La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 18/07/25
Chapitre 26 : L'abandon brûlant de la promesse tenue La pièce était imprégnée de son parfum, un mélange subtil de sa peau et de l'excitation brute qui émanait d'elle. Elle était là, à mes pieds, haletante, les yeux fermés, le corps tendu comme une corde de violon prête à vibrer. La plume, délicatement posée sur le tapis, avait accompli son office, préparant le terrain pour la suite. "Tes sens sont aiguisés, n'est-ce pas ?" dis-je, ma voix un murmure grave. "Chaque fibre de ton être crie mon nom, même si tu ne le prononces pas." Un frisson la parcourut, un aveu silencieux. Je m'inclina doucement, rapprochant mon visage du sien, sans la toucher. Son souffle chaud effleura ma joue. La tension était à son comble, presque insupportable. "Tu as compris la leçon du silence," continuai-je, mes yeux fixés sur ses lèvres tremblantes. "Maintenant, c'est au tour de la promesse. La promesse de l'abandon total." Ma main s'aventura, lente et délibérée, pour effleurer sa cuisse, remontant doucement. Le contact de ma peau sur la sienne fut comme une étincelle, la faisant tressaillir. Elle gémit, un son rauque et profond, qui résonna dans la pièce. Je la sentais se fondre sous mon toucher, sa résistance s'effaçant peu à peu. "Ouvre les yeux," commandai-je doucement. Elle obéit, ses pupilles dilatées révélant une faim insatiable. Son regard était un mélange de supplication et d'un désir ardent, une invitation à aller plus loin, à la consumer entièrement. Je m'approchai encore, nos souffles se mêlant. "Ce que tu désires, tu l'auras," murmurai-je, mes lèvres frôlant les siennes sans les toucher. "Mais seulement quand je l'aurai décidé. Chaque plaisir sera mien de te l'offrir, et tien de l'accepter sans réserve." La promesse était dans l'air, lourde, brûlante. Son corps frémissait sous l'anticipation, sous le poids de mes mots, de mon regard. Elle était un feu ardent, et j'étais son maître, prêt à la façonner à ma guise, à la mener vers les profondeurs de la soumission la plus exquise. L'éducation de la soumise n'était pas seulement une série d'exercices physiques, mais une transformation profonde de l'esprit, une acceptation totale de sa place sous ma domination. Et ce soir, cette acceptation était gravée dans le vertige de ses sens, dans le brûlant désir de son abandon. Le silence de la pièce était rempli de sa lutte, de sa soumission, et de ma totale possession. Son corps tremblait sous ma main posée sur sa poitrine, un cœur battant la chamade, prêt à exploser. Je la sentais à l'extrême limite de sa retenue, un état qu'elle ne maîtrisait plus, où seule ma volonté pouvait la guider. Elle acquiesça d'un mouvement à peine perceptible de la tête, son regard ne quittant pas le mien. Elle était déjà nue, offerte, depuis le début de cette intense éducation, son corps une toile vivante sur laquelle chaque sensation venait s'inscrire. La lumière tamisée de la pièce caressait ses courbes, créant des ombres douces, accentuant la sensualité de sa posture. Elle était là, allongée devant moi, ses jambes légèrement écartées, la chaleur émanant d'elle palpable et enivrante. Je sentais le désir s'épaissir autour de nous, presque tangible. Mes yeux explorèrent chaque parcelle de son corps, de ses hanches délicates à l'obscurité soyeuse entre ses cuisses. Elle se cambra légèrement sous mon regard, son bassin se soulevant, une invitation silencieuse et pressante. La patience avait fait son œuvre, transformant l'anticipation en une faim dévorante. Elle était prête, et je l'étais tout autant. Mes doigts, avec une lenteur exquise, glissèrent de sa poitrine le long de son ventre plat, pour atteindre la lisière de son intimité. Elle sursauta, un souffle coupé s'échappant de ses lèvres. La chaleur qui émanait d'elle était palpable, un feu dévorant que j'étais sur le point d'attiser. Je la sentais se cambrer légèrement, ses muscles tendus, ses jambes se serrant puis s'entrouvrant sous l'effet de ma caresse. "Laisse-toi faire," commandai-je doucement, mon pouce effleurant le pli délicat, tandis que mes autres doigts exploraient le chemin. Elle ne put retenir un nouveau gémissement, plus fort cette fois, qui emplissait la pièce. Ses doigts s'enfoncèrent dans le tapis, tandis que son corps répondait à chaque effleurement, chaque pression. Le contrôle que j'exerçais n'était pas seulement physique ; il était psychologique, la poussant à un abandon qu'elle n'avait jamais connu, une immersion totale dans le plaisir que je lui dictais. Je continuai d'explorer, mes gestes devenant plus assurés, plus profonds, sentant son corps se détendre puis se tendre à nouveau sous mes doigts. Ses gémissements se transformèrent en supplications silencieuses, des tremblements parcouraient tout son être. Elle était désormais entièrement mienne, livrée à mes mains, à ma volonté, à la déferlante de sensations que j'étais sur le point de déchaîner en elle. Ce fut à ce moment-là que je la pris. Non pas avec une hâte débridée, mais avec une lenteur calculée, chaque mouvement pensé pour prolonger l'attente, pour intensifier la fusion. Le contact fut un choc, une libération pour nous deux. Un cri étouffé s'échappa de ses lèvres tandis que son corps s'arqua sous le mien, accueillant ma présence avec une force inattendue. Je la sentais se serrer autour de moi, répondant à chaque poussée, à chaque retrait, se fondant dans un rythme primal. Ses jambes s'enroulèrent autour de ma taille, la tirant plus profondément encore dans cette étreinte sensuelle. Ses mains trouvèrent refuge dans mes cheveux, tirant légèrement, tandis que ses ongles traçaient des sillons légers sur ma peau. Les murmures se mêlaient aux gémissements, des mots indistincts de possession et de plaisir. Le temps n'existait plus. Seuls nos corps, en parfaite osmose, dans cette danse ancestrale de la soumission et de la domination, se consumaient dans une même flamme. L'éducation de la soumise prenait alors tout son sens, culminant dans cet abandon total, cette délivrance où elle se perdait pour mieux se retrouver, entièrement mienne. Et quand la vague la submergea enfin, un frisson la parcourut de la tête aux pieds, un cri rauque et libérateur emplissant l'air, elle se cambra une dernière fois, et s'abandonna totalement à l'extase, serrée contre moi. Son corps, vibrant, se relâcha enfin, lourd et satisfait, contre le mien. Son corps, vibrant encore des dernières secousses de l'extase, se relâcha enfin, lourd et satisfait, contre le mien. La promesse avait été tenue, et la délivrance était exquise. Elle respirait fort, des petits soupirs s'échappant de ses lèvres, tandis que la chaleur de nos corps enlacés remplissait l'espace. Je la serrai plus fort contre moi, sentant son cœur battre en parfaite harmonie avec le mien. Je m'installa dans mon fauteuil, elle se redressa et resta accroupie sur son coussin par terre, la tête couchée sur mes cuisses. Je restai ainsi, immobile, la laissant revenir doucement de ce voyage sensoriel intense. Ses cheveux, humides de sueur, collaient à sa peau. Je caressai doucement son dos, sentant les légers tremblements qui la parcouraient encore. Le silence de l'après était différent de celui de l'avant ; il était rempli d'une plénitude, d'une satisfaction profonde, d'un lien que seul cet abandon mutuel pouvait tisser. Après un long moment, elle leva la tête, ses yeux encore embrumés, mais éclairés par une lueur nouvelle, une sorte de paix mêlée à une vulnérabilité accrue. Elle ne cherchait pas à se dérober à mon regard ; au contraire, elle le cherchait, comme si elle y trouvait un refuge. Je la soulevai et je l'amenai dans ma chambre en la posant délicatement dans le lit. "Monsieur," murmura-t-elle, sa voix à peine un filet de son. "Repose-toi," répondis-je, ma voix grave et apaisante. "Tu as été exemplaire." Ces mots furent une caresse à son âme, je le savais. Elle referma les yeux, se nichant plus profondément contre moi, acceptant mon étreinte comme la suite logique de notre union. Le poids de son corps sur le mien était une douce pression, une présence qui m'ancrait, me rappelant la profondeur de notre connexion. Je sentais la transformation en elle, une acceptation plus profonde de sa nature soumise, une confiance aveugle en ma domination. C'était la véritable éducation : non pas de la contraindre, mais de la libérer à travers les chaînes qu'elle embrassait.    
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Par : le 17/07/25
Préface à la Troisième Partie : L'Éveil de la Soumission   Après une petite escale loin de la page blanche, de nouveaux chapitres ont pris forme, marquant le début de cette troisième partie tant attendue: l'éducation de la soumise. Cependant, il est important de noter que cette exploration ne se veut pas un manuel exhaustif, mais plutôt une immersion dans les subtilités de cette transformation, sans en dévoiler un mode d'emploi pas à pas. Laissez-vous porter par les nuances et les découvertes.     Chapitre 24 : Le silence éloquent d'une nouvelle leçon L'air de l'appartement portait encore les échos de notre dernière rencontre, une tension latente que seul son corps savait faire vibrer. Ce soir, elle m'attendait déjà. Je l'avais laissée choisir son heure, une petite liberté dans l'anticipation calculée. La porte s'ouvrit sur son silence, un frisson presque imperceptible parcourut l'espace. Elle était là, au centre du salon, agenouillée, son dos droit, ses mains jointes dans une posture d'offrande que je lui avais apprise. Son regard, d'abord baissé, se leva lentement vers le mien, un mélange d'attente et d'une faim à peine voilée. "Monsieur," murmura-t-elle, sa voix à peine un souffle. J'avançai, chaque pas mesuré, appréciant la façon dont son corps se tendait à mon approche. Je m'arrêtai juste devant elle, dominant la scène, sentant la chaleur émaner de sa peau, son souffle s'accélérer. Je laissai mes doigts effleurer sa joue, traçant une ligne imaginaire vers son cou, là où le collier qu'elle portait souvent la liait à ma volonté. "Tu es venue," dis-je, ma voix basse et posée. "Tu sais pourquoi." Elle hocha doucement la tête, ses lèvres entrouvertes dans un soupir silencieux. "Pour apprendre, Monsieur. Pour me soumettre." Un sourire effleura mes lèvres. L'éducation de sa soumission était un art, et chaque leçon, une nouvelle découverte. "Ce soir, la leçon sera silencieuse. Je tirai doucement sur la laisse, l'invitant à se redresser. Elle se leva avec une grâce parfaite, ses yeux rivés sur les miens, attendant mon prochain ordre. Je la guidai vers le canapé, puis vers le sol devant moi. "Allonge-toi. Son corps obéit sans hésitation, s'étirant sur le tapis moelleux, son regard toujours ancré au mien. Je m'assis sur le canapé, la surplombant, la laissant sentir mon regard peser sur elle. "Je veux que tu te concentres. Sur chaque sensation. Sur mon regard. Sur ton propre corps qui répond." Elle ferma les yeux un instant, ses seins se soulevant sous le rythme accéléré de sa respiration. Je voulais qu'elle se perde dans l'instant, qu'elle s'abandonne pleinement à cette nouvelle phase de son éducation. Je pris mon temps, mes yeux explorant chaque courbe, chaque frémissement de sa peau. La tension montait, palpable. "Imagine mes mains sur toi," murmurai-je. "Chaque caresse, chaque pression. Ressens-les avant même qu'elles ne te touchent." Son corps se tendit, une réponse silencieuse à mes mots. Ses doigts se crispèrent légèrement sur le tapis, ses hanches bougèrent à peine, une invitation implicite. L'éducation était aussi dans l'attente, dans la construction de son désir et de son abandon. Ce soir, le silence serait notre guide, et le langage de son corps, notre seule conversation. Je restais là, l'observant, maître du temps et de ses sensations, prêt à la pousser plus loin dans l'abandon le plus exquis.     Chapitre 25 : Le vertige des sens sous mon empreinte Elle était toujours là, allongée devant moi, l'expression de son visage révélant le combat intérieur entre son éducation et l'abandon total qu'elle cherchait. Le silence de la pièce était épais, seulement brisé par le rythme de nos respirations, la sienne plus rapide, la mienne calme et mesurée. "Tes yeux," dis-je, ma voix à peine audible, "je veux qu'ils soient fermés. Que tu te fies uniquement à ce que tu ressens." Elle obéit, ses paupières tremblantes se closant lentement. J'aimais cette vulnérabilité, cette confiance qu'elle plaçait en moi, se livrant à l'inconnu. Mon regard glissa sur son corps, mesurant l'effet de mes mots. Je pris une plume, fine et douce, et la fis glisser le long de son bras, depuis son épaule jusqu'au bout de ses doigts. Le frisson qui la parcourut fut évident, un soupir léger s'échappa de ses lèvres. "Chaque plume, chaque souffle," murmurai-je. "C'est une promesse. Une marque de mon contrôle." Je traçais des arabesques sur sa peau nue, remontant le long de son cou, effleurant la courbe de sa mâchoire, puis descendant vers la naissance de sa poitrine. Elle retenait son souffle, son corps en proie à une anticipation intense. Je n'avais pas besoin de la toucher de mes mains pour la faire vibrer ; le simple effleurement de la plume, couplé à mes mots, suffisait à la plonger dans cet état de réceptivité totale. "Ressens l'air frais sur ta peau," continuai-je, ma voix toujours aussi mesurée. "Imagine mes lèvres, mes doigts, juste là où la plume danse." Je la laissais mijoter dans cet espace entre le réel et l'imaginaire, entre la sensation et l'attente. L'éducation n'était pas seulement dans l'acte, mais aussi dans l'esprit, dans la capacité à se projeter, à désirer. Je passai la plume sur l'intérieur de ses cuisses, une zone particulièrement sensible. Un gémissement étouffé s'échappa de sa gorge. "Tu es mienne," déclarai-je, la plume s'arrêtant un instant sur le battement de son pouls. "Et chaque partie de toi répond à ma volonté." Je soulevai légèrement la plume, et elle sentit son absence, un vide immédiat qui la fit frissonner. Elle ouvrit les yeux, son regard embué de désir, cherchant le mien. "Non," dis-je doucement, "ferme-les. Tu n'as pas besoin de voir pour ressentir." Elle obéit à nouveau, et je recommençai mon exploration sensorielle, cette fois sur le creux de son ventre, puis sur la courbe de ses hanches. La chaleur de son corps était une invitation, et le vertige des sens qui l'envahissait se lisait dans chaque tressaillement, chaque souffle coupé. Ce soir-là, elle apprendrait que l'abandon le plus profond ne résidait pas seulement dans ce que je lui faisais, mais dans ce qu'elle me permettait de lui faire, même avec le plus léger des contacts. Elle était un instrument délicat, vibrant sous mon empreinte invisible, mais omnipotente. Mes yeux ne la quittaient pas. Chaque frisson, chaque mouvement, était une note dans la symphonie que je dirigeais. Je m'agenouillai alors à ses côtés, la plume toujours à la main, mais mon intention avait changé. Elle n'était plus un simple instrument d'effleurement ; elle allait être le catalyseur d'une immersion plus profonde. "Tu te souviens de la sensation de mes lèvres sur ta peau ?" murmurai-je, ma voix rauque. "Imagine-les maintenant, là." Je traçai avec la plume un chemin précis, depuis l'intérieur de sa cuisse, remontant lentement, délibérément, vers le point le plus intime de son être. Un soupir haletant s'échappa de ses lèvres entrouvertes, son bassin se soulevant imperceptiblement. Je laissais la plume s'attarder, décrivant de petits cercles légers, si légers qu'ils frôlaient à peine sa peau, mais assez pour susciter une réaction violente. Ses muscles se contractèrent, un tremblement la parcourut. "Tu es ouverte," chuchotai-je, ma voix empreinte d'une autorité sans appel. "Ouverte à chaque sensation, à chaque commande." Je continuai ma danse érotique avec la plume, la faisant osciller, monter et descendre, jouant avec les limites de son contrôle, la poussant plus loin dans son abandon. Ses gémissements devenaient plus fréquents, plus pressants. Ses mains se crispèrent sur le tapis, ses ongles s'enfonçant légèrement dans la matière, seule ancre dans cette tempête de sensations. "C'est ça," la rassurai-je, bien que mes mots ne soient qu'une incitation à la laisser sombrer. "Laisse-toi aller. À mes mots. À mes silences. À cette sensation qui te consume." Je pressai un peu plus la plume, juste assez pour qu'elle sente une légère pression, un contact plus affirmé. Sa respiration devint chaotique. Elle était au bord du gouffre, suspendue à mes gestes. Je savais qu'un mot, un simple regard, pourrait la faire basculer. Mais je voulais qu'elle y arrive seule, par le chemin de la patience et de la soumission. "L'éducation n'est pas seulement de recevoir," dis-je, ma voix grave et profonde. "Mais de désirer si fort que le désir devienne une douleur exquise." Je la laissai là, vibrante, tendue, au seuil de l'interdit, ses sens à vif, son corps entièrement à ma merci. Le chapitre suivant serait le fruit de cette attente insoutenable, de cette tension à son paroxysme.
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Par : le 15/07/25
Les plaisirs, au fur et à mesure qu'ils survenaient après qu'on les eut longtemps espérés, se recroquevillaient comme du papier qui brûlent. Ils avaient un goût de cendre. Il ne fallait surtout pas douter d'elle, au milieu du désastre, elle incarnait la seule joie qui n'était pas mort-née. Ne pas s'inquiéter: sans doute, n'était-elle pas la première à découvrir la somme d'indifférence dont on est capable, après ce qu'on appelle l'amour. À un certain moment de notre histoire, quand j'avais déjà cru la perdre, je l'avais retrouvée là où je m'y attendais le moins. Quelque chose comme un certain bonheur, d'autant plus attachant et profond que le doute me cernait de toutes parts. Cette insaisissable alchimie entre un regard et un sourire, que l'on croirait de prime abord conquérants, mais qui ne tarde pas à vaciller pour finalement s'exténuer dans un aveu trop longtemps retenu. Réveillée de bonne heure par une lumière qui caressa mes paupières avec la douceur d'une mère, je me sentis reposée. Je me penchai à la fenêtre. Devant moi, le jardin était constellé de rosée, de petites perles enfilées sur chaque tige, serties sur chaque feuille, chaque pétale. Au loin ondulait la campagne, aride et luxuriante à la fois; avec ses collines mamelonnées hachurées du vert foncé des cyprès, des pins et des chênes, et ses étendues dorées de champs tachetés par la pâleur céladion des oliviers. Les brumes de la nuit s'étiolaient avec la montée du soleil quand un légèr bruit se fit attendre. Je me penchais davantage: Charlotte sortait de la cuisine, vêtue d'un monokini qui dévoilait ses seins et son nombril de jeune femme. Sur le gazon, elle enchaîna quelques mouvements de gymnastique, et je ne pus m'empêcher d'admirer la cambrure de ses reins et le dessin souple de ses jambes. Le désir monta en moi avec puissance. J'avais envie de sa peau chocolatée, envie de saisir à pleines mains ses seins ronds, ses fesses insolentes qui se trémoussaient. Je souris, ragaillardie par ces retrouvailles aussi soudaines qu'inopinées avec mon désir de la posséder et de la flageller. Mais, très vite, il se passa quelque chose d'étrange. Le corps à moitié nu de Charlotte, encadré par la profusion de fleurs aux couleurs délicates, jaune, bleu pâle, violet, rose thé, me parut soudain plus artistique qu'érotique. Le désir cédait la place à une inspiration d'une autre nature. Comme le peintre choisit les nuances de sa palette, étudie les perspectives, dessine une esquisse au fusain avant d'apposer une à une les touches de couleur, capte la lumière du bout de son pinceau pour la retranscrire sur la toile, je ressentais le besoin d'immortaliser la scène. On ne peut pas en vouloir à ceux que la chance a miraculeusement préservés du supplice auquel tous les autres ont été livrés. Ils ont l'intention de profiter du sursis que la providence leur a donné, et dont ils savent bien qu'ils ne l'on pas mérité mais que, la plus grande injustice régnant dans le monde, ils n'ont aucune raison de se sentir davantage coupables que n'importe lequel de ceux que la foudre, au plus fort d'un orage, a épargnés tandis qu'elle tombait sur la tête des autres. Ils reprennent le calcul de leur existence là où ils l'avaient abandonné, et ils le font avec une énergie qu'ils ne soupçonnaient pas, prenant tout le plasir qu'ils peuvent comme si le pire de l'épreuve les délivrait de tout autre exigence. Les ciels de Provence servaient de paysage à une campagne sauvage. Le relief des nuages dessinait des vallées bleues et les soirs d'été teintaient l'horizon de toutes les couleurs qui manquaient à la plaine couverte de chaumes gris, brûlés par le soleil. Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une fine brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Juliette tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Charlotte demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Charlotte avouait son amour dans la soumission et la douleur. Juliette la croyait. La brume l'aidait alors à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout parait étonnament vrai. Il y avait des reflets brouillés sur le lac. Le plus frappant était l'air de bonheur qui illuminait leur visage. Elles regardaient tout autour d'elles, très loin et intensément, comme si elles eussent douté d'être bien rentrées dans leur terroir. Il n'y avait plus de trace en elles des tumultes que produisent les désirs inassouvis ou les ambitions perdues. On sentait que la plénitude de leurs vie, y compris la chute qu'elles avaient subie, libérait l'instant présent de toute inquiétude et de toute frustration. Les yeux extasiés de Charlotte, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa Maîtresse. Juliette avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces, le front qui se plissait, la bouche boudeuse mais gourmande.   Elle restait souvent éveillée dans le noir près de son amante qui dormait paisiblement. Son souffle léger, cette manière qu'elle avait, après l'amour, devenu, au fil des jours, plus un rituel qu'une surprise, de ne plus bouger jusqu'au petit matin. La voyant s'épanouir chaque jour davantage, sa Maîtresse lui en fut reconnaissant. Sans vouloir se l'admettre, elle avait besoin de vérifier qu'elle faisait son bonheur. Si bien qu'au lieu de s'atténuer, le plaisir entre elle allait croissant. Pourtant, ce regard la surprit. Pétrifiée, elle eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise et se ressaisir. La jeune femme se crut sur le point de perdre l'esprit. De voler en autant d'éclats que son amante évoquait pour elle de couleurs. Avec ses yeux mi-clos, elle était la tentation faite femme. Le temps, dans sa vérité, était ce vertige de ciel obscur, semblable à celui auquel on se laisse aller par une nuit d'été, lorsque adolescente, allongée sur l'herbe, à l'écart dans le jardin où se sont effacés les formes habituelles du jour, on attend assez longtemps pour que la conscience de ce qui est en haut et celle de ce qui est en bas se trouvent interverties, avec les yeux écarquillés afin de recevoir des étoiles leur clarté pâle. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Charlotte la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Juliette imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus épais, la déchirait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Charlotte en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elles lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elle la supporte. Les outrages et les châtiments corporels, aussi. Elle les aime tant, que parfois, elle ne se reconnaît plus, elle s'invente pour se rendre semblable à l'autre, mais l'illusion est brève. Charlotte rêvait. Des êtres juvéniles étaient partis et c'étaient des adolescentes qui revenaient. Quelque chose d'apaisé, de doux, d'accompli émanait d'elles. Pendant ces trois semaines, elles purent prendre conscience de cette transformation. Mais lorsque elle s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Elle avait beau savoir son prix, et comment elle l'aurait le soir même dans son lit, et comment elle avait payé la veille, par momments c'était plus fort qu'elle: ses yeux s'emplissaient de cette brume qui précède les larmes. Elle se laissait aller au seul bonheur qui lui restait: celui de penser qu'elle était désirée.   Elle n'avait pas pris la peine de la déshabiller. Elle avait simplement relever sa jupe, arraché tout ce qui sous la jupe faisait obstacle, et la jeune femme trouva plutôt excitante cette violence qui faisait écho à son désir de soumission. Une fois de plus, elle éprouvait la gravité de l'instant. Elle avait appris, parfois à ses dépens, qu'avec les corps, la première fois, le mystère est grand. Elle résolut alors de se donner vraiment. Et chaque sensation lui parvenait comme un écho assourdi des fulgurances qu'elle découvrait et qu'à ce jour aucune autre femme ne lui avait offert. Des signaux plus légers que des signes à qui sait les percevoir. Rien ne pouvait mieux illustrer une certaine idée de leur liaison: un arrangement devenu un absolu. S'abreuvant à la lumière de son regard passionné, elle la posséda en douceur. Ensemble, elles tutoyèrent les sommets. Lorsque la foudre claqua, toute proche, l'amante s'illumina comme pour lui faire écho. Charlotte ne tarda pas à l'imiter, la bouche scellée à la sienne. Un grand puits tournoyant, sur lequel le regard s'incline et où l'on voudrait presque pouvoir s'abîmer, avalé par le vide, se laissant glisser au sein de cet établissement de clartés qu'on dirait adressé à soi seul par la vigie absurde de plusieurs phares brillants ensemble depuis la distance d'un archipel impensable. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être offensée, elle aurait dû s'accoutumer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au martinet à force d'être flagellée. En même temps, il y avait en elle la passion pour Juliette, sa sauvage origine, la force et la gravité qu'elle mettait. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qu'elle portait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des très jeunes femmes livrées comme elle. S'y ajoutaient bien d'autres griefs liés à ses souvenirs d'enfance. Avec le temps, elle avait fini par la comprendre et lui pardonner. Elle avait été roulée par un destin terrible, comme un nageur dans une vague, et elle avait fait de son mieux pour ne pas couler, accomplir ce à quoi sa nature l'avait préparée, en épargnant ainsi ses proches. Je t'approuve d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Le lac, au loin, était comme un bouclier d'argent sur lequel le soleil couchant plaquait le dessin des nuages et d'aveuglantes flaques de lumières. Elle comprenait mieux qu'en en un tel endroit la joie la plus éclatante pouvait succéder à la mortelle nostalgie que provoquait la tempête. Elles étaient tels ces dieux si bien sculptés qu'à leur seule vue on comprenait qu'ils n'existaient, nulle part ailleurs que là, dans cette fabrique superbe, qui ne reproduisait rien ou presque: une idée, du vent.   Heureusement, elle avait sur elle un pouvoir inouï: celui des corps. Et la jeune femme décida d'en user et d'en abuser. Au lieu de penser d'abord à sa Maîtresse, elle décida de s'abandonner. Elle y parvint sans efforts, et aussitôt la rejoignit. Cela aussi était nouveau pour elle: il suffisait de son plaisir à elle pour que le sien jaillisse et s'amplifie. Elle ne serait plus cette mendiante, réduite à guetter les moindres signes extérieurs de tendresse que lui prodiguerait son amante. Elles avaient conscience que, après s'être simplement aimées, elles s'aimaient encore. Une certaine solidarité les maintenait de concert, même si l'adversité des premiers temps s'était dissipée. La conviction de se croire indispensable l'une à l'autre les cimentait plus sûrement que bien des serments. Derrière ses faiblesses perçait un respect un peu naïf et au-delà, une sensibilité extrême qu'elle cherchait à faire partager, sans avoir les moyens pour y parvenir. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Elle se rappelait que, dans le long calvaire que fut sa vie, elle n'avait jamais exprimé ni plaintes, ni désespoir. Au plus noir des jours, elle cueillait des fleurs pour en faire un bouquet et elle respirait son parfum, les yeux fermés. Il n'y avait plus ni cabales à affronter, ni critiques à redouter. L'écho de ce bonheur passé se répandait bientôt en elle. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Juliette lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba. Charlotte craignit de subir une nouvelle colère. Mais Juliette se détourna, reprit sa marche, les yeux fixés loin devant elle. L'indifférence altière semblait seule payer en retour.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/07/25
Avant propos : Ce texte reprend le récit de ma Merveille Infinie d'Amour intitulé "Une semaine presque ordinaire - épisode 9" . Mais cette fois-ci narré non pas par elle, mais par moi son Maitre.  En voici la première partie. La seconde suivra très bientôt. **********************   Elle était là. Debout. Dos à la porte. Dans cet abandon volontaire que j’aime tant observer. Le silence qui emplissait notre salon amplifiait sa vulnérabilité et sa beauté. Je pouvais presque sentir ses pensées s’agiter, s’enfiévrer. Je sais désormais comment elle fonctionne. Je connais ses silences, ses hésitations, ses bouffées de désir et d’inquiétude qui jaillissent dans le vide que je crée parfois pour elle pour l’emmener plus loin, l’élever. Dans ces moments-là, elle n’est déjà plus tout à fait elle-même… elle se transcende … elle se jette dans l’inconnu … elle devient mienne, dans l’esprit, dans le corps, dans le souffle. Elle se sait être en confiance et elle devient alors ma parfaite complétude. Elle l’ignore encore, mais je suis là. Derrière elle. Je l’observe. Depuis un moment. Elle est juste magnifique. Splendide. Troublante. A la fois forte et fragile. Ses frissons me parviennent. Elle est déjà perdue entre son désir d’en savoir plus, ses craintes et ses désirs. En ces instants, impatiente et curieuse, elle laisse son esprit vagabonder. L’excitation la plonge dans ses souvenirs. Je le lis dans le léger mouvement de ses hanches pleines et de son cul rebondi… dans sa respiration que je devine plus lourde et qui soulève sa lourde poitrine ... J’ai su réveiller et développer en elle son coté lubrique et indécent. Elle l’assume désormais. Elle aime se comporter avec moi comme la petite salope qu’elle a toujours été mais n’osait s’avouer être. Elle aime aussi faire sa brat pour mieux faire surgir en moi le Loup primal, le mâle Alpha qui alors la domine et l’utilise à sa guise, juste pour son plaisir. Elle aime devenir cet objet sexuel, cette proie soumise aux perversités de son Loup. Elle y trouve un partie de son épanouissement. Mais plus encore elle a su trouver et prendre toute sa place. Plus que ma soumise, elle est ma Sublime. Une Princesse Putain, une PP, comme elle aime à le dire. Elle est bien plus que ma soumise, elle est la femme que j’aime. A la fois Déesse vénérée et soumise utilisée ; Femme aimée et femelle offerte ; Chérie adorée et chienne dévouée. Elle est mon Tout. Sans elle je ne suis rien. Je ne suis son Maitre que parce qu’elle daigne être ma soumise. Aujourd’hui encore elle m’a prouvé son amour profond, sa pleine dévotion, sa totale soumission. Pas seulement en se promenant en ville avec moi le poignet en laisse, fière d’être attachée ainsi à son Homme, son Maitre. Pas seulement en assumant avec fierté son statut de soumise découvert par la vendeuse du grand magasin. Mais plus encore en s’agenouillant devant moi. A mes pieds. En public. Dans ce restaurant étoilé où nous fêtions le 9e mois de notre vie commune. Un infini sentiment d’honneur et de fierté m’avait alors parcouru des pieds à la tête. Allant jusqu’à humidifier mon regard rempli d’amour en la voyant à mes pieds, tête posée sur ma cuisse. Perdu dans mes pensées d’amour profond et d’admiration pour elle, je la regarde encore. Elle a choisi une tenue parfaite dans le grand magasin où je l’ai laissée cet après-midi. Et elle s’est préparée de manière exquise pour notre soirée. Elle a un goût sûr. A la fois élégant et délicatement indécent et suggestif. Cette longue robe noire aux fines bretelles en chaines dorées mettant son dos à nu jusqu’à la chute de ses reins et délicieusement ouverte sur les côtés lui va à ravir. Ses escarpins à talon doré au-dessus en résille noir enlaçant sa cheville ajoute une autre touche d’élégance et cambre plus encore sa silhouette, laissant à deviner ses fesses amples et rondes. Son chignon haut dégage son cou où je vois qu’elle a choisi de porter le premier collier que je lui avais offert, alors qu’elle n’était pas encore ma soumise : un collier ras du cou en or d’où pend au centre un anneau torsadé. Un cadeau message qu’elle avait alors immédiatement compris. Je m’approche en silence. Elle ne bouge pas. Elle n’entend rien, portant les bouches-oreilles que je lui avais ordonné de mettre. Elle ne me voit pas, portant le bandeau de soie noire que je lui ai donné. Ses bras le long du corps, elle est là. Offerte. Immobile. Dans l’attente. Lorsque je passe ma main le long de son dos, je la sens frissonner. Je lui retire un des bouchons d’oreille et me penche contre son oreille et lui susurre d’une voix chaude : «  Je t’observais depuis un moment … et tu étais loin dans tes pensées ma Mia … tu es déjà excitée et tu me raconteras plus tard ce qui te captivait.  Tu es magnifique : tout ce que tu as choisi est superbe et te va à ravir ; une tenue parfaite pour te magnifier un peu plus. Nous allons commencer bientôt. Je vais te remettre le bouchon. Et je l’enlèverais une fois que Vivaldi viendra rompre le silence. Tu seras alors ma chose et tu obéiras, tu me rendras fier et honoré de te posséder. Et n’oublie pas ton safeword. Et surtout que je t’aime infiniment » A ces mots, je la sens frissonner de plus bel. Je la saisis par le cou et l’attire contre moi, renversant sa tête. Tout en serrant son cou je l’embrasse langoureusement. Amoureusement. D’un amour absolu, possessif, exigeant et animal, mais aussi respectueux, protecteur, symbiotique et sacré. Je replace le bouchon d’oreille déposant un dernier baiser sur ses lèvres et je la laisse là. Je la vois se remettre en position. Ecartant légèrement ses jambes comme je le lui avais ordonné. Dos droit. Bras le long du corps. Tête baissée. Elle est superbe. Elle ignore sans doute combien je l’admire à cet instant : sublime dans son appartenance et sa confiance en moi, en Nous. J’entends la sonnette de notre demeure carillonner et je me dirige vers l’entrée. J’ouvre la porte. Ils sont parfaitement à l’heure. Mes amis et complices Alban et Ousmane. « Bienvenu chers amis » leurs dis-je en les saluant. « Merci d’être venus ». « Merci infiniment à vous pour cet honneur, cher MJM » me lança Alban tout en me prenant dans ses bras. « Oui, nous sommes heureux d’avoir été conviés à ce moment précieux » prolongea Ousmane. Je les avais choisis pour cet instant unique. Pas au hasard. Je connaissais Alban depuis fort longtemps. C’était un homme d’une cinquantaine d’années à la présence rayonnante et écrasante. Il émanait de lui une domination naturelle, ciselée comme un gant de cuir. Homme d’une grande classe, il avait ce calme glacial des hommes de pouvoir : il ne prenait jamais… il réclamait … et le monde s’ouvrait. Tout en lui respirait la maîtrise millimétrée : le pas mesuré, le regard toujours un demi-ton en retrait, les gestes précis. Il traiterait Mia comme un objet rare : avec une froideur élégante, mais une fermeté sans appel. Et je savais, par expérience, qu’il pouvait se transformer aussi en un Loup primal froid et bestial, oubliant toutes les convenances qui le caractérisaient au quotidien. J’avais rencontré Ousmane plus récemment il y a quelques années dans une des soirées entre personnes averties que je fréquentais. Bien plus jeune – il devait avoir une petite trentaine d’années – c’était une jeune Maître noir aux muscles taillés comme une sculpture vivante. Plus jeune, plus chaud, plus direct. Il avait ce feu dans les hanches, ce magnétisme brut, une virilité que Mia ne verrait pas… mais qu’elle ressentirait dès le premier contact. Son sexe, lourd, épais, long, impressionnant même pour moi qui connaissais l’effet qu’il provoquait chez les femmes, serait pour elle un choc. Non visuel, non anticipé. Mais instinctif, viscéral. Une domination par la chair, par l’ancrage, par la densité. S’ils étaient différents et donc complémentaires, ils étaient unis par quelque chose d’essentiel : le respect. Ils savaient que Mia n’était pas un jouet de circonstance, mais une femme offerte par amour. Une soumise forgée, sculptée, guidée par moi. Ils savaient que ce qu’ils allaient faire n’était pas de l’ordre du simple plaisir, mais du rituel, de l’éducation, de la louange par l’usage. Elle, les yeux bandés, ne saurait pas (pas ce soir en tous cas) qui l’aurait prise, qui l’aurait fait trembler, qui l’aurait fait pleurer de jouissance. Mais elle porterait sur sa peau, dans son sexe, dans sa bouche, sur son corps et dans son âme la mémoire exacte de leurs contrastes. Et moi, j’allais bientôt la regarder vivre ce don. Guidée et tenue entre l’élégance de l’expérience et la force sauvage d’un Maître jeune et bien pourvu. Le tout sous ma direction, ma protection, mon ancrage et mon amour. Je les fais entrer dans le salon. Alban me prend le poignet, le regard vissé sur Mia. « Elle ne vous entend pas cher Alban. Elle a des bouchons d’oreille » lui dis-je, pour lui permettre d’exprimer ce que ses yeux me disent déjà. « Oh mon Dieu. Elle est superbe, MJM » me souffla Alban. « Quelle élégance dans sa position  ! » « On comprend mieux pourquoi vous vous faites si rare à nos soirées depuis plus d’un an » renchérit Ousmane dans un sourire. « Merci Messieurs » répondis-je dans un sourire affirmé, fier de voir la convoitise et le désir dans leurs yeux. « Elle est effectivement splendide à tous points de vue ». « Je vous sers un verre ? » continuais-je. « Un petit Dalmore de 35 ans d’âge, cher Alban ? » « Avec plaisir. Vous savez définitivement bien recevoir, cher MJM » me répondit-il tout en gardant les yeux fixés sur la croupe de ma soumise. « La même chose » dit Ousmane. « Installez-vous dans le canapé chers amis. J’arrive avec vos whisky ». Ils prennent place dans le canapé. Ils ne quittent pas Mia des yeux. Pour mon plus grand plaisir. Ma plus grande fierté. Je leurs apporte leurs verres. Sans glace comme il se doit pour déguster ce divin nectar. « Elle est encore plus excitante vue de ce côté » me lâche Alban en portant le verre à ses lèvres, tout en continuant à quasiment dénuder Mia de son regard empli de convoitise. Je souris.  « Mettez-vous à l’aise chers amis. Vous êtes ici chez vous » en leurs tendant leurs verres. « Nous allons bientôt commencer. Je vous ferai signe en temps voulu ». Sur ce, je me dirige vers l’ampli B&O du salon et y place mon smartphone. Les Quatre Saisons de Vivaldi emplissent la pièce. Et je me dirige vers Mia, toujours parfaitement immobile devant la table basse de notre salon. Elle est définitivement magnétique dans cette position d’attente. Je sens mon sexe commencer à gonfler. L’odeur enivrante de « Dévotion » , son parfum, caresse mes narines. Je me déplace elle, juste devant la table basse et je caresse sa joue. Je la vois frémir. Et je lui retire ses bouchons d’oreille. Elle reste silencieuse, mais je vois sa bouche s’ouvrir. Et un léger soupir s’en échapper. Je pose ma main sur son épaule et y applique une légère pression. Instinctivement elle se met à genoux, relevant légèrement sa robe pour pouvoir aisément se mettre en position Nadu. Par ce geste elle dévoile subrepticement le bijou absolument superbe qui orne sa cuisse : trois chaines dorées enserrent sa cuisse, reliées et fermées par une tête de loup … C’était donc cela le cadeau qu’elle voulait me faire … Sublime soumise … Ma petite louve adorée … Enchainée volontaire à son Loup … Dieu que je l’aime … Dieu que je suis fière d’elle .. Je presse de nouveau son épaule et elle comprend : elle place ses mains dans son dos, lève la tête et ouvre largement sa bouche. Offrant son cou. Bombant sa poitrine. Je vois que son corps tremble doucement. Sans doute intimidée par l’instant. Je lui caresse la joue pour la rassurer. Je me déplace et m’accroupis derrière elle. Je dépose un baiser sur son épaule. Elle tremble de plus bel ; laissant échapper un gémissement. Je sens ma queue se raidir de plus en plus dans mon pantalon de lin. Je sors de la poche de ma veste en lin un bâillon O-Ring et le place sur elle. Je la sens se contracter. Faisant des efforts pour accueillir au mieux le bâillon qui ouvre sa bouche de façon indécente. Alban et Ousmane ne perdent pas une miette de ce spectacle. Les yeux rivés sur Mia, ils caressent leur queue déjà gonflée qu’ils ont sortie de leur pantalon.   Je me relève et viens me placer devant ma soumise. Dans un geste volontairement bruyant pour qu’elle puisse anticiper l’instant, j’ouvre la boucle de ma ceinture. Je tire lentement ma ceinture et la fait glisser sur ses cuisses ouvertes. Je la vois tressaillir. Mais elle reste en position. Parfaite. Offerte. La salive monte déjà dans sa bouche. Je défais le bouton de mon pantalon, tire la fermeture éclair et laisse tomber mon pantalon à mes chevilles. Dévoilant mon sexe déjà raide d’excitation. Les notes divines de Vivaldi emplissent doucement la pièce, enveloppant l’instant d’une intensité quasi solennelle. Mia, à genoux, semble en absorber chaque vibration, chaque note, comme si la musique parlait à son corps. Je ressens l’émotion circuler en elle. Ce frémissement infime qui parcourt sa peau. Cette tension délicieuse entre l’appréhension et l’abandon. Je saisis son chignon et guide sa bouche béante vers mon chibre turgescent. Sa bouche s’offre, avide et tendre, accueillant ma présence avec une dévotion silencieuse. Je pénètre ce sanctuaire qu’elle me réserve avec une autorité fluide et assurée. Elle m’engloutit avec un mélange de docilité et de passion, ses lèvres formant un écrin vivant autour de moi. Mon mouvement est d’abord lent et mesuré. Elle salive abondamment. Sa bouche est chaude. Je sens sa langue tourner sur ma queue. Après quelques instants, plus besoin de la guider … elle vient d’elle-même insérer ma queue de sa bouche béante. Elle s’empale littéralement sur elle. L’amenant de plus en plus profondément en elle. Sa gorge s’ouvre à moi. Et je m’y glisse. Progressivement. Comme on entre dans une cathédrale faite de chair et d’extase. Elle a un art confondant de la gorge profonde… Ma queue grossit encore … Des filets de salive coulent de sa bouche … Avant de perdre pied et de lâcher les rênes de la bête qui monte en moi, je tourne la tête vers Alban et Ousmane et leur fait signe que le moment est venu. Ils s’approchent. Lentement. Solennellement. Conscients de la charge émotionnelle du moment, de cet instant sacré. Ils se placent à genoux de part et d’autre d’elle. D’un signe de la tête je confirme mon autorisation. Et ils commencent à la caresser. Au contact de ces mains sur son corps, Mia se fige. Elle a un léger mouvement de recul et laisse échapper ma queue de son fourreau buccal. Elle a compris. Le moment est venu. Ce soir elle est offerte. Je l’ai préparée à cet instant. Lentement. Patiemment. Nous en avons parlé. Nous en avons rêvé. Nous avons écrit cette scène ensemble. Ce soir, je lui offre l’accomplissement d’un abandon ultime : être honorée par d’autres, sous mon regard, sous mon autorité, sous mon amour. C’est une étape importante. Pour elle. Pour Nous. Un palier supplémentaire dans son abandon et dans la découverte de son moi. Je regarde Alban et Ousmane. Respectueux, ils ont déjà retirés leurs mains. Le temps est suspendu. Je laisse le temps nécessaire à ma Merveille Infinie d’Amour d’utiliser son safe word. De décider elle-même si elle souhaite poursuivre ou arrêter là. Mia reprend ma queue en bouche et l’enfonce en elle jusqu’à la garde. Signe sublime de son acceptation de poursuivre cet instant. Je grogne de plaisir. Je la tiens par la nuque. Fermement. Ses mains restent derrière son dos. Elle ne bouge pas. Comme rivée à ma queue. Je sens sa gorge s’adapter dans de gros efforts pour me garder en elle sans suffoquer. Je sens le souffle de sa respiration s’échappant de son nez, un souffle chaud et humide qui caresse les poils de mon pubis. Les mains d’Alban et d’Ousmane ont reprise l’exploration de son corps. Caressant ses seins au travers de sa robe. Courant sur son dos. Palpant ses fesses rebondies. Elle est magnifique dans son offrande. Elle s’offre. Entière. Abandonnée. Elle devient le prolongement de mon désir, une offrande vivante. Malgré sa vulnérabilité, elle rayonne d’un feu profond. Sa confiance me bouleverse. Je la besogne de plus en plus fort. Lui permettant de reprendre sa respiration, avant d’enfoncer de nouveau mon chibre dans sa bouche dégoulinante de salive chaude. Je lui défonce la bouche et la gorge. Prenant possession de ce qui est mien. Je rugis comme un Loup en rut, encouragé par ses propres gémissements et sa respiration saccadée. Après une dernière gorge profonde délicieuse, je me retire. Je la vois chercher ma queue comme une femelle aveugle en manque. Bougeant sa tête en avant de gauche à droite, en espérant la saisir pour l’engloutir de nouveau en elle. Elle est si belle lorsqu’elle a perdu toute pudeur ainsi. Lorsque seul son désir guide son être. Je m’agenouille devant elle. J’écarte sa robe et dévoile ses cuisses. Je reste quelques instants stupéfaits par la beauté et l’élégance du bijou lupin qui orne sa cuisse. Je glisse ma main vers sa chatte. Elle est trempée. Ouverte. « Quelle bonne chienne elle fait ! Quelle putain magnifique ! » me dis-je en moi. Heureux de constater qu’elle profite pleinement de l’instant comme en témoigne son puits d’amour dégoulinant … mais aussi les gémissements qui sortent de sa bouche alors qu’Alban et Ousmane continuent de la caresser … Je glisse deux doigts en elle. Je la pénètre avec une facilité déconcertante tant elle est ouverte. Comme un crochet je referme mes doigts contre sa paroi et la tire vers moi. Fermement. Dans un geste sans équivoque de pleine propriété. Sa tête part en arrière dans un râle rauque. Un râle de chienne soumise. Un cri d’appartenance. Un son de reconnaissance et d’acceptation de propriété envers son Maitre. Je sens sa cyprine recouvrir de plus bel ma main. Elle coule de manière indécente. Toute proche de l’explosion. Je sens qu’un sourire primal barre mon visage. « Elle est prête à être votre objet Messieurs ! » m’exclamais-je en regardant Alban et Ousmane. «  Cet ustensile lubrique m’appartient et vous l’honorerez comme il se doit. Vous avez 30 minutes » continuais-je, sachant que c’était à peu près le temps qu’il restait avant la fin des 4 saisons de Vivaldi. « Quant à toi Mia, relève-toi.  Je vais t’aider à enlever ta robe ». A ces mots je la prends par la main et l’aide à se relever. Alban et Ousmane se relèvent de même, abandonnant pour quelques instants le corps de ma soumise. Mia se tient devant moi. Superbe. Je fais glisser les bretelles de sa robe le long de ses épaules. La robe s’effondre dans un mouvement fluide à ses pieds. Dévoilant toute sa nudité. Elle a choisi de ne rien porter. Ses seins sont gonflés. Ses tétons pointent avec arrogance. Témoignages s’il en fallait d’autres de son état d’excitation. Je remets bien en place son bâillon O-Ring. Sa salive coule encore le long de son cou … pour s’insinuer comme un delta de fleuve sur sa poitrine … Son souffle est court … Elle est sublime d’indécence … Je dépose un doux baiser sur ses lèvres gonflées, recouverte d’un reste de gloss brillant qui les rend presque impudiques en cet instant … Elle essaie de me rendre ce baiser, mais ne le peut à cause du bâillon O-ring. Alors elle sort sa langue et me l’offre dans un abandon plein d’amour et de reconnaissance … Dieu qu’elle est merveilleuse … Alban lui prend la main. Aveuglée par le bandeau de soie qui recouvre encore ses yeux, il la guide avec bienveillance vers l’un des fauteuils de notre salon. « Monte et mets-toi à quatre pattes » lui dis-je fermement. Sentant et reconnaissant le fauteuil à tâtons, je la vois se mettre en position. Dans une démarche docile, mais encore hésitante, elle place ses bras sur les accoudoirs ; pose sa tête sur l’assise du fauteuil ; et cambre son dos pour bien offrir ses fesses, prenant soin de bien écarter ses jambes afin de ne rien cacher de son intimité. Dieu que je suis fier d’elle ! Elle a parfaitement appris à se mettre dans cette position d’une indécence totale ; d’une provocation absolue. Elle offre son intimité à nue. Offrant son cul dans une exposition, que dis-je, dans une exhibition lubrique. Sublime chienne que ma femme ! Je vois son corps trembler quelque peu. Je la connais. J’imagine qu’à cet instant elle oscille encore entre se cacher et se lâcher plus avant. Elle a tellement progressé dans son abandon depuis notre rencontre. Mais elle a encore cette pudeur qui parfois la rattrape. Mais qu’elle combat pour s’offrir chaque jour plus encore. Pour devenir cette Sublime qu’elle veut être à mes côtés. Ma Princesse Putain …  Et là en cet instant elle me rend plus fier que jamais. Si honoré d’être aimé par une telle femme. Si heureux de la posséder. Si béni d’avoir reçu en cadeau sa pleine et totale soumission. Un don d’une valeur inestimable qui fait de moi le plus heureux des hommes. En cet instant sacré je veux qu’elle découvre le plaisir d’être physiquement aimée par d’autres mains que les miennes. Que son corps découvre d’autres sensations. Que sa peau exulte sous les assauts d’autres sexes, d’autres mains. Cela n’enlève rien à notre amour exclusif. A notre lien unique. C’est un partage. Alban s’est positionné sur le coté du fauteuil. Il a retiré son pantalon. Et il bande déjà dur. Sa queue est comparable à la mienne. Plus épaisse cependant. Il saisit son chignon qui est déjà flétri par nos ébats précédents et ne tardera pas à s’effondrer pour laisser s’épanouir sur ses épaules ses superbes cheveux couler ébène. D’un geste plein de domination il positionne sa queue à l’orée de sa bouche. Je la vois l’accueillir avec docilité. Elle passe sa langue sur son chibre tendu. Le goutant. L’enrobant de sa langue rose.  Puis il glisse sa queue dans sa bouche. Avec autorité mais avec douceur pour débuter. Ousmane lui s’est positionné derrière elle. Je le vois contempler son cul. Offert. Impudique. Il caresse ses fesses. Les malaxe. Les pétris. Il écarte ses globes plantureux pour mieux découvrir sa chatte fendue et baveuse … son petit anus palpitant … Il s’est totalement déshabillé. C’est un véritable Dieu d’ébène. Il irradie de puissance. Son sexe, énorme, est tendu à l’extrême. En cette fin de journée d’été, son corps imberbe et musclé luit de toute sa puissance sous la lumière des derniers rayons du soleil qui emplissent notre salon. Superbe contraste avec la blancheur immaculée de la peau frémissante de ma soumise. Pour ma part je fais face à Alban de l’autre coté du fauteuil. Je suis en transe devant tant de beauté, d’abandon et d’abnégation de la part de ma femme, ma merveilleuse soumise. J’observe avec fierté ses seins lourds qui se balancent au rythme des coups de boutoir que lui assène désormais Alban. Je ne peux m’empêcher de les caresser. D’en pincer délicatement les tétons tendus. Je la sens répondre au contact de mes mains. Je ne doute pas qu’elle les reconnait. Elle qui aime tant que je m’occupe de ses mamelles … Elle qui vénère mes mains … Je vois les doigts d’Ousmane caressant sa chatte, faisant des va-et-vient le long de sa fente. De mon autre main je pousse sur le bas du dos de mon amour, pour qu’elle se cambre plus encore et offre une ouverture plus facile encore à Ousmane. Elle réagit immédiatement pointant son cul de manière plus indécente encore .. ; écartant un peu plus ses cuisses … Alors qu’Alban commence à pousser des gémissements de plus en rauques, répondant aux caresses buccales et à la chaleur étroite de sa gorge, j’entends le son caractéristique d’une main giflant avec force les fesses de ma Mia. Le regard de plus en plus fougueux, Ousmane venait de commencer à lui administrer de belles et lourdes fessées. D’abord surprise, je vois qu’elle tend plus fort encore ses fesses, accueillant avec grâce et envie les coups qui pleuvent et commencent à marquer de belles couleurs rose et rouge son fessier majestueux. Relâchant parfois la queue d’Alban pour reprendre son souffle, elle gémit de plus en plus fort. Son corps tremble. D’autant qu’Ousmane accompagne désormais ses fessées d’une pénétration de plus en plus profonde de la chatte de ma soumise de plusieurs des doigts de son autre main. Me décalant légèrement, abandonnant quelques instants ma soumise, je regarde cet indécent mais si beau spectacle. Mia est juste sublime. Alban la tient par les cheveux et la défonce en rythme, lui déformant la bouche et la gorge. Ousmane, quant à lui, lui marque les fesses du martinet rouge qu’il a saisi et que je lui avais tendu en me relevant ; et investit en rythme sa chatte baveuse de quatre de ses doigts, tout prêt de la fister entièrement. Le corps de ma soumise n’est plus que tremblements et gémissements. Utilisée par ses deux hommes, elle s’offre totalement. Allant au-devant de la queue d’Alban, pour mieux ensuite s’empaler sur les doigts d’Ousmane en offrant ses fesses à ses coups de martinet. Sa salive et son nectar nacré coulent en abondance de sa bouche et de chatte.  Une infinie fierté me remplit. Elle m’honore de son total abandon. De sa sublime indécence. Mais surtout je sens qu’elle y prend aussi plaisir. Qu’elle lâche prise. Qu’elle vit le moment avec intensité. Aussi pour elle. Et cela me comble de bonheur. « Putain, elle mouille grave cette salope… Elle aime se faire baiser, se faire prendre. Elle sait faire monter la pression. Je vous félicite, cher Maître, pour votre soumise si parfaite ! » s’exclame soudain Ousmane, le regard plein de remerciement et d’envie.  « Sa bouche de pute est un pur bonheur. J’ai trop envie de la baiser… Belle prise et belle femelle que vous avez là, cher hôte. » renchérit Alban, toujours enfoncé au fonds de la gorge de ma femme. S’adressant du regard à Ousmane, une lueur de convoitise dans la voix il ajoute d’un ton définitivement dominateur : « Échangeons nos places ». Puis il retire sa queue et caresse de sa main la joue de Mia, comme pour la remercier de ce don impudique, du plaisir qu’elle vient de lui donner. Je le vois recueillir la salive qui coule de sa bouche et recouvre son visage et son cou et s’en enduire la main. Comme d’une offrande.  Ousmane quant à lui retire ses doigts maculés de son nectar nacré et les lèche avec délectation, me lançant un regard complice. Quittant chacun leur place, ils laissent quelques instants ma Mia libérée de leurs jougs. Son corps n’est plus que tremblements. Elle luit de transpiration. Elle transpire de désirs et de plaisirs. Elle halète, le souffle court. Mais elle ne quitte pas sa position. Impeccable. Superbe.  Je la regarde. Fier. Bouleversé par sa puissance dans l’abandon. Et terriblement excité par le moment comme en témoigne mon sexe qui est raide à m’en faire mal. Délicieuse douleur… Je reprends ma place à ses côtés, caressant son dos et ses seins, alors qu’Alban et Ousmane prennent leur position. Instinctivement elle tourne sa tête vers moi. Oui ! Bien qu’aveugle avec ce bandeau de soie noir, elle reconnait ces mains. Celles de son Homme, de son Maitre, de son Tout. Son visage est serein. Et elle me sourit. Un sourire franc et total qui illumine son visage. Comme si elle voulait me dire en silence « Merci mon Maître. Merci mon amour ». Comme si elle voulait en silence me dire qu’elle se sentait bien. Offerte, utilisée, insultée mais sereine, heureuse, rayonnante. Fière de me rendre fier. Honorée de m’honorer de son don, de son abandon total. A sa place. Une émotion indescriptible me remplit et je sens un frisson courir le long de ma colonne vertébrale. Alban s’est positionné derrière elle. De ses mains larges et pleines il caresse ses fesses. Je repositionne un peu ma belle chienne pour qu’elle tende un plus son cul de femelle, appuyant doucement sur le bas de ses reins. Ce qu’elle fait dans l’instant. Il se décale légèrement. Et je comprends ce qu’il va faire, vieux vicieux qu’il est … Au même instant j’entends les gémissements d’Ousmane. Il a placé son énorme queue noire devant la bouche de ma femelle et elle lui lèche le gland avec dévotion de sa langue soyeuse … « Putain elle est bonne cette garce … Sa langue est comme ses fesses : un délice. J’ai hâte de goûter sa chatte » souffla-t-il entre deux gémissements, me faisant comprendre qu’il avait hâte de pouvoir l’enfiler … Alban quant à lui avait commencé son manège de pervers expérimenté. Il baisait littéralement ma Mia de ses doigts. Lui introduisant, deux.. puis trois … puis quatre doigts dans la chatte … et accélérant ses va-et-vient de manière exponentielle … Mia se mit à hurler de plaisir. Faisant rouler son cul de manière indécente comme pour mieux engloutir les doigts la fouillant. « Mon bras coule de sa mouille ! C’est une belle salope que vous allez là cher hôte » s’exclame Alban, tout en ne relâchant pas la fouille violente de l’intimité de ma soumise. « Ma soumise serait ravie de la boire » lâche alors Ousmane dans un sourire plein de perversités. Ce qui me fait sourire. Sachant qui est sa soumise. Et sachant qu’elle a aujourd’hui même été aux pieds de ma sublime … Mon esprit vagabonde … Et j’imagine Eva, la soumise officielle d’Ousmane, la bouche collée à la chatte de ma Mia … J’en bande encore plus fort. Et je ne peux me retenir de me branler en regardant ma femme ainsi offerte, hurlant de plaisir sous la main experte d’Alban. Quelle beauté ! Quelle sublime offrande ! Dieu qu’elle est superbe en cet instant ! « Je suis fière de ma soumise et sa dévotion est à la hauteur de nos perversités et de notre amour : incommensurable ! » m’exclamais-je.  « Je vous remercie Messieurs, Elle en veut toujours plus, c’est un sextoy insatiable. Alors donnez et prenez mes amis. » A ces mots, je les vois redoubler de perversités. Ousmane saisit ma Mia par les cheveux et enfonce son énorme bite dans sa bouche. Pendant qu’Alban accélère encore et réussit tout à coup à glisser sa main entière  dans la chatte déformée de ma chienne, provoquant son premier orgasme. Elle gicle comme rarement je l’ai vu gicler. Abondamment. Et elle hurle. Elle crie. Dans un mélange de douleur et de plaisir. Je saisis ses seins de mes deux mains, abandonnant momentanément ma queue. Je les malaxe et les presse comme elle aime. N’oubliant pas ses mamelons que je prends le soin de bien étirer. Elle hurle de plus bel. Et réjouit de plus bel sur et dans la bouche d’Alban qui s’est retiré de sa chatte pour mieux en déguster le nectar nacré qui en coule à foison. Son corps tremble des pieds à la tête. Elle cherche son souffle. Elle aspire l’oxygène goulument. Haletante. Elle est magnifique ! Mais Ousmane ne lui laisse aucun répit. Et il enfonce de nouveau et de plus en plus loin son chibre dans sa gorge. Pendant que je vois Alban lécher sa vulve avec délice dans un geste de gourmandise mais aussi pour apaiser le feu qui couve en elle, montrant une fois encore la profondeur de son expérience et de son respect. Saisissant un objet dans la trousse de nos objets de vices que j’avais pris le soin de déposer sur notre commode,  je laisse courir sur son dos une roue de Wartenberg … Comme à chaque fois, je vois sa peau frémir et se couvrir d’une magnifique chair de poule. Je sais que ce petit instrument l’électrise et la rend folle. Et une fois encore, cela se produit. Pour mon plus grand plaisir. Son corps se tord. Ses seins se gonflent plus encore, au bord de l’explosion. Ses mamelons sont rouges d’excitation tellement ils dardent. Quant à moi, je suis en feu. Je recueille un peu de son jus de chatte pour mieux astiquer ma queue turgescente. Et la contemple avec bonheur : offerte aux assauts d’Ousmane et coulant dans la bouche d’Alban qui lui-même n’a pu s’empêcher de commencer à se branler avec insistance. Je le vois se redresser. Enfiler un préservatif sur sa queue raide de désir. Il me regarde. Je lui fais un signe d’acquiescement de la tête. Il saisit les haches de Mia, la positionnant parfaitement. Elle se laisse guider avec une docilité qui m’émeut. Et qui m’excite plus encore. Prenant sa queue en mains, il la guide à l’entrée de la vulve de ma femme. Et dans un mouvement puissant et ample, il s’enfonce en elle jusqu’à la garde. D’un coup. Provoquant un nouvel hurlement chez ma Mia s’échappant de l’emprise d’Ousmane. Il se met à la pilonner. Il la défonce comme un vulgaire fucktoy. Il claque ses fesses au rythme de ses coups de reins. Ma femme n’est plus que gémissements, hurlements, tremblements. Ousmane s’est retiré de sa gorge pour la laisser respirer. Il lui caresse le visage d’une main, se branlant de l’autre. Spectacle absolument brûlant. Quasi infernal d’indécence. Définitivement pervers, je ne peux alors m’empêcher de pousser l’expérience encore plus loin. Je me glisse entre les jambes d’Alban. Je vois son sexe entrer et sortir de la chatte baveuse de ma belle chienne. Je sens ma queue se raidir encore plus fort à cette vue. Lentement je viens positionner le Wand que je tiens à la main sur son clitoris, un sourire plein de perversions aux lèvres. Je vis le corps de ma merveille infinie d’amour se contracter. Je l’entendis pousser un cri. Et je sentis son nectar nacré couvrir mon visage … Elle n’avait pas résisté. Jouissant pour la troisième fois sous l’effet conjugué des coups de boutoir d’Alban dans sa chatte et des vibrations du Wand sur son bouton d’amour. Je vis son corps s’effondrer sur le fauteuil au-dessus de moi. Vaincue par le plaisir. Son corps tressaillant de tremblements par intermittence. J’entendais son souffle saccadé. Interrompu de petits pleurs. Alban se retire, se défaisant de son préservatif. Je me relève. Ousmane est venu nous rejoindre. Je vois dans leurs yeux le plaisir qu’ils ont pris. Et la reconnaissance d’avoir pu être ceux qui ont eu l’honneur de « déflorer » ma Mia : lui faisant pour la première fois découvrir le bonheur d’être offerte et utilisée par plusieurs hommes sous le contrôle et la protection de son Maitre. Pour clore en beauté cet instant de pur partage, d’osmose solennelle, de quasi communion ils se branlent avec énergie. Et l’un après l’autre ils déposent en offrande leur semence sur le cul rebondi de ma sublime soumise. Comme une bénédiction. Pour ma part, je ne veux pas encore jouir. Je garde ma semence pour la suite. Pour un instant plus solennel encore. Un instant qui nous appartient. Mais là à l’instant, devant ce magnifique spectacle, je suis rempli de fierté. Et ému comme jamais je ne l’ai été auparavant dans ma vie sentimentale. Ousmane et Alban vont s’asseoir de nouveau dans le canapé. Encore haletant. Leurs corps luisant de sueur. Ils saisissent les lingettes humides mises à leur disposition sur la table basse pour essuyer leurs queues. Et se rafraichir. Ils se servent un verre d’eau. Quant à moi, après avoir saisi un verre d’eau et quelques lingettes humides, je vais couper la musique et je m’approche de ma femme. De ma Sublime. Elle n’a pas bougé. Elle tremble encore. Elle est belle à en mourir.  Je m’agenouille devant le fauteuil. Je dépose le verre d’eau au sol. Et avec les lingettes humides je commence à laver ses fesses et son dos des souillures sacrées que mes amis Maitres ont déposé en offrande sur son corps. Je lave aussi son visage, son cou et ses seins couverts de sa salive. Je passe aussi entre ses cuisses immaculées de son jus intime. Je la sens frémir. Elle pleure encore. Doucement. Par intermittence. Une fois lavée, je la prends dans mes bras. Je baise son front et ses mains avec infiniment d’amour. Je l’aide à se redresser et s’asseoir dans le fauteuil. Le sol et les bords du fauteuil sont couverts de son nectar nacré. Le dossier est trempé de sa salive. En moi je me dis que désormais ce fauteuil sera pour nous un lieu sacré. Et je souris. Je lui retire son baillon O-Ring. Et je l’embrasse avec infiniment d’amour. Je sens sa langue se coller à la mienne dans une passion mutuelle. Interrompant ce baiser, je lui mets en main le verre d'eau. Je la laisse boire tranquillement. Elle me tend le verre vide. Je le dépose au sol et je l’embrasse dans le cou et lui susurre à l’oreille : « Tout va bien ma Mia ?  Tu me rends si fier et si heureux…. «  Je sens ses bras s’attacher à mon cou et me serrer fort contre elle. « Oui mon Maître ! Et je vous remercie de m’utiliser. » me répond-elle dans un souffle. Je me recule un peu et la regarde. Elle me sourit. Elle est définitivement la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie sentimentale. Et je me sens béni des dieux.   (A suivre)   Illustration : Dessin d'Erenisch
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Par : le 07/07/25
Es tu celui que j'attendais depuis... Tu es venu à moi avec un tel respect. Et je n'ai pas procédé comme avant. J'ai voulue échanger directement de vives voix cette fois ci. Entrer directement dans le vif du sujet.  Nos profils se parlent. Mes envies sont tes désirs, et tes besoins répondent aux miens.  Je prends possession de toi aussitôt après avoir raccrocher, et tu t'executes, docile et obéissant à souhait.  Une spontanéité mutuelle où je te veux à genoux nu, avec ton collier et ta laisse. Et je te trouve beau dans cette appartenance.  Avec toi je ne tâtonne pas, tout est fluide. Comme le fluide que tu as déversé ce soir en public, en conférence dans ton pantalon. Plein de honte de ne pas avoir pu te retenir face moi qui étais bien présente malgré la distance.  La connexion est bien là entre nous.  Il nous reste deux jours avant le grand moment.  À travers ta soumission renaissent des frissons en moi que je pensais éteins depuis lui. Où allons nous? Là où l'on se complétera, là où nous nous nourrirons l'un de l'autre.  Vas tu pousser la porte dans deux jours et entrer dans mon monde réel... #photoperso
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Par : le 06/07/25
Je restai un instant seule dans la salle de bains. Assise sur le fauteuil. Encore toute vibrante de Lui. Je l’entendais s’habiller dans notre chambre. Mon regard se posa sur le miroir. Mes joues étaient rosées. Mes lèvres arboraient un sourire simple mais plein de vérité. Et dans mes yeux brillait cette lumière si particulière qu’il y déposait à chaque fois. Une lueur d’appartenance et de fierté. Je me sentais infiniment bien. Mon regard glissa vers ma poitrine et se figea un instant. Je posai mes mains sur mes seins. Leur forme pleine, ronde, fière. La cicatrice à peine visible sous les aréoles me rappela l’histoire. Quand j’étais plus jeune, des problèmes de santé m’avaient contrainte à subir une réduction mammaire. Une décision médicale, pleinement raisonnable à l’époque, mais qui avait laissé en moi une cicatrice invisible : une impression de perte, de manque, de mutilation intime. Je m’étais habituée à cette silhouette modifiée, mais sans jamais l’accepter pleinement. Et puis… des années plus tard … il était arrivé. Et un jour, sans rien m’imposer, il m’avait demandé, doucement : « Si tu avais le choix, mon amour, tu les aimerais plus pleins, comme avant ? » Ma réponse avait été un oui étouffé de pudeur. Alors, ensemble, nous avions entrepris les démarches. Chirurgie réparatrice. Choix du chirurgien. Choix des volumes et des lignes. Il m’avait accompagnée à chaque rendez-vous. Posant des questions là où moi j’osais à peine parler. Il ne voulait pas seulement que je sois belle à ses yeux. Il voulait que je me retrouve. Il désirait que je me réconcilie avec cette part de moi volée trop tôt. Aujourd’hui, mes seins portaient son empreinte autant que celle du médecin. C’était lui qui les avait voulus ainsi : hauts, fermes, arrogants. Et à chaque fois que je les voyais, je me souvenais… non pas d’un acte médical, mais d’un acte d’amour. Un acte qui m’avait rendue à moi-même. Plus tard il avait voulu que je me fasse percer les tétons pour pouvoir parfois y passer des anneaux. La première fois qu’il m’avait parlé de cela, j’en avais presque ri. Un rire nerveux, incrédule. L’idée même me paraissait insensée. Me faire percer les tétons ? Impossible ! J’avais toujours eu une peur panique des aiguilles. Une peur irrationnelle, enracinée depuis l’enfance. Même les simples prises de sang me donnaient des sueurs froides. Alors imaginer une aiguille traversant une partie aussi sensible de mon corps… Mais il ne s’était pas moqué. Il n’avait pas insisté. Il m’avait simplement regardée avec cette intensité calme qui bouleversait mes certitudes. « Je ne t’obligerai jamais, ma douce. Mais je te le propose. Pas pour le contrôle. Pas pour l’esthétique. Pour l’intimité. Pour ces moments où, parfois, je pourrais y glisser un anneau, un bijou. Un lien invisible entre nous… et toi. » Il m’avait fallu plusieurs mois pour accepter l’idée. Mais il avait raison. Ce n’était pas un caprice. C’était une façon de graver notre lien dans la chair, pas dans la douleur, mais dans la confiance. J’avais donc accepté. Mais le jour venu, j’étais tremblante. Terrorisée. Il m’avait accompagnée, bien sûr. Assis à côté de moi, calme comme toujours, il avait pris ma main et n’avait rien dit. Pas un mot. Juste sa paume chaude contre la mienne. Présente. Solide. Et ses yeux plantés dans les miens. Comme un lien invisible de protection, de bienveillance. Quand l’aiguille traversa le premier téton, j’étouffai un cri. Du fait de la tension, mes larmes jaillirent. Mais je ne lâchai pas sa main. Pas une seconde. Le second perçage fut presque plus simple — non parce qu’il faisait moins mal, mais parce que je savais désormais pourquoi je le faisais. Pour moi. Pour Lui. Pour Nous. Quand ce fut fini, il se pencha vers moi et m’embrassa avec infiniment d’amour. Il but mes larmes, comme des trésors qu’il accueillait avec honneur et grâce. Avec cette vénération silencieuse qui le rendait unique. Et il me regarda avec ses yeux qui disaient tout de son amour et de son admiration. Il ne regardait pas seulement les tiges qui transperçaient désormais mes tétons. Non … Il regardait la force que j’avais mobilisée pour les porter. Et je compris ce jour-là que parfois, dans l’acceptation d’affronter ses peurs, naissait une liberté nouvelle. Aujourd’hui encore, lorsque je les touche, lorsque je sens le métal contre ma peau, ce n’est pas de la douleur que je ressens. C’est de la fierté. Une trace intime de notre histoire. Un symbole discret d’un courage né de l’amour. Je caressais négligemment les papillons qui pendaient de mes tétons lorsque je fus sortie de ma rêverie par la porte d’entrée qui se fermait. Il venait de partir. Je me levais doucement et me dirigeais vers notre chambre.  Je m’approchais de la penderie. J’en ouvrais doucement les portes et laissais mes doigts glisser sur les tissus suspendus. Mon choix était fait. Mais je savourais l’instant. J’ouvris le tiroir délicat où je rangeais mes dessous. Mes doigts effleurèrent une dentelle fine, couleur vert forêt. Le string était minuscule, une promesse de transparence, orné d’un petit nœud satiné à l’avant. Léger comme un souffle, il glissa sur mes hanches avec sensualité. Puis je choisis le soutien-gorge assorti : un balconnet délicat, travaillé d’arabesques végétales en fil de soie. Les bonnets, à peine couvrants, rehaussaient naturellement la courbe de mes seins. Je l’attachai dans le dos, sentant son étreinte douce mais bien présente, comme une main invisible me soutenant avec tendresse. Ensuite, je saisis ma robe vert émeraude : fluide et élégante, elle était à la fois classe et sexy. Une caresse de chlorophylle sur la peau. Je l’enfilai lentement, savourant la fraîcheur du tissu glissant sur mes épaules, descendant le long de ma colonne, épousant mes hanches avant de tomber jusqu’au-dessus de mes genoux. Je tirais ensuite sur un tiroir plat où étaient soigneusement rangés et classés mes bijoux.  Je glissais à mes oreilles deux petites boucles assorties : de fines gouttes de jade suspendues à des anneaux d’or pâle. À mes poignets, je passais deux rubans de satin vert tendre, souvenirs de notre première soirée entre personnes averties, à l’époque où je n’étais encore que sa novice. Enfin, dans le bas du dressing, j’aperçus la boîte contenant mes talons préférés : des escarpins vert en cuir lisse, dont les talons, fin mais stables, étaient juste assez haut pour allonger mes jambes et me donner cette cambrure qu’il aimait tant. Mes pieds glissèrent dedans comme dans un écrin. Je m’installais devant la coiffeuse qu’il m’avait offert. Ouvrir la trousse de maquillage ; choisir les couleurs, les textures, les nuances… c’était aussi un rite. Je passais un fond de teint léger. Puis je soulignais mes yeux d’un trait fin et allongeais mes cils. Une touche brillante d’un rouge à lèvres rosé sur mes lèvres. Rien de criard. Juste ce qu’il fallait pour me sentir à la fois désirable et fidèle à ce qu’il aimait. Un dernier regard dans le miroir. Je me trouvais belle. Un sourire de contentement barra mon visage. Il était déjà neuf heures et demi. Aujourd’hui je ne travaillais pas. Mon Maitre m’avait prévenu que la nuit précédente serait longue et éprouvante et m’avait conseillée de prendre un journée de RTT.  Vu mon solde de jours à prendre, cette demande avait été acceptée sans difficulté par mon DG. Je descendais donc tranquillement dans notre cuisine pour petit-déjeuner.   Dans la cuisine, une douce lumière matinale baignait la pièce. Un plateau de petit-déjeuner m’attendait sur la table : un jus d’orange fraichement pressé ; un bol de yaourt crémeux agrémenté de morceaux de bananes, de fruits rouges et de céréales ; deux tranches de pain complet toasté à point ; un petit pot de confiture et de beurre allégé ; et une petite gourmandise … un churros … un seul .. mais un vrai … comme ceux que je dégustais dans mon Andalousie d’origine … Il avait pensé à tout, comme toujours. Même pressé il avait trouvé le temps de me préparer le petit-déjeuner. Un petit mot, calligraphié de sa main, l’accompagnait. « Pour que ton corps, que j’adore, soit aussi bien nourri qu’il est aimé. À ce soir, mon cœur. » Je souris. Une chaleur douce me traversa la poitrine. Je me préparais un café. Je déposais la tasse fumante sur le plateau. Et je me dirigeais sur notre terrasse pour déguster ce succulent petit-déjeuner. Le soleil brillait dehors. Une légère brise tiède caressa mon corps avec délice. Après avoir pris mon petit-déjeuner, lu mes mails et échangé avec mes amis divers messages par WhatsApp, je me préparais à sortir. Je saisis mon sac à mains et mes clés de voiture dans l’entrée. « Une émeraude en marche », pensais-je avec une touche d’amusement en me voyant dans le grand miroir. Je me rendis au centre-ville. Je me garais non loin de l’endroit où j’avais rendez-vous à 17h00. Mais je respectais la demande de mon Maitre de ne pas chercher à savoir ce qui se cachait à cette adresse. Enorme effort pour moi qui étais si curieuse de nature. Il adorait me faire languir et me taquiner ainsi par des surprises. J’essayais bien parfois d’en savoir plus mais il prenait un malin plaisir à me laisser au final sur ma faim … toit en me donnant parfois des indices qui me rendait plus folle encore de curiosité … une délicieuse torture émotionnelle … Dehors, la ville bruissait d’une activité légère mais continue. Mes talons claquaient doucement sur les pavés. Je croisais des regards, certains furtifs, d’autres insistants. J’attirais les regards … C’était devenu une sensation nouvelle pour moi. Moi de nature avant si timide, toute en retenue. Il avait su me donner confiance en moi, en mon corps. Et aujourd’hui j’accueillais ces regards comme des reconnaissances. Avec fierté. Il ne savait pas — ou peut-être que si — combien il m’avait transformé. Même seule, j’étais pleine de lui. Chaque geste, chaque pas, chaque respiration portait son empreinte subtile. Il m’avait sublimé. Et continuait à le faire. Je passais à la librairie. J’y flânais entre les rayons. J’y achetais quelques livres puis m’attardais dans un petit salon de thé. Une amie de longue date m’y rejoignit vers 13h00 pour déjeuner. Un moment suspendu, empli de rires et de confidences. Après cet instant de délicieuse complicité amicale, je me rendis chez mon esthéticienne. Je voulais sublimer mes mains — ces mains qui le touchent, le servent, le célèbrent. Ces mains où il avait passé son anneau de soumission que je portais avec fierté. Je voulais sublimer ces orteils qu’il adorait gober et lécher.  Et il m’avait dit d’être belle pour ce soir. Je pris le chemin familier du petit institut où j’avais mes habitudes. Il se trouvait dans une rue discrète, fleurie, presque cachée. Comme un secret qu’on garde pour soi. La vitrine était simple mais élégante. Et l’odeur qui flottait à l’intérieur, entre cire chaude et huiles essentielles, était toujours pour moi un pur instant d’apaisement. « Entre, ma chérie ! » me lança Claire lorsqu’elle me vit à l’entrée, avec ce sourire complice qu’elle réservait à ses clientes les plus fidèles mais qui à mon endroit avait aussi une toute autre signification. Claire était d’une beauté sobre, presque sévère au premier abord : cheveux châtains noués en un chignon bas impeccable ; peau d’un ivoire mat ; une cinquantaine élégante. Mais ses yeux — grands, gris, respirant d’intelligence — révélaient autre chose. Une intensité tranquille. Une sérénité puissante.   « Mais dis-moi tu es splendide aujourd’hui ! » s’exclama-t-elle. Le salon était désert. Normal pour un après-midi un jour de semaine. « Il m’a dit de me faire belle avant de me rendre à un rendez-vous. J’ai besoin… de prendre soin de mes mains. Et de mes pieds. » lui répondis-je en pleine confiance. « Oh je vois » répondit-elle dans un sourire complice. « Installe-toi » Je pris place dans un fauteuil moelleux, recouvert d’un drap en lin clair. La pièce était silencieuse, paisible, bercée par une musique instrumentale aux tonalités japonaises. Je posais mes mains sur le repose-main rembourré, et elle saisit ma main droite doucement, presque avec une forme de dévotion professionnelle. Le vernis précédent fut retiré avec soin. Mes ongles limés, polis, hydratés. Puis elle posa devant moi un flacon de vernis. « Vert forêt. Dense. Comme un secret gardé sous la mousse » dit-elle. Je souris. C’était exactement cela. Cette journée n’avait pas besoin de lumière crue. Elle exigeait de l’ombre élégante. « Je ne sais pas où je vais tout à l’heure », murmurais-je. « Il m’a juste dit de me préparer pour un moment qui resterait à jamais gravé en moi ». Claire ne demanda rien de plus. Elle déposa une main légère sur la mienne. « Alors prépare-toi comme on se prépare pour un moment rare. Pour quelque chose qu’on ne comprend pas encore… mais qu’on choisit quand même. » Elle appliqua les couches de vernis avec une patience presque méditative. Puis, sans transition, elle s’agenouilla doucement et me fit signe de retirer mes hauts talons. L’eau chaude de la bassine accueillit mes pieds avec bienveillance. « Tu as le regard des jours où il va te transformer », souffla-t-elle, presque pour elle-même. Je ne répondis pas. Je la laissais poncer mes talons, hydrater mes chevilles, limer avec grâce chaque ongle. Puis elle prit le même flacon de vernis que pour mes mains. « Une harmonie parfaite. Tu sais… les pieds, c’est ce qu’il regarde quand on s’agenouille. » Elle savait. Bien sûr qu’elle savait. Comme moi, elle avait choisi. Elle appartenait à un homme qu’elle nommait son mari en public, mais qu’elle servait, honorait, aimait autrement, entièrement, en privé, son Maitre. Je la regardais, là, agenouillée devant moi, appliquant le dernier coup de top coat avec la concentration d’un rituel sacré. Un geste pour une autre. Une femme à une autre femme. Une soumise à une autre soumise. Comme moi elle portait sa bague O avec fierté à sa main. « Tu sais ce que j’aime chez toi ? » souffla-t-elle. « Ce n’est pas ton obéissance. C’est la lumière que tu portes… quand tu t’abandonnes. » Je fus touchée en plein cœur. Cette lumière, je ne la voyais pas. Mais lui, et elle… la reconnaissaient. Elle aussi irradiait de cette lumière. Lorsque mes ongles furent secs, elle m’aida à remettre mes talons. Je me redressais, mains et pieds désormais soignés et sublimés. Prêts. « Tu es juste ravissante, ma chérie. Et quelle que soit la destination », dit-elle dans un murmure en m’accompagnant vers la sortie, » tu y arrives déjà magnifique. ». A ces mots elle m’embrassa sur la joue et me souhaita une superbe fin de journée. Je sortis de l’institut l’esprit en joie. Il était 16h40. Mon cœur accéléra légèrement. Le rendez-vous de 17h00… Il me l’avait rappelé ce matin, sans insister, avec ce ton feutré et calme qui ne laissait jamais de place au doute. Je ne savais pas exactement ce qui m’attendait, mais je savais une chose : c’était pour Lui, donc c’était pour moi, et pour Nous. J’arrivais devant une vitrine discrète. C’était une boutique de tatouages. L’écriture était fine, presque calligraphiée. Rien d’agressif, aucune vitrine tapageuse. Juste une porte en verre dépoli et un sentiment étrange d’intimité. Mon cœur se serra. Il voulait me tatouer. Je poussais la porte. À l’intérieur, une femme me salua avec un sourire rassurant. « Bonjour Madame. Je vous reconnais. Il m’a transmis les instructions. Tout est prêt » Il avait tout organisé. Pas besoin de me demander mon nom. Elle savait. Je sentis un frisson me parcourir l’échine. Elle ne me demanda rien de plus. Pas de question. Pas de choix. Et c’était là, précisément, que résidait la beauté de cet instant : je n’avais rien à décider. Il avait déjà tout fait pour moi. Pour Nous. Elle m’emmena dans une salle isolée. L’ambiance y était feutrée, presque cérémonielle. Une lumière douce. Une musique en fond. Lente, presque hypnotique. Elle me tendit une chemise fine à enfiler, puis me demanda de me déshabiller. « Vous pouvez garder le haut, mais il faudra retirer le bas. » A ces mots je frissonnais de plus bel. « Une fois prête, vous viendrez vous allonger ici » continua-t-elle, en désignant un fauteuil surélevé au dossier légèrement incliné. « Il m’a donné les consignes exactes. L’emplacement a été choisi. ». A ces mots elle quitta la pièce. Je me sentis nue. Exposée. Mais d’une manière étrange… j’étais exaltée. Mon souffle s’accélérait, mon ventre se nouait doucement — non de peur, mais d’émotion. Je me déshabillais, déposant ma robe et mon string sur une chaise et enfilant la chemise. A cet instant je tressaillis. Elle allait sans doute voir le plug planté avec indécence entre mes fesses ! J’hésitais quelques courtes secondes. Ma pudeur, que mon Maitre s’employait à battre en brèche, résistait encore en moi et me criait de retirer ce plug immédiatement. Mais je trouvais le courage de résister. Il savait que je serai ainsi exposée. Il le voulait. Et je n’en fis donc rien. J’allais m’installer dans le fauteuil. Légèrement tremblante. La jeune femme – elle ne devait pas avoir plus de 30 ans – revint dans la pièce.  Elle s’avança avec une assurance tranquille, le port droit, les yeux calmes. Une femme singulière. Impressionnante. Son crâne était complètement rasé. Lisse. Un piercing délicat ornementait son arcade droite. Un autre perçait subtilement le centre de sa lèvre inférieure. À chaque oreille, plusieurs anneaux de tailles différentes. Elle était un équilibre. Entre force et grâce. Entre brutalité et précision. Son corps, visible sous le débardeur noir qu’elle portait, était couvert de tatouages — une constellation d’encre qui semblait raconter une histoire à chaque centimètre. Sur son bras gauche, un serpent stylisé remontait le long de la peau, entrelacé de roses aux épines acérées. Sur son omoplate droite, j’aperçus une plume immense, finement détaillée. Autour de son cou, un collier de cuir noir parsemé de pointe en acier. Rien n’était gratuit. Tout semblait pensé. Incarné. Elle incarnait cette forme rare de force féminine qui ne cherche pas à séduire, mais qui magnétise. Elle s’assit à mes côtés sur une chaise à roulettes. « Voici le pochoir » me dit-elle en me tendant un feuillet. « Il sera apposé au-dessus de votre sexe ». Mon cœur cessa un instant de battre. Le dessin était là : Un Loup. Noble. Puissant. Au regard bleu vert pénétrant. Comme ses yeux. Les yeux de mon Maitre. Un mâle alpha dans toute sa splendeur. Tête légèrement inclinée. Crocs visibles. Dominant, protecteur et fier. Juste en dessous, gravée en lettres fines mais nettes, un texte court mais impactant : "Property of ….". avec le nom de mon Maitre. Mon ventre se contracta. Mes yeux s’embuèrent. Ce n’était pas un tatouage. C’était une vérité gravée à l’encre. Là. Juste au-dessus de mon sexe. Comme une signature sacrée. Un symbole total de propriété. Elle releva la chemise pour dévoiler mon entrejambes. Avec délicatesse elle écarta mes jambes et les posa sur des reposoirs. Elle nettoya et désinfecta avec douceur mon mont de Vénus. Tous ces instruments étaient prêts. Elle saisit le stencil, puis me regarda, presque solennelle. « Prête ? » J’hochais la tête. La douleur fut vive au début, mais rapidement je m’habituais. Et elle devint autre chose. Une forme de tension sacrée. Comme si mon corps s’ouvrait pour recevoir ce qui devait y figurer depuis toujours. Il ne s’agissait pas seulement d’un marquage. Il s’agissait de mon appartenance. De mon offrande. De son sceau sur moi. Il me marquait de Lui-même. Il m’offrait sa Marque. Lorsque ce fut terminé, elle éteignit la machine. Elle essuya une fois encore les dernières traces d’encre et appliqua un baume cicatrisant avec une douceur presque maternelle. Elle me tendit un miroir sans rien dire. Je me redressais et le pris à deux mains. Presque fébrile. Et je baissais lentement les yeux vers ma peau. Il était là. Le loup était là. Magnifique. Sauvage. Sa gueule entrouverte semblait respirer. Son regard m’hypnotisait. Il trônait juste au-dessus de mon sexe. Comme un gardien. Un sceau d’autorité. Et juste en dessous, en lettres nettes, sobres, gravées avec une élégance discrète, le nom de mon Maitre précédé de ces mots si puissants : « Property of … » Mes lèvres tremblèrent. La vue de ces mots déclencha en moi de nouveau une vague d’émotion incontrôlable. Mon ventre se serra. Ma gorge se noua. Je ne pus rien retenir. Les larmes montèrent. Brûlantes. Elles coulèrent en rivière doucement sur mes joues. Ce n’était ni tristesse ni douleur. C’était plus vaste. Plus profond. C’était une reconnaissance charnelle. Une appartenance librement choisie. Une vérité ancrée. La tatoueuse resta silencieuse quelques instants, puis s’approcha doucement et me tendit une serviette en tissu pour sécher mes larmes. « Il vous aime beaucoup, je crois… », murmura-t-elle simplement. Je levai les yeux vers elle, bouleversée. « Comment vous pouvez le savoir ? «  soufflai-je, presque honteuse de pleurer ainsi. Elle me sourit. Un vrai sourire. Paisible. Sincère. « Ce n’est pas le premier tatouage intime que je réalise. Mais c’est la première fois qu’un homme m’écrit avec tant de précision, de respect et de tendresse pour celle qu’il aime. Il voulait que ce soit beau. Que ce soit digne de vous. Ça se voit, vous savez. » répondit-elle. Je ne répondis pas. Je ne pouvais pas. Les mots m’auraient trahie. Alors je serrai la serviette contre ma poitrine, tentant de maîtriser le tremblement de mes épaules et de contenir mes larmes. Oui, il m’aimait. Et ce tatouage n’était pas un marquage brutal. C’était une déclaration. Un acte d’amour charnel. Un sceau de passion. Un pacte silencieux que mon corps porterait désormais pour Lui, pour Nous. J'étais sa Louve. Sa femelle soumise. A jamais.    Illustration : image internet
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Par : le 04/07/25
Lorsque j’ouvris les yeux, une lumière tamisée glissait entre les lattes des volets de notre chambre. Je sentis d’abord une tension sur ma cheville droite. Je bougeais doucement le pied. Et j’entendis le cliquetis métallique caractéristique de la chaine. Et je sentis plus encore la lourdeur de l’anneau d’acier qui me retenait prisonnière.  Je souris. J’étais attachée. Mon Maitre n’avait pas oublié de m’enchainer … Un sentiment d’immense bonheur me submergeait …  Alors que je m’étais assoupie après cette nuit de sublimes découvertes, il n’avait pas seulement passer du temps à me laver avec un linge tiède parfumé à la lavande ; il ne m’avait pas seulement masser les fesses, les cuisses, la poitrine et tout le reste de mon corps d’une crème apaisante pour apaiser mes brulures et mes douleurs  ; il n’avait pas seulement veiller à couvrir mon corps d’un drap léger ; il n’avait pas seulement couvert mon visage de tendres baisers ; toutes choses que j’avais bien sûr ressenties mais qui m’avaient définitivement fait sombrer dans un sommeil profond tant j’étais vidée, brisée, bien que comblée et heureuse … non … il avait aussi pensé à m’enchainer … Symbole de sa pleine propriété sur sa femelle, sa soumise, son esclave … Malgré sa fatigue que je savais importante à cause de son travail, fatigue accentuée sans doute plus encore par nos jeux intenses de la veille, il n’avait pas oublié …   Depuis que nous vivions ensemble, ceci était devenu un rituel : être attachée à notre lit conjugal avant que je ne m’endorme … Et j’adorais cela. Chaque matin où je me réveillais ainsi entravée, une chaleur diffuse s’éveillait en moi—pas seulement dans mon ventre, mais plus profondément, dans mon âme. C’était la preuve tangible de sa présence, même lorsqu’il n’était plus dans la pièce. L’assurance, muette mais tellement puissante, qu’il me possédait, qu’il m’avait façonnée et acceptée telle que j’étais : vulnérable, offerte, intensément soumise, mais tellement fière d’être sienne … Tellement heureuse de lui être … attachée … Je restais immobile, savourant la morsure douce de l’acier contre ma peau. Je passai mes doigts sur la chaîne, la sentant froide, solide, inébranlable. Elle m’apaisait. Elle me recentrait. Dans le monde extérieur, j’étais forte, décidée, indépendante. Mais avec lui, et plus encore ici, dans notre chambre, je devenais l’essence même de l’abandon. Et c’était là, dans cette vulnérabilité sacrée, que je trouvais ma plus grande force. Je respirais doucement, les yeux mi-clos, bercée par les bruissements presque imperceptibles de la pièce. Le souffle régulier de mon Maître, tout près de moi, résonnait comme une douce musique. Je tournai très légèrement la tête. Il dormait encore. Paisible. Sa main, puissante et ferme, même dans l’abandon du sommeil, reposait sur le drap, non loin de mon ventre. Je n’osais pas bouger davantage. Je ne voulais pas troubler ce moment. Il m’avait tant donné. Je voulais simplement être là, à ses côtés, gardienne silencieuse de cet instant précieux. Mon regard glissa lentement sur la chambre, notre chambre. Ce sanctuaire de nos jeux, de notre amour si particulier, si profond, si vrai. La lumière tamisée dessinait des ombres douces sur les murs. Je vis d’abord la commode noire. Massive. Majestueuse. Je savais ce qu’elle contenait. Chaque tiroir renfermait des secrets de douleur et de délices. Des instruments froids qui savaient réveiller en moi les plus brûlantes chaleurs. Les martinets, les cravaches, le fouet — chacun avait sa voix, sa musique, sa danse sur ma peau. Mon Maître savait en jouer comme d’un instrument sacré. Il ne frappait pas. Il sculptait. Il écrivait sur moi des poèmes de feu, de discipline, de passion. Moultes autres petites instruments de douleur et de plaisir y étaient rangés avec soin : des pinces, des boules de geisha, des godes de tailles variés, des plugs anaux, des aspirateurs pour mes tétons et ma chatte, des sangles de cuir, des cordes de taille et de couleur diverses, … Un peu plus loin, le banc. Je frémis rien qu’à le regarder. Combien de fois m’y avait-il attachée ? Jambes écartées, dos cambré, offerte comme une bête à dresser. Là, il m’avait brisée. Pour mieux me reconstruire et m’élever. Là, j’avais pleuré, crié, joui, remercié. Là, il avait fait de moi la femme que j’étais aujourd’hui. Mon regard s’attarda ensuite sur la cage d’acier noir. Assez grande pour que je puisse m’y lover. Mon cœur se serra d’émotion. La dernière fois que j’y avais passé la nuit, il m’avait glissé une couverture douce et un bol d’eau. Et il m’avait regardée longuement avant de refermer la porte. Il ne m’avait pas punie ce soir-là. Il m’avait simplement regardée comme une œuvre d’art qu’on expose. Et moi, j’avais trouvé une paix étrange, animale, dans cet enfermement choisi. Le fauteuil. Son fauteuil, couleur moutarde. Mon cœur se serra de nouveau, mais d’un amour silencieux. Là, il lisait souvent. Et moi, nue, soumise, j’aimais m’étendre à ses pieds. Poser ma tête sur ses genoux. Sentir sa main caresser distraitement mes cheveux. Être là, simplement. Silencieuse. Heureuse. Sa chienne, sa complétude, sa présence fidèle. Et puis il y avait les chandeliers. Leurs flammes dansaient souvent le long de mon corps. La cire fondue me brûlait doucement ou plus durement. Elle traçait des chemins de feu sur ma peau tendue. Je fermais alors les yeux, retenant mes gémissements, acceptant le rituel. Chaque goutte était une preuve de sa volonté. De mon obéissance. Il sculptait son œuvre d’art, son chef d’œuvre comme il disait … Et le panier. Oui, ce simple panier. A ma taille. Tapissé de fourrure. Je m’y glissais parfois sans qu’il ne me le demande. Le panier de sa chienne. Mon panier. Enfin, mes yeux rencontrèrent les murs. Ces tableaux de femmes dénudées, élégantes, sensuelles. Certaines semblaient m’observer, complices. D’autres semblaient soumises elles aussi, enchaînées dans un abandon éternel. Et puis il y avait cette vitrine et les figurines de manga et les déesses grecques. Fantasmes et mythes mêlés. Elles étaient là pour nous rappeler que la beauté prenait mille formes — et que le désir, lui, n’avait aucune limite. Certaines étaient dans des poses d’une indécence jouissive. Ainsi était notre chambre, notre nid d’amour et de soumission. Tout y respirait notre monde. Je m’y sentais divinement bien. A ma place. Aux cotés de Lui. Mon Maitre. Mon Homme. Mon Tout. A ma place. J’entendis l’horloge de notre salon sonner 8h00. Il était temps pour moi de réveiller mon homme. Lentement, je me glissais sous les draps, me faufilant jusqu'à son bas-ventre. Mon souffle effleura sa peau tiède. Sa virilité encore endormie se réveilla au contact de mes lèvres sur son membre sacré. Je commençais par de légères caresses buccales. Presque des baisers. Sur sa queue endormie. Sur ses couilles chaudes et pleines. Puis ma langue traça des courbes lentes sur son sexe et ses bourses. Je le sentis frémir, soupirer. Il se raidit. Sa chaleur augmentait sous ma langue. J’ouvris les lèvres et le pris en bouche avec une lenteur délibérée. J’accueillais chaque millimètre de lui en moi, savourant la montée de sa tension. Ma main caressant ses testicules avec déférence. Ses doigts se glissèrent dans mes cheveux. Il n’ouvrait pas encore les yeux, mais son corps réagissait pleinement. Il guida mes mouvements, imposa un rythme plus profond. Ma gorge s’ouvrit. Je le servis avec ferveur, le suçant avec dévotion, jusqu’à perdre la notion du temps. Je sentais ma salive couler sur sa queue devenue dure comme du béton … Ses gémissements se firent plus rauques. Sa prise plus ferme. Je sentais la montée, l’inévitable tension vers l’orgasme. Il s’enfonça plus loin en moi. Plaquant ma tête sur son ventre. Il était totalement en moi. Et puis, dans un râle profond, il s’abandonna. Son plaisir jaillit en moi. Chaud. Puissant. Epais. Je le recueillis avec fierté, gardant mes lèvres fermées pour ne pas perdre la moindre goutte de ce nectar sacré. Après quelques temps, il posa alors ses mains de chaque côté de mon visage, me caressa les joues du bout des doigts. Et je l’entendis murmurer ces mots que j’attendais avec impatience : « Avale, ma soumise ! » Je le fis sans attendre. Dégustant avec gourmandise cette offrande matinale. Puis il m’attira à lui. Il m’accueillit de ce sourire qui me faisait devenir comme une poupée de son… Et il m’embrassa … Longuement. Tendrement. Nos souffles se mêlant dans une étreinte à la fois douce et brûlante. « Bonjour mon amour » me souffla-t-il au creux de l’oreille « Bonjour mon chéri, bonjour mon Maitre » lui répondis-je avec les yeux plein d'amour et de dévouement   Illustrations: Dessin d'Erenish
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Par : le 30/06/25
Satisfaire Maitresse, satisfaire Maitresse, satisfaire Maitresse....cette pensée devient obsédante, je veux lui plaire, la rendre fère, pour qu'elle continue à me mener sur ce chemin d'aservissement que je découvre depuis quelques semaies, qui deviennet désormais quelques mois.  Cela faisait plusieurs années que j'expérimentais mes envies de soumission. Du virtuel d'abord, avec des ordres simples à réaliser, puis des choses puis douloureuses et humiliantes. Mais il fallait passer le cap, et je me suis donc lancé dans la recherche d'expériences réelles. J'ai eu la chance de rencontrer des dominatrices qui m'ont fait découvrir la réalité de la soumission. J'ai découvert alors ce qu'était une vraie fessée, la pose et le titillement de pinces sur les tétons, le sexe, la langue, mais aussi les jeux de gode et notamment le pegging...Incroyable sensation que se faire prendre fermement et de s'abandonner totalement aux coups de reins d'une femme puissante. Je me suis surpris à trouver un immense plaisir, à la fois dans l'humiliation que je ressentais mais aussi dans la simple sensation de pénétration et d'abandon. Ces expériences ne faisaient qu'alimenter mes envies et mes fantasmes. Désir d'aller plus loin, de subir davantage de coups de martinets, d'être plus fermement contraints, frustré plus longtemps et humilié plus profondément...Avec un fantasme de plus en plus présent dans mon esprit, à la fois honteux et excitant, inavouable mais dévorant : celui d'être amené par une dominatrice à sucer une vraie queue d'homme alpha. L'humiliation ultime, une forme de soumission où ma volonté disparait (je me sens profondément hétéro), où ma place de chienne prend toute la place, et où machine arrière ne sera plus possible.   C'est avec ce vécu et ces envies que je rencontrais un jour Maitresse, par une conversation web. J'ai tout de suite senti sa force, son autorité et son sadisme. Très vite je me suis soumis, je suis devenu sa chienne. Ses ordres à distances me mettaient à ma place et m'aidaient à commencer mon dressage. Ma bouche et mon cul lui appartenaient. Mon corps et mon esprit aussi. Je lui appartiens. Je suis sa pute désormais. Des envies encore et toujours dans mon esprit. Rencontrer Maitresse, enfin et rendre réel ma place à ses pieds. J'imagine des situations : je me rends chez ma Maitresse, qui m'accueille, m'ordonne de me dénuder et de m'agenouiller. Elle vient poser les deux éléments matériels qui font de moi sa pute : un collier et une cage de chasteté. Je suis désormais totalement à elle, mon plaisir lui appartient. Je l'imagine rire de moi, et me faire comprendre avec ses mots que je suis sa petite chose, et qu'elle va révéler la pute qui sommeille en moi. Je sais qu'elle veut me baiser avec son gode ceinture. Je suis craintive et excitée à la fois.  Je suis a 4 pattes, je ne vois que ses jambes, et je sens qu'elle s'équipe. Elle m'ordonne de relever la tête, le gode que j'avais vu en photo paré à ses hanches. Elle plante son regard dans le mien, me sourit, me caresse le visage et soudain attrape ma tete pour loger son gode au fond de ma gorge. Un mélange de douceur et de cruauté. - "Qu'est ce qu'on dit" ? - "Merci Maitresse" bouche pleine et donc inaudible. Elle m'invite alors à lui montrer quelle bonne suceuse je suis. Je multiplie les vas et viens, en essayant de m'applquer, et en prenant aussi profond que possible. J'essaie de lui montrer toute l'avidité qui réside en moi à l'idée de sucer des queues. Je me sens totalement humiliée mais je n'ai plus qu'un idée en tête : la sucer du mieux que je peux. Cela ne suffit pas "tu voulais te faire baiser la bouche ma chienne ? Allons y alors". Elle me place contre un mur, la tête bien plaquée contre la paroi. Je sais ce qui m'attends. Je l'ai tellement vu dans des films pornos où de jeunes soumises se fait prendre la bouche ainsi, jusqu'à en avoir les larmes aux yeux, et être recourverte d'un mélange de sperme et de bave. J'ai tellement fantasmé être à leur place. J'y suis. J'ai peur. Je suis excitée. Je suis comme hors de moi même. Maitresse vient se placer face à moi, je vois son gode tout près de ma bouche. J'ouvre...et la un déferlement d'allers et venus que je ne peux que subir. Le gode vient touche le fond de ma gorge, me déclenchant des bruits et relants auxquels je ne peux me soustraire. Parfois Maitresse maintient sa queue au fond de ma gorge, en rigolant de mes yeux plein de larmes. Elle déchaine sa pulsion, m'humilie, me crache sur le visage. Je suis à elle. Elle peut me faire ce qu'elle souhaite et m'utiliser ainsi autant qu'elle le souhaite. Me voyant déjà épuisé au bout de 2 minutes, Maitresse a la clémence de m'épargner me disant que je ne suis pas encore prête pour plus mais qu'elle va me faire progresser. "Tu as bien lubrifié le gode, je vais pouvoir te baiser autre chose désormais"... (to be continued)
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Par : le 24/06/25
G. La vie de château Avant d’entrer dans la salle des festivités elle referme les zips pour que Jean soit privé de vue. Elle lui dit d’une voix douce « La dernière fois j’ai senti ta crainte, mais finalement tout s’est bien passé.  Maintenant tu as confiance en moi ! » Jean, répond d’une voix étouffée par le masque « Oui Maîtresse ! » Sabine – « Alors détend-toi et suis le mouvement. Si nécessaire Martin t’aidera ! N’est-ce pas Martin ? » Martin – « Oui Maîtresse ! »  Sabine entre en tirant fièrement ses deux soumis. Un homme habillé comme un maître d’hôtel, veste queue de pie plastron blancs, nœud papillon et gants blancs, s’avance vers eux. Sabine s’arrête, martin chuchote stop pour que Jean comprenne qu’il doit également s’arrêter. L’homme – « Bonjour Madame, je suis Bartholomeus le maître de cérémonie ! »  Il s’incline et fait un baise main à Sabine puis ajoute « Vous avez une préférence pour le placement ? » Elle est contente d’avoir le choix et jette son dévolu sur une table en bout de rangée du premier rang où Jean et Martin pourront s’agenouiller à côté d’elle et demande qu’on lui apporte deux coussins. Elle s’assied et fait mettre ses soumis à genou sur les cousins. Petit à petit la salle se remplit de participants, maître avec soumise, maître avec soumis, maîtresse avec soumis, maîtresse avec soumise et même maîtresse avec soumise et soumis, mais personne qu’elle connait. Mais c’est la première fois qu’elle participe à une grande réunion et les seules personnes qu’elle connait sont celles qui sont venues à l’inauguration de son donjon invitées par Vanessa. Bartholomeus revient et pose un une affichette sur laquelle est écrit Maîtresse Sabine. Sabine – « Comment savez-vous qui je suis ? » Bartholomeus – « Il me semble l’avoir lu sur le dos de ces messieurs. Je vous envoie quelqu’un pour vous servir boissons et nourriture. Vous préférez un serveur ou une serveuse ? » Sabine – « comme vous pouvez le voir, côté mâle je ce qu’il faut, je préfèrerais une serveuse ! » Bartholomeus – « Bien Madame ! » Sabine décide d’ouvrir les zips des yeux et de la bouche sur la cagoule de Jean et en même temps Vanessa arrive. Elle vêtue en noir de la tête aux pieds avec un chapeau comme celui de Zorro, un boléro sur les épaules, une jupe en cuir échancrée sur le côté qui laisse entrevoir des cuissardes cloutées. Jean pense qu’il ne lui manque plus que le fouet et il est éberlué lorsqu’il voit qu’elle porte un ceinturon sur lequel sont accrochés, du côté droit un long fouet enroulé et du côté gauche un martinet en cuir. Il se dit qu’elle n’est quand même pas venue sur le dos de Tornado, le célèbre cheval de Zorro. Les deux amies s’asseyent, Vanessa ignore les hommes mais il est vrai que ce ne sont que des soumis, des esclaves qui ne méritent aucune attention. Vanessa à Sabine – « Çà ne te déranges pas si je m’installe à ta table ? Je ne vais pas prendre une table pour moi toute seule et tu sais que je dois participer régulièrement à l’atelier flagellation ! » Sabine – « Tu plaisantes ? au contraire, ça me fait super plaisir ! » Une femme aux cheveux châtains mi-longs qui ne doit pas être majeure depuis très longtemps approche et dit « Soumise Chloé pour vous servir Mesdames ! » Sa tenue est identique à celle de la personne qui les a accompagnés jusqu’à la chambre mais avec un petit tablier blanc attaché à la taille et un petit plateau argenté accroché aux anneaux de ses tétons par des chaînettes. Sabine – « est-ce qu’il y a du champagne ? » Chloé – « Oui Madame ! » Sabine – « Apporte-nous deux flûtes. Dépêche-toi ! » Chloé – « Bien Madame ! » Puis Sabine à Vanessa – « Tu as vu des gens que tu connais ? » Vanessa – « Oui mais je ne les apprécie pas tous. Par-contre je vois qu’il y a Maître Keane et soumise Janey. Son vrai prénom à lui c’est Robert mais bon, pour un dominateur c’est pas terrible et sa soumise c’est Jeanne. Ils sont mariés mais, contrairement à Martin et toi, ils se sont rencontrés sur un site de rencontre BDSM avant de se marier. Ils ont fait deux cérémonies, une avec la famille et les amis vanilles et une entre amis kinks. C’est Bartholomeus qui les a unis et inutile de te dire que les tenues de mariage étaient différentes de celles du mariage vanille. Elle portait juste un voile, un collier en cuir, un porte jarretelles et des bas, le tout en blanc, mariage oblige, et rien d’autre. Je peux te les présenter ! » Sabine – « Ils habitent loin ? » Vanessa – « pas très loin, ils sont de la région ! » Sabine – « D’accord, comme ça je pourrai les inviter à la prochaine séance dans mon donjon ! » Chloé revient avec les flûtes de champagne posées sur le plateau. Elle s’incline pour permettre à Sabine et Vanessa d’attraper les verres. Ensuite elle se positionne à un endroit où elle peut voir son secteur de servitude, qu’elle partage avec un bel homme noir vêtu d’un simple short long et ferré aux pieds et aux mains comme aux heures sombres de l’esclavage. Tous deux sont en posture d’attente et doivent répondre à la moindre sollicitation des convives. Bartholomeus s’avance au milieu de la salle et demande l’attention de l’assistance et le silence s’installe peu à peu. « Bienvenue à toutes et à tous. Je tiens à vous remercier d’être venus si nombreux, d’ailleurs je crois savoir que nous avons battu le record de participation. Dans un instant vous allez défiler afin de vous présenter, sauf ceux qui n’ont pas souhaiter participer à ce défiler. Pour les autres, ils viendront à mon appel. Je précise que l’ordre de passage est aléatoire et ne tient pas compte d’un quelconque critère. Mais avant de commencer accueillons, sous vos applaudissements nourris, nos hôtes Madame la Marquise et Monsieur le Marquis ! » İls apparaissent de derrière un rideau rouge tendu entre deux colonnes et s’avancent de concert vers Bartholomeus en remerciant la foule par des hochements de la tête. Lui, est grand avec un visage émacié, entouré de cheveux longs grisonnants, paraissant quinquagénaire. İl est habillé tout en cuir noir, débardeur, longs poignets de force, pantalon, santiags et des tatouages comme ceux que l’on voit souvent sur les militaires. Elle lui arrive à l’épaule, un peu boulotte avec une poitrine généreuse, des cheveux noirs avec des mèches auburn et porte une longue robe voile vert pastel. Bartholomeus – « Un petit mot à l’attention de nos amis ? Le Marquis – « Même si Bartholomeus l’a déjà dit, nous vous souhaitons la bienvenue et nous vous remercions d’être venus si nombreux. Cette dixième rencontre annuelle promet d’être mémorable et ce sera grâce à vous car, si nous nous occupons de l’organisation, c’est vous qui faites le spectacle. Je voudrais aussi remercier les personnes qui vont animer les différents ateliers qui se déroulent dans les salles du rez-de-chaussée sauf l’atelier attelage qui se trouve dans les anciennes écuries. Pour vous y rendre il suffit de suivre le balisage. Encore merci et amusez-vous bien. Je rends la parole à notre maître de cérémonie Monsieur Bartholomeus ! » il s’en suit une nouvelle salve d’applaudissements. Bartholomeus – « Merci, merci pour votre accueil ! » Puis s’adressant aux participants « Je vous rappelle que si vous souhaitez à boire et à manger nos soumises et soumis sont là pour vous servir. Et maintenant place au défiler. Vous avez votre numéro de passage inscrit au dos de votre affichette, cela vous permettra de vous préparer si nécessaire. Et ceux qui vont avoir la lourde tâche de commencer sont Maître Landix et soumise Breizhadix, venez par ma gauche, vous allez jusqu’au fond de la salle ensuite vous pourrez regagner votre place ou aller où vous voulez. Mesdames et Messieurs Maître Landix et soumise Breizhadix ! » Sabine se penche vers Jean « Aucune de tes connaissances en vue ? » Jean – « Non Maîtresse ! » Sabine – « Alors bas les masques ! » Elle lui enlève son masque, met un collier en cuir qu’elle sort d’un petit sac à la place et raccroche la laisse. Vanessa – « Tu as besoin de ton sac ? » Sabine – « Non. Pourquoi ? » Vanessa – « J’ai un casier qui ferme à clé dans mon atelier, tu pourras le récupérer quand tu voudras ! » Sabine – « J’ai le numéro 25 on a le temps ! » Vanessa – « Oui, mais il y a des gens qui vont se disperser un peu partout et je dois être présente dans mon atelier à ce moment-là. Quand vous êtes passés venez me voir il y a un buffet, on pourra manger ensemble ! » Elle se lève, dit bon courage à Jean sans oublier le surnom qu’elle lui a donné « Petit chou » puis sort discrètement de la salle en emportant le sac de Sabine tout en faisant un signe à Keane et Janey pour leur faire comprendre qu’il fallait qu’ils viennent la voir. Keane fait un signe de la tête pour montrer qu’il a compris. En attendant son tour Sabine regarde défiler les autres. Elle a un stylo et un calepin où elle inscrit les noms des personnes qui l’intéressent et elle verra plus tard si elle peut en inviter certains chez elle. Elle a également commandé une flûte de champagne pour elle et un verre d’au fraîche pour Jean et Martin car elle ne veut pas qu’ils défilent avec la gorge sèche. Jean observe avec attention le comportement des personnes qui défilent afin d’en apprendre le plus possible. Cette fois c’est à eux de défiler, Sabine rattache leur main qu’elle avait libérée pour qu’ils puissent boire et ils s’avancent devant l’assemblée. Elle s’arrête de temps en temps leur donne l’ordre de se mettre de chaque côté d’elle, de mettre un genou à terre et de baisser la tête en signe d’hommage et de soumission. Ensuite ils sortent pour aller rejoindre Vanessa. Cette dernière est seule dans la salle flagellation ne train de tapoter sur son téléphone portable. Sabine – « Eh bien, la maîtresse fouetteuse n’a pas de clients ? » Vanessa – « Non. Heureusement on va pouvoir aller manger un morceau. Je suis affamée ! Le buffet est juste à côté ! » Sabine détache les mains de ses soumis pour qu’ils puissent se servir à manger, leur désigne une table ou ils devront s’asseoir tandis que Vanessa et elle mangeront à une autre table. Une fois attablés Martin demande à Jean ce qu’il pense de ce début de programme. Jean – « Pour l’instant il ne s’est pas passé grand-chose mais je suppose que ça va venir. Par contre je suis étonné qu’il y ait autant de monde ! » Martin – « Mais toi, comment tu te sens ? » Jean – « D’avoir vu d’autres personnes passer avant nous m’a un peu rassuré, mais j’avoue que j’avais un peu honte d’être exhibé devant tous ces gens que je ne connais pas ! » Martin – « Tu aurais préféré être devant des gens que tu connais ? » Jean – « Pas des gens que je connais à mon travail, mes voisins, les commerçants de mon quartier, mais des gens que je connais dans le milieu BDSM, oui ! » Martin – « Et tu connais combien de gens dans le milieu BDSM ? » Jean – « Que trois, je sais ça fait peu ! » Martin – « Tu sais, c’est la première fois que je défile devant des inconnus. Je n’en ramenais pas large non plus mais je suis fier de l’avoir fait et j’en ai même pris du plaisir. Dans ma tête je leur disais – Vous voyez je suis soumis à Maîtresse Sabine et j’en suis heureux – et puis tous ceux qui sont ici le sont pour la même chose. Un jour j’aimerais le faire devant des gens qui ne sont pas pratiquants du BDSM ! » Jean – « Tu as raison. İl faut que je me conditionne et que je me concentre sur ce que j’ai à faire sans à priori ! » Martin – « Tu n’as pas fantasmes ? » Jean – « Je ne sais pas si ce sont des fantasmes mais j’ai envie de tester certaines situations ou d’aller plus loin dans d’autres. Mais je préfère que ce soit en petit comité ! » Martin – « Oui, bon, on verra bien ce que Sabine nous a concocté surtout avec la complicité de son amie qui est une sacrée vicieuse ! » Jean – « Attention elles arrivent ! » Sabine – « Aller debout, on y va ! » Elle leur refixe les mains à la ceinture ventrale, attrape les laisses et tout le monde retourne vers l’atelier tenu par Vanessa.
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Par : le 13/06/25
Quel malheur voulaient-elles fuir ? Elles ne cherchaient pas le plaisir, elles voulaient fuir un tourment. Le plaisir franchement, c'était bien. Durant huit ou dix jours, elles ressuscitèrent alors cet amour. Un soir sur deux ou sur trois, la jeune femme disparaissait. Son amante ne lui posa pas de question. Elle était douce-amère, plaisante et un peu ingrate. Les sentiments dont on parle n'ont jamais l'épaisseur qu'ils avaient dans le silence. Et le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractations du souvenir. Ce bonheur d'autrefois n'est-il pas chargé déjà de l'amour qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il pressent ? Pour ne mentir jamais, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, tous les desseins du cœur, ses souvenirs étouffés, tout ce qu'il attend sans le dire brisent déjà cette simplicité impossible. Laissons donc aux mots leur part inévitable d'imposture et d'ambiguÏté. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était heureuse de lui avoir fait plaisir.    Un grand soleil l'innonda. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres. Tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes.   L'amour le plus banal et le plus médiocre est un peu plus compliqué que la physique la plus ardue. C'est qu'il relève d'un autre ordre où les corps et l'esprit dansent les plus étranges ballets et dont la nécessité est toute faite d'imprévu. Qui pourrait deviner dans le premier sourire et dans les premiers mots adressés par une femme à une autre femme ce qu'elle sera ensuite pour elle ? Il sembla à Charlotte que Juliette l'acceuillait sans défaveur. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Les berges aveuglantes de la Seine en étaient toutes éclaboussées et, un instant, à Paris, elle se dit qu'elle aimait Juliette et qu'elle allait se jeter dans ses bras et que le monde serait merveilleux pour toujours.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 12/06/25
Mon esprit n'a jamais eu des schémas de pensée très droits, ils sont tout au minimum dotés de quelques courbes. Mon goût pour la soumission physique a d'après mes propres conclusions, un revers de médaille. Elle n'est ni parfaite, ni absolue, un mélange exquis de détails et de sous-entendus. Elle cherche à s'abandonner au contrôle et pourtant voudrait le garder, un mélodrame intérieur qui perturbe l'entourage aussi bien que son auteur. Il aurait d'après lui, le privilège de notre relation, un homme d'apparence fétiche, aussi bien dans son corps que son esprit. Une âme fébrile et dépendante qui me laisserait selon lui, lui donner des ordres, de simples demandes auxquelles il répondrait en chanceux.  Pourtant il en serait incapable, incapable de dire "je veux" et de m'y contraindre. Son âme construirait des ponts entre mon corps et ses mots, un marionnettiste qui contrôlerait la marionnette sans en avoir conscience. Ce serait trop tard, mon esprit se ferait attendrir et son corps recevrait prisonnier, le mien.  Il serait d'une douceur presque innocente au lit, me regardant comme sien, en manque de confiance, il ferait tout pour plaire, un cœur en souffrance qui a besoin d'être aimé. Seulement un simple regard de sa part et j'aurais ce besoin protecteur. Sachant ses pensées, je ne lui mentirais pas, la vérité est ma devise, je me soumettrai alors à lui, lui disant parfois, qu'il devrait s'autoriser à explorer ses désirs. Il aurait l'impression d'être tout chanceux devant moi, une souris devant la grâce du dragon, je verrai dans ses yeux tous ces désirs refoulés qui ne demandent qu'à sortir et exploser. Soumis à son corps il saurait désormais que mon mental lui était favorable à l'épanouissement, il serait une force de caractère exposée par son partenaire. Un toutou docile, un bichon frisé à mes pieds, un peureux, en apprentissage pour s'affirmer.
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Par : le 11/06/25
Récit réel d’un réveil salé avec Mademoiselle. desambiguation importante : Mademoiselle est le sobriquet de ma Soumise. J'espère que celui-ci ne prêtera à confusion avec aucun pseudo dss membres de la communauté. Si tel était le cas, je m'en excuse par avance et, à l'avenir, tâcherai de rappeler ce disclaimer en préambule de tout article de ma part pouvant la citer afin d'éviter tout qui pro quo. Merci.   J’avais chaud et me levait pour entrouvrir la fenêtre de notre chambre par cette belle matinée de printemps. Je laissais cependant les volets clos pour conserver le confort de la pénombre. Nous séjournions en province pour un séjour avec beaux-frères, belles-sœurs et leur multitude d’enfants afin de célébrer un événement familial.    Je revins donc m’allonger aux côtés de Mademoiselle, à moitié endormie, me glissai derrière elle, et l’enlaçait tendrement pour qu’elle se love contre moi. Apres un court moment de quiétude simple; les bruits, les pleurs et les cris refirent surface de part et d’autre du gîte où nous sejournions tous. Rassasiés depuis plusieurs jours déjà de tout ce vacarme et de cette promiscuité incongrue, Mademoiselle et moi commencions à ressentir l’envie pressante de moments plus adultes et intimes.    La campagne était pourtant si prometteuse avec tous ses petits recoins à l’abri des regards; et nous avions déjà entrevu de nous y réfugier pou un petit instant coquin. Mais, hélas, le carcan de la prison familiale ne s’était jamais desserré depuis plusieurs longues journées de préparatifs et de célébrations diverses. Ainsi, la famille ne nous avait pas laissé d’occasions plus satisfaisantes que de petits BJ/HJ/CIM volés et hygiéniques; afin de rester dignes et discrets.   C’est ainsi que, ce matin la, légèrement agacé, je commençait à la serrer un peu plus fort contre moi; faisant glisser une main sous son T-Shirt pour y pétrir un sein, je glissait l’autre sous les plis de sa culotte pour y écarter largement une fesse en signe de rébellion.  Quelques soupirs plus tard, Mademoiselle commençai à onduler langoureusement, comme j’aime. Elle finit par se rapprocher pour venir frotter son séant contre mon sexe. Je dors toujours nu. Elle jamais. Mademoiselle a froid parfois la nuit et son sommeil s’en voit troublé.    Résigné et quelque peu dépité, je savais que je n’allais retirer de tout cela que plus de frustration. Mais le moment restait agréable. Je la sentit cependant se cambrer plus loin et plus pour me tenter.    Malicieuse et espiègle, Mademoiselle aimait particulièrement m’aguicher quand la situation rendait la chose impossible. Elle prenait un malin plaisir à ce que je la désire quand elle ne pouvait pas être touchée. Mais surtout, elle savait que me frustrer était le meilleur moyen de recevoir la promesse d’une punition bien sèche et méritée des que l’occasion se présenterai. Elle jouissait donc avec délice de ce privilège singulier de m’exciter des qu’elle le pouvait.    Mais ce matin j’avais très chaud et j’étais mauvais. J’étais pris de cette sorte de fièvre qui monte par bouffées et laisse mes pulsions s’échapper quand je n’ai plus envie de jouer. Je respirait fort, submergé par les vilaines petites idées qui se bousculaient dans ma tête.    Ainsi je commença à pétrir plus fort, et avec moins de douceur, ce joli téton qui pointait désormais entre mes doigts et fit glisser sa culotte le long de ses cuisses d’un geste franc afin de venir lover mon gland désormais gonflé entre ses petites fesses joufflues.    Lassé de la laisser se jouer de moi de la sortie, je lui sifflait dans le creux de l’oreille qu’il fallait parfois avoir le courage de ses actes et prendre pleine conscience de leur conséquences.    Nous n’avions absolument rien à disposition pour dissimuler une étreinte. Aucune lingette, aucun mouchoir, aucun tissu. Et encore moins de lube.  Moi qui, de coutume, aime à lécher des scenarii sophistiqués assortis de moultes tenues, apparats et autres accessoires savamemt choisis; ce matin là nous n’avions absolument rien de confortable; et j’en était fort satisfait. J’appréciais la frugalité, l’impraticabilité et l’interdit de la situation tout autant que la proximité improbable de mon gland avec l’orée brûlante du fondement de Mademoiselle.   Nous entendions le vacarme monter et redescendre par vagues derrière la porte de notre chambre, dans un bourdonnement confus. Tout cela aurait peut-être pu suffire à masquer un petit moment coquin mais, en aucun cas, une chevauchée sauvage. Quoiqu’il en fut, le risque d’être surpris restait extrêmement élevé. Les enfants n’ayant aucun égard pour l’intimité des adultes; et les portes, elles, toutes faites pour être ouvertes. C’est bien connu.   Ainsi assaillie, mais tout aussi ravie, Mademoiselle soupirait maintenant langoureusement, me léchait les bras, me mordillait la peau comme un petit animal. A son habitude, elle appréciait l’excitation tout autant que la promesse brisée d’une pénétration trop risquée. Je la laissait donc se détendre en caressant ses cheveux. Conscient que le moment n’était pas venu.   Je me calmais aussi, soupirais dans son cou et lui sussurait de petits mots plus raisonnés dans le creux de l’oreille tout en retirant doucement mon sexe de sa jolie petite raie devenue brûlante et légèrement moite.   Mademoiselle n’en eut cependant cure : elle souleva donc une fesse d’une main furtive pour venir emprisonner à nouveau toute la longueur de ma verge entre les muscles de son séant (Mademoiselle est sportive et et sa croupe est ferme et à l’étreinte puissante). Elle commença alors à serrer plus fort ses belles fesses pour me retenir tout en ondulant lascivement pour me faire perdre mon calme. Comme je le lui avais appris. Et a mes dépends cette fois-ci. Elle s’appliquait donc - de sa propre initiative - à me démontrer toute sa technique et tout son art du butt job. Il n’y aurait pu y avoir plus belle invitation.   Ma queue renflée sous la pression oscillait désormais délicieusement entre douleur, excitation et volutes de plaisir. Mademoiselle se donnait grand peine à jouer de son cul pour bien l’astiquer.   Je me laissait donc servir avec délectation quand, en prise à une irrépressible bouffée lubrique, j’empoignait sa chevelure d’un geste sec et la tirait vers moi pour dicter le rythme de son bassin. Une main fermement ancrée sur sa hanche et l’autre sauvagement agrippée à une touffe de cheveux emmêlés, je tirai fort sur chacune pour donner à Mademoiselle la cadence de ce petit trot qu’elle avait si fièrement sollicité.   J’exultais, mon sexe désormais fier, sale et affreusement dur. Mon gland était devenu agréablement douloureux à force de frottements secs et avait depuis suinté quelques larmes de liquide sous le feu de l’excitation.   Cependant ni le stupre, ni la sueur ne pourraient désormais prévenir la douleur d’une pénétration impromptue. Mademoiselle et moi le savions tous deux et nous en accommodions désormais de bonne grâce.    Mademoiselle continuait à aller et venir pour venir embrasser mon gland des petites nervures de son orifice délicat tout comme elle l’aurait fait avec sa bouche. Ivre d’excitation, j’assumais désormais un rythme plus soutenu. Moins retenu. Advienne que pourra …   Aux petits soupirs venaient désormais s’ajouter de petits cris imprévus. Je lâchait donc sa hanche pour venir lui masquer la bouche. C’est à cet instant que Mademoiselle décida de desserrer les fesses et m’offrir toute l’étendue de sa cambrure pour forcer mon gland entre les  fines rides fines de son anus étroit.  Les cris étouffés par ma main, elle laissait libre cours à sa fougue en me gratifiant de grands coups de croupe qui engloutirent bientôt tout mon sexe turgescent, prêt à la récompenser de cette audace.   Je tirai plus fort sur ses cheveux. C’est un plaisir qu’elle apprécie particulièrement.  Je la laissait claquer sa croupe de plus en plus fort contre mon pubis sans bouger et elle, me servir comme il se doit.    Prenant un malin plaisir à cette envie fièrement assumée, je commençais moi aussi à la besogner de coups de reins secs et puissants. Encaissant âprement ce nouveau rythme, elle commença à haleter et baver entre mes doigts. Je sentais son corps de tendre, entre douleur et plaisir, et m’efforçais de defoncer à sec ce joli petit cul qui m’avait tant manqué!    Se pâmant désormais, Mademoiselle, se retira légèrement pour permettre à ma queue épaisse, devenue visqueuse, de plus amples assaults.   Ne pouvant plus résister de la prendre aussi salement - bien qu’en toute discrétion - je lui signifiait ma satisfaction par un soupir bestial, comblé de la souiller de la sorte.    Fier et satisfait de cette étreinte bestiale, je sentis le plaisir monter en moi et commença à laisser exploser ma queue en elle en de grosses giclées grasses et collantes. Je me tendit encore plusieurs fois afin de profiter de chaque volute de contentement. Enfin, en un dernier coup de reins violent, je propulsai mon chibre au plus profond de ses entrailles, lui comprenant complètement le fessier contre mon pubis en sueur.   Je senti Mademoiselle se tendre, et jouir à son tour pendant un long moment de soupirs étouffés, et de bave de bien-être. Désormais enivrée et complètement déconcertée, elle paraissait autant comblée que surprise d’avoir pris autant de plaisir à se faire prendre de la sorte.    En effet, étant habituée depuis longtemps à me donner son cul moins par envie que par soumission studieuse; cette fois-ci, et à sa grande surprise, elle avait ouvertement joui de me l’avoir offert.  Je finis donc de m’affairer plus lentement a remplir copieusement et sans retenue ce petit rectum qui m’avait si agréablement satisfait. Pour notre plus grand plaisir à tous les deux.   La tension redescendit et mes mains se délièrent de ses cheveux. Nous n’avions toujours aucun moyen de nous nettoyer pour garder la face. Encore moins de traverser la maisonnée discrètement pour aller nous doucher sans se faire prendre. Je pris donc le plus grand soin à laisser chaque goutte de mon foutre couler bien au fond de Mademoiselle avant de glisser délicatement ma queue, agréablement salie et odorante, hors de son petit trou, légèrement plus béant et endolori qu’à l’accoutumée.   Tous deux haletants et en sueur, nous nous détachâmes lentement.    Elle remonta sa culotte et s’allongea sur le ventre en me souriant. Elle releva alors sa croupe pleine vers le ciel en la secouant de petits mouvements façon twerk. Mademoiselle me lança un regard espiègle en disant : “j’espère que tu as bien tout joui dans mon cul. J’ai adoré qu’on jouisse ensemble!” …
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Par : le 10/06/25
Quelques temps après ce premier séjour qui était grandiose en compagnie de ma Maîtresse. Je n'ai aucun doute et je suis clairement prêt à venir chez ma Maîtresse pour un second séjour, la confiance est totale. Le séjour arrive enfin (après 2 semaines sans voir ma Maîtresse). Le jour J, c’est une après-midi stressante et un départ précipité, en retard dû au travail, j'étais énormément stressé. De plus, je devais récupérer une chaise de "massage" sur la route à mi-chemin pour ma Maîtresse. Comme convenu, je suis arrivé au point de rendez-vous (avec du retard sur l’heure que j’avais annoncée…), devant une boutique qu’ELLE m’a indiquée. J'étais clairement en stress n'ayant pas de retours et de consignes durant plus de 45 min par ma Maîtresse. J'étais paniqué à l'idée que ma maîtresse ne souhaitât pas de moi. Mais d’un coup (après 45 min à attendre dans la voiture), mon téléphone sonna, je reçus l’appel de ma Maîtresse avec les ordres à suivre pour venir chez ELLE. Une fois arrivée devant l'entrée de chez ma maîtresse, C'est un pur bonheur de voir ma Maîtresse, de retrouver le port du collier et de découvrir et tester plein de nouveaux jouets BDSM que j’ai acquis selon le souhait de ma Maîtresse . Dès mon arrivée, j’étais mis à nu devant ma maîtresse, et c'est là où je me sens le mieux, nu auprès de la maîtresse. J’eus les yeux bandés directement, afin de ne pas découvrir à l'instant T l'environnement dans lequel je vais passer ce séjour chez ma Maîtresse . C’est une description incroyable et j'ai totalement confiance en ma Maîtresse d’être dans le noir et d’avancer à la seule direction de la laisse qui est tirée par ma Maîtresse . Notamment avec ces escaliers que j'ai montés et descendus dans le noir de nombreuses fois juste à l'écoute de sa voix et de sa confiance, clairement, car j'aurais pu me ramasser la figure de nombreuses fois. Et je remercie Maîtresse de m’avoir guidée pour avoir cette confiance aveugle. À la découverte de cette pièce tout là-haut qui sera ma chambre et est dédiée à diverses pratiques BDSM. Une entrée en matière qui pique avec une correction d'entrée, qui m'a clairement mis dans le bain. De l'impact, des pinces tétons et des bandes de cires pour épiler mon torse qui n’étaient pas au goût de ma Maîtresse. « Note à moi-même de trouver une solution pour que je me rase entièrement sans que cela mette en colère ma Maîtresse et ne plus jamais être en retard. » Chaque bande m'arracha un cri. Chaque tirage de bande cire, je souffre. Après cela, ma Maîtresse prit l'entièreté de mon corps avec plug et gode ceinture et j'en suis fière, que maintenant ELLE me possède même à l'intérieur de mon cul. C'était une première qui n'était pas facile pour moi, mais je lui fais confiance. C'est une première réussie, mon petit trou accueille un gode-ceinture ! Un fantasme qui se réalise : le pegging. Mais quand c'est gros (enfin pour moi) et avec le gode entier, c'est très dur pour mon corps qui ne peut pas supporter plus loin que cela pour l'instant. Il faudra que je m'entraîne davantage. Car les va-et-vient étaient intenses, durs, et j'aurais voulu encaisser cela facilement sans que cela soit une souffrance à chaque coup de rein. Et pourtant je sais que ma Maîtresse aurait pu être moins douce, car elle a pris le temps d’échauffer (dans tous les sens du terme) mon petit trou encore presque vierge, mais qui se dilate bien selon elle pour un débutant. Ensuite, je suis contrainte totalement par son nouvel objet acquis (la chaise de massage) où je fis solidement attacher mains et pieds à cette chaise. J'ai eu droit à cette jouissance ruinée. Mais quelle horrible souffrance quand ELLE continue à toucher et à jouer avec mon sexe. Mon corps supplie Maîtresse d'arrêter en se tortillant dans tous les sens. C'est vraiment une torture tellement intense que j'aime quand Maîtresse me touche, mais que là, c’est impossible tellement la douleur est immense, et je lui demande et la supplie d'arrêter tellement le supplice est intense et horrible. Ensuite, que dire des pieds de ma Maîtresse… Ils sont sublimes. J'adore les masser, les vénérer, les contempler. Il faut bien évidemment que je poursuive mon dressage pour prodiguer de meilleurs massages à ma Maîtresse. Une nuit a pensé à ma maîtresse, puisqu'ELLE m'a attaché avec une corde, les pieds reliés entre eux, accrochés également à mes mains. Totalement entravé avec des positions où je ne peux pas me positionner idéalement pour dormir, sans confort à même le sol avec juste un oreiller et un drap. De plus, sous la surveillance de ma Maîtresse qui m’a enfermée dans la pièce à clé et installé une caméra pour avoir un œil sur moi tout le temps. Ce fut une nuit courte et pas du tout reposante, avec chaque mouvement où mes membres qui étaient attachés me rappelaient cette soumission auprès de ma Maîtresse . Un réveil en douceur avec le port d'un plug dans mon petit trou afin de le travailler. Ensuite ma Maîtresse m’ordonna de m’habiller pour travailler en extérieur, pour nettoyer, ranger la partie extérieure. J'aime rendre service à ma Maîtresse , faciliter sa vie. C’est un plaisir de travailler pour ma Maîtresse dans son jardin, même si je ne suis pas manuel. Et, pour terminer cette après-midi travaux, ma maîtresse m’ordonna de rentrer et me mit à poil avec juste mon plug en moi. Pour ce nettoyage, j’ai comme mission de passer l’aspirateur à main dans les escaliers, en position à 4 pattes avec un plug rappelant que mon cul était plein pour ma Maîtresse. Et pour terminer, avant de clôturer ce séjour, ma Maîtresse m'a réservé une petite surprise. En ayant vu mon sexe tout excité encore une fois, elle joua avec mon sexe en interdisant de jouir, mais cela a été insupportable, et mon sexe a craché alors que je ne voulais pas et que je savais que je m'exposais à une sanction. Et cette sanction tomba : de l'impact au niveau des fesses et de l'entrejambe, cela fut très douloureux, ce qui m'arracha quelques larmes de mes yeux. Cette fin avec cette sanction m’attriste, car je ne voulais pas terminer sur une bonne note pour ma Maîtresse. Je remercie ma Maîtresse pour ce petit séjour qui est passé trop vite… J'ai hâte du prochain et d'un plus long séjour, Maîtresse… A suivre... NB : Récit écrit à ma demande par mon soumis SMD96 https://www.bdsm.fr/profile-84957/info/
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Par : le 07/06/25
En deux ans, elles avaient appris à bousculer un rituel tacitement établi depuis qu'elles se retrouvaient au grand jour, et non plus dans la clandestinité. Nous vivons auprès d'êtres que nous croyons connaître. Il manque l'évènement qui les fera apparaître tout à coup autres que nous le savons. Longtemps, elle resta derrière la porte, en attendant que la culpabilité lui tombe dessus. Mais non. Elle n'éprouva que du soulagement. Tout bien considéré, elle se demandait si elle n'aurait pas dû accepter de continuer à entretenir une relation purement sexuelle, au lieu d'y mêler des sentiments. L'air était chaud malgré la nuit avancée, elle ne portait pas son collier et ses bracelets de cuir, et elle était seule, n'ayant qu'elle-même pour témoin. Jamais toutefois elle ne se sentit plus totalement abandonnée à un dessein qui n'était pas le sien, plus totalement proie, plus heureuse de l'être. Elle était entièrement nue, avec des talons hauts. Son pubis était soigneusement entretenu mais pas totalement rasé. Bientôt, sa Maîtresse la rejoignit. Elle ne se souvenait pas qu'elle était si élancée. Une lumière crue aplatissait son corps. L'étincelle de joie dans ses yeux était presque insoutenable, folle, douloureuse. Elle lui sourit, et ce sourire mit le feu à son monde. Le temps s'écoula en vaguelettes chuchotantes. Bientôt, il ne subsista plus des nébulosités de son esprit qu'une bienheureuse et suave toile vierge. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée, au fond du sillon ombré du mont de Vénus.   Tout cela était tellement inattendu. Jamais, elle ne l'aurait cru capable de mettre ses émotions à nu devant elle. Et jamais, elle ne se serait attendue à un tel élan. Elle le regardait, elle attendait qu'il dise quelque chose. Elle s'aperçut que l'homme regardait ses genoux, ses mains et enfin ses lèvres mais si paisiblement, et avec une attention si rigoureuse d'elle-même que Charlotte se sentit jaugée pour l'objet qu'elle savait bien qu'elle était. Il l'observa comme au ralenti une goutte d'eau qui glissait le long d'une tige et qui tombait sur le sexe de la jeune fille comme une perle ardente qu'il voulait s'empresser de boire, et en l'embrassant lui offrir une perle qui était une étoile et qui serait ses pleurs. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge.   Ce n'était pas lui qui la brusquait, mais elle qui l'y entraînait. Et elle ne paraissait pas pouvoir se rassassier de lui. Son esprit s'égara alors là où elle ne voulait pourtant pas aller. Elle n'eut pas son mot à dire. Pourtant leur conversation fut immédiatement limpide. L'homme, sous le charme, était doux et enveloppant. Quant à la jeune femme, elle était concentrée tout entière sur l'instant qu'elle partageait avec lui, et sa manière absolue d'être présente, directe, rieuse, lui semblait presque insolite. Il n'eut pas besoin de lui ordonner de l'absorber totalement, de s'appliquer pour le sucer et surtout de se taire. Comment aurait-elle parlé ? Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses.    Mais ceci, elle l'avait désiré, voulu, demandé presque. Elle habitait déjà avec impatience son supplice. Cette énérgie désespérée à se soumettre. Toutes les figures de son avilissement s'inscrivaient dans cette position et elle avait la mémoire de celles qui l'avaient précédée.La jeune femme ne fut pas chassée de ce supplice ni de cet amour, car elle connaissait trop bien son amante. Elle pouvait jouir de son triomphe sur eux puisqu'elle avait inventé ce couple, paradoxalement, elle la dominait. Elle imaginait à coup sûr. Juliette était réellement indifférente à son salut, à ses goûts, à son caractère. Elle passait à côté d'elle sans la regarder. Ses yeux s'emplirent de larmes. Le sexe les rendait précis, insatiables, sans limite. En jouissant, ils vivaient. C'est seulement dans l'amour qui les embrase qu'un homme ou une femme sont aussitôt, silencieusement, rendus à l'univers. L'être aimé ne propose à l'amant de l'ouvrir à la totalité de ce qui est qu'en s'ouvrant lui-même à son amour. Aucune communauté ne peut comprendre cet élan, véritablement fou, qui entre en jeu dans la préférence pour un être. Elle réalisa qu'une des choses qui lui étaient le plus lancinantes, c'était que l'usage de ses mains lui fût interdit, non pas que ses mains eussent pu la secourir, mais libres, elles en auraient esquisser le geste. Elle voyait le visage ironique mais attentif de l'homme, ses yeux qui guettaient la bouche entrouverte de la jeune femme et le cou que serrait le collier de cuir. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes.   Heureuse, il s'agissait donc d'être heureuse ? Dans sa province de jeune fille, elle ne savait pas qu'il fallait attendre quelque chose de l'amour. Ses amies lui racontaient des histoires. D'un point de vue géographique, tout cela lui paraissait extraordinaire. Elle n'en demandait pas tant. Mais elle était entrée dans ce fleuve. Elle ne devait pas trop y réfléchir. Les mots s'écroulaient comme un château de cartes devant une telle évidence. C'était un secret terrible. Elle n'en parlerait jamais. Est-il possible de ne faire que l'amour, de ne plus avoir d'autre usage du temps que celui de s'aimer ? Si nous nous consumons de langueur, si nous nous ruinons, ou si parfois, nous nous donnons la mort, c'est qu'un seul sentiment de préférence nous a mis dans l'attente de la prodigieuse dissolution et de l'éclatement qu'est l'étreinte accordée. Il la posséderait ainsi comme un maître sacrifie une martyre, ou un dieu possede sa créature, dont ils s'emparent de l'esprit invisible ou de l'extase.Il ne voulait pas se séparer d'elle. Il tenait d'autant plus à elle qu'il l'en abuserait davantage. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement heureuse quand on considère qu'elle venait d'être saillie comme un animal pour signifier à tous, désormais, qu'elle appartenait à une seule femme, sa chère et vénérée Maîtresse et plus fière que jamais d'avoir été choisie par elle. Elle la hissait, en lui révélant les abysses de son âme, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, chancelante et presque évanouie, seule dans le noir, elle s'endormit. Tard dans la nuit, Juliette la fit jouir de nombreuses fois en la flagellant jusqu'au sang au moyen d'une cravache qui la laissa pour morte.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/06/25
Après de nombreux échanges pour rédiger le contrat de soumission (les pratiques, les limites, les safewords, ...). Les échanges furent rapides et intenses, et une rencontre est prévue lors d’un petit séjour pour une nuit dans une “love room” ambiance BDSM (table de massage/torture, balançoire, différentes attaches et contraintes, barre d’écartement, collier, laisse, bâillon, … ainsi que 2 lieux de détente : jacuzzi et sauna). Rien qu'au téléphone, la connexion cérébrale était déjà présente et intense tant mon corps l’exprime. Ma petite nouille était souvent dure et mouillée.   Arrive le jour J, je suis arrivé en premier (vers 17 h 30). Les règles étaient claires, je devais attendre à genoux sur le pas de l’entrée ainsi que la tête baissée. Je me posais 1000 questions : « Est-ce qu’elle va arriver ? », « Dans combien de temps ma Maîtresse va arriver ? », « Est-ce que je vais être à la hauteur ? », « Est-ce que j’ai bien fait de m’aventurer là-dedans ? ». Plein de questions qui trottaient dans ma tête, sans réponse à l’instant T, mais j’allais vite le découvrir. Soudain, j’entendis une voiture entrer dans la cour au bout de (15-20 minutes) à genoux : « Ça y est, ma Maîtresse est arrivée. » Ce fut un soulagement d'entendre ma Maîtresse arriver avec des pas déterminés et ses bottes à talons qui claquent le sol à chaque pas. J’ai l’impression de l’entendre à des kilomètres, telle sa prestance est immense. Après avoir déchargé tous les bagages de ma Maîtresse, j’ai dû donner ma clé de voiture, mon portefeuille, mon téléphone. Je lui donne clairement ma vie, mon identité, ma liberté, et je ne peux plus faire machine en arrière, je suis dorénavant sien, ne pouvant pas m’échapper aux risques d’être nu et sans papiers sur la voie publique. L’entrée en matière fut directe et très humiliante, mais j’avais confiance en ma Maîtresse. Sous son ordre, je me mets complètement nu pour que ma Maîtresse contrôle l’entièreté de mon corps, les différentes épilations demandées, mais aussi l’hygiène de mon corps de la tête aux pieds. Puis cette douche avec de l’eau froide fut si éprouvante que mon corps en tremble encore. De plus, ce lavage de mon petit trou à de nombreuses reprises (lavement anal) me vide totalement. Mais j’ai cette impression que ma Maîtresse me possède et m’avait déjà pris en main de nombreuses fois et que mon corps à l’intérieur de moi est totalement nettoyé et à ELLE. Prêt à subir tous les ordres et désirs que ma Maitresse s’apprête à me faire vivre dans ce séjour. Mon cul est dilaté d’entrée, prêt à travailler pour ELLE. C’est même sa priorité, puisque c’est la première pratique qu’elle exerce sur mon petit trou anal vierge. Maîtresse y va en douceur avec ses doigts de fées, mes gémissements montrent que j’ai énormément de travail à effectuer dans ce domaine pour pouvoir accueillir ses 5 doigts entiers dans mon cul. Les va-et-vient avec ses doigts, j’adore cela : c'est à la fois excitant pour le plaisir prostatique (1 doigt ça va) mais également douloureux à encaisser pour mon petit trou (2 ça tire fort déjà). Contraint à 4 pattes, attaché aux mains et pieds par une barre d’écartement qui m’empêche de resserrer mes jambes et offre mon trou. Mes bourses sont à disposition, ma Maîtresse en profite pour donner quelques coups de pieds et mains pour tester ma résistance au ballbusting. Je vous le dis, c’est dur de recevoir ces impacts sur cette partie fragile du corps... Ensuite, je suis mis sur la table de massage (ou plutôt de torture), totalement contraint et attaché de A à Z sur le dos par une longue corde avec mon sexe, mes tétons, mon visage à sa disposition. Mais avec la vue totalement masquée (je ne vois rien, je suis dans le noir), ce qui décuple les sensations de l’ouïe et de l’odorat, entendre son souffle, ses bruits de pas, me demander à quelle sauce je vais être mangé... Être touché par ELLE, sentir sa peau, sa voix, sa respiration, je suis clairement au 7ᵉ ciel. Mais cela est de courte durée, car ma Maîtresse est sadique et la torture de mes tétons est un de ses grands plaisirs. De plus, je suis fragile et très sensible de cette partie là, et elle le sait, je souffre déjà... Elle s’attaque à mon sexe également qui est en érection depuis de longues heures où ma maîtresse le malmène sans ménagement (même sans le toucher) et l’excite avec désir et frustration, un mélange explosif. J’ai envie de "balancer la sauce", mais j’en ai l’interdiction sans l’autorisation de ma Maîtresse. C’est dur, c’est tellement dur que mon corps refuse qu’elle me touche et je tente de me tortiller pour éviter qu’elle me touche. Mais je n’y arrive pas, elle utilise même tout son corps pour jouer sur moi et me contraindre un peu plus. Je sens son fessier, ainsi que sa culotte mouillée. Elle me bâillonne même avec sa culotte trempée. Après de longues minutes à me battre contre l’idée de jouir, elle retire mon bandeau ; ses seins sont juste au-dessus de mes yeux, j’ai enfin l’autorisation de jouir. Quelle récompense, mais d’une courte durée, car c’est un orgasme ruiné suivi d’une masturbation post-orgasme. Une vraie torture où je bouge comme une anguille prise au piège hors de l’eau. Je suis détaché, le bandeau remis, et je perds de nouveau la vue. Amené avec la laisse près d’un fauteuil, elle m’ordonna de lui prodiguer un cunnilingus pour tester mes capacités à lui servir de sex-toy, et tester ma langue et mon niveau de pratique. Après quelques minutes, ma maîtresse me repoussa brutalement de son sexe et prit son jouet pour se faire plaisir et obtenir un orgasme. J’ai tout de suite compris que je n’étais pas à la hauteur de ses espérances dans cette pratique là. Je suis NUL et MAUVAIS, je me sentis comme un moins que rien et pas capable de donner du plaisir à ma Maîtresse, je suis humilié, j’ai honte de moi. Après avoir obtenu sa jouissance avec un vrai jouet de qualité, elle me tira par les cheveux pour que je lèche et nettoie son orgasme, son nectar, qu’il n’y reste aucune goutte. Suite à ce désastre, ma Maîtresse eut envie de se délasser dans le spa et de prendre du bon temps pour elle. Pendant que j’étais contraint au sol par un humbler avec les couilles et mon sexe tiré vers l’arrière de mon fessier. J’ai dû clairement faire la statue au musée du Louvre, car chaque mouvement me faisait terriblement mal. Après ce moment de détente pour ma Maîtresse et ce long moment d’attente en mode « ne pas bouger » pour ma part. Ma Maîtresse testa mes qualités de masseur. À ce moment-là, je me suis dit : « Il faut que je me rattrape, je ne peux être que meilleur que lors de la pratique d’un cunni ; en tout cas, on ne peut pas faire pire, du moins. » Donc j'ai tout donné pour lui prodiguer un bon massage, afin qu’elle soit fière de son soumis. Elle s’allongea sur la table de massage sur le ventre avec une serviette qui remontait jusqu’à son bas du dos pour ne pas avoir froid. Je me croyais masseur professionnel tellement l’endroit correspondait avec l’ambiance des jeux de lumière tamisée (rouge), la table de massage ainsi que l’huile parfumée. Elle était sur le ventre, j’ai donc à disposition son dos, ses épaules, ses bras à masser dans un premier temps. Je pris l’huile de massage et l'ai frotté entre mes mains pour la faire chauffer. Je m’applique à passer sur tous ses membres avec force, énergie et dextérité, en passant à de multiples reprises et en appuyant plus ou moins fort pour détendre les muscles du corps de ma Maîtresse. Je sens que Maîtresse est plutôt détendue, qu’elle apprécie ce moment et qu’elle est satisfaite de ce massage. Et elle me l’exprime que « je suis meilleur (ou moins pire) en qualité de masseur que pour faire des cunnilingus ». Après avoir effectué le dos, les épaules, les bras et les mains de ma Maîtresse. Elle se retourne et j’ai eu la chance d’apercevoir et de prodiguer un massage sur sa poitrine et son ventre. Et autant vous dire que ses seins, c’est la partie préférée que j’admire chez ma Maîtresse, avec ses doigts de fées qui arrivent en second. Ma Maîtresse a 2 magnifiques obus qui auraient pu mettre fin à de nombreuses guerres, tellement les soldats auraient été éblouis et la rétine complètement transpercée par cette vue magnifique. Je prends le temps de contempler, toucher, masser, malaxer sa poitrine qui est si moelleuse et agréable au contact. Après ce moment de massage auprès de ma Maîtresse, j’ai eu la chance qu’elle m’autorise à l’accompagner dans le jacuzzi pour un moment de détente assez sensuel. Ce fut un moment inoubliable avec une première partie où ma maitresse joue de ses pieds pour toucher et exciter mon sexe avec plus ou moins de pression de sa part pendant que je prodigue un massage à son deuxième pied. Puis nous sommes amenées à discuter, à échanger, et je lui fais part d’une envie et de mon attrait pour le water bondage. Et ce n’est pas tomber dans l’oreille d’une sourde. Maîtresse prit une corde et m’attacha le haut du corps, bras et mains liés dans le dos en "shibari". Ce fut un moment suspendu dans le temps, où la complicité et le jeu étaient présents. Je tentai de me révolter un petit peu, mais c’était sans compter la pression et la force de ma Maîtresse qui me plongea dans l’eau, où ma respiration était coupée. Je devais me retenir, me concentrer et résister sous l’eau pour ne pas boire la tasse, et quand j’avais le souffle court, je tentai de remonter à la surface, mais ELLE jouait de cela pour me contraindre encore quelques secondes dans l’eau. C’était clairement mon moment préféré, ce moment de complicité, de jeu, mais aussi de proximité avec le corps de ma Maîtresse. C’était clairement un moment qui était magique durant ce séjour. Après ce moment intense et inoubliable, il était temps de prendre une douche et d’aller se coucher, car il se faisait très tard, même si je n’avais aucune notion du temps et de l’heure (j’ai su après qu’il était dans les 5 h du matin). J’ai eu l’occasion de dormir aux côtés de ma Maîtresse et c’était agréable de sentir sa présence, son corps, de la toucher avec son autorisation, mais aussi de la masser pour s’endormir. La nuit fut courte, puisque nous devions rendre le logement le matin même (avant 11 h). Mais le réveil était agréable avec ce réveil en douceur peau à peau avec la tendresse auprès d’ELLE. Mais tout d’un coup ma Maîtresse eut une envie de jouer avec moi et mon corps dès le réveil en m’attachant sur ce lit avec les membres aux extrémités en étoile de mer avec les attaches de lit. Je n’avais point le droit de jouir et ma maîtresse jouait de mon sexe et me fit découvrir une nouvelle sensation, la wand sur mon sexe. Quelle incroyable sensation de sentir les vibrations, mais quelle torture quand on n’a pas le droit d’éjaculer. Heureusement pour moi et pour cette éjaculation qui n’a point eu lieu puisque je n’ai pas eu l’autorisation de ma Maîtresse, hélas c’est l’heure de partir et nous devions ranger et quitter les lieux. Ce fut un moment triste, car je devais déjà quitter ma Maîtresse. Je fais le rangement et le ménage, elle charge sa voiture, et elle me rend ma liberté avec la remise de mon portefeuille, de mon téléphone et ma clé de voiture... Ce séjour fut très court, trop court, mais c’était une rencontre intense et excitante qui laissera surement place à d’autres séjours BDSM avec ma Maîtresse. A suivre... NB : Récit écrit à ma demande par mon soumis SMD96 https://www.bdsm.fr/profile-84957/info/
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Par : le 01/06/25
Il y avait un sujet d'étonnement plus réel dans la personne de la jeune fille. Il fallut très tôt cacher ses succès. Au début, on pouvait parler en riant des premiers prix de grec, des parties de tennis enlevées en quelques jeux, du piano dont elle jouait mieux que Saint-Saëns. Puis on dut modérer ces transports et même s'inquiéter, tant il devint évident qu'il ne s'agissait pas seulement d'une adolescente bien douée. À vingt ans, Charlotte était une jeune fille frêle, d'une vitalité extrême, avec un regard pétillant et une bouche remuante sous des cheveux bruns coiffés à la garçonne. Les femmes disaient qu'elle n'était pas jolie, parce qu'elle ne sourait jamais. Mais sa froideur attirait. Elle ouvrait la bouche et le silence régnait. Des yeux noirs brillants comme des cassis mouillés, un air de malice en accord avec son comportement fantasque, on sentait sous la désinvolture de sa jeunesse le nerf tenace des résolutions. En révolte contre les siens, mais sans aller jusqu'à casser de la vaisselle, elle transgressait les tabous de son milieu autant qu'il était convenable de le faire et même souhaitable pour prouver un fier tempérament. Elle s'amusait avec pas mal d'espièglerie d'un statut qui ne lui valait rien, sauf des égards et la faveur des snobs dont elle se fichait également. C'était romanesque d'être son chevalier servant. La domination mêlée à l'amour créait une atmosphère stendhalienne qui me plaisait. Nous nous étions connus en khâgne au lycée Louis-le-Grand, me dit-elle. Je la regarde. Elle n'a pas dû beaucoup changer : elle a à présent vingt-trois ans, elle vient de réussir l'agrégation, sans doute enseignera-t-elle l'année prochaine. Mais elle a gardé un air très juvénile, ce n'est sans doute pas un hasard, elle perpétue son adolescence, les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et une peau mate: Juliette a beaucoup de charme. Elle parait épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement des veines sur les tempes, mais ce pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Nous habitions Rouen, à l'époque. Sa cathédrale, ses cent clochers, Flaubert, et le ciel de Normandie. Même quand il fait beau, sauf pour Monet, quelque chose de gris traîne toujours dans l'air, tel des draps humides et froissés, au matin. Un charme bourgeois. Je l'ai appelé, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez lui. Il m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-il dit. J'ai rougi comme la veille, je m'en rappelle d'autant mieux que je n'en fais pas une habitude, et que je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Il m'a aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait pour changer, mes cheveux étaient mouillés. Il les a ébouriffés comme pour les sécher, et il les a pris à pleine main, il m'a attirée à lui, et je me suis sentie soumise, sans volonté. Il ne m'a pas embrassée, d'ailleurs, il ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Il me tenait par les cheveux, j'avais les jambes qui flageolaient, il m'a fait agenouiller. Puis, il a retiré mon pull, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, en jean, torse nu, j'avais un peu froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours cette sensation de froid, il a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Il m'a ordonné de ne pas le regarder, de garder le visage baissé. D'ouvrir mon jean, de ne pas le descendre. Il est revenu vers moi. Il a défait sa ceinture, il m'a caressé la joue avec le cuir. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais littéralement trempée. Je dégoulinais, j'avais le ventre en fusion et j'étais terrorisée. Il a fini de défaire son pantalon, et il m'a giflé, plusieurs fois, avec sa queue, avant de me l'enfoncer dans sa bouche. Il était si loin, du premier coup, que j'en ai eu une nausée. Il avait un sexe robuste, rectiligne, large à la base, plus grosse que mon poignet. J'ai commencé à aller et venir de mon mieux. Je me suis dit que j'avais bien mérité de sucer ce membre épais. C'était comme un viol désiré. J'étouffais un peu. C'était la première fois. Charlotte avait trop souffert en secret pour ne pas accepter cet outrage en respirant très fort.     Elle avait découvert tristement qu'un homme peut remplacer un idéal. Il remplace tout. Les autres femmes ne mettent pas tant de religion dans leur amour. Mais, à défaut d'une union spirituelle, un breuvage physique les retient. Un corps les nourrit de sa substance blanche. Pour Charlotte, le corps de l'homme avait un rôle différent. Dans ses bras, elle pensait d'abord qu'il était là, certainement là, et que pour une heure ou deux il n'allait pas disparaître, tomber dans le désespoir. Enfin, il était solide, comme la vérité, les tables, les chaises et non cet être mobile, douloureux qu'elle connaissait. Elle voulait bien que son amant fût une idée ou un objet, pas un vivant, elle savait qu'on doit atttendre le pire, surtout au début. Pour tout d'ailleurs, c'était la première fois. Quand il est passé derrière moi et qu'il m'a descendu le jean à mi-cuisse. Qu'il m'a ordonné de me pencher, la tête dans les mains, les fesses offertes. Quand il m'a pénétrée du bout des doigts, essayant la solidité de mon hymen, avant d'enfoncer ses doigts dans mon anus, trois doigts, d'un coup, c'était juste avant qu'il me sodomise; pas un instant, à ce moment-là, je n'ai pensé qu'il pourrait me prendre autrement. Il est revenu dans ma bouche, sa verge avait un goût acre que j'ai appris à connaître et à aimer, mais là encore, il n'a pas joui. Il le faisait exprès, bien sûr. Il a achevé de me déshabiller, il m'a fait marcher à quatre pattes, de long en large. Nous sommes allés dans la cave, où il m'a fait allonger sur une table en bois, très froide. Il y avait une seule lampe au plafond et il m'a ordonné de me caresser, devant lui, en écartant bien les cuisses. La seule idée qu'il regardait mes doigts m'a fait jouir presque tout de suite. Il me l'a reproché bien sur, c'était le but du jeu. J'étais pantelante, j'avais joui si fort que j'en avais les cuisses inondées, bientôt, il s'est inséré entre mes jambes, les a soulevées pour poser mes talons sur ses épaules, j'ai voulu le regarder mais j'ai refermé les yeux, à cause de la lumière qui m'aveuglait, et il m'a dépucelée. J'ai eu très mal, très brièvement, j'ai senti le sang couler, du moins j'ai cru que c'était du sang, il a pincé la pointe de mes seins, durement, et j'ai rejoui aussitôt. Quand il est ressorti de moi, après avoir enfin éjaculé, il m'a dit que j'étais une incapable, une bonne à rien. Il a dégagé sa ceinture de son pantalon, et il m'a frappée, plusieurs fois, sur le ventre et sur les seins. J'ai glissé à genoux, et je l'ai repris dans ma bouche, il n'a pas arrêté de me frapper, le dos, les fesses, de plus en plus fort, et j'ai arrêté de le sucer parce que j'ai joui à nouveau. C'était inacceptable pour lui. Il a saisi une tondeuse à cheveux et il m'a rasé la tête. Sanglotante, il m'a dit de me rhabiller, tout de suite, sans me laver, le jean taché du sang qui coulait encore, le slip poisseux, souillé par son sperme. Je m'abandonnais à cette suave torture. Je lui ai demandé où étaient les toilettes. Il m'y a amenée, il a laissé la porte ouverte, me regardant avec intérêt, sans trop le monter, ravi de ma confusion quand le jet de pisse frappa l'eau de la cuvette comme une fontaine drue. Il m'a donné en détail, le protocole de nos rencontres. Les heures exactes, mes positions de soumission, le collier et la lingerie que je devrais porter et ne pas porter surtout. Il m'a ordonné d'aller tout de suite chez un sellier acheter une cravache de dressage en précisant que le manche devait être métallique. J'allais franchir un nouvel échelon. "- Qu'est-ce que tu es ?", m'a-t-il demandé . "- Je ne suis rien. - Non, a-t-il précisé, tu es moins que rien, tu es mon esclave. - Je suis ton esclave, oui". Cinq jours plus tard, nouveau rendez-vous, juste après les cours. J'ai apporté la cravache. La porte était entrouverte, je suis entrée et je l'ai cherchée des yeux. Il ne paraissait pas être là. Je me suis déshabillée, et je me suis agenouillée, au milieu du salon, les mains à plat sur les genoux en cambrant les reins, devant un lourd guéridon bas où j'avais posé la cravache. Il m'a fait attendre un temps infini. Il était là, bien sûr, à scruter mon obéissance. Je consommais trop d'enthousiasme dans le désir.   Je l'avais longtemps supplié de m'aimer. Je l'avais laissé faire: ces mots abominables justifiaient ma punition. À présent, je tenais à lui, solidement, par tous les liens de l'habitude, de l'instinct et du dégoût de moi-même. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper sur les reins, les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'il dit. J'étais devenue ce que je voulais être, un simple objet au bon plaisir de son Maître. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'il faisait cela juste pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'il allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais il m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligoté les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Il s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Ainsi, je ne m'appartenais déjà plus. Il s'est arrêté, il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie puis l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser au plus profond, de me déchirer. Mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais les yeux brouillés de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant. Me libérant la bouche, il s'est décidé à m'enculer, sans préparation, pour me faire mal. Il se retira pour me frapper encore cinq ou six fois sur les seins en me meurtrissant les pointes. Je me mordais les lèvres au sang pour ne pas hurler. Il m'a donné un coup juste à la pliure des genoux, et je me suis affalée sur le sol glacé. Il m'a traînée dans un coin, et il m'a attachée avec des menottes à une conduite d'eau qui suintait. En urinant sur ma tête rasé, il me promit de me marquer au fer lors de la prochaine séance. J'avais de longues traînées d'urines sur le visage et sur les seins. Au fond, c'était un pâle voyou qui avait fait des études supérieures. Et qui m'avait devinée dès le début. Il avait su lire en moi ce qu'aucun autre n'avait lu. J'ai fréquenté, un temps, certains cercles spécialisés, ou qui se prétendent tels. Des Maîtres, jouisseurs, toujours si affolés à l'idée que l'on puisse aimer la souffrance et les humiliations, capables d'élaborer un scénario d'obéissance, où toutes les infractions sont codifiées et punies mais sans s'interroger jamais sur la raison ou la déraison qui me pousse à accepter ces jeux. Car c'est alors que mon corps peut s'épanouir, en se donnant à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par des rites inattendus, l'abnégation de soi.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/25
A. Premiers pas de soumis. Partie 1 Jean, qui est en train d’aider Martin à ranger, se retourne brusquement. Sabine se tenait debout dans l’encadrement de l’entrée voûtée, campée sur ses cuissardes aux talons aiguille et bras croisés. Il avait l’impression de voir une icône. D’un ton ferme elle dit « Assied toi ! » Interloqué Jean s’exécute. Sabine – « Tu as accepté de jouer un rôle. C’est exact ? » Jean – « Oui, c’est exact ! » répond-il surpris par ce soudain tutoiement. Sabine – « Et tu as promis d’assumer ce rôle jusqu’au bout ! C’est bien ça ? » Jean – « Oui ! » Sabine – « Je veux que tu me le dises ! » Jean – « J’ai promis d’assumer ce rôle jusqu’au bout ! » Sabine – « As-tu une idée du rôle que tu dois assumer ? » Avant qu’il réponde elle demande à Martin de les laisser seuls et d’aller sur le palier car elle craint que sa présence bloque Jean. Elle doit lui annoncer ce qu’elle attend de lui tout en le rassurant, faire en sorte qu’il comprenne de lui-même si ce n’est déjà fait, le faire adhérer en éveillant sa curiosité et son désir malgré ses doutes et ses craintes. Elle sait que l’excitation et la peur font monter le rythme cardiaque de la même façon, comme le plaisir et la douleur peuvent apporter les mêmes frissons. Elle s’assoie en face de lui. Sabine – « J’attends ta réponse ! » Jean – « Pas vraiment. J’ai vu tellement de choses et vécu tellement de situations aujourd’hui que j’imagine tout et rien ! » Sabine – « Ok ! Mais quand tu m’as envoyé OUI par SMS c’était avant ! Pourquoi tu as répondu OUI ? » Jean – « La curiosité, l’envie d’aller vers l’inconnu ! ». Curiosité, envie, inconnu. Des mots qui confirment Sabine qu’elle a choisi le bon sujet. Sabine – « Sais-tu où nous sommes ? » Jean – « Oui chez vous ! » Sabine – énervée « bien sûr qu’on est chez moi, mais Ici à cet étage ! Imagine-tu ce qu’il y a derrière cette porte ? » Elle désigne du doigt le couloir et la porte qui mènent au donjon. Jean – « Je sais que c’est un endroit spécial. Peut-être ce qu’on appelle un donjon dans le milieu BDSM ! » Sabine – « Bien ! Et que se passe-t-il dans un donjon ? » Jean – « Il y a une personne qui prend du plaisir à faire certaines choses à une autre personne ! » Sabine – « C’est plus subtil que ça. Il y a un dominant et un dominé. Faire certaines choses, comme tu dis, c’est un moyen pas une finalité. La finalité c’est le plaisir de l’un et de l’autre, peu importe le moyen sachant que c’est toujours le dominant qui décide du moyen ! Tu comprends ? » Jean – « Je crois que j’ai compris ! » Sabine – « D’après toi, de nous deux qui est le dominant ? » Jean – « Vous ! » Sabine – « Donc quel va être ton rôle ? » Jean – « Le rôle du dominé ! » Sabine – « Le rôle de soumis. On dit soumis car tu vas te soumettre à toutes mes volontés ! Et à partir de cet instant tu t’adresses à moi en disant Maîtresse Sabine ! C’est compris ? » Il sait enfin. Cela l’inquiète et l’excite en même temps, et son cœur se met à battre très fort. Il essaie de répondre mais aucun son ne sort de sa bouche. Sabine s’impatiente et sur un ton plus haut – « C’est compris ? » Jean avale sa salive et d’une voix chevrotante – « Oui Maîtresse Sabine ! » Sabine – « J’ai horreur de répéter deux fois la même chose ! » Elle se lève et dit « Suis-moi ! » Il se lève aussitôt et lui emboîte le pas. Elle déverrouille et ouvre la porte de la salle de préparation, tout en lui expliquant la signification des couleurs de la lampe qui se trouve au-dessus de la porte. Vert, déverrouillé et rouge verrouillé. « Ici, tu te déshabilles et tu ranges tes habits et ta montre dans ce placard. Quand tu es nu tu vas dans la salle d’eau ! ». Elle ouvre la porte et Jean se dit que c’est une salle d’eau normale sauf que, juste à côté il y a un ce qu’on appelle un pied à sérum comme on en voit dans les hôpitaux mais, sur celui-ci est accroché un récipient gradué et une canule au bout du tuyau. Jean est surpris car il se souvient que lorsqu’il avait été hospitalisé on lui avait mis un cathéter relié à une poche de sérum accrochée au même pied sur roulette. Il le poussait pour arpenter les couloirs et prendre l’ascenseur afin d’aller fumer sa cigarette à l’extérieur. Sabine voit que cet objet intrigue Jean, donc elle précise « Un soumis ou une soumise. Peut-être qu’un jour tu auras l’occasion d’assister à l’éducation d’une soumise ou d’en partager une session ! ». Elle fait exprès d’attiser sa curiosité. « Donc, un soumis ou une soumise se doit d’être toujours d’une propreté irréprochable, y compris au plus profond de son intimité, afin de ne pas risquer de subir une punition en cas d’inspection de la Maîtresse ou du Maître ! » Elle lui explique comment utiliser cet appareil et les précautions à prendre. Ils retournent dans la petite salle. « Une fois que tu es propre tu enfiles ce slip. C’est celui que tu as essayé cet après-midi. Tu t’assoies ici et tu mets ce masque sur tes yeux. Tu ne dois plus rien voir, comme quand on joue à Colin-maillard, et tu attends ! As-tu tout compris ? » N’ayant pas envie de se faire réprimander il répond docilement « Oui Maîtresse Sabine ! » Sabine sourit, lui caresse le dessus de la tête et dit « Ce soir je suis la seule Maîtresse ici. Alors oui Maîtresse suffira. Économise ta salive car tu risques d’en avoir besoin ! » elle ajoute « Sois prêt dans une demie heure ! » et sort par la porte qui donne sur le couloir, la lumière passe au rouge. Jean soupire, regarde autour de lui, vérifie la couleur des lumières qui sont au-dessus des portes, elles sont toutes au rouge, sauf celle entre la petite pièce et la salle d’eau. Pas moyen de s’échapper ni même d’entrevoir ce donjon dont Sabine lui a parlé et se souvient qu’il a un temps limité pour se préparer et découvrir ce nouveau monde. Il se met à siffloter un air de cette symphonie éponyme du compositeur Antonín Dvořák pour de donner du courage et exécute les consignes que Sabine lui a données. Sabine va chercher Vanessa et Martin qui attendent sur le palier. Ils se rendent dans le donjon après que Martin ait récupéré une bouteille de champagne dans le réfrigérateur et trois flûtes. Toute excitée Vanessa demande – « Alors c’est bon il se prépare ? » Sabine – « Normalement oui mais, tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas allumer l’écran et activer les caméras ! Et pendant que je me prépare tu surveilles ce qu’il fait. En même temps tu pourras me conseiller sur ma tenue ! ». Dans chaque pièce il y a une micro caméra invisible qui permet de visionner tout ce qu’il se passe. Vanessa – « Il ne verra pas ta tenue puisque tu m’as dit qu’il aura les yeux masqués ! » Sabine – « À la fin je vais le lui enlever car je veux qu’il découvre son environnement ! » Vanessa – « Mais il me verra ! » Sabine – « Non, tu retourneras dans la pièce du fond. Tu pourras regarder par la glace sans tain ! » Les deux femmes se dirigent vers cette pièce où se trouvent les tenues, l’écran qui permet de voir ce qu’il se passe dans les autres pièces et où des convives peuvent voir le donjon à travers la vitre sans tain tout en consommant des boissons fraîches ou chaudes. Vanessa démarre l’ordinateur, allume l’écran et active les caméras à partir du logiciel. Elle a la salle de préparation et la salle d’eau simultanément en double affichage. Elle voit Jean assis sur les toilettes avec la tête appuyée sur ses genoux et le tuyau de l’énéma entre ses fesses et regrette de ne pas avoir assisté au moment où il s’enfonce la canule dans l’anus. Sabine lui demande – « Tu le vois ? il en est où ? Il a intérêt à ne pas être en retard ! » Vanessa – « C’est sa première fois sois un peu indulgente ! » Sabine – « Tu as raison ! Qu’est-ce que tu penses de cette tenue ? » Escarpins rouges à talons aiguilles, corset porte-jarretelles en vinyle noir avec des bas résille et mini-jupe en cuir noir. Vanessa – « Pas de soutien-gorge ni de culotte ? » Sabine – « Non, car je veux qu’il sente le frottement de mes tétons sur sa peau et s’il est docile il sera récompensé d’un face-sitting ! » Vanessa – « C’est lui qui sera récompensé ou c’est toi ? » Sabine – « On verra ! » Vanessa reprend sa surveillance et Sabine met sa tenue. Jean sort de la douche et Vanessa s’exclame « Ouah, pas mal le mec ! » puis il s’essuie, va dans la salle de préparation, enfile le slip spécial, s’assoit et met le masque. Vanessa – « Il est prêt et il attend patiemment le petit chou ! » Sabine fait exprès de prendre son temps puis met en soupçon de parfum de chaque côté de son cou, il faut que Jean se souvienne de cette odeur toute sa vie. Vanessa va s’asseoir à côté de Martin et s » assure qu’il a compris la consigne du coup de coude. Finalement Sabine sort de la pièce, choisit un collier, aujourd’hui ce sera un collier en cuir, moins agressif qu’un métallique et une laisse en chaine avec une dragonne en cuir car elle veut qu’il ressente la sensation du métal de la chaine sur sa peau. Elle déverrouille la porte et l’ouvre. Jean tourne la tête en sa direction mais ne voit rien. Sabine lui dit « Debout ! » Jean s’exécute, elle lui met le collier en faisant exprès de faire frotter la laisse métallique sur son épaule, ce qui a pour effet de le faire frissonner puis elle prend la laisse à ras du collier afin de mieux le guider et lui dit « Avance ! » Il est surpris par le froid du carrelage qui contraste avec la douceur de la moquette de la salle dans laquelle il attendait. Les talons de Sabine claquent sur le sol en rythmant les pas. Après quelques mètres elle s’arrête, se positionne derrière lui, appuie ses seins contre son dos, passe ses bras autour de son torse et commence à faire rouler les tétons de jean entre ses doigts et sur un ton apaisant lui dit « Te voilà dans le donjon. Dans MON donjon ! ». Elle pince un peu plus fort et continue à faire rouler les tétons tout en tirant dessus, Jean grimace, Sabine ajoute « Tu vas avoir l’honneur de goûter à mes jouets préférés ! Est-ce que tu te rends compte de la chance que tu as ? » Jean, perdu dans ses pensées ne répond pas. Sabine tire plus fort « Répond ! » Jean – « Aïe. Oui Maîtresse ! » Sabine – « Oui quoi ? » Jean – « J’ai de la chance ! » Elle attrape la laisse et l’emmène vers la croix de Saint-André, l’adosse contre, elle lui lève le bras gauche et menotte le poignet à la croix puis fait de même avec le bras droit. « Écarte les jambes ! Encore ! » et elle attache les chevilles à la croix puis le sangle au niveau de la taille. Jean l’entend s’éloigner puis revenir. « Baisse la tête et ouvre la bouche ! », Il obéit et sent une boule s’insérer entre ses mâchoires et être serrée à l’arrière de sa tête par des lanières qui sentent le cuir. Une main descend le long de son corps, lui caresse le bas ventre à travers le cuir du slip, dégrafe la partie amovible, sort son sexe et commence à le branler. L’érection est immédiate et soudain la main glisse vers les testicules et les serre très fort. Ne pouvant pas crier à cause du bâillon boule Jean pousse des gémissements tout en entendant Sabine lui dire « Je ne te trouve pas très obéissant. Tu ne réponds pas instantanément à mes questions et tu bandes sans mon autorisation. Je ne sais pas si tu me mérites. Je vais te laisser réfléchir un moment ! ». Vanessa a chaud et regrette de ne pas pouvoir participer à cette initiation. L’initiation c’est son péché mignon, chaque fois qu’elle éduque un soumis ou une soumise elle a l’impression de peindre un nouveau tableau qui touche par touche va devenir le paysage qu’elle avait imaginé. Martin sourit en pensant que, pour une fois, il apprécie de n’être que spectateur tout en sachant qu’il vivrait mal sans sa soumission à Sabine qui justement s’avance vers eux, leur fait signe d’aller dans la pièce du fond en mettant son index à la perpendiculaire de ses lèvres pour qu’ils restent silencieux et ils s’engouffrent tous les trois dans la pièce en refermant la porte derrière eux. À travers le miroir sans tain ils regardent Jean immobilisé sur la croix avec son sexe qui pendouille lamentablement en dehors du slip et qui commence à baver à cause du bâillon. Sabine leur demande ce qu’ils en pensent, Vanessa et Martin lui confirment que c’est un bon début. Oui, Sabine pense que d’ici quelques temps elle aura une bonne emprise psychologique et physique sur lui. De son côté Jean se sent un peu bête, son ego de mâle est en train de prendre du plomb dans l’aile. Il ne peut rien voir mais imagine sa position, immobilisé sur ce qu’il pense être une croix comme il en a vu au salon de l’érotisme et en plus petit sur le mur du couloir, avec cette boule qu’il a dans la bouche qui fait couler la bave sur son torse et qui descend lentement vers son sexe exposé aux regards. Oui, regard au pluriel car il est persuadé qu’il n’est pas seul avec Sabine. Il lui a semblé entendre plusieurs pas, car le fait de ne pas voir aiguise ses facultés auditives. Combien ? Il ne saurait dire. Martin est là, c’est certain, mais après ? Vanessa ? La vieille Nanette ? D’autres personnes ? Mais, non ! Voilà que je recommence à bander en pensant que je suis peut-être exhibé devant des gens que je ne connais pas. Qu’est-ce qui m’arrive ? Il se concentre pour refaire tomber l’excitation car il n’a pas le droit de bander sans autorisation. Me concentrer, voilà la solution, y compris pour supporter la douleur, mais ça va être compliqué. Heureusement pour lui, derrière le miroir, personne ne l’a vu car ils sont trop occupés à bavarder.
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Par : le 31/05/25
J’aime à penser qu’en chaque Femme se cache une Soumise en devenir.  A l’évidence c’est un biais de ma propre psyché qui voit en chacune une promesse, mais je m’en accommode de bonne grâce. En effet, je reste lucide et conscient qu’il est absurde de projeter ses propres déviances sur autrui mais je n’en suis pas moins heureux de fantasmer sur le potentiel de soumission de ces Dames. Apres tout, un biais est un biais et il ne tient qu’à moi de continuer à nourrir ce petit espoir coquin. Même si, à l’évidence chaque Femme est un univers singulier. J’éprouve bien entendu le plus grand respect pour celles qui, tout comme moi, ressentent la nécessité évidente de dominer lorsqu’elles convoitent un Soumis ou une Soumise. Le besoin de contrôle n’étant fort heureusement pas réservé aux seuls Hommes. Ainsi, me prend-je à rêver qu’avec sincérité, initiative et créativité, nombreuses seraient ces Dames qui nourrissent l’envie secrete de se laisser accompagner dans les délices de la soumission. Ma modeste expérience m’a montré que, bien souvent, au sein d’une relation sincère, un cadre intime protecteur devient pour certaines assez confortable pour laisser éclore cette seconde nature, délicate et insoupçonnée, qui ne les quittera désormais plus. Les raisons profondes de ces transformations me semblent multiples. Peut-être, la véritable liberté de s’épanouir sexuellement devient-elle plus aisément tangible lorsque les limites en sont clairement définies. Peut-être devient-il aussi plus excitant d’en apprécier les contours et de n’exercer son libre arbitre qu’au seul choix de les respecter docilement ou, au contraire, les transgresser avec toupet afin que ceux-ci puissent ensuite être rappelés avec autorité. Tout plutôt que céder au flou des possibles incertains. Préférer à dessein l’emprise et l’obéissance à la paralysie et àl’initiative.  En effet, à mon sens, il est du ressort du Maître de définir et de maintenir ce cadre intime protecteur (tout en sachant savamment faire varier les limites de celui-ci), à mesure que la confiance grandit avec sa Soumise. Celle-ci n’en appréciera que plus ses contraintes qui deviennent un symbole de sécurité et d’appartenance. La qualité de la relation se mesurant véritablement à la confiance de l’un envers l’autre, et non aux dérives de chacun.  De plus l’abandon de son propre libre arbitre à autrui permet également de se dédouaner du jugement moral qu’on pourrait porter sur nos actes les plus déviants.  Ainsi, dans une relation incertaine, lorsqu’un acte est accepté à contre-coeur sur l’instant, il en deviendra une source de culpabilité; car assujetti à un jugement moral dégradant en regard de la qualité de la relation. A plus forte raison, ce même regard que l’on pourra avoir sur soi-même a posteriori s’en voudra d’autant plus sévère et cruel. Cependant, ce même acte, même imposé ou exécuté avec une violence féroce dans une relation privilégiée, devient, lui, libérateur. L’acte en question aura pu être préalablement convenu (SM), accepté (CNC/FreeUse) ou provoqué (Brat Taming) sans que l’égo de la Soumise n’en soit blessé. Il est tout naturel et assumé pour celle-ci de s’y prêter pour combler son Maitre. Et le déterminisme de ce mécanisme psychologique en devient même rassurant. Il est à noter que la culpabilité naît de l’intention et non de l’acte lui-même. L’intention étant déléguée a la seule volonté du Maître; la Soumise assumée se dote donc du pouvoir immense d’être libérée de toute culpabilité liée à ses pratiques. Son esprit étant apaisé et en totale harmonie avec son Maître, Il est donc devenu plus salvateur pour Elle de subir, même dans la douleur physique, une pratique forcée, humiliante  ou dégradante de la part de celui-ci que de s’adonner à une pratique à demi-consentie avec quiconque d’autre.  Ce paradigme renforce la complicité, la confiance et la relation fusionelle entre Maître et Soumise. C’est cette même confiance qui permettra à certains, s’ils le désirent, de partage ensuite leurs plaisirs avec d’autres protagonistes. La jalousie n’ayant pas sa place dans la relation naturelle qu’entretiennent Maitre et Soumise. Ce gage de fidélité devient alors possible grace au cadre intime d’une relation sentimentale profonde, saine et sincère.
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Par : le 28/05/25
Bonjour a vous tous et toutes 💕 Il y a quelques années, je trainais sur un site porno (Très original 😁) et je suis tombé sur les vidéos d'une certaine Domina et son Soumis/cocu. La première vidéo d'elle que j'ai vue, elle était avec un homme noir TBM et son cocu qui était à leurs genoux et en laisse. Elle l'insultait, se moquait de lui, lui mettait la queue de cet homme puissant devant le visage. Puis elle commença à le sucer profondément et sauvagement à quelques centimètres de son cocu qui regardait silencieusement, cela m'intrigua mais rien de plus, quand tout à coup, elle se retourne vers son soumis, lui force à ouvrir la bouche et crache dedans.. a ce moment là, j'ai senti des frissons parcourir mon corps. Une sensation d'excitation et d'humiliation que je n'avais encore jamais vue. Mais cela n'était que le début, car par la suite, une fois que le mâle alpha avait sa queue au plus dure, elle prend la tête de son soumis et le force à faire une gorge profonde... Mon excitation était a mon comble, et je ne comprenais pas pourquoi, car je n'avais jusque la été attiré par la soumission, le cocufiage, la bisexualité et les hommes noirs. Mais là encore, nous étions loin du compte, car ensuite, elle commence à s'empaler sur ce sexe épais et dur, tout en prenant la tête de son soumis par les cheveux, lui ordonnant de lui lécher le cul. L'homme sortait sa queue et obliger au cocu de lui lécher la bite avant de la remettre dans son sexe. Le cocu continuait de lécher sa maitresse, mais aussi les couilles de l'homme et on sentait qu'il prenait beaucoup de plaisir. Quand tout a coup, l'homme sort sa queue et des jets de sperme puissants et intenses se mettent à recouvrir le sexe et le ventre de cette femme. L'homme satisfait s'approche de la dominatrice, qui lui attrape la queue encore dure et ordonne à son soumis de la lécher avec sa langue. Mon excitation était à son paroxysme. Je croyais que cela était fini mais bien évidemment que non... La Domina attrapa pour la dernière fois la tête de son soumis cocu pour qu'il lèche tout son sperme, ce qu'il fît avec délectation. à ce moment là que je me suis mis à avoir mon orgasme... d'une rare intensité devant un porno. Evidemment, vous allez me dire qu'il n'y a rien d'exceptionnel à cette histoire aujourd'hui, mais il y a 15/20 ans cette pratique était plutôt tabou ou du moins beaucoup moins exposée. Ce que j'ai aimé dans cette vidéo, c'est cette complicité qu'il y avait entre eux 3. Peu importe, Dominatrice, Alpha, soumis, il y avait une osmose et ils ont tous pris tellement de plaisir. Les statuts n'avaient plus d'importance. Cela m'a ouvert l'esprit sur énormément d'envies et la chance que d'être un 'Soumis/Cocu' Depuis ce jour, je rêve de tomber sur une Femme avec qui je pourrais vivre ça et bien plus encore 💕 Ou encore un couple pour être à leur service, sachant que la couleur de peau du mâle alpha, ou de la Domina n'est qu'un détail pour moi. N'hésitez pas à commenter et me dire quel a été le déclic qui vous a permis d'en être là aujourd'hui. Et à me joindre en MP, si vous êtes intéressé 😘
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Par : le 28/05/25
Parlons du rôle le plus important d’un dominant. Ce n’est pas le contrôle. Ce n’est pas le pouvoir. Ce n’est pas d’être obéi. C’est la sécurité. Car sans sécurité, il n’y a pas d’abandon. Pas de véritable échange de pouvoir. Seulement de la performance. Et de la peur. On peut répéter tous les rituels. Utiliser les bons mots. Tenir la bonne posture. Mais si le système nerveux ne se sent pas en sécurité, le corps ne s’ouvre pas. Il se crispe. Il sursaute. Il fait semblant. La vraie question n’est donc pas : « Comment dominer ? » C’est plutôt : « Quelqu’un peut-il lâcher prise en ma présence et se sentir en sécurité ? » « Peut-il me montrer toutes les facettes de lui sans avoir besoin de se protéger de moi ? » « Suis-je capable de recevoir ce qu’il m’offre sans ramener ça à moi ? » Allons plus loin. Nommons ce que la sécurité implique réellement et ce qu’elle exige de nous. 💬 1. Cela commence par la présence, pas la performance Un dominant qui se concentre sur l’idée de “jouer le rôle”, avoir le bon ton, la bonne apparence, imiter ce qu’il a vu dans les livres ou en ligne, passe complètement à côté. Car le système nerveux ne réagit pas à une performance. Il réagit à la présence. Calme. Constante. Connectée. Pas une intensité vide. Pas une pression déguisée en “entraînement.” Mais une énergie stable et ancrée qui dit : « Tu n’as rien à prouver ici. Ta place est déjà là. » 🚩 2. La sécurité ne dépend pas que des mots, elle se manifeste dans les actes Tout le monde peut dire « Tu es en sécurité avec moi ». Ce n’est pas suffisant. La sécurité se construit par des actes cohérents qui soutiennent les paroles. On la crée quand : On dit ce qu’on pense et on pense ce qu’on dit. On ne promet pas plus que ce qu’on peut vraiment tenir. On reste stable, surtout quand les émotions sont fortes. On respecte ses limites et celles de l’autre avec la même rigueur. Ce n’est pas une question de douceur. C’est une question de fiabilité. Quand vos actes prouvent que l’on peut vous faire confiance, le corps apprend à se relâcher, pas seulement une fois, mais encore et encore. 🧭 3. Il ne s’agit pas d’être obéi, mais d’être digne de confiance Il y a une différence entre l’obéissance dictée par la peur et l’abandon enraciné dans la confiance. La peur engendre la soumission. La confiance offre la vérité. Si quelqu’un agit toujours pour éviter de vous décevoir, il n’est pas dans la dévotion, il est dans la survie. Un vrai dominant ne réclame pas le contrôle. Il crée les conditions pour qu’on le lui offre, librement, consciemment, sans contrainte. C’est ce qui le rend sacré. 💞 4. Si vous avez rompu cette sécurité, vous pouvez toujours la réparer Nous avons tous fait des erreurs. Allé trop vite. Mis trop de pression. Utilisé un ton ou une énergie qui a fait se refermer plutôt que s’épanouir. Mais la sécurité peut être reconstruite. Pas avec des justifications. Pas avec des détournements. Avec ceci : « Je vois où je ne t’ai pas tenu comme j’aurais dû. J’en prends l’entière responsabilité. Tu n’as pas imaginé ce que tu as ressenti. » Ce genre de responsabilité répare plus que la confiance, il restaure la dignité. Pour vous deux. 💡 5. La sécurité n’est pas une faiblesse. C’est la base de tout ce qui est puissant Ce n’est pas une question de dorloter. C’est une question de profondeur, qui n’existe qu’en sécurité. Vous n’avez pas besoin d’élever la voix pour être entendue. Vous n’avez pas besoin d’écraser pour mener. Les dominants les plus puissants sont les plus sûrs. Car c’est seulement dans la sécurité que le système nerveux peut dire : « Ici, je peux cesser de jouer un rôle. Ici, je peux m’ouvrir. Ici, je peux être entièrement moi. » 🎯 Conclusion La chose la plus puissante qu’un dominant puisse offrir, ce n’est pas son contrôle. C’est sa capacité de contenance. Sa capacité à tenir l’autre avec clarté, profondeur et stabilité inébranlable. Sans cela, il n’y a pas de confiance. Et sans confiance, il n’y a pas d’abandon. Seulement la survie. Alors si vous guidez, guidez ainsi : Avec intégrité. Avec présence. Avec constance. Parce qu’au fond ? Le vrai signe d’un dominant, ce n’est pas combien de pouvoir il peut prendre mais combien de sécurité il peut offrir. Et après tout… La véritable soumission, celle qui est offerte librement et non jouée, n’est-ce pas là ce qu’il y a de plus sensuel ? Ce genre de don qui n’est ni exigé, ni manipulé, mais gagné à travers la présence, la constance et la bienveillance. C’est cela, l’art. C’est cela, la différence.
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Par : le 18/05/25
Paris, 21h17. L’appartement sent le cuir, le bois ciré et une trace subtile de parfum musqué. Tu attends, à genoux sur le tapis noir du salon, les poignets croisés derrière le dos, le dos bien droit — mais ton regard, lui, brille d’insolence.   Tu as mis exprès cette jupe trop courte, celle qu’il t’a interdit de porter sans culotte. Évidemment, tu en portes. Une provocation calculée.   Tu veux qu’il te corrige.   Lorsque la porte du bureau s’ouvre enfin, il entre sans un mot. Grand, calme, en chemise noire retroussée, il a cette lenteur dans les gestes qui trahit une maîtrise glaciale. Il te regarde de haut en bas. Pas un sourire. Juste ce silence tendu, presque oppressant.   — Tu n’as pas suivi mes instructions, constate-t-il.   Tu hausses un sourcil, faussement innocente.   — Peut-être que je voulais voir si tu t’en souviendrais…   Le claquement sec du cuir fend l’air avant même que tu ne réalises : il a sorti la cravache. Un coup, net, sur l’intérieur de ta cuisse nue.   — Ne me teste pas, petite garce. Tu sais comment ça finit.   Tu frissonnes de tout ton corps, entre douleur et excitation. Mais tu tiens bon. Tu le veux furieux. Dominant. Implacable.   Il se poste derrière toi et écarte lentement tes genoux du bout de sa botte. Tu dois cambrer davantage, et la position devient vite intenable — mais tu ne bouges pas. Tu aimes cette douleur sourde dans les cuisses. Tu sais ce qu’elle annonce.   — Retire cette culotte, maintenant.    Tu obéis, te penchant en avant, mordant tes lèvres et la glissant lentement à tes pieds, pleinement consciente de l’humiliation volontaire de la scène. Tu sais qu’il t’observe avec attention. Il n’a pas besoin de parler pour contrôler la pièce. Tout en lui respire l’autorité     Tu es contre le mur, les joues en feu. La main sur ta gorge ne serre pas, mais tu sens parfaitement qui commande ici. Tu veux résister. Tu veux qu’il te force à plier, qu’il t’arrache chaque once de défi.   — Retourne-toi.   Tu obéis, mais à ta façon : lentement, en cambrant délibérément, provocante. Il te connaît. Il sait que tu ne t’abandonnes jamais sans combat. Tu n’es pas docile. Tu es soumise, oui, mais indomptable jusqu’à ce que tu sois brisée à genoux, haletante, les cuisses tremblantes d’avoir trop été privée.   Ses doigts glissent sous ta jupe. Ils frôlent tes lèvres déjà humides, s’arrêtent à peine sur ton clitoris. Un effleurement. Juste assez pour te rendre folle. Et puis rien.   — Tu crois mériter plus que ça ? Tu crois que ton insolence mérite la jouissance ?   Tu ne réponds pas. Tu veux. Tu veux si fort. Mais tu refuses de lui offrir le plaisir de ta supplique si facilement.   Le cuir frappe.   Une fois. Deux. Puis trois. Des coups nets, parfaitement espacés, sur tes fesses. La brûlure monte, délicieuse, rageante. Il s’arrête, caresse la peau rougie. Et recommence. Cette fois, il ajoute la voix.   — Dis-moi pourquoi tu es punie.   Tu restes silencieuse.   Le quatrième coup tombe plus fort.   — Dis-le.   Tu craques, entre les dents.   — Parce que j’ai désobéi…   — Et ?   — Parce que j’ai porté cette putain de culotte exprès.   Le mot l’arrête. Il sourit. Tu viens de céder un peu plus. Il adore t’amener à t’humilier toi-même.   Tu sens sa main entre tes cuisses. Cette fois, elle presse, frotte, cherche ton bouton enflammé. Tu halètes. Tu ouvres un peu plus les jambes, comme une supplique muette.   Mais il s’arrête.   — Non. Pas encore.   Et il t’emmène.   Par les cheveux, doucement mais fermement, jusqu’au fauteuil. Il s’assoit, te fait te mettre sur ses genoux, ventre contre ses cuisses, les fesses bien présentées. Là, il recommence. La main nue cette fois. Lente, pesante. Chaque claque résonne dans tout ton corps.   — Tu crois pouvoir me défier sans conséquences ? Tu crois que je vais te laisser jouir tant que tu n’es pas mienne corps et esprit ?   Tu te tortilles, mi-douleur, mi-désir. L’humiliation te brûle autant que les gifles.   — Tu vas supplier.   Tu veux tenir. Mais sa main glisse entre tes lèvres à chaque série de claques. Frôle. Stimule. Puis s’éloigne. Encore. Encore. Jusqu’à ce que ton ventre se contracte, ton dos se tende.   — Tu es au bord, hein ?   Tu gémis. Tu hoches la tête. Il appuie juste assez, juste ce qu’il faut…   — Non.   Et il retire sa main. Tu cries. De frustration. De honte. D’excitation.   — Tu ne jouis que quand je le décide. Et je ne vois encore qu’une petite insolente qui n’a pas assez pleuré de ne pas jouir.   Il te fait lever, sans un mot. Tu chancelles un instant, entre désir et colère, les cuisses glissantes, les fesses encore vibrantes de sa main. Il te guide jusqu’au miroir, grand, encadré de bois sombre, posé contre le mur. Tu t’y vois : les joues rouges, le regard trouble, la bouche entrouverte. Une image indécente de toi-même.   — Regarde.   Tu baisses les yeux. Il saisit ton menton, relève ton visage pour que tu affrontes ton reflet.   — Non. Regarde ce que tu es. Regarde ce que je fais de toi.   Il s’éloigne quelques secondes, puis revient avec un petit objet noir entre les doigts. Tu reconnais le plug. Petit, mais lourd. Il aime commencer par là — pas pour la sensation physique seulement, mais pour ce que ça signifie : la prise, la possession. L’humiliation parfaite, discrète et profonde.   — Penche-toi. Écarte les jambes. Et ne détourne pas les yeux.   Tu obéis. Lentement, cette fois sans provocation, juste cette tension constante entre la honte et l’envie. Tu sens ses doigts écarter doucement tes fesses, une pression froide contre ton intimité. Il a pris le soin de lubrifier, bien sûr. Il aime que tu le sentes glisser, que tu le sentes entrer en toi, lentement, irrésistiblement.   — Regarde-toi être remplie.   Tu hoquettes. Il pousse, tourne légèrement, te fait sentir chaque millimètre. Et quand le plug s’enclenche enfin, quand il se niche au creux de toi, il pose une main sur ton dos.   — Voilà. Maintenant, tu vas rester comme ça. À regarder.   Tu es debout, cambrée, le visage à quelques centimètres du miroir. Il s’assoit derrière toi, dans le fauteuil, à sa place d’observateur, de maître, de spectateur de ton humiliation.   — Touche-toi.   Tu hésites. Il n’aime pas que tu obéisses trop vite. Il préfère quand tu luttes. Quand tu n’as pas le choix. Alors tu glisses une main entre tes cuisses, tremblante, mal assurée. Et tu te regardes. Tu vois tes doigts se glisser là où tu n’as pas eu le droit d’aller seule depuis des jours. Tu vois le reflet du plug noir entre tes fesses, cette image indécente de toi-même, offerte et retenue.   Il parle doucement.   — Tu es si belle quand tu luttes. Si sale quand tu veux trop. Tu veux jouir, hein ? Comme une chienne affamée ?   Tu halètes. Tu ne réponds pas. Tu continues à te caresser, à observer cette version de toi-même que tu hais d’aimer : celle qui mendie sans mot, qui se montre sans honte, qui attend l’ordre comme une délivrance.   — Tu ne viens pas. Pas encore. Tu restes là, le plug bien enfoncé, les jambes écartées, à te regarder devenir exactement ce que tu méprises… et que tu adores être.   Il se lève. Il s’approche. Il t’enlace par derrière, sa bouche tout près de ton oreille.   — Tu es à moi. Et tant que tu n’es pas brisée… je continue.   Il est juste derrière toi, son souffle contre ta nuque, sa main posée sur le bas de ton dos. Le plug te remplit encore, froid et lourd, et ton reflet — cette image obscène de toi-même — ne te quitte pas des yeux. Tu es cambrée, offerte, et tu ne tiens plus. Tout ton corps vibre d’un besoin qui t’échappe.   — Tu veux jouir ? Alors tu vas devoir le mériter.   Il se recule légèrement, te fait pivoter face à lui, face au miroir. Puis il s’assoit, jambes écartées, et d’un geste, il sort son sexe, dur, prêt. Il le tient dans sa main, lentement, volontairement provocant.   — À genoux. Là, juste devant. Que tu puisses bien voir ce que tu fais.   Tu obéis. Tu te laisses tomber, docile, entre ses jambes. Ton regard croise le sien dans le miroir, puis descend sur sa verge. Tu ouvres la bouche, mais il ne te laisse pas faire.   — Pas comme ça. Les mains derrière le dos. Tu n’en as pas besoin. Ta bouche suffit.   Tu poses tes mains derrière toi, le dos droit, le regard fixé dans le miroir. Il saisit ta nuque, guide ta tête vers lui. Tu sens le contact de sa peau contre tes lèvres, le goût de sa domination. Il te pénètre lentement d’abord, puis plus profondément. Il tient ta tête, contrôle le rythme, te fait l’avaler centimètre par centimètre, jusqu’à ce que tu suffoques à peine. Il aime te pousser à la limite. Il aime voir les larmes dans tes yeux, la salive qui coule de ta bouche pleine.   — Regarde-toi. Regarde comme tu sais bien obéir, quand je décide.   — Regarde-toi. Un petit corps trop facile à faire plier. Une cervelle qui pense encore pouvoir résister. Mais tu comprends, maintenant ? Tu ne m’appartiens pas parce que tu as envie. Tu m’appartiens parce que tu n’as plus le choix.   Il te force à parler. À répéter. Encore et encore. Des phrases humiliantes, sales, indignes. Jusqu’à ce que tu les croies. Jusqu’à ce qu’elles sortent de ta bouche sans réfléchir.   — Dis-le. Que tu n’es rien d’autre qu’une petite chose docile, baisable, modelée pour mon plaisir. Dis-le. Et tu pourras respirer.   Il te tient là, quelques secondes. Il bouge doucement, puis plus vite, te forçant à prendre chaque coup de rein sans pouvoir protester, sans pouvoir fuir. Tu es là pour lui, juste une bouche, un regard brisé dans le miroir.   Puis il te relâche. Tu respires, haletante, les lèvres rouges, le menton trempé.   — Tu crois que tu mérites de jouir, maintenant ?   Tu hoches la tête, la voix presque inaudible.   — Oui…   — Oui quoi ?   — Oui, je vous en supplie…   Il te saisit alors, te fait te relever, te retourne encore, brutal mais précis. Il t’adosse au miroir cette fois, ton dos glacé contre la surface, ton regard qui se perd dans cette image de toi, offerte, défaite, les cuisses ouvertes, le plug bien enfoncé toujours. Il tombe à genoux. Tu t’y attendais. Tu l’espérais.   Sa langue touche tes lèvres, d’abord en surface. Puis il s’y applique. Lentement, comme une caresse interdite, méthodique, jusqu’à ce que tu perdes la tête. Il te tient les cuisses bien écartées, et chaque mouvement de sa langue te pousse plus près du bord.   — Tu veux venir ? Tu es prête à supplier pour ça ?   Tu gémis, incapable de répondre. Alors il s’arrête.   Tu cries. Tu tords les doigts. Tu le fixes dans le miroir, furieuse et suppliante. Et tu cèdes.   — Je vous en supplie… faites-moi jouir… je n’en peux plus…   Son sourire contre ta peau est une torture. Il reprend. Cette fois sans pitié. Sa langue frappe juste, ses doigts pressent contre le plug pour accentuer la sensation. Ton corps se tend. Ta voix se brise.   — Tu jouis quand je dis.   Il accélère. Tu trembles.   — Maintenant.   Et tout explose. En toi, autour de toi. Tes jambes lâchent, ta gorge gémit, ton ventre se contracte avec violence. L’orgasme est arraché, comme un cri, comme une libération. Tu n’es plus qu’un corps qui cède, qu’un reflet ruiné, ivre de soumission.   Il ne dit rien. Il n’a pas besoin. Tu sais que ce n’est que le début.   Tu reprends à peine ton souffle, les muscles encore noués, les cuisses tremblantes, le visage marqué par le plaisir trop longtemps retenu. Mais il ne te laisse pas retomber. Il t’attrape, te remet debout contre le miroir, les mains à plat sur la surface froide, les jambes écartées.   — Ce n’est pas fini. Tu crois que tu as gagné le droit au repos ? Tu n’as fait que commencer à payer.   Tu le sens retirer lentement le plug. Ta chair se resserre instinctivement, mais il murmure :   — Relâche. Tu vas en prendre plus.   Il s’éloigne un instant, et tu l’entends derrière toi préparer ce qui vient. Le son d’un flacon. L’odeur du lubrifiant. Puis il revient, derrière toi, imposant, décidé. Il saisit tes hanches. Tu le sens contre ton intimité, dur, prêt à te reprendre, à t’envahir à nouveau.   Mais cette fois, ce n’est pas tout. Il pousse en toi — ta fente glissante s’ouvre aussitôt, accueillante malgré la fatigue, chaude, trempée de ton plaisir précédent. Il gémit, satisfait. Il reste là un instant, profondément ancré en toi.   Puis il sort à moitié, ses doigts s’activent à nouveau derrière, à l’entrée plus étroite. Il glisse un, puis deux doigts, sans t’offrir le choix. Ton corps proteste, mais ton esprit capitule.   — Tu vas me prendre partout. Je veux te sentir m’appartenir des deux côtés. Tu es à moi.   Il retire ses doigts. Tu le sens se replacer. Et puis, lentement, irrémédiablement, il t’envahit. L’autre voie. Celle que tu crains, que tu désires, que tu refuses parfois de nommer. Il est lent, précis, mais inflexible. Il s’enfonce. Ta bouche s’ouvre sans son. Tu te vois dans le miroir : tendue, tordue de tension, offerte dans une posture indécente, ta bouche ouverte, les larmes prêtes.   Et puis il pousse encore. Tu es remplie. Devant. Derrière. Il te possède.   Il commence à bouger. Le rythme est lent au départ, calculé, pour que tu sentes chaque mouvement, chaque glissement. Tes jambes flanchent. Tes ongles griffent le miroir. Tu veux fuir. Tu veux qu’il continue.   — Regarde-toi. Regarde ce que tu es devenue. Prise. Dominée. Ouverte.   Il accélère. Il te pilonne, ses mains ancrées à ta taille. Tu n’es plus qu’un pantin. Un corps rempli, utilisé. Ton plaisir revient, brutal, incontrôlable, absurde après l’intensité de tout à l’heure.   — Tu vas jouir encore. Remplie comme une chienne. Et tu vas le faire sans honte.   Tu hoches la tête, incapable de parler. Tes gémissements sont brisés, sauvages, humiliés.   — Jouis.   Et ton corps obéit. Sans retenue. Un spasme plus fort encore que le premier. Tu cries. Tu te cambres. Tu perds pied. Et lui continue encore, quelques coups plus profonds, jusqu’à ce qu’il s’abandonne en toi dans un râle guttural, haletant.   Il reste là, quelques secondes. En toi. Posé sur ton dos. Sa main sur ton cœur, qui bat à toute vitesse.   Puis doucement, il se retire. Tu sens chaque vide. Chaque absence.   Ton corps s’effondre doucement contre le sien. Tu n’as plus de force. Tes muscles tremblent, tes jambes ne te portent plus. Il te soutient sans rien dire, te soulève dans ses bras, comme on recueille quelque chose de précieux qu’on aurait malmené trop fort.   Il t’amène jusqu’au lit. Pas pour te prendre, cette fois. Pour t’envelopper. Il t’allonge avec une lenteur presque religieuse, replace une mèche de cheveux collée à ta joue, essuie du pouce la trace humide qui s’y mêle — sueur, larmes, salive… Tu ne sais plus.   Il se couche derrière toi, te tire doucement contre lui. Sa main passe sur ton ventre, sur tes seins, sur tes hanches encore rouges des claques. Mais ce n’est plus pour dominer. C’est pour apaiser.   — Tu es là… c’est fini.   Sa voix est basse, grave, posée. Rien d’impérieux. Juste la présence. L’assurance. Il n’a plus besoin d’ordonner, il est simplement là. Et tu sens que tu peux relâcher ce qui reste encore tendu en toi.   Il te parle doucement. Te murmure des mots que tu ne comprends pas tous. Mais le ton suffit : tu es en sécurité. Il t’a prise, il t’a poussée, il t’a cassée — et maintenant il te tient.   Ses mains massent lentement tes muscles, surtout là où il t’a frappée. Il embrasse ta nuque. Tes épaules. Tes tempes. Il couvre chaque marque de gestes lents, patients.   — Tu as été parfaite. Indomptable. Mienne.   Tu frissonnes, non plus de tension, mais de gratitude. Il tire une couverture sur vous, t’enroule tout entière contre lui. Ses bras t’entourent. Son souffle berce ta nuque. Il ne parle plus. Il te laisse pleurer si tu dois. Soupirer. Revenir.   Et dans le silence, il pose sa main sur ton cœur, une dernière fois.   — Je suis fier de toi.   Tu t’endors là. Épuisée. Brisée. Refaite.   Et profondément aimée.
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Par : le 14/05/25
D. Révélations Dès que chacun eut son verre à la main et après avoir trinqué, Sabine commença à lui raconter comment elle et son mari s'étaient rencontrés, pourquoi et comment leur relation avait évolué. Elle lui expliqua que Martin dirige une entreprise et qu’il a donc de grandes responsabilités. Au fil du temps il a commencé à la délaisser et leur relation est devenue platonique, si bien qu’ils étaient prêts à divorcer. Puis ils ont eu une discussion pendant laquelle Martin a expliqué qu’en dehors de son travail il avait besoin de déstresser mais qu’elle n’était pas en mesure d’assumer ce rôle. Afin d’éviter que leur couple ne se brise et par amour pour son mari elle a tout mis en œuvre pour assumer ce rôle qu’il attendait d’elle. Jean écoutait stoïquement sans dire un mot tout en avalant de petites gorgées de cognac. Soudain Sabine sembla énervée et lui demanda « Ça ne vous intéresse pas de savoir quel est ce rôle ? » Surpris, Jean s’exclama « Oui, oui bien sûr ! ». Martin qui pendant le monologue de Sabine était affalé dans son fauteuil la tête en arrière et les yeux fermés paraissant dormir se redressât et resservit quelques doigts de ce fameux nectar qui faisait sa fierté puis se rassit au fond de son fauteuil. Il était là mais paraissait ailleurs, comme s’il n’était pas concerné par ce que Sabine racontait. « Bien » dit Sabine. Elle reprit ses explications. « En fait, dans son travail c’est lui qui prend les décisions, qui donne des ordres et les autres qui obéissent. Il a donc une grosse pression sur ses épaules. Donc ce qu’il souhaitait c’est que je prenne ce rôle dans notre relation. Je n’étais pas du tout formée mais surtout, pas du tout formatée pour assumer cette tâche, ce n’était pas dans mon ADN. Même avec notre fils, qui aujourd’hui vit à l’étranger, je n’ai jamais fait preuve d’autorité. J’en ai parlé à une amie en lui disant que je n’avais pas une âme de cheffe d’entreprise.  Elle a pouffé de rire et m’a expliqué que cela n’avait rien à voir avec le travail d’un chef d’entreprise. Devant mon étonnement elle m’a expliqué que Martin souhaitait tout simplement une relation de domination/soumission, lui étant le soumis et moi la dominatrice. Je lui ai dit que je ne comprenais rien. Qu’était-ce qu’une relation domination/soumission ? Finalement, devant mon ignorance, elle m’a proposé de rencontrer un groupe d’amis qui pratiquaient ce genre de relation en me précisant que c’est un cercle très fermé qui demande une grande discrétion. Ma curiosité étant à son comble j’ai répondu que j’étais partante pour rencontrer ces gens. Le soir même j’ai demandé à Martin s’il savait ce qu’était ce genre de relation. Il m’a souri,  m’a dit que oui et que c’était très intéressant. Je me suis sentie soudainement survoltée de connaitre de nouveaux horizons qui allaient peut-être me faire sortir de ma condition de petite bourgeoise cantonnée à faire du shopping et à avoir une maison propre et confortable. Du shopping j’en fait toujours mais c’est un peu plus spécial. Bref. À chaque fois que j’apprenais quelque chose auprès de ce cercle je le proposais à Martin qui, bien évidement se réjouissait d’être mon cobaye. Au bout de quelques mois le rôle était devenu mon être à part entière, dominer m’apportait une jouissance que je n’avais jamais connue, que je n’avais même pas imaginée et je devenais de plus en plus perverse, parfois cruelle. Maintenant il est ma chose, il m’appartient totalement et notre couple n’a jamais été autant solide.   Pour ne pas entrer dans la routine et la lassitude j’imagine de nouvelles situations, de nouvelles preuves qu’il est ma propriété. À chaque fois que je mets un dièse sur la partition il doit suivre s’il ne veut pas que je monte d’une octave, mais je sais très bien que s’il veut directement passer à une octave au-dessus il va ignorer mon dièse. Je peux le suivre ou lui imposer un bémol. Au final c’est moi qui décide, qui tiens la baguette de la cheffe d’orchestre. C’est ce qui fait que, moi dominante et lui soumis, nous ne faisons qu’un. Bien entendu je reste attentive à ses souhaits et s’il a été suffisamment docile et que je suis d’accord, je lui permets de réaliser son souhait sachant qu’en tant que dominatrice je peux apporter toutes les modifications à mon gré. » Martin était à nouveau dans la posture d’une poupée gonflable que l’on aurait posée négligemment dans un fauteuil, tête en arrière et yeux fermés, son verre étant prêt à aller faire profiter de ce vieux cognac, le tapis qui apparemment n’était pas persan, ni percé d’ailleurs, mais de très bonne qualité. Jean, perdu dans ses pensées, n’avait toutefois pas manqué un seul mot, une seule nuance de ce que Sabine avait dit, il s’imaginait déjà à la place de Martin. Il avait chaud, il était quasiment fiévreux, le cognac plus le narratif de Sabine avaient eu raison de son esprit, il se sentait au bord de l’évanouissement. Ces messieurs furent brusquement sortis de leur torpeur par un « Bon, tout le monde au lit ! » quasiment vociféré par Sabine ajoutant « Jean, je suis désolée mais vous allez dormir ici. Il est hors de question que l’un d’entre nous prenne le volant car avec l’alcool et la fatigue ce serait trop risqué. Cela ne vous dérange pas ? ». Jean fit tourner sa tête d’avant en arrière puis de droite à gauche, ce que Sabine prit pour un accord. « Bien, je vais vous accompagner jusqu’à votre chambre, et toi Martin monte te coucher tout de suite ! Ils sortirent du salon, Martin montât par le premier escalier tandis que Jean suivant Sabine dans le hall. Ils prirent le deuxième escalier Sabine passant devant. Jean voyait les fesses de Sabine onduler juste au niveau de son visage et une longue jambe fuselée sortant régulièrement de la robe fendue de sa divine hôtesse. Il sentait son sexe gonfler et espérait qu’elle viendrait se glisser avec lui dans le lit. Ils entrèrent dans une chambre coquette meublée de meubles d’antiquaire avec un grand lit qui avait des barreaux dorés munis d’anneaux à la tête et au pied. Curieux pensât-il. Sabine lui montra la salle de bain attenante puis lui demanda à quelle heure il devait se réveiller. « À sept heures ! » lui répondit Jean. « La femme de ménage viendra taper à votre porte à 7 heures, quand vous serez prêt vous irez dans la salle à manger, c’est la porte qui se trouve de l’autre côté du hall en face du salon où nous étions. Ensuite quelqu’un vous ramènera à votre voiture. Je vous souhaite une bonne nuit même si elle va être courte, alors ne tardez pas à aller vous coucher ! » Sabine tourna les talons et se dirigea vers la porte. Bon, je vais dormir seul, se dit Jean dépité. Mais arrivée au niveau de la porte elle se retourna et lui demanda sur un ton sérieux « Tout à l’heure, dans la voiture, quand vous m’avez dit : j'aime bien participer à des jeux de rôle et quand j'accepte un rôle je l'assume pleinement ! Vous étiez sincère ? ». « Oui si j’accepte le rôle je l’assume ! » lui répondit-il. Sans dire un mot Sabine repartit en fermant la porte. Jean s’assit sur le lit se sentant tout bête, prit un anneau du lit, le fit bouger de bas en haut plusieurs fois puis se décida à aller se coucher malgré les mille questions qui le torturaient.
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Par : le 14/05/25
Elle avait tout consenti. Chaque clause. Chaque condition. Non pas par soumission aveugle, mais par volonté lucide d’aller au bout d’elle-même. Elle ne voulait plus choisir. Elle ne voulait plus contrôler. Elle voulait céder. Cesser d’être sujet, devenir objet — au moins un temps. Une manière de fuir le vacarme du monde. De faire taire cette voix intérieure qui doutait, jugeait, exigeait. Dans l’abandon, elle cherchait la paix. Elle avait lu, longtemps, des récits de soumission, des témoignages troubles, des pages noircies de violence et de silence. Ce n’était pas tant les actes qui la fascinaient, mais ce qu’il y avait derrière : le vertige du lâcher-prise total Le reste… n’était plus qu’un jeu d’ombres. Le sac sur la tête était arrivé un soir, comme convenu, sans prévenir. Une porte fracturée, deux bras puissants qui l’avaient saisie dans son lit, un cri étouffé avant le noir. Puis le trajet. Long. Silencieux. Ligotée, secouée par les cahots d’une camionnette, nue sous le tissu rêche du sac. Quand on lui retira, elle était dans une cave. Froide. Mauvaise odeur de terre humide et de métal rouillé. Lumière blafarde d’un néon qui clignotait. Et la cage. Serrée. En fer forgé, à peine plus grande qu’un chenil. À l’intérieur, elle. Nue, en position de soumission, le regard égaré. Elle grelottait. Ils étaient trois. Masqués. Aucun ne parlait. L’un d’eux ouvrit la cage. Il l’attrapa par les cheveux, la tira violemment hors de sa prison. Elle glissa sur le sol sale, les genoux râpés, les seins ballottant, offerte malgré elle. Elle tenta un regard vers l’un d’eux, mais il répondit par une claque, brutale, qui la fit gémir. — Tais-toi. Une voix grave, rauque. Puis plus rien. Ils la forcèrent à se mettre à genoux. Une sangle serra sa gorge. Un bâillon boule fut coincé entre ses lèvres, l’ouvrant de force. Elle haletait déjà. Les hommes se déshabillèrent. Trois bites dressées. Grosse. Dure. Sale. Ils la prirent à tour de rôle. Sans ménagement. La gorge d’abord. Des coups de reins secs, violents, qui la faisaient étouffer, baver, suffoquer. Ils riaient dans leur silence. La regardaient lutter, s’habituer à l’humiliation, au goût, à la violence. Puis ce fut son sexe. Écarté de force. Deux d’entre eux la tenaient au sol, pendant que le troisième s’enfonçait en elle d’un seul coup, sans préparation, sans douceur. Elle cria, mais le cri resta enfermé derrière le bâillon. Elle se cambra. Ses ongles grattèrent la pierre. Et ils continuèrent. Longtemps. Brutalement. L’un la prenait pendant que l’autre lui pinçait les tétons jusqu’au sang. Le troisième la giflait, lui crachait au visage. Aucun répit. Aucune parole tendre. Juste des ordres : « Tends-toi. », « Ouvre. », « Ferme-la. » Quand elle croyait que c’était fini, ils recommençaient. En levrette, à genoux, suspendue à une chaîne qui lui déchirait les poignets. Parfois deux en même temps. Sa bouche et sa chatte remplies. Puis sa bouche et son cul. Ils la forçaient. Elle pleurait, bavait, jouissait malgré elle. Encore. Et encore. Ils la fixèrent à une croix de Saint-André, jambes ouvertes, sexe offert. Un vibro fut enfoncé en elle, puis un plug. Maintenus par des sangles. Ils les allumèrent à pleine puissance. Et ils la laissèrent là. Tremblante. Hurler dans le silence. Secouée d’orgasmes incontrôlés, hurlants, humiliants. Ils regardaient. Parfois, l’un revenait et lui offrait une nouvelle dose de brutalité : un doigt, une bite, un coup. Elle n’était plus qu’un trou à leur merci. Et dans la cage, à la fin, recroquevillée, couverte de sperme, de salive et de sueur, elle souriait. Elle ne savait plus l’heure, ni le jour. Le temps n’existait plus ici. Dans la cage, son corps était marqué. Sa peau portait les traces de leur passage : hématomes sur les cuisses, morsures autour des seins, griffures dans le dos. Chaque douleur était un souvenir. Chaque coup une signature. Elle n’était plus une femme. Elle n’était plus un nom. Ils l’appelaient la chienne. Et elle avait fini par l’accepter. La routine était simple : on la réveillait à coups de botte. Ils la traînaient hors de la cage par une chaîne attachée à son collier de métal. À genoux, toujours. Si elle se levait sans ordre, c’était la cravache. Un claquement sec sur les cuisses, les seins, ou directement sur sa chatte, jusqu’à ce qu’elle tombe à terre en hurlant. Ils la forçaient à lécher leurs bottes, leurs semences, parfois le sol. Elle était leur chose. Leur jouet. Leurs trous. Un jour, ils apportèrent une gamelle. Du lait. Une gamelle posée au sol, comme pour un animal. Elle hésita. Une seconde. — Tu bois, ou tu bouffes ta merde, salope. Elle plongea la tête, et but. Ce jour-là, ils comprirent qu’ils l’avaient brisée. Et ils décidèrent de la reconstruire. Ils la dressèrent. Chaque geste, chaque posture, chaque respiration devait être contrôlée. Dos cambré, poitrine offerte, bouche entrouverte. Elle apprit à garder cette position immobile pendant des heures. À sourire quand ils entraient dans la pièce. À se masturber sur commande, devant eux, yeux fixés au sol. La cage devint sa maison. Elle y dormait enchaînée, jambes écartées, parfois les chevilles reliées à des anneaux vissés au sol. Ils y plaçaient des caméras. D’autres hommes regardaient. Peut-être des maîtres, des clients, des futurs participants. Parfois, un inconnu entrait. Sans dire un mot. Il s’approchait. Déshabillé. La forçait. La prenait. Elle ne savait plus combien de bites elle avait prises. Combien d’orgasmes elle avait subis. Combien d’hommes elle avait dû lécher, sucer, avaler jusqu’à l’étouffement. Ils l’utilisaient même pendant son sommeil. Elle se réveillait parfois avec le goût du foutre encore chaud sur sa langue, la sensation d’un vibro encore actif enfoncé profondément, les jambes trempées. Une semaine passa. Peut-être deux. Elle n’avait plus de repères. Ils la rasèrent. Corps entier. Plus un poil. Pas même sur la tête. Puis marquer d’un numéro . Sur une fesse : PROPERTY Sur le bas-ventre : USE ME Chaque fois qu’un nouvel homme entrait, il la tournait, lisait les mots, et agissait en conséquence. Un jour, ils l’attachèrent à un chevalet. Les jambes totalement écartées, le corps étendu, offert. Cinq hommes, cette fois. L’un à la bouche, l’un aux seins, deux pour les trous. Le cinquième filmait, en silence. Elle était secouée de spasmes. Trop. Trop longtemps. Trop fort. Mais elle ne disait rien. Elle ne criait même plus. Juste des râles, une respiration animale, les yeux révulsés. Elle était devenue une fonction. Un outil. Un orifice. Plusieurs, même. Quand ils eurent fini, ils ne la détachèrent pas. Ils la laissèrent là, nue, ouverte, suintante, tremblante. Un seau d’eau glacée lancé sur son corps. Puis le noir. Et dans le noir, une voix douce, presque tendre, lui murmura : — Tu es prête pour la dernière étape. Elle ne savait plus parler. Pas parce qu’on lui avait interdit. Mais parce qu’elle avait oublié comment. À force de bâillons, d’ordres secs, de punitions immédiates à chaque mot prononcé sans autorisation, son esprit avait intégré la règle : le silence est la forme la plus parfaite de soumission. On l’appelait uniquement par un numéro. Zéro-sept. Ses gestes étaient codifiés. Chaque position était ancrée par la douleur. Genoux ouverts, front au sol, bras derrière le dos : position de repos. À plat ventre, cuisses écartées, les doigts écartant sa propre chair : position d’invitation. Accroupie, langue tirée, regard fixé sur une verge en érection : position de demande. Elle n’était plus une femme. Elle était leur chose. La salle de dressage était différente : plus grande, éclairée de projecteurs, équipée de crochets, de chaînes, de miroirs. Des caméras. Des sièges en gradins. Elle y fut amenée nue, en laisse, marchant à quatre pattes. Sur son dos, une plaque métallique vissée à un harnais disait : PROPERTY - 07 - LIVE USE ONLY. Ils l’avaient préparée : plug lourd enfoncé dans son anus, vibro relié à une télécommande dans son sexe, seins pincés dans des anneaux métalliques reliés à des poids. Ses lèvres avaient été cousues pour la journée — pas celles de la bouche : celles de sa chatte. Symbole de fermeture. De soumission temporaire. Bientôt, ce serait l’ouverture définitive. Devant les gradins, ils la firent monter sur une table d’exposition. Lumière crue. Regards anonymes. Une vingtaine d’hommes, peut-être plus. Aucun ne parlait. Tous observaient. Un maître s’approcha. Le seul qui parlait. Le formateur. — Zéro-sept est prête. Ce corps ne lui appartient plus. Ce corps est fonctionnel. Ce corps est docile. Ce corps est à utiliser. Il appuya sur une télécommande. Le vibro s’activa d’un coup. Fort. Brutal. Elle hurla à travers ses dents serrées. Les contractions étaient immédiates, incontrôlables. Des spasmes secouaient son bassin. Ses cuisses claquaient contre la table. Des fils de salive pendaient de sa bouche entrouverte. Les poids sur ses seins se balançaient à chaque secousse. Un premier homme s’approcha. Sans un mot. Il enleva son pantalon. L’attrapa par les hanches. Et s’enfonça en elle. Sec. Profond. Brutal. Elle se cambra. Pleura. Mais ne bougea pas. Le public regardait. D’autres se masturbaient déjà. Un deuxième homme vint derrière. Il retira le plug. Cracha dans son poing. Et força l’entrée plus étroite. Elle gémit. Gronda. Puis céda. Double pénétration. En public. Comme bétail. Elle perdit conscience quelques secondes. Revint. Suffoqua. Puis un troisième lui attrapa la gorge. Et l’embrassa. Férocement. Il s’assit sur son visage. Elle sut ce qu’on attendait. Ses narines obstruées. Elle étouffait. Mais elle léchait. Tête bloquée. Esprit noyé. Ils la retournèrent. L’étirèrent sur un cheval de bois, les jambes sanglées. Chaque spectateur put venir. Tour à tour. Sexe en bouche. Sexe en elle. Fessée. Doigts. Instruments. L’un d’eux urina sur elle. Elle resta immobile. Elle n’était plus une chose. Elle était la chose. À la fin, elle fut remise dans sa cage, trempée, marquée, vidée. Mais elle souriait. Vraiment. Ils l’avaient transformée. Et elle n’avait jamais connu un tel bonheur. Le jour de sa sortie, il n’y eut ni mots, ni promesses. Juste une clé dans une main gantée, une porte entrouverte, et un regard furtif de l’un d’eux — non pas de domination, mais de quelque chose d’autre. Un bref éclat. De respect, peut-être. Elle marcha, pieds nus sur le gravier. Son corps portait encore les marques : cicatrices, traces d’anneaux et de chaînes. Mais elle marchait droite. Calme. Dehors, la lumière était plus forte que dans ses souvenirs. Elle ferma les yeux. Inspira. Le monde n’avait pas changé. Elle, si. Elle apprit à vivre avec un corps qu’elle ne reconnaissait plus. Trop léger, trop silencieux. Chaque caresse de tissu, chaque regard, chaque geste banal dans la rue avait un poids nouveau. Elle n’évitait pas les miroirs. Elle les regardait en face, longuement. Il lui arrivait de pleurer, sans comprendre pourquoi. Elle ne parlait pas de ce qu’elle avait vécu. Pas parce que c’était honteux — mais parce que les mots étaient trop petits. Trop plats. On lui aurait dit qu’elle exagérait, ou qu’elle délirait. Et surtout : on aurait voulu comprendre, expliquer, juger. Elle ne voulait plus rien prouver. Elle avait été au fond d’elle-même. Et elle en était revenue. Parfois, la nuit, les sensations revenaient. Les postures. Les réflexes. Les ordres. Elle se réveillait haletante. En sueur. Mais elle restait couchée. Et elle murmurait : C’est fini. Non pas avec regret. Pas non plus avec soulagement. Juste avec une forme de gratitude étrange. Parce que ce chapitre l’avait traversée, consumée, révélée. Elle n’était plus une femme brisée. Ni une victime. Ni une esclave. Elle était une femme qui avait exploré l’extrême. Et qui avait décidé, un jour, de revenir. Elle reprit un travail. Modeste. Silencieux. Elle n’aimait plus les bruits forts, ni les foules. Mais elle souriait aux gens. Écoutait. Offrait une forme d’attention rare. Dans ses gestes quotidiens, il y avait une lenteur nouvelle. Une précision. Comme si chaque acte était un choix conscient. Elle avait réappris à parler. Mais elle choisissait ses mots avec soin. Elle ne comblait plus les silences. Elle avait compris, quelque part au fond, que ce qu’elle avait cherché dans l’oubli de soi, c’était une vérité. Un noyau dur. Et maintenant, elle portait cette vérité comme une cicatrice lumineuse, invisible. Elle n’appartenait à personne. Pas même à elle-même. Et dans cette pensée, il y avait — enfin — une paix.
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Par : le 14/05/25
Quelques personnes se sont senties visées par mon dernier article. Certaines un peu critiquées. D’autres… trop bien décrites. À cela je réponds : Si la chaussure vous va… mangez-la. Ou mieux encore : reconnaissez vos comportements, mettez un mot dessus, et faites le travail pour changer. L’élégance commence là où le déni s’arrête. Maintenant, entrons dans le sujet du jour : Comment gérer la transition entre soumise et domina quand on est switch ? On dirait deux pôles opposés. Et pourtant, pour certaines femmes, ces deux dynamiques vivent en harmonie… ou en tension. Mais attention : ce n’est pas un jeu de costumes. C’est un glissement d’énergie, une façon de canaliser deux parts d’une même puissance. Voici ce que j’ai appris : 🩸 1. La soumise en moi a besoin de sécurité. La domina, elle, incarne la sécurité. Quand je suis en soumission, je cherche un homme qui voit clair, qui guide sans vaciller. Quand je suis en position dominante, c’est à moi d’offrir cette clarté. Pas par dureté, mais par présence stable. 💡 2. Ce n’est pas une contradiction. C’est une conscience du moment. Je n’ai pas à "choisir un camp". Je ressens. J’écoute. Je m’adapte. La clé, c’est la lucidité émotionnelle, pas le contrôle rigide. 🌊 3. Certains jours, j’ai besoin d’être tenue. D’autres, c’est moi qui tiens. Ce n’est pas de l’instabilité. C’est une écoute fine du rythme de mon monde intérieur. Et je m’entoure de partenaires capables de suivre — ou de guider — selon le moment. 🔥 4. Mon autorité vient de ma vulnérabilité comprise. Ce n’est pas en rejetant ma part soumise que je deviens une bonne domina. C’est en la connaissant intimement que je peux incarner l’autre rôle avec vérité. 🎯 En résumé : Je ne "joue" pas la soumise. Je ne "prétends" pas être une domina. Je suis. Et je choisis consciemment où je place ma puissance, selon le moment, selon l’homme, selon moi.
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