La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 30/05/18
J'ai parfois beaucoup de mal à revenir à la "vie normale" après une soirée ou un we de pratiques BDSM Ce que j'entends par vie normale, c'est la vie quotidienne, avec des activités professionnelles, des relations "normales", les gestes de la vie de tous les jours . Sortir le chien et la poubelle, en balancer dans le container vert et essuyer les pattes de l'autre en rentrant En espérant ne pas s'être planté dans la suite logique des évènements Donc, ne plus faire la vaisselle nu-e sous le tablier bleu et blanc (fort seyant d'ailleurs...sourire), ne plus graisser les fouets après le déjeuner, de plus claquer de fesses qui n'attendent que cela, et ne plus parler librement du dernier clito vibrant sous les doigts ! Entre autres sujets de conversation, bien sûr ! Pas simple, de revenir dans sa peau de Madame Tout le Monde, avec ses tracas et ses joies et de trouver cela, de nouveau, normal ! Parce que, moi, j'aime bien vivre l'intensité des retrouvailles,de nouvelles rencontres, des échanges passionnés sur la domination, la soumission, et tout ce qui tourne autour Les "pourquoi ", les "comment" les "waouhhh", les " oh non, ça, c'est trop pour moi" .... Et surtout cette pleine et entière liberté de parler de nos désirs, de nos fantasmes, de ces jardins secrets, de toutes les raisons qui nous conduisent à vivre différemment notre sexualité notamment sans honte ni gêne Ou avec gêne d'ailleurs lorsque les soumis-ses avouent leurs préférences et leurs difficultés en aimant tels actes ou telles approches : ça, j'adore !!! (sourire) Pas simple de ne pas réagir en entendant ses collègues de travail évoquer un tatouage par ex, "mal placé" ou un piercing de mamelon qui les font dire : "mais, y faut être vraiment cintrés pour se faire abimer comme ça !!! Cintrés et vicieux ! " Je me suis déjà laissée aller à commenter un geste ou une attitude "banale" en jouant sur une situation : un technicien par exemple, se mettant à genoux pour démonter une roue de fauteuil roulant, et qui, croyant impressionner tout le monde, me dit : "ne vous habituez pas à ce que je le fasse à chaque fois " "Et pourtant, cette position vous convient parfaitement" ai-je répondu en souriant Donc, pas simple de reprendre sa "place" lambda dans la vie, sans tout voir via le prisme BDSM : en tous cas, pour moi, ce n'est pas toujours simple Et vous, comment vivez-vous ces moments de retour sur terre ? Vous avez des astuces, des trucs facilitants ? Vous avez vécu des situations ambigues parfois ?
1.3000 vues 24 aime
Par : le 25/03/20
Juste avant que la décision ne tombe (tu en étais informé en amont) et que nous soyons tenus de nous  confiner, tu m’as proposé de venir m’installer chez toi, pour, selon tes mots, que j’assure la «continuité du service sexuel que je te dois ». Jusqu’ici, nous nous étions toujours refusés à vivre ensemble, choisissant de conserver chacun notre appartement, même si, aux yeux des autres, de nos familles, de nos amis, nous étions, nous sommes « ensemble ». Ce choix, nous l’avions fait d’un commun accord. Ce n’était ni le tien, ni le mien mais bien le nôtre. Parce que nous nous pensions tous deux trop libres, trop indépendants pour supporter une cohabitation au quotidien, une vie de couple « normal», craignant malgré tout ce que nous avons construit ensemble de finir par nous lasser l’un de l’autre, et de nous perdre l’un l’autre. Malgré mon appréhension, j’ai accepté, sachant que le confinement était inévitable et je me suis installée chez toi. Nous en sommes désormais à notre deuxième semaine de cohabitation forcée, « télé-travaillant » tous deux, passant l’essentiel de nos journées « confinés », même si, toi comme moi, de par nos métiers respectifs, nous pourrions continuer de nous déplacer comme avant pour vaquer à nos occupations respectives. Ce n’est pas le choix que nous avons fait. Par civisme, respect des autres sans doute davantage que des consignes, pour ne pas courir ou faire courir de risque à autrui. D’entrée de jeu, tu m’as proposé de m’installer à ma guise. Je t’ai laissé ton bureau et j’ai choisi d’envahir le salon, installant mon pc, mon portable, mes dossiers. Et nous, qui jusqu’alors passions notre temps à courir après le temps, nous avons appris à vivre selon un rythme différent. Ensemble. Cette cohabitation, cette intrusion de chacun dans le quotidien de l’autre, qui jusqu’ici me faisait peur, non seulement je ne la crains plus, mais j’y prend goût chaque jour davantage. Nous continuons de travailler, nos journée sont bien occupées, entre courriels, téléphone et visioconférences, mais j’apprécie de te savoir tout proche, à mes côtés et moi aux tiens, qu’à tout moment tu peux venir me rejoindre, m’apporter un café, un thé, échanger, parler, vivre. Ni pour toi ni pour moi, télétravail ne signifie laisser aller. Nous nous respectons trop l’un l’autre pour cela. Même confinés, je m’habille comme si j’allais au cabinet et de ton côté la seule liberté que tu t’es offerte c’est de renoncer au port de la cravate. Ta femme de ménage ne venant plus, tu m’as proposé de partager les tâches ménagères. J’ai refusé. Non que j’adhère à la vision traditionnelle des rôles respectifs de l’homme et de la femme. Tu sais combien je hais les machos imbéciles pour qui la femme n’a d’utilité qu’au lit et comme domestique. Mais, même si je demeure femme, je suis aussi ton esclave, et j’ai voulu te le prouver, au quotidien, en prenant à ma charge toutes ces tâches ingrates que bien souvent les femmes n’ont d’autre choix que d’assumer, n’ayant pas la chance d’avoir comme conjoint ou partenaire un mec comme toi. Moi qui normalement emploie également quelqu’un pour ces « tâches subalterne », j’ai appris à faire les poussières, à passer l’aspirateur, à laver les sols, les toilettes, la salle de bains, à me servir du lave vaisselle et du lave linge, à repasser tes chemises, tes caleçons... Et puisque j’accomplis ces tâches en tant qu’ «esclave », je me met nue pour ce faire. Ce qui te permet aussi, si tu en as l’envie (fréquemment, ce qui n’est pas pour me déplaire !) de m’utiliser autrement, toujours comme « esclave » mais à d’autres fins. Nous cuisinons ensemble. Ni toi ni moi ne sommes très doués (enfin toi encore moins que moi ????). Mais j’aime ces moments partagés, nos rires, ce plaisir simple, aux résultats parfois surprenants quand tu t’essaies à des recettes élaborées et que nous finissons devant un plat surgelé compte tenu du produit final auquel tu es parvenu. Le reste du temps, nous parlons, nous lisons, nous échangeons, nous confrontons nos points de vue. C’était déjà le cas avant, mais désormais que le temps s’écoule autrement, nous en avons davantage pour « nous ». Surtout, même si j’avais le sentiment de bien te connaître déjà, j’ai appris à te connaitre différemment, dans ton environnement quotidien, ta manière d’être, de réagir, de te comporter. Et puis il y a nos nuits. Le bonheur de partager ta couche, corps et désirs entremêlés, ta violence et ta tendresse, cette envie qui nous habite de vivre, de profiter de ce temps que nous avons pour nous, de jouir l’un de l’autre, dans tous les sens de ce mot. Je croyais te connaître, pourtant grâce à ce confinement imposé, je continue de te découvrir, avec des aspects de ta personnalité que je ne connaissais pas et d’explorer avec toi, grâce à toi des territoires inconnus. Je ne sais pas ce qu’il adviendra demain. En tout cas, au terme de cette période étrange, de ce temps comme suspendu, je ne porterai plus le même regard sur la vie. Et je n’aurai plus peur.
896 vues 24 aime
Par : le 02/02/21
Je vous attends, à genoux, mains posées, paumes ouvertes, bandeau sur les yeux. Je suis face à la porte que j'ai ouverte peu de temps avant l'heure de notre rendez vous. Mon coeur bas la chamade par l'excitation de vous rencontrer enfin. Par l'envie de vous servir et de vous sentir. Sentir votre puissance sur moi, sur mon corps. Je vous entends vous garer, la portière claquer, et franchir la porte d'entrée. Je me redresse pour mieux vous offrir mes seins. Vous êtes face à moi, j'entends votre souffle, vous m'observez je le sens. Vous vérifiez que tout soit en place et à disposition. Puis enfin vous vous approchez de moi. Vous vous saisissez des pinces tétons que j'ai posées à côté de moi. Vous prenez un premier tétons en main pour le faire davantage durcir. Ils le sont déjà par l'excitation. Vous posez la première pince et serrez jusqu'à ce que je réagisse... vous mettez ensuite la deuxième pince de la même façon. Mes tétons me brûlent, que c'est bon. J'avais perdu le goût de cette sensation. "Ouvres la bouche !" Je m'exécute et vous passez votre sexe sur mes lèvres et me le faite sentir, puis vous me pénétrez violemment la bouche avec. J'en étouffe presque. Puis vous me baisez la bouche ainsi quelques minutes. Vous stoppez au fond de ma gorge que vous forcez petit à petit, jusqu'à mettre tout au fond votre sexe durcit encore par l'excitation. Vous me laissez ainsi, suffocant, sans respiration et vous retirez. Je prends une grande inspiration sonore, puis petit à petit je retrouve mon souffle. Vous saisissez ma laisse et me faites marcher à 4 pattes dans le salon où nous nous trouvons. Vous savez que je déteste ça, peu importe... Vous me ramenez face à la porte, me faites monter sur un pouf à disposition. Vous me posez le baillon boule que j'ai laissé à porté de main. J'adore cet accessoire que j'ai longtemps abhorré. Vous faites le tour de mon corps et vous m'administrez une fessée puissante, claquante, vibrante ! Je manque de tomber du pouf. Vous malmenez ainsi mon fessié pendant quelques minutes, alternant vos mains, la cravache et le martinet. Je gueule de douleur mais ne peut pas prononcer pas le safeword, que je n'aurai de toute façon pas prononcé, tellement le plaisir est intense. Vous me laissez ainsi, le souffle court, et vous installez dans le fauteuil. J'ai mis à disposition votre boisson préférée. "Viens me masser les pieds Chienne" Je descends de mon pouf, me sachant la vue entravée, j'avais mis tous ce dont nous aurions besoin près de moi. Vous me retirez le baillon couvert de ma bave. Je saisi l'huile de massage et avant de commencer, je baise les pieds de Monsieur, mon mâle à vénérer... Je prends mon temps pour faire en sorte d'apporter à Monsieur le bien être qui lui convient. Je masse ses pieds consciencieusement, en appuyant bien sur la plante pour un meilleur effet. J'attends que vous me donniez un nouvel ordre avant d'arrêter. Vous vous levez et vous approchez de mon visage pour me faire sentir votre sexe, le frotter sur mon visage pour me faire sentir votre puissante virilité. Vous saisissez ma laisse pour à nouveau me faire marcher, cette fois jusqu'à la chambre, dont je vous avais indiqué la place dans la maison. Vous vous étiez saisi de l'huile de massage en quittant le salon. "Tu vas me masser le corps maintenant Esclave" "Oui Monsieur" En disant cela, je vous entends vous allonger sur le lit, je sens que vous mettez entre mes mains l'huile. Je m'approche du lit à taton. Je m'aperçois que vous êtes sur le ventre. Je me positionne à vos côtés et commence à vous masser le dos, je dois appuyer fort pour satisfaire ce corps musclé et puissant. Je m'attache à votre dos d'abord, avant de descendre au niveau de vos jolies fesses. Je sens sous mes mains un cul ferme, bombé, musclé, comme je les aime. Je prends le temps de vous caresser plus que vous masser, je profite un peu de cet instant... puis je viens écarter doucement vos fesses et y fourre mon nez à l'intérieur. Je viens humer l'odeur intime de votre sillon. Après m'en être imprégnée, je viens glisser ma langue sur votre rose, doucement. Je vous sens vous contracter et je donne des petits coups de langue afin de vous ouvrir petit à petit. Une fois suffisamment ouvert, je m'insère intimement en vous, et vos gémissements de plaisir me comblent de bonheur. Vous vous retournez sur le dos, et par ce geste votre sexe dur vient taper sur ma joue. Vous répétez ce geste manuellement. Vous posez votre sexe sur mes lèvres afin que je le sente. Que je sente toute votre virilité en cet instant. Je sens que vous vous délectez de cette situation. Je sens l'excitation battre dans votre magnifique queue. Je n'ose bouger. J'attends, à ma place. Vous vous assoupissez un peu. Je sens que vous vous relâchez et un sourire se dessine sur mes lèvres. L'instant n'a duré que quelques secondes, un moment de grâce pour moi. Il me saisit la tête "Ouvres la bouche" Je m'exécute et je sens votre tige envahir ma bouche. Vous vous levez, m'attrapez fermement et me positionnez en levrette au bord du lit, de façon à ce que nous soyons face au miroir qui se trouve dans ma chambre, à cet effet. Vous tapez sur mes fesses avec votre sexe dur. Vous le passez sur la chair tendre de mon sexe, sur ma rose, vous semblez hésiter mais il n'en est rien. Vous testez ma résistance à l'envie d'être remplie de votre chair. Après vous être frotté à moi, vous m'ordonnez de me lever. "Fais moi à manger et sers moi" Vous m'amenez dans la cuisine et m'enlevez mon bandeau. Je lève les yeux pour vous admirer, je vous savais grand mais en ma présence, votre taille et votre corpulence d'athlète sont encore plus impressionnantes. Je me reprends rapidement et prépare rapidement de quoi vous restaurer, selon vos consignes. Je viens vous servir dans le salon, où vous vous êtes installé. Je déjeune à vos pieds. Vous me faites signe de débarrasser et me rejoignez pour me mettre à nouveau le bandeau sur les yeux. Vous en profitez pour arracher les pinces tétons. Je laisse échapper un cri de douleur autant que de surprise. Pour faire durer la douleur, vous frappez à plusieurs reprises mes tétons, après avoir pris chaque sein en main pour en faire ressortir davantage l'objet de torture. La douleur est vive, intense, et tellement jouissive. Vous empoignez fermement ma laisse et m'emmenez, debout cette fois ci, dans la chambre. Là, vous vous allongez sur le dos et m'ordonnez de venir sur le lit avec vous. Je m'exécute avec plaisir, et ayant compris ce que vous attendez de moi, je m'approche doucement de votre corps. Je me place à vos côtés pour venir renifler vos aisselles. Je mets mon nez le long de cet endroit d'odeur masculine et virile par excellence. Je renifle chaque centimètre carré de cette première aisselle jusqu'à ce que vous me demandiez d'en faire de même pour l'autre. À taton, je descends du lit pour en faire le tour, venir me placer à vos côtés et renouveler mon action. Une fois satisfait de moi, vous insérez votre sexe dans ma bouche pour la baiser. Je bave de plus en plus sous les assauts de cette grosse queue dure. Je manque de vomir à plusieurs reprises, mais j'arrive à tout ravaler à chaque fois. A ce moment là, vous m'autorisez à venir m'empaler sur votre sexe en rute. Je me rapproche, passe une jambe de l'autre côté de votre corps et je viens prendre en moi, en entier, cette magnifique tige, tout en expirant un soupir de plaisir. Je porte ma main à mon sexe pour branler mon clitoris, alors que vous passez une main sous mon collier, autour de mon cou, afin de m'étouffer au rythme de mon plaisir qui monte. Les mouvements de mon corps sur votre queue, ma main entre mes lèvres et mon souffle coupé, je monte petit à petit à l'orgasme mais me retiens en attendant votre ordre. Je sais que je ne dois pas jouir tant que je n'en ai pas reçu l'autorisation de votre part. Je commence à perdre toute capacité respiratoire et mon clito est si dur entre mes doigts, vous sentez ma chatte comprimer votre sexe de plus en plus, et tout en relâchant ma gorge, vous m'ordonnez de jouir : "Vas y !" Un torrent électrique parcoure mon corps et dans la reprise de mon souffle, mon clito opère la contraction ultime qui fait que mon corps entier est secoué de spasmes violents de plaisir, au milieu de mes cris de femelles. Cet orgasme va durer quelques minutes, mon corps tressautant à chaque caresse de mon bouton, et mes cris de bêtes devenant peu à peu des soupirs d'apaisement. Avant même la fin de cet explosif orgasme, vous me basculez sur le dos, me relevez les jambes et insérez violemment votre sexe dans ma chatte. Vos coups de reins font taper le lit contre le mur dans un bruit répétitif. Votre puissance de mâle s'exerce pleinement sur mon corps, vous tenez mes jambes écartées et prenez appuie sur elles pour me maintenir dans cette position et me dominer de tout votre corps. Alors que vous sentez votre semence monter, vous accélérez vos coups de boutoir pour vous retirer en vitesse afin de m'arroser de votre semence. Le jet est si puissant qu'il vient jusqu'à mon visage. Je ne bouge pas. Vous savez que cela est tabou pour moi, mais je reçois ce jus sans bouger, je sais votre plaisir à l'instant...
827 vues 24 aime
Par : le 25/04/21
Vendredi 23 avril au soir, un appel, ma sœur « mon fils a trouvé un bébé renard sur la route, il est pas bien, on ne sait pas quoi faire » Sans hésiter ma réponse fut claire "J'arrive" si mon homme m’avais attrapé la jambe pour que je n’y aille pas, je l’aurais trainé avec… Un joli bébé, il doit avoir environ 3 mois, déshydraté, se laissant tenir dans les bras sans broncher. J'avais prévu le coup, j'ai toujours des seringues à la maison pour mes bestioles, avec ça, il m'a été plus facile pour lui donner à boire. Les brigades vertes étant fermées, il m'a fallut attendre le matin pour les appeler. J'ai veillé bébé renard toute la nuit ayant trouvé un "enclos" de fortune (carton + panier à linge) Au petit matin, quand j'approchais la seringue pour lui donner du lait, il mordillait dessus pour que ça aille plus vite. Je lui parlais il "ronronnait" Puis, la brigade verte est venue pour l'amener à l'abri, j’ai pu leurs donner des précisions, c’est un petit mâle d’environ trois mois. Mon rêve s'est réalisé, tenir un renard dans mes bras, mais voilà, j'aurais préféré qu'il ne se soit pas trouvé sur cette route, j'aurais préféré le savoir à l'abri dans son terrier, si on en avait eu le choix. Un renard n'est pas une peluche, c'est avant tout un animal sauvage qui a sa place dans la nature, si cela est possible, l'inciter à retourner vers la forêt afin qu'il puisse retrouver les siens. Ne pas oublier, si le cas en est, comme pour notre petit renard, de ne pas porter nos mains vers la bouche, cela nous évitera de souffrir de certaines maladies dont ils sont porteurs. Je lui souhaite longue vie à cette boule de poils dont je n'oublierais jamais cette belle rencontre. …. Retourne sagement dans son terrier….
437 vues 24 aime
Par : le 29/09/21
Un ami m'a demandé un jour à propos de Maxime "pourquoi lui", "qu'est ce qu'il a de différent des autres" ? Sur le moment, je n'ai su quoi répondre. Parce que des mecs, j'en avais connu avant "lui". Nombreux. Et pourtant, jamais je n'avais envisagé autre chose que des plans cul avec eux. Alors, pourquoi lui ? _______________ Pas seulement à cause de son physique, de son corps mince et musclé, de ses hanches étroites, de ses épaules en V. Ni à cause de ce qu'il a au niveau de l'entrejambes. Parce que des mec bien foutus, bien gaulés, qui m'avaient donné du plaisir, j'en ai connu d'autres. Pas non plus parce qu'il est brillant, cultivé, amoureux de la beauté et de la vie. Même s'il l'est. Et que toutes mes copines m’envient à cause de ça. Parce que c'est sur moi qu'il a jeté son dévolu. Pas uniquement pour son charisme, sa manière d'être, son aisance naturelle, tout ce qui fait que quand nous sortons ensemble, le regard des autres se porte naturellement sur lui. Et que je suis fière que cette lumière qui émane de lui rejaillisse sur moi. Pas davantage parce qu'il croit comme moi à des "valeurs" qui peuvent sembler désuètes. Qui s'appellent liberté, tolérance, respect. Pas non plus parce qu'il a compris que pour posséder vraiment une femme il convenait de la laisser libre. En passant outre sa jalousie, son côté « possessif », qui souvent caractérise les mecs. Et lui en particulier. Pas parce qu'il me baise comme aucun autre n'avait su le faire avant lui. Puisque même si d'autres m’avaient donné du plaisir avant aucun pourtant n'avait su me fait jouir comme lui. Ni pour sa rage de vouloir me comprendre, me rassurer, me donner confiance en moi, en lui, en la vie. En supportant mes états d'âme, en écoutant mes doutes, me craintes, mes angoisses. Avant de les faire s'évanouir quand je me prosterne à ses pieds ou qu' il me prend dans ses bras pour me serrer contre lui. Pas davantage parce qu'il a compris que pour pouvoir être pleinement sa chienne, sa pute, son esclave, ce dont j'avais besoin pour subir de sa part les pires outrages, c'était qu'il me respecte pour ce que je suis. Pas non plus parce qu'il me fait rire souvent, sourire parfois. Lui, mon merveilleux albatros, mon fier et bel oiseau, pourtant si gauche quand il s'agit des choses du quotidien 😀 Et sûrement pas pour son fric. Puisque c'est l'un de nos rares points de désaccord. Son seul côté macho, parce que pour lui, c'est au mec de tout assumer, et notamment la charge du couple. Alors même que je gagne autant que lui et certains mois davantage :smile: _______________ Alors, oui, sur le moment, je n'ai su quoi dire, si ce n’est que c’est sans doute à cause de tout ça à la fois. _______________ Ou, de manière plus simple encore, parce qu'il est "lui". Et que c'est grâce à lui que je me sens vivante.
528 vues 24 aime
Par : le 19/08/21
J'ai longtemps été complexée de n'avoir pas, comme certaines, une opulente poitrine. Mais bon, je suis née comme ça, et je ne n’ai jamais été fan de laisser d'autres que mon Maître s'occuper de mon anatomie ... Alors, je les ai conservés comme ils sont. D'autant que leur petite taille me dispense de certaines contraintes et me permet quand je le souhaite de les laisser libres. Ce qui en facilite l’accès à mon Maître pour s’en servir à sa guise. Ce qui n'est pas pour me déplaire. _______________ Je n’ai jamais compris la fascination que ces attributs à l'esthétique douteuse exerçaient sur les mecs. J’ai lu un jour quelque part que c’était lié à leurs rapports à leurs mères. Foutu Œdipe :smile: Et qu’intervenait également une hormone spécifique au lait maternel, l'ocytocine, qui générerait un lien particulier des hommes aux seins des femmes en les rendant accro, dépendants au plaisir qu'ils leur procurent. _______________ Je n’ai pas connu les parents de mon mec/Maître. Mais de ce que j’en sais, il n’en a jamais été proche. C’est peut-être la raison pour laquelle il n’a aucun scrupule à me malmener les seins :smile: Mais peu m’importent les explications, puisque j’y consens volontiers. Et que ça a contribué à me faire aimer mes attributs féminins. _______________ Dans la perspective de mon Maître, ils offrent de nombreuses possibilités. Tout en permettant en outre l’utilisation d’instruments divers. Dont il lui arrive aussi de décider de se passer ... Pinces, de diverses formes, plus ou moins sévères. Pouvant ou non être équipée de poids. Sur lesquelles il peut tirer, qu’il peut utiliser pour les attache. Qui font mal au début quant il les appose sur moi, jusqu’à ce que la douleur devienne lancinante au fur et à mesure que le sang circule moins. Pour revenir, brutale, violente, quand il m’en libère avec le sang qui afflue à nouveau dans mes extrémités. Sans compter les baguettes chinoises, la cravache, la badine, les aiguilles, la cire ... _______________ J’aime quand il les malmène ainsi. Mais tout autant quand il leur manifeste l’intérêt qu’il leur porte avec toute la tendresse dont il est aussi capable. Quand il les embrasse, les caresse, les lèche. Qu'il en suce les pointes jusqu'à les rendre douloureuses, sans compter des effets collatéraux à un autre endroit pourtant situé bien plus bas :smile: _______________ Alors, oui, mes seins, j'ai appris à les aimer. Puisqu’ils sont à son goût. Et qu’ils conviennent à l’usage qu’il lui plait d'en faire.
702 vues 24 aime
Par : le 25/07/22
Résumé pour gens pressés : - Cocher la case "Dominant" à la création du profil ne donne aucun droit sur les autres. - Le respect ça se mérite ! Ce n'est pas un acquis. - soumis et soumises, tutoyez vos interlocuteurs. S'ils s'énervent et qu'ils ont besoin de réclamer le vouvoiement, c'est qu'ils n'ont pas su l'inciter naturellement. Avez-vous vraiment envie de continuer à discuter avec de telles personnes ? - Ne pas écrire sur le mur personnel de ceux qui n'acceptent pas vos demandes d'amitiés. Elles ont été vues. C'est juste que la personne ne veut pas donner suite. - Rappel à toutes fins utiles : c'est la soumise qui choisit son Maître ! Bonjour, Je fréquente ce site depuis quelques années déjà et je ne cesse de m'étonner du manque de courtoisie dont je suis parfois témoin. Elle émane surtout de certaines catégories de membres : ceux qui, à la création de leur profil, ont coché la case "Dominant". 1) L'origine du mal Tout vient du moment exquis de la création du profil. Je dois me décrire, parler de mes aspirations, choisir mes pratiques préférées et choisir une catégorie. Moi, j'ai personnellement choisi "Homme Dominant" car cela correspond à ma personnalité : j'aime dominer ma partenaire et être le seul dépositaire du contrôle dans la relation. Mais au-delà d'un élément descriptif de ma vision nombriliste de ma propre personne, qu'y-a-til de plus dans ce choix ? Et bien, rien ! Le fait d'avoir choisi la catégorie "Dominant" ne fait pas de moi le Maître ultime et absolu de toute personne qui aura daigné faire un autre choix. J'ai juste choisi un élément descriptif comme j'aurais pu cocher beau, moche, gros, maigre, chauve, surfeur blond, édenté ou sourire Ultra-Brite. C'est simplement un élément que j'ai choisi de porter à la connaissance du reste des usagers de ce site : je me considère comme "Dominant". Et bien entendu, la politesse n'est pas l'exclusivité d'un pronom personnel. On peut très bien être poli, respectueux et courtois sans vouvoyer. Et parler comme le plus odieux des connards à la deuxième personne du pluriel. Ce n'est pas une question de forme mais de fond. 2) Oh, un peu de respect, merde, quoi... Tel un supporter de football aviné devant une caméra de France 3 Régions, je vais parler de respect. Mais contrairement à mon exemple , j'ai été lire la définition dans le dictionnaire et je ne vais pas en parler à sens unique. D'ailleurs c'est quoi le respect ? Comme tout mot de la langue française, il y a plusieurs nuances mais le sens général c'est simplement le fait de "prendre en considération quelque chose" et "qui incite à traiter quelqu'un avec égards, considération, en raison de son âge, de sa position sociale, de sa valeur ou de son mérite." Effectivement à la lecture de la définition, les "Dominants" devraient avoir le droit de traiter, d'emblée, les "soumis" comme les êtres inférieurs qu'ils se déclarent être eux-mêmes. Et les "soumis" devraient donner du "Monsieur" et du "Vous" à toute personne "Dominante" qui leur adresse la parole. Non ? J'ai pas tout bien compris ? Et bien non ! Le respect consistant à prendre en compte des éléments comme la valeur et le mérite, un inconnu, tout "Dominant" qu'il soit n'a aucun autre mérite que d'avoir coché une case. Sa valeur intrinsèque lors du premier échange est proche du néant, vu qu'il n'a rien prouvé d'autre que la façon dont il s'imagine être lui-même. La seule information dont on dispose lors du premier contact sont les trois mots qu'il voudra bien écrire en guise de salut. 3) Des bonnes pratiques et autres solutions Tout commence par la demande d'amitié. Sans cela, aucune conversation possible ou presque. J'y reviendrais. Fut un temps, on pouvait y joindre un motif qui permettait d'énoncer la motivation qui a poussé l'un à inviter l'autre. Mais bon.. cette fonctionnalité n'est plus opérationnelle et on ne peut pas voir ces fameux messages. On accepte donc ses amis à l'aveugle, uniquement en ayant contemplé leur fiche et la vision unilatérale de leur personnalité autoproclamée. Pour entamer une conversation, un simple "Bonjour" marque une certaine courtoisie avec laquelle on a envie de répondre sur un ton également courtois. Par opposition, le trop vu "Salut sale chienne" est une marque d'irrespect total auquel la seule réponse sensée est une autre fonctionnalité du site qui, elle, fonctionne très bien : "Bloquer l'utilisateur". En effet, avant le premier contact, rien ne prédispose les protagonistes à adopter une déférence marquée l'un pour l'autre... puisqu'ils ne se connaissent pas encore ! Et non, ce n'est pas parce qu'elle a coché les cases "soumise", "célibataire" et "cherche un Maître" qu'elle doit automatiquement vouvoyer le premier qui lui dit bonjour. D'ailleurs, petit truc entre nous : privilégiez toujours le tutoiement en début de discussion. Ça permet de filtrer rapidement les "imbus de leur personne". Un vrai Dominant vous donnera envie de le vouvoyer naturellement, sans avoir à le réclamer. Et si ce n'est pas le cas, c'est qu'il n'est pas fait pour vous, inutile de chercher plus loin. Ça deviendra un ami, un confident mais pas un Maître. Mais le plus probable, c'est quand-même qu'il a coché la case parce qu'il s'imagine être "Dominant" mais n'est en fait qu'une serpillière qui a des velléités d'ascension sociale. J'appelle ça les "Faux-minants" ! 4) Le message non sollicité sur le mur personnel "Tu ne réponds pas aux demandes d'ami alors je te laisse un message sur ton mur..." Attention, âmes sensibles s'abstenir, nous frôlons ici la quintessence de la débilité humaine. Si ! Elle répond aux demandes d'amis mais a fait preuve de flair et n'a pas accepté la tienne. Ça arrive : mon profil ne plaît pas à tout le monde. Mais là, elle a pris en compte un certain nombre de données disponibles : âge, éloignement, description... et a décidé que c'était pas la peine. Pour information, une jeune soumise célibataire reçoit un nombre incalculable de demandes d'amis dans l'heure qui suit son inscription. Alors comme disait un de mes anciens patrons : "Quand tu dois recruter ta secrétaire et que la RH t'a déposé une pile de CV déjà triés, à l'entretien tu restes objectif et tu prends la plus jolie ! Elles sont toutes compétentes vu qu'elles sont sélectionnées pour l'entretien alors quitte à la voir 8 heures par jour, autant qu'elle soit agréable à regarder." Et parfois, ça ne va plus loin que l'aspect physique : pas envie de se faire dominer par un nain, un vieux ou un gros. Parfois, c'est la case "électrostimulation" qui n'est pas cochée alors que c'est son plaisir absolu. Ou elle attache une importance au phrasé, au style et à l'orthographe et votre profil contient trois fautes par mot. Quelle que soit la raison de son rejet, cela ne donne PAS LE DROIT D'ÉCRIRE SUR SON MUR sans sollicitation préalable. Si elle ne veut pas quelqu'un en ami, elle ne veut pas ! Et pour ceux qui exigent du respect et du vouvoiement, respectez son choix. C'est la base du BDSM : la soumise choisit son Maître ! En conclusion, je sais bien que malheureusement, cet article n'aura qu'une très faible portée, limitée aux personnes qui prennent encore le temps de lire. Néanmoins, je me devais d'exprimer mon désarroi et proposer des solutions qui feront sans doute débat. Et c'est très bien comme ça, car je ne détiens pas la vérité absolue et que l'un des propos de cet article est justement le respect de l'opinion d'autrui et que je crois sincèrement que la discussion est toujours bénéfique.
474 vues 24 aime
Par : le 02/03/23
Guide pour fist et fist profond (mon expérience) Loin de moi l'idée de tout connaître dans la pratique du fist , mon seul objet est d'éviter les erreurs à toute personne voulant débuter ou approfondir cette pratique . Vous pouvez compléter ce guide à loisir et me faire part de vos expérience , vous messieurs et surtout j'avoue que j'aimerais beaucoup partager avec des femmes qui aiment ou aimerez s'adonner à mon sport préféré . j'utiliserais dans ce texte le mot générique fisteur et fisté mais bien entendu il n'y a pas de sexisme dans mon propos , mesdames vous avez le droit d'aimer cette pratique et n'hésitez pas à commenter (attention quand on y goûte on ne peut plus s'en passer) . Pour ceux qui pratique le fist couramment qui veulent expérimenter le fist profond , vous pouvez passer au paragraphe B . Je vais parler de ce que je connais le fist anal , pour le fist vaginal , je manque de ressenti et pour cause . Pour la première étape le fist anal ou vaginal je pense que les premiers paragraphes sont identique : patience , communication , propreté , lubrification . Dans les 2 types de fist , l'important c'est l'objectif donc procéder par étape pour élargir vos orifices . D'abord utiliser un gode normal de la taille d'une bite puis augmenter le diamètre petit à petit , il ne faut pas brûler les étapes au risque de vous bloquer . Pour pouvoir introduire une main cela peu prendre plusieurs années mais les sensations seront toujours au rendez-vous Ceci est un guide pour le fisting et fist profond , pour le fist profond , il faudra d'abord pouvoir mettre facilement un poing ou deux dans votre cul pour l'envisager alors sortez vos jouets et commencez à vous étirer. A- le fist anal Avant de commencer avec les détails techniques, j'ai identifié quatre aspects clés pour le fist et ensuite le fist profond. Patience, communication, propreté et lubrification (comme dans toute chose). Je rajouterai si vous n'avez pas d'avis contraire qu'un peu de poppers vous facilitera la tâche , vous en avez beaucoup , les sites comme Menstore peuvent vous aider à choisir ... Attention , si vous avez des insuffisances cardiaques ou des tendances à l'épilepsie oublié . Si vous débutez n'abusez pas là encore Menstore peut vous conseillez . Pour les dilatations les arômes à base d'amyl sont conseillés , personnellement je prends Iron Fist . Attention les premières fois il décoiffe , vous pouvez même perdre l'équilibre . Commençons par le commencement La patience, probablement l'aspect le plus important. dans le fist . Ne vous attendez pas à renter votre coude dans le cul ou le vagin de votre partenaire pendant la première nuit. Pour certains, cela prendra des années. Se précipiter causera de la douleur et gâchera l'expérience ou pire encore, pire pourra causer blessure interne (mais jamais vu jusqu'à maintenant). Je suis sûr que nous sommes tous d'accord pour dire que se présenter à l'urgence et avoir à expliquer pourquoi nous ne pouvons pas arrêter de saigner à cet endroit est quelque chose que nous voulons tous éviter. Sur cette note. Un peu de sang n'est pas rare. Tant qu'il est rouge vif, ce n'est pas un problème. En particulier , le rectum et le côlon sont remplis de petits vaisseaux sanguins qui sont facilement endommagés. C'est probablement une bonne idée de s'arrêter, mais certaines personnes continuent s'il n'y en a qu'un petit peu et que ça n'empire pas. Cependant, une couleur rouge plus foncée peut être un problème. Arrêtez-vous immédiatement et surveillez. Si le saignement ne ralentit pas, une visite chez le médecin peut être nécessaire. Alors prenez votre temps, ne vous précipitez pas et assurez-vous que toutes les personnes impliquées sont en accord et que tout se passe dans la bonne humeur. La communication est évidemment importante. Peut être que vous aimeriez bâillonner votre partenaire et lui enfoncer direct votre bras dans son cul jusqu'à l'épaule mais ce n'est peut-être pas une bonne idée. Il est très important pour le fisteur et le fisté(e)" parlent de ce qui se passe , ralentir au besoin ". Vous devez créer un environnement relaxant sans faire pression sur le fisteur / fiste . Tout type d'anxiété ou de stress provoquera le plissement ou blocage de la partie concernée . C'est pourquoi une communication calme, rassurante et informative est bonne pour tout le monde. Pour exprimer l'évidence, tout type de douleur ou d'inconfort doit être exprimé. Même du fisteur , s'il sent que le ou la fisté est très tendue et non détendue, ils doivent l'exprimer plutôt que de le garder chacun pour soi et continuer. Une communication constante et libérée est la meilleure des approches . La propreté, c'est assez explicite. Rien de plus décevant que de se mettre dans l'ambiance et avoir tout préparé et trouver votre partenaire avec les intestins encombrés (même si certains aiment) . Cela peut être dangereux également car il peut y avoir des objets abrasifs ou tranchants dans votre intestin qui pourraient rayer ou déchirer les doublures de votre côlon. Tout ce qui dépasse le rectum nécessitera une préparation appropriée qui peut prendre du temps et nécessiter de la discipline et de la patience. Un bon lavement me semble indispensable , il existe des canules longues appropriées (30 à 40cm voir plus suivant votre appétit) pour une bonne préparation au fist , il est très important de retirer tous les solides de votre côlon sigmoïde et plus loin avant tout type de fist encore plus pour les fists en profondeur. De toute évidence, une hygiène complète est requise, vous devez prendre une douche , vous lavez particulièrement bien les parties intimes les mains et les bras et vous couper soigneusement les ongles pour éviter tout inconvénient désagréable , le but premier est de prendre du plaisir . Lubrifiant, eh bien c'est une autre évidence. Ce n'est jamais trop. Vous pouvez remplir le cul de vos partenaires avec un gallon de lubrifiant si vous le souhaitez. Plus il y en a mieux c'est t! De plus, tous les bruits et les reflux de lubrifiant sont toujours très amusants. Vous avez besoin d'un lubrifiant qui dure car fister quelqu'un crée probablement le plus de friction de tout acte sexuel. J'utilise personnellement du lubrifiant que prépare moi-même à base de poudre type J-lube , vous le préparais selon votre convenance épais ou plus liquide . Personnellement je le prépare ni trop épais , ni trop liquide , un peu la consistance d'une crème épaisse pour la cuisine . C'est aussi agréable et facile à nettoyer , plus facilement avec un peu de vinaigre . D'autres préfèrent commencer avec l'huile de crisco dont je ne suis pas si fan juste parce qu'elle est plus chère , plus difficile à nettoyer et aussi incompatible avec les certains godes et préservatifs Il existe de plus en plus de lubrifiants sur le marché spécialement conçus pour le fisting anal. Je ne les connais pas très bien mais je suis sûr qu'ils seront super. Cependant, la plupart ne sont pas bon marché. Il suffit de google et vous pouvez trouver les nombreuses marques autour. Pour moi le J-lube me semble bien , efficace et pas cher et plébiscité par de nombreux fistés . J'ai aussi trouvé sur un site vétérinaire des produits adaptés par exemple Vet Gel chez Praxisdienst plus cher que la poudre mais beaucoup moins cher que les gels siliconés personnellement je le coupe avec de l'eau(produit un peu trop épais pour moi) Attention un lubrifiant peu convenir en début de séance et demander des adaptations au fur et à mesure de la progression du fist , attention aussi s'il fait très chaud , l'eau du lubrifiant aura tendance à s'évaporer N'ayez pas peur de mettre du lubrifiant le plus loin possible dans le colon, j'utilise une seringue de 60 ml que j'ai acheté en pharmacie , j'ai élargie le trou d'injection avec un tourne vis (je crois) et j'ai adapté un tuyau en prolongement . Il existe aussi des seringues sur tous les sites de sexshop (un peu plus cher et pas forcément plus pratique) Ok, maintenant nous pouvons entrer dans le vif du sujet pourrais-je dire . Attention : pour progresser dans le fist , utilisez divers objets ou godes mais prévoyez toujours un moyen pour récupérer l'objet en question , attachez une ficelle par exemple , sans cela il pourrait être difficile de récupérer votre gode une fois introduit dans le rectum , ça peut être gênant ... Donc avant le fist , il faudra détendre votre sphincter c'est la première étape à franchir pas forcément la plus facile puisque dans ce cas vous débutez donc de la patience . Le mieux , c'est d'utiliser des godes ou tout objet assimilé , procédez étape par étape en augmentant petit à petit le diamètre de l'objet à insérer (attention on ne parle pas d'aller de cm en cm plutôt de mm en mm) seul le résultat compte et lubrifiez , lubrifiez , lubrifiez ... votre cul contrairement au vagin ne produit pas de lubrifiant naturel . Moi même encore maintenant , je commence toujours une séance pour un ouverture progressive du rectum avec ce type de plug qui a l'avantage d'être progressif . Attention , je dis bien pour moi , gardez à l'esprit que nous sommes tous différents je pense pour d'autre il faudra des plug plus court mais de toute manière toujours progressif , écoutez votre corps , c'est le meilleur indicateur si vous n'êtes pas bien ralentissez ou arrêtez vous recommencerez plus tard , le temps importe peu ... Quand vous pouvez accueillir un gode de 6 cm , vous pouvez penser pouvoir insérer une main , gardez à l'esprit que le corps de chacun est différent . Je pense que toute personne peut se faire fister , s'il a suivi les étapes décrites précédemment , pour certaines personnes, cela peut être plus long que pour d'autre , surtout si le fisteur a de grosses mains . Il faut préparer le lieu du fist , lit ou sol en mettant une toile imperméable , au minimum des serviettes ou des alèses et beaucoup de sopalin , même avec un bon lavement , il peut y avoir des reflux ou au moins des débordements de lubrifiant . Mieux vaut prévoir pour éviter les désagréments . Les gants , le poppers sont sorti si nécessaire , le lubrifiant est prêt (attention au fur et à mesure de la séance tout va être enduit de lubrifiant et donc glissant) , je recommande d'enrober le flacon de lubrifiant avec du sopalin maintenu par un élastique le tout dans une boite pour éviter de renverser surtout si le lubrifiant reste ouvert . Pour débuter , je conseille au fisté de se mettre à quatre pattes , les genoux sur des coussins ou un tapis rembourré Après s'être enduit les mains de lubrifiant avoir copieusement enduit l'anus et injecter du lubrifiant à l'intérieur , le fisteur introduira un doigt dans l'anus et le fera tourner pour assouplir l'orifice . Puis viendra le deuxième doigt , toujours faire des rotations . Même procédure pour le troisième et quatrième doigt ... Suivant le degré de préparation et d'entrainement avec les godes , cette étapes peut être plus ou moins longue voir nécessité plusieurs essais sur plusieurs jours . Pour passer le gros de la main cela va être plus difficile . Faites intervenir la deuxième main , même processus 1,2,3,4 doigts . Les phalanges des 4 doigts introduits , la première mains va rejoindre la deuxième , toujours la même progression 4 doigts plus 1,2,3,4 , vous avez introduit les phalanges des 8 doigts paume de mains jointes , faites des mouvement aller et retour , n'hésitez pas à lubrifier régulièrement . Mettez vos mains en opposition , dos des mains joints les phalanges des 8 doigts introduits , faites des mouvements d'étirement en écartant les mains . Répéter l'opération plusieurs fois , mains en opposition , étirement , mains jointes , va et vient . Le fisté commence à apprécier le travail de son anus , il veut arrêter ou faire une pause , le fisté commande , le fisteur doit être à l'écoute et suit les directives du fisté . Le fisté en demande plus , à cette étape s'il ne la pas déjà fait , plusieurs inhalation de poppers peuvent aider ... C'est le moment de passer aux choses sérieuses , le passage du gros de la main !!! Utiliser plutôt la main gauche en général moins grosse . Le fisteur met sa main en cuillère , pouce à l'intérieur de la paume et va exercer une pression constante sur l'anus comme vous feriez pour entrer un gode , on relâche la pression , on rajoute du lubrifiant et on revient à la charge , à cette étape un pression constante , pas de coup de bélier . Au besoin , le fisteur peu utiliser un doigt de sa main libre , l'insérer et faire le tour de la main introduite pour progressivement élargir . Le passage des articulations des phalanges (gros de la main) est toujours l'étape difficile et ultime du fist . Petit à petit l'anus va s'ouvrir , le fisté le ressent , la main n'est pas encore passée mais le fisté sent que l'apothéose est proche . Des miroirs judicieusement peuvent permettre au fisté de suivre la progression (pour moi , c'est une vision toujours terriblement excitante et motivante pour aller plus loin) . Un dernier effort , le fisté peut lui même venir pousser sur la main pour mieux contrôler l'avancée ... Enfin l'anus rend grâce , la main est comme aspirée à l'intérieur . A ce stade , main à l'intérieur , on fait une pause relâcher la pression et laisser au fisté le temps de s'acclimater ... Quelquefois juste après l'introduction , le fisté demande à ce qu'on ressorte la main tout de suite , la pression est trop grande , ressortir toujours la main en douceur , pas de mouvement brusque , sortir la main est aussi difficile que la rentrer ... Le fisté s'est habitué à la présence de cet intrus dans son intérieur , le fisteur peut commencer à faire doucement aller sa main suivant les indications du fisté . Dans un premier temps ne pas effectuer de rotation plus stressante que les va et vient . En général , à ce stade ,il n'est pas rare que le fisté éjacule , s'il ne l'a pas fait plus tôt , la proximité de la prostate y est pour quelque chose Voilà , vous faites partie du monde des fistés mais attention cette pratique est addict et un fil des séances , vous demanderait toujours plus gros toujours plus loin , une main , deux mains , la main ... le coude ce qui fait une excellente transition pour le chapitre B B -Le fist profond (pas la profondeur du fist) Tout d'abord, je pense que l'on devrait considérer l'anatomie du corps. La progression est la suivante , le rectum, l'ampoule anale , le côlon sigmoïde (premier coude), puis on remonte à gauche du corps du fisté le colon descendant , on prend ensuite un virage à droite ( deuxième coude)chemin en travers du corps un peu en dessous des côtes le colon transverse et enfin on redescend.(troisième coude) colon ascendant . Donc les termes médicaux (ascendant, transversal et descendant). Gardez à l'esprit que le corps de chacun est différent . Pour certaines personnes, le fist profond peut être plus compliqué que pour d'autre , observez les images ci-dessous. L'image en haut à droite montre le chemin le plus facile à suivre tandis que les deux dernières sont beaucoup plus courbés, ce qui rend toute pénétration profonde plus difficile. La première image représente ce que je pense être la forme la plus courante. Un "S" pointu juste après le rectum, d'où le nom sigmoïde signifiant en forme de S. Gardez à l'esprit que tout est assez flexible, plus vous fistez et plus vous allez profondément, plus le côlon commencera à se redresser et plus le fist profond deviendra facile. Je ne saurais dire exactement mais je pense que petit à petit la partie du sigmoïde se redresse pour passer de la figure 1 à la figure 2 ou tout devient plus facile . Pour moi je pense que toute personne peut recevoir un fist profond au moins jusqu'au coude , s'il est patient et motivé et s'il suit mes recommandations . Au préalable il va falloir préparer le terrain comme avec un fist "normal" avec un gode long minimum 45cm de diamètre minimum 3cm . n'oubliez pas la sécurité toujours mettre un lien à votre gode pour pouvoir le récupérer le cas échéant . Je recommande avant tout de commencer par un lavement profond , moi j'utilise un petit tuyau souple 10mm de diamètre et 1 mètre de long que j'adapte sur une douche ou un robinet , comme je l'ai dit , il existe des canules longues appropriées (30 à 40cm voir plus suivant votre appétit) . Procédez au lavement avec de l'eau tiède cela aura pour effet de détendre votre colon sur la longueur nécessaire . Pensez ensuite à lubrifier en profondeur avec une seringue . Bien enduire le gode de lubrifiant , un petit mais long gode , j'avais essayé directement avec le gode 70x5cm (trop gourmand pour un début) , j'ai finalement progressais avec son petit frère 70x4cm mais pour vous peut être il faudra vous limiter plus 45x3cm à priori pas moins si vous voulez travailler la profondeur , l'important c'est que le gode soit bien arrondi au bout , relativement régulier sur sa longueur et très important flexible , il devra suivre le méandres de votre colon et soyez à l'écoute de votre corps , n'hésitez pas stopper , si vous ne vous sentez pas de continuer . La plupart des fisteurs / fistes parviennent à entrer dans le rectum avec leurs mains (ils ne seraient pas des fisteurs / fistés autrement). Après ce point, le plaisir commence. Pour entrer dans le côlon sigmoïde, il y a une petite ouverture un peu comme votre deuxième trou du cul (rappelez vous vos débuts de fisté pour ouvrir votre rectum) . Contrairement à votre trou du cul, ce n'est pas un muscle , simplement une partie de l'intestin qui fait le premier coude (3 au total pour le gros intestin voir au dessus) . Il peut sembler difficile à franchir , tout l'art sera de progressivement trouver l'issue très serrée mais avec un peu de pratique, de patience vous franchirez l'obstacle mais cela pourra prendre plusieurs séances , n'hésitez pas à lubrifier , faites des va et vient sans trop forcer , faites des mouvements de rotation ... Votre posture peut aussi avoir de l'importance , si vous êtes seul , vous n'avez pas beaucoup de possibilité , vous êtes debout ou allongé sur un lit (à moins d'être contorsionniste) personnellement je suis debout comme sur les vidéos postées . J'ai réussi à faire pénétrer le gode de 70x4cm au bout de trois essais , c'est la vidéo ou je suis nu . Si vous avez un partenaire , vous pouvez prendre la position qui vous va le mieux : quatre pattes , sling ... Une fois le sigmoïde passé , vous êtes déjà très profond car les 20cm à 30cm suivant ne posent pas de problème , vous êtes dans la partie droite du colon descendant . Si on compare avec un fist , vous seriez juste avant le coude Les choses se complique à nouveau à 45cm (passage du deuxième coude) pour pénétrer dans le colon transverse .Même méthode que pour le premier coude , gode pas trop gros , lubrifiant , va et vient et rotation (et un peu de poppers ...) . Vous pouvez sentir en tâtant votre ventre au dessous des cotes la progression du gode , remuer le gode pour mieux le sentir , si vous n'êtes pas trop enrobé (ce qui n'est pas mon cas) vous pouvez voir votre ventre bouger , cette vision est terriblement excitante ... Pour ma part , j'ai besoin quelquefois de pousser de l'extérieur le gode pour lui faire franchir le virage . Ensuite une fois le deuxième coude franchit la progression redevient plus facile mais vous allez peut être ressentir de la gène et un certain inconfort et le besoin d'expulser le gode rapidement , c'est normal , moi-même , malgré l'expérience ça m'arrive parfois . Parfois , je fais un blocage et je ne peux pas franchir le deuxième coude , ce n'est pas grave , les chose se passeront mieux la prochaine fois . Si vous avez franchi cette étape vous saurez la franchir encore . Pour reprendre "l'anal-ogie" avec le fist , vous avez dépassé le coude et vous êtes à mi biceps (là c'est vraiment très profond ...) Au fur et à mesure de vos séances avec vos longs godes , vous allez progresser à votre rythme et petit à petit la pénétration sera de plus en plus grosse et plus profonde . Respectez toujours les étapes de préparations , lavement , lubrification . Ma préparation de j-lube est comme je l'ai dit moyennement épaisse , je trouve quelle adhère mieux à mes godes . J'ai changé de texture au fur et à mesure de mon expérience , j'utilise maintenant des préparation plus liquide . je progresse toujours lentement . J'avale maintenant trop facilement le gode de 70x4 en entier . Le gode de 70x5 demande quelquefois un peu plus de patience , après 20cm , je force un peu pour le passage du sigmoïde , je fais quelque va-et-vient pour bien l'ouvrir . Le passage au colon transversal (deuxième coude) reste toujours plus ou moins délicat et peut réclamer un peu de temps même avec de la pratique donc calme et patience , écoutez votre corps ... Une fois les 70cm avalé , le passage est fait ensuite je peut me ramoner comme il faut ... J'ai essayé des godes plus gros 80x6.5cm , 80x7.5cm , je bloque toujours au deuxième coude , je pense que les godes ne sont plus assez flexible à ces diamètres . Rassurez-vous cela ne compromet en rien , un fist jusqu'à l'épaule , le bras du fisteur saura mieux s'adapter à votre morphologie . Avec la pratique , comme je l'ai dit en préambule , je pense que votre colon se redresse comme à la figure 2 . Je pense ne pas pour l'instant pouvoir atteindre le colon ascendant (troisième coude) peut être faudrait-il un godes de 1m et assez fin mais je n'en ai pas encore ressenti le besoin (ça viendra peut être) . Maintenant , vous accepté les longs godes sans trop de problème , vous allez pouvoir passer au chose sérieuse avec votre partenaire Donc là encore soignez la préparation , les lieux , le lubrifiant , les gants , le poppers (pour moi ça aide) . Bien lubrifier l'anus extérieur , intérieur en profondeur avec la seringue . Ne négligez pas de préparer le terrain avec votre long gode préféré ... Pour le fist profond , après s'être introduit dans le rectum de son partenaire , le fisteur doit progresser main en canard doucement et cherche l'orientation du colon pour certain le 2ième sphincter (1ère boucle) est très proche du rectum pour d'autre plus loin (pour moi je l'estime à 20cm) . Pour passer le deuxième sphincter , avec les doigts il faut chercher l'issue , appliquer doucement une pression et travailler avec un ou deux doigts jusqu'à ce qu'à sentir le passage se détendre et s'ouvrir (cette étape sera d'autant plus facile si vous avez déjà bien travaillé avec le long gode) . À ce stade, votre partenaire peut commencer à vous étirer davantage avec plus de doigts , n'oubliez pas d'utiliser beaucoup de lubrifiant! Pour arriver au point où le fisteur est capable de détendre le sigmoïde et de l'étirer de plus en plus, cela peut vous prendre confortablement des heures, voir des jours. Vous aurez peut-être besoin de quelques séances pour vous habituer au franchissement du deuxième coude avec facilité, tant pour le fisteur que pour le fisté . N'oubliez pas que la patience est la clé, forcer ou précipiter cela gâchera l'expérience et pourra blesser le fisté . Si vous n'y arrivez cette fois-ci , ça ira mieux la fois suivante , profitez déjà de l'instant présent , vous êtes avec votre partenaire qui vous travaille copieusement l'arrière train , même si vous n'avez pas franchi le sigmoïde vous avez déjà une bonne longueur dans les entrailles , la main , le poignet et même un peu plus loin , c'est top non ... Tout va bien le sigmoïde est passé , c'est donc maintenant la prochaine étape et le bon fisting profond commencent. Entrer dans le côlon sigmoïde avec votre main est une étape importante, vous serez bel et bien en route pour pénétrer votre partenaire jusqu'au coude mais pas de précipitation continuer à échanger avec votre partenaire , échangez vos ressentis , ralentissez au besoin ou stoppez si besoin , le passage du sigmoïde est très important . Au fur et à mesure de cette pratique le passage sera de plus en plus facile . La communication est essentielle à ce stade, tout comme le lubrifiant, assurez-vous d'en utiliser beaucoup. Une fois que vous êtes dans le côlon descendant, vous pouvez pousser votre main / bras de plus en plus profondément tout en le gardant relativement droit. Rappelez-vous les photos, le côlon descendant est sur le côté gauche du corps du fisté , vous devez donc avancer votre main pour suivre dans cette direction. Jusqu'au point où vous êtes juste avant le coude au fond du cul de votre partenaire . Aussi bien pour le fisteur que pour le fisté la sensation est intense , en général vous aurez atteint les limites du côlon descendant , en bougeant votre main vous pouvez voir le ventre de votre partenaire bouger , vous pouvez suivre le déplacement (toujours en douceur) de votre main à l'intérieur de votre fisté . Comme je l'ai déjà dit pour moi la vision de mon ventre qui bouge et terriblement excitante , je demande d'ailleurs à mon fisteur de pointer ses doigts vers l'extérieur pour mieux voir où il se situe . J'adore aussi les miroirs ou la projection du fist sur la télévision , pour moi la vue est essentielle pour me stimuler . Vous avez donc le bras de votre fisteur en vous juste avant le coude et c'est génial , profitez bien tous les deux , va et vient , rotation mouvement léger de la main . Alternez les bras , n'oubliez pas de lubrifier l'intérieur et les bras . Comme avec les godes vous allez peut être ressentir de la gêne , c'est peut être le moment de faire une pause ... Soufflez , détendez-vous , la séance a été intense en émotion , vous avez encore à l'esprit la vue du bras de votre partenaire en vous , whaou ... Vous êtes détendu , vous voulez aller plus loin et passer le coude , ça n'ai pas évident vous avez deux problèmes la taille du bras de votre partenaire juste avant le coude et le passage du deuxième coude . L'entrée dans le côlon transverse est délicate et vous oblige à trouver l'ouverture du côlon transverse (comme le passage du premier coude) . Pour aller plus loin, la main des fisteurs doit faire un angle à un moment donné pour suivre la forme naturelle du côlon. Comme un poignet ne peut que se plier que vers l'intérieur, il est logique que le fisteur utilise la main gauche lorsque le fiste est à quatre pattes et la main droite lorsqu'il est sur le dos. Il convient de mentionner qu'en général la position à quatre pattes est la meilleure position pour jouer en profondeur. Les organes ne pèsent pas sur le côlon , avec le cul haut et le torse incliné vers le bas ce qui laisse plus de place au bras pour glisser .Cependant la position sur le dos permet plus d'échange entre les partenaires , elle permet d'observer la montée de la jouissance chez votre partenaire au fur et à mesure de la progression de votre main , le sentiment de possession et de reconnaissance est incroyable ... A vous de trouver la position qui vous ira le mieux . Le sling si vous êtes équipé permet au fisté d'être assez détendu et à la bonne hauteur pour le fisteur assis devant le cul du fisté , n'oubliez pas que la situation peut durer assez longtemps donc soyez confortablement installé . L'inconvénient du sling , c'est qu'il bouge , ça me gêne parfois . Pour passer le coude , le fisteur peut fermer son poing , il pourra donc passer son coude sans franchir le passage dans le colon transversal . Cherchez la position la meilleur pour facilité la progression , j'ai un partenaire qui a des bras vraiment épais , nous avons trouvez la position qui lui convenez , je suis à quatre pattes , il s'assoit sur moi , se penche légèrement vers mes fesses et pousse en forçant un peu , l'angle doit être idéal . A ce stade , c'est le rectum qui se manifeste car son bras juste avant le coude est vraiment très gros ... Comme à vos début dans le fist quand vous avez pris votre première main , le bras va être aspiré et là c'est l'extase , vous y êtes vous avez accepté le coude de votre fisteur !!! Pour les gourmands comme moi qui n'en ont jamais assez , il va falloir franchir ce deuxième coude , Comme pour le premier coude , il va falloir trouver l'issue mais là la capacité de mouvement et moindre , le fisteur a déjà son bras bien engagé ... Remuer la main , faites de lent mouvement de va et vient , tournez la main , essayez de trouver l'ouverture avec un doigt ... Vous l'avez ? tourner votre doigt lentement en poussant , essayez un deuxième doigt , là tout repose sur le fisteur et son habileté à utiliser ses doigts , le fisté lui peut commenter la progression , donner son ressenti et encourager son partenaire , le féliciter quand il progresse ou demander d'arrêter si la gêne est trop forte . ça m'est arrivé plusieurs fois de renoncer pourtant le fisteur n'était pas en cause simplement je pense que les conditions n'étaient pas réunies . Finalement après plusieurs essais et tâtonnements , les tentatives sont couronnées de succès , bravo à tous les deux maintenant vous avez le bras engagé jusqu'au biceps , ça n'est pas douloureux , pour moi le seul ressenti vraiment est au niveau de l'anus , le reste est surtout dans la tête "vous avez gober le bras de votre partenaire presque jusqu'à l'épaule et en remuant les fesses vous pouvez encore gagner quelques centimètres" le fisteur peut aussi amorcer quelques lents mouvements de va et vient et accélérer ou ralentir à votre convenance jusqu'à procéder à un ramonage plus vigoureux . Au bout d'un quart d'heure ou avant suivant votre endurance , vous demanderez une pause bien normale , vous arrêterez ou vous recommencerez aussitôt ou une autre fois ce n'est pas important :"vous l'avez fait , vous avez pris un bras ..." . Vous l'avez fait donc vous pourrez le refaire . Pour moi , la première fois , j'étais au 7ième ciel enfin j'avais atteint mon objectif prendre un bras entier , mon fisteur était très doué , il m'avait bien mis en condition , caresses des tétons , branlage couilles et bites , bouffage de cul , j'étais prêt . De plus il avait des mains et des bras fins , tout était réuni . Nous avons projeté sur la télévision toute la séance ça me stimule toujours . Nous avons essayé en premier à quatre pattes , après un démarrage en douceur et une progression lente pour passer toutes les étapes , il m'a piloné vigoureusement tellement que j'ai demandé grâce au bout d'un quart d'heure . Le temps de reprendre nos esprits , nous avons essayé sur le dos , là encore il m'a enfoncé son bras au delà du coude . La position était peut être un peu plus inconfortable car il faut avoir les jambes relevées et donc être en tension mais waouh quand même . Nouvelle pause et on a remis ça , cette fois , mon partenaire était allongé sur le lit au bord , le bras tendu et j'étais debout au dessus de lui (c'est de loin la position que je préfère) . je me suis lentement empalé sur lui , je contrôlais la progression , je me tenais au mur pour ne pas perdre l'équilibre , son bras n'en finissait pas d'avancer en moi ... Génial !!! A un moment j'ai ressenti le besoin d'être plus à la verticale de son bras , j'ai donc posé un pied à coté de sa tête et j'ai continué à descendre sur son bras . Arrivé presqu'à l'épaule , il avait mes couilles sur le visage , il les a gobées re waouh , quand je vous disais qu'il était doué ... Depuis j'ai eu de nombreuses expériences plus ou moins réussi , certaines formidables , certaines moins . j'aimerai beaucoup dans le futur me faire fister par une femme étant hétéro à la base mais les femmes fisteuses ou fistées sont trop rares amis avis aux amatrices ... Je suis donc devenu bi par nécessité ce qui ne m'empêche pas d'y trouver mon plaisir mais toujours associé au fist . j'ai participé à des plans fist à trois , à quatre voir beaucoup plus ou on fiste à tout va et on se fait fister pareil , quelles nuits !!! Je prends uniquement du poppers , je pense que j'ai beaucoup progresser dès l'instant ou j'en ai pris . N'oubliez pas que quelque soit la situation ou vous êtes , gardez toujours le contrôle , dites stop si vous en ressentez le besoin , arrêtez si votre fisté le demande ... L'objet est toujours de se faire plaisir et faire plaisir à l'autre ou aux autres , la contrainte n'est pas acceptable . Protégez-vous , faites-vous dépister et prenez la PREP , respectez les règles d'hygiène , lavez-vous les mains régulièrement , désinfectez vos jouets après usage et profitez de la vie et tous ces plaisirs Je suis disponible pour faire partager mon expérience avec vous messieurs et surtout mesdames si une de vous souhaite m'essayer je serais ravi , je suis disponible pour toute proposition simple discussion ou travaux pratiques soft ou hard voir travail au godes, strapon ou fist profond . . Depuis la première édition de ce guide , je l'ai plusieurs fois remodelé en fonction de mes expériences , je m'aperçois qu'il devient un peu long . J'ai pratiqué de nombreuses fois le fist profond suivant la taille de la main ou du bras qui me pénètre , je prends jusqu'au coude et si le bras est assez fin jusqu'à l'épaule une main de femme serait l'idéal . Si vous voulez apporter des modifications ou des précisions , je vous y encourage , Chacun a vécu des expériences et des situations différentes donc tout nouvel avis est bon à prendre . J'espère que ce guide vous a donné les informations que vous recherchiez . Si vous étiez indécis sur le fist , qu'il vous aura rassuré , je vous souhaite plein de chose et éclatez-vous (sans mauvais jeu de mot)
7.4000 vues 24 aime
Par : le 02/11/19
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword . "Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1.9000 vues 23 aime
Par : le 30/04/20
Esclave des désirs Allez comprendre pourquoi on est parfois scotché par un visage ou une personne que l’on croise sur son chemin. Un jour j’ai regardé une passagère dans une rame de train qui voyageait avec son vélo. Il ressortait de sa personne une lumière et un calme intérieur qui m’a fasciné. J’en serais tombé raide amoureux pour le coup ! Je n’osais pas trop la regarder et posais avec discrétion mon regard sur elle de temps en temps en décortiquant le contour de se yeux amandes et de son visage ovale, puis mon regard glissait sur ses mains qui pianotaient doucement l’une sur l’autre au dessus de ses genoux en attendant de descendre à la bonne station. Oui j’en étais paralysé de bonheur de contempler cette femme qui m’avait déjà englobée dans son aura de bonté et de douceur sans que je n’y ait pris garde… Elle rayonnait et sa lumière m’apprivoisait… Si elle m’avait demandé de la suivre comme esclave, j’en aurait été comblé de bonheur et l’aurait suivi… Oui j’aurai eu plaisir à devenir esclave de mes désirs en m’enchainant à ses souhaits et ses caprices… Pour sûr j’aurai eu plaisir à tout découvrir de sa sagesse tranquille qui diffusait autour d’elle une auréole de douceur ferme et déterminée… Son élève aurait été docile et appliqué pour la combler dans son extase désirée, apprivoisé que j’étais déjà par son regard intemporel… Une merveille des merveilles qu’une vie n’aurait suffi à satisfaire de ses désirs inassouvis… Je suis perdu depuis par ce désir qui m’englobe et m’emporte dans ce souhait virtuel de lui appartenir… Ne serait-ce que par un seul regard de sa part… La porte du wagon s’est ouverte à la station et elle est descendue du train en enfourchant son vélo… Mon regard l’a suivi sans qu’elle ait même détourné son visage pour m’abandonner à la piqure de mon cœur soudain solitaire de cette apparition déjà évanouie dans la multitude… La recroiserai-je un jour si notre destin s’en mêle que j’accepterais d’en suivre son ombre si elle me le demandait… Serais-je déjà enfin presque devenu le petit toutou à sa mémère ? C’est bien possible… Bon en même temps je me dis que ce n’est pas possible de devenir le toutou à sa mémère, car je me souviens de la phrase de Khalil Gibran : « Combien noble est celui qui ne veut être ni maître, ni esclave ! » Ah que ce monde est déroutant parfois surtout quand vos désirs profonds vous rendent esclaves ! Texte trouvé sur le net sans signature L.H
576 vues 23 aime
Par : le 19/10/20
J’aime me balader, flâner dans Paris avec mon mec, nous arrêter dans un café, boire un pot, parler. J’aime échanger un sourire avec des inconnus. Sortir, dîner au restau, décider au dernier moment d’aller voir une pièce, un spectacle. Aller chez des amis, parler, rire jusque tard dans la nuit. J’aime la vie. Notre vie d’avant. Je déteste devoir porter un masque quand nous sortons. Le restau d’à côté a fermé ses portes, incapable de couvrir ses charges avec un service par jour. Les gens sont tristes dans la rue. Les théâtres, les cinés, les spectacles, c’est mort. C’est désormais le couvre feu. Mais on assassine des profs au nom de la religion, des innocents au nom d'un prophète. Ceux qui nous soignent sont au bout du rouleau. Dans les cités, on caillasse les pompiers, les toubibs, les flics. Dans les rues, des femmes sont prises à partie, tabassées, à raison de leurs tenues ou simplement parce qu'elles sont femmes. J’ai peur de ce monde qu’on nous prépare. Et j’ai la rage. Pas seulement contre nos gouvernants qui nous ont conduits là où nous en sommes arrivés, les actuels et tous ceux qui les ont précédés. Mais contre moi et contre nous tous. Qui avons laissé faire. Sans réagir. Par lâcheté, par égoïsme. _______________ Alors, dans ce monde qui me fait peur et qui me file la rage, merci à toi, Maxime, d’être ce que tu es pour moi mon point d’ancrage, mon roc. Celui qui me fait tenir lorsqu'il me serre dans ses bras.
508 vues 23 aime
Par : le 19/01/21
"La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle. Elle est l'inessentiel en face de l'essentiel. Il est le sujet, il est l'absolu. Elle est l'autre." Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" (1949) La féminité, dont la diffusion du terme date de la fin du XIX ème siècle, constitue un authentique objet, au sens terminologique, à savoir, ce qui peut être perçu et conçu, perception et conception non seulement féminines dans le vécu de la femme, mais aussi masculines dans celui de l’homme. Occupant une place privilégiée par rapport à la masculinité dans le régime sacré de l’imaginaire, elle déplace aussitôt la réflexion dans une vision masculine de la chose féminine. Bien que des recherches sur le fonctionnement de l’imaginaire montrent l’indéterminisme sexuel, la femme y apparaît aussi bien sous le voile de sa féminité redoutable et redoutée dans le reflet de son image, que dans les attributs de l’éternel féminin réhabilité. La féminité peut être vue comme une triple représentation de la femme: représentation dans le regard de l’homme, représentation de la femme renvoyée par l’homme et enfin représentation par laquelle la femme se donne à voir à l’homme. La féminité se dessine dès lors comme une zone conceptuelle instable où chacune et chacun négocient leur propre représentation du féminin contre le masculin. Là où le masculin peut s’affirmer essentiellement en rapport avec le sexe, voire la puissance virile intermittente, le féminin se trouve dilué dans ses valeurs associées qui tout à la fois le débordent et le réduisent. Les charges connotatives inscrites dans les diverses définitions mêmes des termes en rapport avec le féminin expliquent les visions normatives persistantes de la femme, et logiquement diversement confortées par l’un comme l’autre sexe. Bien que la voix masculine se soit élevée pour dénoncer par exemple la représentation sémantique dominante de la femme réduite au rôle d’objet femelle sexuel, le poids des mythes et des discours sur les textes fondateurs racontés par des hommes explique sans doute les stéréotypes habillant le féminin de manière intemporelle. Plus largement, l’existence de stéréotypes féminins réside dans la production et la réactivation de telles représentations collectives au sein desquelles la chose féminine est donnée à voir. Stéréotypes alors éventuellement genrés mais obligatoirement sexués, puisque la femme se voit signifiée en raison même de son sexe, que cette signification soit associée à un jugement dépréciatif ou soit connotée positivement. S’emparer de la femme pour en faire un objet d’étude. On peut reconnaître le pas décisif réalisé par la mouvance féministe dans son ensemble, sans entrer dans la multiplicité de ses apports, de ses excès ou de ses controverses. Ce geste, aussi révolutionnaire que paradoxal, a permis au sujet féminin de se penser au travers de sa construction en tant qu’objet de discours. La femme n’existe pas, seules existent des représentations du féminin, et ces représentations relèvent d’une construction de la réalité qui cadre son analyse. Qu’elles soient scientifiques ou simplement vulgarisées, elles sont le résultat d’un processus d’élaboration qui stabilise, à un moment et dans un lieu donnés, un objet signifiant livré à l’interprétation. Ces diverses représentations du corpus féminin déploient son univers de sens en autant de paroles et d’images communes ou singulières, configurant par exemple alors le concept analytique fondateur de la femme contre celui de l'homme. Souvent, elles revendiquent leur statut de représentation de l’autre. Parfois aussi, elles semblent s’en émanciper. Dans tous les cas, elles courent le risque du stéréotypage. Cet article se propose d’analyser les caractéristiques conceptuelles et langagières de la chose féminine comme objet de message singulier. Le terme de chose, qui servait vers le XII ème siècle à désigner par euphémisme l’acte ou l’organe sexuels, renvoie à une réalité plus ou moins déterminée par un contexte. la chose féminine peut en effet se trouver manifestée au travers de discours biologiques, philosophiques, apostoliques ou linguistiques. Toutes ces multiples saisies définissent le féminin à partir des différents systèmes de pensée qui forgent sa réalité. Il s’agit alors ainsi de circonscrire l’appréhension de la chose féminine à la question de ses catégorisations conceptuelles et définitionnelles qui jalonnent son lointain parcours interprétatif. Les premiers jalons à poser peuvent être considérés comme non linguistiques, dans la mesure où ils se situeraient au niveau phénoménal, soumis alors au phénomène de perception, ou au niveau conceptuel. L’abstraction de la chose féminine hors de sa représentation langagière nous entraîne sur le terrain biologique, où la femme, en tant qu’être vivant, se caractérise par la grande différence sexuelle qui la distingue organiquement et génétiquement de l’homme. Cette option, selon laquelle le fait féminin se définit par ce marquage du sexe, se voit quelque peu bousculée par certains discours se rapportant à la théorie du genre. Ces discours remettent en cause le principe de catégorisation par le sexe en tant qu’il sert de justification à la construction du système de domination de l’homme sur la femme. Or, s’il faut bien entendre la théorie du genre comme un projet nécessaire de dénonciation des rapports de pouvoir fondés sur la différenciation sexuelle, l’affirmation d’une antécédence du genre sur le sexe pose cependant problème au regard du partage biologique de l’espèce. Ce partage entre femelles et mâles définit de la sorte les catégories binaires à la base de la différenciation sexuelle. Chaque individu se voit potentiellement assigner un rôle dépendant de son sexe lors du processus de procréation. C’est après la différenciation sexuelle incarnée et vivante que le genre, renvoyant à une classification sociale en "féminin" et "masculin", peut servir de cadre de pensée et d'action sur le sexe dans la sphère des représentations culturelles. Le glissement opéré de la catégorie binaire à la catégorie féminin/masculin déplace la problématique du plan biologique aux plans psychologique et social. Les diverses études sur le genre permettent dès lors de mieux faire entendre l’utilisation de la différenciation sexuelle pour naturaliser un processus de triage, par lequel les membres des deux classes sont soumis à une socialisation différentielle. L’ordre biologique premier ne saurait justifier les différents systèmes d’interprétation qui instaurent la soumission de l’individu femelle à l’individu mâle. L’affirmation de l’identité sexuée de la femme radicalement différente de l’identité sexuée de l’homme reste compatible avec l’évidence de la nature humaine une et indivisible. De la même manière, avancer une dualité des sexes n’a pas pour corollaire de naturaliser les inégalités relevant du domaine du genre. Le champ métaphysique autorise un autre niveau de saisie de la chose féminine, en permettant d’articuler l’objet de message à la problématique de son concept. Dans sa thèse intitulée "Qu’est-ce qu’une femme ?", la philosophe Danièle Moatti-Gornet construit ce concept à partir de l’étude de textes fondateurs et propose ainsi "une nouvelle dialectique homme/femme" dont les prémices remonteraient au récit de la Genèse. Sa démonstration part de la différenciation des sexes comme dialectique du même et de l’autre, et aboutit à considérer la femme comme étant à la fois la référence et l’autre de l’homme. Rejoignant Simone de Beauvoir sur la définition de l’altérité comme "catégorie fondamentale de la pensée humaine", elle s’y oppose quant à la nécessaire ontologie immanente de la femme. "C'est bien parce que "la femme est chair, désir, vie qu’elle existe et qu’elle n’est pas l’autre de l’homme. L'homme est alors la conséquence d’une affirmation de son être produite par l’apparition de la femme. Il est autre parce qu’elle est." C’est cette différence à la base de la différenciation sexuelle que Valérie Solanas a ainsi commentée: "le mâle est un accident biologique. Le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. "Être homme c’est avoir quelque chose en moins." Au-delà de la formulation provocante et outrancière féministe, on peut cependant rappeler ici le rôle d’un discours, sinon machiste, du moins masculin, dans la prédominance de la génétique du développement au détriment de l’embryologie. La référence à l’activité du spermatozoïde contre la passivité de l’ovocyte, référence qui, des années vingt aux années soixante-dix, présida aux débats sur l’importance respective des contributions masculines et féminines dans la reproduction a été l’un des facteurs de la renaissance très tardive de la biologie du développement. Le principe de différence, à partir duquel la parole féministe radicale affirme la supériorité de la femme sur l’homme, constitue en effet, pour la parole biblique l’articulation de l’humanité. Le discours apostolique catholique considère cette "harmonieuse unité relationnelle" entre le masculin et le féminin comme donnée fondatrice de la dimension anthropologique de la sexualité, de sa dimension théologique et sacrée, là où un discours rhétorique psychanalytique met en avant le concept de phallus. Nœud au combien symbolique de la conscience profonde de soi. Réciprocité non réalisée selon Simone de Beauvoir ou appelant à être dépassée dans la compréhension du désir sexuel pluriel pour Freud. Cette relation binaire situe l’homme dans une relation sémantique contraire à la femme, sur laquelle peut se projeter la norme hétérosexuelle. La nécessité de "défaire le genre", intellectualise ainsi les revendications identitaires de catégories d’individus qui rejettent la norme dominante en matière d’orientation sexuelle. Poser la différence des sexes comme articulation de l’évidence d’un sujet féminin sinon plus, du moins aussi essentiel que le sujet masculin permet de s’extraire de la sphère philosophique. Le discours féministe et le discours religieux peuvent en effet dès lors se rapprocher dans le rejet d’une identité commune et la reconnaissance d’une différence entre l’homme et la femme pour prôner "une collaboration active entre l’homme et la femme dans la reconnaissance de leur différence elle-même." Cette idée peut être transposée dans le domaine de la sémantique, où la représentation langagière de la femme et celle de l’homme entretiennent une relation réciproque. Le recouvrement sémantique de la femme définie principalement par son sexe, par l’homme gagne une dimension universelle dans le sens absolu réel de l’homme, l’être humain en général. Le terme homme signifie le genre humain avant de désigner un "être humain mâle", entraînant une réduction du féminin. En envisageant les relations sémantiques entre le sens générique d’homme et ceux courants d’homme et de femme, on ne peut que constater la hiérarchie sémantique selon laquelle l’unité homme constitue une double dénomination, l’être humain gouvernant deux concepts, "l’être qui, dans l’espèce humaine, appartient au sexe mâle" et "l’être qui dans l’espèce humaine appartient au sexe féminin." Ce n’est pas tant une neutralisation du féminin par le masculin qu’une neutralisation du sexe, puisque les contraires mâle et femelle se dissolvent dans l’humain unique. L’adjectif viril, dérivant de vir "homme", par opposition à mulier ("femme") et à puer ("enfant "), désigne les qualités considérées comme propres au mâle humain et s’applique d’abord en français, comme en latin, à ce qui appartient à l’homme en tant que mâle, est digne d’un homme, physiquement et moralement, à ce qui est énergique, actif, puis à ce qui est propre à l’homme dans la force de l’âge. Si la personne de sexe masculin peut se targuer d’être doublement mâle, la personne de sexe féminin n’a pas de défense à revendiquer, hormis la féminitude, voire la femellitude, avancées dans certains propos féministes. La chose féminine peut cependant poser sa féminité au regard de la virilité en raison même du poids idéologique associé. Dans un contexte marqué par la croyance que l’égalité entre les sexes est acquise, des ouvrages à succès alimentent un processus de normalisation inédit au sein duquel l’affectif est devenu une norme sociale entérinant l’idée selon laquelle les conjoints doivent s’aimer, communiquer, avoir une vie sexuelle réussie, travailler, mais aussi permettre à l’autre de réaliser son épanouissement personnel. Ces ouvrages, parce qu’ils considèrent hommes et femmes, certes différents, mais socialement égaux, supposent qu’il existerait une convergence d’intérêts entre les deux conjoints et font référence à une union parfaite, au sein de laquelle chacun accomplirait sa tâche pour œuvrer à cette réussite. Dans ce couple sans défauts, ou plus exactement capable d’agir sur ses défauts, chacun pourrait enfin vivre dans une mutuelle compréhension et dans une harmonie durable sans se heurter au désir de l’autre. Quand une femme est capable de décrypter le comportement de l’homme à partir de l’évolution de l’espèce, il lui devient aussitôt plus aisé d’accepter les modes de fonctionnement typiquement masculins. Et réciproquement, en comprenant que l’évolution de la femme diffère de la sienne, l’homme devient capable d’assimiler une expérience et un regard sur la vie différents des siens.La tentative de certains de ces ouvrages de jeter le discrédit sur le féminisme, et sur les revendications égalitaires des femmes dans le couple est d’autant plus sournoise qu’elle occulte la dimension des rapports sociaux de sexe pour ne plus se situer que sur le terrain du relationnel ou du psychologique, et qu’en matière de sentiments, l’égalité amoureuse n’est rien de plus qu’une illusion. Par l’utilisation d’éclairages inspirés par leur pratique ou de petites scènes de la vie quotidienne présentées avec humour et prétendu réalisme, ils manient avec beaucoup d’adresse les généralisations qui leur permettent d’affirmer l’existence d’une différence naturelle entre les hommes et les femmes et de l’opposer aux discours féministes dont la revendication serait celle d’uniformité sexuelle qui exigerait des comportements similaires des deux sexes. Leur objectif est de susciter une passion pour le couple auprès des lectrices, qui, saisies dans le propos manipulatoire de l’amalgame, lutte pour l’égalité des sexes, crise du couple se voient empêchées de se forger d’autres opinions sur la crise du couple et ses causes et intègrent progressivement l’idée d’une relation de causalité entre féminisme et dysfonctionnement du couple. Le féminisme apparaît dès lors dans ces ouvrages comme une manipulation qui aurait été exercée à l’encontre des femmes, un leurre qui les aurait écartées de leur "être" femme pour les faire se glisser dans un système de valeur qui n’était pas le leur. Parce que le féminisme aurait fragilisé la relation amoureuse en y introduisant un nouveau rapport de force. Il s’agirait aujourd’hui de rompre avec cette lutte forcenée pour l’égalité et d’œuvrer à une réconciliation des sexes. Ce travail de pacification se fait au nom de l’amour, un amour occulté par des femmes qui ne voient plus dans le couple que rapports de force et exploitation, un amour dénaturé par des féministes qui en auraient fait un enjeu social, un amour qui, une fois épuré des scories du féminisme deviendrait plus que jamais nécessaire. Féminisme rime désormais avec extrémisme et féminité avec tranquillité. La voie d’apaisement de cette guerre qui s’est jouée entre les hommes et les femmes résiderait aujourd’hui dans la capacité des femmes à redécouvrir, puis à mieux cerner et affirmer simplement de façon neutre leurs valeurs féminines. L’avenir repose sur une réconciliation des sexes, et cette construction idéologique de la pacification n’est pas sans induire l’urgence à mettre un point final aux revendications féministes. Tout se passe comme si le pouvoir de négociation des femmes ayant fait avancer les choses vers plus d’égalité, mais les contraintes naturelles étant ce qu’elles sont, il faut maintenant que les femmes entérinent cette avancée et s’en tiennent là. Si le verdict d’une nécessaire paix au foyer semble s’énoncer au nom de l’équilibre et du bien-être du couple et non plus par rapport à un ordre social et moral, il n’en reste pas moins que c’est d’abord la vie conjugale des hommes qui doit être harmonieuse. Le projet de pacification qui semble être abordé comme une technique comportementale et organisationnelle se révèle au final n’être qu’une affaire de femmes, il s’agit de laisser les hommes en paix et de ne plus de les harceler. Si les femmes peuvent parfois apparaître comme celles qui ont bougé ou comme les grandes gagnantes des changements, il ressort néanmoins de façon insidieuse dans ces ouvrages qu’elles sont également supposées être les responsables de ce qui fragilise le couple aujourd’hui. L’idée diffuse mais persistante selon laquelle l’homme actuel va mal en témoigne. D’où un discours de victimisation des hommes. Hommes censés souffrir d’une nouvelle forme d’inégalité entre les sexes, un discours qui oublie de préciser d’ailleurs que, si les femmes ont acquis des libertés, elles n’en continuent pas moins de subir, du fait de leur sexe, le prix fort de la vie conjugale comme de la séparation. Certes, reconnaissant du bout des lèvres ces ouvrages, la condition de la femme n’est pas encore idyllique, mais les premières victimes des nouvelles libertés des femmes sont d’abord les hommes. Ce sont les hommes qui, selon ces médias, sont déroutés, se sentent dépassés et donnent l’impression de ne plus comprendre les règles face à des femmes qui, elles, semblent savoir ce qu’elles veulent et où elles vont. Quoi de plus normal, induisent-ils, que les femmes assument et réparent ce qu’elles ont généré par leurs luttes et leurs revendications égalitaires ? Ce sont elles qui ont bouleversé l’ordre établi, remis en cause le rôle bien défini de l’homme chef de famille, abusé de leur nouveau pouvoir, et c’est à elles, aujourd’hui, qu’il revient de gérer le sexe opposé, de forger une relation de couple harmonieuse, d’alléger les angoisses, les malentendus et les déboires qu’entraînent les problèmes de communication entre les sexes. La disparition de l’équilibre fondé sur une répartition des rôles définis et l’acquisition de compétences des femmes dans le domaine professionnel les auraient conduit à avoir de nouvelles exigences. Plus encore, les changements des dernières années tendraient à inverser ce processus et ainsi, les hommes seraient aujourd’hui plus en souffrance que les femmes. La figure de la femme en quête d’égalité perturbatrice de l’harmonie familiale rejoint, sans conteste, celle publique de la Passionaria. Un tel modèle de femme, dans la sphère publique, devient dans l’intimité et donc dans nos ouvrages sur le couple la harceleuse. Une femme qui transforme la corvée des poubelles en combat, qui fait de la vie quotidienne une guérilla. Une femme qui ne parle pas, mais qui bassine son entourage, qui houspille, une femme qui martèle ses exigences jusqu’à reddition de la partie adverse, une femme qui, par son insatisfaction, met en danger le couple. La Passionaria, de même que la harceleuse, pèchent par fanatisme, par passion et par véhémence, ce sont des femmes qui manquent à leur féminité et deviennent agressives. Définies par ces deux modèles, les femmes sont alors stigmatisées. Passives, elles sont négligeables, actives, elles en font trop. Ces modèles de femmes marquent de ce fait une caractéristique majeure du jugement véhiculé sur l’action des femmes dans les structures sociales et culturelles dominantes. Si la représentation dominante de la féminité a changé, en glissant d’une grande servilité et d’une parfaite soumission vers une plus grande autonomie, la féminité de la femme active reste encore profondément attachée aux références de l’ancienne féminité. Une femme féminine, donc propre à satisfaire l’homme, ne peut apprivoiser celui-ci qu’après avoir prouvé qu’elle était capable de renoncer de façon altruiste à ses intérêts propres et l’échec de ce programme, nous l’avons compris, est la harceleuse. Tel qu’il est suggéré dans les médias, le travail féminin dans le couple impliquerait de surmonter l’égoïsme inhérent à la préservation de soi et de s’adapter à l’autre pour éviter l’escalade des conflits. La posture psychique sollicitée par ce travail féminin dans le couple est tournée vers un double objectif, la compréhension et le souci d’autrui. Être sensible à l’autre, c'est fondamentalement s’appliquer à lui vouloir du bien et à ne pas le juger. Il est tout à fait admis et même souhaitable qu’une femme soit indépendante, autonome, qu’elle exerce un métier. L’image de la femme active est hautement valorisée mais dans des limites bien précises. Le travail de pacification incite ici les femmes à renouer avec leur féminité naturelle pour œuvrer à la libération émotionnelle des hommes. En mettant délibérément hors champ les rapports sociaux de sexe, en définissant une version modernisée de la féminité entre soumission et indépendance, en naturalisant les hommes pour les présenter comme des victimes faibles par leur nature profonde qui les rend incapable de s’épanouir seuls, l’objectif de certains médias est bien de convertir les femmes en thérapeutes de leur partenaire et de les transformer en garantes de la bonne santé affective et relationnelle conjugale. La fierté de contribuer à l’épanouissement du conjoint, la satisfaction de se sentir indispensable à la révélation du compagnon, le sentiment de l’importance de la tâche qui consiste à éveiller l’homme à lui-même, loin d’apparaître comme un assujettissement à des rôles imposés du dehors, prend dans cette littérature vulgarisée, l’allure d’un véritable pouvoir d’influence au sein duquel les femmes seraient censées s’épanouir. La principale plainte des femmes aujourd’hui porterait, selon un magazine, sur le silence frustrant ou irritant et sur le refus de s’exprimer de certains hommes. Cette parole qui semble impossible, bloquée, interdite chez certains hommes pour tout ce qui touche à l’intime d’eux-mêmes, au ressenti, au vécu et aux émotions est à l’origine des carences et de la difficulté la plus fondamentale des couples d’aujourd’hui. La question de la communication au sein du couple constitue l’axe principal, qu’elle soit saisie sous l’angle du silence ou du retrait masculin ou encore du bavardage et du harcèlement féminin. Une bonne communication apparaît à bien des égards comme la condition de succès du couple. Il en va de même dans l'univers BDSM dans le cadre d'une relation complice et épanouie. Le fantasme d’une parole transparente, rationnelle, parfaitement maîtrisable si on en connaît les recettes, traverse aujourd’hui les pensées sur le couple. Pourquoi cet engouement ? D’abord parce que la croyance selon laquelle le fait de communiquer rendrait par nature les choses positives est un mythe qui traverse la société tout entière. Ensuite parce que l’exercice de la communication dans la sphère privée est proposé comme une alternative au politique pour changer les rapports sociaux de sexe. Enfin parce qu’une vaste entreprise est à l’œuvre aujourd’hui pour persuader les femmes de l’intérêt qu’il y aurait à développer le couple et à se débarrasser le plus possible des structures régulatrices et sociales. La nouvelle femme se doit d’acquérir une maîtrise de la communication. Cette nouvelle conception de l’implication des femmes dans le couple, tout en affirmant que les règles du jeu ont changé, montre tout aussi clairement que les rapports sociaux de sexe n’ont pas disparu et que tous ces conseils pleins de bon sens n’en sont pas moins porteurs d’illusions quand ils laissent à penser que la relation hommes/femmes serait devenue égalitaire. Ce modèle exprime d’abord la recherche d’une forme différente de mobilisation des femmes dans l’univers conjugal, et une telle définition du travail féminin constitue une pièce importante dans la reconstruction et la réarticulation des rapports de domination masculine. Il ne s’agit plus dès lors, ni de promettre aux femmes une égalité, ni de chercher à transformer la nature humaine, mais de leur apprendre à s’autoévaluer, s’autocontrôler, pour devenir les actrices et les responsables de leur propre changement et de l’épanouissement de leur conjoint. Le travail de pacification des couples est dès lors une responsabilité essentiellement féminine. En définitive, c'est le travail imperceptible de la femme "libérée." Le Genre se voudrait notre nouvel Évangile, porteur de la bonne nouvelle que le masculin et le féminin ne seraient que constructions et pourraient dès lors être déconstruits. Ce serait oublier que la communion et l’érotisme sont porteurs d'une saveur incomparable. Au cœur du Genre, dans ce monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à une prétendue neutralité originelle, ne faut-il pas voir une volonté de couper les ailes du désir, d’exorciser la hantise de l’attirance que les deux sexes s’inspirent ? La théorie du Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Éros ? Bibliographie et références: - Judith Butler, "Défaire le genre" - Éléonore Lépinard, "Différence, identité et théorie féministe" - Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" - Alain Rey, "Remarques sémantiques sur le sexe" - Claire Michard, "Genre et sexe en linguistique" - Erwing Goffman, "L’arrangement des sexes" - Valérie Solanas, "SCUM Manifesto" - Stuart Hall, "Identités et cultures" - Søren Kierkegaard, "Ou bien la femme" - Colette Guillaumin, "Sexe, race, et pratique du pouvoir" - Barbara Pease; "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien" - Danièle Moatti-Gornet, "Qu’est-ce qu’une femme ?" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
496 vues 23 aime
Par : le 23/03/21
Si de nos jours encore, la jouissance sexuelle féminine demeure secrète, ne pouvant se circonscrire à un simple plaisir physiologique, dans les études sur l’orgasme et la frigidité féminins, une fausse distinction est faite entre l’orgasme vaginal et l’orgasme clitoridien. Les hommes ont en général défini la frigidité comme l’incapacité d’une femme à ressentir l’orgasme vaginal. Or, la région vaginale n’est pas hautement sensitive et n’est pas conformée pour produire un orgasme. Le centre de la sensibilité est le clitoris, l'équivalent féminin du pénis. L’importance de distinguer les diverses formes de jouissance pour une femme lors du rapport sexuel, nous permet de mettre en évidence la complexité de sa conduite sexuelle en même temps que l’impossibilité de faire de sa jouissance un stéréotype, même s’il s’agit d’un stéréotype très valorisant pour elle. L’hypothèse d’une jouissance qui serait exclusivement féminine nous expose au risque de faire de celle-ci une sorte d’idéal, de finalité à rejoindre, de norme en somme. Il y aurait d’un côté la bonne jouissance, la vraie, et de l’autre, des formes inauthentiques ou autoérotiques. Si l’excitation sexuelle est manifeste chez la femme, comme chez l’homme d’ailleurs, l’orgasme féminin ne se montre pas avec des signes aussi évidents que l’orgasme masculin, ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que pour l’homme le processus qui conduit à la jouissance sexuelle soit simple et mécanique. Que veut-on dire avec le terme de jouissance sexuelle ? Jouissance physique et jouissance psychique sont à distinguer dans le rapport sexuel, bien qu’elles puissent arriver en même temps, dans l’orgasme notamment. Orgasme qui n’est pas pourtant synonyme d’éjaculation. Une éjaculation ne comporte pas forcément une jouissance psychique, et par conséquent, elle n'est pas consubstantielle de l’orgasme. Le terme de jouissance psychique est sûrement insatisfaisant, il nous permet cependant de marquer l’importance, pour les deux partenaires, de la rencontre au niveau des fantasmes, rencontre censée favoriser une jouissance, notamment. La rencontre des fantasmes, rencontre qui n’est pas synonyme d’accord, d'harmonie ou de fusion, est nécessaire pour qu’on puisse parler d’orgasme dans le rapport sexuel. L’orgasme n’est pas une jouissance pure, un plaisir isolé du sujet, détaché de celui du partenaire. Il suppose le renoncement à une jouissance singulière, séparé de celle de l’autre. Le coït n’est pas une action solitaire, comme la masturbation, mais un abandon de soi qui implique l’autre. Au lieu que de montrer que la frigidité est due à des assertions erronées sur l’anatomie féminine, les psychanalystes ont appelé frigidité un problème purement psychologique. Les femmes qui en souffraient étaient dirigées vers des sexologues afin de tirer au clair leur problème, et celui-ci était alors généralement défini comme une incapacité d’accepter leur rôle de femme. Les faits anatomiques et sexuels nous disent tout autre chose. S’il existe de nombreuses zones érogènes, il n’y en a qu’une pour la jouissance, cette zone est le clitoris. Tous les orgasmes sont des extensions de la sensation à partir de cette zone. Comme le clitoris n’est pas nécessairement assez stimulé dans les positions conventionnelles, nous demeurons frigides. À côté de la stimulation physique qui, chez la plupart des gens, est la cause habituelle de l’orgasme, il existe une stimulation qui passe d’abord par un processus mental. Certaines femmes, par exemple, parviennent à l’orgasme au moyen d’images sexuelles ou de fétiches. Quoi qu’il en soit, même dans le cas où la stimulation est psychologique, l’orgasme n’en est pas moins physique. Si donc la cause est psychologique, l’orgasme est physique, et se situe nécessairement au niveau de l’organe équipé pour la jouissance sexuelle, le clitoris. Le degré d’intensité de l’expérience orgastique peut aussi varier, parfois elle est plus localisée, parfois plus diffuse ou plus vive. Mais ce sont tous des orgasmes clitoridiens. Les hommes éprouvent l’orgasme essentiellement par friction contre le vagin, et non la zone clitoridienne, qui est externe. Les femmes ont donc été définies sexuellement en fonction de ce qui fait jouir les hommes. Leur physiologie n’a pas été proprement analysée. On leur a collé le mythe de la femme émancipée avec son orgasme vaginal, un orgasme qui en fait n’existe pas. Chez les analystes, le tort a été à l'origine de définir le plaisir féminin à partir du plaisir masculin, comme étant dépendant. Il nous faut caractériser notre plaisir, tout en rejetant les idées normales de sexualité, et nous mettre à penser en fonction d’une satisfaction sexuelle mutuelle. L’idée d’une satisfaction mutuelle est défendue dans les manuels conjugaux, mais non poussée jusqu’à ses conséquences logiques. Pour commencer, si des positions données comme classiques ne dispensent pas l’orgasme aux deux partenaires, nous devons exiger qu’elles ne soient plus tenues pour classiques. Alors, de nouvelles techniques doivent être inventées afin de modifier cet aspect de notre exploitation sexuelle courante. Freud soutenait que l’orgasme clitoridien était infantile et que, après la puberté, dans les rapports hétérosexuels, le centre de l’orgasme s’était transféré au vagin. Le vagin, prétendait-on, était le lieu d’un orgasme parallèle, plus complet que le clitoris. De nombreux travaux ont concouru à l’édification de cette théorie, bien peu a été fait pour en réfuter les présuppositions. Tout ce qu’il y a de paternaliste et de craintif dans l’attitude de Freud à l’égard des femmes provient de leur manque de pénis. Mais c’est seulement dans son essai "La psychologie féminine", qu’il exprime clairement. le mépris des femmes implicite dans toute son œuvre. Il leur prescrit de renoncer à la vie de l’esprit, qui gêne leur fonction sexuelle. Quand le patient est un homme, l’analyste s’attache à développer les capacités masculines mais si c’est une femme, la tâche consiste à la faire rester dans les limites de sa sexualité. Le sentiment que les femmes étaient inférieures fut donc le fondement des théories de Freud sur la sexualité féminine. On ne s’étonnera pas que Freud découvrît un épouvantable problème de frigidité chez les femmes. Les soins d’un psychiatre étaient alors prescris. Le mal leur venait d’une incapacité à s’adapter à leur rôle naturel de femme. L’explication était qu’une telle femme enviait les hommes, exprimant ainsi un refus de féminité. On diagnostiquait alors un phénomène anti mâle. Il faut bien préciser que Freud ne fonda point sa théorie sur une étude de l’anatomie féminine, mais sur sa propre conception de la femme comme appendice et inférieure de l’homme, et du rôle social et psychologique qui en découle. Au cours de leurs tentatives pour résoudre le problème d’une frigidité massive, les freudiens se livrèrent à des gymnastiques mentales très poussées. Marie Bonaparte, dans "De la sexualité de la femme", n’hésite pas à appeler la chirurgie au secours des femmes pour les aider à rentrer dans le droit chemin. Ayant découvert un rapport curieux entre la non-frigidité et la proximité du clitoris et du vagin, elle écrit: "Il m’apparut alors que, si chez certaines femmes ce fossé était trop large, et la fixation sur le clitoris durcie, une réconciliation vagino-clitoridienne pouvait être effectuée par des moyens chirurgicaux, pour le grand bien de la fonction érotique normale. Le professeur Halban de Vienne, chirurgien et biologiste, se montra intéressé par cette question et mit au point une technique opératoire très simple. Les ligaments maintenant le clitoris étaient coupés, le clitoris, conservant ses structures internes, était fixé plus bas, avec éventuellement une réduction des petites lèvres." Mais le plus grand dommage n’était pas localisé du côté de la chirurgie où les freudiens se livraient à d’absurdes tentatives pour changer l’anatomie féminine afin de la faire entrer de force dans leurs conceptions. Le dommage était pour la santé mentale des femmes, qui ou bien s’accablaient elles-mêmes en secret ou bien se pressaient chez les psychiatres, puis chez les chirurgiens en quête du fameux refoulement qui les excluait totalement de leur destin vaginal. Preuve est faite qu'un certain paternalisme teinté d'une misogynie était encore de mise au tout début du XIXème siècle. Le préliminaire est une notion créée pour le besoin mâle, mais tourne au désavantage de pas mal de femmes car, lorsque sa partenaire est "chauffée", l’homme passe à la stimulation vaginale et la laisse à la fois excitée et insatisfaite. On savait aussi que, durant les interventions chirurgicales à l’intérieur du vagin, l’anesthésie n’était pas nécessaire, ce qui montre bien qu’en vérité le vagin n’est pas une région hautement sensitive. Aujourd’hui, avec le progrès de la science anatomique, et le recul des idées sexistes, on est sorti de l’ignorance dans ce domaine. Cependant, pour des raisons sociales, ce savoir n’a pas été popularisé. Nous vivons dans une société mâle, où le rôle des femmes demeure inchangé. Plutôt que de partir de ce que les femmes devaient ressentir, il eût été plus logique de partir des faits anatomiques concernant le clitoris et le vagin. Le clitoris est un pénis en plus petit, avec la différence que l’urètre n’y passe pas. Son érection est ainsi analogue à l’érection mâle, et l’extrémité du clitoris a le même type de structure et de fonction que le gland. Le clitoris n’a donc d’autre fonction que le plaisir sexuel. L'emploi du vagin est rattaché à la fonction de reproduction, principalement, la menstruation, recevoir le pénis, garder la semence et le passage de l’enfant. Les petites lèvres peuvent infuser un orgasme clitoridien. Et comme elles peuvent être stimulées durant le coït, cette stimulation a pu être interprétée comme un orgasme vaginal. Ainsi, influencées par des thèses analytiques paternalistes, à la limite du sexisme et par méconnaissance de leur propre corps, certaines femmes se conforment à l'idée qu’un orgasme ressenti durant le rapport normal est d’origine vaginale. Cette confusion est due à deux facteurs, l’incapacité de localiser le centre de l’orgasme et le désir de ces femmes de faire concorder leur expérience avec la conception mâle de la normalité sexuelle. Ce malentendu a de nombreuses causes. D’abord, la femme, est soumise à une très forte pression de la part de l’homme, qui place souvent très haut ses propres talents amoureux. Pour ne pas blesser sa vanité, la femme endosse le rôle qui lui est imparti et simule l’extase. D'autres femmes, ayant constaté que l’acte sexuel était surtout satisfaisant pour l’homme, et le plaisir qu’une femme y pouvait prendre un petit extra en supplément, ont peur de revendiquer le droit à un plaisir sexuel égal. D’autres, assez fermes pour repousser l'aide d’un sexologue, refusent de reconnaître leur frigidité. Elles ne veulent pas se sentir en faute, mais, ignorantes de leur propre physiologie, ne savent pas comment en sortir. Celles-là se trouvent dans un complet désarroi. Sans verser dans la généralité qui est toujours caricaturale, force est de constater que depuis l'antiquité, les hommes ont tendance à entretenir l'illusion de l'orgasme vaginal. Le meilleur stimulant pour le pénis est le vagin. Il fournit le frottement et la lubrification nécessaires. Certains hommes considèrent en effet le clitoris comme une menace pour leur masculinité. Si le clitoris détrône le vagin comme centre de la jouissance féminine, les hommes peuvent craindre alors de cesser d’être sexuellement indispensables. On invoque en effet, comme motif de l’excision pratiquée au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne, la nécessité de préserver les femmes de la perdition. En supprimant l’organe de l’orgasme, on est assuré que ses débordements sexuels seront amoindris. Quand on sait combien les hommes considèrent leurs femmes comme leur propriété, spécialement dans les nations où le poids de la tradition est grand, on commence à bien comprendre pourquoi les hommes n’ont pas intérêt à laisser les femmes courir librement. À côté des raisons strictement anatomiques qu’ont les femmes de chercher également d’autres femmes pour faire l’amour, il existe chez les hommes une crainte que les femmes se mettent alors à rechercher, dans la compagnie des autres femmes, des relations complètes et réellement humaines. La promotion de l’orgasme clitoridien serait ainsi une menace pour l’institution hétérosexuelle. En réalité, Il n’existe pas une forme d’orgasme plus normale qu’une autre, finalement, ce qui devrait avoir de l’importance, c’est la seule qualité du plaisir entre deux personnes consentantes, et non pas le moyen par lequel elles l’atteignent. D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’une femme jouit, même plusieurs fois, qu’elle est forcément satisfaite de sa relation sexuelle et amoureuse. Bibliographie et références: - Élisa Brune, "Le Secret des femmes" - Odile Buisson, "Qui a peur du point G ?" - Pierre Foldes, "Le mystère de l'orgasme féminin" - Bernard Andrieu, "La peur de l'orgasme" - Robert Muchembled, "L’orgasme féminin" - Pascal de Sutter, "La mécanique sexuelle" - Catherine Solano, "Le plaisir féminin" - Thierry Lodé, "Histoire du plaisir - Anne Koedt, "L'orgasme vaginal" - Wilhelm Reich, "La fonction de l'orgasme" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
872 vues 23 aime
Par : le 08/12/21
Je n’ai jamais été attirée ni fascinée par les chattes. La mienne, je la voyais comme un simple trou à l’usage des hommes. Pas spécialement esthétique. Mais que je leur offrais volontiers s’ils souhaitaient l’utliser. Pour la cravacher, la munir de pinces, la fouiller. Avant de la défoncer. _______________ Longtemps, je la considérais comme un orifice « vanille ». Puisque c’est celui qu’utilisent les gens « normaux ». C’était l’époque où je me faisais baiser. Parce que je refusais qu’on me « fasse l’amour ». A cause de ce mot, amour, qui me faisait peur. Que je ne me sentais pas de jamais prononcer. Pas plus que les mecs avec qui je couchais. ________________ C’est toi qui m’en a fait comprendre le sens. En me faisant découvrir ce que ce pouvait être pour un homme de faire l’amour à une femme. Qui ne consiste pas seulement à la baiser. Mais à s’occuper d’elle, de son plaisir à elle. En le faisant passer avant le sien. Tu m’as appris aussi que ma chatte pouvait ne pas être qu’un trou. Et qu’une queue, fût-elle raide, ce pouvait être tendre aussi. Et fait découvrir le vertige de jouir de ta bouche, de ta langue, de tes doigts. À mouiller sous tes caresses pour mieux m’ouvrir à toi. Les autres, avant toi, ne pratiquaient pas le cunnilingus. Parce qu'un Mâle ne bouffe pas la chatte d’une salope. Et encore moins sa mouille. Tu m'as de même appris à te chevaucher. Contre tous les usages, qui veulent que position de la soumise, ce soit « sous l'homme ». Parce que ce n’est pas elle de contrôler son plaisir à lui. Ni à décider de son rythme. En jouant de son sexe pour le lui imposer. Au début, j'avais du mal. Mais j'y ai pris goût. Parce qu'avec toi, j’ai appris qu’une chatte ça n’a pas qu’un usage « vanille ». Que faire l’amour ce n’est pas seulement baiser mais une complicité, une fusion des corps et des esprits. Que tu pouvais être tout à la fois mon Maître et le plus merveilleux des amants. Et aussi que me faire l'amour ne remettait pas en cause ta virilité. Que nous pouvions être égaux dans le plaisir, pas seulement le tien ni le mien, mais bien le nôtre. Alors, j’ai appris à t’aimer en retour. Et pas uniquement pour ta queue :smile:. _______________ J’aime toujours autant ta queue. Que tu me baises comme une pute, une salope, une chienne. Et je demeurerai toujours ton esclave, Puisque c’est ce que j’ai voulu être. Mais j’aime tout autant quand tu me fais l’amour 😀 Parce que si tu m'as donné envie d'explorer le monde avec toi. j’apprécie aussi les voyages que l’on fait en chambre. Alors malgré toutes les positions que nous avons déjà expérimentées ensemble, je fais confiance à ta créativité pour continuer de découvrir ensemble nos corps et nos désirs. En continuant de me faire rêver de nos voyages à venir.:smile:
749 vues 23 aime
Par : le 20/05/22
Quand  il est là , il est là pour Moi. Il est là, où Je veux qu'il soit , sans savoir  pourquoi, ce jour là, Je suis de cette humeur là. Quand il entre dans Mon antre, il y perçoit de suite cette nuance grise de mon envie.  Il sait que J'accorde ma tenue à mes humeurs , Il sait en  reconnaître certaines, là il comprend que ce n' est pas Mon  sex-toys que Je veux...  Il voit ce carré de peau à travers mon jeans. Minuscule bout de Celle qui le met à Ses pieds pour obtenir Son plaisir... Quand il est là et que J'ai envie de le faire souffrir. Quand chacun de mes gestes cherche à le contraindre, chacun de mes mots à le piquer, Je donne corps à cette envie ... Envie  de le priver de ce à quoi il me sert. Lui , Mon jouet sexuel, celui que J'utilise pour atteindre de fabuleux  orgasmes, il est là , sous mes pieds et J'ai une furieuse envie d'appuyer... Quand il gémit... Quand , il grogne alors que Je tire son sexe pour l'accrocher bien tendu, jusqu'à ses pieds,  J'en ressens du plaisir. Je tire encore un peu.. Détend... Rassure et retend de plus bel... Je triture, tord, écrase, toujours en prenant soin d'écouter ses râles... Humm! nulle envie d'aller au-delà , Je sais qu'il me donne tout ce qu'il a...  Quand il grogne et tire sur ses liens, quand il grimace et me lance un regard noir, Je vibre... Je vibre de le sentir souffrir sous mes bottes... Je vibre de le voir ainsi offert  et vulnérable. Je veux ce plaisir égoïste que Je prends sans lui... Je veux le sentir souffrir et tenir sans aller au-delà de ses limites Juste au seuil de celle-ci. Là est Mon plaisir... Je le mène ainsi au fil de la séance , entre douleur et acceptation avec comme seul lien de rattachement pour son âme, ce petit carré de peau sur la  jambe   du pantalon de Sa Dame... Quand il est là à Mes pieds, il sait que quelque soit la nuance de mes envies , Sa Dame veille sur lui... 
479 vues 23 aime
Par : le 03/04/24
Le Shibari, cet art du bondage qu'on ne présente plus , séduit de plus en plus d'adeptes à travers le monde pour son esthétisme et sa profondeur relationnelle, le forum ou les publications du site suffisent à le démontrer, s'il en était besoin. Plus qu'une simple pratique BDSM, le Shibari est une forme d'expression artistique et un moyen de communication et de partage des plus intime. Plus sophistiqué que le bondage à l'aide d'accessoires, le shibari nécessite une compréhension et une confiance mutuelles mais aussi et surtout des techniques. Cet art, en combinant technique, esthétique, et échange émotionnel, offre ainsi une palette d'expériences enrichissantes et intensément connectées. Dans "L'art du Shibari, Tome 1", Steph Doe, avec la collaboration de Dirty VonP, deux figures  du Shibari en France, partagent leur expertise pour guider les novices et les praticiens plus avancés. Ce guide se veut une référence indispensable, couvre non seulement les techniques de base nécessaires pour pratiquer, mais s'interesse également à l'aspect relationnel de cet art. Les tutoriels sont précis, agrémentés de photos pour vérifier le bon positionnement des cordes, tandis que la nécessité de l'échange entre les partenaires est exploré pour que les lecteurs et lectrices puissent explorer le shibari en maximisan l'intensité de l'expérience. Avec ce premier volume, l'autrice s'engage à rendre le Shibari accessible à tous, proposant une multitude d'exercices et de ressources pour devenir autonome dans sa pratique. À travers "L'art du Shibari, Tome 1", Steph Doe réussit à démystifier une pratique souvent perçue comme complexe et réservée à une élite. On soulignera la clarté et la précision des explications, permettant même aux débutants de se lancer en toute confiance. Le livre se fait clair et propose des illustrations propices à la pédagogie. Les auteurs parviennent à transmettre leur passion pour cet art dans une approche qui ne peut qu'inciter au respect. On pourra toutefois regretté une brièveté du contenu si au delà de la découverte, on veut approfondir encore plus ses connaissances. Malgré ce bémol, l'ouvrage se distingue  notoirement par sa capacité à rendre le Shibari accessible et à permettre d'entamer une approche pour qui s'interesser au shibari qu'il soit novice ou expérimenté. L'acheter chez votre libraire (de préférence) ou à l'acheter en ligne (à défaut) Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
239 vues 23 aime
Par : le 15/10/18
Nous partons en balade en forêt avec ma Magicienne des cordes .. Son sac semble bien lourd  Nous nous arretons auprès d'un chêne magestueux , les branches semblent nous attendent .. Elle sort ses cordes une a une presque comme quelque chose de précieux .. Elle a pris mes mains et la corde c’est enroulée autour , j’ai fermé les yeux ..  les cordes passe et repasse sur mon corps .. Elle chantonne doucement ..  s’arrete pour  admirer son travail , me demande comment je me sens ,,  La corde passe sur une branche .. Je me sens doucement me soulevez du sol , je décolle ..  Me voilà la tête en bas , je me déconnecte , elle me balance , prends des photos ,  Et puis d’un coup le lâcher prise , les larmes coulent sur mon visage ..  c’est fou cette sensation d’etre ailleurs .. Je suis terriblement bien .. Elle me serre dans ses bras en chantonnant , je reviens à la réalité ..  les cordes quittent mon corps , je pourrais dire que c'est un vide d'un coup .. Ma  Magicienne s’agenouille près de moi ..me parle doucement me câline .. les larmes sèchent ..  Nous discutons de mon lâcher prise .. de mes sensations .. je ne saurais expliquer le pourquoi de se lacher prise , une impression d'être ailleur .. Merci Thutale ma Magicienne de bel envol dans les cordes , c'est toujours un moment particulier avec toi .. Oui je suis une Domina qui aime sentir les cordes sur elle .. Lady H 
978 vues 22 aime
Par : le 29/10/19
"Si vous l'attachez quelquefois,si vous la fouettez un peu,et qu'elle y prenne plaisir,non,Ce qu'il faut,c'est dépasser le moment où elle prendra plaisir,pour obtenir les larmes." O,est libre et indépendante.Mais elle est subitement conduite par son amant dans le château de Roissy, où les femmes connaissent la souffrance car elles sont fouettées, surtout la nuit. Les mains liées dans le dos,nue et les yeux bandés,elle pénètre dans la demeure, guidée par deux jeunes filles, aux robes d'un autre temps, retroussées sur leur ventre et leurs reins nus. Les sévices subis seront chaque jour renouvelés. O sera offerte et prise,fouettée et murée dans le silence. Débute alors l'apprentissage de l'esclavage.Par amour pour René, O ira très loin dans la négation de soi. Elle abdiquera toute volonté et perdra définitivement sa liberté. En recouvrant d'un savant voile l'identité réelle d'O, l'auteur entretient le mystère,dans un court récit de quatre parties. Le déroulement, en crescendo musical, évoque un rêve, un fantasme éveillé, de son apprentissage jusqu'à son élévation. Sous une narration anonyme,la description détaillée d'un vêtement, aide le lecteur à lui prêter une perception. "À mesure qu'on serrait, les seins remontaient, s'appuyaient par dessous leur gousset, et offraient davantage leur pointe. En même temps la taille s'étranglait, ce qui faisait saillir le ventre et cambrer profondément les reins. L'étrange est que cette armature était très confortable, et jusqu'à un certain point reposante. On s'y tenait bien droite, mais elle rendait sensible, sans qu'on sût très bien pourquoi, à moins que ce ne fût par contraste, la liberté ou plutôt la disponibilité de ce qu'elle ne comprimait pas." Il plonge alors avec une richesse sensorielle inouïe, dans l’ambiance de ce château,aux rites particuliers. L’interdiction de croiser les jambes,de serrer les genoux,ou de fermer les lèvres, en signes d'offrande perpétuelle. "Votre bouche,votre ventre,et vos reins nous sont ouverts." Les longues jupes en faille noire sont bouffantes,les robes en satin, les corselets serrés et les mules vernies à hauts talons. Dans le boudoir,la cheminée est grande,les poufs en fourrure,la porte en fer forgé et le dallage est noir. Le bain est donné à O avec un soin extrême, la pointe et l’aréole de ses seins sont rosies. La taille est étranglée dans un corset durement baleiné, son anneau anal est élargi. Les hanches et les seins partageant alors avec l'anus et l'aine,un cercle parfait,le O. Viennent alors les instruments de sévices décrits avec une fascinante précision. "Un fouet de cordes assez fines, qui se terminaient par plusieurs nœuds et étaient toutes raides comme si on les avait trempées dans l’eau." "Un fouet de cuir fait de six lanières terminées par un nœud." Devenant des parures faisant dire à O,que son amie "serait plus belle avec un collier et des bracelets de cuir." Ou encore "que les coups et les fers allaient bien à Yvonne". Sans omettre les postures d’attachement aux poteaux, aux crochets des murs à l’aide d’anneaux, de chaînettes, les cliquetis. "Elle était exposée de telle manière que la seule chose d'elle qui fût visible était le creux de son ventre et de ses reins violemment écartelés,Anne-Marie lui caressa l'intérieur des cuisses.C'est l'endroit où la peau est la plus douce,dit-elle, il ne faudra pas l’abîmer,Va doucement Colette." "Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre,O gémit,Colette passait de la droite à la gauche,s'arrêtait, reprenait,O se débattait de tout son pouvoir,elle crut que les sangles la déchireraient,Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Anne-Marie entendait l'amener à merci,Plus vite,dit-elle à Colette,et plus fort." Les marques de violence s'impriment sur le corps avec une acuité terrifiante. Les sensations des cordes sur la peau à l’intérieur des cuisses, des balafres,et boursouflures de la peau. les "marques fraîches" de cravache sur les reins, "de belles zébrures longues et profondes". Ces marques sont autant de preuves d’amour tangibles aux yeux d'O. Comme sont des métaphores évocatrices et inattendues : "La bouche à demi-bâillonnée par la chair durcie", "le bâillon de chair qui l’étouffait", "son ventre entrebâillé". L'écriture évocatrice et charnelle fait partager le goût inattendu d'O pour le supplice dans la flagellation. Au-delà de sa dimension sulfureuse,Histoire d’O est avant tout une réflexion sur l’amour et la passion, sous un angle philosophique. Finalement en s’offrant, en s’abandonnant totalement à l’autre, elle démontre comment elle se délivre d’elle-même. Le cheminement psychologique d’O se réalise peu à peu. D'abord interloquée et troublée,elle succombe à la douceur de l’avilissement. Etre enchaînée, fouettée puis marquée aux fers sont des actes rituels exprimant en réalité un désir de libération. Dans cet espoir d'être reconnues,voix et conscience d'O percent le roman,en le dominant du début à la fin Sir Stephen,le Maître d'O,en paroles ou en gestes,ne la domine qu'en illusion. O,objet, ou orifice, appartient à un autre Monde,un monde mêlant inspiration ésotérique et talent littéraire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
2000 vues 22 aime
Par : le 09/12/19
Mardi 3 décembre 2019, quelque part dans les Hauts-de-France... Une fois parvenue à destination, je gare mon véhicule et téléphone, impatiente, à mon Maître pour lui indiquer que je suis arrivée à bon port. Il me rejoint presque immédiatement et m'accueille avec un large sourire, comme à son habitude. C'est un homme élégant, raffiné avec beaucoup de charme et qui prend soin de son apparence. Sa personnalité est profonde et rassurante. Je suis heureuse d'être en sa compagnie pour la journée et de pouvoir m'abandonner librement à lui, sans tabou, en toute confiance. Sans doute cela est-il rendu possible par le fait que nous nous connaissons depuis de nombreuses années. En guise d’introduction il me propose de partager un café dans un établissement de la ville qu'il aime fréquenter. Je suis heureuse et touchée qu'il m'entrouvre la porte sur un morceau de son quotidien. Nous marchons côte à côte, je me laisse guider vers ce lieu que je ne connais pas, fière d'être au côté de cet homme que j'adule. Nous entrons dans un endroit décoré avec goût et nous sommes heureux de de nous lover dans la chaleur ambiante qui contraste avec la température extérieure. Nous passons commande auprès d'une jolie serveuse, avec qui mon Maître ne manque pas d'échanger quelques mots courtois. Je dépose mon manteau sur mon siège tandis que mon Maître me dévore du regard, ce qui n'est pas pour me déplaire. Nous bavardons avec complicité, abordant des sujets importants mais aussi d'autres plus légers. Je pourrais boire ses paroles des heures durant... Mon propriétaire me complimente à plusieurs reprise sur mon apparence. N'ayant reçu aucune indication précise à ce sujet, j'ai choisi de porter une robe grise en tweed, moulante en haut et plus évasée vers le bas, assez courte, un remonte-seins en dentelle noire, des collants noirs, sans lingerie dessous, et des escarpins à talons aiguilles vernis noirs. Mes cheveux bruns sont lâchés sur mes épaules. J'adore quand il m'appelle "ma belle brune". Il me confie qu'il aime cet aspect de "working-girl" qui contraste avec la dépravée que je vais devenir dans un petit moment... Je partage avec lui le plaisir cérébral de cette ambivalence ! Je suis satisfaite que les artifices déployés séduisent mon Maître. Au bout d'un moment, Monsieur se lève et se dirige vers les toilettes...le connaissant, mon instinct de soumise me dit qu'il me prépare quelque chose...et je ne m'étais pas trompée ! De retour à notre table, il me demande de me rendre à mon tour au petit coin, de me saisir de l'objet qu'il a placé à mon attention au dessus de la porte et de le placer dans mon intimité. Toutefois, comme il sait que je ne porte pas de culotte, il me laisse le choix d'accepter ou pas son "défi", ce que je trouve très respectueux. J'accueille sa demande avec un sourire malicieux. Je me lève en espérant qu'il me matte tandis que je m'éloigne vers les WC. A tâtons, du bout des doigts, je cherche ce fameux objet que je ne tarde pas à débusquer : il s'agit d'un œuf vibrant télécommandé ! Je souris toute seule dans la pièce. J'adore la créativité de mon Maître, il déborde d'idées...et j'aime le suivre là où il m'emmène. Je lave l'objet puis le lèche avec envie et l'introduit doucement dans ma petite fente déjà bien humide, tout en pensant à mon Maître. La situation est plus que pimentée ! Je retourne auprès de celui à qui j'appartiens en lui indiquant fièrement que sa demande est exécutée et j'en suis félicitée en retour. Nous poursuivons nos bavardages tandis que le petit jouet sexuel fait son effet...je ne peux m'empêcher de planter mes yeux dans les siens en pensant à tout ce qui nous attend durant cette journée spéciale et je savoure cet instant hors du temps. Nous faisons un brin de chemin à pied ensemble dans le froid, jusqu'au domicile de mon Maître. Celui-ci me faire remarquer les regards qui se posent sur moi/nous au cours de notre balade. Je ne les avais pas remarqué, trop focalisée sur la contraction de mon périnée, histoire de ne pas égarer mes petites affaires en cours de route ! Une fois la porte de son antre refermée sur nous, nous entrons pleinement dans nos rôles respectifs. J'ai beaucoup de chance qu'il puisse m'accueillir dans un lieu qui n'est pas froid et impersonnel et dans lequel nous pouvons évoluer librement. Il me semble que cela contribue également à la réussite de nos entrevues. Je n'oublie jamais de le remercier de m'ouvrir ses portes...tout le monde ne le ferait pas. Lui n'est pas tout le monde. Mains derrière le dos et regard baissé, je me demande à quelle sauce je vais être mangée. Dans des flashs, je revois des images de nos séances passées qui me mettent l'eau à la bouche...entre autre. Mon Maître s'approche doucement de sa petite chose. Je peux enfin m'enivrer de son odeur naturelle que j'aime tant et profiter de ses divins baisers très sensuels et charnels. Je compte bien profiter de tout ce qu'il a m'offrir et le servir avec obéissance, du mieux que je peux. Il me fait remarquer qu'il bande déjà rien qu'à regarder sa soumise...je ne peux m'empêcher de frotter tout mon corps contre le sien, à la manière d'une petite chatte pour sentir son membre durci. J'adore le sentir dans cet état. Stoppant mes ardeurs, il me demande de m'agenouiller au sol. Mon Maître, comme toujours, avait prémédité ce moment puisque je découvre qu'il a préparé pour moi un petit tapis rectangulaire en mousse, qui me permet de ne pas avoir les genoux en compote. Ses attentions sont toujours délicates malgré son niveau d’exigence élevé. L'un n'est pas incompatible avec l'autre… Mon Maître me surprend une fois encore avec une nouveauté : il dépose sur mes oreilles un casque audio sans fil. Auparavant il m'explique qu'il va me faire écouter des musiques d'ambiance, destinées à créer une sorte de bulle confortable dans laquelle je dois me laisser aller. Encore une brillante idée et une nouvelle expérience que je suis curieuse de vire à ses côtés ! Une fois que le premier morceau est lancé, je suis littéralement coupée du monde extérieur et je n'entends plus aucun bruit de mon environnement immédiat, ce qui est assez déstabilisant, mais agréable malgré tout. Il me laisse un moment ainsi dans l'attente, à genoux, le temps que je m'habitue et que je démarre mon voyage intérieur. J'ai adoré les choix musicaux qu'il a fait spécialement pour cette situation, c'est un homme de goût. Monsieur se positionne debout derrière moi afin de fixer mon collier : un très joli objet en inox avec un anneau en son centre, permettant notamment d'y fixer une laisse. J'aime beaucoup le porter. Il est le symbole de ma soumission et de mon appartenance envers lui. Me voilà totalement à sa merci... M'aidant ensuite à me relever, il me fait faire quelques pas pour me placer face à une jolie table en bois sur laquelle il m'invite à me pencher. Il prend place sur une chaise devant moi, se saisi d'une clémentine et commence doucement à l'éplucher sous mon regard plein d’interrogations...il aime me déstabiliser tout autant que j'aime l'être. Chaque séance est une partition dont j'ignore la musique, mais par laquelle j'adore me faire bercer. Je devine tout le temps qu'il a passé à préparer ma venue, les réflexions qu'il a mené pour tout envisager et faire les choix les plus judicieux pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Rien n'est jamais laissé au hasard. Entre chacune de mes visites, nous entretenons un lien permanent et des discussions fournies sur tout ce qui relève de l'aspect D/s notamment. Il prend soin de me faire m'exprimer sur mes envies et mes fantasmes. C'est un exercice dans lequel je n'étais pas très à l'aise au départ pour tout vous dire, retenue par une forme de pudeur éducative. Et puis j'ai compris avec le temps que si je ne lui disais pas clairement les choses, il ne pourrait pas les deviner. D'où l'importance, une fois encore, du dialogue entre un Dominant et sa soumise. La parle est ma véritable libération en tant que soumise. Monsieur déguste un premier morceau de clémentine, puis en place un autre au creux de sa main. Dans cette histoire sans paroles, je comprends néanmoins là il veut me voir aller. C'est intéressant de tester ce mode de communication et de constater que nous parvenons à nous comprendre simplement par des regards, des gestes et des attitudes. Je me saisie alors doucement du quartier avec mes dents en le regardant, comme une brave petit animal de compagnie. Il poursuit en coupant en deux un autre quartier, place son avant bras sous ma gueule et presse le fruit entre ses doigts pour en faire couler le jus. Vous pensez bien que je me fait un plaisir de laper sa peau, sentant ses veines saillantes que je trouve terriblement viriles, irrésistibles et sexy. C'est d'ailleurs parce que je lui avais fait cette confidence il y a quelques temps qu'il me donne à vivre ce moment très jouissif pour moi. J'ai beaucoup de chance d'avoir un Maître qui s'adapte si bien à ma soumission. Après cette petite collation partagée, il se saisit d'un stylo à bille et commence à écrire quelque chose sur le dos de ma main droite...c'est une agréable sensation que d'être marquée par mon Maître, très symbolique. Quand il a terminé je regarde les mots rédigés et je peux lire : "lèche-moi"... Je relève la tête et l'observe de manière dubitative. Est-ce qu'il souhaite que je lèche ma main ou que je lèche lui ? Dans ce dernier cas, sur quelle partie de son corps souhaite t-il que je passe ma langue ? La musique m'empêche de lui poser toutes ces questions, je reste donc silencieuse. Il attend patiemment sans sourciller, mais je reste plantée devant lui sans bouger, honteuse de ne pas saisir ce qu'il attend de moi, me pinçant les lèvres. Voyant que je suis à côté de la plaque, il laisse tomber et décide de passer à autre chose. Cela m'arrive régulièrement...je suis tellement concentrée, plongée dans mon monde, que j'en viens à avoir du mal à saisir une simple consigne. Monsieur vient se placer derrière moi et descend mes collants pour mettre mon cul à nu. C'est un geste qui me plait particulièrement...Je sens ses mains effleurer mon petit abricot lisse et parfaitement épilée...Me vient à l'esprit l'envie qu'il déchire mes collants brutalement, mais j'ai besoin d'eux pour repartir dans une tenue correcte. Je me prends pour une vilaine écolière l'espace d'un instant, dans cette position tout à fait indécente. Quand il me met à nue de la sorte je n'ai qu'une envie : m'offrir à lui. Troussant ma robe sur mes hanches il fait abattre soudainement sa cravache son mon cul...alternant avec des caresses et des fessées, de sa main gantée de cuir. Je ne l'avais pas vu arriver celle là et une fois encore l'effet de surprise m'excite beaucoup. C'était assez étrange car la musique m'empêchait de mesurer l’intensité de ma propre voix. Quel son sont sortis de ma bouche ? Des cris ou des petits gémissements étouffés ? Il faudra que je songe à poser la question à mon Maître ! Monsieur n'est pas du genre à me punir sans raison, trouvant des prétextes pour le faire. Il assume sa perversité et aime à me faire rougir mon séant, juste pour nos plaisirs. J'ai adoré ressentir la morsure du cuir sur mon cul qui a bien morflé...j'entendais son instrument fendre l'air avant de s'abattre sur moi avec intensité...qu'est-ce que c'était bon ! Soudain, je ne sens plus rien, je suis dans l'attente, toujours dans ma bulle musicale...quand mon Maître introduit subitement sa queue en moi, d'un coup de reins puissant. Je ne m'attendais pas à ça et je ressens à la fois de la surprise mais aussi le plaisir de sentir son membre qui me remplit généreusement ! Qu'est-ce que je peux aimer ça, quand il s'invite dans sa soumise, quand il me malmène, quand il me baise à sa guise, quand il me possède. Il me lime ainsi délicieusement un moment. Je regrette de ne pas entendre son souffle et ses râles de plaisir à cause du casque. Il coulisse dans ma mouille abondante en me rendant plus femelle que jamais... Je ne suis qu'incandescence. Arrêtant ses délicieux assauts, il m'emmène ensuite dans une autre pièce de sa demeure, me fait asseoir sous une fenêtre qu'il ouvre. Le froid s'engouffre dans la pièce et il prendre soin de déposer une étole sur mes épaule. Il se place devant moi, présente à mes lèvres sa queue virile et s'allume une cigarette. Penser que les passants dans la rue voyaient peut-être le haut de son corps, sans pouvoir s'imaginer un instant qu'il était en train de se faire pomper, m'a particulièrement inspiré...Le côté voyeur/exhibitionniste me stimule. Il retire le casque de mes oreilles...mais la bulle n'explose pas pour autant. Appliquée, je lèche et suce son beau gland gonflé et lisse avec avidité, comme s'il s'agissait d'une douce sucrerie. Il doit être bien au chaud dans ma bouche alors qu'il fait si froid autour de nous. Il m'est très agréable de le servir de la sorte, d'être à ses pieds tout en ayant le pouvoir de m'occuper de son plaisir en bonne gourmande que je suis. Alternant entre sa queue et sa clope dans ma bouche, mon Maître m'a ensuite invité à me rendre à quatre pattes vers un fauteuil du salon. J'aime lui donner à voir le spectacle de sa petite chienne docile qui déambule sur son sol, à ses pieds, dans un total asservissement. Cela renforce mes envies d’animalité et même de bestialité. Il prend place dans un confortable fauteuil et m'invite à m’asseoir sur son pieux puis m'encourage à me baiser...je ne me fais pas prier et m'empale sur lui...chaque mouvement me fait couiner de plaisir. Il me fait allonger sur lui pour mieux avoir accès à ma petite perle sensible qu'il caresse avec habilité. Puis, me penchant plus en avant, ma croupe offerte à son regard, il ne peut s'empêcher d'introduire un doigt dans mon fondement encore bien serré. L’excitation est à son paroxysme... A bientôt pour la suite de mon récit...si elle vous fait envie :) Swann
1.2000 vues 22 aime
Par : le 24/02/20
S’il s’agit d’une fellation administrée par un homme à un autre sous l’égide d’une femme qui orchestre la pénétration, il est rarissime que le désir de fellation ne vienne pas d'un hétéro bi curieux: on ne force pas un hétéro à sucer un autre homme sans avoir la certitude qu’il apprécie! Concrétiser un fantasme cher à son imaginaire permet au soumis de vivre un grand moment. De son côté, la femme s’épanouit dans son rôle de metteur en scène, et dans celui d’initiatrice quand il s’agit d’une première fois. Pénétration anale imposée Il est important que le scénario de la pénétration anale imposée soit consensuel. C’est même une condition sine qua non. Comme dans la fellation imposée, un certain nombre d’hétéros ont le fantasme d’être pénétrés par un autre homme sur l’ordre d’une femme, à condition que cette dernière regarde la scène. –> Dans la pratique Quelques coups de martinet sur le bas des reins du soumis à sodomiser le mettront en condition. Quant aux précautions d’usage, les avis diffèrent. Selon des adeptes gay des pratiques hard, seul le préservatif est réellement adapté aux circonstances. Quelle que soit la protection mise en place, la dominatrice versera de temps à autre quelques gouttes de gel au dessus du pénis protégé, à moitié sorti de l’orifice récepteur. Si le soumis débute, elle glissera dans son anus un à trois doigts gantés ou un gode lubrifié pour le détendre, avant l’interaction. C’est elle qui introduira le pénis , en le substituant à ses doigts. Une maîtresse sévère forcera plutôt les deux hommes à entrer dans le vif du sujet, sans autres préliminaires que les précautions d’usage et de gel. Elle guidera verbalement, encourageant le soumis à cambrer le dos, à s’ouvrir davantage. F
1.5000 vues 22 aime
Par : le 29/02/20
Présent sur ce site depuis quelques temps et non dénué d’expérience, j’ai été frappé de voir le nombre de candidates soumises ou novices se présentant à moi en vue d’une soumission totale, qui au moment de franchir le pas se rétractent ou s’évanouissent dans leurs fantasmes. S’il est préférable de ne pas s’engager dans une voie qui pourrait s’avérer dangereuse, le fait de devoir sortir de sa zone de confort et de lâcher prise semble à certaines parfois plus effrayant que de s’engager dans une relation qui puisse apporter un enrichissement inestimable à celles qui acceptent d’entrer dans la soumission. La soumission est avant tout un art de vivre, et n’est certainement pas juste un « jeu » pour jouer à se faire peur comme certaines personnes l’envisagent parfois ici trop souvent … Et contrairement à ce que pourraient penser ces personnes, le rôle du Dominant n’est pas nécessairement le plus confortable car c’est lui et lui seul qui tient en mains l’issue heureuse ou malheureuse de la relation, rien n’empêche en effet une soumise d’arrêter la relation à tout moment, avec ou sans justification. Ne me faites pas non plus dire ce que je n’ai pas dit, car le rôle de soumise n’est pas nécessairement toujours des plus facile ou de tout repos … loin de là, mais une bonne soumise si elle se trouve dans les mains d’un bon Maître ne devrait jamais avoir à se poser la question de savoir si ce qui lui est demandé d’accomplir est bon ou pas pour elle. Pour autant qu’il lui soit encore seulement permis de penser d’ailleurs … Le Maître attend de la soumise qu’elle se surpasse certes, mais d’un autre côté il doit faire preuve d’une imagination sans limite, faire preuve de créativité en permanence pour éviter que la relation ne s’enlise dans la répétition des mêmes faits et gestes séances après séances et que la relation finisse par tourner en rond comme c’est trop souvent le cas dans une relation de couple « vanille » après quelques mois ou quelques années … Il y a autant de relations BDSM que de couples Dominant/soumise. La relation exclusive entre un Maître et sa soumise est d’ailleurs sans doute et de loin l’exercice le plus périlleux, car il faut pouvoir amener la soumise sur le chemin long et tortueux de l’esclavage qui est l’étape ultime d’appartenance que la soumise peut être amenée à réclamer un jour à son Maître, si celui-ci l’accepte et accède à cette demande. D’un autre côté, je peux parfaitement comprendre que certaines personnes puissent se contenter d’une relation BDSM plus ponctuelle, voire virtuelle qui leur donne l’occasion de vivre plus intensément et de s’évader d’un Monde devenu trop insignifiant. Je ne dénigre d’ailleurs pas du tout les relations virtuelles car l’aspect mental de la relation BDSM peut parfois aller bien au-delà de l’aspect physique de ce type de relation. Souvent, le côté obscur plus cérébral des femmes reste pour beaucoup de Maîtres un terrain d’exploration vierge et inexploré qui réserve son lot de surprises lorsqu’on commence à s’y aventurer. Cela demande beaucoup de subtilité, doit être manié avec précaution et n’est certainement pas destiné à tout le monde. La puissance du plaisir que cela peut procurer à une soumise peut s’avérer exponentielle et va bien au-delà de toutes les contraintes physiques que l’on pourrait imaginer … Soit, pour en revenir à mon sujet de départ, si j’ai écrit ce petit billet d’humeur, c’est avant tout pour bien faire comprendre qu’avant de venir sur ce site pour se présenter en tant que novice ou soumise, il est bon d’avoir réfléchi longuement avant de savoir quelles sont les limites que l’on s’est fixées, les pratiques que l’on souhaite découvrir ou auxquelles on souhaiterait s’adonner, si l’on est prête à être choisie par un Maître ou le choisir soi-même, quel type de relation on souhaite envisager. Cette liste n’est d’ailleurs pas exhaustive, mais ce préambule me parait indispensable pour être en mesure de choisir la meilleure voie possible et éviter de faire perdre leur temps à ceux qui sont pleinement engagés dans le BDSM. Je suis aussi parfaitement conscient qu’il est peu probable qu’une novice ou une soumise qui arriverait sur ce site commencerait par lire ce que je viens d’écrire ici, mais si vous êtes un Dominant rien ne vous empêche de transmettre ce message à celle qui se présenterait à vous et si vous êtes une soumise expérimentée ou non, ou une esclave vous pouvez toujours me faire part de votre approbation ou de vos remarques, car le but de cet exercice pour moi est avant tout d’ouvrir le débat sur le fait que tout le monde a effectivement le droit de débuter dans le BDSM, mais qu’il est tout de même indispensable d’avoir pris le temps de réfléchir un peu avant, sauf peut-être pour les personnes pour qui le BDSM reste une évidence qu’elles ont toujours eu en elles. Dominotaure A lire également et aussi
2.2000 vues 22 aime
Par : le 11/06/20
Ce fut un coup frappé à la porte qui la réveilla, deux heures plus tard. Déjà, le désir parcourait son corps. La persévérance signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais en même temps, toutes les attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Charlotte songea à s'enivrer avec le champagne. Ainsi elle n'aurait pas à réfléchir ni à prendre de décision. Elle porterait le bandeau. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre, mais de jouir aussi, tant il prenait plaisir à lui arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Il n'était pas dans ses habitudes de fuir les responsabilités. Elle avait découvert la subtilité et la délicatesse du jeu des relations entre le maître et son esclave. Elle devait savoir indiquer à l'inconnu les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre faux pas romprait l'harmonie et au-delà briserait la considération qu'ils se porteraient l'un à l'autre. Toute femme a ses limites, elle a les siennes. Il ne pourrait aller au delà des limites acceptées, moralement ou physiquement. Toute dérogation à cette règle serait dangereuse. En cela, elle s'accorderait du plaisir et une nuit d'amour car il avait la générosité de ne pas la priver d'orgasme. Charlotte devrait lui accorder les privilèges de sa fonction. Lui procurer le bonheur grisant de la dominer tout en se préservant quelque indépendance, car alors la punition qui s'ensuivrait serait source de plaisir pour l'un et l'autre. Se soumettre, endurer, désobéir et jouir dans la contrainte. Elle avait pris conscience de son pouvoir sur l'homme. Car c'est une évidence qu'ignorent les non-initiés à cet univers qu'elle pénétrait, marginal et si envoûtant. Il ne serait jamais celui que l'on croit. En réalité il serait en état de dépendance totale vis à vis d'elle. Il existerait et ne trouverait sa place ou sa justification que par rapport à elle. Par ce jeu subtil de rapports de force, elle serait certainement celle qui exercerait le véritable pouvoir dans leur relation. Même s'il la pousserait certainement au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physiques lors de séances très éprouvantes. Elle l'accepterait tout de lui pour autant qu'il n'abuse pas trop de la situation de dépendance engendrée par l'amour qu'elle lui portait en la forçant à accepter des épreuves trop humiliantes. Elle se pencha au-dessus des lis, huma leur parfum. Elle aimait les fleurs fraîches, le champagne, le déshabillé et le symbole des menottes. Mais qui ne les aimerait pas ? Cela ne signifiait pas qu'elle était prête à succomber à la requête de l'inconnu. Et toutes ces attentions. Elle ne savait pas ce qu'il pensait vraiment d'elle. Elle avait voulu le séduire, mais en réalité, il l'avait soumise. Sur la terrasse de la suite, elle avait désiré être sodomisée et elle avait joui mais ensuite dans le reflet de la lumière de la chambre, attachée, l'homme l'avait fouettée avec sa ceinture. Les traces sur son corps la rendaient fière. Elle souhaita seulement qu'il fut également heureux, si le le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l'aimer. Pour s'engager plus avant, elle aurait besoin de savoir qu'il l'aimait. Mais comment pouvait-il le lui prouver ? Lui avait-elle, à dessein, assigné une tâche impossible ? Avait-elle aussi peur qu'il le pensait ? Charlotte portait un collier de soumission mais elle n'avait pas les clefs, encore moins celles des chaînes de leur relation amoureuse. Elle se sentait incapable de répondre à toutes ces questions. Elle prit la paire de menottes et le bandeau. Elle fit glisser ce dernier entre ses doigts. Devait-elle poursuivre leur relation et offrir une chance à ce lien si fort qui les unissait ? Elle n'aurait su le dire mais secrètement elle l'espérait. Son corps l'exigeait. Alors que dix-neuf heures approchait, elle se doucha, et s'habilla. Une simple robe légère, et en dessous une paire de bas tenue par un porte-jarretelle; porter des sous-vêtements aurait été maladroit. Elle noua le bandeau sur ses yeux. Les cinq minutes passèrent trop vite et lorsqu'on frappa à la porte, elle se sentit la gorge sèche. Elle l'entendit rentrer. Sa voix profonde, sensuelle, fit courir un frisson le long de son dos et naître aussitôt le désir au creux de ses reins, de son ventre. Déjà, ses seins se dressaient, pressant la soie de son décolleté. Très vite, elle compris qu'elle avait pris la bonne décision. Et qu'importe ce qu'il adviendrait ensuite, elle était prête à vivre tous ses fantasmes. - Il y a une chose qu'il faut que vous sachiez si vous me prenez en charge ce soir. - De quoi s'agit-il ? - Je ne porte pas de lingerie. Par conséquent, je suis nue sous ma robe. - J'aimerais beaucoup voir. Les doigts tremblants, elle saisit l'ourlet et fit remonter le tissu le long de sa cuisse. Jamais elle ne s'était sentie aussi indécente et elle adorait cela. Elle écarta légèrement les cuisses. Elle se sentait déjà humide, prête pour lui. S'il ne la touchait pas très vite, elle allait s'évanouir. Il laissa un doigt glisser vers l'intérieur de son entrecuisse, puis il effleura son clitoris. Charlotte frissonna, le corps parcouru de sensations délicieuses. - Nous n'allons pas faire l'amour ? - D'abord, nous allons poursuivre votre apprentissage. Avez-vous aimé la séance d'hier ? - Oui, je vous aime quand vous me dominez. Elle se sentait rassurée. Il lui ordonna de se déshabiller totalement et de se débarrasser de ses talons hauts. Il glissa quelque chose de doux et de soyeux autour de ses poignets et l'attacha. Elle testa ses liens. Elle pouvait bouger de quelques centimètres. Ce qu'elle fit, et dans la position où elle se trouvait, le désir crût soudain dans ses reins. Alors il décida de la contraindre, les bras maintenus dans le dos à l'aide de la paire de menottes métalliques. - Je voudrais vous fouetter, et cette fois, je vous le demande. Acceptez-vous ? - Vous connaissez la réponse, je vous aime. Il lui enchaîna les mains au dessus de sa tête, à l'anneau fixé au plafond qui soutenait le lustre de la chambre. Quand elle fut ainsi liée, il l'embrassa. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres coups plus violents. Puis, du martinet, l'homme passa à la cravache. Elle en devina la morsure particulière au creux de ses reins. Cela devait être une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec précision et nuance, chaque coup reçu lui semblait différent, selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire sur toute la longueur de la tige. Charlotte oublia toutes ses résolutions pour se mettre à crier sous la morsure intolérable des coups. Le tout avait duré une dizaine de minutes. Il s'arrêta. Elle ressentit un apaisement. L'inconnu lui ôta le bandeau qui la rendait aveugle. Quand il la prit dans ses bras, le coton de sa chemise lui agaça la pointe des seins. Il l'embrassa, l'étendit sur le lit, se coucha contre elle, et lentement et tendrement, il la prit, allant et venant dans les deux voies qui lui étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche, qu'ensuite il embrassa encore. Elle trouva la force de lui répéter qu'elle l'aimait. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
729 vues 22 aime
Par : le 10/02/21
Toi, si différent de moi. Toi, si totalement complémentaire à moi. Toi, dont je suis fière de porter le collier, Toi, dont les chaînes m’ont libérées, de mes doutes, de mes démons de tout ce que j’étais avant toi. Toi, qui illumine mes nuits. Toi, qui a rendu belle ma vie. Toi, dont j’ai tellement reçu. Avant d'accepter enfin de me donner pleinement. A toi et seulement à toi. Toi, grâce auquel je suis enfin devenue moi. Toi, qui en me prenant, m’a permis de dépasser mon moi d'avant. Toi, duquel j’ai appris à devenir nous. Avec toi. Grâce à toi. Toi, aux pieds duquel je me sens si bien. Toi, dont les bras sont devenus mon refuge. Toi, qui m’a donné la force de m’assumer, moi. Toi, le long duquel j'aime me lover, collée à toi, mouillant de me frotter contre toi, de ressentir chez toi le désir de moi, lorsque je suis à genoux devant toi. Toi, pour qui j'aime danser nue, dans le mouvement lascif que m’impose ta cravache celle dont tu te sers pour m'exciter, me rappeler que je suis à toi. A laquelle j'essaye d 'échapper parfois, pour mieux en jouir lorsqu'elle s'abat sur moi. Toi, dont j'aime sentir le poids sur moi, quand je n'attends que de m'ouvrir pour toi, pour t'accueillir, te recevoir, te ressentir et profiter de toi, en moi. Toi, qui pour moi n'est plus seulement toi, mais désormais une part de moi. Toi, qui fût mon homme-lige, mon Chevalier, avant que je ne te reconnaisse comme mon Roi, Toi, qui sût me conquérir par tes mots avant de me posséder avec ton sexe. Toi, brutal souvent et tendre en même temps, Maître et homme à la fois. Toi, dont je m’enivre chaque jour . Toi, dont dont la semence me féconde chaque nuit. Toi, dont la queue se fait flèche de cathédrale pour m'emmener dans les étoiles. Toi, dont le désir me conduit à l'orgasme, lorsque tu te fonds en moi, pour jouir de moi. _______________ Je suis à toi. J'aime tout en toi. J'aime tout de toi. Parce que c’est grâce toi que je peux me dire désormais femme. Par toi. Pour toi. _______________ Certain(e)s pourront trouver indécent, humiliant, avilissant que je m'exprime ainsi, quand je dis que j’aime à m’agenouiller devant toi. Lorsque je parle de vénérer ton corps, d'adorer ton sexe de t'adorer, de te vénérer. Toi et seulement toi. Je m'en fous. Parce que peu m'importe ce que pensent les autres. Je ne me suis jamais sentie humiliée ni avilie mais au contraire grandie de me soumettre à toi. Pour sucer ta queue, être possédée par toi recevoir ce qui vient de toi pour en faire une part de moi. C'est ce besoin, cette nécessité pour moi. qui me rend fière de vivre désormais avec toi. Pour toi, pour moi, pour nous. _______________ Il est des questions que je ne me pose plus. Maintenant que je suis à toi. Que je suis par toi. Que je suis grâce à toi. Que je suis avec toi. Mais je ne veux plus l’être seulement pour moi. Je veux l’être pour toi, pour nous. Parce que je crois en toi, en moi, en nous. Parce que je me sens "tout" depuis que nous sommes "nous".
388 vues 22 aime
Par : le 18/04/21
En ce temps de confinement, il est difficile de faire des rencontres ... Nous échangeons depuis quelques temps .. Il n’est pas très loin de chez moi .. Il me propose une balade BDM , imaginez cher lecteurs , mon cerveau ne fait qu’un tour , je lui réponds une balade BDM ? ( dans ma tête j’avais lue BDSM ) oui réponds balade Bord De Marne .. Je pars d’un fou rire toute seule .. 😁😁 La rencontre se fait nous nous promenons donc en Bord De Marne .. Nous nous arrêtons , il se penche vers moi pour sûrement m’embrasser , ( une image s’impose en moi , un soumis qui avait voulu m’embrasser ) Ses lèvres s’approchent des miennes ... et la pourquoi j’ai tiré ces cheveux , et le lui ai mordu les les lèvres , il c’est redressé , il m’a dit , t’ai vraiment pas bien toi 😁😁 Il s’est sauvé presque en courant .. je n’ai pas eu de nouvelles de lui depuis .. Les vanilles c’est vraiment pas pour moi .. j’en ris encore .. ( texte reposer dans les articles , j’ai perdu tout vos commentaires très sympa ) Lady H
609 vues 22 aime
Par : le 18/04/21
Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle, de la légèreté. Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était un peu au-dessus du niveau semblait heurter Charlotte. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Juliette était arrivée quand elle était dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles, raisonnable douce-amère, ce cadeau impérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippèrent aux colonnes du lit, où Juliette les immobilisa à l'aide de fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Juliette toute la fantaisie de la fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses, Charlotte gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche. Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Juliette entendait marquer sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler l'attention de Juliette qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considération en s'accommodant de son statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée. L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps. Charlotte n'avait pas très mal. Chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. Penchée au-dessus d'elle, Juliette tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
783 vues 22 aime
Par : le 11/05/21
De cette chose impalpable, peut-être inexistante qu'est le passé, que gardons-nous ? À peine quelques mots dont nous ne savons plus s'ils ont été réellement prononcés ou si c'est nous qui les inventons dans le naïf désir de nous justifier, de croire que nous avons vraiment existé tel jour, telle heure cruciale dont le souvenir nous poursuit. Seules des images, parfois même reliées entre elles comme dans un film dont le monteur aurait coupé les meilleures ou les pires passages, ôtant toute logique à leur enchaînement, seules des images fugaces surnagent et permettent de reconstituer un épisode du passé dont nous sommes assurés qu'il a été un carrefour fatal. Là, tout est décidé. Un pas à gauche au lieu d'un pas à droite, une minute de retard, et toute une vie bascule dans l'inconnu. La double magie des lumières et du maquillage conservait miraculeusement l'éclat des vingt ans de Sarah alors qu'elle approchait du double et l'ardeur généreuse de sa jeunesse ressuscitait sur son visage en présence de Patricia. Son amante ne voyait plus qu'elle, n'entendait plus que le timbre de sa voix à peine mûrie par les excès de sa vie passée. Face à face, elles ne se mentaient jamais. Dans un miroir, c'est beaucoup plus facile. Une remarque insolente sur sa soudaine pudeur, le rappel de la scène qui a motivé leur fâcherie seraient de mauvais goût. Se souvenait-elle seulement des plaisirs partagés, et qu'elles prenaient, parfois pour de l'amour ? Une méprise bien de leur âge. Un jean noir et un chandail amincissait sa silhouette, sans être grande, elle avait un corps charmant. Un bandeau noir sur son front maintenait en arrière ses cheveux cendrés. Patricia avait depuis longtemps, dépassé le stade de la souffrance, une douleur qui s'annihile elle-même. Allongée dans le lit, la jambe de Sarah pressée contre la sienne, Patricia respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Sarah l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'acuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Sarah demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Patricia en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Patricia. Elle adorait voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Sarah, les hommes étaient le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlaient, ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Patricia était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations, ça faisait partie de la poésie de Patricia. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Sarah évoquait l'anatomie altière de Patricia, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Sarah en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais sans doute un peu perdue, désemparée. Patricia s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Sarah. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Il n'est pas de plus grands fâcheux que ceux qui racontent leurs rêves. Si Sarah s'y risquait, ce n'était pas par complaisance envers elle, détachée et prisonnière de l'instant, confrontée tantôt jusqu'à l'angoisse, tantôt jusqu'au plaisir avec la réalité onirique, mais parce qu'elle se trouvait en proie à une netteté indélébile. Il était plus de minuit. Patricia ne se déroba pas aux promesses. Elle avait les yeux de ce bleu qui dénotait une âme tendre. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
650 vues 22 aime
Par : le 06/08/21
Elle n'avait nul besoin de travailler, elle avait su faire fructifier son héritage. Elle la dernière des O'Laren, Sandrine O'Laren, connu sous le nom de Ka-Sandra dans un monde dans lequel beaucoup de personnes fantasmaient d'entrer mais dont très peu osaient franchir le pas. Et encore moins la porte de son château. La cinquantaine assumée, elle se faisait régulièrement draguer par des inconnus de tout âge qui ne rêvaient que de la mettre dans leur lit, et par la même, de mettre la main sur sa fortune, il va sans dire. Elle préférait la compagnie des habitants de ses geôles, cellules et autres cages. Lorsque Chloé l'appela, elle était en train de promener son esclave du moment, un transsexuel prénommé Géraldine. Il etait là de son plein gré, sur les recommandations d'une bonne amie a elle a qui elle ne saurait rien refuser. Elle s'arrêta pour prendre l'appel, son IPod d'une main tandis que l'autre tenait la laisse en cuir tressé dont l'extrémité était fixée a la base de la minuscule cage de chasteté qui comprimait la verge de son propriétaire. Elle écouta en silence, fumant par à coups sa longue et fine cigarette, un plaisir qu'elle s'offrait une fois par jour. Elle jeta un regard agacé à sa cigarette, la tenant bien droite pour empêcher la cendre de tomber sur le sol. Géraldine a ouvert sa bouche La cendre se posa sur sa langue, qu'il n'avala pas, n'en ayant pas reçu l'ordre La conversation dura le temps pour sa cigarette de se consumer entièrement. Elle cracha sur la langue de son soumis et posa la cigarette dessus, qui s'éteignit dans un léger chuintement. Puis sans un regard pour l'être au bout de la laisse qui s'est tendu, elle reprit sa marche jusqu'à ses appartements. Elle portait une longue jupe rouge en cuir, fendue sur un coté, un chemisier en satin blanc au décolleté profond. Perchée sur des bottines en cuir noir, sa démarche chaloupée mettait en valeur sa croupe encore plus accentuée par le creux presque exagéré de ses reins. A chacun de ses pas, les bracelets qu'elle portait à ses poignets tintaient et faisaient écho aux clochettes fixées sur les pinces qui mordaient cruellement les tétons de Géraldine qui la suivait dans un sillage de parfum de luxe. Chloé est arrivée 2 heures après son coup de téléphone. Le temps de preparer la terrasse pour la recevoir. Elle était assise sur le dos de Géraldine qui s'était mise a quatre pattes pour recevoir sa maîtresse du moment. Elle portait toujours une cage de chasteté mais Ka-Sandra l'avait changée par une encore plus étroite et lui avait étranglé la base de ses testicules avec de fins bracelets eux même tendus par un poids en fonte reposant sur le sol carrelé. Elle aimait que ses "patients" se souviennent du pourquoi de leur présence dans son antre. Immobile Géraldine soutenait le poids de la dominatrice. Celle ci se tenait droite comme a son habitude, sa bottine droite reposant sur sa cuisse gauche, la droite parallèle au sol. -Qu'attends tu de moi Chloé demande t elle Entre elles deux, il y a une fascination réciproque. Pour qui, pourquoi, aucune ne saurait l'expliquer. Elle laisse Chloé lui expliquer le projet qu'elle mûrit pour sa patronne, l'écoute avec attention, l'interrompant de temps en temps pour se faire préciser un point. Lorsque Chloé eut fini, Ka-Sandra sourit. - Tu veux qu'elle soit prête pour ta soirée c'est bien çà, soirée au cours de laquelle elle doit d'elle même se comporter comme la dernière des traînées ? Elle bougea un peu, etira ses deux jambes, souleva legerement ses fesses avant de se rassoir sur le siège humain e Chloé acquiesce d'un hochement de tête - Tu me l'amenes ta patronne ou je vais la chercher ?
626 vues 22 aime
Par : le 13/08/21
Tu es comme la plupart des mecs. Un salaud de manipulateur. Un salaud de prédateur. Mais c’est pour ça que je suis dingue de toi, accro à toi, droguée de toi. _______________ Tu n’y peux rien. Tu es comme ça. C'est dans tes gènes. Dans votre mode de fonctionnement, à vous, les mecs. Et c’est ce que j’aime chez toi :smile: _______________ Ta capacité à me séduire, me manipuler depuis que tu m'as choisie pour proie. Pour m'entraîner là où tu veux m'emmener Et cette rage que tu as de vouloir me "posséder". Tu ne t’en rends même pas compte, mais je n’ai jamais été dupe. Et pourtant je me suis laissée prendre. Et je ne le regrette pas. Parce que c’est ce que j’aime en toi. Ce pouvoir que tu exerces sur moi. Ta capacité à m’entraîner plus loin que je ne l’ai jamais cru possible. _______________ Oui, tu es comme la plupart des mecs. Un salaud de manipulateur, un salaud de prédateur. Sauf que chez toi, le côté séducteur, c'est pas du flan. Et c'est grâce à ça que tu es devenu le seul salaud qui m’ait jamais permis de rêver éveillée. Depuis que je suis ses côtés. _______________ Alors ne change rien surtout. Demeure pour moi ce salaud que j'adorerai toujours ce manipulateur, ce prédateur qui m’a fait découvrir le bonheur de devenir sa proie. Un salaud de mec.
561 vues 22 aime
Par : le 04/12/22
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________ De 2015 a 2016  Me voici dans une nouvelle ville que je ne connais pas pour deux années d'études, je n'ai réussi qu'à me faire une copine, je ne me suis pas très bien intégrée mais cela m'importe peu. Je vis dans un petit appartement assez miteux, j'ai une cuisine qui fait le strict minimum, une douche dans laquelle je me sens bien trop a l'étroite pour apprécier m'y laver, un salon qui ne contient qu'un petit bureau pour réviser ou être sur mon PC portable et un lit qui est la seule véritable chose dans laquelle j'ai pu investir afin de bien dormir ! Les premiers mois furent très compliqués, je n'avais jamais vécue seule donc j'avais beaucoup de mal a trouver du temps pour les tâches ménagères, faire la cuisine, réviser mes cours et me détendre ... Je passe tout mon temps en cours ou a bosser dans un Mac Donald, je suis fatiguée et plutôt démoralisée car ma mère, mes amis et mon ex me manquent mais surtout je me sens seule comme je l'ai jamais été dans une ville où je ne connais personne. Il m'arrive souvent de craquer et pleurer avant de dormir, il n'y a qu'en me masturbant que je m'échappe de mon quotidien et que je ressens un peu de plaisir à vivre ... Je tombe assez vite en dépression mais je le cache à mes amis et ma mère, je prétends que tout va bien. Je prends rapidement du poids entre les Mac Do que je mange au taff et la bouffe rapide que je me cuisine, faute de temps ! Mes notes font une chute libre bien que j'essaie de m'accrocher et réviser dès que j'ai du temps mais je n'en dégage pas assez ... Mon moral est constamment à zéro, j'ai l'impression d'être une incapable et de ne plus valoir grand-chose. Disons que j'avais espéré mieux comme nouveau départ ...   Je repense souvent à Thomas, il me manque mais il va de l'avant de son côté donc je ne le recontacte pas ! Il m'arrive régulièrement de me reprocher ce que j'ai fait, de ruminer notre histoire et de m'en vouloir de l'avoir fait souffrir, de regretter de l'avoir quitté, je cogite énormément sur la fin de notre relation et comment il se comportait avec moi, je me convaincs que je le méritais et que d'ailleurs je méritais bien pire. N'être plus que son vide-couilles n'était-ce pas déjà un trop grand honneur pour moi ? J'avais envie de le redevenir, de pouvoir sucer de nouveau sa queue, qu'il me l'enfonce profondément en moi et me fasse jouir de toute sa hargne ! Je me touchais souvent en pensant a lui, a nous et j'avais envie qu'il me maltraite, m'humilie, me fasse payer, me détruise ... Thomas avait fait de moi une dépravée, une nymphomane qui ne pouvait plus se passer de sexe ... S'il y'a bien une chose pour laquelle je prenais du temps c'était me masturber ! Au réveil, en rentrant du taff, entre deux cours, avant de dormir ... C'était ce qui me réconfortait mais c'était aussi l'une des rares choses pour laquelle vivre seule était plaisant, je pouvais le faire quand je voulais et sans me soucier du bruit que j'allais faire ! Mon premier salaire fut dépensé en partie dans l'achat de mes premiers sextoys, un vibro violet et un godemichet à ventouse beige avec de grosses veines ... Ma nymphomanie passa un cap quand je pris goût à m'enfoncer ces jouets dans la chatte tous les jours, j'adorais me pénétrer avec le vibrant devant du porno, le faire aller et venir dans ma chatte en manque sur des vidéos de plus en plus hard mais mon préféré c'était celui avec la ventouse que je pouvais faire adhérer à un mur pour y mimer une levrette en tapant mon cul contre le mur ou le clouer au sol pour venir m'empaler dessus ... Je jouissais de cette liberté, celle de pouvoir me goder ou me caresser où je voulais chez moi, de pouvoir posséder des sextoys (je me l'étais interdit avant de peur que ma mère tombe dessus), de ne pas effacer l'historique de mon ordinateur et mettre du porno dans mes favoris, de pouvoir me balader à poil chez moi ... Je reconnais avoir porté un regard assez dur sur celle que j'étais devenue et m'être énormément déçue mais avoir aussi aimé devenir cette nympho pathétique qui n'éprouvait plus que de l'intérêt pour du porno et se goder ! J'aimais m'avilir ainsi et parfois ça m'excitait c'était comme si je voulais toucher le fond et n'être plus qu'une sombre pute, j'avais conscience d'être dans une spirale autodestructrice et de ne pas réussir à gérer les choses mais je n'avais pas la force pour me confronter à ce gouffre en moi alors je le fuyais en prenant du plaisir comme je pouvais étant même à ce stade trop lâche pour rencontrer un homme et avoir du vrai sexe. J'avais peur de me lier de nouveau à quelqu'un, de m'attacher et souffrir par la suite, être abandonnée ... J'avais peur d'avoir un coup d'un soir et de voir comment je réagirais entre les mains d'un nouvel homme, s'il me traitait mal est-ce que je pourrais le supporter ? A l'inverse s'il me traitait avec douceur et me faisait l'amour passionnément, le méritais-je ?  J'avais la certitude que j'allais fondre en larmes pendant le sexe avec un autre homme et j'avais peur d'avoir par la suite un traumatisme à l'idée de coucher pourtant j'étais sacrément en manque et ma chatte en voulait ... Quand je ne me touchais pas en m'imaginant être malmenée par mon ex, quand je ne me godais pas devant des gang-bangs, gorges profondes abusives ou des vidéos bdsm et bien je me connectais sur Chatroulette pour y exhiber ma chatte et tomber sur des mâles en rut qui me stimulerait ! J'avais découvert ce site avec Clara, il nous arrivait quand je dormais chez elle qu'on passe des nuits toutes les deux à interagir avec des inconnus ne sachant jamais sur qui ou quoi nous allions tomber ! J'imagine que tout le monde a connu ce site où le principe est de connecter deux inconnus par webcams pour discuter jusqu'à ce que l'un des deux appuie sur un bouton qui expulse la personne pour une nouvelle. Sur ce site il y'a de tout, des gens seuls pour discuter, des hurluberlus qui vont vous faire rigoler, des groupes d'amis qui veulent se moquer mais surtout tout un lot d'exhibitionnistes qui veulent se branler devant des gens. Clara et moi passions des nuits dans son lit sur son PC portable connectées sur ce site à taper des barres sur les inconnus que le site nous amenait. Si la personne semblait ennuyante on swapait direct, si c'était un groupe de potes, on discutait un peu avec eux, si c'était un beau gosse, on le chauffait pour rigoler par écrit et dans de rares cas si c'était une belle queue, on la regardait se branler et on lui disait de faire des trucs ... Je confesse qu'on a bavées quelques fois sur de gros chibres mais la plupart du temps on était plutôt dans le mood de se moquer des gens et délirer donc on swapait directement les zgegs sauvages ... Toujours est-il que je savais qu'il y'avait sur ce type de sites, des queues prêtes à se branler et discuter avec une salope en manque comme je l'étais, j'y retourna donc seule et du coté exhib cette fois-ci pour offrir en gros plan une vue sur ma vulve avec mes jouets à portée de main si je tombais sur un gars intéressant. Je ne montrais jamais mon visage mais j'aimais que diverses personnes voient mon intimité, une fille, un garçon, un groupe de potes, deux copines, des jeunes, des vieux, je ne swapais jamais attendant leurs réactions ou commentaires devant mon sexe ... Il y'avait ceux qui écarquillaient leurs yeux dans les premières secondes, sans doute peu habitués à voir une fille faire comme tous les pervers habituels, ceux qui swapaient sans aucune réaction, les queues en érection qui entamaient instantanément leurs masturbations et ceux qui rigolaient avant de swaper ou discuter ! Mes deux réactions préférées étaient celles où une ou plusieurs personnes en appellait d'autres à venir voir comme si ma chatte était un événement et quand des filles me complimentait instantanément du style "Jolie chatte" avant de swaper ou rester discuter. Je me fixais pour principe de ne pas swaper et faire ce que mon interlocuteur/trice souhaitait, il n'y a que si je voyais quelqu'un essayer de filmer ou devenir insultant que j'appuyais de moi-même sur Next ! Ces exhibitions virtuelles m'aidaient à reprendre confiance en moi, n'étant pas épanouie psychologiquement et détestant mes nouvelles formes, mon corps me dégoutait, je me sentais grosse, pas désirable alors j'aimais qu'on me complimente ou exprime du désir envers moi ou du moins ma chatte. Mes sessions Chatroulette étaient une manière d'avoir de l'attention, de me stimuler, de prendre du plaisir, de faire des rencontres et pouvoir discuter en tout anonymat, j'aimais être docile et obéir aux souhaits de mon/ma voyeur(e), certaines conversations étaient enrichissantes et me permettaient d'avancer sur le deuil de ma précédente relation ... Les mois passèrent, les kilos restèrent, la dépression et l'addiction à la masturbation aussi.   En cours, je commence a remonter la pente mais je suis encore loin du nécessaire, je traine toujours avec la même fille qui est une nana très studieuse. Certains garçons m'ont plusieurs fois approchés mais mes soucis persos me poussaient à fuir toute relation avec eux, ils abandonnèrent tous l'idée d'être amis avec moi devant la distance que je mettais entre eux et moi. Au boulot, je me lie pourtant d'amitié avec un gars et une fille, à force de trimer ensemble et se voir autant d'heures par semaine, rien d'étonnant, je commence a fumer avec le garçon pendant nos pauses, il me paie des clopes et m'allume parfois un petit joint quand on débauche. Mon argent durement gagné passe dans mon loyer, ma bouffe, diverses charges, des fringues ou chaussures (mon péché mignon) et dorénavant pas mal la clope ... La cigarette j'y deviens assez vite accroc, déjà parce que c'est un exutoire au boulot quand on peut prendre une pause clope mais surtout parce que ce sont les moments où je peux rigoler avec mes collègues, ça a un effet déstressant plutôt fort sur moi. La weed en revanche c'est plus occasionnel, c'est quand Adrien en a sur lui, quelques taffes et cela me perche, je plane, je suis ailleurs et souvent cela me détends aussi, je me sens moins triste et relativise plus sur ma situation, on part aussi souvent dans des délires avec Adrien et ce sont des moments assez chouettes, ça fait du bien d'être un peu proche de quelqu'un. A l'appart, je bosse mes cours, je fais ma lessive, mon ménage et j'y dors. Mon activité principale quand j'ai un moment reste la masturbation, je consomme toujours à haute dose du porno très hard et dégradant pour la femme, je fantasme comme une chienne en chaleur sur des gang-bangs, des bukkakes, j'aime voir ces filles se faire défoncer par tous les orifices, ces hommes les souiller. Je ne me lasse pas des vidéos de gorges profondes où je peux admirer de belles bites utiliser la bouche d'une femme pour leur plaisir, j'aimerais moi aussi qu'on m'étouffe de la sorte, qu'on me manque de respect, qu'on me force a sucer de la bite comme si je n'avais que cette fonction ... Je tombe de plus en plus dans les vidéos BDSM où le corps de la femme est objectifier, voir ces soumises n'être plus qu'un jouet sexuel ou une esclave pour les hommes qui prennent d'elles ce qu'ils souhaitent me rappelle ma place, cela m'excite quand je m'imagine aux pieds de Thomas, j'ai envie qu'il m'utilise comme il lui plaira ... Je me surprends au fil du temps a consommer de plus en plus de porno interracial et aimer voir de grosses queues noires dilatées des chattes blanches, je n'ai jamais été attirée par les blacks mais plus j'en regarde et plus j'ai envie d'essayer un jour, tenter de confirmer si la légende est vraie et qu'ils sont tous mieux membrés que les blancs ... J'ai envie de trahir ma race, de servir de vide-couilles à ceux qu'on appelait "sauvages" il y'a pas si longtemps, qu'il fasse de moi sa chose et venge son peuple a coup de bite dans ma chatte. Je m'égare aussi de plus en plus pour voir des jolies filles coucher avec des veilliards ou des gros lards, j'ai là encore envie de m'abaisser à ça, qu'un gars qui ne devrait pas me baiser puisse se défouler sur moi, l'immoral et la perversion m'excite, je tiens ça de Thomas ... J'ai conscience d'etre dangereusement excitée par des situations où je cherche à mettre a mal le peu d'égo qu'il me reste, je vois la spirale autodestructrice dans laquelle je suis mais je n'y peux rien, on ne commande pas ses pulsions et je fantasme sur des choses où je serais malmenée, rabaissée, souillée. Quand je ne suis pas sur Chatroulette a exhiber ma chatte ou sur des vidéos de Seniors qui sautent des petites jeunes, je me touche à l'ancienne d'une façon plus normale, avec des scénarios ou idées en tête et là, il n'y a que trois acteurs, Thomas, Kévin ou mon père. Je me caresse en repensant a d'anciennes baises avec mon ex, à la soumise que je serais s'il m'ordonnait de revenir le servir. Je me touche en repensant a la bite de mon meilleur ami, quand je l'avais en bouche plus jeune ou face a moi il y'a pas si longtemps, à comment nous baiserions comme des animaux si nous l'osions, à sa queue en moi et ce que ça me ferait si c'était lui ! Je me tripote en m'inventant des plans imaginaires dans des clubs libertins avec des quarantenaires et l'idée de sucer mon géniteur sans le savoir ou qu'il déverse son sperme dans mes entrailles ... Plus cochonne que jamais et pourtant mal a l'aise avec son nouveau corps et son rapport aux hommes, je n'ose franchir le pas et chercher un plan cul, ça fait des mois que je sombre mais je n'ai toujours pas eu le déclic pour me reprendre ...   Après la fermeture du restaurant le soir (la nuit), nous avions pour habitude de boire quelques bières entre collègues sur le parking avec un peu de musique devant nos voitures, il arrivait qu'Adrien fasse tourner un joint à ceux qui le souhaite mais c'est en tête a tête, une fois que tout le monde partait que nous avions pour habitude de nous en fumer un petit "pour la route" entre nous. C'était quelque-chose de très idiot, je conduisais après souvent défoncée et je mettais potentiellement ma vie en danger ainsi que celle des autres, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveillée chez moi sans me souvenir de comment j'étais rentrée ! J'ai toujours été très sensible aux effets de la weed, cela amusait beaucoup Adrien qui me disait qu'en deux taffes, j'étais déjà sur une autre planète ... Adrien avait deux ans de plus que moi, il avait un charisme particulier, c'était un garçon très grand et maigre, au regard magnétique, on voyait tout de suite a son attitude et sa façon de parler qu'il était un fumeur de cannabis mais pourtant il avait une aura ou une prestance plutot intimidante. Je ne me rappelle pas très bien des événements car nous étions complétement défoncés mais il passa ses mains sous mon sweet un soir alors que je planais dans sa voiture en écoutant de la musique, je me souviens avoir trouver ça trop entreprenant et direct dans sa façon de faire mais étant bien perchée, je l'avais laissée faire sans doute trop contente de ne pas avoir eu plus que ça un blocage grâce a la beuh. C'est assez flou mais je crois qu'il m'a bouffer les seins dans sa voiture cette nuit-là et que nous nous sommes embrassés, j'étais fatiguée par la fin du taff, l'alcool et la weed donc dans un état second. Que je sache, nous nous en sommes tenus à du tripotage de nibards, de la succion de mamelons et quelques roulages de pelles avant qu'on ne rentre chacun de notre coté. Nous avions faits comme si rien ne s'était passé pendant quelques jours jusqu'à ce qu'il m'invite chez lui pour fumer et rester dormir un samedi soir, j'accepta sans d'autres arrières pensées que la fumette gratuite et une fin de soirée sympa avec mon collègue/pote ! On picola et fuma pas mal, de nouveau dans un état second, je ne me souviens pas bien de comment cela démarra mais je me retrouva a me faire lécher par Adrien sur son canapé devant des clips musicaux a la TV ! Je coucha avec lui sans trop de soucis de mémoire, mes peurs ne se justifièrent pas et je ne fonda pas en larmes durant l'acte même si je ne m'en souviens pas suffisamment pour dire si c'était le pied tant attendue ou non. Je crois d'ailleurs que je n'ai pas fait grand chose, il m'a prise en missionnaire sur son canapé et je pense que je me suis juste laisser faire. On baisa une seconde fois au réveil le dimanche matin mais d'une manière plus douce et romantique, il m'embrassa partout et fit monter le désir en moi puis il me prit avec passion et délicatesse, je me revois en cuillière en train de jouir pendant qu'il m'embrasse dans le cou avec une main sur mon sein et l'autre sur mon clito. C'était bon de sentir les mains d'un homme sur mon corps et son sexe en moi, je me sentais de nouveau complète. Adrien devint le plan cul que je n'osais concrétiser, si nous fermions ensemble ou débauchions à des horaires proches, je finissais chez lui où on se défonçait puis baisait ! Nous baisions même parfois dans sa voiture sur le parking en journée comme à la fermeture et je le suçais parfois dans les chiottes des mecs. Adrien n'avait pas une bonne influence sur moi, il m'avait faites commencer a fumer du cannabis comme la cigarette, nous étions souvent ivres chez lui en plus d'être défoncés et nous baisions donc la plupart du temps dans des états seconds, j'aimais me mettre minable avec lui et qu'il me saute mais je savais qu'il représentait parfaitement toute cette autodestruction que j'avais inconsciemment souhaitée ... Le samedi soir, il m'emmenait dans des raves partys ou des "afters" chez des potes à lui où il m'encouragea à prendre des drogues plus dures, je n'essaya que la coke ... Mes notes en prirent un sacré coup quand je tomba vraiment dans la drogue et l'alcool sous son emprise, nous commencions même a cumuler des retards ou absences au taff car nous étions trop fatigués pour tenir la cadence, ma moyenne scolaire que j'avais peiner a remonter se vit pulvériser en un mois et demi. J'étais constamment épuisée, des poches sous les yeux, le cerveau au ralenti, je commençais a ne pas me reconnaitre dans le miroir en plus de me trouver encore plus grosse qu'avant, j'avais l'impression que la vie me mettait une grande claque et que j'allais jamais m'en remettre physiquement mais je me sentais plus heureuse avec lui et avec ce train de vie que les mois précédents, quand j'étais seule ! J'avais conscience que j'y laisserais mon année mais il me semblait être la voie de la guérison, celui qui apaiserait mon coeur ou consummerait mon âme, j'avais la sensation de vivre ce que j'étais censée vivre.   Ma relation avec Adrien qui n'en était pas vraiment une dans le sens où nous n'avions jamais mis d'autres mots sur ce que nous étions l'un pour l'autre que des "collègues" prit un tournant à l'arrivée de Said dans l'équipe ! Said était un petit rebeu plutôt fougueux et très drole, en seulement un mois il était devenu le collègue qui dynamisait l'equipe et que tout le monde appréciait, celui qui faisait rire les autres et s'intégrait admirablement bien. Il fumait régulièrement avec nous du cannabis après le taff et la fille avec qui j'étais copine et lui commencèrent à nous suivre en soirée le samedi. J'étais contente d'avoir pu retrouver une bande d'amis. L'appart d'Adrien devint un QG où plusieurs collègues faisaient des Afters et quand ce n'était pas avec les collègues du Mac Do, c'était des potes à lui qui squattaient. Attachée a Adrien et ayant l'impression de vivre ma jeunesse à fond, heureuse de rencontrer du monde et faire tout le temps la fête, noyer mes problemes dans l'alcool et les oublier dans la drogue, je mis du temps a me rendre compte que nous faisions dorénavant des soirées 4/5 soirs par semaine et que son appart était constamment une porcherie où trainait des déchets et bouteiles vides.  Un jeudi soir après le taff, nous nous mimes une énorme race avec le quatuor des débuts. Notre amie prit une énorme cuite alors Adrien alla la coucher dans son lit, je continua de fumer et boire avec Said et Adrien dans le salon, ce soir-là je trouva que mon "copain" avait la main plus lourde que d'habitude pour me resservir a boire, il remplissait constamment mon verre et vantait mon endurance a l'alcool. Alors que je planais devant la TV complètement ailleurs, les garçons sortirent sur le balcon quelques minutes, je rigola toute seule un moment en pensant aux cours que j'allais rater demain et que j'étais vraiment en train de planter mon année. Je commença à m'endormir sur le canapé lorsqu'Adrien me réveilla, il m'embrassa tendrement sur le front puis la joue, il me chuchotta des mots doux et commença a glisser ses mains sous mes vêtements. Il fit voler mes fringues une par une et commença à me lécher, le réveil était agréable, il me redressa et m'embrassa avec fougue puis me demanda de le sucer, il baissa son pantalon et m'offrit sa verge fièrement, je me mis à le pomper mais sans grande conviction étant trop ivre et défoncée pour bien sucer. J'étais nue et à quattre pattes en train de branler dans ma bouche Adrien qui s'allumait une clope confortablement assis dans le canapé lorsqu'il demanda "Tu veux une taffe ?"  ce a quoi la voix de Said répondit "Non merci, ça va" ! Je me redressa en panique, cela me fit comme un élétrochoc, je poussa un cri et tomba a la renverse ! Les garçons se précipitèrent sur moi pour m'aggriper et me calmer " Ho, ho, du calme ! - Qu'est-ce qui te prends Charlotte ? - Said ... Il était encore là ? Je ... je l'avais oubliée ... Je pensais qu'il était parti quand tu m'as réveillée ... Je ... - Hahaha, c'est pour ça que tu as hurlée comme ça ? C'est rien, détends-toi ..."   Said me caresse tendrement le bras avec lequel je cache ma poitrine, je serre mes cuisses pour dissimuler mon sexe ... Adrien est la bite à l'air en train de me cajoler et me dire que Said a déjà tout vu et qu'il n'y a plus rien à cacher, il me dit de me détendre et me laisser aller tout en écartant mes bras, je suis a la limite du bad trip et la crise de panique mais aussi très excitée par ce qui se passe, mon cerveau a comme disjoncté. J'obéis sans trop m'en rendre compte et laisse Adrien dévoiler de nouveau ma poitrine à Said, il plonge ensuite sa main entre mes cuisses qu'il force à s'ouvrir pendant qu'il m'embrasse et commence a me masturber, Said recule et nous regarde.  "Tu sais, il a vu la chienne que tu es tout a l'heure alors y'a plus rien à lui cacher, c'est nôtre pote alors on va le régaler un peu." Adrien me dit une phrase qui fit écho en moi, cela résonna sur plusieurs de mes fantasmes et mon envie d'être rabaissée, Adrien prit la main de Said et la posa sur mon sein, "Laisse-le en profiter" me dit-il alors que notre compère commençait à malaxer ma poitrine. Said complimenta mes seins alors qu'Adrien se redressait pour venir mettre sa queue dans ma bouche, il me baisa la bouche en se cramponnant à ma tete pendant que Said glissait entre mes jambes pour me caresser, les doigts de mon collègue rentrèrent en moi pendant que mon autre collègue, celui que je considérais comme mon "copain" me baisait la bouche. Cela m'excitait, j'avais l'impression de ne plus etre la spectatrice des vidéos que j'aimais mais l'actrice ! Adrien demanda à passer sur le canapé, il s'y installa et me dit de venir le sucer, je suivis son ordre avançant à quattre pattes vers la queue raide qui se tenait devant moi, Said suivit mon cul et y plongea son visage, il me lécha les trous sans retenue pendant que je m'efforçais de combler le pervers qui avait l'air d'avoir planifier tout ça. Un simple "va-y" d'Adrien et sans qu'on me demande mon avis, Said entra en moi, sa queue me fit l'effet d'un pieu qui me transperça, j'étais chaude bouillante pour ça mais je n'aurais jamais pensée qu'il me pénétrerait en premier et sans me demander si j'étais prête, je bava longuement sur la queue d'Adrien pendant que Said découvrait et labourait ma chatte. Quelques fessées sans retenue de Said qui ne me respectait plus s'abatte sur mon cul, quelques insultes fusent, les deux males commentent ce qu'ils me font et s'encouragent à me défoncer, je me sens inférieure à eux, je suis leur chose et les coups de reins que je reçois me font fondre. J'ai deux bites qui se relaient dans ma chatte et ma bouche, je découvre à quoi ressemble le sexe de Said, il y'a une bite que je connais très bien et une autre que je découvre pour la première fois, je suce cette queue arabe dans tous les recoins ! Je compare ces deux verges, leurs goûts, leurs tailles, les sensations qu'elles me font quand elles me remplissent et la manière dont leurs propriétaires les utilisent !  Je me régale d'être leur chienne et m'emploie à les satisfaires, je me souviens qu'ils voulaient me faire boire leur sperme, qu'il ne fallait pas "salir ma chatte pour l'autre". Said fût le premier a exploser dans ma bouche pendant que je le suçais, Adrien le second qui s'écria "Switch" avant de courrir pour me remplir la bouche pendant que Said retournait dans ma chatte pour un second tour après qu'il ai repris de la vigueur sous mes caresses buccales. Je me revois le visage contre le canapé à regarder Adrien sortir le cul a l'air se griller une clope sur le balcon pendant qu'il me laisse entre les mains de nôtre pote qui donnait tout ce qu'il avait contre mon cul. Said profita de moi en solo pour son second tour, je me rapelle de son sperme chaud qui coule sur ma joue alors que je reste inerte à le laisser se vider une seconde fois grâce à moi pendant qu'Adrien ne nous calcule même plus. Que suis-je réellement pour ce mec ? J'en parla le lendemain avec Adrien qui m'expliqua que j'étais son plan cul, sa sexfriend et je lui cacha ma déception. Nous passions tout notre temps libre ensemble, de collègues à amis nous étions devenus amants et presque collocataires tant je passais tout mon temps chez lui, je me considérais comme sa petite-amie quand il me présentait a ses potes.  Dans les jours qui suivirent, mon manager me réprimanda sur l'un de mes retards en me disant que si je ne me faisais pas baiser par toute l'équipe, je serais peut-être plus ponctuelle, je fut tétanisée par ses propos et lui demanda pourquoi il disait ça. Il m'expliqua que Said et Adrien s'était vantés tous les deux de m'avoir sautée et que la fille qui comatait dans le lit d'Adrien avait confirmée leurs dires ...  Je démissionna instantanément, je me sentais trahie par Adrien, celui que j'avais pu considérer comme un "petit-ami", par Said celui que j'avais pu considérer comme un "ami" et par ma collègue qui avait enfoncer le clou. Je passa quelques jours a pleurer et ne répondit pas aux multiples appels d'Adrien, un soir je débarqua tout de même chez lui étant en manque (pas sexuellement) et ne sachant pas où me fournir ... Il m'expliqua que c'était la fille qui en avait parlé et que Said avait tout confirmé donc qu'il pouvait pas mentir dérrière, j'avais deux versions différentes et je m'en fichais dans le fond tant j'étais humiliée et trahie dans tous les cas. Me sentant trop mal pour rester seule, je me défonça avec lui ce soir-là et nous fimes l'amour, je passa une semaine chez lui a boire, fumer et comater; nous baisions comme toujours dans des états seconds et j'avais conscience d'avoir enfin toucher le fond, des jours sans aller en cours, plus de taff, plus rien.   Cela faisait 10/12 jours que je squattait chez Adrien, lui sortait pour aller travailler, moi uniquement pour le suivre chez des potes à lui quand il y'avait une soirée ou m'acheter des clopes. Un soir nous partimes chez des amis à lui, on picola et fuma toute la nuit, nous passions une bonne soirée jusqu'à ce que je me réveille le lendemain après un énorme trou noir.   Je me réveilla avec l'impression qu'un camion m'avait roulée dessus, le plafond tournait, mon crane implosait et j'avais envie de vomir, je me redressa pour aller gerber aux toilettes lorsque je prit conscience que je ne connaissais pas la chambre dans laquelle j'étais. Je regarde autour de moi et découvre un gars dans le lit à coté de moi, je ne le connais pas, il est torse nu. Je sors du lit et découvre que je ne porte plus que mon T-shirt, je m'écroule ... Je sors de la chambre le cul a l'air, je trouve les toilettes dans le couloir et part y vomir. Je reprends mes esprits, je m'asseois sur la cuvette des chiottes pour pisser et constate qu'en plus d'avoir la chatte a l'air, j'ai du sperme séché sur ma cuisse droite, je glisse instantanément un doigt en moi et constate que ma chatte est visqueuse, j'en suis certaine, quelqu'un a éjaculer en moi ! Je pisse, pleure un coup ne comprenant plus trop ce qui se passe et retourne dans la chambre, le type dort toujours. Je cherche ma culotte, je ne la trouve pas mais je retrouve ma jupe. Je me rhabille et réveille le mec, il me regarde avec un grand sourire et me demande si j'ai bien dormi, je lui explique que je ne me souviens de rien et qu'il faut qu'il m'explique ! Le gars se redresse, le drap descends et je constate qu'il est entièrement nu sous la couette, cela confirme mes craintes avant meme qu'il ouvre la bouche. "Sérieux, rien de rien ?  - RIEN JE TE DIS, je sais meme pas ce que je fous là ! - Hey, du calme ma belle, on a juste coucher ensemble hier soir, c'est tout, dit-il en tentant de me prendre le bras - C'est tout ? Gars je sais meme pas qui tu es, on est plus dans l'appart des potes d'Adrien, hurlais-je en repoussant sa main - Oh tu te détends ! Je suis un pote à Yohan, tu sais l'un des collocs chez qui était la soirée, t'as fini la soirée chez moi, c'est tout ! - Arrete, c'est loin d'etre normal, comment t'as pu me faire rentrer avec toi sans qu'Adrien le remarque ... - Tu rigoles ? Non, sérieux, tu rigoles ? - J'ai l'air de plaisanter, t'as abusée de moi et sans capote, enfoiré ! - Charlotte, c'est Adrien qui t'a mise dans ma caisse, il nous a chauffer pour qu'on baise ensemble, il te disait de bien t'amuser ! - Tu mens ! Je ... peux pas te croire ... - T'étais complétement bourrée, tu te foutais a poil toute seule dans la bagnole, Adrien était pas en état de te ramener chez lui et voulait rester a la soirée, quand j'ai voulu me rentrer, il m'a dit que tu voulais finir la soirée avec moi et que t'étais chaude comme la braise, il t"a dit de bien t'amuser et tu lui disais qu'il fallait pas en douter. On est rentrés, on s'est embrassés, je t'ai doigtée dans le salon directement, tu m'as dit de te baiser comme une salope, c'est ce que j'ai fait ! - Aide-moi à retrouver ma culotte, je file et je vais voir ça avec Adrien mais t'es un bel enfoiré de te taper une meuf complètement bourrée ! - Ouais bah tu disais pas ça hier soir, tu t'en souviens peut-être pas mais moi je me souviens de comment tu kiffais !" J'ai envie de mettre une patate à ce connard mais il y'a plus important, je prends mes affaires et fonçe à l'appartement d'Adrien pour avoir des explications. Sur le trajet, je me sens salie, je suis en colère contre ce mec, Adrien et surtout moi-même. Lorsque j'arrrive chez Adrien, une fille dormait encore dans son lit, une scène de ménage éclate, je lui reproche d'avoir coucher avec cette fille et de m'avoir offerte en pature à un gars alors que je n'étais pas en pleine possession de mes moyens, il m'insulte et me dit que je ne suis pas sa meuf, qu'il se tape qui il veut et que je suis assez grande pour me gérer, je lui dit que je vais porter plainte pour viol, il me dit que j'étais consentante vu comme j'allumais le mec dans la voiture, je le frappe, il me frappe ... Adrien me jette à la porte, je suis en miettes, je le déteste, je me déteste, je rentre chez moi. Je me haissais pour celle que j'étais devenue, je passa quelques jours avec des idées très noires, je faisais le point sur ma vie, sur ces derniers mois et je pincais mes bourlets nue devant mon mirroir, je m'en voulais physiquement et mentalement pour tout ce que j'avais pu faire depuis mon arrivée dans cette ville. J'avais fait un test de dépistage pour le VIH et tout autre MST ayant de toute évidence couché avec un parfait inconnu et ayant également envie de me rassurer vis a vis d'Adrien et Said qui m'ont également prise sans capotes. Le fait de faire cette démarche et m'en inquiéter me fit prendre conscience que je voulais vivre, je chassa mes idées noires et je pris la décision de me sevrer, d'arrêter les drogues, la clope et même l'alcool quelques temps, je reconnu mon problème et demanda de l'aide, je me fit suivre quelques temps par un psychologue. Je raconta tout ce qui m'était arrivé et alla chercher du réconfort aurpès de Clara et Kévin, je décida de combattre mon surpoids en allant à la salle de sport 4 fois par semaine pour récupérer mon corps, j'avais la haine et une envie de redevenir celle que je voulais ! Mon année fût jetée la poubelle mais je soigna mon âme aurprès de ma mère et mes amis, Kévin et Clara m'ont probablement sauvés la vie mais nous ne rentrerons pas dans les détails, tout ce qu'il faut en dire c'est que je combattis mes démons quelques mois et entama ma guérison. Je me fis la promesse de ne plus jamais vouloir vivre à travers un homme, d'avoir plus d'estime pour moi et de vivre avant tout pour moi, j'avais envie de m'aimer, de me souhaiter du bon et j'avais appris à me détacher du regard des gens. Je fit ma rentrée l'année suivante dans une autre ville, je pris une collocation cette fois avec deux inconnues pour me répartir les tâches ménagères et j'étais bien résolue à me concentrer sur mes études et tout déchirer. C'est cette année là qu'une véritable pute a pris son envol.
1.2000 vues 22 aime
Par : le 04/09/22
Elle était comme une figure peinte dont la bouche était trop souvent docile. Elle gardait les yeux toujours fermés. Dire que la jeune femme, dès la seconde où sa Maîtresse l'eut quittée, commença de l'attendre est peu dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit. Ce fut pourquoi sans doute, on la maltraita davantage. Charlotte lui adressa un regard sournois et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table branlante qui occupait un des coins de la pièce et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la jupe de Charlotte, caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle. Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !" Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne causait pas grand dommage, ramassa une vieille pelle à poussière en plastique, qui traînait parmi les objets du débarras. Elle en assena plusieurs coups sur les fesses de Charlotte, qui cria et protesta, mais il y avait plus de bruit que de mal. D'ailleurs, Juliette ne frappait pas très fort, et elle cessa très vite. Sa Maîtresse l'avait-elle laissée pour que d'autres femmes se sentissent plus libres de disposer d'elle ? Il lui sembla que Charlotte, sans se l'avouer, le regrettait. Elle pensa qu'elle aurait aimé jouir sous les coups. Poussée au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique, il lui suffisait de la regarder pour prendre conscience de son plaisir et cela lui suffisait alors à décupler ses forces, à la limite de la rupture. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu voyais ta fente, salope ! Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !" Sa jupe était retombée, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La porte du placard entre les deux pièces se trouvait dans le débarras et elle était fermée. Cependant, on pouvait l'entendre. Elle oublia vite de détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Elles quittèrent le débarras. Juliette n'avait pas eu sa part, mais n'émit aucune revendication. Elle dit seulement d'un ton innocent: -"C'est curieux, j'ai trouvé que ta chatte avait moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Mais elle trouva la force de lui dire qu'elle l'aimait. Alors, Juliette embrassa sa bouche haletante et la délia. Mais il lui était interdit de se plaindre, de montrer une désapprobation ou de formuler le moindre reproche. Le jeu s'installait autour de cet exceptionnel rapport de force. Se soumettre, désobéir, endurer sans cesse. "-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin du local. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une petite fête. Alors, il faut soigner de près ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une suivante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. La jeune femme ne dit alors rien, osant à peine passer ses mains sur son sexe et au creux de ses reins. Anxieuse mais brulante d'impatience, elle se résigna à s'abandonner pour ne pas mécontenter Juliette. La tension ne cessait de monter. Son rôle était de toujours de se donner à fond, quelle que soit l'épreuve. Puis elle entreprit le massage proprement dit, en commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle attendait. Tout d'un coup, le temps cessa d'être immobile, elle avait les mains libres et les yeux ouverts. Elle n'ignorait pas que Juliette lui reprocherait de s'abandonner à ce plaisir solitaire sans son consentement. Son grand bonheur était d'avoir trouvé une Maîtresse à sa mesure, qui attendait ce qu'elle pouvait donner. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait atteint ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses; cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter. Sur sa peau, la brume alors fondait et coulait, sur le glabre des aisselles et du ventre, se fixait en gouttelettes. Juliette avait donné des instructions strictes. Charlotte devait accepter d'être prise par sa voie la plus intime. Elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur, même si ce rituel sexuel lui semblait parfois insupportable. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe échancrée au milieu du dos libérant les reins. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1.1000 vues 22 aime
Par : le 02/01/23
Je souhaite à BDSM.fr et à toute l'équipe qui œuvre dans l'ombre, une passionnante année 2023. Merci à vous :) Je souhaite également à tous mes ami(e)s et à celles et ceux qui feront escale sur mon profil, une excellente année 2023, riche en sensations BDSM. Qu'elle vous donne un bon coup de fouet, Qu'elle vous pince sans rire, Qu'elle vous a'corde' le lien avec vos partenaires, Qu'elle vous cravache avec énergie, Qu'elle réalise vos vœux les plus pervers dans le plus profond respect... Bien à Vous Virjiny
386 vues 22 aime
Par : le 24/08/23
Tout en étant maîtresse de son esprit, et elle était en vérité car les paroles de son amante n'agissaient que parce qu'elles faisaient écho à ses quêtes. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. Elle se sentait capable de lui demander, de l'obtenir en ayant recours à un mensonge véniel.    Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.   Toute à ses interrogations, la jeune femme en oubliait de se concentrer sur l'énigme fondamentale: était-elle elle-même au fond ?. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.   La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.   Sa maîtresse était virtuose pour l'entraîner dans des questionnements qui partaient tous du présupposé qu'elle était conquise. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
1000 vues 22 aime
Par : le 11/12/19
Nous avions convenu tous les deux avant cette entrevue que nous laisserions libre court à nos pulsions, lui réclamant même d'être bousculée, malmenée, d'être prise comme une pute, allant même jusqu'à fantasmer sur un simulacre de viol ou d'une partie de baise avec un chien ! A la rédaction de ces lignes, je me rends compte du chemin parcouru à ses côtés et de l'évolution que prennent mes envies. Il est clair que je n'aurais jamais osé aller dans ce registre il y a quelques années de cela, quand je n'étais encore qu'une novice. Les enseignements de mon guide portent leurs fruits et il m'accompagne volontiers dans la progression de ma servilité, en toute bienveillance. A la base nous nous définissons pourtant comme des romantico-pervers plutôt soft, nous octroyant cependant certaines parenthèses plus "hard", quand les envies sont communes et le consentement affirmé. Voilà pourquoi quand il me balance à plat ventre, sans ménagement, sur le canapé situé juste en face...je ne suis pas du tout offusquée. Bien au contraire ! J'adore me faire exploiter par mon Maître adoré comme une vraie garce. Il agrippe très fermement ma tignasse, perdant sans doute quelques cheveux au passage, ma croupe offerte juste devant lui. Il me demande si j'aimerais me faire enculer et je répond par l'affirmative, trop excitée par cette perspective. N'y tenant plus, il me baise le cul en s'introduisant d'un seul coup entre mes fesses...Je me cabre et me raidie avec la sensation d'être écartelée, déchirée...je n'arrive pas...cela me fait mal et je suis contrainte de lui demander de s'arrêter, ce qu'il fait immédiatement. Je m'en veux d'avoir dû freiner nos ardeurs car je me sentais cérébralement très bien dans la situation...mais mon corps n'a pas suivi malheureusement. J'aurais voulu pouvoir l'accueillir correctement et nous offrir ce moment de total lâcher-prise. Je ne me sens pas la hauteur, j'ai peur de le décevoir et je suis vraiment désolée au point que je sens mes larmes monter. Mon Maître me serre un long moment dans ses bras pour me rassurer et j'apprécie la prévenance de chaque instant dont il fait preuve. Les paroles de mon complice sont douces et m'apaisent...il sait toujours trouver les mots en toutes situations. Il me fait comprendre que ce n'est pas de ma faute, que nous avons été pris dans le tourbillon du moment, que nous avons sans doute mal évalué la situation. Je n'ai pas envie qu'il se sente dans l'obligation de devoir s'excuser ou de voir poindre en lui la culpabilité alors que c'est moi-même qui lui ai demandé d'agir de la sorte. A mon tour de le tranquilliser en lui expliquant que je n'ai pas du tout mal vécu cet instant tant attendu et que cela ne me bloque pas tout pour la suite des événements. Je ne peux pas lui reprocher de réaliser mes fantasmes, ça n'aurait pas de sens. Je le prends comme un incident de parcours car on ne peut jamais tout maîtriser. Ce petit moment de flottement n'entame en rien notre désir l'un pour l'autre... au contraire. Je trouve que cela renforce nos liens. Il y a bien d'autres épreuves que nous avons traversées, dans nos pratiques BDSM aussi bien que dans vies personnelles respectives, et le fait d'avoir toujours pu compter l'un sur l'autre dans ces moments ne fait qu'entretenir une confiance et une complicité toujours grandissantes. Mon Maître m'invite à le suivre dans sa chambre. C'est un endroit que j'aime beaucoup...car c'est une pièce intime et personnelle qui n'est pas accessible à tout le monde. Il formule à mon attention, de manière solennelle, une requête très claire, me demandant de me mettre complètement nue et de l'attendre sur son lit, comme une pute. Je m’exécute, trop heureuse une fois de plus, de le sentir aller sur un terrain qui m'attire inexorablement...ne sachant pas toutefois quelle doit être l'attitude d'une fille de joie envers son client. Bien sur, j'ai quelques images qui me viennent en tête, comme celles du film "Leaving Las Vegas". Toutefois je ne peux que faire des suppositions, me projeter dans une situation qui me plait à imaginer. C'est un rôle qui me fait hautement fantasmer, que j'aimerais vivre un jour sous le contrôle de mon guide. Je prends un immense plaisir à observer du coin de l’œil mon propriétaire qui retire ses vêtements un à un...mon Dieu quel corps il possède ! Les membres galbés, dessinés dans d’harmonieuses proportions... Il accepte difficilement mes compliments sincères sur son anatomie avantageuse, par humilité sans doute. Souvent je me sens illégitime, comme si je ne méritais pas d'être sous l’emprise d'un homme de ce rang. Il y a clairement un sentiment d'infériorité que je ne saurais expliquer et qui doit être lié à ma condition de soumise. Mais de plus en plus, je me trouve belle et je m'affirme au travers du regard qu'il porte sur moi. Il m'a beaucoup fait changer, au sens propre, comme au sens figuré. Il me rejoint sur le lit pour me posséder à nouveau totalement, sans retenue... Je suis admirative de sa condition physique et de son endurance. Ouvrant ma gueule sous son visage, il fait d'abord couler des filets de salive jusqu'à moi, que je suis avide de boire, avant de cracher au visage de sa catin privative. C'est comme une récompense, un geste symbolique qui scelle notre duo. Il me gratifie de sa langue experte entre mes cuisses et sur mes pointes de seins durcies. Je ferme les yeux pour encore mieux savourer ses caresses. L'occasion loupée de tout à l'heure me donne envie de lui démontrer que je suis capable de lui offrir mon petit œillet...A l'aide d'une poire de dilatation, mon Maître fait en sorte de me préparer convenablement...que c'est bon de le sentir enfin s’introduire dans ma cavité la plus resserrée, que je prends l'initiative d'écarter de mes mains...Des gouttes de sueur perlent de son front et viennent s'écraser sur mon dos... Je regrette de ne pas être contorsionniste, car j'ai la soudaine envie de lécher ce fluide... Je me rends compte que j’idolâtre tout ce qui provient de mon Maître et que j'ai aussi très envie qu'il me pisse dessus, ce que j'exprime à haut et intelligible voix. J'écoute avec attention toutes ces perverses paroles, ses mots très crus qu'il déverse au creux de mon oreille, et qui ne font que renforcer mon désir. Prise d'une soudaine pulsion, je réclame à Monsieur de le sucer pour goûter la saveur de mon fondement sur son sexe... Je me vautre dans mes salaces et lubriques envies, dans une perte de contrôle qui me surprend agréablement moi-même. J’entreprends de prendre en bouche son appétissante verge raide, la faisant luire de ma salive... Je joue longuement de ma langue, de mes lèvres, de ma main qui l'empoigne... Je réclame son foutre que j'aime tant récolter...Je goûte ses testicules, aventure ma langue sur son périnée, frôlant son anus que j'aimerais lécher un jour...sa verge vient se loger tout au fond de ma gorge, je l'écoute me guider...je le sens palpiter et bientôt c'est une véritable explosion que m'offre mon Maître, que j'accueille dans ma bouche. Rarement je l'ai vu prendre un pied pareil… Me gardant bien d'avaler sa crème, je continue doucement mes caresses buccales...avant de me saisir d'une de ses mains, et de déverser doucement en son creux, avec ma bouche, son sperme encore tiède. Je l'invite ensuite avec cette main souillée à me barbouiller les seins de son plaisir. A ce moment précis, je me sens pleinement utile en tant que soumise ! J'espère qu'il repensera à ce voyage d'une intensité rare à chaque fois qu'il sera dans son lit dorénavant ! Monsieur ne manque pas de me remercier pour cet exquis moment, toujours reconnaissant lorsque j’exécute parfaitement ses consignes. Nous reprenons tranquillement nos esprit dans un moment de douceur, avant de partager un déjeuner que nous accompagnons de Champagne...à 16h ! Le temps nous file toujours entre les doigts quand nous sommes réunis. Nous entamons en guise de dessert une longue discussion à bâtons rompus des plus intéressante, sur des sujets très personnels. Toutes les facettes de notre relation lui donnent beaucoup de relief, autant que l'alternance au cours de nos entrevues qui créent une rythmique si particulière... A bientôt pour la suite et fin de mon récit... Swann [photo du Net]
1.2000 vues 21 aime
Par : le 22/12/19
Je suis consciente du risque que je prends en publiant ces lignes. Elles me vaudront sans doute d’être clouée au pilori par tous les bien pensants de tout poil et de tout sexe les féministes en tout genre qui veulent à tout prix que chacun(e) rentre dans leurs schémas prédéfinis. Peu importe. Pour moi, le bdsm c’est d’abord la liberté de choisir ce que l’on veut être, pour soi-même, et dans mon cas, pour celui qui me possède. Depuis l'adolescence, je suis accro au sexe et au Mâle. J'assume ce que je suis, une chienne, une salope, soumise, nympho, capable de se lâcher complètement lors de ses plans cul. En même temps, je suis d'un tempérament plutôt réservé, pudique. Avant de connaître Maxime, mes échanges avec les mecs qui me baisaient se limitaient à cadrer nos jeux, ce que nous allions faire, les limites à respecter pour celui auquel je donnais l’illusion de me dominer. La seule chose qu’ils connaissaient de moi c’était un prénom qui n'était pas le mien et un numéro de portable, où me joindre pour un plan cul. Hormis cela, je ne leur parlais jamais de mes désirs, des mes fantasmes, de mes craintes, limitant mon expression au dialogue des corps. En même temps, je n'en éprouvais pas le besoin. Mon rapport aux hommes était purement utilitaire, je ne me donnais à eux que pour jouir d'eux, le temps de nos ébats. Et il n'était pas question pour moi de leur offrir autre chose que mon corps et mes trous, puisque je n'attendais rien d'autre d'eux que leur sexe et du plaisir.   C'est Maxime qui le premier a voulu et su m'apprivoiser, voulant tout savoir, tout connaître de moi, avant même notre première rencontre. J'ai appris avec lui à parler de sexe, à lui confesser mes envies, mes désirs, mes craintes, parfois jusqu’au bout de la nuit, m'obligeant à exprimer ce que je n'avais jamais su dire. Et ce n'est que lorsqu’il a jugé en savoir assez de moi, qu'enfin il a accepté de me rencontrer. Grâce à lui j'ai compris la nécessité pour le Maître, de tout connaître de son esclave, de ses sentiments, de ses désirs, de ses doutes aussi. Parce que le pouvoir passe par la connaissance de l'autre, de ses rouages, de ses motivations intimes. Dominer une femme, au delà de la possession physique, c'est aussi pouvoir la manipuler, jouer de ses désirs, de ses frustrations, dans l'intérêt de celui qui la possède et in fine le sien. J’ai compris que mon Maitre avait besoin de tout savoir de moi, pour lui d’abord, pour tirer de moi le maximum de plaisir pour lui. Mais aussi pour moi, pour que dans l’usage qu’il ferait de son esclave il sache jusqu’où pouvoir aller trop loin. N’en déplaise aux bien pensants, une relation bdsm n’a rien à voir avec l’égalité des sexes. C’est un jeu de pouvoir, de manipulation et de séduction, dans lequel le Mâle recherche d’abord son plaisir, grâce auquel la soumise jouit de ce qu’elle est pour lui.
1.7000 vues 21 aime
Par : le 10/02/20
Ce 4 février 2020, je commence à rédiger, à la demande de Mon Seigneur adoré, un article sous forme d’une liste d’énumérations, dont la finalité est de démontrer les applications concrètes de sa Domination que je mesure dans mon existence. Il s'agit là d'un véritable exercice d'introspection et de conscientisation. J'ai pris le temps de sonder mon âme pour me rendre compte, par moi-même, de tout ce que m'apporte la présence de mon bienveillant propriétaire dans mon quotidien. « CE QUE J’AI ACCOMPLI POUR M’ACCOMPLIR…SOUS L’AUTORITÉ ET L’INFLUENCE DE MON GUIDE ET MAÎTRE » 1 - Accepter de me soumettre J'ai choisi, il y a plusieurs années de cela, de me soumettre à mon Maître adoré dans une relation clandestine. C'est seulement après un long processus de réflexion que j'ai l'ai choisi lui et pas un autre. Je lui ai présenté ma demande de soumission argumentée que j'ai eu le bonheur de le voir accepter. Nous nous sommes trouvés, nous nous correspondons dans nos attentes et dans les valeurs qui sont les nôtres. Bien que je ne porte pas mon collier au quotidien, je le sens en permanence autour de mon cou : je suis à lui, je lui appartient. Femme de caractère dans ma vie vanille, j'ai renoncé à vouloir prendre le contrôle dans le cadre de ma soumission et je laisse mon guide m'amener là où il le souhaite, ce qui me met dans une situation tout à fait confortable. J'apprécie qu'il décide parfois pour moi, toujours avec mon consentement évidemment. Cela me réconforte et me sécurise. Lui donner satisfaction au travers de mon obéissance est ma raison d'être de soumise. Mon plaisir est de trouver le sien, sexuellement bien sûr, mais bien au-delà également sur un plan plus cérébral et spirituel. 2 - Exprimer mes désirs et/ou mes limites A mes débuts, il était extrêmement difficile de m'exprimer oralement auprès de mon Maître. C'est un exercice que je parvenais à réaliser toutefois à l'écrit. Sans doute que je n'osais pas, j'étais dans une forme de retenue qui m'empêchait de me livrer totalement à lui. C'était un réel blocage, sans doute lié à mon éducation stricte, qui me bridait dans l'expression de mes envies et dont je n'avais pas conscience. Les non-dits étaient sources de tensions régulières entre mon Maître et moi. Il était sans cesse dans la désagréable obligation de me tirer les vers du nez. Les mots crus ne voulaient pas passer entre mes lèvres et il m'était pénible de lui livrer ce qui m'animait. Avec toute la persévérance qui le caractérise, mon Maître a su me pousser dans mes retranchements et me faire comprendre l'importance de dire les choses en dehors et pendant les séances. Il a besoin de matière pour pouvoir exercer pleinement sa Domination et je le comprends maintenant. Il se nourrit de mes aveux et confidences pour rebondir, y trouver l'inspiration et mettre en œuvre les séances, pour nos plus grands plaisirs. Aujourd'hui nous échangeons très naturellement sur le debriefing des séances, nos ressentis profonds, nos fantasmes respectifs, les pratiques, les accessoires, les interactions possibles avec d'autres personnes, les émotions et sentiments, etc. C'est tout cela qui m'a amené à un réel abandon, un lâcher prise, une mise à nu essentielle. J'aime qu'il lise en moi comme dans un livre ouvert, en toute transparence et mes confessions l'y aident. Je peux tout lui dire en toute sérénité, je ne refoule plus mes sentiments, ce qui est très jouissif. J'ose même fendre ma carapace jusqu'à fondre en larmes devant lui. Je n'hésite pas à le solliciter avant d'agir pour recueillir son éclairage et agir selon ses directives. 3 - Conscientiser ma personnalité à travers ma servitude Fin connaisseur de la nature humaine, mon Maître a su dresser mon profil psychologique à force de me pratiquer ! Il a pu mettre le doigt sur mes atouts mais aussi mes faiblesses. C'est ainsi qu'il m'a appris à ne plus me vexer à outrance, à savoir ravaler ma fierté, à accepter les punitions et les humiliations dont je comprends le but éducatif. J'essaie, par un effet de miroir, d'être aussi juste, bienveillante, droite, honnête et loyale que lui. Il m'inspire et cela rayonne sur tous différents pans de ma vie personnelle et professionnelle. Mon Maître m'a appris la nécessité de l'analyse et de l'introspection, dans une véritable démarche de développement personnel. Il m'a inculqué les bienfaits de la patience, de la mesure et du recul, moi qui avais pour habitude des réactions à chaud ! Je m'en suis souvent mordus les doigts et j'essaie de ne plus reproduire ces dynamiques néfastes. Mon Maître a su me faire prendre conscience de mes natures profondes à travers la soumission et à assumer ce que j'aime être : tantôt élève studieuse, chienne gourmande, lubrique pute, secrétaire mouilleuse ou encore complice docile... 4 - Accepter de faillir pour apprendre de moi et par moi Mon Maître m'a toujours expliqué qu'il ferait de moi "l'actrice de ma soumission". Il n'est pas homme à m'hurler dessus pour me faire comprendre les choses ! Sa méthodologie est bien différente, beaucoup plus constructive. Il me laisse une certaine liberté dans mes choix et je suis en pleine possession de mon libre-arbitre. Il m'a déjà laissé volontairement faire des erreurs pour que j'en tire ensuite des leçons. Je souhaite donner le meilleur de moi-même à mon vénéré Maître. Quand il pointe du doigt mes manquements ou mes défauts, je suis attristée de le décevoir. J'en ai même parfois eu honte. Je tire les enseignements de mes erreurs et j'ai à cœur d'être la soumise "parfaite" qu'il attend de moi. 5 - Dompter mes peurs Nos émotions sont parfois notre pire ennemis car elles peuvent nous aveugler. Mon Maître me permet de me canaliser, d'apprendre à identifier et dompter mes peurs et m'a fait ouvrir les yeux sur la nécessité de faire taire mon égo. Celui-ci faisait naitre en moi des sentiments de jalousie et de possessivité par exemple...qui pouvaient se poser en barrière dans ma relation avec mon Maître. J'ai pris plus au moins sur moi quand il m'a fait des révélations sur des relations qu'il a entretenu avec d'autres soumises, réveillant mes vieux démons. Le paradoxe est que cela me faisait mal, mais que dans le même temps je voulais tout savoir des détails de ces histoires. Je souhaite son bonheur et si cela doit en passer par d'autres soumises, je l'accepte bien volontiers et je suis fière qu'il puisse guider d'autres femmes au travers de leur appartenance. Cela serait égoïste de ma part de les priver de cette chance. 6 - Aller plus loin dans mon appartenance La confiance et le respect mutuel qui nous animent, mon Maître et moi, nous permettent de repousser nos limites et d'aborder de nouvelles expériences. Il me fait assumer ma part de moi la plus sombre, sans aucune honte. Nous faisons évoluer nos pratiques au gré de nos désirs. J'ai pu, grâce à lui, faire de nouvelles expériences plus "poussées", dans de nouveaux registres et nous envisageons sereinement de continuer ces explorations, pour aller plus loin dans mon asservissement et mon appartenance. Cette relation de longue date nous permet de jouer sur différentes nuances et de l'assumer pleinement : allant de la douceur jusqu'à l'animalité. Nous nous élevons mutuellement dans nos fonctions respectives, l'un entrainant l'autre, au sein d'une connivence grandissante en forme de cercle vertueux. 7 - Faire évoluer mon enveloppe charnelle Mon Maître adoré m'a fait subtilement comprendre que je devais me libérer de mes différents complexes physiques, qui étaient une barrière à mon abandon total. Motivée par la présence de mon Maître, qui reconnait et récompense de mes efforts, j'ai entrepris un cheminement long, laborieux et douloureux, qui me permet aujourd'hui de m'assumer pleinement, d'être fière de mon accomplissement. Je me sens femme et soumise épanouie. Grâce à son intervention, j'ai retrouvé la confiance en moi que j'avais perdu. Ma féminité est exacerbée et il me plait de prendre soin de moi pour plaire et séduire mon propriétaire. Je le trouve tellement désirable que j'avais à cœur d'essayer de me hisser à sa hauteur, pour lui faire honneur et qu'il jouisse de sa soumise comme bon lui semble. Je crois que cette étape d'acceptation a été le déclencheur d'un plaisir - cérébral et physique - bien plus puissant que ce que j'ai pu ressentir jusqu'à présent. A nos débuts mon Maître m'avait fait la promesse de faire de moi une soumise désirable et convoitée. En toute humilité, je crois que je suis en train de m'approcher de son objectif. Je ne porte plus le même regard sur moi, je ne me dévalorise plus. 8 - Me renouveler dans mon couple vanille Sans jamais être intrusif, mon Maître sait aussi se faire présent, d'une certaine manière, au sein de mon couple. Il sait que ma famille est importe à mes yeux et il met tout en œuvre pour que je me révèle également dans un quotidien qui parfois perd un peu de sa saveur. Il exerce dans ce cadre un rôle de conseiller et je sais pouvoir compter sur son écoute attentive et sa discrétion. Peu à peu, mon propriétaire m'a appris à mettre de côté la culpabilité qui me pesait, ce qui me permet de vivre beaucoup plus librement ma condition. Je me sens en droit de m'accomplir au travers de mon asservissement et je pense avoir trouvé un équilibre de vie de cette manière. 9 - Faire une force du temps qui passe Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas, au début de mon engagement avec mon Maître, vivre une relation de soumission suivie sur le long terme. La raison est simple : je me connais, j'ai la fâcheuse tendance à me lasser. Je suis capable dans ma vie, du jour au lendemain de tout plaquer pour passer à autre chose. Je l'ai déjà fait dans le cadre de mon travail par exemple, en donnant ma démission sur un coup de tête ! Mon impulsivité fait partie intégrante de ma personnalité et je cherche là aussi, avec l'aide de mon Maître, à la maitriser. Mon niveau de conscience me permet de regarder aujourd'hui en arrière et de me rendre compte de tout le chemin que nous avons parcouru ensemble, mon complice et moi, et de tous les subtiles changements qui se sont opérés depuis que nous évoluons ensemble. Cela donne beaucoup de consistance à notre relation et donne une certaine puissance à notre duo expérimenté. Je me rend compte que cela n'a été possible qu'avec le temps. Il y a des mécanismes qui sont nécessairement longs à se mettre en place dans la connaissance de l'autre. Voilà toutes les raisons qui me permettent d'affirmer que l'influence positive de mon Maître laissera dans ma vie une trace indélébile. Son emprunte et ses enseignements marqueront à jamais la femme et la soumise que je suis, quoi qu'il advienne. swann
404 vues 21 aime
Par : le 13/03/20
M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, Juliette fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer, pour prouver que je pouvais devenir un jour une parfaite esclave. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrême écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Mon martyre devint délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et ouverte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement. Juliette effleura de ses lèvres la dure pointe de mes seins, et de sa main le creux de mon ventre. Dans un éclair, je me sentis délivrée, anéantie mais comblée. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
863 vues 21 aime