La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 27/05/25
Le général Valeri à des potes chez les viets.  A la demande de bdsm.fr, j'avais cessé de parler des exploits de ce général russe en Ukraine. A la demande d'une .....ici sur ce site, il m'a été demandé, après une mise au tonneau, de ne plus tirer à boulets rouges sur le coût exorbitant de nos administrations et de nos fonctionnaires. Alors de quoi parler. Des problèmes de couple entre Brigitte et emmanuel? Rien à foutre des différences d'âge et sincèrement,  Brigitte c'est une meuf, pas un mec, mon modeste avis sur les ragots. Ce qu'il y a de bien dans le bdsm, c'est que l'on se détache de plein de trucs et qu on en a rien à foutre de plein d'autres. Dom ou soum peu importe, je trouve que nous sommes plus libres.  C'est le cas du général Valeri, en mission secrète en Asie du sud est. Un voyage à faire en célibataire. Avec tous ces jolis petits  culs de nanas aux yeux brides, Valeri s'est promis une belle partie de chasse. Pour l'instant il donne le change dans les rues de Hanoï. Il joue au touriste autrichien, il parle fort bien allemand et traine dans tous les coins mal fames. Il se tape des putes comme on boit des bières. Le parfait touriste sexuel qui claque des dollars. Avec ses bretelles bien visibles sur sa chemise, son air satisfait, il a tout du parfait connard. La police ne lui prête plus aucune attention. Les réseaux adverses non plus. Il est dans son hôtel. Il est rentré avec une minette bombe sexuelle sur pattes. Le petit cul le plus serré des trottoirs, c'est à dire encore trop large au goût de Valeri. Il a bâillonne sa minette du soir.il l'a bien ligottee. Comme cela elle lui fout la paix. Elle a voulu protester. Quelques bonnes gifles sur son petit cul ont suffi pour la calmer. Le cul bien rouge , son bâillon sur la bouche, le sperme qui dégouline de sa chatte, elle couine presque en silence. Elle tremble un peu. c'est vrai que les fessées de Valeri font horriblement mal.  À la télé des viets, on parle discrètement de la délicate attention de Brigitte pour son mari. Valeri monte le son. La encore il passe pour le parfait touriste.  Il assemble son canon de 30mm. Portée plus de 4 km. Un bijou de technologie. Pose sur un trépied en titane,  valeri prend tout son temps. Il observe Hanoï dans la nuit avec  sa lunette spéciale. Sa cible est la, en face, à plusieurs kilomètres.  La cible ne se doute de rien. Elle sort nue de la douche et s'allonge sur son lit. Elle  allume une cigarette et sort son tel sécurisé. Valeri savoure sa vengeance . Sa cible est très belle. Normalement c'est une tâche pour un sous fifre. Mais Valeri aime régler parfois ses comptes lui même. Il monte le son  de la télé, donne une baffe sur le cul de sa pute ligotee qui se tortille. Il revient à son canon et a sa lunette. La cible est toujours là. Un plouf ! C'est fini. L'obus de 30mm a fait exploser la chambre où se trouvait la cible. Il est temps de démonter.  Il glisse des billets de cent dollars dans la raie des fesses de la pute viet.  Toi la fermer sinon moi venir te  la fermer..  Inutile de répéter, les putes connaissent le langage de la rue.  Il quitte son hôtel avec juste un gros sac de sport. Il est temps de retourner vers la Sainte Russie. 
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Par : le 27/05/25
G. Les préparatifs.  Jean démarre la voiture et aussitôt Sabine lance un appel téléphonique « Tu as pu avoir ce que je t’avais demandé ? Ok ! Tu mets tout sur l’étagère libre et tu les classes par catégorie et par taille. Vérifie que tout est en ordre dans la pièce et aussi que tout soit prêt dans la salle d’eau… Oui on est en route, on sera là dans environ ½ heure. À tout de suite ! » Jean se dit que c’était certainement Martin qui était au bout du fil. Puis dans la foulée elle appelle un autre numéro. « Oui rebonjour. J’ai réfléchi à ta demande en ce qui concerne le projet que je t’ai présenté. [………] Oui ç’est ça. Et… comment dire ? Ça te dirait d’assister au parcours depuis le début ? Ton avis me sera surement utile. […..] D’accord ? Super je t’appelle plus tard. […….] Non, mais je rentre chez moi. Je te rappellerai une fois arrivée. […..] Ok à plus ! ». Jean n’a rien compris à la conversation. De toute cela ne me regarde pas. Pensa-t-il. Une fois arrivés Sabine dit « Allez au salon, Martin doit déjà y être. Vous connaissez le chemin ! ». Pendant qu’il se dirige vers le salon elle accroche son manteau et son sac à main dans la penderie du hall d’entrée, récupère le paquet de chez Nanette, son téléphone et prend l’escalier de droite. Au premier étage il y a sa chambre qu’elle partage avec Martin, deux chambres d’amis et au fond du palier une porte qui donne sur un escalier. Elle le gravit et arrive sur un petit palier, ouvre une autre porte située à droite et entre dans un couloir dont les murs sont tapissés de velours couleur fuchsia. À gauche se trouve une penderie encastrée et juste après il y a une porte avec, au-dessus, un boitier ressemblant à ceux des issues de secours mais en plus petit. Elle prend son téléphone portable, active une application, le boitier s’éclaire en vert, elle appuie sur la poignée, la porte s’ouvre, elle la referme, pose son index sur l’écran du portable, le boitier passe au rouge, elle appuie à nouveau sur la poignée qui, cette fois, reste bloquée et il est impossible d’ouvrir la porte. Sabine loua les avantages de la domotique. Elle continue d’avancer dans le couloir, sur le mur de gauche une croix de Saint-André noire d’environ un mètre de haut, ceinturée de petites lampes à Led, éclaire la première partie du couloir. Quelques pas plus loin, sur la droite, un passage voûté permet d’entrer dans une pièce meublée d’un sofa, une table pouvant accueillir quatre à six personnes et une kitchenette, en face une fenêtre offre une belle vue sur le parc. Elle ouvre le réfrigérateur et vérifie son contenu puis retourne dans le couloir. Au fond se trouve la porte qui donne sur le donjon et entre cette porte et le passage voûté des chaînes alternées avec des guirlandes descendent le long du mur. Sabine se dirige à nouveau vers la porte où elle avait testé le système de fermeture et entre dans une petite pièce destinée à la préparation et à l’attente des soumises et des soumis, avec les murs et les portes recouverts d’un isolant phonique aux couleurs chaudes, éclairée par des lumières tamisées, comprenant un placard, deux banquettes rembourrées de cuir, en face une autre porte et au fond une troisième. Au-dessus de chacune de ces portes il y a le même type de boitier, elle teste la fermeture et l’ouverture ainsi que les lumières puis pousse la porte qui donne sur un coin toilette avec une douche multi jets et du matériel de lavage intime, vérifie qu’il ne manque rien et que tout est d’une propreté irréprochable. Malgré qu’il y ait une porte qui donne directement sur la pièce principale, elle revient dans la salle d’attente, dépose le slip en cuir acheté chez Nanette et un masque sur la banquette puis va directement dans la pièce principale. Là, c’est son domaine, un donjon aménagé avec l’aide des membres du groupe dont elle fait partie et avec qui elle continue d’apprendre. C’est une salle rectangulaire, spacieuse, aux murs revêtus de bandes de velours rouges et noires en alternance et suffisamment équipée pour un début. Croix de Saint-André, Fauteuil et table de bondage, cage, carcan et balançoire, plus tout le matériel de flagellation, de contraintes et gadgets en tous genres. Elle a commencé son véritable rôle de dominatrice ici, d’abord avec son groupe lors de l’inauguration puis seule avec Martin mais c’est la première fois qu’elle va exercer ses talents sur un non initié qui, d’ailleurs ne sait pas vraiment ce qui l’attend et c’est pour cela qu’elle a besoin de Vanessa. Ah ! Vanessa, il faut que je l’appelle, j’ai failli oublier pensa-t-elle. Elle fait le numéro et met le haut-parleur. « Allo Vanessa, je suis dans le donjon, je vérifie que tout est en ordre ! » Vanessa – « Ok. Donc tu as besoin de moi ! » Sabine – « Tu sais, c’est une première pour moi et même si je sens qu’il est mûr je ne voudrais pas faire d’erreur et qu’il n’ait plus envie de revenir, de rester sous mon emprise ! » Vanessa - « Il faut qu’il ait les yeux bandés. D’abord pour qu’il ne sache pas que je suis présente mais surtout que tu l’amène à avoir confiance en toi-même s’il ne peut pas voir ce que tu vas lui faire avant qu’il le sente sur son corps. Au début il va être tendu et, normalement il devrait se relâcher ! » Sabine – « Ok je vois ! » Vanessa – « Tu vas commencer soft et on verra comment il réagit. On va mettre un code en place. Pouce levé, tout va bien. Sourcils froncés, tu arrêtes. Je bouge la main avec la paume vers le haut, tu peux monter en intensité. Si je bouge la main avec la paume vers le bas, tu baisses en intensité. Mais ne passe pas tout ton temps à me regarder car il pourrait se douter de quelque chose. Est-ce que Martin sera présent ? » Sabine – « Oui et Jean le sait et je crois même qu’il pense que je vais leur faire faire quelque chose ensemble ! » Vanessa – « Et Martin il en pense quoi ? » Sabine – « Sur ce point il faut aussi commencer doucement. Je te laisse voir ça avec Martin !  Par contre dès que j’aurai un signe à te faire je donnerai un coup de coude à Martin pour qu’il émette un son qui attirera ton attention vers moi. Passe-lui la consigne et entendez-vous sur le son !» Sabine – « Super, je crois que l’on a tout prévu. On va manger vers 21h00 dans la petite cuisine du donjon. Donc tu peux venir entre 19h00 et 19h30 ? » Vanessa – « Oui bien sûr, j’ai déjà prévenu Patrick que j’irai chez toi ce soir ! » Sabine – « On boira l’apéro, on parlera de notre visite au salon de l’érotisme, vers 21 h00 tu feras semblant de prendre congé et tu iras te garer dans le garage. Je t’enverrai un sms quand tu pourras monter. Martin t’attendra pendant que Jean sera dans le vestiaire et que je ma préparerais ! » Vanessa – « Qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi ma chérie ! » Sabine – « Tu es un amour, bisous, à tout à l’heure ! » Ensuite Sabine sort la cage de chasteté de son emballage, se familiarise avec son système de fermeture, car il est un peu différent de celui de la cage qu’elle impose parfois à Martin, et la pose sur l’étagère où trônent les plugs et les godemichets. Elle se dirige vers le fond de la salle. Le mur est tapissé d’un capitonnage rouge, un canapé en cuir noir accompagné de deux fauteuils y est adossé avec au-dessus un grand miroir et vers l’angle gauche une porte également capitonnée mais en noir. Elle ouvre la porte et entre dans une petite pièce tout en longueur. Sur le mur de gauche des portants exposent de nombreuses tenues pour dominatrice mais aussi quelques-unes pour soumis et soumises. Contre le mur du fond il y a un meuble bas à tiroirs et différents modèles de bougeoirs posés dessus et à côté un petit réfrigérateur sur lequel sont rangés des plateaux en argent et des flûtes à champagne. Côté mur droit il y a l’autre face du miroir qui permet de voir ce qu’il se passe dans la salle, deux tables hautes rondes et quatre sièges de bar. De chaque côté du miroir sans tain il y a des haut-parleurs qui permettent d’entendre ce qu’il se passe dans le donjon et un petit écran plat. Sabine essaye plusieurs tenues de dominatrice et en accroche une sur une patère. Elle prend la direction des escaliers pour rejoindre Martin et Jean car Vanessa ne va pas tarder à arriver. Les deux hommes sont en train de discuter, verre à la main, lorsque Sabine entre dans la pièce. Ils sont assis chacun dans un fauteuil et elle s’installe sur le canapé qui fait face. Martin lui propose un apéritif, elle opte pour un cocktail sans alcool car elle veut garder la tête froide pour la soirée et surtout la nuit qui promet d’être longue. La sonnette retentit. « Ce doit être Vanessa. On s’est rencontrées au salon de l’érotisme cet après-midi et je l’ai invitée à boire l’apéro. Tu t’en occupes s’il te plait. » dit-elle à Martin. Il prend son téléphone portable, se connecte en visio au portail d’entrée de la propriété et voyant Vanessa il dit « Bonjour Vanessa, on est au salon, tu connais le chemin ! » et sans attendre de réponse il appuie son index sur l’écran, vérifie que le portail s’ouvre et repose son téléphone. Martin n’apprécie pas trop Vanessa car il sait qu’elle et Sabine ont une relation sexuelle mais qu’il n’a jamais pu y assister et encore moins participer, ce qui le rendait jaloux. Jean a un mal fou à détourner son regard de ces parcelles blanches qui contrastent avec le noir des cuissardes et de la jupe que porte Sabine, comme deux îles paradisiaques perdues au milieu de l’océan, prêtes à offrir l’asile au malheureux naufragé. Jean semblait parfois gêné et Martin s’en amusait. Vanessa arrive, s’assoie à côté de Sabine et ces dames commencent à détailler et comparer ce qu’elles ont vu au salon, les hommes écoutant avec intérêt leurs impressions sur telle ou telle tenue, tel ou tel objet, avec des mots et de gestes sans équivoque. Soudain, Vanessa se tourne vers Jean, le regarde avec des yeux pleins de malice et demande « Et toi petit chou ! Tu as vu des choses intéressantes ? ». Jean, très embarrassé, ne sait pas quoi répondre et bredouille « Euh oui ! ». Sournoisement et sèchement Sabine insiste sous le regard amusé de Vanessa « Soyez plus précis ! Ou faut-il vous y forcer ? On peut parler de notre passage chez Nanette !». Elle commençait à tester son emprise psychologique sur lui. Jean est devenu tout rouge et Martin faisait semblant de ne rien voir ni entendre étant plus intéressé par les glaçons qu’il faisait tinter dans son verre dont il venait de boire la dernière gorgée de whisky. Vanessa, pour souffler le chaud sur le froid, elle et Sabine qui étaient amies depuis le collège avaient l’habitude de jouer la bad girl – good girl à tour de rôle, dit « Arrête, tu vas nous le bloquer le pauvre petit chou ! » tout en pensant à ce qui allait arriver à celui qu’elle appelait « Petit chou » et déjà toute excitée en sachant qu’elle allait y assister. Tout à coup Sabine a une idée et demande « Sabine tu restes manger avec nous ? On mange à l’étage dans la petite cuisine ! » et s’adressant à Martin « les hommes vous montez en premier, on vous rejoint ! ». Une fois les hommes sortis Vanessa dit à Sabine « Ce n’est pas ce qui était prévu ! », ce à quoi Sabine répond « Eh bien, tu n’aimes plus l’imprévu ? À la fin du repas tu feras semblant de partir et je viendrai te chercher sur le palier Le moment venu ! » Bien évidemment Vanessa aime l’imprévu et ne se fait pas prier pour emboiter le pas à son amie. Pendant ce temps les deux hommes étaient arrivés à l’étage. Jean fut intrigué par l’aménagement du couloir, lui laissant entrevoir qu’il entrait dans un endroit spécial qui dépassait probablement tout ce qu’il avait pu imaginer et une certaine émotion non dénouée d’excitation commençait à l’envahir tout en se demandant à quoi peuvent bien servir ces lumières au-dessus des portes. « Tu peux me passer ton blouson s’il te plait ? » Jean sursaute « Hein ? Euh, oui ! ». Ensuite il suit Martin dans la kitchenette et ils mettent couverts, victuailles et boissons sur la table. Ces dames arrivent et au cours du repas Vanessa ne cesse pas de poser des questions à Jean. Vie personnelle, professionnelle, elle voulait tout savoir, puis prend congé et Sabine la raccompagne jusqu’au palier. Sabine dit à Vanessa en chuchotant « On fait comme on a dit. Tu mets ta voiture dans le garage, tu remontes et tu m’attends sur le palier ! ». Sabine revient et s’adressant à Jean « Bien ! Parlons du rôle maintenant ! ».
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Par : le 25/05/25
Cette nuit, j'ai continué ma transformation, la poursuite du chemin vers mon épanouissement dans la nouvelle vie à laquelle mon cœur et mes tripes aspirent. Un couple d'amis m'a fait découvrir la soirée mythique berlinoise Gegen (techno, déshinibition, libération du corps) qui s'est exportée du Kitkat Club allemand, pour une nuit, à la "Machine du Moulin Rouge" à Paris. Deux salles, une scène avec des performances, des DJ berlinois, un dress code encourageant la nudité, une back room, des espaces play réservés aux "Finta" et, surtout, du respect et de la bienveillance.   J'avais toujours voulu faire ce genre de soirées sentant bien ce qui bouillonne en moi depuis très très longtemps, ces tendances non conformistes dans ma vision de la sexualité qui s'exacerbent chaque jour un peu plus. Un ami m'a dit "quand tu vas voir des gens faire l'amour devant toi pour la première fois, tu verras, ça va te faire de sacrées sensations". __________________________ Noue pénétrons la Machine vers 2h du matin. L'ambiance est chaude, feutrée. Je longe le bar pour me diriger vers l'escalier qui mène à la piste. Je n'ai pas encore descendu les quelques marches que je croise les premiers sexes masculins profitant de l'air libre. Quinze minutes plus tard, j'entrevois, de loin, un couple dans la pénombre ; leurs corps se meuvent dans une lumière bleutée qui permet juste de deviner ce qu'il se passe.. Ce ne sont pas de "sacrées sensations", dignes d'une vanille-citoyenne-modèle (no offense) se retrouvant dans un univers de débauche, non. Je me suis juste sentie "à ma place", là où je devais être depuis longtemps. Quelques heures plus tard, je pense à vous, chers membres de cette belle communauté, quand entre en scène un homme gigantesque, portant un masque à faire pâlir Dark Vador, accompagné d'une femme portant les attributs d'une Soumise .. le temps de poser un instant mon regard sur autre chose, qu'elle est déjà tournée, dos à nous, mains derrière la tête. L'homme sort un fouet qu'il commence à manier avec beaucoup de précision. Il poursuit avec un martinet, avec professionnalisme. Puis, son œuvre terminée, il s'approche d'elle, l'enlace d'une longue et douce étreinte. Là. Sur la scène ; comme s'ils étaient seuls au monde, parmi la foule de gens devant eux. Je m'y suis vue. Là. Mise à nue, devant ces gens.. entre les mains d'un Maître. Lassée un peu d'assister à des ébats exclusivement masculins, la soirée ayant malheureusement (du point de vue d'une femme hétéro) peiné à attirer des hétéros (et même des femmes, très peu nombreuses au final), je promène mon regard qui se lève par hasard sur le balcon du 1er étage, juste au-dessus de moi. Là, une femme, face à la ballustrade, un homme derrière elle.. elle baisse ses dessous, avec un geste trahissant une certaine impatience. J'aperçois son sexe mis à nu. L'homme la pénètre doucement puis accélère ses mouvements, les plongeant dans une danse tant sexuelle que sensuelle. Mon corps s'arrête de danser, immobile. Là, au milieu de la piste de danse. Mes yeux, en l'air ; braqués sur eux. Je n'en loupe pas une miette. L'on pourrait penser que mon côté voyeur s'exprime. Mais non.. c'est l'énergie bouillonnante au fond de moi qui commence à monter. Celle d'abord, voyant son sexe de femme, imberbe, d'imaginer ma bouche et ma langue s'y poser, pendant que l'homme s'occupe d'elle. Celle, surtout, de mes envies, l'énergie qui m'anime encore et toujours... mon corps vibre, mes yeux sont bloqués sur elle. Je veux être elle, mais entre les mains de ce Maître qui sera un jour le mien, m'exhibant, me dominant, me baisant, là, à la vue de tous. J'étais elle, au plus profond de mes chairs. Affaire à suivre. __________________________________ Son : The Weeknd, Jennie & Lily-Rose Depp - One of the Girls (https://www.youtube.com/watch?v=Mx92lTYxrJQ)
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Par : le 25/05/25
« Esclave du camp du bien. Tel est ton destin » Les moqueries de Microbite et Bitemicron résonnent dans ma tête comme la rengaine insupportable d’une chanson niaise. Au pilori devant l’entrée d’honneur du Ministère de la Vérité, je suis l’attraction du jour. Le camp du bien est très fier d’exposer sa prise, nue, humiliée. Deux gardes armés me protègent de la vindicte populaire, tout en se délectant des regards haineux qui m’entourent. Hier encore, j’étais libre – libre d’échapper à ce funeste destin [1]. Quelle est donc cette force étrange qui m’a poussée à franchir le seuil d’un obscur siège local des Brigades de Défense de la Démocratie, au cœur des Alpes Suisses ? La confiance ? L’espoir ? Le visage du jeune milicien de service s’est décomposé quand j’ai commencé à avouer mes crimes. Cette force de la nature semblait soudain écrasée par une affaire dont l’ampleur le dépassait. « Déshabillez-vous, je vais chercher mon chef ». C’est tout ce qu’il a réussi à me dire, après de multiples hésitations et bégaiements. Les ennemies de la démocratie ne sont pas autorisées à porter des vêtements – c’est la loi. J’avais préparé un scénario vaguement crédible pour expliquer comment je m’y étais prise pour détruire la Lune rouge de Davos [2], mais le milicien m’a à peine laissé le temps d’en esquisser les prémices. Est-ce que le chef sera plus avide de détails ? C’est un petit homme bedonnant qui fit son entrée. Dans un réflexe dérisoire je cachai ma chatte avec ma main droite. « Tsst... » fit-il, d’un air réprobateur. Pas besoin de mots… Pendant que je me résignais à adopter une attitude plus convenable, exposant ma fente épilée à tous les regards, comme la loi l’exige, un claquement sec me fit sursauter. Des émanations de fumée m’en indiquèrent l’origine : la caméra de surveillance du local venait de griller, dégageant une infâme odeur de plastique brûlé. « Nous n’avons pas beaucoup de temps, Ysideulte – Écoutez bien » me dit-il. « Quand je vous interrogerai, laissez-vous guider par mes questions. Soyez coopérative et saisissez les perches que je vous tendrai ». Je n’en croyais pas mes oreilles… Ca alors… Le pangolin fou aurait infiltré la milice ? On tambourina à la porte. « Tout va bien, chef ? La vidéo est HS. » « Oui, un court-circuit visiblement - remplacez-moi ça ». Il ne fallut que quelques minutes pour que le système soit de nouveau opérationnel. L’interrogatoire put commencer. Je ne saisis pas vraiment où le chef voulait en venir, tant ses questions paraissaient confuses, lubriques et sans intérêt, mais je m’employai à y répondre avec docilité. Toujours est-il qu’à l’issue de cet interrogatoire, je ne fus pas incarcérée en attendant mon exécution. Contre toute attente, je fus conduite à Bruxelles, au Ministère de la Vérité. Pas n’importe lequel : le Ministère fédéral, celui qui chapeaute tous les Ministères de la Vérité des nations composant la Suprême Alliance Démocratique. Le Saint des saints du narratif officiel. Le transfert des ennemies de la démocratie est toujours l’objet d’une mise en scène, pour donner l’exemple, dissuader les récalcitrants, et divertir les moutons en attisant leurs pulsions les plus malsaines. Une douzaine de femmes étaient pour l’occasion mes compagnes d’infortune. Après avoir reçu la fessée réglementaire, administrée par un Maître fesseur, c'est nues, enchaînées les unes aux autres, que nous traversâmes la moitié de la ville en file indienne, sous les huées et le regard complaisant des caméras de télévision. Autant il m'arrivait souvent d'éprouver de l'excitation lorsque j'étais fessée par mon Maître, autant je me suis sentie ridicule, profondément humiliée et blessée, d'être ainsi fessée en public comme une gamine, devant des millions de téléspectateurs. Le contexte change tout. Je pensais de surcroît à mes connaissances, mes collègues de travail, ma famille, qui seraient sans nul doute témoins un jour ou l'autre de ce spectacle dégradant, s'ils ne le suivaient pas déjà en direct, et la honte m'envahit. J’occupais la première position dans la file - un honneur lié à la gravité de mes crimes, sans nul doute. Un milicien à l’allure de racaille ouvrait fièrement la marche, tenant fermement la chaîne reliée à mon collier. En d’autres temps il aurait été dealer ou proxénète, aujourd’hui il est défenseur de la démocratie. La lourde chaîne qui reliait mon collier à celui de la suivante me passait entre les cuisses et me martyrisait la chatte à chaque fois que son pas ralentissait. C’était insupportable. « Putain ! Avance ! » lui hurlai-je à la figure en me retournant brusquement. La vue de son visage en larmes me fit immédiatement regretter mon emportement. Je ne connais rien de son histoire ni du destin qui l’attend. Au sein de la Suprême Alliance Démocratique, on peut connaître les pires tourments pour des raisons absurdes. Le totalitarisme progressiste ne s’embarrasse pas de logique ni d’humanité. La violente décharge d’un aiguillon électrique pour bétail me rappela à l’ordre. « Silence, femelle ! » L’arrivée sur le tarmac de l’aéroport et la montée à bord de l’Embraer 120 qui nous conduisit à Bruxelles marqua, pour un temps, la fin de notre supplice. Arrivées à destination, nous fûmes séparées. Je ne saurai sans doute jamais ce que mes compagnes d’infortune sont devenues. Pour ma part j’appris que j’avais été spécialement sélectionnée par le ministre de la Vérité et sa charmante épouse, pour devenir l’une des esclaves de leur couple. L’esclavage n’est pas officiel au sein de la Suprême Alliance Démocratique, mais les ardents défenseurs du camp du bien jouissent d’une impunité totale – jamais un journaliste ou un magistrat ne posera une question dérangeante – alors pourquoi s’en priver. Est-ce que les questions bizarres du chef avaient pour but de susciter des réponses qui attireraient l’attention de ce couple diabolique ? Est-ce dans cet objectif qu’il m’a amplement questionnée sur mon passé de femme soumise et d’esclave sexuelle, entièrement dévouée à mon Maître ? En tout cas, pour le moment cela me procure un sursis. Rien d’autre à faire que de me perdre dans mes pensées, d’occuper mon esprit, histoire de rendre plus supportable l’humiliation du pilori. Personne n’a pris la peine de m’interroger concrètement sur mon mode opératoire. L’incompétence a atteint son paroxysme. Visiblement le réel leur importe peu et seule la narration qu’ils pourront en faire a de l’importance. Le visage pervers du ministre me sort de l’évocation intérieure de ma journée d’hier. Ce type pue la perversion, à un point qui donne froid dans le dos. Ce n’est pas pour rien qu’il a été nommé ministre de la Vérité. La Suprême Alliance Démocratique met les psychopathes les plus incompétents et les plus tordus aux postes de haute responsabilité, tout en chargeant le système médiatique de les présenter comme des virtuoses dévoués au bien commun. Il me libère de mes entraves et m’aide à me redresser. Des heures au pilori, c’est terrible pour les reins. « Viens, on parle de toi à la télé » Comme toutes les personnes profondément perverses, il aime souffler le chaud et le froid, apparaître en sauveur pour résoudre des problèmes qu’il a lui-même créés. Il m’invite à m’installer dans un salon au décor atroce, aux côtés de sa charmante épouse. C’est la première fois que je la vois sans sa perruque. Elle aussi se révèle soudain mielleuse et avenante, mais je sais à quoi m’en tenir. Ce couple de pervers narcissiques transpire le mépris et les rictus fugaces sur leurs visages trahissent leur moi intérieur. La manière dont ils ont saccagé ce palais autrefois somptueux, en refaisant toute la décoration à leur goût, en dit long sur les personnages auxquels j’ai affaire. A la télévision, les journalistes sont surexcités. Il y a de quoi : on vient de capturer la responsable de la destruction de la Lune rouge de Davos. J’hallucine : les experts défilent sur le plateau pour expliquer les détails de l’incroyable enquête menée sous l’égide du ministre de la Vérité – enquête extraordinaire qui a conduit à ma capture. Tout est faux – je suis bien placée pour le savoir – mais je dois reconnaître que cette opération de communication à la gloire de Microbite est percutante. Le blabla glorificateur est entrecoupé d’interviews du ministre de la Vérité en personne – l’air grave – qui explique son combat contre les forces du mal.  Cette affaire tombe fort à propos. Bien que le Ministère de la Vérité et les hordes de censeurs et de fact checkers à sa botte lui permette de donner libre cours à son sadisme et à sa mégalomanie, il a de plus grandes ambitions. L’élection anticipée du prochain président de la Suprême Alliance Démocratique approche. Il est devenu nécessaire de remplacer la marionnette sénile dont la décrépitude mentale ne peut plus être masquée, malgré tout le zèle des journalistes. A la télévision le ministre de la Vérité profite de l’occasion pour faire son auto-promotion « Avec moi, un barrage infranchissable se dressera devant les ennemis de la démocratie. Je serai votre protecteur. Aidez-moi à faire barrage ! ». La vie démocratique est maintenant bien rodée au sein de la Suprême Alliance: l’heure venue, les castors assureront le résultat qui convient. « Merci à toi de nous aider à castoriser les pigeons, une fois de plus ! Ah ah ah ». Convaincus que je ne retrouverai jamais ma liberté, ils affichent sans complexe le mépris de leurs électeurs et jouissent ouvertement de ma contribution involontaire au succès de leur idéologie. J’espère que le pangolin fou sait ce qu’il fait, car pour l’heure j’ai le sentiment de marquer un but contre mon camp. « Il voit loin, il ne pense pas comme nous » m’avait dit mon Maître pour me rassurer. Cet intermède n’est que de courte durée. Ils appellent un gardien qui me conduit sans ménagement dans la cour intérieure du palais, au mur d’exposition contre lequel je passerai la nuit. D’autres esclaves y sont déjà exposés – de beaux gladiateurs au corps d’ébène. Certains arborent fièrement et bien malgré eux de belles bites épilées. D’autres ont été émasculés. D'autres encore ont de lourdes charges suspendues à leurs couilles, qui les étirent à un point que je n'imaginais même pas possible. Les gémissements des malheureux témoignent du supplice qu'ils subissent. Alignés en rang d’oignons, les poignets attachés au mur, au dessus de leurs têtes, ils forment un tableau vivant. Le gardien, jouissant visiblement de ma sidération, me laisse observer longuement ce tableau, tout en me laissant entendre qu’il s’agit des esclaves sexuels du couple. Ma présence déclenche quelques gonflements de bites. Cela doit faire un moment qu’ils n’ont pas vu une femme, a fortiori complètement nue. Ayant été placée en position d’honneur au milieu du tableau, je remarque une fenêtre éclairée derrière laquelle Microbite observe son cheptel. Je me risque à interroger mes voisins à voix basse, mais, visiblement terrifiés, ils ne me donnent que peu d’information. Épuisée, je finis par m’endormir, debout, malgré l’inconfort de la position. Au milieu de la nuit, des voix me réveillent. La Maîtresse des lieux, accompagnée de gardiens, est en train de sélectionner un esclave. Elle palpe les bites, soupèse les couilles, et en choisit un. « La femelle aussi ! » ordonne-t-elle aux gardiens, qui me libèrent à mon tour. Le ministre de la Vérité nous attend au salon, nu comme un vers. Un gardien me pousse si violemment que je m’étale à ses pieds. « Baise-la ! » lui ordonne son épouse. Microbite, l’air dégoûté, se résigne à obéir. C’est donc lui le soumis dans le couple. Je m’en doutais... Il ne bande pas. Les femmes, ce n’est vraiment pas son truc. Mais sa charmante épouse a la solution. Une grosse seringue et une injection massive d’Erector, directement dans la bite. Le dernier produit sûr et efficace de la Bill & Alvértos Fucking Corporation fait fureur au sein de l’élite mondialiste. Il me baise sans conviction, pressé d’en finir. « Aïe ! » hurle-t-il. « Qu’est-ce que tu m’as fait, salope ? ». Il se retire brutalement et examine sa bite avec inquiétude. Moi aussi je l’ai sentie cette douloureuse décharge électrique tout au fond de ma chatte. Une migration de zébralyvox gémellaires ? Quelle ironie, si celui qui a été un acteur zélé de l’extermination des zébralyvox contribuait maintenant contre son gré à la renaissance de l’espèce [3]. « Continue, chochotte ! ». Bitemicron est très fâchée de cette interruption qu’elle considère comme une désobéissance. Tout penaud, le ministre m’introduit à nouveau. « C’est bien » le félicite-t-elle, après qu’il m’ait baisée, et peu importe que ce fut avec un dégoût manifeste. « Maintenant tu as le droit de te faire enculer avant que je lui coupe la bite » ajoute-t-elle, en désignant le bel esclave au corps d’ébène qu’elle a choisi pour lui.  « Dans ma jeunesse, on m’appelait coupe-zizi » m’annonce-t-elle avec un rictus satanique. Obligée d’assister à ce spectacle obscène, l’espoir qu’il me restait encore est à deux doigts de se désagréger. « Tout est fichu » me dis-je. La société est profondément malade et ses « élites » dépravées et intouchables ne sont que le symptôme d’un mal profond. Il est trop tard pour redresser la barre. Incapable de supporter ce spectacle plus avant, je détourne le regard. Au loin, sur un écran d’ordinateur resté allumé, des motifs étranges apparaissent. Peu à peu, un pangolin se dessine, comme pour me donner tort. « Je ne sens rien ! »  s'écrie le ministre, affolé, pendant que l'esclave, pourtant superbement membré, l'encule vigoureusement. « C'est cette salope! Elle m'a fait quelque chose, je ne sais pas quoi ». Les zébralyvox ont déjà détourné l'influx nerveux. J'avais remarqué qu'ils étaient devenus incroyablement rapides ces derniers temps. Je m'approche discrètement du préservatif usagé, qu'il a utilisé pour me baiser et qu'il a déposé de manière dégueulasse sur le bureau. Suffisamment près pour deviner trois paires de petits trous à son extrémité. Trois paires de zébralyvox ont transpercé le préservatif simultanément... Heureusement que cet idiot est trop bête pour comprendre ce qui lui arrive et même s'il fait des examens il y a peu de risque - les zébralyvox gémellaires sont extrêmement difficiles à détecter m'avait assuré Satoshi et pour l'instant seule l'université Kitasato est équipée de têtes Doppler à couplage quantique [4]. Je réprime un sourire... Les plans du pangolin fou sont machiavéliques. à suivre   Contexte et références L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication) [1] Voir « Alea Jacta Est »   https://www.bdsm.fr/blog/10475/alea-jacta-est/ [2] Voir « Les Lunes de Davos »   https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/   [3] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/ [4] Voir « Attracteur étrange - l'ordre caché dans les profondeurs du chaos »,  https://www.bdsm.fr/blog/9106/Attracteur-%C3%A9trange-%E2%80%93-L%E2%80%99ordre-cach%C3%A9-dans-les-profondeurs-du-chaos/    
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Par : le 23/05/25
Cela faisait quelques semaines que nous échangions, partageant nos envies, nos fantasmes, nos curiosités. Chaque message ajoutait un peu plus à cette tension qui montait doucement, une attente pleine de promesses. Le premier rendez-vous avait été manqué, pour des raisons complexes, mais jamais il n’avait été perçu comme un échec. Il avait simplement repoussé ce qui devenait inévitable.   Un second rendez-vous fut fixé. Cette fois, tout semblait aligné. Nous savions pourquoi nous venions l’un vers l’autre : pour explorer, ressentir, et surtout respecter chaque désir, chaque limite.   Le jour J, toute la matinée, je m’affaire. Je prépare l’espace, je pense à toi, à ce que tu pourrais aimer, à ce que nous avons évoqué. L’heure approche, tu m’écris : « J’arrive dans 5 minutes ». Je t’attends, debout, devant la baie vitrée, un verre de jus d’ananas à la main. Et je te vois.   Tu traverses l’allée, une valise à la main, ton allure irrésistiblement provocante. Talons hauts, collants résille, une jupe noire très courte qui souligne tes hanches, et un décolleté léger, à peine dissimulé par ta longue veste en jean. Tu avances, confiante, consciente de l’effet que tu produis. Je t’invite à entrer. Nos yeux se croisent. Tu souris, espiègle. Je ressens aussitôt cette alchimie revenir, encore plus forte.   Je t’accueille dans mes bras, je te glisse à l’oreille : « Qu’est-ce que tu es belle… ». Tu réponds, tout sourire : « Ça y est, on y est arrivé. » Et je te réponds, sincère : « Oui, et je suis ravi que tu sois là. »   Nous montons à l’étage, les regards s’alourdissent, nos corps se cherchent déjà. L’excitation est palpable. Une fois dans la chambre, tu poses ta valise. Ton regard se pose sur un objet posé sur le lit.   « Tiens, j’avais pas vu le martinet… » me dis-tu avec un sourire malicieux.   « Une surprise. Il y en a d’autres qui t’attendent », te répondis-je, amusé par ta réaction.   Nous nous rapprochons. Mon regard s’ancre dans le tien. Je te caresse le visage, puis t’embrasse. Un baiser d’abord doux, puis plus passionné. Nos langues se cherchent, se découvrent. Je glisse mes mains dans tes cheveux, t’attirant à moi avec fermeté, te dominant doucement, ressentant ton abandon. Mes mains explorent ton corps, caressent ta poitrine, tes fesses fermes, ton dos. Tu frissonnes, ton souffle s’accélère.   Nous prenons un moment pour parler, comme convenu. Consentement, limites, envies. Ce n’est pas un simple jeu — c’est une confiance mutuelle, un espace sacré que nous construisons ensemble. Puis je t’invite à découvrir les accessoires éparpillés ici et là : une balançoire de porte, des cravaches, des menottes, des rubans… Tes yeux brillent.   Je désigne ta valise. « Et là-dedans, qu’est-ce que tu as apporté ? » te demandai-je, curieux.   Tu éclates de rire. « Je me demandais quand tu allais poser la question ! » Tu l’ouvres, lentement, comme pour faire monter la tension. Et tu me montres, un à un, les objets que tu as choisis. Un plug à queue de diable, un autre en fourrure de renarde, un harnais, et deux godemichés XXL, auxquels tu as donné des prénoms. Intrigué, je t’interroge : « Tu les utilises souvent ? »   « Je suis une nymphe qui aime beaucoup se faire du bien », dis-tu avec un clin d’œil.   Je souris. « Tant mieux. J’adore les filles un peu trop curieuses et gourmandes. Je vais me faire un plaisir de m’occuper de toi. »   Ton regard me dit tout : tu es prête, avide, et profondément consentante.   Je me glisse derrière toi, mes mains reprennent leur danse sur ton corps, effleurent tes courbes, s’attardent sur ta poitrine, tes hanches. Tu te cambres contre moi, ton souffle tremble, ton corps parle un langage que je comprends. Tes tétons se durcissent sous mes caresses. Je te murmure à l’oreille des mots que seul ton corps saura interpréter. Je descends mes doigts le long de ton ventre jusqu’à ton intimité… déjà humide.   Je ris doucement : « Déjà ? »   « Oui », réponds-tu, sans honte, les yeux pleins de feu.   Je te demande de te déshabiller. Tu obéis avec grâce, te dévoilant lentement, presque théâtralement. Une fois nue, je te tends ton corset, que tu enfiles, puis je te passe un collier fin autour du cou, comme une promesse silencieuse. Je t’installe à quatre pattes sur le lit. La cravache à la main, j’admire tes fesses, ton dos cambré, cette offrande assumée.   Je commence doucement. Des claques mesurées, rythmées, suivies de caresses qui apaisent. Ton corps réagit, tu gémis, ton souffle s’alourdit. Puis je change d’instrument. Le paddle vibre plus fort sur ta peau. Ton sexe est brûlant, gonflé de désir. J’alterne entre plaisir et tension, cherchant le point d’équilibre.   Je place un bâillon à tes lèvres, j’attache des pinces sur ta poitrine. Tes yeux s’assombrissent de plaisir. Tu es là, offerte, puissante dans ta vulnérabilité.   Je prends ta chevelure, t’incline vers l’arrière, et glisse mes doigts en toi. Un, deux, trois… tu es accueillante, ouverte, et bientôt c’est ma main entière que tu reçois. Tu cries à travers le bâillon, ton corps tremble de plaisir.   Je ressens chaque pulsation, chaque contraction. Je te tiens, fermement, te soutiens. Tu jouis dans mes bras, belle, indomptable.   Tu tends alors ton jouet XXL. Je comprends. Tu en veux plus.   Je te l’introduis lentement, te regardant, attentif à chaque réaction. Ton corps l’accueille sans résistance. Je commence à bouger. Tes gémissements deviennent chants. Je frappe doucement tes fesses, leur teinte rosée me ravi.   « Je ne vais pas te prendre », te dis-je, penché à ton oreille. « Je veux juste te voir jouir… encore. »   Je t’accélère, te pousse à bout. Et puis tu exploses. Tu jouis, tu te répands, ton plaisir devient une onde liquide. Tu es une fontaine, comme tu aimes le dire, et je me régale de te voir ainsi.   Je te fais t’allonger. Ma main se pose sur ton cou, et tu poses les tiennes sur la mienne. Tu veux sentir la pression, ce juste déséquilibre entre contrôle et abandon. Et tu jouis encore, intensément, libérée. Si excitant de voir un corps si joli avec un visage d'ange se transformer en une si belle petite diablesse.    Nous nous arrêtâmes pour nous désaltérer, puis nous avons pris le temps de discuter de ce moment et d'autres. Cependant, ce n'était pas la fin de notre rendez-vous, car nous avons continué la session encore plus intensément à prendre plaisir de chaque jeux   Quand enfin le calme revient, nos corps sont tremblants. Je défais les accessoires, avec douceur, presque tendrement. Chaque geste est un mot que je ne prononce pas : respect, soin, présence. Tu souris, les traits détendus.   Nous restons là, à nous parler, à nous toucher doucement, sans but, juste pour le plaisir du contact. Il y a dans ce silence une intimité rare, née de la confiance absolue. Nous avons partagé quelque chose de fort, de brut, et de beau.   Et c’est ainsi que notre rendez-vous trouva sa plus belle fin.
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Par : le 21/05/25
J’ai été surpris. J’avais posté mon annonce depuis à peine dix minutes et un message s’est affiché. « Je suis intéressé par ce massage tantrique, on peut prendre un RDV ? ». La fiche de l’expéditeur révèle qu’il s’agit d’un homme quadra au physique agréable. Y’a pas, les abdos bien dessinés chez les hommes, c’est sexy même pour un hétéro comme moi. On tchate un moment et le rendez-vous est pris pour la fin de la semaine. Je lui donne les instructions de préparation : dîner de la veille végétarien, petit déjeuner liquide deux heures avant, hygiène parfaite, rectum vide et rincé. Le jour prévu, j’entre dans l’appartement. L’homme est chaleureux, nu sous son peignoir comme je l’avais demandé. Il rit un peu fort lors de notre conversation de préambule tandis que je m’installe, c’est normal, il est un peu stressé. En fait moi aussi. Je déroule une sorte de futon que je recouvre d’une large serviette éponge, je dispose mes outils de massage, surtout la fiole d’huile d’argan mélangée à une autre plus basique et deux ou trois huiles essentielles selon les besoins. Je demande à ce que les rideaux soient un peu tirés pour baisser la lumière. Le CD diffuse une musique discrète. Vient le moment de commencer. Ma voix est basse, presque chuchotée pour les instructions. Face à face, mes mains tenant ses mains du bout des doigts, nos yeux se regardent. C’est l’échange le plus profond, le moment où on se livre sans contrôle. Une expression d’angoisse dans ses yeux fait place peu à peu à une expression de soulagement en voyant mon regard bienveillant. Discrètement, j’ai évalué certains paramètres importants pour la suite : la longueur de son buste par rapport au mien, presque identique, qui permettra ou non en cas de trop grande différence certains gestes, la couleur du blanc de l’œil qui révèle un léger problème hépatique. Je lui indique que le moment de l’intime est venu et sans lâcher une main, je l’entraîne vers le futon. Assis en tailleur, je le fais asseoir face à moi, dans le creux de mes jambes, pubis contre pubis, dans une étreinte naturellement intime. Dans les bras l’un de l’autre, enlacés, nous restons là, immobiles et je l’encourage à se laisser aller. Sa tête se pose sur mon épaule tandis que mes mains ont recueilli l’huile et commencent à balayer le dos verticalement en alternance. La lenteur est de rigueur et je le sens qui se détend. L’abandon, le vrai, est pour plus tard. Mes lèvres effleurent les siennes, il semble accepter. Ma langue caresse de la pointe ses lèvres puis s'insinue dans sa bouche. Nous commençons une danse lente et salivaire. Lorsqu'il vient dans ma bouche à son tour, j'aspie et plaque sa langue contre mon palais, le contraignant à une immobilité. Puis je lâche et il retrouve une respiration normale. Nos fluides se sont mélangés. Je pose la main verticalement sur sa nuque et l’invite à la suivre. Il s’incline jusqu’au sol alors que son bassin reste collé au mien, en élévation à cause de mes jambes en tailleur. Je commence à masser le buste en douceur, caresse les tétons sans insister, puis encadre son phallus et ses testicules de mes deux mains et je le branle léger, juste la hampe en caressant les boules. Il gémit et bande, mes gémissements et mes soupirs se joignent à lui car je prends autant de plaisir à faire qu’il en prend à subir. Mais j’arrête au bout d’un court moment puisque le but est de faire monter l’énergie sexuelle sans aboutir. Je lève alors une des jambes qui m’encadraient et la masse sur toute sa longueur. Je fais de même avec l’autre pour ensuite la basculer du même côté tout en posant une main sur son épaule pour maintenir le buste collé au sol. Torsion lente, la jambe supérieure a été pliée presque à angle droit et je finis par lâcher le buste qui roule naturellement sur le même côté. Je masse alors les fesses et profite de la position où les parties intimes sont à découvert pour explorer l’entrejambe. Mes mains abondamment huilées coulissent entre les cuisses, retrouvent les testicules, vont jusqu’à attraper le membre tendu sans insister – tout est dans le dosage – et remontent dans le pli inter-fessier. L’anus est l’objet de caresses douces. La pulpe de mes doigts tourne autour, massant avec délicatesse cet endroit si sensible, ma voix l’encourage à s’exprimer et ses onomatopées me renseignent sur le succès de mes mouvements. Je le lèche à cet endroit et lui présente mon pouce. L’anus cède sans résistance. J’explore ainsi la cavité et caresse la prostate. Les soupirs se font profonds. Il faut à présent finir la rotation du corps pour le mettre à plat ventre. A cheval sur ses cuisses charnues, je malaxe ses fesses musclées et remonte lentement vers le dos. Je sais qu’il sent mes poils, mes couilles et mon sexe sur sa peau lorsque je me rapproche pour atteindre les épaules et balayer tout le dos. Je ne cache pas mes soupirs dus à l’effort et au plaisir du partage, l’encourageant à faire de même. Plus tard, je vais le retourner et nous commençons la danse d’amour. Je lui ai mis les bras en croix, paumes vers le ciel, à califourchon sur son visage, genoux écartés, je me suis penché jusqu’à atteindre son sexe qui s’était reposé. Je l’ai pris dans ma bouche et présenté le mien à la sienne. Commençant un doux mouvement de balancement de mon corps, j’ai balayé son visage avec mes parties génitales. Le mouvement est délicat et demande une maîtrise pour rester léger. Il a compris et a ouvert la bouche, acceptant mon sexe qui avait pris du volume. Ainsi le mouvement de balance permet que son sexe pénètre dans ma bouche tandis que le mien sort de la sienne puis les pénétrations s’inversent. C’est lent et terriblement langoureux et épuisant pour moi. Mais c’est jouissif d’aller si lentement, le désir devient puissant et c’est le but. Parfois je m’immobilise et cette station nous connecte un peu plus. Le délice, c'est de téter le gland plutôt que de sucer. Il arrive parfois qu’un spasme du phallus injecte du pré-sperme, signe d’une grande disposition à la jouissance. La phase suivante consiste pour moi à me tourner dans le même sens que lui, mes hanches sur son ventre et pendant que je masse ses côtes, soulevant un peu le buste, mon anus recule et cherche le contact de son phallus. C’est facile avec celui-là, il est tendu et ne demande qu’à servir. Toujours lentement, je le présente à mon anus lubrifié d’avance et avec ce balancement de mon corps, je commence la pénétration. Je reste à l’entrée, le gland à peine dedans. C’est le lieu de la plus grande jouissance pour lui comme pour moi. Nous gémissons sans aucune gêne, maintenant que nous sommes en harmonie. Je bascule alors sur mes pieds et lui demande de soulever ses hanches en prenant appui sur ses mains. Plus il monte, plus je monte sans perdre le sexe dans mon anus. Lorsqu’il arrive au plus haut, je laisse le phallus me pénétrer complètement. Je l’invite à descendre et maintiens le contact en laissant un décalage de hauteur pour permettre un coulissage qui va lui donner envie de remonter. Ainsi la danse d’amour, lente et sensuelle, nous rapproche du moment tant retardé. Lorsque je le sens prêt à éclater, je le plaque au sol, profondément en moi. Mes mains lient nos doigts pour le contrôler totalement, le serragge est impérieux, le maître d'oeuvre, c'est moi.. Puis je me lève un peu et en réglant la distance, je remue pour flatter uniquement son gland. Le coït sans précipitation abouti en peu de temps à l’orgasme souhaité. J’aime ce moment où l’autre est vaincu par l’explosion qui lui envahit le ventre de l’intérieur, où il perd tout contrôle avec cette expression de stupéfaction devant la puissance de son orgasme. Je me retire et le laisse haleter. De la main, je masturbe doucement le phallus encore dressé pour lui permettre de se reprendre. Un court jet de sperme me montre que c’était utile. Je peux maintenant terminer mon massage en mode léger, yin, pour l’apaiser. Notre séparation se fera avec un regard plein d’amour et de reconnaissance. Les pupilles dilatées, je franchis la porte. « Merci, tu m’as donné un grand plaisir ». J’ai simplement répondu : « je t’ai donné et tu as reçu, en recevant tu m’as donné ». La porte s’est refermée doucement, comme pour ne pas briser le lien silencieux que nous avions créé. L’effet durera trois jours. J’ai d’autres idées de façons de masser et espère vous raconter lorsqu’une femme m’aura demandé.
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Par : le 21/05/25
Bonjour madame votre rendez-vous est déjà là et attend depuis 15 min vient s'empresser de dire Océane l'adjointe de Vanessa là Directrice de l'agence auquel elle travaille . Apportez-moi un café et faites-le attendre repondit Vanessa d'un ton aussi sec que la gorge de son adjointe Toujours pas habitué à l'arrogance de sa supérieure .  Vanessa est celle qu'on envie par sa réussite et son élégance, mais celle qu'on déteste par son attitude et son mépris qu'elle rejette même dans le silence et pourtant paradoxalement Vanessa est plutôt douce et bienveillante dans son foyer et envers ses proches. Mais Vanessa a toujours cette idée qui trotte dans sa tête, cette envie, ce désir, ce fantasme ,qui en devenait une  obsession , celle de voir son mari, celui qu'elle aime, celui auquel elle a toujours été fidèle depuis leur rencontre , celui qui a toujours été fidèle envers elle également, celui qui pourrait lui décrocher 2 étoiles supplémentaires si elle lui demandait la lune ,celui que plus de 51 pourcent de la gente féminine révérait, Vanessa voulait voir son mari dans les bras d'une autre femme .  Vanessa voudrait voir son mari faire jouir une autre, cette idée la faisait jouir elle-même et continuait de la faire jouir encore et encore dans ses plaisirs secrets et solitaires à elle . La perturbation de ses fantasmes obsessionnels était à la hauteur du plaisir qu'elle ressentait , le plaisir d'imaginer vivre ce désir si particulier , Tout du moins si particulier pour elle , en effet Vanessa se sentait tellement  différente des autres, tellement de questions se bousculaient  dans sa tête. Ce n'était pas cette différence qui la tracassait , mais cette anormalité profonde qu'elle ressentait. et le pourquoi était sa grande question . Vanessa décida de se documenter , de lire des articles sur le cuckquean , de parler sur des forums. Mais en essayant de vouloir comprendre pour pouvoir peut être s'en échapper , Vanessa pénétra la sphère sans s'en apercevoir ou voulant peut être pas s'en apercevoir . Son mari ludovic grand brun trés séduisant savait les désirs de sa femme , celle-ci lui avoua pendant certains rapports sexuels ,mais Ludovic prenait ça comme un fantasme , un jeu  qui apportait néanmoins des orgasmes beaucoup plus fort a sa femme , certeins pour même être qualifier d'explosif lors de leurs jeux de rôles imaginaires concernant le fantasmes de vanessa ,et sa ludovic le remarquait , d'autant que celle-ci ramenait le sujet de plus en plus et ceux méme en dehors de leurs rapports , ludovic retrouvait  souvent  des livres et magasines sur le sujet. . Après avoir étouffé pendant quelques temps ses fantasmes qui lui criait si fort dans la tête, Vanessa et Ludovic se rendaient dans la douceur de ce jour d'été à une soirée de mariage d'un couple d'amis qui ont loué pour l'occasion un domaine immense, un domaine d'une élégance mélangé d'une simplicité naturelle faite par les jardins entourant et les hectares que l'on peut voir à perte de vue. Une centaine de personnes sont attendues, les invités sont presque tous aussi chic que le lieu auquel il se retrouve. Aprés que les esprits se soient échauffés avec l'apéro et petits fours, les invités se rendent autour des tables de 7 personnes pour entamer ce joyeux festin.  Vanessa et Ludovic se retrouve accompagné à la table de 2 couples d'amis et d'une amie prénommé Manon que ni Ludovic ni Vanessa ne connaisse, Manon est l'ami d'un des couples qui vient s'asseoir a coté de Ludovic pour le dîner  , ce brun ténébreux qui ne laisse pas indifférente ces dames. Cette soirée ou plutôt ce fameux dîner allait être l'élément déclencheur pour Vanessa en voyant Ludovic et Manon se parler comme s'ils se connaissait depuis des années , leur complicité naturelle  transpirant autant que le charme de Manon qui en joue un peu devant Ludovic qui est loin d'être indiffèrent également . Le nombre de points communs et d'éclats de rire entre eux passe complètement inaperçu avec tout ce bruit de voix provenant des multiples tables qui se mélangent et ce champagne qui coule à flot et qui fait parfois augmenter le niveau sonore des conversations, personne ne s'aperçoit de rien sauf Vanessa qui reçoit a cet instant une décharge électrique dans le cœur comme toute femme jalouse et amoureuse , son souffle se coupe , son coeur bat aussi vite qu'un joueur de poker qui bluff , ce n 'est plus une décharge électrique que reçoit Vanessa dans le bas-ventre , c 'est un coup de tonnerre, un coup de foudre équivalent a celui qu'elle vient de voir entre Manon et ludovic , un coup de foudre qui lui fait pleuvoir fortement son trésor qui est encore exlcusif a son mari.......
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Par : le 18/05/25
Vendredi, au lendemain de mon arrivée, tu me préviens que tu souhaites que je passe la nuit en cage, la toute petite nouvelle évidemment. Aussi, je profite que tu sortes une petite heure pour me lancer dans sa mise en place. On n’est jamais trop prudent pour éviter toute suggestion qui viendrait gêner son enfilage déjà complexe. Alors une pulsion soudaine de raideur imprévue serait rédhibitoire ! Par chance, ma stratégie marche et l’après-midi se termine à l’étroit mais néanmoins dans un relatif confort, certes bien contraint ! Lorsque la nuit fut venue, ce fut le tour de la nuisette noire. Depuis le temps, elle n’a toujours pas grandi. Elle couvre toujours aussi peu. Mais je reconnais qu’on y dort pas mal du tout sous la couette. Le sommeil n’est a priori pas dérangé par cet ensemble assez peu ordinaire. Il faut reconnaitre qu’une si petite cage présente un certain avantage : pas de risque de pincement nocturne soudain en cas d’érection. Et la restriction serrée ne m’empêche pas de trouver le sommeil.   Samedi matin, dès le réveil, lors de mes premiers pas en bas de l’escalier, tu fais connaissance avec cette mini-contrainte que rien ne dissimule. D’ailleurs ne devrait-on pas rebaptiser la nuisette ? « Montreuse » lui sied mieux ! Tes ongles prennent un malin plaisir à explorer ces « chairs » en tension, ainsi rendues hyper réactives, hyper sensibles. A la suite de ce plaisir des yeux, en ce qui te concerne, je suis autorisé à laisser la nuisette de côté, quant à la cage, libre à moi de décider. Etant donné qu’elle reste supportable et qu’elle n’est pas si évident à mettre en place, j’opte pour son maintien en place. Je verrai bien si j’ai présumé de mes capacités … ou pas !   Le soir venu, tu décides de réaliser les premiers tests de tes nouveaux jouets, à savoir les deux fouets en fibre optique. A dire vrai, je ne vois pas du tout le spectacle coloré qui se déroule dans mon dos. En revanche, je ressens bien le caractère électrisant des ces ultra fines « lanières », rien à voir avec un fouet. Il n’y a pas le mordant des mèches de cuir ; il n’y a pas le « poids » habituel. A priori, la prise en main et l’utilisation sont très différentes ; aussi j’ai vite fait de protéger comme je peux oreilles et visage avec mes mains. Des impacts pleuvant un peu partout. Il faut bien que tu expérimentes pour comprendre comment les manier, et manque de chance, ce n’est pas la même technique que pour ceux en cuir. Va falloir de l’entrainement pour arriver à maitriser le point d’impact ciblé… Mais je dois reconnaître que cette première dégustation est des plus encourageantes. A l’issue, tu m’invites à enfiler à nouveau la nuisette pour une nouvelle nuit, toujours encagé et serré de près.   Dimanche matin, tu immortalises ton nounours au réveil dans son « originale » tenue nocturne. Que dis-je tenue ? La preuve, tu n’as même pas besoin de la relever pour bien observer cette mini-enceinte métallique qui m’a encore tenu compagnie pour une deuxième nuit consécutive. Et c’est reparti pour une nouvelle journée à l’étroit.   Dans la soirée, tu souhaites passer aux choses sérieuses avec tes dernières acquisitions. Ma tenue ressemble étrangement à celle d’hier. Bon d’accord, elle était si minimaliste que ce n’était pas difficile. Néanmoins, tirant la leçon des premiers essais, tu me proposes la cagoule après avoir enfilé la paire de bas résilles, bien pratiques pour chausser les cuissardes. En fait, je serais simplement « vêtu » des jambes et de la tête. Même s’il m’est devenu difficile de tenir debout avec, leur port apporte toujours une certaine excitation … évidement contenue en ce week-end sous clé. Pour commencer, tu me demandes de me placer à genoux, buste droit et les bras le long du corps. Un poil contraint par la présence des cuissardes, cela me demande un peu de stratégie pour y réussir. Ceci fait, je t’offre tout mon dos. Tu choisis de débuter avec le moins long des deux fouets lumineux. Pour multiplier les sensations, ou plutôt les effets (que je découvrirai a posteriori), tu alternes les fouettées à la lumière, ou dans le noir, instants où les fibres lumineuses, aux couleurs changeantes déploient toute leur magie. Pour immortaliser cette inauguration, tu alternes aussi entre les photos, qu’il faut multiplier pour assurer d’avoir des clichés synchronisés avec les impacts et les vidéos qui captent à la fois les changements de teinte et le son si particulier de ces fouets, un sifflement différent de celui du cuir. Je retrouve l’effet électrisant déjà ressenti hier. En soi, ces fouets sont moins mordants à chaque impact. En revanche, l’accumulation de contacts finit par susciter un effet fouetté qui chauffe le dos ou les zones ciblées. Tu essaies aussi le plus long bien qu’il semble plus difficile à dompter pour avoir les effets escomptés. Petit à petit tu arrives à flatter aussi mes épaules et mes flancs. Quand une fibre traine près de la cagoule, mon oreille la plus proche siffle. Tu parviens aussi à faire quelques enroulés mais leur effet est bien plus ténu qu’avec les cousins en cuir. Après un bon moment passé à te présenter ma face postérieure, tu me demandes de me retourner et de m’étendre sur le dos, la pliure des genoux au bord du lit, et les bras serrés le long du corps à plat sur la couverture. Tu peux alors reprendre le même manège, cette fois en flattant essentiellement ma poitrine, accessoirement mes flancs. Etonnamment, mon intimité protégée par sa cuirasse semble échapper aux impacts. Quant aux sensations, elles sont très similaires à celle ressenties dans le dos. A la fin de cette inauguration qui appelle des suites, en alternance avec des fouets plus classiquement mordants, tu déposes les armes avant de me réserver une surprise. Toujours cagoulé, je ne te vois pas approcher. En revanche, mes couilles tendues et ma queue toute rabougrie dans sa cage bien étroite sont devenues hypersensibles au bout de quarante huit heures. Autant dire que le contact de tes griffes sur ces chairs me fait démarrer au quart de tour, m’arrachant quelques couinements. Je comprends quelques minutes plus tard que c’était aussi une façon de me rendre ma liberté. Il faudra bien une nuit pour que les chairs mâchées reprennent leur disposition originale.   Deux jours plus tard, dans la soirée, nous reprenons nos jeux, l’occasion pour toi de me proposer de changer de cadre. Exceptionnellement nous abandonnons la chambre au profit du salon. Pour mon plus grand plaisir tu me demandes de remettre, avec ton aide active précieuse, les cuissardes (si elles s’étaient absentées depuis un bon moment, elles font leur retour en force lors de ce séjour ; tout comme les bas résilles qui vont avec). J’ai l’impression qu’avec l’entrainement de dimanche, nous accomplissons l’enfilage plus rapidement. C’est tout de même épique, moi, assis sur le chariot, les jambes raidies par les cuissardes et toi qui tire dessus pour me faire approcher et finir le laçage, Je n’ose imaginer le spectacle de l’extérieur. Une fois terminé, tu me « repousses » littéralement. Auparavant, tu m’avais demandé d’enfiler le shorty rouge, bien visible et les bracelets aux poignets. Le collier était déjà en place depuis ce matin. Une fois paré, tu me tends la dernière touche de la tenue : toujours la cagoule en cuir que tu noues sur ma nuque. Cahin caha, j’arrive à pivoter et à me présenter devant la table basse selon tes consignes. Sauf qu’un hic se révèle. Le plan ne se déroule pas sans accroc. L’idée première de me faire pencher sur la table basse tout en restant sur le chariot se révèle  impossible à réaliser techniquement. Le chariot est trop haut pour cela. Qu’à cela ne tienne ! Nous le poussons dans un coin ; tu sors quelques coussins que tu places devant la table et je peux alors m’agenouiller « confortablement » au sol (pour autant qu’il puisse être totalement confort de se positionner ainsi avec des cuissardes !), puis placer la tête et le haut du buste appuyés sur un autre coussin posé sur le plateau. Jusque là tout allait bien, sauf que Maitresse veut m’immobiliser les poignets aux pieds de la table. Donc il faut que j’écarte les bras près des deux extrémités, vive le coussin …. et la cagoule, qui est venue me recouvrir la tête juste avant le début des nouages. A partir de là, je perds le fil des détails. Je comprends que les cordes m’enserrent. A priori, après avoir immobilisé mes bracelets aux pieds de la table, les cordes viennent contraindre mes bras avant d’encercler mon corps de plusieurs boucles. Elles poursuivent ensuite leur œuvre de contrainte à la lisière des bas, puis à celle des cuissardes avant de les serrer dans quatre nouvelles boucles. En guise de point final, tu viens lier les deux talons entre eux. Déjà privé de la plupart de mes mouvements, je ne risque plus de bouger. Désormais tu disposes d’une parfaite extension à ta table de salon, parfaite pour y reposer tes pieds sans risquer la moindre dérobade, tout en sirotant ton café, satisfaite de ta réalisation. Après l’effort, le réconfort ! Quelques minutes plus tard, après le retrait des cuissardes et des bas, tu te délectes des marques laissées sur mes jambes. Je ressemblerais presque à une tortue, arborant ce qui pourrait être assimilé à des écailles. Sans parler des petites marques rondes des œillets … Ton petit sourire de satisfaction fait plaisir à voir.   Le lendemain soir, tu me proposes le plat de résistance du séjour. Comme tu me l’avais demandé plus tôt dans la journée, je me présente à toi avec le boxer noir mi-long qui laisse apparent mes fesses en les soulignant à merveille, comme si elles appelaient les impacts. Contrairement à ce que j’aurais pu penser, très certainement par habitude, les moufles posées au coin du lit ne sont pas pour moi ce soir. Très étonnant ! Tu ne m’avais pas habitué à cela. En effet, pour épargner tes mains, une fois n’est pas coutume, tu les enfiles pour une séance de fessée que tu appliques, installée à califourchon sur mon dos. La sensation est légèrement moins impactante qu’à mains nues ; c’est d’ailleurs ainsi que tu termines cette mise en bouche, avant de poursuivre à mains nues. Après avoir délesté mon corps de ta présence enserrante, je ressens la présence d’un feutre qui parcourt mon postérieur. A priori, tu restes mesurée dans tes inscriptions si j’en crois mes sensations. Je verrai bien plus tard de quoi il retournait. Des mots prémonitoires qui annonçaient la suite. Mais cela, je l’ignorais à ce moment-là. Tu me gratifies alors d’une longue session de griffes, sur l’intégralité du corps, du moins sa face accessible. J’en frémis, j’en ronronne. Malgré les années qui passent, ce pécher mignon ne me quitte pas. Je ne saurais dire comment cette addiction a commencé mais il est hors de question de tenter de la soigner. Où plutôt si, avec une ordonnance de griffes régulières ! Le contact suivant sur mon dos correspond sans aucun doute à une brosse. Pourtant, après quelques passages, je commence à avoir quelques doutes. L’effet ne correspond pas à celle que j’imagine. Une fois n’est pas coutume, je finis par te demander ce que tu viens d’utiliser. C’était donc ça : j’imaginais la toute petite, il s’agissait de sa grande sœur, aux griffures plus denses, mais générant quand même moins d’effets que des ongles acérés. En fait j’aurais dû m’en douter quand le contact métallique s’est transformé en contact plat. Tu venais de la retourner pour t’en servir de petit paddle en bois. C’est un modèle plus long qui lui succède, toujours dans la thématique des détournements qui te sont si chers. Je dois reconnaitre que cette spatule en bois convient parfaitement pour rapidement réchauffer un postérieur offert et ainsi présenté dans son écrin de vinyle … Alternant le sucré et le salé, tu le remplaces par le plumeau. J’aime beaucoup la douceur des plumes mais il ne faudrait quand même pas en abuser. Maso un jour révélé, maso toujours. Mais il est bien utile avant de reprendre de plus belle. Bon, tu ne pouvais pas t’empêcher de le retourner pour transformer son manche en baguette, légèrement plus « douce » que les grandes en bois brut. Surtout que c’est du lourd qui vient soudainement s’abattre sur chacun de mes globes fessiers. Il n’y a qu’un seul candidat dans ton arsenal susceptible d’impacter aussi fort, aussi largement, aussi lourdement. Le « 54 fillette » ! Je n’ose imaginer l’état d’un fessier après une série un peu longue de ce colosse. Sans compter que lorsque tu le retournes, ce sont les crampons qui viennent essayer de mordre. J’avais presqu’oublier l’effet qu’il pouvait générer. Précautionneuse, tu n’insistes pas plus que cela, souhaitant sûrement laisser un peu de place au reste de ton programme (ou de ton improvisation ? Peu importe !). Du paddle en cuir long et clouté, je ne me souviens même pas que les sensations aient été différentes. Et pourtant ! Mais où était mon esprit ? Mystère ! Surtout que j’ai bien discerné par la suite le passage du petit slap. Tout comme, je ne pouvais pas ne pas reconnaitre la morsure de la petite langue de dragon. Il faut dire qu’elle est caractéristique et crée très vite une sensation de chaleur. D’autant plus que, depuis le début de la soirée, tu as décidé de limiter ta zone de jeux à l’espace délimité par mon boxer. Pour aussi loin que je m’en souvienne, je ne crois pas que tu aies autant insisté sur une surface finalement aussi restreinte. Je commence à me demander si je ne vais pas le regretter quand la chaleur va se transformer plus tard dans la nuit ou encore demain quand je voudrais m’asseoir. Je verrai bien. De toute façon, il est désormais trop tard pour revenir en arrière. Pour autant que je l’aurais voulu. Tu termines hors piste avec le fouet qui, lui, ne saurait se restreindre à un simple fessier. Il préfère largement aller flageller et mordre un dos resté « vierge » ou presque.   Après cette longue série d’impacts divers et variés, tu me demandes de me placer à quatre pattes. Dans ma tête, c’était pour une dernière tournée de lanières. Cela avait le mérite d’être raccord avec tout ce qui se passait depuis le début de la soirée. Sauf que je devine que tu viens t’installer juste derrière moi. Bizarre, quel accessoire nécessiterait une telle proximité ? Puis un liquide vient couler sur mon postérieur, ou plutôt dans mon sillon. Bizarre encore, je n’ai pas entendu le son des gants qu’on enfile quand cet endroit est concerné. Puis tes mains viennent écarter mes fesses : cette fois, le doute n’est plus vraiment permis. Ton nounours va se faire enfiler ! Reste à deviner ce que tu présentes devant ma rondelle. D’ailleurs, tu te vois obligée de prendre ton temps, d’y aller petit à petit avant que je me réhabitue à ce genre d’invasion. L’entrainement se perd vite, on dirait. Néanmoins tu es patiente, et tu parviens à tes fins au bout de quelques minutes. Il rentre jusqu’à la garde. Quand je dis il, je pense à ton gode-ceinture (enfin sans la ceinture ce soir !). Pendant de longues minutes tu le fais aller et venir. Il coulisse de mieux en mieux. Je crois comprendre que je ne m’oppose pas assez à son passage, comme s’il était devenu trop étroit. Hallucination auditive ? Mystère. En tout cas j’apprécie que tu fasses durer ce moment tout en délicatesse. Comme quoi sodomie ne doit pas rimer avec sauvagerie. J’ai beau être « moins opposé », il reste bien en place lorsque tu l’abandonnes quelques instants, fiché au fond de mon intimité. Comme quoi ! Là encore, j’ai le sentiment que jamais auparavant, tu n’avais fait durer ainsi un engodage. Merciiiii. Enfin tu me libères. Limite je finissais par m’habituer à cet intrus. Il faut dire qu’on le supporte mieux que le manche de flogger que j’avais sous-estimé voilà quelques années… Finalement non, cette sodomie n’était pas un point final. Tu m’offres quelques dernières griffes pour boucler la boucle, dernier ronron, dernier sourire de satisfaction béate.   PS : contrairement à mes craintes, la nuit ne fut pas perturbée par des fesses douloureuses pas plus que je n'ai eu de soucis pour m'asseoir le lendemain.
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Par : le 16/05/25
J’ai été surpris. J’avais posté mon annonce depuis à peine dix minutes et un message s’est affiché. « Je suis intéressé par ce massage tantrique, on peut prendre un RDV ? ». La fiche de l’expéditeur révèle qu’il s’agit d’un homme quadra au physique agréable. Y’a pas, les abdos bien dessinés chez les hommes, c’est sexy même pour un hétéro comme moi. On tchate un moment et le rendez-vous est pris pour la fin de la semaine. Je lui donne les instructions de préparation : dîner de la veille végétarien, petit déjeuner liquide deux heures avant, hygiène parfaite, rectum vide et rincé. Le jour prévu, j’entre dans l’appartement. L’homme est chaleureux, nu sous son peignoir comme je l’avais demandé. Il rit un peu fort lors de notre conversation de préambule tandis que je m’installe, c’est normal, il est un peu stressé. En fait moi aussi. Je déroule une sorte de futon que je recouvre d’une large serviette éponge, je dispose mes outils de massage, surtout la fiole d’huile d’argan mélangée à une autre plus basique et deux ou trois huiles essentielles selon les besoins. Je demande à ce que les rideaux soient un peu tirés pour baisser la lumière. Le CD diffuse une musique discrète. Vient le moment de commencer. Ma voix est basse, presque chuchotée pour les instructions. Face à face, mes mains tenant ses mains du bout des doigts, nos yeux se regardent. C’est l’échange le plus profond, le moment où on se livre sans contrôle. Une expression d’angoisse dans ses yeux fait place peu à peu à une expression de soulagement en voyant mon regard bienveillant. Discrètement, j’ai évalué certains paramètres importants pour la suite : la longueur de son buste par rapport au mien, presque identique, qui permettra ou non en cas de trop grande différence certains gestes, la couleur du blanc de l’œil qui révèle un léger problème hépatique. Je lui indique que le moment de l’intime est venu et sans lâcher une main, je l’entraîne vers le futon. Assis en tailleur, je le fais asseoir face à moi, dans le creux de mes jambes, pubis contre pubis, dans une étreinte naturellement intime. Dans les bras l’un de l’autre, enlacés, nous restons là, immobiles et je l’encourage à se laisser aller. Sa tête se pose sur mon épaule tandis que mes mains ont recueilli l’huile et commencent à balayer le dos verticalement en alternance. La lenteur est de rigueur et je le sens qui se détend. L’abandon, le vrai, est pour plus tard. Je pose la main verticalement sur sa nuque et l’invite à la suivre. Il s’incline jusqu’au sol alors que son bassin reste collé au mien, en élévation à cause de mes jambes. Je commence à masser le buste en douceur, caresse les tétons sans insister, puis encadre son phallus et ses testicules de mes deux mains et je le branle léger en caressant les boules. Il gémit et bande, mes gémissements et mes soupirs se joignent à lui car je prends autant de plaisir à faire qu’il en prend à subir. Mais j’arrête au bout d’un court moment puisque le but est de faire monter l’énergie sexuelle sans aboutir. Je lève alors une des jambes qui m’encadraient et la masse sur toute sa longueur. Je fais de même avec l’autre pour ensuite la basculer du même côté tout en posant une main sur son épaule pour maintenir le buste collé au sol. Torsion lente, la jambe a été pliée presque à angle droit et je finis par lâcher le buste qui roule naturellement sur le même côté. Je masse alors les fesses et profite de la position où les parties intimes sont à découvert pour explorer l’entrejambe. Mes mains abondamment huilées coulissent entre les cuisses, retrouvent les testicules, vont jusqu’à attraper le membre tendu sans insister – tout est dans le dosage – et remontent dans le pli inter-fessier. L’anus est l’objet de caresses douces. La pulpe de mes doigts tourne autour, massant avec délicatesse cet endroit si sensible, ma voix l’encourage à s’exprimer et ses onomatopées me renseignent sur le succès de mes mouvements. Je le lèche à cet endroit et lui présente mon pouce. L’anus cède sans résistance. J’explore ainsi la cavité et caresse la prostate. Les soupirs se font profonds. Il faut à présent finir la rotation du corps pour le mettre à plat ventre. A cheval sur ses cuisses charnues, je malaxe ses fesses musclées et remonte lentement vers le dos. Je sais qu’il sent mes poils, mes couilles et mon sexe sur sa peau lorsque je me rapproche pour atteindre les épaules et balayer tout le dos. Je ne cache pas mes soupirs dus à l’effort et au plaisir du partage, l’encourageant à faire de même. Plus tard, je vais le retourner et nous commençons la danse d’amour. Je lui ai mis les bras en croix, paumes vers le ciel, à califourchon sur son visage, genoux écartés, je me suis penché jusqu’à atteindre son sexe qui s’était reposé. Je l’ai pris dans ma bouche et présenté le mien à la sienne. Commençant un doux mouvement de balancement de mon corps, j’ai balayé son visage avec mes parties génitales. Le mouvement est délicat et demande une maîtrise pour rester léger. Il a compris et a ouvert la bouche, acceptant mon sexe qui avait pris du volume. Ainsi le mouvement de balance permet que son sexe pénètre dans ma bouche tandis que le mien sort de la sienne puis les pénétrations s’inversent. C’est lent et terriblement langoureux et épuisant pour moi. Mais c’est jouissif d’aller si lentement, le désir devient puissant et c’est le but. Parfois je m’immobilise et cette station nous connecte un peu plus. Il arrive parfois qu’un spasme du phallus injecte du pré-sperme, signe d’une grande disposition à la jouissance. La phase suivante consiste pour moi à me tourner dans le même sens que lui, mes hanches sur son ventre et pendant que je masse ses côtes, soulevant un peu le buste, mon anus recule et cherche le contact de son phallus. C’est facile avec celui-là, il est tendu et ne demande qu’à servir. Toujours lentement, je le présente à mon anus lubrifié d’avance et avec ce balancement de mon corps, je commence la pénétration. Je reste à l’entrée, le gland à peine dedans. C’est le lieu de la plus grande jouissance pour lui comme pour moi. Nous gémissons sans aucune gêne, maintenant que nous sommes en harmonie. Je bascule alors sur mes pieds et lui demande de soulever ses hanches en prenant appui sur ses mains. Plus il monte, plus je monte sans perdre le sexe dans mon anus. Lorsqu’il arrive au plus haut, je laisse le phallus me pénétrer complètement. Je l’invite à descendre et maintiens le contact en laissant un décalage de hauteur pour permettre un coulissage qui va lui donner envie de remonter. Ainsi la danse d’amour, lente et sensuelle, nous rapproche du moment tant retardé. Lorsque je le sens prêt à éclater, je le plaque au sol, profondément en moi. Puis je me lève un peu et en réglant la distance, je remue pour flatter uniquement son gland. Le coït sans précipitation abouti en peu de temps à l’orgasme souhaité. J’aime ce moment où l’autre est vaincu par l’explosion qui lui envahit le ventre de l’intérieur, où il perd tout contrôle avec cette expression de stupéfaction devant la puissance de son orgasme. Je me retire et le laisse haleter. De la main, je masturbe doucement le phallus encore dressé pour lui permettre de se reprendre. Un court jet de sperme me montre que c’était utile. Je peux maintenant terminer mon massage en mode léger, yin, pour l’apaiser. Notre séparation se fera avec un regard plein d’amour et de reconnaissance. Les pupilles dilatées, je franchis la porte. « Merci, tu m’as donné un grand plaisir ». J’ai simplement répondu : « je t’ai donné et tu as reçu, en recevant tu m’as donné ». La porte s’est refermée doucement, comme pour ne pas briser le lien silencieux que nous avions créé. L’effet durera trois jours. J’ai d’autres idées de façons de masser et espère vous raconter lorsqu’une femme m’aura demandé.
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Par : le 14/05/25
Elle avait tout consenti. Chaque clause. Chaque condition. Non pas par soumission aveugle, mais par volonté lucide d’aller au bout d’elle-même. Elle ne voulait plus choisir. Elle ne voulait plus contrôler. Elle voulait céder. Cesser d’être sujet, devenir objet — au moins un temps. Une manière de fuir le vacarme du monde. De faire taire cette voix intérieure qui doutait, jugeait, exigeait. Dans l’abandon, elle cherchait la paix. Elle avait lu, longtemps, des récits de soumission, des témoignages troubles, des pages noircies de violence et de silence. Ce n’était pas tant les actes qui la fascinaient, mais ce qu’il y avait derrière : le vertige du lâcher-prise total Le reste… n’était plus qu’un jeu d’ombres. Le sac sur la tête était arrivé un soir, comme convenu, sans prévenir. Une porte fracturée, deux bras puissants qui l’avaient saisie dans son lit, un cri étouffé avant le noir. Puis le trajet. Long. Silencieux. Ligotée, secouée par les cahots d’une camionnette, nue sous le tissu rêche du sac. Quand on lui retira, elle était dans une cave. Froide. Mauvaise odeur de terre humide et de métal rouillé. Lumière blafarde d’un néon qui clignotait. Et la cage. Serrée. En fer forgé, à peine plus grande qu’un chenil. À l’intérieur, elle. Nue, en position de soumission, le regard égaré. Elle grelottait. Ils étaient trois. Masqués. Aucun ne parlait. L’un d’eux ouvrit la cage. Il l’attrapa par les cheveux, la tira violemment hors de sa prison. Elle glissa sur le sol sale, les genoux râpés, les seins ballottant, offerte malgré elle. Elle tenta un regard vers l’un d’eux, mais il répondit par une claque, brutale, qui la fit gémir. — Tais-toi. Une voix grave, rauque. Puis plus rien. Ils la forcèrent à se mettre à genoux. Une sangle serra sa gorge. Un bâillon boule fut coincé entre ses lèvres, l’ouvrant de force. Elle haletait déjà. Les hommes se déshabillèrent. Trois bites dressées. Grosse. Dure. Sale. Ils la prirent à tour de rôle. Sans ménagement. La gorge d’abord. Des coups de reins secs, violents, qui la faisaient étouffer, baver, suffoquer. Ils riaient dans leur silence. La regardaient lutter, s’habituer à l’humiliation, au goût, à la violence. Puis ce fut son sexe. Écarté de force. Deux d’entre eux la tenaient au sol, pendant que le troisième s’enfonçait en elle d’un seul coup, sans préparation, sans douceur. Elle cria, mais le cri resta enfermé derrière le bâillon. Elle se cambra. Ses ongles grattèrent la pierre. Et ils continuèrent. Longtemps. Brutalement. L’un la prenait pendant que l’autre lui pinçait les tétons jusqu’au sang. Le troisième la giflait, lui crachait au visage. Aucun répit. Aucune parole tendre. Juste des ordres : « Tends-toi. », « Ouvre. », « Ferme-la. » Quand elle croyait que c’était fini, ils recommençaient. En levrette, à genoux, suspendue à une chaîne qui lui déchirait les poignets. Parfois deux en même temps. Sa bouche et sa chatte remplies. Puis sa bouche et son cul. Ils la forçaient. Elle pleurait, bavait, jouissait malgré elle. Encore. Et encore. Ils la fixèrent à une croix de Saint-André, jambes ouvertes, sexe offert. Un vibro fut enfoncé en elle, puis un plug. Maintenus par des sangles. Ils les allumèrent à pleine puissance. Et ils la laissèrent là. Tremblante. Hurler dans le silence. Secouée d’orgasmes incontrôlés, hurlants, humiliants. Ils regardaient. Parfois, l’un revenait et lui offrait une nouvelle dose de brutalité : un doigt, une bite, un coup. Elle n’était plus qu’un trou à leur merci. Et dans la cage, à la fin, recroquevillée, couverte de sperme, de salive et de sueur, elle souriait. Elle ne savait plus l’heure, ni le jour. Le temps n’existait plus ici. Dans la cage, son corps était marqué. Sa peau portait les traces de leur passage : hématomes sur les cuisses, morsures autour des seins, griffures dans le dos. Chaque douleur était un souvenir. Chaque coup une signature. Elle n’était plus une femme. Elle n’était plus un nom. Ils l’appelaient la chienne. Et elle avait fini par l’accepter. La routine était simple : on la réveillait à coups de botte. Ils la traînaient hors de la cage par une chaîne attachée à son collier de métal. À genoux, toujours. Si elle se levait sans ordre, c’était la cravache. Un claquement sec sur les cuisses, les seins, ou directement sur sa chatte, jusqu’à ce qu’elle tombe à terre en hurlant. Ils la forçaient à lécher leurs bottes, leurs semences, parfois le sol. Elle était leur chose. Leur jouet. Leurs trous. Un jour, ils apportèrent une gamelle. Du lait. Une gamelle posée au sol, comme pour un animal. Elle hésita. Une seconde. — Tu bois, ou tu bouffes ta merde, salope. Elle plongea la tête, et but. Ce jour-là, ils comprirent qu’ils l’avaient brisée. Et ils décidèrent de la reconstruire. Ils la dressèrent. Chaque geste, chaque posture, chaque respiration devait être contrôlée. Dos cambré, poitrine offerte, bouche entrouverte. Elle apprit à garder cette position immobile pendant des heures. À sourire quand ils entraient dans la pièce. À se masturber sur commande, devant eux, yeux fixés au sol. La cage devint sa maison. Elle y dormait enchaînée, jambes écartées, parfois les chevilles reliées à des anneaux vissés au sol. Ils y plaçaient des caméras. D’autres hommes regardaient. Peut-être des maîtres, des clients, des futurs participants. Parfois, un inconnu entrait. Sans dire un mot. Il s’approchait. Déshabillé. La forçait. La prenait. Elle ne savait plus combien de bites elle avait prises. Combien d’orgasmes elle avait subis. Combien d’hommes elle avait dû lécher, sucer, avaler jusqu’à l’étouffement. Ils l’utilisaient même pendant son sommeil. Elle se réveillait parfois avec le goût du foutre encore chaud sur sa langue, la sensation d’un vibro encore actif enfoncé profondément, les jambes trempées. Une semaine passa. Peut-être deux. Elle n’avait plus de repères. Ils la rasèrent. Corps entier. Plus un poil. Pas même sur la tête. Puis marquer d’un numéro . Sur une fesse : PROPERTY Sur le bas-ventre : USE ME Chaque fois qu’un nouvel homme entrait, il la tournait, lisait les mots, et agissait en conséquence. Un jour, ils l’attachèrent à un chevalet. Les jambes totalement écartées, le corps étendu, offert. Cinq hommes, cette fois. L’un à la bouche, l’un aux seins, deux pour les trous. Le cinquième filmait, en silence. Elle était secouée de spasmes. Trop. Trop longtemps. Trop fort. Mais elle ne disait rien. Elle ne criait même plus. Juste des râles, une respiration animale, les yeux révulsés. Elle était devenue une fonction. Un outil. Un orifice. Plusieurs, même. Quand ils eurent fini, ils ne la détachèrent pas. Ils la laissèrent là, nue, ouverte, suintante, tremblante. Un seau d’eau glacée lancé sur son corps. Puis le noir. Et dans le noir, une voix douce, presque tendre, lui murmura : — Tu es prête pour la dernière étape. Elle ne savait plus parler. Pas parce qu’on lui avait interdit. Mais parce qu’elle avait oublié comment. À force de bâillons, d’ordres secs, de punitions immédiates à chaque mot prononcé sans autorisation, son esprit avait intégré la règle : le silence est la forme la plus parfaite de soumission. On l’appelait uniquement par un numéro. Zéro-sept. Ses gestes étaient codifiés. Chaque position était ancrée par la douleur. Genoux ouverts, front au sol, bras derrière le dos : position de repos. À plat ventre, cuisses écartées, les doigts écartant sa propre chair : position d’invitation. Accroupie, langue tirée, regard fixé sur une verge en érection : position de demande. Elle n’était plus une femme. Elle était leur chose. La salle de dressage était différente : plus grande, éclairée de projecteurs, équipée de crochets, de chaînes, de miroirs. Des caméras. Des sièges en gradins. Elle y fut amenée nue, en laisse, marchant à quatre pattes. Sur son dos, une plaque métallique vissée à un harnais disait : PROPERTY - 07 - LIVE USE ONLY. Ils l’avaient préparée : plug lourd enfoncé dans son anus, vibro relié à une télécommande dans son sexe, seins pincés dans des anneaux métalliques reliés à des poids. Ses lèvres avaient été cousues pour la journée — pas celles de la bouche : celles de sa chatte. Symbole de fermeture. De soumission temporaire. Bientôt, ce serait l’ouverture définitive. Devant les gradins, ils la firent monter sur une table d’exposition. Lumière crue. Regards anonymes. Une vingtaine d’hommes, peut-être plus. Aucun ne parlait. Tous observaient. Un maître s’approcha. Le seul qui parlait. Le formateur. — Zéro-sept est prête. Ce corps ne lui appartient plus. Ce corps est fonctionnel. Ce corps est docile. Ce corps est à utiliser. Il appuya sur une télécommande. Le vibro s’activa d’un coup. Fort. Brutal. Elle hurla à travers ses dents serrées. Les contractions étaient immédiates, incontrôlables. Des spasmes secouaient son bassin. Ses cuisses claquaient contre la table. Des fils de salive pendaient de sa bouche entrouverte. Les poids sur ses seins se balançaient à chaque secousse. Un premier homme s’approcha. Sans un mot. Il enleva son pantalon. L’attrapa par les hanches. Et s’enfonça en elle. Sec. Profond. Brutal. Elle se cambra. Pleura. Mais ne bougea pas. Le public regardait. D’autres se masturbaient déjà. Un deuxième homme vint derrière. Il retira le plug. Cracha dans son poing. Et força l’entrée plus étroite. Elle gémit. Gronda. Puis céda. Double pénétration. En public. Comme bétail. Elle perdit conscience quelques secondes. Revint. Suffoqua. Puis un troisième lui attrapa la gorge. Et l’embrassa. Férocement. Il s’assit sur son visage. Elle sut ce qu’on attendait. Ses narines obstruées. Elle étouffait. Mais elle léchait. Tête bloquée. Esprit noyé. Ils la retournèrent. L’étirèrent sur un cheval de bois, les jambes sanglées. Chaque spectateur put venir. Tour à tour. Sexe en bouche. Sexe en elle. Fessée. Doigts. Instruments. L’un d’eux urina sur elle. Elle resta immobile. Elle n’était plus une chose. Elle était la chose. À la fin, elle fut remise dans sa cage, trempée, marquée, vidée. Mais elle souriait. Vraiment. Ils l’avaient transformée. Et elle n’avait jamais connu un tel bonheur. Le jour de sa sortie, il n’y eut ni mots, ni promesses. Juste une clé dans une main gantée, une porte entrouverte, et un regard furtif de l’un d’eux — non pas de domination, mais de quelque chose d’autre. Un bref éclat. De respect, peut-être. Elle marcha, pieds nus sur le gravier. Son corps portait encore les marques : cicatrices, traces d’anneaux et de chaînes. Mais elle marchait droite. Calme. Dehors, la lumière était plus forte que dans ses souvenirs. Elle ferma les yeux. Inspira. Le monde n’avait pas changé. Elle, si. Elle apprit à vivre avec un corps qu’elle ne reconnaissait plus. Trop léger, trop silencieux. Chaque caresse de tissu, chaque regard, chaque geste banal dans la rue avait un poids nouveau. Elle n’évitait pas les miroirs. Elle les regardait en face, longuement. Il lui arrivait de pleurer, sans comprendre pourquoi. Elle ne parlait pas de ce qu’elle avait vécu. Pas parce que c’était honteux — mais parce que les mots étaient trop petits. Trop plats. On lui aurait dit qu’elle exagérait, ou qu’elle délirait. Et surtout : on aurait voulu comprendre, expliquer, juger. Elle ne voulait plus rien prouver. Elle avait été au fond d’elle-même. Et elle en était revenue. Parfois, la nuit, les sensations revenaient. Les postures. Les réflexes. Les ordres. Elle se réveillait haletante. En sueur. Mais elle restait couchée. Et elle murmurait : C’est fini. Non pas avec regret. Pas non plus avec soulagement. Juste avec une forme de gratitude étrange. Parce que ce chapitre l’avait traversée, consumée, révélée. Elle n’était plus une femme brisée. Ni une victime. Ni une esclave. Elle était une femme qui avait exploré l’extrême. Et qui avait décidé, un jour, de revenir. Elle reprit un travail. Modeste. Silencieux. Elle n’aimait plus les bruits forts, ni les foules. Mais elle souriait aux gens. Écoutait. Offrait une forme d’attention rare. Dans ses gestes quotidiens, il y avait une lenteur nouvelle. Une précision. Comme si chaque acte était un choix conscient. Elle avait réappris à parler. Mais elle choisissait ses mots avec soin. Elle ne comblait plus les silences. Elle avait compris, quelque part au fond, que ce qu’elle avait cherché dans l’oubli de soi, c’était une vérité. Un noyau dur. Et maintenant, elle portait cette vérité comme une cicatrice lumineuse, invisible. Elle n’appartenait à personne. Pas même à elle-même. Et dans cette pensée, il y avait — enfin — une paix.
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Par : le 12/05/25
I. Prologue Il n'est pas très long, il est épais, bien tendu avec son gland turgescent, arrogant et ses bourses bien serrées. Il ressemble au sien mais ce n'est pas le sien. Jean qui est si amoureux du sexe féminin qu'il a honoré maintes et maintes fois, comment s'est-il retrouvé avec ce sexe masculin dressé en face de son visage, qui le menace tel un sabre prêt à s'abattre sur sa proie ? il ne sait pas, il ne sait plus, son esprit se brouille, il reste figé, il a l'impression d'être fiévreux et son cœur bat la chamade. Tout à coup il ressent une douleur au niveau du dos, accompagnée d'un claquement sec et il entend derrière lui la voix d'une femme lui dire sur un ton autoritaire : "Qu'est-ce que tu attends ?". Le coup de martinet l'a fait sursauter mais il n'a pas pu se redresser et a failli s'étrangler, son cou étant harnaché d'un collier muni d'anneaux dont l'un était savamment relié à des menottes de chevilles. En un instant il s'est souvenu pourquoi il était ici dans cette situation.   II. Acte 1 A. Une curieuse rencontre. Jean est un homme assez solitaire mais, ayant eu une semaine difficile, il décida d'aller en discothèque. Après avoir commandé un verre au bar il est allé s'asseoir sur un pouf devant lequel se trouvait une table basse déserte et en face une petite banquette vide de tout occupant. La musique ne lui plaisait pas vraiment mais il aimait bien observer les gens et cela le distrayait. Tandis qu'il s'amusait à regarder cette foule qui se dandinait, gesticulait et parfois vociférait, un homme qui tenait un verre dans chaque main lui demanda tout en désignant la banquette ;"La place est prise ?" "Non apparemment il n'y a personne !" répondit Jean. L'homme posât les verres sur la table, une femme le rejoignit aussitôt et tous deux s'assirent sur la banquette. L'homme était grand, les cheveux gris assez courts, il portait un costume et une chemise noirs et une chaîne, probablement en or, brillait autour de son cou. La femme portait une jupe noire avec un chemisier rouge un peu échancré sur sa poitrine généreuse. Elle était de taille moyenne, cheveux châtains, mi longs et bouclés. Elle paraissait plus jeune que lui mais devait avoir une cinquantaine d'années et Jean était impressionné par sa beauté. Jean se dit qu'il avait de la chance car il craignait que s'installent de jeunes gens en fin d'adolescence un peu bruyants et turbulents.  Apparemment ils n'étaient pas venus là pour danser. Ils regardaient ce qu'il se passait autour en sirotant leur cocktail et en se chuchotant à l'oreille de temps en temps. Chuchotements suivis de sourires et de hochements de tête. Puis ils ont commencé à engager la conversation avec Jean. Des banalités du genre "Vous venez souvent ici ?"…  Et ils ont continué à discuter de choses et d'autres avec leurs verres à la main. Voyant que Jean était seul ils lui ont demandé "Vous n'avez pas de copine ?". Jean leur a répondu par la négative. Ils ont enchaîné sur une autre question "Un copain ?". Jean leur a également répondu par la négative tout en avalant de travers et dit en toussotant "Ce n'est pas ma tasse de thé !".   B. L'intimité dévoilée Étonnés, ils ont cherché à en savoir plus sur lui. En fait, c'était surtout elle qui lui posait des questions et face à cette beauté il ne pouvait pas faire autrement que d'y répondre franchement. Il était comme hypnotisé. Jean se mit à leur parler un peu de sa vie. « J'ai eu plusieurs femmes dans ma vie, j'ai même été marié plusieurs fois et ai des enfants mais les circonstances de la vie ont fait qu'aujourd'hui je vis seul ». Puis d'une voix presque déçue elle lui a posé la question suivante : « Donc, avec un homme vous n'avez jamais essayé ? ». Tout en étant surpris et très gêné par la question, nul ne sait pour quelle raison, il finit par lui répondre par l'affirmative et lui a expliqué les circonstances. « Il y a pas mal d'années en arrière alors que j'étais représentant de commerce je dînais seul dans un restaurant de Narbonne avant de rejoindre mon hôtel. En face de moi se trouvait un autre homme et nous avons engagé la conversation. Au cours du repas j'ai compris qu'il me draguait ouvertement et comme je suis ouvert à toute expérience j'ai accepté d'aller chez lui pour boire un verre. Puis nous nous sommes retrouvés sur son lit et avons fait un soixante-neuf. Il avait un sexe si petit que j'avais l'impression de sucer un clitoris. Mais ce clitoris-là a fini par éjaculer dans ma bouche sans que je m'y attende. Finalement je suis rentré à ma chambre d'hôtel dégoûté et très déçu car je n'avais eu aucun plaisir. ». Apparemment ravie de la réponse de Jean elle lui demanda « Retenteriez-vous l'expérience ? ». Jean lui répondit « Non jamais, à moins de m'y forcer ! ». Le visage de la femme s’éclaira d’un sourire malicieux et dit : « Oh pardon ! Nous ne nous sommes pas présentés ! Martin, mon mari et moi c'est Sabine ! ». Ravi de ne pas passer la soirée seul dans son coin Jean répondit « Enchanté ! Moi c'est Jean ! ». « Enchanté également ! » dit Martin tout en serrant la main de Jean. « Nous sommes ravis de vous avoir rencontré ! » s'exclama Sabine  Puis elle a pris une forte respiration et sur un ton enjoué elle l'a invitée à venir boire un verre chez eux pour faire plus ample connaissance. Son mari acquiesça tout en vantant la qualité d’un cognac hors d’âge qu’il avait dans son bar. Jean accepta l'invitation.   C. En route pour l'aventure Ils sont donc sortis de la discothèque et lui ont proposé de monter dans leur voiture, pour éviter qu'il se perde en route, en lui promettant de le ramener plus tard afin qu'il récupère la sienne. L'argument lui paraissant valable il est monté dans leur voiture. Jean regardait le paysage nocturne défiler tout en se demandant s'ils habitaient loin, car il commençait à trouver le temps long et qu'il régnait un grand silence dans le véhicule. Soudain, alors qu'elle conduisait, son mari assis sur le siège passager et lui à l'arrière, elle a recommencé à lui poser des questions tout en l'observant dans le rétroviseur. « Lorsque vous dîtes "à moins de m'y forcer cela veut-il dire que vous êtes du genre soumis ? ». Jean lui a répondu que dans la vie il y a des moments où l'on maîtrise une situation et des moments où l'on s'y soumet. Puis il ajouta instinctivement « j'aime bien participer à des jeux de rôle et quand j'accepte un rôle je l'assume pleinement ! ». Il regretta instantanément ses paroles et se demanda pourquoi, dès que Sabine a commencé à lui poser des questions sur sa vie intime, il y répondait spontanément, sans réfléchir. Mais, finalement, cela lui faisait du bien de parler de ces besoins inassouvis, ancrés au plus profond de son être à des personnes qu’il n’avait jamais vues et qu’il ne reverra probablement jamais. Donc, peu importe leur jugement. À travers le rétroviseur il vit qu'elle esquissait un sourire et qu’elle caressait la cuisse de son mari qui lui, restait impassible. À ce moment il a compris qu'il partait dans une aventure dont il ne connaissait pas l'issue et cela l'excitait et il commençait à sentir une chaleur bizarre monter en lui. Comme si tout le poussait à s'abandonner totalement à ce couple si cordial mais si intrigant sachant que, s'ils avaient de mauvaises intentions il était capable de se défendre. Ils ont pris une rue bordée de jolies propriétés puis sont arrivés devant un portail en fer qui s'est ouvert lorsqu'elle a actionné la télécommande et ils ont remonté une petite allée dont les graviers crissaient sous les pneus pour enfin s'arrêter devant une maison bourgeoise datant probablement de la fin du XIXème siècle. Ils sont descendus de voiture et jean les a suivis en prenant une grande bouffée d'air, pendant qu'ils montaient les quelques marches surplombées par un magnifique porte, afin de reprendre ses esprits et de rester sur ses gardes car, même s'il est toujours partant pour découvrir l'inconnu, il est toujours vigilant. Une fois à l'intérieur sa première impression s'est révélée exacte. C'est bien une maison du style victorien. Ses hôtes l'invitèrent à les accompagner dans un salon se trouvant à gauche de l'entrée. Le mobilier était moderne et confortable. Ils le prièrent de s'asseoir dans un fauteuil et tandis que Sabine s'installait dans le canapé juste en face, en découvrant largement ses longues jambes fuselées, Martin lui proposait son fameux cognac. À ce moment il ne savait plus trop que penser. La finalité était peut-être une relation sexuelle. Mais laquelle ? Sabine voulait-elle se faire prendre en sandwich ou Martin était-il adepte du candaulisme ?    
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Par : le 08/05/25
Après des mois de frustration, mon envie de jouir était devenue si ardente que je n'ai pu résister de supplier mon Maître de me libérer de cette souffrance et de cette excitation. Ce sentiment paradoxe troublant ne faisait qu’accentuer l’abondance de ma mouille, qui ruisselait lentement le long de mes cuisses. Durant ces mois de silence et de tension, je luttais, tant bien que mal, contre l’élan irrépressible de glisser ma main sur ce bouton, chargé de pouvoir, de promesses, de bienfaits. Une seule caresse aurait suffi à me faire imploser. Mais mon Maître, depuis longtemps, en détenait l’autorité. Prisonnière de sa domination, mon dévouement ne cessait de croître, m’abandonnant peu à peu au supplice de ses désirs et à la cruauté exquise de son sadisme. Je me souviens… lorsque j'était à l’université, en pleine période de révisions, avoir ressenti une immense peur de l'echec m'envahir, un doute profond sur mes capacités scolaires. Le stress me consumait, j’avais besoin de l’évacuer… de m’en délivrer. Mes doigts agrippèrent le bureau avec violence, et ma concentration s’envola, venant se poser sur ce seul point d’ancrage capable de m’apaiser : ce bouton, cette zone, cette clé vers un réconfort intense. Ce fut là, pour la première fois, que je ressentis une libération aussi soudaine qu’incontrôlée : un orgasme puissant venant me câliner brusquement. Mon corps tentait de se libérer de l’emprise que mon Maitre a instaurée. Des vagues d’émotions incontrôlées venaient balancer cette autorité, ce contrôle, sans que je ne puisse résister. Cette expérience, aussi troublante qu'excitante, était revenue me titiller quelques fois dans l'année. Je me souviens avoir ressenti un grand changement lorsque j'ai reçu une magnifique explication venant d'une femme admirable : "Debora Campailla". Durant un live sur le thème de l'orgasme, nous avons abordé un point essentiel et pourtant encore trop peu abordé à mon goût : la relation que nous entretenons avec nos orgasmes. Au fur et à mesure du live, Debora nous a demandé notre frein principal concernant notre relation avec nos orgasmes, les problèmes que nous pouvions rencontrer. Alors je l'ai décrit en deux mots : "échappatoire et besoin". Puis j'ai expliqué : "Mon frein principal est le fait d'avoir une relation très forte avec mes orgasmes. C'est une échappatoire pour extérioriser les émotions trop fortes : le stress, la joie, les peurs. Et ça impacte ma relation BDSM parce que je vis très mal la frustration / le denial / l'interdiction de jouir." Elle a ensuite créé un texte à trous que nous devions compléter avec notre propre histoire, notre passé. Que je tiens à vous partager. "Je me souviens que ma première expérience liée à l'orgasme a eu lieu à l'âge de 11 ans. À ce moment-là, je me sentais curieuse et je n'avais aucune perception de l'orgasme... En grandissant, mon éducation sexuelle a été taboue et honteuse, ce qui a influencé ma perception de l'orgasme en le considérant comme quelque chose de mal et trop intime pour le vivre ou en parler. Je me rappelle particulièrement d'une expérience marquante où j'étais en situation de stress dû à des disputes à la maison entre les membres de ma famille, ce qui a affecté ma relation à l'orgasme en le considérant comme une échappatoire et un moyen d'extérioriser et de ne plus entendre les cris, seulement les vidéos porno où les personnes prenaient du plaisir. Aujourd'hui, je décrirais ma relation actuelle avec l'orgasme comme étant une addiction, un besoin, et je ressens que cela impacte ma vie quotidienne en me réfugiant constamment dans les orgasmes à la moindre émotion, alors que mes émotions peuvent se gérer autrement. Si je pouvais changer une chose dans ma relation à l'orgasme, ce serait d'avoir un peu moins d'attache, car je crois que cela me permettrait de donner plus de contrôle à mon Maître sur mon corps, ainsi lui obéir comme il se doit, comme l'esclave que je rêve de devenir." C'est à ce moment-là que j'ai compris. Mettre en lumière nos propres difficultés permet de conscientiser notre passé, ainsi éviter les échecs qui nous freinent à devenir la meilleure version de nous-mêmes et faire de nos rêves une réalité. Des larmes s'en sont suivies. Mais une explication a tout changé. Debora nous a expliqué que l'orgasme n'est pas le but à atteindre, un objectif à conquérir, une mission où la fin est plus importante que le chemin. Le plaisir, quant à lui, est ce but, cette mission, cet objectif. Le plaisir ne se trouve pas uniquement dans la destination, mais dans le parcours que nous avons. L'orgasme, tout comme notre plaisir, n'est pas une chose que l'on fait apparaître. C'est une chose qui est déjà profondément présent en nous, que nous choisissons ou non de faire ressortir. L'orgasme est intérieur, et nous avons la possibilité de l’extérioriser. Le réconfort ne se trouve plus dans le fait de l'extérioriser, mais dans le fait qu’il est déjà ancré en nous et qu'il nous accompagne partout. Depuis ce jour, je n'ai considéré mes orgasmes comme un besoin, un but, et je n'ai ressenti ce désir de jouir que très peu de fois dans le mois. Le désir se trouvait avant tout dans l'idée de glisser ma main entre mes cuisses et de sortir mes jouets pour m'amuser sous l'autorité et l'œil aiguisé de mon Maître bien-aimé.
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Par : le 08/05/25
Ce matin, le centre équestre était plutôt calme quand Juliette arriva. Dans son haras de Normandie, elle profitait d'une vie au grand air, tout en passant ses journées à enseigner l'équitation avec passion. Sitôt son Range Rover poussiéreux garé près de la barrière, elle se dirigea vers son bureau, longeant les boxes. Il lui fallut quelques minutes pour remettre la main sur son trousseau de clés, enfoui au fond des nombreuses poches de sa veste de randonnée. Elle commença par mettre en route la cafetière, rassembler des tasses et vérifier que la bouilloire était pleine. Les premiers arrivés appréciaient souvent de discuter un peu autour d'une boisson chaude avant de se mettre en selle. Soudain, deux chevaux au pré tournèrent la tête vers la barrière. Un nouveau véhicule venait d'arriver sur le parking. Comme ils se mirent en marche pour accueillir le visiteur, Juliette en déduisit qu'il s'agissait d'un habitué et continua à consulter l'emploi du temps de la semaine. Puis elle distingua des pas dans l'allée. Des bruits de sabots et de bottes en caoutchouc sur les graviers. Charlotte franchit alors la porte du bureau, le cheval restant comme d'habitude sur le pas de la porte. Sa plus fidèle cavalière, au caractère affirmé et au franc-parler connu dans les environs, se dirigea vers le bureau massif pour la saluer. Les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées dix ans auparavant, alors qu'elles intégraient toutes deux la formation pour devenir cavalières professionnelles. Bien qu'assez différentes physiquement, elles avaient de nombreux traits de caractère semblables. Juliette était une jolie jeune femme brune, au teint hâlé par le soleil et les heures passées en extérieur, aux longs cheveux bruns nattés et aux mains restées fines malgré les travaux d'écurie. Elle savait faire preuve de réserve et de diplomatie, analysait finement le caractère de ses interlocuteurs.   Sa voix douce mettait en confiance les plus timides, aidait à surpasser les appréhensions. Mais la monitrice savait aussi faire preuve de fermeté pour conserver la sérénité de son centre. Charlotte, au contraire, avait une silhouette plus androgyne et n'avait gardé de la belle chevelure blonde de son adolescence que quelques boucles qui lui tombaient de la nuque. Sa peau claire lui donnait un air faussement fragile, vite balayé par son franc regard bleu. Les deux jeunes femmes entretenaient secrètement une relation amoureuse depuis six mois. Avant de la rencontrer, Juliette n'avait alors jamais eu d'expérience homosexuelle, mais depuis, elle n'éprouvait plus aucune répulsion à l'idée d'avoir des relations charnelles avec une femme, à plus forte raison, si elle était jeune et jolie. Dès le premier jour, Charlotte avait partagé sa vie. L'oisiveté n'était pas la règle car il fallait maintenir l'activité du centre, et s'occuper du haras. Mais entre deux reprises, elle était libre de monter à cheval, de se promener dans le parc ou de s'étendre au soleil pour se brunir. Parfois, elle restait assise, nue, sans rien dire aux pieds de Juliette. La nuit, elle se faisait caresser ou la caressait, avant de se rendormir dans leur chambre aux rideaux blancs, à demi tirés seulement, que le jour naissant colorait de doré. Charlotte disait que Juliette était aussi belle et hautaine dans le plaisir qu'elle recevait qu'inlassable dans ses exigences. Il faut dire que depuis quelque temps, son amante avait pris l'ascendant sur elle au point, de ne plus se contenter de l'étreindre, mais de l'amener à merci dans la soumission, en la fouettant parfois, non pour lui faire mal, mais pour satisfaire son tempérament masochiste. Jusqu'à sa rencontre avec Juliette, il était impossible pour elle de s'imaginer dans une situation qu'elle jugeait alors scabreuse. Elle n'aurait jamais osé, à cette époque, jouer le rôle d'une soumise.   Elle s'y serait refusé, prétextant que cet état ne lui convenait pas, car il ne faisait pas partie de ses fantasmes. Son expérience avec Juliette lui avait appris que si elle était incapable de devenir une habile et authentique putain, elle acceptait avec joie de jouer ce rôle pour le plaisir de son amante. Sa fierté à sa soumission lui procurait maintenant une exaltation proche de la jouissance. Était-ce alors seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou le fait déjà de se livrer sans condition à un tabou et de le transgresser ? Ou simplement l'humiliation de se faire traiter de petite pute qui lui donnait ce plaisir et l'évasion dans un univers fascinant où elle n'aurait jamais osé pénétrer seule, sans elle ? Installée à l'ombre d'un hêtre pourpre, à l'une des tables de jardin, au bout du parc, Juliette terminait son café. La matinée avait été bien remplie, trois heures de cours et la visite du maréchal-ferrant, mais pour l'heure, le centre était désert, reprenait son souffle avant la nouvelle vague de l'après-midi. Elle appréciait ces moments où elle pouvait revenir en pensée sur les moments passés avec Charlotte. Quand elle arriva, il était deux heures de l'après-midi, le haras dormait. Elle portait une robe légère en coton bleu, dont la couleur mettait en valeur ses yeux azurés. Dessous, elle était nue, exauçant ainsi le désir de Juliette. Elle se leva et l'embrassa sur les lèvres et lui demanda d'aller dans la chambre et de se déshabiller. La pièce était fraîche, bien qu'éclairée par les rayons du soleil qui passaient au travers des rideaux. Charlotte fit glisser sa robe, et la posa sur une petite chaise devant la coiffeuse. Elle se regarda un instant dans la glace. Puis, elle ressortit lentement, éblouie par le soleil, avant de regagner l'ombre du hêtre. Juliette était toujours là, son chien à ses pieds. Ses cheveux noirs, pour une fois dénoués, brillaient comme s'ils étaient huilés. Elle était vêtue d'un jean et d'un chemisier blanc, une ceinture à la taille. Charlotte s'agenouilla, les bras croisés derrière le dos, la pointe des seins frémissante.   L'airedale terrier fit semblant de s'élancer sur elle. Juliette lui demanda de se coucher. "- Charlotte, consentirais-tu à te donner à un homme en ma présence ?- Oui, dit Charlotte. À l'heure dite, Juliette retrouva Charlotte, qui avait revêtu une jupe blanche et un chemisier blanc sous lequel elle était nue. Les bains de soleil avait rendu son corps intégralement bronzé. Sa Maîtresse portait également une jupe et un corsage blancs et avait aussi les jambes nues mais des chaussures à talons hauts. Paul les attendait dans le salon plongé dans l'ombre. Le grand miroir était posé à terre, près d'un canapé. Il les salua aimablement, ferma la porte et vint s'asseoir dans le canapé, laissant les jeunes femmes debout sur le miroir. Alors que Juliette, cuisses ouvertes, câlinait Charlotte dont les seins pointaient sous le chemisier, Paul admira dans le miroir les reflets des dessous de ces deux êtres exquis. Charlotte, cuisses serrées, encore pleine de pudeur, s'abandonnait aux caresses de Juliette. Ses fesses musclées galbaient sous sa jupe et son ventre lisse proéminait, très prometteur. Juliette demanda à Charlotte de dégrafer son corsage pour faire jaillir ses seins. Elle lui prit ses mains et la força à se caresser les seins, qui frémirent sous le désir, et de se toucher le ventre, et l'anneau entre les reins. Elle obéissait en silence, et quand l'homme lui dit qu'il lui en ferait de même, elle n'eut pas un mouvement de recul. Charlotte tournait le dos à Paul légèrement penché en avant, et ainsi dans le miroir, il voyait les prémices de ses intimités. Il ne l'avait pas encore touchée. Peu à peu, cédant à l'ordre de Juliette, Charlotte écarta les pieds et, dans ce compas de chair, apparut le sexe déjà à demi ouvert et frémissant de désir. Longuement, Paul se reput de ce spectacle, comparant les deux intimités, celle de la femme épanouie, celle de la jeune fille prometteuse. Juliette se libéra de la succion voluptueuse et obligea la soumise à regarder dans le miroir. La honte empourpra le visage de Charlotte qui voulut fermer les jambes, mais bientôt sa Maîtresse l'en dissuada sous des caresses. Juliette ôta son corsage et en fit autant à Charlotte, dont la jeune poitrine darda ses deux seins durs aux pointes érectiles et aux larges aréoles brunes.   Elle la regardait si intensément qu'elle était convaincue de récolter bientôt les fruits de sa patience. Elle ne se souciait plus d'être vue en état de tendre abandon. Paul admira, soupesa les deux poitrines, en les pétrissant, puis à son tour, leur prodigua d'intenses succions, de nombreuses caresses. Juliette se dénuda et lentement fit tomber la jupe de Charlotte dont le corps gracile et musclé se colla au sien. Paul frôla du doigt le pubis de la jeune soumise qui tendait sa vulve au-dessus des cuisses écartées dans un gémissement de honte. Alors, Juliette l'entraîna vers le divan, se renversa sur le dos, cuisses béantes, et laissa Charlotte s'allonger sur elle entre ses cuisses, lui suçoter ses lèvres intimes. Paul, à genoux, baisait les fesses offertes, enfouissant son visage entre les globes encore serrés. Puis il se dénuda et son corps athlétique apparut avec son membre raide et long, saillant au dessus du pubis recouvert d'un léger duvet brun. Juliette redressa Charlotte, lui fit admirer la beauté du sexe mâle dans sa vigueur, en lui donnant elle-même de longs baisers, lui montra ce qu'elle désirait la voir accomplir. La soumise se pencha sur le ventre tendu de Paul. Dans un soupir de contentement, il sentit la jeune bouche s'ouvrir, sa verge glisser entre les lèvres, sur la langue, jusqu'au fond de la gorge. Alors, Charlotte prodigua à cette colonne de chair la succion tant désirée. Dans le silence, s'éleva le bruissement humide de la fellation voluptueuse. Juliette se leva et, près de Paul, lui offrit ses seins pour qu'il les pétrisse entre ses mains nerveuses. Mais le désir de Paul était violent. Elle le sentit et caressa la tête de sa soumise pour qu'elle accentue la succion ardente. Bientôt, Paul posa ses mains sur la tête de Charlotte. Il désirait se répandre dans sa bouche. Interrogateur, son regard se posa sur celui de Juliette qui vit son trouble. Elle fit signe que oui et Paul s'abandonna. Des soupirs profonds, un frémissement de corps et un hoquet de Charlotte qui sentit dans sa gorge jaillir la semence chaude et âcre. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. Elle se redressa et se coucha, honteuse, sur le divan, la tête entre les mains. Juliette s'allongea près d'elle, lui écartant les cuisses, et Paul, à genoux, se glissa entre les jeunes cuisses béantes et sa bouche se riva au sexe moite pour une succion onctueuse des chairs juvéniles et prometteuses. Juliette baisa doucement les seins arrogants de la soumise et, quand elle sentit la jouissance qui montait dans ce corps gracile, elle colla ses lèvres à celles de Charlotte, lui insufflant son propre désir et dans un spasme, elle exhala dans un soupir, dans sa bouche, sa volupté contentée. Ils laissèrent Charlotte se reprendre. Juliette, étendue sur le dos, s'offrit à elle qui plongea entre les cuisses hâlées, colla sa bouche sur le clitoris dardant entre les lèvres humides, et brûlantes de désir.   Elle se blottit contre elle, haletante et grisée, respirant avec recueillement son haleine. Tout était grâce, délice, surprise venant  de cette fille admirable: même la sueur qui perlait sur sa nuque était parfumée. Paul, penché sur Juliette, lui caressait les seins puis, quand il la sentit dans les transes de la volupté, se leva dans l'ombre et enduisit sa virilité de vaseline. Il redressa Charlotte agenouillée qui, comprenant l'intention impérieuse de l'homme, écarta les jambes, tendit ses reins sans cesser de lécher la fente de sa Maîtresse. Elle sentit la verge de Paul qui se glissait entre ses fesses, la fraîcheur du gland sur la voie étroite et contractée par l'anxiété et la lubricité. Juliette serra les cuisses sur les joues de Charlotte et lui prit les mains. Ses yeux voyaient le visage de Paul penché sur le dos de sa soumise. Charlotte ne trichait jamais, même si le sort la condamnait plusieurs jours. Elle devait le subir jusqu'au bout. Il le comprit, lui appuya d'une main à la taille contre l'accoudoir pour qu'elle ne pût glisser, l'entrouvrant de l'autre. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. De la bouche de Charlotte s'échappa un sourd gémissement, perdu dans la moiteur du sexe de sa Maîtresse. Ce cri excita Juliette qui, les yeux embués de désir, regardait le ventre tendu de l'homme derrière les reins de sa soumise. Charlotte cessa de la sucer, sa bouche ouverte déformée par la souffrance, sentant glisser en elle le phallus épais. Paul poussa doucement, mais avec vigueur, et sa chair peu à peu, s'enfonça dans les entrailles. Bientôt, le gland disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants. Il s'arrêta de pousser, laissant Charlotte s'habituer à sa virilité, palpant les flancs frémissants et chauds. Juliette plaqua la tête de Charlotte sur son sexe béant et celle-ci recommença à la sucer. Mais bientôt, des gémissements, dans un souffle lourd, frôlèrent ses chairs exacerbées. Paul continua la lente pénétration et peu à peu, le renflement de la verge disparut dans le mystère des reins. Charlotte tendant ses fesses, riva ses lèvres soupirantes au sexe humide, suça voracement le clitoris érectile, sentit les cuisses musclées serrer ses joues. Une chaleur intense irradia sa tête enfoncée dans le désir chaud et doux, tandis qu'elle sentait le ventre de l'homme se plaquer à ses fesses distendues et les mains qui lui pétrissaient les seins.   Elle ne voyait personne, n'entendait rien sinon les battements de son cœur faisant écho à son désir. Avec la fluidité d'une eau, elle se laissait aller, établissant le contact avec tout son corps. Il était clair à cet instant que Juliette désirait rencontrer le regard de Charlotte. Ses yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait pas s'ils seraient ou non indifférents, ou s'ils exprimeraient de la satisfaction, voire de l'amour. Elle décida seulement qu'une fois la nuit tombée, elle la flagellerait jusqu'au sang et la laisserait dormir seule. Paul s'arrêta, fébrile, frémissant tout entier par le membre dans les entrailles étroites et souples. Alors, il sodomisa la jeune soumise, faisant attention à ne pas lui faire mal, prévoyant de l'avenir. L'épais phallus allait et venait dans la gaine qui se pliait, s'habituait à sa grosseur. Charlotte ne ressentait plus de souffrance vive. Il lui semblait seulement qu'une colonne monstrueuse distendait son anus, battait dans son ventre, frôlait sa grande voie. La chaleur montait à sa tête déjà chavirée. Ses mains libérées s'agrippèrent aux cuisses de Juliette, sa bouche aspira avec plus de violence la vulve offerte et sa Maîtresse, surprise, ne put freiner sa volupté. Paul eut devant les yeux le corps de la jeune fille secoué de frissons de jouissance, arqué dans un spasme délirant, et il entendit ce grand cri, terrible de bonheur orgasmique que seules les femmes satisfaites savent faire entendre. Les cuisses s'élargirent, tandis que Charlotte s'emplissait la bouche de cyprine. Paul sentit la jouissance monter dans son corps, dans cette sodomie lubrique, une chaleur voluptueuse irrésistible. Il accéléra le coït dans les reins offerts. De la bouche de Charlotte sortirent alors de doux soupirs tant attendus. Elle sombra dans la jouissance la plus effrénée. La sodomisation s'accéléra, transportant les corps dans une irréelle jouissance. Son ventre frémit sous les secousses, alors dans un sursaut, elle écarta les cuisses, souleva ses fesses, laissa éclater un orgasme et sentit entre ses reins heureux, gicler les saccades de sperme de l'homme, profondément empalé en elle.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/05/25
  Tu attends. Debout immobile, enveloppé dans un manteau trop court pour vous protéger, le corps tremblant sous l'air de la nuit. Les yeux baissés, le cœur bat la chamade. Un coin de rue. Le rire se déverse d'un bar voisin, ainsi que des regards - certains éphémères, d'autres s'attardants.   Tu restes. Parce qu'il t'a dit de le faire.Quand il arrive, il ne dit rien. Il vous entoure comme un prédateur, silencieux. Puis, avec un geste net, il soulève le bord de votre manteau. Pas de mots. Pas de sous-vêtements. Juste toi - pris entre la peur et le désir.   - « Regarde-toi », dit-il enfin. « Ils te voient. Ils voient ce que vous êtes. »   Votre gorge est sèche, vos pensées sont floues.   — « Dis-le. Dis ce que tu ressens. Dites ce que vous êtes. »   Tu avale fort. Puis, doucement :   — « Je... J'aime ça. Être vu. Être exposé. »   Il vous étudie, expression illisible.   — « C'est ce que je pensais. »   Il ne te prend pas la main. Il n'en a pas besoin. Il marche. Et vous suivez. Chaque pas ressemble à une confession. Le vent soulève le manteau. La ville veille. Ou vous imaginez que c'est le cas.   À l'hôtel, il s'enregistre. Tu t'agenouilles à côté de lui sans un mot. Pas parce que vous devez, mais parce que vous en avez besoin. Les regards reviennent. Mais vous vous concentrez uniquement sur lui.   Dans l'ascenseur, il vous tourne pour faire face à votre reflet.   — « Regarde. C'est ce que vous êtes maintenant. »   Vous hésitez. Il tape votre menton doucement, mais fermement.   — « Pas un jouet. Pas une victime. Autre chose. Quelque chose de brut. Prêt. »   Dans la pièce, la porte se ferme derrière vous, et le monde s'estompe. Il n'y a que lui maintenant. Et toi. Et la ligne que vous franchissez ensemble.   - « Déshabiller. Lentement. »   Tu le fais. Pas pour la séduction, mais pour l'abandon. Chaque mouvement est délibéré, cérémoniel. Lorsque le manteau glisse de vos épaules, il marche autour de vous. Silencieux. Présent. Dominant.   Vous vous agenouillez sur le sol froid, la peau sur le bois, et vous sentez le changement. La perte du contrôle. Le don de quelque chose de plus profond que le corps.   Ce qui suit est intense. Difficile. Il vous guide, non seulement par la commande physique, mais aussi par les endroits à l'intérieur de vous-même que vous n'avez pas osé visiter seul. À chaque acte, il ne vous prend pas - il révèle. Retire les couches. Teste.   La douleur devient le langage. La retenue devient libération. Vous pleurez - non pas par peur ou par tristesse, mais parce que quelque chose en vous est en train d'être défait, réécrit. Et il est là pour tout ça.   Quand c'est fini - non, pas fini, mais en pause - il ne disparaît pas dans le silence. Il est là. Contre vous. Te tenir.   - « Tu respires », murmure-t-il. « Parce que je suis toujours là. Parce que tu es à moi. Et parce que je t'aime. »   Et dans cette immobilité, dans ses bras, vous découvrez une vérité non pas de soumission, mais d'être vraiment vu.   Tu t'endors. Non diminué. Mais entier.
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Par : le 30/04/25
J’entamais ma deuxième soirée dans cette ville, allant voir une professionnelle je commence mon affaire, mais une envie de domination me saisie, je demande à cette femme si elle connaît une de ses amies qui peut m’aider à assouvir cette envie. (Mon anglais : « I am a Submissive man, do you know a mistress please ? »), elle me regarde interloqué et me dit de patienter. Je devine un escalier quand elle ouvre la porte et je reste bien où je suis, et vois une femme descendre.   Elle demande ce que je veux et lui répète « I am a submissive man, do you know a mistress ? » Cette femme me saisie la nuque :« Come with me ! » son sourire qui signifie (Tu seras mon jouet, mon quatre heure, ou je ne sais-je), j’ai un sourire à ce moment espiègle (Je suis assez joueur).   Elle était habillé d’une lingerie fine d’un espèce de body string ouvert.   Je la suis, je me déshabille à son ordre et nous parlons un peu, elle me demande d’où je viens, je lui répond « D’Auxerre », elle est ravie de visiter la France. Elle me sert dans ses bras d’un câlin de gentillesse cela me met à l’aise, très à l’aise pour le reste.   Dans la salle il y a un lit, une armoire, un lavabo et un bidet. Elle me demande « Soft, or hard ? » avec son sourire de louve. Je réponds en souriant « soft ». Je suis nu et elle me force à me mettre à genoux. Je suis à côté du lit. Sa poigne n’est pas assez forte en temps normal pour me soumettre mais là je voulais être son jouet !   Elle plaque ma tète sur le lit et contorsionne le haut de mon corps avec une main ferme, j’ai la tète plaqué une tension au niveau du cou qui est supportable évidemment cela était calculé je le sens. Elle comme le harcèlement d’interjections et de questions je réponds un simple « thanks you mistress », un « SHUT UP ! » résonne dans la pièce ! Je comprends très vite qu’elle me demande de parler pour m’ordonner de me taire. Il y a donc un jeu de questions réponses qui se joue, mes réponses sont soient brèves « Yes. », soit des remerciements interrompue d’un grand « Shut up ! ».   Je comprends que ce jeu est truqué en sa faveur. Elle m’embrasse la joue et laisse ma tète sur le lit, je n’ose trop lever ma tète mais là je vois qu’elle part pour récupérer ma ceinture. Sa caresse ma fine chevelure et me fait un signe pour savoir si je suis d’accord avec ce jeu, un léger signe de ma tète et un sourire lui fait comprendre que je la laisse maîtresse. Elle me strangule légèrement avec ma ceinture et relâche rapidement l’étreinte. Durant ce relâchement je sens qu’elle me touche au niveau de la tète, pris au dépourvue par le relâchement je ne sais si cela est une caresse ou un baiser. Elle recommence à plaquer ma tète et sa séance de questions réponses Tous en strangulant quelques fois.   Elle m’ordonne à la fin de monter sur le lit et commence une séance où elle fouette mes fesses, cela est fait avec un bâton et non un fouet donc ses coups sont modérés. Toujours pendant une séance de questions réponses. Je bandais comme un taureau depuis les premières minutes mais surtout durant les étranglements.   Elle arrête un peu précipitamment cette séance, pour commencer un massage prostatique. C’est ici qu’elle m’a demandé de bien me tenir. Je sentais que je basculais légèrement vers l’avant durant le massage elle s’arrête et me ramène, j’aurais rêvé qu’elle me ramène vers l’arrière en me prenant par le pénis, mais cela ne se fait pas. Je reste le plus stable possible mais je gémis. Je ne sais combien de temps cela va durer encore. Elle continue son amusement et me retourne d’un coup elle se lève et je protège mes parties par peur.   Elle me rassure rapidement et commence sa pénétration, elle rigole et je souris, là je la vois approcher son buste et je mords son amulette et lance un rire. Elle s’arrête rapidement son expression devient une expression d’espièglerie, d’envie, je vois que je l’ai ravie par ce mouvement instinctif. Elle continue de manière frénétique et jouissif.   Je n’ose durant cette séance me toucher, c’est elle qui domine. Ma docilité suffit à me contraidre. On termine la séance, je pense qu’elle est allé jusqu’au bout de son envie. Elle me sert dans ses bras et fait remuer ma verge bandante entre ses cuisses. Cela l’amuse. Je me nettoies au lavabo et au bidet et je repars, satisfait de cette séance.
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Par : le 24/04/25
Il faut que je vous raconte ma dernière aventure BDSM, sympathique et inattendue, sévère et savoureuse. Week-end, un bar où j’ai mes habitudes, une bière locale et des amis. Bref, une soirée comme on les aime, vous et moi. Je fais partie d’une chorale et une partie de mes accompagnants vespéraux en sont membres aussi. La soirée avance tranquillement et tout semble normal, du moins, en apparence. Ludivine (prénom changé, comme d’habitude) est là. Je l’ai connue quelques semaines auparavant dans une autre soirée. Elle n’est pas membre de la chorale mais elle est déjà venue nous voir se produire sur scène et elle a intégré mon groupe de compagnons de soirées comme ça, naturellement, car elle ne connait pas que moi dans ledit groupe, ça doit sans doute la rassurer. Elle est de ma génération, la cinquantaine engagée, profite de la vie et de ses bons moments qui, me dit-elle, sont rares en ce moment. Elle a besoin de fumer, en fait, elle a besoin de parler et l’extérieur, plus « intime », lui semble plus enclin à la confidence. « Tu m’accompagnes ? », me demande-t-elle en souriant. Une femme, quand elle sourit, émet un appel auquel peu d’hommes peuvent résister. Je ne résiste pas et part sur la terrasse bien que ne fumant pas. Elle me raconte son souci du moment : très sérieux problème. Je ne vous dirai rien ici car cela fait partie de notre discussion et que cela n’apportera rien à l’histoire. J’ai eu son problème. Il y a deux ans. Je m’en suis sorti, en partie d’ailleurs grâce aux amis que je vois à travers la vitre trinquer sans moi (quel culot !). L’une de ses amies me regarde d’ailleurs à ce moment-là et lève son verre en ma direction. Je lui retourne le geste mais comprend, à travers ses yeux, qu’elle est très attentive ce qui se passe entre Ludivine et moi…Les femmes et leur incroyable instinct. Un clin d’œil suffit à lui faire comprendre le message. Ludivine, de son côté, surprend mon geste et semble interrogative. Je la rassure en lui disant que je viens de trinquer par vitrage interposé avec Pascaline (prénom changé également). Elle sourit… encore, mais pas assez à mes yeux. C’est le moment de sortir le jeu « fais la sourire, abruti » que je maîtrise un peu après des années de pratique, de lecture de Pierre Desproges, de San Antonio et des films des Monty Python. Et ça marche. Je le vois, ses yeux sourient également. Je sais, vous allez me dire : « Femme qui rit, à moitié... ». Certes, mais à ce moment précis, je n’ai aucun « projet » envers Ludivine. Elle fait partie de la bande et cette discussion a surtout pour but de la rassurer (j’ai vécu son problème) et de la faire revenir dans l’ambiance que tout le monde recherche ce soir. J’y suis, je pense, parvenu. Je n’ai aucune velléité sexuelle, en encore moins BDSM, envers Ludivine. Du moins, pas encore. Un événement va venir tout changer. Marylène (prénom changé, blablabla) sort brusquement, un verre à la main, en criant : « Fred ! viens, le patron met sa tournée ! ». Comme sortie de pause, on a fait plus calme… Voyant ma non-réaction (normal, il me fallait un sas de décompression de quelques secondes pour passer des « yeux qui sourient » à une « bouche qui hurle »), Marylène lance alors à la cantonade : « Tu viens ou je te vais te mettre une fessée ! ». Rire de la bande car la porte était maintenue ouverte par la femme en question. J’ai un défaut. Je dois vous l’avouer. J’ai horreur de ne pas avoir le dernier mot. Alors, mon instinct a repris le dessus et je lui balance une phrase qui aura de l’importance pour la suite de la soirée : « Je ne te crois pas, tu sais bien que j’aime trop ça ! ». Re-rire collectif. Petite gêne de Marylène (involontaire de ma part). Nous rentrons, car, étant natif du Nord de la France, on n’a pas le droit de refuser la tournée du patron, même en cas d’attaque nucléaire. Le bar est relativement petit : on a regroupé deux tables mais tout le groupe n’y tient pas, alors, on se relaie, chacun son tour. Je m’assois car j’étais debout en terrasse. Ludivine vient s’assoir à côté de moi. Elle a froid, me dit-elle. Nous sommes dans les Vosges et la chaleur des jours derniers laisse rapidement la place à une fraicheur qui durera jusqu’au lendemain. Je lui propose ma veste, elle me prend le bras pour l’enrouler autour de son cou et se coller à moi. Pascaline relève son verre en ma direction. Je viens de comprendre que j’allais peut-être trinquer ailleurs que dans ce bar ce soir… J’ai 52 ans, une femme dans les bras et, je dois bien le reconnaître, une gêne d’ados lors de son premier flirt, boum, rencard, ou date (rayer la mention inutile). Je reste là, immobile, des fourmis dans le bras et je profite d’avoir une personne du sexe opposé contre moi (vous ai-je dit que j’étais hétéro ?) et je ne tente rien, de peur de me voir repousser, de créer un moment de flottement dans la soirée ou, pire encore, de me rendre compte que j’ai de vraies fourmis dans le bras et de créer un panique. « A la santé du Patron ! », dis-je au milieu du brouhaha qui ne m’entendit pas. Ok, alors, plus fort : « A LA SANTE DU PATRON ! » - « Santé, Patron ! », répondit l’écho… J’ai fait sursauter ma compagne de dessous de bras. Elle me dit « je vais dehors, j’ai besoin de prendre l’air ». Bizarre. Elle n’a pas dit « je vais fumer ». Je l’accompagne avec pour mission de réanimer mon bras ou, le cas échéant, d’essayer de trouver un insecticide puissant au milieu de la nuit. « Le bras respire, Professeur », me dit mon cerveau encore un peu réactif. Ludivine est appuyée sur la rambarde, admirant la magnifique vue sur l’immeuble moche d’en face (nous sommes en centre-ville). On a tous les deux compris que ce bâtiment serait le témoin de notre premier baiser et nos bouches mutuelles viendront confirmer cela quelques secondes plus tard. Dans tête, un mot me vient : « santé ! ». On reste un peu dehors, elle contre moi et moi contre elle. Il n’est pas si moche que ça, finalement, cet immeuble… Je m’attends à une discussion du genre « tu viens boire un dernier verre à la maison ? » qui, nous le savons tous, inclus souvent un petit déjeuner quelques heures plus tard. Ça n’a pas raté, on va aller chez elle, ça me va. Je suis un homme célibataire et la dernière fois que j’ai mis de l’ordre dans mon appartement, j’y ai retrouvé un pote alors, pas certain que mon lit défait et mon bureau en désordre soit du plus bel effet. De plus, j’habite un appartement dont l’épaisseur des murs laisse à désirer. Bref, on va chez elle et ça m’arrange. Ma sacoche est là, sur la chaise, je m’y penche pour voir si j’ai pris mes préservatifs. « Bang ! », je sens une petite, mais vive, claque sur mes fesses. Retournement de moi-même avec regard étonné immédiat. Ludivine me regarde, les yeux un peu baissés : « ce n’est pas moi qui aie dit que j’aimais ça ». Tu mériterais que je te la rende, lui rétorquai-je avec ce besoin d’avoir toujours le dernier mot D’accord, mais pas ici, me fit-elle avec un regard complice Tu aimes les jeux de soumission ? osai-je demander » (après tout, nous sommes devenus intimes en quelques secondes) Sa réponse fut un peu longue, en voici donc un résumé : « J’ai souvent ignoré ce côté de ma personnalité. Je suis une femme née sous Pompidou (NDLA : comme moi, né en 1973) et, à l’époque, les « désirs », surtout féminins, étaient mis à l’index dans la société. J’ai donc mis ça de côté et ai vécu ma vie : deux mariages et quelques aventures plus tard, je me retrouve en face d’un mec qui, publiquement, avoue aimer la fessée. J’ai bien compris que c’était de l’humour mais une partie de mon inconscient m’a édicté ma conduite : et vlan ! une claque sur tes fesses » J’ai toujours 52 ans quand elle me dit ça et je réalise que, certes, le BDSM n’est pas un hobby que tu peux déclarer publiquement  mais cela a évolué et, pour ma part, cela fait un peu plus de trente ans que j’en parle librement, sur des forums mais aussi à des personnes de confiance, mais je suis un homme, hétérosexuel en plus (vous ai-je dit que j’étais hétéro ?) et, bien que ma part BDSM ne soit pas apparue au grand jour pendant mon adolescence et ma vie de jeune adulte, j’ai pu me rattraper par la suite et ne pas connaitre la frustration de cette femme, qui a été obligée d’enterrer ses fantasmes au plus profond de son être, par convention sociale, avant qu’un abruti comme moi lui fasse tout remonter d’un coup. Alors, à mon tour, je lui parle : de ma personnalité BDSM, de mes expériences, de tout, j’ai besoin qu’elle comprenne que je sors tout de moi pour qu’elle sorte tout d’elle. Et ça marche. Elle me révèle son fantasme ultime : Devenir un objet sexuel et appartenir à quelqu’un, même pour une simple soirée. Je me dois de revoir mon plan, il va falloir d’abord passer chez moi : tout mon matériel s’y trouve (et ça tombe bien, je n’avais pas mes préservatifs non plus). Passage rapide à l’appartement. Toutes mes affaires sont dans un sac. Pratique. Préservatifs ? Ok. 5 minutes de route nous séparent de l’appartement, mieux isolé, de Ludivine. J’en profite pour lui demander ce qu’elle désire le plus. Elle est claire à ce sujet : Elle veut subir. Question souffrance, elle ignore sa résistance (normal, c’est sa première expérience) – je lui répond safe word et la voilà rassurée. Je lui indique clairement que, conformément à sa demande, je changerai de ton arrivé chez elle et qu’elle devra s’adapter. Je m’attendais à un « oui, je comprends », j’ai eu le droit à un magnifique « merci beaucoup, c’est ce que je cherche » : des dizaines d’années de frustrations en une phrase. Je vais être son exutoire, hors de question de se manquer. Troisième et dernier étage : Appartement sous les toits. Quelques poutres viennent souligner la charpente de cette vieille bâtisse. Préparez-vous, vous allez me servir. Elle se dirige vers le frigo de sa cuisine ouverte afin de nous servir un verre. Je l’arrête : « T’ai-je autorisé à bouger ? ». Elle stoppe, se retourne et constate qu’en effet, mon ton a changé. Non, mais je voulais juste… A partir de maintenant, tu ne veux plus rien, tu ne désires plus rien, tu n’es plus rien. » Elle revient sur ses pas, un peu tremblante. Tant mieux. Non pas que je sois un militant de la peur pure, mais j’aime cette idée d’inconnu. L’appartement est assez grand, une centaine de mètres carrés. Je pose mes affaires sur une table qui m’a l’air trop fragile pour servir à autre chose. Sacoche, veste, sac à dos contenant les mystères de la soirée pour mon invitée. Elle n’a pas bougé. Elle reste dans l’entrée, aussi gênée que si ce n’était pas son appartement et qu’elle attendait que son hôte lui en autorise l’entrée. Elle a donc tout compris. « Approche, lui dis-je d’une voix de « la » de contrebasse » Elle s’exécute, fébrilement. Il y a devant moi une poutre verticale et centrale, maintenant sans doute la structure en place, mais peu pratique en termes d’aménagement du salon dont elle perturbe l’équilibre. Deux poutres latérales, horizontales cette fois, complètent la structure, maintenues par d’autres poutres plus petites. En un mot comme en cent : j’ai beaucoup de points d’attache. Je décide donc de centraliser ma soumise afin de la préparer pour la suite. Je la prends par le bras, moins délicatement qu’une heure plus tôt, et sors une corde de mon sac. Je colle son dos contre la pièce de bois et la prépare pour être mise au pilori, les mains dans le dos, je lui attache les poignées et je m’assois pour constater son état d’esprit. Elle se tortille pour se détacher. Tu peux toujours essayer, me dis-je en moi-même (plus pléonastique, tu meurs). Je vais préparer ton terrain de jeu, fais-moi confiance. Mon sac est bordélique (oui, je suis célibataire, même dans mes fantasmes). Je ne veux EN AUCUN CAS sortir certains objets trop tôt. Alors, je me débats pour récupérer, dans un premier temps, les menottes (toujours utiles), quelques cordes et c’est tout (pour le moment). Ludivine a stoppé ses tentatives de détachement, elle a compris qu’elle n’y arriverait pas et se concentre désormais sur les éléments de mon sac. Elle possède un petit escabeau de trois marches, parfait pour atteindre les points d’accroche dont j’ai besoin à la fois pour la suite de la séance mais aussi, et surtout, pour qu’elle comprenne sa future position. J’utilise 2 cordes : l’une à droite, l’autre à gauche, en hauteur. La distance entre les deux points est parfaite pour que ces mains viennent relier ces deux points plus tard. Elle me regarde, comprends que je n’en suis pas à mes débuts. Les deux poutres, une fois au sol, se laissent à leur tour entourer par deux autres cordes qui se préparent à accueillir deux chevilles que je devine impatientes tant la respiration de ma soumise se fait désormais entendre. Je crois qu’elle comprend assez rapidement que notre premier « atelier » me donnera accès à l’intégralité de son corps, au milieu de la pièce, en « X ». Enfin, il faut d’abord la déshabiller… Ce n’est pas une étape évidente pour une novice. Pour le moment, elle est attachée, certes, mais complétement habillée. Seule sa veste et son écharpe l’ont quittée depuis notre arrivée. Je me rapproche, elle se débat. Je lui demande si elle se souvient du safe word. Elle me le confirme tout en essayant d’éviter mes mains qui affichent clairement leur intention. Notre baiser avait, certes, été intenses mais nous ne nous étions pas tripotés mutuellement (je vous rappelle que nous étions à la terrasse d’un troquet). Je devais donc rattraper mon retard et estimer ce qui se trouve sous ce chemisier, très joli au demeurant. Elle se colle à la poutre, espérant, j’imagine la pousser suffisamment pour s’enfuir. Mauvaise idée, son immeuble se serait effondré aussitôt… Mes doigts passent en mode délicat, je lui touche le visage tendrement. Regard surpris. Mains dans ses cheveux courts et blonds. Elle ferme les yeux, marque une respiration longue et détendue. Je descends, tout aussi calmement, vers ses seins qui, même au travers de son chemisier, marque clairement une excitation sans équivoque. Je sens les armatures de son soutien-gorge. Pas de push-up en vue. Elle a donc une poitrine généreuse. Bonne nouvelle. Je passe en mode malaxage de ces deux merveilles de la nature. Le rythme de sa respiration augmente. J’accélère mon massage tout en en augmentant l‘intensité. Elle bouge dans la mesure de ses moyens car les premières souffrances arrivent. Elle porte un jean. Impossible de masser tout de suite cet endroit car pas assez sensible (enfoiré de Levi Strauss). Je finis donc par la détacher. Comme à chaque fois, son premier réflexe est de se toucher les poignées pour en faire disparaître les signes de contrition. Je les lui prends pour voir si ses mains ont supporté cette étape. Certaines soumises sont plus sensibles que d’autres et il est de mon devoir de vérifier qu’aucune veine n’a été perturbé par les récents événements. Tout va bien de ce côté-là. Je lui demande d’enlever son jean. Elle s’exécute. Je veux être certain que je la possède et que la nudité ne lui pose pas de problème. Elle le pose sur le canapé et attend fébrilement la suite. « Retire tes bijoux », précaution habituelle. Elle possède un collier, quelques bracelets et une ou deux bagues. Pendant ce temps, je lui retire, un à un, les boutons de son chemisier, laissant apparaître une paire de seins sertie dans un magnifique soutien-gorge assorti à sa culotte. Je pense que sa devise est « on ne sait jamais », elle a eu raison. Résister à la tentation de la déshabiller entièrement de suite. Elle est sous mon joug. Elle accepte sa condition, je dois en profiter et voir cela dans son attitude et dans ses yeux. Je lui retire seulement les bretelles de son soutif et lui demande de mettre les mains sur la tête. Je la surprends en train de sourire. Mauvaise idée : je lui pince assez fortement les tétons au travers du tissus. Elle sursaute, baisse les mains pour essayer de retirer les miennes. Re-mauvaise idée. « Mets tes mains sur la tête », lui ordonnai-je aussitôt en augmentant la pression sur ces mamelles. Elle reprend sa position de soumise, je lâche ma contrainte. « Je ne veux voir aucun sourire niais sur ta face pendant la séance. Sinon, tu en subiras les conséquences. » Cette mise au point étant faite et ses épaules dénudées, je passe donc à la phase d’attache de ma soumise. Elle se laisse faire, comprenant que je ne plaisante pas sur la soumission. Elle a vue sur la moitié de son salon. Elle ne cherche même plus à se détacher, j’ai atteint la phase d’acceptation. Je lui retire délicatement sa culotte, offrant ainsi à ma vue une bonne paire de fesses et, de l’autre côté, les connaisseurs (et connaisseuses) le savent comme moi : le Paradis. Elle resserre ses jambes, réflexe compréhensible que je contre facilement avec mes mains, lui écartant les jambes suffisamment pour pouvoir accéder au nirvana susnommé. Je ne me gène pas pour aller y faire un petit tour. Ma langue et mes doigts constatent, ici aussi, une belle excitation. En quelques minutes, elle se met à monter et descendre, imitant ainsi les gestes qu’elle aurait fait lors de la pénétration qu’elle espère dans la soirée (je ne vous spoile pas, je ne vous pas vous perdre). Je quitte ce lieu divin pour voir les effets de mon action sur son visage que je devine essoufflé et déjà parti ailleurs. Je me relève pour l’embrasser, elle profite de ce moment de tendresse qui ne va pas durer, elle le sait. Je décide donc de fermer la boutique en lui attachant les jambes ensemble, au niveau des chevilles et des genoux. Je veux du solide. La position en « X » viendra plus tard. Je m’assois sur le fauteuil, face à elle, afin de sortir quelques choses de mon sac. Elle est très attentive. Deux martinets, une cravache et une petite planche à fesser. Le plus petit des deux martinets ouvre le bal avec, pendant 5 minutes, un warm-up pour habituer la peau de ma soumise, débutante, je le rappelle. Lors de notre discussion, je lui avais indiqué qu’au début, elle ne ressentirait que de la souffrance mais que, petit à petit, le plaisir viendrait assez vite, comme un joggeur pendant les 20 premières minutes de son entrainement. Je me concentre sur ses fesses, partie charnue s’il en est. La couleur rosée apparait assez vite et ses soubresauts sont de moins en moins violents. Elle s’approche du moment « plaisir » que toute soumise (et tout soumis) aime atteindre. C’est au deuxième martinet, plus long, que je vois Ludivine parvenir à cet objectif. Alors que, depuis le début de l’impact, ses fesses tentaient, en vain, de s’éloigner de mes lanières, j’observe, avec satisfaction, qu’elle se cambre de plus en plus afin, cette fois, de ressentir un maximum d’effet, donc de plaisir. Le sourire que j’imagine naître sur son visage n’est pas du même acabit que celui de tout à l’heure, je lui accorde donc ce moment, que je sais magique (l’avantage d’être switch). Les autres instruments parviennent à lui faire ressentir, des cuisses au haut du dos, de nouvelles zones qu’elle apprivoise avec le temps, à peine perturbé par des moments tendres de caresses et de griffures légères et, bien sûr, la fessée qu’elle a bien méritée, non, mais… Son cul est franchement rouge et cela mérite bien une pause. Je me pose devant elle pour croiser son regard qui a l’air de profiter de la séance et de ces nouvelles sensations. Je lui retire son soutien-gorge, délicatement. Elle est nue, elle est belle, elle est soumise. J’avais raison, une belle paire de sein qui n’attendent que moi pour jouer, à moi de choisir à quoi… J’ai quelques pinces à sein dans mon attirail, je passe en mode archéologue dans mon sac afin de les regrouper. Dans mon souvenir, j’en avais une vingtaine, tous ne répondent pas présents de suite mais l’important est de créer la révélation. Elle les voit et part aussitôt dans une tentative de détachement. « Vas-y, débats-toi, ça te fera plus mal », lui indiquai-je en guise d’avertissement qu’elle comprit immédiatement. Elle s’arrêta aussitôt. Je commence par le sein gauche, je caresse la zone, cherchant un morceau de peau accueillant pour la première pince. En haut, ça me semble bien pour que ses yeux assistent à ça. Elle me regarde m’approcher de la zone d’atterrissage, implorant une remise de peine au travers de ses yeux. Comprenant que je ne ferai plus demi-tour, elle contemple la scène, entièrement à ma merci. Quel sursaut ! A peine déposée, elle tente un mouvement violent de recul qui me fit sursauter et lâcher mes éléments de sertissage. Je vois bien que cela lui fait mal mais je lui ai clairement indiqué qu’elle avait un mot de sécurité, qu’elle ne prononce pas. Je reste donc dans mon rôle. « Je n’ai pas rêvé, tu viens de me faire tomber mon matériel ? » -elle ne s’en était pas rendue compte- et me lance un regard un peu noir. Ok, c’est l’heure de la punition. Je prends le temps de lui expliquer : « ta réaction et ton regard ne sont en aucun cas acceptables, tu vas donc subir une punition ». Je commence par une fessée plus intense que tout à l’heure afin de lui indiquer qui est le patron. Elle crie, se débat, mais rien n’y fait, j’exécute la sentence et, n’étant pas satisfait au bout de cinq minutes de douleur, je sors de mon sac un vrai objet de punition, une baguette, pas trop épaisse (c’est une débutante) mais assez longe pour marquer mon passage à chaque coup. « Tu vas recevoir 10 coups de cet objet, comme à chaque fois que tu ne respecteras les règles et, à chaque coup, je veux que tu comptes pour savoir où j’en suis. Si tu ne dis rien, je recommencerai à zéro » Le premier coup lui fit comprendre le sens du mot « punition ». Un long cri suivi d’un « un » salvateur. Elle commence à pleurer… sept, huit, neuf et dix, le dixième étant plus intense, par principe. Je viens aux nouvelles, elle pleure, je sors un mouchoir en papier pour essuyer son chagrin. Je lui indique que la séance va reprendre mais qu’elle peut arrêter d’un simple mot. Elle ne dit rien, je continue. Je ramasse les pinces. Non, ma belle, tu n’y échapperas pas. Chaque pince lui déclenche un « aïe » terrible mais elle ne fait aucun mouvement brusque, ma baguette est toujours visible. Les deux dernières, sur les tétons, la font hurler, terriblement. Je la laisse avec ces décorations. Je la contemple. Elle est belle dans sa souffrance. Elle souffre dans sa beauté. Elle part dans le monde qu’elle cherchait : celui où l’on subit. « Je suis sûr que tu as un sex-toy », lui dis-je après 5 minutes de contemplation. Gênée, elle me dit que oui, en effet, elle possède un vibromasseur et un petit plug anal. Et, comme d’habitude, je vous laisse là, espérant, dans vos commentaires, poindre l’envie de connaître la suite. A vos claviers.
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Par : le 21/04/25
Je tiens une page sur un réseau social où je partage des photos explicites des actes sexuels avec ma compagne, des actes intimes, crues, sans filtre. Dominateur dans l’âme, je n’imaginais pas qu’un échange virtuel pourrait me bouleverser si profondément. Pourtant, Darkness, une présence magnétique rencontrée dans cet espace numérique, devient une obsession qui redéfinit mon être. Voici le récit incandescent de ma première expérience virtuelle, où je suis à la fois un maître comblé et un homme possédé par une soumise qui envahit mon esprit. Sur cette plateforme, mes publications dévoilent les moments intenses partagés avec ma compagne, des instantanés personnels, jamais empruntés ailleurs, toujours ancrés dans notre réalité. Darkness, une énigme envoûtante, m’envoie un jour un message qui fait basculer mon monde : « Vos photos me consument… Je veux vous appartenir. » Ces mots, audacieux et directs, transpercent mon armure. Nos échanges s’embrasent, glissant vers une danse torride de sexe et de domination. À travers mes images, elle discerne ma nature dominatrice et, de sa propre initiative, s’offre comme ma soumise, prête à se plier à mes désirs les plus sombres. Nos conversations deviennent des rituels électrisants, chaque message chargé d’une intensité brute. Sans corps à toucher, je sculpte son esprit avec des mots, et elle répond avec une ferveur qui me désarme. « Je veux être votre soumise parfaite, brisez-moi », déclare-t-elle une nuit, ses mots trempés de désir. Une autre fois, elle avoue : « Vos photos me font mouiller, je suis votre jouet à détruire. » Plus tard, elle ajoute : « Possédez-moi, je me donne à vous, je vous supplie. » Ces déclarations crues, entre autres, puissantes, attisent un incendie en moi. Nos échanges prennent une tournure encore plus intime. Je lui donne des ordres précis, des scénarios où elle doit exécuter mes désirs et m’envoyer des photos prouvant son obéissance. Ces images, témoignages de son abandon, me procurent un plaisir indescriptible, un frisson de maîtrise qui me transporte. Mais elles me déchirent aussi, car nous savons tous deux qu’une rencontre physique n’aura jamais lieu, rendant chaque moment à la fois exquis et douloureux. En tant que dominateur, je m’épanouis dans cette dynamique. Sa capacité à s’abandonner, à repousser ses limites sous mes directives, me remplit d’une satisfaction profonde. Elle est une flamme que j’attise, une muse qui sublime mes désirs. Pourtant, l’impact de ce lien virtuel me prend de court. Je ne pensais pas qu’une connexion numérique pouvait nous frapper si violemment. Chaque échange creuse une empreinte dans mon âme, et je me surprends à guetter ses messages avec une avidité que je ne contrôle pas. Mais sous la façade de mon contrôle, une vérité s’impose. Darkness, par sa présence, tisse une toile autour de moi. Je guide nos échanges, mais ses mots « Je suis vôtre, détruisez-moi, je veux être votre tout » s’infiltrent dans mes silences. Elle envahit mes pensées, son essence comme une drogue dont je ne peux me défaire. Cette aventure virtuelle, que je croyais maîtriser, m’engloutit. Je commande ses désirs, mais elle, sans le savoir, me possède. Elle est dans chaque recoin de mon esprit, et je n’avais pas anticipé une telle emprise. Cette rencontre avec Darkness me brise. Ce n’était qu’un clic, une étincelle née de mes photos intimes sur une plateforme de désirs crus, mais elle renverse tout. Elle est une soumise qui magnifie ma domination, une partenaire dont l’audace et l’abandon suscitent une admiration sans bornes. Mais son pouvoir sur moi est écrasant. Je suis possédé, désemparé, consumé par une obsession qui me laisse sans défense. Mes nuits sont hantées par ses mots, ses photos, ses preuves d’obéissance, et mes jours sont dévorés par l’absence d’un futur où nous pourrions nous toucher. Chaque ordre que je lui donne, chaque image qu’elle m’envoie, renforce mon emprise sur elle, mais creuse aussi le vide en moi, car nous ne nous verrons jamais. Je suis le maître, mais je suis son captif, enchaîné par une soumise que je n’ai touchée que par des mots. Dans cette danse de pouvoir et de reddition, Darkness m’a anéanti. Elle est mon œuvre, mais je suis son esclave, errant dans l’ombre de son emprise, incapable de m’en libérer. Wolf. Photo généré par IA.
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Par : le 21/04/25
De toutes les artères qui étranglent l'enclos, la rue de Monceau jouit d'un statut particulier. Son nom de baptême est un symbole. Elle a le rôle-titre. Nul n'y habite par hasard. Proust ne s'y était pas trompé. Quand elle relevait par instants les yeux de son travail, elle apercevait, venue des jardins du Parc Monceau, la lumière assourdie, élégiaque, des fins de journée, et ces quelques instants de beauté volés au temps social suffisait alors à son contentement. Ce jour-là, Charlotte portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts. La quarantaine arrivant, elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard froncé dénaturaient son épanouissement. Dirigeant une agence de communication et de publicité, en femme d'affaires avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Juliette lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé. Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové de l'avenue Gabriel qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Charles, une secrétaire, Marion et une jeune et ravissante stagiaire Aurore. Tous trois travaillaient silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Charlotte, malgré la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Juliette ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme. Personnellement, elle préférait entretenir avec une femme une relation basée sur une relation de soumission car au fond d'elle-même, elle se savait masochiste. Il était essentiel pour elle de pouvoir se donner sans réserve, par fierté et sans doute par orgueil.    Il lui arrivait très souvent de douter et de s'interroger. Serait-elle à la hauteur de cette femme fantasque qui ne donnait plus de nouvelles. Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Juliette. Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit. "- Juliette, enfin... Je désespérais que tu m'appelles. - Eh bien, tu vois, tout arrive. - Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ? - Ai-je des comptes à te rendre ? - Heu... Non. - Te souviens-tu de notre dernière conversation ? - Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête. - Tu es toujours dans les mêmes dispositions ? " Charlotte avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement:"- Oui. - Alors redis-moi ce que tu m'a dis". Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission. "- Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule. - Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue du Bouquet-de-Longchamp , troisième étage, la porte sera ouverte. - Tout de suite ? - Tu es complètement folle ou quoi ?". La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier de l'ancien village de Chaillot, l'immeuble était immémorial mais de caractère, elle monta les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Elle avait si peur qu'elle se mit à trembler. Son cœur battait si fort et sa respiration se fit plus haletante. Mais elle avait décidé d'aller jusqu'au bout de ses fantasmes. Une femme soumise s'entend à mille choses qui nous échappent.    Elle attendit un long moment, un quart d'heure ou plus, dans un état d'angoisse et d'excitation extrême. Elle se doutait de l'issue, mais au contraire de la contrarier, elle semblait résignée et sereine. Elle n'ignorait pas que ces séances faisaient partie de son éducation. Juliette était assise sur un canapé, les jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe courte noire en cuir; sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit. "- Assieds toi". Sans un mot, Charlotte s'exécuta. "- Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ? - Oui, je te le promets. - C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ? - Oui. - Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout ça ?". Charlotte tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains. "- Je ne changerai pas d'avis. - Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ? - Euh... Oui". Juliette resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue. "- Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire". Charlotte s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps, Juliette poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main. "- C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en". Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Juliette ne se manifesta. La tension ne cessait de monter. Charlotte s'impatientait mais elle avait conscience que son bonheur avait été de trouver une Maîtresse à sa mesure, qui attendait tout ce qu'elle pouvait précisément lui offrir. Son masochisme grandissant, elle s'agaçait chaque jour davantage de ne pas être maltraitée et surtout fouettée, afin de se libérer et de jouir de la douleur imposée en se résignant à son état et en ne gâchant pas en bagatelle un temps qui pourrait être donné aux plaisirs de la souffrance.    Son tropisme mélancolique expliquait le dialogue avec l'invisible auquel elle semblait parfois se vouer durant de longs moments de solitude, enfermée dans son bureau. La pression intense que Juliette exerçait sur elle la conduisait parfois à remettre sa personnalité en question et à s'interroger sur elle-même. Charlotte était occupée, en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel. "- Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite. - Mais, c'est que je suis très occupée. - Tu discutes ? - Pardon, 51 avenue Victor Hugo. "- OK j'arrive". Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Charlotte se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Juliette était là, un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine. Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur. Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles pénétrèrent dans le bureau général où travaillaient Aurore et Charles, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains. "-Tu me présentes à ton personnel ?". C'est ce qu'elle fit. Juliette, enfin partie, Charlotte fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Une heure plus tard, elle reçu un texto. "Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros." Elle arriva devant la porte de Juliette à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner. Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients car elle portait des lunettes de soleil. Elle dissimulait mal sa gêne de fréquenter un tel endroit.   Même si parfois, c'est si facile de demeurer isolé au sein d'une foule affairée. Alors, il suffit de se faire intérieurement un rempart de sa solitude pour que cette position s'affiche naturellement et repousse tout envahisseur. Allait-elle se trouver seule ? Seule à elle-même ? Non, elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas le droit de lui faire cela. Elle ne méritait pas de rester seule. Ses jambes commençaient à trembler. Autour d'elle, tout s'écroulait. À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Juliette était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit: "- C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope, et que tu deviennes ma pute, mon esclave sexuel". Charlotte demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait. "- Déshabilles-toi totalement". Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives. Juliette se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Charlotte baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Juliette brusquement la gifla violemment, Charlotte recula protégeant son visage rougi de ses mains. "- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. "- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans le cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible". Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. "- Oui, oui ne t'énerve pas". Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. -"OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras tu t'y habitueras. Les passants dans la rue ne le remarqueront même pas".   Au vrai, ce que l'on prenait pour une froide mise à distance, n'était qu'une réserve due à la circonstance. Car elle savait qu'un jour, elle serait infibulée pour porter des anneaux et que la culotte la plus légère deviendrait rapidement insupportable, irriterait sa chair et lui ferait endurer les pires tourments. "- Bon, tu vas commencer par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera au tour de mon anus". Charlotte s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant: "- Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ? - Aurore. - Ah oui, c'est ça, Aurore, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi, sinon tu prendras la raclée de ta vie". Charlotte avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Aurore ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre dans son bureau. "- Aurore, j'ai décidé de vous donner une prime. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame. Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel. - Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ? - Oui, Madame. - Je vous en prie, Aurore, appelez moi, Charlotte, j'aimerais que nous devenions amies". Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue. "- Aurore, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ? - Je ne suis pas mariée, Madame. - Appelez moi Charlotte, je vous en prie". Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture. Quand Aurore arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche, Charlotte sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle ne comprenait pas où sa patronne voulait en venir.   Le temps passait et allait vers son accomplissement. Il lui semblait impossible de renoncer. Elle se mit alors à réfléchir. Peut-être avait-elle tort de refuser un ordre aussi facile, une simple invitation à dîner. Elle se sentit rassurée. Charlotte avait choisi un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin. La soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Aurore, qui sous ses aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit. Elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus qu'étrange, d'autant que Charlotte n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement. Sa réflexion fut rapide, Aurore ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute beaucoup d'autres avantages. -" Je ne suis pas mariée, Charlotte". Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Aurore aventura sa main sur la cuisse de sa patronne. Troublée, Charlotte ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya. "-Tu viens prendre un verre ? - Euh... Oui, avec plaisir". Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Charlotte: que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ? Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ? "- Tu prends un whisky ? - Oui merci. - Cinq minutes je reviens". Lorsque Aurore revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Charlotte et sans lui demander la permission, l'embrassa sur la bouche, Charlotte se laissa faire passivement, puis Aurore se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne et très ferme. Elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Charlotte était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme." - Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien. - Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire". Aurait-ce été pour elle une preuve d'amour sublime ?   Peut-être son orgueil était-il, en vérité, plus fort que son attirance physique ? Elle nourrissait d'amers regrets et de sombres repentirs. Charlotte fut dévorée de remords jusqu'au soir. Une idée traversa la tête d'Aurore, Charlotte ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien. "- Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite. Le désarroi de Charlotte était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle; elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Juliette. Elle alla donc sans rien dire dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille. "- Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis". Sans dire un mot elle s'exécuta. Aurore s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé; cette aventure commençait à lui plaire. "- Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope". Contre son gré, Charlotte, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se termina par un petit cri aigu. Aurore eut un petit rire moqueur. "- Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie salope". Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Aurore, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Aurore entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau. "- Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier, il est fermé trop haut". Sans répondre, Charlotte s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras. "- Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof". Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches. "- Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille. Demain je veux que tu viennes encore plus sexy. Tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau, tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus". Charlotte décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Aurore et à Juliette. De retour chez sa Maîtresse, celle-ci décida d'essayer un certain nombre d'objets. Elle se servit d'elle et usa de son corps dans toutes les positions. Enfin, afin de rompre la mainmise usurpée d'Aurore, elle sangla fermement ses poignets à l'aide d'une fine cordelette qui lui entaillait la peau, la suspendit face à un large miroir mural, refletant sa nudité et la flagella à toute volée. Quand la nuit tomba, Juliette décida de l'attacher sur le dos, nue, à même le sol, les bras étirés et les cuisses écartées. Prise de sommeil, Charlotte s'endormit alors dans le froid.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.  
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Par : le 19/04/25
C'était elle, une amante très en beauté, au maquillage discret, moulée dans un adorable jean. La jeune femme fut médusée comme à la vue d'un spectre. Elle l'attendait, sagement assise derrière le volant. Leurs bouches se rejoignirent à l'intersection des deux sièges selon un rituel tacitement établi depuis qu'elles se retrouvaient dans la clandestinité. Mais, en deux ans, elles avaient appris à le bousculer à tour de rôle, afin que jamais l'habitude n'entamât la passion. Elles échangèrent un long baiser, si imaginatif qu'il pouvait à lui seul dresser l'inventaire exact de tout ce qui peut advenir de poétique et de prosaïque entre deux êtres soumis à leur seul instinct, du doux effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivaient dans cette étreinte. Elle avait la mémoire de celles qui l'avaient précédée. Quand leurs bouches se reprirent enfin, elles n'étaient qu'un seul et même souffle. Anticipant sur son premier mot, Sarah posa son doigt à la verticale sur ses lèvres et, dans un sourire de connivence, entraîna Patricia hors de la voiture. Après qu'elles eurent tout doucement refermé les portes et fait les premiers pas sur la pointe des pieds, comme si l'extrême discrétion leur était devenue une seconde nature, elle la prit par la main et l'engagea à sa suite dans une des rares stalles encore vides. À l'ardeur qu'elle y mettait, Patricia comprit que ce jour-là, encore une fois de plus, elle dirigerait les opérations, du moins dans un premier temps. Alors une sensation inédite l'envahit, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, elle n'était déjà plus qu'un corps sans âme, qu'une soumission charnelle en répit. L'endroit était humide et gris. Il en aurait fallut de peu pour qu'il paraisse sordide. Ça l'était juste assez pour ajouter à leur excitation.   Certains parkings peuvent être aussi borgnes que des hôtels. Un rai de lumière, provenant d'un des plafonniers de l'allée centrale, formait une diagonale au mur, à l'entrée du box. Il n'était pas question de descendre le lourd rideau de fer, elles se seraient retrouvées enfermées. Patricia s'appuya le dos contre le mur, exactement au point où le halo venait mourir, de manière à réagir à temps au cas où quelqu'un viendrait. Avant même que Sarah pût l'enlacer, elle lui glissa entre les bras tout en tournant le dos, avec cette grâce aérienne qui n'appartient qu'aux danseuses, puis posa ses mains contre la paroi, un peu au-dessus de sa tête, et cambra ses reins tandis qu'elle s'agenouillait. Depuis tant de mois qu'elles s'exploraient, pas un grain de leur peau n'avait échappé à la caresse du bout de la langue. Du nord au sud et d'est en ouest, elles en avaient investi plis et replis, ourlets et cavités. Le moindre sillon portait l'empreinte d'un souvenir. La chair déclinait leur véritable identité. Elles se reconnaissaient à leur odeur, se retrouvaient en se flairant. Tout avait valeur d'indice, sueur, salive, sang. Parfois un méli-mélo de sécrétions, parfois le sexe et les larmes. Des fusées dans la nuit pour ceux qui savent les voir, messages invisibles à ceux qui ne sauront jamais les lire. Si les humeurs du corps n'avaient plus de secret, la subtile mécanique des fluides conservait son mystère. Mais cette imprégnation mutuelle allait bien au-delà depuis qu'elles s'étaient conté leurs rêves. Tant que l'on ne connaît pas intimement les fantasmes de l'autre, on ne sait rien ou presque de lui. C'est comme si on ne l'avait jamais vraiment aimé. Patricia savait exactement ce que Sarah désirait. Se laisser prendre avant de s'entreprendre. Un geste juste, qui serait juste un geste, pouvait apparaître comme une grâce, même dans de telles circonstances, car leur silence chargeait de paroles le moindre de leurs mouvements. Elles n'avaient rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant.   Elle me regardait si gentiment que j'étais convaincue de récolter bientôt les fruits de ma patience. Sa poitine ferme était délicieusement posée sur mon buste, ses cheveux effleuraient mes joues, elle frottait ses lèvres contre les miennes avec un sourire d'une tendre sensualité. Tout n'était que grâce, délice, surprise venant de cette fille admirable: même la sueur qui perlait sur sa nuque était parfumée. Elles pouvaient juste surenchérir par la crudité de leur langage, un lexique de l'intimité dont les prolongements tactiles étaient infinis, le plus indéchiffrable de tous les codes en vigueur dans la clandestinité. Tandis que Patricia ondulait encore tout en s'arc-boutant un peu plus, Sarah lui déboutonna son jean, le baissa d'un geste sec, fit glisser son string, se saisit de chacune de ses fesses comme s'il se fût agi de deux fruits murs, les écarta avec fermeté dans le fol espoir de les scinder, songeant qu'il n'était rien au monde de mieux partagé que ce cul qui pour relever du haut et non du bas du corps, était marqué du sceau de la grâce absolue. Puis elle rapprocha ses doigts du sexe, écarta les béances de la vulve et plongea ses doigts dans l'intimité moite, si brutalement que sa tête faillit heurter le mur contre lequel elle s'appuyait. Ses mains ne quittaient plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouva aboli. Toute à son ivresse, elle ne songeait même plus à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur bataille, Sarah tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle la mordit au sang. De la pointe de la langue, elle effleura délicatement son territoire à la frontière des deux mondes, avant de s'attarder vigoureusement sur son rosebud. Un instant, elle crut qu'elle enfoncerait ses ongles dans la pierre du mur. Elle se retourna enfin et la caressa à son tour sans cesser de la fixer des yeux.   Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Car si Sarah l'aimait peut-être, l'aimait sans doute, Patricia sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement, plus minutieusement exigeante. Ainsi gardée auprès d'elle les nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, elle se prêtait à ce qu'elle lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la reconnaissance, plus encore lorsque la demande prenait la forme d'un ordre. Chaque abandon lui était le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquittait comme d'un dû; il était étrange que Patricia en fût comblée. Cependant, elle l'était. La voiture était vraiment le territoire de leur clandestinité, le lieu de toutes les transgressions. Un lieu privé en public, ouvert et clos à la fois, où elles avaient l'habitude de s'exhiber en cachette. Chacune y reprit naturellement sa place. Elle se tourna pour bavarder comme elles l'aimaient le faire, s'abandonnant aux délices de la futilité et de la médisance avec d'autant de cruauté que l'exercice était gratuit et sans danger. Elles ne pouvaient que se sentir en confiance. Scellées plutôt que liées. Patricia était le reste de Sarah, et elle le reste d'elle. Inutile d'être dénudé pour être à nu. Tout dire à qui peut tout entendre. On ne renonce pas sans raison profonde à une telle liberté. Au delà d'une frénésie sexuelle sans entrave, d'un bonheur sensuel sans égal, d'une connivence intellectuelle sans pareille, et même au-delà de ce léger sourire qui emmène plus loin que le désir partagé, cette liberté était le sel de leur vie. Elle la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle se blottissait contre sa poitrine. À l'extérieur, l'autre vie pouvait attendre.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/04/25
Bonjour ! Nous avons des horaires de travail très  élastiques car indépendants , quasiment , tous les trois....j'étais , hier , à 17h à la maison , Line 18h , ma Dame devant rentrer vers 20h. " Tennis? "...   Line... " Ok " Les Dames sont des " férues " , moi , moins..... Nous rentrons vers 19h30 : ma Dame est là , préparant le repas , et un peu " chafouin ".... " Vous auriez pu m'appeler !....je serai rentrée ! ".... vexée... ' Allez prendre vos douches , vite fait , et rejoignez moi au salon !... à poil ! " Nous ne " jouons " que très rarement en semaine , elle est donc " remontée " , surtout contre sa partenaire de tennis , d'ailleurs... Au 1er étage , ma Dame nous attend : elle n'a enlevé que son jean et sa culotte , et sorti la malle à jouets. Line est nue , toison pubienne bien fournie et bien brune, et moi nu aussi , mais en cage de chasteté depuis Samedi. " Donne tes mains ! " Elle me menotte par devant , puis me tire vers un crochet de la poutre . Coincé , j'ai droit à un bâillon boule sanglé. " Pour toi , ma Chérie , ce sera " bondage " .........bien serré , crois moi ! " Notre table de salon est une ancienne table de ferme , dont les pieds ont été réduits : avec une épaisse serviette étendue dessus , on peut s'amuser ! Devant moi , Line est attachée mains dans le dos , une corde passée aux épaules avec un point central entre les seins , eux aussi ligotés , puis ses avants bras sont pris dans l'ensemble....puis tension au maximum.... " Hé !.... doucement ! " Pour réponse , ma Dame lui passe un bâillon : elle râle, sans effet . Une nouvelle corde lui est passée à la taille , point central au nombril , puis passée dans la  vulve et rattrapée sur la corde de ses coudes . Toujours debout face à moi , elle a alors les genoux joints , et les chevilles serrées : après avoir été assise sur le bord de table , elle est retournée , sur le ventre , et ma Dame lui plié les jambes pour lui joindre les chevilles à la jointure de ses mains.... " Voilà ! ... maintenant , à moi ! " Ma Dame , devant nos yeux, se love dans un canapé face à nous deux , coincés , prend son Womaniser et se masturbe. Spectacle.... émoustillant....nous bavons dans nos bâillons...Line se tortille.... Ce sex-toy est très " efficace"....elle jouit rapidement.... " Je reviens !....Ne bougez pas ! ".... 😂 ( Comme si on pouvait).... Elle revient 5 minutes plus tard , en pyjama , et nous libère....moi d'abord.... " A table !....vous restez nus et faites le service...le debarassage , aussi....et tout , en fait ! " Je crois qu'elle avait besoin de détente.....    
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Par : le 13/04/25
J'étais le soumis de Maitresse Marie, nos séances étaient riches en pratiques diverses et variées. Les introductions de godes et de gode-ceinture étaient devenues monnaie courante sans être quotidiennes. Un jour, Maitresse Marie m'avoue être elle même la soumise de son "homme" et que ce dernier aimerait se joindre à une de nos séances. J'ai accepté sans réfléchir et surtout pour lui plaire.  Didier, son homme, était présent à la séance suivante. Maitresse Marie me demanda de sucer son sexe. Je me suis plié à sa demande, c'était la première fois que je me retrouvais avec un véritable sexe en bouche. La texture, la chaleur et le goût étaient très agréables. Par la suite, au court de la séance, Maitresse Marie a offert mon anus à Didier. Sentir ce sexe pousser sur ma rondelle, l'ouvrir et s'introduire en moi a été la sensation la plus étrange et agréable à la fois. Pour la première fois, j'ai réellement jouis du cul, mon sexe a laissé s'écouler mon plaisir sans contrôle.  Ces séances se sont renouvelées plusieurs fois et chacun y trouvait son plaisir. Didier était devenu Maitre Didier.  Malheureusement, un accident m'arrache Maitrese Marie.  Quelques mois plus tard, je fus recontacté par Maitre Didier, il me proposait d'entrer à son service. J'ai accepté alors même que je n'était absolument pas gay et que les pratiques sexuelles entre hommes n'étaient pratiquées qu'à la demande de Maitresse Marie.  Nous avons entamé une relation BDSM avec des jeux de liens, de masturbation. Les pénétrations étaient courantes et fort agréables. Je prenais plus de plaisir avec un sexe qu'avec un gode-ceinture.  Maitre Didier m'a proposé une séance avec plusieurs homme sans me dire quand ni comment. J'ai accepté sans broncher et avec un plaisir réel.  Plusieurs séances sont passées sans que rien d'extraordinaire ne se passe....mais un jour, Maitre Didier m'a fait mettre une cagoule sans yeux, m'a attaché à plat sur une table, les chevilles liées aux pieds de la table. J'ai senti le sexe de Maitre Didier se glisser dans ma bouche, je reconnaissais son goût. Il murmura "aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la mort de Marie,  3 ans qu'elle est partie, tu auras 3 bougies. Au même moment, je sentais des mains sur mes fesses, je savais qu'il y avait quelqu'un d'autre avec nous. Quelques secondes plus tard, mon anus s'ecartait sous la poussée d'un sexe dur,il se glissait lentement au plus profond de moi, jusqu'à la garde, ses couilles touchaient les miennes. J'ai été baisé lentement et toujours très profondément jusqu'à sentir un jet chaud sur mon dos.  Je suis resté seul, attaché pendant un long moment. Vint ensuite un autre "invité", lequel ne prit pas de gant et se glissa en moi sans crier gare, je fut baisé très vigoureusement. Les coups étaient rapide, intenses et longs. Mon "visiteur" etait très endurant et ses assauts me semblaient interminables jusqu'à ce qu'en fin il jouit sur mon dos également.  La troisième bougie ne fut pas longue à venir. Je sentais des doigts badigeonner mon anus de lubrifiant. Mon anus a ensuite été la cible d'une nouvelle visite, un gland est venu se poser à l'entrée. La poussée était lente et je sentais mon anus se tendre très fort alors que le gland n'était pas entré complètement. Je sentais enfin le sexe glisser en moi, j'étais tendu à fond, c'était très sensible voir douloureux.  Le sexe a coulisse pour me baiser en prenant soin de ne pas me faire mal. J'imaginais que mon visiteur devait être un noir, je sentais que le sexe était gros, bien plus gros que les précédents.  Maitre Didier n'a jamais parlé des "bougies". Il y a un an, Maitre Didier m'a annoncé une mutation professionnelle pour le sud. Ne pouvant le suivre, il m'a rendu ma liberté. À ce jour, je suis un soumis sans collier. Je recherche un nouveau collier à porter et, bien que j'aime me soumettre à une femme ou un(e) trans, j'ai une préférence pour un homme qui saura m'apporter autant voir plus que mon dernier Maitre. 
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Par : le 09/04/25
je sais, je parle trop, j'écris trop. je sais, tout le monde s'en fout. mais il suffit qu'une fois, de façon anormale, une personne, un homme, soit accroché par ces réflexions pour qu'elles puissent se répandre comme une nouvelle espèce vivante qui recouvrirait la surface de la terre pour notre plus grand bonheur à tous. je suis fier d'y voir enfin clair, j'ai juste envie de partager, peu importe ce que ça provoquera (ou pas).   En venant au travail, beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, la conduite automobile est une forme de méditation assez puissante chez moi. Je sais que je prends de plus en plus conscience de l’existence de boucles négatives, ou schémas toxiques répétitifs. On a fondamentalement pas envie d’être heureux sur certains points, on se débrouille pour que nos comportements provoquent de la souffrance, et atteignent leur but. Ça semble étrange à première vue, mais ça me parle, beaucoup. Ça fait écho à cette sensation que j’ai plus ou moins toujours eu de me nourrir de douleur et de colère pour créer de l’art, comme un poète maudit. Et je ne sais pas pour quelle raison mais collée à cette idée, il y avait comme une porte de sexualité interdite, comme si l’exposition artistique relevait d’une certaine forme d’exhibition acceptable qui avait pour mission de rendre l’autre exposition intime, sexuelle, inutile.   Donc je pense que ce besoin de souffrance est directement associé à un besoin de frustration sexuelle, et tout semble très bien expliquer ces schémas répétitifs toxiques. Du coup, personne ne m’aime, je souffre, j’ai de la matière pour créer, et puis de la colère qui me fait vibrer, pour me sentir exister. Et plus j’accepte l’idée que personne ne m’aime, globalement, physiquement comme affectivement, plus je m’isole du monde, et plus j’ouvre la voie au rejet des autres, à la perte de confiance et au malheur. J’ai compris aussi qu’adossé à ce but inconscient d’insatisfaction sexuelle, il y a un doute sur l’homosexualité, comme une petite botte secrète qui me permet de me dire « quelque chose ne va pas, si seulement j’étais gay, ce serait plus simple », et donc de rester bloqué. Je vis dans l’espoir permanent de déclics, de changement radicaux et immédiats, mais je sais que tout ça est faux. Ça ne marche pas comme ça. Et je sais au fond de moi, depuis toujours, que je suis attiré par les femmes, c’est un fait. Ce qui est troublant, et j’ai seulement compris aujourd’hui d’où peut provenir la confusion, c’est le fait que quand je vois une grosse bite en action, je ressens moi-même de l’excitation sexuelle. Si on va vite, on se dit « je suis donc gay », mais si on y regarde de plus près, si on se pose quelques questions, alors les choses s’éclaircissent… est-ce que j’ai envie de toucher cette bite ? Non, pas du tout. Ça me plairait de goûter cette bite ? Non, ça me vient même pas à l’esprit. J’ai envie de prendre cette queue dans mon cul ? Non, mon corps ne semble réclamer rien de tout ça. Est-ce que la vue d’un cul d’homme, ou d’une bouche d’homme m’excite, me donne envie d’y mettre ma bite ? Non. Ça m’excite de voir un homme baiser une femme ? Oui. Et un homme baiser un homme ? Non. Un homme se branler ? Bah, pas plus que ça, mais un peu quand même.   Dans tout ça, je me dis que je suis plus excité par le symbole phallique, la grosse bite porteuse de « puissance », que par le corps d’un homme, et que cette excitation, mon excitation ne correspond pas à du désir. Ou alors au désir d’être à la place d’un autre homme, plus « puissant ». D’ailleurs, la vue d’une bite plus modeste ne provoque pas du tout chez moi le même genre de réaction. je pense ne pas être le seul dans cette situation, je pense que les stéréotypes de genre masculin véhiculés par notre société et sa cristallisation déformante qu’est la pornographie provoquent fortement ça, cet espèce de désir, de volonté de puissance symbolisée par le phallus géant (entre autres symboles), et que cette glorification de la masculinité « physique » et particulièrement génitale peut être source de confusion parmi les hommes « normaux », ou disons éloignés de ces idéaux « esthétiques ». Et je crois que cette confusion est une vaste source de souffrance, par la quête d’une masculinité « idéale » toxique, car possédant de nombreuses caractéristiques sociales hautement nocives, fabriquée de toute pièce par des ordures, pour promouvoir les ordures, et garder le contrôle sur les femmes et les hommes de bien.   c'est bien connu que si tu fais pas de la gonflette, si tu siffles pas les femmes dans la rue, si tu les baises pas comme des chiennes, qu’elles soient d’accord ou pas (parce qu’un mec, un vrai, il sait ce que les autres veulent mieux qu’eux), bah alors t’es qu’un pédé ! La honte suprême… alors vite, ne surtout pas passer pour un pédé, et vite coller à ces injonctions sociales débiles et mortifères…
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Par : le 08/04/25
Un jour de grande lucidité, celui qui suit la consommation de drogue la plus puissante jamais encaissée, quand il n’y a plus ni douleurs, ni envie dévorante de consommer, je me suis dit, avant d’oublier (comme si souvent), que la drogue n’était qu’une couche de camouflage supplémentaire, pour masquer une douleur honteuse ou banale (et sûrement un peu les deux à la fois). Ce que raconte mon histoire avec la drogue, c’est quelque chose de plus « cool » que la réalité des choses, ma consommation de drogue a une valeur sociale de démarcation, c’est un fait. Et comme beaucoup de gens, j’ai besoin d’être vu dans la foule, j’ai peur de passer inaperçu. Alors je suis prêt à tout pour que l’on me remarque… La drogue, ma drogue, était aussi bête que ça, et depuis que je me suis souvenu de ça, elle me fout la paix. J’avais écrit donc le lendemain de ma première injection de morphine intraveineuse le texte que je partage en suivant. J’ai longtemps hésité à le publier, mais je me dis que c’est le dernier coup de burin porté à ma carapace robotique, celui qui ouvre une brèche vers la carte mère. Ce n’est pas une destination mais une porte qui s’ouvre. La démarche me semble contraire à la pudeur, au-delà de ce que je m’étais autorisé à exposer, mais aujourd’hui je me sens assez fort pour soulever ce fardeau honteux et vous en confier une partie, si ça vous tente de me filer un coup de main. Sinon tant pis, les mots qui résonnent dans le vide soulagent aussi de toute façon. Je ne veux plus me sentir comme une victime en colère, rongée par l’envie de brûler la planète entière pour montrer sa valeur. Je crois bien que la porte s’ouvre sur tout autre chose, et je remercie chaque paire d’yeux attentifs, chaque paire d’oreille bienveillante de m’avoir aidé à trouver le chemin de cette porte. C’est marrant, j’ai réécouté les Doors hier soir, alors que ça faisait des plombes que j’avais pas eu envie. I’m the Crawling King Snake…     « J’ai un petit temps pour tenter d’écrire cette histoire, « la drogue et moi ». On la fait commencer quand cette histoire, et où ? On commence par les paquets de gâteau qu’on bouffait comme des crevards sur le parking d’Intermarché, ou les bonbons qu’on s’avalait avec notre argent de poche ? Ça semble hors sujet même si c’est quand même un peu lié, d’ailleurs, je suis en train de bouffer des sucreries pendant que j’écris ça. Enfin, si on considère que la bouffe est une drogue, on vide de sens, à mon avis, ce que drogue semble sous-entendre. À ce moment-là, l’eau ou l’air ou l’amour est aussi une drogue…   Donc petite réflexion préalable : c’est quoi une drogue, d’après moi ? Ça donnera déjà une petite idée de la suite, et donc du point de départ à donner à cette histoire. D’après moi, la drogue est une substance psychotrope qui perturbe l’état de conscience ou de vigilance, le cours de la pensée ou le mode de perception sensoriel de celui qui la consomme avec pour conséquence une sensation de plaisir. C’est peut-être imprécis, mais l’idée, c’est que la consommation de drogue me sort de mon état psychique « normal », en me procurant du plaisir, du bien être. Il doit exister mille controverses d’experts, des substances frontières.   Alors je vais être plus explicite : pour moi, d’abord et surtout, l’alcool est une drogue. La cigarette n’en est pas vraiment une, parce que ça ne modifie pas l’état mental, par contre, c’est sacrément addictogène et ça procure du plaisir à très brève échéance (donc c’est un problème majeur dans le champ de l’addictologie). Cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines et diverses drogues de synthèse, bah ce sont des drogues (d’ailleurs, mon idée du mot drogue vient sûrement de là). LSD  et autres hallucinogènes sont également des drogues, évidemment. Pour les médicaments, c’est plus subtil, mais je considère que les opiacés sont des drogues, sans aucun doute. Les benzos (=BZD) et apparentés également (même si on est plus dans le soulagement que le véritable plaisir ou bien être, alors c’est peut-être entre deux, par contre, hautement addictogène etc… une belle saloperie). Antidépresseurs : non, pas de modification directe de l’état mental. Autres médicaments à l’usage détourné : kétamine = il semblerait, même si je n’en ai jamais pris à dose suffisante, que ce soit bien de la drogue, et de la bonne… DXM = drogue à mi-chemin entre plein de trucs, mais pour moi, ça a un côté psychédélique comme le LSD d’après les retours d’expérience auxquels j’ai pu avoir accès (mais je n’ai jamais pris de LSD, à mon grand regret semblerait-il). D’autres médicaments style antiépileptiques détournés ? Je ne sais pas, mais il semble que si c’est juste sédatif, c’est pas vraiment une drogue pour moi. Si c’est stimulant ou euphorisant, alors c’en est.   On va considérer que les BZD sont des drogues pour la suite, même si on pourrait en discuter un bon moment à mon avis. Voici donc, dans l’ordre chronologique la liste des drogues que j’ai consommé à ce jour : BZD in utero ? Pas certain, on va écarter ça. Ça donne donc : alcool, cannabis (quoique ça a dû sortir plus ou moins en même temps, à la fin de la troisième, début du lycée), BZD, une gélule de morphine pendant mon stage infirmier, DXM, opiacés (codéine, tramadol, morphine), une dose homéopathique de kétamine volée à un patient, partagée avec deux internes tordus, insignifiant, et j’avais oublié le protoxyde d’azote (évidemment une drogue).   J’ai ingéré de la drogue, d’abord et surtout, j’ai fumé de la drogue, inhalé de la drogue et je me suis injecté de la drogue, par voie sous-cutanée surtout et intraveineuse une fois, récemment, ce qui déclenche cette démarche de soins dont ce récit fait partie. Peut-être même que cette histoire est le soin qu’il me faut : écrire ça, cette histoire avec toute sa futilité, son caractère dérisoire. Une histoire de provocation, d’errance, de transgression, d’aveuglement, d’immaturité et de colères mal digérées, de frustrations qui plombent le moral. C’est aussi un peu l’histoire d’une société, d’une époque, d’une sous-culture voire d’une culture au sens plus large. C’est surtout l’histoire d’un adolescent qui voulait devenir un adulte, meilleur, plus cool que les adultes qu’il avait autour de lui ; en même temps que celle d’un adulte qui voulait redevenir adolescent ou enfant, parce que c’est chiant d’être un adulte en fait.   La drogue et moi, c’est juste mon histoire. On pourrait, sans sous-entendre que je ne suis rien sans la drogue, mais quand même ça susciterait des interrogations chez le lecteur, reformuler le titre de cette histoire : qui suis-je ? Dis-moi quel drogué tu es, je te dirai de quoi tu es fait etc… j’avais intitulé ma première aventure d’écriture autobiographique un peu romancée : Where is my mind ? Référence directe et on ne peut plus explicite au morceau bien connu des Pixies, découvert par le grand public dont je fais partie, dans le film Fight-club, lui même une adaptation d’un livre que je n’ai pas lu. Mais ce film, à l’époque, m’avait beaucoup plu, de même que ce morceau, qui condense bien cette sorte d’errance dont il est question dans le film, de manière un peu surréaliste et provocatrice : l’errance d’un jeune homme paumé dans une société tordue. C’est la grille de lecture que j’en fais, des symboles de lutte contre la société de consommation, de volonté de grandeur sans limite, la violence comme exutoire toléré et stimulé par la société qui devient rejetée par cette société quand elle se retourne contre elle, effrayée par le monstre qu’elle a créé. Cette espèce de fascination obscène qu’on peut avoir pour la violence dans cette société, sans que ça perturbe grand monde, quand on est un homme.   Bref, il s’agissait la première fois de revenir là-dessus, ce moi paumé de l’époque, ne sachant pas s’il devait se radicaliser de façon violente dans une forme de nihilisme. J’ai ressenti ça à un moment, une sorte de tentation un peu nihiliste violente, de volonté d’auto-destruction, mais ça m’est passé, quelques bonnes doses de BZD et d’alcool plus tard, après avoir vécu quelques semaines chez JJ, VJ et leur petite A qui avait moins d’un an, à l’époque où j’étais sans domicile fixe. Je n’ai plus trop le temps d’écrire, je vais recevoir ma patiente de 14h. Voilà où j’en suis, à réécrire l’histoire sans vraiment de filtre cette fois, même si c’est sûrement un peu dur, en remontant un peu avant, juste avant le lycée, juste après les premiers contacts avec les parties génitales d’une fille, avant une longue traversée du désert érotique, solitaire et éprouvante, ponctuée par quelques mirages qui n’ont rendu que plus insupportable ma soif de l’époque. Le manque, la tentation, le soulagement compulsif qui ne trompe personne. J’avais dit que je faisais tourner ça autour de la drogue, on laissera le sexe pour une prochaine étape, mais inévitablement tout est lié, bien sûr.   Mais voilà, la personne qui va écrire cette histoire, est un peu à la fois trois choses : père de famille, médecin et musicien. Et cette personne est à cent pour cent un petit con pour la vie, un casse-pied, qui ne fait jamais vraiment ce qu’on lui demande ni ce qu’on attend de lui, pour le plaisir de quand même un peu faire chier le monde, un petit sourire en coin… et qui pousse la provocation jusqu’au point où ça commence à craquer un peu, mais qui s’arrête avant que ça casse vraiment.         Parfois, je me demande si j’en fais pas un peu trop, si je ne dramatise pas un peu autour de ma situation, pour me donner un truc en plus, une certaine singularité issue d’une forme de souffrance, qui serait la condition sine qua non de la vraie grandeur d’âme. Il m’est arrivé dernièrement de me demander si toute cette histoire d’attouchement n’était pas un peu exagérée, ou du moins son impact un peu gonflé pour coller à l’époque. Oui, c’est vrai, mon grand frère a mis sa bite dans mon cul, peut-être aussi dans ma bouche, je sais plus trop quel âge j’avais. Mais je sais que je n’étais pas assez grand pour bander décemment (ou bien pas assez excité par la vue d’un cul masculin) parce que, magnanime, ce grand frère m’a tendu sa croupe pour qu’on soit sur un pied d’égalité. C’est si terrible que ça ? Bon, on avait dit qu’on ne parlerait pas de sexualité sur ce coup là, mais on avait quand même axé les soins sur ce traumatisme la dernière fois, mais pas que. Je sais pas si on avait parlé du cas de mon petit frère, qui avait dû se pénétrer avec un jouet sur ordre de notre grand frère, avec ma collaboration plus ou moins complaisante. Je crois que cet épisode me dégoûte aujourd’hui plus que celui du mâle alpha qui me dépucèle la rondelle. J’essaie de tourner ça en dérision pour évacuer, mais il faut quand même admettre que ce n’est pas si anodin que ça, et bien se dire que quand même, faut pas s’étonner si on a tous un petit pète au casque dans cette fratrie… Mais mon petit frère à l’air de bien s’en sortir, il a l’air bien avec sa copine, fait de la photo, semble heureux, aujourd’hui je suis soulagé. Et puis il ne semble pas m’en vouloir, on reste proches sans se voir ou se parler si souvent, c’est ça qui compte. Quand à mon grand frère, il est en prison au moment où j’écris ces lignes, mais ça pourrait être l’objet d’un autre récit.   On pourrait imaginer lire ces quelques lignes d’introduction assez crues, dures, doutant de la véracité et de la profondeur réelle des traumas d’enfance (au fond, est-ce qu’on n’en fait pas un peu trop de nos jours ?) et de leurs conséquences - parce que c’est vrai que si on laisse le champ libre aux psys, on va nous demander de mettre en place en urgence une thérapie EMDR chez nos chers bambins s’ils perdent leur hamster chéri - pendant qu’on filme ce couillon grassouillet casser deux ampoules de dix milligrammes de morphine, remplir une seringue de cinq millilitres avec les deux cc de liquide translucide, dans le cadre aseptisé d’un bureau de consultation, à la nuit tombée. Là et à cette heure, seul dans ce groupement de cinq médecins, cet idiot embarque ensuite sa seringue, s’assoit sur la chaise peut-être pas très propre sur laquelle ses patients se sont assis toute la journée pour lui raconter leurs malheurs (là encore, on pourrait deviser sur la réalité et la profondeur de leurs maux…) et commence à serrer sa ceinture autour de son bras nu, le gauche, pour être aussi habile que possible pour attraper la veine du pli du coude sans la faire claquer. Il faut dire qu’il n’a pas prélevé de sang veineux ni posé de cathéter depuis une paire d’années, alors il se demande s’il va réussir son coup, mais ne doute pas vraiment. Au fond, quand il veut quelque chose, vraiment, il l’obtient. Et là, il le veut vraiment, ce shoot. Il avait réussi la veille à désamorcer cette crise, ou du moins la différer, en envoyant un message au psy qui l’avait suivi la dernière fois (à l’époque où il ne bouffait que de la codéine, mais du matin au soir), ce qui lui avait permis de rentrer à la maison pour serrer son fils de deux ans et demi dans ses bras, et sa femme enceinte de six mois, en n’ayant ingéré que trois milligrammes de bromazepam, pour se calmer quand même les nerfs. Mais durant tout cette journée de mercredi, il avait cherché à contacter quelqu’un, parce qu’il sentait qu’il avait encore envie de ça, sa psychologue n’avait pas répondu, pas plus que le centre d’addictologie. Alors il avait fini par voir rouge, se sentant abandonné, quasiment obligé par un alignement morbide de planètes à se shooter. Cette fois, rien à voir avec les sous-cutanées de merde, on entre en première division des camés : le monde merveilleux de l’intra-veineuse. Cet imbécile a bien repéré la veine tuméfié par le garrot de circonstances qu’il serre entre ses dents, repasse un coup d’alcool qu’il avait préalablement soigneusement déposé sur un paquet de compresses stériles, et d’un geste sûr enfonce son aiguille dans la veine, vérifie qu’il est bien en place en tirant d’une façon étonnamment habile sur le piston à l’aide de son index, et s’émerveille de voir remonter du sang foncé. Il ne se rappelait plus vraiment que le sang veineux a cette couleur, mais savait instantanément qu’il était temps de relâcher le garrot sans faire bouger l’aiguille, et de se dépêcher de vider la seringue dans sa veine, sans réfléchir. On pourrait mettre un peu de musique pour ajouter de l’ambiance, du rock assez sale, fait par un camé mort la seringue au bras et un canon dans la bouche, Kurt Cobain par exemple, « rape me my friend », pour faire écho à ce qu’on disait avant, ou le morceau qu’on entendait dans la bagnole de Jack, dans Lost, quand il pétait un câble parce qu’il voulait absolument retourner sur sa putain d’île, morceau qui s’intitule « Scentless Apprentice », ce serait encore mieux. Et là, sans paniquer, en même temps qu’il retire de façon fluide la seringue pour y appliquer fermement sa compresse imbibée d’alcool (faudrait quand même pas garder de marque trop flagrante de ce shoot), il reçoit le train des opiacés en pleine tronche, le souffle coupé par l’extase cent pour cent chimique et artificielle qu’il vient de vivre, en poussant un petit gémissement qui n’est pas sans évoquer l’orgasme, mais d’une autre nature cette fois. Et puis les jambes comme coupées, et une vague de chaleur qui s’infiltre partout, bientôt sur sa tête chevelue, il se dit que les couleurs semblent plus chaudes que d’habitude. Le désespoir laisse place à une sorte de bien-être, après tout, il faut profiter de cet instant. Oui, il a franchi une ligne rouge, la ligne de démarcation entre le consommateur festif de psychotropes et le camé, mais puisqu’on en est là, autant prendre son pied et profiter de la défonce mémorable qu’il est en train de se payer (au frais de la sécu, d’ailleurs).   Mais il est tard, et je vais commencer à plier mes bagages pour retourner à la maison, après un peu de travail administratif. Je pense que je vais écrire un bouquin pour raconter cette histoire, au fond, c’est un peu ça l’idée, une espèce de mise en scène d’une détresse factice destinée à moi-même . J’en sais rien, je ne dois pas être trop dur avec moi-même, mais quand je me sens me complaire dans ce récit, en me disant que quand même, c’est dingue que ce soit une histoire vraie, que je suis une sorte de héros des temps modernes, je me dis que le problème est un peu là, que l’omniprésence du spectacle (films, séries) dans notre société peut nous flinguer un peu le cerveau en faisant de nous une sorte de binôme (trinôme ?) Acteur - réalisateur - spectateur. À tour de rôle ? En même temps ? Et puis auteur et scénariste aussi, voire même compositeur de la bande son. J’ai ce sentiment dérangeant d’être le produit de mon époque, aussi tristement commun et sans saveur que d’autres l’ont été à leur époque, juste un peu plus râpé du bulbe peut-être que nos ainés, quoique ? À chaque époque sa merde, nous, on n’a (jusqu’ici) pas connu de guerre, faut croire qu’on a besoin de spectaculaire pour se sentir exister, que la routine confortable de travail et famille ne donne pas assez à manger à l’esprit. Mais comment et quoi donner de plus à ce monstre vorace ? Ou bien ce n’est que du conditionnement, on pourrait tout à fait s’en contenter, de ce confort, mais comme personne n’a jamais réussi à le faire, on rejoue sans cesse le même drame, la même merde, le même spectaculaire morbide parce qu’on ne conçoit réellement pas grand chose au delà de sa propre petite personne insignifiante. Puisque j’en ai bavé, les autres en baveront, comme ça ils seront grands et forts comme moi. Oui chef, et que le règne du sang prospère pour l’éternité. Quelle bande de branleurs sans envergure…   Je suis maintenant posé dans le canapé de la salle de jeu, pensée comme un lieu pour P, et pour son papa. Ici, on peut jouer avec divers jouets, dont un ampli qu’on peut brancher et pousser sans craindre de réveiller un enfant ou sa maman. C’est évidemment devenu mon lieu refuge, ma cabane, où je végète dans le son pendant des heures durant les nuits d’insomnie, ou bien avant d’aller me coucher le soir en rentrant du travail, ou encore pendant la sieste de P le week-end. Les lundis aussi, je ne travaille pas et P est chez sa nounou, alors je passe le plus clair de mon temps ici également. Ça en dit long sur la maturité du type, planqué dans sa cabane dès qu’il le peut, en repli quasi autistique ici. Mais faut pas croire, les amis, j’ai aussi fait des trucs de vrai homme depuis qu’on a emménagé ici, comme reboucher des tranchées, passer la tondeuse ou mettre de l’huile sur les gonds d’une porte qui grinçait. J’ai même, pas plus tard que le week-end dernier, trois ou quatre jours avant de prendre la direction de Junky City par l’autoroute qui mène à la gare centrale, rangé le garage et les outils qui y étaient entassés n’importe comment, en en faisant un vrai établi avec une étagère que j’ai montée tout seul, des outils suspendus au mur et un plan de travail dégagé pour pouvoir y bricoler. Un homme, un vrai. Parfaite illustration de ce qu’un vrai père de famille doit faire. Bon, après, donner le bain au petit, changer sa couche, faire la cuisine avec lui, lui chanter des chansons et lui répéter tous les soirs que je l’aime très, très, très fort, toujours, toujours, toujours et que c’est la seule chose qu’il a vraiment besoin de retenir ; normalement un vrai homme ne devrait pas se rabaisser à faire ça. Tout au plus lui apprendre à jouer au foot ou tirer à la carabine, voir décapsuler une bière avec ses dents. Mais bon, je ne suis qu’un apprenti père de famille idéal, et puis je n’ai pas encore de carabine. Et mes dents sont trop fragiles pour que j’essaie de décapsuler une bière avec, c’est le dentiste qui me l’a dit. Pas qu’il ne fallait pas ouvrir de bière avec mes dents, mais qu’elles n’étaient pas en super état. Depuis, je fais l’effort de me laver les dents deux fois par jour. Vous allez me dire : on s’en branle de tes chicots, on veut du sexe, de la drogue, des bastons de toxico, des putes à dix euros et des virées à Amsterdam au Sphinx hôtel… patience les amis, vous aurez un peu de tout ça au fur et à mesure, on va remonter le temps, lentement. Mais on est bien, là, dans ce canap’ ce soir, entre deux craving et dans l’attente du rendez-vous avec la psychologue, un milligramme et demi de bromazepam dans le cornet et soixante six millilitres de bière à cinq degré d’alcool dans la panse, d’une fameuse marque prisée des différents James Bond et qui nous ramène à Amsterdam (ça fait deux virgule quatre unités d’alcool il me semble, d’après la bouteille, et c’est déconseillé aux femmes enceintes). Vous voyez qu’on cause quand même un peu de drogue ici, mais j’avoue que quand je parlais des dents, j’ai plutôt fait le lien avec la morphine, évidemment. On y reviendra plus tard, quand on parlera de cet hôtel miteux dans le Vallespir avec une gratte, divers schémas de gammes et un gros kif à monter et descendre une gamme pentatonique mineure, comme un gland, pendant des heures, tout seul, avec un abcès dentaire et une trousse d’urgence contenant quelques ampoules de morphine. La première injection, pas la dernière, j’avais écrit un truc sur un bout de papier à l’époque, je sais plus ce que disait cette connerie, mais ça devait dire vaguement que j’étais un grand malade d’oser franchir cette ligne rouge. Quel vantard je peux être parfois, ce n’était qu’une sous-cutanée, je ne me rappelle plus de la dose mais je suis presque sûr que c’était guère plus de cinq milligrammes. Finalement, c’était peut-être plus le dépucelage de ma guitare que la drogue qui me faisait planer, parce qu’avant ça, je jouais vraiment des trucs au hasard, et ça devait vraiment être de la merde. Une penta jouée plate, même en montée et descente, à côté de cette bouillie informe du tout début, ça devait être extatique ! Je me rappelle que je ne savais même pas encore enchainer deux accords ouverts à cet époque, ou pas vraiment, et que je m’étais éclaté quand j’avais réussi à passer de façon assez fluide de la mineur à do majeur. Vous avez vu, du rock, de la drogue, manquait plus que les putes et la destruction frénétique du mobilier (voire de la guitare, voire des putes…) pour s’y croire. Mais désolé, je vous donne juste un petit avant-goût comme ça, au hasard des errances de mon esprit ravagé de (déjà trop) vieux junkie…   J’ai bien envie de brancher mon ampli, maintenant, à défaut de vouloir m’injecter des trucs, et pour le coup, rien ne pourra m’en empêcher. Mais à quoi ça sert, ça, de perdre son temps à faire tourner quelques riffs qu’on bricole selon l’humeur ? Parfois ça ne sert vraiment à rien, on se fait chier, alors il faut faire court. Souvent, ça fait quand même du bien et on arrive à se perdre dans le temps et le son, et c’est déjà assez chouette comme sensation. Des fois, ça mobilise des trucs vraiment profonds, enfouis dans les viscères qui font vibrer toute ta carcasse jusqu’à te faire chialer ou bien t’arracher un sourire idiot. Qu’est-ce qui fait qu’on se fait chier ou bien vibrer la tronche ? Une question de maîtrise ou de technique ? Non, ça dépend juste de ce qu’on amène avec nous, du vrai besoin de musique, des fois on pense que, mais en fait non, et des fois on imaginait pas que ça nous ferait ça. J’en sais rien, et c’est bien, de pas vraiment savoir à l’avance, de pas avoir de baguette magique, ou de formule de rentabilisation du temps musical, et c’est à ça que ça me sert, de zone d’errance plus ou moins aléatoire, tout en relâchement, parce que c’est bien ce que la musique nous apprend : si on force, si on crispe, rien ne se passe. Le relâchement est la clé (au plan mental, après il faut un minimum de tonus et d’engagement physique mais c’est encore autre chose), si je me dis : il faut que je kiffe ce soir, alors je peux être presque sûr que ça va être de la merde, parce que si j’avais vraiment été dans l’optique de kiffer, je ne me serais pas dit ça. Bref, tout le monde s’en branle, c’est sûr, de mes pseudo retour d’expérience musicale, moi qui n’ai finalement aucune véritable expérience de la pratique musicale. Je vous parle juste de l’importance de l’état d’esprit, de laisser aller, de lâcher prise, de divagation mentale, on n’est pas loin de l’expérience psychédélique telle qu’elle semble décrite, mais de ce côté, malheureusement, à part quelques « trips » sous DXM, je n’aurais pas grand chose de plus à vous raconter. Aucun champi, aucun acide n’a jamais réussi à venir chatouiller mes neurones, à mon grand regret, je pense, mais je crois qu’on sera amené à en reparler. Je vous laisse les amis, j’ai une pédale de fuzz qui s’impatiente…"
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Par : le 02/04/25
Cette histoire se passe dans le futur, tous les gens sans exception sont majeurs. Personne n’est obligé d’obéir, ils acceptent ou pas ce qu’on leur propose. *************************************************************** On a mangé et on se repose. Je ne vois plus celui ou celle qui nous filme. Ils doivent quand même boire, manger et dormir, eux aussi. Laura, Miss Badine, s’est allongée dans le sable. En la voyant faire les autres filles font la même chose. Les paumes de mes mains vont mieux. Je me couche à ses pieds, tout en sachant bien que ce n’est ça qui l’empêchera pas de me punir, si elle le juge nécessaire. Je réfléchis, si, ça m’arrive. Bien sûr, j’ai été battue par la fille qui fait de l’aïkido, mais à Marseille, chez mon père, on avait une salle d’entraînement avec un mur d’escalade et j’ai fait pas mal d’exercices. D’abord parce que mon père m’obligeait, mais ensuite parce que j’aimais cette sensation dans mes muscles. Je faisais aussi des exercices pour mes fesses… parce que j’aime être Fanny. Chacun a ses qualités, moi, ce sont mes fesses. À Marseille et dans le Midi, j’aimais être la Fanny et montrer mes fesses à la fin des grands tournois. Hélas, je n’aurais jamais pu imaginer que mon père nous vendrait, mes fesses et moi et…. Laura me dit : — Enlève le sable de mes pieds. Je jette vite un coup d’œil et je vois que les photographes sont revenus. Je frotte doucement ses pieds. Mes mains sont encore un peu douloureuses. Je les embrasse aussi. Pourquoi embrasser les pieds de celle qui m’a frappée ? Parce que je suis sûre que ça va plaire à ceux qui me suivent et à Laura. Et puis je voudrais lui plaire, parce qu’on est mieux protégée par une panthère que par un chaton. Les pieds d’une dominatrice ont une odeur spéciale, surtout si la propriétaire n’a pas l’occasion de les laver souvent ce qui est le cas. Elle me repousse un peu et dit : — Les filles, maintenant, on passe au mur d’escalade. Celle qui mettra le plus de temps sera punie. Ça, c’est du miel qui coule dans mes oreilles, c’est une image, parce que je n’aimerais pas du tout ça. J’ai fait souvent le mur d’escalade de notre salle d’entraînement. Quand on pèse 48 kg et qu’on mesure 1 m 63, on a le gabarit qu’il faut. Le mur d’escalade est très haut, il fait bien deux ou trois étages d’un immeuble. J’ai le vertige, mais on doit mettre un petit harnais attaché par une corde tenue par un garde, en haut du mur. Laura me dit : — Tu as déjà fait ça ? — Oui Mademoiselle, mais il y a longtemps. — Je vais te faire un petit cadeau. Tu seras la dernière, tu pourras voir comment font les filles. Ah ! Voilà, ça valait la peine d’embrasser ses pieds ! La panthère me fait un cadeau ! Les filles montent attachées, mais avec du mou, je veux dire que la corde ne les aide pas à monter, mais elles seront seullement retenues si elles tombent. Laura n’a plus une badine mais un fouet. Le mur est haut, mais il ne fait pas plusieurs étages. Un petit coup sur les fesses, ça stimule et puis monter à poil, ça doit faire de jolies images de derrières et de chattes... Je me rends compte que les filles se sont déjà bien exercées, elles vont toutes me battre. Une fille rate une petite encoche et elle se retrouve suspendue en l’air, retenue par son harnais. Le garde la fait descendre afin que Laura puisse lui filer quelques coups de fouet. Elle crie et pleure. Ensuite, une des filles lui enlève le harnais et elle va s’excuser à genoux devant Laura. Je suis obligée de regarder les huit filles suivantes faire le mur. Trois d’entre elles tombent et le fouet de Laura claque sur leurs fesses, tandis qu’un garde les fait également descendre. C’est à moi, Laura me regarde et elle doit voir à quoi je pense. Elle me dit : — Fais un bon temps et tu auras un petit cadeau. Elle ajoute : — Que voudrais-tu ? — Manger et dormir avec Azra, la jeune femme africaine. — D’accord, vous devez faire un joli couple contrasté. Je lui souris, ce que je n’ai plus fait depuis des années, je veux dire depuis des jours. Je vais lui montrer que je ne suis pas tout le temps une gamine peureuse, mais que je suis courageuse… Enfin, je vais essayer. Je n’ai pas peur, je n’ai pas le vertige, j’ose tout faire. Quand on m’a mis le harnais et un short, je deviens un petit singe poilu et arboricole. Celui-ci repère les meilleures prises et il s’envole vers le sommet. Il se montre aussi, car il sait que son petit cul poilu est sa plus grande qualité. De plus, il a repéré un cadeau au sommet, pas des fruits délicieux, mais la promesse d’une nuit avec sa maîtresse humaine. Le petit singe s’envole donc vers le sommet du mur. Heureusement que j’ai le cerveau du petit singe, je n’imagine pas le pire, comme toujours. Le petit singe et moi, on fait le deuxième temps. On est ravis. On nous fait redescendre, j’ai cessé d’être un singe et j’ai peur de tomber. Arrivée au sol, on m’enlève le harnais. Laura me dit : — Tu es un petit singe très agile. Tout le monde a vu ton petit cul poilu filer vers le haut du mur. Comment sait-elle que je me suis imaginé être un petit singe ? Ils sont dans mon cerveau ? Alors je les plains, il y fait froid et sombre, toute sorte de pensées plus déplaisantes les unes que les autres naissent dans ces méninges. Vous connaissez déjà l’histoire du petit singe arboricole, future lectrice imaginaire du futur, mais comment Laura est-elle au courant ? Je lui demande : — Vous savez ce que je pense, Mademoiselle ? Elle rit et répond : — Tu as parlé à haute voix et on a toutes entendu que tu t’imaginais en petit singe arboricole. Je ne m’en souviens pas du tout, j’ai parlé sans m’en rendre compte. J’arrête de penser à ça, parce que Laura enlève la tunique transparente qu’elle porte. On ne lui met pas de harnais, car elle monte le mur à toute vitesse. Elle n’est pas humaine, car elle fait encore mieux : redescendre, ce qui est plus difficile. Les filles l’applaudissent. C’est elle le singe arboricole. Elle nous dit : — Maintenant, vous pouvez aller manger à la cuisine. Est-ce que je vais avec elles ? Laura ajoute : — Sauf le petit singe, il vient avec moi. Les filles sourient : aïe, j’ai un surnom. Laura me dit : — Suis-moi, tu vas rencontrer quelqu’un. Je fais une pauvre tête. Je prie pour que ce ne soit pas une bande de pirates dégueulasses. Je prie un de mes ancêtres magdaléniens ou un dieu ou un nouvel IA tout puissant de m’aider. On rejoint trois belles filles blondes et une rousse. On doit se laver, se maquiller et se parfumer. Ça m’inquiète. Laura est la seule habillée… d’accord, elle a une tunique transparente mais ça indique bien qu’elle est la patronne. Je suis à côté de la jeune femme rousse et ma main frôle la sienne. On doit attendre dans une salle à manger. On est nues, têtes baissées et les mains croisées au-dessus du pubis, dans la position dite « aux ordres », je crois. On attend des invités beaux et propres, s’il vous plaît l’IA maître du monde. La rousse me serre le bras pour me faire redescendre sur terre. Ils sont là !!! Un homme pas jeune mais costaud, suivi de trois filles jeunes et jolies aussi nues qu’un œuf ou que nous-mêmes. Ce sont des Chinois et l’homme le plus âgé doit sans doute être le président ou le chef d’une des triade. Les hommes sont tous tatoués et aussi sympathiques qu’un essaim de moustiques, quand on est nues au milieu d’une forêt tropicale humide, près d’un marais. Nos pirates n’étaient pas de vrais pirates, bien sûr, mais ces Chinois, ils sont certainement vrais, j’imagine qu’ils font partie de la même triade qui aurait absorbé toutes les autres. Madame Xiu doit avoir des rapports très étroits avec eux. On se plie en deux devant eux, enfin, surtout devant le chef ou le président. Je n’ai pas envie qu’on me coupe un doigt ! Ah non, ce sont les yakuzas qui font ça. Les trois filles qui accompagnent le chef attendent bien sagement que leur maître leur donne un ordre. Elles sont jolies et naturelles, à part leurs yeux qui ont été débridés. Elles sont aussi très soumises, fatalement quand on est les esclaves sexuelles des membres d’une triade. Je pense qu’ils doivent être aussi cruels que leurs ancêtres. Elles sont vêtues de robes de soie fendues très haut sur un côté. Quand elles bougent, on peut apercevoir leurs sexes épilés. On sent quand quelqu’un vous regarde et ce sont les yeux noirs du chef. Je baisse aussitôt les miens. Il dit en anglais : — Viens ici. Je sais qu’il s’adresse à moi. Je vais vite me mettre à genoux près de lui. Il me dit : — Est-ce que je t’ai dit de te mettre à genoux ? Je me lève aussitôt, les larmes aux yeux et la trouille dans le bas-ventre. Il me dit : — Tu es un peu fade, non ? Et toi, tu as l’air d’un démon. C’est ce que je pense, mais je dis plutôt : — Oui… Maître. — Montre-moi ce qui intéresse les gens sur l’Infra-Net. Je me retourne et le voilà face à de vraies fesses. Il les caresse et les pince, puis il me demande : — Elles sont naturelles ? — Oui Maître. — Et c’est pour tes fesses que Madame Xiu t’a achetée si cher ? Une réponse sensée… viiiite. Je réponds : — Je ne crois pas Maître, je... Il me coupe en disant : — Tu n’en sais rien. Il me donne une bonne claque sur les fesses en disant : — Servez-moi de l’alcool de rose. Une Chinoise va vite chercher un plateau sur lequel se trouve la bouteille qu’il a demandée. Elle verse l’alcool dans un verre et va se mettre à genoux devant son Maître en tenant le plateau à bout de bras. Je ne savais pas que ça existait, l’alcool de rose. J’ai envie de goûter. Quand il a bu et qu’il ne reste qu’un fond dans son verre, il me dit : — Finis-le. — Merci, Maître. Je bois ce qui reste dans son verre, c’est vraiment bon. Je lui dis : — C’est délicieux Maître. Il est surpris que je parle. Il ferme les yeux, est-ce qu’il s’est endormi ou bien décédé ? Non, au bout d’un moment, il murmure : — Il y a une vingtaine d’années, on marquait nos esclaves au fer rouge… Elles avaient la marque de la triade, un dragon menaçant au centre de la fesse gauche. Les voir marquées au fer rouge était un spectacle très amusant... pour les spectateurs. Il rit et son rire me fait frissonner. Il poursuit : — Les gens adoraient ce spectacle, les filles marquées nettement moins. Il claque des doigts et me montre son verre. Je le remplis et je le lui tends sur le petit plateau. Il boit et me donne à nouveau le fond du verre. Je le vide tandis qu’il poursuit sa cruelle histoire : — Ce qui est un peu pénible dans le marquage au fer rouge, ce sont les cris, on avait fini par les bâillonner. Il rêve à nouveau, puis poursuit : — Hélas, O tempora, O mores. Le voilà qui parle latin, c’est peut-être un comédien chinois. Non, je ne crois pas. Il poursuit en anglais : — Avec le succès de l’Infra Net, il y a des gens qui n’aiment pas voir les fesses des esclaves marqués au fer rouge… On va se contenter de vous faire cadeau d’un bracelet de chevilles. Il permet de savoir exactement où vous êtes et de vous punir. Mais c’est banal, non ? On répond toutes : — Oui Maître. Il ajoute : — En souvenir du bon vieux temps, pour une faute grave comme refuser de sucer ou désobéir, on pourrait vous faire goûter… Rire satanique ! Il poursuit : —… le fer rouge sur la plante des pieds. Quelle horreur ! Il montre une boîte et nous dit : — Il y a des prénoms sur ces bracelets, trouvez le vôtre et mettez-le à votre cheville gauche. On le fait toutes, c’est un mince bracelet avec nos noms à l’intérieur. Il se referme sur ma cheville et je ne vois même plus le moyen de l’ouvrir. Quand on a toutes un bracelet à la cheville, il se lève et s’en va avec ses esclaves et ses gardes. Et alors, ta maman t’a jamais appris à dire merci et au revoir ? Il ne répond pas, peut-être parce que je n’ai rien osé dire. Maintenant, on fait quoi ? On est quatre filles blanches. Une des filles dit : — On s’assied et on attend, de toute façon, on n’a pas reçu d’ordres. À suivre. Merci à Bruce Morgan pour le super dessin. Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits : https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/ et https://leslivresdemia.blogspot.com/ Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search  
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Par : le 02/04/25
Pourquoi fallait-il que quelque chose d'aussi fervent, chaud, intense, doive disparaître à jamais ? Que resterait-il de nous, de ces instants habités papr notre présence ? Et les souvenirs n'ont même pas la douce consistance de la poussière. Ils sont aussi impalpables et inexistants que les rêves. Juliette, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde.   Elle avait baissé les yeux, rouge de confusion. Je compris qu'elle mentait. Ce trouble m'alla droit au cœur. J'étais comme une damnée, j'aurais pleuré de rage. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Juliette, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Marie. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Marie. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Juliette, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Marie était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Marie. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Marie, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Juliette s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle allait jouir. On ne supporte la vie à deux qu'en la dénigrant, seul moyen de l'embellir.   Sa silhouette tournoyante, la rapidité aérienne de ses postures formaient un dessin attachant. Qui pouvait-elle être ? Le temps sembla alors se figer pour l'éternité. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Marie. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Sa brutalité lui dictait une sentimentalité de circonstance où elle s'apitoyait autant sur elle que sur le terrible danger auquel elle avait échappé. Le brutal aiguillon des sens, loin de triompher de la de la satiété, ne cessait de la confirmer. Elle ne pouvait échapper à la certitude que la vraie vie est ailleurs, loin des misérables niaiseries de l'amour fou. Ces excès de violence auraient dû constituer l'exutoire à une tension trop forte. Mais l'exutoire devint la passion elle-même, l'excès de leur mode affectif, dans l'effroyable pesanteur de leur frivolité.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/03/25
Depuis notre rencontre, je me sens à l'aise, en confiance avec ma femme. On se correspond sur tous les points sauf malheureusement sur le côté sexe. Elle ayant vécu pendant 18ans telle une femme respectée, avec des relations sexuelles routinées, qui la laissent pensent que s'adonner à divers plaisirs pourrait nuire à l'image qu'une femme doit avoir.   J'ai essayé de lui proposer diverses possibilités de s'amuser, jeux de rôle, jeux à plusieurs, BDSM lieu extérieur mais jusqu'à ce jour rien n'évoluer. Il faut dire que j'ai souvent pratiqué l'extérieur avec d'autres partenaires avec lesquels nous pratiquions l'exhibition et partage avec des inconnus en échangeant régulièrement les rôles. Une fois c'est elle qui m'obligeait à satisfaire les personnes présentes une fois c'était moi et parfois à deux.   Après une longue discussion, nous avions déjà fait un trio, qu'elle avait apprécié d'après ses dires mais comme la plupart des premiers trios ce n'est pas le top. Plus le temps passé après ce trio moins les choses évoluées niveaux sexent bien au contraire toujours la même chose, toujours la même pièce pas d'excitation la journée bref rien ne va. J'en ai même perdu ma libido. Plus motivé à faire quoi que ce soit je me branler avec le même effet que si je baisais Où faisait l'amour a ma femme.Après une discussion constructive j'ai laissé les choses faire et elle a pris conscience de ce qui n'allait pas. Elle a fait les choses pour me redonner cette envie de partager de bons moments de retrouver cette excitation qui me permet de prendre du plaisir.    Je suis bi, ouvert d'esprit, j'aime dominer de temps en temps et me faire dominer également. J'aime les jeux de sperme l'uro et les soirées à plusieurs. Elle de son côté préfère être dominée qu'on lui face mal elle aime se faire baiser clairement par contre elle n'aime pas le sperme. l'uro n'en parlant pas et la domination elle s'y adonne mais avec une grande timidité.   Lorsque nous nous sommes rencontrées, je lui ai dit clairement tout ça, mon passer mes envies etc. je ne lui ai rien caché.    A ma grande surprise elle a su prendre les devants et lancer quelques jeux de séduction comme des regards provocateurs, des attouchements lorsque l'on s'embrasse, même s'adonner à quelques jeux de position BDSM même si pour elle ces jeux sont souvent pris à la rigolade mais j'ai pris note qu'elle essaye de trouver des solutions pour satisfaire mes plaisirs.   Malheureusement ayant une vie de famille nous ne pouvons pas changer d'endroit car sa crainte de l'extérieur et d'être vue, les horaires de travail, il est bien rare de pouvoir s'évader complètement pour profiter pleinement d'un moment, d'une soirée.   Mais il y a quelques jours elle m'a surprise par ces démarches, dans la continuité de ces jeux de séduction à continuer tranquillement à jouer elle à décider de parler pendant l'acte en me provocant avec des mots crus comme " j'aimerais sentir une autre bonne grosse bite" "qu'il me baise pendant que je te suce "etc. quand elle m'a proposé de jouir sur ses seins j'en ai profité pour lui dire qu'il n'y avait aucun souci, si ça ne la dérangeait pas que je lèche ensuite. Elle m'as répondu aucun problème cela ne me dérange pas. Une fois jouis sur ses seins elle m'a rappelé que je devais nettoyer ce que j'ai fait sans sourciller et là à ma grande surprise elle m'a pris la tête et ma embrassé à pleine bouche. Ce fut un moment très excitant pour moi et elle a également apprécié d'après ses dires.   Je verrai bien si ces efforts continuent à me redonner espoir d'une vie sexuelle épanouie et si elle se laisse guider par cette envie de découvrir et de se découvrir.   Je reviendrai avec un récit expliquant ce que j'apprécie dans les lieux extérieurs puis une soirée en couple ou encore en trio avec ce côté dominant et ce côté dominé
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Par : le 30/03/25
Quand j’étais gamin (vers 11-12 ans), grimper à la corde me procurait un plaisir fou, au point que j’en avais des orgasmes qui pollué mon slip à cette époque. Oui, oui… sic. Aujourd'hui, intrigué, j’ai fini par faire des recherches pour comprendre ce phénomène et tout savoir sur l’orgasme. Et voilà ce que j’ai découvert… Si vous avez vécu des choses similaires ou d’autres expériences, je suis curieux de les lire ! Ceci dit, je ne m'attendais pas à trouvées autant de différents orgasmes. L’orgasme du jogging (surement le plus proche de ce que j'ai éprouvé) Courir, sentir son corps s’échauffer, transpirer, accélérer le rythme… et soudain, une vague de plaisir irrépressible qui submerge tout. Ce phénomène étrange mais bien réel porte un nom : le coregasm. Il survient chez certaines personnes lors d’un effort physique intense, en particulier lorsqu’on sollicite fortement les muscles abdominaux. L’alliance entre tension musculaire, rythme cardiaque élevé et concentration peut parfois court-circuiter le cerveau pour offrir un orgasme aussi inattendu qu’étonnant. Le sport, c’est bon pour la santé… et pour le plaisir, visiblement. L’orgasme de l’éternuement Un simple atchoum et… BAM, orgasme surprise ! Cela peut prêter à sourire, mais ce phénomène est bel et bien documenté. Les nerfs impliqués dans le réflexe d’éternuement sont étroitement liés à ceux de l’excitation sexuelle. Chez certaines personnes, un éternuement particulièrement intense peut déclencher une réponse orgasmique spontanée. Involontaire, fulgurant et un brin déroutant, cet orgasme-là ne prévient jamais. Qui aurait cru qu’un rhume puisse devenir aussi… intrigant ? L’orgasme des montagnes russes Tu t’attaches, le wagon s’élance, l’adrénaline monte… et là, entre les secousses, la pression et la montée d’excitation, une explosion de plaisir te traverse. Certaines personnes vivent ce qu’on appelle un orgasme émotionnel ou sensoriel en pleine attraction à sensations fortes. La combinaison de la peur, de la stimulation physique intense et du lâcher-prise total crée un terrain fertile pour une réaction corporelle hors norme. Le grand huit n’a jamais aussi bien porté son nom. L’orgasme du sommeil (ou orgasme nocturne), moi j'appelle cela mes pollutions nocturnes... Tu dors profondément, bercé(e) par un rêve troublant… et ton corps s’embrase tout seul. L’orgasme nocturne, aussi appelé pollution nocturne chez les hommes, peut toucher toutes les personnes, quel que soit leur genre. Il survient sans stimulation physique directe, uniquement sous l’effet d’un rêve érotique ou d’un pic d’activité cérébrale pendant certaines phases du sommeil. Comme quoi, même quand on dort, le corps peut avoir ses propres élans de plaisir. L’orgasme mental (ou orgasme sans contact) Aucun toucher, aucun mouvement, juste la force de l’imagination, du souffle et de la concentration. Certaines personnes, souvent après un long travail de maîtrise corporelle et mentale (par exemple via le tantra, la méditation ou l’hypnose érotique), parviennent à déclencher un orgasme uniquement par la pensée. Frissons, contractions, extase… tout y est, sauf le contact physique. Le fantasme devient alors une puissance en soi. L’orgasme par la douleur (ou plaisir paradoxal) Griffures, morsures, claques, ou même certaines formes de contraintes : pour certains corps, la douleur devient une porte d’entrée vers le plaisir extrême. Ce phénomène est bien connu dans les pratiques BDSM, où la stimulation nerveuse intense libère une avalanche d’endorphines et de dopamine. Résultat : le cerveau peut court-circuiter la douleur et la transformer en orgasme. Il ne s’agit pas de "souffrir pour souffrir", mais d’un subtil dosage entre lâcher-prise, confiance et excitation. Pour certain(e)s, c’est même une jouissance plus profonde, plus brute, plus animale. L’orgasme méditatif (ou orgasme transcendantal) Silence, immobilité, respiration lente… et pourtant, c’est le feu à l’intérieur. Dans certaines pratiques spirituelles ou énergétiques (comme le yoga kundalini, la méditation tantrique ou certaines formes de respiration consciente), des orgasmes peuvent survenir sans aucun contact, juste par l’alignement des énergies. Le corps vibre, frémit, l’esprit s’élève… et l’orgasme devient un état d’union, d’expansion de soi, parfois même mystique. Ce n’est plus seulement un plaisir charnel, c’est une expérience de conscience modifiée, presque sacrée. L’orgasme neurologique (ou orgasme pathologique) Certaines maladies neurologiques rares peuvent entraîner des orgasmes spontanés, incontrôlables, souvent en dehors de tout contexte érotique. C’est le cas notamment dans certaines formes d’épilepsie temporale, de neuropathies pelviennes, ou de dysfonctions du système nerveux central. Chez les personnes concernées, des stimulations internes ou des activités banales (comme marcher, conduire, ou même penser à autre chose) peuvent provoquer des orgasmes soudains et récurrents. Ce phénomène, bien que potentiellement plaisant sur le papier, devient parfois une source de détresse quand il échappe à tout contrôle. Le trouble d’excitation génitale persistante (PGAD) Plus qu’un orgasme, c’est une avalanche d’orgasmes, souvent sans désir ni excitation préalable. Le PGAD (Persistent Genital Arousal Disorder) est un syndrome extrêmement rare où le corps reste en état d’excitation sexuelle quasi permanente, avec des orgasmes multiples pouvant survenir à tout moment. Contrairement aux fantasmes, ce n’est pas une bénédiction : pour les personnes qui en souffrent, cela devient épuisant, envahissant, et difficile à gérer au quotidien. Le corps s’emballe… mais l’esprit, lui, n’en peut plus. L’orgasme des zones non sexuelles On connaît les zones érogènes classiques, mais chez certaines personnes, le plaisir surgit là où on ne l’attend pas : derrière les genoux, dans le creux du coude, sur le cuir chevelu, ou même… sous les pieds. Une caresse bien placée, un frisson, et c’est le feu d’artifice. Le cerveau associe parfois des sensations intenses à une réponse orgasmique, même sans passer par les zones génitales. On est loin des schémas standards, et tant mieux. L’orgasme de la musique Une montée musicale, des basses profondes, une voix qui te transperce, et soudain… le corps vibre littéralement de plaisir. Cet orgasme, rare mais bien réel, peut être déclenché par des émotions intenses provoquées par la musique. Quand le son touche quelque chose de profond, qu’il bouleverse ou ébranle l’âme, le corps peut répondre par un relâchement euphorique qui s’apparente à l’orgasme. Comme une extase auditive. L’orgasme du rire (ou rire-orgasme) Un fou rire incontrôlable, des abdos qui se contractent, les larmes aux yeux… et une décharge de plaisir qui s’invite sans prévenir. Chez certaines personnes, l’explosion de rires peut déclencher une réaction orgasmique, à la croisée entre le relâchement musculaire, la stimulation du diaphragme et un flux d’endorphines. Plaisir et humour peuvent donc faire bon ménage, et pas seulement au lit.        
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Par : le 27/03/25
Les chiffres du GPS semblaient battre la cadence de son cœur. 21h49. Treize minutes. Douze. Elle n’arrivait plus à détourner les yeux de l’écran qui décomptait inlassablement. Chaque minute écoulée la rapprochait de ce moment où il lui faudrait franchir un seuil — pas seulement celui d’un bâtiment oublié du centre-ville lyonnais, mais celui de ses propres limites. Le cuir de la banquette collait légèrement à l’arrière de ses cuisses nues sous la robe, la chaleur de son excitation trahie par les moiteurs successives qu’elle peinait à contenir. Ses jambes croisées n’étaient qu’un prétexte de plus pour dissimuler les tensions de son sexe vibrant à chaque cahot de la route. Le regard du chauffeur dans le rétro était une lame discrète : pas intrusive, mais tranchante, insistante. Était-ce son parfum, sa tenue, ou cette aura de fauve en cage prête à bondir qui l’intriguait tant ? Il ne posait pas de question. C’était mieux ainsi. Lorsque la voiture ralentit rue de la Martinière, le cœur d’Élise menaçait de s’échapper de sa cage thoracique. À travers la vitre, elle ne distinguait rien de particulier : quelques immeubles aux façades sombres, quelques graffitis ternis par le temps, des stores métalliques baissés dont certains semblaient ne pas avoir été ouverts depuis bien longtemps au regard de l’affichage sauvage dont ils étaient le support. Un lampadaire clignotait par intermittence, comme s’il hésitait lui aussi à témoigner de ce qui allait peut-être se jouer ici. La voiture s’arrêta devant un porche noir, anonyme, sans enseigne. Rien qui n’indiquait la moindre vie. Rien, sauf peut-être cet interphone sans nom, d’un noir brillant presque suspect. — Nous sommes arrivés, Madame. Elle sursauta presque en entendant la voix grave du chauffeur. Le monde extérieur lui revenait d’un coup. Elle sortit du véhicule avec une lenteur tout en fébrilité, ses talons claquant sur le trottoir comme des coups de marteau. Une seconde. Elle inspira. Elle ne regarda pas la voiture repartir. Elle ne voulait pas de témoin. Pas même de souvenir. Il n’y avait qu’une fine lumière blanche autour de la touche “appel” de l’interphone. Ses doigts tremblaient légèrement. Elle appuya. Rien. Silence. Mille doutes lui passèrent par la tête. Le VTC se serait-il trompé d’adresse ? A moins que ce carton d’invitation eut été finalement une blague… un piège pour l’éloigner de chez elle et la cambrioler ? Mais un clic, presque sensuel dans sa sécheresse se fit entendre. La porte s’ouvrit lentement, comme poussée par une invisible volonté. Un couloir. Sombre. Le parquet craquait à peine sous ses pas. Une musique feutrée, lointaine, à peine perceptible, lui parvenait par vagues. Un parfum d’ambre et de cuir flottait dans l’air, troublant, enveloppant. Élise avançait comme en transe. Elle mouillait de plus belle, ses tétons dardaient. Elle avait envie. Chaque pas était un renoncement. Chaque mètre, un abandon. Elle atteignit un escalier. En contrebas, une lumière rougeoyante découpait la pénombre. Elle hésita juste un instant. Et descendit. Au bas des marches, une double porte capitonnée. Rouge bordeaux. Luxe discret. Elle avança la main, mais avant qu’elle ne touche la poignée, la porte s’ouvrit d’elle-même. De l’autre côté, une femme se tenait droite, élégante, dans une tenue aussi sobre que dérangeante : chemisier noir opaque jusqu’au col mais manifestement porté à même la peau, sans soutien-gorge, jupe fendue à la verticale, jusqu’au haut de la cuisse, escarpins impeccables. Son regard était perçant, mais dépourvu de jugement. Elle inclina à peine la tête. — Mademoiselle Ménard. Vous êtes attendue. Aucune surprise dans la voix. Comme si sa venue était une évidence. Comme si son désir avait une adresse depuis toujours. La femme s’écarta pour la laisser entrer. Élise franchit le seuil. La porte se referma derrière elle presque sans bruit. Elle était maintenant dedans. Un vestibule feutré. Éclairage tamisé, presque en infrarouge. Un long rideau noir de velours fermait la perspective. — Laissez-moi votre veste et votre téléphone, dit l’hôtesse, de manière courtoise mais assez directive. L’inconnue tendit la main, paume ouverte. Élise obéit. Mécaniquement. Laisser son téléphone lui fit l’effet d’un vertige. Plus de GPS. Plus moyen d’appeler à l’aide. Plus de dehors. — Vous êtes ici sous l’œil du Cercle. Vous n’avez plus rien à décider ce soir, sauf de franchir ou non ce rideau. Si vous le faites, vous vous engagez à obéir aux règles. À vous exposer. À vous soumettre. Pas à quelqu’un. Pas encore. Mais à l’expérience. Et à votre propre vérité. La voix était douce, mais le ton n’invitait pas, là encore, à la négociation. — Si vous entrez, on vous verra. Peut-être même on vous dénudera. On ne vous touchera pas. Pas ce soir. Mais on lira en vous. Et vous ne pourrez rien cacher. Un silence. Élise fixait le rideau noir. Elle déglutit. Elle sentit sa culotte collée à ses lèvres intimes, comme une injonction silencieuse. Ses doigts effleurairent le tissu. Elle écarta le rideau. Derrière, le monde bascula. Une vaste salle, à l’éclairage bas et chaud, comme un théâtre sans scène. Au centre, un espace vide, cerclé de canapés de velours pourpre, de fauteuils profonds, de tables basses garnies de coupes de champagne. Des silhouettes élégantes y étaient installées. Certaines masquées, d’autres non. Toutes vêtues avec une sophistication sobre, mais évocatrice. Et au centre, une femme. Elle était nue. Nue et fière. Son visage n’exprimait aucune gêne d’être ainsi exposée. Debout, sur une estrade basse, éclairée par un halo de lumière orangée. Son corps était tatoué d’un seul mot, peint sur son ventre en lettres calligraphiées : Obéir. Autour d’elle, deux hommes en noir. Aucun ne la touchait. Ils tournaient autour d’elle comme des prédateurs lents. L’un murmurait quelque chose à son oreille, l’autre la contournait lentement. Ils l’observaient, l’inspectait dans les moindres détails. Elle frémissait. Et tout le Cercle, silencieux, regardait. Élise retint son souffle. Le contraste entre le raffinement de la salle et la tension animale, hautement sexuelle de la scène la bouleversa. Elle sentit ses jambes faiblir, s’appuya contre un mur. Puis un frôlement sur son bras. La femme de l’entrée était revenue. Elle tendit une fine chaîne d’or, terminée par un anneau discret. — Ceci est la marque des invitées. Il vous place sous l’observation du Cercle. On ne vous parlera pas. On ne vous touchera pas. Mais on vous verra. Et ce que vous offrirez, ils sauront le lire. Elle attacha l’anneau autour du poignet d’Élise. Celui-ci était léger. Et pourtant, Élise sentit son poids symbolique la marquer au fer. Elle avança dans la salle. Lentement. Le bruit de ses talons sur le parquet semblait résonner dans tout son être. Plusieurs regards se tournèrent vers elle. Aucune parole. Juste des yeux. Qui scrutaient. Qui jaugeaient. Qui l’envisageait. Elle vit un homme assis dans un large fauteuil, masque vénitien noir sur le visage, qui leva une coupe en sa direction, presque imperceptiblement. Une femme agenouillée nue à ses pieds, le regard baissé. D’autres couples. Les femmes étaient plus ou moins dévêtues. D’autres configurations. Elle n’avait plus de repères. Et pourtant, elle sentait son corps s’adapter. S’ouvrir. S’abandonner. Élise était entrée dans un monde où le désir n’était plus murmure, mais langage. Où chaque geste, chaque posture était signifiant. Et elle allait devoir apprendre cette grammaire-là. Ou s’y perdre. Elle s’avança encore. Et sut que la nuit serait longue.  Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Par : le 25/03/25
Lopesoumi40 , Troyes • Grand Est     Au bout de 9 mois il a déménagé.  Il venait encore quelques fois me sauter,  il avait garder mes clefs d appartement qu'il m avait demandé de lui offrir,   il adorait revenir envoyer des texto à Justine.  Elle lui envoyais des photos nue, des trucs sexuel. Parfois il me montrait, vite fait la photo, l envois sur son téléphone et la supprimait du miens Justine était mentalement a lui et physiquement à ses amants.  Moi je devait juste supporter son côté pote de colle et ses crises d humeur Du moment où elle a commencé à se faire sauter par des mecs j avais même plus l occasion de l embrasser Elle faisait plus d effort pour s habiller avec moi mais les samedi soir quand elle sortais seule :c'était coiffé, manucure, maquillé, habillé "princesse"    Et moi je devais répéter à mon mec combien j étais amoureux de lui pour qu il jouisse dans mon cul Justine me réclamait de l argent en permanence, qui m étais donné par mon mec Il l'incitait à se comporter comme une pute avec d autre mec avec argent illimité, Vu que c était son fric : Une étudiante avec argent illimité et un mec qui la touche pas, qui la laisse sortir comme elle veux...  Mentalement, ç était dur,  avoir mon mec qui me baisait en me répétant qu il allait bientôt baiser Justine et la mettre enceinte  pendant qu il m'obligeait à lui dire je l' aime A force qu il me fasse répéter :"je t aime" en boucle j étais perdu Parfois il me faisait mettre à genou et me branler pour jouir en lui répétant :" Justine est ta femme elle est amoureuse de toi" Quand on jouis uniquement comme ça, on est bien formaté Un jour où je suçais mon mec à genou, et qu il parlait avec Justine, il m a dis : " oh merde elle te largue et viens d écrire qu'elle a un autre mec"  je me suis mis à pleurer et mon mec m a baiser en me faisant accepter tout ce qu il demandait C est comme si je n était plus que la pute de mon mec de 51 ans Il m a fait accepté tout ce qu il voulait, " maintenant que ta petite conne t'a largué tu es ma pute tu va tapiner pour moi , dis le dis le allez" J ai dis oui à tout ce qu'il disais tellement j étais triste d'avoir été arguer    
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Par : le 25/03/25
Ces six mois de pause m'ont permis de faire le point sur le chemin que j'avais parcouru jusque là et sur ce que je voulais encore découvrir. Arrivée dans le milieu en tant que jeune fille joueuse aimant l'adrénaline liée au bondage et à la douleur , je m'étais dit que je voulais limiter ma soumission à la soumission physique et sexuelle lors de séances ponctuelles. Je faisais attention lors du choix de partenaire pour savoir qu'il n'y avait pas de risque. Quels risques? Ceux liés à ma sécurité physique et émotionnelle.    Je me connais assez bien et je sais qu'une nouvelle rencontre a pour effet sur moi celui d' une étincelle. Etincelle de passion que quelques déceptions amoureuses m'ont apprise a contrôler. Etincelle de passion que je controle pour pas qu'elle ne devienne feu flamboyant. Etincelle de passion qui fait que je m'attache et ce assez rapidement.    Il est difficile de rentrer dans mon cercle restreint , mais une fois que l'autre y est, je veux danser avec lui autour du feu jusqu'à ce que la dernière braise s'éteigne, et ce ,même si c'est au risque de m'y brûler les ailes. Même une fois le feu éteint, j'aime me souvenir de la chaleur qu'il procurait et je garde un œil sur les traces de pas de l'autre et sur le chemin qu'il emprunte.    Alors je choisis avec attention, pour minimiser les risques : distance géographique, homme déjà en couple ou indisponible émotionnellement, tout était bon pour m'assurer le fait de ne pas finir cramée dans ce foutu feu. Si je ne sais contrôler la flamme, quelqu'un d'autre la domptera pour moi... Ah autosabotage quand tu nous tiens... Je faisais donc attention mais les risques étaient toujours là et ce qui était initialement la pour me protéger se révèle être une barrière qui m'empêche d'avancer.   Il parait qu'après quelque temps la passion s'affaiblit , c'est même une chanson qui le dit. Pas toujours apparemment, mais tout de même assez souvent. Et que reste t il une fois la passion affaiblie..? Les cendres d'un ancien feu ou la possibilité d'un attachement plus profond à construire. Alors me voilà ici aujourd'hui , a la recherche d'un architecte prêt a construire avec moi un beau donjon de soumission. Cet architecte doit savoir que la terre a un passé et un caractère qui fait que le feu fait toujours partie de sa vie. Non seulement architecte , mais également cracheur de feu pour apprendre à danser ensemble en jouant avec les flammes et en prenant en compte les ombres de l'un et de l'autre.    Cher architecte, le cahier des charges n'est pas simple a prendre en main mais j'ai confiance en votre esprit et en vos mains habiles. Cher cracheur de feu, je vous montrerais fièrement ma gueule pour que vous puissiez y cracher ce que vous voulez.    Fière, je le suis, notamment du chemin que j'ai parcouru. Pourtant, la route ne s'arrête jamais vraiment. L'ancienne jeune fille est devenue jeune femme plus confiante, plus affirmée et prête à découvrir la soumission psychologique. L'exercice ne sera pas rapide ni facile pour l'un comme pour l'autre. L'esprit est bien plus compliqué à dominer que le corps, surtout lorsqu'il se montre aussi effronté et alambiqué que le mien. Il y aura des doutes et des questionnements, de longues discussions, de possibles retours en arrière mais l'étincelle est là et nous prendrons le temps et les efforts pour nourrir ce feu naissant. La nuit était calme jusque là, une lueur se devine désormais dans le ciel.    
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Par : le 25/03/25
Quelques mots qui m'ont été inspiré par la lecture de ce sujet de forum sur les relations non-exclusives : https://www.bdsm.fr/forum/thread/9783/relation-suivie-non-exclusive-:-des-retours-d'exp%C3%A9rience-?/. Sujet passionnant mais qui déchaine probablement les protagonistes à l'excès. Je me risque à un article, par lâcheté sans doute de participer à la foire d'empoigne qui en découle (alors que le sujet est passionnant). Il y a des moments charnières où l’on redéfinit tout. L’amour, le couple, la fidélité, soi. Des périodes où, face au fracas d’une séparation ou au silence d’un trop long renoncement, on réalise que l’exclusivité n’a peut-être jamais été une valeur fondatrice… mais juste une habitude. Ou pire, un conditionnement. Et si aimer sans posséder devenait non pas une entorse à la norme, mais un chemin d’authenticité ? La société romantique occidentale a fait de l’exclusivité le totem sacré de la "vraie" relation : une personne, un amour, un lit, une vie. Pourtant, ce modèle – pour rassurant qu’il soit – ne convient pas à tout le monde. Et surtout, il ne dit rien de l’intensité, de la sincérité ou de la qualité des liens que l’on peut tisser hors de cette norme. Vouloir plusieurs relations suivies, affectives, peut sembler contre-nature à certains, obscène pour d'autres, voire carrément irresponsable pour les plus moralisateurs. Et pourtant… on y revient, encore et encore. Car l’idée que plusieurs connexions puissent coexister sans s’annuler est profondément humaine. Non, ce n’est pas une pulsion de consommation émotionnelle. Non, ce n’est pas "vouloir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière". C’est simplement reconnaître que le cœur est vaste, les désirs multiples, et que l’amour n’est pas un gâteau qu’on coupe en parts égales, mais une source qui se régénère quand elle circule. Ce qui freine beaucoup d’aspirations à la non-exclusivité, ce n’est pas l’égoïsme, mais la honte. Une petite voix intérieure qui répète : « ça ne se fait pas », « tu vas blesser les autres », « tu cherches juste à combler un vide ». Comme si désirer plusieurs relations affectives ou intimes était forcément pathologique, un symptôme d’instabilité, de fuite ou d’immaturité. Et si c’était tout l’inverse ? Si, justement, cela témoignait d’une conscience plus fine des limites de chacun ? D’un désir profond d’explorer l’amour hors des carcans, dans la nuance, la transparence, la responsabilité partagée ? La jalousie existe, bien sûr. L’insécurité aussi. Mais elles ne sont pas l’apanage des relations ouvertes. Elles se nichent aussi dans les couples les plus verrouillés. L’exclusivité n’est pas un vaccin contre le doute : elle est souvent un plâtre sur une fracture mal soignée. Il ne s’agit pas ici de distribuer des étiquettes – ni de s’y enfermer. Certaines personnes se reconnaissent dans le polyamour structuré, avec ses contrats, ses hiérarchies, ses rendez-vous Google Agenda. D’autres pratiquent une forme de fluidité relationnelle, sans définition stricte, selon les rencontres et les élans. Mais il y a aussi celles et ceux qui ne veulent pas choisir entre amour profond et liberté sexuelle, entre attachement sincère et autonomie émotionnelle. Celles et ceux qui veulent bien s’attacher, mais pas s’enchaîner. Ce n’est ni libertin, ni infidèle, ni instable. C’est juste différent. Dans la communauté BDSM, l’exclusivité est souvent perçue comme une preuve d’engagement. Un.e soumis.e, un.e Maître.sse. Point barre. Mais la réalité est plus poreuse. Des dominants poly, des soumis partagés, des dynamiques D/s ouvertes ou en constellation existent. Elles ne sont pas moins profondes. Pas moins sincères. Pas moins engagées. La difficulté, c’est souvent la coordination, plus que la morale. Deux Maîtresses qui ont des visions opposées du dressage, deux partenaires qui réclament des formes d’attention incompatibles, ou simplement un manque de disponibilité émotionnelle pour gérer plusieurs dynamiques à la fois. Mais ces défis sont logistiques, pas éthiques. Vouloir vivre plusieurs relations affectives suivies sans exclusivité ne devrait pas être un coming-out honteux, ni une revendication provocante. C’est une orientation relationnelle à part entière. Qui mérite respect, exploration… et parfois, d’être ajustée au fil du temps. Car il n’y a pas de vérité figée. Certains découvriront que cette pluralité les comble. D’autres s’y perdront, y verront un mirage, un symptôme d’un vide à combler. L’important, ce n’est pas le modèle. C’est la cohérence intérieure. La clarté avec soi. La sincérité avec les autres. Et la capacité à changer d’avis, aussi.
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Par : le 24/03/25
** Reflexionnage d'un jour de repos on **   La "notion de propriété" ou le fait de se dire propriétaire ou possesseur d'une âme, d'un corps ou le fait de se dire d'être possédée par quelqu'un, d'être sa propriété, sa chose, son jouet. Ou bien juste le fait d'être exclusifs, en appartenance.   En 6 ans j'ai toujours prôné et exigé l'exclusivité, j'étais territorialiste, ce qui "est à moi est à moi" et je ne partageais pas. J'ai toujours eu besoin de me sentir sous l'emprise de mes dominants, d'être à eux, possédée, validée, acceptée comme leur soumise rien qu'à eux et eux rien qu'à moi.   Je sais dans le fond que ça vient en énorme partie de mon manque de confiance en moi. J'étais persuadée que s'ils allaient voir ailleurs ils trouveraient forcément mieux et que je serai abandonnée ...... Abandonner un verbe fort qui en dit long sur l'animal que je suis.   Aujourd'hui .........   Je me rend compte que s'ils partent en croyant trouver mieux ailleurs c'est que l'on ne se mérite pas, que l'on ne va pas si bien ensemble et qu'en réalité il y a déséquilibre.   Je vois également ce que mon besoin d'être à eux m'a poussé à faire. J'ai fermé les yeux, j'ai accepté, j'ai trop donné ...... Pour être à eux, pour être acceptée, j'ai poussé au delà de mes limites et je me suis accusée de tout ce qui n'allait pas. Je n'étais pas "assez", j'étais "trop", j'aurai dû, j'aurai pu ...... Et surtout je ne méritais pas. J'ai systématiquement basculé en mode autodestruction et dévalorisation maximale en refusant de voir que je n'étais pas si nulle et qu'il y avait autre chose dessous.   Dans mon besoin d'être validée/acceptée/possédée je me suis mise une pression de dingue pour être parfaite à leurs yeux. La soumise parfaite, celle que l'on voudrait jamais lâcher ou poser sur une étagère. J'ai donc tout lissé, tout nivelé, mis de côté ce que je pensais être un frein, bloqué mes penchants naturels ..... Je me suis totalement effacée pour porter le masque de la soumise la moins chiante possible (même si parfois le naturel revient au galop j'ai tenté de le retenir au maximum) Et j'ai donc faussé le jeu, j'ai triché, j'ai menti sur mes sentiments, mes sensations en disant ce qu'ils voulaient entendre. Ça n'était pas juste ni pour eux ni pour moi. J'ai créé le déséquilibre et je l'ai entretenu.   (Je ne m'accuse pas de tout ceci dit. J'ai arrêté de me flageller sur tout, des erreurs ont été commises des deux côtés mais ça n'est pas le sujet.)   Aujourd'hui dans une "relation" atypique avec un dominant qui me comprend et m'accepte nous avons retiré la notion de propriété et d'exclusivité. Je dois l'admettre c'est totalement hors de ma zone de confort et je ne maîtrise pas totalement la situation. Un coup ça me convient parfaitement et la seconde d'après je flippe avec les vieilles réminiscences du passé.   Je me dois d'être claire sur ce point parce que je refuse de me mentir à nouveau. J'aime cette appartenance car elle me rassure, me conforte. Mais je ne peux plus accepter toutes les conneries que ça m'amène à faire ou à accepter. Dans ce besoin je me sabote et je me détruit. Et ce sans l'aide de personne ! Comme une conne j'exige de moi beaucoup trop. Et toujours dans le négatif.   J'accepte donc de découvrir ce chemin où je donne et prend sans appartenance. On a retiré toute pression de réussite, toute pression de perfection ......   C'est libérateur en fait quand j'y pense et que j'analyse nos interactions. Je suis totalement moi, je joue comme j'aime, je le taquine à mort, je pousse à fond et je laisse exprimer tous mes penchants naturels. Je ne retiens rien ..... Ni les "oui" ni les "non" ...... Pour la première fois je suis vraiment Moi sans me sentir coupable ou en faute. Je donne, je prends, je demande voir j'exige et il joue avec toutes mes facettes que je montre sans peur.   Aujourd'hui je sais et dis ce que je veux et ne veux pas et je ne transige pas juste pour devenir une propriété, son indispensable. J'ose être moi ......   Je ne sais pas si ça me conviendra sur le long terme, peut-être que le besoin d'appartenir disparaîtra ou deviendra au contraire indispensable. Mais ce que je sais c'est qu'aujourd'hui ça me convient et que ça me libère. Dans ma phase constructive 2.0 c'est exactement ce qu'il me faut pour me permettre de me découvrir réellement sans être parasitée.   Et quand j'y pense ...... Et je suis sûre que ceux qui m'auront lu auront cette pensée : pourquoi ne pas être moi, sans pression ni dévalorisation, mais dans une relation exclusive ? Tout simplement parce que aujourd'hui j'en suis incapable. Je ne sais pas le faire, je bascule dans cette destruction inconsciemment . Et je n'ai rencontré personne qui ai su le voir et m'en empêcher ..... Sauf lui et cette liberté que l'on s'offre mutuellement.   ** Reflexionnage d'un jour de repos off **
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Par : le 24/03/25
Des boucles d’or sous lesquelles s’agite un esprit vif et espiègle. J’aime masquer, derrière une timidité noisette qui n’est que façade, les lézardes de mes vices. Je tends mes deux pommes, arrogantes et sensibles, deux fruits pleins, fièrement dressés, aux tétons délicieusement réactifs, à effleurer sans retenue. Sachez que mon ventre inspire de multiples abus. Mon clitoris, minuscule tyran au pouvoir immense, vibre au moindre souffle, prêt à céder aux langues expertes comme aux caresses audacieuses. Je suis fièrement bisexuelle, et mon plaisir ne connaît ni genre, ni limite, seulement l'intensité et la sincérité du désir. Maintenant, regardez la finesse de ma taille, l’une de mes fiertés, sans laquelle que seraient mes hanches ? Pour le reste, je vous offre un cul nerveux à souhait, et une fente fine et délicate, à travers laquelle toute verge glissée trouvera chaussure à son pied. Au sommet de l’édifice, ma dernière ouverture n’a rien à envier aux deux autres en étroitesse ; mais sachez qu’en elle se sont engouffrées de très nombreuses queues, souvent millésimées, jusqu’à plus soif. Bien à vous, Mâles à moi… et femelles aussi Alice
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Par : le 22/03/25
Je m'apprête à partager la dernière partie de mes réflexions et ressentis autour du divorce. à partir de ce moment, un autre thème a pris le pas sur celui-ci dans ce journal, celui des rencontres... vaste sujet mais autre sujet, à propos duquel j'aurais pas mal de chose à dire en tant qu'homme presque célibataire, à peine échappé de sa cage, celle d'un couple voué à l'échec depuis le début, un poison qui ronge lentement les entrailles. En tant qu'homme inexpérimenté à bien des niveau aux plans affectif et sexuel, d'autres choses émergent, comme une volonté de remonter le temps, d'exploser les barrières mentales qui empêchent de rayonner, ces chaînes qu'on a dû traîner toute sa vie. Et cette excitation, indéniable... enfin voici la fin de cette séquence :    " Évidemment, le ton finit par monter quand il s’agit de fric, ou plus exactement quand il s’agit de ne plus vraiment me laisser marcher sur les pieds. Mon avocate dit que je ne dois pas accepter de lui verser une « pension » en plus de lui laisser la maison, tout en partageant la garde des enfants. J’avoue qu’initialement j’étais prêt à accepter ça, mais à la réflexion : je vais lui filer la maison et par cette "pension" l’aider à en devenir complètement propriétaire pendant qu’elle garde son train de vie à base de travail à temps très partiel (trois jours par semaine, c’est pas énorme) tout en gardant sa femme de ménage… comment te dire que non, faudrait quand même pas se foutre de ma gueule ? Tu veux garder ton train de vie, OK, mais me faire croire que c’est pour les enfants, là non ! C’est pour toi et toi seule, comme d’habitude, comme toujours en fait.    Et puis me reprocher de ne rien acheter d'utile aux enfants, mais putain quand est-ce que je pourrais le faire ? je travaille la semaine, je rentre à pas d'heure, je passe tous mes week-ends à m’occuper des garçons du matin au soir, les divertir, les sortir, faire les courses avec eux, faire la cuisine et aussi un peu de ménage, le bain, le coucher. Et toi, pendant ce temps là ? Tu dors, du matin au soir bordel de merde, comme une vieille, comme une momie, comme une zombie. Mais bien sûr, c’est moi qui t’exclue, je suis sensé prendre tes gémissements sans fin dès que tu dois faire l’effort surhumain de contracter deux fibres musculaires pour des cris de joie et d’enthousiasme, et tes soupirs interminables pour des éclats de rire. Tu ne veux pas t’en occuper, tu n’a rien d’autre à leur offrir que ça, la carcasse de vieillard d’une femme en ruine, animée d’un souffle de vie aussi vigoureux que le râle d’agonie d’un cadavre en devenir ? Alors évidemment que je vais prendre le relais, laisse tomber, va dormir, va mourir à petit feu par là, le nez sur l’écran abrutissant de ton putain de téléphone, à liquéfier ton cerveau à moitié décomposé à coup de séries débiles, et de scrolling de mort-vivant. Je sais bien que quand tu « dors », en réalité tu flingues ton esprit exactement de la même façon que je défonçais mon corps et mon cerveau à coup d’opiacés. On a bien ça en commun : une formidable capacité à fuir la réalité qui fâche, chacun à son niveau, chacun à sa manière, mais en s’enfermant de la même façon dans une bulle qui nous aspire toujours plus bas et nous digère littéralement. Le jour où tu comprendras ça, ton addiction aux écrans, et j’ai pourtant tenté de t’alerter mille fois, ce jour là tu marcheras peut-être vers une forme de liberté, voire de joie de vivre. D’ici là, ta vie va lentement se décomposer comme celles de tous ces camés, avec ou sans produit, ça ne change pas grand chose au final.   Tu ne supportes pas que je te fasse comprendre que tout mon temps était accaparé par les enfants et les tâches ménagères le week-end. Ce serait mon choix, pas une réaction de protection vitale des petits… Et tu supportes difficilement l’idée que, bientôt, ce sera à toi de gérer les enfants de A à Z le week-end, seulement, ce ne sera valable qu’un week-end sur deux. J’ai fait ça tous les week-ends, sans exception, depuis un nombre incalculable de semaines et de mois. Alors tu supportes mal que, finalement, je vais marcher vers la liberté quand tu te feras rattraper par tes responsabilités, et l’impératif d’offrir aux petits de l’énergie de vie, de la joie d’être ensemble. Tu as peur de ne pas trouver ça en toi, tu verras que si tu n’as pas le choix, tu trouveras les ressources. C’est juste qu’au milieu de tout ça, il y a cette addiction aux écrans : comment je vais faire pour regarder mon putain de Daredevil ? J’en ai rien à foutre, tu n’auras qu’à en bouffer jusqu’à vomir les week-ends où tu seras seule, ça te fera de la réserve.   Enfin, elle va tenter de me soutirer du fric, probablement bien conseillée par ses parents (et son avocate, mais c'est son job), j’accepterai avec amertume, elle gardera sa femme de ménage, et son 60% de temps de travail. Elle trouvera un pauvre con un minimum friqué pour améliorer un peu son standing social de façade, et ce sera reparti comme auparavant. La vie reprendra son cours normal, peut-être même qu’elle aimera aussi ce pigeon, à sa façon. Elle lui achètera des fringues, l’asservira de façon indolente, pour vampiriser de son compte en banque jusqu’à ses couilles, pour rien en fait, juste pour pouvoir continuer à être une zombie, sans rien changer, surtout pas la couche extérieure de parfait bonheur bourgeois de mes deux, creux et amer.   Avant, j’étais un clochard, à peu de choses près, je n’aurai aucun mal à diminuer mon train de vie, même si, pour les enfants, je ne veux pas trop de décrochage. Siphonne mon compte en banque, va te faire foutre, on va dire que c’est pour le bien des enfants, je vais t’accorder le bénéfice du doute, probablement. Mais s’il te plait, laisse moi tranquille, comprends qu’avec la liberté que je vais gagner, je fonctionnerai différemment, très différemment, contrairement à toi. Fais moi entière confiance, je vais être heureux, je vais m’occuper des enfants mieux que jamais. Ce que tu feras, toi ? Je crois que je préfère l’ignorer, tant que ça n’impacte pas (trop) les petits. En tout cas, c’est très informatif de voir comment on se comporte quand on se sépare, les vraies natures ressurgissent. Elle, matérialiste au possible, vénale et paresseuse, noyée dans un verre d’eau et qui pense tout contrôler. Moi, confiant jusqu’à l’excès, heureux d’être le meilleur des papas du monde, qui marche vers la liberté, prêt à payer un prix indécent pour ça, sans véritable raison valable. C’est un peu biaisé, je sais, mais je suis celui qui reprend sa liberté, celui qui estime avoir été exploité, vampirisé dans cette vie de couple. J’ai parfaitement le droit de chercher un autre futur que cette mort dans l’aigreur, probablement prématurée. J’ai juste du mal à accepter, finalement, l’idée de continuer à me faire sucer le sang (il n’y a bien que ça qu’elle accepte de me sucer depuis un bail) alors même que j’aurais retrouvé ma liberté. J’ai du mal avec ça, mais je sais que je finirai par céder, pour que l'on ne m'accuse pas de nuire au bien être des enfants. Je veux juste lui opposer assez de résistance pour qu’elle comprenne que cette période d’exploitation est terminée.
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Par : le 22/03/25
Tout comme il est important pour un Dominant de type « masochien » de comprendre les motivations à la soumission (https://www.bdsm.fr/blog/10630/Les-motivations-à-la-soumission/), il lui est tout autant primordial de comprendre le cheminement vers l’acceptation du statut de soumis, et ceci, afin d’accompagner sa ou son partenaire dans ce processus. Au-delà du jeu érotique, l’expérience d’un soumis se nourrit d’un cheminement intérieur complexe : une prise de conscience de sa condition, jalonnée de crises morales et émotionnelles, conduit peu à peu à l'acceptation d’un rôle qui, paradoxalement, renforce son autonomie. Je vous propose d'explorer le processus par lequel un soumis appréhende sa position, affronte ses tourments intérieurs, et finit par trouver une forme de réconciliation avec soi-même. La Découverte de Soi par la Soumission La prise de conscience d'une tendance à la soumission peut survenir de manière inattendue. Cela peut commencer par des fantasmes, des rêves, des lectures ou films, des discussions ou des expériences passées qui éveillent une curiosité. Pour beaucoup, cette découverte est accompagnée, au-delà de la simple curiosité, d'une sensation de honte ou de culpabilité, souvent alimentée par des normes sociétales qui valorisent l'autonomie et le pouvoir. Le soumis peut alors se retrouver dans un conflit intérieur, tiraillé entre des désirs profonds et des attentes extérieures. Au départ, l’expérience de la soumission apparaît comme un moyen d’explorer des dimensions souvent inaccessibles dans la vie quotidienne. En acceptant le rôle de soumis, la personne se confronte à une réalité intime où la vulnérabilité devient une force. Cette première étape est généralement marquée par la recherche d’un espace libérateur dans lequel les barrières sociales se désagrègent. Conscient de sa condition, le soumis perçoit la soumission non pas comme une défaite, mais comme une ouverture vers une connaissance approfondie de soi. Les Crises Morales : Entre Conflit et Révélation Le chemin vers l’acceptation est rarement rectiligne. Il est ponctué de crises morales où le soumis se trouve à la croisée des chemins entre des valeurs familiales, sociales héritées et la tension d’un nouvel épanouissement personnel. Ces crises se manifestent souvent par des remises en question profondes : sentiment de culpabilité, peur de perdre son autonomie, ou même honte face à des pulsions refoulées. Lors de ces moments de doute intense, la pratique de la soumission se montre ambivalente, à la fois source de détresse mais aussi de plaisirs et vecteur de transformation. C’est précisément dans ces instants de vulnérabilité que l’opportunité d’une réévaluation de soi s’ouvre, permettant une introspection plus poussée. L'impact des expériences passées joue également un rôle crucial dans ce parcours. Les antécédents personnels, qu'ils soient positifs ou négatifs, peuvent influencer la manière dont la personne aborde la soumission. Par exemple, des expériences de rejet ou de honte liées à des désirs peuvent créer des blocages, tandis que des expériences positives peuvent encourager une exploration plus ouverte et confiante. Les Défis et Préjugés Les défis personnels que les personnes peuvent rencontrer dans le cadre du BDSM sont nombreux. La peur du jugement, la honte, et la difficulté à trouver des partenaires compatibles sont des obstacles courants. Les préjugés et les stigmates associés au BDSM peuvent également poser des défis supplémentaires. La société, souvent mal informée, peut juger sévèrement ceux qui choisissent de vivre cette forme de sexualité, rendant le chemin vers l'acceptation de soi encore plus ardu. Cependant, il est crucial de reconnaître que ces défis peuvent être surmontés avec le soutien adéquat et une compréhension approfondie de soi-même. Le Rôle du Consentement et de la Communication Le processus d’acceptation passe inévitablement par un dialogue intérieur crucial, mais également par une communication transparente avec le partenaire dominant. Dans un cadre sécurisé, la clarification des attentes et le respect mutuel deviennent essentiels pour dissiper les crises morales. Cette interaction permet au soumis de comprendre que sa condition, quoique différente des normes traditionnelles, est choisie et vécue en toute conscience. Le consentement éclairé se révèle alors comme la pierre angulaire de cette acceptation, transformant le ressentiment en une force réaffirmée. L'acceptation de son statut de soumis implique également un processus d'introspection. Cela nécessite une réflexion approfondie sur ses désirs, ses limites et ce que la soumission signifie personnellement. En prenant le temps d'explorer ces questions, le soumis peut clarifier ses motivations et renforcer sa confiance en soi, ce qui est fondamental pour vivre sa condition de manière authentique. L'affirmation de soi est un autre aspect crucial de cette acceptation. Revendiquer le droit à vivre sa sexualité de manière authentique et se sentir fier de ses choix sont des étapes importantes. Cela implique de reconnaître que la soumission n'est pas une faiblesse, mais un choix d'autonomisation qui peut enrichir la vie. En s'affirmant, le soumis peut se libérer des jugements extérieurs et des attentes sociétales, redéfinissant ainsi son identité selon ses propres termes. Cependant, le chemin vers l'acceptation peut être semé d'embûches, notamment en raison des jugements associés à la soumission et au BDSM. Il est crucial d'aborder ceux-ci de manière proactive. Des stratégies pour surmonter la honte et la culpabilité peuvent inclure la recherche de soutien dans des communautés bienveillantes, la participation à des groupes de discussion ou des ateliers, et l'éducation sur le BDSM. En s'entourant de personnes qui partagent des expériences similaires, le soumis peut valider ses sentiments et renforcer son acceptation de soi. Enfin, l'intégration des émotions complexes qui accompagnent la soumission est essentielle. La vulnérabilité, la peur et l'excitation peuvent coexister, et apprendre à naviguer ces émotions peut renforcer la résilience et la compréhension de soi. Cela peut impliquer des pratiques de pleine conscience, des journaux intimes pour exprimer ses pensées et ses sentiments, ou des discussions ouvertes avec des partenaires de confiance. En intégrant ces émotions, le soumis peut transformer ses expériences en une source de force et de croissance personnelle. Le soutien social est un élément vital dans le parcours d’un soumis. Les communautés BDSM offrent un espace sûr pour partager des expériences, poser des questions, et recevoir des conseils. Les groupes de soutien, les forums en ligne, et les événements communautaires peuvent fournir un réseau de personnes qui comprennent et soutiennent les défis uniques de la soumission. Ce soutien peut être crucial pour surmonter les crises morales et émotionnelles et pour se sentir moins isolé dans son voyage intérieur. L’Évolution Vers l’Autonomie Paradoxale Au fur et à mesure que le soumis traverse ses crises, il réalise que l’abandon apparent de contrôle dans le jeu BDSM ne signifie pas une perte d’autonomie, mais bel et bien, paradoxalement, une redécouverte de sa puissance intérieure. En se soumettant, la personne crée un espace sécurisé pour explorer et réinterpréter ses limites, faisant ainsi fi des injonctions sociales traditionnelles. Ce processus lui permet de réintégrer des émotions douloureuses pour en extraire une énergie libératrice. Cela conduit à une résilience renforcée et à une affirmation de soi autrement inattendue, où l’acceptation de sa condition s’inscrit dans un mouvement d’intelligence émotionnelle. De plus, les relations BDSM peuvent évoluer avec le temps, les dynamiques de pouvoir et les attentes des partenaires changeant au fur et à mesure que chacun grandit et apprend à mieux se connaître. La Réconciliation, l’Évolution Sociétale et les Débats Internes L’aboutissement de ce long voyage intérieur survient lorsque le soumis parvient à réconcilier les conflits intérieurs et externes. L’acceptation se manifeste par une reconnaissance sincère de la valeur de son expérience : il assume pleinement sa condition, non plus comme une faiblesse, mais comme un choix d’affranchissement et de libération. La crise morale initiale se transforme alors en une étape nécessaire qui a permis de découvrir une singularité érotique et identitaire. À ce stade, le rôle de soumis n’est plus vécu comme une quête d’abandon, mais comme une affirmation d’une vérité personnelle, enrichie par la liberté de choisir et de redéfinir son existence. Par ailleurs, l’évolution des représentations sociétales contribue à une meilleure compréhension et une déstigmatisation du BDSM. Une information plus accessible et la visibilité grandissante de ces pratiques dans les médias et sur les réseaux sociaux offrent aux personnes concernées la possibilité de s'ouvrir à de nouvelles perspectives. Ces changements favorisent la mise en place de communautés de soutien et encouragent un débat public qui démystifie les préjugés liés à la soumission. Dans la même dynamique, il est pertinent d’intégrer des perspectives critiques et des débats internes. Certains courants, notamment dans les milieux féministes ou sociétaux, remettent en question la lecture de la soumission comme toute quête d’émancipation ou de transformation personnelle. Ces débats enrichissants invitent à une réflexion approfondie sur les rapports de pouvoir, la liberté individuelle et les potentielles dérives de toute dynamique relationnelle. Ce dialogue critique, loin de dévaloriser l'expérience vécue, permet de nuancer et de perfectionner la compréhension des enjeux liés à la soumission dans le BDSM. Exemple concret : Pour ce faire, je vais vous renvoyer à ce sujet ouvert sur le forum : https://www.bdsm.fr/forum/thread/9733/De-la-difficulté-à-s'assumer-comme-soumis-(h-ou-f)/ N’hésitez pas, si vous êtes soumis, à y rajouter votre témoignage, à l’exemple de celles qui ont déjà participées ! (Merci à elles !) Conclusion Le cheminement vers l’acceptation de sa condition de soumis est une trajectoire complexe et profondément personnelle. Entre la découverte de soi, les crises morales, le dialogue avec un partenaire respectueux, l’évolution vers une autonomie paradoxale et l’intégration d’une perspective sociétale et critique, le soumis finit par trouver un équilibre intérieur. Ce processus, loin de constituer une soumission passive, est une démarche active de transformation et d’auto-affirmation qui redéfinit les contours de l’identité. En fin de compte, l’acceptation de sa condition apparaît intrinsèquement comme un vecteur d’épanouissement personnel et de renouveau émotionnel, permettant au soumis de vivre sa vérité avec fierté et authenticité. Ainsi, la soumission devient non seulement un choix de vie, mais aussi un chemin vers une compréhension plus profonde de soi-même et des autres, où la vulnérabilité se transforme en force et où chaque expérience contribue à la construction d'une identité riche et nuancée. Reference • "L'Art du BDSM" par M. M. - Un guide qui propose des conseils pratiques pour ceux qui souhaitent explorer le BDSM, avec des témoignages et des expériences personnelles. • "La sexualité des personnes" par Marie-Claude Pichon : Cet ouvrage explore la sexualité, y compris les pratiques BDSM, et discute des enjeux de pouvoir et de soumission. • "Les pratiques sexuelles alternatives" par Philippe Brenot : Ce livre aborde diverses pratiques sexuelles, y compris le BDSM, et examine les motivations et les dynamiques relationnelles. • "Les personnes et le BDSM : entre émancipation et soumission" par Claire L. : Cet article analyse les expériences dans le BDSM et les tensions entre émancipation et soumission.
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Par : le 22/03/25
Hier soir encore, ma sublime Maîtresse Chat m'a permis d'entrer dans le monde merveilleux du subspace. Étant fatigué et en safe care, elle a eu la clémence de ne pas me faire relever en raison d'un toilette pas suffisamment propre à son goût, mais m'ordonna de le faire en priorité au réveil, comme l'exige l'une des règles que je me dois de respecter en tant que soumis. Ce matin donc, je me suis levé tôt, ai préparé mon café en veillant à ne pas déranger le sommeil de Madame, puis me suis installé gentiment dans le canapé pour le boire. Lorsque j'en suis à la moitié, ma douce Maîtresse entre nue dans le salon et vient directement me faire un câlin. Nous sommes aussi un couple engagé. Un câlin rempli de douceur et de papouilles, qui vient exciter son jouet bien rangé dans sa cage de chasteté. Durant cet instant de tendresse, ma Maîtresse glisse sa main dans mes cheveux et tire sèchement, me forçant à la regarder droit dans les yeux. Son regard est sévère. Elle demande d'une voix sèche : "As-tu nettoyé les toilettes ?" Ce à quoi je réponds honnêtement, avec cette humeur enfantine qui me prend lorsque j'ai fait une bêtise : "Oupsi... Pardon, Maîtresse." Elle me fixe encore un instant sans relâcher son emprise, me laissant dans l'attente d'une correction immédiate... mais il n'en est rien. Finalement, elle relâche son étreinte ainsi que son regard accusateur. Soudainement, elle sourit en se relevant, attrape mon café et repart dans la cuisine. Je connais son côté espiègle, et je ne doute pas qu'elle me prépare une petite vengeance. Ma Maîtresse revient avec deux tasses, dont la mienne. Mais elle me tend l'autre en s'asseyant à côté de moi. D'un coup d'œil, je distingue le contenu des tasses : celle qui m'appartenait avant son réveil, et dans laquelle il me restait la moitié d'un café pur, a été réajustée à son goût avec deux sucres et du lait. Quant à celle qu'elle m'a donnée, elle est remplie de son nectar doré, que les ondinistes appellent plus communément "champagne". Elle me regarde avec douceur, boit une petite gorgée de mon ancien café réajusté à son goût et dit : "Merci pour le café, tu auras respecté une des règles de la maison, c'est déjà ça." Puis, reprenant un ton plus sec : "Quand tu auras fini le tien, tu iras faire ce que je t'ai demandé, compris, petite merde ?"  
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