Empire
#0
Suite a un échange très intéressant sur un groupe de discutions, je vous fait par sans argumenter d'une affirmation qui m'a profondément séduit et qui vu d'un certain angle résume parfaitement ma vision d'une relation BDSM.
Je vous la livre sans détour.
La voici:
"Le BDSM est un viol"
Voilà. Si cela vous inspire autant que moi, à vos plumes!
Bonne soirée à tous.
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Hamadryade
#2
Et la terre est bleue comme une orange...
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rphdom
#3
"Euh... Monsieur le juge, vous faites attention à qu'est ce que vous dites.
Je l'ai pas violée. Euh, pas plus que les autres.
Et puis je vous ferais remarquer que violer c'est quand on veut pas. Moi je voulais, moi..."
Coluche
Ceci étant si cette affirmation correspond à votre vision du bdsm, il y a un gros soucis.
rph
Dernière modification le 05/07/2017 13:12:06 par rphdom.
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Empire
#4
J'avoue l'avoir fait un peu exprès. Sourire... Mon coté "provocant" sans doute!
Bien sûr que le BDSM n'est pas un viol au sens littéral!
je ne prône pas de chopper des soumises et de leurs faire leurs fêtes sous la menace d'un couteau ou à grand coup de baffes...
ofondemoi s'approche du véritable sujet:
"Le consentement"...
La littérature et la bien-pensance BDSM prône le sacro saint: SSC: Safe (save and consensual). Et argue du fait qu'une des base d'une relation BDSM, c'est le consentement pleinement conscient et éclairé des deux (ou trois, ou quatre, ou plus!!) parties.
Je trouve que cette "règle" est à la fois fausse et mensongère. En se basant sur ce concept, on trompe le consommateur! :)
En effet, le consentement est accordé en début de relation... Mais qu'en est-il ensuite?
Il y a ce que vous accepteriez, là, à froid, et ce que vous n'accepteriez pas... Vous pourriez aisément en faire une liste.
Et bien c'est là que l'affirmation de départ de mon post devient intéressante:
Quel soumis ou quelle soumise ne s'est pas retrouvé, après une joute particulièrement puissante en émotion à être allez "bien au delà" de ces principes de départ? Qui n'a pas vécu ce moment de redescente merveilleuse ou on adresse un beau sourire comblé et complice à son/sa Dominant(e) qui peut alors lire dans nos yeux:
"Whouaou! comment avez vous fait pour me faire franchir telle limite!! et comment avez vous fait pour qu'en plus j'y prenne du plaisir!"... Ou plus simplement "Whouaou!! qu'est-ce qu'on a voyagé loin!!"
Bref, On entre dans une relation avec ses certitudes: NON!!! jamais je n'accepterai ça...
Alors le dominant à deux alternatives (qui pour moi correspondent à deux types de dominant):
Le "dominant" "servant": Ok, tu ne veux que ça et ça, je ne te donnerai que ce que tu acceptes.
Et puis
Le Dominant (avec un grand D): Ok, j'ai bien entendu... Mais il pense: Je vais fouiller, te découvrir, allez chercher au fond de toi qui tu es vraiment, et tu verras que bientôt, sans t'en rendre compte, tu seras bien au delà et heureux en plus! Grandi de te rendre compte de ce dont tu es capable!
Voilà ou est le viol! Le fait qu'un Dom, consciemment, viol vos limites!
Et c'est souvent une vrai violence: Pour le soumis ET pour le Dom: Pour le soumis qui peu être terrifié d'être aller si loin et qu'il faudra réconforter et accompagner vers l'acceptation de ces nouvelles limites qu'il découvre sur lui même et au final le grandiront. Pour le Dom, parce qu'il doit avoir profondément penser son acte pour être certain que le soumis en sortira grandi... Or, on est JAMAIS certain. Il faut donc un immense courage au Dom pour osé...
Et le paradoxe si l'on est vraiment sincère avec soi même, c'est qu'on espère ce "viol"...
Voilà! :)
Dernière modification le 05/07/2017 14:25:43 par Empire.
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rphdom
#5
Effectivement votre rapport à la domination/soumission est apparemment faussé.
Si une personne dominante ne se contente que de respecter les limites imposées, ce n'en est tout simplement pas une, ou est la domination lorsqu'il n'y a pas de provocation au dépassement.
De là à ce que pousser une personne soumise à se dépasser devienne un viol il y a un fossé, je dirais même un gouffre.
Il y a une très grande différence entre pousser, convaincre, persuader, assister une personne soumise dans son dépassement d'elle même et la violer au mépris de sa volonté. Comparer un dépassement de soi à un instant T à un viol n'est pas dans la logique bdsm. Ce n'est pas parce que les limites d'une personne soumise évoluent avec le temps, grâce à la confiance, la sérénité, etc... qu'elle est violée.
Il n'y a aucun paradoxe à l'évolution d'une relation qui se fait en harmonie et en continuité des accords tacites passés entre une personne soumise et celle qui la domine. Je dirais même que de répandre ce genre d'idée est nuisible, car laisser sous entendre qu'une relation bdsm est comparable à un viol n'est pas sain.
Ceci dit, si une personne soumise se sent violée à un instant T, il lui faut en parler immédiatement à la personne dominante afin d'en avoir des explications. Sans justifications suffisantes, c'est probablement qu'elle l'a été et dans ce cas il lui faut arrêter cette relation néfaste.
Si ce n'est pas réellement le cas et que les explications lui paraissent satisfaisantes, c'est que malheureusement le dépassement en question a été mal expliqué en amont, donc mal vécu, du coup la confiance nécessaire à cet abandon ne serait plus aussi présente. Si ce genre d’événements devenaient trop fréquents, la relation serait vouée à l'échec à plus ou moins long terme.
Au final, dire qu'une relation D/s en évolution est un viol, revient à dire que ce n'est pas une relation de confiance et donc pas une relation D/s.
rph
Dernière modification le 05/07/2017 15:17:37 par rphdom.
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vincentchevin
#6
Le viol est un crime et rien d'autre, il n'y a pas à pervertir le sens de ce mot. Donc change de mot, ne serait-ce que par respect pour les victimes d'un viol.
Dans une relation tout évolue, même le consentement, parfois implicitement. Mais méfions-nous de l'implicite et du non-dit. Ce n'est pas si difficile de faire prendre conscience à une soumise qu'elle a évoluer et que ce qui n'était pas envisageable au début l'est devenu.
Si tu te trompes, que le consentement que tu croyais implicite n'était pas un consentement, alors oui c'est un viol et ta soumise aurait bien raison de te demander d'en répondre devant la justice.
Ce n'est pas les grands "D" qui font les grands doms, c'est les grandes soumises qui font les grands doms !
Dernière modification le 05/07/2017 15:47:09 par vincentchevin.
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#
#7
Bonjour, au risque de passer pour une petite Dominatrice, le safeword est autorisé chez moi pour les premières rencontres débutante ou pas.
Dernière modification le 05/07/2017 16:12:49 par MAITRESSE ELENA.
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Empire
#8
Sourire, je ne répondrais pas. Mon but n'est pas de convaincre qui que ce soit.
A tout ceux qui se sont arrêter à "viol" égale "crime puni par la loi", relisez peut être ce que j'ai écris.
Ce sujet n'est qu'un sujet de réflexion.
Sachez simplement que cette vision est partagé par bon nombres de pratiquants évoluant en couple depuis de longues années (je ne la sort pas de mon chapeau!) Et j'avoue qu'il m'a fallu un moment pour en comprendre le sens et la partager. (mais peut être suis je un peu lent d'esprit!)
Après, sur un sujet de "réflexion", il est peut être nécessaire de se poser et de ne pas s’arrêter sur une lecture "premier degrés". Mais c'est l'affaire de chacun.
Mon but ici n'est encore une fois que de provoquer une réflexion.
Bonne journée à tous et bien sûr, ne vous privez pas de poursuivre le débat...
(Si toutefois un débat naît ... Ce qui impliquerai que quelqu'un partage ma vision! :) n'est-ce pas Edoné!)
Dernière modification le 05/07/2017 18:45:41 par Empire.
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rphdom
#9
En gros il faut être d'accord avec vous pour débattre, un peu réducteur non ?
De toutes façons cela n'a rien à voir avec le fait d'être en couple depuis longtemps ou pas c'est sur le principe, je ne parle pas du viol au sens pénal, mais bien de l'idée que le dépassement est un viol des règles préétablies.
Si votre relation de couple n'évolue pas avec le temps c'est aussi là qu'il y aurait un problème.
Les limites de départ d'une relation sont faites pour permettre de construire la confiance. Une fois celle-ci en place et sans la perdre, le but est de progresser, que ce soit la personne soumise comme la dominante.
Dans tous les cas les grandes limites si je puis dire ne seront jamais franchies puisque si à la base la relation a été créée c'est qu'il y avait une grande correspondance des envies et donc des interdits. Pour ce qui est des limites, je dirais que plutôt que l'idée de viol, elles ressembleraient à une barre franchissable dans certaines circonstances. Un peu comme un sportif qui avec entrainement et motivation arrive à sauter plus haut, plus loin ou à courir plus vite, qui est après avoir ronchonné à l'entrainement est content, fier de sa propre performance.
Le fait de repousser les limites petit à petit permet à chacun de grandir.
Induire que cette relation provoque un viol, à terme, de la personne soumise ou tout du moins de ses limites est une hérésie, je persiste à dire que si la relation est ressentie comme un viol, je parle du principe et non de l'illégalité, c'est qu'il y a un soucis parce que mal vécue.
Sur ce comme je ne partage pas votre vision Empire, je vous laisse.
rph
Dernière modification le 05/07/2017 19:01:21 par rphdom.
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Empire
#10
43724
Waouh !!! Comment vous nous la faites à l'envers !
Merci pour ce moment ...
Sourire... Je n'ai guère de talent pour la polémique... Ou peut être en ai-je trop... Ou trop de passion je ne sais pas. Mais à chaque fois, mes "argumentations" se terminent en pugilat... Non que je craigne le combat! Il m'amuse souvent, mais j'ai remarqué tant de fois combien il était stérile...
Mais a dire vrai, je poursuis actuellement ce débat avec ceux qui le souhaite en MP! :)
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Empire
#11
Mais je peux donner un autre élément de réflexion. Un vrai, basé sur un fait:
Lorsque j'ai rencontré ma Reine, j'étais chef .... De moi même!! Une toute petite entreprise, depuis 12 ans... rentable certes, me comblant apparemment certes... Mais me privant d'un luxe que je pensais inatteignable: La liberté...
Si je ne travaillais pas... Pas de revenu
Si je tombais malade... Pas de revenu
Oh j'avais bien sûr pensé à la développer... A recruter... A organiser... Sans jamais le faire...
Pourquoi? la réponse aujourd'hui est toute simple et pourtant, ni je la voyais, ni je ne l'acceptais: Je n'avais aucune confiance en moi!
Comment!!! Moi qui entre partout la tête bien haute, qui m'adresse sans crainte à quiconque! Moi je n'ai pas confiance en moi!!!
ceux qui ici m'ont connu au tout début auraient dis plein de choses de moi..; Mais jamais au grand jamais: Il manque de confiance en lui...
Et puis Elle est arrivée dans ma vie... Elle m'a "violé"... Combien de larmes j'ai versé, combien de hontes j'ai ressenti, combien de doutes! combien d'épreuves! Juste pour me débarrasser de cette armure vaine dont je me parais en protection... Juste pour me retrouver nu... Enfin et vraiment nu... Et pour enfin pouvoir me regarder en face... Et m'aimer et m'accepter dans toutes mes faiblesses... Comme Elle m'aime et m’accepte sans fard ni strass....
Ca à été violent... Parce que c'est violent d'oser se regarder en face vraiment...
J'ai résisté autant que je pouvais, j'ai essayer toutes mes armes et toutes mes manœuvres pour "feindre"... En vain... Elle avait depuis longtemps vu QUI j'étais vraiment...
Tout a été fait au moins sans mon consentement, et parfois contre tout ce auquel je me raccrochais désespérément... Mes mirages de moi même...
Aujourd'hui, 4 ans seulement plus tard, j'ai 8 salariés. Oh se n'est pas Google bien sûr, mais pour moi c'est énorme. Et j'ai le luxe de ne travailler qu'une semaine sur deux... Et bientôt, c'est en bonne voie qu'une semaine par moi.s.. Elle m'a permis de conquérir toute ma confiance en moi... De conquérir ma liberté... Et cette liberté, je n'ai qu'une seule envie: La mettre au pied de ma Reine....
Voilà... C'est un moment de vie que je vous confie... Pour ceux qui pense que je fais erreur... Ou que je fais fausse route...
Dernière modification le 05/07/2017 20:07:32 par Empire.
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Hamadryade
#12
Il y a beaucoup de choses qui me dérange, en dehors du mot viol, qui selon moi, et par respect pour les véritables victimes, ne devrait pas être ainsi galvaudé et mit à toutes les sauces sous prétexte de donner à croire qu'on réfléchit et qu'on est au dessus de la meute moutonnière...
Mais passons...
Ce qui me gêne le plus c'est toujours ce poncif de "faire grandir" souvent accolé à la notion fumeuse "d'éducation" et aux "punitions" infantilisantes.
À la limite dans une relation d'ageplay, mais sinon dans mon esprit une relation D/s ou SM se construit entre ADULTES conscients et à égalité.
Les soumis/e/s seraient-ils tous des adultes limités n'ayant jamais été éduqués et ayant besoin d'un tuteur pour leur montrer le chemin ?
Incapables de vivre seuls sans se fourvoyer ?
Incapables de décisions personnelles et valables prisent en toute autonomie ?
Faibles d'esprit et de volonté et manipulables à l'envie par les supers megas dom trop vachement plus intelligents que ces petites choses à qui ils accordent leur attention ?
Cette volonté de tout classifier, de tout faire rentrer dans des cases préétablies par peur de ... par peur de quoi d'ailleurs?
De ne pas être coopté par la "communauté" ?
Par besoin de se sentir comme les autres, mais toujours en mieux, faut pas déconner non plus hein ?
Il faut être un/e soumis/e en manque d'éducation et ayant besoin de punitions pour être un/e VRAI/E ?
Je ne comprends pas ce besoin de "faire grandir". Et encore plus maintenant que j'ai un enfant que je dois éduquer et que je dois aider à grandir.
C'est probablement de la prétention mais je ne me sens inférieure à aucun dominant... Je ne vois pas en quoi ils pourraient me faire grandir...
L'autre point qui me gène est celui des limites, tellement propres à chaque personne, à chaque vécu antérieurs, à chaque relation.
La aussi la généralisation de la nécessité de pousser la personne soumise à dépasser ses limites me dépasse ^^
Je n'ai que très peu de "limites" mais elles ne sont pas modifiables ou dépassables et si un dom croit devoir me pousser à les franchir pour me faire grandir, ça ne sera pas un viol, mais bien une trahison et la fin immédiate de la relation.
Ce n'est pas négociable.
En revanche, il existe des pratiques que j'ai déjà essayé, d'autres non.
Des pratiques qui me donnent envie, dautres moins.
Et au fur et à mesure du temps, pourquoi ne pas essayer et voir ensuite si ça en valait la peine ou pas.
Aucune limite de franchie ou à franchir, simplement une expérience de plus.
Un peu comme le puceau qui ne le sera plus jamais après sa première fois.
Ce n'est pas une limite franchie, même si avant on s'en fait tout un monde, c'est juste la vie, les rencontres, les affinités qui font qu'on accumule des expériences diverses.
La encore je trouve que c'est réduire les soumis/e/s à bien peu de choses et d'intelligence.
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Empire
#13
Merci beaucoup... sincèrement...
Etre compris est tout ce qui m'importait. Juste pour mettre en exergue une strate du BDSM qui existe et que beaucoup peut être cherchent... Parce que les ustensiles et les pratiques ne sont parfois qu'un prétexte... Un chemin vers bien plus qu'un jeux sexuel...
"viol" n'est la que pour l'image.... "Agir sur l'intime malgré l'opposition de l'autre"...
Dernière modification le 05/07/2017 20:50:09 par Empire.
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rphdom
#14
Empire vous ne comprenez décidément rien ou plus exactement vous ne voulez pas comprendre.
Il y a une différence entre être poussé à se faire violence ou pour être plus cru à se bouger le cul et être violé sans consentement aucun et sans que l'on si'intéresse à vous, votre vie, votre devenir.
L'un est positif, constructif, dans le sens ou avec de l'aide vous avancez, l'autre est destructeur et ne peut apporter satisfaction si l'on peut dire qu'à celui ou celle qui l’exécute et surtout sans considération aucune pour la personne qui subit.
Vous le dites vous même, votre Dame est arrivé et vous a poussé à faire...
Que cela vous ait déstabilisé, que cela ait été violent dans votre ressenti est une chose mais ce n'est pas parce que vous l'avez ressenti comme violent que c'était un viol, même imagé cela ne correspond absolument pas à la réalité des faits.
persister à prétendre que la D/s finit par être un viol est péjoratif, nuisible à l'image d'une D/s sereinement vécue, et le pire pourrait faire croire à des personnes soumises abusées que cela est un fonctionnement normal.
Votre discours est largement inconvenant pour ne pas dire plus.
Si vous avez un minimum de respect pour votre propre soumission dans ce qu'elle a de beau, arrêtez de la dévaloriser.
Votre Dame vous a aidé tant mieux, mais ne dites pas qu'elle vous a violé, même si elle n'a pas respecté à la lettre les barrières que vous vous étiez fixé par confort si je puis dire.
rph
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Empire
#15
rphdom: Tiens, je croyais que vous me "laissiez", n'étant pas d'accord avec moi. Vous eussiez été bien mieux inspiré de suivre votre instinct. cela vous aurait évité le ridicule de mettre en doute a ce point qui je suis et mon vécu...
A moins bien sûr que vous ayez la prétention d'affirmer que vous ayez passer les 4 dernières années caché dans notre placard , témoin de tout... Ou pour le moins dans quelques recoins si incongrus de nos munchs et de nos soirées que nul ne vous y a jamais aperçu....
Je ne suis pas "virtuel". Beaucoup ici me connaisse, nous connaisse... Et tous sans aucune exception vous dirons ma sincérité et la vérité de ce que je vis... Et que le seul reproche peut être que l'on ne peut pas me faire, s'est de "surjouer" ou "mal interpréter" le parcours que je vis aux pieds de ma Reine.
ce que je dis est UNE vérité... Incontestable parce qu'elle est mienne... Et vous avez le droit de ne pas la partager... Mais je vous l'assure, la mettre en doute est ridicule...
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rphdom
#16
Empire, vous lisez et comprenez comme cela vous arrange, je n'ai point mi en doute votre relation ni votre réalité.
Je ne vois pas en quoi remettre vos propos dans une autre forme que celle que vous utilisez ferait que je deviens ridicule. Agresser les personnes qui ne sont pas de votre avis, qui plus est en essayant de les rabaisser, sans aucune chance d'y arriver en plus, ne fait pas de vous quelqu'un de meilleur loin de là.
Ceci étant dit, venir prétendre que votre Dame, vous ayant aidé à vous dépasser et à vous prendre en main pour réaliser des choses, vous a violé c'est ridicule ça oui, car un non sens.
Comme je l'ai dit plus avant, que cela ait été violent comme ressenti cela peut être compréhensible, par contre même si cela a la même racine étymologique, un viol ce n'est pas du tout la même idée dans le ressenti.
Un viol est destructeur, pousser quelqu'un à se faire violence à des fins constructives n'est absolument pas un viol.
Utiliser les termes adéquats n'est que du bon sens, le terme de viol que vous utilisez à mauvais escient induit une notion péjorative sans compter que des personnes soumises qui le subiraient réellement pourraient être influencées par vos propos et ne pas en tirer les conclusions rationnelles de sécurité pour leur vie.
Relisez attentivement mes propos dans les messages précédents et vous verrez que je n'ai aucunement mis en doute votre vécu mais bien la formulation que vous employez. Je suis tout aussi réel que vous, suis aussi connu par bon nombre et je pratique depuis au moins aussi longtemps que vous, sans compter que je suis en couple avec ma Soumise actuelle depuis 7 ans presque le double de votre relation, mais honnêtement je ne vois pas en quoi cela me donnerai plus ou moins de légitimité.
Par contre j'ai le droit de dire ce que je pense de vos propos et surtout d'en avoir un avis divergeant. Si vous voulez énoncer ce genre de chose sans être contredit, faite le en privé ou alors acceptez que d'autres aient une idée différente et un libre arbitre.
Dans tous les cas, vous allez pouvoir continuer de discourir, d'affirmer vos contre vérités, mais ce sera sans plus d'opposition de ma part ayant dit ce que je pensais devoir dire sur ce sujet.
Vous pérorez sur votre réalité, alors justement, rappelez-vous que cela ne vous donne pas le droit d'affirmer n'importe quoi, pensez à ceux ayant moins d'expérience et que vous pourriez influencer en mal.
rph
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Empire
#17
Soyez sans crainte, je sais parfaitement lire (faute de savoir écrire sans fautes!)
Quand vous reformulez mes propos en disant que ma Reine m'a juste "pousser au cul" pour qualifier le chemin éminemment complexe et impliquant pour Elle comme pour moi que nous avons parcouru, c'est juste insultant et cela NIE ma réalité ainsi que la réalité de mon vécu.
Et lorsque j'emploie pour décrire MA réalité le mot "viol" (que je prend je le répète dans le sens : Entrer par effraction dans ce qui me fonde), vous dites, et je reprend vos mots exactes: "cela ne correspond absolument pas à la réalité des faits", c'est très explicitement NIER une fois encore mon vécu et ma réalité.
Quand vous ajoutez:
"votre discours est largement inconvenant pour ne pas dire plus". C'est cette fois ,en plus de nier ce que j'ai vécu , prendre l'entièreté de ma relation avec ma Reine que je vous ai livré dans mon discours et la fouler au pied...
Parce que je ne vous ai pas offert de simples arguments théoriques sortant de nul par. J'ai eu la sincérité de vous donner, pour simplement vous aidez à me comprendre, une part de mon/notre intimité...
Mais vous ne respecter rien.
Vous posez vos grands principes "d'enfonceur de portes ouvertes" sans qu'ils ne reposent sur rien qui ne vienne de vous même... "Le viol, c'est pas bien!!"
Pour dire que la neige est blanche et que l'eau ça mouille, je n'avais pas besoin de vous.
Quand a votre phrase de fin, c'est justement parce que des personnes peut être moins expérimentés me lierons que je délivre ce message: L'emprise peu vous amener à un "viol" de votre personnalité. N'entrez pas dans le monde BDSM sans en être parfaitement conscient. Cela ne se maîtrise pas puisqu'une Emprise, par définition, on la subit... Même si, comme cela à été mon cas, ce fut au final pour mon bien....
Avoir conscience de cela, c'est voir un peu plus loin que le principe niait de la consensualité... Pour qu'il y ai consensualité, il faut rester conscient... Or lorsque l'emprise se pose sur vous, vous ne l'êtes plus du tout conscient...
Dernière modification le 06/07/2017 00:06:08 par Empire.
Soyez la première personne à aimer.
rphdom
#18
Je confirme tu ne lis uniquement comme cela t'arrange.
sans compter que tu sors de leur contexte des parties de phrases en les replaçant là ou cela t'arrange.
cela a un arrière gout de manipulation.
1 - je n'ai jamais nié que cela eût pu être difficile.
2 - Je n'ai jamais dévalorisé ta reine ni son office qui t'a au passage été bénéfique.
3 - Tu expliques enfin le sens du mot "viol" pour toi dans cette aventure et non ne le répète.
4 - Qu'en sais-tu que je ne suis pas concerné par le viol, que je n'en ai pas des expériences même si ce ne m'est pas arrivée personnellement, une proche l'a subit deux fois et cela n'a pas été constructif pour elle.
5 - Tu essayes encore de me faire passer pour un demeuré, hors ce n'est pas un argument plaidant en faveur de ton exposé, loin de là.
Au final à part énoncer tes vérités sans accepter d'être contredit ou alors ce n'est que tentative de dévalorisation, diffamation, mépris, moi je dis l'empire s'effrite facile.
Restes dans tes certitudes et évites les insultes gratuites, un jour tu pourrais devoir en rendre compte et là je ne parle pas de bdsm, à bon entendeur.
Ah oui, la neige ça mouille et l'eau ça givre.
Tu n'as effectivement pas besoin de moi pour écrire des inepties et surtout, Je me serais bien passé de ton affirmation sur le fonctionnement D/s qui est un viol, même si après plusieurs heures et X messages on a finit par avoir des explications plus précises sur tes raisons de l'usage de ce terme.
Bonne route sous la neige mouillante qui en plus peut devenir glissante, fais gaffe.
rph
Dernière modification le 06/07/2017 00:38:00 par rphdom.
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Empire
#19
J'arrète de répondre... c'est stérile...
Soyez la première personne à aimer.
vincentchevin
#21
Si un dom peut amener une soumise là où elle ne voulait pas aller, là elle ne pouvait imaginer aller, c'est uniquement parce qu'il existe entre eux un lieu confiance très fort. Bref c'est le contraire du viol.
Si la soumise estime que sa confiance a été trahie, alors cet acte devient un viol avec toutes les conséquences que cela implique aussi bien pour la soumise qui devient une victime que pour le dom qui devient criminel. Les doms feraient bien d'y penser avant de se lancer dans une pratique sans consentement.
J'ai le sentiment que dans le BDSM on utilise trop souvent les mots dans un autre sens que le sens commun. "Viol" et "esclave" sont sans doute ceux dont le sens est le plus dévoyé mais je pense aussi à "torture". Pourquoi ? Un code pour rester entre soi ? Pour tenir les autres à l'écart ? Pourtant le BDSM est tellement riche de plaisirs, de nuances, de réflexions, de psychologie !
Malheureusement le BDSM n'est pas à l'abris des abus, il y a même un site pour ça.
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#
#22
Avoir confiance en quelqu'un ne fait pas tout, il y a des soumises quand c'est non , c'est non même au bout de x temps. Il est préférable de trouver chercher une soumise qui dès le départ veut allez loin.
Les mots soumise et esclave ne sont pas des insultes, imaginez que votre Maître(sse) vous interdise de l'appelez comme ça sous prétexte qu'elle/il a pas un fouet dans la main toute la journée et la nuit.
Dernière modification le 07/07/2017 12:51:31 par MAITRESSE ELENA.
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Empire
#23
J'ai conscience bien sûr ce que l'utilisation du mot "viol" peut être particulièrement dure pour toute les personnes qui en ont réellement été victime.
Si je l'ai employé (dans le sens que j'ai précisé plus haut) et si je le maintient, c'est pour deux raisons:
La première, c'est mon ressenti. Sincèrement
La seconde, c'est que le sujet voulait induire une réflexion. Et je me suis dis que si je lançais un enieme sujet sur:
"le consentement", rien n'en sortirait d'autre que des platitudes genre:
"Un dom doit discuter avec sa soumise"
"Un dom doit respecter la volonté de sa soumise"
"Il est important d'être parfaitement d'accord sur les pratiques": Genre "négociation" à la 50 nuances...
Bref, tout un tat de poncifs vaseux dont toutes les personnes qui ont vécu une assez longue relation BDSM savent que les contours son largement plus flous: Et qu'un "oui je veux" dois parfois induire un refus net de la par du dom et un "non, jamais" dois peut être être amener a être justement réalisé.
L'une dés règles du BDSM est officièlement le SSC... Dans les faits, c'est immensément plus complexe que ça... Et quelque part, tout soumis à l'envie inconsciente qu'on "viol" ses limites profondes... C'est pour ça qu'il se soumet au fond... Parce qu'il n'assume pas la totalité de ce qu'il est et de ce qu'il désir et qu'il a un besoin tout aussi inconscient qu'une tiers personne le "pousse", "l'oblige" a tout assumer...
Et c'est là que la responsabilité du Dominant est immense:
Exemple:
Après 2 ans de relation, votre soumis(e) vous demande respectueusement d'être marqué au fer rouge... Que faites vous?
Et bien il n'y a pas de bonne réponse toute faite à cette question. Son consentement n'a aucune valeur!
Ou en est-t-elle réelement dans sa vie, dans votre relation, dans son évolution dans votre relation. Qu'y a t-il vraiment derrière cette demande? Comment faire la différence entre une demande parfaitement posé et réfléchi et juste l'expression profonde et sincère d'une passion... Puis que si c'est une passion, elle peut disparaître... Le marquage lui restera à vie... Bref, le consentement n'est pas très loin de là une ligne clair... Sans une connaissance profonde et intime du conscient ET de l'inconscient de son soumis, on ne peut être sûr de rien... On est d'ailleur jamais sûr de rien... Mais alors, on ne fait jamais rien?
sourire....
Dernière modification le 07/07/2017 19:50:37 par Empire.
Soyez la première personne à aimer.
Hamadryade
#24
tout soumis à l'envie inconsciente qu'on "viol" ses limites profondes... C'est pour ça qu'il se soumet au fond... Parce qu'il n'assume pas la totalité de ce qu'il est et de ce qu'il désir et qu'il a un besoin tout aussi inconscient qu'une tiers personne le "pousse", "l'oblige" a tout assumer.
Hop hop hop STOP
Soyez gentil d'oublier la généralisation à toute personne soumise, merci !!!
Plus vous tentez de justifier vos convictions, et au passage ne tentez pas de nous faire croire que vous voulez discuter, vous assénez VOS vérités et vous refusez de bouger votre position d'un iota, plus vous vous enfoncez dans les limites de votre raisonnement de départ
Assumez de ne parler QUE pour vous et surtout, par pitié, ne généralisez pas vos ressentis à tout le monde. Ils n'appartiennent qu'à vous seul.
Et même lorsque vous semblez vouloir admettre que le mot viol n'était pas le bon et juste une sorte de provocation, dans le même paragraphe vous continuez à dire que si, selon vous votre compagne vous a violé
Je ne vous le souhaite pas, mais si un soir un gars devait vous chopper dans l'obscurité d'une cage d'escalier pour vous violer avec un couteau sous la gorge je ne crois pas que vous continuerez à parler de viol pour une limite dépassée
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Empire
#25
40519
@ Empire...
La bonne réponse à mon sens à votre question est c'est son corps il ou elle en fait ce qu'il ou elle veut et cela ne regarde en rien et n'est pas de la responsabilité de son dominant...
Là ou moi je ne serais pas d'accord c'est si le dominant voulait obliger le ou la soumise à une marque indélébile... de mon point de vue il n'en a ni le droit ni la liberté.... le corps d'un soumis est comme l'usufruit, le dominant en a la jouissance mais pas la propriété et cela tant que le réel propriétaire l'y autorise... ou y consent....
Si un jour un ou une soumise décide de se marquer un grand A ou propriété de Monsieur M sur la fesse gauche grand bien lui fasse tant que c'est son idée et son corps ça ne regarde que lui...
Mais encore une fois ce n'est que mon opinion pas une vérité universelle, mais si un jour je voulais ou désirais me faire une marque un tatouage ou autre chose, même si mon dominant (si j'en retrouve un ... sic !) serait un des premiers au courant et que je chercherais son approbation elle n'est pas non plus décisionnaire sur ma volonté... Mon corps = Ma volonté....
Je suis bien d'accord avec vous sur le fond: C'est son corps, elle en fait ce qu'elle veut.
Mais vous éludez le fond! sourire...
Vous accédez à sa demande? ou pas? la décision est entre vos mains.
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Malkolinge
#26
Très bien écrit et empreint d une logique inéluctable
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#
#27
Au sujet du mot viol qui semble beaucoup secouer et qui est ici compris par plusieurs personnes uniquement comme le crime définit légalement comme une pénétration perpétrée sur une personne non consentante....
Alors, en faisant une recherche sur le net, voici LES définitions du Larousse :
Larousse
viol
nom masculin
(de violer)
Rapport sexuel imposé à une personne sans son consentement.
Littéraire. Action de violer quelque chose : Viol d'un secret professionnel.
Littéraire. Fait de forcer, de contraindre quelqu'un contre sa pensée : Un viol de conscience.
A partir de là, on peut aisément comprendre que le sens donné par Empire est tout à fait acceptable et ne relève pas d'un abus linguistique au nom d'une démarche intellectuelle.
Il y a beaucoup de choses qui me dérange, en dehors du mot viol, qui selon moi, et par respect pour les véritables victimes, ne devrait pas être ainsi galvaudé et mit à toutes les sauces sous prétexte de donner à croire qu'on réfléchit et qu'on est au dessus de la meute moutonnière...
Si je prends cette phrase au pied de la lettre, on pourrait croire que selon vous, les personnes qui ont le fantasme du viol, fantasme très répandu, voir ceux qui le mettent en scène dans un jeu de non consentement consenti (très BDSM ça, un peu comme le kidnapping) sont des galvaudeurs qui ne respectent pas les victimes d'un vrai viol, d'un crime ... euh ... ben suis absolument pas d'accord : en communication, il faut comprendre le sens que met son interlocuteur quand il l'emploie et Empire a été très clair à ce sujet à mon avis. Cela ne signifie pas que j'adhère à son analyse, du moins intégralement.
Pour répondre à la pensée d'Empire, je pense qu'il donne une seule version de ce que peu être la Ds. La version où une personne dominante ayant une certaine maîtrise amène une personne soumise ayant quelques désirs conscients ou inconscients qu'elle s'interdit ou qu'elle ne soupçonne pas, à vivre ces mêmes désirs.
Je pense néanmoins qu'il existe d'autres façons d'aborder la domination comme la soumission.
Pour la domination : je pense que les dominants doivent se dépasser : soit parce que les limites de leur soumis(e) sont au delà des leurs, soit parce que la relation évoluant, et bien il faut évoluer aussi dans les pratiques ou dans la relation à l'autre et pas forcément pour aller toujours plus loin, ça peut être simplement en changeant de registre ou de façon de faire.
Pour la soumission : certaines personnes soumises ont en effet des appréhensions qu'elle dépasseront guidées, accompagnées par la personne dominante. Mais d'autres personnes soumises, a contrario, devront être cadrées et presque retenues : soit de vouloir tout tester vite vite vite, soit d'aller toujours plus loin jusqu'à éventuellement se mettre en danger en le voulant ou pas.
Donc pour répondre, je pense que l'analyse d'Empire peut être un schéma parmi d'autres, mais que les combinaisons relationnelles et l’évolution des relations font qu'on ne peut poser cette assertion comme postulat à mon avis.
Dernière modification le 07/07/2017 23:35:32 par Shalimée.
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Je pense que dans cette histoire, polémique, il faut prendre la définition plus littéraire du mot, pour autant je ne partage pas complément le postulat de départ...
Pour Empire je dirais donc, sans jugement, sans connaissance pleine et entière de la relation qui vous unie à votre Reine, sans connaissance des pratiques etc...mais analysant ce que vois nous avez donné à voir et comprendre, que plutôt que "violer" vous avez été "violenter" toujours sous la définition plus littéraire faire ou se faire violence...par rapport a ce que l'on est ou pense etre, a ses penchants...la relation D/S est pour moi très psychologique et un(e) dominant(e) peut voir ou entrevoir, des désirs refoulés, des capacités inhibées...et les révéler, de manière plus ou moins brutale.
Malgré tout la relation étant au départ consentie et pouvant a l'initiative de la personne soumise s'arrêter (avec ou sans safeword) alors le terme de viol est trop fort, car dans ce cas, même au sens plus littéraire la personne qui subit ne peux rien arrêter
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Empire
#29
8974
Le viol de l'âme...
Un vaste sujet.
Ahhhhh!!! Merci Panthère!!! Oui, vaste sujet ... Et un nombre incalculable de "victimes" .... Détruites a jamais... Ou folles de bonheur!!!
Dernière modification le 08/07/2017 01:55:59 par Empire.
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Empire
#30
16477
Je pense néanmoins qu'il existe d'autres façons d'aborder la domination comme la soumission.
Pour la domination : je pense que les dominants doivent se dépasser : parce que les limites de leur soumis(e) sont au delà des leurs
Sourire... Comme cela fait du bien de lire un écrit qui me pousse un peu plus encore dans mes retranchements: En effet, je n'y avais pas pensé mais il me semble que tu as tout as fait raison et qu'il peut arriver que certain dominants ressentent également comme une violence engendrant un "viol de leur âme" (comme l'a suggéré Panthère) dans un dépassement extême de leurs limites emportés qu'ils sont par la passion de leur soumise, la puissance et la maturité de leur soumission...
Bien évidement d'accord avec toi sur le fait qu'il existe mille chemins et que tous ne passent pas par ce que je décris...
Dernière modification le 08/07/2017 01:57:15 par Empire.
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Empire
#31
Malgré tout la relation étant au départ consentie et pouvant a l'initiative de la personne soumise s'arrêter (avec ou sans safeword) alors le terme de viol est trop fort, car dans ce cas, même au sens plus littéraire la personne qui subit ne peux rien arrêter
Merci de votre intervention. Mais le croyez vous vraiment?
Pensez vous vraiment qu'une personne soumise est toujours "libre" d'arrèter? J'ai autour de moi des dizaines d'exemples d'histoires dont j'ai été le témoin réel et d'autres dizaines de témoignages de soumis ou soumises complètement détruits, au bort du suicide pour avoir été victime d'emprises si profondes et violentes qu'elles ont été dans l'incapacité total de voir l'évident abus.
Alors même que nous leur expliquions que NON, ce qui se passait n'était pas normal, que NON, un dominant JAMAIS ne pouvait demander de telles choses... Sans aucun effet sur ces soumises qui, emportés par leur passion et la puissance de leur implication se laissaient glissées contre tous nos arguments sur la pente infernale...
J'ai en tête l'exemple d'une soumise que son Maître "convoquait" une fois par semaine dans une chambre d'hotel. Elle devait attendre nue, les yeux bandés, en levrette et se faire prendre par des hommes inconnu auquels sont Maître la vendait. Simplement sous prétexte qu'une soumise n'avait pas a décevoir son Maître et encore moins a discuter ses ordres.
Elle n'y prenait aucun plaisir, vivait cela comme une extrême violence... Normal puisque dans les faits, elle se faisait littéralement violer! Mais l'emprise était telle que "décevoir" la merde qui lui servait de dom lui paraissait contre toute logique plus violente encore... Il fallu des mois pour que nos arguments pénètrent enfin cette emprise et qu'elle se rende compte de la vérité sans fart: Son maître la traitait comme une pute, Et je ne vous explique pas la destruction psychologique qui s'en suivi... Sans notre intervention, Elle n'aurait peut être jamais pris conscience de la monstruosité qu'elle vivait chaque semaine...
Parcourez les témoignages du sites: BDSM & abus... Et vous verrez que non, un soumis ou une soumise , si elle est effectivement parfaitement libre de commencer une relation, n'est en rien forcément libre d'y mettre un terme...
Dernière modification le 08/07/2017 02:01:11 par Empire.
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Empire
#32
25071
Mais si l'emprise mentale de votre Reine n'a pas généré en vous de traumatisme, pourquoi parlez vous de viol et non de libération? Serait ce du masochisme sémantique? Trouvez vous cela + romantique et exaltant de voir celle qui vous gouverne comme une violeuse d'âme?
Sourire... Comme quelqu'un l'a rappeler plus haut, coluche disait: Le viol, c'est quand on veut pas... Moi, je voulais"!
Et bien pour reprendre cette phrase a mon compte: "Le viol, c'est quand on ne veut pas... Et moi, je ne voulais surtout pas!"
Je ne voulais a aucun pris que quelqu'un détruise ce personnage que je m'étais construit au fil du temps et qui me tenait enfin debout et me servait d'armure maquillant mes failles (insupportables à mes yeux) et me permettait de me sentir "fort" dans la société.
Je n'avais pas perçu l'évidence: Ce personnage, ce n'était pas moi. Et l'amour ou l'admiration que pouvait porter les gens a ce personnage, il m'était impossible de le prendre pour moi. Un peu comme ces stars qui croulent sous l'amour et l'admiration de leurs fans pour "l'image" qu'ils projèteny et qui en même temps crèvent d'une indicible solitude parce que cette image markéting, ce n'est pas eux...
Alors "oui", c'était pour mon bien... Mais Absolument et totalement contre ma volonté... Et "contre ma volonté"... C'est un "viol" de cette volonté...
Dernière modification le 08/07/2017 02:08:34 par Empire.
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rphdom
#33
T'es lourd, UN VIOL C'EST DESTRUCTEUR, ce n'est pas parce que ta reine t'as poussé a te révéler qu'elle t'a violé.
T'es vraiment borné, elle a vraiment du mérite ta reine.
rph
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Empire
#34
T'es lourd, UN VIOL C'EST DESTRUCTEUR, ce n'est pas parce que ta reine t'as poussé a te révéler qu'elle t'a violé.
T'es vraiment borné, elle a vraiment du mérite ta reine.
rph
Et hop, un tour gratuit de "l'enfonceur de portes ouvertes"!
Sincèrement, il faut être un peu limité, ou seul au monde, ou se faire chier désespérément pour s'acharner à convaincre quelqu'un d'aussi borné que moi. Non?
Mais bon, je suis sûr qu'on va quand même finir par être copain... Depuis 2 posts, vous êtes passez du "Vous" au "Tu"... D'ici 50 posts je suis sur qu'on se roulera des pelles! :)
Dernière modification le 08/07/2017 09:23:13 par Empire.
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#
#35
En effet Empire, si le fantasme de la chambre d'hôtel avec des clients est fréquents chez les hommes soumis , c'est très largement moins fréquent chez une femme soumise. Moi en tout cas jamais une soumise m'a proposé de devenir ma pute pour arrondir MES fins de mois.
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Empire
#36
20580
En effet Empire, si le fantasme de la chambre d'hôtel avec des clients est fréquents chez les hommes soumis , c'est très largement moins fréquent chez une femme soumise. Moi en tout cas jamais une soumise m'a proposé de devenir ma pute pour arrondir MES fins de mois.
Dans l'exemple que j'ai donné, ce n'est absolument pas la soumise qui a proposé quoi que ce soit... C'est son "maître" qui l'a exigé d'elle.
Quand aux fanstasmes en général, je crois que vous avez raison: Les hommes ont une bien plus grande propension que les femmes a surestimer leur capacités et à idéaliser des situations. Les femmes ont bien plus les pieds sur terre je pense.
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rphdom
#37
il est certain que l'on ne sera jamais copain tu es beaucoup trop borné, sans compter que faire des comparaisons pareil est ignoble. Même si j'en ai compris le sous-entendu depuis longtemps je persiste à dire qu'il y a beaucoup d'autres façons pour décrire ce ressenti sans galvauder ce terme.
Employer l'ironie pour encore et encore essayer de me tourner en ridicule ne prouve qu'une chose le manque d'argument.
Je n'essaye absolument plus de convaincre, j'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet.
Contrairement à tes dires je n'enfonce pas des portes ouvertes, et je ne pense pas qu'à mon nombril, si je suis intervenu c'est bien pour donner une opinion largement différente afin et je le répète que des personnes qui seraient victimes d'un vrai viol, tu sais celui que tu n'as pas vécu, ne pensent pas que c'est un fonctionnement normal en bdsm, un point c'est tout.
J'en ai strictement rien a fiche que tu changes d'avis ou pas, je sais aussi depuis longtemps que c'est peine perdue.
Tu peux faire toutes les pirouettes que tu veux, autant le fond de ton histoire est honorable, autant ta façon de la retranscrire est à vomir.
Tu devrais aller dans un groupe de soutien pour personne violées leur expliquer les choses juste pour voir si tu en sortirais la tête haute.
rph
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Empire
#38
25071
Oui, elle vous a violé pour votre bien...si ce paradoxe sémantique vous semble le seul capable de décrire avec suffisamment de force votre vécu....C'est votre ressenti et votre univers fantasmatique.
Que je ne partage pas mais peux comprendre. A mon sens quand il y a viol, il y a dommage, et perte de confiance.
Une personne qui ne respecte pas mon consentement, mais qui est dans la bienveillance et qui ne me met pas en danger, je ne vois pas pourquoi j'irai la traiter de violeuse. En revanche si l'un de ces 2 paramètres (bienveillance et sécurité) ne sont pas présents, là je parlerai de viol, et là il y une cassure difficilement réccupérable.
Et c pas franchement le genre de cassure qui plonge ds un état d'euphorie, plutôt celui où on se sent trahi...
Nous avons tous un rapport qui nous est propre face au consentement et à sa transgression et c votre droit de considérer que dans une relation D/S aller contre consentement de qq1=viol
Bien que je ne trouve pas ça très pertinent puisque de bout en bout il n'est question dans ces jeux que de repousser les limites, manipuler, faire céder des résistances. Ou alors on serait tous des violeurs et des violés?
Au fond je comprends la réaction agacée de rphdom. On marche déjà sur des oeufs ds ces pratiques, et utiliser ce genre de vocabulaire peut conduire à + de confusion. C'est pour ça que c très bien que vous rappeliez que c VOTRE vision des choses et votre ressenti!
Je comprend parfaitement que vous ne partagiez pas mon point de vue. Quoi de plus normal, nous avons tous des histoires, des vécus et des parcours différents.
Et comme je l'ai déjà écris, je conviens aussi parfaitement que le mot "viol" dérange, ou choque (Je suis très loin d'être aussi borné que certain l'affirme). Mais c'est ce que je ressens.
Mais merci d'entendre ma différence en tous cas.
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Empire
#39
40519
Ce chemin qu'elle vous a forcé à prendre vous en avez forcément discuté même si c'était pour vous, poser des limites et elle tenter de vous les faire franchir
Le viol, c'est la perte de ce choix...
Sourire... C'est pour ça que nous ne nous comprenons pas.
Vous pensez le BDSM en termes "policés" et "convenus": On parle des limites, on parle des pratiques admises ou refusées, on fixe des règles, on évoque des sénaris.... Bref, pour vous le BDSM est une sorte de négociation contractuel entre deux être conscient et consentant tout le temps. Renégocié a chaque étape.
Et vous avez parfaitement le droit de le voir ainsi.
Mais cette vision n'est absolument pas, mais pas du tout celle de ma Reine, ni la mienne d'ailleurs.
Pour nous, le BDSM est AVANT tout la quète d'un abandon absolu. total de la personne qui se soumet a la personne dominante. Et de la puissance de l'emprise qui est posée par Elle et que je subis (dans le sens ou je n'ai pas le choix! Elle pose son emprise et cette emprise m'emporte tout entier).
Bien sûr, cet abandon ne se fait pas au premier RDV. C'est le temps qui le met en place, pas à pas... Et le résultat, c'est qu'à un moment: Je suis incapable d'avoir une volonté propre...
Et je suis passé par cette "perte complète de volonté propre"! Incapable de dire "non", incapable de voir quelques limites que ce soit. Durant toute cette période, c'est Elle et Elle seule qui avait toute les commandes et qui par conséquent était TOTALEMENT et REELEMENT responsable de moi, de ma sécurité physique et psycologique. C'est une responsabilité gigantesque que très peu de Dominants acceptent et même désirent prendre!
Je ne donnerai pas d'exemple, déjà que le mot "viol" vous fais bondir, il y a des situations que vous ne pourriez visiblement pas admettre...
Non, nous n'avons jamais évoquer ni le chemin, ni les limites... JJAMAIS! ni avant cette phases, ni à plus forte raison pendant. Dans cette phase là qui a durée près de 2 ans, "limite" était un mot vide de sens pour moi.
Elle a "senti" des choses en moi, senti des failles a combler... Et Elle a tout mis en place pour me "guérir". Mais JAMAIS je n'ai eu le choix.
Pour faire un parallèle douteux, c'est un peu le principe des sectes: Vous êtes un être apparemment normal et équilibré et 6 mois plus tard, vous attendez les extra terrestre à poil avec un entonnoir sur la tête sur un plateau du larzac à 3h du matin en plein hivers!!
Tout simplement parce que certaines personnes ont détecté en vous des "failles" et les ont habilement exploité. Faisant basculer MALGRES vous votre apparente "normalité". Vous diriez que les personnes embrigadés dans les sectes ont eu le choix? qu'elles sont conscientes de tout?
mais comme j'admet volontiers que le BDSM puisse être une relation entre deux adultes toujours parfaitement conscient et volontaire, admettez qu'il peut aussi être une VRAI prise de pouvoir psychologique et physique d'une personne sur une autre... Et alors, quand vous ne vous appartenez plus, ou est votre choix??
Aussi, voyez que nous pouvons être d'accord: Le "viol", c'est la perte de choix....
Dernière modification le 08/07/2017 17:22:52 par Empire.
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#40
Oui mais alors pourquoi ne plus être dans une relation BDSM si tout se passe sur des roulettes, à merveille?
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Empire
#41
40519
vous le dites vous même "à un moment je suis incapable blablabla" à un moment.... pas tout le temps... donc
"Pendant cette période qui dura près de deux ans... Prenez le temps de me lire...
Pour le reste, bonne continuation a vous
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#
#43
Je rappelle que le viol conjugal existe pourtant il y a un contrat de mariage.
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Empire
#45
20580
Oui mais alors pourquoi ne plus être dans une relation BDSM si tout se passe sur des roulettes, à merveille?
Pardon, dans la tempête des critiques, je n'avais pas vu votre commentaire.
Mais rassurez vous, je suis toujours dans cette si belle relation! Qui aujourd'hui a bien sûr encore évoluée.
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Empire
#46
43110
A vous lire vous aviez défini en tout connaissance de cause la la vôtre
entre votre dom et vous "nos limites..."
c est votre choix et donc lorsque vous évoquez le bdsm est un viol il me semble
que vos propos soient incohérents.
Le mot viol a une définition très précise
" Violence que l'on fait à une personne sans consentement ou par la force, consistant en une pénétration sexuelle, vaginale, anale ou orale "...
A moins d avoir mal lu vos propos il me semble que vous étiez consentent dans votre relation...
Effectivement, vous avez mal lu. Mais a votre décharge, il y a beaucoup (trop) à lire.
En résumé: Oui je suis consentant pour débuter la relation... Mais ensuite, progressivement, je pers totalement mon "libre arbitre"... Et si vous remontez les posts, vous verrez que le larousse ne donne pas au "viol" que sa seule signification sexuel...
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