La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 22/08/23
Avec cette canicule, c'est agréable de rester chez soi, au frais.  Maso fait le ménage, tout nu. Il me prend l'envie d'aller le branler. Je m'approche par derrière, me colle dans son dos puissant et empoigne son sexe de ma main droite. Son penis de toute façon est ma totale propriété.  Je fait coulisser la peau et il gonfle et durcit de suite. Un bon gros 22 cm par 6 de large, oui, j'ai mesuré.  Et j'aime que ce penis soit bien entretenu,. Maso se laisse faire. Ses fesses durcissent, il se contracte. Je le branle très souvent. Je refuse une cage de chasteté pour lui. Quelle horreur ! De toute façon c'est ma propriété et c'est moi qui fait l'entretien. Il bande et durcit de plus en plus. Il va gicler. Je lui mord le dos et il ejacule. De beaux jets de sperme que je recueille dans ma main.  J'aime lui faire avaler son sperme. C'est bon pour sa santé.  Je m'en sert aussi comme crème pour mes jambes.  Je griffe la poitrine de Maso. Lui pince les tetons. Lui masse les burnes. On ne fait plus l'amour depuis qu'il a voulu que je devienne sa domina. Mais comme je le veux très fort  je  l'astique souvent. Il n'est pas en manque. Par contre il n'a plus droit aux fellations non plus. Toute penetration de sa Maitresse par voie orale ou anale lui est absolument interdite. Et il n'a pas le droit de se masturber lui même.  S'il veut du plaisir c'est uniquement par moi et par ma main qu'il peut l'obtenir. Un excellent moyen pour le tenir sous contrôle. Il devient totalement psycho dépendant et comme c'est son choix, il respecte parfaitement ces règles.  Et puis j'adore branler sa belle bite et la faire gicler. Avant, lorsque j'étais sa femme, il voulait très souvent me faire l'amour. Et j'adorais cela. Devenir sa domina a coupé complètement le désir d'être pénétrée par lui. Cela s'est fait tout seul. Je l'ai alors branle et branle pour qu'il soit bien, après chaque séance de plus en plus hard. C'est moi qui me suis retrouvée en manque. Pas simple les relations SM . Avant, mais ça c'était avant  à peine il rentrait du boulot qu'il voulait me sauter. Peut être à cause du stress, de la pression. ? Il me culbutait partout où il avait envie. A présent c'est moi qui le masturbe partout où il me plaît de le faire.  Peut être regardait il du porno et se branlait il au bureau ? En regardant des domina exercer leur art ?  Quand il m'a demandé de faire cela, j'ai hésité. Cela avait déjà été si dur de réussir ma transition. Repartir dans autre chose. J'étais pas chaude.  Mais Maso est hyper intelligent.  Il avait du remarquer que j'avais cela en moi. A présent il prend son pied dans la douleur. Et non seulement je respecte, mais j'aime aussi beaucoup qu'il aie eu le courage déjà de vivre avec une trans, et ensuite de faire de cette trans sa domina quasi exclusive.  Le branler c'est pour associer aussi douleur et récompense. Je le finis très très souvent ainsi.   Voilà, c'est tout un art de bien masturber son homme. Faire monter et gicler sa sève de vie.  Décidément nous n'irons pas au paradis.  Déjà des amours transexuelles, c'est un interdit. La branlette aussi. Alors heureusement que l'inquisition n'est plus là.  J'aurais été brûlée depuis longtemps.   Le paradis, c'est ici et maintenant.   
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Par : le 22/08/23
Exposition temporaire N°4 Sexe Bande. Dans les trois derniers récits d'exposition publique ou privée, j'ai bien aimé les contraintes physiques et la sensualité : le tout dans un mélange bien subtil et inoubliable!*Cette fois-ci ce sera encore bien différent : une invitation imprévue et pour moi  bien originale  impressionnante et encore plus excitante, chez un Dominateur Parisien! Mes récits d'exposition sont bien personnels et réels, comme les photos ! Bien sur ce sont les photos du jour prises par Mon Maître !   La cagoule est un élément important et pour moi indispensable dans le cadre d'une relation BDSM. Avant même d'être déshabillé, Mon Maître me pose une cagoule bien enveloppante, puis enlève lentement et sensuellement mes vêtements et je me retrouve nu comme un vers, mais aveugle ! Du coup, il en a bien profiter pour palper tout mon corps offert en insistant plus particulièrement sur mes seins et mon sexe déjà en belle érection bien provocante, j'allais oublier mes fesses qui ont du commencer à rosir sous les fessées à mains nues! Je me  retrouve donc nu assez vite, un collier autour du cou, une cagoule bien enveloppante, les bras liés dans le dos, un cokring et un léger bondage des testicules. Pour le moment, mes seins sont en liberté. Debout, j'attends la suite. Combien de temps à attendre ainsi ?  Dans l'excitation de pouvoir  livrer et offrir tout mon corps volontairement et librement, je n'ai plus aucune notion du temps passé! Comment je me suis retrouvé ainsi ficelé sur le ventre ? Pour ensuite me retrouver mes chevilles solidement attachées et reliées avec un  lien à mon sexe en érection. Je ne me souviens plus de rien, sauf d'avoir bu un peu en début de séance.   Heureusement, il me reste les photos que Mon Dominateur a bien voulu prendre, et quand & comment je suis passé de la position sur le ventre à celle sur le dos ? La rotation n'a pas du être simple au vu des liens qui limitaient pas mal mes mouvements !Dans ma tête c'était une jubilation extrême que mon sexe en rut confirme aisément ! Pas de photo du travail de mes seins, mais j'ai bien ressenti au début les pinces, puis plus tard l'utilisation de différentes tailles de pompes à seins. Bien lubrifiées, elles ont aspirées goulument à la limite d'une douleur supportable, visiblement Mon Maître en maitrisait parfaitement l'utilisation, en renouvelant de temps en temps l'aspiration !   Combien de temps suis-je resté ainsi en érection, combien de temps a pu durer cette fameuse séquence, je n'en ai aucune idée, mais l'offrande de mon corps a bien plu à Mon Dominateur, qui a bien avoué à la fin avoir pris son pied à me voir ainsi immobilisé, à me manipuler, a prendre quelques photos ( avec toutefois le regret de ne pas avoir pris un souvenir du travail de mes seins, probablement pris par l'action ! !) avec un immense plaisir bien partagé réciproquement! Hélas Paris est bien trop loin, pour envisager de plus fréquentes séances aussi extraordinaires que celle de ce jour magnifique. Comment tout cela s'est-il terminé probablement et surement par une forte éjaculation pour le plus grand bonheur de nous deux! Je n'ai reçu les photos que quelques jours plus tard, ce qui Vous n'en doutez pas a provoqué une belle érection, suivi d'une masturbation bien solitaire. Voila ce qui se passe quand on a la chance de trouver un excellent Dominateur qui correspond parfaitement à Vos envies et qui surtout respecte Vos limites
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Par : le 16/08/23
Pénis, mon beau Pénis ! Dresse toi et deviens dur et fort.  Pénis, mon beau Pénis ! Honore la femme! Retiens ta semence et fais moi jouir! Ce sont les paroles que j'ai apprises à  Clara pour se servir de la superbe verge de Maso. Il a les yeux bandes, les mains liées dans le dos, son gros penis au gland bien rouge et gonflé de désirs pointe bien droit devant. Clara est en manque. Comme toutes les femmes trop belles et trop intelligentes, elle vit seule. Elle a du mal à  se trouver un homme pour vivre avec. Alors comme elle souhaité devenir mon esclave, je lui prête Maso comme je lui prêterais un sex toy.  Maso est debout, il ne peut rien voir. Clara appuie ses coudes sur la table du salon et offre son superbe fessier. Elle mouille et dégouline, la chatte en feu. Cela fait longtemps qu'elle n'a pas fait l'amour.  La quarantaine, pas d'enfants. Tout pour sa carrière de militaire et son job qu'elle adore. Elle sent bon la cyprine.  Je lui ecarte ses petites lèvres et attire le splendide penis de Maso. Lui aussi, cela fait longtemps qu'il n'a plus pénétré une femme  depuis que je refuse de faire l'amour avec lui. Je suis sa Domina, plus du tout son amante.  Son gros gland a un peu de mal à  entrer tellement Clara est étroite.  Voilà  ça y est! Il est bien au fond. Le vagin serré doit être incroyablement jouissif pour les deux. Une vague de plaisir semble les tétaniser. Penis  mon beau Pénis,  jouissance tu n'auras que lorsque je te l' ordonnerai ! Je les laisse à  présent. Clara sait ce qui lui reste à  faire pour arriver aux orgadmes à répétition. C'est elle qui mène le jeu et les va et viens comme elle en a envie. Je vais me servir un verre et ferme la porte pour les laisser seuls.  ....un récit que je vais continuer. Il n'est pas fini. En attendant la suite  un petit rappel sur la fête du Penis au Japon.  Au Japon, Kanamara Matsuri est un festival annuel organisé dans la ville de Kawasaki Kanamara Matsuri se traduit littéralement par "Festival du pénis d'acier en érection".Il s'agit d'une tradition exprimant la reconnaissance pour le don de la création de cet organe corporel important Après cette parenthèse,  reprenons ce récit. Une demi heure après, j'ouvre la porte du Salon. Maso et Clara sont toujours en train de forniquer. Le carrelage, sous eux, est couvert de sécrétions vaginales et autres et de sperme. Maso n'a pas pu se retenir. La chatte étroite et qui a peu servi doit être incroyablement jouissive. Maso s'excuse aussitôt.  Il est trop tard. Un ordre non respecté mérite la plus sévère correction. Je les prends par l'oreille tous les deux, pince très fort et les mène ainsi à la salle de torture. Ils ont très peur de moi à présent. Même Clara n'en mène pas large. Je les attache à  côté  l'un de l'autre sur le chevalet. Deux belles paires de fesses bien offertes. Je prend un outil de frappe en bois que j'ai fait faire par un ébéniste. Un fort bel objet, avec une surface de frappe très large qui couvre tout le fessier. Cela fait horriblement mal. Au bout de trois frappes la douleur est insupportable.  Maso en prend cinq d'entrée. Il n'a pas le droit de hurler sa douleur. Il est tétanisé et débranche.  C'est au tour de Clara. A la troisième frappe elle supplie. L'erreur a ne pas faire avec moi. - tu veux être mon esclave alors tu la fermes et tu assures. Et elle prend trois frappes de plus. Elle débranche à son tour. j'éteins la lumière et les laisse récupérer dans le noir. Une heure après, je viens les libérer. D'un geste  sans un mot  je leur fait comprendre d'aller nettoyer le salon. Mzso le fait avec la langue. Clara l' imite. J'ai toujours mon terrible instrument de torture à la main. Cela a intérêt de briller.  Je saisi Clara par les cheveux et lui flanque deux gifles hallucinantes de jet kune do. Les gifles à la Bruce Lee. Clara ne s'étendait pas à  une telle douleur. Maso à fait une faute, il paie. Il sait pourquoi. Toi c'est pour le plaisir.  -Maîtresse  je vous aime.   -Veux tu m'épouser ? -Oui, je le veux Je tire ses cheveux en arrière et l'embrasse à pleine bouche. La langue de Clara est si douce.  -Ok, tu repères ton engagement devant mon témoin et toi le tien, qui choisi tu?  Clara répond Maso sans hésiter.  Ce dernier en est tout fier. Il n'ose pas lever la tête. Pourtant je sens qu'il est complètement détendu, parfaitement bien  comme un homme après avoir fait l'amour. Je devine qu'il doit être devenu complètement dingue de la chatte si étroite et si jouissive de Clara.  -on fera cette cérémonie ce soir. En attendant je vais aller faire un jogging en forêt. J'ai besoin de prendre l'air. Toi Clara  tu files t'acheter ce qu'il faut pour être toute en blanc ce soir. Et pas de chichis et frous frous. Du très simple et classe. Et toi Maso tu files préparer les anneaux. Il en faut trois. Tu sais pourquoi.   
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Par : le 16/08/23
La jeune femme savait tout de son amante, mieux qu'elle-même. La glaciale ironie dont elle usait à son propos était sans doute une façon de se dédouaner, elle ne la grandit pas. Nous avons aimé de corps et de cœur cette première femme de notre âge adulte qui nous fut nécessaire. On ne peut pas en vouloir à ceux que la chance a miraculeusement préservés du supplice auquel tous les autres ont été livrés. Ils ont l'intention de profiter du sursis que la providence leur a donné, et dont ils savent bien qu'ils ne l'on pas mérité mais que, la plus grande injustice régnant dans le monde, ils n'ont aucune raison de se sentir davantage coupables que n'importe lequel de ceux que la foudre, au plus fort d'un orage, a épargnés tandis qu'elle tombait sur la tête des autres. Ils reprennent le calcul de leur existence là où ils l'avaient abandonné, et ils le font avec une énergie qu'ils ne soupçonnaient pas, prenant tout le plasir qu'ils peuvent comme si le pire de l'épreuve les délivrait de tout autre exigence. Les ciels du Berry servaient de paysage à une campagne sauvage. Le relief des nuages dessinait des vallées bleues et les soirs d'été teintaient l'horizon de toutes les couleurs qui manquaient à la plaine couverte de chaumes gris, brûlés par le soleil. Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une fine brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Juliette tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Charlotte demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Charlotte avouait son amour dans la soumission et la douleur. Juliette la croyait. La brume l'aidait alors à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout parait étonnament vrai. Il y avait des reflets brouillés sur le lac. Le plus frappant était l'air de bonheur qui illuminait leur visage. Elles regardaient tout autour d'elles, très loin et intensément, comme si elles eussent douté d'être bien rentrées dans leur terroir. Il n'y avait plus de trace en elles des tumultes que produisent les désirs inassouvis ou les ambitions perdues. On sentait que la plénitude de leurs vie, y compris la chute qu'elles avaient subie, libérait l'instant présent de toute inquiétude et de toute frustration. Les yeux extasiés de Charlotte, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa maîtresse. Juliette avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Le quotidien reprit. En terme de mécanique, un couple est un système de deux forces égales et parallèles dirigées en sens inverse. La même formule vaut dans certains cas, en physique sentimentale.    Dans son bureau défilaient, comme si on les avait sélectionnés, tous les échantillons d'humanité qu'elle détestait, des personnages insipides habillés de corps superbes dont ils n'avaient pas l'usage. Beaux et forts en pure perte, ils négligent l'instrument au-dessus de leurs moyens qu'un hasard inepte leur attribue. Rien ne la consternait plus que ce gaspillage. Une offense ? Pire: une fausse note. Que des sots et des lâches. Le temps, dans sa vérité, était ce vertige de ciel obscur, semblable à celui auquel on se laisse aller par une nuit d'été, lorsque adolescente, allongée sur l'herbe, à l'écart dans le jardin où se sont effacés les formes habituelles du jour, on attend assez longtemps pour que la conscience de ce qui est en haut et celle de ce qui est en bas se trouvent interverties, avec les yeux écarquillés afin de recevoir des étoiles leur clarté pâle. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Charlotte la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Juliette imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus épais, la déchirait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Charlotte en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elles lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elle la supporte. Les outrages et les châtiments corporels, aussi. Elle les aime tant, que parfois, elle ne se reconnaît plus, elle s'invente pour se rendre semblable à l'autre, mais l'illusion est brève. Charlotte rêvait. Des êtres juvéniles étaient partis et c'étaient des adolescentes qui revenaient. Quelque chose d'apaisé, de doux, d'accompli émanait d'elles. Pendant ces trois semaines, elles purent prendre conscience de cette transformation. Mais lorsque elle s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Au comble du repos, le processus de création se sera déroulé avec une ponctualité magique. L'important est ce qui se voit. Il faut une jolie bouche pour dire des vers de Musset.    L'œil se fait humide, l'élocution plus sourde et chargée d'intentions. La conversation n'a pas changé de sujet mais les mots de sens. En parlant de Modigliani, la jeune femme parle de son amante, de ses longues jambes, de son cou allongé et de ses étranges yeux vides. Un grand puits tournoyant, sur lequel le regard s'incline et où l'on voudrait presque pouvoir s'abîmer, avalé par le vide, se laissant glisser au sein de cet établissement de clartés qu'on dirait adressé à soi seul par la vigie absurde de plusieurs phares brillants ensemble depuis la distance d'un archipel impensable. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être offensée, elle aurait dû s'accoutumer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au martinet à force d'être flagellée. En même temps, il y avait en elle la passion pour Juliette, sa sauvage origine, la force et la gravité qu'elle mettait. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qu'elle portait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des très jeunes femmes livrées comme elle. S'y ajoutaient bien d'autres griefs liés à ses souvenirs d'enfance. Avec le temps, elle avait fini par la comprendre et lui pardonner. Elle avait été roulée par un destin terrible, comme un nageur dans une vague, et elle avait fait de son mieux pour ne pas couler, accomplir ce à quoi sa nature l'avait préparée, en épargnant ainsi ses proches. Je t'approuve d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Le lac, au loin, était comme un bouclier d'argent sur lequel le soleil couchant plaquait le dessin des nuages et d'aveuglantes flaques de lumières. Elle comprenait mieux qu'en en un tel endroit la joie la plus éclatante pouvait succéder à la mortelle nostalgie que provoquait la tempête. Irréprochablement nue, Charlotte ne va pas au-devant de Juliette. Ni offerte ni réticente, elle n'est qu'attente, plus lointaine en réalité, sous la main qui se pose, plus abstraite qu'à certains instants de leurs leurs tête-à-tête amoureux.   Je guette un signe, l'amorce d'un mouvement de gêne pendant que je déchiffre lentement son étendue, qui me laisse m'attarder en tous sens sur elle. Derrière ses faiblesses perçait un respect un peu naïf et au-delà, une sensibilité extrême qu'elle cherchait à faire partager, sans avoir les moyens pour y parvenir. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, fière mais nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Elle se rappelait que, dans le long calvaire que fut sa vie, elle n'avait jamais exprimé ni plaintes, ni désespoir. Au plus noir des jours, elle cueillait des fleurs pour en faire un bouquet et elle respirait son parfum, les yeux fermés. Il n'y avait plus ni cabales à affronter, ni critiques à redouter. L'écho de ce bonheur passé se répandait bientôt en elle. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. La suite des événements se déroula selon un cérémonial sans surprise. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Juliette lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba. Elle craignit de subir une nouvelle colère. Mais Juliette se détourna, reprit sa marche, les yeux fixés loin devant elle.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/08/23
Une ou deux fois, elle se surprit à penser que tout était au mieux dans le meilleur des mondes. Son amante la laissait libre malgré elle. Elle la forçait à garder intactes toutes les possibilités d'un bonheur futur. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images aberrantes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent bientôt. Elle cessa alors de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la lourde porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua alors dans l'embrasure une silhouette étrange.   Ne sachant rien, ou presque, puisqu'elle ne disait rien. Sans que la faute, s'il s'agissait d'une faute, lui incombe. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La passion, la jalousie, le dépit, la fureur, l'amour-propre blessé entrèrent en même temps dans sa vie.    Quand le vent n'en peut plus, un silence mortel tombe et l'horizon se dégage. L'étrangère sentit sa proie soudain si crispée, si loin d'elle, qu'elle s'éloigna pour scruter son visage plein d'effroi et peut-être de pitié. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Une espèce de violence l'avait saisie sur l'instant. L'abandon de Charlotte avait fortifié son amour.   Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit. L'entêtement de l'amour est incroyable. Heureux, il se refuse toujours avec une obstination admirable à s'incliner.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/08/23
Une voiture de gendarmerie se gare devant chez moi. Une superbe femme en sort, athletique, bronzée, en tenue civile, élégante et pleine de charme. Surprise, je reconnais mon adjudante préférée, celle qui aime me contrôler chaque fois que je la croise et qui s'amuse avec mes papiers où il est marqué "sexe masculin", ce qui ne correspondant pas du tout à ce que je suis, une femme trans. Elle tape. Maso est tout nu, il fait le ménage. Je l'envoi ouvrir la porte. L'adjudante rit en le voyant. Maso baisse les yeux et la fait entrer.  -Bonjour, fait l'adjudante. Alors vous m'adressez des bisous de la main au carrefour. Cela la fout mal devant mes hommes. J'apprécie pas beaucoup.  -Bienvenue, vous prendrez bien un thé ou un café. Veuillez m'excuser, mais c'est plus fort que moi lorsque je vous vois.  Je vous trouve si belle. J'ai adressé un bisou à la vie. Comment vous appelez vous? Moi c'est Toinette pour les intimes.  -Clara. J'accepte volontiers un café. J'ai eu une rude journée.  Nous papotons comme deux amies. Maso fait le service, toujours tout nu. Clara s'en amuse de plus en plus, surtout qu'il n'a pas le droit de regarder plus haut que nos genoux. Un service impeccable. Je l'envoie au piquet, mains sur la tête. Il nous montre ses superbes fesses bien musclées.  -Je suis domina Clara. C'est mon homme qui a voulu cela. Au debut j'ai fait cela pour lui faire plaisir et maintenant c'est notre quotidien.  Clara me regarde troublée. Elle est vraiment très belle, avec de tres belles formes. Je croyais que c'était une femme phallique. Non, pas du tout, sans son uniforme, c'est une femme tout court. Je devine qu'elle est celibataire et en manque de calins. Ce doit pas etre facile de diriger une brigade. Beaucoup de stress, des heures et des heures de boulot.  -Tu as envie de te détendre et d'essayer.  Clara est de plus en plus troublée. elle écarte doucement les jambes. Je lui empoigne les cheveux et je l'embrasse à pleine bouche. Ses lèvres sont si douces. Mes mains descendent sur ses beaux seins biens lourds. Elle se déshabille. Elle est encore plus belle nue. Je lui ecarte les jambes  et lui empiogne ses belles fesses charnues. Sa chatte est offerte. Je lui mange le clitoris. Elle jouit très fort dans ma bouche plusieurs fois. Je masse ses seins.  Et puis voilà, l'instinct de la domination ressort. Je la retourne et commence à lui claquer les fesses. Je sais faire très très mal. elle gémit. -plus fort, c'est trop bon. -une gourmande je vois. Allez zou, à coté de Maso et mains sur la tête.  Je vais chercher un tube de pvc. Un truc que m'a montré mon amant, Mael, et qui fait horriblement mal sans laisser de traces. Une vraie torture ce truc.  J'attache clara sur la table de la cuisine. Je devine que Maso est hyper excité de tout ce qu'il entend. Je vais donc le voir et lui flanque quelques coups de tube. il se contorsione aussitôt sous la douleur. -On ne bande pas quand Maitresse reçoit ! compris !.  Cela rassure Clara que Maso ne puisse pas la voir,  ni etre en erection pour elle. Elle n'est pas lesbienne, juste célibataire en manque.  -Tu n'aimes pas trop les hommes, je vois et tu trouves les femmes casse couilles. Je me trompe. -Non Maitresse. -Tu as des fesses superbes tu sais. Je vais bien te faire circuler le sang. Mais avant un baillon car tu vas hurler. Ici, il faut hurler en silence et pas me demander d'arreter. Tu es toujours ok, Clara. Elle tend les fesses. Elle meurt d'envie. Je commence par la caresser. Sa chatte dégouiline de douce cyprine qui sent très bon. Les coups pleuvent à présent. Clara se tord de douleur. C'est dingue ce truc de Mael pour faire si mal sans marquer. Juste de superbes rougeurs. Clara pleure. Larmes ou plaisir ? Ca y est, elle est prête pour la deconnection, lorsque le cerveau débranche pour ne plus sentir la douleur. Je vais toujours au bout. inutile de m'implorer. c'est ce moment là que je guette.  J'arrete enfin et laisse Clara récupérer. Elle tremble. elle est secouée de vagues ou douleurs et plaisirs s'emmelent. Une maso. et moi qui ne voulait plus prendre de nouveau partenaire de jeu. Je suis très fidele. Je ne cherche pas d'aventures. Mais là, comment refuser cette femme si belle et qui s'offre d'elle même. Je vais voir Maso. -Tu vois, avec une femme c'est pas te tromper. Avec mon unique amant non plus. Allez tu vas nous servir des rafraichissements. De bons jus de fruits ou de légumes. Zou ! Je détache Clara qui se love aussitôt dans mes bras. je lui caresse la nuque. Elle se rhabille. Nous papotons à nouveau comme de vielles amies en dégustant de délicieuses boissons, très vegan, très saines.  Je propose à Clara de rester pour dîner. Elle accepte. Maso fait le service, nu, debout derrière nous,  très heureux de son sort. C'est un excellent cuisinier. Un bip. Clara décroche. Elle doit partir. Son boulot et son devoir qui l'appele.  Je la racompagne  à sa voiture. -repasse quand tu veux ma chérie. tu seras toujours la bienvenue chez nous.  Elle doit repartir, très préssée, les yeux humides. Je souris en pensant qu'elle va avoir mal aux fesses toute la nuit. -ok, plus de bisous de la main au carrefour. Discrétion totale de rigueur à présent.  Clara apprécie beaucoup ma remarque. Je la sens heureuse et en confiance. Il n'y a pas de mal à prendre son pied dans les douleurs bien cuisantes.  Je garde mon bisou dans ma main.       
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Par : le 12/08/23
Cet article je vais l'écrire au fur et à  mesure. J'ai vu qu'on pouvait faire cela. Comme j'écris depuis mon tel et quand j'ai le temps, n'hésitez pas à  y revenir s'il vous intéresse, j'ai plein de choses à  échanger et partager. Bisous et belle journée.   Mael, c'est mon amant, et ce jour là, il m'a filé un rencart comme il aime, en pleine nature, dans un endroit isolé sous un grand chêne majestueux.  Un endroit qu'il m'a fait connaître et que j'aime beaucoup. J'arrive avec ma petite voiture en tenue sport. Jogging et tennis. Comme femme trans, je ne me maquille presque jamais, je préfère être nature, juste bien epilee, et ma seule crème  c'est de l'huile d'olive. Je mange bio, je fais du sport, je pratique les arts martiaux chinois, et j'ai un passing naturel sans forcer quoi que ce soit. J'ai pris un peu des hormones, mais j'ai du arrêter très vite. Je ne supportais pas. J'ai des petits seins fermes, de très jolies fesses musclées et ce que j'adore le plus,  ce sont mes jambes. Parfois je les caresse pour mon plaisir. C'est hyper sensuel, se caresser les jambes . Cela fait monter l'envie de faire l'amour.  Mael m'attend avec un sac. -j'ai trouvé tout ce qu'il te faut pour tester ton estrapade. C'est préférable de savoir où on va, avant d'en construire une avec un treuil électrique et autre. On va déjà voir si ton idée fonctionne. Tu veux toujours tester?  - bien sur que je veux tester....et pas que l'estrapade.  Je dis cela avec un fin sourire. Mael ne se fait pas prier. Il me chope de ses grosses mains et déjà sa langue est au fond de ma bouche. Il dévore mes lèvres, me couvre de baisers et il m'empoigne fermement les fesses. Il les masse très durement, sans le moindre ménagement et il sait que j'adore cela. Je sens ma chatte anale et mon clito suinter.  Je ne suis plus qu'une poulette qui va finir à la broche.  Il est dominant comme moi et donc ensemble c'est très vanille, mais,  excusez moi, putain que c'est bon de bien se faire troncher par son amant. En plus il a horreur d'avoir la saucisse sous cellophane. Et comme je ne couche qu'avec lui et qu'il sait être tres safe ailleurs, je le laisse toujours me prendre sans capote. C'est si bon de sentir sa chatte anale tapissée de sperme chaud.  Bon j'arrête pour l'instant. Il faut que je file. Mais promis je vais revenir. Pour expliquer comment j'aime faire l'amour en femme trans, cette séance test d'estrapade  et autres. Juste pour partager et échanger avec vous.  il faut un peu de savoir faire pour bien sauter une trans.  Il faut beaucoup de savoir faire pour une partie d'estrapade. Je me suis décidée à écrire cet article parce j'ai pensé que je pouvais aider. Passe 60 au compteur, cela commence à  faire de l'expérience et des expériences en vie. La première chose qui me semble plus que évidente pour moi, c'est que je ne suis pas et que je ne serais jamais une femme biologique. Peu importe que je sois une femme a l'intérieur,   comme des garçons se sentent hommes à l'intérieur de corps de femmes, eux aussi ne seront jamais vraiment  des hommes. Alors il faut s'accepter tels que nous sommes, c'est à dire des personnes trans et pas des hermaphrodites, c'est encore autre chose. Non juste des personnes avec une psyché complètement à l'opposé du corps qui l'héberge.  Comprendre cela aide beaucoup. J'ai vite eu un passing extraordinaire lorsque je n'ai pas voulu m'habiller comme une femme, certainement pas comme un homme, non, comme il m'a plu de le faire. Rien à faire des jupes, des maquillages, des soutiens gorges, des chaussures à talons, le fait de savoir que je n'étais pas une femme ma beaucoup aidé.  Plus de liberté de choix et surtout des choses qui collent vraiment à ce que l'on est au fond de soi. Et j'ai fait lever beaucoup de queues de mâles en rut,  être soi même, être bien dans ses fringues et son look, cela aide à être complètement naturelle dans la rue. Si on vous remarque, c'est pour trouver que vous avez un joli petit cul bien bombé, un beau sourire, des yeux brillants de joie de vivre. Vous êtes un homme ou une femme trans, alors rayonnez, vibrez. La vie est belle. Fini le ghetto.  Non, vous ne serez jamais ni homme, ni femme, alors autant être vous même  Ce qui compte c'est la beauté de votre âme. Il ne faut pas faire de généralités mais dans mon cas, pour me faire l'amour,  il ne faut surtout pas me palucher le pénis comme le ferait un garçon.  J'ai vraiment horreur de cela. Bander, c'est pas du tout mon truc, même si cela marche toujours très bien. Non, dans ma tête j'ai un clito et un clito cela se caresse, cela ne se paluche pas. Je sais bien que des hommes aiment les femmes trans pour leur pénis, parce qu'ils ont envie d'être sodomisés. Ce n'est pas mon cas, je ne sodomise personne et même dans mes rares aventures avec des femmes, au tout début, j'avais beaucoup de mal. La sexualité trans est en concordance avec la psyché.  Je n'ai donc qu'un clito et une chatte anale. Et les FtM n'ont pas de vagin, ni de clito mais un petit pénis et envie d'une greffe pour le rendre actif.  Mael me connaît bien. Comme avec Maso pendant la longue période où il a été mon compagnon, c'est comme si je n'avais plus de pénis.  Avec eux deux je me sens femme et j'oublie trans. J'adore me donner complètement, être prise. C'est ma sexualité.  Une sexualité de femme qui aime être baisée. Je pose mes mains contre le gros chêne. Je reste debout et cambre les reins. Mael me baisse mon pantalon de jogging et ma culotte de coton. Je ne porte que du coton en sous vêtements. Ma croupe est bien tendue, offerte. J'attends l'assaut de mon mâle.  Deux mains puissantes m'empoignent les hanches. Je suis pénétrée d'un coup. Je n'aime pas les préliminaires.  J'aime être violée un peu par mon amant. Il sait rester fiché sans bouger, bien au fond, le temps que ma douleur se dissipe. Puis il commence à me ramoner. Je coule. Il pincé mon gland entre son pouce et son index et masse. Je coule encore plus. Des vagues d'électricité me secouent. Mes jambes tremblent. De l'autre main, il caresse mes tetons qui durcissent. Je me dresse sur la plante des pieds. Le premier orgasme arrive. Je suis tétanisée.  Je gicle. Mael doit stopper pour ne pas partir lui aussi.  Une femme trans peut facilement arriver au mode multiorgasmes. Ils se suivent très vite en cascade. Je tremble encore plus. Mes fesses ne cessent de se contracter. Je suis de plus en plus serrée, comme si je voulais éjecter ce penis qui me defonce sans le moindre ménagement. Et encore des orgasmes, encore ce clito qui coule, qui coule. Et mes jambes complètement tétanisée par le plaisir. Je n'en peux plus. Mael explose. Il grogne comme un ours. Je sens ses giclees de sperme au fond de moi. C'est adorable.  Il a prit son pied en moi, et j'en suis heureuse. Il me couvre de baisers.  La différence dans cet amour au féminin c'est que c'est plus long pour une femme trans pour redescendre. J'ai des vagues de tremblements. Il me faut bien quinze minutes pour reprendre mes esprits. Le cerveau est toujours en état d'hyper excitation, c'est délicieux. Je me love dans les bras de mon homme. Nous sommes assis sous le beau chêne.  Il faut attendre que le plaisir diffuse partout. C'est le moment magique de l'amour universel.  -Bon on se le fait cette séance de test de l'estrapade ?  Mael est déjà debout. Il ne s'occupe plus de moi. Il trie son matos. J'entends des mousquetons claquer.  Je remet ma culotte de coton blanche et mon pantalon de jogging. Je sens le sperme qui coule le long des cuisses. Je pue l'amour. Cela me fait sourire. - prête.  Mais juste une minute, il faut que je me change. Je suis presque vegan. Comme je ne trouve pas ce qui me convient dans le commerce, je me le fabrique. Comme ces pagnes en coton par exemple. Très pratique pour se changer rapidement après l'amour. Et surtout très sexy.  Mael se remet à bander.  Son gros gland est de nouveau gorgé de désir. C'est plus le moment. J'enfile vite mon pantalon de jogging. Quand je pense à toutes ces lingeries hyper chères sensées être erotique. Une simple bande large de coton nouée avec soin. Un beau pagne comme les égyptiennes.  Ça c'est erotique et cela fait bander les mâles.  De plus c'est unisexe.  Cela va aussi très bien aux hommes. Leur sexe est bien plus libre et aéré dedans. J'adore nouer mes pagnes. C'est tout un art.  Mael vient d'étaler une couverture sur le sol, juste en dessous d'une grosse branche horizontale. Il m'enfile un harnais de sécurité de via ferrata à l'envers, avec le système d'accrochage dans le dos. Je m'allonge à  plat ventre et il noue solidement mes chevilles et mes poignets ensemble dans mon dos. - on dirait une grosse corbeille, me dit il amusé.  T'es canon dans cette position. Il ne me laisse pas le temps de répondre et m'enfonce un mors dans le bouche et le relié à mes chevilles et poignets dans le dos.  Je prends le temps de bien "ressentir" la position. Quand ce sera le tour de Maso, je suis toujours très précise, il faut qu'il soit bien. Il devrait pouvoir tenir une heure sans risques. C'est relativement confortable même si peu usuel en bdsm. Une position pourtant très intéressante.  Voilà,  je suis solidement harnachee. Mael hisse sans problème mes 65 kg. Il faut dire que lui en fait plus de 100. Arrivée à  la bonne hauteur, il bloque tout avec ses appareils de sécurité en falaises. Il vérifie chaque détail. Je suis bien. Flap. Pas le temps de réfléchir. Je viens de prendre un premier choc. Une chute de 50cm pour commencer. Cela peut sembler peu. Pourtant le choc est bien réel. Heureusement que ma tête est bien tenue et que les élastiques o t bien absorbé.  Nouvelles vérifications. Mael me remonte plus haut. 1m ..... Flap ! Nouvelle chute! Nouvel arrêt brutal. Je me rend compte que ce jeu est dangereux. Avec des problèmes circulatoires ce n'est bon, ni pour le cerveau, ni pour le cœur. Heureusement, je n'ai pas ce genre de problèmes, Maso non plus. Je réclame les 1m 50.  Mael me hisse encore à la bonne hauteur. Il a mis des scotchs pour marquer la corde. Surtout ne pas se tromper  sans quoi, j'irais me gauffrer au sol, face contre terre, sans protections.  Flap! Nouvelle chute! Choc encore plus violent. Les élastiques absorbent bien. Pas de douleurs. Mes articulations dans le dos ne travaillent pas. Je réclame les 2 m. Facteur de chute 2. Mael me sourit.  Il me connaît et sait que j'aime tester et essayer les choses nouvelles. Pas le temps de réfléchir. Flap! Nouveau gadin! Cette fois, je le sens bien partout. Je comprends pourquoi ils ont mis des airbags dans les bagnoles. Un bon choc. Sans les élastiques pour absorber, je serais en danger. Pourtant cela semble rien 2m de chute.  Mael remballe déjà.  Il est l'heure. J'aime bien être précise. Maso m'attend à la maison pour sa séance.  Il en a besoin. La position de la corbeille me donne des idées. Juste un dernier bisous à  Mael, et je file. Je conduit toujours très vite ma petite auto très sport. Une voiture de bourge qui se la péte turbo. Je me caresse les jambes en conduisant.  Au carrefour  ma copine, l'adjudante de gendarmerie est occupée. D'habitude elle m'arrête toujours pour faire un brin de causette. Je ne sais pas si c'est de la drague, mais je l'aime bien. Elle est très belle dans son uniforme. Je crois qu'elle aimerait bien me sauter. C'est pas un homme dans un corps de femme, non, juste une femme très phallique. Dommage, je suis très fidèle et je sens que cela l'excite encore plus. La chose inaccessible.  Elle doit se dire comme dans la pub: " je l'aurais un jour  je l'aurais" . Je lui adresse tout de même un bisou de la main avec un beau sourire. Elle est vraiment ravissante. C'est toujours aussi mystérieux les attirances. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle a une très forte envie de me sauter depuis qu'elle a vu lors d'un contrôle que sur mon permis, très vieux, presque en loque, il était écrit....sexe masculin. Avec mon look femme bourge ecolo vegan bronzée, cela ne collait pas. Depuis c'est charmant, relax, amical, presque comme avec des mecs qui savent ne pas aller trop loin.    Je prend soin de bien crisser les pneux en me garant devant chez moi. Histoire d'avertir Maso.et de marquer mon territoire.  Un rideau se tire. Il me fait un signe de la main. Je lui répond par un bisou. Cela veut dire:  - tu vas déguster mon chéri.  Je pete la forme ce soir. Tu as voulu une domina à la maison, tu vas être servi.  Maso baisse les yeux et m'ouvre la porte. Je ne suis plus sa femme  je suis devenu sa déesse. Désormais il me voue une adoration quasi mystique. C'est lui qui m'a tant aidé pour ma transition, qui m'a modelée suivant ses goûts, pour mon plus grand bonheur. Je suis toujours à lui, mais sous une autre forme. Il devine à mes gestes que je suis bien excitee ce soir. Il devine qu'il va morfler. Des frissons de plaisir commencent déjà à courir sur son beau corps de maso   :kiss::kiss::kiss:
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Par : le 11/08/23
Premier contact   Il m'avait répondu si rapidement... Après dix années de vie commune, interrompues par ce qui est devenu la fatalité, j'avais proposé de partager le quotidien et les fantasmes d'un senior qui m'accueillerait durablement. Tout de suite, j'ai eu l'impression d'être considéré, ce qui m'était devenu étranger, occupé à des tâches de plus en plus fastidieuses au fil de la dégradation de mon conjoint. Je n'avais jamais utilisé de webcam, ce fut fait naturellement comme lors de mes rares séances bdsm, je me déshabillai dès qu'il le demanda et me laissai examiner longuement, découvrant mon gland, écartant les fesses, me pinçant les seins. Bien que déjà âgé, mon physique n'est pas déplaisant sinon une peau ingrate qui ne lui disconvint pas. Dès le lendemain, il est venu me chercher et le sentiment de confiance ne m'avait pas quitté. Ne connaissant pas beaucoup la ville, je ne sais pas exactement où se situait le garage au sous-sol d'un pavillon que j'entrevis à peine. Il ne parlait pas, moi aussi étant de nature taiseux. Arrivés à l'étage, il me fit signe de me déshabiller, ce que je fis aussitôt, puis je le suivis en espadrilles, dans l'escalier. Dans une pièce ressemblant à une salle de sport, il m'attacha avec des menottes à une poutre et m'entrava les pieds avec une barre. Puis il partit. Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu. Il passait de temps à autre, me donnait de légères tapes, excitait ma verge puis repartait. À un moment, il l'enduisit d'un liquide qui accentua l'érection. Il revint vêtu d'une culotte en cuir qui mettait en valeur son corps harmonieux et musclé, équipé d'un martinet qu'il utilisa avec parcimonie me faisant apprécier et désirer ces légères brûlures, il me cingla ensuite avec une baguette souple. Sentant mon excitation, il entreprit ensuite de me tâter en me pinçant tout le long du corps particulièrement entre les jambes. Et je sentis sa main enduire mon anus d'un liquide visqueux avant de procéder à ce qui ressemblait à un examen de la prostate. Il me couvrit d'une capuche de pénitent descendant sur les épaules et légèrement resserrée au niveau du cou, avec l'unique ouverture ovale au niveau de la bouche, et reprit l'usage du martinet et de la baguette y compris sur la verge. Le plaisir m'envahit de ne pouvoir prévoir ses gestes. Quand il me détacha les bras, je m'appuyai sur un meuble bas, une table d'examen, devant moi ce qui lui permit de me sodomiser immédiatement me semble-t-il avec un gode. Moment de jouissance indescriptible. Il me fit m'agenouiller malgré la barre qui maintenait mes pieds et je le suçai avec avidité, sa capote sentait l'orange... Et me sodomisa directement avec force et intensité. Ma verge étant toujours dressée, il me rattacha à la poutre. Ne voyant toujours rien, je me sentais rempli d'une chaleur intense. Je ne sais au bout de combien de temps, il revint pour me masturber jusqu'à l'éjaculation, mais était-il parti ? Mon érection n'ayant pas cessé, il recommença plus tard. Quand il me détacha, j'éprouvai du regret mais aussi une immense gratitude. Puis il parla.   L'installation   "Voici ta chambre." Dans une pièce à côté, un lit une place, un petit bureau, une armoire. Dans celle-ci une série de shorts courts colorés et transparents, des chemisettes à pressions très faciles à retirer, ainsi que quelques nuisettes. Pas de sous-vêtements. "Tu me donneras tes affaires actuelles en attendant que tu en aies besoin." Comme précédemment, je ne pose aucune question. Sur le bureau, un ordinateur "qui ne sera connecté à internet qu'à certaines heures et sous surveillance directe comme l'ensemble de la maison". Dans la salle d'eau attenante, un WC, une douche, un lavabo. Aucune possibilité de fermer les portes à clé, "je contrôle tout à distance". "Tu devras faire le ménage complet de cet étage. À mon étage, un robot nettoie les sols, tu t'occuperas du reste". Découvrant l'équipement électroménager, je me rends compte que cela ne sera pas fastidieux. "Les appareils étant connectés, un livreur vient deux fois par semaine apporter les commandes directement dans le réfrigérateur et le congélateur. Tu ne te montreras pas." "Tu porteras toujours cette montre, tu seras ainsi averti de mes messages et je surveillerai tes déplacements et tes constantes. Pas d'utilisation du téléphone sans mon autorisation. Pas de télévision. Tu peux écouter ces CD de musique classique". Cela ne me gêne pas, je suis si solitaire... "Tu recevras sans être prévenu des visites de personnes qui s'occuperont de toi en mon absence, ce qui sera fréquent." Je n'ai posé aucune question et je n'ai jamais cherché à connaître la nature de ses activités ni les motifs de ses déplacements. Un jour où je gémissais, il me confia (ce qui était extrêmement rare) faire partie d'un groupe d'hommes très visibles médiatiquement qui pour décompresser de la pression constante et de leurs responsabilités exigeaient des pratiques de plus en plus hard. En ce qui me concerne, je pense qu'il tenait compte de mon âge. Étant manifestement très expérimenté, il m'utilisait comme un homme de compagnie, un robot qu'il fallait garder en bon état de fonctionnement. Sa jouissance était de parvenir à me contrôler, à me rendre complètement dépendant sans violence physique ou morale, ce que je ne pouvais qu'apprécier. Deux jours après, j'arrivais dans ce logis avec mes deux valises qui comme convenu, restèrent dans un placard.   Le médicastre   Le premier à venir me surprendre, celui que j'appelle le médicastre, était certainement un (ancien) médecin tant il m'a paru professionnel, un médecin qui se permettait des pratiques bien singulières. Il est arrivé derrière moi sans que je l'entende, alors que j'époussetais, non sans trouble, l'impressionnante collection d'Apollon de mon maître. Sans parler, il m'a fait signe de monter dans ce que je nommais maintenant le donjon, m'a enlevé la chemisette pour attacher mes mains puis mon short pour entraver les pieds, toujours bien écarté. Après s'être connecté à mes relevés de pouls qu'il consultait sur sa tablette, il passa une sorte de stylo sur mon corps même aux endroits très sensibles, ce qui déclenchait des décharges fort désagréables et lui permettait de voir les variations de mes constantes. J'éprouvais une réelle souffrance et mon érection commença. Il m'examina ensuite sous toutes les coutures et corrigea certaines imperfections sans ménagement. Pour ensuite m'asperger de ce qui m'a semblé être un antiseptique. Il enduisit ensuite mon gland bien décalotté et mon anus d'une crème qui me chauffa terriblement. Puis il pinça mes tétons jusqu'à ce que je bouge pour tenter de lui échapper. Détaché, je dus m'allonger sur la table d'examen où il procéda à un examen approfondi de mon anus. Il me délaça pour me retourner et m'attacher à nouveau sur le dos, les jambes ballantes, pendant qu'il me palpait particulièrement sur le ventre, il me posa des questions sur mes pratiques sexuelles, étonné par le peu de réponses que je pouvais lui apporter. Enfin il me branla avec brutalité jusqu'à ce que mon sperme jaillit, il en recueillit sur son gant et le sentit. Ce médicastre est revenu pratiquement chaque semaine toujours en me surprenant. Je n'ai jamais su s'il ressentait de l'animosité envers moi ou s'il me considérait comme un animal de laboratoire. Cela me fait penser à la médecine, il n'y a pas si longtemps, qui considérait la souffrance comme nécessaire à la guérison.   Le délaideur   La première fois, il me surprit quand je marchais sur le tapis pour mon exercice quotidien. Il sentit ma sueur et devina ma fatigue passagère. Je ne savais pas pourquoi il était là. Il commença par s'assoir, me fit signe de venir et de me placer sur ses genoux, évidemment pour une fessée que par la suite je compris pour s'assurer de ma soumission. Il frappa d'abord lègèrement, abaissa le short, tritura mes fesses et mes cuisses, puis commença à asséner des frappes de plus en plus fortes avec une telle régularité que je sentais mes fesses rougir. Puis accoudé sur la table d'examen, je dus subir le martinet qui me fit gémir. Le rasage intégral qui s'en suivit alors que j'étais à nouveau entravé, fut renouvelé chaque semaine, alors que je commençais à peine à m'habituer au duvet qui réapparaissait. C'est avec la peau à vif qu'il me conduisit à la douche où je dus garder les mains sur la tête. Après avoir bien amplifié les irritations avec l'eau, il prit un gant jetable et me frotta de la tête au pied jusqu'à ce que je sois couvert de mousse. Évidemment, il insista sur la verge puis profondément sur l'anus. Après m'avoir abondamment rincé, il me reconduisit sans m'essuyer pour m'entraver comme j'en avais maintenant l'habitude. Il revint avec une préparation verte (de l'argile ?) dont il me couvrit une bonne partie du corps. Avant de me laisser avec cette boue qui commençait à sécher, il m'attacha le pénis à la table d'examen pour m'empêcher de bouger. Après un long temps, il réapparut avec un appareil, détacha mes pieds pour les poser sur la table d'examen et me sodomisa avec le gode vibrateur. Complètement vaincu, je le laissai m'entraîner vers la douche pour un décapage au jet d'eau. Ce délaideur est venu plusieurs fois chaque semaine toujours d'une manière imprévisible.   Le vidoyeur   Je découvris très vite que le vidoyeur venait me préparer. Il me suspendit les bras à une poutre et les pieds à l'endroit habituel pour les mains. Mon sexe étant alors à sa disposition, il l'équipa de la pompe à sperme ce qui après quelques instants et des coups de baguette sur les fesses provoqua son gonflement. J'étais à son entière disposition. Il me stimula sur tout le corps par des caresses et des pincements provoquant une extase au bord de l'évanouissement et ne fut satisfait que lorsque j'éjaculai abondamment. De retour sur la table d'examen, il sortit une pompe à lavement cette fois qu'il utilisa plusieurs fois m'obligeant à de grands efforts pour ne pas me laisser aller jusqu'à ce qu'il m'ordonne d'utiliser le seau à moitié rempli d'eau pour m'assouvir. Bien éprouvé, je me remis sur le dos, jambes ballantes, mes mains étant aussitôt attachées. La canule que je découvris alors, je ne l'avais jamais subie, il la glissa avec ses mains expertes dans mon pénis où je ressentis la progression jusqu'à ce qu'un jet d'urine jaillisse. Ce fut une nouvelle sensation inimaginable jusqu'alors. Enfin satisfait, il m'ordonna de tout nettoyer, me conduisit à la douche pour un lavage à grandes eaux. Il veilla à ce que je me rince bien la bouche avant de procéder au brossage. L'interdiction de manger le soir m'intrigua mais je m'assoupis après de telles épreuves.   Première soirée   Le maître vint me réveiller alors que j'avais la sensation d'avoir peu dormi, m'enfila la capuche de pénitent pour seul vêtement et me fis descendre sans difficulté car j'étais maintenant accoutumé aux lieux. Les conversations étaient, elles, inhabituelles, peu de personnes venant le soir, et portaient sur la situation économique. Elles ne cessèrent pas quand je me sentis palpé comme on juge de la qualité d'un animal sur une foire. Je me laissai guider de main en main, la verge fermement tenue puis les fesses écartées pendant qu'une partie de poker commençait déclenchant des gestes plus nerveux et des pincements au fur et à mesure des enjeux. Je devinai qu'il ne s'agissait pas d'argent mais que j'en étais l'enjeu. À un moment, on m'appuya sur la tête pour me pousser sous la table et je me retrouvai coincé entre les jambes d'un joueur qui sortit son sexe et me le mit dans la bouche pour que je le suce pendant qu'il appuyait sur ma tête. Quand ce joueur attint une bandaison qu'il jugeait satisfaisante, il me poussa entre les jambes du joueur suivant. Je découvris alors qu'ils étaient trois. L'exclamation montra que la partie était terminée, on me poussa à coups de pied en dehors de la table. Deux joueurs me saisirent par les bras pour m'appuyer sur la table pendant que le troisième lubrifiait déjà mon anus puis s'excita en me frappant sèchement sur les fesses jusqu'à ce que la douleur me fit gémir. Il s'empara alors de moi avec sauvagerie et puissance pendant de longues minutes pendant que j'étais fermement maintenu. Cette pénétration fut reproduite par les autres joueurs. Je fus alors amené à l'extérieur et attaché à une palissade où je restai seul. De nombreuses sensations me titillèrent. Était-ce des insectes, des courants d'air, un animal ? Peut-être une heure après, je sentis qu'on crémait ma verge qui durcit comme à la première rencontre et restai avec un besoin impérieux mais inassouvi. Finissant quand même par m'assoupir, je fus réveillé par quelqu'un qui utilisait mon braquemard entre ses fesses alors que je ne pouvais que subir. Au petit matin, mon maître vint me détacher sans un mot et tout reprit son cours.
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Par : le 10/08/23
La jeune femme avait trop souffert, en secret, pour ne pas accepter ce désordre affectif en respirant très fort. Les libertés immédiates s'appelaient les cheveux très courts et les amantes au grand jour. Elle préféra certainement la première. Elle se retrouvait dans ce coin de camaraderie, ces mots d'ordre, cette frénésie qui marquait les corps. Sa frénésie était un peu glacée, voilà tout. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable.   Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée mais morne, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.   Il ne s'agissait pas de cet ennui qui vous fait bâiller, mais vous permet de rire de soulagement une minute plus tard. C'était quelque chose de grave, qui atteignait l'esprit et la désolait. Elle écoutait son amante danser avec les mots, les modes, elle riait quelquefois, et une tristesse écœurante lui restait, quand elle était partie. Sa méchanceté à l'égard des idées généreuses empoisonnait tout. On imagine trop volontiers que le mal est armé de flèches précises qui étincellent au soleil. Chez elle, c'était faux. Elle s'engluait dans sa malice universelle. Mais son amante se réfugiait trop dans la sensualité. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en tordant son buste ferme que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.   La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines petites lèvres. Quelle passion, la soumission. Les larmes aux yeux, elle remercia Xavier.    Son âme maladive l'entraînait vers l'excès. "On ne se sauve que par l'excès", disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi elle se sauvait. Elle ne s'accomodait de rien. Ses amis affirmaient qu'elle n'avait jamais fait de projets. Et comme elle paraissait incapable de profiter du présent, alors elle marchait au-dessus du vide ou, plus exactement, au-dessus du creux. Elle répétait qu'elle était faible, or c'était le contraire. Elle avait entre les mains une terrible dureté, dont elle se servait machinalement: elle n'avait pas besoin de bonheur. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/08/23
Je suis la propriétaire de deux soumis 2440 et 2118 , Domina sadique, je ne suis pas adepte du virtuel, Cependant , très joueuse, quand j'ai été contactée par soumis 8968, j'ai accepté de le prendre dans mon cheptel en virtuel cette servitude vas durer 11 jours 😜   Je vais partager avec vous son journal de soumis ( sans aucune retouche)  Bonne lecture  Jour 11  J'ai passé la journée nu et supporté les cockring 10 heures sans douleurs Maîtresse viens d'arriver en ligne, je la laisse prendre connaissance de mon journal et j'attends qu'elle me bip, ca journée n'a pas du être drole. Elle est reparti sans me parler, furax ? Effectivement elle n'a pas du tout apprécié, elle m'a puni sévèrement mais j'ai échoué avec les 2 seringues de savon, elle a fait preuve de clémence, j'ai pu reprendre en cours sans recommencer. Juste 2 seringues d'eau et le plug pour 15 minutes d'attente, cul bien tendu. Maitresse a publié les premiers jours de mon journal sur bdsm.com, et obtenus des commentaires malheureusement je ne peux rien voir de tout cela. je trouve cela terrifiant et excitant à la fois. j'ai hâte de voir cela ou qu'elle me fasse un retour sur les com. ce soir, je dors en cockring et toujours marqué du sceau de ma Maitresse malgré le bain de plus d'une heure. Ce matin j'étais à l'heure pour les hommages. Consignes du jour : pas de sous-vêtements J'ai quand même pris les cocrings dans ma poche au cas ou... La journée au travail a été très dure et j'ai eu droit à 3 Inspections de Maitresse. Maîtresse veut que je refasse le marquage de mon pubis avec ses initiales, ce que je me suis empressé de faire dès mon retour du travail, cela m'a provoqué une érection et j'ai dû attendre un peu pour pouvoir enfiler la micro cage et rédiger ces quelques lignes que je dois impérativement lui transmettre avant 19h précise soumis8968
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Par : le 05/08/23
la jeune femme repensait à la première nuit de printemps qu'elle avait passée ici avec son amante, seules au monde, au milieu des iris et des coquelicots. Elle était convaincue malgré son jeune âge qu'elle n'avait rien connu de plus fort que cette sensation de ne faire qu'un avec l'autre. Ce sentiment si rare de ne plus être seule. Pourtant elle craignait de ne pas être à la hauteur, peur de se réveiller un jour et de ne plus l'aimer. Imperceptiblement, elle se renfrogna à cette idée. On croit toujours que certaines relations sont si fortes qu'elles pourront résister à tout, mais ce n'est pas vrai. La confiance qui s'étiole, la lassitude, les mauvais choix, les soleils trompeurs de la séduction, la voix chaude et ensorcelante des sirènes, les longues jambes des jeunes filles trop faciles, les injustices du destin: tout concourt à tuer l'amour. Dans ce genre de combat inégal, les chances de victoire sont minces et tiennent plus de l'exception que de la règle. Charlotte était fatiguée. Ses yeux secs piquaient et brûlaient. Toujours la même douleur, toujours la peur de la solitude. Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. Pourtant la métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était aussi heureuse de lui avoir fait plaisir.    La jeune femme sentit qu'elle approchait de l'heure de vérité, de ce moment qui pourrait racheter tous les autres. Après tout, au milieu de ce son lot de misères, la vie réservait parfois de vrais instants de grâce. Pourquoi la douleur serait-elle différente ? Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle mit un moment à réaliser où elle se trouvait et regarda avec terreur les traces qui tailladaient son ventre et ses seins. Elle fit un effort surhumain pour sortir de son apathie. Juliette remarqua, à voix sourde dans le silence, que la peur aussi lui allait bien. Charlotte eut l'impression qu'elle se retenait d'avancer vers elle, et regretta qu'elle se retînt. Cependant elle ne la regardait pas, ne quittant pas des yeux son corps endolori, épouvantée qu'elle devinât, elle, dans les siens, ce qu'elle considérait comme un abandon. Et pourtant, ce n'en était pas un, car à mettre en balance le désir qu'elle avait de lui appartenir, elle n'aurait pas eu un éclair d'hésitation. Elle ne se laissait en vérité aller à ce désir que parce que sa Maîtresse le lui avait concédé, et jusqu'à un certain point laissé entendre qu'elle le lui ordonnerait. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Elle obéit sans mot dire. Elle pensa que le fouet était une délivrance.    Elle serra les dents afin de savourer le plaisir qu'elle avait offert à son amante. Pour elle, la seule chose plus stimulante que son désir était qu'elle la désire autant. Les mains de Juliette frayèrent son ventre, abusèrent de ses reins, l'abandonnèrent, la reconquirent, la caressèrent jusqu'à ce qu'elle sanglotât, humiliée de se plaindre et de gémir. Elle était alors toujours tenue par les bracelets qui enchaînait ses mains ensemble, martyrisant sa chair, heureuse captive à qui tout était imposé, à qui tout était requis et imposé. Mais avec Juliette, c'était de son propre gré qu'elle demeurait toujours nue et offerte. Sa promesse la liait autant que les bracelets, le corset et les chaînes. Etait-ce seulement sa promesse ? Et si outragée qu'elle fût, ou plutôt parce qu'elle était outragée, n'y avait-il pas également la satisfaction même, que par son obéissance à se rabaisser, par sa docilité à s'offrir ? Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes pour que se termine son calvaire même si elle aimait l'idée du supplice. Charlotte était cernée par le plaisir et la souffrance. Les poignets âprement attachés, ainsi son sexe était ouvert, et au-dessus de ses seins endoloris et toujours offerts, sa gorge était renversée. Penchée sur le ventre fendu de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûlée vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. Elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle et la plus pure de la soumission, celle de l'abnégation.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/08/23
Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.   18/03/23 Une soirée de plus passée aux côtés de mes Propriétaires, je ne m'attendais pas du tout à tout ce qu'il s'est passé, mais j'ai adoré... J'arrive chez Maître et Maîtresse vers 19h15, l'on discute quelques petites minutes puis l'on me prépare. Mes Propriétaires m'ont préparé plusieurs choses ce soir, car je ne vais pas être n'importe comment... Je vais être la servante de la soirée... Cela me stresse énormément, car j'avais déjà vu d'autres personnes le faire mais moi je ne l'avais jamais fait, sauf pour K et mes soeurs de soumission mais je n'avais pas besoin non plus d'être toujours aux aguets si quelqu'un a besoin de quelque chose, et je n'avais pas non plus la pression de bien représenter mes Propriétaires. Un joli petit bar est là pour que je puisse servir tout le monde, des petites choses à grignoter sur une petite table qui doit être préparés également. Maitresse me montre comment est rangée la cuisine, ce que je dois servir comme boissons. C'est quand même assez simple, les consignes sont claires et je sais ce que je dois faire. Je la suis à nouveau avec mon sac en main afin de me préparer à être la servante de la soirée. On monte dans la salle de bain puis je défais mon corset afin d'etre plus a l'aise dans mes mouvements, je prends ma cagoule en main et puis je regarde Maîtresse qui m'observe. Elle vient doucement vers moi, défais mon collier en acier puis se met à lentement déboutonner ma chemise. Je regarde Maîtresse faire, me mettant à frissonner de plaisir et à me détendre avec ma cagoule en main, étant comme paralysée, laissant faire Maîtresse. Elle vient à me regarder avec un très joli regard, étant comme satisfaite de ce qu'elle découvrait sous cette chemise, elle vient me la retirer avec douceur puis je me retrouve les seins nus face à elle, légerement intimidée. Je reprends doucement la mise en place de la cagoule puis Maîtresse me passe un collier en cuir assez épais autour du cou, avec une jolie boucle. Je mets en place le body puis la jupe, gardant le collant que j'avais sur les fesses et Maîtresse vient finir la tenue en rajoutant un petit tablier en soie blanc qui est magnifique. Maitresse passe une laisse sur mon collier puis-je la suis, rejoignant Maître. Je viens à me mettre à genoux entre Maître et Maîtresse puis Maîtresse passe la laisse à Maître, je viens doucement me rapprocher à quatre pattes, caressant son joli pantalon en cuir et venant me détendre de plus en plus sous ses caresses mais comme il est déjà 19h45, il faut que j'aille me mettre en position. Monsieur m'amène jusqu'à la cuisine, je le suis à quatre pattes puis je me lève, il me rappelle les consignes, me rassure et me dit que si besoin, Maîtresse peut prendre la relève, je lui réponds simplement que tout va bien se passer pour moi et que je le dirais si quelque chose ne va pas. Puis au bout de quelques minutes l'interphone vient à sonner... J'ai préparé deux trois choses en attendant, rempli les bols qui attendaient sur la petite table et servi un verre à Maître et j'ai passé un coup d'éponge lorsque je débordais un peu. J'ai également beaucoup regardé les photos de Maître et Maîtresse sur le tableau blanc à côté des boissons que je peux servir. J'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis il se mettant à discuter entre eux a nouveau j'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis ils se mettant à discuter entre eux à nouveau Je lui sers un verre puis ils se mettent à discuter entre eux à nouveau. Je continue de faire ce que j'ai à faire, d'écouter, de regarder les photos puis à réfléchir sur deux trois choses pas vraiment importantes. Les invités arrivent petits à petit, ils ramènent des petites choses dont l'on s'occupe avec Maîtresse de ranger ou de servir, même si la manière de conserver deux trois choses reste assez obscure pour moi, je ne suis pas habituée à stocker de l'alcool. Je continue de servir des verres, de faire ma mini-routine au bar jusqu'à ce que tout le monde soit arrivés, et que les petits fours soient prêts afin que je puisse les rejoindre avec les petits fours prêts. Je les sers avec les petits fours puis je dépose l'assiette sur la petite table auprès des bols avec des choses à grignoter avant de me mettre à genoux à côté de Maître, me mettant à nouveau à écouter la conversation tout en restant présente si quelqu'un a besoin d'être servi. Je ne sais même pas quelle heure il est à peu près, Juste on discute et on se détend pour le moment, en faisant connaissance entre N/nous, mais il commence à y avoir les filles qui montent et on entend des fessées qui sont données à l'étage. Maitre me donne l'autorisation de monter alors je monte aussi. Il y a une fille qui donne des assez grosses fessées à une autre et autant l'une que l'autre, elles adorent ça. Maitresse part en donner à une autre fille puis-je les regarde faire en souriant, elles se plaisent et prennent du plaisir. C'est ainsi pendant un long moment, ou je les regarde juste en souriant, en les regardant découvrir ou alors juste prendre du plaisir. Maitre monte avec le reste des invités qui étaient restés en bas et c'est à ce moment-là, que la personne sur qui les filles testaient des jouets est arrivée à ses limites à cause de Monsieur qui a utilisé la badine. Les filles vont faire autres choses mais il y en a une qui a encore envie de plus, elle me voit disponible et donc viens me demander si elle peut me fesser et utiliser des outils d'impact sur moi. Je lui dis que ce n'est pas moi qui décide, que c'est Maître et Maîtresse alors elle va les voir et leur demander. Maitre me demande mon avis mais je lui dis que c'est lui qui décide, alors il accepte. Je la suis alors, je m'allonge sur elle, les fesses dans sa ligne de mire et elle commence par me les caresser avant de commencer à me fesser. Je me détends doucement, je me relâche au fur et à mesure des fessées qui sont plutôt douces au début. Elle augmente sa force et sa cadence au fil du temps, je sens ma peau chauffer petit à petit, me mettant à gémir de douleur entremêlé de plaisir... Elle baisse mon collant puis continue sur mes fesses à nu, continuant d'y aller avec une certaine vitesse et force. Mes fesses continuent de chauffer puis elle se met à vouloir essayer les martinets sur mes fesses, je me mettent en position sur le lit, les fesses cambrées prêtes à recevoir. elle commence doucement mais comme ma peau est déjà très sensible, les coups ressentis sont assez forts. Je continue de gémir entre ses mains, essayant de ne pas me contracter et lui faisant part comme elle a demandé, de la douleur procurée par les différents martinets. Elle s'arrête petite à petit, j'étais arrivée a ma limite au niveau impact pour ce soir-là, elle caresse tendrement mes fesses, les embrasses puis me Caline en me remerciant et en me disant que c'était bien, je la remercie également puis-je la regarde en souriant, même si j'aurais préféré que ce soit mes propriétaires qui s'amusent avec mon popotin, j'ai passé un bon moment. Je redescent doucement puis je me remets aux aguets afin de servir si besoin, tout en regardant deux invitées se faire attacher grace à l'ami shibariste de Maître et Maîtresse avec fascination. À un moment je reste en haut, les invités ont de moins en moins besoin d'être servis en boissons mais au contraire plus en jouets, ce que je fais. Je regarde Maître s'amuser avec l'invitée qui m'avait fessée il y a quelques dizaines de minutes, allant chercher ce dont il a besoin. Cela continue pendant une petite trentaine de minutes puis ensuite une invitée sort un sort de grosses baguettes qui conduit l'électricité, les filles jouent un peu avec puis Maître le voit, il me demande si j'ai déjà testé ce genre de choses et je lui réponds que non. Monsieur me regarde, il me demande si je veux essayer, je lui réponds que c'est lui qui décide, il sourit puis me dit d'une voix calme que du coup je vais essayer. Je stresse un peu, je n'ai jamais fait d'électro et ça a l'air de faire très mal... Les filles viennent à le tester sur Maître et il prend la baguette pour la tester sur lui, ça ne lui fait pas grand-chose puis il le teste sur moi, cela me fait un petit choc lorsque la baguette est à proximité mais si elle est collée à la peau ça ne fait rien, Maitre réessayé sur lui en suivant mes conseils puis il lâche un petit cri de douleur puis rend la baguette aux filles qui rigolent et qui réessayent de leur côté. On s'amuse à embêter Maître un peu avec la baguette puis il m'ordonne d'aller avec les filles pour que j'arrête de l'embêter, ce que je fais. Je les regarde s'amuser entre elles en souriant et je reste plutôt passive. Maitresse nous rejoints et essaie elle aussi la baguette, elle l'essaie avec une plaque en métal qui la rend conductrice d'électricité, elle essaie sur moi et sur une des filles puis elle voit ma poitrine à nu face à elle... Elle se met à titiller mes tétons et la presque instantanément, je me sens m'envoler... Mes tétons qui sont déjà sensibles à la base, titillés et électrocutés c'est vraiment génial... Il y a de la douleur mais énormément de plaisir... Je ferme les yeux, je gémis, je respire de façon saccadée, je deviens excitée... Je me sens gonfler dans ma cage de chasteté... Maitresse s'arrête puis je rouvre les yeux, je redescends doucement, je calme ma respiration, je reprends tout doucement mes esprits puis Maîtresse continue de s'amuser avec les filles pendant ce temps.   La soirée continue et tout le monde continue à prendre du plaisir de différentes manières, j'essaie de ranger deux trois choses qui trainent pour pas que les invités ne se les prennent dans les pieds ou les cassent puis je remonte afin de regarder à nouveau et être présente si besoin. À un moment la plupart des invités commencent à partir et d'autres descendent dans la cuisine. Je suis en haut avec Maître qui discute avec un de nos invités. J'écoute sagement jusqu'à ce que l'on m'adresse la parole, l'on commence à parler bdsm, pratique, les commencements. Maitre s'allonge sur le sol pendant la discussion. On continue à discuter puis l'invitée a envie de descendre dans la cuisine avec les autres. Maitre me dit que je peux faire la même chose mais je viens juste m'allonger contre lui, venant doucement lui caresser le torse et discutant légèrement avec lui. Au bout d'une petite minute, il lève son t-shirt puis viens mettre ma tete contre son téton en m'ordonnant de lecher, ce que je commence à faire. Je passe ma langue sur son téton doucement, je l'entends gémir légèrement, me guidant de sa voix, m'ordonnant d'y aller plus fort, plus vite, ce que je fais au mieux que je peux, me sentant bien, me laissant aller et juste léchant le téton de Maître... Je continue ainsi un petit moment, si bien que j'ai un peu mal à la langue et aux cervicales, dès que j'arrête de bouger la tete tout va mieux. Maitre viens a prendre ma main gauche afin de me faire toucher son entrejambe qui commence a rentrer en erection. Je continue a lecher tout en gardant la main sur son sexe, essayant de rester concentrée sur son téton... Maitre vient doucement reprendre ma main et cette fois-ci la fais passer à l'intérieur de son boxer, venant doucement commencer à le masturber tout en continuant de lecher du mieux que je peux, je perds pied... Je continue ainsi quelques petites minutes puis Maître vient baisser légèrement son pantalon et prends ma tete afin que je le prenne en bouche, je me laisse glisser et commence à faire des vas et viens comme je peux, et cela est ainsi pendant quelques minutes, alternant de léchage et masturbation à fellation pendant qu'il titille mes tétons à la guise de Maître, me laissant juste porter et guider par sa voix et ses mains... Maitre dit que c'est trop tot pour que tout cela vienne à se finir ce soir et du coup m'ordonne de m'arrêter ce que je fais. Je reprends doucement mes esprits peuvent je me redresse en regardant Maître qui souhaite que l'on descende. Je reste à genoux à ses pieds, le regardant toute contente des moments que j'ai pu passer ce soir. Il caresse ma tete en souriant puis viens me prendre fermement par les cheveux m'emmenant près des escaliers puis il prend ma laisse, m'autorisant à me mettre debout ce que je fais. Je le suis doucement dans les escaliers puis il rapproche fermement la laisse vers lui, devant me coller à lui pour descendre les escaliers. Une fois en bas il lâche la laisse puis je me remets à quatre pattes pour le suivre avec ma laisse en bouche, rejoignant tout le monde qui restait dans la cuisine qui discutait, je m'asseoir ainsi et attend, écoutant ce qui se disais mais il est déjà tard, très tard. Les invités restants se préparent petit a petit a partir. J'attends dans le salon, je dis au revoir aux invités puis je regarde Maître et Maîtresse les raccompagner jusqu'à la porte. Je les vois revenir, Maître s'installe dans le canapé a côté de moi puis commence à me caresser la tete doucement puis l'on parle quelques petites minutes mais il va également falloir que je parte, il est très tard et Maite est extrêmement fatigué. Je me prépare et mes Propriétaires me prennent un taxi pour que je rentre à la maison. Nous avons à peine le temps de se dire au revoir qu'il est déjà là, un dernier câlin et puis je file. M'enfin c'était une superbe soirée où j'ai pu découvrir des choses, me libérer physiquement et psychologiquement. Une soirée surement réussi voyait le sourire sur les visages des invités et de mes Propriétaires et vu tout ce qui a pu s'y passer. Avec toute ma dévotion. Votre soumise.
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