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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Nous revoilà dans une combinaison sombre qui va me revaloir pas mal de réaction négative. Que pourrait bien donner la combinaison de la discipline et du sadisme? Une discipline pour faire souffrir, une discipline pour détruire ou déshumaniser, ou encore, j'aime à le penser, une discipline pour mener à un extase intense. Ici, on va avoir des choses encore une fois très présente dans les société archaïque : humiliation systématique dans les prisons, traitement de destructions de l'égo par les moeurs sociales d'une personne de status supérieur sur une personne de statut inférieur, harcèlement morale sur le lieu de travail ou a l'école. Et des jeux de chaud / froid pour le dire simplement ou la discipline est utilisé pour créer un méga contraste de sensation.
I- Harcèlement contre l'égo (morale)
Tous le monde connais le mot, mais la définition reste peu rigoureuse dans son application. Beaucoup l'utilise pour se placer en victime afin d'agresser une autre personne et d'autres la néglige quand elle est bien là. C'est tout simplement des actions répétées de façon régulière sur une période importante affin de détruire l'égo d'une personne. Pourquoi est ce que c'est si présent? Parce que c'est très efficace pour former de vrais esclaves dévoués ou des faire-valoir. Une personne sans égo, c'est une personne dévoué qui ne se mettra pas en avant. Je suis sure que tout le monde a déjà ressenti ce petit frisson jouissif après avoir réussi à humilier une personne avec un fort égo. Que tous le monde se sent plus ou moins flatté une fois entouré de personne qui se sentent inférieurs et qui sont au petit soin.
Le harcèlement fonctionne mieux si il est doux et progressif car il ne lève pas tout de suite les défenses de la victimes. L'idée ça va être ici aussi de la fatiguer, mais pas pour en prendre le contrôle comme dans le cadre d'une discipline dominante, mais vraiment dans le bute de la détruire pour jouir de sa souffrance. Pour avoir de bon résultat, la victime dois être isolé, le sadique qui s'adonne à cette discipline sombre est généralement une personne qui à le contrôle de l'environnement sociale de sa victime. Il peut être le directeur d'une prison, le chef d'une équipe en entreprise ou un étudiant populaire dans une classe. Petit a petit, à force d'être systématiquement descendue par des remarques humiliantes et attaques personnelles avec ou sans fondement, souvent entouré de spectateurs complices, ou carrément être humilié physiquement, et ce, sans jamais pouvoir vraiment croiser de personnes bienveillantes, la personne cesse de s'aimer elle-même, car elle rationalise ce qui lui arrive pour le supporter. Notons que les suicides peuvent arriver dans ces cas là et que certaines personnes sont capable de transformer leur souffrance en haine ce qui peut les rendre très puissantes et très dangereuses.
II- La destruction pure et simple
Parfois, la discipline a été utilisé pour détruire carrément, comme dans les camps de concentrations où on faisait travailler les gens jusqu'à leur mort, où d'autres pratique tel que faire creuser un fosse à des foule avant de les exécuter dedans ...etc, bien entendue, tout ceci tiens du sadisme et de la discipline à moins qu'il n'existe pas de moyen plus pratique d'arriver à ces fins.
III- Pervers narcissique ou phénomène d'entretiens sociale par le sadismes? La stigmatisation sociale
Les gens plus riches, plus prestigieux ou qui se sentent simplement supérieur socialement ressentent souvent le besoin de le rappeler aux personnes qu'ils considèrent inférieurs. Ils vont naturellement procéder à des agressions sur eux, ce qui va leur donner une certaine jouissance flatteuse. Dans certaines sociétés, voir dans toutes, cela ce traduit par des règles inégalitaires. Le membre vip qui passe devant tous le monde à la queue avec son petit sourire satisfait pendant que les autres doivent le regarder sans avoir le droit de protester. Le patron de bar qui dis d'emblée à un noir que son restaurant n'accepte pas les "singes". L'enseignant qui exige le silence à ses élève pendant un examen puis commence a discuter a voie haute avec un autre enseignant pendant ce même examen (signifiant que les règles ne s'appliquent que pour les élèves). Le musulman dans un pays islamique qui va tourner brutalement la main d'un chrétien pour vérifier si il est marqué quand il lui dit bonjour ... etc. Certaines règles et pratiques sociale sont là pour qu'il y ai un genre de respect du système lui même par la discipline, mais il n'est pas rare qu'aux milieu de ces règles d'autres y soit par pure sadisme pour en flatter les propriétaires. C'est un défie de civilisation de ne pas avoir de pratique sadique dans ses uses et coutumes.
IV- La jouissance par le chaud froid
Notons qu'il y a des formes de discipline sadique plus tourné vers la jouissance sexuel. On peut par exemple imposer à une autre personne la chasteté pendant une longue période affin de la faire jouir plus fort au moment du sex plus tard. Ou lui imposé des rituels sexuels répétés affin de la maintenir excité sur de longue périodes. On peu même détruire son égo et sa dignité ponctuellement dans le seule bute de la défaire de sa pudeur affin de la faire jouir comme un animale totalement débridé. Toutes ces pratiques de disciplines donne un vrais plaisir sadique, on ressent la vulnérabilité de la personne à l'orgasme, elle supplie, on prend son temps, on en joue, on la mène à la folie avant de finalement la laisser jouir. C'est pour moi un sadisme plus lumineux, plus joueur qui nous montre que le sadisme peut aussi s'exprimer de façon constructive et ludique.
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Mary suit la progression des troupes d'élite du général en chef Syrskyi sur ses écrans. 4 satellites américains suivent cela avec une précision phénoménale. Une intelligence artificielle analyse toutes les images, toutes les conversations, toutes les informations avec une puissance de calcul qui dépasse l'entendement. Les missiles et obus tombent au mètre près pour détruire les positions russes. Ces derniers ne sont pas en reste pour répliquer. Une opération de la dernière chance. Le front est en train de s'effondrer plus au sud. Cela fait penser à l'offensive allemande dans les Ardennes, fin 1944. Le général Syrskyi veut refaire le coup de l'offensive du Tet au Vietnam en 1968, créer un choc psychologique. Pas certain que cela marche avec les russes qui sont très résilients. C'est même fort peu probable et cela risque de tourner au desastre en cas d'échec. Les meilleures troupes auront été brûlées en vain.
Mary en est ainsi dans ses réflexions devant ses écrans dans son bunker ultra sécurisé de la CIA dans la banlieue de Kiev. Elle se croit à l'abri et fume comme à son habitude un gros havane. C'est son seul défaut. Une addiction complète à la nicotine des feuilles de tabac pur.
Elle n'a rien entendu, rien vu venir. Aucune alarme ne s'est déclenchée. Une main puissante lui ferme d'un coup la bouche et l'autre l'immobilise avec une clé qui lui fait très mal à l'épaule.
-Bouge pas ma cocotte. Je vais t'enculer et cela va te faire jouir.
Mary a tout de suite reconnu la voix du général Valéri. Comment ce monstre sanguinaire a-t-il fait pour arriver jusqu'à elle? Tout à coup elle a très peur. Une asiatique lourdement armée la regarde de façon bizarre, comme un serpent qui regarde une souris. C'est tout un commando de la milice Stalin qui vient de neutraliser son bunker ultra sécurisé, comme de rien, sans même tirer un coup de feu. Tous ses gardes ont du être éliminés à la main ou au couteau. Elle est seule face à des tueurs sans états d'âme, des monstres froids.
Valeri la plaque sur son bureau et remonte sa jupe. Elle n'a pas mis de culotte ce matin. Il découvre un fessier somptueux. Il encule Mary d'un coup de rein violent. Cette dernière hurle de douleur. C'est la première fois qu'elle se fait prendre par l'anus. Son Elon n'aime pas passer par la. C'est terrible cette douleur. Cela lui vrille le cerveau. Valeri s'en fout. Il la pistone à présent sans le moindre ménagement. Mary sent son anus se détendre et la douleur se dissiper. C'est con, mais elle commence à mouiller de la chatte.
- Tu vois que cela te plaît, grosse salope. Et en même temps qu'il la viole par le cul, il lui frappe les fesses de plus en plus fort. Mary s'est mise à bramer devant la tueuse asiatique avec un fin rictus de dégoût sur les lèvres. Cette vision déclenche le premier orgasmes de Mary. Violent, soudain, incontrôlable. Elle se tetanise et tremble. Elle jouit par le cul et sa chatte ruisselle à présent. Son clito dressé pointe à travers les poils soyeux de sa chatte trempée de cyprine.
-Tu vois que t'aime cela, ma jolie. T'as un gros cul de rêve. Putain que c'est bon.
Et Mary est repartie à bramer et à jouir, encore et encore. Lorsque Valeri à vidé son sperme en elle, une vague de plaisir et de chaleur l'a inondée. Mais ce n'était pas fini. Tout le commando a voulu venir l'engrosser dans son splendide gros cul. C'est pas tous les jours que l'on baise une chef d'agence de la CIA. Et pour finir, les fesses ruisselantes de sperme, Mary a du à quatre pattes bouffer la chatte de l'asiatique et lui sucer le clito pour lui donner un orgasme. Une lesbienne, cette tueuse asiatique.
-Bon, les prestations faites, sers nous un whisky avant qu'on reparte et rallume ton havane, on a à discuter tous les deux.
Une souris entre les griffes d'une bande de gros matous et d'une chatte dominante aux griffes acérées. Mary s'est mise à obéir. Une tournante dans son bunker. Comment a t'elle pu être aussi nulle pour sa propre sécurité et celle de ses hommes ou femmes face à ces tueurs et soudards de la milice Stalin.
Mary s'est mise à table, brisée par le viol collectif qu'elle a du subir et où, honte suprême, elle a joui en cascade.
- Bon on sait ce que l'on veut savoir. Tu vas faire la sieste à présent. Quand tu te réveilleras nous serons déjà très loin, en train de siroter une vodka glacée, dans notre base en Russie. Alors relax, ma cocotte et fait pas chier, sinon la prochaine fois nous viendrons pour t'empaler au dessus d'un missile de 120 mm.
Et Mary est partie dans les pommes. Personne n'avait touché à sa chatte. L'honneur était sauf. Elon pourra toujours la prendre par là pour lui faire un enfant. Un viol par les fesses, cela ne compte pas. Ses dernières pensées avant le plongeon dans un long sommeil.
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Notre première et séance à été programmée hier 10.08 à 15h30.
Je suis stressée et anxieuse mais aussi très excitée et curieuse de voir ce que mon Maître me réserve pour cette toute première séance d'initiation.
Comme à mon habitude, je ne suis jamais à l'heure, l'heure c'est l'heure, mais j'aurais sa tolérance pour cette fois, et celle-ci uniquement.
Arrivée devant chez mon Maître, le stress gagne mon corps, mon cœur bat fort, je ne sais pas si venir ici était une bonne idée, malgré le fait que celui-ci m'ait mise à l'aise et en confiance pendant plusieurs jours de discussion.
Je lui écris, pour lui dire que je suis en stress, il trouve les mots pour me rassurer par message, m'ouvre, m'embrasse, puis me prend la main direction la chambre.
A ce moment le stress redescend, mon excitations prend le dessus, et je lui donne mon entière confiance dans les événements qui vont suivre.
Je suis d'un naturel insolente mais je n'ai pas envie de résister, ni de désobéir, je suis à lui et très excitée à cette idée, donc pour cette première fois je me laisserais guider sans être insolente.
On s'embrasse puis il me demande de m'agenouiller, je m'exécute, je ne veux pas décevoir mon maître. Il me met mon collier, puis ma laisse, quelle sensation que celle de lui appartenir!
Je me retrouve très vite le haut du corps nu, les mains attachées dans le dos, je me sens à ma place même si ne pas pouvoir le toucher m'irrite fortement! Il prend le martinet puis fait glisser le cuir sur ma peau, cette sensation jusque là inconnue m'excite énormément.
Debout devant lui il finit de me déshabiller, puis me touche et teste gentiment ma résistance à la douleur. Une sensation chaude accompagne ses actes lorsque celui-ci joue avec mes tetons, cette sensation est agréable et j'ai envie d'en ressentir plus.
Enfin il m'ordonne de me mettre à 4 pattes sur son lit, mes orifices lui sont offerts, je suis à lui et je le sais. Sa main, se balade contre ma chatte coulante de désir pour lui. C'est agréable de le sentir s'occuper de moi comme ça. Il s'amusera avec mon anus, avec ma chatte quelques instants avant d'utiliser le martinet.
La sensation du cuir qui se promène dans mon dos me fait me demander à quel moment celui-ci tapera sur mon cul.
Tout en continuant à me toucher et s'occuper de moi, me mettant un doigt ou deux, et me faire gémir, le martinet vient rencontrer mon cul avec légèreté, c'est agréable cette sensation entre plaisir et douleur, beaucoup plus que ce que j'aurais pu imaginer.
Après quelques minutes il décidera de tester la cravache, la douleur est déjà plus présente je gémis un peu plus fort, j'oscille entre l'envie d'utiliser mon safeword et celle de me surpasser pour mon maître, je ne l'utiliserais pas de la séance parce que j'ai envie d'être exemplaire pour maître.
Il me demande à plusieurs reprises comment je me sens, j'ai chaud, très chaud, légèrement mal, mais pas assez pour interrompre quoi que ce soit, sa main qui rencontre ma chatte et la claque, me font monter en plaisir encore plus.
Il me dit de me coucher sur le dos et continuera à me toucher la chatte et me pincera les tetons, mon excitations monte mais j'essaie de résister, je veux qu'il soit fier de moi.
Me sentant, arriver sur le point de jouir, je ferme mes cuisses, ce qui lui déplaira car il m'ordonnera de les garder ouverte. Je m'exécute mais cela devient trop dur pour moi de résister à cette avalanche de plaisir... je les ferme et il finira par les maintenir ouvertes.
Je jouis entre ses mains et me sens vidée de toute énergie. Afin que je puisse redescendre gentiment, il me prend dans ses bras, ses câlins sont réconfortants, je me sens bien dans ceux-ci.
Je repars de chez maître avec de légères douleurs qui ne dureront pas, et une sensation de bien être assez folle.
Je me réjouis de notre prochaine séance et de savoir ce qu'il me réservera pour celle-ci. J'ai aimé chaque seconde de notre séance.
J'ai encore beaucoup de choses à tester, voir, et apprécier, ou moins apprécier, mais cette première séance à renforcé mon admiration pour ce monde là, ainsi que mon envie d'en découvrir encore plus et de le rendre fier au fur et à mesures de nos rencontres.
Dans la prochaine séance j'aimerais aller plus loin dans la douleur, et dans ma soumission, m'abandonnant encore plus à lui. J'aimerais donc pouvoir approfondir plus l'attache, et ce qu'il jugera lui nécessaire à mon éducation.
Par ce récit, j'aimerais remercier mon maître, d'avoir accepté de me dresser, et m’éduquer, à être une bonne soumise.
Merci maître.
(Mes récits seront publiés, une fois par semaine, le dimanche, détaillant ma semaine ainsi que nos rencontres)
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Une soumise qui se respecte doit savoir faire plaisir à son maître. Cela comprend les principes de base comme être épiler, bien habillé et obéissante. Mais je penses aussi que cela va plus loin. Je vois trop souvent des « soumises » qui ne travaillent pas sur le images ou leur photos. Les maître ont besoin de nos photos et vidéo pour eux, la moindre des choses c’est de les travailler.
Avant même d’acheter du matériel BDSM je penses qu’il est aussi important d’investir dans un bon matériel vidéo et audio et de savoir se mettre en valeur pour nos maître que ce soit par la retouche ou photo ou même juste par l’aspect physique.
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-Non, Elon, j'ai pas le temps en ce moment. ...oui je sais, tu veux me bouffer la chatte et m' engrosser...tu veux des jumeaux...bon pas de problème, quand tu veux mon chéri, ma chatte est ouverte pour toi....mais pas en ce moment. Faut que je termine cette opération Koursk. Après promis, je viens te rejoindre en jet et tu pourras me bourrer tant que tu veux. J'en ai très envie aussi.
Mary raccroche. Elon n'est de toute façon pas en manque. Il ira sans doute se taper la très racée Isabelle, sa nouvelle secrétaire française avec laquelle il veut une fille. Elon baise pour le plaisir d'avoir de beaux enfants et pour cela, il en a les moyens, il se choisit les plus belles femmes du monde. Au moins un qui n'est pas frappé de sinistrose.
Mary regarde ses écrans d'ordis. Elle peste. Elle décroche son tel.
- Vous branlez quoi général.....,(secret défense ukrainienne). Vous voulez que je vienne vous botter le cul. Nous avons déversé des milliards de dollars pour vous équiper et vous faites dans votre froc devant les russes?
C'est la façon de Mary de commander. En ce moment elle se masse le clito. Son coup de l'attaque sur koursk semble marcher. Que des incompétents ! il faut leur botter le cul pour les bouger ces feignasses.
Elon suit tout cela via la puce quantique. Il est l'homme le mieux informé du monde. Isabelle vient de lui degraffer son pantalon. Il bande dur. Un joli cul de française, une belle chatte poilue comme il aime. La remplir de sperme et lui faire un beau bébé. Rien que d'y penser il bande encore plus fort.
De toute façon, grâce à ses puces quantiques, il a découvert le secret de l'immortalité. Mais chut....
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Quand elle franchit la porte de son bureau, Juliette se sentait nerveuse. La veille, elle avait accepté, malgré elle, de se soumettre à Chloé. Elle était revêtue de l'un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues plus provocantes; le tailleur jupe, en flanelle noire, était composé d'une jupe droite lui arrivant très au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur, sous son corsage flottant, un soutien-gorge balconnet, ouvert, transparent et durement baleiné, rehaussant une poitrine généreuse mais ferme aux larges aréoles brunes. Elle ne portait ni string, ni tanga. Elle allait donc le ventre nu, d'autant plus nu que Chloé exigeait qu'elle soit intégralement rasée, lisse, offerte et ouverte, et qu'elle porte en permanence, fixé au milieu de ses reins, un rosebud anal renflé, que le mouvement de ses muscles ne repoussait jamais, destiné à élargir sa voie la plus intime.
Elle entretenait sa silhouette, en faisant de la gymnastique quotidiennement, et en montant à cheval tous les week-ends et à quarante ans, c'était une femme au physique séduisant, à la fois stricte et féminine. Ses lunettes fines lui donnaient un air sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons hauts. Ce jour-là,elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Chloé qui était assise à l'accueil, elle la salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea vers son bureau. Celui-ci était spacieux, meublé en style moderne, d'un canapé en cuir noir Knoll, et d'une grande table en verre. Des plantes vertes agrémentaient le décor.
Elle prit l'interphone et demanda à Chloé de venir. Quelques instants plus tard, elle frappa à la porte.
Chloé s'assit sans dire un mot.
- Voilà, j'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre un terme à tout cela. Nos relations resteront cordiales mais compte tenu de ce qui s'est passé entre nous il est préférable de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat avec un salaire plus élevé que celui que vous percevez ici. Voilà, je vous conserve toute mon amitié mais il serait souhaitable à l'avenir de se vouvoyer.
Chloé eut un nœud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Juliette, le fait de la voir dans cette tenue qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase allait déterminer la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles s'observèrent un long moment, puis Chloé décida d'entrer dans la bataille.
Cependant, elle avait senti le changement de ton de Juliette, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à le dissimuler, elle commençait à perdre pied, elle profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et s'approcha, elle lui tira les cheveux pour la forcer à la regarder, droit dans les yeux:
- C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé.
- Euh oui je sais, mais j'y ai été contrainte par Laurence.
- Oui mais Laurence ne t'a rien imposée elle non plus, je connais votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre
votre relation ou non, c'est toi qui a accepté.
- Tu as accepté oui ou non ?
- Oui.
- Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir
que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ?
- Mais vous non plus, vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit.
- Moi c'est différent, je suis libertine, je prends le plaisir là où il est sans me poser de question, me faire lécher par ma
patronne, c'est une jouissance autant cérébrale que physique; pour toi de lécher ta secrétaire, c'est un plaisir aussi,
le plaisir de l'interdit sans doute.
- Chloé, je vous en prie, ne rendez pas ma tâche plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué
vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre
différence d'âge, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la
même culture, tout nous sépare.
- C'est justement pour ça que tu m'intéresses, parce que tout nous sépare.
Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes.
- Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire.
Juliette retira sa main énergiquement et baissa le tête, Chloé lui tira à nouveau les cheveux plus fort, puis d'un ton
autoritaire:
- Vas y je te dis !
Alors Juliette, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa.
- Maintenant, tu vas te taire tout de suite et m'écouter avec attention. Alors ouvre bien tes oreilles, c'est pour ton bien.
Écoute, chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu mènes
depuis toujours de femme d'affaires qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle où tu es l'inverse, tu es ma
soumise, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec moi
au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire
que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterai
plus de rébellion dans nos relations personnelles, tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix, tu m'appartiens.
- J'ai compris.
- Tu vas être sage et obéissante ?
- Oui...
- Alors dis-le.
- Je vais être sage et obéissante...
La jeune fille avait eu raison de ne pas se laisser abattre par le bref sursaut d'orgueil de Juliette. Elle avait remporté
la partie. Elle se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Juliette lui lécha le cul. Chloé jouissait de la situation.
Celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher l'anus, à elle,
sa secrétaire. Puis, au bout d'un moment, Chloé se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus
tard, un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffonna quelque chose dessus.
- Voilà c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu resteras habillée comme tu es
mais tu auras ôté ton soutien-gorge et ton string et dégrafé deux boutons de ton chemisier.
Juliette, livide, acquiesça sans dire un mot.
Lorsque Chloé rentra chez elle il était vingt et une heures passé, elle s'approcha de Juliette, la prit affectueusement
dans les bras et l'embrassa, en ouvrant un coffret qu'elle avait à la main et en sortit un large collier, ras le cou en or,
avecun médaillon gravé.
- Je t'ai fait un cadeau, tu ne peux pas dire que je ne te gâte pas.
- Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil.
- Avant de dire que c'est gentil, lis ce qui est gravé sur le médaillon. Elle prit ses lunettes et lu "Juliette" en gros,
puis en petit "Propriété de Chloé de Moras" suivi de son téléphone.
- Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? Tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question,
tu vas trop loin maintenant.
- Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ?
- Non.
Comme un robot elle approcha, Chloé lui mit le collier autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa
le fermoir pour qu'on ne puisse plus jamais l'ouvrir.
- Attention, si tu l'enlèves, je te fais tatouer au fer sur le pubis.
Son indifférence, sa distance vis-à-vis d'une liaison qu'elle ne voulait pas voir, devenaient de plus en plus lourdes.
Progressivement Juliette s’enfonçait dans la soumission totale, Chloé avait l'intelligence de la faire progresser par
paliers. Jusqu'ou l'amènerait-elle ? Juliette qui était une femme BCBG avait une honte infinie, d'abord de se retrouver
à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de vingt ans,
qui non seulement aurait pu être sa fille, mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait
bien admettre que cette situation l'excitait. Elle savait qu'elle obtiendrait tout d'elle, même ce qu'elle n'osait pas avouer.
Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée, Chloé s'assit sur le canapé,
retira son string et écarta les jambes, puis l'œil narquois.
- Bonjour, ma chérie, c'est bien, tu as fait vite pour une fois, tu sais pourquoi je t'ai fait venir, et ne sois pas farouche.
J'ai une petite envie, viens ici ! Sans dire un mot, Juliette qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama
un cunnilingus, bien malgré elle, elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les grandes lèvres avec le plat de
sa langue puis se concentrant sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, tout en lui
pénétrant un doigt dans son anus, en faisait des petits cercles. La jouissance vint rapidement, une fois satisfaite
dans un râle étouffé, Chloé lui tapota la joue.
- Maintenant, lèche moi l'anus, ce soir tu viens chez moi à vingt heures.
Je sonne et au lieu de Chloé, c’est une belle inconnue qui m’ouvre riant de ma surprise. Je l'entends me demander
de rentrer et de venir à la cuisine où elle s’active pour finir de préparer des cocktails. Elle me présente la jolie fille.
- Voilà, c’est Laura et ne ris pas, moi aussi j’ai franchi le pas, c’est ma femme me dit-elle en m’embrassant doucement
sur les joues. Je pensais que toutes mes prévisions tombaient à l’eau et j’étais bien loin du compte en réalité.
La soirée allait pouvoir se débrider alors sous les meilleurs auspices. Le dîner se promettait d'être chargé d'émotions.
On s’installa au salon pour déguster les douceurs un peu alcoolisées qui avaient été préparées. Chloé me raconta leur
rencontre faisant référence à la nôtre en comparaison comme si elle voulait me la rappeler, en me narguant. Après trois
verres, Laura mit de la musique douce et me demandant si j’aimais danser, elle me tendit la main; regardant Chloé, elle
acquiesça de la tête; je me retrouvais dans les bras de Laura me guidant dans une danse lascive, ses mains sur mes
reins. Chloé nous regardait sirotant son verre quand les doigts de Laura se posèrent sur mes hanches faisant remonter
ma robe sur mes cuisses découvrant le haut de mes bas tenus par un porte-jarretelles.
- Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope, lui dit-elle.
- Quant à toi, enlève ton rosebud en vitesse et prends le dans ta bouche !
Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla en dessous de ma robe devait faire son effet.
Au déchaînement du plaisir s'ajouterait en prime cette lueur d'estime qui brillerait dans mes yeux pourtant apeurés.
- Déshabille-la, elle adore ça dit en réponse Chloé. Alors Laura fit glisser la fermeture de ma robe, me la retira, frôlant
de ses doigts ma peau la faisant frissonner à ce contact. Elle me fit tourner sur moi-même pour laisser Chloé me voir
en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les
miennes, m’en faisant partager le goût; je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Laura se coller dans mon dos.
Bientôt Chloé me fixa sur la bouche un bâillon-boule pendant que Laura me liait les chevilles avec des lanières de cuir
reliées au canapé. Elle saisit ensuite mes poignets, qu'elle écarta en croix, comme mes cuisses. J'étais ainsi offerte à
mes deux maîtresses. J'allais être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, que la lumière ne
parvenait pas à rendre impudique. Ce fut Chloé qui me flagella, sur le ventre, l'intérieur des cuisses et les seins. Puis,
elles me détachèrent de façon à pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps.
Comme on est fort quand on est naturel ! Comme on est faible quand on veut se forcer ! Je ne bouderai pas mon désir.
J’étais prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Laura dégrafant mon soutien-gorge pour
que Chloé pétrisse mes seins de ses mains. Puis les deux bouches glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre
passant de mes seins à mon ventre. Doucement les quatre mains firent glisser mon string, leurs bouches sur mes fesses
pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, en me faisant tourner sur moi-même au bout d’un
moment pour explorer l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands.
Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par
la main, et on se retrouva dans la chambre. Je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent alors devant moi.
Je découvris le corps de Laura, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter,
pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse.
Peu à peu, je me laissais aller à la sensualité de cette situtation inédite. Et pourquoi au fond bouder mon plaisir ?
Chloé m’encourageait en me caressant, tout en introduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant
au plaisir et à la merci de Laura qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille.
M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres de Chloé et pour la première fois, alors
qu’elle ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre inondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa.
Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche. L'anus
plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant; l'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière
ses rebords saillants. Elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté.
Évidemment, j'étais faible. Elles avaient toutes deux cet avantage de me connaître désormais, de savoir comment me
prendre, et de bien s'en amuser. Mais ce qu'il y avait surtout, c'était que Chloé et mes liens avec elle se détendaient.
La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène
nues à table et pendant que je finissais le dessert, Laura glissa sous la table avec sa flûte de champagne, m'écarta et me
força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède.
Où était passée la fringante quadragénaire sûre d'elle ?
- Qu'allez-vous faire de moi désormais ? demanda Juliette nerveusement.
- Nous allons te confier aux bons soins d'une Domina professionnelle.
- Sérieusement ?
- Oui, tout à fait, grâce à elle, tu franchiras une nouvelle étape dans ton dressage.
- Et bientôt, lors d'une soirée privée, tu seras mise à l'épreuve, mais ne t'inquiète pas
les hôtes seront sélectionnés pour cela, tu n'auras qu'à te soumettre docilement.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La dernière fois que j'ai fait l'amour, j'ai décroché trois orgasmes d'affilée et je les ai tous cachés pour que mon amant de l'époque persévère. Hélas, il ne savait se dégager de ses lâchetés, rattraper les espérances énormes des débuts de notre relation. Je me glissai le plus discrètement possible sous la couette, en scrutant le visage de Xavier, bien résolue à ne pas le réveiller. Il ne bougeait pas. J'éteignis la lampe de chevet, me retournant sur le flanc. Il ne bougeait toujours pas. Mais juste au moment où mon esprit commençait à s'apaiser, où mes membres se détendaient entre les draps frais, je sentis ses jambes se coller aux miennes. Son corps bien vivant. Xavier m'enlaça et écrasa son pelvis contre mes reins. Je demeurai sans réagir, en priant pour qu'il se rendorme, en me détestant de le souhaiter. Mais hélas, il se rapprocha et m'embrassa dans le cou. Je fus parcourue d'un frisson, que Xavier interpréta comme un signe de plaisir. Il effleura ma peau hérissée par la chair de poule, ce qu'il prit pour un symptôme prometteur et une invitation. Au tout début de notre relation, je pensais qu'il était l'homme qui embrassait le mieux de la terre. Je me souvenais encore de notre premier baiser, un instant de pure transcendance. Au terme d'une soirée agréable passée au restaurant et après un dernier verre dans un bar de nuit, il m'avait attirée contre lui pour le plus incroyablement doux baiser que je n'avais jamais reçu, une caresse subtile des lèvres et de la langue, avec une juste combinaison de passion et de sensualité. De toute évidence, Xavier avait eu tout le loisir de peaufiner sa technique, puisqu'il était un des hommes les plus connus et les plus sollicités que j'avais jamais rencontrés.
Il n'était pas obligé de me croire, mais il pouvait y repenser, demain, plus tard ou maintenant. J'étais très inquiête, car il semblait peu à peu s'éloigner de moi. En effet, depuis quelques temps, j'avais l'impression d'embrasser un inconnu, et cela n'avait rien d'un fantasme excitant. Cette bouche que je trouvais autrefois douce et sensuelle me semblait de plus en plus froide, humide et d'un contact déplaisant. C'est avec trop de voracité que sa langue cherchait la mienne désormais, que ses lèvres étaient engourdies ou trop charnues. Chaque caresse me faisait l'effet d'un viol. Autrefois, pourtant, le sexe avec lui avait été fantastique. Quand Xavier était moins disponible, plus assidu aux jeux de la séduction, moins collant, moins impatient de se caser avec une fille plus sérieuse que toutes celles, frivoles et inconstantes, qu'il avait fréquentées entre vingt et trente ans. Une époque qui semblait se perdre dans la nuit des temps. L'offensive me prit au dépourvu. Soudain, avant que j'ai pu comprendre ce qui se passait, il avait baissé mon shorty jusqu'aux genoux et s'était collé contre moi. Je voyais ses bras puissamment musclés saillir sous son menton et les appuyer sur ma gorge. Je lui demandé avec véhémence de desserrer son étreinte, par chance l'obscurité m'empêchait de voir son visage. Je finis par m'endormir peu avant six heures. Mais ce n'est que plusieurs heures plus tard, en pleine réunion, tandis que la fatigue m'embrumait l'esprit et rendait mon élocution laborieuse, que je me souvins de ma dernière pensée avant que le sommeil ne me happe. Je repensais à cette soirée au cours de laquelle mes amies s'étaient mises au défi de réformer leur vie. Florence allait élargir son champ d'expériences en collectionnant les aventures. Anne était résolue à s'essayer aux joies de la monogamie. Dix jours avaient passé, et je n'avais toujours pas trouvé comment m'associer à ce projet. Jusqu'à cet instant. Ne serait-ce pas opportun d'annoncer que j'allais mettre un terme à cette relation sentimentale insatisfaisante. Même si j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule. Je m'efforçai de penser à autre chose, à mon prochain voyage. J'assistai à un cocktail pour un prix littéraire organisé par une prestigieuse maison d'édition parisienne. Si mes collègues ne se décidaient pas à remballer leur insupportable verbiage dans les dix minutes, je serai en retard pour un dîner. J'allais discrètement m'éclipser quand le visage radieux de Claire apparut. Elle était réellement lumineuse ce soir dans sa robe noire courte et moulante, glamour et sexy, avec une pointe d'élégance empruntée à Jackie Kennedy, un collier de perles ras du cou. Sa présence qui ne passait pas inaperçue dans l'assemblée me sauvait d'un ennui profond. - Bonjour, Claire, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc. Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas. - J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras.
Naturellement, je ne pouvais me retenir de songer avec satisfaction que, si mon amie était sincère, le projet excedrait au-delà du raisonnable, de quoi enflammer ma libido. Cette idée me flattait là où j'étais impatiente. Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Trois jours plus tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Claire réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le recul, elle m'apparut encore plus resplendissante que jamais. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement, mourant d'envie de connaître son truc. - Écoute, mon secret, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clés et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait découvrir un plaisir incroyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas. Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que je jouisse. Un homme que pour l'orgasme. - Tu te laisses baiser par un homme que tu ne connais même pas, mais tu es complètement folle. - Au début, j'étais comme toi. Plutôt prudente et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas. J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour de la semaine tu veux baiser avec lui. Je reposai le combiné, troublée. Ouvrir ses cuisses, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais: incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies. Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage aux toilettes me fit découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de ma vulve, déjà en éveil à l'idée d'une telle rencontre. Je ne pus m'empêcher de me caresser pour apaiser d'un plaisir au singulier son attente. Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamais; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant, je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont centrés sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai hurlé comme sous ses coups, j'ai joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie.
En lui donnant l'occasion de passer pour un sauveur, il pourrait bien à son tour faire l'effort de répondre à ses propres besoins. Mais était-il apte à rompre avec le rôle d'amant occasionnel qui était le sien et auquel il semblait tenir de façon trouble, malgré ses dénégations ? Oserait-il s'aventurer durablement dans la peau d'un homme disposé à combler une femme ? Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser ses fantasmes. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restai dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans notre couple. Xavier me demanda alors une explication, je lui répondis que je venais de remporter un très important contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé. Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Claire. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends.
Qui deviendrait-il en quittant définitivement la conduite de l'homme inespéré qu'il avait été si longtemps. Il y a des médiocrités qui en se perpétuant, finissent par nous constituer, et nous dévisser le caractère. Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon intimité d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé le duvet de mon pubis pour qu'il soit encore plus doux. Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attend-il pour me prendre, je suis en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, force mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le bijou anal lui interdisant l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, puis un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts. Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suppliques: il fouille, prend, envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre.
C'était la première fois que je me livrais avec une telle exhibition, écatelée à deux mains, comme je le faisais si rarement, sous cette allure guindée que j'affectais pour me rassurer, ma crainte des choses du sexe. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique. Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue. Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supplie de me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses. Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce, les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend. La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Approchant la séance, elle voyait venir l'effroi. Elle acceptait avec courage la solitude qui de plus en plus l'enveloppait dans ses voiles glacés. Elle échappait à cette angoisse en demandant au destin de lui donner les plaisirs, les joies, les émotions qui lui manquaient. Cette liberté de l'instinct débridé, l'ardeur des saillies l'excitaient. Le lendemain, nous retournâmes chez nos amis où m'attendaient de nouvelles épreuves. Vers la fin de l'après-midi, je fus préparée dans l'attente d'un couple. J'avais été avertie que Béatrice était dominatrice, et qu'elle serait accompagnée d'une dizaine d'invités tous masqués. Il fut décidé que je ne les verrais pas. Juliette avait choisi ma tenue. Je portais une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse. En dessous, un corset rigide réhaussait mes seins, révélant les aréoles, et la naissance des pointes, en faisant saillir mon ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles. J'étais chaussée de talons hauts. Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires, ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite. Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse.
Elle ne vécut alors que pour le plaisir. Elle était tombée dans le piège qu'elle redoutait. Une fois prise, elle ne fit plus aucune tentative pour s'y soustraire. Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes formes et mes pensées. J'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité. Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement. Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi, pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactemententre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare, j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse.
Elle se méfiait encore plus des hommes qu'elle savait pleins de concupiscence. Elle s'insurgeait autant contre les autres que contre elle-même. Elle s'irritait de ses sentiments trop inflammables. Elle aimait l'abandon mais voyait la passion comme une des pires maladie de l'âme, une maladie qui vous aliène à un être, vous soumet à son désir. Sa personnalité orgueilleuse lui faisait prendre toute dépendance en horreur et pourtant son impudeur la conduisait à baisser la garde. Ce fut la maîtresse des lieux qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. Béatrice m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lorsqu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir. Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant. Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre, mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi.
La tendresse qu'elle avait refoulée, les élans qu'elle avait contrariés balayèrent ses résolutions. La passion qui bouillonnait sous son indifférence se déchaîna. Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida àsortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne. Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se libéra violemment dans ma bouche. Surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit.
Le cœur semblait ne plus avoir de place. On le considérait comme un intrus. La jene femme se sentait aussi étrangère qu'on peut l'être. Et c'est à cette condition qu'on l'accepta. Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire:
- Laquelle veut me recevoir ?
La réponse lui parût évidente. Ce serait elle et pas une autre ! Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris àcoeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte.
L'inconcevable pour elles allait advenir. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.
Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.
Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.
Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La franchise, la désinvolture de son amie l'embarrassaient au point qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle avait vingt-huit ans, elle connaissait une foule de gens, toujours élégante, physiquement attrayante, intellectuellement stimulante. Elle avait fait une thèse sur Camus, avant de s'occuper de collections d'art contemporain dans toute une série de fondations. Visiblement, Juliette savait ce qu'elle voulait. Elle était tout le contraire de Charlotte. C'est d'ailleurs elle qui l'a voulu, qui lui a laissé son adresse et son numéro de portable à la fin de la soirée, en lui recommandant de ne pas hésiter à l'appeler, et Juliette qui s'est fait désirer une bonne quinzaine de jours, avant de composer son numéro. Pourquoi l'a-t-elle revue ? Sans doute parce qu'elle voulait la revoir. C'était moins de l'amour ou du désir, en tout cas, qu'un sentiment étrange et forcené de vertige et de domination. Ce qui est sûr, c'est que passé la surprise de découverte chez cette jeune femme cérébrale, assez guindée sur les bords, un tempérament sensuel qu'elle ne lui imaginait pas, tout est allé vite, probablement trop vite. Charlotte s'est soumise, non sans restriction mentale de sa part. Elles sont aussitôt parties vivre une année à Naples où Juliette faisait des expertises, tandis que Charlotte enseignait dans un collège français. Et il leur est arrivé là-bas ce qui arrive à tous les amants pressés qui s'engouffrent dans le premier hôtel venu coincés dans l'ascenseur, ils sont toujours bloqués et ont épuisé tous les sujets de conversation. Pourtant, les longs tête-à-tête, les nuits que l'on passe ensemble, les promenades à deux pendant les premiers mois permettent normalement de pressentir la part de bonheur ou de malheur que l'autre lui apportera. Et Charlotte n'avait pas mis longtemps à deviner que la part de légèreté dans l'abandon serait la plus lourde des deux. Mais elle a fait comme si. Par manque d'assurance, par immaturité. Ce que la plupart des femmes recherchent dans toute leur vie, l'intelligence, la tendresse, Juliette lui apportait sur un plateau, et on aurait dit qu'elle ne savait pas quoi en faire. Juliette la hissait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave en donnant vie à ses fantasmes. Elle est aussi juvénile et éclatante, elle a les mêmes cheveux clairs encadrant ses oreilles, les mêmes taches de rousseur, la même élégance, avec son T-shirt blanc sous une veste de soie noire. Elles s'étaient déshabillées dans la salle de bain, avec la prémonition que quelque chose de terriblement fort, de terriblement impudique allait se produire et que rien ne serait plus comme avant. Elles ne le savaient pas encore. Juliette était totalement nue, avec ses fesses musclées hautes, ses seins aux larges aréoles brunes, alors que Charlotte avait conservé un tanga en soie rouge mettant en valeur son bronzage italien. Elle était grande et possédait de longues jambes galbées. Elles étaient paisibles, enveloppées par l'atmosphère fraîche de la pièce, et comme le plaisir les avait moulues, elles flânèrent encore un peu dans les draps, tandis que le rythme emballé de leur cœur se ralentissait peu à peu. Mais beaucoup plus tard, à force d'insistance, Charlotte s'allongea docilement sur le dos, les bras le long du corps, accueillant le désir de Juliette mais sans le réclamer. Et d'un seul coup le silence se fit. Juliette soulevée sur les coudes, Charlotte la bouche appliquée sur sa peau, descendant le long de son corps avec la lenteur d'un ballet aquatique. Le temps parut suspendu, la culmination toujours retenue. Elles retrouvèrent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes, sans doute car le sexe est toujours la réminiscence du sexe, avant de desserrer soudain leur étreinte et de rouler chacune de leur coté, le corps épuisé. La nuit tomba, un courant d'air fit battre le ventail de la fenêtre.
La sensation de se retrouver d'un coup, grâce à la paix apaisante de la nuit, dans un passé déjà écarté, repoussé par tant d'évènements, d'avatars de vie et même de pensée, cette situation était si parfaite que la jeune femme resta un instant immobile. Lorsque Juliette eut fini de se doucher, elle enfila un peignoir, les cheveux attachés au-dessus de la tête à l'aide d'une pince, Charlotte préféra la régaler d'un copieux petit-déjeuner sur leur balcon. Elles s'installèrent toutes les deux, accoudées à la balustrade comme pour porter un toast au soleil levant et restèrent ainsi, à bavarder, à voix basse, la peau hâlée et les sens à vif. Au sortir du lit, il leur arrivait parfois de se promener dans le vieux Naples. La mer qui bougeait à peine, les pins immobiles sous le haut soleil, tout paraissait minéral et hors du temps. De grands murs à droite et à gauche protégeaient des voisins: l'aile des domestiques donnait dans la cours d'entrée, sur l'autre façade, et la façade sur le jardin, où leur chambre ouvrait de plain-pied sur une terrasse, au premier étage, était exposée à l'est. La cime des grands lauriers noirs affleurait les tuiles creuses achevalées servant de parapet à la terrasse. Un lattis de roseau la protégeait du soleil de midi, le carrelage rouge qui en couvrait le sol était le même que celui de la chambre. Quand Juliette prenait son bain de soleil totalement nue sur la terrasse, Charlotte venait la rejoindre et s'étendre auprès d'elle. Il faisait moins chaud que de coutume. Juliette, ayant nagé une partie de la matinée, dormait dans la chambre. Charlotte, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint la plus jeune domestique. Ses cheveux noirs étaient coupés droit au-dessus des sourcils, en frange épaisse et droite au-dessus de la nuque. Elle avait des seins menus mais fermes, des hanches juvéniles à peine formées. Elle l'avait vu par surprise, en pénétrant un matin sur la terrasse. Sa nudité l'avait totalement bouleversée. Mais maintenant, Giulia attendait Charlotte dans son alcôve. Cette dernière eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant ouvertes en pleine lumière. Les persiennes étaient tirées, la chambre presque obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. La jeune fille gémit plus d'une demi-heure sous les caresses de Charlotte. Et enfin, les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux de bois qui formaient la tête de son lit à l'italienne, elle commença à crier, lorsque Charlotte se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Charlotte la sentait brûlante, raidie sous la langue, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup moite de plaisir, mais encore demandeuse. Charlotte enfonça alors son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savaitque la jeune fille n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche. Elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de Giulia conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant avec délicatesse le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Elle était ainsi prête a subir l'insurmontable. Elle se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Charlotte le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Alors elle s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé.
Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, la jeune fille avoua qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes ses forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. La jeune soumise avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau accepta l'intrusion. La jeune fille se caressait parfois la nuit par cette voie étroite. Charlotte admirait la jeune fille qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et enpassa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avecune nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Elle se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrementle sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. La jeune fille avait l'anus bien dilaté et Charlotte écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un large cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière du plafonnier dévoilant leur nudité. Le corps soumis réclamait toujours davantage. Le devinant, Charlotte ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors bientôt, Giulia se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentit la jouissance l'envahir par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors Charlotte retira très lentement son poignet. Giulia était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse, détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. Elle écoutait, toujours renversée, brûlante et immobile, et il lui semblait que Juliette, par une étrange substitution, parlait à sa place. Comme si elle était, elle, dans son propre corps, et qu'elle eût éprouvé le désir, la honte, mais aussi le secret orgueil et le plaisir déchirant qu'elle éprouva à soumettre ce jeune corps. Même évanoui et nu, son secret ne tiendrait pas à son seul silence et ne dépendait pas d'elle. Charlotte ne pouvait, en aurait-elle eu envie, se permettre le moindre caprice, et c'était bien le sens de sa relation avec Juliette, sans s'avouer elle-même aussitôt, elle ne pouvait se permettre les actes les plus anodins, nager ou faire l'amour. Il lui était doux que ce lui fût interdit de s'appartenir ou de s'échapper. Elles décidèrent de retourner à Rome, pour oublier ce mensonge pour rien. Il lui sembla voir les choses reprendre enfin leur place. Elles avaient devant elle, deux semaines de soleil, de bonheur et de Rome. Elles entrèrent dans un jardin public. En un éclair, le monde se réorganisa alors et beaucoup d'omissions, longtemps obscures, devinrent explicables. Durant dix ou quinze jours, au lieu de disparaître dans l'oubli, l'éclipse prit fin et elles ressuscitèrent cet amour sans fin.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dès le début de notre relation je lui avais confié que je ne jouissais jamais seule.
" Je ne jouis pas seule" je lui ai redit le week-end dernier quand il m'a demandé si j'utilisais mon wand en ce moment.
Je prends du plaisir, je lâche-prise aussi, parfois, rarement ; je déborde, mais je ne jouis pas, pas réellement. (Le fait de mouiller, de déborder n'a aucun rapport avec une vraie jouissance chez moi.)
On en a reparlé, une évidence connue est ressortie à nouveau : je ne jouis que dans la douleur. Manque de pot, je ne suis pas auto-maso. Pas la peine de vous préciser que l'interdiction de jouir ne m'a jamais été imposée.
Hier matin j'ai pris mon wand, évidemment j'ai repensé à notre conversation, alors j'ai tenté dans un premier temps d'appuyer plus, de laisser le wand en place quand ça commençait à être insupportable, d'augmenter la vitesse, de la baisser, puis de faire le vide de mes pensées (vous allez voir ce point là a vraiment super bien fonctionné^^) :
" Arrête de cogiter, tu sais bien que plus tu vas chercher à jouir, plus tu vas passer à côté. " pour juste après songer " tiens si je pensais à des choses désagréables et qui me font mal, peut-être que j'y arriverais...
Ah merde j'ai oublié, je ne suis pas maso mentale...
Ah mais par contre je suis un peu cérébrale, je vais repenser à une séance de nous avec une douleur intense (le jour du match de rugby^^). Re-merde ça ne fonctionne pas, j'ai besoin d'éprouver le mal physiquement.
Je ne suis peut-être pas si cérébrale que ça finalement...
Ah, je sais je vais essayer de me faire mal physiquement comme au début, je ne suis pas auto-maso mais je suis peut-être auto-sadique. " Bon en vrai, là je n'y crois absolument pas mais au point où j'en suis autant tout essayé !
J'éloigne mon wand, je le remets, je l'éloigne de nouveau. " Bordel c'est vrai je n'aime vraiment pas la frustration ", du coup je le mets fort, fort, fort. Ça m'agace, ça me fait mal, je déteste. Et en plus à puissance maximale il fait un bruit de folie, je ne pense plus qu'à ça. Brrrrrrrrrr... Si brrrrr seulement brrrrr ce bruit brrrrr pouvait étoubrrrffer brrrrr mes pensées BRRRR...
" C'est franchement pas une chouette musique, je ne suis pas non plus auto-sadique. "
J'ai tout coupé. Stop le wand... Pas mes pensées. Évidemment je n'ai pas joui.
Je voulais écrire ce texte avant de retomber par hasard sur un autre où je mentionnais la violence du monde, mon inadaptation face au mal que les gens se font (Désolée pour le discours type Miss France là ^^)
Et je crois qu'il y a là un point clé de mon masochisme. J'ai besoin d'éprouver le mal physiquement grâce et par Toi pour arriver à canaliser et transformer une douleur, que dans la vie de tous les jours je ne sais pas apprivoiser, en plaisir.
Il n y a qu'avec mon Mâle et ton mal que j'arrive à jouir.
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Dans le monde des relations intimes, la communication est une clé essentielle pour bâtir des connexions profondes et authentiques. Cela est particulièrement vrai dans le cadre des relations BDSM qui regroupe un éventail de pratiques différentes (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, et Masochisme), où la complexité des dynamiques et des pratiques nécessite une compréhension et un consentement mutuel clairs et prédéfini. Les "checklists BDSM" et autres "sex menus" sont des outils simples mais efficaces qui peuvent grandement faciliter cette communication. Mais que sont-ils exactement, et comment influencent-ils les relations ?
Qu'est-ce qu'une Checklist BDSM ?
Une "checklist" est un document, physique ou numérique, que les partenaires utilisent pour discuter de leurs limites, intérêts, et préférences en matière de pratiques sexuelles, et en l'occurence BDSM. Elle répertorie diverses activités et scénarios, permettant à chaque partenaire de les évaluer selon leur degré de confort ou d'intérêt. Les réponses vont généralement de "intéressé(e) à essayer" à "ne jamais essayer", avec des nuances pour indiquer les préférences spécifiques ou les réserves, avec parfois quelques ajouts personnels.
Ces dernières peuvent êtres relativement simples, et composées de quelques entrées, comme complètement exhausitves sur les jeux et pratiques désirés. De plus, celle-ci peut être actualisée régulièrement, en effet les préférences et les limites peuvent évoluer avec le temps. Il est donc conseillé de réviser régulièrement les checklists pour s'assurer qu'elles reflètent toujours les désirs et le confort des partenaires.
Le concept de Sex Menu
Un "sex menu" est une liste ou plutôt, comme son nom l'indique, un catalogue de pratiques sexuelles. À l'instar d'un restaurant où l'on choisit quels plats déguster, il s'agit ici de jeux de rôles et de diverses autres activités que les partenaires peuvent explorer ensemble. Ce menu est conçu pour encourager la découverte et la communication continue, servant de guide pour naviguer dans les désirs de chacun et offrant des options variées qui peuvent être discutées et adaptées au fil du temps.
L'Impact sur la relation
Renforcement de la communication : Les checklists et sex menus encouragent une discussion ouverte et honnête sur les préférences sexuelles, ce qui peut renforcer la confiance voir même l'attirance entre les partenaires, en se rendant compte des points communs partagés. Cela permet également de clarifier les malentendus potentiels avant qu'ils ne se transforment en problèmes plus graves.
Définition des limites et consentement : Ces outils permettent aux partenaires de définir clairement leurs limites, ce qui est crucial dans les relations BDSM. Cela assure que toutes les activités sont consensuelles et que le respect mutuel est maintenu.
Exploration et liberté : Un sex menu peut introduire des éléments de jeu et de créativité dans la relation, offrant aux partenaires la liberté d'explorer de nouvelles dimensions de leur sexualité de manière sécurisée et consensuelle. Pourquoi ne pas imprimer un menu différent chaque semaine avec quelques "plats" qui resterai à la carte, et d'autres goûter à de nouvelles choses ? Cela peut être particulièrement libérateur pour ceux qui souhaitent découvrir des aspects de leur sexualité qu'ils n'ont pas encore explorés mais qui peuvent être un peu dépassé par l'étendue du choix.
Évolution de la relation : Les préférences et les limites peuvent changer avec le temps. Les checklists et sex menus peuvent être révisés régulièrement, permettant aux partenaires de réévaluer et d'ajuster leurs dynamiques et pratiques en fonction de leurs évolutions personnelles et de celles de leur relation.
En résumé
Les checklists BDSM et les sex menus sont bien plus que de simples outils organisationnels ; ils sont le reflet d'une communication ouverte et d'un respect profond dans une relation. En permettant une exploration sécurisée et consensuelle, ils offrent aux partenaires une liberté unique de découvrir et de redéfinir continuellement les limites et les désirs. Dans une culture souvent marquée par des tabous et des stéréotypes, ces outils constituent un moyen puissant de bâtir des relations intimes basées sur la compréhension et la confiance mutuelle.
Et vous, avez-vous déjà eu recours à une checklist ou est-ce que vous y penserez à l'avenir ? N'hésitez pas à répondre, et pourquoi ne pas réaliser un exemple de liste dans un futur article.
Au plaisir,
Erebus
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Image d'illustration : web, black and white beauty lingerie
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