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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Petit texte, inspiré, que j'ai écrit suite à une expérience..
Il y a comme ça des histoires que l'on a envie de mettre sur papier, ou clavier, d'autres que l'on garde secrètes, mais l'expérience de vie, est parfois comme l'art, on veut montrer certaines créations personnelles (un exutoire ?) et d'autre que l'on cache par pudeur...
Voici un extrait de cette expérience :
J'avais reçu un message de Monsieur Karl, qui se présentait comme étant un homme d'un certain âge, à la retraite.
Heureux époux de Madame Catherine, une belle femme d'un certain âge elle aussi, qui lui a avoué avoir des envies …différentes, nouvelles, fortes…
Il en parlait crûment, laissant transpirer une certaine excitation à l'idée de raconter cela mais encore plus à l'imaginer devenir réalité.
Il me parla de son épouse, au fil de nos échanges.
De femme modèle, un brin bourgeoise, Catherine avait apprécié de quitter son univers professionnel qui l'obligeait à une posture, pour adopter une posture de vie plus... libérée va-t-on dire.
Monsieur Karl me le précisait régulièrement, comme si cela le rassurait, attention elle n'est pas une salope. Mais si elle commence à se lâcher, elle peut être une vraie chienne.
Chienne, le mot ne fut écrit qu'une fois, mais je ressentais une certaine portée de ce mot.
Catherine aimait être possédée. Karl aimait la voir ainsi.
Un vrai couple.
Nos échanges furent assez longs car je dois l'avouer, je reçois souvent des messages de couples qui veulent que madame soit dressée. Un petit coup vite fait, comme je dis, soumise de 5 à 7.
Ce n'est pas mon credo, j'avoue aimer ce qui est long, dure, s'intensifie plutôt qu’une passade.
Donc souvent je ne donne pas suite.
J'ai bien quelques relations avec des couples ou monsieur veut que je prenne madame en photo, cela je l'accorde, mais au nom de l’art.…et de mon plaisir purement contemplatif.
Bref... monsieur Karl ne lâche pas, ne veut pas renoncer, me raconte son quotidien, mails après mail...
Il me raconte ses journées de plaisir avec madame, car oui couple retraité mais absolument pas sexuellement parlant.
Mais voilà... c'est du sexe.
Amoureux mais du sexe...
Catherine en veut plus mais il est vrai qu'elle ne sait pas comment exprimer les choses...son désir profond.
Monsieur Karl insiste, raconte, et souhaite que je prenne madame en main. Que je la dresse et que j'en fasse mon objet de plaisir.
Je suis difficile à convaincre.
Mais j'aime les jeux psychologiques, et j'aime les esprits torturés.
Nous avons un échange téléphonique, j'entends Madame Catherine, je l'écoute, attentivement... j'entends son esprit me parler, j'entends les labyrinthes de ses désirs. Elle transpire l'envie, le désir. Je le sens.
Je dois vous le dire j'ai un atout... j'ai un métier qui demande de la psychologie...et je m'exerce quotidiennement à l'art de la complexité humaine... alors c'est pour moi une seconde nature que de décortiquer un mot, un souffle, une inspiration ou une attente...
Et madame Catherine attend, depuis un moment, que quelqu'un la prenne, la possède.
Madame Catherine me témoigne de son envie, de son approbation, de son consentement...
Je lui explique en détail mon fonctionnement, ma façon de penser, de faire...elle dit oui, a tout
Bien.
Madame Catherine est d'accord.
Monsieur Karl a envie.
Bien.
Mais...il me manque quelque chose.
Je dois le dire, chères lectrices ou lecteur.
Je n'ai plus 20 ans...
Des femmes j'en ai eu, oh pas une quantité gastronomique, mais suffisamment pour ne plus être un affamé, pour ne pas chercher juste un plaisir...
Je suis dans une recherche de quelque chose de plus subtil, de plus cérébral...
Bref...ce petit couple a envie...
Nous cessons l'appel téléphonique après avoir dit " je vais voir quand je peux me libérer, je suis assez pris je ne promets donc rien"
Ils acquiescent, il ne pouvait en être autrement.
Beaucoup de couples se seraient tourné vers un autre homme, je le sais, nous sommes dans une société de consommation, les gens ne cherchent pas forcément quelque chose de spécial, mais souvent, simplement à faire, à vivre une expérience...
Je me dis au fond de moi que c'est ce qu'il va se passer.
Les jours passent, et un jour en fin de journée je reçois ce message :
"Catherine veut s'offrir à vous, rien qu'à vous.
Elle en a envie.
Elle se mettra à disposition dans notre garage qui sera aménagé pour votre venue.
Le garage sera fermé de l'extérieur, j’enfermerai personnellement Catherine à double tour .
La clef sera sur la porte, vous aurez la liberté de venir, et de disposer de Catherine comme vous le souhaitez et le temps que vous le souhaiterez.
Je serai absent, vous laissant notre maison si vous désirez en profiter.
Une bouteille de ce que vous appréciez particulièrement sera à votre disposition.
Nous attendons simplement vos disponibilités.
Bien à vous.
Karl"
Ce message m'a bien plu.
Catherine à disposition.
Le temps que je veux.
Comme je veux.
J'accepte et leur donne ma disponibilité.
Pas plusieurs, une seule.
Je serai disponible à ce moment-là, vous l'êtes aussi c'est bien, sinon...
Ils se rendent disponibles. je n’en attendais pas moins.
Catherine m'envoie un message me demandant si je souhaite une tenue particulière.
Non, rien.
Vos talons madame et rien d'autre.
Elle me répond en acquiesçant.
Quelques consignes sont passées et le rendez-vous est pris.
Le jour arriva.
J'arrive à la maison, belle demeure, feutrée, une ambiance agréable... érotique.
Je me rends au garage, je vois la clef dans la serrure...je vérifie, effectivement la porte est bien fermée à clef.
Je tourne la clef, et ouvre la porte.
Je vois une pièce plutôt vide avec ce que j'avais demandé. A savoir un canapé.
Je vois au milieu de la pièce une femme à genoux, en talons et nue.
Je m'approche de Catherine, arrivée à sa hauteur, j'attrape sa chevelure et tire la tête en arrière.
Je l'admire car oui elle est une belle femme mais j'observe surtout ses yeux, son regard.
Je lui propose de se lever, par un geste ferme.
Je lui propose je dirais plutôt que tenant sa crinière d'une main ferme, je la fais se lever.
Elle a un beau corps, des seins imposant au regard de la finesse de son corps.
Je tourne autour d'elle, comme un chasseur tournant autour de sa proie.
Elle a un fessier accueillant, des fesses rondes.
Je caresse son corps, ses fesses, pour en ressentir la douceur, je passe devant ses seins, que je caresse délicatement, faisant pointer un téton...
Je le vois durcir, pointer
Je le pince délicatement, commençant aussi à serrer ce sein.
Je vois son regard qui change, ses joues rougissent.
Elle ferme les yeux.
Je descends ma main entre ses cuisses.
Je les écarte délicatement pour glisser un doigt entre ses lèvres, puis glisser un deuxième doigt.
Je veux d'abord vérifier qu'elle est bien rasée.
Cela faisait partie de la première consigne.
Puis je constate qu'elle mouille.
Mes doigts glissent dans sa chatte trempée.
Déjà...
De l'autre main je caresse le deuxième sein
Je caresse d'abord le téton pour en faire sa connaissance, puis je le pince, délicatement, pour finir par une petite torsion qui fait plier Catherine.
Je sens son odeur de femelle qui se dissipe dans l'air.
Cette envie qu'elle a, les effluves de sa chatte trempée...
Elle sent fort, de manière animale.
Je retire mes doigts...et les glisse dans sa bouche en lui disant : nettoie.
Elle lèche mes doigts, les suce, les nettoie...
Je m'assois dans le fauteuil, et lui demande de tourner sur elle-même, pour l'admirer.
Je la regarde, observe, chaque detail de son corps, je prends mon temps durant cette contemplation, j'aime prendre mon temps..
Je devine à sa cambrure la position qu'elle doit apprécier.
Je devine à la forme de sa bouche et de ses lèvres qu'elle doit aimer sucer.
Je devine aux courbures de son corps qu'elle est une aire de jeux très intéressante.
Sers-moi à boire lui dis-je.
Elle me sert un verre...que je déguste doucement.
Je lui fais signe de se mettre à genoux à mes pieds.
Je passe ma main dans ses cheveux, en appreciant la douceur, mais la maintenant, fermement...
Le dressage de Madame Catherine peut débuter...
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Bonjour,
Il fait chaud le soir dans notre Toscane rurale....29 °hier soir à 19h30..
Donc, en rentrant du bureau, des bureaux, à poil tous les trois et baignade !
Aucun voisin à moins de deux kilomètres, on est peinards !
J'avais juste oublié un détail : mon épouse et moi avons perdu au poker Dimanche, et nous sommes bouclés.
Line, notre amie, a pris un malin plaisir à m'encager ( une cage longue, bien difficile à porter ), et à boucler ma Dame des deux anneaux qu'elle a aux petites lèvres....
Rires de nous voir équipés de nos cadenas, elle n'a pas hésité à s'allonger sur un transat , et se donner du plaisir en exagérant un peu les cris, quand même....
Grosse frustration pour nous deux !
Ma Dame sera libérée demain, moi .... Samedi !
La bourique !
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Tout aurait pu être si simple sans ses désirs de conquête. Elle ne comprenait pas de quoi elle avait peur. La jeune femme avait ce don insoupçonné de percevoir dans la langue ce qui ne s'entend pas. Elle se permit d'arranger quelques boucles brunes sur les épaules de son amante, accompagnant son geste tendre d'une moue admirative. Alors qu'il y avait au-dessus d'elle une grande glace, recouvrant totalement le plafond, que n'interrompait aucun luminaire, la jeune femme se voyait ouverte, chaque fois que son regard rencontrait le large miroir. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but le suc délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Tout ne lui serait pas infligé à la fois. Elle aurait plus tard la permission de se débattre, de crier et de pleurer.
Elle demeurait celle qui en disait peu, mais de ce peu surgissait un écho de son univers exprimé parfois à travers le frémissement d'un arbre. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Elle s'agenouilla entre ses jambes et Juliette voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessous d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Juliette. Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ?
En se rapprochant de son amante, elle se surprit alors en contemplant les marques laissées sur sa peau à s'interroger sur la profondeur de la morsure que le cuir pouvait laisser. L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur, commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était alors tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Ses phalanges pénétrèrent son ventre. Les lèvres entre les jambes de Charlotte, qui la brûlaient, lui étaient interdites, car elle les savait ouverte à qui voudrait. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarrassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Mais bientôt Juliette reprit ses esprits. Elle devint animale et décida qu'elle n'infligerait plus de tortures qu'anonymes et immédiates. Elle exigea de Charlotte qu'elle sorte sans délai de la baignoire et qu'elle se mette à quatre pattes telle une chienne. Elle se ceignit d'un large olisbos à ceinture et la posséda brutalement. Cette impudence excita la jeune femme qui se cambra d'elle-même afin d'être pénétrée jusqu'au fond. Elle céda alors à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu contrôler. Combien de temps restèrent-elles après, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, un doux fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer de peur de se perdre.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Bronco est né avec un don ou une malédiction. Il voit les démons. Sa vie est un cauchemard. Ce monde est infesté de démons. Ils sont partout. Tout petit, il a du fuir sa famille. Il erre dans la ville la nuit pour voler sa pitance et se cache le jour. Si lui voit les démons, l'inverse est pire encore. Il est traqué. Quelle ville horrible infestée par tous ces démons maléfiques. Ils sont partout. Sa vie est un enfer.
Et puis un jour Bronco tombe sur Bianca, la belle, la douce. Elle n'a que huit ans, lui a peine six, mais elle a su le trouver dans le trou sous des vieux cartons où il se cachait. Elle a pris sa main et lui a simplement dit: " viens". Et Bronco a suivi. Il savait que Bianca n'était pas infestée.
Elle l'a conduit vers une secte étrange, nommée "les chrétiens de la première heure". Aucun n'était infesté. Là, Bronco a pu apprendre à lire, à écrire et il s'est montré exceptionnellement doué. Arrivé en âge, il a épousé la sublime Bianca. Un amour total, un bonheur comme il ne pensait pas qu'il pouvait exister. La secte s'est vite rendu compte que Bronco était un exorciste, le meilleur d'entre eux.
Laissez moi vous raconter une séance. Vous trouverez des liens avec les pratiques bdsm. Bronco à été appelé pour sauver une jeune femme possédée par bien des démons et qui ne pense qu'à forniquer. Il ne prend jamais de bible ou de croix avec lui. Juste une petite bouteille d'eau bénite par lui même. La jeune femme des qu'elle le voit lui montre sa chatte et lui dit: " viens, baise moi" . Bronco lève sa main et lui dit en araméen, il n'exorcise que dans cette langue, " au nom du Christ, je chasse les démons qui sont en toi." La jeune femme est prise de convulsions. Elle écarte les lèvres de sa chatte. " bourre moi, connard, serais tu pédophile ? " . Bronco sort sa bouteille d'eau bénite et commence par l'asperger. Chaque goutte qui tombe sur la peau de la jeune femme semble comme provoquer d'horribles brûlures. Elle devient comme folle. " arrête ou je vais devoir te violer" .
Bronco continue. Il lance ses mains avec des paroles en araméen vers la jeune femme comme autant de gifles puissantes. Et les démons sortent . Bronco les chasse et les expulse tous.
La jeune femme giflee et brûlée à l'eau bénite dort paisiblement à présent. Bronco pose sa main sur son front et dit une prière, toujours en araméen. Elle dort en paix. Bronco s'en va comme une ombre. Il sait que les démons qu'il vient de chasser ne sont pas loin. Ils rôdent à la recherche d'une nouvelle proie.
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E. Débriefing
Le jeudi s’est déroulé normalement pour Jean, à part les questions de ses collègues surpris de le voir venir au travail en pantalon de ville pendant plusieurs jours au lieu de son jean traditionnel qui lui posent des questions comme « Tu as rencontré une nana ? », « Ton lave-linge est en panne ? « Tu as pris du poids, tu ne rentres plus dans tes jeans ? » auxquelles il répond « Oh ! Je m’habille comme je veux, ok ! ».
Et c’est passablement énervé qu’il rentre chez lui le soir. Il se sert un pastis, met de la musique et commence une grille de sudoku pour se détendre. Son pastis et sa grille de sudoku terminés il est vingt heures trente et il se dirige vers la cuisine pour se préparer à manger lorsque son téléphone portable bipe pour annoncer la réception d’un SMS. Il ignore son téléphone, se disant qu’il aura le temps de le lire en mangeant. Au bout d’un moment il revient avec son plateau repas, le pose sur la table basse du salon et va chercher son téléphone.
C’est un message de Sabine - Rendez-vous demain soir chez moi à 19h00 sois à l’heure !
Comme d’habitude elle ne donne pas de motif, mais peu importe il ira et sera à l’heure.
Au jour et à l’heure dits Jean se présente devant le portail de la propriété et appuie sur le bouton de la sonnette.
C’est Martin qui lui répond « On t’attend au donjon, tu connais le chemin. Je t‘ouvre le portail. Tu peux te garer dans le garage ! »
Jean avance dans l’allée et se demande ce qui va lui arriver, il gare sa voiture et monte jusqu’au donjon.
Il découvre cette pièce et son aménagement qu’il avait à peine entre-aperçu la dernière fois entre le moment où Sabine lui avait enlevé le bandeau pour l’amener dans sa chambre.
Sabine et Martin sont assis au fond de la salle dans les fauteuils qui font face au canapé qui se trouve en-dessous du grand miroir couvre une grande partie du mur.
Sabine – « Bonsoir Jean. Viens t’asseoir sur le canapé ! »
Il s’assied sur le bord du canapé, comme s’il était pressé de partir, ce qui surprend Sabine qui lui demande « Ça ne va pas ? Je te sens tendu ! »
Jean – « Si, si ça va ! » Il a oublié de prononcer la marque de respect comme s’il avait oublié qu’il joue encore le rôle de soumis mais Sabine ne relève pas cet oubli. Elle y reviendra plus tard si nécessaire.
Sabine – « Alors assied toi confortablement. À moins qu’il y ait quelque chose qui te gêne ! »
Jean qui comprend de quoi elle veut parler – « Non je m’y habitue petit à petit ! »
Sabine – « Et tu aimes bien ? »
Jean – « Ç’est contraignant mais pas désagréable ! »
Sabine – « Pas désagréable. Ç’est à dire ? » il devient tout rouge et jette un regard vers Martin qui lui fait un signe d’approbation avec la tête.
Jean – « Ça me rappelle que c’est vous qui me l’imposez ! »
sabine – « Et c’est ça qui n’est pas désagréable ? »
Jean – « Oui. Ç’est même agréable ! » et il regarde à nouveau vers Martin.
Sabine – « Arrête de regarder vers Martin. Ç’est une histoire entre toi et moi. Entre Martin et moi c’est une autre histoire ! Je souhaite qu’il soit présent car nous n’avons rien à nous cacher mais je peux lui demander de partir ! »
Jean se souvient de la conversation qu’il a eu avec Martin et, un peu plus rassuré il répond par la négative.
Sabine – « Bien. Alors faisons le point sur le week-end dernier. Qu’est-ce qui t’a plu, qui t’a déplu, qu’a tu ressentis ? »
Jean – « Ç’est difficile à dire car pour moi tout était nouveau et ce que j’ai ressenti sur le moment ne reflète pas obligatoirement ce que je ressentirai la prochaine fois ! »
Sabine – « Tu peux être plus précis ? Nous sommes entre-nous, personne ne te jugera !»
Elle cherche à faire en sorte qu’il s’exprime pleinement, qu’il se libère du carcan de morale qui l’a accompagné toute sa vie, quitte à alterner ces questions ouvertes avec des questions fermées dont la réponse sera « oui » ou « non ».
jean – « Justement cette semaine j’ai réfléchi à tout ce qui s’est passé, analysé chaque situation et sur le moment je pensais être certain de savoir ce que j’avais apprécié ou pas mais maintenant je n’en suis plus aussi sûr ! »
Sabine – « Le bandeau sur les yeux ? »
Jean – « C’est intrigant parce que le ressenti n’est qu’auditif mais surtout tactile et c’est aussi décevant parce que l’idée que je me suis faite ne reflète pas obligatoirement la réalité. Sincèrement j’ai préféré quand vous me l’avez enlevé ! »
Sabine – « Et si tu étais privé de la vue et de l’ouïe pour n’avoir que le ressenti tactile ? »
Jean – « C’est à essayer ! »
Sabine – « Tu penses que tu aurais le choix ? »
Jean – « Non bien sûr ! »
Sabine – « Est-ce que cette première expérience t’a donné envie de continuer ? »
Jean – « Oui ! »
Sabine – « Tu en es vraiment certain ? »
Jean – « Oui ! »
Sabine – « Bien, je te souhaite de trouver celle qui saura réaliser ton souhait. Ah ! Vanessa m’a rendu la clé car elle est de garde ce week-end à l’hôpital. Elle est médecin ! » Elle pose la clé sur la table basse et ajoute « Prend la. Tu peux te libérer ! »
Jean regarde la clé mais ne la saisit pas, il ne comprend pas, tant il était persuadé que Sabine allait continuer à le former, l’éduquer.
Martin s’adressant à Sabine – « J’ai l’impression que ce n’est pas ce que souhaite Jean ! »
Sabine – « Qu’est-ce que tu veux dire ? Je ne comprends pas ! »
Le couple, complice, s’amuse avec Jean, il souffle le chaud et le froid.
Martin – « Je pense qu’il ne veut pas de cette liberté que tu lui offres ! »
Jean écoute ces échanges, il est content que Martin parle à sa place car, lui, n’ose pas s’exprimer de peur de se voir opposer un véto de la part de Sabine et espère que son mari va la convaincre de le garder comme soumis. Mais peut-être l’a-t-il déçue, peut-être même qu’il n’est pas le seul à avoir été testé et qu’il n’a pas été retenu car pas à la hauteur des attentes de Sabine.
Sabine – « Tu penses qu’il souhaite que je sois sa Maîtresse attitrée ? »
Martin – « Je le pense ! »
Sabine – « Dans ce cas croit tu qu’il a conscience qu’il sort du jeu de rôle pour entrer dans un mode de vie ? »
Martin s’adressant à Jean – « Tu en as conscience ? »
Jean – « Oui j’en ai conscience ! »
Martin – « Et tu y as bien réfléchi ? »
Jean – « J’y ai réfléchi toute la semaine et je suis certain de ma décision ! »
Sabine jubile, elle ne pensait pas que cela irait aussi vite, mais elle fait exprès de calmer le jeu en faisant croire qu’elle est un peu réticente et reprend la main sur la discussion en s’adressant à Jean « Tu sais tout de même que c’est moi qui décide de la suite à donner ? »
Jean – « Oui bien sûr ! »
Sabine – « Pour l’instant tu prends la clé, tu vas dans la salle de toilette pour enlever et nettoyer ta cage et après tu iras dans la salle d’attente jusqu’à ce que l’on vienne te chercher ! »
Une fois que Jean s’est enfermé dans la salle d’eau Sabine et Martin recommencent leur conversation.
Martin – « Alors, qu’est-ce que tu vas faire ? »
Sabine – « Je vais le laisser mijoter toute la semaine, mais je vais déjà lui proposer de se joindre à nous pour aller à la grande réunion kink le week-end prochain. Je pense qu’il sera partant ! »
Martin – « Il faut que tu prévoies des tenues spéciales ! »
Sabine – « J’ai déjà ma petite idée mais j’irai voir Nanette qui pourra me conseiller, surtout que c’est elle qui gère la liste des participants et on fera aussi les tenues en fonction de ce critère ! »
Martin – « C’est quoi ton idée ? »
Sabine – « Tu crois que je vais te le dire ? Je te signale que tu seras aussi mon soumis de circonstance ! »
Martin – « Comme vous voulez Maîtresse ! »
Sabine – « Vas ouvrir à notre ami au lieu de dire des bêtises ! »
Martin raccompagne Jean, l’invite à se rasseoir dans le canapé, dit qu’il va chercher à boire et sort de la pièce.
Sabine fait mine de continuer de réfléchir et dit « Même si je ne suis pas défavorable à te prendre comme soumis attitré permanent, je n’ai pas pris de décision définitive. Il faut que je réfléchisse aux modalités, car tu aurais plus de contraintes qui ne doivent pas interférer avec tes propres contraintes professionnelles ou familiales si tu en as ! » Jean veux lui répondre mais Sabine l’interrompt « TTTTT ! Tais-toi. Je te ferai parvenir quelles seraient tes contraintes et ce sera à toi de voir si tu peux les assumer. On pourra en discuter cas par cas si certaines posent problème. En attendant je souhaite que tu nous accompagne à la grande réunion kink qui aura lieu au château du Marquis. Et oui, ça ne s’invente pas, même s’il n’a aucun lien de parenté avec Donatien De Sade. Comme ça tu pourras voir des choses que tu n'as jamais vues, entendre des choses que tu n’as jamais entendues, peut-être tester des choses que tu n’as pas encore testées. Bien sûr aux vues de tout le monde tu seras mon deuxième soumis puisque Martin est déjà connu comme étant le premier. Tu seras pourvu d’une tenue que j’aurais choisies et tu devras obéir à mes ordres qui, rassure-toi seront softs. Les autres participants seraient choqués de te voir en simple spectateur venu uniquement pour assouvir ses instincts voyeuristes. Je ne dis pas que de ton comportement dépendra ma décision, mais je ne dis pas non plus que cela ne l’influencera pas ! »
Martin revient avec en seau à champagne et trois flûtes. « Champagne, ça vous convient ? » demande-t-il.
Personne ne lui répond car trop absorbés par leur discussion, Martin remplit quand même les verres.
Jean – « Kink, qu’est-ce que c’est ? »
Sabine à Martin – « Explique lui ! »
Martin – « kink désigne une relation qui n’est pas conventionnelle dite vanille. Le BDSM et le fétichisme font partie des relations kink mais il y en a d’autres que je suis incapable d’énumérer tant il y en a. Cette relation est basée sur un consentement mutuel, une bonne communication et des limites définies. Elle peut permettre d’augmenter progressivement la confiance, la complicité et l’intensité de la relation entre les partenaires. Elle peut être sensorielle ou psychologique et sans rapport sexuel. Il y des gens qui y incluent les homosexuels. Dans notre groupe les couples homosexuels ne sont pas considérés automatiquement comme kinkers car il y en a qui ont une relation tout à fait vanille et vivent comme un couple hétéro traditionnel ! »
Sabine – « Alors ? »
Jean – « Je viendrai, j’ai même hâte d’y être ! »
Sabine – « Alors buvons à notre santé et vivement samedi prochain. Par contre ce soir on ne peut pas te garder avec nous car nous sommes invités chez des amis. Ils sont ennuyeux, lui et Martin vont parler de leurs exploits au golf et moi je vais entendre parler de froufrous, de problèmes d’enfants et de toilettage des chienchiens à mémère. Que du bonheur ! »
Jean fini sa flûte et prend congé. Sur la route il repense à tout ce qui a été dit. Il sait que lors de cette soirée au château il devra être à la hauteur et il fera tout pour gagner la confiance de Sabine mais surtout son accord pour le prendre comme soumis. Il se met à rire, si quinze jours avant on lui avait dit qu’il rêverait d’être soumis à une femme, mariée, qui a au moins dix ans de plus que lui, il aurait tapoté sa tempe avec son index.
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Elle aurait été si parfaitement arrachée de notre cœur, dont elle est aujourd'hui leur part notable, que nous pourrions nous plaire à cette vie séparée hélas d'elle. Mais certains s'endorment face à un monochrome bleu, d'autres se réveillent face à une sanguine licencieuse. Leurs rêves portaient la trace de cette ultime image. Naturellement, détailler des arbitrages intimes et obscurs laissait à qui ne la connaissait pas le sentiment que la jeune fille était pour le moins étrange, mais elle ne l'était pas davantage que les femmes et les hommes qui zigzaguaient chaque jour entre leurs fantasmes et leurs peurs. Les humains sont ainsi, habiles à dissimuler les invisibles contraintes qu'ils se figurent, à taire les irréels précipices que leur esprit torturé leur fait voir, tout persuadés qu'ils sont que les impossibilités auxquelles ils croient existent bien. La jeune fille goûtait alors le délice de se savoir comprise, transpercée par ce regard ingénieux qui l'évitait obstinément. La nuit s'installait dans une douce ambiance de sensualité. Les deux amantes semblaient très heureuses. Juliette contemplait impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître alors que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante alors sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient ainsi comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Charlotte étendue sans défense, était infiniment désirable. Tel le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme. Le ventre lisse, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos.
Ce serait donc une véritable résurrection, jusqu'à l'amour duquel elle s'élèverait. Le respect était intact, et l'admiration inentamée. Mais plus on pointait son originalité, plus elle se murait dans son exil intérieur. Déconcertée, elle n'avait plus qu'une certitude, elle se savait prête à être infibulée, porter des anneaux aux lèvres de son sexe, aussi longtemps que sa Maîtresse le souhaiterait. Là était bien sa jouissance la plus enivrante: être devinée, observée scrupuleusement, reconstituée à partir de déductions et enfin reconnue dans sa sinueuse complexité. Ce sport la ravissait lorsqu'il s'appliquait à sa personne si dissimulée, qui plus est avec un tact qui traquillisait ses pudeurs. L'onde surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Charlotte fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair, de silence qui les abritait où Charlotte était soumise, le plaisir que Juliette prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu façonnait. Juliette la conduisait ainsi à l'abnégation. Car si Juliette l'aimait sans doute, et Charlotte sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement inexorablement exigeante. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Juliette avait noué des liens plus étroits.
La jeune femme blêmit dans l'instant. Elle regarda ses liens. L'expression de son visage reflétait un air contrit. Sa bouche s'ouvrait mais n'émettait aucun son audible. Incapable d'opposer la moindre résistance, elle était prête à se laisser aller. Ce sont ces sensations, même les plus chétives, comme les obscurs attachement qui s'effarent et refusent, en des rébellions où il faut voir un mode secret. Elle s'avouait définitivement vaincue. Pourtant, dans le registre des amours illicites, rien n'était plus suggestif que cette position, dont l'admirable organisation plastique rehaussait la qualité poétique. Un surréaliste n'en aurait pas renié l'esprit, ni la lettre. La jeune fille était celle qui par la seule qualité de sa présence, et de sa dévotion, donnait à sa Maîtresse accès à l'émotion de sa vie, si difficile à atteindre avec une autre. Et puis, elle était aussi touchée par Charlotte que par les talents qui restaient à naître en elle, ces territoires inexplorés qu'elle devinait derrière ses singulières folies.Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. Ainsi gardée auprès d'elle des nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, Charlotte se prêtait à ce qu'elle demandait avec bien ce qu'il faut appeler de la reconnaissance, ou un ordre. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Charlotte remercia Juliette. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Juliette la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Juliette s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent, Charlotte connut un nouvel orgasme qui vite la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Chaque abandon serait alors le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquitterait comme un dû. Il était très étrange qu'elle en fût comblée. Cependant Charlotte sans se l'avouer à elle-même, elle l'était. Après une toilette minutieuse, pour retrouver son état de femme libre, Juliette qui regrettait alors de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva. L'objet même que recherche anxieusement à atteindre la passion, le risque d'un refus.
Les nerfs remplissent souvent mal leurs fonctions et n'arrêtent jamais leurs route vers la conscience. Elle avait cette sensation étrange de leur fabriquer des souvenirs. En fait, elle agissait comme si chacune de leurs impressions devait fixer pour l'avenir la couleur de leur âme. Sa Maîtresse savait qu'elle ne s'échapperait de ses propres fantasmes qu'en libérant sa jeune soumise des siennes. Car il est clair que par un étrange jeu de miroir, cette jeune fille lui renvoyait très exactement l'image de ses propres limites, celles qui la révoltaient le plus. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Juliette lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Charlotte se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Alors Juliette lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Puis Juliette la prit, et il parut à Charlotte qu'il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait fait qu'elle s'aperçut qu'au fond d'elle elle avait douté si même elle avait encore envie d'elle, et qu'elle y vit seulement naïvement une preuve d'amour. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Juliette. Les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes. Elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Juliette a le droit d'offrir Charlotte. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna son amour. Pour Charlotte, il n'y avait pas de plus grande démonstration que dans l'abnégation. Ainsi agissaient ces influences qui se répètent au cours d'amour succesives pouvant se reproduire.
L'anxieuse alarme qu'elle éprouvait sous ce plafond inconnu et trop haut n'était que la protestation de sa soumission qui survivait en elle pour un plafond trop bas. Elle fut prise d'hésitation et songea à ce que ses lèvres avaient embrassé, à ce que ses doigts avaient caressé quelques heures auparavant. Et puis tout alla très vite, elle allait obéir par goût du jeu, ne fixant aucune limite à son désir de provoquer et de choquer. Ses cheveux blonds brillaient comme s'ils avaient été huilés, ses yeux bleus, dans la pénombre paraissaient noirs. Charlotte était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue un bel effet. Juliette lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux hôtes qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des hommes. Bientôt des inconnus s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnus. Elle devint une prostituée docile. Elle qui se prêtait toujours de son mieux était malgré elle toujours contractée, alors sa Maîtresse décida de la forcer. Juliette interrompit subitement la séance qui lui parut trop douce, génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des sexes inconnus ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors saccagée, malmenée et sodomisée tel une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Devinant les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Juliette mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce, la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Charlotte qui lui demanda de la ramener dans le salon où les hommes attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue et fière, guidée alors par Juliette qui la dirigea vers le cercle des inconnus excités. Ce fut elle qui décida de s'agenouiller pour prendre dans sa bouche leur verge, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sur sa poitrine offerte. Jamais, elle ne fut plus heureuse. Mais pour déchaîner cette passion, il faut le risque d'un sacrifice.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La jeune femme redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Mais le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Elle avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Xavier ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Xavier voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses obsessions. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée de se prostituer ? Des pas retentirent alors dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit bientôt. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle était curieuse de savoir si son imagination était alors conforme à la réalité. Allait-elle enfin réaliser ses fantasmes, même les plus inavouables ?
Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Xavier mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son bustier en lamé noir, son short ultracourt sur des bas résilles et des cuissardes à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une pute. Xavier avait amené une putain. Hébétée, Sarah portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses. Elle avait des jambes longues et musclées; en bas de son ventre, son pubis lisse se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son étroit bustier, ses seins comprimés en jaillirent comme des fauves. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. - Tu viens, mon chéri ? minauda-t-elle. Xavier se débarrassa de ses vêtements. Lorsqu'il s'approcha du lit, Charlotte remarqua qu'il ne bandait presque pas. "- Fais ton job, dit-il à la putain". Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. "- Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi m'en foutre partout". Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter avec adresse le sexe de Xavier dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Xavier, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Xavier enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Plus il s'enfonçait profondément et plus elle s'offrait.
Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Xavier lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Xavier ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle aimait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Xavier enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton job et casse-toi." Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son bustier. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Xavier. Elle essayait de comprendre. Quel job la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage.
Ses yeux-là ne se donnaient pas la peine de scruter, ils la pénétraient. La jeune femme bien que timide par nature, allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. La putain passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une putain, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, la pute enroba le clitoris de Charlotte, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. Charlotte ne tarda pas alors à pousser des gémissements et des râles d'animal effarouché, prête à s'abandonner. Ses reins semblaient contenir et concentrer toute la jouissance qu'elle ne parvenait pas encore à libérer.
L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Xavier dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Xavier. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui.
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Méridienne d'un soir.
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Le char d’apparat de Microbite ouvre la marche de la victoire et des fiertés. Aux côtés de sa charmante épouse, Bitemicron, et d’un esclave fraîchement émasculé, le Ministre de la Vérité savoure sa popularité retrouvée. Tout au long du parcours, des photographies visiblement trafiquées montrent ses énormes biceps. Ce type est complètement mégalo.
Sur des écrans géants, les images de la Lune rouge de Davos s’écrasant sur le sol tournent en boucle [1]. En surimpression, les slogans à la gloire de Microbite défilent. Oui, c’est à lui, le virtuose, le Mozart du parler vrai, que le camp du bien doit ma capture - moi, Ysideulte, la criminelle responsable de ce désastre.
Pour aggraver mon cas, je serais de surcroît responsable de la diffusion de fake news - l’un des plus graves crimes qui soit au sein de la Suprême Alliance Démocratique. Depuis plusieurs jours, les journalistes ont bien conditionné les esprits, et les slogans en lettres géantes viennent parachever ce travail.
Telle Vercingétorix, enchaîné, exhibé dans les rues de Rome lors du défilé triomphal de César, c’est à marche forcée, nue et enchaînée, épuisée, que je m’escrime à suivre le rythme infernal du char sans trébucher. Au milieu des applaudissements nourris, destinés au nouveau héros, le sauveur de la démocratie, j’entends les cris de haine et de mépris qui me sont adressés.
Aujourd’hui, c’est moi qui symbolise les ennemis de la démocratie. Le pangolin fou reste insaisissable. Nul ne sait s’il existe vraiment. Mais qu’importe, aujourd’hui c’est moi l’ennemie publique numéro un, et le camp du bien vient de me capturer. La propagande adore les symboles.
J’ai été fouettée en public avant le début du défilé. Je me suis efforcée de simuler la douleur pour ne pas susciter de questionnements. Les zébralyvox gémellaires sont redoutablement efficaces [2]. Qu’il est difficile de simuler la douleur quand on ne la ressent pas ! J’ai fait de mon mieux pour être crédible mais je suis une bien piètre actrice.
Le pangolin fou avait raison : personne n’a pris la peine de m’interroger sérieusement. Dans son délire totalitaire, la Suprême Alliance Démocratique est bien trop contente d’avoir trouvé la coupable idéale. Mon scénario bancal n’a même pas été questionné. Quelle importance ? Le réel ne compte pas. L’histoire a de toute façon été réécrite par les équipes d’ingénierie sociale et répétée jusqu’à plus soif par les médias.
« Faites barrage aux ennemis de la démocratie. Votez Microbite ! ». C’est le dernier slogan que je peux lire sur les écrans avant d’apercevoir un projectile lancé par un gros type vociférant sa haine. Le choc brutal contre mon crâne, la désorientation, puis le trou noir.
« Eh bien, tu l’as échappé belle ! ». La voix mielleuse de Microbite m’indique que le cauchemar n’est malheureusement pas terminé.
Je suis de retour au Ministère de la Vérité. Salement amochée d'après ce qu’il me laisse entendre. Ce psychopathe s’ingénie à distiller les sous-entendus pour faire monter mon angoisse. Les rictus furtifs sur son visage trahissent le plaisir pervers qu’il y prend. J’aimerais tant avoir un miroir pour juger par moi-même de mon état, mais cela il n’en est pas question.
« J’aurais été déçu de ne pas pouvoir jouir de ton agonie sur le pylône » ajoute-t-il, souriant.
C’est donc cela le destin qui m’attend ? Attachée nue sur l’un de ces immenses pylônes, au cœur de l’Himalaya. Déchiquetée par le grand Chrysaor cendré, sous les yeux de centaines de millions de téléspectateurs. Jusqu’à présent ce supplice cruel était réservé aux hommes [3].
Les nuits sont pénibles sur le mur des esclaves, mais j’ai appris à y trouver le sommeil, malgré l’inconfort. Lorsque je ne dors pas, j’observe les pénis de mes compagnons, qui se dressent aléatoirement au gré des érections nocturnes. C’est beau. Ca m'excite. Cela ressemble à une lente chorégraphie, à laquelle l'éclairage lunaire apporte une touche de mystère. Dans des situations désespérées, on s’accroche à n’importe quoi pour ne pas devenir folle.
C’est debout, le dos contre ce maudit mur, dans la cour intérieure du palais, que nous passons toutes nos nuits. Complètement nus, peu importe qu’il vente ou qu’il pleuve, les poignets attachés au dessus de nos têtes. Je suis la seule femelle. Je me dis que si ma situation n’était pas aussi critique, mon Maître apprécierait certainement de me voir ainsi exhibée au milieu des mâles. Est-ce qu’il a vu le projectile me frapper ? Certainement. Il y avait des caméras de télévision partout. Il doit être mort d’inquiétude. Si seulement je pouvais le rassurer.
Je repense à la force irrésistible qui m’a poussée à me fourrer dans ce guêpier. L'espoir. La confiance. Le pangolin fou a gagné ma confiance, tout comme mon Maître auparavant. Cette confiance que j’accorde si difficilement. Et maintenant je suis la pièce maîtresse de sa stratégie. Quelle ironie, pour la fille insignifiante que j’étais, effacée, invisible. Une fille de si peu d’intérêt qu’elle porte un prénom qui n’existe pas. Tout comme mon Maître, il a cru en moi et cela m’a donné la force de soulever des montagnes. Je ne dois pas le décevoir – jamais. Si je m'en sors, est-ce qu'il me révèlera son identité? Est-ce que je pourrai enfin le rencontrer physiquement?
Par chance, cette nuit-ci il ne pleut pas et, épuisée, j'ai rapidement trouvé le sommeil.
Au petit matin, la charmante épouse de Microbite, couteau à la main, vient faire son inspection. Les esclaves mâles sont terrifiés car ils savent maintenant ce que ce couteau signifie. Moi aussi je suis inquiète pour mon clitoris - sait-on jamais ce qui pourrait lui passer par la tête - mais jusqu'à présent ce furent toujours les hommes qui suscitèrent son intérêt. Elle est accompagnée de son époux, qui la suit comme un gentil toutou, en bon soumis qu’il est.
« Celui-là ! » lui ordonne-t-elle, en lui tendant le couteau. Elle tient fermement à la main la bite de l’esclave situé à ma droite, qui n’en mène pas large.
« Non, attend un peu » se ravise-t-elle.
« Détachez la femelle » ordonne-t-elle à un gardien.
« Suce-lui la bite, salope ! Il mérite bien un dernier orgasme ».
Cette experte en manipulation perverse me met bien mal à l’aise. Si je refuse, je m’en voudrai et j’en ferai des cauchemars. Si j’accepte, je participe à ce scénario abject.
« Ou bien tiens-lui la main, si tu es romantique. Ah, ah, ah! »
« Oui Monsieur… Euh, pardon, oui Madame »
Je reçois une bonne gifle pour cette bourde, mais elle n’en prend pas ombrage, trop absorbée par la jouissance qu’elle éprouve de par la situation. Elle et son mari ont visiblement abusé de la poudre blanche, si j’en juge par leurs yeux exorbités.
En sanglots, sachant qu'il n'échappera pas à la castration, le malheureux la supplie de lui retirer seulement les testicules en épargnant son pénis. Cela n'a d'autre effet que de déclencher des ricanements de jouissance. Le sadisme pervers et malsain dans toute sa splendeur... Pour moi la situation est insupportable. Voir cet homme si fort, à l'allure de guerrier, en pleurs, suppliant, désespéré, m'emplit d'une grande tristesse, amplifiée par la rage de ne pouvoir rien faire.
Un éclair d'extrême lucidité me traverse l’esprit. Ma conscience de l’instant présent est soudainement décuplée, comme si je percevais avec une infinie précision le monde qui m’entoure. Je me sens connectée, en parfaite symbiose. Connectée à quoi ? Je n’en suis pas sûre, mais j’ai ma petite idée. Je perçois même les milliers d'influx nerveux qui circulent dans les corps de mes voisins - une perception très étrange et perturbante.
Des fourmillements prennent naissance dans ma main droite. Oui, je vais lui tenir la main, je sens que c’est ce que je dois faire. Bitemicron vient de commettre une erreur fatale en m'associant à son scénario macabre.
Mon Maître dit que je suis une bonne suceuse de bites, mais la main m'offrira une meilleure surface de contact, plus stable, plus efficace. Je saisis délicatement la main que les gardiens viennent de détacher. C’est étrange ce contraste. Ma main pâle et tremblante parait si fragile dans sa grosse main noire de gladiateur. Et pourtant, en ce moment c’est moi qui lui apporte le réconfort, un soupçon d’humanité - une humanité toute simple, dont l'idéologie progressiste de la suprême alliance a fait table rase depuis bien longtemps.
Les picotements deviennent de plus en plus forts, comme un condensateur qui se charge. Je sens que l'énergie accumulée est gigantesque - le transfert est proche. Oui, c’est ça, allez-y mes petits ! Sauvez-le !
La sensation d'une multitude d’aiguilles électrifiées qui me transpercent simultanément la paume de la main est atroce, mais avec toute l’énergie de ma volonté je serre la main de l’esclave, fort, très fort, le plus fort que je peux. Le retenir, juste une fraction de seconde, il faut que j’y arrive.
L’esclave dégage sa main en hurlant de douleur. Je n’ai pas pu le retenir plus longtemps. Il est trop fort pour moi.
« Eh ben ! Tu lui fais un effet démentiel ! » s’exclame Microbite. « On devrait vous marier. Je m’occuperai de vous obtenir un Fucking Pass. »
Ne prêtant pas attention aux moqueries du psychopathe, j'examine discrètement la paume de ma main. De minuscules gouttes de sang, groupées par paires, commencent à perler. Un halo bleuté entoure encore ma main, comme un résidu d'électricité flottant élégamment dans l'air. Une odeur caractéristique de foudroiement remonte à mes narines. C'est bon signe. Plusieurs zébralyvox gémellaires ont réussi à traverser, en grand nombre apparemment.
Obéissant aux ordres de son épouse, le ministre promène lentement le couteau contre la bite de l’esclave terrifié, s'interrompant parfois pour lui palper les couilles. Il aime palper les couilles.
« Allez, qu’est-ce que tu attends ? Tranche-moi cette bite. Tu es vraiment une chochotte.»
Mais, titubant, il laisse tomber le couteau à terre.
« La bite de l'esclave scintille. Qu’est-ce qui se passe ? »
Puis il s’assied sur le sol en vomissant.
« Je ne me sens pas bien, Maîtresse. J’ai le mal de mer. »
La Maîtresse des lieux s'approche pour examiner l'étrange phénomène, palpe les couilles, et s'écroule à son tour, gisant sur le sol dans son vomi.
La sécurité accourt. C’est la panique dans l’enceinte du palais. L'équipe d'infirmiers, qui était là pour assurer les soins d'urgence d'après émasculation, semble désemparée face à des symptômes aussi inhabituels.
« Appelez un médecin, vite ! »
Ils peuvent bien faire venir tous leurs médecins corrompus, jamais ils ne comprendront ce qui vient de se passer.
à suivre
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)
[1] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[2] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[3] Voir « Le perchoir d'Ysideulte », https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/
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Ce soir, on sort
Chemisier blanc jupe noire talons
Rien d autre
Voilà la consigne
Douche, nettoyage, maquillage, me voilà fin prête, impatiente, légèrement inquiète comme à chaque fois...
Que m a t il préparé ?
Vais-je lui donner satisfaction ?
Le voilà qui rentre, il m inspecte du regard, passe une main sous ma jupe pour vérifier que je ne porte rien, va chercher sa valise à materiel pour la mettre dans le coffre, et nous voilà partis.
Comme à son habitude, pdt le trajet, il remonte ma jupe, découvrant mes cuisses, qu il ouvre de sa main fureteuse, vérifiant mon état déjà un peu avancé d excitation.
Car, malgré mon appréhension, je suis déjà excitée, curieuse de ce qu il m a concocté......
Vu la tenue, je m'attends à une sortie dans un club, ou chez des hôtes, mais on se dirige plutôt vers la campagne qu en ville .....il finit d ailleurs par prendre un chemin le long des champs, on devine un peu plus loin un vieux corps de ferme, abandonné semble t il......pas de confort ce soir, quelque chose de rude, je le sens .....
Il arrête la voiture dans ce qui devait être la cour, entourée de bâtiments délabrés.....
Me fait descendre et m ordonne d attendre là. Il se dirige vers un des bâtiments, fait de vieilles pierres, y entre quelques minutes et en ressort avec ce léger sourire qui en dit long.
"J ai commandé un truc un peu spécial pour ce soir, tu vas aimé" me dit-il. Puis il plonge la main dans une des poches de son jean et en ressort un bandeau qu il me glisse sur les yeux. Là, je flippe.
D appréhension, mais aussi d impatience et de cette excitation qui me chatouille le bas ventre.
Je sais que je peux lui faire entièrement confiance, qu il fait cela pour notre plaisir, que je n ai rien à craindre.
Il me tire doucement par la main, je m accroche à son bras, je titube un peu sur les aspérités du sol, puis je sens qu on est entrés dans ce batiment ....
Quelques pas encore avant qu il m abandonne là, je l entends parler à voix basse, je devine alors, à mon grand désarroi, qu il y a quelqu un d autre....
Mais qu a t il bien pu mijoter ???
Il revient vers moi, me reprend la main et me guide....s arrête, me stoppe, puis m ordonne de me pencher. Je m exécute, hésitante, il me dit de ne pas avoir peur....je me penche encore jusqu'à sentir un obstacle sous mon cou. Du bois me semble t il. Il me rassure encore et me prend une main, qu il pose à côté de ma tête, dans un petit demi cercle.....je devine alors, enfin, et je décompresse.....l autre main, puis la deuxième partie de la pièce qui vient par dessus tout ça et le bruit d une pièce métallique qui glisse, scellant le tout .....
Me voilà totalement à sa merci, de lui, peut être de qqun d autre, je ne sais pas, mais mon excitation est montée d un cran .....
Il se met derrière moi, retrousse ma jupe, découvrant ma croupe nue, me fouille de 2 ou 3 doigts, recueillant ma mouille déjà abondante, ce qui me vaut un beau commentaire : "tiens donc...ma chienne en chaleur est deja trempée....."
J en ai presque honte ....je n ose rien dire ....
Il part fouiller dans son attirail qu il était allé sortir entre temps.....j ecoute mais je ne sais pas ce qu il en sort , j attends....
Il tourne un peu autour de moi et soudain, la morsure des lanières du martinet .....de quoi me faire monter encore plus......j adore cette douleur qui amène un certain plaisir .....variation des coups, de leur intensité.....il s arrête de temps en temps pour vérifier mon état......ma chatte dégouline sur ses doigts......je soupire plus que je ne gémis.....je balance mon cul, l incitant à continuer.....quelques coups encore et il vient tirer sur mes tétons, les pincer....encore qqs soupirs.....puis il s éloigne un instant, revient et je sens alors qqch de dur et froid sur mon anneau....."ouvre-toi" me dit-il....je me relâche un peu, il pousse de son côté, et je sens la boule de ce que je devine être le crochet se frayer un chemin, je pousse légèrement pour m ouvrir un peu plus et finir par la laisser passer, avec un petit gémissement de plaisir.....je le sens tirer, il a mis une corde qu il va attacher à une ancienne mangeoire à chevaux au dessus de ma tête (que je découvrirai à la fin des festivités)
Me voilà plus qu offerte.....Le buste penché, emprisonnée dans ce pilori qu il a fait installer pour l occasion, le cul rempli du crochet qui ne me laisse d autre choix que de me faire légèrement cambrer.....
Je m'attends alors à ce qu il vienne me prendre, sans effort, inondée comme je suis .....
Au lieu de ça.....il s eloigne encore et revient pour me mettre comme une crème sur chaque téton....je suis deroutée.....pourquoi faire ?
Ça s agite autour de moi, l autre est tjrs là....qui déplace qqch, des bruits divers me parviennent .....puis on me "colle" qqch sur un téton.....je cherche......2eme téton......je pense à des ventouses mais elles me paraissent larges, puis je défaille ......j ai compris .....ferme, vieux bâtiments.....penchée.....bruits.....tout se met en place au moment où j entends un clic.....et tout de suite je sens cette aspiration ....un coup l un, un coup l autre......je me pâme.....j en rêvais, il l a fait ......je m abandonne au plaisir, je suis très sensible, mais a t on besoin de l'être ?
Je ne sais si ça aspire, si ça presse, ou autre, mais c est juste ... hummmm ....je sens une chaleur qui monte, qui va me ravager ......il caresse mon bouton.....ne manquait plus que ça !!!!
Il me demande si j apprécie.....je ne peux que gémir.....ça pince, ça tire, ça aspire mais c est .....divin......
Il me laisse quelques minutes pour savourer, mais je finis par montrer qu il va être temps......
Il m annonce alors que je vais devoir remercier son complice , et je sens sur mes lèvres, qqch de tiède.....je n ai qu à ouvrir la bouche pour recevoir un membre bien dur qui va me labourer la bouche pendant que Mon Maître s occupe enfin de ma chatte, me défonçant tout en me torturant le clito......je ne me contrôle plus, je lâche prise et j explose autour de lui dans un gémissement à n en plus finir ......ils changent de place, son complice allant me baiser et se vider sur mon cul pdt que Lui vient se répandre dans ma bouche .......nous restons ainsi tous les 3 qqs secondes à reprendre notre souffle, puis on me libère de mon pilori, on me redresse et je reste là, tjrs les yeux bandés, je titube un peu, pdt que son acolyte remballe ses affaires dans une camionnette qui était garée et s en va....je ne saurai pas à quoi il ressemblait .......Mon Maître m enleve enfin le bandeau, je vois ses yeux qui pétillent, son petit sourire en coin, je pose ma tête sur son épaule qqs secondes, il me soutient de ses bras, je redescends doucement ......il me raccompagne à la voiture, retourne chercher ses affaires qu il met dans le coffre et nous repartons ....
Je suis épuisée.....mais comblée
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Quand j’ai dit à mon copain ce que m’avait fait le type de ma belle-mère, qu’il m’avait enculée dans la salle de bain, j’ai cru qu’il allait devenir fou. Le type, comme d’habitude, était au salon avec ma belle-mère. Ils étaient sur le canapé sous la couverture en train de baiser. On les entendait, surtout ma belle-mère qui couinait en essayant de se retenir pour faire le moins de bruit possible. Mais on les entendait.
J’ai dû appuyer de toutes mes forces avec mes mains sur la bouche mon copain pour l’empêcher de hurler. Ensuite, je l’ai bâillonné à coups de baisers et je lui ai fourré ma langue dans la bouche. Mais je me suis aperçue rapidement qu’il était très excité et il m’a sautée comme jamais. Je me demandais ce qui avait produit cet effet chez lui. Peut-être que lui aussi est un pervers, peut-être que l’idée que je m’étais fait enculer l’excitait à mort. Quel chien, quand j’y pense.
C’est là qu’il y a une idée qui m’est venue. Quand il m’a bien fait jouir et qu’il s’est calmé, je lui ai dit qu’on pourrait peut-être se venger du type. Comment, il m’a demandé, avec une voix qui semblait intéressée dans la nuit. Parfois, quand le type vient, il reste à dormir sur le canapé, pendant que ma belle-mère est déjà partie au boulot. La prochaine fois, ça serait peut-être l’occasion de lui donner une bonne leçon. Et de s’amuser un peu à ses dépends.
On a vaguement préparé notre coup sans trop savoir exactement comment on allait s’y prendre. Et ça n’a pas raté, quelques jours plus tard ma belle-mère est partie et quand je suis allée guetter au salon, le type était encore là à dormir sur le canapé, affalé. Apparemment, il était nu sous la couverture. J’avais déjà remarqué qu’il dormait d’une drôle de façon, sur le ventre avec un bras sous la tête et l’autre qui pendait dans le vide.
Avec mon copain, on a hésité un moment. On avait prévu des menottes. Mon copain s’est approché du type et il a réussi à lui attraper les bras sans le réveiller. On l’a menotté au pied de la table qui était juste à sa tête. Il dormait toujours. Moi, j’avais qu’une envie, c’était de l’enculer. Mais on avait rien pour ça. On était là debout devant le canapé comme des patates à pas savoir quoi faire. C’est là que j’ai encore eu une idée. Je suis trop géniale! Je suis allée chercher le balai. J’ai fait signe à mon copain que j’allais l’enfoncer dans le cul du type. Il a compris. Il a écarté les fesses pour bien dégager le trou. Et moi j’ai plaqué le bout du manche à cet endroit. J’avais trop envie de lui faire mal à ce salaud. J’étais décidée à le défoncer à sec. J’ai forcé dans son cul, c’était vraiment pas facile de rentrer là-dedans. C’est là que le type s’est réveillé. Il a compris ce qu’on était en train de lui faire. Il a essayé de se débattre et de crier. Mon copain s’est assis sur lui à cheval. Il s’est penché, il a ramassé les chaussettes qui traînaient au pied du canapé et il lui a enfoncées dans la bouche pour le faire taire et moi pendant ce temps, je lui rentrais le manche à balai dans le cul, je lui ai défoncé son trou, je l’ai enculé bien à fond. C’était trop bon de faire ça. Ça me faisait mouiller grave comme c’était pas permis. Tout en maintenant le balai dans le cul de l’autre, je ne suis approchée de mon copain et je lui ai demandé de m’enfoncer deux doigts dans la chatte tellement j’étais trempée. C’est ce qu’il a fait. Et aussitôt j’ai joui, j’ai même crié tellement c’était bon.
L’autre, il essayait de se dégager, mais il ne pouvait rien faire. Il nous appartenait. Mon copain a ressorti le manche à balai de son cul et, avec, il lui a cravaché les fesses comme une brute. Et l’autre, même avec les chaussettes dans la bouche, on l’entendait crier. Il se tordait sous les coups. J’ai dû arrêter mon copain, j’ai cru qu’il lui allait lui détruire le cul. Mon copain a fini par jeter le manche à balai et on est vite repartis dans la chambre. On s’est enfermés à clé.
Peut-être qu’on a manqué d’imagination sur ce coup-là. On s’est recouchés. La queue de mon copain était baveuse et moi j’avais du jus plein les cuisses.
Le type a fini par se dégager du pied de la table et, à un moment, on l’a entendu partir.
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Quel malheur voulaient-elles fuir ? Elles ne cherchaient pas le plaisir, elles voulaient fuir un tourment. Le plaisir franchement, c'était bien. Durant huit ou dix jours, elles ressuscitèrent alors cet amour. Un soir sur deux ou sur trois, la jeune femme disparaissait. Son amante ne lui posa pas de question. Elle était douce-amère, plaisante et un peu ingrate. Les sentiments dont on parle n'ont jamais l'épaisseur qu'ils avaient dans le silence. Et le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractations du souvenir. Ce bonheur d'autrefois n'est-il pas chargé déjà de l'amour qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il pressent ? Pour ne mentir jamais, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, tous les desseins du cœur, ses souvenirs étouffés, tout ce qu'il attend sans le dire brisent déjà cette simplicité impossible. Laissons donc aux mots leur part inévitable d'imposture et d'ambiguÏté. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était heureuse de lui avoir fait plaisir.
Un grand soleil l'innonda. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres. Tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes.
L'amour le plus banal et le plus médiocre est un peu plus compliqué que la physique la plus ardue. C'est qu'il relève d'un autre ordre où les corps et l'esprit dansent les plus étranges ballets et dont la nécessité est toute faite d'imprévu. Qui pourrait deviner dans le premier sourire et dans les premiers mots adressés par une femme à une autre femme ce qu'elle sera ensuite pour elle ? Il sembla à Charlotte que Juliette l'acceuillait sans défaveur. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Les berges aveuglantes de la Seine en étaient toutes éclaboussées et, un instant, à Paris, elle se dit qu'elle aimait Juliette et qu'elle allait se jeter dans ses bras et que le monde serait merveilleux pour toujours.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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D. Rétrospection et introspection
Jean monte dans sa voiture et se maudit d’avoir mis un pantalon serré mais, il n’avait pas prévu de se retrouver avec une cage de chasteté. Il maudit aussi la ceinture de sécurité qui ne fait qu’accroitre la sensation de douleur sur ses tétons torturés.
En route il se souvient qu’il n’y a rien à manger chez lui. Il se serait bien arrêté à la superette qui est ouverte le dimanche mais il ne se voit pas arpenter les rayons avec son sexe encagé et serré dans son jean, donc il opte pour le drive du fastfood, surtout qu’à chaque mouvement de bras ses tétons le rappellent à son bon souvenir.
Il se gare dans le parking souterrain de sa résidence et met le sac du fastfood afin de cacher la bosse qui pourrait faire croire qu’il a une érection. Une fois arrivé chez lui il se hâte d’enlever son pantalon, son boxer et sa chemise, bref, hormis les chaussettes, il se retrouve dans la même tenue que ce matin chez Sabine et Martin.
Il va prendre une bière dans le réfrigérateur, met de la musique, prend son ordinateur portable et s’assied sur le canapé.
Puis Jean se parle tout haut à lui-même. « Le BDSM j’en avais entendu parler bien évidemment, mais pour moi c’était une déviance, une pratique anormale.
Si j’avais su à l’avance ce que Sabine avait prévu je n’aurais peut-être pas répondu - Oui - à la proposition de jeu de rôle. Mais elle a bien joué. Elle m’a posé des questions des plus banales aux plus intimes, m’a tiré les vers du nez, sondé et profité de ma curiosité naturelle pour m’amener à faire ce qu’elle voulait. Bien, maintenant je vais chercher des témoignages sur Internet ».
Il est impressionné par la quantité de sites et de blogs qui traitent de ce sujet.
Il commence par regarder les blogs de soumis qui décrivent leurs expériences et constate qu’il y a une grande diversité de pratiques avec autant de ressentis.
Il comprend qu’il n’a eu qu’un échantillon de ce qu’il est possible. Il fait d’abord un tri en fonction de ce qu’il a vécu, et à la lecture des témoignages, lui, qui pensait avoir surmonté quelque chose d’incroyable, avait seulement gravi une petite colline alors que d’autres sont déjà en train d’affronter le versant nord d’une haute montagne, ce qui donne un sacré coup dans l’aile de son égo. Il constate aussi que ces soumis ou soumises s’enorgueillissent de donner satisfaction à leur Maîtresse ou Maître et que ce qu’ils endurent leur donne le plaisir du devoir accompli.
Il s’allonge sur le canapé en prenant soin de soulever la cage et donc ses testicules afin de ne pas tout coincer entre ses cuisses, regarde le plafond, passe en revue chaque situation vécue entre samedi après-midi et dimanche midi, puis fait le point.
- Qu’est-ce que je n’ai pas aimé ? Au départ je dirais tout, mais rétrospectivement rien ne m’a foncièrement déplu.
- Qu’est-ce qui m’a gêné ? Le plug qui devient difficilement supportable au bout d’un moment. La cage, mais elle est toujours là et il va falloir s’y faire. La nudité alors que tout le monde est habillé, même si Martin était déguisé en soubrette. Il sourit en y repensant. Mais le manque d’habitude doit être la cause de cette gêne.
- Qu’est-ce qui m’a fait mal ? La torture des tétons. Il n’ose même plus les toucher mais il croit que le lendemain cette ultra sensibilité sera partie.
- Qu’est-ce qui m’a laissé indifférent ? Le collier et la laisse je ne vois pas l’intérêt, du moins pour moi.
- Qu’est-ce qui m’a plu ? Tout le reste avec une mention spéciale pour le bondage et le poids au sexe.
Il sait que Sabine l’a ménagé pour cette première et se demande ce que sera la suite, car il y aura obligatoirement une suite puisqu’elle va devoir lui enlever cette cage de chasteté.
Tout à coup lui vient un doute. Je suis en train de penser uniquement à moi, mais si elle n’est pas fière de moi peut-être va-t-elle m’enlever la cage et me dire adieu. J’appellerai Martin, je pense qu’il pourra me renseigner, c’est surement pour ça qu’il m’a laissé son numéro de téléphone.
Il se met à rire du fait qu’il a envie de continuer et même pourquoi pas passer à un niveau supérieur.
Mais pour l’instant il va essayer de penser à autre chose, il éteint son ordinateur, allume la télé, va chercher son repas et commence à marcher de façon naturelle en oubliant pratiquement la cage de chasteté.
Malgré la qualité des programmes diffusés le dimanche après-midi – sourire ironique de l’auteur – il ne peut pas s’empêcher de penser et de s’interroger. Il rallume son ordinateur et fait une nouvelle recherche pour essayer de savoir ce qu’il se passe du côté des dominatrices, il est surpris de constater que lorsqu’elles parlent de soumis elles les appellent les clients et se prévalent du titre de professionnelles. Il ne doute pas qu’elles soient compétentes, mais qu’elle est la part de plaisir, de passion par rapport à l’appât du gain ?
Il se dit que la motivation de Sabine n’est pas financière, car elle et Martin vivent plus qu’aisément et ce sont eux qui sont venus le chercher et ce n’est sûrement pas pour lui demander de passer à la caisse.
Par acquis de conscience il regarde si la société de Martin serait en difficulté apparemment ce n’est pas le cas.
Je n’en saurai pas plus aujourd’hui se dit-il.
Il prend une douche et se couche en prenant soin de se mettre en chien de fusil afin que la couette ne touche pas sa poitrine toujours aussi sensible.
Le lendemain matin le réveil sonne, Jean l’arrête et se lève. C’est un lundi matin comme les autres. Comme les autres ? Non, pas vraiment. Il touche sa poitrine et, même si ce n’est plus une douleur assez vive ses tétons sont encore sensibles et il y a ce truc métallique dans son entre-jambe. Pour s’habiller il choisit une chemise ample qui ne colle pas à la peau, puis un caleçon et un pantalon de ville qui donnera plus de liberté à son sexe encagé.
Malgré tout, que ce soit en voiture, au travail ou au restaurant où il prend ses repas du midi avec ses collègues, chaque mouvement lui rappelle ce week-end de folie. Il est là physiquement mais son esprit est ailleurs, ses collègues et même le patron du restaurant ne cessent pas de lui dire de se réveiller.
Pour rire le restaurateur lui dit « Le plat du jour, c’est oreilles de lapin farcies ! Ça te convient ? » Jean répond « Hein ? Oui c’est parfait ! » ce qui déclenche l’hilarité de l’assistance et un « Allo la lune ! Ici la terre ! ».
N’en déplaise à Mirabeau Il n’est pas dans « L’empire de la lune » mais encore dans « L’emprise de Sabine » lorsque privé de vue il a senti ses seins appuyés sur son dos, ses bras l’entourer, ses doigts lui martyriser les tétons et son souffle dans le cou. Il regrette d’avoir mis cette chemise ample qui le prive d’un souvenir sensible sauf à passer les paumes de ses mains sur sa poitrine pour frissonner de plaisir, un plaisir qui a pris la place de la douleur éphémère occasionnée par les doigts qui pincent, tournent et tirent, de celle que, dorénavant, il appelle Maîtresse.
Par-contre la cage fait bien ressentir sa présence, le gêne parfois dans ses mouvements, lui rappelle que son sexe ne lui appartient plus, qu’il est la propriété de sa Maîtresse, et ce n’est pas fait pour lui déplaire.
Le reste de la journée il essaye de se concentrer sur son travail mais il n’y arrive pas et prend du retard sur son programme.
Le mardi il s’attache à rattraper le retard pris la veille. Il a de nouveau les pieds sur terre, surtout que ses tétons ont perdu beaucoup de sensibilité et qu’il commence à s’habituer au port de la cage. Le soir en rentrant chez lui il se rend compte qu’il n’a toujours pas appelé Martin et se promet de le faire le lendemain.
Le mercredi midi, au lieu d’aller manger avec ses collègues, prétextant qu’il avait des courses à faire.
Il va dans un bar quelques rues plus loin, commande un sandwich et une bière puis appelle Martin.
Martin – « Allo ! »
Jean – « Bonjour Martin, c’est Jean ! »
Martin – « Attend une seconde ! » il parle à quelqu’un puis « Bonjour Jean, comment ça va ? »
Jean – « Ça va merci, j’appelle comme promis ! »
Martin – « Oui, je voulais savoir ton ressenti sur ce week-end dernier ! »
Jean – « Sincèrement, je suis content d’avoir fait cette expérience dans un univers que je ne connaissais pas, mais je suis aussi très gêné parce que Sabine c’est ta femme ! »
Martin – « Ah, ah ! Excuse-moi si je rigole, je te rassure, je ne me moque pas de toi, bien au contraire. Il ne faut pas être gêné, tout est fait d’un commun accord entre Sabine et moi. Comme elle te l’a expliqué le premier soir où on t’a fait venir chez nous, c’est moi qui ai été à l’origine de notre relation BDSM. Elle a accepté mais les sentiments que l’on a l’un pour l’autre font qu’à un moment donné on bloque, on n’arrive pas à évoluer et on a tendance à retomber dans une relation vanille. On va dans des réunions où on se retrouve entre adeptes mais, pour diverses raisons, cela ne nous apporte pas grand-chose si ce n’est le plaisir de se retrouver entre amis. Donc on a décidé d’intégrer une tierce personne dans notre intimité BDSM et, par hasard, nous avons eu la chance de te rencontrer. Tu as dû être étonné par les questions de Sabine mais ce sont tes réponses qui nous ont conforter que tu étais le bon choix et ce qui a suivi nous l’a prouvé. Nous te considérons comme un ami et j’espère que c’est partagé ! »
Jean – « Oui, mais je ne sais pas où tout cela me mène. J’ai l’impression de me prendre un orage sur la tête alors qu’il n’y a aucun nuage dans le ciel. Et j’avoue que j’ai peur de te trahir en tombant vraiment amoureux de Sabine ! »
Martin – « Pour répondre à ta première remarque je te dirai que je comprends tes doutes et que le choix de continuer ou pas t’appartient. Si tu décides de continuer et d’évoluer en même temps que nous cela nous fera vraiment plaisir et si tu décides d’arrêter, je te rassure, nous n’allons pas te retenir de force, nous n’allons pas te séquestrer. Par contre j’espère que nous resterons amis. En ce qui concerne le risque que tu tombes amoureux de Sabine, nous l’avons envisagé. Sabine a un fort pouvoir de séduction, je suis bien placé pour le savoir, et le risque est le même que celui encouru par les nombreux couples échangistes. Je crois savoir que Sabine a des sentiments pour toi, mais, ce sont des sentiments d’amitié profonde qui font qu’une grande complicité peut se former, pas de l’amour au sens littéral du terme. À toi de ne pas confondre fascination et amour. Tu comprends ? »
Jean – « Je comprends. Il faut que je retourne au travail. Au revoir Martin !
Martin – « À bientôt Jean ! »
Jean commence à y voir plus clair, ses doutes s’estompent et sa décision est prise. Les propos de Martin l’ont revigoré et donné envie de continuer. Maintenant il va attendre impatiemment que Maîtresse Sabine le contacte et lui donne ses ordres. Il sourit, finalement cette situation met du piment dans sa vie qui était monotone et, compte tenu des innombrables possibilités qu’offre la relation BDSM il n’est pas près de s’ennuyer en attendant de retrouver la femme idéale.
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Mon esprit n'a jamais eu des schémas de pensée très droits, ils sont tout au minimum dotés de quelques courbes.
Mon goût pour la soumission physique a d'après mes propres conclusions, un revers de médaille.
Elle n'est ni parfaite, ni absolue, un mélange exquis de détails et de sous-entendus.
Elle cherche à s'abandonner au contrôle et pourtant voudrait le garder, un mélodrame intérieur qui perturbe l'entourage aussi bien que son auteur.
Il aurait d'après lui, le privilège de notre relation, un homme d'apparence fétiche, aussi bien dans son corps que son esprit.
Une âme fébrile et dépendante qui me laisserait selon lui, lui donner des ordres, de simples demandes auxquelles il répondrait en chanceux.
Pourtant il en serait incapable, incapable de dire "je veux" et de m'y contraindre.
Son âme construirait des ponts entre mon corps et ses mots, un marionnettiste qui contrôlerait la marionnette sans en avoir conscience.
Ce serait trop tard, mon esprit se ferait attendrir et son corps recevrait prisonnier, le mien.
Il serait d'une douceur presque innocente au lit, me regardant comme sien, en manque de confiance, il ferait tout pour plaire, un cœur en souffrance qui a besoin d'être aimé.
Seulement un simple regard de sa part et j'aurais ce besoin protecteur.
Sachant ses pensées, je ne lui mentirais pas, la vérité est ma devise, je me soumettrai alors à lui, lui disant parfois, qu'il devrait s'autoriser à explorer ses désirs.
Il aurait l'impression d'être tout chanceux devant moi, une souris devant la grâce du dragon, je verrai dans ses yeux tous ces désirs refoulés qui ne demandent qu'à sortir et exploser.
Soumis à son corps il saurait désormais que mon mental lui était favorable à l'épanouissement, il serait une force de caractère exposée par son partenaire.
Un toutou docile, un bichon frisé à mes pieds, un peureux, en apprentissage pour s'affirmer.
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Le club, dissimulé derrière une porte anonyme d’un quartier industriel, s’ouvre devant toi comme une cathédrale d’ombre et de métal. Le plafond est noyé dans une brume parfumée, lourde de cuir, de sueur, d’excitation rentrée. Les murs sont couverts de chaînes, de crochets, d’anneaux. Et au centre trône l’espace de jeu principal : croix, bancs de fessée, potence, cage. Rien n’est laissé au hasard. Chaque chose est à sa place. Comme toi.
Tu entres.
Tu sens sa présence avant même de le voir. Le Maître. Noir jusqu’à la peau. Vêtu sur mesure. Gants en cuir mat. Il ne parle pas encore. Il te regarde. Il vous regarde.
Tu es à genoux. L’autre aussi. L’autre, celle que tu connais, que tu désires autant que tu envies. La brune, tatouée, musclée, un regard qui défie autant qu’il supplie. Vous êtes à ses pieds. Colliers au cou. Corps gainés de latex et d’appréhension. Il ne vous touche pas encore. Il vous installe. Il vous expose.
Tu es contre la croix. Fixée, écartelée. Tu sens la tension dans tes bras, dans tes cuisses, dans ton ventre. Ta respiration s’accélère. Il prend son temps. Chaque sangle resserrée est une caresse sévère.
La brune est attachée au banc. Les fesses offertes, les poignets étendus, la cambrure forcée. Vulnérable. Présentée.
Il sort le sac. L’arsenal. Tu l’as vu cent fois, mais à chaque fois, c’est comme la première. Tu frissonnes.
Il commence par elle.
Le martinet siffle. Puis frappe. Les lanières marquent. Tu entends ses gémissements, ses râles. Tu vois les stries rouges apparaître sur sa peau. Et tu sais : bientôt, ce sera toi.
Il te rejoint. Le flogger est lourd. Large. Il frappe ton dos, tes hanches. Ton souffle se coupe, ton corps ondule. Puis viennent les pointes métalliques du rouleau, qui explorent ta peau, mordent chaque nerf, chaque frisson. Il descend entre tes cuisses. Effleure, provoque. Tu cries, sans son.
Et vous vous regardez. Toi et elle. Complices. Rivales. Soumises.
La cire vient. Rouge. Brûlante. Elle coule sur ton ventre, tes seins, l’intérieur de tes cuisses. Tu gémis. Tu t’enfonces plus loin dans la sensation. Tu cherches la douleur. Elle t’accueille.
Puis les pinces. Tu les sens, sur tes lèvres, ta vulve écartée. Il les place lentement, méthodiquement. Tu retiens ton souffle. Tes yeux s’emplissent de larmes. Ce n’est pas la douleur. C’est le fait d’être vue. Exposée. Utilisée.
Et alors il ordonne.
La brune est détachée. Elle se place entre tes jambes. Tu croises son regard juste avant qu’elle te lèche. Langue douce, lente, précise. Tu t’ouvres. Tu fonds. Tu cries. Il t’observe. Il vous orchestre. Il vous pénètre, l’une d’un plug, l’autre d’un gode. Il vous guide. Il vous transforme en instruments. Et toi, tu joues. Tu gémis. Tu obéis.
Tu n’es plus toi. Tu es sienne.
Il vous attache, vous dirige, vous donne l’autre à goûter. Tes lèvres goûtent sa sueur, sa mouille, sa voix. Tu sens sa langue sur toi, en toi. Tout se mélange. Vous êtes fusionnelles. Il vous déshumanise sans brutalité. Et c’est ce que tu veux.
Puis il vous isole. Tu es dans la cage, sur le dos. Vibrateurs en toi. Juste assez pour te rappeler ce qui t’attend. Juste assez pour te frustrer.
Elle est au-dessus de toi. Penchée, offerte, baisée. Il la prend. Fort. Tu l’entends crier. Tu veux crier aussi. Il joue avec vous comme avec des marionnettes. La télécommande vibre, puis s’arrête. Il t’amène au bord, puis te refuse.
— Non.
Un mot. Et tu suffoques.
Il vous attache dos à dos. Tes seins contre les siens. Tes cuisses frôlant les siennes. Tu respires son odeur, son souffle. L’huile coule sur vos corps noués. Le rouleau repart. Chaque frisson est partagé. Chaque pic est une vague commune.
Et puis, il parle :
— Tu ne jouiras que quand je le déciderai. Pas avant.
Tu acquiesces. Humiliée. Mais exaltée.
Il vous insère le gode double. Une extrémité en toi. L’autre en elle. Il vous fait bouger. Lenteur calculée. Va-et-vient synchronisé. Vos hanches se cherchent, se cognent. Tu gémis avec elle. Tu la sens, en toi, par lui.
Puis il se dévoile. Déboutonne sa chemise. Se fait chair. Et te réclame.
— À genoux. Mains derrière le dos. Langue prête.
Tu t’exécutes. Elle aussi. Vos épaules se touchent. Vos souffles s’entrelacent. Vous le goûtez ensemble. Langues croisées. Salive offerte. Il vous alterne. Vous prend. Vous envahit.
Puis il t’allonge. Il te pénètre. D’un coup. Fort. Brutal. Ta voix se brise dans sa bouche. Tu te sens souillée. Tu te sens à ta place.
Elle prend la suite. Tu l’embrasses pendant qu’il la prend. Tes doigts la soutiennent. Tes lèvres la tiennent. Tu la lèches pendant qu’il la dévore. Elle te tremble dans la bouche.
Il se retire. Se branle au-dessus de vous. Vous embrassez. Vous l’accueillez.
Il jouit sur vous. Sur vos langues, vos joues, vos seins. Et tu le lèches. Tu lèches tout. Tu lèches elle.
Et puis il s’accroupit.
— Tu es belle. Mais sale. Regarde-toi.
Il te prend le menton. T’oblige à regarder dans le miroir. Tu vois : ton visage marqué, tes yeux brillants, ta peau couverte de cire, de sperme, de sueur. Tu détournes le regard. Il t’oblige à revenir.
— Regarde. Regarde ce que tu es.
Et tu vois. Tu vois tout. Et tu acceptes.
Puis il ordonne :
— Rampe. Nettoie la dalle.
Tu rampes. Elle aussi. Coudes, genoux, seins ballants. Tu lèches le sol. Tu goûtes l’acte. Tu bois la scène. Tu t’humilies. Et tu t’en nourris.
Il vous regarde. Toi. Elle. Il ne sourit pas. Il n’en a jamais besoin.
Puis il parle. Une seule phrase.
— Le jeu continue. Mais ailleurs.
Il vous fait enfiler de longs manteaux sombres, vous attache l’une à l’autre par un anneau unique au col, puis vous conduit jusqu’à une voiture noire, silencieuse comme lui. Vous n’osez rien dire. Ce n’est pas du silence, c’est de la dévotion.
Arrivé dans l’appartement. Pas un mot ne filtre dans l’ascenseur. Quand les portes s’ouvrent, tu sens que le lieu respire déjà selon ses lois. Ici, tout lui appartient. Et toi, tu n’es qu’une variable, une créature temporaire entre ses mains.
Mais tu ne t’attendais pas à la voir.
Elle est là.
Assise sur le dossier du canapé, jambes croisées, regard froid. Une femme. La peau pâle, presque irréelle. Un chignon parfait. Des talons trop hauts pour marcher, mais parfaits pour piétiner. Elle te regarde comme on jauge une pièce rapportée.
Il la salue d’un simple hochement de tête.
Elle, c’est La Veilleuse. Ce n’est pas un titre, c’est une fonction. Elle ne commande pas. Elle observe, vérifie, renforce. Ce qu’il commence, elle le termine.
Tu frissonnes.
Il t’arrache ton manteau. Tu frissonnes à nouveau. Non de froid. De contraste. De cette lumière trop blanche dans l’appartement, qui ne te laisse plus d’ombre.
Elle se lève.
— Elle est jolie, dit-elle, sans même te parler directement.
Tu baisses les yeux. Tu sens la brune à côté de toi qui se tend, comme si elle sentait l’équilibre du pouvoir glisser ailleurs.
Il claque des doigts. Vous tombez à genoux.
— C’est ici que commence la vraie séance, murmure-t-il.
Elle fait le tour de vous. Ses talons claquent sur le parquet. Tu sens son regard te traverser. Elle n’est pas sadique. Elle est pire. Elle est clinique.
— Laisse-moi cette fois-ci, dit-elle au Maître.
Il hoche la tête.
Et tu comprends : il lui cède. Volontairement. Comme une offrande.
Elle te fait lever. Lentement. T’observe dans la lumière crue de la cuisine blanche. Te tourne. T’étudie. Elle ne pose pas les mains. Pas encore. Son pouvoir est dans le contrôle absolu du tempo.
Puis elle te murmure, glaciale :
— Ce que tu as connu là-bas n’était qu’un préambule. Ici, il n’y a pas de spectacle. Il n’y a que la vérité. Et elle est nue.
Elle claque des doigts. Le Maître te saisit par les hanches et t’immobilise contre la table. Tu ne sais plus lequel des deux est en train d’agir, de guider. Ils se répondent sans parler. Toi, tu n’es plus qu’un corps traversé par leur volonté.
La brune est couchée sur le sol, forcée à regarder. Elle se tord, halète, frustrée de ne plus être la préférée, mais incapable de détourner les yeux.
La Veilleuse s’approche alors d’elle, s’accroupit et lui murmure :
— Regarde bien. Elle prend ta place. Parce qu’elle sait mieux se taire.
Et toi, tu ne dis rien.
Quand ils t’emmènent dans la chambre, les murs sont nus. Le lit n’est qu’un matelas cloué au sol. Deux miroirs en face. Une caméra. Aucun objet superflu.
Tu es étendue. La Veilleuse installe la brune sur une chaise, jambes attachées, mains immobilisées derrière son dos, un bâillon entre les lèvres. Elle sera témoin. Rien de plus.
Puis elle revient vers toi, et te dit :
— Nous allons te faire traverser. Pas jouir. Traverser.
Et tu comprends, à la peur dans ton ventre, que cette nuit ne sera pas faite de cris. Mais de lenteur. De retenue. D’obéissance absolue.
Et c’est pire. C’est ce que tu redoutais.
La Veilleuse s’approche de toi. Lentement. Pas pour séduire. Pas pour blesser. Pour confronter.
— Tu crois savoir ce qu’est l’abandon ? dit-elle en te regardant de haut.
Elle te fixe pendant qu’elle ôte ses gants. Elle grimpe sur le matelas, s’assoit à califourchon sur ton ventre, et commence à parler tout bas, dans ton oreille. Pas pour t’exciter. Pour t’ouvrir de l’intérieur.
— L’autre… (elle désigne la Brune, ligotée sur la chaise, bâillonnée) …elle crie pour qu’on la voie. Toi, tu es pire : tu te laisses faire pour qu’on t’aime.
Elle te gifle.
Pas fort. Juste assez pour ancrer sa phrase. Tu frissonnes.
— Regarde-moi quand je parle, petite pute de velours.
Tu obéis.
Derrière elle, le Maître se déshabille. Tranquillement. Il prépare les instruments. Un vibromasseur long et fin, deux cordes douces, une huile foncée. Il ne se presse pas. Il installe le cadre, pendant qu’elle brise les certitudes.
Et puis ça commence.
Elle descend lentement. Sa langue ne lèche pas, elle sonde. Elle ne te prend pas, elle te pèse. Tu veux gémir. Elle glisse un doigt entre tes lèvres, juste pour t’arrêter.
— Pas un son. C’est moi qui dicte ton plaisir, pas ton corps.
Le Maître entre en scène.
Il ne la regarde pas. Il te regarde, toi. Il t’ouvre. T’insère lentement le vibromasseur. Il ne vibre pas encore. Il est là, comme une menace passive. Puis il noue les cordes autour de ta poitrine. Lentement. Chaque nœud isole un frisson, une peur, une envie. Il les cartographie.
Et la Brune, ligotée, ne peut que regarder.
Elle suffoque. Tu vois ses cuisses se crisper. Elle veut participer, mais elle est condamnée à être spectatrice de ton élection. Et elle comprend, en te voyant jouir de la lenteur, que ce soir, c’est toi l’autel.
La Veilleuse te mord le clitoris. Un choc. Bref. Cruel. Puis elle souffle doucement, comme pour panser ce qu’elle vient d’ouvrir.
Le Maître appuie sur la télécommande.
Le vibro s’active.
Mais à peine.
Tu veux plus. Tu t’arc-boutes. Il te tient les hanches. Il murmure :
— Non. Pas encore.
Il te pénètre avec ses doigts. Lents. Précis. Et te regarde fondre. La Veilleuse appuie sur ton ventre, te bloque les reins. Tu es à leur merci, empalée entre eux deux. Tu te tends. Tu cries.
Il arrête.
Tu halètes. Tu t’effondres.
Mais la Veilleuse te gifle à nouveau.
— Ce n’est pas fini.
Elle se lève. Va vers la Brune. Lui ôte le bâillon. Lui glisse deux doigts dans la bouche.
— Lèche. Prépare.
Puis elle revient vers toi. Essuie ses doigts brillants sur ta poitrine. Marque ton torse. Puis, lentement, monte sur toi. Elle t’utilise comme support. Pas comme amante. Elle te chevauche sans te regarder. C’est lui qu’elle fixe.
Et pendant qu’elle jouit en silence, lui, le Maître, te pénètre avec lenteur. Tu sens son sexe, lourd, vibrant, s’enfoncer dans un corps qui n’est plus à toi.
Tu es leur lit.
Tu es leur offrande.
Tu sens la Brune pleurer en silence, ligotée, excédée de désir.
Mais tu ne penses qu’à lui.
Et il te prend jusqu’au bout. Jusqu’à ce que tu ne cries plus. Jusqu’à ce que tu n’aies plus de voix. Juste des larmes. Et quand il jouit, il ne dit rien. Il te serre fort, t’ancre contre lui. Comme si, malgré tout, tu avais mérité quelque chose.
Et c’est là que commence l’aftercare.
Pas un mot.
La Veilleuse te couvre d’un plaid épais. S’assoit à côté de toi, et te caresse les cheveux. Doucement. Sans autorité. Elle te dit :
— Tu as bien traversé.
La Brune est libérée. Elle se glisse contre toi. Se love. Elle ne parle pas. Elle pleure doucement. Tu l’enlaces.
Et le Maître, lui, Il ne parle toujours pas.
Il panse en silence ce qu’il a ouvert.
Tu bois. Tu respires.
Vous trois, étendues comme les restes d’un orage.
Et au-dessus de toi, lui.
Le Maître. Debout. Calme. Satisfait.
— Demain, vous choisirez si vous revenez.
Et toi, dans ton silence réparé, tu sais déjà la réponse.
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Récit réel d’un réveil salé avec Mademoiselle.
desambiguation importante : Mademoiselle est le sobriquet de ma Soumise. J'espère que celui-ci ne prêtera à confusion avec aucun pseudo dss membres de la communauté. Si tel était le cas, je m'en excuse par avance et, à l'avenir, tâcherai de rappeler ce disclaimer en préambule de tout article de ma part pouvant la citer afin d'éviter tout qui pro quo. Merci.
J’avais chaud et me levait pour entrouvrir la fenêtre de notre chambre par cette belle matinée de printemps. Je laissais cependant les volets clos pour conserver le confort de la pénombre. Nous séjournions en province pour un séjour avec beaux-frères, belles-sœurs et leur multitude d’enfants afin de célébrer un événement familial.
Je revins donc m’allonger aux côtés de Mademoiselle, à moitié endormie, me glissai derrière elle, et l’enlaçait tendrement pour qu’elle se love contre moi. Apres un court moment de quiétude simple; les bruits, les pleurs et les cris refirent surface de part et d’autre du gîte où nous sejournions tous. Rassasiés depuis plusieurs jours déjà de tout ce vacarme et de cette promiscuité incongrue, Mademoiselle et moi commencions à ressentir l’envie pressante de moments plus adultes et intimes.
La campagne était pourtant si prometteuse avec tous ses petits recoins à l’abri des regards; et nous avions déjà entrevu de nous y réfugier pou un petit instant coquin. Mais, hélas, le carcan de la prison familiale ne s’était jamais desserré depuis plusieurs longues journées de préparatifs et de célébrations diverses. Ainsi, la famille ne nous avait pas laissé d’occasions plus satisfaisantes que de petits BJ/HJ/CIM volés et hygiéniques; afin de rester dignes et discrets.
C’est ainsi que, ce matin la, légèrement agacé, je commençait à la serrer un peu plus fort contre moi; faisant glisser une main sous son T-Shirt pour y pétrir un sein, je glissait l’autre sous les plis de sa culotte pour y écarter largement une fesse en signe de rébellion.
Quelques soupirs plus tard, Mademoiselle commençai à onduler langoureusement, comme j’aime. Elle finit par se rapprocher pour venir frotter son séant contre mon sexe. Je dors toujours nu. Elle jamais. Mademoiselle a froid parfois la nuit et son sommeil s’en voit troublé.
Résigné et quelque peu dépité, je savais que je n’allais retirer de tout cela que plus de frustration. Mais le moment restait agréable. Je la sentit cependant se cambrer plus loin et plus pour me tenter.
Malicieuse et espiègle, Mademoiselle aimait particulièrement m’aguicher quand la situation rendait la chose impossible. Elle prenait un malin plaisir à ce que je la désire quand elle ne pouvait pas être touchée. Mais surtout, elle savait que me frustrer était le meilleur moyen de recevoir la promesse d’une punition bien sèche et méritée des que l’occasion se présenterai. Elle jouissait donc avec délice de ce privilège singulier de m’exciter des qu’elle le pouvait.
Mais ce matin j’avais très chaud et j’étais mauvais. J’étais pris de cette sorte de fièvre qui monte par bouffées et laisse mes pulsions s’échapper quand je n’ai plus envie de jouer. Je respirait fort, submergé par les vilaines petites idées qui se bousculaient dans ma tête.
Ainsi je commença à pétrir plus fort, et avec moins de douceur, ce joli téton qui pointait désormais entre mes doigts et fit glisser sa culotte le long de ses cuisses d’un geste franc afin de venir lover mon gland désormais gonflé entre ses petites fesses joufflues.
Lassé de la laisser se jouer de moi de la sortie, je lui sifflait dans le creux de l’oreille qu’il fallait parfois avoir le courage de ses actes et prendre pleine conscience de leur conséquences.
Nous n’avions absolument rien à disposition pour dissimuler une étreinte. Aucune lingette, aucun mouchoir, aucun tissu. Et encore moins de lube.
Moi qui, de coutume, aime à lécher des scenarii sophistiqués assortis de moultes tenues, apparats et autres accessoires savamemt choisis; ce matin là nous n’avions absolument rien de confortable; et j’en était fort satisfait. J’appréciais la frugalité, l’impraticabilité et l’interdit de la situation tout autant que la proximité improbable de mon gland avec l’orée brûlante du fondement de Mademoiselle.
Nous entendions le vacarme monter et redescendre par vagues derrière la porte de notre chambre, dans un bourdonnement confus. Tout cela aurait peut-être pu suffire à masquer un petit moment coquin mais, en aucun cas, une chevauchée sauvage. Quoiqu’il en fut, le risque d’être surpris restait extrêmement élevé. Les enfants n’ayant aucun égard pour l’intimité des adultes; et les portes, elles, toutes faites pour être ouvertes. C’est bien connu.
Ainsi assaillie, mais tout aussi ravie, Mademoiselle soupirait maintenant langoureusement, me léchait les bras, me mordillait la peau comme un petit animal. A son habitude, elle appréciait l’excitation tout autant que la promesse brisée d’une pénétration trop risquée. Je la laissait donc se détendre en caressant ses cheveux. Conscient que le moment n’était pas venu.
Je me calmais aussi, soupirais dans son cou et lui sussurait de petits mots plus raisonnés dans le creux de l’oreille tout en retirant doucement mon sexe de sa jolie petite raie devenue brûlante et légèrement moite.
Mademoiselle n’en eut cependant cure : elle souleva donc une fesse d’une main furtive pour venir emprisonner à nouveau toute la longueur de ma verge entre les muscles de son séant (Mademoiselle est sportive et et sa croupe est ferme et à l’étreinte puissante). Elle commença alors à serrer plus fort ses belles fesses pour me retenir tout en ondulant lascivement pour me faire perdre mon calme. Comme je le lui avais appris. Et a mes dépends cette fois-ci.
Elle s’appliquait donc - de sa propre initiative - à me démontrer toute sa technique et tout son art du butt job.
Il n’y aurait pu y avoir plus belle invitation.
Ma queue renflée sous la pression
oscillait désormais délicieusement entre douleur, excitation et volutes de plaisir. Mademoiselle se donnait grand peine à jouer de son cul pour bien l’astiquer.
Je me laissait donc servir avec délectation quand, en prise à une irrépressible bouffée lubrique, j’empoignait sa chevelure d’un geste sec et la tirait vers moi pour dicter le rythme de son bassin. Une main fermement ancrée sur sa hanche et l’autre sauvagement agrippée à une touffe de cheveux emmêlés, je tirai fort sur chacune pour donner à Mademoiselle la cadence de ce petit trot qu’elle avait si fièrement sollicité.
J’exultais, mon sexe désormais fier, sale et affreusement dur. Mon gland était devenu agréablement douloureux à force de frottements secs et avait depuis suinté quelques larmes de liquide sous le feu de l’excitation.
Cependant ni le stupre, ni la sueur ne pourraient désormais prévenir la douleur d’une pénétration impromptue. Mademoiselle et moi le savions tous deux et nous en accommodions désormais de bonne grâce.
Mademoiselle continuait à aller et venir pour venir embrasser mon gland des petites nervures de son orifice délicat tout comme elle l’aurait fait avec sa bouche.
Ivre d’excitation, j’assumais désormais un rythme plus soutenu. Moins retenu. Advienne que pourra …
Aux petits soupirs venaient désormais s’ajouter de petits cris imprévus. Je lâchait donc sa hanche pour venir lui masquer la bouche. C’est à cet instant que Mademoiselle décida de desserrer les fesses et m’offrir toute l’étendue de sa cambrure pour forcer mon gland entre les fines rides fines de son anus étroit.
Les cris étouffés par ma main, elle laissait libre cours à sa fougue en me gratifiant de grands coups de croupe qui engloutirent bientôt tout mon sexe turgescent, prêt à la récompenser de cette audace.
Je tirai plus fort sur ses cheveux. C’est un plaisir qu’elle apprécie particulièrement.
Je la laissait claquer sa croupe de plus en plus fort contre mon pubis sans bouger et elle, me servir comme il se doit.
Prenant un malin plaisir à cette envie fièrement assumée, je commençais moi aussi à la besogner de coups de reins secs et puissants. Encaissant âprement ce nouveau rythme, elle commença à haleter et baver entre mes doigts. Je sentais son corps de tendre, entre douleur et plaisir, et m’efforçais de defoncer à sec ce joli petit cul qui m’avait tant manqué!
Se pâmant désormais, Mademoiselle, se retira légèrement pour permettre à ma queue épaisse, devenue visqueuse, de plus amples assaults.
Ne pouvant plus résister de la prendre aussi salement - bien qu’en toute discrétion - je lui signifiait ma satisfaction par un soupir bestial, comblé de la souiller de la sorte.
Fier et satisfait de cette étreinte bestiale, je sentis le plaisir monter en moi et commença à laisser exploser ma queue en elle en de grosses giclées grasses et collantes. Je me tendit encore plusieurs fois afin de profiter de chaque volute de contentement. Enfin, en un dernier coup de reins violent, je propulsai mon chibre au plus profond de ses entrailles, lui comprenant complètement le fessier contre mon pubis en sueur.
Je senti Mademoiselle se tendre, et jouir à son tour pendant un long moment de soupirs étouffés, et de bave de bien-être. Désormais enivrée et complètement déconcertée, elle paraissait autant comblée que surprise d’avoir pris autant de plaisir à se faire prendre de la sorte.
En effet, étant habituée depuis longtemps à me donner son cul moins par envie que par soumission studieuse; cette fois-ci, et à sa grande surprise, elle avait ouvertement joui de me l’avoir offert.
Je finis donc de m’affairer plus lentement a remplir copieusement et sans retenue ce petit rectum qui m’avait si agréablement satisfait. Pour notre plus grand plaisir à tous les deux.
La tension redescendit et mes mains se délièrent de ses cheveux. Nous n’avions toujours aucun moyen de nous nettoyer pour garder la face. Encore moins de traverser la maisonnée discrètement pour aller nous doucher sans se faire prendre. Je pris donc le plus grand soin à laisser chaque goutte de mon foutre couler bien au fond de Mademoiselle avant de glisser délicatement ma queue, agréablement salie et odorante, hors de son petit trou, légèrement plus béant et endolori qu’à l’accoutumée.
Tous deux haletants et en sueur, nous nous détachâmes lentement.
Elle remonta sa culotte et s’allongea sur le ventre en me souriant. Elle releva alors sa croupe pleine vers le ciel en la secouant de petits mouvements façon twerk. Mademoiselle me lança un regard espiègle en disant : “j’espère que tu as bien tout joui dans mon cul. J’ai adoré qu’on jouisse ensemble!” …
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Partie 1
Vous me faites entrer dans votre bureau, fermez la porte et vous retournez derriere votre poste, comme si je n'existais pas.
Je reste là debout à attendre que vous m'invitiez à m'assoir, mais rien. Vous continuez à travailler, pianotant sur les touches de votre clavier qui semble faire un bruit terrifiant dans ce silence pesant. Mais chose incroyable, ce bruit reste ridicule à coté du boumboum du battement de mon cœur. Je me sens de plus en plus gêné, qu'est ce que je fais là?
Dois-je me manifester?
Prendre la fuite?
Ou simplement rester là docilement?
Combien de temps a t il bien pu s’écouler depuis mon entrée dans cette piece?
Je scrute cet environnement essayant de trouver l'heure, mais rien. La pièce est presque vide, un bureau, deux fauteuils, une table basse et un canapé. Des poutres au plafond ou je note des crochets. En plus de la porte d'entrée, il y a une deuxième porte sur le coté et une fenetre qui s'ouvre sur une rue.
Cette attente me rend mal à l'aise...
A suivre
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C. Un petit déjeuner spécial
Ses tétons sont sensibles au frottement du drap, Il a l’impression d’avoir pris un coup de soleil dans le dos et sent quelque chose de gênant entre ses cuisses. Jean se réveille lentement, glisse la main dans son entre-jambe et comprend la cause de cette gêne. Tout en émergeant, il se souvient petit à petit tout ce qu’il a vécu durant la soirée et une bonne partie de la nuit. Il entrouvre les yeux, constate qu’il fait jour, cherche à savoir l’heure mais n’a pas sa montre au poignet. Il se lève avec difficulté à cause des courbatures, cherche ses affaires mais elles sont restées dans la salle à l’étage au-dessus. Il va dans la salle de bain, dans le miroir il se voit nu avec cette cage de chasteté, il se retourne, regarde son dos mais, malgré cette sensation de légère brûlure il ne voit ni rougeur ni marque puis il met ses mains sur sa poitrine et, si à droite c’est sensible mais supportable, par-contre à gauche le touché est un peu douloureux.
Dans le fond du lavabo il y a ce fameux plug qui au bout d’un certain temps avait commencé à être irritant mais qu’il avait pu retirer avec l’autorisation de Sabine. Il le nettoie minutieusement, l’observe attentivement et se dit que, finalement il n’est pas très large comparé à ceux qu’il a vu au salon de l’érotisme.
Après avoir pris une douche il se demande dans quelle tenue il va sortir de la chambre puis il opte pour remettre le slip spécial et une serviette maintenue à la taille par-dessus.
Il sort prudemment de la chambre et monte à l’étage en espérant ne pas se trouver nez à nez avec un membre des employés de maison. Il entre dans le couloir qui mène au donjon, les lumières sont au rouge donc, pas moyen d’aller ailleurs que dans la petite cuisine d’où lui parvient des bruits.
Il s’avance et voit Martin.
Jean – « Bonjour, est-ce que je peux récupérer mes affaires ? »
Martin – « Bonjour Jean. Sabine les a déjà récupérées et elle t’attend au salon pour le petit déjeuner. Vas-y je vous rejoins après ! »
Jean – « Euh… Je vous attends on descend ensemble ! »
Martin – « Non, j’ai encore à faire ici et elle veut te voir seule à seul quelques minutes, elle m’appellera quand je pourrai venir ! Et entre soumis on peut se tutoyer ! »
Jean repart avec toujours la même crainte de croiser quelqu’un, surtout qu’il doit passer par le grand hall au sol en marbre froid. Chemin faisant il pense au « Entre soumis » que Martin lui a dit. Il a fait une expérience, vécu des moments qu’il n’avait jamais vécus, il s’avoue que cela ne lui a pas déplu, c’est même le contraire mais, de là à devenir un des soumis attitré et régulier de Sabine alors qu’elle a déjà son mari. Il ne comprend pas, lui qui aspire à trouver une gentille femme qui effacerait ses déboires conjugaux et la tristesse de ne plus voir ses enfants devenus grands, n’imagine pas vivre une relation D/S sur du long terme.
Mais pour l’instant ce qui lui importe le plus est de ne pas rencontrer quelqu’un qui le verrait dans cette tenue ridicule avant qu’il soit arrivé dans le salon.
Ouf ! Il arrive, personne ne l’a vu, il frappe à la porte et entend Sabine lui dire d’entrer. Il entre et s’apprête à refermer la porte mais elle lui demande de la laisser ouverte. D’être pieds nus sur le marbre froid le fait grelotter, ce qui la fait rire et pour prolonger le supplice de Jean elle lui demande de rester où il est. Elle se tient debout en face de lui vêtue d’un déshabillé blanc, quasiment transparent laissant apparaître ses dessous en dentelle noire. Jean regarde le tapis qui se trouve deux mètres plus loin et continue à trembler de froid.
Sabine – « Tu trembles de peur ? »
Jean – « Non ! »
Sabine – « Tu as déjà oublié à qui tu t’adresses ? »
Jean – « Non Maîtresse ! »
Sabine – « Bien. Il faut me craindre mais pas avoir peur de moi. Approche et enlève-moi cette serviette ! »
Elle lui arrache la serviette des mains et la jette sur un fauteuil.
Sabine – « Enlève aussi le slip et lance-le sur la serviette pour que je puisse faire l’inspection ! »
Il s’exécute et met ses bras le long du corps.
Sabine – « Mains derrière la tête ! Quand je dis inspection tu dois mettre les mains derrière la tête ! »
Elle serre la bouche de Jean entre son pouce et son index et dit « Je vais te donner une planche qui explique la posture que doit prendre la personne soumise en fonction de ce que demande la personne dominante ! » puis elle glisse ses mains sur sa poitrine, d’abord côté gauche puis côté droit.
« Je crois que le téton droit est jaloux de celui de gauche ! » et elle pince, tire et tourne le dit téton.
Elle passe à nouveau la paume de sa main en appuyant un peu et cette fois Jean frémit autant pour l’un que pour l’autre.
Ensuite elle jette son dévolu sur le sexe. Avec le froid il s’était rétracté mais maintenant que Jean est sur le tapis il s’est allongé et commence à être à l’étroit. Sabine le titille, effleure ses testicules, attrape la cage, fait des va-et-vient avec sa main et glisse à l’oreille de Jean « Maintenant je veux que tu bandes ! » Le gland s’écrase sur le bout de la cage et ressemble de plus en plus à un saucisson d’Auvergne ficelé.
Elle se place sur son côté et lui demande de se pencher en avant, elle écarte ses fesses.
« où tu as mis le plug ? »
Jean – « Je l’ai nettoyé et posé sur le rebord du lavabo Maîtresse ! »
Sabine – « C’est bien. Redresse-toi ! »
Elle inspecte son dos et dit « Tu vois j’ai été gentille ! » Jean allait répondre lorsqu’il entend la voix de Vanessa
« effectivement. Avec moi il aurait encore des traces ! »
Depuis combien de temps était-elle là et qu’a-t-elle vu ?
Sabine – « Tu as tout apporté ? »
Vanessa – « Je ne sais pas, c’est ce que Martin m’a donné. Il m’a dit qu’il apportera la veste. J’ai la clé dans la main ! »
Elle pose les vêtements de Jean sur un guéridon et va s’asseoir dans le canapé.
Sabine récupère la clé, envoie un texto à Martin pour qu’il les rejoigne et s’assoie à côté de Vanessa.
« Tourne-toi vers nous et mets tes mains dans le dos. Remonte tes mains. Encore. Voilà c’est bon. Ça c’est la posture d’attente. Baisse la tête. Parfait ! »
Vanessa – « Elle est sympa cette cage. Tu l’as eue où ? »
Sabine – « Chez Nanette ! »
Martin arrive avec un plateau entre les mains, vêtu d’une tenue de soubrette, coiffé d’une perruque aux cheveux longs noirs, maquillé et perché sur des talons hauts qu’il a du mal à maîtriser et manque tomber plusieurs fois.
Sabine – « Tu n’as pas intérêt à renverser le plateau ! » et dit à Vanessa « C’est une première pour lui ! »
Heureusement le plateau sur lequel il y a pain, beurre, confiture et croissants arrive sur la table. Il repart et revient avec un autre plateau sur lequel il y a le café, le lait, l’eau chaude, le sucrier et les tasses – Beaucoup plus périlleux – il y a eu un peu de liquide versé sur le plateau mais sans catastrophe majeure.
Les deux femmes se lèvent et Sabine dit à Jean « Viens à table ! »
Jean est gêné car il est le seul à être nu, même si Martin n’est pas mieux loti avec sa tenue et en plus il doit faire le service. Mais ça n’a pas l’air de lui déplaire et il prend son rôle au sérieux.
Pendant le repas Sabine et Vanessa discutent de la grande réunion kink qui aura lieu dans quinze jours, en essayant de deviner qui sera présent tout en racontant de façon détaillée leurs dernières prestations, s’enthousiasmant à l’avance de revoir certaines personnes et de partager leur savoir-faire.
Tout le monde ayant fini son petit déjeuner, Martin débarrasse les plateaux et s’active à tout ranger en cuisine.
Les deux femmes se lèvent et retournent s’asseoir dans le canapé. Jean est content de rester seul à la table car être oublié diminue son sentiment d’être humilié à cause de sa nudité et de son sexe encagé, surtout devant Vanessa qui a l’air de bien se moquer de lui. Ces dames se chuchotent à l’oreille et éclatent de rire.
Martin revient et Sabine lui demande d’aller chercher deux verres puis elle demande à Jean de venir reprendre sa position d’attente. Martin revient avec les deux verres, Sabine lui dit de les poser sur la table et d’aller se positionner à la droite de Jean qui est de l’autre côté de la table et de prendre la même posture. Sabine et Vanessa se chuchotent encore à l’oreille puis font un signe d’approbation de la tête avec un sourire de connivence.
Sabine à Jean – « Viens devant moi ! » Elle attrape une clé sur la table, déverrouille la cage de chasteté, retire la partie pénienne mais laisse l’anneau. « Va reprendre ta place ! ». « Prenez chacun un verre ! » « Branlez-vous ! ».
Devant l’hésitation des deux hommes « Aller ! On se dépêche. Je n’ai pas que ça à faire et profitez-en car vous ne savez pas dans combien de temps vous pourrez faire cracher votre bite à nouveau ! ».
Jean se dit qu’une fois chez lui il pourra faire ce qu’il veut mais commence tout de même à se branler car, depuis la veille, il n’a pas pu jouir malgré les nombreuses fois où il en a eu envie.
Sabine ajoute « Bien sûr vous éjaculerez dans le verre. On vous donnera une note qui prendra en compte le temps que vous mettrez pour éjaculer et la quantité de sperme dans le verre. Celui qui gagnera aura un bonus ! ».
Une fois que les hommes ont terminé Sabine leur tend des mouchoirs jetables pour qu’ils s’essuient puis les deux amies se mettent à l’écart pour discuter. Elles reviennent s’asseoir en intervertissant leurs places donc, Sabine est en face de Jean et Vanessa en face de Martin.
Sabine – « Nous vous déclarons exæquo. Donc vous avez droit au même bonus. Approchez-vous ! »
Sabine attrape le sexe de jean et récupère la cage tandis que Vanessa attrape le sexe de Martin prend une cage qui se trouve sous le coussin du canapé et chacune enferme le sexe qui se trouve en face d’elle.
Martin se sent humilié de se faire enfermer par cette femme qu’il n’apprécie pas. Jean proteste en disant qu’il était presque midi et que Sabine avait écrit que son rôle se terminait le dimanche matin.
Sabine – « Faux ! Je t’ai demandé de te rendre disponible de samedi 14h00 jusqu’à dimanche matin. Je ne t’ai pas écrit que ton rôle se terminait dimanche matin ! Mais comme promis tu peux t’habiller et rentrer chez toi !»
Vanessa – « Moi aussi je rentre chez moi ! »
Sabine – « Tiens c’est toi qui gardes les clés. Je t’appellerai quand j’en aurai besoin ! »
Vanessa – « Ok ! Byebye tout le monde. Soyez sages ! »
Sabine – « Martin ! Tu raccompagnes Jean à sa voiture ! »
Martin profite de ce moment où ils sont seuls pour donner son numéro de téléphone à Jean et lui demande de l’appeler en journée dans la semaine.
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Hello la commune !
J'ai reperé une petite plantation de bambou près de chez moi, je prévois d'aller en couper bientôt en compagnie de Good Girl 佩玲, afin de confectionner une canne...
Je sais que certains par ici ont déjà cela dans leur arsenal, je cherche donc des "conseils techniques", longueur et diamètre adéquat, comment faire secher le bambou dans les meilleurs condition pour qu'il reste robuste... Des conseils pour le traitements du matériau peut être...
Aussi, je ne suis pas contre des retours d'expériences sur l'usage de ce type d'accessoire, personne dominante ou soumise...
Par avance merci de vos retour !
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Dans quel bouge infâme l'avait-il levée ?
Etait-ce à la frontière mexicaine ? Dans cette zone interlope de bars où venaient se saouler tous les gars des mines et des puits de forage, baiser des putes métisses trop grasses, et faire le plein de coke à s’en faire saigner les narines.
La fille, très belle, dansait à moitié nue sur les tables. Allumant les mecs en tétant un cigare. Droit dans les yeux, et la bite symbolique en bouche.
Les mecs, tétanisés, bouche ouverte, aspirait la fumée qu'elle venait leur cracher au visage.
Elle avait une beauté à couper au couteau.
Mais comment avait-elle pu atterrir là ? Par quel hasard du destin ou connerie congénitale ? Alors qu’elle aurait pu faire la couverture des magazines de mode, défiler en robe haute couture, ou parader au bras d’un milliardaire texan…
La fille, à genoux entre les cuisses du gros homme, pompait goulument le dard.
"Tu suces comme tu fumes" dit l'homme en rejetant une énorme bouffée de la fumée de son cigare. Les volutes maculèrent le visage de la fille comme du foutre.
"Mon masque de beauté" dit-elle en étalant le sperme sur ses joues et dans son cou.
La garce était très belle dans la demi-pénombre. Même sa bouche quand il serra sa gorge dans sa pogne.
Prête à jouir.
Cela se voyait.
Prête à jouir sous les doigts boudinés qui lui fourraient le con.
"Pauvre petite chose". Et sa voix grave et trainante d'Américain du Middel West peinait à prononcer correctement les R.
Mais il ne lâchait pas sa prise. Serrait le cou, bourrait le con.
Et quand il libéra sa main, sans laisser la fille reprendre souffle, ce fut pour ficher son cigare dans ses lèvres peintes.
"Fume comme tu suces"
Ses yeux exorbités guettaient les premiers spasmes de la jouissance.
Quand elle suffoqua enfin, il comprit qu'elle s'abandonnait totalement. La bouche baisée par le Partagas Double Corona.
2
La débauche ! La débauche ! Toujours s’enfoncer plus loin dans la débauche, l’humiliation, l’ignominie. Et en jouir.
Elle était prête à aller toujours plus loin, descendre encore plus bas dans les bas-fonds des désirs des mâles. Plier sous les coups, obéir à toutes les turpitudes, jouir dans la fange et les ordures.
Jouir ! Jouir ! Jouir !
De petite mort en petite mort. Jusqu’à l’orgasme. Définitif.
3
« C’est la sophistication du désir » dit-elle.
Dans la pénombre, toute la salle plongée dans le noir le plus intense, seul le bas du visage de la femme était visible. La bouche parfaite, sensuelle à souhait, où était fiché le cigare. La main repliée sous le menton, l’index effleurant avec grâce la joue. Elle incarnait l’élégance du geste. Ce trouble de la femme qui fume. La femelle virile et sensuelle, aussi intransigeante dans ses désirs qu’abandonnée dans le plaisir. Et les volutes de fumée se perdaient dans le noir.
Face à elle, assis en demi-cercle, des mecs se branlaient. Anonymes. Invisibles.
Tous savaient qu’elle était assise nue, en tailleur, sur la table leur faisant face. Mais le corps plongé dans le noir. Seul le bas du visage était éclairé par le fin pinceau lumineux. La main, la bouche et le cigare. La main qui parfois se levait, ôtait de la commissure des lèvres la feuille de tabac roulée, se pointait en direction d’un des hommes. Qui aussitôt se levait, la verge dure et tendue, l’offrait à la lumière du projecteur, pour que la belle vienne secouer la cendre chaude sur le gland turgescent.
Râles et cris, vite réprimés, surgissaient alors de la gorge des mâles.
En se pognant, ils attendaient leur tour. Etre élu. Etre ainsi honoré de cette infime brûlure.
« Doucement, les mecs, doucement, tout doucement…. »
Elle psalmodiait. Donnait le rythme lent des mains autour des bites. Caressait et guidait de sa voix chaude et suave. Parfois, soudain, un très bref instant, c’est sa chatte qui était éclairée. Sa vulve ouverte entre les doigts, les lèvres gonflées, le trou béant. Humide. Elle se montrait. Et on voyait qu’elle aussi se branlait dans le noir.
Les hommes autour, tendus, fébriles, attendaient ce moment.
Ce moment frustrant. Où, pendant un très court instant, la belle sophistiquée avouait qu’elle était aussi cette pute femelle salope ouverte, bonne à être baisée. Inaccessible.
Ils bandaient pour ce trou. Fascinés. Mais les mâles devaient retenir leur souffle et leur foutre. Ce n’était pas encore l’heure de jouir. Y seraient-ils seulement autoriser ?
Ils devaient reporter leur désir sur la bouche. Imaginer leur bite à la place du cigare. La douceur des lèvres. La chaleur des chairs. S’engloutir dans la bouche ou entre les cuisses. Et les volutes de fumée se perdaient dans le noir.
Lentement elle fumait.
Aucun trouble apparent ne venait perturber ses traits ni le sourire qui dessinait sa bouche. Aucun signe visible ne trahissait le plaisir qu’elle se donnait. Même lorsqu’aux cris et aux râles qu’il poussait on devinait qu’un des hommes jouissait. Trop tôt. Trop vite. N’en pouvant plus, crachait son foutre trop longtemps retenu dans les couilles.
Lentement le cigare se consumait.
Et plusieurs hommes déjà avaient reçu l’offrande des cendres. Quelques-uns avaient joui. Eliminés.
Lentement elle fumait et le cigare se consumait.
Quand il ne resta plus qu’à peine la place de le tenir entre pouce et index, la belle fit signe à l’un des hommes qui aussitôt se leva. Présenta son vit dur. Et aussitôt la belle écrasa le bout incandescent sur gland turgescent.
L’homme hurla.
Tandis qu’elle se laissait glisser au sol pour enfourner dans sa bouche le chibre. Avalant goulument le foutre qui aussitôt jaillit.
Tandis que les autres mâles, debout autour d’elle recroquevillée au sol, éclaboussait, maculait son visage de leur foutre.
La lumière aussitôt jaillit. Aveuglante. Implacable.
Alors la belle, vautrée au sol, se fit jouir.
Elle fourrageait de ses doigts son con. Le malaxait, le triturait, le branlait, le griffait, la torturait, l’empoignait, le frappait. Elle jouissait. Elle jouissait. Les orgasmes, fulgurants, se succédaient. Elle jouissait encore.
Et ce n’est qu’après avoir joui combien de dizaines de fois ? qu’elle succomba enfin. Haletante. Prostrée. Epuisée. Vidée. Vaincue.
Aux pieds des hommes aux verges molles.
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Quelques temps après ce premier séjour qui était grandiose en compagnie de ma Maîtresse. Je n'ai aucun doute et je suis clairement prêt à venir chez ma Maîtresse pour un second séjour, la confiance est totale. Le séjour arrive enfin (après 2 semaines sans voir ma Maîtresse).
Le jour J, c’est une après-midi stressante et un départ précipité, en retard dû au travail, j'étais énormément stressé. De plus, je devais récupérer une chaise de "massage" sur la route à mi-chemin pour ma Maîtresse.
Comme convenu, je suis arrivé au point de rendez-vous (avec du retard sur l’heure que j’avais annoncée…), devant une boutique qu’ELLE m’a indiquée. J'étais clairement en stress n'ayant pas de retours et de consignes durant plus de 45 min par ma Maîtresse. J'étais paniqué à l'idée que ma maîtresse ne souhaitât pas de moi. Mais d’un coup (après 45 min à attendre dans la voiture), mon téléphone sonna, je reçus l’appel de ma Maîtresse avec les ordres à suivre pour venir chez ELLE.
Une fois arrivée devant l'entrée de chez ma maîtresse, C'est un pur bonheur de voir ma Maîtresse, de retrouver le port du collier et de découvrir et tester plein de nouveaux jouets BDSM que j’ai acquis selon le souhait de ma Maîtresse .
Dès mon arrivée, j’étais mis à nu devant ma maîtresse, et c'est là où je me sens le mieux, nu auprès de la maîtresse.
J’eus les yeux bandés directement, afin de ne pas découvrir à l'instant T l'environnement dans lequel je vais passer ce séjour chez ma Maîtresse . C’est une description incroyable et j'ai totalement confiance en ma Maîtresse d’être dans le noir et d’avancer à la seule direction de la laisse qui est tirée par ma Maîtresse .
Notamment avec ces escaliers que j'ai montés et descendus dans le noir de nombreuses fois juste à l'écoute de sa voix et de sa confiance, clairement, car j'aurais pu me ramasser la figure de nombreuses fois. Et je remercie Maîtresse de m’avoir guidée pour avoir cette confiance aveugle.
À la découverte de cette pièce tout là-haut qui sera ma chambre et est dédiée à diverses pratiques BDSM. Une entrée en matière qui pique avec une correction d'entrée, qui m'a clairement mis dans le bain. De l'impact, des pinces tétons et des bandes de cires pour épiler mon torse qui n’étaient pas au goût de ma Maîtresse. « Note à moi-même de trouver une solution pour que je me rase entièrement sans que cela mette en colère ma Maîtresse et ne plus jamais être en retard. » Chaque bande m'arracha un cri. Chaque tirage de bande cire, je souffre.
Après cela, ma Maîtresse prit l'entièreté de mon corps avec plug et gode ceinture et j'en suis fière, que maintenant ELLE me possède même à l'intérieur de mon cul. C'était une première qui n'était pas facile pour moi, mais je lui fais confiance. C'est une première réussie, mon petit trou accueille un gode-ceinture ! Un fantasme qui se réalise : le pegging. Mais quand c'est gros (enfin pour moi) et avec le gode entier, c'est très dur pour mon corps qui ne peut pas supporter plus loin que cela pour l'instant. Il faudra que je m'entraîne davantage. Car les va-et-vient étaient intenses, durs, et j'aurais voulu encaisser cela facilement sans que cela soit une souffrance à chaque coup de rein. Et pourtant je sais que ma Maîtresse aurait pu être moins douce, car elle a pris le temps d’échauffer (dans tous les sens du terme) mon petit trou encore presque vierge, mais qui se dilate bien selon elle pour un débutant.
Ensuite, je suis contrainte totalement par son nouvel objet acquis (la chaise de massage) où je fis solidement attacher mains et pieds à cette chaise. J'ai eu droit à cette jouissance ruinée. Mais quelle horrible souffrance quand ELLE continue à toucher et à jouer avec mon sexe. Mon corps supplie Maîtresse d'arrêter en se tortillant dans tous les sens. C'est vraiment une torture tellement intense que j'aime quand Maîtresse me touche, mais que là, c’est impossible tellement la douleur est immense, et je lui demande et la supplie d'arrêter tellement le supplice est intense et horrible.
Ensuite, que dire des pieds de ma Maîtresse… Ils sont sublimes. J'adore les masser, les vénérer, les contempler. Il faut bien évidemment que je poursuive mon dressage pour prodiguer de meilleurs massages à ma Maîtresse.
Une nuit a pensé à ma maîtresse, puisqu'ELLE m'a attaché avec une corde, les pieds reliés entre eux, accrochés également à mes mains. Totalement entravé avec des positions où je ne peux pas me positionner idéalement pour dormir, sans confort à même le sol avec juste un oreiller et un drap. De plus, sous la surveillance de ma Maîtresse qui m’a enfermée dans la pièce à clé et installé une caméra pour avoir un œil sur moi tout le temps.
Ce fut une nuit courte et pas du tout reposante, avec chaque mouvement où mes membres qui étaient attachés me rappelaient cette soumission auprès de ma Maîtresse . Un réveil en douceur avec le port d'un plug dans mon petit trou afin de le travailler. Ensuite ma Maîtresse m’ordonna de m’habiller pour travailler en extérieur, pour nettoyer, ranger la partie extérieure. J'aime rendre service à ma Maîtresse , faciliter sa vie. C’est un plaisir de travailler pour ma Maîtresse dans son jardin, même si je ne suis pas manuel. Et, pour terminer cette après-midi travaux, ma maîtresse m’ordonna de rentrer et me mit à poil avec juste mon plug en moi. Pour ce nettoyage, j’ai comme mission de passer l’aspirateur à main dans les escaliers, en position à 4 pattes avec un plug rappelant que mon cul était plein pour ma Maîtresse.
Et pour terminer, avant de clôturer ce séjour, ma Maîtresse m'a réservé une petite surprise. En ayant vu mon sexe tout excité encore une fois, elle joua avec mon sexe en interdisant de jouir, mais cela a été insupportable, et mon sexe a craché alors que je ne voulais pas et que je savais que je m'exposais à une sanction. Et cette sanction tomba : de l'impact au niveau des fesses et de l'entrejambe, cela fut très douloureux, ce qui m'arracha quelques larmes de mes yeux. Cette fin avec cette sanction m’attriste, car je ne voulais pas terminer sur une bonne note pour ma Maîtresse.
Je remercie ma Maîtresse pour ce petit séjour qui est passé trop vite… J'ai hâte du prochain et d'un plus long séjour, Maîtresse…
A suivre...
NB : Récit écrit à ma demande par mon soumis SMD96 https://www.bdsm.fr/profile-84957/info/
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