais pas si je vais tenir le coup longtemps comme ça et je n’ai aucune idée de la durée du trajet. Je n’ai aucune idée du lieu où ils me conduisent.   à suivre… Références  [1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)  [2] Seymour Hersh, “How America Took Out The Nord Stream Pipeline”, https://seymourhersh.substack.com/p/how-america-took-out-the-nord-stream
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Par : le 18/01/23
Je ne suis pas très rassurée, nue sur cette aire d'autoroute à la tombée de la nuit [1]. Tout en scrutant la voie d'entrée, craintive, je me dépêche de me diriger vers les toilettes, espérant y trouver un refuge provisoire. J'entends mon Maître qui m'interpelle: "Qu'est-ce que tu fais?" Tétanisée, je reviens vers lui. Je me prends une gifle qui me fait presque trébucher, puis une deuxième. "Va pisser dans les toilettes des hommes, comme une salope. C'est là qu'est ta place." J'essaie péniblement de pisser, debout devant l'urinoir. Mais je suis tétanisée. Pas une seule goutte ne sort. Pourtant j'avais très envie. Un jeune homme entre et me dit bonsoir d'un air gêné, certainement surpris de tomber sur une femme nue ici. Je suis bien plus gênée que lui, mais je lui réponds "Bonsoir, Monsieur" pour me donner une contenance. "Bonsoir Monsieur!" Qu'est-ce que c'est con comme réponse dans de telles circonstances... J'essaie encore de forcer pour vider ma vessie, mais rien à faire. Je laisse tomber, je n'y arriverai pas, encore moins maintenant, la situation est trop gênante. Tant pis, je vais rester avec la vessie pleine. Il ressort rapidement. Ouf! Je ne m'étais même pas rendue compte que mon Maître l'avait suivi de peu, sans doute pour assurer ma protection au cas où, et se tenait discrètement dans la pénombre. Je me tiens debout avec les pieds à environ 60 cm l'un de l'autre, utilisant un index de chaque main pour écarter mes petites lèvres, tirant doucement vers l'avant tout en exerçant une pression uniforme pour exposer l'urètre. Basculant le bassin vers l'avant, essayant de me décontracter - pas facile de lâcher prise quand on est observée - je n'y arrive malheureusement pas. Je m'attendais à un "dépêche-toi, on n'a pas toute la nuit!" mais au contraire mon Maître me parle doucement, d'une voix apaisante, pour m'encourager. Finalement, j'y arrive, et sans en mettre à côté! Félicitations de mon Maître. Je suis plutôt fière de moi. C'est revigorée et confiante que je monte dans la voiture. Les félicitations de mon Maître m'ont dopée ! Nous roulons en silence et je me perds dans mes pensées. J'apprécie que mon Maître ne soit pas trop bavard, tout comme moi. Les flots de paroles me saoulent quand ils viennent à un moment où j'ai besoin de sérénité. Une brutale décélération me sort de mon nuage. Mon Maître vient de piler sur l'autoroute. Un bouchon en formation, une fumée épaisse, des cris et des explosions,... Les Brigades de Défense de la Démocratie sont en train de démanteler un barrage et de tabasser les manifestants. La voie sera libre sans tarder. Ces gens-là ne font pas dans la dentelle. Une femme, le visage en sang, tente de s'échapper en courant. Elle fait tomber un objet qu'elle tenait à la main. Mon Maître ouvre la vitre et l'appelle, mais au lieu de monter dans la voiture, elle retourne chercher l'objet. "Quelle conne!" me dis-je. Elle va se faire prendre et nous avec. Trois miliciens armés de matraques arrivent vers nous en courant. Elle a juste le temps de monter. Mon Maître enclenche la marche arrière et recule à toute vitesse pour prendre la sortie que nous venions juste de passer. C'était moins une. Une voiture nous prend en chasse après la sortie, mais est vite semée. La vieille Aston Martin a encore de sacrées ressources dans le ventre. J'ai l'impression d'être aux côtés de 007 ! Mon solde de crédit social étant dans le négatif, je risquais gros si j'étais tombée entre les mains des miliciens. Ne pas faire partie des citoyens exemplaires est très mal vu par les temps qui courent. Depuis la loi sur le retrait ciblé des permis de conduire [1], des manifestations ont semé le trouble au sein de la fédération des grandes démocraties. Pourtant, les experts ont publié plusieurs tribunes dans la presse pour expliquer les bases scientifiques de cette loi et fustiger les quelques groupuscules anti-science qui refusent encore de jouer collectif. Les meutes de fact-checkers ont ridiculisé ceux qui tentaient de contredire la science officielle. Des bruits courent comme quoi des policiers, plus nombreux qu'on ne le croit, auraient des états d'âme, voire rejoindraient clandestinement les manifestants. C'est sans doute cela qui a conduit à la création de milices citoyennes, les Brigades de Défense de la Démocratie, le gouvernement n'ayant plus qu'une confiance très modérée dans sa police. Les journalistes ne tarissent pas d'éloges sur ces citoyens courageux qui prennent des risques pour défendre nos belles valeurs progressistes, et fustigent ceux qui non contents d'avoir mis leurs concitoyens en danger en refusant de "se protéger et protéger les autres", voudraient à présent continuer à emprunter les routes en faisant fi du danger qu'ils constituent pour les autres usagers. Ce message quotidiennement répété a renforcé la haine de la population à leur égard, et l'admiration pour les miliciens. L'afflux de candidatures dans les bureaux de recrutement a été massif. Les miliciens ne sont pas rémunérés, mais reçoivent un bel uniforme dont ils sont très fiers et qui leur donne un air de policier britannique du siècle dernier. Au-delà de la répression des manifestations, ils jouent un rôle crucial dans la prévention du crime : implantés dans chaque quartier, ils reçoivent cordialement et discrètement les citoyens qui souhaitent faire leur devoir en dénonçant les individus dangereux, soupçonnés de ne pas adhérer pleinement aux valeurs démocratiques ou de trop réfléchir. « Des gens bien plus intelligents que vous savent ce qui est bon pour vous ». Tel est l’adage que tout bon citoyen doit suivre. « Nous sommes en démocratie, bon sang ! Ceux qui ont des doutes sont forcément des individus louches. ». Tels sont les mots de Christophe B., éditorialiste très en vogue.   Je me retourne vers notre passagère, pour m'enquérir de son état. Elle est en train d'examiner l'objet qu'elle a récupéré, une caméra semble-t-il, visiblement plus contrariée par l'état de cet objet complètement fracassé que par ses blessures. Elle ne semble pas comprendre notre langue et me répond en anglais. « Sonia E. !!?? », m’exclame-je. Son visage ensanglanté n'est pas reconnaissable, mais j'ai immédiatement reconnu le timbre très particulier de sa voix. Je comprends pourquoi elle a pris tous les risques pour récupérer sa caméra. Elle me félicite pour mon collier d'esclave. Visiblement elle n'a pas besoin d'explications... Oui, je suis très fière de porter ce collier. J'aimerais crier ma fierté en long, en large, et en travers, mais mon anglais approximatif m'empêche d'exprimer le fond de ma pensée. Dommage. Nous arrivons au domicile de mon Maître. Une maison assez quelconque, mais avec un grand jardin clôturé. Voilà qui sera bien utile pour certaines pratiques perverses en extérieur... Je pousse un hurlement en sortant de la voiture. Cet objet dans le cul, qui se rappelle à mon bon souvenir ! Je l'avais presque oublié, mais le mouvement... Bon sang, qu'est-ce que ça m'a fait mal !  J'essaie d'interpréter mes sensations, de deviner ce que c'est, quelle forme il a, mais c'est difficile. A peine débarqués, nous nous affairons à prodiguer les premiers soins à notre invitée surprise. Elle a pris de sacrés coups, la pauvre. Espérons qu'elle n'ait pas de fracture du crâne, mais malheureusement la conduire à l'hôpital serait bien trop risqué. Décidément, rien ne se passe comme prévu. J'en ai presque oublié que je suis complètement nue depuis l'arrêt sur l'aire d'autoroute. Je suis tellement excitée d'avoir rencontré en vrai cette femme que j'admire. "Si seulement je pouvais avoir le centième de son courage", me dis-je. Pourtant elle semble si faible et si fragile... Qui aurait pu se douter qu'une si frêle créature fait trembler les élites au pouvoir? Ses blessures nettoyées et pansées, nous nous dirigeons vers une grande salle très plaisante, moquette au mur, cheminée en pierre, … J'ai bien remarqué la cage, à peine dissimulée, à côté de la bibliothèque. Je sais très bien à qui elle est destinée. Mon Maître n'avait pas prévu que nous ayons une invitée. La situation est assez gênante, mais Sonia semble à peine y prêter attention. Elle a tout compris. Plus je parle avec elle et plus je ressens le mental d'acier qui se cache derrière son apparence fragile. Elle en a vu d'autres, certainement. Il en faut bien plus pour l'impressionner. Mon Maître ne m'a pas donné d'ordre et pourtant j'ai compris. Je ne sais pas comment. L'intonation de sa voix? Il a simplement prononcé mon prénom et j'ai compris. « Dans la cage ! ». Oui, Maître, j'y vais, car là est ma place. Je referme la grille derrière moi. Elle se verrouille automatiquement, tel un piège. Des pensées contradictoires me traversent l'esprit, je suis tellement fière d'appartenir à cet homme, tellement heureuse d'être en cage pour son plaisir, et pourtant je me sens honteuse d'être là, nue, en cage, comme une chienne, en présence d’une autre femme. Sonia me lance un sourire, que je ne sais comment interpréter. Encouragement? Moquerie? Complicité? Mon Maître sort du salon en sa compagnie et éteint la lumière. Je me retrouve seule dans le noir. Les pensées me traversent l'esprit dans tous les sens. Où sont-ils allés? Que font-ils? Que se disent-ils? Est-il possible que tout cela ait été combiné? Non, c'est invraisemblable. Qu'est-ce que le temps est long quand on est seule, sans repère! Cette cage est vraiment inconfortable. L'espace est restreint. Les barreaux me font mal. Et puis, je ne sais pas ce qui me prend tout à coup, mais je ne peux résister à l'envie de me masturber. Mon clitoris est en feu. Pendant que mon esprit était occupé avec tous ces évènements inattendus, mon corps  avait de toutes autres attentes, et c'est seulement maintenant que j'en prends conscience. Il ne me suffit que de quelques instants pour jouir intensément. J'étais comme une cocotte minute prête à exploser. A peine ais-je retrouvé mes esprits que je remets ça. De toutes façons, je n'ai rien à faire, et c'est tellement bon... à suivre... Référence [1] La route de tous les dangers", article publié sur bdsm.fr le 18/12/2022, https://www.bdsm.fr/blog/8274/La-route-de-tous-les-dangers/    
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Par : le 16/11/22
Avant-propos Il y a quelques années, avant d'avoir eu la chance de rencontrer mon Maître, j'aimais écrire, juste pour moi, de petits textes qui m'aidaient à fixer mon esprit, à apaiser le bouillonnement de questions dans ma tête. Vivre et revivre par l'esprit les évènements tels que j'imaginais qu'ils pourraient se produire, les coucher sur le papier, était un puissant relaxant pour la grande anxieuse que j'étais et que je suis encore. Cela me rassurait, me donnait des repères. J'en avais un besoin vital. Et puis, récemment, quand j'ai voulu reprendre l'un de ces textes qui, pour des raisons personnelles, me tient beaucoup à cœur, et tenter d'écrire une suite, je me suis rendue compte que cela m'était impossible. J'ai changé. Pas fondamentalement, mais suffisamment pour avoir besoin de modifier un peu le point de vue. Je crois que le monde aussi a beaucoup changé en très peu de temps, même si la majorité des gens ne s'en rend pas encore compte - ou peut être est-ce moi qui sur-interprète certains évènements, certaines décisions. Alors, pourquoi ne pas remodeler ce texte pour en faire quelque chose de nouveau. Changer un peu le point de vue, en modifier la trame sous-jacente pour l'intégrer dans un contexte plus vaste, qui se révèlera peut-être plus sombre qu’il ne semble de premier abord. C'est ce à quoi je m'essaye ici, sans prétention, mais en y mettant une part de moi-même. Un début très soft, mais attention, le diable se cache souvent dans les détails... Je vous souhaite une bonne lecture en espérant qu'elle vous sera plaisante. ****** Le panneau d’affichage annonce un retard de 15 minutes. L’attente me semble interminable et je sens mon stress monter. J’espère que le retard ne va pas augmenter. Ce voyage est le plus important de ma vie. Je ne veux pas arriver en retard. Je reste debout. Je n’ose pas m’assoir. Trop risqué. A l’annonce de l’embarquement, un attroupement se forme en quelques secondes. L’hôtesse annonce les rangs concernés mais on n’entend rien dans le brouhaha. Un adolescent me bouscule pour passer devant moi, fait tomber mon sac, sans un mot d’excuse. Je ne dis rien mais je me sens contrariée. Une seconde d'intense inquiétude lors du contrôle de mon pass carbone. Ouf! Le voyant passe au vert. "Pas de problème, c'est la connexion qui est lente - Bon voyage, Madame" me dit l'hôtesse, comme pour s'excuser. J’ai un siège près du hublot. C’est ce que je préfère. J’ai pris quelques journaux en embarquant. J’essaie de lire, mais je me rends vite compte que je relis dix fois la même phrase sans rien y comprendre. Mon esprit est ailleurs. Je laisse tomber et je regarde par le hublot. Mon voisin essaie de me faire la conversation, tout en zieutant sur mes cuisses, que je laisse légèrement écartées, comme mon Maître me l’a demandé. "Maître",... ais-je le droit de l'appeler ainsi alors que je ne l'ai pas encore rencontré? Lors de nos échanges épistolaires je l'appelais toujours "Monsieur". Je n’ai pas envie de parler, j’ai besoin de me concentrer, de répéter les consignes dans ma tête, pour ne pas faire de faux pas à mon arrivée, alors je fais des réponses lapidaires, mais cela ne décourage pas mon voisin. Il me demande ce que je vais faire à Lyon. En quoi est-ce que ça le regarde ? Je réponds froidement « Et vous ? » tout en me rendant compte de mon insolence et je le regrette immédiatement. Mais il ne le prend pas mal et me répond. Je ne sais pas quoi, il me raconte des choses, avec foultitude de détails sur ce qu’il va y faire, mais ça n’imprime pas. J’entends des mots, mais je n’en comprends pas le sens. Il me pose une question, me demande ce que j’en pense. Je n’en sais rien, je ne sais pas de quoi il me parlait et quel est l’objet de sa question. Je fais un sourire et pour ne pas laisser un silence je réponds à sa question précédente, j’invente une histoire de déplacement professionnel et je donne quelques détails que j’invente en temps réel pour que cela ait l’air vrai. S’il savait ce que je vais vraiment y faire… Je vois bien, à son regard étonné qu’il ne comprend pas pourquoi je réponds à une autre question que celle qu’il vient de me poser. Il doit se dire que je suis un peu à l’ouest. Mais cela ne le décourage pas, il me pose des questions sur mon travail. J’essaie de répondre sans être malpolie mais de manière brève, en espérant qu’il comprendra que je n’ai pas envie de parler. Je vois bien que ses yeux se posent souvent sur mes cuisses (est-ce qu’il croit que je ne m’en rends pas compte ?). J’aurais bien posé un journal dessus, mais mon Maître me l’a interdit. Les consignes sont claires : elles doivent rester visibles en toutes circonstances. Je porte une robe simple mais élégante, que Maître et moi avons choisie ensemble. Plus précisément, nous en avons discuté ensemble, avons examiné plusieurs modèles, puis c’est lui qui a choisi celle que je devais commander. La robe est courte, très courte, et je ne porte rien dessous, comme il l’a voulu. Je me suis rarement sentie aussi vulnérable, mon intimité étant à deux centimètres d’être dévoilée. Je dois faire très attention. Je n’ai pas osé m’assoir en salle d’embarquement. Les rangs de sièges face à face… Trop risqué. Mon voisin est aimable, mais il me saoule, il m’embrouille l’esprit, je n’arrive pas à me concentrer. Finalement je prends un journal et fais semblant de lire. Il continue à me parler, je réponds juste par "oui", "non", "humm". Je crois qu’il a fini par comprendre : il prend lui aussi un journal et j’ai enfin la paix... pour un court instant seulement. "C'est formidable ce qu'ils ont fait, n'est-ce pas?", me dit-il en désignant le titre à la une de son journal. Et à la une du mien aussi d'ailleurs. A la une de tous les journaux, en fait.  "Oui, c'est vraiment bien", lui répondis-je, en me forçant à sourire. La suprême alliance démocratique! Tout le monde ne parle que de cela. Les louanges pleuvent. Tous les médias sont de la partie pour encenser cette formidable initiative de fédération entre l'Occident et la Chine (*). Cela coulait de source au vu de la convergence des modèles sociaux de part et d'autre. Une fédération ambitieuse, progressiste et inclusive, qui fera briller la démocratie dans le monde. Une puissance économique et militaire comme le monde n’en a jamais connu, qui apportera la liberté aux peuples opprimés. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire tout le bien qu'il faut penser de cette magnifique initiative. Soudain mon attention est attirée par des mouvements autour d'un siège situé à l'avant de l'avion. Un jeune homme semble à terre. Le personnel de bord accourt avec un défibrillateur, puis le transporte hors de ma vue. Une annonce au micro nous informe qu'un passager vient de faire un petit malaise, sans gravité. Il se repose à l'écart et sera sur pied à l'atterrissage, nous dit-on. Sur pied? Non, je ne crois pas. On ne ressuscite pas d'un arrêt cardiaque prolongé. Visiblement ce n'est pas la première fois que cela arrive. Le personnel de bord est bien rôdé. Aucune émotion dans la voix. La routine. Un sentiment de tristesse et de révolte m'envahit, mais que puis-je y faire à mon petit niveau ? Informer les gens, espérer qu'un jour ils ouvriront les yeux? Comment faire sans me mettre moi-même en danger? "Au fait, Mademoiselle, comment vous appelez-vous? Moi c'est Pierre!" me dit mon voisin, tout sourire. "Ysideulte", lui répondis-je. "Ca existe ça?" me dit-il, surpris. Puis, conscient de la gaffe, il essaie de se rattraper: "C'est très joli, en tout cas". Ysideulte... Pourquoi mes parents m'ont-ils donné un prénom qui n'existe pas? C'est ce que je me suis souvent demandé, ce que j'ai souvent demandé, sans avoir de réponse. Ce prénom m'a valu bien des moqueries à l'école. Moi, la fille timide et effacée, je n'avais pas besoin de cela. On vient d’atterrir. J’ai un nœud terrible à l’estomac, ça fait mal. J’ai peur. Je ne sais pas trop de quoi. De ce saut dans l’inconnu, d’oublier une consigne, de décevoir ? Je ne sais pas, mais j’ai peur. Mon voisin se lève pour sortir. Je reste assise, les cuisses légèrement écartées, comme mon Maître me l’a demandé. Je glisse discrètement un doigt dans ma fente. Comme je le craignais, je ne suis pas très humide. Trop de stress. Maître va être déçu. Tant pis, je l’avais prévenu que cela risquait d’arriver. Maître m’a dit qu’il m’attendrait à l’extrémité d’un long couloir qui relie les deux terminaux. Je ne connais pas l’aéroport. Je fais comme si je devais changer de terminal. Je serais bien passée aux toilettes, mais je suis déjà en retard, alors tant pis, je me dépêche. Par chance, je n'ai pas eu à attendre un bagage enregistré. Les consignes étaient claires, je dois voyager très léger. Je n'ai besoin de presque rien, je passerai mon week-end nue, je serai attachée, fouettée, violée… Je ne viens pas là pour passer du bon temps, je le sais, mais je le veux. Ce voyage, c’est ma décision. J’ai longtemps, très longtemps, hésité, cogité, reporté à plus tard. La plupart des hommes m’aurait envoyée paître depuis longtemps. Mais pas lui. Patience, gentillesse, écoute, … Il n’est pas comme les autres et maintenant je sais, je veux être à lui, rien qu’à lui, tout à lui, corps et âme. Effectivement, j’arrive sur un long couloir. Je cherche des yeux à l’autre extrémité, je vois des silhouettes, mais c’est flou. Je porte des lunettes de vue car je suis légèrement myope, mais aujourd’hui je ne les ai pas. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour que Maître me trouve jolie, pour ne pas le décevoir. Quelle idée idiote j'ai eue là. Qu'est-ce qui m'a fait penser que je serais mieux sans lunettes? Trop tard pour changer d'avis, elles sont restées à la maison. A mesure que j’avance, les silhouettes se précisent, je vois un homme qui regarde dans ma direction. Ce n’est pas le seul, mais je sens que c’est lui. Il me reste encore 50 mètres à faire. Il me regarde, me sourit, j’ai l’impression d’être sur scène, il regarde comment je marche, examine ma silhouette. Il m’a demandé de porter de haut talons, m'a fixé une hauteur minimale en précisant bien que cela sera contrôlé. J’ai opté pour une paire d’escarpins à lanières, rouges et noirs. Je n’ai pas l’habitude d'être ainsi perchée. Je me suis longuement entraînée à marcher durant les semaines qui viennent de s’écouler. Je voulais à tout prix éviter d’avoir l’air godiche. J’ai l’impression de mettre des heures à faire ces 50 mètres. Mon évaluation a déjà commencé. Les talons ralentissent fatalement la marche : il faut l’accepter, ne pas être pressée. Maître me sourit, me fait la bise, m’embrasse sur les lèvres, me dit que je suis élégante, me demande comment s’est passé le voyage. Je suis tendue et je suis sûre que cela se sent. Il est gentil. Il essaie de me mettre à l’aise. Je m’excuse pour le retard. Est-ce que je dois baisser les yeux quand je lui parle ? Je ne sais pas. J’ai oublié de lui demander. Dans le doute, je baisse les yeux. De toute façon, je n'arrive pas à soutenir son regard, je suis trop intimidée. Il prend mon sac et le met sur son épaule. « Tourne-toi », me dit-il. Je m’exécute, pas très rassurée. Que veut-t-il faire ? Soulever ma robe, examiner mes fesses ? C’est trop risqué ici, il y a du monde partout. Je sens ses mains sur mes hanches. Il palpe mes formes, lentement. Je ne bouge pas, écartant juste un peu les bras pour lui faciliter les choses. Je sais que je suis en train d’être évaluée. Quelques passants nous jettent des coups d’œil, intrigués. Mais je n’y fais pas attention, bien trop soulagée de ne pas me retrouver les fesses à l’air. Puis je sens un objet froid au niveau de mon cou. Il est en train de me mettre un collier, lentement, très lentement. Je ne sais que trop bien ce que cela signifie, ce que ce collier représente. Cela décuple mes sensations, chaque frottement du métal sur mon cou génère un frisson qui me parcourt tout le corps. Comment se fait-il que moi qui suis tant attachée aux libertés publiques je ressente un tel besoin d'obéir à un homme, d'être sa chienne, de faire tout ce qu'il me dit, sans discuter? Certes, pas n'importe quel homme, un homme que j'apprécie énormément, un homme avec lequel je me sens connectée, mais quand même... Comment se fait-il que je ressente une telle excitation sexuelle dans le fait de lui obéir, d'être à lui? Mystères de la psychologie. J’entends le clic d’un cadenas, ou d’un dispositif de verrouillage. Je sens que je mouille comme je ne l’ai jamais fait. Maître me fait mettre de profil. Il pose la main sur mon ventre pendant que son regard évalue mes mamelles. Je n’ai pas le ventre parfaitement plat et musclé, comme il aime. Avec un sourire gêné, je lui dis « il y a encore du travail… ». Il me répond gentiment : « heureusement, sinon je m’ennuierai. » Il portait un sac à dos. « Prends dans mon sac, j’ai quelque chose pour toi. » J’ouvre le sac, et je suis surprise par ce que j’y trouve. Je m’attendais à un cadeau peut-être, mais non, pas du tout, c’est un petit pèse personne, extra-plat. Je le sors, je crois comprendre ce que je dois faire, mais pour en être sûre, je demande confirmation : « Est-ce que je dois me peser ici ? ». Zut, j'ai oublié de l'appeler Maître. Quelle andouille. Heureusement il ne relève pas. « Voyons, quelle question! Pourquoi crois-tu que je l’ai apporté ? ». Je le pose par terre, ce qui n’est pas facile car juchée sur mes « échasses », et portant une robe ultra-courte, comment me pencher jusqu’au sol sans dévoiler mon intimité ? J’y arrive plus ou moins, enfin, je crois… En fléchissant un peu les jambes, du peu que les talons le permettent. Je monte sur le pèse-personne et redescend aussitôt dès que le poids s’est affiché. « Qui t’a autorisée à redescendre ? » me demande-t-il. « Il va falloir que tu sois un peu plus disciplinée à présent ». Je remonte dessus, voyant bien que quelques passants jettent des coups d’œil intrigués vers moi, c’est pourquoi je m’étais empressée de redescendre, dès le poids affiché. Je n’ose pas les regarder directement, tellement je me sens gênée. « Rappelle-moi ce que représente ton collier et dis-moi si c’est conforme à ce que tu viens de faire », me demande Maître. « Il signifie que je suis votre esclave et que je ne dois pas prendre de décision par moi-même. Excusez-moi Maître. », dis-je, avec un air de petite fille qui vient de faire une grosse bêtise. J’avais peur de décevoir, et voilà que je commence bien mal. Mais il me sourit et visiblement la situation l'amuse. Tant mieux. Il s'approche de moi et me dit à l'oreille "Tu me fais bander, salope". à suivre... Choix de l'illustration: en hommage à un lanceur d’alerte privé de liberté et maltraité depuis des années dans l’indifférence générale. Référence dans le texte:  (*) « Le perchoir d'Ysideulte », article publié sur ce site le 15/09/2022    
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