La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 23/02/21
Je suis à ses pieds  depuis quelques heures déjà.  Maîtresse m’entraîne au fil de la soirée dans ses envies. Elle me gave d’eau, reprise d’un défi qui ne l’avait pas entièrement satisfaite. Elle me remplit en jouant avec ma bouche et le goulot de la bouteille et s’arrange bien pour que j’en laisse échapper par terre. Le plaisir de me voir  nettoyer peut-être ou tout simplement  celui de m' embêter... Elle achève également notre défi dilation en cours. Mon cul se retrouve bien dilaté après cela. Sacrée soirée soit dit en passant...  Elle décide alors  que c'est l' heure que j' aille à la niche,  va me chercher un pyjama 2 pièces de fille, chemisier et culotte soyeuse. C’est en Sissi,  accrochée à sa laisse  que Maîtresse me veut pour la nuit.  J’ai encore ingéré quelques litres d’eau avant de me retrouver dans une  chambre au pied du lit. Maîtresse se régale de me voir comme cela à sa merci. Elle me montre ma couche, sommaire, 2 coussins à côté du lit mais elle prend soin de m’apporter une couette salutaire. Ma laisse est vite attachée au pied du lit. Mon rayon d’action est plus que limité. Maîtresse a prévu un petit seau destiné à mes besoins exacerbés par le gavage. Elle le place à la limite, je peux à peine le toucher. Je me retrouve vite agenouillé au bord du lit à subir une  sodomisation bien  profonde. Je gémis mais Maîtresse m’intime le silence , bientôt seulement rompu par sa forte jouissance.  Satisfaite, elle quitte la chambre, sans oublier de repousser encore un petit peu plus le seau, et m’abandonne dans le noir. Je me débrouille tant bien que mal à regrouper ma litière. Je ramène le seau vers moi en tirant fortement sur ma laisse et en tendant la jambe. Maîtresse doit se régaler en pensant à comment je dois me contorsionner pour soulager ma vessie. Enfin, je réussis à me soulager dans ce maudit seau. Ce ne sera pas la dernière fois. Couché, la pression retombe lentement, je m’imagine pouvoir m’endormir après cette soirée épuisante, je m’assoupis légèrement mais bientôt j’entends Maîtresse revenir. «A genoux au bord du lit et vite, tends moi ton cul» me lance-t-elle autoritairement Elle m’encule à nouveau profondément. Le rythme s’accélère, Maîtresse s’emballe, j’aime même si c’est douloureux. Maîtresse jouit autant de me limer que de la surprise qu’elle m’a faite. Pour preuve, Elle  me retourne sur ma couche. Elle m’enfile son gode dans ma bouche jusqu’au fond de ma gorge. Je suis sur un nuage, le cœur affolé. Le gode force ma bouche, tour à tour gonfle mes joues, m’impose des gorges profondes appuyées. Je suis sa pute, elle est Ma Reine qui vibre  de  ma totale soumission. Maîtresse retourne à ses occupations sans oublier de repousser discrètement mon petit seau, j’imagine son sourire narquois. «Bois encore me lance-t-elle à travers la porte, c’est bon pour ta santé».  J'obéis. Je rassemble à nouveau ma couche , ferme les yeux. La porte s'ouvre et je passe à nouveau à la casserole et Maîtresse repart.  Juste le temps de me calmer et de remplir un peu plus mon seau, la porte s’ouvre à nouveau. Je suis aveuglé par la lumière du couloir mais cette fois, Maîtresse  n'entre pas. Je reste en suspens dans ma tête. Pas le temps de comprendre, Maîtresse revient silencieusement et me surprend dans mon désarroi. Je décèle ce petit sourire qui lui va si bien Elle m’enfourne le gode au fond de la gorge. Ma langue le lubrifie et elle me l’enfonce encore plus profond. J’éructe et Maîtresse le ressort habilement pour ne pas m’étouffer M'étale  de la bave sur mes joue avec son gode. Elle est toujours aussi excitée. Mon trou en prend encore un max. Il est bien dilaté et ça rentre facile. Je suis sodomisé, violé dans tous mes trous par ce gode que Maîtresse anime avec passion. Je suis humilié et Maîtresse jubile en prenant son pied. Mon slip qui ne reste pas longtemps en place  est sur mes chevilles, je l’enlève et me retrouve le cul à l’air près à servir. Je ne compte plus le nombre de fois où je me fais enculer, où je suce ce gros gode. Je ne suis plus qu’une pute qui se fait défoncer la chatte. Couché, je regarde la porte et guette le filet de lumière qui va se glisser en dessous quand Maîtresse reviendra à la charge. Elle me déstabilise comme pas possible ; elle allume et ne vient pas, me tangue à travers la porte,  entre par surprise sans avoir allumé, repart en me laissant en lévitation. Je la sens joueuse et prête à jouir dès qu’elle le décidera. A peine le temps d’évacuer l’adrénaline que Maîtresse est déjà dans mon cul. D’un côté je redoute et de l’autre je ne souhaite que cela. Mon cul est devenu un garage pour sa bite.  A force, je me mets en position avant qu’elle ouvre la porte. Maîtresse me traite alors  de salope et je suis heureux. Je lui appartiens au plus profond de moi. A chaque fois, elle atteint des sommets de plaisir. Pas le droit de gémir, ça lui est réservé et elle ne s’en prive pas. Ne pouvant s’en empêcher, Maîtresse relève mon haut de  pyjama et me laboure le dos. C’est sensible car ce n’est pas la première fois aujourd’hui. L’excitation monte encore d’un cran. Je tends encore plus ma chatte en direction de ce gode comme si ses griffes m'imposait cette position. Ses cris, ses gémissements ne laissent aucun doute sur le plaisir qu’elle s’offre. Couché sur moi au plus fort de l’excitation, je sens sa douceur. Et si elle restait là ? Je me transformerais en futon.Ça serait si bon... Et non, elle se relève, me met au sol sur le dos, la tête au-dessus du seau, sa douche dorée vient remplir ma gorge comme la récompense ultime. Elle me dit d'avaler au fur et à mesure. Je m' applique  pour ne rien perdre du liquide divin. J’aime son goût, sa chaleur. Je déguste cette urine que Maîtresse me déverse précautionneusement pour me laisser le temps de tout avaler. Puis Elle repart ... Maîtresse revient  ... Mais d’où lui vient cette énergie, jamais elle ne dors pensais-je. Pas possible, elle va me transpercer le cul. Jamais je n’aurais imaginé être baisé aussi longtemps. La nuit n’en finit pas.  Je passe par tous les états, là , au plus bas sur ma couche puis dans l’instant qui suit au sommet de la jouissance avec ma Maîtresse qui me défonce encore et encore. Je ne fais qu’accompagner ces emballements. Je suis l’instrument de ces jouissances. Maîtresse reviens, force de nouveau mon intimité et avant de partir, me fourre une belle racine de gingembre  épluché dans le cul. Même pas douloureux après tous les ramonages en règle qu’il s’est pris. Cette fois-ci les lumières s’éteignent pour de bon. Je reste encore suspendu à une visite surprise de Maîtresse. Je dors enfin, complètement épuisé. En pointillé car le petit seau se remplit inexorablement. J’éjecte le gingembre sans vraiment m’en rendre compte. Complètement dans le brouillard, j’ai du mal à retrouver mon petit seau que Maîtresse s’est fait un malin plaisir de déplacer à chacune de ses visites. Je pisse à côté, craignant la punition de Maîtresse, je me débrouille pour tout sécher avant qu’elle ne reviennent. Maîtresse m’a expédié sur Mars ! Je suis en orbite autour d’elle Au matin, je l’entends vaquer à ses occupations. Mais elle ne dort jamais ? ... Attaché court au lit, je reste à attendre sa volonté de me rendre ma liberté . Enfin la porte s’ouvre. Elle a toujours son gode ceinture. Pas possible, elle doit dormir avec. «Bonjour Maîtresse» « Bonjour Rnby, ce matin, je t’encule à sec ! ». Waouh, la journée commence fort... De nouveau au bord du lit, Maîtresse force ce trou qui est devenu accueillant même à sec, Elle prend son temps  cette fois, me pénètre en douceur, ses va-et-viens lents commencent à s’accélérer. Je ressens son plaisir qui irrigue mes entrailles. Je m’ouvre comme la fleur au lever du soleil. Ça dure longtemps, jusqu'à ce qu'elle  en jouisse, jouissance à son paroxysme dès le matin.  «Putain que c’est bon de prendre son pied au réveil en baisant son soumis» lâche-t-elle en s'en allant après m' avoir détaché. «Elle est pas belle la vie Rnby ?» Me crie-t-elle  de  l' autre bout de l' appartement. Ma chatte est de nouveau en chaleur. Je coule bien vite comme la petite salope que je suis devenue en une toute petite nuit. Maîtresse a fait un joli tour de propriété depuis hier soir. Je suis sûr qu’il n’y a pas le moindre centimètre carré qu’elle n’ait pas exploré. Elle a réussit à en extraire plein de jouissances. Je rejoins Maîtresse,  une nouvelle journée peut débuter. Je lui prépare  son café, remplis  quelques corvées jusqu'à ce  qu’une nouvelle idée lui traverse l’esprit ... 
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Par : le 17/03/13
Il y a en ce monde je dirais plusieurs catégories de personnes qui sont: - Ceux qui ne vivent rien « Les vanilles.. Pour moi les Communs des mortels » - Ceux qui fantasment "Houla houla... On s’invente des identités, des statuts, et on est tout le contraire". - Les pseudos Dom/soumises... "pas glop... pas glop... Ils "Jouent" eux tranquilles, un samedi soir histoire de faire plus fluidifier la mouille de Madame, et tenir en exploit la gaule de Monsieur quelques minutes de plus". - Les Volontaires à la D/s... "Grrrr… Ils ordonnent, elles obéissent... Cooool... Ils s’affirment être Maître et soumise... MAIS il y a comme un os qui me met hors de moi... C’est que il y a des "Compromis" , ils Ordonnent Oui mais uniquement sur ce qu’elles Acceptent de faire. Et elles obéissent forcément sur ce qu’elles aiment et au final ils ont un listing préconçu de ce que j’appelle moi "Leurs activités sm" (hobbies, travail manuel, récréation), ils sont dans l’offre et la demande... Elle aime l’exhibe, pas de soucis il lui ordonnera de le faire, elle n’aime pas avoir mal, no problemo, elle sera fouettée avec la ceinture du peignoir en coton... - Les Dominants/soumises... Ils le font plus sérieusement, mais pas sur la réelle appartenance, dans le sens où, oui ils seront ensemble, mais ils ne pratiqueront l’art de l’Education, l’obéissance, servitude et les pratiques que dans le cadre de "Séance"... - Les Maîtres/soumises... slave... Ils sont comme les lions blancs... très rares, très peu nombreux, pourcentage minime. Mais ce qui est rare est précieux ne dit-on pas ? L’Important dans une vie n’est pas de paraître ce que nous ne sommes pas aux yeux des autres pour trouver un peu de gloire, mais de rester soi-même et de l’assumer. La Domination et la soumission : Par principe la Domination est un pouvoir qu’une personne exerce sur une autre personne, qui par un comportement directif, amènera à l'obéissance cet autre sujet d’où La soumission. Dans la relation bdsm, il est évident que ce sont nos besoins et ce que l’on a en soi qui nous amène à ce genre de relation. On ne peut pas la considérer comme un jeu, parce que c’est un art de vivre. Il faut bien comprendre ce que signifient "l’Appartenance et le don de soi" : C’est une sorte d’Union qui est scellée, elle a une grande importance dans le sens où Le Maître va prendre à sa charge la Vie d’une autre personne, Il deviendra alors son Propriétaire Absolu, Il dirigera, commandera, ordonnera, exigera à chaque fois que Il le voudra, Il utilisera, prendra, puisera, chaque fois qu’Il en aura le désir, l’envie, le besoin. Il punira, châtiera, giflera, gratifiera, caressera selon ce qu’Il verra de fautes ou de réussites satisfaisantes à ses attentes... Il aura les pratiques de Ses plaisirs qui peuvent être douces, ou bien dures, être bonnes ou faire mal, être vicieuses ou perverses... Mais avant toute chose il faut comprendre qu'Il va éduquer sa soumise, l’étudier, et devoir lui donner une très grande attention, car Il doit la nourrir de Lui, et se repaître d’elle, il doit maintenir l’obéissance, le respect, la servitude qui sont Ses règles de vie… Il ne peut être Maître sIil n’a pas la rigueur, l’autorité, la sévérité, l’esprit lucide et intelligent, l’esprit de justice, et la lucidité. Il ne peut pas être Maître s'Il lui donne des choix, car Il se doit d’être crédible. Dans la relation Maître/soumise, dans l’appartenance voici les "Essentiels" : - Pouvoir avoir une Confiance entière et absolue, - Avoir une transparence totale l’un envers l’autre, - Ne jamais se mentir, tricher, tromper, - Toujours avoir le respect de l’autre au fond de soi, - Sincérité, franchise, honnêteté, droiture. Ce sont des impératifs dans une appartenance telle que Mon Maître et moi nous la concevons. La Domination de Mon Maître : Il est sévère, Il est très directif, Il peut être très dur, il a ses perversions, ses vices en toutes formes, que sévices à mes formes sans vice de forme il décide à l’applique sans forcément y mettre les formes… Il est exigent, Il ne me laisse passer aucune faute, me punit, m’ordonne, m’interdit, m’autorise ; Il m’éduque , me dresse, me dirige. Il me donne de l’attention et parfois me met sous tension, Il m’entoure ou Il me cadre. Il a sur moi la force du Mâle. Il m’enveloppe de toute sa protection, me couvre de ses regards, et me savoure dans ce qu’Il prend et reçoit de moi… Il m’impose et m’oblige, mais aussi me dicte Ses demandes par des mots qui bien ordonnés parfois sont secs et froids et me font trembler, ou des mots qui bien murmurés parfois sont plus feutrés et chauds et me font être rassurée... Il a des règles de Vie qu’Il me dicte, Il ne me demande pas toujours si certaines choses me plaisent ou non, mais quand Il me le demande, ce n’est que pour s’informer et savoir comment je ressens les choses, simplement parce qu'Il est soucieux que je fasse de mon mieux pour Le satisfaire, et qu’Il est soucieux de bien savoir comment j’évolue dans ma soumission ; si je m’y épanouis toujours à chaque instant et avec autant de paix, mais que ce qu’Il décide me plaise ou non, il me l’imposera quand même. Le principe et la logique étant que ce sont Ses choix, Ses désirs, Ses envies, et Ses décisions. Il prend et je donne, Il puise et savoure, mais c’est Lui Le Maître, le Mâle. Ma Soumission à Mon Maître : Je suis douce, sensible voir fragile aussi, mais pourtant en moi une très grande personnalité, une grande force de volonté, un mental très volontaire. Ne pensez jamais un seul instant que je sois stupide parce que soumise, vous auriez grand tord. Car je suis très intelligente, assez cultivée, très maline, et surtout très complète, vous n’imaginez toutes les choses que je sache faire que bien des femmes ne savent pas faire… Donc n’imaginez même pas un seul instant que je sois soumise parce que stupide. Je suis soumise parce que je ne supporte pas le monde des "communs", je ne peux limite que supporter au cas par cas (famille, connaissances de longues dates, ou des éphémères qui seront des gens que juste je croiserai pas trop longtemps). Depuis toujours les communs je m’en tiens assez éloignée. Je ne peux pas expliquer pourquoi mais c’est ainsi ; je fais un rejet parce que je suis si soumise en mes chairs et en mon esprit que je ne supporte pas leur manière d’être, de vivre, de penser parfois aussi. Je respecte les choix et les vies de chacun, mais moi je ne suis pas capable de la vie "vanille/communs" fait de "chéri, mon amour, ma pupuce", bercée par des "on fait câlinoux, on fait des mamours, tendresse, souplesse, caresse"… Faiblesse, quoi... Dans ma soumission à Mon Maître, je trouve cette sérénité, cette paix en mon esprit, et en mon corps, c’est une sorte de calme et de tranquilité intérieure que je ressens. Je suis comme je vous l’ai déjà dis sur un article une réelle soumise, je ne m’épanouis qu'en appartenant, en obéissant, et en donnant au travers de ma servitude tout de moi, tout ce que Mon Maître désire. C’est par cela que je me sens moi, heureuse, que je me sens bien, et rassurée.. C’est en Le satisfaisant que je ressens un incroyable plaisir au fond de moi, ce plaisir, cette joie de savoir que je lui plais, que je le satisfais, que je lui donne tout. C’est un truc fou que je ne contrôle pas, et que personne ne pourrait imaginer le bien-être que cela me fait... Pourtant il faut savoir que c’est parfois très difficile. Quand Il me met une gifle, ce n’est pas grand-chose une gifle, parfois, souvent même, j’ai aussitôt les larmes qui surgissent, et ce n’est pas la douleur de la gifle qui en est la cause, mais en fait, c’est la douleur intérieure de voir que j’ai fais une faute qui me déchire durement. Je n’arrive pas à accepter de faire des fautes, je m’en rends malade et cela me met automatiquement ce poids du remord qui me pèse, trop lourd à supporter, avec de suite ce sentiment que je suis nulle ou mauvaise soumise. Mon désir et ma volonté sont de tellement faire toujours bien, satisfaire au mieux Mon Maître, que je me sens blessée lorsque je ne Le satisfais pas. Lorsqu’Il m’utilise, Il peut par plaisir m’infliger des douleurs, des choses qui font très mal, je ne supporte pas la douleur, mais pour Lui je l’endure, je m’y plie, parce que c’est Son choix, Son plaisir, et que pour moi Le satisfaire passe avant tout. Si je dois Le contenter parfois par des souffrances, qu’Il en soit ainsi ; je me dis que les douleurs s’arrêteront, et que le plus important, soit qu’Il ait eu ce jouissif désir qu‘Il a voulu. Je peux crier dans ces moments là, pleurer ; après Il me réconforte, m’apaise, cela me soulage de mes maux, et je me sens heureuse... J’aime Lui montrer que toute sensible que je suis et pas du tout "Maso", mes douleurs ne sont pas mon plaisir mais uniquement le Sien et que j’y mets grande volonté pour endurer... C’est une fierté que j’ai en moi que de réussir cela… Soumise je dois à mon Maître : - Obéissance, - Respect, - Servitude, - Dévotion. Il est très important pour moi que ces mots .. Ils sont ce qui régit mes quotidiens, ma vie... La règle que je me suis toujours imposée est de ne pas mentir, je ne mens pas à Mon Maître, qu’Il soit près de moi ou pas. Je maintiens en permanence mes devoirs, mes interdits, et les règles de vie qu’Il m’impose, qu’Il souhaite... Je n’ai pas comme le penseraient certains une vie de "prisonnière"... Pas du tout ; je vis tous les jours normalement, je fais mes quotidiens normalement, simplement, au travers de chaque jour, il y a des choses que je dois faire et d'autres que je ne dois jamais faire. - Je dois mettre mon joli bijou anal, tous les matins, afin de compresser les muscles de mon cul pour qu’ils soient serrés. Je dois dire tout de même que même sans bijou, cela serait identique car j’ai toujours eu le cul serré et bien plus sans le bijou, et que très souvent au long de mes journées, je compresse tout le temps par réflexe les muscles de mon cul, et quand il est fermé, on y mettrait un doigt que rien que en compressant mon cul, le doigt le sentirait bien . - J’ai obligation de m’entraîner, 2 fois par semaine avec un gode légèrement courbé ( il vaut mieux), à l’enfoncer complètement en gorge profonde, et tenter le garder ainsi le plus longtemps possible, réussir alors à sortir ma langue pour que, lorsque Mon Maître enfoncera Son sexe, il y trouve du confort et du plaisir. J’arrive quand même maintenant à garder le gode enfoncé 30 secondes au maximum, mais si je sors la langue, c'est plus dur : je peux moins car en toute logique ne pouvant plus m’oxygéner, le fait de sortir la langue réduit d’un coup ma trachée et porte à vomir, et à plus étouffer... Après chaque entraînement, ça me pique et me brûle la gorge un bon moment et, irritée je ne fais que tousser pendant les premières 10 minutes… - Je n’ai pas droit à la masturbation sans autorisation. C’est pour moi très frustrant et très dur, car j’étais quelqu’un qui, avant, aimais et surtout avais une libido très exacerbée (surtout en masturbation) ; mes besoins étant surtout de faire jaillir mes expulsions orgasmiques, mon corps à toujours eu un très gros besoin de cela pour les plaisirs du corps... j‘adore ; ce sont des vidanges qui me sont nécessaires pour mes chairs... Mes orgasmes sont normalement très travaillés, et très puissants, et je me masturbais avant presque tous les jours. Cela depuis des années... J’adore jouir et orgasmer puissamment, jusqu’à sentir toutes mes forces partir de moi, jusqu’à ne plus pouvoir bouger. C’est pour moi et pour mon corps très douloureux de ne pas pouvoir les évacuer. - je n’ai pas le droit de mettre des pantalons, des collants, des chaussures plates. C’est une chose qui ne m’est pas difficile, ni douloureux puisque je n’en mets pas, ayant comme priorité ma féminité, sensualité, sexy… - Tous les appels ou messages de Mon Maître sont prioritaires sur tout, où que je sois, sauf si je suis en situation professionnelle. Pour tout ce que sont mes devoirs et obligations ou interdits en Sa présence, je ne vous les cite pas puisque lui-même vous a publié articles où il vous en a parlé. Interdits du Maître repris dans Son article : Dès le premier jour, Je lui ai interdit le port des : 1. pantalons ou shorts. 2. collants, sauf s'ils sont ouverts à l'entre jambes ou leggings. 3. talons de moins de 10 cm. Il lui est aussi interdit : 1. de croiser les jambes 2. de serrer les genoux 3. de se masturber 4. de porter une culotte à la maison 5. d'aller aux toilettes sans permission 6. de quitter une pièce sans permission   Ma soumission est totale et réelle, elle m’est vitale et nécessaire dans mon mode de vie, pour que je me sente bien. Je ne veux pas et n’aime pas vivre autrement, car autrement cela ne me convient pas, ce n’est pas fait pour moi... J’ai connu des Maîtres ou des pseudos Maîtres dans mon passé, au fil des années, et je dois dire que certains ont été très destructeurs pour moi, parce que ils ne savaient pas me regarder, me ressentir, me deviner, me nourrir dans ma soumission , ils ne savaient pas m’ordonner correctement, me diriger, me rassurer, me protéger, me punir comme il faut, me tenir et me retenir, m’expliquer des choses, me parler, ils ne savaient pas tout simplement me donner leur attention, ils ne savaient ce qu’est "La Domination et la soumission" et le pire est que ils n’étaient pas capables de voir tout ce qui est en moi à prendre, tout ce que j’ai à offrir de moi, et à quel point... Ils ne pouvaient ni me faire évoluer, ni progresser, ni avancer pour que ma soumission soit parfaite, ni m’utiliser, et encore moins me faire me dépasser dans ce que j’ai la capacité…. En gros je n’étais pas nourrie... Si j’appartiens à Mon Maître, c’est parce que Il est Celui dont j’ai besoin, Celui à qui je veux tout donner, Celui que je veux au mieux servir, honorer, être Sa fierté, Sa réussite... J’ai une Dévotion immense pour lui... Je suis soumise à Mon Maître parce que je suis moi, telle que je suis, parce que Lui est tel qu‘Il est… parce que Il fait de moi, celle que je veux être, et qu’Il veut que je sois pour Lui…
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Par : le 22/08/16
Après un petit tour d'horizon allant de Platon à Aristote en faisant un détour par Shopenhauer, Spencer et les Spartiates, nous pouvons en venir au principal courant philosophique basé sur une morale du plaisir : l'hédonisme, issu principalement de la pensée de deux philosophes grecs, Epicure et Aristippe, mais aussi, dans une certaine mesure, de Platon et Démocrite et revendiqué aujourd'hui par un philosophe tel que de Michel Onfray. Il a pu émerger et s'établir grâce à l'individualisme prôné par des penseurs tels que Descartes ("Cogito ergo sum"), Rousseau ("Personne ne doit rien à quiconque prétend ne rien devoir à personne") ou Friedrich Hayek... Selon ce courant de pensée, chaque individu devrait pouvoir exercer des choix tendant à maximiser les plaisirs de l'existence, et à en minimiser les inconvénients. Bien entendu, ces plaisirs ne sont pas nécessairement purement physiques ou sexuels, mais peuvent inclure selon les propensions et inclinations de chacun des valeurs telles que l'amitié, la gourmandise, la bonne santé, le savoir et la culture, la pratique des arts, etc. Tandis que l'on tentera d'éviter la douleur, les conflits, l'humiliation et la soumission à un ordre imposé, la violence et les privations de liberté. L'hédonisme a été condamné irrévocablement par les principales religions monothéistes parce qu'il suppose une indépendance d'esprit opposée à la croyance et à la foi, ainsi qu'un goût du savoir et de l'expérience réelle contraire aux dogmes et lois imposés. La sexualité libre prônée par cette philosophie s'est donc naturellement retrouvée sous le couperet des moralisateurs et manipulateurs religieux avides d'imposer leurs fois et croyances, ouvrant ainsi la voie à des siècles d'obscurantisme sensuel ! En sens inverse, et en toute logique, la plupart des philosophes hédonistes se sont affirmés athées ou agnostiques, et parfois matérialistes ou même anarchistes. La synthèse moderne de cette pensée se trouve sans doute dans les écrits et discours de Michel Onfray, créateur de l'Université Libre de Caen au nord de la France, et revendiquant une dimension politique de l'hédonisme devant conduire à une société libertaire. Pour les amateurs, le traité qui l'a rendu célèbre est son "Traité d'Athéologie", mais je recommanderais ici plutôt la lecture de "L'Art de jouir", de "Pour un matérialisme hédoniste", de "La Théorie du corps amoureux", et de "Pour une érotique solaire". D'après Onfray, l'hédonisme se résume par cette maxime de Chamfort : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale ». Ainsi, l'hédonisme exclut la douleur et la soumission comme sources de plaisir : nous sommes donc aux antipodes de la philosophie BDSM ! Et pourtant, les membres de ce site le savent bien, ces sensations ne sont pas incompatibles entre elles, et peuvent même se renforcer mutuellement, par un curieux effet miroir. C'est le sulfureux Marquis de Sade qui, le premier, osera revendiquer le fait d'infliger la douleur pour atteindre son plaisir, et deviendra ainsi le chef de file du "sadisme", aux connotations si controversées. Pourtant, il est selon moi aux antipodes des valeurs BDSM, et en particulier de l'un de ses principes essentiels : le consentement mutuel. En sens inverse, c'est Leopold von Sacher-Masoch qui popularisera le concept de "masochisme" et de "contrat de soumission" au travers de son roman La Venus à la fourrure. Ce sera le sujet de mon prochain article ici !
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Par : le 10/06/22
1 - L’ascenseur. *** Je devais avoir cinq ou six ans quand j'ai vu un film à la télé, genre « Les mille et une nuits ». On y menaçait une esclave du fouet. Ça m'a tellement impressionnée que j'ai voulu "garder" ce mot. Je savais écrire un S, alors j'ai demandé à mon grand-père : — Comment on écrit "clave" ? Il m'a répondu : — Ça n'existe pas. Je repensais très souvent aux esclaves. Dans les jeux avec les copains, j’étais la voleuse arrêtée par des policiers ou l'Indienne attachée à un arbre. Plus tard, mes petits amis étaient toujours des garçons... décidés. Durant mes études, j'ai été obligée de faire des petits boulots. J'ai travaillé "en cuisine" et dans des grandes surfaces. Un jour, alors que je devais mettre des boîtes de conserve dans un rayon, un jeune employé est passé et il m'a dit : — Faites des piles bien droites, Mademoiselle. J'ai un peu rectifié les piles de boîtes, mais il a ajouté : — Enlevez toutes les boîtes et recommencez. Je veux voir des piles impeccables. J'ai obéi. Par la suite, il est souvent venu vérifier ce que je faisais. Quand il m'a invitée à aller boire un verre chez lui, j'ai accepté et quand il m'a dit de me déshabiller... j'ai obéi. Ensuite... on s'est mariés. Sexuellement, c'est très bien mais dans la vie de tous les jours, nettement moins. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même et à ma fascination pour le mot "esclave". Comme à l'époque du magasin, il me contrôle. Il ordonne et j'obéis... Je sais, ce n'est pas glorieux. C'est un maniaque de l'ordre et je suis bordélique. Il est très économe et je suis très dépensière, je le reconnais. Il y a environ un mois, j'ai fait une folie... non, deux folies. J'ai acheté une paire d'escarpins rouges à très hauts talons, trop beaux, très chers. Ensuite, j'ai craqué pour de la lingerie La Perla. Je savais que j'allais avoir droit à une scène et je serrais les fesses en attendant le relevé de la banque. Quand il est arrivé, je me suis retrouvée devant lui, comme une écolière qui a fait une grosse bêtise. Il n'y a pas eu d'engueulade, il m’a prise par le poignet et il m’a couché sur ses cuisses. C’est une position que connais hélas, trop bien. Même si la soumission me plaît, la douleur physique, je déteste ! Il a relevé ma jupe et comme je n’avais pas de culotte, j’ai reçu une vingtaine de claques sur les fesses, j’ai crié, pleuré… en vain. J’avais les fesses en feu. Il m’a dit : — Donne-moi ta carte Visa et ta carte de banque. J’ai été les chercher je lui ai données et il les a mises dans sa poche en disant : — Confisquées. — Mais, euh... comment, je vais faire pour... — Je te donnerai de l'argent de poche. Il m'a remis une petite somme d'argent, pas beaucoup. À partir de ce moment-la, le dimanche, il me donne de l'argent pour la semaine... Le gros problème, c'est qu'il prend un malin plaisir à le faire devant quelqu'un, des copines à moi, des amis à lui, sa mère... Il y a 15 jours, il m'a donné mon argent de poche devant sa sœur et ses deux enfants. L'aînée a dit : — Ah, c'est comme chez nous, Papa nous donne notre argent de poche si on a été sages. La plus jeune a ajouté : — Tu as été sage, Tante Mia ? Ça a fait rire tout le monde... sauf moi. Par contre, j'étais toute rouge. Alors, j'ai imaginé une petite vengeance. Dans mes rêveries, je m'imaginais le tromper. C'est une revanche excitante. Je dois ajouter deux petites choses à mon sujet. D'abord, je ne suis pas farouche. Ensuite, d'après mon mari, j'ai huit ans d'âge mental, car j'ai peur du noir, des araignées, des serpents et des ascenseurs.... Un jour, quand j’étais petite, je me suis retrouvée bloquée dans un ascenseur et de peur, j’ai fait pipi dans ma culotte. Depuis, je ne prends plus les ascenseurs. Manque de pot, notre appartement est au quatrième étage. Moi, j’aurais voulu habiter un rez-de-chaussée, mais quand mon mari a su que c’était à cause de ma peur des ascenseurs, il m’a simplement dit : — Prends les escaliers, c’est bon pour tes cuisses fesses. C’est ce que je fais, sauf quand je reviens des "grosses courses" et que mon caddy est rempli. Il m’arrive alors de le prendre, la peur au ventre... Ce samedi après-midi, je rapporte une tonne de nourritures et de boissons. Dans l’entrée de l’immeuble, un voisin attend l’ascenseur. On se salue et il me tient la porte pour que j’entre. C'est un homme d'une quarantaine d'années, assez grand, pas mal. Je le remercie et on se retrouve à trois dans la cabine d’ascenseur : lui, moi et mes courses. Je lui demande : — Ce n'est pas trop lourd pour l'ascenseur ? — Mais non, on peut être quatre. Aucune raison d'avoir peur. Il a à peine dit ça que l’ascenseur s’arrête et la lumière s’éteint. Je pousse un grand cri, car même dans mes pires cauchemars, je ne me retrouve jamais dans un ascenseur en panne plongé dans le noir. Avec en plus des araignées, si ça se trouve. Le voisin essaie de me calmer en disant : — C’est juste une coupure de courant, il va repartir. — On va tombeeeerrr !!! — Mais non... D’ailleurs, on se trouve presque au premier étage, on ne tomberait pas de très haut. Je m’accroche à lui en expliquant d'une voix tremblante ce qui m’est arrivé dans mon enfance : — J’ai failli avoir un accident d’ascenseur... quand j’étais petite. J’ai peur... — Première chose à faire, pousser sur le bouton « alarme ». Il allume son briquet. La flamme éclaire notre prison, il pousse sur le bouton et... rien ne se passe. Je dis : — Je vais appeler pour qu’on nous sorte de là. — D’accord. Je crie de toutes mes forces : — Au secours ! On est bloqués dans l’ascenseuuuuur ! On entend une porte s’ouvrir et quelqu’un demande : — L'ascenseur est en panne ? — Ouiii, c’est Mia du quatrième... S’il vous plaît, appelez la concierge ! — Mia, celle qui met des jupes tellement courtes qu’on voit la moitié de son derrière ? Merde, ça doit être la bigote du troisième ! Je mets des jupes courtes, c'est vrai, mais on ne voit pas mes fesses ! Je crie à nouveau : — Au secouuuuurs !! L'homme me serre contre lui. Ça me rassure, je lève la tête pour le remercier et là, on se retrouve bouche à bouche. Que faire ? S'embrasser... Je me colle à lui tandis que ses mains vérifient la longueur de ma jupe. Oooooh.... Il vérifie bien ! — Tu es coincée dans l'ascenseur, Mia ? C'est la voix de mon mari. Je réponds : — Oui... et j'ai peur. Plus trop en fait... Il ajoute : — Tu es seule ? Mon compagnon de galère répond : — Non, je suis le locataire du cinquième et j'ai rassuré votre femme. — C'est gentil, c’est la reine des trouillardes. Je vais prévenir la concierge et je reviens. — Oh oui, j'ai peur. En fait, nettement moins parce que le voisin m'embrasse à nouveau. Mon mari remonte avec le concierge et un couple qui vient d'arriver. Ils parlent tous ensemble, mon mari plus fort que les autres. Une femme dit : — Il faut faire réviser complètement cet ascenseur ! Plus personne ne s'occupe de moi... sauf mon nouvel ami. Il me dit à l'oreille : — Tu veux que je te rassure encore ? — Oh ouuuiiiii.... Il glisse sa main sous ma jupe, qui est courte comme vous savez. Et là, tout en entendant mon mari et les autres râler au sujet de la gestion de l'immeuble, il me caresse jusqu’à ce que je jouisse... C'est la première fois que je trompe mon mari. Mais, jouir sous la main d'un inconnu, est ce que c’est tromper ? *** Mes livres sont ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_share et ici : https://lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 07/04/24
. Mais c'est vrai ça ! À force de voir défiler autant de "faux profils" par jour dans cette tranche d'âge, on pourrait oublier de se poser une question essentielle : À partir de quel âge se déclenche l'éveil "BDSM" et l'envie de se Soumettre ? Et si nous devions aller plus loin, est-ce qu'un(e) Jeune Prétendant(e) Soumis(e), se révèle être synonyme d'une relation de meilleure qualité à l'exercice des pratiques BDSM, qu'un(e) prétendant(e) en pleine maturité de son âge ? Afin de se replacer dans le contexte sur le fait que l'âge pourrait influencer à se tourner vers des pratiques dites "extrêmes", posons-nous la question : Qu'est-ce qu'un(e) jeune tout court dans sa vie de tous les jours ? Je suis jeune. Je vis encore chez mes parents, qui me font ressentir tous les jours, qu'ils luttent pour joindre les deux bouts. M'aimant lorsqu'ils ont le temps, entre me dire ce que je devrais faire et ne pas faire pour mon bien. J'ai un animal de compagnie qui m'apprend la neutralité, et le réconfort à ne pas être juger. Je suis des études. Sans cesse, on me demande ce que je veux faire plus tard, sans se soucier de mon présent. Prétextant que la jeunesse est simplement une "étape". Je tchate avec des ami(e)s, je joue aux jeux vidéos, je claque ma thune pour sortir dès que j'en ai l'occasion. À la maison, on me dit qu'il faudrait que je m'investisse davantage pour mon avenir, tout en constatant que mes parents sont juste frustrés de ne pas avoir le temps, ni l'énergie, à faire la même chose que moi. J'ai un Copain / Copine qui a des vues sur moi, et je ne sais pas comment m'en débarrasser.. Ce mec / cette meuf est trop beau / belle ! J'ai juste envie de m'éclater et de voyager. Je suis jeune. D'après ce référentiel du comportement de la jeunesse moyenne, inutile de vous dire que le BDSM est à des années lumière d'intéresser ce type public, représentant pas moins de 90% de la population Française (Si je devais y attribuer un pourcentage sur les plus de 5 000 000 de jeunes Français(e)s entre 18 et 25 ans - Source INSEE). Si l'on part de ce postulat, qu'en est-il des 10% restants me direz-vous ? Représentant la bagatelle d'un peu plus de 500 000 âmes.. Se jettent-ils/elles toutes et tous sur les sites liés au sexe et au BDSM, s'inviter dans des donjons et muchs improvisés, que cela soit par envie, désoeuvrement, ou curiosité ? La réponse est non. Une / Un jeune a tellement de possibilités pour s'amuser dans ses joies, à contrebalancer dans ses perditions, son équilibre et crises existentielles, ou d'opportunités dans son éducation sexuelle, qu'il est juste impensable qu'elle / qu'il puisse penser l'ombre d'un instant, tirer profit d'un plaisir extrême. L'évocation de la Domination / Soumission, et toutes pratiques dites "BDSM", étant tout au plus des "MÊMES" propices à quelques blagues provocatrices et graveleuses. Cependant.. Il existe un petit pourcentage..   Je suis moins jeune que j'en ai l'air. - Je suis illustratrice. J'aime l'univers coloré et les licornes. J'ai des "Kinks". Je suis membre d'une association. Mes parents ne sont jamais là. - J'ai un petit Copain / Copine. Il est gentil, mais il ne comprend pas mes besoins. Je ne sais pas pourquoi je viens sur ce site. Je ne suis pas normale. - J'aime regarder des femmes attachées avec des cordes. J'ai envie de me débattre. Je n'aime pas mon physique. - J'ai besoin d'être sous emprise. J'ai été Punk à chien à 20 ans, et j'ai plus d'affinités avec l'inconnu qu'avec mes propres parents. - J'adore l'idée d'être à genoux face à un Dominant, et être à ses ordres.. Je suis obligé de vous dire que j'ai une maladie qui m'empêche de.. Mais je sais la gérer ! - J'ai besoin que l'on me voit et que l'on me traite comme je suis. Je pense que si je m'y prends maintenant, je pourrai espérer faire ma transition avant mes 30 ans. Je suis moins jeune que j'en ai l'air. À partir de quel âge se déclenche l'éveil "BDSM" et l'envie de se Soumettre ? Lorsque la jeunesse ne représente que les traits d'un visage innocent, au regard des idéalistes et des puritains. Une rupture dans la communication avec son corps, son mental, et son environnement. Avoir besoin d'expier, communier ou stagner.. dans l'isolement, la défiance, la résistance, la violence, la torture, l'exhibition ou la docilité. Une clameur à jalouser ceux qui ont toujours envie, alors que l'on ne possède que de terribles besoins. Avoir la liberté comme prétention, être excitée à l'idée de respirer, et ne savoir que se donner comme récompense pour le mériter. Clairement, il n'y a pas d'âge privilégié à s'éveiller au "BDSM". Seulement des périodes dans sa vie, où les possibilités sont restreintes ou épuisées, à se donner les moyens de pouvoir sortir la tête hors de l'eau, et se sentir bien dans sa peau. Chacun(e) peut être extrêmement jeune à l'éveil "BDSM", mais savoir ce que des pratiques extrêmes peuvent nous apporter, est une toute autre volonté ou travail. Il peut s'espacer de nombreuses années, avant de s'y intéresser ou de passer à l'acte. Que cela soit dans une excitation, un réconfort, une frustration, une libération, un moyen d'expression, un épanouissement, ou même de se donner de la "valeur" dans quelque chose.. Est-ce qu'un(e) Jeune Prétendant(e) Soumis(e), se révèle être synonyme d'une relation de meilleure qualité à l'exercice des pratiques BDSM, qu'un(e) prétendant(e) en pleine maturité de son âge ? Pour répondre à cette question, il faut considérer deux perspectives et réactions à la vue d'un nouveau profil "jeune" : - Être Dominant. - Ne pas être Dominant. Ni bonnes, ni mauvaises, ces deux échantillons de réactions, ne sont présents qu'à vous renseigner sur vos rapports avec la jeunesse "d'âme" et la jeunesse "réelle". Plusieurs états d'esprits en résultent : Je ne suis pas dominant. - Elle est mignonne, je suis sûr qu'elle n'a pas eu assez d'attention et d'amour, je sais que je peux le lui apporter et la remettre dans le droit chemin. - Elle me fait bien bander cette petite vicieuse. Je suis un expert en fessées.. Avec moi, il n'y a pas de problèmes : Elle a besoin, je suis là ! - Si elle m'accepte en favori, c'est que j'ai mes chances. Je me demande à quoi elle pense, et ce que je dois lui dire. Il ne faut pas que je me plante. - "Demande d'ami acceptée" -> Si ma femme le savait, elle me tuerait. Raah, je peux pas me connecter, sinon elle va me griller. - "Prem's !" -> Moi aussi j'aime bien la domination / soumission !! On peut se téléphoner ? J'habite dans la même ville :) :) :) :) Je suis aussi sur WhatsApp !! ... Tu es là ??? - "Bonjour, MaîtreMachin, dominant expérimenté, j'ai pleins d'accessoires et je peux me déplacer, je recherche une" (Copié / Coller lambda) - "Ton profil m'intéresse ! On peut dial si tu veux ! Tu as des photos de toi à m'envoyer ?" Je ne suis pas dominant.   Je suis Dominant. - Je visualise que c'est un faux profil. Je zappe direct. Je regarde de temps en temps ces favoris, jusqu'à son bannissement ou la fermeture de son compte, histoire de voir les non-dominants ou les nouvelles têtes en quête d'espérance. - Je constate qu'il y un "humain" derrière ce profil de "jeune". J'entreprends un échange à savoir ces motivations à s'être inscrit(e) à des fins de divertissement. Car après tout, un humain qui ment.. est un(e) soumis(e) comme les autres. - "Au vu qu'être "jeune" et "novice" ne vous rend pas spécial à mes yeux, et que votre profil est à peine renseigné, je vous invite à vous présenter." - "Au vu de ce que vous me racontez, un simple "amant entreprenant" pourrait faire l'affaire à vous satisfaire. Si vous deviez vous présenter à moi en tant que Soumise, que me diriez-vous ?" - "Sodomie, fellation, envie de ceci, de cela.. Mais je ne vois aucune pratique liée à l'extrême. Avez-vous déjà vécu une expérience BDSM ou hors-norme ?" - "Si vous avez besoin de câlins ou d'attention, ce n'est pas sur un site internet que vous le trouverez, et encore moins sur un site de BDSM." - "Mériter mon attention est dans votre capacité à obéir et à travailler votre Soumission. Pas dans l'amour que vous souhaitez avoir pour vous donner." Je suis Dominant.   Après la vision de ces deux perspectives, il est possible d'appréhender que l'approche de la jeunesse "BDSM" se révèle être finalement similaire, à celles des Prétendant(e)s Soumis(e)s d'un autre âge. Avoir des prédispositions à s'exciter sur des pratiques hors-normes, ne créés pas des Soumis(e), et cela qu'importe l'âge que vous avez. Et le comportement de celles et ceux intéressés par ce public cible, se distinguera majoritairement dans une recherche d'oportunités, et non d'exigences. Le corps, l'âge, la mentalité, ne rentrant pas en ligne de compte, en termes de "qualité" ou "confort" de pratiques, ni de signe de durabilité dans une relation BDSM. Les rapports générationnels, tendancieux, existent certes dans leurs excitations de formes primaires entre deux êtres, mais seulement dans un "contraste" d'âge et de vision "d'innocence". Le BDSM quant à lui, est au service de la "complétude" des besoins et pulsions concrètes des deux parties (Et s'avère être un refuge dans certains cas). En conclusion : La sanité à se rendre compte qu'il y a très peu de jeunes de 18 à 25 ans dans le BDSM est clairement identifiable, et n'amène pas à une relation BDSM de meilleure "qualité" (Si je puis dire..) Ce nombre restreint de jeunes attirés par des pratiques extrêmes, n'est ni à déplorer, ni à valoriser, en raison des contextes qui les y amènent. Et se rendent visibles, en fonction des lois et applications légales définies par les notions de majorité de chaque pays, et "l'ouverture d'esprit" des plateformes internet et autres services commerciaux. Alors pourquoi, en définitive, autant d'internautes, d'hommes et de femmes, courent-ils toujours autant après la "jeunesse" BDSM ? La notion d'être jeune ou d'être avec des jeunes, est peut être représentative d'un désir d'être toujours dans l'air du temps, et d'avoir encore de la valeur à se sentir actif, et donc immortel ? Allez savoir.. Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5242/J'ai-h%C3%A2te-de-vous-connaitre-! -> J'ai hâte de vous connaître ! https://www.bdsm.fr/blog/4928/La-jeunesse-a-les-dents-longues -> La jeunesse a les dents longues. https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.  
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Par : le 05/07/13
Je reviens à l'instant de ma première séance avec une "dominatrice". J'y ai pris du plaisir, mais je dois dire que j'ai quand même été déçu. Je l'ai rencontré en répondant à une annonce sur internet. On a commencé par discuter via le site de petites annonces. Elle m'a dit que normalement, elle ne fait pas les initiations, mais qu'elle pouvait faire une exception si j'étais très motivé. Elle m'a même demandé si je voulais appartenir à une maîtresse. Je lui ai répondu que oui, mais que je pouvais changer d'avis, étant donné que je n'avais jamais été soumis. Elle m'a dit que c'était pour ça qu'elle ne faisait pas les initiations. Je lui ai répondu que si j'ai dit que je pouvais changer d'avis, c'était pour pas faire de promesses en l'air, mais que j'étais vraiment motivé. Elle m'a demandé si je pouvais venir tout de suite avec une enveloppe contenant 150 euros et faire tout ce qu'elle m'ordonnerait. Nous avons donc convenu des limites. J'ai pris une douche et je suis allé chez elle. Quand je suis entré, elle m'a ordonné de me déshabiller, puis j'ai eu droit à tout ce qu'on avait convenu, sauf l'uro. Je lui ai léché les pieds, le sexe et le cul. Par moments, elle était sur son lit, et moi à 4 pattes par terre. À d'autres moments, j'étais couché par terre et elle assise sur moi. Elle m'a craché au visage, dans la bouche, m'a ordonné de me doigter le cul ou de me branler pendant que je la léchait. Elle m'a également doigté le cul pendant que je me branlais à 4 pattes. C'est à ce moment là que j'ai jouit. Elle m'a ordonné de chercher du papier toilette et de nettoyer le sperme sur le sol. Elle m'a ensuite demandé ce que j'avais pensé de cette première séance. Je lui ai répondu que ça avait été un peu rapide. Elle m'a dit que j'avais jouit et m'a demandé si je voulais continuer. Je lui ai dit que oui, et on a recommencé : Léchage de pieds, de sexe, de cul, doigtages, crachats et branlette. Au bout d'un moment, elle a vu que je ne bandais plus (je venais de jouir). Elle m'a dit qu'elle le savais que ça serait comme ça et m'a ordonné de me rhabiller et de dégager. J'ai pris du plaisir, mais je l'ai trouvé trop mécanique. Elle utilise toujours les mêmes insultes (chien, chienne et salope). Pour elle, le but était que j'éjacule et la domination, un moyen d'atteindre ce but. Alors que pour moi, la soumission était déjà une fin en soi et la jouissance très secondaire. J'aurais même pu ne pas jouir du tout, ça ne m'aurait pas dérangé. J'avais l'impression qu'elle se faisait chier par moments. Il m'est même arrivé de la plaindre quand j'étais à 4 pattes en train de me branler pendant qu'elle me doigtait le cul. Je me dis qu'elle fait pas un métier facile. C'est clairement l'argent qui l'intéressait. Suite à cette expérience, je n'irai plus voir une dominatrice qui demande de l'argent. Mais j'espère toujours rencontrer une femme, avec qui j'aurais une vraie relation qui contiendra, entre autres, de la domination.
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Par : le 24/02/15
Voici venu février... Je suis en route pour me rendre à la Maison du Fessarium. Je file dans un épais brouillard à couper au couteau et qui me fait perdre mes repères. C'est beau, on croyait une énorme boîte de coton immaculé. Pour cette rencontre, il est convenu que nous déjeunions ensemble, Monsieur Sitaël, énigma et moi. Je sais déjà que le temps va filer à une vitesse folle, comme à chaque fois que je me retrouve en leur compagnie. Je n'ai pas très faim car je couve une grippe (d'ailleurs si ce jour là j'avais su que c'était la grippe je ne serais peut-être pas venue pour épargner mes hôtes de toute éventuelle contamination). Pour cette entrevue un peu particulière, il n'y a ni consigne, ni dresscode ce qui me donne le sentiment de me rendre chez des amis. Me voilà plantée devant la porte de cette belle demeure. Je frappe trois fois et j'entends les talons d'énigma qui s'approchent. Monsieur et sa compagne m'accueillent chaleureusement au sein de leur foyer décoré avec goût. Il y a toujours une parole, un geste, à mon égard pour me mettre à l'aise et me réconforter. Je suis assez surprise car nous passons à table dans les 3 minutes qui suivent...quel maîtrise du timing ! Et j'apprécie beaucoup cette organisation, qui permet à tous de profiter au maximum du temps qui nous est compté. Je découvre avec délice les talents culinaires d'énigma qui nous a concocté un succulent plat dressé dans de belles assiettes rectangulaires. Durant la dégustation, au son d'une musique d'ambiance suave, la conversation tourne autour du film "50 nuances de Grey" que j'ai visionné quelques jours auparavant. Je leur livre mes impressions et surtout les réactions de mes amies "vanilles" à la sortie du cinéma... Je me suis sentie vraiment différente ce jour là et c'est ce que je tente d'expliquer à mes complices. Aujourd'hui, pour ce déjeuner, bien qu'il n'y ait pas d'apparat ni de théâtralisation, quand je regarde les deux individus qui sont en face de moi, je les trouve toujours aussi attirants et séduisants et je me dis intérieurement que j'ai beaucoup de chance. Jusqu'alors je n'avais vu ma sœur de soumission qu'en jupe ou robe, mais le slim noir qu'elle portait ce jour là lui allait à merveille. Monsieur, lui aussi charmant, complimente son épouse sur la réussite de sa recette. Je suis un peu honteuse de laisser de la nourriture dans mon assiette car cela ne fait pas honneur à la cuisinière. J'ai l'appétit coupé par cette vilaine grippe. Pressentant que j'avais besoin d'être rassurée quant à l'image que je pouvais renvoyer à mes hôtes, Monsieur ne manque pas de faire remarquer à énigma qu'en dépit de ma petite mine, je leur offrais une vision de ma féminité qui leur faisait honneur et qui rappelait combien ma place sous leur toit n'était pas fortuite à leurs yeux. Le regard de Monsieur se tournant vers enigma pour l'inviter à s'exprimer sur le sujet, ma sœur ne tarda pas à confirmer les propos de notre Maître. Un autre sujet particulièrement intéressant est abordé par Monsieur durant le déjeuner : l'éventualité d'organiser prochainement un Munch à la Maison du Fessairum. Enigma et moi nous réjouissons de cette idée qui soulèvent mille questions d'ordres pratiques. Je fais savoir à mes interlocuteurs que je serais ravie de pouvoir leur apporter mon aide pour la réalisation de ce beau projet. Cherchant à mesurer et motiver notre adhésion, Monsieur nous présente les prémices de ses premières cogitations, qui s'avères plus altruistes et sociales que personnelles. J'espère que nous aurons bientôt l'occasion d'en reparler plus longuement... (D'ailleurs à ce sujet si certaines personnes se montrent dores et déjà intéressées, je vous invite s'il vous plait, sous le contrôle de notre Maître, à nous le faire savoir) A l'issu du repas, Monsieur décide de procéder à l'ajustement de mon collier tout neuf, avec l'aide de sa/notre complice énigma. Je suis assise et ils se tiennent tous deux debout derrière moi...énigma tiens mes cheveux mi-longs de manière à former une queue de cheval permettant à Monsieur de mettre mon collier en place. Comme je me sens bien à ce moment précis !! Oublié la fièvre et les courbatures...je plane littéralement dans un état second. Se rendent-ils compte de l'effet que peut provoquer un simple effleurement ? Sans parler du côté symbolique de la situation. Je suis aux anges et savoure ce menu plaisir. Je ressens le fin lien en latex noir m'enserrer doucement. Il est recouvert d'une plaque en métal argenté agrémentée d'un petit anneau en son centre. Je le trouve vraiment très beau et je suis très fière de le porter. A l'aide d'une paire de ciseaux la douce énigma coupe la morceau de sangle superflu pendant que Monsieur tire sur ma tignasse...ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. C'est une sensation que j'apprécie particulièrement et dont je ressens les effets jusqu'à mon entrecuisse. C'est une fois arrivés au dessert que m'attend la belle surprise de passer encore une étape dans mon apprentissage. Monsieur me questionne sur le collier et le sens de cet objet, ainsi que sur la laisse qui pourrait s'y rattacher... et je lui explique que cela est très important pour moi pour exprimer mon appartenance que j'aime sentir que l'on tire sur la laisse... et à ce moment il sort de sa poche une très jolie laisse constituée de petits maillons métalliques et se terminant pas une bride en cuir. A coup sur j'aurais choisi la même ! Je suis aussi excitée qu'un gosse à Noël et je remercie Monsieur pour ce magnifique cadeau ! Monsieur me laisse le choix pour cette première fois : soit j'accroche seule ma laisse, soit je le laisse faire. Evidement le sens n'est pas le même. Je choisi de le laisser faire. Puis Monsieur remet la laisse entre les mains d'énigma pour qui cela était une envie...ma sœur me précède et je marche derrière elle dans la pièce. Elle est très avenante et douce et il me semble qu'elle n'a pas envie de me faire mal en tirant trop sur ce lien métallique...si elle savait l'effet que ça me fait, elle aurait certainement agit autrement :) Nous partageons un temps de pause à l'extérieur de la maison avant le départ...déjà ! C'est l'occasion d'évoquer le collier d'énigma, qui n'en possède pas jusqu'à présent. Monsieur nous indique également qu'il a effectué quelques commandes d'accessoires et qu'il envisageait également l'acquisition de tenues vestimentaires pour ses soumises...et j'avoue que j'ai hâte de découvrir ça ! L'occasion aussi pour énigma de me faire part de ses envies les plus perverses. Monsieur l'invite à s'exprimer à ce sujet... Je suis gênée pour elle car je sais bien à quel point il y a des choses qui ne sont pas faciles à dire. C'est finalement Monsieur Sitaël qui décide de prendre les choses en main pour l'aider et il me décrit quelques unes des situations qui font particulièrement envie à énigma : qu'elle se saisisse de la queue de notre Maître pour la placer de sa main dans ma bouche soumise et complice, et qu'elle le masturbe ainsi. La stimulation anale a également été abordée, à l'aide d'un rosebud, vraisemblablement déjà acquis par Monsieur, qui me rappelle au passage que cet objet me sera remis lorsque j'aurais franchi un nouvelle étape dans mon cheminement de soumise. Et il semblerait que dans ce domaine, énigma éprouve la double motivation d'avoir le privilège d'observer notre Maître me travailler et m'ouvrir le fondement et de pratiquer cette douce torture de ses propres mains sous la directive et le contrôle de Monsieur... Je comprends mieux pourquoi elle n'a pas réussi à exprimer ces désirs qui ne sont pas facile à révéler. J'affiche un large sourire car je suppose que cela annonce de belles festivités pour les entrevues à venir...et la prochaine est toute proche ! Mais ce que j'ignore encore au cours de cet échange et que je découvrirai peu après, c'est une autre idée perverse qui traverse l'esprit de ma complice. Celle-ci ayant manifesté auprès de notre guide une réelle excitation pour que ce dernier lui ordonne de me prendre en levrette, arnachée d'un accessoire érectile, que notre Maître a spécifiquement commandé. Nos envies et désirs sont en phase et je trouve ça très agréable de pouvoir en discuter au préalable plutôt que d'être mise devant le fait accompli. Cela fait parti du respect qui anime sans cesse les habitants de la Maison du Fessairium. Je trouve que ma sœur fait preuve d'audace dans ces fantasmes et je ne m'attendais pas, de la part d'une soumise en devenir, à ce que cela soit si poussé. Sans doute est-ce là le résultat du travail de Monsieur, dont la mission consiste à nous permettre de faire ressortir nos natures profondes, pour nous révéler à nous même. Je me demande comment elle vit elle-même la stimulation anale. C'est un point que nous n'avons malheureusement pas eu le temps d'évoquer. Nous nous quittons sur ces formidables perspectives... Certes ce jour là je repart un peu frustrée car les échanges corporels ont été quasi absents, mais cela montre aussi que l'on peut rencontrer notre Maître sans que le sexe soit une finalité systématique et attendue de la rencontre. Dans une autre mesure, notre guide nous rappelle régulièrement combien la frustration peut être un outil au service de notre éducation, comme de notre relation. C'est très agréable et je remercie notre exceptionnel propriétaire pour sa délicatesse et sa finesse. Respectueusement, swann
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Par : le 02/02/16
01 une enfance entre le France et l’Espagne, pendant longtemps je ne me suis senti ni d’ici ni de la bas 02 J’aime la corrida et j’y trouve souvent une corrélation avec le SM 03 L’adolescence en France, décalée pas la même culture 04 Les vins de France notamment les bordeaux restent pour moi un vrai choc de bon gout. 05 Perdre ma virginité étais pour moi un « détail « j’ai donc fait comme un casting pour choisir le bon 06 Premier émois SM, une révélation mêlée d’un fort sentiment de honte 07 J’ai aimé le sexe fort dès le début, par ici les mecs en mode « connard » de préférence 08 Je me suis marié avec après réflexion mon meilleur ami, par gout de la fête alcool musique et 2/3 trucs pas légal 09 Des années de fêtes, insouciance, nous avons la jeunesse, les moyens et les envies 10 Du sexe, du SM, des orgies, des voyages, une époque sympa …mais l’envie de se poser arrive et elle n’est pas partager 11 Un divorce compliqué plein de rancœur 12 Une période bizarre, ou j’accumule les hommes, les soumis, je découvre aussi les femmes … 13 Et LUI …un homme mystérieux, lumineux …on s’installe, on construit, on monte une entreprise 14 Découverte du sm adultère et honteux 15 Son mauvais caractère ….ses cris…sa violence contenue …je suis forte, il va changer 16 Mon FILS, ma bouture mon amour ma vie …. 17 Une gifle …une bousculade …un coup de poing …il va changer 18 Test de grossesse positif, une fille, il change se calme 19 Explosion de haine de violence, ma fille arrive. Beaucoup trop tôt elle rejoint les anges …. 20 Descente aux enfers j’essaye de me noyer d’oublier je coule volontairement 21 Ma mère présente pour mon fils arrive à me faire reprendre pied 22 On survie, on re vie, on réapprend à vivre à avoir envie de rire 23 Je découvre la légèreté dans les relations, ne jamais s’attacher. 24 Je découvre les amitiés sm , et elle me donnent un sentiment de liberté , pour être vrai … 25 Le sm sans entrave, je teste la soumission, pour le laisser aller, sexuellement kiffant mais cerebralement bof 26 Pas d’amis, pas d’amoureux, pas d amoureuse, juste ma bulle avec mon fils 27 Au détour d'un check up, diagnostic, cancer et la …au lieu de sombrer la rage …je laisse la porte ouverte 28 Des amitiés, du soutien, les mêmes combats, on se comprend. On rit, on vomi, on compte nos cheveux 29 Une panne informatique, une amie m’envoie un de ses copains ….le coup de foudre .un détail 15 ans de moins que moi 30 On s’aime, c’est indéniable, pas simple a accepter, mais un jour c’est juste une évidence, je prends, on verra bien 31 Nos premières séances ensemble, il n’adhère pas, mais adore me voir faire (voire ca l’excite) 32 Une relation pleine de joie, ma fripouille qui lui demande un soir pourquoi tu pars, reste avec nous 33 J’aime les weekends entre amis avec des enfants partout, du bon vin, des tapas, et un peu de « chill out » 34 Je hais ses kilos en trop que je n’arrive pas à perdre, 35 J’essaye d’être quelqu’un de facile à vivre, d’humain. 36 J’ai perdu mon père l’été dernier, c’est dur parfois, souvent en fait 37 J’ai pleurée en écrivant ses lignes 38 J’aime pas me plaindre, je n’aime pas que l’on me plaigne 39 J’aime le soleil, pas la pluie et le froid 40 J’aime dominer les dominants …oui ! C’est une annonce déguisé ! 1 de + pour remercier roifaune et vous donner un lien de chill-out que j’aime RAPPEL DES REGLES DU JEU : Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Maestria », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
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Par : le 12/12/20
Médiévale… Le fantasme d’une époque. Bien qu’il ne reflète qu’une partie de ma « personnalité » de soumise, ce fantasme de la période moyenâgeuse a le mérite d’avoir été le premier à révéler mes attirances. Il est comme un premier amour… Il ne s’oublie jamais… Il y a dans les temps passés une espèce d’aura qui m’attire irrésistiblement. Peut-être est-ce son aspect qui me semble rugueux, peut-être est-ce l’instrument de torture, peut-être est-ce cette extrême pudibonderie côtoyant la pire des barbaries ? Je me souviens d’un film, des années 80, « La Chair et le Sang » se déroulant au XVIème siècle, qui m’avait alors fortement marquée et terriblement excitée sans que je n’ose une seconde en parler à qui que ce soit… Ma honte de dévoiler mon envie et mon trouble lors de l’enlèvement du personnage de la jeune fille puis son viol furent si forts que je tairais et refoulerais bien consciencieusement en moi, pendant plus de 30 ans ce fantasme que j’ai longtemps jugé de honteux… M’apprêter ainsi réveille mes pulsions premières et me rappelle que mes désirs de soumissions étaient profondément ancrés depuis si longtemps, attendant bien sagement que la bienséance ne soit reléguée au second plan, attendant bien sagement qu’ils s’épanouissent… J’aime tant ce moment lorsque mon Maître me surnomme Ma Dame et que par ailleurs, il abat son fouet avec toute la conviction d’un Seigneur châtiant sa pêcheresse… C’est exactement ce paradoxe de ces temps passés qui me bouleversent, m’excitent… Je ne sais pas comment Il a fait, comment Il a su, comment Il a trouvé l’attitude et les mots, pour réussir à raviver et à combler mes premières amours… Je suis Sa Dame qu’Il a capturée, enchaînée, marquée… Pendant un instant, des instants, je me plonge enfin dans ce pourquoi je suis faite, dans ce qu’Il me permet d’être. Tant de désuétudes dans ce fantasme… Et pourtant… Je m’y sens si bien, si à ma place… J’assume… enfin. Merci… Virjiny de AàZ « Baise m’encor, rebaise-moi et baise. Donne m’en un de tes plus savoureux. Donne m’en un de tes plus amoureux. Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise » Louise Labé, « Baise m’encor », Sonnets, vers 1524-1566
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Par : le 01/08/21
Mia O. Propriété de Maitre G. Carnet de soumise. Extrait J 000 - Séance 00 Sujet : Naissance - submissive's side Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - Photo du net … Aujourd’hui je me rends là-bas autrement 😚 Grâce à lui. Mais ce jour-là. A contre cœur. Deux heures de route pour un anniversaire. Dans cette ville maudite pour moi. Les 50 ans d’une collègue de travail. Exceptionnellement mon « grand patron » sera là aussi. Venu de loin pour cette occasion. J’aime beaucoup mon grand patron. Il a toujours été présent pour moi. Amicalement. Ma copine est quelqu’un de sympa. Mais pas assez proche pour que je me désiste au dernier moment. Quelle Galère. Pourquoi j’ai dit oui ??? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pffffffff… Parce que c’était écrit…parce qu’on ne peut pas lutter contre le destin. Je suis vraiment trop gentille. Et le destin m’a fait un vrai cadeau. … Vingt-heures. Même pas envie d’être là. Que des inconnus. Pas encore assez forte pour affronter des gens. Être agréable comme le gens l’attendent de moi. Une bonne copine, c’est tout. Je ne connais pas vraiment les autres. A part un ou deux. Des collègues de travail qui gardent beaucoup de distance avec moi. Être veuve est très handicapant. Les gens ne savent pas comment vous aborder. C’est incroyable ! Et insupportable aussi. Je sens que je vais m’ennuyer sévère. Ça va être long, très long…je vais me coucher dès que je peux. Je suis trop gentille. J’aurais dû m’écouter et prendre un hôtel. Tout ça pour faire plaisir ! Je dois apprendre à dire non ! Mais qu’est-ce que je fais là ? Et puis c’est quoi ce type ? Première personne avec qui j’échange après le magicien. Un copain de la copine qui ne travaille pas avec nous. Un mec qui parle beaucoup. Trop sociable pour moi. Je n’ai pas envie de parler, ni de connaître personne. A part ma copine, lui ne connaît personne du tout. Comme moi. Un autre invité par compromis. Pourquoi il me parle ? Je vais être obligée de lui répondre… Non…tactique « je bouge » … changement de groupe. Je ne suis pas capable de rentrer dans une discussion, ni parler de moi. Je ne veux rien partager, je suis fermée au monde entier. Quelques mots. Quelques cigarettes. Encore lui ! On est plus de cinquante ce soir. Mais pourquoi il me parle ? Ma copine a dû lui dire de s’occuper de moi. Ça me fait chier grave. … Finalement il m’amuse. Je commence à le trouver sympa. Très sympa même. Je suis invitée et je dois bien me comporter. On va juste passer le temps avec diplomatie. Après tout, amusons-nous ! Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi envie de m’amuser ? Très longtemps que je ne me suis pas amusée. … Vingt-et-une heures. Et paf, assis à côté de moi. 😂😂😂 Tout le repas. Ça me fait rire comment il me tourne autour. Par fatalité ou stratagème, je ne sais pas. Stratagème c’est sur 😜 ! … Je suis transparente. Il est payé pour me parler, je ne peux intéresser personne. Un coup de ma copine !? … Finalement, il va rendre ma soirée agréable. Très agréable. À moi, mais aussi aux convives qui sont à table avec nous. Continuons de jouer alors. Ça m’occupe ! Puis il me prend ma bague et ma montre. D’un simple petit jeu, il ôte tous mes boucliers. Toutes mes armes. Je ne pourrais pas m’échapper. Une technique de lycéen, et qui marche toujours ! … Mon accent espagnol à l’air de lui faire de l’effet. Encore une fois. Ça me blase. Tout le monde me dit que je fais penser à Victoria Abril. Jamais su si c’était l’accent ou le sex-appeal. Je n’avais plus de sex-appeal. Totalement frigide. Pas grave. Tout se déroule normalement. Je comprends bien l’envie de me dire ça. Les français aiment beaucoup Victoria. Je ne peux rien faire avec mon accent. … Puis les petites attentions. Sa façon de me parler est gentille. La chaise qu’il glisse pour que je m’assois. Même si je ne veux pas l’avouer, j’adore profondément. Tous ce qui me plait arrive comme servi par un galant homme prévoyant. Il est génial. Son sourire, comme il bouge, comme il parle, c’est tellement bizarre… J’ai l’impression qu’il me plait depuis cet instant. Un vrai bon moment à table. Je ne pouvais pas manger. Lui oui. Il disait que j’étais un petit oiseau 😅. Il se lève plusieurs fois pour le vin. 😉👌 Il a vite compris que la petite bourgeoise voulait du vin blanc frais, alors on va la gâter… Pourquoi ? Pour me séduire ? En fait il ne cherche pas à me séduire. Il cherche quoi à ce moment ? Rien. Il est juste bien éduqué. Raffiné. Mais il est intouchable. Totalement. Les mots des autres ne changent absolument rien à ce qu’il est. Ricochent. Il « est » juste lui. Imposant. Il s’assure avec attention que le vin est à température pour moi. Parfait ! Ça fait vraiment plaisir. Ces attentions me touchent. Oui ça me touche beaucoup. Un petit sentiment de bien-être. Loin de ma vie, de ma vraie vie, loin de chez moi et de mes galères. Une belle parenthèse 😌. Bon, c’est quand même moi qui commande ! Eh oui, dans le sens ou ça commence là et ça s’arrête là, à la fin de la soirée. En plus il est marié. J’étais déçue quand il me l’a dit. Très clairement. Pourquoi être déçue ? Je croyais quoi moi? Un prince charmant, libre pour moi ? Je suis et serai toujours innocente et romantique. Tout va bien. Encore mieux. Pas de danger. Aucun risque de tomber amoureuse. Le seul risque est qu’il me vole ma montre et ma bague. Ma bague. Dernier cadeau de mon compagnon décédé. Elle finit par être perdue ce soir-là. Je ne lui ai rien dit. Je ne me suis jamais fâché. Comme si je voyais dans ce hasard un signe du destin. La fin d’une histoire. Le destin a utilisé cet homme pour perdre ma bague. Pour me faire comprendre quelque chose. … Vingt-deux heures trente. Spectacle de magie. Je suis appelée à participer avec le magicien 😅. Évidemment. Tout ce que je n’aime pas…peur du ridicule. Puis je m’assois pour regarder le spectacle. Ma chaise a été préparée par lui. J’espère l’avoir remercié et lui avoir donné un de mes meilleurs sourires. Je ne sais plus. Ma chaise à côté de la sienne. En sécurité. En temps normal j’aurais dit : «Oooh, il ne faudrait pas qu’il me colle trop celui-là ! » Et non. Ça me faisait plaisir d’être accompagnée par ce gentleman 🌟 On était bien ensemble. Comme d’hab. Nous sommes toujours bien ensemble. C’est comme ça. J’attrape une cigarette. Pas le temps de l’allumer. La flamme est devant moi. Le cendrier aussi. Une canette de coca vide. Tenue exactement où il faut pour que je m’en serve sans autre effort que déplier le bras. Pire que ça, il allumait les clopes par deux. Jusqu’au moment, plus tard dans la soirée, ou je lui ai dit que je ne pouvais pas le suivre. Pas fumer comme lui. Il est parfait. Comme s’il voyait l’avenir. Eh, peut-être le voyait-il déjà. Mais que pouvait-il voir ? C’est ma fragilité qui l’a séduit ? Moi je sentais sa protection. C’est lui qui a fait cette bulle autour de nous. … un vrai Ange gardien 😇 ? Plus tard je comprendrais que c’est là, dans sa bulle, sous sa coupe que je suis née. Me servir de cette façon gênante. Je ne suis plus habituée à être la princesse. Servir pour se faire servir ? Plus tard ? Dans le temps à venir ? Dans notre futur passé, dans notre futur présent et dans notre futur futur ? Aujourd’hui, j’espère bien le servir longtemps. Il aime ça et moi aussi. Quelle chance ☺️ ! Bizarre ? Non, simplement un mâle qui sent une femelle un peu faible, donc proie facile, pour une soirée ? Il a dû penser « celle-ci je vais me la faire ! » Un homme ça reste un homme, même si lui, c’est aussi un Ange 😜 Vingt-trois heures trente. Ça danse un peu. Heureusement les vins font leur effet. Carpe Diem alors 😜. Cela rend supportable cette mauvaise musique. Je ne me rappelle plus la musique. Juste lui existe. J’eu un regard très complice avec mon patron. Il ne comprenait pas notre proximité. Mais les personnes intelligentes comprennent vite. Il me sourit. « Cette musique m’ennuie, viens, nous allons écouter la mienne » J’ai adoré ce moment ! Partir derrière, tous les deux. Comme des adolescents. Seuls. Me voilà de l’autre côté de la maison, à écouter de la musique sur un smartphone. Tomorrowland en live… Armin… Il doit penser : très prévisible cette femme, une de plus dans ma collection ! Qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi je l’ai suivi ? Parce que j’en ’avais envie. Vraiment. Envie d’échanger avec cet inconnu un peu plus tranquillement. Et paf. Premier son. La musique que j’aurais voulu entendre si on me l’avait demandé. Ma musique …il est mon mec idéal ! Sa musique Notre musique. Magique…il me montre ce que je veux voir ou écouter… sans rien lui avoir dit. Aujourd’hui c’est la même chose, ce que je rêvais il me l’apporte sur un plateau. Son regard fasciné par le son. Et le mien par l’ovni devant moi. Je ne voulais plus fermer les yeux. Pas perdre une seconde de sa compagnie. Et nous deux au milieu de rien, qui nous ne connaissions pas il y a 3 heures. A l’écart de la fête. Oubliant le reste des invités…rien à cirer. Je suis à l’abri dans sa bulle. Incroyable, mais il me plaisait déjà. Plus de patati patata. Un langage soutenu. Plus de superficialité. Juste de la sincérité, de la profondeur. Quelle merveilleuse soirée finalement. Et lui qui me parle de l’âme de notre musique. De son âme. Je ne comprends pas De la mienne. Encore moins. Je n’ai pas d’âme ! Qu’est-ce que c’est l’âme ? Pas de sentiments non plus. Je ne sais plus pleurer depuis longtemps et ça me fait de la peine. Pour moi les larmes, c’est de l’émotion. Si je ne pleure pas ce n’est pas un bon signe. L’âme ? Sérieusement ? N’importe quoi ce qu’il raconte. Je veux juste le regarder. L’écouter, entendre sa voix. Observer son sourire et sa personnalité. Il me demande si je le « sens ». En regardant son ventre. Je ne comprends pas. En regardant le mien. Encore moins. Ou je vais là ? Je ne sais pas, mais j’y vais. Je suis un peu effrayée. Amusée. Mais bousculée aussi. Je ne comprends pas ce qu’il me dit, mais ces mots raisonnent en moi. Indépendamment de ma volonté, il se passe quelque chose dans mon ventre. Pas de papillon non… Quelque chose me pénètre. Je ne comprends ce qu’il me dit. Je sens ce qu’il me dit dans mon ventre. J’arrive à m’approcher de son cou et à lui dire : « Tu es une bonne personne » Je ne risquais pas grand-chose avec cette phrase. Mais c’est la phrase qui est sortie. Sans réfléchir. Comment lui dire que j’avais envie de l’embrasser sur le cou. De de le mordre. De le bouffer. Je me sens lionne. Ça ne se fait pas… comment aurait-il réagit ? Ben non, il ne « va pas se la faire celle-là ». Il s’en fout. Mon appétit s’aiguise. Pourquoi je ne fuis pas le danger. Je n’ai jamais eu peur de personne. Je suis juste surprise qu’une étincelle ou un flirt puisse exister entre nous. Et pourtant je me serais marié avec lui ce jour-là si j’avais pu ! Je suis toute passion ❤️‍🔥😅 ! L’alcool m’aurait ôté toute forme d’instinct de survie ? Non, au contraire, je me suis accrochée à la vie. L’alcool aide à se détendre oui, mais pas à faire des choses à contrecœur. Je n’ai rien fait à contrecœur, je me rappelle de tout …ou presque 😅 . … Une heure du matin. … Deux heures du matin. … On ne voit pas le temps passer. Cinq ou six heures que nous sommes ensemble au milieu de cinquante personne. Dans sa bulle. A l’abri. C’est ça qui est vraiment magique. Je dois avouer que finalement, il m’a plût dès le début. Une aura puissante. Juste le son de sa voix, un regard et plus rien n’existe autour. Je veux que le temps s’arrête. Que cette soirée ne se termine jamais. … Puis nous revenons avec ce qui est devenu « les autres ». Nous dansons. Un homme qui danse ! Mon rêve !!! Il s’approche. Uhmmm …c’est bon ça, je me sens bien. J’adore être vivante ! Dans mon élément, la nuit, la piste de danse, et un petit peu d’alcool. De toute façon je suis dans ma combinaison pantalon intégrale inviolable hypersécu. Je pensais éventuellement à un bisou en partant…. Pas à ce qui allait m’arriver. Mais tous ses gestes me plaisent. Putain, il me plaît, ce con ! Au fond de moi « Hijo de puta !» En espagnol, cette expression n’est pas aussi péjorative qu’en France. Comme « Putain !», mais dirigé vers quelqu’un. Il me plait vraiment. En plus, pas de risque de main baladeuse grâce à ma combinaison de protection. Juste une petite fente dans le dos. Pas d’issue pour lui …hihihi ! J’ondule. J’ai hâte qu’il me touche. Au moins les cheveux. Les mains. Les bras. N’importe. Se toucher. J’ai envie de lui. Je vis la musique. Heureusement qu’elle m’apaise. Comme lui. Il est parfait. Comme lui ? Oui il aime la musique 😍. Ses yeux se ferment et s’ouvrent. Il ne s’est pas approché. Il danse ! Il ne me fait pas attention comme un homme le devrait ! Pas un homme ? Il me séduit comme ça. Je sais qu’il me regarde. Il ne prendrait pas son temps comme ça s’il voyait de la concurrence autour. Pas un chasseur celui-là ! Ou si… ? Un chasseur instinctif ? Un loup peut être…oui, surement un loup avec ce regard… ! Il attend. Il attend quoi ? Juste quelques sourires. On croise quelques regards profonds. Très profonds. Tellement fort le lien. Un inconnu se sent obligé de me prévenir du danger : « …Attention…il veut s’accoupler …» Moi pas répondu. Juste un sourire de remerciement. Au fond de moi je ne rêve pas. Au fond de moi, confirmation que peut être moi, j’ai envie, et que ça ne me fait pas peur. Quelques temps plus tard, à force d’attendre, je me mets dos à lui. Je me suis laissé aller…tant pis. Tant mieux ! Nos corps se rapprochent. Est-ce moi qui recule ? Oui. Est-ce lui qui se colle ? Oui (auto-déculpabilisation, si si, il se colle, j’en suis sûre…) Soudain son torse contre mes épaules. Mon Dieu… enfin 😛 ! Nos bassins s’accordent. C’est magique. Ses mains sur mes hanches. Je pourrais mourir, demain, après cette soirée 🤩. Je vais exploser. Je m’effondre sur lui. Et pourquoi pas ? Finalement je veux être dans ses bras plus que rien au monde ❤️. Pourquoi ce lâcher prise ? Parce que la nature est forte et que je suis un animal, tout simplement. Je suis basique, c’est comme ça. Nos âmes et nos corps veulent s’approcher. Pourquoi ma tête se pose sur son épaule ? Je veux être à lui. Je le sais. J’ai ce besoin en moi mais je ne sais pas comment ça s’appelle. La naissance de quelque chose ? J’ai envie de m’effondrer d’émotion dans ses bras. Mon front contre son cou. Je me love sur lui. Et je danse. La musique est le fils conducteur de notre jeu. Sa main se pose sur mon ventre. Mon dos posé sur son torse. Je ne veux plus bouger. « Montre-moi !» On doit être un peu ivre tous les deux ! Oui, sûrement. Que veut-il avec mon ventre ? Je ne comprends pas ce qu’il veut. Pas encore. Je m’en fous, je danse ! Depuis un moment je ne danse que pour lui... je veux le séduire…instinctivement. C’est moi la garce ;) Sa main rentre lentement par la fente arrière au dos de ma combinaison. Je sens cette sensation de bonheur…je me donne…je veux qu’il me possède. Elle fait le tour de moi, par l’intérieur, comme une couleuvre et se pose à nouveau sur mon ventre. Sur ma peau. Je suis paralysée de bonheur. Il me plaque contre lui. Mes yeux se ferment. Tendrement. Sa main caresse mon âme. Quelle douceur infinie. Pas un geste de défense ? Certainement pas ! Défendre de quoi ? De la gentillesse un peu coquine… ? Allons ! Je suis beaucoup plus ouverte que ça ! Je continu de me lover sur lui. C’est mon corps qui parle. Pourquoi ? Parce que son corps me parle aussi, et parce que j’ai laissé mon âme parler. Sa main sur mon ventre. C’est très charnel et romantique. Chose impossible, on dirait de l’amour. Nous sommes bien. Il n’y personne d’autre dans cette soirée. Nous, au milieu de tous les autres. Sa main est sous ma combinaison de protection ! Alerte ! Danger ! Danger ! Danger ! Danger ! J’ai bien entendu la sirène. 😂😂😂 Mais il ne se passe rien en moi. Si ! Je danse. On va faire languir le plaisir. Je ferme les yeux. J’ouvre les yeux. Trop tard. Le temps d’un battement de paupière sa main et dans ma culotte. Sur ma chatte. Je ferme les yeux. Moi au milieu de tous mes collègues de travail. Danser avec une main dans ma culotte. Malgré ma combinaison de sécurité. Et là, une seule envie. Qu’il continu. Exactement ! Qu’il continu ! Son doigt caresse mon clitoris. A peine le temps de quelques allers-retours. Je suis vivante ? Comment est-ce possible ? Quelques allers-retours, le temps que je me tortille. Que mon cul appui sur son bassin. Que mon cul cherche sa queue. Mes gestes sont juste ceux d’une femelle. Je me frotte comme une chienne. Pas longtemps. La seconde qui suit. Son doigt rentre dans ma chatte. … il va vite ! Avec délicatesse et fermeté. C’est bon ça ! C’est merveilleux. Bien profond. Je suis possédée. Il est sûr de lui. J’aime ça. Putain ! J’aime ça! N’importe quoi ! C’est quoi ce bordel ! Un éclair de lucidité. J’ai plus de quarante-cinq ans. Je suis au milieu de mes collègues à danser avec un doigt dans la chatte. Sérieux ! Même pas le temps de me demander ce que je dois faire. Cela n’a pas durer une minute. Sa main sort de ma combinaison puis se pose sur mon épaule. Il me retourne face à lui. Me repousse vers l’arrière. Me fixe profondément dans les yeux. Très profondément. Dominant. La morsure. Il me montre le doigt qu’il a mis dans ma chatte. Le porte à sa bouche et le suce. Le regard transperçant. Le regard du lion. En fait ce n’est pas moi qui m’amuse. Je ne l’ai pas vu venir. C’est lui le félin. Un félin calme. Posé. Puissant. En me regardant dans les yeux : « Vas discuter avec tes copines maintenant ! » Il me tue, je ne peux pas bouger. Je le laisse me tuer. C’est trop tard. La morsure du fauve. Je ne pourrais pas m’échapper. Je ne le veux pas non plus. Surtout pas. Je comprendrais plus tard qu’il m’imposa de donner le change à mes collègues. Que le « nous » ne nuise pas à mon image professionnelle. Sa bienveillance. Mais sur l’instant, je lui fis le pire regard. Totalement noir. Celui de l’andalouse en colère. Mon sang. « Hijo de puta !» « Hijo de puta !» « Hijo de puta !» Me rejeter vers l’arrière ! Moi ! Comme ça ! Après m’avoir mis la main dans la culotte ! Dans ma chatte ! Mais mon regard devant le sien. Mon regard devant le sien… Mon regard n’eut d’autre réaction que de plier. Plier. Plier est le mot juste. Instinctivement. Baisser les yeux. Et obéir. Vouloir cela. Obéir. Se soumettre à lui. Se soumettre comme le croyant devant dieu. M’humilier devant lui comme le croyant s’humilie devant dieu lorsqu’il s’agenouille. Instinctivement. … Moi. Et patati et patata avec les convives … avec le feu dans ma culotte et mes tripes qui font n’importe quoi. Lui. Qui danse seul, sans me regarder une seule fois. Et cela dure. Et je bouillonne. Ouragan à l' intérieur. … Quatre heures du matin. Fin de soirée. Discuter avec mon grand patron à six ou sept dans les canapés extérieurs. La musique s’arrête. Comme par magie, il réapparaît. Il s’assoit dans le fauteuil à côté de moi. Discrètement, caché par un grand accoudoir, sa main prend la mienne. Ses doigts croisent les miens. Je sens sa protection. Je ne suis plus désarmée. Il serre ma main. Fort. Mon cœur se serre. Longtemps. J’entends les collègues parler. Au loin. Qui s’éloignent. Je ne suis pas là. Longtemps. Il serre fort ma main. Jusqu'à ce que mon cœur s’arrête. Et je sens. Je sens. Le sien bat pour nous deux. Putain ! Je suis plus sur terre ! Je plane total ! Je suis en orbite ! … Six heures du mat. Tout le monde est parti. Reste moi, lui, et ma copine chez qui je dors. Impossible de se séparer. Je ne veux plus jamais me séparer de lui. Je le raccompagne à sa voiture. Je suis un pot de colle. J’aime être son pot de colle. Un dimanche matin. Personne. Le bruit des oiseaux. L’aube. Dans la rue. Je me glisse sur le siège arrière. Je présente mon arrière train en gémissant, comme une femelle. Généreusement, il me baise un peu sur les sièges arrière. Je veux être sienne. Qu’il me possède. Que c’est bon. Délicieux moment. Je le suce un peu. Je n’ai jamais eu envie sucer des queues. Cela n'a jamais fait partie de moi. Pourtant j’en ai envie. J’en ai besoin. Pourquoi ? Je le suce un peu plus. Plus tard je comprendrai que je ne savais pas faire. Quand il m’aurait appris. Mais c’était tellement bon. Je trouve du plaisir. Je veux qu’il aime que je le suce. Qu’est-ce qui me prend ? Je m’applique. Il jouit. Je lui fais du bien. Je suis contente Je suis salie de lui. Normalement je déteste ça. Vomitif. Mais non. Je suis contente d’être salie par lui. Et puis son arrière-gout salé.... Pourquoi ? J’ai lui ai servi à quelque chose. Pourquoi est-ce si important pour moi qu’il jouisse ? De lui être « utile » ? Qu’est-ce qui me prend là ? Je dois partir. J’ai la route à faire dans 3 heures. Fatiguée. Je retourne à la maison. Je me couche. Puis je l’entends revenir. Ça me fait rire, le petit voleur qui se faufile par-dessus le portail. Et là, il me baise. Pour de bon. Bien profond. Me rebaise. Je ne dirai pas le mot baiser. C’est trop tard. Une petite amitié, ou complicité s’est installée. C’est plus beau que baiser. Baiser quand même. Quand je me suis empalée sur lui. C’était une nécessité physique. Après l’excitation de l’avoir sucé de mon mieux. Il mérite ça et tout ce qu’il voudra !?!? Putain mais qu’est-ce qui m’arrive ? Au futur ??? Non pas de futur entre nous. Sans amour, donc baiser. Que peut-il y avoir d’autre ? Plus tard je comprendrais. Il me sert fort dans ses bras. Jeune homme ce n’est pas baiser ça !? C’est faire l’amour. Pourquoi me serres tu comme ça ? Et il continu. Vas-y ! Baises-moi encore. Baises-moi. « Hijo de puta ». Que c’est bon ... Pourquoi me serres tu comme ça ? « Hijo de puta ». C’est trop bon! C’est surtout trop. Je suis déstabilisée. Puis il part. Tremblements de terre dans mes entrailles ! Puis revient. Par la fenêtre. Me rebaise et me rebaise encore. M’use la chatte. Je suis une enclume. Être son objet. Utilises -moi ! Putain que c’est bon. Il rugit fort. Putain de lion ! … Neuf heures trente. Il part. Je lui donne mon portable. Comme on vend son âme au diable. Mon diable. Mon Maître. Il me regarde. Mon regard plie. D'instinct. Avec un soulagement. Un sentiment de satisfaction. De profonde fierté. De liberté aussi. Et surtout. Un sentiment d’appartenance. La morsure du lion. Ma soumission est née. Ce jour-là. Je l’aime depuis ce jour-là. Je suis sa lionne. Et je me donne à lui, je suis à lui, et je lui dois ma vie entière. Me sens à lui. Mon corps et mon âme. Depuis ce jour-là. Grâce à lui, je SUIS aujourd’hui ❤️
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Par : le 30/09/13
Voilà bientôt 4 ans Maître, que nous partageons tendresse, bonheur, amour, passion, périodes de doutes, pleurs, BDSM, épreuves, mais toujours en confiance. J’ai toujours eu Confiance, j’ai toujours cru en vous….et Aujourd’hui ce jour tant attendu est arrivé. Oui, aujourd’hui vous êtes enfin à moi, nous vivons ensemble…. J’ai tant attendu ce moment, que je ne peux y croire encore. Très souvent vous m’avez demandé de Vous faire part de mes envies, de me fantasmes, aujourd’hui je suis capable de les coucher sur le papier, car je sais que rien ne viendra troubler nos jours et nos nuits, nos semaines, nos week-end, nos vacances. Nous pouvons enfin prévoir les choses, entrevoir des escapades. Aujourd’hui je rentre du travail, je sais que vous n’avez pas travaillé, vous avez pu vous reposer et laisser votre imagination vagabonder, au gré de vos fantasmes les plus secrets, les plus pervers aussi peut-être, et puis, Vous me connaissez si bien Maitre, mes attentes, mes peurs, ma soumission envers Vous, et aussi mon envie d’être toujours meilleure, de dépasser certaines de mes limites, celles que Vous savez franchissables…. D’ailleurs, à plusieurs moments cet après-midi, Vous m’avez envoyés des sms pour me « conditionner », pour me mettre dans cet état de demande, d’attente, dans lequel Vous adorez me voir. Je viens de passer la porte, il n’y a pas de lumière dans l’entrée, j’allume et j’accroche mon manteau, je retire mes chaussures. Je remarque de suite, sur la petite desserte, mon collier, et ma laisse. Sans attendre, et avant de venir Vous embrasser, je le mets à mon cou. Vous êtes installé sur le canapé, Vous regardez la télé, tranquillement. Je me glisse à Vos pieds, Bonsoir Maître, et je vous baise les pieds, Vous êtes pieds nus, comme toujours lorsque Vous endossez Votre rôle de Maître et que nous allons passer une soirée plus dédiée au BDSM qu’aux câlins…. Vous passez Votre main dans mes cheveux, elle descend et se fait plus appuyée sur ma nuque, Vous savez que ce geste me rend folle et me signifie instantanément ma condition de soumise, j’adore cette sensation, l’emprise que Vous avez sur moi grâce à ce petit geste. Puis Vous me dites, va vite te faire belle et chienne pour moi, tu as 1h devant toi, alors ne stresse pas. Ouf 1 heure ! Merci Maître, j’arriverai à être prête à temps, toute l’après-midi j’ai réfléchi à ma tenue, sachant ce qui allait arriver ce soir, en lisant vos sms. Je ne perds pas de temps, je commence par mon lavement pour être impeccable au plus profond de moi, puis ma douche, je me maquille, regards très noir comme Vous aimer, je m’habille: la jupe d’écolière à carreaux que Vous aimez bien, mon corset rouge en satin qui laisse mes seins libres et accessibles, un boléro en résille que je ferme devant pour les cacher au départ, des bas et des escarpins. Je n’ai pas oublié de mettre mon rosbud bien sûr. Je Vous rejoins au salon, pour me présenter à Vous. Vous me félicitez pour ma tenue, « tu es très belle ma petite chienne d’Amour »… Merci Maître. Je Vous demande si je peux aller préparer le repas, « Fais vite, j’ai acheté du carpaccio, cela suffira, tu prépares 1 seule grande assiette ». Je me hâte, je prépare une grande assiette avec le carpaccio, j’y rajoute des copeaux de parmesan, comme Vous aimez. Je sors une bouteille de vin rosé du frigo Je dépose le tout sur la table. Je viens de me rendre compte que Vous passez du temps à envoyer des sms….Je sais que sans doute notre soirée ne va pas être qu’en seul tête à tête, Vous avez du contacter quelqu’un…. « Maître, Vous êtes servi » « Oui Laika, j’ai vu, mais cela ne refroidira pas, vient me rejoindre, et sert nous un verre de vin blanc» Je me presse à Vos pieds, bouteille et verres à la main. « Alors ma Laika, comment te sens-tu ce soir…tu es bien ? Tu es prête à être mienne…à te plier à mes envies les plus perverses… Oh oui Maître, je suis prête, j’y pense sans arrêt depuis notre vie commune, qu’en fait maintenant, plus besoin de prévoir de date, de trouver un prétexte pour se voir un peu plus longtemps….Maintenant Vous pouvez abuser de moi comme Vous en avez envie, sans me prévenir….et rien que d’y penser, chaque jour, me rend encore plus dépendante de Vous. « Allez, j’ai faim ». Vous Vous installez à table, devant l’immense assiette de carpaccio ! Je pose un coussin à terre et je m’agenouille à vos côtés. Vous commencez à diner, j’ai faim aussi, mais je ne dis rien, j’attends. J’adore le carpaccio et c’est un supplice de Vous voir le déguster alors que je suis là….à attendre. Vous le savez…soudain un morceau de carpaccio au bout de Vos doigts, je dois tendre la bouche pour l’attraper, humm merci Maître, un 2e morceau que je dois attraper au vol, ainsi de suite Vous alternez le repas entre vos morceaux et les miens. De temps en temps je dois me redresser car Vous me donnez à boire, non pas dans un verre, mais de Votre bouche. C’est encore meilleur. Le repas se termine, je débarrasse rapidement et je reviens à vos côtés. J’ai bien vu que Vous aviez de nouveau votre téléphone en main… Mon cœur bat, à la fois d’inquiétude mais aussi d’une excitation que je sens monter au fond de mon ventre. Il est temps… Sur la table, il y a les boules Kies, Vous me demandez de les mettre, cela n’arrive pas souvent, mais Vous savez que privée de mes sens je suis encore plus à votre merci ; puis le bandeau qui est posé sur la table depuis le début du repas, je n’entends plus rien, je ne vois plus rien. Les poignets de cuir se ferment et me voilà attachée, bras en l’air, à l’entrée du salon. Je sens votre présence autour de moi, je la devine, Votre regard doit être en train de me dévisager et Vous êtes là, à me faire attendre. Le temps me parait interminable. Je sens une corde qui s’enroule autour de moi, Vous commencez à bondager mes seins et les voilà offerts à vos tourments. Des pinces s’agrippent à mes tétons, des gouttes de cire viennent les orner, l’excitation provoquée par la douleur inonde mon sexe, vos doigts passent régulièrement entre mes jambes pour vérifier…. Le fait d’être privée de la vue et de l’ouïe décuple les sensations. Je sens votre présence autour de moi, Vous m’effleurez, je sens Votre souffle dans mon cou ; d’une main ferme, Vous ôtez les pinces de mes seins. Soudain la cravache s’abat sur mes fesses, plusieurs coups de suite, par série de 5 de chaque côté…pour équilibrer, comme Vous dites toujours. La cravache est suivie par le martinet, dans le dos…Depuis quelques temps j’ai découvert que la sensation des lanières qui s’abattent sur mon dos me fait frissonner, la douleur m’irradie certes, mais elle m’excite de plus belle. Vous alternez les coups, tantôt légers, aériens, tantôt appuyés, le dos, les fesses, les cuisses… J’ai peur car mes seins me font mal, ils sont douloureux car bondagés depuis longtemps. Vous avez remarqué, à l’expression de mon visage, qu’il était temps de défaire le bondage. Le temps de défaire les cordes me permet de me reposer, Vous me détachez les bras, que je peux reposer sur la table en face de moi. Vous me donnez à boire, une gorgée de vin blanc, puis une autre, de votre bouche. Puis Vous me guidez vers le canapé, j’ai toujours les yeux bandés et les boules dans les oreilles. « Repose-toi un peu Laika, la soirée n’est pas terminée » Je suis couchée sur le canapé, jambes repliées, je masse un peu mes seins endoloris par le bondage. Il m’a semblé entendre un bruit, mais avec ces boules dans les oreilles, impossible de définir de quoi il s’agit. Je ne tarde pas à le savoir…. Votre main gantée de latex vient me caresser, écarte mes cuisses et me pénètre….L’excitation est telle depuis le début de la séance qu’à peine quelques vas et viens m’arrachent un premier orgasme…J’inonde le canapé…. Puis Vous me demandez de me mettre sur le bord du canapé, à genoux, fesses bien ouvertes, tête dans les coussins…. Je m’attends à sentir votre main venir me fouiller au plus profond de moi, Vous dégagez mon rosbud d’une main douce, pour ne pas me blesser. Mais ce n’est pas Votre main que je sens à présent contre mes fesses….mais un sexe qui vient s’appuyer doucement sur mon orifice dilatée et lubrifié…. Voilà donc ce que Vous mijotiez au téléphone…. Je sens des mains qui me caressent, les Vôtres, mais d’autres mains aussi, et ce sexe qui m’empale et commence à me labourer. Je suis Votre chienne, Maître, je Vous appartiens, je Vous aime. Je sais que Vous êtes attentif à tout ce qui se passe et que je peux être en confiance, je me laisse emporter, Je sens votre main sur ma joue, qui vient me rassurer. Doucement Vous ôtez les boules de mes oreilles, puis le bandeau, afin que je puisse découvrir l’homme à qui Vous m’avez offerte. Mes doutes et mes craintes se sont évanouis très vite, car j’ai reconnu notre ami F. et sa façon de faire, toujours très respectueux et attentif. Merci Maître, de me donner autant de plaisir. Je Vous aime Laika
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Par : le 05/08/15
Thutale, voici quelques petits secrets que je dévoile dans le cadre de ce portrait Québecois... 1- Ayant eu un père autoritaire, qui me donnait parfois des coups de martinet pour se faire comprendre, je fus une fois fascinée et intriguée par une marque légèrement boursouflée qui zébrait ma cuisse... 2- J’ai toujours aimé les scènes de flagellations dans les péplums ou westerns, je m’imaginais être à la place des femmes attachées recevant le fouet qui laissait des marques sanglantes… 3- Après une période d’adolescence rebelle et un premier mariage trop "calme", l’envie de sensations fortes est venue juste après mon divorce, il y a une bonne dizaine d’années. Cette liberté acquise, je découvrais alors des sites comme tiscali, wanadoo, ou msn qui proposaient des tchats divers (notamment des salles bdsm)et j’ai vite trouvé ça très prenant et enrichissant mettant des mots sur mes ressentis inconscients. 4- Puis, après quelques semaines de discussion sur un tchat, j'étais très excitée de devoir suivre des ordres pour rencontrer ce dominant que je trouvais charmant. Je me suis retrouvée les mains attachées en croix, les yeux bandés et des pinces aux seins...j'ai beaucoup aimé et j'en ai voulu plus... 5- Certaines de mes rencontres furent instructives… d’autres plus excessives m’ont permis de mieux définir mes limites. 6- Dans mon périple, une invitation par un dominant assez extrême m’a fait passé une soirée riche en sensations mais a laissé des traces trop importantes (les 2 fesses mauves)… une remise en question avec une pause s’est ensuite imposée. 7- C’est un peu plus tard que j’ai rencontré mon Maitre (un coup de foudre immédiat) grâce aux mêmes sites et qui a su me ramener en douceur vers des plaisirs BDSM communs en reprenant tout depuis le début. 8- En temps normal j’ai un caractère très fort à tendance dominante (merci maman..) ce qui fait que je ne me place pas d’entrée en "soumise" mais j’ai en moi un besoin d’être contrôlée et guidée pour équilibrer ma vie. 9- Je ressens une envie permanente de procurer du plaisir à l’être aimé, il est donc important pour moi que mon Maitre soit aussi mon mari. Je ne saurais mener une double vie (vanille et bdsm). 10- L’idée de dominer physiquement ne m’a jamais attiré. J’aurais trop l’impression de faire "mal" et je suis plutôt passive. Maintenant, s’il m'est demandé de le faire ce serait uniquement sous Ses ordres et Son contrôle, et ce qui me plairait le plus serait d’exciter tout en frustrant… 11- J’aime "offrir" ma soumission et mon plaisir passe par la fierté que je lis dans Son regard ou un sourire de ma bonne tenue en soirée. 12- J’aime les marques laissées par le fouet après une intense séance, mais je marque peu 13- J’adore sentir la cire chaude couler et figer ma peau jusqu’à sa délivrance au couteau… 14- Naturellement, je suis plus attirée par les pratiques SM que D/s, mais par amour et pour un certain équilibre dans notre relation, petit à petit j’apprends à bien me tenir en situation D/s. 15- J’aime beaucoup relever les défis, étant très joueuse et curieuse, mais il faut que cela respecte l’approbation de mon Maître qui connaît mes limites physiques et morales. Il arrive parfois que je souhaite aller plus loin que ce que je ne peux supporter. 16- L’absence de pratiques pendant une dizaine d’années pour raisons familiales, nous a permis de reprendre petit à petit nos jeux oubliés mais terriblement excitants, renforçant notre relation de couple. 17- Je suis plus endurante sous le fouet d’autres dominant(e)s, mais j’ai besoin d’être constamment sous Son regard et de sentir Sa présence. 18- C’est au pied du mur que l’on s’élève le mieux et c’est grâce aux épreuves de la vie que l’on se sent vivant et que l’expérience se développe. 19- Les cordes m’effraient et m’attirent en même temps. J’admire les suspensions, toutefois réaliste, je sais que je ne pourrais être aussi gracieuse que les personnes que je vois suspendues. 20- Pour vivre bien, il faut souvent accepter de se remettre en question et redéfinir nos priorités. 21- Je ne suis pas attirée par les femmes et pourtant j’ai vécu quelques expériences qui m’ont laissé de très bons souvenirs. 22- J’adore mes fesses et mes seins, et j’ai réussi à vaincre pas mal de complexes en prenant plaisir dans l’exhibition. 23- On ne peut pas changer le passé, mais on peut en faire une force pour s’améliorer dans l’avenir. 24- D’un naturel optimiste et toujours reconnaissante (quoiqu’on en dise), je suis parfois naïve et peut paraître manipulatrice alors que je ne cherche qu’à être appréciée de mon entourage (défaut des empathiques). 25- J’ai atteint ma limite au partage. Croyant faire plaisir (encore et toujours), je me suis brulé les ailes et je m’en mords encore les doigts… 26- Ce que j’ai raté dans ma vie, je le referais encore mais en mieux réfléchi. 27- Ce que j’aime dans le BDSM c’est qu’il y a tant de pratiques à découvrir de la plus soft à la plus hard, que l’on ne peut que s’épanouir et laisser exprimer nos sensations les plus intenses... Rencontrer, partager, discuter, apprendre et jouer avec d’autres adeptes sont aussi des moments exaltants… Cependant, on garde à l’esprit que tout doit être fait avec respect, sécurité, confiance et dialogue… 28- Ne jamais dire jamais, je découvre jour après jour que certaines choses qui me rebutaient commencent à me faire de l’effet. Rappel des règles : Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife et se développe sur BDSM.fr. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors : 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour saphyr », 3) publier ce texte dans votre section « articles », 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-moi juste un commentaire (pour faire un cœur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-moi en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça
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Par : le 26/05/16
Cette porte s'ouvre peu à peu sous mes doigts tremblants... sur cette chambre ambiance pourprée... Sentant votre présence et votre puissance des cet instant... Vous m'en avez confié la clef... La vue occultée, tous mes sens s'agitent...désorientés... Mon pouls résonne en moi avec fermeté... L'essence de cette atmosphère imprègne ma chair... Animée par ce désir viscéral...Crépusculaire... Les instructions étaient plus que limpides... Et gares à moi si je me recroqueville timide... Cette appréhension, vous devinez combien j'en suis d'une impudence humide... Me rendant aussi, je l'avoue, aussi docile que candide... Votre message disait, à quelques mots près: "Culottée d'une jupe qui assouvira mes gouts, Tes talons rehausseront tes bas... Sous ce manteau des plus courts que tu porteras, Ta poitrine sera uniquement ornée de tes plus beaux bijoux... Au 18ème carillon... Les yeux bandés tu entreras... Refermant la porte, ton manteau tombera... Et dans ta condition, à quatres pattes, tu te retrouveras... Sans un mot alors tu t'avanceras... Veilles bien à ne pas te précipiter, Au risque de sévèrement te corriger... Gardes en tête que les crocs sont acérés... Conserves tes oreilles bien ouvertes ... Restes bien en alerte... Prends soin de m'être totalement offerte... Chère petite femelle domestiquée..." Laissant glisser de mes épaules ce manteau, éphémère carapace... Presque nue, frêle, dans cette tenue reflétant pour vous ma soumission... Résolument Obéissante... me prosterne... à ma place... Ma commissure intime victime d'une perverse et intense combustion... Me déhanchant sulfureusement, j'avance vers vous en prenant mon temps... Attisée par l'irrépressible envie de vous complaire... Dans le noir... Je m'approche désinvolte vers ma lumière... Chaque battement de mon âme claque dans ma poitrine durcit par l'excitation... Toutes les parcelles de ma peau trémulent... Chaque grain, chaque cellule en ébullition... Aimantée, appâtée... Aucune raison que je recule... Brusquement, le son de votre voix brise ce silence... Accentuant instantanément ma cambrure catin... Quelles sont ses mots? son exigeance? Et bien vous le serez peut être demain...
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Par : le 02/09/17
La douleur est un thème qui me tient à coeur . La douleur et le marquage au fer rouge. Je suis une personne travaillant dans le milieu médical. Je suis également une Dominatrice d'où le paradoxe entre l'idée de calmer la douleur professionnellement et de l'infliger pour le plaisir. (le mien et celui de la personne que je domine). Dans tous les cas, je ressent un immense plaisir. Comme soignante, j'éprouve une grande satisfaction de voir les patients qui me sont confiés, éprouver du soulagement à la suite des soins que je leur prodigue. Il en est de même quand je domine mon soumis, quand je lui administre « les douleurs qu'il aime ». Douleur : sensation pénible, désagréable ressentie dans une partie du corps : sens premier. Pour moi soignante , une seule et unique définition : Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage. J'exerce ainsi ma profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Je respecte la dignité et l'intimité du patient et de sa famille. Ce qui implique que je dois reconnaître la personne et sa souffrance dans le respect de la vie. Il y a aussi bien d'autres définitions de la douleur , moi j'en rajouterai une : sensation agréable et transcendante ressentie par certains êtres humains dans différentes parties du corps. Cette sensibilité que l'on ressent permet d'éprouver du plaisir. C'est la douleur en tant qu'objet de plaisir. Celui ou celle qui subit la douleur a besoin de l'exprimer par des cris, des pleurs, des gémissements ou mêmes des rires. Cela constitue une décharge émotionnelle qui soulage le corps humain. C'est une nécessité d'exprimer l'émotion créée par la douleur . Le fait de pleurer crier ou autre , calme et apaise. Cela permet l'intégration de la douleur par le corps et la rend supportable . Dans le cas des masochistes comme le sont la plupart des soumis, y compris le mien , la douleur est souhaitée admise, intégrée à leur mental, recherchée. Elle leur est indispensable. ATTENTION dans la limite de leur douleur et de leur préférence en cette matière. Mais toutes les Dominatrices de qualité savent cela. Cependant, nous les Dominantes savons toutes que les limites de nos soumis sont faites pour être dépassées; et nous les dépassons allègrement avec le consentement de nos soumis. Il suffit pour obtenir ce consentement de leur laisser le choix « FRANCHIR CETTE FRONTIERE OU PAS ? ». Dans la majorité des cas , ce consentement nous est acquis, sinon au moment même ,du moins quelques temps plus tard. Car les soumis ont à coeur d'offrir ce « DON DE SOI » à leur Dominatrice . Ils ne subissent pas uniquement de manière égoïste. Le Marquage au fer rouge de mon soumis berny nous a demandé des mois de préparation psychologique. A l'origine , je voulais qu'il porte un tatouage mais cela ne nous convenait pas vraiment . Berny souhaitait quelque chose de plus définitif . Il pensait déjà au fer rouge tout en le redoutant. L'idée m'a séduite et franchement , MESDAMES, quel cadeau de la part de l'homme qui vous aime . J'ai rapidement accepté. Il a fallut faire fabriquer le fer et organiser la cérémonie. Cela a demandé du temps et de la persévérance. Le jour du marquage arriva , néanmoins lors de cette fête, berny a bougé au moment du contact du fer et gémit. Je n'avais pas appuyé ni gardé le contact avec la chair de berny suffisamment longtemps. Ma marque s'est estompé en quelques mois. Lors de la cérémonie du renouvellement de son serment d'allégeance, le 12 JUIN 2010, chez Maître FARELL, je ne voulais pas qu'il bouge, ni qu'il crie ou gémisse. Je voulais qu'il soit fort , de cette force intérieure que les hommes savent éprouver et offrir quand ils sont amoureux. Je voulais que cette douleur que je lui infligeais soit sienne, soit nôtre, qu'elle soit son amie , de par l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre. Je voulais que MA marque soit indélébile. J'ai donc appuyé et prolongé le contact du fer rouge sur la peau de berny. Il a fallut 4 semaines de soins avant de laisser la brûlure à l'air libre. A chaque changement de pansement , berny me demandait de lui appliquer de l'alcool. (son côté maso) .Sa manière à lui de prolonger cet instant. Durant le jours qui ont suivi, nous avons beaucoup parlé. Berny a analysé ce qui l'avait fait, pour me donner satisfaction . Il a fait appel à sa force mentale , d'auto persuasion, d'auto hypnose. Il s'est aidé de son stress qui a accéléré les battements cardiaques et de sa respiration, en profitant pour forcer le rythme de celle ci. Chacun sait que la respiration joue un rôle primordial dans le contrôle des émotions et des réactions physiques. La présence du public, était influant aussi. Il ne voulait pas faillir . Je terminerai en remerciant mon soumis pour l'offrande de son corps et de son âme. White Lady . Je viens apporter mon témoignage sur le marquage au fer qui ne vaut que par ma vérité et ma réalité . En aucun cas je ne prétends que cela est LA vérité universelle . Ce n'est qu'une histoire vécue entre Maîtresse Gabrielle et moi . Mais quelle HISTOIRE . . . Il est certain que chaque couple D/s vivra cette aventure différemment . Tout d'abord nous sommes , Maîtresse et moi des êtres humains , ce qui régit notre union (libre en l'occurrence pour l'instant) c'est l'amour . Ensuite nous sommes Dominatrice et soumis . Nous vivons comme tous les couples amoureux , des moments extraordinaires , d'autres qui le sont moins .Comme tout le monde . Quand je dis (union libre ) Ce n'est pas exact , je me sens lié à Maîtresse , par l'amour mais aussi par quelque chose de plus , qui n'appartient qu'à nous autres , les gens du BDSM . Quelque chose que les profanes ne comprennent pas . Les Dominatrices exigent plus de l'homme qu'ELLES aiment , les soumis donnent plus à CELLE qu'ils aiment . Cocteau disait "" Il n'y a pas d'amour ,il n'y a que des preuves d'amour """ . Je ne suis pas d'accord avec ça : il y a les deux . Quand on aime quelqu'un on veut le lui prouver . C'est ce que j'ai voulu faire en même temps que faire mentir la désillusion contenue dans cette citation . Un jour Lady m'a posé la question : < Que serais tu prêt à faire pour me prouver ta soumission > Je n'ai pas répondu , je ne savais pas . Nous étions au début de notre relation . ELLE m'a laissé du temps pour Lui apporter ma réponse . ELLE souhaitait me faire tatouer , cela ne nous semblait pas assez fort . Bientôt , l'idée du marquage au fer s'imposa dans mon esprit . En effet , quelle preuve d'amour est plus forte ? plus symbolique ? plus significative ? Quand j'ai proposé cela à Maîtresse , ELLE fut horrifiée , puis séduite . Mais cela ne s'est pas fait en un jour . Il a fallut des mois de préparation psychologique .Moi aussi j'étais horrifié par le marquage au fer . La première fois où j'ai vu cette pratique remonte à mon enfance . C'était dans une bande dessinée "" Barbe rousse "" ( souvenez vous Pilote , Astérix ,) Eric son fils était marqué au fer avant de partir aux galères . Puis Jean Gabin alias Jean Valjean dans ""Les Misérables"" qui se brule lui même . Il y eut d'autres scènes de films ou de passages de livres qui m'ont marqué .J'étais fasciné . Voilà l'origine de ma proposition à ma Maîtresse . Le cheminement mental a été long pour y arriver . Ma motivation première était "" le don de soi "" à une Personne bien précise . S'est ajouté à cela d'autres sentiments et évènements : amour , envie de vivre ce que je suis , séparation , ne plus perdre de temps , être vrai , accorder mes prétentions avec mes actes , aller au bout de mes choix . . . La douleur n'a pas été si terrible que ce que l'on peut penser . Entre le moment où Ma Lady avait décidé de me marquer et le jour de la cérémonie , il s'est écoulé environ une année . Nous avons beaucoup parlé de cet acte . J'étais donc particulièrement bien préparé psychologiquement . Cela n'empêche pas ,cependant , l'appréhension , notamment durant les dernières heures avant l'instant crucial . J'ai été marqué deux fois , la première fois j'avais bougé , en raison de la peur , du stress , du manque d'assurance de Maîtresse peut être ( ça ne doit pas être évident de tenir le fer rouge et de l'appliquer sur un être vivant ). La deuxième fois ,chez Maître Farrell nous étions mieux préparés . Maîtresse m'avait demandé de ne pas bouger ni crier ni gémir . Inutile de dire que j'ai dû faire appel à toute ma volonté pour lui donner satisfaction . Grâce à la volonté et à la détermination on peut TOUT . La douleur que l'on ressent alors n'est pas la même que celle ressenti lors d'une brûlure involontaire . Et je sais de quoi il est question : je me suis brûlé très souvent au cours de ma carrière professionnelle ( chef de cuisine ) Là , elle est admise , souhaitée , offerte !!! La différence est fondamentale . Pour moi, la douleur : "La douleur est pour moi, un moteur. J'en recherche certaines comme j'en redoute d'autres. celles ressenties en périodes BDSM sont évidemment mes préférées. Cependant toutes les parties de mon corps ne réagissent pas de la même manière face à la douleur qu'on leur inflige. Mon sexe et mes côtés supportent difficilement les coups cinglants, alors que les pincements et broyages leurs conviennent parfaitement. Je pense que chaque être humain est différent face à la douleur ainsi que le seuil de douleur est différent pour chacun. certains ont une résistance physique considérable alors que d'autres sont très douillets. Entre ces deux extrêmes , il y a certainement toute une échelle de valeur. Les masochistes ont des préférences dans les pratiques SM dont ils ne sont pas responsables. Certains préfèrent les coups d'objets frappants, d'autres les pincements, d'autres les piqûres etc... Outre les douleurs volontaires en BDSM, il y a celles qui sont provoquées par le hasard des accidents de la vie. Il est évident que les traumatismes imortants ne sont pas ma recherche, tels que fractures, entorses, plaies. Cependant après un tel évènement quand les soins appropriés ont été prodigués, mon esprit se libère de tout stress et la douleur devient exquise. Quand les calmants commencent à agir, le bien être envahit mon corps , alors je le regrette presque. Il m'arrive souvent de pratiquer un exercice mental afin de canaliser la douleur dans l'attente de soins et de médicaments. J'essaie de l'apprivoiser par la manière de respirer, je me décontracte et j'isole la partie en souffrance du reste de mon corps, de séparer mon esprit de mon enveloppe corporelle. L'auto suggestion est très efficace. Je me demande toujours ce que ferait une autre personne dans une telle situation. La réponse est invariablement positive, elle résisterait. Donc , moi, je ne peux faire moins, et je me pose une question fondamentale : suis je ou non Masochiste ? Alors, j'essaie de tranformer la douleur incapacitante en douleur plaisir. A partir de là, je rejoints mon état de masochiste et mon cerveau se met à fabriquer les endorphines qui vont aider mon corps à supporter la douleur. Il y a un autre aspect de la relation à la douleur. Dans une période de souffrance, mon esprit me dicte l'attitude à avoir. Les connections de mon cerveau se mettent en action pour me dire que j'ai mal. C'est que j'existe, que je suis vivant , que j'ai un combat à mener. C'est dans l'adversité, la douleur , les échecs que je me sens le plus vivant, car mon nstinct m'oblige à réagir, à faire en sorte d'améliorer la situation. Je crois que cela s'appelle "l'instinct de survie". Nous avons tous des méthodes personnelles pour apprivoiser la douleur. Pour ma part, j'en ai une qui consiste à penser à quelqu'un ou à quelque chose d'agréable. Là encore, le plaisir créé par les souvenirs va m'aider à atténuer les effets insupportables de la douleur. Les pensées érotiques ainsi que les fantasmes qui provoquent chez moi le désir sexuel et qui m'invitent à me masturber, et au final l'orgasme sont des moyens très éfficaces contre la douleur. Je crois que tout être humain voire même tout animal a ses propres auto défenses. Car vivre pour MOI signifie obligatoirement souffrir et chaque être vivant se prémunie comme il le peut contre la souffrance. La présence du public m'a également beaucoup aidé , je ne voulais pas faillir devant l'assistance . Je m'en étais refusé le droit . Je terminerai en remerciant Ma Lady , cette marque est la sienne , la mienne . c'est pour ELLE que j'ai subi cette douleur , par ELLE je suis fier de cet acte . berny
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Par : le 16/02/20
Je précise que le terme "urologie" est plutôt en rapport avec l'étude (médicale) des fonctions urinaires, et donc est impropre aux activités évoquées ici.  Urophilie et golden shower : Définitions, pratiques et hygiène  « Soumission », « humiliation », « intimité », « don », « partage », « marquer son territoire », « fantasme », « bienfaits thérapeutiques », voilà autant de termes qui reviennent dans la bouche des personnes pratiquant l’urophilie comme de celles qui l’observent avec un regard extérieur. Egalement appelé ondinisme ou urolagnie, cet ensemble de pratiques sexuelles, souvent associées au BDSM et consistant entre autres à uriner sur son partenaire, sur son corps ou dans sa bouche, demeure aussi mystérieux que tabouisé par la société. P lacée par les spécialistes de la sexualité, les urologues et les psychiatres, dans la liste des paraphilies, c’est-à-dire des pratiques sexuelles hors normes et "déviantes" voire considérées comme des délits ou des crimes sexuels pour certaines d’entre elles, l’urophilie provoque chez certaines personnes une très puissante excitation érotique. La « golden shower », comme les anglophones l’appellent et que l’on peut traduire littéralement par « douche dorée », fait ainsi partie de ces choses qui inspirent autant la fascination que le dégoût. Elle n’est cependant pas interdite par la loi, pourvu qu’elle soit effectuée dans une relation de consentement entre les différents participants et participantes d’âge adulte. Entre jeu érotique sadomasochiste, fétichisme, mode d’alimentation et médecine naturelle pour les uns, tabou, perversion et trouble clinique pour les autres, difficile d’y voir clair et de se faire un avis objectif sur la question. Au travers de cet article sur l’urophilie, ses différentes variantes, les motivations de ses adeptes, les observations cliniques et les critiques de ses détracteurs, je vais donc essayer de faire tomber cette chape de plomb qui entoure ce terme flou et les pratiques qui se cachent derrière. L’ondinisme est en effet un ensemble de pratiques et de jeux sexuels qui font fantasmer plus d’un et d’une, que certains et certaines pratiquent dans le cadre de jeux sexuels BDSM (jeu de pisse), mais qui peuvent aussi susciter de violentes critiques. Des critiques portant aussi bien sur l’aspect dégoûtant que sur les risques sanitaires et de transmission de maladies sexuellement transmissibles (MST) et d’infections sexuellement transmissibles (IST). Des critiques que l’on peut bien entendu adresser à d’autres pratiques sexuelles bien moins marginales…  Définition de l’urophilie : « Ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel »  Sur le plan purement théorique, l’urophilie est sommairement définie comme une « attirance sexuelle d’un urophile pour l’urine ou l’urination ou la miction ». Cette définition simplifiée n’explique cependant que très superficiellement ce qu’est l’urophilie. L’ondinisme constitue en réalité un ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel, une sorte d’aphrodisiaque pour ainsi dire. Il serait donc plus juste de parler de définitions (au pluriel) de l’urophilie, car, en plus de la diversité des pratiques liées à la pisse ou à l’action d’uriner, les urophiles n’ont pas forcément les mêmes motivations, les mêmes fantasmes, les mêmes sensations, ni les mêmes façons de pratiquer l’urophilie. De plus, il y a ceux et celles qui reçoivent et les autres qui aspergent – l’un n’empêchant d’ailleurs pas l’autre. Il est en effet nécessaire de préciser que certains urophiles sont à la fois receveurs et donneurs. Dans ce cas-là, ils alternent en fonction de leurs envies, de celles de leur partenaire ou bien au gré des opportunités. Il parait donc nécessaire d’aborder maintenant les différentes pratiques urophiles, tout en précisant d’emblée qu’un ou une urophile ne les pratique pas nécessairement toutes à la fois. En outre, il serait également bon de rappeler que l’urophilie peut être pratiquée aussi bien par les hétérosexuels que par les homosexuels, les lesbiennes urophiles, les pansexuels, etc.  Les pratiques urophiles : De la douche dorée à l’urophagie (boire l’urine de son partenaire) Comme vu ci-dessus, l’urophilie englobe tout un tas de pratiques érotiques liées à l’urine et à l’acte d’uriner. En voici les principales pratiques.  Douche dorée ou golden shower :  Comme l’indique cette expression, la douche dorée consiste à se faire uriner dessus ou à uriner sur son partenaire. Il s’agit d’une des pratiques de base de l’ondinisme. Certaines personnes lui donnent parfois le nom de « pluie dorée » ou de « fontaine dorée ». Ce jeu de pisse peut aussi bien avoir lieu dans un lieu privé que dans un donjon SM ou un club libertin lors d’une soirée exclusivement dédiée à l’ondinisme (plan pisse).  Urophagie : Ce terme désigne le fait de boire l’urine de son partenaire. Si cette pratique peut être réalisée dans le cadre de jeux sexuels, certaines personnes décident de boire de l’urine à des fins thérapeutiques (urinothérapie). Les adeptes de cette thérapie hors du commun parlent de l’urine comme d’un « élixir de vie », d’un « breuvage divin » ou d’un « remède ancestral ».  Omorashi : Plus qu’une pratique, l’omorashi est un terme japonais signifiant « fuite de liquide » et/ou « se mouiller » et désignant plus particulièrement un fétichisme sexuel dans lequel une personne éprouve de l’excitation et du plaisir à voir une vessie pleine. Le summum de l’excitation intervient la plupart du temps au moment où la personne ne peut plus se retenir et se fait pipi dessus. C’est pourquoi certaines personnes la surnomment « désespoir de vessie » ou « slip trempé ».  Urophilie visuelle (vidéo ondinisme) : Davantage individuelle que collective, cette pratique consiste à prendre du plaisir, souvent accompagnée d’une masturbation, devant un film urophile. Ce genre pornographique peut d’ailleurs attirer et être apprécié par des personnes, hommes ou femmes, qui n’ont jamais uriné sur quelqu’un ou qui ne se sont jamais fait uriner dessus. « Vidéo ondinisme », « femme qui urine en vidéo » ou encore « golden shower » sont les principaux mots clés utiliser pour trouver des vidéos d’urophilie sur internet.  Uriner à l’intérieur du vagin : Cette pratique consiste, comme son nom l’indique, à uriner à l’intérieur du vagin, le plus souvent après l’éjaculation. Certaines personnes le font lors d’une sodomie. Pour la personne qui reçoit la pisse, une vague de chaleur l’envahit. Celle-ci peut néanmoins s’accompagner d’une sensation de brûlure. Pour l’homme, lâcher les vannes après une éjaculation s’avère être une sensation très agréable. Mais ne le plaisir ne s’arrête pas là : la vue du mélange de sperme et d’urine s’écoulant des orifices est une source d’excitation supplémentaire ou complémentaire.  Soupeur et soupeuse : Ces deux termes désignent avant tout les adeptes d’une pratique dangereuse sur le plan sanitaire, car elle consiste à manger du pain imbibé d’urine. Le pain ayant trempé plusieurs heures dans un urinoir public (vespasienne), le mélange de plusieurs urines ainsi que toutes les bactéries qui ont pu s’y développer en font un « met » potentiellement dangereux, avec un risque très élevé de MST et d’autres infections (Hépatite A et B, notamment) Une dernière définition qui nous permet de faire la transition avec la question de l’hygiène dans l’ondinisme.  Urophilie et hygiène : Les choses à savoir  Urophilie et hygiène vont de pair. Difficile en effet de parler d’ondinisme sans évoquer l’hygiène et les éventuels risques qui peuvent découler d’une ingestion de pisse, et plus particulièrement quand le donneur a une infection urinaire. Et les risques ne sont pas uniquement liés à la seule action de boire du pipi. Uriner sur son partenaire, et notamment sur le visage, les yeux ou sur le sexe, peut parfois engendrer des complications médicales, du moins des sensations de brûlures. Néanmoins les risques ne sont pas très élevés chez les personnes en bonne santé n’ayant ni infection ni MST. Cependant j’ai entendu dire par des médecins que les yeux, comme le sang, seraient de possibles voies de transmission, à vérifier. Recevoir de l’urine sur le corps : Sensations, plaisirs et risques sanitaires  Selon les différents témoignages que l’on peut retrouver facilement sur internet et notamment sur les forums, recevoir de l’urine sur le corps offre de nombreuses sensations et émotions qui peuvent s’avérer très excitantes pour la personne qui reçoit — comme pour celle qui donne d’ailleurs. Le fluide chaud, les odeurs qui en émanent, la vue du sexe laissant couler la pisse, tout cela représente des sources de stimulation, de désir et de plaisir. L’aspect psychologique n’est non plus pas à oublier ni à négliger dans la pratique de l’uro. Recevoir la pisse de quelqu’un sur soi peut aussi produire une impression de soumission et un sentiment d’humiliation qui sont deux ressorts du plaisir dans les pratiques BDSM. De la même façon, un pisseur ou une pisseuse pourra ressentir un fort sentiment de domination. C’est entre autres ce type de sensations et de plaisirs que recherchent les adeptes de jeux BDSM impliquant l’urine. Mais ce n’est pas tout. L’urine peut aussi être considérée comme un « présent », un « cadeau », un « don ». Dans ce cas-là, la reconnaissance prend le dessus sur les autres sentiments et sensations. Certes beaucoup moins grands que dans l’urophagie, les risques sanitaires ne sont pas inexistants. Même si l’urine est composée à 95% d’eau (avec certaines variations constatées en fonction du niveau d’hydratation), elle contient des déchets rejetés par l’organisme. Ceux-ci ne sont pas forcément très dangereux si les deux personnes sont en bonne santé et ont un bon système immunitaire. Mais si le donneur a une maladie ou une infection, il vaut mieux qu’il évite de pisser sur son ou sa partenaire, et cela même si la peau est une barrière naturelle contre les bactéries. Une petite coupure peut suffire à la transmission de la maladie ou de l’infection. En outre, l’urine peut être un désinfectant pour des plaies et des brûlures superficielles (brûlure d’ortie ou de méduse, par exemple). On recommande cependant de bien désinfecter la plaie et de consulter un médecin en cas de complications.  Boire de l’urine : Goût, sensations, élixir de vie et risques d’infection  Boire de l’urine, notamment l’urine d’autrui, est beaucoup plus risqué que de se faire asperger le corps de pipi. Néanmoins cela n’arrête pas certaines personnes de consommer leur propre urine ou celle de leur partenaire — et dans le cas des soupeurs, celle d’inconnus. Question goût, il s’avère beaucoup plus difficile qu’on ne le croit de trouver un dénominateur commun, même si l’acidité et la sapidité légèrement salée sont les deux saveurs plus évoquées. En effet, le goût de l’urine est propre à l’alimentation de la personne, mais également à son hydratation. Une pisse claire, c’est-à-dire une urine composée en grande partie d’eau, n’aura pas le même goût qu’une pisse foncée et très acide, ou qu’une urine imbibée d’alcool. De la même manière, manger des asperges ou des pâtes au beurre influera grandement sur le goût de la pisse. Les sensations et l’excitation sexuelle pour celui ou celle qui avale de l’urine sont proches de celles procurées par un jet de pisse coulant sur la peau. Néanmoins la saveur et l’odeur sont beaucoup plus présentes, ce qui est logique puisque ce sont surtout le goût et l’odorat qui sont mis à l’épreuve. Comme pour la douche dorée, les questions « domination/soumission » « don/réception » font partie intégrante de l’urophagie. Boire de l’urine est aussi un mode de vie, ou plutôt un mode d’alimentation. Certaines personnes boivent quotidiennement leur urine pour se purger. « Breuvage divin », « élixir de vie », « remède ancestral », le régime urinothérapeutique aurait des bienfaits sur la santé. C’est du moins ce que certaines personnes avancent, arguant notamment que l’urine est utilisée comme un engrais ou du compost (preuve en est, la Mairie de Paris a installé les premiers pissoirs écolos dans la rue). Il est cependant recommandé d’en parler à son médecin quand cette pratique devient quotidienne. Sur le plan sanitaire, il faut être conscient des risques de transmission du VIH, d’IST et de MST. Le risque zéro n’existe pas. Au moindre doute, il vaut mieux s’abstenir et/ou en parler à son médecin. Cela nous mène à notre prochaine partie, à savoir l’urophilie et le VIH/Sida.  Urophilie et VIH/Sida : Faites un dépistage avant un plan pisse !  Comme pour n’importe quelle pratique sexuelle impliquant un contact entre des muqueuses et/ou des sécrétions génitales, le risque de transmission du VIH (Sida) subsiste aussi pour l’ondinisme. Néanmoins il faut que le pisseur ou la pisseuse soit porteur du virus. Donc si vous souhaitez faire un plan pisse avec quelqu’un ou plusieurs personnes, assurez-vous que tout le monde ait fait un test de dépistage du VIH. Vous pouvez également vérifier que vous ne portez pas en vous l’hépatite A ou B et que vous n’avez pas de problème urinaire et/ou rénal — cela ne gâchera pas le plaisir, au contraire !  Histoire de l’ondinisme :  Encore tabou, l’ondinisme n’est pas un thème ayant fait l’objet de recherches historiques très poussées. On ne trouve en effet que très peu de sources sur l’histoire de l’ondinisme — pour ne pas dire aucune. Pour l’instant, l’ondinisme a surtout fait l’objet de recherches cliniques réalisées notamment par l’association française d’urologie secondée par des sociologues, des psychiatres, des spécialistes des paraphilies et troubles sexuels. Ces derniers cherchent avant tout à déceler les origines de ces pulsions sexuelles et à les traiter — des pulsions sexuelles qu’ils considèrent comme une « perversion », une « déviance sexuelle » ou une « fantaisie ». Certains chercheurs ont par ailleurs trouvé des traces de pratiques urophiles ou de cultes de l’urine dans d’autres civilisations. Mais encore une fois, on ne dispose pas encore d’études suffisamment approfondies et de recherches historiques vérifiées pour ériger une histoire de l’urophilie. Néanmoins, l’urophilie apparait dans la culture littéraire et cinématographique.  L’urophilie dans la culture littéraire et cinématographique (Friends, Céline, film porno, etc.)  La littérature du XXème siècle a osé aborder l’urophilie à plusieurs reprises, comme dans les œuvres de Louis-Ferdinand Céline et d’Auguste Le Breton. Ces derniers ont surtout évoqué les soupeurs et leurs habitudes « répugnantes ». Dans l’épisode 1 de la saison 4 de la série américaine Friends, l’urophilie est mise en scène indirectement puisqu’on ne voit pas la scène où Chandler urine sur Monica qui vient d’être piquée par une méduse. Ce qui est intéressant dans cet exemple, c’est que le thème est abordé de façon détournée sans même être cité explicitement. Les notions de remède désinfectant et antidouleur, de répugnance et de tabou sont mises en avant par les personnages qui ne prononcent d’ailleurs jamais le mot. Mais encore une fois, l’urophilie demeure marginale dans les arts comme dans les médias.  Pourquoi la pratique de l’urophilie ?  Si on se place d’un point de vue clinique, l’urolagnie est une paraphilie. Les notions d’anormalité et de perversion sont ainsi très présentes dans le discours des praticiens spécialistes de l’urologie. Ceux qui se basent sur la psychologie et/ou la psychanalyse y voient surtout un retour à la petite enfance (vers 2 ans), période à laquelle les enfants n’éprouvent pas de dégoût pour les excréments et l’urine, mais plutôt une fascination. Du point de vue de ceux et celles qui fantasment ou qui pratiquent l’urophilie, le discours est évidemment tout autre. Les notions de partage, de plaisirs corporels et sensoriels dus à la chaleur et à l’odeur, de confiance en l’autre, mais aussi de domination et de soumission, sont des remarques souvent faites par les adeptes, qu’ils soient pisseurs ou receveurs. Précisons par ailleurs que certains adeptes admettent ne pas aimer le goût ni l’odeur de la pisse, mais être très excités par le fait de voir le fluide sortir de l’orifice de leur partenaire.  Quelques conseils pratiques pour pratiquer l’urophilie  En plus des tests de dépistage de MST et IST, il est conseillé de bien s’hydrater avant de pratiquer l’urophilie, quelle que soit sa forme. Comme vu plus haut, il vaut mieux veiller à son alimentation. Certains aliments colorent, donnent du goût et de l’odeur de l’urine plus que d’autres (les asperges, par exemple). Pour plus d’informations concernant l’ondinisme, vous trouverez ci-dessous plusieurs liens.  Sources et références  Cet article sur l’ondinisme base sur plusieurs sources d’origines scientifiques, journalistiques et sociologiques et sur des témoignages d’adeptes, dont voici les principales sources :  www.urofrance.org  www.planpisse.com  www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-1/  www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-2/  www.afrosantelgbt.org/chapitre/urophilie/ indepedants.over-blog.com/  www.heteroclite.org/2016/12/urophilie-pratique-risque-37573  www.sexshop-ilxelle.com/blog/bdsm-bondage-sm/urophilie-et-ondinisme/  www.69desirs.fr/experience-urophilie
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Par : le 05/04/20
On va vers le bar pour faire les comptes avec Madame Simone. Je me souviens bien de l'avertissement de Jo, le premier photographe : elle a de la famille dans le milieu. C'est la fin de l'après-midi et il y a déjà pas mal de monde sur la terrasse. Dès qu’on est entrés, Madame Simone me demande : — Alors, ça s'est bien passé?? — Oui Madame. On a fait des photos... corsées. Je mets tout l'argent sur le comptoir. Kriss, qui n'est pas loin, siffle en voyant les billets. Elle fait remarquer : — Maman devient une maquerelle. Connasse?! On a fait des photos et on a baisé parce que j'en avais envie et un peu pour l'argent. Madame Simone retient 20 %. C'est vite gagné pour elle. On lui dit « à demain ». J'ignore Kriss. J'ai encore un peu de sperme de Luigi qui coule le long de ma cuisse. On va un peu nager, puis on se sèche en marchant sur la plage. Lorsqu’on est sec, on récupère nos vélos. Ce soir, sardines grillées au menu, et là, au moins, on n'a pas besoin de vêtements. Le loup, ce sera pour plus tard. *** Le lendemain, je me réveille vers 9 h. Je réveille Julien pour qu’il vienne embrasser ma chatte. C'est le rituel, la marque de soumission de l'esclave à sa Maîtresse. Je ne sais pas s'il aime ma chatte au réveil, collante de la nuit, mais moi j'aime sentir ses lèvres fraîches sur mes grandes lèvres. Je traîne un peu, puis on déjeune. Ensuite, on se lave et on s'habille... ou pas?! D'avoir baisé avec le marin me donne des envies de bites en moi... Kristos devrait être revenu?! Cet après-midi, on va aller à Agde faire des courses. À 10 h 30, on est aux Flots bleus. On range, on met les tables... Madame Simone est toujours aussi directive. Je gagne de l'argent grâce à elle, bien sûr, mais il faut aussi que je puisse m'amuser. Kriss donne également des ordres à Julien, et c'est normal, mais aussi à moi, genre : « Samia?! ça fait deux fois que la 7 demande l'addition, tu es sourde ou quoi ? » La 7 est de mon côté mais je ne peux pas tout faire en même temps. Heureusement, on se fait toujours de bons pourboires. Quand on s'apprête à partir, Madame Simone me dit : — J'ai une enveloppe pour toi. Il s'agit de photos faites par Jo, le premier photographe. Elles sont super : on me voit gambader nue dans un peu d'eau. Qu'est-ce que je suis belle?! Il y en a une où je plonge et on ne voit dépasser de l'eau que mes fesses et ma chatte qui fait une moue boudeuse. Il y a une photo de Julien que j'adore : l'eau froide a encore fait rétrécir son petit sexe. Dans cet état, il pourrait baiser la fée Clochette, ça ne risquerait pas de lui faire du mal. Je remercie Madame Simone et on s'en va. Je suis pressée. On prend nos vélos et ensuite, direction camping. Là, je mets ma robe rouge et des sandales. Ça fait bizarre. Je dis à Julien de s'habiller aussi. Après avoir mis un jean et un polo, il me demande : — Est-ce qu'on pourrait manger un peu?? — Non, tu mangeras plus tard. Eh, oh, je ne suis pas sa bonne?! Il a faim?? C'est une bonne maladie. On reprend nos vélos. Direction Agde. Il y a environ 6 km. Là, on va d'abord chez un tatoueur. Il n'y en a qu'un, j'ai trouvé son adresse dans l’annuaire téléphonique du camping. C'est un grand mec d'une quarantaine d'années qui a l'air d'un biker alcoolo. Il y a deux clients ou amis qui ont le même look. Le tatoueur me demande : — Qu'est ce que tu veux comme tatouage, petite?? Je sors de mon sac un dessin sur un morceau de nappe en papier. C'est un gitan rencontré aux Sainte-Marie qui me l'a fait. J'avais dansé et il avait griffonné ça sur la nappe. Il représente une jolie gitane, moi, qui danse le flamenco. Ils viennent tous regarder. Je lui dis : — Je voudrais juste le contour comme sur le dessin. — Facile. Tu le veux où?? — J'hésite, j'avais d'abord pensé sur la fesse, je vais vous montrer. Je me retourne, lève ma jupe et mets mon doigt un peu au-dessus de ma fesse gauche en disant : — Ici, mais comme je pose pour le magazine "Belle et nue au soleil", ce serait mieux sur mon bras. Je rabats ma jupe. Il demande : — Et le jeune homme?? — Je voudrais une phrase à l'intérieur de son biceps "j'appartiens" et en dessous "à Samia". Ils sont surpris, Julien aussi. Mais, oh?! Il m'appartient ou pas?? Le tatoueur me dit : — Écoute, ça me serait utile de faire quelques photos pendant que je vous tatoue. Je pourrai faire de la pub dans le village naturiste. Si je peux te photographier nue et le jeune homme aussi, pendant que je vous tatoue, je ne te ferai rien payer. — D'accord. À partir de maintenant, je veux tout faire à poil et ne plus jamais payer?! Il se tourne vers Julien en disant : — Toi aussi tu es d'accord?? C'est moi qui réponds : — Je décide pour lui. Un des clients dit : — Normal, s'il t'appartient. Il a tout compris?! Le tatoueur ferme le magasin pour une heure. J'ôte ma robe et me retrouve en costume d'Ève. Ouf, mon corps respire?! Je vais m'asseoir dans un des deux fauteuils. Les tatouages, si vous passez parfois vos vacances à Berck, vous connaissez. Pour ceux qui vont plutôt en vacances au Touquet, j'explique rapidement comment ça se passe. Le tatoueur me met du désinfectant sur le bras. Ensuite il fait le dessin de la gitane, très fidèlement et enfin, il pique. On le sent, mais c'est très supportable, surtout parce qu'il ne s'agit que d'un contour. Il faut environ 15 minutes pour me tatouer la gitane. C'est simple mais joli... comme moi?! Un de ses copains a fait des photos pendant qu'il me piquait en s'assurant qu'on voie mes nichons. Je me lève et je montre mon touage sous tous les angles pour qu'il puisse photographier mon cul. Au tour de Julien. Je le regarde et ça suffit. Il enlève son polo et son pantalon. Trois paires d'yeux regardent son sexe, puis moi. Vous voyez en deux temps sa bite puis moi-même. Je leur explique : — Il n'a pas fini sa croissance... enfin, j'espère. Ils se mettent à rire, mais bien, un rire gras de biker fumeur de Gauloises et de joints. Au tour de Julien. Le tatoueur écrit à l'intérieur de son bras "j'appartiens" en petit, puis en dessous "à" et en grand "SAMIA". Julien couine un peu quand le tatoueur le pique. Je le prends par le menton et lui relève la tête pour le regarder dans les yeux, en demandant : — Ça te plaît de montrer que tu m'appartiens?? — Ouiii Samia, mais ça fait mal... — Tu veux une bonne raison de chouiner?? — Non Samia, pardon. Un des gars me demande : — C'est un peu comme ton esclave?? — Oui, c'est ça, je l'ai acheté... mais il était en solde?! Il a un défaut. On rigole. Celui qui fait les photos nous demande de poser à deux en montrant nos tatouages. Je prends Julien contre moi et instantanément, il bande... C'est bien, un esclave réactif à sa Maîtresse. Voilà, le tatoueur a ses photos, moi et mon esclave, nos tatouages. Ils me proposent de passer la soirée avec eux. C'est tentant, je leur dis : — Ce serait avec plaisir mais demain ou après-demain. Ce soir, on a rendez-vous chez des amis à la sortie de la ville. Je téléphonerai. On se rhabille, on s'embrasse, ils me pelotent les fesses... et on monte sur nos vélos, direction l'auberge de jeunesse. Oui parce que... euh... mon but, en venant à Agde, c’était voir si Kristos est revenu ou s'il y a un message pour moi. On entre dans l'auberge, la gamine mal embouchée est là avec des jeunes qui louent une chambre, je veux dire un tout petit bout de dortoir. Je veux demander à la fille : — Est-ce que... Elle me coupe : — Tu ne vois pas que je suis occupée?? Toujours aussi mal embouchée, la garce?! Je lui mettrais bien mon poing dans la figure, mais je me retiens, il faut qu'elle me renseigne sur Kristos. Elle plaisante avec les deux types... Quand ils ont fini, elle se tourne vers moi et je lui demande : — Tu as des nouvelles de Kristos?? — Il est là?! — Mais je t'avais demandé de me prévenir — Tu crois que je n'ai que ça à faire?? Il est arrivé ce matin et il est dans la cour, mais c'est réservé aux clients de l'hôtel. Là, je lui rentre dedans?! Elle doit s'en rendre compte car elle ajoute : — C'est bon, je t'autorise à y aller C'est ce qui compte?! Dans la cour, Kristos boit une bière, assis sur une vieille banquette de camion. Il est avec des copains. Je lui dis : — Kristos?! Oh, je suis contente que tu sois revenu. — Mais moi aussi... euh... petite... Ce salaud a oublié mon prénom?! Décidément, c'est pas mon jour. Heureusement, il ajoute : — Samia, c'est ça, hein?? — Oui. Il m'embrasse sur la bouche. Quand sa langue sort de ma bouche, il dit à ses copains : — C'est la petite que j'ai tirée il y a une semaine. Ils s'en foutent, les copains, puisqu’ils picolent. Kristos ajoute : — Ton mari fait toujours faire le guet quand tu baises?? C'est vrai que je lui ai dit que Julien était mon mari. Je réponds : — Bien obligé. Tu as vu qu'il est monté comme un canari?! Je ne sens absolument rien quand on baise. Tiens, je vais te montrer. Je sors deux des photos de Jo, une de moi et l'autre de Julien et moi. Kristos les regarde en disant : — ?? ????? ????... quel beau cul?! Un de ses copains lui dit : — Passe. Kristos les lui tend et les photos passent de mains. D’accord, mais faut pas me les abîmer?! Je vais acheter des pochettes en plastique pour les protéger. Les exclamations des copains de Kristos sont de deux sortes, flatteuses pour moi, genre « mate le cul de cette salope » et nettement moins pour Julien. Pauvre... Non, je rigole. J'adore le voir humilié et lui, ça doit lui plaire aussi. D’ailleurs je ne l'ai pas attaché avec une chaîne, donc il est libre de partir quand il veut?! A suivre. Si vous aimez mes histoires, soyez gentil, dites le moi.
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Par : le 17/08/21
Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passait de la droite à la gauche et reprenait. Elle se débattait de toutes ses forces, elle crut alors que les sangles la déchireraient. Elle ne voulait pas supplier, surtout ne pas demander grâce mais sa Maîtresse entendait l'amener à merci. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, chancelante et à demi endormie, Charlotte glissant dans les bras de Juliette, eut juste le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, et que toute émotion l'eût quittée, d'entendre la voix cruelle de Juliette, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples masqués venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement et qu'on l'élargisse; quand elle sera prête. Elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller; la maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte; elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. Enfin, on glissa profondément entre ses reins un large rosebud anal afin d'élargir son anus Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, la soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, à la même hauteur que la croix de saint André était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les deux seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Béatrice en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Charlotte tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, et Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise; de profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut sous les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyât ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le coussin. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte; un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Clothilde comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait Juliette; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans bien entendu jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, le corps labouré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/02/23
"Deux démons à leur gré partagent notre vie et de son patrimoine ont chassé la raison. Je ne vois point de cœur qui ne leur sacrifie. Si vous me demandez leur état et leur nom. J'appelle l'un, Amour, et l'autre, Ambition". Si de nos jours, Le mot "succube" désigne un démon féminin qui séduit les hommes et abuse d’eux pendant leur sommeil, quant est-il de sa signification autrefois ? Certes, personne n'ignore les noms de Mallarmé, Verlaine ou même Huysmans. Ce sont des astres encore vifs. Mais qu'en est-il de Remy de Gourmont, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Robert de Montesquiou, Renée Vivien, dont la lumière, qui a fécondé toute une littérature de la modernité et inspiré une génération d'écrivains illustres, n'aurait besoin que de nouveaux regards pour retrouver son éclat ? Qu'en est-il, a fortiori, de Louis Denise, Camille Lemonnier, Jules Bois, Camille Delthil, étoiles désormais éteintes, braises dormant sous la cendre de l'histoire littéraire, sur lesquelles soufflent seulement de rares spécialistes du romantisme noir, de la décadence ou du symbolisme ? Progressivement ou subitement, ils ont disparu dans la nuit. Peut-être l'avait-il eux-mêmes trop convoquée de leur vivant ? Sans doute était-il inconsidéré de plonger un siècle positiviste, tout entier tourné vers le progrès matériel, éclairé par la seule fée électricité, dans les ténèbres, fussent ces ténèbres celles de l'être. L'entrée en force des succubes, déjà connus dans l'Antiquité et étudiés au Moyen Âge, dans le roman gothique d'abord puis dans la littérature de la fin du siècle avant-dernier, réclamait l'instauration de la nuit la plus noire. Celle qui rend l'homme à lui-même, à son mystère. Le succube, ou l'incube, son pendant masculin, ou encore l'égrégore qui ne s'attache qu'aux personnes du même sexe, est un phénomène spirite, une manifestation démoniaque, spectre ou vampire, qui vient abuser le dormeur pendant son sommeil, et l'épuise, voire l'anéantit. Voilà qui renseigne sur les inquiétudes, les angoisses d'une société troublée en quête de sens. Mais là n'est pas l'enseignement essentiel délivré par les succubes. Car il faut bien voir que si le succubat fut défini et condamné par l'Église comme manifestation diabolique, c'est qu'il échappe justement au social, c'est qu'il isole justement l'individu de la société. "Quand je m'arrache de ce lit, où seul j'agonise. Quand je me traîne dans la rue, je suis si blême, si décharné que les hommes se détournent quand je passe et que les femmes poussent un cri". L'être que visite le succube ou l'incube est en entier livré à son esprit. Ce sont des imaginatifs.   "Les êtres humains sont des créatures compliquées. Ils sont capables de grands élans de générosité mais ils sont également capables de la plus ignoble des trahisons. Une bataille permanente fait rage à l'intérieur de nous. Elle oppose notre nature angélique à nos tendances démoniaques. Et, parfois, la seule façon de résister à nos démons intérieurs c'est encore d'allumer la flamme de la compassion". Tel est le désir, car il s'agit bien de cela et exclusivement de cela. Tel est le désir dont ces récits de succubes nous disent la puissance et l'origine: cet "infracassable noyau de nuit" dont parlait André Breton. Freud n'avait pas encore théorisé l'inconscient, Charcot s'intéressait déjà à l'hystérie dont l'héroïne de Remy de Gourmont, la "nerveuse et pauvre, imaginative et famélique, Douceline qui se prit d'une tendresse de contradiction pour le coin méprisé et défendu", présente toutes les dispositions. L'adolescente se prend d'une passion dévorante pour les images pieuses. Le désir de Jésus la creuse, charnellement. Elle s'éprend de Péhor qui "se logea dans l'auberge du vice, sûr d'être choyé et caressé, sûr de l'obscène baiser des mains en fièvre". Douceline est visitée, possédée par l'incube. Le désir s'extériorise, prend forme, devient autre. Douceline ne s'appartient plus. Elle appartient à Péhor, elle appartient à son désir, "et l'âme de Douceline quitta ce monde, bue par les entrailles du démon Péhor". Comme si on faisait ce qu'on veut de son corps ! lancera, en 1926, Aragon en conclusion du magnifique "Entrée des succubes". Les succube sont des démons qui, sous une apparence féminine attrayante, se présentent aux hommes. Certaines théories disent qu’elles peuvent changer de forme, s’adaptant ainsi au goût de chaque homme et même se faire passer pour des femmes connues qu’un homme désire. Dans tous les cas, par le biais du sexe avec sa victime, le succube draine l’énergie et implante des penchants pervers qui mènent à la perdition. Étymologiquement "succubus" vient d’une altération de "succuba", un terme latin signifiant "prostituée". De même, le mot succube dérive du préfixe sub ("sous") et du verbe "cubo" (qui se traduirait par "je reste"), véhiculant ainsi l’idée de quelqu’un qui reste en dessous d’une autre personne. La plupart des témoignages sur l’apparition des succubes proviennent du Moyen Âge, période durant laquelle ces démons ont connu leur apogée dans l’imaginaire social et dans la sphère théologique. De ces témoignages, on peut déduire que, dans une large mesure, l’apparence de la succube varie en fonction du goût sexuel de la victime masculine supposée, un fait qui suggère la possibilité que le phénomène puisse provenir totalement ou partiellement de la psyché de l’individu.   "Parfois, j'ai l'impression d'être possédée d'une multitude de démons. Un peuple qui tue son dieu se fabrique des démons avant d'adorer le dieu de son voisin". En dépit de ce qui précède, les érudits médiévaux s’accordent à dire que les succubes apparaissent généralement comme des femmes d’une beauté irrésistible, voluptueuse et surnaturelle, même si, à côté de ces traits agréables, il y a toujours des détails qui trahissent leur affiliation démoniaque: crocs acérés, oreilles pointues, ou encore pieds boueux. Selon les représentations les plus répandues, les succubes présentent des caractéristiques telles que des ailes de chauve-souris sur le dos, des cornes, des griffes, des yeux de serpent, une queue se terminant par un triangle ou encore un vagin denté. Enfin, bien qu’il ne soit pas possible de parler d’une image spécifique, un fait curieux est qu’au Moyen Âge, on utilisait des images de succubes dans de nombreuses maisons closes et bordels. Le célèbre théologien Saint Augustin d’Hippone avait postulé que le passage de la Genèse 6:4 faisait référence au fait que les anges déchus avaient des enfants avec des femmes mortelles. Sur le même passage, le pape Benoît XIV (1740-1758) a déclaré: "Ce passage fait référence aux démons connus sous le nom d’incubes et de succubes". De même, et étant donné qu’entre saint Augustin et lui-même (Benoît XIV) de nombreux théologiens s’étaient prononcés sur le sujet, le père a résumé, en ayant l’humilité de ne pas utiliser son autorité doctrinale pour trancher la question. le tableau simplement par ces mots:  "Certains auteurs nient qu’il ne puisse y avoir de progéniture… d’autres, en revanche, affirment que le coït est possible, de sorte qu’il peut y avoir place pour la procréation". C’est cependant bien avant Benoît XIV que, à partir du XIIIème siècle, la question des incubes et des succubes a commencé à prendre de l’importance, en grande partie grâce au pouvoir dominant et répressif de la Sainte Inquisition, une institution qui a joué un rôle clé dans le fort renforcement au Moyen Âge de la relation entre le mal, le sexe et les démons. C’est dans ce cadre de fanatisme et de superstition que le sinistre "Malleus Maleficarum" (publié en 1489) a été rédigé par Kramer et Sprenger. Il y est dit, parmi tant d’autres choses sur les démons, que les succubes et les incubes n’ont pas de sexe fixe, le même démon agissant en tant que succube devant un homme et en tant qu’incube devant une femme, prenant le sperme du premier pour féconder la femme qu’il victimise lorsqu’il prend son état d’incube. Au début des années 2000, l'actrice Angelina Jolie est considérée comme la succube ultime, grâce à son look de "bad girl".    "On a tous autour et en nous des démons à combattre, sur Terren la vie est un éternel combat. Vivre, c'est lutter contre eux". Plus tard, en 1595, le magistrat et chasseur de sorcières Nicalás Remy publie son "Daemonolatriae libris tres" (1595), dans lequel il affirme que les démons (et donc les succubes) sont incapables d’amour, mais peuvent avoir des relations sexuelles et même vivre dans un état de luxure permanent, le sexe étant pour eux un instrument d’humiliation et de soumission complètement détaché de l’amour et de la tendresse. À l’encontre d’un certain aspect de ces propositions, l’éminent théologien Thomas d’Aquin (XIIIème siècle) pensait que les démons étaient incapables de désir sexuel et donc de luxure mais que, malgré cela, ils ne reniaient pas leur sexualité et l’utilisaient comme moyen d’infliger des douleurs et des souffrances. Quoi qu’il en soit, il est clair que Thomas et Rémy soutenaient tous deux que les démons utilisaient le sexe pour infliger des dommages et même, dans un prétendu cas réel rapporté par Rémy, que les rapports charnels avec les démons n’étaient pas du tout agréables. De son côté, Pierre de Rostegny (1553-1631) postulait que les démons, qu’il s’agisse de succubes ou d’incubes, préféraient avoir des relations sexuelles avec des hommes ou des femmes mariés, car ils ajoutaient ainsi au péché de luxure le péché d’adultère. De plus, l'auteur tenait un discours que beaucoup d’autres tenaient également, à savoir que les démons jouissaient de manifestations sexuelles interdites ou désapprouvées par l’Église, même au sein du mariage, des manifestations telles que, dans le cas des incubes, le sexe anal. Quant à leur comportement, une chose que l’on a toujours cru (même aujourd’hui) à propos des succubes est qu’ils attaquent principalement la nuit, après que la victime se soit endormie. Cependant, certains rapports font état d’attaques pendant les siestes de l’après-midi ou autres, ce qui montre que le simple fait de dormir rend un homme plus sensible aux attaques de succubes. Enfin, certains démonologues ont affirmé que les succubes peuvent apparaître sous la forme de personnes familières, un pouvoir qu’elles utiliseraient pour causer un préjudice moral bien plus important que s’il leur suffisait de se présenter sous la forme de la voluptueuse diablesse qui coupe le sommeil du chevalier pour forniquer avec lui. Ainsi, en théorie, ce pouvoir de succube expliquerait les cas étranges où un homme est à l’aise et, contrairement au comportement qu’il affiche alors depuis des années, sa belle-sœur semble le séduire ou, pire encore, son cousin ou sa sœur.   "Le matin, passons du temps dans la prière. Nous vivons dans un monde totalement influencé par les démons. Et le diable danse avec eux, et la sarabande est loin d'être terminée." Dans le cadre des conceptions de la réincarnation qui excluent la possibilité de se réincarner en un animal, il existe une certaine théorie selon laquelle les succubes et les incubes ne sont pas des démons mais des âmes désincarnées lascives qui, n’étant pas encore entrées dans le processus de renaissance dans un autre corps, errent sur les plans inférieurs du monde astral, des plans où se trouvent les désirs les plus terrestres, comme, par exemple, la volupté débridée qui les habite et leur cause une grande angoisse et anxiété car ils ont un désir sexuel mais n’ont pas de corps pour satisfaire pleinement ce désir. Ce serait alors l’origine supposée des succubes et des incubes, puisque ces esprits désincarnés seraient attirés par les personnes qui émettent des vibrations astrales de désirs sexuels intenses et fréquents. Ainsi, pendant les heures de sommeil, ces succubes et incubes se rendaient auprès de certains hommes et femmes et établissaient un contact sur le plan éthérique, laissant la personne imprégnée des fluides énergétiques du désir charnel, fluides qui les inciteraient à développer des perversions et qui augmenteraient toujours la luxure, tendant ainsi à plonger la personne dans un cercle vicieux dans lequel la partie astrale de son énergie libidinale attirerait des succubes ou des incubes, qui augmenteraient alors cette énergie libidinale et avec cela la personne aurait tendance à attirer plus de succubes ou d’incubes, et ainsi de suite indéfiniment à moins que quelque chose ne se produise, venant de l’extérieur ou de l’intérieur de la personne, pour arrêter le processus. Dans l’esprit scientifique, les rencontres avec les succubes et les incubes sont en fait des épisodes d’hallucinations visuelles, auditives, tactiles et même dans certains cas olfactives et gustatives qui surviennent principalement lors de paralysies du sommeil et dans une moindre mesure lors d’épisodes de rêves intenses. Quant à la cause, ces épisodes hallucinatoires seraient principalement motivés par le désir sexuel, qui dans de nombreux cas serait un désir sexuel refoulé ou un désir sexuel frustré. Enfin, et pour montrer l’utilité de l’explication scientifique, il suffit de rappeler qu’au Moyen Âge, la plupart des cas connus de succubes et d’incubes étaient la proie de prêtres, de moines et de nonnes, ce qui nous amène à nous poser la question suivante: Les hôtes lubriques du Diable se sont-ils attaqués à eux parce qu’ils étaient "purs" et "pures" et ont-ils voulu les éloigner de Dieu, ou ont-ils vécu sexuellement de façon si réprimée et refoulée que, pour ne pas éprouver la culpabilité qu’impliquerait la violation volontaire du vœu de chasteté, leur esprit a créé pour eux des diables et des démons qui, sans rien demander, ont fait irruption et donné libre cours aux actes charnels ?   "La civisation n'est que l'usage efficace du corps, et surtout du système nerveux. Le trait qui distingue l'homme éduqué du barbare, c'est le contrôle de l'imagination, des démons et des rêves". L’approche de base, développée par des chercheurs avant-gardistes, stipule que, de manière générale, nous constatons que dans la culture occidentale, les individus ont tendance à considérer la sexualité comme quelque chose de sale et à la vivre souvent comme quelque chose qui produit de la culpabilité, de la honte et de la détresse, en particulier lorsqu’elle se produit en dehors des expressions socialement acceptables. Selon la théorie présentée ici, cela est dû au fait que l’héritage judéo-chrétien a fait que les individus ont introjecté l’association sexe-mal-démon, une relation qui, tout au long des siècles de christianisme, s’est accompagnée d’une misogynie qui a considéré les femmes comme un être plus enclin au mal que les hommes, dont l’expression est le fait que le premier démon sexuel était une succube: Lilith. Elle n’est mentionnée que dans un seul passage de la Bible, mais elle était la première compagne d’Adam selon les interprétations rabbiniques de la Genèse, interprétations d’où émerge une histoire acceptée au sein du judaïsme selon laquelle Adam, lorsqu’il a voulu avoir des relations sexuelles avec Lilith, lui a demandé de s’allonger sous lui. Elle a dit: "Je ne m’allongerai pas sous toi", et il a répondu: "Je ne m’allongerai pas à côté de toi, seulement sur toi. Car tu n’es fait que pour te coucher en dessous, alors que moi j’ai été fait pour me coucher au-dessus de toi". Lilith, cependant, trouvait cette position humiliante car elle se considérait comme l’égale d’Adam et ne pensait pas avoir le devoir de lui obéir. Elle finit par quitter l’Eden après qu’Adam eut tenté de l’y contraindre. Plus tard, on dit que Lilith a forniqué avec le démon Asmodée et que de cette union sont nés les premiers incubes et aussi de nouvelles succubes. Les versions de la Bible et conceptions chrétiennes ne gardèrent pour figure centrale du mythe de la création qu’une seule femme: l’Ève que nous connaissons. Selon les croyances, Lilith fut remplacée par cette femme plus sage. Il faut attendre la Renaissance pour trouver le nom de Lilith dans les écrits chrétiens. Son caractère androgyne la place au centre de tous les mythes qui traitent de la sexualité, de l’amour, de la distinction des sexes, de la question des origines, du pouvoir et de la force la plus obscure de l’humain: son animalité. Pour les hommes, Lilith les séduit car elle se nourrit de leur semence. Née du Limon elle est l’esprit tellurique primitif, le démon de la terre. Aussi chaque fois que la semence d’un homme tombe sur la terre, il la féconde et engendre un démon. Mais ces enfants-démons n’ont qu’une durée de vie réduite, plus courte que celle d’un humain, alors que la Lilith a la durée de vie de la Création, née au début elle ne mourra qu’au jugement dernier.   "Les faits des démons incubes et succubes sont si multiples, qu'on ne saurait les nier sans imprudence". Les démonologues du Moyen Âge et de la Renaissance, dans leur énorme littérature, écrivent beaucoup sur Lilith, qu’ils ont l’air de bien connaître. Ils mélangent toutes les traditions, en particulier ils amalgament le mythe grécoromain et celui de la religion Assyro-babylonienne. Lamme est devenue les Lamies. Lamia, fille de Belos et de Lybia, reine de Lybie, est la reine des Lestrygions anthropophages qui dévorèrent les compagnons d’Ulysse. Elle est aimée de Zeus, et Hera jalouse tue tous ses enfants sauf Scylla qui avait des chiens autour des aînés et qui s’installe face à Charybde. En compensation elle a le pouvoir de tuer tous les enfants des autres. Elle est aidée par les Pharées, au derrière d’ânesse et par les Empuses, qui sucent le sang des jeunes hommes et dont on ne se sauve qu’en les insultant et en les traitant de putes. Et J. Bril approche Lilith, de Gorgone, de Méduse, des Grées qui n’avaient qu’un œil pour trois, des sphinx, des sirènes, de la Lorelei. Par la suite nous retrouverons Lilith tout au long de notre littérature, mais le mythe va en se réduisant. En 1857 Alfred de Vigny entreprend d’écrire "Lilith ou le génie de la nuit", où elle est vaincue par Eloa, né d’une larme de Dieu. Victor Hugo parle plusieurs fois de Lilith. Dans "la Fin de Satan", il écrit: "je suis Lilith-Isis, l’âme noire du Monde, la fille aînée de Satan". Et une assimilation est faite avec Isis, la déesse égyptienne aux ailes d’hirondelle, qui était pourtant en Égypte une image de la bonne mère, comme la poule qui protège ses poussins sous ses ailes. Et dans "Le Gibet", Lilith est la grande Ombre Noire qui s’élève sur la terre, lorsque Jésus est arrêté au jardin des Oliviers et meurt cloué sur le Golgotha, la colline du Crâne. Et par contamination avec Ghula, la ghoule arabe, elle devient la Bouche Obscure. En 1889, Anatole France écrit "La fille de Lilith" toujours jalouse de ses demi-sœurs, les filles d’Ève. Enfin ceci rejoint la psychanalyse, en 1940, avec Anaïs Nin qui écrit une nouvelle, "Lilith" dans sa "Vénus érotica". Lilith était frigide, égoïste, masochiste, anxieuse, jalouse, agressive, la bête en fureur et elle lui donne tous les aspects de la négativité féminine. Récemment le mythe est en train de renaître avec force. Lilith est devenue la figure emblématique de tout le mouvement féministe, particulièrement aux USA où un véritable culte religieux lui est rendu. Lilith est le souvenir des femmes non encore soumises à l’homme selon Samuel. Au passage du matriarcat au patriarcat lors de l’invention de l’agriculture, elle fut transformée par le mâle dominant en un terrifiant vampire suceur de sang. Elle porte son obsession sexuelle sur son visage, puisqu’elle a son sexe dans la tête et ne le cache pas.   "Nous nions l'existence de nos anges. Nous nous persuadons qu'ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent. Là où on les attend le moins, et quand on s'y attend le moins. Ils peuvent s'exprimer à travers tout être sorti de notre imaginaire. Ils crieront à travers des démons s'il le faut. Pour nous pousser à engager le combat". Par la suite, la peur de la sexualité inassouvissable des femmes fait imposer tous les mythes de la pudeur et de la Virginité ainsi que tous les instruments d’oppression qui vont avec: tchadors et tchadris. Ainsi une figure identique surgit sans cesse des ténèbres. La psychanalyse nous permet de mieux comprendre qui est Lilith, en nous révélant les racines inconscientes de ces transformations sociales. Lilith est la projection de l’archaïque. Pomper, vider, sucer à mort, assécher, aspirer l’énergie vitale se retrouve dans de nombreux mythes comme la lutte du jeune Krishna contre la nourrice Putana. Dans tous les peuples sévissent ces démons vampirisants dont les hordes babyloniennes sont les prototypes. Et le nouveau-né est le premier cannibale puisqu’il se nourrit du corps de sa mère. Lilith, cette exhibitionniste du sexe, a beaucoup de rapport avec le mauvais œil, le regard fascinant et dangereux sur l’énigmatique scène primitive, ce coït parental constitutif de mon être. L’origine des frayeurs nocturnes des enfants, ce sont les avatars fantasmatiques de l’image refoulée de la scène primitive. Lilith se nourrit de chairs d’enfants, elle représente les pulsions cannibaliques qui s’établissent à l’articulation de la séduction et de la dévoration où ce que l’on aime se trouve être succulent comme pour le nourrisson. L’humanité a longtemps cédé au vertige de ce fantasme et n’a cessé de s’entre-dévorer pendant toute la préhistoire, ouvrant les os et les crânes pour en sucer la substantifique moelle. Depuis elle a soulevé de puissantes barrières d’horreur devant ce vertige. Mais il est soutenu par toutes ces pulsions archaïques. Aussi est-il plus facile de parler d’un animal dévorant que de sa mère. Ce n’est au fond que le fantasme du retour au sein maternel, mais par la bouche: être englouti en étant mangé, "c’est pour mieux te manger, mon enfant !" Il s’agit donc d’un inceste précoce de nature orale. À travers la succion alimentaire, les invocations conjuratoires, l’agressivité cannibalique, Lilith est la figuration des pulsions orales. Est particulièrement significative dans de nombreuses langues, la liaison du double LL avec l’oral labial, lécher, lingula, lèvres, lippe, du grec lalein, le latin lalare signifie, chanter pour endormir, d’où la lallation. Lilith est donc la bien nommée et ce n’est pas par hasard. La succube aspire l’énergie vitale de ses victimes par un baiser. Quand elle utilise ses pouvoirs, on peut voir un halo rouge qui l’enveloppe, son "énergie". S’il y a permanence du mythe, c’est que le mythe est toujours vivant même au XXIème siècle. Ce qui pose bien des questions.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir. 
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Par : le 15/02/23
Dans l'univers BDSM, la notion d'abnégation est souvent rapportée, comme une configuation extrème et idôlatrée d'une relation SM. De nombreux philosophes et écrivains se sont intéressés à ce sujet. Tel, Gilles Deleuze ou Pablo Neruda. “Si rien ne nous sauve de la mort, que l’amour nous sauve au moins de la vie.” Pour la psychanalyse, la sexualité et l’organisation du psychisme sont totalement interdépendantes. Selon la conception, la sexualité humaine est une psychosexualité, organisatrice du psychisme, des conduites, ne se réduisant pas au biologique. Plus précisément la théorie des pulsions place la sexualité au centre du psychisme, ce qui constitue la révolution initiée par Freud. La sexualité n’est pas un reliquat animal, vestige malpropre à laquelle l’humanité est soumise pour la seule survie de l’espèce. Elle est la condition même du devenir humain, c’est-à-dire du développement du psychisme et de la culture. Il n’y a pas chez l’homme de sexualité sans culture, le développement de l’une est consubstantielle à l’évolution de l’autre. Sacrifiées, sacrifiantes, une troisième version de la scène sacrificielle s’esquisse à côté des deux premières, celle de l’auto-sacrifice, au plus près de la première. Ainsi, Cordélia, la plus jeune fille du "Roi Lear" de William Shakespeare, lointaine cousine d’Iphigénie, se sacrifie par amour, au lieu de le sacrifier par haine, comme ses sœurs aînées. Cordélia se laisse ainsi détruire pour ne pas le détruire lui. Une femme se fait alors l’agent et l’objet de la mise à mort par le père. Les places changent dans le scénario du parricide originaire, mais le scénario ne change peut-être pas fondamentalement. Une fille est sacrifiée par son père, sacrifiée à ses propres idéaux puisqu’elle ne dérogera pas, sacrifiée à son omnipotence infantile de vieillard, mais, telle la silencieuse déesse de la mort, feu divin féminin, elle est aussi l’agent de son élévation. La symbolique du destin sacrificiel colle aux femmes et les illustrations de tuer de façon tragique une héroïne se bousculent sur la scène. Antigone qui, avec son désir de mort, sacrifia sa vie pour enterrer son frère, Iphigénie qu’Agamemnon son père, sacrifia pour que les vents enfin poussent les grecs vers Troie et la guerre, Médée qui sacrifia ses enfants pour se venger de Jason. Sans oublier le sacrifice que, bien obligée, la Vierge Marie fait de sa féminité, ni les petits sacrifices qui additionnés mènent les mères à la sainteté ordinaire et à la folie maternelle, ordinaire elle aussi. Médée n’est pas seule à le faire savoir.   "Elle me rendait amour pour amour, elle m'aimait avec toute l'énergie d'un cœur innocent et neuf, elle m'aimait comme les femmes savent aimer: s'ignorant, se se sacrifiant elle-même, sans savoir ce qu'est un sacrifice". Dans la langue même, sacrifice n’équivaut pas à passivité, ou alors il faudra préciser laquelle. Comme le deuil et le désir, dont il partage l’ambiguïté du génitif, le sacrifice en français est grammaticalement tantôt passif, tantôt actif. La demande de sacrifice d’Isaac par Abraham, mis à l'épreuve, est aussi le sacrifice d’Abraham, le sacrifice d’Iphigénie par Agamemnon est aussi le sacrifice d’Agamemnon. Dieu sait qu'Abraham le craint mais ne souhaite pas son abnégation. Les dieux qui demandent à Agamemnon de sacrifier sa fille le laissent seul avec son meurtre, auquel Iphigénie consent. La plainte mélancolique que le dehors réveille peut conduire jusqu’à la mise en acte sacrificielle. Il faudrait comparer de plus près les deux voies, celle du masochisme et celle du sacrifice, mais la mise à mal et le bénéfique narcissique qui en découlent se retrouvent dans l’une et l’autre, même si dans le masochisme la mise à mal est retournée sur soi, parfois jusqu’au suicide, avec un gain moindre en libido narcissique et plus souvent sous la forme du déchet que de la statue. Il faudrait aussi reprendre les trois masochismes, érogène, féminin et moral, que Freud décrit en 1924, pour examiner où et comment, dans laquelle de ces formes, le sacrifice jouerait sa partie. Montrer comment, dans le masochisme érogène, la douleur œuvre à l’élévation. Il faudrait expliquer comment dans le masochisme moral, le sacrifice viendrait satisfaire le besoin de punition réclamé à cor et à cri par le moi, objet du sacrifice. L’agent du sacrifice serait alors le surmoi, ou la réalité extérieure, sous le masque parfois des nécessités de la vie. L'abnégation serait-elle le sacrifice ultime de soi ? Pour répondre à cette question, il resterait à préciser la manière dont le sacrifice se situe entre le masochisme et la mélancolie, comme entre les deux rives de son cours, avec ses eaux mêlées de meurtre et de narcissisme, de mort et de libido, tout en touchant ces rives il se sépare et de la mélancolie, déliée et devenue pure culture de la pulsion de mort, et du masochisme où primerait la libido objectale, du moins à travers le fantasme de fustigation, version du fantasme de séduction. Concevoir le sacrifice comme une offrande à la divinité sacrée ou comme une communion avec elle, c’est se représenter le rite comme une relation ternaire dont les éléments constitutifs, le sacrifiant, la victime et le dieu, serait en quelque sorte homogènes. Or, si les deux premiers éléments de la relation sont immédiatement donnés à l’observation, l’existence et le statut du troisième ne vont pas de soi. Entre le sacrifiant et la victime, il y a bien, un troisième terme irréductible et surplombant, mais ce n’est pas le dieu, c’est-à-dire un tiers extérieur, c’est tout simplement la relation rituelle qui associe le sacrifiant et la victime et détermine chacun d’eux en tant que tel. Dans l'abnégation, même schéma. Décrire le sacrifice comme un don aux dieux, ou un acte de communion avec eux, est une chose, construire une théorie du sacrifice, une tout autre chose.   "L'acte d'amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t'aime et je crois que je t'aime depuis que nos regards se sont croisés". En effet, car une théorie ne doit pas expliquer les pratiques des hommes par les croyances qui les accompagnent, mais remonter aux causes communes des unes et des autres. C’est un point de méthode sur lequel des auteurs aussi divers que Marx, Freud ou Deleuze, s’accordent, et que l’on peut tenir pour acquis, même si l’on rejette par ailleurs toutes leurs thèses sur la nature de la vie sociale ou de la vie psychique. Rien donc n’autorise le théoricien à identifier la portée et le sens d’un rite accompli par des hommes avec les raisons que ceux-ci peuvent invoquer pour le justifier. Au demeurant, dans maintes religions, les croyances et les dogmes se réduisent à l’idée qu’il faut accomplir scrupuleusement les rites traditionnels. Car, si la divinité est seulement une représentation symbolique des institutions sociales, qui transcendent les individus, et leur apportent non seulement la sécurité matérielle mais les qualités spécifiques qui les distinguent des animaux, tout devient clair. La société, les dieux, et les rites où ils demeurent présents, ont autant besoin, pour subsister, des hommes et de leurs activités cultuelles, que les individus, de leur côté, ont besoin de la société et de ses dieux pour conduire durablement sans trop d'angoisses une vie proprement humaine. D’une part, l’individu tient de la société le meilleur de soi-même, tout ce qui lui fait une physionomie et une place à part parmi les autres êtres, sa culture intellectuelle et morale. Qu’on retire à l’homme le langage, les sciences, les arts, les croyances de la morale, et il tombe au rang de l’animalité. Les attributs caractéristiques de la nature humaine nous viennent donc de la société. Mais d’un autre côté, la société n’existe et ne vit que dans et par les individus. Que l’idée de société s’éteigne dans les esprits individuels, que les croyances, les traditions, les aspirations de la collectivité cessent d’être senties et partagées par les hommes, et la société mourra. Il est clair que, dans cette perspective anthropologique, le sacrifice est, par essence, tout autre chose qu’un don aux dieux. Il s’agirait plutôt d’un procédé d’autorégulation de la vie sociale, d’un des moyens les plus efficaces que les hommes aient découvert pour contenir la violence, pour borner la violence par la violence, tout comme dans l'univers du BDSM complice tirant sa force de son aspect psychologique qui est renforcé par la solennité des pratiques. Chaque étape de la relation, chaque progrès significatif est marqué par une cérémonie et des règles.   "Si un sacrifice est une tristesse pour vous, non une joie, ne le faites pas, vous n'en êtes pas digne". Tout est précisé par écrit et la soumise est ainsi guidée dans chaque étape de sa relation. Lorsque la soumise atteint un niveau supérieur elle devient dame du donjon. Elle peut elle-même fixer de nouvelles règles, écrire des protocoles, des cérémonies et les proposer au Maître pour faire évoluer la relation. Le rituel de fin de séance est très important. L'esclave est une soumise qui a atteint le niveau suprême de la soumission mais qui ne veut pas de responsabilité par humilité. Elle abandonne toute limite, elle laisse au Maître le choix de contrôler la relation, de fixer les objectifs et des limites. Elle se donne totalement sans condition, sans exigences et sert avec dévotion. Elle est la sœur de soumission des soumises et un modèle à suivre de perfection et d’abnégation. Les astreintes et les obligations sont pour la Maîtresse ou le Maître des moyens d'évaluer l'abnégation de la femme soumise en éprouvant ses motivations et sa dévotion selon son niveau d'avancement dans sa soumission. Le respect de ces attentes et demandes est associé à l'obéissance et a contrario le non respect à la punition. Il ne faut néanmoins pas confondre, ni répondre, de la même manière selon le niveau des déviations constatées. Seule l'expérience et le caractère du partenaire dominant lui permet de rester crédible aux yeux de la personne soumise. Ainsi, tous les écarts ne doivent pas entraîner une punition basique et dépourvue d'imagination. Il ne faut pas confondre l'erreur et la faute. Si la faute est un manquement à une règle établie, comprise et déjà appliquée, l'erreur est une inadéquation temporaire de l'attente par rapport à la demande à exécuter. Charlotte, tout de blanc vêtue, me fait penser à ces collections de plâtres façonnés par le sculpteur Rodin. Des vases antiques recyclés d’où sortent des formes naissantes, des figures d’étude fragiles, des êtres en devenir, des ébauches de femmes encore siamoises, des esquisses collées au ventre du vase dont elles tentent de s’arracher, de se décoller. Charlotte, comme une pièce de musée, se rend pour le moins intouchable. Elle se sent dans un carcan , une sorte de cercueil d’accueil. Elle est encartonnée, me dit-elle. Et sa voix se déforme et devient métallique quand elle accueille et garde à demeure le fantôme de son abnégation et sa fierté d’esclave sexuelle. Elle se donne corps et âme, toute dévouée à mon plaisir. L’abnégation est un sujet tellement abstrait, tellement loin des faits parfois. Je pense qu’il est facile d’en parler, facile d’écrire ce mot magnifique, mais il est sans doute plus difficile de le ressentir véritablement tant qu’on n’est pas face à la situation qui le démontre.   "Une vie de sacrifice ou d'abandon, est le sommet suprême de l'art. Elle est pleine d'une véritable joie. Ce qui compte, c'est la grandeur du but que l'on s'assigne". C’est un peu comme de dire que l’on est prêt à tout, jusqu’à ce qu’on réalise l’ampleur que peut prendre ce tout et alors on se met à douter de ce qu’on a promis. Lorsque, justement, il n’y a plus aucune question, juste de l’abandon. Elle avait beau toujours vouloir repousser ses limites et s’enfoncer un peu plus loin dans sa condition de soumise, elle avait conscience que les difficultés seraient très certainement plus importantes qu’elle imaginait et que son corps comme son esprit risquaient d’être mis à rude épreuve. Une fierté profonde éprouvée par les faits. Démontrée face aux situations les plus dures. Elle voulait cela et en même temps son abnégation l’effrayait. Ces tourbillons de sensations, se tariront quand les crises identitaires auront été traduites et remantelées dans la réalité. Aujourd’hui, la différence entre les mécanismes de déni et de dénégation ne posent que peu de problèmes, en théorie comme en pratique. Pour les psychiatres, cette bipartition est même considérée comme symptomatique des différences structurales entre les "organisations psychopathologiques génitales et prégénitales." De même, la différence ténue entre dénégation et négation n’entraîne pas davantage de difficultés, puisqu’elle n’est généralement pas retenue et que les deux termes sont employés indifféremment. Or, nous pourrions utiliser les deux termes dont nous disposons en français, négation et dénégation, sans en faire des synonymes comme nous avons l’habitude de le faire. L'abnégation désignerait dès lors l’envers, l’avatar développemental et le dévoiement pathologique d’un mécanisme de négation primaire qui échouerait à organiser, et a fortiori à structurer la psyché. Cette abnégation primitive pourrait relever d’un processus de répression précoce de l’excitation qui doublerait la négation par une hallucination négative de soi. L’abnégation serait le prix à payer dans ces traumatismes de l’irreprésentable. Dès lors, on pourrait interpréter l'abnégation comme négation lointaine, c’est-à-dire négation revenant de loin, et par extension, négation originaire dans la genèse de la psyché. Ab signifie, par interprétation, séparation, privation, abstinence, abdication, mais aussi achèvement. L’abnégation pourrait être ce qui est totalement totalement nié, ce qui parachèverait la négation, ce qui la renforcerait, ce qui la doublerait. Dans une relation de couple, les sacrifices continus ne mènent pas à un amour plus grand ou plus romantique. En fait, c’est tout le contraire. Les renoncements constants usent et abîment. Ils nous éloignent de nous-mêmes jusqu’à nous transformer en une autre personne.   "La vie, ce n'est pas la distraction et le mouvement du monde. Vivre, c'est sentir son âme, toute son âme". Dans une relation affective, il y a quelque chose de plus important que les sacrifices. Ce sont les engagements. "Quand on vous piétine, souvenez-vous de vous en plaindre." Dans le cas où vous ne le feriez pas, la personne en face de vous s’habituera sûrement à vous piétiner. Pourquoi ? Parce qu’elle pensera que cela ne vous blesse pas. Nous pourrions reprendre cette même idée pour l’appliquer aux liens de couple. Nous pouvons tous nous sacrifier pour l’autre personne à un moment donné. C’est parfaitement normal et compréhensible. Cependant, personne ne doit oublier que tout sacrifice a un prix. Tout renoncement fait du mal. Chaque changement de plan de dernière minute est désagréable. Chaque demi-tour ou virage effectué dans notre cercle vital, pour l’autre personne, est difficile. Ce peut être douloureux mais nous le faisons quand même, avec tout notre cœur. Parce que nous sommes engagés dans un même projet. Or, si l’autre personne n’est pas consciente de ce coût émotionnel qu’implique chaque sacrifice, cela veut dire que nous faisons fausse route. La confiance disparaîtra jusqu’à ce que les reproches éclatent. Les fantômes de chaque renoncement finiront par nous hanter et nous faire beaucoup de mal car les morceaux de notre être, abandonnés sur le chemin, ne reviendront pas. Ils seront perdus pour toujours. L’abnégation sans frontières dans les relations de couple n’est pas très saine. Le fait de céder et de se priver constamment est une façon triste de ruiner son estime de soi et de créer un substitut d’amour aussi douloureux qu’indigeste. Dans une relation BDSM librement consentie, il en va de même, car à force d'abandon et de renoncement, la personne soumise devenue esclave perd son identité, son moi profond. Sauf, si le bonheur est à ce prix et que l'épanouissement des deux partenaires est garanti. On dit souvent que les grandes amours, tout comme les grandes réussites conjugales et sexuelles, requièrent des sacrifices. Et nous ne pouvons pas le nier. Quand nous interrogeons des couples, investis dans une relation SM, beaucoup nous parlent des renoncements faits pour l’autre partenaire, des renoncements qui ont marqué un réel changement dans leur vie et qui en ont sans doute valu la peine. Car oui, désormais, ces couples profitent d’un présent heureux. Cependant, il y a des sacrifices qui ne sont pas acceptables. Beaucoup continuent de croire que plus le renoncement fait pour l’autre est grand, plus la relation sera authentique et romantique.   Dans ces cas, c’est comme si l’amour était une espèce d’ancien dieu atavique que nous devrions honorer. Ou une entité mystique pour laquelle nous devrions à tout prix nous sacrifier. Il est nécessaire de comprendre que tout n’est pas admissible. En matière d’affection, il ne faut pas s’immoler car les sacrifices en amour ne doivent pas être synonymes d’abnégation. Nous ne devons pas mettre en place un bûcher afin d’y jeter nos propres valeurs, notre identité et le cœur de notre estime de soi. Il y a des limites, des barrières de contingence qu’il est nécessaire de connaître. En d’autres termes, une personne n’a pas besoin que son conjoint soit constamment en train de faire des renoncements. Ce qui est très important, c’est de savoir que le moment venu, lors d’une circonstance ponctuelle et extraordinaire, l’être aimé sera capable de faire ce sacrifice. Nous savons tous que l’amour dans une relation BDSM implique un engagement. Nous sommes aussi conscients que parfois, nous sommes obligés de faire des sacrifices pour que cette relation ait un futur. Qu’elle se consolide comme nous le souhaitons. C’est donc le moyen d’atteindre un objectif. Les gains dépassent les pertes et nous réalisons cet acte en toute sécurité et liberté car nous comprenons que cela constitue un investissement pour notre relation. Or, parfois, le sacrifice en dévotion peut se transformer en dette. En fait, certains l’utilisent comme une extorsion émotionnelle. Cet aspect, celui des dettes, est un détail que nous ne pouvons pas ignorer à cause de son essence ténébreuse. Car certaines personnes comprennent l’amour en des termes absolus et extrêmes. "Je te donne tout mais tu me dois tout aussi." Ce sont ces situations qui nous obligent à sacrifier sacrifier notre identité pour faire du “moi” un “nous”. En faisant cela, nous perdons totalement toute once de notre dignité. Le sacrifice en dévotion doit être récompensé afin de s'inscrire dans le cadre d'une relation BDSM épanouie et pérenne. Dans l’abnégation, seul compte le libre choix de la personne assujettie. Mais il existe une frontière infranchissable comme celle qui consiste à la faire céder face à un chantage, ou pire encore, à la transformer en une personne qu'elle n'est pas. Est-il un plus beau sacrifice ? Est-il une abnégation de soi-même et une mortification plus parfaites que de s'abandonner ?   Bibliographie et références: - Friedrich Nietzsche, "Quel est le sens de tout idéal ascétique ?" - Michel Hulin, "Abnégation et vie mystique" - Pierre Hadot, "Abnégation et sexualité" - Alain Donnet, "Le concept d'abnégation" - Louis Gernet, "La notion mythique de l'abnégation" - Léon Robin, "La Pensée grecque et le sacrifice" - Marc Boucherat, "Ascèse et don se soi" - - Pierre Charzat, "Le concept de l'abnégation" - Gilles Deleuze, "Logique du sens" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - - Gilles Deleuze, "Essai sur la nature humaine" - Sigmund Freud, "Psychopathologie de la vie quotidienne"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/12/23
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________   De fin 2016 a fin 2017   Nous voici à un tournant de ma sexualité car après un premier plan cul aussi satisfaisant, une véritable salope était née ou du moins libérée/assumée (l’ayant un peu toujours été) … J’avais adoré ça ! Me taper un parfait inconnu, le sélectionner pour sa belle-gueule, sa grosse queue, sa promesse d’une baise endiablée ! Rejoindre un garçon juste pour baiser avec, faire nos affaires et rentrer l’air de rien sans que mes collocs ne le sachent, quelle liberté ! C’était excitant de faire du sexe pour le sexe sans rien vouloir ou attendre de l’autre, j’y étais allée que pour sa bite et qu’il me baise, il ne m’avait pas déçue ! J'avais l'impression d'avoir fait une chose que la plupart des femmes s'interdisent, d'être passée a un stade supérieur sexuellement et spirituellement, je ne regrettais aucunement d'avoir osée me faire ce beau-gosse, il avait été le mieux foutu et le mieux membré de tous mes partenaires mais aussi le plus performant/excitant ... Je me masturba plusieurs fois en repensant à sa main qui m’étranglait sans concession … A son épais morceau de chair qui m’avait détruite comme jamais … A la manière qu’il avait de se comporter avec moi, de prendre ce qu’il voulait de moi … Sans le savoir, j’avais éveillé mes premiers attraits pour la soumission… J’avais toujours aimée être docile avec les hommes, leur donner ce qu’ils attendent de moi, faire de mon mieux pour satisfaire leurs besoins. Ayant été abandonnée enfant par mon géniteur et ayant grandie sans figure paternelle, j’avais développée une peur de l’abandon et la certitude de ne pas mériter l’amour d’un homme mais aussi surtout un malsain besoin d’attention de la part de ceux-ci. Le sexe a toujours été un besoin vital pour moi, celui de jouir et faire jouir, d’exister à travers l’autre, de le sentir physiquement mais aussi de le ressentir spirituellement ... J’aimais tout découvrir de l’autre, son corps, son intimité mais aussi sa partie sombre, obscène, primale que les autres ne verront jamais … Je me sentais épanouie en constatant le désir de mon partenaire, en me rendant utile à son plaisir, en ressentant sa passion à mon égard … Le sexe m’apportait l’intérêt, l’affection et les sensations que je voulais, j’y trouvais l’équilibre d’une relation Homme/Femme telle que je la concevais, pour moi et mes failles personnelles … Il m’est arrivée néanmoins de m’oublier pour l’autre, « d’acheter » l’autre avec du sexe ... J’ai plusieurs fois été utilisée par les hommes dans leur quête égoïste de sexe, je me suis laissée conquérir et asservir par des hommes qui m’imposèrent leurs besoins. Il m’est arrivée de détester ça et d’en souffrir mais aussi d’en jouir et d’avoir conscience que c’était ma façon de les garder auprès de moi …Avec le recul, je sais qu’ils avaient de l’emprise sur moi et qu’ils « dominaient » la relation mais il n’y a qu’aux côtés de Thomas que j’ai vraiment eue l’impression d’être sa chose, d’avoir une sorte de maître à qui je me dévouais … Quoi qu’il en soit, que je m’en sois rendue compte ou non, toutes ces relations étaient révolues et c’est le plaisir pris à me faire traiter sans ménagement par cet inconnu qui me troublais … J’avais décidé de vivre ma sexualité a fond, de jouir sans tabous, de réduire les hommes a des bites sur pattes qui allaient me donner du plaisir alors pourquoi avais-je autant jouis à me faire manquer de respect, rabaisser, utiliser, maltraiter ? Comment pouvais-je prendre mon pied à faire l’amour avec mon meilleur ami mais tout autant voir davantage à me faire labourer sans une once de délicatesse par le premier venu ? J'avais décider de me gorger de sexe et ne m'en tenir qu'a sa fonction primaire "donner du plaisir/jouir" pourtant je m’étouffais moi-même en me caressant dorénavant et je ne m’imaginais plus me faire prendre mais démonter sauvagement ... Pourquoi le sexe devait-t-il toujours s’orienter vers un rapport de force ? C’est avec une obscénité inédite et une soif d’aventures incommensurable que j’aborda mes prochaines rencontres.   Je fis la rencontre du prochain garçon une quinzaine de jours plus tard, un samedi soir. Un beau-gosse de mon âge que je rencontra dans un bar répétant le même schéma que la fois précédente (conversations sur un site de rencontres, sextos, nudes puis rencard) il fut beaucoup plus timide que son prédécesseur et c’est moi qui mena la discussion du début à la fin, je m’interrogea sur mon envie de poursuivre car il n’était pas sûr de lui, peu entreprenant et donc pas vraiment excitant … Je lui donna quand même sa chance bien qu’il n’avait pas du tout la même prestance en vrai qu’en virtuel mais une fois chez lui et mes vêtements sur le sol, il se réveilla et m’offrit de délicieux préliminaires en me bouffant la chatte et le cul debout comme un affamé, il réussit à me faire jouir avec son cunni et ses doigts ! Je l’installa alors sur le canapé pour lui faire une belle pipe et même si sa queue ne tenait pas la comparaison avec la précédente, elle était supérieure a la moyenne et bonne a sucer. Je le chevaucha par la suite sur son canapé où il commença à se lâcher, il me baisa fougueusement en missionnaire et sans retenue en cuillère avant de jouir dans la capote. Je me souviens avoir été très excitée alors qu’il m’empoignait par les hanches et se déchainait contre mes fesses me demandant si c’était toujours le même garçon que celui de tout à l’heure, sa timidité s’étant clairement évaporée ! On se rhabilla, échangeames quelques banalités puis je partis rapidement ne préférant pas m'attarder sachant que je ne le reverrais pas mais je garde un bon souvenir de cette petite baise qui n’était pas gagnée d’avance ! Je rencontra le prochain dès le samedi soir suivant en répétant toujours le même schéma mais ne le choisissant que pour sa belle-gueule car cette-fois on n'écheangea pas de nudes. Il se montra lui aussi plus timide en vrai que par messages par contre ce fût un fiasco au lit, une vraie déception, il y’a eu tromperie sur la marchandise car il m'avait promis de belles performances et il ne fournit qu’un missionnaire monotone et une levrette trop classique qui le fit venir avant que je ne commence à vraiment grimper aux rideaux ... Je rentra frustrée et revancharde cette nuit-là alors j’alla à la rencontre du suivant dès le lendemain avec une conversation express du genre « salut BG, tu fais quoi ce soir ? » et en 3/4 messages j’étais chez le mec pour me faire soulever … Je me souviens m’être sentie plus salope de faire ça dès le lendemain, d’enchainer deux queues différentes en 24 heures, d’aller me faire sauter un dimanche soir alors que j’avais cours tôt le lendemain et surtout d’aller chez lui sans se voir dans un bar avant ! Le gars devait avoir dans les 23 ans, je me souviens que je l’avais choisie pour ses abdos sur l’une de ses photos à la plage et son beau minois, j'avais le feu au cul ! Je lui envoya un message quand je fus devant chez lui, il descendit me chercher et mon excitation se transforma en une légère appréhension alors que je pénétrai dans le hall de son immeuble. Dans l’ascenseur il me complimenta sur mon physique et me dit qu’il se demandait si j’allais venir pensant que je n’étais pas sérieuse ou réelle. Je lui répondit fébrilement que j’étais bien là comme il pouvait le constater et il rougit. Une fois dans son appartement, il me proposa un verre, je rétorqua avec une assurance qui me surprit moi-même que je n’étais pas là pour boire un coup mais me faire baiser ! Il s’approcha alors pour me retirer mon manteau, m’embrassa sans dire un mot et commença a passer ses mains sous mes vêtements, je su en quelques instants que lui, il allait me faire du bien ! Comme a mon habitude, je commença par me faire tripoter et déguster dans le salon y délaissant tous mes habits puis je le suivis dans sa chambre pour les choses sérieuses ! Il me coucha sur son lit tout en m'embrassant, ses doigts rentrèrent en moi et il me masturba avec patience et savoir-faire tout en me roulant des pelles, j'étais trempée et ultra excitée ... Je me souviens que j'aggripais son t-shirt et cherchait parfois a prendre une bouffée d'air pour respirer mais qu'il replongeait instantanémant sa langue dans ma bouche comme pour me garder en apnée. J'étais en train de gémir dans la bouche d'un parfait inconnu, ses doigts qui allaient et venaient en moi me comblaient et ma chatte humide faisait des bruits obscènes sous son traitement. Je me sentais si salope que j'en tirais une satisfaction déroutante. J'étais arrivée chez ce mec dont je ne sais rien, il m'avait caressée, déshabillée, tétée les seins, bouffée la chatte avant de m'emmener dans sa chambre et maintenant il salive dans ma bouche, j'avale sa bave, il suce ma langue, enroule la sienne autour de la mienne, je suis totalement nue et sous son contrôle alors qu'il n'a pas enlevé le moindre vêtement, c'est si bon toute cette dépravation. Je resserrais mes cuisses sur sa main et me tortillais dans tous les sens quand il réussit a me faire jouir, j'hurla ma satisfaction lorsqu'il libéra enfin ma bouche. J'avais de la bave sur le menton, la nôtre car il avait sûrement autant saliver dans ma bouche que moi durant cette apnée, je repris mes esprits alors qu'il secouait ses doigts trempés de ma cyprine au dessus de moi laissant tomber quelques gouttes sur mon ventre, on rigola un moment en se disant que c'était intense ! Il se coucha a côté de moi, me regardant avec un regard attendrissant alors que je reprenais ma respiration, sa main se promena sur mes seins qu'il malaxa tendrement, je me sentais vulnérable ayant jouie devant cet homme encore habillé alors que j'étais à poil, rouge comme une tomate et plutôt sâle. Je pris alors rapidement les devants et me mis a quattre pattes devant lui pour lui retirer son pantalon, il m'aida en s'amusant de ma fougue, je fit voler son froc, son calbut et sa paire de chausettes jusqu'au bout de la chambre puis je lui embrassa les pieds avant de remonter avec ma langue de ses chevilles jusqu'à ses couilles. J'empoigne alors sa bite et découvre qu'elle suinte de liquide séminal, il y'en a vraiment beaucoup et son gland visqueux glisse entre mes doigts, je constate qu'il était visiblement très excité aussi par ce qu'il m'a fait. Je le branle doucement en promenant mon pouce sur la surface de son gland pour le stimuler mais aussi éponger tout ce pré-sperme, il semble apprécier et être à point. Sa bite est un peu décevante car elle est de taille banale, assez inférieure a mes précédentes rencontres tout du moins mais elle attire mon attention car son érection est tordue et son prépuce assez serré lui donne un aspect peu commun, on dirait que son gland porte une capuche ! Je m'amuse de cette particularité sans lui faire un commentaire tout en le branlant, j'éponge a plusieurs reprises son pré-sperme abondant du pouce et termine de reprendre toute ma respiration avant de le sucer. Il me supplie du regard de m'y mettre sans oser dire un mot, je fais durer le plaisir volontairement avant d'enfin lui gober la queue. Je m'applique a bien le sucer voulant lui rendre la pareille mais son gland est difficile a garder décalotté et je me retrouve a lui titiller le prépuce plus que la surface du gland la plupart du temps ce qui ne semble pas le déranger car il soupire agréablement, me complimente et me caresse les seins avec douceur. Je m'habitue a sa bite particulière et apprécie de le branler dans ma bouche sentant son prépuce aller et venir sur son gland gonflé de désir, j'ai l'impression que sa queue tient plus de l'animal que de l'homme, ça m'excite et je commence a me dire pour je ne sais quelle raison qu'il va probablement beaucoup éjaculer... Sentant que ma chatte est de nouveau d'attaque et pleine d'envie, je lui demande où est le préservatif ? Il m'indique un tiroir de son bureau, je lui enfile la protection et commence a le chevaucher. Comme je m'y attendais, je ressens sa queue tordue d'une façon différente des bites raides que j'ai cotoyées jusqu'ici, quand je redescends dessus son gland et une bonne partie de sa verge frotte contre ma paroi vaginale. Je prends le temps de ressentir cette bite particulière en la chevauchant lentement, découpant bien chaque mouvement pour bien la ressentir. Je commence a me dire que j'aime bien, que ça change un peu et que c'est pas désagréable alors je me couche sur le mec et lui dit qu'il peut-y-aller ! Sans tarder il aggripe mes fesses, relève ses jambes et commence a me labourer la chatte, je prends des coups de bites puissants qui me font instantanément gémir. Le gars me baise avec panache, m’insulte moi et ma chatte quelques fois de salope, chienne ou pute ce qui m’excite terriblement vis-à-vis de la situation. Comment pourrais-je appeler une fille qui envoie un message a un inconnu et qui moins de deux heures plus tard est en train de s’empaler sur sa bite ? Je commence a gueuler sans retenue puisqu'il semble aimer m'entrendre, sa verge inclinée frappe au même endroit depuis un moment et cette zone de ma chatte est en feu, j'ai l'impression qu'il me creuse de l'intérieur. Je suis sur le point de jouir alors qu'il pétris mes fesses lorsqu'il me demande soudainement a passer en levrette pour apprécier mon cul (je sais plus comment il l'a dit mais c'était bien plus vulgaire). Je me retire alors curieuse d'essayer sa bite dans cette position, je cambre comme une chienne en chaleur avec la chatte bien dilatée pendant qu' il retire son t-shirt. Une fessée s'abat sur mon postérieur avant qu' il ne vienne aggriper mes fesses et me la mettre sans les mains, le boug démarre fort et me martèle le cul instantanément sans retenue. Sa bite est comme un crochet qui va et vient en moi, son gland me lime la paroi inverse de la position précédente, des fessées s'abattent sur mes fesses a la chaine, des noms d'oiseaux fusent, je prends un pied monstrueux et l'implore de continuer a me démonter. Il me fit jouir avec une levrette des plus sauvages avant de se retirer le souffle court pour me demander si je pouvais le finir avec ma bouche car il était épuisé ayant tout donné niveau cardio dans la levrette. Je m’exécuta satisfaite d’avoir été bien baisée et voulant lui faire plaisir a son tour. Je le branla a toute vitesse moins de deux minutes dans ma bouche tout en le suçant goulument alors qu’il reprenait son souffle. Il se vida copieusement, son sperme chaud dégoulina plusieurs fois alors que ma langue qui lapait le haut de son prépuce recceuillait ses jets, j'avala successivement chacune des coulées de laves que ce volcan crachait et son goût prononcé me déplu mais pas la sensation d’avoir fini avec brio le travail ! Il me remercia pour ce qu'il décrit comme la meilleure finition de sa vie, je le remercia pour la soirée puis je regagna le salon en quête de mes fringues alors qu'il se rhabillait dans la chambre. Il demanda comme les autres a me revoir et je lui expliqua que c'était vraiment sympa mais pas dans ma façon de faire puis je lui dis adieu. Dans l'ascenseur, je réalisa ce que je venais de faire, je me remémora mon coup de stress à l'aller qui n'avait rien a voir avec l'euphorie du retour ... Je rentra assez tard chez moi, ne dormis pas mon quota minimum et attaqua la semaine avec la tête dans le cul mais le lundi matin en classe, je repensa avec satisfaction a ma soirée de la veille plus que sympathique !     Les semaines s’enchainèrent et ma fréquence de rencontres également, je commençais a rencontrer un nouvel amant deux fois par semaine m’autorisant dorénavant une rencontre en début de soirée un soir de semaine et le samedi soir !  J’avais pu constater que la plupart ne voulant que baiser et n’étant pas très à l’aise avec une parfaite inconnue niveau conversation, il était préférable de raccourcir autant que possible la mascarade des premiers échanges et d’aller a l’essentiel. Mes expériences précédentes m’ayant prouvées qu’une grosse queue et des beaux-parleurs n’étaient pas toujours ceux qui baisent le mieux, je me concentrai dorénavant sur leur physique et leur disponibilité pour les sélectionner.  Il fallait voir comment des gars sûrs d’eux et excitants par messages pouvaient se révéler timide, mal a l’aise et décevant en réel. L’expérience m’apprit vite qu’il fallait s’en remettre a la chance, la magie de l’inconnue pour tomber sur un bon coup, qu’il n’y avait pas de règles ou de garanties mais qu’en multipliant les rencontres, il y’en aurait toujours quelques-uns qui sortiraient du lot comme le premier mec ou la bite tordue. Adieu donc le schéma "conversations, sextos, nudes, rencard dans un bar/café puis on va chez eux" dorénavant je faisais mon marché vis a vis de leurs photos, ils m’envoyaient leurs adresses, je sonnais à l’interphone, montait jusqu’à leur appart et à peine entrer, je me désappais pour leur sauter dessus et cela donnait des départs souvent bien plus torrides et excitants pour moi que les moments gênants et affligeants ou le type bégaie, rougit, me fuit du regard et se demande comment on va débuter … Mon quotidien s'accoutuma vite a cette sexualité débridée ! Studieuse et rigoureuse en cours comme en dehors, les plans culs étaient un moyen de me détendre et me faire du bien qui fonctionnait carrément. Il y'avait Charlotte, l'étudiante qui était dans les meilleurs de la classe, la colloc sage et discrète, la bonne copine sympa et disponible mais il y'avait aussi cette autre fille que j'incarnais le temps de quelques heures qui sélectionnait un beau-gosse en ligne (qu'elle aurait sans doute pas osé aborder dans la vraie vie) pour aller s'envoyer en l'air sans la moindre gêne. J'aimais être la gentille fille qui ne fait pas de vagues, celle qu'on complimente pour sa rigeur, son hygiene de vie, ses résultats scolaires et j'aimais aussi être la pire des salopes qui enfonce la queue d'un inconnu au fond sa gorge, se fait insulter, utiliser comme un vide-couilles. Ces deux entités co-existatent dans mon quotidien, celle qu'on voit en cours, a l'appart, en famille ou entre amis et que je m'efforce de rendre la plus admirable et respectable possible et plus profondement enfoui, il y'avait cette part d'ombre, cette fille pas présentable et incarnable aux yeux du monde, celle que je nommerais plus tard Lady Bitch, qu'on ne voit qu'en privé et dans l'intimité, qui adore se dévergonder, qui ne veut pas être respecter mais plutôt utiliser, une dépravée que j'appenais a devenir ... J'avais fût un temps eue peur de mon addiction au sexe, de ma nymphomanie mais pour la première fois de ma vie je l'embrassais et m'épanouissais dedans n'y allant pas pour de mauvaises raisons. J'étais enfin en phase avec mon corps, acceptant pleinement mes charmes, mes formes, mon physique, je pris confiance en moi en me donnant a tous ces garçons, en constatant que je plaisais et pouvais avoir qui je voulais, je dis au revoir a tous mes complexes et gagna grandemment en assurance. Je me masturbais moins ayant dorénavant plus souvent l'occasion de me faire démonter de A jusqu'à Z avec des préliminaires toujours gourmands (on est tous un peu plus généreux quand on goûte a un nouveau corps pour la première fois) mais je me godais toujours s'il se passait plus de deux jours sans sexe. J'acheta énormément de lingerie cette année-là, bien que j'avais de beaux soutifs et des culottes ou strings assez sexy, je voulais avoir des tenues qui rendent fous mes partenaires et me fassent sentir encore plus désirable. Je souhaitais crédibiliser la salope en moi et renforcer cette démarche dans laquelle j'étais d'être le coup d'un soir le plus torride de ces types ! Pour la première fois de ma vie, j'investissais donc dans de la lingerie coquine et portais des ensembles en dentelles échancrés laissant voir mes mamelons ou ayant une ouverture au niveau du vagin, de la vraie lingerie de "pute", celle qu'on ne porte pas pour aller en cours mais se faire baiser ... Je me pris une guépière violette, des portes-jaretelles, un body noir et jaune avec l'entrejambe ouvert bref je passa un cap dans ma féminité et c'est une bombe atomique qui débarquait dorénavant chez ces messieurs d'ailleurs ils aimaient tellement ça qu'ils ne m'enlevaient meme plus tout préférant souvent me baiser dans mes petites tenues qui faisait leur effet ... En parallèle de tous ces coups d’un soir organisés via les sites de rencontres, je sortais de plus en plus avec des copines en boite de nuit, a peu près un week-end sur deux, il m’arrivait de plus en plus d’y embrasser des gars et parfois de finir chez eux ou dans leurs voitures pour un coup vite-fait cachant néanmoins autant que possible mes fresques a mes amies. Je ne buvais jamais d’alcool en soirée/sorties me méfiant de mes anciens démons et craignant l’état dans lequel je pourrais vite me retrouver si j’alliais de nouveau sexe et alcool (en plus de ça en discothèque avec des inconnus) … J’étais donc en pleine possession de mes moyens lorsque je chauffais ou dansais avec des hommes, mes copines se mettaient souvent des caisses et ne se rendaient pas compte de tout ce que je pouvais faire sur la piste ou dans certains recoins des lieux dans lesquels nous sortions. Je ne couchais pas dans les WC mais il m’arrivait souvent de frotter mes fesses contre les bites en érections de mes partenaires de danse ou d'aller aggriper quelques bites de certains "piliers de bars" a travers leurs pantalons. J’aimais sentir une bosse se former au niveau de leur entre-jambe alors que ma robe ou jupe se remuait sur leurs queues et jouer avec le risque d'être vue par une de mes copines. Je frottais parfois la paume de ma main sur leur entre-jambe ou glissais ma main dans leur pantalon pour toucher leur queue quand nous étions chauds et il était amusant de voir ces mecs qui souvent se permettent d'être trop tactiles ou entreprenants avec les autres demoiselles être surpris ou géné par mon audace ! Tous les mecs en boite sont des queutards, la plupart sont bourrés et déshinibés et ça m'amusait de les allumer bien franchement ou de me faire passer pour la meuf ivre, de toute façon personne ne les croiraient vu comment ils étaient alcoolisés ... Je ne jouais qu'avec les beaux-garçons parfois pour le fun, parfois pour finir chez eux, parfois pour leur donner mon numéro et les revoirs dans la semaine dans un contexte plus propice a ma seconde nature ... Le maximum que j’ai fait sur place c’est de branler quelques secondes un type dans un recoin de la salle avant de la lui remettre dans son pantalon et de lui souhaiter une bonne fin de soirée sinon je me contentais de passer ma main dans leur caleçon afin de palper la taille de leur verge et voir s'ils avaient les couilles rasées m'aidant souvent a choisir celui avec qui je finirais la nuit ... Les mois passèrent, mon body-count explosait mais je prenais mon pied, je ne m’étais jamais sentie aussi libre, sexy et bien dans ma peau. Mes résultats en cours étaient excellents, je travaillais dur comme pour me faire oublier l’échec de l’année dernière, je voulais me prouver que j’en avais les capacités et que cette année infernale s’éclipse dans l’esprit de mon entourage. L’année fila a une vitesse folle presque autant que l'augmentation de mes envies de sexe. J'avais débuté les plans culs avec une rencontre tous les samedis soirs puis très vite je fût a deux rencontres par semaine avant d’être régulièrement a trois les semaines où j’allais en boite (finissant souvent avec un mec) ... Il m’arrivait parfois de me taper quatre gars différents dans la même semaine ayant par exemple une rencontre le mardi soir ou mercredi soir, une seconde le jeudi ou vendredi soir et une le samedi comme le dimanche soir …. Très vite je ne pouvais plus tenir le compte, il pouvait m’arriver de renter de boite de nuit sans rien avoir fait (juste embrasser des gars) et d’avoir des semaines plus calmes si j’étais a fond dans les études ou plus fatiguée/débordée mais clairement il ne se passait plus une seule semaine sans que je ne rencontre au moins un gars ! J’ai largement dû coucher avec une centaine de garçons différents au cours de mon année scolaire ... Il y'a eu tellement de baises que je ne pourrais toutes vous les conter et elles ne sont clairement pas toutes mémorables alors je vous en détaillerais quelques-unes marquantes sur le parcous de Lady Bitch, celle qui en voulait toujours plus et cherchait toujours plus de dépravation.
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Par : le 26/09/13
Arrivé devant chez toi et à peine descendu de la voiture je t ai envoyer un sms, Ce sms que tu attendais je le sais avec beaucoup d impatience car il était le signal du début du passage du virtuel au réel Je te donnais cinq minutes , pas une de plus pour te préparer et te mettre en place avant mon entrée chez toi, dans ton univers car c est bien ainsi que tu l avais voulu, au moins pour la toute première fois. La veille au soir je t avais envoyé un mail détaillant chaque point et chaque détail de ce que j espérais de toi, et je sais que surprise tu as dû l être car bien que tu avais une petite idée du scénario que tu espérais, ainsi tu me l avais confié à plusieurs reprises essayant par là même d induire mon choix définitif, celui que je t ai envoyé ne correspondait pas et j en avais le sourire aux lèvres à ceux qui t avais tant plu. Une semaine auparavant je t avais envoyé plusieurs "petits scénarios" concernant notre 1er rendez-vous parmi lesquels deux ont retenu toute ton attention, tu les avait trouvé tous très excitants mais quelque peu trop osés ou trop hard pour toi ou demandant de toi une implication que tu n étais pas sure de pouvoir accomplir du moins ce jour là. Pour pimenter un peu la chose je tai dit dès le début que ce serait moi qui choisirai le scénario de cette première rencontre parmi tous ceux que je t enverrai et que les autres scénarios n étaient là que pour t indiquer ce que nous ferons par la suite, ainsi tu pourrais commencer à te préparer doucement et mentalement à ce qui devrait t attendre dans les prochaines semaines, mois. D accord tu l as été de suite, excitée à l idée de ne pas pouvoir choisir celui qui pimentera cette rencontre , même si au fond de toi tu l aurais quand même souhaité t évitant ainsi cette longue attente faite d incertitude quand à mon choix final. Les cinq minutes s étaient écoulées et c est le sourire aux lèvres que je montais les escaliers menant à ton petit chez toi. Arrivé devant la porte je l ai trouvé entrouverte, comme convenu et après l avoir poussé légèrement je te découvrais enfin. Tu étais debout face contre mur, je suis resté ainsi a t observer quelques minutes, sans un mot, sans bouger puis je me suis approché de toi , tu avais les yeux bandés, les mains menottées dans le dos , les jambes écartées, tu étais habillée d un chemisier transparent sous lequel je voyais très bien tes seins lourds se soulever au rythme de ta respiration , hummmm vue très excitante , et pour le bas une toute petite jupe courte que tu avais relevé afin que je puisse voir d emblée la naissance de tes jolies fesses à peine couverte d un joli tissu qui les rendaient encore plus excitantes. Ton visage était maquillé a outrance te donnant l impression d être une femme facile, ce que tu n étais de loin pas. Ce contraste ainsi que ta tenue on ne peut plus osée te rendait encore plus excitante, plus désirable... Je m approchais tout près de ton oreille et d un chuchotement te dis : < dis le moi enfin petite brune> Tu hésitais quelques secondes, je l ai bien noté ,tant l enjeu était important. Tu étais en passe de franchir cet obstacle que représentait cette barrière ,plus psychologique qu autre chose qui t avais maintenue dans une frustration que tu ne supportait plus ,tant tes désirs de soumission réelle se faisaient présents, pesants , cette barrière que tu n avais fait qu enjamber jusqu à présent et bien qu attirée par le monde qui se trouvait de l autre coté tu avais attendu longtemps m avais tu dit car il te fallait d abord trouver le guide qui saurai te diriger et t aider à aller de l avant dans cette exploration. Puis d une voix décidée sans aucune hésitation tu me dis < Monsieur, je suis à vous , toute à vous , veuillez accepter ma soumission envers vous comme une preuve que vous êtes bien celui qui me guidera , me dirigera, et m éduquera dans la nouvelle vie que j ai choisi . Ce fût le début d une longue, passionnante et excitante histoire.......
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Par : le 11/03/21
Je me souviendrais longtemps de ce 16 février où Maîtresse m’a annoncé : «je suis officiellement Ta Maîtresse. Rnby tu es à moi». Je deviens son soumis, son maso, sa propriété. Je l'ai tellement désiré que j'en deviens fébrile, la peur m'envahit. Peut-être ai-je pris conscience de la tâche qui m'attend. Respect et obéissance ne devraient être qu'une formalité pour moi qui la vénère, et bien non, je fais des bêtises ! Elle a beaucoup joui de moi, sa petite salope. Je ne devrais pas le dire car mes sentiments passent au second plan, mais j'ai aussi beaucoup joui de cette intense domination aux pieds de Ma Maîtresse et de toutes ses pénétrations lors de cette fameuse première nuit. Je reviens à ma niche empli de joie. Bien sûr Maîtresse est la seule à posséder la clé de ma cage me privant ainsi de cette jouissance masculine mais je sais que ma chatte m'apportera bien plus de plaisir. J'avoue ma naïveté car Maîtresse n'est pas du genre à laisser son soumis dans son égoïste petit confort. Je reçois très vite, comme une claque, le nouveau défi de Maîtresse : "Je garde la clé et tu gardes chaste ta petite chatte. Tu mets un plug que tu n'enlèveras que pour faire tes besoins"   Aïe aïe aïe abstinence absolue, je palis. Plus aucune jouissance sans la moindre idée de la durée. Je devine bien ses sourires tant pour ce défi que pour la petite surprise qu'Elle me fait. Pas le choix, Ma Maîtresse a tous les droits. Les jours suivants ont été difficiles. L'impression désagréable d'être en manque permanent dès le 1er jour. J'ai vite caché tous les godes qui me faisaient jouir de plus en plus souvent. Éviter à tout prix toute tentation. J'ai bien tenté une esquive dès le lendemain mais tellement maladroite que mes fesses ont pris chères. Maîtresse n’a pas goûté à mon humour quand je lui ai dis que mes godes protestaient. "Qu'ils osent! " M'a t'elle répondu... Première erreur, j’ai fait parler mes godes pour obtenir sa clémence. «On veut notre jouet». Oh la la ! Que n' ai-je pas dit là... Je suis le jouet de Maîtresse et de personne ni rien d'autre. Deuxième erreur... Et en plus, je ne me rends pas compte de suite que l' orage s'est levé sur moi et je continue à faire parler mes godes : «Allez, au moins une fois par semaine Maîtresse». Quand enfin je prends conscience de mon erreur, sa foudre s'abat sur moi. Elle me fera payer cash ce manque de respect par une mémorable fessée au paddle et une humiliation publique, promené en laisse , la tête et les oreilles basses comme le petit toutou que je suis devenu. Ne plus pouvoir jouir et s’asseoir, je pense que Maîtresse doit beaucoup en rire encore maintenant ! Oui, le début a été dur. Mais la situation se normalise. Je bascule toute mon énergie sexuelle vers le plaisir absolu à satisfaire Ma Maîtresse. J'ai de plus en plus besoin de sa présence, de sa mansuétude. J'ai seulement l'envie de tout lui donner pour sa seule jouissance. Et si cela était Sa réussite de ma soumission ? Sa domination se met en place inexorablement lors de nos rencontres mais aussi à distance lorsque je suis à ma niche. Tous les canaux sont bons pour m'éduquer, me mettre à ses pieds, me surprendre... Aujourd’hui dimanche, ce seront les SMS de Maîtresse qui me donneront la leçon : Apprendre à répondre correctement à ses textos. -Tu es seul ma salope ? -Oui Maîtresse, je fais du repassage. -Repasse en regardant du porno de domination féminine bien hard pendant une heure. Je m'affaire avant de répondre correctement le « bien maîtresse» attendu et il est bien trop tardif à son goût. Elle me rajoute du temps... Je lui écris mon contentement à lui obéir mais : « Tu parles trop ! Mets-toi un bâillon». Je vais terminer mon repassage et mon ménage en bavant partout. J'ai fini par recevoir 30 minutes de plus de porno. Vous me direz rien de bien méchant, au contraire... Sauf que, quand vous êtes chaste de tous plaisirs et en cage , elle vous semble bien vite étroite. Je souffre tendu derrière ces barreaux. 11H15, Maîtresse me libère de ses contraintes mais Elle n’en finit pas pour autant avec moi ; un SMS suit dans la foulée. -J’aime quand tu manges dans ta gamelle. Manger dans ma gamelle aux pieds de Maîtresse est la place qui m’est dorénavant dévolue. Je prépare un petit repas adapté que je mange difficilement en lui adressant quelques photos pour lui faire plaisir. Maîtresse me laisse sur une promesse urticante. -Surveille l’arrivée des orties. Grâce au réchauffement climatique, ils arriveront sans doute plus tôt pour satisfaire ma Maîtresse. J’imagine déjà ses grands sourires quand viendra ce petit supplice
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Par : le 24/07/21
J'ai rencontré beaucoup de soumis et de soumises et je dois dire que même si beaucoup de gens pense qu'il y a une façon de pratiquer le bdsm, une façon d'être dominant et une façon d'être soumis, il est claire que ce n'est pas le cas. Ce qui est trompeur avec les milieux undergrounds, c'est que l'on y mélange un peu tout ce qui sort du classique. Ainsi, les gens "normaux" et les fraichements initiés qui n'ont pas eu suffisamment expériences ou de variétés dans leurs expériences on tendance à penser qu'il y a une normalité du bdsm. La normalité n'existe pas dans les mondes sous terrains... Cela nous renvoi au premier type de soumi(se) : 1- Le(la) curieux(se) novice. Vous vous ennuyez dans votre vie normale? Vous avez entendue parlé du bdsm par des filmes, des documentaires ou par des amis. Déjà vous imaginez dans le noir tout ce qui vous fait rêver, tout ce qui vous manque. Vous voulez qu'on vous initie, vous voulez apprendre les codes standards qui n'existent pas (ou qui sont bien moins étroits que ce que vous imaginez). Clairement, ce type de soumis(e) est malléable et potentiellement en danger. Ils(elles) foncent vers vous en prenant des risques fous, s'extasie des moindres nouveautés. Mais se sont aussi des consommateur(trice), la loyauté ne sera pas forcement au rendez vous. 2- Le(la) fantasmeur(meuse). Vous avez une idée fixe, un besoin, un manque et vous êtes prêt à tout donner pour combler ce besoin. Vous espérez que votre soumission réglera tous vos problèmes et vous comblera. Vos attentes sont souvent rigides et votre maître est un instrument pour vous. La continuité de la relation demande un effort qui n'est pas toujours fournie par la partie soumise. Le plaisir ne dure pas pour le dom dans ces cas là. 3- Le (la) dépendant(e). Vous avez besoin qu'on vous guide, qu'on vous modèle, vous êtes perdue, vous avez peur. Votre relation à la liberté, à l'estime et à la honte est destructive. Vous avez besoin de vous en séparer, de devenir un animal de compagnie un esclave, une poupée. Vous voulez que votre existence soit assumée par une autre personne. Ces parties soumises sont loyales tan qu'on ne leur demande pas leur avis. Elles sont modelable, humiliable, transformable, torturable même... Leur plus grande faiblesse réside dans l’ennuie, elles sont ennuyante. 4- L' œuvre. Avez vous un projet, un rêve pour votre vie? La plupart des gens sont leur propre rêve, leur propre projet fou, leur propre œuvre. Vous voulez devenir un ange, un soldat ou un chevalier servant, un/une sublime esclave. Vous voulez vous dévouer à quelque chose ou a quelqu'un, devenir ce qu'il possède de plus précieux. Vous voulez qu'on vous regarde comme un trésor rarissime et inaccessible car déjà possédé. Ces parties soumises ne sont pas humiliable mais elles sont capable et enivrantes. Ce sont les seuls qui progressent vraiment dans la soumission. Enfin, je dirai que ces 4 types se mélanges plus ou moins. Mais généralement, la partie soumise est toujours dominé par un de ses 4 aspects.
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Par : le 28/04/23
La jeune femme se souvenait comment elle s'était donnée, sans aucune retenue, à trois inconnus, avec cet abandon qui marque le don sans retour, l'entrée dans une sensualité qu'elle imaginait encore plus vaste, dans une confiance sans fêlure, sa Maîtresse s'était effacé dans le sommeil, la laissant brusquement tout à sa solitude, meurtrie qu'elle lui eût imposé son propre rythme, au mépris du tempo de ses sens. Elle avait négligé sans façon son penchant pour les heures sans fin, où l'amour n'est pas borné. Pas respectée, elle s'était sentie outragée par des sexes, et impuissante au surplus, furieuse, d'être si peu entendue, si mal considérée. Il est clair que Juliette n'avait cessé de violer pareillement le rythme intime de son être, de méconnaître cette pulsation qui régulait tous ses désirs. Sans qu'elle puisse se défendre, les trois hommes usèrent de ses trois orifices naturels, avec une prédilection exacerbée pour son anus où, sans préparation, les membres s'enfoncèrent, lui arrachant de véritables cris d'horreur et de douleur, ne se retirant que pour se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité,  provoquant un écœurement tel qu'elle se sentit prête à défaillir. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles.   Sa Maîtresse, toujours en avance, ou en retard n'avait jamais su aimer son émotivité-fleuve dont les zig-zags étaient si étrangers à son besoin vital de simplicité. À nouveau son irrespect aveugle éclatait, cinglant. Au fil des temps, la jeune fille s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise, le besoin même d'être forcée, emmenée loin de ses balises ordinaires par la femme qu'elle aimait, conduite, par elle seule jusqu'au tréfonds de ses peurs les plus tentantes. Charlotte lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être "sa chienne", et regardée comme telle, parfois dans le clair-obscur de leurs soirées mitonnées pleines de sueur.  Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion.   La jeune femme n'était pas sûre de souhaiter que ce même homme la vît ainsi, qu'il pût superposer sur leur quoditien réglé les images d'elle abandonnée à ses dernières pulsions, rageant dans le plaisir de n'être pas affranchie une fois pour toutes de ses pudeurs.  Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge.   C'était bien avec sa Maîtresse, dans la sécurité de leur amour ancien, qu'elle eût voulu se risquer sur ces pentes où tout l'être engage sa bestialité pour mieux se refaire une âme. D'une certaine licence sexuelle improvisée ensemble, Charlotte attendait une collision décisive avec sa vie inconsciente. Derrière une fausse apparence d'ingénuité, la jeune fille se découvrait une nature de plus en plus masochiste. Sans avoir le goût pour l'aventure, elle recherchait l'inattendu, pour avant tout se faire peur. Il lui arrivait ainsi de plus en plus souvent de demander à Juliette, l'autorisation d'être battue, sans être attachée par des bracelets à une croix, à ses poignets et à ses chevilles, juste pour le plaisir de se surpasser dans le chemin de sa soumission, lui offrant ainsi la plus pure preuve de son abnégation. On prit le parti de lui concéder cette grâce. Confiance aveugle où elle devenait elle-même aveugle lorsqu'un bandeau, un masque de cuir ou une cagoule recouvrait ses yeux, lorsqu'elle devait se soumettre à certaines épreuves, en des lieux et avec des tiers connus d'elle seule. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite, mais heureuse. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement libérée. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit à même le sol, nue et épuisée. Souillée de sperme et de sueur, chancelante, seule dans le noir, elle se caressa lascivement dans l'obscurité, portant ses doigts à sa bouche, pour mieux se délecter de ce substrat mêlé, visqueux et glutineux, miel de son propre suc et de la semence des Maîtres, avant de sombrer dans la nuit, rassasiée et heureuse.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/12/23
Bien que nous fassions le maximum au quotidien pour vous éviter ces ecueils, la recherche de partenaires dans le BDSM peut s'avérer risquée en raison de la présence de nombreux faux profils. Ces profils, variés dans leurs types et intentions, peuvent aller de l'ennuyeux à dangereux, engendrant des déceptions et des risques plus graves. Les différents profils à problème Escroqueries sentimentales Les escroqueries sentimentales, fréquemment menées par des individus connus sous le nom de « brouteurs », sont sans doute le premier problème dans le monde des rencontres en ligne, y compris dans le domaine spécifique du BDSM. Ces escrocs, se faisant souvent passer pour des femmes, exploitent la vulnérabilité émotionnelle de leurs victimes. Leur modus operandi est assez typique : ils commencent par créer un faux profil attrayant, souvent doté de photos séduisantes et de descriptions captivantes pour attirer l'attention. Une fois le contact établi, ils tissent des liens émotionnels avec leur cible. Ces brouteurs sont des maîtres dans l'art de la manipulation émotionnelle, utilisant des techniques de séduction et de faux récits pour gagner la confiance et séduire leur victime. Ils créent une illusion de proximité et de compréhension, souvent en partageant des "expériences personnelles" qui, bien que complètement inventées, sont conçues pour crédibiliser l'arnaque. Après avoir établi une connexion émotionnelle solide, ces escrocs entament la phase d'exploitation. Ils commencent généralement par de petites demandes d'argent, souvent justifiées par des urgences fictives ou des situations désespérées. Leurs histoires sont conçues pour tirer sur les cordes sensibles, provoquant chez leur victime un désir de les aider. Les demandes d'argent peuvent devenir de plus en plus importantes au fil du temps, et malgré les sommes versées, les brouteurs trouvent toujours de nouvelles excuses pour éviter une rencontre en personne. Le piège de ces escroqueries sentimentales réside dans leur capacité à manipuler les émotions. Les victimes, souvent aveuglées par leurs sentiments, ignorent les signaux d'alarme et continuent de croire en la véracité des promesses et des sentiments exprimés par le brouteur. Cela peut conduire à des pertes financières conséquentes et à des dégâts psychologiques profonds, la victime se retrouvant confrontée à la trahison et à la manipulation après avoir investi émotionnellement et financièrement dans une relation fictive. La meilleure défense contre ces escroqueries est la prudence et une vigilance accrue. Il est essentiel de rester sceptique face aux histoires trop dramatiques ou aux demandes d'argent, surtout lorsqu'elles proviennent de personnes que l'on n'a jamais rencontrées en personne. Des vérifications approfondies, une communication prudente et une réticence à partager des informations personnelles ou financières peuvent aider à se prémunir contre ces prédateurs émotionnels. Fausses dominatrices (souvent des hommes) Dans le cadre des rencontres BDSM, une autre tromperie est fréquentes : de fausses dominatrices, souvent des hommes, qui créent des profils de femmes dominantes dans le but d'exploiter financièrement des hommes soumis. Ce type d'escroquerie repose sur l'habileté de ces individus à se faire passer pour des femmes dominantes, répondant à un désir spécifique dans la communauté BDSM. Le processus commence généralement par l'établissement d'un profil soigneusement élaboré sur les sites de rencontres BDSM (en cherchant sur Google on peut retrouver certains textes ailleurs, avec un autre pseudo, un autre age, une autre ville ...). Ces profils sont souvent dotés de photos aguichantes et de descriptions convaincantes, dépeignant une image de dominatrice expérimentée et charismatique. L'objectif est de cibler les hommes soumis qui, par leur nature, peuvent être en quête d'une figure dominante féminine pour une relation BDSM. Une fois le contact établi avec une victime potentielle, ces faux profils entament une communication régulière, et essaient assez vite d'emmener la potentielle victime sur Whatsapp ou sur Skype. Ils déploient des compétences de manipulation, se servant de la dynamique de domination et de soumission pour construire une relation de confiance et de dépendance. Ils peuvent promettre des expériences BDSM exclusives, des sessions privées, ou même une relation à long terme, alimentant ainsi les fantasmes et désirs de leur cible. À mesure que la relation se développe, ces imposteurs commencent à introduire l'idée de transferts d'argent. Les raisons invoquées varient : elles peuvent aller de la demande de cadeaux ou d'hommages financiers (offrandes), présentés comme partie intégrante de la dynamique BDSM, à des prétextes plus directs comme des urgences personnelles ou des frais liés à la rencontre. Les montants demandés peuvent augmenter progressivement, piégeant la victime dans un cycle d'exploitation financière. Ce type d'escroquerie est particulièrement insidieux car il exploite non seulement les ressources financières des victimes, mais aussi leur désir de vivre des expériences BDSM authentiques. Les victimes peuvent se retrouver dans une situation où elles se sentent obligées de payer, pensant que cela fait partie de leur rôle de soumis ou croyant qu'elles investissent dans une relation réelle. L'un des aspects les plus dangereux de ces escroqueries est qu'elles peuvent durer longtemps, avec des escrocs entretenant les illusions pour continuer à soutirer de l'argent. Les victimes, souvent honteuses ou confuses, peuvent hésiter à chercher de l'aide ou à signaler ces activités, permettant ainsi aux escrocs de poursuivre leurs agissements. La prévention contre de telles escroqueries implique une vigilance accrue. Il est essentiel de rester critique face aux profils en ligne et de se méfier des demandes d'argent, surtout si elles surviennent tôt dans la relation ou sans rencontre réelle préalable. Il est recommandé de privilégier les rencontres en personne dans un cadre sûr et public pour confirmer l'authenticité d'un profil et de s'abstenir de partager des informations financières sans une confiance bien établie. Faux dominants Le phénomène des faux dominants dans le monde BDSM est beaucoup moins fréquent mais existe néanmoins et est similaire à bien des égards à celui des fausses dominatrices. Ces hommes, se faisant passer pour des dominants authentiques, ciblent spécifiquement les femmes intéressées par des partenaires dominants dans le cadre du BDSM. Leur objectif n'est pas de nouer une véritable relation de domination et de soumission, mais plutôt d'exploiter leurs victimes, souvent à des fins financières ou sexuelles. Ces imposteurs commencent généralement par créer des profils très séduisant sur les sites de rencontres BDSM. Ces profils sont méticuleusement conçus pour séduire, avec des descriptions détaillées de leurs soi-disant expériences et compétences en tant que dominants. Ils peuvent également inclure des photos en mode mannequin et des récits de leurs prétendues sessions BDSM passées pour renforcer leur crédibilité. Une fois qu'ils ont attiré une femme dans leurs filets, ils entament une relation, souvent en ligne au début. Ils utilisent des tactiques de manipulation psychologique, exploitant les désirs et attentes de leurs victimes pour établir une relation de confiance et de dépendance. Dans ce contexte, ils peuvent promettre des expériences BDSM exceptionnelles, jouer sur l'émotion et la passion pour gagner la confiance de la victime. Cependant, l'objectif de ces faux dominants n'est pas de s'engager dans une relation BDSM saine et consensuelle. Ills cherchent plutôt à exploiter leurs victimes. Cela peut prendre plusieurs formes, allant des demandes d'argent, souvent sous des prétextes fallacieux, à la pression pour des rencontres sexuelles qui ne correspondent pas aux limites ou aux accords préalablement établis. Les faux dominants peuvent également exercer une pression émotionnelle intense, utilisant la culpabilité, la honte, ou même la menace pour contrôler leurs victimes. Par exemple, ils peuvent prétendre que le refus de se conformer à leurs demandes est un signe de manque de dévouement ou de fidélité à la dynamique BDSM. Cette manipulation peut amener les victimes à se sentir piégées, leur faisant croire qu'elles ont peu de moyens de sortir de la situation. Le danger de ces relations est qu'elles peuvent conduire à des dommages psychologiques graves, à une perte financière, et dans certains cas, à des expériences traumatisantes. Les victimes peuvent se retrouver isolées, honteuses et réticentes à demander de l'aide ou à signaler ces abus. Pour se protéger contre de tels prédateurs, il est crucial de rester vigilant, de prendre le temps de connaître une personne et d'établir la confiance mutuelle avant de s'engager dans une relation BDSM. Il est également important de fixer des limites claires et de s'en tenir à elles, et de se méfier de toute personne qui tente de les pousser au-delà de ces limites sans un consentement clair et enthousiaste. Enfin, chercher des communautés BDSM fiables et des ressources éducatives peut offrir un soutien et des informations précieuses pour naviguer en toute sécurité dans ces relations. Jeunes femmes prétendant être dominatrices Le recrudécence des jeunes femmes prétendant être des dominatrices dans le milieu du BDSM est assez récent, souvent influencé par des idées fausses et une compréhension erronée de la dynamique BDSM. Ces femmes, souvent novices dans le domaine, sont séduites par l'idée qu'elles peuvent gagner de l'argent facilement en adoptant le rôle de dominatrice, sans avoir une réelle connaissance ou l'intention de pratiquer le BDSM de manière authentique. Cette tendance peut être en partie attribuée à la manière dont le BDSM est parfois représenté dans les médias meanstream et sur Internet. Des représentations glamour et superficielles, comme celles popularisées par des films et des romans tels que "50 nuances de Grey", ont contribué à une perception erronée selon laquelle le BDSM est un moyen rapide et facile de gagner de l'argent, en particulier pour les jeunes femmes. Elles peuvent croire que montrer quelques photos d'elles en tenue suggestive ou adopter un langage "orienté BDSM" en ligne suffira pour attirer des hommes soumis prêts à payer pour de telles interactions. Cependant, cette approche ignore la complexité et la profondeur réelles des dynamiques de pouvoir dans le BDSM. La domination, on le sait tous, va bien au-delà de l'apparence physique ou des mots :elle implique une compréhension profonde des principes de consentement, de négociation, de sécurité, de limites et de besoins psychologiques. Les jeunes femmes qui se risquent dans ce genre d'escroquerie sans cette compréhension risquent non seulement de se mettre elles-mêmes en danger, mais aussi de causer un préjudice potentiel à d'autres. Ce phénomène peut également entraîner d'autres conséquences négatives, telles que la perpétuation de stéréotypes nocifs sur le BDSM et ses pratiquants. Cela peut également mener à des situations où des individus non avertis entrent dans des interactions BDSM potentiellement dangereuses sans les connaissances nécessaires pour assurer leur sécurité et celle de leurs partenaires.   Dominatrices vénales cachant leur statut Notre site se refuse d'accepter des annonces de dominatrices vénales. Chacun à la liberté de choisir sa manière d'aborder le BDSM, mais notre site étant gratuit nous nous refusons à ce qu'il soit un outil pour des business de ce type (et nous ne serions pas à l'abri que les autorités ne nous le reproche). Nous fermons les comptes affichant des intentions vénales. Ceci a hélas pour conséquence d'inciter les dominatrices vénales à ne pas avancer à visage découvert. Ces professionnelles du BDSM, abordent initialement les hommes en laissant entendre qu'elles sont intéressées par une relation personnelle ou une dynamique BDSM non commerciale. Cependant, leur objectif final est de recevoir une compensation financière pour leurs services. Ces dominatrices créent souvent des profils attrayants , présentant des images et des descriptions qui soulignent leur expérience et leur intérêt dans la pratique du BDSM. Elles peuvent engager des conversations avec des hommes, souvent ceux qui expriment un désir de soumission ou une curiosité pour le BDSM, et établir une connexion apparente. Au début, ces interactions peuvent sembler être le début d'une relation BDSM sans vénalité. Les dominatrices vénales peuvent prendre le temps de discuter des intérêts, des limites et des fantasmes de leurs cibles, créant une impression de compréhension et de compatibilité mutuelles. Pour l'homme impliqué, cela peut sembler être le début d'une relation BDSM prometteuse. Cependant, une fois qu'une certaine connexion ou dépendance émotionnelle est établie, la dominatrice révèle alors que pour que la relation continue ou pour que certaines pratiques soient réalisées, une compensation financière sera nécessaire. Cette révélation peut prendre différentes formes, allant de demandes directes de paiement à des suggestions subtiles que des cadeaux ou des hommages financiers sont attendus. Pour la personne en recherche d'une relation BDSM authentique, cette révélation peut être source de confusion et de déception. Non seulement elle remet en question la nature de la relation établie, mais elle peut aussi laisser la personne se sentir manipulée ou trompée. Dans certains cas, la personne peut se sentir obligée de payer, craignant de perdre la connexion ou l'interaction établie avec la dominatrice. Ce comportement pose plusieurs problèmes éthiques, notamment en matière de consentement et de transparence. Dans une communauté où la confiance et la communication ouverte sont essentielles, le fait de ne pas divulguer des intentions commerciales dès le départ peut entraîner une violation de la confiance et compromettre la sécurité émotionnelle des personnes impliquées. Il est important pour les personnes cherchant à explorer le BDSM de comprendre que les relations professionnelles et non professionnelles dans ce domaine ont des dynamiques différentes. La clarté et l'honnêteté concernant les intentions et les attentes de toutes les parties impliquées sont cruciales pour assurer des interactions saines et consensuelles Nous ne pouvons donc que vous conseiller de discuter ouvertement des intentions et des attentes en manière de prestations payantes dès le début des interactions, et de rester vigilants face à des changements soudains ou des demandes inattendues de compensation financière. Vous pouvez avoir vos (bonnes) raisons d'opter pour une relation avec contrepartie. Vous êtes vacinnés et peut être tatoués ;-). Mais si vous ne voulez pas, soyez donc prudents !   Soyez donc prudents ! La présence de faux profils dans les communautés BDSM en ligne peut avoir des répercussions significatives, allant bien au-delà de simples déceptions superficielles. Ces profils, souvent conçus pour tromper et manipuler, peuvent entraîner des conséquences psychologiques profondes, des problèmes familiaux et des pertes financières importantes pour les victimes. De plus, leur présence généralisée crée un climat de méfiance et d'insécurité au sein de la communauté, particulièrement préjudiciable pour les novices qui cherchent à explorer le BDSM de manière sûre et informée. Déceptions et détresse psychologique Les interactions avec des faux profils peuvent mener à des déceptions profondes, surtout lorsque les individus s'investissent émotionnellement dans une relation qu'ils croient authentique. La découverte que l'interaction était basée sur le mensonge ou la manipulation peut causer un choc émotionnel et psychologique, laissant les victimes se sentir trahies, honteuses et vulnérables. Cette expérience peut avoir des effets durables, incluant l'anxiété, une faible estime de soi, et dans certains cas, des symptômes de trouble de stress post-traumatique (TSPT). Les conséquences peuvent s'étendre à la sphère personnelle, affectant les relations familiales et sociales. Par exemple, si un membre de la famille découvre qu'un proche a été victime d'une escroquerie sentimentale ou financière, cela peut créer des tensions et des conflits, menant parfois à l'isolement ou à des ruptures familiales. Problèmes de Confiance et de Sécurité L'existance de faux profils dans les espaces de rencontres BDSM crée également un environnement où la méfiance est omniprésente. Pour les personnes qui débutent dans le BDSM, cette méfiance généralisée rend difficile l'établissement de relations de confiance. Ils peuvent se sentir incertains quant à qui faire confiance ou comment identifier les interactions authentiques, ce qui peut les dissuader de poursuivre leur exploration du BDSM ou les amener à prendre des risques inutiles. La méfiance qui découle de la présence de ces faux profils peut aussi compromettre le sentiment de sécurité au sein de la communauté. Les débutants, en particulier, peuvent avoir du mal à distinguer les pratiques BDSM saines et consensuelles des comportements abusifs ou manipulateurs. Cette confusion peut les exposer à des situations dangereuses, où ils pourraient être exploités ou abusés par des individus malintentionnés se faisant passer pour des pratiquants expérimentés et bienveillants. Pour contrer ces problèmes, nous avons mis en place des dispositfs automatiques dont nous cacherons les méthodes de détection (ben oui !) et vous avez sur les profils et les publications des boutons pour Signaler un profil à l'Administrateur. Soyez précis dans vos demandes, faites des copier coller des conversations (à envoyer à contact[at]bdsm.fr Conseils pour identifier les faux profils Convoquez votre esprit critique ! La présence de faux profils dans les communautés en ligne, notamment dans le BDSM, rend impératif l'adoption d'une posture de méfiance et d'esprit critique lors de l'interaction avec de nouveaux profils. Cette approche prudente est essentielle pour se protéger contre la manipulation et la tromperie. Ne pas prendre les informations pour argent comptant : Il est crucial de ne pas accepter aveuglément les informations présentées dans les profils en ligne. Les faux profils sont souvent bien construits avec des détails convaincants pour créer une fausse impression d'authenticité. Évaluer la crédibilité du profil : Examiner attentivement le profil pour évaluer sa crédibilité. Des éléments comme la cohérence des informations fournies (ville et région annoncées par exemple), la qualité et le type de photos publiées, et la manière dont la personne communique peuvent fournir des indices importants. Des incohérences ou des récits qui semblent trop beaux pour être vrais doivent inciter à la prudence. Recherche et vérification : Effectuer des recherches indépendantes peut aider à vérifier l'authenticité d'un profil. Cela peut inclure la vérification des images via des moteurs de recherche inversée, la recherche de références ou de commentaires d'autres membres de la communauté, ou la vérification de l'existence de la personne dans d'autres contextes en ligne ou hors ligne. Questions d'investigation : Poser des questions spécifiques et observer comment elles sont répondues peut également être révélateur. Les personnes derrière les faux profils peuvent avoir du mal à maintenir leur histoire ou à répondre de manière cohérente à des questions détaillées. Écouter votre intuition : Si quelque chose semble trop beau pour être vrai, il se peut que ce soit le cas. L'intuition joue un rôle important dans la détection des signaux d'alerte. Si un profil ou une interaction provoque un sentiment d'inconfort ou de doute, il est sage de faire confiance à son instinct et d'agir avec prudence.   Analysez les photos : L'analyse des photos est une étape cruciale lors de l'évaluation de la crédibilité des profils en ligne, particulièrement dans des contextes comme les sites de rencontres BDSM. Les photos peuvent souvent être un indicateur clé de la validité d'un profil, mais elles peuvent aussi être manipulées ou faussement représentatives. Voici comment procéder à une analyse efficace des photos : Qualité et style des photos : Des images qui semblent être de qualité professionnelle, comme des photos de mannequins ou de studio, doivent susciter des questions. Bien que certaines personnes puissent utiliser des photos professionnelles légitimes, les faux profils ont tendance à abuser de telles images pour créer une impression irréaliste de leur apparence. Uniformité des photos : Vérifiez si les photos sur un profil semblent être de la même personne. Les faux profils peuvent utiliser un mélange d'images de différentes sources, ce qui peut conduire à des incohérences dans l'apparence physique de la personne représentée. Recherche d'Images Inversée : Utilisez des outils comme Google Image ou TinEye pour effectuer une recherche par image. Cela peut révéler si une photo a été prise à partir d'une source en ligne, comme un site de modélisation, un compte de médias sociaux d'une autre personne, ou même des banques d'images. Vérifiez les résultats : Si une image apparaît sur de nombreux sites ou est associée à différents noms, cela peut indiquer que l'image a été copiée et est utilisée de manière frauduleuse. Cependant, aucune correspondance ne garantit pas non plus l'authenticité, car l'image pourrait être nouvelle ou peu répandue en ligne. Précautions Supplémentaires Demandez des photos spécifiques : Si vous avez des doutes, demander une photo dans une pose spécifique ou avec un objet particulier peut aider à vérifier l'identité de la personne. Les faux profils auront du mal à fournir de telles images spécifiques. Attention aux filigranes et signes de modification : Soyez attentif aux signes de manipulation numérique ou aux filigranes qui pourraient indiquer que l'image a été empruntée ou altérée. Analysez le contexte des photos : Parfois, l'arrière-plan ou les accessoires dans une photo peuvent donner des indices sur son origine ou sa véracité. Par exemple, des éléments anachroniques ou des détails qui ne correspondent pas au profil peuvent être révélateurs. On voit parfois aussi des prises électriques qui ne sont pas françaises ... En appliquant ces méthodes d'analyse, on peut se faire une meilleure idée de l'authenticité des profils rencontrés en ligne. Cela dit, il est important de se rappeler que même avec des photos authentiques, la prudence reste de mise concernant les autres aspects d'un profil et les intentions de la personne derrière.   Analyse des descriptions de profil Cohérence et détail : Un profil authentique tend généralement à présenter une certaine cohérence dans son contenu. Les intérêts, les préférences et le style de vie décrits doivent s'aligner logiquement. Les descriptions vagues, génériques ou contradictoires peuvent constituer un signe d'alerte. Spécificité des envies BDSM : Dans le cadre du BDSM, les pratiquants sérieux partagent souvent des détails spécifiques sur leurs pratiques, limites et expériences. Les profils qui utilisent un langage stéréotypé ou qui semblent trop axés sur les fantasmespeuvent indiquer un manque de véritable expérience ou d'engagement. Langage et ton : Le ton et le style d'écriture peuvent également donner des indices. Par exemple, un langage excessivement agressif ou soumis pourrait être exagéré pour attirer une certaine audience. De même, une utilisation excessive de jargon ou de termes inappropriés pourrait suggérer un manque de familiarité réelle avec la communauté BDSM.   Évaluation des interventions sur le site Consistance et engagement : Les commentaires et réponses d'un utilisateur sur le forum ou sur les murs et groupes peuvent révéler leur niveau d'engagement et de compréhension du BDSM. Les contributions réfléchies et informées sont souvent le signe d'une personne authentiquement impliquée dans la communauté. Interactions avec d'autres membres : Observez comment l'individu interagit avec d'autres membres. Les personnes authentiques ont tendance à établir des dialogues respectueux et constructifs. Les comportements agressifs, manipulateurs ou inappropriés dans les interactions peuvent être révélateurs. Consistance avec le profil : Vérifiez si les interventions en ligne sont cohérentes avec les informations fournies dans le profil. Les incohérences entre ce qu'une personne dit dans les forums et ce qu'elle prétend dans son profil peuvent indiquer une fausse représentation.     Vous pouvez aider la communauté Si un profil vous détecter un profil manifestement déloyal, signalez-le par les boutons "Signaler" disponibles sur les profils et sur les publications. Les signalements font l'objet d'alerte immédiate auprès des administrateurs.  Une action est menée si les faits sont avérés (d'où les mentions "###PROFIL BANNI###" que vous voyez parfois). Par contre, la tendance du moment est de voir des "faux profils" partout. Notamment quand les dames refusent les avances des monsieurs, nous avons de plus en plus de signalements sans aucune précision "Fake", "Fantasmeuse". Sans rien de plus. Aucune sanction ne sera prise sans un minimum d'éléments descriptifs du problèmes. Nous ne traitons plus ces signalements avec juste un "Fantasmeuse" "Faux profil" comme argument. Expliquez un minimum la raison de votre signalement, faites des captures d'écran (pour envoyer par mail à contact[at]bdsm.fr. Merci d'avance.
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Par : le 03/02/24
Étant amateur d'Histoire je suis notamment attiré par les sociétés dîtes « d'Ancien-Régime ». Et dans la féodalité médiévale il y a quelque chose qui m'a toujours profondément touché depuis l'enfance, sans parvenir pendant longtemps à vraiment comprendre pourquoi. Loin de moi l'idée de glorifier un passé fantasmé et mal connus, loin de moi l'idée d'écarter les méfaits d'une société traditionnelle, sexiste, superstitieuse, violente, intolérante etc ^^ J'ai étudié l'Histoire à l'université pendant 5 ans, je ne sais que trop bien qu'il n'y a aucune période historique mieux qu'une autre ! Et qu'il faut, surtout en histoire médiévale ! Garder à l'esprit que nous ne voyons qu'une bribe altérée des réalités anciennes. Je m'inspire seulement de ce que nous comprenons de certaines pratiques sociales passées car j'ai trouvé qu'il pouvait y avoir un intéressant parallèle à faire entre la notion de « suzeraineté/vassalité » du moyen-âge et les relations bdsm modernes. La féodalité est une société basée sur des rapports hiérarchisés entre individus plus ou moins libres. Ce sont des rapports faits de serment, de protection, de service et d'hommage qui régulent les relations sociales et déterminent la place de chacun dans un monde où la tradition impose de conserver son rang. De nombreux rapports différents se superposent dans ce monde complexe dont par exemple et de manière non-exhaustive : le servage, la suzeraineté/vassalité, le patriarcat, le mariage, le clientélisme, l'esclavage, etc. Et je ne parle même pas des rapports à la religion et à ses ministres !   La vassalité/suzeraineté est le sujet qui m'intéresse ici : Il s'agit d'un rapport de dépendance qui engage un dominant et un dominé dans un contrat juridique et spirituel basé sur l'échange de serment et d'hommages dont chacun tire droits et devoirs dans une relation asymétrique et hiérarchisée mais considérée comme Juste pour chacune des parties qui y a librement consentis. Je vais détailler quelques tenants et aboutissants d'un tel rapport : - La relation est personnelle, entre deux individus libres et d'égale dignité (comme par exemple deux chevaliers, deux seigneurs etc ) contrairement au servage où les individus ne sont pas égaux de naissance (les paysans roturiers « appartiennent » à [enfin plutôt à la terre de] leurs seigneurs par exemple). C'est le vassal qui se place théoriquement de son propre chef librement sous la protection d'un suzerain ( dans les faits c'était souvent beaucoup moins libre et beaucoup moins pacifique ^^ ). Ce sont des serments et vœux publiques qui établissent les règles de la relation : en somme il s'agit d'un contrat engageant dans un monde de justice orale puisqu'il est fait devant témoins.   - Le suzerain obtenant une part de la souveraineté de son vassal possède le droit de le commander. En échange de ce pouvoir le vassal qui se met à son service obtient une « protection » de la part de son maître. Ainsi le vassal est contraint dans sa liberté souveraine : il ne peut se marier, se déplacer, construire ou céder des terres, nouer des alliances, lever des impôts, organiser une réception, etc ... sans demander la permission de son suzerain. Y manquer est une insulte et demande réparation ! Inversement le suzerain est responsable de son vassal, tant matériellement que spirituellement. Il doit pourvoir à ses besoins et répondre à son appel en cas de danger. Il doit aussi veiller aux intérêts de son vassal et à ceux de ses subordonnés. La réputation du vassal impacte la réputation du suzerain, et la négligence du premier témoigne de la faiblesse du second.   - Afin de sécuriser chacune des parties, elles doivent régulièrement démontrer leur fidélité par le témoignage d'hommages durant lesquels des comportements dominants et dominés publiques et privés rappellent à la fois la hiérarchie et le soutien mutuel sans forcément chercher à témoigner d'une humiliation, mais plutôt témoigner de l 'honneur que chacun a de respecter sa parole. Enfin cette relation induit un comportement d'apparat réglementé, souvent par l'utilisation d'attributs comme des vêtements ou des objets mais aussi par l'adoption de postures rituelles en privées et en publiques (baisser la tête, se lever, garder le poing sur la garde etc) ou de coutumes de langages (Sir, seigneur, maître etc).   Maintenant que vous comprenez mieux ce qu'est un suzerain et un vassal, est-ce que vous y voyez le même parallèle que moi ?     A titre personnel, transposée dans le domaine des relations bdsm, je trouve que la suzeraineté/vassalité est une notion appropriée pour exprimer la nature de la relation que je souhaite construire. Il s'agit de l'articulation juste et fructueuse d'une relation hiérarchique, d'une relation consentie dans laquelle il y a un dominant et un dominé qui s'échangent un pouvoir. La personne soumise se met au service de son maître par une soumission à son pouvoir naturel, ou à son rôle durant une relation temporaire, et apprécie le commandement de ce dernier au nom des qualités qu'elle lui reconnaît.   Ma relation bdsm est un engagement d'individus libres, une cession de souveraineté sur des droits personnels en échange de devoirs, à plus ou moins longs termes, au sujet de plus ou moins de domaines (ex : plaisir sexuel, moyen d'y parvenir, hygiène, loisir, etc). Ce n'est ni en vertu de nos sexes ni en vertu d'aucune distinction humaine de dignité, de foi ou d'origine ethnique etc … Ce n'est pas la représentation d'un ordre, d'une hiérarchie universelle, ce n'est que la relation particulière entre deux personnes données. Il y a une stricte égalité de nature, c'est parce que c'est moi, et parce que c'est elle. Pas parce que je suis un « homme », pas parce que c'est une « femme » ! Ce n'est pas du patriarcat, ce n'est pas un mariage, ce n'est pas un couple. C'est une relation bdsm basée sur des transferts de pouvoirs/responsabilité réglée par un contrat révoquable.   La personne dominante assure une certaine « protection » à son/sa protégé-e, mais doit surtout assistance, écoute et bienveillance. La protection dans le cadre d'une relation bdsm signifiant à mon sens la sécurité de ma partenaire : la gestion bienveillante des responsabilités transférées dans le cadre du contrat, un soucis permanent du bien être mental de ma partenaire, la « re-vérification » honnête de son consentement malgré les transferts établis, le désir de ne pas seulement la considérer comme une possession, mais comme une personne ayant des plaisirs et des souffrances personnelles sur lesquelles je dois veiller en plus d'avoir des droits et devoirs dessus.   Afin de jouir de cet état de relation, j'aime aussi assister à l'hommage régulier, ostentatoire et spirituel autant que matériel de ma partenaire soumise. Cela donne à chacun le plaisir de témoigner les sentiments d'affection et de respect qu'il porte à l'autre car nous entretenons une relation à double sens dont chacun tire un sincère bénéfice bien que notre relation soit asymétrique. J'aime aussi que dans mon bdsm nous affichions des attributs de notre état afin d'entretenir le respect et la fidélité à notre rôle, que nous respections des postures, des coutumes de langage et des règlements vestimentaires par exemple pour commémorer le lien qui nous unie, voir pour le témoigner publiquement.   Et comme dans un contrat de vassalité, je ne vois pas mon bdsm comme quelque chose qui humilie ma partenaire, mais quelque chose qui nous honore tout les deux, une relation qui fait notre fierté à chacun et qu'il nous importe de rendre meilleure par amour et par respect ! Parce que de ce rapport respecté découlent l'ordre et la paix en nous même, entre nous et avec le monde.
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Par : le 24/04/24
Bonjour, Je suis Léa, soumise, propriété de Jérôme et Éric. Bien à ma place, entre les Maîtres et mon Doudou, j'éprouve le besoin de me raconter. Alors voilà, orphelines très tôt, j'ai été élevée en partie par ma sœur, complices de toujours, j'ai adoré Lydia pour ce qu'elle représentait, belle, intelligente, mon modèle en quelque sorte. J'ai exécuté ses caprices avec plaisir, un début de soumission qui m'a rendu heureuse toutes ces années. À la maison nous vivions toujours nues un peignoir sous la main au cas ou on sonnait à la porte. Un soir Lydia à demandé si je serais gênée de voir arriver son copain Julien... J'ai répondu bien sur que non il est sympa. 19h on sonne c'est sûrement Julien j'enfile vite mon peignoir pour aller ouvrir, ma sœur me dit non! Pas ce soir on restent nue toutes les deux, je suis devenue rouge et me suis cachée dans la salle de bain. J'ai entendu la porte se fermer et ma sœur disait, elle ne s'est pas habillée mais elle a honte,  réfugié à la salle de bain. Julien est venu frapper à la porte, m'a expliqué que je ne devais pas avoir la moindre peur, qu'il était là pour Lydia... Plus d'une heure, j'ai pris mon courage, pour plaire à ma sœur, je suis sortie, ils étaient au salon, je me suis glissée dans le couloir pour épier un peu, ils m'ont vu, j'ai du sortir de mon coin, nue comme un ver et rouge de honte. Lydia s'est levée et m'a prise dans ses bras, bravo tu l'a fait, il ne va pas te manger... " Oui je le fais pour toi " J'osais pas lui faire la bise comme les fois où on se rencontraient, c'est lui qui est venu, trois bises, sa veste a effleuré mon petit téton, il a pointé direct et moi, encore plus rouge, je suis parti à la cuisine en pleurant, suivi par Lydia. Je ne comprenais pas cette sensation bizarre, pourquoi mes cuisses étaient mouillées, pourquoi j'avais la chair de poule, réfugiée dans les bras de ma sœur, j'ai entendu pour la 1ère fois parlé de sexualité, d'attirance, de rapports. Ce sujet était en sommeil, je me touchais bien parfois mais cela ne faisait pas cet effet étrange. Dans ces bras, en pleure, j'ai senti une caresse sur ma vulve, j'ai sursauté, serrée dans ses bras, Julien me disait de  le laissé faire, que c'était en accord avec Lydia, qu'à 15 ans je devais sortir de l'enfance et apprendre la sexualité. Je n'osais plus bouger et son doigt est entré avec un aie!! Puis le va et vient sur les lèvres dans toute cette "mouille" le doigt se promenait, remonté vers l'anus, je tremblais comme une feuille, je le sentais glisser doucement, ma sœur m'a serré plus fort et une douleur brûlant m'a fait crier, encore et encore puis 2 doigts, j'avais mal et honte. Sitôt que je me suis libérée, j'ai courue à la salle de bain, j'étais certaine que j'allais faire mes besoins, non, 10 minutes, la douleur s'est transformée en l'envie de mettre aussi mon doigt par curiosité. J'ai commencé par les petites lèvres, puis je suis entrée, étonnée, gémissements, une chaleur m'envahit des tremblements et la jouissance pour la première fois. Je me suis enhardie et mon doigt s'est glissé dans mon petit trou, après quelques minutes, avec une force incroyable, un orgasme m'a fait tomber sur le tapis de bain... voilà mes débuts, la gamine était devenue une fille...   Bientôt la suite...    
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Par : le 14/12/18
Merci à ces profils amis d'ici avec lesquels j'ai partagé de belles et souvent profondes conversations, dont l'humour et la bonne humeur n'étaient cependant pas exclues ! C'est incontestablement pour eux que je reste, eux que je n'ai peut-être pas eu le plaisir de croiser dans la vie réelle mais dont le cheminement m'intéresse et que je ne souhaite pas perdre de vue. De nouvelles connaissances de cette qualité sont toujours possibles, je ne ferme aucune porte, mais je ne me fais plus guère d'illusions quant à la possibilité pour moi de trouver ici ou ailleurs celle qui pourtant existe forcément quelque part. Je n'attends plus rien. J'ai été pourtant actif et persévérant, j'ai continué encore et encore à tenter le pari de séduire avec probité, pensant naïvement que cela finirait par payer. Trop idéaliste ? Non, je crois que c'est l'inverse : trop réellement concret, trop concerné avant tout à mettre en pratique plutôt qu'à chanter de faux espoirs. J'exècre l'hypocrisie des belles paroles et les vendeurs de rêves : un vrai rêveur enchante le réel par des actes et ses paroles sont indexées sur des faits probants, pas sur des promesses fumeuses ni des postures de coq fièrement dressé sur son ego de plumes hypnotiques. Le charisme ? Je n'en ai aucun ! Je ne mise pas sur la représentation égocentrique qu'une société me reconnaitrait, fût-elle underground et éliste comme celle du BDSM. Le charisme je le laisse au grandes gueules qui savent par leur agitation d'apparât subjuguer les encore moins épais qu'eux. Tant mieux s'ils se trouvent et nombreux ! Est-ce à dire que je n'ai point d'ego ? Bien sûr que si ! Mais je ne l'étale pas comme une confiture visqueuse pour attirer des mouches… Les papillons m'intéressent plus, même encore sous leur forme larvaire : je sais voir le diamant avant qu'il ne soit taillé pour laisser pénétrer la lumière. Spirituel ? Assurément ! Mais ne venez pas vous frotter si le mot n'est qu'un leurre de votre intelligence. Le mental m'est un outil précieux, je prétends bel et bien le maitriser, mais j'ai la sagesse de savoir que ce n'est pas lui qui supporte mon esprit. Je suis libre, humblement comme il se doit, discrètement, terriblement ! Oui, car être libre s'accompagne d'une solitude qu'il est bien plus facile de fuir que d'affronter. Je ne prétends pas être le seul de ce bois-là, mais il faut pour nous débusquer être soi-même un peu mieux qu'un dormeur inconscient. J'ai millle failles, faiblesses et défauts, ce sont mes meilleures armes pour me fondre dans la masse. Ni vu ni connu, c'est ainsi qu'on observe le mieux car il vaut mieux voir qu'être vu ! Vous ne comprenez pas ? Je n'expliquerai pas. La domination ? Quelle prétention ! Qui peut prétendre se dominer en toute circonstance avant de prétendre dominer l'autre ? La soumission ? Finalement une bien plus véridique voie de compréhension de sa nature humaine. Alors, quoi ?? Je suis dominant, c'est à dire soumis au service de la vie. Et si mon rôle m'amène à accompagner l'autre dans cette voie, ce n'est peut-être que pour y progresser aussi, par le partage sublime d'une complémentarité où nul ne domine mais les deux s'élèvent. Ne laissons pas les mots nous enfermer, ils ne sont là que pour libérer de l'indicible, transmettre une énergie, vivante, mouvante, évolutive. Je ne suis pas dominant : rien ne me définit. Ce n'est qu'un point de repère, un nuage de fumée blanche pour qui cherche à s'orienter. Je m'interdis de me vanter, mais cela ne doit pas m'interdire de parler. Je connais ce que risquer veut dire. Pour tout gagner il faut être prêt à tout perdre. Pour me trouver, il a bien fallu me perdre. J'ai survécu, maintenant je vis. Je suis en mesure de le prouver, combien font de même ? Combien prétendent connaître le chemin sans reconnaître qu'ils ne naviguent qu'à vue ? Il n'y a pas de chemin. Il n'y a que le présent et ce qu'on en fait. Le présent : l'offrande et le cadeau. Je continuerai de m'offrir, je continuerai de recevoir les présents. C'est tout, il n'y a pas à demander plus. Et celles et ceux qui l'entendent ainsi le partagent avec moi. Aux autres, que le passé déborde des ses échos, je souhaite de rencontrer la vacuité qui libère. Aux autres, que l'avenir obsède de projections complexes, je souhaite de dépasser les souffrances qu'ils appellent sans conscience. « Il n'y a que la spiritualité » m'a-t-elle dit avant de lancer des mots dont elle ne maitrisait pas la première lettre du premier mot. « C'est lourd comme dialogue » a-t-elle conclu sans avoir même commencé d'y participer. Oui, c'est lourd : lourd comme une pierre autour du cou quand on prétend s'envoler plus déplumée qu'une poulette du KFC ! Elle ne me lira malheureusement pas, et me lirait-elle qu'elle ne se reconnaitrait même pas, mais je l'en remercie : grâce à son involontaire participation, elle me permet de me libérer de tout ce que je chercherais encore. Résolûment, je continuerai de trouver personne à qui parler pendant que tous les Polyphèmes aveuglés continueront de lancer leurs rochers à l'amer ! Merci.
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Par : le 13/01/21
Le sadomasochisme est une relation singulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui la conçoit et par celle qui va la faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une intense décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie soutenu. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps, tel Janus aux deux visages, complémentaires et indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure", "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il bascule dans sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent profondément en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu ou d'un signal, avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des désirs permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celle ou de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser clairement que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C'est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais peut parfois varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action car le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant jamais en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, de se faire tatouer, de se faire percer le corps, ou enfin d'accepter des marques corporelles, dépassant ainsi ses limites. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc à priori, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès, lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérennité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher- Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/06/21
Le jour J était enfin arrivé, Paris gare de Lyon destination Montpellier. Après environ 3h30 de Tgv, j'arrivais dans cette très jolie ville du midi de la France. J'accoste un taxi et l'invite à me transporter à l'Hotel. J'ai comme le sentiment qu'il connait l'établissement et m'adresse un petit sourire moqueur. Je n'ose aller à l'accueil.... Un homme, la quarenteine me reçoit - Bonjour, votre nom s'il vous plait ? - Yann - Entendu, réservation 3 semaines, c'est votre première fois ! Veuillez déposer votre valise derrière le comptoir, durant votre séjour elle ne vous servira à rien. Déshabillez vous complètement. Mon coeur bat à cent à l'heure, je suis à peine arrivé, j'ai à peine prononcé trois mots, je suis déjà sous l'emprise de cet homme. Sans résistance, je retire mes vêtements. Sans pouvoir me contrôler, sans savoir pourquoi, une légère érection me comble de honte. - Bon on va pouvoir te poser ta cage,..., ici tu n'auras pas le droit de bander sans autorisation, mais bon, à présent j'ai l'habitude de m'occuper des petits branleurs de ton espèce. Sans avoir le temps de souffler, il me pose des menottes dans le dos, m'attrape par les couilles, m'attire dans une petite pièce voisine. Je reçois une gifle, ma bitte est plongée dans une espèce de saladier rempli d'eau gelée avec glaçons. Je débande très rapidement et mon sexe reprend la taille de celle qu'il avait quand j'étais petit enfant. Cet homme, m'informe être Leon, le concepteur de ma cage de chasteté.. Cette dernière m'est rapidement imposé et épouse parfaitement les courbes de mon pénis réduit au repos. Je n'ai jamais autant ressenti une honte pareille de ma vie. - Je termine quelques derniers réglages et te voilà encagé pour trois semaines minimum. Nous allons à présent rejoindre le bureau de la Directrice qui est aussi mon épouse. Suis moi. Entièrement nu, à peine arrivé depuis moins de 30 minutes, les mains attachés dans le dos, je suis celui qui m'a posé à l'instant une cage de chasteté. Après avoir traversé plusieurs couloirs, Leon frappe à une porte. - Entrez indiqua une voie féminine. - Ahhhh, voilà notre petit nouveau, ...., yann, c'est bien cela ? - oui en effet, je suis Yann de Paris et ... - Tout d'abord, jeune homme, ici, avec moi ce sera 'Madame' et tu ne parleras qu'après autorisation. Mort de honte, à poil devant cette parfaite inconnue, en cage, les mains dans le dos, je ne pouvais que répondre. - .... Oui Madame - Parfait !!!! Je suis Emmanuelle, l'épouse de Léon, j'ai hérité de cet établissement qui malheureusement a failli faire faillite. Un jour, avec mon époux nous avons décidé du concept de cet hôtel unique au monde. Ici les touristes masculins sont dans l'obligation de porter une cage de chasteté qui contrôle leurs sexualité et tout au long de votre séjour la nudité y est obligatoire. Certains, comme toi, viennent seules. D'autres passent leurs vacances avec leurs épouses mais doivent suivre le même règlement. Il existe trois types d'hommes ici. Le touriste, alors la seule règle infligée est la nudité et le port de la cage. Les soumis, en plus de devoir vivre nus et de la cage, ils doivent également m'obéir en tout. Et les esclaves, ces derniers sont alors assujettis à toutes les femmes qui résident à l'hôtel.Je t'invite à m'indiquer dès à présent à quelle caste tu souhaites appartenir. Ses yeux sont rivés sur moi et attendent une réponse. Je ne sais quoi dire, je n'ai jamais pensé à tout cela. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que mon sexe veut sortir de cette cage avec une naissante érection. J'espère que cette femme ne va pas s'en apercevoir. J'ai, il est vrai, toujours fantasmé sur la soumission. Aucun son ne sort de ma bouche. - Alors que décides tu ? On va pas y passer la nuit. Elle se saisit de mes testicules. - Répond de suite ou je t'arrache les couilles. - Arghhhhhhh, ....., C'est alors, sans même avoir réfléchis, que je lui avoue accepter être en plus d'être un touriste, devenir aussi son soumis. - Très bien, ainsi tu resteras parmi nous durant les trois prochaines semaines, mon époux a confisqué jusque là ta valise devenue inutile, tu devras vivre nu, en cage et surtout m'obéir durant ton séjour. Puisque tu as choisis la soumission, en plus de la cage, mon époux va te poser un collier. C'est ainsi, tenu en laisse, que Monsieur Leon m'emmena à ma chambre. Cette dernière était très simple. aucune armoire, je pus observer la présence de nombreux mousquetons aux murs. - Puisque tu as choisis la soumission, lorsque tu seras ici seul, afin d'être sur que tu ne puisses pas utiliser tes mains, la nuit, tu seras attaché. Pour tes besoins, je t'emmènerais aux toilettes. Tu prendras tes repas dans la salle réception et toujours accompagné d'une tiers personne. Il commence à se faire tard, je vais te préparer pour la nuit. En plus de Madame, tu me dois aussi entière obéissance. Je n'en croyais pas mes oreilles, en si peu de temps, j'étais déjà dressé. Monsieur Leon m'emmena aux toilettes et la mort dans l'âme je dus me soulager devant lui. Il m'emmena à la douche et cette fois j'eu les mains attachés sous la pomme. C'était la première fois qu'un homme s'occupa de ma toilette au moyen d'un gant savonneux. - Ici, ceux qui ont fait le choix d'être soumis, doivent également passer leurs nuits avec un plug. Pour ta première fois, je vais t'en placer le plus petit. Son doigt me farcit alors mon anus d'un gel, puis m'introduisa le soit disant plus petit plug de sa collection. Je fus alors couché, les mains attachés à la tête de mon lit, en cage de chasteté avec un plug dans mon cul jusque là encore vierge. -Dort bien, je viendrai te chercher à 8h pour ton petit déjeuner, bonne nuit yann !
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Par : le 01/08/22
De son appartenance à sa Maitresse, elle s'apercevait qu'il lui fallait un constant effort d'attention pour se conformer à cette discipline, dans l'espoir secret de la satisfaire enfin. Charlotte passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra alors avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse, entreprit de les raser, songeant alors à Juliette, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea bientôt vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que Juliette exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Sa Maîtresse l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Il fallait que Charlotte soit sans le moindre obstacle constamment et immédiatement toujours accessible. Elle portait fièrement deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, elle éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Charlotte n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant ainsi accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Les genoux qu'elle ne devait jamais croiser, les lèvres toujours entrouvertes, et surtout les yeux toujours baissés. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Juliette quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce, agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Juliette était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées. Comme une sorte prosternation intérieure, une soumission sacrée, comme si un dieu, et non Juliette lui avait parlé. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula, lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait. Elle peut alors tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre. Charlotte demeura immobile. Au même moment, sa Maîtresse l'appelait à voix basse et la prenait à pleine main. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait. Devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant. Elle se tenait droite, elle avait le regard plus clair, mais ce qui frappait Juliette était la perfection de son immobilité. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement. Juliette n'ignorait pas, que la prendre par son orifice le plus étroit la rendrait forte, mais elle s'y résigna. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/12/14
Telle une renaissance, il aura fallu attendre plusieurs mois avant de planifier une seconde rencontre dans la Maison du Fessarium, car certains évènements n'ont pas rendu possible ce nouveau rendez-vous. Je dois dire que j’ai également attendu de voir comment évoluait la relation qui a débutait entre Cerisa et les habitants de la Maison du Fessarium. J’ai pris cette distance par respect pour eux et afin de ne pas m’immiscer dans ce rapprochement qui se déroulait sous mes yeux. Cerisa faisant le choix de tenir le rôle de « soumise libre », la place de « soumise avec collier » restait vacante, et je la convoitais avec envie. Je n’ai jamais osé prendre contact directement avec cette soumise, mais un jour, pourquoi pas nous rencontrer pour échanger sur nos expériences respectives ? Ces derniers jours, ces dernières semaines, Monsieur Sitaël, sa compagne/soumise énigma et moi, avons beaucoup échangé avant de nous mettre d'accord sur une date. Nous avons évoqué des tas de sujets tant la constitution d'un trinôme est une entreprise délicate...mais aussi une chance insolente ! Nous avons du lever les derniers doutes et répondre à toutes les interrogations afin que chaque protagoniste trouve naturellement la place qui est la sienne... Il y a quelques temps j’ai eu l’honneur de leur adresser en bonne et due forme ma demande d'appartenance, sous l'impulsion de Monsieur, afin d'exposer à mes hôtes les raisons qui me poussent à les choisir pour poursuivre mon chemin de soumise. C’est une façon également de me mettre à nu et de me dévoiler en toute transparence, permettant à notre Maître de toujours mieux pour me cerner pour adapter son enseignement. Voici quelques extraits du texte expédié à leur attention : "Cher Monsieur Sitaël, Chère Énigma, Il est important pour moi de respecter les directives de Monsieur Sitaël en formalisant par écrit les motivations qui me poussent à vouloir me soumettre dans les conditions que nous avions commencé à définir. En me pliant à cette volonté, je souhaite vous démontrer ma détermination et la place que je donne au dominant : celle d’un véritable guide. I – Pourquoi me soumettre ? Voilà une question essentielle, que je me suis déjà posé régulièrement, notamment sur les conseils de Monsieur Sitaël, fut un temps. J’ai appris tous les bienfaits d’une introspection poussée, permettant de trouver les réponses à nos propres interrogations. Le fruit de ces réflexions m’a amené à comprendre que me soumettre est un besoin viscéral encré dans ma personnalité, et qui a émergé plus particulièrement ces dernières années. Il me permet d’assouvir mes fantasmes, mais aussi de faire écho à ma libido et cela est devenu un besoin au fil du temps. Je me sens plutôt à l’aise dans mon costume de soumise, un rôle qui n’en est pas vraiment un car c’est comme ça que je suis dans la vie de tous les jours : docile, mais pas dénouée de personnalité et de libre-arbitre pour autant. Même s’il s’agit de « jeux », je prends les choses très à cœur, avec l’envie de bien faire, sachant faire preuve de patience, d’humilité (et d’humidité…), de gratitude et de rigueur. Corps et âme, il m’est plaisant de me sentir appartenir pour exister. Paradoxalement cela me procure une liberté d’esprit. Je n’ai plus à décider, plus à être maître de mes actes et de mes choix, tout en conservant mon objectivité. Il est important dans ma vie de soumise de me sentir guidée et épaulée par une force. J’ai besoin de donner, de me sentir utile pour accéder à une forme d’équilibre de vie, de liberté et d’expression de ma féminité. Me soumettre, c’est remettre mon plaisir entre les mains d’autrui. C’est accorder une confiance en l’autre, permettant un lâcher-prise, condition sine qua none à l’expression de mes désirs les plus enfouis et les plus inavouables. C’est oser découvrir de nouvelles pratiques en toute sérénité, certaine que les choix de notre guide se feront pour notre bien. C’est avoir constamment tous mes sens en éveil pour travailler au mieux mon asservissement et tisser des liens très forts avec mon propriétaire. C’est admettre de repousser mes limites, dans un véritable dépassement de soi, sans pour autant se placer dans une escalade au « toujours plus », même si j’apprécie évidemment les sensations fortes. De nature joueuse et curieuse, j’aime particulièrement le côté « artiste » de Monsieur Sitaël, car il sait mettre à profit sa créativité au service de notre histoire. Être soumise, c’est être fière de porter les valeurs que l’on m’inculque pour en faire de véritables principes de vie, transposables dans mon quotidien : la droiture, la franchise, l’honnêteté et la constance…pour ne citer que ces quelques exemples. Me soumettre c’est une façon de m’en remettre aux autres, de trouver appui, aide, sécurité et bienveillance pour me laisser façonner vers l’image que l’on souhaite faire de moi. Me soumettre me permet d’accéder à un espace de liberté, sans peurs et sans tabous, dans lequel je suis libre d’exprimer tout ma chiennitude et ma sensualité sans me sentir jugée. Je pense que le trinôme que vous me proposez est un cadre idéal pour évoluer et répondre à l’ensemble de vos et de mes attentes, bien que je ne connaisse peut-être pas encore tout de vos desseins. II – Pourquoi me soumettre dans le cadre de votre couple ? Tout d’abord parce que votre couple m’attire réellement et je peux l’affirmer maintenant que l’on se connait tous un peu plus intimement. Voilà seulement que je commence à pouvoir ouvrir les yeux sur les perspectives qui s’ouvrent à nous, sans pouvoir encore en mesurer toute la portée. Avant tout, reformer ce trinôme est l’occasion pour chacun d’entre nous de réaliser ses fantasmes. L’occasion pour chacun de démultiplier les possibilités d’accès au plaisir tout en conservant son caractère unique aux yeux des autres intervenants. Je dois aussi vous dire que je suis pleinement consciente du caractère exceptionnel de la situation. M’ouvrir à nouveau les portes de votre couple et de votre Maison (j’entends par là à la fois de votre toit et de la Maison du Fessarium) est un grand honneur et un privilège rare. À ce titre, je saurais démontrer toutes les qualités d’une soumise digne de son rang, dans la retenue et la discrétion, sans jamais me faire intrusive. J’admire le couple que vous formez, et cela porte tant sur votre enveloppe charnelle, que votre intelligence respective. Les textes que vous m’avez adressés en sont les témoins. Je sens en face de moi un couple solide ayant à peu de choses près le même mode de vie que le mien. Je pense que le dialogue et la simplicité sont la pierre angulaire d’une relation saine et épanouissante. Ne plus vivre ma soumission seule dans mon coin est une véritable chance. C’est important d’avoir une confidente à qui je sais que je pourrais parler de ma soumission en toute transparence. J’en ferais évidement de même avec Monsieur Sitaël. C’est très agréable pour moi d’avoir l’assurance que tous vos actes et décisions, donnés d’une seule voix, à travers celle de Monsieur Sitaël, émanent d’une concertation. Voici donc ma demande officielle d’appartenance que je tenais à vous adresser. J’espère sincèrement que vous pourrez y puiser les réponses à vos interrogations et que vous y donnerez une suite favorable. Bien à vous, swann" L'équation était posée. J'espérais plus que tout que ma demande soit acceptée et je n’avais qu’une envie : retrouver à nouveau ma condition de soumise privilégiée, sous l’aile protectrice de mon Maître, accompagné de sa moitié. C’est une position qui me séduit depuis un petit moment déjà. Nous avons tous pris le soin d’établir des « règles » simples permettant à chacun de ne pas outrepasser sa fonction et de rester à sa place. Les fantasmes et limites ont bien entendu été évoqués et sondés par notre Guide. En attendant de nous rencontrer, Monsieur Sitaël a formulé une demande à mon attention : que je trouve une cravache à lui remettre entre les mains la prochaine fois que nous nous verrions, si ma demande est acceptée. Je tenais à offrir un bel objet raffiné et unique, à l'image de mon Maître et de sa compagne, qui symboliserait le travail de mon éducation de soumise. J'ai pris plaisir à dénicher cet outil artisanal que j'ai fait livrer directement chez Monsieur Sitaël...il me tardait de le voir autant que j'avais envie de les revoir ! J’espérais que ce présent répondrait à leurs attentes et les honorerait. En ce jour de décembre, je me suis donc présentée à la Maison du Fessarium, selon les conditions définies avec mes charmants hôtes. J'étais évidemment un peu fébrile car impressionnée par la situation et son caractère exceptionnel, mais je me sentais beaucoup plus en confiance que lors de notre première rencontre lors de laquelle la peur me tiraillait les entrailles. L’excitation et le désir montaient déjà en moi, car je savais que j’allais me retrouver en présence de deux êtres qui m’attirent énormément. J'ai été accueilli par le large sourire d'énigma, que j'ai retrouvé telle que l'avais laissé lors de notre dernière entrevue. Elle était particulièrement élégante dans sa longue robe noire et décolletée, très féminine, sa fine silhouette mise en valeur. De jolies perles grises étaient accrochées autour de son cou qui lui donnaient un air de bourgeoise raffinée et coquine. Mais énigma m'évoque avant tout une gracieuse et belle danseuse étoile avec son port de tête incroyable et sa délicatesse, dans ses paroles, dans chacun de ses gestes et sa manière de se mouvoir. C'est une épouse et une soumise très avenante qui m'a tout de suite mise à l'aise grâce à ses nombreuses attentions. Elle m'a invité à la suivre et nous avons pu, en guise d'introduction, rester un moment entre femmes pour un temps d'échange libre. Il a fallu que je reste concentrée car la fente sur le côté de sa robe laissait par moment entrevoir le haut de ses bas et quelques idées lubriques me venaient déjà à l'esprit... Nous avons eu tout le loisir de reparler du cadre que nous nous étions fixés, d'aborder une dernière fois les sujets qui pourraient se poser à nous comme des barrières. Plus le temps passait et plus je me sentais à l'aise. Ce fut un moment de détente très agréable. C'est une idée de Monsieur Sitaël que j'ai trouvé remarquable. Quel sacrifie ! Quel dominant laisserait deux créatures seules sous son toit ? Voici un extrait de ce qu'il a écrit à ce sujet dans son message de convocation reçu la veille : "Pour votre information, j’ai pris parti ce soir, après une réflexion consciencieuse, de modifier partiellement « le programme » que j’avais initialement établi, ainsi que mon rôle dans ce programme, motivé par la volonté d’apaiser certaines craintes et d’assurer à chacune de vous un cadre rassurant et serein, souhaitant que ma démarche sera comprise et surtout, qu’elle ne sera pas vaine. Telle une impulsion pour vous donner l’élan qui guidera vos pas, cette démarche n’a qu’un seul but, celui de faciliter votre rapprochement et vous permettre de vous apprivoiser mutuellement. Nul Dom en effet ne peut prétendre créer ou forcer une alchimie entre deux âmes. Il vous appartient donc de vérifier votre propre compatibilité relationnelle. Tout en vous disant ceci, je ne peux m’empêcher de me remémorer la complicité naissante dont j’ai été le témoin et l’instigateur en ces mêmes lieux. La vocation d’un Dom est sans doute parfois de savoir s’effacer pour permettre à la finalité dont il a la responsabilité de s’accomplir dans les meilleures conditions. La relation que nous tentons de construire ensemble n’est pas simple à mettre en œuvre, quand bien même chacun de nous y aspire selon toute vraisemblance. La réussite de cette équation relationnelle requière avant toute chose l’expression d’une volonté personnelle de s’y inscrire. En vous souhaitant une très belle nuit, je me réjouis à l’avance de vous savoir sous le même toit demain. Je vous embrasse et compte sur vous pour vous montrer digne de vous-même, avant de vous montrer digne du Maître, que je ne suis pas encore. Sitaël" Une fois ce temps de dialogue passé, énigma et moi avons rejoint avec hâte et envie Monsieur Sitaël... Au passage je remarquais qu'il avait mis à profit le temps libre que nous lui avions laissé pour transformer leur maison grâce à quelques astucieuses installations perverses, propices à créer une ambiance de débauche… et j’en avais déjà l’eau à la bouche. Cela lui ressemble : tout est méticuleusement préparé et il ne laisse jamais le hasard lui dicter sa conduite. C’est un trait de sa personnalité que j’admire particulièrement…et ce n’est pas le seul. Me voilà donc à côté de ma sœur de chaines, devant celui qui nous fait vibrer au plus profond de notre chair...ce moment rare et précieux que j'avais attendu depuis si longtemps. Je suis ravie de le revoir enfin car je m'étais même demandé si j'allais finalement le rencontrer aujourd'hui ! Il est particulièrement élégant lui aussi, tout de noir et de gris anthracite vêtu. Ses yeux clairs nous scrutant toutes les deux. Il est toujours aussi beau...sa barbe de quelques jours renforçant sa virilité. Il est vraiment bien accordé avec énigma et à eux deux ils forment un couple harmonieux. Son ton est calme, rassurant, posé, mais ferme. Son niveau d'exigence est toujours aussi élevé... Cependant nous avons pu compter sur lui pour glisser quelques traits d'humour pour détendre l'atmosphère aux moments les plus opportuns... Et puis tout à coup tout est devenu un peu plus grave et solennel. Monsieur nous fait comprendre que le temps de mon « sacrement » était venu. Agenouillée devant Monsieur, perdue dans la profondeur de son regard perçant...cherchant du soutien dans celui d'énigma...il était temps que Monsieur se prononce au sujet de ma demande d'appartenance. Je lui tendais nerveusement la cravache que j'avais choisie spécialement pour lui...et il l'a saisi en signe d'acceptation, me rappelant au passage combien ce geste m’engageait et combien il l’engageait lui-même. Quel ne fut pas mon bonheur ! Une certaine fierté m’envahissait et je comprenais à cet instant précis, plus que jamais, tout ce que cet acte impliquait autant dans mes devoirs que dans mes obligations envers ceux qui m’offraient à nouveau leur confiance. Grâce à cette véritable cérémonie d’intromission, je passais concrètement du simple statut d’invitée à celui de soumise officielle sous la coupe de Monsieur Sitaël. J’ai été priée de baiser les chevilles d’énigma et le dessus de la main de Monsieur, en guise de respect…ce que je me suis appliquée à faire le plus méticuleusement du monde. En retour ils m’ont chacun gratifié d’un baiser sur le front. Ces gestes en disent longs sur la place de chacun et la considération que nous nous portons mutuellement. Ce fut un moment de grâce, de plénitude…comme une évidence, accompagnée d’un sentiment d’invincibilité, comme si notre trinôme était indestructible. Je suis venue ici librement, pour me sentir soumise et ressentir à nouveau l’appartenance de mon propriétaire…et j’étais en train de m’en imprégner totalement, pour la plus grande satisfaction de chacun. Me voici donc à nouveau véritable soumise...sa soumise, au sein de la Maison du Fessarium...et à présent déculottée puisque ma lingerie de dentelle noire s'est retrouvée entre les mains de ma complice énigma...une façon de lui montrer que je suis toujours ouverte et disponible pour lui (et par extension pour elle). Je suis donc entrée dans ma période probatoire et c'est à moi de faire mes preuves de manière assidue pour leur démontrer que j'ai toute ma place à leurs côtés. Monsieur a demandé à sa compagne de vérifier mon état d'humidité, du bout de ses doigts, et à partir de ce moment tout n'a été que volupté et érotisme exacerbé. Je m'engouffrais dans l'inconnu avec la peur d'être maladroite, mais le désir ardant, me laissant volontiers guider par la voix de mon Maître vers de nouvelles saveurs. Doucement les rapprochements physiques se sont fait naturellement, d'une manière subtile, par effleurements pour débuter, au son d'une musique envoutante. Chacun était à l'écoute des autres...des souffles, des respirations qui en disaient longs...de la chair de poule qui nous faisait frissonner. J'ai particulièrement aimé le fait de ne pas avoir les yeux bandés, contrairement à notre première rencontre où j'en ressentais le besoin. Cette fois j'étais complètement désinhibée et décomplexée, comme si je m’élevais au-delà de mon enveloppe corporelle. J'ai ressenti la moindre de leur vibration, chaque onde de plaisir, à fleur de peau, comme si chaque contact était empli d'une puissance mystérieuse. Quel effet incroyable et quelles sensations indescriptibles de sentir sur mon corps ces quatre mains s'occuper de moi... Je me suis liquéfiée et laissée submergée par le plaisir... parfois avec un sentiment de gêne quand Monsieur m'a caressé devant énigma...gêne qui n'a pas lieu d'être étant donné que toutes leurs décisions sont prises de manière concertée et que chacun est évidement consentant. Je pense qu'il me faudra encore un peu de temps avant d'avoir l'esprit totalement libéré à ce sujet. Je me suis mise à la totale disposition, de corps et d’esprit, de Monsieur et de son couple, pour leur plaisir et le mien. J’avais à cœur d’obéir à ses injonctions, de me laisser guider pour découvrir de nouvelles sensations fortes. J’ai toujours pris garde de ne pas prendre d’initiative malheureuse et de toujours m’en remettre à Monsieur. Je crois que l’écoute et l’attention sont les meilleurs moyens d’y parvenir. J’ai pris comme un cadeau tout ce qu’ils m’ont offert, fière de mon nouveau statut, mais toujours avec humilité. Nous avons eu la chance de partager un moment rare et intense durant lequel toute la créativité de Monsieur a pu s'exprimer, en sachant nous étonner et nous surprendre de diverses manières (attitudes, paroles, accessoires...). Concrètement, cela s’est matérialisé par un simple élastique que Monsieur a fait glisser jusqu’en haut de ma cuisse (je crois qu’il aime détourner les objets usuels de leur fonction première !). Il s’en est saisi entre deux de ses doigts, à l’arrière de ma cuisse, pour faire claquer le caoutchouc sur ma peau…puis il a renouvelé son geste, mais cette fois-ci en se positionnant à l’intérieur de ma cuisse, ce qui a eu pour effet de me faire sursauter et serrer les dents car la morsure était encore plus incisive. Il s’agissait de me faire goûter à l’un des châtiments auquel j’aurais droit si jamais je désobéissais… Comptez sur moi pour qu’il n’ait jamais à renouveler ce supplice ! La cravache remise un peu plus tôt fut elle aussi inaugurée…tantôt pour nous effleurer, énigma et moi, tantôt pour me faire écarter les jambes, grâce à de petites tapes à l’intérieur de mes cuisses entrouvertes. Ma fente humide sentait l’air se déplacer entre mes jambes, comme une délicate caresse... Monsieur a ensuite entravé mes membres supérieurs et m’a présenté énigma offerte devant moi, allongée sur le dos sur la table…quel spectacle splendide de l’observer se caresser, en cherchant du regard notre Maître… Monsieur a pris délicatement mon visage dans ses mains pour me guider jusqu’à l’entrecuisse de sa compagne… Le bout de ma langue a visité délicatement ses petits replis rosés et doux avant de trouver la perle lisse qui la fit tressaillir… Je me laissais volontiers diriger par Monsieur, connaissant parfaitement les préférences de sa compagne, afin d’offrir le maximum de sensations à énigma. Je ne suis pas bisexuelle, mais plutôt dans une phase de découverte car je n’avais jamais eu de rapport aussi poussé avec une femme et je dois dire que j’ai particulièrement aimé cela, même si la bestialité et la masculinité m’attirent tout autant. C’est pour cette raison que la présence de Monsieur été indispensable et je ne me serais pas contenté d’un simple duo féminin qui ne m’aurais pas permis de ressentir pleinement mon statut de soumise. Je me suis retrouvée plus d’une fois au bord du gouffre de ma jouissance…Mon dieu que c’était divin ! Notre Maître a fait preuve de beaucoup d'empathie, rendant les rapports charnels incroyablement sensuels et merveilleux. Parfois actrice de ma propre soumission, parfois simple voyeuse de ce majestueux couple en osmose, mais toujours de manière participative... j'ai pu endosser différents rôles tout aussi savoureux les uns que les autres, et je remercie Monsieur pour cela car diriger deux créatures de manière simultanée n’est pas chose aisée, surtout quand, comme lui, il y a une grande volonté de bien faire pour que chacun se sente bien. Recueillir leurs jouissances respectives, telles des offrandes, fut un très grand honneur pour moi et une incroyable source de satisfaction. Je me suis sentie utile et bien utilisée telle la petite chienne docile que je suis. Vous comprendrez que je ne peux détailler ici chaque caresse, chaque parole, car cela nous appartient...mais je vous laisse imaginer toutes les délicieuses situations que nous avons pu expérimenter... Le temps est passé très vite et il était déjà l'heure pour moi de m'en aller, à regret. Avant de les quitter, Monsieur m'a remis un objet hautement symbolique (le symbolisme tenant une part important dans l’univers que nous construisons) : j'ai eu le plaisir de sentir mon Maître attacher autour de mon cou, sous les yeux d'énigma, un magnifique collier de soumise qui ressemble plus à vrai dire à un bijou, ne laissant aucun doute sur la signification de cet objet de ce geste. J'aime beaucoup leur goût des belles choses que je partage. J'ai ressenti beaucoup d'émotions et une grande fierté à concrétiser mon appartenance de cette manière. Un petit anneau permet de relier une laisse au collier et j'avoue que je suis impatiente de sentir Monsieur et/ou énigma tirer dessus... Je remercie à nouveau mon Maître, Monsieur Sitaël, et sa soumise énigma pour leur accueil chaleureux et pour avoir fait de cette nouvelle rencontre un moment magique qui laisse présager une belle progression à venir pour chacun. Je suis donc allée au Fessarium, moi aussi, et j’y reste ! Vous faites de moi une femme et une soumise comblée. swann
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Par : le 07/11/15
Ici nous dérapons hors du bdsm et de son cadre (sain, sûr et consensuel). Il ne s'agit pas d'une fiction, il ne s'agit plus d'un jeu érotique, mais d'une relation très particulière où l'emprise s'est invitée dans la partie, reconnue et voulue, ou du moins acceptée, de part et d'autre, et où le sadisme et le masochisme ont cessé de rester strictement circonscrits dans les bornes des pratiques non dommageables pour l'esprit et le corps. ___________________ A ce stade, la docile, la soumise, tout en don, en début d'adoration, ne sait pas encore à quelle trame improbable elle a mêlé son fil, dans quelle pièce folle elle est appelée à jouer. Quel rôle lui est destiné ? Ecorchée ; sacrifiée ; rédemptrice ? Tout est déjà en place en elle (), bien avant de le rencontrer. Et c’est, degré après degré, station après station, une descente en , où il la guide, l'initié. En cadence, hypnotisée, elle danse, elle descend. Elle se sait déjà fascinée. Pourquoi la passion, la mort, la douleur psychique chantent-elles si haut si clair par ici. Qu’est-ce qui les réveille … ? Est-ce un piège mortel ? Imaginons quelque ombreux lieu reculé, loin du monde sensé, au-delà des conventions. Où la raison n’a plus tout-à-fait la première place, où les pulsions sont délibérément libérées : violence, passion, haine, cruauté, impérieuse volonté de dominer les corps les âmes, soumission consentie, résorption dans la plus pure adoration. Ecarlate jalousie, désir béant ou dressé au ciel. Les masques convenus arborés en société s’effritent, et avec eux le vernis civilisé qui nous sépare de l’instinct, de l’animalité. Que reste-t-il, que trouve-t-on en-dessous ; dans ce théâtre sans fard et sans poudre, quelles scènes se jouent ? Plongée dans l’inconscient, personnel, collectif, phylogénétique. Certains sombrent plus bas. Plus vite. Avec plus ou moins de délectation. En fonction de l’essence des êtres. Tu me hais, tu me brises, dans une agonie de souffrance. Je perçois sans effort les mécanismes. Je sais que je dois rester stable. Qu’il le faut. C’est la seule clef. J’ai de tous temps vénéré cette attitude très-héroïque qui consiste à courir au danger, refuser de combattre, envoyer voler armure et épée et se jeter en pâture pour se faire dévorer. Dans un râle d’agonie jouissive. Haine déferlante attaquant ma lumière, qui vacille et se remet vaguement à luire, tremblotante. J'en conçois une certaine fierté estomaquée. Mais... Je sais de ce jour qu'elle ne tiendra pas longtemps. Je profite de l'instant. J'attends. Il est mille fois plus puissant. Que peut – ma lumière ? Dans cet abîme. Une seconde. Une journée. Et pffuit. Adieu réflexe salvateur. Je me protège, pensé-je témérairement, en m’exposant : esprit au vent mauvais et cœur ouvert aux crocs. Je ne suis pas dupe de la précarité de mes défenses, s’il l’est. Je suis en veille. Je guette. La prochaine bourrasque. La tornade suivante. Je me doute que je n’ai encore rien vu. La question n’est pas Si … mais Quand ? Pour la mystique, l’herméneutique, je suis – petit Verseau, l’être angélique, Saint Luc du tétramorphe au front de toutes les églises. Versant sans effort sur le monde sa bonté. Rétif à toute règle. Enfant intrigué qui se cogne au Réel. Pour la mystique, l’herméneutique, il est – Saint Jean. Scorpion n’ayant nul frein à sa létalité. Ou Phénix transcendé, pleurant une larme de lait. Combien de combustions et de renaissances, de morts auto-infligées ? [center] C’est moi la première, qui me suis détournée. La gifle psychique, de toute violence, m’a ébranlée. En punition, la privation de sa tendresse. Je ne peux pas le supporter. Je me mure, m’emmure, me meurs... Je pars. Moi aussi je sais être dure et sombre, mur et ombre.
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Par : le 23/08/16
Se faire plaisir ... quoi de plus naturel ? Et pourtant, tout n'est pas si simple ... Je vais tâcher de délier quelques fils conducteurs de la pensée philosophique sur ce sujet si controversé du plaisir et de son supposé opposé : la douleur. La plupart des morales religieuses ont condamné pendant des siècles le plaisir (pas seulement sexuel), au motif principal que la recherche du plaisir conduit au vice et détourne de la spiritualité et de la quête de Dieu. D'autre part, encore aujourd'hui et au moins dans l’Église catholique, le rôle unique de la sexualité est la procréation, et non le plaisir. Certains philosophes définissent le plaisir comme l'absence de douleur : le plaisir n'existe que comme état contraire de la douleur, et ces deux sensations sont indissolublement liées comme contraires, à la façon du Bien et du Mal, ou des pôles opposés d'un aimant. C'est ainsi en tout cas que le concevait Platon en son temps. Shopenhauer va même plus loin, en définissant le plaisir comme la simple absence de douleur, ou la cessation de la douleur. Ainsi, pour éprouver le plaisir de posséder quelque chose, faut-il avoir commencé par le désirer, et ce désir préalable est un état de manque douloureux : c'est là tout le principe du capitalisme, d'ailleurs ! L'acte d'achat assouvit le plaisir en faisant cesser la douleur du manque ... Dans un registre différent, Spencer observe que dans tout le règne animal, la recherche se sensations agréables et l'évitement des situations désagréables est un principe essentiel de survie. Cependant, Spencer le reconnaît, l'utile et l'agréable ne sont pas toujours liés : ainsi un champignon ou une plante d'un aspect ou d'un goût agréable pourra contenir un violent poison conduisant à d'atroces souffrances voire à la mort ! Mais ce peut aussi être le contraire : un médicament au goût amer aura le pouvoir de guérir une maladie grave, ou bien un chemin escarpé pourra conduire au plus beau des paysages ! Les Spartiates, quant à eux, pratiquaient un enseignement obligatoire et une discipline de fer alliée à un sens élevé du devoir et de la soumission à l'intérêt supérieur de la collectivité. Les enfants étaient élevés à la dure, et des concours (combats rituels, flagellation) visaient à sélectionner les plus vigoureux et les plus endurants à la douleur. Enfin, selon Aristote, le plaisir prend sa source dans la liberté (d'agir et de penser, en variant ses choix au gré de ses humeurs et de ses envies), tandis que la douleur surgit de la privation de ces libertés. Ainsi donc, douleur et plaisir, un inséparable duo ?... Les sportifs qui pratiquent des sports extrêmes comme le marathon ou certains sports de combat savent bien que non, et qu'il faut souvent dépasser une phase de douleur intense pour atteindre une plénitude et sensation de bien-être total, qui se compare à l'état de "subconscience" dans le domaine du BDSM, quand les endorphines agissent pour transformer la douleur en bien-être extrême ! Bien sûr, le plaisir ou la douleur doivent se vivre, plutôt que de se théoriser ainsi que je le fais ici. Mais pour ceux que cela intéresse, je reviendrai néanmoins dans une prochaine partie sur les philosophies du plaisir telles que l'hédonisme, et celles d'Epicure, Aristippe, Freud et bien sûr Sade et Sacher-Masoch !
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Par : le 30/08/17
Samedi soir. Mon Maître me propose de faire une nouvelle séance de photos. Je prends une douche, me soigne, me parfume, me maquille et m’habille selon ses directives : un bustier, des bas et chaussures à talons aiguille. Lorsque je redescends, je découvre qu’une tout autre séance m’attend. Des cordes sont accrochées à une poutre, et pendent jusqu’au sol, un bâton de bois les relie à environ 1m80 du sol. Il a disposé des bougies, et fait le vide dans le milieu de la pièce. Je découvre sur la petite table l’appareil photo mais aussi la nouvelle badine, réalisée ensemble la veille (une baguette de noisetier ramassée ensemble, taillée, lissée, préparée pour l’occasion). De l’alcool à 70°. Le gel lubrifiant. Foulard. Menottes. Et mon collier. Le programme s’annonce « chargé ». J’attends sagement, assise, qu’il termine de peaufiner son installation, face le point avec l’appareil photo. J’ai du mal à regarder les cordes en face. Je sens la peur me gagner, plus forte que l’excitation ce soir. On a parlé des dizaines de fois d’être attachée, d’être en croix, et tout cela me faisait terriblement fantasmer. Mais ce soir, je franchis le fossé entre le fantasme et la réalité. Et je réalise ce que cela implique. Je serai bientôt attachée là, je ne sais pas encore tout à fait comment, mais je présume les bras en l’air et les yeux bandés. Je vais réellement, « pour de vrai », être immobilisée et totalement livrée à son bon plaisir. D’ordinaire, cela me rend folle de joie. Mais là, je ne vais pas me livrer de mon plein gré tout le long, cette fois, je serai réellement entravée et sans possibilité de faire machine arrière. Pour un temps et des sévices indéterminés. Il va me falloir franchir un pas de plus dans la confiance. J’ai un moment de panique : dans ma tête tourne en boucle « mais qu’est-ce que je fais là ??? Pourquoi j’accepte ça ? ». J’inspire profondément en me concentrant sur ma respiration, comme il me l’a appris. Est-ce que je ne fais tout ça que pour lui, pour être aimée de lui ? Est-ce que je veux vraiment tout ça ? La réponse tombe, calme, froide, implacable dans mon esprit soudain totalement vide et apaisé : « Non. Je le veux parce que j’aime ça. Parce que j’aime ce pouvoir de mon Maître sur moi, j’aime ce qu’il me fait subir, j’aime même la peur qui précède. ». Fais toi à cette idée, cocotte, t’aimes ça... Et tu l’aimes, lui. Je savoure cet apaisement et cette certitude. Je reste terrifiée par l’inconnu devant moi mais j’y prends plaisir. Cela fait déjà partie de ce « petit jeu » entre lui et moi. Il me demande de poser entre les cordes, pour choisir le cadrage et les paramètres de l’appareil photo. C’est en voyant les clichés plus tard que je réaliserai, amusée, mon visage tout de même passablement effrayé et ma posture « fermée ». Tout est prêt. Il me demande de venir et d’amener mon collier. Je sens une bouffée de chaleur rassurante m’envahir et m’agenouille devant lui. Il passe le collier autour de mon cou. Tout mon corps se détend d’un coup, je ressens une joie et une gratitude immense. Je suis à ma place. Soudain, tout devient simple : j’abandonne tout libre arbitre, toute responsabilité, tout questionnement, toute peur, un sentiment de lâcher prise total et d’abandon. Je m’en remets à lui, sans réserve. Je n’ai plus rien à craindre, à faire, à penser, je suis à ma place, je deviens son jouet, son chef d’œuvre, je lui appartiens entièrement et il va disposer de moi à son bon vouloir. Difficile d’expliquer ce sentiment, ce soulagement. Quelque chose peut-être proche de la foi quand on s’en remet à Dieu, ou d’un enfant qui retrouve enfin la main de son parent dans la foule. Une sécurité totale, une confiance absolue. Le frisson de peur reste présent mais devient excitant. Je baise sa main, la place contre mon front. Les secondes sont suspendues et s’étendent à l’infini, je ressens un vide total, un calme que l’hyperactive cérébrale que je suis ne goûte que trop rarement. Sur son injonction, je vais me placer entre les cordes. Il passe délicatement à chacun de mes poignets les bracelets menottes. Puis me bande les yeux. Soulève mon bras gauche et me fais saisir le bâton. Puis, pendant d’interminables secondes, rattache la menotte à la corde. Puis le bras droit. Le moment tant redouté est donc arrivé, me voilà enchaînée et aveugle. Je l’entends qui s’affaire. J’entends le bruit de l’appareil photo. Je me tiens bien droite, perchée sur mes talons très hauts. Je me dis que j’ai enfin l’opportunité de lui faire honneur. Je vais le rendre fier. Bon, ça part mal puisqu’il doit venir de son pied écarter les miens. M***, la position des jambes, pourtant je le sais ça ! Manifestement, le stress me l’a fait oublier :/ Arrive la badine. Pour une photo d’abord. Puis il parcourt tout mon corps très lentement avec. Je frissonne. Le contact est agréable et excitant mais je sais qu’il ne le sera plus très longtemps. Étrangement, j’ai peur d’avoir mal mais j’attends cela avec impatience. Je ne suis pas maso, je suis même du genre un peu douillette. Mais j’aime le plaisir d’éprouver mon corps, de le pousser dans ses limites. J’aime savoir le plaisir que mon Maître prend à me torturer. J’aime les caresses qui viennent me récompenser, me rassurer entre chaque série de souffrances. Et à la longue, mon corps a fini par imprimer au fond de moi l’association du plaisir et de la douleur. Les coups de badine commencent à pleuvoir. Pas trop appuyés d’abord, puis un plus fort, qui claque plus sèchement sur mes fesses. Je respire profondément, bloquant l’information « douleur » qui remonte à mon cerveau. Je reste concentrée, je tiens à être forte et à ne pas laisser échapper de cris ou m’effondrer trop rapidement. Je me tiens droite. J’essaye de ne pas trop anticiper ou appréhender où et quand tombera le prochain coup. La badine cesse, mon Maître fouille mon intimité, déjà très humide. Je me relâche sous ses caresses, le plaisir monte. Un coup de badine claque, je sursaute. Je ne m’y attendais pas. Les caresses reprennent. Je redoute le prochain passage de la badine. Il n’arrive pas, et le plaisir devient plus fort, je me laisse aller. Les caresses cessent brusquement. Un coup de nouveau. Les caresses reprennent. Je n’arrive plus à lâcher prise, trop inquiète. Je me demande si c’est juste pour me torturer qu’il fait cesser le plaisir et me cingle ou si c’est une leçon que je dois comprendre : ne gémis pas sous les coups et tiens toi bien, et idem sous les caresses ? Je ne sais que penser. Je ne peux plus pressentir le coup à venir, ils arrivent en même temps que les caresses. Je m’égare entre la jouissance, la douleur et l’appréhension. Le mélange est détonnant. Les interruptions fréquentes, pour faire des photos, contempler sa réalisation ou juste me faire peur, me rendent hyper attentive, supra vigilante. Sans le secours de la vue, tous les autres sens sont en éveil. Je n’ai plus aucune notion du temps. Il revient, promène de nouveau la badine. Cette fois, les coups sont plus secs. Il explore des zones nouvelles, frappant sous mes aisselles ou sous mes bras, mes cuisses aussi. C’est nettement plus douloureux que les fesses et je commence à fatiguer, j’ai plus de mal à contenir des cris de surprise ou de douleur. J’ai atrocement mal aux pieds, des fourmillements affreux. Je demande la permission de légèrement rapprocher mes pieds l’un de l’autre, et je bascule le poids de mon corps sur les talons pour soulager la pression. Mes mains, crispées sur le bâton, s’engourdissent. Il reprend les coups de badine, sur les fesses, et cette fois, les enchaîne sans interruption, à un rythme bien plus soutenu. C’est ce que je trouve le plus douloureux. Bizarrement, je suis plus trempée que jamais pourtant. Cette fois, je crie. Je sens que je perds le contrôle et que je suis épuisée, physiquement et moralement. Ses doigts s’aventurent de nouveau dans mon sexe. Comme chaque fois, et comme il l’avait fait après avoir caressé mon aisselle peu avant, il les porte à ma bouche ensuite. Étrange et voluptueux goût de son propre plaisir. Âcre et transgressif. Au beau milieu d’une caresse, sa main gifle sèchement mon sexe. Je fonds en larmes. Je ne sais pas si c’est la douleur, la surprise, l’épuisement : je suis submergée d’émotions, j’ai le sentiment de pleurer exactement comme on pleure quand on est petite fille. La peur, la frustration, le plaisir, l’épuisement, la gratitude, l’angoisse, l’amour inconditionnel, la fierté et l’envie de le rendre fier, tout se mélange et explose. Je n’ai plus les idées claires. Je me remémore mon safeword, comme une vérification. Je sens que cela me prend quelques longues secondes pour y parvenir. Je n’y ai jamais eu recours et je sais que cette fois non plus, je n’aurais sans doute aucun besoin de le faire. Mais cela m’aide à me replanter un peu dans la réalité. J’ai du mal à retrouver le fil, l’ordre de succession des événements, comme à chaque fois. J’entends régulièrement l’appareil photo, parfois alors même que mon Maître a ses mains sur moi. Il a du poser l’appareil sur le pied. Il saisit ma gorge, ou m’embrasse. Je n’arrive plus vraiment à suivre. Mes bras et mes pieds me faisaient souffrir mais je ne les sens plus. Je me sens exténuée, je peine à me tenir droite. À plusieurs reprises durant cette séance, mon Maître a pénétré mes fesses de ses doigts. Je sais que c’est la partie la plus intime de mon être, celle qu’il aime particulièrement posséder. Le tube de gel me revient en mémoire alors qu’il vient dans mon dos. J’appréhende toujours ce moment, terriblement douloureux au départ. J’ai l’impression que ce sera plus facile cette fois, mon corps est tellement ouvert et relâché. J’entends le bruit du tube, je sens la fraîcheur du gel. Je sens son corps contre le mien, son désir. Le mien explose, je me sens heureuse et fière. Ma récompense est là, dans cet instant, dans son envie de moi, dans le fait de sentir qu’il va prendre ce qui lui revient, qu’il va jouir de ce qu’il a construit. Je me sens fière et … complète. J’aime ce moment dans lequel je sens au plus profond de ma chair, dans la soumission totale qu’implique de lui abandonner cette part de mon corps la plus intime, ce moment où je lui appartiens, pleinement. Je mesure un petit mètre 60 et mon Maître 20 cm de plus. Techniquement, dans cette position, les choses s’avèrent en fait encore plus douloureuses qu’à l’ordinaire. Cette fois, j’ai l’impression d’avoir hurlé de douleur. Mais pas question de safe word, inconcevable de le priver de ce moment et de m’en priver par la même occasion. Je sais qu’après l’intense douleur viendra un plaisir puissant, aussi charnel que cérébral. Un moment de communion, intense, de plaisir violent. Je lui donne tout ce qu’il me reste d’énergie, je prends tout ce qu’il a à m’offrir. Je pends littéralement au bout de mes menottes, mes jambes tremblent. Mon Maître me décroche doucement et me soutient. Je ne tiens plus debout. Il retire le foulard, je n’arrive pas (et ne souhaite pas) ouvrir les yeux. Il me dépose doucement sur le canapé (heureusement à quelques centimètres, je n’aurais pas pu plus!). Je ne perds pas connaissance cette fois mais je sens que je suis complètement explosée. Caresses, verre d’eau (qu’il me fait boire à petites gorgées, mes mains sont si crispées que je ne peux le tenir moi-même), silence et apaisement. L’after care est comme toujours d’une grande douceur, un bain d’amour, de félicité et de partage. Les pensées s’enchaînent, me traversent, dans un grand et doux désordre. Je laisse filer, je ne cherche plus à avoir de prise sur quoi que ce soit, il y a déjà longtemps que je ne maîtrise plus rien. Je me laisse aller à ce moment qui s’étire à l’infini, avec cette impression d’avoir l’esprit vague et le corps qui flotte. Il m’a retiré mon collier, pour que je puisse mieux respirer, mais j’ai été prise de la panique de l’enfant à qui on retire son doudou. Je ne veux pas le retirer, pas comme ça, je refuse de le lâcher tout de suite. Je le garde serré contre moi, encore un peu. Juste le temps de revenir à moi. Progressivement, je me sens revenir, comme après une prise de drogues. Le cocktail chimique en moi des hormones de peur, de plaisir, de douleur, redescend peu à peu. Il s’écoule longtemps avant que je ne parvienne à parler. Mes premiers mots seront pour expliquer le fou rire aussi incoercible que quasi hystérique qui m’a soudain saisie : je désigne les cordes et explique tant bien que mal à mon Maître qu’il a là un étrange filet à papillons (et Chrysalides ;) ). Dès que mon corps l’a permis, je me suis jetée à ses pieds, emplie à ras bord d’amour, de gratitude, et je l’ai remercié. Jamais mots ne m’ont semblé aussi creux au regard de l’intensité du ressenti qui m’animait. Mais à cet instant, même si cette fois, il ne m’a pas imposé de faire face au miroir, je sais que l’éclat sauvage, animal au fond de mes yeux, ne mentait pas, ne trichait pas, ne transigeait pas. Le miroir brut de mon âme. Plus de filtre, je suis moi, face à lui. La Chrysalide de son Ombre.
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Par : le 28/09/21
Mon premier dominant a rapidement prononcé une phrase au début de nos échanges qui ne m'a jamais quittée. Et qui constitue le socle de la réflexion que j'ai envie de vous proposer aujourd'hui. De cette fenêtre que j'ai envie de vous inviter à observer sur votre rapport à la domination et/ou la soumission. Qu'il s'agisse aujourd'hui pour vous d'une meurtrière, d'une lucarne, d'une fenêtre standardisée, d'une baie vitrée ou de l’hôtel des courants d'airs. Cette phrase c'est : "La soumission se vit en conscience". Et j'ai envie de vous proposer de faire le parallèle avec la domination : "La domination se fait en conscience". Cette phrase a résonné en moi, un peu la à manière des 4 Accords Toltèques de Miguel Ruiz. Pas au sens d'un accord en tant que tel, quoi que... Mais plutôt dans le sens où, comme ce livre, selon que notre expérience de vie évolue, lorsqu'on relit cet ouvrage (ou cette phrase), notre niveau de compréhension s'approfondit et s'élargit un peu plus à chaque fois. Aussi, j'ai eu l'occasion de décliner ma compréhension de cette phrase issue d'un début d'éducation à plusieurs reprises, à différents niveaux, en les expérimentant ou en les observants au cours de discussions. Le premier niveau de conscience que j'ai à la fois expérimenté et observé est un niveau plutôt instinctif, primal, et assez réducteur car basé uniquement sur l'hédonisme. Bien qu'en soit, savoir que l'on aime ou pas se soumettre ou dominer, c'est déjà un premier pas important et difficile pour certains. Et cela est sans jugement, chacun met le temps qui lui est propre et juste à poser ses compréhensions sur lui même, compréhensions qui évoluent avec le temps. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime dominer/me soumettre mais je ne sais pas pourquoi. J'apprécie les sensations physiques et cérébrales que ça me procure, mais je n'identifie pas clairement les stimuli en cause, ni pourquoi." Nous sommes dans la dimension du corps, peut-être commençons nous à entrer dans celle du mentale. A ce stade, nos désirs sont encore assez inconscients. Les limites peuvent être assez floues et difficiles à définir, ce qui peut impliquer une éventuelle mise en danger involontaire de soi ou son partenaire à différents niveaux. J'observe ensuite un second niveau de conscience, là encore basé sur l'hédonisme, mais qui permet de valider ou d'écarter les pratiques qui nous attirent ou non, et une première approche des limites qui s'y réfèrent. L'esprit critique s'allume, notre système de valeur commence à venir s'intégrer dans notre rapport à la domination/soumission et dans le choix de nos partenaires. La pratique et les expérimentations permettent d'ajuster les lignes et les contours de ce qui nous plait ou non, ainsi que de ce que l'on est prêt à accepter ou non. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime donner/recevoir la fessée, attacher/être attaché, etc." On est plus uniquement dans le corps, la dimension mentale s'intègre, et l'on peut même commencer à conscientiser un "pourquoi de surface" de ce qui nous plait ou non dans telle ou telle pratique. Par exemple : "J'aime être promené en laisse en extérieur car cela renforce mon sentiment d'humiliation/d'appartenance, etc." Il est intéressant de noter à ce stade que tout le monde ne met pas le même ressenti derrière une pratique commune. Là ou certains se sentent humiliés, d'autres peuvent ressentir une forme de fierté, voire de l'indifférence. Ce qui nous emmène au prochain stade de prise de conscience que j'ai pu observer. Celui où l'émotionnel commence à entrer en ligne de compte. Je ne parle pas ici de l'émotionnel au sens "du lien" entre partie dominante et soumise, même si cela en fait partie ; mais plutôt de l'émotionnel au sens strict des émotions ressenties. Ici la personne mesure l'impacte de sa psyché dans l'expérience qu'elle vit et partage avec son partenaire. A ce niveau, il est possible d'établir des "liens logiques" entre les émotions ressenties et des souvenirs d'expériences passées. Ou de faire le lien avec des besoins que la pratique vient combler ou équilibrer en nous. Par exemple : "J'aime dominer car j'aime la sensation de contrôle que cela me procure, et que je ne peux peut-être pas exprimer dans certains autres domaines de ma vie." "La soumission m'apporte un moment de décompression, une soupape, un lâcher prise, dans mon quotidien ou je dois sans cesse prendre des décisions". On commence à toucher aux motivations plus profondes que l'on porte en nous. Il y a une forme plus ou moins poussée de lucidité sur ce que la pratique nous apporte, en quoi elle peut venir équilibrer un autre domaine de notre vie, ou sur ce que l'on y recherche. Je discute régulièrement avec des personnes qui me disent que le bdsm, la domination, la soumission, ne sont qu'un aspect récréatif de leur vie. J'avoue avoir un peu de mal à le concevoir strictement, car pour moi, nous avons toujours d'excellentes raisons de choisir telle ou telle activité/loisir/compensation. Simplement nous n'avons pas toujours conscience de ces raisons car nous nous portons un jugement négatif (consciemment ou non) qui n'a pas lieu d'être. Mais ça, ce n'est que mon opinion très personnelle, subjective, et fort heureusement discutable ;) C'est aussi à ce niveau qu'une relation profonde peut commencer à s'établir entre les deux partenaires, et qui sera fonction de la vision que ces partenaire en ont, de la direction et du contenu affectif qu'ils choisissent d'y impliquer. Enfin un autre niveau de lecture, peut-être plus "spirituel", porte à la conscience le sens de ce que nous expérimentons à travers l'exploration du bdsm, de la domination et de la soumission. Qu'il s'agisse de revisiter nos archétypes blessés pour mettre en lumière les parties de nous qui ont besoin d'être apaisées (effet "thérapeutique" de la pratique, permettant une reprise de confiance en soi par exemple que certaines personnes relatent), de se connecter/libérer les mémoires du collectif qui s'y rattachent, ou encore de prendre conscience de schémas répétitifs de notre existence un peu à la manière d'une pièce de théâtre dans le grand jeu de l'incarnation. Ces dernières propositions parleront à certains, sembleront perchées pour d'autre, c'est bien normal, nous parlons ici de nos systèmes de croyance. Ceci étant, selon le caractère et l'expérience de vie de chacun, je remarque que ces différents niveaux de conscience peuvent s'acquérir ou se croiser dans un autre ordre, s'imbriquer les uns dans les autres, voire se contre-dire. Dans la description de ces différents niveaux de conscience, j'ai fait le choix de ne pas parler de la dualité qui peut-être ressentie vis à vis des pratiques bdsm. Qu'elle se matérialise sous la forme d'une culpabilité plus ou moins appuyée, témoin bruyant ou silencieux des conflits intérieurs que nous portons ; ou qu'elle ne se matérialise pas du tout, car on se sent dans son alignement. Ce point est propre à chacun, encore plus propice à la fluctuation que les prises de conscience évoquées précédemment et fait l'objet de nombreux écrits déjà en ces murs ;) Voilà là réflexion que je souhaitais ouvrir ici. Merci à tous d'être ce que vous êtes
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