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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
OK, ce n'est pas vraiment une diatribe, mais cela peut se présenter de cette façon et si c'est le cas, je vous présente mes excuses.
Pour vous, fans de Matrix, si vous lisez ceci, vous obtiendrez la version pilule rouge de ce qu'est la chasteté masculine . Certains hommes soumis (et même quelques Dames) ont des fantasmes et une fascination pour la chasteté masculine. Je le vois tout le temps dans mes échanges. Cet ensemble de personnes semblent se composer principalement de deux groupes : Ceux qui ont une cage et ceux qui en veulent une.
- Ceux qui ont une cage l'utilisent souvent seul tout en cherchant désespérément cette Dame «porte-clés » si spéciale qui les gardera enfermés et ajoutera ce mythe de pouvoir et de contrôle à leur fétiche égoïste du déni de l'orgasme.
- Ceux qui le veulent mais qui en n'ont pas. Rêvant de ce à quoi cela doit ressembler, à quel point ce serait cool et qui sont fascinés par les appareils qui l'infligent.
Il y a un 3ème groupe : ceux qui le vivent. Vous ne les voyez pas que rarement dans les discussions, car nous n'en parlons pas beaucoup. Pour nous, le fantasme est révolu depuis longtemps et la réalité est l'endroit où nous évoluons.
Je suis enfermé depuis plusieurs décennies. C'est-à-dire que je vis dans la chasteté 24x7x360. J'y fais tout : je dors, je vis, je travaille, je sers ma Dame, etc…. Je pense donc pouvoir parler sérieusement de ce sujet aussi bien que n'importe qui d’autre. J’ai le sentiment que, comme il y a un tel manque d'informations réelles sur le sujet, la suite de cet article sera pour la postérité. :wink:
Donc, ce message est pour ceux d'entre vous qui vous situez dans les groupes 1 et 2. Je présente ma réalité de l'endroit où vous irez si vous souhaitez y aller.
Vérité n ° 1 - Il n'existe pas de dispositif totalement sécurisé.
Faites-y face ! En tant que mâle, vous avez un talent donné par Dieu de savoir comment utiliser un tournevis, une scie, un chalumeau... à vous de choisir. Peu importe le dispositif qui sera utilisé pour vous enfermer, il n'y aura que différents niveaux de difficulté pour en sortir et obtenir cet orgasme tant désiré. Je lis constamment «quel est le meilleur appareil ?» ou «zut, je ferais mieux d'essayer un autre car je continue à pouvoir en sortir». Eh bien, c’est sans espoir ! Vous continuerez d'essayer et de réussir ! Il n'y a qu’un seul appareil de chasteté vraiment sécurisé : c’est votre ESPRIT. Plus précisément, cette relation spéciale que vous entretenez avec votre DAME. Vous portez cette chose à cause de la vérité n ° 2 et vous n'essayerez pas d’en sortir.
Vérité # 2 - Quand votre DAME vous enferme, vous feriez bien de rester dedans ! Et pas de triche !
N’essayez pas de jouir en utilisant un coton tige, ou avec n'importe quelle autre idée ingénieuse que vous auriez inventé pour atteindre un orgasme. La chasteté n'est pas un jeu. C'est un ENGAGEMENT ! Ceux d'entre vous qui utilisent la chasteté pour jouer. C'est très bien. Jouez ainsi. Mais s’il vous plait, ne continuez pas à vous plaindre que vous pouvez arriver à jouir ou que vous pouvez retirer votre bite du dispositif. Procurez-vous un véritable appareil de chasteté. Allez à un munch, à un rendez-vous SM ou je ne sais quoi et trouvez une PARTENAIRE. Parce qu'il n'y a pas de meilleur dispositif de chasteté que la Vérité # 3 - « Ce n’est plus ta bite ».
Est-ce que je continue cet article ? J’ai pensé à d’autres « Vérités ». C’est mes Vérités, mais je veux bien vous les partager.
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Chapitre 4 : Les vacances d'un sérial Dominateur
Ben oui quoi, on peut être très au dessus de la moyenne et avoir besoin de se reposer… Quitte à surprendre la lectrice (le lecteur peut davantage penser ce qu'il veut), je ne suis qu'un homme, Ou presque, Après tout grecs et romains avaient bien des demi-Dieux. Et puis ma copine Elohan m'avait donné de bonnes adresses dans le Sud (traduisez : bonne réserve de chair fraîche). Bien fréquentées de surcroît; peut-être même, avec un peu de chance - pour lui évidemment-, y croiserai-je mon pote Patcho…
Mon carrosse ayant rendu l'âme, et le reste, depuis que j'avais emmené Huguette faire un tour…
Cher lecteur , je dois faire une digression : vous vous souvenez de ma tendre amie Huguette, la grâce (j'ai failli faire une abominable mais compréhensible faute d'orthographe…) incarnée; cédant malencontreusement à ses demandes répétée de me revoir - comment ne pas la comprendre ?- , je lui accordai, un jour d'insigne faiblesse, ce plaisir. Rentrer 145 kg -elle venait de faire un régime efficace- sur le siège passager ne fut pas aisé. La sortir encore moins; heureusement des potes pompiers ont fait usage de leur matériel de désincarcération. Ce n'est pas qu'ensuite ma nouvelle décapotable ne me plaisait pas, mais les amortisseurs n'avaient pas résisté au quart d'heure de transport. D'un autre coté, sans toit, et la caisse surbaissée cela lui donnait un certain air sportif. Mais désormais inutilisable.
… je décidai d'y aller en moto. En outre le coté biker, cuir, aventurier au regard bleu acier impénétrable, ne pouvait que mettre en évidence mon implacable coté dominateur, et sans doute, en faire rêver plus d'une. Les vendeurs de petite culotte auraient du depuis me longtemps me remercier pour la probable explosion des ventes depuis que je sévissais. Après une après-midi de spéléologie au fin fond du garage, je ramenai en surface un 103 Peugeot prometteur. La peinture écaillée, le chassis rouillé ? Quelques autocollants Ricard masqueraient tout cela rapidement, ajoutant de surcroît une touche de bon goût. Les amortisseurs grippés ? Un vrai biker se moque du confort. Le moteur hoquetant, fumant bleu ? Je mettrai un peu plus d'huile que d'essence et le tour sera joué. Un dominant de ma trempe n'a jamais de problème, juste des solutions.
Tout se passait bien. Après 5 heures de route j'avais parcouru près de 100 kms, le rêve. Plus que 500 jusqu'à Marseille. Une station ratée… Une panne d'essence (avec un réservoir de 6 litres, l'autonomie n'est pas énorme…). Après une poussette de 40 minutes j'arrive au village suivant. Rien de tel pour rester en forme en ne pas se vautrer dans le confort(misme) bourgeois. Et là, telle une récompense divine, vision d'extase : dans son jardin, une femme sublime me fait signe. Un signe du destin… Rien n'arrive par hasard ici bas. Et si quelqu'un mérite, c'est bien moi! Grande, brune, mince, une mini-jupe en imitation skai… J'étais déjà presque amoureux (oui cher lectrice on peut avoir une bite de fer dans un gland de velours).
Je m'arrête devant la porte de son jardin, tout sourire, suant sang et eau , avec mon cuir sous cette chaleur accablante. On aurait dit que je sortais de la douche. Bien que je n'y entre jamais. Bref. Mon casque à demi enfoncé sur la tête me donnait certainement une certaine aura. Elle me détaillait, déshabillait littéralement du regard (une habitude quand je passe devant une femme) visiblement conquise. Comment ne point l'être ?Mes santiag (dans les lesquels mes arpions sans chaussettes marinaient, ben oui, j'avais pas prévu de marcher en poussant…), mon jean délavé ( façon de parler car il ne voyait jamais la lessive), mon blouson style perfecto (en réalité de marque carrefour mais remarquablement imité) ouvert laissant deviner un Marcel des plus virils (surtout coté odeur) … Elle n'était ni la première, ni la dernière à légitimement succomber à mon incroyable sex-appeal. Je dois humblement admettre, qu'outre un look soigné, mon physique avantageux jouait comme toujours en ma faveur .
Un café ? Heu, bah oui, pourquoi pas… J'aurais préféré une bière mais bon. Je sais trop que tout ceci n'est qu'artifice mon m'attirer chez elle, et l'issue connue. En suivant cette belle et grande brune , je remarqué ses belles jambes longues et fines quoique musclées, son cul bien rond dont je ne doutais point le visiter bientôt à loisir. Sa voix éraillée m'excitait aussi; fumeuse sans doute. Je l'imaginais déjà comme toutes les autres hurler son plaisir sous mes coups de boutoirs. Mon coup de rein meurtrier allait sans nul doute encore me servir, et contribuer à porter ma légende jusque dans les bourgs les plus reculés de notre beau pays.
Si je veux prends une douche? Ben ,c'est gentil mais pourquoi faire ??? Sont bizarre les femmes parfois. Assise en face de moi, me dévorant des yeux (comment ne pas la comprendre), je remarquai une poitrine menue : sans grande importance une fois qu'elle sera à 4 pattes la tête dans l'oreiller en train d'appeler sa mère me dis-je fort justement. Ses pommettes saillantes lui donnaient un certain air de Grâce Jones. Blanche.
Ma fine compréhension de la psychologie féminine me fit soudainement comprendre la perche tendue : j'acquiesçai pour la douche. Comme prévu – les femmes sont si prévisibles quand on a mon expérience… - , elle vint me rejoindre rapidement, dès que j'eus le dos tourné en fait, en plein shampoing. J'avais bien raison de ne jamais me servir de ce truc au nom anglo-saxon qui pique les yeux! Ces caresses dans mon dos d'une extrême douceur allaient vite contraster avec la fessée magistrale que j'avais l'intention de lui donner à peine sorti; j'adore posséder un cul bien rougi.
Se faisant chienne, elle m'embrassait dans le cou, passant ses mains douces partout sur mon corps, se collant contre mon dos. C'est là que le doute en moi s'immisça. Avant autre chose visiblement! Collée à moi, je sentais confusément une masse étrange contre mon postérieur. Un travesti ici ? Un transexuel non opéré ? Peu importe, pensant aux 12 heures de selle qui m'attendaient encore, au bas mot, je sortis en courant de la salle d'eau pour prendre mes fringues au passage que j'enfilai dans le jardin en hâte, sous le regard ébahit de 2 vieux revenant de courses. Je repris la poussette de ma mob presque avec soulagement; même la pancarte Leclerc / pompes 24h24 à 13 kms me sembla alors une bonne nouvelle.
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Mea culpa mais aussi conseil d’un « vieux de la vieille » pour les nouveaux dans ce monde.
Certaines ou certains me connaissent ici sous la « bannière de Maître ».
Aujourd’hui, et après de nombreuses années passées à dominer, je préfère m’en retirer le titre.
Parfois nous nous confortons dans cette image qui n’est, en fin de compte, que celle que notre ego nous dicte.
N’étant pas issu du milieu libertin, (chacun ses pratiques ou ses envies mais ce n’était pas les miennes. Je respecte cependant toutes catégories), je suis entré de suite dans celles qui me touchaient, qui me faisaient vibrer. Le BDSM
Mon parcours a souvent été semé d’embûches en tout genre.
Même l’apprentissage n’est pas une mince affaire dans ce genre de relations. « jeux », « pas jeux » ?
Je ne vais pas continuer à vous énumérer ce parcours.
Des soumises ? Oui !
Les aléas de la vie font parfois que les relations se terminent brusquement avec une grande claque en pleine tête.
Certes, on se remet plus ou moins vite sur pied mais difficilement.
L’Homme est ainsi construit.
Pour en revenir à « mon histoire », « notre histoire » avec ARC et pour ceux qui pourraient se poser des questions, je vais vous en donner un bref aperçu et chacun de vous pourra en tirer une conclusion ou plus judicieusement un conseil.
NE JAMAIS COMMENCER UNE RELATION TANT QUE LE CŒUR RESTE ENCORE UN PEU AILLEURS.
J’avais tout misé sur Arc en pensant que mon choix était établi.
Hélas une autre était encore présente. Cinq années partagées avec des hauts et des bas.
Beaucoup de bas les derniers temps.
Avec Arc, nous avions des échanges plus ou moins réguliers quand j’étais avec ma soumise.
Juste envie de discuter sauf que déjà, j’avais une forte attirance vers elle.
Et puis voilà le moment où cette soumise, cette FEMME, devient libre.
Une approche, des échanges…. Des heures à parler, à discuter de tas de choses.
La rencontre :
Celle que je voyais dans toutes les galeries était encore plus belle que sur les photos.
Ceci dit, en passant, CELLE qui considère qu’elle est vieille, « obèse », n’est pas passée par tous les stades de la vie.
Nous verrons comment elle sera après un accouchement ou plus.
Une fois la ménopause venue … l’âge…
Facile de parler quand on a 20 ou 30 ans de moins.
Et puis comme j’ai toujours dit :
Il vaut mieux un corps avec du répondant, avec des formes douces et pulpeuses plutôt qu’un corps que l’on a peur de "casser".
De mon côté Homme, Mesdames soyez fières d’être aussi dévouées dans notre monde de « dépravés » car votre Dominant, en contrepartie, ne vous apportera certainement moins que ce que vous lui donnez. Vous êtes, en quelque sorte, notre force d’avancer.
Arc est belle, Arc ne manque pas de personnalité.
Arc est une bourrique mais c’est tellement agréable d’avoir quelqu’un ayant du répondant.
Arc est volontaire et sait se donner, oui, se donner.
Je suis déjà jaloux de son futur Maître
Une histoire parmi tant d’autres qui se termine mal par la faute de l’un des deux.
J’assume en être ici le seul responsable par un choix, qui, je le sais d’avance, ne sera pas obligatoirement le bon.
J’ai rédigé ce texte avec tout mon ressenti.
Notre relation entre Elle et moi est terminée sauf que… sachez, Messieurs les futurs prétendants, je garderai contact avec Arc.
Avant de vous engager, pesez le pour et le contre.
Si vous êtes mariés, passez votre chemin.
Si vous êtes en hésitation pour une rupture annoncée, passez votre chemin.
Si vous pensez chercher une carpette, passez votre chemin.
Si vous pensez pouvoir devenir Son Maître, capable de lui apporter bonheur, sincérité, plaisirs partagés… osez !
L’autodestruction du scorpion que je suis et qui vient de se détruire une fois de plus.
M_JPS
Le 7 avril
Texte écrit par mon ex second Maître, il a voulu que je le mette sur le site lorsqu'il a fait son choix. Je n'ai rien modifié, ajouté, dans son texte, il est celui qu'il m'avait écrit en son entier.
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Événement pénible que cette pandémie avec ce maudit confinement qui l’accompagne.
Le moral n’est pas au beau fixe. Mais Ma Maîtresse me fait quand même venir un après-midi.
La joie m’envahit, je vais pouvoir être à ses pieds.
Il n’est pas difficile de deviner le plaisir que Ma Maîtresse éprouve à retrouver son soumis car sans tarder Elle prend possession de mon corps.
Elle me met à nu au propre comme au figuré. Je n’ai pas oublié mon collier mais Elle le réajuste. Je sais pourtant qu’Elle accorde une grande importance à la présentation. Je mets les bracelets de poignet et c’est encore Ma Maîtresse qui me les lie l’un à l’autre. J’ai peur qu’Elle se braque de devoir me reprendre si souvent mais la perspective de me frustrer la réjouit suffisamment pour échapper à ces foudres.
Et pourtant, je n’échappe pas à la punition pour lui avoir proposé une photo perso trafiquée en rajoutant des marques sur mes fesses. Elle est tellement nature que ce genre de retouche ne peut que la contrarier.
Quelle idiotie ! Je suis honteux. C’est avec la cravache que Maîtresse vient chercher un pardon que je tarde à lui donner. Ce n’est que par l’humiliation de ses crachats en pleine figure que je comprends enfin. «Ah quand même» soupire-t-Elle après que j’ai bredouillé «Pardon Maîtresse, je ne le referais plus jamais».
Déjà mes fesses sont bien rougies ! La cravache est cinglante surtout sur mes cuisses et la punition est bien rentrée en moi.
Ma Maîtresse ne me punit pas pour le plaisir. Elle préfère mon abandon par sa domination. Que je sois son jouet la comble bien plus que ces nécessaires punitions.
Maîtresse sort ses cordes et m’attache à la rambarde de l’escalier. Un crochet anal lui sert de point de départ. Minutieusement, Elle tresse la corde entre mon corps et les montants en bois. Je sens monter son excitation mais Elle reste concentrée sur son bondage. Je fais de plus en plus corps avec le bois de l’escalier. Les mains au-dessus de la tête, Maîtresse termine par un mors de corde qu’Elle insert entre mes mâchoires. Je suis réduit au silence et totalement à sa merci. Ce n’est pas pour me déplaire.
Je ressens parfaitement son plaisir montée par ses sourires, par ses questions auxquelles je ne peux répondre que par des grognements.
Ma Maîtresse m’a demandé de lui apporter un objet de mon choix. Je lui proposais un long paddle en bois car, lui ayant présenté en photo, Elle m’avait dit bien l’aimer.
Sur ce point pas d’erreur, ses impacts sur mes fesses m’en apportent la confirmation.
Maîtresse est heureuse et elle arrive même à me faire rire entre les coups. Elle a pris le relais avec sa cravache qui atteint plus facilement les points sensibles de mon corps. La douleur augmente autant que le plaisir de Ma Maîtresse. Dans son excitation grandissante, elle me gratifie d’un beau sourire à travers les barreaux de la rambarde. Je fond littéralement de plaisir et j’essaye de lui renvoyer ce sourire tel un miroir. L’effet en est largement atténué par le mors de cordes.
Je commence à piocher de plus en plus dans mes ressources, il me faut toute ma volonté pour ne pas sombrer et aussi cette envie de satisfaire Maîtresse qui est plus forte que tout.
Maîtresse apprécie ma peau durcie par le paddle et la cravache. Elle me griffe le dos, me mord les flancs. Je la sens déjà tellement excitée que je suis presque surpris quand elle commence patiemment à défaire mes liens
La pression retombe un peu. Je n’ai même pas le temps d’apprécier ma liberté de mouvement retrouvée que Maîtresse enchaîne par un nouveau bondage Elle m’attache les jambes, les poignets dans le dos et je me retrouve de nouveau à sa merci.
C’est à genoux que je me présente difficilement face à Elle. Maîtresse me pose des pinces sur la pointe des tétons. Leur pose est malaisée car je n’ai pas de beaux gros seins féminins. Maîtresse les dominent néanmoins comme tout mon corps. La douleur s’estompe rapidement avec la privation de circulation sanguine. Elle m’arrache des gémissements que je ne peux cacher et son excitation reprend de plus belle.
Maîtresse tire la chaînette qui les relie, claque ses doigts et la cravache sur mes tétons hyper sensibles ; la douleur est vive. J'anticipe bêtement le claquement suivant en grimaçant. Maîtresse en rit et se moque : «Rnby, tu me fais quoi là à grimacer avant même que je te touche? Tu me fais ta chochotte !».
Waouh, je suis déjà ailleurs, manipulé comme une marionnette. Ma Maîtresse réussit malgré tout à m’arracher de nouveaux rires. Comment fait-Elle pour que ses supplices me paraissent si doux ? Elle est heureuse tout simplement. Je lui abandonne la maîtrise de mon corps. C’est à la fois stressant et valorisant. D’un côté ,je ne sais jamais où cela peut aller avec une telle imagination et de l’autre je satisfais ses désirs.
Aujourd’hui son imagination est débordante.
Maîtresse se détourne finalement de mes tétons et décide de me faire couler en secouant ma cage qui devient vite étroite. Mes couilles se remplissent, Maîtresse les serre mais je ne pourrais gicler, la faute à tous ces supplices assurément.
Finalement, Elle m’arrache les pinces sur mes tétons par des mouvements vifs et saccadés. Mes tétons sont de nouveau hyper douloureux en retrouvant la vie. Ils n’ont pas le temps de souffrir , Maîtresse me presse les testicules puis donne 58 pichenettes comme le nombre de jours de chasteté du moment. Je chavire complètement, je n’en peux plu tellement la douleur est vive. Arrivé à ce stade, Ma Maîtresse est comblée, Elle vit ces instants passionnément.
Je me sens vidé, pas loin de perdre pieds mais trop fier pour lui avouer ou trop envie de la satisfaire, je ne laisse rien paraître et finalement je reviens sur terre.
Maîtresse m’amène contre la banquette, pose ses talons sur mon dos, prends la cravache et le paddle. Confortablement installée, Elle me fouette les fesses intensément tout en prenant grand plaisir à me forcer à tenir une conversation sensée. A chaque impact douloureux, ce sont des «Aïe» de plus en plus fréquents qui coupent mes phrases. Ma Maîtresse en sourit de bon cœur, Elle en profite pour accélérer les coups de cravaches avec force maintenant. La cravache claque sèchement sur ma peau rougie. L’excitation de Maîtresse est grandissante et encore plus forte quand j’implore sa pitié. Et pourtant le rythme ne faiblit pas, mes aïe de plus en plus bruyants ne laissent pas de doute sur mon ressenti. Maîtresse prend bien trop de plaisir pour s’arrêter là.
Dans son emballement, Elle me retourne sans ménagement et me chevauche avec passion. Je ressens cette incroyable ivresse, comme une véritable transe et je ne veux surtout pas que cela s’arrête.
Je suis son objet. Mes fesses deviennent sa planche de jouissance, Elle s’accroche sur mon dos en me griffant profondément. Son excitation est tellement communicative que je commence à gémir. Maîtresse m’intime le silence «tais-toi» car ces moments de passion lui appartiennent, même si Elle m’entraîne dans son sillage.
Je serre des dents pour que cet emballement ne s’arrête jamais. Et puis Maîtresse lâche un grand soupir en s’abandonnant de tout son poids sur mon dos. L’émotion retombe et je n’ose pas bouger de peur d’interrompre ces moments de pur bonheur. Maîtresse se relève calmement.
Mon cœur bat la chamade. J’ai atteint des sommets émotionnels par le simple fait de participer à l’excitation de Ma Maîtresse.
Elle a une nouvelle fois obtenu mon total abandon. J’ai capitulé à ses pieds et je n’ai plus de force. Elle m’a tout pris et je n’ai surtout pas résisté.
Ces heures ont été intenses et malheureusement l’horloge humaine va bien trop vite dans ces moments là.
Je dois la quitter à contre cœur, tellement je suis comblé d’avoir vécu ces précieux instants et d’avoir servi ma sublime Maîtresse.
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Dans le noir, aveuglée
Elle cherche une entrée
Une lumière, une étincelle
Quelque chose l'interpelle
Errante dans cet espace
Elle ne sait où est sa place
Elle prend patience
Et garde confiance
Dans son esprit, exploitant
Qui se veut combattant
Elle attend son sort
Soit stop ou encore
Le 25 mars 2015
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Désir obéir
Désir souffrir
Désir grandir
Désir découvrir
Désir ressentis
Désir épanouis
Désir attendre
Désir surprendre
Désir de présence
Désir des sens
Désir cuir
Désir unir
Désir attendu
Désir voulu
Désir demain
Désir vos mains
Désir enivrant
Désir cuisant
Désir du corps
Désir accords
Désir subtil
Désir tactile
Désir latent
Désir présent
Désir lieux
Désir heureux
Désir annonciateur
Désir libérateur
Désir attentionné
Désir partagé
Désir fisting
Désir branding
Désir offrir
Désir plaisir
Désir émotion
Désir frisson
Désir obéissance
Désir appartenance
Désir apprendre
Désir entendre
Désir d'oser
Désir donner
Désir image
Désir partage
Désir imagination
Désir excitation
Désir de dépassement
Désir et sentiment
Vous m'inspirez tant de désirs Mon Maître.
Le 24 02 2015
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LMSD 8
Le (THE!) tuto pour sérial niqueur néophyte
Un grand classique sans doute, mais à ce stade de ma carrière dévastatrice, reconnaissons le sans humilité superflue, je me sens en devoir de transmettre le fruit mon immense expérience à la jeune génération. Un tel savoir perdu, quel gâchis ! Evidemment sans me connaître jusqu'ici tu me détestais, une jalousie compréhensible devant un tel palmarès. Tu te demandais mais comment il fait softail ? En fait pas si simple mais t'as tes chances jeune Padawan sérial niqueur ; évidemment par rapport à moi tu pars avec de sérieux handicaps : toi t'as pas un physique de rêve, ni un QI très au dessus de la moyenne, ta culture ne rattrapera jamais la mienne, et ton compte en banque même après avoir gagné à l'euromillion manquera de quelques zéros. Alors, aucune chance, condamné à te branler ? Que Nenni !
La jeune génération (mais évidemment aussi les maîtres les plus confirmés en passant en invisible pour préserver leur égo ne manqueront d'apprendre ici) peut prendre ce qui suit comme un tuto. J'aurais pu appeler cet épisode de mes mémoires « comment pêcho à coup sûr, sans perdre de temps ». Etrangement je sens bien avoir capté l'attention du lecteur mâle (j'envisage un chapitre spécifique pour les femelles si mon lectorat vaginal me supplie à genoux, ce qui ne manquera pas, bref).
Voici donc quelques règles d'or cher débutant (n'oublie jamais qu'après cette lecture qui semble au premier abord gratuite tu me seras redevable à vie).
1/ inutile de lire les fiches
Ca ne sert à rien ; autant se concentrer sur l'essentiel : niquer de la chaudasse. D'une part les liens ne te regardent pas, c'est juste l'affaire de deux personnes. D'autre part la soumise qui naïvement fait part de sa recherche, quelle bonne blague ! Sérieux, c'est qui le patron ? Sans compter que t'as, à peine arrivé, quelques centaines de demandes d'amis à envoyer, alors on ne traîne pas, on ne perd son temps, hop, hop, hop!
2/ cherche directement le bon sexe, le bon statut
Oublie que ce sont aussi des femmes ; on n'est pas là pour ça. Une femme t'en as déjà une de toute façon. Encore une fois se recentrer : on cherche une soumise. Oublie l'approche habituelle, la séduction, le romantisme et toutes ces conneries. T'es pas inscrit sur Baudelaire.com, mais BDSM.fr pour rappel. Alors soigne ton image: elles veulent un vrai, un pur, un dur (en gros essaie de te faire passer pour moi)
3/ ne perd pas de temps en formalités
On a beau être en France, pays de la bureaucratie et des procédures, le site n'est une annexe gouv. quelconque. T'es arrivé, t'as envoyé 132 demandes d'amis aux femelles de ton coin (sans message d'accompagnement t'es pas là pour raconter ta vie), 6 ont accepté. Les autres étaient soient des fantasmeuses soit des frustrées (cumul probable). Tant pis pour elles, elles ne savent pas (ou si...) ce qu'elles perdent. A partir de là, ne perd pas de temps, pense que d'autres queutards rodent eux aussi les saligauds. Donc 2 messages en MP puis ton 06 direct. Efficacité, simplicité.
4/ donne le moins possible d'informations
Déjà n'envoie jamais ta photo, ça te desservirait. Ensuite ne te laisse embrouiller par les intellos ésotériques qui vont te prendre le chou des heures avec leur cérébralité, le côté psy de la chose. Rappelle toi que c'est leur cul qui t'intéresse. Dans le doute, toujours se recentrer sur les bases. Pas de blabla qui ne sont que des pertes de temps, décline les « on pourrait se rencontrer dans un café histoire de mettre un visage sur un pseudo hi hi » . Non toi t'es là pour déglinguer alors rencart direct au formule du coin (sauf si c'est elle qui paie) ou rien.
5/ miracle ton rdv est fixé
Oublie les fleurs, achète plutôt des capotes. Inutile de te faire beau, elle aura les yeux bandés. Tu peux te permettre d'arriver en retard, elle prendra ça comme un test de son envie. Oublie les mises en scène à la mord moi le nœud, le côté sordide d'un hôtel de passe ou les toilettes du bistro du coin l'exciteront à mort. N'investit pas dans des accessoires inutiles : de un ta bite est le seul qui vaille, et de deux contrairement aux promesses que tu as du lui faire tu ne la reverras jamais.
6/ tu reviens et tu remets ça
Ne t'attache pas (elle à la rigueur et aux barreaux du lit) ; les sentiments tout ça c'est des conneries. Un palmarès ça se construit, ça ne tombe du ciel comme ça. Si un jour malgré le fait que tu resteras à des années lumières de moi tu veux aussi devenir un Maître respecté et envié, c'est l'unique voie. Tu n'as pas confiance en toi, tu bandes mou, tu n'as jamais manié un fouet ou une cravache de ta vie ? No stress, ce sera trop tard pour elle de toute façon. Après tout tu es aussi là pour te faire la main (en plus de la queue). Ah oui, au besoin, prend un bâillon...
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"tu es a moi pendant une semaine" "je déciderais de tout"
La voix est douce et ferme à la fois, je n'entend que le bruissement de ses habits, ses mouvements.
Mais mains sont saisies et réunies dans le dos, et un lien les fait se rejoindre, emprisonnées.
Sans un mot, elles sont tirées vers le haut, obligeant ç me mettre debout, un pieds entre mes jambes m'obligent à les écarter. Un examen méticuleux de mon corps est réalisé.., rien n'est oublié. Fugitivement la pensée d'être en consultation chez le dermatologue me traverse l'esprit. la main qui m'explore le fait avec douceur et maitrise, ne laissant rien au hasard. l'autre main m'oblige à me pencher, afin de montrer mes fesses, et mon orifice. "je vais aimer cela" dit 'elle en me redressant. Trois doigts entre dans ma bouche, que je lèche pendant qu'ils font un va et vient, et qu'ils s'en vont.
Une musique se fait entendre, d'empêchant d'entendre les mouvements autour de moi, et je reste ainsi, debout pour ce qui me semble une éternité.
Je sent le froid du metal autour de mon cou, et celui ci est inséré, et je comprend que c'est un collier.il est réglé afin de ne pas être trop serré mais de ne pas laisser de jeux. Mes mains sont relevées et je sent qu'elle lui sont reliées.La position est inconfortable, mais pas douloureuse, elle m'oblige à être cambré, ce qu'un ongle parcourant mon échine souligne.
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Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des mains passent sur eux,
parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune
sueur baigne ces plaisirs qu'il est convenu d'appeler physiques, une âme au loin, un cœur, une
imagination souffrent d'incroyables tortures. Je reconstruisais Charlotte en moi, je la voyais dans
des bras étrangers. Je me représentais des gestes, des abandons et j'avais mal. Des liens forts
et subtils nous unissent tous au monde où nous cherchons notre bonheur et où nous trouvons
que des larmes. Le bonheur est un baume, un miel. Il entre en nous, s'y roule insidieusement.
L'odeur d'un parfum excite, une fragrance inédite, le corps devant elle se raidit. Revenons à
l'amour, puisqu'il n'y a que cette passion éphémère qui donne seule à la vie un goût d'éternité.
Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et
aux corps. Les femmes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de leur autre
vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Ces souvenirs familiers deviennent aussi
étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite. Un mot,
une anecdote, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime le théâtre de la jouissance, de l'extase.
Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou
que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins,
à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ?
Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le
plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite
qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous
tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos
anciennes fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie
de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là,
douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur
passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité.
La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile.
Il me donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un
retour d'affection. J'étais trop meurtrie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour
tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus
pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence.
Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me
livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien
à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que
fût mon désir de me flageller et de me condamner, force était d'admettre que pour une fois,
peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon
comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas
justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que
les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect
n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux considérée si je l'avais bousculée au lieu
d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès
amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient réciproquement tort.
Seule Charlotte détenait la clé qui me manquait. Et encore, je n'en étais pas certaine. Savait-elle
vraiment ce qui l'avait d'abord poussée à accepter cette invitation puis à s'y soustraire ? J'imaginais
son débat intérieur. À quel instant précis avait-elle changé d'avis ? Quelle image s'était présentée
à son esprit qui soudain avait déterminé sa funeste décision ? Pourquoi s'était-elle engagée aussi
loin pour se rétracter aussi subitement ? Parfois, je l'imaginais, sa valise prête, ce fameux jour,
soudain assaillie par le doute. Hésitante, songeant à ce séjour à Belle-Île-en-Mer, à la nuit passée
à l'hôtel du Phare à Sauzon, au bonheur escompté, mais retenue par un scrupule, un scrupule qui
s'alourdissait de seconde en seconde. Puis la résolution fulgurante qui la retenait de s'abandonner
au plaisir. Et cet instant encore instable où la décision prise, elle balançait encore jusqu'à l'heure
du départ qui l'avait enfermée dans ce choix. Le soir, avait-elle regretté sa défection, cette occasion
manquée, cet amour tué dans ses prémices ? Ou bien était-elle allée danser pour se distraire ?
Danser, fleureter, et finir la nuit avec une femme qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'aimait pas.
Songeait-elle encore à moi ? Souffrait-elle comme moi de cette incertitude qui encore aujourd'hui
m'habite ? Quel eût été l'avenir de cet amour consacré dans l'iode breton ? Eût-il duré ? M'aurait-elle
infligé d'autres souffrances pires que celle-là ? Mille chemins étaient ouverts, tous aussi arides, mais
que j'empruntais tour après tour. S'il est vrai que tout amour est plus imaginaire que réel, celui-ci se
signalait par le contraste entre la minceur de ses épisodes concrets et l'abondance des songeries
qu'il avaient suscitées en moi. Charnel, il devint instinctif mais intellectuel et purement mental. À la
même époque, le hasard me mit entre les mains un livre de Meta Carpenter, qui fut le grand amour
de Faulkner. Ce récit plein de pudeur, de crudité, de feu et de désespoir raviva ma blessure.
Meta Carpenter travaillait comme assistante d'Howard Hawks à Hollywood lorsqu'elle vit débarquer
Faulkner avec son visage d'oiseau de proie; à court d'argent, il venait se renflouer en proposant
d'écrire des scénarii. Il venait du Sud, élégant comme un gandin, cérémonieux. Meta avait vingt-cinq
ans. Originaire du Mississipi elle aussi, c'était une jolie blonde très à cheval sur les principes, qui
vivait dans un foyer tenu par des religieuses. Tout de suite, l'écrivain l'invita à dîner. Elle refusa. Il
battit en retraite d'une démarche titubante. Elle comprit qu'il était ivre. Faulkner revint très souvent.
Chaque fois qu'il voyait Meta, il renouvelait sa proposition, chaque fois il essuyait un refus. Cela
devint même un jeu entre eux qui dura plusieurs mois. Un jour, Meta accepta. À la suite de quelle
alchimie mentale, de quel combat avec ses principes dont le principal était qu'une jeune fille ne sort
pas avec un homme marié ? Elle-même l'ignorait. Elle céda à un mouvement irraisonné. À l'issue de
ses rencontres, elle finit par accepter de l'accompagner à son hôtel. Là dans sa chambre, ils firent
l'amour. Ainsi commença une longue liaison sensuelle, passionnée et douloureuse. Comprenant
que Faulkner ne l'épouserait jamais, Meta se rapprocha d'un soupirant musicien, Rebner qui la
demanda en mariage. Elle finit par accepter. L'écrivain tenta de la dissuader sans vouloir pour
autant quitter sa femme. Il écrivit "Tandis que j'agonise" sous le coup du chagrin de la rupture.
Mais au bout de deux ans, le mariage de Meta commença à chavirer. Elle ne pouvait oublier
l'homme de lettres. Ils se revirent, vécurent ensemble à Hollywood, puis Meta revint avec Rebner
qu'elle quitta à nouveau pour retrouver Faulkner. C'était à l'époque où il recevait le prix Nobel. Leur
amour devenait une fatalité. En Californie, sur le tournage d'un film, un télégramme mit fin pour
toujours à ses espoirs. Faulkner était mort. Cette pathétique histoire d'un amour en marge ne me
consola pas. Bill et Meta, eux au moins, avaient vécu. Ils s'étaient aimés, s'étaient fait souffrir.
Mais que subsisterait-il de cette passion pour Charlotte restée dans les limbes ? Un vague à l'âme
dédié à ce qui aurait pu être, une buée amoureuse qui s'efface. Dans toutes les déceptions qu'apporte
l'amour, il reste au moins, même après l'expérience la plus cruelle, le sentiment d'avoir vécu. Alors
que cet amour sans consistance me laissa un sentiment plus violent que la frustration. J'étais furieuse.
Au lieu de cette irritation due à une passion esquissée, j'eusse préféré lui devoir un lourd chagrin.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La soumise qui aimait la douceur !, les joies de l'aftercare
Le hasard des rencontres est parfois trés surprenant . J'étais à l'époque gérant d'un magasin de décoration. Difficulté de l'entreprise aidant, j'avais affaire, parfois, à des fournisseurs peu scrupuleux. Un jour, alors que je refusait de payer une commande non reçue, l'un d'eux m'envoya un huissier. Pris d'une énorme colère, j'ai fermé le magasin et je suis descendu dans le pays basque chez mon fournisseur. Jusqu'alors, je n'avais eu comme contact que le directeur en réel ou sa secrétaire au téléphone. Elle s'appelait Sandrine, elle avait une jolie voix douce, mais je ne l'avais jamais vue. Sur la route, je l'appelle, je demande à avoir Laurent (le patron), car il ne répondait pas à son portable, ça m'énervait encore plus. Il était injoignable. Sandrine m'entendait hurler au téléphone . Au bout d'une heure et demi de route, je déboulais comme un fou dans le bureau. Là je vis Sandrine, elle avait un peu plus de 40 ans, une silhouette filiforme, des cheveux chatains, et de jolis yeux noirs. Elle avait vraiment l'air toute douce, mais un fou en colère était devant elle : moi !. Aprés 30 mn , son patron a déboulé, on a faillit en venir aux mains, mes hurlements étaient si fort que les occupants des étages environants sont descendus pour voir ce qu'il se passait. Je passe les détails, on a réglé le problême. En sortant du bureau de laurent, Sandrine avait les yeux écarquillés, presque terrorisée. Je lui présentait mes excuses, et je ne sais pas pourquoi, mais sa présence m'appaisait. je devenais doux comme un agneau. C'était notre première rencontre.
Pendant des mois, je n'avais plus de contact qu'avec elle. Parfois elle venait au magasin pour prendre les commandes, tout se passait bien. Elle me plaisait beaucoup par sa douceur, j'étais attiré par elle , mais pour une relation vanille, je ne voulais pas de SM avec elle. Nous avons commencé une relation, alternant week end chez elle et week end chez moi. Sexuellement, elle était "intense" en tant que relation vanille, trés présente, trés charnelle, trés douce, un vrai bonheur. Un samedi , elle a eu un soucis, je devais lui préter mon ordinateur pour le régler. Je l'ai laissé dans le bureau tranquillement. Au bout de 2 heures, je suis rentré sans frapper pour lui demander si elle voulait un café. Là elle m'a regardé avec un sourire en coin et elle m' a dit "c'est trés beau ce que tu écris". En fait j'avais un blog où j'écrivais un peu tout et n'importe quoi, et elle lisait des textes sur des relations SM que je décrivais. Une notification était apparue pendant qu'elle travaillait. Elle avait découvert mon univers. J'étais assez géné. On s'est mis dans le salon et on a discuté SM. Elle n'était pas adepte, mais elle voulait essayer quelque chose de trés soft, et elle me disait qu'elle voulait le faire avec moi car elle avait confiance en moi.
Nous sommes partis dans un sexy center de la région bordelaise l'aprés midi pour faire des emplettes. Un petit Paddle, un martinet, des menottes, des pinces à tétons, un masque et divers liens. (oui, je ne garde jamais les instruments avec lesquels je joue) . Elle voulait devenir "l'objet" mais pas de choses extrêmes. Des fessées, des petits coups de fouets, mais pas de god, pas de dilatation, pas d'insultes, elle voulait devenir ma chose mais elle voulait rester pure, donc respectée. ça me convenait tout à fait, je ne voulais pas la dominer au sens strict, mais plutôt l'accompagner dans un lacher-prise sexuel en douceur.
En rentrant en fin d'aprés midi, elle disparue dans la maison. Je descendais nos achats, les sortait de leurs emballages, et j'avais perdu Sandrine. Je l'appelait, mais elle ne me répondait pas. En rentrant dans la chambre, je la vis à genoux, sur le lit, face au riideau, les mains derrière le dos, elle m'attendait. Surpris de cette volonté subite, je pris une photo, je la trouvais jolie. Je m'approcha d'elle par derrière, avançant sur le lit à genoux à mon tour. D'une main je lui maintenait les poignets ensemble, de l'autre je lui tournait doucement la tête vers moi par le menton, et doucement, je me mis à l'embrasser avec une gourmandise sans nom. Un baiser long, profond, intense et gourmand. Sa tête basculait en arrière, elle gardait les yeux fermés, elle s'abandonnait déjà à moi. Je suis allé prende les jouets. Je lui mis d'abord les menottes dans le dos, le masque, et j'ai commencé à la carresser doucement en l'embrassant tendrement. Je lui disait "mon amour" à tout bout de champs. Mon rôle allait d'être celui qui allait lui faire monter le désir dans la soumissions sans l'humilier ni la rabaisser. Elle se tenait toujours à genoux sur le lit, et moi debout devant elle. Je commençais à faire glisser les lanières du martinet sur son corps sans la fouetter. Je lui donnais des rêgles simples : si elle voulait plus fort , elle me disait, "plus fort", plus doucement, elle me disait "doucement" etc etc. En fait c'est elle qui gérait ses limites, moi je l'accompagnait dans son désir, dans ses envies. Doucement je commençait par un petit coup de martinet sur les fesses. Son corps se cambra avec un léger soupir. Sa tête bascula en arrière. Je posa ma main sur sa joue et l'embrassa. dans le même temps, elle reçu un autre coup un peu plus appuyé sur les fesses. Elle se recambra encore plus et me dit "embrasse moi et fouette moi encore et encore". Je la mis debout dans la chambre, et je commençais à la fouetter mais trés doucement, par petit coup, sur tout le corps. Son corps ondulait à chaque carresse des lanières du martinet. Ses petits seins se rafermissait et les tétons se dressait d'une manière indescente. Je lui mis doucement les pinces à tétons, elle poussat un petit râle dans un souffle hyper sexuel . Je n'en pouvait plus, j'avais envie de la prendre, de la pénétrer, de la baiser comme un sauvage, je bandais comme un fou. Mais cette frustration m'exitait alors je prenais sur moi, je laissais mon désir monter. Au bout d'une 20 aine de minutes , j'arrétais de la fouetter, pour la carresser doucement sur tout le corps, j'avais envie de la cajoler, de la prendre dans mes bras, mais je me retenais. Doucement je carressais ses épaules, ses bras, son visage, je l'embrassais. Son souffle devenais de plus en plus rapide. Mes mains glissaient sur son ventre, ma bouche collée à la sienne, et je commençais à lui carresser sa chatte. Elle était toute dégoulinante. Je ne pu m'empêcher d'imbiber mes doigts de ses sucs intimes pour les gouter en lêchant mes doigts, un vrai délice. Je lui carressa les fesses et lui dit de s'allonger sur le dos. Là je n'en pouvais plus, je voulais m'abreuver entre ses cuisses, me nourrir de son intimité délicieuse, sentir sa cyprine m'inonder le visage. Je plongea ma tête entre ses jambes , ma langue fouilla toute son intimité, elle coulait de partout, je me surprenait à déglutir, ma buche remplie de ses ontueuses sécrétions, un vrai bonheur. Je me mis à genoux sur le lit face à elle couchée, et je repris le martinet sur son ventre Des petits coups sur ses seins, sur ses cuisses et à l'intérieur des cuisses, et parfois, un ou deux sur sa chatte. Je n'en pouvais plus, je voulais la prendre, mais elle me disait "encore, encore". En fait, j'étais dans une frustration volontaire qui m'excitait au plus au point. Pendant prés d'une heure, aucune pénétration, que des coups de martinet. Je lui ai détaché les mains du dos pour lui attacher les mains avec une corde sur la tête de lit. Je la mis sur le ventre, pris le paddle, et commença à la fesser avec. Elle se cambra de plus en plus, soulevant son bassin en m'offrant son anus si joli. Elle ne pratiquait que trés peu le sodomie. Là je repris le martinet et commença à laisser glisser les lanières sur son anus. Elle se mis sur les genoux, elle s'offrait à moi. Je commençais à mettre des petits coups de martinet sur son anus, trés doucement. Elle gémissait, elle se cambrait de plus en plus, je voyais son anus s'ouvrir et se fermer sous les coups de martinet, une vraie offrande, une vraie demande sa part. Je me mis à lui lêcher ses fesses rougies, son anus en demande, c'était un vrai bonheur. Au bout de 10 mn, je décida de la détacher complètement, de lui enlever le masque. Je la mis debout , commença à la caresser doucement avec douceur sur tout le corps. Je sentais ses seins fermes tressaillir dans la paume de ma main. Je lui pinça doucement les tétons. Elle ferma les yeux, soupira et les rouvrit avec un regard malicieux. là je l'embrassa en lui tenant l'arrière de la tête. Je repris le fouet, et trés doucement je lui mis des coups sur les fesses en la regardant dans les yeux tout en ayant la main derrière sa tête. Elle me fixait, ses yeux brillaient, elle était tout à moi, abandonné entièrement. Mon sexe étouffait dans mon panatalon. Elle mit ses bras autour de mon coup, se colla contre moi, et se mis à m'embrasser avec une intensité jusque là inconnue. Je laissait tomber le fouet, me calla dans ses bras et commençais à me déshabiller. Nous étions nu, l'un contre l'autre, et nous nous sommes allongés sur le lit, enlacés, nous etions en fusion complète. Pendant un long moment nous nous sommes embrassés, mon sexe se calait entre ses cuisses, j'avais mal tellement mon érection était forte. Nous étions callés dans les bras l'un de l'autre. Mes mains carressaient son corps doucement, il était brulant, transpirant, il réagissait sous chacune de mes carresses. Là je me mis sur elle, commença à lui lêcher chacune des parties de son corps. Ses épaules, ses seins, son ventre, ses hanches, ses cuisses pour finir par sa chatte. Là elle me pris par les épaules, me remonta. Je sentis sa main prendre mon sexe avec force et elle s'empalla en moi. Son corps en ébulition, mon sexe hyper tendu, il ne fallu pas plus de quelques minutes pour qu'elle jouisse avec violence, et je ne tardais pas moi non plus. Plusieurs fois son corps se raidissait, à chaque fois avec un râle impressionant. Quand je sentis mon orgasme monter, je savais que ça allais être trés fort. Je lui dis "je vais jouir". Là elle sera son vagin (qui était déjà trés étroit, presque autant qu'un anus), et elle m'accompagna dans ma jouissance et elle joui elle aussi. Elle avait trouvé son maitre ! Un orgasme hallucinant, électrisant, une décharge explosive de sensation que je n'ai jamais connu avant ni depuis, le plus bel orgasme, le plus puissant que j'ai connu de ma vie.
Nous sommes restés enlacés un trés long moment, puis nous avons pris une douche ensemble. Nous nous sommes lavés l'un l'autre en se carressant doucement, et sous la douche, nous avons remis ça. Encore une étreinte magnifique.
Le soir nous avons mangés ensemble sous un plaid dans le canapé, nous avons débriefé. Elle m'a avoué que le martinet avait mis son corps en état de réceptivité qu'elle n'avait jamais connu. Que à partir de son premier orgasme violent quand je l'ai pénétré, elle avait eu une succession d'orgasmes incontrolables qu'elle n' a pas pu compter tellement il y en avait. Je lui ai avoué la puissance de ce que j'avais ressentis. Nous sommes restés enlacés toute la nuit sur le canapé sur lequel nous avons dormis. Le lendemain, nous sommes restés toute la journée à nous balader sans jamais se lâcher la main, une journée pleine d'affection et de tendresse mutuelle.
C'est à ce jour, mon plus beau souvenir sexuel. Nous nous sommes séparés des mois plus tard, mais sans conflits. C'était notre histoire commune, notre belle histoire, celle d'un homme et d'une femme qui se sont respecté et aimé... quel souvenir !!!
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Pour faire partie de ce monde, vous avez besoin d'être fort et de savoir ce que vous désirez.
Vous avez besoin d'être serein et d'être muni de patience.
Vous avez besoin, et vous devez, surmonter vos limites.
Mais en entrant dans ce monde vous sentirez tout de manière différente, tout sera plus clair...c'est un délice.
Un vol vers l'inconnu.
C'est un voyage sans retour car chaque jour est une découverte.
Me sentir en confiante, sure de moi et réceptive.
Me sentir légère.
Faire également plus attention à moi aujourd'hui.
Je suis une femme qui veut servir et obéir, mas qui désir aussi déclencher les sentiments de celui à qui elle appartient.
Je veux appartenir à quelqu'un.
Etre ses désirs les plus fous et pervers.
Son rêve impure.
Etre libre par le biais des menottes et des cordes.
Je veux jouir sans pudeur.
Découvrir chaque recoins de mon corps.
Je veux être la,
Et je compte bien y rester …
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