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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Dans l’obscurité et le silence,
Ma tête dans Votre cagoule cadenassée;
Mes jambes écartées par Vos chaines brutales,
Immobilisé. Sans espoir.
Mes poignets enchainés, mon bâillon serré,
Rapidement mon cœur s’emballe, la peur s’impose.
Sera-ce Douleur ou Plaisir ?
Je ne puis plus fuir.
Il faut accepter le feu du fouet,
La brutalité de la canne, le coup de la spatule,
La pénétration en profondeur ?
Je n’ai nulle part où me cacher.
Juste Votre jouet sans défense, rien de plus,
Votre putain offerte à votre Volonté.
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Y a des jours où je tombe sur une vieille série de mon et, sans prévenir, le regard de la pratiquante que je suis devenue depuis en fait une gifle en pleine face. dernier exemple en date ? Legend of the Seeker ! Un programme gentiment ringard en deux saisons, diffusé à la fin des années 2000, qui passionnait mon fils et que que je regardais d’un œil distrait pour ses jolies forêts, ses ralentis grotesques et ses torses huilés. Sauf que maintenant, après avoir fait mon chemin dans le BDSM, en retombant sur un épisode sur je ne sais plus quelle chaine en zappant machinalement (Edit : en regardant la fiche Wikipedia, je découvre que ca devait etre sur TF6!), je ne vois plus que ça : du cuir, du contrôle, de la soumission consentie (ou pas), des femmes en dominatrices rouges, des hommes entravés... Bref, un délire BDSM qui ne dit pas son nom, mais qui transpire à chaque épisode. Alors, j'ai redemandé à mon fiston son coffret DVD (et j'ai ressorti le pc portable qui est le seul ordinateur ici à disposer encore d'un lecteur DVD !).
Et franchement, pour le coup, ce n’est pas juste un délire de spectatrice lubrique. C’est une structure narrative entière qui repose sur des dynamiques de pouvoir érotisées. Le tout sous prétexte de fantasy pseudo-morale. Un refoulé érotique d’autant plus saisissant qu’il vient d’un univers calibré pour les familles. Oui, oui.
Commençons par ce qui saute aux yeux. Les Mord-Sith. Ce nom seul sonne comme une promesse fétichiste. Guerrières d’élite vêtues de cuir rouge moulant, leur rôle est simple : briser la volonté des hommes. Littéralement. À coup de trucs qui font mal, de dressage, d’humiliation.
Elles utilisent une arme appelée Agiel, qui inflige une douleur extrême par simple contact. Une extension de leur pouvoir, mais aussi une métaphore limpide : ce n’est pas une bagarre, c’est un rite initiatique. Richard, le héros, passe d’ailleurs tout un arc narratif sous la coupe de Denna, une Mord-Sith qui le ligote, le soumet, le torture... jusqu’à le transformer en compagnon docile et soumis, et sans doute un brin amoureux.
Et soyons honnêtes : à l’écran, ça ne ressemble pas à une scène de guerre. Ça ressemble à une séance de domination bien rodée, en latex et high fantasy.
Mais ce n’est pas tout. L’autre héroïne, Kahlan Amnell, est une Inquisitrice. Une sorte de prêtresse-magicienne capable de forcer quiconque elle touche à dire la vérité… puis à lui obéir. Avouez que, présenté comme ça, on est à mi-chemin entre le mind control kink et l’hypnose érotique.
Ce pouvoir, dans l’univers de la série, est à la fois sacré et dangereux. Kahlan pleure chaque fois qu’elle l’utilise… mais l’utilise quand même. C’est tragique, bien sûr, mais surtout très fetish-coded. Cette image d’une femme toute-puissante, dont le contact réduit les hommes à l’état de pantins dévoués, ça ne vous rappelle rien ? Le lasso de Wonder Woman, par exemple ? (Spoiler : son créateur était un grand amateur de bondage. Oui oui, vraiment.).
Ce qui me frappe dans ce Legend of the Seeker, c’est ce double discours constant entre l’esthétique et le récit. Ces deux degrés de lectures. Les combats chorégraphiés sont presque sensuels, les plans insistants sur les abdos de Richard frôlent l’indécence, les costumes féminins sont taillés comme pour une soirée Démonia: robes fendues, bustiers serrés, capes dramatiques.
Et le méchant ? Darken Rahl. Mi-sorcier, mi-stripper. Il passe de longues scènes à chuchoter des menaces en regardant la caméra, vêtu de gilets ouverts sur un torse lustré comme pour une pub Axe édition Donjon. Son charisme repose sur une sensualité trouble, dangereuse, dominatrice.
Mais alors, pourquoi ces sous entendus riches ne deviennet-ils jamais explicites ? Pourquoi ne pas assumer ce fantasme cuir-latex au grand jour ?
Parce que Legend of the Seeker, comme beaucoup d’œuvres américaines calibrées pour le prime time, a peur de son propre désir. On y frôle l’interdit sans jamais l’embrasser. On filme des scènes de torture mais sentimentale, de domination mais symbolique, de consentement arraché… sans jamais nommer ces pratiques. Parce que le mot "BDSM" ferait peur aux sponsors, aux parents (tu m'etonnes !), aux chaînes du cable.
Et pourtant, tout est là. Sous vos yeux décillés. Et ça n’est pas un accident.
Ce qui me fascine, ce n’est pas juste le fétichisme involontaire d’une série fantasy oubliée. C’est ce que ça révèle d’une époque, d’une culture. Legend of the Seeker a tenté de gommer les aspérités sexuelles des romans de Goodkind (lui-même ultra controversé à ce que j'en ai lu). Mais elle n’a pas pu effacer ce qui, dans le fond, structure tout : une obsession pour la douleur comme rite de passage, la vérité comme domination, l’amour comme soumission.
Des dynamiques puissantes, ambivalentes, profondément BDSM mais honteuses. Camouflées. Travesties en combat du Bien contre le Mal.
Mais c’est surtout une belle excuse pour attacher un garçon torse nu à une pierre et le faire supplier une dominatrice en cuir. Et vous savez quoi ? Ça fonctionne.
Je ne dis pas qu’il faut ériger Legend of the Seeker en chef-d’œuvre BDSM. Mais peut-être qu’on peut le regarder avec d’autres lunettes. Pas celles de la nostalgie naïve (si vous avez l'âge, moi j'avais suivi ca de loin, par procuration à l'époque), mais de l’analyse perverse et curieuse. Peut-être qu’on peut s’amuser de ce refoulé collectif, de ces récits qui hurlent leur désir tout en jouant les vierges effarouchées.
Et surtout, peut-être qu’on peut arrêter de croire que le BDSM n’a sa place qu’en huis clos ou dans des œuvres "adulte". Parce que, franchement, il est déjà partout.
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La nuit porte ses fruits et, contrairement à ce que l’on croit, elle engendre les prémices d’une lumière brûlante, une intensité qui éclaire nos désirs secrets. Dans l’obscurité, là où les masques tombent, se dévoilent les rêves, les pulsions enfouies et la vérité nue que le jour refoule.
Soyez complices de cette nature mystérieuse qui sommeille en vous : cette voix qui nous tient éveillés ne se tait jamais. Elle nous offre l’espace de céder, de nous abandonner ou de prendre le contrôle, sans limite ni jugement.
Quand le jour se lève, nous redevenons anonymes, mêlés à la foule, comme si rien ne s’était passé. Mais au fond de nous, brûle le désir inévitable de retourner dans l’ombre, là où la douleur devient caresse, et où la soumission se transforme en liberté.
La nuit n’est-elle pas la plus belle des mélodies, quand elle résonne au rythme des chaînes et des murmures ?
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- qui es - tu ?
- Votre soumise
- comment t’appelles-tu ?
- comme Vous le souhaitez Maitre
- tu m'aimes ?
- oui
- pourquoi ?
- c'est ainsi, je ne sais pas
- à qui penses - tu ?
- à Vous
- tu es à qui ?
- à Vous
- pourquoi ?
- parce que je Vous l'ai demandé
- as-tu peur ?
- non Maitre, Vous êtes là
- que veux-tu ?
- être auprès de Vous
- pourquoi ?
- parce que c'est ma place, Maître
- pourquoi fais-tu ça ?
- parce que j'en ai envie, et besoin
- pourquoi veux-tu explorer tout cela ?
- parce que c'est moi Maitre, que je suis faite de ça
- que veux-tu ?
-être à Votre service
-pourquoi ?
-je ne sais pas Maitre, c'est ainsi
-pourquoi m’aimes-tu ?
- parce que Vous êtes Vous
- où suis -je ?
- dans mon coeur Maitre
- pourquoi
- parce que c'est Votre place
- pourquoi fais-tu ça ?
- pour me retrouver, et me libérer Maitre
- je suis qui ?
- mon Maitre
- et quoi d'autre ?
- mon propriétaire
- et puis
- mon Autre
- ça te fait peur
- non Maitre. Vous êtes moi, je suis Vous, nous sommes des parties de Nous
-qui sommes - nous
-deux qui font Un
- comment nous appelons -nous ?
-Maitre et soumise, l'Un et l'une
- nous nous aimons ?
- oui
- pourquoi ?
- nous ne savons pas, c'est ainsi
- nous appartenons à qui ?
- à notre Nous, à notre réunion
- pourquoi
- nous ne savons pas, c'est ainsi
- avons - nous peur ?
- non, Nous sommes là
- que voulons-nous ?
- explorer ce Nous
- pourquoi ?
- parce qu'il en est ainsi
- où sommes-nous ?
- chacun dans le cœur de l'Autre
- pourquoi ?
- parce que c'est notre place à chacun
Laidy Sienne, tous droits réservés – Ne pas reproduire sans mon autorisation
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Je suis un bébé dans cet univers,
Arrivé ici grâce aux désirs de ma partenaire.
La femme de ma vie,
Que j'ai guidé jusqu'ici,
Car j'ai écouté et ressenti
Ses désirs et ses envies
Jamais nous aurions pensé,
Venir un jour ici et vous parler.
Mais nous avons fini par laisser tomber,
Tous ces masques portés en société.
Arrivés ici depuis peu,
Nous étions apeuré et nerveux.
Mais vite surpris et heureux,
De découvrir ce monde tant merveilleux
Dans cette belle et douce communauté,
Dans laquelle nous cherchons à être adopté.
Afin d'apprendre et d'échanger,
Des savoirs et connaissances pour nous abreuver.
Attiré par la Soumission,
Dans l'évolution de notre relation,
J'ai pris conscience de sa dévotion,
Contre ma bienveillance et ma protection.
La voir ainsi lâcher-prise,
Malgré cette peur d'être incomprise,
Qui la bloque et la terrorise,
À chaque fois m'électrise.
Mais elle sait qu'à chaque fois,
Après nos séances et nos ébats
Je l'écoute et lui offre mes bras,
Car réconfort et amour, elle y trouvera.
J'ai découvert que j'étais un Dominant,
En pratiquant et en constatant,
Par mon plaisir et mon coeur battant,
Que j'étais enfin dans mon élément.
Mon amour et mon respect des femmes,
N'a d'égale que cette douce flamme,
Qui en moi réchauffe mon âme,
Et m'aide à surpasser bien des drames.
Flamme qu'elle seule peut entretenir,
Car elle seule parvient à me faire ressentir,
La sensation de pouvoir croire en l'avenir,
Sans envies de m'auto détruire.
Oui, elle est ma soumise,
Mais loin d'être qu'une simple marchandise,
Elle est mon amour, ma femme, ma promise.
Et tous les jours je lui rappelle ce qu'elle symbolise.
Les hommes sont bien souvent des salauds,
Ne pensant qu'à eux et leurs sales égos.
Guidé et porté par leurs simple libidos,
Ils se foutent de semer chagrins et chaos.
Et de voir que dans cet univers
Qui est pourtant si beau,
Traînent aussi de sales pervers,
Dépourvu de coeur et de cerveau,
Me remplis de haine et de tristesse...
De voir ces femmes pleines d'amour et de tendresses,
Se fabriquer d'immenses tours et forteresses,
Pour ne plus laisser paraître leurs faiblesses.
Alors qu'un jour c'est sûr,
Si par chances elles laissent une ouverture,
Quelqu'un au coeur tendre et pure,
Viendra aider à refermer ces blessures.
Malheureusement jusque-là,
C'est toute la communauté qui perdra,
Une personne qui ne méritait pas,
Sans que l'on puisse faire quoi que ce soit...
Cela fait longtemps maintenant que je n'avais pas écrit. Mais l'inspiration m'est revenue... Soudainement, dirons-nous. Merci aux personnes qui m'ont encouragé, et soutenue. Et merci à ma Femme, ma Soumise, d'avoir accepter d'illustrer ce texte.
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Bondage Records, Bérurier Noir…
Le son d'une époque et de mes 15 ans…
L'âge bête, celui de la candeur… L’âge où l'on est enchaîné aux certitudes manichéennes d'une rébellion aveugle, qui nous donne l'impression d'exister à travers un T-shirt Ché Guevara fabriqué par des gamins au Bangladesh, et vendu par Édouard Leclerc…
Bondage Records, Bérurier Noir…
Le son d'une époque et de mes 15 ans…
L’âge ingrat, celui du malaise… L’âge où l’on à l’impression d'étouffer, de se noyer, tant on est encordé au cou par nos tsunamis émotionnels, face à la vague brutale des réalités du monde adulte…
Bondage Records, Bérurier Noir…
Le son d'une époque et de mes 15 ans…
Un âge qui devient révolu et un mal-être qui s'estompe… La roue finit par tourner comme un vinyle de punk qui n’est pas vraiment mort mais qui au fil du temps, gagne en discernement et en maturité… (ndlr : Hormis bien sûr les cas de disques rayés, ceux-ci tournant en boucle sur le même cycle de la vie, répétant à l'infinie la dissonance d'un crash perpétuel...)
Un jour arrive la trentaine et avec elle les enfants, puis sans qu’on ne le voie venir en l’espace de 45 tours d’années, on se retrouve à son tour avec des ados à gérer… (ndlr : l’auteur n’évoque ici en aucun cas, la bien nommée Good Girl 佩玲, cette dernière ayant également son lot de teenager à assumer...)
La parentalité, est bien souvent une croix à porter, et parfois on regrette l'époque où l'on avait le luxe de la contestation permanente et de la naïveté… Mais elle nous fait aussi grandir par un ensemble salvateur de jeux de contraintes…
La parentalité nous force au pragmatisme, nous apprend à prioriser l'importance des combats et des douleurs… Elle nous fait découvrir les notions de relativisme et de distance émotionnelle… En conséquence on finit par trouver un peu de sérénité, quand on comprend que la rage qui nous empêche de dormir, et que l'on crache à autrui au cœur de la nuit, affecte avant tout soi-même, bien plus que celui à qui on la destine…
Bref…
Bondage Records, Bérurier Noir…
Le son d'une époque et de mes 15 ans…
...souvenir d’une crise d'adolescence :
▶ Bérurier Noir - Noir les horreurs 📻
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Préface à la Troisième Partie :
L'Éveil de la Soumission
Après une petite escale loin de la page blanche, de nouveaux chapitres ont pris forme, marquant le début de cette troisième partie tant attendue: l'éducation de la soumise.
Cependant, il est important de noter que cette exploration ne se veut pas un manuel exhaustif, mais plutôt une immersion dans les subtilités de cette transformation, sans en dévoiler un mode d'emploi pas à pas. Laissez-vous porter par les nuances et les découvertes.
Chapitre 24 :
Le silence éloquent d'une nouvelle leçon
L'air de l'appartement portait encore les échos de notre dernière rencontre, une tension latente que seul son corps savait faire vibrer. Ce soir, elle m'attendait déjà. Je l'avais laissée choisir son heure, une petite liberté dans l'anticipation calculée. La porte s'ouvrit sur son silence, un frisson presque imperceptible parcourut l'espace. Elle était là, au centre du salon, agenouillée, son dos droit, ses mains jointes dans une posture d'offrande que je lui avais apprise. Son regard, d'abord baissé, se leva lentement vers le mien, un mélange d'attente et d'une faim à peine voilée.
"Monsieur," murmura-t-elle, sa voix à peine un souffle.
J'avançai, chaque pas mesuré, appréciant la façon dont son corps se tendait à mon approche. Je m'arrêtai juste devant elle, dominant la scène, sentant la chaleur émaner de sa peau, son souffle s'accélérer. Je laissai mes doigts effleurer sa joue, traçant une ligne imaginaire vers son cou, là où le collier qu'elle portait souvent la liait à ma volonté. "Tu es venue," dis-je, ma voix basse et posée. "Tu sais pourquoi."
Elle hocha doucement la tête, ses lèvres entrouvertes dans un soupir silencieux. "Pour apprendre, Monsieur. Pour me soumettre."
Un sourire effleura mes lèvres. L'éducation de sa soumission était un art, et chaque leçon, une nouvelle découverte. "Ce soir, la leçon sera silencieuse.
Je tirai doucement sur la laisse, l'invitant à se redresser. Elle se leva avec une grâce parfaite, ses yeux rivés sur les miens, attendant mon prochain ordre. Je la guidai vers le canapé, puis vers le sol devant moi. "Allonge-toi.
Son corps obéit sans hésitation, s'étirant sur le tapis moelleux, son regard toujours ancré au mien. Je m'assis sur le canapé, la surplombant, la laissant sentir mon regard peser sur elle. "Je veux que tu te concentres. Sur chaque sensation. Sur mon regard. Sur ton propre corps qui répond."
Elle ferma les yeux un instant, ses seins se soulevant sous le rythme accéléré de sa respiration. Je voulais qu'elle se perde dans l'instant, qu'elle s'abandonne pleinement à cette nouvelle phase de son éducation. Je pris mon temps, mes yeux explorant chaque courbe, chaque frémissement de sa peau. La tension montait, palpable.
"Imagine mes mains sur toi," murmurai-je. "Chaque caresse, chaque pression. Ressens-les avant même qu'elles ne te touchent."
Son corps se tendit, une réponse silencieuse à mes mots. Ses doigts se crispèrent légèrement sur le tapis, ses hanches bougèrent à peine, une invitation implicite. L'éducation était aussi dans l'attente, dans la construction de son désir et de son abandon. Ce soir, le silence serait notre guide, et le langage de son corps, notre seule conversation.
Je restais là, l'observant, maître du temps et de ses sensations, prêt à la pousser plus loin dans l'abandon le plus exquis.
Chapitre 25 :
Le vertige des sens sous mon empreinte
Elle était toujours là, allongée devant moi, l'expression de son visage révélant le combat intérieur entre son éducation et l'abandon total qu'elle cherchait. Le silence de la pièce était épais, seulement brisé par le rythme de nos respirations, la sienne plus rapide, la mienne calme et mesurée.
"Tes yeux," dis-je, ma voix à peine audible, "je veux qu'ils soient fermés. Que tu te fies uniquement à ce que tu ressens."
Elle obéit, ses paupières tremblantes se closant lentement. J'aimais cette vulnérabilité, cette confiance qu'elle plaçait en moi, se livrant à l'inconnu. Mon regard glissa sur son corps, mesurant l'effet de mes mots. Je pris une plume, fine et douce, et la fis glisser le long de son bras, depuis son épaule jusqu'au bout de ses doigts. Le frisson qui la parcourut fut évident, un soupir léger s'échappa de ses lèvres.
"Chaque plume, chaque souffle," murmurai-je. "C'est une promesse. Une marque de mon contrôle."
Je traçais des arabesques sur sa peau nue, remontant le long de son cou, effleurant la courbe de sa mâchoire, puis descendant vers la naissance de sa poitrine. Elle retenait son souffle, son corps en proie à une anticipation intense. Je n'avais pas besoin de la toucher de mes mains pour la faire vibrer ; le simple effleurement de la plume, couplé à mes mots, suffisait à la plonger dans cet état de réceptivité totale.
"Ressens l'air frais sur ta peau," continuai-je, ma voix toujours aussi mesurée. "Imagine mes lèvres, mes doigts, juste là où la plume danse."
Je la laissais mijoter dans cet espace entre le réel et l'imaginaire, entre la sensation et l'attente. L'éducation n'était pas seulement dans l'acte, mais aussi dans l'esprit, dans la capacité à se projeter, à désirer. Je passai la plume sur l'intérieur de ses cuisses, une zone particulièrement sensible. Un gémissement étouffé s'échappa de sa gorge.
"Tu es mienne," déclarai-je, la plume s'arrêtant un instant sur le battement de son pouls. "Et chaque partie de toi répond à ma volonté."
Je soulevai légèrement la plume, et elle sentit son absence, un vide immédiat qui la fit frissonner. Elle ouvrit les yeux, son regard embué de désir, cherchant le mien.
"Non," dis-je doucement, "ferme-les. Tu n'as pas besoin de voir pour ressentir."
Elle obéit à nouveau, et je recommençai mon exploration sensorielle, cette fois sur le creux de son ventre, puis sur la courbe de ses hanches. La chaleur de son corps était une invitation, et le vertige des sens qui l'envahissait se lisait dans chaque tressaillement, chaque souffle coupé. Ce soir-là, elle apprendrait que l'abandon le plus profond ne résidait pas seulement dans ce que je lui faisais, mais dans ce qu'elle me permettait de lui faire, même avec le plus léger des contacts. Elle était un instrument délicat, vibrant sous mon empreinte invisible, mais omnipotente.
Mes yeux ne la quittaient pas. Chaque frisson, chaque mouvement, était une note dans la symphonie que je dirigeais. Je m'agenouillai alors à ses côtés, la plume toujours à la main, mais mon intention avait changé. Elle n'était plus un simple instrument d'effleurement ; elle allait être le catalyseur d'une immersion plus profonde.
"Tu te souviens de la sensation de mes lèvres sur ta peau ?" murmurai-je, ma voix rauque. "Imagine-les maintenant, là."
Je traçai avec la plume un chemin précis, depuis l'intérieur de sa cuisse, remontant lentement, délibérément, vers le point le plus intime de son être. Un soupir haletant s'échappa de ses lèvres entrouvertes, son bassin se soulevant imperceptiblement. Je laissais la plume s'attarder, décrivant de petits cercles légers, si légers qu'ils frôlaient à peine sa peau, mais assez pour susciter une réaction violente. Ses muscles se contractèrent, un tremblement la parcourut.
"Tu es ouverte," chuchotai-je, ma voix empreinte d'une autorité sans appel. "Ouverte à chaque sensation, à chaque commande."
Je continuai ma danse érotique avec la plume, la faisant osciller, monter et descendre, jouant avec les limites de son contrôle, la poussant plus loin dans son abandon. Ses gémissements devenaient plus fréquents, plus pressants. Ses mains se crispèrent sur le tapis, ses ongles s'enfonçant légèrement dans la matière, seule ancre dans cette tempête de sensations.
"C'est ça," la rassurai-je, bien que mes mots ne soient qu'une incitation à la laisser sombrer. "Laisse-toi aller. À mes mots. À mes silences. À cette sensation qui te consume."
Je pressai un peu plus la plume, juste assez pour qu'elle sente une légère pression, un contact plus affirmé. Sa respiration devint chaotique. Elle était au bord du gouffre, suspendue à mes gestes. Je savais qu'un mot, un simple regard, pourrait la faire basculer. Mais je voulais qu'elle y arrive seule, par le chemin de la patience et de la soumission.
"L'éducation n'est pas seulement de recevoir," dis-je, ma voix grave et profonde. "Mais de désirer si fort que le désir devienne une douleur exquise."
Je la laissai là, vibrante, tendue, au seuil de l'interdit, ses sens à vif, son corps entièrement à ma merci. Le chapitre suivant serait le fruit de cette attente insoutenable, de cette tension à son paroxysme.
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J’aurai aimé t’aimer, mais désormais tu sais
Qu’aimer ce que l’on fait n’est pas toujours aimé
La personne avec qui l’on part dans les méandres
Des tes cris, de mes cris, que nous aimons répandre.
Tu me dis, aujourd’hui, vouloir passer un cap
Avant le Tour de France, de franchir une étape.
Mais je ne le peux pas, non pas par volonté
Mais par amour pour toi, je ne peux pas t’aimer.
On s’est ouvert un soir, dans ce très beau café,
Tu m’as offert ton corps à ton lit attaché.
Tu t’es soumise à moi et nos corps ont vibré
Et lorsque l’on se voit, c’est pour recommencer.
C’est une belle histoire, mais pas un beau roman.
Tu fais frémir mon corps, et réciproquement.
Et le Divin Marquis, du fond de son enfer,
Doit sans doute applaudir en buvant du Sancerre.
Mais, vois-tu, notre histoire est bâtie comme ça :
On aime se surprendre et, vraiment, ça me va.
Mais j’ai bien trop à perdre à te choisir pour femme
Moins souvent allumée, plus intense est la flamme.
Retiens donc cette larme, écoute-moi encore :
Ce n’est pas de l’amour mais c’est quand même fort.
Nos soirées et nos nuits s’envolent vers des cieux
Retiens donc cette larme aux abords de tes yeux.
Petite, si tu le veux, demain, nous parlerons
De notre point commun : de fouets et de bâtons.
Pas sûr que ça suffise, tu viens de l’avouer
Mais désormais tu sais : J’aurai aimé t’aimer.
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(C’est la première fois que je fais ça, j’espère que ça plaira au moins à quelqu’un + un dessin qui m’a pris 8h, je voulais illustrer mon propos)
Toute la journée tu m’as accompagné tel un gentil toutou, me suivant lors de mes achats en ville.
Pendant que tu attends à la sorti du magasin, une flopée de sac dans les mains, j’en sors, passe devant toi sans un regard.
- Allons-y…
Tes pas se mettent à suivre les miens, jusqu’à un parc, il n’y a déjà pas grand monde et la végétation abondante aide à se sentir seul au monde.
Je me dirige vers une pelouse sous un arbre isolé.
- Au sol.
Mon regard est fixe et sans émotions, tu poses les sacs contre l’arbre et t’allonges sur le dos.
- Les jambes.
Mon pied accompagne ton mouvement et tu relèves tes genoux, tes chevilles à tes fesses.
Tu comprends vite où je veux en venir et tu places tes mains sur tes genoux, m’offrant un magnifique siège doté d’accoudoirs.
Je m’assois alors sur ton ventre, me reculant et frottant mon bas du dos contre la bosse de ton pantalon.
Ton regard est rivé sur moi, tu n’arrives pas à lire sur mon vissage si ta position me plaît et ça t’excite d’autant plus.
Je retire alors mes chaussures tout près de ton visage, ma divine odeur parvenant à tes narines, mon gros orteil se place sous ton menton et dans un élan de gratitude je dis :
- Tu as été un bon chien aujourd’hui…
Mon regard se fait plus doux et séducteur, mon orteil remonte et se pose sur ta lèvre inférieur.
- Mais un bon chien n’est pas seulement une décoration, il se doit d’être pratique et de plaire.
Je soulève alors ta lèvre supérieur.
- Comme d’habitude…
J’ouvre ta bouche, y scrutant chaque détail.
- Tu es très propre… Je suppose que tu n’attends qu’une chose…
Ton regard se fait suppliant et sans t’en rendre compte, tu acquiesces.
- Ne bouge pas.
Je fais basculer ta tête en arrière, ton mouvement m’ayant visiblement dérangé.
Après un certain temps dans cette position désagréable.
Je te laisse te remettre plus à l’aise et me languissant d’être léché, je t’offre enfin mes pieds.
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Me faire tomber les chaînes,
De sorte qu'elles ne reviennent.
Leurre que tu es rêver,
Me laisser emporter.
Tel un chat qui à chaud,
N'a pas peur de l'eau.
Me glisser sur ta peau,
Ressentir notre Ô !
Oser l’inavoué,
Sans peur de risquer.
Car j'ose te donner,
Sans vires tu... Elle était...
Ma confiance.
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Subtils langages de nos langues
Avides, qui glissent et tanguent.
A ton corps qui me demande
A mes maux qui te les rendent.
Ton corps est un délice
Où mes gestes ont leurs vices.
Sur ton corps avide et lisse
Où mes promesses s'y glissent.
Viens à moi en émois
Sous mes coups des liens plissent,
Sur ta peau vierge, je me glisse
De mes maux sur ta police.
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Lorsque nos corps en sur expos
Se lient un soir d'Ô,
Lorsque tu gagnes au jeu de l'oie
Que mon corps accepte ta loi.
Lorsque tu perds sous mes doigts
Tout tes repères,
Lorsque je gagne ton corps
Tendu, m'offrant nos accords.
Lorsque tu m'appartiens
Que mes chaînes font tes liens,
A tes poignets et tes chevilles liées
Tu es alors ma destinée.
Toujours liés de plaisirs avoués
Entre nous ces secret inavoués.
Ton corps offert à mes plaisirs innés
A nos désirs de t’enchaîner.
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