La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 13/01/21
Le sadomasochisme est une relation singulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui la conçoit et par celle qui va la faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une intense décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie soutenu. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps, tel Janus aux deux visages, complémentaires et indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure", "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il bascule dans sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent profondément en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu ou d'un signal, avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des désirs permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celle ou de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser clairement que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C'est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais peut parfois varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action car le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant jamais en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, de se faire tatouer, de se faire percer le corps, ou enfin d'accepter des marques corporelles, dépassant ainsi ses limites. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc à priori, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès, lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérennité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher- Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/06/20
Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
Pour ceux trop pressés : la soumination n'existe pas, c'est une autre façon de dire D/s. Pour la suite de mon propos, j'ai choisi un Dominant et une soumise, mais le sexe des protagonistes n'a aucune importance, c'est le rôle et non le genre qui importe. Analysons les rapports de pouvoir dans une relation D/s. Tout le monde sait que le Dominant ordonne et que la soumise exécute. Donc la logique veut que ce soit le Dominant qui ait le pouvoir. Mais est-ce vraiment le cas ? À moins d'habiter dans certaines parties du monde où l'esclavage existe encore, la soumise se soumet par choix. Mieux, elle choisit même son Maître. Nous voici devant le premier paradoxe. Dans toute relation D/s de bon niveau, il est coutumier d'avoir un "safeword" qui signale au Maître qu'il dépasse les capacités de la soumise. Et j'irais même plus loin, si le Dominant ne remplit pas les attentes de la soumise, elle peut partir purement et simplement. Tiens encore un paradoxe : la soumise décide de quand on arrête. Certains ne jurent que par le contrat qui lient et sacralisent les limites des deux parties. Encore une fois la soumise a son mot à dire avant de signer. Elle va fixer des limites, formalisées ou non par écrit. Troisième paradoxe : la soumise fixe les limites. Avec une soumise qui choisit son Maître, qui a le pouvoir de dire stop et de fixer les limites de la relation, qui détient réellement le pouvoir ? La soumise ! Et oui, les soumises ont aussi des attentes. Certaines veulent souffrir, se faire humilier, aiment la violence ou le sexe. Aussi douloureuses et pénibles que soient les activités et punitions offertes par leur Maîtres, elles en ont besoin. Mais plus qu'un besoin physique, un besoin psychologique. De ce fait, une soumise va faire tout ce qu'elle peut pour pousser son Maître à la combler : la vilaine souminatrice ! Et le Dominant va tout faire pour garder sa soumise et donc tout faire pour la combler : le vilain souminateur ! Malheureusement, vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, une relation D/s durable sera faite de compromis. Dès lors, elles seront toutes des relations souminateur/souminatrice et là, personne n'y comprend plus rien, et personne ne sait qui fait quoi. Alors restons sur nos conventionnels D/s pour que chacun sache se situer et ce qu'il est censé faire et arrêtons de parler de soumination.
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Par : le 22/05/20
Le terme BDSM est généralement employé pour décrire les comportements d'échange de pouvoir et l'utilisation de douleur dans un contexte sexuel. Antérieurement appelé simplement SM, le sigle BDSM est plus couramment utilisé aujourd'hui pour une meilleure représentativité de la diversité des pratiques. Ce dernier inclut trois composantes distinctes du jeu de pouvoir: le bondage/discipline (BD), la domination/soumission et le sadomasochisme (SM). Le BD représente une combinaison entre la restriction de mouvement et la punition ou encore le contrôle du partenaire. Le jeu de Ds renvoie à la domination et à la soumission et représente l'échange de pouvoir ou de contrôle érotique d'un partenaire à un autre, sans nécessairement inclure la douleur physique. La composante SM, c'est-à-dire sadomasochiste, fait référence à l'érotisation de la douleur. Même si peu de chercheurs ont étudié la communauté BDSM, ceux qui l'ont fait, sont unanimes: un peu partout dans le monde se trouvent des communautés dynamiques et structurées qui regroupent des centaines de personnes pratiquant le BDSM. La communauté BDSM est un lieu de rassemblement pour les personnes ayant un intérêt pour le BDSM, mais peu d'auteurs s'entendent sur une définition claire de ces pratiques. On identifie généralement cinq composantes qui sont essentielles à tout ce qui réfère au BDSM: l' apparence d'une relation de domination et de soumission; un jeu de rôle; un consentement à participer au jeu; un contexte sexuel; une définition mutuelle que l'activité constitue une pratique BDSM. De très nombreux discours présentent le BDSM comme une simple variation à la sexualité et établissent des normes pour rendre les pratiques saines, sécuritaires et consensuelles, tandis que d'autres écrits tentent d'opposer le BDSM à la sexualité non-BDSM (qualifiée de vanille dans le milieu BDSM) et le présentent comme une identité transgressive. Les auteurs comparent cette vague d'écrits à une étape de transgression essentielle dans l'acquisition d'une citoyenneté sexuelle. Les évènements sociaux seraient une occasion d'afficher son propre style de comportements BDSM devant autrui; les soirées ont également une fonction sociale, c' est-à-dire qu'elles permettent aux personnes ayant des intérêts similaires de se rejoindre pour interagir sur des sujets liés au BDSM. Le statut d'un membre dans la communauté est tributaire de son expérience, son niveau de sécurité. Son implication dans le groupe et sa pratique des jeux nécessitant de l'entraînement, du talent et de la pratique. Il semble que les communautés soient autosuffisantes en termes d'éducation et de prévention. Les membres des communautés BDSM à travers le monde basent leurs pratiques sur le crédo "Sane, safe and consensual", qui signifie que toutes les pratiques se doivent d'êtres saines, d'être sécuritaires, saines et consensuelles. L'accent est mis sur la communication, la négociation et le consentement égalitaires et honnêtes, puisque dans tout jeu, la confiance mutuelle est fondamentale et les limites et préférences des partenaires doivent être respectées. La participation forcée n'est pas acceptée dans la culture BDSM; seule l'illusion que les individus sont victimes de coercition est permise. L'accord sur les différentes normes et valeurs de la communauté serait un moyen de diminuer les risques liés aux pratiques. La notion de sécurité dans la communauté BDSM n'est pas seulement une question de technique, mais aussi de principe. Ce principe est le socle de toute relation BDSM, qui l'utilise pour se dissocier de la criminalité et de la maladie mentale. Dans les relations et mises en scène BDSM, la négociation est à la base du consentement. Les partenaires s'entendent sur les pratiques qui auront lieu pendant une séance et discutent des limites de chacun. Ils utilisent un mot de sécurité en anglais, le safeword, pour aviser le partenaire dominant qu'il approche ou a dépassé une limite. Certaines personnes dominantes testent les limites de la personne soumise et se permettent occasionnellement de repousser la limite qui avait été négociée lorsqu'ils connaissent l'autre personne. Cette transgression n'est pas perçue comme une violation; le fait de repousser les limites ajoute alors un sentiment d'authenticité et de réalisme à la scène et plusieurs soumis apprécient cette incartade. Dans de telles circonstances, la négociation des mots de sécurité, par exemple "jaune" pour ralentir et "rouge" pour arrêter, devient primordiale. Le respect de la sécurité est fondamental. Les pratiques BDSM expriment la volonté de présenter une alternative à la sexualité traditionnelle dans une exploration des différentes dimensions du corps humain en termes de sensualité et d'émotions, l'occasion d'une opportunité pour une forme de spiritualité en utilisant le corps. Lors d'une séance, le but est de débuter le jeu de manière douce pour ensuite augmenter graduellement la fréquence et la force des coups donnés, entrecoupé de massages ou de caresses. Certaines séances revêtent un caractère exclusivement physique tandis que d'autres incluent un aspect psychologique, mais l'orgasme n'en est pas nécessairement la finalité. Selon l'opininon générale, les pratiques BDSM devienent sexuellement excitantes pour les partenaires ou éveillent leur désir de s'engager dans de telles relations. Il y a aussi une motivation exhibitionniste à jouer en public; certains trouvent que le regard des autres augmente leur excitation, tandis que d'autres apprécient la reconnaissance et les compliments qui suivent une séance. Même si la plupart des donjons ne présentent pas de règlements contre l'activité sexuelle, l'activité coïtale ou la recherche d'orgasme exclusivement sexuel est rare. Le coït est trop personnel pour être effectué en public ou parfois, il consiste principalement en la culmination de la soirée. Souvent, le lieu n'est pas approprié ou structuré pour permettre de telles pratiques, mais lorsque ces dernières surviennent, elles se font normalement dans un couple établi et rarement entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. Que ce soit en public ou en privé, le coït ou la stimulation sexuelle menant à l'orgasme ne fait pas régulièrement partie de la vie sexuelle des partenaires, en particulier chez le couple Dominante/soumis. Toutefois, la recherche de la jouissance sexuelle reste ultimement présente dans ce type de relation. Sommes-nous fous, pervers, au moins irresponsables ? En fait, pas vraiment: les personnes qui pratiquent le BDSM sont plus extraverties, moins névrosées, plus ouvertes aux expériences nouvelles, plus conscientes, plus épanouies intimement que les autres. Ces désirs ne sont d’ailleurs aujourd’hui plus considérés, médicalement, comme des pathologies. Et si certains adeptes trouvent leur satisfaction dans l’abandon d’une partie de leur contrôle, quitte à se transformer en véritables jouets sexuels, d’autres apprécient l’aspect élitiste de ces fantasmes. Pour d’autres encore, le monde du BDSM permet l’expression d’un amour sans faille et d’une confiance totale. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/20
Le sadomasochisme est une relation particulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui le conçoit et par celle qui va le faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique, humiliation ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie très intense. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps , tel Janus le dieu romain aux deux visages, complémentaires et sans doute indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure": "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps: il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il devient sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des fantasmes permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’ état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire peut varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant pas en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, ou de se faire tatouer, de percer ou de se faire percer le corps. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc en principe, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérénnité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Par ailleurs, il existe de véritables et authentiques cas de relation de domination féminine sur des hommes soumis. Alors que le rôle féminin et masculin ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Cependant, bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque et renouer avec les jeux de l’enfance. L’individu se projette et trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir sans tenir compte des désirs de l’autre. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs, des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/04/20
"Elle ne vit jamais les hommes qui entraient, parce qu'un valet entrait chaque fois avant eux pour lui bander les yeux, et détachaient le bandeau seulement quand ils étaient partis. Elle perdit aussi leur compte, et ses douces mains ni ses lèvres caressant à l'aveugle ne surent jamais reconnaître qui elles touchaient. Parfois ils étaient plusieurs, et le plus souvent seuls, mais chaque fois, avant qu'on s'approchât d'elle, elle était mise à genoux et fouettée." Histoire d'O Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité. On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance. Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902) à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle. Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral. Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux. Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Mais les personnes adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré. La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti, que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages. Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code (safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise. Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé, les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée, et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle. Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit. Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme; le dialogue est nécessaire. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir; c'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler. Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus, …); toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second. Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice. Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/11/19
"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple, fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets, dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin." Histoire de Juliette ou les prospérités du vice (marquis de Sade 1797) Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission, délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux. Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe, l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance. Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins, même les parties génitales (vulve, pénis). Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation. Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément. Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine, la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus éprouvant une excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture". En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic, exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel, à des pulsions ou à des expériences sexuelles. Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants, ne sont pas classées parmi les troubles étudiés. Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques. Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée, en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral. Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants, mieux encore, consentants et enthousiastes. Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle. Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine. Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières, au nombre, d'une dizaine en général, en cuir. Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois, par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe. Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur. Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines, léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs. C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin, eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche, plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes, exigeant d'elles un respect absolu du règlement. Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet, commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain, par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée, en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires). Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu. L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur, le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie. Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau. Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande. Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais, au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux. La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur, fait désormais partie des images d’Épinal. Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp). Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir. Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée. Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau. D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement. Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval. La liste étant loin d'être exhaustive. Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau. C'est l'indispensable période d'échauffement. Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté, en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices. L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance. La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites. La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance. les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti. Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur. Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance. Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin. La flagellation doit être considérée comme dangereuse. Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures. Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche. Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important. Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde. Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement: - Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat. - Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique. - Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement). - Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit. Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie. La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument. Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant. "Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens, elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois, ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/11/19
"Il la cravacha à toute volée. Il n’attendit pas qu’elle se tût, et recommença quatre fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Il avait cessé qu’elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte." Histoire d'O La flagellation, pratique prisée dans l'art du jouir, n’est pas seulement un adjuvant régulier des combinaisons sexuelles que la pornographie se plaît à inventorier. Elle est en réalité un moyen de mettre en mouvement, dans une relation S/M, la combinaison des vigueurs masochiste et sadique des partenaires en les unissant par un instrument. La ritualisation de la posture, la recherche de la douleur et de la cruauté font de la flagellation une discipline désormais autonome dans le BDSM. Les partenaires recherchant des sensations cinglantes et précises en raffolent. Elle fait partie intégrante de certains jeux érotiques, dits BDSM ou SM. Elle accompagne ou non, d’autres pratiques, bondage, soumissions diverses. Une personne flagellée devient beaucoup plus docile, et ouverte à d’autres expériences. Une femme qui aime dominer ressent une profonde excitation à la pratiquer. Là où d'aucuns recherchent la douleur, d'autres jouissent simplement du fait de subir et d'accepter l'humiliation. Certains optent uniquement pour des séances de flagellation, sans autre pratique érotique, d'autres considèrent fouet ou martinet comme un prélude (ou un intermède) à leurs divers jeux SM. Encore faut-il non seulement en posséder la technique, l'esprit, mais aussi en connaître les nuances et les dangers. Au début du XXème siècle, les adeptes de la fessée se sont pris de passion pour ces instruments faisant advenir la douleur et la cruauté dans la soumission. On parle alors de flagellomanie, de flagellophilie, de masochisme ou d’algolagnie (amour de la douleur). La présence du fouet, ou du martinet dans l’ordre des pratiques sexuelles n’a cependant rien d’une nouveauté. Leopold von Sacher-Masoch, auteur de "La Vénus à la fourrure" (1870) est loin d’être l’initiateur de la théorie. Cette doctrine de la jouissance dans la douleur a de tout temps existé, ayant des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie est purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé. Mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l'affliction de souffrances physiques. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle est aussi active, car celle ou celui qui inflige la souffrance éprouve autant de jouissance que celle ou celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables. Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle. Les sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants. Samson et Dalila, Salomon et ses nombreuses courtisanes réduites à le flageller pour exciter sa virilité. Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles. Le culte de Cybèle à qui Athènes, Sparte, Corinthe, Rome même, sur le mont Palatin, ont érigé des temples. Lors de ces orgies, le premier des devoirs était de se martyriser en honneur de la Déesse. Jetés dans une sorte d’extase par le recours à des danses frénétiques et autres stimulants, les fidèles s’emparaient de son glaive pour s'automutiler, au plus fort de leur délire. Les prêtresses de Milet s’armaient du fouet pour attiser le feu de volupté brûlant en elles. Les mêmes coutumes se retrouvent aux fêtes d’Isis, dont Hérode nous a laissé une peinture si frappante. À Rome, les fêtes des Lupercales semblables aux Bacchanales et aux Saturnales étaient l’occasion d'épouvantables orgies. Les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville. Les femmes se précipitaient nues à leur rencontre, présentant leurs reins et leur seins, les invitant par leurs cris, à les flageller jusqu'au sang. Tacite, Suétone, Martial et Juvénal, révélant les secrets intimes des Néron et des Caligula ont fourni des détails égrillards et obscènes sur le raffinement de leurs débauches. Le christianisme, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre. Des congrégations se fondèrent imposant à leurs membres l’obligation d’une flagellation réciproque en vue de dompter les élans de leur chair. De même que le Christ avait été attaché à la colonne et frappé de verges avant d'être crucifié. Elles cessèrent avec le temps d’avoir un caractère disciplinaire et prirent la forme d’une obligation purement religieuse. Comme une expiation éminemment enviable des souffrances imméritées infligées à l’adorable corps du Maître. Tels les Flagellants et les Purificants, les Dominicains, pour les ordres masculins, et les Franciscaines et les Clarisses pour les ordres féminins. En littérature, Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux Marquis de Sade, par nous étudié, son nom évoque le synonyme même de la pratique. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments. Ils étaient empalés sur des pieux et fouettés jusqu'au sang, lorsque ces malheureux la laissaient insatisfaite. Pour autant, l'Histoire est trompeuse. Ce n’est pas du fait d’être ancienne ou anciennement admise parmi les manières d’user du sexe que la flagellation tire son implantation dans l’ordre des plaisirs. C’est tout le contraire, elle devient jouissance en s’arrachant à ces usages anciens. La volonté ramifiée de tout savoir sur le sexe, en ne laissant plus de place à l'imaginaire corporel, de traquer les perversions, d’en suivre obstinément les usages disparates et de susciter partout l’aveu des écarts, a eu pour effet de la faire proliférer, en lieu et place de la pudibonderie ou de l’interdit. Dans les sexualités disparates et les plaisirs spécifiques, la passion du fouet a pris sa place. Lieu d’une triple convergence, faisant d’elle à la fois une pratique S/M et une forme particulière du jouir. Dans le champ des perversions, forgeant la catégorie de masochisme, ou jouissance née de la douleur reçue, dans la littérature érotique, avec Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Pierre Mac Orlan, enfin, dans la volonté des adeptes revendiquant sans fard la puissance extatique de la pratique, dans la la ritualisation des postures de soumission. Nue et debout, seins et ventre offerts, bras levés sur la pointe des pieds, ou en position de crucifixion, chevilles et poignets entravés sur une Croix de Saint André, la soumise ravalée à un état d’infériorité, comme une proie. La femme ou l'homme se soumet, celui ou celle qui fouette et qui bat se tient au-dessus, le geste ample, dans l’attitude féroce et cruelle de celui qui domine. Ce que disent ces scènes, c’est l’institution d’une sexualité qui joue de la domination en outrant ce qu’elle est. Toutefois, la recherche du plaisir entre partenaires consentants, responsables et conscients, lors d'une séance, ne doit pas occulter la sécurité. La dominatrice ou le dominateur devrait tester le matériel sur lui/elle-même avant de flageller son/sa partenaire. De même, elle ou lui vérifie le matériel avant chaque utilisation. En général, plus le matériau est léger, plus la pratique est sans danger, plus la séance peut se prolonger et plus la sensation est douce. Le visage, la tête, le cou, les doigts et doigts de pieds, la peau en cours de cicatrisation ne doivent jamais être flagellés, pour des raisons évidentes de sécurité. Les paumes et le dos de la main, sur les jointures quelles qu'elles soient, sur la surface entre le bassin et le bas des côtes (présence d'organes internes) peuvent l'être avec une extrême prudence et extrême légèreté. Les seins, bras, avant bras, intérieur des bras, intérieur des cuisses, zones génitales (vulve, pénis) avec légèreté. Un impact sourd (par opposition à un impact cinglant) sur des seins est à éviter. Les fesses, le haut du dos de part et d'autres de la colonne, les cuisses, le bas des épaules constituées d'os épais protégés par des muscles et une couche de graisse avec énergie, voire très énergiquement. En frappant très fort des ecchymoses peuvent apparaître, la peau peut se déchirer entraînant des infections. Enfin, la position du corps flagellé conditionne celle de la peau et des muscles. Lorsque le partenaire est penché en avant, les muscles tendus ne sont plus aussi épais et offrent donc une protection moindre. De la même façon, si la peau est tendue elle va réagir de façon plus forte que si elle était relâchée. Flageller quelqu'un qui se tient debout sans maintien risque de le/la faire chuter. A l'inverse, la ou le flagellée (é) défaillante (t) maintenu debout par des liens, se retrouvera en suspension partielle. Placer la (le) soumise (e) en position de se voir flageller lui apportera en général plus de jouissance. Des marques peuvent apparaître tout de suite, ne pas apparaître du tout ou apparaître après un jour ou deux. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. "O, je vais te mettre un bâillon, parce que je voudrais te fouetter jusqu’au sang, lui dit-il. Me le permets-tu ? Je suis à vous" dit O." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/11/19
"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet, lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation. Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations, de l'attrait pour sa puissance symbolique et sa beauté brutale. Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque, célébrant la pureté des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels, l'imposant par sa force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine, dans la rhétorique du désir. Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre. Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux. Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite. Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie. L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec notre vision moderne. Les historiens ne se sont pas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs. La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique. Plutarque a écrit de nombreux récits lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates. "Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort, et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux, Il pouvait supporter d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation particulière." Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée de Jopée fut la première femme à entrer en servitude. Enchaînée nue à un rocher, ce fut Persée qui la sauva. Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte. Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux. Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient les hommes, pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées. Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine. Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme et des courtisanes libérées, avant de se livrer à des scènes orgiaques de débauche, avec de jeunes garçons, éphèbes et lisses qu'il sodomisait. Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels, à l'aide d'un fouet, le flagrum, à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier. La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra. Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé depuis le 17éme siècle. Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une de ses œuvres les plus célèbres. Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour, pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu", un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, allègrement rougi. Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre, Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie. L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes alors très populaires. Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments. De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de jeunes filles susceptibles de correction. Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations, avec une inclinaison naturelle, pour la position gomorrhéenne. La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et fine verge. Les lanières d'un martinet se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles, en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer. Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un état extatique. On employait indifféremment le fouet, la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la seule fessée. Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre. Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu. La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action. On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne, bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf, chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc. La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination. Le Fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir, de longueur différente selon les usages. Ses usages sont liés à sa composition. La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant. Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés, après une attention persévérante et soutenue. Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination pour celui qui soumet. Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups. Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération. Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau. Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé. En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement. Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables. L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance. Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître. La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé. C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper. La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de Saint André. Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante. L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu. Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme. La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables. Des conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde et de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article. Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir. Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées, chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur. La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement. Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance. Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables. La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation. Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur, pour des diamètres variables. Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité professorale ou directoriale. Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction. Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses, peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme. La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée. Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes. Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique. Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche. Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également. L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus. Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée. Il est indispensable de commencer doucement par échauffer les fesses afin de créer une sensation de brûlure profonde et sensuelle. Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission. Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise, son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance. La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes. Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après. La flagellation peut devenir un acte d'amour puissant, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument. Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article. "René, bouleversé, regarda longuement le corps mince où d'épaisses balafres violettes faisaient comme des cordes en travers des épaules, du dos, du ventre, et des seins, et parfois s'entrecroisaient. De place en place un peu de sang perlait." Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 02/11/19
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword . "Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/10/19
"Il n'y a que deux conduites avec la vie:ou on la rêve ou on l'accomplit ". René Char.Poésies (1907-1988) En littérature, il existe des chemins hasardeux,et reconnaissons,qu'il faut une certaine audace, pour tenter d'examiner avec circonspection et objectivité,sans attiser la polémique, l'influence du Marquis de Sade, dans l'univers du BDSM,au début du XXI ème siècle. En effet,la réflexion ne doit pas se contenter,de légitimer sans recul,les excès cruels de l'homme et la perversité de sa pensée,ou de les rejeter en bloc,mais de les comparer,d'une part à l'idéologie classique fondée sur la liberté et le respect de l'individu,et d'autre part,à la réalité des pratiques contemporaines du BDSM,fondées fondamentalement sur le principe de base du libre consentement. Ces réserves émises,Il apparaît cependant illusoire d’aborder l'univers du BDSM,en occultant totalement l'oeuvre et la personnalité du Marquis de Sade. Tant,la mémoire de l'écrivain,libertin,pervers,cruel, amoral mais auteur fécond,libre penseur,précurseur et talentueux,semble dominer de son aura,ce monde étrange et fascinant. Les adeptes du sadomasochisme,en grande majorité,ont fait de lui,dans leur mode de vie et leurs pratiques,leur figure tutélaire. Sa création littéraire et de fait,l'homme,représentant pour eux,bon gré mal gré,la quintessence même de leur philosophie et de leurs jeux sexuels. De même et plus largement,son nom,associé à celui de Léopold Von Sacher-Masoch,écrivain et historien autrichien,est à l'origine du terme sadomasochisme. Mais si,de son patronyme,fut issu au XIX ème siècle,le néologisme sadisme,considéré en psychiatrie,comme une perversion, gardons en mémoire,cependant,que l'auteur de "La philosophie dans le boudoir" en ignorait l'existence même. Il n’a jamais connu ce mot, mais a théorisé avec talent, sur les passions,les goûts cruels, les plaisirs de la torture,se contentant d'employer,dans ses récits,le mot "pervers". Car, c'est le psychiatre allemand,Richard von Krafft-Ebing qui,dans une approche psychanalytique et clinicienne, l'inventa. Conduisant à entretenir, depuis des controverses passionnelles interminables, incarnant un Sade nouveau,véhiculant tous les fantasmes et légendes,et bien souvent engendrant, un personnage,totalement différent de l'original. Représenter Sade,positivement ou négativement, par un concept scientifique,de surcroît,à l'acception, totalement galvaudée de nos jours,conduit fatalement à caricaturer sa pensée en la dénaturant. La question de l'influence mémorielle de la pensée sadienne sur l'univers du BDSM moderne nécessite de rappeler quelques notions. Mode de vie,ou philosophie,c'est à la base,une orientation sexuelle, réalisée entre adultes consentants, comportant des pratiques de discipline, de domination et de soumission et/ou de sadomasochisme n'engendrant,en théorie, aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants. La relation D/S,basée sur la confiance et un respect mutuel,peut se réaliser à long ou à court terme,de façon personnelle ou anonyme,dans lesquels, les partenaires peuvent s'explorer émotionnellement à l'infini. Une relation D/S peut être sexuelle ou non, intime ou anonyme, contractuelle,par écrit ou non. Le safeword (mot de passe) permettant de mettre fin à la séance,quand la personne soumise se sent en danger ou souhaite simplement y mettre fin,peut s'avérer utile voire indispensable selon l'intensité de la séance. Loin d'être exhaustive, la liste des pratiques se résume ainsi: le bondage,l'enfermement,la flagellation,l'utilisation de pinces,de ventouses ou de roulettes,la pose d'aiguilles,de glaçons ou de cire,la dilatation et fisting,l'urtication,l'urolagnie,la scatologie et les lavements. La D/S peut enfin inclure la servitude domestique qui peut devenir sexuelle,la chasteté forcée,et atteindre le stade de la déshumanisation,où le ou la soumise est considéré(ée) comme un animal ou objet. Le fétichisme peut se définir,comme une fixation monopathique,d'adoration et de recherche, d'une satisfaction sexuelle sur une partie définie du corps ou d'un comportement. Tous les fétichistes ne sont pas soumis et tous les soumis ne sont pas fétichistes. Peuvent être également cités,le facesitting,le BBW,le dog training,le poney girl et le travestissement (cross-dressing). Aucune de ces pratiques n'implique obligatoirement en principe, le passage à l'acte sexuel. Cependant, il arrive très souvent de voir ces activités dénaturées,et représentées, comme de simples composants sexuels à fort caractère érotique. Conservons surtout à l'esprit que le BDSM est un choix personnel,émanant d'une volonté autonome,et revêtant des formes différentes selon les individus. L'univers existe pour deux protagonistes,le concepteur,dominant ou dominante et celui ou celle,le soumis ou la soumise qui l'accepte librement. En résumé, il y a autant de versions de BDSM,que de pratiquants. La diversité fait sa richesse. La part d'héritage de Sade dans le monde du BDSM contemporain,au delà de tout débat passionnel,de mysticisme ou de denigration,de légende dorée ou noire, pose la question de la possibilité de reproduire ou non, son univers réel couplé d'une imagination allégorique, sur la pratique moderne du sadomasochisme. Compte tenu de la cruauté qualifiée de ses actes,historiquement établie,et de l'absence patente de consentement de ses victimes, la réponse est clairement non. Écrivain libertin talentueux,ou fieffé scélérat débauché,le Marquis de Sade brille,dans sa tentative désespérée, de mettre à bas,en tant qu'esprit libre et vagabond,un ordre social et religieux,en déclin à la fin du XVIII ème siècle. Son œuvre, inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini,déshumanisant les corps,explore les abîmes sombres de l'âme. "L’imagination est l’unique berceau des voluptés, elle seule les crée, les dirige;il n’y a plus qu’un physique grossier,imbécile, dans tout ce qu’elle n’inspire ou n’embellit pas". Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/09/18
Maîtresse avait accepté de me prêter pour 3 jours. C'était un type que je ne connaissais qu'en photos et discussions, mais Maîtresse et lui avaient assez discuté de ce qui allait m'arriver sans que je sois mise au courant des tenants et aboutissants. N'étant pas particulièrement attirée par les hommes, j'appréhendais... mais je ne pouvais également empêcher une certaine excitation de naître en moi, face à la contrainte de devoir servir, et être utilisée, même par quelqu'un qui ne m'attire pas particulièrement. Connaissant en partie ses goûts, je me doutais que mon séjour tournerait autour de l'humiliation, de l'avilissement, de la déshumanisation. Début de soirée. Une petite maison discrète. Je toquais avec la boule au ventre d'appréhension. J'amenais quelques affaires lubriques, mais surtout je venais cou nu, la mise de collier devant décider quand commencerait la session, et ma soumission à lui. La porte s'ouvrit, le type que je reconnaissais des photos me fit rentrer: brun, cheveux courts, yeux sombres, barbe naissante. Physique commun, et effectivement, je n'étais pas particulièrement attirée par lui. Il était plutôt froid mais sans être brutalement brusque ou insistant pour me faire rentrer, ce qui me rassura. Il me fit rentrer dans sa cuisine, et m'asseoir sur une chaise, face à lui, en toute simplicité. Se doutant que j'étais stressée, il entreprit d'abord à me rassurer sur ce qui allait se dérouler, mais aussi sur ce qu'il attendait de moi. Durant mon séjour chez lui, je serai traitée comme son animal. Je serai interdite de paroles, ne pouvant briser cette règle, bien sûr, que pour mon safeword, qui restait la dernière sécurité. Et si ma bouche était pleine, il me suffisait de taper 3 fois une surface, de la main, ou du pied, pour qu'il cesse ce qu'il faisait. Mis à part ces règles de sécurité élémentaires, je devais me plier à tout ce qu'il me ferait subir. Il s'était mis d'accord avec ma Maîtresse sur ce qu'il désirait me faire subir. Rassurée, mais aussi toujours un peu effrayée, et également curieuse, j'acquiesçais. Enfin, il me demanda une dernière fois si j'acceptais tout cela. Je hochais la tête, décidée à obéir à Maîtresse, et aussi pleine d'envies de l'inconnu qui s'offrait à moi ici. Hochant la tête à son tour, il me demanda de soulever mes cheveux. Je soulevai ma longue queue de cheval des deux mains, pour me montrer obéissante, et baissant la tête, il fit glisser un épais collier de cuir rapiécé noir autour de mon cou. Resserrant celui-ci à mon cou, plus que ce à quoi je pensais, mais moins que ce que je pouvais tolérer, je sentais qu'il s'agissait de cuir usé, mais pas cassant. Quatre anneaux l'ornaient, un devant, un à la nuque, et un de chaque côté, tandis qu'une épaisse plaque en métal se trouvait sous ma joue droite. Le jeu commençait enfin pour de vrai. "Déshabille-toi." Je retirais mon top, mon soutif, mon pantalon, ma culotte, mes chaussettes, mes lunettes, et me retrouvais nue, ne portant que ce collier. Je me tenais mains dans le dos, regard baissé, comme par habitude de montrer ma soumission. Il s'approcha de moi pour me tater le corps, les fesses d'abord; puis les seins, qu'il serra un peu, avant de finalement attacher une laisse à l'anneau sous mon menton. Tirant fortement sur celle-ci, il amena mon visage au niveau d'un miroir à maquillage sur sa table, pour mettre mon visage face à mon reflet. Tirant mes cheveux en arrière, il me força à lever le menton, exposant mon cou, et par extension mon collier. "C'est ton nom, maintenant." Sa main passa sur la plaque en métal à mon cou. Bien que le reflet renvoie une image renversée, je sus lire "truie" gravé sur le métal. Gardant le silence comme il m'était ordonné, je ne pus qu'acquiescer silencieusement. Lâchant mes cheveux mais tirant toujours sur la laisse, il me fit descendre des escaliers et avancer vers une petite pièce possédant des chaînes stratégiquement placées. Il saisit une paire de menottes en métal qu'il me passa aux poignets, avant de les lever vers le plafond et de les y cadenasser, me gardant exposée, les bras levés. Passant dans mon dos, il fit glisser quelque chose devant mon visage avant que je ne sente un baillon en forme de mors rentrer dans ma bouche. Fixant celui-ci à ma nuque, je sentais que le mord n'était pas le seul élément de ce qui semblait être un harnais de tête. Une seconde lanière passant sous le menton me confirma la chose, tandis que je sentais une lanière passer par le haut de mon crâne se reserrer, et enfin deux crochets venir se mettre dans mes narines, tandis qu'il réglait le tout pour m'enfermer la tête et me tirer fortement les narines vers le haut. "Une truie comme toi, ça a un groin." Cette sensation nouvelle de sentir un endroit très inhabituel ainsi forcé dans une position inconfortable, je dansais sur un pied pour tenter de me donner courage face à la situation. Le métal des menottes commençait déjà à me rentrer dans la chair des poignets, tandis qu'il s'agenouilla pour mettre une autre paire plus large de menottes à mes chevilles, cadenassant la chaîne centrale à même le sol. J'étais étirée vers le haut, et capable de peu de mouvements des jambes avec ces deux paires de menottes. Et déjà, je sentais la bave commencer à couler par le côté de ma bouche, que je tentais vainement de ravaler. Il le vit et eu un sourire moqueur. "Tu fais une jolie truie à baver ainsi." Baissant le regard d'humiliation, je ne pouvais également nier ce sentiment de plénitude qui montait en moi. Cette sensation que je n'avais aucun échappatoire, que j'étais à la merci de cet homme qui pouvait me torturer à loisir. Sentiment illusoire, bien sûr, pouvant toujours me libérer si je me sentais réellement en danger, mais l'illusion fonctionnait fort bien. J'étais terriblement excitée. Il le vit. "Oh, ça t'excite tout ça, truie ? C'est mignon... mais n'espère pas trop jouir, non plus." Clac! Surprise par le coup soudain, je laissais échapper un faible cri. J'identifiais un coup de cravache sur ma cuisse. Les coups suivants furent plus légers, mais montant petit à petit en intensité, jusqu'à me faire pousser des petits cris. Il reprit le même manège à plusieurs endroits, centrant ses coups sur mes hanches et mes cuisses. Les pires endroits, bien sûr. Allant plus fort à chaque petite session, je me mettais à gémir de plus en plus fort, la douleur devenant à chaque fois moins supportable. Posant la cravache, sa main saisit autre chose et il s'approcha. La caresse vive d'un martinet se fit sentir, directement sur mon cul. Mon jouet préféré ! Je cambrais le derrière autant que possible tandis qu'il se mettait à faire tourner les lanières de plus en plus vite et fort. La morsure douce me réconforta et je gémis sous ses coups de plus en plus forts. Je me concentrais sur la plaisir au rythme des frappes. Soudain, il s'arrêta, et je gémis de tristesse, manquant déjà la sensation sur mon cul pourtant endolori. "Tu aimes vraiment ça, truie, faudrait pas à ce que tu gicles et en mettes partout, quoique c'est déjà le cas." Il pointa le martinet vers la bave qui coulait en filet sur mes seins et glissait par terre. Honteuse, je baissais le regard, et ne vis pas qu'il prenait un autre instrument. Le fouet me frappa violemment le dos, laissant une brûlure vive, me faisant me courber violemment, avant que les menottes à mes chevilles ne m'empêchent de me débattre. Perdant l'équilibre, les menottes aux poignets m'empêchèrent de tomber et rentrèrent encore plus dans ma chair. Mes pieds retrouvèrent leur stabilité et je hoquetais de douleur et de surprise. La laisse toujours accrochée à mon collier se balançait sous mes yeux, la poignée frôlant mon entrejambe. "Oh, ça serait dommage de te blesser ici, pas vrai truie ?" Je gémis timidement en guise de réponse tandis qu'il rangeait son fouet et prenait d'autres affaires, hors de ma vue. S'approchant de moi, il se pencha vers ma taille et se met à toucher à mes organes génitaux. Je ne m'y attendais pas et eu un cri de surprise. Je compris rapidement qu'il me mettait une cage de chasteté. Le métal froid contre ma chair se serra, et un clac de cadenas m'informa qu'il n'y aurait pas d'issue. Sentant le poids supplémentaire sur mon entrejambe, je fus surprise à nouveau quand le fouet s'abattit sur mon dos. Les coups s'enchaînèrent. Les sensations me submergeaient tandis que je cherchais (vainement) à me débattre. Je sentais les lacérations sur ma peau et les coups laisser des zébrures douloureuses. Les coups n'étaient pas très forts, mais le rythme soutenu petit à petit me brisait. Je sentais ma résistance s'effacer, et m'abandonner enfin aux sensations contre lesquelles je ne pouvais pas lutter. Je poussais une sorte de cri à la limite du gémissement face à cet afflux de sensations. Enfin, il s'arrêta. Je n'avais aucune idée s'il était passé cinq minutes ou une heure. Il faisait assez sombre. Mes bras me faisaient mal. Je sortais de subspace. La réalité me revenait. Il s'approcha pour me caresser le dos, le derrière, les cuisses. Enfin, il me détacha les poignets et je manquais de tomber par terre. Il retira également les entraves à mes chevilles tandis que je me massais les poignets endoloris. Reprenant la laisse à mon cou, il tira fermement dessus en m'emmenant vers une autre pièce. "Suis-moi, truie." La bave continuant à couler, il m'amena dans une pièce plus petite. Une grande cage trônait en son centre. Il saisit des mitaines qu'il me cadenassa aux mains, empêchant l'usage de mes mains. Il retira le harnais de tête, et je sentais les commissures de mes lèvres endolories, et mon nez douloureux. "C'est ici que tu passeras la nuit, truie." Ouvrant la cage par un côté, il tira sur la laisse pour me guider, avant de détacher celle-ci de mon collier. Le sol de la cage était couvert de minces coussins, pas vraiment confortable, mais supportable. Attrapant une courte chaîne accrochée au sommet de la cage, il la cadenassa à l'anneau de ma nuque. Je me rendais compte que je ne pouvais pas me poser en me roulant en boule sans avoir cette chaîne qui m'étranglait. Je me tenais à quatre pattes, pas vraiment détendue, pas vraiment assise. La cage était trop petite pour m'étendre complètement de toute façon. Une position forcément inconfortable. "Je reviendrai peut-être plus tard. Passe une bonne soirée, truie." Il referma la cage et la cadenassa, tandis que je me retenais de paniquer de la situation. Et s'il me laissait dans cette position toute la nuit ? La porte se referma et j'entends un verrou se tourner. Il avait laissé la lumière allumée, sciemment je supposais. Regardant autour de moi, je vis une bouteille d'eau avec un bec à téter comme pour des animaux. La chaîne me laissait assez de mouvement pour me pencher et boire, mais la position était terriblement inconfortable. Je tentais de me tenir plus fermement sur mes pattes, mais la tension dans mes muscles ne me permettait pas de me reposer. Je sentais sur mon corps les lacérations du fouet, mes poignets et chevilles endoloris par les entraves. Je tentais de me détendre à nouveaux et de m'asseoir en gardant ma tête levée pour ne pas finir étranglée. Je me reposais enfin un peu, reprenant mes esprits et ma force physique. J'étais sonnée de cette entrée en matière violente, et me demandais s'il cherchait par cela à frapper fort, ou si l'intensité allait rester la même tout le long de ces trois jours. Perdant la notion du temps, l'ouverture du loquet de la porte me surprit. Il rentra dans la pièce, ouvrit la porte de la cage et détacha la fichue chaîne qui m'étranglait. Soupirant de soulagement, je fus surprise quand il me retourna sur le dos, toujours dans la cage. Il fit glisser quelque chose sous mon dos et se mit à entourer ma taille. Je compris enfin qu'il me mettait une couche. Je le regardais avec horreur commençant à comprendre ce que cela voulait dire, mais me retenant pourtant de dire quoi que ce soit par obéissance. Il me remit sur mes 4 pattes et heureusement ne remit pas la chaîne à ma nuque. Frappant fermement une fesse enfermée dans la couche avec sa main, il se retira pour fermer la cage. Je compris que j'allais sans doute rester un bon moment ici. "Bonne nuit, truie."
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Par : le 30/08/17
Samedi soir. Mon Maître me propose de faire une nouvelle séance de photos. Je prends une douche, me soigne, me parfume, me maquille et m’habille selon ses directives : un bustier, des bas et chaussures à talons aiguille. Lorsque je redescends, je découvre qu’une tout autre séance m’attend. Des cordes sont accrochées à une poutre, et pendent jusqu’au sol, un bâton de bois les relie à environ 1m80 du sol. Il a disposé des bougies, et fait le vide dans le milieu de la pièce. Je découvre sur la petite table l’appareil photo mais aussi la nouvelle badine, réalisée ensemble la veille (une baguette de noisetier ramassée ensemble, taillée, lissée, préparée pour l’occasion). De l’alcool à 70°. Le gel lubrifiant. Foulard. Menottes. Et mon collier. Le programme s’annonce « chargé ». J’attends sagement, assise, qu’il termine de peaufiner son installation, face le point avec l’appareil photo. J’ai du mal à regarder les cordes en face. Je sens la peur me gagner, plus forte que l’excitation ce soir. On a parlé des dizaines de fois d’être attachée, d’être en croix, et tout cela me faisait terriblement fantasmer. Mais ce soir, je franchis le fossé entre le fantasme et la réalité. Et je réalise ce que cela implique. Je serai bientôt attachée là, je ne sais pas encore tout à fait comment, mais je présume les bras en l’air et les yeux bandés. Je vais réellement, « pour de vrai », être immobilisée et totalement livrée à son bon plaisir. D’ordinaire, cela me rend folle de joie. Mais là, je ne vais pas me livrer de mon plein gré tout le long, cette fois, je serai réellement entravée et sans possibilité de faire machine arrière. Pour un temps et des sévices indéterminés. Il va me falloir franchir un pas de plus dans la confiance. J’ai un moment de panique : dans ma tête tourne en boucle « mais qu’est-ce que je fais là ??? Pourquoi j’accepte ça ? ». J’inspire profondément en me concentrant sur ma respiration, comme il me l’a appris. Est-ce que je ne fais tout ça que pour lui, pour être aimée de lui ? Est-ce que je veux vraiment tout ça ? La réponse tombe, calme, froide, implacable dans mon esprit soudain totalement vide et apaisé : « Non. Je le veux parce que j’aime ça. Parce que j’aime ce pouvoir de mon Maître sur moi, j’aime ce qu’il me fait subir, j’aime même la peur qui précède. ». Fais toi à cette idée, cocotte, t’aimes ça... Et tu l’aimes, lui. Je savoure cet apaisement et cette certitude. Je reste terrifiée par l’inconnu devant moi mais j’y prends plaisir. Cela fait déjà partie de ce « petit jeu » entre lui et moi. Il me demande de poser entre les cordes, pour choisir le cadrage et les paramètres de l’appareil photo. C’est en voyant les clichés plus tard que je réaliserai, amusée, mon visage tout de même passablement effrayé et ma posture « fermée ». Tout est prêt. Il me demande de venir et d’amener mon collier. Je sens une bouffée de chaleur rassurante m’envahir et m’agenouille devant lui. Il passe le collier autour de mon cou. Tout mon corps se détend d’un coup, je ressens une joie et une gratitude immense. Je suis à ma place. Soudain, tout devient simple : j’abandonne tout libre arbitre, toute responsabilité, tout questionnement, toute peur, un sentiment de lâcher prise total et d’abandon. Je m’en remets à lui, sans réserve. Je n’ai plus rien à craindre, à faire, à penser, je suis à ma place, je deviens son jouet, son chef d’œuvre, je lui appartiens entièrement et il va disposer de moi à son bon vouloir. Difficile d’expliquer ce sentiment, ce soulagement. Quelque chose peut-être proche de la foi quand on s’en remet à Dieu, ou d’un enfant qui retrouve enfin la main de son parent dans la foule. Une sécurité totale, une confiance absolue. Le frisson de peur reste présent mais devient excitant. Je baise sa main, la place contre mon front. Les secondes sont suspendues et s’étendent à l’infini, je ressens un vide total, un calme que l’hyperactive cérébrale que je suis ne goûte que trop rarement. Sur son injonction, je vais me placer entre les cordes. Il passe délicatement à chacun de mes poignets les bracelets menottes. Puis me bande les yeux. Soulève mon bras gauche et me fais saisir le bâton. Puis, pendant d’interminables secondes, rattache la menotte à la corde. Puis le bras droit. Le moment tant redouté est donc arrivé, me voilà enchaînée et aveugle. Je l’entends qui s’affaire. J’entends le bruit de l’appareil photo. Je me tiens bien droite, perchée sur mes talons très hauts. Je me dis que j’ai enfin l’opportunité de lui faire honneur. Je vais le rendre fier. Bon, ça part mal puisqu’il doit venir de son pied écarter les miens. M***, la position des jambes, pourtant je le sais ça ! Manifestement, le stress me l’a fait oublier :/ Arrive la badine. Pour une photo d’abord. Puis il parcourt tout mon corps très lentement avec. Je frissonne. Le contact est agréable et excitant mais je sais qu’il ne le sera plus très longtemps. Étrangement, j’ai peur d’avoir mal mais j’attends cela avec impatience. Je ne suis pas maso, je suis même du genre un peu douillette. Mais j’aime le plaisir d’éprouver mon corps, de le pousser dans ses limites. J’aime savoir le plaisir que mon Maître prend à me torturer. J’aime les caresses qui viennent me récompenser, me rassurer entre chaque série de souffrances. Et à la longue, mon corps a fini par imprimer au fond de moi l’association du plaisir et de la douleur. Les coups de badine commencent à pleuvoir. Pas trop appuyés d’abord, puis un plus fort, qui claque plus sèchement sur mes fesses. Je respire profondément, bloquant l’information « douleur » qui remonte à mon cerveau. Je reste concentrée, je tiens à être forte et à ne pas laisser échapper de cris ou m’effondrer trop rapidement. Je me tiens droite. J’essaye de ne pas trop anticiper ou appréhender où et quand tombera le prochain coup. La badine cesse, mon Maître fouille mon intimité, déjà très humide. Je me relâche sous ses caresses, le plaisir monte. Un coup de badine claque, je sursaute. Je ne m’y attendais pas. Les caresses reprennent. Je redoute le prochain passage de la badine. Il n’arrive pas, et le plaisir devient plus fort, je me laisse aller. Les caresses cessent brusquement. Un coup de nouveau. Les caresses reprennent. Je n’arrive plus à lâcher prise, trop inquiète. Je me demande si c’est juste pour me torturer qu’il fait cesser le plaisir et me cingle ou si c’est une leçon que je dois comprendre : ne gémis pas sous les coups et tiens toi bien, et idem sous les caresses ? Je ne sais que penser. Je ne peux plus pressentir le coup à venir, ils arrivent en même temps que les caresses. Je m’égare entre la jouissance, la douleur et l’appréhension. Le mélange est détonnant. Les interruptions fréquentes, pour faire des photos, contempler sa réalisation ou juste me faire peur, me rendent hyper attentive, supra vigilante. Sans le secours de la vue, tous les autres sens sont en éveil. Je n’ai plus aucune notion du temps. Il revient, promène de nouveau la badine. Cette fois, les coups sont plus secs. Il explore des zones nouvelles, frappant sous mes aisselles ou sous mes bras, mes cuisses aussi. C’est nettement plus douloureux que les fesses et je commence à fatiguer, j’ai plus de mal à contenir des cris de surprise ou de douleur. J’ai atrocement mal aux pieds, des fourmillements affreux. Je demande la permission de légèrement rapprocher mes pieds l’un de l’autre, et je bascule le poids de mon corps sur les talons pour soulager la pression. Mes mains, crispées sur le bâton, s’engourdissent. Il reprend les coups de badine, sur les fesses, et cette fois, les enchaîne sans interruption, à un rythme bien plus soutenu. C’est ce que je trouve le plus douloureux. Bizarrement, je suis plus trempée que jamais pourtant. Cette fois, je crie. Je sens que je perds le contrôle et que je suis épuisée, physiquement et moralement. Ses doigts s’aventurent de nouveau dans mon sexe. Comme chaque fois, et comme il l’avait fait après avoir caressé mon aisselle peu avant, il les porte à ma bouche ensuite. Étrange et voluptueux goût de son propre plaisir. Âcre et transgressif. Au beau milieu d’une caresse, sa main gifle sèchement mon sexe. Je fonds en larmes. Je ne sais pas si c’est la douleur, la surprise, l’épuisement : je suis submergée d’émotions, j’ai le sentiment de pleurer exactement comme on pleure quand on est petite fille. La peur, la frustration, le plaisir, l’épuisement, la gratitude, l’angoisse, l’amour inconditionnel, la fierté et l’envie de le rendre fier, tout se mélange et explose. Je n’ai plus les idées claires. Je me remémore mon safeword, comme une vérification. Je sens que cela me prend quelques longues secondes pour y parvenir. Je n’y ai jamais eu recours et je sais que cette fois non plus, je n’aurais sans doute aucun besoin de le faire. Mais cela m’aide à me replanter un peu dans la réalité. J’ai du mal à retrouver le fil, l’ordre de succession des événements, comme à chaque fois. J’entends régulièrement l’appareil photo, parfois alors même que mon Maître a ses mains sur moi. Il a du poser l’appareil sur le pied. Il saisit ma gorge, ou m’embrasse. Je n’arrive plus vraiment à suivre. Mes bras et mes pieds me faisaient souffrir mais je ne les sens plus. Je me sens exténuée, je peine à me tenir droite. À plusieurs reprises durant cette séance, mon Maître a pénétré mes fesses de ses doigts. Je sais que c’est la partie la plus intime de mon être, celle qu’il aime particulièrement posséder. Le tube de gel me revient en mémoire alors qu’il vient dans mon dos. J’appréhende toujours ce moment, terriblement douloureux au départ. J’ai l’impression que ce sera plus facile cette fois, mon corps est tellement ouvert et relâché. J’entends le bruit du tube, je sens la fraîcheur du gel. Je sens son corps contre le mien, son désir. Le mien explose, je me sens heureuse et fière. Ma récompense est là, dans cet instant, dans son envie de moi, dans le fait de sentir qu’il va prendre ce qui lui revient, qu’il va jouir de ce qu’il a construit. Je me sens fière et … complète. J’aime ce moment dans lequel je sens au plus profond de ma chair, dans la soumission totale qu’implique de lui abandonner cette part de mon corps la plus intime, ce moment où je lui appartiens, pleinement. Je mesure un petit mètre 60 et mon Maître 20 cm de plus. Techniquement, dans cette position, les choses s’avèrent en fait encore plus douloureuses qu’à l’ordinaire. Cette fois, j’ai l’impression d’avoir hurlé de douleur. Mais pas question de safe word, inconcevable de le priver de ce moment et de m’en priver par la même occasion. Je sais qu’après l’intense douleur viendra un plaisir puissant, aussi charnel que cérébral. Un moment de communion, intense, de plaisir violent. Je lui donne tout ce qu’il me reste d’énergie, je prends tout ce qu’il a à m’offrir. Je pends littéralement au bout de mes menottes, mes jambes tremblent. Mon Maître me décroche doucement et me soutient. Je ne tiens plus debout. Il retire le foulard, je n’arrive pas (et ne souhaite pas) ouvrir les yeux. Il me dépose doucement sur le canapé (heureusement à quelques centimètres, je n’aurais pas pu plus!). Je ne perds pas connaissance cette fois mais je sens que je suis complètement explosée. Caresses, verre d’eau (qu’il me fait boire à petites gorgées, mes mains sont si crispées que je ne peux le tenir moi-même), silence et apaisement. L’after care est comme toujours d’une grande douceur, un bain d’amour, de félicité et de partage. Les pensées s’enchaînent, me traversent, dans un grand et doux désordre. Je laisse filer, je ne cherche plus à avoir de prise sur quoi que ce soit, il y a déjà longtemps que je ne maîtrise plus rien. Je me laisse aller à ce moment qui s’étire à l’infini, avec cette impression d’avoir l’esprit vague et le corps qui flotte. Il m’a retiré mon collier, pour que je puisse mieux respirer, mais j’ai été prise de la panique de l’enfant à qui on retire son doudou. Je ne veux pas le retirer, pas comme ça, je refuse de le lâcher tout de suite. Je le garde serré contre moi, encore un peu. Juste le temps de revenir à moi. Progressivement, je me sens revenir, comme après une prise de drogues. Le cocktail chimique en moi des hormones de peur, de plaisir, de douleur, redescend peu à peu. Il s’écoule longtemps avant que je ne parvienne à parler. Mes premiers mots seront pour expliquer le fou rire aussi incoercible que quasi hystérique qui m’a soudain saisie : je désigne les cordes et explique tant bien que mal à mon Maître qu’il a là un étrange filet à papillons (et Chrysalides ;) ). Dès que mon corps l’a permis, je me suis jetée à ses pieds, emplie à ras bord d’amour, de gratitude, et je l’ai remercié. Jamais mots ne m’ont semblé aussi creux au regard de l’intensité du ressenti qui m’animait. Mais à cet instant, même si cette fois, il ne m’a pas imposé de faire face au miroir, je sais que l’éclat sauvage, animal au fond de mes yeux, ne mentait pas, ne trichait pas, ne transigeait pas. Le miroir brut de mon âme. Plus de filtre, je suis moi, face à lui. La Chrysalide de son Ombre.
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Par : le 30/08/17
Comme il me l'a indiqué je suis montée pour me preparer. Choisir une tenue, rassembler nos jouets, parfaire mon épilation. Je l'entend qui monte, je m'allonge sur le lit, cache mon visage dans l'oreiller. Il pose quelque chose sur moi et me demande de ne pas bouger. J'attends. Il revient, me bande les yeux, puis un plug. Il me guide, je descends, arrive au salon avant de retirer mon bandeau. La table basse recouverte d'un plaid, une musique un peu étrange, la pénombre, une bougie de part et d'autre de la table. Je me retrouve à 4 pattes sur la table, jambes écartées.  Une fessée à la main pour commencer, la position n'est pas facile à tenir, puis un gode... difficile de me laisser aller, entre plaisir et douleur... les choses s'enchainent gode, vibro, un autre plug... les coups sur mes fesses, l'intérieur de mes cuisses, mon sexe...j'oscille entre orange et rouge... moment de pause où je le suce, et il continue de me fesser.  Je suis allongée sur le dos, poignets attachés à un pied de la table. Les choses se poursuivent... par moment la cire tombe sur ma peau. La tête en arrière, une nouvelle fellation... des sensations... la bille du plug qui bouge, le gode en verre qui s'impose... ses doigts me font jouir à plusieurs reprises. Je reviens à 4 pattes, il me prend sauvagement, l'envie qu'il jouisse... la roulette à dent sur mes fesses... c'est bon... Le vibro, je me débats intérieurement... c'est trop, je ne peux pas poursuivre... je dis rouge. Il me détache, me prend dans ses bras, je ne pensais pas dire mon safeword... pourtant... On finit dans un bain, pour débriefer.
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Par : le 27/07/17
-Viens... lui dit elle après cette pause plus que salutaire pour Flynn... Elle replace le bandeau sur ses yeux, Eva aime guider. Alors elle reprend la laisse en main, se place devant lui et tire dessus la laisse pour que leur corps s'unissent. Elle entreprend alors le périple jusqu'à la croix de Saint André. Ce X si parfait pour transmettre le sentiment de ne plus avoir le choix... Eva sait que se joue un moment crucial entre eux, que là Flynn va prouver qu'il peut lui offrir sa soumission. Elle redoute un peu cet instant parce qu'elle souhaite l'emmener plus loin mais c'est ainsi, elle accepte aussi que tout s'arrête sur demande. Eva, attache alors les poignets et les chevilles de Flynn sur ce X aux multiples délices. Elle tire doucement sur le système arrière, les mains se placent alors en hauteur, tel un pantin dans les gestes de son marionnettiste. -Te rappelles tu de ton safeword? -Oui MA Dame... presque... -Bien, lui dit elle tout en lui caressant la joue en un geste d'une tendresse absolue. Elle éprouve un respect profond pour cet homme si courageux face à ses désirs. -Alors, je te demande de l'utiliser si jamais tu sens que tu es au bord, que tu ne peux plus supporter. Je vais monter en puissance Flynn, sois à l'écoute de ton corps comme je vais l'être aussi. -Ma Dame... Je me sens un peu fébrile... Eva comprend qu'il est difficile pour lui d'être ainsi, pas face à elle ou attaché mais face à ses doutes. Ils sont là, latents, diviseurs de confiance. Alors elle l'embrasse... Fiévreusement avec tout sa déférence pour cet homme .. Flynn se sent étrangement partagé, excité et angoissé à la fois mais ce baiser est bénéfique pour son âme. Il ne prend pas fin, plus de début non plus, ils mélangent la plus grande intimité ainsi, ils arrivent à se communiquer ce que les mots sont incapables de faire. Néanmoins cette douce chaleur pénétrante s'arrête faisant place aux sensations obsédantes... -Tu es prêt? -Oui... Ma Dame... le tout drapé dans la pudeur et la terreur. Eva bouge, Flynn ne sait pas où. Alors il ressent la morsure de plusieurs lanières de cuir sur le haut de sa cuisse... Il tressaille. La morsure n'est pas si douloureuse, plus imprévisible mais pas si insupportable. Alors les coups pleuvent, d'abord tout en retenue pour chauffer sa peau mâtiner par le soleil. Puis la force s'amplifie, il le sent mais sa peau si bien préparée par l'expérience d'Eva, ne se rebelle pas encore. Flynn n'est plus qu'une boule de contradictions. Il est accaparé par l'envie et la douleur lancinante. -Flynn... ça va? -Oui MA Dame. -Tu dis ce qu'il faut quand tu le sens... -Oui MA dame. A l'écho de sa voix, il culbute de nouveau dans ce monde parallèle, celui où il n'y a plus de corps, il n'y a que deux esprits en connexion. Il sent, ressent les frappes mais il est bien. Aussi léger qu'une plume malgré ce corps alourdit par le poids du mal. Eva capte alors que quelque chose à changer en lui, plus de tensions dans ce corps, plutôt une forme de relâchement. Elle redouble de vigilance, espace les foulées, retient sa force pour le faire redescendre en douceur. Puis, elle suspend ses actes. Elle vient passer sa main sur les rougeurs, elle les embrasse aussi. Flynn ressent tout de même ces tendresses, telles des friandises réconfortantes. -Flynn... es tu avec moi? -Oui Ma Dame... -Dis mon prénom s'il te plaît. -Oui, Eva, je suis avec vous. J'ai envie de vous touchez. -Soit, tu as été tellement... tellement dévoué à mon attente. Une récompense ne peut que t'être accordée! Eva défait le système, les bras de Flynn sont lourds mais il l'enserre tel un étau, il ne veut plus la lâcher. Les corps dandinent doucement, alanguis par leurs émotions. Cette étreinte s'éternise, ses deux âmes s'ajustent pour ne plus être qu'un Uni-vers...
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Par : le 05/02/17
Préambule Je déambulais, voici quelques jours dans les sous-terrains de la science. Dans cet environnement de travail, j’étais en quête, sans but précis. Un objectif: Trouver quelque chose qui inspire mon BDSM... Armoires débordantes de reliques scientifiques. L'oeil non averti ne perçoit, ici bas, qu'objets industriels. Mon regard pervers cherche et fouille de mes mains habiles ce vieux laboratoire d’expériences. Docteur hyde cherche par mes yeux, ce qui va attiser mon inspiration lubrique, doper ma perversion, ​de LA voir se plier à mes caprices. Comme cette laisse collier en cuir servant à sangler un deward d'azote liquide ou ce morceau de plexis, qui se transforma en Gode, ou encore.. Ce garde corps transformé en... et puis aussi les pinces.. et encore.. et encore.. Cherche, re-cherche.. les tiroirs s'ouvrent, se referment, mes mains fouillent, se referment, mes yeux observent et mon BDSM trouve!.. Objet, mon bel objet, vintage, mais quel age as tu? tu sembles sortir tout droit du fond des ages, quelle sorte de fonction as tu? Étiquette des années 50 "testeur Haute fréquence" ... Humm... "WARNING! L'alimentation principale de ce testeur doit être branchée sur un fusible à 2 ampères, reliez le rouge à la phase et le noir au neutre. La sonde métallique ne doit pas être touchée par l'opérateur. Indépendamment de la position de la commande du pouce. Comme un léger choc peut être expérimenté" ... Docteur Hyde frissonne. Ce peut il? Il se peut. Un objet subtil et tant mieux. Je ne sais pas, ce que c'est?.. ce que c'est.. J'entends tes cris Linsoumise, J'entends tes cris.. Humm.. Douce perversion.. Mr Hyde ton sang mêlé me donne des visions torturantes, où mes paroles inquisitrice créent le paradoxe de SES aveux coupables arrachés par ses douleurs innocentes, suppliantes.. sombre perversions crépusculaires. L'appareil sous tension, se met a grésiller. Nikola Tesla, quel génial inventeur fais tu.. Odeur de poussière brulée... des années de tiroirs.. il est temps d'une seconde vie pour toi, Objet du vice. La recherche t'as mise au placard, je t'ai trouvé, je t'ai sauvé de la destruction.. Le curseur a moitié, j'approche la sonde métallique du bâtit de ta prison. Un immense et magnifique arc électrique se crée... ma chair se hérisse: ... incroyables appréhensions ... le champ des possibles est ouvert [...] (silence) Le curseur au minimum, j'approche à nouveau... de mon bras, je dois savoir ce que cela fait pour pouvoir Infliger... La décharge électrique se veut surprenante de part sa légende urbaine avérée. Le picotement tend les muscles locaux comme la châtaigne électrique connue sauf que l'Intensité est bien moindre même si elle court circuite les récepteurs nerveux. Douleurs vive mais continue, supportable en détendant le muscle. Première expérience: exercice difficile sous contrôle, déjà, l'angoisse est là. Un sourire pervers découvre ma canine..Imposé? impossible... ​Satisfait, rassembler les affaires pour une dimension particulière à ma prochaine séance, Sceller le tout dans une mallette sobre et énigmatique que je stocke dans mon armoire... Coup de foudre Regardons nous ! Jusqu'au fond de l'âme en ce jour de pluie, mon Insoumise, Enlaçons nous! Jusqu'au fond de l'âme et mêlons nos cœurs palpitants en face à face croisés. lions nos jambes jusqu'à nos pieds sous la couette, et chauffons de la moite chaleur irradiée par nos corps, humides entre nos cuisses.. L'âme ouverte, déversoir à envies, je sent ton appel et plonge déja dans ton corps animé. Sourde tension dans ma poitrine, et remontant de mon sexe en mutation je commence à psalmodier dans le creux de ton oreille des sévices par un flot de paroles indociles et amorales. J'arque tes courbes dans mes puissantes mains, et mes dents commencent a vouloir te posséder. ma mâchoire comprimée d'envies, prête à chopper, la bride de ma conscience tient bon.. Envie de te soumettre à la question... te soumettre à la question... ... Maître a la question!.. Inquisition. Hyde, prends sinueusement sa place et fait bouger mes lèvres pour émettre "un caverneux": "C'est dommage... j'aurais bien aimé essayer cet objet improbable dans ma mallette.. Pour cela il faudrait que je t'attache et que je te bande les yeux.. tu n'entendras alors que mon activité et fantasmeras alors ce qu'il t'arrivera.. Assurément, une expérience que tu n'as jamais vécue, tu en auras peur..." [...] (silence) M’écartant, je te laisse seule avec mes mots. J'observe dans l'intrigue. Insidieusement le méandre de mes mots d’abord tortueux prend le plus court chemin; Les questions traversent tes yeux, alors qu'imposer n'aurait mené a rien. Mon Insoumise est curieuse.. et Insoumise veut savoir.. Insoumise, ne se soumet pas. "c'est quoi?" "tu ne saura pas" [...] (silence) "Attache moi" "bien".. (la satisfaction lèche le coin de mes lèvres) "ça fait mal?" "oui .." (la satisfaction re-lèche le coin de mes lèvres) Insoumise ne reviendra pas sur son engagement. Insoumise n'a qu'une parole. [...] (silence) Hyde jubile…”pas maintenant!” Doucement, ménage l'instant.. savoure ses angoisses son appréhension.. Lis la saveur du doute. Insoumise aussi, l’envie devient palpable, la tension en suspens resserre les atome d’air. Inhaler demande un effort, hypoxie.. Espace trop confortable. La couette vole. Laissant place à ce terrain de jeu. Tu t'es mise en attente ouverte, visuellement prête, indifférente d’un regard, à mes sévices à venir. Prête a subir, te soumettre peut être? t'abandonner c'est sûr. Tu mouilles déjà d'envie, petite salope, j’ai encore rien fait ... Ton corps dénudé appelle les caresses, mes doigts lient et lacent tes membres. Peau fraîche, la douceur de ton grain sur mes lèvres humides détache des gouttes de salives.. Les ancrages aux pieds du lit ne le quittent plus. Tu vas prendre cette croix d'offrande et me la livrer, t'eXposer à moi , je te veux vulnérable La courbure de tes formes ainsi contrainte provoque déjà mes mains indiscrètes, Fouillant ton corps, 2 ou 3 doigts de dignité plus loin, je les enfonce dans ta bouche. J’adore ce geste, comme cracher violemment dans ta bouche ouverte.. déposant la mallettes entre tes cuisses, je la déverrouille, mais ne l’ouvre pas.. J’observe… ton envie de savoir , de voir.. tu regardes puis te résigne.. Hum.. frustration. Allant lentement chercher le foulard , enlevant le contenu de tes yeux. mes yeux seuls maintenant.. voient! La boite s’ouvre et laisse apparaître cet objet du fond des âges. ma main touche et glisse de ta cheville, ton genoux, ta cuisse, ton haine, ta taille, tes cotes, le galbe de ton sein, ton aisselle, ton bras, ton épaule , tes trapèzes et vient saisir doucement et pleinement ton cou vulnérable… ta bouche formule le plaisir en pincent ta lèvre inférieure, fragile et forte, instant qui s’étire, l’attente .. Je savoure. L'appareil sous tension, se met à grésiller. Ton visage se tourne vers ma main, ton angoisse palpable.. “c’est quoi? j’aime pas ce bruit” [...] (silence) je n’ai pas encore bougé. Je t’observe. Hyde en moi. Tu commences ton bal. “on dirait un epilateur”.. tu sourit effrontément.. Pas de poils à épiler, justes tes cils et sourcils, sous ton bandeau, protégés ... tu te moques de moi.. quelle assurance! Insoumise.. je m’approche doucement. La mise à la masse est essentielle dans cette expérience; je pose mon pied nu par terre et met toute ma cuisse en contact avec ta peau. j’avais choisi de le faire sur tes lèvres, mais les pinces étaient trop douloureuses, et puis peut être que c’est trop intense pour une entrée en matière… je me ravise et tente une approche plus éducative. “Je vais d’abord le faire sur moi...” tu accueilles mes mots.. La portée en est monstrueuse. Hyde tremble dans son sadisme, il reconnait ma perversion.. la décharge s’exprime sans même que je la ressente. mon esprit est ailleur, je t’observe.. “non! c’est électrique! je veux pas!” tu te débats.. [...] (silence) ton angoisse a pris littéralement le dessus, tu as conscience de ta vulnérabilité.. [...] (silence) j’ai conscience du caractère de la situation. Le temps se fige. il n’y a plus que toi et moi. Tout ce passe là. Ton fantasme fait gonfler ton fantasme. ta respiration change. [...] (silence) je n’ai pas bougé. tu cherches a t’écarter de moi dans un geste futile de protection. tu ne sais pas qd cela va arriver, tu ne sais pas ce que cela fait, tu ne sais pas, tu as peur, tu paniques, tu sais que mon envie est perverse.. Sadique! [...] (silence) L’attente, déforme tes traits insoumise.. je t’observe avoir peur sous mes yeux. je ne ferais rien qui te fera mal. Mais tu as deja mal. Tu souffres de ne pas savoir. Ma main caresse ton corps, dans un geste rassurant. Au contact, tes questions fusent.. alors mes paroles sur ce que je fais, pour que ta cessité soit comblée sont accueillies. “je vais m’approcher de toi, ne bouge pas...” l’effort que je te demande est inhumain.. j’en ai conscience.. tu t’exécutes. ton courage est incroyable. mais mon approche pas a pas, rend ta tension nerveuse difficile a supporter. Tu gémis d’appréhension, tu me sent très proche et il ne se passe rien.. tu sent que les secondes s'étirent, et que la distance diminue... Contrôle, essaie un peu? tu dois te contrôler dans ta peur en 4 dimensions.. Un coup de foudre claque sur ton sein.. La pièce s’emplit soudain de ton appréhension intense et cristalline Se figeant en un cri de douleur et de surprise. AÏE ! rugit ta gorge! Ta vague d'émotion prend dimension réelle. Le fantasme bat plein régime. “J’ai peur, j’aime pas ça, j’aime paaaaas…” Recule Hyde! Ce n'est pas ton moment ! Ne vois tu pas qu'elle a peur. Il faut l'accompagner pour aller plus loin, si elle le souhaite, pas la torturer. Je caresse ta peau. Mes mots rassurant, t’expliquant ce que je fais, mes gestes, sont décortiqués, précisément, pour que ton bandeau ne te gêne pas. je te propose de le retirer. Tu refuses. Tu te caches de quoi? derrière ce masque.. Je vais le faire sur moi en continu. Des impulsions brèves d’abord, puis longues. Je te parles calmement.. Ton inconscient imprime: mon dom n’en souffre pas je m'exécute sur ta main. Tu me laisses faire. Des impulsions brèves d’abord, puis longues. Je te parles calmement.. Tes gémissement s'étirent comme ton aversion pour l'expérience. tu ne veux pas continuer. “arrêtes” “si tu veux j'arrête” [...] (silence) Je reprends quelques impulsions, sur ton bras. Tu réagis au claquage de l’arc! pas à la douleur. c’est ton angoisse irraisonnée.. non rationnelle. Pas de marques, pas vraiment de douleur, juste cette sensation désagréable d’une impulsion électrique et du claquage de l’arc. Juste?... “je vais dire mon safeword..” je fais une pause. J’aime pas arriver à cette limite sur une première expérience. [...] (silence) “Quel plaisir as tu?” “J’aime te voir dépasser la limite qui est tienne. T’accompagner à le faire. Je maîtrise les paramètres et les curseurs de l’outil et de son application. Toi tu t’ouvres à tes émotions. On est en plein dedans, là!” [...] (silence) je t’observe réfléchir mes mains te caressent j’aime ta peau putain, j’aime ton corps ma chienne.. [...] (silence) je pose l’objet et prends le wand.. Inutile de forcer, ce doit venir de toi. L’air se met à vibrer, et je te vois te détendre. Tu mouilles instantanément.. Chienne de Parloire, tes réflexes aux stimulis sont intenses ! J’aime ça! Basses fréquences, sur ton bouton, j’observe le ressac des vagues de ton bassin. Tu ondules sur courant continu maintenant, l'électricité te dérange moins là. Mais tes pensées sont ailleurs.. “Je ne comprend pas quel envie ça te procure de m'électrocuter?” J’arrête le wand, réfléchis, à ta question. [...] (silence) “C’est un dispositif qui crée un arc électrique à haute fréquence. La différence de potentiel entre l’appareil et toi ne t'électrocutes pas, car nous jouons avec l’arc, cependant le courant se décharge en toi par dissipation. Je te l’accorde, si l’appareil était en contact avec ta peau, tu deviendrait un conducteur, et alors, tu serais électrocutée à la hauteur du curseur. On joue ici sur un fantasme urbain commun, qui est la décharge électrique. Sauf que la chaine de risque est maîtrisée. Je pilote tout l’aspect technique pour que tu n’ai à te concentrer et te consacrer qu’à ce que tu ressens. Pas d’amplifications, on est trop près de la limite. Cette expérience a l’incroyable possibilité de jouer sur une peur, avec une douleur assez faible et pas de traces. Mais je reconnais volontiers, que c’est très impressionnant, de sentir les muscles se raidir.. Maîtrisant ici ton environnement, mon envie est de te voir évoluer entre mes mains en toute confiance. De te laisser aller chercher les nouvelles limites de ton corps et/ou de ton esprit, de ta volonté, de ta résistance. Peut importe le niveau, ce qui m'intéresse c’est que tu le fasses Toi, parce que tu as confiance en moi, parce que tu veux le faire, pour mieux te connaître, pour faire reculer ton inconnu. Je pense qu’une forme de contrôle sur tes émotions va te permettre de t’isoler de ta peur, de la douleur, de l’angoisse, une sorte de bulle. J’ai envie que tu fasses de ce réflexe un stimuli que tu appelleras pour nos expériences de ce type. puis que tu relâcheras ensuite pour te laisser aller à ce que tu ressens. Tu es bien sûr libre d'arrêter. Je respecte tes choix, mon rôle et mon envie ici sont de t’accompagner et de te ramener là où tu iras…” Comment casser le verrou qui me dit: “ne vas pas plus loin elle a mal, accompagne la” pour glisser vers: “elle a mal, mais j'aime ça putain!” Mr Hyde aux portes de mes lèvres cherche à s’exprimer, mais je lui montre la voie: sa torture doit être accueillie, pas contre elle. Nous ne cherchons rien d'elle, d'autre, que le plaisir.. mes envies perverses et sadiques semblent étendues, mais dans quel but? La surenchère ne change rien au mécanisme dans lequel nous sommes. Le principe est là, l’intensité est forte, je ressens son émotion, nous avançons à deux. J’ai envie d’aller plus loin, mais pas sans toi. Mon envie principale réside dans le fait de partager avec toi. faisons un pas, et le suivant nous en ferons deux, la suite on verra..Met toi en marge, Hyde, pour l’instant je veux construire notre terrain de jeu. Ce chemin est plus important que tes expressions sadiques.. [...] (silence) Ma main touche et glisse de ta cheville, ton genoux, ta cuisse, ton haine, ta taille... [...] (silence) ..ta taille, ton haine, ta cuisse, ton genoux, ta cheville, ton pied puis remonte.. [...] (silence) ...alors qu'imposer n'aurait mené a rien. Mon Insoumise est curieuse.. et Insoumise veut savoir.. Insoumise, ne se soumet pas. “je veux le faire. mais j’ai peur.” je pose le wand “tu veux voir?” [...] (silence) “non, je garde le bandeau” “bien..” Je reprends position. Tu es courageuse.. tu m’impressionnes. [...] (silence) Ta respiration s’accélère, je caresse ta joue et remet ton bandeau, Il est temps Mr Hyde, d’exprimer doucement maintenant … Tu gémis et tu cries insoumise, tu dépasses ta limite. Je te regardes avec plaisir, et je fantasmes le champs des possibles.. .. où mes paroles inquisitrice créent le paradoxe de tes aveux coupables arrachés par tes douleurs innocentes, suppliantes.. sombre perversions crépusculaires, attachée, le cœur en croix et la bouche ouverte, ma queue enfoncée, à la merci de tes dents, je te soumettrais à la question.. et tu y répondras.. Soumise.
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Par : le 06/01/17
C'est un texte un peu dur, je laisse libre à la modération de l'accepter ou non. Je me suis dis que ça pourrais servir à d'autres un jour peut être. J'ai fait mon propre chemin depuis mais cette expérience m'a apprise à me protéger.Outch première rencontre ! Purée j'en tremble, j'attend sur le parvis de cette église. Y'a que des buveurs de pastis et des vieilles comméres, c'est pas franchement mon ambiance. Avec mon pantalon moulant et mes yeux maquillés, je passe trop incognito. Ils arrêtent pas de me reluquer. Ou alors c'est moi ? Non je flippe pour rien, le mec va arriver et tout va bien se passer.Il m'a traité de lope sur la messagerie, je flippe un peu. Bon après, ils disent tous ça. C'est super zarb ces annonces sur les sites gays, on dirait un concours d'annonces les plus clichés possible. Remarque guère mieux sur les sites hétéros. Au moins, il me fera pas chier parce que je suis crock love d'une nana. Est-ce que je suis crock love seulement ? Et merde je sais plus, je me suis tapé plus de mecs en 15 jours que de nanas durant toute ma vie. Ça veut dire que je suis gay ? Peut être qu'ils ont raison. Peut être que j'aime trop la bite pour être bisexuelle ? Ou alors je suis juste un asexuel qui se fait chier ? Ou alors je suis paumé et je fais n'importe quoi. Ah merde je sais plus où j'en suis.Oh merde c'est lui ! Le seul mec en full cuir, ça peut être que lui. Se barrer ! Il faut que je me barre. J'ai rien à faire ici. Bon sang il me regarde. Il sait que je le regarde, il sait qui je suis. Il sourit. C'est bon c'est cramé. Je vais faire un arrêt cardiaque de toute façon. Il se plante devant moi."David ?" J'exhale un son mais rien ne sort. Ma bouche s'ouvre, un truc pas net se forme mais c'est super vague."Ca va aller. Ne t’inquiète pas j'ai l'habitude."Il me prend par la main. Je me laisse faire. Mes jambes arrivent à peine à me porter de toute manière. Il reprend à voix basse."Tu me suis et tu ne dis rien. Tu parleras quand je te dirais de parler."Je hoche la tête, tremblant comme une feuille. Au fond, je suis content, c'est plus facile comme ça. Vingt minutes en bagnole et on arrive. C'est pas l'endroit prévu. Il me dit que sa femme est à l'endroit habituel, que c'est un local à lui pour son boulot. Qu'il s'en sert parfois. C'est plus ou moins crédible, je fais pas gaffe.Le type est très directif mais respire la gentillesse, je crains vraiment rien avec lui. Vaguement dégarni, lunettes de soleil ringardes mais corps plutôt sweet et sourire atraillant. Des durs, des tarés,des fumés du bocal, j'en ai connu plein, il en fait pas parti. C'est un doux qui se la joue, je préfère autant. En tout cas pour la première fois.A l'intérieur, c'est un vieil atelier. Y'a des fixations au mur un peu partout avec un max de truc pour faire fantasmer le novice que je suis. Tout un tas d'objets étranges dont j'ignore l'utilité mais qui me rendent super curieux. Je souris. Ça me fait vraiment très peur, ça m'excite aussi énormément. Brusquement il tire sur mes cheveux et me colle comme une merde sur son entrejambe : j'adore. Je lui sors la bite avec les dents et je m'en prends une monumentale : ça commence bien. On fait des aller retours en gorge profonde et je tarde pas à être souillé de foutre et de bave : ultime.Il me traîne au mur en me broyant la nuque, il me bande les yeux? m'arrache limite mes fringues et m'attache. Le moment est délicieux, je voudrais que cet instant ne s'arrête jamais.Il est très excité et me balance."Je vais te baiser comme une petite salope !"Il aurait pu trouver mieux mais bon je laisse pisser, tout se passe bien, je vais pas faire mon rabat joie. Et de tou...Aie merde ! Je crois que... Oh purée le con, il vient de me pénétrer. Aie mais merde c'est pas... Bon dieu je lui avais dis de lubrifier, c'étais prévu comme ça. Oh non bordel de merde ça fait vraiment trop... Il est en train de me détruire l'anus ce demeuré. Bon on arrête les frais."STOP ! STOP !"Il réagit pas. Cette salle espèce de sous merde réagit pas."Oh merde ! Safeword : STOP ! STOP ! STOP !"Purée, je lui ai répété 150 fois que mon safe word était STOP. Il a pas imprimé ou quoi ? Je me débat sur mes chaines mais mieux attaché que ça tu meurs. L’énervement cède la place à la peur. Il va vraiment continuer comme ça ?"Tu va voir salope, tu va finir par aimer ça. Va y aprivoise ma bite."Merde. Merde putain j'ai mal. J'en chiale. C'est plus excitant du tout là faut qu'il arrête. C'étais pas ce qui était prévu merde ! Le temps passe atrocement lentement. Je crois que je saigne, je crois que je saigne pas mal, bordel j'ai l'impression que mon cul c'est le styx en éruption. Au bout d'un moment assez long il me sort :"Alors t'a aimé ?"Non mais sérieux, est ce que j'ai aimé ? Est-ce que t'aime boire de l'acide au petit déj ? Bon, pragmatique. J'ai super mal et je veux me barrer. Je comprend rien à ce qui se passe mais je veux barrer et vite. Faisons ce qu'il faut. Malgré la douleur, je tord mon petit cul comme si cette séance de vide couille m'avait plu. Il est peut suffisamment débile pour que ça marche."Laissez moi lécher votre sperme maître s'il vous plait."Ticket gagnant, il me détache. Je le regarde même pas. Je me rhabille et me casse à pied sans me retourner. J'ai marché longtemps je crois ce jour là et j'ai largement eu le temps de réfléchir. Après ça plus jamais une rencontre BDSM ne s'est passé comme ça, j'y ai veillé. J'étais le type le plus chiant du monde mais je me protégeais. J'ai eu la chance d'avoir des gens très doux après ça et petit à petit j'ai repris le contrôle de mon corps. Ça a été long mais j'y suis arrivé. Je me suis culpabilisé longtemps pour ce qui c'étais passé mais j'y suis arrivé.
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Par : le 03/01/17
J'attends a 4 pattes les fesses relevées, la tête au sol, les mains dans mes cheveux.Je sens l'effleurement de la cravache qui glisse sur mon mollet avant de remonter mes cuisses, un tapotement sur ma fesse... j'attends. Un grand coups tombe, s'est fort... mes mains se crispent, le souffle coupé... la douleur vive... Votre main a saisi mon cou pour me redresser, Votre voix au creux de mon oreille..."ce soir, ce n'est que Mon plaisir". Ma gorge se noue, j'ai peur, envie de fuire... mais c'est trop tard... aucun safeword... ma tête retrouve le sol... Votre pied plaque ma joue sur la surface froide. Les coups s'enchainent, se déchainent... les larmes coulent... je n'ai plus de souffle... tout n'est que douleur cuisante...et lorsque je pense que cela se calme... ce n'est que pour attacher mes poignets et les maintenir en extension vers le plafond.... "Ce n'est que le début, je m'échauffe juste; ma catin..." mes larmes redoublent, je tente de respirer... c'est le fouet qui prend la suite, je ne peux bouger... juste subir... mon corps se marque. Je finis par perdre connaissance. C'est la brûlure de Votre jet de pisse sur mes plaies qui me réveille... je suis au sol dans cette flaque... je me sens sale, dégoutante... l'envie de vomir me prend.... c'est trop fort... je suffoque... sous Votre regard.... " Tu ne me mérites pas, dégage et ne reviens plus..." Vous détachez mes poignets et partez. Mon dos me semble en lambeau, et mes fesses ne sont pas en meilleur état... chaque mouvement est douloureux, c'est a peine si je supporte l'eau fraîche de la douche... je ressors ruissellante décider a laisser l'aire me sécher. Vous m'attendez dans l'encadrement de la porte. "Tu sembles plus présentable, agenouille toi petite pute". Je tombe a genoux comme un pantin...Vos mains saisissent mon visage, m'intiment à ouvrir la bouche... Votre sexe se fraye un chemin... c'est trop... les hauts le coeur me submerge... Votre main saisit ma gorge pour me relever...."Même ça tu en es incapable. Tourne toi, penche toi , mains sur les genoux". Je Vous obéis, me mets en position le corps crispé, douloureux.. prête à subir une correction... C'est Votre sexe qui me transperce... qui s'enfonce douloureusement dans mon cul... je crie de douleur... "Tu peux crier ça m'excite, sale pute!". Vos assauts sont violent, le contacte de Votre peau sur mes fesses endolories est déja un supplice... et votre membre en moi est un couteau qui me transperce... Vous poursuivez à grand coups de rein, j'implore votre pitié... Vous poursuivez sans ménagement, avec plus de fougue... Vous vous videz rapidement en moi... en saisissant mes seins pour les écraser et pincer leurs pointes. La douleur redouble... et Votre foutre se déverse en moi. "En fait, c'est comme une chienne qu'il faut te baiser..." Je ne sais comment j'arrive à rester debout... je me redresse, mes ongles ont marqué mes genoux. Vous me tendez une liasse de billet que je décline... je tente de partir, mais Vous me retenez pour fourrer les billets dans ma chatte... je tombe au sol... brisée.
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Par : le 22/09/16
Subspace & After Care by Sue Rozen ( http://femdommag.com/?p=32 ) (pour un soucis de pratique dû à la traduction du neutre en anglais et pour ne pas répéter les termes au féminin puis au masculin, je garderai le terme "Doms" (regroupant dominateurs et dominatrices) et "Sub" pour les soumis et soumises. J'utiliserai ensuite un masculin général mais ceci s'adresse autant aux femmes qu'aux hommes) Pendant mes cours avec des doms nouveaux ou peu expérimentés, quand je mentionne le subspace la réponse que j'entends le plus souvent c'est "qu'est ce que c'est?" Le Subspace et l'aftercare sont deux sujets dont certains sont complètement ignorant. Pour s'assurer que tout le monde soit heureux et en sécurité cependant, les Dommes ont besoin d'une connaissance active de ce qu'est le subspace, ce qui le provoque, comment identifier si un sub entre en subspace pendant la session et comment en repérer les signes. Le D/s est universel dans le sens ou il ne concerne pas que le jeu de rôles, la jouissance, le plaisir, la joie, le contrôle et toutes les choses excitantes que nous faisons. Il concerne des personnes réelles, leurs envies et leurs besoins. Un Dom consciencieux saura qu'il est responsable du bien être de son sub. Une part de cette responsabilité implique de savoir ce qui peut arriver à son Sub quand il interagit avec lui. En tant que scientifique qui a personnellement l'expérience du D/s et le bénéfice de recherches en physiologie humaine et en biochimique, je vais essayer de partager des conseils tout en expliquant le côté scientifique de notre sujet. D'abord, qu'est ce que le subspace? Le subspace [littérallement traduit "état/espace de soumission"], aussi appelé le headspace, est le nom donné à un état mental et physique du sub lorsqu'il est profondément pris dans un jeu ou une scène. C'est un état second insaisissable et recherché qui est le saint Graal de beaucoup de subs. Certaines pratiques du BDSM provoquent des réponses physiques fortes. L'aspect physiologique du BDSM cause aussi à beaucoup de subs une séparation mentale entre eux et leur environnement quand il font l'expérience du subspace. Un subspace profond est souvent caractérisé par un état de récession profonde et d'incohérence. Un Subspace profond peut éventuellement mettre en danger des subs inexpérimentés qui ne sont pas familier avec ses effets. Cet état requiers que le Dom soit particulièrement vigilant à ce que son sub ne se mette pas lui-même en danger. Comment cela arrive-t-il? (Accrochez vous à vos sièges, c'est la partie scientifique) Pendant la session, l'expérience intense de douleur et de plaisir déclenche une réaction du système nerveux, celle ci cause la libération d'adrénaline dans le corps du sub. D'autres substances sont alors libérées, comme les endorphines et enképhalines (qui sont des anti douleurs naturels), et ces agents naturels vont alors combattre le stress imposé à l'organisme et produire effet comparable à celui d'une prise de morphine. Ces réactions chimiques de l'organisme ont cet effet sur le cerveau qu'ils accroissent sa résistance à la douleur, plus le jeu s'intensifie, plus cet effet s'approfondit. Sous l'influence ce ces réactions chimiques, le sujet entre alors dans un genre de transe. Le sub commence à se sentir détaché de son corps, de la réalité, comme s'il flottait ou planait. Beaucoup de sub, atteignant ce point, perdent la sensation de douleur et n'importe quel stimulus prolonge cet état. Une fois que le système nerveux parasympathique reviens en force pour contrer les effets du surplus des réactions sus-nommées, une profonde fatigue et une incohérence peuvent parfois se faire sentir. C'est à ce moment que la notion d'aftercare devient importante pour le bien-être du sub. Ok, c'est très bien tout ça, mais qu'est ce que ça implique en réalité? Les Subs qui tombent profondément dans le subspace peuvent souvent être incapacités dans leur communication. Ça veut dire qu'ils ne sont plus capable d'utiliser leur safeword ou safesignals quand les choses tournent mal! En fait ils ne seront même pas conscients que le choses tournent mal! Cette capacité réduite ou absente à communiquer avec leur Dom, combiné avec le fait qu'ils sont moins ou plus capables de ressentir la douleur à cause du trop haut niveau d'endorphines présentes dans leurs corps, peuvent amener la scène à aller trop loin. Si par exemple, un Dom peu expérimenté doit gérer un sub qui est est tombé dans un subspace profond, et qu'il ne sait pas comment en reconnaitre les symptômes, ce Dom peut passer la limite de la résistance physique et aller trop loin en attendant sincèrement un safeword qui ne viendra pas parce que son sub est incapable de le lui donner. Du coup qu'est ce que je cherche? Quels sont les signes que mon sub est parti en subspace? C'est exactement comme le reste, ça varie d'un individue à l'autre. Le temps qu'il faut pour atteindre le subspace, le genre d'activité qui le déclenchent sont souvent spécifiques à chaque individu. Pour certainil faut de longues séances de stimulation physique, pour d'autres ce peut être simplement la voix de leur dom ou être touché qui les envoie dans cet état particulier. Mais il y a quand même quelques signes révélateurs: Le soumis va devenir moins communicatif verbalement lorsqu'il entre dans une phase intense du subspace. Le Dom va certainement noter une difficulté à utiliser des mots pour communiquer ou décrire les ressentis, remplacé par des gémissements ou des grognements (qui sont, admettons le, difficile à interpréter). Il y a des changement de couleurs de peau, les yeux peuvent se révulser. Le corps peut devenir complètement amorphe (ce qui est étonnant car une stimulation physique devrait induire une tension des muscles en réaction logique d'une punition) En apprenant à connaitre son Sub, le Dom identifiera ses signes particuliers d'atteinte du subspace. Le "trip" que provoque les endorphines mixées à l'adrénaline est souvent comparé par les subs à un "trip" induit par une drogue et peut être adictif. Exactement comme peut l'être la libération des mêmes hormones pendant la pratique d'un sport. Un sub peut supplier pour plus de stimulation physique pour se garder en subspace sans se rendre compte que cela peut finir en une véritable blessure. C'est là que le rôle revient au dominant de garder le contrôle de la situation, et d'organiser le "retour sur terre" de son sub. Maintenant que je sais ce que je cherche, qu'est ce que je dois faire? Il peut être très dangereux pour un sub d'être abandonné là à décrocher tout seul, sans être ramené en sécurité dans sa "redescente". Un Dom qui n'aurait pas conscience des effets physiques et mentaux du subspace sur son sub pourrait juste se lever et s'en aller, avec la possibilité que son soumis soit toujours en subspace. Ce n'est pas suffisant de juste défaire les liens et de s'en aller. C'est la responsabilité du Dom de prendre le temps d'accompagner son sub dans son retour à la réalité, graduellement, en réduisant les stimulations, en lui parlant pour le faire revenir à lui, de lui donner l'affection et de le rassurer, de lui dire qu'il a fait du bon travail et de lui donner beaucoup de contact physique pour l'accompagner, par exemple. L'épuisement accompagne souvent le sub dans sa redescente du subspace. Donc le Dom peut avoir prévu un environnement sécurisé où le sub puisse dormir et récupérer des forces. Laisser un sub dans un état de subspace, où il est grisé et peut se sentir en dehors de son corps, peut être dangereux. Imaginez un sub, toujours en subspace, essayer de rentrer chez lui en voiture. Les subs n'ont pas la concentration et les capacités nécessaires pour des taches complexes lorsqu'ils sont en subspace, et en ne les rattachant pas à la réalité avant de les laisser partir, le Dom peut mettre son soumis en danger. Maintenant vous vous dîtes "Bien, je n’interagis qu'avec des subs en ligne, je n'ai pas besoin de m'inquiéter pour ça" Ce n'est pas nécessairement vrai. Les subs en cyber-relations entre en subspace juste aussi facilement et complètement que dans les situations réelles. Et en tant que Dom dans une cyber-relation D/s ne peuvent pas souvent voir leur sub ils doivent s'appuyer sur d'autres méthodes pour determiner si le sub est revenu après la session. Dans ce cas, la voix est encore les meilleur moyen disponible pour le Dom -il doit bien connaitre les intonations de voix de son sub et la manière dont elles changent quand il est en subspace donc il peut définir quand le sub est revenu à lui. Quand la scene se réduit uniquement à du texte, la communication pendant la scène et après la scène, pendant l'aftercare, entre le sub et le Dom est toute aussi critique pour le bien-être du sub. Bon j'ai compris.... Mais c'est quoi le Subdrop? Même après le meilleur des aftercare, il y a des effets résiduels de l'expérience du subspace qui peuvent rester présent chez le sub. Le phénomène de "subdrop" est le nom donné aux épisodes qui surviennent dans les heures voir les jours qui suivent une session de BDSM intense. Le terme "Subdrop" est généralement utilisé pour les effets "negatif" ou l'état dépressif qu'un sub peut vivre après la scène. Les causes peuvent être multiples mais cela peut être causé par les endorphines et de l'adrénaline qui quittent le corps. Pour ceux qui ont été élevés dans un milieu très traditionnel il peut en résulter que ces "drops" soit associé avec un sentiment de culpabilité ou de honte. Le subdrop peut se manifester de bien des manières -larmes, peurs irrationnelles exprimées par le sub, il peut se sentir triste, ou seul dans les heures ou les jours qui suivent la séparation d'avec le dom. Le subdrop peut être comparé à un état de choc en quelque sorte et le traitement est le même. Le dominant devrait fournir un espace pour son sub où il puisse exprimer ses sentiments et recevoir son attention. (après tout le dom est en partie responsable de son état). Le Dom devrait également chercher les signes de détresse et essayer de comprendre ce dont son sub a besoin- sachant que ce peut être très différent selon le sub. Le point important dans l'aftercare, c'est de faire en sorte que le sub se sente accepté, désiré, sain, sauf et à l'aise. Avec une application systématique, un bon aftercare aidera les liens entre un sub et son Dom , et aidera la relation à s'épanouir et à atteindre des somments, puisque le sub saura que son dom n'a que son intérêt en tête, comprends ce qui lui arrive et soulagera les situations négatives qui pourraient se développer. Un Dom bon et attentionné aura toujours le soin de son sub comme soucis principal. Mais surtout faîtes cous plaisir, c'est le point essentiel du D/s -mais ne faîtes pas que prendre sans donner en retour. L'expérience du D/s devrait être gratifiant et plaisant pour à la fois le Dom et le Sub. Les Doms et les subs se complètent et cet équilibre ne peut pas être ignoré ou oublié. Le BDSM est tou à propos de confiance mutuelle et de compréhension, et les deux paries se chargent de comprendre l'autre, dans ce cas beaucoup de responsabilités pèsent sur le Dom d'apporter le contrôle et la cohérence que le sub désire tellement dans sa vie. Le sub n'est cependant pas exempt de toute responsabilité en relation avec le subdrop et l'aftercare, le sub doit communiquer ses besoins et ses sentiments au Dom ouvertement et honnêtement pour donner au dominant l'occasion d'y répondre. En prodiguant un aftercare satisfaisant, le sub saura que son dom lui procure un environnement sécurisant qui lui permettent de discuter sans peur et avec honnêteté. Un Dom qui comprends le subspace - ses frissons comme ses écueils- peut tirer le meilleur de son Sib et donc le meilleur de l'expérience pour lui-même et tout le monde est gagnant.        
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Par : le 06/09/16
Loi n° 2016-444 du 13 avril 2016 sur la pénalisation des clients apporte son lot de nécessaires précisions et de nombreuses interrogations. L’article 611-1 de la nouvelle loi dispose que «le fait de solliciter, d’accepter ou d’obtenir des relations de nature sexuelle d’une personne qui se livre à la prostitution, y compris de façon occasionnelle, en échange d’une rémunération, d’une promesse de rémunération, de la fourniture d’un avantage en nature ou de la promesse d’un tel avantage est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.»Des amendes de1500euros pour l’achat d’actes sexuels et de 3750euros pour récidive sont prévues. On punit le fait de «solliciter, d'accepter ou d'obtenir». Cela signifie-t-il que dans les deux premiers cas, c'est la tentative (par exemple une promesse de rémunération suffit ) qui est visée, alors que dans le dernier, c'est l'infraction consommée. Dans le cas d'une sollicitation ou d'une acceptation, en pratique, l'intervention des forces de police agissant en flagrant délit est donc possible dès lors qu'il apparaît qu'un accord a été conclu entre le client et la Maitresse (vénale), sans qu'il soit nécessaire d'attendre le commencement d'un attouchement ou d'un rapprochement sexuel pour intervenir. (source justice.gouv.fr) Puis se pose la question de «relations de nature sexuelle» Que cela signifie-t-il? Tout d'abord, il est étonnant que cela soit au pluriel. Une seule relation de nature sexuelle sollicitée, acceptée ou obtenue ne saurait donc être sanctionnée. Que signifie en droit «relation de nature sexuelle» ? On peut, d'ors et déjà, affirmer qu'une exhibition n'est pas une relation sexuelle car l’article 227-22 du Code Pénal fait une distinction «...comportant des exhibitions ou relations sexuelle ...». Cette loi ne sanctionne pas toute relation de nature sexuelle, seuls étant réprimés les comportements qui interviennent dans le cadre d'une relation de prostitution. Mais qu'est-ce que la prostitution ou qu'est-ce qu'une personne prostituée? En droit, le régime de cette dernière avait été défini par le décret du 5 novembre 1947. Désormais, la seule définition juridique de la prostitution est jurisprudentielle : l’arrêt de la Cour de Cassation a considéré en 1996 que la prostitution consiste « à se prêter, moyennant rémunération, à des contacts physiques de quelques natures qu’ils soient, afin de satisfaire les besoins sexuels d’autrui ». C’est ainsi que l’arrêt de principe de la Chambre criminelle du 27 mars 1996 pourvoi n° 95-82016 donne de la prostitution une définition qui comporte deux éléments: d’une part, la vénalité du comportement, et d’autre part, des contacts physiques de «quelque nature qu’ils soient». Le terme de "rémunération" peut être pris au sens large: argent mais également objets à valeur marchande ou même services. Les investigations Les ordinateurs sont surveillés et les mobiles écoutés. Pas tous, bien entendu, les traces numériques seront des indicateurs. Cette cyberinvestigation se traduit par le fait que les mouvements sur Internet des clients présumés seront traqués sans qu’ils en sachent rien et ceci est d'autant plus aisé, à présent, avec l'utilisation IMSI-catcher(International Mobile Subscriber Identity) autorisé par la loi relative aux renseignements de 2015. Matériel pas plus gros qu'un attaché case qui intercepte tout trafic numérique et téléphonique En DSM (Domination ou sado-masochisme) Dès lors qu'il y a «contacts physiques de quelques natures qu’ils soient», c'est assimilé à de la prostitution s'il y a offrande ou autre échange ou même «promesse» d'un tel avantage, alors le client tombe sous les fourches caudines du code pénal . Cependant, la CEDH, dans un arrêt très important, souvent cité, du 11septembre 2007, «Tremblay contre France», dans son considérant25, souligne, en des termes très forts et assez rares , que «la prostitution, en général, n'est incompatible avec la dignité de la personne humaine» - «que lorsqu'elle est contrainte» ou, comme elle l'indique dans l'arrêt du 17/02/2005 «K.A. et A.D. contre Belgique» allant jusqu'à des mutilations effrayantes Nonobstant les cas de mutilations effrayantes, l'interdiction apparaît lorsqu'il y a contrainte, quand il n'y a plus acceptation, que le consentement s'est volatilisé sous la pression. En définitif la jurisprudence de la CEDH, à laquelle nous sommes soumis: chacun est maître de disposer de son corps, pourvu qu'il soit adulte, dans le respect de l'intimité de la vie privée, et à condition qu'il n'y soit pas contraint. » (Badinter commission Sénat du 14 mai 2014) Donc se pose, aussi avec acuité la question du consentement Le consentement est au coeur de toutes relations: vanille, sm ou D/s . La présomption de consentement des époux à l'acte sexuel ne vaut que jusqu'à preuve du contraire. La loi du 4 avril 2006 reconnaît le viol entre époux. Le consentement peut être considéré comme vicié, tant au civil (par ex art 1109) qu’au pénal, par exemple lorsqu’une personne tait sa séropositivité, falsifie ses résultats de tests VIH ou allègue une allergie au latex, pour entretenir des relations sexuelles non protégées. L'auteur trompe la victime sur la réalité de la situation. Trompée, elle acceptera les relations sexuelles mais son consentement sera inopérant parce que non éclairé. Le consentement est vicié dès lors qu’il est établi que la victime a accepté de participer à des relations par peur ou par quelque moyen ou subterfuge que ce soit, à obtenir le consentement de la victime qui l'aurait refusé si elle avait été mieux éclairée. C’est une atteinte à la liberté sexuelle. L'indifférence du droit pénal au consentement de la victime est un principe établi. «La violence […] à caractère sadomasochiste ne pourrait être légitimée par le consentement de la victime» (Cass. crim., 2 déc. 2009, n° 09-82.447) Il en résulte que le consentement de la victime est écarté par le juge répressif et permet de condamner l’auteur, y compris dans le cadre de relation sadomasochiste. La Cour européenne des droits de l’homme a une position contraire, d'autant qu'il y eut un revirement jurisprudentielle par son arrêt précité K.A et A.D c/ Belgique du 17 février 2005. Après avoir rappelé que la vie sexuelle est une composante de la vie privée, elle indique qu'un Etat ne peut porter atteinte au droit à la vie privée, que si « les juridictions nationales ont soulevé la question du « consentement de la victime ». Pour la CEDH, le sadomasochisme ne peut-être condamné que pour « des raisons particulièrement graves » et que si la victime n'est pas en mesure de faire cesser les actes (par un safeword par exemple) ou que sa volonté n'est pas respectée. Il est résulte qu'il est de bon conseil, après avoir épuisé tous les recours de droit interne, de saisir la CEDH.
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Par : le 16/07/16
. De passage en ville pour quelques jours, elle visitait le quartier médiéval et atterrit par hasard à mon atelier, par curiosité. Elle avait bu un thé et, après une heure de discussions philosophiques, m’avait complimenté sur mes activités mais aussi sur mon “charisme“, et l’impression de sérénité et de douceur qui se dégageait de moi et de mon univers. En souriant, je lui avais rétorqué que, contrairement aux apparences, la douceur n’était pas toujours de mise avec moi, et même que j’aimais parfois attacher des femmes, et les malmener quelque peu. Je lui montrai la chaîne qui descendait du plafond haut de quatre mètres, qu’on ne remarquait pas forcément car elle était rabattue le long du mur dans un coin. Sa curiosité fut assez attisée, je le vis aussitôt. Je remarquai également qu’elle ne portait rien en dessous de son chemisier écru à pois noir, alors qu’elle devait à vue de nez faire un bon bonnet C presque D. La trentaine, plutôt grande et bien foutue, les cheveux longs châtains clairs, des lunettes assagissaient son joli visage illuminé par de grands yeux bleu-gris. J’étais séduit et n’avais aucun doute sur la réciproque. Je lui expliquai ce qu’était le shibari et le kinbaku, et lui proposai dans la foulée de tenter l’expérience si elle l’osait. Dans un rire nerveux, elle déclina en me remerciant, même si, me dit-elle, elle était du genre à aimer relever les défis. «Mais là on ne se connaît pas assez». «Hé bien faisons connaissance» dis-je du tac au tac, en l’invitant à repasser le lendemain à l’heure du thé. Elle fit mine d’hésiter, puis accepta. Voilà donc cette jeune femme séduisante et mystérieuse qui revint le lendemain après-midi, me complimentant sur mon dernier roman qu’elle avait acheté la veille et dévoré le soir même. Nous discutâmes encore une bonne heure, de littérature, de psychologie et de spiritualité, sujets sur lesquels nous étions en gros en assez bonne résonance. Puis je lui fis remarquer que cette fois elle avait mis un soutien-gorge, dommage. Elle rougit et me reprocha d’être assez cavalier, qu’on ne se connaissait pas assez pour ce genre de remarque, etc. Je lui répondis qu’avant la fin de la journée je l’aurais attachée, nue, et que son corps aurait peu de secrets pour moi. Là elle fit mine d’être vexée par tant d’assurance déplacée, et estima qu’il était temps pour elle de repartir, car elle avait horreur d’être réduite à un objet de perversion. Nous entamâmes alors un débat sur le concept de perversion, qui était assez subjectif, et je lui rappelai qu’elle avait prétendu aimer les défis, et que là je lui en lançais un. C’est ainsi qu’elle accepta finalement, après quelques tergiversations et atermoiements de mise pour garder sauf un minimum de dignité, de se faire attacher, pour voir, en m’avertissant qu’elle n’était pas soumise, mais juste pour l’expérience. Après l’avoir convaincue que je préférais l’attacher nue, que le contact des cordes directement sur la peau est plus sensuel et efficace, qu’esthétiquement aussi c’est préférable, je commençai par un bondage simple du tronc et des bras rassemblés à l’arrière. Elle trouva cela “intéressant“ au niveau des sensations et de la contrainte. Je passai alors aux jambes, attachées pliées, les cuisses écartées en grenouille, en prenant soin d’aménager dans le dos une triple boucle de suspension reliée à la taille, à la poitrine et aux cuisses. Une fois la fille attachée entièrement, je commençai à la fesser. Au début elle trouvait ça plutôt excitant, riait nerveusement, et accepta de s’offrir plus encore. Je lui signifiai un safeword, mais elle rétorqua qu’elle préférait prendre ça comme un défi et qu’utiliser ce safeword serait pour elle un aveu de reddition et d’échec. Je la hissai saucissonnée en suspension à un mètre du sol, face et ventre vers le bas. Ensuite la flagellation au martinet remplaça la fessée, et là elle n’était plus d’accord, et l’exprima avec force et même agressivité. Jusqu’à l’ajout d’un vibro, qui a remplacé ses vindictes par des râles de plaisir. La flagellation s’est intensifiée, jusqu’à un point où, à nouveau, une limite était franchie, et les râles se sont à nouveau mêlés de plus en plus à des sommations de la descendre, de la détacher, de tout arrêter ; et même d’insultes. J’avais la main, mais un choix à faire : je savais que si elle ne prononçait pas le safeword c’était par défi, et je savais aussi qu’elle était novice et qu’elle prétendait ne pas être d’accord du tout avec ce qu’elle subissait. Je devais me décider vite : continuer à repousser ses limites, tenter de la faire jouir et donc plier, ou tout arrêter comme elle l’exigeait à présent instamment ? Ma décision prise, et constatant à quel point elle mouillait, je pénétrai alors violemment la furie (qui tentait encore de se débattre), tout en maintenant le vibro sur son clitoris. À nouveau ses vindictes se mêlèrent de gémissements explicites, mais toujours entrecoupés d’insultes et même de menaces (incluant notamment le fait de porter plainte pour viol, ou de trouver des hommes costauds qui viendraient la venger, etc). Les fesses écarlates, les seins dansant au rythme des coups de butoir, les cheveux à présent empoignés et tirés en arrière, le vibro toujours calé sur son clitoris, elle ne pouvait plus que gémir, crier, et peinait à trouver encore des insultes adéquates. Elle jouit alors, en hurlant et en urinant, prise de spasmes violents. Je ne relâchai pourtant pas le rythme, ni le vibro, ce qui prolongea son orgasme, la propulsant dans un abandon désormais total, ne réagissant même plus aux coups que je lui donnais sur sa croupe, de la main qui avait relâché sa chevelure. Le deuxième orgasme la cueillit très vite après, encore plus intense que le premier, il faut dire que j’avais gardé un rythme effréné sans fléchir. Je me retirai alors, donnai une impulsion latérale qui fit pivoter la femme et la fit se retrouver le visage face à mon sexe impitoyablement dressé, dur, gonflé à bloc, trempé de mouille et de pisse. Je lui attrapai à nouveau les cheveux pour lui redresser la tête, et lui giclai au visage. Alors elle me dit «T’es qu’un gros salaud !» … et prononça enfin le safeword, dans un sourire espiègle. Filo
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Par : le 31/05/16
Je partage cet article, si certains s'intéressent à cette notion et souhaitent pouvoir le lire en français je peux le traduire intégralement Subspace & After Care by Sue Rozen ( http://femdommag.com/?p=32 ) During mentoring sessions with new or less-experienced Dommes, when I mention subspace, the reply I often get is, “What is that?” The subspace and aftercare are topics that tops playing in SL are often unaware of. To ensure everyone is safe and happy, however, Dommes need to have a working knowledge of what subspace is, what causes it, how to identify if a sub is in subspace when playing and how to spot the signs of sub-drop. D/s is all-encompassing in the sense that it’s not just about scenes, highs, fun, pain, control, and all the exciting things we do. It’s about real people, and their needs and wants. A conscientious dominant will know that she is responsible for her submissive’s well-being and care. Part of that responsibility involves knowing what can happen to her sub when he interacts with his dominant. As a scientist who has both personal D/s experience and the benefit of research into subjects such as human physiology and biochemistry, I’ll try to share practical tips while working in the science-y stuff. Firstly, what is subspace? Subspace (also called headspace, flying, or floating) is the name given to the state the submissive’s mind and body is in during a deeply involved play scene. It is an elusive and sought after space that is the holy grail of many submissives. Many types of BDSM play invoke strong physical responses. The psychological aspect of BDSM also causes many submissives to mentally separate themselves from their environment as they process the experience. Deep subspace is often characterized as a state of deep recession and incoherence. Deep subspace may also cause a danger in newer submissives who are unfamiliar with the experience. The experience requires the dominant to keep a careful watch to ensure the submissive isn’t placing him- or herself in danger. How does this happen? [Hold on to your seats, this is the science-y bit!] During the scene, the intense experiences of both pain and pleasure trigger a sympathetic nervous system response, which causes a release of adrenaline in the sub’s body. Other chemical messengers such as endorphins and enkephalins (natural pain relievers) are also released, and these natural chemicals, part of the fight or flight response (the stress response of the body), produce the same effect as a morphine-like drug. These chemicals have the effect on the brain of increasing the sumbissive’s pain tolerance as the scene becomes more intense. A sort of trance-like state is produced in the sub due to the increase of hormones and chemicals. The submissive starts to feel out-of-body, detached from reality, like he or she is floating or flying. Many submissives, on reaching a height of subspace, will lose all sensation of pain, as any stimulus causes the period to prolong. As the high comes down, and the parasympathetic nervous system kicks in (to counteract the effects of the aforementioned chemicals), a deep exhaustion, as well as incoherence may result. This is when aftercare becomes important to the well-being of the submissive. Ok, that’s all well and good, but what does this mean in reality? Submissives that are deeply in subspace can often have their ability to communicate impaired. This means that they may not be able to use their safewords/safe-signals when they are heading into dangerous territory. In fact they may not even be aware they are heading into dangerous territory! This reduced or impaired ability to communicate with the tops, combined with the fact that the subs may no longer be able to feel pain due to the high levels of endorphins rushing through their bodies, could mean that subs could be hurt or damaged during scenes. If, for example, a less experienced top is dealing with a sub who has gone deeply into subspace, and doesn’t know what signals to watch for, that top may take the physical aspect of the play too far, all the while waiting for s safeword from the sub that the sub is incapable of giving. So, what do I look out for? What are the signs that a sub is in subspace? Just like anything else, signs of subspace can vary from individual to individual. The length of time taken to go into subspace, and the types of activities that can take a sub into subspace are often specific to the individual sub. For some, it takes a long time and quite a deal of physical stimulation, whereas for other subs, merely hearing their tops’ voices or being touched by the tops can have them floating off. But there are a few tell tale signs: The submissive may become less verbal in communication as he enters the more “feral” state of subspace. The top may notice that the sub’s ability to speak and to use words to communicate how he or she feels is reduced, and the sub may only communicate in grunts or moans (which, let’s face it, are difficult to interpret). There are often changes in skin tone; eyes may roll back in the head. The body may go limp and floppy (which is at odds with the muscle tensing that would generally be expected with physical punishment). After a time with a sub, the top will come to recognise the signs of that individual’s subspace. The endorphin-mixed-with-adrenaline high that is experienced by the submissive is often compared to a drug-induced high and can be addictive for the submissive. Think of it as something akin to “runner’s high.” Indeed, a sub in subspace can often beg for more of the physical stimulation that got and keeps him there without the knowledge that this could result in harm. This is where the dominant needs to keep control of the situation, and bring the sub safely down from the high. Now that I know what to look for, what should I do? It can be damaging for a sub in subspace, to just be left, cold-turkey as it were, without being brought safely “back down to earth.” A dominant that is unaware of subspace and its physical and psychological impact on her sub, may just up and leave after a scene, with the sub possibly still in subspace. It’s not good enough to just untie the binds, and leave. It is the top’s responsibility to spend time bringing the sub back down: gradually lessening the stimulation, talking the sub back to earth, giving the sub affection and reassurance, telling him that he’s done good job, and giving lots of hugs and kisses to accompany the sub’s journey back down, for example. Exhaustion will often accompany the sub coming down from subspace. So the dominant may have to provide a safe environment for the submissive to sleep and regain strength. Leaving a sub in subspace, where the sub’s still flying and buzzing in an out-of-body experience, can be dangerous. For example, imagine a sub, still in subspace trying to drive a car. They sub doesn’t have the requisite concentration and ability to perform such a complex task, and by not grounding the sub before letting him or her leave, the top could be putting the sub in danger. Now, you may be thinking, “Well I only interact with my submissives online, I don’t need to worry about this.” But that’s not necessarily true. Subs in cyber-relationships enter subspace just as easily and fully as those in RL situations. And as the domme in a cyber D/s relationship cannot often see her sub, she needs to rely on other methods to determine if the sub is brought down again after a scene. In this case, the voice is the best tool available to the Domme – she needs to get to know her sub’s voice intonations and how they change while in subspace, so that she can safely determine when the sub is again grounded. Where a scene is done in text alone, the communication that occurs in-scene and following the scene, in aftercare, between sub and Domme is similarly critical to the sub’s well-being. I got the picture — But what is subdrop? Even after the most carefully applied aftercare, some residual effects of the subspace experience can still remain with the submissive. The phenomenon of “sub-drop” is the name given to the drop or low that a sub (or indeed a dominant, but that’s another discussion) can experience in the hours or even days after an intense BDSM scene. The term subdrop is generally applied to the ”negative” effects or depressive state that a sub can experience after a scene. The causes are manifold, it can be a physical reaction to the adrenaline and endorphins leaving the body. For those raised in a very traditional environment the resulting drop may be associated with feelings of guilt or shame. Subdrop may manifest itself in may different ways – there could be tears, irrational fears expressed by the sub, or a sub may feel sad or lonely in the hours or days after leaving the dominant. Subdrop could be compared to shock in a way, and the treatment is much the same. The dominant should provide as environment for her submissive in which the sub can express his or her feelings and receive the domme’s attention (after all, the dominant is at least party responsible for getting the sub into this place). The Domme should watch for signs of distress, and try to understand what the sub needs from her – bearing in mind that this may be different depending on the sub. The point of aftercare is to make the sub feel accepted, wanted, safe, secure and comfortable. With consistent application, good aftercare will help grow the trust between Domme and sub, and will help the relationship to blossom and reach new heights, as the sub will know that the Domme has his best interests in mind, has an understanding of what’s happening to him and will do her best to alleviate any negative situations that may develop. A good and caring Domme will always have the care of her sub foremost in her mind. By all means take the pleasure, that’s what D/s is about – but don’t take and give nothing back. The D/s experience should be rewarding and pleasurable for both the dominant and submissive. Dominants and submissives equipoise each other – and this balance cannot be dismissed or forgotten. It’s about mutual trust and understanding, and while both parties are charged with trying to understand each other, in this case much of the responsibility lies with the Domme to provide the lead, and the consistency which the submissive craves so much in life. The submissive however is not without responsibility in relation to subdrop and aftercare, the sub must communicate needs and feelings to the Domme openly and honestly, so that the Domme can take the necessary actions to care for her sub. By providing good aftercare, the sub will know that the Domme provides a safe environment in which these topics can be discussed without fear and in full honesty. A Domme who understands subspace – its thrills as well as its pitfalls – can get the very best from her submissive, and therefore the best experience for herself, from which everyone wins.
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Par : le 24/05/16
Après avoir constaté quelques erreurs, je poste de nouveau mon portrait québécois pour Amroth60. Portait qui permet de parler un peu de soi, d'en savoir plus. J'évoque un peu de moi et mon goût pour le BDSM. 1- Un pays où j’ai vécu : le Chili. 2- Mon livre préfére : Confieso que he vivido-Pablo Neruda. 3- Ma première vraie histoire d’amour : à l’âge de 18 ans 4- Mon signe du zodiaque : Lion. 5- Mon sport préféré : la natation 6-Matière préférée à l’école : l’espagnol 7- Je suis pacsé 8- Ce que j’aime le plus : nager nu dans la mer 9- Je suis dans une relation vanille 10- J’ai avoué mon goût pour la soumission récemment à mon compagnon. C’est un sujet assez tabou que j’évoque facilement en virtuel mais peu en réel. 11- Je sens que mon compagnon a un potentiel pour être dominateur, mais j’ai l’impression qu’il s’ignore. Je ne sais pas si c’est réel où si je projette en lui ce que j’aimerais qu’il soit. 12- J’aime être dirigé. Mon compagnon me reproche parfois de ne pas être suffisamment force de proposition dans le couple. Mais j’ai un mental de suiveur et non de meneur. 13- A l’âge de 6 ans, le fils de ma nourrice a reçu le martinet sous mes yeux, j’avais mal et en avais les larmes aux yeux. 14- A 7 ans, j’ai à mon tour été puni au martinet. 15- Inconsciemment, ces expériences m’ont sans doute donner le goût de la fessée à l’âge adulte. Ces deux souvenirs sont restés gravés et je suis devenu un réel fétichiste du martinet. 16- Je possède 3 martinets. Mon préféré : celui avec un manche en bois, lanières carrées. J’ai aussi un faible pour les martinets aux lanières en cuir tressées. 17-La première fois que j’ai été puni adulte : à l’âge de 23 ans. 18-Punition où j’ai eu le plus peur : attaché, j’avais peur qu’il ne s’arrête plus car j’avais utilisé le safeword, la douleur/plaisir s’est rapidement transformé en pure douleur. J’ai détesté sur le moment, adoré après. Expérience qui m’a permis de me dépasser. 19-Au sein de mon couple, j’adorerais être puni 20-Mon idéal de vie de couple : servir, obéir, partager des moments de complicité, être puni si besoin. 21- Ma punition la plus longue et la plus ennuyeuse : Un Master me demandait après chaque coup si j’avais mal, et me disait que les coups pouvaient être moins fort si je le souhaitais. C’est à ce moment là que j’ai regretté mon expérience évoquée en 18. 22- J’ai vécu pendant 4 mois dans une relation BDSM. 23- Une relation, BDSM se fonde sur la confiance et la complicité. L’expérience évoquée en 22 a échoué sans doute parce qu’il manquait des moments de tendresse. 24- Je peux aussi bien être en couple avec une femme qu’avec un homme 25-J’ai longtemps cherché une femme dominatrice, en vain. J’ai souvent été déçu par des femmes virtuelles et vénales. 26- J’admire les couples qui ont des relations D/s sur du long terme et qui en font un mode de vie. 27- J’admire et envie les hommes dominateur car ils sont le contraire de moi. J’aimerais être à leur place, leur ressembler. J’admire aussi les mecs machos que je croise dans la salle de sport, car je ne suis pas du tout comme eux et me sens vraiment inférieur quand je suis en leur présence. 28- Pour moi le BDSM n’est pas qu’un jeu. Être soumis fait réellement partie de ma personnalité. 29- Un moment gênant : j’ai croisé des collègues alors que j’étais sous cage de chasteté. J’étais habillé, mais j’avais peur que ça se voit. 30-Certaines personnes que j’ai croisées sur ce site m’ont vraiment donné l’impression d’être super. Dommage que je ne puisse pas vous connaître en vrai ou qu’une rencontre soit compliquée. 31- J’apprécie ce site mais je n’aime pas le fait de devoir ajouter une personne en ami pour pouvoir échanger avec. 32- J’ai parfois peur de passer pour un fake ou un fantasmeur. Non je suis bien réel, sauf que je suis en couple, aussi bizarre que cela puisse paraître je suis fidèle et n’ai pas l’intention de tromper mon partenaire pour un moment bdsm peut-être sans lendemain. Je suis resté pendant 3 ans seul, à la recherche de ce qui m’a paru impossible. J’ai peiné à me reconstruire après une histoire d’amour douloureuse. Je n’ai pas envie de tout gâcher. 33- Un regret parfois : ne pas être en couple avec une dominatrice. Une vie à deux au service de ma Domina et avec enfants m’aurait aussi comblé.
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Par : le 19/04/16
Réalisation d’un fantasme et vraie séance BDSM Depuis un certain temps je discute avec un dom sur le site que j’appellerais Monsieur dans mon récit et en discutant nous avons parlé de mes envies, de mes désirs, de mes fantasmes. Je lui ai expliqué mon besoin de faire mes expériences, mes découvertes, de tester les choses et peut-être d’avoir des échecs également. Et la décision a été prise de réaliser un fantasme qui ne peut l’être qu’à la 1re rencontre la rencontre d’un inconnu. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup échangé et j’ai entendu sa voix 1 fois au téléphone et j’admets qu’elle ne me laisse pas indifférente. Mais je ne connais rien de son physique, de son apparence, son travail mais j’ai appris que je pouvais lui faire confiance et que c’était un dom d’expérience. La décision a donc été prise que la rencontre se passerait aujourd’hui lundi 8 février à 13h. Au moment de la décision de la date et de l’heure c’était le stress, l’angoisse ca y est ce moment sera concret sauf si je me défile mais ce n’est pas mon genre… J’y ai pensé beaucoup les jours suivant la décision avec un mélange d’inquiétude, d’envie, d’excitation et de stress (ce stress qui me fait trembler des mains rien qu’à l’idée et qui me fait accélérer le cœur sans que la situation ne soit même présente). Et puis la nuit dernière le sommeil a été long à trouver et difficile et puis le réveil. J’étais dans un état normal je savais que je devais faire des choses avant son arrivée ca allait et puis à 12h je descends mes poubelle, le coup de stress c’est dans une heure il ne faut pas que je rate l’heure que je sois en retard puisque la rencontre se passe chez moi (il connaissait les infos ayant fait une connerie lui ayant permis de découvrir les renseignements me concernant mais maintenant je suis beaucoup plus prudente et pour cela merci à lui). Je remonte file à la douche et puis je suis prête et j’attends j’ai préparé le bandeau, la cravache j’attends la fameuse sonnette de l’interphone, je regarde les minutes ne fait que me répétez ce que je dois faire (appuyer sur l’ouverture, entrouvrir la porte de mon appartement, m’installer à genoux nue avec le bandeau sur les yeux et la cravache dans les mains)… Les minutes tournent et d’un coup ce son qui signifie son arrivée et voilà que je m’exécute. Je l’entends pousser la porte, entrer dans la pièce le salon qu’il ne connaissait pas ôter sa veste, son pull je pense, puis poser une mallette dont je ne connais pas le contenu… Il s’approche de moi prend la cravache et la fait claquer je suis mal à l’aise tellement de chose qui me traverse l’esprit comment est il, comment va se passer ce moment, à quelle sauce je vais être mangé LOL… Il me tourne autour et puis se mets devant moi m’attrape par les tétons et les pinces, sensation forte pour moi puisqu’il s’agit du 1er contact, il me dit « debout » je m’exécute et je me retrouve face à lui il me semble plus grand que moi, il semble être carré et il a des mains imposantes je le sens à son doigt posé sur ma bouche. Je ne sais plus si c’était avant ou après mais je l’avais entendu débrancher un de mes appareils pour brancher quelque chose sur le courant (je pense savoir ce que c’est). Il m’a fait tourner sur moi-même dans tous les sens. Je pensais être plus gênée par ma nudité mais la particularité de la situation était plus impressionnante… Il m’a ordonné de mettre les mains dans le dos je l’entends sortir des attaches il en passe une autour de mon buste des bras et une autre au niveau de ma taille et des poignets. Je suis attachée et n’est plus la liberté de mouvement de mes bras, je suis en attente et sans pouvoir faire quelque chose c’est déroutant et ensuite il me dit bonjour et me demande comment ca va je lui dis « ca va » et il ironise sur mon état en disant qui est ravie de voir au combien je suis détendue et je vais bien… Il me dit d’écarter les jambes et vient me stimuler avec un vibro. Je dois reconnaître que cela m’a mis plus à l’aise et la sensation de son souffle sur mon visage était agréable même si je ne peux pas visualiser. Il avait une voix posée, clair alors que la mienne était des plus tremblantes et sans aucune articulation… Déjà je ne suis pas quelqu’un qui parle dans ces moment là alors la c’était encore pire… Et puis la question difficile « si tu veux jouir Joy il suffit de le demander » je réponds en baragouinant « oui je veux jouir monsieur » mais avec une voix inaudible et pas très compréhensible, il me reprend à plusieurs reprise afin que j’articule et que je parle clairement et que j’utilise plus je le veux jusqu’à ce que « oui j’aimerais jouir monsieur » sorte… C’est difficile pour moi de parler et de répondre autant à l’écrit je suis à l’aise mais en présence de la personne la réalité n’est pas la même et les conséquences non plus… chaque oublie du monsieur est sanctionné par 5 coups de cravache que j’ai moi-même décidé suite à une erreur de langage que j’avais commise à l’écrit alors que monsieur me l’avais déjà fait remarquer et j’ai dû choisir la sanction qui est appliquée à chaque fois… je réfléchirais plus la prochaine fois que je déciderais d’une sanction lol. Je sens ensuite les lanières de son martinet s’écraser sur mes cuisses et mes parties intimes dont certaines provoquent un mouvement de ma part mais je reste muette. Il reprend ensuite la stimulation avec le vibro et me dit « c’est le martinet qui vous met dans cet état Joy » oui je dois reconnaître que l’effet est beaucoup fort et plus excitant. Il refait une pause Il en va de même ensuite sur ma poitrine avec application sur chaque sein les 1er coups sont doux mais la répétition leur fait prendre de la force de la puissance et je ressens la douleur éphémère mais répété qui me fait réagir et esquiver leur écrasement mais l’arrêt m’offre un plaisir une zénitude et une augmentation de mes sensations. Je fais une parenthèse pour dire que le fait d’avoir les yeux bandés ben je me rends compte que j’avais perdu mes repères visuels qui habituellement m’aide pour refaire l’ordre des choses, le déroulement. Donc ce sera peut être un peu mélangé lol… J’ai oublié un monsieur il me dit de me pencher sur ma chaise en bois, et je m’appuie sur le dossier « je n’ai pas dis affaler mais pencher » donc je m’exécute et je prends mes 5 coups. Je me demande d’ailleurs pourquoi je l’oublie autant à l’écrit je n’ai aucun souci il coule de source… A réfléchir ! Il sort ensuite la badine la vraie badine puisque j’avais appelé ma cravache une badine qui n’en est pas une… et je dois dire qu’à choisir je préfère la cravache car la badine est quand même dur à l’écrasement répétitif… Ma résistance est plus dur mais je n’ai pas l’intention d’abdiquer je ne veux pas à ce moment là par fierté mais avec le recul fierté déplacée et inutile lol. J’ai du mal puisque je ne suis pas attachée libre de mes mouvements mes mains ont tendance à avoir envie de s’en mêler même si je ne le souhaite pas les gestes réflexes sont présents… Il me pose ensuite sur mon canapé et me fait écarter les cuisses pour me faire recevoir mes six coups de badine à l’intérieur de mes cuisses (punition que je connaissais). Et je les ai compté et ressenti chacun, le numéro 3 final était moins net à l’élocution… J’ai du ensuite lui présenter mes seins qui ont fais connaissance avec la badine. Moment un peu plus dur mais douleurs furtives mais intense… Ma surprise cette douleur forte qui à l’arrêt n’existe immédiatement plus pour laisser une belle sensation. Il me demande de me relever et m’attache ensuite à la chaise pencher sur le dossier et le cou attaché à l’aide d’un barreau et recommence. Dans cette position je n’ai qu’une solution pour l’arrêt celui de prononcer le safeword ce que j’ai fais quand je ne pouvais plus et que le mordant de la douleur était trop fort et il a immédiatement arrêté… A ce moment là ma confiance est devenue entière car je savais que l’arrêt était respecté et que je n’avais plus de crainte à avoir. Puis il a utilisé le vibro et j’ai joui et pris un plaisir immense à cette stimulation suite à ces coups qui se sont écrasés sur mes fessiers. Il m’a détaché et remise sur le canapé. Il a posé sa main sur ma bouche et le bout de mon nez et m’a privé de respiration durant l’utilisation du vibro je n’ai pas eu peur mais la sensation était celle des plus particulières de toutes les découvertes que j’ai pu faire… La seule chose qui existe c’est le ressenti la montée de la stimulation et l’envie de jouissance jusqu’au moment ou le manque d’air se fait sentir mais à ce moments la il m’en redonnait un peu… Il m’a ensuite installé des aspire tétons et à recommencer avec le vibro et sa main et là multijouissance et c’est bien la première fois que je suis obligée de me débattre pour que ca s’arrête par ce que la jouissance est trop forte… sourires Il a du me donner un moment pour reprendre mon souffle oui j’en manquais et avait la bouche sèche que j’aime avoir puisqu’elle est toujours signe chez moi d’orgasme et la je dois dire qu’elle était extrêmement sèche… Le retrait des aspis tétons ca tire lol Et puis il m’a dit de me mettre à plat ventre et m’a refait jouir en me bloquant le dos avec fermeté et délicatesse car habituellement c’est une zone ou j’ai des douleurs vu que c’est l’endroit ou j’ai été opérée mais la rien que le plaisir du vibro sur mon clitoris et ses nouvelles jouissances. Par contre il a de la force donc je sais que je n’aurai jamais le dernier mot LOL… Il m’a ensuite offert à nouveau la badine et ma résistance m’a obligé à lui donner le safeword mais cette fois je l’ai mieux vécu que la 1re fois car j’avais l’impression d’un échec d’un sentiment de faiblesse… Mais vu tout ce qui s’est passé je pense que je pouvais avoir mes limites LOL. Il m’a ensuite présenté un objet en bambou il me semble avec des lanières de cordes nouées, je ne pourrais vous dire à quoi il ressemble exactement ayant les yeux bandés et il me dit « a moins que ta gourmandise est encore envie de le tester aujourd’hui sinon ca sera la prochaine fois » et je lui réponds que « non ca sera la prochaine fois car il y a des limites à ne pas dépasser » et il m’a rétorqué « ah enfin un peu de sagesse, si au moins j’ai pu contribué à cela j’en serais content ». Mais comme j’ai oublié de dire monsieur j’ai pu quand même la goûter et je pense qu’elle fera partie d’un programme intéressant la prochaine fois… Un très bel objet au toucher en tout cas… Il m’a gentiment « dis dommage c’est ce que j’avais en main » en même temps je ne pouvais pas le savoir lol… Il m’a donc dit que je ne pourrais enlever mon bandeau qu’après son départ. Il a donc rangé son matériel, remis son pull, sa veste m’a gentiment dit que je pouvais prévenir tout le monde qu’il pouvait rappeler l’hélico, le GIGN, les chiens qu’il n’était pas un sauvage et que j’allais bien à son départ… MDR La redescente a été un peu plus rude car je me suis payée une migraine carabinée avec envie de vomir 30 minutes après son départ donc j’ai pris un ibuprofène et 2 heures dans les bras de Morphée LOL. Mais ce soir je me sens apaisée, sereine, la tête vidée de toutes ses merdes qui la polluait, bien, heureuse et j’ai beaucoup réfléchi à une phrase qu’il m’a dite sur la sagesse et les limites et je me suis rendue compte que j’étais con quand j’attendais le dernier moment pour aller chez le médecin, que j’attendais qu’une situation devienne ingérable pour m’en occuper… Que si je prenais les problèmes à tant ils seraient réglés plus vite et dans de biens meilleures conditions ! Que je n’étais pas obligée en permanence de tester mes propres limites, que les accepter n’est pas un signe de faiblesse… Par contre mon fessier, mes seins et mes cuisses sont là pour me rappeler ce que je dois retenir et les souvenirs de cette belle séance avec Monsieur.
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Par : le 12/01/16
La deuxième édition du Fucking switch a été interdite par Bdsm-mon-ami du fait d un article dévoilant sa véritable identité . Après des mois de refus de la censure , le comité de rédaction s incline et renonce à tout dévoiler sur le Baiseur De Salopes de Maîtres La prochaine édition à paraître : Tout sur la Domspace par Koi GMDCNNNT ! Verbe et soumission ! Humiliations verbales par Son ange le premier Soumis sans contrat ni safeword ! Domination à travers la parole , déclinaisons par Analogique, le seul switch qui a une bite à la place du stylo ! Eh oui la deuxième édition sera sérieuse , du faut de l exigence de Bdsm-mon-ami que Vlan01 soit rédacteur en chef Sous prétexte de sa thèse sur l Internationale Switchuationniste et de son prix Nobel de La Vérité pour ses découvertes archéologique sur l Ordre des Grands Maîtres et Grandes Maîtresses Dignes de Ce Nom de la Nuit Noire des Ténèbres (OGMGMDCNNNT). Sous prétexte , je dis ça je dis rien... À paraître prochainement la deuxième édition du ´Fucking Switch ! Le journal des Switchs Fuckers !!!
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Par : le 29/09/15
La porte se referma silencieusement derrière nous et nous nous trouvâmes plongés dans une pénombre dispensée par deux appliques se faisant face. Devant moi, une lourde tenture de velours rouge qu'une fille aux seins annelés tenait entrouverte pour nous laisser le passage. Je sentis alors mon ventre se nouer encore plus. Une crispation tellement intense qu'elle en était douloureuse. Pourtant ce n'était pas de l'appréhension à part, peut-être celle d'être incapable d'aller au bout de ce que nous avions décidé d'un commun accord. Non, je n'avais pas peur. Au contraire, c'était une sorte d'excitation d'une force incroyable qui prenait possession de tout mon être. J'aimais cette sensation, cette sorte de brûlure violente et sauvage. J'étais certaine que j'allais y puiser la force qui me permettrait de me dépasser et par la même occasion satisfaire Mon Maître. J'avais attendu depuis si longtemps ce moment qu'il avait volontairement retardé afin de me maintenir en état de frustration de plus en plus grand. Ce soir, grâce à lui, j'allais enfin pouvoir vivre l'un de mes plus forts fantasmes. Ce soir, je ne serai plus qu'une soumise exhibée par celui que je m'étais choisi comme Maître. Ce soir, j'allai lui offrir le contrôle total de mon corps. Ce soir, tant que je n'aurai pas prononcé le safeword, il pourrait user de moi comme il l'entendrait. Ne plus avoir rien à décider, perdre le contrôle de soi-même, s'en remettre entièrement à son Maître pour ne plus faire qu'un avec Lui, c'était là que résidait le secret. Non, vraiment, je n'avais plus aucune crainte. L'amour qui nous liait et la confiance réciproque que nous avions l'un envers l'autre me garantissaient que cette soirée ne serait, au final, que plaisir et jouissance. C'est donc d'un pas assuré, confiante que Mon Maître fixa le mousqueton de la laisse à l'anneau de mon collier pour franchir la tenture derrière lui. Le 27 septembre 2015 (fiction)
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Par : le 23/08/15
A nouvelle désobéissance de ta part égal nouvelle punition c est ainsi que je te l annonce car je te soupçonne une fois de plus de chercher à te faire punir , ton amour de la fessée n y est sans doute pas étranger. Pourtant tu sais très bien que tu n as pas besoin de me désobéir pour en obtenir une mais il est vrai que ça fait bien une semaine que tu n en as pas reçu. Tu es là dans la chambre à genoux nue devant moi la tête et les yeux baissés me demandant de te punir pour ta faute , et comme je ne réponds rien tu insistes en prenant une petite voix presque enfantine , tu sais que cela me fait craquer mais non pas ce soir car je suis vraiment fâché contre toi , tu insistes de nouveau et je te coupe sèchement d un tais toi et ne bouge pas . Puis d une voix calme mais dure je t ai dis qu une punition oui tu vas en avoir une car tu la mérite vraiment mais ce ne sera pas forcément celle a laquelle tu penses et c est toi même qui va la choisir ... petit silence puis jai continué ... ne t emballe surtout pas trop vite attends moi je reviens te chercher mais avant je vais te bander les yeux et t attacher . Je me suis saisi de menottes et cordes et t ai attaché les mains dans le dos que jai relié à tes pieds le tout bien serré que tu ne puisses esquisser le moindre mouvement puis tai bandé les yeux et tai mis le baillon avec la boule dans la bouche , je sais ta position inconfortable au possible mais c est aussi le but et avant de sortir de la chambre jai pris tous les objets et autres ustensiles servant à nos petits jeux et toujours sans un mot j ai quitté la pièce en refermant fermement la porte derrière moi. Une fois dans le salon j ai déposé tous nos objets de plaisir sur la table les alignant les uns a coté des autres , c est fou comme on en a c est bien là que je m en rends compte , entre les martinets , fouets , badines , paddles , pinces en tout genre , plus ceux que j ai bricolé moi même , la table ne suffirait pas si je devais y ajouter tous tes godes et autres vibro , mais non pas de ça ce soir car c est bien une punition et non un moment de plaisir que je vais t infliger. Puis j ai pris des feuilles de papier que j ai découpé en petits carrés sur lesquels j ai écrit des numéros .... vu notre attirail le dernier chiffre a été le 19 , et ensuite j ai déposé chaque numéro devant chaque objet . Je n ai pu m empêcher de prendre des photos , sourire bien accroché aux lèvres , oui j étais content de mon imagination. Puis en faisant un maximum de bruit afin que tu t en rende compte je suis sorti faire un tour te laissant seule et sûrement déjà cogitant sur ce qui t attendait je le savais que trop bien , ton supplice commençait déjà. Une heure plus tard et de retour je suis venu te chercher et après t avoir détaché et enlevé ton baillon mais te laissant ton bandeau je t ai relevé sans ménagement t ai de nouveau attaché les mains dans le dos et t ai ordonné de ne parler que lorsque je te le demanderai. Tu avais du mal à marcher car tes muscles étaient encore ankylosés à cause de la position dans laquelle je t avais laissé si longtemps mais je n en ai pas fais cas et te saisissant par le bras t ai obligé a avancer. Une fois dans le salon et après de longues minutes de silence je t ai demandé de choisir un numéro entre 1 et 19 , rien de plus. Tu as choisis le 5 , très bon choix t ai je dit avec un rire moqueur , tu viens de choisir sans le savoir l un des objets que tu déteste le plus , je n ai eu de ta part qu un petit gémissement comme réponse. Tu ne pouvais le savoir mais c était la cravache que j avais bricolé et qui à chaque coup te faisait sursauter et gémir de douleur . Puis je t ai demandé de choisir un nombre entre 50 et 100. Tu as mis une longue minute avant de me dire 69 , hum petite coquine si tu savais ce qui t attend ... J ai moi aussi pris mon temps , de longues minutes avant de te dire que tu venais de choisir la cravache que tu déteste tant et que tu allais recevoir 69 coups de celle-ci mais qu en plus tu allais en même temps devoir compter les coups à voix haute et me remercier de ceux-ci et que si jamais tu te trompais ou oubliais de me remercier le compteur repartirait à zéro. Après t avoir fait mettre en position et t avoir posé une barre d écartement ouverte au maximum entre tes jambes j ai commencé a porter mes coups ne les espaçant que de quelques trente secondes entre chaque afin que tu puisses bien en ressentir l intensité mais aussi l appréhension de celui qui allait suivre . Tu as beaucoup gémis , pleuré et même crié de douleur mais jamais tu n as jamais utilisé ton safeword ni même m implorer alors que je te le demandais. Une fois ta punition finie je t ai détachée et prise dans mes bras et ce n est qu après quelques baisers que je t ai dit avoir été fier de ta force de caractère de n avoir point cédé et que tu étais pardonné mais que la prochaine fois se serait pire encore. Tu m as remercié de t avoir puni de cette façon qui bien que très dure et très douloureuse t avais bien fait comprendre qu il y avait certaines limites que tu ne dépasserait plus désormais , tu as ajouté savoir l avoir bien mérité et t excusais encore une fois d avoir fauté si gravement ...
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Par : le 20/08/15
Le moment approche , je suis arrivé bien en avance afin de m assurer qu il n y aurait pas de gros imprévus de dernière minute , plus de deux heures d avance , plus de temps qu il n en faut en réalité pour vérifier les derniers détails. Il fait une chaleur à crever , plus de trente degré et comme un fait exprès j ai oublié ma bouteille d eau chez moi ce qui fait qu après avoir fait deux fois le tour complet du parc je cours me réfugier dans ma voiture clim allumée presque à fond. L’ endroit est magnifique et je ne l ai pas choisi par hasard , pour ce jour si spécial j ai choisi un château et surtout son parc , normalement il se visite mais pas aujourd hui ce qui n empêche nullement les gens d accéder au parc dont certains j ai pu le constater lors de mes repérages y viennent faire leur sport et ou promener leurs chiens voir y pique niquer. L’ endroit est désert à mon arrivée sûrement à cause de la chaleur. Ce jour, notre toute première rencontre ne sera pas ordinaire voir même plutôt genre risquée ainsi je l ai décidé. Risquée oui elle va l être à plus d un titre car d une part se sera notre toute première rencontre et qu en plus tu vas y connaitre les joies de ta toute première séance avec moi et elle se passera dans un lieu public .... oui je le sais , c est un peu beaucoup pour une première fois mais je tiens a ce que celle-ci t apporte un maximum de sensations en tous genre et surtout qu elle t indique bien ce que j aime à pratiquer , c est aussi un test grandeur nature bien que tu n en sache rien que je vais te faire passer ici cette après midi. Tu n as jamais pratiqué en extérieur je le sais , tu appréhendes beaucoup tu me l as dit . Ce n est qu avant hier que je t ai prévenu de la date et du lieu de notre rencontre , un temps certes court mais c est fait exprès et depuis ce matin et bien que tu sois au travail nous communiquons par sms , 15:45 ... dans 15 mn tu sors de ton travail , je te sais nerveuse mais aussi excitée , j en profite pour te donner les derniers ordres , tu devras à ton arrivée sur le lieu m envoyer un sms me prévenant que tu es là et attendre que je t envoie la suite de la marche à suivre. Et merde deux voitures viennent se garer , se sont des ouvriers de la ville qui viennent faire quelques travaux , par chance ils restent sur les abords du château. Je sors de ma voiture et prends ma petite cravache orange et vais me poster au bout de l allée bordée d arbres qui part du château et se termine cent mètres plus loin sur un genre de petite place ronde bien dégagée ou s y trouve aussi un banc , sur les hauteurs quelques maisons qui ont vue sur le parc mais apparemment personne dehors dans les jardins. Je fais les cent pas tout en guettant les ouvriers , ça m a l air d être bon ils ne viendront pas jusqu ici. Enfin ton sms me disant que tu es arrivée , je te réponds de suite te demandant d enlever ton soutien-gorge et de le laisser dans ta voiture , tu me réponds que tu ne peux pas car les ouvriers te regardent , suis mdrr mais j insiste et te dis de me rejoindre ensuite au bout de l allée bordée d arbres. Tu apparais enfin dans l allée , tu marches d un pas mal assuré la tête à moitié baissée ... comme demandé tu es vêtue d une jupe courte et d un chemisier , j’ en souris , mon excitation est manifeste et une bonne dose d adrénaline remonte en moi ....je suis fin prêt. Arrivée juste au bord de la petite place , tu stoppes , et les yeux baissés d une petite voix presque enfantine tu me salue d un bonjour Maître , je te fais signe d approcher et de te placer au centre de la place après avoir poser ton sac a main sur le banc et après quelques petits échanges presque anodins , juste pour t enlever un peu de ton stress tu me dis n avoir pas pu enlever ton soutien-gorge à cause des ouvriers , d un pas grave suivi d un fais le de suite et tu t exécute dans la foulée puis je t ordonne d enlever ta culotte et tu vas de suite les mettre dans ton sac avant de te replacer .... je m approche de toi et te demande de me regarder dans les yeux , je vois bien que tu as du mal , cherchant plutôt à fuir mon regard , cela m amuse donc je suis obligé d’ insister plusieurs fois tout en te fixant , cela te gêne beaucoup aussi pour t enlever cette gêne je m approche de toi et t embrasse doucement , tu réponds à mon baiser par un autre baiser libérateur ....je glisse une main sous ta jupe et te caresse le bas ventre et l intérieur des cuisses mais sans te toucher le sexe , ton regard plongé dans le mien m’ implore déjà d aller plus loin mais je fais durer un peu le supplice , et tout en nous embrassant je passe un doigt sur ton sexe que je constate déjà trempé d excitation , je t en fait même la remarque , d un grand sourire tu acquièces , je te demande alors de ne pas quitter mon regard un seul instant et j introduis mon doigt en toi et le ressort aussitôt avant de caresser ton petit bouton , tu ne peux t empêcher de baisser les yeux tout en gémissant , aussi d un ton plus sévère je te menace d arrêter de te masturber si je perds de nouveau ton regard , un “ oh non Monsieur , continuer svp “ tes yeux plongés dans les miens me fait sourire ... pour pimenter déjà un peu plus la chose je t ordonne de me dire quand tu seras au bord de l orgasme et de ne pas jouir sans mon autorisation , tu ne réponds rien si ce n est que de longs soupirs de plaisir , j accentue mes caresses et te branle cette fois-ci carrément et sans retenue , tu gémis de plus en plus fort , ton regard s est de nouveau perdu tant tu es dans ton plaisir et suis obligé de te reprendre de nouveau , je vois bien que tu n as plus la force de les garder ouverts , tu ne les ouvres que par brides puis n essayes d ailleurs même plus , ta tête vient se blottir sur mon épaule j accélère et décide de te faire jouir , il ne t as pas fallu bien longtemps avant que de part quelques légers soubresauts et ta respiration saccadée tu m indique ta jouissance , loin de m arrêter et comme pour te remercier des jours d abstinence que je t ai infligé les jours précédents je continue de longues minutes encore .... je suis bien incapable de dire si tu as jouis de nouveau tant tu te fais discrète dans ce moment là , je retire doucement mes doigts de ton sexe , je relève ta tête toujours plongée dans mon épaule et t embrasse doucement puis te tend mes doigts remplis de ta mouille à lécher et les replonge dans ton sexe pour les lécher à mon tour puis te demande tout en m écartant si ça va ? , tu me retiens , tu me dis être chancelante , de ne pas te lâcher et d avoir jouis avec une force jamais connue de toi jusqu à présent , tout en te soutenant je t accompagne t assoir sur le banc , tu sembles épuisée , tu me dis l’ être tant ta jouissance t as submergée .... je t embrasse longuement afin de t aider à redescendre en douceur. Je me rends compte a ce moment que pas un instant je me suis inquiété de si une personne venait vers nous , par chance nous étions toujours seuls. Une fois tes esprits retrouvés je t ai fais signe d avancer vers le haut du parc ou nous serions un peu plus à l abri des regards car nous étions bien loin d avoir terminé. Par galanterie mais pas que , je t ai fais passer devant sur ce petit chemin montant et j en ai profité de relever complètement ta jupe afin d admirer au passage ton joli pti cul se dandinant devant moi humm quelle vue excitante ! ... Trois cent mètres plus loin sous les arbres et même pas à cent mètres des maisons mais abrités par un muret et une sorte de haie je t ai demandé de retirer ton chemisier .... Superbe poitrine que bien des femmes plus jeunes t envierai sans nul doute , je ne pu résister de l embrasser avant de prendre entre mes doigts tes jolis petits tétons que je pressais déjà légèrement au début puis plus fortement ensuite ... loin de te déplaire tu gémissais déjà de plaisir , je les triturais , les étirais , les mordillais tout veillant bien à voir apparaitre chez toi les prémices d un rictus de douleur , mais non , car à ma question de si ça te faisait mal tu m as répondu que non au contraire cela t excitait beaucoup , ne pouvant te croire sur parole je glissais une main sur ton sexe ...... aucun doute oui excitée tu l étais à un point ...whaouuu ... tu étais de nouveau trempée . Je reprenais donc de suite mes petites tortures à l encontre te tes petits tétons amplifiant celles-ci presque sans retenue et prévoyant comme je le suis je retire d une de mes poches quelques pinces à linge achetées il y a peu et te les applique puis tire dessus tout en continuant mes petites tortures et ce n est qu au bout de quelques minutes de ce traitement qu enfin tu abdiques et me demande de les retirer car mes pinces sont soit disant plus douloureuses que celles que tu as chez toi ..... sourire. Je les retires donc délicatement et te caresse et te lèche tes tétons endoloris comme pour les apaiser ... puis je t embrasse pour te remercier de ton courage et te masturbe de nouveau .... jusqu à l orgasme avant de te dire que voilà arrivé le moment......... Je sais que tu l attends sans l attendre car d un coté oui tu as envie que je teste tes limites mais en même temps tu as si peur de me décevoir si jamais elles étaient trop basses , pourtant avant notre rdv je t ai bien dit à plusieurs reprises que ce rdv devait se passer sans pression aucune et toujours rester dans le plaisir , mais je te connais un peu mieux maintenant et je sais que pour toi la fessée représente le test ultime car tu n en as jamais eu de vraie m as tu dis ... Je te demande de te pencher en avant tout en te tirant par ta longue crinière pour t y aider et te demande de bien t agripper à l arbre devant toi puis de bien écarter les cuisses pour te stabiliser. Ta jupe étant déjà totalement relevée inutile de te demander de l enlever, je me recule de deux pas pour admirer la vue ... humm j adore . Avant de commencer et pour t enlever ton stress je te dis que je vais y aller doucement et surtout progressivement et que tu avais ton safeword pour au cas ou. J ai d abord commencé par caresser longuement tes fesses si agréables au touché puis s’ en te prévenir une première claque retentit sur tes fesses suivie d une caresse , puis une seconde toujours suivie d une caresse , ce petit jeu juste pour te mettre en confiance , puis j ai enchainé des claques un peu plus appuyées tout en te laissant bien le temps de les apprécier en chaque caresse , de temps à autre je testais d une main ton excitation et oh bonheur suprême tu étais et restais trempée , très vite tes fesses ont commencées à prendre de la couleur et je te sentais toujours un peu tendue donc je t ai ordonnée d une main de te masturber en même temps et plus j accentuais la force de mes claques plus je te demandais de te branler fort vérifiant de temps à autre en me reculant d un pas que c était bien le cas ... et oui ça l’ était .... Je me suis même permis de tester sur toi durant un court moment ma cravache orange. Tes fesses devenaient écarlates , d un beau rouge puissant , que je n ai pu me retenir de prendre en photos , mes claques étaient lâchées cette fois-ci sans retenue , mes mains commençaient à me faire mal tant j appuyais la force de mes claques ... heureusement tu as rapidement fais usage de ton safeword et j ai stopper de suite puis t ai aidé a te relever pour te prendre dans mes bras et tout en t embrassant je t ai masturbé ce qui au bout de même pas deux minutes t as provoqué un nouveau début d orgasme d une puissance telle que tu étais en train de devenir fontaine , chose que ne comprenant pas t as fais me supplier d arrêter et de te dégager de moi ..... Eh oui tu allais devenir fontaine au bout de ton quatrième orgasme. Après, de suite tu as fondu en larmes , je t ai pris dans mes bras , tu pleurais de plus en plus incapable de te contenir , craignant t avoir fait mal je t ai demandé quelle était la nature de tes pleurs tu m as rassuré me disant que c était de bonheur et non de douleurs , tu as pleuré longtemps blotties dans mes bras , je t ai couvert de baisers tout en caressant ton visage , nous sommes restés longtemps ainsi nous câlinant même après la fin de tes larmes , et ce n est que les aboiements de deux chiens se promenant avec sa maitresse et arrivant sur nous que nous sommes sortis de notre bien être , tu as juste eu le temps de te remettre ton chemisier et rabattre ta jupe avant qu elle soit à notre hauteur. Nous sommes repartis ensemble main dans la main vers le banc de la petite place sur lequel nous avons longuement discuter tout en alternant baisers et caresses sans pouvoir nous résoudre à nous quitter. Le lendemain dans ton premier message de la journée tu m as décris cette première rencontre comme étant sublime .... que tu n avais jamais vécue pareille rencontre ni vécue tant de sensations ni obtenu autant de plaisirs... Ta meilleure première fois m as tu dis ... Le début d une grande et belle histoire d amour ....
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Par : le 07/04/15
Pour savoir ce que vous en pensez, je l'ai écrite pour moi. Les remarques, critiques, conseils et suggestions sont les bienvenus, et plus particulièrement s'ils sont argumentés. LETTRE D'ENGAGEMENT MUTUEL A LA DOMINATION ET A L'ESCLAVAGE Cette lettre lie dans un engagement mutuel : ….............................., qui sera désigné par la suite comme l'esclave. Et : ….............................., qui sera désigné par la suite comme le Maître. Par cette présente lettre, l'esclave s'engage sur l'honneur à se soumettre à la volonté du Maître, à se laisser asservir, exploiter, violer, séquestrer et torturer par lui de toutes les manières qu'il lui plaira, ainsi que par toutes les personnes à qui il donnera son autorisation. La suite de cette lettre présente un exemple de vie que souhaiterait vivre l'esclave, même s'il n'impose pas cet exemple précis au Maître. L'esclave s'engage sur l'honneur à ne jamais tenter de s'émanciper lui-même. Par cette présente lettre, le Maître s'engage sur l'honneur à exploiter à volonté l'esclave, mais aussi à le maintenir dans un état de santé satisfaisant (notamment en ce qui concerne sa bipolarité), et à chercher à le rendre globalement heureux dans l'esclavage et la torture qu'il lui infligera. S'il donne à une tierce personne l'autorisation d'utiliser l'esclave, il s'engage sur l'honneur à veiller que cette tierce personne l'utilisera de manière responsable, en respectant lui-même l'engagement précédent du Maître sur la santé et le bonheur de l'esclave. Le Maître s'engage sur l'honneur à ne jamais donner ou vendre à titre définitif l'esclave à une tierce personne, en gardant toutefois le droit de le prêter ou de le louer. Signature de l'esclave : Signature du Maître : EXEMPLE DE VIE DESIREE PAR L'ESCLAVE Dès la signature de ce contrat d'esclavage, toutes les possessions de l'esclave sont remises au Maître, et l'esclave devient une possession du Maître. Toutes possessions que l'esclave obtiendrait à titre définitif et d'une manière ou d'une autre par la suite doivent être au plus vite données en offrande au Maître, de manière à ce que l'esclave ne possède plus jamais rien. Les possessions qu'il obtiendrait dans le but de les donner, de les transmettre ou de les rendre par la suite à une tierce personne doivent leur être remises à la première occasion, et ne seront donc pas offertes au Maître. Par amour pour le Maître, l'esclave accepte de se faire asservir par lui. A partir de ce moment, l'esclave garde en permanence une attitude docile et servile, et garde les yeux baissés quand il est face à son Maître. L'esclave appelle alors son Maître «Maître» et le vouvoie, tandis que le Maître le tutoie en retour et l'appelle comme bon lui semble. Chaque fois que le Maître et l'esclave se retrouvent dans la même pièce, l'esclave salue le Maître en s'inclinant respectueusement. Quand le Maître s'absente et revient chez lui, l'esclave l'accueille en s'agenouillant devant lui. L'esclave est dressé à être efficace au travail, heureux et plaisant à côtoyer dans sa servitude, et à la fois humble et fier de sa condition d'esclave, ayant appris à se sentir honoré par son asservissement. Il est dressé à servir aussi bien son Maître que toute autre personne à qui le Maître le prête ou le loue. Il a appris un minimum sur la cuisine, le jardinage, le bricolage et la mécanique automobile pour mieux servir son Maître. Il est aussi entraîné à être violé sans ménagement par son Maître et par les amis de son Maître, et à être torturé de manière de plus en plus extrême et de plus en plus fréquente pour pouvoir supporter toujours plus de douleur. Les séances de tortures seront toutefois sécurisées avec, au minimum, un safeword que doit respecter le Maître. L'esclave est entraîné à accepter sans broncher toutes les humiliations, et à les recevoir comme des preuves d'amour de son Maître. Les journées de l'esclave sont généralement divisées en trois périodes, que le Maître peut déplacer, raccourcir et allonger à loisir. Durant la période de travail, l'esclave est relativement libre. Le Maître lui met ses fers au cou, aux poignets et aux chevilles, et l'esclave vaque à ses tâches domestiques. C'est principalement durant cette période que le Maître utilise son esclave, pour des relations sexuelles, pour des séances de tortures, ou pour des choses plus simples comme discuter avec lui ou regarder un film avec lui si le Maître le désire. De temps en temps, l'esclave peut aussi accompagner le Maître à l'extérieur (sans ses fers s'ils sortent en public, mais en portant toujours au moins un collier de chien pour indiquer clairement sa condition servile), pour que l'esclave porte les courses du Maître ou conduise sa voiture par exemple. L'esclave n'a jamais le droit de sortir seul de la demeure du Maître, et si celui-ci s'absente pendant cette période, l'esclave est au moins enchaîné dans une pièce de la maison pour éviter toute tentative de s'enfuir. Durant la période d'écriture, l'esclave est enchaîné à son bureau pour écrire. Un ordinateur est mis à sa disposition pour cela, avec une connection internet. L'esclave a le droit de lire des livres, de faire des recherches, de regarder des images, d'écouter de la musique et d'entretenir des interactions avec d'autres internautes, car cela peut aider à faire germer des idées pour l'écriture et à enrichir ses discussions avec le Maître, mais le Maître surveille son historique de navigation et ses discussions, et n'hésite pas à lui bloquer l'accès des sites où il va perdre mon temps. Le but premier de cette période reste en effet que l'esclave écrive pour le Maître, qui apprécie son écriture. Si l'esclave parvient à vendre des livres, les bénéfices sont donnés en offrande au Maître. Durant la période de repos, l'esclave est enfermé et enchaîné dans un cachot ou une cage, de manière plus ou moins contraignante selon les envies du Maître, qui le laisse alors ainsi se reposer et dormir. Bien entendu, rien n'empêche le Maître de venir voir l'esclave et de le réveiller de la manière qui lui plait le plus et pour n'importe quelle raison qu'il puisse avoir, même aucune en particulier, car l'esclave est à son service de manière permanente et il a le droit de faire tout ce qu'il désire de lui. L'esclave porte en permanence une cage de chasteté, et il n'est autorisé à jouir qu'en de très rares occasions. Le reste du temps, il est trait pour ne pas avoir d'éjaculation nocturne. De son côté, le Maître peut le violer à volonté, et accumuler autant de partenaires qu'il le désire, à qui il peut prêter l'esclave sexuellement ou pour être torturé ou pour n'importe quel autre service. Il est interdit à l'esclave de manger quoi que ce soit sans permission, tout autant qu'il lui est interdit de boire autre chose que de l'eau sans permission. L'eau quant à elle lui est la plupart du temps laissée à disposition dans une écuelle pour chien. La nourriture lui est généralement donnée dans une gamelle pour chien, ou à même le sol, ou alors l'esclave la mange directement dans la main de celui qui la lui donne, de manière docile et soumise. L'esclave ne porte pas sa nourriture à sa bouche avec ses mains, c'est sa bouche qui va à la nourriture là où elle se trouve. A moins qu'on donne temporairement à l'esclave le droit de participer à une discussion, ou que l'on lui adresse directement la parole et qu'il doive répondre, l'esclave doit systématiquement demander l'autorisation de parler avant de pouvoir le faire. Des demandes trop fréquentes ou une demande de prise de parole inutile ou impertinente peuvent l'exposer à une punition. Dans certains cas d'urgence, il peut lui être pardonné de prendre la parole sans permission. Le Maître a appris à l'esclave à hurler, à aboyer, à grogner, à gémir et à japper comme un loup ou un chien, ainsi qu'à marcher et à courir à quatre pattes. Il lui a appris à se considérer non pas comme un homme, mais comme un canidé, et chaque fois qu'il le lui ordonne, il se conduit comme un véritable chien, obéissant et bien dressé. L'esclave est ainsi l'esclave de son Maître, 24 heures par jour, 365 jours par an, et ce pour le reste de sa vie. Il peut ainsi à loisir le faire tatouer, scarifier ou marquer au fer rouge pour représenter le caractère permanent et définitif de son asservissement. En échange de ce dévouement, et par amour pour l'esclave, le Maître s'engage à le maintenir dans un état de santé satisfaisant (notamment en ce qui concerne sa bipolarité), et à le rendre globalement heureux dans la servitude et la souffrance. Ce sont, au final, les seules limites fixées à la façon dont il peut traiter l'esclave, ce qui laisse de grandes marges de manœuvre au Maître étant donné le goût prononcé de l'esclave pour la servitude et la souffrance.
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Par : le 11/03/15
La nouvelle suivante (ou plutôt les deux nouvelles suivantes) sont en cours de travail. Elles n'ont pas pour but de fantasmer, mais de tenter de faire une présentation romancée du BDSM, et pour cette raison sont soft. Je les propose ici pour recevoir des conseils à lur sujet pour mieux les finaliser et donner la meilleure image possible du BDSM. Théoriquement, elles sont sous licence Creative Commons BY-NC-SA : en gros, si elles vous plaisent, vous pouvez les partager sur votre blog, si ce n'est pas dans un but lucratif, et si vous me faites une petite publicité au passage en citant au moins le nom de l'auteur. Toutefois, si elles vous plaisent et que vous voulez les partager, je vous conseille d'attendre d'éventuelles améliorations avant de le faire. Voici donc les nouvelles, en espérant qu'elles vous plaisent. Dialogue avec un Ange Suivi de Dialogue avec un Dieu La caisse bipait, article après article. J'attendais un peu en retrait que mon interlocuteur range ses courses dans ses deux sacs, le regardait faire son travail avec efficacité. Quand il en eut terminé, il paya par carte bancaire, remercia poliment la caissière, et se retourna vers moi, en soulevant un sac de chaque main. Je ne pus m'empêcher de jeter un autre coup d'oeil au collier de cuir encerclant son cou. Quand il parvint à ma hauteur, je lui emboitais le pas, et repris la conversation. - Et vous n'avez pas peur d'en mourir ? - Pourquoi aurais-je peur d'en mourir ? - Vous m'avez bien dit que votre Maître a tous les droits sur vous. Il a donc le droit de vous tuer, non ? L'esclave esquissa un léger sourire et me répondit. - En fait, je me suis trompé tout à l'heure, quand je vous ait dit cela. Mon Maître a en effet tous les droits sur moi, mais en échange d'une condition : il doit veiller à mon bonheur et à mon épanouissement dans l'esclavage. Ce qui inclut le fait de me garder en vie et en bonne santé. Et mon Maître consent volontiers à cette restriction, par amour pour moi. - Et en échange de cette condition, vous lui offrez donc une soumission et une obéissance totales ? - Totales... Ou non. Presque totales. Si le Maître me donne un ordre irréfléchi, et que je sais pertinemment qu'il regrettera de me l'avoir donné, je dois être capable de lui désobéir sur cet ordre. - Au risque qu'il vous punisse ? - Au risque qu'il me punisse. - Ce n'est pas injuste ? - Non. Mon Maître n'est, hélas, qu'un homme, et comme tout homme, il peut faire des erreurs. S'il me donne un mauvais ordre, et qu'il me punit pour ne pas lui obéir, je lui pardonne volontiers cette erreur. Et quand au final, il s'excuse de m'avoir puni injustement et me remercie de lui avoir désobéi, je suis l'esclave le plus heureux du monde, car je sais que j'ai servi mon Maître de la meilleure manière possible. Et mon Maître aussi est heureux, car il constate qu'il possède un esclave auquel il peut réellement faire confiance. - Et si c'est vous qui être en tort ? - Et si c'est moi qui est en tort, ce qui peut arriver aussi bien sûr, alors je demande le pardon à mon Maître, et lui explique pourquoi je pensais avoir raison jusque là. A ce moment, il décide si je mérite une autre punition ou non, et me pardonne après m'avoir puni et/ou sermonné. A partir du moment où le Maître m'a pardonné, je sais que je peux me pardonner moi-même, car je pourrai alors essayer d'être un meilleur esclave, et car je saurai que j'ai donné tout ce que je peux donner à mon Maître pour qu'il m'aide à mieux le servir. - Et ce n'est pas injuste envers vous ? - Si je suis heureux dans ces conditions, pourquoi est-ce que cela serait injuste envers moi ? - Vous êtes tout de même privé de liberté, et à la merci des décisions, peut-être parfois mauvaises, de votre Maître, je me trompe ? Nous étions dans la rue à ce moment-là. Les passants nous entouraient, allant de-ci de-là, nous ignorant. L'esclave avec qui je conversais garda le silence un moment pour réfléchir. Nous passâmes devant une mendiante, qui tendit un gobelet dans notre direction. L'esclave s'arrêta, posa ses sacs au sol, sorti le portefeuille de la poche de son manteau, et déposa quelques pièces au fond du gobelet. - Voici madame. Et bonne journée à vous. L'esclave souleva ses sacs, et nous reprîmes notre chemin. - Je sais, reprit-il à mon intention, que c'est difficile, pour quelqu'un d'extérieur, de concevoir qu'un être puisse être heureux et épanoui dans la servitude. Honnêtement, il fut un temps, quand j'étais encore un homme libre, j'avais moi aussi du mal à le concevoir. Mais c'est ainsi. Nous sommes les masochistes, et notre bonheur se trouve dans l'esclavage ou dans la torture. Certains n'apprécient que l'un ou l'autre. Personnellement, j'aime les deux. Dans cette vie, nous perdons de nombreux droits, et de nombreuses libertés. Mais ce que nous perdons en droit et en liberté, nous le gagnons en bonheur, en sérénité, en dévouement, en bonté et en altruisme. - C'était l'argent de votre Maître, pourtant, que vous avez donné, non ? - Oui, c'était l'argent de mon Maître. - Il ne vous punira pas quand il se saura ? - Il le saura, car je le lui dirai. Et je connais mon Maître : quand il le saura, il me dira probablement "c'est bien". Tout simplement. Mon Maître est un homme bon. - Pourtant, il a fait de vous un esclave. L'esclave esquissa à nouveau un sourire. - Oui, mon Maître a fait de moi un esclave, et il aime avoir un esclave à son service. Il aime aussi torturer son esclave. - Votre Maître est un sadique, et pourtant c'est un homme bon ? - Oui. C'est un sadique et un homme bon en même temps. Un sadique parce qu'il prendrait beaucoup de plaisir et de bonheur à torturer et à soumettre n'importe qui qui lui tomberait entre les mains. Un homme bon parce qu'il sait que c'est mal de faire cela à quelqu'un qui ne le désire pas. Alors il se contraint à ne le faire qu'avec des masochistes, en veillant à ce que ces masochistes-là y puisent eux aussi du plaisir et du bonheur. Ce doit être un lourd fardeau pour lui que de donner ces restrictions à ses pulsions, mais il se les donne par bonté envers les autres. - Je comprend. Mais comment savez-vous que votre Maître ne craquera pas ? A ces mots, l'esclave s'arrêta, et se tourna vers moi pour me regarder droit dans les yeux. - Le Maître est bon. C'est parce qu'il est bon que je l'aime. C'est parce que je l'aime que je lui ait demandé de faire de moi son esclave. - Alors c'est vous qui le lui avez demandé ? - Oui, c'est moi qui le lui ai demandé. Et c'est lui qui m'a fait l'honneur d'accepter de me prendre pour esclave. En retour, je ferai tout pour éviter qu'il ne lui arrive malheur. Pour éviter qu'il ne craque. Peut-être est-ce la raison de l'existence des masochistes, aider les sadiques à ne pas craquer. Nous reprîmes alors notre route. - Et vous ne faites que cela de votre vie ? Servir votre Maître ? - Presque. Techniquement, je suis aussi écrivain. J'ai déjà un petit groupe de lecteurs assidus. Alors j'écris chaque jour. Je lis souvent aussi, cela fait partie de mon travail d'écrivain, d'autant plus que mon Maître préfère avoir un esclave cultivé et avec qui il peut avoir des discussions intéressantes. Mon Maître préfère aussi regarder ses films en ma compagnie. Et puis, quand j'ai fini toutes mes tâches, il m'autorise parfois à aller sur Internet ou à jouer aux jeux vidéos, pour m'occuper. Finalement, il y a aussi les séances de torture et les relations sexuelles avec mon Maître. - Et l'argent que vous gagnez, avec les livres que vous vendez ? - Tous mes bénéfices appartiennent au Maître. Je suis sa possession, de même que tout ce qui est sensé m'appartenir. - Vous savez, fis-je remarquer, je pense que votre Maître vous a fait tout un lavage de cerveau. L'esclave se mit à rire. - Oui, bien sûr ! Bien plus encore que vous ne le pensez ! Mais cela a fait de moi un homme meilleur. Quand j'étais libre, j'étais triste, paresseux, et pour vous dire la vérité, assez égoïste. Maintenant, je suis heureux, efficace dans tout ce que je fais, et je suis plus altruiste que jamais. Cela grâce à mon Maître, et pour faire honneur à mon Maître. - Je me demandais – étant croyant moi-même – vous pensez que vous irez au Paradis ou en Enfer ? L'esclave leva les sourcils, hésita un instant, puis me répondit : - En supposant que cela existe – de mon côté, je ne suis pas croyant – je ne sais pas. Mais si je suis assez bon pour le Paradis, j'espère que l'esclavage consenti y est autorisé, pour que je puisse continuer à servir mon Maître là-bas. - Vous pensez que Dieu accepterait cela chez lui ? Les anges sont les esclaves de Dieu, au final. Dieu est bon, et ses esclaves, heureux de le servir, le secondent dans sa bonté. Je pense que si Dieu existe, il sait qu'il peut y avoir de la bonté dans l'esclavage. Pour peu que l'esclavage soit aussi le désir de l'esclave. - Et si Dieu existe, qui serait plus important ? Dieu, ou votre Maître ? - Ce n'est pas la même chose. Dieu n'a pas besoin que je lui fasse la lessive, le ménage ou la vaisselle. Dieu serait sûrement plus important, puisqu'il serait aussi supérieur à mon Maître, mais je pense que Dieu ne nous demanderait pas grand chose au final. Il nous demanderait d'être bon avec les autres, et mon Maître et moi, nous essayons déjà de l'être, même sans croire en lui. Un silence. - Je pensais, dis-je, que vous me diriez rêver aller en Enfer pour y être torturé. - Hé non. En vérité, vous savez, un peu d'imagination et de psychologie suffit pour réussir à torturer un masochiste sans lui donner de plaisir en même temps, alors l'Enfer sait sûrement comment s'y prendre pour ça. - Mais sinon, quelque part, vous pensez que l'esclavage devrait être légal, s'il peut être bon ? L'esclave hocha la tête. - L'asservissement de personnes ne désirant pas être esclave doit rester un crime. Un crime grave, car c'est bien ce que c'est. Par contre, oui, je pense que l'asservissement de personnes désirant être esclave devrait être légal, ou tout du moins, toléré. - Comment faire la différence ? - Cela, je vous l'accorde, c'est tout le problème. Je... L'esclave s'arrêta de parler d'un coup sec, et tomba à genoux, au sol. - Ca va ? Demandais-je. Ca ne va pas ? - Ne vous inquiétez pas, monsieur, me répondit une autre voix. Il ne fait que me montrer son respect. Je me retournais vers cette autre voix, et trouvait un homme plutôt petit. En fait, à première vue, l'esclave pourrait certainement surpasser physiquement son Maître. - Vous êtes son Maître ? - Oui, je suis son Maître. Enchanté. Je suis Jack. Le Maître me tendit la main. Par réflexe de politesse, je la serrais. - François. Enchanté. En fait, nous parlions de votre relation à vous deux. - Je vois. Si cela vous intéresse, nous pouvons en parler plus en détail chez moi, un de ces jours. Vous êtes le bienvenu. Il me tendit sa carte de visite, que je pris entre mes doigts. - J'espère que la discussion avec Arthur, mon esclave, a été bonne. - Oui, très intéressante. Le Maître porta sa main vers la tête de son esclave, et la caressa. - C'est bien. - Merci, Maître. - Cela a été un plaisir de vous rencontrer, François. Mais je vous prie de m'excuser, j'ai du travail qui m'attend, et Arthur devra m'assister pour cela. Je vous souhaite une bonne journée. - Juste une seconde, s'il vous plait, demandais-je rapidement. Si vous avez du travail en cours, pourquoi êtes-vous sorti nous rencontrer ? - Simplement pour vérifier si Arthur n'aurait aucune hésitation à s'agenouiller devant moi en public pour me montrer son respect. Bonne journée. Debout. Jack se retourna, et Arthur se leva aussitôt. Il se tourna vers moi, et s'inclina légèrement. - Au revoir, monsieur, me dit-il. Puis il emboita le pas à son Maître, portant toujours les deux sacs de course lui-même. - Bizarre, concluais-je. Dialogue avec un Dieu Il y avait quelques jours de cela, j'avais eu une discussion intéressante avec un homme, qui disait vivre comme un esclave. Il m'avait décrit son bonheur, éprouvé grâce à la servitude et à la torture, son amour pour son Maître, l'amour que celui-ci ressentait pour lui. Ayant pu voir quelques instants cet être vénéré, et ayant reçu de ses mains sa carte de visite, ma curiosité m'a poussé à appeler au numéro de téléphone indiqué. Cet appel s'était conclu par la prise d'un rendez-vous pour une rencontre amicale, dans la demeure de ce Maître. Le jour prévu, je me retrouvai donc au pied de leur immeuble. Je sonnai à l'interphone, et j'entendis la voix d'Arthur, l'esclave, me répondre. - Oui, bonsoir ? - Bonsoir, c'est François. - Je vous ouvre. C'est au quatrième étage, appartement 42. L'entrée émit un signal sonore. Je montai au bon étage pour sonner au bon appartement. Quand Arthur ouvrit en grand la porte de chez son Maître, il dut aussitôt remarquer mon air surpris, car il me dit tout de suite : - Le Maître a décidé de me faire porter mes chaînes ce soir. En effet, outre le short et le T-shirt qui le recouvraient, l'esclave portait un collier de cuir, et des fixations similaires à chaque poignet et cheville. Il avait les pieds nus. Du cou pendait une longue chaîne, attachée en son milieu à une seconde chaîne tendue entre ses poignet, et en son bas à une troisième tendue entre ses chevilles. Le tout devait gêner en partie ses mouvements, mais mes observations ultérieures me laisseraient penser qu'il était habitué à les porter régulièrement. - Vous pouvez entrer, continua-t-il. Le Maître vous attend dans son salon. - Le bruit des chaînes sur le sol, demandais-je en entrant, cela ne dérange pas les voisins en-dessous ? - C'est une des raisons pour lesquelles nous avons principalement de la moquette ici. Je vous en prie. Je laissai mon manteau dans les mains d'Arthur, qui m'indiqua le salon. Celui-ci était assez grand, pour un simple appartement. Meublé avec goût, mais sans signe de grande richesse. Je constatais que, même s'ils n'étaient pas sans le sou, ce couple ne devait pas non plus avoir une fortune cachée sous un matelas ou dans un compte en banque. Jack, en me voyant, se leva de son fauteuil pour m'accueillir dans la pièce. - Soyez le bienvenu, François. Je vous en prie, prenez un fauteuil. Vous aimez le vin, j'espère ? - Le vin ? Oui, j'apprécie. - Très bien. Arthur, tu peux ouvrir la bouteille. - Tout de suite, Maître. L'esclave s'éclipsa dans la cuisine, et revint avec la bouteille, pendant que moi et son Maître nous asseyons dans des fauteuils. La petite table basse proposait déjà deux verres à pied et quelques petits biscuits apéritifs. - Je dois avouer que les chaînes d'Arthur m'ont... surpris. - Je sais, c'était un peu le but. Comme vous êtes curieux à propos de notre façon de vivre, je pensais vous donner quelques petits exemples ce soir. En restant pudique, bien entendu. - Bien entendu... Arthur avait débouché la bouteille, et servit un peu de vin à son Maître. Celui-ci goûta, approuva, puis l'esclave remplit mon verre et celui de Jack. Je n'étais pas un grand connaisseur en vin, mais celui-là, sans paraître très cher, me semblait rester un choix pertinent pour un apéritif. - Seulement deux verres ? Fis-je remarquer. - Bien sûr. Arthur n'a le droit au vin que quand je le lui autorise. La seule boisson qu'il a le droit de boire sans avoir à demander ma permission d'abord, c'est l'eau, qu'il peut boire à volonté. - Je comprend. Je jetai un regard sur l'esclave. Il était debout, les mains jointes devant lui, dans une position indiquant clairement l'attente patiente et la soumission. Il attendait le moment où il servirait à nouveau. - Je me demandais : comment prenez-vous le fait que l'un de vous soit l'esclave de l'autre ? Je veux dire, au yeux de bien des gens, ce serait une situation dégradante. Vous en pensez quoi ? - Je pense, commença Jack, qu'il n'y a rien de dégradant à être esclave. Dans le cas d'un esclavage non désiré, c'est plutôt l'esclavagiste qui devrait voir son image être dégradée. Et dans le cas d'un esclavage consenti, c'est juste la preuve d'un amour partagé, entre une personne qui désire se mettre entièrement au service d'une autre, et cette dernière qui aide la première à s'épanouir dans la réalisation de ce désir. Arthur n'a pas à avoir honte d'être un esclave : la décision qu'il a prise d'en devenir un est preuve d'un grand altruisme et d'un grand dévouement, et ce sont des qualités dont il peut être fier. - Et du côté de l'esclavagiste ? - Du côté du Maître, c'est un peu plus complexe. Je suis celui qui profite de la situation. Je suis le bourreau, le tortionnaire, le méchant, vu de l'extérieur. Et je suis obligé de l'admettre, j'aime beaucoup ce rôle. Si je ne l'aimais pas, je n'aurais pas d'esclave. Croyez-le ou non, dresser un esclave, cela requiert beaucoup de temps. - Vous en avez eu d'autres ? - D'autres ? Oui, et non. Arthur est mon premier. J'ai débuté en tant que Maître en même temps que lui a débuté en tant qu'esclave. Pour obtenir de l'expérience dans le domaine, j'ai demandé conseil à d'autres Dominants. Ils nous ont aidé, moi et Arthur, à faire nos premiers pas. Et quand je suis devenu quelqu'un d'expérimenté, j'ai commencé à accueillir de temps en temps des débutants, Dominants comme soumis, pour les aider à mon tour à faire leurs premiers pas. J'ai eu plusieurs soumis sous mon fouet, mais en véritable esclave permanent, je n'ai jamais eu qu'Arthur à mon service. Jack prit une petite poignée de biscuits et la présenta à Arthur. Ce dernier s'avança, se mit à quatre pattes, remercia son Maître, et commença à manger dans la main de celui-ci. - C'est la principale chose qu'il faut comprendre, continua Jack. Arthur n'est pas esclave sous la contrainte. Il l'est parce qu'il désire l'être. Il mange dans ma main parce qu'il aime se sentir dominé par autrui. De la même manière, il aime être asservi, humilié, et torturé. Il prend beaucoup de plaisir à manger dans ma main car il montre ainsi à quel point il est inférieur à nous et soumis à nous. Il mangerait dans votre main aussi, si vous lui tendiez des biscuits à votre tour, et il aimerait ça. Arthur était en train de lécher délicatement le sel sur la main de son Maître. Ce dernier prit une deuxième poignée de biscuits, et la laissa tomber au sol. Arthur remercia son Maître, et se mit à quatre pattes pour manger à même la moquette. - C'est comme ça, poursuivit Jack. Cela peut paraître insensé, mais c'est comme ça. Arthur est masochiste. De la même manière, j'aime asservir, humilier et torturer. Je suis un sadique. Si je le faisais à quelqu'un qui ne souhaite pas l'être, je ne sais pas si j'y prendrais plaisir ou non. Un conflit entre mes pulsions et ma morale. Je ne l'ai jamais fait avec quelqu'un de non-consentant, et je ne compte pas m'y mettre un jour, par morale. Mais le faire avec quelqu'un de consentant, qui aime ça, cela me fait beaucoup de bien et beaucoup de plaisir. C'est pour lui comme pour moi un exutoire, un moyen d'apaiser nos pulsions dans un espace contrôlé, afin d'éviter qu'elles ne nous frustrent ou ne s'apaisent d'elles-même en nous faisant faire quelque chose de regrettable. On a déjà entendu parler de beaucoup de criminels sadiques, dans les journaux, on parle des sadiques qui torturent moralement leurs subordonnés et collègues dans les bureaux, mais on parle beaucoup moins de masochistes qui se mettent d'eux-même dans des situations sociales impossibles pour apaiser des pulsions dont ils n'ont parfois pas même conscience. Jack tendit son verre vide au-dessus de son accoudoir. - Par l'asservissement d'Arthur, nous joignons ainsi l'utile à l'agréable, pour lui, comme pour moi, ainsi que pour la société qui nous entoure. Arthur ? Arthur releva la tête et vit le verre vide de son Maître. - Je suis désolé, Maître. Il se releva, prit la bouteille de vin, et en versa dans le verre. Comme je lui tendais le mien, il le remplit aussi à son tour. Il retourna alors à ses derniers biscuits au sol, et revint rapidement à sa place, en position d'attente patiente. - Je comprend, dis-je. Mais quand vous dites «inférieur» à nous ?... - Socialement, bien entendu. Arthur reste un homme, et sa vie vaut tout autant que celle de n'importe qui d'autre. Même plus à mes yeux, puisque je l'aime. Je dis «inférieur» uniquement parce qu'il obéit, et que nous, on ordonne. Parce qu'il sert et que nous sommes servis par lui. Je hochai la tête, pensivement, face à toutes ces informations. Je levai un instant les sourcils, but d'une traite mon verre pour faire passer le tout, et vit Jack faire de même. Arthur remplit alors à nouveau nos deux verres. - Maître ? - Oui Arthur ? - Puis-je me retirer pour finir de préparer le diner ? - Combien reste-t-il dans la bouteille ? - Un peu moins d'un verre, Maître. - En voudriez-vous, François. - Non merci, cela suffira pour moi. - Dans ce cas, tu peux finir la bouteille si tu veux, Arthur. - Merci, Maître. Je vais la finir. L'esclave commença à se retourner. - Attend une minute, dit Jack. Arthur se tourna vers lui, et le vit indiquer le sol du doigt, à côté de son fauteuil. L'esclave se dirigea vers le point indiqué, et s'y agenouilla. Le Maître commença alors à caresser la tête de sa possession. Puis il dit en me regardant : - Arthur ne veut pas être traité à égalité avec nous. A ses yeux, ce serait contraire à mon statut de Maître, à votre statut d'Homme Libre, et à son statut d'esclave. Il ne nous en veut absolument pas d'avoir bu quasiment toute la bouteille à nous deux. Au contraire, ce fond est un cadeau que nous lui faisons. N'ai-je pas raison ? - Si, Maître. Vous avez tout à fait raison. - Mon gentil soumis, bien dressé, bien docile, bien obéissant. - Mon Maître adoré. Jack passa un doigt dans l'anneau du collier d'Arthur, et le tira à lui pour l'embrasser. Après leur baiser, je les regardais se lancer des yeux doux, aussi intenses que ceux de n'importe quel couple amoureux. Le Maître caressait la tête de son esclave, et dernier lui répondait avec toute son admiration. - Tu es vraiment trop mignon. François, accepteriez-vous que je donne une fessée à mon esclave ? - Je vous en prie, répondis-je, faites. - Merci. Garde ton slip et installe-toi, Arthur. - Merci Maître ! L'esclave baissa son short et posa délicatement son ventre sur les genoux de son Maître. Ce dernier sortit un gant en cuir de sa poche et l'enfila, ce qui me laissa suspecter la force avec laquelle il comptait frapper. - Donc, demandais-je, il y a en quelque sorte trois castes à vos yeux : les Maîtres, les Hommes Libres, et les esclaves. - Deux, en fait, dit Jack, ce serait plus exact. Les Hommes Libres et les Maîtres naissent et demeurent libres et égaux en droit et en devoir et cætera. La seule différence, c'est que les Maîtres ont des esclaves, et les Hommes Libres non. - Et les esclaves ? - Et les esclaves sont... des esclaves. Bien entendu, dans un monde idéal, seuls ceux qui désirent réellement être des esclaves rejoignent cette "caste". Il est hors de question d'imposer cette vie à quelqu'un qui ne la désire pas. Arthur aurait aimé être esclave dès la naissance, mais il sait aussi bien que moi que cela impliquerait l'existence d'esclaves ne désirant pas l'être, et lui comme moi, nous ne désirons pas que cela arrive à qui que ce soit. - Seuls deviennent esclaves ceux qui désirent être esclaves donc. - Exactement. Je rajouterais aussi que, souvent, l'esclave choisit son Maître autant que le Maître choisit l'esclave, et qu'il est préférable qu'ils définissent clairement les règles et limites de cet esclavage avant de le mettre en application. Vous avez peut-être déjà entendu parler de contrat BDSM, et c'est pour cette raison que ces contrats existent. Par exemple, Arthur a spécifié clairement ne pas vouloir être vendu ou donné à quelqu'un d'autre, alors il restera toute sa vie ma propriété à moi. Et la fessée commença. Le Maître frappa fort, très fort, plusieurs fois. A chaque fois, Arthur gémissait en même temps de douleur et de plaisir. J'imaginais parfaitement, au bruit que les coups faisaient, la teinte écarlate qu'avaient dû rapidement prendre les fesses de l'esclave. Quand cela fut fini, Jack lui dit de se relever, et d'aller finir de préparer le diner. Arthur remercia son Maître, et s'en alla, visiblement heureux, dans la cuisine. Je bus mon deuxième verre de vin d'une traite lui aussi. - En fait, repris-je après cet épisode, c'est un peu l'esclave qui dicte les règles, au final, non ? - C'est plus compliqué, mais je crois que j'ai une métaphore pour m'aider à expliquer. Pendant la rédaction du contrat, le soumis met en place les limites qu'il ne désire pas dépasser. C'est un peu comme s'il dessinait un polygone sur une feuille de papier. Ce qui est à l'intérieur du polygone, c'est ce que le Maître à le droit de faire. Ce qui est à l'extérieur, ce qu'il n'a pas le droit de faire. Le soumis dessine donc un polygone, puis le Maître peut librement s'exprimer dans la surface qui lui est ainsi laissée. Certains soumis dessinent un polygone petit et complexe, ceux-là veulent souvent des scénarios temporaires tournant exclusivement autour de un ou deux fétichismes. Personnellement, je n'aime pas ce genre de contrat, mais c'est le choix et la préférence d'autres adeptes du BDSM, et je le respecte. De mon côté, j'ai de la chance, Arthur m'a dessiné un polygone très large, et il m'a laissé beaucoup d'espace de manière permanente pour développer mon imagination et pour le surprendre. - C'est là qu'intervient le fameux «safeword» ? Pour dire au Maître «vous sortez du polygone» ? - En quelque sorte. Quand je torture mon esclave – pour son plaisir et pour le mien – il lui arrive souvent de me supplier d'arrêter. C'est un réflexe d'autodéfense, et je sais qu'en vérité, au fond de lui, il souhaite que je continue. Mais le safeword est volontairement un mot bizarre, qui n'a rien à faire dans une séance de torture. Le nôtre, c'est «colimaçon». Quand Arthur est torturé par moi, il peut crier autant qu'il veut, cela ne m'arrêtera pas. Au contraire, ça me donnera envie de continuer. Mais s'il dit «colimaçon», je sais que ce n'est pas un réflexe d'autodéfense : il me prévient que quelque chose ne va pas et qu'il faut réellement que ça s'arrête. - Et vous respectez toujours le safeword ? - Toujours. A mes yeux, et aux yeux de beaucoup, un Maître qui ne respecte pas le safeword ne mérite pas d'être un Maître. Arthur l'a déjà prononcé quelques fois, et j'ai toujours mis fin au jeu quand il l'a prononcé. De notre côté, on va aussi un peu plus loin, et on a mit aussi au point un signe de la main en guise de safeword, pour les jeux où Arthur est bâillonné. - Ce qui implique que s'il est bâillonné, il doit pouvoir faire le signe de la main. - C'est un défaut, mais c'est préférable au fait de le torturer sans sécurité derrière. Pendant ce temps, Arthur avait mis la table, et Jack m'invita à m'y asseoir. Le diner était simple, des pâtes à la carbonara, mais l'esclave les avait préparé avec dévouement. Ce dernier nous les servit dans nos assiettes, remplit nos verres d'eau, et reprit sa position d'attente patiente. Nous mangions, le Maître et moi, de bon appétit, et en discutant. - Je me demandais, dis-je à un moment. Votre esclave fait donc tout pour vous ? - Beaucoup de choses, mais pas tout. Quand une tâche de la maison a besoin de quatre mains, je l'aide, bien sûr, et je fais parfois quelques travaux domestiques moi-même. Il m'arrive de cuisiner par exemple, c'est une activité que j'apprécie. - Mais quand vous n'avez pas envie de cuisiner ? - C'est Arthur qui s'en charge, bien sûr. Il y a aussi l'argent. Arthur est écrivain. Un bon écrivain, si vous voulez mon avis, et ses ventes de livres se rajoutent à mon salaire. Le Maître passa alors une bonne partie du repas à parler de son travail en tant qu'informaticien, et surtout à faire les louanges du talent littéraire de son esclave. En jetant quelques coups d'oeil à celui-ci, je vis sur son visage la fierté qu'il ressentait à entendre son Maître parler de lui en ces termes. Elle ne fit que s'accroître quand Jack mêla à l'hommage pour son don de la plume celui de son don pour la servitude. Comme il me l'avait dit plus tôt, il ne considérait pas son domestique avec mépris, mais au contraire avec beaucoup de respect, et beaucoup d'affection. Au lieu de l'abaisser, on aurait au contraire cru qu'il mettait son esclave sur un piédestal. Paradoxalement, le Maître se révélait aussi humble dans sa position dominante que l'esclave dans sa position de soumission, et vénérait son soumis tout autant que ce dernier vénérait son Dominant. Quand il eut fini sa tirade, il ordonna à Arthur de ramener sa gamelle dans le salon, en lui annonçant qu'il mangerait ici. Arthur revint avec une gamelle pour chien parfaitement propre, et la présenta servilement à son Maître. Ce dernier s'empara des ustensiles, et servit des pâtes dans le récipient. - Voilà. Est-ce que cela te suffit ? - Oui Maître. - Très bien. Tu peux commencer à manger. - Merci Maître. L'esclave se mit à genoux, déplia une serviette au sol pour ne pas tâcher la moquette, posa le récipient au milieu de la serviette, et commença à manger à quatre pattes, à même la gamelle. - Venez, me dit alors Jack. Allons nous installer dans les fauteuils. Je le suivis, en regardant à moitié Arthur manger de la même manière qu'un chien, à côté de la table où nous avions diné. - Mais... Mais et tout ce que vous m'avez dit ? Toutes les louanges que vous avez faites à propos d'Arthur ? - Elles tiennent toujours. Je crois toujours tout ce que je vous ai dit. Si je le fais manger à quatre pattes après nous, plutôt qu'à table en notre compagnie, c'est parce que c'est le statut qu'il aime avoir, et le statut que j'aime lui donner. Cela l'humilie, bien sûr, puisque vous êtes là à le regarder manger ainsi, mais il aime être ainsi humilié. Il n'y a rien de dégradant, ni de méprisant, ni d'insultant dans ce que je lui fait faire et dans ce qu'il fait. C'est juste l'expression de nos désirs. Arthur désire être inférieur à nous, et il l'est. Inférieur non pas parce qu'il vaut moins que nous, ce n'est pas vrai. Inférieur parce qu'il obéit et que j'ordonne. C'est comme ça que nous aimons vivre, et c'est comme ça que nous sommes heureux. Nous étions alors assis dans les fauteuils, et Arthur releva la tête de sa gamelle. Tout le pourtour de sa bouche était maculé de sauce à la carbonara. - Arthur, si tu as fini de manger, nettoie ton visage, débarrasse la table, et prépare-nous trois cafés. Ensuite, tu pourras venir discuter avec nous. - Bien Maître. - Excusez-moi, se reprit Jack. Vous voulez un café, François ? - Oui. Oui, volontiers. - Trois cafés, Arthur. - Oui Maître. L'esclave était dans la cuisine et devait certainement se débarbouiller. On entendait déjà la cafetière se mettre en route. Très vite, le bruit des couverts débarrassés s'y ajoutèrent. - Je vous sens tendu, François, me dit Jack. - Oui, c'est vrai. C'est que... tout est bizarre ce soir. - C'est normal. Vous êtes entré dans un univers qui n'est pas le vôtre. Mais je vous rassure, nous ne sommes pas méchants, et nous ne vous voulons aucun mal. - Oui, d'accord. - J'arrive ! Annonça Arthur. Me voilà. Arthur déposa trois cafés sur la table et s'assit sur une chaise en notre compagnie. - J'ai manqué quelque chose ? Continua Arthur. Je me mis à rire un peu, nerveusement. - Qu'y a-t-il ? Me demanda poliment Jack. - Rien, c'est juste le fait qu'Arthur puisse discuter avec nous. L'ambiance me paraît tout d'un coup moins... Moins... - Protocolaire ? - Oui, voilà. - C'est normal, m'expliqua Jack. C'est comme ça dans un couple Maître/esclave : il y a des moments protocolaires, comme celui que je viens de vous faire vivre, et d'autres plus détendus. Attention, Arthur et moi, nous sommes dans une relation d'esclavage permanent : les règles sont plus souples pour lui, mais elles n'ont pas totalement disparues. - Je dois toujours respect et obéissance à mon Maître, par exemple, ajouta l'esclave. - Tiens, à ce propos, viens là. Jack fit signe d'approcher à Arthur, et il commença à détacher ses chaînes avec efficacité. - On va enlever ça maintenant. Ramène tes chaînes dans la salle de torture et reviens. - Tout de suite, Maître. - La salle de torture ? Risquais-je pendant qu'Arthur y allait. - La salle de torture, me répondit-Jack. On a choisi cet appartement principalement parce qu'il y avait trois chambres. La première, c'est la mienne, où dort aussi Arthur la plupart du temps ; la seconde est une chambre d'ami ; et la troisième, nous en avons fait une salle de torture. Pas de dame de fer ou d'outils tranchants bien entendu, le but est d'y trouver du plaisir, pas de faire parler. - Oui, évidement. - Je suis de retour ! annonça joyeusement Arthur. Il se rassit sur sa chaise en notre compagnie, et but une gorgée de café. Il ne lui restait plus que son collier et ses fixations aux poignets et aux chevilles, en plus de ses vêtements. - Euh, je m'excuse, pour la bouteille de vin, en profitai-je. - Oh, ce n'est pas grave : mon Maître vous l'a dit, je ne vous en veux pas. C'est même gentil de m'avoir laissé le fond. - Oui, mais du coup, j'ai l'impression que vous n'avez pas profité de la soirée. - C'est gentil de vous inquiéter pour moi, merci, répondit Arthur en souriant. Mais ne vous inquiétez pas : j'en ai profité, à ma manière. Je suis très content de vous avoir servi, mon Maître et vous. - Oui, c'est un peu ça que j'ai du mal à comprendre. - C'est normal. Je crois qu'il faut être un peu comme moi pour vraiment comprendre. - C'est un peu comme un enfant content de ramener une bonne note, dit Jack. - Donc j'ai reçu une bonne note ? - Disons... A-. - Seulement A-, Maître ? - Oui, parce que tu n'as pas fait attention à mon verre quand tu mangeais les biscuits par terre. - Ah oui, c'est vrai. Désolé Maître. - Ce n'est pas grave. Jack se pencha vers son esclave, et se dernier le rejoignit pour lui faire un bisou. - Mais donc, demandais-je, tout ce que vous m'avez dit est bien vrai ? - C'est notre point de vue en tout cas, me répondit Jack. Après, d'autres adeptes du BDSM ne seront pas forcément d'accord avec tout ce qu'on a dit. - Y compris l'autre jour, dans la rue ? demandais-je à Arthur. - Oui, dit-il. Avec un peu de mise en scène. - Un peu de mise en scène ? Poursuivit son Maître. - Je joue très bien le fanatique dont on a lavé le cerveau. - Mais tu es un fanatique, Arthur. Et je t'ai lavé le cerveau. - Je préfère le terme «dressage», Maître. - Mais pourquoi avoir fait ça ? Demandais-je. - Je ne sais pas, admit l'esclave. Vous étiez un inconnu, et vous me posiez plein de questions. Mettez-vous à ma place : c'est vous qui étiez bizarre à mes yeux. Alors j'ai essayé de vous faire peur. Je crois. Un peu. Je souris un instant à l'idée que j'ai pu paraître bizarre aux yeux d'un esclave masochiste. - Vous ne m'en voulez pas ? Demanda Arthur. - Non, non, je ne vous en veux pas. - Pour être honnête, admit Jack à son tour, je ne pensais pas que vous nous appelleriez pour nous revoir. Mais quand vous l'avez fait, on s'est senti obligé de tenir notre engagement et de vous inviter. Et au final, tout est bien qui finit bien : je pense qu'on peut dire qu'on est ami maintenant. - Je pense que vous avez raison, acquiesçais-je. - Si on est ami, je pense aussi qu'on peut se tutoyer. - D'accord. - Et moi ? Demanda Arthur. Je dois tutoyer ou vouvoyer ? - Eh bien... C'est comme tu veux, lui répondis-je. - Alors je crois que je vais continuer à vous vouvoyer, Monsieur. C'est à ce moment, je pense, que j'ai vraiment compris qu'Arthur aimait son statut d'esclave. Il n'y avait pas de mépris, ni de fausse modestie, ni même d'auto-dénigrement dans cette phrase. Juste une sereine acceptation d'un fait : il était un esclave, nous étions des hommes libres, et c'était très bien pour lui comme ça. La soirée continua tranquillement tout compte fait. Après les cafés, Arthur nous ramena de l'eau pour nous désaltérer. Ils me racontèrent tour à tour des anecdotes de leur relation, et j'ai eu le plaisir de les voir à plusieurs reprises rire ensemble de leur histoire commune. J'ai ris aussi avec eux, une fois ou deux. - Au début, me dit Jack, on s'est rencontré sur Internet, sur un site BDSM. Je voulais commencer en tant que Dominant, et Arthur voulait commencer en tant que soumis. Nous avons fini par tomber amoureux. On s'est retrouvé en vrai dans un bar, sur un terrain neutre, puis on s'est fait visiter nos appartements respectifs. Très vite, on a emménagé ensemble et j'ai commencé à le soumettre. - Les premiers mois, poursuivit Arthur, c'était irrégulier. On se couchait en Dominant et soumis et on se réveillait en égal à égal, ou vice versa. Au final, j'en ai eu assez de ça et je me suis mis à genoux devant mon Maître. Il se mit à genoux devant lui, pour mimer la scène. - Maître, souhaitez-vous prendre votre soumis pour esclave permanent, et le dresser à obéir et à servir, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la Mort nous sépare ? Jack souriait en revoyant la scène, et en caressant la tête de son esclave. Je demandais : - Tu lui as répondu quoi ? - Je lui ai répondu «Embrasse mes orteils un par un et je te répondrai oui». - Jamais de ma vie je n'ai embrassé aussi vite des orteils, avoua Arthur en se rasseyant sur sa chaise. - Et depuis, Arthur est ton esclave, donc ? - Oui. Environ un an après cette déclaration d'amour, je lui ai demandé s'il voulait toujours être mon esclave à vie, et il m'a répondu «plus que jamais, Maître». C'est depuis ce jour que je considère qu'Arthur est irrévocablement devenu mon esclave. - Pour le meilleur et pour le pire, Maître. - Pour le meilleur et pour le pire, répondit le Maître. - Il y en a eu beaucoup, du pire ? Demandais-je. - Pas beaucoup, heureusement, dit Jack. Surtout des bêtises d'esclave. - Beaucoup de bêtises ? - Oh oui ! Ça prend du temps à les dresser, ces bêtes-là, et il m'en a fait des belles. Heureusement quelque part, la vie serait plus monotone sans. - En fait... Commença Arthur. En même temps, il attrapait la poignée de la carafe d'eau pour resservir son Maître, mais il renversa son propre verre dans le même mouvement. Nous eûmes tous trois un mouvement de recul, puis tous trois nous nous jetâmes sur les serviettes pour essuyer au plus vite. - Arthur ! Gronda le Maître. Quand on parle de bêtises, ce n'est pas la peine de nous en donner un exemple ! - Maître, je... - Ça suffit. Tu essuies, puis tu vas au coin. L'esclave poussa un soupir. - Oui, Maître. Il essuya rapidement, porta les serviettes trempées à la cuisine, puis se positionna debout, face à un coin du mur. Je comprenais, de ce fait, pourquoi ledit coin n'était pas meublé. - Ce n'était pas une grosse bêtise, hasardais-je. - Non, c'est vrai. C'est pour ça que cela n'ira pas plus loin qu'une petite mise au coin, je pense. Ceci dit, voyons le bon côté des choses, cela nous permet d'aborder un autre point de notre relation : la punition. Une erreur que font beaucoup de gens extérieurs au BDSM, et même certaines personnes y posant un pied, c'est de considérer la douleur physique comme une punition. Dans le cas où le soumis aime la douleur physique, ça ne marche pas. - Parce qu'il aimerait ça ? - Non, c'est plus vicieux que ça. Si je donnais une fessée à Arthur pour le punir d'avoir renversé son verre, il n'aimerait pas, car il saurait qu'il la prend parce que je suis mécontent de lui. Ça briserait son plaisir, en quelque sorte. Mais quelque part dans son inconscient, il associerait la fessée que je lui ai donnée tout à l'heure avec celle que je lui donnerais maintenant, et au fur et à mesure, en utilisant la douleur à la fois comme un jeu ou une récompense, et à la fois comme une punition, cela brouille tous les repères du soumis. Il finira par avoir l'impression d'être puni quand on joue, et par avoir l'impression de jouer quand il est puni. Pour cela, quand le soumis aime la douleur, il vaut mieux ne pas punir avec la douleur. - Comment alors ? - La meilleure manière à mon avis, c'est ainsi, dit Jack en montrant Arthur dans son coin. Avec son point faible. Toute sa vie tourne autour du fait de me servir, alors je lui interdis momentanément de me servir. Pas besoin de coups de fouet, il retient bien mieux la leçon en sachant que par sa faute, son Maître est obligé de se servir son verre d'eau lui-même. Et Jack versa de l'eau dans son verre, en prenant soin de faire autant de bruit que possible. - Je pense comprendre, dis-je. - C'est bon Arthur, tu peux revenir. Je vais être gentil aujourd'hui. - Merci Maître. L'esclave revint s'asseoir parmi nous. Il y eut un instant de silence quand il se rassit. - Bon, dis-je pour le rompre et en me levant, il se fait tard, je pense que je vais rentrer. - On se reverra ? demanda Arthur. J'eus un instant d'hésitation. - Oui, je pense. Au final, j'ai passé une bonne soirée, et vous m'avez paru sympathique. Quoiqu'un peu bizarre. - Beaucoup bizarre. - Oui, c'est vrai, beaucoup bizarre. Surtout toi, Arthur. - Alors c'est entendu, conclu Jack en se levant à son tour, suivi de son esclave. Tu peux nous appeler quand tu voudras, ma porte est ouverte. - Entendu. Merci, Jack. - Juste une dernière question : pourquoi t'es-tu intéressé à nous, à la base ? - Je ne sais pas. C'est parce que le sadomasochisme, c'est un peu à la mode en ce moment. On en voit un peu partout. Alors quand j'ai vu Arthur, avec son collier, j'ai voulu poser la question. Pour savoir. Pour comprendre. - Il n'y a rien de plus que cela à comprendre. C'est simplement la vie que nous aimons, Arthur et moi. C'est vrai que le BDSM est un peu à la mode en ce moment, et en fait, ce n'est pas une si bonne chose qu'il le soit. Ce n'est pas un truc à faire n'importe comment, encore moins avec n'importe qui, et surtout pas juste parce que c'est tendance. A notre niveau, à Arthur et moi, c'est parce qu'on le veut, au fond de nous. Tu peux toujours utiliser un bandeau ou des menottes une fois de temps en temps pour pimenter une relation, mais tu ne dois pas te sentir obligé d'en faire autant que nous, juste parce qu'on voit ça à la télé aujourd'hui. Je t'ai vu pendant tout l'apéritif et pendant le repas, tu étais mal à l'aise face à tout ça. Je ne pense pas que ce soit fait pour toi. J'eus un petit rire. - Non, je ne pense pas moi non plus. - Et ce n'est pas grave. On reste des amis. - Oui, tu as raison, Jack. On reste amis. Je les saluais alors tous deux, et Arthur me raccompagna à la porte d'entrée. Il ne me resta plus qu'à rentrer chez moi. J'étais assez content, car je m'étais fait deux nouveaux amis. Des amis bizarres, mais des amis quand même.
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Par : le 29/04/13
Avant d’entamer la moindre pratique BDSM, il faut se souvenir de la devise qui s’impose à tous en la matière : les pratiques du BDSM doivent TOUJOURS être : - Sûres - Saines - Consensuelles Sûres, car il ne faut pas mettre en danger la personne soumise. Si la personne dominante n’est pas sûre de maîtriser une pratiquer, si elle ne peut assurer la personne soumise qu’il n’y a pas de danger, elle s’abstient. Toute démarche BDSM avec une nouvelle personne soumise commence par le choix d’un « safeword ». Le « safeword » est un mot de code que la personne soumise pourra utiliser pour signaler qu’elle souhaite que la pratique en cours s’arrête IMMEDIATEMENT. Certains pratiquants utilisent le mot « Rouge » (ce qui permet de nuancer avec Orange, si la personne soumise sent que la limite de ce qu’elle peut supporter est atteinte, « Jaune » pour arrêter la pratique à cet endroit du corps et « Vert » si tout va bien). Il faut également prévoir un code gestuel si la personne soumise est bâillonnée en fonction des libertés de mouvement de ses membres (faire « 2 » avec les doigts par exemple). La personne dominante devra alors être très attentive à la partie du corps par laquelle peut venir un signal d’arrêt. Pensez aussi à pouvoir agir en cas d’urgence : par exemple si vous attachez quelqu’un, vous devez avoir un outil pour le détacher rapidement (ciseaux). Et n’oubliez jamais qu’on ne laisse jamais une personne attachée ou bâillonnée sans surveillance : sans surveillance, une personne contrainte qui fait un malaise est en grand danger ! Saines, car il faut être très vigilant à la santé et à l’hygiène. Par exemple, les instruments doivent être nettoyés très régulièrement, et surtout OBLIGATOIREMENT si elle change de partenaire. Si vos pratiques génèrent un saignement, il faut désinfecter. S’il y a des pratiques anales, ce qui a pénétré ne doit pas pénétrer vaginalement sans nettoyage méticuleux. S’il y a rapport sexuel il doit y avoir utilisation de préservatifs, etc. Les précautions sont nombreuses, mais vous devez être informés et responsables : prenez le temps de lire et d’assimiler. Il faut aussi être sain dans sa tête : on ne domine pas une personne soumise si on a trop bu, on ne domine pas si on est en colère. Soyez sains, au sens propre, comme au sens figuré ! Consensuelles, vous devez obligatoirement en parler AVANT avec votre partenaire, avoir son accord et être bien sûrs que vous comprenez l’un(e) comme l’autre les risques et les conséquences des jeux BDSM que vous envisagez. Bien entendu, les jeux BDSM ont un piment particulier quand la personne soumise ne sait pas exactement ce qu’il va lui arriver. Etre prévenant(e) ne veut pas dire nécessairement « tuer le mystère » en dévoilant précisément ce qui va se passer. Mais pour autant, vous devez connaître précisément ce que la personne soumise ne veut pas, et respecter ses interdits. C’est INDISPENSABLE. Pour faire le point, il existe des questionnaires à faire remplir à la personne soumise pour qu’elle puisse lister qu’il est impensable pour elle, ce qui lui fait peur mais qu’elle veut bien essayer, ce qui l’attire, etc. La pratique du BDSM, c’est un PARTAGE et un jeu à deux.
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